Td corrigé MIAS septembre 02 - L'UTES pdf

MIAS septembre 02 - L'UTES

1 sept. 2002 ... Examen de mathématiques 1 ... Corrigé de l'examen et remarques .... On peut par exemple travailler sur la forme de la fraction rationnelle (si le facteur ..... Module sur les polynômes et spécialement le chapitre « apprendre, ...




part of the document



Université Pierre et Marie Curie
DEUG MIAS 1



Examen de mathématiques 1
Septembre 2002



Corrigé de l’examen et remarques


Questions de cours

On trouvera bien sûr la réponse et des détails dans le cours, mais voici quelques remarques.

Donner la définition de la borne supérieure dans R d’une partie A non vide de R.


On peut donner la définition de deux façons :
en français
La borne supérieure S d’un sous-ensemble non vide A de R est, s’il existe, le plus petit des majorants.
en langage quantifié
Le réel S est la borne supérieure d’un sous-ensemble non vide A de R si
 EMBED Equation.DSMT4 

Un théorème du cours dit que si A est majoré, la borne supérieure de A existe. C’est une propriété de R. Par exemple, l’ensemble des rationnels Q ne satisfait pas cette propriété.

Erreurs fréquentes
confondre majorant et borne supérieure,
confondre borne supérieure et plus grand élément ou affirmer que la borne supérieure appartient à A . S’il y a un plus grand élément, c’est la borne supérieure, si la borne supérieure appartient à A c’est le plus grand élément, mais (exemple classique) soit A l’ensemble des rationnels positifs r tels que r2 g:=x->exp(cos(x));

> g1:=diff(g(x),x);s1:=subs( x=Pi/4,g1);eval(s1);



> g2:=diff(g1,x);s2:=subs( x=Pi/4,g2);eval(s2);



> g3:=diff(g2,x);s3:=subs( x=Pi/4,g3);eval(s3);



> g4:=diff(g3,x);s4:=subs( x=Pi/4,g4);eval(s4);




Remarques
Dans les développements limités ne pas oublier d’écrire les epsilons (ou les petit o)


Références dans Université en Ligne ( HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr)

Le module « développements limités », les sections «apprendre » et « s’exercer, calculs de développements limités ».
 HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/dev_limites/sexercer/chapitre3/exos_frames/ex1-1.html" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/dev_limites/sexercer/chapitre3/exos_frames/ex1-1.html

Exercice 3
On considère la suite  EMBED Equation.DSMT4 définie par récurrence à l’aide de la fonction
 EMBED Equation.DSMT4 
par
 EMBED Equation.DSMT4 
et la donnée de u0 strictement positif

Etudier les variations et le signe de la fonction auxiliaire g définie sur l’intervalle  EMBED Equation.DSMT4  par  EMBED Equation.DSMT4 .

La fonction polynomiale g est dérivable, et  EMBED Equation.DSMT4 . On en déduit le tableau de variation


L’existence et l’unicité de a tel que g(a)=0 sont impliquées par le théorème des valeurs intermédiaires (cf le cours) et la monotonie de g.
A cette question, ou à la suivante, on a besoin de déterminer a, il suffit de résoudre
 EMBED Equation.DSMT4 
On en déduit que  EMBED Equation.DSMT4 .


Pour quelle valeur de u0 la suite  EMBED Equation.DSMT4  est-elle constante ?

La suite  EMBED Equation.DSMT4  est constante si et seulement si
 EMBED Equation.DSMT4 .
si et seulement si  EMBED Equation.DSMT4 .

Discuter suivant la valeur initiale u0 de la suite, la monotonie et la convergence de la suite  EMBED Equation.DSMT4 

De la question 1 on déduit que
 EMBED Equation.DSMT4 
On a aussi (vérification immédiate) que
 EMBED Equation.DSMT4 
On montre par récurrence (faites-le) que
 EMBED Equation.DSMT4 

On en déduit
si  EMBED Equation.DSMT4 , la suite est décroissante, minorée (par 0) donc convergente. La limite L vérifie
 EMBED Equation.DSMT4 
donc la suite converge vers 0 .
Remarque : comme la suite est décroissante, on a  EMBED Equation.DSMT4 .
si  EMBED Equation.DSMT4  la suite est constante.
si  EMBED Equation.DSMT4  la suite , minorée par une suite géométrique de raison >1 tend vers  EMBED Equation.DSMT4  (en croissant).



