Management des Entreprises ? Classe de BTS ?
UE3 - MANAGEMENT ET CONTRÔLE DE GESTION - Corrigé indicatif - ...
volontaires de salariés liés à la fusion, du départ de l'équipe de direction et / ou ...
Interdentex propose donc un produit de qualité et des services complémentaires.
.... TD ABC, la méthode UVA voire même une bonne application de la méthode
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sur les PME. Létude des problèmes de management doit privilégier létude de situations réelles ou inspirées du réel.
Claude NAVA Inspecteur général de lÉducation nationale le mercredi 26 décembre 2007
Management des Entreprises Classe de BTS
partie 1 : finaliser et décider
1. entreprendre et diriger (26 heures)
1-1. HYPERLINK \l "Entreprendre" Entreprendre et gérer (6 heures)
1.2. HYPERLINK \l "Finaliser" Finaliser, mobiliser et évaluer (8 heures)
1.3. HYPERLINK \l "Diriger" Diriger et décider (12 heures)
2. élaborer une stratégie (34 heures)
2.1. HYPERLINK \l "Définir" Définir une démarche stratégique (6 heures)
2.2. HYPERLINK \l "Établir" établir un diagnostic stratégique (14 heures)
2.3. HYPERLINK \l "Effectuer" Effectuer des choix stratégiques (14 heures)
Partie 2 : mettre en uvre la stratégie
3. ADAPTER LA STRUCTURE (16 heures)
3.1 HYPERLINK \l "Choisir" Choisir une structure (8 heures)
3.2 HYPERLINK \l "Faire" Faire évoluer la structure (8 heures)
4. mobiliser les ressources (44 heures)
4.1 HYPERLINK \l "Mobiliser" Mobiliser les ressources humaines (20 heures)
4.2 HYPERLINK \l "Optimiser" Optimiser les ressources technologiques et la connaissance (14 heures)
4.3 HYPERLINK \l "Financer" Financer les activités (10 heures)
Management des Entreprises Classe de BTS
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partie 1 : finaliser et décider
1. entreprendre et diriger (26 heures)
1-1. Entreprendre et gérer (6 heures)
- La logique entrepreneuriale : une opportunité et une démarche
- La logique managériale : loptimisation des ressources au service dun projet
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Lentrepreneuriat renvoie à une dynamique daction et à un engagement dans un projet collectif.
Entreprendre nest pas une simple succession dopérations juridiques et de gestion. Entreprendre consiste en premier lieu à repérer des opportunités de développement, puis à prendre les risques nécessaires pour créer lactivité nouvelle correspondante ou dynamiser une activité existante. La logique entrepreneuriale implique donc une capacité à anticiper, à se projeter et à innover. Elle suppose également la mise en uvre dun projet entrepreneurial cohérent articulant contraintes, compétences et ressources.
La logique entrepreneuriale fondée sur la prise de risques se distingue ainsi de la logique managériale qui consiste, pour le manager, à optimiser les ressources qui lui ont été confiées. Ces deux logiques peuvent cependant coexister au sein dune même entreprise.
Compétences attendues :
- Caractériser et distinguer les logiques entrepreneuriale et managériale mises en uvre dans les entreprises ;
- Identifier et analyser les enjeux liés à chacune de ces logiques ;
- Montrer en quoi elles peuvent être complémentaires.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Le champ de lentrepreneuriat recouvre plusieurs logiques de création ou de développement dactivités (J.SCHUMPETER). La création dune nouvelle entreprise est la forme la plus pure de lentrepreneuriat mais la reprise dune entreprise existante sinscrit également dans cette démarche.
La logique entrepreneuriale répond à une série de questions concrètes que tout entrepreneur est conduit à se poser lorsquil élabore son projet : comment répondre aux opportunités offertes par lenvironnement ? Quels choix commerciaux exercer ? Comment évaluer et collecter les capitaux nécessaires ? Quelle structure juridique envisager ? Quelles options organisationnelles mettre en uvre ?
Cette partie doit sappuyer nécessairement sur des cas concrets permettant de saisir la réalité du processus entrepreneurial et dapprécier la diversité des compétences quun entrepreneur doit mettre en uvre au cours de ce processus.
