Chapitre 1 : Les relations monétaires internationales
Chapitre 1 : La croissance, un phénomène quantitatif de long terme. ... soit
utiliser un indice de prix qui permet de corriger (les économistes disent « déflater
») la .... (du primaire au supérieur) .... 2) Le développement durable (cf TD) .....
Depuis les années 80, théorie de la croissance endogène : le PT n'est pas
considéré ...
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Chapitre 1 : Les relations monétaires internationales
Section 1 : SMI (Système Monétaire International)
Cest un ensemble de règles et de mécanismes entres agents économiques de pays différents. Ces règles résultent des traités internationaux et de la pratique des achats internationaux.
Il y a eu 2 SMI depuis 1944 :
1944 : Bretton Woods créant le FMI (Fond Monétaire International) et le premier SMI, qui va fonctionner jusquau 15 août 1971 avec les décisions du Président des USA, NIXON qui a mis fin à la possibilité de transformer lor en dollars ce qui a mis fin au 1er SMI (Parités fixes mais variables).
1971 1976 : Crise monétaire internationale.
1976 : Traité de Kingston avec les parités flottantes : création du 2ème SMI.
1979 : SME (Système Monétaire Européen) pour lEurope jusquen 1999.
Le système de Bretton WOODS : 1er SMI (1944 1971)
Définition des monnaies
Selon les statuts du FMI de lépoque, chaque pays devrait définir officiellement la parité de sa monnaie par rapport au dollar des USA, lui-même définit par rapport à lor. A partir de là, on va pouvoir calculer des taux de changes bilatéraux.
Exemple :
1 FF = x grammes dor
1 DM = 2x grammes dor
2DM = 1 FF
Les règles
Interdiction pour un Etat dadapter un « double cours » pour sa monnaie. Le double cours correspond à un taux de change pour le commerce et un taux de change pour les transferts de capitaux. Les cours observés sur le marché des changes ne doivent pas sécarter de plus de 1% de la parité officielle.
Dans la pratique, les Banques Centrales (BC) vont veiller tout simplement à ce que la parité de leurs monnaies par rapport au dollar US soit respectée sur le marché des changes. Les BC vont se contenter dacheter et de vendre leurs monnaies contre des dollars US. On dit que le dollar US est la monnaie dintervention.
Deuxième ensemble de règles dévaluation et réévaluation de la monnaie : chaque pays a la possibilité de modifier sa parité officielle pour « corriger un déséquilibre fondamental ». Pour un changement de parité de moins de 10%, la seule obligation est dinformer le FMI. Si la dévaluation ou réévaluation est plus de 10%, il faut une autorisation préalable du FMI. Cette règle na jamais été respectée.
La convertibilité des monnaies, il y en a 2 :
Convertibilité par le marché : les Etats sengagent à rendre leur monnaie convertible mais au sens de Bretton Woods. On peut librement convertir sa monnaie pour effectuer, sans aucune contrainte, des règlements à létranger. En revanche, il était admis que les transferts de capitaux fassent état de contrôle. Le contrôle des mouvements de capitaux est le contrôle des changes. Il existait un contrôle des changes jusquen 1996.
Convertibilité par la BC : tout Etat membre du FMI sengage, par lintermédiaire de sa BC, à échanger sa propre monnaie contre de lor, à un pays qui en ferait la demande, ou bien contre la monnaie de ce pays demandeur.
Exemple : la BDF pouvait échanger des lires contre de lor auprès de la BC italienne. Les USA sengage unilatéralement à échanger contre de lor, tout Dollars US présenté par une BC étrangère.
Cest pour cette raison quon a appelé ce premier SMI « Etalon de change-or ».
Le fonctionnement de ce système
Les USA ninterviennent pas durant la période de Bretton Woods sur le marché des changes pour réguler le cours de leur monnaie. Les BC des autres pays du FMI maintiennent le cours de leurs monnaies nationales par rapport au dollar en achetant ou en vendant des dollars contre leurs propres monnaies.
Les USA, par conséquent, ne sont pas amenés à intervenir sur le marché des changes car les autres Etats le font à leur place. De ce fait, le dollar va devenir une monnaie internationale. 3 rôles de la monnaie :
Unité de compte : contrat, prix libellés en dollars
Règlement de compte
Réserves de valeurs : les BC et les grandes entreprises détiennent des dollars.
Les USA doivent veiller à ce que le cours de lor, sur le marché de lor, ne dépasse pas 35$ pour une once dor, qui correspond à la parité officielle du $ pour que le système de Bretton Woods soit crédible. Car on peut imaginer :
Dans cette hypothèse, les USA sont menacés de perdre tout leur or. De ce fait, la BC américaine peut vendre de lor pour empêcher que le cours dor naugmente trop. Il apparaît un partage de responsabilité entre les USA et le Reste Du Monde (RDM) : les USA défendent la parité du dollar par rapport à lor et les autres Etats défendent la parité de leurs monnaies par rapport au $.
Les USA nont donc pas de problème déquilibre extérieur et nont pas de problèmes de déficit de valeurs de paiements. Les USA ont la possibilité davoir un gros déficit commercial externe et pourra transférer massivement leurs capitaux dans les autres pays du monde.
Le rôle du FMI
Le FMI a un double rôle, de par les accords de Bretton Woods :
Le rôle de gendarme : faire respecter les règles strictes des parités monétaires
Prêter aux Etats qui auraient besoin de devises.
Le FMI nest pas une véritable banque mais plutôt une caisse. Il na pas la possibilité de créer la monnaie de par ses opérations de crédits. Il ne peut que prêter la monnaie directement reçue des Etats membres.
Le FMI a été structuré selon le plan US White. Les anglais avaient proposés le plan Keynes qui na pas été retenu.
Les ressources du FMI
Elles sont constituées par le versement des quottes parts par les Etats membres. Cest un versement initial en faveur du FMI effectué par chaque Etat pour 25% en or et 75% en monnaie nationale. Ces quottes parts sont inégales dun pays à lautre, elles dépendent du poids économiques de lEtat.
Ces quottes parts ont été régulièrement augmentées et les Etats ont été amenés à faire des versements complémentaires. Depuis la démonétisation de lor, les versements se font intégralement en monnaie nationale.
Pour compléter ce premier ensemble de ressources, le FMI emprunte auprès de certains Etats membres. Par exemple, après le choc pétrolier, le FMI a emprunté aux pays pétroliers.
Les prêts du FMI
Le prêt du FMI sappelle un tirage : lEtat emprunteur remet de la monnaie nationale au FMI et, en échange, il reçoit des devises dont il a besoin. A léchéance du prêt, on refait lopération inverse. Le pays emprunteur reçoit les intérêts. Tout pays a un droit de tirage automatique.
Il existe par ailleurs des mesures spéciales de financement et le FMI exerce également un contrôle sur la politique économique des Etats emprunteurs.
Effondrement du système de Bretton Woods
Contradictions internes du système de Bretton Woods
Plus le commerce international (CI) se développe, plus les agents économiques ont besoin de dollars pour constituer leurs réserves monétaires et effectuer leurs transactions. Il faut donc un déficit constant, sinon croissant, de la balance commerciale des capitaux pour les USA. Il faut donc que les USA importent plus quils nexportent et/ou quils transfèrent massivement des capitaux étrangers. Cela permettra dalimenter le monde en dollars.
Les agents économiques risquent de perdre confiance dans la convertibilité en or du dollar. Le montant des dollars détenus par les noms résidants américains va devenir supérieur au stock dor des USA. Sil y a des demandes de conversion massive, les USA ne pourront toutes les assumer. Cest à partir de 1964 que le montant des dollars détenu par les BC étrangères est devenu supérieur au stock dor des USA. Après 1964, la trésorerie américaine naurait pas pu faire face à la convertibilité des dollars en or.
Décision du Président Nixon de 1971
A partir de 1960, il y a eu des spéculations sur le marché de lor basé à Londres. Les opérateurs ne croient plus en la stabilité du prix de lor (35$ = 1once dor). Tous les prix ont augmenté depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale sauf celui de lor.
Il y a donc achat massif dor sur le marché libre de lor et, pour empêcher que le cours de lor ne senvole, les USA vendent massivement de lor sur le marché de lor. Donc leur réserve dor baisse alors que celui des étrangers ne fait quaugmenter.
Les USA se font aider par leurs alliés pour es aider à soutenir le cours de lor. En 1971, le Président Nixon décide de suspendre la convertibilité de lor en dollar car la réserve dor américaine seffondrait. Cest le système de Bretton Woods qui seffondre, le cours de lor senvole sur le marché libre de lor et il y a eu des crises monétaires jusquen 1976.
Le système des parité flottante : le SMI actuel
Le SMI est né des accords de Kingston en 1976 et on prévoyait quil entre en vigueur le 1er avril 1978.
Lorganisation du SMI tel quil est issu des accords de Kingston
Taux de change
Les Etats, actuellement, pour définir la valeur externe de leurs monnaies, ont deux grandes options :
Loption du rattachement qui se divise en deux sous options :
Se rattache à une devise (Exemple, le dollar : 1 unité = x dollars).
Se rattache à un panier de monnaie (définit la valeur de mon unité monétaire par rapport à plusieurs devises) : 1 unité = x dollars + y yen, x et y étant des coefficients.
Panier Hadd Hoc : lEtat
Panier tout fait (DTS : Droit de Tirage Spéciaux) : panier de monnaie constitué des grandes devises actuelles.
Loption de non rattachement : on laisse flotter sa monnaie nationale ; il ny a pas de définition officielle de la monnaie nationale et le cours de cette monnaie dépend de loffre et la demande sur le marché. Ça concerne le dollar, leuro, la livre sterling et beaucoup de monnaie de plus petits pays.
Les Etats, dune façon générale, laissent flotter leur monnaie lorsquils sont de grande taille, lorsquils font du commerce avec le monde entier, lorsque leurs activités sont très diversifiées ou lorsque le pays connaît de très fortes inflations. La Grande Bretagne na pas voulue rejoindre lEuro car elle a des activités internationales très diversifiées. Lorsque le taux dinflation est élevé, on laisse flotter sa monnaie sur le marché des changes ou elle se déprécie au rythme de linflation interne. Si les prix augmentent de 10% par rapport aux pays étrangers, la monnaie se dépréciera, sur le marché des changes, de 10%. Les prix libellés en monnaies étrangères ne varient pas.
