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1. Système discret

Le Produit de convolution : , où est la réponse impul-sionnelle, on note que c'est ... Exercice avec solution: Trouver la réponse indicielle du processus discret ...




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on de transfert  INCORPORER Equation.3  Si e et h sont causaux  INCORPORER Equation.2 . Exercice avec solution: Trouver la réponse indicielle du processus discret dont la réponse impulsionnelle est une rampe unité ( INCORPORER Equation.3 )  Réponse :  INCORPORER Equation.3  (on utilise *)

Introduction d’un retard dans la boucle :
On distingue deux cas extrêmes pour le délai de traitement introduit par l’exécution du programme : (1) soit le calcul des sorties occupe un temps négligeable devant T (l’ordinateur fait beaucoup d’autres choses), (2) soit le calcul des sorties est la raison d’un délai  INCORPORER Equation.3 dû au traitement (l’ordinateur ne fait que ce calcul ).

B. Equation aux différences (équivalent discret de l’équation différentielle)
Exemple d’ EaD récursive :
 INCORPORER Equation.2  est l’intégrateur discret. Sa réponse impulsionnelle est un échelon discret et dure un temps infini (on parle de filtre Réponse Impulsionnelle Infinie, en anglais IIR).

Exemple d’ EaD non récursive :
le dérivateur discret  INCORPORER Equation.2 est à réponse impulsionnelle finie (durée INCORPORER Equation.3 , RIF en anglais FIR).

Résolution d’une Equation aux Différences :
Comme pour la résolution d’une équation différentielle, on somme de la solution générale de l’équation sans second membre (équation homogène) et une solution particulière de l’équation avec second membre. Pour la première, on écrit une équation caractéristique dont on utilise les racines.

Exercice avec solution :
Calculer ainsi la réponse indicielle du processus discret d’EaD  INCORPORER Equation.2 . Représenter l’allure obtenue. Quel processus continu développe une réponse semblable ?
Solution :  INCORPORER Equation.2 pour  INCORPORER Equation.2 ( premier ordre type, constante de temps  INCORPORER Equation.3 ).

C. Fonction de transfert en z (ou FT en z)
On tire de la FT en z des informations comme en temps continu, avec des différences à noter (on vérifie par exemple sur le processus discret :  INCORPORER Equation.2 ):
Ordre : degré en z du dénominateur D(z) de la fonction de transfert F(z)
Causalité :  INCORPORER Equation.2 . Sinon, dans l’équation aux différences, la sortie y(n) dépend de x(n+k), k>0 (c’est à dire une valeur future de l’entrée ? ! @ #). Exemple : lissage non causal :  INCORPORER Equation.3 
VIRI et VFRI :  INCORPORER Equation.2 et  INCORPORER Equation.2 = gain statique (car  INCORPORER Equation.3 )
Réponse impulsionnelle :  INCORPORER Equation.2  INCORPORER Equation.2 ,  INCORPORER Equation.2 
Réponse indicielle : INCORPORER Equation.2 donc INCORPORER Equation.2 
Réponse harmonique :  INCORPORER Equation.2  se traduit par  INCORPORER Equation.2 , d’où la réponse harmonique ou fréquencielle, Gain =  INCORPORER Equation.2  et Phase =  INCORPORER Equation.2 . On remarque que  INCORPORER Equation.2 est périodique en  INCORPORER Equation.2 , et de période  INCORPORER Equation.2  , c’est donc le cas également pour l’expression  INCORPORER Equation.2 . En conséquence,
la réponse harmonique d’un processus discret est périodique en  INCORPORER Equation.3 , de période  INCORPORER Equation.2 

Stabilité EBSB ( entrée bornée, sortie bornée ) : La condition de stabilité EBSB des systèmes en temps continus  INCORPORER Equation.2  devient: INCORPORER Equation.2 pour les systèmes en temps discret. En effet,
 INCORPORER Equation.2 

