QU'EST-CE QUE L'IDH - La revanche des SES
Comparez les IDH de l'Arabie Saoudite et du Mexique. Leur niveau de
développement humain provient-il des mêmes facteurs ? Corrigé : En 2011, avec
un IDH ...
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Quest-ce que lIDH ?
Dans son premier Rapport sur le développement humain, publié en 1990, le PNUD présentait une nouvelle manière de mesurer le développement en faisant la synthèse des indicateurs d'espérance de vie, de niveau d'études et de revenu, pour aboutir à un indicateur composite du développement humain, l'IDH. Son postulat était simple : le développement devrait être mesuré non pas seulement en termes de croissance économique, comme cela avait été le cas jusqualors, mais aussi en termes de progrès dans les domaines de la santé et de léducation, également mesurables pour la majorité des pays.
Le rapport 2010 du PNUD propose un nouveau calcul de l'IDH : les trois dimensions qui entrent dans le calcul de l'indice composite restent les mêmes (santé, éducation, niveau de vie), mais les indicateurs utilisés pour les mesurer sont modifiés pour une meilleure évaluation du progrès futur.
Les indicateurs des trois dimensions sont calibrés et combinés pour obtenir un score dIDH situé entre zéro et un. Les pays sont regroupés en quatre catégories ou quartiles de développement humain : très élevé, élevé, moyen et faible. Un pays appartient au groupe « IDH très élevé » si son IDH se situe dans le quartile supérieur, au groupe « IDH élevé » si son IDH figure dans les percentiles de 51 à 75, au groupe « IDH moyen » si son IDH figure dans les percentiles de 26 à 50 et au groupe « IDH faible » si son IDH se situe dans le quartile inférieur.
Source : daprès le PNUD, Rapport sur le développement humain 2010, annexe statistique
Mode de calcul de lIDH
Etape 1 : cest un indicateur composite qui cherche à refléter 3 dimensions du DH dune nation :
1) La santé et la longévité : mesurée par lespérance de vie à la naissance
Cad lâge moyen où décéderait une génération qui subirait, de sa naissance à sa disparition, les conditions de mortalité de lannée dobservation.
2) Linstruction (la connaissance / le savoir ): mesuré grâce à 2 indicateurs :
- La durée moyenne de scolarisation des adultes âgés de 25 ans (en années) et
- la durée attendue / escomptée de scolarisation pour les enfants dâge scolaire
Les années de sco moy sont estimées sur la base de la durée de la scolarité pour chq niveau éducatif
Les estimations des années de scolarisation escomptées sont basées sur les inscriptions par âge à tous les niveaux éducatifs et sur la population dâge scolaire officiel pour chaque niveau éducatif.
3) Un niveau de vie « décent »
mesuré par laccès aux ressources indispensables pour vivre décemment
On utilise le RNB / habitant (exprimé en PPA en $)
Composantes de lIDH ( 3 dimensions et 4 indicateurs)
Etape 2 : on calcule, pour chaque dimension du DH, lindice dimensionnel
Principe :
On utilise les valeurs max et min pour chaque indicateur
On obtient pour chaque indicateur un indice dimensionnel grâce à la formule suivante :
Etape 3 : on calcule lIDH
Les scores pour les 3 indices des dimensions de lIDH sont ensuite combinés dans un indice composite en utilisant une moyenne géométrique.
