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Chapitre 3 : SIMULATEUR ? MODELISATION

Il doit rapidement donner les premiers soins au patient. ... Les réponses du sujet à ces exercices provoquent une réaction positive ou négative de l'ordinateur. ... Bien sûr, pour résoudre des cas, il faut connaître les différentes lésions et les ..... De plus, dans ce contexte, l'intelligence technique et stratégique se développe.




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Présentation de la société d’ambulances:



La société d’ambulances Medimobile se situe à Genève. Elle a plusieurs fonctions : premièrement, elle transporte les patients d’un hôpital à un autre ou du domicile du patient à l’hôpital. Elle s’occupe également des transports d’une clinique à une autre et des personnes séjournant à Belle-Idée. Elle fait aussi des rapatriements, c’est-à-dire qu’elle ramène les patients chez eux, dans leur pays ou dans un hôpital de leur pays. Ils appellent ces rapatriements des «longues distances». Ceux-ci peuvent durer plusieurs jours et dans ce cas, les ambulanciers dorment dans un hôtel sur place. Ces différents transports nécessitent deux ambulanciers : l’un conduit et l’autre reste derrière avec le patient. Ces courses sont souvent prévues à l’avance, mais il arrive qu’il y ait des transports en urgence.
Ces ambulanciers s’occupent aussi des accidents. Ceux-ci reçoivent un appel du téléphoniste et sont affectés sur les lieux de l’accident. Les ambulanciers doivent agir vite et avec sang froid. Leur rôle est de prendre en charge le patient et de faire les premiers gestes de secours, cela dans un temps minimal. Ils doivent ensuite transporter le patient dans des conditions optimales. Pour ce faire, l’un des ambulanciers conduit (en urgence, feux bleus) pendant que l’autre continue à s’occuper du patient derrière. Ils amènent enfin le patient à l’hôpital où les chirurgiens ou des médecins prennent le relais.
Cette société fait aussi des transports assis. Il s’agit de patients capables de se déplacer avec ou sans aide. Les trajets se font en voiture Medimobile, le patient étant assis à l’arrière du véhicule. Ces transports ne nécessitent qu’un seul ambulancier qui conduit le véhicule. En règle générale, l’ambulancier prend son planning le matin avec toutes ses courses établies pour la journée. Il suit ensuite son planning de façon autonome. Il peut toutefois arriver qu’il se fasse appeler pour une course urgente. Ces ambulanciers font aussi souvent des «labos». Ce ne sont pas des transports de personnes, mais de sang. Ils amènent du sang à l’hôpital.

Le lieu où se trouve la société est appelé la centrale. Les ambulanciers et la centrale communiquent par radio à l’aide de codes. A plusieurs moments et à la fin de chaque course, l’ambulancier transmet des informations comme par exemple «naka 1» qui veut dire que le patient est légèrement blessé. Ces informations sont indispensables aux téléphonistes pour le bon fonctionnement de la société. En effet, le téléphoniste a la responsabilité d’envoyer la bonne ambulance au bon endroit suivant sa position et sa disponibilité. C’est le téléphoniste qui gère les appels. Il prend note des différents renseignements et transmet les diverses courses aux ambulanciers.

Enfin, il y a une personne qui s’occupe des travaux administratifs. Elle doit entre autre s’occuper des salaires et des horaires. Les horaires sont faits chaque mois. Il y a l’horaire 1 (8h – 18h), l’horaire 2 (12h – 22h) et l’horaire 3 (22h – 8h). Il y a une alternance entre ces horaires. La personne qui fait les horaires prend soin de ne pas mettre des horaires incompatibles à la suite, par exemple horaire 3 puis horaire 2. Pendant l’horaire 3, deux ambulanciers sont sur place, à la centrale. Ceux-ci assurent les courses de nuit.


Les besoins de formation :

Le premier besoin de formation est celui d’ambulancier. L’ambulancier doit connaître l’équipement de l’ambulance. Il doit savoir comment chaque instrument fonctionne et à quel moment en faire usage. Il connaît les médicaments et leurs effets. Il sait les utiliser en les combinant si besoin avec les instruments de l’ambulance.
Lorsqu’il se trouve sur le lieu de l’accident, il doit apprendre à réagir vite. Il doit rapidement donner les premiers soins au patient. Pour ce faire, il faut prendre connaissance de la ou les lésions du patient (dans la mesure du possible), par exemple une jambe cassée, une hémorragie interne ou une intoxication. Il est alors indispensable qu’il connaisse les divers cas que l’on retrouve fréquemment dans le métier. Il doit ensuite être capable de réagir en conséquence. Il doit aussi apprendre à gérer son stress, à rester calme et à garder son sang-froid afin d’être plus efficace.
Il ne faut pas oublier l’aspect humain du métier, la relation au patient. L’ambulancier écoute le patient, le rassure. Il apprend à s’adapter aux différentes personnalités et à être diplomate en cas de débordement. En effet, il peut arriver que le patient soit récalcitrant ou non consentant (patient venant de Belle-Idée). Dans ce cas, l’ambulancier a le rôle de dénouer la situation et de mettre le patient en confiance afin que celui-ci coopère et que le transport se passe au mieux.

