Td corrigé Brazzaville, 11 mars 2008 - Sud Expert Plantes - IRD pdf

Brazzaville, 11 mars 2008 - Sud Expert Plantes - IRD

La relation avec la géomorphologie et la pédologie ne pourra pas être .... avec l' interface RIHA et le SGBD Postgres 8.3.1., logiciel gratuit, installé sur le .... avec notamment l'intégration de la carte de phytogéographie du Cameroun ..... de corriger pour des raisons de standardisation ou de correction vis-à-vis du Code.




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Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes


Rapport d’activités du dossier numéro : 321



1er RAPPORT D’ACTIVITÉS ANNUEL

Titre du projet :

Atlas de la conservation des arbres soumis à l’exploitation en Afrique Centrale (Cameroun, Congo, République Centrafricaine)


Pays porteur du projet : Cameroun

Coordinateur du projet : Michel Onana

Institution de rattachement du coordinateur de projet : Herbier National du Cameroun

Correspondant  SEP : G. Achoundong

Montant total de la contribution SEP : 40 K¬

Auteur(s) du rapport d activité : H. Chevillotte

Date de(s) signature(s) : 15 janvier 2009



Résumé du rapport d activités :

Le développement de pratiques de gestion durable des arbres soumis à exploitation forestière requiert des connaissances actualisées et scientifiquement vérifiées, en particulier concernant les airees de répartition des espèces. Dans ce contexte, la première année du projet 321 a été consacrée à la finalisation du référentiel taxonomique et à l’acquisition des données d’herbiers et d’inventaires biologiques et forestiers, conformément au calendrier d’activités. L’informatisation des données d’herbiers a démarré au Congo (IEC) au dernier trimestre 2008, se poursuit actuellement au Cameroun, (HNC), s’est achevée à l’Herbier de Paris (P) et a débuté à l’Herbier de Kew (K). Parmi les inventaires forestiers on distinguera deux catégories : anciens et récents. Les inventaires anciens qui ont été réalisés il y a plus de vingt ans, sont disponibles au
CIRAD où les données du Sud Cameroun (1983 et 1985) ont déjà été intégrées dans le SIG pour fournir quelques cartes de répartition des espèces. Les inventaires plus récents contiennent les données des UFA et de la FAO et leur disponibilité fait actuellement l’objet depour lesquelles plusieurs démarchesactions sont engagées auprès des directions des différents mMinistères du Congo, du Cameroun et de la RCA.chargés de la gestion de la Forêt.















1. Objectifs :

Les objectifs scientifiques du projet sont les suivants :

Procéder à une révision taxonomique générale des espèces retenues avec une attention particulière à quelques genres qui posent encore des problèmes (Alstonia, Entandrophragma, Khaya, …) et à la finalisation d’un référentiel taxonomique mettant en relation les noms pilotes utilisés par les forestiers avec les noms scientifiques corrects. Cette révision taxonomique va permettre de standardiser et d’homogénéiser les noms scientifiques à partir des informations cruciales issues de la littérature botanique : synonymie, références bibliographiques de base, diagnoses, descriptions, répartition géographique.

Étudier les aires de répartition actuelle de chaque espèce, en relation avec l’environnement biophysique : climat (pluviométrie et durée de la saison sèche). La relation avec la géomorphologie et la pédologie ne pourra pas être abordé faute de documents suffisamment précis et récents. Cette étude permettra de définir quelques catégories « patrons » regroupant des espèces suivant les conditions climatiques. A partir de ces aires de distribution, il sera possible d’extrapoler des régions favorables au développement des dites espèces. Les apparentes anomalies de répartition des espèces peuvent avoir deux causes : des changements climatiques passés et une action anthropique qui seront analysés à partir des observations sur le terrain (structure et importance des populations, groupements d’espèces, vestiges de présences humaines).

Mesurer les conséquences de l’exploitation forestière passée sur l’importance des populations et la répartition actuelle : analyse des inventaires anciens, date des exploitations, volume et nombre d’individus extraits et rapides inventaires complémentaires ne portant que sur les espèces commercialisées.

Étudier les relations entre espèces et types forestiers tels qu’ils sont définis par Letouzey (1968). La question posée est de savoir comment se distribuent les espèces commercialisées dans les différents types de végétation des trois pays considérés.

Modéliser l’évolution des aires de répartition de quelques espèces telles que : Lophira alata (azobé), Entandrophragma cylindricum (sapelli), et Baillonella toxisperma (moabi) sous l’impact de scénarios de changement climatique.

Mettre à jour les statuts de conservation de l’UICN, basés sur des critères quantitatifs (importance et structure des populations notamment) pour les espèces concernées.












2. Partenariat :


NomIntituléTutelleCompétenceLocalisationHNCHerbier National du CamerounIRADBotaniqueCameroun-YaoundéIECHerbier National du CongoCERVEBotaniqueCongo-BrazzavilleCERPHAMETACentre d’Etudes et de Recherche en Pharmacopée et Médecine Traditionnelle AfricainesUniversité de BanguiBotaniqueRCA-BanguiCIRAD-UR 36Ressources forestières et politiques publiquesRecherche Botanique-écologieMontpellierMNHN-DSEDépartement de Systématique et d’EvolutionRechercheBotaniqueParisIRD-US 84 (Biodival)Connaissance et valorisation de la biodiversité végétaleRechercheBotanique-informatiqueParis - Orléans


3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :
(maximum une demi-page)

Mise au point d’un référentiel taxonomique des essences commercialisées, couplant les appellations commerciales (noms pilotes) avec les noms scientifiques des espèces exploitées. Un premier référentiel a été préparé pour les espèces camerounaises traitées dans une première phase ; il devra être complété et étendu pour couvrir à la fois un plus grand nombre d’espèces et les espèces présentes aussi en RCA et au Congo.

Poursuite de l’informatisation du matériel botanique déposé dans les Herbiers nationaux (Cameroun, Congo) et du Nord (P, K), consultation d'autres sources possibles de données par l’interrogation en ligne des bases de données botaniques (Global Biodiversity Initiative Facility).

Recherche des inventaires forestiers et des relevés biologiques et phytosociologiques auprès des organismes publics et dans la bibliographie.

Vérification et intégration des différents types de données dans les bases de données et le SIG.

Estimation des aires de répartition des espèces en fonction des données disponibles et mise en évidence d’éventuelles anomalies qui pourraient conduire à des inventaires complémentaires.



4. Travaux réalisés :

Référentiel taxonomique

Le référentiel taxonomique est en cours d’achèvement avec une révision de la liste des espèces soumises à l’exploitation forestière et en particulier pour toutes les espèces appartenant à la famille des Césalpiniacées. Sur ce dernier point, le concours de P. Detienne (CIRAD) a été demandé lors d’une réunion au CIRAD en mai 2008.


Le matériel botanique déposé dans les Herbiers

L’informatisation des collectes de l’Herbier de Paris (P) s’est achevée avec un total de 632 échantillons pour le Cameroun, 164 échantillons pour la République centraficaine et 222 échantillons pour le Congo.
L’informatisation des collectes de l’Herbier de Kew (K) a commencé avec un total de 300 échantillons répartis sur les genres Entandrophragma, Guarea, Khaya, Trichilia, Lophira, Baillonella et Pterocarpus.
Dans le cadre des financements SEP du projet 211 (Renforcement des capacités opérationnelles de l’Herbier National pour une meilleure connaissance et une utilisation durable des plantes au Congo), un dispositif client-serveur a été installé dans les locaux de l’Herbier National du Congo. Ce dispositif comprend 4 ordinateurs Dell sous Windows XP Pro, dont 3 postes clients avec l’interface RIHA et le SGBD Postgres 8.3.1., logiciel gratuit, installé sur le serveur. Ces machines sont raccordésraccordées au réseau local via la WiFi et à l’Internet via un point d’accès VSAT, géré par une société privé. La mise en œuvre de l’informatisation des collections de l’Herbier National du Congo a été accompagnée par une formation à la nomenclature botanique et à l’utilisation de l’interface RIHA.
L’informatisation des collectes de l’Herbier National du Cameroun, suite au projet RIHA, s’est poursuivie dans le cadre du projet 208 (Renforcement des capacités d’herborisation et amélioration des conditions de recherche floristique à l’Herbier national du Cameroun).

Les inventaires forestiers

Concernant le Congo, des inventaires anciens sont disponibles sous format papier au Cirad sur les régions d’Ouesso (1970, de Sibiti-Zanaga (1971), du Nord-Congo (1973) et de Bétou (1981).
La question du traitement des données des inventaires des UFA a été abordée lors d’une réunion au CERVE, le 9/12/2008, avec Léon Samba chef de service Sylviculture, Agroforesterie et Foresterie communautaire à la Direction des Forêts et Emile Kami. Il a été convenu d’établir une collaboration entre le MEF (L. Samba) et l’Herbier National du Congo dans le but de traiter les données des UFA selon un format prédéfini. Avant d’établir les termes de référence de ce partenariat, L. Samba procédera à l’évaluation du volume des inventaires disponibles et du temps nécessaire pour leur informatisation.
Les inventaires du Cameroun des années 1983-85 sont déjà informatisés pour la partie Sud ainsi que l’inventaire réalisé parde la FAO en de 2003-04 sur l’ensemble du pays. L’accès aux données des plans d’aménagement forestier dans le cadre d’une convention entre le CIFOR et la Direction des Forêts du Cameroun est, semble-t-il, toujours à l’étude.
Pour la RCA, le CIRAD dispose de quelques inventaires anciens, non informatisés, pour la région forestière du Sud-Ouest et des démarches seront menéessont engagées par D. Beina auprès des services de l’Etat pour obtenir les données sur les UFA.