Le résultat obtenu est un chiffre compris entre 0 et 1 (pas dunité)
Un exemple de calcul de lIDH : celui de la Chine
IndicateurvaleursEspérance de vie à la naissance
(années)73.5Durée moyenne de scolarisation
(années)7.5Durée attendue de scolarisation
(années)11.4RNB/hab (PPA en $ US)7 263
Indice despérance de vie =
Indice de la durée moy de scolarisation =
Indice de la durée attendue de scolarisation =
Indice déducation =
IDH =
La mise en évidence des inégalités de développement grâce à lIDH
LIDH et ses composantes pour quelques pays en 2011
Classement à l'IDHValeur de lIDHEspérance de vie à la naissance
(en années)Durée moyenne de scolarisation
(en années)Durée attendue de scolarisation
(en années)RNB/hab
($PPA constant 2005)Classement
selon le RNB/ hab moins
classement à lIDH1. Norvège0,94381,112,617,347.55762. Australie0,92981,912,018,034.431164. États-Unis0,91078,512,416,043.01765. Nouvelle-Zélande0,90880,712,518,023.7373020. France0,88481,510,6 b16,130.462425. Luxembourg0,86780,010,113,350.5572037. Qatar0,83178,47,312,0107.7213656. Arabie Saoudite0,77073,97,813,723.2741957. Mexique0,77077,08,513,913.2452101. Chine0,68773,57,511,67.4767158. Haïti0,45462,14,97,6 u1.12312187. Congo (Rép. démocratique)0,28648,43,58,22801Source : PNUD, Rapport sur le développement humain, 2011.
Les pays sont classés dans 4 catégories de DH par quartiles (46/47 pays par quartile sur 187 classés en 2011)
Catégories dIDH
DH très élevé 0,889
DH élevé 0,741
DH moyen 0,630
DH faible 0,456
Régions
Asie de lEst et Pacifique 0,671
Europe et Asie centrale 0,751
Amérique latine et Caraïbes 0,731
Asie du Sud 0,548
Afrique subsaharienne 0,463
Pays moins développés 0,439
Monde 0,682
Pour chacune des valeurs présentées pour la France, rédigez une phrase présentant l'information apportée.
Comparez le RNB/habitant du Quatar à celui de la Norvège. Comment peut-on expliquer leur différence de classement en termes dIDH ?
Comparez les IDH de lArabie Saoudite et du Mexique. Leur niveau de développement humain provient-il des mêmes facteurs ?
Corrigé :
En 2011, avec un IDH de 0,884, la France est en 20ème position des pays en fonction de leur IDH.
Cette même année, lespérance de vie à la naissance sélève à 81,5 ans : il sagit du nombre dannées quun nouveau-né peut espérer vivre si les taux de mortalité par âge ayant prévalu au moment de sa naissance demeurent inchangés tout au long de sa vie.
Toujours en 2011, les personnes âgées de 25 ans et plus ont eu en moyenne 10,6 ans déducation, alors que la durée attendue de scolarisation des enfants dâge scolaire est de 16,1 ans (autrement dit, un enfant en âge dentrer à lécole peut espérer bénéficier - si les taux de scolarisation par âge devaient rester inchangés tout au long de la vie de lenfant - de 16,1 an de scolarisation).
En 2011, un habitant avait en moyenne un revenu national brut de 30 462 $ PPA constants de 2005. Avec ce niveau de RNB/ hab la France était en 24ème position des pays classés par le PNUD. On peut donc remarquer quavec lIDH, la France « gagne » 4 places (24 20).
En 2011 le Qatar dispose dun RNB/hab de 107 721 $ PPA constants de 2005, contre 47 557 $ pour la Norvège. La population qatarie a donc un niveau de vie en moyenne très supérieur à celui des norvégiens (2,2 fois plus important). Le Qatar est dailleurs en 1ère position avec ce critère, alors que la Norvège se situe en 7ème position. Toutefois, la Norvège est largement mieux positionnée en termes dIDH (1er rang contre 37ème pour le Qatar). Cette différence sexplique par le fait que les dimensions santé et éducation sont plus favorables à la Norvège : espérance de vie supérieure de presque 3 ans, durée moyenne de scolarisation, et durée attendue de scolarisation supérieures de 5,3 ans.
LArabie saoudite et le Mexique ont le même IDH : 0,770. Toutefois ce niveau de développement, mesuré par lIDH révèle des différences. Ainsi, celui de lArabie saoudite provient davantage de son RNB/hab (supérieur denviron 10000$ à celui du Mexique), alors que le Mexique a de « meilleurs » indicateurs en termes despérance de vie (+ 3,1 ans) et de scolarisation.