Un autre aspect du métier est la conduite des ambulances. L’ambulancier doit avoir son permis D1 pour pouvoir conduire une ambulance. Celui-ci doit savoir conduire en urgence et donc connaître ses droits et ses priorités dans ce genre de conduite. Une bonne connaissance des rues et des environs de Genève est requise. Mieux l’ambulancier connaît Genève, plus vite il pourra être sur les lieux. Ainsi, il n’aura pas à utiliser de précieuses minutes pour se repérer et chercher sur une carte (ce qu’il doit être capable de faire si besoin).
De plus, sa conduite doit être stable. En effet, les patients ne doivent pas être ballotés d’un bout à l’autre du véhicule. Il doit donc apprendre à conduire de manière à ce que ce soit plus agréable pour le patient. De plus, l’ambulancier se trouvant à l’arrière de l’ambulance peut être amené en cours de route à effectuer des manipulations délicates si le patient rechute par exemple.

Un autre besoin de formation est la personne qui reçoit les appels, c’est-à-dire le ou la téléphoniste. Cette personne coordonne les ambulances. Elle a la responsabilité d’envoyer les ambulances sur les lieux des accidents ou sur d’autres lieux (en urgence ou non). Elle doit donc apprendre à utiliser la radio et à se familiariser avec les codes. Elle doit aussi connaître Genève et être capable de se repérer facilement sur une carte afin d’affecter la bonne ambulance au bon endroit. Elle est tenue de prendre en compte différents paramètres (ambulances disponibles ou non, où se trouve chaque ambulance, appel d’urgence ou non, lieu etc.), afin d’assurer le service le plus rapide et le plus efficace possible. Elle doit veiller à ne pas freiner le travail des ambulanciers et à les diriger avec bon sens. Cette personne est donc indispensable au bon fonctionnement de la société.






INTRODUCTION :

Un didacticiel est une situation où, en général, un apprenant est face à un ordinateur et reçoit par ce biais une suite d’informations auxquelles il répond en utilisant les données mises à sa disposition. Le sujet est actif et libre de contrôler ses actions. Ainsi, il a l’occasion d’être autonome tout en restant suivi.
Le didacticiel comporte généralement une partie théorique et une partie pratique (exercices). L’utilisateur a donc la possibilité de se référer à la partie théorique pour acquérir des notions de base. Par la suite, plusieurs exercices lui sont proposés. Ils sont au départ relativement simples mais deviennent de plus en plus complexes. Les réponses du sujet à ces exercices provoquent une réaction positive ou négative de l’ordinateur. Ce dernier peut envoyer un commentaire de félicitations, de correction ou proposer un branchement vers un autre point (par exemple : l’aide). Ces feed-back visent à favoriser la progression de l’utilisateur par un apprentissage individualisé.
Les didacticiels ont puisé leurs bases dans la théorie du béhaviourisme qui postule l’acquisition d’un apprentissage complexe en le découpant en plusieurs séquences. Une notion de plus est introduite après chaque acquisition, ce qui permet à l’apprenant d’avancer à petits pas. Une autre idée importante est de renforcer le comportement positif en donnant plutôt des feed-back positifs. C’est pourquoi, les exercices partent du plus simple pour aller vers le plus compliqué. Le sujet, ayant un bon taux de réussite aura envie de continuer.

EXEMPLE D’UTILISATION :

Public visé
Le didacticiel fonctionne bien pour revoir des notions et renforcer ce qui a été appris. Celui que nous proposerions s’adresse à des personnes non débutantes et qui ont déjà un peu d’expérience. Nous visons donc des personnes déjà plus avancées dans leur formation. Il s’agit alors de renforcer leurs connaissances.

Le système
Les employés de la société d’ambulance devront faire face à une multitude de situations différentes. Tout au long de leur carrière, ils rencontreront divers cas qui reviendront régulièrement. L’ambulancier devra apprendre à réagir rapidement en fonction du cas.

Ce didacticiel propose différents cas, du plus fréquent au plus rare. On trouve une progression dans la difficulté des cas. L’utilisateur commence par des cas considérés comme «faciles» et plutôt fréquents pour aller aux plus compliqués et plus rares.
Il y a plusieurs niveaux. Si l’utilisateur le souhaite, il peut aller directement dans le niveau de son choix. Il peut par exemple commencer par les cas compliqués et/ou rares.
Il se compose de deux parties :
La première est axée sur la théorie. Les différents instruments de l’ambulance sont décrits. L’utilisateur peut ainsi savoir à quoi sert chaque instrument et avoir plusieurs renseignements sur ces derniers. Les médicaments sont aussi décrits. On y trouve des précisions sur leur administration et leurs effets. Divers cas sont décrits avec une explication détaillée quand à la réaction à adopter. Bien sûr, pour résoudre des cas, il faut connaître les différentes lésions et les symptômes des patients. Ceux-ci sont décrits dans cette partie tout en étant illustrés par des exemples.

La deuxième partie axée sur la pratique. Le didacticiel propose différentes sortes de cas. Une description du lieu de l’accident, de la personne, de ses lésions est fournie, et l’utilisateur doit savoir comment réagir, que faire en premier et ce qui est à diagnostiquer (si le patient réagit de telle manière, a le pouls à x, la respiration à y, si le patient à z symptôme.) Nous pouvons imaginer la description d’un cas et des propositions de réponses à mettre dans l’ordre du plus urgent au moins urgent.

