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CONSTITUTIONS ET STATUTS











Edition de 1986 avec les modifications
des Chapitres généraux de 1993, 2001 et 2009






Rome le 2 janvier 2011

Chers frères,

Dans six ans, à cette même date, nous fêterons le bicentenaire de la fondation de notre cher Institut.- Ce sera une excellente occasion non seulement de rendre grâce au Seigneur et à notre bonne Mère pour leur bénédiction constante tout au long de ces 200 ans, mais aussi de revoir notre fidélité au charisme et à la mission reçus, ainsi que de continuer à approfondir le renouveau et « l’aggiornamento » demandés par le Concile Vatican II.

En ce sens nos Constitutions peuvent jouer un rôle important, comme les membres du XXIe Chapitre général l’ont reconnu: « Pour parvenir à un monde nouveau, il nous faut une conversion du cœur. Une profonde révision des Constitutions et des Statuts, avec une large participation des frères, peut nous aider à revitaliser notre vocation. » Ainsi donc cette nouvelle édition des Constitutions et des Statuts sera notre compagne de chemin dans notre pèlerinage vers le prochain Chapitre général qui aura lieu, Dieu aidant, en 2017, en coïncidence avec notre bicentenaire.

La Commission pré-capitulaire chargée de réviser le texte des Constitutions et Statuts, en présentant son rapport au XXIe Chapitre général, précisait que « le texte reste très cohérent et en mesure d’inspirer notre vie mariste »; c’est pour cela que pendant ce Chapitre « ce n’est pas le moment de faire une nouvelle rédaction de l’ensemble du texte de nos Constitutions » car « une étude et révision plus approfondies des Constitutions nécessitent plus de temps et plus de consultation. » Toutefois, au long des presque 25 ans écoulés depuis que le Saint-Siège a approuvé nos Constitutions postconciliaires, les changements introduits par les Chapitres généraux de 1993, 2001 et 2009 se sont accumulés. Ces Chapitres ont approuvé, en tout, 89 changements dans les Statuts et ont proposé au Saint-Siège le changement de 3 articles des Constitutions.

Il ne semblait pas opportun de présenter les changements introduits par le XXIe Chapitre général dans un feuillet à ajouter au livre de nos Constitutions et Statuts, comme tel a été le cas après les Chapitres de 1993 et 2001. En fait, le XXIe Chapitre général m’avait donné un mandat pour que, avec mon Conseil, je nomme « une Équipe d’Édition qui intègre les divers changements, effectués dans les Constitutions et les Statuts par ce Chapitre ou les Chapitres précédents, dans un texte qui soit cohérent quant au style, au langage, à la numérotation et aux références. »

Le texte que je vous présente maintenant est fruit de l’excellent travail de l’Équipe d’Édition que nous avons nommée, composée des frères Antonio Ramalho, Edward Clisby, Juan Miguel Anaya et Maurice Goutagny, que je remercie de leur patience et de leur générosité. Ils ont révisé les traductions dans nos quatre langues officielles, en tenant compte la langue originelle dans laquelle les articles des Constitutions et Statuts ont été approuvés.

Par ce travail ils ont cherché à ce que le langage soit cohérent dans chacune des langues et que les différentes traductions soient fidèles à la langue originelle. En plus, ils se sont assuré que les changements approuvés par les différents Chapitres soient correctement insérés dans le texte. Ils ont numéroté les Statuts se référant à la Conférence générale, à l’Assemblée provinciale et aux Responsables des œuvres qui ne portaient pas de numéro. Ils ont changé la numérotation d’autres Statuts pour éviter des redites ou des vides dans leur déroulement. Et enfin, ils ont corrigé et ajusté à la nouvelle numérotation les références internes et la table des matières analytique.

Moi-même et mon Conseil avons approuvé ce travail et pris les décisions définitives sur certaines questions ayant trait à la mise en page et à la présentation du texte.

Cher frère : reçois entre tes mains et accueille dans ton cœur cette nouvelle édition des Constitutions, « application de l’Évangile et guide sûr dans l’accomplissement du dessin de Dieu sur nous » (C 169). Et rappelle-toi ce que le Fr. Charles Howard nous disait dans la présentation de la première édition : « En les lisant, en les priant, seul et en communauté, nous découvrirons leurs richesses ; nous acquerrons en même temps, ou nous affinerons, les traits particuliers de notre visage de Petits Frères de Marie, un visage unique au sein du Peuple de Dieu, et nous le rendrons attirant, spécialement pour les jeunes auxquels nous nous dévouons. »

Avec toute mon affection fraternelle,



Fr. Emili Turú
Supérieur général
PRÉSENTATION

Mes bien Chers Frères,

Je suis très heureux de vous présenter le texte de nos Constitutions et Statuts dans sa forme définitive. Ce texte représente a la fois un point d'arrivée et un point de départ.

Un point d'arrivée, âpres la longue marche commencée, voici vingt ans, lorsque l'Église de Vatican II demandait a toutes les familles religieuses de revoir leurs livres normatifs, afin d'en rendre le contenu plus conforme a l'esprit du Concile et a celui des Fondateurs, en vue de susciter le renouveau spirituel de leurs membres. Nous avons fait cette révision avec sérieux, dans un effort de fidélité, d'ouverture et d'écoute, et nous avons présenté a l'Église le fruit de nos travaux. Nous recevons son approbation avec reconnaissance et nous ressentons la joie de voir authentifié une nouvelle fois le charisme de notre Fondateur transmis par ses premiers disciples, enrichi par la fidélité de milliers de Frères déjà parvenus au terme de la route, et actualisé par le 18e Chapitre général.

Un point de départ aussi. En effet, si, dans la foi, nous nous laissons, jour âpres jour, remettre en cause par lui, nous cheminerons vers la ressemblance avec Jésus, comme Marie et a la suite de Marcellin Champagnat. Il s'agit la d'une conversion toujours recommencée, dans la fidélité a l'Évangile, a l'esprit du Fondateur et aux signes des temps discernés en Église. C'est également un défi qui nous est lancé: incarner ce texte dans l'existence quotidienne et devenir ainsi témoins du Royaume.

Nous relèverons d'autant mieux ce défi que nous serons plus conscients que les Constitutions et Statuts forment un tout unitaire que souligne la disposition même du texte une Règle de vie pour aujourd'hui, comme l'était la Règle écrite par le Père Champagnat et ses premiers Frères en 1837.

En les lisant, en les priant, seul et en communauté, nous découvrirons leurs richesses; nous acquerrons en même temps, ou nous affinerons, les traits particuliers de notre visage de Petits Frères de Marie, un visage unique au sein du Peuple de Dieu, et nous le rendrons attirant, spécialement pour les jeunes auxquels nous nous dévouons.

Que Marie, notre Bonne Mère et Première Supérieure, soit notre inspiratrice et notre recours dans la pratique de ces Constitutions et Statuts afin que, au-delà de tout légalisme, nous puissions réaliser le but de nos vies: aimer et faire aimer Jésus-Christ.

Avec mes sentiments les plus fraternels,


Frère Charles HOWARD
Supérieur général



ABREVATIONS DES REFERENCES

1. Écriture Sainte: sigles ordinaires.


Référenees a la traduetion oeeuménique de la Bible (TOB)


2 Documents de l’Église


AA Apostolicam actuositatem
Décret sur l'apostolat des laïcs - Vatican II

AG Ad gentes.
Décret sur l'activité missionnaire de l'Église - Vatican II

DF Directives sur la Formation, 1990

e Code de droit canonique - Numéro du canon

EN Evangelii nuntiandi, Paul VI
L'évangélisation des hommes de notre temps - 1975

ES Ecclesiam suam, Paul VI, 1964

ET Evangelica testificatio, Paul VI
Renouveau adapté de la vie religieuse, 1971

GE Gravissimum educationis
Déclaration sur l'éducation chrétienne - Vatican II

GS Gaudium et spes
Constitution pastorale sur l'Église dans le monde de ce temps - Vatican II

LG Lumen gentium
Constitution sur l'Église - Vatican II

MC Marialis cultus, Paul VI
Le culte marial aujourd'hui, 1974

MR Mutuae relationes, 1978

PC Perfectae caritatis
Décret sur la vie religieuse - Vatican II

SC Sacrosanctum Concilium
La sainte liturgie - Vatican II

VC Vita consecrata, Jean Paul II, 1996


3. Documents de l'Institut


ALS Avis, Leçons, Sentences. Ed. Vitte. Lyon, 1927.

C Circulaires des Supérieurs généraux

cf Renvoi a d'autres numéros des Constitutions et Statuts

Cn Constitutions 1854

CR Consécration religieuse, XVIe Chapitre général 1967

F Formation, XVIIe Chapitre général 1976

L Lettres du Père Champagnat, Recueil, F. Paul Sester, Vol. I, 1985

PJ Pauvreté et Justice, XVIIe Chapitre général 1976

R Règle 1837

RC Règles communes 1852

TS Testament spirituel du fondateur, édition Vie du Bicentenaire 1989

V Vie du V. Marcellin Champagnat par un de ses premiers disciples. Ed. Desclée et Cie. Paris, Tournai, Rome, 1931.



CONSTITUTIONS ET STATUTS


CHAPITRE 1 L’IDENTITE DES FRERES MARISTES DANS l’EGLISE
Origine de l’Institut
1. Marcellin Champagnat fondait, le 2 janvier 1817, l'Institut religieux laïque, ou Institut religieux de Frères (1), sous le nom de Petits Frères de Marie (2). Il l'envisageait comme une branche de la Société de Marie (3).
Le Saint-Siège nous approuvait en 1863 comme Institut autonome et de droit pontifical. Tout en respectant notre nom d'origine, il nous donnait celui de Frères Maristes des Ecoles (F.M.S. Fratres Maristae a Scholis) (4).
1 VC 60
2 V 445
3 TS
4 C III, 494
Charisme du Fondateur
2. Guidé par l'Esprit, Marcellin Champagnat a été saisi par l'amour de Jésus et de Marie pour lui-même et pour les autres. Cette expérience, ainsi que son ouverture aux événements et aux personnes, est à la source de sa spiritualité et de son zèle apostolique. Elle le rend sensible aux besoins de son temps, spécialement à l'ignorance religieuse et aux situations de pauvreté de la jeunesse.
Sa foi et son désir d'accomplir la volonté de Dieu lui révèlent sa mission: "faire connaître et aimer Jésus-Christ."(1) Il disait souvent: "Je ne puis voir un enfant sans éprouver l'envie de lui faire le catéchisme, sans désirer lui faire connaître combien Jésus-Christ l'a aimé."(2) Dans cet esprit, il a fondé notre Institut pour l'éducation chrétienne des jeunes, particulièrement des plus délaissés. (3)
1 V 379
2 V 549
3 V 120, 578 ; L 28, 4-6 ; L 34 ; L 59, 22-29
Disciples de Marcellin Champagnat
3. L'amour que l'Esprit-Saint répand dans nos cœurs (1) nous fait partager le charisme de Marcellin Champagnat et tend toutes nos énergies vers ce but unique: SUIVRE LE CHRIST, COMME MARIE, dans sa vie d'amour pour le Père et pour les hommes (2). Nous poursuivons cet idéal en communauté.
Par la profession des vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, nous nous engageons à vivre les conseils évangéliques. Cet engagement fait de nous des témoins et des serviteurs du royaume de Dieu.
Notre caractère de Frère est un appel spécifique à vivre, envers tous, la fraternité du Christ, spécialement envers les jeunes, en les aimant d'un amour désintéressé (3).
Les Constitutions, approuvées par le Saint-Siège, nous guident dans la réalisation de notre consécration et dans l'accomplissement des intentions du Fondateur.
1 Rm 5, 5
2 PC 1 et 5
3 GS 32, 4
Esprit marial
4. En nous donnant le nom de Marie, le Père Champagnat a voulu que nous vivions de son esprit. Convaincu qu'elle a tout fait chez nous, il l'appelait Ressource Ordinaire et Première Supérieure (1).
Nous contemplons la vie de notre Mère et Modèle pour nous imprégner de son esprit. Ses attitudes de parfaite disciple du Christ inspirent et règlent notre manière d'être et d'agir (2).
Dieu ayant donné son Fils au monde par Marie, nous voulons la faire connaître et aimer comme chemin pour aller à Jésus. Nous actualisons ainsi notre devise: "Tout à Jésus par Marie, tout à Marie pour Jésus."(3)
1 RC 1852, VI, 1, 6; Cn 1854, I, 7
2 PC 25; RC 1852, VI, 13
3 V 380 ; V 385
Humilité, simplicité, modestie
5. Les trois vertus mariales d'humilité, de simplicité et de modestie nous viennent de Marcellin Champagnat (1). Ces vertus marquent d'authenticité et de bienveillance nos relations avec les Frères et avec ceux que nous rencontrons.
Volontiers, nous mettons notre vie et nos talents au service de l'Eglise et du monde, faisant le bien sans bruit. Conscients de nos limites, mais confiants en Dieu et en Marie, nous pouvons, comme le Fondateur, entreprendre et mener à bien des œuvres difficiles (2).
1 RC 1852, 2°p. V, 1 ; Cn 1854, I, 8 et 11 ; TS
2 V 330
Esprit de famille
6. En nous appelant Frères, nous affirmons notre appartenance à une famille unie dans l'amour du Christ (1).
Notre esprit de famille prend modèle sur le foyer de Nazareth. Il est fait d'amour et de pardon, d'entraide et de soutien, d'oubli de soi, d'ouverture aux autres et de joie (2).
Il puise force et ferveur dans l'amour du Seigneur pour les Frères que lui-même nous a donnés. Il imprègne nos attitudes et notre comportement, de sorte que nous le rayonnons là où nous sommes.
Il s'exprime et se construit d'une manière spéciale par l'amour du travail, qui nous a toujours caractérisés (3).
1 RC 1852, I, 2
2 Col 3, 12-15
3 RC 1852, 2°p.XI, 2 ; V 464 ss

Spiritualité
7. La spiritualité léguée par Marcellin Champagnat est mariale et apostolique. Elle jaillit de l'amour de Dieu, se développe par le don de nous-mêmes aux autres et nous conduit au Père. Ainsi s'harmonisent notre vie apostolique, notre vie de prière et notre vie communautaire.
Comme pour Marie, Jésus est le tout de notre vie. Notre action, comme celle de Marie, reste discrète, empreinte de délicatesse, respectueuse des personnes.
A l’exemple du Fondateur, nous demeurons dans la présence de Dieu (1) et nous puisons notre dynamisme dans les mystères de la Crèche, de la Croix et de l’Autel (2). Nous attendons de Dieu seul le résultat de notre travail, persuadés que : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain. » (3)
1 TS
2 ALS, 63 ss
3 Ps 126 ; L 3, 28 ; 7, 45 ; 169, 20,36

Membres et structures de l’institut
8. L'Institut est composé de Frères profès temporaires et perpétuels. Nous en devenons membres incorporés par la profession religieuse. Frères d'une même famille, nous sommes unis par la charité et par l'obéissance aux Constitutions.
Les novices, qui commencent leur vie dans l'Institut, participent aux avantages spirituels de notre famille religieuse.
Certaines personnes peuvent être affiliées à l'Institut. Elles bénéficient de faveurs semblables.
L'Institut est divisé en Provinces et en Districts qui regroupent les Maisons. Chaque Province, ou District, est animée et gouvernée par un Supérieur avec son Conseil, sous l'autorité du Frère Supérieur général avec son Conseil.
Unité de l’Institut
9. L'Institut, répandu à travers le monde et incarné dans différentes cultures, construit son unité sur le patrimoine spirituel reçu du Père Champagnat et transmis par ses disciples (1). Cette unité exige la communion de prière et de vie fraternelle, une action apostolique coordonnée et le service de l'autorité à tous les niveaux.
Nous sommes réunis autour de Marie, notre bonne Mère (2), comme membres de sa famille. Nous nous efforçons de rester fidèles à l'Esprit de Jésus ressuscité qui nous donne, comme aux croyants de la primitive Eglise, la grâce de vivre d'un seul cœur et d'une seule âme (3).
1 c 578
2 L 23, 11
3 Ac 4, 32

Communion en Eglise
10. La consécration religieuse nous unit d'une façon spéciale à l'Eglise et à son mystère. Au sein du peuple de Dieu, nous donnons le témoignage prophétique et joyeux d'une vie toute vouée à Dieu et aux hommes (1). Fidèles au charisme de l'Institut, nous collaborons à la pastorale de l'Eglise locale.
Comme Marcellin Champagnat, nous sommes pleins de respect et d'amour pour le Pape en qui nous reconnaissons notre Supérieur suprême (2). Nous manifestons notre foi et nous coopérons à l'unité du Corps du Christ par notre adhésion à l'enseignement et aux directives de l'Eglise.
Selon le désir du Fondateur, notre charité s'étend à tous les autres Instituts (3). Toutefois, des liens particuliers nous unissent aux diverses familles issues de la Société de Marie avec lesquelles nous voulons rayonner dans l'Eglise l'esprit de Marie qui nous est commun.
1 LG 44
2 V 398
3 TS

CHAPITRE 2 LA CONSECRATION
Consécration et alliance
11. Dieu choisit des hommes et les appelle chacun personnellement pour les conduire au désert et leur parler au cœur (1). Ceux qui l'écoutent, il les met à part. Il les convertit sans cesse par son Esprit et les fait grandir dans son amour pour les envoyer en mission (2).
Ainsi naît une alliance d'amour où Dieu se donne lui-même à l'homme, et l'homme à Dieu, alliance que l'Écriture compare à des fiançailles (3).
C'est au cœur de cette alliance que se situe la dynamique de la consécration.
1 Os 2, 16
2 Ex 3, 10
3 Os 2, 21 ; Jr 2, 2
Consacrés dans le Christ
12. Dieu a consacré Jésus de Nazareth par l'onction de l'Esprit (1) et l'a envoyé pour donner la vie au monde (2). Par son mystère pascal, il consacre toute l'humanité au Père, établissant ainsi la Nouvelle Alliance.
Par le baptême, nous sommes engagés dans cette alliance: nous entrons dans la mort du Christ pour communier à sa résurrection (3); nous cheminons avec Lui et nous travaillons à la construction du Royaume de Dieu.
L'imitation du Christ (4) est la loi suprême de notre consécration baptismale, la condition de notre épanouissement dans l'amour trinitaire. La participation au mystère de Jésus nous achemine vers la perfection de notre être et fait de notre existence un culte d'amour rendu à Dieu.
1 Lc 4, 18
2 Jn 3, 16
3 Rm 6, 3-5
4 Jn 13, 15

Appel divin, réponse d’amour
13. L'appel à pratiquer les conseils évangéliques dans une famille religieuse vient du Père (1) et passe par l'amour personnel du Christ: "Jésus le regarda, et se prit à l'aimer."(2) Ce regard d'élection, posé sur chacun de nous, est une invitation à vivre plus radicalement la grâce baptismale (3).
Emerveillés et reconnaissants, nous acquiesçons librement, dans la foi, à l'appel du Seigneur: "Viens, suis-moi."(2) Nous nous laissons conduire par l'Esprit-Saint à la suite du Christ chaste, pauvre et obéissant. Avec l'accompagnement et le discernement des Supérieurs, notre réponse d'amour s'affine progressivement; par la profession, nous associons l'oblation sans réserve de nous-mêmes (4) au sacrifice eucharistique du Fils (5).
1 Jn 15, 16
2 Mc 10, 21
3 PC 5, 1
4 Rm 12, 1
5 LG 45, 3

Vocation dans l’Eglise
14. La consécration religieuse nous rend participant, à un titre nouveau, de la vie, de la sainteté et de la mission de l'Eglise, épouse du Christ. (1)
Cette consécration au sein d'une communauté fraternelle et apostolique avive la grâce de notre confirmation. Une fidélité sans cesse renouvelée, dans l'esprit des béatitudes, nous fait grandir dans l'amour.
1 LG 44, 1,2,4

Profession dans l’Institut
15. A Dieu qui nous consacre par le ministère de l'Eglise, nous répondons par la profession des conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d'obéissance (1). Celle-ci s'exprime par des vœux publics (2) faits en Eglise et reçus par le Supérieur. Elle nous engage à vivre selon le droit universel et le droit propre de l'Institut (3).
De son côté, celui-ci nous reçoit comme membres et nous assure le nécessaire pour atteindre le but de notre vocation.
1 c 654
2 c 1192, 1
3 cf 119, 169 et Notes explicatives I, sur le droit propre.
15.1 Nous renouvelons en communauté notre profession religieuse une fois par an, pendant la retraite ou le jour de l'Assomption ou bien à l'occasion d'une fête mariale.
15.2 La Province procure ce qui est nécessaire aux Frères. Elle pourvoit à leur formation humaine, spirituelle et professionnelle, initiale et permanente. Elle subvient à leurs besoins de santé et les affilie à des caisses d'assurance. (c 670 ; cf 161.8)

Annonce du monde à venir
16. En renonçant par des vœux à certaines valeurs terrestres, nous manifestons avec force la réalité des biens à venir déjà présents dans le temps (1). Nous témoignons ainsi de la puissance de la grâce qui nous détache de ces valeurs et dénonçons ce qui, dans les rapports humains, s'oppose à la réalisation du dessein de Dieu.
Vivant au milieu du monde, sans être du monde (2), nos communautés invitent au partage, à l'amour gratuit et universel, à la vie nouvelle dans le Christ.
1 LG 44, 3
2 Jn 17, 15-16
Mission apostolique
17. En consacrés, nous allons vers les autres, spécialement vers les jeunes, afin de leur révéler Jésus-Christ. L'action apostolique appartient à la nature même de notre famille religieuse (1).
Fidèles au Père Champagnat, comme nos premiers Frères nous mettons tout notre cœur à la tâche que nous confie l'obéissance, selon le but de l'Institut et en communion avec l'Eglise. Nous veillons à ce que notre action apostolique procède toujours d'une union intime avec Dieu, fortifie cette union et la favorise.
1 PC 8, 2

Avec Marie et notre Fondateur
18. Marie, choisie par Dieu pour être toute à lui, est le modèle de notre consécration. A l'Annonciation, elle accueille dans la foi la parole du Seigneur; elle s'abandonne avec joie et amour à l'action de l'Esprit-Saint, par le don total d'elle-même.
Son cœur de femme et de mère a connu les joies et les épreuves de la vie. Aux côtés de Jésus, elle a vécu dans une entière confiance au Père, jusqu'au pied de la Croix. Dans la gloire du Christ ressuscité, elle est, à un titre particulier, la mère de ceux qui se consacrent à Dieu (1).
Voués à Marie, et sûrs qu'elle intercède pour notre persévérance dans la fidélité, nous lui gardons un cœur reconnaissant pour la grâce de notre vocation.
Notre Fondateur, qui a tant appris de Marie, demeure pour nous un modèle de don sans réserve à Dieu et de dévouement aux autres. Sa vie nous rappelle l'idéal qu'il proposait à ses premiers disciples: "Se faire frère, c'est s'engager à se faire saint."(2)
1 LG 53, 58, 59
2 V 517

LE CONSEIL EVANGELIQUE DE CHASTETE
A la suite du Christ chaste
19. C'est Jésus qui donne sens et valeur au célibat vécu à cause du Royaume. Il a voulu naître de la Vierge Marie et vivre consacré aux choses de son Père. Il manifestait ainsi son don total à Dieu et l'universalité de son amour rédempteur.
Dans ses relations humaines, élargies par rapport aux traditions de son milieu (1), Jésus apparaît parfaitement chaste et totalement homme.
Nous le contemplons, respectueux de toute personne, sensible à toute détresses. Nous le découvrons, simple et bon, capable de susciter le meilleur dans le cœur de ceux qu'il rencontre.
1 Jn 4, 27

Le vœu de chasteté
20. Par le conseil évangélique de chasteté, Jésus nous appelle à vivre comme lui, tout à Dieu et aux autres. Notre engagement dans le célibat “ à cause du Royaume des cieux ”(1) est une réponse à cet appel et une annonce de ce Royaume; il réalise sur terre une union avec Dieu sans la médiation d'un conjoint et nous fait vivre en frères universels (2).
En émettant le vœu de chasteté, nous acceptons le don du Père (3) et nous nous engageons dans une relation d'amour unique et sans réserve avec le Christ. Nous renonçons à l'amour conjugal, à la paternité humaine, et nous vivons la continence parfaite dans le célibat (4).
1 Mt 19, 12
2 ET 13
3 ET 15
4 c 599
Sur les pas de Marie
21. Comme le Père Champagnat, nous cherchons en Marie un guide et un appui dans l'apprentissage d'une vie chaste (1). Elle est la femme qui, la première, a vécu la virginité à cause du Christ (2). L'Esprit-Saint l'a rendue féconde.
En la prenant chez nous (3), nous apprenons comment aimer les gens et nous devenons, à notre tour, des signes vivants de la tendresse du Père. D'un cœur ouvert et disponible nous accueillons les jeunes qui nous sont confiés. Marie nous inspire une réponse désintéressée à leurs appels et une constante sollicitude pour eux.
1 V 456 ; L 259, 7-8
2 Lc 1, 38
3 Jn 19, 27 ; Mt 2, 14 et 21

Dans le mystère de l’Église
22. Notre vœu de chasteté nous insère plus profondément dans le mystère de l'Eglise.
Les chrétiens mariés signifient les noces entre le Christ et l'Eglise (1); par notre célibat, nous exprimons la réalité de ces noces, annonçant l'avènement d'un monde nouveau où Dieu sera tout en tous (2).
La fidélité des époux nous stimule à aimer le Seigneur de tout notre être. Notre célibat vécu dans la joie les encourage à rester unis jusqu'à la mort. Il peut éclairer les personnes qui y ont été contraintes par la vie. Il entraîne au don d'eux-mêmes ceux que le Seigneur appelle à la vie consacrée.
1 LG 11, 2
2 PC 12, 1

Au sein d’une communauté
23. Notre communauté est le lieu d'application le plus immédiat de l'amour universel auquel nous nous sommes engagés. Cet amour s'exprime aussi dans l'accueil de ceux qui viennent à nous.
L'amour pour nos Frères sera simple et cordial, assez attentif pour deviner leurs difficultés, assez humble pour partager leurs joies, assez généreux pour nous donner à tous.
La vie fraternelle est un excellent soutien pour l'épanouissement de notre chasteté (1). Dans les moments où la solitude du célibat nous pèse, chacun doit pouvoir compter sur la compréhension de ses Frères. Leur amitié favorise notre équilibre personnel. L'esprit de foi et la confiance réciproque facilitent l'ouverture, le partage et, au besoin, l'interpellation.
1 PC 12, 2
23.1 L’accueil en communauté sera simple et prudent, décidé d'un commun accord. Le temps de prière, de travail et de repos, indispensables à la vie communautaire, seront sauvegardés. ( cf 62)

Chasteté et amitié
24. La chasteté bien vécue ouvre nos cœurs à l'amitié, grâce de Dieu qui donne un visage à son amour (1). Comme consacrés, nous aimons ceux que nous rencontrons, en frères et sœurs dans le Christ.
Nous accueillons leur amour comme une expression de celui du Seigneur, tout en sachant que lui seul peut combler notre besoin d'amour.
Conscients de notre fragilité, nous estimons à leur juste valeur la réserve et la vigilance dans nos relations humaines, et nous nous gardons de toute amitié exclusive ou possessive.
1 Jn 11, 3-5
24.1 Dans notre vie de chasteté, nous avons à éviter un double écueil: oublier que le vœu est un appel à aimer, et perdre de vue la spécificité de l'amour d'un consacré.
D'une part, il nous faut lutter contre la tendance à nous soustraire à l'amitié des autres, surtout à celle des confrères. D'autre part, il nous faut exercer la prudence; c'est elle qui doit guider nos relations pour que nos amitiés soient cohérentes avec la chasteté consacrée et ne nous éloignent pas de la prière, de l'apostolat ou de la communauté. Au besoin, nous signalons à notre Supérieur la situation qui nous met en difficulté.
Chasteté, prière, sacrements
25. Pour entretenir notre relation d'amour avec le Seigneur, nous sommes fidèles à le rencontrer dans la prière, spécialement dans l'oraison. Ainsi, pouvons-nous assumer dans la paix la solitude inhérente au célibat.
En communiant au Corps du Christ, nous trouvons la force d'aller notre chemin à travers les difficultés, différentes selon les cultures, les tempéraments et les étapes de la vie.
Dans les tentations et les luttes, nous nous ouvrons à l'action du Christ qui guérit nos blessures, nous affranchit de nos désirs égoïstes, nous rend fils de la résurrection (1). Nous recourons aussi à la direction spirituelle et au sacrement de réconciliation, source d'un amour renouvelé.
1 Lc 20, 36

Chasteté et ascèse
26. L'ascèse chrétienne, par les renoncements (1) qu'elle suppose, nous aide à parvenir à la maturité dans l'amour.
Nous faisons attention à ce qui favorise notre équilibre physique et psychique (2). Nous sommes lucides et prudents dans le choix de nos loisirs et dans l'usage des moyens de communication sociale (3). Nous conformons notre conduite à la voix d'une conscience délicate. Unis au Christ dans sa passion, nous acceptons les épreuves de la vie. Nous purifions notre cœur afin d'être tout à lui et libres pour aimer ceux à qui nous sommes envoyés.
1 Lc 9, 23-24 ; Ga 5, 24
2 PC 12, 2
3 c 666
26.1 Pour parvenir à une maîtrise des sens et du cœur, et pour assumer avec équilibre notre vœu de chasteté, nous employons les moyens adaptés, notamment : - une éducation et une formation psychologiques dans les domaines de la sexualité, de l'affectivité et des relations humaines ; - une vie communautaire ouverte et équilibrée.

Témoignage de vie
27. Notre chasteté dans le célibat consacré est signe de contradiction pour le monde. Nous attestons des valeurs évangéliques en pratiquant le respect des personnes, la pureté de vie, l'amour miséricordieux envers ceux que la société rejette.
Le célibat vécu avec générosité, nous achemine vers l'accomplissement de notre être et devient source particulière de fécondité spirituelle pour la famille humaine (1). Il nous rend plus disponibles et donne à notre amour toute sa plénitude.
Sachant que la chasteté est un fruit de l'Esprit-Saint, nous demandons, pour tous les consacrés, la grâce d'y être fidèles afin qu'ils goûtent la joie promise aux cœurs non partagés (2).
1 LG 42, 3
2 1 Co 7, 32-35

27.1 Le samedi, ou un autre jour choisi dans la Province, nous jeûnons, ou nous récitons une prière spéciale, ou faisons un acte de charité afin d'obtenir, par l'intercession de Marie, le don de la chasteté.
Nous restons fidèles aux pratiques chères à notre Fondateur, comme la dévotion à l'Immaculée Conception et la consécration à Marie.

