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1. la terminologie française et les langues de spécialités - IS MU

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MASARYKOVA UNIVERZITA V BRN
PEDAGOGICKÁ FAKULTA


KATEDRA FRANCOUZSKÉHO JAZYKA A LITERATURY








Questions de terminologie en éducation spécialisée
Diplomová práce











Brno 2005


Vedoucí diplomové práce: Vypracovala:
PaedDr. Pavla Kellnerová Marie Klou
ková



Prohlaauji, ~e jsem diplomovou práci zpracovala samostatn a pou~ila jsem pouze prameny uvedené v seznamu literatury, který je sou
ástí mé práce.
Souhlasím, aby práce byla ulo~ena na Masarykov univerzit v Brn v knihovn Pedagogické fakulty a zpYístupnna ke studijním ú
elom.
























V Brn dne & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .




Remerciements


Je tiens à exprimer ma reconnaissance à Mme Pavla Kellnerová, professeur au Département du français de la Faculté de Pédagogie de >Université Masaryk, qui consentit avec indulgence de diriger mon travail, malgré ma décision quelque peu hardie opter pour un sujet aussi vaste. Je >estime tant pour ses qualités professionnelles qu humaines.

Je remercie également tous mes proches de leur soutien affectif et leur patience ange. J ai une dette particulière à >égard de mon frère qui se chargea très gentiment une tâche bien ingrate imprimer la version finale de mon travail.





















Sommaire

Introduction & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ..& 5
Partie théorique
1.la terminologie française et les langues de spécialités& & & & & & ..& 8
=histoire de la nomenclature et de la terminologie& & & & & .& 11
1.1.1. Les origines et la genèse& & & & & & & & & & & & & ..& & ..12
1.1.2. La période de 1945 à 2000…………….…………………………16
1.1.2.1. La terminologie dans les dictionnaires de spécialité…..17
1.1.3. La norme ISO 1087 (Organisation Mondiale de Normalisation)……………………………………………………….18
Les traits caractéristiques des langues de spécialités…………….19
1.2.1. Les moyens lexicaux…………………………………….……….21
1.2.1.1. La création un vocabulaire spécial ou une langue spéciale& & & & & & & & & & & & & & & & & .& & & ..& ..21
1.2.1.2. Les emprunts& & & & & & & & & & & & & & & & ...24
1.2.2.La variabilité dans les langues de spécialités& & & & & .25

2. La Notion de HAndicap& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ..& & 26
2.1. Les répères étymologiques& & & & & & & & & & & & & & & & & .28
2.1.1. Jeu de hasard& & & & & & & & & & & ..& & & & & & & .& ..28
2.1.2. Courses hippiques, compétitions sportives& & & & & & & ..& .29
2.1.3. Sens figuré . & & & & & & & & & & & & & & & & & ..& & & 31
2.1.4. Chassé-croisé entre le français et >anglais ..& & & & & & & & .33
2.2. Les répères historiques& & & & & & & & & & & & & & & & & & & 35

3. Les Classifications des Handicaps & & .& & & & & & & .& & & & & & & ..39
3.1. La Classification Internationale des Handicaps (CIH)& & & ..& & 40
3.1.1. La déficience& & & & & & & & & & & & & & & .& & & & & .42
3.1.2. =incapacité& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .....43
3.1.3. Le handicap……………………………………..………………..44
3.2. La Classification International du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (CIF) ……………………………………………………..…..46
3.2.1. Les définitions proposées dans la CIF……………….…………..47

4. La scolarisation des enfants handicapés…………………………………….51
4.1. Les différentes voies de scolarisation………………………………..53
4.1.1. La scolarisation en milieu scolaire ordinaire………………….....54
4.1.1.1. =intégration individuelle& & & & & & & & & & & & .55
4.1.1.2. =intégration collective& & & & & & & & & & ..& & ...55
4. 1. 2. =enseignement spécial en établissement adapté ou spécialisé& .59
4.1.2.1. Les établissements du ministère de >Éducation nationale& & & & & & & & & & & & & & & & & & & .& & ..59
4.1.2.2. Les établissements du ministère des Affaires sociales& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .59

Partie pratique

Dictionnaire encyclopédique de >éducation spécialisée& & & & & & & & 63

Microglossaire franco-tchèque& & & & & & & & & & & & & & & & & & .& 154

Liste des sigles et des abréviations……………………………………………............162


Partie didactique

Des exemples d’adaptation dans la scolarisation des élèves présentant une déficience visuelle...........................................................................................170


Conclusion…………………………………………………………………………….181

Notes bibliographique et références…………………………………………………..182
Bibliographie………………………………………………………………………….186































Introduction


En guise de quelques observations préliminaires, je me permets de recourir à une réflexion faite par J. De Ajuriagerra (1970) dans son Manuel de Psychiatrie de >enfant et portant sur les critères universels en fonction desquels nous avons accoutumé de concevoir >altérité ; prisonniers de nos propres catégories, nous arrivons à grand-peine à nous déprendre une vision souvent manichéenne du monde et de la société, où la voix des minorités passe en général inaperçue dans le brouhaha de ceux qui ne s écartent pas de la «prétendue» norme.

«Un déficit implique une insuffisance, mais si le monde était fait de phacomèles, la phacomélie serait la norme, et si par hasard un enfant naissait avec des bras cela serait une anomalie. Serait-elle une anormalité positive ? Nous ne pouvons pas le dire car la société serait organisée sur la base une absence de membres supérieurs et >existence de ces bras serait peut-être une gêne dans cette société autrement mécanisée. Il n est ailleurs pas dit que ces membres seraient utilisés de la même façon que nous les utilisons dans notre société.»

Ces propos s avèrent très pertinents et inhérents à toute question de handicap ; il s agit une question sempiternelle touchant à >essentielle de >humain, celle de >hétérogénéité et une confrontation inexorable à des différences. La visée du présent travail, intitulé Questions de terminologie en éducation spécialisée, consiste tout abord à examiner la problématique de la définition du handicap et de nombreuses tentatives, quelquefois cependant vaines, instaurer des classifications à >échelle internationale se servant un langage uniformisé et normalisé.

Le volet théorique du travail est conçu en quatre parties. Dans le premier chapitre, nous allons prêter attention aux caractères généraux des langues de spécialités dont la terminologie de >éducation spécialisée fait partie. Le deuxième chapitre concerne singulièrement >évolution du vocabulaire et quelques données historiques sur la construction de la notion de handicap. Le chapitre suivant est consacré à la présentation de la Classification Internationale des Handicaps (CIH) et les enjeux que représente son utilisation. Enfin, il s avère indispensable de traiter les possibilités de scolarisation des enfants et adolescents handicapés en France et de préciser le problème de >intégration scolaire.

Le volet pratique se fixe comme but la rédaction un dictionnaire encyclopédique et un microglossaire franco-tchèque en matière de >éducation spécialisée. Loin de prétendre à >exhaustivité, le dictionnaire contient des termes et des sigles assez fréquents dans la discipline concernée.



























1. la terminologie française et les langues de spécialités

«Comme ce sont les mots qui conservent les idées et les transmettent, il en résulte qu’on ne peut perfectionner le langage sans perfectionner la science, ni la science sans le langage.»
Etienne Bonnot

Parmi les langues de groupes, les langues de spécialités et les langues techniques constituent actuellement les réalisations les plus fréquentes et les plus intéressantes pour les linguistes. Correspondant à >accroissement et à la spécialisation des diverses activités professionnelles et extraprofessionnelles, réparties en différents métiers, sciences et spécialités, ces langues se sont développées et diversifiées à côté de la langue commune. Si >ancien français fut >époque des registres régionaux (dialectes), le moyen français la période où s affirmèrent les différenciations sociales (sociolectes), le français moderne, plus précisément le français actuel, est caractérisé par >imposant développement des langues de spécialités et des langues techniques (technolectes). Le problème sociologique qui prime au XXe siècle est celui des langues spécialisées et des langues techniques qui sont à présent plus intéressantes à étudier que les sous-registres des différentes classes sociales. Leur importance dans >ensemble du système du français  et autres langues contemporaines  ressort de leur nombre, du volume du matériel linguistique spécialisé et une distance de plus en plus grande par rapport à la langue commune.

On peut admettre que chaque secteur professionnel, technique, scientifique, etc., possède une langue adaptée à sa spécialisation : le nombre total des langues correspondantes équivaut donc à celui des spécialisations. Les multiples interférences qui existent entre elles empêchent avancer des chiffres précis ; il est toutefois possible, dans le seul domaine des «sciences», en préciser >ordre de grandeur : le Grand Larousse Encyclopédique n enregistre pas moins de 711 sciences humaines et 529 sciences exactes. Même si >on en défalque un certain nombre pour les domaines qui ne sont plus actualité et que >on tienne compte, en outre, des apparentements parmi les branches professionnelles dont les terminologies par conséquent se recoupent, il reste pour les sciences une quantité impressionnante de secteurs, ce qui donne une idée de la multitude des langues de spécialités à envisager. Il est pratiquement impossible de se faire une idée précise de >ensemble des domaines et des langues s y rattachant.1

=Europe de 1950 enregistre un retard considérable dans les domaines des sciences et des techniques, la littérature scientifique de pointe étant, pendant la guerre, devenue américaine. Malgré une évolution progressive du nombre de scientifiques français publiant depuis lors en anglais, les vocabulaires des techniques et des métiers ainsi que les terminologies scientifiques constituent de nos jours la partie la plus importante du lexique français, et surtout la plus productive. Parallèlement au développement de nouvelles machines, de nouveaux produits ou de nouveaux savoir-faire, une des caractéristiques des vocabulaires des sciences et des techniques est la rapidité de leur évolution.

=accéleration des moyens et techniques de diffusion entraîne elle-même >évolution du langage. Un nouveau terme, utilisé dans la presse orale et écrite, dans des émissions et commentaires de radio et de télévision, des communiqués commerciaux ou publicitaires, ou des rapports et synthèses, peut se répandre aujourhui extrêmement vite et, en quarante-huit heures, s imposer comme en vingt années une implantation lente et régulière. D où une confusion possible entre phénomènes de mode passagère et usage établi.

Les publications signalées dans Le livre du mois de mai 1991 sont, pour 60 % entre elles, de nature spécialisée, proportion presque deux fois supérieure à celle de février 1989 ; 400 milliards de pages sont brassées par ailleurs chaque année en France dans les entreprises. Entre 1950 et 1975, environ 6500 nouveux dictionnaires scientifiques et techniques proposent une nomenclature en français, et >on évalue à une dizaine de milliers le nombre de termes liés au progrès scientifique créés chaque année. Le vocabulaire scientifique et technique représente à lui seul quelque 80 % de la néologie. =étude des éditions du Petit Larousse de 1949 et de 1960 fait apparaître que la dynamique du vocabulaire est représentée en priorité par les vocabulaires scientifiques et techniques. Près de la moitié de Supplément au TLF aura trait aux domaines de spécialité. Le Dictionnaire de >Académie lui-même accorde une place croissante aux domaines de spécialité, avec, en 1994, trois fois plus abréviations de domaines figurant dans les rubriques elles-mêmes.2
À notre époque comme aux précédentes, la force une langue est qualitativement et quantitativement mesurable dans les bibliothèques et les banques de données qu elle a permis alimenter en ouvrages artistiques, techniques et scientifiques dont la connaissance permet des réalisations précises.

Une langue qu on n écrit pas, ou qui n a pas servi de véhicule de transcription à la connaissance et à sa propagation, fait plus difficilement fleurir la culture qu elle sous-tend. Toute langue qui ne permet pas >exécution de projets précis et qui ne sert pas au développement voit son utilité réduite.3














1.1. =histoire de la nomenclature et de la terminologie

À >origine des réflexions sur le nom et la nomination, base de la terminologie, se trouve toute la réflexion sur le langage et le sens.4

Comme la langue de spécialité, la terminologie doit son existence en tant que branche quelque peu contestée de la linguistique aux travaux réalisés entre les deux guerres en Europe centrale. Le chemin était préparé par des précurseurs importants : au XVIIIe siècle des systèmes de classement et de dénomination dans les sciences naturelles sont mis au point par Linn (en latin) et par Lavoisier et Guyton de Morveau pour la chimie. On considère cependant que leur apport concerne davantage les nomenclatures ou les taxinomies que la terminologie proprement dite. La définition qui se rapproche le plus de celle de la terminologie telle que >on >entend aujourhui revient à William Whewell, mais ses travaux sont restés pour ainsi dire lettre morte. Celui qui est reconnu comme le père de la terminologie moderne est >ingénieur autrichien Eugen Wüster, qui a publié une thèse remarquée en 1932. On y trouve les influences les plus diverses, de Saussure à L. Weisberger pour les champs sémantiques, et de >école de Vienne pour la philosophie de la science visant à une unification des sciences. Wüster a réussi à persuader >organisation internationale de normalisation industrielle, >ISA, de créer en son sein un comité technique dont la mission était >élaboration des normes de terminologie. Ce même comité, dénommé TC 37 après son sigle anglais, a refait son apparition dans >ISO (Organisation internationale de normalisation), qui a succédé à >ISA après la Seconde Guerre mondiale, toujours sous >impulsion de Wüster. Il en résulte que la conception de la terminologie la plus répandue est celle que les successeurs de Wüster ont appelée >École de Vienne, de telle sorte que toute définition de la nouvelle discipline doit abord se situer par rapport à cette première prise de position.5




1.1.1. les origines et la genèse6

Si la nécessité de nommer les choses a été ressentie et commentée depuis >Antiquité  qu il suffise de mentionner le Cratyle de Platon -, >idée une discipline consacrée à ce problème et celle une méthodologie nécessaire ne se dégagent que peu à peu, après la Renaissance.

=histoire des mots >atteste. Si la nomenclature (du latin nomen calare) apparaît en français au XVIe siècle au sens de «glossaire, liste de noms», le concept ne se distingue que confusément de celui de dictionnaire (de dictio «mot prononcé, parole»). En revanche, >anglais technology, qui désigne en 1615 un «traité concenant les arts» (lat. ars, artis, grec tekhnê), prend au milieu du XVIIe siècle la valeur spéciale de «ensemble de termes propres à un art». Mais, malgré quelques références isolées, et la présence de technologie dans cet emploi au Dictionnaire de >abbé Prévost (1750), le mot n aura guère de succès en français. On parle plutôt de langue des arts, entendant par là à la fois le discours spécialisé sur les pratiques réglées (techniques) et les mots nécessaires à la formation de ce discours. Et >on ne se contente pas en parler : on décrit. Le Dictionnaire universel Antoine Furetière (1690), le travail moins réussi de Thomas Corneille pour >Académie représentent, à la fin du XVIIe siècle, la nécessité ressentie une description normée des termes scientifiques et techniques. Chez Furetière, il s agit bien déjà de terminologie et pas seulement de lexicographie, dans la mesure où >optique est extra-linguistique et >intention universalisante.

C est au XVIIIe siècle que se développe cette prise de conscience chez les savants, et dans >immense entreprise encyclopédique de Diderot et Alembert. Il en va de même en Angleterre avec le lexicographe Samuel Johnson et >encyclopédiste Chambers.

De nombreux témoignages en font foi, surtout en ce qui concerne les sciences de la nature. Buffon écrit : «La première chose que >on doit se proposer lorsqu on entreprend éclaircir >histoire (description systématique et spécifique) un animal, c est de faire une critique de la nomenclature, de démêler exactement les différents noms qui lui ont été donnés dans toutes les langues et dans tous les temps.» Ce programme philologique confère aux signes du langage une valeur informative dans la construction et >«éclaircissement» de la notion.

De son côté, le naturaliste Duhamel du Montceau définit, en 1758, nomenclature : «Art de classer les objets une science et de leur attribuer des noms» (De la physique des arbres). =exercice le plus impressionnant dans ce domaine, après celui de Linné et de ses successeurs, est dû à Guyton de Morveau, qui réforme à partir de 1780 la nomenclature chimique et s’adjoint bientôt Lavoisier, Berthollet et Fourcroy.

Ce sont donc les besoins du développement scientifique qui sous-tendent la science des nomenclatures. Mais, au moment où la connaissance de la nature se scientifise et où les systèmes formels (algèbre, logique leibnizienne) font des progrès fulgurants, les changements de >économie, la montée une bourgeoisie capitaliste, liée à la division de travail, entraînent autres effets.

Les textes de Diderot dans >Encyclopédie constituent vers 1750-1760 une mise au point remarquable sur le problème des vocabulaires techniques : «La langue des arts, écrit-il, est très imparfaite pour deux causes : la disette des mots propres et >abondance des synonymes [& ]. Dans la langue des arts, un marteau, une tenaille, une auge, une pelle, etc., ont presque autant de dénominations qu il y a arts.» Pire encore : «La langue change en grande partie une manufacture à une autre.» Il s agit donc surtout de normaliser : «une grammaire des arts» pourrait systématiser la valeur usage un «petit nombre de termes familiers et connus» et celle des «corrélatifs» (adjectifs de détermination), puis elle déterminerait la création un nom selon «la différence et la ressemblance des formes et des usages un instrument, une manSuvre». Il va de soi qu un tel raisonnement ne s appliquerait pas aux sciences. Donc, au moment où est posée la question de >exactitude et de la commodité des désignations, en même temps que se révèle >importance vitale des techniques pour la société, >aspect théorique du développement des connaissances et >aspect pratique de la maîtrise du monde par >organisation du travail humain sont nettement disjoints dans leurs rapports au langage.

Pour Diderot, cette question du «langage des arts» est à la fois notionelle  la «propriété» des mots  et pragmatique, par exemple, quand il constate la prolifération des désignations selon les milieux. Les infirmités du vocabulaire technique, pour lui, viennent de la situation socioprofessionnelle, et non de la difficulté articuler les mots à la réalité. Son hypothèse sous-jacente est que la technique est sufisamment élaborée et ne se modifiera pas rapidement. C est le point de vue de >ère préindustrielle, qui sera vite démenti.

Alors que terme et ses équivalents en autres langues sont usuels, >objet une «science des termes», distinct du langage, n est explicitement reconnu que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Terminologie apparaît en allemand sous la plume un professeur à Halle et à Iéna, Christian Gottfried Schütz (1747-1832) ; >adjectif terminologisch est attesté en 1788. Peu après, en anglais, terminology concurrence nomenclature. C est aussi en 1801 que terminologie est repérée en français, mais dans un sens polémique («abus de termes incompréhensibles») dans la Néologie de Sébastien Mercier.

=emploi moderne de la notion objective s élabore, semble-t-il, en Angleterre. La définition de Wiliam Whewell, en 1837, donne au mot sa valeur scientifique, encore restreinte à un groupe de sciences : «système des termes employés dans la description des objets de >histoire naturelle». =articulation des notions de «système», «objet» et de «science» à celle de «terme» donne à cette définition trop oubliée une actualité surprenante.

Le remplacement partiel et progressif de nomenclature par terminologie implique un changement de point de vue, par le passage de nom, nomen à terme, terminus «borne, limite», puis  depuis Oresme - «ce qui limite et définit le sens». On passe de >idée une série de noms, à celle de «système de valeurs réciproquement définies».

En français, si >on en croit les dictionnaires du XIXe siècle, terminologie marque souvent >idée un ensemble de mots difficiles, obscurs et inutiles. On parle volontiers de vaine terminologie (>Académie), argot scientifique (Charles Nodier), etc. Seuls les dictionnaires spéciaux acceptent de donner une image objective de la notion (par exemple «ensemble des termes techniques une science ou un art et des idées qu elles représentent», dans le Dictionnaire des sciences, des lettres et des arts de Bouillet, 1864, 7e éd.).

Cependant, >étude scientifique des systèmes de termes et de la théorie du domaine n ont pas reçu de nom. Le sens dans lequel terminologie est normalement employé ici n est mentionné que comme rare et étymologique dans le dictionnaire Oxford (11e volume, 1933) ; il n est admis que dans la troisième édition du Webster (field of study) et, en français, dans >édition de 1978 du Petit Robert : «Étude systématique des termes [& ] servant à dénommer classes objets et concepts& ; principes généraux qui président à cette étude.» Cet emploi était fréquent en allemand et en russe, depuis quelques décennies. En français, il n a dû se développer qu après 1960, ainsi que le dérivé terminologue (abord au Québec).





















1.1.2. la période de 1945 à 2000

Il serait possible écrire plusieurs histoires de la terminologie française.7

Aucune autre langue n a fait >objet autant attentions au nom de la terminologie, et cela pendant la période de 1945-2000. Si toutes les langues des nations développés ont subi des modifications profondes à la suite de >explosion des vocabulaires spécialisés qui a suivi le développement spectaculaire des sciences et des techniques, aucune autre n a bénéficié autant de moyens en personnes et en argent pour promouvoir une terminologie digne de la langue.

Les raisons de cette attention sont multiples, et tiennent essentiellement au changement du rôle du français en tant que langue scientifique internationale. Après avoir été au XVIIe et au XVIIIe siècles langue internationale non seulement des sciences mais de la civilisation occidentale même, le français voit sa position de plus en plus concurrencée par >allemand au XIXe siècle, mais surtout par >anglais. Depuis 1945, >anglais devient de facto la langue véhiculaire des sciences et techniques pour toute la planète. Les observateurs étrangers notent le changement du statut du français comme langue internationale et le désarroi que ce bouleversement provoque dans la classe politique française. Les efforts consentis pour la terminologie peuvent donc être vus comme un moyen privilégié de sauver le français, langue scientifique et technique là où il est particulièrement menacé, voire battu en brèche, par >anglais.

Très vite, la terminologie s est vue propulsée du statut de discipline universitaire vers celui outil de politique linguistique de première importance, grâce à une situation très différente de >autre côté de >Atlantique. La révolution tranquille au Québec, avec sa grande revendication du droit de travailler en français a mis en lumière le rôle que la terminologie pouvait jouer comme instrument de politique linguistique, et instrument de politique sociale tout court. Les effets de cette politique terminologique au Québec ont conforté la place de la terminologie chez les francophones Amérique du Nord, non seulement comme instrument de transformation sociale mais aussi comme discipline faisant intégralement partie de la linguistique moderne. En France, la terminologie était surtout le domaine des lexicologues, filiation qui remonte à Bernard Quemada et Jean Dubois, en passant par Louis Guilbert, dont les successeurs fondent une école de socioterminologie à Rouen, héritiers aussi des travaux fondateurs sur la constitution de vocabulaires scientifiques et technoques. Cette tradition est continuée, sous une forme plurilingue, par le Centre de traduction et de terminologie de >Université de Lyon II, animé par Ph. Thoiron.8

1.1.2.1. la Terminologie dans les dictionnaires de spécialité

La terminologie, c est aussi la publication de dictionnaires de spécialité. Une étude réalisée par le CTN en 1996 fait état de 795 ouvrages parus chez des éditeurs français entre 1990 et 1995, qui pourraient être qualifiés de «terminologies». Ils se répartissent entre dictionnaires, ou vocabulaires de grands domaines, avec définitions (177 ouvrages), glossaires et vocabulaires, couvrant des domaines plus restreints (157 ouvrages), lexiques, ou recueils bilingues ou plurilingues, sans définitions (197 ouvrages), le reste étant des normes, des thésaurus et des classifications. Les langues représentés sont le français unilingue – essentiellement des dictionnaires de sciences humaines et économiques – (52,7%), français-anglais (37,2%), français-allemand (11,8%), français-espagnol (7,4 %), français-italien (4,8 %), français-russe (3,5 %) et français-portugais (1,5 %). La répartition en grands domaines est la suivante : économie et droit : 34 % ; sciences et techniques : 29 % ; sciences humaines : 15 % ; biologie et médecine : 14 % ; transports : 3 % ; environnement et urbanisme : 2 % ; agriculture, forêr, pêche : 2 % ; énergie : 1 %. Si >on compare ces pourcentages de >édition française avec >ensemble de >édition ouvrages terminologiques contenant du français, hors Amérique du Nord, on constate la part plus faible de dictionnaires consacrés aux sciences et techniques (35 % de dictionnaires qui pourraient être qualifiés de scientifique ou technique, contre 49 % de dictionnaires des domaines économique et juridique).9





1.1.3. LA NORME ISO 1087 (ORGANISATION MODIALE DE NORMALISATION)

«Terminologie : Ensemble de termes (5.3.1.2) qui répresentent un système de notions (3.10) un domaine (2.2) particulier.» Les autres éléments de la définition sont ainsi définis à leur tour :

«Terme : Désignation (5.3.1) au moyen une unité linguistique une notion (3.1), définie dans un langue de spécialité.
NOTE : un terme peut être constitué un ou de plusieurs mots (5.5.3.1) (terme simple (5.5.5) ou terme complexe (5.5.6)) et même de symboles (5.3.1.1).»

«Notion : Unité de pensée constituée par abstraction à partir de propriétés communes à un ensemble objets.
NOTE : Les notions ne sont pas liées aux langues individuelles. Elles sont cependant influencées par le contexte socioculturel.»

«Domaine : Partie du savoir dont les limites sont définies selon un point de vue particulier.
NOTE : En science de la terminologie (8.1) et dans ses applications, le domaine est déterminé par >établissement de systèmes de notions (3.10).»

Cette conception de la terminologie est fortement marquée par les courants philosophiques du Cercle de Vienne des années 1920 et leur aspiration vers >unité des sciences et des a priori mentalistes. Il n est pas étonnant que ce point de vue ait été de plus en plus contesté, surtout en France. Les praticiens de la terminologie de la fin du XXième siècle font davantage état de >importance des applications, y compris à >étranger. Pour Juan Carlos Sager, par exemple, la terminologie serait une méthodologie, et non une discipline autonome, dont les applications sont susceptibles apporter des clarifications dans une très large gamme de matières. Parmi ces applications, on peut signaler en particulier la normalisation, la traduction technique, la documentation, >intelligence artificielle, et la politique linguistique.10

1.2. les traits caractéristiques des langues de spécialités

Isoler les vocabulaires techniques et scientifiques du lexique général implique que >on est à même de définir ces vocabulaires par des traits communs qui les différencient du lexique général.11

La fonction de toute langue est de nommer des notions, en vue de la communication. La fonction de la communication est centrale aussi en français des sciences et des techniques où la dénomination des notions, la désignation des référents concrets, leur classement et leur définition, le but didactique voire vulgarisateur coexistent. Pour pouvoir communiquer, on se sert toutes les composantes de la langue.12

On appelle «langue de spécialité» ou «langue technique» un registre qui provient de >approfondissement des connaissances et des réalisations techniques dans un secteur donné de >activité humaine et qui est utilisé, quand la communication a trait à cette spécialisation, par des locuteurs qui possèdent ces connaissances et participent à ces réalisations, totalement ou partiellement. Une telle langue est donc définie par le domaine où elle est employée. =origine géographique des locuteurs et le groupe social dont ils font partie ont aussi peu importance que leur culture générale.13

Les termes scientifiques désignent abord des concepts (méthodologie, théorie), les termes techniques désignant des objets (outils, machines). Le français technique occupe par ailleurs une place particulière dans les échanges entre les spécialistes ou entre spécialistes et grand public. Un titre comme «langue française de la science et de la technique» risque insinuer que le français présenté couvre «la langue» elle-même, tout comme le fait «langue de spécialité», que aucuns corrigent en «langue spécialisée», expression qui met moins >accent sur «la langue» dans son ensemble, et davantage sur les degrés de spécialisation : «le langage de la science, le langage technique, est simplement une possibilité du langage en général». Le pluriel «langues de spécialités» lève ambiguïté un français généralisant, unique, et cette pluralité est récurrente dans les intitulés possibles «vocabulaires des sciences et des techniques», «vocabulaires techniques ou vocabulaires de spécialités».14

Comme une langue de spécialité est délimitée par le domaine où elle est employée, le nombre de ses utilisateurs n’importe pas. Contrairement à la langue commune qui, par définition, exige la plus grande extension possible, contrairement aussi aux niveaux diatopiques, sociaux ou qualitatifs, on peut, dans ce cas, poser comme règle que le caractère spécifique une langue spéciale donnée augmente dans la mesure où le cercle de ses utilisateurs diminue. Si le nombre des spécialistes est limité, par exemple à quelques centaines individus, il y aura peu interférences avec la langue commune, donc bien moins de glissements du matériel linguistique spécialisé dans le domaine commun, moins de possibilités intégration que lorsqu une langue spéciale devient familière à des millions de locuteurs qui >introduisent alors massivement dans la langue commune et, par conséquent, la neutralisent.

La même constatation s impose quand on aborde la fréquence un élément isolé une langue spéciale : >importance un terme donné n est pas fonction de sa fréquence, comme c est le cas pour les mots de la langue commune ; au contraire, dans la communication entre spécialistes, >importance un terme s accroît au fur et à mesure que la spécialisation augmente et que la fréquence diminue. Son rôle se manifeste surtout dans sa fonction de verbaliser les progrès scientifiques ou techniques (nouvelles méthodes, connaissances, découvertes, inventions, etc.) : alors que la compréhension dans la langue commune repose sur >emploi de mots de haute fréquence, la communication aux avants-postes de la science et de la technique, là où s arrête la routine et où s’ouvrent de nouveaux horizons scientifiques, exige la création incessante de nouvelles désignations ; ce sont des termes qui commencent nécessairement par être des néologismes spécifiques, désignant de nouvelles choses pour la première fois et qui ont, de ce fait, une fréquence minimale. Contrairement au dictionnaire de langue qui peut laisser les mots rares de côté, un dictionnaire des termes techniques ou scientifiques qui se veut à la hauteur du progrès des connaissances, doit insister sur les vocables dont le nombre occurrences ne dépasse pas cette fréquence minimale.15

S il s agit étudier avant tout le vocabulaire, il faut prendre en compte aussi les éléments phraséologiques, syntaxiques, voire stylistiques, indissociables de toute fonction expression et de communication, même dans les domaines de spécialité : il nous semble acceptable de parler de la langue de spécialité comme une variété de la langue entière où, de toute évidence, le volet lexical domine.16

1.2.1. Les moyens lexicaux

Les moyens lexicaux du français scientifique et technique sont ceux de la lexicologie du français en général, mais ils sont exploités dans quelques directions privilégiées. La néologie dans les domaines scientifiques et techniques correpond soit à >élaboration une dénomination nouvelle, à partir des ressources déjà disponibles dans la langue générale ou dans ses variétés, soit à >emprunt une dénomination à une langue étrangère, soumise à une adaptation au système linguistique du français, à une traduction ou à un calque. Ces moyens sont tous productifs.17

1.2.1.1. la création d un vocabulaire spécial ou d une langue spéciale

La création et le développement un vocabulaire spécial ou une langue spéciale dépendent des progrès du savoir et de la technique dans un domaine donné. La spécifité terminologique peut sans doute être amplifiée par >ambition, le désir de prestige ou >excès de zèle terminologique de ceux qui travaillent dans ce domaine (individus, institutions ou sociétés).18

Par différenciation sémantique, on obtient un nouveau mot par néologie de sens, ou néologie passive. La spécialisation sémantique est une restriction de la sphère référentielle du mot. Tout comme piste est entré dans le vocabulaire de >aéronautique, bruit est apparu dans le vocabulaire de >information, et on enregistre en informatique amorce, bloc, grappe, groupe, logement ou encore mémoire. On a en physique nucléaire étrange, particule étrange (TLF). Le terme déjà ancien filtre s est spécialisé en informatique par le biais de >angloaméricain filter. La spécialisation peut agir dans plusieurs directions différentes, et à des époques différentes : terminal désigne vers 1950 «élément final, point aboutissement (une ligne de communication)» ; vers 1960 il est employé en informatique ; vers 1970 il désigne «lieu équipé pour la reception et >expédition des conteneurs», et aussi «gare, aérogare urbaine». En ce qui concerne le domaine de la pédagogie spécialisée, on peut mentionner intégration ou inclusion, mots utilisés actuellement pour désigner la scolarité des enfants et adolescents handicapés dans des établissements ordinaire. De tels termes qui, en lexicographie, pourraient à tort être confondus avec des mots polysémiques de la langue générale, relèvent de spécialités distinctes en terminologie.

Par une sorte de métonymie, un nom propre peut prendre le statut de nom commun : les éponymes becquerel et faraday désignent des unités de mesure, Parkinson désigne «maladie de Parkinson», Asperger «syndrome Asperger», Down «syndrome de Down», Babinski «signe de Babinski», etc.19

Conformément à un ensemble de règles morphosyntaxiques, une nouvelle unité est construite à partir de segments du discours. =ampleur du développement néologique entraîne des variantes dans >analyse des processus de dérivation et de composition, et dans les typologies proposées. On distinguera donc dérivation et composition, pour revenir ensuite sur des cas particulièrement intéressants interprétations multiples, témoignages directs de >évolution de la langue. Souhaitant exposer les éléments une dynamique morphologique contemporaine, on doit intégrer aux statuts établis des éléments nouveaux, sachant que >évolution est continuelle.

La dérivation : Les dérivés, qui constituent à eux seuls 75 % de la nomenclature un dictionnaire universel, dénomment en sciences et techniques un objet ou une activité, >agent qui exécute, >action mise en Suvre, les moyens et équipements impliqués, ou encore les produits obtenus.20 =opération désignée sous le nom de dérivation (suffixale, préfixale ou parasynthétique) est >un des principaux facteurs de >évolution linguistique tout entière et non pas seulement de >évolution du lexique pris isolément.21

La composition : Les termes construits par composition, soudés ou graphiquement liés, répondent à >ordre détermniné-déterminant, comme c est le cas le plus souvent dans la langue générale. C est un ordre différent que proposent la composition savante et la comoposition pseudo-savante, ressources privilégiées des terminologies scientifiques et des vocabulaires des techniques.22 Bien des préfixes relèvent de la langue générale et sont très répandus, comme néo- ou télé-, qui sont à >origine de compositions «dites savantes». Ils permettent la recherche une motivation morphologique dasn le cadre de la création volontaire de néologismes techniques. =assimilation des premiers éléments de composition à des préfixes est facilitée par les nombreuses créations lexicales récentes à base éléments gréco-latins, tels infra-, ultra-, juxta-, hyper- et hypo-. Des radicaux de composition particulièrement productifs prennent des valeirs affixes, comme >ont fait ou le font anti-, archi-, mini-, maxi-, macro- et micro- ; les préfixes numéraux mono-, tri-, tetra-, quadri-, quinca-, ou encore multi-, pluri- et poly-. Parmi les dérivés ou les composés cités sous les entrées du dictionnaire de Cottez, dont >un des buts est pourtant de dater les premières formations relevées, nous notons une quarantaine de termes postérieurs à 1945, significatifs de >évolution actuelle de la langue. Ils sont formés sur des éléments initiaux : auréo-, end(o)-, nor(mo)-, omni-, orth(o)-, pico-, pyr(o)-, scal(i)- ; ou sur des éléments finaux : --centrique, -leptique, -mère, -odontie, -onique, -phrénie. C est dire la vitalité ou >actualité de ces éléments. La valeur de certains substantifs se rapproche de celle éléments finaux, comme limite, modèle ou type, phénomène qui peut se concrétiser par un éventuel trait union comme les composés en –clé de la langue générale. Il arrive qu’ils deviennent efectivement des éléments finaux (-type). De la même manière, des prépositions indépendantes, comme contre, prennent la valeur de premiers éléments de composition.23

La troncation des termes, qui est une réduction, le plus souvent, à leurs deux syllabes initiales, est abord caractéristique du langage oral, voire des parlers relâchés. Mais on a volontiers recours à ce mode de formation dans les parlers technoscientifiques, conformément à la «loi du moindre effort». Comme dans le cas des ellipses de dénominations longues, les troncations ou siglaisons sont monnaie courante. Par acopope on a, pour microordinateur (1971), micro (1974), forme qui, victime de son succès, renvoie aussi au terme déjà ancien microphone. Dans la troncation ordo, enregistrée à >oral vers 1970 dans les bureaux Air-France, Invalides, Paris : «elle est aux ordos» (Les Amis du lexique français, 1987), c est encore le  o de liaison qui est utilisé, avec une réduction du terme à deux syllabes, et à >hôpital, «la fibro du 19 sort à 14 h 00» s entend «le départ de la personne de la chambre 19 ayant subi une fobroscopie est prévu après le déjeuner». Par aphérèse, on a scope, pour oscilloscope. Mais, conformément au mouvement général de la langue, les apocopes >emportent sur les aphérèses. La siglaison est un procédé caractérisé depuis 1945 par les calques ou les emprunts directs anglicismes, et qui n implique pas opération sémantique. Parfois les sigles sont traduits, comme la version française de VTOL (vertical také off and landing), ADAV (avion à décollage et à atterissage verticaux). Il peut aussi y avoir correspondance entre les formes américaine et française : c’est le cas de HRV, en télédétection spatiale, à haute résolution dans le visible, ou High resolution in the visible. Il arrive que les sigles eux-mêmes soient abrégés. Prononcés, les sigles sont soit épelés soit lus sous forme acronymes. Certains acronymes sont si courant qu ont en oublie leur origine siglique (laser, 1960), leur lexicalisation pouvant êtres suivie de dérivations (radariste, 1946). =usage récursif de sigles en influence la banalisation, et >implantation dans la langue générale. C est le cas de IVG qui désigne, en médecine aussi bien «interruption volontaire de la grossesse» que «insuffisance ventriculaire gauche». Ce sigle a une part le statut de mot de la langue courante, et autre part, en cardiologie, celui de terme spécialisé. Cette homonymie a entraîné des cas ambiguïté et équivoque grave dans le contexte hospitalier de >urgentologie. La réduction peut entraîner la substantivation éléments de référence, de simples lettres, ou des associations de sigles et de lettres ou de chiffres. Elles créent des formes hétérogènes, mêlant plusieurs systèmes sémiotiques, comportant lettres, chiffres, symoles, signes diacritiques. De telles dénominations, pourtant bien commodes, font réagir les organismes de normalisation.24

1.2.1.2. les emprunts

=intégration un mot une langue donnée ou «source» dans une autre langue ou «cible» constitue le mécanisme linguistique de >emprunt ; >entrée du vocable s effectue sur plusieurs plans (phonique, morphologique, syntaxique), aussi se trouve-t-on devant des problèmes différents selon que les strucutures des deux systèmes en contact ont plus ou moins de points communs.25

=emprunt est motivé par des conditions extralinguistiques favorables, et présente une solution commode enrichissement lexical. Les emprunts nouveaux qui figurent dans les dictionnaires généraux après 1950 appartiennent en général aux langues de spécialité. Les substantifs concrets des domaines techniques se prêtent plus aisément à >emprunt que les verbes et les adjectifs, les notions abstraites des domaines scientifiques, comme les mathématiques, étant traduites plus souvent qu empruntées. Les anglicismes penètrent la langue par >intermédiaire des techniques. En 1958, >Académie française, veillant à la «pureté» de la langue, écartait de son projet de dictionnaire >anglicisme camping et >américanisme charter ; tous deux sont pourtant bien entrés dans le Dictionnaire de>Académie (1994). 26

1.2.2. la variabilité dans les langues de spécialités

Sans arrêt, des mots de la langue commune deviennent termes techniques ou scientifiques et inversement, si bien que les deux vocabulaires, spécialisé et commun, se recouvrent sur une zone large de signifiants à double fonction qui relie le vocabulaire du français commun, base de tout registre spécial, et le vocabulaire purement spécialisé. 27

Les nouvelles unités s établissent souvent progressivement. =étude de revues scientifiques et de manuels contemporains montre le poids de la conscience linguistique des auteurs. Ils utilisent des introducteurs de termes nouveaux, ils définissent, ils reprennent, ils modulent, ils se reformulent, recourant si nécessaire à des guillements ou à des italiques et, à >oral, à une intonation particulière. =une des causes de >évolution de la langue et, plus particulièrement, des changements de sens, est due à la recherche expressivité, aux tabous et euphémismes : les langues de spécialité ne sont pas dépourvues de ces aspects. 28 Le cas de la terminologie du handicap est significatif.










2. LA NOTION DE HANDICAP

«Une société sans handicap est par définition une utopie.»

La principale difficulté dans >approche de cette notion réside dans sa nouveauté : c est une notion récente, apparue au début du XXe siècle et dont >emploi ne s est généralisé qu après la Seconde Guerre mondiale. Aussi s agit-il une notion contemporaine, en pleine évolution, dont le sens ne s est pas encore cristallisé dans une direction définitive. La définition du handicap fait >objet de nombreux débats critiques, elle est >enjeu d'opinions diverses, parfois opposées. Toute approche de cette notion comprend donc une dimension historique inévitable.29

Le plus frappant, lorsqu on tente de trouver une définition du handicap, n est pas seulement qu il n en existe pas deux identiques, mais également >évolution du vocabulaire au fil du temps : parler de handicap n’est en soi-même pas anodin.

Et s’il est bien un pari difficile, c’est de parler de handicap en «théorie», autour de concepts, de terminologie, à des personnes handicapées, leurs proches, les professionnels qui quotidiennement les côtoient. Pour les personnes handicapées ou les parents, les termes définition et classification, se rapportant au handicap, ont souvent une connotation péjorative, théorique, voire technocratique. =idée de classer des handicaps induit la crainte de voir les gens mis en compartiments, leur souffrance en rubriques, leurs problèmes quotidiens en tableaux et pourcentages... Pourtant, il faut bien tenir compte d'un double constat :

- ces terminologies existent, car il y a toujours obligation de définir, de désigner, ne serait ce que pour reconnaître le handicap et échanger entre intervenants: personnes, familles, professionnels, décideurs politiques. Maîtriser ces terminologies – pour ce qu’elles valent, sans jugement sur ce qu’elles sont – est donc indispensable ; en gardant à >esprit le caractère concret, quotidien et humain des réalités ainsi évoquées.

 ces tentatives de définition ou de classification des handicaps sont moins des mises en rubrique théoriques et arbitraires de ceux-ci, qu une réflexion sur les concepts et les mots utilisés pour les désigner et, partant, une manière de regarder les handicaps et les personnes handicapées. Elles traduisent donc, à un moment donné, le regard porté sur cette différence qu’est le handicap, et doivent être appréhendées avec ce recul et cette perspective.30

Une société sans handicap est par définition une utopie. Une fois éliminé ce qu aujourhui nous appelons handicap, autres différences apparaîtrons inacceptables qui viendront se substituer aux catégories actuelles, renforçant intolérence et exclusion. Choisir accueillir et apprivoiser les différences qui nous font peur permet de contribuer à la construction une société plus ouverte et plus sereine.

C est donc à un choix de société que nous renvoie la question du handicap. Sommes-nous prêts à créer un espace pour tous, ou chaque particularité puisse exister ? En cela, la question du handicap perd beaucoup de sa singularité.31



















2.1. Les répères étymologiques

=étymologie du terme de handicap permet de mieux comprendre la complexité des sens qui se sont ajoutés au fil du temps. Il a pour origine le «hand i cap» (main dans le chapeau), constitué de «hand», mot qui provient du vieil anglais, et de «cap», mot origine latine («cappa» qui a donné «cape, capuche, chapeau» en français et peut-être aussi «cap» en anglais).

2.1.1. JEU DE HASARD

Le «hand i cap» pratiqué au XVIIe siècle en Grande-Bretagne était à la fois un jeu argent et échange entre deux partenaires et leur arbitre. Au-delà du jeu et du hasard, >arbitre devait néanmoins évaluer la compensation que devait offrir celui qui échangeait un bien de moindre valeur. Il y a donc >idée un arbitrage au départ, un certain souci de justice.32

=Encyclopédie britannique en donne la description suivante : «La partie se joue entre 3 personnes. =une entre elle propose de mettre en jeu ou échanger un objet personnel appartenant à >autre joueur contre un autre objet en sa possession. Dès que >enjeu est accepté, on choisit un arbitre et les 3 participants proposent un prix sous la forme une somme argent. Les deux joueurs mettent alors la main dans un chapeau ou bien dans une poche, où est déposé >argent, tandis que >arbitre se charge de décrire les 2 objets et annoncer le montant de la somme argent que le propriétaire de >objet qui vaut le moins cher devrait payer comme compensation à >autre joueur.» (The Encyclopedia britannica, 12 volumes, Cambridge, 1910).

Finalement, le chapeau est accessoire et ce qui nous paraît le plus important, par le truchement de >arbitre, c est le principe de «>égalisation des chances» et la constitution de «parts égales». Cet arbitre deviendra plus tard le «handicapper» ou «handicapeur».33


2.1.2. COURSES HIPPIQUES, COMPÉTITIONS SPORTIVES

Par la suite, sous la forme contractée de «handicap», le mot est appliqué à la compétition entre deux chevaux (1754), puis à des courses de plus de deux chevaux (1780), le glissement de sens s expliquant par >idée de jugement comparatif de la valeur.34

En 1827, le mot traverse la Manche et est introduit en français, comme autres termes de hippisme, avec >idée égaliser les chances des concurrents en imposant aux meilleurs de porter un poids plus grand ou de parcourir une distance plus longue.

C est avec ce sens qu il est mentionné dans le supplément du Littré édité en 1877 et dans >édition de 1935 du Dictionnaire de >Académie.35

Dans le domaine des courses de chevaux sur pelouse (turf), le handicap désigne une méthode destinée à choisir un gagnant ou une position. Aux courses, cette technique permet l'attribution des positions de départ, la «pole position» étant la plus avantageuse puisque la distance à parcourir est moindre et permet, au départ du moins, de prendre la tête plus facilement.

=essence même de la notion de handicap repose sur la nécessité d'être équitable en «désavantageant» ou en annulant un avantage chez un concurrent. Dans le monde des courses de chevaux, les situations suivantes constituent un avantage inacceptable dans un contexte égalité des chances : 1 - un cheval ayant gagné une ou plusieurs courses récentes ; 2 - un cheval mâle ; 3 - un jockey expérience ; 4 - un jockey un poids inférieur à 50 kilos (110 livres).

Le moyen utilisé pour égaliser les chances constitue à ajouter ou à enlever sous la selle, des plaques de fonte de 2,2 kilos (5 livres). C est le commissaire handicapeur qui a la responsabilité égaliser les chances des concurrents en chargeant davantage le meilleur cheval et en délestant le plus la monture qu il considère moins compétitive pour diverses raisons. Cette pondération joue dans une fourchette de poids allant de 43,1 kilos (95 livres) à 61,8 kilos (136 livres).
Quelles sont les situations jugées défavorables? D’abord, une réduction de charge est allouée pour les chevaux qui n’ont pas gagné depuis une date spécifiée dans les conditions de la course ; par exemple aucun gain depuis le 5 juin justifie une réduction de 1,36 kilo (3 livres); depuis le 2 avril, de 2,2 kilos (5 livres). Deuxièmement, une réduction de 2,2 kilos est attribuée à un cheval femelle. Enfin, un jockey inexpérimenté se voit accorder une soustraction additionnelle de 2,2 kilos.

Le commissaire handicapeur utilise une échelle de poids pour effectuer >égalisation des chances. Cette échelle a été développée à la suite de «générations» essais et erreurs afin établir un niveau de base pour pondérer les chances de chevaux âge ou de sexe différents. Cette échelle peut varier suivant le mois et la distance de la course.

Mais pourquoi les gens du milieu des courses sont-ils «hyper conscients» de >importance du poids : ils croient, et >expérience accumulée le prouve, qu un poids de 2,2 kilos (5 livres) est égal à une longueur de cheval, c est-à-dire la différence entre une victoire ou une défaite dans la plupart des courses.36

Par extension, le «handicap» s applique (1854) à autres sports ; autres domaines de la compétition sportive ont adopté ce terme afin de classer les joueurs selon leurs performances, le cyclisme transitoirement, puis le golfe.

Au golf, un handicap est attribué aux joueurs relativement moins expérimentés, ce qui permet de soustraire un certain nombre de coups de leur carte. Ce dernier exemple fait ressortir un autre caractère essentiel de la notion de handicap : c est par comparaison à quelqu un autre, à une norme que se définit un handicap. Par extension donc, un handicap c’est une surcharge ou un désavantage imposé à un concurrent mieux placé afin que les chances se retrouvent égales au départ de la compétition. En effet, ici, le meilleur joueur n’est pas autorisé à retrancher un coup : les chances sont donc «plus égales». Ici encore, il s agit un processus intégration sociale réciproque. Sans cette égalisation des chances, aucun joueur n aurait de plaisir à jouer avec des compagnons de niveaux différents, les uns gagnant toujours, les autres perdant à coup sûr.


2.1.3. SENS FIGURÉ

Vers 1950, un sens figuré est attribué au terme handicap et qui évacue le désavantage imposé au concurrent supérieur ou naturellement avantagé. C’est une prodigieuse inversion du sens originel dont nous avons esquissé la genèse. Maintenant, d’après le remarquable article de Boivin (1981), un handicap est synonyme un «désavantage, une infériorité qu on doit supporter» (Le Petit Robert 1, 1992).

Le même dictionnaire nous apprend qu en 1957, handicapé «se dit une personne présentant une déficience (congénitale ou acquise) des capacités physiques ou mentales» (idem, p. 911). Même le dictionnaire de Collin (1982) traduit le terme «handicapé» par «the disabled», c’est-à-dire les personnes présentant une incapacité. Le handicap est devenu une caractéristique individuelle dévalorisante découlant automatiquement une incapacité ou une déficience. C est assumer qu un individu qui présente une déficience ou une incapacité est nécessairement inférieur, mal placé, hors concours, disqualifié. Il fait pitié avec sa différence, >attention étant entièrement centrée sur cette particularité perçue comme envahissante et qui le désigne comme une victime. Dans ce glissement de sens, la contribution des citoyens ayant la chance de n’avoir ni déficience ni incapacité est complètement évacuée. La société ne leur demande plus accepter une surcharge pour équilibrer les chances de réussite. Boivin (1981) résume très bien ce qui aurait dû se passer :

«Si le mot handicap avait gardé son sens propre, nous nous trouverions devant la situation paradoxale suivante : les personnes handicapées seraient non pas celles qui sont déficientes, mais celles qui ne le sont pas. Ce sont les personnes normales qui supporteraient le handicap du poids même de leur supériorité. Ce sont elles qui porteraient les incapacités ou les inaptitudes des autres. Cela ne serait que juste dans une société véritablement humaine où >on s attend à ce que les plus forts portent les plus lourds fardeaux et qu ils prennent en charge les individus incapables de porter quoi que ce soit (...). Répétons le, dans une telle société idéale, le handicap retomberait sur les épaules du plus fort comme dans les épreuves sportives.»37

Le mot handicap et son acception figuré «entrave, gêne», «infériorité qu on doit supporter» s anoblit au fur et à mesure par la littérature française ; c est ainsi qu André Maurois dans sa description de la vie de Lord Byron >utilise pour évoquer le pied-bot et les performances de nageur de cet homme illustre : «Il aimait à nager et à plonger, dans l'eau, son infirmité n était pas un handicap.» D autres auteurs (Gide en particulier) >ont utilisé. Ces écrivains ont donné du lustre à ce mot dont le couronnement de la carrière littéraire a été >entrée dans le Dictionnaire de >Académie française en 1935. Il s agit donc un mot français qu il ne faut pas traduire, pas plus que «pyjama» (d'origine persane) ou «baragouiner» origine bretonne (bara «pain», gwin «vin»).38

=usage du mot handicap se banalise, ces dernières années, nous avons assisté à une utilisation de plus en plus large du mot.

Par exemple, ce commentaire du journal Libération du 14 septembre 1989, illustrant une photographie de parcs à huîtres sinistrés par le naufrage de >Amoco-
Cadiz : «La marée noire a HANDICAPÉ la profession des ostréiculteurs pendant plus de quatre ans.»

La presse télévisuelle n’est pas en reste, c’ est ainsi qu’un journaliste de TF1 a déclaré le 26 août 1989 : «La France rame toujours pour remonter son HANDICAP chômage.» Les utilisations par les journalistes de la campagne présidentielle de 1995 du mot handicap sont également innombrables.

Un autre exemple, le commentaire de cet archéologue explicitant dans un montage audiovisuel présenté à >exposition archéologique de la France au Grand Palais en 1989 : «Un HANDICAP majeur est que la bande de terrain destinée aux fouilles n est pas assez large» (il s agit de fouilles suscitées à >occasion de travaux de réalisation de nouvelles autoroutes).

Il est intéressant de noter aussi que le 1 janvier 1990 le leader palestinien Y. Arafat, interviewé par la télévision française à propos de ce qu’on a appelé la «guerre des pierres» en Palestine, a donné le nombre de morts, de blessés et de handicapés.39
2.1.4. CHASSÉ-CROISÉ ENTRE LE FRANçAIS ET >ANGLAIS

=évolution du terme prend au XXe siècle des chemins quelque peu différents entre le sens anglais et le sens français, ce qui explique en partie les difficultés de la traduction française de la Classification Internationale des Handicaps (en anglais «International Classification of Impairments, Disabilities and Handicaps»). Les spécialistes français préfèrent à cette traduction, qui n est pas totalement satisfaisante, >utilisation des sigles CIH, CIDIH, ICIDH, pour bien marquer à quelles définitions ils se réfèrent. Ils gagnent ainsi en précision ce qu ils perdent en lisibilité pour le grand public.

En fait, si >on compare les définitions du mot «handicap» dans Le Robert et dans >Oxford Advanced Learner s dictionnary, le sens premier en français reste celui de la course de chevaux ou épreuves sportives, puis celui de déficience physique ou mentale et, en troisième lieu, il a un sens figuré français de désavantage. Pour ce qui est de >anglais, le sens figuré français se rapproche du sens premier en anglais «thing that makes progress or success difficult», soit «chose qui rend difficile la progression ou le succès». Le deuxième sens anglais correspond au deuxième sens français sans être pour autant >équivalent de «physical or mental disability» car «disability» est plus proche incapacité en français alors que c est le terme de déficience qui est retenu dans le dictionnaire français. Les troisième et quatrième sens anglais font référence à la course de chevaux et à la compétition sportive.