Les données climatiques

La RCA a fait une demande de données climatologiques (pluviométrie et température moyenne mensuelle) à l’Administrateur Délégué de l’ASECNA en septembre 2008 pour la période de 1950 à 2000, des principales stations des régions forestières telles que Bouar, Carnot, Berberati, Nola, Bambio, Mbaïki et Bangassou. La proforma est actuellement en cours de renégociation. Par ailleurs, D. Beina nous signale que le WWF relève des données climatologiques à Bayanga et que les installations de l’ancienne station biologique française de Boukoko continuent de recueillir des données de température et de pluviométrie.




4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :

Les difficultés rencontrées sont très liées à la nature même du projet (projet régional) qui concerne trois pays d’Afrique centrale. Il s’agit avant tout de problèmes de communication, notamment entre la RCA et les organisateurs de la formation RIHA à Brazzaville, empêchant D. Beina d’y assister. Les autres difficultés sont d’ordre administrative, c’est ainsi que très peu de commandes ont été réalisées en 2008 du fait de problèmes de trésorerie rencontrées par l’IRD de Yaoundé qui doit gérer les commandes des projets SEP pour toute la sous-région, sauf la RDC. Nous tenons à souligner ici l’efficacité des services de l’IRD du Cameroun et en particulier de la régie (P. Huyghues-Despointes) pour assurer dans des délais très courts, les diverses commandes des matériels informatiques, l’avance sur les frais de mission des botanistes de la République démocratique du Congo et la délégation de crédits pour les prestations de service du CERVE (Centre d’Etudes sur les Ressources Végétales) lors de la dernière mission de J. Florence et H. Chevillotte à Brazzaville. Enfin, d’autres difficultés sont à rattachées à la coordination régional qui ne dispose pas, semble-t-il, ni de secrétariat permanent, ni d’un raccordement à l’Internet autre que les solutions proposées par les cybercafés.






4.2 – Calendrier d’activités :

ActivitésAnnée 1Année 2Année 3T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4Missions dans les Herbiers du Nord (Kew, Berlin, Meise, Wageningen)Missions sur le terrain (collecte d’échantillons, inventaires, relevés)Révision taxonomiqueRecherche des inventaires, relevésAcquisition des données climatiquesInformatisation des différentes sources de données (herbiers, inventaires, relevés) ; constitution du SIG et modélisation Traitement des donnéesSite web interactifÉdition et publication scientifiques


4.3 - Missions :

Compte rendu de la réunion du 11 mars 2008 (annexe I) à Brazzaville avec E. Kami dans le cadrelors d’une mission de C. Doumenge au Congo et en RDC..

Rapport de mission de H. Chevillotte et J. Florence au Congo du 24 novembre au 12 décembre 2008 (annexe II) dans le cadre des projets Sud-Expert-Plantes d’appui aux institutions (projets 211, 213 et 214) et du projet de recherche 321.

Mission à l’Herbier de Kew réalisée par H. Chevillotte et J. Florence du 20 au 29 octobre 2008 et financée par des crédits incitatifs de l’IRD (Direction des Ressources Vivantes). Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet 321 et avait pour principal objectif de procéder à l’informatisation du matériel botanique déposé à l’Herbier de Kew. Ce matériel est d’autant plus intéressant qu’il permet de compléter les données botaniques de la base RIHA avec des collectes provenant de l’Ouest du Cameroun et de la République démocratique du Congo. Les familles traitées en priorité, en rapport avec les espèces retenues par le projet, ont été les Meliaceae, Ochnaceae, Sapotaceae (Baillonella) et les Fabaceae (Pterocarpus) sur un total de 300 échantillons. Une autre mission à l’Herbier de Kew est indispensable étant donné le volume important du matériel encore disponible.


4.4 – Résultats :

La base de données RIHA a fait l’objet de quelques modifications pour répondre efficacement à un nouvel environnement informatique tel qu’un serveur de base de données Postgres sous Windows XP Pro. La dernière version de l’interface RIHA est actuellement fonctionnelle à l’Herbier National du Congo et sera diffusée au Cameroun et en RCA.
Une première version du SIG de l’Afrique centrale avait été réalisée par I. Shubert lors d’un stage de cartographie au LCA de l’IRD de Bondy, en 2004-2005. Ce SIG est actuellement enrichi dans le cadre du projet IFORA avec notamment l’intégration de la carte de phytogéographie du Cameroun réalisée par R. Letouzey. Ce travail est mené par D. Cassan au LCA de Bondy et devrait permettre d’étudier la distribution des espèces commercialisées dans les différents types de végétation.
Une première série de 25 cartes (25) a été créée par N. Fauvet à partir des données des inventaires forestiers de 1983-85 du Sud-Cameroun. Ces cartes expriment la variation de la densité des espèces ou leur abondance pour des diamètres = ou > à 40cm. La figure ci-dessous concerne l’azobé (Lophira alata).





4.5 – Publications, communications en cours ou réalisées :





4.6 – Thèses, mémoires, enseignement et animation scientifique :

Une formation au code de nomenclature, organisée par J. Florence, s’est déroulée sur une semaine à l’Herbier National du Congo. Le corpus du Code – Préambule, Principes, Règles distribués en sept chapitres ont été abordés en insistant plus particulièrement sur les deux piliers du Code de nomenclature botanique que sont la méthode des types nomenclaturaux et le principe de priorité, ainsi que les nombreuses conditions de validation des noms au sein d’une publication. Des exercices gradués sont venus illustrer et faire appliquer les principales règles.
Le passage à la table du référentiel taxonomique de RIHA a principalement servi à illustrer la place de cette table dans le modèle de la base de données et à illustrer par l’exemple, quelques champs-clés comme le statut nomenclatural, citation du type, référence du type et son dépôt dans les herbiers.


5. Perspectives :
(Maximum une demi-page)

Les perspectives pour cette seconde année du projet sont les suivantes :

Donner la priorité à l’informatisation des différentes sources de données : échantillons d’herbier, inventaires forestiers et relevés floristiques, en particulier dans les Herbiers nationaux (RCA et Congo) et dans les Herbiers du Nord (Kew, Meise ou Berlin).
Établir des partenariats dans chacun des pays avec les services de l’Etat en vue de l’accès aux données des inventaires récents (UFA).
Compléter le référentiel taxonomique au niveau de la synonymie et du matériel cité.
Recueillir les données de pluviométrie et de température auprès des services météorologiques nationaux et des hydrologues de l’IRD à Montpellier.
Identifier les zones de collectes prioritaires pour les missions de terrain en fonction des échantillons présents dans les herbiers, des inventaires disponibles et des données bibliographiques.
Poursuivre le développement du SIG sur l’Afrique centrale.
Mise en œuvre du site web.





6. Analyse critique de l’équipe sur SEP :
(Maximum une demi-page - Quels sont les principaux regrets que les équipes nourrissent vis-à-vis des instances en charge du fonctionnement de SEP ? - MAE, SCAC, Correspondants, Coordinateurs, Régies IRD, Secrétariat Exécutif)

Nous ne rappellerons pas ici les difficultés déjà exprimées dans le paragraphe « Contexte et difficultés rencontrées «, mais nous ajouterons qu’il est difficile d’assurer la coordination d’un projet tel que celui-ci, dans un contexte régional, sans aller régulièrement rencontrer les équipes sur le terrain. Sur ce point, il nous paraît indispensable que le coordinateur de l’Afrique centrale puisse rencontrer rapidement les différents responsables des projets SEP et les SCAC de la sous-région. Par ailleurs, il apparaît que les procédures de commandes de matériels et de recrutement de vacataires dans les pays ne disposant pas d’une représentation de l’IRD restent difficiles à mettre en œuvre. La régie de l’IRD au Cameroun devrait pouvoir bénéficier d’un appui ou d’une aide pour les projets SEP. Il nous semble souhaitable de diffuser, auprès de chacun de nos partenaires, un document récapitulatif de toutes les démarches à effectuer et des personnes à contacter lorsqu’il faut faire une commande de matériels, avec le cas particulier des matériels commandés à l’étranger (matériel pour le montage des échantillons ou petit matériel pour le terrain). Peut-on envisager pour l’Afrique centrale des commandes groupées comme ce fût le cas en Afrique de l’Ouest sous la coordination de C. Cambier ? Ce document devrait également mentionner les procédures à mettre en œuvre pour recruter et gérer du personnel dans le cadre des différents projets. Cette procédure n’est pas encore clairement définie dans le cas de la RCA et du Congo.





7. Remarques générales et conclusions :
(Maximum une demi-page)

En conclusion, nous soulignerons que la plupart des activités prévues lors de la première année ont été menées en conformité avec le « calendrier d’activités ». Quelques unes ont bénéficié des apports d’autres projets tels que le projet RIHA avec l’informatisation des collections de l’Herbier National du Cameroun et du projet IFORA pour la constitution du SIG d’Afrique centrale. La deuxième année sera très occupée en particulier avec toutes les activités d’informatisation des différentes sources de données et les missions de terrain qui vont mobiliser de nombreux botanistes, techniciens et vacataires. Un renforcement de la coordination au sein des différentes équipes nous apparaît donc nécessaire pour développer ce projet dans de bonnes conditions.









Signature du coordinateur de projet :

Le Chef de l’Herbier National du Cameroun


Jean Michel ONANA
Annexe I

ATLAS DES ESPECES COMMERCIALES
D’AFRIQUE TROPICALE HUMIDE

Compte rendu de réunion


Brazzaville, 11 mars 2008
Centre Culturel Français

_________________



1 – Objectif

Préparer le démarrage des activités du projet bénéficiant du financement SEP en République du Congo.