LE CONSEIL EVANGELIQUE DE PAUVRETE
A la suite du Christ pauvre
28. Dans son amour pour nous, le Christ, qui de riche s'est fait pauvre (1), nous presse de communier à sa pauvreté. Il naît dans le dénuement (2), vit du travail de ses mains, annonce aux pauvres la Bonne Nouvelle (3) et les proclame bienheureux. Conscient d'avoir tout reçu du Père, librement, il s'abandonne entre ses mains et se dépossède de lui-même jusqu'à mourir sur une croix.
Par amour, nous mettons nos pas dans ceux de Jésus pour apprendre de lui comment vivre pleinement notre vœu de pauvreté dans le détachement.
1 2 Co 8, 9
2 Lc 2, 7
3 Lc 4, 18

Le vœu de pauvreté
29. Le conseil évangélique de pauvreté implique une vie pauvre en fait et en esprit (1). Nous renonçons à faire usage et à disposer de tout argent ou autre bien matériel de quelque valeur (2), sans autorisation.
Nous gardons cependant la propriété de nos biens, la capacité d'en acquérir d'autres, et celle d'ajouter au patrimoine ce qu'il peut rapporter; mais nous en cédons l'administration à d'autres. Par ailleurs, avec la permission des Supérieurs, nous pouvons renoncer à ce patrimoine (3).
1 PC 13, 2
2 c 600
3 c 668, 4

29.1 Pour faire usage de l'argent, le Frère agit sous la dépendance de son Supérieur immédiat. Il lui rend compte régulièrement des sommes mises à sa disposition.
29.2 Pour disposer d'un don en argent ou en nature, le Frère a besoin de l'autorisation du Supérieur.
29.3 Avant la profession, le novice doit, une fois pour toutes, céder l'administration de ses biens à qui il veut et disposer librement de leur usage et de leur usufruit. (c 668,1)
29.4 Avant la profession perpétuelle, le Frère doit faire un testament qui soit valide en droit civil. (c 668,1)
29.5 Pour modifier ces actes, il a besoin de la permission du Frère Provincial ou, en cas d'urgence, de celle du Supérieur local. (c 668,2)
29.6 Tout ce que le Frère acquiert par son travail ou en raison de son appartenance à l'Institut, et ce qu'il reçoit à titre de pensions, subventions, assurances, salaires ou prestations sociales, revient à l'Institut. (c 668,3)
29.7 Ce qu'un Frère perçoit pour ses droits d'auteur appartient à l'Institut. Les Normes de la Province, en accord avec la législation du pays, détermineront les modalités pour régler tout ce qui concerne ces droits.
29.8 Après dix ans de profession perpétuelle, le Frère peut renoncer à son patrimoine. Il s'adresse alors au Frère provincial qui, avec son avis et celui de son Conseil, transmet la demande au Frère Supérieur général à qui appartient la décision. (c 668,4 ; cf 150.1.4)
29.9 Les Frères ne doivent pas, sans la permission du Frère Provincial, accepter d'administrer des biens appartenant à d'autres personnes physiques ou juridiques. Ils ne peuvent pas non plus se porter garants, mêmes sur leurs propres biens. (c 672 ; c 285,4)
29.10 Le Frère refuse les avantages qui lui seraient offerts à titre personnel : voyages, séjours, objets de valeur. Même s'ils ne coûtent rien à la communauté, ils peuvent blesser la pauvreté et la vie commune.
29.11 Le Chapitre provincial doit établir les normes concernant les objets à usage personnel ainsi que celles relatives à l'argent mis à la disposition des Frères pour des besoins divers : études, voyages, vacances. (cf 151.1.3)
Il peut aussi proposer d'autres normes qu'il juge nécessaires ou utiles à la pratique de la pauvreté, compte tenu des situations locales. Dans ce dernier cas, le Frère Provincial, avec son Conseil, entrera en dialogue avec le Frère Supérieur général (cf 150.2.10).
Sur les pas de Marie
30. Le Magnificat (1) nous révèle le cœur de Marie qui, avec les pauvres d'Israël, met sa confiance dans la fidélité du Seigneur (2). Avec Joseph le charpentier (3), elle est proche des petites gens de Nazareth. De l'Annonciation au Calvaire, Marie donne son consentement actif à toutes les formes de détachement que Dieu lui demande (4).
Avec elle, nous laissons rompre progressivement nos attaches terrestres, selon la volonté purifiante du Seigneur qui nous façonne une âme de pauvre.
1 Lc 1, 46-55
2 LG 55
3 Lc 2, 24
4 Lc 2, 48-50

Dépendance et abandon
31. La pauvreté spirituelle nous maintient dans une totale dépendance du Père. Elle se manifeste par le recours au Supérieur, par l'acceptation de nos limites et de l'aide des autres.
Elle nous fait recourir sans cesse à la prière qui ranime le courage et la confiance. Elle nous établit dans la paix du pauvre qui s'abandonne à la Providence (1).
1 Mt 6, 25-34

Travail, vie simple, partage
32. Nous vivons concrètement la pauvreté personnelle et communautaire en menant une vie laborieuse et sobre, sans recherche du superflu (1).
Notre pauvreté apparaît aussi dans la simplicité qui doit marquer notre manière d'être, notre style de vie et notre action apostolique.
Elle nous demande de faire fructifier nos talents, de partager (2) ce que nous sommes et ce dont nous disposons, spécialement de notre temps personnel.
1 PC 13, 3, 6
2 Is 58, 7 ; Ac 4, 32 ; GS 69, 1
32.1 La communauté évalue périodiquement l'usage qu'elle fait de ses biens. Elle examine son style de vie et la manière dont elle est logée, afin de voir dans quelle mesure elle témoigne de la pauvreté religieuse. (cf PJ, prop. 11)
32.2 Fidèles à la tradition mariste et par esprit de pauvreté et de solidarité avec les pauvres, nous faisons les petits travaux manuels qui se présentent dans nos maisons.
32.3 Dans nos achats, comme dans nos constructions, nous veillons à sauvegarder la simplicité.

A l’exemple du Fondateur
33. La pauvreté de cœur du Père Champagnat se révèle surtout dans sa confiance en la Providence (1). La fondation de notre Institut est la preuve, toujours actuelle, que la foi permet toutes les audaces.
Aimant les pauvres, notre Fondateur a voulu nous envoyer vers eux, de préférence (2), sans exclure personne. Ses premiers disciples, par leur vie rude, restaient proches de ceux auxquels ils se dévouaient.
La Valla (3) est pour chacun de nous un appel à vivre dans la simplicité et le détachement, tant sur le plan personnel qu'au niveau des communautés et des provinces (4).
1 V 333
2 V 417
3 V 90
4 V 263
33.1 A l'exemple du Père Champagnat, nous acceptons sans nous plaindre les situations de pauvreté qui sont une occasion de mettre notre confiance en Dieu. Nous nous gardons de trop miser sur les moyens humains.
Amour préférentiel des pauvres
34. Par fidélité au Christ et au Fondateur, nous aimons les pauvres (1). Bénis de Dieu, ils nous attirent ses faveurs et nous évangélisent.
Guidés par la voix de l'Eglise (2) et selon notre vocation propre, nous sommes solidaires des pauvres et de leurs causes justes. Nous leur réservons notre préférence, partout où nous sommes et quel que soit notre emploi. Nous aimons les lieux et les maisons qui nous font partager leur condition, et nous saisissons les occasions de contact avec la réalité de leur vie quotidienne.
Le souci des pauvres nous pousse à découvrir les causes de leur misère et à nous libérer de tout préjugé ou indifférence à leur égard. Il nous fait devenir plus responsables dans l'usage de nos biens que nous devons partager avec les plus démunis d'entre eux. Nous évitons de les choquer par un train de vie trop confortable (3).
Notre mission d'éducateurs auprès des jeunes nous encourage à œuvrer pour la promotion de la justice.
1 V 578
2 ET 17, 18
3 PJ prop. 10
34.1 En début de mandat, le Frère Provincial établit un plan pour continuer et accroître, si possible, ce que la Province réalise en faveur des nécessiteux. Il communique ce plan au Frère Supérieur général. Il fait aussi l'évaluation de l'application des normes provinciales concernant la pauvreté. (cf 150.2.6)
34.2 Dans son budget annuel, la communauté prévoit la part des pauvres, conformément aux dispositions prises par le Frère Provincial. Elle cherche à faire plus large cette part, en se privant de choses utiles ou même nécessaires. (cf 58.1 ; 162.3)

Témoins d’une Eglise pauvre et servante
35. A la suite du Sauveur, nous marchons sur la voie du dépouillement intérieur. Le détachement des biens terrestres nous libère des soucis excessifs (1). Pour être des témoins crédibles (2), nous renonçons aux privilèges qui étouffent la liberté évangélique.
Sur ce chemin de pauvreté, nous devenons de plus en plus miséricordieux envers le prochain et ouverts aux merveilles de Dieu. Notre vie simple et donnée révèle le visage d'une Eglise pauvre et servante, et témoigne de la joie promise à ceux qui ont un cœur de pauvre (3).
1 Lc 12, 13-21
2 ET 22
3 Mt 5, 3

LE CONSEIL EVANGELIQUE D’OBEISSANCE
A la suite du Christ obéissant
36. Toute l'existence de Jésus a été communion à la volonté de son Père (1) dont il se savait le Bien-aimé. Il répond à cet amour par une disponibilité totale à sa mission rédemptrice. Sa nourriture est de faire la volonté de Celui qui l'a envoyé (2). Il assume la condition de serviteur (3) et apprend, en souffrant, le prix de l'obéissance (4). Ressuscité par Dieu, il est devenu cause de salut universel.
Jésus est pour nous l'exemple parfait que nous essayons de suivre. Mus par l'Esprit-Saint, nous cherchons en tout l'accomplissement de la volonté du Père, nous unissant ainsi au mystère pascal du Fils (5).
1 He 10, 7
2 Jn 4, 34
3 Ph 2, 7
4 He 5, 8
5 PC 14, 1
Le vœu d’obéissance
37. Le conseil évangélique d'obéissance, assumé en esprit de foi et d'amour à la suite du Christ obéissant jusqu'à la mort, nous oblige à la soumission aux Supérieurs légitimes qui tiennent la place de Dieu, lorsqu'ils commandent suivant les Constitutions (1).
1 c 601
37.1 Un ordre formel en vertu du vœu ne peut être donné que par un Supérieur majeur et pour des cas exceptionnels.
37.2 Par souci pastoral, le Supérieur majeur a le devoir de prévenir le Frère, en cas de faute grave, par une monition écrite.

Avec la Vierge du Fiat
38. La vie entière de Marie est le prolongement de son FIAT (1). Par son obéissance, elle devient la Mère de Dieu et coopère à la mission rédemptrice de son Fils. Elle est bienheureuse parce qu'elle écoute et accomplit la parole du Seigneur (2).
Frères Maristes, nous nous mettons à l'école de la Servante du Seigneur et nous répondons à son invitation: "Quoi qu'il vous dise, faites-le."(3) C'est d'elle que nous apprenons la docilité à l'Esprit et l'obéissance lucide et courageuse.
1 Lc 1, 38
2 Lc 1, 45 ; 11, 28
3 Jn 2, 5 ; L 259, 10-13

Obéissance du Fondateur
39. Le Père Champagnat, dans ce qu'il entreprend, veut faire d'abord la volonté de Dieu recherchée dans la prière, la consultation, la médiation des Supérieurs (1) et l'attention aux signes des temps. En toutes circonstances, malgré les contradictions et les oppositions, il obéit à ses Supérieurs, voyant en eux la personne de Jésus lui-même.
A l'exemple de notre Fondateur, nous mettons l'esprit de foi à la base de notre obéissance (2); celle-ci nous rend disponibles pour la tâche que nous confie l'Institut (3).
1 V 394
2 TS
3 L 36, 12-14

Obéissance et médiations
40. L'amour de la volonté de Dieu et le désir de la réaliser tout au long de notre vie nous font accepter un ensemble de médiations.
Chacun de nous est tenu d'obéir au Pape, même en raison du lien sacré d'obéissance (1). Parmi les autres médiations figurent la hiérarchie de l'Eglise (2), et de notre famille religieuse avec les Constitutions, les Chapitres et les Supérieurs (3). Nous y recourons, surtout lors de décisions importantes.
Supérieurs ou non, nous sommes tous dépositaires du charisme du Fondateur. A ce titre, nous devons exercer la médiation d'une manière réciproque, selon la grâce et notre fonction.
1 c 590, 2
2 Lc 10, 16
3 PC 14, 2
40.1 Nous écoutons la voix des pasteurs de l'Eglise et nous agissons en accord avec l'Evêque, conformément au droit universel, dans l'organisation des œuvres d'apostolat, selon le charisme et le droit propre de l'Institut. (c 678)
40.2 Le Frère n'acceptera pas, sans la permission du Frère Provincial, des emplois ou des fonctions en dehors de l'Institut. (c 671)

40.3 Dans l'exercice d'un apostolat extérieur à l'Institut, le Frère reste soumis à ses Supérieurs et fidèle à la discipline de l'Institut. (c 678, 2 ; cf 89.1)

Obéissance en communauté
41. L'obéissance en communauté demande à chacun de développer l'esprit de communion et la fidélité intérieure aux motions de l'Esprit-Saint.
Le discernement spirituel (1), le dialogue (2) sincère et libre avec le Supérieur et entre nous sont des moyens importants pour correspondre aux vues du Père. Dans cette recherche, nous devrons maintes fois abandonner notre propre manière de voir pour accepter ce que la communauté, en accord avec le Supérieur, croit être la volonté de Dieu.
1 Rm 12, 2
2 ES 66

Obéissance du Supérieur
42. Le Frère appelé à devenir Supérieur, après dialogue avec son Supérieur majeur, s'en remettant au Seigneur qui lui confie cette mission, l'acceptera avec simplicité (1).
Le Supérieur accomplira sa charge comme un service (2). Il sera le premier à obéir aux Constitutions et entraînera ses Frères sur la voie tracée par le Christ. Dans la prière assidue et dans l'écoute de ses Frères, il restera attentif à l'action de l'Esprit (3). Lors des entrevues, il discernera avec chacun les attentes du Seigneur.
1 L 197, 8-12
2 Jn 13, 13-14 ; PC 14, 3
3 1 Co 2, 10-16

Obéissance de la communauté
43. Les communautés, les Provinces et l'Institut, appelés à vivre l'obéissance évangélique pour le Royaume, recherchent sans cesse la volonté de Dieu. Il peut être difficile de reconnaître cette volonté, surtout en périodes de mutations profondes et de renouveau. Nous la discernons dans la prière pour parvenir à des décisions, en concertation avec les Supérieurs (1).
Ce discernement dans l'Esprit-Saint exige esprit de foi, écoute de la Parole, fidélité au charisme de l'Institut, interprétation juste des signes des temps (2) et renoncement à des intérêts de personnes ou de groupes.
1 cf 122
2 GS 4, 1

Obéissance et vie quotidienne
44. La soumission au Père nous rend, comme le Christ, serviteurs de nos Frères. Chacun participe, selon ses moyens et quel que soit son emploi, aux activités de la communauté, mettant ses qualités au service de tous et de la mission apostolique (1).
Nous vivons le mystère de l'obéissance à travers les événements et les occupations ordinaires. C'est une longue route à parcourir et les difficultés à surmonter ne doivent pas nous décourager. Par une humble fidélité, nous parviendrons à l'unification de notre personne dans l'amour et à la maturité spirituelle dans la liberté des enfants de Dieu (2). L'acceptation de la mort sera notre dernier acte d'obéissance filiale (3).
1 1 P 4, 10-11
2 PC 14, 2
3 Lc 23, 46

Rôle prophétique de l’obéissance
45. L'exercice de l'obéissance évangélique est l'expression de notre liberté et de notre disponibilité pour la mission de l'Eglise. Il nous rend forts dans notre faiblesse (1). Par là, nous dénonçons la recherche et l'abus du pouvoir (2), ainsi que les idéologies qui violent les droits de la personne ou qui font un absolu de l'autonomie individuelle. Nous annonçons en même temps la Seigneurie de Jésus-Christ (3), le Serviteur obéissant en qui Dieu a réalisé son dessein de salut.
1 2 Co 12, 9-10
2 Mt 20, 20-28
3 Ac 2, 36 ; Ph 2, 9-11

NOTRE CHEMINEMENT DE CONSACRES
46. Notre vie de consacrés est un cheminement dans la foi, l'espérance et l'amour.
Jésus a interpellé chacun de nous (1). Nous avons entendu la parole: "Sois sans crainte."(2) Nous avons dépassé nos peurs et nos hésitations pour nous engager à sa suite.
Guidés par le Père Champagnat, nous avançons ensemble, jour après jour, le cœur plein de gratitude, encouragés par le témoignage de fidélité des Frères qui nous ont précédés.
Nous pourrons, en chemin, connaître le doute, la tiédeur, le dessèchement du cœur et même ses égarements à la recherche de fausses consolations. Nous en sortirons vainqueurs surtout par le recours à Marie et avec l'aide de nos Frères.
Sûrs de la fidélité de Dieu (3), nous ne remettons pas en question son appel. Nous ressentons alors la joie de vivre en vérité le don total à Dieu et aux autres.
1 Mt 9, 9
2 Lc 1, 30
3 Lam 3, 22-23 ; Rm 11, 29

CHAPITRE 3 LA COMMUNAUTE MARISTE
La Trinité, source de vie communautaire
47. L'amour trinitaire est la source de la vie communautaire. Le Père veut que tous les hommes forment une seule famille et s'aiment comme des frères (1). Jésus a établi une communauté apostolique; il a prié pour que nous soyons un, comme lui et son Père (2).
Nous répondons à l'appel du Christ par la volonté de vivre unis dans une communauté de personnes consacrées. Notre unité manifeste ainsi que Dieu est amour et que cet amour, répandu dans nos cœurs par l'Esprit-Saint (3), est plus fort que nos limites humaines.
1 GS 32
2 Jn 17, 20-23
3 Rm 5, 5

Communauté autour de Marie
48. A l'exemple de la communauté des Apôtres, réunis dans l'Esprit-Saint le jour de la Pentecôte, nous reconnaissons parmi nous la présence de Marie (1), Mère de l'Eglise. Elle nous aide à vivre fraternellement, nous faisant mieux comprendre que nous formons le Corps du Christ (2).
Comme Marie à la Visitation (3) et à Cana (4), nous restons attentifs aux besoins de la communauté et du monde. Nous menons, comme elle à Nazareth, une vie simple et laborieuse.
1 Ac 1, 14
2 Rm 12, 5
3 Lc 1, 39 et 56
4 Jn 2, 1-5

Communauté dans l’esprit de nos origines
49. Le Père Champagnat fit, de la communauté des premiers Frères, une vraie famille (1). Il partagea leur vie à La Valla (2) et à l'Hermitage, et se dépensa totalement pour eux. "Vous savez, leur disait-il, que je ne respire que pour vous, qu'il n'est aucun véritable bien que je ne demande à Dieu chaque jour et que je ne sois disposé à vous procurer au prix des plus grands sacrifices." (3)
En retour, les Frères l'aimaient comme un père (4). A son contact et près de la Bonne Mère, ils approfondissaient le sens de la fraternité, du dévouement et de l'abnégation au service des autres.
Fidèles à cet héritage transmis par des générations de Frères, nous réalisons le désir du Fondateur, en menant notre vie de communauté dans un grand esprit de famille: "Aimez-vous les uns les autres comme Jésus-Christ vous a aimés. Qu'il n'y ait entre vous qu'un même cœur et un même esprit."(5)
1 L 132, 14-22
2 V 103, 104
3 V 476 ; L 168, 34-37
4 V 175, 176 ; L 238, 6-7
5 TS
49.1 Pour entretenir l'esprit de famille,
1 nous vivons nos relations fraternelles avec joie, respect mutuel et cordialité;
2 nous offrons un accueil empressé aux confrères de la Province et de l'Institut;
3 nous exprimons notre sens fraternel à l'occasion des fêtes de famille: jubilés, anniversaires, rassemblements provinciaux;
4 nous consacrons volontiers du temps aux travaux d'aménagement et d'entretien de la maison ou de la propriété;
5 nous participons aux détentes et loisirs communautaires.

Communauté de consacrés
50. Les vœux, expressions de notre amour du Seigneur, sont un facteur d'union de la communauté mariste. La chasteté, en libérant le cœur des formes possessives de l'affection, lui donne la largeur et l'énergie de l'amour universel. La pauvreté met à la disposition des autres tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes. L'obéissance oriente la communauté vers la recherche et l'accomplissement de la volonté de Dieu.
50.1 Le projet de vie communautaire est un moyen important de bâtir la communauté mariste. Il permet d'exercer la coresponsabilité dans la recherche de la volonté de Dieu. Le Chapitre provincial décide de son obligation pour les communautés. (cf 150.2.7)
Ce projet porte sur quelques points des Constitutions en rapport avec la situation concrète de la communauté. Il tient compte des priorités de la Province, précisées par le Frère Provincial, selon les orientations du Chapitre. Il doit être approuvé par le Frère Provincial.
50.2 Là où le projet de vie communautaire n'est pas obligatoire, le Chapitre provincial trouve un moyen pour y suppléer.

La communauté, lieu de partage et de croissance
51. Nous nous acceptons différents et complémentaires. Chacun s'intéresse à la vie et au travail des autres. Nous développons la délicatesse, cette intelligence du cœur qui sait reconnaître le confrère en difficulté et l'aider avec tact (1). Dépassant notre égoïsme et notre susceptibilité, nous recevons avec simplicité l'avertissement fraternel (2). Nous savons demander le pardon et le donner, en essayant d'éliminer de notre cœur tout ressentiment (3).
Notre communauté devient alors un lieu d'amitié et de partage où s'épanouissent les qualités humaines et les dons spirituels de chaque Frère (4).
1 Ga 6, 1
2 Mt 18, 15-17
3 Mt 5, 23-24
4 Ep 4, 11-12

Le Supérieur dans la communauté
52. Le Supérieur représente le Christ au sein de la communauté (1). Par sa présence attentive et disponible (2), il contribue à créer un climat d'entente et d'harmonie entre les Frères. Il stimule et coordonne l'effort collectif et garantit la continuité et l'unité d'action de tous.
C'est surtout par l'entremise et par l'animation de son Supérieur que la communauté reste unie à la Province et devient une cellule vivante de l'Institut.
1 R 1837, III, 1
2 Lc 12, 42 ; c 618 et 619
52.1 L'entrevue avec le Supérieur favorise la compréhension et l'harmonie dans la communauté. Elle est facteur d'encouragement et de croissance spirituelle. Le Supérieur rencontre chaque Frère à intervalles réguliers. (c 630,5)

Les membres de la communauté
53. Suivant l'exemple et les instructions du Père Champagnat, la communauté considère le jeune Frère comme une grâce de Dieu et une attention de Marie (1). Il lui apporte les richesses de son esprit et de son cœur, spécialement son enthousiasme et son désir d'authenticité. Accueilli et encouragé, il trouve dans la vie communautaire une ambiance favorable à l'affermissement de sa vocation.
Le Frère parvenu à la maturité, enrichi par l'expérience de ses succès et de ses échecs, investit dans la communauté son dynamisme et son équilibre. Il reçoit, en retour, appui et encouragement pour assumer pleinement sa vocation.
La persévérance du Frère âgé témoigne de la fidélité du Seigneur. Il ne croit pas sa tâche achevée, mais cherche à rendre service autant qu'il le peut et s'intéresse aux Frères en activité. Par la prière et par l'offrande de ses infirmités, il exerce un apostolat efficace. La communauté l'entoure de respect et d'affection.
1 V 492-496 ; L 56, 9-10 ; ALS 27 ss

Le Frère malade ou éprouvé
54. La communauté, à l'exemple du Fondateur, voit dans le Frère malade ou éprouvé un sujet de bénédiction (1). Elle veille à lui donner les soins et l'assistance spirituelle que réclame son état.
De son côté, le Frère cherche la force dans le Seigneur et auprès de Marie. Il se rappelle que par ses épreuves, unies à celles du Rédempteur, il complète dans sa chair ce qui manque aux souffrances du Christ (2) pour le salut du monde.
1 V 479
2 Col 1, 24
54.1 Tous les Frères, spécialement les Supérieurs, se montrent pleins de bonté et de patience envers les confrères malades. Ils les visitent, les encouragent et prient pour eux. La communauté mariste est attentive à donner l'aide du sacrement des malades à ses membres âgés ou malades. Ceux-ci accueillent cette grâce dans la foi et dans l'abandon à la volonté de Dieu. (Jc 5, 14)

Le Frère mourant
55. La communauté manifeste une grande sollicitude envers le confrère arrivé au terme de sa vie. Chacun de ses membres lui apporte le réconfort de sa présence et de sa prière. L'Eucharistie reçue en viatique l'aide à parachever sa consécration. Le Frère peut ainsi goûter le bonheur de mourir dans la famille de Marie (1).
Nous prions fréquemment pour nos défunts. Dans la communion des saints, nous nous sentons unis à nos confrères déjà auprès du Père (2).
1 V 290
2 LG 49
55.1 A la mort du Frère Supérieur général, d'un ancien Supérieur général ou d'un membre ou ancien membre du Conseil général, chaque communauté de l'Institut fait célébrer une messe et récite l'office des défunts.
55.2 A la mort d'un novice ou d'un Frère, chaque communauté de la Province fait célébrer une messe et récite l'office des défunts.
55.3 A la mort d'un novice ou d'un Frère, sa communauté fait célébrer trente messes et récite l'office des défunts.
55.4 A la mort des parents d'un frère, sa communauté fait célébrer une messe et récite l'office des défunts.
55.5 Le premier lundi du mois, chaque communauté fait célébrer une messe pour les défunts : Frères, parents des Frères, membres affiliés, anciens élèves, collaborateurs et bienfaiteurs.
55.6 Pendant la retraite annuelle, nous faisons célébrer une messe anniversaire et nous récitons l'office des défunts.
55.7 Les suffrages pour les défunts peuvent être augmentés par le Frère Provincial ou le Frère Supérieur, selon les habitudes locales.

Famille des Frères
56. Notre amour fraternel s'étend aussi à chacune de nos familles. Il s'exprime par un accueil cordial dans nos communautés et par la prière, surtout à l'occasion d'événements heureux ou douloureux (1). La consécration religieuse rend plus profond et plus délicat l'amour que nous portons à nos parents.
1 L 180, 26-30
56.1 Les rapports avec la famille, notamment les visites, sont précisés par les Normes de la Province, en tenant compte de la diversité des cultures et des exigences de la vie religieuse mariste. (cf 151.1.3)

Communauté priante
57. La prière en commun (1) est un élément essentiel à la vie de la communauté mariste. Réunie dans la foi au nom de Jésus, c'est d'abord dans la prière qu'elle s'édifie chaque jour.
Nous sommes tous solidairement responsables de cette prière; chacun est aidé par la présence et par l'exemple des confrères. Elle intègre ce qui fait le tissu quotidien de nos vies. C'est principalement dans l'Eucharistie que la prière communautaire trouve sa réalisation la plus parfaite (2).
1 Ac 1, 14 ; 2, 42
2 SC 10

Communauté apostolique
58. La communauté, par le témoignage d'amour fraternel de personnes consacrées, est déjà évangélisatrice au sein de l'Eglise locale. De plus, elle offre à ses membres les moyens adaptés à la finalité de l'Institut.
Ouverte à l'action pastorale, elle fait sien le travail apostolique de chacun de ses membres. Pour leur part, les Frères, quelle que soit leur occupation, s'insèrent pleinement dans la communauté pour que grandisse la charité.
58.1 Au début de chaque année, par souci de fidélité à notre mission, nous examinons si les activités apostoliques de la communauté respectent les priorités de la Province et la préférence du Fondateur pour les plus délaissés.

Vie commune et ascèse
59. Frères Maristes, nous pratiquons l'indulgence, l'affabilité, le support mutuel et les autres "petites vertus"(1) recommandées par le Fondateur pour maintenir l'union dans la communauté.
Les exigences des vœux et du devoir quotidien, le service des Frères et les aspects pénibles de la vie commune, inévitables à cause de nos limites, donnent à chacun l'occasion de se renoncer et de porter sa croix à la suite du Christ (2).
1 ALS 275 ss
2 Lc 9, 23-24

Communication et silence
60. Nos échanges et loisirs communautaires renforcent l'esprit de famille. En communiquant dans la vérité, nous partageons avec nos frères le meilleur de nous-mêmes.
La réunion communautaire, en favorisant la parole et l'écoute, est un moyen efficace pour faire la communauté. Nous y participons avec bienveillance et simplicité. Sans nous décourager devant les difficultés ou les tensions, nous prenons conscience du fait que la communauté a besoin de temps pour se bâtir.
Nous estimons le silence qui nous ouvre à la compréhension, qui prépare et prolonge la communication des cœurs (1). Il dispose chacun à respecter, par amour de ses Frères, les temps de prière, de travail et de repos.
1 ET 46

60.1 La communauté détermine la périodicité de la réunion communautaire. Cette réunion donne lieu à quelque exposé ou échange à partir, notamment, des textes de l’Institut. Elle permet aussi aux Frères de prendre conscience de leur responsabilité dans la communauté et d'actualiser les moyens pour entretenir l'esprit apostolique.
60.2 Nous prenons nos repas dans la simplicité et la joie, en signe d'amitié et de communion. Notre nourriture est ordinaire. Nous évitons toute recherche par esprit de pauvreté. Nous nous privons parfois afin de partager avec les pauvres.
60.3 En communauté, nous fixons les moments où le silence doit être respecté pour favoriser la vie intérieure et la charité. Nous déterminons de même, avec le discernement nécessaire, l'usage des moyens de communication sociale.
60.4 Les vacances sont un temps pour refaire nos forces et resserrer notre union fraternelle. Selon les Normes de la Province, la communauté organise le temps des vacances et prévoit comment en passer une partie ensemble. (cf 151.1.3)

Logement et costume
61. De par l'obligation de la vie commune, nous sommes tenus d'habiter notre maison et de ne la quitter qu'avec la permission du Supérieur.
Notre logement doit répondre aux besoins de la vie commune. Quel que soit le type de résidence et son lieu d'implantation, les locaux seront toujours propres et aménagés de manière à avoir un caractère visible de pauvreté. Une partie doit être réservée à la communauté, afin de préserver l'intimité nécessaire à la vie fraternelle (1).
En signe de notre consécration et en témoignage de pauvreté mariste, nous portons l'habit de notre Institut, selon la forme décrite dans les Statuts (2).
1 c 667, 1
2 c 669, 1
61.1 Pour une juste raison, le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, peut donner une permission d'absence prolongée. Il ne donnera pas de permission au-delà d'une année, sauf pour des raisons de santé, d'études ou d'apostolat à exercer au nom de l'Institut. (c 665, 1 ; cf 150.2.2)
61.2 Dans chaque résidence, il y a un oratoire. Il est le lieu ordinaire de la prière communautaire. La présence eucharistique en fait le centre de la communauté. (c 608)
61.3 Notre habit est la soutane avec le col romain ou le rabat, le cordon et, pour les profès perpétuels, le crucifix ou un costume qui signifie notre état de consacrés, dans un Institut de Frères. Les Normes de la Province en précisent les détails. (cf 151.1.3)
Quel que soit l'habit que nous portions, nous veillons à avoir partout une tenue aussi éloignée de la vanité que de la négligence.

