Annexe 2 - BI Paradigms : Calculer le ROI du ... - WordPress.com
Le fonctionnement d'un outil de contrôle interactif mérite ainsi un examen ...... a
study of corporate planning and investment, Harvard Business School Press.
part of the document
Conditions de réalisation
Ce TD est réalisé seul
Portefeuille de compétences
Activités supports de lacquisition des compétences
D5.1 Gestion des configurations
A5.1.2 Recueil dinformations sur une configuration et ses éléments
A5.1.3 Suivi dune configuration et de ses éléments
A5.1.5 Évaluation dun élément de configuration ou dune configuration
A5.1.6 Évaluation d'un investissement informatique
Savoir-faire
Évaluer limpact financier de la consommation dun service
Savoirs associés
Indicateurs et tableau de bord de suivi dun projet et dun service
Contexte
La gestion de parc informatique répond à plusieurs objectifs :
opérationnel : il doit permettre à l'organisation de rendre les services attendus au niveau de son système d'information.
financier : le service informatique, avec tous les équipements, est un centre de coûts pour l'entreprise. Sa gestion doit être aussi rigoureuse que celle de n'importe quel autre centre de coût.
Le DSI (Directeur des Systèmes dinformation) doit sinterroger
Sur est la valeur actuelle des éléments du parc informatique,
Sur le coût réel de linformatique dans lorganisation,
Sur la nécessité et la rentabilité des investissements informatiques
Il va rechercher
Comment réduire mes coûts informatiques,
De quelle manière augmenter la performance des services informatiques,
Comment simuler et évaluer les priorités dinvestissements informatiques
Ce TD sappuie sur le contexte GSB. Le laboratoire Galaxy Swiss Bourdin (GSB) dispose d'un logiciel de gestion de parc permettant une première approche de cette gestion financière.
La rentabilité dun investissement informatique
Il est difficile pour toute entreprise dévaluer le retour sur un investissement et à fortiori lorsquil sagit dun investissement informatique. Peu de directions de service informatique (DSI), notamment dans les PME, s'y hasardent. Il existe pourtant des méthodes car, comme pour tout investissement, celui-ci doit être, dans la mesure du possible, évalué. Un des enjeux de la gouvernance informatique (l'IT governance HYPERLINK "" \l "sdfootnote1sym" 1) est dailleurs que le service informatique soit reconnu en tant que créateur de valeur au service de la stratégie de l'entreprise plutôt que centre de coût.
De plus, létude de la rentabilité dun projet permet den définir précisément les étapes, les délais et den mesurer les risques ; le pilotage de sa réalisation puis le contrôle de la rentabilité dégagée à postériorité ne peuvent sen trouver que facilités.
En ce qui concerne les administrations, la rentabilité des projets informatiques a fait lobjet de deux mesures du Conseil dÉtat :
Mesure 20 (P1) : chiffrer préalablement les retours sur investissement avant de présenter des projets informatiques.
Mesure 40 (P2) : contrôler et garantir le retour sur investissement des projets informatiques.
Le document peut être téléchargé ici :
HYPERLINK "https://www.ge.ch/conseil_etat/2005-2009/communications/doc/ce061129-2.pdf" https://www.ge.ch/conseil_etat/2005-2009/communications/doc/ce061129-2.pdf (document joint)
HYPERLINK "https://memento.unige.ch/doc/0104/files/methode-evaluation-projets-informatiques.pdf" https://memento.unige.ch/doc/0104/files/methode-evaluation-projets-informatiques.pdf
Du point de vue strictement comptable, linvestissement est une acquisition de biens (investissement matériel) ou de services (investissement immatériel) durables ou une acquisition financière dans le but d'en retirer des bénéfices. Il répond à trois objectifs :
accroître la capacité de production ;
améliorer la productivité ;
renouveler les équipements.
