Thème 1 : INTRODUCTION - Free.fr
La confrontation de cette théorie avec les observations des phénomènes
permettra d'évaluer ..... et la compréhension, et dégager des mécanismes de
déformation élémentaires. .... Les efforts de la RDM sont les composantes de
force et de moment dans le repère local ...... Sc : surface corrigée, dépendant du
type de profil :.
part of the document
été multiplié le PIB des USA sur la période 1913-1950 ?
Q°5 : Question 4 du doc 1 p 12.
Q°6 : Peut-on parler de crise pour la période actuelle ? (crise au sens de votre dico de SES)
B- Dans lespace : doc 3 p 13
Q°7 : Faites une phrase avec les données de la 1ère ligne.
Q°8 : Calculez le coefficient multiplicateur du niveau de PIB/hbt en 1820 et 1998 pour chaque région:
Q°9 : Question 4 du doc 13.
Q°10 : En prenant le monde pour base 100, transformez le doc 3 et commentez vos résultats.
III/ A la source de la croissance : les facteurs de production.
A-Le rôle primordial de gains de productivité dans lamélioration du niveau de vie.
Q°11 : Questions 1 et 2 du doc 1 p 28.
B-Le rôle de facteurs de production dans la croissance économique. Annexe 2, tableau doc 6 p 31
Q°12 : Quelle est la part de la croissance expliquée par le capital, par le travail, par la productivité globale des facteurs, dans les deux périodes ?
Q°13 : Expliquez, à laide du doc 6 p 31, la phrase soulignée dans lannexe 2.
Annexe 1 :
Jusqu'en 1976, le produit intérieur brut (PIB) ne comptabilisait que des activités marchandes (mesurées par le chiffre d'affaire, diminué des consommations intermédiaires). Cette définition du produit excluant les services publics a fini par apparaître trop restrictive. Bel exemple d'un changement de convention de richesse. Les administrations publiques sont désormais une production comptabilisée dans le PIB. Mais problème : comment estimer une production qui n'a pas de prix de marché ? La convention retenue est de valoriser ces activités à la somme de leur coût de production, soit la rémunération des salariés, augmentée des impôts et les amortissements.
Si la production des jardins potagers est évaluée et intégrée dans le PIB, celle du travail domestique non, Pourtant la première ne représente presque plus rien, tandis que la seconde accapare un temps quasiment équivalent au temps de travail. Des féministes y virent dans les années 70 le signe du dédain pour les activités féminines, tant il est vrai que les tâches domestiques étaient et restent le fait des femmes. Bref, le PIB est macho.
Mesurer la valeur de la production ne suffit pas. Une augmentation de la production en valeur peut en effet très bien venir d'une forte augmentation des prix, alors que les quantités produites stagnent. Il faut donc faire la part de ce qui relève des prix et de ce qui dépend des volumes produits. Il existe deux voies pour évaluer le volume d'une production : soit compter directement les quantités produites, soit utiliser un indice de prix qui permet de corriger (les économistes disent « déflater ») la variation de la valeur par la variation des prix.
Or la qualité perturbe également les prix. Les statisticiens peinent à séparer, dans une hausse de prix, ce qui relève dune amélioration de qualité ou de quantité donc ce qui relève de la croissance et de linflation. En 1995, aux USA, une commission a estimé que linflation américaine était surestimée de plus dun point par an principalement du fait des progrès de la qualité des produits. Qui dit surestimation de linflation dit croissance sous estimée.
La production des services marchands est évaluée par une série de conventions tout aussi discutables. Comment mesurer par exemple la production d'une banque ?
Là encore, l'évaluation du volume peut difficilement s'appuyer sur un dénombrement des prestations, qui sont souvent multiformes et diversifiées. Comment capter les gains de productivité ? On ne s'en est guère soucié tant qu'on considérait que les gains de productivité dans les services étaient minimes. Mais cela devient problématique depuis que l'introduction des technologies de l'information et des communications (TIC) a révolutionné des secteurs entiers, de la finance à la grande distribution.
On se souvient de la fameuse phrase de Robert Solow : « Les ordinateurs sont partout sauf dans les statistiques de productivité ». Les TIC ont permis des gains d'efficacité extraordinaires, dans le traitement de l'information, le nombre de transactions ou de dossiers traités, la qualité du service rendu (qu'on pense par exemple à la banque en ligne). Mais ce saut qualitatif n'est pas mesuré.
Grosso modo, « la moitié de léconomie française (en termes de poids relatif dans l'emploi) est aujourd'hui analysée sur la base d'indicateurs de produit et de productivité plus ou moins défaillants », évalue Jean Gadrey, professeur émérite à l'université Lille 1. Or ces services sont aussi la part de l'économie qui se développe le plus rapidement.
