Autocontrole en traceerbaarheid in de ... - IKM-Vlaanderen
A chaque livraison de lait par la ferme, un échantillon est prélevé. ... En fonction
des résultats, les programmes de surveillance peuvent être corrigés et ajustés.
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Le souci de la qualité dans le secteur laitier belge
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1. La qualité, une tradition
La qualité des produits alimentaires occupe aujourd'hui une place centrale dans les préoccupations du consommateur. Il n'est dès lors pas étonnant que de nombreux producteurs de denrées alimentaires consacrent beaucoup d'attention à obtenir des produits d'une qualité supérieure.
Dans le secteur laitier belge , ce souci de la qualité ne date pas d'aujourd'hui, mais est l'aboutissement d'une longue tradition. Cela fait des décennies que la qualité est tenue en haute estime dans le secteur de la production laitière en Belgique. La qualité y est une tradition. Il pouvait d'ailleurs difficilement en être autrement: le mode de vie bourguignon des Belges, réservant à la nourriture et à la boisson une place importante, ne pouvait se satisfaire que de produits d'une qualité irréprochable.
Longtemps avant qu'il ne fût question en Europe d'une politique laitière commune, la Belgique a débuté la vulgarisation à l'adresse des éleveurs laitiers en vue de produire un lait de qualité supérieure. Ensuite, ces initiatives volontaires ont été transposées en une réglementation légale. Le contrôle officiel de la qualité a débuté il y a 37 ans: c'est en 1964 que la détermination officielle de la qualité du lait a été instaurée dans l'exploitation de bétail laitier. A cette fin, un comité de la qualité du lait a été créé dans chaque province. Ces comités se trouvaient sous la tutelle de l'Office National du Lait et de ses Dérivés, un organisme parastatal dépendant du Ministère de l'Agriculture, et qui s'occupait exclusivement de la réglementation et du contrôle du lait et des produits laitiers.
2.
à la gestion intégrale de la qualité
Cette longue tradition de souci de la qualité dans le secteur laitier en Belgique s'est développée pour aboutir finalement à un système de gestion intégrale de la qualité dans toute la filière.
Le système est basé sur la vision selon laquelle des produits finis sûrs et de qualité supérieure ne peuvent être produits que dans une filière dont tous les segments travaillent en respectant des règles bien définies. Ce qui signifie non seulement que les produits doivent satisfaire pleinement aux normes fixées, mais aussi que bon nombre d'exigences sont posées quant à la qualité des processus d'exploitation. Le contrôle est, à cet égard, un instrument indispensable; contrôle aussi bien des produits finis que des processus de production. C'est pourquoi des contrôles ont lieu en permanence, à chaque maillon de la filière. Ces contrôles sont effectués par les pouvoirs publics ou par des organismes indépendants.
La filière laitière se présente comme suit:
Le secteur en amont de la production, à savoir le secteur qui fournit à l'exploitation de bétail laitier, comprend tous les achats possibles: animaux, aliments pour animaux, médicaments vétérinaires (via le médecin vétérinaire), produits de nettoyage et de désinfection, installation de traite, tank refroidisseur et autres machines, etc.
L'exploitation de bétail laitier est exploitée par l'éleveur de bétail laitier, qui soigne et trait les vaches et assure la production d'un lait d'excellente qualité.
Le lait réfrigéré est récolté à l'exploitation laitière par des camions-citernes de ramassage, et ensuite transporté dans les laiteries pour y être transformé en produits laitiers.
Par les différents canaux de la distribution (chaînes de grands magasins, magasins de quartier, crémeries spécialisées, etc.), les produits laitiers sont enfin vendus au consommateur.
3. La production de lait à la ferme
En Belgique, quelque 13.983 producteurs laitiers produisent du lait. Plus de 97 % du lait est vendu à une laiterie pour transformation ultérieure. Le reste est transformé en produits laitiers à la ferme même, et ces produits sont vendus directement au consommateur.
3.1. La réglementation légale de la qualité
La réglementation légale de la qualité est très sévère. Pour pouvoir livrer du lait à une laiterie, l'éleveur laitier doit remplir simultanément trois conditions:
1. les vaches laitières doivent être saines
Pour la production laitière, on utilise exclusivement des vaches indemnes de maladies animales telles que la tuberculose, la brucellose et la leucose. Le lait provenant de vaches malades ne peut être livré.
