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1988

1006 LOG STA ... LE SUJET COMPREND 4 DOSSIERS INDÉPENDANTS ... DOSSIER C. - Analyse des litiges en réception. 10. à. 13. C 1. C 2. C 3. 11. 12. 13 .




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Photo de la couverture : NEBULEUSE D'ANDROMEDE.
SOMMAIRE
L'Apocalypse 1
Les astronomes, l'Univers et la Bible 10
Dieu parle... nous croyons 16
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.
REDACTION
ENVOIS D'ARTICLES
COMMUNICATIONS
Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres
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BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence
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30, rue Châteauvert,
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- au dépôt de Bibles et traités Chrétiens 4, rue du Nord,
1800 Vevey CCP 18-3129 - Fs 14
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Directeur gérant : C.R COULERU
Commission Paritaire : N° 66753
Réalisation : J.-C, Bihet, Z.l. La Téoulère - 65420 IBOS
Dépôt légal : 1er trimestre 1988
L'APOCALYPSE
(suite de la page 233  % année 1987)
Révélation de Jésus Christ
L
e langage en partie symbolique du dernier livre de la parole de Dieu le rend plus difficile à comprendre. Son thème est prophétique, c'est-à-dire qu'il révèle des événements futurs qui ne peuvent être compris que conjointement à d'autres révélations données dans la Bible. En effet, "aucune prophétie de l'Ecriture ne s'interprète elle-même" (2 Pierre 1, 20). Une vue d'ensemble des événements prophétiques nous permettra de mieux en situer les détails dans le plan général et, si nous recherchons avec prière la direction de l'Esprit Saint, nous évitera le piège d'une interprétation fantaisiste.
Malgré la complexité des prophéties de l'Apocalypse et les obscurités qui subsistent pour nos esprits limités, ce livre est une "révélation", car tel est le sens du mot "Apocalypse". D'ailleurs nous lisons au dernier chapitre : "Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre" (22, 10). Le but premier de l'Esprit Saint, dans l'Apocalypse comme partout ailleurs, c'est de nous faire mieux connaître la personne de Jésus Christ. Les Evangiles nous le montrent dans son abaissement et sa souffrance ; les épî-tres nous parlent surtout des résultats de sa mort et
JANVIER 1988
L'APOCALYPSE
de sa résurrection ; l'Ancien Testament, en nous annonçant Jésus, met l'accent sur sa dignité de Messie en rapport avec son peuple Israël. L'Apocalypse dévoile devant nos yeux la gloire de Jésus Christ en rapport avec le monde entier, l'Eglise d'abord, les nations ensuite, sans toutefois qu'Israël en soit absent. C'est dans l'optique de la gloire de Jésus Christ que la lecture et l'étude de l'Apocalypse pourront être profitables.
Pour aider le lecteur dans la compréhension du texte, nous dressons ci-après un plan schématique de la structure de l'Apocalypse.
PLAN GENERAL DE L'APOCALYPSE
(Verset-clef indiquant les trois grandes divisions : Apocalypse 1, 19).
— Chapitre 1 "les choses que tu as vues" :
1, 1-3 Introduction
4-9 Adresse et présentation
10-16 Vision de la gloire du Seigneur
17-20 Mission confiée à Jean par Jésus
— Chapitres 2 et 3 "les choses qui sont" :
2, 1-7 Ephèse = l'Eglise sitôt après le
départ des apôtres 8-11 Smyrne = les grandes persécutions
des premiers siècles
12-17 Pergame = christianisation de l'empire 18-29 Thyatire = cléricalisme
3, 1-6 Sardes = protestantisme
7-13 Philadelphie = réveil évangélique 14-22 Laodicée = phase finale, tiédeur et orgueil
L'APOCALYPSE
— Chapitres 4-22 "les choses qui doivent arriver après celles-ci"
Chap.
4-5 Scènes célestes
6 Première série de jugements (les sceaux)
7 Le résidu d'Israël et des nations 8-9 Deuxième série de jugements (les
trompettes)
10-11 Préparation des événements et ministère des deux témoins
Satan précipité du ciel
Vision des deux "bêtes", puissance civile et religieuse de caractère diabolique.
14-15 Deux groupes de martyrs 16 Troisième série de jugements (les coupes) 17-18 Jugement de la chrétienté apostate, la. grande Babylone
Noces de l'Agneau - Apparition glorieuse de Christ
Règne de Christ et jugement final
Etat éternel et nouvelle Jérusalem
Conclusion et dernières paroles de Jésus
Chapitre 1
Les destinataires de ce livre de l'Apocalypse sont mentionnés aux versets 4 et 11. Ce sont sept assemblées locales de l'Asie Mineure. Comme nous le verrons en considérant les chapitres 2 et 3, ces sept assemblées représentent l'Eglise entière et leurs circonstances préfigurent son histoire au cours des siècles. Il est nécessaire de lire ce livre, bien que la plupart des événements annoncés ne se dérouleront qu'après la fin de l'histoire de cette Eglise. En tant que liés à la gloire de notre Seigneur, les événements prédits ont de l'importance pour tout chrétien qui aime son Maître.
L'APOCALYPSE
Les divers points du chapitre 1 ont leur projection sur le livre entier : les versets 5 et 6 ouvrent les chapitres 4 et 5 ; le verset 7 se rapporte au chapitre 19, et le verset 8 au chapitre 22. La description de la vision des versets 12 à 16 correspond aux chapitres 2 et 3. Les versets 17 et 18 trouvent leur réalisation dans les chapitres 20 et 21.
La gloire de Christ est placée devant nous sous plusieurs aspects dans ce premier chapitre :
versets 5 et 6 : ce qu'il est pour l'ensemble des rachetés,
verset 7 : ce qu'il est pour le monde entier,
verset 8 ; ce qu'il est en lui-même,
versets 12 à 16 : ce qu'il est pour son Eglise res ponsable,
verset 17 : ce qu'il est pour chaque racheté.
En ouvrant le dernier livre de l'Ecriture Sainte, soulignons le privilège rattaché à sa lecture : "Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche" (v. 3). Sur l'ordre du Seigneur, l'apôtre Jean doit écrire ce qui va lui être dicté par Jésus lui-même et par son ange. Ce sont d'abord les choses qu'il a vues, c'est-à-dire la glorieuse vision du chapitre 1. Ce sont ensuite les choses qui sont, soit l'état moral et spirituel de l'Eglise dont l'histoire venait de commencer dans ce premier siècle. Ce sont enfin les choses qui doivent arriver après celles-ci. Ces dernières se dérouleront après la fin de l'histoire de l'Eglise et elles sont décrites à partir du chapitre 4. Cette parole de Jésus mentionnée au verset 19 est comme une clef ouvrant ce livre.
Chapitres 2 et 3
Pour mieux saisir la valeur de l'enseignement contenu dans ces deux chapitres, il nous faut d'abord
L'APOCALYPSE
garder à l'esprit ce que nous dit le Seigneur au dernier verset du chapitre 1. L'Eglise sur la terre est vue comme sept lampes d'or au milieu desquelles se tient le Seigneur Jésus. Sa responsabilité comme témoignage est comparée à sept étoiles dans la main droite du Seigneur. La lumière que doit faire rayonner l'Eglise est une émanation de la gloire même de Christ. Le nom de Jésus est lié à ce témoignage, aussi comprend-on la fermeté des paroles que le Seigneur adresse aux siens.
Tout en voyant dans la suite de ces sept assemblées les phases successives de l'histoire de l'Eglise, gardons à la pensée la parole sept fois répétée : "Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux assemblées". C'est donc à chaque chrétien et à chaque groupe de croyants que s'adresse le Seigneur, quels que soient la période ou le lieu.
Ephèse avait hautement bénéficié du ministère de l'apôtre Paul, et Timothée y avait travaillé ensuite. L'amour, malheureusement, avait perdu son ardeur initiale et le déclin s'amorçait. Cette période a commencé dès le départ des apôtres, et même déjà de leur vivant. Qui ne se reconnaît pas dans cet état moral qui ne tardera pas à rejoindre la tiédeur écœurante de Laodicée, la dernière des sept ? Demandons à Dieu de ranimer la flamme de son amour en nous.
Smyrne subissait la violence de l'Ennemi. La lettre qui lui est adressée annonce la période des grandes persécutions qui ont déferlé sur l'Eglise des premiers siècles. Ce fut l'époque héroïque des martyrs où brillait avec éclat la foi de ces premiers chrétiens. Le Seigneur les encourage et leur donne des promesses glorieuses. Aujourd'hui encore, des chrétiens sont persécutés. Les mêmes promesses leur sont adressées et la même récompense leur sera donnée.
L'APOCALYPSE
Pergame s'est unie au monde, domaine où Satan règne. Le mélange des principes chrétiens avec les coutumes païennes a caractérisé la période de la christianisation de l'empire romain. On a baptisé des populations entières, les contraignant à adopter la religion de l'Etat. Un christianisme rituel, une adhésion formaliste à la religion, c'est le principe évoqué par la lettre à Pergame. Le risque subsiste encore aujourd'hui.
Thyatire est allée un pas plus loin. Ce n'est pas le monde établissant son gouvernement dans l'Eglise, comme à Pergame, mais c'est l'Eglise s'éri-geant en dominatrice dans le monde. Le clergé règne et dirige même l'autorité civile. Un pouvoir temporel est assumé par ceux qui devraient être d'humbles pasteurs, modèles du troupeau (voir 1 Pierre 5, 1-4). La troisième épître de Jean montre ce principe en germe dans les agissements de Diotrèphe (3 Jean 9) et la Jésabel (1 Roi 21, 7...) du temps de l'apostasie d'Israël en montrait les caractères. Lorsqu'un ministre de la Parole, quel qu'il soit, prétend exercer sa propre autorité, les sévères paroles adressées à Thyatire sont pour lui. Il y a pourtant, au milieu de cet ensemble, bon nombre de fidèles croyants auxquels le Seigneur adresse des encouragements. Ils seront encore là quand le Seigneur viendra, ce qui nous montre que le système clérical n'appartient pas seulement au passé.
Sardes correspond à une période ayant pris naissance après les ténèbres du Moyen Age. La remise en lumière de la parole de Dieu, et avec elle la glorieuse vérité du salut par la foi, a été le grand fait de la Réforme. Toutefois l'état spirituel qui a suivi ce premier mouvement n'est pas resté à son niveau. Un formalisme s'est instauré dans les églises, fort éloigné de la vie spirituelle des réformateurs. Il s'y
L'APOCALYPSE
est encore ajouté la mise en doute de plusieurs vérités fondamentales avec le rationalisme du 18e siècle, de sorte que la foi vivante ne se trouve plus que dans un nombre restreint de fidèles. Ceux-ci sont stimulés par la promesse du Seigneur, tandis que la venue de Jésus sera un événement inattendu pour un ensemble tombé en léthargie.
Philadelphie s'est réveillée de la torpeur environnante. Comme dans la parabole des dix vierges, un cri a retenti sur le minuit : "Voici l'époux, sortez à sa rencontre" (Matth. 25, 6). C'est le réveil du 19e siècle au cours duquel, dans la plupart des pays christianisés, de puissants prédicateurs ont proclamé le pur évangile et enseigné les vérités concernant l'espérance chrétienne. Il en est résulté un grand zèle missionnaire joint à la réalisation du rassemblement au seul nom de Jésus. Malgré leur faiblesse, ces fidèles ont été un témoignage pour le Seigneur, et leurs enseignements contribuent, encore aujourd'hui, à l'édification spirituelle des croyants.
Laodicée ne semble pas correspondre à une classe particulière au sein de l'Eglise, mais plutôt à un état moral qui les caractérise toutes. Ce qui est mis en lumière dans la lettre adressée à Laodicée, c'est la tiédeur des sentiments, l'indifférence ainsi que l'orgueil spirituel et l'auto-satisfaction. Cet état humiliant se voit de plus en plus dans les diverses fractions de la chrétienté, et le mouvement qui les réunit en porte les signes évidents. Le fidèle est sollicité à titre individuel d'écouter la voix du Sauveur. Tant que n'est pas exécutée la menace prononcée : "Je vais te vomir de ma bouche", chacun est invité à ouvrir la porte de son cœur pour y recevoir Celui dont l'amour demeure immuable.
Chapitres 4 et 5 Les paroles rapportées au verset 1 font suite à
L'APOCALYPSE
l'ordre donné à Jean au chapitre 1, verset 19. A partir du chapitre 4, les événements décrits se situent après la fin de l'histoire de l'Eglise. Pour faire voir à Jean le déroulement des événements à venir, le Seigneur l'appelle à contempler d'abord une scène céleste. Le langage est en grande partie symbolique, aussi bien pour la description des scènes célestes que pour celle des scènes terrestres qui se dérouleront ensuite. Il n'est pas possible d'utiliser une langue humaine pour décrire le ciel ; l'apôtre Paul l'avait déjà dit en révélant la glorieuse vision qu'il avait eue, lorsqu'il a "entendu des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à l'homme d'exprimer" (2 Corinthiens 12, 4).
Les symboles utilisés représentent, sous forme imagée, des réalités spirituelles. Le trône signifie l'autorité, et l'arc-en-ciel tout autour rappelle la promesse de Dieu en faveur de la création (voir Genèse 9, 8-17). La gloire du Créateur est proclamée par les êtres qui entourent le trône. Les uns sont vus comme vingt-quatre anciens assis sur des trônes et les autres comme quatre animaux aux aspects variés, expressions de la force, de la constance, de l'intelligence et de la rapidité. Ce sont les attributs de la puissance divine, unis à une perception parfaite dont parlent les yeux qui les couvrent. La sainteté divine trois fois proclamée, les couronnes d'or jetées aux pieds du Seigneur et la dignité suprême du Créateur exaltée par les vingt-quatre anciens, tel est le tableau que présente le chapitre 4.
A cette scène se lie celle du chapitre 5. Nous y voyons d'abord un livre scellé que nul ne pouvait ouvrir, ni même regarder (v. 3). Ce sont les décrets divins qui ne pourront s'accomplir qu'une fois la terre purifiée par le jugement des méchants. Nous y voyons ensuite un agneau gardant les marques de son immolation et se tenant au milieu du trône (v. 6).
L'APOCALYPSE
C'est Jésus glorifié, portant encore les stigmates de sa crucifixion. Il est seul à pouvoir prendre en main la réalisation du conseil divin, car, par son œuvre à la croix, il a vaincu l'ennemi de Dieu et de l'homme, et il a ôté le péché de devant les yeux du Dieu saint. Nous voyons encore, dans cette scène, une multitude d'anges, et même toutes les créatures, acclamer l'Agneau immolé et l'unir au Dieu suprême dans un hommage universel.
Au milieu de cette gloire céleste, un chant s'élève à l'adresse de l'Agneau divin, Jésus Christ, Fils de Dieu et Fils de l'homme, qui a donné sa vie pour le salut des pécheurs. C'est le cantique nouveau, dont le thème d'adoration peut déjà être exprimé sur la terre par ceux qui ont goûté l'amour de leur Sauveur (v. 9-10). Il est chanté devant le trône par les anciens, au nombre de 24, soit deux compagnies de 12. Ce sont les rachetés, les sauvés, qui ont appartenu aux deux grandes périodes de l'histoire de l'humanité : avant Jésus Christ et après Jésus Christ. (Les douze tribus d'Israël évoquent les relations de Dieu avec l'homme dans la première période, et les douze apôtres, celles de la période actuelle.) Jésus est au centre et il reste l'objet de l'hommage éternel de tous les rachetés.
/à suivrej
*
10
Les astronomes, Univers et la Bible
L'Univers g une histoire
E
n 1868 l'astronome britannique William Hug-gins a mesuré la vitesse de Sirius (figure 1) et a trouvé que cette étoile s'éloignait de nous à la vitesse de 40 kilomètres à la seconde.
En 1890 l'astronome américain Edward Keeler confirmait le déplacement à très grande vitesse des étoiles et notamment montrait qu'Arcturus s'approchait de nous à raison de 6 kilomètres à la seconde.
Figure 1. SIRIUS et
son compagnon. Cette
étoile s'éloigne de la
terre à la vitesse de
40 kilomètres par
seconde. Autour de
Sirius gravite une
naine blanche dont le
volume est comparable
à celui de la lune et la
densité de la matière
très élevée {estimée à asg
quelques tonnes par mo
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SOMMAIRE
La terre, un lieu de passage 161
Dieu parle... nous croyons 166
Aperçu sur la constitution
et la transmission de la Bible 171
Le livre du prophète Esaïe 177
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.
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161
La Terre, un lieu de passage...
/suite et fin de la page 140/

C
hrist est entré dans la mort, mais II en est sorti victorieux ! Prince de la vie, II ne pouvait être retenu dans les liens de la mort ; "livré pour nos fautes", II a été "ressuscité pour notre justification". Dieu L'a fait asseoir à Sa droite, où II L'a "couronné de gloire et d'honneur", parce que l'œuvre accomplie L'a pleinement glorifié et a parfaitement satisfait Sa justice, de sorte que maintenant II peut dire, en parlant des croyants : "Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés, ni de leurs iniquités" (cf. Actes 2, 22 à 24 ; Romains 4, 25 ; Hébreux 2, 9 et 10, 17).
En faveur de qui cette œuvre a-t-elle été accomplie ? 1 Jean 2, 2 nous donne la réponse : Christ est "la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier". Cependant, si l'œuvre de la croix est en faveur de tous, n'en bénéficieront que ceux qui croient : "Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. — Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3, 16 et 36).
Dieu f air annoncer son Evangile, II vous présente Christ afin que vous L'acceptiez comme votre Sauveur personnel, après vous être reconnu pécheur
SEPTEMBRE 1988
162 LA TERRE, UN LIEU DE PASSAGE...
perdu ! "Notre Dieu Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2, 4).
"Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Ephésiens 2, 8 et 9). Tel est l'Evangile : la bonne nouvelle d'un salut gratuit, offert par grâce et accepté par la foi. — Après sa résurrection, le Seigneur a dit à ses disciples : "// est ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât d'entre les morts le troisième jour, et que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem" (Luc 24, 46 et 47). En commençant par Jérusalem ? Cette ville où le Seigneur venait d'être crucifié, après que la foule eut réclamé son supplice, criant : "Crucifie, crucifie-le" (Luc 23, 21) ? Oui, en commençant par Jérusalem ! C'est cela la grâce ! L'amour de Dieu manifesté en faveur des coupables, de ceux qui ne sont pas dignes d'être aimés.