La qualité des dépenses est tout aussi indifférente : les installations de portes blindées, les assurances contre le vol ou les appointements des gardiens de prison augmentent le PIB, au même titre que les achats de parasols, de places de concert ou la construction d'une école. Et l'acquisition d'un 4X4 contribue plus au PIB que celle d'un vélo. C'est le marché qui, dans nos sociétés, établit les valeurs, et non quelque grand planificateur.
Mais, pour autant, le marché est défaillant à établir certaines valeurs. Les nappes phréatiques n'ont pas de prix et leur pollution par une agriculture productiviste n'est pas décomptée à la production de cette dernière. Au contraire, celleci contribue d'autant plus au PIB qu'elle a rendu l'eau du robinet imbuvable au point de relancer la vente d'eau minérale ! Les dégâts écologiques de la croissance ne lui sont à aucun moment décomptés. Comme si les activités productives pouvaient tirer sans limite sur les ressources naturelles et rejeter indéfiniment ses pollutions dans la nature.
D'où les tentatives pour promouvoir une conception pluridimensionnelle de la richesse. Une conception qui ne se limite pas aux flux monétaires, mais prend en compte tout un capital naturel, humain et social que le marché ne valorise pas ou est incapable de valoriser, tout en contribuant pourtant au bienêtre d'aujourd'hui et à la prospérité de demain.
Extrait dalternatives économiques, mars 2006, N° 245
Annexe 2. Le rôle des trois facteurs de production.
Pour comprendre la richesse des nations, les économistes distinguent habituellement trois facteurs de production: le travail, le capital et le progrès technique (..). Le capital est mesuré par la somme des investissements matériels du pays, corrigés par l'obsolescence des équipements installés. Le travail est représenté par le nombre d'heures travaillées, lesquelles sont corrigées par un indicateur de scolarisation des travailleurs. Le progrès technique, qu'on appelle aussi la « productivité globale » des facteurs de production, mesure l'efficacité avec laquelle une économie marie les deux premiers termes, travail et capital. Si par exemple deux économies investissent les mêmes sommes et recrutent le même nombre de travailleurs mais que l'une soit plus pauvre que l'autre, on dira qu'elle a bénéficié d'une moins bonne « productivité globale ». La productivité globale est, on le voit, une sorte de boite noire où les économistes mettent ce que n'expliquent ni le travail ni le capital.
D. Cohen, Richesse et pauvreté des nations, Flammarion, 1997.(in cahier hachette p 17)
Chapitre 2- Croissance et développement.
I/ Le développement : une définition complexe. Doc 5 p 14, annexe 3.
Q°14 : En quoi les deux définitions proposées sont-elles différentes ? En quoi le développement se distingue-t-il de la croissance ?
Annexe 3.
Nous définirons ici le développement comme le processus par lequel une société parvient à satisfaire les besoins qu'elle considère comme fondamentaux.
Cette définition permet de souligner deux points essentiels : le développement est un processus et il ne peut se juger que par rapport à certaines valeurs.
Que le développement ne puisse se juger que par rapport à certaines valeurs signifie que n'existe pas d'étalon universel du développement, même si de nombreux économistes ou organismes internationaux utilisent le PIB par tête comme indicateur du développement. En fait le développement n'est pas la croissance dans la mesure où il se fixe d'autres objectifs que la simple augmentation du PIB. (
)
Le problème qui se pose ici est que toutes les sociétés ne poursuivent pas les mêmes valeurs. Il est certes des objectifs incontestables, comme permettre à chacun de manger à sa faim, d'apprendre à lire ou d'être soigné. Mais même ces besoins essentiels n'entrent pas dans le même ordre hiérarchique dans tous les pays, et certaines sociétés peuvent leur préférer l'indépendance nationale et la justice sociale.
G grellet ;structures et stratégies de développement économique PUF 1986.(in bordas ed précédente
II/ Une mesure : lindicateur de développement humain (IDH) : annexe 4.
LIDH repose sur plusieurs critères :
Espérance de vie (reflète le niveau de santé)
Taux dalphabétisation et nombre dannées détudes
Revenu mesuré par le PIB réel par habitants en $ en PPA (parité de pouvoir dachat)
LIDH est compris entre 0 et 1 ; chaque critère compte pour 1/3 : plus lIDH est éloigné de 1, plus lécart entre le pays étudié et le « meilleur » est important (IDH non mesuré dans labsolu)
Q°15 : Que signifie concrètement davoir un IDH faible ?
