Td corrigé Licence de Philosophie Semestre 1 - Paris Nanterre pdf

Licence de Philosophie Semestre 1 - Paris Nanterre

2/ inscriptions pédagogiques (cours, examen, travaux dirigés) : ...... finale de quatre heures consistant en l'analyse d'un texte et d'un sujet de dissertation.




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Domaine Arts, Lettres et Langues



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UFR Littérature, Langage et Philosophie


Livret pédagogique
Licence mention Philosophie


Année 2006/2007











Brochure gratuite Présentation de l’UFR Littératures, Langages et Philosophie
Directrice : Madame Anne Videau
Directeur-adjoint : M. Jean-François Pradeau
Responsable administrative : Mme Laurence Guerrini, bureau L 103
Coordination de la Scolarité: Mme Suzie ZILMIA-ZITTE bureau L105
Secrétariat de l’UFR: Mme Muriel Schmutz-Gandais, bureau L 101
Bibliothèque : Jean-Marie Guillaume Bureau L319
Site Internet de l’UFR : http://www.u-paris10.fr puis choisir UFR LLPhi dans le menu « composante » puis le département.

Le département de Philosophie
Secrétariat pédagogique : Bureau L113
Pierre Poulard

Tél. 01 40 97 73 10
Fax 01 40 97 75 17
Mail : Licence.philosophie@u-paris10.frDirection du département
Jérôme Sackur
Thierry Hoquet
Bâtiment L, bureau 129
Tél. : 01 40 97 47 12
Mail :  HYPERLINK "mailto:jerome.sackur@gmail.com"jerome.sackur@gmail.com
thierry.hoquet@laposte.net
CALENDRIER UNIVERSITAIRE ANNEE 2006-2007
PREMIER SEMESTREDEUXIEME SEMESTRERentrée universitaire :
Lundi 9 octobre 2006
Fin des enseignements : Samedi 20 janvier 2007
Vacances de Noël :
Du samedi 23 décembre 2006 après les cours
Au lundi 8 janvier 2007 au matin

Semaine banalisée (révisions et rattrapages) :
Du lundi 22 au samedi 27 janvier 2007

Examens :
Du lundi 29 janvier au samedi 10 février 2007
Vacances d’Hiver :
Du lundi 24 février après les examens
Au lundi 5 mars 2007 au matin
Reprise des cours :
Lundi 12 février 2007
Fin des enseignements :
Samedi 2 juin 2007 après les cours

Vacances de Printemps :
Du samedi 7 avril après les cours
Au lundi 23 avril 2007 au matin

Semaine banalisée (révisions et rattrapages) :
Du lundi 4 juin au samedi 9 juin 2007

Examens :
Du lundi 11 juin
Au samedi 23 juin 2007
Jury de la première session :
Au plus tard le vendredi 6 juillet 2007

Examens de la session de septembre :
Du lundi 3 septembre au samedi 15 septembre 2007
Jury de la seconde session :
Au plus tard le vendredi 28 septembre 2007


Affichage informatif
Les panneaux d’affichage (dates et lieux des inscriptions pédagogiques, horaires, salles) sont situés en face du bureau 113, au premier étage du Bâtiment L.
Vous trouverez sur le site de l’UFR LLPhi des informations concernant au cours de l’année : calendrier des examens, actualités diverses…
site de communication des résultats : http://resultats.u-paris10.fr
site d’inscriptions (sesame) : sesame.u-paris10.fr
Inscriptions
1/ inscriptions administratives :
Les inscriptions administratives, permettant d’obtenir une carte d’étudiant et de s’inscrire dans la formation, se prennent auprès du service des inscriptions de Paris X, bâtiment A
La connexion sur internet est obligatoire.
Si vous passez au niveau supérieur dès la session de juin, vous avez la possibilité de vous inscrire, soit sur APOWEB, soit sur  HYPERLINK "http://sesame.u-paris10.fr/"http://sesame.u-paris10.fr pour obtenir un rendez-vous de réinscription.
Si vous devez passer la session de septembre, vous devez attendre l’affichage des résultats (début octobre) avant de prendre votre rendez-vous de réinscription, uniquement sur le site sesame :  HYPERLINK "http://sesame.u-paris10.fr/"http://sesame.u-paris10.fr

2/ inscriptions pédagogiques (cours, examen, travaux dirigés) :
Les inscriptions pédagogiques, se prennent auprès du secrétariat administratif. Des réunions d’information et d’inscription seront organisées dans le courant de ce même mois. Les dates et les salles seront affichées La présence à ces réunions sera obligatoire.
Tout étudiant qui n’aura pas procédé à son inscription pédagogique complète ne sera pas inscrit sur les listes d’examens.

CONVOCATION AUX EXAMENS
Attention : vous ne recevrez pas de convocation individuelle aux examens. Les dates d’examens sont affichées dans l’U.F.R., sur les panneaux de votre année d’études, ainsi que sur le site internet de l’U.F.R.
Sur présentation d’un justificatif de travail, vous pouvez obtenir une attestation du secrétariat de l’U.F.R. dès l’affichage du calendrier des examens.

Enseignement à distance
La Licence de Philosophie peut être suivie à distance par les étudiants remplissant les conditions pour s’inscrire auprès du service d’enseignement à distance de l’université Paris X (COMETE). Les cours de Philosophie diffusés par COMETE portent sur les mêmes programmes que les cours dispensés aux étudiants qui suivent la formation sur place dans les locaux de l’université.




La Licence de Philosophie : conditions d’accès et objectifs

La licence de philosophie est divisée en six semestres, au cours desquels l’étudiant doit obtenir 180 crédits ECTS, au rythme de 30 crédits par semestre.
La licence de philosophie est un diplôme à parcours unique : cela correspond à une double exigence, à la fois d’acquisition de savoirs fondamentaux et de lisibilité du diplôme (tous les étudiants ont la même licence). Elle est ouverte à tous les bacheliers ainsi qu’aux détenteurs d’un titre équivalent.
Toutefois, au sein de la licence, conformément aux directives ministérielles, l’étudiant peut, par le jeu des Unités d’enseignement complémentaire, et par les Unités d’enseignement libre, satisfaire son intérêt pour d’autres disciplines et d’autres savoirs. Au travers des enseignements « complémentaires » obligatoires, la Licence de Philosophie ouvre ainsi les étudiants à une formation pluridisciplinaire dans le champ des sciences humaines et de la culture.

Ainsi, un étudiant qui choisirait la même mineure pendant les quatre premiers semestres, pourra demander de droit sa réorientation au semestre 5 et obtenir son grade dans la discipline correspondant à sa mineure, à la faveur de rattrapages. Il en va ainsi des autres Licences de l'UFR Llphi, mais également de certaines Licences de sciences humaines et sociales.

La répartition des enseignements de la Licence répond à plusieurs objectifs :
- L’accompagnement pédagogique des étudiants, avec des cours de méthodologie dispensés pendant les deux premiers semestres.
- L’acquisition d’une culture philosophique complète : le parcours fait place à parts égales aux principales époques de l’histoire de la philosophie (philosophie antique et médiévale, philosophie classique, philosophie moderne, philosophie contemporaine), et il offre un accès équilibré aux différentes questions de philosophie générale.
- L’acquisition des compétences techniques indispensables à la lecture des textes philosophiques. L’accent a été mis sur deux points principaux : 1/ les langues anciennes (grec ou latin au choix, rendu obligatoire en première année), essentielles pour accéder à la philosophie ancienne et classique ; 2/ la logique (de la première à la troisième année), qui ouvre les clefs de la philosophie contemporaine et de la tradition analytique anglo-saxonne.
- L’ouverture, enfin, aux autres pratiques. La philosophie développe une réflexion sur des objets qu’elle ne crée pas : c’est pourquoi le parcours de l’étudiant de philosophie doit se familiariser avec les outils conceptuels lui permettant d’analyser ces pratiques. Cela correspond à différents enseignements : philosophie des sciences et des techniques, philosophie politique, esthétique.

La Licence de Philosophie poursuit deux objectifs. D’abord, une formation aux humanités, à travers la découverte de l’histoire des idées et des principales représentations du monde et des affaires humaines. Ensuite, elle offre une formation disciplinaire d’ensemble à la philosophie, dont elle parcourt l’histoire et les principaux champs.

Au terme des trois années de Licence, l’étudiant aura d’abord vocation à s’inscrire en Master de Philosophie. Il pourra également se porter candidat à l’inscription à un Master en Lettres ou Sciences Humaines, et disposera d’un diplôme attestant sa maîtrise de la discipline et des principaux exercices académiques qui lui sont attachés : pour l’essentiel, il s’agit de la lecture et du commentaire de textes, et surtout de la réflexion personnelle, soumise à des impératifs méthodiques de clarté et de démonstration.
Voilà qui doit permettre à l’étudiant de s’orienter vers des Masters professionnalisants qui exigent une maîtrise de l’écriture comme de la rigueur démonstrative et délibérative, parmi lesquels les Masters culturels, d’édition, de communication ou encore de journalisme et de ressources humaines.


PRESENTATION DE LA LICENCE DE PHILOSOPHIE 2006/2007

Les EC sont tous à 3 crédits et exigent 26 heures de travail personnel. Les EC comprennent pour la plupart une partie de cours magistral (CM) et une partie de travaux dirigés (TD).


Semestre 1
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)enseignant-eCrédits / CM / TDLLPUF110 Histoire de la philosophie ancienne6LLPCX101 Philosophie ancienne LLPHI111 Aristote : le corps, l’âme, l’intellectBrenet3 / 14 /12LLPCX102 Introduction à une langue et à une culture anciennes (1ec au choix)LLPHI113 Intro à la langue et à la culture grecquesBréchet3 / 14 /12LLLAT191 Latin philosophique initiation ISznajder3 / 14 /12LLLAT192 Latin philosophique perfectionnement IHumeau3 / 14 /12LLPUF120 Histoire de la philosophie classique et philosophie générale6LLPCX103 Philosophie de l’âge classique LLPHI121 Descartes : Les Passions de l’ÂmeChassat3 / 14 / 12LLPCX104 Philosophie générale et métaphysique (1ec au choix)LLPHI123 La connaissance philosophique: NietzscheNebenzahl3 / 14 / 12LLPHI124 La pensée et l’actionSfez3 / 14 / 12LLPUF130 Philosophie des savoirs et des pratiques6LLPCX105 Histoire et Philosophie des Sciences (1ec au choix)LLPHI131 Histoire de l’expérienceChamayou3 / 14 / 12LLPHI132 Introduction à la philosophie des sciencesKistler3 / 14 / 12LLPCX106 Logique LLPHI133 Introduction: la logique propositionnelleSackur3 / 14 / 12LLPUC140 Méthodologie (1ec au choix)3LLPHI141 Méthodologie aChassat3 / 0 / 26LLPHI142 Méthodologie bDousson3 / 0 / 26LLPUC150 Langues (1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC160 Mineure au choix :6LLPPA101 Arts du spectacleLLPPA102 Lettres ClassiquesLLPPA103 Sciences du langageLLPPA104 Lettres moderneSLLPPA105 Histoire Semestre 2
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)Enseignant-eCrédits / CM / TDLLPUF210 Histoire de la philosophie ancienne6LLPCX201 Philosophie ancienneLLPHI211 Justice, connaissance et bonheur dans la République de PlatonPouradier3 / 14 /12LLPCX202 Introduction à une langue et à une culture anciennes (1ec au choix)LLPHI213 Intro à la langue et à la culture grecquesKauffmann3 / 14 /12LLLAT291 Intro à la langue et à la culture latines (initiation II)Snajzder3 / 14 /12LLLAT292 Intro à la langue et à la culture latines (perfectionnement II)Humeau3 / 14 /12LLPUF220 Histoire de la philosophie classique et philosophie générale6LLPCX203 Philosophie de l’âge classique LLPHI221 Descartes et la pensée humanisteFaye3 / 14 /12LLPCX204 Philosophie générale et métaphysique (1ec au choix)LLPHI223 La CritiqueLadmiral3 / 14 /12LLPHI224 Shakespeare et la philosophieNebenzahl3 / 14 /12LLPUF230 Philosophie des savoirs et des pratiques6LLPCX205 Philosophie morale et politique (1ec au choix)LLPHI231 Le républicanisme de Jean-Jacques RousseauGarrau3 / 14 /12LLPHI232 La philosophie politique de HobbesDamien3 / 14 /12LLPCX206 Histoire et Philosophie des Sciences Humaines et Sociales(1ec au choix)LLPHI235 TocquevilleCapdevila3 / 14 /12LLPHI236 La « globalisation » comme rencontre du psychique et du social: cosmopolitisme et singularitésNebenzahl3 / 14 /12LLPUC240 Méthodologie (1ec au choix)3LLPHI241 Méthodologie aSfez3 / 0 /26LLPHI242 Méthodologie bGarrau3 / 0 /26LLPUC250 Langues ( 1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC260 Mineure au choix (1 au choix)6LLPPA201 Arts du spectacleLLPPA202 Lettres ClassiquesLLPPA203 Sciences du langageLLPPA204 Lettres modernesLLPPA205 Histoire Semestre 3
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)enseignant-e Crédits / CM / TDLLPUF310 Histoire de la philosophie et philosophie générale6LLPCX301 Étude et traduction des traditions philosophiques (1ec au choix)LLPHI312 Etude de The Problems of Philosophy (1912) de Bertrand RussellSackur3 / 14 / 12LLPHI316 Le mal dans la pensée juive (1)Chalier3 / 14 / 12LLPCX302 Philosophie moderneLLPHI314 Spinoza : l’idée du Corps.Sfez3 / 14 / 12LLPUF320 Logique et épistémologie6LLPCX303 LogiqueLLPHI321 Rappel et approfondissement en logique propositionnelle. Logique des prédicats.Reznikoff3 / 14 / 12LLPCX307 Histoire et philosophie des sciencesLLPHI325 Les révolutions scientifiques et l’épistémologie des sciences physiquesSeidengart3 / 14 / 12LLPUF330 Esthétique et philosophie morale et politique6LLPCX305 Esthétique (1ec au choix)LLPHI331 Art, politique, philosophie : parcours introductifDousson3 / 14 / 12LLPHI332 Esthétique et logique de l'inconscientNebenzahl3 / 14 / 12LLPCX306 Philosophie morale et politiqueLLPHI334 Droit, morale et politique chez HegelLe Goff3 / 14 / 12LLPUC340 Philosophies, langues et cultures comparées (1ec au choix)3LLPHI341 Langues et cultures grecquesKauffmann3 / 14 / 12LLPHI344 Introduction à l’histoire de la philosophie indienneKapani3 / 14 / 12LLLAT353 Langues et cultures latines (perfectionnement accéléré)Merlier-Espenel3 / 21 / 18LLLAT191 Latin philosophique initiation ISznajder3 / 14 /12LLLAT192 Latin philosophique perfectionnement IHumeau3 / 14 /12LLPUC350 Langues (1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC360 Mineure (1 au choix)3LLPPA301 Arts du spectacleLLPPA302 Lettres ClassiquesLLPPA303 Sciences du langageLLPPA304 Lettres modernesLLPPA305 HistoireLLPUL370 Libre3



