Un investissement ou un projet informatique peut prendre la forme :
d'une nouvelle application ou d'un nouvel équipement : site web, PGI (progiciel de gestion intégré), application métier, infrastructure de téléphonie IP, etc. ;
d'une amélioration d'un existant : mise en uvre de nouveaux modules dans un PGI, refonte d'une application, etc. ;
de projets internes à la DSI destinés à rationaliser lexistant : migration d'un élément d'infrastructure, virtualisation des serveurs, gestion centralisée des habilitations, etc.
Il existe de nombreuses méthodes pour évaluer la rentabilité d'un investissement ou d'un projet informatique, les plus courantes sont :
la VAN (valeur actuelle nette) : un investissement peut être envisagé si la somme des rentrées de trésorerie diminuée des dépenses supplémentaires induites par le projet est supérieure au montant de linvestissement à une date donnée. Ces flux financiers étant la plupart du temps actualisée à l'année de l'investissement via un taux d'actualisation tenant compte du taux d'intérêt moyen et d'un taux de risque variable selon l'investissement. Vous trouverez ici HYPERLINK "http://financedemarche.fr/finance/la-valeur-actuelle-nette-dun-actif-comment-la-calculer" http://financedemarche.fr/finance/la-valeur-actuelle-nette-dun-actif-comment-la-calculer une explication concernant ce calcul ;
le TRI (taux de rentabilité interne d'un investissement) correspond au taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle ;
le ROI (retour sur investissement) : selon Wikipedia "Le retour sur investissement (RSI ou rentabilité du capital investi), parfois appelé rendement, taux de rendement, taux de profit ou encore ROI (Return On Investment), désigne un ratio financier qui mesure le montant d'argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie dans un investissement." ;
le délai de récupération du capital investi (ou Payback en anglais) correspond au nombre de périodes nécessaires pour récupérer le montant investi grâce aux flux de trésorerie induits. Cest un critère important pour les projets informatiques qui dépassent souvent les délais et les coûts prévus.
Les deux dernières méthodes peuvent faire appel ou non aux techniques de l'actualisation.
Toutes ces méthodes nécessitent de savoir calculer le coût de l'investissement et de pouvoir estimer les gains directement produits par l'investissement. Il s'agit d'un exercice difficile, en particulier en ce qui concerne les investissements informatiques. Le chiffrage émanant de diverses sources comme le contrôle de gestion ou la DSI doit, de surcroît, pouvoir être expliqué et justifié.
Les bénéfices attendus dépendent d'une part du projet en lui-même (le changement d'un élément d'infrastructure n'apportera aucun gain financier direct alors qu'un site web rapportera un chiffre d'affaires quantifiable) et d'autre part des processus déjà existants dans l'organisation qui seront impactés par l'investissement (l'évolution des postes et des méthodes de travail, l'évolution des compétences, etc.).
D'où les questions :
Comment utiliser les méthodes traditionnelles dans le cadre d'un investissement informatique ?
Quels sont les difficultés particulières dans ce cadre ?
Comment arbitrer entre plusieurs projets informatiques ?
Travail à faire
Première partie : calcul de la rentabilité d'un investissement informatique
La DSI de GSB envisage une modification importante de son système d'information intégrant notamment le renouvellement de 8 serveurs physiques, la virtualisation de l'ensemble de ses serveurs et le déploiement du PGI (progiciel de gestion intégré) avec l'exploitation des modules de gestion commerciale et gestion du personnel et de la paye (GRH). Le projet sera mis en uvre en janvier 2015.
Chez GSB, tous les projets ayant un TIR supérieur ou égal à 10 % et un ROI supérieur ou égal à 25 % sont acceptables. Dans le cadre d'un investissement informatique, ces valeurs peuvent être revues à la baisse sur deux ou trois points et sont combinées à des critères dordre qualitatifs.
Coût du projet :
Études préalables :40 journées en 2014 avec un coût d'une journée de 400 ¬ .