Q°16 : Si lAfrique du Sud était en 107ème position pour lIDH, quel était son rang pour le PIB par habitant ?
Annexe 4.(in Bréal p34)
Rang IDH
sur 173 pays classésPaysEspérance de vie à la naissanceTaux d alphabétisation des adultes (en % de la population de plus de 15 ans)taux brut de scolarisation combiné
(du primaire au supérieur)PIB
par habitantValeur de lIDHDifférence de classement selon le PIB par habitant et lIDH1Norvège78,59997299180,94226 Etats Unis779995341420,939- 49Japon819982247550,933212France78,69994242230,928621Espagne *78,397,694228970,924nc51Mexique *72,491,17182970,790nc96 Chine70,584,17339760,7260100Algérie *69,366,67250630,693nc107 Afrique du Sud52,185,39394010,695- 56117Gabon52,7718662370,637- 44136Congo51,380,7638250,51227173Sierra Léone38,936274900,2750* chiffres rapport 2001
III/ la nature du lien croissance-développement.
Les deux termes ne sont évidemment pas équivalents. Avec « croissance économique », nous sommes dans le quantitatif, on mesure ce que les hommes ont réussi à produire au cours d'une année et on observe l'augmentation de ces quantités produites. Le « développement » inclut la réflexion sur ce que l'on fait de ce qui est produit et sur les transformations des structures économiques et sociales que la poursuite de la croissance entraîne et implique. En simplifiant, la croissance, c'est avoir plus ; le développement, c'est être mieux tout en rendant possible la poursuite de la croissance.
A- La croissance nassure pas toujours le développement.
1) Des inégalités persistantes. Annexe 5
Q°17 : Quelles sont les caractéristiques dune croissance sans développement ?
Q°18 : Question 2 doc 17 p 20
Annexe 5. La croissance de lensemble des pays du Sud est indéniable. Mais (...) la croissance et le développement sont deux choses différentes (...) C'est parce que le développement est insuffisant que la pauvreté stagne ou s'amplifie. La croissance, si elle a lieu, ne concerne que certains secteurs de l'économie. La prospérité relative de ces secteurs n'a aucun effet dentraînement sur le reste de l'économie. La croissance ressemble à une bulle qui se dilate sans incidences sur la pauvreté. 0u plutôt si : les pauvres se sentent encore plus pauvres de la richesse souvent arrogante d'une minorité.
Pour ne prendre quun exemple, lAfrique Subsaharienne a connu un bel essor dans les années 1960. (
) Dans les années 1970, cest leffondrement. (
)
Lendettement augmente.
Focalisées sur l'exportation de quelques produits primaires, trop peu intégrées, les économies africaines dans le meilleur des cas produisent de la croissance mais pas de développement. (...) En dépit d'une croissance de 6 %, le Mali a vu son taux de pauvreté saccroître de 28 % depuis 1995... (... )
En définitive, les pays du Sud ont suivi deux voies assez différentes: celle du développement ou celle de la croissance sans développement. La Corée du Sud a su promouvoir un développement relativement égalitaire qui a conduit à une croissance forte et à l'élimination de la quasi totalité de la pauvreté.
La stratégie d'export a été profitable parce qu'elle a été précédée et accompagnée d'un effort de développement. Par contraste, le Brésil, dont certains secteurs ont un niveau technologique comparable à celui de l'Europe et des Etats Unis, ne parvient pas à venir à bout d'une pauvreté résistante. De même l'Inde traîne une pauvreté massive quune croissance plus qu'honorable ne parvient pas à réduire... Selon le FMI, les deux tiers des Indiens vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Le Mexique, il y a peu, connaissait l'un des taux de croissance les plus élevés du continent latino américain. Les cours de la bourse flambaient mais le taux de pauvreté, lui, explosait.
PHILIPPE ENGELHARD, ~ Économie informelles et criminelles: la facecachée de la mondialisation, C Odile Jacob, 2002.(in hatier p20)
2) Le développement durable (cf TD)
B- Souvent, il y a croissance et développement à la fois
Les quantités produites augmentent et la société parvient à utiliser ces richesses pour améliorer le bien-être du plus grand nombre, réduire les inégalités, transformer ses structures de manière à ce que la croissance économique puisse se poursuivre.
Q°19 : Choisissez dans chacun des doc 4, 6, 7, 8 p 14, 15, un exemple pertinent pour illustrer la phrase ci-dessus.
Chapitre 3- Développement et changement social.
La croissance entraîne des changements de structures qui, sils favorisent à leur tour le développement, saccompagnent dune transformation des valeurs et mentalités.
I/ Changement social, de quoi parle-t-on ?