Communauté et hospitalité
62. La communauté mariste accueille ceux qui viennent à elle comme si elle recevait Jésus en personne (1), vivant ainsi, de manière concrète, la fraternité universelle (2). Insérée dans son milieu, comme le levain dans la pâte, elle doit, en même temps, dans sa prière et son apostolat, s'ouvrir à toute l'humanité (3).
1 He 13, 2 ; Rm 12, 13
2 Mt 23, 8
3 cf 23, 1

La communauté, grâce toujours offerte
63. La communauté est une grâce de l'Esprit-Saint (1). Rassemblés sans nous être choisis, nous nous recevons les uns les autres comme un don du Seigneur.
Ensemble, dans un effort inlassablement renouvelé de réconciliation et de communion (2), nous devenons, au milieu de ceux qui nous voient vivre, un signe d'unité.
Cependant, nous ne cessons de percevoir le décalage entre cette grâce toujours offerte et la réalité de notre vie. Aussi, prions-nous pour rester, malgré les difficultés, unis (3) au nom du Seigneur Jésus.
1 Ep 4, 2-6
2 Mt 18, 21-22
3 Jn 17, 11-12
CHAPITRE 4 LA VIE DE PRIERE
Unis à la prière du Christ
64. Jésus, conversant avec le Père (1), nous apprend à écouter Dieu et à lui répondre (2). Constamment tourné vers le Père (3) dans l'acceptation de sa condition de Fils incarné et du dessein de salut qu'il doit accomplir, il lui dit son désir et son amour, sa louange et son action de grâce, son angoisse et sa joie dans l'Esprit (4).
Nous vivons notre prière comme une grâce de participation à la prière du Christ.
1 Mc 1, 35
2 Lc 11, 1-4
3 Jn 1, 2
4 Lc 10, 21

L’Esprit Saint prie en nous
65. Toute prière chrétienne jaillit d'un cœur à l'écoute de l'Esprit-Saint qui nous introduit dans l'intimité de la Trinité et nous donne de pouvoir crier avec le Fils: Abba ! Père ! (1)
Le recueillement et le silence intérieur sont nécessaires pour rester attentifs à l'Esprit qui nous habite (2) et prie en nous (3).
1 Rm 8, 15
2 1 Co 3, 16
3 Rm 8, 26

Sources de notre prière
66. La parole de Dieu, méditée dans la Sainte Écriture et célébrée dans la liturgie, est une source permanente pour notre prière. Le travail, les événements, les appels de nos Frères, de l'Eglise et du monde (1) nourrissent aussi notre prière quotidienne.
1 ET 44

Prier avec Marie
67. Marie est pour nous modèle de prière. Vierge de l'Annonciation, elle accueille la parole de Dieu (1). Femme bénie entre toutes, elle exulte de joie en Dieu son Sauveur (2). Servante fidèle, elle vit son OUI jusqu'à la Croix (3). Mère, elle confronte, dans son cœur, les actes de son Fils avec les paroles de l'Écriture (4). Elle intercède à Cana (5) et prie en Eglise au Cénacle (6).
Frères Maristes, en priant avec Marie, nous communions à sa louange, à son action de grâce, à son intercession.
1 Lc 1, 38 ; 8, 21
2 Lc 1, 47
3 Jn 19, 25
4 Lc 2, 19 et 51
5 Jn 2, 3
6 Ac 1, 14

Avec le Père Champagnat
68. Le Père Champagnat, en vivant dans la présence de Dieu, parvint à une prière continuelle, même au milieu des occupations les plus absorbantes (1). Il recourait sans cesse à Dieu. "Jamais, disait-il, je n'oserais entreprendre une chose sans l'avoir longtemps recommandée à Dieu."(2) Quand il célébrait l'Eucharistie et lors de ses nombreuses visites au Saint-Sacrement, une foi profonde lui rendait comme sensible la présence de Jésus. Il s'adressait à Marie avec la confiance d'un enfant (3).
Dans la formation des Frères, il revenait souvent sur la prière qu'il appelait "le point capital"(4). Son exemple nous enseigne à faire de toute notre vie une prière.
1 V 361-362
2 V 347
3 V 123 ; L 196, 15-17
4 V 351 ; L 102, 7-10

Autour de la table du Seigneur
69. L'Eucharistie est le cœur de notre vie consacrée. En elle, notre communauté renforce son unité (1), puise son dynamisme et communie à l'Eglise visible et invisible.
Nous participons chaque jour au Sacrifice Eucharistique (2), en communauté. Nous y écoutons la Parole, nous communions au Corps du Christ (3), et nous adorons le Seigneur lui-même présent dans le Saint-Sacrement (4). Ainsi, nous nous identifions peu à peu à Jésus (5) qui s'offre continuellement au Père et, comme lui, nous livrons notre vie pour les autres (6).
1 ET 48
2 V 377
3 Ac 2, 42
4 c 663, 2
5 Jn 6, 56
6 Lc 22, 19 ; Rm 12, 1

69.1 Les jours où nous ne pouvons pas avoir la messe, nous faisons une célébration de la Parole pendant laquelle nous communions au Corps du Christ.
69.2 Il est très souhaitable que, le dimanche, nous participions à une messe paroissiale pour manifester notre unité avec le peuple de Dieu, autour du Christ ressuscité.

Prier avec le Peuple de Dieu
70. Le Christ assure sa présence à ceux qui sont réunis en son nom (1). En célébrant la liturgie des heures (2), nous accordons notre prière à celle de Jésus, spécialement par les psaumes (3) avec lesquels il a prié. En Eglise, nous exprimons à Dieu la louange au nom de toute la création, et nous entrons dans l'intercession que le Fils présente au Père (4).
Cette liturgie, faite en communauté, soutient et renouvelle notre prière personnelle (5). Bien célébrée, elle comporte une valeur de témoignage pour ceux qui prient avec nous.
1 Mt 18, 19-20
2 SC 83
3 Mt 26, 30
4 Ep 5, 19-20
5 SC 90
70.1 La communauté organise de manière responsable et créative sa vie de prière. Pour la prière du matin et du soir, elle peut utiliser la liturgie des heures ou une autre forme de prière.
70.2 Nous invitons à notre prière ceux qui partagent avec nous la vie et la mission.
70.3 Fidèles à la tradition mariste, nous commençons habituellement la journée par le Salve Regina ou une autre salutation mariale, suivie des invocations en usage dans l'Institut et de l'offrande de la journée. (RC 1852, IX, 3; V 390)
L’oraison dans notre vie d’apôtres
71. Notre relation d'amour avec le Christ, Maître et Seigneur de nos vies, demande à être entretenue chaque jour. De même, l'efficacité de notre travail apostolique exige que nous soyons unis intimement à Dieu qui nous envoie (1).
Dans l'oraison, rencontre personnelle avec le Seigneur (2), nous apprenons peu à peu à voir notre vie, les personnes et les événements, avec un regard de foi. Nous y trouvons inspiration et force pour continuer l'action à laquelle Jésus nous appelle. Celle-ci, à son tour, nous ramène à la prière qui porte alors les joies et les peines, les angoisses et les espérances de ceux que Dieu met sur notre chemin.
Sûrs de la tendresse du Père, nous persévérons dans l'oraison avec foi et courage, malgré les difficultés que nous pouvons y rencontrer (3). Nous y consacrons chaque jour au moins une demi-heure, et la prolongeons pendant la journée, par l'exercice de la présence de Dieu (4).
1 Jn 15, 5
2 Mt 6, 6
3 Col 4, 2 ; Ep 6, 18
4 R 1837, II, 2

71.1 Il revient à chaque communauté de créer les conditions qui aideront ses membres à profiter du temps quotidien d'oraison.
71.2 Au cours de la journée, nous prenons des temps gratuits de recueillement, de préférence devant le Saint Sacrement, pour raviver notre amour du Christ et notre intimité avec lui. (V 370-372 ; R 1837, II, 19 ; VIII, 1, 7)

Conversion du cœur
72. La prière et l'ascèse détachent progressivement notre cœur de ce qui l'empêche d'être à Dieu.
Chaque soir, nous prenons un moment pour revoir notre journée (1). Nous remercions le Père des signes de son amour, nous lui demandons pardon de nos fautes et nous renouvelons notre désir de fidélité par un acte d'abandon filial.
Cette révision ainsi que les célébrations pénitentielles, en communauté, nous aident à mieux comprendre le sens du sacrement de la réconciliation, reçu fréquemment et avec foi (1). Nous faisons de cette rencontre avec le Christ un acte de conversion (2).
1 c 664
2 2 Co 5, 18-21
72.1 Les célébrations pénitentielles, faites périodiquement en communauté, sont des occasions de nous reconnaître pécheurs, ensemble, dans un même désir de réconciliation avec le Seigneur et avec nos Frères.

Ressourcement spirituel
73. La lecture spirituelle et l'étude religieuse (1), faites en esprit de prière, sont des moyens indispensables pour nourrir notre foi. Elles nous permettent ainsi d'entretenir notre culture religieuse et de rester aptes à faire la catéchèse. Chacun a le droit et le devoir d'y consacrer un temps suffisant.
L'accompagnement personnel est important pour notre croissance dans la vie spirituelle. Il est nécessaire pour nous aider à traverser les épreuves de certaines étapes de la vie.
La retraite annuelle (2) offre à chacun une occasion de ressourcement dans l'esprit de sa consécration. Périodiquement, des journées de récollection renouvellent l'unité intérieure de notre vie active.
1 V 472
2 Mc 6, 30-32
73.1 Chaque communauté prévoit le temps et les moyens d'assurer la lecture spirituelle et l'étude religieuse.
73.2 Nous faisons chaque année une retraite spirituelle d'une semaine, selon les indications du Frère Provincial. Les journées de récollection sont fixées au niveau communautaire ou au niveau provincial. (c 663, 5)
73.3 Par tradition, dans l'Institut, le Vendredi Saint est une journée de prière et de recueillement ; le dernier jour de l'année est consacré à la demande de pardon et à l'action de grâces. (V 369 ; V 349)
Culte de la Vierge Marie
74. Notre culte marial, comme celui de l'Eglise (1), s'exprime par l'amour, la confiance, l'admiration, et tend à l'imitation de Marie dans ses attitudes envers Dieu et envers les hommes (2).
A l'exemple du Père Champagnat, nous allons à Marie comme un enfant va à sa mère (3). Nous cherchons à approfondir notre relation avec elle par la prière et par l'étude de la doctrine mariale. Ses principales célébrations, particulièrement celle de l'Assomption, fête patronale de l'Institut, sont des temps privilégiés pour intensifier notre dévotion envers cette bonne Mère.
Chaque jour, nous louons la Mère de Dieu par le chapelet, ou par une autre pratique de piété mariale conforme aux orientations de l'Eglise (4).
1 MC 2 -15
2 V 386
3 RC 1852, VI, 6
4 RC 1852, II, 9 ; c 663, 4
74.1 Nous avons à cœur de préparer les fêtes mariales dans l'esprit de la liturgie.
74.2 Nous célébrons le mois de Marie communautairement, si possible avec les élèves ou avec d'autres fidèles. (V 382 ; R 1837, IV, 11)

Dévotion au Fondateur
75. Disciples du Père Champagnat, nous lui exprimons notre piété filiale par l'amour et par la confiance en son intercession (1). Nous étudions sa vie afin de comprendre ses intentions et de nous pénétrer de son esprit (2). Sa fête liturgique est célébrée partout avec ferveur, pour remercier Dieu d'avoir donné à l'Eglise un apôtre de la jeunesse.
Notre amour envers le Fondateur s'étend au Frère François, aux Frères qui nous ont devancés, aux membres et aux œuvres de l'Institut.
1 C II, pp.261-263
2 PC 2, 2
75.1 Au moyen du calendrier religieux, nous rappelons, chaque jour, le souvenir de nos Frères défunts, les dates importantes de l'Institut et des citations de nos écrits maristes.
75.2 Le 6 juin, fête de Marcellin Champagnat, est une excellente occasion de faire connaître sa personne et son œuvre. Nous la célébrons, si possible, avec nos élèves, les membres des autres Instituts maristes et la communauté ecclésiale.
75.3 Le 2 janvier, nous célébrons l'anniversaire de fondation, en reconnaissance pour le don de l'Institut à l'Eglise et pour celui de notre vocation.
75.4 Le 22 janvier, nous faisons mémoire du Frère François.

Dans la communion des saints
76. Selon la volonté du Fondateur, nous honorons saint Joseph, premier patron de l'Institut (1). Il nous enseigne l'oubli de soi dans le service. Nous lui demandons de nous faire partager son amour envers Jésus et Marie.
Nous rendons aussi aux anges gardiens "un culte d'amour, de respect et de confiance". (2)
Nous vénérons les Saints et Saintes (3). Ils reproduisent pour nous quelque trait du visage de Jésus (4), le modèle unique.
1 ALS 103 ; TS ; L 238, 15-21
2 TS
3 LG 50, 1
4 2 Co 3, 18
Hommes de prière
77. La prière est pour nous une nécessité absolue (1). Elle ne se limite pas aux exercices de piété et ne s'identifie pas non plus au travail apostolique. Elle est présence et communion à Dieu, rendu plus proche par notre attention aux autres. Peu à peu, elle unifie notre vie et tend à devenir continuelle (2), pénétrant notre action et rayonnant sur notre entourage.
Chacun de nous reste le premier responsable de sa prière personnelle et partage la responsabilité de la prière communautaire.
1 ET 42-45
2 1 Th 5, 17
77.1 La communauté organise sa prière selon les exigences des Constitutions. Elle évalue périodiquement ses choix, en vue de la croissance spirituelle de ses membres. Elle reste ouverte à d'autres formes capables de promouvoir cette croissance.
77.2 Les jours de congé et durant les vacances, nous prévoyons des temps de prière communautaire.
77.3 Nous profitons des vacances et de certaines périodes de la vie: maladie, vieillesse, pour consacrer plus de temps à la prière personnelle.

CHAPITRE 5 LA VIE APOSTOLIQUE
Jésus, l’envoyé du Père
78. Jésus, envoyé du Père (1), est la source (2) et le modèle de notre apostolat. Par l'incarnation, il s'est uni, d'une certaine manière, à tout homme (3). Consacré et guidé par l'Esprit-Saint, il annonce la bonne nouvelle du Royaume (4). Il se fait serviteur de ses frères jusqu'au don total de sa vie (5). Il meurt pour rassembler dans l'unité la famille de Dieu (6). Ressuscité, il consacre toute la création et la conduit à son achèvement (7).
1 Jn 17, 18
2 AA 4, 1
3 GS 22, 2
4 Lc 4, 18
5 Jn 10, 11
6 Jn 11, 52
7 Ep 1, 10
L’Église, envoyée par le Christ
79. A son tour, Jésus, image du Père (1), envoie l'Eglise (2), à laquelle il reste présent par son Esprit, pour qu'elle poursuivre son œuvre: révéler aux hommes le visage du Dieu-Amour et le sens de leur vie.
Par le baptême et la confirmation, nous sommes tous appelés à suivre le Christ et à continuer sa mission (3).
1 Jn 14, 9-10
2 Mt 28, 19 ; AG 5 ; LG 17
3 LG 11 ; AA 3

L’Institut, envoyé par l’Eglise
80. Suscité par l'Esprit-Saint, notre Institut est envoyé par l'Eglise (1). A la suite du Père Champagnat, il évangélise, surtout en éduquant les jeunes, particulièrement les plus délaissés.
Chacune de nos communautés, envoyée par l'Institut, exerce son apostolat en communion avec les pasteurs de l'Eglise locale (2) et en collaboration avec les autres religieux et laïcs voués à la même tâche (3).
Dans les situations de persécution religieuse ou de crise sociale, nous demeurons dans le pays, autant que possible, par fidélité à notre mission.
1 c 675, 3
2 c 678, 1
3 1 Co 3, 8-9 ; c 680
80.1 Les Supérieurs ont besoin du consentement préalable de l'Évêque du diocèse, donné par écrit, pour fonder une maison. Pour fermer une maison ils doivent préalablement consulter l'Évêque du diocèse. A l'occasion de ses visites aux communautés, le Frère Provincial prend contact avec les responsables de l'Église locale (c 609,1; 616,1; cf 137.3.1; 150.2.12).

Marcellin Champagnat, notre modèle
81. Le Père Champagnat incarne un zèle évangélique qui sait donner des réponses adaptées à des problèmes concrets (1).
Il se sent appelé à former des religieux pour l'éducation chrétienne des petits campagnards, dont personne ne s'occupe (2). Pour lui, la mission du Frère consiste à aider les enfants et les jeunes à devenir de "bons chrétiens et de bons citoyens" (3). Homme de foi, il croit d'abord en la prière qui rend docile le cœur des élèves. L'exemple et la présence prolongée (4) sont des éléments importants de la pédagogie mariste qu'il résume ainsi: "Pour bien élever les enfants, il faut les aimer."(5)
Frères Maristes, animés d'un même zèle, nous continuons le charisme du Fondateur en répondant aux attentes et aux besoins des jeunes d'aujourd'hui.
1 V 547
2 L 34 ; L 59, 22-29
3 V 597 ; ALS 355 ss ; L 273, 8-9
4 V 598 ; L 14, 5-9
5 V 600 ; L 63, 31-33

Dans une communauté d’apôtres
82. Notre apostolat est communautaire. Il commence par le témoignage (1) de notre vie consacrée vécue ensemble. Toute la communauté se montre solidaire; elle soutient et stimule chacun de ses membres dans son travail apostolique.
Nous travaillons d'une manière d'autant plus efficace (2) que la communauté est unie (3) et accueillante, animée par l'esprit de prière et de zèle. Quand notre vie rayonne la joie (4) et l'espérance chrétiennes, nous donnons aux jeunes l'envie de s'engager à la suite du Christ.
1 EN 21
2 PC 15, 1
3 Ph 2, 2
4 ET 55

Attentifs aux jeunes et disponibles à l’Esprit
83. Nous rejoignons les jeunes là où ils sont (1). Nous allons avec hardiesse dans des milieux, peut-être inexplorés, où l'attente du Christ se révèle dans la pauvreté matérielle et spirituelle. Dans nos rencontres, nous leur manifestons une attention empreinte d'humilité, de simplicité et d'oubli de soi.
Nous leur présentons le Christ, la Vérité qui rend libre (2), lui qui appelle chacun par son nom. Nous les aidons à découvrir leur vocation dans l'Eglise et dans le monde. Nous demeurons disponibles à l'Esprit-Saint qui nous interpelle par les réalités de leur vie et qui nous pousse à des actions courageuses.
1 L 323, 7-11
2 Jn 8, 32

Marie et notre apostolat
84. Marie, éducatrice de Jésus à Nazareth (1), inspire nos attitudes à l'égard des jeunes. Notre action apostolique est une participation à sa maternité spirituelle.
Nous la contemplons, inconnue et cachée dans le monde, fidèle à sa mission de donner Dieu aux hommes. Dans la simplicité, l'enthousiasme et la charité, elle porte le Christ au Précurseur et le révèle aux bergers et aux mages. Avec patience, elle attend l'heure de Dieu, prête cependant à intervenir pour obtenir le premier signe qui suscite la foi des disciples. Elle s'efface ensuite pour laisser la place à Jésus. Mais elle le rejoint dans la souffrance et l'humiliation de la croix, avant d'assumer son rôle de mère au sein de l'Eglise (2).
Nous orientons le cœur des jeunes vers Marie (3), la parfaite disciple du Christ; nous la faisons connaître et aimer comme chemin pour aller à Jésus. Nous lui confions ceux dont nous sommes chargés (4); nous les invitons à prier souvent cette "Bonne Mère"(5) et à l'imiter.
1 Lc 2, 51-52
2 LG 55-65
3 L 14, 17-21 ; RC 1852, VI, 10
4 R 1837, II, 3
5 RC 1852, 2°p. VI, 11
84.1 Par fidélité à la tradition mariste, nous assurons aux jeunes une catéchèse mariale. (V 386 ; RC 1852, VI, 11)

Notre activité apostolique
85. Notre Institut, ouvert à tout apostolat conforme à son charisme de fondation, fait de l'annonce directe de la Parole de Dieu un élément essentiel de sa mission (1).
Engagés dans des institutions scolaires ou dans d'autres structures d'éducation (2), nous nous dépensons pour le Royaume, au service de la personne humaine.
Les Frères chargés de travaux manuels ou employés dans l'administration coopèrent, par leur fonction même, à l'apostolat de l'Institut.
L'adaptation de nos engagements aux besoins de l'Eglise et de la société requiert un discernement et une évaluation périodiques.
1 V 550
2 GE 8 et 10
85.1 Le Chapitre provincial discerne parmi les besoins de l'Eglise locale ceux que la Province peut satisfaire. Le Frère Provincial, avec son Conseil, prend les décisions qui s'imposent. (c 677, 1 ; cf 151.2)
85.2 Chacun a le devoir d'acquérir les compétences théoriques et pratiques réclamées par la tâche que lui confie l'Institut.

Au service de l’évangélisation
86. Notre service de l'évangélisation vise à former de vrais disciples de Jésus-Christ. Nous l'accomplissons d'abord par le témoignage de notre vie et par des contacts où s'exerce notre capacité d'écoute et de dialogue (1).
Nous donnons la préférence à la catéchèse (2). Nous nous dévouons de tout cœur à ce ministère, selon nos aptitudes, confiants dans l'aide du Seigneur et la protection de Marie. Nous portons un intérêt particulier aux mouvements apostoliques de jeunes (3), qui constituent un complément à la catéchèse.
En raison des liens profonds qui existent entre l'évangélisation et la promotion humaine (4), nous secourons ceux qui sont dans le besoin et coopérons avec les artisans de justice et de paix dans le monde.
1 EN 41, 46, 76
2 V 121
3 GE 4 ; AA 30, 4
4 EN 31
86.1 Les jeunes qui nous sont confiés reçoivent un enseignement catéchétique structuré et cohérent. Nous les initions à la vie sacramentelle et les aidons à s'insérer dans une communauté ecclésiale.
86.2 Les questions et les aspirations de ceux que nous catéchisons, leur langage et les symboles de leur culture sont des voies ouvertes au message évangélique.
86.3 Les Frères qui travaillent dans les moyens de communication sociale, saisissent volontiers les occasions qui se présentent pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Ils se conforment aux obligations du droit universel relatives à leur tâche. (c 831)
86.4 L'Institut collabore à la formation des catéchistes et des professeurs chrétiens, selon ses possibilités, pour répondre aux besoins de l'Eglise locale.
L’école mariste, une école catholique
87. L'école mariste offre aux familles un projet éducatif où s'harmonisent foi, culture et vie, dans l'optique de Marcellin Champagnat. Ce projet insiste sur les valeurs d'oubli de soi et d'ouverture aux autres. Il présente la culture comme un moyen de communion entre les hommes et le savoir comme un devoir de service (1).
Dans nos écoles, milieu privilégié d'éducation chrétienne (2), nous donnons la priorité à une pastorale adaptée aux attentes des jeunes. Disponibles à tous, nous prenons un soin spécial des élèves en difficulté.
Ouvertes à toutes les familles qui en acceptent le projet éducatif, nos écoles promeuvent le dialogue entre les personnes de cultures et de confessions différentes (3).
1 GE 8, 1
2 c 801
3 GE 9, 1
87.1 Dans nos écoles, nous établissons chaque année un programme pastoral, en lien avec la communauté ecclésiale. Ce programme envisage, notamment, ce qui concerne les mouvements apostoliques et l'éducation de la foi: catéchèse, prière, sacrements.
87.2 Nous enseignons la doctrine sociale de l'Eglise et nous éveillons les consciences aux problèmes qui affectent la société. Nous entraînons nos élèves à la pratique d'activités caritatives qui les mettent en contact avec des situations de pauvreté. (PJ, prop. 2)
87.3 Nous éduquons nos élèves aux moyens de communication sociale et nous développons principalement leur sens critique en ce domaine.
87.4 Nous prolongeons les contacts avec les jeunes dans les activités parascolaires.

L’école mariste, une communauté éducative
88. Nous partageons notre spiritualité et notre pédagogie avec les parents (1), les professeurs laïques (2), et les autres membres de la communauté éducative. Le personnel non enseignant, par ses services, collabore étroitement à notre tâche apostolique.
Nous nous montrons frères envers nos élèves, en même temps qu'éducateurs. En nous efforçant de faire régner dans l'école un climat de cordialité et de participation, nous aidons les jeunes à devenir les artisans de leur propre formation. (2)
Nous continuons à rester proches de nos anciens élèves (2) par l'affection et par la prière. Nous acceptons volontiers leur coopération à la marche de l'école. Nous les conseillons, à l'occasion, et les encourageons à s'engager au service de l'Eglise et du monde.
1 GE 3, 1
2 GE 8, 3
88.1 Nous favorisons les associations de parents d'élèves et nous sollicitons leur participation aux activités apostoliques. (GE 6, 3)
88.2 Nous suscitons et entretenons l'engagement chrétien de nos collaborateurs laïques dans la catéchèse, les mouvements apostoliques, les groupes de prière, la pastorale des vocations.
88.3 Dans nos écoles, nous devons donner au personnel à notre charge, une rétribution juste et les moyens d'une promotion humaine. A cet effet, le Frère Provincial, avec son Conseil, établit un plan en tenant compte des situations personnelles. (c 1286, 2 ; cf 150.2.6; 156.2)
88.4 Nous faisons de nos écoles des lieux d'accueil pour des rencontres culturelles, des réunions d'amitié ou d'échange.
88.5 Le Chapitre provincial suscite des initiatives pastorales et pédagogiques, notamment celles concernant l’utilisation des moyens de communication au service de l'éducation. (cf 151.2)

Présence en milieu scolaire pluraliste
89. Seuls ou avec d'autres personnes consacrées, en coopération avec une équipe éducative de laïcs, nous participons à l'éducation intégrale de l'homme à l'école. Nous respectons les convictions et les tâches des autres éducateurs. Nous faisons de notre mieux pour que s'amorce un dialogue où Dieu puisse se faire entendre.
Témoins de l’Evangile en milieu scolaire, quel que soit notre rôle, nous contribuons à la construction de la société et du Royaume de Dieu en travaillant au service de la culture illuminée par la foi (1).
1 GE 8, 1
89.1 Le Frère qui travaille dans des œuvres dont l'Institut n'a pas la tutelle est tenu d'être, par la qualité de sa vie et de son service, un témoin de Jésus-Christ. Dans tous les cas, son engagement professionnel respectera son caractère de religieux mariste. (cf 40.3)

Engagement missionnaire de l’lnstitut
90. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés par l'Eglise, sacrement universel de salut (1). Comme elle, notre Institut est missionnaire, et nous devons avoir une âme missionnaire, à l'exemple du Père Champagnat (2) qui affirmait: "Tous les diocèses du monde entrent dans nos vues."(3)
Les pays non évangélisés et les jeunes Eglises sont l'objet de la sollicitude de l'Institut. Après entente avec l'Eglise locale, nous nous établissons là où les besoins de la population réclament un service conforme à notre charisme (4).
Dans les pays déchristianisés, nous faisons découvrir, aux jeunes et aux adultes, le vrai visage de Jésus-Christ et de son Eglise.
1 LG 48, 2
2 V 242-243 ; c 783
3 L 93, 22
4 AG 32, 4

Missionnaires maristes
91. Les Frères missionnaires, que le Seigneur envoie porter la Bonne Nouvelle, doivent se préparer soigneusement à leur tâche.
Ils accueillent les valeurs évangéliques déjà présentes dans les diverses cultures (1). Par leurs activités et par leur témoignage (2), ils contribuent à purifier en elles, ce qui serait en désaccord avec l'Evangile. Par la manière dont ils travaillent à la promotion de ces valeurs, ils affirment la qualité de chaque culture. En même temps, ils nourrissent leur spiritualité missionnaire mariste. Leur style de vie facilite leur intégration dans les pays où ils sont envoyés (3). Ils s'effacent, comme Marie, dès que leur présence n'est plus nécessaire.
Les Frères autochtones sont préparés et encouragés à assumer, progressivement, la pleine responsabilité de leur Province ou District. C'est par eux que l'enracinement de la vie mariste dans une culture parvient à son achèvement.
1 AG 25, 1
2 EN 20 ; c 787
3 EN 41
91.1 La Province a le devoir d'entretenir l'esprit missionnaire de ses membres. Lorsqu'elle n'a pas de mission, elle propose quelques Frères pour les secteurs missionnaires de l'Institut. Les exigences de la vie missionnaire requièrent un choix judicieux des Frères qui y sont envoyés.
91.2 Les Frères ont le souci d'éveiller l'esprit missionnaire chez les jeunes. Tout aspirant mariste doit être informé qu'il peut devenir missionnaire.
91.3 Les Supérieurs majeurs favorisent la création et le développement de centres maristes régionaux destinés à la formation des Frères des jeunes Eglises.
91.4 Les Frères missionnaires doivent avoir le temps et les moyens d'étudier la langue locale, pendant les premières années de leur expérience.

CHAPITRE 6 LA FORMATION
LA PASTORALE DES VOCATIONS
Le dessein de Dieu
92. Dieu a pour tout homme un dessein d'amour (1) qu'il lui révèle par des appels (2) successifs. Le Christ demeure pour chacun la voie à suivre. En Eglise, nous découvrons l'idéal évangélique et nous le faisons advenir.
1 Rm 8, 28-30
2 Mc 1, 16-20

Eveil des vocations
93. Sensibles à l'appel universel à la sainteté (1), nous aidons les jeunes à épanouir la grâce de leur baptême (2) par un engagement plus radical pour le Royaume, dans le laïcat (3), dans la vie consacrée ou sacerdotale. Nous les invitons à être attentifs aux besoins des hommes, à ouvrir leur cœur (4) à la volonté du Père, à grandir dans une attitude mariale de disponibilité (5).
1 LG 40
2 LG 33
3 AA 3
4 1 S 3, 1-10
5 Lc 1, 38
93.1 La pastorale des vocations est ouverte aux besoins de l'Eglise et organisée en lien avec le diocèse. Elle s'étend aux familles, invitées à réfléchir sur les différents états de vie et à prier pour l'éveil des vocations.
93.2 Nous animons des mouvements apostoliques où les jeunes peuvent trouver un climat qui facilite leur réponse à l'appel du Seigneur.
Tous concernés
94. Tous les Frères de la Province ont à cœur l'éveil des vocations. Le témoignage de notre consécration, de notre vie simple et joyeuse dans une communauté solidaire des pauvres, est la meilleure invitation à suivre le Christ. Nous appelons des jeunes à découvrir notre vie de Frère et d'apôtre et à s'y engager (1).
Nous prions le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers de l'Evangile (2). Comme pour Marcellin Champagnat, Marie est l'inspiratrice de notre pastorale des vocations. Nous lui demandons de conserver et de développer son œuvre (3).
1 V 549
2 Mt 9, 37-38
3 V 123-124 ; TS
94.1 Le Frère Provincial est le premier responsable de la pastorale des vocations dans sa Province. Avec son Conseil, il met en place les structures nécessaires. (cf 150.2.6)
94.2 Nous acceptons volontiers d'être les confidents et les conseillers des jeunes en recherche de vocation. Nos communautés les encouragent en les invitant et en leur réservant un accueil fraternel.