AVANTAGES :

Les avantages sont multiples : le sujet a l’occasion de renforcer ses connaissances et peut si besoin se référer à la partie théorique qui explique les cas en détail.
Le sujet est autonome et maître de son propre apprentissage. Il gère sa manière de travailler. Il peut choisir de se confronter à des cas plus ou moins faciles (divers niveaux) et ainsi progresser à son rythme.
Le sujet acquière des connaissances indispensables sur la résolution de cas (comment réagir dans telle situation). Il pourra ainsi être plus efficace dans l’action car il pourra agir plus rapidement et en connaissance de cause. Ainsi, plus le sujet aura intégré les connaissances, plus son temps d’apprentissage dans l’ambulance sera écourté. De plus, le sujet sera plus sûr de lui, car il aura renforcé ses connaissances. Il saura donc d’autant mieux s’adapter à la situation et réagir vite.

INCONVENIENTS :

En revanche, la réalité peut être différente. C’est pourquoi la pratique en ambulance avec une personne diplômée est indispensable. De plus, pour l’emploi du matériel (par exemple pour poser une perfusion), il faut s’entraîner. Le didacticiel pourra apprendre au sujet où et comment la faire, mais il devra essayer plusieurs fois avant de savoir correctement comment s’y prendre.
Aussi, ce métier étant en rapport avec des êtres vivants, il faut une certaine pratique d’entraînement afin d’être au point pendant de futures interventions et ne pas causer de préjudice aux patients.
Le dernier inconvénient est le coût de ce logiciel.

SYNTHESE :

Ce logiciel serait utile pour renforcer des connaissances acquises à l’école d’ambulancier ou au cours de stages. Néanmoins, nous pensons que ce moyen de formation n’est pas assez rentable. En effet, le coût du didacticiel serait trop élevé par rapport à ce qu’il pourrait apporter à l’entreprise.
De plus, ce métier étant un métier de l’action, il serait plus bénéfique à l’apprenti ambulancier de renforcer ses connaissances sur le terrain.

Références bibliographiques :

Dieuzeide Henri, Les nouvelles technologies, Editions Nathan, Paris, 1994

Don Didier, Dictionnaire de l’E.A.O., Editions Ophrys, Paris, 1988

Dillenbourg P. (1985). Efficacité de l'EAO. Document Deste (papier)

Guskey, T.R (1996) Mastery learning. In E. de Corte et F.E. Weinert (Eds) International Encyclopedia of Developmental and Instructional Psychology. Pp. 362-367. Elsevier, Oxford, UK

Pocztar, J. (1971) Théories et pratique de l'enseignement programmé, Unesco, Paris. (extrait d'un livre disponible à la bibliothèque FPSE sous la cote 371.315.7 POC, 1er chapitre)











introduction :

Les micromondes désignent des mondes virtuels, dans lesquels l’on commence son entrée sur une fenêtre blanche. Au début, comme dans tous les nouveaux micromondes, il faut se familiariser avec le langage de programmation, c’est-à-dire avec ses règles, ses liens et ses possibilités. Le but d’un micromonde est de permettre au sujet de réfléchir librement sur les diverses stratégies pour réaliser une construction.
En somme, un micromonde favorise l’apprentissage pour l’élaborer des stratégies de résolution de problèmes, la construction des hypothèses sur le résultat des chaînes d’instructions de problèmes et la modification des stratégies, suite à un résultat non espéré. L’avantage d’un micromonde est qu’il permet à chacun de construire et progresser selon son rythme, sans craindre l’erreur, puisque cela se passe virtuellement. Il est également très utile pour se familiariser avec un outil. En plus, il offre une personnalisation des parcours et des performances.
Il est évident, qu’une personne apprend efficacement s’il peut réfléchir selon sa propre manière. 
“Individuals might prefer to think in their own way rather than in the "best way."
Avec un micromonde cela est possible. Par contre, cette liberté laissée dans la composition de la construction, a aussi ses désavantages. Vu que l’individu reçoit très peu de consignes et d’indices, il peut très vite se décourager ou se bloquer à une étape, surtout s’il n’a pas l’habitude de manipuler des techniques de programmation.
Finalement, c’est un outil qui, à première vue, semble très efficace, puisqu’il demande que tout soit compris par sa construction. Pourtant il est évident que, lorsqu’un individu se trouve bloqué, il cessera d’apprendre, sauf s’il a la possibilité de faire appel à une personne extérieure. De plus, un micromonde demande un grand investissement de temps.

Recherche d’un exemple :

Le système :

Malgré une réflexion intense sur les diverses possibilités d’un micromonde, nous n’en avons trouvé aucun utile aux ambulanciers.
Notre idée de départ était un micromonde avec deux étapes complémentaires, qui donneraient aux ambulanciers la possibilité de se familiariser avec le corps humain en le construisant.
La première étape aurait été plus générale, c’est-à-dire qu’il leur aurait fallu construire le corps humain en entier, en reliant les diverses parties du corps ensembles : les os, les différentes couches de peaux et tissus nerveux, les organes, etc.
La deuxième étape aurait été plus précise. Cette fois-ci, il s’agirait de construire une partie du corps en particulier, comme par exemple, le système cardiaque ou le système oculaire. Finalement, une fois que les parties du système humain auraient été correctement construites, son fonctionnement aurait été possible.

inconvénients :

Nous nous sommes rendu compte que cela ne répondait pas aux besoins des ambulanciers. Le métier d’ambulancier est un métier d’action, donc la connaissance des noms et la construction des diverses parties du corps, ne leur est d’aucune utilité. Leurs soucis sont dans la capacité de pratiquer les principes samaritains et de manipuler rapidement le blessé.
Finalement, nous avons conclu qu’un micromonde ne répondrait pas aux besoins des ambulanciers, puisqu’ils travaillent dans l’urgence.