On assiste donc à une inversion des différents sens de «handicap» entre >anglais et le français, sans qu il y ait jamais parfaite équivalence. Pour >anglais, le sens premier de «handicap» correspond plutôt au sens figuré de «désavantage».

Cette mise au point de chassé-croisé entre les sens de «handicap» en français et en anglais marque néanmoins des évolutions sémantiques communes. Si dans le cadre sportif, le «handicap» pénalise les meilleurs dans un souci égalité des chances, on passe dans le cadre social à >idée non pas de pénaliser ceux qui ont plus de chances, mais de donner une compensation à ceux qui, ayant un handicap, ont moins de chances.40

Aux États-Unis, dès le début du XXe siècle, on trouve des témoignages de >emploi du mot handicapped désignant diverses personnes atteintes de toute sorte de déficiences et se trouvant en situation sociale ou professionnelle difficile. Le transit de >anglais au français n est pas complètement reconstitué à >heure aujourhui. Toujours est-il que >invasion de ce vocabulaire semble s être produite à partir de la nouvelle donne sociale concernant les infirmités et invalidités, mais très rapidement, dès lors qu on se donnait les moyens de tenter leur égalisation maximale avec les valides et leur «normalisation», afin de leur donner des chances de revenir dans la course.41























2.2. Les répères historiques

«Plus qu’un simple instrument de communication, le langage illustre la façon dont on se représente mentalement une réalité. Il n est donc pas étonnant que les mots employés pour parler des personnes handicapées aient fait >objet une remise en question parallèle à >évolution de leur place dans la société.» Patrick Fougeyrollas

Il est indispensable de prêter attention à >évolution du vocabulaire qui a participé à la construction du handicap et qui témoigne de la difficulté du concept de handicap et une certaine permanence des questions qu il soulève.

Une multitude appellations ont été utilisées pour désigner ceux qu on appelle aujourhui «handicapés» ou, pour ne pas réduire la personne à une de ses caractéristiques - personnes handicapées ou personnes avec un handicap :

Tab 1 : Évolution du vocabulaire
Aliénés, anormaux, arriérés, boiteux, bossus, chroniques, débiles, déficients, désavantagés sociaux, déviants, difformes, diminués, estropiés, handicapés, idiots, impotents, inadaptés, incurables, infirmes, incapables, invalides, malformés, mutilés, paralysés, paralytiques, personnes à mobilité réduite, personnes dépendantes, personnes exceptionnelles (terminologie canadienne), personnes en situation de handicap, tarés, etc.

=évolution de ces termes ne traduit pas seulement >image du handicap ou de la personne handicapée, plus ou moins négative, mais également les différentes voies de connaissance du handicap ainsi que les organisations sociales de sa prise en charge : infirme, boiteux ou bossus sont des mots-stigmates (désignant >apparence la plus grossière de la personne), chronique ou incurable s attachent au caractère durable et le plus souvent définitif des atteintes, impotent, incapable ou personnes à mobilité réduite désignent non plus la personne mais ses (im)possibilités, mutilés ou paralysés >origine médicale du handicap, inadapté enfin caractérise la place de la personne dans le corps social.

La caractéristique commune de presque toutes ces terminologies est de décrire la personne par un seul de ses aspects, le plus souvent ses manques : un polio, une infirme, un handicapé… À une époque, à Lourdes, on désignait les personnes en fauteuil roulant par le terme «mécaniques».42

Au XIXe siècle, Philippe Pinel (1745-1826) puis Jean-Étienne Dominique Esquirol (1772-1840) vont définir >idiotie pour spécifier le «handicap mental».

Esquirol distine trois types des déficits graves du fonctionnement intellectuel :
· la confusion mentale où les fonctions intellectuelles sont passagèrement altérées chez guun sujet intelligence normale ;
· la démence où >intelligence est atteinte une manière irréversible ;
· >idiotie où le manque intelligence est dû au manque de développement de celle-ci.43

=idiot est celui que >on trouve à >asile aliénés, ce qui conduit à une juxtaposition des termes qui entraîne une équivalence. =idiot est un aliéné et inversement. Avec Édouard Seguin (1812-1880), étudiant Esquirol, cet amalgame est critiqué. Il introduit également la notion enfance arriérée dès le milieu du XIXe siècle.

Au tournant du siècle, deux concepts sont retenus : celui «enfance anormale» proposé par Alfred Binet (1857-1911) qui distingue «les anormaux école» et «les anormaux asile», et celui «enfance arriérée» défendu par Désiré Magloire Bourneville (1840-1909), considéré comme le créateur de la neuropsychiatrie infantile. La loi du 15 avril 1909 retiendra ce dernier terme jugé à >époque comme moins péjoratif que celui «anormal». Dans le même temps, le mot «débilité» sera retenu pour décrire les déficiences intellectuelles et le retard mental.

Sous le Front populaire (1936) apparaît le terme «enfance déficiente» alors que le régime de Vichy en 1943 officialise celui «enfance inadaptée». Ce terme subsiste de nos jours. Son intérêt est de mettre >accent sur les facteurs environnement. En revanche, son caractère par trop extensible, celui de prendre en compte aussi bien les enfants déficients mentaux que ceux qui relèvent de la délinquance juvénile, ne semble pas satisfaisant.

En fait, >origine du terme est abord ordre biologique et est liée à la notion adaptation au milieu. Ce terme sera repris par la psychologie sensorielle puis par >analyse des comportements. Pour la première le déficit sensoriel, le retard mental sont des «inadaptations par», alors que pour les psychologues du comportement, >analyse se fait en terme du milieu, insuffisant ou perturbateur. Il s agit une «inadaptation à». En revanche, ceux qui souffrent «un handicap physique» sont toujours nommés «infirmes» ou «invalides».

Peu à peu le terme de «handicap» apparaît avec la notion «une aide particulière à ceux qui en auront besoin toute leur vie». Ce terme sera alors vivement critiqué par les psychiatres qui y verront une résurgence du modèle «esquirolien» avec son état immuable et incurable. La loi de 1977 va cependant officialiser le terme de «handicap».

Ainsi, un point de vue chronologique, on est passé des termes idiots, aliénés, invalides, informes, utilisés au XIXe siècle, à celui arriérés au début du XXe siècle, puis à celui anormaux. Au milieu de ce siècle, on parle de déficients et inadaptés ; en cette fin de siècle de handicapés.

Ce raccourci historique ne signifie pas pour autant que les termes se soient exclus les uns les autres une période à >autre. Preuve en est que les titres des ouvrages actuels utilisent aussi bien «déficience» qu «inadaptation» ou «handicap» indiquant, par là même, >héritage historique de la discipline de leur auteur. Cependant, il faut souligner que le terme «handicap» apparaît de plus en plus souvent apposé à celui de «déficience» ou «inadaptation», renforçant ainsi son usage.

Ce parcours historique rapide permet de comprendre que les changements appellation au cours de >histoire sont non seulement le fruit de >affinement des connaissances sur le «handicap» mais aussi >expression de désignations de groupes qui, se constituant un savoir experts en la matière, ont intérêt à imposer leurs propres catégorisations.
La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle représentent une époque charnière pour mieux cerner les convergences et les antagonismes entre le médical et >éducatif. La loi de 1909 sur les écoles et les classes de perfectionnement semble bien avoir pour origine le rôle des médecins aliénistes tels que Bourneville qui réclama que les enfants arriérés puissent recevoir une éducation en dehors de >asile. Ce dernier contribua par la suite au «dépistage» des enfants arriérés dans les écoles rejoignant ainsi les «psychopédagogues», comme Binet et Simon. Toutefois, les références s opposent entre le milieu médical pour lequel >enfant arriéré est avant tout un malade et le milieu éducatif qui juge que si >arriéré se caractérise par une perturbation intellectuelle (affirmation justifiée par >argumentation scientifique des médecins et des psychopédagogues) il est au fond un indiscipliné par rapport à la norme scolaire. C’est ce principe de déviance scolaire qui va régir la mise en œuvre pédagogique.

Les classes spéciales ont représenté une sorte de compromis institutionnel entre les médecins préoccupés par le sort des enfants de >asile et les psychopédagogues préoccupés à >inverse par le repérage des déviants dans >école.

En autres termes et de façon schématique, les premiers essayent en quelque sorte de donner un peu école aux enfants de >asile et de permettre aux moins malades entre eux de désengorger >hôpital. Les seconds cherchaient à écarter de >école ordinaire ceux qui ne respectaient pas son ordre, en les reléguant dans des classes spéciales sous prétexte une justification médicale et une pathologisation accrue des difficultés.

Aujourhui, le handicap chez >enfant concerne toujours à la fois le ministère des Affaires sociales et le ministère de >Éducation nationale. La division opérée au début du siècle entre le médical et >éducatif perdure malgré les volontés communes de rapprochement de part et autre. Tout le dispositif aide à >enfant handicapé s´organise selon le tissu institutionnel de chaque administration : il prend en compte les définitions médicales, éducatives et administratives constitutives de la construction du handicap en France.44


3. LES CLASSIFICATIONS DES HANDICAPS

=idée une classification permettant un suivi et des comparaisons internationales sur les causes de décès puis sur les maladies, pour arriver aujourhui aux handicaps, est finalement une préoccupation très ancienne. Des listes de maladies mortelles furent proposées dès le XVIIIe siècle et, au XIXe siècle, médecins et statisticiens s associent pour proposer des nomenclatures des causes de décès. En 1893, >Institut international de statistique adopte une première nomenclature proposée par Paris et il recommande déjà une révision tous les dix ans.45

On s’intéresse alors à la prise en compte des maladies non mortelles, ce qui donnera en 1910 un nouvel intitulé à la seconde nomenclature «Classification internationale des causes de maladies et décès». En élargissant la réflexion autour de la maladie, la référence aux causes de décès fut progressivement abandonnée. Dès la seconde moitié du XXe siècle, la réflexion se poursuit et >on ne cherche plus uniquement à se limiter aux causes médicales de décès ni au relevé des maladies. Compte tenu des progrès de la médecine et du vieillissement de la population, les descriptions en vigueur s avèrent insuffisantes et la notion de handicap, qui se développe dans les milieux de la rééducation fonctionnelle, semble apporter non seulement une ouverture du cadre descriptif mais aussi un complément essentiel de précision.46

Les classifications dans le domaine de >enfance handicapée ont beaucoup évolué avec le temps. Leurs transformations successives expriment les débats scientifiques et >évolution des mentalités. =intérêt de leur étude dépasse le domaine des spécialistes. Elles sont en relation avec les choix de politiques aides et de soins. Elles sont au carrefour enjeux concrets pour la vie ordinaire des enfants concernés, pour leurs familles, et pour les professionnels qui s efforcent de les aider. En caractérisant une personne par un seul trait, on opère simultanément un classement des personnes, sans s intérroger sur >implication sous-jacente : à tout moment, il y aurait une adéquation possible entre une personne et un établissement ou un service.47


3.1. LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES HANDICAPS (CIH)

La nécessité de mettre un peu ordre dans les termes employés, de clarifier des catégories inévitablement utilisées, s imposait donc : comment parler des personnes sans évoquer leurs difficultés, décrire ce dont elles sont victimes sans le nommer, parler des besoins spécifiques, par exemple, des personnes en situation de handicap moteur sans définir ce qui fait cette spécificité ? Ici débutent les difficultés, et abord celle de s accorder sur les termes, puis celle de ne pas réduire les problèmes une personne à un point de vue, exclusivement médical par exemple. Ce sont ces difficultés conceptuelles et ce souci de ne pas réduire le handicap à un diagnostic qui ont conduit à >élaboration de la première CIH (1980), qui a suscité un engouement réel en France  notamment dans les milieux associatifs  comme à >étranger.48

Il s agit un document expérimental soumis aux révisions décennales proposé par >unité de la Classification internationale des maladies (CIM) dans le but de classer aussi les conséquences des maladies et des accidents à >aide un nouveau outil, la Classification internationale des déficiences, incapacités et handicaps (CIDIH). C est à Philip Wood que la responsabilité de ce travail a été confiée.49

Les définitions élaborées à Rennes, en 1975, ont été maintenues et ont servi à définir trois axes, segments, dimensions, qui ont conduit à la notion de «trilogie de Wood». La première édition en langue anglaise de la CIDIH date de 1980. La traduction française a été diffusée quelques années plus tard. La CIDIH ne concerne plus uniquement le domaine médical comme la CIM, mais s’intéresse aux conséquences sociales des séquelles de maladies et traumatismes. Elle tient compte, conformément à >évolution des idées dans ce domaine, des particularités de chaque personne et de son environnement immédiat. Quatre éléments, reliés entre eux, composent le processus apparition des handicaps. Ce sont, une part, les maladies ou traumatismes (diagnostics identifiables par la CIM) et, autre part, les déficiences, les incapacités et les handicaps (identifiables par la CIDIH).50


=originalité de cette classification est de poser les questions en se plaçant du côté de la personne, à un moment donné et dans un environnement donné, et jamais du côté des dispositifs aides et de soins. Se placer du côté de la personne, c est accepter une pluralité de points de vue légitimes ; non qu ils soient équivalents ni interchangeables : ils sont emblée dans une situation ouverture et de dialogue. Un autre intérêt est identifier plusieurs éléments significatifs formant ensemble les conséquences des maladies (le modèle), ce qui permet étudier les rapports que ces éléments entretiennent entre eux (le processus), et éclairer les décisions aides et de soins (la stratégie). Les trois étapes sont distinctes et complémentaires comme le sont dans un voyage la lecture et la carte, la recherche de >itinéraire, et le choix des moyens matériels pour se déplacer. À partir du moment où une personne est décrite par plusieurs traits simultanés, la classification internationale ne peut pas servir à un classement des personnes. La démarche de Wood implique une causalité multifactorielle et un partenariat pour les aides et les soins.51

Le diagnostic ne suffit pas pour caractériser un état de santé : il donne peu indications sur la gravité dans la vie ordinaire, et aucune sur son évolution variable dans la durée. Il doit être complété par >étude des conséquences des maladies : elles sont formées par des éléments distincts et hétérogènes, de natures différentes, et qui entretiennent entre eux des relations complexes et évolutives. Avec le diagnostic, ces éléments se situent sur quatre plans expérience de santé, qui, ensemble, forment un modèle descriptif. Les phénomènes morbides ou psychopathologiques se situent sur le plan de la maladie. C est là qu est posé le diagnostic. Il y a les atteintes organes ou de fonctions. Les traducteurs français ont décidé de les appeler déficiences. Atteintes aurait été aussi exact, et moins marqué par >usage ancien. Les limitations des gestes et activités de la vie ordinaire concernent cette fois la personne dans son ensemble. On les appelle incapacités. Le mot est à prendre dans son sens littéral de ne pas être capable de telle ou telle action : il ne s agit pas du taux incapacité utilisé en France pour déterminer les droits à >invalidité. Enfin, les limitations au libre exercice des rôles sociaux concernent le résultat de >interaction avec son environnement une personne qui a des problèmes de santé, dans la mesure où ce résultat défavorise la personne. Ces limitations sont appelées le handicap, ou désavantage social, dans ses diverses dimensions (le besoin aide personnelle, la mobilité, >occupation, le réseau social, les ressources financières). Les traducteurs français ont modifié le texte en appelant handicap >ensemble des trois plans : déficiences, incapacités et désavantages sociaux.52

3.1.1. la déficience

La déficience correspond dans le domaine de la santé à toute perte de substance ou altération une fonction ou une structure psychologique, physiologique ou anatomique. Ce champ de la déficience se situe au niveau de >organisme, des organes un individu. C est une anomalie, une malformation, une insuffisance ou une perte un organe, un groupe organes ou une fonction spécifique de ceux-ci. Elle peut être congénitale ou acquise, permanente ou temporaire. La classification des déficiences ne permet qu une prescription une caractéristique anormale de parties du corps de >être humain, mais n informe pas sur la conséquence de cette anomalie pour une personne en particulier.

Le domaine de la catégorie de la déficience se subdivise en neuf grandes catégories qui sont :

1. Déficiences intellectuelles
2. Autres déficiences du psychisme
3. Déficiences du langage et de la parole
4. Déficiences auditives
5. Déficiences de >appareil oculaire
6. Déficiences des autres organes
7. Déficiences du squelette et de >appareil de soutien
8. Déficiences esthétiques
9. Déficiences des fonctions générales, sensitives ou autres 53






3.1.2. =incapacité

=incapacité correspond dans le domaine de la santé à toute réduction (résultant une déficience), partielle ou totale, de la capacité accomplir une activité une façon, ou dans des limites considérées comme normales pour être humain.54

Le champ de >incapacité se situe au niveau de >individu dans son intégrité. =incapacité résultant de la déficience se manifeste dans la réalité des activités et comportements quotidiens de la vie par un excès ou une diminution de certaines fonctions de >individu. Elle peut être permanente ou temporaire, réversible ou non, progressive ou régressive.

Le domaine de >incapacité se subdivise en neuf catégories qui sont :

1. Les incapacités concernant les comportements
2. Les incapacités concernant la communication
3. Les inacapacités conecrnant les soins corporels
4. Les incapacités concernant la locomotion
5. Les inacapacités concernant >utilisation du corps dans certaines tâches
6. Les maladresses
7. Incapacités révélées par certaines situations
8. Les incapacités concernant les aptitudes particulières
9. Autres restrictions activités 55










3.1.3. Le handicap

Dans le domaine de la santé, le handicap est un désavantage social pour un individu qui résulte une déficience ou une incapacité et qui limite ou interdit >accomplissement un rôle considéré comme normal compte tenu de >âge, du sexe et des facteurs socioculturels. 56

Le domaine du handicap se situe au niveau de la société. C est >interaction entre >individu et son environnement. Il est une entrave au plein épanouissement un être humain dans son milieu de vie. Son existence et son importance dépendent de facteurs sociaux, culturels et écologiques tels que : >âge, le sexe, le rôle social, les croyances religieuses, >environnement, le climat, la réponse de la société face à ces différences (déficiences et incapacités), etc.Le handicap se définit par les rôles eesentiels à la vie sociale un individu, c est-à-dire les dimensions de >expérience pour lesquels la compétence de >individu est nécessaire. La CIH en dénombre sept : >orientation, >indépendance physique, la mobilité. =occupation, >intégration sociale, >indépendance économique, les autres handicaps.57

Dès sa publication, plusieurs critiques de la CIH apparaissent : les facteurs environnementaux ne sont pas prix en compte, la terminologie est négative, et surtout elle reste sous-tendue par une relation linéaire de cause à effet entre les déficiences et les désavantages, ce qui en fait toujours un modèle individuel expliquant >expérience sociale négative des personnes par leurs attributs personnels sans tenir compte des facteur contextuels. Les possibilités ntervention restent alors cantonnés au niveau de >individu et ne peuvent donc aborder la question du changement social. Des approches alternatives sont proposés en particulier par les Canadiens.

Mené par >OMS, le processus de révision de cette première classification, qui avait un statut expérimental, vient de s’achever. La 54e Assemblée mondiale de la santé a adopté en mai 2001, une nouvelle classifiaction, la CIF (Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé). Ce faisant, >OMS a fait passer cette nouvelle classification un statut de classification «connexe» à un statut de classification «centrale» au sein de la famille internationale des classifications de >OMS. Cette évolution concrétise >importance que prennent les questions liées au handicap dans >approche actuelle des questions de la santé.58































3.2. La classification international du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF)

La nouvelle classification internationale s’inscrit donc dans un vaste mouvement pour penser le handicap autrement que comme une suite de «malheurs» individuels écartant les personnes concernées de la norme médicale ou sociale. Le processus de révision de la classification de 1980 a démarré officiellement en 1995 pour aboutir à une version complètement différente dans ses principes, ses définitions et les nomenclatures qu’elle propose, sous le titre de Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé. Le sigle officiel francophone est donc CIF, correspondant au raccourci anglais de ICF pour International classification of functioning, disability and health.

La CIF se propose aborder le handicap (ou son corollaire neutre, le fonctionnement) sous deux angles : en tant qu’individu, et en tant qu’être social. La dimension individuelle («déficiences» dans la CIH) est décomposée en deux nomenclatures : les fonctions organiques (qui sont les fonctions organiques des systèmes physiologiques, y compris les fonctions psychologiques) et les structures anatomiques (organes, membres et composantes) ; la déficience reste définie comme un problème (écart, perte importante) une fonction ou une structure et est finalement le seul concept commun à la CIH et à la CIF. La dimension «être social» regroupe les dimensions activités et participation, qui étaient distinctes dans les versions provisoires de la nouvelle classification. =activité correspond à >exécution un tâche par une personne (son corollaire négatif est la limitation activité). La participation est >implication de la personne dans une situation de vie réelle (corollaire négatif : restriction de participation). Ces deux concepts (activités et participation) sont évalués par deux autres : ceux de capacité, qui désigne la réalisation dans des conditions standardisées (test, situation théorique), et de performance (réalisation dans les conditions réelles de vie). Le handicap désigne >ensemble des éléments négatifs de ces dimensions : déficiences (fonction ou structure), limitation activité et restriction de participation. Les facteurs environnementaux sont listés à part et représentent classiquement >environnement physique, social et attitudinal dans lequel les personnes vivent et mènent leur vie. Une liste de facteurs personnels est jointe à ces facteurs environnementaux (>ensemble représentant les facteurs contextuels) mais n est pas articulée avec les autres dimensions. 59

La CIF s est éloignée une classification des «conséquences de la maladie» (version 1980) pour devenir une classification des «composantes de la santé». Les «composantes de la santé» définissent ce qui constitue la santé, alors que les «conséquences» se focalisent sur >impact de la maladie ou tout problème de la santé qui peut en résulter. Ainsi, la CIF adopte une position neutre par rapport à >étiologie et permet aux chercheurs inférer les causes des situations qu ils observent à >aide des méthodes scientifiques appropriées. Pour autant, la démarche adoptée ici diffère aussi de celle des «déterminants de la santé» ou des «facteurs de risque». Pour permettre étudier les déterminants de la santé ou les facteurs de risque, la CIF comprend une liste de facteurs environnementaux qui permettent de décrire le contexte dans lequel vit chaque individu.60

3.2.1. les définitions proposées dans la CIF

Déficience désigne une perte ou une anomalie une structure corporelle ou une fonction physiologique ou psychologique.

Activité est la nature et >étendue du fonctionnement au niveau de la personne. Les activités peuvent être limitées dans leur nature, leur durée et leur qualité.

Participation est la nature et >étendue de >implication une personne dans des situations de la vie, par rapport aux déficiences, activités, problèmes de santé et facteurs contextuels.61

Le terme handicap désigne dans la CIF >ensemble des dimensions dans leur approche négative alors qu il désignait le seul niveau social dans la CIH (sauf pour les français qui avaient choisi le terme de désavantage pour ce niveau et utilisaient déjà le terme handicap pour >ensemble du processus). Le handicap ainsi défini n intègre pas la dimension environnementale explicitement, puisqu il est apprécié indépendamment des facteurs environnementaux, notamment lorsqu ils sont «obstacles». Toutefois c est, si >on peut dire, plus une incohérence qu une contradiction, la notion même de participation, qui suppose une appréciation dans les situations réelles de vie, intègre de fait la notion environnement, de même que celle de performance appliquée tant aux activités qu à la participation. Par ailleurs, le schéma général propose une articulation dynamique avec >environnement qui manque aux définitions proposées. Au total, la nouvelle classification est le résultat de tentatives de synthèse, de consensus et arbitrages dont le résultat pâtit assez fortement en terme de cohérence et homogénéité. Les seuls éléments demeurés stables lors de la seconde partie du processus de révision (à partir des premières versions-tests structurées) ont été la dimension corporelle (fonction et structure), et le schéma général mettant en exergue la multiplicité des interactions à défaut de dégager une pédagogie du handicap (quel qu’en soit le fondement) comme le faisait celui de la CIH .

Parmi les limites majeures qui résultent un tel processus, marqué par des révisions indépendantes de chaque partie de la CIH et des changements majeurs de dernière minute ayant réduit deux des dimensions (activités/incapacités et participation/désavantage) à une seule, on peut souligner :

- Des éléments flous qui empêcheront sans doute la CIF être une référence homogène : Le titre de la nouvelle classification en est le reflet avec ses termes génériques intraduisibles ou inutilisables (fonctionnement, santé) qui explique la tentation franco-française de garder le terme handicap  qui traduit pourtant mal celui de disability  sous l appellation, impropre, de «CIH-2»).
- Les définitions des activités et participation que >OMS, faute avoir pu les circonscrire, confie à la bonne volonté des utilisateurs en ne proposant pas moins de
quatre façons différentes de les aborder.
 La mauvaise articulation des facteurs environnementaux : >environnement n est pas appréhendé, sauf sur le schéma de synthèse, comme une dimension vraie de la classification. Il est présenté comme une liste (nomenclature) éléments environnementaux et sociaux permettant un repérage propre, y compris la notion interaction, mais aussi intégré dans la définition même de la notion de participation ou au travers du concept de performance, ce qui rend très difficile le repérage du «lieu» de
>interaction et donc >utilisation pratique de ce concept.
 Des facteurs personnels relégués au rang de figurants : listés dans une nomenclature sans qualificateur, ils ne sont pas articulés avec le reste des dimensions dans leur définition alors qu ils le sont dans le schéma. Leur dimension subjective («vécu de la situation de handicap») n est pas explicitée.
 =inscription, dans la classification elle-même, outils évaluation génériques inadaptés : bien que se défendant de toute utilisation non validée ou discriminatoire, la CIF propose des grilles évaluation de sévérité des éléments recensés, dont le seul espoir qu on peut en avoir est qu elles ne soient jamais appliquées, puisqu elles proposent une évaluation générique basée sur des écarts par rapport à des normes aussi bien médicales que sociales et soumet à la même grille (sans aucune validation scientifique) des items aussi disparates que la longueur un membre, la continuité de la conscience et la tâche de créer ou entretenir des relations étroites ou tendres avec d autres personnes dans la vie réelle.62

On retiendra cependant des éléments positifs dans la CIF, mais ceux-ci se dégagent beaucoup plus par rapport à la CIH qu elle remplace que par rapport à l état actuel de la réflexion internationale sur les handicaps ou aux propositions alternatives :

 Adoption un vocabulaire positif ou neutre au moins dans la nomenclature et les définitions (car les échelles évaluation proposées sont toutes négatives, à >exception du concept de «facilitateur» retenu pour l environnement).
 Volonté d universalité : traduite dans le titre autour des notions très larges de fonctionnement et de santé (au sens de >OMS), la CIF affiche la volonté être une classification universelle s’adressant à tout être humain et non à des personnes stigmatisées sur un critère physique ou mental. Derrière cette bonne volonté, vite prise en défaut lorsqu’on constate les références normatives multiples du contenu de la classification, la notion de santé circonscrit habilement le champ application, ouvrant ce champ à >ensemble des problèmes de santé (donc au-delà du handicap au sens restrictif habituel et potentiellement discriminant ) sans >élargir toutefois à toute difficulté de participation sociale sans lien avec la santé (ce qui aurait abouti à une confusion avec la notion exclusion en général).
 Prise en compte des facteurs environnementaux, malgré quelques incohérences, dans le schéma général et dans les outils proposés (qualificateurs : obstacles ou facilitateurs). C est là sans doute >apport majeur de la nouvelle classification par rapport à >ancienne et ce que >on retiendra finalement de sa laborieuse
révision.63






























4. La scolarisation des enfants handicapés64

Deux lois marquent plus particulièrement >histoire de la scolarisation des enfants et des adolescents handicapés : la loi du 15 avril 1909 et celle du 30 juin 1975. Au début du siècle, la création, avec la loi du 15 avril 1909, de classes spéciales, permet accueillir dans les écoles primaires ordinaires des enfants «arriérés» en provenance des asiles. Cette première mesure éducation spéciale en faveur des enfants «anormaux» se présente comme une amélioration du sort des enfants «éducables», mais elle a pour conséquence la mise à >écart des jeunes handicapés des structures enseignement ordinaire.

Presque trois quarts de siècle plus tard, la loi du 30 juin 1975 dite loi orientation en faveur des personnes handicapées, déclare, en son article premier, que >intégration sociale des mineurs et adultes handicapés physiques, sensoriels ou moteurs constitue une obligation nationale et affirme la volonté de les maintenir, chaque fois que possible, dans un cadre de vie ordinaire. Il s agit alors de favoriser >intégration sociale, comprise dans tous ses aspects, des personnes handicapées. La loi du 30 juin 1975 définit un droit pour les enfans et les adolescents handicapés à être scolarisés en milieu ordinaire, mais elle ne stipule pas expressément une volonté intégration en milieu scolaire ordinaire.

En effet, >article 4 de la loi de 1975, relatif à >éducation, institue >obligation éducative pour les enfants et les adolescents handicapés et spécifie qu ils doivent recevoir une «éducation ordinaire» ou, à défaut, une «éducation spéciale» assurée soit dans un établissement ordinaire, soit dans un établissement spécialisé.

=article 5 de la loi de 1975 privilégie la fréquentation un établissement relevant du ministère ed >Éducation nationale, sans donner la priorité aux établissements ordinaires sur les établissements spécialisés.

Bien que >intégration scolaire se profile dans la loi de 1975 comme moyen intégration sociale des handicapés, le terme même intégration à propos de leur scolarité n apparaît pour la première fois que dans les circulaires postérieures ; ces circulaires concernent la mise en Suvre de la politique intégration scolaire en milieu ordinaire des jeunes handicapés (1982) et la mise en place actions de soutien et de soins spécialisés en vue de leur intégration (1983). =incitation à >intégration scolaire des jeunes handicapés est réaffirmée quelques années plus tard, dans la loi orientation du 10 juillet 1989.

Dans une recherche portant sur >intégration scolaire des enfants handicapés, R. Establet et J. Zaffran distinguent dans un perspective historique trois sortes de logique éducative concourant au traitement éducatif des enfants «anormaux» et reflétant les rapports entretenus par la société avec les personnes handicapées : la logique ségrégative (du début du XXe siècle aux années 40) ; la logique adaptation (des années 40 aux années 70) ; la logique intégration (des années 70 à nos jours).

Ils montrent ainsi comment la question de >éducation des handicapés est passée un souci premier de segrégation ou éviction des «anormaux» à une préoccupation de leur adaptation au travail avant de répondre à une finalité intégration sociale : «Ils semblerait que depuis le début du siècle la problématique du traitement éducatif des enfants handicapés s est orientée dans le sens un triple élargissement. À >origine exclue du système scolaire ordinaire, >enfance anormale était recluse dans des structures scolaires spécialisées. Par la suite, elle subit le changement de regard que lui porte la société pour devenir >enfance inadaptée ; la finalité devient alors >acqusition une capacité adaptation au monde du travail de >individu auquel s adresse >enseignement spécialisé et que le contexte économique propre à cette période pouvait rendre possible. Cependant depuis maintenant une vingtaine années, >intégration par >économie ne peut plus remplir sa fonction de «grand intégrateur» de la même façon pour tous. Aussi, depuis une vingtaine années, la finalité éducative semble désormais être celle une adaptation non plus au monde du travail mais plutôt à la société civile. La logique intégration scolaire ne s adresse plus à >anormal ni à >inadapté mais à celui qui désormais pourrait être qualifié à la fois de handicapé et de citoyen.»





4.1. les différentes voies de scolarisation

Au fil des années, une grande diversité de structures accueil et éducation pour les enfants handicapés se sont créées, diversifiées, substituées ou juxtaposées, voire superposées, aboutissant à une infrastructure actuelle extraordinairement variée et à une organisation très complexe de la scolarisation. Cette complexité est renforcée par le fait qu un certain nombre de jeunes handicapés peuvent être scolarisés dans deux types de structures à la fois. En effet, un jeune handicapé placé dans un établissement éducation spéciale peut être scolarisé dans cet établissement ou dans un établissement de >Éducation nationale ou bien encore suivre une scolarité en partie dans >établissement accueil avec une intégration partielle dans un établissement de >Éducation nationale. On distingue deux voies de scolarité selon le milieu de scolarisation : ordinaire ou spécialisé. Le milieu ordinaire est constitué par les établissements «ordinaires» de >Éducation nationale (école, collège ou lycée) ; les jeunes handiacapés y reçoivent une éducation ordinaire ou une éducation spéciale. Le milieu spécialisé offre une possibilité de scolarisation lorsque le milieu ordinaire n est pas adapté aux besoins de >enfant ou de >adolescent, et dispense une éducation spéciale ; certains établissements spécialisées peuvent dépendre du ministère de >Éducation nationale, mais la plupart relèvent du ministère des Affaires sociales et concilient scolarité et soins.

Autrement dit, la séparation des voies de scolarisation selon le milieu (ordinaire ou spécialisé) ne recouvre pas la distinction faite selon le type éducation (ordinaire ou spéciale).

Selon le type de déficience, les possibilités de scolarisation se révèlent très différentes. Le choix des parents pour une voie ou une autre dépend de la nature et du degré du handicap, mais aussi de la personnalité de >enfant et de ses besoins. Enfin, les jeunes handicapés peuvent passer un mode de scolarisation à un autre en fonction de >évolution de leur déficience.




4.1.1. la scolarisation en milieu scolaire ordinaire

C est lorsqu un jeune handicapé est scolarisé dans un établissement «ordinaire» relevant du ministère de >Éducation que >on parle intégration scolaire ordinaire, quel que soit le type enseignement dispensé (ordinaire ou spécial). Par intégration scolaire, on entend soit >accès, soit le maintien, soir le retour en milieu scolaire. Dans une politique ensemble visant à favoriser >intégration des handicapés dans notre société, >intégration serait le mode de scolarisation privilégié, car elle offre à >enfant handicapé une plus grande capacité autonomie et le prépare à une meilleure insertion adulte.

=intégration scolaire s accompagne souvent actions de soutiens extérieurs, menées par les services intégration scolaire type SESSAD (Service éducation spéciale et de soins à domicile). Selon le type de handicap, les services intégration scolaire répondent à des appellations spécifiques : les SAAAIS (Service aide à >acquisition de >autonomie et à >intégration scolaire) pour les enfants déficients visuels et les SSEFIS (services de soutien à >éducation familiale et à >intégration scolaire) pour les enfants déficients auditifs. Ces différents services sont des structures légères, mises en place à partir de 1988, et relèvent du ministère des Affaires sociales ; ils peuvent être rattachés à un établissement médico-éducatif ou bien fonctionner de façon autonome. Ils comportent des éducateurs, des enseignants spécialisés et une équipe médicale et paramédicale qui assurent aux jeunes handicapés de moins de vingt ans les soins, le soutien éducatif et le suivi nécessaire à leur intégration, en intervenat soit au domicile, soit dans >établissement scolaire.

=intégration scolaire, qui peut être partielle ou totale, revêt deux formes : >intégration individuelle et >intégration collective. Pour chaque enfant, il est établi, en fonction de son âge et de la spécificité de son handicap, un projet accueil individualisé (PAI) , ou projet éducatif individualisé (PEI), qui précise la forme intégration répondant au mieux à ses besoins. Le projet évalue les besoins particuliers de >élève handicapé, fixe les objectifs pédagogiques et éducatifs de sa scolarité, et définit les modalités interventions et les méthodes à mettre en Suvre. Il est réexaminé régulièrement pour s adapter à >évolution du jeune handicapé et nécessite la concertation de toute la communauté éducative (famille, directeur école ou chef établissement, enseignant, intervenants spécialisés et services spécialisés intéressés).

4.1.1.1. =intégration individuelle

On parle intégration individuelle lorsqu un jeune handicapé est accueilli dans une classe ordinaire. Ce dernier suit alors >enseignement dans le cadre habituel du fonctionnement de la classe soit à temps plein, soit à temps partiel pour certaines activités, avec le cas échéant un soutien particulier. =admission un enfant handicapé dans un établissement scolaire se fait soit directement, lorsque la nature et le degré du handicap le permettent, soit après avis favorable une commission spéciale éducation : Commission départementale de >éducation spécialisée (CDES) ou Commission de circonscription (CCPE) pour >enseignement pré-élementaire et élémentaire, et (CCSD) pour >enseignement de second degré.

4.1.1.2. =intégration collective

=intégration collective correspond à >ouverture, dans un établissement ordinaire, une classe spéciale accueillant des élèves handicapés qui reçoivent un enseignement adapté, répondant à leurs besoins particuliers. Cette intégration peut se faire à temps partiel ou à temps plein.

- Dans le premier degré, les classes intégration scolaire (CLIS), créées en 1991, ont été mises en place pour remplacer progressivement les classes spéciales (classes de perfectionnement, classes pour handicapés sensoriels, moteurs). Avec un effectif ne dépassant jamais douze élèves, les CLIS accueillent des enfants handicapés de 6 à 12 ans, selon leur type de déficience mentale (CLIS 1), auditive (CLIS 2), visuelle (CLIS 3) ou motrice (CLIS 4). =admission dans une de ces classes nécessite la reconnaissance du handicap par une commission de >éducation spéciale (CCPE : Commission de circonsciption de >enseignement pré-élementaire et élémentaire ou CDES). Les CLIS accueillent des enfants qui ne peuvent être scolarisés dans une classe ordinaire. Mais dont la déficience ne nécessite pas >admission dans un établissement spécialisé. =objectif des CLIS est de permettre aux enfants handicapés de participer aux activités autres classes et de rejoindre partiellement ou totalement un cursus scolaire ordinaire.

- Dans le second degré, les sections enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), mises en place en 1996, correspondent à la nouvelle appellation de sections éducation spécialisée (SES), suite à la redéfinition de leurs missions. Initialement, les classes de SES, créées en 1967, avaient comme objectif de permettre aux élèves scolarisés dans les classes spéciales du premier degré de prolonger leurs études, après que la scolarité obligatoire eut été portée de 14 à 16 ans. Mais >échec scolaire représente de plus en plus un critère admission prédominant : les SES remplacées progressivement par les SEGPA sont rattachées à un collège et regroupent essentiellement des élèves en difficulté scolaire ou déficients légers. Pour être admis dans une de ces classes, les jeunes handicapés doivent avoir fait >objet une décision orientation par une commission éducation spéciale  CDES ou CCSD (Commission de circonscription du second degré).

Les unités pédagogiques intégration (UPI), créées quant à elles en 1995, constituent des dispositifs destinées à favoriser >accueil des jeunes adolescents de 11 à 16 ans présentant différentes formes de handicap mental reconnues par la CDES ou la CCSD ; elles offrent une nouvelle voie de scolarisation en prolongement des CLIS 1 (pour handicapés mentaux).

Cette présentation succincte de la scolarisation en milieu ordinaire révèle la double confusion qui existe à propos de >intégration des jeunes handicapés.

D une part, il existe un amalgame entre les handicapés et les élèves présentant des «difficultés scolaires graves liées à des problèmes sociaux», pour reprendre la nomenclature en vigueur ; autre part, la notion intégration demeure équivoque. En effet, la distinction entre le terme «adaptation» qui concerne un public en grande difficulté et celui «intégration» qui s adresse à une population reconnue handicapée s efface très souvent. Le handicap n est pas >échec scolaire et vice versa. C est, par ailleurs, >intégration individuelle, lorsque le jeune handicapé est accueilli dans une classe ordinaire un établissement scolaire, qui correspondrait le mieux à une intégration un individu dans un groupe. Or, de plus en plus, le concept intégration comprend >intégration collective, laquelle en se limitant, au mieux, au temps des récréations et des repas, devient factice. On peut donc dire que, dans >intégration collective, >exclusion >emporte sur >intégration. Cette ambiguïté apparaît nettement avec la dénomination des CLIS qui sont des «classses intégration scolaire» parce qu elles sont situées dans un établissement ordinaire, mais qui dispensent un enseignement spécial tout à fait dans le sens de >article 4 de la loi du 30 juin 1975.

=intégration collective n intéresse pas directement >enfant, puisqu il ne s agit pas intégrer un jeune hndicapé dans un groupe ; en revanche, elle concerne la structure, en cherchant à intégrer dans un établissement ordinaire une classe spécifique, réservée à des élèves «extraordinaires». Cette forme intégration n est peut-être pas une intégration scolaire à proprement parler, puisque >objectif n est pas, contrairement à ce que réaffirme la loi orientation du 10 juillet 1989, accueillir un élève handicapé au sein une classe ordinaire, afin qu il reçoive le même enseignement scolaire que les autres élèves de son âge. =intégration collective représente davantage un projet intégration sociale, via >école ; c est >un des aspects de la politique intégration des handicapés dans la société, énoncé clairement dans >article premier de la loi de 1975.

De surcroît, si les CLIS dans le premier degré et les UPI dans le second degré, en accueillant exclusivement des enfants et adolescents reconnus handicapés, constituent de véritables structures intégration au sens large, on peut se demander si les SES-SEGPA s inscrivent dans une même logique intégration, puisqu elles sont destinées aussi bien aux élèves en difficulté qu aux élèves handicapés.

La notion intégration recouvre donc deux réalités bien différentes, voire contradictoires, et cette équivoque entretient une confusion certaine dans le débat sur >intégration des jeunes handicapés. Au-delà de cette question, force est de constater aujourhui que >intégration, aussi bien individuelle que collective, est encore trop peu développée, et qu’elle ne correspond pas toujours aux perspectives énoncées dans les lois. Les causes en sont multiples : non-accessibilité des locaux, nombre insuffisant de classes spécialisées et de personnel qualifié, manque de formation des auxiliaires intégration scolaire ou des aides-éducateurs, insuffisance des services intégration scolaire. À ces différentes raisons s ajoute une certaine inquiétude au sein de >ensemble de la communauté éducative : >accueil un jeune handicapé dans le milieu scolaire ordinaire nécessite concertation et réflexion sur la différence ; réussie, >intégration modifie le regard des autres sur le handicap et devient une remarquable école de tolérence.

Par ailleurs, le terme de «handicapé» a remplacé celui «inadapté», après la promulgation de la loi de 1975. Même si celui-ci est encore employé aujourhui, il est usage de parler enfant handicapé plutôt que un enfant inadapté, à propos un enfant souffrant une déficience. Il est donc pour le moins curieux de constater qu au niveau de >enseignement destiné aux enfants handicapés, le vocable de référence reste celui adapation qui se décline sous toutes les formes. On parle indifféremment enseignement spécial ou adapté ; ce secteur spécifique intitulé : Adaptation et Intégration scolaire (AIS) est sous >autorité de >Inspecteur de >Éducation nationale chargé de >adaptation et de >intégration scolaire (IEN-AIS), et les enseignants doivent être titulaires du Certificat aptitude aux actions pédagogiques adaptation et intégration scolaire (CAAPSAIS) pour intervenir au titre enseignants spécialisés comme professionnels de >intégration scolaire.

Enfin, on pourrait s interroger sur le double sens du mot «adaptation» : dans certains cas, il s agit, certes, adapter >école à >enfant handicapé, mais dans autres, ne vise-t-on pas aussi à adapter >enfant souffrant une déficience (incluant souvent les troubles de la conduite et du comportement) à >école ordinaire ?













4. 1. 2. =enseignement spécial en établissement adapté ou spécialisé

=enseignement spécial s adresse à des enfants ou adolescents handicapés dont la déficience, du fait de sa nature ou de sa gravité, requiert des pratiques pédagogiques spécifiques. Celui-ci peut être dispensé soit dans des établissements dépendant du ministère de >Éducation nationale, soit dans des établissements relevant du ministère des Affaires sociales.

4.1.2.1. les établissements du ministère de >Éducation nationale

Il s agit des établissements régionaux enseignement adapté (EREA) tous publics. Crées en 1951, sous >appellation écoles nationales de perfectionnement (ENP), la majorité de ces établissements accueillent, à >instar des SES, des élèves présentant des difficultés scolaires et/ou sociales associées ou non à une déficience intellectuelle ; les autres établissements acceuillent des handicapé moteurs ou sensoriels. La plupart des EREA comprennent un internat éducatif. =enseignement est avant tout professionnel et couvre principalement le cursus secondaire. Ces établissements sont appelés à être remplacés progressivement par les lycées enseignement adapté (LEA).

4.1.2.2. les établissements du ministère des Affaires sociales

Les établissements sous tutelle du ministère des Affaires sociales sont divisés en trois secteurs : le secteur socio-éducatif, le secteur sanitaire et le secteur médico-éducatif. Ces établissements accueillent des jeunes handicapés ou en grande difficulté, qui reçoivent une éducation générale ou professionnelle adaptée ainsi que des soins spécialisés. Le mode de scolarisation de ces enfants et de ces adolescents varie considérablement selon le secteur et le type de déficience.

- Le secteur socio-éducatif regroupe des structures diversifiées. La plupart des enfants et adolescents accueillis dans ces établissements ne souffrent aucune déficience physique, mentale ou sensorielle, répertoriéé comme telle mais sont dits en situation de danger et sont le plus souvent privés de soutien familial. Comme le signalait déjà en 1995 J.-F. Ravaud, «la vocation de ces établissements est de plus en plus prononcéé vers >aide sociale des enfants et adolescents en difficulté». Les jeunes sont scolarisés soit dans >établissement, soit dans >école ou le collège de leur secteur.

- Le secteur sanitaire recouvre >ensemble des établissements accueillant des enfants ou des adolescents dont >état de santé physique nécessite une hospitalisation. Lorsqu il est impossible à ces enfants de suivre leur scolarité dans un établissement ordianire de >Éducation nationale, ils peuvent être scolarisés dans >hôpital. Du fait de leur vocation spécifique, les établissements de ces deux ssecteurs ne figurent pas toujours au nombre des structures accueil des enfants ou adolescents handicapés ; ailleurs, la proportion de jeunes handicapés pris en charge dans ce type établissement diminue régulièrement.

- Le secteur médico-éducatif, le plus important numériquement, est celui qui assure les soins et >éducation des jeunes handiacapés, lorsque leur handicap nécessite une prise en charge globale. Les établissements médico-éducatifs ou éducation spéciale regroupent plusieurs structures organisées autour un type de handicap qui détermine >orientation, c est-à-dire qu en principe les enfants ou les adolescents accueillis dans un établissement présentent la même déficience principale ; c est généralement le cas, bien qu il existe assez souvent des discordances entre la déficience du jeune handicapé et la structure qui >accueille. La plupart du temps, si on exclut les établissements pour déficients moteurs, la cause du handicap est classée à la rubrique «cause inconnue» ou «autres causes». La très grande majorité des enfants ou adolescents présente comme handicap principal une déficience mentale, et le plus souvent il s agit une déficience intellectuelle, plus ou moins importante. Selon la spécificité du handiacap, >enfant ou >adolescent peut être hébérgé dans sa famille, dans >établissement ou bien encore dans une famille accueil. =hébergement dans >établissement peut être assuré en internat complet ou de semaine (semi-internat). Tous les enfants et adolescents accueillis en établissements éducation spéciale ont fait >objet une orientation par la commission départementale éducation spéciale (CDES). Aucune prise en charge des rééducations et des soins ne peut être effectué sans >accord de la CDES. Les établissements médico-éducatifs peuvent être publics mais, le plus souvent, il sont privés et gérés par des associations à but non lucratif.

Il existe trois sortes de structures dans ce secteur :

1) Les instituts médico-éducatifs (IME) ou établissements éducation spéciale pour enfants déficients intellectuels. Ce sont les structures éducation les plus nombreuses : ils accueillent deux tiers des enfants handicapés. Ceux-ci comprennent les IMP (Instituts médico-pédagogiques) et les IMPro (Instituts médico-professionnels). Les premiers assurent les soins et >enseignement général et pratique adapté aux enfants handicapés de 6 à 14 ans. Les seconds font suite aux IMP en accueillant les adolescents déficients intellectuels de 14 à 20 ans qui reçoivent une éducation générale et une formation professionnelle adaptée à leur handicap.
2) Les instituts de rééducation, spécialisés dans >éducation des enfants présentant important troubles de la conduite et du comportement, ce qui apparaît dans les enquêtes de la DREES (direction de la recherche des études de >évaluation et des statistiques) sous >appellation : «déficience du psychisme». Un jeune handicapé sur sept est pris en charge par ce type établissements.
3) Les établissements pour enfants handicapés moteurs ou déficients sensoriels graves ou polyhandicapés. Ils reçoivent un peu moins de 20 % des enfants ou adolescents handicapés accueillis dans >ensemble des établissements médico-éducatifs.

En fonction de leur handicap, les enfants et les adolescents peuvent soit être scolarisés dans >établissement les prenant en charge, soit être intégrés dans une école ordinaire, à temps partiel ou à temps plein. =intégration est partielle lorsqu un jeune handicapé ou un groupe enfants venant un établissement éducation sont accueillis de temps en temps, selon un projet pédagogique établi pour chacun eux, dans une école ordinaire afin de partager certaines activités de la classe.

Au total, on se rend compte de la variété des structures existantes qui permettent de scolariser les jeunes handicapés. Chacune elles répond à des critères différents : milieu de scolarisation, type éducation, etc.









Partie pratique



«Les mots ne sont que les mots,
à peu près rien sans leur dessein que l’on confie au ton
et qui transcende leur sens à jamais prisonnier
des dictionnaires.»
Daniel Pennac



























A

Abasie n. f. (de a- privatif et basis «action de marcher») ( Incapacité partielle ou totale de marcher, indépendante de tout déficit musculaire et de tout trouble des mécanismes élémentaires de la marche.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Abasique adj. (de abasie) ( 1° Qui se rapporte à >abasie. ( 2° Qui est atteint une abasie. Subst. Un, une abasique.

Abduction n. f. (du latin abductio «action enlever, écarter ; détournement») ( 1º Mouvement qui éloigne un membre ou un segment de membre de >axe médian du corps. ( 2° La position qui résulte de ce mouvement.
Source: Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Aberration n. f. (du latin aberratio «éloignement», composé de ab- et du verbe errare «aller à >aventure») (1° Toute déviation de >état normal, plus particulièrement défaut de >image donnée par un instrument optique, un système optique (tel que >Sil). ( 2° Aberrations chromosomiques : Altération de la structure un chromosome par rapport au chromosome de la forme originelle. Les types principaux en sont la déficience, la translocation, >inversion, la duplication. Dans de nombreux cas, les aberrations chromosomiques sont congénitales, provenant une mauvaise répartitition chromosomique (lors de la formation de >ovule ou du spermatozoïde, ou au cours des premières divisions de >ovule fécondé) ou un arrangement chromosomique anormal de >un des deux parents, mais elles peuvent aussi être acquises (chromosome Philadelphie dans la leucémie myéloïde chronique par exemple). - «Les aberrations chromosomiques, dont la plus courante est le syndrome de Down ou trisomie 21, causent des problèmes mentaux et physiques.» Le diagnostic prénatal pour la détection des aberrations chromosomiques foetales. – Les aberrations chromosomiques entraînent plusieurs types de troubles : le plus souvent , il existe un retard mental, plus ou moins prononcé ; on observe aussi des anomalies viscérales, en particulier des cardiopathies ; enfin, il existe des anomalies morphologiques touchant la face, les mains, les «empreintes digitales» (dermatoglyphes). (’!Down)
Source: Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997 ; Santé Canada, Les anomalies congénitales au Canada. Rapport sur la santé périnatale, Ottawa, Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2002 ; Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996

Aboulie n. f. (du grec aboulia «irréflexion», de a- privatif et boulê «volonté, décision», nom action correspondant à boulesthai «vouloir») ( Absence ou diminution de la volonté entraînant indécision et impuissance à agir. C est un trouble assez fréquent chez les psychasthènes et les obsessionnels. Les aboulies se rencontrent dans tous les états de dépression et inhibition, légers ou profonds, constitutionnels ou acquis. Aboulie mélancolique, qui se rattache au syndrome inhibition psychomotrice. Dans les schizophrénies, particulièrement dans les formes hébéphréno-catatoniques, à versant déficitaire, une inhibition de >activité correspondant à >aboulie se rencontre et aboutit à >apragmatisme. ( Aboulie motrice. Aboulie localisée (à un membre par ex.), aboulie généralisée (à toutes actions et toutes pensées). ( Aboulie intellectuelle, due à un fléchissement de >attention volontaire et dont les degrès divers vont de >hésitation, du doute à la confusion mentale.
Source: Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998 ; Godfryd (M.), Vocabulaire psychologique et psychiatrique, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1993 ; Lafon (R.), Vocabulaire de psychopédagogie et de pschychiatrie de >enfant, Paris, PUF, 1963

Aboulique adj. (de aboulie) ( 1º Qui est relatif à >aboulie. ( 2º Qui manifeste de >aboulie. Subst. Un, une aboulique.