Définition du changement social :
Processus de transformations durables, +/- rapides, des structures sociales fondamentales : systèmes de valeurs, positions sociales, mécanismes de mobilité sociale
Pour Guy Rocher, il se définit comme : « toute transformation observable dans le temps qui affecte dune manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère, la structure ou le fonctionnement de lorganisation sociale dune collectivité donnée et modifie le cours de lhistoire ».
Conséquences : le changement social doit être dissocié de lévénement, il est un phénomène collectif, on peut lidentifier dans le temps.
Q°20 : Illustrez ces conséquences.
II/ Changement et croissance : exemple de la participation économique de femmes.
Q°21 : Question 2 du doc 20 p 21
III/ Développement et individualisme : annexe 6, doc 10 p 16
Q°22 : La « révolution du logement » a contribué à lémergence des valeurs individualistes. Montrez-le et donnez dautres exemples (confirmant ou infirmant).
Q°23 : Montrez que lautonomie croissante de lindividu peut être source de croissance et de développement.
Annexe 6.
Par individualisme il faut entendre la liberté croissante de l'individu par rapport aux croyances, aux coutumes ou aux manières de penser le monde qui dominent au sein d'une société. Cette autonomie de l'individu le met au centre du monde, où jusquelà se trouvaient les dieux. Lindividualisme change la vision du monde et les comportements. (
)
Ce changement d'attitude est très favorable au progrès scientifique et technique, car il faut de la liberté, de l'indépendance d'esprit pour trouver des solutions nouvelles. Il est favorable à l'esprit d'entreprise, à la compétition économique. Enfin, il joue un rôle essentiel dans la dynamique de la consommation, dans laquelle chacun tente de se distinguer en achetant des signes.
Arnaud Parienty, Nathan, 2003.(in nathan p23)
Thème 1 : INTRODUCTION
Chapitre 1 : La croissance, un phénomène quantitatif de long terme
I/ Croissance, de quoi parle-t-on ?
A- Définition et mesure de la croissance
hausse de la prod° globale :
- La croissance se mesure grâce au PIB : produit global, production marchande et non marchande.
#PNB :
PIB = somme des VA + TVA + droits de douanes
- Le taux de croissance correspond au tx de variation du PIB réel
Taux de variation du PIB = Valeur PIB2 Valeur PIB1 x 100
Valeur PIB1
- Lunité monétaire comme moyen de mesure de la croissance : La production globale dun pays est laddition de biens et de services très divers et dc le seul, moyen de les additionner cest dutiliser leur valeur monétaire.
La croissance est un phénomène quantitatif (donc que lon peut mesurer) et de longue période
soutenue : > 1% car sinon ne permet pas daccroitre suffisamment le revenu national.
Longue période : trend : mouvement général de longue durée par opposition aux variations conjoncturelles
En termes réels : La croissance se mesure en euros constants (croissance en volume, croissance réelle) : correspond à laugmentation de la production après avoir éliminé laugmentation des prix afin de voir si cest bien la quantité produite qui a augmenté et pas les prix.
# ¬ courants cad croissance en valeur, croissance nominale.
EX :une entreprise, durant une année vend 1000 articles à 3 ¬ l unité. Son CA est donc de 3000¬ .
L année suivante, son CA passe à 3500¬ .
Soit elle a vendu plus d articles au même prix
Soit elle a vendu le même nb darticles à un prix plus élevé.
Soit elle a vendu plus darticles à un prix plus élevé.
=> cet exemple montre quune évolution en valeur ne permet pas de distinguer les effets respectifs dune variation des qttés et des mvt de prix. Pr la consommation et le PIB notamment, il faut déterminer une grandeur en volume, ce qui permet déliminer les effets prix.
Ne pas confondre :
Expansion : Augmentation importante du taux de croissance sur une courte période.
Récession : Ralentissement de la croissance économique => le PIB continue daugmenter mais moins vite.
Dépression : Baisse du PIB sur une longue période et de forte ampleur.
Q1 :
Les px st passés de lindice 100 en 95 à lindice 106,6 en 2001 => ont dc augmentés de 6,6%.
PIB à px courants = PIB nominal cad ss tenir cpte de la hausse des px. (réponse a)
évolution PIB à px courant de 95 à 2001
"PIB nominal => CM=1463,7/1181,8=1,238
PIB nominal a ! de 23,8% entre 95 et 2001
PIB nominal/Indice px x 100
9597992001PIB réel (px 95)1181,8121712991373PIB réel Xé par 1,162, soit une hausse de 16,2%.
