COURS DE GRAMMAIRE FRANÇAISE
La Grammaire méthodique établit ici un parallèle : « le graphème est à la lettre
ce que le phonème est au son »[2]. ..... entre le verbe et son pronom (sujet ou
complément) ainsi qu'entre le verbe et « ce ..... Il n'était pas recu a son examen.
...... une langue qui perd sa cohérence formelle abandonne aussi son statut
culturel.
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COURS DE GRAMMAIRE FRANÇAISE
(partim orthographe)
Exercices
et
notes de cours
Maître-assistante : Mme Finné
Année 2010-2011
Section traduction-interprétation (1e bac)
CHAPITRE 1
Lorthographe française : quelques aspects historiques et structuraux
Lecture conseillée : CATACH Nina, Lorthographe, P.U.F., Que sais-je ?, Paris, 2008 (9e édition).
QUELQUES REPÈRES HISTORIQUES
Moyen Âge : les scribes qui retranscriront pour la première fois le français naissant auront essentiellement pour but de restituer une prononciation. Cependant, ils vont se heurter à de nombreux écueils :
la langue a évolué et lalphabet latin, avec ses 22 lettres, ne suffit plus pour retranscrire tous les sons (exemple : une même lettre « u » ou « i »va servir à retranscrire, selon la position, des sons très différents) ;
on prononce de façon différente selon la région de France où lon se trouve ; chaque scribe adapte donc sa retranscription dun texte en fonction de la variante régionale ;
par simplification, lévolution du latin au français va aboutir à la formation de nombreux homophones monosyllabiques ; ce phénomène ne va pas concerner les autres langues romanes (exemple : les mots qui ont donné cinq, saint, sein, seing, ceint, sain, ne sont pas également devenus homophones dans ces langues).
Renaissance : à cette époque, le français sest modifié sur tous les plans, mais lorthographe se fige, bien que la prononciation des mots évolue beaucoup. Grammairiens, poètes et imprimeurs vont user de leur influence conjuguée pour réformer les graphies du français. Les modifications les plus importantes sont :
lamélioration de lalphabet (ajout des « k, j, v, w ») ;
lajout de lettres pour faciliter la lisibilité (« h » à « huile » pour distinguer ce mot de « vile » qui sécrivait alors avec un seul « l ») ;
le recours systématique à létymologie, du moins pour distinguer la masse importante des homophones (vingt car > viginti) ; de nombreuses erreurs dappréciation se sont alors produites (ex. : le mot « poids ») ;
le recours aux accents (on écrivait « il ha », avant de mettre un accent grave sur la préposition, ce qui a permis de distinguer le verbe « il a » de « à ») ;
les consonnes doubles : dans le cas de « nn » ou « mm », pour signifier quil sagit dune voyelle nasalisée suivie dune consonne nasale (ex. année, grammaire) ; les autres redoublements vont servir à marquer la prononciation du e ouvert (ex. il appelle) mais ce procédé sera concurrencé par laccent grave.
Lutilité de ces modifications étant purement visuelle, on dit de lorthographe française quelle prend à cette époque un aspect idéographique, et donc perdre de son phonétisme.
XVIe siècle : des modifications nombreuses de graphies se font sous limpulsion des grammairiens (Meigret, Estienne) et des imprimeurs (Tory). Ce sont ces derniers qui, dailleurs, vont faire naître entre 1520 et 1530 la notion dorthographe en France. Ils vont préférer en outre le système des voyelles accentuées à celui du redoublement de consonnes, mais cette modification mettra 200 ans à simposer.
Epoque classique : le mouvement des imprimeurs en faveur dune simplification de lorthographe échoue, mais cette nouvelle orthographe continue à vivre, en province notamment. Le dictionnaire de Richelet (1680) atteste également de ces graphies simplifiées (suppression des lettres grecques, de consonnes muettes ex. : batême, mistère,
). Au XVIIIe siècle, de nombreux philosophes entrent à lAcadémie, ce qui est à lorigine dun nouveau mouvement en faveur dune simplification. On supprime des lettres inutiles (« h » dans « autheur », « b » dans « debvoir »), on remplace le « es » par « ê » (estre > être). Voltaire fait adopter lorthographe « ai » au lieu de « oi » (anglois > anglais).
XIXe siècle : lorthographe se recomplexifie sous limpulsion de lAcadémie qui, perdant de son prestige, édite des dictionnaires qui marqueront même quelques retours en arrière. Dautres dictionnaires tels que le Littré et le Larousse vont venir le concurrencer. Lorthographe se fixe davantage suite à lobligation scolaire.
1990 : nouvelle réforme de lorthographe française. Celle-ci na presque pas été diffusée jusquà aujourdhui. Ce nest dailleurs que depuis 2008 quelle est devenue lorthographe enseignée dans les écoles de la Communauté française.
1.2. LE SYSTÈME ORTHOGRAPHIQUE FRANÇAIS
Introduction
Lorthographe peut se définir comme « lensemble des fonctions que lon donne aux lettres et aux signes écrits ». Comme chacun sait, lorthographe française ne reproduit pas exactement la prononciation. Cela est notamment dû au fait que lon a souvent introduit des lettres pour rapprocher certains mots français de leur étymon (ce qui a dailleurs parfois donné lieu à des aberrations). Pour mieux comprendre le fonctionnement de lorthographe française, il faut tout dabord savoir ce que lon entend par les notions de phonème et de graphème.
Phonème et son
Un phonème est la plus petite unité phonique qui permet de distinguer les mots dune langue.
Exemple : Le mien / le tien : ici, les sons [m] et [t] sont des phonèmes car ils permettent de distinguer, à loral, la personne de ces deux pronoms possessifs.
Un même phonème peut pourtant connaître différentes réalisations concrètes (sons). Certains sons nont aucun rôle distinctif dans une langue.
Exemple : Soit le mot français « rien » : que lon prononce ce mot en roulant le « r » ou en le grasseyant, on comprendra tout de même lidée contenue dans ce mot.
Graphème et lettre
La Grammaire méthodique établit ici un parallèle : « le graphème est à la lettre ce que le phonème est au son ». Ainsi le graphème est-il la plus petite unité graphique à valeur distinctive. On loppose à la lettre qui, elle, peut connaître des réalisations multiples (manuscrite, imprimée, majuscule, minuscule).
Un graphème peut se présenter sous plusieurs formes. Soit le phonème [o], on peut le représenter graphiquement de plusieurs manières :
par une simple lettre (o) ;
par un digramme (au) ;
par un trigramme (eau).
Principe phonographique vs principe idéographique
Dans le système orthographique français, un graphème peut :
soit correspondre à un phonème de la langue (principe phonographique). Selon la position dans le mot et les règles de combinaison, un même graphème peut correspondre à des phonèmes différents.
Exemple : Exonérer / exception : « x » seul devant une voyelle se prononce [gz] tandis que suivi dun « c », il se prononcera [k].
Les phonogrammes sont les graphèmes qui réalisent strictement le principe phonographique de représentation des unités sonores.
Exemple : « ça » : « ç » = [s] ; « a » = [a]
soit remplir un rôle sémantique ou grammatical (principe idéographique). Cest le cas des lettres dites muettes, cest-à-dire des lettres qui ne correspondent à aucun phonème.
Exemples : 1. Dans « ils trouvent » : le trigramme « -ent », qui nest pas prononcé à loral, est la marque de la troisième personne du pluriel.
2. Dans « chant » : « t » sert à rapprocher ce mot dun autre mot de la même famille et à le distinguer du mot « champ ».
Les morphogrammes, les logogrammes ainsi que les lettres étymologiques et historiques sont des graphèmes qui réalisent le principe idéographique.
Les morphogrammes peuvent être :
grammaticaux (désinences, marques du féminin, du pluriel, conjugaisons : ils trouvent) ;
lexicaux (comme indicateurs de série lexicale : chant - chanter).
Les logogrammes jouent aussi un rôle sémantique en permettant de distinguer les homophones (chant champ).
Les lettres étymologiques et historiques sont « des lettres qui subsistent dans le système graphique comme des témoins de lhistoire de la langue ou de sa filiation par rapport au latin et au grec » (campus > champ).
Syllabe graphique vs syllabe phonique
Selon Grevisse, une syllabe est « un groupe de sons que lon prononce dune seule émission de voix ». Une syllabe est dite ouverte quand elle se termine par une voyelle, fermée quand elle se termine par une consonne.
Le découpage dun mot en syllabes diffère à loral et à lécrit, notamment à cause de l « e » muet (qui disparaît souvent à loral) ou à cause des lettres muettes.
Exemple (voir RIEGEL, PELLAT, RIOUL, op. cit., ibid., p.66)
A loral :
- le mot « mère » nest constitué que dune seule syllabe phonique fermée et se termine par le son [r] ;
- le mot « discret » comporte une syllabe phonique fermée [dis] et une syllabe phonique ouverte [krè].
A lécrit :
- le mot « mère » est constitué de deux syllabes graphiques ouvertes (mè re) ;
- le mot « discret » comporte deux syllabes graphiques fermées (dis cret).
Les principes de découpage dun mot en syllabes graphiques sont à la base des règles de la coupure dun mot en fin de ligne. Voici ces règles :
Quand on coupe un mot en fin de ligne, on place un trait dunion.
A la fin dune ligne, un mot se coupe entre deux syllabes (syl/labe ; con/cours)
Si le mot contient une consonne double, on coupe entre ces deux consonnes (conson/ne), sauf « ll » équivalant au son [j] (fa/mille).
Un mot composé se coupe après le trait dunion (porte-/paquet).
On coupe après un préfixe ou avant un suffixe sans respecter les règles énoncées ci-dessus (bis/annuel ; endo/scopie).
On ne coupe jamais :
après une apostrophe.
entre deux voyelles.
avant ou après « x » suivi dune voyelle sauf si ce « x » se prononce [z].
avant ou après « y » entre deux voyelles (rayon/ner).
entre « ll » = [j].
en fin de ligne, après une voyelle seule.
devant une consonne + « e » muet à la ligne suivante.
EXERCICES
Découpez les mots suivants en syllabes phoniques puis en syllabes graphiques.
Trembler écriture savoir transpercer dompter pédestre
Où ces mots peuvent-ils être coupés en fin de ligne ?
Allègement sixième mille-pattes chatoyer horizontale alambic expatrier villégiature orthographe échalas
Décrivez la polyvalence des unités graphiques des mots suivants.
Exhausser sangsue - seing hôtel femme grammaire
Dans le texte suivant, extrait de Une page damour de Zola, étudiez les relations entre loral et lécrit.
En août, le jardin du docteur Deberlé était un véritable puits de feuillage. Contre la grille, les lilas et les faux ébéniers mêlaient leurs branches, tandis que les plantes grimpantes, les lierres, les chèvrefeuilles, les clématites, poussaient de toute part des jets sans fin, qui se glissaient, se nouaient, retombaient en pluie, allaient jusque dans les ormes du fond, après avoir couru le long des murailles ; et là, on aurait dit une tente attachée dun arbre à lautre, les ormes se dressaient comme les piliers puissants et touffus dun salon de verdure. Ce jardin était si petit, que le moindre pan dombre le couvrait. Au milieu, le soleil à midi faisait une seule tache jaune, dessinant la rondeur de la pelouse, flanquée de ses deux corbeilles. Contre le perron, il y avait un grand rosier, des roses thé énormes qui sépanouissaient par centaines. Le soir, quand la chaleur tombait, le parfum en devenait pénétrant, une odeur chaude de roses salourdissait sous les ormes. Et rien nétait plus charmant que ce coin perdu, si embaumé, où les voisins ne pouvaient voir, et qui apportait un rêve de forêt vierge, pendant que des orgues de Barbarie jouaient des polkas dans la rue Vineuse.
CHAPITRE 2
Lorthographe dusage
On distingue habituellement :
lorthographe grammaticale qui définit la façon dindiquer graphiquement les éléments variables des mots (règles daccords, conjugaisons,
).
lorthographe dusage (ou lexicale) qui définit la façon décrire les mots du lexique indépendamment de leur usage dans la phrase ou le texte.
Deux remarques cependant :
premièrement, on pourrait croire que lorthographe lexicale est arbitraire, or elle relève dune certaine logique que quelques règles peuvent servir à décrire ;
secondement, il nest pas tout à fait juste de dire que la façon décrire ces mots est indépendante de leur usage dans la phrase, aussi faut-il disposer du contexte pour orthographier certains mots qui ont un ou plusieurs homonymes
Enfin, les Rectifications de la nouvelle orthographe (1990) ont aussi touché lorthographe dusage. Nous examinerons ces modifications ici.
2.1. ACCENTS ET AUTRES SIGNES DIACRITIQUES
Les accents
Si lusage des accents graves, aigus et circonflexes doit, dans certains cas, faire lobjet dune mémorisation, il est cependant possible de retenir quelques règles.
Laccent aigu peut seulement se trouver sur un « e » : léger, amitié, rétabli,
Laccent grave se trouve surtout sur un « e » : chèvre, Adèle,
Dans certains cas aussi, on trouve laccent grave sur un « a » ou sur un « u ». Ceci concerne quelques mots très utilisés (comme « déjà ») et certains homophones grammaticaux (le présentatif « voilà » vs le verbe « il voila » ; ladverbe « là » vs larticle « la » ; le pronom relatif « où » vs la conjonction de coordination « ou »).
Remarque : on ne mettra jamais un accent grave sur le « a » du pronom démonstratif « cela » de même que sur « ça » (sauf dans lexpression « çà et là »).
A lintérieur dune syllabe fermée, on ne mettra pas daccent grave sur un « e » pour représenter le son [[] ni d accent aigu pour représenter le son [e], sauf dans les mots terminés par ès : chanter, pied, grec, cher, effet, mais procès, faciès, après,&
Quant à l accent circonflexe :
il peut correspondre à une lettre disparue relativement récemment. Cette disparation peut alors être vérifiée en cherchant dautres mots de la même famille (hôpital/hospitalisation).
il permet de distinguer des homonymes ou des mots très proches (tâche/tache ; pêcheur/pécheur).
On le retrouve également aux première et deuxième personnes du pluriel du passé simple (nous mangeâmes ; vous jouâtes).
A retenir : le mot « piqûre ».
NOUVELLE ORTHOGRAPHE :
1. On emploie l'accent grave (plutôt que l'accent aigu) dans un certain nombre de mots (pour régulariser leur orthographe), au futur et au conditionnel des verbes qui se conjuguent sur le modèle de céder, et dans les formes du type puissè-je.
Cela signifie notamment que désormais on écrira « évènement » (et non plus « événement ») sur le modèle d « avènement », « règlementaire » (et non plus « réglementaire ») sur le modèle de « règlement ».
2. Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent sur le modèle de peler ou de acheter (« il amoncèle » et non plus « il amoncelle « ). Les dérivés en -ment suivent les verbes correspondants (« un amoncèlement » et non plus « un amoncellement »). Font exception à cette règle appeler, jeter et leurs composés (y compris interpeler).
3. L'accent circonflexe disparait sur i et u (« il parait » et non plus « il paraît » ; « le cout » et non plus « le coût »).
On le maintient néanmoins dans les terminaisons verbales du passé simple, du subjonctif et dans cinq cas d'ambigüité. Les mots où le circonflexe est conservé parce qu'il apporte une distinction de sens utile sont : les adjectifs masculins singuliers dû, mûr et sûr, jeûne(s) et les formes de croitre qui, sans accent, se confondraient avec celles de croire (je croîs, tu croîs, etc.).
Le tréma
On met un tréma sur une voyelle pour indiquer quelle se détache de celle qui la précède. Les voyelles « e, i, u » peuvent être surmontées du tréma.
Exemples : canoë, archaïque, paranoïa,
NOUVELLE ORTHOGRAPHE :
Le tréma est déplacé sur la lettre u prononcée dans les suites -güe- et -güi- (« ambigüe » et « ambigüité » plutôt que « ambiguë » et « ambiguïté »), et est ajouté dans quelques mots pour éviter les erreurs de prononciation (« une gageüre » et non plus « une gageure » ; « jargüe, nous argüons » plutôt que « jargue, nous arguons »).
La cédille
La cédille se place sous le « c » devant « a, o, u » quand le « c » doit conserver le son [s].
Elle avançait
c > ç Un garçon
Un reçu
LE TRAIT DUNION
Le trait dunion semploie :
en fin de ligne pour marquer la coupure dun mot.
entre le pronom personnel et « même » (moi-même).
avant et après le « t » euphonique (a-t-il tout compris ?).
entre « mi », « semi » et « demi » et le nom ou ladjectif qui suit (semi-liberté).
entre « non » ou « quasi » suivi dun nom (la quasi-totalité).
Entre un nom ou un pronom démonstratif suivis de « ci » ou « là » (cette fille-là ; celle-là).
entre un nom et « né » (un nouveau-né).
entre « nu » et un nom (nu-tête).
dans les adjectifs numéraux composés.
entre « Saint » et le nom du saint lorsque lexpression désigne un lieu ou une fête (et non quand il sagit du saint lui-même).
entre le verbe et son pronom (sujet ou complément) ainsi quentre le verbe et « ce » ou « on » (venez-vous ; vas-y ; est-ce vrai ?).
dans de nombreux noms composés sans règle précise (un aide-mémoire ; un pèse-personne).
NOUVELLE ORTHOGRAPHE :
1. Les numéraux composés sont systématiquement reliés par des traits d'union.
Exemples :
328 : trois-cent-vingt-huit (et non plus « trois cent vingt-huit »)
1128000 : un million cent-vingt-huit-mille (et non plus « un million cent vingt-huit mille »)
On peut ainsi désormais distinguer « cinquante et un quart » (50 + ¼) de cinquante-et-un quarts (51/4).
La soudure s'impose dans un certain nombre de mots, en particulier :
dans les mots composés de contr(e)- et entr(e)- (« entretemps » au lieu d « entre-temps »).
dans les mots composés de extra-, infra-, intra-, ultra- (« extraterrestre » au lieu d « extra-terrestre »).
dans les mots composés avec des éléments « savants » (« socioéconomique » au lieu de « socio-économique »)
dans les onomatopées (le tictac) et dans les mots d'origine étrangère (le weekend).
dans les mots que lon peut rapprocher dautres mots (« portemonnaie » à la place de « porte-monnaie », par analogie avec « portefeuille »).
CONSONNES GÉMINÉES
Généralités
On ne double pas la consonne qui suit une voyelle accentuée.
Exemples : bâtir, hérisson, prophète,
Exception : le châssis.
Après une consonne, on ne double pas la consonne qui suit.
Exemples : insecte, artisan, inversion, antipode, angoisse,
Exception : que je vinsse,
Par contre, la consonne qui suit une voyelle peut être simple ou double selon lusage et la prononciation.
b ou bb ?
La consonne « b » nest pas doublée :
dans les mots commençant par ab- (abeille) sauf dans « abbé » et dérivés.
dans les mots commençant par rab- (rabougri) sauf dans « rabbin « et dérivés.
c ou cc ?
La consonne « c » nest pas doublée:
dans les mots commençant par ec- (écusson) sauf dans « ecchymose » et « ecclésiastique ».
dans les mots commençant par rac- (racolage) sauf dans « raccommoder, raccorder, raccourcir, raccrocher et raccompagner ».
La consonne « c » est doublée :
dans les mots commençant par acc- (acclamation) sauf dans « acabit, acacias, académie, acadien, acajou, acariâtre, acolyte, acompte,
».
dans les mots commençant par occ- (occasion) sauf dans « oculiste ».
d ou dd ?
La consonne « d » nest pas doublée dans les noms commençant par ad- (adage, adapter, etc.).
Exceptions: addiction, adduction, addition, addenda, etc.
f ou ff ?
La consonne « f » nest pas doublée dans les mots commençant par def- (défunt) ou par prof- (profession).
Elle est doublée dans les mots commençant par aff- (sauf dans « afin, africain »), par eff- (sauf dans « éfaufiler »), par raff- (sauf dans « rafale, rafiot, rafistolage, rafler et rafraîchir »), par souff- (sauf dans « soufre et soufisme »), par siff- (sifflement) et par diff- (difficulté).
g ou gg?
La consonne « g » nest pas doublée dans les noms commençant par ag- (agrafe, agressivité, etc.).
Exceptions : agglomérer, agglutiner, aggraver.
l ou ll ?
La consonne « l » est doublée :
dans les mots commençant par ill- (sauf dans « île »)
dans les mots féminins terminés par elle ou ielle .
à lindicatif présent et futur simple ainsi quau conditionnel présent du verbe « appeler ».
Sauf exceptions (ballade, ballet, mollet, bulle, tulle, elle, ellipse, mollah, molle, pallier, pollen, polluer, vallée, velléité, etc.), on ne double pas le « l » dans dautres contextes.
m ou mm ?
La consonne « m » est géminée :
dans les mots commençant par comm- (sauf « coma, comédie, comestible, comète, comité ») et par mamm- (sauf « mamelle, maman »).
dans les adverbes se terminant par mment, quand ils viennent dadjectifs terminés par ant et ent (méchamment ; patiemment).
Sauf exceptions (ammoniaque, dommage, gamme, homme, etc.), on ne double pas le « m » dans dautres contextes.
n ou nn ?
La consonne « n » est géminée :
dans les mots commençant par conn-.
dans les mots terminés par ionnal (sauf « national, méridional, régional »), par ionnel, -ionnisme et ionniste (sauf « sionisme et unionisme »), par onnage (sauf « ramonage et patronage ») et par -onner (sauf « détrôner, dissoner, sépoumoner, prôner, ramoner, trôner et téléphoner »).
Sauf exceptions (annexe, annihiler, innocuité, innombrable, mannequin, panneau, penne, sonnet, sonner, championnat, pensionnat, septennat, etc.), on ne double pas le « n » dans dautres contextes.
p ou pp ?
La consonne « p » est doublée dans les verbes et mots dérivés commençant par app- (apparaître, applaudir, apporter, apprivoiser).
Exceptions : apercevoir, apeurer, apitoyer, aplanir, aplatir, apostropher, etc.
Sauf exceptions (frappe, grappe, nappe, trappe, échapper, frapper, happer, japper, échoppe, achopper, enveloppe, etc.), on ne double pas le « p » dans dautres contextes.
r ou rr ?
La consonne « r » est généralement doublée dans les mots commençant par cor- (hormis « coriace, corole, corail, coryza, coronaire »), par fer- (hormis « férié, féroce, féru, férule »), par ir- (hormis « irakien, iranien, ironie, irascible »), par ter- (hormis « térébenthine ») et par tor- (hormis « toréador, torero »).
Sauf exceptions (barrer, carrefour, carrure, carré, carrière, erratique, errer, garrot, horreur, marraine, marron, parrain, parricide, perron, perroquet, perruche, perruque, verre, verrue, etc.), on ne double pas le « r » dans dautres contextes.
t ou tt ?
La consonne « t » est géminée :
dans les mots commençant par la voyelle « a » (sauf dans « atelier, atèle, atermoiement, atome, etc.).
dans les mots commençant par attr- (sauf « âtre, atroce, atrophie »).
à lindicatif présent et futur simple ainsi quau conditionnel présent du verbe « jeter ».
dans les noms terminés par terie si ceux-ci sont dérivés dun nom terminé par et ou ette (sauf « briqueterie »).
Sauf exceptions (battre, latte, littoral, littérature, mettre, ottoman, garrotter, grelotter, carotte, boulotte, vieillotte, sotte, pâlotte, belotte, etc.), on ne double pas le « t » dans dautres contextes.
NOUVELLE ORTHOGRAPHE :
1. Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent sur le modèle de « peler » ou de « acheter ». Les dérivés en -ment suivent les verbes correspondants. Font exception à cette règle « appeler », « jeter » et leurs composés (y compris « interpeler »).
Exemple : jamoncelle > jamoncèle (amoncèlement) en nouvelle orthographe.
2. Les mots anciennement en -olle et les verbes anciennement en -otter s'écrivent avec une consonne simple. Les dérivés du verbe ont aussi une consonne simple. Font exception à cette règle « colle, folle, molle » et les mots de la même famille qu'un nom en -otte (comme « botter », de « botte »).
Exemple : corolle > corole.
3. Quelques anomalies sont supprimées.
Exemples : chariot > charriot (sur le modèle de charrette) ; événement > avènement (sur le modèle d « avènement ») ; persifler > persiffler (sur le modèle de « siffler ») ; interpeller > interpeler (sur le modèle d « appeler ») ;
.
AUTRES PARTICULARITÉS
« m » devant « m, b, p »
Exceptions : bonbon, bonbonnière, bonbonne, embonpoint, néanmoins.
Le « h »
En début de mot :
- soit le « h » muet veut lapostrophe au singulier, la liaison au pluriel (lhabit, les habits) ;
- soit le « h » aspiré exige lemploi de « le » ou « la » au singulier et empêche la liaison au pluriel (la harpe).
On trouve aussi le « h » muet à la fin de certains mots : fellah, mammouth, almanach,
Intercalé dans un mot, le « h » peut jouer le rôle du tréma : véhicule, incohérent, cohorte, bahut,
Noms en tion, -tia, -tie
La terminaison en « entiel » ou « -antiel » sécrit plutôt avec un « t ».
Exception : circonstanciel.
La terminaison en « -iciel » sécrit avec « c » (logiciel).
Plusieurs centaines de noms ont la terminaison en « -tion » (incantation).
Exceptions : appréhension, contorsion, inflexion,
Le « x »
Dans les mots commençant par « ex -», le « x » se prononce [gz] sil est suivi dune voyelle ou dun « h » (exécrer, exalter, exhaler).
Il faut mettre un « c » après « ex- » si l « x » a la valeur dun [k] (excès, excellent).
Noms en « -er », « -é », « -ée »
Les noms masculins terminés par le son [e] (é) sécrivent le plus souvent avec « -er » (létranger). Parmi les noms masculins, il y en a toutefois qui dérivent de participes passés et qui se terminent alors par « -é » (le blessé).
Les noms féminins terminés par le son [e] (é) et qui ne se terminent pas par les syllabes « -té » ou « -tié » sécrivent avec « -ée » (la chevauchée, léquipée). Exceptions : psyché, acné, clé
Les noms féminins terminés par les sons [te] ou [tje] (té) ou (tié) sécrivent plutôt avec « -é », sauf :
- les noms exprimant le contenu dune chose (la charretée) ;
- six noms usuels (butée, dictée, jetée, montée, pâtée, portée).
c ou qu [k]
Les verbes en « quer » conservent l« u » dans toute leur conjugaison pour avoir toujours le même radical.
Exemple : Nous fabriquons
Devant « a » et « o », on écrit plutôt « c » que « qu » (sauf pour distinguer participe présent et adjectif verbal).
g ou ge [] g ou gu [g]
« g » avant « a,o,u » correspond au son [g]. Avant « e » et « i », on écrit [gu].
a (garantir)
g o (gouache)
guépard
u
guitare
Pour correspondre au son [], la lettre « g » doit toujours être suivie dun « e » ou dun « i ». Si ce nest pas le cas, on ajoute un « e ».
i (girafe)
g
a (elle bougeait)
e
o (un cageot)
u (une gageüre)
Les familles de mots
Pour trouver lorthographe dun mot, il suffit souvent de rechercher un autre mot de la même famille.
Lampée, de la famille de laper, sécrit avec « a ».
Pouls, de la famille de pulsation, sécrit avec « ls ».
Ascension, de la famille descalier, sécrit avec « sc ».