Références bibliographiques:

Seymour P. & Idit Harel's book, Constructionism, Ablex Publishing Corporation, 1991.

Don Didier, Dictionnaire de l’E.A.O., Editions Ophrys, Paris, 1988





INTRODUCTION

Un simulateur est un ensemble matériel et logiciel qui permet de réaliser une simulation, c’est-à-dire, un ensemble de techniques élaborées à partir d’un modèle mathématique qui permet de prévoir artificiellement le comportement d’un système complexe, d’ordre physique ou théorique, en étudiant la façon dont évoluent les différentes variables représentatives du phénomènes.

Si un système ou une expérience réelle est complexe et difficilement faisable en tant qu’exercice, la simulation permet de faire l’expérience sans conséquences réelles : par exemple, lors de l’apprentissage de la conduite d’un avion pour les pilotes, il est très utile d’utiliser des simulations de vols, afin d’éviter des désastre lors des premiers essais. Les simulations donnent la possibilité de manipuler la réalité beaucoup plus facilement, et avec de moindres coûts. L’apprenant est actif dans son apprentissage : il agit et a la possibilité d’observer les conséquences de son opération. Ainsi, il est amené à faire des hypothèses sur les conséquences de ses actions. Cette démarche est appelée hypothético-déductive :
« Learning with simulations is closely related to a specific form of constructivist learning, namely scientific discovery learning. »

Poser une question Générer une hypothèse Concevoir une expérience

Réaliser l’expérience Interpréter les résultats

Une réflexion s’opère, ce qui favorise une adaptation du comportement et l’acquisition de réflexes qui seront utiles dans la réalité.

Exemple d’Utilisation:

Public visé

Dans le cadre des ambulances, nous avons choisi les conducteurs des véhicules automobiles. En effet, leur rôle est essentiel car de leur rapidité découle la survie de certaines personnes ; la plupart du temps, ils s’agit pour eux de sauver la vie de personnes accidentées, malades, ou en danger. Ils se trouvent très régulièrement dans des situations de stress intense, où ils doivent en même temps être capable d’avoir une conduite sûr et efficace.
Le métier d’ambulancier demande du travail dans l’urgence ; les actions rapides que les ambulanciers effectuent demandent une grande préparation. Ils doivent donc agir très vite et être prêts dans n’importe quelle situation. Une chose essentielle pour eux est le déplacement rapide en véhicule jusqu’au lieu où ils doivent se rendre. Pour exercer les conducteurs à se déplacer dans la ville en urgence, il serait intéressant d’utiliser un simulateur de conduite en urgence. Il s’agirait alors d’acquérir les réflexes quand il est nécessaire d’emprunter un sens interdit, de griller un feu rouge, tout cela sans causer d’accidents supplémentaires. De même, lorsque les ambulanciers ramènent un blessé grave à l’hôpital, les minutes sont souvent comptées, et une conduite rapide et sûre peut sauver des vies.

Le système

La simulation se déroulerait ainsi : l’ambulancier reçoit un appel. Il doit définir très rapidement le trajet sur la carte ; le simulateur reproduirait donc la ville dans laquelle les ambulanciers exercent. Pour choisir son trajet, il doit prendre en compte la circulation qu’il peut y avoir à l’heure où s’effectue sa simulation. Le conducteur doit donc intégrer plusieurs dimensions pour arriver à effectuer un déplacement rapide. Une fois que la conduite commence, le chauffeur voit défiler devant lui la route qu’il a choisie, avec la reproduction exacte des conditions habituelles : effets de trafic, vélos inattentifs, bus et trams, feux rouges, piétons qui traversent et personnes âgées malentendantes.
Ainsi, l’utilisateur intègre les conditions dans lesquelles il se trouvera quand la réalité prendra la place de la simulation.
Cette utilisation comporte donc de nombreux avantages qu’il paraît nécessaire de synthétiser ci-dessous, puis de les comparer avec les quelques inconvénients qu’un tel exercice peut occasionner.

Avantages :

grâce à ce système, les chauffeurs peuvent s’entraîner sans causer d’accidents. Les premiers automatismes générés par une situation de stress peuvent être dangereux, selon les personnes qui prennent le volant. Ensuite, cette simulation permet au conducteur de prendre conscience de ce qui l’attend. Souvent, il est difficile de se rendre compte de ce qu’entraîne une conduite à haute vitesse en pleine ville et des situations inattendues qui peuvent survenir. De plus, le conducteur acquiert certains réflexes qui rendront sa conduite plus sûre. Et enfin, un avantage qui est inhérent au principe du système lui-même, la simulation permet d’imiter très bien la réalité, en reproduisant les moindres détails qui construisent le réel.

Inconvénients :

Par contre, il est vrai que la simulation ne permet jamais de prévenir toutes les situations possibles. Les gens ne réagissent pas forcement comme on le pense. De plus, s’entraîner sur un ordinateur n’est jamais la même chose que s’entraîner dans la réalité. Un ordinateur ne pourra en aucun cas remplacer la réalité même s’il l’imite. Le conducteur sait bien que la simulation qu’il est en train d’effectuer n’a pas les mêmes conséquences que s’il était dans la réalité. Ses gestes ne seront donc pas les mêmes, car la simulation ne permet pas de gérer le stress d’une action pressée par le temps. Enfin, un inconvénient qui pèse lourd dans la balance des pours et des contres, c’est le prix d’un tel système. Plus le système reproduit la réalité, plus il est performant et plus il est cher. Or, pour qu’une entreprise décide d’investir dans un tel appareil, il faut que son utilité soit indispensable.


