Brazzaville, 11 mars 2008 - Sud Expert Plantes - IRD
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Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes
Rapport dactivités du dossier numéro : 321
1er RAPPORT DACTIVITÉS ANNUEL
Titre du projet :
Atlas de la conservation des arbres soumis à lexploitation en Afrique Centrale (Cameroun, Congo, République Centrafricaine)
Pays porteur du projet : Cameroun
Coordinateur du projet : Michel Onana
Institution de rattachement du coordinateur de projet : Herbier National du Cameroun
Correspondant SEP : G. Achoundong
Montant total de la contribution SEP : 40 K¬
Auteur(s) du rapport d activité : H. Chevillotte
Date de(s) signature(s) : 15 janvier 2009
Résumé du rapport d activités :
Le développement de pratiques de gestion durable des arbres soumis à exploitation forestière requiert des connaissances actualisées et scientifiquement vérifiées, en particulier concernant les airees de répartition des espèces. Dans ce contexte, la première année du projet 321 a été consacrée à la finalisation du référentiel taxonomique et à lacquisition des données dherbiers et dinventaires biologiques et forestiers, conformément au calendrier dactivités. Linformatisation des données dherbiers a démarré au Congo (IEC) au dernier trimestre 2008, se poursuit actuellement au Cameroun, (HNC), sest achevée à lHerbier de Paris (P) et a débuté à lHerbier de Kew (K). Parmi les inventaires forestiers on distinguera deux catégories : anciens et récents. Les inventaires anciens qui ont été réalisés il y a plus de vingt ans, sont disponibles au
CIRAD où les données du Sud Cameroun (1983 et 1985) ont déjà été intégrées dans le SIG pour fournir quelques cartes de répartition des espèces. Les inventaires plus récents contiennent les données des UFA et de la FAO et leur disponibilité fait actuellement lobjet depour lesquelles plusieurs démarchesactions sont engagées auprès des directions des différents mMinistères du Congo, du Cameroun et de la RCA.chargés de la gestion de la Forêt.
1. Objectifs :
Les objectifs scientifiques du projet sont les suivants :
Procéder à une révision taxonomique générale des espèces retenues avec une attention particulière à quelques genres qui posent encore des problèmes (Alstonia, Entandrophragma, Khaya,
) et à la finalisation dun référentiel taxonomique mettant en relation les noms pilotes utilisés par les forestiers avec les noms scientifiques corrects. Cette révision taxonomique va permettre de standardiser et dhomogénéiser les noms scientifiques à partir des informations cruciales issues de la littérature botanique : synonymie, références bibliographiques de base, diagnoses, descriptions, répartition géographique.
Étudier les aires de répartition actuelle de chaque espèce, en relation avec lenvironnement biophysique : climat (pluviométrie et durée de la saison sèche). La relation avec la géomorphologie et la pédologie ne pourra pas être abordé faute de documents suffisamment précis et récents. Cette étude permettra de définir quelques catégories « patrons » regroupant des espèces suivant les conditions climatiques. A partir de ces aires de distribution, il sera possible dextrapoler des régions favorables au développement des dites espèces. Les apparentes anomalies de répartition des espèces peuvent avoir deux causes : des changements climatiques passés et une action anthropique qui seront analysés à partir des observations sur le terrain (structure et importance des populations, groupements despèces, vestiges de présences humaines).
Mesurer les conséquences de lexploitation forestière passée sur limportance des populations et la répartition actuelle : analyse des inventaires anciens, date des exploitations, volume et nombre dindividus extraits et rapides inventaires complémentaires ne portant que sur les espèces commercialisées.
Étudier les relations entre espèces et types forestiers tels quils sont définis par Letouzey (1968). La question posée est de savoir comment se distribuent les espèces commercialisées dans les différents types de végétation des trois pays considérés.
Modéliser lévolution des aires de répartition de quelques espèces telles que : Lophira alata (azobé), Entandrophragma cylindricum (sapelli), et Baillonella toxisperma (moabi) sous limpact de scénarios de changement climatique.
Mettre à jour les statuts de conservation de lUICN, basés sur des critères quantitatifs (importance et structure des populations notamment) pour les espèces concernées.
2. Partenariat :
NomIntituléTutelleCompétenceLocalisationHNCHerbier National du CamerounIRADBotaniqueCameroun-YaoundéIECHerbier National du CongoCERVEBotaniqueCongo-BrazzavilleCERPHAMETACentre dEtudes et de Recherche en Pharmacopée et Médecine Traditionnelle AfricainesUniversité de BanguiBotaniqueRCA-BanguiCIRAD-UR 36Ressources forestières et politiques publiquesRecherche Botanique-écologieMontpellierMNHN-DSEDépartement de Systématique et dEvolutionRechercheBotaniqueParisIRD-US 84 (Biodival)Connaissance et valorisation de la biodiversité végétaleRechercheBotanique-informatiqueParis - Orléans
3. Méthodologie et moyens mis en uvre :
(maximum une demi-page)
Mise au point dun référentiel taxonomique des essences commercialisées, couplant les appellations commerciales (noms pilotes) avec les noms scientifiques des espèces exploitées. Un premier référentiel a été préparé pour les espèces camerounaises traitées dans une première phase ; il devra être complété et étendu pour couvrir à la fois un plus grand nombre despèces et les espèces présentes aussi en RCA et au Congo.
Poursuite de linformatisation du matériel botanique déposé dans les Herbiers nationaux (Cameroun, Congo) et du Nord (P, K), consultation d'autres sources possibles de données par linterrogation en ligne des bases de données botaniques (Global Biodiversity Initiative Facility).
Recherche des inventaires forestiers et des relevés biologiques et phytosociologiques auprès des organismes publics et dans la bibliographie.
Vérification et intégration des différents types de données dans les bases de données et le SIG.
Estimation des aires de répartition des espèces en fonction des données disponibles et mise en évidence déventuelles anomalies qui pourraient conduire à des inventaires complémentaires.
4. Travaux réalisés :
Référentiel taxonomique
Le référentiel taxonomique est en cours dachèvement avec une révision de la liste des espèces soumises à lexploitation forestière et en particulier pour toutes les espèces appartenant à la famille des Césalpiniacées. Sur ce dernier point, le concours de P. Detienne (CIRAD) a été demandé lors dune réunion au CIRAD en mai 2008.
Le matériel botanique déposé dans les Herbiers
Linformatisation des collectes de lHerbier de Paris (P) sest achevée avec un total de 632 échantillons pour le Cameroun, 164 échantillons pour la République centraficaine et 222 échantillons pour le Congo.
Linformatisation des collectes de lHerbier de Kew (K) a commencé avec un total de 300 échantillons répartis sur les genres Entandrophragma, Guarea, Khaya, Trichilia, Lophira, Baillonella et Pterocarpus.
Dans le cadre des financements SEP du projet 211 (Renforcement des capacités opérationnelles de lHerbier National pour une meilleure connaissance et une utilisation durable des plantes au Congo), un dispositif client-serveur a été installé dans les locaux de lHerbier National du Congo. Ce dispositif comprend 4 ordinateurs Dell sous Windows XP Pro, dont 3 postes clients avec linterface RIHA et le SGBD Postgres 8.3.1., logiciel gratuit, installé sur le serveur. Ces machines sont raccordésraccordées au réseau local via la WiFi et à lInternet via un point daccès VSAT, géré par une société privé. La mise en uvre de linformatisation des collections de lHerbier National du Congo a été accompagnée par une formation à la nomenclature botanique et à lutilisation de linterface RIHA.
Linformatisation des collectes de lHerbier National du Cameroun, suite au projet RIHA, sest poursuivie dans le cadre du projet 208 (Renforcement des capacités dherborisation et amélioration des conditions de recherche floristique à lHerbier national du Cameroun).
Les inventaires forestiers
Concernant le Congo, des inventaires anciens sont disponibles sous format papier au Cirad sur les régions dOuesso (1970, de Sibiti-Zanaga (1971), du Nord-Congo (1973) et de Bétou (1981).
La question du traitement des données des inventaires des UFA a été abordée lors dune réunion au CERVE, le 9/12/2008, avec Léon Samba chef de service Sylviculture, Agroforesterie et Foresterie communautaire à la Direction des Forêts et Emile Kami. Il a été convenu détablir une collaboration entre le MEF (L. Samba) et lHerbier National du Congo dans le but de traiter les données des UFA selon un format prédéfini. Avant détablir les termes de référence de ce partenariat, L. Samba procédera à lévaluation du volume des inventaires disponibles et du temps nécessaire pour leur informatisation.
Les inventaires du Cameroun des années 1983-85 sont déjà informatisés pour la partie Sud ainsi que linventaire réalisé parde la FAO en de 2003-04 sur lensemble du pays. Laccès aux données des plans daménagement forestier dans le cadre dune convention entre le CIFOR et la Direction des Forêts du Cameroun est, semble-t-il, toujours à létude.
Pour la RCA, le CIRAD dispose de quelques inventaires anciens, non informatisés, pour la région forestière du Sud-Ouest et des démarches seront menéessont engagées par D. Beina auprès des services de lEtat pour obtenir les données sur les UFA.
Les données climatiques
La RCA a fait une demande de données climatologiques (pluviométrie et température moyenne mensuelle) à lAdministrateur Délégué de lASECNA en septembre 2008 pour la période de 1950 à 2000, des principales stations des régions forestières telles que Bouar, Carnot, Berberati, Nola, Bambio, Mbaïki et Bangassou. La proforma est actuellement en cours de renégociation. Par ailleurs, D. Beina nous signale que le WWF relève des données climatologiques à Bayanga et que les installations de lancienne station biologique française de Boukoko continuent de recueillir des données de température et de pluviométrie.