 EMBED Equation.DSMT4  EMBED Equation.DSMT4 
Remarques
Ne pas dire que la suite est constante pour u0=0 (dans l’énoncé, il est supposé u0>0)
discussion de la monotonie : elle se déduit du signe de g. Une récurrence (ou du moins dire que cela se montre par récurrence) est indispensable.
La variation de f n’est pas demandée mais elle est utile pour le 3) (et élémentaire).
On peut aussi dire quand  EMBED Equation.DSMT4 que la suite est croissante et que si elle est majorée, elle est convergente vers une limite L telle que
 EMBED Equation.DSMT4 
or ce système n’a pas de solution.
L’inégalité stricte vient de ce que comme la suite est croissante, on a  EMBED Equation.DSMT4 .


Références dans Université en Ligne ( HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr)

Le module «nombres réels, suites et fonctions » et plus spécialement la partie « apprendre, suites numériques, suites récurrentes ».
 HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/analyse1/apprendre/lessuites/7.htm" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/analyse1/apprendre/lessuites/7.htm.

Exercice 4
Chercher le PGCD (noté D) des polynômes suivants
 EMBED Equation.DSMT4 

On fait la division euclidienne de A par B
 EMBED Equation.DSMT4 
puis
 EMBED Equation.DSMT4 
Le dernier reste non nul est donc  EMBED Equation.DSMT4  et, comme le PGCD est unitaire,  EMBED Equation.DSMT4 .


Écrire une relation de Bézout entre A, B et D.

De la première division de la question précédente on déduit que A = B - D.

Donner une factorisation de A et B en facteurs irréductibles dans R[X] puis dans C[X].

La deuxième division de la première question montre que
 EMBED Equation.DSMT4 .
Une autre division donne
 EMBED Equation.DSMT4 
On remarque que
 EMBED Equation.DSMT4 
et comme  EMBED Equation.DSMT4  et  EMBED Equation.DSMT4 sont des polynômes irréductibles de R[X] (de degré é à discriminant strictement négatif) on en déduit les factorisations en facteurs irréductibles dans R[X] :
 EMBED Equation.DSMT4 
puis dans C[X]
 EMBED Equation.DSMT4 
Remarques
On attendait un algorithme d’Euclide en 1) puis en 3) une factorisation du PGCD (de degré 2 donc on sait en calculer les racines) puis de A et B en factorisant les quotients de degré 2 aussi par D.
On pouvait aussi repérer des racines évidentes, factoriser - résoudre la question 3) - et en déduire le PGCD – question 1) - .
De même on pouvait remarquer sans autre formalité que B = A - D.

Références dans Université en Ligne ( HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr)

Module sur les polynômes et spécialement le chapitre « apprendre, arithmétique dans K[X]»
 HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/polynomes1/apprendre/titre1.htm" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr/uel/mathematiques/polynomes1/apprendre/titre1.htm.

Testez sur un exercice analogue si vous avez compris.

Chercher le PGCD (noté D) des polynômes suivants
 EMBED Equation.DSMT4 
Écrire une relation de Bézout entre A, B et D.
Donner une factorisation de A et B en facteurs irréductibles dans R[X] puis dans C[X].

Demandez la réponse (code P02) à l équipe pédagogique de L UTS ou
par mail à
 HYPERLINK "mailto:lutelmaths@cicrp.jussieu.fr" lutelmaths@cicrp.jussieu.fr

Exercice 5
Trouver tous les polynômes P à coefficients réels, de degré inférieur ou égal à 4, tels que
 EMBED Equation.DSMT4 

Le fait de connaître la valeur de dérivées successives en 1 incite à utiliser la formule de Taylor en 1.
Puisque P est de degré au plus 4 on a l’égalité
 EMBED Equation.DSMT4 
Posant  EMBED Equation.DSMT4  et tenant compte des valeurs indiquées dans l’énoncé :
 EMBED Equation.DSMT4 
soit
 EMBED Equation.DSMT4 
Prenant la valeur en 0 :
 EMBED Equation.DSMT4 
qui donne a = -24
On en déduit que
 EMBED Equation.DSMT4 
(réponse acceptée) ou en développant
 EMBED Equation.DSMT4 
Il y a donc une solution unique.