Cette partie na pas vocation à présenter une méthodologie opérationnelle de création ou de reprise dentreprise, mais plutôt à faire référence à un état desprit et une démarche globale. Ainsi, les outils de lanalyse mercatique ne sont pas étudiés ; de même, les modalités délaboration du plan de marchéage ou du plan daffaires sont volontairement simplifiées.
Alors que la logique entrepreneuriale sappuie sur la recherche dopportunités et la prise de risques, la logique managériale vise à optimiser lallocation des ressources dans une optique de continuité dexploitation.
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1.2. Finaliser, mobiliser et évaluer (8 heures)
- La finalité de lentreprise
- La responsabilité sociétale de lentreprise (RSE)
- Le management stratégique et le management opérationnel
- La performance
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Lentreprise a une finalité qui ne peut se réduire à la maximisation du profit. Elle reflète les aspirations de la communauté humaine qui constitue lentreprise et se décline également en termes de biens et services offerts à la clientèle.
La mise en uvre de cette finalité pose la question de la responsabilité de lentreprise en matière éthique, sociale et environnementale.
Lanalyse des différentes séquences du management (fixation dobjectifs, mobilisation des ressources et contrôle des résultats) permet de conduire une réflexion sur larticulation entre les dimensions stratégique et opérationnelle du management.
La performance est le corollaire du management. Elle doit sapprécier au regard de la finalité et des objectifs de lentreprise, sur la base de critères pertinents.
Compétences attendues :
- Caractériser la finalité dune entreprise donnée ;
- Montrer la cohérence entre finalité et objectifs ;
- Repérer les dispositifs liés à la RSE et leur cohérence avec la finalité de lentreprise
- Distinguer les actions stratégiques des actions opérationnelles et montrer leur interdépendance ;
- Définir les critères de la performance et construire des indicateurs appropriés.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
La finalité de lentreprise est influencée par les valeurs personnelles et les aspirations des dirigeants et des associés, les statuts et lhistoire de lentreprise, les attentes du personnel, les contraintes imposées par lenvironnement (P.DRUCKER). La finalité de lentreprise se définit aussi en termes de services rendus à la clientèle.
Les entreprises reconnaissent leur responsabilité sociétale en mettant en uvre différentes actions ou dispositifs quil convient détudier par létude cas concrets. Les notions de développement durable et dinvestissement socialement responsable (ISR) sont abordées à cette occasion.
Quelle que soit la forme de lentreprise (privée ou publique, mutuelle ou coopérative), le management consiste à :
- Fixer des objectifs et choisir les voies pour les atteindre ;
- Coordonner les initiatives individuelles et orienter laction collective vers la réalisation des objectifs fixés en mobilisant les membres de lorganisation autour dobjectifs communs ;
- Sassurer de la pertinence des moyens employés et évaluer les résultats obtenus.
Le management se décline selon lhorizon temporel. A court terme, la dimension opérationnelle savère prégnante. Les managers effectuent des choix organisationnels contraints par le coût des ressources. A plus long terme, certains peuvent imposer leur vision du devenir de lentreprise. La performance sarticule en deux volets : lefficacité et lefficience. La notion defficience illustre la relation entre ressources utilisées et résultats obtenus tandis que la notion defficacité permet dévaluer le degré de réalisation des objectifs.
Lévaluation de la performance permet de comparer les résultats obtenus avec les objectifs initiaux et de mettre en évidence des écarts significatifs. Elle est ainsi à lorigine du déclenchement dactions correctrices qui permet dassurer à court terme la régulation du fonctionnement de lentreprise.
Les tableaux de bord, quils soient stratégiques ou opérationnels, constituent un support dinformation privilégié à destination des décideurs (A. SLOAN, NORTON et KAPLAN). On pourra, à travers différentes situations de management, examiner les qualités dune évaluation efficace et élaborer des tableaux de bord en adéquation avec les situations présentées. Il convient dapprécier la pertinence des indicateurs choisis et dévaluer les besoins en information afin dactualiser les indicateurs en temps utile. Il ne sagit pas de présenter une liste exhaustive dindicateurs abstraits, ni détudier les tableaux de bord opérationnels spécifiques à une fonction dentreprise mais didentifier, dans une situation contextualisée, les critères de performance les plus pertinents en liaison avec la stratégie définie.