Au contraire, les pays de taille moyenne qui font lessentiel de leur commerce avec un ou deux autres grands pays, ces Etats retiennent loption de rattachement et définir leurs monnaies par rapport à la monnaie des pays avec lesquels ils font le plus de commerce.
Quand on retient loption de rattachement, on se place en change fixe. On se place en régime de change flottant lorsque lon choisit le régime de non rattachement. Il existe des régimes intermédiaires que peuvent librement choisir les Etats.
Exemple : on se place en régime de change fixe mais on prévoit des marges de fluctuations très importantes par rapport à la définition officielle.
Les Etats ont le libre choix
Le rôle du FMI
Le FMI doit veiller à ce que les Etats respectent un certain nombre de principes :
Les Etats ne doivent pas manipuler les taux de changes pour bénéficier davantages compétitifs : ne pas avoir une monnaie manifestement sous évaluée pour faciliter les exportations.
Les Etats doivent intervenir sur les marchés des changes pour éliminer les fluctuations à court terme.
Le FMI doit sassurer que les taux de changes adoptés évitent lapparition de déficit constant pour certains Etats et dexcédent important pour dautres. Il doit alors inciter les Etats à modifier leurs taux de change pour éliminer ces déséquilibres permanents.
Le rôle de lor et des DTS
Lor est démonétisé actuellement, il est devenu un métal comme un autre. Il ne joue plus aucun rôle monétaire. Les agents économiques, les Bc détiennent de lor comme réserve de valeur mais, sur le LT, le cours de lor a tendance à chuter et ce nest pas forcément le meilleur des placements. Le cours de lor se maintient car les agents économiques croient encore que lor est une réserve de valeur et les usages industriels de lor sont relativement limités. Il est interdit de définir sa monnaie officielle par rapport à lor.
Le DTS (Droit de Tirage Spécial) est un pal=nier de monnaie composé du dollar, du yen, de la livre sterling et de leuro (Francs Français et Deutschemark auparavant). Initialement, les DTS, qui ont été crées en 1969, avaient été définis par rapport à lor mais cest maintenant un panier de monnaies qui fait objet de révisions périodiques.
Les DTS sont des monnaies internationales à un usage très limité. On retrouve les 3 fonctions de la monnaie :
Monnaie unité de compte : les comptes des BC au FMI sont libellés en DTS.
Monnaie de règlement qui nexiste que sous forme scripturale.
Instrument réserve de valeurs : les BC détiennent une partie (infime) de leurs valeurs sous forme de DTS.
Les DTS sont été crée par lAssemblée Générale du FMI : le FMI décide de crée tant de millions de DTS et les DTS sont répartis aux Etats membres au prorata de leur quotte part. Ils étaient destinés à remplacer le dollar comme monnaie internationale. Cest un échec, il y a eu très peu de DTS crée et pendant 20 ans in ny en neu quasiment aucun de crée car les USA sont contre.
Toutes les BC ont des réserves. Par exemple, la BCE a des réserves en dollars, en yen mais très peu de DTS.
Le fonctionnement du système des parités flottantes
Lajustement des balances commerciales
Le mécanisme dajustement
Ce mécanisme est symétrique : les excédents vont disparaître.
Pour les défenseurs de ce mécanisme, il y a 3 avantages :
autonomie des politiques économiques (un pays qui est en charge flottante peut connaître une très forte inflation) : baisse de la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes. Il y a correction automatique des effets de linflation interne : si les prix et les coûts internes augmentent de 10%, alors le niveau des prix reste inchangé, la monnaie se dépréciera de 10% sur le marché des changes ce qui permet aux entreprises de continuer à exporter sans difficulté. Les prix libellés en monnaie étrangère demeurent inchangés. Au contraire, dans un système de change fixe, on ne peut pas dévaluer trop fréquemment la monnaie nationale donc il faudra constituer des politiques économiques restrictives pour lutter contre linflation. Une politique économique restrictive consiste à limiter la croissance de la demande globale :
limiter les dépenses de lEtat (limiter les crédits)
limiter la consommation des ménages en limitant, par exemple, les hausses de salaires, les prestations sociales, en augmentant les taux dintérêt qui nincitent pas à emprunter.
Si on limite la croissance de la demande, on limite laugmentation des importations et il apparaît des capacités de production disponibles dans lexportation. Cette politique restrictive permettra de rétablir léquilibre du commerce extérieur sil était déficitaire (mais ça peut être coûteux pour la population).
Ces politiques restrictives peuvent contribuer à augmenter le chômage.
Cest un système libéral :
Le système déchange flottant baisse lintervention de lEtat ce qui satisfait les libéraux
LEtat na plus besoin de définir la valeur de la monnaie nationale comme dans un système de change fixe. Quand lEtat fixe le taux de change, il fixe en quelque sorte un prix, le prix de sa monnaie.
La Banque Centrale (BC) nest pas obligée dintervenir sur le marché des changes pour réguler le cours de sa monnaie nationale ou pour soutenir le cours de la monnaie nationale.
La suppression des réserves de changes : en change flottant, la BC na plus besoin de détenir et de gérer dimportantes réserves en devises, donc dintervenir sur le marché des changes. Néanmoins, les BC doivent limiter les fluctuations de CT quelque soit le régime de change.
Les limites de ce mécanisme
Les pays excédentaires ont tendance à conserver leurs excédents et les pays déficitaires ont tendance à conserver leurs déficits donc ce mécanisme ne fonctionne pas très bien.
3ème lien de causalité mis en cause (en rouge sur le schéma) : les importateurs et exportateurs ne répercutent pas immédiatement sur leurs prix les variations du taux de change. On constate que, après dépréciation, les vendeurs étrangers maintiennent constants leurs prix évaluer en monnaie nationale ceci dans le but de conserver leur PDM. Par conséquent, la hausse des prix des produits importés ne sera pas systématique. Naturellement, les vendeurs étrangers acceptent une baisse de leur profit. Si la dépréciation de la monnaie nationale est forte, ils ne pourront pas maintenir leurs prix constants pour ne pas perdre de profit. Au contraire, les exportateurs nationaux peuvent bénéficiés de la dépréciation monétaire pour reconstituer leurs marges et ils vont maintenir constant les prix de leurs produits exportés, libellés en monnaie étrangère (ils ne baissent pas leurs prix pour augmenter leurs marges bénéficiaire).
Pour que la balance commerciale puisse se rééquilibrer, il faut que la demande nationale et la demande étrangère soit suffisamment élastique par rapport aux prix.
e D/P = " D / D
" P / P
" = variations
D = Demande
P = Prix
Elle est liée aux variations des prix et revenus à terme :
Dans le pays déficitaire, la dépréciation de la monnaie et donc le renchérissement des importations, peuvent entraîner une augmentation des prix internes car les produits nationaux incorporent des biens intermédiaires importés comme des matières premières importées => inflation importée. Lorsque les revenus et salaires sont indexés sur les prix (prix augmentent de 10% => revenus et salaires augmentent de 10%), il va apparaître une hausse généralisée des revenus nominaux, et par conséquent, un maintien des importations malgré leurs prix plus élevés. Les agents économiques conservent leur pouvoir dachat.
Dans les pays excédentaires, lapparition de la monnaie sur le marché des changes entraîne une stabilité sinon une baisse des produits importés. Par conséquent, dans les pays excédentaires, linflation peut être plus forte que dans les autres pays ce qui permet aux exportateurs de limiter les hausses de prix, prix libellés en monnaie étrangère, et par conséquent, conserver leur PDM et leurs ventes et donc le pays excédentaire conservera ses excédents.
Liée à la spéculation : les flux de capitaux sont beaucoup plus importants que les règlements du commerce international. Ces transferts de capitaux sont beaucoup plus élevés que les flux de règlement. Ce sont les flux de capitaux qui vont entraînés linflation des cours de monnaie et donc ce mécanisme ne peut fonctionner. Les fluctuations quon observe sur les cours de monnaie sont sans aucune mesure avec ce qui permettrait détablir léquilibre de la balance commerciale.
Le rôle du dollar dans le SMI
Malgré ladoption de lauro, le dollar joue toujours le rôle de monnaie internationale. On retrouve les 3 fonctions de la monnaie :
Unité de compte
Unité de règlement
Instrument de réserve, notamment pour les BC et multinationales.
Pour que le système fonctionne correctement, il faut que le cours du dollar soit relativement stable par rapport à lensemble des monnaies du monde, ce qui, historiquement, na pas toujours été le cas. Ainsi, en 1980, un dollar valait 5 FF alors que 5 ans plus tard il valait à peu près 10 FF.
Déterminants des taux de change
Les déterminants fondamentaux des taux de change
Le solde de la balance commerciale (cf. schéma p. 6)
La PPA (Parité des Pouvoirs dAchat) : un taux de change respecte la parité des Pouvoirs dAchat lorsque avec, un capital donné, ou une somme donnée, on peut acheté la même quantité de biens dans le pays dorigine et à létranger, après conversion de son capital (en devise) à ce taux de change qui respecte la PPA.
Pour calculer si un taux de change respecte vraiment la PPA, un grand journal anglais avait trouver un produit que lon retrouve à peu près dans le monde entier : le Bic Mac de chez Mc Donald. Cest le produit phare, le produit référence. Peut-on en acheter autant avec le même capital ?
Si on estime que les taux de change doivent respecter la PPA, une inflation plus rapide dans un pays donné que dans les autres doit normalement entraîner une dépréciation de la monnaie du pays concerné.
Les actions des Etats
Bien que la monnaie soit flottante, les BC interviennent sur le marché des changes pour au moins 3 raisons :
Limité les fluctuations à CT du cours de la monnaie
Rapprocher le cours de la monnaie du taux de change respectant la PPA (taux de change jugé « normal »).
Eviter linflation importée en évitant davoir une monnaie sous-évaluée
Très souvent, les BC interviennent de façon concertée parce que lintervention dune BC isolée nest pas efficace.
Ex : en septembre 85, il y a eu les accords du Plazza à New York pris par le G-5 (G-7 actuel moins lItalie et le Canada). Il a été décidé de provoquer une baisse graduelle du cours du dollar sur le marché des changes, car il était jugé que le cours du dollar était trop élevé.