CM PIB nominal = CM PIB réel x CM px = 1,162 x 1,066 = 1,238
B- La croissance, une mesure critiquable : Limites du PIB : Q2
- difficulté à évaluer la p° non marchande (car par def°, pas de prix sur le marché)
- les activités non monétaires ne sont pas prise en compte : le bénévolat et les taches domestiques.
- le calcul de la croissance à partir du PIB en volume ne permet pas de tenir compte de laugmentation des prix dû à lamélioration de la quantité de produits. En utilisant le PIB en volume on considère que la différence avec le PIB en valeur est uniquement dû à linflation. Par conséquent on surestime laugmentation des prix dû à linflation et on sous estime laugmentation du PIB.
- lévaluation de la p° de S pose pb : secteur de plus en plus productif (grâce aux NTIC). Or, GP permettent baisse px des S. de plus, secteur en très forte expansion (part de plus en plus importante dans la richesse créée => p° sous évaluée
- les externalités négatives qui conduisent à une augmentation du PIB alors quelles détériorent le bien être de la population.
- le secteur informel nest pas pris en compte dans la mesure du PIB ( => économie souterraine).
- la mesure de la croissance se fait en comparant le PIB sur 2 périodes or de nouveaux biens et services apparaissent sur le marché et nétaient pas présents sur la période précédente et au contraire dautre disparaissent.
Concl° : le cadre comptable de la croissance (CN) date de la seconde GM, période où les éco étaient peu ouvertes sur le monde, très industrialisées et peu financiarisées.
Ce cadre, issu dune convention cad dune construction qui a imposé des choix dans les éléments à prendre en compte, a vieilli et montre donc des limites.
Pourtant, PIB est un indicateur très utile (concernant les questions demploi notamment)
II/ Une croissance inégale dans le temps et dans lespace
A- Dans le temps
Q3 : Le PIB aux EU a augmenté de 2,84% par an en moyenne entre 1913 et 1950.
=> TCAM mesure une évolution en %, en moyenne chq année.
Q4 : PREREQUIS : Comment passer dun tx de variation à un CM ?
Quest-ce que mesure le tx de variation + formule
Quest-ce que mesure le CM + Formule
Passage de lun à lautre : TX=(CM-1)X100
TCAM
Entre 1913 et 1950, le PIB américain a été Xé par (1,0284)37 = 2,82 => (CMAM)n
Sur une année, le PIB a été Xé par 37"2,82 (= CM annuel moyen = n"CM)
Donc en % (TCAM) = (37"2,82 1) X 100 = 2,84%/an => (n"CM-1)X100
Q5 : Les 30 glorieuses : seule période où le taux de croissance est très élevé.
Q6 : On qualifie l après 30 glorieuses de crise (= fort ralentissement de la croissance économique, faiblesse de la croissance du PIB) cependant si on regarde la tendance séculaire il ny a pas de crise. En effet, la tendance séculaire révèle un TCAM du PIB autour de 2% /an avant les 30 glorieuses. Le taux de croissance nest donc pas faible mais retrouve son niveau davant les 30 glorieuses.
Donc, il ny a pas crise au sens économique mais il y a quand même crise qui se traduit par du chômage, des inégalités de revenus, problèmes de retraite et de sécurité sociale.
B- Dans lespace
Q7 : Le PIB/HBT (mesure le NV), en Europe de lOuest, est passé de 1232$ de 1990, en 1820 à 17921$ de 1990, en 1998.
Le PIB de cette région a augmenté de 1,5% /an en moyenne entre 1820 et 1998.
Q8 : cf. livre
Même si le NV a augmenté pr toutes les régions, Le niveau de vie des pays du sud a beaucoup moins augmenté que celui des pays du nord (sauf Japon).
Le niveau de vie des PED reste très inférieur à celui des PDEM.
Inégalités fortes entre PED : Afrique à la traîne / à NPI.
Q9 : Lien étroit entre TCAM du PIB et NV : régions dont NV augmente le plus sont ceux qui ont le TCAM du PIB le plus élevé.
MAIS, une croissance économique nest pas forcément synonyme dune augmentation du niveau de vie. Si la population augmente plus vite que le PIB alors le niveau de vie baisse.
NB : Le niveau de vie est une moyenne et ne montre pas comment est répartie la richesse entre les habitants. Un niveau de vie satisfaisant peut cacher des inégalités très fortes au sein dune population. ex : Brésil, Inde, Chine.
Q10 : cf. livre => montre que lécart sest creusé entre PD et PED, notamment pr Afrique et Asie. (écart de 1 à 3 en 1820, de 1 à 14 en 1998)
III/ A la source de la croissance : les facteurs de production
La croissance peut résulter :
dun hausse de la qté de FP (+ de W et de K) => on parle de croissance extensive
dune amélioration des performances de ces FP (utilisation plus efficace => = croissance intensive). Dans ce cas, la croissance repose sur les GP.
