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TL1 CORRIGE DM 1 : Dissertation : Des cultures différentes font-elles des
humanités différentes ? Introduction : Entrée en matière : « Il n'y a pas d'homme
idéal, ...
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n formulée par Gobineau dans son Essai sur l inégalité des races est intéressante à deux titres. Tout d abord, parce qu elle s appuie sur la diversité des êtres humains. Cette diversité, chacun peut en faire l expérience : comment penser que c est le même être qui est noir en Afrique, blanc en Europe, jaune en Asie et rouge en Amérique ? Ensuite, parce que Gobineau entend donner les conséquences d une telle diversité : premièrement, l humanité, au sens de l espèce humaine biologique, n existe tout simplement pas. Deuxièmement, l humanité, au sens d un idéal moral que tout homme tâcherait de rejoindre, ne constitue qu une chimère. Ce qui existe, ce sont des races humaines, auxquelles correspondent autant d humanités biologiquement différentes. Sujet : C est vers cette ambivalence de la notion d humanité, qui découle de la diversité des êtres humains que veut nous conduire la question : Des humanités différentes font-elles des humanités différentes ?
Analyse :
En effet, qu est-ce qu une culture ? Un système de croyances, d institutions et de coutumes géographiquement et historiquement déterminés. Elle est en ce sens synonyme de la notion de civilisation. Plus fondamentalement, la culture désigne l ensemble des formes que peut prendre la coexistence des individus. Elle désigne donc un mode de vie, qui se distingue du mode de vie naturel. Selon quel facteur ? Précisément selon la diversité : la diversité des cultures s opposent à l uniformité de la vie naturelle. En ce sens, ce qui existe, ce n est pas tant la culture que les cultures. La notion d humanité désigne en un premier sens l espèce humaine, c est-à-dire un ensemble de dispositions et de déterminations naturelles qui permettent de regrouper avec certitude un certain nombre d individus sous le concept d homme. Cependant, cette nature humaine semble impossible à définir, tant la diversité des cultures paraît s opposer à toute tentative de regroupement entre les différents êtres humains. Mais si la diversité des cultures rend impossible tout systématique naturelle de l homme, comment la notion morale d humanité peut-elle avoir un sens ? En effet, le propre d un idéal, c est de prétendre à la validité universelle, c est-à-dire d être vrai en tout temps et en tout lieu. Or, comment un idéal, celui de l humanité, pourrait-il valoir pour des cultures différentes voire opposées ? L analyse gagne en complexité lorsqu on prend en compte le deuxième sens du mot culture. Selon celui-ci, la culture ne désignerait pas tant un produit, une entité, qu un processus fondamental de développement des possibilités, qui serait mis en Suvre par tous les hommes. Par delà la diversités des civilisations, ne pourrait-on pas retrouver l exercice d une seule et même fonction fondamentale ? Si oui, celle-ce ne permettrait pas de penser une humanité universelle, non plus au sens d une espèce humaine naturelle, mais au sens d une communauté morale dont seraient membres tous les êtres humaines, quelle que soit leur civilisation d origine ?
Problématique :
Par-delà le seul problème de la théorie des races, c est donc la validité de l idéal d humanité qui est en jeu : la diversité des cultures humaines constitue-t-elle un obstacle à la formation d une humanité morale, ou n est-elle pas plutôt le signe de l exercice d une aptitude culturelle fondamentale qui serait à penser comme la condition même de la constitution d une humanité universelle ? Plan : Tenter d apporter une solution à ce problème implique que l on envisage dans un premier moment les rapports qu entretient cette diversité des cultures avec l uniformité de la nature. Dans un second moment, il faudra apporter une réponse à la question suivante : la diversité des cultures est-elle légitimement résorbable. Enfin, il faudra remonter à ce qui conditionne cette diversité des cultures, c est-à-dire à la culture comme processus, afin de savoir si celle-ci ne saurait garantir malgré tout l unité de l humanité.