Remarques
La recherche des coefficients de P en résolvant un système de 5 équations à 5 inconnues, un peu fastidieuse et longue, permettait d’obtenir tous les points de la question (la perte de temps pénalisait déjà suffisamment).
Un erreur de logique à éviter : traiter à part le cas des polynômes strictement inférieur à 4 (de degré 3, 2,..) .Ce sont des polynômes de degré au plus 4 avec le coefficient du terme X4 nul, donc s’il y en a on les trouve en résolvant le système ou en appliquant la formule de Taylor et si certains en trouvent c’est parce qu’ils oublient des conditions..

Références dans Université en Ligne ( HYPERLINK "http://www.uel.cicrp.jussieu.fr" http://www.uel.cicrp.jussieu.fr)

Module sur les polynômes et spécialement la rubrique « apprendre, fonctions polynômes, formule de Taylor, étude des polynômes à coefficients réels ou comlexes»  HYPERLINK " !&+-01JKLUWYZ[\]^f~€õêõêÜÎêÃêµê§™§‹}rdYÜÎN@Yh[ûh< ©5CJ\aJh"L°5CJ\aJh[ûh"L°CJaJhlQ*hÊ:5CJ\aJh< ©5CJ\aJhlQ*h†$‹5CJ\aJhlQ*hé[¤5CJ\aJhlQ*h[û5CJ\aJhlQ*h"L°5CJ\aJh[ûhé[¤5CJ\aJhÊ:5CJ\aJh[ûh[û5CJ\aJh[ûh"L°5CJ\aJhlQ*5CJ\aJh[û5CJ\aJ!./01K[\]^€”•òóD E F u ‚ úøp#¥øp#¥øp#¥øp#¥ðp#¥ðp#¥ðp#¥ðp#¥øp#¥èp#¥èp#¥øp#¥øp#¥øp#¬àp#¬àp#¬Ìp#¬àp#¬àp#¬àp#¬àp#¬$
& F-DMÆ
ÿÙÙÙa$gdÊ:$a$gdÊ:$a$gd[û$a$gdlQ*gdlQ*
B
C
D
H
I
`
a
b
c
d
e
…
†
‘
òèäàäàÜØäÜäÑäÊäÑäÜäÜäÜÃÜü²«Ü§ÜÃÜü²«ÜŸÜƒŸÜ|ÜÃÜ h"L°h
+ejh"L°hˆ+DEHöÿUje 8A
hˆ+DCJUVaJjh"L°UhXq h"L°5\h"L°h"L°5\ h"L°h"L° h"L°6] h
+e6] h
+e5\h[ûh"L°hÆ&&h
+eh
+eh[û5\h*$ºh"L°5CJ\aJ0‚ ê ÿ H
d
e
  0 X A
c
d
Û
Ü
2ðñòóp#¬ëp#¬óp#¬óp#Àóp#¬ëp#¬æp#¬Ùp#¬Åp#¬Åÿp#ªÅp#¬æp#¬¸p#¬¸p#¬¸p#¬«p#¬¢p#¬¢p#¬„h^„hgd[û
-DàMÆ
ÿÿÿ™gd[û
-DàMÆ
ÿÿÿ™gdˆ+D$
& F-D€MÆ
ÿÌÿÌa$gdÊ:
-D€MÆ
ÿÌÿÌgd[ûgd"L°$a$gdÊ: $„Ä^„Äa$gdÊ:‘
“
§
«
­
´
·
¾
¿
Í
Î
Ð
Û
Ü
÷
ø
  0 V W ­ º » ¼ Ý Þ ú     ; [ ]  ‚ Œ  Ž § ¨ Á Â Ù Ú Û Ü û ü 