Le rôle primordial des GP ds lamélioration du NV
Q11 : Productivité : quantité de biens et services quun travailleur peut produire en une heure de travail.
Augmentation de la productivité dun travailleur : ( 1 salarié pdt + ds même tps ou pdt la même qté en de tps)
-quand le K technique est plus performant (modernisation, nouvelle technologie)
-quand il est formé (K humain)
-quand amélioration de lorganisation du travail
pdté améliore le N (=Qté de
B&S dont dispose 1 mge en fc°
de son rev)
Le rôle des FP ds la croissance éco
Q12 : part croissance expliquée par K = 30% 43,2%
W = 8% 8,8%
PGF = 62% 47,5%
Q13 : part + importante du K que du W pr expliquer la croissance.
Part significative nest pas expliquée = PGF
Pr mesurer lefficacité générale d1 économie, il nest pas réaliste disoler la contribution de chaque facteurs alors que cest leur combinaison, au contraire, qui est productive (1 nv K techniq nécessite des salariés qualifiés et donc formés pr être utilisé le + efficacement possible : réparation, contrôle,
.) = les 2 FP st inséparables.
Productivité globale des facteurs : Cest lefficacité de la combinaison du K et du W qui nest pas prise en compte dans la mesure des 2 facteurs(K et W).Cest ce que lon appelle le résidu.
Depuis les années 80, théorie de la croissance endogène : le PT nest pas considéré comme un élément ext (exogène) ms au contraire, endogène car le comportement éco des agents (formation dun salarié, innovation
) est utile à lensemble (externalités positives) de léco (ex : 1 innovation permet lapparition de nv machines disponibles pr lensemble des entreprises ; 1 salarié formé, qd il change dent, est + performant immédiatement
)
=> légitime lintervention de lEtat (recherche, infrastructures, formation, lutte contre la pollution
) car crée des externalités >0, favorables à léco.
Chapitre 2 : Croissance et développement
I/ Le développement : une définition complexe
Q14 : Développement : -Transformation des structures démographiques, économiques et sociales, qui généralement, accompagnent la croissance. On insiste sur laspect structurel (industrialisation, urbanisation, salarisation, institutionnalisation,
) et qualitatif (transformation des mentalités, des comportements, amélioration condition de vie
) de lévolution à long terme.
- Processus qui conduit à la satisfaction des besoin quune société considère comme fondamentaux => notion relative et qui dépend du système de valeur du pays.
développement prend en compte dautres critères que la seule croissance : structure éco, sociale, culturelle et démographique (le NV, part de lindus et des services, espérance de vie, tx mortalité infantile, tx alphabétisation, nb étudiants, chercheurs)
dvpt a dautres objectifs que la seule croissance éco car prend en compte lamélioration des conditions de vie, lenvironnement, la répartition des richesses
= phen qlitatif => La possibilité de vivre longtps et en bonne santé, la liberté daller et venir ou de sexprimer améliorent lexistence des individus, modifient les comportements, les mentalités
II/ Une mesure : lIDH
LIDH repose sur plusieurs critères :
Espérance de vie (reflète le niveau de santé)
Taux dalphabétisation et nombre dannées détudes
Revenu mesuré par le PIB réel par habitant en $ en PPA (parité de pouvoir dachat)
LIDH est compris entre 0 et 1 ; chaque critère compte 1/3 : plus lIDH est éloigné de 1, plus lécart entre le pays étudié et le « meilleur » est important (IDH non mesuré dans labsolu).
Q15 : Un pays dont lIDH est faible est un pays qui narrive pas à satisfaire les besoins fondamentaux de sa population, en terme de santé, déducation et de revenu.
Q16 : PIB/hbt IDH = -56
PIB/hbt = -56+107=51è rg
pr les PD, les différences de classements PIB/hbt et IDH quasi nulles mais grosses différences pr les PED, dont répartition des rev est inégalitaire (Afrique du Sud, Gabon, Koweit, Arabie Saoudite)
IDH montre quà des niveaux de revenus égaux peuvent correspodre des niv de DH# (cf. Mexique, Afrique du sud)
Critique de lIDH : -il prend en compte le PIB/hab mais cest une moyenne et donc il peut cacher des inégalités. Le PIB est une mesure imparfaite de la richesse d1 pays.
-les critères comme les droits de lhomme, lenvironnement ne sont pas pris en compte dans lIDH.