Cette grâce est présentée encore aujourd'hui : "Voici, c'est maintenant le temps agréable ; voici, c'est maintenant le jour du salut" (2 Corinthiens 6, 2). Mais le temps de la grâce ne durera pas toujours et nous pouvons ajouter qu'il est près de son terme ! Les rachetés de Christ, tous ceux qui ont cru en un Sauveur mort et ressuscité et qui sont lavés dans Son sang précieux, attendent du ciel le retour de Celui qui a promis de revenir pour nous prendre auprès de Lui : "Si je m'en vais, et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi". Au moment de son retour, "les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les
LA TERRE, UN LIEU DE PASSAGE... 163
nuées à la rencontre du Seigneur, en l'air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur" (Jean 14, 3 ; 1 Thes-saloniciens 4, 16 et 17). Alors le temps de la grâce aura pris fin et il sera trop tard pour être sauvé !
Quelle sera la part des croyants ? Ils seront "tou-jours avec le Seigneur", dans le ciel, goûtant un bonheur parfait et éternel. Christ les présentera à Son Père, se présentant Lui-même avec eux, car ils lui sont associés à jamais : "Me voici, moi, et les enfants que Dieu m'a donnés". Dieu aura ainsi ce que Son cœur a désiré, les "plusieurs fils" qu'il voulait amener à "la gloire" pour partager Son propre bonheur et célébrer Son immense amour (Hébreux 2, 13). Nous pourrons bien exalter à jamais l'amour du Dieu Sauveur, puisque nous ne serons dans le ciel qu'en vertu de cet amour manifesté sur la croix dans le don de Christ. Là, il n'y aura que des pécheurs lavés dans le sang de Christ, sauvés par Jésus, rendus parfaits par Son oeuvre parfaite. Pourrait-il y avoir quelqu'un qui, en raison de ses bonnes œuvres ou de ses mérites, d'une vie honnête et pieuse, aurait "mérité le ciel" ? Certainement pas ! Il ne serait occupé qu'à se louer lui-même de ses actes. N'ayant pas connu l'amour de Christ, comment pourrait-il alors le célébrer ?
La terre n'est donc qu'un lieu de passage, lieu de souffrance peut-être mais qui devient, en un certain sens, le chemin du ciel ; car, c'est pendant notre séjour sur la terre que Christ nous est présenté et que, par Lui "le chemin, et la vérité, et la vie" (Jean 14, 6), nous avons l'accès du ciel, auprès de Dieu révélé comme Père ! N'est-ce pas merveilleux ? Comprenons-nous maintenant pourquoi Dieu a placé l'homme dans,ce monde et a permis l'introduction du péché avec toutes les souffrances qui en résultent ? Pour faire briller sur une telle scène la
164 LA TERRE, UN LIEU DE PASSAGE...
plénitude de son amour et pour que nous soyons capables, introduits dans le ciel par son œuvre d'amour, de célébrer à jamais "Celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang" (Apocalypse 1, 5) de louer et d'exalter un Dieu qui nous a si magnifiquement donné la preuve et la mesure de Son amour dans le don de Son Fils unique et bien-aimé !
Notre souhait, c'est que vous aussi, lecteur encore inconverti, vous vous tourniez vers Christ pour être sauvé. La terre sera alors pour vous un lieu de passage menant vers le ciel ! Considérez Celui qui, sur la croix, a donné Sa vie pour des coupables et dont le sang a été répandu pour le salut de "quiconque croit". Puissiez-vous dire en vérité : "II est le Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi" (Galates 2, 20).
Pour tous ceux qui auront refusé de croire en Jésus, ou qui même auront négligé le "grand salut" accompli à la croix (cf. Hébreux 2, 3), la terre sera, hélas ! le chemin de l'enfer. Effroyable et éternelle condition de ceux que le diable aura réussi à séduire et à égarer, les entraînant à la perdition, "dans l'étang de feu et de soufre où ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles" (Apocalypse 20, 10). Ce sera le sort affreux de tous ceux qui, à la venue du Seigneur pour l'enlèvement des croyants, seront morts dans leurs péchés ou encore en vie sur la terre, mais inconvertis !
Sans doute, tout homme est pécheur, il naît pécheur : "J'ai été enfanté dans l'iniquité, et dans le péché ma mère m'a conçu" (Psaume 51, 5). Un incrédule pourrait donc dire : Suis-je respnsable de faire face à cette situation que, personnellement, je n'ai ni créée ni voulue ? Suis-je responsable si le premier homme a désobéi et si Dieu a permis cette désobéis-
LA TERRE, UN LIEU DE PASSAGE... 165
sance ? — Si Dieu a permis l'entrée du péché dans le monde, II a aussi donné toutes les ressources nécessaires pour faire face à la condition de l'homme pécheur. L'homme n'a rien à faire pour le salut de son âme immortelle, il lui suffit de croire ce que Dieu dit dans Sa Parole, d'accepter ce que Christ a accompli, à la croix du Calvaire, pour sauver ceux qui étaient perdus. Nul ne sera condamné parce qu'il était né pécheur, mais parce qu'il est mort "dans ses péchés", ayant refusé la grâce ; le motif de la condamnation éternelle, c'est le refus de la grâce : "Celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu" (Jean 3, 18). Celui pour qui la terre aura été le chemin de l'enfer sera donc sans aucune excuse.
Pensez à l'immensité de l'amour de Dieu et de l'amour de Christ ! Diriez-vous que Dieu ne vous aime pas, parce qu'il y a, dans ce monde, trop de souffrances à supporter ? Nous désirons vous le répéter encore : Dieu vous aime ! Il vous en a donné la preuve dans le sacrifice de Son Fils, et c'est encore Son amour qui, aujourd'hui, vous appelle, vous pressant d'accepter Sa grâce, Son grand salut. Ne restez pas sourd à un tel appel ! Venez goûter, pendant qu'il en est temps encore, les douceurs de cet amour qui a brillé à la croix du Calvaire, qui soulage et console ceux qui souffrent, qui nous enveloppe et dont rien ne pourra jamais nous séparer (Jean 13, 1 ; Romains 8, 34 à 39).
P.F.
*
166
DIEU PARLE... nous croyons
DEUX TEMOINS... UN TEMOIGNAGE CE MESSAGE S'ADRESSE AUSSI A VOUS
(suite de la page 145 et fin)
AFIN QUE VOUS CROYIEZ

N
otre désir en vous proposant ces lignes s'inspire de celui qu'avait l'apôtre Jean en transmettant l'Evangile : "Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom" '. Au-delà de tous les raisonnements, l'essentiel est bien de croire pour être sauvé.
1 - II faut croire pour être sauvé
Après avoir expliqué dans les premiers chapitres que la foi est la seule réponse raisonnable que l'homme ait à donner aux témoignages de Dieu, nous avons rappelé que cette foi est quelque chose d'inexplicable en termes de raison humaine. Sommes-nous donc en présence d'une contradiction ? Certainement pas, mais plutôt en présence de choses trop merveilleuses, que nous ne pouvons
1. Jean 20, 31.
DIEU PARLE... NOUS CROYONS 167
concilier mais [de choses] selon qu'il est écrit : "Ce que l'œil n'a pas vu, et que l'oreille n'a pas entendu, et qui n'est pas monté au cœur de l'homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment"2.
La foi n'est pas un saut dans le vide, elle s'appuie sur des témoignages solides que chacun est responsable de considérer et de recevoir pour obtenir le salut. Aucun homme ne pourra avancer pour sa défense, lorsqu'il se tiendra devant le trône de Dieu, que la foi était trop illogique pour qu'il y ait adhéré. Personne ne pourra reprocher à Dieu de ne pas avoir été assez convaincant. Ce sont toujours de fausses raisons que l'homme invoque pour refuser le salut3.
D'un autre côté, ce n'est pas notre propre intelligence qui peut saisir Dieu. Jamais nous ne serons parfaitement convaincus par des arguments logiques et Dieu s'adresse autant à notre cœur qu'à notre esprit. La Parole de Dieu nous avertit : "Confie-toi de tout ton cœur à l'Eternel, et ne t'appuie pas sur ton intelligence..."4'. Nous ne devons pas mépriser la sagesse que Dieu a donnée à des hommes, mais Jésus nous dit : "Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point"5. De la même manière qu'un enfant reçoit avec confiance les explications de son père, nous devons
1 Corinthiens 2, 9.
On peut même dire que l'homme, en refusant systématique ment Dieu, obscurcit lui-même sa propre capacité de jugement : "Ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces ; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d'intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incor ruptible en la ressemblance de l'image d'un homme corruptible et d'oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles" (Romains 1, 21-23) ; voir aussi Psaume 119, 130 ; Proverbes 2, 6, 7.
Proverbes 3, 5.
Marc 10, 15.
168 DIEU PARLE... NOUS CROYONS
accepter simplement ce que Dieu nous a révélé et saisir le salut par la foi, dans un acte où interviennent tout à la fois la conscience, la volonté et le cœur.
Il n'est pas question de bonne moralité, d'intelligence, de piété, de spiritualité supérieure... non, pour être sauvé et avoir la vie éternelle, il suffit de croire Dieu. Cela heurte notre prétention naturelle mais c'est le moyen que Dieu a choisi6 : il faut croire pour être sauvé.
La foi en Jésus Christ est une folie pour les hommes qui sont loin de Dieu, mais pour ceux qui la possèdent elle est cohérente et s'impose à l'esprit et au cœur.
Mais ce n'est pas parce qu'elle est cohérente, ou logique, ou attrayante, ou même convaincante, que la foi sauve. Elle sauve parce que c'est le désir de Dieu de sauver sa créature. Dieu désire que tous les hommes soient sauvés 7, aussi il "ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent" s. Ne pas croire, ne pas changer sa vie, ne pas se repentir, c'est en fait désobéir à Dieu. L'homme n'a pas à choisir, il doit obéir à l'appel de l'amour de Dieu.
Voulez-vous croire pour être sauvé ?
"Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, parla sagesse, n'a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient ; puisque les Juifs demandent des miracles et que les Grecs recherchent la sagesse ; mais nous, nous prêchons Christ crucifié, aux Juifs occasion de chute, aux nations folie, mais à ceux qui sont appelés, et Juifs et Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et que la faiblesse de Dieu est plus forte que les hom mes" (1 Corinthiens 1, 21-22).
"... notre Dieu sauveur, qui veut que tous les hommes soient sau vés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2,3-4).
Actes 17 30.
DIEU PARLE... NOUS CROYONS 169
2 - Viens et vois !
Si vous ressentez, même confusément, que les besoins profonds de votre être sont insatisfaits et que vous vouliez vous tourner vers celui que, peut-être, vous hésitez à reconnaître comme Dieu, lisez la Bible, elle vous conduira à la foi 9. Il vous faut des certitudes ; vous n'avez pas besoin de philosophie ou de conseils moralisateurs mais il vous faut venir à la source. La Bible apporte le témoignage d'hommes et de femmes qui ont cherché et qui ont trouvé. Leur quête s'est transformée en assurance, car "celui qui cherche trouve ; et à celui qui heurte il sera ouvert" 10. La grandeur de l'homme ne réside pas en une recherche sans fin qui ne serait qu'un constat d'échec. Non, la grandeur de l'homme réside en l'acceptation confiante du salut de Dieu, elle réside dans l'humilité. Si l'humilité est la clé du chemin vers Dieu, elle est la clé de la lecture et de la compréhension de la Bible. Lisez-la donc avec prière en sollicitant l'aide de Dieu, lisez-la aussi avec simplicité en ne cherchant pas des explications compliquées, mais en retenant d'abord le sens le plus direct car Dieu a parlé pour être compris de tous.
Philippe, un disciple de Jésus, rencontre Nathanaël, un pieux Israélite, et essaie de lui expliquer qu'il a trouvé le Messie attendu. Nathanaël discute sur la valeur des arguments ; alors Philippe le prend, pour ainsi dire, par la main et lui dit : "Viens et vois". Nathanaël fait le pas, rencontre Jésus, se trouve confondu par la lumière divine, s'incline et dit : "Rabbi jMaîtreI, tu es le Fils de Dieu" n.
9. "Ainsi la foi est de ce qu'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu' (Romains 10, 17).
Matthieu 7, 8.
Jean 1 46-51.
170 DIEU PARLE... NOUS CROYONS
Cher lecteur, après avoir essayé de vous présenter les témoignages de Dieu et les chemins d'une âme jusqu'à ce qu'elle participe au Royaume de Dieu, nous aimerions aussi vous dire : "Viens et vois !" Il faut un jour cesser de résister pour s'avancer, s'enquérir, considérer les choses par soi-même. C'est ce qu'a fait la reine de Shéba au temps du grand roi Salomon et elle a pu reconnaître : "ce que j'ai entendu dire... était la vérité ; mais je n'ai pas cru ces choses, jusqu'à ce que je sois venue et que mes yeux aient vu ; et voici, on ne m'avait pas rapporté la moitié ; tu surpasses en sagesse et en prospérité la rumeur que j'en ai entendue" rz. De la même manière ce que nous avons écrit est bien pâle à côté de la réalité. Venez au Seigneur, il ne déçoit jamais.
"Goûtez et voyez que l'Eternel est bon ! Bienheureux l'homme qui se confie en lui !" 13.
P. Fournier et H. Laugt
*
1 Rois 10, 7.
Psaume 34, 8.
171
Aperçu sur la constitution
et la transmission
de la Bible

L
a Bible est le livre de base de la foi chrétienne. Nous ne pouvons pas démontrer la foi chrétienne, mais nous pouvons ouvrir une Bible et dire : "Voici les textes qui sont à la base de la foi".
La foi est de nature spirituelle, mais dans sa bonté, Dieu a voulu qu'elle ait une référence écrite avec des mots d'hommes sur un support matériel : c'est la Bible. Elle est là, à la disposition de tous, propagée comme nul autre livre, lue et aimée par des millions d'hommes. Mais plusieurs questions surgissent : "D'où vient la Bible ? Pourquoi pouvons-nous avoir confiance en elle ? Est-elle un ensemble de traditions ou véritablement la parole de Dieu ?" 1
Le but de ces lignes est de répondre à ces questions en présentant le livre qu'est la Bible, essentiellement sur le plan historique. Nous ne parlerons pas de ce qu'il proclame — ce qui est pourtant le plus important — mais nous donnerons quelques informations sur sa composition, sa transmission et ses traductions. Il nous paraît utile en effet de connaître l'origine des textes de la Bible car le christianisme est une religion de faits basés sur les interventions de
1. 1 Thessaloniciens 2, 13.
172 CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
Dieu dans l'histoire pour le salut des hommes. Etablir une démarche spirituelle sur des faits précis est bien important, à une époque où beaucoup de voix appellent à suivre tel ou tel mouvement religieux.
1  % Comment la Bible est-elle organisée?
La Bible est en fait un ensemble de livres, une petite bibliothèque de 66 ouvrages. On y trouve des écrits de nature très différentes : récits historiques, codes de loi, recueils de proverbes, de poèmes, messages prophétiques et articles de doctrine. Tous ces livres sont regroupés en deux parties appelées Ancien et Nouveau Testament 2. La première concerne essentiellement le peuple juif jusqu'à la venue de Christ ; la seconde présente la vie, la mort, la résurrection de Christ et ses conséquences. Les deux vont ensemble : l'Ancien Testament annonce le Nouveau et n'a pas d'aboutissement sans lui, et le Nouveau Testament succède à l'Ancien et se réfère à lui. Le sujet essentiel de la Bible est la personne de Jésus Christ qui est présentée par avance dans l'Ancien Testament, et vue pleinement dans le Nouveau. C'est lui qui fait l'unité du livre, lui qui est à la fois la révélation parfaite de Dieu à l'homme, et le chemin de l'homme vers Dieu.
Pour se repérer dans les 39 livres qui composent l'Ancien Testament, les Juifs mettaient des titres pour séparer différentes parties. Plus tard (XVe siècle après J.C.) on a divisé le texte de toute la Bible en chapitres, eux-mêmes subdivisés en versets. Ainsi Matthieu 7, 7 signifie : évangile selon Matthieu,
2. Testament signifie alliance. L'appellation d'ancienne ou de nouvelle alliance a été employée par Jésus et ses apôtres pour désigner la relation de Dieu avec les Juifs avant et après la venue de Jésus (voir Luc 22, 20 et 2 Corinthiens 3, 14).
CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE 173
chapitre 7, verset 7, et correspond au texte : "Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; car quiconque demande, reçoit".
2 - Comment la Bible s'est-elle formée ?
La question de la formation et de la transmission des textes sacrés est étudiée par des érudits. Nous n'entrerons pas ici dans beaucoup de détails, bien qu'il soit important de replacer les écrits chrétiens dans leur contexte historique. Nous envisagerons successivement la transmission de l'Ancien puis du Nouveau Testament.
2.1 - L'Ancien Testament
Ecrit de 1500 à environ 400 avant Jésus Christ, l'Ancien Testament était, à l'origine, composé de 22 parties correspondant au nombre de lettres de l'alphabet hébreu 3. Certaines parties, en particulier les prophètes, ont été subdivisées pour constituer les 39 livres tels que nous les possédons aujourd'hui. Ils ont été conservés avec un soin méticuleux par les scribes juifs qui avaient un respect extrême du texte, ne s'autorisant pas à en changer une seule lettre, appliquant ainsi littéralement la parole de Moïse : "Vous n'ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n'en retrancherez rien, afin de garder les commandements de l'Eternel" 4. Cette tradition scrupuleuse est probablement la meilleure garantie de la fidélité dans la transmission des textes.
Les 22 parties de l'Ancien Testament étaient regroupées en trois ensembles : la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes comme on le trouve en Luc 24, 44. Pour cette raison, l'ordre des livres était différent de celui de nos bibles actuelles.
Deutéronome 4, 2.
174 CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
On pense que c'est le scribe Esdras, au Ve siècle avant J.C., qui a commencé à rassembler ces écrits en un tout qui fut complété par l'adjonction du livre de Malachie, environ deux siècles plus tard. C'est un fait certain que les Juifs, qui avaient pourtant formé de nombreuses sectes, de quelque tradition qu'ils fussent, ont toujours reconnu ces textes comme inspirés.