4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :
Les difficultés rencontrées sont très liées à la nature même du projet (projet régional) qui concerne trois pays dAfrique centrale. Il sagit avant tout de problèmes de communication, notamment entre la RCA et les organisateurs de la formation RIHA à Brazzaville, empêchant D. Beina dy assister. Les autres difficultés sont dordre administrative, cest ainsi que très peu de commandes ont été réalisées en 2008 du fait de problèmes de trésorerie rencontrées par lIRD de Yaoundé qui doit gérer les commandes des projets SEP pour toute la sous-région, sauf la RDC. Nous tenons à souligner ici lefficacité des services de lIRD du Cameroun et en particulier de la régie (P. Huyghues-Despointes) pour assurer dans des délais très courts, les diverses commandes des matériels informatiques, lavance sur les frais de mission des botanistes de la République démocratique du Congo et la délégation de crédits pour les prestations de service du CERVE (Centre dEtudes sur les Ressources Végétales) lors de la dernière mission de J. Florence et H. Chevillotte à Brazzaville. Enfin, dautres difficultés sont à rattachées à la coordination régional qui ne dispose pas, semble-t-il, ni de secrétariat permanent, ni dun raccordement à lInternet autre que les solutions proposées par les cybercafés.
4.2 Calendrier dactivités :
ActivitésAnnée 1Année 2Année 3T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4Missions dans les Herbiers du Nord (Kew, Berlin, Meise, Wageningen)Missions sur le terrain (collecte déchantillons, inventaires, relevés)Révision taxonomiqueRecherche des inventaires, relevésAcquisition des données climatiquesInformatisation des différentes sources de données (herbiers, inventaires, relevés) ; constitution du SIG et modélisation Traitement des donnéesSite web interactifÉdition et publication scientifiques
4.3 - Missions :
Compte rendu de la réunion du 11 mars 2008 (annexe I) à Brazzaville avec E. Kami dans le cadrelors dune mission de C. Doumenge au Congo et en RDC..
Rapport de mission de H. Chevillotte et J. Florence au Congo du 24 novembre au 12 décembre 2008 (annexe II) dans le cadre des projets Sud-Expert-Plantes dappui aux institutions (projets 211, 213 et 214) et du projet de recherche 321.
Mission à lHerbier de Kew réalisée par H. Chevillotte et J. Florence du 20 au 29 octobre 2008 et financée par des crédits incitatifs de lIRD (Direction des Ressources Vivantes). Cette mission sinscrit dans le cadre du projet 321 et avait pour principal objectif de procéder à linformatisation du matériel botanique déposé à lHerbier de Kew. Ce matériel est dautant plus intéressant quil permet de compléter les données botaniques de la base RIHA avec des collectes provenant de lOuest du Cameroun et de la République démocratique du Congo. Les familles traitées en priorité, en rapport avec les espèces retenues par le projet, ont été les Meliaceae, Ochnaceae, Sapotaceae (Baillonella) et les Fabaceae (Pterocarpus) sur un total de 300 échantillons. Une autre mission à lHerbier de Kew est indispensable étant donné le volume important du matériel encore disponible.
4.4 Résultats :
La base de données RIHA a fait lobjet de quelques modifications pour répondre efficacement à un nouvel environnement informatique tel quun serveur de base de données Postgres sous Windows XP Pro. La dernière version de linterface RIHA est actuellement fonctionnelle à lHerbier National du Congo et sera diffusée au Cameroun et en RCA.
Une première version du SIG de lAfrique centrale avait été réalisée par I. Shubert lors dun stage de cartographie au LCA de lIRD de Bondy, en 2004-2005. Ce SIG est actuellement enrichi dans le cadre du projet IFORA avec notamment lintégration de la carte de phytogéographie du Cameroun réalisée par R. Letouzey. Ce travail est mené par D. Cassan au LCA de Bondy et devrait permettre détudier la distribution des espèces commercialisées dans les différents types de végétation.
Une première série de 25 cartes (25) a été créée par N. Fauvet à partir des données des inventaires forestiers de 1983-85 du Sud-Cameroun. Ces cartes expriment la variation de la densité des espèces ou leur abondance pour des diamètres = ou > à 40cm. La figure ci-dessous concerne lazobé (Lophira alata).
4.5 Publications, communications en cours ou réalisées :
4.6 Thèses, mémoires, enseignement et animation scientifique :
Une formation au code de nomenclature, organisée par J. Florence, sest déroulée sur une semaine à lHerbier National du Congo. Le corpus du Code Préambule, Principes, Règles distribués en sept chapitres ont été abordés en insistant plus particulièrement sur les deux piliers du Code de nomenclature botanique que sont la méthode des types nomenclaturaux et le principe de priorité, ainsi que les nombreuses conditions de validation des noms au sein dune publication. Des exercices gradués sont venus illustrer et faire appliquer les principales règles.
Le passage à la table du référentiel taxonomique de RIHA a principalement servi à illustrer la place de cette table dans le modèle de la base de données et à illustrer par lexemple, quelques champs-clés comme le statut nomenclatural, citation du type, référence du type et son dépôt dans les herbiers.
5. Perspectives :
(Maximum une demi-page)
Les perspectives pour cette seconde année du projet sont les suivantes :
Donner la priorité à linformatisation des différentes sources de données : échantillons dherbier, inventaires forestiers et relevés floristiques, en particulier dans les Herbiers nationaux (RCA et Congo) et dans les Herbiers du Nord (Kew, Meise ou Berlin).
Établir des partenariats dans chacun des pays avec les services de lEtat en vue de laccès aux données des inventaires récents (UFA).
Compléter le référentiel taxonomique au niveau de la synonymie et du matériel cité.
Recueillir les données de pluviométrie et de température auprès des services météorologiques nationaux et des hydrologues de lIRD à Montpellier.
Identifier les zones de collectes prioritaires pour les missions de terrain en fonction des échantillons présents dans les herbiers, des inventaires disponibles et des données bibliographiques.
Poursuivre le développement du SIG sur lAfrique centrale.
Mise en uvre du site web.
6. Analyse critique de léquipe sur SEP :
(Maximum une demi-page - Quels sont les principaux regrets que les équipes nourrissent vis-à-vis des instances en charge du fonctionnement de SEP ? - MAE, SCAC, Correspondants, Coordinateurs, Régies IRD, Secrétariat Exécutif)
Nous ne rappellerons pas ici les difficultés déjà exprimées dans le paragraphe « Contexte et difficultés rencontrées «, mais nous ajouterons quil est difficile dassurer la coordination dun projet tel que celui-ci, dans un contexte régional, sans aller régulièrement rencontrer les équipes sur le terrain. Sur ce point, il nous paraît indispensable que le coordinateur de lAfrique centrale puisse rencontrer rapidement les différents responsables des projets SEP et les SCAC de la sous-région. Par ailleurs, il apparaît que les procédures de commandes de matériels et de recrutement de vacataires dans les pays ne disposant pas dune représentation de lIRD restent difficiles à mettre en uvre. La régie de lIRD au Cameroun devrait pouvoir bénéficier dun appui ou dune aide pour les projets SEP. Il nous semble souhaitable de diffuser, auprès de chacun de nos partenaires, un document récapitulatif de toutes les démarches à effectuer et des personnes à contacter lorsquil faut faire une commande de matériels, avec le cas particulier des matériels commandés à létranger (matériel pour le montage des échantillons ou petit matériel pour le terrain). Peut-on envisager pour lAfrique centrale des commandes groupées comme ce fût le cas en Afrique de lOuest sous la coordination de C. Cambier ? Ce document devrait également mentionner les procédures à mettre en uvre pour recruter et gérer du personnel dans le cadre des différents projets. Cette procédure nest pas encore clairement définie dans le cas de la RCA et du Congo.
7. Remarques générales et conclusions :
(Maximum une demi-page)
En conclusion, nous soulignerons que la plupart des activités prévues lors de la première année ont été menées en conformité avec le « calendrier dactivités ». Quelques unes ont bénéficié des apports dautres projets tels que le projet RIHA avec linformatisation des collections de lHerbier National du Cameroun et du projet IFORA pour la constitution du SIG dAfrique centrale. La deuxième année sera très occupée en particulier avec toutes les activités dinformatisation des différentes sources de données et les missions de terrain qui vont mobiliser de nombreux botanistes, techniciens et vacataires. Un renforcement de la coordination au sein des différentes équipes nous apparaît donc nécessaire pour développer ce projet dans de bonnes conditions.
Signature du coordinateur de projet :
Le Chef de lHerbier National du Cameroun
Jean Michel ONANA
Annexe I
ATLAS DES ESPECES COMMERCIALES
DAFRIQUE TROPICALE HUMIDE
Compte rendu de réunion
Brazzaville, 11 mars 2008
Centre Culturel Français
_________________
1 Objectif
Préparer le démarrage des activités du projet bénéficiant du financement SEP en République du Congo.
2 Personnes présentes
DOUMENGE Charles, Cirad
KAMI Emile, Herbier National du Congo
3 Activités prioritaires
Les activités prioritaires à mener dans les prochains 6 mois au Congo ont été identifiées après une revue rapide de la proposition de projet.