LE BUT GENERAL DE LA FORMATION
95. La vitalité de notre famille religieuse et la fidélité à sa mission dépendent, pour une large part, de la formation de ses membres (1). L'Institut veille à ce qu'elle soit solide, adaptée à leur personnalité et à leur culture. Les étapes en sont marquées par l'unité du but poursuivi: faire des hommes capables de vouer toute leur vie à Dieu, dans une communauté apostolique mariste.
Sous l'action de l'Esprit-Saint, avec l'aide des formateurs, chacun est l'artisan principal de sa formation.
1 PC 18, 1

95.1 Chaque Province étudie les questions posées par la pastorale des vocations et par la formation initiale et permanente. Le Frère Provincial, avec son Conseil, précise le plan d'action et en suit l'exécution, conformément au Guide de la formation.(c 659, 2 ; cf 150.2.6)
95.2 Ce plan prévoit les critères d'admission des candidats.
95.3 L'entente entre les formateurs et les animateurs de la pastorale des vocations est indispensable pour permettre un travail efficace.

LE PRE-NOVICIAT
96. Aux jeunes qui frappent à notre porte, nous proposons d'approfondir leur expérience de vie humaine et chrétienne. Nous les aidons à se connaître, à s'accepter, à se dépasser et à se convertir à l'Evangile.
Nous les accompagnons et nous mettons en place les structures convenables pour qu'ils perçoivent mieux l'appel du Seigneur. Nous discernons avec eux s'ils possèdent les qualités et les dispositions requises pour devenir Frère Mariste (1).
1 c 597, 1

96.1 Le pré-noviciat comporte deux étapes : un temps de recherche et un temps de postulat.
96.2 Le pré-noviciat se fait normalement dans le pays d'origine. Le candidat reste ainsi en contact avec l'environnement culturel et bénéficie d’une meilleure adaptation aux besoins apostoliques.
96.3 Il faut assurer au candidat les conditions d'une décision libre et responsable.
96.4 Le Frère Provincial, avec son Conseil, peut établir des centres (juvénats, foyers), pour préparer les aspirants au postulat. Ils seront organisés pour cultiver les vocations maristes.
96.5 Pendant le postulat, le candidat se prépare à certaines ruptures avec son milieu et fait une expérience de vie communautaire. En même temps, le responsable aide sa famille à comprendre la vocation mariste.
96.6 La durée du postulat est d'au moins six mois.
96.7 Le postulat est organisé normalement dans une maison distincte de celle du noviciat et selon le plan provincial.
96.8 Quand le postulat se fait dans une communauté, le Frère Provincial nomme un Frère profès perpétuel pour prendre en charge plus directement la formation des postulants. Les autres Frères de la communauté y participent activement.
96.9 Vers la fin de son postulat, le candidat adresse, par écrit, au Frère Provincial, une demande motivée d'admission au noviciat. Ses formateurs y joignent un rapport sur l'idonéité du postulant. Celui-ci, après avoir obtenu une réponse favorable du Frère Provincial, peut commencer le noviciat. (cf 165.1)

LE NOVICIAT
Initiation à la vie religieuse
97. Le noviciat est un temps d'invitation aux exigences de la vie religieuse mariste (1). Le novice, avec l'aide du Maître des novices et de ses collaborateurs, discerne la volonté de Dieu sur lui et vérifie ses motivations et ses aptitudes en vue de son engagement Par la pratique des conseils évangéliques, il se met à la suite du Christ (2), à la manière de Marie. Il expérimente le genre de vie de l'Institut et apprend à vivre selon les Constitutions.
Les études doctrinales sont choisies en vue d'un approfondissement de la foi et d'une connaissance amoureuse de Dieu.
Ce temps de formation prépare le novice à la profession religieuse en réponse à l'appel de Dieu.
1 c 646
2 Jn 1, 35-43

97.1 Le novice ne sera pas occupé à des études et à des emplois qui ne contribuent pas directement à sa formation. (c 652, 5)
Formation humaine et chrétienne
98. Le novice cultive les vertus humaines et chrétiennes. Il s'entraîne au renoncement (1) et au don total de lui-même à Dieu et aux hommes.
Il s'initie à vivre en intimité avec Dieu, soutenu par la lecture, la méditation, le partage de la Sainte Écriture, et par la célébration de l'Eucharistie, de la Réconciliation et de la liturgie des heures.
L'accompagnement spirituel lui facilite l'ouverture du cœur et l'intériorisation des valeurs de l'Evangile. Il devient plus sensible à l'action de l'Esprit-Saint dans sa vie (2).
1 Lc 9, 23-24
2 c 652, 2, 3

Formation mariste
99. A travers la personne et l'œuvre de Marcellin Champagnat, le novice découvre l'esprit mariste et l'assimile en s'efforçant d'y conformer son cœur.
Dans la vie communautaire, il prend pour modèle la vie simple des premiers Frères. Le travail manuel, dans l'esprit de nos origines, contribue à l'équilibre de la formation (1).
Les Constitutions, application de l'Evangile à la vie mariste, font l'objet d'une étude approfondie.
1 V 96, 97

La maison du noviciat
100. Le noviciat, sous la direction du Maître des novices, se fait dans une maison érigée par décret écrit du Frère Supérieur général (1). Il dure au moins dix-huit mois et au plus vingt-quatre, dont douze de présence dans la communauté du noviciat pour sa validité (2).
L'absence de la maison du noviciat qui dépassent trois mois, continus ou non, rend le noviciat invalide. L'absence de plus de quinze jours doit être suppléée (3).
1 c 647, 1 ; cf 137.3.2
2 c 648
3 c 649, 1
100.1 La maison du noviciat est établie en un lieu qui permette d’atteindre le but de cette étape de la formation. Elle est simple et accueillante, propre à la réflexion, à la prière et à la vie commune.
100.2 Le Frère Provincial peut autoriser le groupe des novices à séjourner, pendant certaines périodes, dans une autre maison de l'Institut qu'il aura désignée. (c 647, 3)
100.3 Dans des cas particuliers, le Frère Provincial pourra prolonger le temps du noviciat, mais non au-delà de six mois. (c 653, 2)
100.4 Le mode de fonctionnement d'un noviciat interprovincial est établi, d'un commun accord, par les Frères Provinciaux concernés.

Périodes d’activité apostolique
101. Une ou plusieurs périodes d'activité apostolique, hors de la communauté du noviciat, peuvent être organisées par le Frère Maître des novices, avec l'accord du Frère Provincial (1).
1 c 648, 2

101.1 Les périodes d'activité apostolique n’interviennent qu'après au moins six mois de présence au noviciat. Elles doivent se terminer trois mois, au moins, avant la première profession.
101.2. Pour la réussite de ces périodes, il convient de veiller à ce que:
1 le genre de travail soit en accord avec le but de l'Institut et adapté à l'âge et à la maturité du novice;
2 la communauté qui reçoit le novice comprenne les objectifs du stage et y apporte sa contribution;
3 le stage soit fait sous la responsabilité du Maître des novices.
Fin du noviciat
102. Vers la fin du noviciat, le novice demande, par écrit, au Frère Provincial, d'être admis à la profession. Le temps du noviciat se termine par la profession temporaire (1) précédée d'une retraite.
1 c 653, 2
102.1 Trois mois avant la fin du noviciat, le novice, dans sa demande d'admission à la profession, rend compte de son expérience de vie. Il exprime les motifs qui le poussent à se donner à Dieu, dans l'Institut. Cette demande est accompagnée du rapport du Frère Maître des novices et de ses collaborateurs.
102.2 Le Frère Provincial fixe la durée de la retraite et le lieu de la première profession.
102.3 Le Frère Provincial peut admettre à la profession un novice en danger de mort. Cette profession n'aura pas d'effets juridiques si le novice guérit.

LE POST-NOVICIAT
But du post-noviciat
103. Jusqu'à la profession perpétuelle, la formation des Frères doit être poursuivie d'une manière systématique et équilibrée (1). Elle est organisée en fonction des besoins de l'Eglise et des hommes, adaptée aux capacités personnelles et conforme au charisme de l'Institut (2).
Pendant ce temps, le Frère continue d'approfondir le sens de sa consécration.
1 PC 18, 1
2 c 659, 1, 2
103.1 Après le noviciat, la formation d'un Frère profès temporaire se poursuit en deux étapes:
1. dans une communauté spécifiquement structurée à cet effet, sous la direction du Frère nommé par le Frère Provincial;
2. dans une communauté apostolique jusqu'à la profession perpétuelle.
103.2 La première étape a une durée de trois ans. Elle se fait immédiatement après le noviciat. (PC 18,1 ; DF 60)
103.3 Lorsque les circonstances obligent de faire autrement, le Frère Provincial, avec son Conseil, étudie la meilleure façon d'atteindre le but de chaque étape.

Première étape
104. La première étape qui suit le noviciat est orientée vers la formation à la mission. Pour tirer profit de cette étape, le jeune profès doit être capable d'harmoniser les études et les activités apostoliques avec la vie de prière et de communauté. Sa vie ainsi unifiée lui permettra de réaliser plus à fond l'idéal de la consécration religieuse (1).
1 PC 18, 2
104.1 Ce temps doit permettre au Frère profès temporaire, par des études théologiques et professionnelles, d'acquérir la compétence pour les tâches apostoliques de l'Institut.
104.2 Durant cette période, le Frère ne se livre à aucun travail, ni à aucune fonction qui pourrait nuire à sa formation. Les Supérieurs doivent y veiller. (c 660, 2)
104.3 Le Frère qui poursuit sa formation dans une Province autre que la sienne, se conforme aux directives prises, d'un commun accord, par les Frères Provinciaux concernés.

Deuxième étape
105. Les premières années d'activité apostolique sont, pour le Frère profès temporaire, une période particulièrement importante. Ce Frère assume d'une façon responsable sa formation dans une communauté appropriée. Il participe pleinement à la vie et à la mission de cette communauté.
Il se prépare sérieusement à sa profession perpétuelle. Un accompagnement personnel doit lui être assuré tout au long de cette étape.
105.1 Le Frère Provincial peut nommer un Frère autre que le Supérieur local pour accompagner le jeune Frère pendant cette étape. La communauté qui l'accueille doit se sentir responsable de sa formation.
105.2 Un temps convenable est consacré à une préparation spirituelle plus intense, avant la profession perpétuelle.

LES FORMATEURS
Participation de tous
106. Tous les Frères de la Province manifestent leur intérêt pour les jeunes dans les maisons de formation et pour les Frères profès temporaires en communauté. Ils témoignent de leur fidélité par la prière et par une vie exemplaire.
Les Supérieurs majeurs sont les premiers responsables de la formation.

Rôle des Formateurs
107. Vu l'importance de leur rôle, les Frères formateurs doivent être compétents et avoir une grande maturité humaine et spirituelle. Ils seront ouverts, capables de travailler en équipe et de gagner la confiance des jeunes.
Dans l'exercice de leur tâche, ils restent en étroite communion avec la Province et l'Institut. Ils choisissent Marie pour inspiratrice de leur mission, apprenant d'elle comment accompagner avec amour, persévérance et discrétion, ceux qui leur sont confiés.

Préparation des Formateurs
108. Les Frères formateurs, particulièrement le Maître des novices, seront des hommes de prière, habitués au discernement spirituel et doués pour la formation des jeunes à la vie mariste.
Les Supérieurs majeurs leur assurent une préparation convenable et un recyclage périodique, afin qu'ils puissent bien s'acquitter de leur fonction (1).
1 PC 18, 4
108.1 Le Maître des novices et le Responsable du post-noviciat sont dégagés de toute responsabilité qui les empêcherait de remplir leur tâche. Ils doivent avoir au moins dix ans de profession perpétuelle. (c 651)

LA FORMATION PERMANENTE
Responsabilité des Supérieurs
109. Marcellin Champagnat se préoccupait du perfectionnement des premiers Frères (1). De même, les Supérieurs majeurs doivent faciliter à chacun la poursuite ou la mise à jour de sa formation spirituelle, doctrinale et professionnelle, par des moyens opportuns (2).
1 L 313 ; 318, 18-35
2 PC 18, 4
109.1 Le Frère Provincial donne à chaque Frère des temps convenables pour sa formation permanente. Le plan de formation prévoit des actions adaptées aux divers groupes, en tenant compte des cultures locales. (c 661)
109.2 Il incombe aux Supérieurs majeurs de procurer la formation nécessaire aux Frères qui exercent le service de l'autorité.
109.3 En discernant avec le Supérieur provincial et en accord avec lui, le Frère choisit le champ de spécialisation ou d'études en rapport avec ses aptitudes et conformément à la mission apostolique de la Province.
109.4 Les Centres de spiritualité mariste offrent aux Frères l'occasion de redécouvrir leur vocation mariste et de renouveler l'élan de leur vie apostolique. Ces Centres doivent répondre aux besoins des temps et aux attentes de l'Eglise.
109.5 Le Frère Supérieur général, avec son Conseil, organise périodiquement des cours spécifiques pour certaines fonctions et services.
109.6 Notre Dame de l'Hermitage est le haut-lieu de nos origines maristes. Le Centre d'accueil donne aux frères et aux laïcs la possibilité d'une expérience de ressourcement, dans l'esprit du Fondateur et des premiers Frères.
Responsabilité personnelle
110. Comme tous les baptisés, nous tendons à devenir adultes dans le Christ (1). C'est pourquoi la nécessité d'une formation permanente s'étend à l'existence entière et à toutes les dimensions de la vie. Nous avons donc le grave devoir de poursuivre notre formation afin de répondre aux appels divins toujours renouvelés et de vivre plus en profondeur notre vocation avec nos Frères (2).
Nous utilisons pour cela les moyens ordinaires mis à notre disposition. D'une part, l'étude personnelle, la prière persévérante, la révision de vie à la lumière de l'Evangile et de l'expérience acquise; d'autre part, le dialogue avec les Supérieurs, l'accompagnement spirituel et toute occasion d'enrichissement mutuel en communauté.
1 Ep 4, 13
2 PC 18, 3
110.1 La communauté est le lieu privilégié où s'exerce la coresponsabilité dans la formation permanente de chacun de ses membres. Grâce au soutien mutuel, les Frères sont stimulés dans leur effort de croissance.
110.2 Par fidélité à la mission de l'Eglise et à celle de l'Institut, la formation permanente tient compte de ces trois priorités : la catéchèse, l'action pour la justice, le fait culturel des moyens de communication sociale.

CHAPITRE 7 L’ADMISSION ET LA PROFESSION DANS L’INSTITUT
111. L'admission dans l'Institut est réglée par le droit canonique (1). Les Frères chargés d'admettre les candidats reçoivent ceux qui donnent des signes d'un authentique appel de Dieu et d'une volonté sincère d'y répondre, selon les critères du Guide de la formation.
1 c 641 à 645
Admission au noviciat
112. Le Frère Provincial admet au noviciat. Il s'assure que le postulant possède une santé suffisante, un bon jugement, le sens religieux, la capacité de vivre en communauté, ainsi que les autres aptitudes nécessaires pour devenir Frère Mariste.
112.1 Pour commencer le noviciat, le postulant doit être de condition laïque et avoir au moins dix-sept ans accomplis.
112.2 Le Maître des novices détermine les modalités pratiques du début du noviciat. En cette circonstance, le texte des Constitutions est remis au novice.

Admission à la profession
113. Le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, admet à la profession temporaire ou perpétuelle (1). Cette admission doit être confirmée par le Frère Supérieur général.
La profession temporaire est émise pour un ou trois ans. Le temps de profession temporaire doit durer au moins quatre ans (2). Il se termine par la profession perpétuelle.
1 c 656 et 658
2 c 655
113.1 Avant la profession, le novice, ou le Frère, fait une demande d'admission, écrite et motivée, au Frère Provincial. Celui-ci confirme sa réponse à l'occasion d'un entretien personnel, si cela est possible.
113.2. Pour la validité de la profession temporaire, il est requis:
1. Que le novice ait au moins dix-huit ans révolus;
2 que le noviciat ait été validement accompli ;
3 que l'admission ait été faite librement par le Frère Provincial avec son Conseil;
4 que la profession soit expresse et qu'elle soit émise en dehors de toute violence, crainte grave ou dol;
5 que le Frère Provincial la reçoive, lui-même ou par un délégué, au nom du Frère Supérieur général. (c 656)
113.3 Pour la validité de la profession perpétuelle, en plus des conditions mentionnées au statut précédent, sont requis:
1. l'âge minimum de vingt-quatre ans accomplis;
2. la profession temporaire d'une durée d'au moins quatre années complètes. La profession perpétuelle peut être anticipée par le Frère Provincial, mais pour une période n'excédant pas trois mois. (c 658)
113.4 Le Frère ne sera admis à la profession perpétuelle qu'après avoir accompli au moins deux ans de vie apostolique dans une communauté mariste.
113.5 A la demande de renouvellement de la profession ou de l'incorporation définitive d'un profès temporaire, les Frères qui le connaissent, spécialement ceux de sa communauté, font une communication écrite à son sujet. Celle-ci, envoyée au Frère Provincial en temps opportun, portera sur les aspects observables de la vie personnelle, communautaire et apostolique du Frère. (cf 150.2.1 ;165.1 
113.6 Une année de profession temporaire est comptée, normalement, d'une retraite annuelle à l'autre. Pour d’autres situations est requise l’autorisation du Frère Provincial.
113.7 Dans des cas exceptionnels, le Frère Supérieur général peut prolonger la période de profession temporaire jusqu'à neuf ans. (c 657, 2)
113.8 Les procès-verbaux d'admission au noviciat et aux différentes professions devront être envoyés, sans délai, au Secrétariat général. Celui-ci fournira les formulaires adéquats.
113.9 Sur demande du Frère Provincial avec son Conseil, le Frère Supérieur général peut réadmettre dans l'Institut, sans l'obligation de refaire le noviciat, quelqu'un qui, ayant fait son noviciat ou, après sa profession, en est légitimement sorti. Le Frère Supérieur général déterminera la probation convenable avant la profession temporaire ainsi que la durée des vœux avant la profession perpétuelle. (c 690, 1 ; cf 137.3.8)

114. La formule de profession comportera les éléments suivants :
Moi, Frère … , je fais volontairement et librement, entre vos mains, Frère Supérieur général (ou Frère … , délégué du Frère Supérieur général), profession des conseils évangéliques par les vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, pour un an (ou pour trois ans ou pour toute ma vie), selon les Constitutions de l'Institut des Petits Frères de Marie (ou Frères Maristes des Ecoles).
Si le Frère souhaite ajouter une introduction et/ou une conclusion personnelles à cette formule, elles devront être approuvées au préalable par le Frère Provincial.

CHAPITRE 8 LA SEPARATION D’AVEC L’INSTITUT
Discernement dans les difficultés
115. Conscients de la valeur de notre consécration, nous nous engageons sans retour. Les difficultés ou les tentations qui peuvent survenir au cours de la vie ne sont pas en elles-mêmes une raison de remise en cause de notre vocation. Le Frère qui les affronte avec foi et générosité et qui emploie les moyens adaptés pour les surmonter, peut y trouver l'occasion d'un affermissement dans sa vocation et d'une fidélité renouvelée.
Toutefois, si les efforts du Frère n'aboutissent pas, il conviendra de recourir au discernement, avec l'aide des Supérieurs et d'autres personnes compétentes, dans le plus grand respect de sa personne et de l'appel de Dieu. Si le discernement permet de conclure au bien-fondé d'une sortie de l'Institut, le Frère pourra en faire la demande dans la paix et l'abandon au Seigneur.
Sortie de l’Institut
116. Le Frère profès temporaire qui, au terme de sa profession, veut sortir de l'Institut, est libre de le faire, après avoir réfléchi et prié (1).
Celui qui, pour une raison grave, demande à quitter l'Institut, en cours de profession temporaire, peut obtenir du Frère Supérieur général, avec le consentement de son Conseil, un indult de sortie (2).
Au terme de sa profession temporaire, un Frère peut, s'il y a de justes causes, être écarté de la profession suivante, par le Frère Provincial, avec l'avis de son Conseil (3).
Le Frère profès perpétuel ne doit demander la dispense de ses vœux que pour des raisons très graves, mûrement pesées devant le Seigneur. Il adresse alors sa demande au Frère Supérieur général qui la transmet au Saint-Siège, avec son avis et celui de son Conseil (4).
1 c 688, 1
2 c 688, 2
3 c 689, 1
4 c 691, 1, 2
116.1 Le Frère qui en arrive à vouloir sortir de l'Institut fera sa démarche par l'entremise du Frère Provincial.
116.2 L'indult de sortie, légitimement accordé et notifié au Frère, comporte de plein droit la dispense des vœux et de toutes les obligations issues de la profession, à moins que, au moment de la notification, le Frère n'ait refusé l'indult. (c 692)

Autres cas de séparation
117. Pour ce qui concerne la séparation d'avec l'Institut par le passage à un autre Institut (1), l'exclaustration (2), la sortie ou le renvoi (3), nous suivons les prescriptions du droit canonique.
1 c 684 et 685
2 c 686 et 687
3 c 694 à 703
117.1 Le Frère exclaustré pourvoit lui-même à ses besoins. En cas de difficulté, il lui appartient d'exposer sa situation au Frère Provincial qui, avec son Conseil, décide de quelle manière la Province peut lui venir en aide.
117.2 L'Institut ne perdra pas de vue son devoir de charité à l'égard de celui qui le quitte. Bien que le Frère ne puisse rien demander pour les services qu'il a rendus, l'Institut l'aidera matériellement et spirituellement à s'intégrer dans une autre forme de vie. Les Frères maintiendront des liens d'amitié avec les anciens membres de l'Institut. (c 702)
CHAPITRE 9 LE GOUVERNEMENT DE L’INSTITUT
Le service de l’autorité
118. Le Père a remis toute autorité au Christ (1), principe d'unité et de paix, qui s'est fait serviteur (2). Celui-ci a transmis son autorité à l'Eglise par les Apôtres (3). Parmi les membres du peuple de Dieu, quelques-uns sont choisis pour remplir la fonction d'enseigner, de sanctifier et de gouverner, afin que chacun réalise le dessein de Dieu sur lui.
Nos Supérieurs participent à cette fonction dans l'Eglise, en exerçant le service de l'autorité (4) qui unit l'effort des Frères, l'anime, l'oriente et parfois le redresse, selon le but de l'Institut.
1 Mt 28, 18
2 Ph 2, 7
3 Mt 16, 19
4 1 P 4, 10-11; PC 14, 3 ; MR 13

Coresponsabilité et subsidiarité
119. Par notre profession religieuse, nous devenons coresponsables de l'Institut. Cette coresponsabilité s'exprime selon la diversité des tâches, et se développe à travers les structures (1) mises en place par notre droit propre (2).
Selon le principe de subsidiarité, l'étendue des pouvoirs de chaque instance est délimitée et respectée. Les organes de gouvernement prennent les décisions qui sont de leur compétence, selon les Constitutions. L'instance supérieure n'intervient que lorsque la situation l'exige.
Ainsi sont respectés les droits et les devoirs des personnes et des communautés. Ce respect favorise notre engagement dans la réalisation de la mission de l'Institut.
1 c 633
2 cf Notes explicatives I sur le droit propre.

Marie, Première Supérieure
120. Nous reconnaissons l'appartenance de l'Institut à Marie, celle qui a tout fait chez nous (1), en l'appelant Première Supérieure (2). Nous obéissons à Dieu dans ses représentants, à la manière de Marie, avec une disponibilité totale qui n'est pas attitude passive, mais écoute attentive de l'Esprit en vue d'un engagement responsable.
Ceux qui nous gouvernent se laissent guider par l'esprit de la Servante du Seigneur (3). Comme elle (4), ils écoutent, réfléchissent et agissent en vue de la croissance spirituelle des Frères. Avec confiance, ils recourent à elle en toutes circonstances.
1 V 124 ; L 30, 23-25
2 L 23, 12 ; L 260, 12-14
3 Lc 1, 38
4 Jn 2, 3-5

Le Père Champagnat et l’autorité
121. Notre Fondateur a donné l'exemple de la prudence, du dynamisme et de la compréhension dans son service de l'autorité auprès des Frères.
Comme un père, il est proche de chacun et se fait tout à tous (1). Il les consulte souvent (2), recherchant avec eux la volonté de Dieu. Il prie longuement avant de prendre une décision (3). Il accompagne avec fermeté et bienveillance les Frères à qui il confie des responsabilités.
1 V 475 ; L 63, 11-18
2 V 505 ; L 38, 6 ; L 39, 13-14
3 V 372

Les Supérieurs
122. Les Supérieurs regardent leur charge comme un service (1). Frère parmi leurs Frères (2), ils suscitent leur obéissance responsable et active dans le respect des personnes, les écoutent volontiers et favorisent la concertation pour le bien de l'Institut et de l'Eglise. Ils se réservent pourtant le droit de commander (3), quand c'est nécessaire.
Ils subviennent convenablement aux nécessités de chacun et se montrent patients envers tous (4). Ils s'efforcent d'édifier dans le Christ une communauté fraternelle dans laquelle Dieu soit aimé avant tout.
1 PC 14, 3
2 1 P 5, 3
3 c 618
4 Jn 10, 11 ; c 619

123. Le Frère Supérieur général, le Frère Vicaire général et les Frères Provinciaux sont supérieurs majeurs (1).
1 c 620
123.1 Dans les Provinces qui en ont reçu l’approbation explicite du Frère Supérieur général (cf 143.7), les Frères Vicaires Provinciaux et les Frères Supérieurs de District avec juridiction ordinaire vicariale sont aussi Supérieurs majeurs. (c 620)

124. Les Supérieurs ont un Conseil qu'ils doivent réunir périodiquement. Ils gouvernent avec l'aide de leur Conseil selon le droit canonique et le droit propre (1). Les statuts mentionnent les cas où ils agissent collégialement avec leur conseil et ceux où ils ne peuvent agir sans le consentement ou l'avis de ce même Conseil. (2)
1 c 627
2 cf notes explicatives II sur les Supérieurs et leur Conseil
LES UNITES ADMINISTRATIVES
125. Notre Institut est divisé en Provinces et en Districts qui sont érigés par le Frère Supérieur général avec son Conseil (1).
1 cf 137.4.1
125.1 Les Provinces ou Districts, ayant des intérêts communs, peuvent se grouper librement. Ces groupements ont la possibilité d'établir des statuts qui, au besoin, seront approuvés par le Frère Supérieur général quand on prévoit des aspects qui ne sont pas clairement en accord avec les Constitutions et aux Statuts. (cf 137.4.13)
125.2 A l'initiative du Frère Supérieur général, après entente avec les Responsables concernés, les unités administratives dont les effectifs deviennent trop faibles, peuvent être unies à une autre ou rattachées directement à l’Administration Générale. (cf 137.4.1)

126. La Province est une unité administrative constituée par un ensemble de maisons dont le personnel et les ressources matérielles sont suffisants pour permettre une vie autonome. Elle est gouvernée par un Supérieur provincial (1).
1 c 621

127. Le District est une unité administrative constituée par un groupe de maisons ayant des intérêts communs, mais ne répondant pas aux exigences pour être une Province. Il dépend directement du Supérieur général ou du Supérieur provincial. Il est administré par un Supérieur de District.
127.1 Le Supérieur de District gouverne selon le Statut approuvé par le Frère Supérieur général. (cf 137.4.13 ; 150.2.19)

128. Au-delà d'une structure de gouvernement, une unité administrative constitue une grande communauté de vie, de prière et d'apostolat. Elle incarne l'Institut dans des Eglises locales et reste unie au Frère Supérieur général qui la relie à l'Eglise universelle.

129. La communauté est la cellule de base de l'Institut. Elle vit dans une maison légitimement érigée par le Frère Provincial, avec le consentement écrit de l’Evêque diocésain (1). Elle est dirigée par un Supérieur. La suppression d'une maison relève du Frère Supérieur général, après consultation de l’Evêque du lieu (2).
1 c 609, 1 ; cf 150.2.12
2 c 616, 1 ; cf 137.3.1 ; 150.2.13
129.1 Toute fondation de maison est faite selon un contrat établi entre la Province ou les Districts dépendant du Frère Supérieur général et les autres autorités responsables de la fondation. (cf 150.2.14)
129.2 Certaines maisons dépendent directement de l'Administration générale. Elles ne font partie d'aucune Province. Leur supérieur majeur immédiat est le Frère Supérieur général. Elles ont une Statut particulier, approuvé par le Frère Supérieur général. (cf 137.4.13)
129.3 Les communautés de ces maisons sont composées de Frères choisis par le Frère Supérieur général, en accord avec le Frère Provincial concerné, pour un temps déterminé. Ces Frères restent membres de leur Province. Ils y gardent la voix active et passive pour les élections au Chapitre général, ainsi que pour la consultation en vue de la nomination du Frère Provincial. Pendant le temps passé au service de l'Administration générale, ils sont privés de la voix passive pour toute autre élection faite dans leur Province. Le Frère Provincial peut demander une exception qui sera soumise á la décision du Frère Supérieur général. (cf 137)

LE GOUVERNEMENT GENERAL
Le Frère Supérieur général
130. Successeur du Fondateur, le Frère Supérieur général rassemble tous les Frères de l'Institut autour du Christ. Il les guide et les accompagne dans la fidélité à leurs engagements. Il discerne avec eux ce qui favorise l'adaptation de leur apostolat aux besoins des temps, selon le charisme de l'Institut.
Il a une autorité directe sur tous les Frères, toutes les maisons, tous les Districts et toutes les Provinces (1). Il peut dispenser temporairement un Frère, une communauté ou une Province de points particuliers, d'ordre disciplinaire, des Constitutions.
1 c 622
130.1 Le Frère Supérieur général doit visiter par lui-même, son Vicaire, ses Conseillers ou par d’autres délégués, les Provinces et les Districts, au moins une fois, durant son mandat. (c 628).

131. Il est élu par le Chapitre général, selon le droit canonique, par vote secret et à la majorité absolue des Frères présents (1).
Au moment de son élection, il doit avoir au moins dix ans de profession perpétuelle (2). Son mandat est de huit ans. Il ne peut être réélu qu'une fois consécutive (3). Sa démission ou sa déposition relève du Saint-Siège.
L'élection se fait de la manière suivante: après trois scrutins sans effet, le vote portera sur les deux candidats qui ont obtenu le plus de voix ou, s'ils sont plus nombreux, sur les deux plus âgés; si, après le quatrième scrutin, les candidats restent à égalité, le plus âgé sera considéré comme élu.
1 c 625, 1
2 c 623
3 c 164 ss ; c 624, 1

Le Vicaire général
132. Le Frère Vicaire général est le plus proche collaborateur du Frère Supérieur général. Il le remplace en son absence et quand il se trouve, en tout ou en partie, empêché de remplir sa charge.
132.1 Le Frère Vicaire général ne peut être en même temps Econome général.

133. Il est élu ou réélu par le Chapitre général aux mêmes conditions et de la même manière que le Frère Supérieur général.