Pour la première fois de leur histoire, les USA ont accepté de participer activement à ce type dintervention pour faire baisser le cours de la monnaie. Cela consiste pour les USA à vendre leur propre monnaie pour faire chuter le cours du dollar.
Il ny aucune limite pour une BC à vendre sa propre monnaie (jeu décriture) alors que dans lautre sens, il faut de la monnaie étrangère en stock.
En février 1987, le G-7 décide de stabiliser le cours du dollar, ce qui a été fait.
On peut citer des interventions plus récentes :
Septembre 2000 : intervention sur le marché des changes de la BCE en concertation avec la FED qui est la BC américaine, la BC britannique et la BC japonaise dans le but de faire cesser la chute du cours de leuro.
Le Japon est intervenu fréquemment, parfois de façon concertée avec la FED, tantôt contre laugmentation, tantôt contre la chute du cours du yen.
1990, le Japon a essayé de provoquer la chute du yen pour relancer les exportations.
Crise financière internationale
La crise asiatique et ses prolongements
Causes de cette crise asiatique
La crise asiatique a pour cause le risque dinsolvabilité des banques et des entreprises du Sud Est asiatique.
Le mode de financement des investissements
Les pays du Sud Est asiatique ont connu une croissance très rapide le siècle dernier (miracle économique asiatique). Le dénommé SAMUELSSON a dénoncé la « bande des 4 », en accusant 4 pays dexercer une concurrence très forte vis-à-vis des industries des pays développés (Malaisie, Hong-Kong, Corée du Sud et Taiwan).
Ces pays du Sud Est asiatique ont eu des besoins de financement importants. Ce financement a été rendu possible par apport de capitaux étrangers. Le taux dépargne est de lordre de 20 à 30% du PIB et le taux dinvestissement a pu atteindre 40% et lécart a été comblé par les investisseurs étrangers. Linvestissement étranger représente 10% de linvestissement local.
Développement des risques
Les capitaux étrangers ont été attirés par des perspectives de plus-values et des taux dintérêts très élevés. De plus, les risques ont été considéré comme limités :
Le risque de change est apparu comme faible car les monnaies des pays du Sud Est asiatiques étaient définies par rapport au dollar ou panier de monnaie ou le dollar avait un poids prépondérant.
Grande liberté daction aux banques locales pour attribuer des prêts. Les autorités monétaires ne contrôle pas les banques et les investisseurs étrangers ont prêté directement en dollar et les banques locales ont accordés des prêts aux entreprises.
Les banques locales ont prêté à des entreprises, secteur de moins en moins rentables. Elles ont même investi et spéculé dans limmobilier.
Il y a eu une mauvaise allocation du capital entre les secteurs d activité. Il y a eu formation dune bulle financière et dune bulle dans limmobilier.
Le déroulement de la crise
Le retrait des capitaux étrangers
Les investisseurs étrangers, en 1997, prennent conscience du risque dinsolvabilité des entreprises du Sud Est asiatique. Ils constatent que les monnaies des pays du Sud Est asiatique sont surévaluées et que ça freine leurs exportations. Ils donc retirer brutalement leurs capitaux, les monnaies locales sont descendues sur le marché des changes, ce qui fait déprécier le cours de ces monnaies.
crise sur le marché des changes doublée dune spéculation
Les monnaies vont perdre 30 à 50% de leur valeur et deviennent flottantes par les Etats. Naturellement, les investisseurs étrangers vendent massivement leurs actions : baisse du cours des actions.
Mise en difficulté des banques et des entreprises
Les banques sont victimes dun « effet de ciseau ». dans le bilan, côté actif, il y a dévalorisation des immobilisations et des titres à cause de la crise boursière et il est apparu une crise dans limmobilier. Côté passif, les engagements (ce quon doit) libellés en monnaie locale augmente parce que la plupart des dettes étaient libellées en dollar et comme le cours de la monnaie locale sest effondré, les dettes ont fortement augmentées.
Dans les pays du Sud Est asiatique, le prix des marchandises importées augmentent fortement (ex : prix du riz multiplié par 3, troubles, émeutes en Indonésie). Les exportateurs ne peuvent pas souvent exportés faute de financement. Des exportations ont un « fort contenu en importation » : pour pouvoir fabriquer les produits exportés, il faut au préalable importé des produits finis ou de la matière première et les banques refusent les crédits libellés en dollar. De nombreuses entreprises sont en difficulté à cause des faillites bancaires.
La contagion de la crise asiatique
Baisse du prix du pétrole
La crise a fait chuter le prix du pétrole : prix du baril 24$ à 11$ (+ de 50$ actuellement).
Les pays producteurs de pétrole sont directement affectés par la baisse du prix du pétrole :
recettes dexploitation baissent
recettes budgétaires étroitement liées au cours du pétrole
La crise russe
La Russie présente toujours de nombreuses faiblesses structurelles :
endettement public élevé
faible réserve de change
fraude fiscale
La Russie est directement affectée par le canal du commerce extérieur. La baisse des achats des produits sidérurgiques par les pays asiatiques, la Russie, gros exportateur de matières premières, est directement touchée par la baisse du cours des matières premières dont le pétrole.
Cest le même scénario que pour les pays du Sud Est asiatiques : investisseurs étrangers retirent leurs capitaux, vendent les roubles quils possèdent et le cours du rouble seffondre sur le marché des changes.
Avant, 1$ = 6 roubles
Après, 1$ = 21 roubles
Le gouvernement russe est obligé délargir la marge de sa monnaie : cours flottant.
Le taux dinflation atteint 80% en 98 alors quil était de 11% en 1997. Le PIB en volume baisse de 10% : forte hausse du chômage en Russie.
Les banques, également en difficulté, comme celles des pays du Sud Est asiatique font des faillites bancaires.
La crise en Russie na eu quun effet limité sur le reste du monde (RDM), car leur PIB ne représente qu1,5% du PIB mondial.
Incidence sur les USA et lEurope : ils ont tiré un avantage de la crise asiatique :
Le prix de la matière première a baissé dont le pétrole.
Le taux dintérêt ont baissé, notamment ceux de LT car il y a eu des placements massifs sur les marchés financiers occidentaux.
LEurope et les USA nont pas été victime de la crise mais aurait pu lêtre par le biais du commerce extérieur.
Les remèdes à la crise
Le contrôle des banques
Une des causes est labsence de contrôle exercé sur les banques. Daprès le Code du Commerce, sur 50 pays émergents ayant libérés leurs secteur financier, 40 ont connu une crise majeure.
Les contrôles stricts sont nécessaires et il a été proposé le ratio Cooke : rapport minimum à respecter entre les fonds propres de la banque et ses engagements (dette)
ratio prudentiel
Lendettement des PED vis à vis des pays extérieurs ne devraient pas excédés 15 à 20% de leur PIB.
Le contrôle des mouvements de capitaux
Les retraits massifs de capitaux ont conduit à la crise asiatique. Il faut donc éviter les retraits massifs de capitaux.
La première proposition est de James TOBIN, lidée est deffectuer un prélèvement sur toutes les transactions de change de lordre de 0,1 à 0,25%.
Lidée est de décourager les mouvements incessants de capitaux spéculatifs. Ce qui fait lintérêt de cette taxe est que le produit devrait servir à financer le développement des PED.
Cette taxe a soulevé des objections : les professionnels la jugent inapplicable dun point de vue pratique. Le principe de la taxe devrait être accepté p r tous les pays développé, à part les USA qui sont contre.
On trouve que cest une taxe inique parce quelle frappe les spéculateurs comme les bons investisseurs qui placent durablement leurs capitaux dans un pays émergents. La taxe est dun montant insuffisant pour lutter contre la spéculation sur le marché des changes.
Cette taxe garde son actualité avec le produit quelle dégagerait pour financer les PED.
Le contrôle des sorties de capitaux
Pour empêcher des retraits massifs de capitaux, certains Etats instaurent un contrôle des changes.
Cela signifie que pour transférer des capitaux à létranger, il faut au préalable en avoir lautorisation.
La Malaisie a instauré un tel contrôle en septembre 1998. Egalement, il y a obligation pour les résidants de rapatrier les gains réalisés à létranger et il y a blocage pendant un an des avoirs des résidents.
Le contrôle des changes ne concerne pas le règlement des achats faits à létranger. Les ressortissants des pays concernés peuvent librement importés.
Mais le contrôle peut décourager les investisseurs étrangers. Or les pays émergents ont besoin dun financement externe pour se développer. Les pays africains ne connaissent ainsi quune faible croissance économique. La Malaisie a aujourdhui abandonné le contr^le des changes.
Le contrôle des entrées de capitaux
Il sagit de sélectionner à lentrée les bons capitaux en écartant les capitaux spéculatifs placés à CT.
On limite ainsi le risque dun retrait banal des capitaux pouvant provoquer une crise. On peut contrôler la qualité des emprunteurs nationaux.
Le Chili a ainsi été pris comme modèle : 30% des capitaux étrangers qui sont investis sous dautres formes que des actions doivent être déposés à la BC pendant un an, sans intérêt.
Les entreprises chiliennes, y compris les banques, ne sont autorisées à emprunter à létranger (entrée de capitaux dans le pays) que si leur solvabilité est supérieure ou égale à celle du gouvernement chilien selon 2 agences de notation internationales.
Le choix dun régime de change
La stratégie dencrage
LEtat retient loption de rattachement et définit dans ce cadre sa monnaie par rapport à une grande devise.
Il va veiller à ce que la qualité de la monnaie demeure inchangée, ce qui permet au plan interne de lutter contre linflation.
Si la devise de référence conserve on poids dachat, la monnaie nationale va conserve automatiquement so, de voir dachat.
Au plan externe, on rassure les investisseurs étrangers en choisissant ce type de stratégie.
Exemple : la France de 1987 à 1999, a retenu une stratégie qui avait lié la France au mark au sein du SME, stratégie menée avec succès jusquà ce quon adopte leuro.
le currency board
La BC est transformée en conseil monétaire, qualifié de currency board. La monnaie nationale est définie par rapport à une grande devise de référence (option de rattachement) mais la BC naccorde plus aucun crédit à personne et nuance un peu son rôle de prêteur en dernier ressort.
La BCE ne remet des billets que si on lui remet, en contrepartie, des devises (monnaie de référence).