1) Dans une première étape, établir en collaboration avec les autres partenaires du projet une liste définitive des espèces commercialisées au Congo qui seront traitées dans lAtlas. Se travail sera basé sur une analyse des flores et de la littérature spécialisée (lettres de lATIBT, statistiques de productions annuelles, documents du Ministère des Eaux et Forêts), et sur la base de la première liste établie pour le programme pilote au Cameroun.
2) Contribuer à la finalisation du référentiel taxonomique avec les autres partenaires, sur la base du référentiel taxonomique entamé dans le cas du Cameroun.
3) Identifier les échantillons des espèces recherchées qui sont déposés à lHerbier National du Congo, voire dans les autres herbiers à vocation régionale ou locale du pays (herbier ECOFAC Odzala, ex herbier IRD à Pointe-Noire
). Une liste des numéros dherbiers correspondants sera envoyée à lIRD.
4) Identifier les échantillons dont il nexiste pas de doubles à Paris, et qui devront être informatisés en priorité à lHerbier de Brazzaville.
5) Procéder linformatisation des collections présentes dans chacun des Herbiers (Brazzaville et herbiers locaux).
6) Identifier les zones de collectes prioritaires pour les missions de terrain en fonction des échantillons présents dans les herbiers et du travail déjà réalisé dans certaines aires protégées (données bibliographiques).
7) Identifier les zones où des collections botaniques ont été réalisées et pour lesquelles on ne dispose pas déchantillons dans lherbier de Brazzaville ; préciser où sont déposés ces herbiers afin que lon puisse prévoir des missions dinformatisation dans les herbiers adéquats ou que lon demande auprès de ces herbiers les données informatisées si celles-ci existent.
8) Collecter les informations sur les inventaires des exploitants forestiers et sur les inventaires biologiques existants (rapports dinventaires, thèses et mémoires détudiants, publications scientifiques, etc.). Il est nécessaire de localiser les sources de données complémentaires, le format de ces données (papier ou électronique) et les conditions dutilisation. Se procurer si possible ces données, soit sous forme papier (à informatiser), soit sous forme électronique.
Concernant le Congo, des inventaires sont déjà disponibles sous format papier au Cirad sur les régions dOuesso (1970, de Sibiti-Zanaga (1971), du Nord-Congo (1973) et de Bétou (1981). Dautres inventaires ont été réalisés par la FAO dans les années 1980 sur une grande partie du pays ; il faudra vérifier sils sont disponibles auprès du Ministère des Eaux et Forêts. Il sera aussi nécessaire de contacter le Ministère et/ou les exploitants et cabinets daménagistes pour accéder si possible aux données d inventaires d aménagements récents.
9) Entamer l informatisation des données d inventaires.
4 Budget nécessaire
Le budget nécessaire au démarrage des activités prioritaires ci-dessus s élève à 3.500 ¬ (trois mille cinq cent Euros).
PosteBudget (¬ )Budget (Fcfa)Ordinateur2.000,001.310.000Personnel (6 mois temps plein ou 1 an à mi-temps)1.000,00655.000Petit matériel500,00325.000TOTAL3.500,002.290.000
( A suivre&
E. Kami : contacter JM Onana et G Achoundong pour obtenir des précisions sur les procédures de démarrage du projet et daffectation des fonds ; demander une avance de fonds et démarrer les activités.
H. Chevillotte : envoyer à E. Kami la liste des espèces et le référentiel préparés pour le Cameroun
Annexe II
Projets Sud-Expert-Plantes et formation RIHA
Compte-rendu de mission au Congo
Hervé Chevillotte & Jacques Florence (IRD)
24 novembre au 12 décembre 2008
Objectifs
Cette mission sest déroulée dans le cadre des projets Sud-Expert-Plantes dappui aux institutions (projets 211, 213 et 214) et dun projet de recherche (projet 321) avec les objectifs suivants :
Mise en uvre de linformatisation de lHerbier National du Congo,
Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA auprès des partenaires SEP de lAfrique centrale.
Développement du projet « Atlas de la conservation des arbres soumis à lexploitation en Afrique Centrale » au Congo.
Préparation de la mission
La décision dorganiser une formation RIHA sur deux semaines à Brazzaville a été prise en septembre-octobre en concertation avec le Conseil scientifique du SEP, le coordonnateur régional à Yaoundé (G. Achoundong) et le Responsable de lHerbier National du Congo (E. Kami). Un financement spécifique a été attribué au titre de la formation pour couvrir les missions des participants de la République démocratique du Congo et les frais de transport des intervenants. Nous soulignerons ici lefficacité des services de lIRD du Cameroun et en particulier de la régie (P. Huyghues-Despointes) pour assurer dans des délais très courts, les diverses commandes des matériels informatiques, lavance sur les frais de mission et la délégation de crédits pour les prestations de service du CERVE (Centre dEtudes sur les Ressources Végétales).
LHerbier National du Congo
LHerbier National du Congo est installé dans les locaux du CERVE, sous la responsabilité dEmile Kami. Une première réunion avec le Directeur du CERVE (Mathieu Ndounga) a été loccasion de présenter les objectifs du SEP, son fonctionnement et ses différentes composantes dont les projets dappui aux institutions et les projets de formation. Concernant le SEP et son organisation, le Directeur a déploré vivement linsuffisance des informations sur les projets de formation dans la sous-région et labsence de mission auprès des partenaires de la part du coordonnateur régional (G. Achoundong). Cette réunion a permis également de définir le contenu du contrat de prestation de service entre lIRD et le CERVE pour lorganisation et la prise en charge dune partie de la formation.
Léquipe permanente de lHerbier National du Congo est constituée de quatre autres personnes dont trois Attachés de recherche (Odile Saminou, Yvette Bongou et Augustin Ngoliée) et un technicien (Gilbert Nsongola). Par ailleurs, Jean-Marie Moutsamboté botaniste à lInstitut du Développement Rural (IDR), et Edmond Sylvestre Miabangana botaniste, collaborent étroitement avec lHerbier à travers des programmes scientifiques (inventaires floristiques de la réserve de la Lésio-Louna, du lac Télé, des régions du Nord Ouest).
Les collections de lHerbier sont évaluées aujourdhui à environ 25000 parts dont une partie non négligeable est attaquée par les insectes. Il faut signaler que les collections actuelles ont été sauvées en grande partie de la destruction pendant la guerre de 1993-99, grâce à leur déménagement de lHerbier par J.-M. Moutsamboté. Lopération dinformatisation des échantillons va permettre de faire un premier tri sur ceux à conserver et ceux à jeter et éventuellement à remplacer par de nouvelles collectes.
Informatisation de lHerbier National du Congo
Dans le cadre des financements SEP du projet 211 (Renforcement des capacités opérationnelles de lHerbier National pour une meilleure connaissance et une utilisation durable des plantes au Congo), un dispositif client-serveur a été installé dans les locaux de lHerbier avec la collaboration étroite de Bégéli Bilombo, technicien de la société AiTech qui assure la maintenance du réseau informatique du CERVE et des autres instituts du campus, ainsi que la gestion du point daccès VSAT pour lInternet.
Les ordinateurs sont des PC Desktop sous Windows XP Pro de la marque Dell Optiplex 330 avec 2Go de mémoire, 150Go de disque dur et un processeur double core. Ces machines sont raccordées au réseau local via un dispositif WiFi. Lévolution des interfaces des systèmes dexploitation et de gestion des bases de données sous une architecture 386i permet denvisager aujourdhui linstallation de versions gratuites, fiables et faciles à maintenir. Il donc été décidé dinstaller le SGBD Postgres 8.3.1. sous un environnement Windows XP Pro. Les trois postes clients sont dotés de linterface RIHA sous Access 2003 et communique avec le serveur via la version du protocole ODBC pour Postgres.
Une base de données nommée Sita en lhonneur de P. Sita, botaniste congolais, a été crée sur le serveur. Le détail de linstallation et de la configuration du serveur et des postes clients figure dans lannexe 3.
La maintenance de larchitecture serveur-clients et la sauvegarde de la base de données Sita sera assurée par B. Bilombo.
Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA
Formation à la nomenclature botanique
La formation au code de nomenclature sest déroulée durant toute la première semaine, afin de permettre aux étudiants congolais de suivre au moins la première partie consacrée à lexamen du Code de Vienne. Les trois jours suivant étaient restreints aux dix-neuf participants dont quatre ressortissants de la RDC. Les exercices illustrant le code ont suivi la partie théorique durant deux jours, entrecoupée par un rapide survol de la table référentiel taxonomique de la base RIHA et suivi par lutilisation de la Toile comme source de références des noms et de la bibliographie botanique.
Nous avons ainsi passé en revue le corpus du Code Préambule, Principes, Règles distribués en sept chapitres. Nous avons plus particulièrement insisté sur les deux piliers du Code de nomenclature botanique que sont la méthode des types nomenclaturaux et le principe de priorité, ainsi que les nombreuses conditions de validation des noms au sein dune publication. Des exercices gradués sont venus illustrer et faire appliquer les principales règles.
Le passage à la table du référentiel taxonomique de RIHA a principalement servi à illustrer la place de cette table dans le modèle de la base de données et à illustrer par lexemple, quelques champs-clés comme le statut nomenclatural, citation du type, référence du type et son dépôt dans les herbiers.
Enfin, les principaux sites concernant les collections de noms, « Lebrun et Stork » pour lAfrique, IPNI etc ; ou laccès à la bibliographie : Gallica, Tropicos ; HUH pour les collecteurs et auteurs utilisés dans RIHA en particulier pour enrichir la table Personnes.
