Ce qui est considéré comme acquis pour se TD
Relu et corrigé par Laurène et Adeline ... Eléments cliniques à rechercher à l' 
interrogatoire et à l'examen clinique en cas d'ictère? .... Hématologie). Causes ... 
		
		
 
        
 
		
		
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iii. Douleur biliaire
iv. Grosse vésicule indolore
v. Tout signe anamnestique ou physique
3. Eléments biologiques à rechercher dans un ictère& & & & & & & & & & & & & .5                                                     
i. Bilirubine
ii. Phosphatases alcalines (+ð ðgðGT)
iii. Réticulocytes, Haptoglobine, Frottis sanguin
iv. Anticorps antimitochondries de type M2
4. Causes des ictères& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ..6                                                                                                       
i. Causes dictère à bilirubine non conjuguée
a. Causes hémolytiques
b. Causes non hémolytiques 
Ictère physiologique du nourrisson
Syndrome de Gilbert
Syndrome de Crigler-Najjar
Erythropoïèse inefficace
      			ii. Causes dictère à bilirubine conjuguée
				a. Causes non cholestatiques
Syndrome de Rotor
Syndrome de Dubin-Johnson
b. Causes cholestatiques
Obstacles sur gros canaux
Obstacles sur petits canaux
Absence dobstacles
           5. Imagerie hépato-biliaire 
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           6. Ictère cholestatique sans obstacle : atteinte des transporteurs du canalicule
...10          
III.Cholestase
.
10                                                                                                     
IV.Angiocholite 
..11                                                                                                                  
Annexes
.13
Les deux professeurs de TD nont pas suivi exactement le même ordre des diapositives. Jai pris le cours dun prof et ai rajouté certains commentaires de lautre prof.
Voici ce qui est considéré comme acquis pour ce TD :
Anatomie des voies biliaires intra et extra-hépatiques
Physiologie de la cholérèse (sécrétion de la bile par le foie)
Métabolisme des acides biliaires
Métabolisme de la bilirubine
Physiologie de lhématopoïèse et de lhémolyse
Physiopathologie de linflammation
                   (cf. cours P2, et annexes p.   si ça peut vous aider
).
Douleur biliaire
Le foie nest pas innervé, par conséquent, ce nest pas le parenchyme du foie qui fait mal mais ce sont des structures telles que les vaisseaux, les voies biliaires, la capsule du foie richement innervée
1. Caractéristiques de la douleur biliaire
- Mécanisme : La douleur biliaire, dite aussi colique hépatique, est une douleur liée à la mise en tension des voies biliaires.
- Caractéristiques de la douleur :
Siège : épigastrique (toujours au début), et peut migrer vers lhypochondre droit par la suite
Irradiation : dans lhémithorax droit postérieur
Evolution : début et fin brutaux (caractère constant)+++
Durée : < 12 heures. Evolution par crises.
Intensité : forte (incapacitante, voire syncopale)
Schéma représentant lintensité de la douleur : 
-début brutal, douleur demblée maximale, qui
- reste en plateau et qui
- cède en moins de 12h de façon brutale.
Douleur qui peut entraîner des difficultés respiratoires et qui est calmée par lantéflexion. 
2. Signe de Murphy
- Le signe de Murphy clinique est une douleur provoquée par la mise en tension de la vésicule biliaire, lors de la palpation de lhypochondre droit. Cette douleur est identique à la douleur spontanée (par conséquent, elle comporte les caractéristiques citées ci-dessus).
On retrouve cette douleur en cas de colique hépatique, datteinte des voies biliaires, de cholécystite, ou dangiocholite.
Manuvre de Murphy : le  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decin" \o "Médecin" médecin palpe profondément lhypochondre droit et demande au patient dinspirer. Linspiration entraîne la descente du diaphragme. La vésicule biliaire au contact des doigts du médecin, déclenche une douleur qui bloque linspiration (inhibition respiratoire).
- Le signe de Murphy échographique correspond à la douleur provoquée qui bloque linspiration, lors du passage de la sonde échographique au niveau de la vésicule biliaire.
II.  Ictère
1. Définition
- Lictère correspond à la coloration jaune à brune des téguments. 
Il est dû à laugmentation de la bilirubinémie : on estime que pour avoir un ictère, il faut que la bilirubinémie soit : > 50 µmol/L.
Lictère commence au niveau de la conjonctive et des muqueuses.