Développement:
Diversité des cultures et uniformité de la nature :
Quelque soit le lieu où nous nous trouvons sur la Terre, les lois de la nature sont partout les mêmes. Que je me trouve au Caire ou à Paris, la casserole d eau que je mettrai sur le feu se mettra à bouillir à 100 degrés, si les conditions d altitude et de pression atmosphérique sont les mêmes. Un livre de physique qui retrace propriétés de l eau, sa composition chimique, ses changements d état, sa densité, aura une validité universelle. Pourquoi cela ? Parce que la nature est partout la même. Plus précisément, les lois de la nature, qui sont l expression de rapports constants entre les phénomènes, sont partout les mêmes. Il serait donc illégitime de prétendre rédiger un traité de physique qui ne serait valable que pour l eau de la Tamise.
Cependant, il n en va pas de même pour les phénomènes qui relèvent de l ordre de la culture. Quelle serait en effet l utilité d un traité de la monarchie en général ? Pourrait-il rendre aussi bien compte de la monarchie parlementaire britannique que du gouvernement des pharaons égyptiens ? Certainement pas. Pourquoi cela ? Précisément parce que l Angleterre victorienne n est pas l Egypte des pharaons. Un tel ouvrage pourrait, au mieux, procéder à une étude comparée entre deux régimes, mais il se révèlerait insuffisant à deux titres. Premièrement, parce que la Grande-Bretagne du XIXè siècle, nation industrielle, commerçante et parlementaire, semble trop éloignée de la monarchie autoritaire de l Egypte antique et agricole. Deuxièmement, parce que même à supposer que l auteur d un tel ouvrage parvienne à justifier le rapprochement, son étude comparative ne permettrait pas au lecteur de comprendre quoi que ce soit aux gouvernement scandinaves du Moyen-Âge. Il ne saurait s agir d un traité général de la monarchie qui épuiserait son objet.
On en déduit donc qu une opposition indépassable règne entre la nature et la culture. En effet, si la chute d un parlementaire anglais obéit à la même loi physique que la chute d un prêtre égyptien, les lois culturelles d après lesquelles ces deux hommes agissent demeurent différentes. La nature s oppose donc à la culture comme l uniforme s oppose au multiforme. Pourquoi la nature est-elle uniforme ? Parce qu elle est un ordre déterminé. Qu est-ce que cela signifie ? Qu elle est soumise au principe de la causalité mécanique, selon lequel toute chose de la nature est l effet d une cause antécédente qui suffit à le produire. Qui plus est, les mêmes causes produisent les mêmes effets ; c est précisément pourquoi on peut connaître la nature.
En revanche, les cultures se caractérisent par une diversité indépassable qui semble rendre impossible toute tentative de rapprochement. Cela signifie-t-il que le parlementaire britannique et le prêtre égyptien relèvent de deux espèces humaines différentes ? Une telle position paraît excessive : une autopsie de leurs cadavres respectifs, par exemple, permettra de corroborer l hypothèse contraire, et de les rattacher à une seule et même espèce animale. Mais comment concilier cette diversité des cultures et cette unicité de la nature animale ? N est-il pas possible de penser que les cultures sont autant d aspects que peut prendre une fonction fondamentale ? Pour soutenir cela, il faudrait parvenir à retrouver cette fonction.
Or, c est précisément ce qu entreprend de faire Malinowski dans Une Théorie scientifique de la culture. Cette entreprise lui permet de définir la thèse fonctionnaliste. Selon celle-ci, les différentes cultures humaines peuvent se résumer à un ensemble commun et fondamental de fonctions, qui sont censées satisfaire un ensemble commun et fondamental de besoins. Dès lors, il suffirait de faire la liste de ces besoins pour évaluer l aptitude des différentes cultures à les satisfaire.