Quelques difficultés : abri, cauchemar, favori, chaos, dépôt, rigolo
Les mots de racine grecque
Le son [k] transcrit « ch »Le son [t] transcrit « th » arch- (origine) : larchéologie
chir- (main) : la chiromancie
chol- (bile) : le choléra
chor- (danse) : la chorégraphie
chrom- (couleur) : la polychromie
chron- (temps) : la chronologie
psych- (âme) : la psychiatrie
techn- (métier) : le technicien
anthrop- (homme) : anthropomorphe
athl- (concours) : lathlétisme
esthésie (sensation) : lanesthésie
ethn- (peuple) : lethnie
orth- (droit) : lorthophonie
path- (maladie) : pathétique
thé- (dieu) : la théologie
thè- (poser) : la thèse, le thème
therm- (chaleur) : un thermomètreLe son [f] transcrit « ph »Le son [i] transcrit « y »amphi- (double) : un amphithéâtre
graph- (écriture) : lorthographe
morph- (forme) : la morphologie
phag- (manger) : lanthropophage
phil- (amitié) : la philanthropie
phob- (peur) : la claustrophobie
phon- (son) : la phonétique
phot- (lumière) : un photographe
phys- (nature) : la physique
soph- (sagesse) : sophistiqué
sphèr- (balle) : planisphèrecycl- (cercle) : lhémicycle
crypt- (cacher) : une crypte
dynam- (force) : la dynamo
dys- (mauvais) : un dysfonctionnement
glyc- (sucre) : une hypoglycémie
gyn- (femme) : un gynécée
hydr- (eau) : hydrater
hyper- (au dessus) : lhyperonymie
hypo- (au dessous) : hypoallergénique
-onyme (nom) : un synonyme
poly- (plusieurs) : la polyclinique
syn- (ensemble) : la synthèse
LISTE DES HOMOPHONES LEXICAUX À CONNAÎTRE
Accort/accord
Acculé/aculé
Acétique/ascétique
Acquit / acquis
Affaire / à faire (avoir)
Aine / haine
Aire / ère / hère
Alène / haleine
Amande / amende
Anche/hanche
Ancre / encre
Antre / entre
Archer / archet
Are / art / arrhes
Autel / hôtel
Auteur / hauteur
Bai / baie / bée / bey
Bailler / bâiller / bayer
Balade / ballade
Bal / balle
Balai / ballet / balaie
Ban / banc
Béni / bénit
Benzène / Bunsen
Bonace / bonasse
Boue / bout
Box / boxe
But / butte
Cahot / chaos
Canaux / canot
Canne / cane
Cap / cape
Car / quart
Carier / carrier
Censé / sensé
Cerf / serre / sert / sers / serf
Chant / champ
Chaire / chair / cher / chère
Chaîne / chêne
Chas / chat
Chemineau / cheminot
Chur / cur
Cilice / silice
Clair / clerc
Coma / comma
Conte / compte / comte
Cou / coup / coût / tu couds / il coud
Cour / cours / court / courre / que je coure
Cygne /signe
Dais / dé /dès / desDanse / dense
Date / datte
Dégoûter / dégoutter
Délacer / délasser
Dessein / dessin
Différend / différent
Don / donc / dont
Enter / hanter
Entrain / en train
Envi / envie
Etique / éthique
Exaucer / exhausser
Fait / faîte / faites / fêtes
Fard / phare
Fil / file
Filtre / philtre
Flan / flanc
Foc / phoque
Foie / fois / foi
Fond / fonds / fonts
Foret / forêt
Gai / guet
Gaz / gaze
Geai / jais / jet
Gente / jante
Glaciaire / glacière
Goûte / goutte / goute
Granite / granit
Grâce / grasse
Heur / heure / heurt
Haute / hotte / hôte
Héraut / héros
Hockey / hoquet
Kermès / kermesse
Laie / legs / lait / laid / let /les
Leur / leurre
Lisse / lys
Mai / maie / met / mets
Mânes / mannes
Maire / mer / mère
Marée / marais
Martyre / martyr
Matin / mâtin
Maux / mot
Mite / mythe
More / mors / mord /maure
Mou / moût
Palier / pallier
Panser / penser
Partie / parti
Pâte / patte / pat Pause / pose
Peau / pot / Pô / Pau
Pêcher / pécher
Peine / penne / pêne
Pie / pis
Pieu / pieux
Pin / pain / peint
Piton / python
Plainte / plinthe
Plan / plant
Plastic / plastique
Poêle / poil
Poids / pois / poix
Policlinique / polyclinique
Point /poing
Porc / pore / port
Prémices / prémisses
Quand / quant
Raisonner / résonner
Rainette / reinette
Rêne / renne / reine
Repaire / repère
Sale / salle
Satire / satyre
Saule / sol / sole
Saut / sceau / seau / sot
Sceptique / septique
Sel / selle / scelle
Serein / serin
Soufflé / soufflet
Subi / subit
Suggestion / sujétion
Tache / tâche
Taie / thé
Tant / taon / temps
Tante / tente
Tard / tare
Taux / tôt
Technopole / technopôle
Teint / tain / thym / tint / tînt
Tribu / tribut
Vaine / veine
Ver / vers / verre / vair / vert
Verseau / verso
Vice / vis
Voix / voie
EXERCICES
Replacez correctement les accents et les signes auxiliaires.
un evenement je protegerai des sa sortie celui-la en-deça mettre le hola la cote/la cotte le cone/conique la grace/gracieux pecher un poisson/pecher et se repentir la lecon cirer le cepage la facade un capharnaum un apercu un aieul s il vous plait un compte rendu un va nu pieds allez vous en va t en
Rétablissez tous les accents, les trémas et les cédilles qui manquent.
Ils ont du rentrer chez eux tres tot.
Ce pate de lievre est excellent.
Un nouvel itineraire fleche permet deviter les embouteillages de la ville.
Il les a appele des son arrivee a lhotel.
Ou a-t-elle pu ranger ses clefs ? Ici ou la ?
Linteret de ces varietes de fruits est que leur gout differe de celui des varietes commerciales.
Cest une creme couteuse mais tres efficace, qui ote toutes les taches.
Les mosaiques sont des dessins realises avec des morceaux de pierre, de verre, de tuile ou de coquillages poses les uns a cote des autres.
Quelle deception ! Il nétait pas recu a son examen.
Il decida de prendre son polaroid pour se rendre a linvitation.
Le garcon lanca la balle avec une force inouie et marqua le but.
Ils commencaient à sinquieter car ils savaient par oui-dire quon projetait de construire une autoroute a proximite.
Ca et la poussaient quelques glaieuls.
Le renard etait a laffut de son diner : mais le chasseur, comme son aieul le lui avait appris, disposa ses appats.
Brulant de voir enfin achevee la voute de la cathedrale, larchitecte, au faite de sa carriere, voulut de surcroit doubler les equipes de nuit.
Tout stoicisme abandonne, il rentra dans son gite et murit un plan : il se sentait au bord de labime.
Il apercut un maraicher qui, sans facons, pretait interet a une naiade aussi paienne que charmante.
Mordant dans son pain au mais, il sentit un gout pateux, de celluloid, et un soupcon lui vint.
Grimacant, la baionnette a la main, abandonnant tout egoisme, il selanca sur la mosaique qui decorait lentree de la maison.
Negligeant les piqures de moustiques, grimpe sur le vieux fut qui tronait au milieu de la futaie, il entama sur sa flute un air connu.
Sous un air de facade, le glacier sentimental quil avait toujours ete se sentit fondre : il songea quil navait ete quun bellatre et quil se trouvait pris dans des chaines inextricables.
Le dejeuner avait ete un peu lourd : le soir il decida de jeuner.
Parti pour le pole nord, il se sentit penetre par la grace divine.
Sa conscience aigue de son interet lui donnait un sur instinct des necessites commercantes.
Remplacez le mot souligné :
par son contraire commençant par ab, ac, ob, rab ou rac.
Pour diminuer sa vitesse, il se couchait sur sa machine.
Il sépara les deux époux grâce à sa diplomatie.
On le choyait à lécole à cause de ses origines.
Pour séloigner du quai, les marins jettent des amarres.
Ils décidèrent dévacuer lappartement.
par son contraire commençant par af, ef, raf ou dif.
Les Belges détestent les frites.
Autrefois, en hiver, les loups, repus par le manque de nourriture, descendaient jusque dans le village.
Le jeune homme est rassuré par les hurlements du vent.
Le match sera retransmis en direct.
Ce premier succès la ramolli dans son intention de poursuivre son effort.
Entre un vrai et un faux tableau, il y a parfois très peu de ressemblances.
Remplacez les points par m ou mm.
So
é dapprendre le théorè
..e de Pythagore, il décida quil avait été une bête de so
e trop longtemps et, sur ce juge
ent so
aire, sa
usa à envisager un nouvel avenir où les mathé
atiques nexisteraient pas : là, il pourrait fri
er tout à son aise. Il go
a ses précédentes tentatives et pensa avoir résolu son dile
e. Enfla
é par ces perspectives, il se laissa enfin aller à respirer larô
e des fleurs et se mit active
ent à lécriture dun poè
e. Il se sentait parvenu à un so
et de liberté : plus de notes, plus de barè
e. Il refusait de tri
er : il nétait pas un fle
ard, il était juste différent.
Remplacez les points par n ou nn.
Il pria la mado
e de lui accorder son vu, tout déraiso
able quil fût. Il est vrai que la ratio
alité avait peu à voir là-dedans. Comment souhaiter que dun coup de sa seule ca
e, il puisse faire senvoler autant de ca
es ? Il sentait le vent tourbillo
er et chanter un sifflement monoto
e.
Tout cela, pensa la baro
e en regardant ses amies, était parfaitement obscè
e. Quand certains se ratio
aient, ces glouto
es avalaient de quoi nourrir des centai
es de perso
es. Il était temps de ba
ir ces manières irratio
elles.
Complétez les mots suivants à laide dun ou de deux r et répartissez-les dans les colonnes.
Co
ole co
iger ca
ême ca
ousel é
afler e
oné ho
oscope ho
ible ma
otte ma
oufle pa
avent pa
ainer fe
ure fé
oce ca
efour co
uption co
obo
er co
espondre pa
apet ca
esse ho
ai
e lé
udition ca
illon ca
icatu
e pa
ution.
Un rDeux r
Remplacez les points par s ou ss.
Le
poir de voir Pierre arriver ince
amment ne parvient pas à dérider son vi
age qui re
te mau
ade.
Les Ru
es ver
èrent du poi
on dans le ventre du poi
on : bien malins ceux qui sauraient déjouer cette dernière ru
e.
Il a réu
i à ca
er un dernier livre sans rien ca
er.
En gui
e de de
ert, le dé
ert.
De retour à la ba
e, les soldats saperçurent que les réserves étaient très ba
es.
Tandis que tous se font la bi
e, et que dehors souffle la bi
e, les admirateurs bi
ent la chanson.
Monté sur sa ro
e, Don Quichotte sapproche, une ro
e à la main.
Tandis quils sembra
ent, leurs curs sembra
ent.
Relevez parmi ces 19 mots, les cinq comportant une erreur. Avec les lettres correspondantes, trouvez une ville française.
A. Battaillon B. literie C. coton D. latte E. littoral F. métastase G. batracien H. piton I. battavia J. batterie K. côtelette L. bâtiment M. litière N. latérite O. lattage P. battard Q. bâton R. cottillon S. littige
Formez un verbe composé avec le préfixe ac-, ad-, af-, ag-, al-, am-, ap-, ar- ou at- de la famille du mot en italique. Rectifiez si nécessaire la construction verbale.
Le client (suspendent au croc) son chapeau au portemanteau.
Les enfants (se mettent à table).
Ils (se donnent tout entier) à la joie des retrouvailles.
Le chien, privé de nourriture et (qui a faim), se jette sur les croquettes.
Jacques a tendance à (se prendre de pitié sur) son propre sujet.
Une proposition (qui fait se lécher les babines).
Le banquier (offre comme appât) à ses nouveaux clients des taux intéressants.
Il (reste tard) chez son ami.
Les livres (forment un monceau) dans sa chambre.
Les provisions (sajoutent par cumul) dans le garde-manger.
Les salades (sont en ligne) dans le jardin.
Les badauds (forment une troupe) devant laccident.
Les enfants (se rassemblent comme une meute de chiens) autour de la bagarre.
Apollo 11 (se pose sur la lune).
Caroline a voulu (prendre comme un bien propre) mon nounours.
Les ennemis (luttent front contre front).
Complétez les pointillés :
à laide de mots commençant par ac, ec, oc ou ab.
Pour toute réservation de camping, on est prié de verser un
.
Les
.. sélèvent contre la prolifération des centrales nucléaires.
Avant dobtenir son ac
., il fallait fournir tous les justificatifs.
En chirurgie, les
. sont prêts sur une assiette.
Il sest fracturé los
al sur le bord du trottoir.
L
de lesclavage a déchaîné la guerre civile aux Etats-Unis.
Il sortit de la salle sous les
de la foule.
à laide de mots commençant par af, ef, of ou dif.
Au mois daoût, les campings de la côte dazur
. tous complets.
A la demande des téléspectateurs, le film sera
. une nouvelle fois.
Sitôt rentré, il sest
.. dans son fauteuil.
Ce vieux jean commence à s
.., il faudra le remplacer.
Si ce nest pas vous
.., votre raisonnement est erroné.
à laide de mots commençant par can ou cann.
Chaque aveugle sur la voie publique doit être muni dune
.. blanche.
Bernadette Soubirous ne fut
..ée que beaucoup plus tard par le pape.
Le
. de Suez fut creusé par Ferdinand de Lesseps.
Le
. de Maurice Chevalier est un couvre-chef légendaire.
Il naime pas la compote de pomme aromatisée à la
.
à laide de mots commençant par cor ou car.
La
.. dun footballeur ne dépasse guère 35 ans.
La chair des corbeaux est
à manger.
Le
de Notre-Dame sappelait Quasimodo.
Les
. espagnoles remplissent les arènes de fanatiques.
Les champions de natation ont souvent une large
Le
.. est une des ressources des îles du Pacifique.
à laide de mots commençant par ot, cot ou met.
La
. en bourse est donnée chaque jour à la télévision.
Avant sa
, le papillon était une chenille.
Quand il sort dans la journée, il porte toujours sa
. de maille.
Un danger sérieux pour la navigation interplanétaire est constitué par les
.., sorte de poussières cosmiques.
Il aime les
dagneau grillées.
Remplacez les parenthèses par un adjectif composé à partir du mot marqué en italique et de préfixe in- (ne pas).
Son écriture (qui nest pas lisible) Un spectacle (quon ne peut oublier) Des résultats (qui ne sont pas réguliers) Un événement (quon nattendait pas) Un impair (quon ne peut réparer) Un retard (auquel on ne peut remédier) Une secrétaire (qui na pas dexpérience) Un homme dun air (quon ne peut aborder) Un pays (qui nest pas hospitalier) Des atrocités (quon ne peut nommer) Une nourriture (quon ne peut manger) Un endroit (qui ne peut pas être habité) Des adultes malheureusement (qui ne connaissent pas leurs lettres) Une bonté (quon ne peut épuiser).
Sur quel adjectif ladverbe est-il formé ? Complétez par m ou mm.
La mésange marchait curieuse
ent.
Brusque
ent, elle disparut.
Elle revint inopiné
ent.
Malheureuse
ent, les impressions que le capitaine avait eu précéde
ent se confirmaient.
Il a été effective
ent blessé lors de laltercation.
A lil nu, tout était parfaite
ent clair.
Partielle
ent aveugle, il continuait à travailler.
Il se présenta comme parlant anglais coura
ent.
Ce nest que réce
ent quil a compris le sens de son aventure.
Il se constitua prisonnier éléga
ent.
Il se trompait consta
ent.
Lhomme était évide
ent en train de mourir.
Le boulanger décrocha précipita
ent son téléphone.
Le prêtre venait fréque
ent en aide aux gens.
Graduelle
ent il reprit ses esprits.
Les deux mariés saimaient arde
ent.
Appare
ent, ils en sont venus aux mains.
Il le mordit sauvage
ent.
Le vieillard se leva pesa
ent.
A-t-il accompli ce geste conscie
ent ?
Pour ma part, je continue à penser différe
ent.
Il va faire son apparition incessa
ent.
La foule applaudit bruya
ent.
Il était émine
ent sympathique.
Avec un mot de la même famille, justifiez la dernière lettre.
rabot parfum estomac flux poing hareng dos - envers trot sirop galop accroc drap -jonc
A laide dun mot de la même famille, justifiez la lettre en gras dans les noms suivants.
cerceau arceau badaud échafaud réchaud taux spacieux acrobatie partiel contraire écorce freiner insulaire respect importun rein populaire minerai rets serein chandelier baignade vain
Mettez la terminaison convenable.
La subtilit
dun texte des pelleté
de sable les anfractuosit
du rocher les cavit
du cur des indemnit
de logement des sant
de fer des sociét
de transport des amit
de longue date
Donnez ladjectif qualificatif en « -iel » correspondant aux noms suivants.
préférence circonstance cicatrice providence pestilence artifice substance présidence préjudice office essence résidence confidence différence superficie
Donnez les noms en « -tion » correspondant aux verbes suivants.
éteindre convaincre distinguer décevoir maudire affliger décrire corrompre restreindre fasciner détruire affliger séduire
Remplacez le point, sil y a lieu, par une lettre muette.
r
ume lut
erie héliot
rope soi
rie men
ir philant
rope auto
ne exem
ter plint
e ba
tismal gai
té sil
ouette t
éière apot
éose déploi
ment
Mettez la terminaison convenable à la place des points.
fatra
- parvi
- taffeta
- velour
- parcour
- coryphé
- crapau
- hasar
- faubour
- scarabé
- chao
- trophé
- mausolé
- camboui
- remord
Mettez un « -c » après l « x », sil y a lieu.
Ex
horter ex
essif ex
entrer ex
eller ex
éder-ex
epter ex
user ex
écrer ex
ode ex
ercice ex
ubérant ex
écuter ex
iler ex
humer ex
iter ex
actitude ex
ipient ex
iper
Mettez la lettre qui convient : « i » ou « y », « s » ou « z ».
ode r
thme histr
on p
lastre c
thare d
lemme m
te embr
on p
lône c
mbale dith
rambe r
me m
the m
tre m
rte c
terne c
lindre
lu
erne ha
e mélè
e a
uré ga
on ga
ouillis ca
erne i
ard malai
e u
ure bi
on by
antin ga
e ba
ar alè
e- ma
ure hori
on mi
aine topa
e lé
ard trapè
e cé
ure bla
on dou
aine
Remplacez les points par u sil y a lieu.
Ce lang
age divag
ant lavait déconcerté. (Genevoix)
La cig
ale et lalouette agitent leurs ailes infatig
ables. (Gréville)
Les cailloux crissaient, la caisse tang
ait, les essieux gémissaient. (Camp)
Le petit sentier zigzag
ait entre les bois et les champs. (Theuriet)
Lumières non seulement fixes mais mobiles, tournantes, zigzag
antes. (Morand)
Le paquebot navig
ant dans la brume fait retentir sa sirène.
Le bonhomme bég
ayait dune manière fatig
ante. (Balzac)
Les grands lys org
eilleux se balancent au vent. (Verlaine)
Remplacez par c ou qu sil y a lieu.
Laraignée retourna à son embus
ade. (Karr)
Lair retombait immobile, la chaleur était suffo
ante. (Moselly)
Les chaloupes continuaient leur navette entre lembar
adère et La Méduse. (Christophe)
Ses mains empoignaient cent herbes pi
antes et rêches. (Cressot)
Ne prends pas pour de lor tout le clin
ant qui luit. (Gomberville)
Complétez ces mots par g, ge, c ou ç.
Lhy
iène un pin
eau un ma
on un na
eur un pi
on fra
ile un diri
able une dé
eption des déman
aisons un commer
ant on ju
a une fa
on un plon
oir un tron
on le rin
age des fla
olets la ven
ance un sens
iratoire un bour
ois le rin
age un aper
u lobli
ance négli
able un ca
ot de loran
ade
Reconstituez les mots détymologie grecque dont le sens est indiqué entre parenthèses.
Dans lécole (qui forme à de nombreuses techniques), la jeune fille a développé une maladie (de lesprit). Il faut dire quelle sest heurtée dès le départ à la (haine des femmes) et quelle na guère rencontré de (sentiments amicaux). Comme elle connaissait également des problèmes de (mauvaise orthographe) et quelle souffrait d (peur de la foule), elle na pas vraiment réussi à sintégrer. Mais ses capacités de (force) et un (savoir) de la vie lont empêchée de se faire (manger) par ses condisciples. Au bout du compte, grâce à des (soins), elle parviendra sans doute à devenir une véritable (sportive).
Le (savant dans les choses de lhomme), le (savant dans les choses des peuples) et le (savant dans les choses anciennes) saccordent pour dire que la majorité des (peuples) quils rencontrent et quils étudient (ont plusieurs dieux) plutôt qu(un seul dieu). Les populations (qui mangent des hommes) ne sont pas aussi rares que ce que lon pense, de même que les (gouvernements dun seul homme) et les représentations de musique (accompagnées de danses). Ces peuples sont également souvent dexcellents (praticiens de médecine par les mains). Ils ne sont pas, loin de là, aussi (anciens) que ce quon veut bien imaginer.
Remplacez les points par lun des mots suivants :
tain, thym, teint, tint, tînt, teint / chaos, cahot / repaire, repère.
Le __________ capiteux passa sa tête grise entre les pierres disjointes. (Maeterlinck)
Dans les chemins, on entendait des __________ de charrettes. (Maurière)
Son ___________, ses yeux bleus, ses lèvres de rose, ses longs cheveux blonds contrastaient par leur douceur avec sa démarche fière. (Chateaubriand)
Jétais douloureusement vexé quon me ____________ les doigts quand jécrivais. (Péguy)
Mon père observait de loin, amusé comme moi, leur va-et-vient fleuri, leur vol _________ de rouge sang et de jaune soufre. (Renard)
De belles avenues souvrent dans le somptueux __________ de la nature. (Des Gachons)
La caravane remontait vers les maquis et les ___________ du Tichoukt. (Peyré)
Une glace en perdant son ___________ semblait ne plus vouloir mirer lâpre visage. (Cahuet)
Maître Renard, par lodeur alléché, lui ___________ à peu près ce langage. (La Fontaine)
Aucun __________ ne soffrait plus au conducteur. (Frison-Roche)
dessein, dessin / tribut, tribu / héraut, héros /alêne, haleine.
Une couronne de pins, sur une colline au _____________ nerveux, mapparaissait comme une forêt magique. (Herriot)
Enfin, deux __________ sonnèrent dans leurs cornes dargent, le tumulte sapaisa et Hannon se mit à parler. (Flaubert)
Charles XII, qui fut un __________, neut pas la prudence qui en eût fait un grand homme. (Voltaire)
Des courants dair sournois lui soufflaient, tantôt sur le visage, tantôt sur le cou, leur ___________ perfide. (Maupassant)
Cest la _____________ ennemie, la ___________ guerrière des aigles et des éperviers. (de Croisset)
Il forma le ___________ de sortir, daller au théâtre, au cinéma. (Duhamel)
Le vieux savetier piquait l__________ et tirait le fil. (Lemonnier)
Cest principalement une autre flore qui recevait le ___________ de mon admiration. (Gide)
haie, ait / pêne, penne / sein, seing / jet, jais, geai / renne, rênes / cellier, sellier.
Les __________ deau se sont tus dans les marbres taris. (Leconte de Lisle)
Le ___________ était seul encore un peu visible et, lettre à lettre, le baron déchiffra ces mots : « Raymon de Sigognac ». (Gautier)
Un _________ senvola faisant un éclair bleu. (De Gourmont)
La France est le verger des meilleurs fruits, le __________ des meilleurs vins. (Reclus)
Le __________ na dautre ennemi que lours blanc. (Martins)
Et que du _________ des mots, le marbre soit tiré. (Racine)
Elle sarrêtait pour examiner la ___________ hérissée de bourgeons. (Rolin)
Le ____________ rouillé grince dans la serrure.
Deux _________ de coq adornaient grotesquement son feutre gris. (Gautier)
Le ___________ répare un licol.
Lhomme serrait dans son poing droit toutes les ___________ de lattelage. (Giono)
Il ne semblait pas quil _____ parlé de cet achat à sa femme avant de le faire. (Montupet)
La fève ouvre ses yeux de _________ dans son feuillage pâle. (Maeterlinck)
Ecrivez correctement les mots notés en alphabet phonétique.
Le misérable patrimoine était devenu si
. [etik ], si souffreteux, si chétif, si diaphane, qu'on voyait la misère au travers. (Sue)
On rechercha les causes de la période & & & & & & . [glasj[r] du quaternaire dans un changement de l'inclinaison de l'axe des pôles. (Furon)
Le 14 mai 1643 en effet disparaît ce prince à la fois timide et sublime, héros et
. [martir] de l'idée monarchique. (Brasillach)
Dans l'après-midi du dimanche, les voisins partaient faire une
. [balad] à bicyclette, ils allaient se baigner à une dizaine de kilomètres de là... (TLF)
La cuisson à 100 degrés ne suffit pas pour enlever au sang en décomposition ses propriétés
.. [s[ptik], car cette température tue bien les microbes, mais non leurs germes ou spores. (Trouessart)
Même Madame Vogel, qui regardait tout artiste comme un fainéant, n'osait pas lui reprocher, d'une façon agressive, comme elle en avait envie, les heures qu'il passait & & & & & & [baje] à aux corneilles, le soir, à la fenêtre de sa mansarde, ... (Rolland)
Le syllogisme est un raisonnement composé de deux & & & & & & & & .. [premis] et d'une conclusion. (Ampère)
Chez certaine & & & & & .. [r[n[t], des têtards soumis à une température élevée deviennent tous mâles. (Cuénot)
Un jour, Mrs Brydge Williams lui a demandé d'être son exécuteur testamentaire et d'accepter un & & & & . [l[] important. (Maurois)
Elle but quelques gorgées [de vin chaud] avec recueillement comme si elle eût interrogé un & & & & & & .[filtr] de vérité. (Beauvoir)
La pluie lui & & & & & & (imparfait de [degute]) le long du cou ; elle se releva, elle s'en alla sur le boulevard extérieur. (Zola)
L'ensemble des syndicats de & & & & & & .[Ymino] français ont appelé mercredi à une grève illimitée à partir du 12 octobre, en lien avec d'autres secteurs des transports, pour s'opposer à la réforme des retraites. (Bon)
À force de jouer, les doigts se coupent contre les lyres, les & & & & .. [are] tirent de l'arc, les flèches volent, les épées brillent... (Flaubert)
La corde, je l'avais montée au lac Noir, avec des & & & & .. [pitT] et des anneaux. (Peyré)
Il s'était installé dans ce fromage considérable avec le sentiment qu'il atteignait au & & & & & & .. [f[t] de sa vie à une Suvre digne de son prestigieux mérite. (Duhamel)
Textes lacunaires
TEXTE 1
Le (1)
.. (2)
tandis que la grue le transportait jusquau bateau. Comme sil flo
ait (tt ou t ?) dans lair. Le sprider, le (3)
qui les reliait, ne parvenait pas à (4)
.. le mouvement. Soudain, les portes mal fermées souvrirent et des di
aines (x ou z ?) de corps tombèrent. On aurait dit des ma
equins (n ou nn ?). Mais lorsquils heurtaient le sol, les têtes se brisaient bien comme des (5)
(SAVIANO R., Gomorra, Folio, Paris, 2007)
[kTtYnSr ]
imparfait du verbe [Tsije]
[mekanism ]
[dTte]
[krQn]
TEXTE 2
En règle générale, les recherches font a& araître (pp ou p ?) que les jeunes adultes en di& iculté (f ou ff ?) de lecture ont une capacit& (é ou ée ?) d identification des mots très insu
isante (f ou ff ?) ; sans être la cause de l(1)
, (2)
. handicap en constitue une des composantes majeures et conduit un nombre important de jeunes adultes à inventer du sens sur une base très (3)
dindices (4)
.. Faute dune identification des mots complète, la lecture dun texte est souvent imprécise, sinon (5)
. (Daprès BENTOLILA A, Le verbe contre la barbarie, Odile Jacob, Paris, 2007)
(1) [il[trism]
(2) Ce ou cet ?
(3) [aprTksimativ]
(4) [kTvQsjTn[l]
(5) [aleatwar]
TEXTE 3
Au cours de l histoire, divers systèmes d écriture ont été inventés: alphabétique, (1) & & & & & & & & & .., etc. Ces ensembles ne doivent pas être confondus avec les multiples systèmes utilisés pour écrire telle ou telle langue. Le russe et le français par exemple sont transcrits à laide du même système décriture, en l (2)
lécriture alphabétique, mais ils nemploient pas les mêmes types de signes alphabétiques : le russe utilise un alphabet, dit (3)
., dérivé de celui du grec, tandis que le français recourt à lalphabet latin. (MAINGUENEAU D., Aborder la linguistique, Seuil, Paris, 1996)
[jerTglifik]
[TkyrQs]
[sirilik]
TEXTE 4
La distance critique du conte de fées passe en second lieu par des touches (1) & & & & & & & & & & Celles-ci viennent de la tradition, aidant le conteur à créer une relation de complicité avec son (2)& & & & & & & . , elles perme& ent (t ou tt ?) à lécrivain dévoquer cette pratique et de la prolonger en se ra
achant (t ou tt ?) à lactualité. Dans Le Petit Poucet, Perrault associe l (3)
des parents, qui compensent la misère habituelle de leur repas par une (4)
.peu économe quand ils en ont loccasion, à lindifférence du seigneur qui oublie de payer ses dettes et doit être tenu pour la cause (5)
.. de tout le drame. (SERMAIN J.-P., Le conte de fées, Desjonquères, Paris, 2005)
[satirik]
[oditwar]
Absence de réflexion
[bTbQs]
[TkazjTn[l]
CHAPITRE 3
La ponctuation et l emploi de la majuscule
Cfr. chapitre IV de la Grammaire méthodique du français de Riegel, Pellat et Rioul, PUF, Paris, 1994, pp. 83 100.
QUELQUES DÉFINITIONS
« La ponctuation est l ensemble des signes conventionnels servant à indiquer, dans lécrit, des faits de langue orale comme les pauses et lintonation, ou à marquer certaines coupures et certains liens logiques. »
(GREVISSE, Nouvelle grammaire française)
« On appelle ponctuation lemploi, dans la langue écrite, des éléments suivants :
1° Les signes de ponctuation : le point (.), le point dinterrogation( ?), le point dexclamation ( !), la virgule (,), le point-virgule ( ;), les deux points ( :) et les points de suspension (
) ;
2° Les signes typographiques : les parenthèses (()), les crochets ([]), les tirets (- -), les guillemets (« »), lastérisque (*) et la barre oblique(/). »
(GOBBE, TORDOIR, Grammaire française)
« La ponctuation est le système des signes graphiques qui contribuent à lorganisation dun texte écrit et qui apportent des indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou véhiculent des informations sémantiques. » (RIEGEL, PELLAT, RIOUL, Grammaire méthodique du français)
FONCTIONS DE LA PONCTUATION
Fonction prosodique
« Les signes de ponctuation marquent les pauses de la voix, le rythme, lintonation, la mélodie de la phrase. On dit quils ont un rôle suprasegmental du fait quils se superposent aux segments linguistiques, comme laccent et lintonation à loral. »
Les pauses : les signes comme le point, le point-virgule, la virgule, correspondent aux pauses à loral. On ne peut dire toutefois quils correspondent à toutes les pauses que lon peut faire à loral.