Une traduction en grec 5 fut commencée au IIIe siècle avant J.C. et a été répandue dans tout le bassin méditerranéen et le Proche Orient, préparant ainsi la venue de Jésus Christ. Lui-même et ses apôtres se sont souvent référés aux textes de l'Ancien Testament et montrèrent ainsi :
que ces écrits étaient crédibles, car jamais ils n'ont mis en doute leur authenticité ; bien plus, l'apôtre Paul considérait qu'ils avaient été fidèle ment conservés jusqu'au détail des mots puisqu'il base une argumentation sur le fait que le mot "semence" dans un passage de la Genèse est au sin gulier et non au pluriel6 ;
que ces écrits avaient été donnés de Dieu, car Jésus invitait à les sonder 7 et l'apôtre Paul exhorte à garder l'enseignement de ces écritures inspirées de Dieu, utiles pour enseigner, convaincre, corriger, instruire 8 ;
que le christianisme n'annulait pas les écrits antérieurs et ne se plaçait pas au-dessus. Jésus disait même dans une parabole aux Juifs : "S'ils n'écoutent
Version dite des Septante, car elle fut réalisée, selon la tradi tion, par 70 savants juifs, à la demande du roi égyptien Ptolé- mée Philadelphie.
Galates 3, 16.
Jean 5, 39.
2 Timothée 3, 16.
CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE 175
pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus si quelqu'un ressuscitait d'entre les morts"9.
2.2 - Le Nouveau Testament
II fut composé sur une période de temps bien plus courte puisque les écrits de Jean, les derniers en date à en faire partie, furent achevés probablement avant la fin du 1er siècle de notre ère. Il comporte : une partie historique (les quatre évangiles et les Actes des Apôtres), une partie doctrinale (comprenant les 21 lettres ou épîtres écrites pour la plupart par les apôtres Paul, Pierre et Jean), et une partie prophétique (le livre de l'Apocalypse). Au total le Nouveau Testament réunit 27 livres.
Les plus anciens manuscrits complets que l'on possède datent du IVe et du Ve siècles. Ce sont : le Codex Vaticanus, le Codex Alexandrinus et le Codex Sinaïticus 10. Cependant on dispose de nombreux autres manuscrits de portions plus ou moins importantes qui sont plus anciens. On peut citer entre autres le "canon de Muratori" (160 ap. J.C.) qui mentionne la quasi totalité des livres du Nouveau Testament, ou le papyrus de Rylands (130 ap. J.C.) qui contient une partie de l'évangile de Jean ". On peut
9. Luc 16, 31.
On appelle "codex" des feuilles rectangulaires de parchemin reliées comme un grand livre. L'appellation des différents codex rappelle le lieu où ils ont été découverts. Ils sont conservés, pour le premier cité, à la Bibliothèque du Vatican, pour les deux autres au British Muséum de Londres.
Ce qui signifie que le texte circulait déjà en Egypte, pays d'ori gine probable du manuscrit, moins de 40 ans après que l'apôtre Jean l'ait écrit.
176 CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
dire qu'il y a là une garantie d'authenticité qui est loin d'être atteinte pour les écrits profanes .
Au total, on recense environ 5 000 manuscrits de petites portions ou de livres entiers du Nouveau Testament. Aucun ne fait apparaître de divergences majeures sur le texte. L'avantage de posséder un grand nombre de manuscrits réside dans le fait que si les copies successives font naître la possibilité d'erreurs, le grand nombre de copies d'origines différentes permet de les corriger.
La plupart des écrits du Nouveau Testament furent très rapidement répandus dans le bassin méditerranéen, et reconnus par l'Eglise comme inspirés. En effet on les trouve cités pour la plupart sous la plume des écrivains chrétiens d'alors, par exemple de Justin Martyr (138 ap. J.C.) ou de Polycarpe de Smyrne (supplicié en 167 ap. J.C). Les deux conciles d'Hippone (393 ap. J.C.) et de Carthage (397 ap. J.C), en établissant la liste des livres inspirés, n'ont fait que fixer ce qui était reconnu dans la chrétienté de l'époque.
Il apparaît donc que les textes du Nouveau Testament sont dignes de foi et qu'on peut les lire sans craindre une altération du message final.
(à suivre)
*
12. Par comparaison, on peut citer : "La guerre des Gaules" (environ 50 avant J.C.) dont les plus anciens manuscrits valables datent • du Xe siècle, ou "Les Histoires" de Tacite (1er siècle ap. J.C.) dont on ne possède des manuscrits que des IXe et XIe siècles.
177
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE ;
(suite de la page 160 bis)
Chapitre 34
Ï
l arrive fréquemment, dans les pages prophétiques, que le Saint Esprit s'interrompe dans le cours du sujet traité, pour revenir en arrière et nous donner des renseignements complémentaires sur ce qu'il nous a déjà enseigné, surtout s'il s'agit d'un événement important. C'est ce qui nous est présenté dans le chapitre que nous allons étudier. Nous avons déjà vu le jugement de toutes les nations, mais au milieu d'elles, il y en a une méritant une mention spéciale, celle d'Esaù, qui est Edom, le frère de Jacob. Son nom rappelle qu'il était un profane, car c'est à la suite de son marché avec Jacob où, pour un plat de lentilles, il vendit son droit de premier-né, qu'il fut appelé de ce nom, Edom, signifiant "roux" (Genèse 25, 30). A ses yeux, ce plat de lentilles valait mieux que les promesses divines. Dans la suite, il ne montra aucun changement dans sa façon d'apprécier les choses qui sont du domaine de la foi. Nous n'entrerons pas dans ces détails connus de tous les lecteurs de la Parole. Edom était donc un profane, et sa postérité devint un des ennemis acharnés du peuple d'Israël. Le prophète Abdias brosse un sombre tableau de la méchanceté d'Edom à l'égard de son frère Jacob. Et il annonce aussi le jugement qui doit l'atteindre, en raison de cette méchanceté : "A cause de la violence faite à ton frère Jacob, la honte te couvrira et tu seras retranché pour toujours... TU n'aurais pas dû regarder le jour de ton frère, le jour de son désastre ; et tu n'aurais pas dû te réjouir au sujet des fils de Juda, au jour de leur destruction,
178 LE UVRE DU PROPHETE ESAIE
et tu n'aurais pas dû ouvrir ta bouche toute grande au jour de la détresse. Tu n'aurais pas dû entrer dans la porte de mon peuple, au jour de leur calamité ; ni regarder toi non plus, sa misère au jour de sa calamité ; et tu n'aurais pas dû porter la main sur ses richesses au jour de sa calamité ; et tu n'aurais pas dû te tenir au carrefour pour exterminer ses réchappes... au jour de la détresse" (Abdias 10, 14). Comme conséquence de cette inimitié, il ne restera rien de la maison d'Esau à la fin. Au psaume 83, nous trouvons Edom à la tête des nations liguées contre le peuple de Dieu. Au lieu de l'anéantir comme elles se l'était proposé, celles-ci vont être "comme la balle devant le vent", elles seront "poursuivies par la tempête" et "épouvantées par l'ouragan". C'est de ce jugement qu'il est question dans le chapitre dont nous nous occupons maintenant : le jour de la vengeance de l'Eternel. Son épée sera enivrée du sang de ses ennemis ; ce carnage aura lieu dans le pays d'Edom : "Les rivières d'Edom seront changées en poix, et sa poussière en soufre, et son pays deviendra une poix brûlante ; ni jour ni nuit elle ne sera éteinte, sa fumée montera à toujours ; de génération en génération, il sera désert". Les images employées ici sont effrayantes et nous montrent l'horreur du jugement qui atteindra ce malheureux peuple ennemi de Dieu et des siens.
Chapitre 35
Edom a méprisé les promesses divines et a préféré des avantages immédiats aux bénédictions éternelles. Il a prospéré dans le monde ; ses fils y sont devenus des chefs (Genèse 36). C'étaient de grands hommes avant qu'il y eut un roi en Israël, autrement dit, avant que Christ règne. Jacob, par contre, malgré toutes ses fautes, s'est attaché aux promesses de l'Eternel, et au pays qui avait été donné par Lui en
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE 179
héritage à Abraham et à sa semence. Tandis qu'Edom et sa postérité devenaient grands et puissants dans la montagne de Séhir, Jacob était sous la discipline de l'Eternel, dans la souffrance et le mépris.
Maintenant, les positions sont changées. Le jugement a atteint Edom et la bénédiction est venue sur Jacob. La longue patience de l'Eternel envers le premier n'a eu aucun résultat, son cœur n'a pas été changé. Aussi comprenons-nous que le dernier des prophètes commence son livre en ces termes : "J'ai haï Esaù". N'a-t-il pas été haïssable pendant de longs siècles de support ?
Par contre, la discipline à laquelle Jacob fut soumis a porté ses fruits. La foi, mise à l'épreuve, a été épurée. Enfin, brisé, meurtri et n'ayant plus aucune confiance en lui-même, ce peuple se reposant uniquement sur la grâce et la miséricorde divines, peut jouir du plein accomplissement de toutes les promesses. C'est alors qu'il entre dans la bénédiction attendue pendant si longtemps, au moment même où le jugement vient atteindre Edom. Cette bénédiction est le sujet du chapitre 35.
Ainsi se termine la troisième grande subdivision de notre livre. Nous n'entrerons pas dans les détails qui nous sont donnés car ce ne sont pas ici les bénédictions que nous attendons. Les nôtres sont spirituelles et dans les lieux célestes, tandis que celles d'Israël sont matérielles et terrestres. Il y aura alors un changement moral dans le cœur du peuple et sur la terre, même dans les parties les plus éloignées du pays d'Israël. Ce sera une bénédiction universelle. Le Dieu de Jacob viendra dans sa magnificence ; il y aura partout l'allégresse et la joie. Toutes les conséquences du péché disparaîtront de la terre. Celui qui autrefois avait été dans l'abaissement et l'humi-
180 LE UVRE DU PROPHETE ESAIE
liation pour délivrer ceux que le diable s'était asservis, reviendra. De nouveau, il ouvrira les yeux des aveugles, il fera entendre les sourds et les boiteux sauteront comme des cerfs. Les eaux jailliront dans le désert. La grâce sera répandue en tous lieux. Ce ne sera plus dans un chemin resserré et hérissé de dangers, comme maintenant, que marcheront les rachetés. Sur une grande route, suivant un même chemin, tous ensemble, ils viendront à Sion pour se prosterner devant l'Eternel avec chant de triomphe : "Une joie éternelle sera sur leur tête ; ils obtiendront l'allégresse et la joie, le chagrin et le gémissement s'enfuiront".
Seigneur, quand sera-ce ?
(à suivre)
*
Ce qu'est la Parole de Dieu
1 ° Pour faire vivre :
La semence de vie (Luc 8, 11).
La pluie qui fait produire et germer (Esaïe 55, 10,11).
Le pain nécessaire à l'âme (Matthieu 4, 4).
2° Pour nous enseigner et nous conduire :
Un miroir qui nous fait voir ce que nous sommes (Jacques 1, 23).
Une lampe à nos pieds, une lumière dans notre sentier (Psaume 119, 105).
3° Pour nous purifier :
L'eau de lavage (Ephésiens 5, 27).
Le feu qui consume la souillure (Jérémie 23, 29).
L'épée qui nous transperce (Hébreux 4, 12).
4° Pour agir et combattre :
Le marteau qui brise le roc (Jérémie 23, 29).
L'épée de l'Esprit (Ephésiens 5, 17).
5° Pour tous les besoins possibles :
— Le trésor le plus précieux (Psaume 19, 10, 11 ; Psaume 119, 119, 162).
Le Salut de Dieu
Qu'ont-ils dit de Lui ?
Caïphe : "II a blasphémé ; qu'avons-nous encore besoin de témoins?" (Matthieu 26, 63).
Pilate : "Je ne trouve aucun crime en cet homme" (Luc 23, 4).
Judas : "J'ai péché en livrant le sang innocent" (Matthieu 27, 4).
Le centurion : "Certainement celui-ci était Fils de Dieu" (Matthieu 27, 54).
Les démons: "Je sais qui tu es : le Saint de Dieu" (Marc 1, 25).
Jean le Baptiseur ; "Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1, 29).
Nathanaël : "Tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël" (Jean 2, 50).
Pierre: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" (Matthieu 16, 16).
Thomas : "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20, 28). Paul: "Lui est le Fils de Dieu" (Actes 9, 20).
DIEU : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir" (Matthieu 3, 17 ; 17, 5).
Et vous, qui dites-vous qu'il est ?..
rr i n\f^ \
Le Salut
N° 1286
Octobre
1988
109e Année

Journal mensuel consacré à I evangélisatton
de Dieu
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauverl, 26000 VALENCE
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"Toute chair verra h salut de" Dieu"
Esaïe 52, 10 ; Luc 3, 6


JB 'ïïfo.
 %* 0i.
SOMMAIRE
Les recherches concernant la Bible 181
Le petit homme en noir 186
Le livre du prophète Esaïe 191
Un sermon de Malan 195
Tu appelleras son Nom 198
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.
REDACTION
ENVOIS D ARTICLES
COMMUNICATIONS
Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres
• EDITION :
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvcrt, 26000 Valence
• ABONNEMENT
. Pour la France et les pays d'expression française
- au dépôt des Bibles et Publications Chrétiennes,
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Commission Paritaire : N° 66753
Réalisation : J.-C. Bihet, Z.I. La Téoulère - 65420 IBOS
Dépôt légal : 4e trimestre 1988
181
Aperçu sur la constitution j
et la transmission t
de la Bible f
(suite de la page 176 et fin)  %'
3 - LES RECHERCHES CONCERNANT LA BIBLE
I
I y a deux sciences qui s'intéressent de près à la Bible : l'histoire (principalement l'archéologie), et la critique textuelle, qui consiste à rechercher la copie la plus proche du texte initial.
Les recherches archéologiques sont conduites avec un certain enthousiasme dans les pays du Moyen Orient depuis deux siècles. Elles concernent soit directement les manuscrits, soit plus souvent, le décor culturel des récits de la Bible. Dans les deux cas, elles permettent une meilleure compréhension des textes inspirés.
Une découverte importante a été celle des "rouleaux de la mer Morte", en 1947, qui contiennent des manuscrits de plusieurs livres de l'Ancien Testament. Ces manuscrits fort anciens (datés environ de 100 av. J.C. à 100 ap. J.C.) révèlent un accord remarquable avec ceux qui servaient jusqu'alors de
OCTOBRE 1988
182 CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
base aux traductions et qui étaient relativement récents (fin du premier millénaire ap. J.C.)*.
Plus près de nous, en 1975, des fouilles permirent de mettre au jour les tablettes de Tell Mardikh qui proviennent de l'ancienne ville d'Elba (autour de 2 000 av. J.C). Elles apportent beaucoup à la connaissance de l'hébreu ancien, en attestant l'existence d'une langue sémitique écrite, antérieure à l'époque d'Abraham2.
Parmi les nombreuses découvertes archéologiques qui ont éclairé le contexte biblique, on peut par exemple citer des inscriptions trouvées à Ninive qui relatent le désir du roi Sankhérib de prendre la ville de Jérusalem et indiquent le tribut qu'il reçut du roi Ezéchias, événements mentionnés dans l'Ancien Testament3.
Certes, de nombreuses incertitudes subsistent sur des noms de lieux, des énigmes sur le trajet réel des Israélites dans le désert de Sinaï ou sur d'autres épisodes de leur histoire ; mais dans le domaine de l'archéologie aucun élément critique susceptible de remettre en cause la portée du message ne peut plus aujourd'hui être élevé contre la Bible. Ce sont de "Saintes Ecritures", nous pouvons les lire avec confiance.
La qualité de la transmission du texte biblique est exceptionnelle. Cependant les spécialistes de la cri-
Sur le sujet on peut consulter par exemple, l'article "Biblical littérature" de l'"Encyclopedia Britannica", ou plus généralement sur l'archéologie biblique le livre de Alan Millard : "Trésors des Temps Bibliques" (1986).
Sur le sujet on peut consulter par exemple, les Dossiers de l'Archéologie de Mai 1984 : "Elba retrouvée".
Sur le sujet on peut consulter par exemple, le livre d'André Parrot : "Ninive et l'Ancien Testament".
CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE 183
tique textuelle travaillent encore pour se rapprocher le plus possible du texte initial. Les manuscrits issus de la main même des écrivains de la Bible sont probablement à jamais perdus. Nous ne disposons que de copies qui diffèrent entre elles par des variantes mineures. La plupart de ces variantes nous sont à peine perceptibles4 mais retiennent l'attention des érudits car aucun effort n'est trop grand pour saisir la forme inspirée. Pour choisir les expressions les plus fidèles, ils utilisent une méthodologie qui ne cesse de progresser. Aujourd'hui on fait appel à des ordinateurs afin de tenir compte des informations contenues dans des centaines de manuscrits.
Quand on pense que la Bible a été copiée pendant 30 siècles, qu'elle s'est vue tant de fois persécutée, oubliée, interdite ou brûlée, on s'étonne qu'elle n'ait pas été altérée profondément par des variantes importantes. Une explication s'impose : Dieu a veillé sur ce livre parce qu'il est véritablement la parole de Dieu.
4. LES TRADUCTIONS DE LA BIBLE
Les textes originaux étant écrits en hébreu ou en grec (excepté quelques portions en araméen), il a fallu effectuer des traductions dans les langues usitées à chaque époque. Ainsi, au fur et à mesure que la foi chrétienne s'est répandue dans le monde entier, les croyants se sont appliqués à traduire la
4. Citons un exemple de variante pour montrer comment en fait elle n'altère rien du message biblique : la première variante concernant l'épître aux Romains se trouve au deuxième verset : tous les manuscrits donnent "par ses prophètes", sauf un seul qui donne "par les prophètes".
184 CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
Bible dans toutes les langues afin que le message du salut puisse être compris par tous. L'effort de traduction est encore très intense et chacune des nombreuses langues des pays les plus pauvres se voit honorée par une traduction d'une portion du Saint Livre. La Bible est de loin le livre le plus traduit puisqu'on peut lire certaines de ses pages en près de 2000 langues.