Mais comment cette anthropologie rend-t-elle compte de la diversité des cultures ? Elle n en rend pas compte, elle la réduit. Pourquoi cela ? Parce qu elle prétend retrouver l homme naturel sous son manteau culture, ce qui n est pas légitime. Pourquoi ? Parce que ce qui est ressenti comme un besoin dans une société n est pas forcément ressenti comme tel dans une autre. En ce sens, le fonctionnalisme n est pas pertinent parce qu il soutient que tous les hommes sont les réalisations d un même modèle, ce qui est faux.
Du point de vue naturel, il n est pas vrai que les ressortissants des différentes cultures doivent être considérées comme les membres d espèces différentes. L Egyptien antique et l Anglais moderne appartiennent à la même espèce. Néanmoins, ce point ne permet pas de prouver que l Anglais et l Egyptien devraient partager la même morale. Une seule certitude : cette diversité des morales de l Anglais et de l Egyptien ne trouve pas son origine dans la nature. En outre, l échec du fonctionnalisme montre bien qu il est impossible de dépasser cette diversité en faisant appel à la nature. Mais en quoi consiste fondamentalement cette tentative fonctionnaliste ? En un essai pour résorber la diversité. De là la nécessité de se poser la question suivante : est-il légitime de prétendre résorber la diversité des cultures ?
II) De la nécessité de prendre en compte la diversité des cultures :
C est un motif théorique qui nous a conduit à rejeter l entreprise fonctionnaliste. Cette théorie s est en effet révélé être une théorie mensongère en ce sens qu elle tentait de résorber les réalités culturelles dans une nature uniforme, tout en prétendant prendre en charge la diversité. S il n est pas légitime de résorber la diversité des cultures dans la nature, peut-il être légitime, d un point de vue général, de tenter de résorber cette diversité d une autre façon ? De telles entreprises ont pris place dans les sciences de l homme. C est notamment le cas de l entreprise évolutionniste. Celle-ci entend rendre compte de la diversité des cultures grâce à l axe du temps. Dans cette perspective, les différentes cultures ne seraient que les différentes étapes d un développement de l humanité. Une telle conception, toute séduisante qu elle soit, est cependant critiquable à deux égards, du point de vue historique et du point de vue éthique. Du point de vue historique, l évolutionnisme s appuie sur une conception erronée de l histoire de l humanité. En distinguant les époques des chasseurs, des pâtres, des agriculteurs et des industriels, il méconnaît la réalité archéologique : des cultures aussi différentes que les chasseurs et les agriculteurs ont effectivement coexisté et entretenu des relations d échanges. La perspective évolutionniste confond donc l espace et le temps.
Du point de vue éthique, il distingue les peuples à histoire cumulative des peuples à histoire stationnaire. Les premiers seraient ceux qui auraient évolué et progressé au long de l histoire, les seconds seraient ceux qui sont demeurés primitifs. En procédant ainsi il légitime l élaboration de hiérarchies entre les cultures, et justifie du même coup la domination de certaines cultures par les autres. Il constitue donc un puissant instrument politique, en même temps qu un roman théorique.
Pourquoi ne faut-il donc pas tenter de résorber la diversité des cultures ? Parce que cela équivaut à faire preuve d ethnocentrisme. L ethnocentrisme désigne la tendance du ressortissant d une culture donnée à évaluer toutes les autres cultures en fonction de sa culture propre. Qu est-ce que cela signifie ? Qu un Anglais de l époque victorienne fera de la culture anglaise victorienne le critère d évaluation des autres cultures. Les êtres seront plus humains en fonction de la proximité de leur culture d origine avec la culture-critère.