Lintonation et le rythme : cela concerne essentiellement le point dinterrogation et le point dinterrogation.
Fonction syntaxique
Séparation des mots : cette fonction est assumée par les blancs, les apostrophes et le trait dunion.
Délimitation intraphrastique : virgule et point-virgule séparent des éléments de phrases ; guillemets, tirets doubles, parenthèses et crochets permettent linsertion dune phrase ou déléments de phrase dans le texte de base (changement de niveau discursif) ; les deux points introduisent une insertion, une explication, un exemple.
Délimitation interphrastique : les majuscules indiquent le début des phrases, les points (final, dinterrogation, dexclamation, de suspension,
) en marquent la fin.
Fonction sémantique
« Idéographiques par nature, les signes de ponctuation peuvent ajouter des éléments dinformation qui se superposent au texte et complètent lapport sémantique des mots et des phrases. »
Indication modale : la ponctuation peut marquer le type de la phrase (comparez : Il pleut. Il pleut ! Il pleut ?)
Analyse sémantique : la virgule peut servir notamment à différencier les relatives explicatives des relatives déterminatives (comparez : Les Alsaciens qui boivent de la bière sont obèses. Les Alsaciens, qui boivent de la bière, sont obèses.)
Changement de registres et niveaux de langue : guillemets, tirets doubles, virgules et parenthèses sont ici concernés. Grâce aux guillemets notamment, le narrateur marque ses distances par rapport aux termes quil rapporte.
LES SIGNES DE PONCTUATION
Les points (. ? !
)
Le point (.) marque la fin dune phrase déclarative (qui donne une information) ou impérative (qui vise à faire agir un destinataire). Le mot qui suit commence donc par une majuscule.
Exemple : Nous avons poursuivi le combat. Nous savions quun changement se produirait tôt ou tard. (Gcina Mhlophe)
Il sert aussi à marquer quun mot est abrégé (« ex. » pour « exemple »).
Le point dinterrogation ( ?) marque la fin dune phrase interrogative directe (demande dune information).
Exemple : Comment tu tappelles ? Où est-ce que tu habites ?
Mais : Il lui demande comment elle sappelle.
Le point dexclamation ( !) marque la fin dune phrase exclamative (expression dun sentiment) et dune phrase impérative.
Exemple : Aïe ! Je me suis pincé le doigt !
Les points de suspension (
) sont employés pour indiquer que la phrase nest pas terminée.
Exemple : Peut-être quil est en Amérique, déjà
(Le Clézio)
Remarques :
Si le point marque la fin dune phrase, cette dernière peut toutefois se résumer à un seul mot. Le point peut donc sutiliser dans le cadre dune phrase non-verbale.
Exemple : Et quid de la nature des hommes ? (Lidia Jorge)
Sil est absolument nécessaire de mettre une majuscule après un point simple, cela nest pas vrai pour le point dinterrogation, le point dexclamation et les points de suspension qui, dans certains contextes, peuvent être suivis dune minuscule.
Exemple : - Landu, monte ! cria Mamba. (In Koli Jean Bofane)
La virgule (,), le point-virgule (;), les deux-points (:)
Ces signes sutilisent à lintérieur dune phrase. Ils sont donc suivis dune minuscule.
La virgule (,) indique une courte respiration à lintérieur dune phrase. Elle sert à séparer des mots ou des propositions.
Exemples : La mer, a dit le vieux Bahti, cest lendroit le plus beau du monde, lendroit où tout est vraiment bleu. (Le Clézio)
La virgule permet de détacher :
lépithète, lapposition et le complément du nom.
Exemple : Six années, elle demeura là, sans répit, épiant lItalie, suspendue aux journaux qui pendaient dans ses mains froides. (Plisnier)
la relative non déterminative, à valeur explicative.
Exemple : Antoine ne voulait pas être vu du malade, que cette visite supplémentaire eût inquiété.
le complément circonstanciel ou la proposition circonstancielle.
Exemple : Nous ne pouvions quitter la maison, puisque grand-père était malade. (Bazin)
Toutefois, si la circonstancielle est intimement liée par le sens au reste de la phrase, on ne mettra pas de virgule.
Exemple : Nous ne pouvions quitter la maison parce que grand-père était malade.
La virgule permet de coordonner :
des éléments coordonnés par des marqueurs autres que et, ou, ni.
Exemple : Il songea un moment à percer une cheminée daération et déclairage au fond de la grotte, mais la nature de la roche rendait ce projet irréalisable. (M. Tournier)
cas de et/ou/ni :
a. On ne met pas de virgule entre deux éléments ni entre les deux derniers éléments dune énumération.
Exemple : Offrez-lui du pain, des vêtements et un logis.
Ni ma mère ni mon père nétaient au courant de la supercherie.
b. On met une virgule entre chaque élément dune énumération lorsque celle-ci comporte plus de deux éléments et que les coordonnants sont répétés.
Exemple : Ni les roulements de camion, ni les sifflets des commandants, ni les voix des milliers dhommes ne pouvaient le distraire. (Tousseul)
La virgule permet de juxtaposer des propositions ou des groupes.
Exemple : Désormais, que je veille ou que je dorme, que jécrive ou que je fasse la cuisine, mon temps est sous-tendu par un tic-tac machinal, objectif, irréfutable, exact, contrôlable. (Tournier)
Le point-virgule (;) sert à séparer deux propositions dont la seconde est un développement (précision, explication,
) de la première.
Exemples :
La figure de cette femme rayonne sous mille fronts brûlants qui attendent encore et ils ne savent delle quun prénom inventé ; aussi, sous mille fronts refroidis et si elle pense à eux, cest mieux quune prière. (Plisnier)
Hugues se sentait un malaise dâme grandissant ; il eut limpression dassister à une douloureuse mascarade. (Rodenbach)
Le point-virgule sépare également des éléments en énumération.
Exemple :
La virgule est une courte pause. Elle permet de :
coordonner plusieurs éléments de même fonction ;
détacher un mot ou un groupe de mots.
Les deux points (:) servent à marquer que ce qui les précède va être développé. Ils introduisent donc une énumération et/ou une explication.
Exemple : Mes attributs sont humains : jai une date de naissance, mais hélas oubliée, je porte un nom propre, jaime la vie, je regarde la mer à laube, émerveillé, je suis chassé dun paradis vers un autre, répétant le péché originel de tous les mortels. (Jabbar Yassin Hussin)
Ils peuvent également introduire une citation. Dans ce cas, ils sont suivis de guillemets puis dune majuscule.
Exemple : Debout devant la glace, Jane riait de se voir ainsi : « Jai lair dun vieux portrait ! » (Rodenbach)
Les guillemets (« »), le tiret (-), les parenthèses (), les crochets ([])
Les guillemets, tirets, parenthèses et crochets sont des « signes typographiques qui signalent, dans la langue écrite, une coupure dans le déroulement de la phrase ou du texte et permettent dy insérer un ou plusieurs éléments de longueur variable. » Les guillemets, les parenthèses et les crochets semploient toujours par paire.
Les guillemets sont utilisés pour citer un texte dont on ne prend pas la responsabilité.
Exemple: A la différence du best-seller dArthur Koestler, « ce stalinien à lenvers », ainsi que dit cruellement mais non sans raison Régis Debray préfaçant Victor Serge
(Mertens)
On les trouve donc pour commencer et finir un discours rapporté et direct.
Exemple :
« Ouvre les cages, dit-il au boy.
La chambre sera salie, monsieur Ferral, dit le directeur.
Madame Serge sen chargera. Vous menverrez la note.
Des fleurs, monsieur Ferral ?
Rien dautre que des oiseaux. Et que personne nentre ici, même pas les domestiques. » (Malraux)
Les tirets (-) sont utilisés dans le discours rapporté direct pour marquer un changement dénonciateur.
Exemple : voir précédent
Quand il est répété, le tiret peut aussi isoler certains éléments dans une phrase et jouer le même rôle que les parenthèses.
Exemple : Cela lui faisait mal, ces cloches permanentes glas dobit, de requiem, de trentaines ; sonneries de matines et de vêpres tout le jour balançant leurs encensoirs noirs quon ne voyait pas et doù se déroulait comme une fumée de sons. (Rodenbach)
Les parenthèses () indiquent que ce qui est dit est accessoire dans la phrase.
Exemple : Par contre, ceux quils considéraient comme leurs ennemis, ils ne les ont pas appelés (comme dans les documents militaires des périodes précédentes) « guerilleros », mais « délinquants de droit commun, subversifs », [
] (Elsa Osorio)
Les crochets ([]) ont des usages multiples. Ils sont employés avec la valeur des parenthèses quand on insère un élément dans une parenthèse. On les emploie aussi pour faire apparaître la transcription phonétique dun mot ou pour encadrer une traduction. Ils servent également à encadrer les modifications qui ont été effectuées pour quune citation saccorde avec le développement où elle est insérée. Quand ils encadrent trois points de suspension, ils signalent une suppression dans un texte cité.
Exemples : Le mot « gentil » se prononce [Qti].
Les Baléares (Minorque [Port-Mahon], Majorque [Palma], Cabrera, Formentera attirent chaque année des milliers de touristes. (Doppagne)
Autres signes et variations typographiques
L astérisque (*) :
Après un mot ou une notion :
peut servir à masquer un nom (Mme V***) quand il est multiplié par deux ou trois (astérisque de discrétion).
peut également indiquer la tomaison dun livre. Il est alors placé, seul ou en groupe, après le titre dun ouvrage pour indiquer de quel volume ou tome il sagit (Le Grand Robert de la langue française ** - Tome II).
peut indiquer un renvoi (appel de note) en concurrence avec des chiffres ou des lettres.
Avant un mot ou un groupe de mots :
signale dans les dictionnaires que le mot débute par un « h » aspiré (*haricot).
marque dans les grammaires récentes les constructions agrammaticales (* il vena ; * toujours en forme peluche réfléchir).
La barre oblique semploi entre deux termes avec le sens de ou, ou bien.
Exemple : La distinction langue/parole chez Saussure.
On lemploie également pour encadrer la transcription phonologique dun mot.
Lalinéa permet disoler un paragraphe constitué de plusieurs phrases par un retour à la ligne. On commence la première ligne du paragraphe suivant un peu en retrait, après un petit espace blanc. Cela permet de faire une pause plus importante que celle suggérée par un point seul.
Les italiques, les caractères gras et les capitales sont utilisés pour mettre en valeur des éléments de texte. Italiques et caractères gras sont souvent en concurrence dans la notation de la titraille dun texte. Enfin, on utilisera souvent les capitales pour signaler un accent expressif (Cest DÉMENT !)
LEMPLOI DE LA MAJUSCULE
Prennent une majuscule :
Le premier mot dune phrase :
Lorage grondait.
Le premier mot dun vers :
Le ciel est, par-dessus le toit
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme. (Verlaine)
Le premier mot dun discours direct :
Elle cria : « Viens ici ! »
Les noms propres en général :
Tais-toi, Michèle !
Le premier mot dun titre duvre ou dun journal :
Bazin a écrit Vipère au poing.
Elle adore le magazine Elle.
Remarques : Si un adjectif se trouve placé devant un nom, ladjectif peut prendre la majuscule, ainsi que le nom (La Petite Fadette de Georges Sand). Toutefois, cette remarque nest pas valable concernant les titres commençant par un article indéfini ou les titres-phrases. Dans ces cas-là, seul le premier mot prendra la majuscule (Des arbres à abattre de Thomas Bernhard)
Larticle ne prendra la majuscule que sil fait partie du titre, mais son emploi restera facultatif. On écrira ainsi : jai lu Les Misérables et les Fables de La Fontaine.
Attention : on écrira par contre : La Fontaine a écrit des fables.
6) Certains termes de politesse (comme Madame, Mademoiselle, Monsieur) :
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Les noms marquant un titre, une fonction honorifique, des associations de puissance et des ordres religieux ou nationaux:
Nous sommes heureux de vous accueillir, Monsieur lÉchevin !
Les Alliés, les Templiers, la Confédération nationale du travail, la Légion dhonneur, lOrdre du mérite,
Remarque : Les noms de religion et de leurs adeptes ne prennent pas de majuscules (le catholicisme, les musulmans) non plus que les adhérents dun parti (les socialistes) ou des membres dun ordre, même religieux (un jésuite).
Les noms de nationalité :
Dans un sketch célèbre, Bedos se moque des Français racistes.
Remarque : Ces mots, employés comme adjectifs, prennent une minuscule : la langue française, un peintre flamand, la civilisation étrusque,
Les noms de bateaux, davions, de rues, dédifices :
Le Concorde, la rue du Théâtre, le Perron liégeois.
Certains termes historiques :
La Grande Armée, la Révolution française, le Moyen Âge.
Remarque : Les noms de mois ne prennent pas la majuscule sauf sil sagit dun événement historique : la monarchie de Juillet.
Les noms de choses personnifiées :
Cest Vertu, la nymphe éternelle
(Marot)
Le second terme dexpressions désignant un lieu :
La mer du Nord, le mont Blanc, il réside rue Verte.
Remarque : On écrira « la côte de Bretagne » mais « la Côte dAzur ».
Les points cardinaux quand ils désignent une région :
Il habite dans le Nord mais le vent du nord.
Le mot « saint » sauf sil désigne le saint lui-même :
La place Saint-Pierre mais Jésus parla à saint Pierre.
EXERCICES
Replacez les majuscules.
cest bientôt la saint nicolas !
albert II, sa majesté le roi des belges
ils habitent dans les pyrénées.
elle vient de grande-bretagne.
cet auteur fait partie de lacadémie française.
il lit le soir tous les matins.
les francophones et les flamands
quel bel italien !
nous parlerons aujourdhui de la renaissance italienne.
ma chambre donne au nord.
françois mitterand était président de la république française.
jadore les coquilles saint-jacques.
cétait filmé de larc de triomphe.
cétait un citoyen espagnol.
ce soir, les allemands jouent contre les anglais.
tu as lu astérix chez les helvètes ?
cette dame vient du midi.
le soleil se lève à lest.
litalie est bordée par la mer tyrrhénienne à louest et par la mer adriatique à lest.
la boutique se trouve boulevard saint-michel.
à la recherche du temps perdu de marcel proust
le vieil homme et la mer dernest hemingway
la montagne magique de thomas mann
zorba le grec de nikos kazantzakis
un condamné à mort sest échappé de robert bresson
le film existenz de david cronenberg
émile ou de léducation de jean-jacques rousseau
la bible une bible
la communauté française - léducation nationale
lacadémie française lacadémie goncourt
le premier ministre le ministre de la culture
la seconde guerre mondiale - le moyen âge
la papouasie-nouvelle-guinée
la mer morte le mont blanc
richard cur de lion jean de la fontaine
les mérovingiens - la dynastie mérovingienne
une ford un coca
les vertébrés le précambrien
la fête de la musique les jeux olympiques
Recopiez les textes suivants en les ponctuant à laide de ces signes :
[,] (2 fois), [.] (3 fois), [:] (1 fois),[;](1 fois)
en briquettes roses et grès des Vosges la façade était ravissante quant au dedans du magasin il étincelait tout y brillait les étagères chromées lançaient des lueurs dargent la verrerie et les cristaux allumaient mille étoiles dor
[,] (3 fois), [.] (3 fois), [:] (1 fois), [;] (1 fois), [?] (1 fois)
combien de temps faut-il pour faire un bon tennisman cela dépend de plusieurs facteurs les aptitudes du joueur son état de santé le temps dont il dispose pour sentraîner il faut aussi tenir compte du professeur son rôle nest pas négligeable de façon générale on peut dire quil faut deux ans de pratique assidue pour bien jouer
[,] (2 fois), [.] (3 fois), [?] (1 fois), [
] (1 fois)
la vulgarisation des magnétoscopes va décupler linfluence des média en effet tout message diffusé par la télévision sera désormais reproduit à des milliers dexemplaires et réécouté de ce fait son influence ira croissant ne va-t-on pas ainsi vers une dictature des média cest un vaste sujet de réflexion
[,] (1 fois), [.] (2 fois), [
] (1 fois), [?] (1 fois)
sans nouvelles de Françoise je marme de patience je nécris ni ne téléphone jattends iras-tu la voir en avril
Pour chacun des signes de ponctuation ci-joints : [;], [
], [:], lexercice ci-dessous propose deux valeurs demploi. Indiquez laquelle vous semble la bonne.
Le point-virgule :
Il sépare deux propositions qui nont rien de commun.
Il sépare deux propositions de moyenne étendue qui font partie dun même ensemble.
Les points de suspension :
a) Ils suggèrent, donnent à penser, et par là même fortifient la portée de ce qui vient dêtre exprimé.
b) Ils élucident le texte en introduisant une proposition qui explicite ce qui vient dêtre dit.
Les deux-points :
Ils créent dans le texte une interruption après laquelle il y a un changement de thème.
Ils introduisent une proposition qui explicite ou commente ce qua exprimé la proposition précédente.
Coupez les phrases excessivement longues du texte suivant et tentez dalléger le style en utilisant des points.
La réflexion sur la place de lart dans les sociétés tribales doit être poursuivie et remise en question car il ne faut pas céder à la tentation de rejeter dans lidée de la barbarie primitive tout ce que finalement on ne se donne pas la peine dexaminer et de comprendre, car, si lon voulait bien considérer de plus près les productions de ces sociétés quon croit primaires, on se rendrait peut-être compte quil ny a jamais rien eu qui puisse être appelé un art primitif et lon comprendrait que la notion même dobjet dart exclut lidée du bégaiement infantile, et que les peintures rupestres de Lascaux étaient déjà des productions artistiques à part entière.
Mettez les phrases interrogatives au style indirect avec la ponctuation qui convient. Commencez-les par : « Je me demande si
»
Est-ce que toute cette affaire sera bientôt résolue ? En saurons-nous un jour le fin mot ? Comment tout cela a-t-il commencé ? Et quand cela finira-t-il ? Pourquoi nous y sommes-nous engagés ? Qui donc nous en a convaincus ? Comment avons-nous été assez bêtes pour lécouter ? Quattend-on de nous, en définitive ? Quels subterfuges nous prête-t-on ? Quelles entraves nous faudra-t-il rompre ? Quelles énigmes aurons-nous à surmonter ?
Comparez les deux phrases suivantes.
Les hommes, qui ont réussi à grimper dans la chaloupe, ont pu gagner le port le plus proche.
Les hommes qui ont réussi à grimper dans la chaloupe ont pu gagner le port le plus proche.
Ponctuez les phrases suivantes.
Les premiers qui arriveront feront encore les fiers se pavaneront croyant sans doute ainsi se gagner le public mais lillusion tombera vite.
Ceux qui préfèrent rentrer nont quà le suivre ceux à qui il reste un peu de courage resteront avec nous.
Les premiers symptômes de cette crise morale qui allait ébranler lEurope et la pousser vers lextrémisme étaient déjà perceptibles en 1922.
Je ne connais personne qui y croie encore mais si vous trouvez un homme qui puisse me rendre un peu despoir je vous en aurai une reconnaissance éternelle.
Ce restaurant où nous dînions fréquemment nexiste plus.
Son séjour à létranger est une période qui a beaucoup compté dans la vie de Jean il ne cesse de nous en parler bien quil sache que ces anecdotes ne nous intéressent pas beaucoup.
Les premiers évènements qui prennent place juste après les traités sont beaucoup moins importants et déterminants que ceux de 1954.
Descartes qui prétend avoir « la foi de sa nourrice » ne remet en question lidée de Dieu que pour mieux la soutenir.
Son frère qui ne parle pas français a lintention de sinstaller en France.
Introduisez les citations dans le texte de dissertation suivant, en utilisant guillemets, parenthèses et, si cest nécessaire, crochets et barres obliques.
Références :
Jean Baudrillard, Amérique, édition Flammarion, p.124.
Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, édition Garnier Flammarion.
Citations de louvrage Amérique à insérer (dans lordre) :
Le Nouveau Monde a-t-il tenu ses promesses ? Est-il allé au bout des bienfaits de la liberté, ou nest-il allé quau bout des méfaits de légalité ?
Voyez cette fille qui vous sert dans le guest-room. Elle le fait en toute liberté, avec le sourire, sans préjugé ni prétention, comme si elle était assise en face de vous. Les choses ne sont pas égales, mais elle ne prétend pas à légalité, celle-ci est acquise dans les murs. Tout le contraire du garçon de café sartrien, complètement aliéné à sa représentation et qui ne résout cette situation quen passant à un métalangage théâtral, en affectant à ses gestes une liberté et une égalité quil na pas.
Le mystère dune société qui ne cherche pas à se donner un sens ou une identité.
Texte à compléter :
Jean Baudrillard poursuit lanalyse quavait faite Tocqueville dans
Lauteur sinterroge sur les fondements de la puissance américaine :
(
). La question ouvre en réalité le débat sur les différents types dégalité présents en Europe et en Amérique :
(
). Ainsi, lauteur peut conclure quil faut voir dans lAmérique
Introduisez les citations dans le texte de dissertation suivant, en utilisant guillemets et parenthèses. Soulignez (ou mettez en italique) si nécessaire. Vous nhésiterez pas à modifier les phrases, afin de rendre lintroduction des citations plus fluides.
Référence :
Victor Hugo, Hernani.
Citations à insérer (dans lordre) :
Quand donc aurez-vous fini de conter votre histoire ?
Croyez-vous donc quon soit à laise en cette armoire ?
Joffre mon amour à Madame
Partageons. Voulez-vous ? Jai vu dans sa belle âme
Tant damour, de bonté, de tendres sentiments
Que Madame, à coup sûr, en a pour deux amants.
Dona Sol : Ô ciel, au secours !
Hernani : Taisez-vous !
Dona Sol : Vous donnez l éveil aux yeux jaloux.
Hernani : Quand je suis près de vous, veuillez, quoi qu il advienne,
Ne jamais réclamer d autre aide que la mienne.
Texte à compléter :
Il existe dans les textes romantiques français quelques passages qu on pourrait aisément qualifier de comiques. Hugo, le roi Charles Quint surgissant en pleine scène d amour entre Hernani et Dona Sol : & & , on croit voir le drame se transformer en vaudeville. Le roi d Espagne s inscrit d ailleurs délibérément dans ce genre théâtral en invitant Dona Sol et Hernani à former avec lui-même un ménage à trois aussi savoureux que vulgaire, comme il convient dans un vaudeville :& & On le voit dans la suite de la scène, car le héros romantique ne se départ jamais dune hauteur virile parfois poussée jusquà un machisme dun ridicule qui ne sied quau comique :
Recopiez le texte suivant en y ajoutant les signes de ponctuation adéquats ainsi que les majuscules.
longtemps le roman américain fut un roman social de la jungle à babitt on pressait les raisins de la colère sur le petit arpent du bon dieu même hemingway même fitzgerald même un romancier expérimental comme dos passos décrivaient la réalité américaine dans la grosse galette ou en avoir ou pas or aujourd hui si l on excepte des romanciers que l on traitera à part comme bellow ou updike le roman américain ne représente plus la réalité américaine sinon de façon métaphorique john hawkes situe ses oranges de sang en méditerranée le cannibale en allemagne et le gluau en grande bretagne kosinski choisit un monde cosmopolite barthelme un univers allégorique nabokov un monde imaginaire vonnegut une parabole
(Extrait de CABEAU J., La Prairie perdue (le roman américain), éd. Seuil, coll. Points, Paris, 1981, p. 94)
je pourrais continuer à lui poser des questions au sujet de ses enfants et de sa famille comment ils s en sortent mais à quoi bon j ai derrière moi toute une histoire de pardon présenter lautre joue être assez mûr pour négliger le fait que l autre camp est froid cruel ingrat peut être que le fond du problème nest pas tant que je ne peux oublier ce qu il ma fait mais plutôt que l histoire est devenue un fardeau tel que je passe ma vie à tenter de comprendre là où il n y a rien à comprendre il faut simplement l accepter
vous avez des enfants reprend il après un moment
ils sont tous les deux au lycée et les vôtres
cela fait cinq ans que je n ai pas vu mon fils il a dit qu il ne viendrait jamais me voir ici
je ne veux pas parler de votre famille
soudain je perds patience ma femme pousse un soupir le psychologue me dévisage un air de reproche dans les yeux
vous savez tout ça vous concerne autant que moi dit il le regard persuasif
(Extrait de SELLO DUIKER K., Entre-deux, in La Paix en toutes lettres, éd. Actes Sud, Paris, 2002, pp. 29-30)
avec ses yeux qui tournèrent autour de la pièce elle regarda larmoire le divan le lit ces meubles devenus un peu les siens puisquelle y avait été heureuse
et moi
toi
il avait vaincu le bouton et lustrait son chapeau pour sortir il ouvrit la porte
passe devant
il tourna la clef comme dhabitude
tu es sotte fit il t ai je dit que nous nous séparerions tu maccompagnes c est entendu à Londres nous gagnerons de l argent
il ne demandait pas veux tu il affirmait tu veux bien pourquoi discuter la femme est la femme lhomme décide
(BAILLON André, Histoire dune Marie, éd. Labor, Bruxelles, 1997, p.67)
Dans les extraits suivants, décrivez le fonctionnement des signes de ponctuation et des signes typographiques en vous basant sur le chapitre IV de la Grammaire méthodique du français (pp.83-100). Précisez si ces emplois vous semblent « réguliers » ou « irréguliers ». Dans ce dernier cas, quel « effet » a voulu produire lauteur en pratiquant une telle irrégularité ?
Texte 1 : Lorsque le commandant militaire de Téhéran annonça les nouveaux horaires du couvre-feu, presque aussitôt une rumeur sournoise mais puissante fit le tour des quartiers. Cette nuit, nous monterons tous sur les toits !... Pour quoi faire ?... Il se passera quelque chose dans le ciel !... Quoi ?... Quelque chose !... Personne ne sait ! On sait seulement quun seul et unique slogan sera autorisé : Allah Akbar ! Dieu est le plus grand !
(KASMAÏ Sorour, Iranian Psycho in La Paix en toutes lettres, éd. Actes Sud, Paris, 2002, p.55)
Texte 2 : Assis dans un profond fauteuil en cuir, réchauffé par le poêle, on pourrait regarder le temps passer pendant des heures. A boire des cafés. A observer Stuart Staples rouler ses cigarettes, cerné par ces absences qui le guettent sitôt quil achève une phrase. Alors on bavarde. De lamour et de cette chanson, « All the love », quil aura mis quatre ans à écrire et sur laquelle on entend la voix de sa femme Suzanne. De la mort, « et de cette jouissance quon peut ressentir à détruire quelque chose de beau »
Une idée sous-tendue par le morceau-titre « The Hungry Saw », littéralement « la scie affamée ».
(CHAMPAGNE Aurélie, « Lâme balladeuse : Tindersticks » in Transfuge, mai juin 2008, n° 21, p.101)
Texte 3 : Et je veux jouer à cache-cache et te donner mes vêtements et te dire que jaime bien tes chaussures et masseoir sur les marches pendant que tu prends ton bain et te masser le cou et tembrasser les pieds et te tenir la main et sortir dîner sans ménerver quand tu manges dans mon assiette et retrouver au Rudys et te parler de la journée et taper ton courrier et te porter tes affaires et rire de ta paranoïa et te donner des cassettes que tu nécoutes pas et regarder des films épatants et regarder des films nuls et me plaindre de la radio [
]
(KANE Sarah, Manque, éd. LArche, Paris, 1999, p.25)
Texte 4 :
Vas-y, dit-il. Ne laisse pas tout ça refroidir.
Par quoi je commence ?
Par ce que tu voudras.
Ça cest du café ?
Oui. Là. Tu mets le beurre sur tes biscuits. Comme ça.
Daccord.
Ça va ?
Jsais pas.
Tu te sens bien ?
Oui.
Quest-ce quil y a ?
Tu crois quon devrait remercier ces gens-là ?
Quels gens ?
Les gens qui nous ont donné tout ça.
(MAC CARTHY Cormac, La Route, éd. de lOlivier, Paris, 2008, p.127)
CHAPITRE 4
Les accords dans le système du nom
4.1. SYSTÈME DU NOM VS SYSTÈME DU VERBE
Distinguons avant tout les deux éléments principaux qui constituent une phrase :
Le verbe
Cest lélément essentiel de la phrase : le verbe organise en effet autour de lui les relations que vont entretenir les divers groupes de mots entre eux (fonctions).
Exemple : Ces étudiants belges apprécient le cinéma de Woody Allen.
( On ne peut supprimer le verbe « apprécient », sans quoi la phrase naurait plus aucun sens.
