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mathématiques - Data.gouv

Multiplier ou diviser un nombre par 10, 100, 1000. ..... intervenir le produit de deux nombres en écritures fractionnaires (en relation avec différentes significations ...




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Mathématiques

Préambule pour le collège

Ce préambule complète l’introduction commune à l’ensemble des disciplines scientifiques et technologique à laquelle il convient de se référer.

1. Finalités et objectifs
À l’école primaire, une proportion importante d’élèves s’intéresse à la pratique des mathématiques et y trouve du plaisir. Le maintien de cet intérêt pour les mathématiques doit être une préoccupation du collège. Il est en effet possible de se livrer, à partir d’un nombre limité de connaissances, à une activité mathématique véritable, avec son lot de questions ouvertes, de recherches pleines de surprises, de conclusions dont on parvient à se convaincre. Une telle activité, accessible aux élèves, a une valeur formatrice évidente et leur permet d’acquérir les savoirs et savoir-faire qui leur seront nécessaires.
1.1. Les mathématiques comme discipline de formation générale
Au collège, les mathématiques contribuent, avec d’autres disciplines, à entraîner les élèves à la pratique d’une démarche scientifique. L’objectif est de développer conjointement et progressivement les capacités d’expérimentation et de raisonnement, d’imagination et d’analyse critique. Elles contribuent ainsi à la formation du futur citoyen.
À travers la résolution de problèmes, la modélisation de quelques situations et l’apprentissage progressif de la démonstration, les élèves prennent conscience petit à petit de ce qu’est une véritable activité mathématique : identifier et formuler un problème, conjecturer un résultat en expérimentant sur des exemples, bâtir une argumentation, contrôler les résultats obtenus en évaluant leur pertinence en fonction du problème étudié, communiquer une recherche, mettre en forme une solution.
1.2. L’outil mathématique
Les méthodes mathématiques s’appliquent à la résolution de problèmes courants. Elles ont cependant leur autonomie propre et l’efficacité des concepts qu’elles étudient, due à leur universalité, leur permet d’intervenir dans des domaines aussi divers que les sciences physiques, les sciences de la vie et de la Terre, la technologie, la géographie... Certaines de ces disciplines entretiennent des liens très étroits avec la discipline mathématique qui leur apporte l’efficacité de ses outils et, en retour, nourrit sa réflexion des problèmes qu’elles lui soumettent.
L’enseignement tend à la fois à développer la prise de conscience de cette autonomie par les élèves et à montrer que l’éventail des utilisations est très largement ouvert. Au collège, est visée la maîtrise de techniques mathématiques élémentaires de traitement (organisation de données, représentations, mises en équation) et de résolution (calculs et équations bien sûr, mais aussi constructions). Leur emploi dans la prévision et l’aide à la décision est précieux dans de multiples circonstances, de la gestion familiale à l’activité scientifique ou professionnelle.
1.3 Les mathématiques comme discipline d’expression
Les mathématiques participent à l’enrichissement de l’emploi de la langue par les élèves, en particulier par la pratique de l’argumentation. Avec d’autres disciplines, les mathématiques ont également en charge l’apprentissage de différentes formes d’expression autres que la langue usuelle (nombres, symboles, figures, tableaux, schémas, graphiques) ; elles participent ainsi à la construction de nouveaux langages. L’usage largement répandu des moyens actuels de traitement de l’information et de communication exige une bonne maîtrise de ces formes variées d’expression.
1.4. Les mathématiques et l’histoire des arts
L’enseignement des mathématiques contribue à sensibiliser l’élève à l’histoire des arts dans la continuité de l’enseignement assuré à l’école primaire. Situées dans une perspective historique, les œuvres appartiennent aux six grands domaines artistiques définis dans le programme d’histoire des arts. Ces œuvres permettent d’effectuer des éclairages et des croisements en relation avec les autres disciplines : au sein des « arts de l’espace », peuvent, par exemple, être abordés certains principes géométriques utilisés dans l’architecture et dans l’art des jardins; « les arts du visuel » permettent, par exemple, d’aborder la question de la perspective, les constructions en pavages ; dans les « arts du langage » certains procédés de construction littéraire s’appuient sur des principes mathématiques. Les thématiques proposées dans l’enseignement de l’histoire des arts, par exemple « Arts, espace, temps » ou « Arts et innovations techniques », permettent d’introduire quelques grands repères dans l’histoire des sciences, des techniques et des arts.

2. Le socle commun
Le socle commun de connaissances et de compétences recouvre en mathématiques la quasi totalité des champs du programme, la différence entre le programme proprement dit et le socle commun résidant surtout dans le degré d’approfondissement et dans l’expertise attendue. De plus, pour la maîtrise de nombreux concepts, un temps d’appropriation plus important est laissé aux élèves.
Certes, quelques connaissances inscrites dans les programmes ne figurent pas dans les compétences du socle (trigonométrie, équation, fonctions, …) mais c’est essentiellement au niveau des capacités attendues et des activités proposées que la différence entre les exigibles apparaît. Elles sont identifiées dans les programmes par un recours aux caractères italiques, signalé systématiquement.
Sur deux points importants, le socle commun se démarque de façon importante du programme :
- dans le domaine du calcul littéral, les exigences du socle ne portent que sur les expressions du premier degré à une lettre et ne comportent pas les techniques de résolution algébrique ou graphique de l’équation du premier degré à une inconnue ;
- dans le domaine géométrique, les élèves doivent apprendre à raisonner et à argumenter, mais l’écriture formalisée d’une démonstration de géométrie n’est pas un exigible du socle.
De plus, il faut prendre en compte, à propos des connaissances et capacités relatives aux nombres en écriture fractionnaire, que le travail sur les quotients est exigeant et doit être conduit sur les quatre années de collège. Au niveau des exigibles du socle commun, toute technicité est exclue, puisque – dans l’esprit général du socle – on se limite à des problèmes simples, proches de la vie courante, utilisant des nombres en écriture fractionnaire.

3. Organisation des contenus
Les quatre parties des programmes des classes du collège s’organisent autour des objectifs suivants :
• organisation et gestion de données, fonctions
- maîtriser différents traitements en rapport avec la proportionnalité ;
- approcher la notion de fonction (exemples des fonctions linéaires et affines) ;
- s’initier à la lecture, à l’utilisation et à la production de représentations, de graphiques et à l’utilisation d’un tableur ;
- acquérir quelques notions fondamentales de statistique descriptive et se familiariser avec les notions de chance et de probabilité.
• nombres et calcul
- acquérir différentes manières d’écrire des nombres (écriture décimale, écriture fractionnaire, radicaux) et les traitements correspondants ;
- se représenter la droite graduée complète, avec son zéro séparant les valeurs positives et négatives et apprendre à y localiser les nombres rencontrés ;
- poursuivre l’apprentissage du calcul sous toutes ses formes : mental, posé, instrumenté ;
- assimiler progressivement le langage algébrique et son emploi pour résoudre des problèmes (en particulier distinguer égalité, identité et équation).
• géométrie
- passer de l’identification perceptive (la reconnaissance par la vue) de figures et de configurations à leur caractérisation par des propriétés (passage du dessin à la figure) ;
- isoler dans une configuration les éléments à prendre en compte pour répondre à une question ;
- être familiarisé avec des représentations de l’espace, notamment avec l’utilisation de conventions usuelles pour les traitements permis par ces représentations ;
- découvrir quelques transformations géométriques simples : symétries : symétries axiales et centrales ;
- se constituer un premier répertoire de théorèmes et apprendre à les utiliser.
• Grandeurs et mesure
- se familiariser avec l’usage des grandeurs les plus courantes (longueurs, angles, aires, volumes, durées) ;
- connaître et utiliser les périmètres, aires et volumes des figures planes et des solides étudiés ;
- calculer avec les unités relatives aux grandeurs étudiées, ainsi qu’avec les unités de quelques grandeurs quotients et grandeurs produits.

Ces programmes sont construits de manière à permettre une acquisition et un approfondissement progressifs des notions sur toute la durée du collège. Leur mise en oeuvre est enrichie par l’emploi des instruments actuels de calcul, de dessin et de traitement (calculatrices, ordinateurs).