Formation aux modules : 8 000 ¬
Achat et mise en service des serveurs : 90 000 ¬ en janvier 2015.
Déploiement des 2 modules de PGI : 6 000 ¬ en janvier 2015.
Le coût du projet est amortissable en linéaire sur sa durée d utilisation estimée à 5 ans.
Le coût d'exploitation (intégrant une estimation des coûts cachés et différés comme une formation régulière des employés) est estimé à 26 000 ¬ de 2015 à 2019.
Économies induites par le projet :
économies directement liées à la virtualisation et au choix des serveurs de type "lame" : réduction de la consommation électrique, moins de contrats de supports matériels, gains au niveau des licences, simplification de l'infrastructure matérielle d'où de nombreux gains de productivité pour le service informatique, sécurisation accrue, gains au niveau des coûts cachés liés à une interruption de service, plate-forme de test moins coûteuse, etc.) ;
gains de productivité pour les services opérationnels ;
suppression de certains coûts actuels.
On évalue à 50 000 ¬ en 2015 et à 62 000 ¬ les années suivantes les économies réalisées grâce à la mise en Suvre du projet.
La DSI a pu renseigner les différentes variables sur une feuille de calcul visant à déterminer la rentabilité du projet avec les méthodes traditionnelles.
Les résultats de l'étude sont fournis en Annexe 1.
1.1 Dire quels sont les éléments constituant l'investissement.
Pour évaluer les données financières du projet et notamment les gains de productivité annuelle pour les services opérationnels, la DSI de GSB a utilisé la méthode d'évaluation proposée par le site HYPERLINK "http://bi-paradigms.blogspot.fr/2012/06/calculer-le-roi-du-projet-decisionnel.html" http://bi-paradigms.blogspot.fr/2012/06/calculer-le-roi-du-projet-decisionnel.html reproduit en Annexe 2.
Le déploiement des modules du PGI permettra d'économiser, en moyenne, à chacun des 3 employés du service considéré 20 heures de travail par mois la première année et 40 heures à partir de la seconde année.
Le coût moyen d'un employé intégrant les charges sociales et la formation continue est 40 000 euros annuel.
Nous nous baserons, comme dans l'exemple figurant sur le site, sur 1 650 heures travaillées dans l'année (35 heures sur 47 semaines).
On estime par ailleurs que pour 1 heure économisée on a 2/3 dheure de travail effectif obtenu.
1.2 Calculer la part des gains de productivité des services opérationnels par rapport à l'ensemble des économies réalisées.
1.3 Reconstituer le calcul de la dotation annuelle aux amortissements.
1.4 Dire en justifiant si le TCO est bien pris en compte dans le chiffrage prévisionnel.
1.5 Donner et vérifier la formule de calcul de chaque flux net actualisé à partir du flux net de trésorerie annuel sachant que le taux d'actualisation retenu est de 5 %.
1.6 Donner la formule de calcul de la VAN et vérifier le résultat donné.
1.7 Calculer le ROI et le délai de récupération du capital investi du projet (sans tenir compte de lactualisation de flux).
1.8 Dire, en justifiant, si, sur la base du calcul de la VAN, du TIR, du ROI et du délai de récupération du capital investi, l'investissement est rentable.