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1.3. Diriger et décider (12 heures)
- Les styles de direction
- Les décisions et le processus de décision
- Les parties prenantes et les contre-pouvoirs
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Le processus décisionnel est un processus complexe fortement influencé par le style de direction. Il intègre également une multitude de facteurs tels que la structure de lentreprise, le niveau de rationalité, la nature de la décision par exemple.
Lanalyse du processus décisionnel permet de comprendre comment les deux logiques entrepreneuriale et managériale peuvent sarticuler dans une même entreprise.
La gouvernance constitue un mode darbitrage entre les intérêts contradictoires des différentes parties prenantes, internes et externes à lentreprise, sources éventuelles de contre-pouvoirs.
Compétences attendues :
- Caractériser les styles de direction ;
- Repérer les facteurs déterminants dune décision dans un contexte donné ;
- Analyser le processus de décision ;
- Apprécier linfluence des parties prenantes sur le processus de décision ;
- évaluer les enjeux liés aux intérêts des parties prenantes ;
- Analyser le mode de gouvernance de lentreprise.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Le processus décisionnel peut se décomposer en plusieurs étapes allant de lidentification du problème au choix dune solution satisfaisante et à lévaluation de son efficacité. Des facteurs de contingence comme les styles de direction (R. LIKERT) influencent la prise de décision et déterminent sensiblement le choix des solutions adoptées. Lanalyse du processus décisionnel ne doit pas être réduite à la présentation dune succession détapes, mais doit permettre, par le recours systématique à lexemple, de repérer les logiques entrepreneuriale et managériale et danalyser leur articulation.
Létude de la diversité des décisions mettra en évidence que les décisions présentent des contenus, induisent des effets sur lactivité et lentreprise et sappuient sur des processus qui diffèrent selon leur degré de répétitivité, selon leur horizon temporel, selon le domaine de gestion où elles sexercent et selon le niveau hiérarchique où elles sont prises.
Si le décideur recherche la solution optimale, il est le plus souvent contraint dadopter une solution simplement satisfaisante compte tenu des informations dont il dispose et de sa capacité à comprendre la situation à laquelle il se trouve confronté (H. SIMON).
La nature des relations qui se nouent entre les acteurs au sein de lorganisation et avec les partenaires extérieurs influence de façon déterminante le mode de gouvernance dans lentreprise. Le dirigeant doit en permanence arbitrer entre les attentes des différentes parties prenantes qui peuvent constituer autant de contre-pouvoirs (R.M. CYERT et J. MARCH, M. CROZIER).
2. élaborer une stratégie (34 heures)
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2.1. Définir une démarche stratégique (6 heures)
- La notion de stratégie
- Les étapes de la démarche stratégique
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Les dirigeants fixent des objectifs et prennent des décisions stratégiques en cohérence avec la finalité et le(s) métier(s) de lentreprise.
La démarche stratégique comporte différentes étapes, variables selon la taille de lentreprise, son métier, la multiplicité de ses domaines dactivités stratégiques et les caractéristiques, en particulier technologiques, de son environnement.
Compétences attendues :
- Identifier les étapes de la démarche stratégique dune entreprise donnée ;
- Analyser les déterminants de cette démarche ;
- Repérer les domaines dactivité stratégique (DAS) et les critères de la segmentation stratégique.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
La notion de stratégie revêt différentes facettes comme le montre la distinction effectuée entre les notions de stratégie délibérée et de stratégie émergente (H. MINTZBERG).
La démarche stratégique sappuie généralement sur celle mise en évidence par lécole de Harvard (modèle LCAG : Learned, Christensen, Andrews, Guth). Létude de cette démarche stratégique, à partir dexemples concrets, doit insister sur la définition des notions dobjectifs et de décisions stratégiques en montrant que ces objectifs sont spécifiques à chaque entreprise et fonction des attentes et intentions des différentes parties prenantes. Cette démarche comprend non seulement lanalyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) mais aussi des étapes en aval de la décision stratégique (mise en uvre de la stratégie et contrôle de cette stratégie). Laspect contingent de cette démarche doit être plus particulièrement souligné, celle-ci pouvant notamment être différente selon quil sagit dune PME ou dune grande entreprise, dune entreprise mono ou multi-activités.