134. S'il est dans l'impossibilité de remplir sa fonction pendant la durée de son mandat, le Frère Supérieur général (1), avec son Conseil, élit un nouveau Vicaire général.
1 cf 137.4.2

135. Si le Frère Supérieur général est dans l'impossibilité de remplir sa charge durant son mandat, le Frère Vicaire général devient Supérieur général. Il continue de gouverner l'Institut jusqu'au prochain Chapitre général. Cependant, s'il a été élu par le Frère Supérieur général avec son Conseil, il doit convoquer le Chapitre dans le délai d'un an.
135.1 Le Frère Supérieur général et le Frère Vicaire général résident habituellement à la Maison Générale. S'ils doivent s'absenter en même temps, le Frère Supérieur général ou son Vicaire, selon le cas, désigne le Conseiller qui les remplacera.(c 629)

Le Conseil général
136. Le Conseil général est formé du Frère Vicaire général et de Frères appelés Conseillers généraux qui font communauté avec le Frère Supérieur Général.
Le Chapitre général fixe le nombre de Conseillers généraux qu'il doit élire, quatre au moins, et la manière de les élire. Au moment de leur élection, ils doivent avoir au moins dix ans de profession perpétuelle. Leur mandat s'étend d'un Chapitre général ordinaire à l'autre.
136.1 Si besoin est, le Frère Supérieur général peut, avec son Conseil, élire un ou deux autres Conseillers. (cf 137.4.2)
Le Frère Supérieur général et son Conseil
137. Le Frère Vicaire général et les Conseillers généraux sont les collaborateurs immédiats du Frère Supérieur général dans le gouvernement de l'Institut. Ils restent à la disposition du Frère Supérieur général pour toutes les tâches qu'il leur confie. Il les consulte sur les affaires importantes des Provinces et des Districts.
137.1 Le Frère Supérieur général réunira son Conseil au complet au moins une fois par an, pour faire le point sur la situations de l'Institut, définir la politique d’ensemble de son gouvernement et examiner les questions prioritaires (cf 137.4). Pour la validité des décisions, on requiert la présence d’au moins 4 membres du Conseil.
137.2 Quand un profès de vœux perpétuels demande l’indult de sortie de l'institut, le Supérieur général transmettra la demande au Saint Siège avec son propre avis et celui de son Conseil (c 691, 1).
137.3 Le Frère Supérieur général ne peut agir sans le consentement de son Conseil, pour :
1. la suppression d'une maison, sur demande du Frère Provincial; (c 616, 1 ; cf 150.2.13)
2. l'érection, le transfert et la suppression d'une maison de noviciat;(c 647, 1)
3. la permission d'établir plusieurs noviciats dans une même Province ou District.
4. l'autorisation donnée à un candidat, dans un cas particulier et par mode d'exception, de faire le noviciat dans une communauté de l'Institut autre que celle du noviciat, sous la responsabilité d'un religieux éprouvé faisant fonction de Maître des novices ; (c 647, 2)
5. le passage d'un Frère profès perpétuel dans un autre Institut et l'admission d'un profès perpétuel provenant d'un autre Institut ; (c 684)
6. la concession d'un indult d'exclaustration à un Frère profès perpétuel, pour trois ans au maximum ; (c 686)
7. la concession d'un indult de sortie de l'Institut à un Frère profès temporaire ; (c 688, 2)
8. la réadmission dans l'Institut ; (c 690, 1 ; cf 113.9)
9. l'affiliation d'une personne à l'Institut ;
10. l'autorisation de nommer un Supérieur local pour un troisième triennat ;
11. l'autorisation de constructions, d'emprunts, de prêts, d'achats, d'aliénation d'immeubles et d'objets précieux, qui dépassent le montant fixé pour les Provinces, avec la permission du Saint-Siège, si nécessaire ; (c 638, 3 ;
cf 161.11et14))
12. l'approbation des Normes établies par le Chapitre provincial ; (cf 151.1.3)
13 la convocation d’un Chapitre général extraordinaire ;(cf 138)
14. les autres cas qui réclameraient le consentement du Conseil selon le droit universel ou le droit propre.
137.4 Le Frère Supérieur général agit collégialement avec son Conseil et les décisions sont prises à la majorité absolue des voix des présents, pour:
1. l'érection, la modification ou la suppression des Provinces et des Districts ; (c 581 ; c 585)
2. l'élection du Frère Vicaire général et des Conseillers généraux, hors le temps du Chapitre général ;
3. l'acceptation de la démission, ou la déposition du Frère Vicaire général ou d'un Conseiller général ;
4. la nomination du Frère Secrétaire général, du Frère Econome général, du Frère Procureur général, du Frère Postulateur général et des autres Frères affectés aux services généraux ;
5. la nomination des membres du Conseil International des Affaires Économiques et de la Commission des Affaires Économiques de l’Institut ; (c 1280; cf 160.4, 160.5)
6. la fixation de la date du Chapitre général ;
7. la nomination des membres de la commission préparatoire du Chapitre général ;
8. la nomination des membres du bureau de vérification des pouvoirs des capitulants ;
9. la nomination des membres du bureau provisoire du Chapitre général ;
10. la fixation du montant maximum qu'une Province ou un District peut dépenser sans autorisation, et l'augmentation de ce montant ;
11. l'approbation du rapport financier de l'Administration générale présenté chaque année par le Frère Econome général ;(cf 160.1)
12. l'approbation des Statuts civils des Provinces et des Districts ;
13. l'approbation des Statuts des Districts et des groupements de Provinces ou de Districts, ainsi que des Statuts des maisons dépendant de l'Administration générale ;
14. l'interprétation des décisions capitulaires ;
15. la nomination des Frères Provinciaux, ainsi que des Supérieurs de Districts dépendant du Frère Supérieur général ;
16. l'acceptation de la démission, ou la déposition des Frères nommés ci-dessus ;
17. la prolongation du mandat d'un Supérieur provincial ou de District dépendant du Frère Supérieur général pour une durée inférieure à six mois.
137.5 Le Frère Supérieur général agit collégialement avec son Conseil pour le renvoi d'un Frère, selon les normes du droit canon. (c 699).

Services généraux
137.6 Le Frère Procureur général est le chargé d'affaires reconnu auprès du Saint-Siège. Il fournit au Frère Supérieur général et à son Conseil les informations venant de l'Église et concernant le droit des religieux.
137.7 Le Frère Postulateur général est le préposé aux causes de béatification et de canonisation de l'Institut. Il prépare les documents relatifs à ces causes et organise la diffusion de ce qui peut les faire aboutir.
137.8 Le Frère Secrétaire Général assure le secrétariat du Conseil général. Il est responsable des procès-verbaux des séances du Conseil et de la correspondance officielle au nom de l’Institut.
137.9 Le Frère Économe général est chargé du service des finances et de l’administration des biens de l’Administration générale. Si le Frère Économe général n’est pas Conseiller général, il est appelé au Conseil lorsque celui-ci traite d’affaires économiques.
137.10 D'autres personnes sont chargées des services rattachés à l'Administration générale, notamment, les commissions, les secrétariats, les cours de formation, les archives, les statistiques, les recherches sur l'histoire de l'Institut et les communications.

Conférence Générale
137.11 La Conférence générale est une assemblée consultative composée du Frère Supérieur général, du Frère Vicaire général, des Frères Conseillers généraux, des Frères Provinciaux et, si le Statut du District le prévoit, des Frères Supérieurs de Districts.
Elle a pour but :
1. de renforcer l’unité de l’Institut et de permettre des contacts directs des Supérieurs entre eux et avec le Frère Supérieur général et les membres de son Conseil ;
2. d’étudier les questions d’intérêt général et de proposer des éléments de réponse.
Le Frère Supérieur général la convoque entre deux Chapitres généraux. Il peut y inviter d’autres personnes, s’il le juge opportun. (c 632; c 633,1)

Le Chapitre général
138. Le Chapitre général est une assemblée représentative de l'ensemble de l'Institut. Il exprime la participation de tous les Frères à la vie et à la mission de l'Institut, ainsi que leur coresponsabilité dans son gouvernement (1).
Il exerce l'autorité suprême extraordinaire (2). Il est convoqué et présidé par le Frère Supérieur général. Celui-ci convoque le Chapitre général ordinaire tous les huit ans. Il peut aussi convoquer un Chapitre général extraordinaire pour des raisons graves, avec le consentement de son Conseil (3).
1 PC 14, 4
2 c 631, 1
3 cf 137. 3.13
138.1 Non seulement les Provinces et les communautés locales, mais aussi tout Frère ou groupe de Frères, peuvent librement adresser leurs souhaits et leurs suggestions au Chapitre général. Ces apports sont signés et envoyés à la commission préparatoire qui les transmet aux capitulants. (c 631,3)
Fonctions du Chapitre
139. Le Chapitre général ordinaire a pour fonctions (1):
1. de procéder à l'élection du Frère Supérieur général, du Frère Vicaire général et des membres du Conseil général, selon le droit propre;
2. de traiter les affaires majeures qui touchent la nature, le but et l'esprit de l'Institut, et d'en promouvoir la rénovation et l'adaptation, tout en sauvegardant le patrimoine spirituel de l'Institut;
3. d'établir les Statuts concernant tout l'Institut;
4. de proposer au Saint-Siège des modifications éventuelles sur quelques points des Constitutions.
1 c 631,1

Composition du Chapitre
140. Le Chapitre général se compose (1) de membres de droit et de membres élus par les Provinces et les Districts. Le nombre des membres élus doit être supérieur à celui des membres de droit. Le droit propre détermine quels sont les membres de droit et fixe les modalités des élections.
1 c 631, 2
140.1 Sont membres de droit du Chapitre général:
1. le Frère Supérieur général ;
2. le Frère Supérieur général précédent ;
3. le Frère Vicaire général et les Conseillers généraux en fonction à l'ouverture du Chapitre ;
4. les Frères Provinciaux.
140.2 L’ensemble des Frères élus délégués au Chapitre général comportera 15 Frères de plus que l’ensemble des membres de droit.
Parmi les délégués il y aura :
1 Un élu dans chaque unité administrative – Le nombre de Frères profès d’un District dépendant d’une Province est soustrait de celui de la Province pour le calcul des délégués de cette dernière - ;
2 D’autres Frères élus dans les unités où l’effectif est le plus élevé. Les élections à faire pour cela seront ainsi précisées : On calculera le coefficient de représentativité de chaque unité administrative, c’est-à-dire le rapport entre le nombre de capitulants déjà déterminé et le nombre de Frères de cette unité. Parmi les membres de droit comptabilisés dans ce calcul, seuls sont retenus les Frères Provinciaux. On classera les unités administratives dans l’ordre croissant de leurs coefficients respectifs. On augmentera de 1 le nombre de délégués à élire dans l’unité qui vient en tête. On refera alors le classement et on recommencera ainsi jusqu’à ce que le nombre de délégués ait la valeur voulue.
140.3 Les Frères élus comme Supérieur général, Vicaire général ou Conseillers généraux au cours du Chapitre, en deviendraient membres, s'ils ne l'étaient pas déjà. Si le Frère Supérieur général élu n'était pas présent, il faudrait attendre son arrivée avant de poursuivre les travaux du Chapitre.
Frères éligibles
141. Sont éligibles comme délégués au Chapitre général, tous les Frères profès perpétuels, sauf ceux qui se trouvent en situation d'exclaustration ou de passage à un autre Institut.
Frères électeurs
142. Sont électeurs des délégués au Chapitre général, tous les Frères profès temporaires et profès perpétuels, sauf ceux qui se trouvent en situation d'exclaustration ou de passage à un autre Institut.
LE GOUVERNEMENT PROVINCIAL
Le Supérieur provincial
143. Le Frère Provincial gouverne avec l'aide de son Conseil. Il est le premier responsable de l'animation spirituelle et apostolique de la Province, ainsi que de l'administration des biens. Il maintient l'union entre les Frères et coordonne leurs activités. Il exerce une autorité directe sur tous les Frères et toutes les maisons de la Province.
143.1 Pour accomplir sa mission, le Frère Provincial s’entoure de collaborateurs. Il établit, au besoin, des commissions chargées de l'animation et de la coordination d'activités diverses.
143.2 Le Frère Provincial donne mission à chaque Frère de sa Province. Il forme les communautés en tenant compte, autant que possible, des aptitudes et de la situation de chaque Frère.
143.3 Pour faciliter le gouvernement de la Province, le Frère Provincial peut, au besoin, réunir des maisons et des œuvres en un Secteur, avec un Statut particulier, si nécessaire.
143.4 Le transfert temporaire d'un Frère d'une Province à une autre se fait par un accord écrit entre les Provinciaux concernés. Le transfert définitif d'un Frère doit être confirmé par le Frère Supérieur général.
143.5 Exceptionnellement et dans des cas urgents, le Frère Provincial peut autoriser personnellement une dépense de moins de 10% de la somme autorisée à la Province.
143.6 Le Frère Provincial comptera sur l’appui d’un Secrétariat Provincial, pour la gestion et la conservation des documents de la Province (cf 113.8, 149.2, 151.1.3, 151.6, 155.2). Ce Secrétariat maintient des relations suivies avec le Frère Secrétaire général. Il s’assure de la bonne tenue des archives et veille à l’envoi, en temps voulu, des divers documents demandés par l’Administration générale.
143.7 Là où l’animation et le gouvernement de la Province requièrent l’aide d’autres Supérieurs majeurs, le Frère Supérieur général, avec le consentement de son Conseil (cf 137.3.14), peut autoriser leur nomination et la méthode de leur désignation, à la demande du Frère Provincial.

144. Le Frère Provincial est nommé, pour trois ans, par le Frère Supérieur général avec son Conseil (1), après consultation de tous les Frères de la Province (2). Au moment de sa nomination, il doit avoir au moins dix ans de profession perpétuelle (3). Il peut être renommé. Sa nomination pour un troisième triennat doit être exceptionnelle (4).
1 cf 137.4.15
2 c 625, 3
3 c 623
4 c 624, 2
144.1 La consultation pour la nomination est faite selon la méthode déterminée par le Frère Supérieur général, après entente avec le Frère Provincial et son Conseil. (cf 137.4.15)
144.2 Par exception et pour de justes raisons, une Province, avec l'approbation du Frère Supérieur général, peut procéder à l'élection du Frère Provincial. Pour sa validité, cette élection doit être confirmée par le Frère Supérieur général. (c 625, 3)

145. Le Frère Provincial visite, au moins une fois chaque année, par lui-même ou par son délégué, les Frères et les maisons de la Province (1).
1 c 628, 1
145.1 A l'occasion de sa visite annuelle aux communautés, le Frère Provincial, ou son délégué, évalue avec les Frères la qualité de leur vie religieuse et apostolique. Il prévoit un temps d'entretien personnel avec chaque Frère.
145.2 Le Frère Provincial peut dispenser temporairement un Frère ou une communauté de sa Province des points particuliers, d'ordre disciplinaire, des Constitutions.

146. Lui-même ou son délégué, reçoit les vœux des Frères de la Province, au nom du Frère Supérieur général (1).
1 c 656, 5

147. Il autorise ceux qui prêchent dans nos maisons (1) et donne permission aux Frères pour toute publication concernant la religion ou la morale (2).
1 c 765
2 c 832

Le Conseil provincial
148. Le Conseil provincial est un groupe de Frères qui, avec le Frère Provincial, forme l'organisme de réflexion, de consultation et de décision dans la Province. Il aide le Frère Provincial dans le gouvernement, dans l'animation spirituelle et apostolique des Frères, ainsi que dans l'administration des biens.

149. Les conseillers provinciaux sont élus par le Chapitre provincial. Ils doivent être profès perpétuels. Leur mandat cesse avec celui du Supérieur dont ils forment le Conseil.
149.1 Le Conseil provincial est composé d'au moins quatre Frères. Parmi eux, le Frère Provincial choisit le Vice-provincial, qui le remplace au besoin.
149.2 Le Frère Provincial convoque son Conseil, en principe, une fois par mois, mais au moins six fois par an. Les questions à traiter sont adressées aux Conseillers, autant que possible quelques jours avant la réunion. Les procès-verbaux sont relevés sur un registre, approuvés, et signés par tous. Pour la validité des décisions, le nombre des Conseillers présents doit atteindre au moins la majorité absolue des membres du Conseil.
149.3 Le Frère Econome provincial, s'il n'est pas conseiller, est appelé lorsque le Conseil traite d'affaires financières. D'autres Frères peuvent être invités occasionnellement au Conseil. Ces Frères n'ont pas le droit de vote.
149.4 Les provinces peuvent avoir des organismes composés de frères et de laïcs chargés de la réflexion, de la consultation et de la décision sur les questions liées aux œuvres. Le Frère Provincial et son Conseil déterminent comment créer ces organismes et l'étendue de leur pouvoir de décision.
Le Frère provincial et son Conseil
150. Le Frère Provincial consulte son Conseil pour les affaires importantes de la Province, des communautés et des œuvres.
150.1 Le Frère Provincial doit prendre l'avis de son Conseil pour:
1. autoriser un Frère à faire le vœu de stabilité, autorisation qui doit être confirmée par le Frère Supérieur généra ;.
2. refuser un candidat à la profession ; (c 689, 1)
3. prolonger le temps de probation pour un novice ;(c 653, 2)
4. engager la procédure pour autoriser un Frère à renoncer à son patrimoine ;(c 668, 4)
5. convoquer l'Assemblée provinciale ;
6. engager la procédure de renvoi d’un Frère, conformément au droit canonique. (c 697)

150.2 Le Frère Provincial ne peut agir sans le consentement de son Conseil pour:
1. admettre à la profession temporaire, perpétuelle, avec l'approbation du Frère Supérieur général ;(c 656, 3)
2. donner à un Frère une permission d'absence prolongée ; (c 665, 1 ; cf 61.1)
3. pour demander au Frère Supérieur général le renvoi d’un Frère, conformément au droit canonique ; (c 697).
4. soumettre à l'approbation du Frère Supérieur général l'affiliation d'un membre à l'Institut ;
5. nommer les membres de la commission pour les affaires économiques de la Province ; (cf 161.2)
6. élaborer les divers plans de la Province et préciser les priorités, selon les orientations données par le Chapitre provincial ; (cf 34.1 ; 85.1 ; 88.3 ; 94.1 ; 95.1)
7. approuver le projet de vie des communautés ;
8. aliéner ou acquérir des biens immeubles, autoriser toutes constructions ou aménagements, emprunts, prêts, dont le montant ne dépasse pas la somme autorisée pour la Province. Si le montant dépasse la somme autorisée, l'approbation du Frère Supérieur général est requise ;(cf 152.6.5 ; 161.14 ; 161.15)
9. approuver les budgets et les rapports financiers de la Province, des maisons et des œuvres (cf 161.3 ;161.4), ainsi que les contrôles, les méthodes et les procédés qui doivent être utilisés dans les transactions financières ; (cf 157.1).
10. appliquer, après dialogue avec le Frère Supérieur général, certaines normes de la Province relatives à la manière de vivre la pauvreté, selon la coutume du pays ; (cf 29.11)
11. autoriser les longs voyages et les séjours hors du pays, conformément aux Normes de la Province. (cf 29.11)
12. fonder une maison, avec le consentement écrit de l'Évêque diocésain ; (c 609,1)
13. proposer au Frère Supérieur général la suppression d'une maison, après consultation de l'Évêque diocésain; (c 616,1)
14. établir ou modifier un contrat avec les fondateurs d'une œuvre ;(cf 162.5)
15. établir un Statut, lorsque plusieurs communautés habitent dans une même maison, si la situation le demande ;
16. déterminer, si nécessaire, les attributions du Directeur d'une œuvre, de son Conseil et des autres responsables ;
17. engager un gestionnaire civil pour administrer une œuvre de l'Institut ou pour en vérifier les rapports financiers ;.
18. fixer la date d’ouverture du Chapitre provincial ;
19. établir le Statut d'un District ; (cf 127.1 )
20. approuver, au besoin, le Statut d’un Secteur ou le statut civil d’une œuvre ou d’un ensemble d’œuvres
(cf 143.3; 155.1).

150.3 Le Frère Provincial agit collégialement avec son Conseil pour:
1. l'élection des Conseillers provinciaux en dehors du temps du Chapitre provincial pour compléter le nombre fixé par ce dernier (cf 151.1.2) ;
2. l'acceptation de la démission, ou la déposition des Conseillers provinciaux, pour des raisons graves ;
3. la nomination, après consultation des Frères, d'un Supérieur de District ou d'un Responsable de Secteur ;
4. la nomination des Supérieurs locaux, du Maître des novices, des Directeurs de Centres de formation, de l'Econome provincial, des Directeurs et Economes d'œuvres et des Economes locaux ;
5. l'acceptation de la démission, ou la révocation, pour des raisons graves, d'un des Frères nommés ci-dessus.

Le Chapitre provincial
151. Le Chapitre provincial (1) est une assemblée représentative de toute la Province. Il exprime la participation de tous les Frères à son gouvernement. Il doit se réunir à l'occasion de l'installation du Frère Provincial. Il est convoqué et présidé par le Frère Provincial.
Il constitue une autorité extraordinaire au niveau provincial. Les Statuts mentionnent les cas où son rôle est d'ordre délibératif et ceux où il est d'ordre consultatif.
1 c 632 ; c 633, 1
151.1 Le Chapitre provincial a un rôle d'ordre délibératif pour:
1. faire son propre Règlement ;
2. fixer le nombre de Conseillers provinciaux et les élire ;
3. établir les Normes de la Province qui doivent être approuvées par le Frère Supérieur général, avec le consentement de son Conseil ; (cf 29.7 ; 29.11 ; 50.1 ; 56.1 ; 60.4 ; 61.3)
4. déterminer le mode de désignation des Supérieurs adjoints et des Conseillers locaux ;
5. préciser les cas, non prévus au Statut 152.6, où le Supérieur local doit agir avec le consentement de son Conseil.
151.2 Le Chapitre provincial a un rôle d'ordre consultatif, quand il étudie les questions générales concernant la Province. Il suggère les grandes orientations à suivre, en tenant compte de la situation de la Province, des appels de l'Eglise locale et des directives du Chapitre général. (cf 85.1 ; 88.5)
151.3 La composition du Chapitre provincial est fixée par son Règlement.

151.4 Le Chapitre provincial est composé de membres de droit et de membres élus. Parmi les premiers, doivent figurer le Frère Provincial sortant et le Frère Provincial nommé. Il peut comprendre aussi d'autres membres de droit dont le total sera inférieur à celui des élus. Les Conseillers nouvellement élus deviennent capitulants, s'ils ne l'étaient pas déjà.
151.5 Le Frère Provincial sortant, avec son Conseil, organise les élections des membres du Chapitre, le convoque et en préside l'ouverture. Après l'installation du nouveau Frère Provincial, on procède à l'élection des membres de son Conseil et à l'examen des questions régulièrement mises à l'ordre du jour.
151.6 Les rapports du Chapitre provincial sont adressés au Frère Supérieur général.
151.7 Le compte rendu du Chapitre provincial est envoyé aux Frères de la Province. Les décisions entrent en application à la date fixée par le Chapitre.
151.8 Si, temporairement, la Province ne peut pas réunir un Chapitre, le Frère Provincial en avise le Frère Supérieur général qui indiquera comment élire les Conseillers provinciaux. Pendant ce temps, les pouvoirs relevant du Chapitre provincial reviennent au Frère Provincial et à son Conseil.
L’Assemblée provinciale
151.9 Le Frère Provincial peut convoquer une assemblée provinciale. Celle-ci est une réunion ouverte à tous les Frères pour favoriser les contacts entre eux et entre les communautés, et susciter l’intérêt de tous par l’examen des questions importantes concernant la Province. Cette assemblée, qui est consultative, ne remplace pas le Chapitre provincial. Le frère Provincial peut inviter aussi d’autres personnes. (c 632; 633,1; cf 150.1.5

LE GOUVERNEMENT LOCAL
Le Supérieur de communauté
152. Le Supérieur d'une communauté (1) est au service de ses confrères dans l'accomplissement de leur vocation personnelle, communautaire et apostolique. Il offre à chacun l'appui de sa collaboration, de ses conseils, de son autorité.
Il gouverne avec l'aide d'un Conseil. Dans les communautés de six Frères au moins, ce Conseil est composé d'un nombre de Frères déterminé par le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil. Là où il n'y a pas de Conseil, c'est la communauté entière qui en tient lieu.
1 c 608
152.1 Le Supérieur est attentif à chacun de ses Frères. Il les accompagne dans leur recherche du bien commun, se montre disponible pour les recevoir et les écouter. Il intervient, quand c'est nécessaire, pour confirmer les décisions prises en communauté ou pour décider lui-même des questions qui ne peuvent rester en suspens.
(c 619)
152.2 Il autorise les dépenses personnelles des Frères, dans les limites de son pouvoir.
152.3 Il a la responsabilité de réunir périodiquement la communauté.
152.4 Il assure aux Frères l'usage d'une bibliothèque appropriée. Il pourvoit à la sauvegarde et au classement des documents d'archives, et veille à l'entretien des immeubles et du mobilier.
152.5 Il peut dispenser, pour un temps, un Frère ou toute la communauté, d'un point particulier, d'ordre disciplinaire, des Constitutions.
152.6 Le Frère Supérieur ne peut agir sans le consentement de son Conseil pour:
1. prendre les décisions découlant du projet de vie communautaire ;
2. répartir les tâches et les responsabilités non déterminées par le Frère Provincial ;
3. préparer le budget annuel et le rapport financier de fin d'exercice, et les soumettre au Frère Provincial, pour approbation ; (cf 150.2.9)
4. décider des dépenses et des aménagements importants, dans les limites du budget approuvé ;
5. établir les projets dont l'approbation revient aux Supérieurs majeurs ;(cf 150.2.8)
6. régler d'autres cas prévus par le Chapitre provincial. (cf 151.1)
152.7 Le Frère Supérieur convoque son Conseil au moins une fois par mois.
152.8 Chaque fois que c'est utile, les Frères concernés par les questions à traiter sont invités à la séance du Conseil. Cette invitation peut être faite à toute la communauté. Ces Frères n'ont pas le droit de vote.
152.9 Les procès-verbaux des séances du Conseil sont approuvés, et signés par le Supérieur et les Conseillers. Le registre de ces procès-verbaux est présenté aux Supérieur majeurs lors de la visite canonique. Un résumé des délibérations du Conseil est porté à la connaissance de la communauté.

153. Le Supérieur local est nommé par le Frère Provincial (1), pour trois ans, après une consultation convenable (2). Il doit être profès perpétuel depuis un an au moins (3). Il peut être renommé. Pour un troisième mandat, l'autorisation du Frère Supérieur général est requise.
Le mandat peut être abrégé par le Frère Provincial, pour des raisons sérieuses, en vue du service de la Province (4).
1 cf 150.3.4
2 c 625, 3
3 c 623
4 c 624, 3
153.1 Il est souhaitable qu'après plusieurs mandats consécutifs, un Frère puisse avoir un temps d'interruption, avant de se voir confier à nouveau la responsabilité d'une communauté. (c 624,2)
LES RESPONSABLES D’OEUVRES
153.2 Le Directeur d'une œuvre apostolique mariste est une personne au service de la mission et des membres de la communauté éducative, qui offre à chacun sa collaboration, son conseil et l'appui de son autorité.
Il gouverne avec l'aide de son Conseil et des autres dirigeants. Tous sont les animateurs principaux de l'esprit apostolique de l'œuvre et des valeurs maristes.
Le mode de nomination, le mandat et les attributions du Directeur de l'œuvre seront déterminés par le Frère Provincial. Celui-ci fera de même pour d'autres responsables éventuels, tels que : économe, conseillers et des autres responsables (cf 150.2.16).
Ces personnes prennent soin du bon fonctionnement de l'œuvre, évitent l'ostentation et veillent à ce que la simplicité mariste soit manifeste. Elles se rappellent que leurs décisions peuvent engager la responsabilité de l'Institut. Elles agissent avec la prudence nécessaire et dans les limites strictes de leurs attributions.
Parmi elles, ceux qui sont Frères dépendent de leur Supérieur de communauté dans tout ce qui se réfère à leur condition de religieux.
154. Dans les communautés, il y a un Supérieur adjoint. Il remplace le Supérieur quand celui-ci est absent ou empêché de remplir ses fonctions. Le Supérieur adjoint est le premier conseiller. Il est choisi selon les modalités établies par le Chapitre provincial (1).
1 cf 151. 1. 4
CHAPITRE 10 L’ADMINISTRATION DES BIENS
Les biens de l’Institut
155. L'Institut, les Provinces et les Districts ont la faculté d'acquérir, de posséder, d'aliéner et d'administrer les biens matériels, selon leurs pouvoirs respectifs (1).
Les maisons ne peuvent ni posséder ni aliéner.
1 c 634, 1
155.1 Afin de mieux protéger les intérêts de l'Institut, il serait souhaitable que l'Institut, les Provinces et les Districts, ainsi que leurs œuvres, soient personnes juridiques selon les lois en vigueur, quand les lois du pays l’obligent ou le permettent. L’approbation relève de l’autorité compétente du niveau supérieur. (cf 137.4.12 ; 150.2.20)
En créant ces personnes juridiques civiles, aucune aliénation ou transactions qui pourraient affecter le patrimoine de l’Institut ne doit avoir lieu. (c 1295 ; 638, 3)
155.2 Les actifs de l’Institut comprennent les actifs à court terme, les investissements et les immobilisations.
Le Frère Econome administre les actifs à court terme et les investissements, selon la politique adoptée par le Frère Supérieur général, ou par le Frère Provincial, suivant le cas. Cela constitue l'administration ordinaire.
L'administration de ce qui constitue le patrimoine stable de l'Institut relève du Frère Provincial, dans les limites du droit canonique et du plafond autorisé pour une Province. L’Administration générale demandera au Saint-Siège les permissions, si nécessaire. Cela constitue l’administration extraordinaire. Un registre de ce qui constitue le patrimoine stable doit être gardé au bureau de la Province. (c 638 ; cf 137.3.11 ; 150.2.8)
155.3 Lorsque plusieurs Provinces assument ensemble la gestion d'une œuvre, elles doivent en établir le Statut, d'un commun accord.

Les Frères économes
156. Les Frères préposés à l'administration des biens de l'Institut ne sont pas des propriétaires, mais les administrateurs de biens de l'Eglise. Dans leur gestion, ils ont un grand souci du bien commun, de la justice, de la pauvreté, de la charité, et sont attentifs au ministère apostolique des Frères. Dans leur manière de gérer, ils respectent le droit canonique (1).
1 c 635
156.1 Pour permettre au Frère Économe de remplir adéquatement sa tâche, une étroite collaboration est essentielle entre le Frère Économe et le Frère Provincial.
156.2 Les Frères chargés d'administrer les biens de l'Institut veillent à ce que tous nos employés reçoivent un salaire en accord avec les lois du pays, qu'ils bénéficient des avantages sociaux et soient couverts par une assurance, dans le respect de la justice. (c 1286,2 ; cf 88.3)

157. Les Frères Economes peuvent décider par eux-mêmes des affaires courantes inhérentes à leur charge (1). Pour les affaires extraordinaires, ils en réfèrent à leur Supérieur respectif.
1 c 638, 2
157.1 Les contrôles internes doivent s’appliquer pour toutes les transactions financières. Ces contrôles doivent être faits et régulièrement revus par les commissions des finances respectives. L’approbation finale revient à l’autorité compétente.
Les procédures et les méthodes de ces transactions sont approuvées par l’autorité appropriée.
Les divers comptes de banque, que ce soit les comptes courants ou d’épargne, doivent être accessibles à plus d’une personne.