En ce sens, prétendre résorber la diversité des cultures pour préserver la notion d'humanité, c'est proposer un projet contradictoire dans les termes. Pourquoi ? Parce qu en procédant ainsi, on donne l apanage de l humanité à une seule culture, dont on se sert pour évaluer toutes les autres. Or, les autres cultures ne pourront jamais être totalement identique à la culture critère. Il n y aura donc qu une seule humanité, celle de la culture qui sert de critère, par rapport à laquelle toutes les autres cultures paraîtront inachevées. Les hommes ressortissant de ces cultures ne constitueront qu autant de tentatives avortées pour atteindre l humanité. Loin de constituer un obstacle à l idée morale d humanité, la diversité des cultures semble bien au contraire en constituer la condition de possibilité. Pourquoi cela ? Parce que si l on accorde le privilège de l humanité à une seule culture, c est-à-dire si l on tente de résorber la diversité, on justifie du même coup les comportements inhumains que cette culture privilégiée sera tenter d établir entre les autres.
Le propre de l humanité, c est de désigner un rapport à autrui. De quel type de rapport s agit-il ? Non pas d un rapport entre des choses, comme c est le cas dans la nature, mais d un rapport entre des personnes. Or, qu est-ce qui caractérise une personne ? C est de ne pas pouvoir être utilisée comme un moyen au service d une autre personne. Faire preuve d humanité envers une autre personne, c est la traiter comme une fin, comme un être doté de dignité et de liberté, et non pas comme une chose. Résorber la diversité des cultures, équivaudrait donc à désigner les membres d une culture comme des humains, et ceux de toutes les autres comme des choses, ou du moins, comme des êtres inférieurs, avec lesquels il serait légitime de ne pas se comporter humainement.
Il n est donc pas légitime de résorber la diversité des cultures, même si l on prétend par là restituer l unité de l humanité. Car cela revient à faire de l humanité un privilège qu on accorde, et à exclure tous les autres hommes de la communauté humaine, qui est avant tout une communauté entre personnes. La diversité, même si cela peut sembler paradoxal, apparaît donc constituer un requisit nécessaire de l humanité, en tant que celle-ci ne dénote pas tant un réseau de caractéristiques qu une certaine forme de rapport entre les hommes. Cependant, la notion de communauté est inséparable de l idée de point commun. N y a-t-il donc rien de commun entre les différentes cultures ? On ne saurait, nous l avons vu, retrouver cette communauté dans la nature. Mais cela signifie-t-il qu il faille renoncer à rechercher tout point commun ? Une autre démarche est possible ; la communauté des cultures-produits et l unité de l humanité ne pourraient-elles pas trouver leur source dans la culture-processus ?
III)La culture comme aptitude universelle et l unité de l humanité :
Affirmer que l humanité nécessite la constitution d une culture unique procède d une méconnaissance de ce que dénote la notion morale d humanité. Il ne faut pas confondre, en effet, l espèce humaine et l humanité. La première relève de la zoologie et des sciences de la nature. De son point de vue, il est indubitablement établi que c est le même animal qui est blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie, rouge en Amérique. Pourtant, pourrait-on objecter, un Egyptien n est pas un Anglais. Comment concilier cette différence culturelle avec la similitude des anatomies de l Anglais et de l Egyptien ? En déterminant de façon adéquate la notion d humanité. Celle-ci ne désigne pas tant un principe d exclusion qu un principe d inclusion. L espèce humaine désigne un principe d exclusion. Pourquoi ? Parce que c est au moyen d une liste de caractéristique morphologiques qu on exclura de l espèce tel ou tel individu dont les caractéristiques sont inadéquates. En revanche, l humanité est une notion inclusive fondée sur l idée d un rapport à autrui. Faire preuve d humanité, c est reconnaître mon semblable dans un être différent, et le traiter comme tel, c est-à-dire comme une personne.