Ce rôle particulier du verbe est souligné par la grammaire via toute une série de caractéristiques qui vont permettre de le distinguer de tout autre mot. Cest ainsi le seul type de mot qui comportera dans sa flexion tant des marques modales que des marques temporelles, des marques de nombre et de personne.
Si lon veut être sûr quun mot est bien verbe, il faut changer le temps : Ces étudiants appréciaient le cinéma de Woody Allen. On constate ici que seul le verbe change de forme.
Le système du nom
On repère également en dehors du verbe des groupes de mots organisés le plus souvent autour de noms, noyaux de ces groupes de mots.
Exemple : Ces étudiants belges apprécient le cinéma de Woody Allen.
Dans un groupe nominal ordinaire, il y a trois types de mots variables :
deux sont essentiels : le déterminant (ces) et le nom (étudiants) ;
un est facultatif : ladjectif (belges).
Un groupe nominal peut également, comme ladjectif, venir compléter un autre groupe nominal (exemple : de Woody Allen précise ici le groupe nominal cinéma).
Un groupe nominal peut aussi se réduire à un pronom (exemple : Ils lapprécient.) qui joue le même rôle quun nom.
Il existe dans la phrase deux grands systèmes de mots variables :
le système du verbe, qui ne comprend que le verbe, et dont les flexions sont marquées par des désinences spécifiques (mode, temps, personne, nombre).
le système du nom, qui comprend les noms, les pronoms, les déterminants et les adjectifs, qui peuvent prendre une marque de genre et dont les pluriels sont marqués par des désinences complètement différentes de celles du verbe (s, x,
).
4.2. LE FÉMININ DES NOMS ET DES ADJECTIFS
4.2.1. Règles et cas particuliers
Règle générale : On forme généralement le féminin des noms et des adjectifs en ajoutant un e au masculin (exemples : un ami, une amie ; loyal, loyale).
Cependant, il y a plusieurs cas particuliers:
* Les noms et adjectifs terminés par -er font leur féminin en -ère.
Exemples: le berger, la bergère ; le sorcier, la sorcière ; printanier ; printanière.
* Certains noms et adjectifs doublent la consonne finale.Exemples: le paysan, la paysanne ; le chat, la chatte ; net, nette ; bas, basse ; annuel, annuelle.
* Certains noms et adjectifs changent la consonne finale.Exemples: le loup, la louve ; l'époux, l'épouse ; hâtif, hâtive ; malin, maligne ; frais, fraîche.
* Les noms terminés par -eur font leur féminin en: -euse:Exemples: le coiffeur, la coiffeuse ; rieur, rieuse. -ice:Exemples: l'inspecteur, l'inspectrice ; créateur, créatrice. -esse:Exemples: le docteur, la doctoresse ; vengeur, vengeresse.
* Certains noms en -e font leur féminin en -esse.Exemples: le pauvre, la pauvresse.
* Les adjectifs en et doublent généralement le « t ».
Exemples : fluet, fluette ; violet, violette.
Exceptions : complet, concret, désuet, discret, inquiet, replet, secret font ète avec un seul « t ».
* Certains noms féminins diffèrent du nom masculin.Exemples: Gendre / bru, mari / femme, parrain / marraine, bélier / brebis, bouc / chèvre, cerf / biche, jars / oie...
* Certains noms d'animaux ne marquent que l'espèce; pour préciser le sexe, on ajoute le mot mâle ou femelle:Exemples: Un bouvreuil mâle / une bouvreuil femelle, une belette mâle / une belette femelle...
* Quelques adjectifs particuliers au féminin : aigu / aigüe (A.O. aiguë), favori/favorite, andalou/andalouse, hébreu/hébraïque, vieux/vieille, coi/coite, mou/molle, beau/belle, tiers/tierce.
4.2.2. La féminisation des noms de métier, de fonction ou de titre
La Communauté française de Belgique a adopté, le 21 juin 1993, un décret visant à féminiser les noms de métier, fonction, grade et titre. Ce décret de féminisation répond à l'évolution de la société où les femmes occupent de plus en plus de postes professionnels. Il permet de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes car l'usage qui consistait à désigner des femmes par un terme masculin leur imposait des dénominations qui niaient une part importante de leur identité et occultait le rôle effectif qu'elles prennent sur les diverses scènes de la vie active.
Plusieurs pays francophones ont également pris des mesures institutionnelles en la matière :
en 1979, la Gazette officielle du Québec publiait un avis où l'Office de la langue française recommandait la féminisation des titres.
en 1986, la France publiait une circulaire au Journal officiel, sur la féminisation des noms de métier, grade ou titre, circulaire qui, n'a cependant jamais été réellement appliquée.
en 1988, la Suisse, plus particulièrement le Canton de Genève, adoptait un règlement dans le même sens.
1. Les noms terminés au masculin par une voyelle dans l'écriture
Lorsqu'un « e » termine déjà la forme masculine, la forme féminine est identique à la forme masculine (ces formes sont dites épicènes).
Exemples : une accordéoniste, une bandagiste, une cardiologue, ...N.B. : il ne semble pas adéquat de créer des mots nouveaux en -esse car le procédé paraît vieilli. Néanmoins, les emplois consacrés par l'usage, tels que poétesse, prophétesse restent en vigueur.
Lorsque les voyelles -a ou -o terminent la forme masculine, la forme féminine est identique à la forme masculine.
Exemples : une dactylo, une imprésario, une soprano.
2. Noms terminés au masculin par une consonne dans l'écriture
A. En général, le féminin des noms de métiers et de fonctions est formé par l'adjonction d'un « e » final à la forme masculine.
Exemples : une artisane, une commise, une échevine, une lieutenante, une magistrate, une présidente,
Cette règle générale implique dans certaines occasions des conséquences orthographiques :
a) le redoublement de la consonne finale :
- -el/-elle
Exemple : une contractuelle.
- -ien/-ienne
Exemples : une chirurgienne, une doyenne, une mécanicienne, une pharmacienne.- -on/-onne
Exemple : une maçonne.
b) l'apparition d'un accent grave :
- -er/-ère
Exemples : une conseillère, une huissière, une officière, une ouvrière.- -et/-ète
Exemple : une préfète.
B. Lorsque le nom masculin se termine par -eur :
a) la forme féminine se termine par -euse lorsqu'au nom correspond un verbe en rapport sémantique direct.
Exemples : une carreleuse, une chercheuse, une contrôleuse, une vendeuse.
b) la forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu'au nom ne correspond pas de verbe.
Exemples : une docteur, une ingénieur, une procureur, une professeur. Cas particuliers : une ambassadrice, une chroniqueuse...
C. Lorsque le nom masculin se termine par -teur :
a) la forme féminine se termine par -teuse lorsqu'il existe un verbe correspondant qui comporte un « t » dans sa terminaison.
Exemples : une acheteuse, une rapporteuse, une toiletteuse. Cas particuliers : une éditrice, une exécutrice, une inspectrice ...En Suisse et au Québec, les cas énoncés ci-dessus deviennent des formes en -eure (ex. professeure). Il reste à l'usager la possibilité de choisir entre ces différentes façons de faire. L'usage décidera dans les décennies qui viennent. Pour docteur, on laissera le choix entre une docteur et une doctoresse.
b) la forme féminine se termine par -trice lorsqu'il n'existe aucun verbe correspondant ou lorsque le verbe correspondant ne comporte pas de « t » dans sa terminaison.
Exemples : une administratrice, une apparitrice, une aviatrice, une directrice, une éducatrice, une rédactrice, une rectrice.
D. Termes d'origine étrangère
D'une manière générale, lorsque les noms de titres, fonctions, métiers sont d'origine étrangère, on préférera utiliser l'équivalent français et le féminiser selon les règles qui précèdent.
Exemples : une joueuse de tennis, plutôt qu'une tenniswoman.
Attention ! Certains noms ne se féminisent pas ou résistent à la féminisation. Exemples : une écrivain, une chef, une conseil (juridique), une mannequin, une marin, une médecin.
4.2.3. Le genre de certains noms
La langue française est complexe et il est fréquent d'hésiter sur le genre d'un nom. Les deux listes ci-dessous rassemblent les noms qui sont fréquemment la source d'erreurs.
1. Les noms suivants sont masculins :
un agrume
l'amiante
un antidote
un antre
un apogée
un armistice
un aromate
un astérisque
un astéroïdeun astragale
un augure
un caducée
un camée
un cerne
un emblème
un équinoxe
un esclandre
un haltèreun hémisphère
un hyménée (litt.)
un hypogée
un météore
un ovule
un périgée
un planisphère
un tentacule
un testicule
2. Les noms suivants sont féminins :
une acné
une algèbre
une amnistie
une anagramme
une anicroche
une apocalypse
une apostrophe
des arrhes (nom f.pl)
une azaléeune caténaire
une ébène
une échappatoire
une écritoire
une enzyme
une épithète
une escarre
des immondices (nom f.pl.)
une météoritela nacre
une oasis
une octave
une orbite
une orthographe
la réglisse
une scolopendre
une stalactite
une stalagmite 3. Certains noms ont un double genre. Leur signification varie selon le genre employé. Ce sont les mots suivants :
Aigle : un aigle (oiseau) et une aigle (enseigne militaire) Amour est masculin au singulier et féminin au pluriel dans la langue littéraire : on dit les amours enfantines
Cartouche : une cartouche et un cartouche (inscription ornementale) Couple : un couple (deux êtres) et une couple (deux choses) (litt.)Crêpe : une crêpe et un crêpe (tissu et caoutchouc)Délice est masculin au singulier : ce gâteau est un délice et féminin au pluriel dans la langue littéraire : les délices infinies du rêve
Foudre : la foudre et le foudre (héros : un foudre de guerre) (également un tonneau de grande contenance)
Gens est masculin pluriel quand l'adjectif est placé après : des gens intelligents et féminin pluriel quand il est placé avant : de vieilles gens
Geste : un geste et la geste (ensemble d'exploits) : chanson de geste, les faits et gestes de quelqu'un
Gîte : un gîte et une gîte (terme de marine)
Greffe : une greffe et un greffe (juridiction : le greffe du tribunal)
Livre : un livre et une livre (poids et monnaie)
Manche : une manche et un manche
Manuvre : une manuvre et un manuvre
Mode : un mode et une mode
uvre : une uvre (travail, réalisation) et un uvre (en construction : le gros uvre)
Orge : une orge (la céréale entière) et un orge (grains d'orge sans leur enveloppe) : orge perlé
Orgue est masculin au singulier : un orgue de Barbarie et féminin au pluriel : les grandes orgues
Parallèle : une parallèle (une droite) et un parallèle (cercle parallèle à l'équateur)
Pendule : une pendule et un pendule (instrument de radiesthésie)
Physique : la physique et le physique
Poste : une poste et un poste
Tour : une tour et un tour
Voile : une voile et un voile
4. Un petit mot enfin sur le genre des noms de ville :
En l'absence de règle et par souci de simplification, les noms de villes et de localités s'accordent le plus souvent au féminin :
Lille est grande, Carcassonne est entourée de fortifications.
Mais les noms de villes comportant un article défini masculin s'accordent au masculin :
Le Caire est situé sur le Nil ; Le Havre a été détruit en 1944.
EXERCICES
Les marques du féminin
Accordez les adjectifs en italique
La gestion hôtelier des femmes coquet une phrase incomplet une fille mignon une jeune musulman ma fille cadet des pièces spacieux des réponses franc des réflexions mielleux une guérison partiel une réponse immédiat une maladie bien réel une bref agonie des chambres contigu lhôtellerie turc la civilisation grec la solution final un nouveau élément une tumeur bénin des conceptions vieillot une blague rigolo une chevelure châtain la santé public une tiers personne une prière exprès la religion hébreu Diane chasseur ma glace favori la partie défenseur une douleur aigu.
Remplacez les blancs par larticle qui convient.
Mère Barberin donne une tape à la queue de ____ poêle et fait sauter ____ crêpe. (Malot)
Lombre tranquille viendra d___ crêpe noir envelopper la ville. (Boileau)
____ critique est aisée et lart est difficile. (Destouches)
Victor Hugo a des relations de plus en plus suivies avec ____ critique du Globe. (Sainte-Beuve)
____ garde meurt et ne se rend pas. (Cambronne)
____ garde coiffé dun chapeau tyrolien sortait de sa maison. (Bazin)
____ poste est le lien de toutes les affaires, les absents deviennent, par elle, présents, elle est la consolation de la vie. (Voltaire)
Et que chacun enfin dun même esprit poussé, garde en mourant ____ poste où je laurai placé. (Racine)
Des jardins de roses sort tout à coup ____ tour élancée. (De Vigny)
Dabord je faisais ____ tour des terrasses surplombant labîme des bois. (Loti)
____ mémoire de ce sage vieillard était comme une histoire des anciens temps gravée sur le marbre. (Fénelon)
Le ministre loua très fort les sentiments qui avaient dicté ____ mémoire, mais il en remit lexécution à plus tard. (Vercel)
____ mousse épaisse et verte abonde au pied des chênes. (Hugo)
Ces six hommes et ___ mousse étaient des Islandais, race vaillante de marins répandue au pays de Paimpol. (Loti)
____ voile fut créée pour supplanter la rame, libérer lhomme de sa tâche épuisante de moteur marin. (Vercel)
_____ voile des ténèbres sefface et tombe. (Rousseau)
____ page me demanda de quelle part japportais le billet. (Lesage)
Ces soldats ont écrit au livre de lHistoire ____ page qui ne saurait être attachée. (Audiat)
Accordez les adjectifs en italique !
Lorbite de son il est grand Les immondices desséché des rues des amiantes soyeux des automnes pluvieux lenseigne peint des écritoires gelé des alcools frelaté des antres profond des haltères lourd des tentacules puissant une touffe dazalées blanc lalcôve est habité latmosphère embrumé des armistices général des alvéoles hexagonal de long épitres lancre mouillé des chrysanthèmes épanoui lagrafe doré des mausolées sculpté des oasis perdu lomoplate cassé des effluves printanier des arômes subtil lecchymose brun.
Choisissez parmi les formes proposées pour faire laccord.
Les gens sont entass(és ées) dans le métro. Et quand ils en sortent, je ne vois que des gens ahur(is ies), affol(és ées), bouscul(és ées). Ah les malheur(eux euses) gens que voilà ! Les gens comme vous et moi sont convainc(us ues) que prendre sa voiture est une erreur mais avons-nous vraiment raison ? Et vous, qu(els elles) gens avez-vous jamais rencontr(és ées) dans les transports en commun ? De charm(ants antes) gens du monde, pol(is ies) et bien élev(és ées) ? Ou des gens de toutes sortes, destin(és ées) à errer dans les couloirs et les rues jusquà arriver devant le match à la télé ? Car cert(ains aines) gens sont persuad(és ées) que les gens finement éduqu(és ées) et qui prennent un livre en rentrant à la maison le soir sont dépass(és ées), que les gens civilis(és ées) sont vainc(us ues) davance. Mais ce sont là de bien méchan(ts tes) gens. Ce qui ne veut pas dire que les peti(ts tes) gens soient forcément plus mal élev(és ées) que bien des gens ais(és ées).
Mettez les noms et les adjectifs suivants au féminin
Un acquéreur :
Un adjudicataire :
Un agent secret :
Un agresseur :
Un amateur de vins :
Un ange :
Un angelot :
Un badaud :
Un maître-assistant :
Un auteur :
Benêt :
Un chef de projet :
Un chic type :
Un défendeur :
Un écrivain :
Un partisan :
Un médecin :
Un maire :
Un péquenaud :
Un prédécesseur :
Un successeur :
Un ingénieur :
Un professeur :
Un maire :
Un artisan :
Monsieur le Ministre :
4.3. LE PLURIEL DES NOMS ET DES ADJECTIFS
4.3.1. Règles et exceptions
Règle générale : En français, le pluriel des noms et des adjectifs se forme en ajoutant un « s » au singulier (exemples : un arbre, des arbres ; une fleur, des fleurs ; il est grand, ils sont grands).
Cependant, il existe des exceptions :
* Les noms et adjectifs terminés pas « s », « x » et « z » ne changent pas au pluriel.
Exemples : un avis, des avis ; un prix, des prix ; un nez, des nez ; il est mauvais, ils sont mauvais ; il est vieux, ils sont vieux.
* Les noms et adjectifs en -al forment leur pluriel en aux.
Exemples : un cheval, des chevaux (mais un fer à cheval, des fers à cheval) ; un journal, des journaux ; un tribunal, des tribunaux.
Sauf les noms suivants : bal ; cal ; carnaval ; cérémonial ; chacal ; choral ; étal ; festival ; gavial ; narval ; nopal ; pal ; récital ; rorqual ; santal ; serval ; sisal. Ceux-ci ont un pluriel régulier en « s ».
Notons également les mots idéal et val qui acceptent deux pluriels : idéals et idéaux, val et vaux.
* Les noms et adjectifs se terminant par -au, -eau et -eu forment leur pluriel en -aux, -eaux et eux.
Exemples : un tuyau, des tuyaux ; un drapeau, des drapeaux.
Sauf les mots suivants : grau ; landau ; sarrau ; bleu (et ses composés) ; émeu ; enfeu ; feu (l'adjectif) ; lieu (le poisson) ; pneu (et ses composés) ; richelieu. Ceux-ci ont un pluriel régulier, c'est-à-dire en « s ».
* Sept noms en ou font leur pluriel en « x ».
Exemples : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou.
Les autres noms en ou ont un pluriel régulier.
* Sept noms en ail font leur pluriel en aux.
Exemples : bail, corail, soupirail, vantail, vitrail, émail, travail.
On applique également la règle générale pour les noms en -ail qui se transforment donc en -ails au pluriel.
Notons la particularité du mot ail qui possède 2 pluriels : ails et aulx, le second étant plus rare et ancien.
4.3.2. Quelques cas particuliers.
* Le nom des notes de musique est invariable.
Exemples : des do bémol, des fa dièse...
* Au pluriel, le nom des jours de la semaine prend un « s ».
Exemples : il va au cinéma tous les lundis.
Mais on écrit : il va au cinéma tous les lundis soir ("soir" à la fonction d'un adverbe).
* Les noms suivants s'écrivent toujours au pluriel : accordailles, affres, aguets, alentours, ambages, annales, appas, appointements, archives, armoiries, arrérages, arrhes, atours, condoléances, confins, décombres, fiançailles, frais, funérailles, honoraires, murs, obsèques, ossements, sévices, ténèbres.
* Le pluriel des noms propres :
1. Les noms de personnes
- Les noms de famille, autres que ceux de certaines dynasties, ne prennent pas la marque du pluriel.
Exemple : les Dupont.
- Certains noms de familles ou de dynasties prennent la marque du pluriel.
Exemples : les Antonins, les Bourbons, les Capets, les Césars, les Condés, les Constantins, les Curiaces, les Flaviens, les Gracques, les Horaces, les Paléologues, les Plantagenets, les Ptolémées, les Scipions, les Sévères, les Stuarts, les Tarquins, les Tudors.
Mais on écrit généralement sans « s » : les Hohenzollern, les Romanov, les Habsbourg, les Visconti, les Borgia, les Bonaparte.
- Les noms qui désignent plusieurs membres dune même famille sont invariables.
Exemples : les frères Lumière, les surs Brontë,
- Les noms propres employés au pluriel emphatique restent invariables.
Exemple : Il nous faudrait des Joffre et des Foch à la tête des armées !
- Lorsquil sagit de désigner les uvres dun artiste, les deux orthographes sont admises.
Exemple : Ces tableaux sont des Picasso(s).
- Pour désigner plusieurs exemplaires de luvre dun auteur, lusage est de mettre la marque du pluriel.
Exemple : Jai plusieurs Virgiles dans ma bibliothèque.
2. Les noms géographiques
- Les noms de ville pris au sens propre ne reçoivent pas la marque du pluriel.
Exemple : Il y a plusieurs Neufchâteau en Belgique.
- Lorsque le nom de pays est employé au pluriel par figure de style, il nen reçoit pas la marque.
Exemple : Il y a deux France : celle des riches et celle des pauvres.
- Lorsque le pluriel correspond réellement à deux contrées différentes, la marque du pluriel est utilisée.
Exemples : les Indes, les deux Amériques,
3. Les noms des journaux, des marques, des produits
- Les noms déposés sont légalement des noms propres invariables et ne peuvent prendre la marque du pluriel qu'avec l'accord de leurs propriétaires.
Exemples : des Coton-Tige, des Escalator, des Peugeot.
Néanmoins, l'accord de ces noms est grammaticalement correct, on peut donc écrire : des Caddies, des Escalators, des Cotons-Tiges.
- Pour désigner plusieurs exemplaires dun même journal, on nutilisera pas la marque du pluriel.
Exemple : Jai reçu deux Figaro aujourdhui.
- Les noms de produits, malgré leur origine géographique, ne prennent pas de majuscules mais reçoivent en revanche la marque du pluriel.
Exemples : de grands bourgognes, des herves, des camemberts, de bons champagnes,
4.3.3. Le pluriel des noms composés.
* Dans les noms composés, seuls le nom et ladjectif peuvent se mettre au pluriel, si le sens le permet.
Exemples : des camions-citernes ; des rouges-gorges.
Mais : des timbres-poste (car on sous-entend la préposition non-exprimée « pour » : des timbres pour la poste).
* Lorsque le nom composé est formé de deux noms, unis par une préposition, en général, seul le premier nom saccorde.
Exemples : des arcs-en-ciel ; des chefs-duvre.
* Quand le premier mot dun nom composé est terminé par « o », ce mot reste invariable.
Exemple : des électro-aimants.
* Dans certaines expressions, au féminin, ladjectif « grand » reste invariable au singulier mais lusage admet quil saccorde au pluriel.
Exemples : des grand(s)-mères.
* Le mot « garde » saccorde quand il a le sens de gardien.
Exemples : des gardes-malades mais des garde-manger.
* Le sens soppose à laccord de certains noms composés.
Exemples : des pot-au-feu (morceaux de viande à mettre au pot) ; des pur-sang (chevaux qui ont le sang pur).
* Cas où le nom composé est formé dun verbe et dun nom complément dobjet ou dune préposition et dun nom. Ici, coexistent ancienne et nouvelle règles.
En ancienne orthographe, le nom pouvait :
rester invariable.
Exemple : des chasse-neige.
prendre la marque du pluriel.
Exemple : des couvre-lits.
être toujours au pluriel.
Exemple : un compte-gouttes ; des compte-gouttes.
En nouvelle orthographe, tous les noms prendront la marque du pluriel, sauf lorsque ceux-ci seront précédés dun article (des trompe-lil) ou dotés dune majuscule (des prie-Dieu).
4.3.4. Nombre dun nom sans article
* Quand un nom, sans article, précédé dune des prépositions « à, de, en » est complément dun autre mot, il faut étudier le sens pour savoir si ce nom doit être au singulier ou au pluriel.
- Singulier : quand le nom donne lidée dun être, dun objet, dune espèce, dune matière,
Exemples : des sacs de plâtre ; des poignées de main.
- Pluriel : quand le nom donne lidée de plusieurs êtres, de plusieurs objets.
Exemples : une paire damis, un fruit à pépins.
Remarques :
On peut écrire : des vêtements dhomme ou dhommes.
On écrira plutôt au singulier : darbre en arbre, de fleur en fleur,
On écrira plutôt au pluriel : en loques, en lambeaux, en haillons, en guenilles,
* Cas dun nom placé après « sans » :
Il faut poser la question suivante : S'il y en avait, y aurait-il un(e) seul(e) ou plusieurs êtres ou choses ?
- Dans le premier cas, on opte pour le singulier :
Exemples : du café sans lait ; une valise sans poignée ; une journée sans vent ; un motocycliste sans casque,
- Dans l'autre cas pour le pluriel :
Exemples : un arbre sans feuilles ; une maison sans fenêtres ; un ciel sans étoiles.
Remarque :
La plupart des locutions adverbiales et adjectivales restent figées au singulier :
Sans commentaire, sans condition, sans connaissance, sans contredit, sans défense, sans délai, sans douleur, sans doute, sans encombre, sans façon, sans incident, sans inconvénient, sans interruption, sans précédent, sans preuve, sans raison, sans regret, sans réserve, sans retard, sans retour, sans trêve, sans transition, etc.- Sans-abri, sans-cur, sans-emploi, sans-faute, sans-gêne.
EXERCICES
Les marques du pluriel
Mettez les noms en gras au pluriel.
Les cimes des ormeau salourdissent de chatons roses. Les sureau plus hardis déplient leurs premières feuilles. (Pouvillon)
Quatre noyer commençaient à pousser des feuille et semblaient des émail incrustés dans le mur de la fenêtre. (Bazin)
Les cheval, inquiets, bougeaient leurs oreille. Une vapeur rose sortait de leurs naseau. (Troyat).
Des reflet de lumière font briller la surface des canal. (Gautier)
De nombreux iceberg brillent comme des bijou, resplendissent comme des joyau. (Faure)
Par les trou de ses grosses chaussures à clou, ses orteils passaient. (Moselly)
Les pneu commençaient à mordre sur le sol ferme. (Arnaud)
De gros pieu enfoncés dans le sable protègent les murs contre la houle. (Chateaubriand)
Les chacal séparpillèrent dans la nature avec des jappements effrayés. (Frison-Roche)
Les fanal promenés au ras du sol éclairaient les essieu, les châssis, les attelage. (Farrère)
Les silex du chemin jetaient des étincelles. (Moselly)
Le soleil dessinait des fleurs sur le feuillage rigide des houx. (Remy de Gourmont)
Un geste de la main aux camarade, puis Saint-Exupéry met les gaz. (Delange)
Accordez ces noms aux pluriels particuliers.
1. Les Berbère et les Touareg sont nomades et se déplacent facilement dun millier de kilomètres.
2. Le musée renfermait des dizaines de Monet, de Cézanne ainsi que quelques Picasso.
3. Les Mécène nont pas toujours trouvé des Mozart ou des Beethoven à subventionner.
4. On produit à Wuhan en Chine des dizaines de milliers de Citroën.
5. Ils portent tous des Nike.
6. Nous autres, les Durand et les Michel, nous navons rien à envier aux Bourbon et aux Bonaparte ; certains parmi nous sont dauthentiques Don Juan et dautres de vrais Alexandre.
7. Les deux familles se faisaient face : dun côté les Montaigu, de lautre les Capulet.
8. Je naime pas ces Herve, je préfèrerais prendre ces Camembert.
9. Il y a deux France : celle des riches et celle des pauvres.
1. Les forum seront organisés dans les grands hall destinés aux administrations.
2. Ceux qui ne pourront être logés dans le bâtiment principal le seront dans des bungalow.
3. Nous ne savons pas si les maximum pourront être atteints mais les minimum devront être assurés.
4. Faites signer tous les participants sur les album à lentrée.
5. Évitez les lazzi, les confetti et les manifestations bruyantes.
6. Nous ne sommes pas des cowboy ou des footballeurs en train de jouer des match de championnat.
7. On se livrera à plusieurs référendum pendant la durée du salon.
1. Tous les mardi matin et tous les jeudi soir, elle se rendait à la salle de sport.
2. Il ne faut pas confondre les do dièse avec les ré bémol : les deux notes ne sont pas tout à fait identiques.
1. Ces il-de-chat sont remarquablement assortis avec ses il.
2. Mes aïeul paternel ont célébré leurs noces dor. / Les aïeul de cette famille noble sont particulièrement illustres. On en parle même dans les livres dhistoire.
4. Ce peintre fait remarquablement les ciel. / Dans la religion chrétienne, on dit que Jésus-Christ est aux ciel, à la droite de Dieu.
Indiquez la nature des mots qui forment le nom composé et écrivez le pluriel.
Chou-fleur ; garde-feu ; homme-grenouille ; micro-ordinateur ; belle-sur ; garde-chasse ; arrière-boutique ; avant-goût ; franc-tireur ; pince-sans-rire ; bain-marie ; aide-mémoire ; chauffe-bain ; passe-partout ; sans-souci ; avant-garde ; monte-charge ; après-midi ; tête-à-tête ; haut-parleur ; eau-de-vie ; chef-lieu ; grand-mère.
Écrivez correctement les mots en gras.
Un patin à roulette, à glace - Un collier de perle, de nacre - Un sachet détoffe, de bonbon - Une route en zigzag - Un chemin en lacet - Un château en ruine - Des bottes en caoutchouc - Des brosses à dent, à cheveu, à chaussure - Un service de verre, en porcelaine - Des jaunes duf - Un battement daile - Un tissu à fleur - Des extraits de naissance.
Un jour sans soleil - Un lit sans drap - Une pièce sans chauffage - Un pays sans gibier - Une nuit sans lune - Un ciel sans étoile - Une région sans eau - Une rue sans ombre - Un bois sans oiseau - Un devoir sans idée - Un repas sans viande - Un lac sans poisson - Un jardin sans fleur - Un travail sans soin - Une année sans fruit - Une école sans élève - Une classe sans maître - Une fenêtre sans vitre.
Mettez ces noms et expressions au pluriel.