üøüñøíøíøæøíüíæøíøÜøíøØøÑøÍøÍØÍÑÍøÑøÑøÑÈøæøÀø±¤ÀøÀø•ˆjdh"L°h"L°EHúÿUjEì%A
h"L°CJUVaJjjh"L°h"L°EHúÿUj)ì%A
h"L°CJUVaJjh"L°U h"L°H*h*$º h"L°6]hXqh[ûh"L°5\ h"L°5\h
+e hÆ&&6]h"L°hÆ&&5

&
,
<
=
>
?
@
a
b
c
d
ƒ
‡
ˆ
‰
Š
–
µ
·
¸
¹
Ø
Ù
Û
Ü
123?”–—˜íîïðòóý÷óïëïäóàóàóÜÕËÄÀ¸À±À¦¸¸À±À“‹‡€‡u‹l‹À‡Üóàóh~rhÆ&&0JjU
hÆ&&U hÆ&&hÆ&&hÆ&&jhÆ&&Uh[ûh"L°5\hjxnhˆ+D0Jj^ hˆ+DU hˆ+Dhˆ+Djhˆ+DUhˆ+D hˆ+D5\h[ûhÆ&&5\ hÊ:5\h[ûh
+e h*$º6]hXqh*$ºh"L°jh"L°U*2345BCMNSTUVWxyz{|®°¹º»¼¾ÍÎÑúû*+BCDEFGyzŒüôüåØôüÔÍü¸¼°¸¼¸¼°¸¼©¼¸¼°¸¢©¼¸ž¸–’ƒv–’r¸n¸h[ûhÆ&&j(hXqhXqEHòÿUj{í2A
hXqCJUVaJhXqjhXqUhÊ: h*$º6] hXq6]hé[¤6H*]hé[¤ hé[¤6]hé[¤hé[¤5\ hé[¤5\h"L°j" h
+eh
+eEHôÿUjÐø%A
h
+eCJUVaJjh
+eUh
+e+òCNÑû*GŒeßPÅ&>ZÑÒBíp#ø|çp#¬çp#¬âp#¬Úp#¬Ñp#0àÚp#¬Éÿp#k2Áp#¬Áp#¬Áp#0àÁp#œÀ¼p#¬Ñp#0à¯p#¬¢p#¬•p#¬
-DàMÆ
ÿÿÿ™gd*$º
-DàMÆ
ÿÿÿ™gd[û
-DàMÆ
ÿÿÿ™gdˆ+Dgdé[¤$a$gdÊ:$a$gdÊ:„Ä`„ÄgdXq
& Fgdˆ+DgdÆ&&$gdÊ:$
& F-DMÆ
ÿÙÙÙgdÊ:Œ˜žŸ ¡¢£¤¥½¿ÀÔÖרÙÚÛèéêëþÿeƒ£¤ÞßäOPabyzùòëçëßçëØòÑëòëçëßçëòëØëòÆë·§Æò—뗐—Œ—†ë—Œ—Æëwj>Z-A
hé[¤CJUVaJ
hXq0JhÆ&&
hÆ&&0JH*
hÆ&&0J j¥ðhé[¤6]jhé[¤hé[¤6EHüÿU]jOY-A
hé[¤CJUVaJjhé[¤6U] h*$º6] hXq6]hé[¤6H*]hé[¤ hé[¤6] hÆ&&6] hÆ&&5\.z{|Š›œ¦¨©ÀÁÂÃÄÅûüýþÿ 
!"#$%&'(>?VïäÞ×ÑÞ×ÞËÁ˲£ÁޟÞכד›×ÞËÞÁ˄rÁÞ˟›ŸjfhXqjhXqU#jhé[¤hé[¤0J6EHúÿU]j”Z-A
hé[¤CJUVaJhé[¤6H*]hé[¤hÆ&&jóhé[¤hXq0JEHòÿUjbí2A
hXqCJUVaJjhé[¤0JU
hé[¤0J
hÆ&&0J hé[¤6]
