Td corrigé S - Raymond Rodriguez pdf

S - Raymond Rodriguez

Terminale Sx - S.V.T. Contrôle n° 4 - Lundi 29 novembre 2004. Sujet de type Exercice 2 de l'épreuve du baccalauréat. Stabilité et variabilité des génomes et ...




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e plants de tomates donnant de gros fruits et résistants au Fusarium. Ils réalisent une série de croisements entre deux variétés de plants de tomates « A » et « B ».

À la première génération (F1), ils n’obtiennent que des plants de tomates résistants au Fusarium et qui produisent de petits fruits.



DOCUMENT 2
Deuxième croisement

Les chercheurs réalisent alors un autre croisement d’individus de la génération F1 avec des plants de la variété « A ». Ils obtiennent dans ces conditions à la deuxième génération (F’2) les résultats suivants pour 1 000 plants :

- 251 plants à « Petits fruits et résistants au Fusarium » ;
- 234 plants à « Petits fruits et sensibles au Fusarium » ;
- 270 plants à « Gros fruits et résistants au Fusarium » ;
- 245 plants à « Gros fruits et sensibles au Fusarium ».





Éléments de correction
Barème sur 5 points (la note sur 20 est multipliée par 4)

( ( Document 1
- On considère que les variétés A et B sont des lignées pures donc homozygotes.
- La génération F1 (document 1) est alors un hybride hétérozygote car issue d’un croisement entre deux lignées pures.
- F1 indique les phénotypes dominants soit « Petits fruits », noté [P] et « Résistant au Fusarium », noté [R].
- On considère que les caractères « taille du fruit » et « résistance au Fusarium » sont codés par un seul gène chacun. On en déduit alors :
- le caractère « taille du fruit » possède deux allèles : P qui code un petit fruit et g qui code un gros fruit ;
- le caractère « résistance au Fusarium » possède deux allèles R qui code la résistance et r qui code la sensibilité.
- La variété A a donc pour phénotype [g, r] et la variété B a pour phénotype [P, R].

( ( Document 2
- Le deuxième croisement correspond à un test-cross, car un croise F1, hétérozygote pour les 2 caractères étudiés, avec A, homozygote récessif pour les 2caractères étudiés.
- En F’2 on obtient quatre phénotypes équiprobables à 25%. Les deux phénotypes parentaux 251 [P, R] et 245 [g, r] ainsi que deux phénotypes recombinés 234 [P, s] et 270 [g, R]. Je sais qu un tel résultat, pourcentage de recombinaison H" 50%, correspond à des gènes indépendants (= portés par des chromosomes différents).

Mise en relation des documents

( ( Génotype de la nouvelle variété de tomates recherchée
Je déduis du document 1 que « gros fruit » est récessif et ne s’exprime qu’à l’état homozygote et que « résistant au Fusarium » est un phénotype dominant et s’exprime homozygote ou hétérozygote.
Je déduit du document 2 que les gènes codant ces caractères sont indépendants.
Le génotype recherché est donc g//g R//r ou g//g R//R.
Remarque. g//g R//r est possible (obtenu en F’2) mais ce n’est pas celui d’une variété stable qui doit être homozygote g//g R//R pour qu’on puisse parler de lignée pure (on obtient cela en croisant un grand nombre de fois les [g, R] entre eux en éliminant les [g, r] à chaque génération jusqu’à ce qu’ils n’apparaissent plus).

( ( ( ( Mécanismes génétiques impliqués (mots soulignés)
- Croisement A x B
Phénotypes parentaux : [g, r] x [P, R]
Génotypes parentaux : g//g r//r x P//P R//R
Gamètes parentaux : g, r et P, R car la méiose permet de produire un seul type de gamètes par parent.
Génotype F1 : P//g, R//r car la fécondation rétablit la diploïdie.
Phénotype F1 : [P, R]
- Croisement F1 x A (test-cross)
Phénotypes [P, R] x [g, r]
Génotypes P//g, R//r x g//g r//r
Gamètes F1 : P R ; g r ; P r ; g R soit 4 types équiprobables par méiose et brassage interchromosomique
Gamètes A : g, r la méiose permet de produire un seul type de gamètes pour A.
- Tableau de croisement du test-cross = fécondation (mécanisme génétique)

F1
Gamètes
A
P R 25%
g r 25%
P r 25%
g R 25%

g r 100%
P//g R//r
[P, R]
251/1000 soit 25%
G//g r//r
[g, r]
245/1000 soit 25%
P//g r//r
[P, r]
234/1000 soit 25%
g//g R//r
[g, R]
270/1000 soit 25%
Phénotype recherché


Phénotypes parentaux 50 %
Phénotypes recombinés 50 %










Remarque. Réponse possible sous forme de schéma légendé de dihybridisme avec brassage interchromosomique seulement (voir cours), mais ce n’est pas exigé car pas demandé de manière explicite dans la question.

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