La monnaie nationale est convertible en devises auprès de la BC. Les investisseurs étrangers peuvent à tout moment récupérer sans risque leur monnaie.
Exemple : lArgentine a adopté ce système en 1990, en rattachant le peso au dollar. On avait inscrit dans la loi, la parité : 1 peso = 1 dollar.
La monnaie nest ici que le reflet de la devise de référence. Si les investisseurs étrangers retirent leurs capitaux, la masse monétaire interne diminue et les taux dintérêt augmentent.
Exemple : la Bulgarie a également adopté ce système comme Hong-Kong, lEstonie, la Lituanie ou la Bosnie.
Un tel système arrête immédiatement linflation interne dans un pays. En Argentine, le taux dinflation était, en 1990, de 1344%/an ! En 1991, linflation est tombée à quelques pourcents.
Remarque : ce système peut représenter des inconvénients par léconomie si les étrangers retirent massivement leurs capitaux entraînant une hausse des taux dintérêt. En 1997, le taux dintérêt de Hong-Kong avait atteint 300%. Le système argentin sest terminé par une grave crise en 2001.
La dollarisation
Certains Etats, comme le Panama, lEquateur et e Salvador, ont abandonné leur monnaie au profit du dollar des USA qui est devenu leur monnaie officielle. LEquateur a abandonné le sucre il y a quelques années.
Dans ce cas là, le pays est à labri de toute crise monétaire car il na plus de monnaie propre.
LEquateur est le « prolongement des Etas-Unis » au niveau monétaire financier. Les banques locales passent sous contrôle américain.
CONCLUSION
Pour supprimer tout risque de change, on pourrait imaginer une monnaie mondiale. Tous les Etats auraient la même monnaie. Linconvénient est que les pays perdraient toute possibilité dajustement en dévaluant ou réévaluant leur monnaie.
Or lexpérience a montré que les ajustements monétaires étaient inévitables dans la mesure où les Etats ont des taux dinflation différents pour un même niveau de développement.
Ladoption de leuro na été possible que grâce à la convergence des pays concernés. Cela a été possible grâce à la hausse des taux dintérêt Keynes avait proposé la création dune « superbanque » mondiale qui aurait joué le rôle de prêteur en dernier ressort et aurait émis une monnaie internationale : le BANCOR.
Chapitre 2 : Echanges internationaux et mondialisation
Section 1 : Les théories du commerce international
Les théories classiques et néoclassiques du commerce international
La théorie de lavantage absolu (Adam SMITH)
Adam SMITH distingue le Portugal et lAngleterre, symbolisant léconomie mondiale.
BiensPortugalAngleterreVins50 jours de travail pour une unité produite120 jours de travail pour une unité produiteDraps100 jours de travail pour une unité produite40 jours de travail pour une unité produiteTOTAL150 jours160 jours
LAngleterre ne fera que du drap et le Portugal que du vin : spécialisation totale.
En autarcie, léconomie mondiale fera deux unités de draps et deux unités de vins en 160 jours alors que dans le commerce international (CI), on est capable de produire 4 u. de draps et 3 u. de vins.
Avantages :
Produire plus de biens et services quen autarcie
Augmentation de la productivité au travail grâce au CI. Comme on produit sur une échelle plus grande, la division du travail est beaucoup plus importante et la productivité de léconomie augmente.
La loi des coûts relatifs comparés (David RICARDO)
Chaque pays a intérêt à se spécialiser en produisant la marchandise pour laquelle il a la plus grande supériorité ou la moins grande infériorité relative.
Les hypothèses
A lintérieur de chaque pays, la mobilité des facteurs de production est parfaite (travail et capital), entre les secteurs et les régions.
Au niveau international, les marchandises peuvent librement circuler mais les facteurs de production ne peuvent pas passer dun pays à un autre.
Toutes les hypothèses de la Concurrence Pure et Parfaite (CPP) sont réunies :
Atomicité de loffre et la demande
Homogénéité
Parfaite mobilité des facteurs de production
Libre entrée dans la branche
Transparence
Théorie de la valeur travail : sil faut 10H pour faire une table et 2H pour faire une chaise, la table doit avoir une valeur 5 fois supérieure à celle de la chaise.
Les rapports de prix sont égaux aux rapports entre les temps de travail
PA/PB = WA/WB
Les rendements sont constants dans cette théorie. Si jaugmente mon échelle de production, la productivité au travail demeure inchangée.
Calcul des coûts relatifs
BiensAngleterrePortugalDrap100 jours90 joursVin120 jours80joursTOTAL220 jours170 jours
Ici, il ny a pas possibilité de théorie de lavantage absolu de SMITH.
Pour lAngleterre :
Coût relatif du drap (en vin) = 100/120 = 0,833
Avec le temps qui est nécessaire pour fabriquer une unité de drap, on peut fabriquer 0,833 unité de vin. 1 drap = 0,833 vin.
Coût relatif du vin (en drap) = 120/100 = 1,20
Avec le temps qui est nécessaire pour fabriquer une unité de vin, on peut fabriquer 1,20 unités de drap. 1 vin = 1,20 draps.
Pour le Portugal :
Coût relatif du drap (en vin) = 90/80 = 1,125
Avec le temps qui est nécessaire pour fabriquer une unité de drap, on peut fabriquer 1,125 unité de vin. 1 drap 1,125 vins.
Coût relatif du vin (en drap) = 80/90 = 0,888
Avec le temps qui est nécessaire pour fabriquer une unité de vin, on peut fabriquer 0,888 unité de drap. 1 vin = 0,888 drap
REGLE : on va examiner le coût relatif du drap : 0,833 et 1,125 : cest lAngleterre qui doit se spécialiser dans le drap alors que cest le Portugal qui doit se spécialiser dans le vin (1,20>0,888).
Le processus de spécialisation
Les rapports déchange entre les biens dépendent des temps de travail relatifs. LAngleterre a un intérêt évident à se spécialiser dans la production des draps et à échanger le drap contre du vin au Portugal parce que, avec une unité de drap au Portugal, on pourra obtenir 1,125 vins alors que si on renonce à fabriquer une unité de drap en Angleterre, on obtiendra, par la production interne, que 0,833 unité de vin soit une quantité plus faible produite que celle qui est obtenue avec léchange.
Le Portugal, pour les raisons analogues inverses, a intérêt à se spécialiser dans le vin.
Remarques :
Si les coûts relatifs sont égaux, léchange international est sans intérêt.
Cette théorie peut aussi sappliquer à la division du travail. Par exemple, SAMUELSON dit que lavocat et sa secrétaire ont 2 disciplines : le droit et la dactylographie. Lavocat est plus doué dans les 2 domaines. Mais ils ont quand même intérêt à se spécialiser ; la secrétaire en dactylographie car elle est relativement moins défavorisée dans ce domaine que dans celui du droit et lavocat est plus supérieur en droit quen dactylographie.
Les gains du commerce international
Après spécialisation, léconomie mondiale est représentée par 2 pays qui produisent plus de biens et services quen situation dautarcie avec les mêmes quantités de travail. Après spécialisation, au Portugal, on va pouvoir produire 2,125 quantités de vins (170/80) et en Angleterre, on va pouvoir produire 2,2 unités de draps (220/100). On a un surplus à se partager qui est de 0,20 unités de draps et 0,125 unités de vin.
La répartition de ces surplus, de ces gains, dépend du taux déchange international qui est unique pour tous les pays. Ce taux va sétablir entre les 2 taux déchanges internes. Au niveau international, le drap séchange entre 0,833 et 1,125 unités de vins tandis que le vin séchange entre 0,888 et 1,20 unités de draps.
Si le taux déchange international et 1 drap pour 0,833 vins (taux anglais), lAngleterre ne gagne rien à léchange international e tout le gain va au Portugal. Inversement, si le taux déchange international est égal au taux portugais.
Le gain du CI dépend du taux déchange international.
Critiques
Théorie de Ricardo avantages comparatifs immédiats soit à court terme (CT). Pour que cette théorie soit valable, il faut que les avantages comparatifs se maintiennent à long terme (LT).
Laccroissement de la production peut faire apparaître des économies déchelle et les coûts unitaires ne seraient plus constants, ils baisseraient. Cest la phase des rendements déchelle croissants (cf. infra).
Un Etat peut avoir à protéger « une industrie naissante ». Elle peut être temporairement handicapée et moins performante que ses concurrentes étrangères. Si cette industrie naissante se développe, elle peut être capable ultérieurement de réduire ses coûts unitaires et elle peut devenir compétitive et beaucoup plus performante que les industries des autres pays.
Les inégalités dans les dotations factorielles, source des avantages comparatifs.
Cest la théorie néoclassique.
Les auteurs néoclassiques sont à lorigine de la microéconomie.
La Loi H.O (HECKSCHER OHLIN)
« Le pays qui dispose de relativement plus de capital aura intérêt à se spécialiser, c'est-à-dire à produire et à exporter le bien qui utilise pour sa production davantage de capital et inversement »
Les dotations factorielles inégales dun pays à lautre sont à lorigine des avantages comparatifs simplement constatés dans la théorie de Ricardo et dAdam Smith.
Cest un modèle simplifié avec deux pays, deux facteurs de production et deux produits.
Chaque pays dispose des mêmes technologies, les coûts de transport sont nuls. Le pays qui a beaucoup de main duvre par rapport aux autres pays a le coût du travail le plus faible. Il est naturellement amené à se spécialiser dans le produit qui nécessite le plus de travail. (Même raisonnement pour le capital)
Conclusion : Th. HOS (S( Samuelson) Cest une suite logique de la théorie HO.
A la suite de la spécialisation internationale, la demande du facteur le plus abondant augmente ce qui tend à augmenter le prix.
Remarque : selon cette théorie, le coût de la main duvre non qualifiée aurait tendance à augmenter dans les pays en développement qui se spécialise dans la production qui nécessite beaucoup de main duvre non qualifiée.
Le facteur peu abondant est relativement moins demandé, et son prix tend à baisser.
Ex : main duvre non qualifiée dans les pays développé.
A terme, explique HOS, on devrait arriver à légalisation du prix des facteurs de production.
La théorie néo factorielle
Il y a des études empirique pour vérifier la théorie de HO.
A partir dun tableau dentrée sortie (TES), on détermine le contenu en capital et en travail des exportations(objectif TES : qui achète ? Combien ? et à qui ?