SYNTHESE :

Au terme de l’analyse des côtés positifs et négatifs pour l’utilisation d’un simulateur de conduite dans le cadre des chauffeurs ambulanciers, nous constatons que la nécessité d’un tel système est discutable. Bien qu’il fournisse une expérience et un outil très utile à la réflexion par rapport aux situations vécues de façon fictive, son coût remet en cause ses apports positifs. Il faudrait que le fait que cette simulation augmente visiblement les capacités des conducteurs et leurs performances soit prouvé et démontré pour qu’un achat d’une telle qualité en vaille la peine.


Références :

Sites Internet :

 HYPERLINK "http://www.inrets.fr/ur/simus/sim2.htm" http://www.inrets.fr/ur/simus/sim2.htm

 HYPERLINK "http://www.fondation.maif.fr/projets_passes_pavcas.html" http://www.fondation.maif.fr/projets_passes_pavcas.html

 HYPERLINK "http://www.inria.fr/rapportsactivite/RA96/siames/node21.htm" http://www.inria.fr/rapportsactivite/RA96/siames/node21.htm

Bibliographie:

DE JONG T. & van Joolingen W., Scientific Discovery Learning with Computer Simulations of Conceptual Domains , University of Twente, The Netherlands.
Don Didier, Dictionnaire de l’E.A.O., Editions Ophrys, Paris, 1988









INTRODUCTION :

Il existe deux types d’hypertexte :
Le premier a une structure hiérarchique ou en arbre.
«Chaque nœud d’info (c’est-à-dire chaque bloc de texte) est connecté à un nœud «supérieur» et à un nœud «inférieur», ce qui implique une certaine linéarité dans la lecture»
Nous pouvons comparer cette stratégie à celle d’un livre avec des chapitres.
Le deuxième type d’hypertexte est une structure en réseau.
«Les différents blocs de texte sont reliés entre eux sans forcément faire partie de la même branche de l’arbre».
Avec cette structure, il y a plus de liens possibles. Les informations sont interconnectées.
Dans un hypertexte, l’utilisateur fait ce qu’il veut comme il veut. C’est lui-même qui décide. Il peut choisir d’aller voir telle information plutôt qu’une autre puis de prendre un lien proposé. De plus, grâce aux interconnections, le même contenu peut être abordé sous des angles différents.

EXEMPLE D’UTILISATION :

Public visé
Cet hypertexte s’adresse à des personnes débutantes, n’ayant pas une très bonne connaissance du domaine.
Le système
Sur la page d’entrée, nous voyons un corps humain. Nous pouvons cliquer sur les différentes parties. Chacune d’elle est une entrée vers des données de plus en plus détaillées. Il peut exister des liens entre ces parties. Par exemple entre le cerveau et la jambe.
Lorsque nous entrons dans une partie du corps, il y a des données statistiques qui s’affichent :
Listes des différentes lésions qu’il peut y avoir à cet endroit et fréquence de ces lésions
Lésions hors du commun
Lésions les plus graves, dangereuses

Des liens sont ensuite proposés vers des exemples. Ce sont des exemples des différentes lésions citées ci-dessus. Pour chaque exemple, nous avons :

cause(s) de la lésion
conséquence(s) de cette lésion
degré de gravité de la lésion
quels sont les soins à donner, quelle est la bonne réaction
quels pourraient être les conséquences si la réaction n’est pas adéquate

Il existe des liens entre ces différents «blocs» d’informations, ils sont donc interconnectés. De plus, ils sont connectés vers d’autres parties. En effet, une lésion peut être en lien direct avec d’autres parties. Par exemple, une lésion du dos peut avoir des conséquences sur la locomotion. La locomotion est en lien avec le cerveau qui envoie des informations. Ce sont donc des parties qui sont interconnectées et dont les informations sont en liens. Les informations ne sont pas seulement interconnectées d’une partie à l’autre, mais aussi à l’intérieur même des différentes parties du corps.
Les informations et les données contenues dans cet hypertexte sont simples, claires et concises. Il y a des illustrations et des schémas pour aider à la compréhension du texte. De plus, le corps humain du départ aide à se repérer, à savoir dans quelle partie du corps le sujet se trouve. Dans chaque partie, il y a une page qui affiche tous les liens possibles. Les liens déjà visités changent de couleur. Ainsi, le sujet peut se repérer et sait ceux qu’il n’a pas encore vus.

AVANTAGES :

Le premier avantage est que l’utilisateur peut se rendre compte des liens qu’il existe entre les différentes parties du corps. Cela lui apprend à avoir une vue d’ensemble et à considérer le corps humain dans sa globalité.
Le sujet peut choisir d’aller consulter telle ou telle donnée. C’est lui qui crée son parcours et il va sur le lien qui l’intéresse. Il n’est pas forcé de passer (et de lire) par des informations qui ne l’intéressent pas. Si l’utilisateur recherche une information précise, il lui suffit de cliquer sur la partie concernée et plusieurs liens s’affichent. Il n’a plus qu’à sélectionner celui qui le concerne.