Tous les animaux sont enregistrés dans le système d'identification et d'enregistrement SANITEL. SANITEL a été développé en Belgique et la Commission Européenne l'a cité aux autres Etats membres en exemple d'un enregistrement efficace des animaux. Sur base de SANITEL, l'éleveur laitier reçoit un certificat sanitaire pour chaque vache et un statut sanitaire pour son exploitation. L'éleveur laitier doit disposer du statut sanitaire correct pour pouvoir livrer du lait à une laiterie. Lorsquun fermier n'a pas le statut requis, il reçoit une interdiction officielle de livrer du lait. Les laiteries reçoivent chaque mois de la part de l'AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) une liste des exploitations qui n'ont pas le statut requis et où on ne peut pas récolter de lait.
2. lunité de production laitière doit être officiellement agréée
Toutes les exploitations produisant du lait pour le marché sont visitées au moins tous les 3 ans par des agents de contrôle de l'AFSCA. Au cours de cette visite d'inspection, on vérifie si l'exploitation satisfait aux conditions légales en matière d'hygiène et de qualité. Si l'exploitation satisfait à toutes les normes, elle reçoit un agrément officiel. Seules les exploitations titulaires d'un agrément officiel peuvent livrer du lait. Si un éleveur laitier perd son agrément, le fait est signalé à la laiterie.
3. le lait doit répondre aux normes de qualité officielles
Les normes de qualité sont imposées par l'UE et sont strictement contrôlées en Belgique (voir Contrôle du lait de ferme). Lorsqu'un éleveur laitier ne satisfait pas à ces normes, il reçoit une interdiction temporaire de livrer du lait à la laiterie. Il ne peut recommencer à livrer du lait que lorsqu'il a prouvé qu'il peut respecter les normes. Actuellement, cette sanction est applicable à 0,3 % de l'ensemble des éleveurs de bétail laitier. Ce qui signifie que 99,7 % des éleveurs laitiers satisfont aux normes européennes. Avec l'interdiction de livraison imposée au lait non conforme, tout le lait satisfait aux normes.
Tous les mois, chaque laiterie reçoit une liste reprenant les éleveurs laitiers frappés d'une interdiction temporaire. Dans ces exploitations, on ne peut pas récolter de lait.
Les conditions qui sont posées aux exploitations d'élevage laitier font l'objet de contrôles sévères. Les résultats de ces contrôles sont tenus à jour dans une banque de données centrale appelée SANHYMILK production. Cette banque de données permet d'avertir tous les maillons de la filière du statut d'une exploitation d'élevage laitier, tant sur le plan de la qualité et de l'hygiène que sur celui de la santé des animaux. SANHYMILK constitue un instrument indispensable pour réaliser la stricte politique de qualité sur le terrain. Via SANHYMILK, les agents de contrôle de l'AFSCA peuvent à tout moment connaître les résultats pour chaque producteur.
3.2. Qualité Filière Lait
Non seulement les autorités mais aussi les organisations agricoles et l'industrie laitière ont toujours été en faveur de normes strictes et ont joué un rôle actif dans l'élaboration d'un contrôle sévère de la qualité.
En 1999, le secteur laitier a pris lui-même l'initiative d'encore renforcer le contrôle officiel de la qualité par un système de gestion intégrale de la filière appelé Qualité Filière Lait (QFL).
Ce projet est un système volontaire qui va au-delà des normes légales déjà très sévères. Avec ce système de garantie, le secteur laitier belge vient à la deuxième place en Europe, seuls les Pays-Bas, avec leur solide réputation dans le domaine laitier, dépassent la Belgique à cet égard.
Un cahier des charges a été élaboré pour la production de lait à la ferme. Ce cahier des charges pour l'exploitation de bétail laitier a été instauré le 1er juillet 2000 et contient plus de 120 points de garantie répartis en 5 chapitres, à savoir:
santé des animaux;
bien-être des animaux;
environnement;
traite hygiénique;
nettoyage.
Le système donne une garantie quant à la manière dont le lait est produit: c.-à-d. de façon durable, dans le respect du bien-être animal et de l'environnement. Le but est de faire obtenir un certificat individuel QFL à plus de 13.983 exploitations laitières livrant du lait à une laiterie. Ceci est et reste un énorme défi. Actuellement, environ 78% des producteurs laitiers belges sont certifiés, ce qui représente environ 87% du lait livré.