Un processus discret dont tous les pôles sont dans le cercle unité du plan complexe, strictement, répond à une entrée bornée par une sortie bornée. Egalement, sa réponse impulsionnelle est sommable en valeur absolue.
Relation entre un pôle réel continu  INCORPORER Equation.3 et un pôle discret  INCORPORER Equation.3  « équivalent »   INCORPORER Equation.3  Application : comment reproduire en discret un régime exponentiel stable avec temps de réponse à 5% valant 0.3 seconde, soit un econstante de temps de  INCORPORER Equation.3  ? Très simplement, créer un filtre discret muni d’un pôle  INCORPORER Equation.3 , on vérifiera aisément avec Matlab,  INCORPORER Equation.3 si  INCORPORER Equation.3 
Relation entre une paire de pôles complexes conjugués  INCORPORER Equation.3 et les pôles  INCORPORER Equation.3 et INCORPORER Equation.3 d’un processus discret équivalent : le calcul est un peu plus long, mais le principe est identique, Si l’on cherche par exemple à reproduire le comportement des pôles continus  INCORPORER Equation.3 , quels sont les pôles en z à installer, quel est le dénominateur de la fonction de transfert en z correspondante ? Solution :  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 


Exercices 6 :
calculer les fonctions de transfert de  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3  étudier les informations contenues dans ces fonctions de transfert
Inversement, quelle est l’équation aux différences à programmer pour réaliser le filtre PID discret  INCORPORER Equation.3 . Est ce un filtre causal ?
Calculer par les résidus la réponse impulsionnelle de  INCORPORER Equation.3 ; est ce un processus stable ? V.I.R.I. ? V.F.R.I. ?













Discrétisation d’un processus continu commandé à travers un bloqueur d’ordre zéro
Un ordinateur qui pilote un processus continu applique un signal de commande bloqué (constant par morceaux) sur l’entrée  INCORPORER Equation.2  et ne connaît la sortie  INCORPORER Equation.2  qu’aux instants d’échantillonnage. Compte tenu de quoi, il est possible de calculer à partir de l’équation différentielle du processus la relation entre les u(nT) et les s(nT) sous la forme d’une équation aux différences : cette opération porte le nom de discrétisation, et remplace le processus continu de fonction de transfert C(p) par un processus discret D(z) équivalent aux instants d’échantillonnage.














Pour établir la formule de discrétisation qui calcule D(z) à partir de C(p) et de T, on introduit la fonction bloqueur idéal qui engendre le signal bloqué  INCORPORER Equation.3 à partir du signal échantillonné  INCORPORER Equation.3  dans la chaîne  INCORPORER Equation.2 :





La réponse impulsionnelle du bloqueur idéal est donc l’impulsion de largeur T et de hauteur un ci-dessous :






D’où la fonction de transfert du bloqueur idéal :  INCORPORER Equation.2 
On sait donc maintenant calculer la transformée de Laplace de la sortie  INCORPORER Equation.3  comme suit :
 INCORPORER Equation.2  INCORPORER Equation.3 est la fonction de transfert du processus bloqué (processus plus bloqueur). Il vient alors pour  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  :
 INCORPORER Equation.2 car  INCORPORER Equation.2 
 INCORPORER Equation.2 


d’où la formule de discrétisation suivante :
Pour un processus C(p) commandé à travers un bloqueur d’ordre zéro, et échantillonné avec la période T, D(z) est équivalent à C(p) aux instants nT
C(p)  INCORPORER Equation.2 
Remarques :
* dans MATLAB la formule de discrétisation est résolue par la fonction c2d
** une table qui contient à la fois les transformées de Laplace et les transformées en Z permet de calculer  INCORPORER Equation.2  sur le papier par lecture directe.