Dans le cas dune entreprise multi-activités, létape du diagnostic stratégique doit être étudiée au niveau de chaque domaine dactivité (ce qui nécessite une définition de la segmentation stratégique de lentreprise et une distinction avec la segmentation marketing) et au niveau global.
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2.2. établir un diagnostic stratégique (14 heures)
- Lanalyse de lenvironnement
- La connaissance du marché
- Les ressources stratégiques disponibles
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
étape préalable indispensable à toute décision, le diagnostic de lentreprise ou de ses domaines dactivité stratégique (DAS) conditionne les différents choix stratégiques.
Lanalyse de lenvironnement global et des forces concurrentielles permet de dégager les menaces et les opportunités. Les outils danalyse et de connaissance du marché (études de marché, du comportement du consommateur) éclairent et fondent les choix stratégiques. Les stratégies seront ensuite définies en tenant compte des ressources humaines (notamment en termes de compétences), financières et matérielles que lentreprise détient ou quelle devra acquérir.
Pour réaliser ce diagnostic stratégique, lentreprise dispose de différents outils danalyse qui sont utilisés tant au niveau de chaque domaine dactivité quau niveau global, selon une double perspective interne et externe.
Compétences attendues :
- Étudier lenvironnement global et les forces concurrentielles de lentreprise ;
- Mettre en uvre les outils de diagnostic stratégique ;
- Réaliser un diagnostic ou une partie de diagnostic.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Le diagnostic stratégique est abordé tant au niveau de lentreprise mono-activité (plutôt de petite taille) que de lentreprise multi-activités (plutôt de grande taille). Les outils utilisés pour ce diagnostic sont présentés en mettant en évidence les différents niveaux auxquels ce diagnostic est mené : diagnostic de domaine (« business ») / diagnostic global (« corporate ») qui peuvent être confondus dans une PME ou dans une entreprise mono-activité. Ainsi dans le premier cas, les outils développés par M. PORTER (les forces de lintensité concurrentielle, les groupes stratégiques, la chaîne de valeur) permettent de faire ressortir les sources dun avantage concurrentiel. Dans le second, la méthode danalyse PESTEL met en évidence les influences politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et légales. La double dimension interne et externe dans laquelle sinscrit le diagnostic stratégique doit aussi être mise en évidence.
En ce qui concerne plus particulièrement lapproche par les ressources et les compétences (PENROSE), on distingue dabord les ressources tangibles (ex : équipements, ressources financières et humaines dans leur dimension quantitative) des ressources intangibles (ex : réputation, image, savoirs et savoir-faire du personnel, savoir organisationnel et managérial, ressources technologiques) puis les compétences générales et distinctives (ou fondamentales (HAMEL et PRAHALAD), celles-ci pouvant être spécifiques à un domaine dactivité ou plus transversales.
Mené à laide détudes de cas, le diagnostic aboutit systématiquement à une synthèse mettant en évidence les forces et faiblesses de lentreprise face aux menaces et opportunités de lenvironnement.
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2.3. Effectuer des choix stratégiques (14 heures)
- Les options stratégiques (stratégies globales /stratégies de domaine)
- Les modalités de développement stratégique
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
- Les options stratégiques (stratégies globales /stratégies de domaine)
Les résultats du diagnostic, après létude des différentes alternatives possibles, tant au niveau global quau niveau de chaque domaine dactivité, conduisent à la définition dorientations stratégiques. Cette étude doit être adaptée aux spécificités et au contexte de chaque entreprise.
Compétences attendues :
- Identifier et expliquer les choix stratégiques dune entreprise ;
- Déterminer les alternatives stratégiques possibles pour une entreprise donnée et analyser leurs enjeux.
- Les modalités de développement stratégique
Quelle que soit lorientation stratégique choisie, lentreprise doit trouver des voies de développement pertinentes. Pour cela, elle peut se développer par croissance organique, par croissance externe ou faire appel à des partenaires (croissance conjointe). Par ailleurs, elle peut choisir de mener sa stratégie au niveau national ou international.