La QFL prévoit une garantie de la qualité grâce aux mesures suivantes:
exigences pour l'achat des aliments du bétail (certificat GMP requis du fournisseur)
enregistrement de tous les traitements vétérinaires
critères fixés concernant les soins et les conditions de logement des animaux
non livraison aux laiteries du lait d'animaux traités par médicaments (délais d'attente fixés)
règles pour le traitement des installations
normes environnementales légales pour chaque exploitation
4. Le contrôle du lait de ferme
A chaque livraison de lait par la ferme, un échantillon est prélevé. Cet échantillonnage se fait automatiquement au niveau du camion-citerne. L'identification des échantillons a lieu par code-barres. Tous ces échantillons sont acheminés aux laboratoires de contrôle de la qualité du lait. Chaque année, ce sont des millions d'échantillons qui sont analysés et contrôlés quant au respect des normes de qualité légalement fixées.
Ces normes sont basées sur la réglementation nationale et européenne. Les résultats des analyses sont communiqués à l'éleveur laitier, aux autorités et à la laiterie. En cas de dépassement de certains critères de qualité, l'éleveur laitier se voit imposer une sanction financière. Lorsque le lait ne satisfait pas aux conditions légales, l'éleveur laitier reçoit une interdiction de livraison. Les labos de contrôle de la qualité du lait se trouvent sous la surveillance des pouvoirs publics.
L'analyse porte sur les paramètres suivants:
Nombre de germes (bactéries dans le lait)
Nombre de cellules somatiques (en relation avec la mammite)
Eventuels résidus d'antibiotiques
Eventuels résidus de désinfectants
Point de congélation (teneur en eau dans le lait)
Propreté visible
Outre la surveillance routinière de la qualité du lait, les autorités effectuent un monitoring permanent sur un large spectre de substances nocives, telles que les dioxines, les PCB, l'aflatoxine, les métaux lourds, les substances inhibitrices et les résidus de pesticides. Ce genre de substances ne peuvent être détectées qu'au moyen d'appareils sophistiqués, dans des labos spécialisés. Ce monitoring a pour but d'obtenir un tableau général de la sécurité du lait. En fonction des résultats, les programmes de surveillance peuvent être corrigés et ajustés. Ce monitoring permanent, qui existe depuis assez longtemps déjà, a été repris récemment dans le programme CONSUM (Contaminant Surveillance System) des autorités belges.
5. Collecte et transport du lait
La collecte du lait à la ferme et son transport à la laiterie constituent un important maillon dans la surveillance de la filière. Le souci de qualité que le producteur laitier a consacré à la production du lait doit se prolonger jusqu'au niveau de la transformation à la laiterie. La collecte est soumise à un certain nombre de règles légales. La laiterie ainsi que la personne qui collecte le lait doivent disposer d'un agrément officiel. De même, l'appareil d'échantillonnage est régulièrement contrôlé quant à son bon fonctionnement et reçoit un agrément.
Outre les règles légales, le secteur a instauré un certain nombre de mesures supplémentaires via le programme de gestion intégrale QFL. Le certificat QFL garantit la bonne pratique de collecte et de transport ainsi que la sécurité alimentaire et la traçabilité de la matière première « lait cru ».
La bonne pratique GTP reprend les conditions et les critères auxquels il faut répondre pour garantir que le travail soit fait de façon suffisamment sûre et hygiénique. Ceci permet déviter toute contamination durant le processus de collecte et de transport.
Les dangers pour la sécurité alimentaire sont examinés dans une étude HACCP. Lapplication des normes de ce guide complète les mesures de maîtrise des points de contrôle critiques (CCP) et des points dattention (PA) et décrit en outre les actions correctives.
Le cahier des charges QFL-Transport prévoit des points de garantie complémentaires, comme:
Surveillance de la température pendant le transport
Traçabilité
Conservation des échantillons
Nettoyage des camions-citernes
Actuellement environ 86% du transport du lait en Belgique est effectué dans les conditions QFL.