Semestre 4
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)Enseignant-eCrédits / CM / TDLLPUF410 Histoire de la philosophie et philosophie générale 6LLPCX401 Étude et traduction des traditions philosophiques (1ec au choix)LLPHI411 : Heidegger, Sein und ZeitLadmiral3 / 14 / 12LLPHI412 Hannah ArendtSzendy3 / 14 / 12LLPHI416 Le mal dans la pensée juive (2)Chalier3 / 14 / 12LLPCX402 Philosophie moderneLLPHI414 Nature et Liberté dans l’œuvre critique de KantSeidengart3 / 14 / 12LLPUF420 Logique et sciences humaines et sociales6LLPCX403 LogiqueLLPHI421 Logique des prédicatsKistler3 / 14 / 12LLPCX404 Histoire et philosophie des sciences humaines et sociales(1ec au choix)LLPHI423 Hume et SmithLazzeri3 / 14 / 12LLPHI424 Anthropologie et psychanalyseDe Gaudemar3 / 14 / 12LLPUF430 Esthétique et philosophie morale et politique6LLPCX405 Esthétique (1ec au choix)LLPHI431 De Schopenhauer à NietzscheSzendy3 / 14 / 12LLPHI432 Art et philosophie au XVIIIe siècleSaint Girons3 / 14 / 12LLPCX406 Philosophie morale et politique LLPHI434 La philosophie politique de MarxCapdevila3 / 14 / 12LLPUC440 Philosophies, langues et cultures comparées (1ec au choix)3LLPHI441 Langues et cultures grecquesKauffmann3 / 14 / 12LLPHI444 Le bouddhisme indienKapani3 / 14 / 12LLLAT291 Intro à la langue et à la culture latines (initiation II)Snajzder3 / 14 /12LLLAT292 Intro à la langue et à la culture latines (perfectionnement II)Humeau3 / 14 /12LLLAT453 Latin, perfectionnement accéléré IIMerlier-Espenel3 / 21 / 18LLPUC450 Langues (1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC460 Mineure (1 au choix)3LLPPA401Arts du spectacleLLPPA402 Lettres ClassiquesLLPPA403 Sciences du langageLLPPA404 Lettres modernesLLPPA405 HistoireLLPUL470 Libre3 Semestre 5
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)enseignant-eCrédits / CM / TDLLPUF510 Histoire de la philosophie et philosophie générale9LLPCX501 Philosophie ancienne et médiévale LLPHI511 L'épicurisme antiqueBalaudé3 / 14 / 12LLPCX502 Philosophie moderne LLPHI513 La métaphysiqueMalabou3 / 14 / 12LLPCX503 Philosophie contemporaine LLPHI516 Introduction à la pensée de LevinasFranck3 / 14 / 12LLPUF520 Philosophie des savoirs et des pratiques9LLPCX504 Philosophie morale et politique (1ec au choix)LLPHI521 La philosophie politique de LockeCapdevila3 / 14 / 12LLPHI522 L'AssujettissementOgilvie3 / 14 / 12LLPCX505 Histoire et Philosophie des Sciences (1ec au choix)LLPHI523 Historicité et théoricité de la scienceSalanskis3 / 14 / 12LLPHI524 L'infini de l'Antiquité au 18ème siècleReznikoff3 / 14 / 12LLPCX506 Esthétique (1ec au choix)LLPHI525 Kant, la Critique de la Faculté de JugerSzendy3 /14 /12LLPHI526 Sublime et art moderneSaint Girons3 / 14 / 12LLPUC530 Renforcement disciplinaire (1ec au choix)3LLPHI531 Logique des prédicats : traduction et sémantiqueSalanskis3 / 14 / 12LLPHI532 Politiques de la lectureSzendy3 / 14 / 12LLGRE175 Philosopher à l’époque impérialeBréchet3 / 14 / 12LLLAT353 Langues et cultures latines (perfectionnement accéléré)Merlier-Espenel3 / 21 / 18LLPCX507 Pré-professionalisation au professorat des écoles
MLE5FOM3; 3 / 14 / 12LLPUC550 Langues (1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC560 Mineure (1 au choix)3LLPPA501 Arts du spectacleLLPPA502 Lettres ClassiquesLLPPA503 Sciences du langageLLPPA504 Lettres modernesLLPPA505 HistoireLLPUL570 Libre3 Semestre 6
Unités d’enseignement (UE) et Enseignements constitutifs (EC)Enseignant-eCrédits / CM / TDLLPUF610 Histoire de la philosophie et philosophie générale9LLPCX601 Philosophie ancienne et médiévaleLLPHI611 Qui pense ? Averroès et l’invention médiévale du moi (II)Brenet3 / 14 / 12LLPCX602 Philosophie moderne LLPHI613 Figures du cogito et identité personnelleDe Gaudemar3 / 14 / 12LLPCX603 Philosophie contemporaine (1ec au choix)LLPHI616 Hegel, Philosophie de l’histoirePagès3 / 14 / 12LLPHI617 L’Inde et l’OccidentKapani3 / 14 / 12LLPUF620 Philosophie des savoirs et des pratiques9LLPCX604 Philosophie morale et politique (1ec au choix)LLPHI621 L'esthétisation de la politiquePerret3 / 14 / 12LLPHI622 Tocqueville et la démocratieDamien3 / 14 / 12LLPCX605 Histoire et Philosophie des Sciences (1ec au choix)LLPHI623 La philosophie naturaliste de l'esprit au XXe siècleKistler3 / 14 / 12LLPHI624 L'infini aux 19ème et 20ème sièclesReznikoff3 / 14 / 12LLPCX606 Esthétique (1ec au choix)LLPHI625 La naissance du musée et l'idée de démocratiePerret3 / 14 / 12LLPHI626 Le "primat de la perception" selon Merleau PontySaison3 / 14 / 12LLPUC630 Renforcement disciplinaire (1ec au choix)3LLPHI632 L’égalité, une notion en débat Chamayou3 / 14 / 12LLPHI411 Heidegger, Sein und ZeitLadmiral3 / 14 / 12LLGRE276 Les rêves chez les philosophes grecs et les Pères de l’EgliseBréchet3 / 14 / 12LLLAT422 Langues et cultures latines3 / 14 / 12LLPCX607 Pré-professionalisation au professorat des écoles
MLE6RL41
MLE6RM42
1,5
1,5LLPUC650 Langues (1 langue au choix)3Au choix : Anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russeLLPUC660 Mineure (1 au choix)3LLPPA601 Arts du spectacleLLPPA602 Lettres ClassiquesLLPPA603 Sciences du langageLLPPA604 Lettres modernesLLPPA605 HistoireLLPUL670 Libre3 DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS

Licence de Philosophie Semestre 1

LLPHI 111, « Philosophie Ancienne » Jean-Baptiste Brenet
Aristote : le corps, l’âme, l’intellect

Le cours est une introduction à la « psychologie » d’Aristote, i.e. à sa théorie de l’âme. Il prend comme textes de base les Petits traités d’histoire naturelle ainsi que le Traité de l’âme qui s’intègre au corpus biologique du philosophe grec. Etudier ce qu’est l’âme revient d’abord à examiner ce qui définit le vivant en tant que tel : le phénomène psychique est le phénomène de la vie dans toutes ses occurences, de la plante au dieu, et non pas seulement la manifestation d’actes mentaux ou intellectuels strictement réservés à l’être humain. En tant que principe vital, d’ailleurs, l’âme n’est pas à l’écart du corps, comme une entité sur-naturelle, méta-physique ou transcendante : elle est quelque chose d’un corps, indissociable de lui. Chez l’homme, pourtant, qui domine la plante et la bête dans la hiérarchie des vivants, la psychologie n’est pas qu’une psychosomatologie : la faculté de penser pose problème et paraît déroger à l’« hylémorphisme ». Car penser semble être une opération pure de toute implication corporelle, une fonction sans base organique, l’acte propre d’une âme ponctuellement détachée du corps. Dans le cas de l’homme, autrement dit, la psychologie immanentiste paraît s’achever sur l’affirmation d’une transcendance : celle de l’intellect, par un passage à la limite qui nous conduit dans un autre ordre que l’ordre physique des phénomènes élémentaires de la vie. Qu’est-ce que vivre ? Qu’est-ce que penser ? On tâchera de répondre à ces deux questions et d’en repérer les enjeux, en mobilisant les principaux concepts métaphysiques et éthiques de la philosophie aristotélicienne.

Bibliographie
Ouvrages d’Aristote :
– De l’âme, texte établi par A. Jannone, traduction et notes de E. Barbotin, Paris, Les Belles Lettres, 1989. Pour le texte grec.
– De l’âme, traduction de R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion, 1993. La traduction qu’on utilise.
– Petits traités d’histoire naturelle, traduction et présentation par Pierre-Marie Morel, Paris, GF-Flammarion, 2000.
– Ethique à Nicomaque, traduction et présentation par R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion, 2004.
– Physique, traduction et présentation par P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2000.
– La métaphysique, introduction, notes et index par J. Tricot, Paris, Vrin, 1986.
Pour une introduction générale :
– Bodéüs R., Aristote, Paris, Vrin, 2002.
– Crubellier M., Pellegrin P., Aristote. Le philosophe et les savoirs, Paris, Editions du Seuil, 2002.
– Moreau J., Aristote et son école, Paris, PUF, 1962.
– Morel P.-M., Aristote, Paris, GF-Flammarion, 2003.
– Ross D., Aristote, Gordon and Breach, 1971.
Sur la psychologie et la noétique :
– Barnes J., Schofield M., Sorabji R. (éds), Articles on Aristotle. 4. Psychology and aesthetics, Londres, Duckworth, 1977.
– Nussbaum M.C. et Rorty A. O. (éds), Essays on Aristotle’s de anima, Oxford, Clarendon Press, 1992.
– Nuyens F., L’évolution de la psychologie d’Aristote, Louvain, Editions de l’institut supérieur de philosophie, 1973.
– Rodier G., Commentaire du « Traité de l’âme » d’Aristote, Paris, Vrin reprise, 1985.
Romeyer Dherbey G. (éd.), Corps et âme. Sur le De anima d’Aristote, études réunies par C. Viano, Paris, Vrin, 1996.
LL PHI 113, , « Introduction à la langue et à la culture grecques » Christophe Bréchet
Cours d’initiation au grec ancien : apprentissage de la langue grecque et de sa culture, dans la perspective de la lecture de textes et de la compréhension de certains mots significatifs de la pensée grecque.

Bibliographie
A. Lebeau & J. Métayer, Cours de grec ancien à l’usage des grands commençants, 6e-8e édition, Paris, SEDES.


LL LAT 191, « Latin philosophique, initiation I » L. Sznajder,
Cours d'initiation au latin : acquisition des outils de base en vue de lire les textes philosophiques et de mieux comprendre certains mots élaborés par les auteurs latins.

Bibliographie
S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES),

LL LAT 192, « Latin philosophique, perfectionnement I » M. Humeau,
Approfondissement du niveau d'initiation de première année ou continuation des études secondaires : poursuite de l'étude de la langue latine. Les exercices et textes d'étude seront choisis dans les textes philosophiques écrits en latin.

Bibliographie
S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES).
Textes complémentaires distribués en cours.

LLPHI 121 « Philosophie de l'âge classique »Sophie Chassat,
Descartes : Les Passions de l’Âme

Admiration, amour, haine, désir, joie, tristesse, mais aussi humilité, bassesse, vénération, dédain, jalousie, désespoir, dégoût, allégresse etc., telles sont quelques unes des passions de l’âme étudiées par Descartes. Loin d’être secondaire, ce traité constitue une excellente introduction à l’épineuse question des rapports entre l’âme et le corps dans la philosophie cartésienne, et permet de mesurer le caractère résolument moderne de la définition que donne Descartes de la « passion ». Son influence fut considérable, par exemple dans le domaine artistique, avec la célèbre Conférence sur l’Expression des Passions du peintre Charles Le Brun qui se livra à une véritable illustration de la « pathétique cartésienne ».

Bibliographie :
Les Passions de l’Âme, Descartes, GF.
Correspondance avec Elisabeth, Descartes, GF.




LLPHI 123 « Philosophie générale et métaphysique » Michel Nebenzahl,
La connaissance philosophique: Nietzsche

On sait que Nietzsche a mis en question la philosophie comme connaissance, la « connaissance philosophique ». La connaissance comme « représentation » certes, mais aussi comme concept et jugement, donc le champ cognitif tel que l'appréhendent les philosophies et la logique. L'interprétation (« l'herméneutique ») se fiat « déconstruction » et ouvre ainsi sur un champ de ruines. Déjà privée de son ancrage métaphysique, la pensée se caractérise de ne pouvoir invoquer l'Être, ni la communauté pas plus qu'un « sujet » comme support. C'est bien tout l'édifice de la « raison » qui s'écroule. La « folie » est-elle la conclusion que l'on devrait tirer de cette élaboration? Nietzsche se réclame-t-il d'un « transcendantal » ou d'un « savoir » pour opérer sa critique de la connaissance? Et est-ce bien la réception qu'en auraient fait, au coeur même de leur élaboration, Deleuze, Foucault et Derrida?

Bibliographie
La question du cours traverse l'oeuvre entière de Nietzsche. La lecture du Gai Savoir est d'emblée requise. On utilisera de préférence les traductions de la collection « folio » poche.
G Deleuze Nietzsche et la philosophie éd. PUF
M Foucault « Nietzsche, la généalogie, l'histoire » in Hommage à Jean Hyppolite éd. PUF, 1971
J Derrida De la grammatologie éd Minuit


LLPHI 124 « Philosophie générale et métaphysique » Géraldine Sfez
La pensée et l’action

Qu’est-ce que penser ? Que fait-on quand on pense ? La pensée est-elle une activité de part en part invisible ou peut-on en percevoir des manifestations ? Penser, selon Aristote, constitue l’acte le plus haut, ce qui est propre à l’homme – et partant « ce qu’il y a de plus excellent et de plus agréable » pour lui. Comment s’opère alors la distinction entre vie active et vie contemplative et comment comprendre le rapport de la pensée à l’action ?
Ce cours se propose d’examiner la façon dont les philosophes définissent l’activité de la pensée, en la confrontant à ce qui est souvent présenté comme son alternative ou son envers, la question de l’action. La Vie de l’esprit d’Hannah Arendt, où se trouve notamment analysé le rapport de l’agir et du penser, de la vie active et de la vie contemplative, constituera le fil directeur de ce cours.

Bibliographie :
Arendt H., Condition de l’homme moderne, trad. G. Fradier, Calmann-Lévy, coll. Agora Pocket, 2004.
Arendt H., La vie de l’esprit, trad. L. Lotringer, PUF, 2005.
Aristote, Ethique à Nicomaque, trad. R. Bodéüs, GF, 2004.
Descartes R., Le Discours de la méthode, GF, 2000.
Platon, La République, trad. G. Leroux, GF, 2002.








LLPHI131 « Histoire et philosophie des sciences » Grégoire Chamayou,
Histoire de l’expérience

L’expérience scientifique a une histoire. De « l’expérience » que pouvait faire un médecin de l’Antiquité à l’expérimentation que mène aujourd’hui un biologiste dans son laboratoire, il y a un monde. Dans les différentes régions de la pratique scientifique, l’expérience a connu des mutations fondamentales : changement de sa « culture matérielle » - ses instruments de mesure, d’observation et d’enregistrement -, transformation de ses procédures et de ses méthodes, et modification de son statut épistémologique, c’est-à-dire du rôle qui lui est assigné dans le régime d’établissement de la vérité scientifique.
L’objectif de ce cours est de faire l’esquisse de cette histoire, à partir de l’étude précise d’une série de cas.

Bibliographie:
Bacon, Novum Organum
Galilée, Discours concernant deux sciences nouvelles
Kant, Critique raison pure, préface à la seconde édition
Bernard, Claude, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
Duhem, Pierre, La théorie physique : son objet - sa structure
Bachelard, Gaston, La formation de l'esprit scientifique : contribution à une psychanalyse de la connaissance objective
Canguilhem, Georges, La connaissance de la vie
Schaffer, Simon ; Shapin, Steven, Léviathan et la pompe à air. Hobbes et Boyle entre science et politique, La Découverte, 1993
Hacking, Ian, Concevoir et expérimenter, Christian Bourgois, 1989
Galison, Peter, L’empire du temps : Les horloges d'Einstein et les cartes de Poincaré, Robert Laffont, 2005

LLPHI 132 « Histoire et Philosophie des Sciences » Max Kistler,
Introduction à la philosophie des sciences

Ce cours à pour but d'introduire quelques-unes des notions fondamentales de la philosophie contemporaine des sciences, ainsi que certains des problèmes importants qu'elle rencontre. Nous étudierons notamment le rôle des hypothèses et leur mise à l'épreuve dans l'expérience ; le problème de l'induction ; l'idée d'un critère de démarcation entre science et métaphysique ; le concept de loi de la nature ; l'explication scientifique et son rapport à la causalité ; le rôle des théories et des objets théoriques ; la question de la dépendance de l'observation par rapport à la théorie ; la question de la réalité des objets de taille microscopique ; la question de l'unité de la science et de la réduction des théories. On proposera des textes brefs qui approfondissent certains des problèmes soulevés et qui peuvent faire lobjet dexposés par les étudiants.

Bibliographie
- Anouk Barberousse, Max Kistler, Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXe siècle, Paris, Flammarion, Collection Champs Université, 2000.
- Alan Chalmers, Qu'est-ce que la science ? (1976), La Découverte, 1987.
- Ian Hacking, Concevoir et expérimenter (1983), Christian Bourgeois, 1989.
- Carl Hempel, Eléments d'épistémologie (1966), A. Colin, 1972.
- Karl Popper, Conjectures et réfutations (1963), Payot, 1985.
- Stephen Toulmin, L'explication scientifique (1961), A. Colin, 1973.
LLPHI 133 « Logique » Jérôme Sackur,
Introduction: la logique propositionnelle

Le but d'une introduction à la logique est double: d'un côté il s'agit de préciser notre connaissance intuitive des propriétés logiques élémentaires afin d'apprendre à mieux raisonner; de l'autre, il s'agit de fournir un matériau pour une réflexion sur certaines notions importantes, notamment la vérité. Dans la logique des propositions nous restons à un niveau d'analyse simple, où chaque proposition est considérée comme ou bien vraie ou bien fausse. Pour l'essentiel, il s'agit d'un cours technique; nous apprenons des méthodes de formalisation des énoncés, puis nous en étudions les propriétés.

Bibliographie:
François Lepage, Elements de logique contemporaine, Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 2001.


LLPHI 141 « Méthodologie » Sophie Chassat,

La science de la méthode – « méthodologie » - n’est hélas ! pas une science exacte… Cependant, il y a une raison à et de la méthode : en ce sens, « méthodologie » n’est pas un vain mot, et un tel cours n’est pas un pur artifice. Parce que la méthode relève davantage du savoir-faire que du pur savoir, mais aussi parce que ce savoir-faire est une condition qui, sans être suffisante, est nécessaire à toute exigence de savoir, ce cours se propose de faire acquérir aux étudiants des techniques et des réflexes pour apprendre à bien lire un texte ainsi qu’un sujet et à construire une problématique et un plan, mais aussi des outils conceptuels et des stratégies argumentatives pour commenter et disserter de façon rigoureuse.

LLPHI 142 « Méthodologie »Lambert Dousson,

L’objectif de ce cours est de familiariser les étudiants aux méthodes d’analyse philosophique, en leur en fournissant les outils nécessaires, pour la dissertation et le commentaire de texte : appréhension des différentes formulations de sujet et des différents types de texte, analyse conceptuelle, construction de la problématique, élaboration du plan, rédaction de l’introduction, des différentes parties du développement, des transitions et de la conclusion, réinvestissement des connaissances, traitement des concepts et des arguments, mobilisation des exemples.
Les séances seront consacrées à des analyses de sujet et des explications de texte, revenant et approfondissant les notions philosophiques abordées en classe de Terminale (toutes sections). Un travail régulier et une participation active des étudiants sont requis. L’évaluation se fera à partir de devoirs maison fréquents (exercices) ; un devoir sur table en temps limité au cours du semestre, et une épreuve finale de quatre heures consistant en l’analyse d’un texte et d’un sujet de dissertation.

Bibliographie.
En plus de leurs cours et manuel de Terminale, les étudiants peuvent s’aider des usuels suivants : Pratique de la philosophie de A à Z, Hatier (à manier avec précaution) ; Les philosophes par les textes. De Platon à Sartre, Nathan (recueil de textes fondamentaux de la philosophie).
Les ouvrages de la collection “ GF Corpus ” chez Flammarion (recueils de textes sur une notion précédés d’une introduction) ; “ Folio plus philosophie ” chez Gallimard (études de textes) ; “ Ellipse ” (“ Le vocabulaire de… ” portant sur un auteur, et “ Philo-philosophes ”, consacrés à l’exposé de la doctrine d’un philosophe suivi d’un recueil de textes commentés ”, “ Philo-œuvres ”) ; “ Philosophie ” chez PUF (portant sur un concept, un auteur ou une œuvre).