1.9 Donner dautres critères non chiffrés pour justifier de lopportunité dun linvestissement.
Deuxième partie : les difficultés particulières dévaluation de la rentabilité dans le cadre dun investissement informatique
À partir des notions exposées en introduction, du travail réalisé dans la partie précédente ainsi que des liens ci-après :
HYPERLINK "http://rfcomptable.grouperf.com/article/0345/ms/rfcompms0345_5552.html" http://rfcomptable.grouperf.com/article/0345/ms/rfcompms0345_5552.html (notamment lencadré traitant plus particulièrement des investissements informatiques)
HYPERLINK "http://www.6connect.fr/le-roi-informatique" http://www.6connect.fr/le-roi-informatique
Toutes les méthodes traditionnelles de calcul de rentabilité dun investissement nécessitent de savoir calculer le coût de l'investissement et de pouvoir estimer les gains directement produits par l'investissement. Il s'agit d'un exercice difficile, en particulier en ce qui concerne les investissements informatiques. Par ailleurs, une phrase tirée du document HYPERLINK "http://www.jaquet.org/pdfs/rentabilite.pdf" http://www.jaquet.org/pdfs/rentabilite.pdf attire votre attention : "la rentabilité de l'informatique tient à la qualité des investissements et non à leur montant".
2.1 - En quoi la qualité ou la non-qualité dun projet informatique peut-elle influer sur la rentabilité dun projet ?
Vous rappellerez les raisons particulières qui font quil est difficile dévaluer un projet informatique et vous préciserez aussi ce que lon entend par "la qualité dun projet informatique".
Troisième partie : priorisation des projets informatiques
Une organisation est souvent amenée à faire des choix quant aux projets informatiques à mener :
Un même projet implique souvent de nombreuses possibilités de solutions. Il sagit donc, en général, de comparer les projets entre eux en mesurant la rentabilité de chacun et en opposant les critères qualitatifs.
Plusieurs projets différents sont souvent en attente car compte tenu des moyens globaux alloués à la DSI (moyens financiers, humains, organisationnels), ils ne peuvent être mis en uvre simultanément. Ils doivent cependant être coordonnés et priorisés. Le principe est de valoriser chaque projet en fonction de son impact sur un certain nombre déléments définis à lavance. Ces éléments sont pondérés en fonction de leur importance pour l'organisation et de sa stratégie.
En ce qui concerne la priorisation des projets, GSB a développé une méthode simplifiée, librement adaptée de la méthode MAREVA (Méthode dAnalyse et de Remontée de la Valeur) mise au point en France en 2005 par le pouvoir public (mise à jour en 2007) et destinée à évaluer les projets informatiques du secteur public, en intégrant les problématiques liées à la nécessité du projet, à ses bénéfices pour les agents et les citoyens, à la maîtrise de ses risques et à sa justification économique (retour sur investissement et gains de productivité).
Dans le choix de ces critères dévaluation, GSB a repris les axes économiques, risques, utilité et nécessité et a remplacé laxe relatif aux "bénéfices pour les agents et les citoyens" par son propre objectif stratégique.
GSB a ainsi défini 5 axes mesurables ou observables, présentés ci-dessous :
nécessité de faire le projet (comme, par exemple, lobligation de renouveler des équipements en fin de vie) ;
risque du projet (risques liés au déroulement du projet, à sa réalisation, aux réglementations existantes ou futures et au déploiement du nouveau service) ;
alignement stratégique (les objectifs poursuivis par le projet informatique sont-ils en phase avec les missions et la stratégie de GSB ?) ;
apport économique attendu du projet (correspond à une combinaison des indicateurs étudiés dans la première partie) ;
utilité/apport/efficacité métier du projet perçu par les personnes directement concernées.
Pour chaque projet, chacun de ces axes est évalué sur une échelle allant de 1 à 4. Lévaluation effective de chaque axe repose en fait sur des questionnaires sur tableur (questions fermées pour la plupart) à compléter permettant une notation automatique par item (voir les exemples de questions en Annexe 3).
Pour obtenir la note globale dun projet, chaque axe est lui-même pondéré de 1 à 5 en fonction de limportance que lui accorde GSB.
Pour les trois projets informatiques en concurrence (le premier projet est celui étudié dans la première partie), il vous est présenté ci-dessous la matrice dévaluation obtenue sur tableur :
Pondé-rationProjet 1Projet 2Projet 3Nécessité de faire le projet5413Risque du projet4241Alignement stratégique du projet3324Apport économique attendu du projet2433Utilité/Apport/Efficacité métier du projet1322
3.1 Justifier la décision de mettre en uvre le projet étudié dans la première partie.
Complément
Sur le thème de la gestion financière d'un parc informatique, il peut être aussi judicieux de proposer des calculs de coût d'opportunités liés à un investissement informatique faisant intervenir la notion de charges fixes, charges variables et de seuil de rentabilité.