Absence n. f. (du latin absentia) ( Courte période (5 à 12 secondes) atténuation ou de perte de la conscience, se manifestant par une suspension de >activité volontaire avec conservation habituelle des automatismes moteurs, et suivie une amnésie lacunaire des événements de cette période. =absence se rencontre chez les hystériques. Mais c est surtout une variété de crise épileptique ne s accompagnant pas de manifestations convulsives généralisées, très caractéristique du «petit mal», forme la plus fréquente de >épilepsie infanto-juvénile. Elle se traduit à >électroencéphalographie par des pointes-ondes bilatérales et synchrones à une fréquence de 2-3 cycles par seconde, disparaissant dès la fin du paroxysme critique. (’! Épilepsie)
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998 ; Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996

Acalculie n.f. (de a- privatif et de calculus «caillou») ( Trouble neurologique cérébral se traduisant par >impossibilité effectuer un calcul arithmétique et de se rendre compte de la valeur et de la situation des chiffres. Elle peut intéresser >identification, >expression des chiffres (par oral ou par écrit), mais aussi le maniement des symboles dans des opérations simples ou complexes. Souvent associé à >aphasie.
Source : Carrière (J.), Dessaignes (J.), Lexique des termes usuels de psychiatrie, Paris, Berger-Leurault, 1976 ; Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989

Accessibilité n. f. (du latin accessibilis «que >on peut atteindre») ( Mesures adaptation et aménagement de >espace social destinées à en faciliter >accès aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Ces mesures concernent la voirie urbaine, les transports publics, toutes installations neuves de locaux ouverts au public, les immeubles habitations. - Insuffisante accessibilité des locaux : absence d ascenseur, couloir étroit, portes battantes, absence de sanitaires adaptés, absence de rampe d accès. - «Pour faciliter l'accessibilité, il peut être fait recours aux nouvelles technologies de la communication et à une signalétique adaptée.» - «Un plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics est établi dans chaque commune à l'initiative du maire ou, le cas échéant, du président de l'établissement public de coopération intercommunale.» - =accessibilité est une obligation nationale depuis la loi du 30 juin 1975. Le premier texte exclusivement consacré à >accessibilité et fixant un cadre précis est la loi n°91-663 du 13 juillet 1991. L accessibilité technique et matérielle des espaces de vie. L’accessibilité symbolique et politique à la vie de la cité.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003 ; Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ; Cour des comptes, La vie avec un handicap, rapport public particulier, Paris, Les Éditions du Journal officiel, juin 2003 ; Fardeau (M.), Personnes handicapées : analyse comparative et prospectives du système de prise en charge, Paris, Ministère de >Emploi et de la Solidarité, Ministère de la Santé, 2001

Accompagnement n. m. (de accompagner; mot composé du latin ad-, exprimant la direction, le but à atteindre, et de >ancien français compain) ( 1° Processus pédagogique concernant toutes les activités relevant de >autonomisation de la personne handicapée mentale. Il se concrétise par une aide «au concevoir, au vouloir et au faire» effectuée par un tiers quel que soit le milieu de vie de la personne. Il s agit un soutien permanent, individualisé, évolutif, mis en oeuvre par un ensemble de services et de structures adaptés aux besoins des personnes handicapées mentales. - «[& ] Elle vise notamment à recenser les personnes touchées par un handicap et les pathologies qui en sont à >origine, à définir la cause du handicap ou du trouble invalidant, à améliorer >accompagnement des personnes concernées sur le plan médical, social, thérapeutique, éducatif ou pédagogique, à améliorer leur vie quotidienne et à développer des actions de réduction des incapacités et de prévention des risques.» ( 2° Accompagnement social : Relation contractuelle insertion entre un agent spécialisé et un usager un service action sociale. Les situations qui peuvent solliciter un accompagnement sont multiples : Revenu Minimum insertion, surendettement, accession ou maintien dans un logement.
Source : Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour >égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ; www.unapei.org ; www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Acouphène n. m. (du grec akouein «entendre» et phainesthai «apparaître») ( Sensation auditive anormale n’ayant pas son origine dans un son extérieur (boudonnement, sifflement, ronflements, etc.). Toute lésion obstructive de >oreille externe, toute lésion de >oreille moyenne ou interne est susceptible entraîner des acouphènes : bouchon de cérumen, otite moyenne aiguë, otospongiose, presbyacousie (diminution naturelle de >audition due à >âge) ou tumeur du nerf auditif. Si le bruit est audible par un sujet extérieur, synchrone au pouls, il peut avoir une origine vasculaire.
Source : Enyclopédie du corps humain & de la santé, © 2002, Mindscape ; Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Acquis, ise adj. ( Qui n’existe pas à la naissance et survient au cours de >existence. Immunité acquise. Maladies acquises : dont les causes ne sont génétiques. Handicap acquis. Ê% Caractères acquis : caractères qui ne figurent pas dans le patrimoine chromosomique de >individu et qui apparaissent au cours de sa vie ; ils peuvent être ordre morphologique, physiologique ou psychophysiologique. Ils témoignent un phènomène adaptation à des influences extérieurs diverses et se manifestent à tout âge, sous >action du milieu.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Acromégalie n. f. (du grec akron «extrémité, sommet» et megas, megalos «grand) ( Affection caractérisée par des modifications morphologiques hypertrophiques des mains, des pieds et de la tête, associées à des troubles cardiaques. =acromégalie est une maladie rare, affectant environ 40 individus sur 1 million, essentiellement des femmes âgées de 30 à 40 ans. Elle est due à une hypersecrétion de >hormone de croissance (somathormone) par un adénome (tumeur bénigne) de >antéhypophyse, lobe antérieur de >hypophyse. Chez le sujet jeune pouvant encore grandir, ce dérèglement hormonal provoque un gigantisme. Chez >adulte, la croissance osseuse étant terminée, il entraîne une acromégalie. Ê% Formes non évolutives : La non-évolutivité ne peut être affirmée que sur plusieurs examens successifs (bilans hormonaux inchangés, absence de signes tumoraux à plusieurs examens). Dans ces formes >abstention thérapeutique est justifiée, à condition de surveiller le malade à intervalles réguliers. Ê% Formes évolutives : Qu il s agisse une évolution tumorale menaçant le chiasma ou une évolution à dominante «hormonale», >objectif est de supprimer la tumeur. D un point de vue psychiatrique, ce syndrome est le plus souvent accompagné apathie, de tristesse, accès impulsivité, une baisse intérêt pour >entourage ; >asthénie physique est sexuelle est très fréquente.
Source : Perlemuter (L.), Obraska (P.), Quevauvilliers (J.), Dictionnaire pratique de Thérapeutique médicale, 6e édition, Paris, Masson, 1990 ; Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Acroparesthésie n. f. (du grec akron «extrémité, sommet» et paresthesis) ( Sensation engourdissement, de picotement ou de fourmillement de >extrémité des membres. Acroparesthésies nocturnes : sensation de fourmillements pénibles, de douleur brûlante intéressant >extrémité un membre supérieur. Ces phénomènes subjectifs sont ressentis dans toute la main avec seulement une prédominance pour le territoire du médian ; ils s étandent à >avant bras et au bras. D une façon générale les troubles subjectifs sont bien plus réduits dans la journée, tout au plus quelques paresthésies dans le territoire du médian à la main. =examen confirme une hypoesthésie limitée à ce territoire, parfois associée à quelques troubles trophiques cutanés mais surtout à un déficit moteur et une amyotrophie des muscles innervés par le nerf médian à la main.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ;Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Acropathie n. f. (du grec akron «extrémité, sommet» et pathos «ce qu’on éprouve») ( Toute affection des extrémités.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Action n. f. éducative en milieu ouvert (AEMO) ( Action exercée par un travailleur social auprès un mineur dont le comportement ou la situation vécue nécessite une mesure de suivi, sans qu il y ait pour autant retrait du milieu de vie social et familial. La mesure AEMO peut être administrative : elle émane alors de >aide sociale à >enfance, chargée de la protection de >enfance. Elle peut être judiciaire : elle émane alors un juge qui donne mandat au travailleur social, mandat qui s impose au mineur et à sa famille. Dans tous les cas la coopération des intéressés doit être recherchée.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Action n. f. sociale ( Ensemble des moyens par lesquels une société agit sur elle-même pour préserver sa cohésion, notamment par des dispositifs législatifs ou réglementaires et par des actions visant à aider les personnes ou les groupes les plus fragiles à mieux vivre, à acquérir ou à préserver leur autonomie et à s’adapter au milieu social environnant. Tout en continuant à s’adresser à des catégories de population définies (personnes handicapées, personnes âgées, enfants en danger, etc.), >action sociale vise prioritairement à lutter contre des situations exclusion caractérisées par des problèmes multiples et complexes (emploi, de santé, de logement, éducation).
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm


Acuité n. f. visuelle (AV) ( Capacité de distinguer les objets situés dans le champ visuel et en apprécier les détails. Elle dépend de la structure anatomique de >Sil, mais aussi de facteurs externes tels que >éclairement, la durée des stimuli visuels, le contraste lumineux. On la mesure à >aide optotypes (lettres ou signes imprimés de taille décroissante) et de tests réalisés à partir un optomètre. Elle s exprime comme >inverse de la valeur en minutes de >angle minimal sous lequel >Sil peut encore percevoir deux objets: un Sil dont >acuité visuelle est de 10/10 peut séparer deux objets qu il distingue sous un angle 1(. Acuité visuelle-unité : permet de séparer 2 points vus sous un angle de 5(, et chaque détail caractéristique que sous un angle de 1(. Si >observateur ne peut distinguer ce détail caractéristique que sous un angle de 10(, >acuité est égale à 1/10. =acuité visuelle de loin correspond à la zone centrale de la rétine, la tache jaune (ou fovea), dont le champ n est que de 2°. Dès qu on s écarte de ce point, >acuité de >Sil normal tombe à 4,2 puis à moins de 1/10 à la périphérie du champ visuel. =acuité visuelle de près est déterminée sur des tests vus à 33 cm. - «=acuité visuelle doit être étudiée Sil par Sil à >aide échelles standardisées. Une baisse de >acuité visuelle origine neurologique n est pas corrigeable par le port de lentilles. Elle est la traduction une atteinte du système des fibres provenant de la macula.
Source: Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Dictionnaires français Hachette, © 1999, Hachette Multimédia/Hachette Livre ; Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994

Adduction n. f. (du latin adductio «action amener») ( 1° Mouvement par lequel un membre ou un segment de membre est rapproché de >axe médian du corps. ( 2° Position qui résulte de ce mouvement.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Adiadococinésie n. f. ( Impossibilité exécuter rapidement des mouvements alternants tels que la pronation et la supination. Elle peut résulter un syndrome pyramidal ou une désorganisation extrapyramidal.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ;Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Adrénoleucodystrophie (ALD) n. f. (du latin ad-, ren «rein», du grec dys «manque ; mal» et trophê «nourriture; action de nourrir») ( Maladie neurologique évolutive héréditaire, décrite au début du siècle dernier (Schilder en 1912, puis Siemerling et Creutzfeld en 1923). =adrénoleucodystrophie est le nom donné par Blaw en 1970, il indique une atteinte métabolique (dystrophie) de la substance blanche du système nerveux. C est une des plus fréquentes des maladies dégénératives du système nerveux central (cerveau et/ou moelle) : >incidence est de 1/12 000 naissances. =ALD est une affection génétique, de transmission liée à >X (transmise par les femmes porteuses, elle touche les garçons). Cette affection regroupe différentes formes, parmi lesquelles les plus fréquentes sont : 1) La forme infantile qui débute vers >âge de 7 ans par des troubles du comportement et entraîne une paralysie totale avec incontinence, impossibilité de parler, de voir, de déglutir (la nourriture en bouillie est nécessaire pour éviter les fausses routes alimentaires fréquentes, les liquides étant avalés avec beaucoup de difficultés ; >alimentation par sonde nasogastrique est parfois nécessaire). 2) La forme adulte : elle consiste soit en une atteinte de la moelle épinière ressemblant à la sclérose en plaque (’!Adrénomyéloneuropathie), soit une atteinte cérébrale. Le diagnostic se fait par prise de sang (dosage des acides gras à très longue chaîne).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Adrénomyéloneuropathie (AMN) n. f. ( Affection proche de >adrénoleu-codystrophie, elle débute typiquement entre 20 et 30 ans chez un homme jusque-là en bonne santé par des troubles de >équilibre, une raideur des jambes et des signes insuffisance surrénale parfois présents depuis quelques années. =atteinte neurologique est lentement progressive en 5 à 15 ans marquée par une atteinte cordonale postérieure et un syndrome pyramidal. La vitesse de conduction motrice des nerfs sciatiques peut être réduite dans environ 30 % des cas avec un tracé de type neurogène à >électromyogramme. Les fonctions intellectuelles sont préservées quoique une étude neuropsychologique puisse mettre en évidence des déficits cognitifs.
Source : Arthuis (M.), Pinsard (N.), Ponsot (G.), Neurologie pédiatrique, Paris, Flammarion Médecine-Sciences, 1990

Affection n. f. ( Atteinte de >organisme ou trouble des fonctions physiologiques ou psychiques. Affection somatique. (Affection est un terme passe-partout couvrant les concepts anomalie, dysfonction, lésion, maladie, syndrome).
Source : Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Âge mental n. m. ( Niveau du développement intellectuel un enfant, déterminé par ses résultats aux tests intelligences, étalonnés selon deux âges différents. Cette notion a été introduite en 1905 par le psychologue Alfred Binet (test de Binet-Simon, ed Terman-Merill, Nouvelle Échelle métrique de >Intelligence ou NEMI).
Source : Godfryd (M.), Vocabulaire psychologique et psychiatrique, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1993

Agénésie n. f. ( Absence ou arrêt de développement un organe ou une partie du corps. Agénésie de membre(s), couramment appelée amputation «congénitale», est un défaut de développement survenu lors du stade embryonnaire : un enfant agénésique présente des malformations avec absence congénitale une partie squelettique tant, aux membres inférieurs qu aux membres supérieurs.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Agnosie n. f. (Atteinte des fonctions intégration perceptive caractérisée par une incapacité indentifier certains objets et formes. Ê% Agnosie tactile : Agnosie aperceptive correspond à >impossibilité de reconnaître un objet et ses caractères (matière, etc.) par le seul tact. Elle est liée à une lésion du cortex somato-gnosique de perception. Astéréognosie ou asymbolie tactile correspond à >impossibilité de reconnaître un objet par le seul tact. Par contre, les caractères de >objet sont reconnus. Elle est liée à une lésion du cortex somato-gnosique de reconnaissance. Ê% Agnosies visuelles : =agnosie des objets correspond à >agnosie visuelle aperceptive, le patient ne peut pas nommer >objet qui lui est présenté. Il le reconnaît par contre tout de suite lorsqu il le saisit. Il faut la distinguer une anomie des objets ou le patient ne reconnaît pas >objet après >avoir saisi, qui ne correspond pas à un désordre gnosique mais à un désordre phasique (trouble de la dénomination). =agnosie des objets est liée à une lésion du cortex visuo-gnosique. =agnosie des visages  ou prosopagnosie correspond à un trouble de la reconnaissance de la physionomie. Elle est liée à une lésion du cortex associatif temporo-occipital surtout droit. =agnosie des couleurs est liée à une lésion postérieure gauche. =alexie agnosique ou cécité verbale pure (lettre et/ou chiffres) se caractérise par >incompréhension du langage écrit, même si le patient veut relire un de ses propres textes. Par contre, les autres champs du langage sont préservés. =alexie agnosique est liée à une lésion du pli courbe gauche. Ê% Agnosies auditives : =agnosie des sons verbaux ou surdité verbale pure. Il s agit une agnosie limité à >identification des symboles sonores du langage. Le patient a >impression écouter une langue étrangère. Par contre, les autres champs du langage sont préservés. =agnosie des bruits ou surdité psychique. =agnosie musicale ou amusie. Ê% Agnosies spatiales : Ces pathologies se retrouvent impliquées préférentiellement dans les lésions pariéto-occipitales bilatérales ou de >hémisphère droit. Parmi ces agnosies, on observe un déficit de >exploration de >espace (extra-corporel le plus souvent) qui relève soit de tout ou partie des troubles neurovisuels inclus dans le syndrome de Balint soit une négligence spatiale unilatérale. Si autres troubles de la perception visuo-spatiale existent concernant la localisation, la discrimination de >orientation, de la distance et du mouvement, ils ont plus rarement une expression clinique propre.
Source : abcavc.ifrance.com/neuropsychologie.htm ; membres.lycos.fr/pierreg/NeuroV.html

Agoraphobie n. f. (du grec agora «lieu de réunion, place publique, marché» et phobia) ( Peur immotivée se traduisant par >appréhension et parfois >impossibilité de traverser, seul, des places, des ponts, des rues, de passr dans un tunnel ou de se trouver dans un espace découvert. =agoraphobie recouvre également la peur de se rendre dans les lieux publics, être pris dans une foule, un rassemblement ou un moyen de transport public dont on ne pourrait s échapper rapidement. Décrite par C. Westphal en 1871, >agoraphobie est accompagnée angoisses et de sensations vertigineuses dont >intensité peut être telle que le sujet évite de se rendre dans les lieux publics, au poin parfois de rester confiné chez lui et de ne pouvoir s écarter de son domicile qu à >intérieur un étroit périmètre de sécurité dont tous les recoins lui sont familiers. Dans les cas les puls graves, il ne lui est plus possible de rester seul chez lui. À >heure actuelle, les classifications américaines des troubles mentaux permettant leur diagnostic (DSM IV, CIM-10) distinguent, cliniquement, deux types agoraphobies suivant qu elles sont ou non accompagnées attaques de panique, les troubles paniques pouvant, dans certains cas, survenir indépendamment de >agoraphobie. On s écarte ainsi de >hypothèse suivant laquelle une angoisse ed séparation apparue dans >enfance serait à >origine de toutes les agoraphobies. =attention se porte pls spécifiquement sur >étude des composantes somatiques des attaques de panique dont la survenue brusque et souvent inopinée est un énorme handicap entraînant, outre la peur de ne pouvoir s échapper un lieu, celle de ne pas être secouru à temps et, également, celle de se donner en spectacle. =agoraphobie débute rarement avant >âge de 20 ans et semble prévaloir chez les femmes. Chez les hommes, ses conséquences sur les plans proffesionnel et social en augmentent la gravité. Elle est classée parmi les troubles anxieux et constitue une indication de psychothérapie ou de thérapie comportementale. Il reste cependant à préciser >étiologie des symptômes de >agoraphobie lorsqu elle s accompagne attaques de panique ou de manifestations telles que palpitations, oppression, gêne thoracique, transpiration, impression de vertige ou évanouissement, etc.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Agrammatisme n. m. (du grec agrammatos «illettré») ( Perte de la capacité de construire correctement ses phrases avec mésusage ou disparition des désinences et des marques syntaxiques. C est généralement une forme aphasie expression, appelé aussi aphasie syntaxique. Il s agit parfois une forme de désintégration du langage dans la schizophrénie (une dyslogie).
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Agraphie n. f. (de a- privatif et graphein «écrire») ( Altération grave de >écriture, indépendante une atteinte motrice, se voyant dans certaines aphasies expression. Agraphie aphasique, apraxique.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998
Aide n. f. à domicile ( Mode intervention et métier de >action sociale. D une part, c est une intervention auprès de familles, de personnes âgées, de personnes handicapées ou de malades afin de les aider dans les tâches quotidiennes et leur permettre de rester dans leur milieu de vie habituel. D autre part, c est un métier exercé par les aides à domicile, personnes qualifiées ayant reçu une formation spécifique. =aide à domicile se développe fortement. Elle crée de nombreux emplois encouragés par la politique sociale : aides-ménagères, auxiliaires familiales et auxiliaires de vie. Plus de 150 000 personnes exercent aujourhui des professions aide à domicile. Le secteur privé à but non lucratif gère les deux tiers des services aide à domicile, des services marchands existant également.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm ; www.social.gouv.fr

Aide n. f. sociale ( Ensemble de prestations constituant une obligation mise à la charge des collectivités publiques par la loi et destinées à faire face à un état de besoin pour des bénéficiaires dans >impossibilité y pourvoir. =aide sociale s est substituée en 1953 à >assistance publique. =accès aux prestations aide sociale est fondé sur >appréciation de la situation personnelle du demandeur et s avère subsidiaire, c est-à-dire n intervient que lorsque les autres solidarités se révèlent défaillantes. =aide sociale a été largement décentralisée, les départements ayant compétence pour >enfance, les personnes âgées ainsi que pour une grande partie de >aide aux personnes handicapées. =instauration de la Couverture Maladie Universelle a supprimé >aide médicale départementale. 
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Aide n. f. sociale à >enfance ( Ensemble de formes de protection de >enfance au sein, en dehors ou sans la famille. Les missions de >aide sociale à >enfance relèvent des conseils généraux. Elles visent à apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique à des mineurs, des jeunes majeurs et à leurs familles confrontés à des difficultés sociales importantes.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Aide n. f. technique ( Terme désignant, au sens restreint, les aides matérialisées qui compensent une perte de capacité (aides techniques «fonctionnelles») ou qui permettent un ajustement particulier une situation qui, sans cela, serait handicapante (aides techniques « situationnelles »). La canne ou le déambulateur sont des aides techniques «fonctionnelles» pour la marche ; >adaptation, pour la main, une commande de >accélérateur une automobile est une aide technique «situationnelle». Plus largement, on peut aussi englober sous ce vocable tous les moyens, à >exclusion des aides humaines, qui permettent de réduire les handicaps. Ceci inclut >apport du médicament lorsqu il a une action sur >amélioration fonctionnelle : anti-épileptique, antalgique, modificateur du comportement vésical, antispastiques.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Akinésie n. f. ( Trouble caractérisé par une raréfaction des mouvements spontanés du corps et une lenteur des mouvements volontaires, dans leur préparation ou durant leur exécution, indépendantes de toute lésion de la voie motrice principale. Elle se manifeste à la face : aspect figé du visage, réduction de la mimique, rareté du clignement ; aux membres : perte de balancement des bras à la marche, disparition des mouvements spontanés, de la gesticulation expressive. Les mouvements volontaires sont aussi perturbés : retard à >initiation, déroulement ralenti, impossibilité exécuter des mouvements alternatifs rapides. =akinésie est >un des principaux symptômes de la maladie de Parkinson. Elle est la conséquence de lésions du système extrapyramidal, plus spécialement des noyaux gris centraux (masses de substance grise situées dans les hemisphères cérébraux).
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ;Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Alexie n. f. ( Incapacité de décoder la signification du langage écrit. Ê% Alexie agnostique : correspond à une difficulté plus grande pour >identification des mots (appréhension globale) que pour >identification des lettres isolées ; pour ces dernières, les erreurs s expliquent par des analogies de configuration. La lecture tend à être littérale ou syllabaire. Le sujet s aide du doigt pour >identification des lettres. =identification des mots épelés est satisfaisante. La copie est imparfaite alors que >écriture spontanée ou sous dictée est satifaisante. =alexie agnosique est souvent associée à quelques autres manifestations une agnosie visuelle, notamment >agnosie pour les couleurs. Ê% Alexie aphasique : donne lieu à une difficulté plus grande pour la lecture des lettres que pour celles des mots, ceux-ci étant doués une signification qui facilite leur identification. La lecture est globale, les erreurs résultant une interprétation fausse de la forme générale du mot ; >épellation st difficile et elle n améliore pas les performances. =écriture spontanée et dictée a les caractères une agraphie aphasique. La copie est possible mais le malade érouve une difficulté à se relire.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989

Alexithymie n. f. ( Incapacité de pouvoir exprimer ses émotions. Le terme alexithymie apparu aux États-Unis vers 1973 (P. E. Sifneos), s’applique à la description de la personnalité de certains malades psychosomtiques se caractérisant par une grande difficulté à verbaliser leurs sentiments et émotions, une vie fantasmatique particulièrement pauvre et une activité d epensée et de discours essentiellement orientée vers des préoccupations concrètes. Et c’est uniquement au travers de leurs plaintes somatiques que de tels patients peuvent laisser apparaître leur état émotionnel. Ils éprouvent en effet de grandes difficultés à distinguer leurs mouvements affectifs de leurs sensations corporelles. Ce tableau clinique est souvent associé à une symptomatologie somatique importante. Il se rencontre fréquemment chez les sujets à statut socio-économique bas, chez certains toxicomanes et après des événements traumatiques graves. Dans des maladies psychosomatiques comme >asthme, les patients alexythymiques présentent une évolution nettement plus défavorable que ceux qui ne le sont pas. Ils sont peu sensible à la psychothérapie. Certains cliniciens pensent même que >alexithymie est la conséquence une malformation cérébrale, et en particulier un défaut de connexions interhémisphériques (agénésie du corps calleux, séquelles de commissurotomie).
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Allocation n. f. de logement ( Allocation destinée à compenser la charge de loyer ou accession à la propriété (remboursement un emprunt) de la résidence principale. Il existe deux types allocation de logement : >ALF (allocation de logement à caractère familial) et >ALS (allocation de logement à caractère social). La CAF assure le service de >Allocation de logement.
Source : www.unapei.org

Allocation n. f. aux adultes handicapés (AAH) ( Allocation visant à assurer >autonomie financière de personnes handicapées âgées de 20 ans ou plus, n ayant exercé auparavant aucune activité professionnelle ou ne pouvant prétendre aux prestations invalidité de la sécurité sociale (destinée aux personnes atteintes une incapacité au moins 80 % ou de 50 à 80 % en cas impossibilité, compte tenu du handicap, de se procurer un emploi afin de leur garantir un revenu minimum). Le bénéfice de cette allocation, financée par >État et versée par les Caisses Allocations Familiales, est fonction un taux incapacité apprécié par la Commission Technique Orientation et de Reclassement Professionnel (COTOREP). Celle-ci se prononce, outre sur >aide financière, sur >orientation professionnelle et >orientation en matière hébergement. =AAH pour un taux incapacité de 80 % et plus peut être perçue après 60 ans, mais à partir de cet âge les personnes s orientent vers un avantage vieillesse. Le minimum vieillesse peut être attribué à toute personne âgée de 65 ans au moins, à partir de 60 ans en cas inaptitude au travail : c est le cas des personnes percevant >AAH pour un taux incapacité de 50 à 79 % qui ne peuvent plus, en principe, être allocataires de >AAH à partir de 60 ans.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003 ; Études et Résultats, Paris, Drees, n°344, octobre 2004 ; www.social.gouv.fr/htm

Allocation n. f. compensatrice pour frais professionnels (ACFP) ( Prestation destinée à compenser les dépenses supplémentaires liées au handicap une personne dans le cadre de son activité professionnelle. Elle est attribuée pour un montant de 5 à 80 % de la MTP.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004

Allocation n. f. compensatrice pour >aide d une tierce personne (ACTP) (Allocation servie, au titre de >aide sociale départementale, aux personnes handicapées dans le but de compenser les dépenses résultant du recours à une tierce personne et/ou de >exercice une profession. Le bénéfice de cette allocation est soumis à conditions notamment de ressources et incapacité. Elle a pour objectif de compenser les dépenses supplémentaires liées à >embauche une personne à domicile ou le manque à gagner d un proche qui se rend disponible pour aider la personne handicapée. =ACTP est attribuée pour un montant de 40 à 80 % de la Majoration pour tierce personne (MTP).
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003 ; Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004 ; www.social.gouv.fr/htm

Allocation n. f. d’éducation spéciale ( Prestation familiale sans condition de ressources versée mensuellement par la Caisse Allocations Familiales (CAF). Elle est destinée à >éducation de jeunes de moins de 20 ans qui présentent un handicap entraînant une incapacité permanente au moins 80 % ou entre 50 et 80 % lorsqu ils bénéficient une éducation spéciale. =allocation n est pas due lorsque >enfant est placé en internat avec prise en charge intégrale des frais de séjour par >assurance maladie, >État ou >aide sociale sauf pour les périodes de congés. =AES comprend une allocation de base («AES simple») à laquelle peuvent s ajouter des compléments si la nature ou la gravité du handicap imposent >aide une tierce personne ou des dépenses particulièrement coûteuses. Jusqu au début des années 1990, il n existait que deux compléments, puis le complément 3 a été créé en octobre 1991. Depuis le 1er avril 2002, il existe 6 compléments possibles. Le bénéfice de cette allocation est fonction un taux incapacité apprécié par la Commission Départementale de >Éducation Spéciale (CDES). Celle-ci se prononce également sur >orientation vers des établissements et services de >éducation spéciale.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003 ; Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004 ;  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm ; www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm


Allocation n. f. personnalisée à l’autonomie (APA) ( Allocation mise en place par la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 et en vigueur depuis le 1er janvier 2002. Elle remplace la prestation spécifique dépendance (PSD), qui avait été créée par la loi n° 97-60 du 24 janvier 1997. Elle a pour objectif améliorer la prise en charge des personnes de plus de 60 ans confrontées à une perte autonomie. Elle s adresse aux personnes résidant à domicile ou en établissement. Elle n est pas soumise à conditions de ressources mais son calcul prend en compte les revenus du bénéficiaire. =APA est gérée par les départements.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Alphabet Braille ’! Braille

Alzheimer (Alois) (Markbreit-sur-le-Main 1864  Breslau, auj. Wroclaw 1917
( Neurologue allemand, spécialiste de la neuropathologie.
D origine bavaroise, Alzheimer poursuit ses études de médecine à Würzburg, Tübingen et Berlin avant de prendre en 1888 un poste à >asile aliénés de Francfort, où il partage ses activités entre la clinique et >anatomopathologie. Il y est rejoint >année suivante par Nissl avec qui commence une intime collaboration qui durera toute leur vie. Appelé près de Kraepelin en 1902 à Heidelberg, il y retrouve Nissl et suit le maître à >année suivante à Munich où lui-même est nommé Privat-dozent en 1904 puis professeur extraordinaire quatre ans plus tard. En 1912 il devient titulaire de la chaire de psychiatrie de Breslau. Il meurt une endocardite le 19 décembre 1917. C est à >occasion une réunion de psychiatres à Tübingen qu il publie en novembre 1906 >observation une patiente de 56 ans (Augusta D.) décédée à >asile de Francfort dans un état démentiel évoluant depuis cinq ans et dont les neurones corticaux montraient des lésions caractéristiques que Fischer retrouvera >année suivante chez les sujets âgés. En 1910, Kraepelin proposera de donner le nom Alzheimer à ce tableau anatomo-clinique particulier, dont les premiers symptômes sont les troubles de la mémoire, une désorientation dans le temps et dans >espace, le syndrome aphaso-apracto-pragnostique.
Source : Morel (P.), Dictionnaire biographique de la psychiatrie, Le Plessis-Robinson, Synthélabo, 1996 ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001



Amblyope adj. et n. ( Qui est atteint amblyopie.

Amblyopie n. f. ( Perte partielle ou relative de >acuité visuelle (permettant la formation sur la rétine une image claire et nette, bien focalisée). Amblyopies organiques, dues à une lésion du globe oculaire (traumatisme, intoxication ou infection) ou des voies optiques cérébrales. Amblyopie fonctionnelles, dues à un trouble de la vision binoculaire, sans lésion organique.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Amendement n. m. Creton ( Dispositif législatif permettant le maintien temporaire de jeunes adultes de plus de 20 ans en établissements éducation spéciale dans >attente une place dans un établissement pour adultes. La Commission Départementale Éducation Spéciale (CDES) et la Commission Technique Orientation et de Reclassement Professionnel (COTOREP) se prononcent, par décisions conjointes, sur >orientation de ces jeunes vers un type établissement pour adultes, tout en les maintenant, par manque de places disponibles, dans >établissement éducation spéciale dans lequel ils étaient accueillis avant >âge de 20 ans.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Amputation n. f. (du latin amputation) ( Une absence de tout ou partie un membre. Au sens strict, amputation désigne >intervention chirurgicale qui aboutit à une «amputation». Ê% Amputations congénitales (’! Agénésie) Aux membres supérieurs : Les amputations de main, avant-bras ou même de bras nécessitent la mise en place, le plus précocément possible, c est-à-dire dès trois à quatre semaines après la naissance, une prothèse esthétique en chlorure de polyvinyl, qui permet de restaurer emblée >image symétrique des deux membres supérieurs et favorise toutes les réactions de protection, équilibre, de préhension globale des deux membres supérieurs, en recréant un schéma corporel normal. C est seulement vers >âge de 2 à 3 ans que les prothèses à visée fonctionnelle peuvent être indiquées. Ces prothèses sont constituées une emboiture qui s adapte au moignon. Depuis environ dix ans, les prothèses myoélectriques, basées sur >activité myogène des muscles agonistes et antagonistes de >avant bras restant, offrent la possibilité de flexion et extension des doigts de la main avec préhension dès >âge de 3 à 4 ans, après que soit vérifié le bon fonctionnement des capteurs myo-électriques et que soit établi un programme entrainement adapté à chaque enfant. Aux membres inférieurs : Les amputations origine congénitale avec section totale à un niveau précis sont beaucoup moins fréquentes aux membres inférieurs qu aux membres supérieurs. Le plus souvent il s agit enfants présentant des agénésies partielles une partie du pied, du péroné, voire du tibia. Une prothèse de membre inférieur doit se rapprocher au mieux un membre inférieur normal, avec réalisation emboiture de contact entourant et adhérant >extrêmité du moignon et son pourtour. Elle doit redonner une configuration esthétique de la jambe et de la cuisse, constituées en matériaux synthétiques solides (polyesther ou matière tubulaire entourée de mousse) et comprenant des pieds articulés en mousse, des genoux possédant des articulations physiologiques. Ê% Amputations acquises : amputations après accident et celles faisant suite à une maladie. Plusieurs affections peuvent entraîner une amputation : 1) =artérite des membres inférieurs demeure une raison importante amputation (pratiquement la moitié des amputations des membres inférieurs). 2) Les infections (lésions septiques) : >amputation pour infection succède presque toujours à des fractures ouvertes (fracture avec plaie). =indication amputation n est jamais posée en urgence. Elle doit permettre de définir au mieux la longueur du moignon la plus correcte pour permettre une bonne fonction secondaire avec prothèse, sans faire courir au malade le risque une récidive de suppuration. 3) Les tumeurs : les amputations pour cause tumorale, relativement rares en cas de tumeur bénigne, demeurent parfois indispensables dans le cas de tumeur maligne. =amputation doit toujours passer dans le segment osseux sous-jacent au segment atteint. Amputation origine traumatique, amputation de cause vasculaire (’!Artérite), amputation origine tumorale.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Amputé,e adj. et n. ( Qui a subi une amputation. - Segment amputé. Personne amputée un membre inférieur. Association étude et aide aux enfants amputés (ASSEDEA) - Subst. Un amputé, une amputée. - Association des amputés de guerre. ’! Membre fantôme.
Source : Dictionnaires français Hachette, © 1999, Hachette Multimédia/Hachette Livre ; www.apf-moteurline.org

Amyotrophie n. f. ( Diminution du volume un muscle strié par réduction du nombre des fibres contractiles qui le constituent. Amyotrophie myogène : due à une lésion des fibres musculaires. Amyotrophie neurogène : due à une lésion du système nerveux.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Analyse n. f. appliquée du comportement (ABA, Applied Behavior Analysis) ( Programme éducatif qui repose sur le modèle comportemental behavioriste de >apprentissage ; méthodes basées sur les principes scientifiques du comportement pour aider >enfant à se développer et réduire les comportements problématiques. (’! Autisme) La vision de >analyse du comportement en ce qui concerne >autisme est que >autisme est un syndrome de déficit comportemental qui a une origine neurologique, mais que le systeme nerveux est suffisamment plastique pour que >on puisse mettre en place des aménagements de >environnement permettant de reconstruire le déficit dans les interactions par exemple. Le traitement comportemental se focalise sur >apprentissage de petites unités mesurables du comportement. Chaque capacité en déficit chez >enfant (allant de réponses simples comme regarder les autres à des comportements complexes comme la communication spontanée et les interactions sociales) est composée de petites étapes. Chaque étape est apprise en présentant des consignes spécifiques. Parfois, une guidance est ajoutée (comme une guidance physique ; on aide >enfant à émettre le comportement de regarder par exemple). Les réponses appropriées sont suivies de conséquences. On parle souvent de renforçateurs, lorsqu on observe que le comportement apparaît à nouveau. Une priorité qui s impose dans ce type de traitement : >aspect agréable des situations apprentissage. Une autre priorité est apprendre à >enfant comment discriminer, distinguer parmi différents stimuli. Les couleurs, les formes, les lettres, les nombres, le pareille, le différent, les comportements appropriés des comportements inappropriés. Les réponses problématiques (colères, stéréotypies, >automutilation, refus) sont explicitement non renforcées, ce qui nécessite des analyses au préalable pour déterminer la fonction de ces comportements. On préfère guider >enfant pour qu il s engage dans des comportements appropriés qui sont incompatibles avec les réponses problèmes. =apprentissage est décomposé en séances, répétées un certain nombre de fois, jusqu à ce que >enfant réussisse à répondre correctement, sans guidance particulière de >adulte. Les réponses de >enfant sont enregistrées et évaluées en fonction des critères et objectifs fixes à >avance. On réalise ainsi des graphes, permettant de mettre en exergue les progrès de >enfant, ajuster les programmes en fonction des résultats. Tous ces programmes sont individualisés en fonction des résultats des enfants, de leurs préférences (renforçateurs), de leur capacité de départ, etc. À fin de maximiser le succès de >enfant, les capacités émergeantes sont renforcées dans différents contextes. Tout environnement doit pouvoir aider >enfant à développer ses capacités. Ainsi, chaque intervenant auprès de >enfant, quelle que soit la situation doit pouvoir renforcer >enfant.
Source : autismediffusion.online.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ;
www.autisme.fr/


Anamnèse n. f. (du grec anamnesis «remémoration, réminiscence») ( Ensemble des renseignements recuillis, auprès du malade lui-même ou autres personnes, sur ses antécédents, sur >histoire et les détails une maladie.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Animateur n. m. ( Professionnel qui, dans le champ du travail social, vise au développement de la personne ou des groupes par la mise en oeuvre activités. =animateur est celui qui donne vie et sens à un groupe de personnes réunies soit par la proximité géographique, >appartenance à une classe âge, un intérêt commun. En utilisant les capacités de chacun, >animateur se propose de faire émerger un développement collectif, et de mobiliser les énergies, à cet effet. Fonction sociale qui s est progressivement professionnalisée, >animation prend sa source dans les initiatives de >éducation populaire. Elle peut se situer à des niveaux très différents selon la nature et la durée des activités ou des situations, qui servent de support à la rencontre (animateur de centres de loisirs, animateur de musique, de théâtre, de sports, de vie des quartiers).
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Aphasie n. f. (du grec aphasia «inacapacité à parler», formé de >adjectif aphatos, de a- privatif et de phanai «dire») ( Trouble ou perte de >expression et de la compréhension du langge acquis, parlé ou écrit, indépendants de tout état démentiel, atteintes sensorielle ou dysfonctionnement de la muculature pharyngolangée. Dans >étiologie des aphasies, on retrouve des causes vasculaires (ischémies: thrombose, embolie, ou hémorragies), traumatiques (contusions, hématomes), tumorales ou dégénératives. =aphasie peut revêtir des formes tout à fait diverses selon >étiologie, et surtout, selon le siège de la lésion. La majorité des aphasies venant de lésions portant sur >une ou >autre des aires du langage: aire de Broca et et aire de Wernicke. Aphasie de Broca, à prédominance motrice : elle touche essentiellement le versant de >expression du langage, mais elle n est cependant pas exempte de troubles de la compréhension. Elle est souvent associée à une hémiplégie droite à prédominance facio-brachiale, et se traduit initialement par une importante réduction qualitative et quantitative du langage. On observe de nombreuses transformations phonétiques, un manque du mot, des troubles de la syntaxe et de la prosodie, ainsi que, au second plan, des troubles de la compréhension. On peut également observer une apraxie bucco-linguo-faciale. Aphasie de Wernicke : C’est le versant «réception» du langage qui est le plus touché et les troubles de la compréhension sont majeurs. Lorsque le patient n a pas conscience de ses difficultés, il est dit anosognosique. II existe aussi des troubles affectant >expression: paraphasies, jargon parfois totalement incompréhensible.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Aphémie n. f. ( Impossibilité pour une personne de prononcer des mots dont la représentation est pourtant clairement présente dans sa conscience. Dénomination très générale, devenue obsolète, recouvrant à la fois les aphasies motrices dues à des lésions cérébrales et certaines aphonies fonctionnelles et hystériques. Le terme avait été utilisé par P. Broca en 1861 pour dénommer >atteinte du langage qu il avait individualisée et que A. Trousseau, dès 1865, avait préféré appeler «aphasie».
Source: Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998 ; Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996

Appareillage n. m. ( Tous les dispositifs utilisés pour prévenir, corriger ou compenser des lésions invalidantes (c’est le rôle des orthèses et des prothèses), ou bien pour compenser une limitation fonctionnelle ou encore s’adapter à une situation handicapante : c’est le cas des aides techniques «fonctionnelles» ou «situationnelles». On utilise souvent le terme appareillage «orthopédique» qui désigne plutôt les orthèses et les prothèses.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr


Appareilleur n. m. ( Technicien spécialisé qui construit et adapte >appareil destiné à une personne handicapée. Sa désignation officielle est «orthésiste-prothésiste» ou «ortho-prothésiste».
Source : claude.hamonet.free.fr/fr


Apraxie n. f. (mot crée après le grec apraxia «inaction», de a- privatif et de prattein «agir») ( Trouble de la réalisation de gestes concrets (manipulation objets) ou symboliques (signe de croix) indépendant de toute atteinte des fonctions motrices et sensitives et de tout trouble de la compréhension. Ê% Apraxie idéomotrice : caractérisée par la perturbation élémentaire de >acte moteur. Elle altère les gestes simples, qu ils soient isolés ou qu ils constituent un élément une séquence gestuelle. Les gestes symboliques, >imitation de gestes non-symboliques, les mimes utilisation des objets sont mal effectués. =apraxie idéomotrice est habituellement bilatérale et elle est liée à un lésion du cortex pariétal associatif gauche (plus particulièrement le gyrus supra-marginalis). Lors une lésion unilatérale droite avec atteinte du corps calleux (syndrome de dysconnexion calleux), elle peut être unilatérale gauche. Ê% Apraxie idéatoire : caractérisée par des troubles de la réalisation une conduite. La perturbation concerne >organisation séquentielle de gestes partiels qui sont eux-mêmes correctement effectués mais dont >enchaînement est incohérent. La manipulation concrète des objets est perturbée. Par contre, >imitation reste correcte. =apraxie idéatoire est toujours bilatérale et elle est liée à une atteinte bilatérale du cortex pariétal associatif gauche (carrefour temporo-pariéto-occipital et plus particulièrement la région du gyrus angulaire. Ê% Apraxie constructive : apparaît dans les activités graphiques et dans certains tests exigeant le maniement des relations spatiales. =éciture est perturbée : utilisation défectueuse de la page, espacement inégal des mots et des lettres ou jambages. Le dessin manifeste >impossibilité de conférer auy éléments graphiques des relations spatiales correctes. La réalisation se fait par morceaux, sans structure. =achèvement de ces activités nécessite le fonctionnement conjoint et harmonieux des deux hemisphères. =apraxie constructive résulte aussi bien une lésion pariétale gauche que une lésion pariétale droite ou une lésion calleuse. Ê% Apraxie de la marche : correspond à une impossibilité pour le patient à disposer convenablement ses jambes pour marcher, sans qu il y ait de troubles moteurs ou kinesthésiques. Elle est liée à une lésion du gyrus frontal supérieur. Ê% Apraxie de >habillage : correspond à >impossibilité pour le patient à s habiller seul. En fait, la malade éprouve de grandes difficultés pour disposer le vêtement qu il veut enfiler. =apraxie de >habillage correspond à un désordre visuo-spatial. Elle est liée à une lésion du cortex pariétal associatif.
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997 ; abcavc.ifrance.com/neuropsychologie.htm


aprosexie n. f. ( Impossibilité de soutenir >attention, survenant soit lorsque la vigilance est atteinte par la fatigue ou une affection organique, soit dans la confusion mentale, les états crépusculaires et certaines phases processuelles une psychose, soit dans >hystérie, la psychasthénie, et au cours accès anxieux paroxystiques.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Arrêt Perruche ( Arrêt rendu le 17 novembre 2000 par la Cour de Cassation fait suite au recours en responsabilité formé par un enfant né handicapé des suites une maladie non décelée lors un dépistage prénatal (un enfant atteint de rubéole congénitale dont le diagnostic prénatal n avait pas été porté du fait d une négligence du laboratoire analyses biologiques). Cet arrêt pose le principe selon lequel >enfant né handicapé peut être indemnisé dès lors qu une faute médicale a empêché sa mère de recourir à une interruption volontaire de grossesse. En effet, la Cour de Cassation le reconnaît comme tiers au contrat institué entre la mère et le médecin.
Une telle décision pouvait laisser supposer >existence un droit subjectif «à ne pas naître». En outre, elle a semblé à certains commentateurs remettre en cause la décision des parents qui ont accepté d accueillir un enfant handicapé, plutôt que de recourir à une interruption volontaire de grossesse. L arrêt susvisé de la Cour de Cassation et les cinq qui l’ont suivi en juillet et novembre 2001 ont mis en évidence la faiblesse de la prise en charge des personnes handicapées par la collectivité.
Les réactions suscitées par cette jurisprudence ont entraîné l’intervention du législateur. Ainsi le titre premier de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé porte sur «la solidarité envers les personnes handicapées» et vise à pallier les déficiences de >aide sociale face aux dépenses considérables liées au handicap. Il y est indiqué que «nul ne peut se prévaloir un préjudice du seul fait de sa naissance». Le droit à réparation de >enfant n est reconnu que si >acte médical fautif «a provoqué directement le handicap ou >a aggravé, ou n a pas permis de prendre les mesures susceptibles de >atténuer». Les parents un enfant né avec un handicap non décelé pendant la grossesse «à la suite d une faute caractérisée» peuvent demander une indemnité «au titre de leur seul préjudice», mais la compensation du handicap «relève de la solidarité nationale».
Source: Cour des comptes, La vie avec un handicap, rapport public particulier, Paris, Les Éditions du Journal officiel, juin 2003 ;  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Arriération n. f. mentale ( Carence intelligence congénitale ou précocement acquise, qui se caractérise par un fonctionnement intellectuel global significativement inférieur à la moyenne générale de la population, associé à des déficiences des conduites adaptatives entraînant une incompétence sociale, ou incapacité de s adapter correctement aux exigences du milieu. Il y a dans cette définition deux dimensions de >arriération : celle du retard de développement intellectuel et celle de >insuffisance du comportement adaptatif. La première correspond à la classification traditionnelle reposant sur la mesure du QI grâce à >échelle métrique intelligence créée en 1905 par A. Binet et T. Simon, perfectionnée par L. Terman en 1937 et modifiée dans les échelles actuellement utilisées comme celle de Brunet-Lézine, ou celle de Wechsler adaptée aux enfants (WISC). On définit le niveau intellectuel comme une variable définie par le quotient, exprimé par un nombre, de >âge mental par >âge chronologique et donc théoriquement égal à 100 chez le sujet normal (et supérieur à 100 chez les sujets «doués»). En France, la classification la plus communément admise est la suivante : Arriérés profonds : dont le QI reste inférieur à 30 ; ce sont les «idiots» décrits par J. Esquirol, qui n’ont ni langage, ni contrôle sphinctérien suffisant, ni autonomie psychomotrice ; réduits à une vie végétative, ils sont totalement dépendants du milieu et parfois grabataires. Déficients intellectuels graves («débiles profonds») : dont le QI se situe entre 30 et 50 ; ils utilisent un langage rudimentaire dans les échange concrets et pour exprimer leurs désirs et leurs besoins. Déficients intellectuels moyens («débiles moyens») : dont le QI se situe enre 50 et 70 ; ils sont susceptibles une certaine autonomie et présentent souvent de gros troubles de la compétence sociale et une grande instabilité caractérielle. Déficients intellectuels légers («débiles légers») : dont le QI va de 75 à 85 ; ils peuvent acquérir une autonomie sociale et sont capables apprendre un métier simple et de >exercer correctement si les conditions du milieu ne sont pas trop exigeantes. Cette dernière catégorie a été >occasion de critiquer la notion arriération, dont la limite supérieure paraissait surtout liée à des critères sociaux, une société aux normes scolaires plus élevées risquant de sécréter plus de «débiles» qu une autre. Et il est certain que la loi de J. Ferry, en rendant >école obligatoire pour tous, a fait aparaître une population enfants «inadaptés scolaires» qui, jusque-là, s adaptaient fort bien à un milieu professionel analphabète. La classification de >OMS est différente (’! Retard mental).
Source : Galland (A.), Galland (J.), =enfant handicapé mental, Paris, Nathan, 1993 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Art-thérapie n. f. ( Toute entreprise à visée thérapeutique utilisant la médiation une conduite ainsi que de son objet et se référant explicitement aux catégories de >art. =art-thérapie est parfois considérée comme une méthode thérapeutique originale et suffisante par elle-même pour la résolution de certaines difficultés psychologiques. Le plus souvent, elle est située dans le cadre des méthodes aide psychothérapiques. En général, elle concerne >utilisation à des fins thérapeutiques de techniques relevant des arts plastiques : peinture, dessin, modelage, sculpture, mais englobe parfois les thérapies musicales, celles qui utilisent la danse, le mime ou le théâtre.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Assistant n. m. de service social ( Catégorie de travailleurs sociaux qui a pour mission de dispenser à des personnes ou des groupes une aide destinée à résoudre des difficultés sociales, ponctuelles ou durables, de les conduire à >autonomie et de participer aux actions de développement de la société. Cette profession sociale est une des plus anciennes et des plus réglementées. La formation sanctionnée par un diplôme État est obligatoire pour pouvoir exercer et dure trois années.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Association nationale pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) ( Issue de la loi du 10 juillet 1987, cette association, qui a pour objet de favoriser >accès et le maintien dans >emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail, gère le fonds pour >insertion des personnes handicapées, alimenté par des contributions dites «volontaires» des entreprises qui s acquittent ainsi de >obligation employer des personnes handicapées découlant de la loi du 10 juillet 1987. =AGEFIPH est gérée par un conseil administration paritaire composé de quatre collèges de cinq membres : le collège des employeurs ; le collège des salariés ; le collège des associations ; le collège des personnalités qualifiées.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003 ;  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Assurance n. f. vieillesse de la personne aidante (AVS) ( Assurance permettant >affiliation gratuite à >assurance vieillesse des personnes qui apportent de l aide à une personne handicapée.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004

Ataxie de Friedreich n. f. ( Maladie neurologique évolutive héréditaire caractérisée par une dégénérescence spino-cérebelleuse (atteinte des voies allant du cervelet à la moelle épinière). Elle atteint indistinctement les deux sexes, débute le plus souvent à >adolescence par des troubles de la marche et entraîne un handicap progressif associant notamment troubles moteurs et atteinte cardiaque. ( Elle a été décrite par le neurologue allemand Nicolas Friedreich en 1881. Sa fréquence est environ 1/50 000 habitants. Le terme ataxie désigne un trouble de la coordination des mouvements non dû à un déficit de la force musculaire (dû ici à la fois à >atteinte du cervelet et à celle de la sensibilité profonde). (Les symptômes débutent le plus souvent au moment de la puberté, vers 13-14 ans. La maladie se manifeste par des troubles de la marche et de >équilibre, par une incoordination des membres supérieurs (gestes lents et imprécis), et des difficultés élocution. Les signes associent de façon progressive : 1) Un syndrome cérébelleux (atteinte du cervelet) : il se manifeste par un équilibre difficile, une marche pseudo-ébrieuse, en écartant les jambes, une parole difficile avec voix explosive et ralentie, une maladresse des mains, une incoordination des mouvements. 2) Une atteinte du faisceau pyramidal, révélée par une fatigabilité des membres inférieurs, puis un déficit moteur. 3) Une atteinte des cordons postérieurs de la moelle (voie de la sensibilité profonde) entraînant des troubles de la sensibilité profonde : difficulté à percevoir le corps dans >espace, troubles de >équilibre. 4) Une atteinte des nerfs périphériques (motoneurone prenant naissance dans la corne antérieure de la moelle) : abolition de certains réflexes, déficit moteur. 5) Des déformations non spécifiques mais fréquentes sont observées : pieds creux, scoliose. 6) Des troubles cardiaques font partie des atteintes de >affection : il s agit une atteinte du muscle cardiaque (myocardiopathie obstructive), dont les premiers signes sont souvent ceux une angine de poitrine (douleurs à >effort). 7) La présence un diabète est une complication beaucoup plus rare (mais plus fréquente que dans la population générale).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002
Ataxie n. f. ( Trouble de la coordination des mouvements, lié non à une atteinte de la force musculaire mais à un défaut de coordination du jeu musculaire. Pour que la réalisationun mouvement tel que la marche soit normale, il faut non seulement que la force des muscles impliqués soit normale, mais encore que leur conraction intervienne au bon moment et qu’elle soit parfaitement ajustée et coordonnée ; cela suppose une information permanente sur leur position. C est le rôle de la sensibilité profonde (propriété que possède le système nerveux de recevoir, analyser et intégrer des stimuli), avec >aide de la vision et de >appareil vestibulaire (comprenant le labyrinthe, organe de >oreille interne responsable de >équilibre, et les voies nerveuses vestibulaires du tronc cérébral), sous le contrôle du cervelet. =atteinte de chacune de ces structures peut être à >origine du cervelet. Ê% Ataxie par atteinte de la sensibilité profonde : se caractérise par une démarche désarticulée (la jambe est jetée en avant de façon brusque et mal dirigée) ; le pied prend contact avec le sol par le talon. Lorsque les yeux sont fermés, le trouble s accroît. Ê% Ataxie cérébelleuse : se caractérise par une démarche jambes écartées, comme si le malade était ivre. Les mouvements sont exécutés avec une amplitude exagérée. Les mouvements alternatifs rapides sont impossibles. =ataxie cérébelleuse s accompagne généralement une dysarthrie. Parfois, lorsque la lésion n affecte qu un côté du cervelet, >incoordination est limitée aux membres du même côté et s accompagne un tremblement de ces membres au cours des mouvements volontaires. Ê% Ataxie labyrinthique : se caractérise par une tendance à tomber un côté et par une déviation latérale pendant la marche.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Atelier protégé n. m. ( Unité de production, autonome ou fonctionnant dans une entreprise, qui emploie des personnes handicapées ne pouvant travailler en milieu ordinaire, tout en ayant des capacités supérieures à celles une personne orientée vers un centre aide par le travail. Les ateliers protégés sont pris en charge, pour partie, par >État. Les travailleurs handicapés des ateliers protégés perçoivent une rémunération et, à la différence de ceux des CAT, ont le statut de salarié.
Source :  HYPERLINK "http://www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm"  www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Athétose n. f. ( Trouble caractérisé par >existence de mouvements involontaires, lents, irréguliers, de faible amplitude, ininterrompus prédominant aux extrémités. =athétose consiste en une oscillation lente entre des attitudes extrêmes hyperextension et de flexion réalisant un aspect de reptation. Ce mouvement involontaire perturbe de façon permanente les activités et ne cesse que durant le sommeil. La fatigue, les émotions exagèrent >athétose. La motilité volontaire est réduite, retardée, mal adaptée à la situation perceptive et en outre irradiée sous forme de syncinésies imitation homolatérales : à >occasion un geste volontaire des territoires très distants se trouvent simultanément activés. =influence sur >athétose des stimulations cutanées apparaît nettement à la main : la stimulation de la face palmaire détermine une réponse tonique en flexion, la stimulation de la face dorsale provoque à >opposé une extension de la main avec abduction des doigts. Le mouvement antagoniste fait intervenir simultanément les muscles antagonistes : il y a perte de >innervation réciproque. D un autre côté, >athétose fait se succéder des postures extrêmes en flexion et en extension qui reproduisent les modes fondamentaux organisation du mouvement : préhension et évitement. =athétose peut être bilatérale (athétose double) résultant alors de lésions de striatum. Elle peut être unilatérale (hémiathétose) figurant alors la séquelle une hémiplégie cérébrale infantile ou plus rarement une lésion acquise à >âge adulte au sein de >hémisphère controlatéral. Dans ce dernier cas, il s agit en général de lésions sous-corticales et le développement de >athétose est retardé : les mouvements anormaux ne se développent que plusieurs mois ou plusieurs années après >accident initial. Le mécanisme de >athétose est mal précisé, mais on peut la considérer comme >expression une motilité fondamentale intégrée au niveau mésencéphalique et soustraite au contrôle normalement exercé sur elle par le télencéphale.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson ; www.apf.moteur-line.org