Doc poly LIDH (Indice de Développement Humain)
Dans son premier Rapport sur le développement humain, publié en 1990, le PNUD présentait une nouvelle manière de mesurer le développement en faisant la synthèse des indicateurs d'espérance de vie, de niveau d'études et de revenu, pour aboutir à un indicateur composite du développement humain, l'IDH. Son postulat était simple : le développement devrait être mesuré non pas seulement en termes de croissance économique, comme cela avait été le cas jusqualors, mais aussi en termes de progrès dans les domaines de la santé et de léducation, également mesurables pour la majorité des pays.
Le rapport 2010 du PNUD propose un nouveau calcul de l'IDH : les trois dimensions qui entrent dans le calcul de l'indice composite restent les mêmes (santé, éducation, niveau de vie), mais les indicateurs utilisés pour les mesurer sont modifiés pour une meilleure évaluation du progrès futur.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Les indicateurs des trois dimensions sont calibrés et combinés pour obtenir un score dIDH situé entre zéro et un. Les pays sont regroupés en quatre catégories ou quartiles de développement humain : très élevé, élevé, moyen et faible. Un pays appartient au groupe « IDH très élevé » si son IDH se situe dans le quartile supérieur, au groupe « IDH élevé » si son IDH figure dans les percentiles de 51 à 75, au groupe « IDH moyen » si son IDH figure dans les percentiles de 26 à 50 et au groupe « IDH faible » si son IDH se situe dans le quartile inférieur.
Source : daprès le PNUD, Rapport sur le développement humain 2010, annexe statistique
Expliquez pourquoi lIDH peut être considéré comme un indicateur de dvpt plus adéquat que le PIB/hab.
En vous appuyant sur les données fournies dans le document 12, dites dans quelle catégorie de pays se situent la France, lAfrique du Sud, puis Haïti. (note : 169 pays sont classés par le PNUD dans son rapport 2010)
Question de cours Quest-ce que lIDH ?
LIDH est une mesure synthétique du développement humain. Il mesure le niveau moyen de développement humain atteint dans un pays donné, sous trois aspects essentiels : santé et longévité (mesuré à partie de lespérance de vie à la naissance), accès à linstruction (mesurée à partir de 2 indicateurs : durée moyenne de scolarisation à 25 ans, et durée de scolarisation attendue), et niveau de vie décent (mesuré à partir du RNB/hab en $ PPA). LIDH représente la moyenne géométrique des indices normalisés utilisés pour mesurer les niveaux atteints dans chaque dimension. LIDH évolue entre 0 et 1 en fonction du niveau de développement.
LIDH : un indicateur intéressant, mais qui comporte aussi des limites (cf doc 3 p 23 + /////)
En décomposant cet IDH selon les secteurs géographiques et les catégories de population, il est alors possible de constater des disparités criantes. Il nest pas rare que cette pratique déclenche de grands débats nationaux ; Elle aide en tout cas les décideurs à évaluer la profondeur des différences de développement humain entre régions, entre villes et campagnes, entre groupes ethniques et entre catégories de revenu au sein dun même pays. Ainsi, en Afrique du Sud, en 1996, lIDH de la Province du Nord nétait que de 0,531 alors quil atteignait 0,712 dans celle de Gauteng. Au Cambodge, en 1999, lIDH des 20 % dhabitants les plus pauvres était de 0,445, bien en dessous de la moyenne nationale (0,517), mais, et cest plus grave, inférieur de presque un tiers à celui des 20 % les plus riches (0,623). Au Guatemala, en 1998, lIDH des populations vivant en milieu rural (0,536) était nettement plus bas que celui en milieu urbain (0,672). Aux Etats-Unis, en 1999, lIDH des blancs était de 0,870. Cétait plus que les 0,805 de la population afro-américaine et bien au-dessus de celui des Hispaniques (0,756). En 1996, lIDH des Intouchables au Népal était presque inférieur de moitié à celui des Brahmanes (0,239 contre 0,439).