INCONVENIENTS :

Le premier inconvénient est que lire n’est pas suffisant pour l’expérience. En effet, ce métier demande l’expérience du terrain et de la pratique, ce que ce logiciel ne peut pas offrir.
De plus, la lecture à l’écran est lente (environ 20% plus lente) et fatigante. Même si les informations contenues dans l’hypertexte intéressent le sujet, celui-ci lit plus lentement et intègre donc les connaissances à vitesse réduite.
Un autre inconvénient est la conséquence de ces interconnexions. Comme le sujet choisit d’aller où il veut, il peut passer à côté d’informations importantes. Il aura tendance à n’approfondir que ce qui l’intéresse (et peut-être qu’il maîtrise déjà un peu) au lieu de chercher à s’améliorer dans ce qu’il connaît moins. Nous ne pouvons donc pas être certains que l’ambulancier ait consulté toutes les pages ou au moins toutes les pages les plus importantes.

SYNTHESE :

Ce logiciel apporterait plusieurs avantages à l’entreprise. L’apprenti ambulancier pourrait apprendre différentes notions de manière ludique. De plus, étant autonome dans sa découverte de l’hypertexte, l’utilisateur serait d’autant plus intéressé car c’est lui qui choisit de lire telle ou telle page. Le petit défaut serait que nous ne sommes pas sûrs que l’utilisateur prendrait connaissance de toutes les informations car ce logiciel offre un vaste choix de chemins différents. Ce logiciel nous semble un investissement assez utile, mais pas indispensable.


Références bibliographiques :

Hypermédia, multimédia et facteurs humains (résumé d’un article de Jenny Preece)

Jean-François Rouet. Hypermédias et individualisation des apprentissages ; prérequis cognitifs et précautions pédagogiques. In Le Français Aujourd’hui, 129, 9-18.

Travail de Jean Manuel Grob dans le cadre du cours DES «Apprentissages en contexte» (L. Allal, M. Crahay, 1996-1997)









INTRODUCTION :

Un collecticiel, appelé aussi Groupeware, est un logiciel qui permet de collaborer à distance de manière synchrone ou asynchrone. Un collecticiel favorise la collaboration entre des personnes qui se trouvent dans des endroits différents. Son objectif est d’aboutir à la réalisation d’un projet commun, par la transmission des informations. Grâce à l’interaction entre les divers participants les liens se créent. Les participants ont la possibilité d’argumenter, de négocier et de réagir sur de nombreux sujets :
“But, in addition, the interaction among subjects generates extra activities (explanation, disagreement, mutual regulation ...) which trigger extra cognitive mechanisms (knowledge elicitation, internalisation, reduced cognitive load ...).”

Exemple d’Utilisation:

Public visé

Les étudiants à l’école des ambulanciers

Le système

Nous avons imaginé un collecticiel sous forme de forum. Il serait utilisé comme un complément à la formation des ambulanciers. Dans ce forum les étudiants seraient invités à discuter autour d’un cas pratique du métier. Il faudrait leur présenter un cas intéressant et motivant qui traite des aspects juridiques, médicaux et émotionnels, pour que les étudiants apportent et développent leurs connaissances dans le forum. Le cas serait expliqué sur une page de format A4, avec si possible, une image sur le lieu où l’accident se serait produit et l’état des victimes.
Voici un bref exemple de cas : A 23h05, à Jussy, un homme âgé de 72 ans conduit sa voiture en état d’ivresse. Il heurte un arbre à 60km/h, sans ceinture de sécurité. Ensuite, il traverse le part brise et tombe 2 mètres plus loin. Résultat, il se trouve gravement blessé avec cinq côtes brisées, un bras et une jambe cassés. Les ambulanciers arrivent 12 minutes plus tard. Il est immédiatement transporté dans l’ambulance, en direction de l’hôpital. Mais deux minutes plus tard, son cœur cesse de battre. Faut-il le réanimer ?
Chacun découvre les cas proposés sur le forum, et ainsi, a la possibilité d’écrire ses questions, ses commentaires et ses réactions dans le forum. Evidemment, un enseignant serait présent. Son rôle serait de structurer les arguments et éventuellement, de donner des pistes pour démarrer la discussion. Par exemple, en faisant un sondage sur la réaction des étudiantes, face à ce cas, (auriez vous laissé la victime mourir, vu son état ? Que feriez-vous en tant que professionnel ? Quelles sont les difficultés? Qui est pour et qui est contre, pourquoi ? …)
Entre temps, le professeur régule et structure les informations. La discussion dure environ une heure et demie. A la fin de la discussion, le professeur peut éventuellement rendre un feed-back du forum.

avantages :

Dans un premier laps de temps, chaque étudiant réfléchit personnellement sur le cas. Il a la possibilité de partager ses points de vu dans le forum, de sorte que ses autres camarades le complète et le critique. Indubitablement, chacun s’enrichi autour de la discussion et en envisageant le cas avec d’autres perspectives.
L’apprentissage ne s’arrête pas là ! En plus, à travers cet exercice, les étudiants amélioreraient le travail en collaboration.
“This 'validity' can be understood in practical terms: more and more professionals have to collaborate and it is an important goal for any educational institution to improve the students performance in collaborative situations.”
Effectivement, c’est essentiel, pour les ambulanciers d’être capable de travailler ensembles et de savoir écouter les conseils de leurs collègues. Puisqu’il s’agit d’un métier où l’on est constamment en équipe et où la prise de décision se fait au sein d’un groupe. Grâce au forum, chaque étudiant va apprendre à collaborer pour fournir une solution à un problème, ce qui favorise la production entre pairs.
Autrement, le forum est un outil d’apprentissage social, puisque l’étudiant apprend par et avec ses pairs.
“In particular, the computerised learning environment constitutes in itself a mediational resource which can contribute to create a shared referent between the social partners (Roschelle & Teasley, in press).”
Ce type de collecticiel permet de favoriser l’entraide des étudiants, car ils se rendront compte que chacun apporte quelque chose de plus. En soi, à travers ces échanges dans le forum, la collaboration aura un effet positif.
“Collaboration is a social structure in which two or more people interact with each other and, in some circumstances, some types of interaction occur that have a positive effect.”