Parmi les premières traductions, l'une d'elles fut faite en latin par Jérôme (405 ap. J.C.)5. Vu sa qualité, elle a servi de base aux traductions ultérieures, comme par exemple celle en français par P. Valdo (fin du XIIe siècle). Il faudra attendre P.R. Olivétan (1535) pour trouver la première traduction en français réalisée directement d'après les textes originaux. Sans entrer dans beaucoup de détails, on peut dire que l'ensemble des manuscrits découverts aux XIXe et XXe siècles ont permis des révisions et de nouvelles traductions, de telle sorte que le lecteur de langue française dispose de plusieurs textes de qualité.
Cependant il est certain que chaque traduction implique une légère interprétation, de telle sorte que l'on parle de "versions" pour les désigner. Il est souhaitable de posséder une version réalisée par un croyant pénétré de l'importance du texte inspiré, et versé dans les langues anciennes. Alors les différences portent surtout sur la forme littéraire 6. Ainsi on peut citer des versions catholiques (Crampon, Pirot
Version dite : "La Vulgate" (du latin vulgatus : répandu).
Il n'en va pas de même des notes explicatives qui accompa gnent parfois le texte et qui portent davantage la vision person nelle du traducteur. Par ailleurs certaines versions comprennent, dans l'Ancien Testament, des textes d'intérêt général mais que, à la suite des rabbins Juifs, il ne faut pas considérer comme ins pirés (écrits apocryphes].
CONSTITUTION ET TRANSMISSION DE LA BIBLE
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et Clamer, moines de Maredsous, Bible de Jérusalem, Osty, etc.), des versions protestantes (Oster-wald, Segond, Bible synodale, etc.), la Bible ceucu-ménique (T.O.B.), la Bible du rabbinat français (pour l'Ancien Testament). Nous utilisons pour les citations la version Darby, parce qu'elle suit le texte original d'aussi près que le permet la langue française.
H. Laùgt et Ph. Fournier
Cette suite d'articles est parue en 1987 en une brochure "Dieu parle... nous croyons", avec une annexe "Aperçu sur la constitution et la transmission de la Bible.
On peut se la procurer à :
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES
30, rue Châteauvert
26000 VALENCE
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Le petit homme en noir
"Qu'on écrase sous les pieds tous les prisonniers de la terre, qu 'on fasse fléchir le droit d'un homme devant la face du Très-Haut, qu'on fasse tort à un homme dans sa cause, le Seigneur ne le voit-il point ?"
Lamentations de Jérémie 3, 34, 35
"Délivre ceux qui sont menés à la mort, et ne te retire pas de ceux qui chancellent vers une mort violente. "
Proverbes 24, 11
"Pourquoi dépensez-vous l'argent pour ce qui n'est pas du pain, et votre labeur pour ce qui ne rassasie pas ?"
Esaïe 55, 2.
"Car Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute :Je marcherai devant l'Eternel dans la terre des vivants."
Psaume 116, 8-9
E
n France, vers le début du siècle, Dieu recueillait dans son repos une chrétienne âgée qui, pendant de longues années, avait servi fidèlement le Maître qui l'avait rachetée. Elle aimait surtout à visiter les pauvres et à distribuer des portions des Saintes Ecritures. L'histoire de sa conversion intéressera nos lecteurs.
Madame M. avait, très jeune encore, épousé un homme de bonne famille, très riche, et qui occupait une haute situation dans l'administration. La jeune
LE PETIT HOMME EN NOIR 187
femme était fort jolie et possédait tout ce que le monde peut donner pour assurer le bonheur. Mais ni Madame M. ni son mari ne connaissaient la Bible. Bien que pratiquant avec zèle la religion catholique dans laquelle ils avaient été élevés, ils ignoraient presque tout des vérités les plus élémentaires concernant le salut par grâce. Comme la plupart de leurs amis, ils ne vivaient que pour le monde et ses plaisirs d'un jour ; leurs soirées se passaient invariablement dans les lieux où l'on pût se distraire.
Un soir, au théâtre, les jeunes époux assistèrent à une représentation du massacre de la Saint-Barthélémy. Madame M. fut vivement impressionnée par ce spectacle, et demanda à son mari pour quelle raison tous ces pauvres gens avaient été mis à mort. Quel crime avaient-ils commis ? Monsieur M. répondit assez évasivement qu'ils avaient dû souffrir à cause de leurs convictions religieuses, mais que ces choses anciennes ne devaient en rien la troubler.
Malgré ces paroles apaisantes, Madame M. passa une nuit sans sommeil, et le lendemain sa dépression nerveuse ne fit que s'accentuer. Elle perdit tout intérêt pour les plaisirs mondains qui jusqu'alors avaient suffi pour la rendre heureuse, et elle devint la proie d'une noire mélancolie que rien ne parvenait à dissiper. Son mari, qui l'aimait tendrement, insista pour qu'elle consulte un médecin dont le renom s'étendait bien au-delà de la France.
Le savant se fit bien vite une opinion. "Votre femme, dit-il au jeune mari, n'est pas vraiment malade, mais elle a reçu un choc nerveux qu'elle n'a pu surmonter. Il lui faut un changement d'air, une société agréable, et beaucoup de distractions. Faites-là voyager, et, même si elle n'en manifeste pas le désir, procurez-lui tous les divertissements possi-
188 LE PETIT HOMME EN NOIR
bles. Si vous suivez ces conseils, Madame M. ne tar dera pas à retrouver la santé". i
M. et Mme M. quittèrent leur maison à la campagne et vinrent s'établir à Paris. Ils se mêlèrent à la société la plus mondaine et, un soir, furent invités à un bal dans un des grands hôtels de la ville. Madame M., prétextant la fatigue, voulut rester chez elle, mais comme son mari insistant pour qu'elle l'accompagnât, elle le fit, bien qu'à regret.
Au cours de la soirée, la jeune femme quitta la salle de bal et se réfugia dans le vestibule ; elle cherchait la solitude, et croyait l'avoir trouvée, lorsque, tout à coup, sans qu'elle vît d'où il surgissait, un petit homme, vêtu de noir, à la physionomie ouverte et franche, se trouva devant elle.
Le nouveau venu s'inclina respectueusement devant Madame M. et fixa sur elle le regard scrutateur de ses yeux bleus. Puis, très distinctement, il dit :
"LE SANG DE JESUS CHRIST, SON FILS, NOUS PURIFIE DE TOUT PECHE. "
Lentement, il répéta ces paroles une seconde fois et, après avoir salué de nouveau, il quitta Madame M. aussi subitement qu'il était venu.
Les paroles qu'elle avait entendues et l'allure de son étrange interlocuteur frappèrent vivement la jeune femme. Elle rentra dans la salle de bal, et demanda à plusieurs personnes si elles connaissaient cette sentence et pouvaient lui dire de quelle source elle était tirée. Mais pas un seul des élégants invités ne put lui donner le moindre éclaircissement. Les domestiques interrogés à leur tour, assurèrent n'avoir admis dans la maison aucun étranger répondant à la description que faisait Madame M. Bref, toute l'affaire resta mystérieuse.
LE PETIT HOMME EN NOIR 189
Incapable de rester dans un milieu qui lui était devenu absolument antipathique, Madame M. obtint de son mari de quitter l'hôtel. Elle continua à demander à toutes ses connaissances d'où venaient les paroles qu'elle ne pouvait oublier et qui la préoccupaient sans cesse.
Enfin quelqu'un lui assura qu'elle les trouverait dans le Nouveau Testament. Au comble de la joie, elle se procura une Bible - non sans peine cependant... car cela se passait au début de ce siècle ! Elle se mit à lire le précieux volume et, plus elle le lisait, plus aussi son intérêt grandissait. Au bout de quelques semaines, elle comprit que Jésus avait donné sa vie pour la sauver et elle put s'appuyer, par la foi, sur son œuvre accomplie sur la croix du Calvaire.
La paix et la joie remplirent alors cette âme troublée ; le Saint Esprit lui communiquait les merveilleuses vérités de la Parole de Dieu et les appliquait à son cœur et à sa conscience. Dès le jour de sa conversion, Madame M. devint une active servante de Christ. Souvent elle pensait au petit homme en noir qui lui avait apporté un message de Dieu lui-même, mais elle n'arrivait pas à découvrir qui il était, ni d'où il était venu.
Des années passèrent, bénies pour Madame M., heureuse de répandre la bonne nouvelle qui avait transformé sa vie. Elle invitait souvent ses voisins pauvres, leur servait un bon repas et leur lisait quelques passages de l'Ecriture. Un jour, apprennant qu'un serviteur de Dieu se trouvait dans la contrée, elle lui écrivit en le priant de venir annoncer l'Evangile à ses hôtes d'un jour. Pour une cause quelconque, le prédicateur arriva en retard. S'avançant vers Madame M. ... il s'inclina et dit : "LE SANG DE
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JESUS CHRIST SON FILS NOUS PURIFIE DE TOUT PECHE". Il n'en fallut pas davantage. En un clin d'œil ils se reconnurent, et leur joie fut grande.
Le serviteur de Dieu raconta alors qu'une affaire pressante l'avait conduit, ce certain soir d'hiver, dans l'hôtel où se donnait le bal. Il allait se retirer, comme il était venu, par l'escalier de service, lorsqu'il se sentit irrésistiblement poussé à traverser le vestibule ; la même force invisible lui enjoignit de répéter le verset 7 de 1 Jean 1 à la première personne qu'il rencontrerait.
C'est ainsi que Dieu agit en grâce pour sauver les pécheurs. C'est Lui qui maintenant vous parle, cher lecteur, par ce récit.
*
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LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
(suite de la page 180)
Chapitre 36
L
es chapitres 36 à 39 forment un intermède historique intercalé dans la prophétie d'Esaïe. Outre l'importance, au point de vue pratique, des faits qui nous sont rapportés, ils ont également un caractère allégorique bien marqué. Les livres des Rois et des Chroniques relatent des événements qui se sont déroulés sous le règne du pieux roi Ezéchias ; le prophète nous en parle encore ici. Que Dieu se donne la peine de nous informer par trois fois des mêmes choses, en indique toute l'importance. Entre autres, il veut nous faire connaître sa puissance en faveur de ceux qui, sentant leur misère et leur incapacité devant leurs adversaires, crient à lui et se confient en lui. Il éprouve leur foi, mais il est leur délivrance ; délivrance d'autant plus appréciée que ceux qui en sont les objets ont senti leur dépendance de Dieu plus absolue et entière. C'est lui qui délivre les siens de tous leurs ennemis, même du "roi des terreurs" (Job 18, 14).
Au point de vue allégorique, nous avons en figure, dans ce récit, la destruction de l'Assyrien des derniers jours, la mort et la résurrection du Fils de David, et enfin le travail moral qui s'accomplira bientôt dans le cœur d'Israël, lorsqu'il sera comme ressuscité et que tous ses péchés lui seront pardonnes.
Ezéchias était un roi fidèle, cela dès le début de son règne. Il montra, par sa manière de faire, qu'il avait à cœur la gloire de l'Eternel. Au premier mois
192 LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
de la première année de son règne, il ouvrit les portes de la maison de l'Eternel et les fit réparer. C'est le premier acte qui nous est rapporté de lui dans le second livre des Chroniques, chapitre 29, 2, 3. Mais voici soudain sa foi soumise à rude épreuve. Sank-hérib, roi d'Assyrie, monte et prend les villes fortes de Juda, et envoie de grandes forces contre Jérusalem. Le Rab-Shaké, qui les commande, se tient près de l'aqueduc de l'étang supérieur, sur la route du champ du foulon, le lieu bien connu des lecteurs du livre du prophète Esaïe. C'était là que le prophète s'était tenu avec son fils Shear-Jashub et avait fait entendre des paroles pleines de grâce à l'impie roi Achaz : "Prends garde et sois tranquille ; ne crains point, et que ton cœur ne défaille pas !" Cependant, ni lui, ni le peuple n'avaient cru la parole de l'Eternel donnée par la bouche du prophète. C'est donc dans cet endroit même que l'ennemi vient camper avec son armée et insulter l'Eternel et son roi pieux. Les paroles de paix, antérieurement prononcées par le prophète au roi infidèle seront-elles de même adressées à son fils intègre ? Les serviteurs du roi jugent préférable que le peuple n'entende pas les paroles arrogantes du Rab-Shaké ; mais ils oubliaient que l'Eternel, lui-même, les entendait de sa demeure sainte. Si eux n'avaient rien à dire, l'Eternel se chargeait de donner une réponse digne de lui à l'insolent qui le méprisait, ainsi que son fidèle serviteur Ezéchias. Nous voyons ici la sagesse de ce dernier. Il commande, disant : "Vous ne lui répondrez pas". Il laisse à l'Eternel le soin de le faire.
Chapitre 37
Si le Rab-Shaké ignorait que l'Eternel lui-même entendait ses paroles, il ignorait aussi que ce même Dieu outragé par lui avait une maison à Jérusalem,
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE 193
la ville contre laquelle il campait avec son armée. Ezéchias, au contraire, connaissait bien cette maison ; elle occupait une grande place dans la vie de ce roi pieux. Ceux qui aiment le Seigneur aiment aussi le lieu de la demeure de sa gloire. Au jour de la détresse ils savent y trouver un sûr abri. A l'exemple du psalmiste qui avait désiré habiter dans cette maison tous les jours de sa vie, Ezéchias aurait pu dire : "Au mauvais jour, il me mettra à couvert dans sa loge ; il me tiendra caché dans le secret de sa tente ; il m'élèvera sur un rocher. Et maintenant, ma tête sera élevée par dessus mes ennemis qui sont à l'entour de moi ; et je sacrifierai dans sa tente des sacrifices de cris de réjouissance ; je chanterai et je psalmodierai à l'Eternel" (Psaume 27, 5, 6).
Ezéchias connaissait celui qui habitait dans ce sanctuaire, et se réfugie auprès de lui dans sa détresse, vêtu de vêtements de deuil. C'est là qu'il va déployer la lettre de l'adversaire. Il connaît aussi, la valeur de la prière : il envoie dire au prophète de faire monter une prière en faveur du résidu qui se trouvait encore à Jérusalem. Sa foi est fortifiée par la parole de l'Eternel avant même qu'il intervienne en délivrance. Il en est toujours ainsi pour la foi. Ezéchias et les fidèles qui sont avec lui peuvent se moquer de leurs ennemis, les mépriser, et secouer la tête contre eux. Ils voient leur destruction avant qu'elle ait lieu. Ezéchias n'a nul besoin de préparer des armes et des moyens de défense, car ce n'est pas à lui de combattre. Sa tête est déjà élevée au-dessus de ses ennemis, lors même qu'ils sont nombreux et puissants. L'Eternel intervient. Il les anéantit en grande partie dans une seule nuit, et contraint ceux qui restent à se retirer, la honte au visage. Sankhé-rib, battu, humilié, s'en retourne à Ninive pour y mourir ignominieusement par la main de ceux qu'il avait engendrés, et cela dans la maison même de son
194 LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
dieu qui ne lui avait été d'aucun secours, et bien différent de celui d'Ezéchias. Dans la maison de l'Eternel, celui-ci avait trouvé délivrance et consolation, tandis que Sankhérib n'a rencontré que la honte et la mort dans la demeure de son dieu.
Au point de vue prophétique, nous avons ici une image de ce qui aura lieu à la fin des temps, quand le grand adversaire du peuple de Dieu sera anéanti par la main du Seigneur sous les murs de Jérusalem. Pour nous, ces pages sont pleines d'encouragements et d'enseignements importants. Puissions-nous en faire notre profit.
(à suivrej
*
195
UN SERMON DE MALAN
"II n'y a point de juste non pas même un seul... Il n'y a pas de différence, car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu. "
Romains 10, 23
"Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, c'est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres afin que personne ne se glorifie. "
Ephésiens 2, 8, 9
J
e prêchais, raconte l'évangéliste Malan, devant un bel et nombreux auditoire. C'était la pre-Af mière fois et je désirais adresser un appel solennel à la conscience des incrédules et des moqueurs. On m'écouta d'abord avec calme qui était celui de la surprise et du déplaisir. Des signes de désappointement se montrèrent à mesure que je manifestais la fausseté de la justice de l'homme et que j'exaltais celle de Dieu, par la seule foi en Jésus. On en vint jusqu'à murmurer, et lorsque, montrant la muraille à droite, je dis avec fermeté : "Si, dans ce moment, la main mystérieuse qui jadis, à Baby-lone, au milieu d'un festin impie, écrivait en silence sur la muraille l'arrêt de mort d'un roi misérable ; si cette main s'avançait et qu'elle traçât sur cette paroi l'histoire de votre vie, depuis même que vous avez juré de la rendre pure et droite, si ces lignes
196 UN SERMON DE MALAN
véridiques révélaient ici ce que vous avez fait et pensé, loin du regard des hommes et dans le secret de votre cœur, dites !... quel est celui de vous qui oserait même y porter les yeux ?... Cette supposition seule ne vous fait-elle pas frémir ?"
A ce moment, l'impatience éclata tout à fait. Et devint de l'hostilité lorsque, quelques moments après, m'adressant au pécheur qui prétendait mériter le salut par ses vertus, je m'écriai : "Cherche donc encore, pécheur qui t'éloignes de Christ !... Cherche autour de toi, cherche en toi-même... Fouille et refouille ton être !... qu'y trouves-tu ? Qu'as-tu qui puisse être offert à Dieu ?"
Après cette claire exposition de la vérité, le prédicateur connut l'isolement et dut porter ailleurs son message fidèle à la Parole de Dieu.
Nous lisons en effet en Galates 2, 16 : "Sachant que l'homme n'est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ".
"Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque (QUICONQUE, C'EST VOUS) croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle." (Jean 3, 16)
"Oh ! quiconque (QUICONQUE, C'EST VOUS) a soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez, ... achetez sans argent et sans prix du vin et du lait... Venez à moi ; écoutez et votre âme vivra. " (Esaïe 55, 1-3).
"Jésus... cria disant : "Si quelqu'un a soif (QUELQU'UN, C'EST VOUS) qu'il vienne à moi et qu'il boive." Jean 7, 37)
"Et si quelqu'un (QUELQU'UN, C'EST VOUS) n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu." (Apocalypse 20, 15)
UN SERMON DE MALAN 197
Si VOUS ne vous êtes pas reconnu dans la catégorie de ceux qui, parce qu'ils sont pécheurs, ont besoin d'un Sauveur, VOUS serez obligatoirement avec ceux qui n'étaient pas trouvés écrits dans le livre de vie : il n'y a pas de milieu, pas d'autre alternative.