Atonie n. f. ( Relâchement, faiblesse ou diminution de la tonicité normale un tissu ou un organe, en particulier du tonus musculaire.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Atrophie n. f. (du grec atropheia) ( Diminution de poids et de volume un organe, un tissu ou un membre à la suite une nutrition insuffisante des cellules ou une immobilisation. Une atrophie provient une déficience ou une destruction de vaisseaux sanguins, de nerfs ou de substances nutritives. Elle peut être pathologique (atrophie du foie consécutive à une cirrhose), mais aussi physiologique (atrophie du thymus à >adolescence et de >utérus après la ménopause). Le traitement une atrophie n est possible que dans la mesure où il persiste un peu organe ou de tissu normal susceptible de se multiplier.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Audi-mutité n. f. ( Mutité congénitale totale ou partielle chez des enfants ayant une intelligence et une audition normales. De causes diverses, elle guérit généralement spontanément ou à la suite un traitement de rééducation.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Audio-prothèse ou Prothèse auditive n. f. ( Appareil amplificateur permettant de corriger un perte auditive. La plupart des prothèses auditives sont des appareils électroniques constitués un embout auriculaire, un microphone (pour capter les sons) et un amplificateur.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997 ; claude.hamonet.free.fr/fr

Aura n. f. (du latin aura «souffle») ( Ensemble des symptômes moteurs, sensitivo-sensoriels, végétatifs ou psychiques marquant le début une crise épilepsie. =aura est très variable selon les sujets. Elle peut revêtir la forme de sensations subjectives telles que des hallucinations visuelles (sensation lumineuse perçue par >Sil sans qu elle ait été provoquée par la lumière), auditives (bruits plus ou moins élaborés), olfactives (odeurs le plus souvent désagréables), etc., ou une sensation de mouvement dans une partie du corps. Elle peut également s’accompagner de mouvements du corps (manifestation adversive : déviation conjugée de la tête et des yeux, par ex.).
Source: Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Autisme n. m. (emprunt à >allemand autismus, créé par Bleuler à partir du grec autos «soi-même») ( Trouble envahissant du développement ; il apparaît avant 36 mois et entrave >évolution normale des fonctions intellectuelles, émitionnelles, sensorielles et motrices et se manifeste par des perturbations dans trois domaines que >on appelle la triade autistique : >interaction sociale (anomalies du regard, difficulté à partager des émotions, etc.) ; la communication verbale et non verbale (imitation, jeux de «faire semblant») ; les comportements (répétitifs et ritualisés, avec un intérêt restreint pour certains objets ou types objets). Les formes cliniques sont très variées. Lorsque le retard mental existe, il peut aller du léger au profond. ’! Autisme infantile ; Autisme atypique ; Trouble autistique ; Syndrome d’Asperger ; Syndrome de Rett
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Autisme n. m. atypique ( Trouble envahissant du développement qui diffère de >autisme infantile par >âge de survenue ou parce qu il ne répond pas à >ensemble des trois groupes de critères diagnostiques un autisme infantile. Ainsi, soit les anomalies ou altérations du développement se manifestent après >âge de trois ans, soit les manifestations pathologiques ne sont pas suffisantes dans un ou deux des trois domaines psychopathologique nécessaire au diagnostic autisme (interactions sociales, communication, comportement restreint, stéréotypé et répétitif). Cette dernière atypicité est particulièrement fréquente chez les enfants qui présentent un retard mental profond (chez ces enfants il est difficilement possible de mettre en évidence les comportements spécifiques anormaux requis pour le diagnostic d'autisme). Elle s’observe également chez les enfants qui ont un trouble spécifique sévère de >acquisition du langage, de type réceptif ; certains de ces enfants présentent en effet des symptômes sociaux, émotionnels et comportementaux qui se recoupent avec les caractéristiques un autisme infantile. =autisme atypique que constitue ainsi une entité clinique qu il est justifié de séparer >autisme infantile.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/


Autisme n. m. infantile ( Trouble envahissant du développement, caractérisé par un développement anormal ou déficient, manifeste avant >âge de trois ans avec une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines suivants : interactions sociales, communication, comportement (au caractère restreint et répétitif). Le trouble survient trois à quatre fois plus souvent chez les garçons que chez les filles. Directives pour le diagnostic : Habituellement, il n’y a pas de période initiale de développement tout à fait normal ; si tel était le cas , la période de normalité ne dépasse pas >âge de trois ans. Il existe toujours des altérations qualitatives des interactions sociales. Celles-ci se traduisent par une appréciation inadéquate des signaux sociaux ou émotionnels, comme en témoignent : >absence de réaction aux émotions autrui ; le manque adaptation du comportement à contexte social ; la faible utilisation des messages sociaux ; la faible intégration des comportements de communication, sociaux et émotionnels ; et, surtout, le manque de réciprocité sociale et émotionnelle. Il existe également toujours des altérations qualitatives de la communication. Celles-ci se traduisent par : un défaut utilisation sociale des acquisitions langagière, quel que soit leur niveau ; des anomalies dans le domaine du jeu de «faire semblant» ou du jeu imitation sociale ; une faible synchronisation et un manque de réciprocité dans les échanges conversationnels ; un manque de souplesse dans >expression verbale et un relatif manque de créativité et de fantaisie dans le processus de pensée ; un manque de réaction émotionnelle aux sollicitations verbales et non verbales autres personnes ; une utilisation déficiente des variations de rythme et accentuation pour traduire les modulations de la communication ; un manque de gestes accompagnement pour accentuer et faciliter la compréhension de la communication parlée. Le trouble se caractérise enfin par >aspect restreint, répétitif et stéréotypé du comportement, des intérêts et des activités, comme en témoignent : une tendance à rigidifier et à ritualiser de nombreux aspects du fonctionnement quotidien (concernant habituellement aussi bien les activités nouvelles que les activités routinières et les jeux familiers) ; un attachement spécifique, surtout chez le petit enfant, à des objets insolites, typiquement de consistance dure ; une insistance pour effectuer certaines activités routinières selon des rituels n’ayant pas de caractère fonctionnel (impliquant, par exemple, des préoccupations stéréotypées par des dates, des itinéraires ou des horaires) ; des stéréotypies motrices ; un intérêt particulier pour les éléments non fonctionnels des objets (par ex. leur odeur ou leur consistance) ; une résistance à des changements dans les activités routinières ; une opposition à toute modification de >environnement personnel (concernant, par ex., le déplacement de meubles ou éléments de décoration).
En plus de ces caractéristiques diagnostiques spécifiques, les enfants autistes présentent souvent divers autres problèmes non spécifiques tels que des peurs ou des phobies, des troubles du sommeil et de >alimentation, des crises de colère et des comportements agressifs. Les automutilations (par ex. se mordre le poignet) sont assez fréquentes, en particulier lorsque le trouble s accompagne un retard mental sévère. La plupart des enfants autistes manquent de spontanéité, initiative et de créativité dans >organisation de leur temps de loisir et ont des difficultés à concevoir les décisions à prendre dans le cadre un travail (y compris lorsque les tâches elles-mêmes correspondent à leurs capacités). =expression particulière des déficits inhérents à un autiste se modifie certes avec >âge ; toujours est-il que ces déficits persistent à >âge adulte, et qu ils se traduisent là encore par des problèmes de socialisation, de communication et intérêt. La survenue anomalies du développement avant >âge de trois ans est nécessaire au diagnostic, mais le diagnostic peut être évoqué dans tous les groupes âge. =autisme infantile peut s accompagner de niveaux très variables de QI, mais il existe un retard mental significatif dans environ trois quart des cas.

Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Autiste (de autisme) adj. et n. ( Qui est atteint autisme. Les enfants, les adultes autistes. La population autiste.  Subst. Un, une autiste. Autiste de haut niveau.

Autistique (de >allemand autistisch) adj. ( Qui se rapporte à >autisme, qui concerne >autisme. Les mécanismes, les signes autistiques ; la symptomatologie, le syndrome autistique. ’! Trouble autistique.

Auxiliaire de vie scolaire (AVS) ( =auxiliaire de vie scolaire peut être affecté à une école, un collège ou un lycée dont le projet prévoit >accueil régulier élèves handicapés, soit sous la forme collective une CLIS (dans le premier degré), ou une UPI (en collège), soit encore lorsque le projet école ou établissement, sans disposer nécessairement une structure intégration collective identifiée, prévoit >accueil permanent de plusieurs élèves handicapés. Ces emplois sont attribués à des assistants d'éducation et les missions qui leur sont confiées sont conçues pour aider >équipe pédagogique à réaliser ces actions intégration. Ces AVS ont une fonction «collective» (AVS-CO). =auxiliaire de vie scolaire peut être affecté auprès un enfant ou un adolescent pour lequel la commission éducation spéciale a pris une décision favorable à son intégration individuelle en milieu scolaire ordinaire et pour lequel >équipe éducative, dans le cadre du projet pédagogique, éducatif et thérapeutique, a estimé utile son accompagnement continu ou discontinu au cours de la journée de classe par un auxiliaire de vie pour >intégration scolaire. Il s agit ici un AVS ayant une fonction individuelle (AVS-I).
Source : www. Handiscol ,  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

B

Babillage ou Babil n. m. ( Activité vocale articulatoire du nourrisson. Entre 2 et 12 mois approximativement, le bébé traverse une période prélinguistique pendant laquelle les phonèmes qu’il produit, n’appartiennent pas spécifiquement à la langue de son entourage. - Le babillage dit «rudimentaire», entre quatre et six mois. - Ces productions commencent par être de nature vocalique /a/, /e/, puis constituent rapidement des groupes simples consonne + voyelle, puis >inverse ; ensuite apparaissent diverses combinaisons de type monosyllabique, enfin de type polysyllabique. - «Babillage canonique», vers >âge de six mois environ. - Cette activité indifférenciée revêt diverses fonctions : ludique, relationnelle et intentionnelle. Très souvent, dans un état euphorie, le bébé combine ces phonèmes avec une pseudomélodie. Au point de vue de >audition, on a remarqué sa préférence très précoce pour les paroles par rapport aux bruits. Des recherches américaines ont montré que la reconnaissance de la voix maternelle apparaît très tôt, même quelques jours après la naissance. La transition entre le babil et le langage passe par diverses étapes : >une elles est la remarquable sensibilité des bébés à >égard des intonations qui marquent les découpages correspondant à des énoncés syntaxiques autonomes. La capacité du nourrisson de sélectionner, très tôt dans la vie, les phonèmes spécifiques de la langue maternelle  plus particulièrement les «monosyllabe» (et, progressivement, éliminer les autres phonèmes monosyllabiques de ses productions)  appuie >hypothèse généralement admise selon laquelle la conscience phonologique est >une des premières étapes franchies avant >apparition des premiers éléments proprement langagiers.
Source : Delahaie (M.), =évolution du langage chez >enfant. De la difficulté au trouble, Paris, Éditions Inpes, 2004 ; Dufoyer, (J.-P.), Le développement psychologique de >enfant de 0 à 1 an, Paris, PUF, coll. «SUP», 1976 ; Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996

Babinski (Joseph François Félix) ( Paris 1857 – id. 1932 ( Médecin français.
Babinski naît dans une famille polonaise émigrée en France en 1848 pour fuir la répression tsariste. Son père, qui terminera sa carrière comme bibliothécaire de >École des Mines, est ingénieur mais, très engagé dans les mouvements opposants polonais, il quitte souvent le foyer familial pour retourner participer aux menées nationalistes. C est donc la mère qui joue le rôle essentiel dans >éducation des deux enfants, Joseph et son frère aîné Henri, ingénieur lui-aussi, qui, sous le pseudonyme Ali-Bab, a publié un traité de Gastronomie pratique réputé. Les deux frères, demeurés célibataires, resteront très proches >un de >autre pendant toute leur existence. Après un internat dans les services de Legrand du Saulle et de Vulpian, une solide formation anatomopathologique acquise dans les laboratoires de Cornil et de Ranvier, Babinski soutient sa thèse sur la sclérose en plaques et arrive en 1886 comme chef de clinique chez Charcot. La même année, la fréquentation de ce même service par deux médecins du même âge, Babinski et Freud, aura sur leurs deux carrières une action

déterminante parfaitement opposée. Nommé médecin des hôpitaux en 1890, Babinski prend aussitôt un service à La Pitié. Il y restera jusqu à sa retraite en 1927. En 1892, il se présente au concours agrégation, soutenu par Charcot qui, se sachant malade, voit peut-être en lui son successeur. Bouchard est président, mais il est en mauvais termes avec Charcot. Babinski est éliminé. Il ne tentera jamais une deuxième chance et renonce à toute carrière universitaire. En 1914, il est élu à >Académie de Médecine. Il meurt le 29 octobre 1932, deux ans après son frère. =Suvre de Babinski, y compris son Suvre neurologique, est très influencée par le problème de >hystérie, à propose de laquelle sa position, calquée sur celle de Charcot jusqu au décès du maître en 1893, va changer à plusieurs reprises. En 1886, Babinski publie dans le premier numéro de la Revue de >hypnotisme expérimental et thérapeutique un article intitulé Recherches servant à établir que certains phénomènes nerveux peuvent être transférés un sujet à un autre sujet sous >influence de >aimant. =article, qui est repris la même année dana le Progrès médical se réfère non seulement à >hypnotisme, mais encore à la métaloscopie de Burq, voire aux théories «fluidiques». Trois ans plus tard, dans Grand et petit hypnotisme qui paraît dans les Archives de neurologie, Babinski s en prend violemment à >école de Nancy, ainsi qu à Bernheim. À la séance de la Société neurologique du 7 janvier 1901, Babinski propose sa nouvelle Définition de >hystérie : «Ce qui caractérise les troubles primitifs [de >hystérie], c est qu il est possible de les reproduire par suggestion avec une exactitude rigoureuse chez certains sujets et de les faire disparaître sous >influence exclusive de la persuasion.» Et il propose le terme de pithiatisme pour remplacer le mot hystérie, rendant du même coup un inconscient hommage à Peitho, divinité du cortège Aphrodite, et, à travers elle, au caractère séducteur de >hystérique. Cessant assimiler hystérie et hypnotisme, tout en niant le facteur affectif, il assimile maintenant hystérie et suggestion, allant au-delà de la pensée de Bernheim qui soutient que la suggestion déborde largement le cadre de >hystérie. Dans la tradition de Charcot, il veut appliquer à >étude de >hystérie le regard descriptif du neurologue, s ingéniant patiemment à dépister les signes objectifs qui peuvent permettre de distinguer le symptôme hystérique du symptôme organique. Si cette méthode, s agissant de >hystérie, s est avérée erronée, elle va permettre à Babinski affiner la séméiologie neurologique, de codifier une démarche examen rigoureuse, de préciser les corrélations anatomocliniques qui vont >amener en 1896 à démontrer la spécificité de >extension du gros orteil en cas de la lésion du faisceau moteur pyramidal («signe de Babinski») ou bien encore, quinze ans plus tard, grâce à la seule précision de son examen clinique, à localiser et à faire opérer avec succès par Paul Lecène une tumeur de la moelle épinière, signant >acte de naissance de >école française de neurochirurgie.
Source : Morel (P.), Dictionnaire biographique de la psychiatrie, Le Plessis-Robinson, Synthélabo, 1996 ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001 ;

Balnéothérapie n. f. (du grec balneos «bain», et terapein «traiter») ( Toutes les applications des bains au traitement des lésions et des incapacités fonctionnelles. L’eau, surtout si elle est salée, exerce sur les parties du corps qui sont immergées une poussée qui est équivalente au poids de l’eau déplacée (principe d’Archimède). Ceci facilite la mobilisation (kinébalnéothérapie) ; les mouvements effectués dans l’eau rencontrent une résistance qui est plus importante si le mouvement est effectué plus rapidement. La balnéothérapie chaude est une modalité efficace d’application surtout dans les maladies rhumatismales et dans les maladies musculaires ainsi que dans les paralysies. Les modalités d’application font appel à des bains segmentaires (pour une partie d’un membre), à des baignoires, des bassins de marche ou des piscines de rééducation. Des douches dites «sous-marines» peuvent être associés.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Barème n. m. indicatif d invalidité Ê% Barème indicatif d invalidité (accidents du travail) : Ce barème a pour but de fournir les bases estimation du préjudice consécutif aux séquelles des accidents du travail et, éventuellement, des maladies professionnelles dans le cadre de >article L. 434-2 applicable aux salariés du régime général et du régime agricole. Ê% Barème indicatif d invalidité (maladies professionnelles) : Ce barème a été élaboré pour servir de support dans >évaluation des séquelles laissées par une maladie professionnelle mentionnée aux tableaux des maladies professionnelles.
Source : www.apf-moteurline.org

Barthel ’!Index de Barthel

Bassin de rééducation n. ( Terme habituellement réservé à un espace rempli d eau, suffisamment profond pour permettre la marche et tous les exercices de rééducation dans l eau, mais dont les dimensions ne permettent pas la natation.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Bégaiement n. m. ( Difficulté du langage parlé caractérisée par la perte de la fluidité de la parole, avec hésitations, troubles du rythme, interruptions répétées du flux verbal et parfois spasmes des muscles respiratoires ou phonatoires. Le bégaiement s intègre dans les troubles de >apprentissage du langage, liés à la fois à des facteurs somatiques et à des facteurs psychologiques et socioculturels. Pour E. Pichon et S. Borel-Maisonny, il s agit essentiellement une «insuffisance linguispéculative». On pense actullement qu il dépend de >hérédité, altérations de la dominance cérébrale et des processus intégration sensori-motrice (R. Diatkine et J. de Ajuriaguerra), et souvent de troubles psycho-affectifs névrotiques. C est pourquoi une rééducation orthophonique du bégaiement ne peut se concevoir qu après un examen complet de la personnalité du patient, pouvant conclure à la nécessité un accompagnement psychothérapique. Ê% Bégaiement tonique : se caractérise par un aspect sapsmodique de la parole avec des blocages en début ou en cours de la phrase. Ê% Bégaiement clonique : se traduit par la répétition une ou un groupe de syllabes. Diverses techniques comportementales sont de plus en plus pratiquées dans le traitement du bégaiement : relaxation, jeux de rôle, désensibilisation systématiuque, méthodes cognitivistes et assertives. Il faudra distinguer, dans >évolution, les résultats à court terme et les stabilisations prolongées. Mais les rechutes sont toujours possibles, en particulier à la suite une émotion violente ou accompagnemant un état de stress.
Source : Porot (A.), Manuel alphabétique de psychiatrie clinique et thérapeutique, Paris, PUF, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Bechterev (Vladimir Mikhaïlovitch) ( près de Viatka 1857 – Leningrad 1927 ( Psychophysiologiste russe. ( Après avoir achevé ses études de médecine à Saint-Pétersbourg, Bechterev travaille en Allemagne dans les services de Fleichsig, de Westphal et du psychophysiologiste Wundt, puis auprès de Charcot à La Salpêtrière. En 1887 il dirige à Kazan >Insitut de psychophysiologie et fonde une Société de neuropathologie et de psychiatrie avant être nommée en 1893 à la chaire des maladies mentales et nerveuses de Saint-Pétersbourg qu il occupera pendant vingt ans, réorganisant >enseignement clinique et créant en 1907, grâce à des fonds privés, un Institut de recherches en psychoneurologie rebaptisé en 1925 Institut V. M. Bechterev. On le verra encore en 1927 représenter >URSS au Symposion international de psychologie de Wittenberg à Springfield (Ohio), et il meurt le 25 décembre suivant alors qu il songeait à la création une sorte de «Panthéon» neuroanatomique pour >étude et la conservation des cerveaux des hommes de génie. En 1988, la revue soviétique Literatournaïa Gazieta révèle qu il aurait été empoisonné sur ordre de Staline, à propos de qui il avait évoqué le diagnostic de paranoïa. (Élève de Wundt, influencé par les théories de Pavlov auquel >opposait pourtant une solide inimitié, Bechterev fait figure de pionnier dans >application de méthodes objectives à >étude de la psychologie, développant une théorie «psychoréflexologique» dasn son livre La Psychologie objective publiée en 1913 à Leipzig. On lui doit aussi des travaux sur les localisations cérébrales, >épilepsie et >éducation des enfants anormaux ou sur >hypnose, à propos de laquelle il semble avoir partagé et diffusé en Russie les idées de Bernheim.
Source : Morel (P.), Dictionnaire biographique de la psychiatrie, Le Plessis-Robinson, Synthélabo, 1996 ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001

Bénévolat n. m. ( Action envers autrui, qui s’exerce sans souci ni exigence de rémunération. Le bénévole donne du temps libre spontanément à une action qui >intéresse et qu il souhaite encourager. On utilise aussi le mot de volontariat. On oppose parfois le bénévole au professionnel, ce qui est une erreur, un professionnel pouvant être bénévole, la différence essentielle se situe dans >absence de rémunération.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Bettelheim (Bruno) ( Vienne 1903  Silver Spring 1990 ( Psychiatre et psychanalyste américain origine autrichienne.
Il s intéressa très tôt aux psychoses infantiles, notamment à >autisme. Ce fils un homme affaires viennois a lui-même conté comment en 1917, membre de la Jung Wandervogel, un mouvement de jeunesses socialistes, il fait la connaissance Otto Fenichel, qui lui fera entrevoir les travaux de Freud. Il s oriente abord vers la philosophie et les beaux-arts mais en 1927 il entre en analyse avec Richard Sterba et c est dans la salle attente de celui-ci qu il aurait pour la première fois été confronté avec un enfant autistique et fasciné par ce problème. En 1938, au moment de >annexion de >Autriche, ses origines juives aggravées par des activités antinazies le font rapiedement interner à Dachau puis à Buchenwald, où il retrouve le fils de Paul Federn. Il pourra cependant être «racheté» et gagner les États-Unis. Dès 1942 il dénonce les camps de concentrations dans un article Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes. En 1944 il se voit confier la direction de >École orthogénique Sonia-Shankmann, dépendant de >Université de Chicago. Il entreprend de la réorganiser pour en faire un centre modèle de prise en charge des enfants psychotiques et autistiques, dans un cadre institutionnel psychanalytique. Bettelheim a exposé ses points de vue théoriques et les résultats obtenues dans cette institution dans plusieurs ouvrages : =amour ne suffit pas, Les Blessures symboliques et Évadés de la vie (1955), La Forteresse vide (1967), Un lieu où renaître (1974). Mais on lui doit aussi Les enfants du rêve (1969), consacré aux enfants des kibboutz, et une Psychanalyse des contes de fée, parue en 1976 trois ans après sa retraite.
Source : Morel (P.), Dictionnaire biographique de la psychiatrie, Le Plessis-Robinson, Synthélabo, 1996 ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001

Bilinguisme n. m. ( La communication bilingue se caractérise par >apprentissage et >utilisation de la langue des signes française en association au français. Elle inclut la communication orale (langage, parole, lecture labiale), élément essentiel une bonne acquisition de la langue française (parlée, lue et écrite), un accès à la culture, une insertion sociale et professionnelle réussie.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001

Binet (Alfred) ( Nice 1857  Paris 1911 ( Physiologiste, psychologue et pédagogue français.
Binet a fait preuve pendant toute sa carrière intérêts très divers. Attiré abord par des études de biologie, il soutient en Sorbonne une thèse de doctorat ès sciences avant aborder la psychologie par le biais de >hypnotisme, du magnétisme et de phénomènes de dédoublement de la personnalité, alors, très à la mode. Dans La psychologie du raisonnement, parue en 1886, il suppose >existence une dynamique intellectuelle sous-jacente à toutte activité mentale consciente. =année suivante il fait une étude du fétichisme (dont il crée le vocable) dans un article de la Revue philosophiques et signe avec Charles Féré un ouvrage sur Le magnétisme animal. Si, en 1982, il est nommé directeur du Laboratoire de psychologie expérimentale de la Sorbonne, ses ambitions universitaires de seront pas favorisées par la suite : au Collège de France on lui préférera Pierre Janet, sont cadet de deux ans, cependant que Georges Dumas, de neuf ans plus jeune, le supplantera à la Sorbonne. En 1893, il fonde >Année psychologique, premier périodique français de ce type, avant de se consacrer à >étude du développement de >intelligence et des corrélations qu il suppose exister entre celle-ci et le volume du crâne. C est alors que débute sa collaboration avec un jeune interne de la Colonie enfants arriérés de >asile de Perray-Vaucluse Thédore Simon, dont il inspire la thèse. Cette fructueuse association devait aboutir en 1905, sur les instigations du ministère de >Instruction publique, soucieux de définir une méthode permettant de différencier les enfants «normaux» des enfants incapables de bénéficier de >instruction scolaire devenue obligatoire, à la mise au point de la première échelle métrique de développement de >intelligence. On sait à quel avenir brillant était promise cette méthode appréciation de >âge mental, révisée une prmière fois en 1908, puis en 1911, >année même de la mort de Binet, introduite aux États-Unis en 1910 par Henry H. Goddard avant être reprise par Terman en 1917 à >Université de Standford et en France pour la dernière fois en 1949 par René Zazzo.
Source : Morel (P.), Dictionnaire biographique de la psychiatrie, Le Plessis-Robinson, Synthélabo, 1996 ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001

Biofeedback n. m. ( Technique comportementale visant, dans un but théraputique, à établir un autocôntrole sur certaines fonctions physiologiques ; Rétroaction biologique. Pour cela, certains rythmes ou certaines réactions physiologiques sont recueillis et amplifiés, puis traduits, par un appareillage électronique, en un signal sensoriel, le plus souvent lumineux ou sonore, immédiatement retransmis au sujet. Grâce à >information que lui apporte le bioffedback, le sujet est rendu plus conscient de son fonctionnement biologique et peut apprendre à exercer graduellement un certain contrôle sur lui-même. C est par un schéma de conditionnement opérant que s explique le mode action du biofeedback. La seule perception un paramètre biologique, par exemple la retransmission par >électrocardiographe du rythme cardiaque ou par >électromyographe une activité musculaire, ne parviendrait pas à faire acquérir au sujet ce contrôle. Il faut, s il est décidé à voir diminuer ou augmenter son rythme cardiaque ou la tension de certains de ses muscles, que toute modification obtenue, même infime mais cependant décelable par le dispositif intégration de >appareillage électronique miniaturisé, lui soit retransmise dans un bref délai. Cette transmission se fait par le truchement un signal sensoriel agissant en termes de conditionnement opérant, comme un renforçateur positif, et en incitant le sujet à disposer son organisme de façon à faire apparaître le plus souvent et le plus longtemps possible ce renforçateur. Cependant, les processus mis en jeu dans le biofeedback apparaissent trop complexes pour être analysés par les seules théories de >apprentissage. Ils impliquent autres processus ; ceux-ci sont médiationnels et restent encore mal explorés : ce qui peut expliquer la diversité des résultats obtenus. Les appliactions cliniques du biofeedback sont très diverses : troubles cardio-vasculaires, hypertension essentielle, rééducation neuro-musculaire, céphalées de tension. Elles s’étendent à des problèmes gastro-intestinaux, par exemple la diarhée ou la constipation, et ont abordé les insomnies en faisant prendre conscience au patient des rythmes alpha ou des rythmes de repos de ses ondes cérébrales. Le biofeedback, qui se propose apprendre au sujet à «maîtriser les rythmes de son corps» (B. Brown), semble exercer sur >anxiété une action sédatice non negligeable.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Bliss (Méthode symbolique de Bliss) ( Méthode d apprentissage de la communication, mise au point au Canada, utilisant un langage symbolique, destinée à des enfants avec des lésions cérébrales très sévères, responsables de restrictions importantes des aptitudes à l’apprentissage. ( La méthode BLISS se présente sous la forme dun répertoire des symboles, qui s utilise comme un dictionnaire et qui se décompose en deux parties : le lexique des images et le lexique des significations. Le lexique des images visuelles présente une liste des symboles BLISS dans un ordre basé sur les figures fondamentales à partir desquels ceux-ci ont été construits. À chaque symbole correspond son équivalent en Français. (Les symboles sont classés après leur forme et leur aspect visuel. Il n est pas utile de connaître la signification un symbole pour le retrouver dans >ensemble des signes. Les symboles plus simples, comme coeur, précèdent toujours ceux qui sont plus élaborés, comme par exemple heureux. Ce classement est aussi un moyen de compréhension de la structure de chaque symbole et de la façon dont les symboles composés sont formés à partir de symboles simples. Le lexique des significations : Dans cette deuxième partie, les symboles sont classés dans onze catégories principales : - le monde dans lequel nous vivons ; - les êtres vivants ; - être en vie A : les choses que nous faisons ; - être en vie B : les choses dont nous avons besoin ; - notre perception du monde A : les sens ; - notre perception du monde B : la classification des choses ; - vivre ensemble A : la communication ; - vivre ensemble B : le transport ; - vivre ensemble C : les occupations ; - vivre ensemble D : les loisirs ; - la construction de phrases. Chaque catégorie est divisée en sous-catégories,  exemple pour «les choses dont nous avons besoin» : «la nourriture» ou «les vêtements».
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Bobath ( Méthode de rééducation mise au point par deux Anglais qui >ont initialement appliquée aux enfants avec une lésion du cerveau survenue dans les premiers moments de la vie. Elle est, depuis plusieurs années, très largement utilisée dans la rééducation de conséquences des lésions cérébrales de >adulte pour lesquelles elle a apporté une véritable révolution dans la conception de la rééducatrion de >hémiplégique. =une de ses originalités est de mettre >accent sur les moyens inhiber ou empêcher les activités motrices involontaires parasites telles que la spasticité.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Braille (Louis) ( Fils de bourrelier. À 3 ans, il se blesse à >Sil avec une serpette ; à 4 ans, il est aveugle. À 10 ans, il rentre à >Institution des jeunes aveugles, créée par Valentin Haüy. Grâce à >invention par le cap. Barbier de la sonographie, il s oriente vers une utilisation nouvelle du point saillant. Il réussit à former 63 combinaisons donnant >alphabet, les chiffres, les mathématiques et la musique.
Source : Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994

Braille ou Alphabet Braille n. m. ( Système écriture et de lecture en relief à >usage des aveugles inventé par Louis Braille, qui en publia la première édition en 1829. Formé de groupes de points en relief représentant lettre, chiffre ou signe. Lecture tactile (150 mots/minute). Adopté dans presque toutes les langues.  Écriture braille. Système braille. - =emploi des ordinateurs permet maintenant une production du Braille sans que >opérateur ait besoin de connaître cette écriture. Deux modalités écriture braille : le braille intégré, où chaque lettre un mot est représentée par un caractère ; le braille abrégé, où un caractère braille ou un groupe de signes remplacent un mot ou une partie du mot. =abrégé comporte : des mots courts abrégés par un seul signe ; des mots abrégés par plusieurs signes ; des symboles qui, selon leur position, représentent des groupes de lettres à >intérieur de mots ne figurant pas parmi ceux qui sont abrégés par un ou plusieurs signes ; une liste de locutions à abréger. Machine braille, constituée un clavier muni de six touches correspondant aux six points du braille et une barre espacement. =impression en relief est obtenue en appuyant simultanément sur les touches correspondant au caractère que >on veut obtenir. La relecture immédiate est possible, mais les corrections difficiles. =inconvénient de la machine, dont il existe plusieurs modèles, la plus utilisée étant la Perkins, est son poids, son encombrement, son caractère bruyant et son coût. C est généralement à >aide de cet appareil que les élèves commencent leur apprentissage de l écriture. Instruments modernes : Machines à lire «Delta» : dispositif électronique muni une caméra miniature ; permet de traduire en Braille des textes imprimés ou dactylographiés. Optacon : appareil reproduisant sur les doigts les lettres imprimées lues par un lecteur électronique. Loupes électriques : caméra et écran de télévision permettant de grossir de 4 à 20 ou 30 fois un texte. Machines adaptés pour aveugles : ordinateurs personnels, machines à calculer parlantes avec synthétiseur de parole ou à >affichage Braille. Logiciel de transcription rapide un texte noir en braille, détecteur de couleurs à synthèse vocale (appareil électronique de poche pouvant reconnaître 22 couleurs et les énoncer vocalement). Vidéobraille (écran braille connectable directement à un micro-ordinateur).
Source : Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994 , Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience visuelle (élèves malvoyants ou aveugles), Paris, MENESR, Novembre 2004 ; =Encyclopédie de =Agora ; claude.hamonet.free.fr/fr

C

Canne n. f. ( Aides techniques à la marche que >on peut différencier en: cannes en « T » ou cannes simples avec une simple poignée (qui doit toujours être rectiligne pour assurer une bonne prise). Cannes «anglaises» (ou «canadiennes») avec un appui à >avant-bras cannes tripodes ou tétrapodes avec trois ou quatre pieds, ce qui augmente la stabilité ; la poignée est en général identique à celle de la «canne en T». Cannes-béquilles ou béquilles . Cannes complexes, spécifiques à divers types de difficultés de préhension (chez les rhumatisants par exemple). Le choix, le réglage, >adaptation et >apprentissage de leur utilisation tiennent une place essentielle pour que cette prescription médicale atteigne son objectif. Canne télescopique pour aveugle : canne légère, rétractile, facile à loger dans un sac ou une poche.
Source :claude.hamonet.free.fr/fr

Cap Emploi ( Ancien Service accompagnement et 'insertion professionnelle (CAP EMPLOI depuis 1998), c est un organisme de placement qui accueille, oriente, élabore le parcours insertion professionnelle, et assure son suivi.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Carte n. f. d invalidité ( Carte attribuée aux personnes, quel que soit leur âge, auxquelles les COTOREP ont reconnu un taux incapacité supérieur ou égal à 80 %. La carte invalidité est un document délivré par le préfet qui permet de reconnaître officiellement la situation une personne handicapée. Elle est attribuée sur leur demande aux personnes atteintes un taux incapacité de 80 %. Selon >âge de la personne handicapée, c est la CDES ou la COTOREP qui statue. La carte invalidité procure à son bénéficiaire ou, pour les mineurs, à leurs parents ou aux personnes qui en ont la charge, certains avantages financiers ou matériels destinés à compenser les désavantages dus au handicap. En particulier, la carte invalidité permet à son titulaire de bénéficier une demi-part supplémentaire pour le calcul de >impôt sur le revenu et, selon >évaluation qui a été faite par la commission, elle peut être revêtue de «mentions» particulières : «station debout pénible», «cécité», «tierce personne», etc. Par ailleurs, les titulaires de la carte invalidité peuvent obtenir, si leur situation le justifie, un «macaron GIC (grand invalide civil)» qui permet >utilisation des emplacements de stationnement réservés. La carte invalidité est attribuée pour une durée limitée et peut être renouvelée par la CDES ou la COTOREP.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004 ; www. Handiscol

Cataracte n. f. ( Opafication partielle ou totale du cristallin, due à >altération du métabolisme des fibres cristalliniennes et responsable une baisse progressive de la vision. Cataracte congénitale, acquise. La cataracte du sujet âgé (cataracte sénile) est la plus fréquente. À partir de 65 ans, tout individu peut présenter un début de cataracte, qui s accentue avec >âge. Les causes n en sont pas encore exactement connues. La cataracte de >adulte peut être origine traumatique. Elle peut aussi résulter une maladie générale (diabète, le plus souvent), de troubles du métabolisme phosphocalcique (hypoparathyroïdie, tétanie), de certaines affections neurologiques ou dermatologiques ainsi que de certaines traitements prolongés par les corticostéroïdes. La cataracte de >enfant a une origine parfois difficile à déterminer. On peut distinguer les cataractes héréditaires par aberration du développement du cristallin et les cataractes embryopathiques dues à une affection survenue chez la mère en cours de grossesse. Le cataracte se traduit par une baisse progressive de >acuité visuelle, s étalant parfois sur plusieurs années. - «La cataracte est la première cause de cécité dans le monde, à >origine de 40 % des cas.»
Source : Perlemuter (L.), Obraska (P.), Quevauvilliers (J.), Dictionnaire pratique de Thérapeutique médicale, 6e édition, Paris, Masson, 1990 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Cécité n. f. ( Fait être aveugle ou malvoyant. La cécité peut être totale ou partielle, congénital ou acquise. Ê% Cécité partielle : >acuité du meilleur Sil est comprise entre 1/20 et 1/50). Ê% Cécité presque totale : >acuité du meilleur Sil est comprise entre 1/50 et le seuil de perception de la lumière. Ê% Cécité totale : pas de perception de la lumière. «Dans la plupart des pays anglo-saxons, on parle de cécité légale lorsque >acuité visuelle du meilleur oeil est inférieure ou égale à 1/10 et de malvoyance lorsque >acuité visuelle est inférieure à 5/10.» Cécité clinique, par destruction de tout ou partie de >appareil visuel : Sil, voies optiques, aires occipitales ; cécité professionnelle, si le sujet est dans >incapacité effectuer certains travaux et doit être aidé dans la vie courante par une tierce personne ; cécité économique, s il doit suivre un cursus particulier pour >apprentissage une profession ; cécité sociale, si son état >autorise à bénéficier une carte invalidité ; cécité légale, si la législation de son pays prévoit une aide en sa faveur ; cécité pratique, si le sujet, bien qu incomplètement atteint, se comporte comme un aveugle.
Source: Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997 ; internet

Centre communal d action social (CCAS) ( Établissement public communal chargé : - animer une action générale de prévention et de développement social sous formes de prestations (dons et prêts) ; - instruire les demandes aide sociale ; - de créer éventuellement et de gérer des équipements sociaux et médico-sociaux. =organisation, les attributions et le fonctionnement des centres communaux action sociale sont prévus par les dispositions du code de la famille et de >aide sociale. Anciennement appelés bureaux aide sociale, les CCAS prennent de plus en plus importance dans la politique sociale territoriale.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Centre d Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) ( Le CAMSP a une mission aide auprès des futurs parents ; de prévention des difficultés des tout petits, de la naissance à 6 ans ; de soins à de jeunes enfants handicapés. =ensemble de son action cherche à favoriser >insertion du jeune enfant dans son milieu familial et social, et à soutenir un développement harmonieux de ses capacités. Toutes ces actions se font en collaboration étroite avec la famille. En accord avec les parents et >enfant, des actions concertées peuvent être réalisées avec les milieux sociaux fréquentés par >enfant (crêche, école, centre de loisirs) dans le respect du secret professionnel. Dans le même esprit, les contacts nécessaires sont pris avec les médecins et services de soins intervenant auprès de >enfant. =équipe pluridisciplinaire est constituée de : médecin directeur, assistante sociale, éducatrice spécialisée, orthophoniste, psychologue, psychomotricienne, médecin de rééducation fonctionnelle, qui travaillent en complémentarité. Un premier entretien est proposé avec le médecin qui, après une ou plusieurs rencontres et avis des autres membres de >équipe, examinera avec la famille quelle forme aide peut être proposée. Ces aides sont variables et font >objet  un travail régulier de réflexion de >équipe. Le CAMSP est agréé par les Caisses Assurance Maladie et le Conseil Général du département au titre de la protection Maternelle et Infantile. Les interventions sont financées selon le budget global (80 % à la charge de la Sécurité Sociale et 20 % à la charge du Conseil Général).  

Centre d’aide par le travail (CAT) ( Structure médico-sociale s’adressant aux personnes handicapées âgées de 20 ans et plus, ne pouvant momentanément ou durablement travailler dans des entreprises ordinaires, ni dans un atelier protégé, ni exercer une activité professionnelle indépendante. Elle remplit à la fois une mission de mise au travail et insertion professionnelle ainsi qu une mission de soutien éducatif et accès à >autonomie sociale. Les personnes travaillant en CAT, bien que touchant une rémunération, n ont pas le statut de salarié. Créés dans les années 50, les CAT sont soumis à une réglementation définie par la loi du 30 juin 1975 en faveur des handicapés.

Centre d hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ( Établissement public ou privé agréé par >État, destiné à prendre en charge, avec ou sans hébergement, des personnes ou des familles sans ressources et en très grandes difficultés avec pour objectif leur réinsertion sociale (loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions). Face à >ampleur et à >aggravation des situations exclusion, les CHRS ont progressivement développé, avec >appui des pouvoirs publics, de nouvelles formes de réponses : accueil de jour, secours mobiles, soutien au maintien et à >accès au logement, ateliers adaptation à la vie active, services de soins.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Centre de distribution de travail à domicile (CDTD) ( Entreprise employant au moins 80 % de travailleurs handicapés qui peuvent exercer une activité professionnelle dans des conditions adaptées à leurs possibilités. Il permet une insertion et une promotion professionnelle en tenant compte du handicap. Il peut servir de tremplin vers des emplois en milieu ordinaire. Il offre la possibilité de travailler à domicile.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) ( Centre de consultation et de suivi s’adressant à des enfants et adolescents présentant des difficultés scolaires, des troubles psycho-moteurs ou des troubles du comportement. Le CMPP met en oeuvre une action éducative et thérapeutique, de nature ambulatoire c est-à-dire avec le maintien de >enfant dans sa famille. Les CMPP sont sous tutelle du ministère des Affaires sociales et sont conventionnés par la Sécurité sociale. La plupart des CMPP sont des structures associatives. Il en existe dans chaque département. Le CMPP a pour rôle : Le diagnostic et le traitement ambulatoire ou à domicile des enfants de 3 à 18 ans (ou 20 ans selon le cas) dont >inadaptation est liée à des troubles neuropsychologiques ou à des troubles du comportement ; La réadaptation de >enfant en le maintenant dans son milieu familial, scolaire et social. Diverses formes aide pourront être envisagées et faire >objet un contrat entre >intervenant, >enfant et sa famille : Orthophonie , psychomotricité, entretiens parents, enfants ou parents seuls, psychothérapies, psychotérapie analytique, psychodrame, thérapie familiale. Toutes les modalités pratiques des séances (horaires, rythme, durée) sont déterminées en accord avec la famille. Si la famille le souhaite, un travail de concertation peut avoir lieu avec les enseignants, médecins, travailleurs sociaux qui connaissent par ailleurs les enfants, dans le respect du secret professionnel.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Centre n. m. médico-psychologique (CMP) (Les CMP sont rattachés à un centre hospitalier. Ils ne sont pas conventionnés par la Sécurité sociale et sont tournés essentiellement vers >aspect médical. Ils fonctionnent sous forme un service hospitalier, un hôpital de jour ou une consultation hospitalière ou en dispensaire hygiène mentale. Ils ont pour rôle : =organisation des actions de prévention, de diagnostic, de soins ambulatoires et intervention à domicile ; La prise en charge des enfants jusqu à 16 ans environ présentant des difficultés affectives, psychologiques ou familiales. Le CMP comprend des psychiatres, infirmiers psychiatriques, psychologues, assistants sociaux, auxquels peuvent s adjoindre un orthophoniste, un psychomotricien et/ou un éducateur spécialisé. Il n y a de CMP que dans les villes de plus de 20 000 habitants.

Classe d intégration scolaire (CLIS) ( Elles ont pour vocation >intégration collective enfants atteints un handicap physique, sensoriel ou mental. Ces enfants ne peuvent être accueillis emblée dans une classe ordinaire, cependant >admission dans un établissement spécialisé ne s impose pas. Il existe différents types de CLIS : CLIS 1 destinées aux enfants atteints un handicap mental ; CLIS 2 destinées aux enfants atteints un handicap auditif ; CLIS 3 destinées aux enfants atteints un handicap visuel ; CLIS 4 destinées aux enfants atteints un handicap moteur ; CLIS 1 pour handicapés mentaux, CLIS 2 pour handicapés auditifs, CLIS 3 pour handicapés visuels, CLIS 4 pour handicapés moteurs. Les CLIS ont été créées pour organiser la scolarité adaptée des élèves qui ne peuvent, dans >immédiat, être accueillis dans une classe ordinaire et pour lesquels >admission dans un établissement spécialisé ne s impose pas. Elles constituent une pièce maîtresse du dispositif intégration scolaire mis en place par >Éducation nationale. La CLIS apparaît ainsi comme une structure intermédiaire entre >établissement spécialisé et la classe ordinaire. La CLIS est une structure intégration collective. Elle se caractérise par la population accueillie et par un projet enseignement adapté à ce public. Mais il s agit bien une classe, fonctionnant dans une école.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Classification internationale des fonctionalités (CIF) ( Classification de >OMS. En 1980, l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confie au rhumatologue anglais Philippe Woods le soin élaborer une Classification Internationale du Handicap (CIH). Cette nouvelle classification replace le handicap dans un contexte social, prenant en compte les incapacités et les désavantages en fonction de >environnement des personnes. Révisée en 2002, la CIH devient la CIF (Classification Internationale des Fonctionnalités) dans laquelle apparaît même la notion de «situation de handicap». (’! Déficience ; Incapacité ; Handicap)

Commission n. f. départementale d éducation spéciale (CDES) ( Les CDES ont pour mission évaluer la situation des enfants handicapés sur le plan éducatif et sur le plan médical. Elles reconnaissent la situation de handicap et définissent le taux incapacité ; elles peuvent attribuer une allocation éducation spéciale, ainsi qu une carte d invalidité et décider aussi une orientation. Les commissions de circonscription préélémentaire et élémentaire (CCPE) et les commissions de circonscription du second degré (CCSD), qui sont des sections des CDES, sont chargées, par délégation, orienter les enfants, notamment vers les classes enseignement spécial de >éducation nationale. La création des CDES, instance départementale unique compétente pour prendre les décisions en faveur des enfants et adolescents handicapés, est >une des dispositions fondamentales de la loi du 30 juin 1975. Leurs décisions s imposent aux établissements mais ne peuvent être imposées aux parents ou aux personnes responsables de >enfant handicapé ; elles doivent s adapter aux modifications intervenant dans la situation de >enfant. Il ressort des constatations faites au niveau des administrations centrales compétentes (affaires sociales et éducation nationale), ainsi que des enquêtes conduites auprès des services déconcentrés concernés (DDASS et inspections académiques) que ces objectifs ne sont pas toujours atteints. De sérieux dysfonctionnements ont été observés qui affectent la qualité du service que sont en droit attendre les usagers. Organisation des CDES : La coordination médicale au sein de la CDES, et éventuellement avec la COTOREP, demeure trop souvent insuffisante. Les palliatifs mis en place pour remédier à >absence de médecin coordinateur dans plus des deux tiers des départements se limitent trop souvent à des échanges de documents de caractère administratif, sans prise en compte des données médicales relatives à >enfant handicapé.
Dans plus de la moitié des départements examinés, l absence de praticiens coordinateurs conduit à utiliser des solutions de substitution - recours à des vacataires, à des médecins libéraux, à des médecins de PMI ou à des médecins de santé scolaire - qui demeurent approximatives, précaires et insuffisantes. Elles font, au mieux, >objet de consolidations ponctuelles ou aléatoires. S agissant des effectifs de personnel administratif, il existe de grandes disparités entre les départements qui ne s’expliquent pas toutes par la densité de la population et par le nombre ou la complexité des dossiers. Elles conduisent à des différences dans les délais de traitement des recours, qui peuvent aller de quelques mois à plusieurs années dans les hypothèses les plus défavorables. A cette explication de caractère quantitatif s’ajoute une autre cause, ordre qualitatif, qui tient à une différence sensible du niveau de recrutement des secrétariats selon l administration de rattachement, les agents issus des services de l inspection académique relevant ainsi plus souvent des catégories A et B de la fonction publique. Cette donnée factuelle, qui n affecte ni la motivation ni >engagement professionnel des personnes mises à disposition par les DDASS, constitue dans certains cas un facteur d affaiblissement du secrétariat..

Commission technique d orientation et de reclassement professionnel (COTOREP) ( Elle apprécie le taux incapacité une personne handicapée et peut, sous certaines conditions, attribuer la carte invalidité, voire la carte européenne de stationnement pour personnes handicapées. Elle ouvre les droits à certaines prestations : >allocation aux adultes handicapés, >allocation compensatrice pour tierce personne, >allocation compensatrice pour frais professionnels supplémentaires. Elle oriente vers un établissement social ou médico-social (foyer hébergement, maison accueil spécialisé, foyer à double tarification, foyer occupationnel). Elle aide à la réinsertion professionnelle en reconnaissant la qualité de travailleur handicapé et en appréciant >aptitude au travail.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Communication n. f. facilitée (CF) ( Forme de communication assistée, actuellement présentée comme étant une méthode spectaculaire aide à des personnes autistes que >on croyait jusque là incapables de recourir au langage ou exprimer des idées et des émotions complexes. Adaptée des recherches de Rosemary Crossley sur les enfants souffrant infirmité motrice cérébrale, la CF consiste à aider et soutenir le bras de la personne autiste pendant la communication, ce qui favoriserait une amélioration remarquable de >expression des idées et émotions chez de nombreux patients auparavant considérés comme incapables de communiquer par le biais du langage. Le «facilitateur» (personne qui assiste le patient) aide la personne autiste à utiliser une machine à écrire, un ordinateur ou un Canon Communicator, ce qui après Biklen (1992), permet de surmonter la dyspraxie, le handicap majeur à la communication des enfants souffrant de troubles du développement qui ne parlent pas.

Communication n. f. orale ( =apprentissage et >utilisation de la communication orale visent à la pleine maîtrise de la langue française en s appuyant sur un ensemble aides techniques, technologiques et pédagogiques (prothèses auditives, langage parlé complété, méthode verbo-tonale et français signé).
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001

Communiquer et apprendre par pictogrammes (CAP) ( La conception de cette méthode part du constat que >utilisation des pictogrammes se révèle fructueuse chez bon nombre enfants handicapés mentaux modérés. Il a été constaté que la majorité de ces enfants étaient en mesure accéder à ce niveau opération symbolique, soit à la maternelle ou au primaire, soit plus tard dans le cycle secondaire. En aucun cas, la maîtrise un tel code ne constitue une fin en soi, c est un moyen qui peut permettre, selon les cas, atteindre trois objectifs principaux : 1) Une préparation à la vie sociale ; 2) Un support du langage oral ; 3) Une introduction à la lecture alphabétique proprement dite. Méthodologie : Elle se compose abord un instrument évaluation initiale. Il s agit une échelle de compétence en communication graphique qui couvre la réception et >expression, selon trois modes : a) graphique-réception ; b) graphique-transmission ; c) graphique-expression. Elle comprend ensuite une méthodologie de >apprentissage. Cette méthodologie apprentissage doit être mise en oeuvre dans le cadre exercices exploitation, répartis en deux catégories : (1) les exercices dits de fixation (en rapport avec des objectifs classés par niveaux taxonomiques, qui ont pour but entraîner les élèves au maniement et à la maîtrise du code et en assurer la mémorisation ; (2) les exercices dits application, combinés ou de manipulation, qui permettent une application du système à la pédagogie de >oral dans certains cas, ou à >approche de >écrit si besoin est. Enfin, il est procédé à une évaluation continue, basée sur une  grille évaluation qui reprend un ensemble de 200 pictogrammes. Pour la mise en oeuvre quotidienne, il est conseillé à >enfant >organisation un classeur, qui lui permettra de visualiser aisément ses connaissances et ses progrès au fur et à mesure de leur intervention. Il constitue ainsi un procédé de stimulation à >apprentissage et de valorisation de >enfant.