inconvénients :

Toutefois, plusieurs facteurs peuvent empêcher l’interaction dynamique au sein des étudiants, tels que la motivation, le sujet ou l’animation de l’enseignant. Evidemment, la collaboration entre les étudiants n’est pas garantie à cent pour cent.
"In summary, the words 'collaborative learning describe a situation in which particular forms of interaction among people are expected to occur, which would trigger learning mechanisms, but there is no guarantee that the expected interactions will actually occur."
Donc pour qu’un forum marche bien, il faut qu’il soit animé par une bonne argumentation.

Synthèse :

En conclusion, nous pensons que ce logiciel sera très efficace pour la formation des étudiants. Avant tout, il permet aux étudiants de structurer leurs arguments avec plus de clarté qu’un débat face à face. Le forum permet aussi d’améliorer le partage d’information et la prise de décision, au sein des étudiants engagés dans l’exécution d’un but commun.
Ensemble, ils vont négocier, argumenter et évidemment apprendre les diffèrents aspects qui entrent en jeu, c’est-à-dire les aspects médicaux, juridiques et émotionnels. De plus, dans ce contexte, l’intelligence technique et stratégique se développe.
“In other words, we can see at least three different types of negotiation behaviours, where each may be hypothesised to give different learning outcomes: (1) co-constructing problem solutions by mutual refinement, (2) exploring different opposed alternatives in argumentation, and (3) one student using the other as a resource.”


Références bibliographiques:

Dillenbourg P. (1999) What do you mean by collaborative learning? In P. Dillenbourg (Ed) Collaborative-learning: Cognitive and Computational Approaches. Elsevie




















INTRODUCTION :

Si nous cherchons à décrire en quoi consiste un campus virtuel, la première évidence à énoncer est la suivante : un campus virtuel consiste tout simplement en un site Web. Cette définition pourtant reste un peu trop large pour comprendre, c’est pourquoi nous ne nous arrêterons pas là.
Ces sites Web ont été créés à la base pour un apprentissage à distance. Ainsi, ils recréent le contexte d’une université, par exemple, par une métaphore spatiale. Dans la majorité des cas, on y trouve beaucoup d’hypertextes, des quiz, et tout ce qui concerne des activités d’apprentissages. Nous voyons donc que leur utilisation est destinée essentiellement à un apprentissage à distance, et qu’il ne faut pas le confondre avec du Virtual Learning Environments. En effet,
« A “virtual campus” provides University courses, while the name «virtual learning environment» does not restrict the scope to any level. The former is hence a sub-category of the latter. »
De plus:
« A “virtual campus” covers a set of courses, often a whole diploma programme, while «virtual learning environment» can be used for smaller curricula. »


EXEMPLE D’UTILISATION :

Public visé

Nous envisageons l’aménagement d’un campus virtuel pour les ambulanciers ou les futurs ambulanciers qui n’ont pas accès au cours de formation, et qui souhaitent communiquer avec d’autres ambulanciers.

Le système

Le campus virtuel serait constitué de plusieurs applications : tout d’abord, l’utilisateur aurait accès à un hypertexte sur le corps humain (cf. CHAPITRE IV). Ensuite, il pourrait accéder à un forum de discussion où il aurait la possibilité de laisser des messages et de consulter ceux qui ont été déposés par les autres utilisateurs (cf. CHAPITRE V). Enfin, pour vérifier et augmenter ses connaissances, une entrée est fournie vers un didacticiel comportant de nombreux exercices (cf. CHAPITRE I).

AVANTAGES :

Un campus virtuel, en plus de regrouper tous les avantages inhérents au didacticiel, à l’hypertexte et au collecticiel choisis dans ce dossier, comporte des utilités basées sur le regroupement de logiciels qu’il offre.
En effet, pour une personne ayant l’ambition d’entreprendre le métier d’ambulancier et étant éloigné des centres de formations, ce campus virtuel lui permet d’avoir une vue d’ensemble et d’être en contact avec des notions que les ambulanciers doivent intégrer. La situation de ce campus sur Internet offre un accès facile et direct pour de nombreuses personnes.

INCONVENIENTS :

Bien qu’un tel programme offre beaucoup d’informations sur des notions surtout médicales, il ne fournit pas ce qui est essentiel au métier d’ambulancier, c’est-à-dire, un contact sur le terrain et dans l’action.
De plus, pour accéder à un tel système, une connexion à Internet est nécessaire. Cet élément peut être un avantage quand on pense qu’Internet est disponible partout dans le monde, mais il n’est pas évident d’être en possession de cet accès.
Ainsi, son utilisation se restreint à ceux qui ont la possibilité de se connecter à Internet. Il est certain que de nos jours, de moins en moins de personnes n’ont pas cette possibilité, mais une minorité existe qu’il faut quand même prendre en compte.