Etude dun cas concret en ligne d'une étude de rentabilité d'un dispositif elearning à travers ces deux liens :
HYPERLINK "http://www.cerfi.ch/fr/Notre-entreprise/News/A-la-une/Calcul-de-la-rentabilite-d-un-projet-e-learning.html" http://www.cerfi.ch/fr/Notre-entreprise/News/A-la-une/Calcul-de-la-rentabilite-d-un-projet-e-learning.html
Annexe 1
Tableau des flux nets de trésorerie (FNT)
FIN D'ANNEES201420152016201720182019InvestissementÉtudes préalables- 16 000Formation aux modules- 8 000Serveurs- 90 000Déploiement PGI- 6 000Exploitation- 120 000Économies d'exploitation50 00062 00062 00062 00062 000Coûts d'exploitation- 26 000- 26 000- 26 000- 26 000- 26 000Dotations aux amortis.- 24 000- 24 000- 24 000- 24 000- 24 000Résultat012 00012 00012 00012 000Impôt (1/3 du résultat)0- 4 000- 4 000- 4 000- 4 000Résultat net comptable08 0008 0008 0008 000Dotations aux amortis.24 00024 00024 00024 00024 000Flux nets de trésorerie24 00032 00032 00032 00032 000¬ . FNT actualisés (taux :5%) arrondis à l'euro le plus proche
- 120 000
22 857
29 025
27 643
26 326
25 073
Remarques :
Les FNT sont égaux aux recettes nettes d exploitation après impôt en tenant compte de la dotation aux amortissements car cette dernière permet de réduire le bénéfice imposable. Mais elle doit ensuite être réintégrée parce qu'elle n'est pas réellement décaissée.
Les FNT sont évalués chaque année pendant la durée de vie de linvestissement. Par mesure de simplification, ils sont considérés avoir été générés en fin d'année. Ici, on considère qu'il y a un an entre le jour de l'investissement (début janvier 2015, soit fin décembre 2014) et le premier flux généré de l'année 2015.
Les FNT sont ensuite actualisés à l'année de l'investissement. Lactualisation dun FNT à lannée de linvestissement tient compte du fait quau jour de linvestissement le montant investi aurait pu être placé à un taux donné pendant la même durée et rapporté ainsi de manière quasi certaine des intérêts. Ainsi, un montant M placé à un taux i pendant n années vaut en fin de la nième année : M(1+i)n. Parallèlement, un montant X lannée n vaut donc aujourdhui X/(1+i)n ou X(1+i)-n (voir ce lien qui comporte une explication avec un exemple de calcul : HYPERLINK "http://financedemarche.fr/finance/la-valeur-actuelle-nette-dun-actif-comment-la-calculer" http://financedemarche.fr/finance/la-valeur-actuelle-nette-dun-actif-comment-la-calculer)
VAN = 10 924 ¬
TIR = 8,11 %
Annexe 2 - BI Paradigms : Calculer le ROI du projet décisionnel
HYPERLINK "http://bi-paradigms.blogspot.fr/2012/06/calculer-le-roi-du-projet-decisionnel.html" http://bi-paradigms.blogspot.fr/2012/06/calculer-le-roi-du-projet-decisionnel.html
La question du ROI (Retour sur investissement) du projet décisionnel ou business intelligence est une question qui revient souvent, comme c'est le cas pour tout projet informatique, les entreprises éprouvent une grande difficulté à le calculer. Cet article vise à proposer une méthode simple qui permet à travers une checklist, des questions et commentaires de déterminer les éléments à inclure dans le calcul du ROI. Une feuille de calcul Excel accompagnant le modèle sera prochainement ajoutée.