Source : PNUD
Quelles sont, dans ce texte, les critiques qui sont faites à lIDH, comme indicateur de développement humain ?
Le nombre des indicateurs utilisés est relativement faible : pourquoi ne pas prendre en compte le respect des droits de lhomme, le degré durbanisation, les libertés politiques
?
LIDH est une moyenne nationale et masque donc de fortes inégalités : entre les sexes, les origines ethniques (cf EU entre blancs et noirs), entre les régions, entres les classes de revenus
+ exemples Chine et Mexique selon régions (source PNUD 2005)
CHINE : IDH en 2003 de 0.755 (85ème)
Régions de Guizhou : 0.64 (équivalent de la Namibie) De Guangdong 0.8
De Shanghai et Pékin : 0.89 (équivalent Portugal 27è ou Corée 28 è ou Rép Tchèque 31è
Mexique : IDH 0.814 (53è)
Chiapas : 0.71 (équivalent Salvador 104è) Oaxaca 0.72 Mexico : 0.89 (cf. Portugal)
Les critiques de cet indicateur
LIDH, comme lensemble des indicateurs synthétiques, nest évidemment pas exempt de critiques. En particulier, le choix relativement arbitraire de ses composantes élémentaires et des pondérations qui permettent leur agrégation en un indice synthétique. Ces arguments peuvent être renversés comme lindiquent Gadrey et Jany-Catrice : « Le choix des pondérations des diverses variables qui composent un indicateur (synthétique ou non), tout comme le choix des variables qui comptent, sont des enjeux de débats publics et de confrontations de points de vue sur ce quil faut compter et sur ce qui compte le plus. [
] La légitimité dun indicateur se construit donc en même temps que les conventions dévaluation du progrès (Gadrey, Jany-Catrice, 2003) ». Cest tout le problème de la quantification au sens développé par Desrosières : « Celle-ci contribue à exprimer et faire exister sous une forme numérique, par mise en oeuvre de procédures conventionnelles, quelque chose qui était auparavant exprimé seulement par des mots et non par des nombres (Desrosières, 2004) ». De fait, le PIB néchappe pas à ce constat. En effet, jusquen 1976, lactivité des administrations (nommées aujourdhui services non marchands) nétait pas comptabilisée dans la production nationale du fait dune volonté politique dune reconstruction de la France axée sur les activités marchandes concurrentielles7.
Une autre critique, d'ordre plus statistique, est faite à lIDH : sa forte corrélation avec le PIB (0,89 selon MacGillivray, 1991). Cette forte corrélation pose la question de son utilité puisquil apporterait peu dinformation supplémentaire alors quil existe des controverses sur sa construction (choix des dimensions élémentaires et des pondérations).
Enfin, et cest celle qui nous intéresse, cest un indicateur macroéconomique, qui ne rend pas compte des inégalités de distribution du bien-être quil est censé mesurer. Or, les fondements du développement humain sont les travaux de Sen qui soutiennent le fait que les caractéristiques individuelles définissent des besoins différents mais aussi les capacités à transformer un bien en un certain niveau de bien-être.
Source : HYPERLINK "http://www.insee.fr/fr/insee-statistique-publique/colloques/acn/pdf11/texte_accardo_de_peretti_murat.pdf"http://www.insee.fr/fr/insee-statistique-publique/colloques/acn/pdf11/texte_accardo_de_peretti_murat.pdf
Conclusion sur IDH
Malgré ces quelques critiques, lIDH est un indicateur intéressant, il souligne limportance des indicateurs sociaux (éducation et santé) pour mesurer le niveau de développement
Même si lIDH est loin dêtre un indicateur parfait, il y a eu de réels progrès dans la mesure des inégalités de dvpt depuis quelques années.