"Quiconque entend ! Ecoutez le message Qu'un Dieu d'amour fait annoncer à tous ; II retentit de rivage en rivage ; Pécheurs perdus, ce message est pour vous !
"Quiconque veut !" qu'il accoure et qu'il prenne Des mains du Père et la vie et la paix.
"Quiconque a soif !" aux eaux, qu'il vienne ; II trouvera le bonheur à jamais !
*

y


I
I est venu de Dieu. Il est né d'une femme. Sa naissance est un fait qui confond la raison des sages, et donc aucun savant sous le ciel n'a jamais pénétré le secret. Il a revêtu notre nature \ pour partager notre condition humaine afin de pouvoir racheter l'espèce humaine. Il est apparu comme le Fils de l'homme afin que nous devenions fils de Dieu.
Il a vécu dans la pauvreté, grandi dans l'anonymat. Une fois seulement au cours de sa jeunesse, il est allé en Egypte amené par ses parents, franchissant ainsi la frontière de son pays. Il n'a pas eu les
1. La nature humaine, mais une nature sans péché. Il a été tenté comme tous les hommes, mais il n'a jamais connu la tentation due au péché. Saint, innocent, sans souillure. (Lire Hébreux 2, 14 ; 4, 17 ; 7,26; l Jean 3, 5 ; 1 Pierre 2, 22 ; 2 Corinthiens 5, 21).
TU APPELLERAS SON NOM 199
avantages d'une haute instruction ou d'une éducation princière. Sa famille était sans fortune et sans influence. Et pourtant, petit enfant, il a été un sujet de peur pour Hérode, qui a tenté de le mettre à mort ; jeune garçon, il a embarrassé et étonné les docteurs de la loi ; à l'âge adulte il a commandé à la nature, aux poissons de la mer. Il a marché sur les vagues, ordonné à la mer de s'apaiser, au vent de s'arrêter. Il a rendu la santé à des multitudes, ressuscité des morts par le seul pouvoir de sa parole.
Il n'a jamais écrit un livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait contenir les livres qui ont été écrits à son sujet. II n'a jamais composé un cantique, et pourtant le nombre des hymnes dont il est aujourd'hui le thème est tel, que tous les compositeurs réunis ne sauraient l'égaler. Il n'a jamais fondé une école, et pourtant toutes les universités du monde ne pourraient se vanter d'avoir rassemblé autant de disciples. Il n'a jamais appris ni exercé la médecine, mais qui pourrait dire le nombre de cœurs brisés par la souffrance qui, depuis bientôt vingt siècles, ont trouvé auprès de Lui le soulagement et la guérison ?
Il n'a jamais commandé une armée ni enrôlé un soldat ; et pourtant aucun chef n'a levé plus de volontaires. Et, de part le monde entier, des rebelles ont déposé les armes de la révolte et soumis leur volonté à la Sienne, sans une parole de sommation de Sa part, sans un geste de violence, par les seules armes de la douceur.
De grands hommes ont paru et sont tombés dans l'oubli. Les pharaons et leurs fastes millénaires ont disparu malgré leur prétention à atteindre la péré-nité. Lui seul ne passe pas car le temps n'a aucune prise sur Lui. Hérode n'a pas pu le tuer, et Satan n'a pas réussi à faire obstacle à Son œuvre.
200 TU APPELLERAS SON NOM
Ni le tombeau ni la mort n'ont pu le retenir. Il est LE DIEU VERITABLE ET LA VIE ETERNELLE, le CHRIST, le MESSIE, le PROPHETE annoncé dès les temps anciens. Sa personne est le grand miracle de l'histoire de la race humaine : sur Son visage rayonne la gloire éternelle du DIEU TOUT PUISSANT, l'ETERNEL, CREATEUR du COSMOS. Il tient le souffle de tous les hommes dans sa main.
Sur la croix des suppliciés, II est mort pour l'amour de ton âme égarée. Une mort terrible et indicible quand II a porté ton péché, mon péché, chacun de nos péchés.
Patiemment, année après année, sur les sentiers du doute, où tu fuyais loin de Lui, Son cœur fidèle t'a cherché, et tu ne le savais pas... Maintenant Sa voix te parle. Ouvre-Lui ton cœur. Ne tarde point. Aujourd'hui si tu entends Sa voix n'endurcit pas ton cœur ! *.,
"Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi." (Apocalypse 3, 20)
*
Patience et colère de Dieu
Esaïe 40, 28 — "Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu que le Dieu d'Eternité, l'Eternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas ?"
Esaïe 42, 4 — "// ne se lassera pas, et II ne se hâtera pas, jusqu'à ce qu'il ait établi le juste jugement sur la terre."
Romains 2, 3 — "Et penses-tu, ô homme,... que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté et de sa patience, et de sa longue attente, ne connaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?"
2 Pierre 3,9— "Le Seigneur... est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. "
1 Pierre 3, 20 — "La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé. "
Luc 17, 25 — "Jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et le déluge vint et les fit tous périr."
Comme aux jours de Noé, la patience de Dieu aura un terme, car :
Colossiens 3,6— "La colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance. "
Qui sont ces "fils de la désobéissance" ? Ils sont tous compris dans une seule catégorie :
1 Thessaloniciens 3, 3 — "alors une subite destruction viendra sur eux... et ils n'échapperont point." Il y a environ 2 000 ans, Dieu donnait Son Fils
unique pour sauver les pécheurs ;
Aujourd'hui, Dieu attend encore pour faire grâce
aux pécheurs ;
Demain, Dieu dans Sa colère jugera les pécheurs. Serez-VOUS à l'abri ?
Le Salut de Dieu
Chant de reconnaissance
Je veux chanter de tout mon cœur De mon Sauveur l'amour fidèle, Car chaque jour II renouvelle Sur moi les dons de sa faveur.
Il m'a sauvé par son pouvoir ; ïl m'a lavé de mon offense ; En Lui je mets ma confiance, Et son repos est mon espoir.
Il m'a donné sa douce paix : En Lui ma joie est sans mélange. Puisque Son cœur jamais ne change, Ma joie aussi dure à jamais.
Oui, c'est en toi, puissant Sauveur, Que j'ai placé ma ferme attente ; Et mon âme, toujours contente, Sous ton joug trouve le bonheur.
Par ton Esprit, de ton enfant Viens donc soutenir la faiblesse ; Et sur tes pas, plein d'allégresse, Je marcherai fidèlement.
Le Salut
N° 1287
Novembre
1988
109e Année

Journal mensuel consacré à l'évangélisation
de Dieu

"Toute chair verra le salut de Dieu"
Esaïe 52, 10 ; Luc 3,6
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 VALENCE
SOMMAIRE
La Bible, livre vivant 201
Le sang de Jésus seul 205
Le livre du prophète Esaïe 209
Les charpentiers de Noé 215
Une vieille histoire 218
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.
REDACTION
ENVOIS D'ARTICLES
COMMUNICATIONS
Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres
• EDITION :
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert 26000 Valence
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. Pour la France et les pays d'expression française
- au dépôt des Bibles et Publications Chrétiennes 30, rue Châteauvert, 26000 Valence C.C.P. Lyon 4485-22 - F fr 60
. Pour la Suisse
 % au dépôt de Bibles et Traités Chrétiens
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1800 Vevey
CCP 18-3129 - Fs 16
. Pour la Belgique
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B - 7300 Quaregnon
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Directeur gérant : C.B. COULERU
Commission Paritaire : N° 66753
Réalisation : J.-C. Bihet, Z.l. La Téoulère - 65420 IBOS
Dépôt légal : 4e trimestre 1988
Abonnements 1989 avant le 15 décembre S.V.R
201
LA BIBLE, LIVRE VIVANT
"Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre. "
2 Timothée 3, 16-17
"Toute parole de Dieu est affinée : il est un bouclier pour ceux qui s'attendent à lui."
Proverbes 30, 5
"Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois. "
Psaume 12, 6
"La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers de pièces d'or et d'argent."
Psaume 119, 72
"Ces paroles sont certaines et véritables. " '
Apocalypse 22, 6
uelle merveille unique, cher lecteur, que ce Livre, la Sainte Bible, que vous et moi, nous avons ou pouvons avoir entre les mains !
L'Ancien Testament a été écrit au cours d'environ mille ans, et conservé par les mains de Dieu.
NOVEMBRE 1988
202 LA BIBLE, LIVRE VIVANT
Les hommes inspirés qui y ont collaboré et qui ne pouvaient se connaître à des siècles de distance, étaient des savants et des ignorants, des rois et des sacrificateurs, des laboureurs et des prophètes.
Le Nouveau Testament, contenant les Evangiles, le récit des Actes des apôtres, les Epîtres, l'Apocalypse, fut répandu en dépit de toutes les persécutions que subirent les premiers chrétiens dont des milliers sont morts, martyrs de leur foi.
La Bible n'a pas péri par le temps, ce grand destructeur qui n'épargne rien, alors que les écrits des hommes, contemporains des écrivains de la Parole de Dieu, ont disparu depuis longtemps. Et les manuscrits qui ont été retrouvés sont conservés dans les musées comme des momies... tandis que la Parole de Dieu est vivante ! Elle nous fait connaître Dieu dans sa justice immuable et dans sa grâce. Elle nous révèle sa nature morale, ses pensées quant à l'homme, nous indiquant le seul moyen de salut : "CHRIST".
Ses premières pages nous reportent au commencement de la création et à l'éternité dans le passé, tandis que les dernières nous introduisent dans l'éternité à venir, avec Dieu. C'est un Livre toujours actuel, plus que jamais en cette fin de vingtième siècle, conservant toujours sa puissance de vie, duquel on peut dire : "JAMAIS LIVRE NE PARLA COMME CE LIVRE".
Et vous, cher lecteur, ce Livre a-t-il déjà parlé à votre conscience et à votre cœur ?
Cette parole est aussi "opérante" : "Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions
LA BIBLE, LIVRE VIVANT 203
du cœur. Et il n'y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire. " (Hébreux 4, 12-13).
Cette Parole est aussi créatrice, c'est la même qui a été manifestée au commencement lorsque Dieu a dit : "QUE LA LUMIERE SOIT".
Jésus, la Parole "faite chair", a été ici-bas au milieu des hommes. Les Evangiles nous disent comment II allait de lieu en lieu, faisant du bien, et manifestant sa puissance comme créateur. Nous l'y voyons commandant au vent et à la mer, rendant la vue aux aveugles, forçant la mort à rendre les morts, Lazare par exemple qui sentait déjà la corruption ! Jésus Christ a "annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'Evangile" (2 Timothée 1, 10).
La Parole de Dieu opère pour donner la vie, et aussi pour l'entretenir. C'est une nourriture pour l'âme régénérée, et une arme puissante contre l'adversaire.
Cher lecteur ! Lisez la Parole de Dieu ; qu'elle soit dès le matin le premier aliment de votre âme. Ne dites pas : Ceci ne me concerne pas. Elle s'adresse à tous et à chacun de nous, suivant nos besoins et nos circonstances, se mettant à notre portée, comme nous en agissons souvent nous-mêmes avec nos enfants, de même qu'un ami expérimenté nous conduit par la main là où il a lui-même passé. Sommes-nous dans le deuil ? Elle pleure avec nous, versant dans nos cœurs ses tendres et divines consolations. Sommes-nous joyeux ? Elle partage notre joie. Elle est fidèle pour nous avertir de nos manquements. Elle nous enseigne, nous corrige, nous instruit afin que nous soyons accomplis pour toute bonne œuvre,
LA BIBLE, LIVRE VIVANT 204
"car nous avons été créés dans le Christ Jésus, pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance afin que nous marchions en elles". (Ephésiens 2, 10).
Ami lecteur, celui qui lit la Bible peut dire : Voici un livre qui me dit tout ce que je suis ; n'est-ce pas la Parole de Dieu ? La Parole de Dieu a-t-elle du prix pour vous ? La lisez-vous, non par curiosité, mais avec le besoin d'apprendre à connaître ce que vous êtes et ce que Dieu est, et ce qu'il est pour vous en grâce ? Pouvez-vous dire : Dieu parle... nous croyons ! La Parole de Dieu appliquée au cœur par le Saint Esprit produit ce que le Seigneur désigne comme "la nouvelle naissance", lisez Jean 3. Nico-dème, docteur des Juifs et savant quant à la loi, avait autant besoin d'un travail de conscience que le plus grand pécheur, qu'il aurait sans doute méprisé. Mais Dieu ne méprise personne. Et lorsque le cœur est touché et attiré vers le Sauveur, on sent le pressant besoin de faire connaître ce Sauveur à autrui.
*
205
"Le sang de Jésus seul"
"Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n'est pas en nous."
1 Jean 1, 10
"Auprès de l'Eternel est la bonté et il y a rédemption
en abondance auprès de lui. "
Psaume 130, 7
"Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n'a pas connu le péché, II l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui. "
2 Corinthiens 5, 21
"Sans effusion de sang, il n'y a pas de rémission."
Hébreux 9, 22
"Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché. "
1 Jean 1, 7
L
'Evangile avait été annoncé plusieurs soirs de suite dans un village. Après la dernière réunion, le serviteur de Dieu âgé, qui avait présenté aux âmes la bonne nouvelle du salut par grâce, adressa quelques paroles à une jeune fille qui avait suivi régulièrement les prédications.
— Anna, dit-il fixant sur elle un regard sérieux, le sang de Jésus Christ peut seul vous rendre pure devant Dieu.
206 "LE SANG DE JESUS SEUL"
Anna se sentit blessée par cet avertissement personnel ; les paroles étranges qui lui étaient dites ne cessaient de retentir à ses oreilles tandis qu'elle retournait chez elle. Elle se disait : "Je mène pourtant une vie honnête et, bien que j'aie à me reprocher plusieurs fautes, la plupart des gens sont plus mauvais que moi. Pourquoi ne puis-je être purifiée que par le sang de Jésus Christ ?"
Mais l'Esprit de Dieu ne lui laissa aucun repos. Ce qu'elle avait entendu, ce dernier soir, lui revenait à l'esprit, et commençait à la troubler. "Tous ont péché, avait rappelé le prédicateur, et n'atteignent pas à la gloire de Dieu." (Romains 3, 23). N'est-ce pas vrai ?
"Oui", était-elle obligée de répondre ; car "celui qui manque en un seul point de la loi, est coupable sur tous". (Jacques 2, 10). Puis venait devant elle cet autre passage de l'Ecriture : "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire" (Galates 3, 10). "Ah ! disait la jeune fille, tous ces passages sont contre moi et me condamnent."
La lumière se faisait dans son âme, elle se voyait une pécheresse impure qui avait mérité la mort et l'éternelle séparation d'avec Dieu. En passant des ténèbres à la lumière, cette lumière ne lui montrait encore que sa misère. Cependant, Dieu ne laissa pas son oeuvre inachevée ; II lui montra le remède, l'unique remède à son état. Elle saisit le sens des paroles qui lui avaient été adressées : "Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché". Elle comprit que Jésus avait donné sa vie pour nous, qu'il avait souffert de la part de Dieu à notre place, et qu'ainsi Dieu pouvait nous pardonner tous nos péchés. "OUI" se dit-elle, "le sang de Jésus Christ peut me purifier de tout péché". Elle saisit cette précieuse vérité de tout
"LE SANG DE JESUS SEUL" 207
son cœur, et Dieu répandit la paix dans son âme. En rentrant à la maison, l'heureuse jeune fille s'empressa d'aller auprès du lit de son père, âgé et malade.
— Père, lui dit-elle, le sang de Jésus Christ seul peut te purifier devant Dieu.
Le père qui était occupé depuis longtemps de pensées sérieuses, ouvrit de grands yeux et demanda l'explication de ces paroles. Anna lui raconta simplement ce qu'elle avait entendu. Elle dit à son père comment Dieu dans sa Parole a déclaré que tous les hommes sont pécheurs et ainsi, tout à fait incapables par eux-mêmes d'entrer dans le ciel, mais que Dieu, dans son amour, nous a donné pour Sauveur son Fils, qui a porté sur la croix la peine due à nos péchés.
— Puis, ajouta-t-elle, la Parole de Dieu dit que le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, purifie de tout péché. Comme pour la jeune fille, pour l'âme du père aussi, ces vérités, si grandes et si simples à la fois, furent douces et précieuses. Lui aussi trouva, par la foi en l'efficacité du sang de Jésus, le pardon de ses péchés et la paix avec Dieu.
Le jour suivant, son fils Charles vint lui rendre visite. Le malade lui tendit la main et en matière de salutation lui dit :
— "Charles, le sang de Jésus Christ seul peut te rendre pur devant Dieu."
Charles fut étonné et touché. Il écouta les paroles de son vieux père qui se mit à lui annoncer les faits merveilleux de l'amour de Dieu, et rendit témoignage à la valeur du sang de Christ.
Ce jour-là, fut décisif dans la vie de Charles. Un grand changement commença à s'opérer en lui. Il
208 "LE SANG DE JESUS SEUL"
fut troublé dans son âme en pensant à ses péchés, et se tourna vers Jésus, le Fils de Dieu, qui invitait les pécheurs à venir à Lui. Il fit l'expérience de la vérité des paroles du Sauveur qui a dit : "Venez à moi... et je vous donnerai du repos" ; il crut à la puis^ sance du sang de Christ. Ainsi en peu de temps, la fille, le père et le fils trouvèrent le pardon, la paix et la vie, en croyant en Jésus et en l'œuvre parfaite du salut accompli par Lui sur la croix.
Preuve nouvelle de cette vérité que "LA PAROLE DE DIEU EST VIVANTE ET OPERANTE ET PLUS PENETRANTE QU'AUCUNE EPEE A DEUX TRANCHANTS". .
Ami lecteur, qu'attendez-vous pour venir à Christ !'
*
209
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
(suite de la page 194)
Chapitre 38
L
es deux chapitres précédents nous présentent Ezéchias ayant affaire avec le roi d'Assyrie ; dans celui-ci, il se trouve devant "le roi des
terreurs".