Congrès n. m. de Milan ( «Congrès international pour >amélioration du sort des sourds-muets» qui se tînt du 6 au 11 septembre 1880 à Milan pour débattre de la question suivante : «Quelle est la méthode à préférer pour >enseignement des sourds-muets ?» Il sonna le glas de >utilisation des gestes dans >éducation des sourds. Les résolutions du Congrès de Milan vont changer radicalement le sort des sourds. La mimique n apparaît plus dans >enseignement. On ne la considère même plus comme une aide visuelle, et on juge son utilisation néfaste à >apprentissage de la parole.
Source : Gillot (D.), Le droit des sourds : 115 propositions, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française, 1998

Conseiller d orientation-psychologue n. m. ( Ils exercent leur activité sous >autorité du directeur du centre information et orientation (CIO) dont ils relèvent. Ils assurent, entre autre, >information des élèves et de leurs familles. Ils contribuent à >observation continue des élèves, ainsi qu à la mise en Suvre des conditions de leur réussite scolaire. Ils participent à >élaboration ainsi qu à la réalisation des projets scolaires, universitaires et professionnels des élèves et des étudiants en formation initiale afin de satisfaire au droit des intéressés au conseil et à >information sur les enseignements et les professions. Outre cette mission prioritaire, ils participent à >action du CIO en faveur des jeunes qui, à >issue de la scolarité obligatoire, n ont pas atteint le premier niveau de qualification reconnu et en faveur autres publics, notamment adultes.Les COP peuvent être affectés dans les divers services du ministère de >éducation nationale, de >enseignement supérieur et de la recherche, de la jeunesse et des sports et dans les établissements publics qui en relèvent.
Source : Handiscol

Curatelle n. f. ( Régime de protection judiciaire sous lequel peut être placé un majeur lorsque, sans être hors état agir lui-même, il a besoin être conseillé et contrôlé dans les actes les plus graves de la vie civile, soit en raison une altération de ses facultés personnelles, soit à cause de sa prodigalité, de son intempérance ou de son oisiveté. C est un régime incapacité partielle, le majeur protégé pouvant notamment utiliser ses revenus ou voter.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Chaussure orthopédique n. f. ( Terme désignant toutes les chaussures qui ont pour objectif de compenser une déformation du pied, de la prévenir ou de la corriger. Elles peuvent être fabriquées en série (chaussures dites «thérapeutiques») ou bien, sur mesure, après prescription du médecin.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Chorée n. f. ( Mouvements brusques, brefs, spontanés, irréguliers et de grande amplitude, touchant plutôt la racine des membres (hanches, épaules).
Source : www.apf-moteurline.org


D

Dac (Dépendance-Autonomie-Capacités) ( Dispositif évaluation tridimensionnelle du handicap mis au point par >équipe de réadaptation médicale de l Université Paris 12 Val-de-Marne à Créteil. Il évalue séparément la sévérité des lésions, des atteintes fonctionnelles et des situations de handicap. Pour ces deux dernières, c’est le niveau de dépendance qui est utilisé pour les quantifier. Une adaptation simplifiée a été faite à Porto.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Dactylologie n. f. ( Alphabet manuel, inventé v. 1620 par un moine espagnol, Juan Pablo Bonnet, repris par >abbé de =épée. Mot créé par un écrivain sourd, Saboureux de Fontenay, vers 1750. La dactylologie a pour référence la langue écrite et non la langue parlée. Elle s utilise aussi bien en complément du langage oral que du langage gestuel pour épeler les noms propres, les mots nouveaux ou techniques. Son utilisation suppose que les interlocuteurs en présence aient déjà acquis la lecture.
Source : Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994 ; Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001



Danse de Saint-Guy n. f. ( Étrange affection caractérisée par une agitation involontaire, irrépressible, allure dansante : «la chorée de saint Vitus ou chorée de saint Jean». La plus ancienne citation connue de ce vocable provient une ordonnance de 1485 de la cité de Rottweil où il y est dit que : «quiconque appelle sur un autre la malédiction de la chorée de saint Vitus devra payer une amende de 6 shillings». Jusqu à aujourhui, «avoir la danse de saint Guy» désigne, en langage populaire, >existence une agitation choréiforme.
Source : Médecine/sciences, Paris, n°7, septembre-octobre 1997 ;

Déambulateur n. m. ( Dispositif aide à la marche qui assure une stabilisation plus grande que >usage de cannes ou de béquilles, il peut être articulé et équipé ou non de roulettes.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Débilité n. f. ( Terme générique par lequel on a longtemps défini >ensemble des déficiences intellectuelles quelles que soient leurs origines et leur gravité. Ce mot très utilisé dans le passé n est plus guère employé aujourhui. Dans >intérêt des enfants et des familles, on s efforce de poser un diagnostic plus précis. Ce mot a ailleurs acquis une consonance négative qui le fait utiliser comme une insulte dans le langage courant.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Déficience auditive n. f. ( Déficience auditive légère: La perte tonale moyenne est comprise entre 21 et 40 dB. La parole est perçue à voix normale, mais la gêne apparaît à voix basse ou lorsque le locuteur s’éloigne. La plupart des bruits familiers sont perçus. Déficience auditive moyenne premier degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 41 et 55 dB. Deuxième degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 56 et 70 dB, la parole est perçue, si on élève la voix. La personne sourde comprend mieux en regardant le locuteur. Quelques bruits familiers sont encore perçus. Déficience auditive sévère premier degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 71 et 80 dB. Deuxième degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 81 et 90 dB, la parole est perçue à voix forte près de >oreille. Seuls les bruits forts sont perçus. Déficience auditive profonde premier degré : la perte tonale moyenne est comprise entre 91 et 100 dB deuxième degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 101 et 110 dB. Troisième degré: la perte tonale moyenne est comprise entre 111 et 119 dB, aucune perception de la parole. Seuls les bruits très puissants sont perçus. Déficience auditive totale : cophose, la perte moyenne est de 120 db, rien n’est perçu.
Source : Gillot (D.), Le droit des sourds : 115 propositions, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française, 1998

Déficience intellectuelle n. f. ’! Retard mental. Les causes à la source de la déficience intellectuelle sont multiples, soit biomédicales, sociales, comportementales ou éducatives et peuvent avoir une incidence temporelle, c est-à-dire, se manifester à travers les générations une même famille. Les causes de la déficience intellectuelle les plus rependues sont : Les causes prénatales, telles que les perturbations du programme génétique (maladies ou syndromes héréditaires accompagnés de signes physiques particuliers et une déficience intellectuelle ; maladies héréditaires du métabolisme des acides aminés, des glucides et des lipides, avec atteintes cérébrales ; troubles de la répartition du matériel génétique au moment de la division des cellules sexuelles ou de premières cellules de >Suf fécondé (par exemple, la Trisomie 21)), les atteintes intra-utérines du cerveau en développement dues à des maladies transmissibles (rubéole intra-utérine, toxoplasmose, etc.), aux effets du tabac et de >alcool ou à la malnutrition de la mère. Les causes périnatales, telles que les atteintes mécaniques (hémorragie cérébroméningée, etc.) ou biochimiques (anoxie, hypoxie, hypoglycémie, acidose). Les causes postnatales, comme la pathologie infectieuse (méningites et méningo-encéphalites), la malnutrition, les accidents avec traumatisme cranio-cérébraux, ou les carences graves en stimulation.
Autrefois repérées par des vocables comme «arriération mentale» ou «débilité mentale». Les différentes batteries de tests de QI sont des outils classiques pour leur appréciation, mais ils sont très réducteurs et insuffisants à décrire les difficultés réelles des personnes.

Déficience motrice n. f. ( Atteinte (perte de substance ou altération une structure ou fonction, physiologique ou anatomique) de la motricité, c est-à-dire de la capacité du corps ou une partie du corps à se mouvoir ou à se maintenir dans une position donnée de façon ordinaire, quels que soient le but et la fonction du mouvement produit ou du positionnement obtenu :  déplacement (locomotion, transferts, etc.) ;  fonction posturale (se tenir debout, assis, etc.) ;  action sur le monde extérieur (préhension, manipulation objet, etc.) ;  communication (parole, gestes et mimiques, écriture, etc.) ; – alimentation (mastication, déglutition, etc.) ; – perception du monde extérieur (mouvement des yeux, de la tête) ; – mouvement réflexe (exemple : retrait de la main qui touche un objet brûlant) ; motricité automatique (sphincter, muscles de la paroi intestinale), etc. Elles représentent >image même du handicap dans >imaginaire collectif. Il est significatif à cet égard que le pictogramme symbolisant le handicap soit la représentation une personne en fauteuil roulant. Ce sont donc des handicaps en général visibles mais leur expression et leurs conséquences sont très variables.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Déficience n. f. ( Toute perte de substance ou altération une structure ou fonction psychologique ou anatomique. La déficience correspond à >aspect lésionnel du handicap. Elle peut être temporaire ou permanente. Elle n implique pas forcément que >individu soit considéré comme malade.
Source : Champy (P.), Étévé (Ch.), Dictionnaire encyclopédique de >éducation et de la formation, Paris, Nathan, 1998

Déficience psychique n. f. ( Elles concernent les troubles du fonctionnement de >appareil psychique et influent donc principalement sur les sphères de la vie relationnelle, de la communication, du comportement. Les distinguer des déficiences intellectuelles permet de rendre compte des situations spécifiques de handicaps vécues notamment par les personnes atteintes de maladies mentales évoluant au long cours, et qui relèvent donc à la fois de soins psychiatriques et un accompagnement spécifique visant à atténuer les effets invalidants de ce type de déficience.

Déficience visuelle n. f. ( Si >on se réfère à >Organisation mondiale de la santé, qui situe à 1/20° la frontière entre malvoyance et cécité, il existe cinq catégories de déficiences visuelles. La déficience visuelle modérée : acuité visuelle binoculaire corrigée entre 1 et 3/10°. Accomplissement de tâches presque normalement mais avec une aide simple. La déficience visuelle grave : acuité visuelle binoculaire corrigée entre 1/20° et 1/10°. Capacité à effectuer une activité en s’appuyant sur la vision, mais avec des aides spécifiques, avec un niveau de vitesse moindre et une fatigabilité plus importante. La déficience visuelle profonde : acuité visuelle binoculaire corrigée de 1/50° à 1/20°. Incapacité à effectuer toute tâche à >aide de la vision seule, même avec des aides, et qui nécessite associer autres facteurs sensoriels. La cécité presque totale : perception lumineuse, acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 1/50°. Il faut s appuyer sur autres informations sensorielles et sur des techniques palliatives. La cécité totale : pas de perceptions lumineuses. Il faut s appuyer totalement sur les autres sens. (’! Cécité ; Malvoyance)
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience visuelle (élèves malvoyants ou aveugles), Paris, MENESR, Novembre 2004

Déficit n. m. ( Perte soit au niveau lésionnel, soit au niveau  fonctionnel. Déficit lésionnel, par exemple la perte un doigt. Déficit fonctionnel, par exemple la difficulté de préhension.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Déformation n. f. Anomalie morphologique acquise un organe ou une partie du corps (scoliose, déformation un membre, etc.).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Dégénérescence maculaire n. f. ( Altération de la macula, souvent symétrique, par dégénérescence de la rétine fovéolaire. Elle se manifeste par par une baisse de la vision centrale empêchant surtout la lecture, alors que le reste de la vision, celle dite périphérique, est normal. =évolution, très progressive, aboutit à la perte de la vision centrale (scotome central).
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997 ; Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994

Dépendance n.f. (du latin dependere «être suspendu à») ( Ce terme revêt aujourhui une importance particulière sur le plan socio-économique et entre dans >intitulé de textes juridiques au bénéfice des personnes handicapées, principalement des personnes âgées. Par dépendance nous entendons >apport matériel (aide technique ou médicamenteuse), animal (aide animale) ou humain (aide humaine, partielle ou totale) qui permet de compenser la limitation une capacité fonctionnelle ou la situation de handicap (microsituation ou macrosituation) dans laquelle une personne peut se trouver. La dépendance ne doit pas être perçue négativement puisqu elle permet accéder à >autonomie. =utilisation du terme, aujourhui (« personnes âgées dépendantes », par exemple), prend une signification péjorative, voire stigmatisante et il risque de rejoindre autres mots qui ont fait beaucoup de mal, tels que : «chronique» ou «incurable»… Il tient une place essentielle dans la métrologie du handicap puisqu’il sert à apprécier quantitativement le degré de sévérité des limitations fonctionnelles ou des situations de handicap.
La dépendance a été définie dans la loi du 24 janvier 1997 relative à la prestation spécifique dépendance (PSD) : «La dépendance (…) est >état de la personne qui, nonobstant les soins qu elle est susceptible de recevoir, a besoin être aidée pour >accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière. » Les associations de personnes âgées lui préfèrent toutefois le terme de perte autonomie, employé dans autres textes.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004 ; www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm ; claude.hamonet.free.fr/fr

Désavantages n. m. ( Difficultés ou impossibilités que rencontre une personne à remplir les rôles sociaux auxquels elle peut aspirer ou que la société attend elle : suivre un cursus scolaire, accomplir un travail, communiquer avec ses semblables, remplir un rôle parental. Ils se situent à la croisée de >environnement naturel ou social et des caractéristiques propres de >individu.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Diagnostic prénatal (DPN) n. m. ( Ensemble des pratiques médicales ayant pour but de détecter in utero chez >embryon ou le fSutus une affection ou une malformation. Le DPN comprend >examen échographique, >examen directe des cellules fStales (biopsie, amniocentèse) ou certaines analyses du sang maternel (marqueurs sériques pour la trisomie 21).
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003

Down ’! Syndrome de Down

Dysphasie de développement n. f. Contrairement aux retards simples de parole et de langage, les dysphasies développementales constituent des troubles significatifs, sévères et durables de >évolution du langage oral. Les principales caractéristiques des dysphasies : La gravité des symptômes : La dysphasie constitue un handicap sévère sur le plan de la communication. Ce constat est valable quelle que soit la forme clinique envisagée. Les troubles associés : En matière de dysphasie, les troubles associés sont fréquents. Ils concernent en particulier la motricité fine (ils sont responsables dans ce domaine d’un certain degré de maladresse d’écriture), la mémoire verbale à court terme (mémoire phonologique de travail) et le comportement qui peut être altéré avec, à des degrés variables, une instabilité motrice (hyperkinésie) et psychique (irritabilité, intolérance aux frustrations, agressivité parfois). On regroupe classiquement les dysphasies en trois groupes : 1) Les dysphasies dont les troubles prédominent sur le versant expressif : Il peut s’agir un trouble important de la programmation phonologique, avec une parole fluente mais peu ou pas du tout intelligible ou, à >opposé, une atteinte sévère de >articulation de la parole, avec une réduction de la fluence et parfois une absence totale de parole. Dans les deux cas, la compréhension (versant réceptif) est normale ou quasi normale. 2) Les dysphasies avec des troubles portant à la fois sur le versant réceptif et sur le versant expressif : Le déficit phonologico-syntaxique constitue la forme la plus fréquente. Sur le versant expressif, la fluence verbale est troublée, >articulation altérée, la syntaxe est défaillante avec, au maximum, un tableau agrammatisme. Sur le versant réceptif, la compréhension est réduite, mais dans des proportions moindres que ne le laisserait supposer >importance des troubles de l expression. Le déficit phonologico-syntaxique peut être majeur et par conséquent confiner au mutisme. =association à une atteinte sévère, voire à une abolition de la compréhension, réalise un tableau proche de celui de >agnosie auditivo-verbale. 3) Les dysphasies en rapport avec un trouble de la formulation du langage : Il s agit tout abord du déficit sémantique et pragmatique : la parole est fluente, les phrases correctement structurées et le vocabulaire adapté. En revanche, le langage est inadapté au contexte et la compréhension énoncés complexes est déficiente. Le déficit lexico-syntaxique est caractérisé quant à lui par une syntaxe immature et un trouble de la compréhension des énoncés complexes.
Source : Delahaie (M.), =évolution du langage chez >enfant. De la difficulté au trouble, Paris, Éditions Inpes, 2004

Dystrophie musculaire congénitale n. f. ( Groupe hétérogène affections musculaire primitives caractérisées par un tableau hypotonie à révélation précoce et une dystrophie visible sur la biopsie musculaire. À côté du type occidental classique, où une déficience en mérosine (protéine de structure intervenant dans >armature de la fibre musculaire) a été découverte en 1994, il existe des syndromes apparentés (Fukuyama, Walker-Warburg, muscle-oeil-cerveau, etc.) dans lesquels prédominent >atteinte du système nerveux central et des troubles oculaires. Il s agit de pathologies déterminées génétiquement avec un risque de récurrence de un sur quatre (transmission autosomique récessive). Du fait de la grande hétérogénité clinique de ce groupe, le pronostic est très variable. Même si on commence à mieux connaître les protéines impliquées (mérosine, fukutine, FKRP2, ) dans ce groupe de dystrophies, il n y a pas à >heure actuelle de traitement curatif et la prise en charge repose sur la lutte contre les rétractions tendineuses et sur la prévention des éventuelles complications orthopédiques et respiratoires.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Dystrophie musculaire de Duchenne/Becker n. f. ( Maladie caractérisée par la dégénérescence de la fibre musculaire striée aboutissant à une atrophie progressive de la plupart des muscles, dont la conséquence est un handicap moteur variable selon la forme en cause et le stade d’évolution. Cette maladie est connue depuis 1868 pour sa forme à évolution rapide (Duchenne de Boulogne), et 1955 pour sa forme à évolution lente (Becker). C’est une des 3500 pathologies héréditaires : elle se transmet sur le mode récessif lié à >X (cf. p. 139). La dystrophie musculaire de Duchenne touche un garçon sur 3500 à la naissance ; son incidence est de 169/million habitants en France.
=âge moyen de début est de 3 ans pour la forme à évolution rapide (Duchenne) et de 13 ans pour la forme à évolution lente (Becker). Tous les stades intermédiaires peuvent être observés. Ce début se traduit par une démarche dandinante et >acquisition une course anormale (si celle-ci a été acquise). Cette éventuelle capacité de course sera rapidement perdue. À ce stade, on peut déjà observer une hypertrophie des mollets. Puis on assiste progressivement à >apparition de difficultés à la marche, dans les escaliers, de difficultés au redressement à partir de la position couchée, accroupie et assise. La démarche dh¼ÂÆÈÌ 0 2 R ~ € Ö 

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Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH) ou maladie de Landouzy-Déjérine n. f. ( Une des maladies musculaires à transmission héréditaire les plus fréquentes, décrite pour la première fois en 1886 par deux médecins français, Landouzy et Déjerine. Ils utilisèrent le terme facio-scapulo-huméral parce qu ils trouvèrent que leurs patients étaient touchés au niveau des muscles de la face (facies), des muscles qui entourent >omoplate (scapula) et des muscles du bras (humérus). La maladie se manifeste par une perte du volume et de la force de ces muscles. Le début survient dans la majorité des cas entre 10 et 20 ans, de façon insidieuse et progressive. Dans les rares cas plus précoces, la maladie est plus sévère. Les premiers signes sont des déficits des muscles de la face aux niveaux des yeux et de la bouche, ainsi que des muscles qui fixent les omoplates lors des mouvements des bras. Le diagnostic repose sur la notion de maladie familiale et sur >examen clinique ; les examens de laboratoire (enzymes sanguins, électromyogramme et biopsie musculaire) ne font que le confirmer car ils ne sont pas très spécifiques. À une phase ultérieure, les symptômes s accroissent au niveau des muscles du visage (incapacité à siffler, à boire avec une paille, sommeil les yeux entrouverts) et de >épaule (omoplate décollée, difficultés à lever les bras au-dessus de >horizontale et donc pour déplacer des objets haut situés, pour se coiffer, etc.). Les releveurs du pied sont aussi touchés, ce qui entraîne des chutes. Enfin, >atteinte des muscles abdominaux contribue à déformer le bas de la colonne vertébrale en lordose. Il existe une atteinte auditive et des vaisseaux rétiniens. Le coeur n est généralement pas touché.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Dystrophie myotonique de Steinert n. f. ( Maladie génétique autosomique dominante, associant une dystrophie musculaire, une myotonie et des anomalies multisystémiques. C est la plus fréquente des maladies neuromusculaires de >adulte. Sa prévalence est environ 5 cas pour 100 000 habitants. On décrit deux grandes entités cliniques distinctes, qui correspondent pourtant à des anomalies du même gène. La forme adulte commune, qui associe : - une dystrophie (faiblesse et atrophie) musculaire progressive ; - une myotonie : lenteur anormale de la décontraction musculaire (par exemple la main qui reste crispée après une poignée de main) ;  des anomalies d autres organes : oeil (cataracte chez presque tous les patients après 40 ans), système nerveux (troubles du sommeil, troubles des fonctions cognitives, troubles de l humeur), coeur (troubles du rythme et/ou de la conduction, parfois responsables de mort subite), appareil respiratoire (pneumopathies), appareil digestif, glandes endocrines. La gravité de la maladie dépend de >âge de début, des signes cliniques, de>évolution. La forme congénitale associe un tableau hypotonie néonatale et de détresse respiratoire aiguë gravissime. =évolution, si >enfant survit, est invalidante, surtout sur le plan intellectuel. Sa transmission exclusivement maternelle n est pas clairement expliquée. =âge moyen de début se situe autour de 20 à 25 ans, mais tous les âges de début peuvent s observer. Cependant, le caractère insidieux des troubles rend le diagnostic habituellement tardif. =évolution de cette maladie est variable : parfois bien tolérée et compatible avec une activité socioprofessionnelle, parfois responsable une impotence grave (perte de la marche après 15 à 20 ans évolution, avec un certain degré atteinte intellectuelle). Il semble cependant que >évolution soit autant plus invalidante que la maladie commence tôt. La progression de la maladie est lente et se fait à vitesse constante chez un même sujet. Au sein une même famille, une forme mineure n exclut pas la survenue une forme congénitale (plus précoce et plus sévère). Cependant, la maladie a une tendance nette à s aggraver et à débuter de plus en plus tôt au fur et à mesure des générations : c est le phénomène anticipation.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Dystrophies musculaires progressives n. f. (Elles sont caractérisées par une diminution de force musculaire avec atrophie des muscles (mais dans certaines formes de dystrophie, il existe aussi une hypertrophie de certains muscles) et des anomalies à la biopsie musculaire. =examen au microscope un prélèvement de muscle dystrophique montre des fibres qui se nécrosent (qui meurent) et autres qui régénèrent. Cette «formule nécrose-régénération» est évocatrice de dystrophie musculaire. Elle ne permet pas de faire le diagnostic du type de dystrophie musculaire dont il s agit. Les différentes formes de dystrophies musculaires se différencient par >âge apparition du déficit musculaire, la répartition de la faiblesse et de >atrophie musculaires : atteinte de la face et des épaules débutant dans la deuxième décennie dans la dystrophie facio-scapulo-humérale ou maladie de Landouzy-Déjerine ; début par la racine des membres dans la petite enfance dans la dystrophie musculaire de Duchenne et la SCARMD, dans >adolescence ou >âge adulte dans la dystrophie musculaire de Becker et les myopathies des ceintures ; atteinte des muscles releveurs des paupières et de la déglutition débutant vers >âge de 50-60 ans dans la dystrophie oculo-pharyngée ; déficit des muscles distaux (jambes, pieds, avant-bras, mains) débutant à >âge adulte dans les myopathies distales.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002


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Éducateur spécialisé n. m. ( Travailleur social particulièrement formé au conseil éducatif auprès des enfants et des adolescents en difficultés et de leur famille. Professionnel du travail social qui intervient auprès enfants, adolescents ou adultes rencontrant des difficultés sociales ou des handicaps physiques ou mentaux. Selon >étymologie, >éducateur est celui qui conduit ceux dont il a la charge temporaire au-delà eux-mêmes. C est quelqu un qui accompagne sur le chemin du savoir, de la connaissance, de la conscience. Les éducateurs naturels et premiers sont évidemment les parents. Mais il peut arriver que ces soins ne soient pas suffisants, soit parce que les difficultés sont trop importantes pour qu elles puissent être surmontées sans aide supplémentaire, soit parce que les parents n ont pas joué leur rôle. =éducateur peut exercer sa profession non seulement auprès des enfants, mais auprès de tous. Ses capacités sont notamment requises auprès de toutes les personnes dont les handicaps, ou les problèmes psychologiques, affectifs et sociaux, nécessitent une intervention spécialisée. D où >appellation professionnelle éducateur spécialisé répondant au statut de certains entre eux. Ê% Éducateur technique spécialisé : il est à la fois éducateur et spécialiste une technique professionnelle. Il travaille dans les institutions médico-sociales et professionnelles recevant des adolescents ou des adultes handicapés. Le certificat aptitude aux fonctions éducateur technique spécialisé (CAFETS) est délivré par le ministère de >Education nationale et ouvert aux éducateurs techniques. Ê% Éducateur spécialisé en milieu carcéral : Quand un mineur a commis une infraction ou se trouve en danger, il peut être confié aux services éducatifs de la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ). =éducateur de la PJJ joue alors un rôle central où >écoute et le sens du contact humain priment.

Éducation spéciale n. f. ( Destinée aux enfants qui ne peuvent pas poursuivre une scolarité ordinaire, >éducation spéciale associe des actions pédagogiques, psychologiques, sociales, médicales et para-médicales. Elle est dispensée soit dans des établissement ordinaires (intégration scolaire collective, individuelle ou partielle), soit dans des établissements ou par des services spécialisées.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003

Écholalie n. f. ( Répétition involontaire et dénuée de sens des derniers mots, qu il vient entendre. Ce langage en écho est fréquent chez les arriérés mentaux, les déments et certains schizophrènes (surtout les hébéphrénocatatoniques). Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998
Électroencéphalogramme (EEG) n. m. ( Tracé graphique des rythmes électriques cérébraux, les électrodes étant placées suir le cuir chevelu. Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Embryopathie n. f. ( Atteinte de >embryon pendant les 8 premières semaines de la grossesse. À la différence des fStopathies, qui frappent, à partir de la 9e semaine, un fStus déjà bien formé, les embryopathies surviennent durant la période de développement de >embryon (embryogenèse) et, si elles ne provoquent pas un avortement spontané, sont la cause de malformations graves. Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Enfant n. m. en danger ( 1° Enfant dont on présume que la santé, la moralité ou la moralité ne sont plus en mesure être assurées au mieux de son épanouissement. ( 2° Enfant dont les conditions éducation sont gravement compromises. Dans ces situations, des mesures assistance éducative peuvent être prononcées par le juge des enfants compétent. La loi du 10 juillet 1989 a instauré, principale innovation, un service national accueil téléphonique gratuit, fonctionnant 24 heures sur 24 (numéro vert 05-05-41-41). Ce service est chargé offrir une écoute permanente, informer et de conseiller les professionnels, entendre et aider les parents. Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Enfant n. m. maltraité ( Enfant faisant >objet de sévices physiques et/ou de violences (ou de délaissement ordre psychoaffectif) de la part de ses parents ou un adulte de son entourage. ’! Enfant en danger. Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Enquête n. f. «Handicaps, inacapacités, dépendance» (HID) ( Cet ensemble enquêtes a été réalisé de 1998 à 2002 par >INSEE, épaulé par un groupe de projet associant les principaux organismes de recherche impliqués sur ces thèmes. Mises en place avec le soutien des principaux acteurs concernés (ministère, caisses, mutuelles, assurances), les enquêtes HID ont étudié pour la première fois en France la prévalence du handicap en privilégiant les dimensions de >incapacité et du désavantage social, les flux entrée et de sortie en incapacités, les conditions de vie et environnement (aidants). =enquête HID 1998 correspond au premier passage en institutions auprès de 15 000 personnes vivant dans des institutions pour enfants ou adultes handicapés, dans des établissements psychiatriques ou de long séjour et dans des maisons de retraite. =enquête HID 1999 a été réalisée en ménages auprès un échantillon représentatif de 17 000 personnes. Une réintérrogation à deux ans a eu lieu en 2000 pour >enquête «Institutions» et 2001 pour >enquête «Ménages». Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003

Enquête n. f. «Vie quotidienne et santé» (VQS) ( Cette enquête, réalisée par >INSEE, préalablement à >enquête HID, en constitue la phase préparatoire. Lors du récensement de la population de mars 1999, un échantillon représentatif de 417 500 personnes a été sollicité pour remplir le questionnaire VQS comportant 18 questions. C est suite à cette étape, après un travail de sélection de personnes plus ou moins concernées par le handicap, qu a été extrait >échantillon auprès duquel a été réalisée >enquête HID Ménages 1999 proprement dite, avec interviews par enquêteurs auprès des 22 000 personnes sélectionnées. Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003

Enseignant n. m. spécialisé ( Enseignant travaillant auprès enfants et adolescents handicapés ou en grande difficulté sont des instituteurs et des professeurs des écoles titulaires du CAPSAIS ou du CAPA-SH (à partir de 2004), et des enseignants du second degré, qui peuvent être titulaires du 2CA-SH. Les enseignants spécialisés peuvent enseigner dans les 4 secteurs y compris en milieu pénitentiaire. Ces enseignants exercent dans une large variété de structures, car ils sont amenés à travailler avec des élèves qui présentent toutes sortes de handicaps et les conditions de travail changent en fonction de la spécialité choisie et du type établissement dans lequel ils interviennent, CLIS, RASED, SEGPA, EREA, UPI, intégration individuelle et collective dans le second degré, pour le secteur de >Education nationale. Ils peuvent être affectés également dans le secteur médico-éducatif (comme les IME ou les SESSAD), socio-éducatif ou sanitaire (comme les hôpitaux de jour). Les examens, selon >arrêté du 5 janvier 2004, comportent diverses options, correspondant aux situations professionnelles auxquelles se préparent les candidats. Pour le CAPA-SH : Option A : enseignants spécialisés chargés de >enseignement et de >aide pédagogique aux élèves sourds ou malentendants ; Option B : enseignants spécialisés chargés de >enseignement et de >aide pédagogique aux élèves aveugles ou malvoyants ; Option C : enseignants spécialisés chargés de >enseignement et de >aide pédagogique aux élèves présentant une déficience motrice grave ou un trouble de la santé évoluant sur une longue période et/ou invalidant ; Option D : enseignants spécialisés chargés de >enseignement et de >aide pédagogique aux élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives ; Option E : enseignants spécialisés chargés des aides spécialisées à dominante pédagogique ; Option F : enseignants spécialisés chargés de >enseignement et de >aide pédagogique auprès des élèves des établissements et sections enseignement général et professionnel adapté ; Option G : enseignants spécialisés chargés des aides spécialisées à dominante rééducative. Pour le 2CA-SH : Option A second degré : enseignement et aide pédagogique aux élèves sourds ou malentendants ; Option B second degré : enseignement et aide pédagogique aux élèves aveugles ou malvoyants ; Option C second degré : enseignement et aide pédagogique aux élèves présentant une déficience motrice grave ou un trouble de la santé évoluant sur une longue période et/ou invalidant ; Option D second degré : enseignement et aide pédagogique aux élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives ; Option F second degré : enseignement et aide pédagogique auprès des élèves des établissements régionaux enseignement adapté et des sections enseignement général et professionnel adapté.
Dans le premier degré, les CLIS sont confiées à des instituteurs ou des professeurs des écoles spécialisés, pourvus du certificat aptitude aux actions pédagogiques spécialisées (CAPSAIS) option D ou E. La formation des maîtres exerçant dans les CLIS doit être complétée par une formation continue adaptée aux caractéristiques réelles de >emploi sur lequel ils sont affectés. Cette formation continue est organisée à >échelon national, régional et départemental. Il s agit de stages spécialisés, en général de courte durée (de 2 à 15 jours) offerts aux titulaires du CAPSAIS et organisés notamment par le Centre études et de formation pour >enfance inadaptée (CNEFEI) de Suresnes.
Les SEGPA et EREA sont également confiées à des instituteurs ou professeurs des écoles spécialisés. En SEGPA, >intervention des professeurs exerçant dans les autres classes du collège est favorisée, notamment en éducation physique et sportive, en langue vivante, en physique-chimie, en technologie ou en éducation artistique. Ils peuvent exercer sur des postes budgétaires affectés dans le secteur médico-éducatif (comme les IME ou les SESSAD), socio-éducatif ou sanitaire (comme les hôpitaux de jour). S agissant des formations professionnelles qualifiantes et diplômantes, >enseignement est assuré par des professeurs de lycée professionnels (PLP).
Source : Handiscol

Épée (Charles, abbé de =) ( Versailles 1712  Paris 1789 ( Pédagogue français, grande figure de >éducation des sourds au XVIIIe siècle.
C est par hasard qu il rencontre en 1760 deux soeurs jumelles sourdes-muettes que le père Vanin avait essayé éduquer au moyen de signes et estampes. De cette rencontre accidentelle naîtra une vocation enseignant chez ce prêtre qui le premier revendiquera le titre instituteur gratuit des sourds et muets. Cependant, ses connaissances en matière de surdité étaient inexistantes : «Je suis devenu instituteur de sourds et muets, ne sachant point alors qu il y en eut jamais autre avant moi». Apparemment la réputation de Pereire, qui éduquait les sourds depuis 1750 à Paris, n était pas parvenue jusqu à lui. C est à partir des textes des pères fondateurs de >église et notamment dans ceux de saint Augustin, que >abbé de >Épée s interrogera sur la nature du langage. Chez ses premiers élèves il vérifiera que «tout sourd et muet qu on nous adresse a déjà un langage qui lui est familier». De cette observation, >Abbé de =épée dégagea deux principes : 1) Instruire ses élèves dans la langue qui leur est propre, 2) Astreindre ses élèves «aux règles une méthode sensible». =abbé de =épée fut le premier à introduire un enseignement collectif. L observation des jumelles qui avaient développé un mode de communication gestuel fut probablement à >origine de ses choix de communication et de sa pédagogie. Il enseigna >alphabet manuel à tous les sourds qui vinrent chez lui, pour ensuite les leur faire transcrire afin de leur permettre de les reconnaître. Après cette initiation, le nouveau venu pouvait apprendre les gestes méthodiques. Cette méthode s appuyait abord sur la reconnaissance du signe écrit, puis sur la compréhension du sens de ce signe par la pantomime. C est cette pantomime que >abbé de =Épée qualifia de langage naturel et universel. Par la pantomime, >abbé de =Épée fera accéder ses élèves à la connaissance du français écrit. Il considérera >apprentissage de la langue orale comme une tâche secondaire nullement indispensable à >éducation des sourds. Il pose ainsi le problème fondamental une instruction indépendante une rééducation préalable de la parole. Le but de >Abbé de =Épée était de permettre aux sourds de s intégrer dans la société, en devenant de bons ouvriers, et de bons chrétiens. Une partie de son enseignement était centré sur >apprentissage du français écrit et sur >enseignement du catéchisme, une autre sur l apprentissage un métier manuel.
Source : Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001 ; Gillot (D.), Le droit des sourds : 115 propositions, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française, 1998

Épicanthus n. m. ( Repli semilunaire de la peau, presque vertical et habitullement symétrique, qui recouvre parfois >angle interne de >Sil, sans lui adhérer. Il se rencontre fréquemment dans la trisomie 21. S il masque una partie du globe oculaire, il peut stimuler un strabisme (défaut de parallélisme des axes oculaires).
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Épilepsie n. f. ( Affection caractérisée par la répétition chronique de décharges (activations brutales) des cellules nerveuses du cortex cérébral. Ê% Épilepsies idiopathiques : pas autre cause sous jacente qu une possible prédisposition héréditaire. Ces épilepsies sont définies par un début lié à >âge, des caractéristiques cliniques et EEG et une étiologie génétique présumée. Ê% Épilepsies symptomatiques : résultent un désordre connu ou suspecté du système nerveux central. Ê% Épilepsies cryptogéniques : la cause est cachée ou occulte. Ces épilepsies sont présumées être symptomatiques mais >étiologie n est pas connue. - La crise comitiale est liée à une activité excessive et paroxystique (décharge soudaine et brève) des cellules nerveuses cérébrales. On parle épilepsie lorsqu il y a répétition de crises non provoquées. Chez >enfant, le cerveau immature reste facilement excitable, ce qui favorise le développement une épilepsie active. =épilepsie est donc un problème médical majeur de >enfance puisque sa prévalence est de 4 à 5 %. Épilepsie lésionnelle (en rapport avec une lésion détectable) ou symptomatique (>épilepsie est un des symptômes une affection sous-jacente) ; épilepsie secondaire. L épilepsie myoclonique (progressive) du nourrisson : elle survient avant un an. =enfant présente initialement des crises en contexte fébrile, généralisées ou hémicorporelles puis des myoclonies (secousses musculaires brèves). Lors des crises, on observe la chute brutale de la tête ou du corps de >enfant, liée à la secousse myoclonique qui correspond à une contraction brusque, brève, non-rythmique un muscle. Ces enfants présentent un retard psychomoteur avec stagnation des acquisitions et gardent un démarche maladroite de type ataxique. =EEG est perturbé pendant et en dehors des crises.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Ergonomie n. f. ( Discipline qui étudie les relations entre les capacités humaines et le travail. Ces principes se sont étendus à autres aspects des activités humaines vie quotidienne, école, sports, etc. Ses relations avec la médecine de rééducation et la réadaptation sociale sont évidentes, une certaine façon la réadaptation est de >ergonomie appliquée aux personnes avec des limitations fonctionnelles.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Ergothérapeute n. m. ( Professionnels formés en France dans des écoles (ou instituts) rattachées à des universités, à des hôpitaux ou à des associations privées. Leur diplôme est décerné par le ministère de la Santé. Ils exercent sur prescription du médecin, en médecine de rééducation et en psychiatrie.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Ergothérapie n. f. (du grec ergos «travail» et terapein «traiter») ( Méthode de rééducation et de réadaptation qui a pour particularité de prendre en compte simultanément la limitation fonctionnelle et ses conséquences situationnelles. À ce titre >ergothérapie est bien une méthode de rééducation «en situation», situations qu elle reproduit dans >atelier ergothérapie grâce à diverses activités gestuelles telles que le travail du bois, le dessin ou le jardinage, mais elle se doit de faire appel, en priorité, aux activités de la vie quotidienne et professionnelle. La fabrication, >adaptation aides techniques et >entraînement à les utiliser, ainsi que >aménagement de >environnement des personnes handicapées font partie des applications une méthode de rééducation encore insuffisamment utilisée. Elle comporte, avec les mêmes principes, ci-dessus évoqués, une application importante en psychiatrie.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Établissement n. m. régional d'enseignement adapté (EREA) ( Les EREA assurent un enseignement général, technologique ou professionnel adapté selon le type de handicap, en proposant si nécessaire >internat éducatif; ils participent à >éducation à la citoyenneté et à la formation de la personnalité des adolescents qu ils accueillent; ils réorientent dès que possible et dans les meilleures conditions, dans des établissements ordinaires, les élèves qui ont des chances réelles y réussir leur projet orientation et de formation; ils contribuent à >insertion sociale et professionnelle des jeunes en grande difficulté ou présentant un handicap. Les EREA sont des établissements publics locaux enseignement (EPLE) qui à partir de la rentrée scolaire 1995-1996, sont appelés à devenir progressivement des lycées enseignement adapté (LEA). Selon la diversité de ces établissements, le lycée enseignement adapté peut dispenser un enseignement : professionnel ; général ; général et technologique. En fonction des difficultés ou des handicaps pour lesquels les EREA/LEA sont habilités, leur public est constitué élèves présentant une ou plusieurs caractéristiques : en difficulté scolaire et/ou sociale ; présentant des handicaps auditifs ; présentant des handicaps visuels ; présentant des handicaps moteurs ou physiques. Finalités : Les EREA/LEA participent à la réalisation des objectifs généraux définis par la loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989 dans son article 1 er. Les EREA/LEA qui accueillent des élèves présentant un handicap contribuent à la mise en oeuvre de >obligation éducative définie par la loi d'orientation n°75-534 en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 (art 4). Les EREA/LEA permettent à des adolescents en difficulté ou présentant des handicaps élaborer leur projet orientation et de formation ainsi que leur projet insertion professionnelle et sociale en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités, par >individualisation des durées et des parcours de formation. Missions : Les EREA/LEA : 1) Assurent un enseignement général, technologqiue ou professionnel adapté selon le type de handicap, en proposant si nécessaire >internat éducatif ; 2) Participent à >éducation à la citoyenneté et à la formation de la personnalité des adolescents qu ils accueillent ; 3) Réorientent dès que possible et dans les meilleures conditions, dans des établissements ordinaires, les élèves qui ont des chances réelles y réussir leur projet orientation et de formation ; 4) Contribuent à >insertion sociale et professionnelle des jeunes en grande difficulté ou présentant un handicap. Public : =admission et >orientation des élèves se font selon les procédures proposées par la circulaire 90-065 du 20 mars 1990. Cependant, ces critères et indicateurs orientation sont modulés en fonction de la spécificité de >'EREA/LEA accueil. Les propositions des commissions orientation doivent privilégier non seulement >option de >intégration scolaire mais aussi >objectif une qualification professeionnelle de niveau V fixée par la loi orientation du 10 juillet 1989. Les propositions ainsi émises doivent conduire à bien distinguer le cas des jeunes dont >éducation relève davantage un établissement du secteur médico-éducatif de celui des élèves qui peuvent prétendre bénéficier un enseignement adapté conduisant à un niveau de qualification V ou IV pour les EREA/LEA habilités à assurer des formations correspondantes. Quand ils en ont la possibilité, les EREA/LEA dispensant une formation professionnelle ouvrent leur recrutement à des élèves de structures ordinaires (collèges, lycée offrant une voie professionnelle), notamment au niveau du cycle de qualification. Cette éventualité leur permet de constituer une unité de formation cohérente et suffisamment diversifiée au regard des champs professionnels proposés. Dans ce cas, les commissions orientation académiques proposent leur admission en liaison avec la commission de circonscription du second degré, la priorité accueil restant assurée aux élèves issus des structures enseignement adapté. Des élèves sortis du système scolaire qui, pour diverses raisons, n ont pas réussi leur insertion et sont désireux de reprendre ou compléter leur formation première peuvent bénéficier des possibilités de formations récurrentes offertes par >établissement. Objectifs : Les projets établissement des EREA/LEA s inspirent des objectifs suivants : Chaque élève construit progressivement son projet orientation, de formation et insertion professionnelle et sociale. =équipe de >EREA/LEA et ses partenaires accompagnent >élève dans cette démarche. Tout élève est préparé à une qualification reconnue et certifiée. À défaut, ses acquis seront validés selon les dispositions réglementaires et sous la responsabilité des autorités académiques. Tout élève qui sort du système éducatif pour s insérer dans la vie professionnelle fait >objet un suivi et un accompagnement. La possibilité une formation récurrente en EREA/LEA lui est ouverte. Tout adolescent est préparé à accéder à la condition adulte et de citoyen. Pour ce faire, il bénéficie des aides appropriées et adaptées. Organisation pédagogique : =organisation pédagogique des EREA/LEA dispensant une formation générale et technologique est celle des établissements ordinaires correspondants. Elle prend toutefois en compte les spécificités du public accueilli. Pour les EREA/LEA dispensant une formation professionnelle, >accent important mis sur cette formation doit conduire ces établissements à privilégier le cycle lycée pour des préparations au niveau V (CAP-BEP) ou niveau IV ( bac professionnel ). Compte tenu de leur spécificité, ces établissements peuvent conserver cependant une organisation par cycles analogue à celle du collège. Les enseignements proposés durant ces cycles sont complétés par le cycle professionnel à vidée diplômante et, au-delà, éventuellement par des mentions complémentaires. Secteur de la formation : Les contenus des enseignements généraux et des enseignements professionnels sont définis en application des dispositions réglementaires des examens correspondant aux diplômes préparés. =enseignement de toutes les disciplines indispensables entrant dans la préparation du diplôme est assuré, notamment les langues vivantes, les enseignements scientifiques et la technologie, la vie sociale et professionneelle, >éducation physique et sportive et les arts plastiques. À cette fin sont exploitées dans un premier temps les ressources de chaque établissement et celles des établissements du réseau auquel il appartient. Les référentiels et les programmes des formations qui leur correspondent sont pris en compte dans leur intégralité. La diversification des stratégies pédagogiques mises en oeuvre doit être une caractéristique de >établissement adaptation (différenciation, individualisation, soutien, rémédiation). Cette diversification n est pas le seul atout de ce type établissement. En effet, pour assumer ses missions spécifiques, il dispose de personnels spécialisés et formés à cet effet, il accueille des effectifs plus restreints en classe et en atelier, il organise des réunions de coordination et de synthèse, il bénéficie une souplesse plus grande dans son organisation et son fonctionnement pédagogique pour répondre aux besoins des élèves. Afin assumer au mieux une formation dont la visée est le plus souvent professionnelle, >EREA/LEA se doit de diversifier et actualiser les formations proposées et les équipements en fonction du plan régional de développement des formations professionnelles des jeunes. Pour assurer la qualification de tous les élèves, il incombe à >EREA/LEA de compléter, si nécessaire, les formations initiales par des formations complémentaires ou encore par la délivrance de mentions complémentaires à certains diplômes professionnels. A ce titre, >EREA/LEA s inscrit totalement dans le réseau des établissements de formation professionnelle initiale et continue (lycée professionnel, centre de formation apprentis, groupement établissements). Pour les classes enseignement général, le nombre élèves est limité à 16. Pour les enseignements professionnels, il est tenu compte des spécialités et du nombre de postes de travail ainsi que des difficultés ou des handicaps des élèves. Toutefois, en moyenne, le nombre élèves est de 8 par atelier. Secteur éducatif : =EREA/LEA doit développer son secteur éducatif dont >internat constitue un aspect important . Les missions et les tâches de ce secteur se situent à >intérieur et à >extérieur de >établissement et concernant en particulier : Le développement des activités socio-éducatives, >éducation à la citoyenneté, >éducation aux loisirs et le développement des activités sportives, >accompagnement du processus insertion sociale et professionnelle, la gestion du projet individuel de formation des adolescents dont >éducateur référent sera le garant, la participation à la formation générale des élèves, par le développement activités culturelles et artistiques, la résolution des difficultés apprentissage par la pratique des études dirigées et du soutien scolaire, le développement des relations avec >environnement de >institution, en particulier les collaborations avec les associations, les collectivités territoriales et les entreprises pour compléter >éducation et la formation des jeunes accueillis en EREA/LEA. =encadrement des élèves est en moyenne pour les internes de 8 élèves, (en différenciant les sexes), et de 25 pour les demi-pensionnaires. Pour garantir une meilleure prise en charge éducative, pédagogique et psychopédagogique de chaque jeune, >EREA/LEA a recours, dans et hors de >établissement, à des aides spécifiques du secteur social, médical et psychologique-selon les possibilités de son environnement.
Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm ; internet


Exclusion n. f. ( =absence de participation sociale et >isolement de la personne (perte du lien social). Les personnes handicapées sont bien souvent des personnes exclues. Ensemble de mécanismes de rupture, tant sur le plan symbolique (stigmates ou attributs négatifs) que sur le plan des relations sociales (rupture des différents liens sociaux qui agrègent les hommes entre eux). =exclusion est à la fois un processus (produit par un défaut de la cohésion sociale) et un état (résultat un défaut insertion). Le concept exclusion sociale est caractérisé par 3 grandes dimensions. La première est celle de la sphère économique, incluant les formes de précarité vis-à-vis de >emploi, et >insuffisance chronique ou répétée des ressources, marque classique de la pauvreté . La seconde dimension est celle de la non reconnaissance, ou du non usage des droits sociaux, mais aussi des droits civils et des droits politiques. La troisième est celle des relations sociales. Elle représente les formes aiguës de déstructuration sociale et psychologique que la crise économique et les situations de non-droit engendrent chez les individus, familles ou groupes sociaux. 
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm ; claude.hamonet.free.fr/fr


F

Facilitation (Techniques de facilitation) n. f.  ( Méthodes de rééducation qui utilisent des techniques permettant obtenir la mise en activité de muscles qui, autrement, resteraient inactifs ou bien le seraient à un niveau moins important. La méthode la plus démonstrative, à cet égard, est la méthode de Kabat qui utilise des mouvements synergiques musculaires dont beaucoup ont été empruntés aux gestes sportifs.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Fantôme ’! Membre fantôme

Fauteuil n. m. roulant ( Aide technique de suppléance de la marche. Il doit être prescrit après une évaluation précise des besoins, du mode de vie et des capacités de >usager. Fauteuil roulant mécanique, activé par un ou deux membres supérieurs à >aide de mains-courantes ou une manette. Il est pliable, transportable et dispose accessoires amovibles qui facilitent les transferts et le transport. Il y a actuellement une grande gamme de choix qui permet de procurer à >usager celui ou ceux (plusieurs sont parfois nécessaires) qui répondent le mieux à son mode de vie professionnelle, quotidienne (conduite de la voiture, par exemple) et de loisirs (sports, par exemple). Certains modèles de fauteuils roulants ne sont utilisés que pour le transport et sont manipulés par un ambulancier ou par un membre de la famille. Fauteuil roulant électrique, équipé un moteur alimenté par une batterie embarquée. Ces dispositifs ont très largement bénéficié des progrès de la technologie et >on peut disposer aujourhui de systèmes de commande adaptés même pour des personnes ayant de très grandes limitations fonctionnelles (commande par la voix, par des mouvements de la tête ou de l épaule), >électronique permet >assistance du contrôle. On voit, peu à peu, apparaître sur le marché des fauteuils électriques, amovibles, pliables, vertcalisateurs.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Fauteuil n. m. verticalisateur ( Dispositif qui permet à une personne assise en fauteuil roulant de se verticaliser seule sur le même fauteuil. Ce dispositif permet donc de bénéficier des avantages de la verticalisation sur le plan physiologique et psychologique mais aussi atteindre avec la main des endroits inaccessibles en position assise.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Fonctionnel, elle adj. (Mot-clé fondamental en rééducation. Il a fait >objet un usage abusif dans le vocabulaire médical où il sert à désigner aussi bien la physiologie un organe («fonction cardio-vasculaire»), les aspects anatomie animée («anatomie fonctionnelle»), les symptômes et signes des maladies («signes fonctionnels») et en jargon médical le fait que le médecin pense qu il a affaire à des manifestations psycho-somatiques («malade fonctionnel»).
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Français n. m. signé ( Il ne s agit ni une langue, ni une technique, mais une pratique de communication. En français signé, les modalités orale et gestuelle sont utilisées simultanément. Cela est possible physiologiquement puisque les deux langues utilisent des canaux différents de communication. Linguistiquement, on observe que la structure syntaxique est celle du français oral, le signe de la LSF ne venant qu en appui lexical. Ainsi donc, si >on veut éviter ambiguïté et contresens il faut maîtriser les deux langues qui ont leur propre organisation tant lexicale que syntaxique. De plus, une telle pratique peut courir le risque de se figer, s il n y a pas un enrichissement et une individualisation de chacun des systèmes linguistiques. Sous réserve en connaître les limites, >utilisation du français signé présente donc de >intérêt dans un cadre apprentissage ou de situations fonctionnelles de communication dans des groupes mixtes-sourds et entendants.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001


G

Garantie de ressources aux travailleurs handicapés (GRTH) ( Complément de rémunération versé à des travailleurs handicapés exerçant une activité professionnelle afin assurer un revenu minimum. Cette rémunération intervient que la personne soit en milieu ordinaire ou bien en milieu protégé. Le complément s ajoute au salaire pour atteindre le montant garanti. Il est remboursé à >employeur, qui en fait >avance, par >Association de gestion du Fonds pour >insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) pour le milieu ordinaire et par >État (pour le milieu protégé).
Source : Études et Résultats, Paris, Drees, n°344, octobre 2004 ;  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Gestuel, elle adj. ’! Langage gestuel

Glaucome n. m. ( Affection de >Sil caractérisée par >augmentation considérable de la pression intraoculaire, déterminant un durcissement du globe oculaire, une atrophie du nerf optique et une diminution plus ou moins marquée de >acuité visuelle. Glaucome aigu : crise aiguë du glaucome par fermeture de >angle irido-cornéen, qu il s agisse une poussée inaugurale ou bien une poussée plus grave survenant chez un malade ayant présenté antérieurement des accès subaigus. Glaucome chronique : aumentation de la pression intra-oculaire au-dessus de 22 mm Hg et dégradation progressive de la vision. - «La prévention du glaucome repose sur un dépistage systématique, rendu difficile car les premiers signes passent généralement inaperçus. Le glaucome est la troisième cause de cécité mondiale.»
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Perlemuter (L.), Obraska (P.), Quevauvilliers (J.), Dictionnaire pratique de Thérapeutique médicale, 6e édition, Paris, Masson, 1990 ; internet

Glossolalie n. f. ( Langue apparence nouvelle créée volontairement par un malade hystérique ou délirant, en vue de la limiter à son usage et à celui de quelques rares intimes. À la différence de la schizophasie du schitophrène où >altération linguistique est profonde, la glossolalie continue à obéir aux règles grammaticales de la langue habituelle du malade, dont elle n est ailleurs généralement qu une déformation assez superficielle.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Grand invalide civil (GIC) n. m. ( Titre donnant droit à un macaron, attribué au titulaire une carte invalidité (ou à son accompagnateur) permettant de bénéficier de facilités dans le domaine du stationnement. La carte invalidité, délivrée par le Préfet, atteste la situation de handicap dans laquelle se trouve la personne détentrice et lui procure certains avantages notamment en matière de réduction impôts et exonération de taxes.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Groupe n. m. technique national de définition des objectifs (GTNDO) ( Groupe chargé de définir les objectifs de la loi de programmation quinquennale 2003-2008 en santé publique, placé auprès de la Direction générale de la Santé du ministère de la Santé, de la Famille et des personnes handicapées.
Source : Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003