2 – Personnes présentes

DOUMENGE Charles, Cirad
KAMI Emile, Herbier National du Congo


3 – Activités prioritaires

Les activités prioritaires à mener dans les prochains 6 mois au Congo ont été identifiées après une revue rapide de la proposition de projet.

1) Dans une première étape, établir en collaboration avec les autres partenaires du projet une liste définitive des espèces commercialisées au Congo qui seront traitées dans l’Atlas. Se travail sera basé sur une analyse des flores et de la littérature spécialisée (lettres de l’ATIBT, statistiques de productions annuelles, documents du Ministère des Eaux et Forêts), et sur la base de la première liste établie pour le programme pilote au Cameroun.

2) Contribuer à la finalisation du référentiel taxonomique avec les autres partenaires, sur la base du référentiel taxonomique entamé dans le cas du Cameroun.

3) Identifier les échantillons des espèces recherchées qui sont déposés à l’Herbier National du Congo, voire dans les autres herbiers à vocation régionale ou locale du pays (herbier ECOFAC Odzala, ex herbier IRD à Pointe-Noire…). Une liste des numéros d’herbiers correspondants sera envoyée à l’IRD.

4) Identifier les échantillons dont il n’existe pas de doubles à Paris, et qui devront être informatisés en priorité à l’Herbier de Brazzaville.
5) Procéder l’informatisation des collections présentes dans chacun des Herbiers (Brazzaville et herbiers locaux).

6) Identifier les zones de collectes prioritaires pour les missions de terrain en fonction des échantillons présents dans les herbiers et du travail déjà réalisé dans certaines aires protégées (données bibliographiques).

7) Identifier les zones où des collections botaniques ont été réalisées et pour lesquelles on ne dispose pas d’échantillons dans l’herbier de Brazzaville ; préciser où sont déposés ces herbiers afin que l’on puisse prévoir des missions d’informatisation dans les herbiers adéquats ou que l’on demande auprès de ces herbiers les données informatisées si celles-ci existent.

8) Collecter les informations sur les inventaires des exploitants forestiers et sur les inventaires biologiques existants (rapports d’inventaires, thèses et mémoires d’étudiants, publications scientifiques, etc.). Il est nécessaire de localiser les sources de données complémentaires, le format de ces données (papier ou électronique) et les conditions d’utilisation. Se procurer si possible ces données, soit sous forme papier (à informatiser), soit sous forme électronique.

Concernant le Congo, des inventaires sont déjà disponibles sous format papier au Cirad sur les régions d’Ouesso (1970, de Sibiti-Zanaga (1971), du Nord-Congo (1973) et de Bétou (1981). D’autres inventaires ont été réalisés par la FAO dans les années 1980 sur une grande partie du pays ; il faudra vérifier s’ils sont disponibles auprès du Ministère des Eaux et Forêts. Il sera aussi nécessaire de contacter le Ministère et/ou les exploitants et cabinets d’aménagistes pour accéder si possible aux données d inventaires d aménagements récents.

9) Entamer l informatisation des données d inventaires.


4  Budget nécessaire

Le budget nécessaire au démarrage des activités prioritaires ci-dessus s élève à 3.500 ¬ (trois mille cinq cent Euros).

PosteBudget (¬ )Budget (Fcfa)Ordinateur2.000,001.310.000Personnel (6 mois temps plein ou 1 an à mi-temps)1.000,00655.000Petit matériel500,00325.000TOTAL3.500,002.290.000

( A suivre&

E. Kami : contacter JM Onana et G Achoundong pour obtenir des précisions sur les procédures de démarrage du projet et d’affectation des fonds ; demander une avance de fonds et démarrer les activités.
H. Chevillotte : envoyer à E. Kami la liste des espèces et le référentiel préparés pour le Cameroun

Annexe II

Projets Sud-Expert-Plantes et formation RIHA

Compte-rendu de mission au Congo

Hervé Chevillotte & Jacques Florence (IRD)

24 novembre au 12 décembre 2008




Objectifs

Cette mission s’est déroulée dans le cadre des projets Sud-Expert-Plantes d’appui aux institutions (projets 211, 213 et 214) et d’un projet de recherche (projet 321) avec les objectifs suivants :

Mise en œuvre de l’informatisation de l’Herbier National du Congo,
Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA auprès des partenaires SEP de l’Afrique centrale.
Développement du projet « Atlas de la conservation des arbres soumis à l’exploitation en Afrique Centrale » au Congo.


Préparation de la mission

La décision d’organiser une formation RIHA sur deux semaines à Brazzaville a été prise en septembre-octobre en concertation avec le Conseil scientifique du SEP, le coordonnateur régional à Yaoundé (G. Achoundong) et le Responsable de l’Herbier National du Congo (E. Kami). Un financement spécifique a été attribué au titre de la formation pour couvrir les missions des participants de la République démocratique du Congo et les frais de transport des intervenants. Nous soulignerons ici l’efficacité des services de l’IRD du Cameroun et en particulier de la régie (P. Huyghues-Despointes) pour assurer dans des délais très courts, les diverses commandes des matériels informatiques, l’avance sur les frais de mission et la délégation de crédits pour les prestations de service du CERVE (Centre d’Etudes sur les Ressources Végétales).


L’Herbier National du Congo

L’Herbier National du Congo est installé dans les locaux du CERVE, sous la responsabilité d’Emile Kami. Une première réunion avec le Directeur du CERVE (Mathieu Ndounga) a été l’occasion de présenter les objectifs du SEP, son fonctionnement et ses différentes composantes dont les projets d’appui aux institutions et les projets de formation. Concernant le SEP et son organisation, le Directeur a déploré vivement l’insuffisance des informations sur les projets de formation dans la sous-région et l’absence de mission auprès des partenaires de la part du coordonnateur régional (G. Achoundong). Cette réunion a permis également de définir le contenu du contrat de prestation de service entre l’IRD et le CERVE pour l’organisation et la prise en charge d’une partie de la formation.
L’équipe permanente de l’Herbier National du Congo est constituée de quatre autres personnes dont trois Attachés de recherche (Odile Saminou, Yvette Bongou et Augustin Ngoliée) et un technicien (Gilbert Nsongola). Par ailleurs, Jean-Marie Moutsamboté botaniste à l’Institut du Développement Rural (IDR), et Edmond Sylvestre Miabangana botaniste, collaborent étroitement avec l’Herbier à travers des programmes scientifiques (inventaires floristiques de la réserve de la Lésio-Louna, du lac Télé, des régions du Nord Ouest).
Les collections de l’Herbier sont évaluées aujourd’hui à environ 25000 parts dont une partie non négligeable est attaquée par les insectes. Il faut signaler que les collections actuelles ont été sauvées en grande partie de la destruction pendant la guerre de 1993-99, grâce à leur déménagement de l’Herbier par J.-M. Moutsamboté. L’opération d’informatisation des échantillons va permettre de faire un premier tri sur ceux à conserver et ceux à jeter et éventuellement à remplacer par de nouvelles collectes.

Informatisation de l’Herbier National du Congo

Dans le cadre des financements SEP du projet 211 (Renforcement des capacités opérationnelles de l’Herbier National pour une meilleure connaissance et une utilisation durable des plantes au Congo), un dispositif client-serveur a été installé dans les locaux de l’Herbier avec la collaboration étroite de Bégéli Bilombo, technicien de la société AiTech qui assure la maintenance du réseau informatique du CERVE et des autres instituts du campus, ainsi que la gestion du point d’accès VSAT pour l’Internet.
Les ordinateurs sont des PC Desktop sous Windows XP Pro de la marque Dell Optiplex 330 avec 2Go de mémoire, 150Go de disque dur et un processeur double core. Ces machines sont raccordées au réseau local via un dispositif WiFi. L’évolution des interfaces des systèmes d’exploitation et de gestion des bases de données sous une architecture 386i permet d’envisager aujourd’hui l’installation de versions gratuites, fiables et faciles à maintenir. Il donc été décidé d’installer le SGBD Postgres 8.3.1. sous un environnement Windows XP Pro. Les trois postes clients sont dotés de l’interface RIHA sous Access 2003 et communique avec le serveur via la version du protocole ODBC pour Postgres.
Une base de données nommée Sita en l’honneur de P. Sita, botaniste congolais, a été crée sur le serveur. Le détail de l’installation et de la configuration du serveur et des postes clients figure dans l’annexe 3.
La maintenance de l’architecture serveur-clients et la sauvegarde de la base de données Sita sera assurée par B. Bilombo.


Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA

Formation à la nomenclature botanique

La formation au code de nomenclature s’est déroulée durant toute la première semaine, afin de permettre aux étudiants congolais de suivre au moins la première partie consacrée à l’examen du Code de Vienne. Les trois jours suivant étaient restreints aux dix-neuf participants dont quatre ressortissants de la RDC. Les exercices illustrant le code ont suivi la partie théorique durant deux jours, entrecoupée par un rapide survol de la table référentiel taxonomique de la base RIHA et suivi par l’utilisation de la Toile comme source de références des noms et de la bibliographie botanique.
Nous avons ainsi passé en revue le corpus du Code – Préambule, Principes, Règles distribués en sept chapitres. Nous avons plus particulièrement insisté sur les deux piliers du Code de nomenclature botanique que sont la méthode des types nomenclaturaux et le principe de priorité, ainsi que les nombreuses conditions de validation des noms au sein d’une publication. Des exercices gradués sont venus illustrer et faire appliquer les principales règles.
Le passage à la table du référentiel taxonomique de RIHA a principalement servi à illustrer la place de cette table dans le modèle de la base de données et à illustrer par l’exemple, quelques champs-clés comme le statut nomenclatural, citation du type, référence du type et son dépôt dans les herbiers.
Enfin, les principaux sites concernant les collections de noms, « Lebrun et Stork » pour l’Afrique, IPNI etc ; ou l’accès à la bibliographie : Gallica, Tropicos ; HUH pour les collecteurs et auteurs utilisés dans RIHA en particulier pour enrichir la table Personnes.
Parmi les questions posées par les stagiaires, il a été insisté sur la classification des familles qui devrait être retenue pour ranger l’herbier. Pour ce faire, nous avons procédé avec E. Kami à un rapide examen des noms de familles utilisés dans son herbier et qu’il convenait de corriger pour des raisons de standardisation ou de correction vis-à-vis du Code. Mais il s’est aussi agi de trancher sur des familles qui ont été démembrées par l’APGII. Ainsi, nous avons soumis au conservateur de l’Herbier National du Congo, le redécoupage des Flacourtiaceae et des Euphorbiaceae, ainsi que la conception nouvelle des Malvaceae. Nos propositions figurent ainsi dans les annexes 4, 5 et 6. L’intégralité du cours magistral de nomenclature botanique sera disponible au début 2009 sur le site web de Sud-Expert-Plantes.