Utilisation et gestion des biens
158. Le Chapitre général donne les directives pour l'administration des biens de l'Institut. Il contrôle la gestion financière de l'Administration générale.
A chaque niveau de gouvernement, c'est le Supérieur qui, selon les directives générales et compte tenu des circonstances particulières, détermine l'utilisation des biens et la manière de les administrer. Il en contrôle aussi la gestion.
158.1 Le Frère Supérieur général détermine le montant maximum qu'une Province ou un District dépendant de lui peut dépenser, sans autorisation. A la demande du Frère Provincial ou du Frère Supérieur de District, ce montant peut être modifié après examen de la situation financière de l'unité administrative concernée.
(cf 137.4.10)
158.2 Les surplus d’une communauté et le fruit du travail des Frères appartiennent à l’Institut. Les surplus des œuvres apostoliques appartiennent également à l’Institut sauf si un contrat le mentionne différemment. (c 681,2)
158.3 Une personne, une maison ou une Province ne peut pas ouvrir un compte bancaire sans permission de l'autorité compétente. Pour distraire du fonds commun une ressource financière, quelle que soit sa provenance, il faut aussi une autorisation.
Capitalisation
159. L'Institut et les Provinces peuvent seuls capitaliser. La capitalisation (1) doit être en rapport avec leurs responsabilités sociales et économiques; elle est effectuée avec prudence.
Les responsables, conscients de leur engagement de pauvreté et attentifs aux besoins du monde, utilisent une partie des bénéfices pour venir en aide aux Provinces plus pauvres, aux missions et aux œuvres sociales (2).
1 PC 13, 6
2 c 640
159.1 Tous les trois ans, le Frère Provincial et son Conseil doivent réviser l’état des actifs à court terme, les investissements et les immobilisations de la Province. Le Frère Provincial et son Conseil discerneront si les sources de ces actifs, la manière de produire les revenus générés et l’usage de ces derniers sont en accord avec l’appel de l’Institut à la Solidarité et sont le témoignage de la pauvreté évangélique.
159.2 Si l’examen des actifs à court terme, des investissements et des immobilisations révèle que ces actifs sont capables de générer un excédent de revenus sur les besoins actuels et futurs de la Province, le Frère Provincial et son Conseil, déterminera, en consultation avec le Frère Économe général, comment et où attribuer ces surplus ou aliéner certains actifs en faveur des Provinces dans le besoin. Cette consultation est fortement recommandée, mais n’est pas obligatoire.
L’Econome général
160. Le Frère Econome général (1) est chargé des finances de l'Administration générale. Il prend les dispositions utiles pour une juste mise en valeur des ressources de l'Institut, dans les limites de son pouvoir. Il exerce son mandat sous la direction du Frère Supérieur général et le contrôle de son Conseil.
Il demande aux Frères Economes provinciaux de lui fournir les documents nécessaires à la gestion des biens de l'Institut.
1 c 636, 1
160.1 Chaque année, le Frère Econome général présente le rapport financier de l'Administration générale au Frère Supérieur général, pour approbation.
À la même période, il présente l’information concernant la situation financière des Provinces et Districts de l’Institut. (c 636,2 ; cf 137.4.11)
160.2 Le Frère Econome général a droit de vérification des comptes des Provinces, des Districts, des communautés et des œuvres.
160.3 Si, selon le Frère Économe général, des situations dans les Provinces ou les Districts le demandent, celui-ci peut demander une copie notariée des titres de propriétés de l'Institut. (cf 161.6)
160.4 Le Frère Supérieur général nomme un Conseil International des Affaires Économiques d’au moins quatre experts pour aider le Frère Économe général dans l’application de la politique financière de l’Institut. Le mandat des membres du Conseil suit le mandat du Frère Économe général. Le Frère Économe général en est le Président. Ce Conseil se réunira aussi souvent que nécessaire, mais au moins une fois par an. (c 1280;
cf 137.4.5)
160.5 Le Frère Supérieur général nomme trois experts, ou plus, qui, avec le Frère Économe général, constituent la Commission des Affaires Economiques. Celle-ci aide le Frère Économe général dans sa tâche et étudie les demandes d'autorisation à caractère économique soumises au Frère Supérieur général pour approbation. Ce dernier, avant de décider, prend connaissance des conclusions de la commission. (c 1280 ; cf 137.4.5)
160.6 Avant le début d'une année comptable, le Frère Econome général, avec l'aide de la commission pour les affaires économiques, établit le budget prévisionnel de l'Administration générale. Il le soumet au Frère Supérieur général et à son Conseil, pour approbation.
L’Econome provincial
161. Le Frère Econome provincial (1) est nommé par le Frère Provincial, pour un temps déterminé. Il doit être profès perpétuel. Il administre les biens de la province et exerce son mandat sous la direction du Frère Provincial et de son Conseil. En vue d'une gestion unifiée de la Province, il donne des orientations aux Frères Economes locaux et aux autres administrateurs (2).
1 c 636, 1
2 cf 150. 3. 4
161.1 Le mandat du Frère Econome provincial est de trois ans. Il est renouvelable deux fois consécutives.
161.2 Le Frère Provincial nomme un Conseiller provincial et au moins deux autres personnes compétentes qui, avec le Frère Econome provincial, constituent la commission pour les affaires économiques de la Province. Il tient compte des remarques ou recommandations de la commission. (c 1280 ; cf 150.2.5)
161.3 Avant le début d'une année comptable, le Frère Econome provincial, avec l'aide de la commission pour les affaires économiques, établit le budget prévisionnel de la Province. Il le soumet au Frère Provincial, pour approbation.(cf 150.2.9)
161.4 Chaque année, le Frère Econome Provincial présente au Frère Provincial, pour approbation, le rapport financier de la Province, incluant la situation financière des maisons, des œuvres, des prêts et des polices d’assurance de la province.
Le Rapport Financier de la Province est envoyé à l’Économe général selon le format qu’il recommande.
(c 636,2 ; cf 150.2.9)
161.5 En consultation avec le Frère Provincial, le Frère Économe Provincial détermine le système comptable, les rapports à utiliser dans les maisons et la date à laquelle ces rapports doivent être envoyés au bureau de l’Économe Provincial.
Le Frère Provincial et le Frère Économe Provincial ont droit d’accès aux comptes et divers documents comptables des maisons, et de toute œuvre dont la Province est responsable.
161.6 Le Frère Econome Provincial s’assurera que les documents suivants sont gardés, en un endroit sûr :
1. tous les titres de propriétés et documents connexes tels que : hypothèques, procurations, délégation de pouvoir, testaments, baux et polices d’assurance ; (cf 160.3)
2. les documents relatifs à la fondation des diverses maisons, dans le cas où celles-ci ne seraient pas la propriété de l'Institut. (c.681, 2)
161.7 Les ressources de la caisse Provinciale seront employées principalement à soutenir les maisons de formation et d'études, les infirmeries et maisons de repos, à fonder des œuvres d'éducation et à les développer, à promouvoir les activités apostoliques, à créer un fonds de prévoyance s’il y a lieu.
161.8 Le Frère Provincial a le souci d'affilier les Frères à des caisses d'assurances, selon les besoins et les circonstances du pays.
161.9 L'engagement d'un gestionnaire civil, pour administrer une œuvre de l'Institut ou pour en vérifier les rapports financiers, relève du Frère Provincial. Il fait cet engagement en bonne et due forme. (cf 150.2.17)
161.10 Si une Province gère une entreprise particulière, le Frère Econome Provincial a soin d'en suivre la comptabilité.
161.11 Pour contracter un emprunt ou faire un prêt dépassant le montant autorisé, le Frère Provincial doit présenter une demande d'autorisation au Frère Supérieur général. Cette demande indiquera les conditions de l'emprunt ou du prêt et celle du remboursement. (c 638,3 ; cf 137.3.11)
161.12 Une Province qui a contracté des dettes et des obligations, même avec la permission des Supérieurs, est tenue d'en répondre (c 639,1). Un Frère qui contracte des dettes ou d'autres obligations financières, sans autorisation valide, en est seul responsable. L'Institut, la Province ou la maison ne peuvent être tenus d'assurer les remboursements. (c 639, 2, 3)
161.13 Avant de permettre de nouvelles constructions, le Frère Provincial fait une étude approfondie pour s'assurer de leur nécessité, en connaître la répercussion sur le milieu social. Il tient compte aussi des exigences de la pauvreté évangélique.
Tout projet de construction ou de modification de construction sera soumis, pour avis, à ceux qui sont concernés par le projet, soit la communauté religieuse, soit la direction de l‘œuvre, ou tous les deux, si c’est le cas. En principe, c'est le Frère Économe provincial qui suit les travaux de construction.
161.14 Avant d'établir un projet qui engage une somme importante, les responsables analyseront la situation financière de la Province et les moyens de financement. Le projet ne sera mis à exécution qu'après étude par la commission pour les affaire économiques et approbation par le Frère Provincial ou, si nécessaire, par le Frère Supérieur général. (cf 137.3.11 ; 150.2.8)
161.15 Les aménagements qui modifient notablement une construction existante ne doivent pas être entrepris sans l'autorisation du Frère Provincial, même si la dépense qu'ils entraînent reste dans les limites des attributions du responsable local. (cf 150.2.8 ; 152.6.4-5)
161.16 Des professionnels externes peuvent être nommés pour aider le Frère Econome Provincial à remplir sa tâche.
Pour un meilleur fonctionnement du bureau de l’économe Provincial, il est essentiel que le rôle et les attentes de toutes les personnes impliquées soient clairement définis pour assurer une étroite collaboration entre le Frère Provincial et le bureau de l’économe Provincial.
C’est la responsabilité du Frère Provincial de nommer un vérificateur externe aux comptes de la Province.
(cf 150.2.17)

L’Econome local
162. Pour administrer les biens de la communauté, le Frère Provincial nomme un Frère Econome (1), pour un temps déterminé. Il doit être profès perpétuel.
Il gère les biens de la communauté, sous le contrôle du Frère Supérieur et de son Conseil. Il se montre attentif aux besoins de chacun.
Si la communauté est peu nombreuse, le Frère Supérieur local peut s'occuper lui-même de l'administration.
1 c 636, 1 ; cf 150. 3. 4
162.1 Le mandat du Frère Econome local est de trois ans. Il est renouvelable deux fois consécutives.
162.2 Au niveau local, la comptabilité des œuvres et celle de la communauté seront distinctes.
162.3 Toutes les communautés, les maisons et les œuvres établissent un budget annuel et le présentent au Frère Provincial, pour approbation, au moins un mois avant le début des opérations. (cf 34.2 ; 150.2.9)
162.4 L'administration ordinaire étant assurée, les diverses maisons envoient leur excédent à la caisse provinciale, selon les directives du Frère Provincial.
162.5 Dans les cas où un contrat a été passé entre les fondateurs d'une œuvre et la Province, seul le Frère Provincial peut en modifier les conditions, avec l'approbation du Frère Supérieur général, lorsqu'elle est requise. (cf 150.2.14)
162.6 Au niveau local, les comptes seront présentés suivant les indications données par le Frère Econome provincial.(cf 161)
162.7 Le rapport financier est envoyé au Frère Econome Provincial, selon le modèle fourni et les indications données par ce dernier. Le rapport financier annuel est contrôlé et signé par le Frère Supérieur et les membres de son Conseil. Dans le cas où le Conseil n’existe pas, tous les membres de la communauté signeront le rapport. (cf 152.6.3)

CHAPITRE 11 LA VITALITE DE L’INSTITUT
Entrer dans la fidélité de Dieu
163. Dans nos vies et dans notre histoire, nous faisons l'expérience de l'amour et de la fidélité de Dieu (1), ainsi que de la protection maternelle de Marie (2).
Cette expérience est à la source de la vitalité de l'Institut. Celle-ci se manifeste par notre fidélité personnelle, la fécondité apostolique, l'éveil des vocations.
1 Dt 32, 4 ; V 332 ss
2 V 390 ; L 30, 23-25, 41, 44 ; L 194, 51-55, 67-71
Actualité du charisme mariste
164. Notre Institut, don de l'Esprit-Saint à l'Eglise, est pour le monde une grâce toujours actuelle (1).
Nos communautés, simples et fraternelles, sont un appel à vivre selon l'esprit des béatitudes (2). Le témoignage de nos vies données et notre engagement apostolique encouragent ceux qui nous entourent, plus particulièrement les jeunes, à construire une société plus juste (3) et révèlent à tous le sens de l'existence humaine (4).
1 c 575
2 Mt 5, 3-12
3 LG 46, 2
4 GS 12 et 22
164.1 En vue d'une meilleure connaissance de nos origines et de notre spiritualité, le Frère Supérieur général, avec son Conseil, suscite et coordonne les recherches sur la vie, l'œuvre et l'époque du Fondateur, ainsi que sur l'histoire de l'Institut. (PC 2, 1 ; cf 137.10)
164.2 Dans les divers pays et cultures où nous exerçons notre apostolat, nous entretenons notre connaissance du Fondateur, des premiers Frères et de l'histoire de l'Institut pour maintenir, approfondir et développer notre patrimoine spirituel. Les Frères Provinciaux et les Frères Supérieurs de District ont une responsabilité particulière à cet égard. (c 578)
164.3 Nous lisons, en communauté ou personnellement, les publications et les documents de l'Institut, notamment les circulaires des Supérieurs. Ces lectures nous permettent de mieux connaître notre famille religieuse et de l'aimer davantage.
164.4 Le Mouvement Champagnat de la Famille Mariste, une extension de notre Institut, est un mouvement où entrent des personnes qui veulent partager plus pleinement la spiritualité et le sens de la mission hérités de Marcellin Champagnat. Dans ce mouvement, affiliés, jeunes, parents, collaborateurs, anciens élèves, amis, approfondissent l'esprit de notre Fondateur afin d'en vivre et de le rayonner. L'Institut anime et cordonne les activités du mouvement, en mettant en place des structures appropriées.

Tous engagés et responsables
165. L'actualité du charisme de Marcellin Champagnat provoque notre engagement, personnel et communautaire, pour l'incarner dans les diverses situations et cultures. Nous sommes tous responsables de cette tâche. En communion avec les Supérieurs, nous travaillons à bâtir des communautés rayonnantes de la présence de Jésus.
Dans une famille religieuse, expression de l'amour du Christ pour son Eglise, les membres bien portants prennent soin des plus faibles (1). C'est pourquoi, l'Institut tout entier se préoccupe de la vitalité de chaque Province et District.
1 Rm 15, 1
165.1 La communication écrite relative à ceux qui font profession dans l'Institut est pour nous un moyen d'exercer notre responsabilité. Nous nous acquittons de ce devoir en esprit de foi et de charité, en vue du bien de l'Institut. (cf 96.9 ; 113.5)

Changer nos cœurs
166. Conscients de l'écart entre les appels de Dieu et nos réponses, nous ressentons un besoin de conversion toujours recommencée (1).
Nous supplions l'Esprit-Saint de briser les entraves qui nous empêchent de l'accueillir pleinement et nous coopérons à son action libératrice (2). Ainsi, peu à peu, le Christ devient le Seigneur de nos vies et nous fait porter des fruits qui demeurent (3).
1 Ph 3, 13-14
2 Ga 5, 16 et 25 ; 2 Co 12, 9
3 Jn 15, 16

Devenir pauvres
167. L'expérience enseigne que la vitalité d'une famille religieuse est étroitement liée à la manière dont elle pratique la pauvreté évangélique.
En raison de la tendance naturelle au confort et à la richesse, nous veillons à garder la simplicité dans notre style de vie personnelle, communautaire, et dans nos œuvres (1). Notre préférence va aux pauvres, avec qui nous partageons nos vies et notre travail.
De cette façon, nous nous conformons à la recommandation du Fondateur: "Conservez-vous dans un grand esprit de pauvreté et de détachement."(2)
1 V 263
2 TS

Discerner les appels
168. La fidélité à notre mission exige une attention continuelle aux signes des temps, aux appels de l'Eglise et aux besoins de la jeunesse (1). Cette attention nous facilite l'adaptation des structures et la prise de décisions courageuses, parfois inédites.
Le choix de nos options apostoliques (2) se fait dans le discernement communautaire et avec la médiation des Supérieurs.
1 GS 4, 1
2 PC 20

Vivre les Constitutions
169. Frères Maristes, nous regardons nos Constitutions comme une application de l'Evangile et un guide sûr (1) dans l'accomplissement du dessein de Dieu sur nous. Elles nous obligent parce que, par la profession religieuse, nous nous sommes librement engagés à les vivre (2). Nous les lisons fréquemment en esprit de prière, et nous les mettons en pratique, dans une grande liberté intérieure et dans la docilité au Seigneur.
Approuvées par le Saint-Siège qui en reste l'interprète authentique, elles ne peuvent être modifiées qu'avec son autorisation et après un vote du Chapitre général, à la majorité des deux tiers (3).
Les Statuts peuvent être modifiés par un vote de l'Assemblée capitulaire, à la majorité absolue, à l'exception de ceux qui traduisent les obligations du droit canonique (4).
1 L 89
2 c 598
3 c 587, 2
4 c 587, 4
169.1 Au moins une fois chaque année, nous lisons en entier les Constitutions, si possible en communauté, selon la méthode que celle-ci se donne.

Le vœu de stabilité
170. Arrivés à un âge où nous percevons mieux l'harmonie entre notre vocation personnelle et notre appartenance à la famille religieuse qui nous a nourris de sa vie, nous pouvons, quand l'Esprit-Saint nous l'inspire, demander de prononcer le vœu de stabilité.
Cette démarche traduit notre désir de correspondre à la fidélité de Dieu et d'exprimer notre reconnaissance envers la Vierge Marie et l'Institut. Nous désirons aussi, devant nos confrères, réaffirmer notre volonté de vivre avec générosité l'idéal mariste.
Par ce vœu, nous nous engageons à marquer d'un attachement plus profond notre fidélité au Seigneur, à promouvoir des communautés ferventes et fraternelles, favorables au progrès spirituel des confrères et à l'éveil des vocations, à faire tout ce que nous pouvons pour orienter l'Institut dans le sens du charisme du Fondateur, à persévérer, même dans les circonstances les plus difficiles pour nous-mêmes ou pour notre famille religieuse (1).
1 CR 123 à 125
170.1 Nous pouvons prononcer le vœu de stabilité après dix ans de profession perpétuelle. Nous en demandons l'autorisation au Frère Provincial, qui informe le Frère Supérieur général, pour confirmation. (cf 150.1.1)
170.2 Les Supérieurs encouragent les Frères à demander de faire le vœu de stabilité. A l'occasion, ils leur en font la proposition.
170.3 Le vœu de stabilité est émis au cours d'une Eucharistie qui rassemble toute la communauté. Avant de communier, le Frère prononce la formule suivante ou une autre semblable:
“ Seigneur Jésus, je t'adore ici présent dans l'Eucharistie. Désirant donner à ma persévérance une qualité d'attachement au Père de plus en plus grande ; promouvoir des communautés favorables au progrès spirituel de mes confrères et à l'éveil des vocations; faire connaître et aimer ta Mère; maintenir le but et l'esprit de ma famille religieuse, selon ses Constitutions,
JE FAIS VŒU DE STABILITE DANS L’INSTITUT DES PETIS FRERES DE MARIE ou (FRERES MARISTES DES ECOLES).
Seigneur Jésus, par ton Corps et ton Sang que je vais recevoir, je te prie d'agréer le vœu que je viens de faire. ”

Ouvriers du Royaume
171. La vitalité de l'Institut se mesure à la qualité de notre réponse à Dieu.
En actualisant le charisme de Marcellin Champagnat, nous entretenons le dynamisme de notre vocation. Notre vie devient, pour tous ceux à qui nous sommes envoyés, les jeunes surtout, une invitation à incarner l'Evangile à la manière de Marie.
Notre Fondateur peut alors reconnaître, en chacun de ses fils, un ouvrier du Royaume, choisi par le Père et animé par l'Esprit pour "faire connaître et aimer Jésus-Christ"(1).
1 V 379


NOTES EXPLICATIVES

Note explicative I, sur le droit propre (cf 15 ; 119)
Dans l'Institut, les organismes législatifs sont le Chapitre général et le Chapitre provincial. Ils établissent le droit, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un Supérieur majeur. Le droit propre comprend les Constitutions approuvées par le Saint-Siège, et les Statuts, Normes et Règlements approuvés par les autorités de l'Institut.

Note explicative II, sur les Supérieurs et leur Conseil (cf 124)
C'est toujours le Supérieur qui pose l'acte juridique. Il peut le faire de plusieurs manières:
1. Il peut agir seul si l'acte est dans ses attributions personnelles.
2. Si le droit exige l'avis de son Conseil, le Supérieur doit demander cet avis. Bien qu'il ne soit pas tenu de le suivre, il ne doit pas agir contre un avis unanime de son Conseil, à moins de raisons sérieuses.
Sauf pour les cas importants, il n'a pas besoin de convoquer le Conseil, mais il doit en consulter tous les membres.
3. Lorsque le droit prescrit que le Supérieur a besoin du consentement de son Conseil, il doit le convoquer. Après l'étude de la question, la décision du Conseil est normalement prise à la majorité absolue des voix des membres du Conseil présents. Le Supérieur lui-même ne vote pas, étant donné qu'il demande le consentement de son Conseil.
4. Lorsque le droit prescrit que le Supérieur agit collégialement avec son Conseil, il doit le convoquer. L'acte est collégial si le Supérieur et les Conseillers agissent ensemble à égalité de droit. La décision est prise à la majorité absolue des voix de ceux qui sont présents.
Pour les affaires autres qu'une élection, si, après deux scrutins, les suffrages demeurent égaux, le Supérieur, par son vote en tant que président du collège, peut dirimer l'égalité (c 113 à 128; c 617 à 631).


TESTAMENT SPIRITUEL
DE JOSEPH BENOIT MARCELLIN CHAMPAGNAT
PRETRE, SUPERIEUR ET FONDATEUR
DES PETITS FRERES DE MARIE
Décédé à Notre Dame de l’Hermitage sur Saint-Chamond (Loire) le 6 juin 1840

"Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
"Ici, en la présence de Dieu, sous les auspices de la très sainte Vierge et de saint Joseph, voulant faire connaître à tous les Frères de Marie l'expression de mes dernières et de mes plus chères volontés, je recueille toutes mes forces, pour rédiger, selon que je le crois le plus conforme à la volonté divine et le plus utile au bien de la Société, mon Testament Spirituel.
"D'abord, je supplie très humblement tous ceux que je pourrais avoir offensés ou scandalisés en quelque manière, quoique je ne sache pas avoir fait volontairement de la peine à personne, de vouloir bien me pardonner en considération de la charité infinie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et d'unir leurs prières aux miennes pour obtenir du bon Dieu qu'il daigne oublier les péchés de ma vie passée, et recevoir mon âme dans son infinie miséricorde. Je meurs plein de respect, de reconnaissance et de soumission pour le Révérend Père Supérieur Général de la Société de Marie et dans les sentiments de la plus parfaite union pour tous les membres qui la composent, spécialement pour les Frères que Dieu avait confiés à ma sollicitude, et qui ont toujours été si chers à mon coeur.
"Je désire qu'une entière et parfaite obéissance règne toujours parmi les Frères de Marie, que les inférieurs, envisageant dans les Supérieurs la personne de Jésus-Christ, leur obéissent de coeur et d'esprit, renonçant toujours, s'il est besoin, à leur volonté et à leur jugement propres. Qu'ils se souviennent que le Religieux obéissant remportera des victoires, et que c'est l'obéissance principalement qui est la base et le soutien d'une Communauté. Dans cet esprit, les Petits Frères de Marie se soumettront, non seulement aux premiers Supérieurs, mais encore à tous ceux qui seront préposés pour les diriger et les conduire. Ils se pénétreront bien de cette vérité de foi, que le Supérieur représente Jésus-Christ, et qu'il doit être obéi quand il commande, comme si c'était Jésus-Christ lui-même qui commandât.
"Je vous prie aussi, Mes bien chers Frères, de toute l'affection de mon âme et par toute celle que vous avez pour moi, de faire en sorte que la sainte charité se maintienne toujours parmi vous. Aimez-vous les uns et les autres comme Jésus-Christ vous a aimés. Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même coeur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie, comme des premiers chrétiens: Voyez comme ils s'aiment!... C'est le voeu de mon coeur le plus ardent, à ce dernier moment de ma vie. Oui, mes très chers Frères, écoutez les dernières paroles de votre Père, ce sont celles de notre bien-aimé Sauveur: Aimez-vous les uns les autres.
"Je désire, mes bien chers Frères, que cette charité qui doit vous unir tous ensemble, comme les membres d'un même corps, s'étende aussi à toutes les autres congrégations. Ah! je vous en conjure par la charité sans bornes de Jésus- Christ, gardez-vous de jamais porter envie à personne et surtout à ceux que le bon Dieu appelle à travailler, comme vous, dans l'état religieux, à l'instruction de la jeunesse. Soyez des premiers à vous réjouir de leurs succès et à vous affliger de leurs disgrâces. Recommandez-les souvent au bon Dieu et à la divine Marie. Cédez-leur sans peine. Ne prêtez jamais l'oreille à des discours qui tendraient à leur nuire. Que la seule gloire de Dieu et l'honneur de Marie soient votre unique but et toute votre ambition.
"Comme vos volontés doivent se confondre avec celle des Pères de la Société de Marie, dans la volonté d'un Supérieur unique et général, je désire que vos coeurs et vos sentiments se confondent aussi toujours en Jésus et en Marie. Que leurs intérêts soient les vôtres, que votre plaisir soit de voler à leur secours, toutes les fois que vous en serez requis. Qu'un même esprit; un même amour vous unisse à eux, comme des branches à un même tronc, et comme les enfants d'une même famille à une bonne Mère, la divine Marie. Le Supérieur des Pères, l'étant également de la branche des Frères, doit être le centre d'union des uns et des autres. Comme je n'ai eu qu'à me louer de la soumission et de l'obéissance que m'ont toujours montrées les Frères de Marie, je désire et j'entends que le Supérieur général trouve toujours la même obéissance et la même soumission. Son esprit est le mien, et sa volonté est la mienne. Je regarde cet accord parfait et cette soumission entière comme la base et le soutien de la Société des Frères de Marie.
"Je demande encore au bon Dieu et je souhaite de toute l'affection de mon âme, que vous persévériez fidèlement dans le saint exercice de la présence de Dieu, l'âme de la prière, de l'oraison, de toutes les vertus. Que l’humilité et la simplicité soient toujours le caractère des Petits Frères de Marie. Qu'une dévotion tendre et filiale vous anime dans tous les temps et dans toutes les circonstances pour notre bonne Mère. Faites-la aimer partout, autant qu'il vous sera possible. C'est elle qui est la première Supérieure de toute la Société. Joignez à la dévotion à Marie la dévotion au glorieux saint Joseph, son très digne époux; vous savez qu'il est un de nos premiers Patrons. Vous faites l'office d'anges gardiens auprès des enfants qui vous sont confiés; rendez aussi à ces purs esprits un culte particulier d'amour, de respect et de confiance.
"Mes très chers Frères, soyez fidèles à votre vocation, aimez-la et persévérez-y avec courage. Conservez-vous dans un grand esprit de pauvreté et de détachement. Que l'observance journalière de vos saintes Règles vous préserve de manquer jamais au voeu sacré qui vous lie à la plus belle et à la plus délicate des vertus. Il y a des peines pour vivre en bon Religieux; mais la grâce adoucit tout: Jésus et Marie vous aideront; d'ailleurs la vie est bien courte, et l'éternité ne finira jamais. Ah! qu'il est consolant, au moment de paraître devant Dieu, de se rappeler qu'on a vécu sous les auspices de Marie et dans sa Société! Daigne cette bonne Mère vous conserver, vous multiplier et vous sanctifier. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit soient toujours avec vous. Je vous laisse avec confiance dans les saints Coeurs de Jésus et de Marie, en attendant que nous puissions nous réunir tous ensemble dans la bienheureuse éternité.
"Telle est ma volonté dernière et expresse pour la gloire de Jésus et de Marie.
Le présent Testament Spirituel sera remis entre les mains de M. Colin, Supérieur général de la Société de Marie.
"Fait à Notre-Dame-de-l'Hermitage, le 18 mai 1840.
"Joseph Benoît Marcellin CHAMPAGNAT, Prêtre de la Société de Marie et Supérieur des Frères. »

F FRANCOIS F. LOUIS MARIE F. JEAN MARIE
F. LOUIS F. STANISLAS F. BONAVENTURE
INDEX ANALYTIQUE


• Les chiffres en caractères gras renvoient aux Constitutions.

• Les chiffres en caractères italiques renvoient aux Statuts.