H

Handicap n. m. ou Désavantage social ( Il résulte pour un individu donné une déficience ou une incapacité qui interdit ou limite >accomplissement un rôle considéré comme normal compte tenu de >âge, du sexe ou des facteurs sociaux et culturels. (’! Déficience ; Incapacité) Ê% handicap congénital : visible ou dépisté dès la naissance. Ê% Handicap acquis : sa révélation survient après la naissance (chez le nourrisson, >enfant ou >adulte). Handicap par malformation, maladie, accident, ou vieillissement ; handicap évolutif et non évolutif. Handicap physique (motrice), mental, sensoriel (visuel, auditif). - «Le handicap est la preuve de >insuffisance de ce que nous aimerions voir établir pour référence et pour norme. Il est cette déchirure de notre être qui ouvre sur son inachèvement, son incomplétude, sa précarité. Il empêche la société des hommes ériger en droit, et en modèle à imiter, la santé, la vigueur, la force, >astuce et >intelligence. Il est cette écharde au flanc du groupe social, qui empêche la folie des certitudes et de >identification à un unique modèle.(& ) Ce qui ne signifie pas que le handicap soit nécessaire, mais que cette différence-là, quand elle surgit, joue un rôle équilibration et avertissement à nulle autre pareille.» Henri-Jacques Stiker (’! Modèles du handicap)
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Langouët (G.), =état de >enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1999

Handicapé, e adj. et n. ( Se dit une personne dont les possibilités acquérir ou de conserver une activité professionnelle sont réduites par suite une insuffisance ou une diminution de ses capacités physiques ou mentales. Personnes handicapées viellissantes. Adultes lourdement handicapés. Les enfants et adolescents handicapés. Travailleurs handicapés.  Subst. Handicapé physique, sensoriel, mental. Handicapé auditif, motrice, visuel.  Le terme de «handicapé» a remplacé, à partir du début des années 60 en France, autres termes, comme «infirmes» (encore employé dans la loi dite Cordonnier en 1949), ou «inadapté» (terme regroupant toute >enfance en difficulté depuis 1943). Les autres mots, que >on peut dire défectifs («invalides», «incapacité», «débile», etc.), s ils n ont pas disparu, ont pris un sens technique restreint, le terme générique et dominant de handicapé ayant trouvé sond adoption officielle dans une loi du 30 juuin 1975 dite «loi orientation en faveur des personnes handicapées». Le mot avait déjà eu cours aux États-Unis dans les décennies du début du XXe siècle. Si >on se réfère au Dictionnaire historique de la langue française, le mot a désigné à >origine un jeu où >on échangeait des objets dont le prix était proposé par un arbitre, la mise étant déposée dans une coiffure (hand in cap «la main dans le chapeau). Au milieu du XVIIIe siècle, sous la forme contractée de handicap, il désigne une compétition entre deux chevaux, puis des courses de chevaux. Il s agit égaliser les chances des concurrents en imposant aux meilleurs de porter une charge plus grande ou de parcourir une distance plus longue. Ainsi, vers 1910, apparaît >idée de handicap comme gêne, source infériorité. On peut faire >hypothèse que le glissement de sens de handicap à personne handicapée tient à la fois aux épreuves particulièrement pénibles traversées par ceux qui subissent des diminutions, dans >ordre somatique ou mental, et à >idée que >on peut leur donner les moyens de compenser leur déficit pour rejoindre les valides. Aujourhui il n y a pas de définition légale du handicap et de la personne handicapée, le label étant confié à >évaluation des commissions habilitées par la loi de 1975 ; ce sont elles qui orientent et indemnisent les personnes qui le sollicitent : commission éducation spéciale (CDES) pour les enfants et commissions techniques orientation professionnelle (COTOREP) pour les adultes. Il ne faudrait pourtant pas oublier qu une définition du travailleur handicapé (loi de novembre 1957) reste en filigrane : désavantage social lié à une déficience («toute personne dont les possibilités acquérir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite une insuffisance ou une diminution de ses capacités physiques ou mentales»). Il est donc logique qu un certain consensus se soit progressivement dessiné autour des trois notions élaborées par Philip Wood et repris par >Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la Classification internationale des handicaps : déficience, inacapacité, désavantage. (’! Déficience ; Incapacité) Le désavantage ou handicap résulte, pour un individu donné, une déficience ou une incapacité qui limite ou interdit >accomplissement un rôle normal (en rapoort avec >âge, le sexe, les facteurs sociaux et culturels). Le désavantage correspond à >aspect situationnel du handicap. Philip Wood a distingué six «dimensions» du handicap qui concernent ce qu il nomme les «fonctions de survie» : handicaps orientation, de mobilité, occupation, indépendance physique et économique, intégration sociale. Chacune de ces fonctions peut être évaluée selon une échelle de gravité. Ainsi, le handicap peut être diminué, voire supprimé, par exemple par transformation de >environnement physique (ergonomie, accessibilité) et social (modification des normes). Une personne handicapée est donc une personne «désavantagée». Si >intérêt principal de cette classification en trois niveaux analyse réside dans la séparation des aspects médicaux (la déficience), des conséquences fonctionnelles (>inacapacité) sussceptibles engendrer des désavantages (le handicap), la faiblesse de cette typologie réside à la fois dans la difficulté isoler les différents plans considérés et dans la non prise en considération du vécu du handicap par >individu et sa famille comme facteur aggravation ou atténuation du handicap. En outre sa causalité linéaire est simpliste. Mais cette classification constitue dorénavant un langage commun qui a été adopté, en 1988, par le ministère des Affaires sociales pour décrire les handicaps dans les travaux statistiques et les études (arrêté du 4 mai 1988), puis, en 1989, par le ministère de >Éducation nationale. Les pouvoirs publics ont donc tendance à prendre en compte de plus en plus cette classification qui a inspiré largement la réforme en cours du barème utilisé par les CDES et les COTOREP. Mais cette tentative de clarification ne simplifie pas >approche épidémiologique du handicap.
Source : Champy (P.), Étévé (Ch.), Dictionnaire encyclopédique de >éducation et de la formation, Paris, Nathan, 1998

Handicapologie n. ( Néologisme désignant >ensemble des connaissances sur le handicap, incluant les aspects corporels, fonctionnels (capacités) et situationnels.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Handicapomètre n. m. ( Instrument de mesure du handicap mis au point à >Université Paris-12 à Créteil et à >Institut Médico-légal de Porto. Il permet une mesure tridimensionnelle en analysant chacune des composantes lésionnelle, fonctionnelle et situationnelle.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Handiscol n. m. ( Ensemble des mesures ou dispositifs (plan de scolarisation, cellule écoute, guides, groupes départementaux) mis en place depuis 1999 pour favoriser la scolarisation des enfants et adolescents handicapés en milieu scolaire ordinaire (école, collège, lycée). Lancé le 20 avril 1999 par les ministères en charge de >éducation nationale ainsi que de >emploi et de la solidarité, le plan Handiscol fait suite au rapport rendu en mars 1999 par les inspections générales des deux ministères. Ce plan proposait vingt mesures pour surmonter les obstacles à >accueil des jeunes handicapés dans les établissements scolaires : en vue de réaffirmer le droit et favoriser son exercice (quatre mesures), de constituer des outils observation (deux mesures, notamment rapprocher les outils statistiques des deux ministères), améliorer >orientation, de renforcer le pilotage (trois mesures, notamment instaurer des groupes départementaux Handiscol ), de développer les dispositifs et les outils de >intégration (huit mesures) et améliorer la formation des personnels de >éducation nationale (trois mesures). Une circulaire interministérielle du 19 novembre 1999 a créé des groupes départementaux Handiscol dans le but assurer une cohérence locale entre les actions des différents partenaires. Bien que dépourvu de pouvoir décisionnel, le groupe Handiscol est considéré comme >instrument de la conduite concertée de la politique départementale intégration scolaire. Il a pour mission évaluer les besoins éducatifs spécifiques et d établir un rapport annuel sur la scolarisation des enfants et adolescents handicapés. Ê% Cellule d écoute Handiscol : installée au Centre national études et de formation pour >enfance inadaptée (CNEFEI) à la disposition des parents enfants handicapés. Son numéro appel est 0 801 55 55 01 (Numéro Azur). =informatisation, effectuée par le centre de Suresnes, des données anonymées recueillies appel par appel, permet par ailleurs analyser régulièrement >évolution des demandes selon la nature des déficiences, les départements et ainsi avoir une connaissance plus précise des problèmes liés à la scolarisation des enfants et adolescents handicapés.
Source : Cour des comptes, La vie avec un handicap, rapport public particulier, Paris, Les Éditions du Journal officiel, juin 2003 ; Handiscol

Haüy (Valentine) ( Saint-Just-en-Chaussée, Picardie 1745  Paris 1822 ( Pédagogue français. Fils de tisserand et frère de René Just Haüy (qui inventa la cristallographie et fut membre de >Académie des sciences). Il pratiquait une douzaine de langues (interprète du Roi, de >Amirauté, de >Hôtel de Ville) et fut spécialiste du déchiffrement des manuscrits, il créa la typographie en relief et se consacra à >éducation des aveugles pour lesquels il fonda en 1784 à Paris une école qui devint par la suite >Institution nationale des jeunes aveugles. Membre important de la section de >Arsenal sous la Révolution, puis théophilantrope, il vécut de 1806 à 1817 à Saint-Pétersbourg, où il créa un étblissement de même nature. Auteur un Essai sur >éducation des aveugles (1786), imprimé par ses élèves aveugles, il mit au point un système de caractères en relief qui hut perfectionné par L. Braille.
Source : Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001 ; Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994

Hémiplégie n. f. ( Paralysie affectant la moitié (gauche ou droite) du corps. =hémiplégie peut être soit spasmodique (les muscles atteints sont raides), soit flasque (les muscles sont mous et affaiblis). Une hémiplégie a pour cause une lésion de la voie pyramidale, faisceau de fibres nerveux qui vont jusqu à différents niveaux de la moelle épinière et commandent la contraction des muscles. La lésion siège du côté opposé aux membres atteints. Cette lésion est elle même consécutive à un accident vasculaire cérébral, ischémique (diminution ou arrêt de la circulation) ou hémorragique, à une tumeur ou à un traumatisme ou encore à une infection du système nerveux (abcès du cerveau) . Ê% Hémiplégie cérébrale infantile : peut résulter un traumatisme périnatal mais dasn un grand nombre de cas, elle succède à une affection acquise durant la première enfance. Dans ses formes franches, elle se singularise par >hypertonie marquée, les syncinésies imitation homolatérales, >association fréquente de quelques manifestations dystoniques, une épilepsie ; parfois la croissance des deux hémicorps est assymétrique. (’!Infirmité motrice cérébrale)
Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Hémiplégique adj. et n. ( 1° Qui se rapporte à >hémiplégie. ( 2° Qui est atteint hémiplégie. Enfant hémplégique, infirme moteur cérébral, atteint aux membres supérieurs ou inférieurs du même côté. On constate la prédominance de >athétose aux membres supérieurs et de la spasticité aux membres inférieurs. Elle constitue >hémiplégie cérébrale infantile, forme la plus classique de >IMC. Elle n est décelée souvent que tardivement, après le 4e mois, bien que >on puisse noter avant cette date une utilisation défectueuse de la main paralysée, qui reste bloquée. C est à >âge de la station debout que >on constate que le sujet se déplace avec un pied équin, la jambe en extension, alors que le membre supérieur est en flexion avec la main fléchie, le poing fermé. Progressivement, les membres paralysés s atrophient et présentent un raccourcissement.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Hydrobalnéothérapie n. f. ( Ensemble des traitements utilisant les propriétés de >eau comme moyen thérapeutique. (’! Hydrothérapie)
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Hydrothérapie n. f. ( Traitement par >eau. =hydrothérapie revêt des formes très diverses : douches (entorses, tendinites, hydrathroses articulaires ou tendineuses), enveloppements humides froids (maladies inflammatoires) ou chauds (abcès), bains sédatifs (névralgies, rhumatismes), antiseptiques (plaies infectées), émollients (psoriasis), antiprurigineux, etc. Des bains en piscine facilitent la rééducation chez certains malades.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Hypotonie n. f. ( Diminution du tonus musculaire, ou de la tonicité un organe.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996

Hypsarytmie n. f. ( Succession initerrompue ondes lentes et de pointes de très grande amplitude, distribuées sur >ensemble du scalp de façon asynchrone. (’! EEG)

I

Idiopathique adj. ( D une origine inconnue. Névralgie idiopathique.

Implant cochléaire n. m. ( Électrodes placées chirurgicalement à >intérieur de la cochlée, dans >oreille interne. La pose un implant cochléaire n est indiquée que dans les cas où les prothèses auditives ne sont pas efficaces, dans les surdités de perception graves soit origine congéntale, soit par atteinte toxique de >oreille interne. La mise en place se fait, sous anesthésie générale, par une incision pratiquée derrière le pavillon de >oreille. Les électrodes stimuleront les cellules sensorielles de >oreille interne et adresseront des impulsions nerveuses au cerveau. Elles sont reliées par un fil à un petit boîtier (microphone) placé à >extérieur au-dessus du pavillon de >oreille, qui recueille les sons et les transforme en courant électronique.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997
Inadaptation n. f. ( Absence de bonne intégration et de relations adaptées et harmonieuses avec le milieu où vit un sujet. Inadaptation familiale, scolaire, sociale, professionnelle, dont >origine peut être aussi bien une maladie ou une déficience. (’! Handicap) qu une exclusion sociale ou une mauvaise orientation professsionnelle, par exemple. Le terme a surtout été utilisé après la Libération, lorsque le «Conseil technique français de >enfance déficiente ou en danger moral» a été créé, pour désigner toute la population infanto-juvénile ayant besoin de mesures médicales, psychologiques ou éducatives différentes de celles prévues pour la majorité des autres jeunes, afin être ramenés à une «vie normale» (D. Lagache). Avec le psychiatre montpelliéran R. Lafon, la notion «enfance inadaptée» en est arrivé à recouvrir presque tout le champ de la psychiatrie infanto-juvénile et de la prédélinquance. Pour Lafon, >inadapté est «tantôt un jeune sujet que ses anomalies, >insuffisance de ses aptitudes ou de son efficience générale ou le défaut de son caractère mettaient en marge ou en conflit prolongé avec les réalités ou les exigences un entourage, conforme à son âge et à son origine sociale, tantôt un sujet jeune dont les aptitudes et >efficience étaient siffusantes et le caractère normal, mais qui souffrait un milieu non conforme à ses besoins corporels, affectifs, intellectuels ou spirituels, tantôt enfin un jeune inadapté ou déficient vivant dans un milieu non conforme». Ce qui donne trois grands types inadaptation : celle qui tient à >enfant, celle qui tient au milieu et celle qui tient aux deux. Ces conceptions ont été à >origine des premiers centres médicopsychopédagogiques, organismes de dépistage précoce des diverses déficiences instrumentales ou sensorielles, institutions éducation spécialisée et de prévention les plus diverses et finalement de >intersecteur de psychiatrie infantilo-juvénile.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Inadapté,ée adj. ’! Inadaptation ; Enfance inadaptée

Incapable n. m. majeur ( Personne majeur ayant rendu sa capacité juridique. Le droit civil distingue deux degrés dans la capacité juridique : 1) la capacité de jouissance, qui est >aptitude pour toute personne physique à avoir des droits et des obligations ; 2) La capacité exercice, qui est le pouvoir de mettre en Suvre soi-même ses droits et ses obligations. La loi du 3 janvier 1968 portant réforme du droits des incapables majeurs a instauré trois grands régimes de protection : la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle. La sauvegarde de justice est une mesure provisoire urgence sans perte de la capacité juridique. La curatelle est un régime inacapacité partielle alors que la tutelle entraîne une incapacité totale ; ces mesures sont prononcées par un jugement à >égard des personnes qui, en raison de leurs facultés personnelles, ont besoin être protégées dans les actes de la vie civile.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Incapacité n. f. ( 1° Elle correspond à toute réduction (résultant une déficience) partielle ou totale, de la capacité accomplir une activité une façon ou dans les limites considérées comme normales pour un être humain». =incapacité correspond à >aspect fonctionnel du handicap. (’! Handicap ; Déficience) . ( 2° Situation une personne qui, par suite de maladie ou accident, se trouve dans >impossibilité provisoire ou permanente (invalidité) de travailler et/ou effectuer certains gestes élémentaires. Ê% Capacité temporaire : Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT), Incapacité Temporaire Partielle de travail (ITP). Ê% Incapacité permanente (également dénommée invalidité) : Incapacité Permanente Partielle (IPP), Incapacité Permanente Totale (IPT).
Source : Champy (P.), Étévé (Ch.), Dictionnaire encyclopédique de >éducation et de la formation, Paris, Nathan, 1998 ;  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Index n. m. de Barthel ( Méthode de mesure de >indépendance fonctionnelle et situationnelle une personne handicapée, il a été imaginé par Barthel et Mahoney (1965) dans le contexte un service de médecine de rééducation accueillant des personnes âgées aux USA. Il a été traduit et adapté en France par C. F. Roques (Toulouse). Le niveau indépendance de la personne évaluée est mesuré selon une échelle de O à 100. Pratique, facile àutiliser et fiable, il est insuffisant pour >application aux personnes ayant des atteintes des fonctions cognitives.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Infirme adj. (du latin infirmus «faible») ( Qui est atteint infirmités incurables ; invalide, mutilé, estropié.

Infirme n. m. moteur cérébral (IMC) ( Qui est atteint une infirmité motrice cérébrale.

Infirmité motrice cérébrale (IMC) n. f. ( Ensemble des manifestations neurologiques dues à des lésions cérébrales précoces (de la conception à deux ans), non héréditaires, stabilisées (non évolutives), responsables de déficiences motrices exclusives ou prédominantes. Le handicap moteur séquellaire associe, à des degrés variables, des troubles de la posture et du mouvement. Des troubles spécifiques des fonctions supérieures peuvent s y associer (troubles perceptifs, troubles praxiques  en rapport avec la représentation et >intériorisation une succession actes, ainsi que des troubles sensoriels). Les premiers signes faisant suspecter >IMC sont des difficultés dans le développement de la motricité : un enfant qui ne tient pas sa tête, qui ne peut ramper en s aidant des membres inférieurs, qui tarde à se tenir assis seul, qui n utilise qu une seule main. Un peu plus tard dans le développement, ce seront des signes évoquant un contrôle moteur anormal : des membres inférieurs raides, une main toujours fermée, une tenue du tronc asymétrique. Chez les enfants nés prématurément et ayant un risque de constituer une IMC, donc surveillés pour cela, >électroencéphalogramme et >échographie transfontanellaire répété dans les premières semaines de vie, constituent les meilleurs prédicteurs de séquelles motrices liées aux lésions cérébrales. Une fois constituées, ces lésions peuvent être visibles sur les examens tels le scanner, mais surtout >imagerie par résonance magnétique, qui permet apprécier le moment de leur constitution.
Les causes peuvent être survenues avant la naissance (anténatales) : 1) Un accident vasculaire cérébral. Les données actuelles tendent à montrer qu il s agit plus souvent une série de conditions anténatales sous-optimales que un seul accident ; les difficultés à >accouchement ne sont ailleurs pas forcément la cause des lésions mais peuvent être une conséquence de >hypotonie secondaire à la souffrance origine anténatale ; 2) Une malformation cérébrale. 2) Une infection du foetus ou foetopathie (Cytomégalovirus, toxoplasmose). Pendant >accouchement ou dans les premiers moments de la naissance (néonatales) : 1) Une prématurité : naissance avant 37 semaines aménorrhée, soit en principe huit mois de grossesse. Le risque de lésion cérébrale par ischémie (réduction ou arrêt de >apport sanguin artériel, et donc oxygène) est plus important dans les cas de prématurité avant 32 SA avec petit poids de naissance (PN), car la régulation de la circulation cérébrale se fait moins bien. Parmi les enfants nés entre 27 et 30 SA, ayant un PN entre 500 et 1280 grammes, 13 % ont un handicap sévère, 25 % un handicap moyen et 70% présenteront des troubles scolaires malgré un QI normal ; 2) Un ictère nucléaire : La surveillance rapprochée du nouveau-né a permis de diminuer de façon significative de tels accidents qui entraînaient en particulier des tableaux athétose ; 3) Une souffrance néonatale : la lésion cérébrale peut être provoquée par un traumatisme obstétrical (accouchement difficile), par une hypoxie (diminution de >apport oxygène). Cette cause représente 35 % des IMC. Postnatales (classiquement pendant les deux premières années) : 1) Une infection : séquelles de méningite, encéphalopathie liée au virus du SIDA ; 2) Un traumatisme : accident de la voie publique, syndrome de Silverman (enfants victimes de sévices provoquant, entre autres, des lésions cérébrales) ; 3) Un traitement de tumeur : lésion secondaire à >intervention chirurgicale ou à la radiothérapie ; 4) Une maladie métabolique (acidurie glutarique par exemple). On peut observer dans >IMC un certain nombre de syndromes neurologiques : a) La diplégie : atteinte plus forte des membres inférieurs que des membres supérieurs ; b) =athétose : raideurs musculaires et contractions de force variable qui affectent surtout les membres supérieurs et >'appareil phonatoire et entraînent des mouvements involontaires et une parole difficile ; c) =hémiplégie : atteinte un seul côté du corps ; d) La quadriplégie : atteinte plus forte du tronc et des membres supérieurs que des membres inférieurs. Les enfants présentant un trouble moteur origine cérébrale représentent 2,14/1000 nouveau-nés, les IMC au sens strict 0,6/1000. (’! Paraplégie ; Quadriplégie ; Hémiplégie) Les troubles associés : Les trois associations de troubles moteurs s accompagnent fréquemment de difficultés sensoriels et sensitives. La vue peut être gênée par >existence un strabisme ou une atération du champ visuel dans >hémilégie. =audition et la phonation peuvent être déficientes avec troubles de la déglutition et salivation excessive qui entraînent des difficultés de langage. Il esxiste souvent des troubles de la sensibilité superficielle et profonde, à >origine une ataxie (trouble de la coordination et de la statique) se manifestant par la maladresse, les difficultés à contrôler la station debout et la marche. La prévention passe par la surveillance médicale de la grossesse. La réanimation du nouveau-né anoxique doit être parfaitement réalisée, sous peine augmenter la fréquence des séquelles du type infirmité motrice cérébrale.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998; www.ffaimc.org/indexreel.html

Infirmité motrice d origine cérébrale (IMOC) ( Infirmité qui se définit par une invalidité motrice non évolutive, liée à des lésions cérébrales cicatricielles fixées. Ce terme a été consacré par >usage pour désigner des formes sévères de lésions cérébrales (retard mental associé au trouble moteur).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Arthuis (M.), Pinsard (N.), Ponsot (G.), Neurologie pédiatrique, Paris, Flammarion Médecine-Sciences, 1990 ; Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Infirmité n. f. (du latin infinnus «faible, non solide, pas  ferme») ( Affection particulière qui atteint une manière chronique une partie du corps. Le terme est ancien dans la langue française puisqu Antoine Furetière dans son Dictionnaire universel, édité en 1690, définit >infirme comme «celui qui a peu de santé. Il se dit de >esprit comme du corps... ». =infirmité a depuis changé sensiblement de sens pour signifier une différence corporelle visible ou cachée, perçue par les autres membres de la société comme dévalorisante. Perçu, à juste titre comme dévalorisant, ce terme est de plus en plus tombé en désuétude. Il a pourtant >avantage de la précision puiqu il désigne une modification du corps.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Insertion n. f. ( Processus qui conduit une personne à trouver une place reconnue dans la société. =insertion peut prendre plusieurs figures : insertion professionnelle, sociale, globale. =insertion professionnelle est la remise en contact avec le milieu de travail ou la réadaptation au marché du travail. =insertion sociale concerne >accompagnement social de la personne. =insertion sociale globale désigne un ensemble actions accompagnement personnalisé visant un effet global interventions croisées (emploi, soins, logement, culture, éducation). Ê% Insertion sociale : C est >objectif final de la médecine de rééducation. Elle peut se définir comme une situation équilibre harmonieux entre la personne handicapée ou qui >a été et son environnement humain et physique. Une différence est faite, à juste titre, par certains (H. Lafay), entre la notion insertion qui est >immersion dans le cadre de vie et celle intégration qui implique des interactions entre la personne réintégrée et son cadre de vie. La volonté est de mettre ainsi >accent sur les fausses réintégrations dans lesquelles la personne est marginalisée et en quelque sorte «exclue à >intérieur » de son cadre social.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm
claude.hamonet.free.fr/fr

Institut n. m. médico-éducatif (IME) ( Établissement éducation spéciale pour enfants et adolescents déficients intellectuels. Associant action pédagogique, psychologique, sociale, médicale et para-médicale, >IME peut regrouper institut médico-pédagogique et institut médico-professionnel. (’! Secteur médico-éducatif)
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Intégration n. f. ( 1° Processus qui conduit une personne à adopter les valeurs et les normes du système social. Il suppose une part une volonté et une démarche individuelle (intégrabilité de la personne), et autre part une aptitude de la société (capacité intégratrice). Intégration individuelle, collective, à >envers. (2° Intégration scolaire : elle désigne la scolarité enfants et adolescents handicapés au sein établissements scolaires qui ne leur sont pas strictement dédiés. Elle peut être individuelle ou collective. L intégration individuelle : ce terme désigne la scolarisation un jeune handicapé dans une classe non spécialisée un établissement de >Éducation Nationale. L intégration collective : ce terme désigne la scolarisation un jeune handicapé dans une classe spécialisée dans laquelle >enseignement est dispensé par un personnel spécialisé. =admission dans ces classes spécialisées est subordonnée à la décision une Commission départementale de >Éducation spéciale.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004

Intervention précoce n. f. ( Ensemble des actions et mesures (sociales, médicales, psychologiques et éducatives) nécessaires à entreprendre auprès des enfants et de leurs familles afin de répondre aux différents besoins des enfants présentant un risque de retard ou des retards avérés dans leur développement. =intervention précoce concerne le premier âge (globalement de 0 à 3 ans) et on ne doit donc pas la confondre avec >éducation des jeunes enfants; deuxièmement, >intervention précoce sous-entend une approche pluridisciplinaire (plusieurs disciplines sont impliquées et doivent travailler ensemble), enfin, >intervention précoce doit aussi être considérée comme une action sur >environnement de >enfant (>attention n est plus limitée à >enfant mais aussi à sa famille et la communauté). - «L intervention précoce pour les enfants à besoins spécifiques en éducation a été >une des priorités  une recherche européenne approfondie». Les services intervention précoce, les équipes intervention précoce, les 4 domaines essentiels de >intervention précoce : médical, psychologique, éducationnel et social. Les autres professionnels peuvent compléter cette équipe de base selon les besoins.
Source : Meijer (C.), Soriano (V.), Watkins (A.), Les besoins éducatifs particuliers en Europe, Middelfart, Agence Européenne, 2003


K

Kabat ( Méthode de rééducation qui a connu une très grande vogue autour des années 1970 et qui est beaucoup moins utilisée aujourd hui, en raison principalement de la complexité de sa mise en Suvre. Elle fait principalement appel à des manSuvres de facilitation (qui lui ont donné son nom «facilitation neuro-motrice») par des mouvements synergiques dont certains sont inspirés des gestes des sportifs. Plusieurs des manSuvres de Kabat sont utilisées, intégrées à un programme de rééducation dans diverses indications mais de façon moins systématique, voire «rituelle» que naguère.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Kinésithérapeute n. m. ( Professionnel de la santé formé dans des écoles (ou instituts) professionnels agréés par le ministère de la Santé qui délivre le diplôme. Son activité de soins ne peut être réalisée que sur la prescription un médecin. Le plus grand nombre des kinésithérapeutes français ont un mode exercice libéral. Dans la plupart des pays, au terme de kinésithérapeute on préfère celui de physiothérapeute.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Kinésithérapie n. f. (du grec kinesis «bouger» et terapein «soigner») ( Ensemble de techniques de traitement des lésions invalidantes et de réentraînement fonctionnel aujourd hui très diversifiées puisqu elles comportent aussi bien les massages, la rééducation musculaire et articulaire, le réentraînement à >effort, la rééducation vésicale, les traitements par agents physiques, etc.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

L

Langage n. m. gestuel (Système de communication utilisant un code gestuel se servant des deux mains, destiné aux personnes sourdes.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Langage parlé completé (LPC) ou Cued-speech n. m. ( Système destiné à améliorer la réception du message oral par >enfant sourd : c est une aide à la lecture labiale qui a pour objectif >acquisition et la transmission de la langue orale. Il s agit une technique mise au point aux États-Unis par O. Cornett en 1967 et adaptée au français par D. Mermod. Le principe consiste à associer à chaque phonème prononcé un geste de complément effectué par la main près du visage. Ce geste («cue» en anglais ou «clé» en français) se compose une position de la main et une configuration des doigts. Cinq positions de la main par rapport au visage distinguent les voyelles et huit configurations des doigts discriminent les consonnes. Une clef correspond donc à une syllabe. Pris isolément, ces signaux n ont aucun sens en eux-mêmes : ils ne constituent donc pas un code ; ils sont seulement destinés à apporter des informations complétant la lecture labiale, ce qui permet une visualisation complète du message oral. Ce système permet donc éliminer toutes les ambiguïtés dues aux sosies labiaux. Par exemple, /pa/, /ba/, /ma/, ont la même image labiale. À ces trois sosies correspondent trois clefs différentes du LPC. L association du LPC et de la lecture labiale relève donc un codage visuel que >enfant sourd doit acquérir ; bien évidemment, >efficacité dépend de la constance du recours à cette technique. Les bénéfices pour la réception du message et pour >appropriation de la langue orale (puis écrite) sont incontestables. Ces acquis donnent ensuite aux jeunes sourds plus de facilité à utiliser la lecture labiale et à exercer une suppléance mentale, même dans le cas où >interlocuteur n est pas codeur. Le LPC n est donc pas en concurrence avec la langue orale : il en permet une bonne réception. Il n est pas non plus en concurrence avec la LSF puisqu il n est pas une langue gestuelle. Relativement rapide à acquérir par >entourage, le LPC demande de la persévérance pour parvenir à un rythme naturel élocution sans exclure >intonation et la mimo-gestualité naturelles. Dans >enseignement spécialisé le LPC est de plus en plus utilisé, particulièrement dans les petites classes. Pour >accompagnement en intégration, certains services comprennent des «codeurs» parmi >équipe des professionnels. Ces codeurs ont pour mission de répéter  sans la voix pour ne pas gêner le cours  les paroles du professeur. =élève sourd peut alors disposer de la lecture labiale accompagnée des clés du LPC. L intervention conjointe de l enseignant et du codeur demande préparation et réflexion commune sur les rôles de chacun.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001

Latéralisation n. f. ( Situation une fonction lorsqu elle est asymétriquement organisée entre les deux hemisphères cérébraux dont un est fonctionnellement prévalent pour la fonction considérée. Ê% Latéralisation motrice : les activités manuelles requièrent une coopération bimanuelle, mais un main est prévalente pour >exécution de la séquence motrice. Les questionnaires et les tests moteurs permettent établir un quotient de latéralité et de classer les sujets en droitiers, ambidextres et gauchers. Du fait du croisement des voies, c est >hémisphère opposé à la main préférée qui est dominant pour la commande motrice. Il existe une très forte normale sociale de latéralité au bénéfice de la main droite : selon H. Hécaen (1894), dans les sociétés étudiées, le taux de gauchers répérés varie de 2 % (sociétés contraignantes) à 10 % (sociétés permissives).
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Lecture labiale n. f. ( Elle permet de déchiffrer visuellement les messages pronocés par celui qui parle. Pour les personnes sourdes la lecture labiale a une importance capitale. Pourtant, >information reçue est partielle puisque dans la langue orale française il y a 36 sons auxquels correspondent seulement 12 images labiales. La lecture labiale ne suffit donc pas à elle seule à discriminer les phonèmes et à avoir une représentation visuelle de >ensemble du système phonologique du français. Les adultes devenus sourds connaissent la langue et ont une mémoire auditive. Ils peuvent donc suppléer mentalement aux incertitudes de la réception du discours de leur interlocuteur. Pour les jeunes enfants sourds qui n ont pas acquis la langue et qui n en ont pas de modèle phonologique, la lecture labiale est un exercice très aléatoire.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001 ; Frémy (D.), Frémy (M.), Quid 1995, Paris, Éditions Robert Laffont, 1994

Lejeune (Jérôme) ( Montrouge 1926  Paris 1994 ( Médecin et généticien français. Auteur de travaux sur >action des rayonnements ionisants sur les aberrations chromosomiques chez >homme. Il découvrit, en collaboration avec R. Turpin, la trisomie 21, responsable du syndrome de Down. «On peut envisager, certes, une société technocratique dans laquelle on tuerait les vieillards et les anormaux, et où on achèverait les blessés de la route. Cette société serait peut-être économiquement efficace. Mais cette société serait inhumaine. Elle serait complètement pervertie par un racisme aussi sot et aussi abominable que tous les autres, le racisme des bien-portants contre les malades.» J. LEJEUNE
Source : Fondation Lejeune ; Rey (A.), Le Petit Robert 2, Dictionnaire des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001

Leucodystrophie n. f. ( Groupe de maladies neurologiques génétiques affectant la substance blanche du système nerveux (cerveau, moelle épinière ou nerfs), dont la plus fréquente est >adrénoleucodystrophie. Très diverses dans leur expression et leur révélation (de >enfance à >âge adulte selon les maladies), elles entraînent le plus souvent des manifestations neurologiques progressives associées à une atteinte des fonctions supérieures, voire un polyhandicap sévère. Les leucodystrophies sont des maladies héréditaires rares. Elles peuvent provoquer des troubles du langage, un manque de coordination dans les mouvements, une cécité, une surdité, une paralysie, des crises épilepsie, une démence. Il n existe pas de traitement curatif radical, mais pour certaines, un traitement spécifique est possible : par exemple, on soigne la xanthomatose cérébrotendineuse grâce à un médicament administré par voie orale ; on peut, par un régime particulier, restreindre >apport acide phytanique dans le cas de la maladie de Refsum (la force musculaire et les fonctions nerveuses périphériques des patients redeviennent normales). Les patients atteints ALD-AMN suivent un régime pauvre en graisses qui permet de corriger le taux acides gras dans le sang. La greffe de moelle osseuse constitue une autre approche qui a déjà été expérimentée pour certaines leucodystrophies : cela revient à remplacer partiellement >enzyme manquante. Du fait des risques de la transplantation elle-même, et de celui aggraver la maladie si >opération est faite trop tard, elle n est envisagée que s il y a un donneur compatible (de préférence dans la fratrie) et à un stade très précoce de la maladie.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

M

Maison n. f. d accueil spécialiséé ( Établissement médico-social accueil pour adultes gravement handicapés. Assurant hébergement, soins médicaux et para-médicaux, soins entretien, maternage et activités de vie sociale, il vise à améliorer les acquis et à prévenir la régression des personnes handicapées accueillies. (’! Secteur médico-sociale)
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Makaton n. m. (Méthode créée dans les années 1970, en Angleterre, pour aider des personnes ayant des difficultés apprentissage à communiquer. Le MAKATON utilise la parole et le geste, >expression faciale, le contact oculaire et le langage corporel. Le MAKATON utilise la parole avec un signe (geste) et/ou un symbole (image). =expérience et la recherche indiquent que >utilisation des gestes/signes favorise et stimule le développement de la parole. Il est très important utiliser la parole avec les signes et les pictogrammes. Les pictogrammes sont utilisés lorsqu un enfant a des difficultés motrices et qu il lui est impossible de faire les signes, ou qu il ne peut les faire que de façon très imprécise. Ils s utilisent aussi pour développer les compétences de lecture et de langage. Ainsi, en avançant dans le temps, on peut utiliser le MAKATON pour faire des phrases complètes avec les pictogrammes.
Source : internet


Maladie de Huntington (MH) n. f. ( Affection dégénérative héréditaire du système nerveux central, évolution inexorable, à révélation tardive, décrite en 1872 par Georges Huntington. Elle est due à une perte neuronale (des neurones) dans des zones cérébrales précises, notamment le striatum (noyau caudé et putamen). Elle débute en général entre 30 et 45 ans, et associe des signes neurologiques et des manifestations psychiatriques dont les troubles caractériels (dépression, troubles de la personnalité) sont les plus constants. Cette affection est aussi appelée, en raison du syndrome choréique : chorée de Huntington, ou «chorée héréditaire»; autres symptômes (parkinsoniens, cérébelleux) s associant ou se substituant au syndrome choréique, le terme de maladie de Huntington (MH) paraît de ce fait plus justifié. La prévalence est de 4 à 8/100 000, la maladie touche autant les hommes que les femmes. Au plan moteur, on observe une anomalie des mouvements oculaires, des mouvements choréiques typiques : involontaires, imprévisibles, illogiques, brefs, irréguliers, arythmiques, assez stéréotypés, de grande amplitude, associés à une hypotonie et à une incoordination motrice à >origine de troubles de >équilibre et de difficultés de la marche. Ces mouvements augmentent généralement durant un effort volontaire, ou sous >effet un stress, et diminuent au repos ou durant le sommeil. Des troubles moteurs associés tels que des difficultés élocution (dysarthrie), des difficultés de déglutition (dysphagie), >apraxie de la mimique (impossibilité de reproduire une mimique) et les maniérismes parakinétiques associés (attitudes et expressions gestuelles involontaires) peuvent camoufler la maladie. Certains patients peuvent présenter des manifestations ressemblant à celles de la maladie de Parkinson, autres signes neurologiques, des crises convulsives. Les troubles neuropsychiatriques s associent (irritabilité, instabilité, agressivité) avec parfois des épisodes psychotiques. Les manifestations psychiatriques, dont les troubles caractériels (dépression, changement de personnalité) sont les plus constants, pouvant conduire à une tendance suicidaire. On observe une altération des fonctions cognitives (diminution des initiatives, perte de la spontanéité, impossibilité de concentration, diminution de la communication et troubles de la mémoire), où altération des performances professionnelles et impossibilité assumer des responsabilités familiales, Les trois éléments clé du diagnostic clinique sont : les mouvements involontaires, les troubles ordre comportemental, la notion antécédents familiaux.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Maladies plur. n. f. neuromusculaires (MNM) ( Maladies se traduisant pour la plupart par une perte de force musculaire transitoire (myasthénie, paralysies périodiques) ou permanente et s aggravant progressivement (dystrophies musculaires progressives) ou stable (amyotrophies spinales). Cette perte de force s accompagne le plus souvent une fonte musculaire (amyotrophie). Ce sont des maladies liées à une anomalie, soit : de la fibre musculaire, de la jonction de celle-ci avec son nerf moteur (motoneurone), du nerf moteur (motoneurone périphérique).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Malentendant, e adj. ( Le terme de malentendant recouvre parfois, dans le langage courant, tous les niveaux de surdité. Dans les milieux spécialisés, on désigne plus spécifiquement par ce terme une personne atteinte de surdité légère ou moyenne. Par ailleurs, on constate une tendance à désigner comme malentendant une personne qui a un bon niveau d expression orale, même s il s agit un sourd profond. Cette confusion entre capacité auditive et compétence en expression peut être préjudiciable si, de ce fait, >attention portée aux problèmes de réception se relâche.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001

Malformation n. f. ( Trouble de >ontogenèse, c est-à-dire du développement de la fécondation à la maturité : elle survient par définition chez >embryon ou le foetus, donc avant la naissance. Malformations crânio-cérébrales (micro-céphalie, agénésie du corps calleux, porencéphalie) ; Malformations vertébro-médullaires : spina bifida, syringomyélie primitive ; malformations squelettiques ou des membres (agénésie un membre, phocomélie).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Malvoyance n. f. ’! Malvoyant, e

Malvoyant, e adj. ( Toute personne dont >acuité visuelle (AV) est inférieure ou égale à 4/10° au meilleur Sil après correction et/ou un champ visuel réduit à 20°. Toute personne dont la vision est inférieure ou égale à 1/20° au meilleur Sil après correction et un champ visuel réduit à 10° est considérée comme légalement aveugle. Si >on se réfère à >Organisation mondiale de la santé, qui situe aussi à 1/20° la frontière entre malvoyance et cécité, il existe cinq catégories de déficiences visuelles. Subst. Un malvoyant, une malvoyante. - « Les malvoyants âgés présentent un taux de dépression plus élevé que les non-déficients visuels.» (’! Déficience visuelle)
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience visuelle (élèves malvoyants ou aveugles), Paris, MENESR, Novembre 2004 ; internet

Massage réflexe n. m. ( On réserve en général ce nom au massage de Dicke ou «Bindegewebsmassage» décrit au début du siècle en Allemagne. Très peu utilisé aux États-Unis, il reste assez populaire en Europe où bon nombre de kinésithérapeutes continuent traditionnellement de le pratiquer. Il s agit d une technique de sollicitation du tissu conjonctif sous-cutané pour obtenir un effet réflexe dans le dermatome correspondant.
claude.hamonet.free.fr/fr

Médecin n. m. de >éducation nationale ( Il est chargé des actions de prévention individuelle et collective et de promotion de la santé auprès de >ensemble des enfants scolarisés dans les établissements enseignement des premier et second degrés de son secteur intervention. Il réalise les bilans de santé obligatoires.
Source : Handiscol

Médecin-rééducateur n. m. ( Médecin spécialisé dans les traitements préventifs et curatifs des incapacités fonctionnelles et dans la mise en Suvre de >adaptation ou de la réadaptation sociale que nécessitent ces atteintes fonctionnelles. La définition officiellement adoptée au niveau de >Europe et par le Collège national des professeurs français de médecine de rééducation (Limoges-Juin 1993) est la suivante : « Le médecin de médecine physique et de rééducation est le spécialiste qui a pour rôle de coordonner et d assurer la mise en application de toutes les mesures visant à prévenir ou réduire, au minimum évitable, les conséquences fonctionnelles, physiques, psychiques, sociales et économiques, des lésions corporelles et des incapacités ». Il convient de remplacer déficiences et incapacités par « modifications corporelles des limitations fonctionnelles et des handicaps ».
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Membre n. m. fantôme (du grec phantasma)( Persistance ou réapparition du sentiment avoir encore un membre qui a pourtant été amputé ou dont les afférences sensitives ont été interrompues. Cette illusion très fréquente serait due à la fixité du schéma corporel, qui s est constitué à partir de >enfance et qui ne peut se modifier qu après une longue expériencce de la disparition du membre amputé.

Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Méthode verbo-tonale n. f. ( Méthode inventée par le Pr Gubérina, il y a une quarantaine années. Elle propose un entraînement auditif visant à développer les capacités fonctionnelles de réception des zones auditives non atteintes. Par ailleurs, considérant que «le langage est mouvement», elle met en oeuvre la participation corporelle comme médiateur de>apprentissage de la parole grâce à deux techniques complémentaires : le rythme musical et le rythme corporel. Dans une approche globale de >enfant sourd, le travail très précis des spécialistes de la surdité formés à cette méthode a pour objectif >éducation de la voix, du rythme, de >intonation et de la parole.
Source : internet

Micro-situation de handicap n. f. ( Des situations ou parties de situations qui ne font intervenir qu un nombre limité de fonctions (le plus souvent une seule) pour une activité très restreinte. C est le cas de l action : piquer un morceau dans une assiette ; alors que manger peut être considéré comme une macro-situation. Cette terminologie est très utile pour analyser une gêne fonctionnelle et pour orienter un programme.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

MIF (Mesure de >Indépendance Fonctionnelle) ( Instrument évaluation de la dépendance une personne handicapée mis au point par le groupe de centres de rééducation réunis par C. Granger de Buffalo aux USA. Il prend en compte un certain nombre de capacités et de situations de la vie courante qui sont quantifiées selon >importance de la dépendance.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Modèle n. m. des droits de l homme ( Radicalisation du modèle social, où les notions de discrimination et égalité des chances sont poussées à leur paroxysme théorique : le handicap y a pour déterminants premiers des règles sociales (lois, règlements& ) inadaptées, mettant les personnes «différentes» en situation inégalité des chances. =action corrective est donc uniquement pensée en termes de «droits de >homme» : agir sur le cadre légal pour supprimer toute discrimination ; cette égalité de traitement obtenue, chacun se débrouille avec ce qu il est au sein du cadre commun et, à la limite, toute mesure aide individuelle (compensation) sera jugée discriminatoire («discrimination positive»). Ce modèle, dont les limites pratiques sont patentes (c est une expérience universelle qu il ne suffit pas de promulguer des droits pour qu ils deviennent réalité) sous-tend des procédures de revendications (actions en justice) peu familières en France, mais dont la conjugaison avec des actions à visée environnementale reste à penser et à mettre en oeuvre.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Modèle n. m. biomédical (du handicap) ( Modèle historique de la médecine et de >organisation sanitaire, celui qui prévalait dans le domaine des handicaps jusque dans les années 60-70, où >apparition de la médecine de réadaptation >a mis en cause. Dans ce modèle, basé sur la prise en charge des maladies aiguës (en «court séjour»), on est malade, on vous traite avec deux issues possibles : la mort ou la guérison. Le handicap, c est-à-dire la «guérison avec séquelles» ou >impossibilité de guérir tout en continuant à vivre de façon durable, n est pas pensé. Dans un tel modèle, les handicaps sont assimilés à leur cause médicale, les solutions proposées sont ordre technique (médicale, biologique, génétique) et visent >éradication, par la guérison si possible ou par la prévention (anténatale en particulier).

Modèle n. m. environnemental ( Modèle qui a pour base la notion accessibilité ou plus précisément accessibilisation (définie par J. Sanchez) : mettant >accent sur les déterminants environnementaux des situations de handicaps, il sous-tend une lutte contre les handicaps abord axée sur >élimination des barrières et obstacles : obstacles matériels (architecturaux notamment) mais aussi culturels (attitudes et représentations sociales) ou économiques (ressources, accès aux soins et prestations, etc.). Ce modèle est par essence social dès lors qu il vise une accessibilisation universelle (les actions visant à modifier >environnement proche, personnel, d une personne  son logement, son école et non tous les logements, toutes les écoles  sont plutôt des extensions du modèle réadaptatif car >action concerne, même sur >environnement, presque toujours un individu et un seul).

Modèle n. m. réadaptatif (du handicap) ( Modèle de la rééducation et de la réadaptation, qui inspire notamment les accompagnements dans les structures de rééducation et du secteur médico-social. =approche du handicap reste individuelle (c est le sujet qui est handicapé, c est sur lui que >on va agir) mais s élargit, par rapport au modèle biomédical, à toute la réalité des conséquences des maladies chroniques ou des séquelles affections aiguës ou accidents. Appelé aussi modèle fonctionnel, c est le modèle qui sous-tend la CIH (1980) : le handicap est >ensemble des conséquences une pathologie invalidante, au niveau du corps (déficiences), de la vie quotidienne et sociale (incapacités, dépendance, etc.). =action corrective développée sur ce modèle est la rééducation-réadaptation, visant la prise en charge précoce, la prévention secondaire des troubles (éviter les complications), dans une finalité qui n est plus la guérison ou >éradication mais le «vivre avec» : >autonomie, le confort et la «qualité de vie», >accès aux aides techniques, humaines et financières individuelles, ce qu on appelle aujourhui la compensation.

Modèles plur. n. m. conceptuels du handicaps ( Modèle médical et social : Ces deux modèles, opposés de façon un peu manichéenne, peuvent être déclinés plus finement pour y retrouver  c est tout leur intérêt  nos différentes façons de penser et agir envers les personnes en situation de handicap. Le modèle médical peut se nuancer en modèle biomédical et en modèle réadaptatif. Le modèle social peut lui aussi se nuancer en modèle environnemental et en modèle des «droits de l homme»

Motricité n. f. ( Ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires ou automatiques du corps.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Mouvement actif n. m. ( Mouvement déclenché par une contraction volontaire lors d une séance de rééducation.

Muscles plur. n. m. ( Des organes dont la caractéristique est être excitables (par un influx nerveux) et contractiles (capacité à se contracter). On distingue : Les muscles striés (rouges), volontaires, ou muscles de la vie de relation, innervés par le système nerveux cérébro-spinal. Le terme de volontaire signifie qu on peut les commander volontairement, mais leurs contractions ou leurs relâchements peuvent être réflexes, involontaires, ou inconscients. Les muscles lisses (blancs) involontaires, ou muscles de la vie végétative, innervés par le système neurovégétatif (muscles de la paroi des vaisseaux sanguins, du tube digestif, de certains sphincters, etc.) ; Le muscle cardiaque (myocarde) est à part, car de structure striée mais innervé par le système neurovégétatif. Fixés aux os par des terminaisons tendineuses (tendons), les muscles striés volontaires sont les moteurs du mouvement par contraction (raccourcissement) ou relâchement (allongement) des fibres qui les constituent. Les muscles participant à une même action (par exemple flexion de >avant-bras sur le bras) sont dits agonistes, ceux dont les effets sont opposés (par exemple fléchisseur et extenseur de >avant-bras) sont antagonistes. Cette notion est importante car beaucoup de paralysies prédominent sur des groupes musculaires précis, et entraînent un déséquilibre entre groupes antagonistes (par exemple, si les extenseurs un membre sont paralysés, le membre se mettra en flexion permanente, avec risque de rétraction musculaire (diminution permanente de la longueur du muscle), voire ankylose articulaire, qui viendront aggraver le handicap. Les contractions des muscles striés du tronc et des membres sont déclenchés par un influx moteur transmis par les grands neurones de la corne antérieure de la moelle, dont les axones aboutissent aux fibres musculaires par la jonction neuromusculaire. Chaque fibre musculaire ne reçoit qu une terminaison nerveuse, mais un seul axone peut, par ramification, commander la contraction de plusieurs fibres musculaires. C est pourquoi, concernant la motricité, >élément clé est >unité motrice qui représente >ensemble des fibres musculaires innervées par un seul axone, donc un seul motoneurone.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Musicothérapie n. f. ( Toute forme de psychothérapie utilisant >art musical comme technique expression. Il est sans doute abusif individualiser la musicothérapie comme une véritable psychothérapie active (J. Arveiller). La musique n y est le plus souvent qu une technique créative dans >art-thérapie, accompagenement sonore et rythmique dans de nombreuses thérapies psychomotrices ou corporelles ou expression et de communication, comme dans le cas de psychothérapies enfants psychotiques ou autistes n ayant pas encore accès au langage. On utilise aussi une «atmosphère musicale» pour accompagner cures de détente et de relaxation, >analgésie et la psychoprophylaxie de la douleur (pour le suivi de la grossesse et la préparation à >accouchement, par exemple). D autres indications, comme le sevrage alcooliques ou même de toxicomanes, la prise en charge de troubles psychosomatiques chez les personnes âgées ou >action de soutien moral et rééducatif de certains délinquants, sont plus discutables.
Source : Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Myopathie n. f. ( Ensemble hétéroclite affections ayant en commun des anomalies de la structure interne de la fibre musculaire. Selon >aspect observé en microscopie électronique, on parle de myopathie central core, minicore, multi-minicore, némaline, myotubulaire, centronucléaire, etc. Les manifestations cliniques sont variables un individu à >autre, pouvant aller un tableau gravissime à début néonatal jusqu à une simple faiblesse musculaire très discrète apparaissant à >âge adulte. Ces myopathies sont classiquement non-évolutives. Le diagnostic repose sur la biopsie musculaire et, dans quelques rares cas, sur une analyse génétique au niveau moléculaire. Le traitement palliatif repose sur la prévention des éventuelles complications orthopédiques et respiratoires. Il n y a pas de traitement curatif à >heure actuelle même si on connaît de plus en plus les gènes impliqués. On distingue les myopathies congénitales à central core, les myopathies congénitales à bâtonnets (ou myopathie némaline) dont certaines formes sont liées au chromosome 1 et sous la dépendance du gène de >alphatropomyosine, les myopathies à multiminicore, les myopathies centronucléaires et myotubulaires (les plus graves entre elles).
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Myotonie n. f. ( Retard au relâchement musculaire après une contraction. Myotonies congénitales ; myotonie de Thomsen de transmission autosomique dominante, myotonie généralisée de Becker de transmission autosomique récessive, sont liées à des anomalies un canal chlore musculaire et n entraînent pas de faiblesse musculaire.
Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001


N

Niveau n. m. d évolution motrice (NEM) ( Les caractéristiques fonctionnelles des différents stades du développement cérébral chez >enfant. Les méthodes de rééducation prônées pour les enfants atteints de lésions cérébrales précoces ont donné et donnent encore une grande importance au fait de respecter ces divers stades dans la progression de la rééducation.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Nystagmus n. m. ( Phénomène spontané ou provoqué, congénital ou acquis, carctérisé par des mouvements involontaires et saccadés des yeux, de faible amplitude, le plus souvent horizontaux, mais parfois verticaux ou circulaires. Il peut être de nature physiologique ou pathologique.
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

O

Orthèse n. ( Ensemble appareillages qui sont appliqués sur le sujet dans le but immobiliser (une fracture, par exemple), de stabiliser une articulation, de corriger une lésion (posture une articulation enraidie), de protéger une zone fragile ou de renforcer >efficience musculaire (contentions élastiques). La venue de nouveaux matériaux dont la mise en Suvre ne nécessite pas équipements complexes a permis un essor considérable de ce type appareillages.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Orthésiste n. m. ( Professionnel de >appareillage dont le rôle est de fabriquer et adapter des orthèses.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Orthophonie n. (du grec ortos «droit, correct» et  phonein «parler») ( Spécialité paramédicale dont >objet est >étude et le traitement des troubles du langage, de la parole et le traitement des troubles du langage, de la parole ou de la voix, quelle que soit leur cause, et quel que soit >âge du patient. Dans certains pays francophones (Belgique, Suisse) on utilise le terme de «logopédie» (du grec logos  «la parole» et paidos «enfant»).
Source : claude.hamonet.free.fr/fr
Orthophoniste n. m. ( Professionnel de la santé exerçant >orthophonie.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Orthoptie n. ( Ensemble de méthodes de rééducation des fonctions visuelles.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Orthoptiste n. m. ( Professionnel de la santé, il réalise des évaluations et des rééducations.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Ostéogenèse n. f. imparfaite (OI) ( Affection génétique qui touche le collagène, principale protéine du tissu conjonctif et donc de >os. Elle atteint avec une égale fréquence les hommes et les femmes et survient dans un cas pour 15 000 naissances. Des formes de gravité très différente existent ; certains enfants naissent avec des fractures multiples (y compris des fractures de côtes) rapidement mortelles ; à >extrême, autres ne présentent qu une ou deux fractures dans >enfance et ne découvrent leur maladie que par ses conséquences sur leur descendance. Toutes les formes intermédiaires peuvent s observer. =ostéogenèse imparfaite présente des formes très variées, ce qui explique que, pendant de nombreuses années, les médecins aient cru qu il s agissait de maladies différentes. Lobstein, accoucheur strasbourgeois, décrivit la survenue chez un enfant, lors de >apprentissage de la marche, de fractures inexpliquées. Vers la même époque, Porak et Durante, pédiatres tchéchoslovaques émigrés à Paris, décrivirent des nourrissons nés avec des fractures in utero (avant la naissance), et qui souvent décédaient plus ou moins rapidement. En fait, la séparation entre ces différentes maladies est artificielle, il existe de nombreuses formes intermédiaires, ce qui justifie que la maladie des os de Verre porte le nom international d ostéogenèse imparfaite. Le début survient dans >enfance, parfois à la naissance, mais le plus souvent lors de >apprentissage de la marche, où les chutes liées à >inexpérience se transforment en fractures répétées, réalisant un authentique cercle vicieux. Certains enfants associent une dentinogenèse imparfaite (dents jaunâtres, translucides, fragiles) avec destruction rapide de la dentition de lait en >absence de traitement préventif.
Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Ostéopathie n. f. ( Nom donné, au siècle dernier, à une conception de la maladie et de la thérapeutique imaginée par Andrew Taylor Still, en 1855, à Baldwin (Kansas, USA), au moment de >implantation des premiers «settlers» ou colons sur cet ancien territoire indien. La théorie est fondée sur deux postulats : 1) La médecine pratiquée par les médecins formés dans les écoles et facultés de médecine est dangereuse et inefficace (à ce titre le système de >ostéopathie apparaît comme une «anti-médecine») ; 2) Le corps humain est une mécanique parfaite et que toutes les altérations de la santé résultent un «mechanical derangemen », «a slight anatomical deviation» selon les propres termes de Still. C est donc à >ostéopathe de corriger ces «dérangements mécaniques», ces «déplacements minimes des structures anatomiques». Still résume son rôle dans cette formule imagée : «The osteopath s business is to know the plumbing of the house of life» («Le travail de >ostéopathe est de connaître la plomberie de la maison de la vie»). On peut s étonner qu une théorie aussi simpliste et peu scientifique ait pu survivre et prospérer mais, c est ainsi, et >ostéopathie a ses adeptes. Il est vrai que, bien souvent, on donne abusivement ce nom à des méthodes de traitement par ailleurs utilisées en médecine de rééducation et en kinésithérapie, ce qui accroît la confusion.