Un addenda :
Pour un oui ou un non :
Un agenda :
Un aide-comptable :
Un aide-mémoire :
Un pense-bête :
Un aléa de lhistoire :
Un alibi :
Un aller-simple :
Un aller-retour :
Un aller et retour :
Un amen :
Un béni oui-oui :
Lamour-propre :
Un amphi :
Un amuse-gueule :
Un appui-tête :
Un appuie-tête :
Cet après-midi :
Le mercredi après-midi :
Une lotion après-rasage :
Un après-rasage :
Un arc-boutant :
Un arc-en-ciel :
Un après-soleil :
Un service après-vente :
Un a priori :
Une arrière-grand-mère :
La roue arrière :
Larrière-cuisine :
Larrière de léquipe de France :
Un auto-stoppeur :
Une assurance-auto :
Un au revoir :
Un avant-goût :
Un avant-centre :
Un blanc-bec :
Une cafétéria :
Un chef-duvre :
Un chewing-gum :
Un restaurant chic :
Un soi-disant docteur :
Un clin dil :
Un coin cuisine :
Un cou-de-pied (partie antérieure de la cheville) :
Un coup de pied :
Un couche-tôt :
Le tout dernier :
Un demi-sang :
Une demi-sur :
Un croque-monsieur :
Un curriculum vitae :
Une grand-mère :
Un laissé-pour-compte :
Une langue-de-chat :
4.4. ACCORDS PARTICULIERS DE CERTAINS ADJECTIFS
Laccord des adjectifs composés
* Lorsque les deux éléments dun adjectif composé sont des adjectifs, ils saccordent en genre et en nombre.
Exemple : un enfant sourd-muet ( des fillettes sourdes-muettes
Toutefois, mi-, demi-, semi- restent invariables dans les adjectifs composés (des paupières mi-closes).
* Quand seul le deuxième élément est un adjectif, le premier élément reste invariable et ladjectif saccorde.
Exemples : Lavant-dernier jour ( lavant-dernière journée
Un personnage haut-placé ( des personnes haut-placées
Un boxeur super-léger ( des boxeurs super-légers
Un garçon nouveau-né ( une fille nouveau-née
Une rencontre sino-vietnamienne (des rencontres sino-vietnamiennes
* Quand ladjectif est un dérivé dun nom composé, le premier élément reste généralement invariable.
Exemples : la cour grand-ducale ; les civilisations extrême-orientales ; les théories libre-échangistes.
* Ladjectif « franc » ne prendra pas la marque du féminin mais par contre pourra prendre celle du pluriel (au masculin).
Exemples : La population franc-comtoise ( les paysans francs-comtois
Une association franc-maçonne ( des journaux francs-maçons
Laccord des adjectifs de couleur
* Généralement les adjectifs de couleur saccordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.
Exemples : une mer bleue ; des persiennes noires.
* Cependant quand ladjectif est à lorigine un nom, il ne saccorde pas.
Exemples : des chaussures orange ; des coussins marron.
Six adjectifs de couleur formés à partir de noms saccordent pourtant avec le nom auquel ils se rapportent : écarlate, fauve, mauve, pourpre, rose, incarnat.
* Si ladjectif de couleur est un adjectif composé formé dun adjectif de couleur précisé par un autre adjectif ou un nom, il est invariable.
Exemples : une chemise bleu ciel ; des chandails rouge vif.
Laccord des adjectifs numéraux
* Ladjectif numéral cardinal (qui indique un nombre) est presque toujours invariable.
Exemple: Les onze joueurs de léquipe saluèrent le public.
Trois adjectifs numéraux sont cependant variables :
un devient une au féminin mais ne prend pas la marque du pluriel.
Exemple : Les vingt et une voitures salignent pour le départ.
vingt et cent prennent « s » sils sont multipliés par le nombre qui les précède et ne sont pas immédiatement suivis dun autre adjectif numéral.
Exemple : Il a quatre-vingts ans, elle en a quatre-vingt-trois.
Quatre-cents candidats ; quatre-cent-huit candidats.
Millier, Million, milliard et billion ne sont pas des adjectifs numéraux cardinaux mais des noms. Ils prennent donc la marque du pluriel.
Exemple : Il a gagné deux millions cinq cent mille euros.
* Ladjectif numéral ordinal (qui indique le rang, lordre) saccorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Exemple : Les premiers résultats de lenquête seront publiés demain.
Il est assez fréquent que le numéral cardinal soit employé pour indiquer lordre, le rang, au lieu du numéral ordinal.
Exemple : Louis quatorze, le quatre août, chapitre dix, en lan trois cent quarante, à trois heures du matin,
Dans ce cas :
pour lindication des années, on notera mil au lieu de mille quand le numéral nest pas multiplié.
Exemple : En mil huit cent trente.
cent et vingt ne prendront jamais de « s » quand ils termineront le numéral ordinal.
Exemple : La page quatre-vingt ; lan huit cent.
Où mettre le trait dunion aux nombres ?
en ancienne orthographe : on mettait le trait dunion uniquement entre les dizaines et les unités, sauf si elles étaient unies par « et ».
Exemple : Quatre millions cinquante-cinq mille trois cent vingt-huit
en nouvelle orthographe : on met le trait dunion partout sauf devant et derrière « millier, million, milliard, billion » quand ceux-ci sont multipliés (car noms !).
Exemple : Quatre millions cinquante-cinq-mille-trois-cent-vingt-huit.
Quand écrit-on les nombres en toutes lettres ?
Dans les textes non-techniques, il est dusage décrire les nombres en toutes lettres, sauf : les dates (12 janvier 1987) ; les numéros des siècles et des chefs dEtat (le 16e siècle, Louis XVI) ; les prix, les poids et les mesures (un billet de 100 euros, 10 kg de pommes de terre).
Les adjectifs employés adverbialement
Ceux-ci restent invariables.
Exemples : coûter cher, voir clair, voler bas, marcher droit, sentir bon, chanter faux, parler franc, viser juste,
Les adjectifs occasionnels
Ceux-ci sont souvent laissés invariables :
* adverbes employés adjectivement (des gens bien)
* noms ou syntagmes nominaux employés adjectivement (une voiture bon marché, des airs bonhomme, des fauteuils Empire,
)
Cas où ladjectivation est maintenant complète : des fêtes monstres, des moissons géantes.
* éléments de composition comme extra, maxi, mini, super, ultra (des chaussures super, des dîners extra)
Cas particuliers
* Ladjectif « grand » est invariable en genre dans certaines expressions anciennes, où il se trouve devant un nom féminin auquel il est joint par un trait dunion. On recommande généralement de le laisser invariable en nombre, même sil est autorisé de le mettre au pluriel.
Exemples : Une grand-mère ( des grand(s)-mères
Une grand-route ( des grand(s)-routes
* « Feu » signifiant « défunt » varie sil est entre un déterminant et nom ; dans les autres cas, il est invariable.
Exemple : La feue reine ; feu les trois maris de madame
* « fort » ne varie pas dans lexpression « se faire fort de »
Exemple : Ils se sont fait fort de léclairer.
* Les adjectifs « angora, baba, bath, bémol, chic, express, gaga, gnangnan, intestat, kaki, mastoc, open, pop, (édition) princeps, raplapla, rococo, rosat, snob, standard,(livre) sterling, sympa » sont généralement laissés invariables.
Ladjectif verbal
Il ne faut pas confondre ladjectif verbal (variable) avec le participe présent qui est une forme verbale invariable.
Exemples: Quelle surprenante victoire !
La situation devient inquiétante
Je les trouve rassurants
Les films parlants ont eu un succès immédiat.
Mais « Les secrétaires parlant langlais sont très demandées. »
Certains adjectifs verbaux ont une orthographe différente des participes présents. Voici les principaux :
Participes présents Adjectifs verbaux
adhérant adhérent
afférant afférent
coïncidant coïncident
communiquant communicant
convainquant convaincant
convergeant convergent
déférant déférent
différant différent
équivalant équivalent
excellant excellent
fatiguant fatigant
naviguant navigant
négligeant négligent
précédant précédent
provoquant provocant
suffoquant suffocant
vaquant vacant
EXERCICES
Accords particuliers de certains adjectifs
Ecrivez en toutes lettres les nombres contenus dans les phrases suivantes.
Les 14000 personnes venues assister à ce concert se montrèrent enthousiastes.
Les 5 gagnants se partageront le gros lot.
Ici la vitesse est limitée à 80 km à lheure.
Les 24 heures du Mans attirent chaque année une foule de spectateurs.
Ils ont fêté cette année leur 25e anniversaire de mariage.
Elle habite au numéro 80 de la rue Saint-Gilles.
Les 12 coups de minuit sonnèrent à lhorloge de léglise.
Lexposition universelle de 1970 eut lieu à Osaka.
Ils ont été passionnés par les Contes des 1001 Nuits.
Les 11 programmes nationaux de recherche viennent dêtre lancés.
Sur les 12 centimètres dun disque CD-ROM, léquivalent de 250000 pages dinformation pourront être stockées.
Dans lémission « Les Jeudis littéraires », sur France Culture, Marc Roquevert a lu à lantenne la page 200 de son roman.
Pour lanimation du mariage de Simone et Raymond, la société Diamant a proposé un rabais de 10 %.
Ce roman compte 600 pages.
Ecrivez en toutes lettres : 73, 4508, 11892, 787, 2853971.
Complétez avec un adjectif verbal ou un participe présent formé à partir du verbe entre parenthèses.
(Précéder) le cortège, les motards dégageaient la route.
Le CIDJ organise des journées dinformation sur les (différer) secteurs dactivité.
Les deux jours (précéder), il était nerveux.
Un accident (provoquer) la fermeture de lautoroute sest produit ce matin.
Ses arguments ne sont pas (convaincre).
Longtemps, les Japonais ont ignoré les Coréens, (estimer) quils nétaient pas des concurrents à la hauteur.
Ses résultats sont (décevoir).
Le personnel (naviguer) de cette compagnie est en grève.
Elle avait acheté des produits (décaper) pour rénover ses vieux meubles.
Les voyageurs (changer) de ligne doivent emprunter le passage souterrain.
Le journaliste rappela les faits (marquer) de ces dix dernières années.
Les hypocrites (régner), la vérité se cache.
Des rosiers (grimper) sattachaient à dautres rosiers ainsi que des lierres (dévorer). (Zola)
Le vieux vagabond nettoie ses chaussures en les (placer) sous la fontaine. (Duhamel)
Il a fait lexpérience des vases (communiquer).
Accordez les mots en italiques.
Des grossièretés sous-entendu des échanges culturels franco-allemand des attitudes tragi-comique des caméras infra-rouge des propositions mort-né des réponses aigre-doux les avant-dernier rangs des uvres post-moderne des signes avant-coureur des matières extra-souple.
Dun grand geste, il trace deux demi-cercle. Jai passé mon bac à dix-sept ans et demi. A huit heures et demi, nous sortions à peine du bureau, et la journée nétait pas finie. - Elle marchait nu-jambe et nu-pied. Sur le sable, on voyait des traces de pieds nu. Les semi-nomade pasteurs du désert sont des guerriers redoutables. Les enfants couraient au bord de la falaise, demi-nu, la tête demi-rasé, les yeux vifs. On a mis à nu linscription gravée dans la pierre et à demi effacé par lusure des siècles. On reconnaît sa voix poétique et à demi voilé.
Accords des noms et des adjectifs
Transformez ces GN m.sg. en GN f.sg. puis en GN f.pl. (lorsque cela est possible).
Un garçonnet sauf :
Un accident bénin :
Un sauf-conduit :
Un film porno :
Un uniforme kaki :
Un pelage auburn :
Un vêtement bis :
Un pantalon vert :
Un chandail carmin :
Un visage écarlate :
Un homme châtain :
Un gant paille :
Un ruban orange :
Un cheval pie :
Un pull couleur chair :
Un teint topaze brûlé :
Un jaune paille :
Un jaune clair :
Un ton pastel :
Un foulard vert bouteille :
Un pantalon bleu foncé :
Un écriteau vert pomme :
Un fauteuil gris-brun :
Un cheveu poivre et sel :
Un drapeau vert et bleu :
Un chien noir et feu :
Pouvez-vous justifier les accords des adjectifs dans les phrases suivantes ? Attention, certains sont difficilement justifiables.
« Un des ces grands papillons bleu et noir quon met sous verre. » (J. Green, Journal)
« Une porte de garage à bandes alternativement jaunes et aubergine »
« Une marinière rayée blanc et bleue » (J.-L. Curtis, Un jeune couple)
« Des draps qui sentent bon la lavande »
« Des pulls en laine maculés de sang »
« Des tonnes de viande avariée »
« Une espèce de bonhomme crasseux »
« Cette discussion est des plus incohérentes »
« Cétait un voisin des plus bruyant. »
« Ses voisins étaient des plus bruyants. »
« Ces uvres sont des mieux achevées. »
« Il lui était des plus difficile de refuser linvitation. »
« Une des histoires les plus heureuses. »
« Elle est des plus discrète. »
« Il ny voit pas des plus clair. »
« La représentation de ce soir nétait pas des meilleures. »
« Vous trouverez certainement fascinante sa drôlerie, son humour. »
« Sa paresse, sa fainéantise que je trouvais avant si charmante mont, pour la première fois, énervée. »
« Nombreux sont les candidates et les candidats inscrits qui ne viennent même pas présenter le concours. »
« Un certificat de bonne vie et murs »
« Un humour et une verve ravageurs »
« La connaissance des langues allemande et française vous permettra de poser votre candidature pour tous les postes vacants. »
« Cest un fin connaisseur de la littérature et de la cuisine médiévale. »
« Vous serez interrogé sur la langue et la littérature latine. »
« Est-ce la fille ou le garçon qui est le plus avantagé ? »
« Cest une proposition tout ce quil y a de plus avantageux. »
« Ce sont des employés tout ce quil y a de plus sérieux. »
Mettez ces syntagmes au pluriel.
Une fille sourde-muette :
La liste sociale-démocrate :
Un projet mort-né :
La guerre franco-allemande :
Une scène tragi-comique :
Un enfant nouveau-né :
Une femme court-vêtue :
Un repas fin prêt :
Une fleur fraîche éclose :
Lenfant premier-né :
Une fenêtre large ouverte :
Un homme tout-puissant :
La loi grand-ducale :
La langue bas-allemande :
4.5. ACCORDS DE CERTAINS ADJECTIFS, DÉTERMINANTS, PRONOMS.
4.5.1. Quelques remarques grammaticales
1. Le livre permet la réflexion, cest-à-dire le retour (maint) fois répété de lesprit sur son difficile chemin.
2. On lappelle le Roi du fer, pour (je ne sais quel) considération de finance. (Duhamel)
3. (Autre) temps, (autre) murs.
4. (Tel) est ma décision.
5. Je ne crois pas qu(aucun) homme puisse se flatter dêtre sans défauts.
6. Quallaient-ils devenir, sans ressources (aucun) ?
7. On y trouve (maint) détail technique.
8. Ce ne sont pas (nimporte quel) maisons.
9. A (chaque) jour suffit sa peine.
10. Ces jeunes filles sont très (quelconque).
11. Il a fréquenté (plusieurs) écoles.
12. Cest leffraie. D(aucun) disent la chouette religieuse.
13. Il sort de (tel) bruit du fond des forêts, il se passe de (tel) choses aux yeux que jessaierais en vain de les décrire (Chateaubriand).
14. Il y avait deux chambres (tel quel). (Mérimée)
15. Leur bonheur immérité les poursuit, (tel) une vengeance.
16. Il ma fait (moult) remerciements.
17. Lacquéreur nest tenu d(aucun) dommages et intérêts.
18. Elle me proposa (certain) soir, le livret dun père de famille de six ans. (Céline)
19. A (chaque) vacances
20. A (certain) moments, jai besoin de me livrer aux vagues qui viennent du large. (Barrès)
21. (Nul) instrument plus utile que le livre.
22. Le devoir de cet élève est (nul).
23. (Nul) pépiements doiseaux négayaient cette solitude. (Lavedan)
24. Rome avait accordé aux peuples dItalie, en (différent) temps, (divers) privilèges.
25. Nous avons sur cette question des avis (différent) ; votre opinion est (tel) ; la mienne est (autre).
26. (Certain) païen chez lui gardait un feu de bois. (La Fontaine)
27. Pour un naturaliste, (aucun) murs ne sont plus intéressantes que celles des abeilles.
28. (Maint) gens croient que le bonheur est dans la richesse.
29. Votre succès est (certain) ; (nul) difficulté ne vous arrêtera.
30. Jai reçu un livre contenant (divers) recettes de cuisine.
4.5.2. Les accords particuliers de « tout », « quelque » et « même » seront étudiés au chapitre sur les homophones grammaticaux.
CHAPITRE 5
Les accords dans le système du verbe
Les conjugaisons
Un verbe est un mot qui varie en mode, en temps, en voix, en personne et en nombre. Au participe, il varie parfois en genre.
Ces notions de mode, de temps, de voix, de personne et de nombre qui caractérisent le verbe sont exprimées par celui-ci de trois façons :
par des désinences (chant-er, nous chant-ons, nous chant-âmes).
par des modifications sur le radical (nous fin iss- ons ; ils vienn-ent ; nous ir-ons).
par lutilisation dun auxiliaire (« avoir » ou « être ») qui permet de former les temps composés et le passif en se combinant avec le participe passé.
Il existe des verbes réguliers et des verbes irréguliers. Les verbes réguliers sont ceux qui suivent des règles dans leur conjugaison, qui sont conformes à un paradigme que lon applique selon quils appartiennent à la première ou à la deuxième conjugaison.
Les verbes réguliers se répartissent donc en deux conjugaisons :
La conjugaison du premier groupe : tous les verbes en er (sauf « aller » et « envoyer »).
La conjugaison du deuxième groupe : tous les verbes en ir dont le radical saccroît, à certaines formes, de laffixe iss- (sauf « haïr »).
On appelle verbes irréguliers les verbes qui :
présentent à certaines formes des particularités de terminaisons, tout en gardant le même radical à tous les temps (cueillir je cueille) ;
ne gardent pas le même radical à tous les temps (tenir je tiens).
Ces verbes irréguliers appartiennent au troisième groupe.
Les tableaux de conjugaison des verbes des 1er, 2e et 3e groupes sont disponibles ici en annexe. Sont également disponibles les tableaux de conjugaison des auxiliaires « être » et « avoir », ainsi que la liste des irréguliers les plus courants.
EXERCICES
Les conjugaisons
Si vous (savoir, ind. imparfait) __________ à quel point les gens (sennuyer, ind. présent) __________, vous (conclure, cond. présent) __________.
Nous (accueillir, cond. présent) __________ beaucoup plus facilement vos amis sils (se montrer, ind. imp.) __________ un peu moins vulgaires.
Si la louve (craindre, ind. imparfait) __________ que son nouveau-né ne (prendre, subj. présent) __________ froid durant la tempête, elle n (avoir, ind. imparfait) __________ quà bien le couvrir !
J (aimer, cond. présent) __________ que tu (résoudre, subj. présent) __________ le mystère de la Caramilk !
(Tomber, part. passé) __________ dans la rivière, chevaliers et montures (saffoler, ind. imparfait) __________ et (patauger, ind. imp.) __________ pour remonter le courant.
Si vous (gagner, ind. imparfait) __________ vingt millions, vous (accourir, cond. présent) ___________ pour chercher votre dû, non ?
Je (souhaiter, ind. présent) __________ que tu ne te (méprendre, subj. présent) __________ plus jamais sur mes intentions.
Le marin (demander, ind. passé simple) __________ à son capitaine : « (Jeter, ind. futur simple) __________ -nous lancre avant lhiver ? »
Elles (se targuer, ind. imparfait) __________ dêtre les plus fortes ; pourtant, elles (avoir, ind. imparfait) __________ peur des araignées !
Mon poisson et moi (vivre, cond. présent) __________ dans le même bocal, si lespace (être, ind. imparfait) __________ suffisant.
Demain, vous (remercier, ind. futur simple) __________ le propriétaire du zoo de vous (ouvrir, inf. passé) __________ une cage pour la nuit.
Désormais, j(apprécier, cond. présent) __________ que nous (se tutoyer, subj. présent) __________ .
La semaine prochaine, le directeur (conclure, ind. futur simple) __________ un marché avec ses associés.
Si Thomas (être, ind. imparfait) __________ plus grand, il (apercevoir, cond. présent) __________ les barres de chocolat sur la table.
Je te (transmettre, ind. présent) __________ les plus récentes données et je (partir, ind. présent) __________ aussitôt après.
Les feuilles, (bruire, part. présent) __________ tout doucement, (créer, ind. imparfait) __________ latmosphère sonore parfaite pour la rencontre des deux amoureux.
Finalement, que nous (échouer, subj. présent) __________ à lexamen vous (importer, ind. présent) __________ peu.
Lété prochain, je (courir, ind. futur simple) __________ le marathon.
Pendant quils (se reposer, ind. imparfait) __________, nous (travailler, ind. imparfait) __________.
Lorsquon me (demander, ind. passé simple) __________ la cause de mon retard, je (répondre, ind. passé simple) __________ aussitôt la vérité : mon chien ne (vouloir, ind. imparfait) __________ pas me laisser sortir !
Que vous (voir, subj. présent) __________ ou non mon signal, (partir, 2e p. pl., impératif présent) __________ dès que vous (être, ind. futur simple) __________ prêts.
Vous (courir, ind. imparfait) __________ depuis deux heures quand je vous (croiser, ind. passé composé) __________.
(Faire, 2e p. sing., imp. présent) __________ -moi plaisir et (chanter, 2e p. sing.) __________ -moi cette chanson que notre père (fredonner, ind. imparfait) __________ toujours.
Depuis le début du procès, vous vous (contredire, ind. présent) __________, Monsieur !
Il (falloir, ind. présent) __________ que nous (placer, subj. présent) __________ les chaises de chaque côté de la salle avant larrivée des invités.
Bien quil (être, subj. présent) __________ malade, il (venir, ind. futur simple) __________ à notre souper.
Me (croire, cond. présent) __________ - vous si je vous (dire, ind. imparfait) __________ que je vous (aimer, ind. présent) __________ ?
(Reposer, 2e p. sing., imp.présent) __________ - toi bien avant de repartir : la route (être, ind. futur simple) __________ longue !
Ils (sattendre, ind. imparfait) __________ à ce que leur équipe (atteindre, subj. présent) __________ la finale.
Il (falloir, ind. présent) __________ que nous (vérifier, subj. présent) __________ toutes les données contenues dans cet article.
Quand vous (terminer, ind. futur antérieur) __________ votre poème, à qui le (dédier, ind. futur simple) __________ -vous ?
Ils (baisser, ind. passé composé) __________ les prix jusquà ce que les clients ne (pouvoir, subj. présent)__________ plus refuser.
Il (falloir, ind. imparfait) __________ quHarry Potter (avoir, subj. présent) __________ beaucoup de courage pour affronter tant de dangers.
(Répondre, 2e p. sing., imp. présent) __________ à celui qui te (prendre, ind présent)__________ pour un singe quil (venir, ind. présent) __________ de reconnaître un de ses semblables.
Les membres de la chorale et moi ne (savoir, ind. imparfait) __________ plus si nous (entonner, cond. présent) __________ La danse des canards au prochain spectacle de Noël.
La surface du lac (reluire, ind. imparfait) __________ sous la lumière diffuse de la lune ; les grenouilles (commencer, ind. passé simple) __________ leur grinçant concert.
Depuis quil (être, ind. imparfait) __________ marié, Hubert (enlever, ind. imparfait) __________ toujours son dentier dans lobscurité ; il lui (falloir, ind. passé simple) _________ plusieurs années avant quil ne (sapercevoir, subj. présent) _________ que sa femme le (surveiller, ind. imparfait) __________.
Quelque intelligente quelle (paraître, subj. présent) __________, cette fille (recommencer, ind. passé composé) __________ trois fois la maternelle.
(Souffrir, part. présent) __________ de gigantisme, le gnome (rêver, ind. imparfait) __________ de devenir un géant.
Le maître (exiger, ind. présent) __________ que son élève (peindre, subj. présent) ________ une jeune femme qui (bercer, ind. présent) _________ son enfant.
Lavocat (demander, ind. passé simple) _________ au témoin sil (répéter, cond. présent) __________ ses propos sous serment devant le jury.
Vous (cueillir, cond. présent) _________ tous ces petits fruits si vous (savoir, ind. imparfait) __________ à quel point ils (être, ind. présent) __________ rares
et bons.
Même si vous me (prier, ind. imparfait) _________ de le faire, je (refuser, cond. présent) __________ de vous accorder mon assistance.
A moins que nous n(employer, subj. présent) ___________ la force, nous n(arriver, ind. futur simple) __________ à rien.
Quand ils nous (demander, ind. passé composé) __________ si nous (mourir, cond. présent) __________ pour nos idées, nous (répondre, ind. passé composé) __________ les mots de Brassens : « Oui, mais de mort lente ! »
Je (vouloir, ind. présent) __________ absolument que vous (appuyer, subj. présent) ___________ vos arguments sur des faits réels.
Que vous (courir, subj. présent) _________ ou que vous (marcher, subj. présent) ___________, vous n (être, ind. présent) __________ pas en meilleure santé. Limportant, cest de bouger !
Nous (peler, ind. imparfait) _________ les pommes au moment où vous (entrer, ind. passé composé) __________.
(Courir, 2e p. sing., imp. présent) _________, (aller, 2e p. sing., imp. présent) ________ me chercher de leau !
Nous (inclure, ind. futur simple) _________ vos commentaires aussitôt que nous les (recevoir, ind. futur antérieur) __________.
Un procès-verbal (dresser ind. présent passif) _________________ par le brigadier de gendarmerie.
En 1981, la peine de mort (abolir ind. passé simple passif) _________________ par les députés français.
Je ne suis pas sûre que ce manuscrit (écrire subjonctif passé passif) _________________ par un moine copiste du XIIIe siècle.
Si j(être ind. plus-que-parfait) _________________ plus prudente, je n(arrêter conditionnel passé passif) _________________ par les gendarmes.
Laccusé (acquitter futur antérieur passif) _________________ par le jury dassises.
Il faut que ce film (tourner subjonctif présent passif) _________________ par ce réalisateur.
Les abords du parking (nettoyer ind. passé composé passif) _________________ par une équipe demployés municipaux.
La face nord de lEiger (gravir ind. futur simple passif) _________________ par une cordée japonaise.
Le maire ne voulut pas que les balcons (fleurir subjonctif imparfait passif) _________________ par les habitants de ce village alsacien.
Le record du monde de 5000 mètres (égaler ind. présent passif) _________________ par un coureur kenyan.
5.2. Laccord du verbe
Introduction
Soit la phrase suivante :
Les professeurs corrigent les travaux des étudiants.
On distingue :
les personnes dont on parle (les professeurs) ( SUJET
ce quon dit de ces personnes (quil corrigent les examens des étudiants) ( PREDICAT
Le français souligne le lien entre le sujet et le prédicat en prévoyant laccord du verbe en personne et en nombre avec son sujet. Le verbe recevra dès lors des marques qui lui sont propres, très différentes des marques propres au système du nom.
Exemple : « les professeurs », le pluriel est marqué par les « s » ; « corrigent », le pluriel est marqué par « -ent ».
Accord du verbe avec un seul sujet
Règle générale :
Le verbe s'accorde en nombre et en personne avec son sujet.
Exemples: Elle vivait à Paris. / Mes parents ont acheté une maison en Provence. / Que veux-tu ?
Il existe cependant quelques cas particuliers :
Le verbe a pour sujet un nom collectif.
Lorsque le verbe a pour sujet un HYPERLINK "http://grammaire.reverso.net/1_1_02_Le_nom_ou_substantif.shtml" \l "header4" nom collectif singulier (foule, multitude, groupe, tas, etc.) accompagné de son complément, le verbe se met au singulier ou au pluriel selon le sens.
Exemples :
La multitude des couleurs donnait un air de fête à l'assemblée.
( C'est la multitude qui donne un air de fête.
Une foule de questions lui venaient à l'esprit.
( Ce sont les questions qui viennent à l'esprit.
Une multitude d'insectes ont envahi la prairie (ou a envahi).
( Quelquefois, on a le choix.
Dans le cas des noms en « aine » (dizaine, douzaine, etc.) ou du nom « infinité » suivis dun complément, le verbe saccordera le plus souvent au pluriel. Par ailleurs, laccord se fera toujours avec le complément si le nom collectif est pris au sens figuré ou sil est employé sans déterminant.
Exemples :
Un tas didées intéressantes ont surgi lors de la réunion.
Nombre de questions ont trouvé réponse.
Force mots sont durs à entendre.
Le verbe a pour sujet un nom introduit par une locution indéfinie ou un adverbe de quantité.
Lorsqu'un nom sujet est déterminé par une HYPERLINK "http://grammaire.reverso.net/1_1_33_La_locution.shtml" locution telle que « la plupart, beaucoup de, bien des, peu de, assez de, trop de, tant de, combien de », le verbe est du même nombre que ce nom.
Exemples :
Beaucoup de persévérance sera nécessaire pour mener à bien cette tâche.
( Le verbe s'accorde avec le nom « persévérance » déterminé par « beaucoup ».
Beaucoup de points sont à l'ordre du jour de la réunion.
( Le verbe s'accorde avec le nom « points » déterminé par « beaucoup ».
Laccord se fait habituellement au singulier lorsque l' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ADVERBE.htm" adverbe est HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/nominal.htm" nominalisé par la présence d'un HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/DETERM.htm" déterminant.