Formation au logiciel RIHA

La formation au logiciel RIHA a réuni 19 participants dont 4 collègues de la République démocratique du Congo :
Bhely Angoboy Ilondea, assistant de recherche de l’INERA – Station forestière de Luki,
Joseph Omatoko, Herbier de Yangambi, district de la Tshopo,
Anthony Kikufi , assistant de recherche à l’Herbier de Kinshasa,
Paulin Mpungi, technicien à l’Herbier de Kinshasa.

La situation de chacun des Herbiers de la RDC et de celui du Congo a été présentée à l’ensemble des participants par les différents responsables et leurs communications figureront sur le site web de Sud-Expert-Plantes.
Compte-tenu du nombre important de participants, deux postes supplémentaires (deux portables) ont été ajoutés au réseau.
Cette formation a porté exclusivement sur la partie du logiciel consacrée à la saisie des récoltes à travers l’utilisation de différents formulaires (récoltes, personnes, localités, determinavits, collecteur, taxon spécimen).
A l’issue de cette première semaine de formation à RIHA, il est important de souligner que cette durée constitue un minimum pour apprendre à interpréter les étiquettes des parts d’herbier plus ou moins complexes et pour acquérir une assez bonne maîtrise de toutes les possibilités offertes par l’interface RIHA. Il est donc proposé d’assurer un suivi de la saisie informatique des spécimens de l’Herbier National du Congo où un contrôle de validation des données sera effectué au cours de l’année 2009.





Projet Atlas de la conservation des arbres soumis à l’exploitation en Afrique Centrale (n° 321)

Cette mission a permis de faire le point sur les activités déjà engagées en 2008 (référentiel taxonomique, saisie des échantillons des grands Herbiers P et K) et de définir celles qui seront menées au Congo en 2009. Quelques matériels ont déjà été acquis en 2008. On citera :
un ordinateur portable Toshiba (Atlas de la conservation des arbres soumis à l’exploitation, Projet n° 321)
un GPS Garmin 60 (Inventaire botanique du Lac Télé, Projet n°332)
un échinioir (Inventaire botanique du Lac Télé, Projet n°332)
Conformément au planning fixé par le projet, l’année 2009 sera consacrée en partie aux missions de terrain dont la localisation précise dépendra des études faites sur l’ensemble des inventaires forestiers déjà réalisés. Néanmoins, on peut déjà prévoir que des missions dans le massif du Chaillu et dans le Nord Congo seront vraisemblablement mises en œuvre. Le fond de cartes au 1/200.000 disponible au Laboratoire de Cartographie Appliqué (LCA) de l’IRD de Bondy sera numérisé et envoyé à E. Kami pour être mis à disposition de l’Herbier National du Congo.
Il est prévu de recruter un personnel spécialisé pour la saisie des collectes de l’Herbier liées l’Erbierl’lllliées aux espèces du projet Atlas. Il sera également chargé d’intégrer les collectes en attente de montage et pour lesquels il faut recueillir les informations auprès des collecteurs et dans les carnets de terrain.
Concernant les données des inventaires forestiers, on peut noter deux sources de données :
les inventaires des années 1970-80 réalisés par le CTFT et qui sont disponibles au CIRAD. Le traitement de ces données fera l’objet d’un recrutement spécifique pour leur saisie et leur intégration dans le SIG du CIRAD.
Les inventaires récents dans le cadre des UFA, disponibles au Ministère de l’Economie Forestière ( MEF).

La question du traitement des données des inventaires des UFA a été abordée lors d’une réunion avec Léon Samba chef de service Sylviculture, Agroforesterie et Foresterie communautaire à la Direction des Forêts et Emile Kami. Il a été convenu d’établir une collaboration entre le MEF (L. Samba) et l’Herbier National du Congo dans le but de traiter les données des UFA selon un format prédéfini. Avant d’établir les termes de référence de ce partenariat, L. Samba procédera à l’évaluation du volume des inventaires disponibles et du temps nécessaire pour leur informatisation.
Actuellement, L. Samba estime que 20% du territoire est inventorié à travers des inventaires « multisources » et que 30 à 32 espèces d’arbre sont exploitées au Congo. Il nous précise que suite à une étude de phénologie réalisée par le FFEM-CIB sur ces 32 espèces, entre février 2005 et février 2008, les projets d’aménagement retiendront désormais le DMF (Diamètre Moyen de Fructification) pour tenir compte de la période de maturation de ces espèces.
Afin de définir exactement les inventaires qui seront à traiter par le MEF, le CIRAD fournira l’ensemble des informations sur les inventaires réalisés par le CTFT dans les années 1970-80.





Annexe 1 :
Atelier de formation sur la nomenclature botanique et
l’informatisation de l’Herbier National
Du 1er au 12 Décembre 2008
Au Centre d’Etudes sur les Ressources Végétales (CERVE)
Congo Brazzaville

Liste des Participants
N° Noms et PrénomsInstitutionNationalitéTéléphone
Mails1Bhely Angoboy IlondeaINERA-LukiRDC00243 997545744
 HYPERLINK "mailto:angoboyilo@yahoo.fr" angoboyilo@yahoo.fr
2Bongou YvetteCERVEcongolaise655 46 64
 HYPERLINK "mailto:yvettebongou@yahoo.fr" yvettebongou@yahoo.fr
3Chevillotte HervéIRD, MNHNFrançaiseHerve.Chevillotte@ird.fr4Douhi-Doumbou LionelCERVECongolaise954 18 71 ou 5544710
dlionelaudrey@yahoo.fr5Florence JacquesIRD, MNHNFrançaisejflo@mnhn.fr6Ikama Openga ChimelleCERVECongolaise672 67 48
 HYPERLINK "mailto:ikamachimelle@yahoo.fr" ikamachimelle@yahoo.fr
7Kami EmileCERVECongolaise522 86 22
 HYPERLINK "mailto:emilekami@yaoo.fr" emilekami@yaoo.fr
8Kikufi AnthonyUNIKINRDC00243 998241662
 HYPERLINK "mailto:anthonykkf@yahoo.fr" anthonykkf@yahoo.fr
9Mampouya CarineCERVECongolaise634 36 71
10Mantséka Massengo Eloi ElphègeCERVECongolaise50488 93
 HYPERLINK "mailto:Elsonmass2007@yahoo.fr" Elsonmass2007@yahoo.fr
11Miabangana Edmond SylvestreCERVECongolaise521 58 11
 HYPERLINK "mailto:miabedmondsyl@yahoo.fr" miabedmondsyl@yahoo.fr
12Moukoko RaymondCRCRTCongolaise632 45 25
raymondmoukoko@yahoo.fr13Moutsamboté Jean MarieIDR (UMNG)Congolaise525 59 52
 HYPERLINK "mailto:moutsamtejm@yahoo.fr" moutsamtejm@yahoo.fr
14Mpandzou Aydrif LaurelCERVECongolaise664 70 44
570 1906
 HYPERLINK "mailto:aydriflaurel2008@yahoo.fr" aydriflaurel2008@yahoo.fr
15Mpungi PaulinUNIKINRDC00243 999948932
 HYPERLINK "mailto:paulinmpungi@yahoo.fr" paulinmpungi@yahoo.fr
16Ngoliélé AugustinCERVECongolaise556 33 01
 HYPERLINK "mailto:ngoliele@yahoo.fr" ngoliele@yahoo.fr
17Nkondi Jules FabriceCERVECongolaise594 42 64 / 678 28 71
julesnkondi@yahoo.fr18Nkouka Saminou OdileCERVECongolaise HYPERLINK "mailto:ocsaminou5@yahoo.fr" ocsaminou5@yahoo.fr
6683 4 6819Nsongola GilbertCERVECongolaise576 37 62
 HYPERLINK "mailto:nsogilbert@yahoo.fr" nsogilbert@yahoo.fr
20Nzita Flora SandrineCERVECongolaise545 12 68
 HYPERLINK "mailto:floranzita@yahoo.fr" floranzita@yahoo.fr
21Omatoko JosephUNIKIS (Yangambi)RDC00243 812044650
 HYPERLINK "mailto:Jomatoko2005@yahoo.fr" Jomatoko2005@yahoo.fr
2223Ndounga MathieuCERCECongolaise24Koubouana FélixIDR (UMNG)Congolaise25Yoka JosephFaculté des Sciences (UMNG)Congolaise26Banzoungoula AlainFaculté des Sciences (UMNG)Congolaise27Zassi Poaty Marien EricEtudiant IDR (GERDIB)Congolaise28Mombeki SimoneCERVECongolaise29Moukoko RaymondEtudiant IDR (GERDIB)Congolaise30Kinkonda EricEtudiant IDR (CRCRT)Congolaise31Bembe AlbertCERAGCongolaise32Bilala Jean PaulCERVECongolaise33Mvila ArmandCERAGCongolaise34Ndouli FélixCERVECongolaise35Badiamo EdouardCERVECongolaise36Bouetoukadilamio LeslieCRCRTCongolaise37Bouity Sylvère MarieCERVECongolaise38Nkassa JosephCongolaise39Matoko François XavierCERAGCongolaise40Okemy-Andissa NadègeCERVECongolaise41Kiyindou EspéranceCongolaise42Makambila Marie-ClaireCERVECongolaise43Miékountima JacquesCERVECongolaise44Sita PaulCongolaise45Kinzila FernandEtudiant (GERDID)Congolaise46Sianard DorothéeCERVECongolaise47Diamoungana Jean48Opoye ItouaIDR-GERDIBCongolaise49Ngoma Moutsinga A.GERDIBCongolaise50Kamiouako MarieCRCRTCongolaise51Nieme ParfaitGERDIBCongolaise52Kebadio ArnaultCRCRTCongolaise53Matoko DabneyEtudiant IDRCongolaise54Kimpouni VictorENS (UMNG)Congolaise
Abréviations :IDR : Institut de Développement Rural ; UMNG ; Université Marien Ngouabi; UNIKIN : Université de Kinshasa ; UNIKIS : Université de Kisangani ; INERA : Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomiques

NB : code pays pour le téléphone : Congo : 00242 ; RDC 00243


Annexe 2

Formation à la nomenclature botanique et au logiciel RIHA


Cette formation se déroule sur deux semaines :

Première semaine :

Lundi et mardi : cours magistral sur le Code de nomenclature botanique de Vienne 2006.

Exposé sur le code international de la nomenclature botanique (Vienne 2005) : principes généraux ; noms ; rangs ; priorité ; types ; statuts des noms ; citations des auteurs et de la biliographie ; orthographe.

Mercredi, jeudi et vendredi : travaux dirigés sur le Code de Vienne, la place du réferentiel taxonomique dans RIHA et utilisation de l’Internet dans la bibliographie.

Bases de données botaniques et référentiel taxonomique : contenu ; statut des noms ; bibliographie associée

La recherche bibliographique en botanique : liens avec le référentiel taxonomique

Comment organiser sa recherche bibliographique

Les sources d’information de l’Internet : comment et quoi chercher ?

Questions diverses


La deuxième semaine est entièrement consacrée à la formation au logiciel RIHA tout en tenant compte des niveaux différents des participants.

Matériel nécessaire : un video-projecteur et prévoir un poste de travail pour deux à trois participants.
Annexe 3

Etapes de la mise en place du serveur et des postes clients

L’Herbier National du Congo s’est doté de quatre PC Desktop Dell Optiplex 330 dans le cadre du projet SEP 211. Ces machines possèdent la même configuration matériel (2Go de mémoire centrale, 150Go de disque dur, carte WiFi et lecteur DVD) et logiciel (Windows XP Pro, Microsoft Office Pro).
Le dispositif client-serveur est organisé comme suit :

le serveur « moabi » avec le logiciel Postgres 8.3.1
les 3 postes clients : okoume, limba et sipo avec chacun l’interface RIHA.

Sur le serveur :

L’installation de Postgres 8.3.1 s’effectue à partir du module d’installation « postgresql-8.3.msi » et ne pose pas de difficultés particulières. Lors de l’installation, il faut renseigner le mot de passe associé au super-utilisateur postgres, cocher « lancez le service » et autoriser les connections locales et extérieures. Une fois terminer l’installation, de postgres vous disposez du programme PgAdmin III qui permet de se connecter au SGBD Postgres et d’achever la configuration du serveur.
Lancer PgAdmin III à partir de « Tous les programmes ( PostgreSQL 8.3 ».
Double cliquer sur « PostgreSQL Database Server 8.3 (localhost :5432) » et saisir le mot de passe du super-utilisateur.
A partir de l’item Fichier ( Ouvrir pg_hba.conf qui se trouve dans C:\Program Files\PostgeSQL\8.3\data\.
Double cliquer sur la ligne 127.0.0.1/32 et taper 192.168.1.0 255.255.255.0 dans la ligne « Adresse IP ».
A partir de l’item Fichier ( Ouvrir postgresql.conf qui se trouve dans C:\Program Files\PostgeSQL\8.3\data\.
Vérifier que les paramètres listen-addresses et port sont cochés.

Ajouter un rôle de connexion en tapant le nom de rôle « letouze » et en cochant « Superutilisateur »
Ajouter une base de données à partir de « Bases de données » et le bouton droit de la souris.
Renseigner le nom de la base en tapant sita (nom de la base donné pour l’Herbier National du Congo) et sélectionner letouze comme propriétaire de la base.
Ajouter un schéma dans la base sita à partir de « Schémas » et le bouton droit de la souris.
Renseigner le nom du schéma en tapant letouze et sélectionner letouze comme propriétaire du schéma.

Pour autoriser les communications entre les clients et le serveur, il faut ouvrir le port 5432 sur le Pare-feu Windows (Panneau de configuration ( Pare feu Windows ( Exceptions ( Ajouter un port ( saisir Postgres pour le nom de port et 5432 pour le numéro ( OK)

Sur les postes clients :

Installation de PgAdmin III avec pgadmin3.msi extrait du fichier pgadmin3-1.8.4.zip pour administrer la base du serveur à partir des postes clients
Installation du protocole de communication ODBC avec psqlodbc.msi qui se trouve dans le package « psqlodbc_08_03_0200.zip » ou version ultérieure.
Configuration du protocole ODBC avec « Panneau de configuration » ( « Outils d’administration » ( « Sources de données (ODBC) » ( cliquer sur Ajouter puis sur « PostgreSQL Unicode » ( taper le nom de la database « sita », le numéro IP ou le nom du serveur, taper le User Name et le Password puis test. Si Ok retirer le UserName et le Password puis Terminer.

Opération de transfert des données de la base Oracle 8i vers Postgres 8.3.1 :

A partir du module de transfert contenu dans l’interface RIHA on procède à la création du fichier script « create letouze.sql ». Ce dernier contient les requêtes SQL pour créer toutes les tables et les index de la base sita. Exécuter ce script en cliquant deux fois puis procéder à l’exportation des données contenu dans le fichier Access « Congo_local.mdb ». Avant d’effectuer le transfert proprement dit, il faut mettre à jour les paramètres de connexion du module « Migration vers postgresql » :

Const PSQL_DB_NAME As String = "sita"
Const PSQL_SCHEMA As String = "letouze"
Const PSQL_HOST As String = "moabi"
Const PSQL_PORT As String = "5432"
Const PSQL_USER As String = "letouze"
Const PSQL_PWD As String = "*****"

Le données concernées par ce transfert sont celles issues de la bibliographie (référentiel taxonomique, matériel cité, dépôts des types, références bibliographiques) et du gazettier téléchargé depuis Geonet et adapté dans RIHA.

Création et installation des séquences sur plusieurs tables de la base sita à partir du fichier « sequence_congo.sql ». Il est important de vérifier l’index maximum de chacune des tables concernées en ajustant éventuellement la valeur du paramètre MINVALUE de chaque séquence.

Création et installation des vues sur les tables dotées d’une séquence à partir du fichier « create_view.sql ». Il est indispensable ensuite de lier ces vues sur chacune des interfaces RIHA des postes clients. Ces vues permettent de gérer efficacement les index générés par les séquences en évitant les problèmes liés aux conflits d’accès.

Annexe 4 : Classification proposée pour quelques familles pour l’Herbier National du Congo

Ancien nom Nouveau nom

Capparidaceae Brassicaceae
Chailletiaceae Dichapetalaceae
Ficoideae Aizoaceae
Grossulariaceae Montiniaceae
Hypericaceae Clusiaceae
Lobeliaceae Campanulaceae
Napoleonaceae Lecythidaceae
Theaceae Ternstromiaceae


euphorbiaceae

Centroplacus Euphorbiaceae Centroplacaceae

Microdesmis Euphorbiaceae Pandaceae

Clutia Euphorbiaceae Peraceae
Pogonophora Euphorbiaceae Peraceae

La famille des Peraceae est bien reconnue sur le site de l’APG, mais n’est pas à jour, car ces deux genres figurent aussi dans la liste des Euphorbiaceae !!!