hÆ&&0Jjhé[¤6U]j(hé[¤hé[¤6EHúÿU]&VWXYZy}~€Œ«­®¯ÎÏÐÑÒÝäêëóöABCO£¥¦§ûüýþðãÛ×ÐÆÐº³¨ºŸºÂ³˜””””†~”w”l~c~”×hú ¸h*$º0Jjm"h*$ºU hÆ&&h*$ºjh*$ºUh[ûh*$º5\hÊ:h*$º hÆ&&5\hjxnhˆ+D0Jjv!hˆ+DU hˆ+Dhˆ+Djhˆ+DUhˆ+Dh[ûhˆ+D5\ hˆ+D5\hÆ&&jhXqUjªhXqhXqEHòÿUjÚî2A
hXqCJUVaJ%Býþ¸VWrfgsòp#¬íp#¬àp#¬Ïp#¬¾p#¬¹p#¬¹p#¬§p#¬¡p#¬¡p#¬—ÿp#&
—p#¬ˆp#¬$-D€MÆ
ÿÌÿÌgdXq
$„Ä^„Ägdˆ+D$gdÊ:$
& F-DMÆ
ÿÙÙÙgdÊ:gdé[¤
& F-D€MÆ
ÿÌÿÌgd[û
& F-D€MÆ
ÿÌÿÌgdXq
-D€MÆ
ÿÌÿÌgd[ûgdÆ&&
-DàMÆ
ÿÿÿ™gd*$º
þ`abvwy¶·ÁÈÊÖUVWr{„…†§«®¯°²×ØabcdefgoprsœÞßàåéöòîçòçãòßòÛòÛòã×ÓòÛòÓÌòÓ·ÓòÓ·Óò¯ò¯§¯£ò™…öÛÓãÛòÓh[ûh[û5\h[ûhé[¤5\hé[¤hˆ+D6]hˆ+Dj6$hÆ&&UjhÆ&&Uhé[¤hé[¤6H*]hé[¤hé[¤6] hÆ&&5\hé[¤h"L°h
+ehÊ:h*$º h*$º6]hXqhÆ&&h[ûhÆ&&5\3sàhw+™µö(DEjáRíp#¬Üÿp#…)Ðp#¬Ðÿp#EC Ðp#0àÐp#œÀÇp#ø|Âp#¬¹p#ø|Âp#¬°p#ø|Çp#¬Âp#ø|£p#¬’p#¬¤d-DàMÆ
ÿÿÿ™[$gd*$º
-DàMÆ
ÿÿÿ™gdˆ+D„Ä`„ÄgdXq„Ð^„ÐgdXqgdXq„Ð^„ÐgdÆ&& ¤d¤d[$\$gdXq
& F-D€MÆ
ÿÌÿÌgd[û$
& F-D€MÆ
ÿÌÿÌgdXqéêghuvw€‚ƒŒ“ ¡¸¹º»âãò 
%÷óä×÷óÓóÏž·³ó©žóϳ“Œ}m“³·³fϳX³“ŒhXqhXq5B*
\ph€ hXqhXqj~-hXqhXq6EHòÿU]jzï2A
hXqCJUVaJ hXq6]jhXq6U]hé[¤hé[¤6H*]hé[¤hé[¤6]hXq hXq5\ h[û5\h[ûhé[¤5\hÆ&&h*$ºjC*hé[¤hé[¤EHôÿUj9\-A
hé[¤CJUVaJhé[¤jhé[¤U"%&'(*+/01HIJKMyzƒŽ—˜™š±²³´¾ðàÕÎǹ®¦¢“†¦¢‚t¹¢mfm‚¦¢WJ¦‚jë6hXqhXqEHôÿUjÍð2A
hXqCJUVaJ hXqhXq hXq5\hXqhÆ&&5B*
\ph€hÆ&&j'4hXqhXqEHúÿUjQð2A
hXqCJUVaJhXqjhXqUhXqhXqB*
ph€hXqhXq5B*
\ph€ hÆ&&6] hXq6]jhXq6U]jÈ0hXqhXq6EHòÿU]j/ð2A