-lIDH mesure 1 écart de développement et non 1 niveau de développement donc 1 pays peut voir son Rang dIDH baisser même sil a améliorer son niveau de développement à partir du moment que son développement va augmenter moins vite quailleurs.
MAIS : LIDH demeure quand même un indicateur pertinent pour mesurer le développement puisquil prend en compte en plus du PIB des critères socio-culturels.
III/ La nature du lien croissance-dvpt
La croissance nassure pas toujours le dvpt
des inégalités persistantes
Q17 : Croissance sans développement :
- Cela signifie que la richesse créée ne profite quà une poignée de privilégiés, le reste vivant dans une extrême pauvreté (EX : Brésil, Mexique, Inde).
- croissance limitée à crt secteurs ne permet pas de tirer lensemble de léco
- urbanisation, exode rural, peuvent entrainer dvpt bidons vile (car chôm et pauvreté) => malnutrition de ces pop° sans revenu et loin des solarités existant ds les villages.
2) Le développement durable
Développement durable : Cest un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire leur propre besoins.
=> attitude des générations actuelles peut devenir un handicap pr les générations futures : dette écolo, dette éco (ex : épuisement des ress va en augmenter le prix), dette sociale (imprévoyance /financement des retraites)
=> croissance peut aller à lencontre du dvpt durable.
B- Souvent, il y a croissance et dvpt à la fois
En effet il y a plusieurs transformations :
production => la production est plus performante cest à dire quil y a augmentation de la productivité.
Productivité du travail horaire = production
Nbre dheures travaillées
Productivité du travail par tête = production
Nbre de travailleur
augmentation du niveau de vie (= quantité de bien et de service dont dispose un ménage avec un revenu donné)
augmentation de la consommation mais les ménages consomment autrement : baisse de la part consacrée à lalimentation au profit dautre consommation (biens déquipement, loisirs, santé, éducation,
).
la population active se modifie : lagriculture perd du poids, lindustrie en prend et le tertiaire devient majoritaire.
disparition de certaines coutumes
Le développement se traduit donc par une augmentation de lespérance de vie, une baisse du taux de mortalité infantile, augmentation du taux dalphabétisation, augmentation détudiants, augmentation du niveau de vie permettant donc une amélioration du bien être des individus.
La croissance est indispensable au développement.
La hausse du niveau de vie : élément pris en compte dans le calcul de lIDH
La croissance permet une hausse des revenus donc du niveau de vie : grâce aux GP, les prix baissent, les salaires augmentent, ce qui permet une hausse du pouvoir dachat. (cf lien entre croissance exceptionnelle des Trente Glorieuses et hausse du pv dachat)
Permet une meilleure satisfaction des besoins individuels et collectifs. Les mges vont consommer plus ms aussi autrement :
La hausse du pv dachat a permis laccès à des consommations de confort (amélioration des conditions de vie) doc 7 (amélioration conditions de vie : santé, élévation niv de formation, qlté de vie)
Conformément à loi dEngel, lélévation du revenu réel a permis aux ménages de satisfaire de mieux en mieux les besoins fondammentaux et dorienter leur consommation vers des biens de consommation durables (Doc 4) ainsi que dans des domaines autrefois réservés à une élite (culture, loisir ...) => changements des modes de vie, amélioration du bien être de la pop°. La population urbaine augmente. Or en moyenne le niveau de vie est supérieur en ville (plus d'écoles, de centres de soins, plus d'emplois). (doc 8 part alimentation diminue, logement hausse (accès à propriété), transport, loisirs, biens déquipement augmentent.)
Et une meilleure satisfaction des besoins collectifs.
Laugmentation des revenus et de la production permet une hausse des recettes fiscales destinées au :
financement de biens collectifs de + en + nombreux notamment dans domaine éducatif (ce qui permet d'augmenter le taux d'alphabétisation et la durée des études, éléments de l'IDH) et dans système de santé (permet une augmentation de l'espérance de vie à la naissance, un des éléments de l'IDH).
financement des infrastructures : moyens de communication qui favorisent la croissance et réseaux d'eau potable qui favorisent la baisse de la mortalité infantile et réduisent les infections.
financement dune politique de redistribution pour lutter contre pauvreté et réduire les inégalités
une population mieux formée, innove et est plus productive : amélioration du système productif, de conditions de travail moins pénibles
transformation structurelle à long terme (changement répartition sectorielle et socioprofessionnelle de la PA : agriculture réduit son poids, lindus hausse le sien, le tertiaire devient majoritaire, salarisation, urbanisation, ...) et mieux être. Doc 6
NB : Dans les PED : La hausse de revenus, grâce à croissance, rend léducation plus accessible car éducation => un crt nb de coûts (fournitures, transport
) et aussi de renoncer au travail gratuit ou au rev que peut fournir un enfant. (La hausse du niveau de vie permet aux parents de se passer du travail de leurs enfants et de les scolariser).