Pour les importations, on calcule le contenu en capital et en travail de la production nationale qui devrait se substituer aux importations.
Les 1ers travaux à ce sujet ont été faits pat W. LEONTIEF
( Il a montré que les importations américaines contenaient une plus forte proportion de capital que les exportations américaines. Tout se passe en quelque sorte comme si les Etats-Unis échangeait de la main duvre contre du capital étranger.
Cest cela que lon a appelé le paradoxe de Leontief : paradoxe car on sattendait au résultat inverse car selon la croyance commune les Etats-Unis sont un pays bien dotés en capital donc logiquement leurs facteurs abondants devrait être le capital et par conséquent il aurait du se spécialiser dans des produits nécessitant beaucoup de capital(mais cest linverse que lon a observé.
Cest Leontief lui-même qui a donné lexplication : En réalité, aux Etats-Unis le facteur abondant cest tout simplement le travail.
Les Etats-Unis il est vrai ont beaucoup d capital mais par rapport aux autres pays ils ont beaucoup plus de main duvre qualifiée qui apparaît comme le facteur abondant.
Le paradoxe de Leontief nest quapparent.
Dorénavant, dans ces analyses, on distingue au moins trois types de facteurs de production : la main duvre non qualifiée, la main duvre qualifiée et le facteur capital.
Les nouvelles théories du commerce international.
Les théories vues précédemment expliquent les échanges de produits différents entre pays ayant des structures économiques différentes, des dotations factorielles différentes.
En réalité, ce quon constate cest que les échanges commerciaux internationaux sont plus intenses entre pays ayant les mêmes niveaux de développement quentre pays ayant des structures économiques différentes, notamment entre pays développés et pays en développement.
Les échanges concernent des produits de la branche (échanges intra branche voire même échange intra produits parfois) contraire de intra branche = interbranche
le cycle de vie du produit au niveau international
Cf. Poly
VERNON a utilisé la théorie du cycle de vie au niveau international. Dans sa théorie initiale, il distingue 3 groupes de pays :
-pays leader : (qui ne regroupe que les Etats-Unis qui sont caractérisés par des revenus élevés, main duvre qualifiée abondante, forte capacité en recherche et développement.
- pays industrialisés : (pays européens)(niveau de revenu moindre quaux Etats-Unis, mains duvre moyennement qualifiée mais les pays européens ont un avantage relatif en capital.
-pays en développement : faible niveau de revenu et une main duvre non qualifiée importante
Dans cette théorie, le lancement du produit est effectué par le pays leader, les Etats-Unis
Après un développement limité au marché du pays leader, il y a extension vers les autres marchés, vers les pays industrialisés notamment.
Le produit ensuite se banalise, sa technologie aussi. Et le relais de la production va être repris par les pays industrialisés bien dotés en capital et moyennement dotés en main duvre qualifiée ? Les pays industrialisés concurrence le pays leader qui progressivement va abandonner la production.
En phase de maturité, la production est progressivement confiée au pays en développement.
Conclusion : On est amené ainsi à échanger des produits nouveaux contre des produits anciens mais qui relèvent de la même branche (commerce intra branche) ( exemple des produits informatiques
Critiques de la théorie de Vernon (Cf. texte poly 2)
La recherche déconomies déchelles
Chaque pays se spécialise dans un produit donné et ce afin de réaliser des économies déchelle. La production des autres produits de la branche sont confiées aux autres partenaires commerciaux(apparition déchange intra-branche.
Il y a deux types déconomies déchelle :
économies déchelle interne : elles apparaissent en cas de rendement déchelle croissant pour une entreprise. (Rendement déchelle : on multiplie dans les même proportions tous les facteurs de production)
ex : je multiplie par 2 le travail et le capital et on observe lévolution de la production : si production multipliée par un coeff. supérieur à 2, on est dans la phase des rendements déchelle croissants.
Si le volume de la production est multiplié par un facteur inférieur à 2, on est dans la phase dans rendements déchelle décroissants.
Production multipliée par 2(rendements déchelle constants.
Remarque : il faut distinguer les rendements déchelle des rendements factoriels (=productivité des facteurs de production (du travail et d capital)
Ex : rendement du travail (ou productivité du travail) =>on suppose que les autres facteurs de production sont fixes)
Productivité moyenne = Production / nombre dheures travaillées
Productivité moyenne augmente avec le nombre dheures travaillées (productivité moyenne du travail croissante.
En cas de rendement croissant, le coût unitaire de production diminue constamment mesure que la production augmente.
Les économies déchelle se sera la différence entre le coût de production (si le rendement était constant) et le coût de production (avec rendement déchelle croissant)
Lévolution inverse serait des déséconomies déchelle.
Chaque pays va produire un seul produit de la branche ( donc grosses économies déchelle réalisées.
économies déchelle externe :
Cest les économies déchelle dont bénéficie lensemble des entreprises dune même branche lorsque la production totale de la branche augmente (branche réduite)
Si on a une production de masse, les fournisseurs peuvent réaliser des économies déchelle.
Si lensemble des entreprises se développe (apparition de servies communs aux entreprises (recherche, étude de marché), obtenir des moyens de financement mieux adaptés.
Pour beaucoup déconomistes, la spécialisation se réduit au hasard (SAMUELSON parle de tirage à la courte paille).
Le hasard est fonction dun très grand nombre de facteurs quon renonce à identifier et faire la théorie tellement ils sont variés.
Ex : au pays bas, ils étaient les spécialistes des trayeuses à vaches car beaucoup de vaches, et coût de la main duvre élevé.
Lorsquil existe des économies déchelle le pays qui se spécialise bénéficie dun coût moyen décroissant faible, il bénéficie dun avantage compétitif ( compétitivité prix forte
A distinguer dune compétitivité hors coûts liés à la qualité du produit. Compétitivité prix (monnaie sous évaluée.
La demande à lorigine des échanges intra branche
théorie de la demande domestique représentative
Cest la théorie de LINDER
Lidée : un pays ne devient exportateur dun produit donné sil dispose au préalable dune demande nationale importante pour ces produits (doù « demande domestique représentative »
Les producteurs nationaux fabrique dabord le produit pour le marché intérieur avec lequel on est le plus familiarisé. Et cela avant denvisager lexportation
Les ventes à létranger ne sont possible que si les caractéristiques de la demande dans les pays importateurs sont proches de celle du ays producteur (« le comportement de demande » selon LINDER)
La proximité des comportements de demande est liée à la proximité des revenus moyens.
Répartition de la population en fonction du revenu
Selon LINDER, différence de revenu entre pays A et B.
Le produit A pour sa population va produire un produit bas de gamme. Haut de gamme pr le pays B.
Plus les revenus moyens sont proches, plus les deux courbes se recouvrent et plus il y a déchange entre les pays A et B.
« la demande de différence »
Les entreprises mènent des stratégies de différenciation (de leur produit) pour mieux répondre à la diversité des goûts des consommateurs.
Chaque entreprise va se spécialiser ans une variété de produit de façon à bénéficier déconomies déchelle ? Ces entreprises sont très nombreuses, on peut même se rapprocher dune situation de concurrences monopolistique. (Toutes les hypothèses de la concurrence pure et parfaite sont respectées sauf celle de lhomogénéité du produit)
Chaque entreprise bénéficie à son niveau dun certain degré de monopole doù lexpression « monopolistique ».
Si lentreprise abuse sur les prix, les clients passent à la concurrence puisque les produits sont proches.
La stratégie de différenciation permet de satisfaire la demande de différence.
Les variétés retenues par un consommateur ne sont pas nécessairement produites par des firmes nationales (échange intra branche au niveau internationale(cela permet doffrir aux consommateurs toutes les variétés dun même produit.
La demande de différence porte parfois même sur des biens homogènes.
HOLIN a montré que le Danemark exportait massivement du beurre vers la Grande Bretagne( et le Danemark importait du beurre dautres pays.
Des observations analogues ont été faite pour la laine de grande Bretagne et le coton des USA.
Les analyses ont été menées par KRUGMAN et LANCASTER : Lidée est que les consommateurs ne recherchent pas le produit pour eux même mais sintéresse essentiellement à leurs caractéristiques.
Pour chaque consommateur, il existerait une variété idéale du produit qui offre la combinaison de caractéristiques maximisant son degré dutilité.
La variété qui se rapproche le plus de cette variété idéale est justement ce que recherche le consommateur. Mais cette variété nest pas nécessairement proposée par lindustrie nationale (Donc proposée par des étrangers) ce qui explique lapparition déchange intra branche portant sur les mêmes variétés du produit.
Quelque fois les produits sont si proches, que lon parlera déchanges intra produit.
Cest à partir de là quon peut montrer lintérêt dUnion régionale comme lEurope.
Les pays A et B fabrique les même produits et les mêmes variétés. Il se créer entre eux une zone de libre échange, c'est-à-dire une zone sans barrières douanières.
Dans une zone de libre échange, chaque état établit son tarif douanier pour les pays extérieur à la zone.
1er cas : Une des deux entreprises disparaît : une entreprise sur deux qui disparaît. Lentreprise qui subsiste bénéficie déconomie déchelle doù baisse de prix pour le consommateur.
2ème cas : une des deux entreprises modifie sa variété et offre aux consommateurs une variété nouvelle ( élargissement de la gamme de choix du consommateur qui pourra trouver une variété qui se rapproche le plus de sa variété idéale.
(Cf. texte : lévolution des spécialisations au sein du grand marché ; les gains cumulatifs du marché ; le commerce intra branche)
Si commerce intrabranche pur, pour toute branche, i = Xi = Mi
I = 1 -
Si on a du commerce interbranche : si Xi > 0, alors Mi = 0
si Mi > 0, alors Xi = 0
I = 1 -
I = 1 - = 0
Plus proche de 0 ( inter branche qui domine
Plus proche de 1 ( intra branche qui domine
les firmes multinationales et le commerce international.
On pense que les échanges intra groupes dune même multinationale correspond à 1/3 du commerce mondial des marchandises.
Si on prend en compte les échanges entre groupe de firmes différentes ça représente également un autre tiers.
(Les multinationales dominent le commerce mondial.
Une firme véritablement multinationale aurait des actionnaires, des dirigeants internationaux, une stratégie élaborée au niveau mondial et serait devenu totalement autonomes de son pays dorigine.