Dans l'un et l'autre cas, il se tourne vers l'Eternel, et, chaque fois, il est délivré par la puissante main de Dieu. Le voile du temple n'avait pas encore été déchiré à la croix. Le Fils de l'homme n'était pas encore sorti victorieux du tombeau, et tous les hommes, même les plus fidèles, étaient pendant leur vie entière, assujettis à la servitude par crainte de la mort. Ils ne pouvaient encore pousser le cri : "Où est, ô mort, ton aiguillon ? Où est, ô mort, ta victoire ?" Sans aucun doute, ces âmes pieuses avaient la vie, et elles ressusciteront, le sépulcre de Macpéla le proclame hautement. Mais l'au-delà était, pour celles-ci, un inconnu rempli de ténèbres. Un brigand, le premier, apprit que, pour lui, le jour même où il quitterait son corps, il serait dans le paradis de Dieu, vérité aujourd'hui connue de nous tous.
Ezéchias avait été fidèle, et pensait qu'il éprouverait une perte en quittant la terre des vivants. Pour lui, la mort était encore "le roi des terreurs". En cette circonstance, se tournant vers Dieu, il est délivré et peut monter à la maison de l'Eternel comme il l'avait désiré (verset 22). Cette maison avait tant de prix
210 LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
pour lui, et là, son cœur reconnaissant pouvait faire vibrer à l'unisson toutes les cordes de sa harpe.
Mais toute cette scène peut être considérée sous un autre aspect. Le Fils de David qui, seul, avait été fidèle, doit mourir. Ne contemplons-nous pas, ici, les rayons de la gloire de notre Seigneur qui, avec de grands cris et avec larmes, a adressé des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort et qui a été exaucé à cause de sa piété ? "Son dez les Ecritures", a-t-il dit, "ce sont elles qui rendent témoignage de moi". Il y a là un vaste sujet de médi tation pour toute âme pieuse. $•>
Enfin, nous ne doutons nullement que nous ayons encore, ici, une image des exercices par lesquels le résidu fidèle devra passer à la fin des temps. Avant de pouvoir jouir de la bénédiction, il devra sentir dans son âme tout le poids de la mort, conséquence inévitable d'une loi violée, salaire du péché. Il devra en sentir toute l'horreur avant sa délivrance, comprenant alors que le Fils de David, son Messie, est venu, en grâce, subir les conséquences des transgressions de son peuple, et en porter lui-même le châtiment. Ce résidu saisira le pardon de l'Eternel qui a jeté tous ses péchés derrière son dos, afin de redonner la vie à ceux qu'il a rachetés, et comprendra que jamais ceux-ci ne descendront dans le shéol. Alors, ils loueront l'Eternel dans son temple, avec les instruments à cordes.
Les vivants, aujourd'hui, n'ont-ils pas dû traver ser de semblables exercices de cœur pour avoir les mêmes sujets de louange ? ,
Chapitre 39
Ici, Ezéchias, entre en rapport avec un troisième roi, le roi de Babylone. Celui-ci ne vient pas comme
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE 211
un ennemi mais comme un ami, avec un présent et une lettre. Ezéchias s'en réjouit, mais, cette fois, il ne monte pas à la maison de l'Eternel avec cette lettre et s'abstient de la déployer devant lui. Victorieux en présence du roi d'Assyrie, et même de la mort, il succombe devant le roi de Babylone. Il abandonne la glorieuse position qu'il avait maintenue jusqu'alors, et descend au niveau de ceux qui ont leur part aux choses de ce monde. Il montre aux envoyés son arsenal, arsenal qui ne lui avait été d'aucune utilité en présence de ses adversaires, leur fait voir aussi ses trésors, trésors dont il ne devait pas jouir bien longtemps. Pourquoi ne leur a-t-il pas montré le cadran d'Achaz, et ne leur a-t-il pas parlé des cent quatre-vingt-cinq mille Assyriens qui avaient été frappés sous les murs de Jérusalem ? Et pourquoi pas du Dieu puissant qui habitait dans sa maison à Jérusalem ? Les flatteries d'un roi étranger lui ont fait oublier la dépendance de l'Eternel, et celui-ci l'a abandonné pour un instant, afin de lui apprendre à connaître ce qui était dans son cœur. Si le monde vient comme un ami, il est plus dangereux que lorsqu'il vient avec toutes ses armées. Puissions-nous nous en souvenir. Averti par le prophète, Ezéchias reconnaît que la parole de l'Eternel est bonne. La paix et la vérité sont des trésors plus précieux que tous les biens destinés à être emportés à Babylone.
Chapitre 40
Avec le chapitre 40 commence un nouveau sujet. Jusqu'ici, nous avons considéré ce que nous pourrions appeler la partie historique de la prophétie d'Esaïe. Ce sont des événements accomplis ou qui arriveront à la fin des temps. Maintenant, nous allons voir plutôt le côté moral et l'intérieur de la prophétie.
212 LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
Ce ne sont plus des voies gouvernementales envers le peuple, mais une œuvre de Dieu dans les cœurs.
Deux questions capitales se posent à toute âme qui lit avec quelque attention la prophétie. Pourquoi toutes ces choses, pourquoi tous ces événements, ces épreuves et ces châtiments ? Quelle sera la conclusion de tout cela ?
La deuxième partie du livre va nous le faire connaître.
Dieu a deux grands débats avec son peuple. Le premier a pour motif l'abandon de l'Eternel "pour suivre les idoles" (sujet traité dans les chapitres 40 à 48), le second le rejet du Messie, ce peuple l'ayant fait mourir de la main d'hommes iniques (chapitres 49 à 57). Ces deux sections se terminent par cette solennelle déclaration : "IL N'Y A PAS DE PAIX POUR LES MECHANTS". Enfin, dans les chapitres 58 à 66, nous avons les conclusions, dignes de Dieu, de toutes ses voies envers son peuple.
Le chapitre 40 commence donc, comme nous l'avons dit, le plaidoyer de l'Eternel avec son peuple au sujet de la violation du premier commandement de sa loi : "Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face" (Exode 20, 3). Le pays a été rempli d'idoles. Dieu exécutera-t-il la malédiction prononcée par la loi contre son peuple coupable ? La sainteté de l'Eternel ne lui permet pas de passer à la légère sur le péché. Il doit lui en faire sentir tout le poids et toute l'horreur. C'est par le moyen de sa discipline qu'il arrivera à cela. Mais, ô merveille de la grâce ! avant quoi que ce soit, ce Dieu, si gravement offensé, veut parler au cœur de son peuple. Les premiers mots de son réquisitoire sont pour lui dire que son iniquité lui est pardonnée, et qu'il veut le consoler.
LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE 213
Le commencement du chapitre est rempli de "cris", car il y a des choses importantes, qui doivent être entendues au loin, des choses dont tous devraient tirer profit. Il crie premièrement : "CONSOLEZ, CONSOLEZ MON PEUPLE". C'est certainement ce qu'il sera à la fin. Précieux encouragement pour les fidèles, même s'ils doivent traverser l'épreuve. Ensuite, une voix crie dans le désert : "Préparez le chemin de l'Eternel, aplanissez dans le lieu stérile une route pour notre Dieu", car la gloire de l'Eternel va être révélée. Nous savons que cette parole a été réalisée, à la lettre, par le ministère de Jean le Bapti-seur, qui n'a pas été écouté et fut mis à mort, comme celui dont il était le précurseur et duquel il avait annoncé la venue. Le Sauveur et son serviteur ont été rejetés. De nouveau : "Une voix dit : Crie. Et il dit : Que crierai-je ? — Toute chair est de l'herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs... Certes, le peuple est de l'herbe". Tout est-il perdu, et de quel côté faut-il se tourner ? "La Parole de notre Dieu demeure à toujours." Certainement, ce que sa bouche a dit, sa main l'accomplira. Son peuple peut avoir violé la loi, rejeté le Messie, et le serviteur de l'Eternel a pu être consumé comme de l'herbe flétrie (le serviteur, ici, c'est Israël), mais rien ne sera un obstacle à l'accomplissement de la promesse faite par le Dieu fidèle à Abraham et à David. "Elève ta voix avec force". De nouveau, il faut crier et annoncer de bonnes nouvelles : "Voici votre Dieu !" Celui ' qui vient n'est pas seulement le Fils de David, mais il est le Dieu de son peuple. Il va, comme un berger, rassembler son troupeau. Qui pourra l'empêcher de le consoler ? En toute vérité, la grâce de Dieu envers son peuple brille dans les onze premiers versets, et sa gloire dans ceux qui suivent.
Sa grandeur, sa sagesse et sa puissance se voient dans les œuvres de la création ; les cieux et la terre
214 LE LIVRE DU PROPHETE ESAIE
en sont les témoins imposants. Toutes les nations qui s'agitent, sont réputées, devant lui, comme une goutte d'un seau et comme la poussière d'une balance : II soufflera dessus pour les faire disparaître. Comment alors pourraient-elles être un obstacle à la bénédiction que Dieu veut répandre sur son peuple ? Elles sont réputées moins que le néant et le vide.
Peuple de Dieu, insensé ! Qu'as-tu donc à faire avec les idoles ? Ne vois-tu pas ta folie ? "A qui donc comparerez-vous Dieu et à quelle ressemblance l'égalerez-vous ?" Malgré cette inconséquence, l'Eternel, ce Dieu qui ne change pas, ne se lasse ni ne se fatigue envers son peuple. Par sa puissance, il fait sortir en nombre les armées célestes, qui parcourent en silence leur course journalière dans l'espace. Par sa grandeur, aucune ne manque. Cette même puissance se déploie en faveur des siens, et pas un seul d'entre eux n'est oublié de Lui. Il possède une parfaite connaissance de tout ce qui les concerne et rien ne lui passe inaperçu. Ceux qui s'attendent à Lui renouvellent leurs forces. Ils s'élèvent au-dessus des choses visibles, comme les aigles qui s'envolent vers les cieux, ils courent et ne se fatiguent pas ; ils marchent et ne se lassent pas.
(à suivre)
*
215
LES CHARPENTIERS DE NOE
"Et comme il arriva aux jours de Noë, ainsi en sera- t-il aux jours du fils de l'homme aussi : on mangeait et on buvait, on se mariait, on donnait en mariage jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche et le déluge vint, et les fit tous périr." Luc 17, 26-27
"Soyez réconciliés avec Dieu." 2 Corinthiens 5, 20
C
omme une jeune fille de parents chrétiens J (de dix-sept ans environ) entrait chez un médecin chrétien \ celui-ci, voyant ses joues rosés, image de la santé, lui dit :
On ne dirait pas que vous êtes malade !
Non, en effet ; aussi, ne suis-je pas venue pour une consultation, mais pour une petite collecte. En même temps, elle tendait un registre : "société des indigènes indiens".
Quel est le but de cette société ?
Enseigner à lire la Bible aux enfants indiens dans leur langage, et je fais tout ce que je puis pour la favoriser.
1. Chrétien : Ce nom est mentionné trois fois dans le Nouveau Testament.
a| Actes 11, 26 :"...- ce fût à Antioche premièrement que les disciples furent nommés chrétiens".
Actes 26, 29 : "Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuaderas bien tôt d'être chrétien."
1 Pierre 4, 16 : "... si quelqu'un souffre comme chrétien qu'il n'en ait pas honte, mais qu'il glorifie Dieu en ce nom". Dans nos pays christianisés, beaucoup ne sont pas de VRAIS chré tiens, Ami lecteur, êtes-vous un VRAI chrétien, c'est-à-dire un
. disciple de Jésus Christ, sachant que vous êtes sauvés en croyant en Lui ?
216 LES CHARPENTIERS DE NOE
C'est là une excellente idée. Je suppose donc que le vrai but est de parler de Jésus aux enfants, et de les amener à croire en Lui pour qu'ils soient sauvés.
Oui, exactement, j'espère que le Seigneur bénira cet effort pour le salut de plusieurs d'entre eux.
Puis-je vous demander, si vous avez entendu parler des charpentiers de Noé ?
Non, qui étaient-ils donc ?
Des hommes qui l'ont aidé à construire l'arche par laquelle d'autres ont été sauvés, sans y être entrés eux-mêmes. Ne trouvez-vous pas que vous fai tes comme eux ? Vous cherchez à favoriser le salut des autres, tout en n'étant pas sauvée vous-même, peut-être.
Après un silence, la figure rouge et les yeux pleins de larmes, elle répondit : "Non, je ne suis pas sauvée, je ressemble bien aux charpentiers de Noé".
La flèche, tirée à l'aventure, avait réellement pénétré entre les jointures de la cuirasse (1 Rois 22, 34). Dès ce moment, elle fut convaincue de péché. La Parole de Dieu lui montra, à sa grande surprise, que toutes ses justices n'étaient, aux yeux de Dieu, qu'un linge souillé, et que, étant perdue, elle avait besoin d'être purifiée et pardonnée. Le médecin pria avec elle, puis elle se retira.
Quelques semaines s'étaient écoulées, quand elle revint. Elle avait traversé des jours et des nuits d'angoisse profonde.
Maman m'a dit de venir vous voir de nouveau, dit-elle, car je suis si misérable et si malheureuse que je ne sais que faire.
Je suppose que vous désirez aujourd'hui quel que chose pour vous-même, et non pour les autres.
Oui, je désire vraiment être sauvée ; si seulement je savais comment venir à Jésus, mais je suis si mé chante, mon cœur est si dur, et je me trouve sans force.
LES CHARPENTIERS DE NOE 217
Il faut venir à Lui, telle que vous êtes, avec tous vos péchés, car II a dit : "Je ne mettrai point celui qui vient à moi" (Jean 6, 37). Croyez-le simplement.
Je crois bien en Lui, mais je n'en éprouve aucun soulagement ; je ne me sens pas différente.
Il ne faut pas regarder à vos sentiments, mais recevoir simplement ce qu'il dit et prendre garde à sa Parole. Voyez ce verset : "En vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle". Croyez-vous Celui qui a envoyé Jésus ? Croyez-vous que Dieu l'a envoyé afin de vous sauver, et de vous laver de vos péchés ?
Oui, je crois ce qu'il dit.
Vous entendez et croyez. Ecoutez les conséquences bénies qui sont la part de celui qui entend et qui croit : II a la vie éternelle. Attachez-vous à cette déclaration.
Mais il y a autre chose. Le Seigneur ajoute : "Celui qui entend et qui croit ne viendra pas en jugement". C'est là une assurance pour l'avenir. Il ne peut y avoir de condamnation pour celui qui croit en Jésus, parce que Jésus l'a portée lui-même sur la croix. Or, puisque vous avez entendu et cru, quelle assurance vous donnera-t-il pour l'avenir ?
Que je ne viendrai pas en jugement.
Vous voyez donc qu'il répond dans ce verset au présent et à l'avenir. Mais ce n'est pas tout. Nous sommes tous dans la mort ; nous sommes tous morts dans nos fautes et dans nos péchés, et, dès que nous entendons sa voix, nous sommes délivrés de cet état, II nous vivifie par sa Parole. Il ajoute donc que celui qui entend et qui croit "est passé de la mort à la vie". Rien ne peut être plus précieux.
Je comprends. Ayant entendu et cru, je suis pas sée de la mort à la vie. Oh, combien la chose me paraît simple à présent !
Elle se répandit de nouveau en larmes, non de confusion et de détresse, mais de joie et de bonheur. Elle partit, remplie de paix et de joie.
218
Une vieille histoire
"Et Jésus répondant leur dit : Ayez foi en Dieu. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez et il vous sera fait. "
Marc 11, 22-24
"Use de grâce envers moi, ô Dieu ! car en toi mon âme se réfugie, et sous l'ombre de tes ailes je me réfugie, jusqu'à ce que les calamités soient passées."
"Je crierai au Dieu très haut, à Dieu qui mène tout à bonne fin pour moi"
Psaume 57, 1-2
"Délivre-moi de mes ennemis, ô mon Dieu ! protège-moi contre ceux qui s'élèvent contre moi."
Psaume 59, 1
A
u siècle passé, un soldat de métier, homme ignorant et brutal, dégoûté de l'état militaire, avait sollicité son congé sans pouvoir jamais l'obtenir. Chaque fois qu'il revenait de l'exercice, sa fureur s'exhalait en injures. Il logeait chez une veuve pieuse.
Un jour qu'il rentrait de service, jurant comme de coutume, il aperçoit la Bible sur la table de son hôtesse. Il y jette un regard et s'arrête aux paroles de Jésus : "Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez, et il vous sera fait" (Marc 11, 24). Ces paroles le frappent.
Qu'est ce livre ?
C'est la Bible.
UNE VIEILLE HISTOIRE 219
Qu'est-ce que la Bible ?
La parole de Dieu.
La Parole de Dieu ! Il faut donc que tout ce qui y est écrit soit vrai ?
Bien certainement.
Il faut aussi que tout ce qui est promis s'accom plisse sans en excepter les paroles que je viens de lire.
Assurément. Tout ce que nous demandons à Dieu au nom de Jésus, nous l'obtenons, si nous croyons.
Il y a longtemps que je voudrais être libéré du service militaire. Si la Bible dit vrai, je n'aurai donc qu'à prier Dieu pour être sûr d'obtenir mon congé.
La Bible ne nous apprend pas à demander les biens de ce monde. Il n'y a que les biens spirituels que nous osions demander sans réserve.
Pardon, ce que vous me dites là n'est pas le pas sage que j'ai lu. Il déclare que tout ce que nous demanderons nous sera accordé.
Eh bien soit ! Tout ce que la Bible dit est la vérité. La Parole de Dieu ne saurait mentir.
Le soldat retenant les paroles qu'il avait lues, les repasse nuit et jour dans son cœur. "Essaye toujours" se dit-il enfin. Il se rend dans sa chambre et se met à genoux dans l'intention de prier Dieu de le délivrer du service militaire. Mais à peine a-t-il commencé, que le souvenir des nombreux péchés dont il s'est rendu coupable le frappe et l'effraye. "Comment" pense-t-il, "le Dieu Saint pourrait-il exaucer les prières d'un pécheur tel que moi ?" Cette réflexion lui fait complètement oublier l'objet de ses vœux. Il pleure, il gémit, il implore à grands cris la grâce et le pardon de Dieu.