Compétences attendues :
- Repérer et justifier les modalités de développement stratégique choisies par une entreprise donnée ;
- Proposer des modalités de développement pertinentes pour une entreprise afin dapporter des éléments de réponse à une situation donnée.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Le choix des orientations et des modalités de développement stratégique est notamment contingent à la taille, aux ressources financières et plus largement, aux capacités de lentreprise. Une comparaison entre entreprises dun même secteur dactivité permet dabord dinsister sur le fait que les choix stratégiques effectués par les dirigeants de PME peuvent être différents de ceux effectués par les dirigeants des grandes entreprises. Il sagit ensuite de mettre en évidence les différences de choix stratégiques qui peuvent encore exister entre entreprises similaires dun même secteur dactivité.
Létude des options stratégiques conduit à montrer, en particulier dans le cas de lentreprise multi-activités, que les choix se font à deux niveaux nécessairement complémentaires : ils conduisent à la définition de stratégies globales et de stratégies de domaine. Lors de lanalyse de ces différentes stratégies, il convient de faire ressortir les tenants et les aboutissants des choix effectués au niveau global - en termes de spécialisation/diversification (I. ANSOFF), intégration/externalisation - ainsi quau niveau de chaque domaine dactivité en termes de domination par les coûts/différenciation/focalisation (M. PORTER) afin de conforter ou détablir un avantage concurrentiel.
Létude des voies de développement stratégique passe par celle des modalités possibles de croissance de lentreprise (organique, externe, conjointe) quil importe de distinguer précisément. La pertinence du choix de ces modalités de croissance doit être appréciée, à partir dexemples dentreprises. Quant à linternationalisation, il sagit den analyser les raisons, les modalités et de montrer quelle peut relever dune stratégie de domaine ou dune stratégie globale, ou encore découler du type de croissance choisie. Dans tous les cas, lapproche doit privilégier la PME, plus facilement observable dans létude de situations concrètes.
PARTIE 2 : METTRE EN UVRE LA STRATÉGIE
3. ADAPTER LA STRUCTURE (16 heures)
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3.1 Choisir une structure (8 heures)
- La raison dêtre dune structure
- Les principales configurations structurelles
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Pour répondre à sa finalité, toute entreprise doit se doter dune structure, sans laquelle elle serait rapidement menacée dentropie. La structure peut être définie comme une combinaison déléments et de mécanismes qui visent à répartir, coordonner et contrôler les activités de lentreprise, afin que celle-ci puisse atteindre avec efficience et efficacité ses objectifs stratégiques
Lobservation des entreprises montre cependant quil ny a pas de déterminisme structurel, car de nombreux facteurs peuvent influencer la manière dont une entreprise se structure. À côté de la stratégie mise en uvre, lenvironnement, le système technique, la taille, lâge et la culture, sont également à prendre en compte.
Toute structure dentreprise apparaît donc comme le produit de principes généraux dorganisation et de contingence spécifiques à chacune delle. Cette conjonction permet de caractériser un certain nombre de structures-types qui peuvent se combiner pour faire émerger des structures hybrides.
Compétences attendues :
- Identifier le type de structure dune entreprise et dégager ses caractéristiques ;
- Identifier les différents mécanismes de coordination et de contrôle mis en place ;
- Analyser les déterminants du choix dune structure.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Dans son acception traditionnelle, la structure désigne larchitecture générale dune entreprise, et est représentée schématiquement et de manière réductrice par lorganigramme. En reposant sur la division fonctionnelle et les liens hiérarchiques, cette représentation de lentreprise apparaît insuffisante pour rendre compte de la diversité des situations observées. La pertinence de la structure est aujourdhui davantage recherchée à travers son aptitude à assurer la coordination et le contrôle des activités. Choisir une structure revient ainsi à déterminer le degré de centralisation, le niveau de division du travail entre les différentes unités, ainsi que les mécanismes de coordination assurant la cohérence de lensemble des actions menées au sein de lentreprise.