- Il existe 2 grands types dictère :
Ictère à bilirubine non conjuguée
Ictère à bilirubine conjuguée
Rôle du foie : 
- capter la bilirubine non conjuguée produite par la dégradation des hématies
- transformer la bilirubine non conjuguée liposoluble, en bilirubine conjuguée hydrosoluble par glucuronoconjugaison (ou glycuronoconjugaison). La bilirubine conjuguée étant hydrosoluble, peut donc être éliminée dans le tube digestif par lintermédiaire de la bile.
- La bilirubine (produit de dégradation de lhémoglobine) donne la couleur « dorée » aux selles. 
- Lictère à bilirubine non conjuguée est caractérisé par des urines claires, car la bilirubine non conjuguée (liposoluble) ne passe pas dans les urines. (On peut voir ce cas de figure, dans le cas dune hémolyse importante des hématies, avec un fonctionnement normal du foie).
- Lictère à bilirubine conjuguée est caractérisé par des urines foncées, car la bilirubine conjuguée (hydrosoluble) passe dans les urines. 
2. Eléments cliniques à rechercher à linterrogatoire et à lexamen clinique en cas dictère (très important)
i. Couleur des urines
Urines claires => ictère à bilirubine non conjuguée
Urines foncées => ictère à bilirubine conjuguée
ii. Présence dun prurit
- Un prurit nest pas lié à la bilirubine mais à la cholestase. En effet, la cholestase empêche lélimination de la bile ce qui conduit à la présence dictère et de prurit.
On peut avoir une cholestase anictérique (=sans ictère) avec un prurit et une bilirubinémie normale. Le prurit préexistant à lictère est un signe important.
- Dans le cas dun ictère sans cholestase (inflammation hépatique par exemple) ou dun ictère à bilirubine non conjuguée : absence de prurit. 
iii. Douleur biliaire
On recherche la présence dun obstacle brutal sur les voies biliaires (=calcul).
iv. Grosse vésicule indolore
- En cas dabsence de douleur, on peut rechercher une grosse vésicule, ce qui nest pas facile à rechercher à lexamen clinique. Dans ce cas, on part sur un ictère nu dapparition progressive.
Il faut rechercher un obstacle à la tête du pancréas qui comprime les voies biliaires.(= cancer du pancréas).
v. Tout signe anamnestique ou physique : Il faut tenter de tout réunir.
3. Eléments biologiques à rechercher dans un ictère
i. Bilirubinémie conjuguée et non conjuguée.
ii. Phosphatases alcalines (+ gðGT) : une augmentation des deux caractérise une cholestase, mais les gðGT sont moins spécifiques que les phosphatases alcalines. 
Une diminution de la sécrétion biliaire conduit donc à une accumulation des acides biliaires dans les hépatocytes et le sang circulant, ce qui entraîne une augmentation des phosphatases alcalines.
iii. Réticulocytes : permettent de savoir si lanémie est régénérative (réticulocytes > 120 G/L)           ou arégénérative (réticulocytes < 120 G/L). Le nombre de réticulocytes en cas dhémolyse importante, met environ une semaine à augmenter, il faut donc faire attention en cas de phénomène aigu. 
   -  Haptoglobine : si elle est effondrée, elle signe soit une anémie hémolytique, soit un défaut de production, soit une cirrhose.
   - Le frottis sanguin permet de voir la forme des hématies. On peut rechercher la présence de schizocytes (hématies caractéristiques dune hémolyse dorigine mécanique), dans le cas dune hémolyse+ défaillance dorgane+ diminution des plaquettes. Leur présence est un signe de gravité.
iv. Anticorps antimitochondries de type M2 : spécifiques de la cirrhose biliaire primitive qui est une maladie extrêmement grave. Ces anticorps sont à rechercher lorsque lon na pas trouvé dautres causes de cholestase.
Il sagit dune maladie auto-immune à prédominance féminine.
- En cas dictère à bilirubine non conjugué, on recherche des causes hémolytiques.
- En cas dictère à bilirubine conjuguée, on cherche à mettre en évidence un prurit et des phosphatases alcalines augmentées, si ça nest pas le cas il ny a pas de cholestase.
- Un prurit associé à des phosphatases alcalines augmentées caractérise une cholestase ictérique.