Antidesma Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Bridelia Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Cleistanthus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Cyathogyne syn. de Thecacoris
Flueggea Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Hymenocardia Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Keayodendron Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Maesobotrya Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Margaritaria Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Pentabrachion Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Phyllanthyus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Protomegabaria Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Securinega Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Spondianthus Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Thecacoris Euphorbiaceae Phyllanthaceae
Uapaca Euphorbiaceae Phyllanthaceae

Oldfieldia Euphorbiaceae Picrodendraceae
Drypetes Euphorbiaceae Putranjivaceae
Lingelsheimia Euphorbiaceae Putranjivaceae
Sibangea Euphorbiaceae Putranjivaceae

Trianthema Molluginaceae Aizoaceae
Flacourtiaceae :
Ancien nom Nouveau nom

Buchnerodendron Flacourtiaceae Achariaceae
Caloconba Flacourtiaceae Achariaceae
Camptostylus Flacourtiaceae Achariaceae
Dasylepis Flacourtiaceae Achariaceae
Lindackeria Flacourtiaceae Achariaceae
Poggea Flacourtiaceae Achariaceae
Scotellia Flacourtiaceae Achariaceae

Byrsanthus Flacourtiaceae Salicaceae
Casearia Flacourtiaceae Salicaceae
Flacourtia Flacourtiaceae Salicaceae
Homalium Flacourtiaceae Salicaceae
Mocquerysia Flacourtiaceae Salicaceae
Oncoba Flacourtiaceae Salicaceae
Ophiobotrys Flacourtiaceae Salicaceae
Paraphyadanthe Flacourtiaceae Salicaceae
Phyllobotryon Flacourtiaceae Salicaceae
Phylloclinium Flacourtiaceae Salicaceae


Verbenaceae

Clerodendrum Verbenaceae Lamiaceae
Premna Verbenaceae Lamiaceae
Vitex Verbenaceae Lamiaceae


Pteridophyta


Athyrium Athyriaceae Dryopteridaceae
Diplazium Athyriaceae Dryopteridaceae

Nephrolepis Davalliaceae Neprolepidaceae

Arthropteris Davalliaceae Oleandraceae
Oleandra Davalliaceae Oleandraceae

Coniogramme Dennstaedtiaceae/Polypodiaceae Coniogrammaceae

Lonchitis passe vers Lastreopsis (au moins Lonchitis currorii) : Dryopteridaceae

Anisorus est syn. de Lonchitis (Dennstaedtiaceae)
Sphenomeris est syn. de Odontosoria Dennstedtiaceae

Annexe 5 :
Exercices


1. Dénomination

Les noms ci-dessous sont-ils bien formés ? (OUI/NON)
Les noms de genres se terminant par us sont du masculin, en a du féminin, en um du neutre

Phyllanthus roxburghii (dédié à William Roxburgh)
Glochidion nadeaudi (dédié à Jean Nadeaud)
Maranthes gambletii (dédié à Suzanne Gamblet)
Miconia trianae (dédié à Joao Triana)
Ficus cornerii (dédié à John Corner)
Coprosma lepiniana (dédié à Lépine)
Euphorbia sachetianum (dédié à Sachet)
Santalum austrocaledonicum
Coix lacrima-jobi
Melanococca pseudo-spondias
Melicope austro-oceanica
Plakothira émética
Psychotria drakei (dédié à Emmanuel Drake)
Psychotria drakeana

2. Validité

Chamaesyce chamaesyce (L.) Small
Nasturtium nasturtium-aquaticum L.
Ficus tinctoria subsp. tinctoria
Glochidion taitense Muell. Arg. 1867 (type Nadeaud 328, Tahiti)
Glochidion taitense var. originale Napier 1923 (Type Lépine 25, Tahiti)
Tuber F.H. Wigg. 1780, (avec description d'une espèce)
Foliatus Plumstead (1952)


3. Statuts de noms

Parmi tous les noms figurant ci-dessous, choisir le nom correct et le créer si nécessaire à partir d’un basionyme, dites sur quelles règles vous vous appuyez dans votre choix, en sachant qu’il s’agit d’un Beclardia ; Le but est de regrouper dans l'ordre chronologique des basionymes, les combinaisons-synonymes liées à une même type. Dans un souci de clarté, nous avons omis les citations bibliographiques.


Epidendrum macrostachyum Thouars (1822) Type : Thouars s.n. (holo-, P).
Aeranthus macrostachyus (Thouars) Rchb. f. in Walp. (1861)
Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich., (1828)
Beclardia erostris Frappier (1880), nom. nud.
Oeonia erostris Cordem. (1895). Type : Cordemoy s.n. (lecto-, MARS).
Aerides macrostachyum (Thouars) Spreng. (1826)
Rhaphidorhynchus macrostachyus var. brachystachyus (Thouars) Finet (1907)
Aeranthus brachystachyus (Thouars) Bojer (1837)
Oeonia macrostachya (Thouars) Lindl. (1833)
Oeonia brachystachya (Thouars) Lindl. (1833)
Oeonia erostris Cordem var. robusta Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
Rhaphidorhynchus macrostachyus (Thouars) Finet (1907)
Epidendrum brachystachyum Thouars (1823) ). Type : Thouars (lecto-, Orch. Iles Aust. Afr., t. 84, choisi ici).
Beclardia brachystachya (Thouars) A. Rich. (1828)
Oeonia erostris Cordem var. egena Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.


4. Validation

1. Que doit-on faire d’un nom de taxon spécifique ou infra-spécifique publié à partir du 1.1.1935 sans diagnose latine : examiner les possibilités


2. En 1999, I. Persvère décrit le genre nouveau Satisflos (Tröoupaceae) dans Brassicifolium (Soc. Vosg. Bot. & Dahu.) 32 : 38-55:

Hausatianthus I. Persvère gen. nov., on lit immédiatement après la diagnose latine :

« Le genre ressemble beaucoup à Cetropanthos C. Palouis par la disposition des inflorescences, mais se sépare par l’androcée, et du genre Passanthos C. Luis par le gynécée et le fruit ailé.
Ce genre est endémique du massif des Pasperdus en Transsylvanie externe, remarquable par la morphologie florale, il compte quatre espèces dont nous rappelons les caractères distinctifs dans la clé ci-dessous : »

(suit la clé… et les quatre espèces) :

Hausatisanthus gracilis sp. nov.
Hausatisanthus medicinalis sp. nov.
Hausatisanthus palustris sp. nov.
Hausatisanthus originalis sp. nov. 

Avec leur diagnose latine, description, échantillons-types, lieu de dépôt, etc.
Que peut-on dire sur la validité du genre ?


3. C. Cenblaghez publie pour la famille des Tröoupaceae, le texte suivant dans Brassicifolium (Soc. Vosg. Bot. & Dahu.) 5  (1960) :

Doxeflos viciidioti S. Implet (1838) est la seule Tröoupacea de la Patagonie à posséder des feuilles panachées de couleurs vives et des petites fleurs verdâtres à calice géniculé. Pour cette raison, et après avoir examiné tous les autres taxons de cette famille, nous estimons qu’il faut combiner cette espèce dans notre nouveau genre Geniflos C. Cenblaghez :
Suit la diagnose en latin du genre … gen. nov.
Type : S. Implet 256, Argentine, Patagonie, juin 1832 (holo-, P ; iso-, BM, K).
Que peut-on dire sur la validité de ce genre ?


4. En 2003, on trouve la diagnose suivante dans J. Bot. Paris 39 :

Grewia conjectura L.A. Flehm

Ab alteris generis speciebus base foliorum marsupiale, differt.
Type : A. Terret 23, Mali, Sissoko, 15 juillet 1985 (holo-, P)

S’ensuit la description en français, l’écologie, les noms vernaculaires, les paratypes, etc…
Que manque-t-il à cette diagnose pour être valide ?


5. C. Linné publie une plante à fleurs:

Saxifaga minor, Fl. Lapponica : 138  (1737)
Caule nudo simplici, foliis subrotundis crenatis, floribus capitatis.
Pl. 2, fig. 5 & 6.
Parmi les éléments présentés dans cette partie de diagnose, quel est celui qui rend ce nom invalide ?


6. En 1996, apparaît le nom suivant :

Lotus australis Andrews, var. glaberrima Kramnik var. nov.

A typo caule, foliis et bracteis omnino glabris differt.

Typus K. Wilson 23489, Australia, Canberra, bord de route, 14.9.1994 ; P. Smith s.n., dépotoir de Canberra, .2.5.1987.
Deux éléments invalident ce nom ; lesquels ?
Que proposer, si depuis cette date, cette plante est toujours « en l’air » ?

7. En 2003, est publié le genre nouveau

Myriolepis Lorès, Hell & Hardy gen. nov.

Suit la diagnose latine du genre, la description en espagnol, l’écologie et :

Myriolepis inconsistens (Lapère) Lorès, Hell & Hardy comb. nov.
- Statice inconsistens Lapère, Fl . Pyr. : 225 (1850) - Type désigné ici : Lapère 25, Pyrénées orientales, Banyuls, 250 m, 24.5.1848.

Description écologie….

Myriolepis flava (Pourret ex Cosson) Lorès, Hell & Hardy comb. nov.

Statice flava Pourret ex Cosson, in Cosson & Godron, Fl. Fr. 4 : 351 (1886). Type Pourret s.n., environ d’Agde, mai 1796 (holo-, P ; iso, LY).

Description, écologie….

Ont été volontairement retirés des éléments qui rendent les noms invalides
Que sont ces éléments ?
Pourquoi est indiqué « désigné ici » ; à partir de quelle date cet élément est-il nécessaire pour valider un nom ?
Que signifie ex et in dans Pourret ex Cosson, in Cosson & Godron, Fl. Fr. 4 : 351 (1886)
Quelle est la forme complète du taxon Statice flava ; quelle est la forme la plus courte ?


8. On trouve dans une révision des Orchidées de Flora Zambesiaca le genre suivant avec sa synonymie : les lieux de publications ont été volontairement omis

Angraecopsis Kraenzlin (1918)

- Angorkis Thouars (1825), non Angorkis Lindley 1822.
- Folius Tourn. ex Baker (1914)
- Ctenorchis Rolfe (1920)
- Holmesia Cribb (1977), nom. cons., non Holmesia Seemann (1865)
- Dunnia Viguier 1955, nom. nud.
- Habenaria sect. Ctenorchis (Rolfe) Ames (1967).

Justifier le choix de Angraecopsis comme nom correct par rapport à Angorkis ou Folius.
Expliquer nom. cons., nom. nudum
Que signifie la place de Rolfe entre () dans Habenaria sect. Ctenorchis (Rolfe) Ames


9. Dans un des derniers volumes (n° 35, 2001) de la Flore du Cameroun, (un des rares exemples non fictifs), on trouve le nom suivant avec les synonymes subséquents ; touts les types des différents taxons cités en synonymie sont différent et on a enlevé le lieu de publication

Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski nom. nov.