4. Organisation des apprentissages et de l’enseignement
Les enseignants ont le libre choix de l’organisation de leur enseignement, dans le respect des programmes. Il importe cependant d’éviter l’émiettement des savoirs et des méthodes et de faciliter leur bonne structuration, en particulier en vue d’une initiation progressive au raisonnement déductif.
Une difficulté de l’enseignement au collège vient de la double nécessité de traiter la totalité du programme et d’assurer à tous les élèves la maîtrise des éléments du socle. En mathématiques, c’est à travers une pédagogie différenciée basée sur la résolution de problèmes et la mise en activité de la totalité des élèves que ce double objectif peut être atteint.
Il est nécessaire d’entretenir les capacités développées dans les classes antérieures, indispensables à la poursuite des apprentissages et à la maîtrise du socle commun par tous les élèves. Cet entretien doit être assuré non par des révisions systématiques mais par des activités appropriées, notamment des résolutions de problèmes.
4.1. Une place centrale pour la résolution de problèmes
La compréhension et l’appropriation des connaissances mathématiques reposent sur l’activité de chaque élève qui doit donc être privilégiée. Pour cela, et lorsque c’est possible, sont choisies des situations créant un problème dont la solution fait intervenir des « outils », c’est-à-dire des techniques ou des notions déjà acquises, afin d’aboutir à la découverte ou à l’assimilation de notions nouvelles. Lorsque celles-ci sont bien maîtrisées, elles fournissent à leur tour de nouveaux « outils », qui permettent un cheminement vers une connaissance meilleure ou différente. Ainsi, les connaissances peuvent prendre du sens pour l’élève à partir des questions qu’il se pose et des problèmes qu’il résout. Les situations choisies doivent :
- prendre en compte les objectifs visés et une analyse préalable des savoirs en jeu, ainsi que les acquis et les conceptions initiales des élèves ;
- permettre un démarrage possible pour tous les élèves, donc ne reposer que sur des consignes simples et n’exiger, au départ, que des connaissances solidement acquises par tous ;
- créer rapidement un problème assez riche pour provoquer des conjectures ;
- rendre possible la mise en jeu, puis la formulation des notions ou des procédures dont l’apprentissage est visé ;
- fournir aux élèves, aussi souvent que possible, des occasions de contrôle de leurs résultats, tout en favorisant un nouvel enrichissement ; on y parvient, par exemple, en prévoyant divers cheminements qui permettent de fructueuses comparaisons.
Si la résolution de problèmes permet de déboucher sur l’établissement de connaissances nouvelles, elle est également un moyen privilégié d’en élargir le sens et d’en assurer la maîtrise. Pour cela, les situations plus ouvertes, dans lesquelles les élèves doivent solliciter en autonomie les connaissances acquises, jouent un rôle important. Leur traitement nécessite initiative et imagination et peut être réalisé en faisant appel à différentes stratégies qui doivent être explicitées et confrontées, sans nécessairement que soit privilégiée l’une d’entre elles.
L’utilisation d’outils logiciels est particulièrement importante et doit être privilégiée chaque fois qu’elle est une aide à l’imagination, à la formulation de conjectures ou au calcul. Cette utilisation se présente sous deux formes indispensables, notamment dans le cadre des compétences du socle commun : l’usage d’un vidéoprojecteur en classe et l’utilisation par les élèves d’ordinateurs « en fond de classe » ou en salle informatique.
4.2. Une prise en compte des connaissances antérieures des élèves
L’enseignement prend en compte les connaissances antérieures des élèves : mise en valeur des points forts et repérage des difficultés de chaque élève à partir d’évaluations diagnostiques. Ainsi l’enseignement peut-il être organisé au plus près des besoins des élèves, en tenant compte du fait que tout apprentissage s’inscrit nécessairement dans la durée et s’appuie sur les échanges qui peuvent s’instaurer dans la classe.
Il convient de faire fonctionner les notions et « outils » mathématiques étudiés au cours des années précédentes dans de nouvelles situations, autrement qu’en reprise ayant un caractère de révision. En sixième, particulièrement, les élèves doivent avoir conscience que leurs connaissances évoluent par rapport à celles acquises à l’école primaire.
4.3. L’importance des mises en cohérence
Pour être efficaces, les connaissances doivent être identifiées, nommées et progressivement détachées de leur contexte d’apprentissage.
D’une part, toute activité (qui peut s’étendre sur plusieurs séances) doit être complétée par une synthèse. Celle-ci doit porter sur les quelques notions mises en évidence (définitions, résultats, théorèmes et outils de base) que, désormais, les élèves doivent connaître et peuvent utiliser. Elle est aussi l’occasion de dégager les méthodes de résolution de problèmes qui mettent en œuvre ces notions. Il convient, en effet, de préciser à chaque étape de l’apprentissage quelles connaissances sont désormais en place et donc directement utilisables.
D’autre part, il est nécessaire de proposer des situations d’étude dont le but est de coordonner des acquisitions diverses. Dans cette optique, l’enseignant réalise, avec les élèves, des synthèses plus globales, à l’issue d’une période d’étude et propose des problèmes dont la résolution nécessite l’utilisation de plusieurs connaissances. Le traitement de ces problèmes permet de souligner le sens, l’intérêt, la portée des connaissances mathématiques, que ce soit dans d’autres disciplines ou dans la vie quotidienne (pourcentages, échelles, représentations graphiques...). Certains problèmes peuvent prendre appui sur des éléments empruntés à l’histoire des mathématiques. Les moyens modernes de communication (informatique, banques de données, audiovisuel…) sont également utilisés chaque fois que leur usage est justifié.