Pour linstant, on pense quune telle firme multinationale nexiste pas puisque lon peut toujours leur donner une nationalité.
Selon MICHALET, « une multinationale » cest une entreprise de grande taille qui, à partir dune ase nationale, implantait plusieurs filiales à létranger et cela dans plusieurs pays avec une stratégie et une organisation conçue à léchelle mondiale. »
Il y a trois types de multinationales :
- les primaires qui relèvent du secteur primaire (produits agricoles, pétrole, minerais,..)
Historiquement, 1ère forme de multinationale et aujourdhui ce sont les plus puissantes
- à stratégie commerciale : la filiale est faite pour approvisionner le marché local.
- à stratégie productive : DIPP (division internationale des processus productifs)
Les raisons dune implantation de filiales à létranger
La contrainte dapprovisionnement
Les pays industrialisés ont des ressources limitées doù la nécessité dêtre approvisionnée à lextérieur. (Produits agricoles, matière 1ère). Ça correspond à des multinationales primaires qui sont encore les plus puissantes.
Les politiques économiques nationales.
Incidences des barrières protectionnistes
Les états, généralement, fixent des droits de douanes élevés pour les produits finis. En revanche, taxe faible pour les biens intermédiaires importés. De ce fait, lentreprise va implanter des filiales relais dans le pays daccueil et on se contente de monter un produit identique que celui de la société mère et la filiale relais apporte des biens intermédiaires frappés de taxes quasi nulles. Dans ce cas la production locale apparaît comme un substitut aux exportations du produit fini qui étaient devenues impossible à cause des droits de douanes élevés.
Ex : lEspagne avant son adhésion à la CE et pour lindustrie automobile. Historiquement cest comme ça que lEspagne a fait apparaître une industrie automobile sur son territoire.
Incidences des avantages financiers et fiscaux
Linstauration de zones franches : qui bénéficient en terme technique de lextra territorialité douanière (Pas de droits de douanes)
(Destinées à attirer les investissements directs étrangers (IDE)
Les paradis fiscaux : zone ou pays ou le taux dimposition est faible. Tout lart de la multinationale est de faire apparaître les bénéfices là où les impôts sont les moins élevés. On manipule les prix de cession entre filiales. (Surfacturation ou sous facturation)
Les subventions accordées aux producteurs locaux : Cela peut suffire à attirer une filiale. Des entreprises, au lieu dexporter le produit fini, vont installer des usines dassemblage.
Les coûts de production
Ils peuvent varier dun pays à un autre (cela provient des écarts entre les coûts salariaux. Le prix des équipements et des biens internationaux( Ce nest pas ce qui va faire la différence
(Doù les délocalisations et les implantations dans les pays en développement.
Les 1ers pays concernés :
Hong Kong, Taiwan, Corée du Sud
Singapour, Malaisie
Indonésie, Inde, Bangladesh, Sri Lanka
Actuellement, Chine et Europe de lEst
La faiblesse des coûts salariaux et sociaux ( saccompagne donc de faiblesses du syndicalisme local et même règlements favorables aux multinationales.
Remarque : Les écarts entre les coûts salariaux des pays développés influencent également les flux dIDE. Ex : Les investissements américains dans les années 60 en Europe (écart entre les coûts salariaux sensibles (depuis il sest réduit et beaucoup dinvestissements européens aux Etats-Unis.
Taux de change
Lentreprise produit dans le pays daccueil pour se mettre à labri de variation du taux de change.
Ex : La baisse du cours du dollar par rapport aux monnaies européennes peut pénaliser certaines entreprises exportatrices dont les prix de vente sont déterminé par le marché américain.
1 ¬ = 1 $ 1000 $ = 1000 ¬
1 ¬ = 2 $
( 1$ = 0,5 ¬ 1000 $ = 500 ¬
Solution : On installe l unité de production aux Etats-Unis. Slogan : « Produire à des coûts américains en vendant à des prix américains »
Ex : Wolksvagen
la division internationale des processus productifs
Exploitation des différences et contraintes dinterdépendance
Il sagit des firmes multinationales à stratégie productive. Elles créent des filiales ateliers dans les pays daccueil là où les coûts sont les moins élevés.
Type de filiales ateliers :
celles qui fabriquent les pièces
filiale dassemblage qui se contente de monter le produit final
Limplantation des filiales est soumise à deux logiques :
lexploitation des différences : théorie des avantages comparatifs (on recherche la qualité et le coût de la main duvre, fiscalité, subvention, lenvironnement (infrastructure de com., environnement social)
Cela incite les multinationales à disposer leurs filiales ateliers à travers le monde pour miex exploiter les différences nationales.
Les contraintes dinterdépendance : Coûts de transport, droit de douanes faibles, les coûts de contrôle (pousse les entreprises à regrouper leurs activités dans des sites de production géographiquement proches.
LEurope avait constitué initialement et constitue toujours une zone dattraction pour les multinationales parce que les distances géographiques demeurent limitées et en Europe les différences nationales sont importantes.
Les délocalisations
Stricto sensu, cest la fermeture dun établissement dans un pays dorigine et ouverture simultanée dans un pays émergent.
Cest une réduction dactivité en France et accroissement dactivité dans les pays étrangers émergents également.
Les délocalisations au sens strict ne représentent pas de pertes demplois considérables.
Les conséquences sont rarement comptabilisées. Un fabricant qui délocalise entraîne ne baisse des commandes chez les sous traitants et une fermeture de ces derniers. Or, ces effets ne pas comptabilisés.
Il existe 3 modalités de délocalisation :
redéploiement des activités au sein des réseaux de filiales déjà existants. On limite ou arrête lactivité dune filiale pour développer celle dune autre. Cela se fait très rapidement. Très grande sensibilité à lévolution des coûts salariaux, des taux de change.
transfert dactivités dans une nouvelle filiale crée à cet effet. (Ou rachat dune entreprise déjà existante)
Transfert beaucoup plus lent que précédemment
Externalisation de la production : Cela implique larrêt de lactivité dune entreprise et lappel à la sous traitance.
Cette externalisation se fait vers un pays émergent.
Section 2 : Le protectionnisme
Instruments du protectionnisme
Les barrières tarifaires
Les différents types de droits
Il y a deux types de droits :
- Ad Valorem = en proportion de la valeur du produit : ex : 10% de la valeur importée
Forfaitaires X euros / unité importée
Il existe aussi des taxes à limportation avec un double but :
Fournir des recettes à lEtat
préserver les approvisionnements internes
Il existe à côté de cela des mesures para tarifaires comme le droit anti-dumping. Droit de douane supplémentaire pour compenser les effets dune concurrence déloyale.
Ex : LUnion Européenne a mis des taxes exceptionnelles sur les vélos chinois en accusant les chinois de sous rémunérer leur personnel
La protection effective
On distingue la protection nominale et la protection effective.
Pour un produit fini la protection nominale correspond au tarif douanier « ad valorem »
La protection effective elle est définie à partir du taux de protection effective. Cest le pourcentage daugmentation de la valeur ajoutée résiliant des droits de douane par rapport au niveau de la valeur ajoutée en libre échange (sans droits de douane)
Taux de protection effective = Valeur ajoutée + droits de douanes VA sans droit de douane
Valeur Ajoutée sans Droit de douane
P Libre échange Avec droits de douanes
Bien A 100 ¬ fini 50 % 150¬
CI (coton) 30 ¬ CI= 0% 30¬
VAB 70 ¬ VAB = 120 ¬
Les vendeurs étrangers dorénavant vont vendre leurs produits sur le territoire national 150¬ 100 ¬
On imagine que les entreprises nationales vont vendre leurs produits à 150¬
Taux de protection effective = 120 70 / 70 = 0,71 (71%
La valeur ajoutée brute est augmente de 71% pour lentreprise nationale par rapport à la situation de VAB en situation de libre échange.
LE taux de protection effectif est supérieur au taux de protection nominal lorsque les droits de douanes qui frappent les CI sont supérieurs à ceux qui frappent les produits finis.
Si le droit de douane frappant les CI est supérieur aux droits de douanes frappant le produit fini, le taux de protection effectif est supérieur au taux de protection nominal.
Cf. doc. Du poly page 4
Cette situation rait les entreprises nationales qui ont parfois des difficultés à concurrencer les compétiteurs.
appréciation sur le niveau réel de la protection
Pour apprécier cela, pour savoir si un pays est plus protectionniste quun autre, on fait le calcul des moyennes simples des droits de douanes ad valorem.
Inconvénients de la moyenne simple :
Tous les produits sont placés sur le même plan même ceux qui ne font pas lobjet déchange au niveau international. Doù lidée de calculer une seconde moyenne, la moyenne pondérée par le volume importé.
Les produits qui ont les droits de douanes les plus élevés ont plus de chances dêtre peu importés.
Il y a des pics tarifaires : droits de douanes très élevés qui frappent un produit particulier. Dans certains cas, les importations peuvent être nulles ou quasi nulles et leffet de ce pic tarifaire.
Autre critique du calcul de moyennes : les droits exceptionnels anti-dumping napparaissent jamais dans le calcul des moyennes.
Linconvénient de la moyenne, cest de masquer les pics tarifaires dont sont spécialistes les Etats-Unis. (Champagne et Cognac)
Les barrières non tarifaires (voir doc. poly)
II La justification du protectionnisme
la protection des industries.
la protection des industries naissantes (voir poly)
la protection des industries vieillissantes
On protège le secteur le temps quil se redéploie vers de nouveaux produits, et de nouvelles activités (Ex : textile, automobile aux Etats-Unis après choc pétrolier)
On protège également les industries mourantes pour replacer les salariés
La protection dun système social
Les pays développés voudrait faire du protectionnisme pour protéger leur sécu., leur système de retraite ou que les pays émergents leur font de la concurrence
(Protection de lagriculture en France (1892 ( Loi MELINE)
(Japon =< protection de la riziculture concurrencée par les USA
la protection stratégique
la politique commerciale stratégique (Voir poly)
BRANDER et SPENCER se placent dans le cadre de la théorie des jeux. Les joueurs publics peuvent modifier la matrice des gains des joueurs ce qui peut inciter lentreprise nationale à sengager dans un processus productif comme le montre le cas BOEING / AIRBUS (cf. poly).