Parmi les questions posées par les stagiaires, il a été insisté sur la classification des familles qui devrait être retenue pour ranger lherbier. Pour ce faire, nous avons procédé avec E. Kami à un rapide examen des noms de familles utilisés dans son herbier et quil convenait de corriger pour des raisons de standardisation ou de correction vis-à-vis du Code. Mais il sest aussi agi de trancher sur des familles qui ont été démembrées par lAPGII. Ainsi, nous avons soumis au conservateur de lHerbier National du Congo, le redécoupage des Flacourtiaceae et des Euphorbiaceae, ainsi que la conception nouvelle des Malvaceae. Nos propositions figurent ainsi dans les annexes 4, 5 et 6. Lintégralité du cours magistral de nomenclature botanique sera disponible au début 2009 sur le site web de Sud-Expert-Plantes.
Formation au logiciel RIHA
La formation au logiciel RIHA a réuni 19 participants dont 4 collègues de la République démocratique du Congo :
Bhely Angoboy Ilondea, assistant de recherche de lINERA Station forestière de Luki,
Joseph Omatoko, Herbier de Yangambi, district de la Tshopo,
Anthony Kikufi , assistant de recherche à lHerbier de Kinshasa,
Paulin Mpungi, technicien à lHerbier de Kinshasa.
La situation de chacun des Herbiers de la RDC et de celui du Congo a été présentée à lensemble des participants par les différents responsables et leurs communications figureront sur le site web de Sud-Expert-Plantes.
Compte-tenu du nombre important de participants, deux postes supplémentaires (deux portables) ont été ajoutés au réseau.
Cette formation a porté exclusivement sur la partie du logiciel consacrée à la saisie des récoltes à travers lutilisation de différents formulaires (récoltes, personnes, localités, determinavits, collecteur, taxon spécimen).
A lissue de cette première semaine de formation à RIHA, il est important de souligner que cette durée constitue un minimum pour apprendre à interpréter les étiquettes des parts dherbier plus ou moins complexes et pour acquérir une assez bonne maîtrise de toutes les possibilités offertes par linterface RIHA. Il est donc proposé dassurer un suivi de la saisie informatique des spécimens de lHerbier National du Congo où un contrôle de validation des données sera effectué au cours de lannée 2009.
Projet Atlas de la conservation des arbres soumis à lexploitation en Afrique Centrale (n° 321)
Cette mission a permis de faire le point sur les activités déjà engagées en 2008 (référentiel taxonomique, saisie des échantillons des grands Herbiers P et K) et de définir celles qui seront menées au Congo en 2009. Quelques matériels ont déjà été acquis en 2008. On citera :
un ordinateur portable Toshiba (Atlas de la conservation des arbres soumis à lexploitation, Projet n° 321)
un GPS Garmin 60 (Inventaire botanique du Lac Télé, Projet n°332)
un échinioir (Inventaire botanique du Lac Télé, Projet n°332)
Conformément au planning fixé par le projet, lannée 2009 sera consacrée en partie aux missions de terrain dont la localisation précise dépendra des études faites sur lensemble des inventaires forestiers déjà réalisés. Néanmoins, on peut déjà prévoir que des missions dans le massif du Chaillu et dans le Nord Congo seront vraisemblablement mises en uvre. Le fond de cartes au 1/200.000 disponible au Laboratoire de Cartographie Appliqué (LCA) de lIRD de Bondy sera numérisé et envoyé à E. Kami pour être mis à disposition de lHerbier National du Congo.
Il est prévu de recruter un personnel spécialisé pour la saisie des collectes de lHerbier liées lErbierllllliées aux espèces du projet Atlas. Il sera également chargé dintégrer les collectes en attente de montage et pour lesquels il faut recueillir les informations auprès des collecteurs et dans les carnets de terrain.
Concernant les données des inventaires forestiers, on peut noter deux sources de données :
les inventaires des années 1970-80 réalisés par le CTFT et qui sont disponibles au CIRAD. Le traitement de ces données fera lobjet dun recrutement spécifique pour leur saisie et leur intégration dans le SIG du CIRAD.
Les inventaires récents dans le cadre des UFA, disponibles au Ministère de lEconomie Forestière ( MEF).
La question du traitement des données des inventaires des UFA a été abordée lors dune réunion avec Léon Samba chef de service Sylviculture, Agroforesterie et Foresterie communautaire à la Direction des Forêts et Emile Kami. Il a été convenu détablir une collaboration entre le MEF (L. Samba) et lHerbier National du Congo dans le but de traiter les données des UFA selon un format prédéfini. Avant détablir les termes de référence de ce partenariat, L. Samba procédera à lévaluation du volume des inventaires disponibles et du temps nécessaire pour leur informatisation.
Actuellement, L. Samba estime que 20% du territoire est inventorié à travers des inventaires « multisources » et que 30 à 32 espèces darbre sont exploitées au Congo. Il nous précise que suite à une étude de phénologie réalisée par le FFEM-CIB sur ces 32 espèces, entre février 2005 et février 2008, les projets daménagement retiendront désormais le DMF (Diamètre Moyen de Fructification) pour tenir compte de la période de maturation de ces espèces.
Afin de définir exactement les inventaires qui seront à traiter par le MEF, le CIRAD fournira lensemble des informations sur les inventaires réalisés par le CTFT dans les années 1970-80.
Annexe 1 :
Atelier de formation sur la nomenclature botanique et
linformatisation de lHerbier National
Du 1er au 12 Décembre 2008
Au Centre dEtudes sur les Ressources Végétales (CERVE)
Congo Brazzaville
Liste des Participants
N° Noms et PrénomsInstitutionNationalitéTéléphone
Mails1Bhely Angoboy IlondeaINERA-LukiRDC00243 997545744
HYPERLINK "mailto:angoboyilo@yahoo.fr" angoboyilo@yahoo.fr
2Bongou YvetteCERVEcongolaise655 46 64
HYPERLINK "mailto:yvettebongou@yahoo.fr" yvettebongou@yahoo.fr
3Chevillotte HervéIRD, MNHNFrançaiseHerve.Chevillotte@ird.fr4Douhi-Doumbou LionelCERVECongolaise954 18 71 ou 5544710
dlionelaudrey@yahoo.fr5Florence JacquesIRD, MNHNFrançaisejflo@mnhn.fr6Ikama Openga ChimelleCERVECongolaise672 67 48
HYPERLINK "mailto:ikamachimelle@yahoo.fr" ikamachimelle@yahoo.fr
7Kami EmileCERVECongolaise522 86 22
HYPERLINK "mailto:emilekami@yaoo.fr" emilekami@yaoo.fr
8Kikufi AnthonyUNIKINRDC00243 998241662
HYPERLINK "mailto:anthonykkf@yahoo.fr" anthonykkf@yahoo.fr
9Mampouya CarineCERVECongolaise634 36 71
10Mantséka Massengo Eloi ElphègeCERVECongolaise50488 93
HYPERLINK "mailto:Elsonmass2007@yahoo.fr" Elsonmass2007@yahoo.fr
11Miabangana Edmond SylvestreCERVECongolaise521 58 11
HYPERLINK "mailto:miabedmondsyl@yahoo.fr" miabedmondsyl@yahoo.fr
12Moukoko RaymondCRCRTCongolaise632 45 25
raymondmoukoko@yahoo.fr13Moutsamboté Jean MarieIDR (UMNG)Congolaise525 59 52
HYPERLINK "mailto:moutsamtejm@yahoo.fr" moutsamtejm@yahoo.fr
14Mpandzou Aydrif LaurelCERVECongolaise664 70 44
570 1906
HYPERLINK "mailto:aydriflaurel2008@yahoo.fr" aydriflaurel2008@yahoo.fr
15Mpungi PaulinUNIKINRDC00243 999948932
HYPERLINK "mailto:paulinmpungi@yahoo.fr" paulinmpungi@yahoo.fr
16Ngoliélé AugustinCERVECongolaise556 33 01
HYPERLINK "mailto:ngoliele@yahoo.fr" ngoliele@yahoo.fr
17Nkondi Jules FabriceCERVECongolaise594 42 64 / 678 28 71
julesnkondi@yahoo.fr18Nkouka Saminou OdileCERVECongolaise HYPERLINK "mailto:ocsaminou5@yahoo.fr" ocsaminou5@yahoo.fr
6683 4 6819Nsongola GilbertCERVECongolaise576 37 62
HYPERLINK "mailto:nsogilbert@yahoo.fr" nsogilbert@yahoo.fr
20Nzita Flora SandrineCERVECongolaise545 12 68
HYPERLINK "mailto:floranzita@yahoo.fr" floranzita@yahoo.fr
21Omatoko JosephUNIKIS (Yangambi)RDC00243 812044650
HYPERLINK "mailto:Jomatoko2005@yahoo.fr" Jomatoko2005@yahoo.fr
2223Ndounga MathieuCERCECongolaise24Koubouana FélixIDR (UMNG)Congolaise25Yoka JosephFaculté des Sciences (UMNG)Congolaise26Banzoungoula AlainFaculté des Sciences (UMNG)Congolaise27Zassi Poaty Marien EricEtudiant IDR (GERDIB)Congolaise28Mombeki SimoneCERVECongolaise29Moukoko RaymondEtudiant IDR (GERDIB)Congolaise30Kinkonda EricEtudiant IDR (CRCRT)Congolaise31Bembe AlbertCERAGCongolaise32Bilala Jean PaulCERVECongolaise33Mvila ArmandCERAGCongolaise34Ndouli FélixCERVECongolaise35Badiamo EdouardCERVECongolaise36Bouetoukadilamio LeslieCRCRTCongolaise37Bouity Sylvère MarieCERVECongolaise38Nkassa JosephCongolaise39Matoko François XavierCERAGCongolaise40Okemy-Andissa NadègeCERVECongolaise41Kiyindou EspéranceCongolaise42Makambila Marie-ClaireCERVECongolaise43Miékountima JacquesCERVECongolaise44Sita PaulCongolaise45Kinzila FernandEtudiant (GERDID)Congolaise46Sianard DorothéeCERVECongolaise47Diamoungana Jean48Opoye ItouaIDR-GERDIBCongolaise49Ngoma Moutsinga A.GERDIBCongolaise50Kamiouako MarieCRCRTCongolaise51Nieme ParfaitGERDIBCongolaise52Kebadio ArnaultCRCRTCongolaise53Matoko DabneyEtudiant IDRCongolaise54Kimpouni VictorENS (UMNG)Congolaise
Abréviations :IDR : Institut de Développement Rural ; UMNG ; Université Marien Ngouabi; UNIKIN : Université de Kinshasa ; UNIKIS : Université de Kisangani ; INERA : Institut National pour lEtude et la Recherche Agronomiques
NB : code pays pour le téléphone : Congo : 00242 ; RDC 00243
Annexe 2
Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA
Cette formation se déroule sur deux semaines :
Première semaine :
Lundi et mardi : cours magistral sur le Code de nomenclature botanique de Vienne 2006.