Le Seigneur eut égard à ses larmes. Il lui donna la repentance et le pardon de ses péchés. Lisant la Parole de Dieu, il fut transformé. Rien ne ressem-
220 UNE VIEILLE HISTOIRE
blait à sa vie d'autrefois. Sa conduite devint un modèle de douceur, de bonnes mœurs et de piété. Sa conversion subite attira sur lui l'attention générale. Ses chefs et ses camarades disaient qu'il s'était jeté dans la "dévotion". Il le confessa et rendit témoignage à la grande miséricorde de Dieu envers lui. Un grand nombre de soldats, devenus inquiets au sujet de leur salut, se mirent à chercher Dieu avec ardeur. La plupart des officiers voyaient avec déplaisir l'œuvre du Saint Esprit dans le cœur de leurs soldats, regardant la "dévotion" comme une faiblesse, et ils s'indignaient de ne plus compter dans leurs rangs que de misérables dévots. Ils en firent le rapport au colonel, et lui nommèrent l'auteur de ces menées. On fit subir à celui-ci un sévère interrogatoire. Mais lui, loin de se laisser intimider, profita de cette occasion pour confesser hautement sa foi et pour rendre témoignage à la grâce de Dieu en Jésus Christ. Il ajouta qu'il n'avait pas séduit ses camarades, mais que par le simple récit de ce que le Seigneur Jésus avait fait pour lui, il avait cherché à les amener du chemin du péché sur le seul chemin qui conduit à la vie.
On lui demanda pourquoi il ne semblait plus pressé d'obtenir son congé, tandis qu'autrefois il l'avait sollicité avec tant d'empressement. Il répondit : "Quand je n'étais pas converti, je voulais faire à ma tête, mais depuis que j'appartiens à mon Seigneur Jésus Christ, je n'ai pas d'autre volonté que la sienne, et je m'abandonne à mon Dieu, comme un enfant qui va où son père le conduit". Comme sa piété était le seul crime qu'on eut à lui reprocher, on se hâta, pour toute punition, de le renvoyer dans ses foyers. Il apprit ainsi que les paroles du Seigneur Jésus sont véritables, que toutes ses promesses sont Oui et Amen, mais qu'il accomplit toutes choses EN LEUR TEMPS.
Psaume
O mon Dieu ! que puis-je te rendre, Car tous tes bienfaits sont sur moi ? Tu me conduis d'une main tendre Et tu m'as fait don de la foi.
Ton bras puissant, dès mon enfance, M'a gardé jusques à présent ; Et tous les jours ta bienveillance Protège et bénit ton enfant.
Tu m'as révélé dans ta grâce La valeur du sang de Jésus, Qui seul, devant tes yeux, efface Les péchés de tous tes élus.
A chaque jour de mon voyage Je suis l'objet de ton amour ; Jésus de sa voix m'encourage, M'annonçant son prochain retour.
Béni sois-tu, mon Dieu, mon Père ! Bientôt je serai près de toi, Dans la sainte et pure lumière, Remportant le prix de ma foi.
Alors cessera ma souffrance ; Une immense félicité Remplacera mon espérance, Durant toute l'éternité.
r
Le Salut de Dieu
Le don de Dieu
Le don de Dieu, c'est Christ lui-même. Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.
(Jean 3, 16)
Le don de Dieu, c'est l'eau vive, par Christ. Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu lui eusses demandé, et il t'eût donné de l'eau vive.
Jean 4, 10)
Le don de Dieu, c'est la vie éternelle.
Les gages du péché, c'est la mort ; mais le don de grâce
de Dieu, c'est la vie éternelle, dans le Christ Jésus, notre
Seigneur.
(Romains 6, 23)
Le don de Dieu, c'est la foi.
Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient
pas de vous, c'est le don de Dieu.
(Ephésiens 2, 8)
Le don de Dieu, c'est la justice.
Ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront en vie par un seul, Jésus Christ.
(Romains 5, 17)
Le don de Dieu, c'est le Saint Esprit. Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés : et vous recevrez le don du Saint Esprit.
(Actes 2, 38)
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Le Salut
N° 1288
Décembre
1988
109e Année
Journal mensuel consacré à l'évangélisation
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de Dieu
Èfr
BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES , 26000 VALENCE
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"Toute chair verra le salut de Dieu"
Esaïe52, 10; Luc 3, 6
SOMMAIRE
Le mystère de la naissance de Jésus 221
Heureux parce que je sais 237
L'assurance 239
Table des matières 240
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.
REDACTION
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Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres
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Dépôt légal : 4e trimestre 1988
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221
Le mystère de la naissance de Jésus
"Aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et ceci en est le signe pour vous, c'est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. "
(Luc 2, 10-12)
N
ous vivons dans un monde où les valeurs morales s'effondrent les unes après les autres. L'individu perd insidieusement ses références. La morale chrétienne a sa source en Dieu et dans la révélation de Lui-même qu'il a donnée aux hommes, révélation contenue aujourd'hui dans un livre : la Bible. Le rejet progressif des normes et des bases de la morale est bien la conséquence logique d'une humanité qui tourne le dos à son Créateur et s'éloigne de Celui qui est la source de toute vie, de toute joie, de tout vrai bonheur.
Notre société de consommation apparaît être le seul modèle, la seule référence pour répondre aux besoins immenses du cœur humain. L'homme est alors considéré comme un consommateur de biens matériels et de plaisirs. Il se contente d'une dimension de vie purement animale : manger et boire est ce qu'il y a de plus légitime - parce que la vie en dépend - mais cela semble être sa seule raison d'exis-
DECEMBRE 1988
222 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
ter. Ailleurs, en d'autres pays, l'individu se voit proposer l'Etat comme seule référence. Or l'homme a été créé pour une autre dimension de vie : une vie morale et spirituelle, à l'image de Celui qui lui a donné la vie.
Les sommes de connaissances accumulées par l'humanité débordent les capacités de stockage des bibliothèques mais les chercheurs reconnaissent toujours leur ignorance des origines et des fins de l'Univers, de la vie, et de l'humanité.
Si l'approche imminente de l'an 2000 a un sens pour tous ceux qui habitent cette région de la terre qualifiée d'Occident, dont le calendrier fait remonter le début de notre ère à la naissance de Jésus Christ, pour beaucoup la pensée de franchir ce millénaire est à la fois fascinante et inquiétante. Plusieurs pensent que la grande peur de l'an 1000 pourrait se réveiller.
L'homme, parce qu'il est doué de mémoire, a conscience de l'écoulement du temps ; depuis la plus haute antiquité il s'est préoccupé du futur. Ses efforts pour prévoir l'avenir et l'influencer, c'est-à-dire éviter que n'arrive ce qu'il redoute et faire arriver ce qu'il souhaite, ne sont pas nouveaux. Par contre la prospective est une démarche récente et l'horizon de l'an 2000 est perçu comme une échéance relativement inquiétante et représentée par un tableau assez sombre. Ainsi dans un comportement toujours plus individuel, il cherche à maîtriser les événements, les circonstances. Le mythe de la technique est aujourd'hui omniprésent comme un dieu, pour répondre aux besoins de bien-être, de connaissance, de puissance et de domination. Et il ne sait pas qu'il court après le vide et le néant et la ruine irrémédiable.
Mais au milieu de ce monde rude et implacable, quel est celui, ou celle, qui n'a pas ressenti une fois
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 223
un besoin réel de compréhension, ne serait-ce qu'un peu d'attention, d'égard, de respect ? N'y a-t-il pas souvent ce besoin d'être aimé, de sentir de l'affection, une chaleur humaine véritable ?
Le seul sens de la vie qui procure la paix réside dans la relation d'amour entre la créature et son Créateur. Le mystère de la venue de Dieu sur la terre, comme un homme, demeure la réponse à toutes les aspirations des cœurs des hommes qui comprennent qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils sont aimés., Dieu aime sa création, II aime chaque homme, pris individuellement, comme II aimait Abraham et Agar, cette servante égyptienne qui s'enfuyait rejetée de tous, absolument seule dans le désertl.
N'est-ce pas l'amour qui donne réellement le sentiment d'exister ? Aussi en cette fin de l'année 1988, puisque tous les pays christianisés vont rappeler, sans en saisir toute la portée, la naissance de Jésus, nous voulons nous arrêter et réfléchir sur le "mystère de la piété"2 : Dieu manifesté en chair.
I  % Une naissance qui est toujours célébrée
En cette période de l'année, beaucoup vont-essayer d'oublier pour un temps leurs occupations, leurs soucis, et tout à nouveau aura lieu, comme les années précédentes, et cela depuis le quatrième siècle de l'ère chrétienne 3, l'anniversaire de la nais-
Genèse 16, 4-14.
1 Timothée 3, 16.
Vers l'an 350, la naissance du Seigneur Jésus était célébrée.'
II est possible que cela ait eu pour but de détourner la pensée des fidèles de la fête païenne du solstice d'hiver, qui par sa solen nité et son ampleur, avait envahi la vie des peuples en Occident. Il a été décidé que ce jour serait le 25 décembre. Plus tard au VIe siècle, l'Eglise d'Orient, qui initialement avait retenu comme date le 6 janvier, s'y rallia.
224 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
sance de Jésus. En face des éternelles questions, des doutes et des interrogations, la crèche de Bethléem demeure ce havre de paix, image parfaite de douceur, de tendresse, de quiétude, lorsque l'Enfant divin mis au monde fut entouré de soins maternels, tableau si touchant, message de réconfort et d'amour pour l'humanité.
Cette naissance demeure un fait extraordinaire, une lumière qui a brillé dans la nuit morale de ceux qui cherchaient depuis les âges les plus reculés un sens et une explication à leur existence. Dieu a été manifesté en Jésus Christ comme étant lumière et vie. Pour citer l'Ecriture : "La vraie lumière était celle, qui, venant dans le monde, éclaire tout homme"4. Une lumière aussi éclatante que celle du soleil levant a brillé sur ceux qui vivaient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. "Assis dans les ténèbres"5 décrit la condition morale de l'humanité.
Car la naissance de cet Enfant, dans cette petite bourgade de la Judée en Palestine, parle de joie et de paix. C'est un message d'espérance, un espoir immense, une réalité mystérieuse et insondable qui seule peut réchauffer les cœurs, en répondant à leur attente.
"Aujourd'hui dans la cité de David vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur".
N'est-ce pas la plus grande nouvelle qui ait été donnée à l'homme d'entendre, point de départ de la délivrance de l'humanité. Le péché originel est une réalité et le salut de l'homme une nécessité, pour qu'il puisse retrouver la communion avec Dieu.
C'est le témoignage de la Bible, le Livre qui demeure, le seul qui ne vieillit pas sur, lequel le
Jean 1, 9.
Luc 1, 79.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 225
poids des ans ne se fait pas sentir. Son message est toujours, et plus que jamais, actuel. Dès les premières lignes, le sens profond et réel de la vie est révélé. La vie de chaque homme a un sens, un seul sens. La Bible montre un Dieu qui cherche l'homme et met tout en œuvre pour établir une relation privilégiée et unique avec sa créature : une relation1 d'amour. L'amour de Dieu est ce qui répond à la nature et aux aspirations les plus intimes du cœur humain.
Un petit garçon à Bethléem venait de naître. C'était Celui qui allait révéler l'Amour de Dieu. 4
2 - La naissance de Jésus : un nouveau commencement
Nous lisons dans l'évangile selon Luc au premier chapitre : "l'ange dit à Marie : Ne crains pas, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JESUS... l'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrivra de son ombre"6. L'enfant auquel tu donneras naissance sera appelé Fils de Dieu.
Il y a eu, dans le déroulement du temps, un jour où le Fils de Dieu, du Dieu qui est invisible, a été vu comme un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. "Quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils..."7. La grande compagnie des anges dans le ciel, une multitude de l'armée céleste a donné gloire à Dieu dans une explosion de louange qui a retenti jusqu'aux confins de l'Univers. D'humbles bergers se sont prosternés. Ensuite de riches, cultivés ef puissants mages ont adoré.
Luc 1, 30, 31, 35.
Galates 4, 4.
226 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
Si déjà chaque naissance est en soi un événement, combien plus extraordinaire, à la fois étrange et miraculeuse, sont la conception, puis la formation dans le sein d'une femme : "les lieux bas de la terre"8, et la naissance de Jésus le Fils de Dieu. Ce nouveau-né était la manifestation de Dieu comme un Enfant ! DIEU en Jésus Christ prenant l'humanité en son point le plus bas, formé dans le sein maternel de Marie. Dieu utilisait, pour Celui qui s'appellerait Lui-même le Fils de l'homme, les lois biologiques de la transmission de la vie, lois qu'il avait créées. La source même de ces lois est révélée et la Souveraineté du Créateur est établie par la parole prophétique : "tu m'as formé un corps"9.
Aujourd'hui, si l'on fait mention de Jésus Christ, c'est seulement pour compter le temps. Le 20e siècle se réfère à un commencement. La naissance de Jésus est bien un commencement. Le point de départ d'une nouvelle histoire, celle de l'homme selon les pensées de Dieu. L'apôtre Paul comprenant le dessein de Dieu, peut dire que le premier homme Adam a été tiré de la poussière de la terre ; le second homme, c'est-à-dire Jésus, est d'origine céleste 10.
Daniel le prophète l'avait déjà vu dans les visions de la nuit comme ce "fils d'homme" qui venait du ciel sur la terre, pour recevoir la domination universelle. Et il avait été fortement troublé qu'un Etre venant sur les nuées comme Dieu, ait l'apparence simplement humaine (une forme humaine comme un membre de la race humaine) et non un aspect divin comme la gloire de Dieu révélée au prophète Ezéchiel n.
Psaumes 139, 15.
Hébreux 10, 6.

1 Corinthiens 15, 47, 48.
Ezéchiel 1.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 227
Six cents ans avant la naissance de Jésus et sa cru* cifixion, il avait même prophétisé que le Messie d'Israël, serait rejeté 12.
3 - Cette naissance :
l'accomplissement de la parole prophétique
Dès les temps les plus reculés, Dieu avait déclaré au Serpent en Eden : "la semence de la femme te brisera la tête"13. C'est-à-dire que dans la lignée humaine, un homme devrait apparaître, lequel ôte-rait la puissance à Satan. Dieu fera plus tard à Abraham les promesses concernant "sa semence" 14.
Le prophète Esaïe avait précisé qu'une femme concevrait un enfant dans des conditions particulières : "C'est pourquoi le Seigneur, lui, vous donnera un signe : Voici la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appel-lera son nom Emmanuel - c'est-à-dire, Dieu avec nous 15. Et toujours dans ce même livre, "Elle a donné le jour à un enfant mâle. Qui a entendu une chose pareille ? Qui a vu de telles choses ?"16. Cette prophétie a été donnée plus de 700 ans avant la Nativité.
Le prophète Michée avait bien précisé aussi : "Et toi, Bethléem Ephrata... de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d'ancienneté, dès les jours d'éternité."17
Paul donnera parfaitement l'interprétation de la
Daniel 9, 26.
Genèse 3, 15.
Genèse 22, 18.
Esaïe 7, 14.
Esaïe 66, 8.
Michée 5, 2.
228 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
promesse faite à Abraham concernant sa semence, en disant que cette semence, c'est Christ18.
Mais qui avait connaissance de ces prophéties, excepté ces hommes venant de l'Orient avec des présents et une intelligence qui nous confond. Hélas, parmi ceux qui avaient le privilège chez les juifs de lire les rouleaux du livre de la loi, quels étaient ceux qui attendaient cette naissance ? En Palestine, un tout petit nombre attendait "la consolation d'Israël" 19f "la délivrance"20.
Donc Dieu, qui est éternel, entrerait dans le temps, conçu du Saint Esprit dans le sein d'une femme, né de femme selon la procréation établie par Dieu, donc vrai Fils de l'homme. Le pays et la ville étaient même clairement annoncés.
Au temps choisi, et selon les termes mêmes de la Parole "quand l'accomplissement (ou la plénitude) du temps est venu"21 Dieu a envoyé son Fils qui est né de femme comme tous les hommes dans le monde.
Le salut apporté par Jésus Christ a été préparé tout au long de l'ancienne alliance du peuple hébreux avec l'Eternel et c'est seulement lorsque cette préparation fut complète ("la plénitude du temps") que Jésus est né.
Personne ne conteste cette naissance, mais aussi personne ne peut en connaître ni en comprendre le mystère. Elle demeure le fait marquant de l'histoire des hommes.
Galates 3, 16.
Luc 2, 25.
Luc 2, 38.
Galates 4, 4.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 229
Si la naissance d'un petit garçon dans un environnement très pauvre - une naissance humble, dans un petit canton de l'univers - était en soit quelque chose de commun, ce fut un événement extraordinaire, car il y eut un branle-bas universel autour de cette naissance.
En effet, le ciel s'ouvrit pour laisser entendre la multitude des anges proclamer : "gloire à Dieu dans les lieux très hauts et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes" ; paroles qui éveillèrent dans les cœurs un écho indéfinissable. Des bergers accoururent. Une étoile mystérieuse apparut dans le ciel. Des mages astronomes, sages venant de l'Orient, traversèrent les déserts avec des fastueux présents, riches de signification.
Nous croyons à tous les détails de la vérité historique de l'évangile. La foi, c'est cette Parole qui vient toucher nos oreilles, c'est ce rayon de lumière qui vient éclairer nos yeux, c'est cette aube d'espérance qui se présente à nous dans un petit enfant qui vient de naître et qui est couché dans une crèche.
4  % Dieu en Jésus "entre" dans l'Univers (le Cosmos)
Le Créateur s'est "anéanti"22 pour apparaître, comme un homme parmi les hommes.
Dieu qui est Esprit, en Jésus, s'est volontairement assujetti à la matière, et est entré dans l'espace, se soumettant comme homme aux limites de l'Univers qu'il avait créé. "Cosmos" est la signification littérale du mot grec "Kosmos". Il est rendu par "monde" en Romains 1, 20 : "la fondation du monde". C'est l'ensemble de tout ce qui existe, considéré
22. Philippiens 2, 7.
230 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
comme un tout organisé et harmonieux, obéissant à des lois et qui peut être appréhendé par les facultés humaines, l'intelligence et les sens, l'œil, l'oreille, le toucher. L'infiniment grand, comme l'infiniment petit dans leurs aspects physiques, matériels, inanimés ou vivants, et spirituels.
Par la naissance selon les lois biologiques de la vie, Dieu "entrait" pour ainsi dire dans l'Univers, participait à la matière, s'assujettissait volontairement dans un corps et devenait ainsi visible aux yeux de l'humanité. Le geste puéril d'un enfant qui touche tout ce qu'il voit pour s'assurer de sa réalité, geste toujours recommencé, sera précisé par Jean concernant Jésus, dans cette merveilleuse épître de l'apôtre "ce que nos mains ont touché..."m.