Qu'est-ce que le ROI ?
Le ROI d'un projet est simplement le ratio du gain apporté par ce projet par rapport au montant investi ; il permet d'évaluer la rentabilité du projet.
Pourquoi est-il difficile de calculer le ROI du projet décisionnel ?
Le ROI est indicateur purement financier. Son calcul inclut uniquement les éléments du projet ayant des retombées financières (seulement ce qui touche au budget ou finances de l'entreprises).
Le calcul du ROI fait intervenir deux éléments :
Les bénéfices du projet : revenus additionnels générés ou économies réalisées grâce au projet
Son coût : acquisition + maintenance + utilisation...
ROI = Bénéfice du projet / coût du projet
Alors qu'il est relativement aisé d'estimer le coût d'un projet décisionnel, une grande difficulté intervient pour calculer un équivalent monétaire des bénéfices qui en découleront.
1. Calcul du coût
Comme souvent dans les projets d'investissement informatique, le coût du logiciel n'est que l'arbre qui cache la foret. Pour calculer le coût total de possession (appelé TCO) d'une solution décisionnelle, il convient de prendre en compte aussi bien les coûts directs que les coûts indirects liés à l'acquisition et utilisation de la solution.
Ceci inclut notamment les éléments suivants (liste non exhaustive) :
Licences logicielles : système d'exploitation, base de données, applications BI, autres applications...
Coût du matériel : serveurs, stockage, réseau, autre...
Consulting : Prestation de consulting
Personnel : salaires du personnel travaillant sur le projet * durée du projet
Formation : ensemble des frais liés à la formation des utilisateurs
2. Calcul des bénéfices
Ceci est la partie la plus difficile et la plus délicate pour la simple et bonne raison qu'à l'inverse des coûts qui sont certains les bénéfices attendus le sont beaucoup moins. Une large part des éléments calculés est issue d'estimations. Ces estimations doivent être régulièrement confirmées auprès des départements compétents afin d'affiner le résultat de l'indicateur.
Bien qu'il soit très difficile d'estimer les retombées financières d'un projet décisionnel à priori, il est revanche plus aisé de les calculer à posteriori. Le modèle proposé ci-dessous fonctionne dans les deux cas.
Le modèle A.R.R.C.A.P, acronyme de :
Augmenter les Revenus
Réduire les Coûts
Améliorer la Productivité.
D'une perspective financière, l'objectif d'une solution décisionnelle n'est qu'un mix de ces trois éléments. Cela explique par ailleurs que les départements de finance et de marketing soient les plus gros demandeurs de ce type de solution car leurs propres objectifs sont étroitement liés aux objectifs cités précédemment..
Le modèle A.R.R.C.A.P se base sur ces 3 dimensions pour le calcul du retour financier liés à un projet décisionnel :
Augmentation des Revenus :
Cette partie vise à calculer les gains de revenus générés grâce à des actions/décisions entreprises suite à des informations ou connaissances obtenues par l'utilisation de la business intelligence. L'exercice consiste à répondre aux questions suivantes :
Quel est le revenu annuel de votre société ?
Quel est le pourcentage de croissance réalisée grâce aux actions entreprises suite à une meilleure visibilité sur les données des ventes ?
Réduction des Coûts :
De façon similaire à l'augmentation des revenus, estimer les économies de coûts réalisées grâce à la business intelligence (coûts opérationnels, diminution de dépenses marketing inefficaces...) :
A combien sélèvent les dépenses annuelles de la société ?
Quel est le pourcentage d'économies réalisées grâce aux actions entreprises suite à une meilleure visibilité sur les coûts ?