4.4. La nécessité des mémorisations et des réflexes intellectuels.
En mathématiques, les concepts, les connaissances et les méthodes s’élaborent et s’organisent progressivement à partir des savoirs antérieurs, pour former un ensemble structuré et cohérent.
Ainsi l’activité mathématique, centrée sur la résolution de problèmes, nécessite-t-elle de s’appuyer sur un corpus de connaissances et de méthodes, parfaitement assimilées et totalement disponibles.
En effet, pour être autonome dans la résolution d’un problème et donc être en capacité de prendre des initiatives, d’imaginer des pistes de solution et de s’y engager sans s’égarer, l’élève doit disposer d’automatismes qui facilitent le travail intellectuel en libérant l’esprit des soucis de mise en œuvre technique tout en élargissant le champ des démarches susceptibles d’être engagées.
Ces nécessaires réflexes intellectuels s’acquièrent dans la durée sous la conduite du professeur. Ils se développent en mémorisant et en automatisant progressivement certaines procédures, certains raisonnements particulièrement utiles, fréquemment rencontrés et qui ont valeur de méthode. Toutefois un automatisme n’est pas un moyen pour comprendre plus vite ; il permet simplement d’aller plus vite lorsque l’on a compris. Si leur acquisition nécessite des exercices d’entraînement et mémorisation, référés à des tâches simples, ces exercices ne sauraient suffire. En effet, pour être disponibles, les automatismes doivent être entretenus et régulièrement sollicités dans des situations où ils font sens.
4.5. Une initiation très progressive à la démonstration
La question de la preuve occupe une place centrale en mathématiques. La pratique de l’argumentation pour convaincre autrui de la validité d’une réponse, d’une solution ou d’une proposition ou pour comprendre un « phénomène » mathématique a commencé dès l’école primaire et se poursuit au collège pour faire accéder l’élève à cette forme particulière de preuve qu’est la démonstration. Si, pour cet objectif, le domaine géométrique occupe une place particulière, la préoccupation de prouver et de démontrer ne doit pas s’y cantonner. Le travail sur les nombres, sur le calcul numérique, puis sur le calcul littéral offre également des occasions de démontrer.
À cet égard, deux étapes doivent être clairement distinguées : la première, et la plus importante, est la recherche et la production d’une preuve ; la seconde, consistant à mettre en forme la preuve, ne doit pas donner lieu à un formalisme prématuré En effet des préoccupations et des exigences trop importantes de rédaction, risquent d’occulter le rôle essentiel du raisonnement dans la recherche et la production d’une preuve. C’est pourquoi il est important de ménager une grande progressivité dans l’apprentissage de la démonstration et de faire une large part au raisonnement, enjeu principal de la formation mathématique au collège. La rédaction et la mise en forme d’une preuve gagnent à être travaillées collectivement ,avec l’aide du professeur, et à être présentées comme une façon convaincante de communiquer un raisonnement aussi bien à l’oral que par écrit.
Dans le cadre du socle commun, qui doit être maîtrisé par tous les élèves, c’est la première étape, « recherche et production d’une preuve » qui doit être privilégiée, notamment par une valorisation de l’argumentation orale. La mise en forme écrite ne fait pas partie des exigibles.
La prise de conscience de ce que sont la recherche et la mise en œuvre d’une démonstration est également facilitée par le fait que, en certaines occasions, l’enseignant se livre à ce travail devant la classe, avec la participation des élèves.
Cette initiation à la démonstration doit en particulier permettre aux élèves de distinguer une propriété conjecturée et vérifiée sur des exemples d’une propriété démontrée. En particulier, l’enseignant doit préciser explicitement qu’un résultat mathématique qui n’est pas démontré est admis.
4.6. Mathématiques et langages
En mathématiques, les élèves sont conduits à utiliser la langue ordinaire en même temps qu’un langage spécialisé.
Dans le prolongement de l’école primaire, la place accordée à l’oral reste importante. En particulier, les compétences nécessaires pour la validation et la preuve (articuler et formuler les différentes étapes d’un raisonnement, communiquer, argumenter à propos de la validité d’une solution) sont d’abord travaillées oralement en s’appuyant sur les échanges qui s’instaurent dans la classe ou dans un groupe, avant d’être sollicitées par écrit individuellement. Par ailleurs, certaines formulations orales peuvent constituer une aide à la compréhension. Par exemple il est plus facile, pour un élève, de concevoir que  EMBED Equation.3  plus  EMBED Equation.3  égale  EMBED Equation.3  en verbalisant sous la forme « deux tiers plus cinq tiers est égal à sept tiers » plutôt qu’en oralisant l’écriture symbolique « 2 sur 3 plus 5 sur 3 égale 7 sur 3 ».
Dans le domaine de l’écrit, l’objectif est d’entraîner les élèves à mieux lire et mieux comprendre un texte mathématique, et aussi à produire des textes dont la qualité est destinée à être l’objet d’une amélioration progressive.
Un moyen efficace pour faire admettre la nécessité d’un langage précis, en évitant que cette exigence soit ressentie comme arbitraire par les élèves, est le passage du « faire » au « faire faire ». C’est, lorsque l’élève écrit des instructions pour l’exécution par autrui (par exemple, décrire, pour la faire reproduire, une figure un peu complexe) ou lorsqu’il utilise un ordinateur pour un traitement voulu, que l’obligation de précision lui apparaît comme une nécessité. C’est également le cas lorsque, dans un débat argumentatif, il doit se faire comprendre des autres élèves.
Le vocabulaire et les notations ne doivent pas être fixés d’emblée, mais introduits au cours du traitement d’une question, en fonction de leur utilité : ils sont à considérer comme des conquêtes de l’enseignement et non comme des points de départ. Il convient, en particulier, d’être attentif au langage et aux significations diverses d’un même mot.
Les travaux mathématiques sont l’occasion de familiariser les élèves avec l’emploi d’un nombre limité de notations courantes qui n’ont pas à faire l’objet d’exercices systématiques (le langage doit rester au service de la pensée et de son expression) :
• dans le domaine numérique : les symboles d’égalité et d’inégalité, les symboles d’opérations (dont les notations puissance et racine carrée au cycle central) et le symbole de pourcentage ;
• dans le domaine géométrique : le symbole d’appartenance, la longueur AB d’un segment d’extrémités A et B, l’angle , le segment [AB], la droite (AB), et la demi-droite [AB), puis les notations trigonométriques.
4.7. Différents types d’écrits
Les élèves sont fréquemment placés en situation de production d’écrits. Il convient à cet égard de développer et de bien distinguer trois types d’écrits dont les fonctions sont différentes.
• Les écrits de type « recherche » (brouillon) qui correspondent au travail « privé » de l’élève : ils ne sont pas destinés à être communiqués, ils peuvent comporter des dessins, des schémas, des figures, des calculs. Ils sont un support pour essayer, se rendre compte d’une erreur, reprendre, rectifier, pour organiser sa recherche. Ils peuvent également être utilisés comme mémoire transitoire en cours de résolution du problème. Si l’enseignant est amené à les consulter pour étudier le cheminement de l’élève, il ne doit ni les critiquer, ni les corriger.
• Les écrits destinés à être communiqués et discutés : ils peuvent prendre des formes diverses (affiche, transparent, documents informatiques...) et doivent faire l’objet d’un souci de présentation, de lisibilité, d’explicitation, tout en sachant que, le plus souvent, ils seront l’objet d’un échange entre élèves au cours duquel des explications complémentaires seront apportées.
• Les écrits de référence, élaborés en vue de constituer une mémoire du travail de l’élève ou de la classe, et donc destinés à être conservés.
4.8. Le travail personnel des élèves
En étude ou à la maison, ce type de travail est nécessaire non seulement pour affermir les connaissances de base et les réinvestir dans des exemples simples mais aussi pour en élargir le champ de fonctionnement et susciter ainsi de l’intérêt pour l’activité mathématique. Il contribue aussi à habituer l’élève à l’indispensable régularité d’un travail autonome, complémentaire de celui réalisé avec le professeur.
Il peut prendre diverses formes :
• résolution d’exercices d’entraînement, combinée avec l’étude de la leçon pour asseoir les connaissances ;
• travaux individuels de rédaction pour développer les capacités d’expression écrite et la maîtrise de la langue ;
• résolution de problèmes variés (exercices de synthèse, énigmes, jeux mathématiques…) pour mettre en œuvre des démarches heuristiques en temps non limité ;
• construction d’objets géométriques divers (frises, pavages, solides,…) en utilisant ou non l’informatique 
• lectures ou recherches documentaires, en particulier sur l’histoire de la discipline ou plus généralement des sciences pour enrichir les connaissances ;
• constitution de dossiers sur un thème donné.
Pour ces travaux en dehors de la classe, il convient de favoriser l’accès des élèves aux ordinateurs de l’établissement qui doivent être munis des logiciels adéquats.
La correction individuelle du travail d’un élève est une façon d’en apprécier la qualité et de permettre à son auteur de l’améliorer, donc de progresser.
Le travail personnel proposé en classe aux élèves peut prendre chacune des formes décrites ci-dessus, en tenant compte, chaque fois, de la durée impartie. Il faut veiller à un bon équilibre entre ces diverses activités.
Ces travaux doivent être différenciés en fonction du profil et des besoins des élèves, ainsi que des objectifs du socle commun.
Le travail en classe proprement dit doit être complété par des séances régulières en salle informatique où l’élève utilise lui-même les logiciels au programme (tableur, grapheur, logiciel de géométrie). Ces séances de travaux pratiques sur ordinateur doivent toujours avoir pour objectif l’appropriation et la résolution d’un problème mathématique. Tout travail en salle informatique doit aboutir à la production d’un écrit, manuscrit ou imprimé.
4.9. L’évaluation
L’évaluation (qui ne se réduit pas au contrôle noté) n’est pas un à-côté des apprentissages. Elle doit y être intégrée et en être l’instrument de régulation, pour l’enseignant et pour l’élève. Elle permet d’établir un constat relatif aux acquis de l’élève, à ses difficultés. Dans cette optique, le travail sur les erreurs constitue souvent un moyen efficace de l’action pédagogique. L’évaluation ne doit pas se limiter à indiquer où en est l’élève ; elle doit aussi rendre compte de l’évolution de ses connaissances, en particulier de ses progrès.
L’évaluation de la maîtrise d’une capacité par les élèves ne peut pas se limiter à la seule vérification de son fonctionnement dans des exercices techniques. Il faut aussi s’assurer que les élèves sont capables de la mobiliser d’eux-mêmes, en même temps que d’autres capacités, dans des situations où leur usage n’est pas explicitement sollicité dans la question posée.
L’évaluation sommative, en mathématiques, est réalisée sous trois formes complémentaires :
- des interrogations écrites courtes dont le but est de vérifier qu’une notion ou une méthode sont correctement assimilées ;
- des devoirs de contrôle courts et peu nombreux qui permettent de vérifier, de façon plus synthétique, la capacité des élèves à utiliser leurs acquis, à la suite d’une phase d’apprentissage ;
- certains devoirs de contrôle peuvent être remplacés par un bilan trimestriel qui est l’occasion de faire le point sur les acquis des élèves relatifs à une longue période d’étude.
4.10. Capacités et activités de formation
Le programme décrit, pour chaque contenu, les capacités élaborées dans chacune des classes du collège. Les commentaires qui les accompagnent apportent un éclairage supplémentaire sur les conditions de leur apprentissage.
La définition de ces capacités vise donc à clarifier les attentes, à préciser les priorités et à fournir des repères dans le but d’aider les enseignants dans leur travail de programmation et dans la mise au point des évaluations qui permettent d’en baliser la réalisation.
Il importe de bien garder à l’esprit que la liste des capacités, si elle fixe les objectifs à atteindre, ne détermine pas pour autant les moyens pédagogiques à utiliser pour cela.
L’ordre d’exposé des capacités, pour chaque domaine, ne correspond pas nécessairement à celui de leur apprentissage. D’autant plus que, dans la plupart des cas, ces capacités ne s’acquièrent ni isolément les unes des autres, ni en une seule fois.
Pour prendre sens pour les élèves, les notions mathématiques et les capacités qui leur sont liées gagnent à être mises en évidence et travaillées dans des situations riches, à partir de problèmes à résoudre, avant d’être entraînées pour elles-mêmes.
Il faut également prendre en compte le fait que tout apprentissage se réalise dans la durée, dans des activités variées et que toute acquisition nouvelle doit être reprise, consolidée et enrichie. Dans cette perspective, la répétition d’exercices vides de sens pour l’élève à un moment donné n’est pas la meilleure stratégie pour favoriser la maîtrise d’une capacité. Il convient d’envisager que c’est parfois dans le cadre d’un travail ultérieur, en travaillant sur d’autres aspects de la notion en jeu ou sur d’autres concepts, qu’une capacité non maîtrisée à un certain moment pourra être consolidée.

Classe de sixième

L’enseignement des mathématiques en classe de sixième a une triple visée :
- consolider, enrichir et structurer les acquis de l’école primaire ;
- préparer à l’acquisition des méthodes et des modes de pensée caractéristiques des mathématiques (résolution de problèmes et divers moyens d’accéder à la vérité) ;
- développer la capacité à utiliser les outils mathématiques dans différents domaines (vie courante, autres disciplines).
Le vocabulaire et les notations nouvelles ( ( , % , ( , [AB] , (AB) , [AB) , AB, ) sont introduits au fur et à mesure de leur utilité, et non au départ d’un apprentissage.

Note : les points du programme (connaissances, capacités et exemples) qui ne sont pas exigibles pour le socle sont écrits en italiques. Si la phrase en italiques est précédée d’un astérisque l’item sera exigible pour le socle dans une année ultérieure. Dire que l’exigibilité pour le socle est différée ne veut pas dire que la capacité ne doit pas être travaillée – bien au contraire ! mais que les élèves pourront bénéficier de plus de temps pour la maîtriser.


1. Organisation et gestion de données. Fonctions
La résolution de problèmes de proportionnalité est déjà travaillée à l’école primaire. Elle se poursuit en Sixième, avec des outils nouveaux. La proportionnalité fait l'objet d'un apprentissage continu et progressif sur les quatre années du collège et permet de comprendre et de traiter de nombreuses notions du programme.
À l’école primaire, les élèves ont été mis en situation de prendre de l’information à partir de tableaux, de diagrammes ou de graphiques. Ce travail se poursuit au collège, notamment avec l’objectif de rendre les élèves capables de faire une interprétation critique de l’information apportée par ces types de présentation des données, aux natures très diverses, en liaison avec d’autres disciplines (géographie, sciences de la vie et de la terre, technologie…).

Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de mettre en place les principaux raisonnements qui permettent de reconnaître et traiter les situations de proportionnalité,
• d’initier les élèves à la présentation, à l’utilisation et à l’interprétation de données sous diverses formes (tableaux, graphiques…).
ConnaissancesCapacitésCommentaires
1.1. Proportionnalité




Propriété de linéarité.


Tableau de proportionnalité.



- Reconnaître les situations qui relèvent de la proportionnalité et les traiter en choisissant un moyen adapté :
- utilisation d’un rapport de linéarité, entier ou décimal,
- utilisation du coefficient de proportionnalité, entier ou décimal,
- passage par l’image de l’unité (ou « règle de trois »),
- * utilisation d’un rapport de linéarité, d’un coefficient de proportionnalité exprimé sous forme de quotient.

Les problèmes à proposer (qui relèvent aussi bien de la proportionnalité que de la non proportionnalité) se situent dans le cadre des grandeurs (quantités, mesures). Ils doivent relever de domaines familiers des élèves et rester d’une complexité modérée, en particulier au niveau des nombres mis en œuvre.
Les rapports utilisés sont, soit des rapports entiers ou décimaux simples *soit des rapports exprimés sous forme de quotient.Pourcentages.- Appliquer un taux de pourcentage.
Les élèves doivent connaître le sens de l’expression « …% de » et savoir l’utiliser dans des cas simples où aucune technique n’est nécessaire.

ConnaissancesCapacitésCommentaires
1.2. Organisation et représentation de données

Représentations usuelles : tableaux.


- Lire, utiliser et interpréter des données à partir d’un tableau.
- Lire interpréter et compléter un tableau à double entrée.
-* Organiser des données en choisissant un mode de présentation adapté :
- tableaux en deux ou plusieurs colonnes,
- tableaux à double entrée.