Absence, empêchement

% du Frère Supérieur général: 132, 135, 135.1

% du Frère Vicaire général: 134

% du Frère Provincial: 149.1

% du Frère Supérieur de communauté: 154

% des Frères: 61.1, 150.2.2


Acceptation

% du Fils incarné: 64

% active de Marie: 18, 30, 38, 67

% de la volonté de Dieu: 40, 41, 42

% de l appel du Seigneur: 13

% de l enseignement directif de l'Église: 10

% des médiations: 40

% de soi et de ses limites: 5, 31, 47, 59, 96

% des autres et de leur aide: 31, 51, 59, 63

% de nos différences complémentaires: 51

% de la mort: 44

% du projet éducatif: 87

% de la coopération des anciens élèves: 88

% des situations de pauvreté: 33.1


Accompagnement spirituel

% ferme et bienveillant de Champagnat: 121

% des Frères: 13, 25, 73, 110, 121, 130

% des candidats et aspirants: 96, 96.8, 98, 105, 105.1, 107

Accomplissement

% de la volonté du Père: 36, 38, 42, 50, 64, 169

% du service d'évangélisation: 86

% des intentions du fondateur: 3

% de notre être: 27, 110, 152


Accueil (v. Hospitalité)

% de Jésus en personne: 62

% de l'Esprit Saint: 166

% des valeurs évangéliques: 91

% par l'Institut: 15

% communautaire: 23, 23.1, 24, 49.2, 56, 62, 82, 94.2

% des jeunes: 21, 53

% dans nos écoles: 88.4

% de la maison de noviciat: 100. 1

% du sacrement des malades: 54.1

Action, activité

% du Christ: 25, 76; et de l'Esprit: 18, 36, 41, 42, 95, 98, 166

% de Marie: 84; et de Champagnat: 68

% des Supérieurs: 120, 124, 143

% caritatives: 87.2; et para-scolaires: 87.4

Actualité, actualisation

% du charisme de Champagnat: 165, 171

% provoque notre engagement: 165

% grâce toujours actuelle de l Institut: 164

% de notre devise: 4

% de la formation: 109, 109.1

Adaptation

% de l Institut: 58, 81, 130, 139.2, 168, 169

% de la pastorale mariste: 85, 87

% de la formation: 95, 96.2

% des moyens d'une chasteté équilibrée: 26.1

Administration des biens

% Chapitre 10: 155 à 162

% ses responsables: 143, 148, 155 à 162

% gestion générale: 137.9, 155, 158, 159, 160

% gestion provinciale: 150.2.17, 155, 155.3, 158.1, 159, 161, 161.1 à 16

% gestion locale: 155, 162, 162.1 à 7

% utilisation: 158, 159, 32.1, 34

% patrimoine personnel: 29, 29.3,4,8, 150.1.4

% capitalisation: 159


Admission

% réglée par le droit canonique: 111

% au noviciat: 95.2, 96.9, 112, 113.8

% à la première profession: 97, 102, 102.1, 113.8

% à la profession temporaire: 113, 113.1,2,5,6,7,8, 165.1

% à la profession perpétuelle: 113, 113.3,4,8, 165.1

% au vSu de stabilité: 170

% réadmission: 113.9; refus: 150.1.2, 116

Affaires

% importantes ou extraordinaires: 116, 137, 139.2, 150, 157

% courantes: 157

% économiques: 137.4.5, 150.2.5, 157, 157.1, 160.4,5

Affiliation

% a l'Institut: 8, 55.5, 137.3.9, 150.2.4, 164.4

% aux caisses d'assurance: 15.2, 161.8

Age

% minimum d'entrée au noviciat: 112.1

% requis pour les professions: 113.2.1, 113.3.1

% Frères âgés: 53, 77.3

% propice au vSu de stabilité: 170.1

Aide

% du Seigneur: 54.1, 86; de Marie: 21, 48

% liturgique à la prière: 70

% des Supérieurs: 115, 122, 152; et des formateurs: 95, 96, 97

% des réunions: 60; et des Conseils: 124, 148, 152

% fraternelle: 6, 23, 31, 46, 51, 53, 54, 56, 82, 110.1

% des personnes compétentes: 115

% financière: 117.1,2, 159

% apportée aux enfants et aux jeunes: 81, 83, 88, 93, 96, 98

% de l amitié: 23

Alliance

% d'amour avec Dieu: 11, 12

% entre le Christ et l'Église: 14; signifiée par le mariage chrétien: 22

Amitié

% facteur d'équilibre personnel: 23

% grâce de Dieu et fruit de la chasteté: 24

% ni exclusive ou possessive: 24, 24.1, 50

% dans la communauté mariste: 51, 59, 60.2; et éducative: 88.4, 164.4

% lien avec les anciens membres: 117.2

Amour (v. Charité)

% divin trinitaire: 2, 3, 6, 7, 11, 12, 13, 19, 24, 25, 28, 36, 47, 49, 64, 71, 72, 79, 92, 97, 98, 163

% de charité, pour le Seigneur: 2, 3, 11. 12. 13, 14, 20, 22, 24.1, 25, 26, 28, 37, 40, 46, 47, 50, 69, 71, 71.2, 76, 97, 98, 122, 170, 170.3

% faire connaitre et aimer Jésus: 2, 171; Marie: 4, 84, 170.3; Champagnat: 75.2; l Institut: 164.3

% envers Marie: les anges gardiens: 76; Champagnat: 49, 75, 75.2; l Institut: 75, 75.3, 164.3; nos devanciers: 75, 75.4

% besoin que Dieu seul peut combler: 24

% fraternel et universel: 3, 5, 6, 8, 9, 10, 14, 16, 20, 21, 23, 24, 25, 27, 27.1, 33, 35, 47, 48,49, 49.1, 50, 52, 53, 54, 54.1, 56, 58, 59, 60, 60.3, 62, 82, 88, 107, 122, 156, 164, 165.1, 170

% désintéressé des jeunes: 2, 3, 21, 26, 81

% préférentiel des pauvres: 33, 34, 167; et des exclus: 27

% profond et délicat des parents: 56

% du travail, notre caractéristique: 6

% unifie la personne: 44

Anciens

% élèves, proches et coopératifs: 88, 88.4, 164.4

% membres, en lien d'amitié: 117.2

Anges gardiens

% «culte d'amour, de respect et de confiance»: 76

Angoisse

% du Fils incarné: 64

% dépassée par l engagement: 46

% des personnes rencontrées: 71 (portée par la prière)


Animation

% de la prière responsable: 57, 70.1, 77

% stimulante de la communauté solidaire: 82

% responsabilité des Supérieurs: 8, 42, 52, 118, 143, 143.1, 148, 164.2

% pastorale et liturgique: 88.5, 93.2, 95.3

Annonce

% directe de la Parole de Dieu: 85

% de la Bonne Nouvelle: 28, 78, 91

% de la Seigneurie de Jésus: 45

% du monde nouveau, du Royaume: 16, 20, 22

% faire connaitre et aimer Jésus: 2, 171; et Marie: 4, 84, 84.1

Appartenance

% de l Institut a Marie: 1, 4, 9, 55, 94, 120

% des Frères a l Institut: 8, 15, 58, 111 à 114, 164.3, 170

Apostolat (v. Mission)

% Jésus en est source et modèle: 7, 78, 79

% marial: 4, 7, 84, 84.1

% sur le modèle de Champagnat: 2, 75, 81

% notre action apostolique: 7, 9, 17, 32, 39, 40.1.3, 44, 58, 58.1, 61.1, 71, 77, 80.1, 83, 84, 85, 85.2, 86, 87, 87.2, 91, 94, 95, 101, 101.1.2, 104, 104.1, 105, 109.4, 118, 119, 130, 138, 143, 148, 152, 159, 163, 164

% communautaire: 14, 17, 58, 58. 1, 60. 1, 62, 80, 82, 95, 103. 1,2, 105, 128, 164, 165; adapté 168

% attentif aux jeunes: 17, 21, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 86.1.2, 87, 87.1, 88, 88. 1.2, 93, 93.2, 94, 164

% missionnaire: 90, 91, 91.1 à 4, 159

% soutenu par la prière: 17, 53, 71; la souffrance: 53; et le témoignage: 86, 94

% marqué d'humilité, de simplicité: 5, 32; et de préférence pour les pauvres: 33

Appel (v. Réponse)

% universel a la sainteté: 93

% divin et personnel: 11, 13, 20, 22, 24.1, 46, 47, 71, 79, 81, 83, 92, 93, 93.2, 96, 97, 110, 111, 115

% sacramentel: 79

% de Marie: 38

% de Champagnat: 81

% simple et détaché de La Valla: 33

% spécifique de notre caractère de Frères: 3, 6

% des communautés simples et fraternelles: 16, 164

% de nos Frères: 3, 66; de l Église: 66, 151.2, 168; du monde: 66; du témoignage: 94; nourrissent notre prière: 66

% des jeunes: 21, 86.2; et aux jeunes: 3, 82, 84, 93, 94, 94.2, 171

% leur discernement: 168

% au partage de la prière: 70.2


Apprentissage

% douloureux de Jésus obéissant: 36

% auprès de Marie: de l' amour: 21; de la chasteté: 21; et de la docilité: 38

% du regard de foi: 71

% de pauvreté pleinement vécue: 28

Approfondissement

% de notre foi: 73, 97; et connaissance amoureuse de Dieu: 97

% de la prière et doctrine mariales: 74

% vertueux, au contact de Champagnat: 49

% de notre idéal: 104; d'appelés: 110; et de consacrés: 103, 170

% de l'amour porté aux parents: 56

% de l expérience de vie humaine et chrétienne: 96

% dans l étude des Constitutions: 99

Aptitude(s)

% de Jésus a susciter le meilleur: 19

% naturelles et professionnelles: 44, 51, 85.2, 109.3, 143.2

% pour la catéchèse, l écoute et le dialogue: 86

% des aspirants: 96, 97, 103, 104, 104.1, 112; et des formateurs: 107

% talents au service de l'Église et du monde: 5;

que la pauvreté fait fructifier: 32

Argent

% renoncement a son usage et disposition: 29; autorisation: 29.1,2

% comptes à rendre: 29. 1

Ascese

% chasteté: 26; et détachement du cSur: 30, 72
% notre vie commune: 59

Assemblée(s)

% rassemblement autour du Christ, de l Institut: 130

% capitulaires: 138, 151, 169

% provinciale: 151.9; 150.1.5

Association(s)

% de parents d'élèves: 88.1

Attente

% du Seigneur: 42, 83

% de Marie: 84

% de l'Église: 109.4

% des jeunes 81, 87

% résultat attendu de Dieu seul: 7

Attention

% de Marie: le jeune Frère: 53

% de l Institut: 90

% du Supérieur présent: 52

% à l action de l'Esprit-Saint: 42. 65. 120

% continuelle aux signes des temps: 168;

à l exemple de notre Fondateur: 39

% à nos Frères: 23, 48, 54, 54.1, 55, 156, 162

% à l action apostolique en union avec Dieu: 17

% aux jeunes: 21, 83, 168

% aux besoins des autres: 77, 81;

de l'Église et du monde: 48, 90, 93, 159, 168

Attitude(s)

% de Marie: 74, 84, 93, 120

% confiante de Champagnat envers Marie: 68, 74

% mariale des jeunes: 93

% les nôtres: 6

Autorisation

% du Saint-Siège: 169

% des Supérieurs: 61, 61.1, 114, 129, 130, 152.2,5

% du Frere Provincial: 101

% de renoncement au patrimoine: 29, 29.8

% des publications: 147

% diverses: 40.2,100.2, 137.3.3, 4, 10, 11, 137.4.10, 143.5, 155.2, 158.1.3,161.11-13, 162.5, 169, 170.1

Autorité

% Dieu en est le principe en Jésus: 118

% service divin médiatique: 8, 9, 40, 42, 109.2, 118, 119, 122, 130, 138, 143, 152

% dans le respect de la subsidiarité: 119

% exercée par notre Fondateur: 121

% directe du Frère Supérieur général: 8, 130

% extraordinaire des Chapitres: 138, 151

Avantages

% spirituels de l Institut: 8

% refus de ceux offerts a titre personnel: 29.10

Avènement

% de l'Évangile: 92

% du monde nouveau: 22

Avertissement fraternel

% reçu avec simplicité: 51

% facilité par la foi confiante: 23

Baptême

% appel: 79; et engagement dans l'Alliance: 12; du Christ mort

et ressuscité:12, 79, 110; en hôtes de l'Esprit de prière: 65, 79

% anticipation de notre consécration (religieuse}:12, 13

% grâce a épanouir: 93

Béatitudes, bénédiction

% Marie bienheureuse: 38, 67

% leur esprit: 14, 164

% de chasteté: 27; de pauvreté: 28, 34, 35;

mariale d'obéissance: 38, 67

% de la maladie et de l'épreuve: 54; de la mort: 55

Besoin, nécessité

% sensibilité de Champagnat à ceux de son temps: 2

% d'amour que Dieu seul peut combler: 24

% de conversion toujours recommencée: 166

% de la communauté et des Frères: 29.11, 48, 61, 117.1, 136.1, 162

% de l'Église et du monde: 48, 85, 85.1, 86, 86.4, 90, 93, 93.1, 96.2, 103, 109.4, 130,
159

% de la jeunesse: 2, 81, 168

% de la formation permanente: 110

% assurance du nécessaire: 15, 15.2, 122

% nécessité du droit de commander: 122

% nécessité de recueillement et silence intérieur: 65

Biens

% de l Institut (biens d'Église: 156); et vSu de pauvreté: 16, 29, 29.9, 35, 160

% acquisition: 29, 29.6,7,10,11, 150.2.8

% propriété: 29, 29.2, 126, 155

% aliénation: 150.2.8, 155

% gestion: 160

% usage: 29.1.11, 32.1, 34, 34.1.2, 60.3, 137.3.11, 137.9, 150.2.8, 158, 159

% capitalisation: 159

Bonheur

% de mourir dans la famille mariste: 55

% événements heureux: 56

Bonté

% de Jésus: 19; suscitant le meilleur: 19

% de Marie, notre Bonne Mère: 4, 9, 49, 74, 84, 163

% de Champagnat: 121

% fraternelle: 5, 51, 54.1, 60

% formation chrétienne et civique: 81

But, finalité

-de l Institut: 2

% unique de notre vocation: 3, 15

% du post-noviciat: 103

Candidats

% éveil et culture: 93, 93.1,2, 94, 94.1,2, 95.1, 96.4

% admission: 95.2, 111, 112

% refus a la profession: 150.1.2

% formation: 95, 95.3, 96

% libre décision responsable: 96.3

Catéchese

% préoccupation lancinante de Champagnat: 2

% aptitude et formation: 73, 86.4

% objet de notre préférence: 86, 86.1,2,3, 88.2

% mariale: 84.1

% mouvements apostoliques complémentaires: 86

% une priorité de la formation permanente: 110.2

Cause (v. Source)

% de salut universel: 36

% de la virginité de Marie: 21

% de (notre) épanouissement trinitaire: 12

% de (notre) engagement de chasteté: 19, 20; et de vitalité mariste: 166

% justes des pauvres: 34

% de la misère: 34

Célébrations

% liturgiques: 70, 75, 98; et sacramentelles: 69, 69.1, 98

% mariales: 74, 74. 1

% pénitentielles communautaires: 72, 72.1

Célibat religieux

% réponse a "appel divin: 20; valorisé par Jésus: 19

% à cause du Royaume: 20; dans le mystère de l Église: 22

% témoignage de vie: 27

% signe de contradiction: 27; prophétique: 20

% solitude assurée dans l amour fraternel: 23; et la prière: 25

Centres de formation

% juvénats et foyers: 96.4

% maristes régionaux: 91.3

% internationaux de spiritualité mariste: 109.4,5

% d'accueil de N. D. de l Hermitage: 109.6

% nomination de leurs Directeurs: 150.3.4

Champagnat (v. Fondateur)

% spiritualité mariale et apostolique: 2, 7, 18, 68, 90, 94, 164.4; active: 68

% en quête de la volonté de Dieu: 2, 39, 121

% prière continuelle: 68 en présence de Dieu: 7, 68

% pauvre de coeur: 33; s'en remet à la Providence: 33; et à l Église: 10

% dévouement jusqu'aux plus grands sacrifices: 49

% n'exclut personne: 33

% ses pratiques: 27.1

Chapitres

% médiation de la volonté de Dieu: 40

% Chapitre général: assemblée représentative de l ensemble de l'lnstitut: 40, 138, 138.1; autorité suprême extraordinaire: 138; convocation: 135, 137.4.6, 138; composition: 140, 140.1 à 3, 141, 142; fonctions: 131, 133, 139, 158, 169, note explicative I

% Chapitre provincial: assemblée représentative de toute la Province: 151; autorité extraordinaire: 50.1,2, 151; convocation par le Frere Provincial: 151, 151.5; composition: 151.3,4; élection: 151.5; sessions: 150.2.18; élection des Conseillers provinciaux: 149, 151.5; rôle d'ordre délibératif: 85.1, 151, 151.1, note explicative I; rôle d'ordre consultatif: 151, 151.2; suscite des activités pastorales et pédagogiques: 88.5; rapports: 151.6; compte rendu et décisions: 151.7

Charge(s) (v. Fonction)

% acceptée avec simplicité: 42

% comme un service: 42, 122

% du Frère Supérieur général: 135

% du Frère Vicaire général: 132

% des Frères Économes: 157

Charisme (v. Don, Grâce)

% de fondation de l Institut: 40.1, 43, 85, 90, 103, 130, 164

% du Fondateur: 2, 3, 40, 165, 170, 171

% personnels: 40, 44, 51, 108

Charité (v. Amour)

Chasteté consacrée

% Chapitre 2 : 19 à 27

% fruit de l'Esprit Saint: 27

% à la suite du Christ chaste: 19

% relation d'amour unique: 20

% sur les pas de Marie: 21, 27.1

% (par) la fidélité à la prière et aux sacrements: 25, 27

% signe du mystère de t'Église: 22

% au sein de la communauté: 23, 50

% ouverture à l amitié: 24

% ascèse chrétienne: 26

% témoignage de vie: 27

% pratiques maristes pour l obtenir: 27.1

Cheminement

% des consacrés: 46

% dans les pas du Christ: 12, 25, 42, 71, 92

% sur la longue route de l obéissance: 44; et du dépouillement intérieur: 35

% Marie: notre chemin pour aller à Jésus: 4, 84

Choix

% regard d'élection de Jésus: 13

% de Marie toute à Dieu: 18; inspiration des formateurs: 107

% des hommes: 11

% des fonctions dans l'Église: 118

% des ouvriers du Royaume: 171

% nous ne nous sommes pas choisis: 63

% de nos options apostoliques: 168

% des études doctrinales: 97; et spécialisées: 109.3

% du Frère Supérieur-adjoint de communauté: 154

% évalués par la communauté: 77.1

% des loisirs: 26

Climat, ambiance

% d'entente harmonieuse créé par le Supérieur: 52

% favorable à la vocation: 53

% de cordialité dans l'école mariste: 88

CSur

% Dieu lui parle: 11

% demeure de l Esprit trinitaire: 3, 11, 19, 47, 65

% de notre vie consacrée: l'Eucharistie: 69

% de Marie: 18, 30, 67

% purification et conversion: 26, 27, 72, 81

% fraternellement unitaire: 9, 49, 60

% de pauvre: 33, 35; libéré: 50, 51

% ouvert et disponible: 21, 23, 51, 93, 98

% d'où jaillit la prière: 65; et qu'elle rend docile: 81

% dans la catéchèse et la formation: 81, 84, 93, 99

% dessèchement, égarements: 46

Collaborateurs (v. Participation)

% de la pastorale locale: 10

% du Maitre des novices: 97, 102.1

% du Frère Supérieur général: 132, 137

% du Frère Provincial: 143.1

% les Supérieurs de communauté: 152

% des autres religieux et laïcs: 80, 88, 88.2 et des anciens élèves

Commandement

% de Marie: 38

% droit des Supérieurs: 122

% suivant les Constitutions: 37

% ordre formel exceptionnel: 37.7

Commission

% pour les affaires économiques de l Institut: 137.4.5, 160.4,5,6

% pour les affaires économiques de la Province: 150.2.5, 161.2,3 et 14

Communauté

% des Apôtres: 47, 48

% source dans l' amour trinitaire: 47, 122

% don de Dieu: 47, 57; et grâce de l'Esprit-Saint: 63

% à la suite du Christ: 3, 16; qui nous réunit: 57, 70; et nous unit: 63, 69

% autour de Marie: 4, 21, 48, 95

% vivante cellule de base: 52, 129; animée par l' esprit de prière et de zèle: 62; et par
le Supérieur : 52, 122, 152, 162

% consacrée: 14, 46, 47, 50

~simple: 33, 99, 164; pauvre et solidaire des pauvres: 34.2, 94

% eucharistique: 57, 61.2, 69, 71.2

% formation par le Frère Provincial: 103.1.1, 143.2

% lieu de partage et de croissance: 23, 51, 60, 77.1, 110

% invitation et appel: 16, 70.2, 164

% dans l esprit de famille: 6, 49.1, 60; de nos origines: 49

% dynamique: 69; et rayonnante: 6, 82, 165

% en communion avec l Église: 69, 80, 86.1, 87.1

% témoignage: 3, 16, 47, 63, 82, 94

% levain dans la pâte: 62

% droits et devoirs: 101.2.2, 119

% affaires: 150; biens: 162

% logement: Maison, besoins: 48, 60

% dispenses temporaires: 130, 145.2

% du Frère Supérieur général: 136; à Statut particulier: 129.2,3

% de l unité administrative: 128

Communion (v. Unité)

% à Dieu: 77

% au Corps du Christ: 25, 55, 69, 69.1, 170.3; et à sa pauvreté: 28

% avec l'Église: 10, 17, 69, 80, 86.1, 87.1

% avec Marie: 67; les saints: 55, 76; et les Supérieurs: 165

% esprit de communion: 9, 41, 49, 60.2, 63, 69, 80, 87, 107, 165

Compréhension

% mariale du Corps du Christ: 48

% exemplaire de notre Fondateur: 121

% fraternelle: 23, 60; et communautaire: 52

% favorisée par l entrevue avec le Supérieur: 52.1

% de la vocation mariste: 96.5

Concertation

% avec les Supérieurs: 43, 80.1

% favorisée par les Supérieurs: 122

Conférence générale

% 137.11

Confiance

% en Dieu: 5, 31, 33, 33.1, 42, 54, 68, 86

% de Marie: 18, 30

% en Marie: 5, 68, 74, 86, 120

% en nos Anges gardiens: 76; et M. Champagnat: 75

% d'enfant de Champagnat: 68, 74

% réciproque: 23; des jeunes en formation: 107

Confirmation, sacrement

% grâce avivée par la consécration religieuse: 14

% appel à suivre le Christ: 79

Connaissance

% amoureuse de Dieu: 97

% faire connaitre et aimer Jésus: 2, 171; et Marie: 4, 84, 84.1, 170.3

% de soi chez les candidats: 96

Conscience

% conformité de la conduite à sa voix: 26

% éveil aux problèmes de société: 87.2

% prises de conscience: 5, 24, 28, 60, 60.1, 115, 166

Consécration religieuse

% de Jésus par l'Esprit-Saint: 78

% de la création: 78; et de l humanité par Jésus ressuscité: 12

% profession religieuse: 3, 15; signifiée par l habit: 61, 61.3

% réponse d'amour à l appel divin: 11, 13, 47, 103, 104, 115;

soumise à ressourcement: 73

% alliance d'amour avec Dieu: 11

% dont l Eucharistie est le cSur: 69

% guidée par les Constitutions: 3; parachevée à la mort: 55

% vécue: 46; dans le mystère pascal: 12; et le témoignage convaincant: 58, 94

% avec Marie et Champagnat, nos modèles: 18

% dans l amour et l amitié: 24, 56

% vocation d'Église: 10, 14, 15

% mission apostolique, spécialement auprès des jeunes: 17, 93, 94

% annonce du monde à venir: 16

% à Marie: 27.1

Conseillers

% généraux: 130.1, 135.1; 136, 136.1, 137, 137.4.2,3, 139, note explicative II

% provinciaux: 148, 149, 150, 150.3.1,2, 151.1.2, note explicative II

% locaux: 152, 154

% des jeunes en recherche de vocation: 94.2


Conseils

% organismes de gouvernement auprès des Supérieurs: 124, 148, 152

% général: 8, 116, 125. 134. 135. 136, 136.1, 137, 137.1,2,3,4,5, 144, 160

% provincial: 8, 29.8, 61.1, 94.1, 95.1, 96.4, 113, 143, 144.1, 148, 149, 149.1,2,3,4, 150, 150.1,2,3, 152, 161; rôle consultatif: 150.1 (1 a 5); délibératif: 150.2 (1 a 20); collégial: 150.3 (1 a 5); composition: 149.1; réunions: 149.2,3

% local: 151.1.4 et 5, 152, 152.6 à 9; rôle:152.6 (1 à 6)

International des affaires économiques : 160.4

Conseils évangéliques

% nous engagent par la profession: 3, 13, 15, 20, 29, 37, 97, 114

Constitutions

% expression de' la volonté de Dieu: 37, 40, 119, 169

% Évangile appliqué: 99, 169

% approbation par le Saint-Siège: 3, 169, note explicative I

% guide sûr de notre consécration: 3, 169; et de fidélité au Fondateur: 3

% facteur d'union obéissante: 8, 42

% obligation de les: vivre: 169, 170; par libre engagement: 114, 169

% dispenses temporaires: 130, 145.2, 152.5

% modifications: 139.4, 169

% lecture: 169, 169.1

% remises au novice: 112.2

Construction

% «Si le Seigneur ne bâtit la maison ... »: 7

% du Royaume de Dieu: 12, 89

% de l unité de l Institut: 9; en esprit de famille: 6. 49, 49.1, 60

% lente de la communauté: 50. 1; 57, 60, 122, 165

% d'une société plus juste: 89, 164

% d'immeubles: 32.3, 137.3.11

Consultation

% du Fondateur: 39, 121

% du Frère Supérieur généraI: 137

% pour la nomination du Frère Provincial: 144. 1

% du Frère Provincial: 148, 149.2,3, 150,1,2,3

% pour la nomination d'un Supérieur de District ou
d'un Responsable de Secteur: 150.3.3

% rôle consultatif du Chapitre provincial: 151.2

% pour la nomination d'un Supérieur local: 153

Conversion

% besoin toujours recommencé: 72, 166

% par l'Esprit: 11

% vie nouvelle dans le Christ: 16

% des candidats, à l'Évangile: 96

Coopération

% de Marie à la mission de son Fils: 38

% à l unité du Corps du Christ: 10, 69.2

et à l action libératrice de l'Esprit-Saint: 166

% à la construction du Royaume de Dieu: 12, 89; et d'une société plus juste: 89

% à l apostolat de l institut: 85

% avec les artisans de justice et de paix: 86 et les équipes éducatives de laïcs: 89

% des anciens élèves: 88

Cordialité, affabilité

% entretient l'esprit de famille: 49.1

% c1imat de l école mariste: 88

% (affabilité) petite vertu communautaire: 59

Coresponsabilité (v. Responsabilité)

% et subsidiarité: 119

% de la prière communautaire: 57, 77

% de l éveil des vocations: 94; et de la formation: 106

% de l Institut: 119; et de son gouvernement: 138

% dans la recherche de la volonté de Dieu: 50. 1

% dans la formation permanente: 110.1

Courage, audace

% ranimé par la prière: 31; et l'Esprit-Saint: 83

% obéissance lucide et courageuse: 38

% la foi permet toutes les audaces: 33

% actions et décisions courageuses: 5, 83, 168

Création

% consacrée par Jésus ressuscité: 78

% sa louange liturgique: 70

% des centres maristes: 91.3

Croissance spirituelle

% devenir adultes dans le Christ: 12, 69, 110; et l amour de Dieu: 11, 14

% par le don aux autres qui conduit au Père: 7; sur le chemin de pauvreté: 35; et de détachement progressif: 30, 72

% personnelle et communautaire: 51, 58, 77.1, 110, 110.1, 120, 170, 170.3

% par l' accompagnement et le discernement: 13, 73

% des jeunes en disponibilité mariale: 93; et dépassement: 96

Croix

% humiliation où Marie rejoint son Fils: 18, 28, 67, 84

% portement à la suite du Christ: 54, 59

% crucifix de profession perpétuelle: 61.3

Culte

% de la Vierge Marie: 74, 74.1,2; de saint Joseph: 76

% des Anges gardiens: 76; des Saints et Saintes: 76

% d'amour de notre existence: 12; consacrée: 13

Culture(s)

% différentes et diverses: 9, 25, 86.2, 91, 91.4, 96.2, 109.1, 164.2, 165

% moyen de communication et devoir de service: 87, 88.4; illuminé par la foi: 89

% promotion de leurs valeurs: 91

% des vertus humaines et chrétiennes: 98

% religieuse à entretenir: 73, 73. 1

% exigence d'une formation adaptée: 95

% des vocations maristes: 96.4

Décision(s)

% importantes et courageuses: 168; soumises aux médiations: 40

% d'accueil communautaire: 23.1

% dans l éclairage de la prière: 43, 121

% fonction des Supérieurs: 29.8, 85.1, 119, 148, 157, 158

% libre et responsable des candidats: 96.3

% capitulaires: 137.4.14

Découragement

% devant les difficultés: 44, 60

Découverte

% de la volonté de Dieu: 43

% du Christ: 19; et de l idéal évangélique: 92

% du confrère en difficulté: 51

% de notre vie de Frères apôtres par les jeunes: 94

% de l esprit mariste par le novice: 99

% de la vocation des jeunes: 83

% des causes de la misère: 34

% vocation redécouverte: 109.4

Défunts (v. Mort)

Délaissement (v. Pauvres)

% Champagnat n'exclut personne: 33

% matériel et spirituel des jeunes: 2, 80, 83

% des exclus: 27; et nécessiteux: 34.1

Délégué(s)

% au Chapitre général: 140, 140.2, 141, 142

% au Chapitre provincial: 151.4

% Frères éligibles: 141; électeurs: 142

% du Frère Provincial: 145, 145.1, 146

% émission des vSux: 114

Délicatesse

% imprègne notre action: 7

% intelligence du cSur: 51

% de l amour pour nos parents: 56

Démission, déposition
% du Frère Supérieur général: 131

% du Frère Vicaire général: 137.4.3

% d'un Conseiller général: 137.4.3

% des Supérieurs provinciaux et de District: 137.4.16

% des Conseillers provinciaux: 150.3.2

% autres cas: 150.3.5

Dépendance, abandon

% totale et abandon filial: 31, 54.1, 72, 115

% 8 la suite du Christ pauvre: 28

% financière, du Supérieur: 29. 1

% abandon de nos vues: 41

Désir (v. Volonté)

% prière de Jésus: 64

% de Champagnat d'accomplir la volonté de Dieu: 2, 39, 121

% de réaliser la volonté de Dieu: 40

% d'authenticité juvénile: 53

% renouvelé de fidélité reconnaissante: 72, 170

% généreux d'une volonté réaffirmée: 170

% d'amoureuse persévérance: 170.3

Dessein (v. Volonté)

% d'amour de Dieu sur nous: 16, 41, 92, 118, 169

% de salut universel en Jésus: 36, 45, 64; malgré les obstacles: 16

Détachement (v. Renoncement, Oubli de soi)

% le Christ dépossédé de lui-même: 28

% des valeurs terrestres: 16. 28, 30, 33, 34.2, 35, 96.5, 166, 167

% recommandation du Fondateur: 167

% enseignement de La Valla: 33

% amour désintéressé envers les jeunes: 3, 21, 26, 107

Développement

% de l Suvre de Marie: 94

% de l esprit de communion dans la fidélité: 41

% de la délicatesse: 51

% des centres maristes: 91.3

Devise

% «Tout a Jésus par Marie, tout à Marie pour Jésus»: 4

Devoir(s)

% de Jésus Sauveur: 64

% quotidien, exigeant: 59

% de la lecture spirituelle et étude religieuse: 73

% de partage des biens: 34; et du savoir: 87

% grave de formation permanente: 85.2, 110

% d'avertissement du Supérieur: 37.2

% de la communication écrite: 165.1

Dévouement

% total de Champagnat: 49, 121

% des premiers Frères: 33

% aux autres: 18; à notre tâche: 17; à la catéchèse: 86

Dialogue, entrevue

% de Jésus avec le Pere: 64

% pratiqué par Champagnat: 39

% Dieu doit en être partenaire: 89

% avec les Supérieurs: 41, 42, 52.1, 110, 113.1, 122, 145.1, 150.2.10

% entre Supérieurs: 29.11; et entre nous: 41, 60, 60.1

% dans l évangélisation: 86; et l école mariste: 87


Dieu, Père, Seigneur

% aide: 54.1, 86

% amour et tendresse: 3, 6, 7, 11, 16, 21, 24, 36, 47, 65, 71, 72, 90, 92, 163

% appel personnel: 11, 13, 18, 20, 22, 24.1, 30, 46, 47, 71, 79, 81, 83, 92, 93, 93.2, 96, 97, 110, 111, 115

% attente: 42

% autorité: 118

% bénédiction: 34

% consécration: 12, 15, 18

% demande: 30

% Dieu: 5, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 38, 46, 49, 68, 74, 75, 95, 97, 118, 120, 122, 171

% Don: 4, 11, 20, 22, 28, 63, 84

% Envoi: Fils: 12, 36, 78; apôtres et ouvriers: 11, 17, 26, 42, 71, 91, 94, 171

% famille: 78

% fidélité: 30, 46, 53, 163, 170

% force: 54, 71

% grâce: 16, 24, 34, 53, 54

% heure: 84

% inspiration: 71

% joie: 67

% liberté: 44

% merveille: 35

% Parole: 18, 38, 43, 46, 65, 66, 67, 69, 85, 98

% Père: 3, 12, 13, 18, 19, 20, 21, 28, 31, 36, 41, 44, 47, 55, 64, 65, 69, 70, 71, 72, 79, 93, 118, 170.3