Les PED dont croissance éco faible narrivent pas à sortir du sous dvpt qui maintien la pop° ds un état de misère : peu de rev, peu de travail, peu dinvestissements, carence alimentaire due à faible prodté du secteur agricole, pas déquipement collectif (santé, éducation) : Congo, Mali.
Chapitre 3 : Développement et changement, de quoi parle-t-on ?
La croissance entraîne des changements de structures qui, sils favorisent à leur tour le développement, saccompagnent dune transformation des valeurs et mentalités.
I/ Changement social, de quoi parle-t-on ?
Changement social : .transformation durable, +/- rapide, dun système social au niveau de son fonctionnement (mode dorganisation), de sa structure (stratification social, rapports sociaux) ou de ses modèles culturels (comportements, systèmes de valeurs).
.transformation +/- irréversible des structures sociales, des comportements, des normes et des valeurs.
Q20 : Conséquences : le changement social doit être dissocié de lévènement => L sur contraception, IVG (évènement qi ont participé et conduit à un changement social),
il est un phénomène collectif : ne peut pas concerner quune ou peu de personnes : Bérégovoy, Cresson 1er ministre
Un ouvrier qui devient patron ninduit pas un changement social. Mais si la proba de devenir patron pour un ouvrier était = à celle des cadres > ou dun fils de patron, alors on pourrait parler de chgt social.
Une femme ministre, président de la rep ou encore quelques femmes à des postes-clé ne changent pas la situation féminine. Mais si nb de femmes ds gvt était proportionnel à leur part ds la PT (+de 50%), alors chgt social.
on peut lidentifier dans le temps : on doit pv le mesurer (évolution structure PA, table de mobilité sociale
)
II/ Changement social et croissance : exemple de la participation économique des femmes
Q21 : Effets dune participation accrue des femmes à lactivité économique :
Hausse de la PA donc des FP, apport dun nv revenu et émergence de nouveaux besoins et activités ; ms aussi baisse de la fécondité, promotion sociale et indépendance. La participation à son tour favorise lémancipation.
III/ Développement et individualisme
Corrélation entre les 2 (repartir de la def° du dvpt (cad transf° qui favorisent lindividualisme)
DVPT => INDIVIDUALISME :
Q22 : Laménagement de lespace familial permet davoir une vie plus personnel, plus dintimité, plus de liberté daction, plus dactivité.
Montée des valeurs individualistes : le chac pr soi au détriment des val commtaires.
hausse sports individuels (loisirs)
chute adhésion aux syndicats, partis politiques, groupes de pression en général (association dont but est de défendre les i communs de ses membres ou de promouvoir les valeurs quils défendent) (comportement)
isolement en ville, dvpt insécurité (urbanisation)
crise Etat Providence : financement retraites par capitalisation, rembst sécu de en élevés qui nécessitent mutuelles chères.
Absence de réaction collective qd agression (urbanisation)
Internet : à la fois outil disolement et de comm° avec le RdM (cons°)
Xcation postes de TV au sein des familles (cons°)
Montée en puissance des recours individuels (avocat, alarmes) => conforte ds sentiment de propriété et dinsécu => cercle vicieux (comportement)
INDIVIDUALISME => CROISSANCE et DVPT
Q23 : Lautonomie croissant de lindividu peut être source de croissance et de développement car :
- il y a 1 esprit de concurrence, de compétitivité entre individus
- il y a aussi lesprit du gain qui stimule la créativité, lesprit dentreprise.
- on cherche à être plus performante donc plus productif (accomplissement personnel) et la croissance augmente
- la recherche de lépanouissement personne accroît la consommation de services et de biens : loisirs, pdts pr son bien être personnel : ex : cosmétique, parce que consommation est aussi un signe de distinction, de réussite.
- vouloir se distinguer des autres, cest chercher à vouloir consommer autrement. La recherche, linnovation va être stimuler et donc améliorer le bien être de la population. Les valeurs individualistes sont source de développement dans la mesure où la volonté daméliorer sa situation stimule la recherche dinnover et daméliorer le bien être de la population.
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TES TH 1 introduction sept 06
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TES TH 1 introduction sept 06
Hausse du niveau de vie
Hausse des revenus
Hausse quantité de B et S consommés pour un même revenu
Hausse des salaires
Baisse des prix
Hausse profits
Baisse des coûts de prod°
Gains de productivité