De ce point de vue, aussi différents qu ils soient l un de l autre, l Anglais n aura pas le droit de traiter l Egyptien comme un inférieur. Par-delà les différences, il doit respecter l humanité en lui. En quoi réside donc cette humanité qui fonde le rapport ? Elle réside fondamentalement dans une même aptitude, susceptible de s exprimer différemment chez des hommes différents. De quel aptitude s agit-il ? De l ouverture à la validité universelle. Qu ils soient pâtres, chasseurs, industriels, tous les hommes prétendent posséder des valeurs universellement valables. De ce point de vue, il est permis de se prononcer sur la relation complexe qui unit nature et culture en leur sens génériques. La culture, ce n est fondamentalement pas autre chose que l ensemble des solutions apportées par l homme à des problèmes que la nature ne résout pas.
Voilà le point commun aux hommes de toutes les cultures : ils se trouvent confrontés à des problèmes que la nature ne résout pas pour eux. Cela ne signifie pas pour autant que tous ces problèmes, comme l a soutenu le fonctionnalisme, soient d origine naturelle ou physiologique. Il s agit, dans une perspective plus globale, de résoudre un problème général :le problème de l humanité, c est-à-dire de la nécessité de répondre à la question ; qu est-ce qu être un être humain ? Les solutions apportées à ce problème sont diverses : la solution du Spartiate sera différente de celle de l Athénien. Mais l essentiel, c est que le problème soit le même, pour le Spartiate, l Athénien, l Anglais ou l Egyptien.
De ce point de vue, il est possible de remettre en cause l idée d une diversité des cultures. Cela est possible, si l on s applique à redéfinir la culture. Dans une telle perspective, celle ci ne désigne pas tant une ou des civilisations qu une aptitude fondamentale qui caractérisent tous les êtres humains : l ouverture à la validité universelle et l aptitude à choisir ses fins. Cette ouverture à la validité universelle, chacun en fait l expérience presque quotidiennement. C est le cas lorsqu il s aperçoit qu agissent dans son esprit certaines représentations dotées d une valeur universelle, les normes. Par delà leur unité biologique, les êtres humains possèdent en effet cette capacité de se rapporter à des normes, c est-à-dire à des représentations qui leur indiquent non pas ce qui est mais ce qui doit être. Les premières relèvent de ce que l on pourrait appeler la conscience empirique ; les secondes, elles, pourraient être rattachées à une conscience normale, au sens d une conscience des normes dans leur liaison systématique. De ce point de vue, il est permis de ne voir dans les différentes civilisations qu autant de systèmes de normes en vigueur. Mais, plus fondamentalement, la notion de norme est étroitement liée à celle de la culture-processus. Que désigne celle-ci ? Un processus de formation ; se cultiver, c est développer ses possibilités, tenter de faire passer en acte toutes les puissances dont nous sommes dépositaires. Se cultiver, c est s ouvrir à la culture, au sens de la communauté des êtres culturels, ou encore de la communauté des êtres ouverts à la validité universelle. Cette communauté, c est précisément celle des personnes, c est-à-dire des êtres qui sont des fins en soi ; c est donc l humanité. Qu est-ce donc que se former, se cultiver ? C est décider de reconnaître la valeur des normes et tout faire pour les réaliser ; c est soumettre sa conscience empirique à la conscience normale.
L humanité se caractérise ainsi à trois niveaux. A un premier niveau, comme espèce humaine, elle dénote un ensemble de traits biologiques et physiologiques. A un deuxième niveau, elle définit l ensemble des êtres dotés concernés par le problème de la culture. Cette dernière dénote alors une faculté par laquelle tous les hommes sont ouverts à la validité universelle. A un troisième niveau, elle définit le résultat de la mise en Suvre d un processus de culture. L humanité constitue alors le terme d un travail de soi sur soi, par lequel le sujet reconnaît et réaliser les normes. Ce processus de formation est essentiel, car en lui, une norme nous commande de traiter autrui comme notre semblable, quelle que soit la civilisation dont il est issû ; cela signifie qu elle nous commande de respecter l humanité en lui. En ce sens, la diversité des cultures constitue une condition indispensable à la constitution progressive d une communauté humaine universelle.
Et la conclusion ? « Oui, la bêtise consiste à vouloir conclure. » Flaubert.