6. Les laiteries
La transformation du lait en produits laitiers est soumise à un certain nombre d' exigences légales, qui concernent l'hygiène, les normes de qualité et l'autocontrôle. Les laiteries sont contrôlées sur ces points par les autorités. Elles reçoivent un agrément officiel lorsqu'elles satisfont à toutes les conditions. Le contrôle officiel est optimalisé via SANHYMILK-transformation.
En Belgique, les laiteries se sont imposé des exigences de qualité qui, sur de nombreux points, vont au-delà de la législation européenne sur les denrées alimentaires. Ceci signifie qu'elles travaillent selon des systèmes de qualité concluants dans lesquels sont formulées des conditions relatives à l'objet de l'entreprise, à l'entretien des installations, à la fabrication et à l'hygiène. Ces systèmes basés sur les principes HACCP assurent la garantie du processus total de transformation, depuis le lait de ferme jusqu'au produit fini. En outre, les laiteries attachent une grande importance à une traçabilité aussi efficace que possible. De ce fait, les laiteries sont capables, en Belgique, de préserver leurs exportations de produits laitiers à destination d'autres pays et de répondre au nombre croissant de cahiers de charges et d'audits imposés par les clients.
La garantie de qualité dans la transformation est assurée par:
Le contrôle à l'entrée du lait cru
Les systèmes de surveillance de la qualité basés sur le système HACCP
Les exigences hygiéniques auxquelles sont soumises les installations techniques
Les protocoles fixés pour les processus de production des divers produits finis
7. Les produits finis
Tous les produits finis se trouvent sous contrôle permanent. L'échantillonnage et l'analyse en laboratoire se font selon des méthodes d'analyse agréées au niveau international. Les produits sont contrôlés sur base de la législation européenne sur les produits alimentaires et des normes légales nationales fixées dans la législation sur les produits alimentaires. Afin d'obtenir une garantie concluante couvrant l'ensemble de la filière, les produits finis font également l'objet d'analyses sur les résidus de contaminants .
L'analyse de la qualité des produits finis porte sur:
La composition
Les additifs
La qualité microbiologique
Les résidus de contaminants
L'apparence, l'odeur et le goût
8. Qualité garantie !
Les produits laitiers belges satisfont aux normes de qualité les plus élevées possible. Ils proviennent d'une filière de production où tous les processus sont maîtrisés et contrôlés sur base de codes d'hygiène et de critères d'exploitation agréés au niveau international. En plus des exigences légales, le secteur laitier applique une garantie extra-légale poussée. Ce système aboutit à une qualité et à une sécurité élevées.
L'ensemble de la filière laitière fait tout, en effet, pour fournir des produits répondant aux attentes des consommateurs et des acheteurs : "de qualité supérieure, sains et sûrs, et produits par des méthodes respectueuses des animaux et de l'environnement."
Directive hygiène 92/46/CEE
transposition + règles nationales
Arrêté royal du 17 mars 1994: fixe les conditions pour que le lait récolté puisse être destiné à la consommation humaine et aux échanges
Pour que le lait récolté puisse être destiné à la consommation humaine ou aux échanges, il faut qu'il provienne d'unités de production laitière répondant à un certain nombre de conditions. Les principales conditions sont les suivantes :
les animaux doivent être sains
l'unité de production laitière doit être agréée
la traite doit être effectuée de manière hygiénique
le lait ne peut pas contenir de résidus (ou moyennant respect de normes fixées)
Des animaux sains
Une première condition pour que le lait soit sain est que les animaux soient sains. C'est pourquoi les animaux ne doivent pas être porteurs de maladies transmissibles à l'homme. Ils doivent appartenir à un troupeau indemne de tuberculose (statut T3) et indemne ou officiellement indemne de brucellose (statut B3 ou B4). Les animaux ne peuvent pas présenter de signes de maladie (par exemple fièvre, inflammation du pis)
Des unités de production laitière agréées
L'unité de production laitière doit être agréée par lAFSCA. Pour ce faire, chaque unité de production laitière fait lobjet d'une inspection au moins tous les 3 ans. L'unité de production laitière doit satisfaire à certaines conditions. Les locaux doivent être construits, équipés et entretenus de telle manière que la traite, la manipulation et le stockage du lait puissent être réalisés dans des conditions hygiéniques. Cela implique notamment des exigences en ce qui concerne le nettoyage des locaux, l'éclairage et la ventilation, la présence d'eau potable, l'équipement de la laiterie à la ferme, la réfrigération du lait.