Exposé sur le code international de la nomenclature botanique (Vienne 2005) : principes généraux ; noms ; rangs ; priorité ; types ; statuts des noms ; citations des auteurs et de la biliographie ; orthographe.
Mercredi, jeudi et vendredi : travaux dirigés sur le Code de Vienne, la place du réferentiel taxonomique dans RIHA et utilisation de lInternet dans la bibliographie.
Bases de données botaniques et référentiel taxonomique : contenu ; statut des noms ; bibliographie associée
La recherche bibliographique en botanique : liens avec le référentiel taxonomique
Comment organiser sa recherche bibliographique
Les sources dinformation de lInternet : comment et quoi chercher ?
Questions diverses
La deuxième semaine est entièrement consacrée à la formation au logiciel RIHA tout en tenant compte des niveaux différents des participants.
Matériel nécessaire : un video-projecteur et prévoir un poste de travail pour deux à trois participants.
Annexe 3
Etapes de la mise en place du serveur et des postes clients
LHerbier National du Congo sest doté de quatre PC Desktop Dell Optiplex 330 dans le cadre du projet SEP 211. Ces machines possèdent la même configuration matériel (2Go de mémoire centrale, 150Go de disque dur, carte WiFi et lecteur DVD) et logiciel (Windows XP Pro, Microsoft Office Pro).
Le dispositif client-serveur est organisé comme suit :
le serveur « moabi » avec le logiciel Postgres 8.3.1
les 3 postes clients : okoume, limba et sipo avec chacun linterface RIHA.
Sur le serveur :
Linstallation de Postgres 8.3.1 seffectue à partir du module dinstallation « postgresql-8.3.msi » et ne pose pas de difficultés particulières. Lors de linstallation, il faut renseigner le mot de passe associé au super-utilisateur postgres, cocher « lancez le service » et autoriser les connections locales et extérieures. Une fois terminer linstallation, de postgres vous disposez du programme PgAdmin III qui permet de se connecter au SGBD Postgres et dachever la configuration du serveur.
Lancer PgAdmin III à partir de « Tous les programmes ( PostgreSQL 8.3 ».
Double cliquer sur « PostgreSQL Database Server 8.3 (localhost :5432) » et saisir le mot de passe du super-utilisateur.
A partir de litem Fichier ( Ouvrir pg_hba.conf qui se trouve dans C:\Program Files\PostgeSQL\8.3\data\.
Double cliquer sur la ligne 127.0.0.1/32 et taper 192.168.1.0 255.255.255.0 dans la ligne « Adresse IP ».
A partir de litem Fichier ( Ouvrir postgresql.conf qui se trouve dans C:\Program Files\PostgeSQL\8.3\data\.
Vérifier que les paramètres listen-addresses et port sont cochés.
Ajouter un rôle de connexion en tapant le nom de rôle « letouze » et en cochant « Superutilisateur »
Ajouter une base de données à partir de « Bases de données » et le bouton droit de la souris.
Renseigner le nom de la base en tapant sita (nom de la base donné pour lHerbier National du Congo) et sélectionner letouze comme propriétaire de la base.
Ajouter un schéma dans la base sita à partir de « Schémas » et le bouton droit de la souris.
Renseigner le nom du schéma en tapant letouze et sélectionner letouze comme propriétaire du schéma.
Pour autoriser les communications entre les clients et le serveur, il faut ouvrir le port 5432 sur le Pare-feu Windows (Panneau de configuration ( Pare feu Windows ( Exceptions ( Ajouter un port ( saisir Postgres pour le nom de port et 5432 pour le numéro ( OK)
Sur les postes clients :
Installation de PgAdmin III avec pgadmin3.msi extrait du fichier pgadmin3-1.8.4.zip pour administrer la base du serveur à partir des postes clients
Installation du protocole de communication ODBC avec psqlodbc.msi qui se trouve dans le package « psqlodbc_08_03_0200.zip » ou version ultérieure.
Configuration du protocole ODBC avec « Panneau de configuration » ( « Outils dadministration » ( « Sources de données (ODBC) » ( cliquer sur Ajouter puis sur « PostgreSQL Unicode » ( taper le nom de la database « sita », le numéro IP ou le nom du serveur, taper le User Name et le Password puis test. Si Ok retirer le UserName et le Password puis Terminer.
Opération de transfert des données de la base Oracle 8i vers Postgres 8.3.1 :
A partir du module de transfert contenu dans linterface RIHA on procède à la création du fichier script « create letouze.sql ». Ce dernier contient les requêtes SQL pour créer toutes les tables et les index de la base sita. Exécuter ce script en cliquant deux fois puis procéder à lexportation des données contenu dans le fichier Access « Congo_local.mdb ». Avant deffectuer le transfert proprement dit, il faut mettre à jour les paramètres de connexion du module « Migration vers postgresql » :
Const PSQL_DB_NAME As String = "sita"
Const PSQL_SCHEMA As String = "letouze"
Const PSQL_HOST As String = "moabi"
Const PSQL_PORT As String = "5432"
Const PSQL_USER As String = "letouze"
Const PSQL_PWD As String = "*****"
Le données concernées par ce transfert sont celles issues de la bibliographie (référentiel taxonomique, matériel cité, dépôts des types, références bibliographiques) et du gazettier téléchargé depuis Geonet et adapté dans RIHA.
Création et installation des séquences sur plusieurs tables de la base sita à partir du fichier « sequence_congo.sql ». Il est important de vérifier lindex maximum de chacune des tables concernées en ajustant éventuellement la valeur du paramètre MINVALUE de chaque séquence.
Création et installation des vues sur les tables dotées dune séquence à partir du fichier « create_view.sql ». Il est indispensable ensuite de lier ces vues sur chacune des interfaces RIHA des postes clients. Ces vues permettent de gérer efficacement les index générés par les séquences en évitant les problèmes liés aux conflits daccès.
Annexe 4 : Classification proposée pour quelques familles pour lHerbier National du Congo
Ancien nom Nouveau nom
Capparidaceae Brassicaceae
Chailletiaceae Dichapetalaceae
Ficoideae Aizoaceae
Grossulariaceae Montiniaceae
Hypericaceae Clusiaceae
Lobeliaceae Campanulaceae
Napoleonaceae Lecythidaceae
Theaceae Ternstromiaceae
euphorbiaceae
Centroplacus Euphorbiaceae Centroplacaceae
Microdesmis Euphorbiaceae Pandaceae
Clutia Euphorbiaceae Peraceae
Pogonophora Euphorbiaceae Peraceae
La famille des Peraceae est bien reconnue sur le site de lAPG, mais nest pas à jour, car ces deux genres figurent aussi dans la liste des Euphorbiaceae !!!