AVOUENAVOUE PASAVOUE10 / 101 (A) / 11 (B)NAVOUE PAS11 (A) / 1 (B)2 / 2
Point de vue de A :
B avoue : A avoue
B navoue pas : a avoue
Il existe une stratégie dominante qui fait que le jeu a une solution. Cest un jeu non coopératif.
ProduitNe produit pasProduit- 5 /-5100 / 0Ne produit pas0 / 1000 / 0
Du point de vue de A :
B produit : A ne produit pas
B ne produit pas : A produit
Le jeu na pas de solution. Doù lintérêt pour les Etats daider la firme car sinon il ny aura très probablement pas de production.
Le commerce dirigé
Les partisans de ce commerce dirigé soulignent le rôle des externalités positives apportées par les industries de haute technologie aux autres secteurs dactivité. Ex. : informatique ou biotechnologie.
Limportance de ces retombées économiques et technologiques justifie dune intervention des pouvoirs publics et quon nabandonne pas leur sort au marché.
Ces industries qui ont un fort potentiel de croissance doivent bénéficier du soutien des pouvoirs publics, notamment pour leurs recherches et développement, en les subventionnant.
Ex. : contrats de recherche
Toutes les spécialisations ne sont pas équivalentes, il sagit dune forme de protectionnisme.
Chapitre 3 : LUnion Economique et Monétaire (LUEM)
La convergence des économies communautaires
Les critères de convergence
Les critères que devraient respecter les Etats européens pour accéder à la monnaie unique (lEuro adopté en 1999) :
Le taux dinflation doit être inférieur à la moyenne des trois en meilleurs en matière dinflation, à + 1,5 point. On a fait subir un exercice de passage en 1998. A lépoque, lAutriche (1,1%), lIrlande (1,2%) et la France (1,2%) étaient les meilleurs en inflation. La barre à ne pas dépasser était donc 2,7%. Tous les pays candidats ont respectés ce critère sauf la Grèce. Entre le début des années 1990 et ladoption de leuro, tous les Etats ont donc fait des efforts pour réguler linflation.
Le taux dintérêt de long terme doit être inférieur ou égal à la moyenne des taux au long terme des trois meilleurs précédents, majoré de deux points. Taux à ne pas dépasser en 1998 : 7,8%.
Le déficit annuel des administrations publiques ne doit pas dépasser 3% du PIB (Produit Intérieur Brut).
PIB : dépenses de consommation finale (achats de biens et services par les ménages) + formation brute de capital fixe + variations de stocks + solde externe. « Cest la création de richesse au cours de lannée ».
Ensemble des biens et services destinés à lutilisateur final quil sagisse des consommateurs ou des investisseurs.
En comptabilité nationale : Investissement est les biens utilisés pendant plus dun an. Ladministration publique est lEtat central, les collectivités territoriales et la sécurité sociale.
La dette des administrations publiques ne doit pas dépasser 60% du PIB
La monnaie du pays ne devait pas avoir été dévaluée au cours des deux années précédentes et les marges de fluctuations autorisées respectées. Avant lauro, les monnaies étaient définies par rapport à lEcu. Lélargissement des marges de fluctuations a rendu ce critère inutile.
Ces critères étaient destinés à écarter tout pays où il y avait un risque dinflation. On voulait une stabilité à leuro.
Les taux dintérêt à long terme échappent au contrôle direct des Banques Centrales (BC). Ces dernières dépendent de loffre et de la demande de capitaux sur les marchés financiers.
Si dans un pays il y a un risque dinflation, même si elle napparaît pas au niveau des prix de détail, les prêteurs exigent des rémunérations plus importantes pour se protéger de linflation prévue. Par conséquent, le taux dintérêt augmente.
Les opérateurs observent certains indicateurs : taux de chômage, taux dutilisation des capacités de production, taux daugmentation des matières premières,
Ces taux dintérêt de long terme constituent un indicateur des risques dinflation. Un Etat fortement endetté ou dont lendettement augmente à cause de ces déficits annuels, peut être tenté dacepter un peu dinflation pour voir sa dette salléger.
Dettes / PIB = 0,6
Dettes : stables, donc le ratio diminue.
PIB : augmente en valeur grâce à linflation.
On craignait quun Etat fortement endetté puisse être tenté dinfléchir la politique monétaire commune pour la rendre « accommodante » (maintien des taux dintérêt bas malgré les risques dinflation).
La règle des 3% était alors impérative. Les Etats ne layant pas respectée étaient exclus de la monnaie unique.
La plupart des Etats ont diminué leurs dépenses sauf la France et la Belgique à cause de laugmentation des impôts.
En revanche, le taux dendettement limite de 60% a fait naître une interprétation souple ; en 1998, seuls 3 Etats respectaient de façon stricte les 60% (Finlande, Luxembourg et France).
Les deux pays les plus endettés étaient la Belgique et lItalie : 122% du PIB ! Au moment de la signature du traité, leurs taux dendettement dépassaient les 130% ! Ils ont été admis à accéder à la monnaie unique suite aux efforts réalisés.
Ces critères reflètent la situation économique des années 1990. Le déficit moyen des administrations publiques était denviron 3%. Le taux dendettement moyen était de 60% du PIB.
3% et 60% sont compatibles avec les prévisions économiques de lépoque. On prévoyait un taux de croissance du PIB en volume de 3% par an et un taux dinflation de 2% par an. On prévoyait un taux de croissance du PIB en valeur de 5% par an.
A partir de là, si on imagine quun Etat est endetté au maximum soit 60% de son PIB), chaque année il pourra encore sendetter de 60% de laugmentation d son PIB en valeur.
Endettement supplémentaire = 0,6 * 5% du PIB = 3% du PIB
(Déficit maximum possible)
Ces critères doivent toujours être respectés par les Etats, et les nouveaux entrants sont tenus de respecter les acquis communautaires. Tous les 2 ans, un examen de passage est prévu pour voir sils peuvent accéder à leuro (ex. : Slovénie).
Le Danemark et la Grande Bretagne ne sont pas obligés dadopter leuro. La GB a une structure du commerce extérieur différente de celles des autres pays dEurope. Elle a, de plus, des activités monétaires diverses de celles de lEurope.
Le Danemark ne peut accepter lEuro quaprès référendum (inscrit dans la Constitution). Il y a deux pays « Euroisés » dans le monde. Il sagit du Monténégro et du Kosovo.
La coordination des politiques économiques des Etats membres
Lors du Conseil Européen dAmsterdam en 1997, i la été adopté un pacte de stabilité et de croissance. Lobjectif est dempêcher lapparition dans un Etat membre de « Déficit Public Excessif », soit un déficit supérieur à 3% du PIB. La règle des 3% sapplique à tous les Etats membres de lUE, même pour ceux qui nont pas adopté lEuro.
Les grandes orientations de politiques économiques
Elles sont adoptées par le conseil ECOFIN. Cest le conseil des Ministres de lEconomie et des Finances des Etats membres. Le conseil ECOFIN adopte les GOPE sur recommandations de la Commission Européenne.
Le programme de stabilité
Chaque année, les Etats membres doivent établir un programme qui concerne lannée encours plus les 3 années à venir. On y trouve les prévisions concernant lévolution des variables économiques fondamentales : emplois, dépenses publiques, taux de croissance du PIB,
LEtat doit préciser son objectif en matière déquilibre budgétaire. Sera-t-il en équilibre, en déficit ou en excédent ?
LEtat doit indiquer les grandes mesures de politiques économiques retenues en estimant leurs effets.
La surveillance multilatérale
Le Conseil ECOFIN vérifie 3 points :
Les programmes sont-ils réalistes ? Les statistiques ne sont-elles pas masquées ou trafiquées ?
LEtat pourra t-il réaliser les objectifs fixés ?
Les programmes sont-ils conformes aux GOPE ?
Le cas échéant, le Conseil peut demander à un Etat membre dadapter ou de modifier son programme.
Il a été demandé à lIrlande de revoir sa politique budgétaire. Il y allait avoir un excédent, donc il était prévu daugmenter les dépenses de lEtat pour lutiliser.
Au même moment, lIrlande était en plein emploi, le taux de croissance était supérieur à % et le taux dinflation de %. On a accusé lIrlande de mettre en danger la stabilité des prix dans lUE en risquant daccélérer linflation car la politique voulait entraîner une hausse de la demande globale alors que les capacités de production étaient quasi maximales. Léconomie reste à la discrétion des Etats, mais étroitement surveillée.
La procédure de prévention des déficits publics excessifs
LEtat a un déficit qui dépasse les 3% du PIB, ce qui est interdit, sauf circonstances exceptionnelles ou grave récession. Le Pacte de Stabilité prévoit 3 cas :
Le taux de variation du PIB est compris entre 0,25 et 0%. Ce PIB est pris en volume (effets de linflation éliminés) : il sagit dun cycle normal dactivité et la récession na rien dexceptionnelle. La règle des 3% doit être impérativement respectée.
Le taux de variation du PIB est inférieur à 2% : on considère que la récession est grave et lEtat nest plus tenu de respecter le Pacte de Stabilité.
Le taux de variation du PIB est compris entre 0,75% et 2% : le Conseil de lUnion peut éventuellement dispensé lEtat concerné de la règle des 3% maximum si la récession est considérée comme grave.
Comment a-t-on déterminé ces limites ?
Dans lhypothèse numéro 1, on considère 45 cas, dans la numéro 2, 7 cas et dans la numéro 3, 30 cas.
Pour la France, en 1974, elle sest retrouvée dans le 1er cas. En 1993, elle sest retrouvée dans le cas numéro 3, où le PIB a chuté d1,5 point environ. En 1993, la France avait un déficit public de 6%. Elle a retenu les enseignements de la théorie de KEYNES, pour soutenir la demande et éviter une aggravation du chômage.
Des sanctions peuvent être prises. Il ne peut pas sécouler plus de 3 mois entre la fourniture des données statistiques et le moment où il sera déclaré une situation de déficit public excessif.
Si lEtat se fait prié, des sanctions seront prises : dépôt dargent sans intérêt par lEtat fautif.
Dépôt : 0,2% du PIB + 0,1% (déficit de 3% du PIB) = 0,3%
0,2% du PIB + 0,1% (6% - 3% du PIB) = 0,5 % du Pib ce qui est énorme.