Une traite hygiénique
Les exigences hygiéniques portent principalement sur les points suivants :
lhygiène durant la traite
le matériel en contact avec le lait (nature du matériel, nettoyage, désinfection)
les personnes affectées à la traite (vêtements, propreté des mains, protection des blessures)
Absence de résidus
Le lait ne peut pas contenir de résidus (notamment de substances médicamenteuses) sauf si les quantités de ces résidus ne dépassent pas les limites maximales de résidus fixées par la législation.
Les animaux traités doivent être isolés et le délai d'attente doit être respecté. Les traitements effectués doivent être consignés dans le registre des médicaments (date, nature du traitement, identification des animaux traités, délai d'attente).
Sanhymilk production
Sanhymilk Production est un logiciel informatique permettant le suivi des différentes phases de la production du lait, à savoir :
la production et la récolte du lait dans l'unité de production laitière
la collecte du lait
la détermination officielle de la qualité
Ce système sappuie sur une identification correcte et univoque de tous les opérateurs impliqués dans la production du lait.
Le premier de ces opérateurs est lunité de production laitière dont les données didentification ainsi que celles du producteur peuvent être visualisées dans Sanhymilk. Lapplication permet également de gérer les contrôles de lhygiène dans les unités de production laitière ainsi que lagrément de ces mêmes unités de production laitière.
Le deuxième opérateur est la personne qui collecte le lait (qui doit être titulaire d'une licence pour la collecte du lait) et qui prélève un échantillon au moyen dun appareil déchantillonnage agréé et identifié monté sur le camion-citerne. Ces échantillons de lait sont analysés par les organismes interprofessionnels pour la détermination de la qualité et de la composition du lait. Outre la composition (teneurs en matière grasse et en protéines), la qualité du lait est également déterminée. Six critères entrent en ligne de compte : nombres de germes et de cellules somatiques, absence de substances inhibitrices, point de congélation, propreté visible et absence de désinfectants.
Sanhymilk Production permet le suivi :
( de lunité de production laitière
gestion de lidentification des producteurs
gestion des contrôles de lhygiène dans les unités de production laitière
gestion de lagrément des unités de production laitière
( du chauffeur du camion-citerne
gestion de lidentification des chauffeurs
gestion de lattribution et du renouvellement des licences
( de l'appareil d'échantillonnage du camion-citerne
gestion des contrôles pour lattribution de lagrément
gestion de lidentification et des données de lappareil déchantillonnage
gestion des données du camion-citerne et de leurs modifications
gestion de l'agrément
( de la qualité du lait fourni
gestion des résultats des analyses de qualité (mentionnées ci-dessus)
gestion des interdictions de livraison sur la base des paramètres germes et cellules somatiques
Situation
La QFL, Qualité Filière Lait, a démarré en concertation entre les différents acteurs du secteur laitier et répond à la demande toujours plus pressante de sécurité et de qualité de la part du consommateur.
Si le secteur laitier belge veut rester concurrentiel sur le marché national et international, alors il doit donner des garanties sans failles sur tous les aspects de lensemble de la production laitière.
La QFL prévoit pour cela un système de surveillance externe de la vache au verre. Toute la chaîne est responsabilisée et des règles sont dapplication pour chaque maillon.
Il sagit principalement de tout un ensemble de réglementations existantes à respecter auxquelles est venue sajouter une série de règles de bonnes pratiques.
La QFL est devenue graduellement un fait dans le secteur laitier. Les différents maillons sont impliqués dans le projet dans un ordre logique. On a commencé par le production primaire de lait cru à lexploitation laitière.
Les organismes de certification Comité du lait service QFL et IKM-Vlaanderen ont obtenu avec succès laccréditation selon la norme EN 45011 pour la certification de produits.
Laccréditation des organismes de certification donne les garanties nécessaires aux producteurs quant à lintégrité et la compétence des auditeurs, quant au déroulement correct des audits et quant au suivi administratif sérieux pour lattribution du certificat QFL.
Politique qualité
Le secteur laitier veut, par cette approche de la qualité via des autocontrôles, rester à la pointe de la surveillance intégrale de la chaîne alimentaire.