Récapitulatif : Diagnostic dun ictère
Il est important de bien différencier :- ictère et cholestase
                                                      - prurit et ictère
4. Causes des ictères
i. Causes d ictère à bilirubine non conjuguée
- Cet ictère est lié soit - à une hémolyse des hématies trop importante
               - à un problème de glycuronoconjugaison.
Causes hémolytiques (cf. Hématologie)
Causes non hémolytiques
Ictère physiologique du nourrisson 
(on met les nourrissons sous couveuse car la bilirubine non conjuguée est liposoluble et risque de se fixer sur les noyaux gris centraux , ce qui peut être toxique)
Syndrome de Gilbert (+++): fréquent (3 à 5% de la population) et asymptomatique.
- Il correspond à un déficit relatif de la glycuroconjugaison.
- La conjonctive apparaît un peu jaune.
- Il survient lorsque la personne est fatiguée, ou  présente une infection et une bilirubinémie qui peut atteindre 40-50 µmol/L. Cependant le reste du bilan hépatique est normal.
Syndrome de Crigler-Najjar : correspond à un déficit complet de la glucuronoconjugaison. La transplantation est nécessaire dans le type 1.
Erythropoïèse inefficace
(La cause la plus importante à retenir est le syndrome de Gilbert).
ii. Causes dictère à bilirubine conjuguée
Cet ictère est lié soit - à un problème daccumulation de la bilirubine conjuguée
                                  - à un foie malade.
Causes non cholestatiques (pas à savoir) :
Ce sont des maladies génétiques rares telles que :
Syndrome de Rotor
Syndrome de Dubin-Johnson
Causes cholestatisques :
- La cholestase est une obstruction sur des canaux qui entraîne un défaut délimination de la bile.
- Il peut y avoir un obstacle à différents niveaux des voies biliaires :
Obstacle sur des gros canaux  (diagnostic assez facile) le plus fréquent
- Un obstacle luminal peut correspondre à :
un calcul qui passe de la vésicule biliaire à la voie biliaire principale et se coince au niveau du sphincter dOddi, ce qui ce qui provoque en amont une dilatation de la voie biliaire principale et donc une cholestase par obstruction puisque la bile ne peut pas séliminer.
Des parasites
 - Obstacle pariétal :
Cholangite sclérosante (= inflammation des voies biliaires) qui conduit à la formation de voies biliaires irrégulières (dilatées, resserrées) qui conduit à une cholestase et un ictère par obstruction.
Cholangiocarcinome (cancer dans les voies biliaires) qui constitue  un obstacle, et est donc à lorigine dune obstruction. 
- Obstacles extrinsèques :
le cancer de la tête du pancréas se manifeste par un ictère, une augmentation des phosphatases alcalines et des gðGT, caractéristiques d  une cholestase par obstruction. Tout ce qui peut faire obstacle sur les voies biliaires tels que des obstacles au niveau du pancréas ou des ganglions au niveau du hile hépatique, peut se traduire par un ictère cholestatique par obstruction des voies biliaires. 
Obstacle sur les petits canaux  (on fait alors une biopsie hépatique)
                             - Cirrhose Biliaire Primitive =CBP
                             - Cholangite auto-immune
                             - Cholangite sclérosante primitive (peut toucher les gros ou les petits           canaux. Lorsquelle touche les petits canaux elle nest pas visible en imagerie.
( Ces 3 maladies sont rares).
             
Sans obstruction
Résumé :
Causes non cholestatiquesCauses cholestatiques
Syndrome de Rotor
Syndrome de Dubin JohnsonObstacle au niveau des gros canaux :
- Luminal : . calculs
                   . parasites
- Pariétal : . cancer primitif
                  . CSP 
- Extrinsèque : . cancer du pancréas
                        . pancréatite
                        . adénopathieObstacle au niveau des petits canaux :
                         - CBP
                         - Cholangite auto-immune
                         - Cholangite med
                         - CSPSans obstruction
- CSP= Cholangite Sclérosante Primitive
- CBP= Cirrhose Biliaire Primitive
                 5. Imagerie hépatobiliaire 
- Le diagnostic dobstruction sur gros canaux peut être fait par échographie.