- Bulbophyllum calamarium var albociliatum Finet (1911). Type : …, non Bulbophyllum albociliatum (Liu & Su) Nakaj. (1973)

- Bulbophyllum distans Lindley (1825)
- Bulbophyllum kindtianum De Wildeman (1913)
- Bulbophyllum mildbraedii Kranelin (1925)
- Bulbophyllum nudiscapum Rolfe (1954)
- Bulbophyllum graciliscapum Summerhayes (1999).

La décision des auteurs est-elle légitime ?
Quel est le nom correct à adopter ?
Que devient le nouveau statut du nom Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski.

10. C. Renard publie le nom suivant en 1950 dans la famille des Tiareaceae :

Neosachetia polynesica Renard nomen novum, Consp. Fl. Pol. : 33 (1950).

- Jardinianthus simplex Berland var. societensis Berland, Pl. Nouv. Pol. : 17 (1866) ; type : C. Flot 456, îles de la Société, Tahiti (holo-, P ; iso-, K, MPU), non Neosachetia societensis Florès (1946), type : J.B. Goodkid 2215A, Society Islands, Taïti (holo-, BM).

et il indique la synonymie :
- Jardinianthus xanthanthos Trabant subsp. societensis (Berland) F. Schmitt, Fl. Südseeins. : 177 (1949).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert subsp. grossidentata Norbert, Nouv.Pol. fr. : 8 (1868).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert var. durandii Trévière, Fl. Soc. : 29 (1869).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert var. societensis (Berland) Berland, Add. Fl. Pol. : 2 (1873).
- Neosachetia humilis (Trabant) Norbert fa. oreophila Tapiro, Sertum Fl. Pol. suppl. : 23 (1896).
- Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866).
- Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903).

Sachant que ces synonymes sont publiés validement, ont tous des types différents (pour la clarté de l’exposé, ils ne sont pas indiqués, car ils ne jouent aucun rôle) recouvrent la même entité taxonomique que Neosachetia polynesica Renard et qu’il s’agit bien d’une espèce de Neosachetia, que peut-on dire du traitement de Renard et que demande le Code comme action ?
Quel est le statut de Neosachetia polynesica Renard si Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866) et Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903) ne figurent pas dans la synonymie proposée par Renard ?
Annexe 6 :
Exercices corrigés


1. Dénomination

Phyllanthus roxburghii (dédié à William Roxburgh) OUI
Glochidion nadeaudi (dédié à Jean Nadeaud) NON
nom se terminant par une consonne au génitif se termine en –ii pour le masculin : Phyllanthus roxburghii, Glochidion nadeaudii

Maranthes gambletii (dédiée à Suzanne Gamblet] NON
nom se terminant par une consonne, prend au génitif la désinence –iae au féminin : Maranthes gambletiae

Miconia trianae (dédié Joao Triana) OUI, nom se terminant par –a, prend au génitif la terminaison –e, Miconia trianae

Ficus cornerii (dédié à John Corner) NON, nom de personne se terminant par er, prend au génitif masculin un –i final : Ficus corneri

Coprosma lepiniana (dédié à Lépine) OUI
Fagraea berteriana (dédié à Bertero) NON
Euphorbia sachetiana OUI
Si le nom de personne se termine par une voyelle, les épithètes adjectives sont formées en ajoutant -an- plus la terminaison du nominatif singulier appropriée au genre du nom générique. Il faut donc corriger F. berteriana en F. berteroana.
Si le nom de personne se termine par une consonne, les épithètes adjectives sont formées en ajoutant -i- (ampliation du thème) plus -an- (radical du suffixe adjectif) plus la terminaison du nominatif singulier appropriée au genre du nom générique.


Santalum austrocaledonicum OUI
Coix lacrima-jobi L. OUI)
Melanococca pseudo-spondias NON : Melanococca pseudospondias
Melicope austro-oceanica OUI
L'usage d'un trait d'union dans une épithète composée, est considéré comme une erreur devant être corrigée par élimination du trait d'union, à moins que l'épithète ne soit formée de mots qui sont habituellement séparés ou si les lettres précédent et suivant le tiret sont les mêmes, cas dans lesquels le trait d'union est autorisé.

Plakothira émética NON : P. emetica
Les signes diacritiques sont étrangers à la nomenclature botanique latine. Si des noms existants ou nouveaux sont tirés de mots en comportant, ils sont supprimés et remplacés par une transcription des lettres qui les portaient.

Psychotria drakei OUI
Psychotria drakeana OUI
Les auteurs qui proposent des épithètes spécifiques devraient éviter des épithètes qui ont déjà été utilisées dans le même genre ou un genre voisin. (pour éviter des homonymes lors de possibles combinaisons) ; éviter, dans le même genre, des épithètes trop semblables, surtout celles qui ne diffèrent que par leurs dernières lettres ou par la disposition de deux lettres.



2. Validité

Chamaesyce chamaesyce (L.) Small NON
Nasturtium nasturtium-aquaticum L. NON
Ficus tinctoria subsp. tinctoria OUI
Glochidion taitense Muell. Arg. 1867 (type Nadeaud 328, Tahiti)
Glochidion taitense var. originale Napier 1923 (Type Lépine 25, Tahiti) OUI
Napier créé G. taitense var. taitense Muell-Arg. NON
L'épithète spécifique ne peut pas répéter exactement le nom générique, avec ou sans symbole transcrit. Mais un taxon infraspécifique peut répéter le nom de l'espèce dans le cas de l'autonyme (automatiquement créé lors de la création d'un taxon infraspécifique).
Le nom de tout taxon infraspécifique qui comprend le type du nom légitime adopté pour le nom de l'espèce à laquelle il appartient, doit porter comme épithète finale l'épithète inchangée du nom de l'espèce et ne pas être suivi d'un nom d'auteur. On notera ici que l'épithète « originale » est valide puisque basée sur un type différent de celui de la variété-type. "... Les épithètes infraspécifiques telles que typicus, originalis, originarius, genuinus, primaevus, verus et veridicus, s'efforçant de désigner le taxon qui contient le type du nom du taxon immédiatement supérieur, ne sont pas validement publiées, sauf si ce sont des autonymes".
Ici Glochidion taitense var. originale Napier est basé sur un type différent (Lépine 25) de l’autonyme (var. taitense) et de l’espèce Glochidion taitense (Nadeaud 328) ; par ailleurs en raison de la définition de l’autonyme, Napier dans son étude aurait dû écrire G. taitense var. taitense et non pas G. taitense var. taitense Muell-Arg. Les autres noms n’appellent pas de commentaire particulier.


Tuber F.H. Wigg. 1780, (avec description d'une espèce) (OUI)
Foliatus Plumstead (1952) NON
Un nom de genre ne peut pas coïncider avec un terme morphologique courant à moins d'avoir été publié avant le 1er janvier 1912 en étant accompagné d'un nom spécifique conforme à la nomenclature binomiale de Linné.


3. Statuts de noms

Le nom correct est Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich., il est basé sur le basionyme le plus ancien, Epidendrum macrostachyum Thouars (1822).
Le but est de regrouper dans l'ordre chronologique, toutes les combinaisons fondées sur un même basionyme, de citer le type à la fin, puis de passer au basionyme suivant etc. ; les noms illeg., inval. nud. sont mis à la fin.

Il y a ici deux basionymes qui ont des combinaisons liées ; on commence par le nom correct, son basionyme, ses combinaisons, le type ; le basionyme suivant, ses combinaisons, son type : puis les synonymes dans l’ordre chronologique, s’il y a plusieurs synonymes publiés par le même auteur à la même date, on met dans l’ordre alphabétique des taxons (ou dans l’ordre de la page), puis dans l’ordre des rang : l’espèce, puis les variétés en dépendant…

Beclardia macrostachya (Thouars) A. Rich. (1828)
- Epidendrum macrostachyum Thouars (1822) ; Aerides macrostachyum (Thouars) Spreng. (1826) ; Oeonia macrostachya (Thouars) Lindl. (1833) ; Aeranthus macrostachyus (Thouars) Rchb. f., in Walp. (1861) ; Rhaphidorhynchus macrostachyus (Thouars) Finet (1907). Type : Thouars s.n. (holo-, P).

- Epidendrum brachystachyum Thouars (1823) ; Beclardia brachystachya (Thouars) A. Rich. (1828) ; Oeonia brachystachya (Thouars) Lindl. (1833) ; Aeranthus brachystachyus (Thouars) Bojer (1837) ; Rhaphidorhynchus macrostachyus var. brachystachyus (Thouars) Finet (1907). Type : Thouars (lecto-, Orch. Iles Aust. Afr., t. 84, choisi ici).

- Oeonia erostris Cordem. (1895). Type : Cordemoy s.n. (lecto-, MARS, choisi ici).
- Oeonia erostris Cordem var. egena Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.
- Oeonia erostris Cordem var. robusta Cordem. (1895). Type de la Réunion, non trouvé à MARS.

[- Beclardia erostris Frappier (1880), nom. nud.] C'est un nomen nudum ( il n'a aucune valeur.


4. Validation

1. Un tel nom d’espèce est invalide, puisqu’il n’y a pas de diagnose latine ;

1. Il y a au moins un nom spécifique disponible (c.à.d. légitime) : le nom inval. reste en l’état, c’est
simplement un synonyme postérieur.
1. Il n’y a pas de nom spécifique disponible 2

2(1). On valide le nom en publiant la diagnose en latin.
2. On ne valide pas le nom 3

3(2). On décrit un nom spécifique dans les règles et le nom inval. devient synonyme ; c’est la solution la moins économe et la moins élégante puisqu’il faut faire une diagnose ; valider un nom d’un autre auteur lui rend en quelque sorte hommage, puisqu’on reconnaît son mérite d’avoir distingué un taxon et il peut être cité comme auteur ex nouveau auteur.
3. On examine les noms légitimes aux rangs infra-spécifiques 4

4(3). Le nom inval est synonyme d’un tel nom ; rien ne bouge : c’est comme dans 1.
4. Si on estime que le rang doit changer, on fait une combinaison du taxon infra-spécifique au niveau spécifique si rien ne s’y oppose par ailleurs et le nom inval. devient synonyme de ce nom.