Licence de Philosophie Semestre 2

LLPHI 211 « Philosophie ancienne » Maud Pouradier
Justice, connaissance et bonheur dans la République de Platon

Au livre II de la République, Socrate fait le pari de montrer à Glaucon que la justice est plus désirable et rend plus heureux que l’injustice. Contre le sens commun, Socrate affirme que les Gygès et autres tyrans invisibles ne sont pas heureux. C’est donc un défi particulièrement ambitieux que relève Platon. Puisque le juste doit être plus heureux que l’injuste caché, Platon ne pourra faire appel à un argument de type « utilitariste » selon lequel le regard de la société punit l’injuste. Il n’aura pas non plus recours à un argument théologique – une vie de l’âme après la mort n’étant au mieux, d’après le Phédon, qu’un espoir. Platon veut nous montrer que c’est ici et maintenant que la vie du juste, si misérable semble-t-elle, est plus heureuse que la vie de l’injuste. Une lecture suivie de la République permettra à chacun de juger si Platon a réussi son pari.

Bibliographie :
PLATON, La République, trad. de Georges Leroux, GF, 2002
PLATON, Ménon, trad. de Monique Canto-Sperber, GF, 1991
PLATON, Phédon, trad. de Monique Dixsaut, GF, 1991
PLATON, Gorgias, trad. de Monique Canto, GF, 1997

ANNAS, Julia, Introduction à la République de Platon, PUF, 1994
ARISTOTE, Ethique à Nicomaque, trad. de Jean Tricot, Vrin, 1990
ARISTOTE, Politiques, trad. de Pierre Pellegrin, GF, 1990
CANTO-SPERBER, Monique (sous la dir. de), Philosophie Grecque, PUF, 1997
GUILLERMIT, Louis, Platon par lui-même, GF, 1995.
KLOSKO, George, The Development of Plato’s political theory, Methuen, 1986
ROBIN, Léon, Platon, PUF, 2003


LL PHI 213, « Introduction à la langue et à la culture grecques » S. Kauffmann,
Poursuite de l’apprentissage de la langue grecque et de sa culture, dans la perspective de la lecture de textes et de la compréhension de certains mots significatifs de la pensée grecque.

Bibliographie
A. Lebeau & J. Métayer, Cours de grec ancien à l’usage des grands commençants, 6e-8e édition, Paris, SEDES.

LL LAT 291, « Latin philosophique, initiation II » L. Sznajder,
Suite de LL LAT 191. Poursuite de l'initiation à la langue latine et à sa culture, dans la perspective de la lecture des textes philosophiques et de la compréhension du vocabulaire philosophique.

Bibliographie
S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES)
LL LAT 292, « Latin philosophique, perfectionnement II »M. Humeau,
Suite de LL LAT 192. Poursuite de l'apprentissage de la langue latine, en vue d'acquérir la maîtrise nécessaire pour la lecture et la traduction de textes philosophiques en latin.

Bibliographie
S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES).


LLPHI 221, « Philosophie de l'âge classique » Emmanuel Faye,
Descartes et la pensée humaniste

En mars 1636, René Descartes annonce à son correspondant le P. Mersenne la publication d’un livre qui s’intitulerait : Le projet d’une Science universelle qui puisse élever notre nature à son plus haut degré de perfection. Un an plus tard, l’ouvrage paraîtra, mais sous un titre moins audacieux : ce sera le Discours de la méthode. Cependant, le choix du titre initial nous révèle la présence d’une philosophie de la perfection de l’homme au fondement du projet cartésien. Nous étudierons donc, dans l’œuvre de Descartes, les textes qui explicitent cette notion de l’hominis perfectio, notamment dans les Méditations et les Principes de la philosophie. Nous rechercherons dans quelle mesure Descartes hérite de la pensée humaniste de la Renaissance, particulièrement en France avec des philosophes comme Charles de Bovelles, Michel de Montaigne et Pierre Charron. Nous montrerons pourquoi la dimension humaniste de l’œuvre de Descartes a été en partie occultée dans la seconde moitié du XVIIe siècle, avec la résurgence de l’augustinisme. Les Pensées de Pascal seront un texte-clé pour analyser cette remise en question de l’héritage humaniste. A l’horizon de ce travail, nous nous interrogerons sur les relations entre philosophie et perfection de l’homme, et sur la distinction entre les deux modes de pensée du philosophe et du théologien. Nous montrerons que c’est la possibilité d’une philosophie de la liberté qui est en jeu dans la pensée de Descartes.
Nous alternerons cours magistraux et travaux pratiques en demi-groupe, avec étude de textes et exposés d’étudiants.

Bibliographie
Œuvres :
Charles de Bovelles, Le Livre du sage (Vrin)
Michel de Montaigne, Essais (Villey-Saulnier, PUF, Quadrige)
Pierre Charron, De la Sagesse (« Corpus », Fayard)
René Descartes, Règles pour la direction de l’esprit (Le Livre de poche)
Méditations métaphysiques (Garnier-Flammarion) à acquérir
Principes de la philosophie (éd. Alquié, t.II, Garnier)
Blaise Pascal, Œuvres complètes (Lafuma, Ed. du Seuil)

Etudes :
Emmanuel Faye, Philosophie et perfection de l’homme, de la Renaissance à Descartes (Vrin)
Etienne Gilson, Descartes, Le Discours de la méthode, Texte et commentaire (Vrin)
Henri Gouhier, La pensée métaphysique de Descartes (Vrin)
Cartésianisme et Augustinisme au XVIIe siècle (Vrin)


LLPHI 223, « Philosophie générale et métaphysique » Jean-René Ladmiral,
La Critique

Le jugement de la critique tend à s'identifier avec l'exercice de la Raison, et la Critique à se confondre avec la philosophie elle-même. Ainsi, avec Kant, la philosophie se fait critique de la connaissance, ainsi que critique de la morale et de la raison pratique, mais aussi critique du goût et de notre faculté de juger. On la retrouve en aval, là où la philosophie rejoint les sciences humaines; et elle investit ces dernières en les pénétrant de sa substance critique. Ainsi le programme de l'Ecole de Francfort est-il celui d'une « Théorie critique de la société ». Avec K. R. Popper, c'est l'épistémologie elle-même qui prend le sens d'un rationalisme critique. Sans doute est-ce encore surtout dans le marxisme que la pensée contemporaine va chercher « les armes de la critique ». Mais il y a aussi un potentiel critique majeur dans la mensée de Nietzxche, ou encore de Freud... Il n'est pas jusqu'à la critique littéraire et ethétique qui ne soit elle-même un moment philosophique, comme le montrent les « philosophes » des Lumières. --- Cet enseignement de philosophie générale prendra donc appui sur les grandes « stations » de la pensée critique qui, tout au long de l'histoire de la philosophie, fourniront les éléments d'une bibliographie à vrai dire très étendue...

LLPHI 224, « Philosophie générale et métaphysique » Michel Nebenzahl,
Shakespeare et la philosophie

L'Oeuvre de Shakespeare se présente comme la description dramatique d'un « état de choses » sans « vision du monde ». D'où son actualité. Chaque pièce articule simultanément le politique, le droit, l'économie, la sexualité, l'histoire, le langage dans leur élaboration effective conjointe et conflictuelle tout en y impliquant le lecteur spectateur: la « réalité » en procès ou en jeu. L'étude d'une pièce de Shakespeare peut ainsi être considérée comme une introduction aux conditions mêmes de l'exercice de la philosophie.

Bibliographie
Les pièces étudiées seront indiquées à l'avance. On utilisera de préférence les éditions bilingues des collections Garnier-Flammarion ou Folio (poches).


LLPHI 231 « Philosophie morale et politique » Marie Garrau,
Le républicanisme de Jean-Jacques Rousseau

Quelle place occupe le Contrat Social dans la tradition républicaine et quelles sont les spécificités du républicanisme de Rousseau ? C’est à partir de ces deux questions que nous entreprendrons la lecture du Contrat Social, destinée à la fois à présenter aux étudiants les principaux concepts autour desquels s’ordonne la pensée politique de Rousseau, mais aussi à les introduire à la spécificité et aux discontinuités qui traversent le courant républicain. Dans le Contrat Social en effet, Rousseau reprend à la tradition républicaine un certain nombre de ses thèmes de prédilection. Sa conception de la citoyenneté, qui s’adosse à la critique de la domination élaborée dans le Discours sur l’Origine et les Fondements de l’Inégalité parmi les Hommes, repose sur une articulation originale des intérêts particuliers et de l’intérêt commun que rendent possible le gouvernement des lois ainsi que le développement de mœurs vertueuses. Cette filiation, que revendique Rousseau quand il en appelle notamment aux modèles antiques de Sparte et de Rome, ne doit pourtant pas occulter la spécificité de notre auteur, qui propose notamment une formulation contractualiste du républicanisme.


Bibliographie
Du Contrat Social, présentation et notes de Bruno Bernardi, Paris, Garnier Flammarion, 2001.
Discours sur l’Origine et les Fondements de l’Inégalité parmi les Hommes, Discours sur les sciences et les arts, présentation de Jacques Roger, Paris, Garnier Flammarion, 1995.

Une bibliographie critique sera indiquée en début de semestre.

LLPHI 232 « Philosophie morale et politique » Robert Damien,
La philosophie politique de Hobbes

Présentation générale du projet philosophique de Hobbes et des problèmes fondamentaux de sa pensée politique et morale. L’analyse sera centrée sur la lecture de l’œuvre majeure de Hobbes : le Léviathan.

On travaillera sur l’édition de François Tricaud , Paris, Sirey, 1971
Autres ouvrages à travailler
De Cive, du citoyen, traduction Corbière, Paris, Garnier/Flammarion, 1982, n°385
Eléments de la loi naturelle et politique, traduction D.Weber, Paris, Livre de poche, 2003

Lectures d’introduction
Michel Malherbe, Hobbes ou l’œuvre de raison, Paris, Vrin, 1984
Commentaires
Pierre François Moreau, Hobbes, Philosophie, science, religion, Paris, PUF, Collection Philosophie, 1989
Léo Strauss, La philosophie politique de Hobbes, Paris, Belin, 1991
Yves Charles Zarka, La décision métaphysique de Hobbes, Paris, Vrin, 1987

LLPHI 235 « Histoire et philosophie des sciences humaines et sociales » Nestor Capdevila,
Tocqueville

Le cours tentera de déterminer quelle est la « nature » de la démocratie dans De la démocratie en Amérique de Tocqueville.

Bibliographie :
Tocqueville, De la démocratie en Amérique, Paris Garnier Flammarion, 2 vol.
P. Manent, Tocqueville et la nature de la démocratie, Paris, Fayard, 1993.

LLPHI 236, « Histoire et philosophie des sciences humaines et sociales » Michel Nebenzahl,
La « globalisation » comme rencontre du psychique et du social: cosmopolitisme et singularités
La « globalisation » sera abordée comme immanence du psychique au social et du social au psychique en tant que leur « virtualisation », déjà anticipée par Kant (Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique) par Marx (« l'intellect général ») et GH Mead (« l'autrui généralisé ») entre autres, induisant une suspension de l'anthropo-logie.

Nous partirons d'un inventaire de « crise »: crise des modèles d'identification subjective et collective; des modèles de légitimation artistiques, culturels et cognitifs; crise de la représentation, du « discours » et de la « narration ». Ce sera l'occasion d'opposer cosmopolitisme et « globalisation » et de redonner vie à la notion de « sujet ». La notion de « virtualisation » nous conduira à reconsidérer le rapport au temps (l'Histoire ) et à l'espace (la Géographie): les nouvelles coordonnées de l'expérience subjective et sociale et leurs conséquences (cosmo) poligiques.

Bibliographie
Une bonne introduction générale: Histoire des théories de la communication de A et M Mattelart, éd. La Découverte, coll. Repères, 1995.
Deux textes fondamentaux:
Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, Kant, 1784 (GF Poche)
« Analyse du moi et psychologie des foules », S Freud 1921 (in Essais de Psychanalyse Payot poche)
Sur le cosmopolitisme: U. Beck « Qu'est-ce que le cosmopolitisme? » éd. Aubier, coll Alto, 2006
Sur les singularités: G Simondon L'individuation psychique et collective éd. Aubier, 1989.
On confrontera également Mille plateaux de Deleuze – Guattari (éd. Minuit) et Ecumes Sphères III de P Sloterdijk (éd. Maren Shell)

LLPHI 241, « Méthodologie » Géraldine Sfez,
Comment lire un texte philosophique? Comment aborder un problème philosophique et construire une dissertation? Comment rédiger une introduction? Autant de questions que nous aborderons dans ce cours à partir d’exercices dirigés, en travaillant notamment sur différents types de textes et de sujets –sujets notionnels ou sous forme de questions. En croisant méthodologie de la dissertation et du commentaire, et méthodologie du travail (comment se repérer dans une bibliographie, rédiger des fiches, lire un texte et être capable de réinvestir et articuler ses connaissances), nous essayerons de comprendre aussi en quoi les questions de méthode en philosophie s’avèrent au fond indissociables d’une réflexion sur la nature de la philosophie.

Bibliographie
Folscheid D. et Wunenburger J.-J., Méthodologie philosophique, Puf, 1992.

LLPHI 242, « Méthodologie » Marie Garrau,
Commenter un texte de philosophie ou construire une dissertation, analyser un concept ou déterminer une problématique, rédiger une introduction ou élaborer un exemple sont autant d’exercices qui répondent à certaines exigences et mettent en jeu certaines règles qu’il est nécessaire de maîtriser dans la perspective des examens ou des concours. Mais pas seulement : loin d’être purement académiques ces exercices constituent l’occasion d’un apprentissage sans cesse renouvelé de la pensée, au cours de laquelle celle-ci se forme et se transforme en questionnant ses propres procédures. En consacrant chaque séance à un exercice philosophique particulier – qu’il s’agisse de problématiser et de commenter un texte, de réfléchir à partir de différents types de sujets de dissertation, de construire un plan ou d’analyse un concept – ce cours voudrait encourager autant la réflexion sur les pratiques de la philosophie qu’une véritable pratique de la réflexion philosophique. A cette fin, la présence assidue des étudiants est requise.



Licence de Philosophie Semestre 3

LLPHI 312 « Etude et traduction des textes philosophiques en langue anglaise »Jérôme Sackur,
Etude de The Problems of Philosophy (1912) de Bertrand Russell

Russell conçut les Problèmes comme une introduction à la philosophie. Il y traite des questions les plus anciennes et fondamentales: apparence et réalité, limites de la connaissance, nature de la philosophie... ce qui fait du livre à la fois une introduction et un traité de philosophie première. Nous étudierons ce classique de la philosophie contemporaine dans sa langue d'origine.

LLPHI 316, « Philosophie comparée » Catherine Chalier,
Le mal dans la pensée juive (1)

Le cours sera consacré à l’interprétation de quelques textes de la Bible qui posent la question du mal - le mal commis et le mal subi ; le mal constaté autour de soi et le mal approuvé ou augmenté par soi. Puis, en référence à deux philosophes juifs - Maïmonide et Levinas - nous verrons comment là où le premier explique le mal comme « non-être » , le second y voit au contraire « un excès d’être » . L’ensemble de ce parcours devra aussi mettre en évidence quelle idée de Dieu est le corollaire de ces analyses.

LLPHI 314, « Philosophie moderne » Géraldine Sfez,
Spinoza : l’idée du Corps.

La notion de « parallélisme » n’apparaît pas à proprement parler dans l’œuvre de Spinoza ; elle est pourtant constamment requise pour expliquer sa philosophie, car il s’agit bien tout au long de l’Ethique de comprendre le corps et l’esprit dans un seul mouvement. Contre la tradition cartésienne qui fait de l’esprit et du corps deux substances distinctes, le Corps et l’Esprit sont, chez Spinoza, « une seule et même chose », conçue selon deux attributs différents. C’est donc ce système de correspondance et d’identité entre le Corps et l’Esprit, les idées et les choses, qui explique que la connaissance de l’Esprit ne soit pas dissociable de celle du Corps et que la seconde partie de l’Ethique, intitulée De Mente, s’ouvre sur une « petite physique des corps».
Ce cours s’attachera donc à la question du statut du Corps chez Spinoza et permettra d’aborder des notions fondamentales de l’Ethique telles que connaissance du 1er genre et science intuitive, affects et affections, idées adéquates et inadéquates, servitude et liberté.

Bibliographie :
Spinoza, L’Ethique, trad. B. Pautrat, Seuil, 1988.
Spinoza, Traité de la Réforme de l’Entendement, trad. A. Lécrivain, GF, 2003 ou Traité de l’amendement de l’Intellect, trad. B. Pautrat, Allia, 1999.
Deleuze G., Spinoza, philosophie pratique, éd. de Minuit, 1981.
Deleuze G., Spinoza et le problème de l’expression, éd. de Minuit, 1968.
Lagrée J., « La santé et le salut : la pensée du corps dans l’Ethique de Spinoza », in Le Corps, Vrin, 1992.
Macherey P., Introduction à l’Ethique de Spinoza. La seconde partie : la réalité mentale, PUF, 1997.


LLPHI 321 « Logique » Iégor Reznikoff,
Rappel et approfondissement en logique propositionnelle. Logique des prédicats.

Bibliographie
B.Ruyer, Introduction à la Logique (P.U.F.)

LLPHI 325, « Histoire et philosophie des sciences » Jean Seidengart,
Les révolutions scientifiques et l’épistémologie des sciences physiques

Le cours traitera portera sur les questions suivantes : l’épistémologie considérée comme entreprise pluridisciplinaire, ses objectifs et ses méthodes. Ensuite, première partie historique : mise en perspective des principales étapes de la connaissance physique de l’univers, ses principaux « paradigmes » ainsi que leurs implications épistémologiques essentielles (en prenant comme fil conducteur la mécanique rationnelle). La seconde partie, plutôt thématique et épistémologique, analyse les fondements, méthodes, concepts et énoncés théoriques qui entrent en jeu dans le processus même de la connaissance de la réalité physique (science et réalité, la connaissance objective et ses limites, la notion de fait scientifique, les problèmes relatifs à la mesure, lois fonctionnelles et probabilitaires ; le problème de l’induction ; la constitution et l’évolution des théories physiques). Une bibliographie commentée sera fournie au début du cours.