- Cependant en cas dictère cholestatique, et dabsence dobstruction des gros canaux biliaires, il peut y avoir un obstacle sur les petites voies biliaires, visible en histologie (ce qui nécessite la pratique dune biopsie).
i. Echographie
- Léchographie est la meilleure imagerie de dépistage de la dilatation des voies biliaires, car elle présente une très bonne sensibilité pour les voies biliaires. Il sagit de limagerie qui doit être réalisée en première intention.
ii. Scanner
- Dans le cas dune compression des voies biliaires (par un ganglion ou un pancréas anormal), on peut effectuer un Scanner ou une IRM.
Si on ne met rien en évidence par léchographie, on effectue un scanner.
iii. IRM
Si on ne trouve rien sur le scanner on peut faire une IRM qui permet de bien visualiser le trajet des voies biliaires de manière non invasive.
 iv. Echoendoscopie
- Si on ne trouve rien à lIRM, on peut faire une échoendoscopie, qui consiste à introduire une sonde décho par la bouche jusquau niveau de lestomac, pour se mettre au niveau du pancréas et des voies biliaires. Cela permet de voir des obstacles qui nauraient pas été vu en échographie.
Cet examen est fait sous anesthésie générale et est invasif. 
Par conséquent on effectue en premier lieu une IRM qui est non invasive et apporte le même type de renseignements.
v. CPRE = Cholangiographie Pancréaticographie Rétrograde Endoscopique
- Si on trouve un obstacle en échoendoscopie, on peut effectuer une CPRE (Cholangiopancréaticographie rétrograde endoscopique) qui consiste à introduire un cathéter sous anesthésie générale, dans les voies biliaires en passant par lestomac, et on injecte un produit de contraste radio opaque qui dessine les voies biliaires. On peut faire ainsi des biopsies, des prélèvements bactériologiques, retirer un calcul, et en cas de sténose du bas cholédoque (cholangite), il est possible de mettre une prothèse. La CPRE est importante en matière de diagnostic et en thérapeutique.
- Si on na pas trouvé de diagnostic et dobstacle sur les gros canaux, on effectue une biopsie.
Voici un tableau comparatif des différentes techniques dimagerie en Hépatologie :
SeSpDangerCoûtEchographie+++non+TDM++++peu++Cholangio-IRM++++++non+++Echoendoscopie++++++Peu
AG++++CPRE
++++++++Oui
AG++++Cholangiographie transhépathique++++++++Oui
AG++++
AG= Anesthésie Générale
Commentaires :
- Léchographie est assez spécifique, non dangereuse, non irradiante. Par conséquent, elle constitue lexamen de dépistage de base.
- Le scanner a une bonne spécificité, est plus coûteux, peu dangereux et irradiant.
- La Cholangio-IRM est très spécifique, non dangereuse, cher, et les délais pour obtenir un rendez-vous sont importants.
- L Echoendoscopie et la CPRE sont des examens invasifs qui sont réalisés sous anesthésie générale, et sont chers.
- La Cholangiotranshépatique consiste à opacifier les voies biliaires lorsque lobstacle est important (situé au niveau su sphincter dOddi) ou est situé trop haut (et que lon ne peut pas passer par le sphincter dOddi). Par conséquent, elle seffectue en transcutané, on opacifie plus en rétrograde dans ce cas (ce nest plus une cholangiographie rétrograde). 
Cet examen étant lourd, il nest effectué que dans des cas très particuliers.
                6. Ictère cholestatique sans obstacle
Il correspond à une atteinte de transporteurs du canalicule biliaire.
Cette atteinte peut être acquise ou congénitale.
Atteinte acquise : il faut évoquer :
- des intéractions médicamenteuses : les médicaments interagissent sur le pôle canaliculaire de lhépatocyte pour éliminer la bile ou les acides biliaires.
- En cas dinflammation du foie, on a une sécrétion importante de médiateurs de linflammation (interleukines, TNF
). Ces protéines de linflammation peuvent interférer avec les transporteurs de la bilirubine et des acides biliaires. Ainsi, toute inflammation (hépatite aiguë virale
) au niveau du foie peut se traduire par un ictère.
Ce peut être le cas au cours de :  - hépatite aiguë ou virale
                                                    - poussée dhépatite chronique
                                                    - angiocholite
                                                    - infection bactérienne sévère extra hépatique.
- Dans le cas dune insuffisance hépatique sévère prolongée on peut avoir un ictère, car le foie conserve ses capacités délimination de la bile et de glucuronoconjugaison assez tard. 
Atteinte congénitale : 
-Cholestase familiale progressive : maladie génétique qui touche les transporteurs de la bilirubine et des sels biliaires. Il sagit dune maladie rare.