Le but final est de pouvoir garantir la quasi totalité de la production belge de lait cru par le certificat QFL.
Dans le même temps, toute la chaîne, du producteur au consommateur, est englobée dans un système durable pour renforcer l'image de la qualité et de la sécurité alimentaire de la production laitière aux yeux des utilisateurs.
Une bonne méthode de production, le souci du bien-être animal et de l'environnement, la pureté et la sécurité du produit fini, la surveillance des intrants à l'exploitation et à la laiterie, ce sont là les tâches de la QFL.
Le cahier des charges est une aide pour le producteur pour surveiller la sécurité alimentaire et les circonstances de production du lait cru.
Une grande partie des points de contrôle vont dès lors plus loin que la législation. Vous trouverez, ci-dessous, un aperçu des normes.
Module A: Santé animale
Le module santé animale doit veiller à la prévention sanitaire en général. Grâce à des mesures préventives et à la lutte contre les maladies du bétail, on assure la bonne santé des animaux et la sécurité alimentaire pour lhomme. Des animaux sains produisent un lait de meilleure qualité et ont une espérance de vie supérieure.
Les mesures de prévention sanitaire peuvent permettre d'éviter l'apparition ou la prolifération de certaines maladies contagieuses. Ces maladies, telles la brucellose, la tuberculose, la leucose, l'ESB, etc. entraînent la prise de mesures draconiennes pour l'exploitation contaminée et les exploitations en contact. L'apparition de ces maladies ont souvent comme conséquence : L'interdiction de livrer, l'abattage et la désinfection complète. Les conséquences économiques et zootechniques sont en général radicales. L'image de l'entreprise et parfois du secteur entier est ternie pour un bon bout de temps.
Certaines maladies sont en plus des zoonoses, par exemple la brucellose et la tuberculose. Cela signifie qu'elles sont contagieuses pour l'homme, pour l'éleveur et sa famille, mais aussi pour le consommateur. Dans ce cas, il faut prendre des mesures prophylactiques, ce qui signifie qu'il faut se soumettre à un programme efficace de lutte contre les maladies animales.
L'utilisation de médicaments vétérinaires est le plus limité possible. En les utilisant avec précaution et en les enregistrant (e.a. le respect strict des délais d'attente), le risque de voir apparaître des résidus de médicaments dans le lait est limité. Une utilisation correcte des médicaments vétérinaires contribue à éviter le développement de la résistance des bactéries contre les antibiotiques.
Module B: Bien-être animal
Les codes généralement admis en matière de bien-être animal accordent un certain nombre de droits fondamentaux aux animaux qui doivent découler de la bonne gestion d'un troupeau et qui sont le reflet de la bonne relation entre le producteur et ses animaux :
- alimentation saine et abreuvement en suffisance.
- soins appropriés et responsables.
- hébergement confortable.
La recherche du bien-être animal est, pour le producteur, un élément important de la maîtrise professionnelle de la conduite du troupeau. Celle-ci permet d'atteindre de bons résultats techniques et économiques.
Le bien-être animal constitue une des attentes fortes des consommateurs.
L'alimentation animale est un maillon important dans la chaîne de production animale. Les aliments ont une influence directe sur la qualité et la sécurité des produits d'origine animale.
La maîtrise professionnelle de l'alimentation et de l'abreuvement apparaît comme un élément important du métier de producteur qui s'exprime au niveau de l'état corporel des animaux ainsi qu'au niveau de leur santé et de leur bien-être. La maîtrise de la qualité de l'alimentation a des conséquences économiques importantes pour le producteur.
Module C: Traite
Traire proprement dans un cadre hygiénique et conserver le lait de façon adéquate dans le refroidisseur à lait constituent le but de ce module.
Les différents points de ce module doivent non seulement garantir la qualité du lait et la sécurité alimentaire, mais aussi la santé des animaux et les conditions de travail des trayeurs. En outre, il est important que le lait soit refroidi rapidement, sous la limite de développement des bactéries. Le refroidisseur doit se trouver dans un local bien ventilé, qui répond aux normes de la directive en matière d'hygiène.
Module D: Nettoyage
Le niveau de propreté des animaux est un indicateur des conditions d'hygiène dans lesquelles ils vivent. Elles ont des conséquences sur la santé des animaux (mammites d'environnement par exemple) et la qualité et la sécurité des produits. Le danger de contamination bactériologique du lait est plus élevé avec des animaux sales. Des étables bien entretenues diminuent ce risque.