Bibliographie
a) Partie historique :
Koyré (A.), Du Monde clos à l’Univers infini, 1962, rééd. Gallimard, coll. TEL, 1988.
Einstein & Infeld, L’évolution des idées en physique, Flammarion, Champs, 1983.
Kuhn (T. S.), La révolution copernicienne, Fayard, 1973.
" " La Structure des révolutions scientifiques, rééd. Champs Flammarion, 1983.
Feyerabend (P.), Contre la méthode, Paris, Seuil, Points, 1988.
Verdet (J. P.), Histoire de l’Astronomie, 1990, "Points", Seuil.
Rossi (P.), Aux origines de la science moderne, Paris, Point, Seuil, 2004.

b) Partie thématique :
Hempel (C.), Eléments d’Epistémologie, rééd. Colin, 2002.
O’Neill (W.N.), Faits et Théories, Colin, Coll. U², 1972, IIe Partie.
Toulmin (S.), L’Explication scientifique, Coll. U Prisme, 1973.
Blanché (R.), L’induction scientifique et les lois naturelles, PUF, 1975.
"" "" La science actuelle et le rationalisme, PUF, 1973.
"" "" L’Axiomatique, rééd. PUF, 1999.
Chalmers (A. F.), Qu’est-ce que la science ?, 1987, La Découverte.
Barberousse (A.), Kistler (M.), Ludwig (P.), La philosophie des sciences au xxe siècle, Paris, Flammarion, Champs-Université, 2000.









LLPHI 331 « Histoire de l'esthétique » Lambert Dousson,
Art, politique, philosophie : parcours introductif.
Ce cours sera consacré à l’examen des rapports complexes, et souvent conflictuels, entre art, politique et philosophie. L’hypothèse est que l’articulation art / philosophie est de nature profondément politique, dans la mesure où l’art et la philosophie constituent deux instances qui se définissent en tant qu’elles sont confrontées au politique, confrontation dont les enjeux anthropologiques doivent être éclairés. On tentera ainsi de montrer comment la philosophie – en l’assumant, en l’excluant ou encore en la refoulant – a dû gérer la puissance destabilisatrice de l’art, issue de sa capacité à remettre en question les configurations politiques et sociales établies : hiérarchies sociale et politique, organisation et partition des pouvoirs, division du travail social (art, travail, technique). Cet angle d’approche permettra de parcourir les grands moments de la philosophie de l’art (notamment Platon, Aristote, Kant, Hegel, Benjamin, Heidegger, Merleau-Ponty…) et notamment de comprendre cet étrange domaine de l’expérience humaine qu’est l’esthétique. Les séances seront consacrées à des analyses de textes, des examens de doctrines, des commentaires d’œuvres d’art. Le plan du cours ne suivra pas un exposé historique, mais s’articulera à partir des trois modalités suivantes de confrontation : exclure, refouler, assumer.
L’évaluation se fera sur la base d’une épreuve finale en temps limité consistant en une dissertation portant sur une question abordée durant le semestre. Des exposés seront éventuellement proposés aux étudiants.

Bibliographie indicative.
Platon, La République.
Aristote, Poétique, Ethique à Nicomaque.
Kant, Critique de la faculté de juger.
Benjamin, “ L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique ”, “ Paris, capitale du XIXème siècle ”, “ Sur quelques thèmes baudelairiens ”, in Œuvres III, Gallimard, Folio essais, n°374.
Heidegger, “ L’origine de l’œuvre d’art ” (in Chemins qui ne mènent nulle part, Gallimard, Tel, n°100) et “ La question de la technique ” (in Essais et conférences, Gallimard, Tel, n°52).
Merleau-Ponty, L’œil et l’esprit (Gallimard, Folio essais, n°13).
Jacques Rancière, Le partage du sensible. Esthétique et politique, La Fabrique éditions, 2000.

LLPHI 332 « Histoire de l'esthétique » Michel Nebenzahl,
Esthétique et logique de l'inconscient
L'esthétique, héritière de la métaphysique, vient interroger la « raison pure » et la « raison pratique » dans la construction d'une philosophie comme (problématique) « anthropologie » (Kant). Réserve d'une « raison », d'une communauté et d'un sujet négatifs elle s'accorde à la question de l'hystérie et du statut de l'inconscient dont s'invente la psychanalyse. L'esthétique consacre ainsi le lien de l'art et de la culture à l'inconscient freudien, à l'éviction de l'origine eet de la fin comme de l'homogène, assurant une modélisation de la « différance » et de la différenciation à la source même de toute production et de toute relation.
La notion d'expérience s'avérera ici centrale que nous aborderons à travers l'architecture, la ville et la musique: l'expérience « émotionnelle » de l'espace et du temps.

Bibliographie
Un texte de base: Fr Schiller Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme éd. Aubier
W Benjamin « La philosophie qui vient », « Expérience et pauvreté » in  Essais coll. Folio
G Agamben Enfance et histoire éd. Payot Poche
P Kaufmann Expérience émotionnelle de l'espace éd. Vrin
JJ Nattiez Le Combat de Chronos et d'Orphée éd. C. Bourgois
J Rancière L'Inconscient esthétique éd. Galilée


LLPHI 334 « Philosophie morale et politique » Alice Le Goff,
Droit, morale et politique chez Hegel.
Le cours sera structuré autour d’une étude suivie des Principes de la philosophie du droit de Hegel. Il s’agira d’introduire les étudiants à l’étude de la pensée morale et politique de Hegel. Ce cours aura aussi pour but de permettre aux étudiants d’approfondir leur connaissance de la philosophie morale et politique kantienne que nous aborderons par le biais d’un examen des objections qui lui sont adressées par Hegel. Nous étudierons et discuterons la manière dont Hegel oppose à la morale kantienne, abstraite et formelle, une éthique de l’effectuation de la liberté. Le dégagement des implications de l’articulation hégélienne entre éthicité et moralité constituera l’un des principaux objectifs de ce cours qui donnera, en outre, aux étudiants l’occasion d’approfondir leur maîtrise des discours du droit naturel et du contrat social (Hobbes, Rousseau…) dont nous examinerons et tenterons d’évaluer la lecture critique qu’en propose Hegel.

Bibliographie :
Il est recommandé aux étudiants de se procurer la traduction suivante des Principes de la philosophie du droit : Hegel, Principes de la philosophie du droit, texte traduit et commenté par J.-F. Kervegan, PUF/Quadrige, Paris, 2003.
Hegel, La raison dans l’histoire, 10/18, Paris, 2003.
Kant, Critique de la raison pratique, PUF, Paris, 2006.
Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs, LGF-Livre de Poche, Paris, 1993.
Kant, Métaphysique des mœurs, Garnier-Flammarion, Paris, 1993.
Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Poche, Paris, 1996.
Rousseau J.-J., Du contrat social, Garnier-Flammarion, Paris, 2001.
Une bibliographie complémentaire détaillée sera distribuée aux étudiants au début du semestre.

LL PHI 341, « Langues et cultures grecques  S. Kauffmann,»
Approfondissement du niveau d’initiation de première année : étude de la langue et lecture de textes.

Bibliographie
A. Lebeau & J. Métayer, Cours de grec ancien à l’usage des grands commençants, 6e-8e édition, Paris, SEDES.

LLPHI 344, « Philosophie comparée » Lakshmi Kapani,
Introduction à l’histoire de la philosophie indienne
1. Les premiers textes de l’Inde : les Veda. Cosmogonies védiques. Mythes et rites. Structure et fondement de la société indienne. Les classes sociales. Droits et devoirs. Les quatre buts de l’homme. Les quatre « stades » de la vie idéale d’un hindou.
2. Les débuts des spéculations dans les Upanisad védiques. Les microcosmes et le macrocosme. Le Moi et le Soi.
3. Études des grandes notions philosophiques à travers l’histoire de la pensée indienne. Les six « points de vue » ou systèmes philosophiques (darsana). Logique et dialectique à visé sotériologique.
4. Les traits distinctifs ou les spécificités de la pensée indienne.

Bibliographie :
M. Biardeau, L’Hindouisme. Anthropologie d’une civilisation, coll. « champ », Flammarion, Paris, 1981.
« Philosophie de l’Inde », dans le t. I de l’Histoire de la philosophie, Encyclopédie de « La Pléïade », Gallimard, Paris, 1969, pp. 82-247.
G. Bugault, L’Inde pense-t-elle ?, PUF, Paris, 1994.
F. Chenet, « La pensée fondatrice de l’Inde », in Histoire de la philosophie – 1. Les pensées fondatrices, J. Russ dir., A. Colin, Paris, 1993, pp. 115-142, « La philosophie indienne classique », Hist. De la Philo, 2, pp. 255-295, 1997.
L.Kapani, La notion de samskara dans l’Inde brahmanique et bouddhique, t.I et II fasc.59(1-2) , publ de l’I. C. I./Collège de France, Paris 1992-1993.
O. Lacombe, Indianité. Etudes historiques et comparatives sur la pensée indienne, Belles Lettres, Paris, 1979.
Zimmer Heinrich, Les Philosophies de l’Inde, Payot, 1978.


LL LAT 353, « Latin, perfectionnement accéléré I »V. Merlier-Espenel,
Prolongement du « perfectionnement » (LL LAT 252 ou 292) ou continuation des études secondaires : fin de l'apprentissage de la morphologie, approfondissement de la syntaxe, entraînement à la traduction.

Bibliographie
É. Famerie, A. Bodson et M. Dubuisson, Méthode de langue latine, Nathan-Université.






















Licence de Philosophie Semestre 4

LLPHI 411, « Etude et traduction des textes philosophiques en langue allemande »
Jean-René Ladmiral,
Heidegger, Sein und Zeit
S'agissant de certains philosophes (comme Heidegger ou Hegel par exemple), il apparaît qu'il est essentiel de les lire dans le texte original, plutôt qu'en traduction. Car la langue est consubstantielle à la philosophie qui y advient et s'en dégage sous la forme achevée de textes. C'est particulièrement net pour l'allemand, où l'on s'accorde à voir une « langue philosophique » par excellence. L’enseignement proposé prendra la forme d'une "Lecture", dont la méthodologie tendra à associer à la démarche proprement philosophique d'une herméneutique du sens et de la pensée heideggerienne la double exigence d'une approche pour ainsi dire « philologique » de ce grand texte philosophique et d'une analyse linguistique rigoureuse des "philosophèmes" heideggeriens. Il s'agit de lire ce que dit le texte, et non pas ce qu'y ont sédimenté des traductions parfois contestables ou des interprétations qui, trop souvent, vont à "mallarmiser" Heidegger. (La langue de travail sera, bien sûr, le français.).

Bibliographie :
Martin Heidegger, Sein und Zeit.
Jean Greisch, Ontologie et temporalité Esquisse d’une interprétation intégrale de Sein und Zeit, Paris, Puf, 1994 (coll. Epiméthée).

LLPHI 412, « Etude et traduction des textes philosophiques en langue anglaise » Peter Szendy,
Hannah Arendt
Selon le « ralenti » que permet l’exercice de la traduction, on lira, à la loupe ou à la lettre, des séquences choisies des deux ouvrages suivants de Hannah Arendt : Imperialism et On Revolution. Mais, au-delà de cette microlecture des textes en deux langues, on s’interrogera aussi sur la façon dont l’écriture arendtienne procède elle-même d’une lecture ou d’une traduction, notamment lorsqu’elle convoque et commente le Léviathan de Hobbes (dans Imperialism) ou le Billy Budd de Melville (dans On Revolution). L’enjeu, dans les deux cas, étant de lire le politique.

Bibliographie
Hannah Arendt, On Revolution, Penguin Books, 1990 ; la traduction française est épuisée.
Hannah Arendt, Imperialism, dans The Origins of Totalitarianism, Harvest Paperback, 1994 ; traduction française de Martine Leiris, Seuil, coll. « Points Essais », 1997.
Thomas Hobbes, Léviathan, texte anglais téléchargeable (http://etext.library.adelaide.edu.au) ; traduction française de Gérard Mairet, Folio / Essais, 2000.
Herman Melville, Billy Budd, texte anglais téléchargeable (http://etext.lib.virginia.edu/ebooks) ; traduction française de Pierre Leyris, Gallimard, coll. « L’imaginaire », 1980.

LLPHI 416, « Philosophie comparée » Catherine Chalier,
Le mal dans la pensée juive (2)
Le questionnement du premier semestre sera approfondi au second semestre (sans qu’il soit indispensable d’avoir suivi le premier cours) de deux facons différentes. D’une part par une analyse de l’approche faite par la mystique juive (Cabbale et Hassidisme) du mal, en particulier le thème majeur du retrait ou du voilement de Dieu ; et d’autre part par la discussion de la thèse de Hans Jonas relative au concept de Dieu qui reste - ou peut rester - après Auschwitz.

Bibliographie :
La Bible. En particulier extraits de la Genèse et de l’Exode.
Le livre de Job.
Extrait du prophète Isaïe.
L’Ecclésiaste.
Maïmonide : Le Guide des Egarés. Editions Verdier.
Levinas : « La souffrance inutile » dans Entre nous.
Yoram Jacobson : La pensée hassidique, Edition du Cerf.
Hans Jonas : Le concept de Dieu après Auschwitz, Edition Rivages.Payot.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée (journal 1941-1943), Points-Seuil, n°59.
C.Chalier, La persévérance du mal, Edition du Cerf.

LLPHI 414 « Philosophie moderne » Jean Seidengart,
Nature et Liberté dans l’œuvre critique de Kant
L’objectif de ce cours est d’étudier comment Kant s’est efforcé d’unifier l’ensemble de son entreprise critique en approfondissant la faculté de juger, car, nous dit-il, « elle seule fournit le concept qui médiatise les concepts de la nature et le concept de liberté, et qui dans la notion d’une finalité de la nature rend possible le passage de la raison pure théorique à la raison pure pratique ». Il s’agit donc d’un travail destiné à éclairer la signification d’ensemble du criticisme à partir de la pensée vivante qui l’a engendré.

Bibliographie :
1°) Texte allemand en édition de travail commode :
-Les 3 Critiques en édition RECLAM, index utile à la fin de chaque volume, ou chez Meiner, ou, mieux encore, chez Walter de Gruyter & Co, éd. De l’Académie de Berlin.
2°) Bonnes éditions de textes essentiels :
- Critique de la Raison pure, 1781/1787, PUF, rééd. Quadrige, ou traduction récente de A. Renault, revue et corrigée, Paris, Garnier-Flammarion, 2001.
- Critique de la Raison pratique, 1788, Paris, PUF, rééd. Quadrige, 1997.
- Critique de la faculté de juger, 1790, trad. Philonenko, Vrin, rééd. 1993.

Ouvrages généraux sur le kantisme et sur le thème :
Delbos (V.), La philosophie pratique de Kant, PUF, rééd. 1980.
Deleuze (G.), La philosophie critique de Kant, PUF, 1967.
Philonenko (A.), L’Œuvre de Kant, 2 vols, Vrin, 1969.
Marty (F.), La naissance de la métaphysique chez Kant, Beauchesne, 1980.
Rivelaygue (J.), Leçons de métaphysique allemande, Grasset, t. II, 1992.
Weil (E.), Problèmes kantiens, Vrin, 1963.
Alquié, La critique kantienne de la métaphysique, PUF, 1968.
Carnois (B.), La cohérence de la doctrine kantienne de la liberté, Paris, 1973.
Roviello (A. M.), L’institution kantienne de la liberté, Ousia, 1984.
Guillermit (L.), Commentaire de la Critique du Jugement, éd. du CNRS, 1988.

LLPHI 421 « Logique » Max Kistler,
Logique des prédicats
Nous étudierons des notions fondamentales de la logique classique (théorie des syllogismes) et surtout de la logique moderne des prédicats. En ce qui concerne cette dernière, il s'agit d'abord d'apprendre à traduire des énoncés et des arguments du français en langage formel. Cela permet de saisir clairement leur structure logique, ce qui est nécessaire pour juger la validité des arguments philosophiques, démasquer les sophismes, et pour approfondir la compréhension de quelques concepts philosophiques de grande importance, notamment les concepts d'existence et d'identité. Les bases acquises sont nécessaires non seulement pour la suite du cursus de logique, mais aussi en philosophie des sciences et plus généralement dans toute analyse de textes argumentatifs, tout particulièrement philosophiques. Nous étudierons le langage formel de la logique des prédicats, en particulier les notions de quantification existentielle et universelle. On étudiera les règles syntaxiques qui régissent les formules de ce langage, ainsi que les règles sémantiques qui permettent de leur attribuer une valeur de vérité. Nous apprendrons quelques méthodes formelles permettant de déterminer la validité d'un argument : par la construction d'interprétations, par la méthode des arbres et par la déduction naturelle. Afin de bien assimiler ces concepts et ces techniques, il sera nécessaire de préparer les exercices proposés à la fin de chaque cours.

Bibliographie 
François Lepage, Eléments de logique contemporaine, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1991.
Bernard Ruyer, Logique, Paris, P.U.F., 1990.
Graeme Forbes, Modern Logic, New York, Oxford University Press, 1994.

LLPHI 423, « Histoire et philosophie des sciences sociales » Christian Lazzeri,
Hume et Smith
On sait que la morale kantienne est une morale fondée sur le recours à des principes universels issus d'une procédure rationnelle d’universalisation des maximes de l'action subjective. Les devoirs qui en découlent sont, entre autres propriétés, rigoureusement indépendants de tout rapport à des motivations de type affectif et se construisent d'ailleurs contre elles. Cette théorie morale se définit explicitement contre les théories dites du « sens moral » dont Smith définit le concept de la façon suivante : « selon certains, le principe de l'approbation est fondé sur un sentiment d'une nature originale, sur une faculté de perception particulière que l'esprit exerce au spectacle de certaines actions ou disposition... Ils lui donnent un nom particulier et l'appellent sens moral ». Cette notion qui possède une histoire depuis le XVIIe siècle avec Cudworth et Locke en passant par Shaftesbury, Bayle, Hutcheson, se trouve reprise et réélaborée par les penseurs les plus importants de l'Ecole Écossaise, Hume et Smith. On s'attachera à dégager la définition de ce concept et à en repérer les prémisses constitutives en montrant quels sont ses liens avec les passions et tout spécialement avec le concept de sympathie. On se demandera dans quelle mesure cette théorie ne constitue pas, par certains côtés, une critique anticipée de la morale kantienne.

Bibliographie
A) Textes de Hume
Traité de la nature humaine, L. II et III , trad. J.P. Cléro et Ph. Saltel, Garnier-Flammarion, 1991 pour le L. III
Enquête sur les principes de la morale trad. A. Leroy, Aubier 1947
Réflexion sur les passions , trad. C. Hoogaert, Livre de poche, 1990.
L'histoire naturelle de la religion et autres essais sur la religon trad. M. Malherbe, Vrin 1971
Essais politiques, trad. Arenilla, Durieux, Grandjean, Granel, Ponsoye, Trans-Europe-repress, 1994.