Source : claude.hamonet.free.fr/fr

P

Paraplégie n. f. ( Paralysie des deux membres inférieurs. Una paraplégie est due à une lésion des cellules motrices du système nerveux, de localisation soit centrale (lésion en profondeur de la moelle épinière), soir périphérique (lésion dans la zone émergence des fibres nerveuses de la moelle ou des nerfs). Elle s associe dans un certain nombre de cas à des troubles sphinctériens (incontinence ou rétention urinaire, par exemple). Le diagnostic repose sur >examen tomodensitométrique, >imagerie par résonance magnétique (IRM), >examen du liquide céphalorachidien et les explorations électrophysiologiques (potentiels évoqués somesthésiques [des voies de la sensibilité], électromyographie).
Source : Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas

Paraplégique adj. et n. ( 1° Qui se rapporte à la paraplégie. ( 2° Qui est atteint de paraplégie. =enfant paraplégique, atteint aux deux jambes, présente une hypertonie musculaire élastique de ses jambes (’! Spasticité), réalisant le classique syndrome de J. L. Little. Cette contracture pyramidale permanente peut devenir rigidité. Les mebres inférieurs sont tendus, genoux serrés, et les pieds sont déformés en équin. La démarche est donc difficile mais possible du fait de >atteinte plus modérée des membres supérieurs, qui permettent >appui sur des cannes.  Subst. Un paraplégique.
Source : Manuila (L.), Manuila (A.), Nicoulin (M.), Dictionnaire médical, 7e édition, Paris, Masson, 1996 ; Postel (J.), Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique, Paris, Larousse-Bordas, 1998

Physiothérapie n. f. ( La coutume est, en France, de désigner par ce terme >ensemble des traitements par agents physiques et tout particulièrement les traitements électriques. Dans autres pays comme le Québec, la Suisse, le Liban et la Tunisie, il désigne ce que nous appelons, en France, la kinésiothérapie.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Plurihandicap ou Multihandicap n. m. ( Association de plusieurs déficiences ayant approximativement le même degré de gravité, ceci empêchant de déterminer une déficience principale et posant des problèmes particuliers de prise en charge, car les capacités restantes ne permettent pas toujours utiliser les moyens de compensations habituels (par exemple, la vision autorise >usage de la langue des signes à un sourd mais pas à un sourd-aveugle). Ces situations posent des problèmes complexes, car les méthodes éducatives ou rééducatives classiques doivent être adaptées. C est le cas, par exemple, chez les Infirmes moteurs cérébraux (IMC) sourds et chez les sourds-aveugles pour lesquels des méthodes spécifiques doivent être mises en oeuvre pour développer un langage. Les incapacités induites par le plurihandicap sont très variables. ll est possible de préserver les possibilités apprentissages et de développement relationnel chez des sourds-aveugles à condition qu une prise en charge éducative et rééducative spécialisée de qualité soit mise en place dès les premiers mois.
Source : internet

Polyhandicapé n. m. ( Personne atteinte le plus souvent une déficience première ayant entraîné pour conséquences des gênes dans différents aspects de son développement. Cette combinaison des handicaps a besoin être appréhendée globalement, les conséquences une action sur ce point pouvant être fâcheuses sur autres points, ce qui nécessite un lent travail de coopération des techniciens concernés, en même temps qu une mise en commun permanente. La personne polyhandicapée doit être distinguée de la personne multihandicapée chez laquelle les handicaps n ont aucun lien entre eux.
Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Polyhandicap n. m. ( Association de déficiences motrice et intellectuelle sévères associées éventuellement à autres déficiences, et entraînant une restriction extrême de >autonomie. Les malformations et les maladies affectant le foetus et >embryon ainsi que la grande prématurité sont responsables de la plupart des situations de polyhandicap. Dans près un tiers des cas, pourtant, la cause précise de >atteinte est inconnue. 5 % seulement des polyhandicaps apparaissent plus tard au cours de la vie, à la suite accidents ou comme les séquelles infections graves touchant le système nerveux. Les atteintes sensorielles et >épilepsie sont fréquentes. Les polyhandicapés sont des enfants et des adultes fragiles. Les soins infirmiers, le maintien de >hygiène, et la recherche une communication même rudimentaire demandent une prise en charge constante, le plus souvent en milieu spécialisé.
Source : internet

Préhension n. f. ( Action de saisir, notamment à >aide de la main. Elle suit >évolution de la motricité et la disparition du grasping. Vers 5 mois : elle est cubito-palmaire (la main «ratisse»). Vers 6 mois : elle est digito-palmaire (entre les doigts et la paume). Vers 9-10 mois, elle est radio-digitale. C est le début de la pince. La préhension permet >exploration des objets, leur manipulation à volonté.

prestations n. f. invalidité ( Comprennent : 1) Rentes invalidité : versées par le régime assurance maladie à tout assuré social de moins de 60 ans qui, victime une maladie ou une infirmité origine non professionnelles, voit sa capacité de travail ou de gain réduite au moins des deux tiers. 2) Pensions militaires invalidité : versées par le régime assurance maladie pour des infirmités résultant de blessures et de maladies contractées à >occasion événements de guerre ou une période militaire. 3) AAH (’! Allocation aux adultes handicapés). 4) garantie de ressources : versée par >État pour compenser le fait qu une personne handicapée perçoit une rémunération inférieure du fait de son moindre rendement. 5) ACTP (’!Allocation compensatrice pour >aide d une tierce personne) 6) Prestations médico-sociales correspondant à >hébergement des personnes handicapées : qui constituent la part prise en charge par >assurance maladie dans le financement des établissements et des services destinés aux enfants et adultes handicapés. 7) Frais hébergement et aide sociale : versés par les conseils généraux pour couvrir la prise en charge des dépenses accueil essentiellement en établissement médicosocial, avec ou sans hébergement.
Source : Brouard (C.), Le handicap en chiffres, Paris, CTNERHI, février 2004

Processus n. m. du production du handicap (PPH) ( Dès 1988, Fougeyrollas et ses collaborateurs québecois commençaient une procédure de révision de la CIH, et publiaient en 1996 une classification complète : le Processus de production du handicaps (PPH), adoptant et illustrant par un schéma pédagogique particulièrement clair une définition du handicap (le terme générique neutre habitude de vie étant retenu pour désigner les dimensions positives (participation) et négatives (situation de handicap) : une situation de handicap correspond à la réduction de la réalisation des habitudes de vie, résultant de >interaction entre les facteurs personnels (les déficiences, les incapacités et les autres caractéristiques personnelles) et les facteurs environnementaux (les facilitateurs et les obstacles). Pour la première fois, une finalité universelle (le développement humain) dépassant le champ discriminatoire du handicap comme stigmate était assignée à une classification à visée internationale, et une véritable dimension socio-environnementale était définie, décrite et articulée avec les facteurs individuels. Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Projet n. m. d accueil individualisé (PAI) ( Projet élaboré en commun par les familles, les enseignants et les autres intervenants concernés, en liaison avec la Commission départementale de >éducation spéciale (CDES), par >intermédiaire des Commissions de circonscription pour >enseignement préscolaire et élémentaire (CCPE) et pour >enseignement du second degré (CCSD) pour favoriser une meilleure intégration scolaire des enfants handicapés.
 HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Projet n. m. individuel d intégration ( Toute intégration scolaire doit se traduire par ce projet : c est un document articulation, information sur la scolarisation de >élève à remplir avec le secrétaire CCPE ou CCSD et tous les partenaires externes ou internes à l'école. Il suivra >élève tout au long de sa scolarité mais peut être révisé ou adapté. Le projet individuel peut être lié à une convention intégration. Cette convention est, obligatoire chaque fois que sont nécessaires des aides matérielles ou financières fournies par des partenaires extérieurs à >établissement accueil. Ainsi les collectivités locales, les services aide à >intégration, les partenaires libéraux peuvent contractualiser leurs interventions dans un établissement public enseignement. La convention précise les conditions matérielles de la scolarisation et répartit les responsabilités entre les partenaires. Ces aspects ne doivent pas occulter ce qui concerne au quotidien les enseignants, à savoir la dimension pédagogique et éducative du projet individuel intégration. Le projet individuel organise la scolarité de >élève : 1) Il est formalisé sur un document cadre qui peut être obtenu auprès des secrétaires de commission. 2) Il est individuel, c est-à-dire qu il prend en compte les potentialités et difficultés de chaque enfant ou adolescent au regard des ressources et contraintes de >établissement qui >accueille. 3) Il est >objet une concertation et une validation engageant >ensemble des partenaires. Ce ne sont pas seulement >élève et >enseignant qui sont concernés : pour prendre en compte les besoins spécifiques de >élève, tous les partenaires contribuent, dans le respect des uns et des autres, à la cohérence des interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques en collaboration avec les familles. 4) Il est évolutif, c est-à-dire qu il convient de >évaluer et de le réviser régulièrement. 5) Il s inscrit dans la continuité, ce qui permet anticiper >avenir de >élève au-delà de >établissement scolaire accueil, école à domicile, orientation en milieu spécialisé, orientation professionnelle. Source : Handiscol

Prothèse auditive n. f. ( Amplificateur plus ou moins perfectionné et disposant de possibilité de réglage variant en fonction de son type.

Psychologue n. m. scolaire ( Psychologue qui apporte >appui de leurs compétences pour la prévention des difficultés scolaires, pour >élaboration du projet pédagogique de >école, pour la conception, la mise en oeuvre et >évaluation des aides aux élèves en difficulté. Source : Handiscol

Psychomotricité n. f. ( Ensemble des éléments qui vont agir sur les capacités motrices du sujet, et autour de leur développement, pour passer une activité purement réflexe, à une activité volontaire et maîtrisée par le sujet. Trois sortes de troubles peuvent entraver le développement psychomoteur : 1) Difficultés intégration du schéma corporel rendant les gestes imprécis, et constituant une gêne dans la vie quotidienne ; 2) Retards de maturation psychomotrice, décalage entre >âge réel, et les possibilités des sujets ; 3) Difficultés investissement du corps dont les raisons peuvent être multiples, mais sont souvent en rapport avec des difficultés affectives. Les techniques pratiquées par les psycho-motriciens doivent en permettre le traitement et >évolution associés à autres techniques. Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Psycho-rééducateur n. m. ( C est une des professions dont le champ application est la rééducation, elle est spécifiquement française et s apparente par beaucoup aspects à la profession de «Recreation therapist» aux États-Unis, le terme de «recreation» ne devant pas être pris dans le sens restreint qui nous est familier depuis >école de notre enfance, bien au contraire, c est de «re-création» qu il s agit, c est-à-dire du développement de nouvelles capacités de >individu dans le sens de la créativité.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr


R

Réadaptation n. f. ( Mot-clé de la médecine de rééducation, il désigne le versant social de cette pratique médicale, incluant la notion de compensation, mais aussi sa dimension éducative. L adjonction de « sociale » met l accent sur le premier aspect, celle de « fonctionnelle » met l accent sur le deuxième aspect.
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Rééducation n. f. ( Méthode de traitement qui a pour objet le maintien, la récupération ou la compensation des fonctions indispensables à la vie de relation, menacées, diminuées ou perdues. Selon les cas, elle s appliquera aux lésions (rééducation lésionnelle) ou aux fonctions elles-mêmes (rééducation fonctionnelle).
Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Réseau d aide spécialisé aux élèves en difficulté (RASED) ( Aide personnalisée gratuite qui s adresse à tous les enfants qui éprouvent momentanément des difficultés particulières dans >acquisition et la maîtrise des apprentissages fondamentaux. Le réseau comprend : un psychologue scolaire, une enseignante ré-éducatrice, une enseignante pédagogique. Le dispositif aides spécialisées contribue à assurer, avec les équipes pédagogiques, une part la prévention des difficultés préjudiciables à la progression dans le cursus scolaire ou à une bonne insertion dans la vie collective et, autre part, la remédiation quand des difficultés s avèrent durables et se traduisent par des écarts acquisition nets avec les acquisitions attendues ou par un défaut durable d'adaptation à >école et à son fonctionnement particulier. Il travaille en liaison avec le directeur, les enseignants et les parents. =équipe du RASED apporte également une aide individuelle ou en petit groupe à >école maternelle et élémentaire. Les formes d'intervention : 1) Les aides spécialisées à dominante pédagogique. Elles sont adaptées aux situations dans lesquelles les élèves manifestent des difficultés avérées à comprendre et à apprendre alors même que leurs capacités de travail mental sont satisfaisantes. En référence aux domaines activités de >école maternelle ou aux domaines disciplinaires de >école élémentaire, les actions visent à la maîtrise des méthodes et des techniques de travail, à la stabilisation des acquisitions et à leur transférabilité, à la prise de conscience des manières de faire qui conduisent à la réussite. Les conditions créées favorisent >expérience du succès et la prise de conscience des progrès. Ces aides sont assurées par des enseignants spécialisés titulaires du CAPSAIS (CAPA-SH) option E. 2) Les aides spécialisées à dominante rééducative. Elles sont en particulier indiquées quand il faut faire évoluer les rapports de >enfant à >exigence scolaire, restaurer >investissement scolaire ou aider à son instauration. En effet, si la réussite scolaire suppose que les processus cognitifs soient efficients, elle requiert aussi un bon fonctionnement des interactions avec le maître et les autres élèves, ainsi que des capacités à répondre aux sollicitations permanentes, et parfois pressantes, de >institution scolaire. Face à cela, certains enfants, du fait des conditions sociales et culturelles de leur vie ou du fait de leur histoire particulière, ne se sentent pas «autorisés» à satisfaire aux exigences scolaires, ou ne s en croient pas capables, ou ne peuvent se mobiliser pour faire face aux attentes (du maître, de la famille, etc.). Les aides spécialisées à dominante rééducative ont pour objectif d'amener les enfants à dépasser ces obstacles, en particulier en les aidant à établir des liens entre leur «monde personnel» et les codes culturels que requiert >école, par la création de médiations spécifiques. C est la raison pour laquelle les aides spécialisées s effectuent avec >accord des parents et, dans toute la mesure du possible, avec leur concours. Ces aides sont dispensées par les enseignants spécialisés titulaires de >option G du CAPSAIS (CAPA-SH).En relation avec le maître de la classe qui doit aussi se donner cet objectif, les interventions à visée rééducative doivent favoriser un engagement actif de >enfant dans les différentes situations, la construction ou la restauration de ses compétences élève. La (re)conquête du désir apprendre et de >estime de soi, >ajustement des conduites émotionnelles, corporelles et intellectuelles doivent permettre une meilleure efficience dans les activités proposées en classe et dans les apprentissages. C est cette finalité qui ne doit pas être perdue de vue.
Ces deux formes aides ne doivent pas être considérées comme des spécialisations cloisonnées. Ainsi, le maître chargé des aides à dominante pédagogique doit prendre en considération le découragement induit par des difficultés persistantes, voire des moments de désaffection ou de rejet de >école. Le maître chargé des aides à dominante rééducative ne peut refuser de prendre en compte des demandes scolaires des enfants. Les médiations utilisées dans >un et >autre cas peuvent être partiellement identiques mais prennent un sens différent en fonction du projet propre à chaque enfant. Le suivi psychologique : Le psychologue scolaire organise des entretiens avec les enfants en vue de favoriser >émergence du désir apprendre et de s investir dans la scolarité, le dépassement de la dévalorisation de soi née de difficultés persistantes ou échecs antérieurs. Il peut aussi proposer des entretiens au maître ou aux parents pour faciliter la recherche des conduites et des comportements éducatifs les mieux ajustés en fonction des problèmes constatés. Le psychologue scolaire conseille aux parents une consultation extérieure à >école quand la situation requiert une prise en charge qui ne peut être assurée au sein de >école, ou lorsque des investigations approfondies semblent nécessaires (notamment quand des troubles psychopathologiques ou neuropsychologiques peuvent être suspectés). Les parents peuvent prendre rendez-vous directement, la demande peut venir de >enseignant. Avant >intervention du RASED, les parents sont contactés pour discussion, accord et organisation du travail. Dans tous les cas, la collaboration des parents et de >enseignant est nécessaire pour permettre à >enfant de tirer profit de >aide. Des bilans réguliers sont effectués avec les parents et >enseignant afin évaluer les effets de >intervention. Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Retard mental n. m. ( État de réduction notable du fonctionnement actuel un individu. Le retard mental se caractérise par un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne, associé à des limitations dans au moins deux domaines du fonctionnement adaptatif : communication, soins personnels, compétences domestiques, habilités sociales, utilisation des ressources communautaires, autonomie, santé et sécurité, aptitudes scolaires fonctionnelles, loisirs et travail. Le retard mental se manifeste avant l'âge de 18 ans (Association américaine sur le retard mental) CIM-10 (F70-F79) Arrêt ou développement incomplet du fonctionnement mental, caractérisé essentiellement par une altération, durant la période du développement, des facultés qui déterminent le niveau global intelligence, c est-à-dire des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des capacités sociales. Le retard mental peut accompagner un autre trouble mental ou physique ou survenir isolément. Les degrés de retard mental sont habituellement déterminés par des tests intelligence normalisés. Ces derniers peuvent s accompagner échelles évaluant >adaptation sociale à un milieu donné. Ces mesures fournissent une estimation approximative du degré de retard mental. Le diagnostic dépendra également de >évaluation globale des fonctions intellectuelles par un médecin compétent. Les capacités intellectuelles et >adaptation sociale peuvent changer et, même si elles sont très médiocres, être améliorées par une formation et une rééducation appropriées. Le diagnostic doit être basé sur les niveaux fonctionnels constatés. Les subdivisions suivantes peuvent être utilisées comme quatrième chiffre pour identifier la gravité de la déficience du comportement :  0 Déficience du comportement absent ou minime ;  1 Déficience du comportement significatif, nécessitant une surveillance ou traitement ;  8 Autres déficiences du comportement ;  9 Sans mention une déficience du comportement . F70 Retard mental léger : QI de 50 à 69 (chez les adultes, âge mental de 9 à moins de 12 ans). Aboutira vraisemblablement à des difficultés scolaires. Beaucoup adultes seront capables de travailler et de maintenir de bonnes relations sociales, et de s intégrer à la société. Comprend : arriération mentale légère. F71 Retard mental moyen : QI de 35 à 49 (chez les adultes, âge mental de 6 à moins de 9 ans). Aboutira vraisemblablement à importants retards de développement dans >enfance mais beaucoup peuvent acquérir des aptitudes scolaires et un certain degré indépendance et les capacités suffisantes pour communiquer. Les adultes auront besoin un soutien, de niveaux variés, pour travailler et vivre dans la communauté. Comprend : arriération mentale moyenne F72 Retard mental grave : QI de 20 à 34 (chez les adultes, âge mental de 3 à moins de 6 ans). Aboutira vraisemblablement à un besoin prolongé de soutien. Comprend : arriération mentale grave F73 Retard mental profond : QI au-dessous de 20 (chez les adultes, âge mental en dessous de 3 ans). Aboutit à une limitation très marquée des capacités de prendre soin de soi-même, de contrôler ses besoins naturels, de communiquer et de se déplacer. Comprend : arriération mentale profonde. F78 Autres formes de retard mental F79 Retard mental, sans précision : Le retard mental est un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d intelligence, notamment des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales. Également appelé arriération mentale ou déficience intellectuelle, il peut être associé à un autre trouble mental ou physique, ou survenir isolément. Des capacités intellectuelles réduites sont le trait dominant de ce trouble, mais on ne pose le diagnostic que si elles s accompagnent une moindre capacité adaptation aux exigences quotidiennes de >environnement social. On distingue plusieurs degrés de retard mental : léger (QI de 50 à 69), moyen (QI de 35 à 49), grave (QI de 20 à 34) et profond (QI inférieur à 20). Source : internet

Retard psychomoteur n. m. ( Retard des acquisitions posturales ou du tonus. Le diagnostic repose sur les données de >entretien avec les parents, sur >observation de >enfant au cours de >examen, et la mise en évidence de capacités motrices globales et fines. Il peut être confirmé par un examen psychomoteur, réalisé par un psychomotricien, qui précise >intensité du retard sur le plan global et selon les domaines : motricité globale ou fine, troubles spatio-temporels ou du schéma corporel. Le retard psychomoteur peut être un syndrome isolé, constituant un trouble spécifique du développement. Il faut néanmoins rechercher systématiquement une association avec un retard mental. Les facteurs favorisant >existence un retard psychomoteur sont ordre somatique (génétiques, souffrance néonatale) ou environnemental dans les cas de dysfonctionnement interactif précoce, de carence affective. La sommation de ces facteurs est possible. La prise en charge un retard psychomoteur entrant dans le cadre un retard mental, un autisme ou dans celui de troubles consécutifs à des perturbations interactives est celle de la pathologie considérée : les rééducations psychomotrices et les activités motrices et expression font partie. Dans le cas un retard psychomoteur isolé, des rééducations psychomotrices sont nécessaires, des activités de jeu, un soutien psychologique à >enfant et à sa famille et éventuellement des moyens spécifiques en relation avec les acquisitions scolaires.

S

Secteur n. m. de >adaptation et de >intégration scolaires ( Les dispositifs et structures accueil qui composent ce secteur relèvent du ministère de >Éducation nationale. Selon le degré de difficulté ou de handicap, ils visent >'intégration des enfants et adolescents en grande difficulté ou handicapés, soit dans les classes ordinaires, soit dans les classes ou établissements éducation spéciale. Les dispositifs de prévention : Des dispositifs de prévention peuvent être mis en place dans le premier degré. Ainsi les réseaux aide spécialisés aux élèves en difficulté (RASED) ont pour finalité de prévenir les difficultés apprentissage que peuvent rencontrer certains élèves scolarisés dans les structures scolaires ordinaires. Les structures accueil : =intégration dans les classes ordinaires est favorisée ; des modalités aide à cette intégration sont prévues : avec >aide des auxiliaires de vie scolaire (AVS), avec >appui des services accompagnement familial et de soin à domicile (SESSAD), par >'utilisation de matériel adapté. Cependant, il est parfois nécessaire scolariser un enfant ou un adolescent dans une structure accueil spécifique. Ainsi, dans les écoles maternelles et élémentaires, les classes intégration scolaire (CLIS) ont pour vocation >intégration collective enfants atteints un handicap physique, sensoriel ou mental. Ces enfants ne peuvent être accueillis emblée dans une classe ordinaire, cependant >admission dans un établissement spécialisé ne s impose pas. Il existe différents types de CLIS : CLIS 1 destinées aux enfants atteints un handicap mental ; CLIS 2 destinées aux enfants atteints un handicap auditif ; CLIS 3 destinées aux enfants atteints d'un handicap visuel ; CLIS 4 destinées aux enfants atteints 'un handicap moteur. Dans les collèges, les enseignements généraux et professionnels adaptés sont dispensés aux élèves connaissant de graves difficultés scolaires. Ils visent une qualification professionnelle. Ces enseignements adaptés sont mis en ouvre dans les sections enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) des collèges. Ces enseignements adaptés peuvent aussi être dispensés dans les établissements régionaux enseignement adapté (EREA). Si dans la majorité des cas les élèves accueillis manifestent des difficultés comparables à ceux des SEGPA des collèges, leurs conditions sociales sont souvent telles qu elles justifient une éducation en internat. Toujours dans les établissements du second degré, des dispositifs collectifs intégration peuvent être mis en place évitant à >adolescent un trop grand isolement. Ainsi les unités pédagogiques intégration (UPI) permettent des regroupements pédagogiques adolescents présentant un handicap mental compatible avec une scolarisation en collège. La circulaire 2001-035 du 21 février 2001 (BOEN n° 9 du 1er mars 2001) amplifie le dispositif prévu par la circulaire de 1995. Elle prévoit ainsi dans chaque académie, la mise en ouvre un plan de scolarisation des élèves handicapés y compris des élèves atteints de déficiences sensorielles ou motrices et de maladies invalidantes. Ce plan s 'applique dans les collèges, mais aussi dans les lycées. Quant aux «élèves de collège qui sont entrés dans un processus évident de rejet de >institution scolaire et qui ont même souvent perdu le sens des règles de base qui organisent leur présence et leur activité au collège» ils peuvent être accueillis, temporairement, dans une classe relais afin de favoriser leur resocialisation et leur re-scolarisation. Source : Handiscol

Secteur n. m. médico-éducatif ( Ce secteur très important concerne toutes les structures qui accueillent les enfants et les adolescents ayant été reconnus handicapés par la CDES. La prise en charge se fait donc en dehors des établissements scolaires ordinaires, même si des enseignants spécialisés interviennent de façon régulière pour apporter un enseignement adapté à des enfants et des adolescents qui par ailleurs ont besoin de soins de manière temporaire ou permanente. Des liens existent entre structures scolaires et structures spécialisées : ces liens peuvent se concrétiser sous la forme de conventions ou de projets intégration. Les établissements médico-éducatifs accueillent des enfants handicapés mentaux, moteurs, relationnels, sensoriels. La scolarisation peut se faire à plein temps dans >établissement spécialisé, ou à temps partagé entre >établissement spécialisé et >école ordinaire. Les établissements médico-éducatifs : Les enfants et les adolescents, âgés de 3 à 20 ans, sont pris en charge selon le type de leur handicap dans des établissements médico-éducatifs sous le mode de >internat (internat de semaine ou complet), du semi-internat, de >externat et du placement familial. Ces établissements ou services assurent des soins et une éducation spéciale ou professionnelle. =organisation de ces établissements et services publics et privés est fixée par les nouvelles annexes (annexes XXIV) du décret 56-284 du 9 mars 1956, modifié par les décrets du 22 avril 1988 et 27 octobre 1989 ainsi que par le décret 2000-762 du 1er août 2000 pour les établissements et services accueillant des enfants handicapés de moins de 6 ans. Il existe différents types établissements : Les instituts médico-éducatifs (IME)(ils regroupent les anciens instituts médico-pédagogiques (IMP) et les anciens instituts médico-professionnels (IMPro) et accueillent les enfants et adolescents atteints de déficiences mentales. Les établissements pour enfants et adolescents polyhandicapés (ils reçoivent des enfants et adolescents associant une déficience mentale grave à une déficience motrice importante). Les instituts de rééducation (ils accueillent des jeunes souffrant de troubles de la conduite et du comportement qui rendent nécessaires la mise en ouvre de moyens médico-éducatifs pour le déroulement de leur scolarité). Les établissements éducation spéciale pour enfants déficients moteurs. Les instituts éducation sensorielle pour enfants atteints de déficiences visuelles. Les instituts éducation sensorielle pour enfants atteints de déficiences auditives. Les instituts éducation sensorielle pour sourds-aveugles. Ils reçoivent des enfants et adolescents présentant des déficiences auditives et/ou visuelles. Source : Handiscol

Secteur n. m. sanitaire ( Ce secteur organise >accueil des enfants malades ou souffrant de troubles de la santé. La scolarisation dans les structures ordinaires est privilégiée. Cependant, si >état de santé ne le permet pas, un enseignement est dispensé dans les structures placées sous la tutelle du ministère chargé de la santé. Des accords avec le ministère de >éducation nationale permettent dans certains cas >organisation une scolarité à >intérieur de ces institutions: Les services de pédiatrie des centres hospitaliers ; les hôpitaux de jour qui prennent en charge les soins et >éducation des malades maintenus dans leur milieu de vie ordinaire ; les maisons enfants à caractère sanitaire (MECSA): elles accueillent en internat les jeunes nécessitant un suivi médical constant. Chaque établissement est spécialisé dans le traitement un type de pathologie mentale ou physique. Des textes régissent la scolarisation des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé. =accueil dans les établissements du premier et second degré des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue durée(allergies et intolérances alimentaires) est défini par le texte de 1999, complété par la circulaire de 2003. L'assistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue durée est précisée par la circulaire de 1998. La scolarisation dans les établissements à caractère médical et sanitaire : Les objectifs, >organisation administrative et le fonctionnements des classes mises en place dans les hôpitaux pour les enfants malades ou atteints de troubles divers sont définis par la circulaire n° 91-303 du 18 novembre 1991 (BOEN n° 3 du 16 janvier 1992). La prise en charge des enfants autistes est définie par la circulaire 95-12 du 27 avril 1995 (BOEN n° 27 du 6 juillet 1995). Source : Handiscol

Secteur n. m. socio-éducatif ( Ce secteur est placé principalement sous la tutelle du ministère chargé des affaires sociales. Il vise une part la protection de jeunes momentanément privés de soutien familial et autre part la protection judiciaire de jeunes en danger ou de délinquants pour lesquels des mesures d'assistance éducative ont été prononcées par le juge des enfants. La prise en charge de ces enfants et adolescents se fait : soit par un maintien dans le milieu familial accompagné éventuellement une mesure assistance éducative ; soit dans des établissements et services répondant le mieux à leurs besoins, quels que soient le secteur de rattachement (socio-éducatif, médico-éducatif ou de l'adaptation et de l'intégration scolaire). Différents types de structures relèvent du secteur socio-éducatif : Les structures et modes accueil sous tutelle du ministère en charge des Affaires sociales : Ils sont régis par la loi 75-535 du 30 juin 1975). Les foyers de >enfance: Ils assurent au niveau départemental >accueil en urgence, >observation et >orientation des enfants bénéficiant une mesure de protection. La durée du séjour y est en principe limitée. Les maisons enfants à caractère social (MECSO) : Elles assurent >hébergement et la prise en charge éducative des jeunes. Le placement familial : Il consiste en >accueil de >enfant au domicile une assistante maternelle. Les établissements sous tutelle du ministère de la justice : Définis par >ordonnance 45-174 du 2 février 1945, ils sont sollicités lorsque des mesures judiciaires ont été prononcées à >'encontre de jeunes délinquants. Les services éducatifs auprès des tribunaux: Ils ont pour mission de réaliser un bilan de la situation du mineur déféré, de proposer des alternatives à >incarcération, de suivre le mineur incarcéré, de préparer sa sortie et assurer les mesures de liberté surveillée et les contrôles judiciaires (arrêté du 30 juillet 1987 - Circulaire ES K387-65 du 28 septembre 1987). Les foyers et centres action éducative : Ils exercent une action éducative auprès de jeunes délinquants ou en danger accueillis en internat. Un centre de jour ayant pour mission >insertion et la formation professionnelle des jeunes peut y être rattaché. Les centres d'action éducative en milieu ouvert (AEMO) : Ils ont pour mission >observation,  >orientation ainsi que le suivi éducatif de jeunes mineurs délinquants ou en danger maintenus dans leur famille (décret 85-936 du 23 août 1985). Les services de consultation, orientation et action éducative (COAE): Ils sont mis en place au niveau départemental Décret 90-166 du 21 février 1990. Les dispositifs éducatifs renforcés : Ils prennent en charge les mineurs délinquants ou en danger pour les lesquels les structures hébergement traditionnelles se sont révélées inadaptées. Les centres éducatifs fermés : Les mineurs peuvent être placés dans le cadre un contrôle judiciaire ou une mise à >épreuve et soumis à un «suivi éducatif et pédagogique renforcé». La scolarisation en milieu pénitentiaire : =accès à >enseignement est un droit fondamental des détenus. =obligation scolaire est de règle pour les moins de 16 ans et une démarche incitatrice est adoptée vis-à-vis des mineurs de 16 et 17 ans et des jeunes détenus. =enseignement primaire est assuré dans les établissements pénitentiaires. =enseignement secondaire s'est structuré dans toutes les régions pénitentiaires après les textes de 1995. La circulaire du 29 mars 2002 (BOEN n° 18 du 2 mai 2002) réorganise les conditions intervention de >Éducation nationale dans les établissements pénitentiaires et redéfinit les modalités de partenariat mises en oeuvre entre le ministère de >éducation nationale et le ninistère de la justice. =enseignement est assuré essentiellement par des enseignants issus du ministère de >éducation nationale. Une unité pédagogique régionale est implantée au sein de chaque région pénitentiaire. Il en existe neuf en France. Les UPR réunissent sous >autorité un responsable choisi parmi les personnels de direction du ministère de >Éducation Nationale, les différents niveaux 'enseignement et ressources de formation initiale fournies par le ministère de >éducation nationale pour >enseignement aux personnes détenues. Une Commission nationale interministérielle, réunissant des représentants de la direction de >enseignement scolaire et de >administration pénitentiaire évalue le fonctionnement des UPR. Des associations de bénévoles assurent par ailleurs des actions de soutien pédagogique et des activités culturelles auprès de petits groupes de détenus. Des cours par correspondance sont également proposés. Source : Handiscol

Service d Education et de Soins à Domicile (SESSAD) ( Une structure mobile intervention intermédiaire entre >établissement spécialisé et le milieu ordinaire. Le Service peut accueillir 15 enfants âgés de 3 à 12 ans présentant une déficience intellectuelle légère : un important retard dans les apprentissages scolaires, sociaux, langagiers, psychomoteurs. =équipe est composée ainsi : éducateur spécialisé, médecin psychiatre, psychologue, orthophoniste, psychomotricien. Le cadre des services : 1) Intégration individuelle : Dans les différents lieux de vie et accueil de >enfant (famille, garderie, école, loisirs) individuellement ou en ateliers éducatifs et thérapeutiques. 2) Intégration collective : Dans une classe intégration scolaire (CLIS) au sein une école. En partenariat avec >Éducation Nationale, le Service est créé dans le but de promouvoir >intégration des enfants déficients intellectuels légers dans la communauté et de favoriser le développement de leur personnalité. Il apporte aide et soutien spécialisés aux enfants, familles, équipes éducatives. La forme des services : En fonction du projet personnalisé, différentes possibilités intervention : Auprès des enfants : Aide éducative individualisée ou/et en groupe ; Rééducation orthophonique ou/et psychomotrice, en individuel ou/ et en groupe ; Psychothérapie de soutien. Auprès des parents : Échanges informations et de conseils ; Coordination ; Élaboration de projets personnalisés. Source : Handiscol
Service d enseignement général et professionel adapté (SEGPA) ( Les élèves qui quittent l école élémentaire avec de lourdes difficultés sont accueillies en SEGPA. Les enseignements généraux et professionnels adaptés, intégrés au collège, leur assurent une formation commune qui vise à faire acquérir en fin de troisième, une autonomie et les acquisitions suffisantes pour préparer une formation qualifiante de niveau V en lycée professionnel pour la majorité ou en centre de formation apprentis. La SEGPA est rattachée à un collège. Elle est dirigée par un directeur de SEGPA sous la responsabilité du Principal de collège. Le directeur de SEGPA est un enseignant spécialisé titulaire du CAPSAIS ou du diplôme de psychologue scolaire. Il a passé également le diplôme de Directeur Établissement spécialisé. La SEGPA est organisée en divisions dont >effectif moyen se situe aux environs de 16 élèves. Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Signe n. m. de Babinski ( Extension lente du gros orteil, associée quelquefois à >extension des autres orteils (signe de >éventail), provoquée par une excitation mécanique du bord externe de la plante du pied. Normalement, cette excitation provoque la flexion des orteils (réflexe cutané plantaire). Pathologie après >âge de 18 mois, le signe de Babinski est en rapport avec une lésion du faisceau pyramidal. ’! Babinski (Josef François Félix)

Spasticité n. f. ( Contractures musculaires involontaires, des perturbations des réflexes et du tonus des muscles (elles se rencontrent suite à des lésions du cerveau mais plus encore de la moelle épinière : para/tétraplégie, SEP). Elles sont une cause fréquente de mouvements incontrôlés un segment de membre, qui peuvent prendre >aspect un tremblement saccadé, une hypertonie brusque très gênante. Les contractures sont parfois utilisées par la personne pour se redresser, notamment pour un appui transitoire sur les pieds lors un passage un siège à un autre. Source : www.apf-moteurline.org

Stigmatisation n. f. ( Processus de marquage social négatif pouvant aboutir à un rejet, une discrimination et une ségrégation. Note : Les effets de stigmatisation peuvent concerner par exemple des territoires (quartiers difficiles) ou des groupes (immigrés, gens du voyage). Source :  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Surdité n. f. Surdité de perception. Surdité légère : 20 à 40 dB. Il existe une difficulté importante à >apprentissage précis des phonèmes aigus. Les bases du langage sont acquis, avec de nombreuses erreurs articulatoires, liées à une non perception des éléments de la voix. Or pour répéter, il faut entendre avec une qualité suffisante . Il s agit enfants en général dépistés vers 6 ans, lors de >apprentissage de la lecture et de >écriture. Dès ce niveau de perte auditive, >appareillage est obligatoire car de nombreuses informations captées de façon naturelle ne sont pas intégrées. Surdité moyenne : 40 à 70 dB. Le retard de parole et de langage est ici manifesté avec un dépistage vers >âge de 2 à 3 ans du fait de >importance du handicap qui ne peut passer inaperçu. Il existe quant même avant >appareillage un petit langage car certaines informations de voix forte ont été entendues. Il ne peut par contre y avoir de constitution un langage oral sans appareillage et surtout sans rééducation et prise en charge spécifique. La précocité de >appareillage est un des éléments clés pour une intégration future. La qualité du message apportée par >appareil auditif est ici suffisante pour que la prise en charge soit efficace. Surdité sévère ; 70 à 90 dB. Le dépistage a lieu en général dans les deux premières années de vie. =enfant a des perceptions de certains bruits, mais n a aucune connaissance de l>existence une forme auditive du langage avant son appareillage. En >absence de ce dernier, il est pratiquement impossible acquérir le langage oral. =appareillage permet une compréhension qui ne viendra qu après une longue période de rééducation. La compréhension est de toutes façons difficile en milieu bruyant. Le fait que le malentendant ne perçoive pas sa voix avant >appareillage fait que la qualité de ses productions est mauvaise et qu un vrai travail de fond est nécessaire avant la possibilité une voix de bonne qualité, mais le travail donne ici de bons résultats. Surdité profonde : supérieur à 90 dB. Il n existe aucune perception ni des bruits, ni de la voix sans appareil. La fonction créant >organe central, il est particulièrement important de procéder à un dépistage puis une prise en charge la plus précoce possible. Bien que >appareil puisse redonner une perception quantitative des informations sonores, >existence de distorsions importantes rend presque impossible la compréhension du message oral sans lecture labiale, et encore avec de grandes difficultés qui peuvent conduire à penser à une autre technique de réhabilitation : l implant cochléaire. =appareillage se justifie par contre parfaitement car il peut permettre un contrôle audiophonatoire, indispensable à une voix intelligible et au sens alerte. Le dépistage se fait en général avant 18 mois. Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001 ;

Surdité de transmission ( Due à une atteinte des organes de transmission : conduit auditif externe et oreille moyenne. Le plus souvent, cette surdité n est pas très grave, n occasionne pas de distorsions et peut être traitée. Lorsque la transmission aérienne est défectueuse, elle peut se faire par conduction osseuse. Or, un sujet qui s entend parler peut s autocontrôler. Sa voix a donc toutes les caractéristiques de timbre, d intonation et de rythme un entendant. Surdité de perception Dans ce cas, la transmission du son se fait normalement, mais la perception par >oreille interne (la cochlée) est défectueuse. Ce sont les sons aigus qui sont le plus mal perçus. Les bruits ambiants (restaurant scolaire, cours de récréation, etc.) perturbent la réception et la compréhension du message vocal. Lorsqu une personne est atteinte de surdité grave, elle a des difficultés à auto-contrôler >intensité et le timbre de sa voix.D origines héréditaires ou acquises, s accompagnant souvent acouphènes dus à une irritation des cellules cochléaires ou du nerf auditif. Sont liées à une lésion de >oreille interne, en particulier de >organe de Corti (chargé de la réception et du codage du message auditif) et du nerf auditif. Source : Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience auditive, Paris, MENESR, Novembre 2001 ; Frémy (D.),

surdités postlinguales (Surdités apparaissant après >acquisition de la langue orale (souvent appelés les devenus sourds). Surdités prélinguales : surdités congénitales ou apparaissant avant >acquisition de la langue orale. Leurs conséquences peuvent être considérables pour >acquisition de la langue orale et écrite, ce qui étend le handicap aux champs de la relation, de >instruction, de >éducation, et de >insertion sociale et conditionne souvent le comportement de >individu lui-même et de son entourage. Source : Gillot (D.), Le droit des sourds : 115 propositions, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française, 1998

Surhandicap n. m. ( Aggravation un handicap existant par les difficultés relationnelles qu il provoque, autant plus graves qu elles surviennent notamment en cas de handicap congénital et obèrent gravement le développement psychique de >enfant, ajoutant des déficiences psychiques et/ou intellectuelles aux déficiences origine (intellectuelles ou sensorielles par exemple). Il se rencontre fréquemment chez les jeunes handicapés mentaux qui ont subi une stimulation précoce et excessive et qui sont confrontés à des exigences trop fortes en regard de leur potentiel intellectuel. Alors qu une stimulation adaptée peut considérablement améliorer >adaptation sociale et >épanouissement des personnes handicapées mentales au cours de leur vie, la sur-stimulation provoque des troubles du comportement parfois graves. Des signes de la sphère autistique sont fréquents : repli sur soi, mutisme, balancement. Les tics, les comportements automutilation sont également les signes une souffrance psychique importante. Si une situation de cette nature se prolonge pendant des années, elle peut aboutir à une déficience intellectuelle aggravée. En revanche, ces troubles cèdent assez facilement s ils sont repérés rapidement et que les exigences sont ramenées à un niveau raisonnable. Source : www. internet

Syncinésie n. f. ( Contraction involontaire un groupe de muscles apparaissant quand le sujet effectue un mouvement, que celui-ci soit réflexe ou volontaire, mettant en jeu au autre groupe de muscles. Ê% Syncinésies globales : se manifestent par >exagération de >hypertonie de tout un membre ou de tout un hémicorps à >occasion un mouvement volontaire. Ê% Syncinésies de coordination : correspondent à des mouvements se produisant dans un territoire paralysé à >occasion de mouvements volontaires exécutés dans un autre territoire : flexion combinée de la cuisse et du tronc quand le sujet tente de s asseoir (Babinski) ; extension et écartement des doigts lors de >élévation volontaire du membre supérieur, etc. Ces divers mouvements paraissent reposer sur des voies descendantes non pyramidales mais ayant directement accès aux neurones aplha. Source : Cambier (J.), Masson (M.), Dehen (H.), Neurologie, Paris, Masson, 1989 ; Ybert (É.), Petit Larousse de la médecine, Paris, Larousse-Bordas, 1997

Syndrome cérébelleux n. m. ( Présent dans un grand nombre affections neurologiques centrales, associé ou non à des signes atteintes cérébrales ou médullaires (SEP, ataxies cérébelleuses, traumatismes crâniens, etc.). Le syndrome cérébelleux est caractérisé par des troubles de la coordination des gestes, des troubles de >équilibre et un tremblement intention (accentué lors des mouvements volontaires).

Syndrome de Down n. m. Anomalie chromosomique dûe à un chromosome supplémentaire 21 ou trisomie pour le chromosome 21. Les manifestations cliniques incluent une hypotonie, une stature courte, une brachycéphalie, des fissures palpébrales ascendantes, un épicanthus, des taches de Brushfield sur >iris, une langue saillante, des petites oreilles, des mains petites et larges, un cinquième doigt clinodactyle, un pli de Simian, et un retard mental modéré à sévère. Des malformations cardiaques et gastro-intestinales, une augmentation marquée de >incidence de la leucémie, et un début précose de la maladie Alzheimer sont également associés à cette maladie. Les manifestations pathologiques incluent un développement de structures neurofibrillaires dans les neurones et un dépôt de protéine Bêta-amyloides, semblables à la pathologie de la maladie Alzheimer. Source : internet

Syndrome extrapyramidal n. m. ( Caractérisé par des troubles perturbant la motricité par des mouvements involontaires («anormaux») et/ou des troubles du tonus musculaire, selon les cas : tremblement, athétose, chorée, hypertonie dite extrapyramidale, dyskinésies. Ces troubles s associent de façon diverse, notamment en fonction des noyaux gris centraux touchés. On les rencontre en particulier dans la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens, dans >IMC (athétose), la maladie (ou chorée) de Huntington, les atteintes cérébrales diffuses. Syndromes pyramidal et extrapyramidal ne sont pas du tout exclusifs et s associent dans les atteintes cérébrales diffuses (grandes encéphalopathies, polyhandicaps, etc.). Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Syndrome n. m. de Rett ( Critères diagnostiques du syndrome selon DSM IV : A. Présence de tous les éléments suivants : (1) développement prénatal et périnatal apparemment normaux ; (2) développement psychomoteur apparemment normal pendant les 5 premiers mois après la naissance ; (3) périmètre crânien normal à la naissance. B. Survenue, après la période initiale de développement normale, de tous les éléments suivants : (1) décélération de la croissance crânienne entre 5 et 48 mois ; (2) entre 5 et 30 mois, perte de compétences manuelles intentionnelles acquises antérieurement, suivi de >apparition de mouvements stéréotypés des mains (par exemple torsion des mains ou lavage des mains) ; (3) perte de la socialisation dans la phase précoce de la maladie (bien que certaine formes interaction sociale puissent se développer ultérieurement) ; (4) apparition une incoordination de la marche ou des mouvements du tronc ; (5) altération grave du développement du langage de type expressif et réceptif, associée à un retard psychomoteur sévère. Critères diagnostiques du syndrome selon CIM 10 : Trouble décrit jusqu ici uniquement chez les filles, dont la cause est inconnue, et qui a été individualisé sur la base un début , une évolution et une symptomatologie caractéristiques. Le trouble se caractérise typiquement par un développement initial apparemment normal ou presque normal, suivi d une perte partielle ou complète du langage et de >usage des mains, associé à un ralentissement du développement crânien. Il survient habituellement entre 7 et 24 mois. La perte de la motricité volontaire des mains, les mouvements stéréotypés de torsion des mains et une hyperventilation, sont particulièrement caractéristiques de ce trouble. Le développement social et du jeu sont arrêtés dès les deux ou trois premières années, alors que >intérêt social est habituellement conservé. Au cour de la deuxième enfance, on observe souvent une ataxie du tronc et une apraxie, associées à une scoliose ou à une cypho-scoliose, et parfois des mouvements choréo-athétosiques. Le trouble entraîne toujours un retard mental sévère et s accompagne fréquemment de crises épileptiques, survenant au cours de la première et seconde enfance. Directives pour le diagnostic: Dans la plupart des cas, le trouble débute entre 7 et 24 mois. La caractéristique la plus typique est la perte de la motricité volontaire des mains et celle des performances acquises dans le domaine de la manipulation motrice fine. Cette perte s accompagne : de la perte totale ou partielle - ou de >absence - de développement du langage ; de mouvements stéréotypés des mains (à type de torsion ou de lavage), avec les bras en flexion devant la poitrine ou le menton ; une tendance à mouiller les mains avec de la salive ; une difficulté à mâcher correctement les aliments ; épisodes fréquents hyperventilation ; une absence presque constante de maîtrise du contrôle sphinctérien ; souvent une salivation excessive et une protrusion de la langue ; ainsi que de la perte des interactions sociales. Typiquement, ces enfants conserve une sorte de «sourire social», ils regardent les gens ou «regardent à travers eux», mais sans interagir socialement (toutefois, les interactions sociales, absentes au cours de la première enfance, se développent souvent plus tard). Le polygone de sustentation s élargit, les muscles sont hypotoniques, les mouvements du tronc deviennent habituellement mal coordonnés et ils se développent souvent une scoliose ou une cypho-scoliose. Des atrophies spinales, entraînant une invalidité motrice sévère se développent à >adolescence ou à >âge adulte dans environ la moitié des cas. Ultérieurement une rigidité spastique peut devenir manifeste, habituellement plus marquée aux membres inférieurs qu aux membres supérieurs. Dans la majorité des cas, le trouble s accompagne de crises épileptiques, à type absences, la première crise survenant habituellement avant >âge de huit ans. Les automutilations délibérées et les préoccupations ou habitudes stéréotypées complexes sont rares dans ce trouble (contrairement à ce que >on observe dans >autisme). Diagnostic différentiel : Au début, le diagnostique de syndrome de Rett repose avant tout sur >absence de mouvements volontaires des mains, le ralentissement du développement crânien, >ataxie, les mouvements stéréotypés des mains (à type de lavage) et >absence de mastication correcte. =évolution, vers une détérioration motrice progressive, confiant le diagnostic.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Syndrome n. m. d Asperger ( Trouble de validité nosologique incertaine, caractérisé par une altération qualitative des interactions sociales réciproques, semblable à celle observée dans >autisme, associée à un répertoire intérêts et activités restreint, stéréotypé et répétitif. Il se différencie de >autisme essentiellement par le fait qu il ne s accompagne pas un retard ou une déficience du langage ou du développement cognitif. La plupart des sujets présentant ce trouble ont une intelligence normale, mais ils sont habituellement très maladroits. Le trouble est beaucoup plus fréquent chez les garçons que chez les filles (environ 8 garçons pour 1 fille). Il est très probable qu au moins certains cas de syndrome Asperger représentent en fait des formes atténuées autisme ; il n est pas certain toutefois que ce soit toujours le cas. Les anomalies persistent souvent à >adolescence et à >âge adulte et ne semblent guère influencées par >environnement. au début de >âge adulte, le trouble s accompagne parfois d'épisodes psychotiques. Directives pour le diagnostic: Le diagnostic repose sur la présence altérations qualitatives des interactions sociales et un aspect restreint, répétitif et stéréotypé du comportement, des intérêts et des activités (comme dans >autisme), mais sans retard cliniquement significatif du langage ou du développement cognitif. Le trouble peut s accompagner de difficultés de communication similaires à celles observées dans >autisme, mais la présence un retard significatif du langage élimine le diagnostic.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Syndrome pyramidal n. m. ( Caractérisé par des signes déficitaires de la motricité volontaire (paralysies complètes ou partielles), généralement suivis par des signes hypertonie de type spastique ou spasticité (par libération activités motrices réflexes normalement inhibées par le système pyramidal). =atteinte pyramidale, qui peut relever de causes diverses, peut se faire aux différents niveaux de la voie pyramidale : 1) =atteinte des aires motrices un hémisphère cérébral, ou de la voie pyramidale motrice au niveau cérébral (accident vasculaire cérébral, trauma crânien), entraîne une hémiplégie controlatérale : paralysie de la moitié du corps (du côté inverse de la lésion car les fibres motrices croisent la ligne médiane dans le bulbe). 2) =atteinte de la voie pyramidale après son croisement dans le bulbe (et notamment dans la moelle) entraînera des paralysies du même côté que la lésion. 3) Des lésions bilatérales ou diffuses du cerveau (par exemple IMC, SEP, trauma crânien grave, encéphalopathies diffuses) entraîneront des tableaux paralytiques bilatéraux (tétraplégie plus ou moins complète).