SYNTHESE :

A la vue des éléments positifs et négatifs qu’apporterait l’usage d’un campus virtuel dans le cadre des ambulanciers, nous remarquons que beaucoup de matériaux théoriques sont fournis.
Or, dans la description de cette société au début du dossier, nous avons pu voir que les besoins de formations principaux s’acquièrent dans l’action, bien qu’ils ont besoin d’être complétés par une partie théorique.
Ainsi, un campus virtuel serait très utile, mais seulement pour compléter et pour répondre à d’éventuelles questions qui se seraient posées dans la pratique.


Références bibliographiques:


Peraya, D., Qu’est-ce qu’un campus virtuel. In Charlier B, Peraya D. (Ed). Apprendre les technologies aux futures enseignants. Bruxelles : De Boeck.

Peraya, D., Vers les campus virtuels. Principes et fondements techno-sémio-pragmatiques des dispositifs de formation virtuels.






INTRODUCTION:

Après avoir développé les six chapitres sur les différents logiciels, il s’agit pour nous maintenant de regarder plus en détail quels seraient ceux qui comportent le plus d’éléments favorables pour les besoins de formation de la société d’ambulance.
De même, il nous faut regarder avec plus de précisions comment nous pourrions les construire si nous avions à les mettre en œuvre concrètement.

CONCEPT GENERAL:

Nous avons choisi de développer le campus virtuel (cf. CHAPITTE VI), car il contient quelques uns des logiciels que nous avons exposés dans ce dossier. Il comporte un didacticiel, un hypertexte et un collecticiel. Nous avons décidé de renoncer au simulateur, parce que il demande un trop grand investissement et qu’il est peu probable que la société accepte de consacrer autant d’argent pour un instrument dont la rentabilité n’est pas certaine. De plus, la réalisation d’un tel logiciel est extrêmement complexe, étant donné la précision que nous lui avions imaginée (cf. CHAPITRE III).

Notre campus virtuel serait introduit de la façon suivante :

















Dans la partie intitulée Le corps humain, l’internaute a accès à un hypertexte lui offrant des informations sur les diverses lésions possibles ainsi que des statistiques les concernant.

Pour pouvoir construire ce logiciel, nous aurions besoin de rassembler des connaissances sur le corps humain et plus précisément sur ses différentes lésions. Des savoirs sur le métier d’ambulancier sont nécessaires : les causes de la lésion, la réaction à adopter, les médicaments à administrer etc.
De plus, des données statistiques sont requises afin d’informer les ambulanciers sur la fréquence des lésions et leur degré de gravité.

Nous remarquons que ce logiciel offre de multiples avantages comme trouver une réponse rapide à une question que peut se poser un ambulancier n’ayant pas la possibilité de s’informer autrement.


La deuxième partie est un forum de discussion pour les apprentis ambulanciers. Ensemble ils pourront débattre sur un cas pratique du métier.

Nous constatons que ce logiciel est très avantageux pour stimuler la réflexion et pour prendre du recul par rapport à une situation. De plus, les étudiants étant actifs dans leur apprentissage, permet une intégration du savoir plus rapide et également très motivant.

La construction de ce projet demande qu’un professeur présente un cas pour les étudiants. Par la suite, ils vont pouvoir en débattre. Donc, ce projet demande peu de matériel et est effectivement très rentable.


La dernière partie est consacrée aux exercices. Nous pensons qu’il est important pour les ambulanciers de savoir où ils en sont dans leurs connaissances. Avec ce logiciel, l’ambulancier a le moyen de tester ses connaissances. Après avoir navigué à travers les campus virtuel, il est temps de savoir si l’utilisateur a acquis quelques notions supplémentaires.

Pour construire ce logiciel, nous avons besoin de connaissances approfondies sur le métier d’ambulancier, sur les divers cas rencontrés ainsi que sur la réaction à adopter. Ce logiciel doit avoir un rapport avec le reste du site, c’est-à-dire avec les deux chapitres précédents.


4. CONCLUSION :

Après avoir développé chaque logiciel en nous demandant quelle pourrait être leur utilité dans la société Médimobile, nous constatons, en fin de compte, que le principe de l’apprentissage médiatisé ne convient pas exactement à un métier dont le savoir est basé sur l’action. Ainsi, nous prenons conscience des limites que de tels instruments comportent, bien que leurs apports ne seraient pas inutiles puisque souvent, ils offrent une possibilité d’avoir des réponses aux questions qui surviennent sur le terrain. 
 Seymour P. & Idit Harel's book, Constructionism, Ablex Publishing Corporation, 1991.

 DE JONG T. & van Joolingen W., Scientific Discovery Learning with Computer
Simulations of Conceptual Domains , University of Twente, The Netherlands.P .1


 Travail de Jean Manuel Grob, II. a) la stratégie de l’information.
 Ibid., Idem.
 Dillenbourg P. (1999) What do you mean by collaborative learning? In P. Dillenbourg (Ed) Collaborative-learning: Cognitive and Computational Approaches. Elsevie
Ibid., Idem
Ibid., Idem
Ibid., Idem
Ibid., Idem
 Ibid,. Idem
 Cf. lectures du cours, CHAPITRE 6 : Les campus virtuels.
 Cf. lectures du cours, CHAPITRE 6 : Les campus virtuels.

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