Lobservation du monde de lentreprise montre à la fois une très grande diversité dorganisations et la présence dinvariants structurels. Cest à la fois cette unité et cette diversité quil convient de mettre en évidence ici. Létude des théories de la contingence doit permettre didentifier les différents facteurs qui influencent la structure, ainsi que les auteurs qui les ont mis en évidence (LAWRENCE et LORSCH, WOODWARD, CHANDLER). Parmi ces facteurs, il sagit dinsister sur le rôle particulier que joue la stratégie.
La combinaison de ces différents éléments conduit à caractériser un certain nombre de structures-types : simple, fonctionnelle, divisionnelle, matricielle. Les approches de MINTZBERG et dAOKI doivent être présentées de façon complémentaire.
Parallèlement à la structure formelle, la structure informelle correspond à la manière dont les membres du personnel gèrent effectivement leurs relations. Elle est constituée de flux déchanges interpersonnels qui se superposent à la structure formelle pour détourner ses contraintes.
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3.2 Faire évoluer la structure (8 heures)
- Les configurations structurelles flexibles
- La dynamique structurelle
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Si de nombreuses structures traditionnelles restent observables, de nouvelles formes organisationnelles ont progressivement émergé. Les nouveaux enjeux dune économie globalisée imposent en effet des formes dorganisation flexibles et organiques : organisation transversale, organisation par projet, organisation innovatrice (adhocratie), organisation en réseau.
Les entreprises qui évoluent dans cet environnement voient désormais leur structure rapidement menacée dobsolescence, du fait notamment de réorientations stratégiques de plus en plus fréquentes.
Linstabilité des structures provoque en conséquence de fréquents changements organisationnels quil est nécessaire de gérer et de maîtriser. En théorie, le succès de ces changements organisationnels suppose que ce processus soit anticipé, planifié et collectif. Dans les faits, ce nest pas toujours le cas, le changement se produit le plus souvent dans un contexte de crise et durgence, ce qui provoque de nombreuses résistances au sein des entreprises concernées.
Compétences attendues :
- Identifier une structure flexible et analyser les causes de sa mise en uvre ;
- Montrer lincidence des choix stratégiques et de lévolution de lenvironnement sur ladaptation des structures ;
- Mettre en évidence les difficultés et les enjeux relatifs à lévolution des structures.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Les trente dernières années ont été marquées par lémergence de nouvelles configurations structurelles plus organiques, afin de répondre aux aléas dun environnement devenu plus ouvert et plus incertain : instabilité des marchés, innovations technologiques, individualisation des demandes des clients, nouvelles exigences des salariés et des actionnaires.
Pour répondre à ces enjeux, les entreprises ont dû faire évoluer leur structure pour gagner en flexibilité et en réactivité. Les caractéristiques principales de ces nouvelles structures concernent la réduction des niveaux hiérarchiques, une gestion plus transversale des activités sur la base de processus (notion de reengineering, HAMMER et CHAMPY), la redéfinition des frontières de lentreprise avec le recours croissant à des stratégies dexternalisation et de partenariat (entreprise réseau).
Lobsolescence accélérée des structures contraint les entreprises à changer pour sadapter. Ce thème a pour objectif danalyser la dynamique des structures en insistant sur sa grande variabilité selon les entreprises et leur mode de management. Le changement peut ainsi être dirigé mais il est également spontané, il peut être rapide mais aussi évolutif. Les principaux déterminants à mettre en évidence sont la croissance des effectifs et du chiffre daffaires, lélargissement du marché, le rôle des technologies de linformation et de la communication et les réorientations stratégiques. Il convient également de montrer que cette évolution des structures est génératrice de crises (GREINER) et de résistances au changement : représentations des dirigeants, jeux dacteurs (M.CROZIER), inertie de la culture dentreprise.
Cette étude doit prendre appui sur des cas dentreprises qui présentent les changements organisationnels réalisés.
4. mobiliser les ressources (44 heures)
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4.1 Mobiliser les ressources humaines (20 heures)
- Ladaptation des ressources humaines aux objectifs stratégiques
- La motivation et limplication des salariés
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
- Ladaptation des ressources humaines aux objectifs stratégiques
La mise en uvre de la stratégie exige la mobilisation des ressources humaines en vue datteindre les objectifs prévus. Les ressources humaines participent pleinement à la création de valeur dans lentreprise.