2. Le nom de genre est invalide, l’auteur aurait dû désigner une espèce-type parmi les quatre espèces de son protologue. Le nom, comme précédemment, peut être validé si nécessaire, de même que les combinaisons spécifiques.


3. Le genre est invalide, car il n’y a pas de combinaison formellement faite avec référence complète et directe au basionyme : l’auteur aurait dû écrire après la diagnose et la description du genre :

Espèce-type : Geniflos viciidioti (S. Implet) C. Cenblaghez comb. nov.
Basionyme : Doxeflos viciidioti S. Implet,:J. Bot. Rhinogrades 52 : 45 (1838).


4. Il manque le rang du taxon, à savoir sp. nov. !!


5. Le nom de Linné est invalide car la date est antérieure au point de départ de la nomenclature botanique, 1753.


6. Il n’y a pas d’holotype désigné ni de le lieur de dépôt. Valider le nom par un choix d’holotype parmi les deux échantillons et citer le dépôt : sinon, s’il y a depuis, un nom publié au même rang et qui recouvre l’entité taxonomique considérée, ce nom inval. restera simplement un synonyme.


7. Le premier élément manquant concerne le type du genre : une des deux espèces a été choisie comme type ;
Le second est le lectotype de Myriolepis inconsistens (Lapère) Lorès, Hell & Hardy Type désigné ici : Lapère 25, Pyrénées orientales, Banyuls, 250 m, 24.5.1848. : lecto ou lectotype (ou lectotypus) ni le dépôt ne sont pas indiqués.
- Pourret ex Cosson : Cosson a validé le nom de Pourret (qui figurait par exemple sur une étiquette d’herbier ou était un nom. nud.)
- in Cosson & Godron : Cosson a validé ce nom dans Fl. Fr. de Cosson & Godron
- forme complète de Statice flava : Pourret ex Cosson
- forme courte : Statice flava Cosson


8. - Folius est un nom appartenant au vocabulaire « morphologique » publié après le 1.1.1912 ;
- Angorkis est un nom illeg. homonyme postérieur du nom de Lindley, donc aussi inutilisable
- nom. cons. : nom à conserver : résulte d’une décision où le principe de priorité n’est pas respecté afin de respecter la stabilité.
- nom. nud. : nom nu sans description ni type, c’est un nom invalide.
- Rolfe est l’auteur du basionyme Ctenorchis que Ames combine une section de Habenaria.


9. Un nom a priorité à son rang
Les auteurs auraient dû, au niveau spécifique retenir le nom le plus ancien, Bulbophyllum distans Lindley (1825), mais ils ont pris un nom de variété pour l’élever au rang d’espèce et ainsi pouvoir créer un nom nouveau qu’ils voulaient dédier à un de leurs collègue orchidologues, A. Finet (1863-1913).
Bulbophyllum finetii Szlachetko & Olszewski devient alors un nom suiperflu.


10. C’est la même chose : Renard aurait dû prendre le nom spécifique le plus ancien, car un nom a priorité à son rang et c’est Jardinianthus grandis Berland, Sertum Fl. Pol. : 18 (1866) qui est le candidat à devoir être combiné dans le genre Neosachetia.
Si ce dernier nom ainsi que Oreoflos magnifica Sucher, Pflz. Südost. Paci. : 255 (1903) ne figurent pas dans la liste des synonymes, alors la décision de Berland est plausible ; mais remarquez qu’il aurait aussi pu combiner une sous-espèce ou une forme, rien ne s’y oppose, puisqu’il n’y a aucune nom d’espèce disponible et qu’il y des noms disponibles aux rangs infra-spécifique subsp., var. et forme.


Annexe 7 : Quelques sites indispensables


Nomenclature

Dans Riha :
Toujours ouvrir :
Lebrun & Stork, HUH, un ou deux sites de toponymie (fallinrain, Alexandria) et les cartes, vous pouvez aussi ouvrir IPNI ou Govaerts


Code de nomenclature : texte en anglais et annexes du Code de Vienne
 HYPERLINK "http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm" http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm

Historique des propositions conservations & rejets) :
 HYPERLINK "http://botany.si.edu/references/codes/props/index.cfm" http://botany.si.edu/references/codes/props/index.cfm

Noms des genres botaniques, avec leur statut, nom. cons., illeg., rej. :
 HYPERLINK "http://botany.si.edu/ing" http://botany.si.edu/ing

Noms de taxons supra-génériques :
 HYPERLINK "http://www.plantsystematics.org/reveal" http://www.plantsystematics.org/reveal

Types de l’herbier de Linné
 HYPERLINK "http://www.nhm.ac.uk/jdsml/research-curation/research/projects/linnaean-typification/" http://www.nhm.ac.uk/jdsml/research-curation/research/projects/linnaean-typification/


Grands sites pour les noms de taxons (surtout espèces)

Site Lebrun & Stork :
 HYPERLINK "http://www.ville-ge.ch/musinfo/bd/cjb/africa/recherche.php?langue=fr" http://www.ville-ge.ch/musinfo/bd/cjb/africa/recherche.php?langue=fr

Site IPNI
 HYPERLINK "http://www.ipni.org" http://www.ipni.org

Liste des noms de Govaerts :
seulement des familles où les synonymes sont mis pour toutes les espèces : il y a des grandes familles traitées : Cyperaceae, Apocynaceae, Arecaceae/Palmae, Commelinaceae, Euphorbiaceae, Rubiaceae ;d’autres manquent encore
 HYPERLINK "http://apps.kew.org/wcsp/reviewers.do" http://apps.kew.org/wcsp/reviewers.do

Site de Tropicos, bon site car il y a des références biblio, d’échantillons, etc., vous pouvez le consulter surtout quand Lebrun & Stork est défaillant
 HYPERLINK "http://www.tropicos.org" http://www.tropicos.org

Noms des collecteurs ; auteurs et noms de publications HUH :
 HYPERLINK "http://www.huh.harvard.edu/databases/" http://www.huh.harvard.edu/databases/
Images et échantillons

Aluka, images des types d’Afrique en ligne
 HYPERLINK "http://www.aluka.org/action/doBrowse?sa=1&sa_sel" http://www.aluka.org/action/doBrowse?sa=1&sa_sel

Sonnerat, échantillons déposés à Paris
 HYPERLINK "http://coldb.mnhn.fr/colweb/form.do?model=SONNERAT.wwwsonnerat.wwwsonnerat.wwwsonnerat" http://coldb.mnhn.fr/colweb/form.do?model=SONNERAT.wwwsonnerat.wwwsonnerat.wwwsonnerat


Toponymie

Fallingrain, excellent par pays, pour les noms de villes, villages, coordonnées géographiques, altitude, souvent grandes unités administratives
 HYPERLINK "http://www.fallingrain.com/world/" http://www.fallingrain.com/world/

Alexandria digital library, ne donne pas les altitudes et rarement les unités administratives, mais plus complet car donne tous les noms (montagnes, fleuves, etc. en plus des villes), souvent bloqué pendant ces derniers jours)
 HYPERLINK "http://middleware.alexandria.ucsb.edu/client/gaz/adl/index.jsp" http ://middleware.alexandria.ucsb.edu/client/gaz/adl/index.jsp

on peut aussi trouver des noms simplement dans la Toile par une recherche sur Google en précisant le pays, map carte ou botany (essayer en français et en anglais…) c’est la même chose pour les noms de personnes, on peut trouver des données biographiques sur des personnes qui ne sont pas sur HUH ou IPNI


Bibliographie en ligne

Donne accès à des documents *.pdf (souvent téléchargeables) de beaucoup de revues ou d’ouvrages du passé pour la botanique, permet donc souvent d’accéder à des diagnoses du XVIII au début du XX siècle

Les deux premiers sites sont presque les mêmes :
Botanicus (c’est la partie biblio de Tropicos)
 HYPERLINK "http://www.botanicus.org" http://www.botanicus.org

Biological heritage library
 HYPERLINK "http://www.biodiversitylibrary.org/browse/titles" http://www.biodiversitylibrary.org/browse/titles

Gallica : le site de la bibliothèque nationale de France consacré aux ouvrages anciens (pas de revues de botaniques, mais Linné, de Candolle pour les ouvrages etc.)
 HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/" http://gallica.bnf.fr/

Jardin botanique de Madrid, même si surtout Europe pour les ouvrages, il y a des revues qu’on ne trouve pas ailleurs, sinon simplement des liens vers les trois sites précédents
 HYPERLINK "http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/index.php" http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/index.php

Site de Flora zambesiaca, beaucoup de familles mais pas encore tout,
 HYPERLINK "http://apps.kew.org/efloras/browse.do" http://apps.kew.org/efloras/browse.do

Adansonia en ligne au moins pour les dernières années, les résumés et quelques articles en pdf
 HYPERLINK "http://www.mnhn.fr/museum/foffice/science/science/DocScientifique/publications/presentation/listeParution.xsp?PUBLICATION_ID=5&idx=23&nav=publication" http://www.mnhn.fr/museum/foffice/science/science/DocScientifique/publications/presentation/listeParution.xsp?PUBLICATION_ID=5&idx=23&nav=publication


Recherche bibliographique
Le site de Kew, il faut s’enregistrer, vous avez accès à beaucoup de références biblios, depuis env., 1970
 HYPERLINK "http://www.kew.org/data/kbd-redirect.html" http://www.kew.org/data/kbd-redirect.html


Index des herbiers du Monde
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