Exemple :
Le trop de coups a usé son cerveau.
Cette HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/nominal.htm" nominalisation est fréquente avec "le peu, ce peu, le trop". Mais même dans ce cas, selon l'attention portée par le scripteur, on trouve l'accord avec le HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/NOM.htm" nom ou l' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ADVERBE.htm" adverbe.
Exemple:
Le peu de choses qu'il avait retenues.
Les HYPERLINK "http://grammaire.reverso.net/1_1_33_La_locution.shtml" locutions peuvent s'employer sans complément s'il s'agit d'un nom au pluriel. Le verbe se met alors au pluriel.
Exemple :
Les étudiants de nos écoles se préparent aux concours. La plupart souhaitent entrer dans l'Administration (sous-entendu la plupart des étudiants).
Le verbe a pour sujet un nom de fraction.
Laccord se fait avec le premier mot ou avec le second, selon que l'esprit s'attache à l'un ou à l'autre.
Exemples :
La moitié des invités sont venus.La moitié des invités est venue.
Le verbe a pour sujet « plus dun», « moins de deux».
Le verbe se met au singulier quand le sujet est introduit par « plus d'un ». Il se met au pluriel quand le sujet est introduit par « moins de deux ».
Exemples:
Plus d'un a obtenu gain de cause.
Moins de deux mois suffiront pour le projet.
Cas de « ce + être » :
« être » reste singulier :
dans les expressions : "si ce n'est", "ce doit être", "ce peut être".
dans des tournures interrogatives pour raison d'euphonie (furent-ce = fut-ce).
lorsque l' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" attribut, malgré le pluriel, évoque l'idée d'un tout, d'un ensemble (expression des heures, d'une somme, etc.).
Exemple : C'est quatre heures. C'est trois cents francs.
si le mot qui suit le verbe "être" n'est pas attribut.
Exemple : C'est d'éléments nouveaux qu'il nous parle.
lorsque l' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" attribut est formé de plusieurs noms et que le premier est au singulier
Exemple : C'est l'argent, le pouvoir et l'ambition qui dominent le monde.
« être » peut se mettre au pluriel :
quand le nom attribut est mis au pluriel.
Exemple : Ce sont mes affaires.
si les attributs reprennent une énumération ou un HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/COLLEC.htm" collectif avec effet d'annonce.
Exemple: Trois grands fléaux dominent le monde; ce sont l'argent, le pouvoir l'ambition.
Accord du verbe avec "qui".
Le HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/VERBE.htm" verbe ayant pour HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/SUJET.htm" sujet un HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/P_RELAT.htm" pronom relatif s'accorde en genre et en nombre avec l' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/PP_ANTE.htm" antécédent de ce pronom.
Exemple : Les hommes qui parlent
Quelques règles sont particulières à l'antécédent de "qui" , quand l'antécédent est un HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" attribut se rapportant au HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/PERSO.htm" pronom personnel "vous"
Exemple : Vous êtes le médecin qui « soigne » ou qui « soignez » ?
(
L' HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" attribut règle l'accord lorsque :
il est précédé de HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ART_DEFI.htm" l'article défini
Exemple : Vous êtes le médecin qui soigne le mieux.
il est précédé d'un HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/A_DEMON.htm" démonstratif
Exemple : Vous êtes cette femme qui passe dans ma rue. si la proposition principale est négative ou interrogative
Le pronom personnel règle l'accord lorsque HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" l'attribut est un nom de nombre
Exemple : Ils sont trente qui veulent partir.
- Il y a indécision lorsque, dans une phrase affirmative :
HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ATTRIBUT.htm" l'attribut est précédé de HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/ART_INDE.htm" l'article indéfini
Exemple : Tu es un homme qui sait ou sais parler aux femmes. l'attribut est "le seul, le premier, l'unique, le dernier"
Exemple : Tu es le seul qui parle ou parles...
Avec "un de ceux qui", "une de celles qui" le verbe est toujours au pluriel.
Accord du verbe avec plusieurs sujets
Règle générale :
Le HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/VERBE.htm" verbe qui a plusieurs HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/SUJET.htm" sujets se met généralement au pluriel.
Exemple : Les parents et les enfants partent demain.
Si les sujets ne sont pas de la même personne, l'usage impose un ordre de priorité :
la première personne l'emporte sur la seconde.
Toi et moi = pluriel première personne
Exemple: Toi et moi sommes venus.
la première personne l'emporte sur la troisième.
Lui et moi = pluriel première personne
Exemple : Lui et moi sommes venus.
la deuxième personne l'emporte sur la troisième.
Toi et lui = pluriel deuxième personne
Exemple : Toi et lui êtes venus.
Il existe cependant quelques cas particuliers :
Le verbe s'accorde parfois avec le sujet le plus rapproché lorsque :
les sujets sont presque synonymes.
Exemple: La douceur, la bonté de cette femme plaît à tous ceux qui la connaissent.
les sujets sont en gradation.
Exemple : Un regard, un geste, une plaisanterie est parfois suffisant.
Cas des sujets joints par les conjonctions de subordination « ainsi que, non moins que, comme, de même que » :
lorsque les HYPERLINK "http://www.synapse-fr.com/manuels/SUJET.htm" sujets s'ajoutent, l'accord se fait au pluriel.
Exemple : Le français ainsi que litalien dérivent du latin.
lorsqu'ils ne s'ajoutent pas, on fait l'accord avec le premier.
Exemple : Mon visage, aussi bien que mon âme, est trop sévère. (Larbaud)
Lorsque deux sujets sont joints par des expressions nettement exclusives "moins que, plutôt que, ou mieux dit, et non, etc.", le verbe s'accorde avec le premier sujet.
Exemple: La misère, plutôt que lamour, apparaissait dans toute son expression.
Sujets joints par « ou » ou « ni » :
le verbe se met au pluriel si on peut rapporter le fait simultanément à chacun des sujets.
Exemple : Ni lun ni lautre nont su ce quils faisaient.
le verbe saccorde, en principe, avec le dernier sujet seulement si lon ne peut rapporter le fait simultanément à chacun des sujets.
Exemple : La douceur ou la violence en viendra à bout.
Après "l'un et l'autre" le verbe se met le plus souvent au pluriel.
Exemple : Lun et lautre ont mangé dans ce restaurant.
EXERCICES
Laccord du verbe
Expliquez les accords des verbes soulignés.
1. Tous deux avez tort / Et tous deux souffrirez. (Verlaine)
2. Êtes-vous celui qui a commis ce crime ? (Hugo)
3. A moins que ce soit toi qui le demandes
(Sarraute)
4. Nous sommes aujourdhui toute la bande de jeunes qui voulons faire vivant et vrai à nimporte quel prix. (Huysmans)
5. Jétais le seul qui pourrais tirer laffaire de ce pétrin. (Vercors)
6. Jai deux surs qui chacune ont leur voiture.
7. Ce quil lui importe de noter, ce sont les idées qui lui viennent en formules bien trempées. (Bourniquel)
8. Ce peuvent être les jeux méchants dun enchanteur. (Bédier)
9. Cest lordre, le progrès, la liberté quinstituait le nouveau pouvoir. (De Gaulle)
10. Ce sont lesprit et le cur qui emportent les victoires. (De Gaulle)
11. Cest les larmes aux yeux quil parla.
12. Ce ne sont pas sur les gens modestes, mais sur les gens brillants, que fait quelque effet le grand seigneur. (Proust)
13. Ceux dentre nous qui sommes allés dans les camps de concentration lavons senti plus cruellement. (Martin-Chauffier)
14. Nétait ses pieds couleur de chair, il eût pu supporter la comparaison avec un archer breton. (Hugo)
15. Quimporte ces pierres de taille ? (Péguy)
16. Vive les nouilles, malgré tout ! (Martin du Gard)
17. Lorsque toi et tes frères ouvraient à Noël leurs paquets de cadeaux somptueux
(Simenon)
18. Lun et lautre étions des exaltés, ne vivant que pour et par les idées. (Del Castillo)
19. Ni vous ni personne naura à se réjouir. (Tharaud)
20. Est-ce moi, ou elle, qui lui ai procuré largent nécessaire à son entreprise fatale ? (Arnoux)
Accordez les verbes suivants aux modes et temps demandés ! (1)
Une espèce de clochard (être couché imp.) _________________ sur le banc.
Un certain type de filles (intéresser ind.) _________________ ce garçon.
Ce genre de plaisanteries ne me (plaire ind. présent) _________________ guère.
Ce type de recherches (entreprendre ind. passé composé passif) _________________
Cette sorte détudiants (être ind. Présent) _________________ assez courante icip
La foule (applaudir ind. présent) _________________
Les tribus se révoltèrent, mais bientôt une partie (se soumettre _ ind. passé simple) _________________
Un cercle denfants, les mains derrière le dos, l_________________ (observer ind. imparfait) avec une curiosité respectueuse. (Alain-Fournier)
Le reste des naufragés (périr ind. passé composé) _________________
Toute leur armée, officiers, sous-officiers et soldats, (
) (se faire ind. passé simple) _________________ un plaisir de sy conformer.
Une série dappels téléphoniques lancés dans toutes les directions n (donner ind. plus-que-parfait) _________________ rien_________________
Le reste des naufragés (être ind. présent) _________________ des hommes. Le reste des naufragés (périr - ind. passé composé) _________________
Une foule de piétons (bloquer ind. imparfait) _________________ la rue.
Quantité de gens (être ind. présent) _________________ davis de partir.
Le nombre dhabitants (être ind. présent) _________________ élevé en Belgique. Nombre dentre eux (habiter ind. présent) _________________ la campagne.
Beaucoup dentre nous (regretter ind. futur simple) _________________ ce départ.
La plupart dentre vous en (faire ind. passé composé) _________________ lexpérience.
Le peu dexigences qu(montrer ind. passé composé) _________________ cet homme me l(faire ind. passé composé) _________________ embaucher.
Le peu dhommes qui (se promener ind. présent) _________________ (avoir ind. présent) _________________ le col relevé.
Une dizaine de soldats (échapper ind. plus-que-parfait) _________________ seuls _________________ au massacre. ( Arland)
Une quinzaine de jours (être ind. passé simple) _________________ nécessaire
Pendant deux ans une douzaine dempêchements (se succéder ind. passé simple) _________________
La moitié des actionnaires (rejeter ind. passé composé) _________________ la proposition.
Beaucoup dabonnés (se plaindre ind. présent) _________________; la moitié ne (être ind. présent) _________________ content
Deux tiers des récoltes (ravager ind. passé composé passif) _________________
Le déblaiement des décombres se poursuit, et ce matin un mètre cube et demi (retirer ind. passé composé passif) _________________
Plus dun critique l (faire ind. passé composé) _________________ observer.
Plus dun fripon (se duper ind. présent) _________________ lun lautre.
Pas moins de quatre pages (être ind. présent) _________________ nécessaires.
C(être ind. présent) _________________ eux que je distinguerai. (Nimier) / C(être) _________________ bien eux.
Ce (devoir ind. imparfait) _________________ être des voleurs.
Vos maîtres, ce ne (être ind. présent) _________________ ni Pascal, ni saint François de Sales, ni saint Ignace. (Billy)
Jen crois un homme comme vous qui (voir ind. passé composé) _________________ par ses yeux.
Je ne suis pas celui qui (dénoncer ind. passé composé) _________________ le scandale.
Je suis un paresseux qui ne me (plaire ind. présent) _________________ quà dormir au soleil.
Il répondit à un des juges qui l (interroger ind. imparfait) _________________
De lAllemagne (diviser ind. présent) _________________ en quatre parties. Par les champs et par les grèves (paraître ind. passé simple)_________________ en 1885.
Guerre et paix (être ind. présent) _________________ la plus vaste épopée de notre temps.
Les martyrs, vaste épopée en prose, (appliquer, ind. présent) _________________ les doctrines littéraires du Génie. (Jasinski)
Les affaires sont les affaires (créer ind. présent) _________________ (
) un type inoubliable.
Lui ou moi (faire ind. futur simple) _________________ cela.
Lui ou moi (élire futur simple passif) _________________ président de cette assemblée.
Leur malchance ou leur maladresse les (faire ind. imparfait) _________________ rentrer bredouilles.
Sa vie ou sa mort me (être ind. présent) _________________. indifférent
Quoiquon puisse penser des exigences de la communication, le linguiste a le droit de se demander si une langue, ou même un type isolé dexpression, les (satisfaire ind. présent) _________________, et quelle est la dose deffort psychique quils nécessitent. ( Bally)
Lune ou plusieurs dentre elles nous (accompagner ind. futur simple) _________________
La douceur ou la violence en (venir ind. futur simple) _________________ à bout. / Les menaces ou la douceur en (venir ind. futur simple) _________________ à bout.
Tantôt mes enfants tantôt mon mari (venir ind. présent) _________________ me visiter à mon travail.
Ni lui ni sa femme n (élever ind. plus-que-parfait) _________________ la moindre objection contre le mariage de leur fille. (Billy) / Ni lui ni sa femme ne (craindre ind. présent) _________________ pour leur fille.
Ni vous ni personne ne (se préoccuper - ind. présent) _________________ de lavenir de ce garçon.
Rostand comme France (apporter ind. présent) _________________ lintelligibilité dans les lettres françaises. (Thibaudet)
Cette réception, comme la précédente, (être ind. passé simple) _________________ un succès.
Ce sont bien moins les enfants que le professeur qui (être ind. présent) _________________ responsable...
Chaque réflexion, chaque allusion, chaque sourire (interpréter ind. imparfait passif)
.
Chaque fille, chaque garçon (avoir - ind. futur simple) _________________ son livre.
Tout député et tout sénateur (pouvoir ind. présent) _________________ poser à un ministre une question écrite.
Ce présent de lartiste, où (se trouver ind. imparfait) _________________ résumé
. non seulement son grand talent mais leur longue amitié, plut beaucoup au prince.
Tout ce qu(avoir ind. présent) _________________ de cruel linjustice et la force. (Racine)
La voix de son fils, une pression de ses doigts, sa seule présence (réussir ind. imparfait) _________________ toujours à lapaiser.
Cependant la religion pas plus que la chirurgie ne (paraître ind. imparfait) _________________ la secourir.
Mettez aux temps et modes indiqués entre parenthèses les verbes à linfinitif.
Cette formule, qui (pouvoir, conditionnel présent) servir de définition au bricolage, (expliquer, indicatif présent) que, pour la réflexion mythique, la totalité des moyens disponibles (devoir, subjonctif présent) aussi être implicitement inventoriée ou conçue, pour que (pouvoir, subjonctif présent) se définir un résultat qui sera toujours un compromis entre la structure de lensemble instrumental et celle du projet. Une fois réalisé, celui-ci (être, indicatif futur) donc inévitablement décalé par rapport à lintention initiale (dailleurs, simple schème), effet que les surréalistes (nommer, indicatif passé composé) avec bonheur « hasard objectif ». Mais il y a plus : la poésie du bricolage. Lui (venir, indicatif présent) aussi, et surtout, de ce quil ne se (borner, indicatif présent) pas à accomplir ou exécuter ; il « (parler, indicatif présent) » non seulement avec les choses, comme nous l(montrer, indicatif passé composé) déjà, mais aussi au moyen des choses : racontant, par les choix quil (opérer, indicatif présent) entre des possibles limités, le caractère et la vie de son auteur. Sans jamais remplir son projet, le bricoleur y (mettre, indicatif présent) toujours quelque chose de soi. (Lévi-Strauss)
Soulignez le sujet et accordez correctement le verbe. Vous mettrez les verbes à limparfait.
Le lendemain (devoir) avoir lieu un curieux spectacle que (donner) au préfet les élus municipaux et dans lequel (devoir) sillustrer les pseudo-terroristes du GNP. Il ne (sagir) pas de vrais terroristes, bien sûr, mais de comédiens quon (avoir recruté) çà et là. Lidée (avoir), on ne sait pourquoi, paru géniale aux organisateurs. Aussi depuis huit jours (préparer)-on activement cette solennelle soirée. On (organiser) déjà les entrées et sorties du groupe, les tenues (être) prêtes avec les cagoules et les armes de pacotille que (devoir) tenir en main les comédiens chargés de tenir un rôle dans cette attraction bizarre. Le préfet (sembler) déjà sennuyer. Peut-être (avoir)-il dautres sujets de préoccupation. Sans doutes les menaces quon (venir) de recevoir par la voix des journaux ny (être) pas pour rien. Toujours est-il que, quand un des comédiens se présenta, le préfet (sendormir) déjà. Sur le visage du terroriste (être mis) de travers tous les attributs qui caractérisent un bon membre du GNP, et dans ses mains (pendre) un attirail darmes factices toutes plus vraies que nature. Il sécria : « Peut-être (falloir)-il que jentre plus tard ? Est-ce que je reviens tout à lheure ? » Le préfet (sembler) assez réveillé, maintenant.
Remplacez les points par ai, es, est.
Cest moi qui
... fait le ménage. Cest Charles qui
sali de la tête aux pieds. Cest toi qui
le premier à faire tout ce qui ne sert à rien. Cest toi qui
le patron. Cest moi qui
pris la fuite, Monsieur. Cest notre cher ami qui
arrivé le premier. Cest toi qui
tombé de ce fichu toit. Cest moi qui t
emmené à lhôpital. A ton réveil, tu t
demandé ce qui t
arrivé. Cest ta mère qui
venue le chercher ; cest moi qui l
rassurée.
Complétez les points par ait ou aient.
La totalité des passagers ignor
que le grand vaisseau sét
écarté de sa route. Un assez grand nombre dentre eux ét
réunis dans le grand salon où une quarantaine de couples vals
au rythme de lorchestre. Autour du buffet se press
les tenues de la mode la plus récente et les habits de cérémonie. Alors que le navire pren
déjà de la gîte, la plupart des passagers continu
à croire quil ny av
pas de risques. La taille du haut vaisseau, la réputation des chantiers navals, la fierté et la morgue du capitaine, les port
à la confiance. Combien pourtant all
périr dans le naufrage ! Une foule de dames indignées refus
même de monter dans les embarcations de sauvetage ! Peu à peu cependant parven
au pont supérieur un gargouillis deaux grondantes, un inquiétant va-et-vient marin, un claquement de portes qui cach
mal le surgissement de la cataracte.
Ecrivez les verbes entre parenthèses au présent de lindicatif.
Dans le ciel enfin dégagé, un peuple doiseaux (siffler, chanter, gazouiller, crier) et des légions dailes (tourbillonner et planer). La forêt et la prairie (résonner) de mille cris doiseaux. Sur la longue route exposée au soleil, la chaleur (sembler) augmenter. Mais les oiseaux et le vent sauvage (continuer) à me distraire. Le puissant courant dair (souffler) furieusement. De gros cumulus (rouler) dans le ciel. Un galet, un caillou, un coquillage (devenir) des souvenirs.
Mettez le verbe entre parenthèses au temps (de lindicatif) indiqué, et à la personne voulue.
Sur cette vieille photo, les vieux Corses du village, mes frères et moi (être, présent) assis dans le jardin. Ni lélan ni lesprit de décision ne (manquer, imparfait) à maman. Mon camarade de promo et moi (se rencontrer, présent) à intervalles réguliers. Lun et lautre (afficher, présent) un sourire imbécile. Les pneus, les jantes, les ailes, tout (briller, présent) de propreté. Ni toi ni Bertier ne (pouvoir, présent) vous souvenir de cette époque. Car ni ton frère, ni Bertier, ni toi, n(être, imparfait) nés. - « Mais si ! Jacques, toi et moi (courir, plus-que-parfait) partout dans la campagne ! Mes souvenirs et les tiens (avoir, présent) exactement le même âge. »
Remplacez les points par ons, -ont.
Ni toi ni moi ne souhait
que tout cela sachève dans le malentendu : ni toi ni moi ne ser
les seuls à finir par une dispute. Voici mon idée : Georges et moi prendr
le premier train. Sous votre direction, lentreprise et ses actionnaires emprunter
des chemins plus sûrs et trouver
des financements plus confortables. Ce sera nous qui les conduir
Ce ser
les premiers à être mis au courant de la rénovation de lentreprise, eux encore qui nous donner
le rythme. Toi comme moi ne regretter
pas lancienne situation.
Choisissez la forme correcte.
Il ne céd(ais, ait) jamais. Un inconvénient, pas plus quune plainte, ne réussiss(ait, aient) à larrêter. Ni une objection ni une tempête ne le fais(ait, aient) fléchir. Son entêtement dans lexistence aussi bien que son intrépidité dans les situations difficiles ét(ait, aient) extrême(s). Lidée lui vint dessayer un nouveau type de politique de recrutement, qui dev(ais, ait) permettre de grosses restrictions de personnel. Mais cette belle invention, cette panacée en laquelle il avait vite cru cré(ait, aient) plus de problèmes quelle(s) nen résolv(ait, aient). Quelquefois le soir, après le soleil couché, entr(ait, aient) désormais dans ses rêves un silhouette monstrueuse qui siffl(ais, ait) et crach(ais, ait) une chose horrible, qui râl(ais, ait) comme une bête et fum(ais, ait) comme un volcan, une espèce de cauchemar innommable et de chimère noire qui le laiss(ait, aient) terrifié. Aujourdhui, des centaines de chômeurs mis sur le pavé en même temps nexcite(nt) plus la surprise de personne. Mais à cette époque encore, leurs manifestations et leur désespoir sembl(ais, ait, aient) insupportable(s). Cette hantise de feu et de fer ne ressemblai(en)t-elle(s) pas à un monstre mythologique ? Mettre à la rue hommes, femmes et enfants, nét(ait, aient)-ce pas refaire le chaos ? Plus dun lappel(ait, aient) maintenant « le Patron monstrueux ».
Accordez les verbes suivants aux modes et temps demandés ! (2)
1. Que de satisfactions nous (procurer ind. imp.) ____________ cette activité !
2. Dans lair attiédi (flotter ind. prés.) ____________ mille senteurs exquises.
3. Vos parents et moi-même ne (désirer ind. prés.) ______________ que votre bonheur.
4. Aucun de nous ne (suivre ind. fut.s.) ____________ ce mauvais exemple.
5. Que (dire ind. prés.) ______________ les voix du soir quand (sétendre ind. prés.) ________________, dans la vallée, la brume et lombre des collines ?
6. Toi seule (être ind. prés.) __________ mon trésor et toi seule (être ind. prés.) ______________mon bien. (Hugo)
7. Je tadresse donc ce récit, tel que Denis, Daniel et moi l (entendre ind. passé s.) ________________. (Gide)
8. Mes grands-parents repartis, (rester ind. imp.) _______________ seulement avec nous Millie et mon père. (Alain-Fournier)
9. La multitude des étoiles (étonner ind. prés.) _____________ notre imagination.
10. Une quantité de correspondants me (demander ind. prés.) __________________ dexpliquer ma pensée.
11. Une multitude de sauterelles (ravager ind. passé s.) ________________ toute la région.
12. Une longue file de curieux (onduler ind. imp.) _____________________ dans la rue.
13. Quantité de témoins (déposer ind. passé comp.) __________________ en faveur de laccusé.
14. Tant déclairs m(éblouir ind. prés.) __________________.
15. Une bande denfants (sagiter ind. imp.) __________________ autour delle.
16. Un rideau de peupliers (masquer ind. prés.) _________________ de ce côté le paysage.
17. Une foule de ménagères (se bousculer ind. imp.) ___________________ autour des étalages.
18. Plus dun (montrer ind. imp.) ________________ avec orgueil sa vieille médaille.
19. Beaucoup ne (remarquer ind. prés.) _________________ pas quune quantité de petits bonheurs _____________ (être - ind. prés.) tous les jours à leur portée.
20. Plus dun long jour (sécouler ind. passé comp.) ____________________ depuis.
21. Peu defforts, dans bien des cas, (suffire ind. prés.) _________________ pour se tirer dune situation difficile.
22. Moins de deux ans (suffire ind. futur s.) __________________ pour achever cette entreprise.
23. Le peu de dents que javais (partir - ind. passé comp.) _________________. (Voltaire)
24. Il (se présenter ind. prés.) ______________ des circonstances où il nous (falloir ind. prés.) ______________ des consolateurs.
25. Tous les jours, il (survenir ind. imp.) ________________ des troupeaux dhommes. (Flaubert)
26. Ces personnes, (être ind. imp.) _______________ -ce vos tantes ?
27. C (être ind. prés.) ____________ dix heures que jentends sonner.
28. Ma mère na plus de famille, si ce n (être ind. prés.) _________________ des cousins éloignés.
29. Ce (être ind. passé simple) _________________ le silence et limmobilité qui la tirèrent de son sommeil. (J. Green)
30. Jésus leur défend de rien emporter, si ce n (être ind. prés.) _____________ des sandales et un bâton. (Flaubert)
31. Je ne vois que toi et ton frère qui (pouvoir subj. prés.) _____________ exécuter une telle besogne.
32. Te voilà encore qui (aller ind. prés.) _____________ poser une question inutile.
33. Cest moi qui (être ind. prés.) ___________ chargé dorganiser lexcursion.
34. Cest nous qui (régler ind. futur s.) _______________ cette affaire.
35. Nes-tu pas cet élève qui (désirer ind. cond. prés.) __________________ subir un examen en vue de passer dans la classe supérieure ?
36. Accompagnez celui des joueurs qui (venir ind. prés.) ______________ de se blesser.
37. Un arbre, un buisson, un brin dherbe (exciter ind. prés.) ____________ la curiosité du botaniste.
38. Le manque dair ici, autant que lennui, (faire ind. prés.) ________________ bailler. (Gide)
39. Charles ou François (être ind. fut. s.) ____________ le président de la République.
40. Le murmure des sources avec le hennissement des licornes (se mêler ind. prés.) __________________ à leurs voix. (Flaubert)
41. Lun et lautre (trotter ind. passé s.) ______________ pour accomplir ce quon leur demandait. (Jammes)
42. Votre visage, non moins que vos paroles, (pouvoir ind. prés.) _____________ révéler vos sentiments.
43. Ni le vent ni la pluie ne nous (empêcher ind. fut.s.) _____________________ de partir.
44. Léclat, le rayonnement du soleil levant (se réfléchir ind. imp.) ________________ dans leau claire de létang.
45. Ni sa sur, ni sa mère ne (pouvoir ind. imp.) ___________ être de retour. (Troyat)
46. Mon père ou mon oncle, lun ou lautre (soccuper ind. fut.s.) _______________ de votre affaire.
47. La moitié de nos soucis (se dissiper ind. cond. prés.) _____________________ si nous étions sûrs de nous-mêmes.
48. La plupart (croire ind. prés.) _______________ que le bonheur est dans la richesse.
49. Dix-huit ans (être ind. prés.) _____________ un bel âge.
50. La peur ou le besoin (causer ind. prés.) ___________________ les mouvements de la souris.
Dans le texte suivant, accordez les verbes suivants aux modes et temps demandés ! Expliquez ensuite votre choix.
De tout temps les hommes ont aimé leur passé. Plus dun écrivain, dès lorigine des littératures, (composer, ind. prés.) ces récits merveilleux ou mythiques dont la plupart (retracer, ind. prés.) la conquête dune identité nationale ; grâce aux conteurs des foires et des veillées (se former, ind. prés.) cette mémoire collective, ce rayonnement de fierté qui (éclairer, ind. prés.) et (fortifier, ind. prés.) la conscience du groupe.
Et quel est le libraire, quel est aussi le bibliothécaire aujourdhui qui ne (constater, ind. prés.) la persistance du succès que (rencontrer, ind. prés.) les livres dhistoire qui (se publier, ind. prés.) toujours plus nombreux ? Combien de lecteurs (avouer, ind. prés.), depuis quelque temps, que le peu dattrait quils trouvent aux romans actuels les (rejeter, ind. prés.) vers la lecture des histoires vraies qui parlent du passé ?
Beaucoup sans doute (se contenter, ind. prés.) de récits romancés dont la conception même et le détail de lexécution ne (laisser, ind. prés.) dinquiéter lhistorien sourcilleux. Mais nas-tu pas sous la main, lecteur qui (estimer, ind. prés.) les ouvrages à la fois exacts et attrayants, une foule de titres qui (soffrir ind. prés.) à ta curiosité ? Il (séditer, ind. prés.) chaque année dans le monde des biographies et des études variées ; le livre en français et la traduction douvrages étrangers te (proposer, ind. prés.) ces travaux captivants et neufs, qu (apprécier, ind. prés.) aussi bien, dans les meilleurs des cas, et lamateur et lérudit. Lhomme de science et toi, mon ami fureteur, (pouvoir, ind. prés.) à présent devenir les heureux bénéficiaires des recherches les plus ardues.
La télévision, non moins que le livre, (rassembler, ind. prés.) un public fidèle ; écrit ou écran, lun et lautre (concourir, ind. prés.) à linformation historique. Lire et regarder nimporte quoi (être, cond. prés.) tout à fait regrettable, alors que le vulgarisateur éclairé ou même lhistorien professionnel (accepter, ind. prés.) de faciliter laccès des résultats acquis par les méthodes les plus complexes. Il faut reconnaître les mérites de ces savants que ne (rebuter, ind. prés.) ni la nécessité dêtre clair ni celle dêtre aimable ; quant à ceux qui se contentent des seuls effets brillants, qui leur en (savoir cond. prés.) gré, si ce ne (être, ind. prés.) les lecteurs pressés ou les esprits futiles ?