Assurer ladéquation entre les ressources et les besoins suppose la mise en place dune gestion prévisionnelle des ressources humaines tant sur le plan quantitatif (les emplois) que qualitatif (les compétences). La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences peut devenir ainsi un support de laction stratégique.
La flexibilité constitue un enjeu majeur des politiques de gestion des ressources humaines. Lentreprise adapte ses effectifs en fonction des stratégies mises en uvre, de lintensité de lactivité qui en résulte et des contraintes liées au contexte socio-économique. Toutefois, la flexibilité peut comporter des limites dont lentreprise doit tenir compte.
La formation et, de manière plus générale, le développement des compétences peuvent être sources davantages concurrentiels et contribuent à la satisfaction et à lépanouissement des salariés.
Compétences attendues :
- Évaluer les besoins en ressources humaines dans une situation contextualisée ;
- Proposer des actions appropriées dans le cadre dune gestion des emplois et des compétences.
- La motivation et limplication des salariés
La motivation des salariés est généralement considérée comme un facteur de performance. Les fondements de la motivation portent essentiellement sur la satisfaction des besoins des salariés.
Le mode de rémunération, la formation, la gestion de carrière, lenrichissement des tâches sont des outils qui permettent de prendre en compte les différents facteurs de motivation.
La culture dentreprise est un facteur dhomogénéisation des comportements et dimplication des salariés. Le partage de valeurs peut permettre aux dirigeants déviter les conflits ou de faciliter leur résolution en suscitant ladhésion des salariés à des objectifs communs. La culture dentreprise peut être source davantage concurrentiel et sa prise en compte est indispensable à la réussite dun processus de changement organisationnel.
Compétences attendues :
- Repérer les facteurs déterminants de la motivation ;
- Choisir les leviers de motivation qui concilient lobjectif de lentreprise et la satisfaction du besoin de lindividu ;
- Établir le lien entre la culture dune entreprise donnée et limplication des salariés.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Lhomme est au cur de lentreprise. Il prend des décisions, agit, innove et produit. Ses compétences constituent une ressource stratégique clé, source davantages concurrentiels durables. Il convient donc de gérer cette ressource afin quelle contribue à la réalisation des objectifs de lentreprise.
La gestion des ressources humaines prend en compte aujourdhui non seulement la gestion des emplois et mais aussi celle des compétences. Elle sanalyse en termes quantitatif et qualitatif en relation avec la stratégie. Ladaptation aux besoins se traduit par la mise en place de politiques de recrutement, de réduction des effectifs, de flexibilité du temps de travail, dimpartition, de formation professionnelle.
La gestion prévisionnelle, permet danticiper les conséquences engendrées par les changements denvironnement mais aussi de stratégie sur les ressources humaines. Par exemple, une stratégie dexternalisation de la production suppose denvisager la reconversion de certains salariés grâce à la formation, le départ en retraite dautres ou encore des licenciements. A linverse, une entreprise qui cherche à se diversifier par une croissance interne peut mettre en place des plans de recrutement, de promotion et de formation.
La pyramide des âges, le budget de formation, les indicateurs sociaux sont des exemples doutils daide à la gestion des ressources humaines.
Lobjectif de cette partie nest pas de décrire de façon exhaustive lensemble des tâches dévolues à la fonction ressources humaines de lentreprise mais de montrer comment, en accompagnant la mise en uvre de la stratégie, la gestion des ressources humaines contribue à la réussite et à la compétitivité de lentreprise.
Les théories fondatrices comme la théorie des besoins de Maslow et la théorie bifactorielle dHerzberg semblent incontournables mais dautres théories (théorie des attentes de VROOM) permettent de développer des problématiques plus actuelles. Létude succincte de ces théories doit mettre en évidence la diversité des facteurs de motivation et la difficulté à établir une relation motivation/performance de manière certaine.