-La mutation du gène MDR 3 peut donner 
                       - du prurit au cours de la grossesse et de contraception orale.
     - des lithiases intra-hépathiques (calculs intra-hépatiques), ce qui peut atteindre 
        les transporteurs.
III. Cholestase
- La cholestase correspond à la diminution ou à larrêt de la cholérèse (flux biliaire) par diminution de la sécrétion dacides biliaires.
- Le flux biliaire est généré par la sécrétion active des acides biliaires au pôle canaliculaire des hépatocytes. Doù un flux hydrique osmotique.
- La sécrétion de la bilirubine au pôle canaliculaire est indépendante de celle des acides biliaires. Il existe donc des cholestases ictériques et des cholestases anictériques. 
Schéma :
Les hépatocytes présentent :
un pôle sinusoïdale qui leur permet de capter des éléments du sang
un pôle biliaire qui permet lélimination de la bile.
Il existe un cycle entéro-hépatique, cest-à-dire quaprès avoir jouer leur rôle dans la digestion et labsorption des graisses, les sels biliaires sont pour la plupart réabsorbés par un transport actif dans liléon terminal, et retournent par la veine porte au foie qui les sécrète à nouveau dans la bile. Lhépatocyte conserve au final ses acides biliaires. (cf. annexes p.
Les récepteurs des acides biliaires et de la bilirubine sont différents.
Dans toute réaction inflammatoire que ce soit dans le foie ou dans le sang, ou dans une « pneumopathie aux yeux dor », ie dans tout sepsis (par exemple infection pulmonaire), il peut y avoir une cholestase ou un ictère, car tous les médiateurs de linflammation présents dans le sang peuvent agir sur les récepteurs de la bilirubine.
IV Angiocholite
- Langiocholite correspond à une infection bactérienne de la bile et des voies biliaires.
Elle est causée principalement par les calculs biliaires (calcul dans la vésicule qui va migrer dans la voie biliaire principale et se coince au niveau du sphincter dOddi. La stase et la nature intermittente de lobstacle favorisent linfection de la bile par des germes dorigine digestive).
Elle peut donc être causée par un - obstacle intra canalaire (calcul)
                                                      - obstacle canalaire (cholangiocarcinome par exemple)
                                                      - obstacle extrinsèque (cancer du pancréas qui comprime la       voie biliaire par exemple).
- La triade de Charcot : « Douleur-Fièvre-Ictère » est un signe assez spécifique mais peu sensible dangiocholite.
La douleur est celle de la colique hépatique : au début la douleur est due à la mise en tension de la vésicule, puis la douleur va sarrêter car le calcul va stopper la vésicule et va se mettre sur la voie biliaire principale, puis il y a la fièvre et enfin lictère.
Il peut y avoir des angiocholites sans ictère.
Il faut différencier langiocholite de la cholangite.
- La cholangite est une inflammation des voies biliaires, qui peut donner une cholestase et de lictère.
-Dans langiocholite, il ny a pas dinflammation de la vésicule biliaire, il y a un ictère et donc  un obstacle et une infection. Par conséquent, lorsquil y a un abcès (collection purulente) il faut lever lobstacle, et donc évacuer labcès.
La cholécystite est une inflammation de la vésicule biliaire.
Le patient présente des douleurs , na pas dictère et lexamen clinique montre une défense, ce qui impose la chirurgie.
Il ne faut pas confondre : 
Cholestase et ictère :
-Une personne peut très bien avoir une cholestase anictérique.
Cholestase et obstruction des voies biliaires :
- En cas dobstruction des voies biliaires, on sattend à avoir une cholestase ictérique dorigine extra-hépatique. Pourtant, on peut avoir une cholestase sans obstruction des voies biliaires.
Cholestase et dilataion des voies biliaires :
- En cas de dilatation des voies intra-hépatiques, on peut évoquer un obstacle extra-hépatique sur les gros vaisseaux biliaires. Mais ça nest pas parce quil ny a pas de dilatation des voies biliaires quil ny a pas de cholestase (=cholestase intra-hépatique).
- Devant une cholestase ictérique : 
sil y a une dilatation des voies biliaires, il sagit dun problème mécanique.
sil n y a pas de dilatation biliaire, il sagit dune cholestase intra-hépatique, et dans ce cas le foie est malade.
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