Toutefois de « nouveaux » indicateurs sont encore mis en place (cf suite)
Dautres indicateurs synthétiques du PNUD
Doc poly Dautres indicateurs synthétiques du PNUD
Le rapport sur le développement humain du PNUD de 2010 introduit de nouveaux indices de développement humain, en plus de lIDH, pour tenir compte des aspects multidimensionnels du bien-être en termes dinégalité, déquité de genre et de pauvreté :
lindice de développement humain ajusté aux inégalités (IDHI) est une mesure du développement humain tenant compte des inégalités. Dans des conditions de parfaite égalité, lIDH et lIDHI sont identiques. LIDH pour un individu moyen est inférieur à lIDH total lorsque sont présentes des inégalités au niveau de la distribution de la richesse, de léducation et des revenus. Plus lIDHI est faible (et plus la différence entre IDHI et IDH est grande), plus les inégalités sont importantes.
lindice dinégalité de genre (IIG) est une nouvelle mesure construite sur le même modèle que lIDH et lIDHI, avec pour objet dexposer les différences entre hommes et femmes dans la distribution des progrès. LIIG prend en compte divers indicateurs, dont le taux de mortalité maternelle, le taux de fertilité chez les adolescentes, la proportion des sièges parlementaires détenus par des femmes et des hommes, le niveau atteint dans lenseignement secondaire et supérieur, le taux dactivité
lindice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) sinscrit en complément des mesures de la pauvreté fondées sur les revenus. Il indique le nombre dindividus multidimentionnellement pauvres. LIPM utilise 10 indicateurs (dont le non accès à leau potable, à lélectricité, la malnutrition
) ; un ménage est considéré pauvre sil souffre de déprivations dans plus de trois de ces domaines.
Source : daprès site du PNUD : HYPERLINK "http://hdr.undp.org"http://hdr.undp.org
Quels éléments supplémentaires apportent ces 3 indicateurs par rapport à lIDH ?
Pour chacun des pays présentés dans le document 12, recherchez sur le site du PNUD, la valeur des 3 autres indicateurs synthétiques : IIG, IDHI et IPM. Les résultats sont-ils les mêmes quavec lIDH ?
L'IDH ajusté aux inégalités (IDHI)
Le HYPERLINK "http://hdr.undp.org/fr/rapports/mondial/rdh2010/"Rapport 2010 introduit lIDH ajusté aux inégalités (IDHI), une mesure du DH des individus ds une sté qui tient compte des inégalités. Sous condition dégalité parfaite, lIDH et lIDHI sont égaux. LIDH dune personne « moyenne » dans une société est inférieur à lIDH global lorsquil y a une inégalité dans la distribution de la santé, de léducation et du revenu ; plus lIDHI est bas (et plus sa différence avec lIDH est grande), plus linégalité est forte. Nous appliquons cette mesure à 139 pays.
Le déficit moy en IDH ajusté aux inég est denv 22 % " càd que, ajusté pr inégalité, l IDH global de 0,62 en 2010 tomberait à 0,49, ce qui représente une chute de la catégorie d IDH élevé à la catégorie moy
L IIG ( Indice d inégalité de genre)
Les désavantages que subissent les femmes constituent une source majeure dinég. Elles souffrent de discrimination en matière de santé, déduc et sur le marché du travail, avec des répercussions négatives sur leurs libertés. Le Rapport 2010 intro une nvelle mesure de ces inég, construite sur le même modèle que lHYPERLINK "http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idh/"IDH et lHYPERLINK "http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idhi/"IDHI, pr mieux exposer les ( ds la distribution des progrès entre hommes et femmes.
LIPM ( Indice de pauvreté multidimensionnelle)
Juillet 2010 une nouvelle mesure de la pauvreté présentant un tableau multidimensionnel des personnes vivant ds la pauvreté afin de contribuer à cibler les ressources de dvpt de manière plus efficace. L'IPM remplace lHYPERLINK "http://hdr.undp.org/fr/statistiques/indices/iph/"IPH, qui figurait dans les Rapports sur le DH depuis 1997.