B) études sur Hume
Brahami, F. Introduction au Traité de la nature humaine de David Hume, PUF, 2003Capaldi, M.N., Hume's theory of the passions: a reevaluation, Livingston & King, 1976
Carrive, P. "Passions, conventions et institutions dans la pensée de Hume", in Etudes philosophiques, 24, 1969
Dal Pra, M. Hume e la scienza della natura umana, Laterza, 1973
Deleule, D. Hume et la naissance du libéralisme économique, Aubier, 1979

Deleuze, G. Empirisme et subjectivité, PUF, 1953
Forbes, D. Hume's philosophical politics, Cambridge university press, 1985

C) Textes de Smith
A. Smith, Théorie des sentiments moraux, PUF, 1998.
A. Smith La richesse des nations, GF, 2 vol. 1999.

D) Etudes sur Smith.
Griswold, Ch. Adam Smith and the virtue of enlightenment, Cambridge University press, 1999.
E. Halévy, La formation du radicalisme philosophique, PUF, 3 vol. 1995.
Lindgreen, J.R. The social philosophy of A. Smith, M. Nijhoff, 1973.
Winch, D. A. Smith’s Politics, An essay in historiographics revision, Cambridge University Press, 1979.
Dupuy, J.P. Le sacrifice et l’envie. Le libéralisme aux prises avec la justice sociale, Hachette, 1992.

LLPHI 424, « Histoire et philosophie des sciences sociales » Martine de Gaudemar,
Anthropologie et psychanalyse
Ce cours introduit l’étudiant aux grands textes de l’anthropologie. Il doit le sensibiliser à la dimension inconsciente du fait social (Durkheim, Lévi-Strauss), à la constitution relationnelle de l’être humain, à la diversité des situations, des cultures et des modes d’existence, au sein d’une nature qui le pourvoit de dispositions créatrices et de contraintes vitales universelles.
L’hypothèse psychanalytique d’une vie pulsionnelle est mobilisée pour éclairer les problèmes liés à la civilisation (violence et destructivité, agressivité et ressentiment, deuil et culpabilité, etc.), tout ce qu’on appelle, à tort ou à raison, le mal.

Bibliographie 
Althusser L., Psychanalyse et sciences humaines, Biblio/Essais, 1996.
Butler J., Antigone- La parenté entre vie et mort, Epel, 2003.
P.- H. Castel, La métamorphose impensable - Essais sur le transsexualisme et l’identité personnelle, Gallimard, 2003.
Dupuy J-P., Avions-nous oublié le mal ? Bayard-Presse, 2002.
Favret-Saada J., Les mots, la mort, les sorts, Folio-essais, 1977.
Foucault M., Maladie mentale et psychologie, PUF, 1954.
Freud S., « Psychologie collective et analyse du moi’, in Essais de psychanalyse, Payot, 1976.
Geffray C., Le nom du Maître, Contributions à l’anthropologie analytique, Arcanes, 1996.
Maurice Godelier - Jacques Hassoun, Meurtre du père - Sacrifice de la sexualité, Approches anthropologiques et psychanalytiques, Arcanes 1996.
Heritier F., Masculin/Féminin, Odile Jacob, 1996.
Julien P., Pour lire Jacques Lacan, Points-Essais,
Laplanche J. et Pontalis J.-B. : Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF, 1967 (rééd. Quadrige, 1997).
Leblanc G., Les maladies de l’homme normal, Le passant ordinaire, 2004.
Levi-Strauss C.,
- « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss » in Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie , Paris, PUF, 1950.
- Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1990.
Mauss M., « Essai sur le don », in Sociologie et anthropologie, PUF, 1950.
Ortigues M.-C. et E., Œdipe africain, 10/18, 1973.

LLPHI 431, « Histoire de l'esthétique » Peter Szendy,
De Schopenhauer à Nietzsche
La Naissance de la tragédie de Nietzsche (1871) doit beaucoup à sa lecture du Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer (1818). Dans les écrits ultérieurs de Nietzsche, Schopenhauer deviendra en revanche l’une des cibles privilégiées en vue d’un « renversement des valeurs ».
Autour de ces textes, il s’agira de comprendre comment se construisent deux philosophies du regard, de l’œil, de la visée et de la perspective.

Bibliographie
Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, traduction française de Richard Roos, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2004.
Friedrich Nietzsche, La Naissance de la tragédie, traduction française de Geneviève Bianquis, Gallimard, coll. « Idées », 1982.

LLPHI 432, « Histoire de l'esthétique » Baldine Saint Girons,
Art et philosophie au XVIIIe siècle
Etude des auteurs, des concepts-clés et du statut de l’esthétique au XVIIIème siècle.
Le nom de l’esthétique est une invention du XVIIIe siècle et l’idée de fonder l’esthétique comme science (avec ou sans le nom) est due à Vico, Burke, Baumgarten, Sulzer, Kant et Hegel. C’est l’époque, en effet, où s’opère une jonction entre les spéculations sur l’art, d’un côté, et, de l’autre, la métaphysique du beau et la théorie de la sensibilité. Mais l’esthétique a une longue histoire dont il s’agira d’étudier les principaux axes de reprise au XVIIIe siècle
De surcroît, l’histoire de l’art, au sens scientifique du terme, est également une invention du XVIIIe siècle, même si Pline l’Ancien ou Vasari la préfigurent. Et nous monterons ce que Hegel doit à Winckelmann dans l’idée même de son esthétique.

Bibliographie
Baumgarten A.G., Esthétique, trad. Jean-Yves Pranchère, Paris, L’Herne, 1988.
Burke Edmund, Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), trad. Baldine Saint Girons, Paris, Vrin 1990 & 1998
Hegel, Cours d’esthétique, trad. Jean-Pierre Lefebvre et Veronika von Schenk, Aubier, 1995.
Kant Emmanuel, Critique de la faculté de juger (1990) trad. A. Philonenko, Paris, Vrin 1968 et trad. J.R. Ladmiral, M. B. de Launay et J.M.Vaysse, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1985.
Kelly Michael (dir.), Encyclopaedia of Æsthetics, Oxford University Press, 1998.
Saint Girons Baldine, Le sublime, de l’antiquité à nos jours, Paris, Desjonquères, 2005, chap. VI « L’invention de l’Esthétique sur les décombres de la rhétorique »
--- La rhétorique : enjeux de ses résurgences, Bruxelles, éd. Ousia, diff. Vrin, 1998, pp. 99-115 ; « L’esthétique : problèmes de définition » dans L’esthétique naît–elle au XVIIIe siècle ?, dir. Serge Trottein (CNRS, 10 mars 1999), P.U.F. 2000, pp. 81-117 ; « Pierre Kaufmann et la refondation de l’esthétique », Revue philosophique, 2006, n° 2, pp. 193-216.
Sherringham Mark, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot, 1992.
Trottein Serge (dir.), L’esthétique naît-elle au XVIIIe siècle ?, P.UF. 2000.
Vico Giambattista, La science nouvelle (1744), trad. Alain Pons, Paris, Fayard, 2001 ; Vie de Giambattista Vico écrite par lui-même, De la méthode des études de notre temps, 1708, trad. et notes d’Alain Pons, Paris, Grasset, 1981 ; De l’esprit héroïque, trad. Georges Navet dans Vico, la science du monde civil et le sublime, dir. A. Pons et B. Saint Girons, ParisX, diff. Vrin, 2004.

LLPHI 434, « Philosophie morale et politique »Nestor Capdevila,
Marx
Le cours propose une introduction à Marx en examinant plus particulièrement les rapports entre théorie et politique.

Bibliographie :
Marx et Engels, Le Manifeste du parti communiste.
Marx, Les luttes de classes en France, Paris, Folio.
Marx, Le Capital, Livre I, PUF, 1993.

LL PHI 441, « Langues et cultures grecques » S. Kauffmann,
Poursuite de l’approfondissement (suite de LLPHI 341).

Bibliographie
A. Lebeau & J. Métayer, Cours de grec ancien à l’usage des grands commençants, 6e-8e édition, Paris, SEDES.

LLPHI 444, « Philosophie comparée » Lakshmi Kapani,
Le bouddhisme Indien
1.Le milieu pré-bouddhique
Histoire de la vie légendaire de Siddhartha Gautama le Bouddha. Les trois joyaux. Le Bouddha, sa loi, sa communauté. Le laïc et le moine.
2.Les points principaux de la doctrine bouddhique.
Le problème de la souffrance humaine et les quatre nobles vérités. La loi des choses ou la co-production conditionnée. Analyse psychologique et moyens thérapeutiques. Moralité et Yoga.
3.But ultime, l’extinction ou nirvana.
4.Examen critique des idées reçues concernant le bouddhisme.
Pessimisme ou optimisme ? Nihilisme ?
Le Yoga bouddhique, ce qu’il est, ce qu’il n’est pas.
Religion ou non ?
Le nirvana et ses différentes interprétations.
Spéculations ou thérapeutique ?
5.Évolution du bouddhisme au cours des âges :
Le bouddhisme ancien, le Grand Véhicule (mahayana) ; les Tantra bouddhiques.

Bibliographie :
A.Bareau, En suivant Bouddha, Paris, Éditeur Philippe Lebaud, 1985.
Les religions de l’Inde, Tome 3, Paris, Payot, 1966.
« Le Nirvana selon le bouddhisme antique dit Hinayana », dans l’Herne, n° sur Nirvana, cahier dir. par F. Chenet, Édition de l’Herne, Paris, 1933, pp. 223-241.
L. Kapani, « Mourir à l’heure de sa mort », dans l’Herne, N° sur le Nirvana, cahier dir. par F. Chenet, dans Cahier de l’Herne, Paris, 1993, pp.242-256.
L. Silburn, dir., Le Bouddhisme, Paris, Fayard, 1977.
W. Rahula, L’Enseignement du Bouddha. Etude suivie d’un choix de textes, Paris, Seuil, 1961, réédité.
M. Wijayaratna, Sermons du Bouddha, Paris, Cerf, 1988.

LL LAT 453, « Latin, perfectionnement accéléré II » V. Merlier-Espenel,
Suite de LL LAT 353 : fin de l'apprentissage de la morphologie, approfondissement de la syntaxe, entraînement à la traduction.

Bibliographie
É. Famerie, A. Bodson et M. Dubuisson, Méthode de langue latine, Nathan-Université.














Licence de Philosophie Semestre 5

LLPHI 511, « Philosophie ancienne et médiévale » Jean-François Balaudé,
L'épicurisme antique
Alliant rigueur et simplicité, l'épicurisme prétend dépasser les philosophies antérieures et concurrentes, en élaborant une théorie de la connaissance plus cohérente et plus aboutie. Forte de ce point d'appui, elle affirme pouvoir conduire à un état de réelle plénitude et à une authentique paix de l'esprit, en écartant les craintes nées de l'ignorance et des jugements incontrôlés.
Gardant toujours en vue la finalité pratique de l'activité théorique, l'on étudiera en particulier les fondements de la canonique épicurienne et son ancrage dans l'"étude de la nature" (physiologia), dont elle permet d'ailleurs en retour de valider les propositions. L'on examinera donc la critériologie épicurienne, en parallèle avec l'analyse que produit la physiologia des capacités de connaître (sensation, mémoire, imagination, raisonnement); l'on s’attachera par suite à l’étude de sa théorie du langage, ainsi que des modes de raisonnement et de validation des énoncés. Cela devrait nous permettre d'apprécier la force critique et la dimension novatrice de cette philosophie souvent caricaturée par ses adversaires.

Bibliographie:
Epicure, Lettres, maximes, sentences, trad. et comm. J.-F. Balaudé, LGF-Livre de Poche, 1994, éd. révisée, 1999.
Lucrèce, Sur la nature des choses, trad. B. Pautrat et comm. A. Gigandet, LGF-Livre de Poche, 2002. [étude en particulier du chant IV]
Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, livre X (les épicuriens), trad. sous la dir. de M.-O. Goulet-Cazé, LGF-Livre de Poche, 1999.
Les philosophes hellénistiques, I. Pyrrhon. L'Epicurisme, choix de textes et comm. par A. Long et D. Sedley, trad. par J. Brunschwig et P. Pellegrin, GF-Flammarion, 2001.

J.-F. Balaudé, Le vocabulaire d’Epicure, Ellipses, 2002.
P.Hadot, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Folio-Essais, 1996.
G. Rodis-Lewis, Epicure et son école, rééd. Folio-Essais, 1993.

LLPHI 513, « Philosophie moderne » Catherine Malabou,
La métaphysique
Ce cours est un cours commun aux étudiants de licence et aux agrégatifs.
Il permettra aux derniers de se préparer aux exercices de la question d’oral au programme de l’agrégation et aux premiers d’approcher le thème de la métaphysique à partir de trois grands moments : Aristote, Kant et Heidegger, qui peuvent être ainsi très brièvement présentés : élaboration-critique-dépassement
Il y a aura alternance de cours magistraux et d’exercices (leçons présentées en classe). Une bibliographie complète sera proposée en début de semestre.

LLPHI 516, « Philosophie contemporaine »Didier Franck,
Introduction à la pensée de Levinas.
La pensée de Levinas se présente comme une critique de l'ontologie. Mais de quelle ontologie s'agit-il, quels sont ses liens avec la tradition et sur quoi porte l'ensemble de cette critique ?

Bibliographie :
La plupart des oeuvres de Levinas sont disponibles en édition de poche. Pour commencer, lire "L'ontologie est-elle fondamentale ?" in Entre-nous (Livre de poche) ou "La philosophie et l'idée d'infini" in En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger (Vrin)

LLPHI 521, « Philosophie morale et politique » Nestor Capdevila,
La philosophie politique de Locke
Le cours traitera du problème de la souveraineté à partir du débat entre Locke et Filmer.
Bibliographie :
Locke, Le second traité du gouvernement civil, Paris, Puf ou Garnier Flammarion.
Locke, Lettre sur la tolérance, Garnier Flammarion.
Lessay (Frank), Le Débat Locke-Filmer, Paris, PUF, 1998 pour la traduction du Patriarcha de Filmer et du premier traité de Locke.

LLPHI 522, « Philosophie morale et politique » Bertrand Ogilvie,
L'Assujettissement
Le cours sera consacré à l’étude des différentes tentatives de conceptualisation de l’assujettissement politique et psychique (esclavage, habitude, coutume, obéissance, soumission, servitude, identification, aliénation, subjectivation) dans la philosophie politique classique et dans la pensée contemporaine ainsi qu’aux modalités de résistance qu’elles permettent d’envisager

Bibliographie:
Platon, La République, Les Lois
Aristote, Les Politiques
Nicolas de Cues, Concordance catholique
La Boétie, Discours sur la servitude volontaire
Hobbes, Léviathan
Spinoza, Éthique, Traité théologico-politique, Traité politique
Pascal, Pensées
Rousseau, Le Contrat social
Hegel, Phénoménologie de l’Esprit, Principes de la philosophie du droit
Freud, Psychologie des masses et analyse du Moi
Reich, La psychologie de masse du fascisme
Kojève, Introduction à la lecture de Hegel
Arendt, Condition de l’homme moderne, Du mensonge à la violence, La crise de la culture
Lacan, Écrits et Séminaire (passim)
Althusser, Sur la reproduction
Foucault, Surveiller et punir, La volonté de savoir, Dits et Écrits (passim)
Butler, La vie psychique du pouvoir
Dejours, Travail, usure mentale

LLPHI 523, « Histoire et philosophie des sciences » Jean-Michel Salanskis,
Historicité et théoricité de la science

On voudrait, dans ce cours, présenter la problématique de la philosophie des sciences en mettant en évidence la tension entre un point de vue qui privilégie les expressions théoriques de la science et un point de vue qui privilégie l’enchaînement historique des conceptions et attitudes sous-jacentes à ces formulations.
Dans ce but, on examinera comment ces deux aspects sont décrits et conçus chez plusieurs auteurs ou dans plusieurs courants : chez Kant, Husserl, ou chez des continuateurs plus récents de ces derniers d’un côté, chez Carnap, Quine ou en général chez des épistémologues analytiques de l’autre côté.
Enfin on sera attentif, tout au long du cours, au rapport de distinction et d’inclusion entre philosophie des sciences en général et philosophie des mathématiques.
Bibliographie
Jacob, P., (éd.), 1996, De Vienne à Cambridge, Paris, Tel, Gallimard.
Fedi, L. et Salanskis, J.-M. (Eds), 2001, Les philosophies françaises et la science : dialogue avec Kant, Lyon, ENS Éditions.

LLPHI 524, « Histoire et philosophie des sciences »Iégor Reznikoff,
L'infini de l'Antiquité au 18ème siècle
L'infini dans l'Antiquité. Développement de la notion aux 17e et 18e s. (calcul infinitésimal).

Bibliographie:
Jonas Cohn, Histoire de l’Infini (trad. J.Seidengart), Paris, 1994
Toni Lévy, Figures de l’Infini, Paris 1987
E.Levinas, J.T.Desanti, article Infini dans l’Encyclopedia Universalis, t.IX, 1990
I.Reznikoff, article Logique, Intuitionnisme et théorie de la démonstration, dans les 1ères éditions de l’Encyclopedia Universalis
Bolzano, Paradoxes de l’Infini, Paris, 1993
J.P.Belna, Cantor, Belles Lettres, Paris.

LLPHI 525, « Esthétique et philosophie de l'art » Peter Szendy,
Kant, la Critique de la faculté de juger
Après l’Aesthetica de Baumgarten (1750), c’est Kant qui, avec sa Critique de la faculté de juger (1790), fonde l’esthétique comme espace philosophique constitué et autonome. L’analytique du beau et celle du sublime, ainsi que la théorie du génie, y conduisent à l’édification d’un système hiérarchique des beaux-arts.
Le semestre sera consacré à une lecture détaillée de cette « troisième Critique » (après celles de la raison pure et de la raison pratique), orientée par la question du point de vue, oscillant entre singularité et universalité.