Comme Dieu avait créé l'Univers, la terre et l'homme par une intervention souveraine, II est intervenu directement pour la naissance de Jésus, dans un acte créateur particulier. L'ange avait dit à Marie "voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus". Et en réponse à la question de Marie : "Comment cela arrivera-t-il puisque je ne connais pas d'homme ?" L'ange avait dit : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre"24.
C'est le mot grec "Katartizo" traduit par "former" qui est employé en Hébreux 11,3 "les mondes ont été formés". Ce terme est aussi utilisé en Hébreux 10, 5 concernant le corps de Jésus : "tu m'as formé un corps".
Ce sont donc bien deux actes créateurs de Dieu, l'un pour former les mondes, l'autre pour préparer
1 Jean 1, 1.
Luc 1, 31, 35.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 231
un corps à Celui qui est appelé par l'apôtre Paul "le premier né de toute la création"25 soulignant ainsi sa primauté et sa dignité éternelle.
Pour l'Univers, "les mondes" de Hébreux 11, 3, il s'agit de quelque chose de complet, un tout parfait (visible et invisible, matériel et spirituel).
Dans le cas du Seigneur Jésus, il s'agit du corps qui a été préparé pour Lui comme un habitat qu'il a occupé, et qu'il occupe pour l'éternité.
5 • La manifestation de Dieu en chair
"Et la Parole devint chair" 26. La conception de l'Enfant de Bethléem était miraculeuse, mais sa vie révélera qu'il possédait bien tous les attributs de l'humanité et à laquelle donc il appartenait bien. Par cette procréation miraculeuse, II était né dans le monde.
Ce petit mot "chair" résume peut-être le mieux ce qui a trait à la parfaite humanité de Jésus. Une humanité qu'il a revêtue sans jamais cesser d'être Dieu, la Parole. Un croyant a essayé de résumer en quelques mots cet immense mystère de l'incarnation : "En Jésus Christ, l'Esprit et la matière, le Créateur et la créature, Dieu et l'homme ont été définitivement et éternellement unis".
— "Chair" c'est un état, l'état dans lequel la Parole Eternelle consentit à descendre. Cette expression renferme l'idée que la Parole a été manifestée dans le monde visible, sensible, perceptible "ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux...
Colossiens 1, 15.
Jean 1, 14.
232 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
et que nos mains ont touché" 27. Dieu qui est éternel, s'est enfermé volontairement dans les limites du temps. Cet anéantissement de Celui qui est Dieu béni sur toutes choses éternellement, est si vrai que Jésus dira dans l'évangile : "combien suis-je à l'étroit"28 expression qui traduit sans aucun doute une réelle souffrance.
Dieu avait un dessein : révéler aux hommes Ses dimensions morales essentielles, ce qu'il est dans Son essence : Lumière et Amour, et faire partager à des créatures sa nature et son propre caractère.
— "Chair" c'est aussi la partie sensible de notre être par laquelle nous entrons en relation avec le monde qui nous entoure, preuve que nous apparte nons bien à cet Univers. Jésus avait un corps de chair, comme chacun de nous, quel mystère ! - Mais l'idée contenue dans ce petit mot "chair" dépasse la seule notion de vie physique. Cela désigne aussi une personnalité humaine complète, c'est-à-dire esprit, âme et corps. Jésus a été un homme sembla ble à chacun d'entre nous, né de manière unique, puisque conçu du Saint Esprit et d'autre part diffé rent, puisque sans péché.
— "Chair" contient aussi l'idée d'une condition. Il y a un grand contraste entre les termes "Parole"
et "chair". Jean écrit : "Et la Parole devint chair" ; "chair" et non pas "corps", qui eut mal rendu la pensée de l'Esprit, de même que le mot "homme" l'aurait imparfaitement exprimé. "La Parole devint chair", l'union de la Parole avec la nature humaine. Ce mot chair désigne donc ce que Jésus a de commun avec nous. L'idée essentielle est celle de l'iden-
1 Jean 1, 1.
Luc 12, 50.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 233
tité parfaite de l'existence et de la condition humaine de Jésus avec la nôtre. "Il a souffert LUI-MEME étant tenté"29.
Mais l'Ecriture est très précise pour parler de cette condition. La déclaration de l'Eternel dans les jours de Noé à l'égard de l'homme, donc de l'humanité, est sans équivoque : "lui n'est que chair"30, ce qui résume la condition de l'homme qui n'est pas animé par l'Esprit de Dieu. La condition que Jésus est venu partager avec l'humanité est exprimée par l'apôtre Paul quand il dit : "Dieu a envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché"31. Ce terme de "ressemblance" donne bien l'idée que le péché ne peut s'attacher à la chair de Jésus. Il était homme, mais tellement au dessus des hommes que personne ne pouvait lui être comparé. D'autres expressions employées par Paul et l'écrivain de l'épître aux Hébreux sont tout aussi suggestives, de son humanité sans tache. "Etant devenu à la ressemblance des hommes... étant trouvé en figure comme un homme"32 ; lorsqu'il devint homme "il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères" ; "tenté en toutes choses comme nous, à part le péché" 33. La tentation rencontrée par Jésus, comme tous les hommes, traduit parfaitement sa condition d'homme, mais un homme parfait, sans péché, n'ayant jamais connu la tentation due au péché.
Des événements récents ont montré que l'Ennemi
Hébreux 2, 18.
Genèse 6, 3.
Romains 8, 3.
Philippiens 2, 7-8.
Hébreux 2, 17 ; 4, 15.
234 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
des âmes était toujours actif pour s'opposer à Christ et essayer d'attenter à la perfection de son humanité34.
6  % Une naissance qui donne un sens à l'Univers
Un homme à la fois médecin et biologiste traduit son septicisme sur la vie, qu'il qualifie d"'énigme", dans un livre récent où il passe en revue les différentes religions, philosophies, sciences, avec une seule dimension, celle de la raison : "L'éclosion de la vie sur notre planète demeure un mystère. Aucun être vivant n'a choisi de naître. Il n'a pas davantage le pouvoir d'échapper à la mort. L'homme s'est de tout temps préoccupé de sa raison d'être. Deux périodes de la vie prédisposent à ce genre d'interrogation : l'adolescence, qui est une période d'effervescence, et la retraite qui, au sortir de la vie active, est un temps de réflexion. La terre n'étant qu'un grain de poussière dans l'Univers, j'en déduis pour ma part que notre destin doit tenir une place infime dans un projet global... à supposer qu'il y en ait un".
34. Un film récent qui a fait l'objet de chroniques diverses et déchaîné certaines violences, au-delà de ce qu'il a de scandaleux et de blasphématoire à l'égard de notre Seigneur Jésus Christ -et cela a été dénoncé clairement par tous les authentiques chrétiens - est, dans son fond, grave quant à sa portée. Ce qui n'a pas été souvent nettement exprimé, c'est qu'en s'attaquant insidieusement à l'humanité sans tache de Jésus, le dessein de Satan, le seul instigateur de ce film, était de s'attaquer au fondement même de l'œuvre expiatoire de notre Seigneur Jésus Christ.
En touchant à la personne de Jésus c'est l'œuvre même de la croix qui est annulée dans sa valeur. C'est la perfection comme homme de Jésus qui est à la base de son œuvre. Si Jésus n'avait pas été un homme sans tache, sa mort aurait été sans valeur pour l'humanité et nous serions encore sous le coup de la colère de Dieu et de sa condamnation. Grâce à Dieu, Sa Parole est là pour attester de la perfection de l'humanité de Jésus. Le croyant est sourd à tout autre témoignage, car il se repose paisiblement sur son Dieu. Mais le croyant qui s'exposerait à voir de telles "ordures" ne le ferait pas impunément.
LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS 235
Einstein, physicien allemand bien connu, disait en parlant de l'Univers : "En apparence cela n'a aucun sens ! Il est pourtant impossible que cela n'en ait pas un !".
Les hommes de science sont incapables de définir un sens à l'Univers et surtout à l'homme.
Un astrophysicien contemporain, dans une synthèse des connaissances scientifiques actuelles sur la genèse de l'univers et de son évolution, a écrit en substance que l'Univers pendant 15 milliards d'années-lumière (?) a préparé un être humain afin qu'il vienne donner un sens à la réalité. Cela ne fait que corro/019:FHIJoqstíéÛÀ駒{fM’4f1h:9ƒ5@ˆðÿB*OJQJRH]\^JmH phsH 1h:9ƒ5@ˆB*OJQJRH]\^JmH phsH )h:9ƒ5B*OJQJRH]\mH phsH -h:9ƒ5B*OJQJRH]\^JmH phsH )h:9ƒ5B*OJQJ\^JmH phsH 1h:9ƒ5@ˆúÿB*OJQJRH]\^JmH phsH 5h:9ƒ5@ˆýÿB*CJOJQJ\^JaJmH phsH jh:9ƒUmHnHuh:9ƒ#h:9ƒ@ˆýÿB*CJaJmH phsH 
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ÿÿÿÿ]„^„`„¶a$borer la pensée finaliste du cosmos en reconnaissant que la raison d'être de l'Univers, c'est l'homme.
Mais le croyant qui ajoute foi à la Parole de Dieu le dépasse infiniment parce qu'il sait que l'Univers n'a qu'une finalité : L'HOMME JESUS CHRIST.
Les gnostiques modernes pressentent qu'il y a un sens qui leur échappe. La naissance de Jésus, c'est la déclaration de ce sens là au monde. L'Univers a enfin une signification qui est révélée. Il était dans le plan de Dieu de toute éternité de s'incarner un jour. Le jour de la naissance de Jésus en est l'accomplissement.
La Nativité et sa célébration dominent l'histoire tumultueuse des hommes parce que c'est le souvenir et le rappel d'un amour éternel qui est notre origine et notre finalité suprême. "Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle"35. Le chrétien sait qu'il est né de Dieu et qu'il est destiné à aimer et à être aimé.
35. 1 Jean 3, 16.
236 LE MYSTERE DE LA NAISSANCE DE JESUS
Dans un monde organisé pour vivre sans son Créateur, cette naissance donne à nos vies un sens vrai, qui nous éveille à la plus haute espérance.
Oui, la naissance de Jésus est le souvenir que Dieu s'est approché de nous. "En ceci est l'amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu'il envoya son fils pour être la propitia-tion pour nos péchés"36.
"Le Père a envoyé le Fils pour être le sauveur du monde. "37 Qui peut rester insensible à une telle manifestation de l'amour de Dieu ?
En cette fin d'année 1988, peut-être êtes-vous seul, et vous n'avez personne à qui faire part de votre détresse, dans une prison, séparé de ceux qui vous sont chers, loin de votre famille, ou sans aucun ami.
Au temps de Jésus sur la terre, en Palestine, il y avait ce paralytique au réservoir de Béthesda qui pouvait confesser à la fois son dénuement complet et sa terrible solitude par ces paroles poignantes : "je n'ai personne !"38.
Ecoutez ! le Seigneur Jésus ressuscité, par la voix prophétique, fait entendre ce message d'amour pressant dans le livre de l'Apocalypse : "s; quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi"39.
Voulez-vous aujourd'hui partager avec le Seigneur Jésus un repas de communion et d'amour ? Et goûter la présence immense de Celui qui seul peut remplir votre cœur de joie ? Un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ! VENEZ à LUI. Il n'y a de salut en aucun autre. Il veut remplir votre cœur de paix et d'espérance.
O.G.C.
1 Jean 4, 10.
Jean 4, 14.
Jean 5, 7.
Apocalypse 3, 20.
237
Heureux parce que je sais
"... Sachant que vous avez été rachetés... non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le
sans précieux de Christ. " , „. „ „ „
6 ^ 1 Pierre 1, 18
"Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du
Fils de Dieu. "
1 Jean 5, 13
Î
e fus un jour appelé à visiter un chrétien âgé, éprouvé par une grande pauvreté et par une mala-4 die douloureuse qui le tenait continuellement alité. Dans de telles circonstances, on aurait pu s'attendre à rencontrer un visage sombre et un esprit abattu. Mais non ; la figure du vieillard était paisible, un doux sourire illuminait ses traits et témoignait d'un bonheur réel. On n'en pouvait douter, cet homme était heureux.
Quel était donc la cause de son bonheur ?
Ce n'était certes pas dans la situation où il se trouvait. Avait-il peut-être reçu l'assurance d'une prochaine guérison, ou bien la certitude que sa pauvreté allait être échangée contre de grandes richesses ? Nullement.
Le secret de son bonheur au milieu de ces circonstances, propres à attrister le cœur, je vais vous le dire en employant ses propres paroles : "JE SUIS HEUREUX, PARCE QUE JE SAIS QUE LE SANG DU CHRIST M'A PURIFIE DE TOUS MES PECHES".
Telle était la cause de son bonheur. Ses péchés, qui l'auraient fait bannir à jamais de la présence de Dieu
238 HEUREUX PARCE QUE JE SAIS
et précipiter dans la perdition éternelle, ses péchés, dont il était incapable de se purifier par lui-même, ils étaient tous effacés, et il le SAVAIT.
S'il n'en avait eu que l'espérance, sa joie eût été faible et vacillante : mais parce qu'il le SAVAIT, parce qu'il EN AVAIT LA CERTITUDE, il pouvait s'avancer vers l'avenir, non seulement sans crainte, mais avec joie.
Cher lecteur, pouvez-vous dire que vos péchés ont tous été effacés, que vous en êtes parfaitement purifié ?
Vous dites peut-être : "Oh ! pour moi, je crois au Seigneur Jésus Christ, mais je n'ose pas dire que tous mes péchés sont effacés : ce serait de la présomption". Eh bien, mon cher lecteur, je n'hésite pas à vous répondre que, si vous croyez Dieu, vous devriez pouvoir dire avec certitude que vos péchés sont effacés ou "ôtés", puisque sa Parole affirme positivement que "le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché" (1 Jean 1, 7; 2, 2).
Ce serait de la présomption, dites-vous, d'affirmer que nous savons que nous sommes sauvés. Mais quel est le plus présomptueux : de croire Dieu ou de douter de Sa parole ? Pour moi lorsque Dieu déclare que CELUI QUI CROIT AU FILS A LA VIE ETERNELLE, je n'ose pas dire que je crois au Fils sans être assuré de mon salut. Le langage de toute personne qui croit simplement la déclaration de Dieu est celui-ci : "JE SUIS HEUREUX, PARCE QUE JE SAIS QUE LE SANG DE CHRIST M'A PURIFIE DE TOUS MES PECHES".
Que Dieu, dans sa grâce infinie, veuille ouvrir vos yeux pour voir la rédemption parfaite qui est dans le sang de Christ, c'est-à-dire, la rémission entière de tous vos péchés, et, puissiez-vous, ayant cru Dieu, être rendu capable de dire comme notre cher malade : ' 'JE SUIS HEUREUX, PARCE QUE JE SAIS QUE LE SANG DE JESUS CHRIST M'A PURIFIE DE TOUS MES PECHES".
239
L'ASSURANCE
Vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. Car encore très peu de temps, "et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas". (Hébreux 10, 36-37).
Mon âme en paix désormais se repose ; Rien ici-bas ne saurait l'ébranler ; Car Jésus Christ est l'auteur et la cause De mon salut. Qu'aurais-je à redouter ?
Mon cœur ravi tressaille d'allégresse : J'ai trouvé Christ, le parfait Rédempteur. Craindrais-je encore ou combat ou détresse ? Non, en Jésus je suis plus que vainqueur.
Je parcours donc mon sentier sur la terre, En pleine paix, attendant l'heureux jour, Où, par Jésus, introduit près du Père, J'exalterai son ineffable amour.
Là, pour toujours, dans la gloire éternelle,
Je chanterai ton amour, ô Sauveur !
Ton sang versé, pour moi, pécheur rebelle,
Ta croix, ta mort ! — Oh ! quel parfait bonheur !
Sur cette terre, en fournissant ma course, Mon cœur hélas ! souvent se trouve las ; Mais Christ, a mis en moi la vive source. Je n'ai plus soif ; et Lui soutient mes pas.
Seigneur Jésus ! mon bonheur et ma gloire, Ma part, mon tout et pour l'éternité, Par toi bientôt, en chantant ta victoire, Dans les hauts cieux, je serai transporté.
240
Table des matières 1989
A
Aperçu sur la constitution et la transmission
de la Bible 171
Appelleras son Nom (Tu) 198
Apocalypse (L'j 1,21
Assurance (L'| 239
Astronomes, l'Univers et la Bible (Les) 10, 30, 48, 69
87, 107, 127, 146
B
Beau nom invoqué sur nous (Le) 78
Bible, Livre vivant (La) 201
Bon Berger (Ce que m'a dit le) 68
C Charpentiers de Noé (Les) 215
D
Dans quel chemin êtes-vous ? 157
Dieu parle, nous croyons 16, 41, 61, 81, 101, 121, 141, 166
E
Esaïe (Le livre du Prophète) 57, 79, 97, 117, 159, 177, 191, 209 Heureux parce que je sais 237
L Livre pas comme les autres (Un) 86
M
Malan (Un sermon de) 195
Même une jambe cassée 96
Mystère de la naissance de Jésus (Le) 221
P Petit homme en noir (Le) 186
R Recherches concernant la Bible (Les) 181
S Sang de Jésus seul (Le) 205
T Terre, un lieu de passage (La) 37, 55, 136, 161
V Vieille histoire (Une) 218
Il y a deux manières de commencer la journée ; par la prière et sans la prière. De quelle manière la commences-tu ?
Il y a deux manières de passer le dimanche : dans les voies du monde ou avec les rachetés, dans le chemin de Dieu et à son service. De quelle manière le passes-tu ?
Il y a deux classes de personnes dans le monde : les justes et les impies. A laquelle de ces classes appartiens-tu ?
Il y a deux maîtres dans l'univers : Dieu et Satan. Lequel sers-tu ?
Il y a deux chemins qui conduisent du temps vers l'éternité : le chemin étroit et la route large. Sur lequel te trouves-tu ?
Il y a deux états dans lequel les hommes meurent : Les uns meurent dans le Seigneur et les autres dans leurs péchés. Comment mourras-tu ?
Il y a deux résurrections : la résurrection des justes et la résurrection des injustes. Comment ressusciteras-tu ?
Il y a deux récompenses au bout de la course : la vie éternelle et. les tourments éternels. Laquelle sera la tienne ?
Au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant.
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