Il s’agit d’un premier pas vers la capacité à recueillir des données et à les présenter sous forme de tableau. Repérage sur un axe.- Lire et compléter une graduation sur une demi-droite graduée, à l’aide d’entiers naturels, de décimaux, de fractions simples 1/2, 1/10, 1/4, 1/5 * ou de quotients (placement exact ou approché).
Ce travail doit être l’occasion de manier les instruments de tracé et de mesure.Représentations usuelles :
- diagrammes en bâtons,
- *diagrammes circulaires ou demi-circulaires,
- graphiques cartésiens.
- Lire, utiliser et interpréter des informations à partir d’une représentation graphique simple.
La capacité visée concerne l’aptitude à faire une interprétation globale et qualitative de la représentation étudiée (évolution d’une grandeur en fonction d’une autre).
Dès la classe de 6e, l’utilisation de calculatrices et de logiciels permet de familiariser les élèves avec le passage d’un type d’organisation, d’un type de présentation à un autre.

2. Nombres et Calculs
En continuité avec l'école élémentaire les problèmes doivent permettre aux élèves d'associer à une situation concrète un travail numérique, de mieux saisir le sens des opérations figurant au programme. Les problèmes proposés sont issus de la vie courante, des autres disciplines ou des mathématiques.
Les travaux numériques prennent appui sur la pratique du calcul exact ou approché sous ses différentes formes, souvent utilisées en interaction : calcul mental, calcul à la main ou instrumenté. À la suite de l’école primaire, le collège doit, en particulier, permettre aux élèves d'entretenir et de développer leurs compétences en calcul mental notamment pour la perception des ordres de grandeur.

Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de consolider le sens des opérations, de développer le calcul mental, le calcul à la main et l’utilisation raisonnée des calculatrices, de conforter et d’étendre la connaissance des nombres décimaux,
• de mettre en place une nouvelle signification de l’écriture fractionnaire comme quotient de deux entiers,
• de savoir choisir l’écriture appropriée d’un nombre suivant la situation,
• de percevoir l’ordre de grandeur d’un nombre.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
2.1 Nombres entiers et décimaux
Désignations.


- Connaître et utiliser la valeur des chiffres en fonction de leur rang dans l'écriture d'un entier ou d'un décimal.

- Associer diverses désignations d’un nombre décimal : écriture à virgule, fractions décimales.

L’objectif est d’assurer une bonne compréhension de la valeur des chiffres en fonction du rang qu’ils occupent dans l’écriture à virgule, sans refaire tout le travail réalisé à l’école élémentaire.
La bonne compréhension s’appuie sur le sens et non sur des procédures.
Ordre.
- Comparer deux nombres entiers ou décimaux, ranger une liste de nombres.
- Encadrer un nombre, intercaler un nombre entre deux autres.
- Placer un nombre sur une demi-droite graduée.
- Lire l'abscisse d'un point ou en donner un encadrement.Les procédures utilisées pour comparer, encadrer, intercaler des nombres sont justifiées en s’appuyant sur la signification des écritures décimales ou le placement des points sur une demi-droite graduée.



ConnaissancesCapacitésCommentaires*Valeur approchée décimale.

* Donner une valeur approchée décimale (par excès ou par défaut) d’un décimal à l’unité, au dixième, au centième près.
2.2 Opérations

Addition, soustraction, multiplication et division.

- Connaître les tables d'addition et de multiplication et les résultats qui en dérivent.
- Multiplier ou diviser un nombre par 10, 100, 1000.
- * Multiplier un nombre par 0,1 ; 0,01 ; 0,001.

La maîtrise des tables est consolidée par une pratique régulière du calcul mental sur des entiers et des décimaux simples.
La division décimale est limitée à la division d’un décimal par un entier. En calcul posé, le dividende comporte au maximum deux chiffres après la virgule.
Multiples et diviseurs.- Connaître et utiliser les critères de divisibilité par 2, 5 et 10.
- Connaître et utiliser les critères de divisibilité par 3, 4 et 9.
La notion de multiple, introduite à l'école primaire, est rappelée sur des exemples numériques, en même temps qu'est introduite celle de diviseur. Les différentes significations de ce dernier terme doivent être explicitées.
Sens des opérations.

- Choisir les opérations qui conviennent au traitement de la situation étudiée.
Pour les problèmes à étapes, la solution peut être donnée à l’aide d’une suite de calculs,
*ou à l’aide de calculs avec parenthèses.
Techniques élémentaires de calcul.- Savoir effectuer ces opérations sous les diverses formes de calcul : mental, à la main ou instrumenté.
- Connaître la signification du vocabulaire associé : somme, différence, produit, terme, facteur, dividende, diviseur, quotient, reste.
La capacité à calculer mentalement est une priorité et fait l’objet d’activités régulières.
La maîtrise des différents moyens de calcul doit devenir suffisante pour ne pas faire obstacle à la résolution de problèmes.
Concernant le calcul posé, les nombres doivent rester de taille raisonnable et aucune virtuosité technique n’est recherchée.

Ordre de grandeur.
- Établir un ordre de grandeur d’une somme, *d’une différence, d’un produit. L’objectif est de sensibiliser les élèves à utiliser les ordres de grandeur pour contrôler ou anticiper un résultat. 
2.3 Nombres en écriture fractionnaire

Écriture fractionnaire.
À l'école élémentaire, l'écriture fractionnaire est introduite en référence au partage d'une unité. Par exemple  EMBED Equation.3  est 7 fois un tiers.
* Quotient exact.


-* Interpréter  EMBED Equation.3  comme quotient de l’entier a par l’entier b, c’est-à-dire comme le nombre qui multiplié par b donne a.

- * Placer le quotient de deux entiers sur une demi-droite graduée dans des cas simples.

Le vocabulaire relatif aux écritures fractionnaires est utilisé : numérateur, dénominateur.

*Le programme de la classe de 6e
a pour objectif d’interpréter aussi  EMBED Equation.3  comme
- le tiers de 7
- le nombre qui multiplié par 3 donne 7 ;
- un nombre dont une valeur approchée est 2,33.
- Prendre une fraction d’une quantité.
*Il s’agit de faire comprendre la modélisation de ce type de problème par une multiplication.L’utilisation de quotients, sous forme fractionnaire, permet de gérer plus facilement les raisonnements et de repousser la recherche d’une valeur approchée décimale à la fin de la résolution.
* Un quotient ne change pas quand on multiplie son numérateur et son dénominateur par un même nombre.-* Reconnaître dans des cas simples que deux écritures fractionnaires différentes sont celles d'un même nombre.La connaissance des tables de multiplication est notamment exploitée à cette occasion.


3. Géométrie
À l’école élémentaire, les élèves ont acquis une première expérience des figures et des solides les plus usuels, en passant d’une reconnaissance perceptive (reconnaissance des formes) à une connaissance plus analytique prenant appui sur quelques propriétés (alignement, perpendicularité, parallélisme, égalité de longueurs, milieu, axes de symétrie), vérifiées à l’aide d’instruments. Ils ont été entraînés au maniement de ces instruments (équerre, règle, compas, gabarit) sur des supports variés, pour construire des figures, en particulier pour le tracé de perpendiculaires et de parallèles à l’aide de la règle et de l’équerre.
Les travaux conduits en sixième prennent en compte les acquis antérieurs, évalués avec précision et obéissent à de nouveaux objectifs. Ils doivent viser d'une part à stabiliser les connaissances des élèves et d'autre part à les structurer, et peu à peu à les hiérarchiser. L'objectif d’initier à la déduction est aussi pris en compte. À cet effet, les activités qui permettent le développement des capacités à décortiquer et à construire des figures et des solides simples, à partir de la reconnaissance des propriétés élémentaires, occupent une place centrale.
Les travaux géométriques sont conduits dans différents cadres : espace ordinaire (cour de récréation, par exemple), espace de la feuille de papier uni ou quadrillé, écran d’ordinateur. La résolution des mêmes problèmes dans ces environnements différents, et les interactions qu’elle suscite, contribuent à une approche plus efficace des concepts mis en œuvre.
Les connaissances géométriques permettent de modéliser des situations (par exemple représenter un champ par un rectangle) et de résoudre ainsi des problèmes posés dans l’espace ordinaire. Les formes géométriques (figures planes, solides) se trouvent dans de nombreux domaines : architecture, œuvres d'art, éléments naturels, objets d’usage courant… Ces mises en relation permettent peu à peu de dégager le caractère universel des objets géométriques par rapport à leurs diverses réalisations naturelles ou artificielles.

Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de compléter la connaissance des propriétés des figures planes et des solides usuels,
• de maîtriser les techniques de construction (utilisation des instruments et logiciels adaptés, mobilisation des connaissances dans les raisonnements implicites sous-jacents),
• de reconnaître les figures planes usuelles dans une configuration complexe,
• de conduire sans formalisme des raisonnements simples utilisant les propriétés des figures usuelles ou de la symétrie axiale,
• de passer d’un objet de l’espace à ses représentations.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
3.1. Figures planes

Notions de parallèle, de perpendiculaire.








- Tracer, par un point donné, la perpendiculaire ou la parallèle à une droite donnée.
- Utiliser différentes méthodes.

- Reporter une longueur.
- * Reproduire un angle.
Il est seulement attendu des élèves qu’ils sachent utiliser en situation ces notions, notamment pour la reconnaissance de deux droites parallèles ou pour leur tracé.

Ces capacités prennent leur sens lorsqu’elles sont mobilisées pour résoudre un problème : reproduire une figure, * en compléter un agrandissement ou une réduction déjà amorcée, construire une figure d’après une de ses descriptions.
* Le rapporteur est, pour les élèves de 6e, un nouvel instrument de mesure dont l’utilisation doit faire l’objet d’un apprentissage spécifique.
Cercle.- Savoir que, pour un cercle :
• tout point qui appartient au cercle est à une même distance du centre ;
• tout point situé à cette distance du centre appartient au cercle.
On attend des élèves qu’ils sachent utiliser en situation ces propriétés.- Construire, à la règle et au compas, un triangle connaissant les longueurs de ses côtés.
Capacité déjà travaillée au cycle 3.Propriétés des quadrilatères usuels.