% présence: 7, 22, 37, 68, 71, 77

% Providence: 31, 33

% réconciliation: 72, 72.1

% rencontre: 71

% résurrection: 36

% Royaume: 3, 12, 19, 20, 43, 78, 85, 89, 93, 171

% salut: 16, 45

% Seigneur: 6, 22, 25, 38, 50, 115, 169

% union, communion, unité: 17, 20, 47, 55, 63, 71, 72, 77, 78, 98

% Vie: 10, 95, 98, 115

% volonté, dessein: 2, 30, 36, 38, 39, 40, 41, 43, 45, 47, 50, 50.1, 54.1, 67, 84, 90, 92, 97, 118, 121, 168, 169

% par Marie: 38, 67, 84, 120

Difficulté, obstacle

% à reconnaitre la volonté de Dieu: 43;

et la réaliser malgré les obstacles: 16, 72, 115

% à accueillir pleinement l' Esprit: 166; pour être tout à Dieu: 72

% obéissance de Champagnat malgré les contradictions: 39

% dans la chasteté; 24.1, 25; l oraison: 71; la persévérance: 170

% de la vie commune: 23, 44, 59, 60, 63; devinées par l amour: 23, 51

% des confrères: 51

% entreprendre et réussir des Suvres difficiles: 5

Discernement

% des attentes du Seigneur: 42, 43, 97; dans l Esprit-Saint: 43

% des signes des temps: 43; et des appels: 168

% de la part des Supérieurs: 13, 108, 130

% communautaire: 41, 43, 60.3, 168

% dans nos engagements apostoliques: 85, 85.1

% dans les difficultés: 115

% des vocations: 96, 108

% du champ de spécialisation ou d'études: 109.3

Disciple

% du Fondateur: 9, 18, 33, 75

% du Christ: 86

% Marie, parfaite disciple: 3,4, 7, 84

Dispense

% temporaires des Constitutions: 130, 145.2, 152.5

% des vSux: 116, 116.2

% indult de sortie: 116.2

Disponibilité

% totale de Jésus: 36

% à l'Esprit-Saint: 83

% attitude mariale: 84, 93, 120

% facilitée par le célibat: 27; et les vSux: 50

% du Supérieur présent: 52, 152.1

% apostolique: 39, 45, 120

% à l accueil des jeunes: 21, 83; élément de leur formation: 93

% à tous: 5, 23, 87, 93

Districts

% unités administratives: 8, 125, 127, 127.1, 130, 137, 137.3.3, 137.4.10, 137.4.15-17, 140, 155

% leurs Supérieurs: 127, 127.1, 150.3.3

% existence: 137.4.1; et regroupements: 125.1

% pleine responsabilité missionnaire: 91

% vitalité: 165

Docilité

% à l'Esprit: 13, 38, 170; apprise de Marie: 38

% au Seigneur par les Constitutions: 169

% des élèves par la prière: 81

Don (v. Charisme. Grace)

% de Dieu: 20, 22, 53; réciproque de l alliance: 11

% total et continuel de Jésus: 12, 20, 69, 78; par Marie: 4, 84

% de Marie: 18

% de Champagnat: 75; et de l Institut à l'Église: 75.3; par l'Esprit-Saint: 80, 164

% de la vocation: 75.3

% divin et réciproque des Frères: 6, 63

% à Dieu sans réserve: 10, 18, 20, 22, 26, 46, 95, 98, 102.1, 164

% aux autres: 7, 10, 16, 18, 20, 23, 35, 46, 53, 69, 98, 164

% spirituels: 51

% en argent ou en nature: 29.2

Droit(s)

% canonique universel: 15, 40.1, 80.1, 86.3, 111, 117, 124, 131, 137.3.14, 137.5, 156, 169, notes explicatives I et II

% propre de l Institut: 15, 40.1, 119, 124, 137.3.14, 139.1, 140

% de la personne violés: 45; respectés: 119

% de commander réservé aux Supérieurs: 122

% civil: 29.4, 155.1

% d'auteur: 29.7

% de vote refusé aux invités du Conseil provincial: 149.3

Durée

% de l oraison: 71

% du noviciat: 100, 100.3, 150.1.3

% maximum d'absence prolongée: 61.1

% du postulat: 96.6

% de la retraite de première profession: 102.2

% de la première étape du post% noviciat: 103.2

% de la profession temporaire: 113, 113.3.2, 113,7,9

% de vie apostolique avant la profession perpétuelle: 113.4

% d'exclaustration: 137.3.6

% du mandat du Frère Supérieur général: 131

% du mandat du Frère Vicaire général: 133

% du mandat des Frères Conseillers généraux: 136

% du mandat du Frère Supérieur provincial: 144

% du mandat des Frères Conseillers provinciaux: 149

% du mandat du Frère Supérieur local: 153, 153.1

% du mandat des Frères Économes: provincial: 161.1; local: 162.1

% de profession perpétuelle du Frère Supérieur général: 131

% de profession perpétuelle du Frère Vicaire général: 133

% de profession perpétuelle du Frère Provincial: 144

% de profession perpétuelle du Frère Supérieur local: 153

% de profession perpétuelle du Frère Maître des novices

et du Frère Responsable du post-noviciat: 108. 1

% de profession perpétuelle pour prononcer le vSu de stabilité: 170.1

% de profession perpétuelle pour renoncer au patrimoine: 29.8

% des vSux, en cas de réadmission: 113.9

Dynamisme

% de Marie: 84

% exemplaire de notre Fondateur: 121

% de la vocation consacrée: 7, 11, 53, 69, 171

% puisé dans l'Eucharistie: 69 ; l Esprit-Saint: 83; à la Crèche, la Croix et l' Autel: 7

École, pédagogie

% de la Servante du Seigneur: 38

% notre engagement scolaire: 85

% mariste: catholique: 87, 87.1 à 4; et communauté éducative: 88, 88.1 à 5

% notre présence en milieu scolaire pluraliste: 89

Économes

% Frères Économes: 156, 156.2, 157, 157.1, 159

% Frère Économe général: 137.9, 160, 160.1 à 6

% Frère Économe provincial: 149.3, 156.1, 160, 161, 161.1 à 6,10, 13,16

% Frère Économe local: 150.3.4, 161, 161.5, 162, 162.1

Écoute

% de Dieu: 11, 38; dans sa Parole: 43, 46, 64, 69

% de l'Esprit-Saint: 65, 120; de Marie: 38

% de la part des Supérieurs: 42, 120, 122

% des autres: 60, 86

Éducation

% Marie éducatrice: 7, 84

% Suvre d'amour, selon Champagnat: 81, 107

% chrétienne des jeunes: 2, 17, 34, 80, 81, 84, 85, 87, 87.1 à 4, 88, 89

% de la foi: 87.1

% aux moyens de communication sociale: 87.3, 88.5

Effort

% collectif stimulé et coordonné (par le Supérieur): 52, 118, 122

% de réconciliation et de communion: 63

% de conformité du cSur à l esprit mariste: 99

% qui avortent: 115

% de croissance par le soutien mutuel: 110.1

Église

% mystère d'épouse du Christ: 10, 14, 22, 165

% insertion par notre consécration: 10, 14, 15, 22; l Eucharistie: 69; la liturgie des heures: 70

% magistère d'autorité: 10, 40, 118

% écoute de ses appels: 34, 66. 151.2, 168 et de ses besoins: 85, 85.1, 86.4, 90, 93.1

% communion avec ses pasteurs et nos Supérieurs: 17, 40, 80, 110.2, 118

% pour l unité du Corps du Christ: 9, 10

% dans la solidarité avec les pauvres: 34

% ministère poursuit l Suvre de Jésus: 79, 118

% sacrement universel de salut: 90; dont nous témoignons: 10, 35

% consécration religieuse: 14, 15; vie simple et donnée: 35;

dans l exercice de l obéissance évangélique: 45

% envoi de l Institut: 80; don de l Esprit-Saint: 164

% à la suite de Champagnat: 75, 80

% selon son charisme: 10, 40.1, 85, 90, 103, 164

% sa vie mariale: 10, 48, 74, 84

% en collaboration pastorale universelle: 5, 83, 85, 88, 90, 92, 103, 122; locale: 10, 58, 69.2, 80, 80.1, 85.1, 86.4, 90, 128, 151.2; missionnaire: 90, 91

Égoïsme

% dépassement dans le Christ: 25, 51

Élection(s), réélection

% du Frère Supérieur général: 131, 139.1

% du Frère Vicaire général: 133, 134, 135, 137.4.2, 139.1

% des Frères Conseillers généraux: 136, 137.4.2, 139.1

% des Frères délégués au Chapitre général: 129.3, 140, 140.2

Frères éligibles: 141 ; Frères électeurs: 142

% des Frères Conseillers provinciaux: 149, 150.3.1

% des Frères délégués au Chapitre provincial: 151.4,5

% dans les communautés à Statut particulier: 129.3

% exceptionnelle du Frère Provincial: 144.2


Élèves

% la prière rend leur cSur docile: 81

% en difficulté: objet d'un soin spécial: 87

% nous nous montrons leurs frères: 88

% pratique d'activités caritatives: 87.2; et para-scolaires: 87.4

% mois de Marie avec les élèves: 74.2


Emploi, occupation (v. Travail)

% préférence réservée aux pauvres: 34

% serviteurs de nos Frères: 44; dans le mystère de l obéissance: 44; et l apostolat: 44, 85

% en dehors de l Institut: 40.2


Encouragement, réconfort

% fidélité de nos devanciers: 46

% célibat joyeusement vécu: 22

% notre vie apostolique: 164

% fidélité des époux: 22

% pour les Frères jeunes: 53; malades: 54.1; mourants: 55; autochtones: 91

% à l engagement apostolique des anciens élèves: 88

% accueil fraternel des communautés: 94.2

% à l émission du vSu de stabilité: 170.2


Enfant

% la liberté des enfants de Dieu: 44

% attitude confiante de Champagnat: 68, 74

% focalisation apostolique du Fondateur: 2, 74, 81

Engagement

% à l amour universel: 23

% courageux et responsable de la profession: 3, 18, 20, 46, 97, 114, 115, 120, 130, 159, 165, 169, 170

% apostolique: 85, 88, 88.2, 119, 164; et missionnaire: 90

% des jeunes, à la suite du Christ: 82, 93, 94

% personnel et communautaire: 165

% professionnel: 89.1

Enseignement

% de Jésus dans le dénuement: 28

% de Marie: 18, 21, 38, 107; et de Joseph: 76

% de l'Église: 10, 118; de Champagnat: 53, 68

% de l oraison: 71

% de l expérience: 167

% des Constitutions: 97

Entente. harmonie

% climat de la communauté: 52

% entre vie apostolique, de prière et de communauté: 7, 104

% entre vocation personnelle et appartenance à l Institut: 170

Entretien

% de notre relation d'amour avec le Christ: 25, 71

% du dynamisme de la vocation: 171

% de la culture religieuse: 73

% de l esprit apostolique: 60.1

% de la prière quotidienne: 66

% de la connaissance du Fondateur: 164.2

% entretien de la maison ou propriété: 49.4

Entrevue

% avec le Supérieur: 52.1

Envoi

% de Jésus par le Pere: 12, 36, 78

% de l'Église par Jésus: 79

% de l Institut par l Église: 80

% des communautés par l Institut: 80

% des Frères par Dieu et Champagnat: 17, 26, 71, 90

% de préférence vers les jeunes: 17, 83, 171; et les pauvres: 33

% en mission: 11, 90, 91, 91.1 à 4; des ouvriers de l Évangile: 94, 171

% des documents provinciaux à l' Administration générale: 113.8, 143.6

Épanouissement

% dans l amour trinitaire: 12

% de la grâce baptismale: 93

% de notre chasteté: 23

% des dons et qualités: 51


Épreuves (v. Tentations)

% de Marie: 18, 67, 84

% complément à la Passion du Christ: 26, 54

% de certaines étapes de la vie: 53, 56, 73


Équilibre

% personnel favorisé par l amitié: 23

% physique et psychique: 26, 26. 1, 53

% de la formation: 99, 103


Équipe

% éducatives de laïcs: 89

% de formateurs: 107

Érection canonique

% des maisons de noviciat: 100, 100.1,2, 137.3.2,3

% des Provinces et Districts: 125, 125.1,2, 137.4.1

% des maisons de communauté: 129, 129.1 à 3, 150.2.12

Espérance

% cheminement de notre vie consacrée: 46

% des personnes rencontrées: 71

% rayonnement convaincant pour les jeunes: 82

Esprit-Saint

% onction de Jésus: 12, 78; sa prière: 64; et la nôtre: 65, 166

% introduction trinitaire: 65; à la suite du Christ: 13, 79; dans le discernement: 43; et l accomplissement de la volonté du Père: 36

% présence unitaire de Jésus ressuscité: 9; dans l Église: 79

% fécondité de Marie: 21

% notre chasteté est son fruit: 27

% guide de Champagnat: 2; origine de l Institut: 80, 164

% grâce de chaque communauté: 63

% hôte d'amour répandu dans nos cSurs: 3, 47, 65

% action de nos vies: 11, 42, 65, 95, 98, 166, 170, 171

% notre disponibilité courageuse auprès des jeunes: 83

% par l écoute attentive: 42, 65, 120; docile: 13, 38, 170; et fidele: 41

Étude(s)

% et activités apostoliques: 61.1, 104, 104.1

% personnelles: 109.3, 110; professionnelles: 85.2, 104.1

% de la langue locale: 91.4

Études religieuses

% approfondissement indispensable de la foi: 73, 73.1

% doctrinales choisies: 97

% de la doctrine mariale: 74

% de la vie de Champagnat: 75, 164.2

Eucharistie, messe

% notre oblation associée au sacrifice eucharistique: 13, 69, 170.3

% communion au Corps du Christ: 7, 25, 55, 69, 170.3

% cSur de notre vie consacrée: 57. 61.2, 69, 69.1,2, 98

% célébrée par Champagnat: 68

% visites au Saint-Sacrement: 68, 71.2

% messes pour les défunts: 55, 1 à 7

Évangélisation

% par les pauvres: 34; et le témoignage communautaire fraternel: 58

% élément essentiel de notre mission: 80, 85, 86, 86.1 à 4, 89, 90, 91, 92

% à la suite de Champagnat: 80, 81

% liée à la promotion humaine: 86

Évangile, Bonne Nouvelle (v. Parole de Dieu)

% annoncé par Jésus: 28, 78

% incarné en Marie et ses disciples: 171

% dont nous sommes les témoins: 89; et les ouvriers: 86.2,3, 92, 171

% idéal de conversion: 96; à faire advenir: 92

% lumière de vie: 110; à incarner: 171

% missionnaire: 90, 91, 91.1 à 4

% ses valeurs intériorisées: 98; présentes dans les cultures: 86.2, 91

% son application mariste dans les Constitutions: 99, 169


Évaluation, examen

% révision de la journée: 72

% révision de vie: 110

% de nos engagements: 85; de l usage des biens: 32.1

% du style de vie communautaire: 32. 1

% des priorités envers les pauvres: 58.1

% des choix en vue de la croissance spirituelle: 77.1

% des questions au Chapitre provincial: 151.5

Événements

% ouverture apostolique de Champagnat: 2

% vus avec un regard de foi: 71

% vécus dans le mystère de l'obéissance: 44

% une source de la prière: 66

% heureux ou malheureux: 56

Exclaustration: 117, 117.1, 137.3.6, 141, 142

Exercice(s)

% de la présence de Dieu: 71

% de piété non limitatifs: 77

% de l obéissance libre et disponible: 45, 169

% d'apostolat efficace: 53

% de médiation réciproque: 40

% de la tâche de formateur: 107

% de l autorité du Chapitre général: 138

% entrainement du novice: 98

% apostolat extérieur à l Institut: 40.3, 89.1


Exigence, condition (v. Obligation)

% de notre épanouissement dans l amour trinitaire: 12

% de l attention: 65; et du discernement dans l'Esprit-Saint: 43

% des vSux et du devoir quotidien: 56.1, 59

% de l unité: 9

% de la pauvreté: 32

% de l ascèse chrétienne: 26

% de l' efficacité: 71

% de l adaptation: 85

% de la fidélité a notre mission: 168

% de la vie religieuse mariste au noviciat: 97

% administratives: 127

Expérience

% de l amour fidele de Dieu: 163

% de la protection maternelle de Marie: 163

% spirituelle de Champagnat: 2

% du genre de vie de l Institut: 97

% enseignement sur la vitalité religieuse: 167

% de vie humaine et chrétienne: 96, 96.5

% acquise et reconsidérée: 110

% de ressourcement originel: 109.6

Faiblesse. fragilité

% vigilante: 24; fortifiée par l obéissance: 45

% prise en charge des plus faibles: 165

Famille. foyer

% humaine a rassembler dans l unité: 27, 47, 78

% foyer de Nazareth: 6, 30, 48

% foyers de vocations: 96.4

% issues de la Société de Marie: 1, 10, 75.2

% religieuse mariste: 6, 8, 9, 13, 17, 23, 40, 49, 49.1, 55, 60, 95, 164.3, 165, 167, 170, 170.3

% mariste: 164.4

% des Frères: 56, 56.1

% de nos élèves: 87; et pastorale des vocations: 93.1

% des candidats maristes: 96.5

% esprit de famille: 6. 49. 49.1. 60

Fautes

% de la journée: 72

% nous nous reconnaissons pécheurs: 72. 1

% monition écrite du Supérieur majeur: 37.2


Fécondité spirituelle, efficacité, fruit

% résultat attendu de Dieu seul: 7

% de Marie: 21

% du célibat consacré: 27

% apostolique qui demeure: 163, 166

% exigences personnelles: 71; et communautaires: 82

% de la réunion de communauté: 60

% du Frère âgé: 53

Fête(s)

% patronale de l'Assomption: 15.1, 74

% mariales préparées: temps privilégiés: 15.1, 74, 74.1

% fervente de Champagnat: 15, 75.2

% anniversaire de l Institut: 75.3

% mémoire de Frère François: 75.4

% de famille: 49.1.3


Fidélité (v. Persévérance)

% de Dieu: 30, 46, 53, 163, 170

% de Marie, Servante: 30, 38, 67, 84

% de nos prédécesseurs: 46

% au Seigneur: 170

% à l'Esprit de Jésus ressuscité: 9, 41

% à notre Fondateur: 3, 17, 34, 49; et à ses pratiques: 27.1

% au charisme de l Institut: 10, 43

% à notre consécration: 14, 18, 27, 44, 72, 115, 130, 163

% à la prière: 25; par la prière: 106

% à notre mission: 58.1, 80, 110.2, 168, 170 ; dans celle de l'Église: 110.2

% stimulante des époux: 22

Fils, filial

% mystère pascal: 36; du Fils incarné: 64, 78

% Marie corédemptrice de son Fils: 38

% filiation divine donnée par l'Esprit: 65

% de la Résurrection: 25

% acte d'abandon filial: 72

% piété filiale envers Champagnat: 49, 75

Foi

% de la primitive Église: 9; et en l'Église: 10

% profonde de Champagnat: 2, 33, 39, 68, 81

% fondatrice de l Institut: 33

% cheminement des consacrés: 13, 46, 72; clé de voûte des communautés: 57

% fondement de l obéissance: 37, 39, 43, 165.1; de l ouverture et du partage: 23

% son regard: 71; permet toutes les audaces: 33

% approfondissement doctrinal: 73, 97

% affronte difficultés et tentations: 71, 115

% conditionne le projet éducatif: 87; illumine la culture: 89

% accueille le sacrement des malades: 54. 1

% son éducation: 87.1

Fonction(s) (v. Charge)

% diverses dans l'Église: 118

% des Supérieurs: 118, 134, 154, 161

% du Chapitre général: 139

% personnelle médiatique: 40

% apostolique des Frères travailleurs manuels ou administratifs: 85

% préparée et recyclée des formateurs: 108, 108.1

% des sujets en formation: 104.2

% en dehors de l Institut: 40.2

Fondateur (v. Champagnat)

% saisi par l amour de Jésus et de Marie: 2, 4, 5, 7, 74

% en quête de la volonté de Dieu: 2, 39, 121

% guidé par l' Esprit: 2, 80, 164

% inspiré par Marie: 1, 2, 4, 5, 18, 74, 94, 99, 120

% apôtre de la jeunesse particulièrement délaissée: 2, 80, 81, 90

et pauvre de préférence: 33, 58.1

% fonde une famille religieuse: 1, 2, 33, 75, 75.3, 80, 81

% père: 1, 2, 33, 49, 75, 121, 164.1.2, 164.4, 171

% éducateur: 81, 87, 109, 121

% esprit et charisme toujours actuels: 2, 3, 10, 40, 49, 75, 81, 109.6, 165, 167, 170, 171

% modèle permanent pour ses disciples: 1, 2, 3, 5, 7, 9, 10, 17, 18, 21, 27.1, 33, 33.1, 34, 39, 46, 49, 53, 54, 59, 68, 74, 75, 76, 80, 81, 87, 90, 94, 99, 121, 130, 171

% toujours à redécouvrir: 164.1.2; et à faire connaitre: 75.2

Citations:

% Faire connaitre et aimer Jésus-Christ: 2, 171

% Je ne puis voir un enfant: 2

% Première Supérieure: 4, 120

% Ressource ordinaire: 4

% Celle qui a tout fait chez nous: 4, 120

% Tout à Jésus ... : 4

% La Crèche, la Croix et l'Autel: 7

% Si le Seigneur ne bâtit la maison: 7

% Se faire Frère: 18

% Je ne respire que pour vous: 49

% Aimez-vous: 49

% Le point capital: 68

% Jamais je n'oserais entreprendre une chose: 68

% Un culte d'amour: 76

% De bons chrétiens: 81

% Tous les diocèses du monde: 90

% Conservez-vous: 167


Fondation, origine

% de l Institut par Champagnat: 1, 2, 3, 33, 75.3, 81, 85

% communautés dans l esprit de nos origines: 17, 49, 99, 109.6, 164.1

% des maisons: 129.1

Force

% de l amour universel: 50

% de Champagnat «saisi» par l amour: 2, 7

% union a Dieu fortifiée par l apostolat: 17

% puisée dans la communion: 25; l obéissance: 45; et l oraison: 71

% de la communauté solidaire: 82

% des malades: en Dieu et Marie: 54

% les refaire: 60.4

% énergies tendues à suivre le Christ: 3

% renforcement de l esprit de famille: 60

Formateurs

% Chapitre 6: 106 à 108

% Champagnat formateur de ses Frères: 68, 81, 109, 121

% rôle et compétences: 95.3, 96.5, 107, 108, 111

% préparation et recyclage périodique: 108, 109.5

% tous concernés: 96.8, 106

Formation initiale (v. Pré-noviciat, Noviciat, Post-noviciat)

% Chapitre 6: 92 à 105

% unité du but poursuivi: 95, 95.1

% participation responsable de tous: 95, 106

% chacun en est l artisan principal: 88, 95

% des Frères: 15.2, 26.1, 68, 91, 91.3, 95 à 108

% chrétienne des enfants et des jeunes: 81, 86, 88

% des catéchistes et professeurs chrétiens: 86.4

% Guide: 111

Formation permanente

% Chapitre 6: 109-110

% préoccupation de Champagnat: 109

% responsabilité des Supérieurs: 109, 109.1,2

% responsabilité personnelle: 110; et communautaire: 110.1

% humaine et spirituelle, doctrinale et professionnelle: 15.2, 95.1, 109

% ses trois priorités: 110.2

Formule de profession

% temporaire ou perpétuelle: 114

% vSu de stabilité: 170.3

Frère(s)

% notre nom officiel et reconnu: 1, 3, 6, 8, 114, 170.3

% appel spécifique à vivre la fraternité du Christ: 3 ; être «tout à Jésus»: 4

% affirmation d'appartenance à une famille unie: 6, 8

% Maristes: 38, 59, 67, 81, 89.1, 96, 112, 169

% Frère François: 75, 75.4

% premiers Frères: 17, 18, 33,49, 68, 99, 109, 109.6

% devanciers: 46, 49, 75

% idéal de sainteté: 18

% hommes de prière: 68, 77, 108

% qualités humaines: 51; dons spirituels: 51

% assurance du nécessaire: 15, 15.2, 122

% jeunes: 53, 103.1, 104, 104.1 a 3, 105, 105.1

% murs: 53; âgés: 53, 77.3; malades: 54, 54.1, 77.3; éprouvés: 54, 73, 115

% travailleurs manuels et administratifs: 85

% travaillant en dehors de l Institut: 89.1; transféré: 143.4

% autochtones: 91

% mourants: 55; défunts: 55, 55. 1 à 7, 75. 1

% famille: 56, 56.1

% séparés: 116, 116.1,2, 117, 117.1.2, 137.5,150.1.6, 150.2.3

Générosité

% suffisante pour nous donner à tous: 23

% face aux difficultés ou tentations: 115

% à vivre l idéal mariste: 170

Gestion (v. Administration des biens)

Gouvernement

% Chapitre 9: 118 à 154

% ministère ecclésial: 118; coresponsable: 119, 138, 151; de décision: 119, 158

% selon le principe de subsidiarité: 119

% général: 8, 130 à 142

% du Frère Supérieur général: 130, 130.1, 136.1, 137, 137.1.2.3,4,5

% du Frère Vicaire général: 132, 135

% des Conseillers généraux: 137

% provincial: 8, 126, 143 à 151

% de District: 127.1

% local: 152 à 154

Grâce, faveur (v. Charisme. Don)

% de Dieu: Champagnat: 75; le jeune frère: 53; l amitié: 24; par les pauvres: 34

% de l Esprit-Saint: l'Institut: 80, 164; et la communauté: 63

% baptismale vécue plus radicalement: 13;

de la confirmation avivée par la consécration: 14

% puissante: 16; personnelle: 40; toujours offerte: 63

% de la vocation: 18

% de la chasteté: 27, 27.1; de l unité: 9, 49

% toujours actuelle de l Institut: 33, 164

% dont participent les membres affiliés et associés: 8

% notre prière grâce de participation à la prière du Christ: 64

% nous aidons les jeunes à épanouir la grâce de leur baptême: 93

Guide(s)

% Esprit-Saint: 2, 78

% Marie: 21, 120

% Champagnat: 46

% Constitutions: 3, 169

% Frère Supérieur général: 130

% de la formation: 111

Habit, costume

% signe de consécration et témoignage de pauvreté: 61, 61.3

Habitudes et traditions maristes

% pratiques pour obtenir la chasteté: 27.1

% petits travaux manuels: 32.2

% locales, dans les suffrages pour les défunts: 55.7

% Salve Regina, invocations et offrande de la journée: 70.3

% Vendredi-Saint, dernier jour de l année: 73.3

% chapelet: 74; fêtes mariales: 74.1; mois de Marie: 74.2

% catéchèse mariale: 84.1

% calendrier religieux: 75.1

Hermitage

% notre maison de famille: 49

% haut-lieu de nos origines: 109.6

Hospitalité (v. Accueil)

Humanité (v. Monde, Personne, Prochain)

% famille voulue par Dieu: 47, 78; dans son dessein d'amour: 79, 92; et de salut: 90

% consacrée par Jésus: 12

% vie d'amour de Jésus totalement homme: 19; pour les hommes: 3, 19, 78

% mission de Marie: donner Dieu aux hommes: 4, 84

% hommes de prière: 77, 108; nous sommes ouverts et attentifs à leurs besoins: 10, 62, 90, 93, 103

% sens de la vie, révélé par l'Église: 79; et notre témoignage: 164

% culture: 87; éducation: 89

% formation humaine solide et adaptée: 95

% expérience à approfondir: 96; et a mûrir: 107

% vertus à cultiver: 98

Humilité

% vertu mariale léguée par Champagnat: 5, 84, 91

% vertu mariste: 5, 23, 44, 83, 91

Idéal

% suite du Christ:3, 7 (Jésus est le tout de notre vie)

% évangélique à découvrir et faire advenir: 92

% de sainteté de notre consécration: 3, 18, 104, 170

% décalage entre idéal et réalité: 63, 166

Imitation

% du Christ, notre loi suprême: 12

% de Marie dans ses attitudes: 48, 67, 74, 84, 91, 93, 97, 120, 171

Imprégnation

% de l esprit de Marie: 4, 7

% de l esprit de famille: 6

% action pénétrée par la prière: 77

Incarnation, enracinement

% du Fils: 64, 78

% de l Évangile: 171

% de l Institut dans l Église: 90, 128; et les cultures: 9,91, 91.4, 165

Initiation

% des novices à la vie mariste: 8, 97, 98

% des jeunes à la vie sacramentelle: 86.1

Insertion (v. Incarnation)

% du Christ au sein de la communauté: 52

% au cSur de l alliance: 11; et de la communauté: 58

% dans le mystère: 22; et le ministère de l'Église: 58, 86.1

% du levain communautaire: 62

% en milieu scolaire: 89

% intégration missionnaire: 90, 91, 91.4

% au milieu du monde, sans en être: 16

Inspiration

% de l Esprit-Saint: 170

% de Marie: 4, 94; éducatrice: 84, 107

% trouvée dans l oraison: 71

Institut

% identité: Chapitre 1: 1 à 10

% religieux laïc: 1, 17, 61.3

% autonome et de droit pontifical: 1, 40

% don de l'Esprit-Saint: 75.3, 80, 164

% Suvre de Marie: 1, 91, 120

% fondation dans la pauvreté: 1, 2, 33

% rassemblement autour du Christ: 130

% incarnation dans l'Église: 128; et les cultures: 9, 91, 91.4, 166

% esprit et charisme: 4, 10, 17, 40.1, 43, 85, 90, 103, 130, 139.2, 170.3

% but: éducation chrétienne: 2, 17, 58, 80, 85, 95, 101.2.1, 118, 139.2;

et sanctification: 3, 15, 18, 118, 139.2, 170.3

% amour: 75; connaissance:164.1,2; et reconnaissance: 170

% habit: 61, 61.3

% fête patronale: 74

% saint Joseph, premier patron: 76

% dates importantes: 75.1

% lecture des circulaires, publications et documents: 60.1, 164.3

% Société de Marie: 1, 10

% autres Instituts: 10, 75.2, 80, 117, 141, 142

Intercession (v. Recours)

% du Christ: 70; de Marie: 18, 27.1, 67, 84; de Champagnat: 75

Intérêt

% de personnes ou de groupes: 43

% à la vie et au travail des autres: 51

% du Frère âgé pour le confrère actif: 53

% pour les mouvements apostoliques: 86; et jeunes en formation: 106

% communs des maisons d'un District: 127

% communs de Provinces ou Districts: 125.1

Jésus

% Bien-aimé: 36; et image du Père: 79

% Fils incarné: 4, 19, 64, 78; totalement homme: 19

% amour envers le Père: 3, 36, 64; offrande continuelle: 13, 69;

à qui il consacre toute la création: 12

% Fils de Marie: 4, 18, 19, 38, 67, 84; sa parfaite disciple: 3, 4, 7, 84

% envoyé du Père pour donner la vie au monde: 4, 12, 36, 78

% consacré par le Père: 12; et guidé dans l'Esprit: 9, 12, 64, 78

% parfaitement chaste: 13, 19; cause de chasteté: 20

% totalement pauvre: 13, 28; maître de pauvreté: 28

% serviteur obéissant: 13, 36, 37, 44, 45, 78, 118
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