hXqCJUVaJ¾ÀÁÂÄÚßéõö÷()@ABCDMNefghj‰ŽüòçüãßÑßãÉߺ­É¦ãÉߗŠÉßãÉß{nÉãg]gYhˆ+Dh[ûhˆ+D5\ hˆ+D5\jõ@hXqhXqEHôÿUjò2A
hXqCJUVaJjK=hXqhXqEHôÿUjÙñ2A
hXqCJUVaJ hÆ&&6]j÷9hXqhXqEHôÿUjHñ2A
hXqCJUVaJjhXqUhXqhXq5B*
\ph€hXqhÆ&&hé[¤hé[¤6H*]hé[¤hé[¤6]hé[¤!œ»½¾¿ÞßàáíõúûQRS_µ·¸¹)*3÷óìóá÷Ø÷óìÔÐÔÐÔÐÔÆ¾º³º¨¾Ÿ¾›³—Ô‰{wmfbhé[¤ h"L°5\hé[¤h"L°5\h"L°h*$ºh
+e5CJ \aJ h*$ºh*$º5CJ \aJ h
+ehÆ&&h:îhˆž5\ h)i5\ hÔ>žhÔ>žj×ÙhÔ>žhÔ>žEHöÿUj„ò%A
hÔ>žCJUVaJjhÔ>žU hÔ>ž6]hÔ>žh^1hØo5\ hí´h)ihN˜h)i0JjäØh)iUjh)iUh)i )J+J•JÅJáJ;KWK]KyK’K®KÀKÒKîKL/LPLQL[L;M¡N¢Núp#¬õp#¬õp#¬ìp#eõp#Ô#ìp#eõp#¬ìp#eõp#¬ìp#äõp#¬õp#¬ìp#ø|õp#¬ìp#Àõp#¬õp#¬ßp#¬Îp#¬Îp#¬Ép#¬gd^1
& F
-D€MÆ
ÿÌÿÌgd)i
-D€MÆ
ÿÌÿÌgd)i„Ä`„Ägd¾{±gdÓ •gdØoÞJßJàJèJéJKKKK;K¥.A
hÓ •CJUVaJjÏãhÓ •hÓ •EHèÿUjý¤.A
hÓ •CJUVaJjëàhÓ •hÓ •EHöÿUjϤ.A
hÓ •CJUVaJhÓ •jhÓ •UjÿÜhÓ •hÓ •EHèÿU"êKëKìKíKîKLLL+L,L-L.LPLQLYLZL[L\L|LL9M:M;MRMXM[MMšM¨M®MóMôMõM
NN>N?N@NANBN N¡N¢NÁNðãÛÔÐÌÄе¨ÄФš“šÐˆÐÐÐÐÐˆƒÐÐÐ“x hˆ+D5\hí´ h^1H* hØo6]hØo h¾{±5\h^1h^15\h¾{±jùñh^1h^1EHúÿUjs¨.A
h^1CJUVaJjh^1UhÓ •h^1 hÓ •hÓ •jhÓ •Uj¤îhÓ •hÓ •EHöÿUj ¦.A
hÓ •CJUVaJ+ÁNÅNÆNÇNÈNÔNóNõNöN÷NOOOOBOCO\OqO‚O—O˜O¸O¹OºO»O¼OÈOØYØ[Ø\Ø]ضطظعØÇØÉØÒØéØþØÙ&Ù'Ù(ٍÙöïëãëÜëÑãÈãëÁ½¶½²½²½²½¶®¦²¤²’¦‰¦²¶½¶½¶®²®~jhZJhZJUhjxnhZJ0JjöhZJU hZJhZJUjhZJUh)ihZJ h¾{±h¾{±h¾{± hˆ+DhZJhjxnhˆ+D0Jj%õhˆ+DU hˆ+Dhˆ+Djhˆ+DUhˆ+D hˆ+D5\h[ûhˆ+D5\-¢NOO¹ØéÙ>Ú@ÚúÚ4Û6ÛÔÛ