- Connaître les propriétés relatives aux côtés, aux angles, aux diagonales pour le rectangle, le carré et le losange.* La symétrie axiale est mise en jeu pour mettre en évidence certaines propriétés.


ConnaissancesCapacitésCommentairesPropriétés et construction des triangles usuels.



- Connaître les propriétés relatives aux côtés et aux *angles des triangles suivants : triangle isocèle, triangle équilatéral, triangle rectangle.
- Utiliser ces propriétés pour reproduire ou construire des figures simples.
- Construire une figure simple à l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique.



On travaillera à la fois les constructions sur papier par les outils de dessin traditionnels et les constructions sur écran à l’aide d’un logiciel de géométrie. 

* Médiatrice d’un segment.

-* Connaître et utiliser la définition de la médiatrice ainsi que la caractérisation de ses points par la propriété d'équidistance.

* Bissectrice d’un angle.
-* Connaître et utiliser la définition de la bissectrice.

- Utiliser différentes méthodes pour tracer :
• la médiatrice d’un segment ;
• la bissectrice d’un angle.
*La bissectrice d'un angle est définie en sixième comme la demi-droite qui partage l'angle en deux angles adjacents de même mesure. La justification de la construction de la bissectrice à la règle et au compas est reliée à la symétrie axiale.Constructions géométriques.Reproduction, construction de figures complexes.Ces situations nécessitent de reconnaître des figures simples dans une figure complexe et demandent un travail d’analyse utile aux apprentissages ultérieurs.
3.2 Symétrie orthogonale par rapport à une droite (symétrie axiale)


- Construire le symétrique d’un point, d’une droite, d’un segment, d’un cercle (que l’axe de symétrie coupe ou non la figure).
- Construire ou compléter la figure symétrique d'une figure donnée ou de figures possédant un axe de symétrie à l'aide de la règle (graduée ou non), de l'équerre, du compas, * du rapporteur.
- Effectuer les tracés de l’image d’une figure par symétrie axiale à l’aide des instruments usuels (règle, équerre, compas). 
L’élève peut utiliser la méthode de son choix.
Dans la continuité du travail entrepris à l'école élémentaire, les activités s'appuient encore sur un travail expérimental (pliage, papier calque) permettant d'obtenir un inventaire abondant de figures simples, à partir desquelles sont dégagées les propriétés de « conservation » de la symétrie axiale (conservation des distances, de l'alignement, des angles et des aires).
* Le rôle de la médiatrice comme axe de symétrie d’un segment est mis en évidence.

3.3 Parallélépipède rectangle : patrons, représentation en perspective
- Fabriquer un parallélépipède rectangle de dimensions données, à partir de la donnée du dessin de l’un de ses patrons.
- Reconnaître un parallélépipède rectangle de dimensions données à partir
- du dessin d’un de ses patrons,
- d’un dessin le représentant en perspective cavalière.
- Reconnaître dans une représentation en perspective cavalière du parallélépipède rectangle les arêtes de même longueur, les angles droits, les arêtes, les faces parallèles ou perpendiculaires.
- Dessiner ou compléter un patron d’un parallélépipède rectangle.
À l’école élémentaire les élèves ont déjà travaillé sur des solides droits de l’espace (description, construction, patron). Cette étude est poursuivie en 6e en mettant l’accent sur un aspect nouveau : la représentation en perspective cavalière, dont certaines caractéristiques sont précisées aux élèves.
L’usage d’outils informatiques permet une visualisation de différentes représentations d’un même objet de l’espace.
Même si les compétences attendues ne concernent que le parallélépipède rectangle, les travaux portent sur différents objets de l’espace et s’appuient sur l’étude de solides amenant à passer de l’objet à ses représentations et inversement. 

4. Grandeurs et mesures


En continuité avec le travail effectué à l’école élémentaire, cette rubrique s’appuie sur la résolution de problèmes souvent empruntés à la vie courante. Elle permet d’aborder l’histoire des sciences, d’assurer des liens avec les autres disciplines, en particulier la technologie et les sciences de la vie et de la Terre, de réinvestir les connaissances acquises en mathématiques, mais aussi d’en construire de nouvelles. Par exemple, le recours aux longueurs et aux aires permet d'enrichir le travail sur les nombres non entiers et les opérations étudiées en classe de sixième. Il est important que les élèves disposent de références concrètes pour certaines grandeurs et soient capables d’estimer une mesure (ordre de grandeur). L’utilisation d'unités dans les calculs sur les grandeurs est légitime. Elle est de nature à en faciliter le contrôle et à en soutenir le sens. À travers les activités sur les longueurs, les aires et les volumes, les élèves peuvent se construire et utiliser un premier répertoire de formules.


Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de compléter les connaissances relatives aux longueurs, aires, masses et durées,
• de savoir choisir une unité appropriée et effectuer des changements d’unités,
• de consolider la notion d’angle, d’assurer la maîtrise des notions d’aire et de périmètre,
• de mettre en place la notion de volume et de commencer l’étude du système d’unités de mesure des volumes.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
4.1 Longueurs, masses, durées


- Effectuer, pour les longueurs et les masses, des changements d’unités de mesure.

- Comparer géométriquement des périmètres.

- Calculer le périmètre d’un polygone.

- Connaître et utiliser la formule donnant la longueur d’un cercle.
Il s’agit d’entretenir les connaissances acquises à l’école élémentaire, de compléter et consolider l’usage d’instruments de mesure, en s’appuyant sur les équivalences entre les différentes unités.
La comparaison de périmètres sans avoir recours aux formules est particulièrement importante pour affermir le sens de cette notion.
Le travail sur les périmètres permet aussi une initiation aux écritures littérales.
- Calculer des durées, calculer des horaires.

4.2 Angles


- Comparer des angles sans avoir recours à leur mesure.

-* Utiliser un rapporteur pour :
- déterminer la mesure en degré d’un angle,
- construire un angle de mesure donnée en degré.



* Le rapporteur est un nouvel instrument de mesure qu’il convient d’introduire à l’occasion de la construction et de l’étude des figures.
4.3 Aires : mesure, comparaison et calcul d’aires


- Comparer géométriquement des aires.
- Déterminer l’aire d’une surface à partir d’un pavage simple.
- Différencier périmètre et aire.
- Calculer l’aire d’un rectangle dont les dimensions sont données.
- Connaître et utiliser la formule donnant l’aire d’un rectangle.
- Calculer l’aire d’un triangle rectangle, *d’un triangle quelconque dont une hauteur est tracée.
- Connaître et utiliser la formule donnant l’aire d’un disque.
- Effectuer pour les aires des changements d’unités de mesure.
Poursuivre le travail effectué à l’école élémentaire, en confrontant les élèves à des problèmes.
La comparaison d’aires sans avoir recours à des formules est particulièrement importante pour affermir le sens de cette notion.
Certaines activités proposées conduisent les élèves à comprendre notamment que périmètre et aire ne varient pas toujours dans le même sens.


Une démarche expérimentale permet de vérifier la formule de l’aire du disque.
4.4 Volumes- Déterminer le volume d’un parallélépipède rectangle en se rapportant à un dénombrement d’unités,* en utilisant une formule.
- Connaître et utiliser les unités de volume et les relier aux unités de contenance.
- Savoir que 1 L = 1 dm3.
- Effectuer pour les volumes des changements d’unités de mesure.
Comme pour les longueurs et les aires, l’utilisation des équivalences entre diverses unités est préférée à celle systématique d'un tableau de conversion. 
Classe de cinquième
Note : les points du programme (connaissances, capacités et exemples) qui ne sont pas exigibles pour le socle sont écrits en italiques. Si la phrase en italiques est précédée d’un astérisque l’item sera exigible pour le socle dans une année ultérieure. Dire que l’exigibilité pour le socle est différée ne veut pas dire que la capacité ne doit pas être travaillée – bien au contraire ! mais que les élèves pourront bénéficier de plus de temps pour la maîtriser.

Organisation et gestion de données, fonctions
En classe de cinquième, la proportionnalité occupe toujours une place centrale. Les méthodes de résolution des problèmes de proportionnalité évoluent avec les connaissances des élèves, notamment avec une meilleure maîtrise de la notion de quotient.
La partie relative au traitement et à la représentation de données a pour objectif d’initier à la lecture, à l’interprétation, à la réalisation et à l’utilisation de diagrammes, tableaux et graphiques et de mettre en évidence la relativité de l’information représentée. Les travaux correspondants sont conduits à partir d’exemples et en liaison, chaque fois qu’il est possible, avec l’enseignement des autres disciplines et l’étude des thèmes de convergence.


Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs
• d’affermir la maîtrise des principaux raisonnements qui permettent de traiter les situations de proportionnalité,
• d’initier les élèves au repérage sur une droite graduée ou dans le plan muni d’un repère,
• d’acquérir et interpréter les premiers outils statistiques (organisation et représentation de données, fréquences) utiles dans d’autres disciplines et dans la vie de citoyen, de se familiariser avec des écritures littérales.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
1.1. Proportionnalité 

Propriété de linéarité.

Tableau de proportionnalité.

Passage à l’unité ou « règle de trois ».


- Compléter un tableau de nombres représentant une relation de proportionnalité, en particulier déterminer une quatrième proportionnelle.
- Reconnaître si un tableau complet de nombres est ou non un tableau de proportionnalité.


Le travail sur des tableaux de nombres sans lien avec un contexte doit occuper une place limitée. Les activités numériques et graphiques font le plus souvent appel à des situations mettant en relation deux grandeurs.
Il est possible d’envisager, dans une formule, des variations d’une grandeur en fonction d’une autre grandeur mais toute définition de la notion de fonction est exclue.
Les procédures utilisées pour traiter une situation de proportionnalité sont de même nature qu’en classe de sixième.
L’usage du « produit en croix » est exclu en classe de cinquième.
Pour les coefficients de proportionnalité ou les rapports de linéarité exprimés sous forme de quotient, on choisira des nombres qui évitent des difficultés techniques inutiles. En particulier les quotients de nombres décimaux ne sont pas exigibles.