Antidesma Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Bridelia Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Cleistanthus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Cyathogyne syn. de Thecacoris
Flueggea Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Hymenocardia Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Keayodendron Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Maesobotrya Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Margaritaria Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Pentabrachion Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Phyllanthyus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Protomegabaria Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Securinega Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Spondianthus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Thecacoris Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Uapaca Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Oldfieldia Euphorbiaceae Picrodendraceae
Drypetes Euphorbiaceae Putranjivaceae
Lingelsheimia Euphorbiaceae Putranjivaceae
Sibangea Euphorbiaceae Putranjivaceae
Trianthema Molluginaceae Aizoaceae
Flacourtiaceae :
Ancien nom Nouveau nom
Buchnerodendron Flacourtiaceae Achariaceae
Caloconba Flacourtiaceae Achariaceae
Camptostylus Flacourtiaceae Achariaceae
Dasylepis Flacourtiaceae Achariaceae
Lindackeria Flacourtiaceae Achariaceae
Poggea Flacourtiaceae Achariaceae
Scotellia Flacourtiaceae Achariaceae
Byrsanthus Flacourtiaceae Salicaceae
Casearia Flacourtiaceae Salicaceae
Flacourtia Flacourtiaceae Salicaceae
Homalium Flacourtiaceae Salicaceae
Mocquerysia Flacourtiaceae Salicaceae
Oncoba Flacourtiaceae Salicaceae
Ophiobotrys Flacourtiaceae Salicaceae
Paraphyadanthe Flacourtiaceae Salicaceae
Phyllobotryon Flacourtiaceae Salicaceae
Phylloclinium Flacourtiaceae Salicaceae
Verbenaceae
Clerodendrum Verbenaceae Lamiaceae
Premna Verbenaceae Lamiaceae
Vitex Verbenaceae Lamiaceae
Pteridophyta
Athyrium Athyriaceae Dryopteridaceae
Diplazium Athyriaceae Dryopteridaceae
Nephrolepis Davalliaceae Neprolepidaceae
Arthropteris Davalliaceae Oleandraceae
Oleandra Davalliaceae Oleandraceae
Coniogramme Dennstaedtiaceae/Polypodiaceae Coniogrammaceae
Lonchitis passe vers Lastreopsis (au moins Lonchitis currorii) : Dryopteridaceae
Anisorus est syn. de Lonchitis (Dennstaedtiaceae)
Sphenomeris est syn. de Odontosoria Dennstedtiaceae
Annexe 5 :
Exercices
1. Dénomination
Les noms ci-dessous sont-ils bien formés ? (OUI/NON)
Les noms de genres se terminant par us sont du masculin, en a du féminin, en um du neutre
Phyllanthus roxburghii (dédié à William Roxburgh)
Glochidion nadeaudi (dédié à Jean Nadeaud)
Maranthes gambletii (dédié à Suzanne Gamblet)
Miconia trianae (dédié à Joao Triana)
Ficus cornerii (dédié à John Corner)
Coprosma lepiniana (dédié à Lépine)
Euphorbia sachetianum (dédié à Sachet)
Santalum austrocaledonicum
Coix lacrima-jobi
Melanococca pseudo-spondias
Melicope austro-oceanica
Plakothira émética
Psychotria drakei (dédié à Emmanuel Drake)
Psychotria drakeana
2. Validité
Chamaesyce chamaesyce (L.) Small
Nasturtium nasturtium-aquaticum L.
Ficus tinctoria subsp. tinctoria
Glochidion taitense Muell. Arg. 1867 (type Nadeaud 328, Tahiti)
Glochidion taitense var. originale Napier 1923 (Type Lépine 25, Tahiti)
Tuber F.H. Wigg. 1780, (avec description d'une espèce)
Foliatus Plumstead (1952)
3. Statuts de noms
Parmi tous les noms figurant ci-dessous, choisir le nom correct et le créer si nécessaire à partir dun basionyme, dites sur quelles règles vous vous appuyez dans votre choix, en sachant quil sagit dun Beclardia ; Le but est de regrouper dans l'ordre chronologique des basionymes, les combinaisons-synonymes liées à une même type. Dans un souci de clarté, nous avons omis les citations bibliographiques.
Epidendrum macrostachyum Thouars (1822) Type : Thouars s.n. (holo-, P).
Aeranthus macrostachyus (Thouars) Rchb. f. in Walp. (1861)
Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich., (1828)
Beclardia erostris Frappier (1880), nom. nud.
Oeonia erostris Cordem. (1895). Type : Cordemoy s.n. (lecto-, MARS).
Aerides macrostachyum (Thouars) Spreng. (1826)
Rhaphidorhynchus macrostachyus var. brachystachyus (Thouars) Finet (1907)
Aeranthus brachystachyus (Thouars) Bojer (1837)
Oeonia macrostachya (Thouars) Lindl. (1833)
Oeonia brachystachya (Thouars) Lindl. (1833)
Oeonia erostris Cordem var. robusta Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
Rhaphidorhynchus macrostachyus (Thouars) Finet (1907)
Epidendrum brachystachyum Thouars (1823) ). Type : Thouars (lecto-, Orch. Iles Aust. Afr., t. 84, choisi ici).
Beclardia brachystachya (Thouars) A. Rich. (1828)
Oeonia erostris Cordem var. egena Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
4. Validation
1. Que doit-on faire dun nom de taxon spécifique ou infra-spécifique publié à partir du 1.1.1935 sans diagnose latine : examiner les possibilités
2. En 1999, I. Persvère décrit le genre nouveau Satisflos (Tröoupaceae) dans Brassicifolium (Soc. Vosg. Bot. & Dahu.) 32 : 38-55:
Hausatianthus I. Persvère gen. nov., on lit immédiatement après la diagnose latine :
« Le genre ressemble beaucoup à Cetropanthos C. Palouis par la disposition des inflorescences, mais se sépare par landrocée, et du genre Passanthos C. Luis par le gynécée et le fruit ailé.
Ce genre est endémique du massif des Pasperdus en Transsylvanie externe, remarquable par la morphologie florale, il compte quatre espèces dont nous rappelons les caractères distinctifs dans la clé ci-dessous : »
(suit la clé
et les quatre espèces) :
Hausatisanthus gracilis sp. nov.
Hausatisanthus medicinalis sp. nov.
Hausatisanthus palustris sp. nov.
Hausatisanthus originalis sp. nov.
Avec leur diagnose latine, description, échantillons-types, lieu de dépôt, etc.
Que peut-on dire sur la validité du genre ?
3. C. Cenblaghez publie pour la famille des Tröoupaceae, le texte suivant dans Brassicifolium (Soc. Vosg. Bot. & Dahu.) 5 (1960) :
Doxeflos viciidioti S. Implet (1838) est la seule Tröoupacea de la Patagonie à posséder des feuilles panachées de couleurs vives et des petites fleurs verdâtres à calice géniculé. Pour cette raison, et après avoir examiné tous les autres taxons de cette famille, nous estimons quil faut combiner cette espèce dans notre nouveau genre Geniflos C. Cenblaghez :
Suit la diagnose en latin du genre
gen. nov.
Type : S. Implet 256, Argentine, Patagonie, juin 1832 (holo-, P ; iso-, BM, K).
Que peut-on dire sur la validité de ce genre ?
4. En 2003, on trouve la diagnose suivante dans J. Bot. Paris 39 :
Grewia conjectura L.A. Flehm
Ab alteris generis speciebus base foliorum marsupiale, differt.
Type : A. Terret 23, Mali, Sissoko, 15 juillet 1985 (holo-, P)
Sensuit la description en français, lécologie, les noms vernaculaires, les paratypes, etc
Que manque-t-il à cette diagnose pour être valide ?
5. C. Linné publie une plante à fleurs:
Saxifaga minor, Fl. Lapponica : 138 (1737)
Caule nudo simplici, foliis subrotundis crenatis, floribus capitatis.
Pl. 2, fig. 5 & 6.
Parmi les éléments présentés dans cette partie de diagnose, quel est celui qui rend ce nom invalide ?
6. En 1996, apparaît le nom suivant :
Lotus australis Andrews, var. glaberrima Kramnik var. nov.
A typo caule, foliis et bracteis omnino glabris differt.
Typus K. Wilson 23489, Australia, Canberra, bord de route, 14.9.1994 ; P. Smith s.n., dépotoir de Canberra, .2.5.1987.
Deux éléments invalident ce nom ; lesquels ?
Que proposer, si depuis cette date, cette plante est toujours « en lair » ?
7. En 2003, est publié le genre nouveau
Myriolepis Lorès, Hell & Hardy gen. nov.
Suit la diagnose latine du genre, la description en espagnol, lécologie et :
Myriolepis inconsistens (Lapère) Lorès, Hell & Hardy comb. nov.
- Statice inconsistens Lapère, Fl . Pyr. : 225 (1850) - Type désigné ici : Lapère 25, Pyrénées orientales, Banyuls, 250 m, 24.5.1848.
Description écologie
.
Myriolepis flava (Pourret ex Cosson) Lorès, Hell & Hardy comb. nov.
Statice flava Pourret ex Cosson, in Cosson & Godron, Fl. Fr. 4 : 351 (1886). Type Pourret s.n., environ dAgde, mai 1796 (holo-, P ; iso, LY).
Description, écologie
.
Ont été volontairement retirés des éléments qui rendent les noms invalides
Que sont ces éléments ?
Pourquoi est indiqué « désigné ici » ; à partir de quelle date cet élément est-il nécessaire pour valider un nom ?
Que signifie ex et in dans Pourret ex Cosson, in Cosson & Godron, Fl. Fr. 4 : 351 (1886)
Quelle est la forme complète du taxon Statice flava ; quelle est la forme la plus courte ?
8. On trouve dans une révision des Orchidées de Flora Zambesiaca le genre suivant avec sa synonymie : les lieux de publications ont été volontairement omis
Angraecopsis Kraenzlin (1918)
- Angorkis Thouars (1825), non Angorkis Lindley 1822.
- Folius Tourn. ex Baker (1914)
- Ctenorchis Rolfe (1920)
- Holmesia Cribb (1977), nom. cons., non Holmesia Seemann (1865)
- Dunnia Viguier 1955, nom. nud.
- Habenaria sect. Ctenorchis (Rolfe) Ames (1967).
Justifier le choix de Angraecopsis comme nom correct par rapport à Angorkis ou Folius.
Expliquer nom. cons., nom. nudum
Que signifie la place de Rolfe entre () dans Habenaria sect. Ctenorchis (Rolfe) Ames
9. Dans un des derniers volumes (n° 35, 2001) de la Flore du Cameroun, (un des rares exemples non fictifs), on trouve le nom suivant avec les synonymes subséquents ; touts les types des différents taxons cités en synonymie sont différent et on a enlevé le lieu de publication
Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski nom. nov.