Système cérébro-spinal n. m. ( Système nerveux de la vie de relation (ou système nerveux somatique), qui comprend des centres de >encéphale, la moelle, les nerfs crâniens et rachidiens. Ce système est composé par : le système nerveux central et le système nerveux périphérique. Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Système d identification et de mesure des handicaps (SIMH) ( Système élaboré par le médecin et anthropologue français Claude Hamonet en collaboration avec une consSur portugaise et publié en 2001, est une proposition identification quantifiée internationale des éléments constitutifs des handicaps, conçue dans une finalité plus directe évaluation (en expertise du dommage corporel notamment) ; elle intègre >environnement au sein de «situations de la vie» plus qu elle ne >articule dans une interaction avec les facteurs individuels (parmi lesquels sont repérés, comme pour le PPH québecois, les éléments subjectifs). Il y a un handicap chaque fois que la personne rencontre, à un moment donné, un obstacle (partiel ou total) dans >accomplissement une ou de plusieurs activités. Ces obstacles peuvent être la conséquence une modification du corps, des capacités ou de sa subjectivité, mais aussi des situations particulièrement exigeantes ou contraignantes pour >individu. Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

T

Teacch (Programme Teacch - Treatment and Education of Autistic and Related Communications Handicapped Children - Traitement et éducation des enfants autistes ou souffrant de handicaps de communication apparentés) ( Programme d'état de la Caroline du Nord destiné aux personnes autistes et à leurs familles, a débuté il y a plus de 25 ans (Schopler, 1986). Sa mission a été de pourvoir à >ensemble des besoins des personnes autistes et de leurs familles, tout au long de leur vie. Une entreprise de cette ampleur nécessite de nombreuses stratégies, des structures administratives complexes et des services complets. La Division TEACCH poursuit le développement de ces services de manière à faire face aux nombreux problèmes que représente le handicap des autistes.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Thermothérapie n. f. (du grec termos  «chaleur» et terapein «soigner») ( =utilisation de la chaleur surtout pour ses propriétés décontracturantes et vaso-dilatatrices. Source : claude.hamonet.free.fr/fr

Traumatique adj. Handicaps traumatiques, blessures traumatiques.

Traumatisme crânien n. m. ( Tout choc céphalique suffisamment sévère pour entraîner un traitement médical.

Traumatisme n. m. Traumatismes crâniens, traumatismes médullaires (blessés médullaires : para/tétraplégies traumatiques ; traumatisme des nerfs périphériques : paralysie du plexus brachial), traumatismes squelettiques (ostéo-articulaires) : fractures graves, amputations . Blessure ou une lésion produite sur une partie de >organisme par une action violente extérieure, mais qui est parfois utilisé dans un sens plus large (exemple : traumatisme obstétrical). Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Travail protégé n. m. ( Des structures dites de travail protégé peuvent accueillir les personnes handicapées, pour lesquelles le placement dans un milieu normal de travail s avère impossible, leur permettant exercer une activité professionnelle adaptée à leurs possibilités. Ces structures de travail protégé, de statut privé ou public, sont de trois types : >atelier protégé (AT), le centre de distribution de travail à domicile (CDTD), le centre aide par le travail (CAT).  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm

Travailleur handicapé n. m. ( La définition du travailleur handicapé est donnée par >article L. 323-10 du code du travail : «Est considéré comme travailleur handicapé (...) toute personne dont les possibilités obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite une insuffisance ou une diminution de ses capacités physiques ou mentales. La qualité du travailleur handicapé est reconnue par la commission technique orientation et de reclassement professionnel (...)».

Trisomie 21 n. f. mongolisme, syndrome de Down Première aberration chromosomique décrite chez >homme. En 1833, Esquirol fait, pour la première fois, part une curieuse maladie mentale. En 1866, Séguin en donne une description magistrale. La même année, un médecin anglais, John Langdon Down attire >attention du monde scientifique sur un groupe enfants arriérés mentaux dont le faciès particulier lui suggère appeler ces enfants «mongoliens». En 1959, Jérôme Lejeune, Raymond Turpin et Marthe Gautier, mettent en évidence la cause génétique de ce syndrome comportant trois chromosomes 21 au lieu des deux habituellement rencontrés, où le nom de «trisomie 21». En 1961, un groupe de scientifiques dont le petit-fils du Docteur John Langdon Down propose que le terme de «mongolisme» soit remplacé par celui de «syndrome de Down». En 1965, ce terme est accepté par >OMS. Trisomie 21 libre, la forme la plus fréquente de la trisomie 21. Elle représente environ 95% des cas. =erreur de distribution peut exister dans >ovule ou dans le spermatozoïde et se produit lors de la première division cellulaire de >oeuf fécondé. Un tiers des trisomies libres est origine paternelle, deux tiers sont origine maternelle. Trisomie 21 en mosaïque, représente environ 2% des cas. =enfant possédera deux catégories de cellules, les unes, normales, avec 46 chromosomes, les autres, avec 47 chromosomes, dont trois chromosomes 21. =erreur de distribution des chromosomes 21 survient lors de la deuxième, voire la troisième division cellulaire. Trisomie 21 par translocation, représente environ 2% des cas. La translocation signifie le transfert un segment de chromosome vers un autre chromosome. Ceci est très important car la trisomie par translocation comporte un risque de récurrence dans une famille ayant déjà un enfant atteint de trisomie 21. Cette translocation survient sélectivement et sur certains chromosomes (dont le 14, le 21). =ensemble ou une partie un chromosome (souvent le chromosome 14) se transloque à une partie ou à la totalité du chromosome 21. À >heure actuelle, on sait qu une petite partie du chromosome 21 surnuméraire est suffisante pour faire apparaître les signes de la maladie. Les translocations surviennent sporadiquement. Leur cause, comme celle de la non-disjonction, est inconnue. Source : Association romande

Trisomie n. f. ( Anomalie génétique caractérisée par l'apparition d'un chromosome supplémentaire. Note : La plus connue est la trisomie 21 à l'origine de nombreuses déficiences intellectuelles, mais on connaît aussi d'autres formes (8, 13, 18) répertoriées dans les causes anténatales d'un certain nombre de pathologies mentales. Les personnes trisomiques sont considérées plus sous l'angle du handicap généré que de la pathologie qui les affecte. Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

Trouble désintégratif de >enfance ( Trouble désintégratif de l'enfance A. Développement apparemment normal pendant les 2 premières année de la vie au moins , comme en témoigne la présence acquisitions en rapport avec >âge dans le domaine de la communication verbale et non verbale, des relations sociales, du jeu et du comportement adaptatif. B. Perte cliniquement significative, avant >âge de 10 ans, des acquisitions préalables dans au moins deux des domaines suivantes : (1) langage de type expressif ou receptif (2) compétences sociales ou comportement adaptatif(3) contrôle sphinctérien, vésical ou anal (4) jeu (5) habiletés motrices C. Caractère anormal du fonctionnement dans au moins deux des domaines suivants : (1) altération qualitative des interactions sociales (par ex. altération des comportements non verbaux, incapacité à établir des relations avec les pairs, absences de réciprocité sociale ou émotionnelle) (2) altération qualitative de la communication (par ex. retard ou absence du langage parlé, incapacité à engager ou à soutenir une conversation, utilisation du langage sur un mode stéréotypé et répétitif, absence d'un jeu diversifié de «faire semblant») (3) caractère restreint, répétitif et stéréotypé, des comportements, des intérêts et des activités, avec stéréotypies motrices et maniérismes. D. La perturbation n est pas mieux expliquée par un autre Trouble envahissant du développement spécifique ni par une Schizophrénie.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/


Trouble envahissant de développement (TED) n. m. Ê% CIM 10 : Groupe de troubles caractérisées par des altérations qualitatives des interactions sociales réciproques et des modalités de communication, ainsi que par un répertoire intérêts et activités restreint, stéréotypé et répétitif. Ces anomalies qualitatives, bien que variables dans leur intensité, infiltrent >ensemble du fonctionnement du sujet, quelles que soient les situations. Dans la plupart des cas le développement est anormal dès la toute petite enfance et à quelques exceptions près, ces états pathologiques sont manifestes dès les cinq premières années. Habituellement, mais non constamment, il existe un certain degré de déficit cognitif général, mais en fait ces troubles sont définis en terme de comportement, déviant par rapport à >âge mental de >individu (que celui-ci présente ou non un retard mental). Il persiste des désaccords quant à la subdivision de >ensemble du groupe des troubles envahissants du développement. Dans certains cas, les troubles sont associés et probablement dus à des affections médicales (le plus souvent à des spasmes infantiles, une rubéole congénitale, une sclérose tubéreuse, une lipidose cérébrale, ou un syndrome du chromosome X fragile). Cependant le diagnostic de ces troubles doit être posé à partir des caractéristiques comportementales, indépendamment de la présence ou de >absence une quelconque affection médicale associée.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Trouble n. m. autistique ( Critères diagnostiques selon le DSM IV : A. Un total de six (ou plus) parmi les éléments décrits en (1), (2), et (3) : (1) Altération qualitative des interactions sociales, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants : (a) altération marquée dans >utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes ; (b) incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau du développement ; (c) le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec autres personnes (par ex., il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui >intéressent) ; (d) manque de réciprocité sociale ou émotionnelle. (2) Altération qualitative de la communication, comme en témoigne au moins un des éléments suivants : (a) retard ou absence totale de développement du langage parlé (sans tentative de compensation par autres modes de communication, comme le geste ou la mimique) ; (b) chez les sujets maîtrisant assez le langage, incapacité marqué à engager ou soutenir une conversation avec autrui ; (c) usage stéréotypé et répétitif du langage, ou langage idiosyncrasique. (3) Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants : (a) préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres intérêts stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation ; (b) adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels ; (c) maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (par ex., battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps) ; (d) préoccupations persistantes pour certaines parties des objets. B. Retard ou caractère anormal du fonctionnement, débutant avant >âge de trois ans, dans au moins un des domaines suivants : (1) interactions sociales, (2) langage nécessaire à la communication sociale, (3) jeu symbolique ou imagination. La perturbation n est pas mieux expliquée par un diagnostic de syndrome de Rett ou de trouble désintégratif de >enfance.
Source : autisme.france.free.fr/ ; www.autisme.qc.ca ; www.autisme-montreal.com/ ; www.autisme.fr/ ; autismediffusion.online.fr/

Tutelle n. f. ( Régime de protection judiciaire sous lequel peut être placé un majeur qui, en raison d'une altération de ses facultés personnelles, a besoin d'être représenté d'une manière continue dans tous les actes de la vie civile. Note : C'est un régime d'incapacité complète. Ainsi, le majeur protégé, qui perd ses droits civiques, voit son patrimoine et ses revenus gérés par un tuteur désigné par le juge. La tutelle des majeurs est à distinguer de la tutelle aux prestations sociales où celles-ci sont versées à une personne physique ou morale qualifiée, à charge pour elle de les utiliser au profit des bénéficiaires. Source : www.personnes-agees.gouv.fr/renseignements/vocabulaire.htm

U

Unité motrice n. f. ( Ensemble constitué par la fibre musculaire, la jonction neuromusculaire et le motoneurone périphérique. Son intégrité est indispensable à la contraction musculaire volontaire. Source : Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002

Unités pédagogiques d intégration (UPI) Elles ont été créées à partir de 1995 pour scolariser des adolescents présentant un handicap mental, afin assurer une continuité avec les CLIS 1. Les UPI, confiées à des enseignants spécialisés, accueillent au maximum 10 élèves, âgés de 11 à 16 ans, qui ne peuvent pas être intégrés individuellement dans une classe ordinaire, sans pour autant nécessiter >admission dans un établissement médico-social éducation spéciale. Chaque élève une UPI doit pouvoir participer, régulièrement ou occasionnellement, en fonction de ses capacités, aux activités une classe du collège. Les UPI doivent se développer et le dispositif doit s étendre aux autres types de handicaps, afin assurer la continuité de la scolarisation dans les établissements ordinaires des élèves des CLIS de type 2, 3 et 4. Pour les adolescents présentant des déficiences sensorielles ou motrices, >objectif des UPI est de permettre effectuer leur cursus scolaire, au collège et au lycée, dans les meilleures conditions, afin de favoriser >accès un plus grand nombre à des études universitaires.  HYPERLINK "http://www.social.gouv.fr/htm/modedemploi/index.htm" www.social.gouv.fr/htm


V

Vasomoteur, trice adj. ( Concernant les contractions des parois des vaisseaux modifiant leur calibre (et donc la circulation et la tension sanguines). Source : www.apf-moteurline.org

Vasomotricité n. f. ( Motricité des muscles de la paroi des vaisseaux, qui en augmente ou réduit le calibre. Source : www.apf-moteurline.org

Verticalisateur n. m. ( Dispositif permettant d obtenir la station debout chez une personne qui a perdu cette fonction (paraplégique par exemple), conçu de telle sorte que l utilisateur puisse passer seul d un siège au verticalisateur. Source : claude.hamonet.free.fr/fr






























A

Abasie n. f.Abázie, neschopnost chozeAbduction n. f.Abdukce, pohyb smrem od osy tla, resp. kon
etiny; odta~ení (kon
etiny)Aberration n. f.Aberace, odchylka; 1. chyba reflektoru nebo
o
ky, jejím~ dosledkem je geometrický nesoulad mezi objektem a jeho obrazem; 2. ~ chromosomique chromozomální aberace, naruaení chromozomoAboulie n. f.Abulie, ztráta vole a iniciativy, neschopnost zahájit
innost, chorobná ztráta voleAboulique adj. et n.Abulický; 1. Týkající se abulie; 2. posti~ený abulií, abulický jedinecAbsence n. f.Absence, náhlá ztráta vdomíAcalculie n.f.Akalkulie, ztráta schopnosti provádt po
etní úkony, porucha schopnosti po
ítatAccessibilité n.f.Bezbariérové prostYedí, prostor bez bariérAccompagnement n. mOsobní asistenceAcouphène n. m.Sluchový pYeludAcquis, ise adj.Nabytý, získaný; handicap ~ získané posti~ení; maladie ~ získaná nemocAcromégalie n. f.Akromegalie, nápadné zvtaení krajových
ástí tlaAcroparesthésie n. fAkroparestézie, parestézie v okrajových
ástech kon
etinAcropathie n. f.Akropachie, pali
kovité prstyAction n. f. socialeSociální pé
eAcuité n. f. visuelle (AV)Zraková ostrostAdduction n. f.Addukce, pYita~ení, pohyb smrem k oseAdiadococinésie n. f.Adiadochokinéza, porucha schopnosti rychle stYídat pohybyAdrénoleucodystrophie (ALD) n. f.Adrenoleukodystrofie (ALD); ~forme infantile dtská cerebrální forma; ~ forme adulte forma dosplých (adultní forma)Affection n. f.Afekce, nemoc, onemocnní, choroba, chorobný stavÂge mental n. m.Mentální vkAgénésie n. f.Ageneze, vrozené nevyvinutí orgánu
i
ásti tlaAgnosie n. f.Agnozie, neschopnost poznat a interpretovat smyslové vjemy; získaná porucha gnostické funkce; ~ visuelle zraková agnosie; ~ auditive sluchová a., ~ tactile hmatová Agoraphobie n. f.Agorafobie, strach z otevYených prostranstvíAgrammatisme n. m.Agramatismus, neschopnost tvoYit mluvnicky správné tvaryAgraphie n. f.Agrafie, ztráta schopnosti psát pYi neporuaené hybnosti rukyAide n. f. à domicileDomácí pé
eAide n. f. socialeSociální pé
eAide n. f. sociale à >enfancePé
e o dti a mláde~
Akinésie n. f.
Akineze (akinézie), nepohyblivost, neschopnost pohybuAlexie n. f.Alexie, ztráta schopnosti
ístAlexithymie n. f.Alexithymie, neschopnost vyjádYit emoce slovyAlphabet Braille n. m.Braillovo slepecké písmoAmblyope adj. et n.1.Tupozraký; 2. tupozraký
lovkAmblyopie n. f.Amblyopie, tupozrakostAmputation n. f.Amputace, odntí
ásti tlaAmputé,e adj. et n.1. Amputovaný; 2. jedinec po amutaciAmyotrophie n. f.Amyotrofie, svalová atrofieAnamnèse n. f.Anamnéza, pYedchorobíAphasie n. f.Afázie, porucha tvorby a porozumní Ye
i, ztráta ji~ nabyté schopnosti Ye
i; ~ de Broca Brocova a.; ~ de Wernicke Wernickeova a., ~ motrice motorická a. Aphémie n. f.Afémie; porucha vyjadYování podmínná poakozením mozku, pYi ní~ posti~ený rozumí slyaenému, má vaak potí~e s vyslovováním hlásekAppareillage n. m.Kompenza
ní pomocky, protetika Appareilleur n. m.Odborník na kompenza
ní pomockyApraxie n. f.Apraxie, neschopnost vykonávat slo~itjaí a ú
elné pohyby aprosexie n. f.Aprosexie, neschopnost koncentrovat pozornost, soustYedn mysletArriération n. f. mentaleDuaevní opo~dnost, zaostalostArt-thérapie n. f.ArteterapieAssistant n. m. de service socialSociální pracovníkAtaxie de Friedreich n. f.Friedreichova ataxie, onemocnní míchy a moze
ku zposobující t~ké poruchy koordinaceAtaxie n. f.Ataxie, porucha hybnosti zposobená onemocnním nervového systémuAtelier n. m. protégéChránná dílnaAthétose n. f.Atetóza; nervová porucha hybnosti projevující se mimovolními , pomalými nepYetr~itými pohyby ; ~ double dvojitá, oboustranná; hémi~ jednostrannáAtonie n. f.Atonie, ztráta naptí svalo, svalová ochablostAtrophie n. f.Atrofie, zakrnní, zmenaení normáln vyvinutého orgánu nebo jeho
ástiAudi-mutité n. f.HluchonmostAudio-prothèse (Prothèse auditive) n. f.Sluchová protézaAura n. f.Aura; stav pYedcházející záchvatu ; smyslové vjemy, které nemají povod v okolí, nýbr~ v nervové soustav nemocnéhoAutisme n. m. Autismus; ~ atypique atypický a.; ~ infantile dtský a.; Autiste Autistický, posti~ený autismem; autista, autistický jedinec; ~ de haut niveau vysoce funk
ní autista AutistiqueAutistický, týkající se autismu 

Auxiliaire de vie scolaire
n. m.

Pedagogický asistent
B

Babillage ou Babil n. m.


}vatlání, ~vatlavostBabinski (Signe de Babinski) n. m.Babinského pYíznakBalnéothérapie n. f.Balneoterapie, lázeHská lé
baBégaiement n. m.Koktavost, koktáníBénévolat n. m.Dobrovolnická
innostBilinguisme n. m.Bilingvální (sluchov-Ye
ová) výchova u neslyaících, dvojjazy
nostBiofeedback n. m.Bioofeedback, zptná vazba uplatnná v ~ivém systémuBliss (Méthode Bliss) n.m.Bliss, komunika
ní systémBobath (Méthode Bobath) n. m.Bobathova metoda rozvíjení hybnosti dtí posti~ených DMOBraille ou Alphabet Braille n. m.Braillova abeceda, Braillovo slepecké písmo
c

Canne n. f.


Hol;~ blanche slepecká; ~télescopique teleskopická; ~en T ou simple oprnáCarte n. f. d invaliditéInvalidní prokazCatalepsie n. f.Katalepsie, chorobný stav strnulostiCataplexie n. f.
Kataplexie, náhlá ztráta svalového naptí vedoucí k páduCataracte n. f.Katarakta, aedý zákalCatatonie n. f. Katatonie, pohybové abnormality vyvolané duaevním stavem (chorobou)Chorée n. f.Chorea, druh nepotla
itelných mimovolních pohyboCommunication n. f. facilitée (CF)Facilitovaná komunikaceCommunication n. f. orale OralismeOrální komunikaceCuratelle n. f.Kuratela, opatrovnictví
D

Dactylologie n. f


Daktylotika, daktylní Ye
, prstová abecedaDanse de Saint-Guy n. f.Tanec svatého Víta, chorea minor, projevuje se neú
elnými pohyby, grimasovánímDébilité n. f.Debilita, nejmírnjaí stupeH slabomyslnostiDécubitus n. Dekubitus, prole~eninaDéficience auditive n. f.Sluchové posti~eníDéficience mentale (intellectuelle) n. f. Mentální posti~eníDéficience motrice n. f.Tlesné posti~eníDéficience n. f.Posti~ení, omezení, nedostatek, sní~ení schopnosti, Déficience psychique n. f.Psychické poruchyDéficience visuelle n. f.Zrakové posti~eníDéficient adj. ou n.Vadný, nedostate
ný, chybjící; posti~ený jedinec, ~ deficient mental mentáln posti~ený, ~ visuel zrakov poti~enýDéficit n. m. Deficit, ztráta, nedostate
nostDéformation n. f.Deformace, ztráta fyziologického tvaru, znetvoYeníDégénérescence maculaire n. f.Makulární degeneraceDépendance n.f.Závislost, nesamostatnost Désavantages n. m.Znevýhodnní, nevýhoda Diagnostic prénatal (DPN)Prenatální diagnostikaDown (syndrome de Down) n. m.Downov syndromDysphasie de développement n. f.Vývojová dysfázieDystrophie musculaireSvalová dystrofieDystrophie musculaire de Duchenne/Becker n. f.Duchennova svalová progresivní dystrofieDystrophies musculaires progressives n. f.Progresivní svalová dystrofie
E

Éducateur spécialisé n. m.


Speciální pedagogÉducation spéciale n. f.Speciální pedagogikaÉcholalie n. f.Echolálie, bezd
né mimovolní opakování slyaených slov a vtÉlectroencéphalogramme (EEG) n. m.Elektroencefalogram (EEG)Embryopathie n. f.Embryopatie, poruchy vývoje plodu v zárode
ném obdobíEnfant n. m. maltraitéDít týrané, zanedbávanéEnfants n. m. sauvagesVl
í dtiEnseignant n. m. spécialiséSpeciální pedagogÉpicanthus n. m.Epikanthus, ko~ní Yasa vycházející z horního ví
ka a zakrývající vnitYní koutek okaÉpilepsie n. f.Epilepsie Ergonomie n. fErgonomie, obor zabývající se vztahem mezi
lovkem a pracovními
innostmi a podmínkami, v nich~ pracujeErgothérapeute n. m.Ergoterapeut Ergothérapie n. f. ErgoterapieExclusion n. f.Exkluze, vylou
ení
F

Facilitation (Techniques de facilitation) n. f.  


Facilitace, facilita
ní technikyFantôme n. m. ’! Membre fantôme
Fantom, pocit bolesti
i jiných vjemo v amputované
ásti kon
etinyFauteuil n. m. roulantInvalidní vozíkFrançais n. m. signéZnakovaná francouzatina
G

Gestuel, elle adj. ’! Langage gestuel


Posunková Ye
Glaucome n. m.Glaukom, zelený zákalGlossolalie n. f.Glosolálie, umlá Ye
 bez skute
ného lingvistického obsahu
H

Handicap n. m.


Handicap (hendikep), posti~ení, znevýhodnní jedince; ~ mental, physique, visuel, auditif.Handicapé, e adj. et nPosti~enýHémiplégie n. f.Hemiplegie, úplné ochrnuté jedné poloviny tlaHémiplégique adj. et n.Hemiplegický, ochrnutý na jednu polovinu tlaHydrothérapie n. f.Hydroterapie, vodolé
baHypotonie n. f.Hypotonie, sní~ený svalový tonusHypsarytmie n. f.Hypsarytmie
I
Idiopathique adj.Idiopatický, bez známé pYí
inyImplant cochléaire n. m.Kochleární implantátInadaptation n. f.NepYizposobivostIncapable n. m. majeurNesvéprávná, nezposobilá osobaIncapacité n. f.Vada, poakozeníInfirme n. m. moteur cérébral (IMC) Jedinec s DMOInfirmité motrice cérébrale (IMC) n. f.Dtská mozková obrna (DMO)Infirmité n. f.Tlesná vada, slabost, neduh, churavostInsertion n. f.Za
lenní, sociální integraceIntégration n. f.Integrace; ~ scolaire akolní integrace, ~ individuelle individuální, ~ collective skupinováIntervention précoce n. f.V
asná intervence, raná pé
eInvalidité n.f.Invalidita, pracovní neschopnost 
K

Kabat n. m.


Kabatova metodaKinésithérapeute n. m.Fyzioterapeut, rehabilita
ní pracovníkKinésithérapie n. f. Kineziterapie, pohybová terapie

L

Langage n. m. gestuel



Prstová abecedaLangue des signes françaises (LSF) n. f.Francouzská znakový jazyk Latéralisation n. f.Lateralita, nerovnomrnost párových orgáno hybných nebo senzorických; je odrazem dominace jedné z hemisfér Lecture labiale n. f.Odezírání, vnímání mluvené Ye
i zrakem Leucodystrophie n. f.Leukodystrofie
M

Makaton n. m.


Makaton, komunika
ní systémMaladie de Huntington (MH) n. f.Huntingtonova nemocMaladie n. f. de Charcot-Marie-Tooth (CMT) n. f.Charcotova-Marieova-Toothova nemocMaladies plur. n. f. neuromusculaires (MNM)Neurosvalová onemocnníMalentendant, e adj. et n. mNedoslýchavý Malformation n. f.Malformace, znetvoYení, vrozená úchylka tvaruMalvoyance n. f. Slabozrakost Malvoyant, e adjSlabozraký Massage réflexe n. m.Reflexní masá~Méthode verbo-tonale n. f.Verbotonální metodaMotricité n. f.Motorika, celková pohybová schopnost organismuMusicothérapie n. f.MuzikoterapieMyopathie n. f.Myopatie, svalové onemocnníMyotonie n. f.Myotonie; porucha svalového tonu, pYi ní~ nedochází k dostate
né relaxaci svalo po volní kontrakci
N

Neuron n. m.


Neuron, nervová buHkaNystagmus n. m.Nystagmus; mimovolní, rychlý, rytmický pohyb o
í
O

Orthèse n.


Ortéza, ortotéza; pYístroj umo~Hující funkci posti~eného orgánu korekcí nesprávné polohy nebo funkceOrthophonie n.LogopedieOrthophoniste n. m. LogopedOrthoptie n.Ortoptika, souhrn o
níc cvi
ení ur
ených k lé
b ailhavostiOrthoptiste n. m.Ortoptik, odborník provádjící cvi
ení na lé
bu ailhavosti
Ostéogenèse n. f.
imparfaite (OI)Vrozené onemocnní projevující se zvýaenou lomivostí kostíOstéopathie n. f. Osteopatie, onemocnní kostí
P, Q

Paraplégie n. f.


Paraplegie, úplné ochrnutí poloviny tla, obv. Dolní (tj. obou dolních kon
etin) Paraplégique adj. et n.1.Paraplegický; 2. paraplegik, osoba posti~ená paraplegiíPhysiothérapie n. f.Fyzioterapie, fyzikální lé
baPictogramme n. m.Piktogram, zjednoduaené zobrazení skute
nostiPlurihandicap ou Multihandicap n. m.Více
etné posti~ení, posti~ení nkolika vadami stejného stupnPolyhandicap n. m.T~ké posti~ení, kombinované vadyPréhension n. f.ÚchopProjet n. m. individuel d intégrationIndividuální vzdlávací plánProthèse auditive n. f.Sluchová protézaPsychologue n. m. scolaire`kolní psychologPsychomotricité n. f.Psychomotorika, souhrn pohybových projevo
lovka; volní i mimovolní pohybové
innosti v
. gestikulace, mimiky, grimas, odrá~ející okam~itý psych. stav
lovkaQuadriplégie n. f.Kvadruplegie, úplné ochrnutí vaech
tyY kon
etin
R

Réadaption n. f.


Rehabilitace, nápravné lékaYstvíRetard mental n. m.Mentální retardaceRetard psychomoteur n. m.Psychomotorické opo~dníRétinite n. f.Retinitida, zánt sítniceRétinopathie n. f. Retinopatie, nezántlivé onemocnní sítnice
S

Scoliose n. f.


Skolióza, vychýlení páteYe do strany Sclérose en plaques (SEP) n. f.Roztrouaená mozkomíaní sklerózaScotome n. m.Skotom, výpadek zorného poleSlérose tubéreuse de Bourneville (STB) n. f. Bournevillova nemov, tuberózní skleróza, tuberosklerózaSourd-aveugle adj. Hluchoslepý Spasticité n. f.Spasticita , zvýaené naptí svaloStigmatisation n. f.Stigmatizace; pYedem dané záporné hodnocení, které je okolím pYisouzeno jedinci, skupin n. organizaciStrabisme n. m. Strabismus, ailhavostSupination n. f. Supinace, rotace pYedloktíSurdité n. f.Hluchota; ~ de transmission pYevodní Surhandicap n. m.PYidru~ené posti~eníSyncinésie n. f.Synkineze, sou
asný pohyb rozných
ástí tlaSyndrome cérébelleux n. m.Moze
kový syndromSyndrome de Down n. m.Downov syndromSyndrome n. m. de RettRettov syndromSyndrome n. m. d AspergerAspergerov syndromSyndrome pyramidal n. m.Pyramidové pYíznakySystème cérébro-spinal n. m.Mozkomíaní systémSystème neurovegétatif n. m.Neurovegetativní systém
T

Teacch n. m. 


Program terapie a vzdlávání dtí s autismem a dtí s pYíbuznými poruchami komunikaceTraumatisme crânien n. m.Poranní, úraz lebkyTraumatisme n. m.Poranní, úrazTravail protégé n. m.Podporované zamstnáníTravailleur handicapé n. m. Zamstnanec s handicapem, posti~ený pracovníkTrisomie n. f.Trizomie; genetická porucha, pYi ní~ je ur
itý chromozom v buHce v po
tu tYí (místo normálního po
tu dvou)Trouble désintégratif de >enfance n. m. Dezintegra
ní porucha v dtstvíTrouble envahissant de développement (TED) Pervazivní vývojová poruchaTrouble n. m. autistiqueAutistická poruchaTrouble spécifique du développement du langage (TSDL)Specifická vývojová porucha Ye
iTutelle n. f.Poru
enství
V

Vasomoteur, trice adj.


Vazomotorický, vyvolávající rozaíYení
i zú~ení cévVasomotricité n. f.Hybnost cévVision tubulaire n. f. Tubulární vidníVitaminothérapie n. f. Vitaminoterapie, lé
ba pomocí vitamino








A

AAD Association Avenir Dysphasie
AAH Allocation pour Adulte Handicapé
ABF Association des Brûlés de France
ABRSPT Association Bretonne pour la Réhabilitation Sociale et Professionnel par le Travail
ACTP Allocation Compensatrice pour Tierce Personne
ADAPEI Association Départementale des Amis et Parents Enfants Inadaptés
ADMR Aide à Domicile en Milieu Rural
AES Administration Économique et Sociale
AES Allocation Éducation Spéciale
AFD Association Française des Diabétiques
AFH Association Française des Hémophiles
AFILS Association Française des Interprètes en Langue des Signes
AFL Association Française du Lupus
AFLAR Association Française de Lutte Antirhumatismale
AFLM Association Française de Lutte contre la Mucoviscidose
AFM Association Française contre les Myopathies
AFMP Association Française des Maisons de Parents
AFP Association Française des Polyarthritiques
AFRG Association Française pour la Recherche Génétique
AFRT Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21
AFSEA Association Française de la Sauvegarde De >Enfance et de >Adolescence
AGED Allocation de Garde Enfant à Domicile
AGEFIPH Association nationale de Gestion du Fonds pour >Insertion Professionnelle des Handicapés
AIS Adaptation et Intégration Scolaire
AJD Aide aux Jeunes Diabétiques
ALARME Association Libre Aide à la Recherche sur la Moelle Épinière
ALCAI Association pour la Lutte Contre >Autisme Infantile
ALH Animation Loisirs à >Hôpital
ALPC Association pour le développement du Langage parlé Complété
ALS Allocation de Logement Social
ALSF Académie de la Langue des Signes Française
AMI Association nationale de défense des Malades Invalides et handicapés
AMP Aide Médico-Pédagogique
ANC Association française de Narcolepsie-Cataplexie
ANCE Association Nationale des Communautés Éducatives
ANDAR Association Nationale de Défense contre >Arthrite Rhumatoïde
ANECAH Association Nationale pour >Éducation des Chiens Assistance pour Handicapés
ANECAMSP Association Nationale Équipes et de Centres Action Médico-Sociales Précoces
ANEEAD Association Nationale Entraide aux Enfants et Adultes Dysméliques
ANIPS Association Nationale des Ichtyoses et Peaux Sèches Pathologiques
ANPEA Association Nationale des Parents Enfants Aveugles ou gravement déficients visuels
ANPEDA Association Nationale des Parents Enfants Déficients Auditifs
ANPF Association Nationale des Placements Familiaux
ANPSA Association Nationale Pour les Sourds Aveugles
ANRPTP Association Nationale pour la Réhabilitation Professionnel par le Travail Protégé
ANUAR Association Nationale des Usagers et Accidentés de la Route
APAJH Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés
APE Allocation Parentale Éducation
APECA-IMCS Association pour une prise en charge des infirmes moteurs cérébraux sourds
APEDA Association française de parents et enfants en difficulté apprentissage du langage écrit
Apedys France Fédération des Associations de Parents d Enfants Dyslexiques de France
APEI Association parisienne de parents et amis de personnes handicapées mentales
APF Association des paralysés de France
API Allocation de parent isolé
APJE Allocation pour jeune enfant
APPT Association des personnes de petite taille
Arapi Association pour la recherche sur >autisme et la prévention des inadaptations
ARPEIJE Association pour la recherche, pour >éducation et >insertion des jeunes épileptiques
ARSEP Association pour la recherche sur la sclérose en plaques
ASF Association des sclérodermiques de France
ASH Aide Soignante Hospitalière
ASL Association Strumpel-Lorrain
ATSEM Agent technique spécialisé des écoles maternelles
AVS Auxiliaire de vie scolaire
AVS.i Auxiliaire de vie scolaire ou auxiliaire intégration individuelle
AVS.co Auxiliaire de vie scolaire ou auxiliaire intégration collective

C

CAAPSAIS Certificat aptitudes aux actions pédagogiques spécialisées adaptation et intégration scolaires
CAF Caisse allocation familliale
CAFDES Certificat aptitude aux fonctions de directeur établissement social
CAJ Centre accueil de jour
CAMSP Centre action médico-sociale précoce
CAPA-SH Certificat Aptitude Pour les Aides Spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en Situation de handicap
CAPEJS Certificat d aptitude pour l enseignement des jeunes sourds
CARS The Childhood Autism Rating Scale
CASNAV Centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage
CAT Centre aide par le travail
CCAH Comité national de coordination de >action en faveur des personnes handicapées
CCPE Commission de circonscription préscolaire et élémentaire
CCSD Commission de circonscription du second degré
CDCPH Conseil départemental consultatif des personnes handicapées
CDES Commission départementale éducation spéciale
CDI Cercle de documentation et information pour la rééducation des infirmes moteurs cérébraux
CEDIAS Centre de documentation, information et action sociale
CEM Centre éducation motrice
CESAP Comité étude et de soins aux arriérés profonds
CESENS Centre intégration et de préparation des sourds à >enseignement
CF Communication facilitée
CFA Centre de formation apprentis
CFAS Centre de formation apprentis spécialisé
CFTMEA Classification française des troubles mentaux de >enfance et de >adolescence
CIDIH Classification internationale des déficiences-incapacités-handicaps
CIDJ Centre information et de documentation jeunesse
CIH Classification internationale des handicaps
CIO Centre information et orientation
Cis Centre information sur la surdité
CLAD Classe d adaptation (placement temporaire)
CLAPEAHA Comité de Liaison et Action des Parents Enfants et Adultes atteints deHandicaps Associés 
CLAPEAHA Comité de liaison et action des parents enfants atteints de handicaps associés
CLIS Classe intégration scolaire
CLIS 1 Classe intégration pour enfants handicapés mentaux
CLIS 2 Classe intégration pour enfants handicapés auditifs
CLIS 3 Classe intégration pour enfants handicapés visuels
CLIS 4 Classe intégration pour enfants handicapés moteurs
CMP Centre médico-psychologique
CMPP Centre médico-psycho-pédagogique
CNAF Caisse nationale allocations familiales
CNCPH Comité national consultatif des personnes handicapées
CNEFEI Centre national études et de formation pour >enfance inadaptée
CNIS Conseil national de >information statistique
CNOSS Comité national de >organisation sanitaire et sociale
CNRH Comité national français de liaison pour la réadaptation des handicapés
COTOREP Commission technique orientation et de reclassement professionnel
CPAM Caisse primaire assurance maladie
CREAI Centres régionaux pour >enfance, >adolescence et les adultes inadaptés
CROSS Comité régional de >organisation sanitaire et sociale
CRP Centre de rééducation professionnelle
CTEB Centre de transcription et édition en braille
CTNERHI Centre technique national études et de recherches sur les handicaps et inadaptations
CTRA Comité technique régional sur l´autisme


D

DASS Direction des affaires sanitaires et sociales
DDASS Directeur ou direction départementale des affaires sanitaires et sociales
DDEEAS Diplôme de directeur établissement éducation adaptée ou spécialisée
Delta 7 Comité national français de liaison pour la réadaptation des handicapés
DPI Disabled People s International
DREES Direction de la recherche des études de >évaluation et des statistiques

E

EBAE Épidermolyse bulleuse  association entraide
EPMS Établissement Public Médico-Social
ERDV Établissement régional pour déficients visuels
EREA Établissement régional enseignement adapté
ESIT École supérieure d interprétation et de traduction
ESVAD Équipe Spécialisée pour Vie Autonome à Domicile
ETS Éducateur technique spécialisé

F

FAIT 21 Fédération des associations pour >éducation et >insertion sociale des trisomiques
FDSMAD Fédération Départementale des Services de Maintien à Domicile
FDT Foyer à double tarification
FEMDH Fédération pour >enseignement des malades à domicile et à >hôpital
FENGUS Fédération nationale des groupes usagers de la santé
FFAIMC Fédération française des associations IMC
FFASB Fédération française des associations pour le Spina-Bifida et handicaps associés
FFC Fédération française de cardiologie
FFH Fédération française handisport
FFSA Fédération française du sport adapté
FFSA Fédération française sésame autisme
FISAH Fédération nationale des aveugles et sourds de France
FMH Fédération des malades et handicapés
FNAIR Fédération nationale aide aux insuffisants rénaux
FNAPEDV Fédération nationale des associations de parents enfants déficients visuels
FNASEPH Fédération nationale pour >accompagnement scolaire des élèves présentant un handicap
FNECGA Fédération nationale des clubs et écoles de chiens guides aveugles
FNFAFH Fédération nationale des foyers accueil pour familles de malades hospitalisés
FNSF Fédération nationale des sourds de France
FNSF Fédération nationale des sourds de France
FOA Foyer Occupationnel pour Adultes
FSEF Fédération santé des étudiants de France

G

GADESS Groupement Associatif des Directeurs Etablissements Sanitaires et Sociaux
GENESPOIR Association française contre albinisme oculo-cutané
GIPH Groupement pour >insertion des handicapés physiques

H

HBS Handicap Behaviour and Skills Schedule
HI Handicap international
CHAT Checklist for Autism in Toddlers
CHRS Centre hébergement et de réadaptation sociale
CHS Centre Hospitalier Spécialisé

I

IA-DSDEN Inspecteur académie  Directeur des services départementaux de >éducation nationale
IA-IPR Inspecteur d académie- inspecteur pédagogique régional
ICIDH International Classification of Impairments, Disabilities and Handicaps
IDDA Information et documentation sur la déficience auditive
IEM Institut éducation motrice
IEN Inspecteur de >Éducation nationale
IEN-AIS Inspecteur de >Éducation Nationale pour >adaptation et >intégration scolaire
IEN-IO Inspecteur de >éducation nationale chargé de >information et de >orientation
IES Institut éducation sensorielle
IMC Infirmité motrice cérébrale
IME Institut médico-éducatif
IMP Institut médico-pédagogique
IMPro Institut médico-professionnel
INAVEM Institut national aide aux victimes et de médiation
INJA Institut national des jeunes aveugles
INJEP Institut national de la jeunesse et de >éducation populaire
INJS Institut national de jeunes sourds
INJS Institut national des jeunes sourds
INRP Institut national de recherche pédagogique
INSEE Institut national des statistiques et des études économiques
INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale
IR Institut de rééducation
 HYPERLINK "http://www.irme.org/" \t "_blank" IRME Institut pour la Recherche sur la Moelle Epinière et >encéphale
IRMf Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
IRP Institut de rééducation psychothérapeutique
ISO Indemnité spécifique orientation (accordée aux professeurs du second degré)
ITEP Institut thérapeutique éducatif et pédagogique
IUFM Institut de formation des maîtres
IVT International visual théâtre

K

KOURIR Association pour les enfants atteints arthrite chronique

L

LCDF Ligue française contre la dystonie
LPC Langage parlé complété
LSF Langue des signes française

M

MSI Maître de soutien à >intégration ou Maître spécialisé itinérant

n

NEMI Nouvelle échelle métrique de >intelligence

O

OHFOM Ruvres hospitalières françaises de >ordre de Malte
OCH Office chrétien des handicapés
OMS Organisation mondiale de la santé
ONISEP Office national information sur les enseignements et les professions
ORS Observatoire régional de la santé

P

PAI Projet accueil individualisé
PCU Phénylcétonurie
PEP-R Psychoeducational Profile Revised
PIIS Projet individuel intégration scolaire
PLP Professeur de lycée professionnel
PMI Prévention maternelle et infantile
PPS Projet personnalisé de scolarisation

R

RASED Réseau aide spécialisée aux élèves en difficulté

S

SAAAIS Service aide à >acquisition de >autonomie et à >intégration scolaire
SAFEP Service accompagnement familial et éducation précoce
SAPAD Service assistance pédagogique à domicile
SATRA Service Accueil et Travail Adapté
SAVS Service Accompagnement à la vie Sociale
SEGPA Section enseignement général et professionnel adapté
SES Section éducation spécialisée
SESSAD Service éducation et de soins spécialisés à domicile
SNAPEI Syndicat national des associations de parents enfants inadaptés gestionnaires établissements et de services médico-sociaux
SOL EN SI Solidarité Enfants Sida
SSEFIS Service de soutien à >éducation familiale et à >intégration scolaire
STT Sous-titrage télétexte

T

TEACCH Treatment and Education of Autistic and Related Communication Handicaped Children
TED Trouble(s) envahissant(s) du développement
TMP Tutelle aux majeurs protégés

U

UNACSS Union nationale des associations coordinatrices de soins et de santé à but non lucratif
UNAFAM Union Nationale des Familles des Malades Mentaux
UNAPEI Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales
UNFD Union nationale France dyslexie-dyshasie
UNISDA Union nationale pour >insertion sociale du déficient auditif
UPI Unité pédagogique intégration
UPI 1 Unité pédagogique intégration pour enfants présentant des troubles importants des fonctions cognitives
UPI 2 Unité pédagogique intégration pour enfants présentant un handicap auditif
UPI 3 Unité pédagogique intégration pour enfants présentant un handicap visuel
UPI 4 Unité pédagogique intégration pour enfants présentant un handicap moteur

V

VMEH Visite des malades dans les établissements hospitaliers


















Partie didactique








































Des exemples d adaptation dans la scolarisation des élèves présentant une déficience visuelle(


=écriture manuscrite est à proscrire comme support des apprentissages ; aucune lettre n est «dessinée» deux fois de la même façon et ceci entraîne importantes difficultés de discrimination visuelle.


TIMES NEW ROMAN 18 interligne normal
Ce caractère typographique n est pas recommandé car trop compliqué. Les marques de ponctuation sont trop «collées» aux lettres.

( Direction de >enseignement scolaire, Guide pour les enseignants qui accueillent un élève présentant une déficience visuelle (élèves malvoyants ou aveugles), Paris, MENESR, Novembre 2004



ARIAL 18 interligne normal
Dans ce cas, le caractère typographique est adapté mais les lignes sont trop rapprochées. Il n y a pas de différence entre le I majuscule et le i minuscule.


ARIAL 18 interligne 28 points
Ce qui permet un meilleur repérage des lignes.




UNIVERS 18 interligne 25 points.
Les marques de ponctuation sont bien lisibles, en caractères gras, avec un espace avant et après le signe.
Cette disposition, transitoire, doit être abandonnée dès que >enfant maîtrise bien la lecture.


UNIVERS 18 GRAS interligne 25 points.
Les signes de ponctuation sont mis en évidence par un espace avant et après le signe.






Les exercices présentés ont été réduits, ils sont normalement proposés dans un format 21x29,7. Les mots à recopier sont trop éloignés des images à identifier, cela demande à >enfant des déplacements fréquents du regard qui ralentissent son temps exécution. Il est recommandé de découper la bandelette du haut afin que >enfant puisse la déplacer sur la feuille et ainsi repérer le mot juste plus aisément.






Document 1 :
- la police de caractère n est pas adaptée ;
- les différents exercices sont trop rapprochés ;
- les consignes sont difficilement identifiables.








Document 2 :
Ce document a été adapté :
- la police des caractères est plus adaptée (ARIAL au lieu de TIMES NEW ROMAN) ;
- les caractères sont plus grands ;
- les paragraphes et les différents exercices sont plus facilement identifiables ;
- les différents exercices sont plus espacés.





Les figures sont trop grandes pour le cadre.
Les déplacements du regard entre la partie droite et la partie gauche de la feuille sont trop importants. La disposition qui suit est préférable, >amplitude des déplacements étant ainsi réduite au minimum.


Les renseignements peuvent être inscrits sous la figure à >intérieur du cadre.



Ce document présente pour les enfants malvoyants des difficultés de «lecture» :
- la police des caractères n est pas adaptée ;
- les caractères imprimerie sont trop petits ;
- les lignes sont insuffisamment espacées ;
- il y a trop de retours à la ligne ;
- des informations de même nature sont à des niveaux différents, par exemple : les mots «10 euros» ligne 9 et «par personne» ligne 10 devraient figurer sur la même ligne ;
- les illustrations ne sont pas lisibles.







Que faire pour le rendre plus abordable ?
- agrandir tout le document,
- supprimer les dessins, qui n apportent aucune aide à la résolution du problème, et ainsi agrandir davantage ;
- recomposer >énoncé du problème en :
. choisissant une police de caractère plus grande,
. espaçant davantage les lignes,
. supprimant les informations inutiles,
. regroupant les indices pertinents.









Conclusion


À la croisée de toutes les désignations des personnes handicapées surgies au fil des années tant au rang des spécialistes du handicap qu au grand public, force est de constater que les plus fervents débats se déroulent à maintes reprises sans prendre en considération les véritables besoins de ceux que la problématique touche de tout près. Le terrain brûlant des «querelles» sémantiques, est-ce un fait de la plus haute importance dans la prise en charge des personnes qui souffrent un désavantage ? Bien entendu, que non - néanmoins, >inexactitude une dénomination ou >usage erroné un mot sont à même de renforcer les peurs défensives et, par voie de conséquence, de rendre impossible toute communication authentique. Ancrée dans les mentalités, la méficance ne peut être vaincu que par >intermédiare une sensibilisation permanente aux connaissances modernes acquises dans le domaine du handicap à travers les sciences et les techniques (médecine, psychologie, biologie, neurologie, psychologie, sciences de >éducation, etc. ) . En ce sens, >élaboration de dictionnaires spécialisés pourrait contribuer à améliorer les relations mutuelles etre les personnes en situation de handiacap et ceux qui sont «indemnes» en combattant au moins certaines manifestations pas trop insidieuses de >ignorance.





















NOTES BIBLIOGRAPHIQUES ET RÉFÉRENCES

1. Muller (B.), Le français aujourhui, Paris, Éditions Klincksieck, 1985, pp. 186-187
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6. Rey (A.), La terminologie : noms et notions, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1992, pp. 3-8
7. Humbley (J.), «La terminologie», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, pp. 315
8. op. cit., pp. 316-317
9. op. cit., p. 331
10. op.cit., p. 318
11. Désirat (C.), Hordé (T.), La langue française au 20e siècle, Paris, Bordas, 1976, p. 182
12. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 340
13. Muller (B.), Le français aujourhui, Paris, Éditions Klincksieck, 1985, pp. 187-188
14. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 341
15. Muller (B.), Le français aujourhui, Paris, Éditions Klincksieck, 1985, p. 188
16. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 341
17. op. cit., pp. 342-343
18. Muller (B.), Le français aujourhui, Paris, Éditions Klincksieck, 1985, p. 205
19. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, pp. 343-344 (excepté les exemples de la pédagogie spécialisée/domaine du handicap indiqués en rouge)
20. op. cit., pp. 346-347
21. Désirat (C.), Hordé (T.), La langue française au 20e siècle, Paris, Bordas, 1976, p. 161
22. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 352
23. op. cit., pp. 352-354
24. op. cit., p. 355
25. Désirat (C.), Hordé (T.), La langue française au 20e siècle, Paris, Bordas, 1976, p. 188
26. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 356
27. Muller (B.), Le français aujourhui, Paris, Éditions Klincksieck, 1985, pp. 210-211
28. Candel (D.), «Français scientifique et technique», in : Histoire de la langue française 1945-2000, Paris, CNRS Éditions, 2000, p. 361
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37. op. cit.
38. Hamonet (C.), Les corps infirmes [en ligne], c2003, [cit. le 10 janvier 2005], Accessible sur

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40. Béraud-Caquelin (H.), Derivry-Plard (M.), «Notion de handicap, scolarisation du handicapé», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, pp. 17-19
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42. Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 1996, p. 3
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44. Béraud-Caquelin (H.), Derivry-Plard (M.), «Notion de handicap, scolarisation du handicapé», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, pp. 21-24
45. op. cit., p.41
46. op. cit., p. 41-42
47. Chapireau (F.), «=enfance handicapée et les classifications», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, p. 131
48. Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002, p. 4
49. Hamonet (C.), Les personnes handicapées, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1996, pp. 30-31
50. op. cit., p. 31
51. Chapireau (F.), «=enfance handicapée et les classifications», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, p. 138
52. op. cit., p. 139-140
53. Hamonet (C.), Les personnes handicapées, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1996, pp. 31-32
54. Lucas (J.-C.), Guide Néret pour les handicapés physiques et mentaux, 17e édition, Paris, Éditions Lamarre, 1991, p.18
55. Hamonet (C.), Les personnes handicapées, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1996, pp. 31-32
56. Lucas (J.-C.), Guide Néret pour les handicapés physiques et mentaux, 17e édition, Paris, Éditions Lamarre, 1991, p.21
57. Hamonet (C.), Les personnes handicapées, Paris, PUF, coll. «Que sais-je ?», 1996, p. 33
58. Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003, p. 7
59. Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002, pp. 12-13
60. Ville (I.), Ravaud (J.-F.), «Personnes handicapées et situations de handicap», Problèmes politiques et sociaux, Paris, La Documentation française, n(892, 2003, p.22¨
61. Chapireau (F.), «=enfance handicapée et les classifications», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, p.152
62. Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps. Aspects sociaux, psychologiques, médicaux, techniques et législatifs, troubles associés, Paris, APF, 2002, pp. 13-14
63. op. cit., pp. 14-15
64. Béraud-Caquelin (H.), Derivry-Plard (M.), «Notion de handicap, scolarisation du handicapé», in : =enfance handicapée en France, Paris, Hachette, 1996, pp. 63-78






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dictionnaires

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Gillot (D.), Le droit des sourds : 115 propositions, Rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française, 1998
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Vokurka, M., Hugo, J. a kol. Velký lékaYský slovník. Praha: Maxdorf, 2002. ISBN 80-85912-43-0
























Résumé


Le présent travail, intitulé Questions de terminologie en éducation spécialisée, concerne les difficultés relatives au problème général de la définition et au problème particulier de la définition du handicap. Dans la partie théorique, le premier sujet abordé est celui une position particulière attribuée actuellement à des langues de spécialité. Une donnée incontournable en matière éducation spécialisée est celui du handicap. Nous avons abordé la notion du handicap en s appuyant sur les repères étymologiques et historiques et en analysant succinctement la Classification Internationale des Handicaps (CIH) et sa dernière révision, Classification du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIH). Le dernier chapitre du volet théorique est consacrée aux différentes voies de scolarisation des jeunes handicapés. =objectif visé dans la partie pratique est de rédiger un dictionnaire encyclopédique et un microglossaire franco-tchèque de la terminologie de >éducation spécialisée.


PYedkládaná práce, nesoucí název Terminologické otázky ve speciální pedagogice, si klade za úkol zmapovat rozné problematické aspekty, které doprovázejí definování a vytváYení pojmu handicap. Sou
ástí teoretické
ásti práce je i kapitola vnující se vaeobecn jazyku odbornému
i technickému. ÚstYedním pojmem speciální pedagogiky je handicap, posti~ení. Po zamYení se na etymologii slova a jeho historických souvislosti pYecházíme k problematice mezinárodních klasifikací a jejich uplatnní. V teoretické
ásti je uveden i systém francouzského speciálního akolství. Cílem praktické
ásti bylo vytvoYení výkladového slovníku s danou spec. pedagogickou tematikou.

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