(« Séduction de lhistoire » in GREVISSE-GOOSSE, La Force de lorthographe (3e édition), éd. De Boeck Duculot, Bruxelles, 2004, pp. 164-165)
CHAPITRE 6
Laccord des participes passés
Introduction
Le système du verbe français comprend deux participes :
un participe présent actif en ant.
un participe passé passif en é (1er groupe), en i (2e groupe), en i, -u, -s, -t (3e groupe).
Les participes participent à la fois de la nature du verbe (système du verbe) et de la nature de ladjectif (système du nom). Les deux emplois sont donc très différents :
ils sont adjectifs quand ils complètent des noms (accord en genre et en nombre avec ces noms).
Exemples : des chansons amusantes, des objets perdus
ils sont verbes quand ils portent laffirmation verbale.
Exemples : un garçon amusant la galerie, ils ont perdu
Cest ce statut intermédiaire qui est à lorigine de nombreuses difficultés orthographiques. Dans la mesure où nous avons déjà vu plus haut (chapitre 4) la distinction entre participe présent et adjectif verbal, nous nous concentrerons ici plutôt sur la question de laccord du participe passé uniquement.
Les règles daccord du participe passé
Le participe passé employé sans auxiliaire saccorde comme ladjectif qualificatif, avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte.
Exemples : Les champs moissonnés.
Les batailles perdues.
Fermez la porte ; les fenêtres, laissez-les fermées.
Des participes comme « vu, attendu, compris, excepté, ci-annexé, ci-joint, ci-inclus » sont considérés comme adjectifs et s'accordent s'ils sont placés après le nom, mais sont considérés comme adverbes et donc invariables avant le nom.
Exemple : Vu l'heure, je m'en vais.
« Etant donné, mis à part, fini » : suivies dun nom ou dun pronom, ces expressions sont au choix variables ou invariables.
Exemple : Étant donné(es) les circonstances,
Le participe passé employé avec l'auxiliaire être saccorde avec le sujet (« il » dans une tournure impersonnelle).
Exemple : Elle est venue.
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir (ou être pour les verbes pronominaux réfléchis ou réciproques) s'accorde avec le complément d'objet direct si celui-ci précède le verbe
Exemples : La robe que j'ai vue.
Elles se sont lavées.
Les blés se sont bien vendus.
Les pénitences quils se sont imposées.
MAIS est invariable :
si le COD est « en » :
Exemple : Des romans, jen ai lu!
si le COD suit la forme verbale :
Exemples : J'ai vu une robe.
Elles se sont lavé les cheveux.
sil est suivi d'un infinitif et que son COD nest pas sujet de cet infinitif :
Exemples : La robe que j'ai vu tailler.
Elle sest senti piquer par un moustique.
QUELQUES REMARQUES :
1. Si le nom (COD) auquel se rapporte le participe est sujet d'un infinitif qui suit la forme verbale, l'accord se fait.
Exemples: La couturière que j'ai vue tailler cette robe.
Elle sest sentie mourir.
2. Il importe de ne pas confondre complément d'objet direct et complément indirect, en particulier dans le cas des pronoms « me, te, nous, vous » qui peuvent remplir ces diverses fonctions.
Exemples: Il nous a donné sa parole.
Elle nous a convaincus.
3. Il faut également bien distinguer complément d'objet direct et complément circonstanciel de poids, de valeur, de durée, de temps, etc. en particulier avec des verbes comme « payer, coûter, valoir, peser, marcher, courir, vivre, dormir, régner, durer,
» qui peuvent avoir au sens propre un complément circonstanciel de quantité et au sens figuré un complément d'objet direct.
Exemples: Les trente kilos que ce sac a pesé.
Les marchandises que jai pesées.
Les trois mille euros que ce meuble ma coûté.
Les efforts que ce travail ma coûtés.
4. Le participe « été » est toujours invariable, de même qu'est invariable le premier participe, « été » ou « eu », dans un temps surcomposé.
Exemples : Sotte que j'ai été !
Sa position sociale, il l'a gâchée dès qu'il l'a eu obtenue.
5. Il est parfois difficile de discerner si le pronom de forme réfléchie influe sur laccord du participe. Les participes passés des verbes suivants, verbes dits essentiellement pronominaux, saccorderont toujours avec le sujet, hormis le verbe « sarroger ».
Sabsenter ; sabstenir ; saccouder ; saccroupir ; sacoquiner ; saffairer ; sagenouiller ; samouracher ; samuïr ; sautocensurer ; sautodétruire ; sautoproclamer ; se blottir ; se contorsionner ; se défier ; se déhancher ; se démener ; se désister ; se détromper ; se disputer ; sébattre ; sébrouer ; sécrier ; sécrouler ; sefforcer ; ségosiller ; semparer ; s'empiffrer ; s'empresser ; s'encanailler ; s'endimancher ; s'enfuir ; s'engouer ; s'enquérir ; s'ensuivre ; s'entraider ; s'envoler ; s'époumoner ; s'éprendre ; sesclaffer ; s' escrimer ; s'évader ; s'évanouir ; s'évertuer ; s'exclamer ; s'extasier ; se fier ; se formaliser ; se gargariser ; se gausser ; se goinfrer ; simmiscer ; s'ingénier ; s'insurger ; s'interpénétrer ; se méfier ; se méprendre ; se morfondre ; se mutiner ; sobstiner ; se pâmer ; se parjurer ; se pavaner ; se prélasser ; se rabougrir ; se ramifier ; se raviser ; se rebeller ; se rebiffer ; se récrier ; se réfugier ; se réincarner ; se renfrogner ; se rengorger ; se repentir ; se suicider se tapir ; se targuer ; se trémousser ; se vautrer.
Exemples : Elles se sont enfuies ; mes parents se sont exclamés
6. Certains verbes pronominaux ne peuvent avoir de COD. Le participe passé de ces verbes sera donc toujours invariable.
Se convenir ; se complaire ; se déplaire ; se mentir ; se nuire ; se parler ;se plaire ; se sourire ; se ressembler ; se rire ; se sourire ; se succéder ; se suffire ; se survivre ; sen vouloir.
Exemples : Ils se sont plu lun à lautre ; les générations se sont succédé.
Le participe passé autrement
Voir power point de présentation et lire à ce sujet WILMET Marc (1999) "Le participe passé autrement", éd. De Boeck & Larcier.
Exercices
Laccord des participes passés
1. Accordez les participes passés suivants.
Participes passés employés seuls
Cest une entreprise ______________ (risqué).
Quels visages _______________ (tendu) !
Les économies _______________(réalisé) sont importantes.
Nous ne voulons que des clients __________________ (satisfait).
Les coureurs _______________ (arrivé) au-delà des délais sont éliminés.
Les décisions (pris) _______________ suscitent le mécontentement.
Participes passés employés avec lauxiliaire « être »
Sont-elles _______________ (blessé) gravement ?
Barbara, es-tu ________________ (influencé) par la publicité.
Après leur victoire, les joueurs sont _____________ (porté) au triomphe.
A la fin du trimestre, les classes sont _______________ (nettoyé) à fond.
Loffre spéciale est _________________ (maintenu) tout le mois.
Les deux appareils sont _____________ (réparé).
Participes passés employés avec lauxiliaire « avoir »
Marie a ______________ (oublié) sa farde de français.
Mes vêtements, les as-tu _________________ (lavé) ?
Les oranges que jai _________________ (acheté) ne sont guère juteuses.
Mon frère a ____________________ (réussi) toutes les épreuves du permis de conduire.
La chambre, nous lavons ______________ (tapissé) lannée dernière.
Les policiers ont _______________ (effectué) des contrôles à lentrée de la ville.
Pendant la nuit, les chiens ont _____________ (aboyé).
Participes passés employés parfois sans auxiliaire, parfois avec « être » ou « avoir »
Mon amie a _____________ (loué) un appartement _______________ (meublé).
Le médecin ma _____________ (prescrit) des antibiotiques.
Les cris _________________ (poussé) par les enfants ont ______________ (alerté) des passants. Ceux-ci sont _________________ (intervenu) immédiatement.
Les personnes _____________________ (sélectionné) seront ______________ (averti).
Les chansons que nous avons ______________ (écouté) sont _____________ (classé) au hit-parade.
Lorsque jétais en vacances en Espagne, je vous ai ________________ (expédié) une carte postale. Lavez-vous ______________ (reçu) ?
Nous avons _______________ (vu) les voitures ________________ (accidenté).
Mes parents ont-ils __________________ (téléphoné) ?
A-t-on _________________ (prévenu) les joueurs de la remise du match ?
A la sortie du virage, deux voitures ont __________________ (tamponné) un camion.
Une récompense sera _________________ (offert) à la personne qui permettra de retrouver les tableaux _________________ (volé).
Les ouvrières sont très _______________ (fatigué). Il faudrait quelles soient rapidement _______________ (remplacé).
Après le spectacle, les spectateurs ont chaleureusement _________________ (applaudi).
Notre unité de scouts a __________________ (organisé) une opération propreté.
Les maisons du quartier ont été _______________ (privé) délectricité toute la soirée.
Le directeur na pas encore ________________ (lu) les lettres que, ce matin, la secrétaire a _________________ (déposé) sur son bureau.
Les enquêteurs ont ________________ (relevé) des traces de pas dans le jardin.
Les victimes nont pas encore été _______________ (indemnisé).
Les phares du camion ont _______________ (ébloui) deus automobilistes qui ont tous les deux ________________ (perdu) le contrôle de leur véhicule.
As-tu __________________ (accordé) tous les participes passés correctement ?
Accords particuliers
Maman suit un régime pour retrouver les cinquante kilos quelle a _____________ (pesé) à vingt ans.
Les enveloppes, je les ai _____________ (pesé) afin de les affranchir correctement.
Les félicitations que mont _____________ (valu) mes bons résultats mont fait plaisir.
Les vingt millions deuros que son transfert a _________________ (coûté) ne constituent pas un record.
La surface que jai _______________ (mesuré) ne concorde pas avec celle indiquée sur le plan.
Les deux heures que nous avons _______________ (marché) à travers bois nous ont ouvert lappétit.
Je te rembourse les dix euros que tu mas _____________ (prêté) pour aller que cinéma.
Les trente ans que le roi a ______________ (régné) lont rendu très populaire.
La montre que tu mas _______________ (prêté) ne marche plus.
Les moments tragiques quelle a ______________ (vécu) resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
Papa sest fait un tour de reins : la caisse quil a _____________ (voulu) soulever était trop lourde.
Les jeunes filles que jai __________ (vu) courir sont de véritables championnes.
Les places pour le spectacle, je les ai _____________ (fait) réserver.
La police dispose des renseignements que vous avez _______________ (souhaité) obtenir.
La caravane publicitaire que nous avons ________________ (regardé) passer comptait au moins cent voitures.
Cette blague, je lai déjà _________________ (entendu) raconter.
Les enfants, je les ai ______________ (laissé) partir à la mer avec ma sur.
Les voisins, je les ai _______________ (entendu) rentrer vers minuit.
Linfirmière, je lai ______________ (vu) parler à linstant avec le médecin.
Ces clés, qui les a _______________ (laissé) traîner ?
Les bons résultats que jai ______________ (obtenu) mont _____________ (fait) oublier tous mes ennuis.
Le professeur a ______________ (puni) sévèrement les élèves quil a ____________ (vu) copier.
Les cinq années quil a _____________ (vécu) en Afrique ont changé son caractère.
Voilà la maison que mes parents avaient _______________ (espéré) acheter.
Les ballerines, je les ai _______________ (regardé) répéter. Quel merveilleux spectacle !
La somme que le garagiste ma _________________ (réclamé) pour réparer la voiture est exagérée.
Les coureurs, je les ai __________________ (regardé) grimper le Tourmalet.
Les chaussures que maman a _____________ (voulu) acheter étaient trop petites.
Les poires, je les ai _______________ (laissé) mûrir avant de les manger.
Es-tu conscient des risques énormes que tu as _____________ (couru) ?
Récapitulation
Le jardinier coupe les illets _______________ (fané).
Les cerises que le voisin nous a ______________ (donné) étaient délicieuses.
Toute la famille est _______________ (réuni) au chevet du grand-père.
Ce matin, le chirurgien a _____________ (opéré) mes deux compagnons de chambrée.
Après les émeutes dhier soir, on compte plusieurs voitures _______________ (incendié).
Les mêmes questions sont ________________ (posé) à tous les candidats.
Parmi les majorettes que tu as _______________ (applaudi) figurait ma cousine.
Les invités sont _______________ (réuni) dans la grande salle.
Ce jeune cycliste amateur a déjà _______________ (remporté) plusieurs victoires.
De nombreuses personnalités ont ________________ (participé) à la cérémonie.
Je regrette les vingt euros que jai ______________ (dépensé) pour ce CD.
Les ennuis que ses fredaines mont ________________ (valu) sont maintenant oubliés.
Les gémissements que jai _____________ (entendu) pousser venaient de la cave.
Les comédiennes que jai _______________ (vu) jouer étaient de vraies professionnelles.
Les pâtes, maman les a _____________ (fait) cuire dix minutes.
Quels sacrifices cela ma _______________ (coûté) !
Les dix kilos que papa a _______________ (perdu) après lopération lont affaibli.
Les soldats que jai ______________ (regardé) défiler marchaient bien au pas.
Les motos que nous avons ________________ (vu) piloter étaient de grosses cylindrées.
La viande est immangeable : je lai _______________ (laissé) brûler.
La voiture présidentielle est _______________ (accompagné) dune escorte de motards.
La belle robe quelle a _______________ (voulu) mettre était trop étroite.
La lettre, je lai ______________ (fait) corriger par son grand frère.
La marchandise _______________ (commandé) par fax est livrée dans les 24 heures.
Les vingt mille euros que nous avons ______________ (emprunté) sont remboursés.
Les marcheurs que jai ________________ (vu) arriver étaient épuisés.
Les résultats, le professeur les a immédiatement _________________ (communiqué).
Laura, es-tu ________________ (convaincu) du bien-fondé de mon intervention ?
Les prunes que nous avons ______________ (voulu) ramasser étaient toutes pourries.
Nous leur avons _________________ (écrit) pour les remercier.
Participes passés de verbes pronominaux : conjuguez aux modes et temps demandés !
1. Il na pas atteint les objectifs quil (se fixer ind. plus-que-parfait).
2. Cette jeune fille (senfuir ind. passé composé) du pensionnat où elle séjournait.
3. Ils (se figurer ind. passé composé) quelle allait leur demander pardon.
4. Les ennuis qui (se succéder ind. plus-que-parfait) navaient pourtant pas altéré sa bonne volonté.
5. Quoique ses étudiants (se plaindre subjonctif passé), le professeur na pas tenu compte de leurs remarques.
6. Les lettres quils (sadresser ind. passé composé) pendant lannée ont toutes été lues par leurs parents.
7. Elle (se laisser ind. plus-que-parfait) rejoindre par ses concurrents.
8. Ils (se faire ind. futur antérieur) arrêter avant la nuit.
9. Finalement, elle ne (se couper ind. passé composé) pas les cheveux !
10. Micheline, les droits que tu (sarroger ind. passé composé) ce weekend te seront bien évidemment retirés pendant la semaine !
11. Elle (se proposer ind. plus-que-parfait) de revenir pendant lété.
12. Quand la police arriva, Jeannette (se frapper- ind. plus-que-parfait) la tête contre les barreaux.
13. Elles (simaginer ind. passé composé) toutes vêtues de velours.
14. Elle (simaginer ind. plus-que-parfait) quelle pourrait passer plus tôt.
15. Pour une fois, ils (se coiffer ind. passé composé) dun chapeau !
16. Georges et Marie (sen vouloir cond. passé) pendant longtemps, si tu ne leur avais pas dit la vérité.
17. Elle (sen apercevoir ind. plus-que-parfait), mais elle na rien dit.
18. Ils (se douter cond. passé) de la fraude ?
19. Telle était la démarche quil (se proposer ind. plus-que-parfait) de faire.
20. Paul et Juliette (se plaire ind. passé composé) tout de suite.
21. Les représentants des différents partis (se parler ind. passé composé) pendant toute la nuit.
22. Ma petite cousine (sévanouir cond. passé) en apercevant son idole.
23. Les paroles quils (se dire ind. passé composé) étaient blessantes.
24. Ils (se blesser cond. passé) aux doigts.
25. Elle (se couper cond. passé) le doigt.
26. Ils (se donner ind. passé composé) les surprises quils (sacheter ind. passé composé) en vacances.
27. Elles (sentendre ind. futur simple), tu verras
28. Nous nous (se parler ind. passé composé) pendant des heures.
29. Ils (se présenter cond. passé) des excuses lun à lautre.
30. Ces deux filles ne (sapprécier ind. plus-que-parfait) pas lannée passée.
31. Julie (se refuser ind. passé composé) de toucher à ce dessert.
32. Où est donc la vie merveilleuse qu'Anne-Sophie (simaginer ind. plus-que-parfait) connaître dans ce pays ?
33. Les mots (sécrire ind. passé composé) sans accents jusquau XVIe siècle.
34. Voici la maison quils (se construire ind. plus-que-parfait).
35. Elles (se donner ind. plus-que-parfait) trois jours pour réfléchir.
2. Mettez à la forme voulue les participes des verbes indiqués à l'infinitif en début de phrases.
1. (joindre - contresigner) Vous voudrez bien me renvoyer la facture ci-_______________ après l'avoir _______________.
2. (excepter) ______________ la voiture, tout a été acheté à crédit.
3. (tomber) La pluie est ______________ sans discontinuer toute la semaine.
4. (joindre) Vous trouverez ci-_______________ la copie du permis de construire.
5. (tomber) Il est __________ une pluie très froide, mêlée de neige.
6. (comprendre) L'effectif est de 72 bêtes, vaches laitières _______________.
7. (voir) _______________ les circonstances,nous ne partirons pas cet été.
8. (faire - faire) II parle toujours des excursions qu'il a _______________, mais j'en ai _______________ d'aussi belles.
9. (assurer) Il nous a _______________ de son dévouement.
10. (assurer - augmenter) Le ministre nous a _______________ que les impôts ne seraient pas _______________ cette année.
11. (transmettre - valoir) Chère amie, t'ai-je _______________ les félicitations que m'a _______________ notre travail ?
12. (vivre) Les dix ans qu'il a _______________ à Santiago, il m'a laissé sans nouvelles.
13. (payer) Cette voiture, je l'ai _______________ 42 000 F.
14. (payer) Les 42 000 F que j'ai _______________ cette voiture me seraient bien utiles maintenant.
15. (bâtir, au passif) La maison a _______________ en dix mois.
16. (repentir) Elles se sont bien _______________ de cette maladresse.
17. (aller - recevoir, au passif) Mon fils et ma fille sont _______________ faire du ski en Autriche, et ont _______________ par des amis.
18. (repasser) Les vêtements que vous avez _______________ sont encore un peu humides.
19. (trouver) Quelle aide avez-vous _______________ auprès de vos collègues ?
20. (exagérer, au passif) Les faits ont été très _______________ par les journalistes.
21. (durer - déranger) Les dix mois que la construction a _______________, nous avons _______________ constamment _______________.
22. (prendre - avérer) La décision que vous avez _______________ s'est _______________ la meilleure.
23. (couper) Elle s'est _______________ les cheveux elle-même.
24. (assurer) Vous vous êtes _______________ contre le vol et l'incendie.
25. (assurer) Vous vous êtes _______________ de précieux concours.
26. (assurer - donner) La tranquillité que vous m'avez _______________ m'a _______________ la possibilité de terminer mon ouvrage.
27. (complaire) Elle s'est _______________ dans son malheur.
28. (voir) Regardez ces broderies ; j'en ai _______________ du même style au Maroc.
29. (coûter) Il regrette les 100 F que ce livre a _______________.
30. (coûter) Les efforts que la rééducation m'a _______________ sont considérables.
31. (peser) Avez-vous mûrement _______________ votre décision ?
32. (peser) Ces moments lui ont _______________ beaucoup. 33. (peser) Les quelques kilos qu'a _______________ cette valise ont entraîné un supplément de prix.
34. (faire) Les chaleurs qu'il a _______________ en juin ont grillé la récolte.
35. (neiger) Les trois jours qu'il a _______________, nous sommes restés au chalet.
36. (faire - faire) C'est la corbeille que j'ai _______________ plutôt que j'ai _______________ faire.
37. (voir - voir) Ce sont des acteurs que j'ai déjà _______________ c'est-à-dire que j'ai déjà _______________ jouer.
38. (mettre - mettre) La robe que vous avez _______________ est celle que j'avais _______________ à sécher sur létendoir.
39. (prévoir - prévoir) Il faut rapporter les mesures que vous aviez _______________ et que nous avions _______________ d'appliquer.
40. (laisser - laisser) Il regrette les affaires qu'il a _______________ inachevées, ou qu'il a _______________ péricliter.
41. (acheter) Le maillot qu'elle s'est _______________ est très joli.
42. (faire) Ils se sont _______________ diverses avanies.
43. (offrir) Regardez la médaille que je lui ai _______________.
44. (se procurer) La raquette qu'il s'est _______________ est extrêmement légère.
45. (passer) Les années que nous avons _______________ là-bas ont été très actives et passionnantes.
46. (louer) Ils se sont _______________ mutuellement à grand renfort de superlatifs élogieux.
47. (louer) Les appartements se sont _______________ très cher cette saison.
48. (louer) Françoise et Jean ont _______________ un appartement très agréable.
49. (se plaire) Ils ne se sont pas _______________ chez leurs correspondants.
50. (se plaire) Ils se sont _______________ à nous contredire.
51. (sortir) Mon père et ma mère sont _______________.
52. (boire) La bouteille de vin que jai _______________.
53. (recommander) Une bouteille du vin que vous mavez _______________.
54. (goûter) Des joies, nous en avons tous _______________.
55. (faire manger) Un vrai délice, les crêpes que tante Louise nous avait _______________ ; jamais nous nen avions _______________ de plus savoureuses.
56. (rester) Tant de persévérance et de dévouement seraient _______________ sans récompense ?
57. (succéder vaincre) Les difficultés qui se sont _______________, nous les avons _______________.
58. (bénir) Cest la sauge _______________ de nos pères pour ses grandes vertus. (Michelet)
59. (étant donné faire) _______________ les empêchements que vous mavez _______________, nous ajournerons la réunion.
60. (échapper - prévoir) Ah ! nous lavons _______________ ! Heureusement la situation a moins mal tourné que nous ne lavions _______________.
61. (acheter mettre coûter) Cette villa que nous avons _______________ assez cher ne vaut plus, _______________ à part les dix ares de jardin, la somme quelle nous a _______________.
62. (lire) Voilà un des plus beaux livres que jaie _______________.
63. (joindre communiquer) Les documents que vous trouverez ci-_______________, vous les comparerez à ceux que je vous ai _______________ hier.
64. (avoir examiner trouver) Ces propositions, quand je les ai _______________ _______________, je les ai _______________ peu dignes dintérêt.
65. (réconcilier tenir) Ils se sont _______________ et se sont _______________ longuement la main.
66. (réserver) Jaimerais pouvoir me servir de la pièce que la mère dAbel sest _______________. (Bazin)
67. (mettre) Quelles idées bizarres ils se sont _______________ en tête !
68. (faire) Ils se sont _______________ les champions de la justice.
69. (faire) Elles se sont _______________ fort de réussir.
70. (prétendre) Une valise quon a _______________ contenir des documents.
71. (arroger) Ils se sont _______________ tous les droits.
72. (laisser) Ils se sont _______________ manuvrer par des gens malhonnêtes.
73. (repentir) Ils se seraient _______________ de leurs crimes.
74. (invoquer peser reconnaître) Les raisons que vous avez _______________, je les ai _______________ et les ai _______________ pertinentes.
75. (munir étant donné imposer) Mes camarades et moi, nous nous étions _______________ dun généreux viatique _______________ la longue étape que nous nous étions _______________ de faire.
76. (exagérer) Ils se sont _______________ les difficultés de lentreprise.
77. (survivre apercevoir) Nous avons _______________ à trop darbres pour ne pas nous être _______________ que les sites meurent comme les hommes. (Mauriac)
78. (prendre) Quelle attitude a _______________ le patron en apprenant la nouvelle ?
79. (obtenir falloir) Nous avons _______________ tous les secours quil a _______________.
80. (réussir espérer) La fête a été mieux _______________ que nous ne lavions _______________.
3. Trouvez les participes passés des verbes mis en gras et accorde-les si nécessaire. Explique laccord !
La tour pencher de Pise est un des monuments les plus remarquables que les touristes aient voir en parcourant lItalie ; autant ils ont éprouver dadmiration devant lélégance, la grâce tant vanter des arcades de cet édifice, autant ils en ont manifester devant la curieuse inclinaison quil a présenter à leurs regards. Cette étrange tour, construire au XIIIe siècle, larchitecte Bonamo lavait concevoir parfaitement verticale, mais des couches de terre glaise dans les profondeurs du sous-sol ont provoquer, dès les débuts de la construction, laffaissement du terrain sableux sur lequel reposait la maçonnerie ; plusieurs fois même, à cause du peu de sécurité que lentreprise avait révéler, les travaux ont devoir être interrompre. La tour fut cependant achever, mais de siècle en siècle sétait aggraver linquiétante inclinaison que lon avait voir se produire peu à peu.
Cest pourquoi, vers mil huit cent quarante, furent exécuter les travaux de consolidation que lon avait juger nécessaires. Cependant cette consolidation neut pas tous les résultats quon en avait attendre et se révéla bientôt moins efficace quon ne laurait croire. Il y a quelques décennies, de nouveaux travaux furent décider. Etant donner la grande valeur artistique du monument, les ingénieurs se sont imposer lobligation de naltérer en rien laspect de lédifice et se sont interdire, par prudence, daccéder sous ses fondations. Avec toutes les précautions quils ont pouvoir, les ouvriers se sont servir de foreuses à pointe de diamant pour percer dans la maçonnerie de fondation des trous incliner quils ont remplir ensuite de lait de ciment injecter de telle manière que la couche sableuse sen étant imprégner se trouva transformer en un bloc très solide. On imagine lhabile patience quil a falloir à la technique moderne pour sauvegarder le précaire équilibre de la tour pencher de Pise.
(Texte extrait de La Force de lorthographe, GREVISSE, GOOSSE, éd. De Boeck, Bruxelles, 2007)
4. Cochez la bonne forme, puis expliquez votre réponse.
1. Rien ne remuait, ° excepté ° exceptées les flammes. (Hugo)
2. ° Fini ° Finies les vacances !
3. Sitôt ° quitté ° quittée ° quittés la ville, nous étions en pleine campagne.
4. Les pièces que vous trouverez ° ci-joint ° ci-jointes
/ La lettre dont vous trouverez copie ° ci-joint ° ci-jointe
5. « Dire que je les ai ° cru ° crues, ces publicités sur la nouvelle crème amincissante », regrette Nicole.
6. « Tu as fait les soins que tu as ° cru ° crus devoir faire pour remodeler ta silhouette », intervient Jacques, son mari, très philosophe.
7. Ces lectures que notre père a ° appelé ° appelées futiles ont forgé toute notre jeunesse.
8. Je les ai ° vu ° vus faire des progrès. / Je leur ai ° vu ° vus faire des progrès.
9. Les enfant que jai ° vu ° vus jouer et que jai ° vu ° vus punir.
10. Nous avions atteint les effets que nous avions ° espéré ° espérés.
11. Est-ce le fils ou la fille quon a ° déshérité ° déshérités ° déshéritée ?
12. Elle est plus belle que je ne lavais ° cru ° crue. / Je lai revue plus belle que je ne lavais ° quitté ° quittée. / Elle est plus belle que je ne lavais ° imaginé ° imaginée.
13. Les exemples ne manquent pas, jen ai ° cité ° cités.
14. Les sommes quil en a ° tiré ° tirées sont exorbitantes.
15. Cette parachutiste la ° échappée ° échappé belle ! Son parachute aurait bien pu ne pas souvrir.
16. Les livres que jai ° cru ° crus avoir ° perdu ° perdus.
17. Le ministre et les membres de son cabinet se sont ° réuni ° réunis pour gérer la situation de crise.
18. Le ministre et son principal conseiller se sont longuement ° parlé ° parlés sans que rien n'ait filtré de leur entretien. Finalement, c'est le conseiller qui a démissionné.
19. Elle sétait ° proposé ° proposée de participer à ce congrès.
20. Les voitures que Nicole s'est ° offert ° offertes ° offerte sont particulièrement luxueuses et chères.
21. Une célèbre voyante s'est ° vu ° vue notifier sa mise en examen pour publicité mensongère et escroquerie.
22. Ma tante sest ° fait ° faite avoir par un entrepreneur véreux qui lui a promis un bel appartement avec vue sur mer.
23. Les personnes qui ont porté plainte se sont rendu compte ° rendues compte ° de lescroquerie.
24. Ils se sont ° laissé ° laissés enfermer puis se sont ° laissé ° laissés mourir.
25. Les trois cents mètres qu'elle a ° couru ° courus pendant le cours déducation physique ont ° fatigué ° fatiguée ° fatigués Christiane.