Bibliographie
Immanuel Kant, Critique de la faculté de juger, traduction française de Jean-René Ladmiral, Marc B. de Launay et Jean-Marie Vaysse, Folio / Essais, 1985.  Hannah Arendt, Juger. Sur la philosophie politique de Kant, traduction française de Myriam Revault D’Allonnes, Seuil, coll. « Points Essais », 1991.

LLPHI 526, « Esthétique et philosophie de l'art »Baldine Saint Girons,
Sublime et art moderne

Le sublime surgit de façon éclatante dans « l’art moderne », pris au sens d’un mouvement historique aujourd’hui révolu et, en tout cas, distinct de l’art contemporain, comme nous nous efforcerons de le montrer à partir des exemples du Land Art, des arts mixtes et de la danse contemporaine.
Nous envisagerons cet art moderne sous trois chefs : passion pour le fugitif, rupture radicale avec la tradition et habilitation de l’exclu. Ce qu’on a appelé la « grande abstraction » semble alors porter l’art moderne à son acmé ; mais notre objet sera de montrer l’impossibilité d’y réduire le sublime. Certains de ses représentants refusent d’ailleurs, avec Rothko, qu’on qualifie leur peinture d’abstraite, alors qu’ils se réclament, au contraire, du sublime et s’approprient certains de ses véhicules traditionnels.

Badiou Alain, Petit manuel d’inesthétique, Paris, Seuil, 1998.
Barthes Roland, La chambre claire, Paris, Cahiers du cinéma, Seuil, 1980.
Benjamin Walter, Poésie et révolution (Schriften, I, 1955), trad. Maurice de Gandillac, Paris, Denoël, 1971.
Cavell Stanley, Le cinéma nous rend-il meilleurs ? Paris, Bayard, 2003.
Charbonnier Georges, Le Monologue du peintre, 1959, Paris, éditions de la Villette, 2001.
Deleuze Gilles, Francis Bacon, Logique de la sensation, Paris, La Différence, 1981 ; Cinéma I – L’image mouvement, Paris, éditions de Minuit, 1983 ; Cinéma II – L’image-temps, Paris, éditions de Minuit, 1985.
Giacometti Alberto, Ecrits, Paris, Hermann, Savoir sur l’art, 1990.
Klee Paul, Théorie de l’art moderne, trad. P.-H. Gonthier, Paris, Gonthier-Médiations, 1969.
Mèredieu, Florence de, Histoire matérielle et immatérielle de l’art, Paris, Bordas, 1994, et Larousse, 2004.
Merleau-Ponty Maurice, L’œil et l’esprit, Paris, Gallimard, 1964.
Paulhan Jean, La peinture cubiste – Les sources de l’art moderne, Paris, Le cercle précieux, 1970.
Saint Girons Baldine, Le sublime, de l’antiquité à nos jours, Paris, Desjonquères, oct. 2005.
Vallier Dora, L’art abstrait, Paris, Librairie générale française, 1980.

LLPHI 531, « Logique »Jean-Michel Salanskis,
Logique des prédicats : traduction et sémantique

On se propose simplement d’enseigner les fondamentaux de la logique des prédicats, en liaison avec la réflexion sur le langage et la vérité. On expliquera donc les structures logiques de la langue naturelle, leur représentation dans un langage formel, et les notions principales concernant la morphologie logique. De là, on passera au problème de l’évaluation de vérité des formules de la logique des prédicats, objet de ce qu’on appelle sémantique logique, et, si le temps le permet, au concept de formule universellement valide, à la notion de forme prénexe normale et à la méthode des tableaux sémantiques.
L’ensemble sera enseigné de manière vivante et ludique.

Bibliographie

Barwise, J., & Etchemendy, J., 1993, The Language of First-Order Logic, Stanford, CLSI Publications.
Gochet, P., & Gribomont, P., 1992, Logique – Méthodes pour l’informatique fondamentale, Paris, Hermès.
Blanché, R., & Dubucs, J., 1996, La Logique et son histoire, Paris, A. Colin.

LLPHI 532, « Ethique et société » Peter Szendy,
Politiques de la lecture
Qu’est-ce que lire ?
En partant de problèmes dits « d’actualité » (l’alphabétisation, les mutations dans les pratiques de lecture, voire le déclin si souvent annoncé du lire et du livre au profit de l’image ou du « multimédia »), on laissera d’abord cette question se réverbérer en divers lieux de la tradition philosophique : comment Platon, Hobbes, Hegel ou Schopenhauer ont-ils pensé, mis en scène, configuré la lecture ? Quelles scènes ont-ils fait avec ou à la lecture ? Quels régimes ont-ils cherché à lui imprimer ?
On confrontera ensuite ces constructions philosophiques (mais aussi politiques) du lecteur à ses inscriptions littéraires chez Saint Augustin, Baudelaire, Melville et quelques autres, notamment en analysant les préfaces, les avertissements et adresses où se marque également la figure de celui qui est appelé à prêter sa voix, voire son corps, au texte.

Bibliographie

Platon, Phèdre, traduction française de Paul Vicaire, Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002.  Thomas Hobbes, Léviathan, traduction française de Gérard Mairet, Folio / Essais, 2000.  Peter Szendy, Les prophéties du texte-Léviathan. Lire selon Melville, Minuit, 2004.




LL GRE 175 « Lecture de textes philosophiques grecs »Christophe Bréchet,
Philosopher à l’époque impériale
Si la philosophie hellénistique a fait l’objet de nombreuses études, la philosophie impériale, elle, fait figure de parent pauvre. L’objectif de ce cours est double. On tentera d’abord de cerner la spécificité de la philosophie sous l’Empire romain, en insistant notamment sur les formes de la production philosophique (commentaire, manuel, écrit polémique, etc.). Il s’agira ensuite d’élargir le champ d’étude et de replacer la philosophie dans le cadre de la paideia. En effet, les études consacrées à la philosophie grecque sous l’Empire tiennent trop peu compte de la perméabilité des « disciplines » et du dialogue qu’elles entretiennent constamment, notamment sous la Seconde Sophistique. On s’intéressera donc à la satire de la philosophie que mène Lucien, aux attaques d’Héraclite et d’Ælius Aristide contre Platon, ou encore aux écrits du médecin Galien. On comprendra mieux, alors, la place de la philosophie sous l’Empire.

Bibliographie
Les textes étudiés seront distribués en cours et mis à la disposition des étudiants passant l’examen au secrétariat de Lettres Classiques et sur Internet.


Licence de Philosophie Semestre 6

LLPHI 611, « Philosophie ancienne et médiévale »Jean-Baptiste Brenet,
Qui pense ? Thomas d’Aquin vs Averroès : l’invention médiévale du moi
L’époque moderne se caractérise-t-elle par la détermination de l’homme comme « sujet » ? Cette modernité procède-t-elle d’une rupture avec le monde du Moyen Âge ? Contre cette lecture (heideggerienne), le cours propose une archéologie médiévale de la notion moderne de subjectivité en étudiant la grande crise engendrée par l’apparition, dans l’Occident latin, de la théorie de l’intellect d’Averroès. Que dit Averroès, le Commentateur d’Aristote ? Que l’intellect est séparé des corps, qu’il est unique pour toute l’espèce humaine, qu’il est éternel. Une triple thèse jugée inadmissible qui revenait à ruiner, contre les évidences de la conscience, politique et morale : car dans la philosophie d’Averroès, l’homme ne pense pas, il n’est pas le sujet de la pensée, il n’est pas le sujet de l’agir ! Dans l’analyse de cette polémique, le cours entend décrire une invention latine du « sujet » et du « moi » qui commande ce que la pensée moderne produira par la suite. Trois textes seront principalement travaillés : le traité De l’âme d’Aristote, le Grand Commentaire du traité De l’âme d’Averroès, l’opuscule anti-averroïste de Thomas d’Aquin, qui servira de fil directeur : De l’unité de l’intellect.Contre les Averroïstes.

Bibliographie
Aristote, De l’âme, trad. R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion, 1996 ; cf. aussi De l’âme, trad. E. Barbotin, Paris, Les Belles Lettres, 1989.
__., Petits traités d’histoire naturelle, Paris, GF-Flammarion, 2000.
Augustin, La trinité, livres VIII-XV, Bibliothèque Augustinienne, Desclée de Brouwer, 1955.
Averroès, L’intelligence et la pensée. Sur le De anima, Paris, GF-Flammarion, 1998.
Thomas d’Aquin, Contre Averroès, Paris, GF-Flammarion, 1994.
__., Somme contre les Gentils, tome II, Paris, GF-Flammarion, 1999.
M. Heidegger, Nietzsche, tome II, Paris, Gallimard, 1971.
J.-B Brenet, Transferts du sujet. La noétique d’Averroès selon Jean de Jandun, Paris, Vrin, 2003.
A. de Libera, L’unité de l’intellect de Thomas d’Aquin, Paris, Vrin, 2004.
E. H. Wéber, La personne humaine au XIIIème siècle, Paris, Vrin, 1991.
Averroès et l’averroïsme, Paris, PUF, Que sais-je ? (n°2631).

LLPHI 613, « Philosophie moderne »Martine de Gaudemar,
Figures du cogito et identité personnelle
Le cours contextualisera le cogito cartésien en le comparant au cogito augustinien et à des textes grecs anciens, d’Homère aux Stoïciens. La lecture qu’en donne Leibniz l’ouvre à l’expérience du monde alors que la déconstruction contemporaine le met en cause dans le sillage de Pascal, Hume et Nietzsche.
On éprouvera sa force et sa résistance aux procédures sceptiques : attaquent-elles le sentiment de soi, la certitude de l’identité personnelle ? Le cogito pourrait bien formuler une croyance de base qui n’a pas à être prouvée, mais éprouvée, et le moi, comme l’indique Stanley Cavell demande plutôt une reconnaissance qu’une connaissance.

Bibliographie
Augustin, Confessions, Belles-Lettres, 1990.
J.L. Austin, Quand dire, c’est faire, Seuil, Paris, 1971, rééd. « Points », 1991.
J. Butler, Gender trouble, Feminism and the subversion of Identity, Routledge, New York and London, 1990, 1999.
P. - H. Castel, La métamorphose impensable- Essais sur le transsexualisme et l’identité personnelle, Gallimard, 2003.
Stanley Cavell,
- Le déni de savoir dans six pièces de Shakespeare, Seuil, 1993.
- A la recherche du bonheur. Hollywood et la comédie du remariage, Cahiers de Cinéma, 1993.
- Les voix de la raison, Wittgenstein, le scepticisme, la moralité et la tragédie, Seuil, 1996.
- La projection du monde. Réflexions sur l'ontologie du cinéma, trad. C Fournier, Belin, 1999.
- Un ton pour la philosophie. Moments d’une autobiographie, Bayard, Paris, 2003.
S. Chauvier, Dire Je. Essais sur la subjectivité, Vrin, Paris, 2001.
R. Descartes, Méditation II, Principes I, §9. De l’Homme. Lettres à la princesse Elisabeth.
M. Foucault, Le souci de soi (Histoire de la sexualité, t. III), Paris, 1984.
M. de Gaudemar,
- Leibniz. De la puissance au sujet, Vrin, 1994.
- "Individu, personne et sujet chez Leibniz. Conséquences éthiques",
in L'individu dans la pensée moderne, XVIe-XVIIIe siècles, éd. G.M. Cazzaniga,Y-C Zarka, Edizioni Ets, Pisa 1995, t.II, pp. 361-375.
- « Leibniz - La notion de conscience » in L’expérience et la conscience, Actes-Sud, 2004.
Saul Kripke, La logique des noms propres (Naming and necessity), Minuit, 1982
J. Lacan,
- Les complexes familiaux, Paris, Navarin, 1984.
- Séminaire II, Le Moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse.
G.W. Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, livre II, ch. XXVII.
J. Locke, Essai sur l’entendement humain, II, XXVII, trad. J-M. Vienne, Vrin, 2001.
M. Mauss, Sociologie et anthropologie, 5e partie,
« Une catégorie de l'esprit humain: la notion de "personne", celle de moi », Paris, PUF, 1950.
Derek Parfit, Reasons and persons, Oxford University Press, 1984.
J.-C. Pariente, - "Problèmes logiques du Cogito", dans Le discours et sa méthode, dir. N. Grimaldi et J.L. Marion, Paris, 1987.
P. Ricoeur, Soi-même comme un autre, Seuil, Paris, 1990.
Les Stoïciens, Pléïade, Gallimard, 1984.
Charles Taylor, Les sources du moi- La formation de l’identité moderne, Seuil, 1998.
J.P. Vernant, L'individu, la mort, l'amour. Soi-même et l'autre en Grèce ancienne, Paris, Nrf-Gallimard, 1989.
David Wiggins,
- Sameness and Substance (1980, 1986, 2001), Cambridge University Press.
Needs, Values and Truth, Oxford University Press, 1987,1998.

LLPHI 616, « Philosophie contemporaine »Claire Pagès,
Hegel, Philosophie de l’histoire
Le cours portera sur la philosophie de l’histoire de Hegel et se référera principalement aux Leçons sur la philosophie de l’histoire. Nous nous interrogerons sur ce que peut signifier le fait d’écrire une « histoire universelle philosophique » et sur ce qui singularise la manière hégélienne de l’écrire. Il faudra aussi montrer que cette écriture dépend d’une perspective théorique précise, d’une façon de penser la raison et le réel. Il faudra bien ensuite se demander ce qu’il en est du sens de cette histoire philosophique, et ce que peut bien vouloir dire cette étrange idée d’une « fin de l’histoire ». Nous chercherons enfin à mettre cette entreprise à l’épreuve, en donnant la parole à certains de ses plus ardents détracteurs. Les séances de TD seront consacrées en grande partie à un travail en commun autour d’extraits des Leçons, avec comme objectif principal une maîtrise accrue de la méthodologie de l’explication de texte.

Bibliographie :
Hegel, G.W.F., Leçons sur la philosophie de l’Histoire, Vrin, Bibliothèque des textes philosophiques, Paris, 1998.
Hegel, G.W.F., La raison dans l’Histoire, Bibliothèques 10/18, Paris, 1965.
Nietzsche, F., Seconde considérations intempestives, GF Flammarion, Paris, 1988.
Bourgeois, B., Etudes hégéliennes, quatrième partie, PUF, Questions, Paris, 1992.
D’Hondt, J., Hegel, philosophie de l’histoire vivante, PUF, Epiméthée, Paris, 1987.
Hyppolite, J., Introduction à la philosophie de l’histoire de Hegel, Seuil, Points Essais, Paris, 1983.
Lebrun, G., L’envers de la dialectique, Hegel à la lumière de Nietzsche, Seuil, L’ordre philosophique, Paris, 2004.
Vaysse, J.-M., Hegel, Temps et histoire, PUF, Philosophies, 1998.

LLPHI 617, « Philosophie contemporaine »Lakshmi Kapani,
L’Inde et l’occident
Après avoir repéré les passages les plus significatifs concernant la pensée indienne dans l’œuvre des philosophes suivants : Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Schelling, Schlegel, V. Cousin, E. Renan, E. Quinet, Charles Renouvier, H. Taine, Barthélemy Saint Hilaire, Keyserling, etc. nous examinerons la justesse de leurs propos. Une lecture critique de leurs textes mettra en évidence les causes de l’impasse dans le « dialogue » inter-culturel Europe-Inde. Au-delà des éloges et des blâmes, on constate les distorsions ou erreurs d’interprétation. Ainsi les « ismes » et les « étiquettes » (« nihilisme », « pessimisme », « mysticisme ») ont été collées là où il n’y a pas lieu. A notre avis il s’agit là d’un phénomène de projection, voire de surimposition. En somme, c’est la question du rapport à l’autre qui sera au centre de nos analyses : problème éternel et toujours d’actualité. Remèdes : faisons retour aux textes originaux sanskrits et pâlis afin de rectifier la vision des choses.

Bibliographie :
Chenet François, « Schelling et l’Orient », postface à Schelling, Philosophie de la mythologie, éd. Jérôme Million, Paris, 1994
Conche Marcel, « Nietzsche et le Bouddhisme », encre marine, 1997, publié dans Cahier du Collège international de philosophie, n°4, 1987
Droit Roger-Pol, L’oubli de l’Inde. Une amnésie philosophique, PUF, 1989.
Droit Roger-Pol, Le culte du néant (…), Seuil Paris, 1997.
Hulin Michel, Hegel et l’Orient, Vrin, Paris, 1979.
Kapani Lakshmi, « Schopenhauer et son interprétation du tu es cela » in L’Inde inspiratrice. Réception de l’Inde en France et en Allemagne, Presses universitaires de Strasbourg, 1996.
Kapani Lakshmi, « Schopenhauer et l’Inde“, in Journal Asiatique, publiée par la Société Asiatique(Paris) avec le concours du C.N.R.S., Tome 290, Numéro 1, 2002, p163-292, Peeters Orientalist, Leuven Belgique.
Lubac Henri de, La rencontre du bouddhisme et de l’occident, Aubier, 1952.
Schwab Raymond, La renaissance orientale, Payot, 1950.

LLPHI621, « Philosophie morale et politique  Catherine Perret,»
L'esthétisation de la politique
A travers ce phénomène qu'il décrit à propos du fascisme, Walter benjamin propose une analyse inédite des relations entre progrès technologique, représentation sociale et organisation politique. Ce cours en reprendra les termes pour en interroger la portée au-delà du modèle fasciste.
Bibliographie

H.Arendt : La condition de l'homme moderne, PUF.
Sigmund Freud : Au-delà du principe de plaisir, édition Gallimard.
Karl Marx : Le Capital, édition Champs.
Walter Benjamin: Oeuvres, Folio, Gallimard.
- Paris, Capitale du 19ème siècle, édition du Cerf.
- Ecrits Français, édition Gallimard.

LLPHI622, « Philosophie morale et politique » Robert Damien,
Tocqueville et la démocratie
Tocqueville apparaît comme le philosophe par excellence des difficultés, voire des apories de la souveraineté démocratique. Comment penser philosophiquement la nécessaire et irréversible démocratie, comment percevoir rationnellement ses contradictions et lui fournir les moyens politiques non de les annihiler mais de les connaître pour bien gouverner et les rendre profitables ? A partir de cette reconnaissance irréductible de la démocratie, les questions tocquevilliennes demeurent constantes : comment affronter ses incertitudes constitutives et ses mortelles dénégations de soi par lesquelles le développement même de la démocratie suscite et promeut ses contraires ?