Amélioration la Productivité :
Sans solution décisionnelle, les employés n'ont d'autres moyens pour couvrir leurs besoins d'analyse et de reporting que de produire leurs rapports manuellement, cela inclut la collecte des données, leur agrégation, mise en forme... Certaines entreprises comptent parmi elles des employés entièrement dédiés à la consolidation de rapports. En dépit des autres inconvénients qui peuvent survenir (sécurité, erreurs, partage...) nous nous intéresseront dans notre calcul du ROI uniquement au temps consommé pour la préparation de ces rapports car c'est le seul élément pouvant être généralisé à tous les projets.
A l'inverse des éléments précédents directement exprimées en valeur monétaire, les gains en productivité (exprimés en temps) devront être convertis en équivalent financier pour pouvoir être pris en compte dans le calcul du ROI.
De plus, un facteur de correction devrait être appliqué, du au fait que le temps économisé par un employé n'est jamais entièrement transformé en temps travaillé. Si l'on estime que pour 1 heure économisée, on a 1/2 heure de travail effective obtenue, le facteur de correction devrait être de 0.5.
Le calcul des bénéfices liés à l'augmentation de la productivité grâce à la solution décisionnelle se fait de la manière suivante :
Nombre d'employés x coût moyen de l'employé en pleine charge x nombre d'heures économisées par an / nombre d'heures travaillées par an
Un petit exemple s'impose :
Disons que la mise en place d'une solution automatisée de reporting fasse économiser 3h par mois à un employé du service marketing qui doit faire un rapport mensuellement, plus 1h par mois pour un employé IT qui est sollicité par le précédent employé pour l'assister dans sa tâche.
Le coût moyen d'un employé pleines charges est de 50 000 euros annuel.
En comptant 1650 d'heures travaillées dans l'année. Et en appliquant un facteur de correction de 0.5.
Notre gain de productivité exprimé en euros est de :
1 x 50 000 ¬ x 1h x 0.5 x 12 mois / 1650 h = 182 ¬
1 x 50 000 ¬ x 3h x 0.5 x 12 mois / 1650 = 546 ¬
182 + 546 = 728 ¬
Calcul du ROI
Nous avons vu le calcul des coûts ainsi que les bénéfices du projet, désormais tous les éléments sont présents pour calculer le ROI, ce calcul ne sera pas détaillé dans cet article.
Ces éléments doivent être calculés pour chacune des 3, 5 ou N prochaines années, afin de calculer le payback du projet. D'autres éléments comme l'amortissement des actifs (matériels et logiciels) et le coût du capital doivent être également pris en compte.
Annexe 3 Évaluation des axes
Exemple de projet de gestion de la politique de sécurité : HYPERLINK "https://memento.unige.ch/doc/0174" https://memento.unige.ch/doc/0174
Quelques exemples de questions (peu par rapport à lensemble des questions pour chaque axe), destinées à illustrer les critères dévaluation, vous sont proposées.
Nécessité de faire le projet - Les questions posées sont relatives :
aux contraintes technologiques
La technologie actuelle est-elle encore développée ?
La technologie actuelle est-elle encore supportée ?
Y a-t-il encore des pièces/modules disponibles ?
à lobligation de renouveler le matériel en fin de vie.
aux obligations dêtre en conformité avec la législation.
Risque du projet - Les questions posées sont relatives :
aux risques liés au déroulement du projet (budget, délais, etc.)
Les objectifs du projet sont-ils clairement définis et formalisés ?
Le périmètre du projet est-il clairement défini et formalisé ?
Le planning est-il souple afin de faire face aux aléas du projet ?
aux risques liés à sa réalisation
Ce projet est-il dune haute complexité fonctionnelle ou technique ?
La sécurisation des accès et/ou des données du service est-il particulièrement sensible ?
Ce projet sappuie-t-il sur lexpérience de projets équivalents ?
aux risques liés aux réglementations existantes ou futures
La mise en uvre du projet implique-t-elle des changements de réglementations ?