26. Ses enfants se sont ° enfui ° enfuis dès leur majorité.
27. Ils se sont ° persuadé ° persuadés quon noserait pas les contredire.
28. Nous nous sommes ° tendu ° tendus la main.
29. Ils se sont ° assuré ° assurés des vivres pour six mois.
30. La force quil a ° senti ° sentie naître en lui
CHAPITRE 7
Les homophones grammaticaux
7.1. Confusions et ambiguïtés diverses
1. Choisissez la forme qui convient : hors, préposition / or, conjonction de coordination
1. Très loin,
du jardin, on devinait une rumeur confuse.
2. Je l'ai vu évidemment, parce qu'il a pris la rue Grande:
, du jardin, on la voit comme je vous vois.
3.
de l'église, pas de salut !
4. Le pays semblait tranquille.
il se produisit bientôt après un événement qui démentit cette sérénité.
5. II était
de lui.
2. Choisissez entre davantage, adverbe, et d'avantage, préposition + nom :
1. J'ai plus
à attendre.
2. Je ne peux attendre
.
3. Ses malheurs l'aigrissaient
.
4. Il ne réclame pas
indu.
5. Elle l'aimait
à mesure qu'il s'éloignait.
3. Pour compléter en 10 endroits le texte suivant, choisissez entre ses / ces / c'est / s'est / sait.
Il
se mettre en valeur.
une force :
mérites ne passent pas inaperçus. Sa carrière
déroulée sans aucune difficulté jusqu'à ce jour.
-il où il est nommé ? Il
déjà informé à ce sujet, mais
difficile d'obtenir une réponse. Les employés de
bureaux sont tous débordés en ce moment parce que
à eux que chacun adresse
réclamations.
4. Remplacez les points de suspension par quand/quant/qu'en, selon le sens et la structure de chaque phrase.
il parle, on l'écoute.
à moi, je maintiens mon point de vue.
3. Elle ne savait
penser.
4.
viendra-t-il ?
5.
adviendra-t-il ?
6.
à supposer qu'il est d'accord, je n'irais pas jusque-là.
7. Vous travaillez
même.
8. Il a été rassuré
à sa santé.
9. Elle sait parfaitement
freiner ou accélérer la machine.
10. Je ne crois pas
définitive ils se réconcilient.
5. Choisissez entre leur pronom et leur ou leurs (déterminants possessifs).
a.1. Faut-il
annoncer
échec maintenant ?2. Ils sont inquiets : il est minuit et
fille n'est pas rentrée.
mission est ingrate.
4. Dois-je
avouer la vérité s'ils m'interrogent ?5. Vu
blessures, les médecins réservent
diagnostic. 6. Quand vous les verrez, remettez-
mes amitiés.7. Ni
attitude, ni
explications ne changeront ma décision.8. Indiquez-
immédiatement
places.
9. Acceptes-tu de
servir de guide ?
10. Sans
judicieux conseils, mon projet n'aurait pas abouti.
b.
Ces bandits étaient des combattants étranges et intrépides. Fusils, couteaux de braconnage, voilà
armes.
vêtements seffilochaient. Pour franchir les ravins, ils avaient
long bâton de quinze pieds de long. Ils chargeaient
fusils en marchant. Toutes
marches étaient nocturnes. Ils faisaient quinze kilomètres en silence, sans éveiller âme qui vive. Le soir, ils chargeaient
fusils, marmottaient
mot de passe, entraient dans
repaire, ôtaient
chaussures et ne dormaient que dun il. Il ne fallait pas
demander une aide, ni
en donner une. Ils ne reconnaissaient quune seule loi, la
. Perdus au milieu de
propre monde, sans que nul ne pense à
accorder un pardon quils ne demandaient pas, rien ne
semblait plus étranger que cette ville quil avaient quittée il y avait longtemps.
6. Complétez par ce, se, ceux, sont, son et retrouvez le proverbe.
Les beaux esprits on
couche.
que femme veut ne
pas les payeurs.
Cur qui soupire na pas
quil te plaît.
Comme on fait
lit
rencontrent.
En mai fais Dieu le veut.
Il ne faut pas plaindre
qui partent
quil désire.
Les conseilleurs mais
qui restent.
7. Remplacez les points de suspension par sans, sen, cen.
1. Il
est fallu de peu quil ne percute un arbre.
2.
est trop, quil sorte !
3. Quand on est
argent, on est souvent
amis.
4. Il
va pour la Martinique.
5. Il ne
est aperçu que très longtemps après son départ.
8. Replacez comme il convient les mots contenus dans le tableau.
à àa a on on
on on on nont
Les voitures familiales : au début,
y croit qu
moitié.
limpression davoir affaire
des mini-camions ? Quand
les croise,
a du mal
réaliser quelles sont plus courtes quune berline moyenne. La seule crainte : va-t-
savoir les garer ? Oui car elles
toutes une direction assistée.
9. Replacez les mots suivants dans les phrases : prêt, près, donc, dont (2X).
Elles sont
dabandonner.
Léquipe
il fait partie participera au tournoi.
Sil na pas pris ce train, il prendra
le train de treize heures.
Il est
à accepter cette proposition.
de quelle grande ville se trouve ce village ?
Elle travaille dans une boutique de
-à-porter.
Ils ne parviennent pas à se décider
ils font appel à ton jugement.
Une personne
jai oublié le nom vous a demandé.
10. Complétez ces phrases par si, sy, ci, sil, ni, ny, nie, quel, quelle, tant, ten, temps.
Qui
frotte
pique.
Faut-il donc
de
pour réaliser ce travail ?
cest
difficile, il faut persévérer.
va la cruche à leau quà la fin elle se casse.
son frère
sa sur
ont participé.
Pourquoi viens-tu à cette heure-
?
Ils
croient vraiment pas.
sont ces enfants ?
est cet ami
a rencontré et dont elle parle
?
Si tu
occupes sérieusement, il sera terminé à
.
Pourvu
se rétablisse vite.
Ses comptes sont
embrouillés quil ne
retrouve pas.
Il
a pas de génie sans un grain de folie.
Il
avoir commis ce délit.
11. Formez des phrases complètes en réunissant une ligne de la première colonne à celle des autres colonnes.
Je préfère
Jignore quand je
Habile ? Il
Il est robuste, mais tu
Il a acheté tous
Jelai
les
les
les
lai
lest davantage.
journaux daujourdhui.
attendre ici.
autant que moi.
rencontré sur la grand-place.
commandé.
12. Complétez les pointillés par sur tout, surtout, entrain, en train, plus tôt, plutôt.
Il chante avec beaucoup d
.
Elle est arrivée
que prévu.
Ce film intéresse
les adolescents.
Il est toujours
de se plaindre.
Il aime avoir lil
.
Tu devrais
prendre la mousse au chocolat.
13. Remplacez les points par quil a ou qui la.
Auguste attend larmée
rappelée dEgypte. Caius Marius commandera son centre, Publius Ancius sa gauche. Cest lui
décidé depuis les Ides de Mars. Mais ce nest pas dit que la décision
prise est bonne. Caius Martius sait que la distance
à parcourir en deux jours est immense ey que la troupe
déjà parcourue une fois sy est épuisée. Cest un pari
fait. Larmée
gagné est décimée. Auguste,
vue arriver, a un tel mouvement de joie
presque embrassé toute larmée en la personne de Caius Martius.
14. Remplacez les points par quoique ou quoi que.
Il sest troublé visiblement,
je ne puisse lui parler directement.
Elle ne croit jamais avoir plus dintelligence que le premier venu,
elle en ait dix mille fois plus.
jaie pu écrire ailleurs, les hommes semblent nés pour le bonheur. Cet homme nest guère apprécié ;
il en soit, il nous plait.
il fasse, le savant est loin de la science absolue.
vous vous donniez beaucoup de peine, les médailles tardent à venir.
il arrive, gardez la maison.
il arrive à une bonne place, il nest pas satisfait de son concours.
15. Remplacez les points par
a, as ou à.
Tu m
dit, Anna, que tu n
jamais reçu la lettre que je tavais envoyée par Jacques. Cest
la poste quelle
abouti !
Il est allé
Paris pour me sauver. Ainsi, il en
sauvé dautres. Cest
lui que John
dû la vie, il l
sauvé.
Il m
tiré de ce guêpier pour me donner
toi.
Il
porté ce chien au travers du maquis.
Figure-toi quil y avait là une rivière,
sy noyer cent fois,
se perdre dans la forêt. Il me l
fait traverser.
Je passerai le reste de ma vie
ladorer.
Tu
raison.
on ou ont.
Comme
est bête !
Ses pas
retenti dans lescalier.
Ses chaussettes
encore la forme de ses petits pieds.
Les boulangers n
pas le droit de se reposer ?
Mais
compte sans laide des syndicats !
Tu crois qu
va labandonner et que les hommes n
pas de cur ?
Et voici quaprès des années, l
se revoit.
Ils n
pas besoin de moi.
Ils
leur vie à faire.
Reste à Marseille :
a peu le droit de séterniser.
ou ou où.
A une époque
cent
deux-cents hommes sont suffisants pour bloquer une usine et
les délocalisations se multiplient, on comprend quil existe des tensions sociales.
Le monde moderne peut se reconnaitre dans ces pièces de théâtre
les personnages se trouvent, comme chez Edward Bond
Olivier Py, transportés dans un univers
leur vie,
leurs pensées,
leurs sentiments sexpriment pourtant dans des circonstances si particulières. Mais quon soit, en fin de compte, pour
contre lun
lautre de ces auteurs, il existe des théâtres
, toute lannée, on peut au moins faire leur connaissance.
et, es ou est.
Aucune robe n
laide si elle
bien portée.
Garde ton naturel : tu
ainsi authentique.
A toi de dire ce que tu
Mais il n
rien que tu puisses faire.
Ton accent dira si tu
bilingue.
Ta force
en toi
tu
forte parce que tu
jeune.
Ne stigmatise pas ceux dont la force
moindre
va dans la montagne, là où
le bon air
la nature, la pureté
la vraie vie.
« Tout, quelque, même » : quand faut-il accorder ?
MÊME
Exprime lidentité (adjectif indéfini = identique)
Exemple : Ce sont les mêmes enfants.
Exprime linsistance :
Souvent avec une valeur dadverbe (= aussi) :
- avec un verbe ;
Exemple : Ils ne travaillent même pas.
avec un adjectif ;
Exemple : Je les trouve même ravissantes.
avec un adverbe ;
Exemple : Même aujourdhui, je ny crois pas.
avec un complément ;
Exemple : Même en courant, vous ne le rattraperez pas.
Se rapportant à un nom ou à un pronom, « même » a tantôt une valeur dadjectif indéfini (accord) tantôt une valeur dadverbe (invariable) :
placé devant larticle, cest un adverbe (invariable) ;
Exemple : Même les ignorants le savent.
placé après le pronom personnel, cest un adjectif indéfini (accord) ;
Exemple : Eux-mêmes.
Attention ! « vous-même » au singulier quand il sagit du « vous » de politesse.
placé après le nom, laccord ou labsence daccord traduit des nuances différentes :
( Tous les gens, les ignorants même, savent cela. (même = aussi ; il est adverbe)
( Les ignorants mêmes viendront mécouter. (les ignorants en personne ; il est adjectif indéfini)
TOUT
Peut être nom ;
Exemple : Le tout est plus grand que la partie.
Attention ! au pluriel, « les touts ».
Peut être déterminant indéfini :
quand il signifie « chaque » ;
Exemple : Toute faute sera sanctionnée.
quand il exprime lidée de « totalité » ;
Exemple : A toute vapeur.
quand il exprime l « universalité » ;
Exemple : Tous les ans.
Peut être adjectif indéfini quand il signifie « unique » ;
Exemple : Pour toute boisson, il prend de leau.
Peut être pronom indéfini ;
Exemple : Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.
Peut être enfin adverbe (= tout à fait) ;
Exemple : Ils vont tout doucement.
Note : Sil est adverbe, il peut toutefois saccorder, pour des raisons deuphonie, devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou par un « h » aspiré.
Exemple : « Ils sont tout honteux de leurs actions. »
MAIS « Elles sont toutes honteuses de leurs actions. »
Cas de « tout » placé devant « autre » : dans ce cas, il faut étudier le sens pour déterminer si « tout » est adverbe ou adjectif indéfini :
( Jaccepterai toute autre critique que celle-là (= nimporte quelle autre que celle-là ; il est adjectif indéfini)
( Cest une tout autre critique (= cest une critique totalement différente ; il est adverbe)
Cas de « tout
que » (qui signifie « quelque
que » ( CONCESSION) : il est ici considéré comme adverbe (+ adjectif ou GN attribut) ;
Exemple : Tout habiles quils soient, ils ne réussiront pas.
QUELQUE
Peut être déterminant indéfini:
au pluriel (= plusieurs) ;
Exemple : Quelques personnes mont parlé.
au singulier (= « un certain » ou « quelconque ») ;
Exemple : Il reste quelque espoir (un certain espoir).
Mon père savait me trouver quelque outil (un outil quelconque) pour me distraire.
Peut être adverbe (= environ);
Exemple : Jai versé quelque deux cents francs.
Dans la locution conjonctive de subordination « quelque
que » introduisant une subordonnée à valeur de CONCESSION :
il est déterminant indéfini (accord) quand il est suivi dun nom et quil signifie « peu importe les
» ;
Exemple : Quelques bons conseils quon lui donne, il ne les suit pas. ( Peu importe les bons conseils quon lui donne,
il est adverbe (invariable) quand il précède un nom, un adverbe ou un adjectif et quon peut remplacer par une concessive introduite par « bien que
, quoique
) ;
Exemple : Quelque avares quils soient, ils ont acheté une nouvelle voiture. ( Bien quils soient avares
« Quelque » en un mot doit être distingué de « quel que » (en deux mots), qui est suivi du verbe « être » ou dun verbe similaire (parfois précédés de « devoir, pouvoir » et/ou dun pronom personnel) ; « quel » est ici considéré comme un attribut détaché saccordant avec le sujet du verbe ;
Exemple : Quels quen soient les dangers, leau me tente toujours. (H. Bosco)
Exercices
Tout, quelque, même
1. Dans le texte suivant :
- Pour chacun des mots mis en gras, explique laccord effectué en précisant la nature grammaticale de ces mots.
- Quels sont les mots qui peuvent ici bénéficier dune modification orthographique ?
Le goût de la collection, par lui-même, a quelque vertu : à qui en est saisi, il promet dabord des plaisirs analogues à ceux du jeu, de la chasse. Mais toutes les collections en elles-mêmes, quelles quelles soient, ont des charmes. Les plus modestes même(s) sont dignes quon se passionne pour elles. Quelque grands avantages que soient, pour un riche amateur, la science du passé et lintuition du beau, ces mêmes qualités, appliquées à la collecte dobjets même très humbles, font merveille : pour tel spécialiste de limage populaire, tous les mérites dune fastueuse galerie ne dévaluent pas ceux qui font son bonheur quand il feuillette ses albums.
Oui, toute collection a ses vertus. Cependant, lantique précepte de la juste mesure ne laisse pas dêtre à évoquer en ceci comme en bien dautres choses. Les poètes satiriques, les auteurs de comédies, de romans, les moralistes nont pas manqué de saisir les travers des passions excessives : aimer, à lexclusion de toute autre, telle fleur exotique, ce peut être la douce folie de lamateur de tulipes dépeint par La Bruyère. De telles folies, il en est de sublimes : en quelque sorte, Don Quichotte fut un collectionneur daventures chevaleresques.
Le psychologue observera-t-il les collections comme le graphologue scrute les écritures ? Et pourquoi pas ? Tels quen eux-mêmes se révèlent aussi bien des gens, par la nature même de leur prédilection. En outre, leur conduite est significative à maints égards. Par exemple, leur recherche ne sera pas toujours tout agrément ou tout(e) satisfaction ; toute hérissée de difficultés, tout épuisante quelle pourra paraître parfois, ils tiendront pourtant ces peines, quelles quelles soient, et même quel quen soit le résultat, pour des activités qui les contentent parfaitement.
Ainsi, quelques grandes inégalités quon croie apercevoir entre elles, toutes les collections offrent de lintérêt, puisque lesprit humain trouve à se plaire en elles toutes, et aux plus saugrenues même. A propos de celle qui est et qui sera la vôtre, vous ferez bien néanmoins, de vous dire : à la manie de voir tout en elle, sachons substituer lintelligence de reconnaître sa place, infime ou considérable, mais toute relative, comme témoignage du grand tout que forme la société humaine.
(in GREVISSE-GOOSSE, La Force de lorthographe (3e édition), éd. De Boeck Duculot, Bruxelles, 2004, pp. 128-129)
2. Accorde les mots entre parenthèses puis justifie ces accords.
Ces élèves sont (tout) _______seuls dans le local de récupération.
Odette a profité de (quelque / quel que) _______ bons avis de ses amis.
Montrons-nous aimables envers nos amis, nos parents, les inconnus (même) _______.
(Tout) ______ estiment la liberté.
Notre pays nous paraît plus beau que (tout) _______ autre contrée.
Mauranne quitta la Suisse il y a (quelque) ______ dix jours.
(Quelque/quel que)_______ bons équipiers que fussent nos onze joueurs, ils ont perdu le match.
(Quelque/ quel que) ________ grandes difficultés que vous rencontriez, ne perdez pas courage.
Léonie est (tout) _____ hargneuse quand elle na pas de nouvelles.
A (tout) ________ autre ville, je préfère Paris.
(Même) _____ les adultes lisent Achille Talon.
Lisez chaque jour (quelque) ______ pages dun bon livre.
(Quelque, quel que) _______ soient leurs angoisses et leurs soucis, les malades sont des âmes vacantes.
Nous devenons (tout) ______ autres quand un grand bonheur nous arrive.
Nous faisons le travail nous- (même) _______.
Jaurais pu avoir une (tout)_______ autre place.
Quelque/ quel que) ______ en soit le motif, je ne veux pas entendre leur requête.
Les fillettes imitent leurs mères : (tout) _________ aiment jouer à la maman.
Ils vous mettront à la porte, (quelque/ quel que) ______ qualifiée que vous soyez.
(Quelque/quel que)_____ beaux succès que tu aies remporté, sache rester modeste.
Elle est (quelque/quel que) ______ peu hésitante si on lui pose des questions.
A (tout) _________ autre saison, je préfère lautomne.
Ce sont les (même) _____ personnes que nous avons vues hier.
(Quelque, quel que) ________ grandes qualités que vous possédiez, ne vous enorgueillissez pas.
Je suis (tout) _______ honteuse : jai oublié notre rendez-vous de ce matin.
(Quelque, quel que) _______ soit la chose quon veut dire, il ny a quun mot pour lexprimer.
(Quelque/quel que)________ adroites que vous soyez, vous ne devez rien négliger.
Les différentes classes dune école forment des (tout) _______ distincts.
Lhirondelle recherche la société de lhomme, elle la préfère à (tout) __________ autre société.
Les pertes (même) _____ justifiées sont regrettables.
Nous étions (quelque/ quel que) ________ trente convives.
Quelle étape ! Nous avons fait à pied (quelque/ quel que) ______ quarante kilomètres.
(Tout)_____ le monde est venu car (tout) _____ personne était admise.
Il a les mains (tout) ______ grasses.
Les animaux, les plantes (même) _____ étaient lobjet de son étude.
Il aimerait exercer (toute) __________ autre activité.
(Quelque/quel que)________ injustes quils soient, je ne peux les haïr.
Vous chantez cet air mieux que (tout)__________ autre personne.
Ce nest pas cher, prétend-elle, _______ centaines de dollars.
(Quelque/quel que)_____ fins politiques quils fussent, ils ne purent deviner lavenir.
Il a les mains (tout) _____ abîmées.
Ces objets que tu vends sont (tout) ______ très utiles.
(Quelque/quel que)______ soient vos capitaux et vos moyens, soyez prudents.
Dans cette situation, jaurais ri, mais Gisèle a eu une (tout) ________ autre réaction.
Il y a (quelque/ quel que) ______ cent mètres à parcourir.
(Quelque/quel que)______ merveilleuses explorations quaient faites les grands voyageurs des siècles derniers, les cosmonautes de notre temps en ont fait de plus étonnantes.
Nous avons marché (tout) ______ une après-midi dans la forêt.
(Tout) ______ autre personne que mon frère aurait compris ma réaction.
(Quelque/quel que)______ soit labondance des moissons, nous restons toujours au bord du gouffre.
Le chat était là, (tout) ___________ griffes dehors.
La maison était (tout) ___________ embaumée dune odeur de gâteau.
Plutôt que de tout recopier dans des cahiers, nous travaillons dans nos livres (même) ____________.
(Quelque/quel que)______ beaux quils soient, ils ne peuvent pas se permettre ce quils ont fait.
Il y a (quelque/quel que)______ trois-cents chats dans le bourg.
(Quelque/quel que)______ soit la décision, (quelque/quel que)______ soit lenjeu, (quelque/quel que)______ soient les moyens, (quelque/quel que)______ soient les voies, je te suivrai.
(Même) ________ malades, ils iront skier.
Ce voyage vaut cent et (quelque/quel que)______ euros.
Les soucis des femmes étaient (tout) _____________ autres.
Ils ne sont quaux (tout) ___________ premiers mois détudes mais (tout) _________ a été fait pour leurs progrès.
Les petites coupures sortirent de sa poche (tout) _______ froissées et abimées. / Les petites coupures sortirent de sa poche (tout)___________ abimées et froissées.
CHAPITRE 8
La nouvelle orthographe (1990)
8.1 Genèse et règles
En octobre 1989, Michel Rocard, alors Premier ministre français, installe le Conseil supérieur de la langue française. Dès sa constitution, il demande un projet d'aménagements orthographiques. Un collège dexperts parmi lesquels Bernard Cerquiglini, Nina Catach, André Goosse, Charles Muller est nommé ; le 16 juin 1990, un rapport est présenté par Maurice Druon au Premier ministre, qui l'accepte. Après consultation des avis qui se sont fait jour, ledit rapport approuvé par les instances francophones compétentes est publié officiellement au Journal officiel de la République française dans la section des Documents administratifs.
Les rectifications proposées visaient à résorber certaines contradictions courantes dans lorthographe dusage :
- les accents : on écrit événement, crémerie alors quon a une prononciation /è/ ;
- les consonnes géminées : siffler mais persifler, charrue mais chariot ;
- les traits dunion : portefeuille mais porte-monnaie.
Dautres réformes ont concerné plus spécifiquement certains aspects particulièrement complexes de lorthographe grammaticale dont :
- une règle daccord du participe passé ;
- le pluriel des noms composés.
La dernière réforme en date par l' HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aise" \o "Académie française" Académie française, en HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/1990" \o "1990" 1990, a introduit dix règles de modifications sur proposition du HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_sup%C3%A9rieur_de_la_langue_fran%C3%A7aise" \o "Conseil supérieur de la langue française" Conseil supérieur de la langue française :
RèglesExemplestrente-et-uncinq-centssix-millièmeun presse-papier, des presse-papiersun après-midi, des après-midis
un pèse-lettre, des pèse-lettresévénement ! évènementréglementaire ! règlementaireje cèderai, ils règleraient
coût ! coutentraîner ! entrainer, nous entrainonsparaître ! paraitre, il paraitj'amoncèle, amoncèlementtu époussèteras
des matchsdes scénariosdes jazzmans
révolvercontrappelentretempstic-tac ! tictacweek-end ! weekendagroalimentaireportemonnaie
Corolefrisoter, frisotis
aigüe, ambigüeambigüitéargüer, gageüreelle s'est laissée mourir ! elle s'est laissé mourirIl y a, en outre, de nombreuses modifications orthographiques sur des mots divers (charriot sur le modèle de charrue, boursouffler sur le modèle de souffler ; nénufar au lieu de nénuphar, imbécilité au lieu d imbécillité).
Ces « règles » ne sont toutefois que des recommandations. Elles n'ont aucun caractère obligatoire, et c'est pour cette raison qu'elles sont largement ignorées
8.2 Quelques réactions, avis, citations
Avis du chanteur Renaud (Télérama, 27 juin 1990) :
« Je suis résolument contre toute réforme de lorthographe, cette noble, capricieuse, riche, déroutante vieille dame. Réformons le système déducation plutôt que de vouloir niveler par le bas en éliminant tout ce qui fait la complexité, le charme, labsurdité mais surtout la richesse de la langue française. Réforme ou pas, elle restera de toute façon difficile à apprendre, alors autant conserver la difficulté du mystère et de lillogisme. Expliquez à un Américain que le mot « ami » prend un E au féminin et un S au pluriel, il se demandera forcément un jour pourquoi « la foi » ne prend pas dE, le « foie » en prend un E et « une fois » prend un S. Ce jour-là, dites-lui que cest là le charme de notre langue et que sil nest pas content il na quà apprendre le russe, on ne va pas se laisser emmerder par des gens qui parlent la même langue que les Anglais ! »
Avis de Claude Duneton (« Discours aux nénuphars », Revue des Deux Mondes, novembre 1991 :
« Rien au monde nempêchera les lascars à qui lon offre « nénufar » de marquer « nénufare », ou « nainufare », ou « nez, nu, phare », à volonté !... Ils finiront, voilà le hic, par écrire « water lily » comme tout le monde [
]. Le français ny résisterait pas. [
] Lorthographe, voilà le dilemme, devient une cuirasse plus nécessaire que jamais, car une langue qui perd sa cohérence formelle abandonne aussi son statut culturel. Elle devient une chose. »
Avis du journaliste Jean-François Kahn (Dictionnaire incorrect, « Orthographe », Plon, Paris, 2005, p.526) :
« Archaïque, irrationnelle et complexe, très évolutive jusquà ce que de vieilles barbes la pétrifient en létat, lorthographe constitue à la fois un frein à lintégration culturelle des populations immigrées et le plus important facteur de recul de lenseignement du français dans le monde. Quimporte ! Lélite tient à son code autoprotecteur. Et puis, on en a bavé à lécole, on ne va tout de même pas accepter que nos enfants nen bavent pas à leur tour. »
Avis de Theodore Zeldin (Le quotidien de Paris, 29-30 décembre 1990) :
« Depuis un siècle, une association lutte pour la réforme de la langue anglaise. Son principal animateur fut lécrivain Georges Bernard Shaw. Mais on ne modifie pas lorthographe en Grande-Bretagne. Nous ne vivons plus à lépoque de Shakespeare où chacun écrivait comme il voulait ou nécrivait comme les autres que pour paraître plus cultivé. En revanche, aux Etats-Unis, il ny a pas dacadémie : on écrit comme on veut, comme le montrent ces incessantes inventions orthographiques qui sont bien acceptées. Cest peut-être cela la liberté shakespearienne. »
Le point de vue de Bernard Pivot (Préface du livre de B. Gaillard et J.-P. Colignon, Toute lorthographe, Albin Michel, Paris, 2005, p.3) :
« Lorthographe ne nous prend pas en traître. Avec ses deux h, elle annonce quelle nest pas commode, quelle va nous compliquer la vie. [
]
Lorthographe est pour lessentiel très logique. Quand on ne sait pas, on a beaucoup plus de chance de ne pas se tromper en optant pour la logique que pour lextravagance. Si je devais désigner un mot dont lorthographe me paraît être un modèle de rigueur, de bon sens, dadéquation entre son écriture et la chose désignée, je choisirais libellule, joli et fragile insecte au vol saccadé, doté de quatre ailes et qui sécrit avec
quatre l. Guidé par le même souci de faire coïncider lécriture dun mot avec son image, jaurais bien ajouté un quatrième p à hippopotame pour assurer à lanimal plus de stabilité sur quatre pattes. »
Exercice
La nouvelle orthographe
Le texte suivant est écrit en « ancienne orthographe ». Souligne les mots pour lesquels il serait judicieux de modifier lorthographe ! Applique ensuite les simplifications préconisées par les nouvelles recommandations de 1990 (voir tableau).
Ce soir, vingt et un janvier mille neuf cent quatre-vingt-onze, dans la cahute contiguë à ma maison de campagne, où les mangeures et les rongeures de vantail m'ont fait supposer le passage régulier de quelque putois et où j'ai ménagé par toquade une chausse-trape dissimulée sous une serpillière, près du vieux chariot où dorment mes poules, un tohu-bohu soudain vient troubler la dégustation de mon punch à la saccharine. Je songe aussitôt à mon putois : il faut sans surseoir exécuter sur le terre-plein du pou36SV¨©®¯°¼ ðÞ̷̦¦r^J8+hhðhhðOJQJ^J#hhðhhð5CJOJQJ^JaJ&hhðhhð5>*CJ$OJQJ^JaJ$&hhðhhð5>*CJ,OJQJ^JaJ, hr5>*CJ,OJQJ^JaJ, hrhhðCJOJQJ^JaJ#hhðhhðCJH*OJQJ^JaJ hhðhhðCJOJQJ^JaJ)hhðhhð56>*CJ`OJQJ^JaJ`#hhðhhð5CJOJQJ^JaJ#hhðhhð5CJ4OJQJ^JaJ4h xN5CJ4OJQJ^JaJ43456AETUVt¯»¼ f g
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