Exercices :
Discrétiser le processus intégrateur  INCORPORER Equation.2  commandé à travers un BOZ à la fréquence d’échantillonnage 100Hz. Comparer les réponses indicielles de  INCORPORER Equation.3  et de  INCORPORER Equation.3 .
Discrétiser Cobaye dans les mêmes conditions


Signaux et Systèmes Discrets avec Matlab
Matlab prend en compte les systèmes discrets. Lors de la définition de la fonction de transfert, il suffit d’ajouter la période d’échantillonnage en troisième argument :
Définir N instants d’échantillonnage espacés de  INCORPORER Equation.3 : >> t= [0 :N-1]*Tsampling ;
Pour le processus de fonction de transfert  INCORPORER Equation.3 et la fréquence d’échantillonnage  INCORPORER Equation.3 faire :
>> procdiscret = tf(0.1,[1 –1],0.01)
On peut utiliser également la représentation d’état , représentation matricielle de l’EaD: >> proc = ss([0 1;-1 –1],[0;1],[1 0],0,.001) ; >> step(proc)
On définit l’opérateur retard par la fonction de transfert >> retard=tf(1,[1 0],0.01) % soit 1/z
Pour discrétiser un processus continu commandé à travers un BOZ (en anglais zéro order hold ZOH): >> proccontinu = tf(10,[1 0]) >> procdiscret=c2d(proccontinu,0.01)
Addition d’un retard de traitement de  INCORPORER Equation.3 : >> procretard = procdiscret*retard ;
Système bouclé : comme dans le cas continu: >> ftbf = feedback(procretard,1), ou >> ftbf = procretard/(1+procretard)
Réponses diverses , comme dans le cas continu : >>step(retard) >>impulse(procretard) >>bode(procdiscret) >>lsim(procdiscret,0 :10,[],0) %réponse rampe
Calcul des pôles et zéros, du lieu des pôles : les fonctions de Matlab utilisées déjà en temps continu sont encore disponibles pour les systèmes en temps discret, comme par exemple damp, pzmap, eig, zeros, poles, rlocus, rlocfind, ... zgrid au lieu de sgrid
La fenêtre ltiview fonctionne aussi pour les systèmes discrets.
Simulink fonctionne également : l’éditeur de schémas - blocs de Matlab simule les systèmes continus, discrets, ou hybrides; il existe un bloc zoh et une bibliothèque discrete de fonctions de transfert en z .

Etude d’un système bouclé discret
On procède sur l’exemple suivant où un calculateur asservit un processus intégrateur d’équation différentielle  INCORPORER Equation.3  à travers un bloqueur d’ordre zéro avec la fréquence d’échantillonnage de 100 Hz. La loi de commande programmée est :  INCORPORER Equation.3 
k est un facteur multiplicatif, ou gain de la chaîne d’action, à programmer ; c(n) un signal de consigne discret engendré par le programme du calculateur ; s(nT) la nième valeur mesurée pour la sortie du processus intégrateur, à l’instant nT, e(nT) la nième commande appliquée par le calculateur à l’entrée du BOZ et maintenue à l’entrée e(t) du processus entre les dates nT et (n+1)T.
Le calcul de e(nT) à partir de c(n) et s(nT) est supposé instantané ( 0
Etablir le lieu des pôles, on portera les points correspondant à k nul, k = 2.5 et k = 10, à comparer avec le cas précédent (sans retard de traitement) :




Ecole Supérieure des Sciences Informatiques - Automatique et TS


PAGE 10


© Jean-Paul Stromboni, ESSI, Avril 2000 Page -  PAGE 8 -

ESSI, Automatique et Traitement du Signal : Introduction aux Signaux et Systèmes de l’Automatique, JPS, 2000 -  PAGE 1 -




1

 INCORPORER Equation.2 

C’est la différence entre deux échelons, soit :
 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.2 

 INCORPORER Equation.2 

bloqueur
idéal

BOZ

Processus
continu C(p)

 INCORPORER Equation.2 

mesure

 INCORPORER Equation.2 

 INCORPORER Equation.2 

 INCORPORER Equation.2 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

Loi de commande :
on fait
puis
et  INCORPORER Equation.3 

Echantil-lonneur.

BOZ



Ordinateur

Processus Cobaye

 INCORPORER Equation.2 

 INCORPORER Equation.2 

Processus
discrétisé D(z)

t

T

0

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

+
-

 INCORPORER Equation.3 

 INCORPORER Equation.3 

Imag(pôles)

Re(pôles)

-1

1