Le projet est-il innovant dans son approche du traitement des données personnelles (validation plus complexe de la CNIL) ?
aux risques liés au déploiement du nouveau service
La dimension conduite du changement est-elle prise en compte ?
Les ressources nécessaires à la conduite du changement (budget, équipes) ont-elles été clairement identifiées et sont-elles suffisantes ?
Ce projet est-il susceptible dimpacter significativement les processus et/ou organisations actuels ?
Des formations sont-elles prévues ?
Alignement stratégique
Les questions permettent de déterminer si les objectifs poursuivis par le projet informatique sont en phase avec les missions et la stratégie de GSB. Elles seront différentes selon la stratégie de linstant.
Apport économique attendu du projet ,012MNOéÒ¼¦¦¼ybK/7hBsehBse5B* CJOJPJQJ\aJnHphtH,hh)hÛ6>*B* CJOJQJ^JaJph `,hh)hÊMT>*B* CJOJQJ^JaJph `,hh)h*B* CJOJQJ^JaJph `+hh)h²\®56B* CJOJQJaJph `+hh)hï56B* CJOJQJaJph `+hh)huM56B* CJOJQJaJph `,hh)huM>*B* CJOJQJ^JaJph `,hh)hî?[>*B* CJOJQJ^JaJph `2O¦ë h ¨ ã ô ѵѥ¥¥}¥$
&F
dð¤d¤[$a$gdBse$
&Fdð¤d¤[$a$gdBse$dð¤d¤[$a$gdBse$$
&F Rþdð¤] ^R`þgd®a_-$
&F
Æ7eþdð¤x¤x$d%dNÆO½OÆO½^e`þgd®a_¥o § ã ó 8
9
A
B
C
æÈÈÈwcL31hh)hB7cB* CJOJPJQJaJnHph `tH,hh)hÊMT>*B* CJOJQJ^JaJph `&hkë>*B* CJOJQJ^JaJph `1hh)hh)B* CJOJPJQJaJnHph `tH8h\tÍhBse5B* CJOJPJQJ^JaJnHphtH5hBsehBseB* CJOJPJQJ^JaJnHphtH;hBsehBse5B* CJOJPJQJ\^JaJnHphtH1hBsehBseB* CJOJPJQJaJnHphtH
ô 8
9
B
þ
À@y¿Ðëݯwwwg$dð¤d¤[$a$gd-~»$
&Fdð¤d¤[$a$gd®a_$
&Fdð¤d¤[$a$gd®a_$dð¤d¤[$a$gdB7c-$
&F
Æ7eþdð¤x¤x$d%dNÆO½OÆO½^e`þgd®a_
Êdð¤^Êgdh)$
&Fdð¤d¤[$a$gdBseC
U
i
j
þ
ÁÂÔÕ×ìòóÿ*,1?@LPxy ¾ÏÐÙøù)
>
?
[
\
j
æÍ´ÍææÍæÍæÍæÍÍææææÍggæææææ1hB7ch-~»B* CJOJPJQJaJnHph `tH1hh)h-~»B* CJOJPJQJaJnHph `tH4hB7chB7c>*B* CJOJPJQJaJnHph `tH1hh)hË@*B* CJOJPJQJaJnHph `tH1hh)hB7cB* CJOJPJQJaJnHph `tH1hB7chB7cB* CJOJPJQJaJnHph `tH(Ðù@
?@ArÛÞb×6]Ð×ëëëÛÎΤ
%
&F¤gdBse%¤gdBse*$
Æ7eþdð¤x¤x$d%dNÆO½OÆO½^e`þgdBse$dð¤a$gdÊMT$dð¤d¤[$a$gdB7c$
&Fdð¤d¤[$a$gd®a_j
?@ABrÙ 9:;*B* CJOJQJ^JaJph ` h*B* CJOJQJ^JaJph `hkëhkëhBsehBse6]hBse5\
hBse0JhBsejhBseUh½÷jh½÷Uh5DØh½÷0J