Pourcentage.


Échelle.

[Thèmes de convergence]- Mettre en œuvre la proportionnalité dans les cas suivants :
comparer des proportions,
utiliser un pourcentage,
* calculer un pourcentage,
* utiliser l’échelle d’une carte ou d’un dessin,
calculer l’échelle d’une carte ou d’un dessin,
Un travail doit être conduit sur la comparaison relative d’effectifs dans des populations différentes ou de proportions dans un mélange. Il s’articule avec l’utilisation de l’écriture fractionnaire pour exprimer une proportion.

1.2. Expressions littérales

[Thèmes de convergence]

Utiliser une expression littérale.


Produire une expression littérale.
De nombreux thèmes du programme, notamment dans le domaine grandeurs et mesures, conduisent à utiliser des expressions littérales (formules).


ConnaissancesCapacitésCommentaires
1.3. Activités graphiques


Repérage sur une droite graduée.



Sur une droite graduée :
- lire l’abscisse d’un point donné,
- placer un point d’abscisse donnée (exactement ou approximativement, en fonction du contexte),
- déterminer la distance de deux points d’abscisses données.


Les nombres utilisés dans ces activités peuvent être des entiers, des décimaux ou des quotients simples.
Les activités graphiques conduisent :
- à établir la correspondance entre nombres et points d’une droite graduée (une même droite peut être graduée de plusieurs façons),
- à interpréter l’abscisse d’un point d’une droite graduée en termes de distance et de position par rapport à l’origine,
- à choisir l’échelle permettant de placer une série de nombres sur une portion de droite graduée.
Repérage dans le plan.




[Thèmes de convergence]Dans le plan muni d’un repère orthogonal :
lire les coordonnées d’un point donné,
placer un point de coordonnées données,
Connaître et utiliser le vocabulaire : origine, coordonnées, abscisse, ordonnée.
Le repérage est à relier avec des situations de la vie quotidienne, le vocabulaire n’est pas un objet d’apprentissage pour lui-même.
Des activités dans lesquelles les élèves ont eux-mêmes à graduer une droite ou à produire un graphique sont proposées.

1.4 Représentation et traitement de données
Effectifs.
*Fréquences.
Classes.






Calculer des effectifs,
* Calculer des fréquences.
Regrouper des données en classes d’égale amplitude.





Les élèves sont entraînés à lire, interpréter et représenter des données en utilisant un vocabulaire adéquat dans des contextes qui leur sont familiers.
Le calcul d’effectifs cumulés n’est pas un attendu.
* Les écritures 4/10, 2/5, 0,4 40 % sont utilisées pour désigner une fréquence : elles permettent d’insister sur les diverses représentations d’un même nombre.

Tableau de données, représentations graphiques de données.



[Thèmes de convergence]- Lire et interpréter des informations à partir d’un tableau ou d’une représentation graphique (diagrammes divers, histogramme).
- Présenter des données sous la forme d’un tableau, les représenter sous la forme d’un diagramme ou d’un histogramme (dans ce cas les classes sont toujours de même amplitude).
Le choix de la représentation est lié à la nature de la situation étudiée.
L’utilisation d’un tableur permet d’enrichir ce travail en le prolongeant à des situations plus complexes que celles qui peuvent être traitées « à la main ».


2. Nombres et Calculs
Les problèmes proposés associant à une situation donnée une activité numérique, renforcent le sens des opérations et des diverses écritures numériques et littérales. Ils sont principalement issus de la vie courante, des autres disciplines ou des mathématiques. Il convient de ne pas multiplier les activités purement techniques. Toutes les travaux numériques fournissent des occasions de pratiquer le calcul exact ou approché sous toutes ses formes, utilisées en interaction : calcul mental, à la main ou instrumenté.


ObjectifsLa résolution de problèmes a pour objectifs :
• d’entretenir et développer la pratique du calcul mental, du calcul à la main et l’utilisation raisonnée des calculatrices ;
• d’assurer la maîtrise des calculs d’expressions numériques sur les nombres décimaux positifs et prévoir l’ordre de grandeur d’un résultat ;
• d’initier aux nombres relatifs et aux calculs sur les nombres en écriture fractionnaire ;
de familiariser les élèves aux raisonnements conduisant à des expressions littérales ;
• d’apprendre à choisir et interpréter l’écriture appropriée d’un nombre ou d’une expression littérale suivant la situation, • d’apprendre à effectuer des transformations simples d’écriture ;
• d’initier à la notion d’équation.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
2.1. Nombres entiers et décimaux positifs : calcul, divisibilité sur les entiers

*Enchaînement d’opérations.
Effectuer une succession d’opérations donnée sous diverses formes (par calcul mental, à la main ou instrumenté), uniquement sur des exemples numériques.
- Écrire une expression correspondant à une succession donnée d’opérations.
L’acquisition des priorités opératoires est un préalable au calcul algébrique. Les questions posées à propos de résultats obtenus à l’aide de calculatrices peuvent offrir une occasion de dégager les priorités opératoires usuelles.
La capacité visée dans le socle commun concerne uniquement un calcul isolé. Pour construire la capacité : « savoir quand et comment utiliser les opérations élémentaires pour résoudre un problème », la succession d’opérations, si elle est nécessaire, se fait étape par étape.
Distributivité de la multiplication par rapport à l’addition.
Sur des exemples numériques, utiliser les égalités  EMBED Equation.3  et
 EMBED Equation.3  dans les deux sens.

- *  Sur des exemples littéraux, utiliser les égalités
 EMBED Equation.3  et
 EMBED Equation.3  dans les deux sens.Dans le cadre du socle commun il convient de privilégier l’exploitation de cette propriété sur des exemples numériques.

L’intégration des lettres dans ce type d’égalités est une difficulté qu’il faut prendre en compte. Elle s’appuie sur des situations empruntées aux cadres numérique ou géométrique.

Division par un décimal.
- Ramener une division dont le diviseur est décimal à une division dont le diviseur est entier.Ce travail est à conduire en relation avec les égalités d’écritures fractionnaires. Il se conçoit essentiellement dans le cadre de la résolution de problème.
Multiples et diviseurs, divisibilité.

Reconnaître, dans des cas simples, si un nombre entier positif est multiple ou diviseur d’un autre nombre entier positif.
Les notions de multiple et diviseur sont entretenues. La reconnaissance de multiples ou de diviseurs est faite soit en utilisant les critères de divisibilité installés en classe de sixième, soit en ayant recours au calcul mental ou à la division.

ConnaissancesCapacitésCommentaires
2.2. Nombres positifs en écriture fractionnaire :
sens et calculs

Sens de l’écriture fractionnaire.










- Utiliser l’écriture fractionnaire comme expression d’une proportion, d’une fréquence.











La classe de cinquième s’inscrit, pour le travail sur les écritures fractionnaires, dans un processus prévu sur toute la durée du collège. En classe de 6e, l’écriture fractionnaire a deux significations :
- le « partage » ( EMBED Equation.3 , c’est 3 fois EMBED Equation.3) ;
- le quotient:  EMBED Equation.3  désigne le cinquième de 3 (le nombre dont le produit par 5 est égal à 3).

L’utilisation d’une écriture fractionnaire pour exprimer une proportion, une fréquence est à relier à la notion de quotient.

Dans le traitement mathématique des problèmes de la vie courante, les fractions interviennent rarement en tant que nombre. L’utilisation des nombres décimaux est souvent suffisante et doit être privilégiée tout particulièrement dans le cadre du socle commun.- Utiliser sur des exemples numériques des égalités du type EMBED Equation.3.L’égalité EMBED Equation.3 fait l’objet d’une justification à l’aide d’un exemple générique.
Addition et soustraction.





*Multiplication.



- Additionner et soustraire deux nombres en écriture fractionnaire dans le cas où les dénominateurs sont les mêmes *et dans le cas où le dénominateur de l’un est un multiple du dénominateur de l’autre.


- *Effectuer le produit de deux nombres écrits sous forme fractionnaire ou décimale, le cas d’entiers étant inclus.

Des oralisations du type « 3 quarts plus 5 quarts » permettent d’effectuer directement des opérations sans mobiliser explicitement le statut de nombre.



Le travail porte à la fois sur les situations dont le traitement fait intervenir le produit de deux nombres en écritures fractionnaires (en relation avec différentes significations de ces écritures) et sur la justification du procédé de calcul.

2.3. Nombres relatifs entiers et décimaux :
sens et calculs
Notion de nombre relatif.
*Ordre.




- Utiliser la notion d’opposé.
- *Ranger des nombres relatifs courants en écriture décimale.





La notion de nombre relatif est introduite à partir d’un problème qui en montre la nécessité (par exemple pour rendre la soustraction toujours possible).

Une relation est faite avec la possibilité de graduer entièrement la droite, puis de repérer le plan Les nombres utilisés sont aussi bien entiers que décimaux.
*Addition et soustraction de nombres relatifs.

[Thèmes de convergence]
- *Calculer la somme ou la différence de deux nombres relatifs.
- Calculer, sur des exemples numériques, une expression dans laquelle interviennent uniquement les signes +, –- et éventuellement des parenthèses.
- Sur des exemples numériques, écrire en utilisant correctement des parenthèses, un programme de calcul portant sur des sommes ou des différences de nombres relatifs.
Les règles de suppression de parenthèses à l’intérieur d’une somme algébrique sont étudiées en classe de quatrième.

ConnaissancesCapacitésCommentaires
2.4. Initiation à la notion d’équation
- *Tester si une égalité comportant un ou deux nombres indéterminés est vraie lorsqu’on leur attribue des valeurs numériques.