- Bulbophyllum calamarium var albociliatum Finet (1911). Type :
, non Bulbophyllum albociliatum (Liu & Su) Nakaj. (1973)
- Bulbophyllum distans Lindley (1825)
- Bulbophyllum kindtianum De Wildeman (1913)
- Bulbophyllum mildbraedii Kranelin (1925)
- Bulbophyllum nudiscapum Rolfe (1954)
- Bulbophyllum graciliscapum Summerhayes (1999).
La décision des auteurs est-elle légitime ?
Quel est le nom correct à adopter ?
Que devient le nouveau statut du nom Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski.
10. C. Renard publie le nom suivant en 1950 dans la famille des Tiareaceae :
Neosachetia polynesica Renard nomen novum, Consp. Fl. Pol. : 33 (1950).
- Jardinianthus simplex Berland var. societensis Berland, Pl. Nouv. Pol. : 17 (1866) ; type : C. Flot 456, îles de la Société, Tahiti (holo-, P ; iso-, K, MPU), non Neosachetia societensis Florès (1946), type : J.B. Goodkid 2215A, Society Islands, Taïti (holo-, BM).
et il indique la synonymie :
- Jardinianthus xanthanthos Trabant subsp. societensis (Berland) F. Schmitt, Fl. Südseeins. : 177 (1949).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert subsp. grossidentata Norbert, Nouv.Pol. fr. : 8 (1868).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert var. durandii Trévière, Fl. Soc. : 29 (1869).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert var. societensis (Berland) Berland, Add. Fl. Pol. : 2 (1873).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert fa. oreophila Tapiro, Sertum Fl. Pol. suppl. : 23 (1896).
- Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866).
- Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903).
Sachant que ces synonymes sont publiés validement, ont tous des types différents (pour la clarté de lexposé, ils ne sont pas indiqués, car ils ne jouent aucun rôle) recouvrent la même entité taxonomique que Neosachetia polynesica Renard et quil sagit bien dune espèce de Neosachetia, que peut-on dire du traitement de Renard et que demande le Code comme action ?
Quel est le statut de Neosachetia polynesica Renard si Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866) et Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903) ne figurent pas dans la synonymie proposée par Renard ?
Annexe 6 :
Exercices corrigés
1. Dénomination
Phyllanthus roxburghii (dédié à William Roxburgh) OUI
Glochidion nadeaudi (dédié à Jean Nadeaud) NON
nom se terminant par une consonne au génitif se termine en ii pour le masculin : Phyllanthus roxburghii, Glochidion nadeaudii
Maranthes gambletii (dédiée à Suzanne Gamblet] NON
nom se terminant par une consonne, prend au génitif la désinence iae au féminin : Maranthes gambletiae
Miconia trianae (dédié Joao Triana) OUI, nom se terminant par a, prend au génitif la terminaison e, Miconia trianae
Ficus cornerii (dédié à John Corner) NON, nom de personne se terminant par er, prend au génitif masculin un i final : Ficus corneri
Coprosma lepiniana (dédié à Lépine) OUI
Fagraea berteriana (dédié à Bertero) NON
Euphorbia sachetiana OUI
Si le nom de personne se termine par une voyelle, les épithètes adjectives sont formées en ajoutant -an- plus la terminaison du nominatif singulier appropriée au genre du nom générique. Il faut donc corriger F. berteriana en F. berteroana.
Si le nom de personne se termine par une consonne, les épithètes adjectives sont formées en ajoutant -i- (ampliation du thème) plus -an- (radical du suffixe adjectif) plus la terminaison du nominatif singulier appropriée au genre du nom générique.
Santalum austrocaledonicum OUI
Coix lacrima-jobi L. OUI)
Melanococca pseudo-spondias NON : Melanococca pseudospondias
Melicope austro-oceanica OUI
L'usage d'un trait d'union dans une épithète composée, est considéré comme une erreur devant être corrigée par élimination du trait d'union, à moins que l'épithète ne soit formée de mots qui sont habituellement séparés ou si les lettres précédent et suivant le tiret sont les mêmes, cas dans lesquels le trait d'union est autorisé.
Plakothira émética NON : P. emetica
Les signes diacritiques sont étrangers à la nomenclature botanique latine. Si des noms existants ou nouveaux sont tirés de mots en comportant, ils sont supprimés et remplacés par une transcription des lettres qui les portaient.
Psychotria drakei OUI
Psychotria drakeana OUI
Les auteurs qui proposent des épithètes spécifiques devraient éviter des épithètes qui ont déjà été utilisées dans le même genre ou un genre voisin. (pour éviter des homonymes lors de possibles combinaisons) ; éviter, dans le même genre, des épithètes trop semblables, surtout celles qui ne diffèrent que par leurs dernières lettres ou par la disposition de deux lettres.
2. Validité
Chamaesyce chamaesyce (L.) Small NON
Nasturtium nasturtium-aquaticum L. NON
Ficus tinctoria subsp. tinctoria OUI
Glochidion taitense Muell. Arg. 1867 (type Nadeaud 328, Tahiti)
Glochidion taitense var. originale Napier 1923 (Type Lépine 25, Tahiti) OUI
Napier créé G. taitense var. taitense Muell-Arg. NON
L'épithète spécifique ne peut pas répéter exactement le nom générique, avec ou sans symbole transcrit. Mais un taxon infraspécifique peut répéter le nom de l'espèce dans le cas de l'autonyme (automatiquement créé lors de la création d'un taxon infraspécifique).
Le nom de tout taxon infraspécifique qui comprend le type du nom légitime adopté pour le nom de l'espèce à laquelle il appartient, doit porter comme épithète finale l'épithète inchangée du nom de l'espèce et ne pas être suivi d'un nom d'auteur. On notera ici que l'épithète « originale » est valide puisque basée sur un type différent de celui de la variété-type. "... Les épithètes infraspécifiques telles que typicus, originalis, originarius, genuinus, primaevus, verus et veridicus, s'efforçant de désigner le taxon qui contient le type du nom du taxon immédiatement supérieur, ne sont pas validement publiées, sauf si ce sont des autonymes".
Ici Glochidion taitense var. originale Napier est basé sur un type différent (Lépine 25) de lautonyme (var. taitense) et de lespèce Glochidion taitense (Nadeaud 328) ; par ailleurs en raison de la définition de lautonyme, Napier dans son étude aurait dû écrire G. taitense var. taitense et non pas G. taitense var. taitense Muell-Arg. Les autres noms nappellent pas de commentaire particulier.
Tuber F.H. Wigg. 1780, (avec description d'une espèce) (OUI)
Foliatus Plumstead (1952) NON
Un nom de genre ne peut pas coïncider avec un terme morphologique courant à moins d'avoir été publié avant le 1er janvier 1912 en étant accompagné d'un nom spécifique conforme à la nomenclature binomiale de Linné.
3. Statuts de noms
Le nom correct est Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich., il est basé sur le basionyme le plus ancien, Epidendrum macrostachyum Thouars (1822).
Le but est de regrouper dans l'ordre chronologique, toutes les combinaisons fondées sur un même basionyme, de citer le type à la fin, puis de passer au basionyme suivant etc. ; les noms illeg., inval. nud. sont mis à la fin.
Il y a ici deux basionymes qui ont des combinaisons liées ; on commence par le nom correct, son basionyme, ses combinaisons, le type ; le basionyme suivant, ses combinaisons, son type : puis les synonymes dans lordre chronologique, sil y a plusieurs synonymes publiés par le même auteur à la même date, on met dans lordre alphabétique des taxons (ou dans lordre de la page), puis dans lordre des rang : lespèce, puis les variétés en dépendant
Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich. (1828)
- Epidendrum macrostachyum Thouars (1822) ; Aerides macrostachyum (Thouars) Spreng. (1826) ; Oeonia macrostachya (Thouars) Lindl. (1833) ; Aeranthus macrostachyus (Thouars) Rchb. f., in Walp. (1861) ; Rhaphidorhynchus macrostachyus (Thouars) Finet (1907). Type : Thouars s.n. (holo-, P).
- Epidendrum brachystachyum Thouars (1823) ; Beclardia brachystachya (Thouars) A. Rich. (1828) ; Oeonia brachystachya (Thouars) Lindl. (1833) ; Aeranthus brachystachyus (Thouars) Bojer (1837) ; Rhaphidorhynchus macrostachyus var. brachystachyus (Thouars) Finet (1907). Type : Thouars (lecto-, Orch. Iles Aust. Afr., t. 84, choisi ici).
- Oeonia erostris Cordem. (1895). Type : Cordemoy s.n. (lecto-, MARS, choisi ici).
- Oeonia erostris Cordem var. egena Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
- Oeonia erostris Cordem var. robusta Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
[- Beclardia erostris Frappier (1880), nom. nud.] C'est un nomen nudum ( il n'a aucune valeur.
4. Validation
1. Un tel nom despèce est invalide, puisquil ny a pas de diagnose latine ;
1. Il y a au moins un nom spécifique disponible (c.à.d. légitime) : le nom inval. reste en létat, cest
simplement un synonyme postérieur.
1. Il ny a pas de nom spécifique disponible 2
2(1). On valide le nom en publiant la diagnose en latin.
2. On ne valide pas le nom 3
3(2). On décrit un nom spécifique dans les règles et le nom inval. devient synonyme ; cest la solution la moins économe et la moins élégante puisquil faut faire une diagnose ; valider un nom dun autre auteur lui rend en quelque sorte hommage, puisquon reconnaît son mérite davoir distingué un taxon et il peut être cité comme auteur ex nouveau auteur.