Ce dépôt sera transféré en amende si Etat ne fait rien pendant 2 ans. Les intérêts seront versés aux autres Etats de lUnion. Mais cette sanction na jamais été appliquée à ce jour. Lidée est dinciter le Parlement à accepter les mesures impopulaires prises par le Gouvernement pour juguler le déficit.
Les conséquences de ladoption de leuro
Effets sur les échanges intraeuropéens
La suppression des coûts de conversion
Inutile de convertir pour le commerce dans la zone Euro. Plus besoin de payer une Commission de Change à la Banque. Cette Commission de Change compense le risque de change subi par la banque. Cela représente une économie estimée à 0,5% du PIB communautaire. Les entreprises opérant dans la zone Euro voient leurs coûts de comptabilité réduits.
La suppression des opérations de couverture contre le risque de change
Exemple : une entreprise française passe un contrat avec une entreprise allemande. La facture est libellée en Deutschemarks. Dans 6 mois, il faudra payer en deutschemarks. Il peut y avoir une variation du taux de change qui peut se révéler très coûteux pour lentreprise française si le deutschemark sapprécie par rapport au Francs français.
Une entreprise française vend en Allemagne. Elle sera régler en deutschemark. Si le deutschemark se déprécie, lentreprise peut subir une perte.
Les entreprises doivent se couvrir en faisant des opérations internes ou bien en faisant lacquisition doption dachat sur devises. Ceci représenterait 1% du Chiffre dAffaires (CA) à lexportation des entreprises de la zone Euro, pour une marge brute de 4% du CA. Certaies PME (Petites ou Moyennes Entreprises) renonceraient à se couvrir contre le risque de change faute de ressources financières suffisantes.
Les meilleure conditions de concurrence
Les comparaisons de prix sont facilitées. Le manque de transparence avant lapparition de lEuro a été tenu responsable des écarts de prix pour un même produit. Selon la Commission Européenne, en 1997, les voitures Renault étaient vendues plus chères en Angleterre (+40%) quau Portugal par exemple. Leuro a pour objectif de réduire cet écart. Pour les produits identiques, les écarts de prix atteignaient 20% et 27% pour les services. Les discriminations des prix étaient fréquentes.
Prévisions et fatalités
Linstabilité des taux de change ne modifiera plus la rentabilité escomptée des investissement dans un autre pays européen, ainsi que toute autre rentabilité des opérations commerciales.
Les entreprises seront ainsi mieux incitées à profiter des opportunités dinvestissement ou de développement des nouveaux marchés ainsi que dans les autres pays de la zone euro.
Ex. : linvestissement dune entreprise française en Italie : la dépréciation de la lire ne va pas remettre en cause la rentabilité de linvestissement car il y a leuro.
La croissance économique en sera favorisée. Si lentreprise française ne propose pas son produit en Italie, il y a fort peu de chance quun autre le propose. Linvestissement sera perdu.
La politique économique commune
La PAC (Pacte Agricole Commune), avec des prix agricoles fixés en euro, est quand même relativement simplifiée. Avant ladoption de leuro, les prix agricoles étaient libellés en écu et convertis en monnaie nationale.
Lorsquil y avait une modification des parités monétaires, on devait éliminer les effets de dévaluation ou de réévaluation sur les recettes des agriculteurs en cas dexportation. On taxait les exportations agricoles des pays ayant dévaluée leur monnaie et on versait des subventions pour ceux qui avaient surévalués leur monnaie. Ce qui faisait naître des polémiques et des calculs complexes. Sans lapparition de leuro, on peut penser que la PAC aurait pu disparaître car elle aurait été de plus en plus contestée.
LEurope financière
Ladoption de leuro a permis de résoudre au niveau intraeuropéen le « Triangle des Incompatibilités ». Cest MUNDELL qui est le premier a montré quil y avait une incompatibilité entre la fixité des taux de change, la liberté des mouvements des capitaux et lautonomie de la politique monétaire (liberté de faire varier les taux de change pour les Banques Centrales).
Le Triangle des Incompatibilités :
Si on concilie deux de ces éléments, on ne pourra pas concilier le troisième. En Europe, il y a une liberté de transférer librement des capitaux à partir de 1990, ce qui impliquerait la suppression du contrôle des changes.
Il y a donc 3 cas de figures possibles :
On répond oui à la fixité des taux de changes, oui à la liberté des mouvements des capitaux et obligatoirement non à lautonomie de la politique monétaire : si les autorités monétaires baissent les taux dintérêt dans le but de relancer léconomie, dans une telle situation, elles ne peuvent pas éviter des sorties de capitaux à la recherche de meilleure rémunération, car il y a la liberté de transférer des capitaux. Loffre de monnaie nationale sur le marché des changes augmente, ce qui entraîne une dépréciation de la monnaie nationale sur le marché des changes. Comme on est en change fixe, la BC du pays concerné doit intervenir sur le marché des changes pour soutenir le cours de sa monnaie nationale, lempêcher de chuter en vendant sa monnaie nationale contre des devises étrangères. Mais le stock de devises est limité, donc on ne peut pas soutenir indéfiniment le cours de la monnaie nationale et la BC va devoir augmenter ses taux dintérêt.
Ex. : La France avait défini sa monnaie par rapport à lécu (1FF = x écu) mais, de fait, elle avait retenu une stratégie dencrage avec le mark. Durant toute cette période, la France a veillé scrupuleusement à ce que le FF ne soit pas dévalué par rapport au mark. La Banque de France (BDF) a maintenu des taux dintérêt en France (ses taux directeurs) à un niveau très légèrement supérieur du taux directeur allemand. Les capitaux placés en France étaient alors mieux rémunérés quen Allemagne, pour encourager le placement des investisseurs français et étrangers.
Taux français = Taux allemand + (Taux français Taux allemand) + Prime de risque
A lépoque, on ne pouvait baisser notre taux directeur, si les allemands, au préalable, ne baissait pas le leur. En 1993, la BDF a baissé ce taux, car le taux dintérêt français était trop haut (période de récession). Mais les capitaux des investisseurs ont fuis vers lAllemagne et le cours du francs français a commencer à chuter.
On répond oui à lautonomie de la politique monétaire , oui à la liberté des mouvements des capitaux et obligatoirement non à la fixité des taux de changes : la BC peut librement baisser ses taux dintérêt, ce qui entraîne des sorties de capitaux. Il y a dépréciation du cours de la monnaie sur le marché des changes mais cela ne pose pas problème car on est en change flottant. Cest la situation de la Grande Bretagne en Europe. Mais la GB est resté dans le cadre de la situation précédente pendant moins dun an en 1992.
On répond oui à lautonomie de la politique monétaire , oui à la fixité des taux de changes et obligatoirement non à la liberté des mouvements des capitaux : si la BC baisse ses taux directeurs et que lensemble des taux dintérêt baisse, cela na pas dincidence sur le cours de la monnaie nationale car les investisseurs étrangers ou nationaux ne peuvent pas transférer leurs capitaux à létranger : contrôle des changes. Cétait le cas de la France jusquen 1984 où le contrôle des changes était supprimer dans la pratique, avant dêtre définitivement supprimer dans la théorie en 1987.
Leuro, lui néchappe pas au triangle dincompatibilité, au niveau international. Leuro est une monnaie flottante, donc la théorie est que on répond oui à lautonomie de la politique monétaire , oui à la liberté des mouvements des capitaux et obligatoirement non à la fixité des taux de changes.
Euro et SMI
Dans quelle mesure leuro pourrait-il concurrencer le dollar ?
La zone géographique dinfluence de leuro
Leuro devrait être la monnaie de rattachement pour tous les pays qui font la majeure partie de leurs échanges commerciaux avec lUE.
Beaucoup de PECO (Pays de lEurope Centrale et Orientale) ont adhérés à lUE et un à leuro (Slovénie). Progressivement, les pays de lEst Européen devrait retenir leuro comme monnaie de rattachement. Les pays qui adhèrent à lUE doivent accepter les acquis communautaires dont leuro (examen de passage tous les 2 ans).
Leuro, monnaie de règlement du commerce international
Le dollar continue à être dominant (Ex. : prix du pétrole libellé en dollar), la plupart des matières premières se règlent en dollar.
Leuro sur les marchés financiers
Leuro ne pourra être utilisé pour les opérations financières et lemporter sur le dollar, si un jour, il y a une grande bourse européenne. Les marchés européens sont relativement « étroit » par rapport au marché américain comme la bourse de New-York. Ils ont une grande liquidité. Si un new-yorkais achète (vend) un gros paquet de titres, le cours des actions ne va pas augmenter (baisser) tant la bourse est grande, ce qui nest pas le cas en Europe parfois.
De plus, la variété de titres est beaucoup plus grande aux USA car la privatisation a toujours primée là bas, alors quil existe toujours de grandes entreprises publiques en Europe. Mais cette observation est de moins en moins valable à cause de la privatisation grandissante en Europe.
Il y a une alliance de bourse européenne (axe Paris Bruxelles Amsterdam Lisbonne) et il y a un portail daccès unique pour ces différents marchés.
Le traitement des chocs asymétriques
Un choc asymétrique est un « choc » qui va frapper une ou plusieurs économies européennes en épargnant les autres. Ils sont rares, et peuvent avoir une origine variée (économique, politique, social,
).
Exemples :
Eléments de mai 1968 en France, dorigine social. Il y a eu une très forte augmentation des taux de salaire et une baisse de la compétitivité des entreprises.
Réunification allemande, dorigine politique et monétaire. Il y a eu une très forte augmentation de la demande auxquelles les entreprises ne pouvaient pas répondre (surchauffe).
Effondrement dune industrie nationale importante (sidérurgie en Belgique dans les années 1960).
A venir ? : augmentation très forte du prix du pétrole.
Les pays les plus exposés à un choc asymétrique sont les pays qui ont une ou deux activités industrielle dominante (Electronique avec Nokia pour la Finlande, agriculture et haute technologie en Irlande ou banque et finance pour le Luxembourg).
Eco Chapitre 1
PAGE
PAGE 1
Trésor US
35$ = 1 once dor
Pays X
Capital initial = 35$
Marché de lor
1 once = 100$
Vend 35$
Achète 1 once dor
Vend 1once dor
Achète 100$
Déficit externe
(Excédent)
Offre > demande
Déséquilibre entre offre et demande de monnaie nationale sur le marché des changes
(Demande > Offre)
Baisse de la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes
(Hausse)
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