Une attention particulière est apportée à l’introduction d’une lettre pour désigner un nombre inconnu dans des situations où le problème ne peut pas être facilement résolu par un raisonnement arithmétique.
Les programmes du collège prévoient une initiation progressive à la résolution d’équations, de manière à éviter la mise en œuvre d’algorithmes dépourvus de véritable sens.
*La classe de cinquième correspond à une étape importante avec le travail sur des égalités vues comme des assertions dont la vérité est à examiner. La notion d’équation ne fait pas partie du socle commun.

III. Géométrie
En classe de cinquième, l’étude de la symétrie centrale permet de réorganiser et de compléter les connaissances sur les figures.
Les travaux de géométrie plane prennent toujours appui sur des figures dessinées, suivant les cas, à main levée, à l’aide des instruments de dessin et de mesure, ou dans un environnement informatique. Ils sont conduits en liaison étroite avec l’étude des autres rubriques. Les diverses activités de géométrie habituent les élèves à expérimenter et à conjecturer, et permettent progressivement de s’entraîner à des justifications mettant en œuvre les outils du programme et ceux déjà acquis en classe de sixième.


Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs de connaître et utiliser les propriétés conservées par symétrie (axiale ou centrale), les propriétés relatives aux figures usuelles (triangles, parallélogrammes, cercles), d’entretenir la pratique des constructions géométriques (aux instruments et à l‘aide d’un logiciel de géométrie) et des raisonnements sous-jacents qu’elles mobilisent, de conduire sans formalisme des raisonnements géométriques simples, de familiariser les élèves avec les représentations de figures de l’espace.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
3.1 Figures planes
Parallélogramme. 
- Connaître et utiliser une définition et les propriétés (relatives aux côtés, aux diagonales et aux angles) du parallélogramme.
Le travail entrepris sur la symétrie centrale permet de justifier des propriétés caractéristiques du parallélogramme que les élèves doivent connaître.
Dans le cadre du socle commun il est seulement attendu des élèves qu’ils sachent utiliser en situation ces propriétés, notamment pour la reconnaissance d’un parallélogramme, d’un rectangle, d’un losange ou pour leur tracé.




Construire, sur papier uni, un parallélogramme donné (et notamment dans les cas particuliers du carré, du rectangle, du losange) en utilisant ses propriétés.

Les connaissances relatives aux quadrilatères usuels sont sollicitées dans des problèmes de construction et permettent de justifier les procédures utilisées pour construire ces quadrilatères. 
Figures simples ayant un centre de symétrie ou des axes de symétrie.
Connaître et utiliser une définition et les propriétés (relatives aux côtés, aux diagonales, aux éléments de symétrie) du carré, du rectangle, du losange.


Un travail de synthèse est réalisé, faisant apparaître chacune de ces figures (rectangle, losange, carré) comme un parallélogramme doté de propriétés particulières, notamment en ce qui concerne les diagonales.
Angles.

[Reprise du programme de 6e]Reproduire un angle.


Pour la reproduction d’un angle : usage d’un gabarit ou du rapporteur. L’usage du rapporteur doit faire l’objet d’un approfondissement.


ConnaissancesCapacitésCommentaires
Propriétés des triangles usuels.

[Reprise du programme de 6e]
Connaître les propriétés relatives aux angles des triangles suivants : triangle isocèle, triangle équilatéral, triangle rectangle.
La connaissance ainsi développée des figures ci-contre conduit à les situer les unes par rapport aux autres en mettant en évidence leurs propriétés communes et des propriétés différentes.Caractérisation angulaire du parallélisme.






- Connaître et utiliser les propriétés relatives aux angles formés par deux parallèles et une sécante et leurs réciproques.



À cette occasion, le vocabulaire suivant est également utilisé : angles opposés par le sommet, angles alternes-internes, angles correspondants, angles adjacents, angles complémentaires, angles supplémentaires.
Les propriétés sont formulées et utilisées dans les deux sens (direct et réciproque), mais certaines réciproques peuvent être déclarées admises sans démonstration.Triangle, somme des angles d’un triangle.
- Connaître et utiliser, dans une situation donnée, le résultat sur la somme des angles d’un triangle. Savoir l’appliquer aux cas particuliers du triangle équilatéral, d’un triangle rectangle, d’un triangle isocèle.
La symétrie centrale ou la caractérisation angulaire du parallélisme qui en découle permettent de démontrer que la somme des angles d’un triangle est égale à 180 degrés.
Construction de triangles et inégalité triangulaire.- Connaître et utiliser l’inégalité triangulaire.
- Construire un triangle connaissant :
• la longueur d’un côté et les deux angles qui lui sont adjacents,
• les longueurs de deux côtés et l’angle compris entre ces deux côtés,
• les longueurs des trois côtés.





Sur papier uni, reproduire un angle au compas.
Dans chaque cas où la construction est possible, les élèves sont invités à remarquer que lorsqu’un côté est tracé, on peut construire plusieurs triangles, deux à deux symétriques par rapport à ce côté, à sa médiatrice et à son milieu.

L inégalité triangulaire est mise en évidence à cette occasion et son énoncé est admis :
AB + BC e" AC.
Le cas de l égalité AB + BC = AC est reconnu comme caractéristique de l appartenance du point B au segment [AC].
Médiatrice d’un segment.

[Reprise du programme
de 6e]

- Connaître et utiliser la définition de la médiatrice ainsi que la caractérisation de ses points par la propriété d’équidistance.
- Utiliser différentes méthodes pour tracer la médiatrice d’un segment.




Au niveau des exigibles du socle, il suffit de connaître une méthode de construction.Cercle circonscrit à un triangle.

- Construire le cercle circonscrit à un triangle.

La construction doit être justifiée.Médianes et hauteurs d’un triangle.


- Connaître et utiliser la définition d’une médiane et d’une hauteur d’un triangle.
Ces notions sont à relier au travail sur l’aire d’un triangle. La démonstration des propriétés de concours n’est pas envisageable en classe de cinquième. La notion de hauteur d’un triangle ne fait pas partie du socle.

ConnaissancesCapacitésCommentaires
3.2 Symétries

Symétrie axiale.

[Reprise du programme
de 6e]
- Construire le symétrique d’une droite.



Le rôle de la médiatrice comme axe de symétrie d’un segment est mis en évidence.
Symétrie centrale.


- Construire le symétrique d’un point, d’un segment, d’une droite, d’un cercle.

- Construire le symétrique, d’une demi-droite.

- Construire ou compléter à l’aide des instruments usuels la figure symétrique d’une figure donnée.
Comme en classe de sixième, un travail expérimental permet d’obtenir un inventaire abondant de figures simples.

Les propriétés invariantes dans une symétrie centrale sont ainsi progressivement dégagées et comparées avec les propriétés invariantes dans une symétrie axiale.
Ces travaux conduisent à :
- l’énoncé et l’utilisation de propriétés caractéristiques du parallélogramme,
- la caractérisation angulaire du parallélisme et son utilisation.

3.3 Prismes droits, cylindres de révolution
- Fabriquer un prisme droit dont la base est un triangle ou un parallélogramme et dont les dimensions sont données, en particulier à partir d’un patron.

- Fabriquer un cylindre de révolution dont le rayon du cercle de base est donné.

- Dessiner à main levée une représentation en perspective cavalière de ces deux solides.

- Reconnaître dans une représentation en perspective cavalière d’un prisme droit les arêtes de même longueur, les angles droits, les arêtes, les faces parallèles ou perpendiculaires.

Comme en classe de sixième, l’objectif est d’entretenir et d’approfondir les acquis : représenter, décrire et construire des solides de l’espace, en particulier à l’aide de patrons. Passer de l’objet à ses représentations (et inversement) constitue encore l’essentiel du travail.
L’observation et la manipulation d’objets usuels sont des points d’appui indispensables.

L’usage d’outils informatiques (logiciels de géométrie dans l’espace) peut se révéler utile pour une meilleure découverte de ces solides.


4. Grandeurs et mesures
Cette rubrique s’appuie notamment sur la résolution de problèmes empruntés à la vie courante. Comme en classe de sixième, l’utilisation d’unités dans les calculs sur les grandeurs est légitime. Elle est de nature à en faciliter le contrôle et à en soutenir le sens. Les questions de changement d’unités sont reliées à l’utilisation de la proportionnalité de préférence au recours systématique à un tableau de conversion.


Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs de compléter les connaissances relatives aux longueurs, aux angles, aux masses et aux durées, de calculer les aires ou volumes attachés aux figures planes ou solides usuels, de poursuivre l’étude du système d’unités de mesure des volumes, d’apprendre à choisir les unités adaptées et à effectuer des changements d’unité.

ConnaissancesCapacitésCommentaires
4.1 Longueurs, masses, durées

- Calculer le périmètre d’une figure.
- Calculer des durées, des horaires.
Pour les polygones (dont le parallélogramme), la compréhension de la notion de périmètre suffit à la détermination de procédés de calcul (les formules sont donc inutiles).
Le calcul sur des durées ou des horaires, à l’aide de procédures raisonnées, se poursuit.

4.2 Angles

 Maîtriser l’utilisation du rapporteur.
4.3 Aires 
Parallélogramme, triangle, disque.
- Calculer l’aire d’un parallélogramme.


- Calculer l’aire d’un triangle connaissant un côté et la hauteur associée.

- Calculer l’aire d’une surface plane ou celle d’un solide, par décomposition en surfaces dont les aires sont facilement calculables.
La formule de l’aire du parallélogramme est déduite de celle de l’aire du rectangle.

Le fait que chaque médiane d’un triangle le partage en deux triangles de même aire est justifié.

Dans le cadre du socle les élèves peuvent calculer ainsi l’aire d’un parallélogramme.
Les élèves peuvent calculer l’aire latérale d’un prisme droit ou d’un cylindre de révolution à partir du périmètre de leur base et de leur hauteur.

4.4 Volumes
Prisme, cylindre de révolution.
- Calculer le volume d’un parallélépipède rectangle.

- Calculer le volume d’un prisme droit, d’un cylindre de révolution.



- Effectuer pour des volumes des changements d’unités de mesure.


Une relation est établie entre les calculs de volume du prisme droit et du cylindre : dans les deux cas, l’aire de la surface de base du solide est multipliée par sa hauteur.