La notion de culture est abordée à partir dexemples dentreprises afin de montrer dune part quelle doit être en adéquation avec la mise en uvre de la stratégie mais que dautre part elle comporte ses propres limites. Cette partie est loccasion de revenir sur les divergences qui peuvent exister entre les parties prenantes internes à lentreprise pour montrer comment la culture a pour objectif de réduire ces divergences par la promotion de valeurs communes et le développement de limplication des salariés. La théorie du décideur politique de Cyert et March peut être abordée dans cette partie.
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4.2 Optimiser les ressources technologiques et la connaissance (14 heures)
- Lorganisation de la production
- La politique dinnovation
-Le management des connaissances
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
En matière de technologie et dorganisation de la production, lentreprise doit réaliser des choix stratégiques différents selon sa taille, ses ressources, la nature de son activité et son environnement.
Pour sassurer un avantage concurrentiel, lentreprise doit optimiser la gestion de son patrimoine technologique et réduire la durée du processus dinnovation. Cette politique intègre notamment la recherche-développement et la gestion des brevets.
La conservation des connaissances et des compétences, leur collecte et leur diffusion sont un défi technique et managérial pour les entreprises. La localisation des différents experts dans lentreprise, le partage des savoirs et des compétences visent à constituer une mémoire de lentreprise contribuant durablement à sa compétitivité.
Compétences attendues :
- Justifier le choix dorganisation de la production dune entreprise ;
- Analyser les enjeux et les modalités dune politique dinnovation ;
- Analyser les enjeux et les modalités dune politique de management des connaissances.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Lobjectif nest ni de détailler la fonction de production de lentreprise, ni de présenter de façon complète les différents modes de production existants. Il sagit de montrer comment les choix et linteraction entre la stratégie et lorganisation de la production sont réalisés. Il ne sagit pas de se limiter aux seuls biens mais de mettre en évidence les spécificités qui peuvent exister dans la production de services.
Par exemple, la mise en place dune stratégie de domination par les coûts peut conduire une entreprise industrielle à privilégier une production favorisant les économies déchelle, en flux poussés ou en flux tirés selon les cas. Une entreprise de service peut mettre en place un mode dorganisation taylorien avec des procédures extrêmement standardisées.
La veille technologique, la mise en uvre dune démarche qualité, la recherche et développement ou lacquisition de brevets sont les modalités de la politique dinnovation à étudier. Cette politique peut être menée en partenariat avec dautres organisations.
Le management des connaissances répond à la nécessité de conserver, denrichir le capital de connaissances et de compétences de lentreprise afin de les mettre à disposition des salariés dans le but accroître leur efficience. La connaissance ne se confond pas avec linformation, elle est porteuse de sens et de savoir- faire pour les acteurs. Il importe de montrer quune démarche de management des connaissances ne se réduit pas à une simple question technique, mais quil induit un changement culturel au sein de lentreprise pour conduire à un meilleur partage des savoirs. Il faut éviter une approche trop théorique pour privilégier létude de différentes expériences concrètes menées dans les entreprises.
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4.3 Financer les activités (10 heures)
- Lestimation des besoins
- Le choix dun mode de financement
SENS ET PORTÉE DE LÉTUDE COMPÉTENCES
Lentreprise doit assurer ladéquation entre la stratégie choisie et les moyens financiers dont elle dispose ou peut disposer. Lobjectif est de définir les besoins liés au cycle dexploitation et ceux liés au cycle dinvestissement et denvisager limpact des décisions stratégiques sur les besoins et les modes de financement.
Le choix dun mode de financement dépend de facteurs tels que le risque et le coût.
Compétences attendues :
- Distinguer les besoins de financement liés à lexploitation de ceux liés à linvestissement ;
- Choisir les modes de financement adaptés aux besoins dexploitation et dinvestissement.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
Cette partie vise à établir un lien entre la politique de financement et la stratégie choisie. Les différents modes de financement (autofinancement, augmentation de capital, emprunt, crédit bail et concours bancaires) sont étudiés dans le cadre de situations contextualisées. Par exemple une stratégie de croissance peut générer une variation du besoin en fonds de roulement et conduire au choix dun mode financement approprié.
Si le choix des modes de financement est fonction de différents critères, seuls le risque et le coût sont étudiés. Les techniques financières ne sont pas au programme et il nest pas demandé de faire des calculs.
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