3. On examine les noms légitimes aux rangs infra-spécifiques 4
4(3). Le nom inval est synonyme dun tel nom ; rien ne bouge : cest comme dans 1.
4. Si on estime que le rang doit changer, on fait une combinaison du taxon infra-spécifique au niveau spécifique si rien ne sy oppose par ailleurs et le nom inval. devient synonyme de ce nom.
2. Le nom de genre est invalide, lauteur aurait dû désigner une espèce-type parmi les quatre espèces de son protologue. Le nom, comme précédemment, peut être validé si nécessaire, de même que les combinaisons spécifiques.
3. Le genre est invalide, car il ny a pas de combinaison formellement faite avec référence complète et directe au basionyme : lauteur aurait dû écrire après la diagnose et la description du genre :
Espèce-type : Geniflos viciidioti (S. Implet) C. Cenblaghez comb. nov.
Basionyme : Doxeflos viciidioti S. Implet,:J. Bot. Rhinogrades 52 : 45 (1838).
4. Il manque le rang du taxon, à savoir sp. nov. !!
5. Le nom de Linné est invalide car la date est antérieure au point de départ de la nomenclature botanique, 1753.
6. Il ny a pas dholotype désigné ni de le lieur de dépôt. Valider le nom par un choix dholotype parmi les deux échantillons et citer le dépôt : sinon, sil y a depuis, un nom publié au même rang et qui recouvre lentité taxonomique considérée, ce nom inval. restera simplement un synonyme.
7. Le premier élément manquant concerne le type du genre : une des deux espèces a été choisie comme type ;
Le second est le lectotype de Myriolepis inconsistens (Lapère) Lorès, Hell & Hardy Type désigné ici : Lapère 25, Pyrénées orientales, Banyuls, 250 m, 24.5.1848. : lecto ou lectotype (ou lectotypus) ni le dépôt ne sont pas indiqués.
- Pourret ex Cosson : Cosson a validé le nom de Pourret (qui figurait par exemple sur une étiquette dherbier ou était un nom. nud.)
- in Cosson & Godron : Cosson a validé ce nom dans Fl. Fr. de Cosson & Godron
- forme complète de Statice flava : Pourret ex Cosson
- forme courte : Statice flava Cosson
8. - Folius est un nom appartenant au vocabulaire « morphologique » publié après le 1.1.1912 ;
- Angorkis est un nom illeg. homonyme postérieur du nom de Lindley, donc aussi inutilisable
- nom. cons. : nom à conserver : résulte dune décision où le principe de priorité nest pas respecté afin de respecter la stabilité.
- nom. nud. : nom nu sans description ni type, cest un nom invalide.
- Rolfe est lauteur du basionyme Ctenorchis que Ames combine une section de Habenaria.
9. Un nom a priorité à son rang
Les auteurs auraient dû, au niveau spécifique retenir le nom le plus ancien, Bulbophyllum distans Lindley (1825), mais ils ont pris un nom de variété pour lélever au rang despèce et ainsi pouvoir créer un nom nouveau quils voulaient dédier à un de leurs collègue orchidologues, A. Finet (1863-1913).
Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski devient alors un nom suiperflu.
10. Cest la même chose : Renard aurait dû prendre le nom spécifique le plus ancien, car un nom a priorité à son rang et cest Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866) qui est le candidat à devoir être combiné dans le genre Neosachetia.
Si ce dernier nom ainsi que Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903) ne figurent pas dans la liste des synonymes, alors la décision de Berland est plausible ; mais remarquez quil aurait aussi pu combiner une sous-espèce ou une forme, rien ne sy oppose, puisquil ny a aucune nom despèce disponible et quil y des noms disponibles aux rangs infra-spécifique subsp., var. et forme.
Annexe 7 : Quelques sites indispensables
Nomenclature
Dans Riha :
Toujours ouvrir :
Lebrun & Stork, HUH, un ou deux sites de toponymie (fallinrain, Alexandria) et les cartes, vous pouvez aussi ouvrir IPNI ou Govaerts
Code de nomenclature : texte en anglais et annexes du Code de Vienne
HYPERLINK "http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm" http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm
Historique des propositions conservations & rejets) :
HYPERLINK "http://botany.si.edu/references/codes/props/index.cfm" http://botany.si.edu/references/codes/props/index.cfm
Noms des genres botaniques, avec leur statut, nom. cons., illeg., rej. :
HYPERLINK "http://botany.si.edu/ing" http://botany.si.edu/ing
Noms de taxons supra-génériques :
HYPERLINK "http://www.plantsystematics.org/reveal" http://www.plantsystematics.org/reveal
Types de lherbier de Linné
HYPERLINK "http://www.nhm.ac.uk/jdsml/research-curation/research/projects/linnaean-typification/" http://www.nhm.ac.uk/jdsml/research-curation/research/projects/linnaean-typification/
Grands sites pour les noms de taxons (surtout espèces)
Site Lebrun & Stork :
HYPERLINK "http://www.ville-ge.ch/musinfo/bd/cjb/africa/recherche.php?langue=fr" http://www.ville-ge.ch/musinfo/bd/cjb/africa/recherche.php?langue=fr
Site IPNI
HYPERLINK "http://www.ipni.org" http://www.ipni.org
Liste des noms de Govaerts :
seulement des familles où les synonymes sont mis pour toutes les espèces : il y a des grandes familles traitées : Cyperaceae, Apocynaceae, Arecaceae/Palmae, Commelinaceae, Euphorbiaceae, Rubiaceae ;dautres manquent encore
HYPERLINK "http://apps.kew.org/wcsp/reviewers.do" http://apps.kew.org/wcsp/reviewers.do
Site de Tropicos, bon site car il y a des références biblio, déchantillons, etc., vous pouvez le consulter surtout quand Lebrun & Stork est défaillant
HYPERLINK "http://www.tropicos.org" http://www.tropicos.org
Noms des collecteurs ; auteurs et noms de publications HUH :
HYPERLINK "http://www.huh.harvard.edu/databases/" http://www.huh.harvard.edu/databases/
Images et échantillons
Aluka, images des types dAfrique en ligne
HYPERLINK "http://www.aluka.org/action/doBrowse?sa=1&sa_sel" http://www.aluka.org/action/doBrowse?sa=1&sa_sel
Sonnerat, échantillons déposés à Paris
HYPERLINK "http://coldb.mnhn.fr/colweb/form.do?model=SONNERAT.wwwsonnerat.wwwsonnerat.wwwsonnerat" http://coldb.mnhn.fr/colweb/form.do?model=SONNERAT.wwwsonnerat.wwwsonnerat.wwwsonnerat
Toponymie
Fallingrain, excellent par pays, pour les noms de villes, villages, coordonnées géographiques, altitude, souvent grandes unités administratives
HYPERLINK "http://www.fallingrain.com/world/" http://www.fallingrain.com/world/
Alexandria digital library, ne donne pas les altitudes et rarement les unités administratives, mais plus complet car donne tous les noms (montagnes, fleuves, etc. en plus des villes), souvent bloqué pendant ces derniers jours)
HYPERLINK "http://middleware.alexandria.ucsb.edu/client/gaz/adl/index.jsp" http ://middleware.alexandria.ucsb.edu/client/gaz/adl/index.jsp
on peut aussi trouver des noms simplement dans la Toile par une recherche sur Google en précisant le pays, map carte ou botany (essayer en français et en anglais
) cest la même chose pour les noms de personnes, on peut trouver des données biographiques sur des personnes qui ne sont pas sur HUH ou IPNI
Bibliographie en ligne
Donne accès à des documents *.pdf (souvent téléchargeables) de beaucoup de revues ou douvrages du passé pour la botanique, permet donc souvent daccéder à des diagnoses du XVIII au début du XX siècle
Les deux premiers sites sont presque les mêmes :
Botanicus (cest la partie biblio de Tropicos)
HYPERLINK "http://www.botanicus.org" http://www.botanicus.org
Biological heritage library
HYPERLINK "http://www.biodiversitylibrary.org/browse/titles" http://www.biodiversitylibrary.org/browse/titles
Gallica : le site de la bibliothèque nationale de France consacré aux ouvrages anciens (pas de revues de botaniques, mais Linné, de Candolle pour les ouvrages etc.)
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/" http://gallica.bnf.fr/
Jardin botanique de Madrid, même si surtout Europe pour les ouvrages, il y a des revues quon ne trouve pas ailleurs, sinon simplement des liens vers les trois sites précédents
HYPERLINK "http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/index.php" http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/index.php
Site de Flora zambesiaca, beaucoup de familles mais pas encore tout,
HYPERLINK "http://apps.kew.org/efloras/browse.do" http://apps.kew.org/efloras/browse.do
Adansonia en ligne au moins pour les dernières années, les résumés et quelques articles en pdf
HYPERLINK "http://www.mnhn.fr/museum/foffice/science/science/DocScientifique/publications/presentation/listeParution.xsp?PUBLICATION_ID=5&idx=23&nav=publication" http://www.mnhn.fr/museum/foffice/science/science/DocScientifique/publications/presentation/listeParution.xsp?PUBLICATION_ID=5&idx=23&nav=publication
Recherche bibliographique
Le site de Kew, il faut senregistrer, vous avez accès à beaucoup de références biblios, depuis env., 1970
HYPERLINK "http://www.kew.org/data/kbd-redirect.html" http://www.kew.org/data/kbd-redirect.html
Index des herbiers du Monde
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