On travaillera les changements d’unités de volume dans des situations de la vie courante.

Classe de quatrième
Note : les points du programme (connaissances, capacités et exemples) qui ne sont pas exigibles pour le socle sont écrits en italiques. Si la phrase en italiques est précédée d’un astérisque l’item sera exigible pour le socle dans une année ultérieure. Dire que l’exigibilité pour le socle est différée ne veut pas dire que la capacité ne doit pas être travaillée – bien au contraire ! mais que les élèves pourront bénéficier de plus de temps pour la maîtriser.

Organisation et gestion de données, fonctions
Comme en classe de cinquième, le mot « fonction » est employé, chaque fois que nécessaire, en situation, et sans qu’une définition formelle de la notion de fonction soit donnée.
Les tableurs-grapheurs, dont l’usage a été introduit dès la classe de cinquième, donnent accès à une façon particulière de désigner une variable : par l’emplacement de la cellule où elle se trouve dans le tableau. Cette nouveauté est un enrichissement pour le travail sur la notion de variable, effectué sur des exemples variés.

Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• de consolider et d’enrichir les raisonnements pour traiter des situations de proportionnalité, pour produire ou interpréter des résumés statistiques (moyennes, graphiques), pour analyser la pertinence d’un graphique au regard de la situation étudiée,
• d’organiser des calculs ou créer un graphique avec un tableur.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
1.1 Utilisation de la proportionnalité
Quatrième proportionnelle.


- Déterminer une quatrième proportionnelle.




Aux diverses procédures déjà étudiées s’ajoute le « produit en croix » qui doit être justifié.
Calculs faisant intervenir des pourcentages.



[Thèmes de convergence]- Déterminer le pourcentage relatif à un caractère d’un groupe constitué de la réunion de deux groupes dont les effectifs et les pourcentages relatifs à ce caractère sont connus.
Des situations issues de la vie courante ou des autres disciplines permettent de mettre en œuvre un coefficient de proportionnalité exprimé sous forme de pourcentage.
Dans le cadre du socle commun, utiliser l’échelle d’une carte pour calculer une distance, calculer un pourcentage deviennent exigibles.

1.2. Proportionnalité
* Représentations graphiques.


[Thèmes de convergence]
-* Utiliser dans le plan muni d’un repère, la caractérisation de la proportionnalité par l’alignement de points avec l’origine.



Cette propriété caractéristique de la proportionnalité prépare l’association, en classe de troisième, de la proportionnalité à la fonction linéaire. 
1.3. Traitement des données
Moyennes pondérées.





[Thèmes de convergence]
- Calculer la moyenne d’une série de données.

- Créer, modifier une feuille de calcul, insérer une formule.

- Créer un graphique à partir des données d’une feuille de calcul.

Les élèves sont confrontés à des situations familières où deux procédés de calcul différents de la moyenne sont mis en œuvre :
- somme des n données divisée par n,
- moyenne pondérée des valeurs par leurs effectifs.

Les élèves doivent savoir calculer, pour de petits effectifs, une moyenne par la procédure de leur choix. Pour des effectifs plus grands, cette procédure est basée sur l’usage du tableur ou de la calculatrice.


2. Nombres et Calculs
La pratique du calcul numérique (exact ou approché) sous ses différentes formes en interaction (calcul mental, calcul à la main, calcul à la machine ou avec un ordinateur) permet la maîtrise des procédures de calcul effectivement utilisées, l’acquisition de savoir-faire dans la comparaison des nombres ainsi que la réflexion et l’initiative dans le choix de l’écriture appropriée d’un nombre suivant la situation.
Le calcul littéral qui a fait l’objet d’une première approche en classe de cinquième, par le biais de la transformation d’écritures, se développe en classe de quatrième, en veillant à ce que les élèves donnent du sens aux activités entreprises dans ce cadre, en particulier par l’utilisation de formules issues des sciences et de la technologie.


Objectifs
La résolution de problèmes a pour objectifs :
• d’entretenir et d’enrichir la pratique du calcul mental, du calcul à la main et l’utilisation raisonnée des calculatrices ;
• d’assurer la maîtrise des calculs sur les nombres relatifs et les expressions numériques ;
• de conduire les raisonnements permettant de traiter diverses situations (issues de la vie courante, des différents champs des mathématiques et des autres disciplines, notamment scientifiques) à l’aide de calculs numériques, d’équations ou d’expressions littérales ;
• de savoir choisir l’écriture appropriée d’un nombre ou d’une expression littérale suivant la situation.
ConnaissancesCapacitésCommentaires
2.1. Calcul numérique
Opérations (+, – , ´ð , :) sur les nombres relatifs en écriture décimale.
Produit de nombres positifs en écriture fractionnaire.

* Opérations (+,   , ´ð ) sur les nombres relatifs en écriture fractionnaire (non nécessairement simplifiée).


- Calculer le produit de nombres relatifs simples.

- Déterminer une valeur approchée du quotient de deux nombres décimaux (positifs ou négatifs).



- * Multiplier, additionner et soustraire des nombres relatifs en écriture fractionnaire.








Les élèves ont une pratique de la multiplication des nombres positifs en écriture décimale ou fractionnaire. Les calculs relevant de ces opérations sont étendus au cas des nombres relatifs.



*L’addition de deux nombres relatifs en écriture fractionnaire demande un travail sur la recherche de multiples communs à deux ou plusieurs nombres entiers dans des cas où un calcul mental est possible.
Savoir additionner et soustraire des entiers relatifs et multiplier deux nombres positifs écrits sous forme décimale ou fractionnaire deviennent des capacités exigibles dans le cadre du socle commun.
Division de deux nombres relatifs en écriture fractionnaire.- Diviser des nombres relatifs en écriture fractionnaire.

- Connaître et utiliser l’égalité : EMBED Equation.3.
* Un travail est mené sur la notion d’inverse d’un nombre non nul ; les notations EMBED Equation.3 et
x–1 sont utilisées, ainsi que les touches correspondantes de la calculatrice.Enchaînement d’opérations.- Sur des exemples numériques, écrire en utilisant correctement des parenthèses, des programmes de calcul portant sur des sommes ou des produits de nombres relatifs.
- Organiser et effectuer à la main ou à la calculatrice les séquences de calcul correspondantes.
À la suite du travail entrepris en classe de cinquième les élèves sont familiarisés à l’usage des priorités ainsi qu’à la gestion d’un programme de calcul utilisant des parenthèses. En particulier, la suppression des parenthèses dans une somme algébrique est étudiée.Puissances d’exposant entier relatif.







[Thèmes de convergence]
- Comprendre les notations an et a –n et savoir les utiliser sur des exemples numériques, pour des exposants très simples et pour des égalités telles que : a2 ´ð a3 = a5 ; (ab)2 = a2b2 ; EMBED Equation.3a  3, où a et b sont des nombres relatifs non nuls.

- Utiliser sur des exemples numériques les égalités :
10m ´ð 10n = 10 m+n ; EMBED Equation.3 ; (10 m)n = 10 m ´ð n
où m et n sont des entiers relatifs.Pour des nombres autres que 10, seuls des exposants très simples sont utilisés. Les résultats sont obtenus en s’appuyant sur la signification de la notation puissance et non par l’application de formules.





ConnaissancesCapacitésCommentairesNotation scientifique.




[Thèmes de convergence]- Sur des exemples numériques, écrire et interpréter un nombre décimal sous différentes formes faisant intervenir des puissances de 10.

- Utiliser la notation scientifique pour obtenir un encadrement ou un ordre de grandeur du résultat d un calcul.
Par exemple, le nombre 25 698,236 peut se mettre sous la forme :
2,569 823 6 ×ð 10 4 ou 25 698 236 ×ð 10-3 ou 25,698 236 ×ð 10 3.
 

2.2. Calcul littéral

Développement.







- Calculer la valeur d une expression littérale en donnant aux variables des valeurs numériques.

L’apprentissage du calcul littéral est conduit très progressivement à partir de situations qui permettent aux élèves de donner du sens à ce type de calcul.

Le travail proposé s’articule autour de trois axes :
- utilisation d’expressions littérales donnant lieu à des calculs numériques ;
- utilisation du calcul littéral pour la mise en équation et la résolution de problèmes divers ;
- utilisation du calcul littéral pour prouver un résultat général (en particulier en arithmétique).
- Réduire une expression littérale à une variable, du type : 3x – (4x – 2) , 2x2 – 3x + x2…Les situations proposées doivent exclure tout type de virtuosité et viser un objectif précis (résolution d’une équation, gestion d’un calcul numérique, établissement d’un résultat général).
- Développer une expression de la forme (a + b) (c + d).L’objectif reste de développer pas à pas puis de réduire l’expression obtenue. Les identités remarquables ne sont pas au programme.
Les activités de factorisation se limitent aux cas où le facteur commun est du type a, ax ou x2.
Comparaison de deux nombres relatifs.
- Comparer deux nombres relatifs en écriture décimale ou fractionnaire, en particulier connaître et utiliser :
. l’équivalence entre EMBED Equation.3 et ad = bc (b et d étant non nuls) ;
. l équivalence entre a e" b et a   b e" 0 ;
. l équivalence entre a > b et a   b > 0.
- Utiliser le fait que des nombres relatifs de l une des deux formes suivantes sont rangés dans le même ordre que a et b : a + c et b + c ; a   c et b   c 
- Utiliser le fait que des nombres relatifs de la forme ac et bc sont dans le même ordre (respectivement l’ordre inverse) que a et b si c est strictement positif (respectivement négatif).

- Écrire des encadrements résultant de la troncature ou de l’arrondi à un rang donné d’un nombre positif en écriture décimale ou provenant de l’affichage d’un résultat sur une calculatrice (quotient …).La première équivalence est notamment utile pour justifier la propriété dite « d’égalité des produits en croix », relative aux suites de nombres proportionnelles.
Le fait que x est strictement positif (respectivement x strictement négatif) se traduit par x > 0 (respectivement x üA
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