Bibliographie:
On utilisera l'édition BOUQUINS des œuvres de Tocqueville, Paris, Robert Laffont, 1986, sous la direction de Jean Claude Liberti et Françoise Mélonio en privilégiant la lecture de De la démocratie en Amérique et de L'ancien régime et la révolution.
Commentaires
Pierre Manent, Tocqueville et la nature de la démocratie, Paris, Juillard, 1982, réédition Paris, Fayard, 1993
Jean Claude Liberti, Tocqueville et les deux démocraties, Paris, PUF, 1983

LLPHI 623, « Histoire et philosophie des sciences » Max Kistler,
La philosophie naturaliste de l'esprit au XXe siècle

Nous retracerons quelques étapes de la réflexion sur la nature de lesprit et des phénomènes mentaux, dans leur rapport avec la matière, au XXe siècle. Nous verrons comment le courant "naturaliste", partant du constat de léchec du dualisme, cherche à tenir compte des phénomènes mentaux qui semblent rendre le dualisme inévitable : la difficulté consiste à concevoir l'esprit d'une manière qui permet de l'intégrer dans une conception scientifique du monde, tout en tenant compte des intuitions. Nous étudierons notamment : le béhaviorisme logique ; la théorie de l'identité selon laquelle les états mentaux sont identiques à des états du cerveau ; l'éliminativisme qui soutient que tout le système conceptuel des états mentaux est désuet et voué à disparaître au profit d'une conception neuro-scientifique ; le fonctionnalisme qui conçoit les états mentaux grâce à l'analogie avec la machine manipulant des symboles qu'est l'ordinateur ; la question de savoir si ces états peuvent être causalement efficaces en vertu de leur contenu.

Bibliographie 
Paul M. Churchland, Matière et conscience, Champ-Vallon, collection milieux, 1999.
Michael Esfeld, La philosophie de l'esprit, A. Colin, 2005.
Denis Fisette et Pierre Poirier, Philosophie de lesprit : Etat des lieux, Vrin, 2000.
Denis Fisette et Pierre Poirier (eds.), Philosophie de lesprit, vol. I : Psychologie du sens commun et sciences de lesprit, Vrin, 2002.
Jaegwon Kim, Philosophy of Mind, Boulder (Colorado), Westview Press, 1996.
E.J. Lowe, An Introduction to the Philosophy of Mind, Cambridge University Press, 2000.

LLPHI 624, « Histoire et philosophie des sciences » Iégor Reznikoff,
L'infini aux 19ème et 20ème siècles
La notion d'infini achevé et les problèmes qu'elle a posée (19e et 20e s.). Infini et vérité. La réflexion portera aussi sur les fondements de la physique et de la cosmologie contemporaine ainsi que sur la compréhension même de ce qu'est la conscience.
Bibliographie:
Jonas Cohn, Histoire de l’Infini (trad. J.Seidengart), Paris, 1994
Toni Lévy, Figures de l’Infini, Paris 1987
E.Levinas, J.T.Desanti, article Infini dans l’Encyclopedia Universalis, t.IX, 1990
I.Reznikoff, article Logique, Intuitionnisme et théorie de la démonstration, dans les 1ères éditions de l’Encyclopedia Universalis
Bolzano, Paradoxes de l’Infini, Paris, 1993
J.P.Belna, Cantor, Belles Lettres, Paris.

LLPHI 625, « Esthétique et philosophie de l'art »Catherine Perret,
La naissance du musée et l'idée de démocratie.
Ce cours présentera les débats qui ont entouré la création du Musée National du Louvre par les représentants de la France révolutionnaire et la manière dont ces débats permettent de dégager la concurrence de différents modèles démocratiques. Il s'intéressera tout particulièrement à la figure centrale pour ces discussions de Quatremère de Quincy, érudit et philosophe dont nous étudierons les oeuvres principales entre 1791 et 1815.

Bibliographie
Quatremère de Quincy : Considérations sur les arts du dessin en France, Slatkine reprints.
Lettres à Miranda sur le déplacements des monument de l'art de l'Italie, éditions Macula.
Considérations morales sur la destination des ouvrages de l'art, éditions Fayard.

LLPHI 626, « Esthétique et philosophie de l'art » Maryvonne Saison,
Le "primat de la perception" selon Merleau-Ponty
Il s'agira de s'interroger de façon approfondie sur ce que Merleau-Ponty entend par l'expression "primat de la perception" et de réfléchir sur les conséquences de ce primat au niveau de la pratique et de la réception de l'art.

Bibliographie
Maurice Merleau-Ponty Phénoménologie de la perception, Gallimard, 1945
--- Sens et non-sens, Nagel, 1948
--- Signes, Gallimard, 1960
--- Le primat de la perception et ses conséquences philosophiques, Cynara, 1989
--- L'œil et l'esprit, (1961) Gallimard 1964
--- Le visible et l'invisible, Gallimard 1964
--- Parcours I, Verdier 1997
--- Parcours II, Verdier 2000
--- L'institution ; la passivité, Belin 2003



LLPHI 632, « Ethique et société » Grégoire Chamayou
L’égalité, une notion en débat
Qu’il s’agisse des polémiques sur les mesures de discrimination positive, sur la politique fiscale ou sur l’extension du droit du mariage aux couples de même sexe, l’égalité reste aujourd’hui une notion centrale dans le débat public, sujette à des interprétations multiples et souvent conflictuelles. Défendre « l’égalité des droits » n’a pas le même sens ni les mêmes implications que de défendre « l’égalité des chances » ou encore « l’égalité réelle ». L’objectif de ce cours, à partir de l’étude de cas concrets, est d’éclairer les termes de ces débats en restituant leurs soubassements philosophiques. Quelles sont historiquement les différentes définitions de l’égalité, ses différentes formes ? En quoi consistent les oppositions structurantes des différents courants de la philosophie morale sur ces questions, des théoriciens socialistes jusqu’aux libertariens américains ?
Bibliographie

Aristote, Ethique à Nicomaque, V
Platon, Les Lois, III
Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Rousseau, Du contrat social
Kant, Doctrine de la vertu
Marx, « Critique du programme de Gotha » in Œuvres, Economie I, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade
Binoche, Bertrand, Critiques des Droits de l’Homme, PUF, 1989
Nozick, Robert, Anarchie, état et utopie, PUF, 2003
Rawls, John, Théorie de la justice, Seuil, 1997
Kymlicka, Will, Les Théories de la justice, La Découverte, 2003
Sen, Amaryta, Repenser l’inégalité, Seuil, 2000


LL GRE 276, « Lecture de textes philosophiques grecs » Christophe Bréchet,
Les rêves chez les philosophes grecs et les Pères de l’Eglise

Après une présentation générale destinée à montrer la place des rêves dans l’Antiquité, nous suivrons l’évolution de la réflexion sur les rêves dans les mondes païen et chrétien : d’où viennent-ils ? que veulent-ils dire ? comment les utiliser ? Seront ainsi étudiés des textes de Platon, d’Aristote, de Plutarque ; le songe de Jacob dans la Genèse (28, 10-22) ; des extraits des Pères de l’Eglise, et notamment de Synésius de Cyrène (chrétien et néoplatonicien de la fin du IVè s. ap. J.-C.). Nous comparerons également l’approche des philosophes à celle des médecins (corpus hippocratique et Galien) ou d’Artémidore (IIè s. ap. J.-C.), à qui nous devons une somme sur les connaissances en matière d’oniromancie : la Clé des Songes.

Bibliographie

Les textes étudiés seront distribués en cours et mis à la disposition des étudiants passant l’examen au secrétariat de Lettres Classiques et sur Internet





Cours proposés en Unités d'Enseignement libres

Premiers Semestre

LLPHI 791, « Philosophie de l'art et esthétique » Michel Nebenzahl,
La Pensée cinéma

L'hypothèse qui préside à ce cours est que le cinéma a opéré un frayage de la pensée dans la philosophie pendant le siècle écoulé, une sorte d'émancipation de la pensée de la philosophie. Il en a été de même pour la musique, les arts plastiques, la danse et la « littérature ». Nous suivrons les étapes de ce « frayage » (frayage de la « représentation », de « l'image », de « l'imagination », de la « réalité », du « langage ») à travers les textes de philosophes, de critiques et de réalisateurs.

Bibliographie

On partira du « formalisme » et du « constructivisme » russes (D. Vertov; SM Eisenstein)
S Kracauer « Theory of film »
G Deleuze « Cinéma 1 & 2 » éd. de Minuit
St. Cavell « La Projection du monde », éd. Belin
JL Godard « Histoire(s) du cinéma » éd. Gallimard
J Rancière « La Fable cinématographique » éd. Seuil
JL Comoli « Voir et pouvoir » éd. Verdier

LLPHI 792 Questions philosophiques contemporaines Peter Szendy,

Le tube, ou l’économie de la répétition

On connaît tous des tubes, des rengaines, même quand on ne veut pas les connaître. On les sifflote malgré soi, on en souffre aussi : soit parce qu’ils nous renvoient, avec une violente nostalgie, à une période révolue ; soit parce qu’ils nous hantent, ne nous lâchent pas et font continuellement irruption dans la vie comme dans nos pensées.
Comment penser, justement, ce phénomène récent qu’est le tube, conjuguant la banalité des poncifs, la répétition infinie et la force inouïe d’un effet absolument singulier sur celui qui s’y trouve assujetti ?
On tentera de frayer une voie, à la croisée de plusieurs chemins : des analyses de chansons à succès (Henri Salvador, Mina, Prince…) ou de films qui les mettent en scène (M le Maudit de Fritz Lang, On connaît la chanson d’Alain Resnais, mais aussi plus d’un Hitchcock) ; une lecture de La reprise de Kierkegaard ; une étude des essais psychanalytiques de Theodor Reik sur l’obsession mélomaniaque ou la compulsion à avouer ; et, enfin, la théorie du fétichisme esquissée par Marx.
Le tube, au bout du compte, nous apparaîtra peut-être comme porteur d’un affect spécifique : celui de l’équivalence générale.

Bibliographie
Søren Kierkegaard, La reprise, traduction française de Nelly Viallaneix, Garnier-Flammarion, 1990.  Karl Marx, Le Capital, livre premier, traduction française de Joseph Roy, Gallimard, « La Pléiade », 1963.  Theodor Reik, Ecrits sur la musique, Les Belles Lettres, 1984.  Theodor Reik, « L’assassin inconnu », dans Le besoin d’avouer. Psychanalyse du crime et du châtiment, traduction française de Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, 1997.

LLPHI 793, Questions philosophiques contemporaines Michel Nebenzahl,
L'écriture aux frontières des disciplines

Il s'agira de textes qui « tissant » des « disciplines » entre elles, « détissent » des bastiens de « connaissance », de « spécialités » et défont les volontés d'organisation, d'ingéniérie humaine comme les cultes idéalistes ou religieux et permettent ainsi de conjurer la « Tragédie de la culture » (G. Simmel) et le « Malaise dans la civilisation » (S Freud). En nous livrant « ce qui arrive » au lieu de ce que nous croyons faire et comprendre ils nous indiquent cette capacité d'anticipation, de « précaution » et de responsabilité qui fait défaut pour toute décision. Penser et écrire réaliser à partir de « ce qui arrive » au lieu de « vouloir faire et comprendre » ouvre un champ inédit à l'humanité. Nous aborderons ce champ à travers la notion de « l'inquiétante étrangeté » introduite par Freud.

Bibliographie

S Freud « L'Inquiétante étrangeté » éd. Folio poche
G Simmel « La Tragédie de la culture », éd Rivages poche (et d'autres textes de Simmel)
M Weber « Considérations intermédiaires » in « Sociologie des religions », éd. Gallimard
JC Amaisen « La Sculpture du vivant », coll. Points Seuil
Et... Artaud, Schreber, les « élaborations » autour... de Kafka, Joyce, Proust, Beckett

LLPHI 794, « Questions philosophiques contemporaines » Lakshmi Kapani,

De l’éthique indienne

L’éthique et la morale : les différences. L’éthique brahmanique et hindoue. L’éthique jaina et bouddhique. La sagesse des anciens. "Par delà le bien et le mal" des textes sanskrits. Ethique et sotériologie. Confrontation : l’éthique indienne/l’éthique occidentale.

Bibliographie :

Lois de Manou (Manava-Dharma-Sastra), traduites du sanskrit par A. Loiseleur-Deslongchamps, Paris, Librairie Garnier Frères, 1833.
La Bhagavad-G+t, trad. et notes par E. Senart, Paris, Les Belles Lettres, 1934.
La Bhagavad-G+t, trad. et notes par O. Lacombe et A. -M. Esnoul, Fayard, 1972 ; Seuil, 1976.
Dhammapada [Le Bouddha]. Les stances de la loi, introd. et trad. De J.-P. Osier, Paris, GF Flammarion, 1997.
La Morale bouddhique, par La Vallée-Poussin (L. De), Nouvelle Librairie Nationale, Paris, 1927.


Second Semestre

LLPHI 891, « Philosophie de l'art et esthétique » Peter Szendy,

Surveiller et entendre

Une fois par mois, ce cours fera l’objet d’une séance commune avec celui de Bertrand Ogilvie (LLPhi 992), autour des rapports entre art, discours et pouvoir.
L’actualité politique, nationale et internationale, ne cesse d’apporter son lot d’affaires et de scandales liés à ce qu’on appelle des écoutes : celles de l’Élysée, celles qui ont touché l’Onu au plus haut niveau… D’où vient cette surenchère de et dans l’écoute, d’où nous arrive cette surécoute généralisée ?
C’est ce qu’il s’agit d’interroger ici, au point d’intersection entre une esthétique de l’espionnage et une archéologie de la surveillance auditive. Les analyses désormais classiques de Foucault, Deleuze ou Barthes accompagneront des séquences choisies dans Shakespeare (Hamlet), Kafka (Le Terrier), Mozart (Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée), Hitchcock (L’Homme qui en savait trop, Le Rideau déchiré), Brian De Palma (Phantom of The Paradise, Blow Out) et Francis Coppola (Conversation secrète).
Dans la résonance de ce que Freud a pu nommer le « fantasme d’écoute », il s’agira de penser les relations entre l’ouïe et le pouvoir.

Bibliographie
Roland Barthes, « Écoute », dans L’Obvie et l’obtus, Seuil, 1982.  Philippe Carles et Jean-Louis Comolli, Free jazz, Black Power, Folio, 2000.  Gilles Deleuze, « Post-scriptum sur les sociétés de contrôle », dans Pourparlers, Minuit, 1993.  Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Gallimard, 1975.  Sigmund Freud, « Communication d’un cas de paranoïa en contradiction avec la théorie psychanalytique », dans Névrose, psychose et perversion, Presses universitaires de France, 1973.  Franz Kafka, « Le terrier », traduction française de Bernard Lortholary, dans Un jeûneur et autres nouvelles, Garnier-Flammarion, 1993.  Peter Szendy, Sur écoute. Esthétique de l’espionnage, Minuit, 2007.

LLPHI 892, « Questions philosophiques contemporaines » Bertrand Ogilvie,
Art, discours et pouvoir

Une fois par mois, ce cours donnera lieu à une séance commune avec celui de Peter Szendy (« Surveiller et entendre ») autour des rapports entre art, discours et pouvoir.
L’art a-t-il un sens ? Et s’il n’en a pas, faut-il l’aborder à partir de son effectivité ? Quelles conséquences en tirer en ce qui concerne le statut de la discursivité et de la rationalité ? Deux exemples privilégiés et apparemment antinomiques : la musique qui passe pour n’avoir aucun sens, le théâtre souvent surchargé d’un message. À partir d’une réflexion sur l’écoute et la vision, sur le son et l’image, on tentera de faire apparaître les enjeux de pouvoir que recèle la question contemporaine des limites, ou des bords, de la discursivité.


Bibliographie
La bibliographie sera complétée et précisée lors de la première séance :
Foucault, Surveiller et punir
Barthes, L’Obvie et l’obtus
Deleuze, Post-scriptum sur les sociétés de contrôle
Kafka, Le Terrier
Freud, Communication d’ un cas de paranoïa en contradiction avec la théorie psychanalytique, in Névrose, psychose et perversion
Carles/Comolli, Free jazz, Black Power
Bataille, L’expérience intérieure
Artaud, Le théâtre et son double
Mishima, La musique

LLPHI 893, « Questions philosophiques contemporaines » Maryvonne Saison,
L'intellectuel
Nous tenterons de définir la tâche de l'intellectuel selon la définition qu'en donne Michel Foucault.

Bibliographie

Michel Foucault, Œuvres
Dits et écrits 1954-1988, éd. établie sous la direction de D. Defert et F. Ewald, 4 vol., Gallimard, 1994

LLPHI 894, « Ethique et Société » Michèle Cohen-Halimi,
Les Employés de Kracauer

Le cours sera consacré à une lecture du livre de S. Kracauer (1889-1966) intitulé Les Employés. Aperçus de l’Allemagne nouvelle (1929). Construit à partir de témoignages, d’enquêtes conduites par S. Kracauer lui-même, monté comme un film, ce livre d’abord publié sous la forme de douze articles, dans la Frankfurter Zeitung entre le 8 décembre 1929 et le 8 janvier 1930, parut au printemps 1930. C’est un livre qui invente une méthode d’approche des mutations sociologiques et politiques de son temps et qui produit une lucidité très singulière, relative à la montée du nazisme. Salué comme un événement dès sa parution, ce livre fut reconnu pour son originalité de méthode par W. Benjamin, par E. Bloch mais également par des sociologues comme H. de Man, K. Mannheim et H. Speier. La lecture de ce livre sera nourrie par des mises en perspectives multiples sur d’autres ouvrages, même postérieurs, de S. Kracauer, en particulier De Caligari à Hitler. Une histoire du cinéma allemand 1919-1933 (1947) et L’Histoire. Des avant-dernières choses (1966). Mais des textes de W. Benjamin, E. Bloch, H. Speier (lui aussi auteur d’un ouvrage de référence sur les employés) seront également convoqués dans le travail de lecture. Inventeur d’une méthode d’investigation sociologique et historique, S. Kracauer décloisonne les rapports entre philosophie, cinéma, littérature, sociologie et histoire, pour inventer un regard, une écriture et, par là, un mode très original d’engagement dans sa propre contemporanéité.