Le HYPERLINK "http://hdr.undp.org/fr/rapports/mondial/rdh2010/"Rapport 2010 introduit lIPM qui complémente les mesures basées sur le revenu en considérant les déprivations multiples et leur superposition. Lindice identifie les déprivations au travers des mêmes 3 dimensions que celles considérées par lIDH et indique le nb de gens qui st pauvres (souffrant dun nb donné de déprivations) et le nb de déprivations que les ménages pauvres confrontent.
Encore dautres alternatives
Doc poly n° La nébuleuses des indicateurs alternatifs
Indicateurs synthétiques Monétaires
Agrégation de variables monétarisées dans un cadre comptableComposites
Moyenne pondérée dindices hétérogènes fondés sur des variables non monétariséesGlobaux
Mesure cohérente du bien-être saisi dans lensemble de ses dimensions Indicateur de progrès véritable (IPV) (Redefining Progress)
Indicateurs de bien-être économique durable (IBED)
Indicateur de niveau de vie (Fleurbaey et Gaulier) Indice de développement humain (IDH) (PNUD)
Indicateur de développement durable (ONU)
BIP 40 (baromètre des inégalités et de la pauvreté) du Réseau dalerte sur les inégalités
Happy Planet Index (HPI) (Amis de la Terre)
Bonheur national brut (BNB) (initié par la monarchie du Bhoutan et conforme aux valeurs spirituelles bouddhistes)
Indice de bonheur mondial (IBM) (Globeco)
Indice vivre mieux (OCDE)Indice de bien-être économique (IBEE) (Osberg et Sharpe - monétaire et composite) Dédiés
Mesure dune dimension spécifique du bien-être Indicateur dépargne véritable (IEV) (Banque mondiale ; mesure du capital environnemental) Indice de santé sociale (ISS) (Fordham Institute, mesure des pathologies sociales)
Indice de sécurité personnelle (ISP)* (Canadian Council on Social Dévelopment, mesure de létat de sécurité)
Empreinte écologique (WWF, mesure des biocapacités)
Indice dinégalités de genre (IIG) (PNUD)
Source : Daprès « Au delà du bonheur, le PIB ?", Centre d'Analyse Stratégique,
Note de vielle N°91, février 2008 (actualisé)
Quelles différences peut-on faire entre les indicateurs composites et les indicateurs monétaires?
Expliquez ce qui distingue un indicateur global dun indicateur dédié ?
En vous référant aux indications fournies sur les institutions à lorigine de ses indicateurs, recherchez, pour ceux de votre choix, leur valeur pour la France.
Prendre en compte lenvironnement
Le PIB vert ou lIndice de progrès véritable est un indicateur qui mesurerait les richesses dune économie en soustrayant les effets négatifs pour le bien être (pollution, inégalités
) et en ajoutant tout ce qui participe au bien être (travail domestique, travail bénévole ). Pour cela, il faudrait attribuer une valeur monétaire à tous ces indicateurs ce qui parait difficilement faisable. (cf. J. Tinbergen et le « bonheur national brut » qui tiendrait compte des nuisances engendrées par la croissance économique »).
Prendre en compte le bien-être
Un nouvel indicateur, lindice de bien-être économiqueref économique" \* MERGEFORMAT \* MERGEFORMAT \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. (IBEE)
Il sagit dune moyenne de quatre indicateurs portant sur les flux de consommation, les stocks de richesses (économiques, humaines, environnementales), les inégalités et la pauvreté, et linsécurité économique (risques liés au chômage, à la maladie, à la vieillesse et à ceux des familles monoparentales
Page PAGE 1
Santé et longévité
Accès à léducation
Accès à un niveau de vie décent
3 dimensions prises en compte
4
indicateurs
Espérance de vie à la naissance
(en années)
Durée moyenne de scolarisation des adultes (en années)
Durée attendue de scolarisation des enfants en âge scolaire
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