Bibliographie

S. Kracauer Les employés, trad. C. Orsini, éd. de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2004
- Genêt, trad. C. Malraux, Gallimard, 1933
- Le roman policier. Un traité philosophique, trad. G. et R. Rochlitz, Payot, 1981
- Jacques Offenbach ou le secret du Second Empire, trad. L. Astruc, Le Promeneur, 1994
- Rues de Berlin et d’ailleurs, trad. J.-F. Boutout, Le promeneur, 1995
- De Caligari à Hitler, trad. C. B. Levenson, Flammarion, 1973
- L’Histoire. Des avant-dernières choses, Stock, 2006
- Das Ornament der masse, Essays, Suhrkamp, 1963

Sur Kracauer et sur Les Employés :

T. W. Adorno Notes sur la littérature (« Un étrange réaliste : Siegfried Kracauer »), Flammarion, 1984
W. Benjamin « Un outsider attire l’attention. Sur Les employés de S. Kracauer » in Les employés (publié en complément de la dernière édition française du livre de S. Kracauer)
E. Bloch Héritage de ce temps (1935), trad. J. Lacoste, Payot, 1978
Ph. Despoix et P. Schöttler (éd.) Siegfried Kracauer penseur de l’histoire, éd. de la Maison des sciences de l’homme, 2006
Ph. Despoix et N. Perivolaropoulou (éd.) Culture de masse et modernité. Siegfried Kracauer, sociologue, critique, écrivain, éd. de la Maison des Sciences de l’homme, 2001
E. Traverso Siegfried Kracauer. Itinéraire d’un intellectuel nomade, La découverte, 1994
H. Schlüppmann Ein Detektiv des Kinos, Studien zu Siegfried Kracauers Filmtheorie, Francfort/M., Stroemfeld, 1998




L’équipe de Formation de la Licence de Philosophie
Le Directeur de l’équipe de formation : Jean-François Pradeau / Jérôme Sackur

Le Directeur adjoint en charge de l’information, de l’accueil et de l’accompagnement des étudiants : Jean-Baptiste Brenet
Le Directeur adjoint en charge de l’évaluation de la formation et de l’évaluation des enseignements : Emmanuel Faye
Le Directeur adjoint en charge des relations avec les milieux professionnels : Christian Lazzeri
Le Directeur adjoint en charge des relations internationales : Maximilian Kistler
Le Directeur adjoint en charge de l’enseignement à distance : Philippe Hamou
Le responsable administratif de l’UFR : Laurence Guerrini
Le secrétaire pédagogique de la formation :
Enseignants chercheurs : Catherine Chalier, Michèle Cohen-Halimi, Thierry Hoquet, Catherine Malabou

NomPrénomGradeBalaudéJean-FrançoisPBENSAUDE-VINCENTBernadettePBRENETJean-BaptisteMdCCAPDEVILANestorMdCCHALIERCatherineMdCCOHEN-HALIMIMichèleMdCDAMIENRobertPde GAUDEMARMartinePFAYEEmmanuelMdCFRANCKDidierPHAMOUPhilippeMdCHOQUETThierryMdCKAPANILakshmiPKISTLERMaxMdCLADMIRALJean-RenéMdCLAZZERIChristianPMALABOUCatherineMdCNEBENZAHLMichelMdCPERRETCatherineMdCPRADEAUJean-FrançoisMdCREZNIKOFFIégorPSACKURJérômeMdCSAINT GIRONSBaldineMdCSAISONMaryvonnePSALANSKISJean-MichelPSEIDENGARTJeanPSzendyPeterMdCBrechetChristopheMdC grecChamayouGrégoireMoniteur allocataireChassatSophieCR documentaireDOUSSONLambertMoniteur allocataireGarrauMarieMoniteur allocataireLe GoffAliceMoniteur allocataireOgilvieBertrandPRAG UFR SPSEPagèsClaireMoniteur allocataireSfezGéraldineMoniteur allocatairePouradierMaudMoniteur allocataire








Règles de Validation des enseignements
et structuration des parcours de formation
Principes généraux
Les parcours de formation doivent être organisés de façon à permettre une progression pédagogiquement cohérente des étudiants à l’intérieur. En particulier, celle-ci doit être assurée pour les enseignements fondamentaux. Dès lors, la construction des parcours est liée aux règles de validation des enseignements et aux règles de passage d’un semestre à un autre.
De ce point de vue, l’établissement a distingué la licence du master. Dans la première, l’accent est mis sur l’acquisition des fondamentaux mais aussi sur le fait que l’étudiant, en particulier la première année, a besoin d’un temps d’adaptation plus ou moins long, qui peut excéder le semestre universitaire.
Il s’ensuit :
-une annualisation de la licence dans le sens où est instaurée une compensation entre les semestres 1et 2, les semestres 3 et 4 et les semestres 5 et 6.
-L’instauration d’une double moyenne en licence pour le passage au niveau supérieur. L’étudiant doit obtenir un résultat supérieur ou égal à 10 à la moyenne des unités d’enseignement et un résultat supérieur ou égal à 10 à la moyenne des unités d’enseignement fondamental.
Les modalités de contrôle des connaissances et les formules d’examen
La formule d’examen décrit pour chaque étudiant et pour chaque étape de diplôme à laquelle il est inscrit administrativement et pédagogiquement, les modalités de son évaluation. Trois formules d’examen peuvent être appliquées :
La formule d’examen standard 
La formule d’examen pour l’enseignement à distance
La formule d’examen dérogatoire

la formule d’examen standard :
Elle s’applique à tous les étudiants sauf à ceux qui préparent leur(s) diplôme(s) dans le cadre de l’enseignement à distance et sauf dérogation. Pour chaque élément pédagogique (UE ou EC) au niveau duquel s’opère l’évaluation de l’étudiant, elle peut se décliner en deux versions : le contrôle continu et l’examen terminal.
Le contrôle continu est une succession d’épreuves, de nature diverse, qui vise à vérifier ponctuellement les acquis de l’étudiant. Ces épreuves sont appelées travaux ponctuels. A ces travaux ponctuels peut s’ajouter une épreuve finale qui est une épreuve récapitulative se déroulant à la fin de l’enseignement. Cette épreuve finale peut prendre deux formes :
Le devoir final organisé et corrigé par l’enseignant dans le cadre des groupes qui composent la population inscrite à l’élément pédagogique.
Le partiel, épreuve organisée et corrigée sous la direction du responsable de l’équipe pédagogique, commune à tous les étudiants inscrits à l’élément pédagogique.
L’examen terminal est une épreuve récapitulative se déroulant à l’issue de l’enseignement et commune à l’ensemble de la population étudiante inscrite à l’élément pédagogique considéré.

La formule d’examen pour l’enseignement à distance :
Elle s’applique à tous les étudiants qui souhaitent et peuvent bénéficier de l’enseignement à distance. Elle prend exclusivement la forme et pour tous les éléments constitutifs, de l’étape de diplôme ou du diplôme, auxquels est inscrit l’étudiant, d’un examen annuel terminal.

La formule d’examen dérogatoire :
Elle s’applique aux étudiants qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas bénéficier de l’enseignement à distance mais qui sont dispensés d’assiduité aux enseignements présentiels délivrés en groupe. Elle prend la forme exclusive et pour tous les éléments pédagogiques de l’étape de diplôme ou du diplôme, auxquels est inscrit l’étudiant d’un examen terminal dérogatoire.

La prise en compte des absences, des dispenses et des crédits acquis
Les absences :
Un étudiant reconnu absent au cours du semestre à plus de trois séances de travaux dirigés ou à plus de trois séances de travaux pratiques organisés dans le cadre d’un élément pédagogique est déclaré défaillant à celui-ci, que l’absence soit justifiée ou non.
Un étudiant reconnu absent à une épreuve d’un élément constitutif d’une UE ou à une épreuve d’une UE, est déclaré défaillant à cet élément pédagogique, que l’absence soit justifiée ou non
Dès lors que l’étudiant est déclaré défaillant à un EC ou à une UE, les compensations ne peuvent plus s’effectuer.
Les dispenses
Une dispense d’enseignement est l’autorisation pour un étudiant à ne pas suivre l’enseignement relatif à un élément pédagogique. Cependant celui-ci doit obligatoirement passé les examens.
Une dispense d’examen est en plus de l’autorisation de ne pas suivre l’enseignement relatif à un élément pédagogique, l’autorisation de ne pas passer les épreuves qui y sont associées.
Une dispense est valable uniquement pour l’année en cours.
Un étudiant dispensé d’examen sur un élément pédagogique particulier voit celui-ci neutraliser dans le calcul des résultats par l’affectation d’un coefficient de pondération égal à zéro. Les crédits associés à cet élément ne sont acquis qu’à l’issue de la session d’examen suite à l’obtention de l’UE, du semestre ou de l’année.

La validation des acquis
L’étudiant qui bénéficie de validations d’acquis au titre d’éléments constitutifs ou d’unités d’enseignement acquis et capitalisés voit les crédits correspondants transférés. Les éléments pédagogiques ainsi validés sont neutralisés dans la détermination des résultats par l’affectation d’un coefficient de pondération égal à zéro .

Les règles de compensation, de capitalisation et de progression en licence
La composition des unités d’enseignement
Disposition n°1 : Une unité d’enseignement peut être composée d’un ou de plusieurs éléments constitutifs et l’évaluation des étudiants peut être organisée, y compris lorsqu’il y a plusieurs éléments constitutifs au niveau de l’UE.

La détermination du résultat de l’étudiant
Disposition n°2 : Si l’évaluation des étudiants s’opère au niveau de chacun des éléments constitutifs de l’UE, le résultat obtenu à celle-ci est donné par la moyenne pondérée des notes acquises aux éléments constitutifs (compensation intra UE).
Disposition n°3 : Les UE d’un même semestre se compensent entre elles compte tenu de leur coefficient de pondération (Compensation intra semestre)
Disposition n°4 : Les premier et deuxième semestres de la licence se compensent. Il en est de même des troisième et quatrième semestres et des cinquième et sixième semestres.
Disposition n°5 : Si le résultat obtenu à l’année est supérieur ou égal à 10, et si la moyenne obtenue aux UE fondamentales, compte tenu des coefficients de pondération est supérieur ou égal à 10 l’étudiant est déclaré admis. Une mention est alors attribuée selon le résultat obtenu à l’année :
Passable si :  EMBED Microsoft Equation 3.0 
Assez bien si :  EMBED Microsoft Equation 3.0 
Bien si :  EMBED Microsoft Equation 3.0 
Très bien si :  EMBED Microsoft Equation 3.0 
Sinon l’étudiant est déclaré non admis.
Si la compensation ne peut s’effectuer en raison d’une défaillance à un EC, à une UE ou à un semestre, l’étudiant est déclaré défaillant
Disposition n°6 : Si le résultat obtenu à un semestre est supérieur ou égal à 10, et si la moyenne obtenue aux UE fondamentales du semestre est supérieure ou égale à 10 l’étudiant est déclaré admis à celui-ci. Cependant, aucune mention n’est attribuée.
Si le résultat obtenu au semestre est inférieur à 10 mais que l’étudiant est admis à l’année, il est aussi déclaré admis par compensation au semestre considéré.
Si le résultat obtenu au semestre est inférieur à 10 et que l’étudiant est non admis à l’année, il est aussi déclaré non admis au semestre considéré.
Si la compensation au sein du semestre ne peut s’effectuer en raison d’une défaillance à un EC ou, à une UE l’étudiant est déclaré défaillant.
Disposition n°7 : Si le résultat obtenu à une UE est supérieur ou égal à 10, l’étudiant est déclaré admis à celle-ci. Cependant, aucune mention n’est attribuée.
Si le résultat obtenu à une UE est inférieur à 10 mais que l’étudiant est admis, par compensation ou non, au semestre qui comprend cette UE il est déclaré admis par compensation à celle-ci.
Si le résultat obtenu à une UE est inférieur à 10 et que l’étudiant est non admis au semestre qui comprend cette UE, il est déclaré non admis à cette UE.
Si la compensation ne peut s’effectuer en raison d’une défaillance à un EC, l’étudiant est déclaré défaillant à cette UE.

La capitalisation des unités d’enseignement
Disposition n°8 : Une unité d’enseignement est acquise et capitalisée dès lors que l’étudiant est déclaré admis ou admis par compensation à celle-ci.
Disposition n°9 : Les éléments constitutifs des unités d’enseignement non acquises sont capitalisables dès lors que l’évaluation des étudiants est organisée au niveau de chaque EC et que la note obtenue soit supérieure ou égale à 10.

La progression dans les parcours de formation
Disposition n°10 : L’étudiant inscrit à une année n est autorisé à poursuivre à l’année n+1 dès lors qu’il est admis à l’année n.
L’étudiant inscrit à une année n et non admis à celle-ci est autorisé à poursuivre conditionnellement en année n+1 à condition qu’il ne lui manque au maximum que la validation d’un seul semestre ou qu’il ait obtenu au moins 10 à la moyenne des UE fondamentales de l’année n .
Disposition n°11 : L’étudiant inscrit dans une majeure peut se réorienter de droit dans la discipline mineure qu’il a suivie à la condition qu’il ait obtenu au moins 10 de moyenne aux UE de cette discipline.
Disposition n°12 : Les Unités d’enseignement de langue sont organisées par niveau. Un étudiant ne peut s’inscrire à l’UE de langue du niveau supérieur à celui de la dernière UE de langue à laquelle il a été inscrit que s’il a obtenu une note supérieure ou égale à 10 à cette dernière.
Exemples : les exemples ci-dessous donnés pour le S1et S2 sont valables pour S3 et S4

Semestres 1 et semestres 2 validés (moyenne générale + moyenne aux UE fondamentales)Passage en S3 et S4Semestre 1 acquis (moyenne générale + moyenne aux UE fondamentales)
Semestre 2 non acquisPassage en S3 et S4 en conditionnelle avec S2 à rattraper.Semestres 1 et 2 non acquis mais moyenne aux UE fondamentales des 2 semestresPassage en S3 et S4 en conditionnelle avec UE complémentaires S1 et S2 à rattraperUE fondamentales du Semestre 1 ou semestre 2 obtenu et rien d’autreRedoublement UE complémentaires obtenues S1 et S2 mais pas les UE fondamentalesRedoublementS1 obtenu, S2 non obtenu, S3 et S4 obtenusPassage en S5 et S6 avec S2 à rattraperSi sur les 3 années vous avez validés 5 semestres (et non 6)Pas d’accès conditionnelle en master 1. Il faut avoir validé tous les semestres (de 1 à 6)


Principes de codifications
CODIFICATION
UE : Unités d’enseignement : code de 8 caractères :
L L P UF 1 xx
En 1ère position : L comme l’UFR LLPHI
En 2ème position : L comme Licence
En 3ème position : P comme département de Philosophie
En 4ème et 5ème position :
UF pour unité fondamentale
UC pour unité complémentaire
UL pour unité libre
En 6ème position : le semestre de rattachement
En 7ème et 8ème position : numéro d’ordre
EC : éléments constitutifs : code de 8 caractères :
L L PHI 1 xx
En 1ère position : L comme l’UFR LLPHI
En 2ème position : L comme Licence
En 3ème , 4ème et 5ème position : champ disciplinaire :
LIF pour littérature française
LIC pour littérature comparée
SDL pour sciences du langage
LAT pour latin
GRE pour Grec ancien
DUO pour études langues anciennes indifférenciées
ASP pour Arts du spectacle
PHI pour philosophie
SIC pour information et communication
En 6ème position : le semestre de rattachement
En 7ème et 8ème position : numéro d ordre






INFORMATION UTILES

èð Paris X informations et orientation (SCUIO) : Bâtiment E - Rez-de-chaussée, salle E14. Horaires - Lundi, mercredi, jeudi - 9 h à 17 h - Mardi, vendredi 9 h à 12 h - Horaires particuliers durant les congés universitaires - 01 40 97 75 34

èð Un problème avec votre bourse, votre bulletin d assiduité, contacter le service des bourses  bâtiment A  1er étage - Bureau A 109  01 40 97 76 23 ou 01 40 97 58 34.

èð Vous changez d adresse, vous avez perdu votre carte d étudiant, vous avez des problèmes avec votre inscription administrative, vous voulez obtenir un certificat de scolarité, effectuer un transfert de dossier vers une autre université& . Contactez le service de la scolarité  bâtiment A  rez-de-chaussée  bureau A. 07  01 40 97 59 43 ou 01 40 97 47 90.

èð Vous désirez demander votre diplôme, avoir une attestation de réussite, obtenir un relevé de notes antérieur à 2002/2003 (à partir de 2002/2003 veuillez vous adresser au bureau de votre année) Contactez le service des diplômes bâtiment A  2ème étage  01 40 97 56 81 ou 01 40 97 76 30.

èð Les aides pédagogiques aux étudiants handicapés : bâtiment DD  bureau R. 05  01 40 97 74 75

èð RESO-U est un service de l'Université Paris X composé d'étudiants stagiaires et de professionnels qui ont pour mission de faire du campus un lieu de vie, d'accueillir et d'informer les étudiants tant au niveau administratif et pédagogique que culturel et sportif  Bâtiment G  mezzanine  01 40 97 75 50  e-mail : reso-u@u-paris10.fr

èð TUTORAT
Vous venez de vous inscrire à l'Université Paris X-Nanterre en 1ère année de licence: Il existe une structure pour vous accueillir et vous aider à réussir vos études : le tutorat.  
Ce système vous permet de vous familiariser avec le campus mais aussi vous informer au sujet des divers services mis à votre disposition. Au sein d'un groupe de six à huit étudiants de 1ère année de 1er cycle, vous serez encadré par un étudiant de 2e ou 3e cycle recruté pour ses compétences par un enseignant chercheur coordonnateur.
Intérêt du tutorat : Au cours des deux semestres, le tutorat d'accompagnement vous permettra de vous adapter aux exigences de niveau de l'université (différentes de celles du lycée) ou simplement d'améliorer des résultats insuffisants. Les séances d'une à deux heures ne sont pas des reprises de TD mais une aide pour surmonter les difficultés méthodologiques (comment faire tel exercice, tel exposé, telle dissertation ? que signifie tel concept ? où chercher les documents ? etc.) et une approche concrète !$%MNOP«­½Ú 6 G c } ¤ À å ù $
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