L'entretien de tous les locaux par lesquels le lait passe (étable, salle de traite, local de stockage) est d'une importance capitale pour empêcher toute contamination.
De même, le matériel utilisé pour la traite et le refroidissement doit être à tout moment propre et bien entretenu. Un nettoyage et une désinfection insuffisants de ce matériel représentent une source importante de contamination par contact avec le lait.
Le contrôle sur le nettoyage est évalué par l'analyse du nombre de germes et l'analyse de l'absence d'oxydants dans le lait. Ces résultats apparaissent sur les bulletins d'analyses des organismes interprofessionnels qui doivent être présents à l'unité de production.
Module E: Environnement
Les consommateurs porte une attention de plus en plus grande sur linfluence de la production daliments sur lenvironnement. La société estime que le monde agricole a une responsabilité importante dans le soin et le maintien de cet environnement.
Pour répondre aux attentes des consommateurs, les exploitants laitiers doivent réduire linfluence possible de la production laitière sur lenvironnement.
Point de la situation
Le Comité du Lait service QFL et IKM-Vlaanderen ont certifié 78% des unités de production en Belgique, ce qui représente environ 87% du lait livré.
Certains transformateurs nachètent plus que du lait provenant dexploitations certifiées QFL, dautres le feront à court terme, dautres acheteurs encore organisent une collecte séparée.
Nombre de produits laitiers sont donc fabriqués à partir de lait provenant dexploitations certifiées QFL uniquement.
Un nouveau site web pour les consommateurs est en ligne. Le message que véhicule ce site est que toute lattention nécessaire est portée au lait. Le lait est cajolé, le lait est un produit naturel, limage de vaches en pâture est importante.
Le site montre quels produits (produits laitiers frais, fromage, produits laitiers en général) sont issus du système dassurance qualité QFL. On y trouve aussi des logos (fromages belges, AA), des marques et des labels. Des photos des emballages montrent au consommateur de quels produits il sagit.
INCLUDEPICTURE "http://www2.vlaanderen.be/ned/sites/landbouw/images/aa-melk.gif" \* MERGEFORMATINET
La partie du cahier des charges QFL-production basée sur la loi a été déposée auprès de lAgence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) comme guide autocontrôle pour la production primaire de lait cru.
Le guide a été adapté suite aux rapports dévaluation de la cellule validation et du comité scientifique de lAFSCA et a finalement été approuvé, après le SAC-produits laitiers, le 15 juillet 2005.
Système dassurance qualité étrangers
Les trois systèmes dassurance qualité, QFL en Belgique, KKM aux Pays-Bas et QM en Allemagne ont été comparés par un bureau externe Lloyds Register à la demande de lindustrie laitière. Léquivalence entre les trois systèmes a été examinée sur base daudits effectués auprès de IKM-Vlaanderen, linstitution KKM. et le secrétariat QM.
Le bureau a donné les conclusions suivantes en ce qui concerne les standards:
QFL est équivalent au standard KKM et QM.
KKM est équivalent au standard QFL et QM.
QM nest pas équivalent au standard QFL et KKM, étant donné quil y a des différences significatives pour lutilisation des médicaments vétérinaires et le contrôle des installations de traite et de refroidissement. De plus, toute une série dexigences ne sont pas décrites et ne font pas partie de laudit.
Pour arriver à une meilleure harmonisation entre QFL et KKM, il est proposé que le module bien-être animal soit développé dans le standard KKM.
Généralités
En Belgique, la détermination officielle de la qualité du lait est effectuée selon lAR du 17 mars 1994 relatif à la production du lait et instituant un contrôle officiel du lait fourni aux acheteurs et lAM du 17 mars 1994 relatif à la détermination officielle de la qualité et de la composition du lait fourni aux acheteurs. Cette loi belge est la transposition de la réglementation générale hygiène européenne. Lautorité compétente (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire, le Ministère de la Communauté flamande, le Ministère de la Région Wallonne) a confié cette tâche au Comité du Lait (Battice) pour la Wallonie et à Melkcontrolecentrum-Vlaanderen (Lier) pour la Flandre.
Léchantillon de lait (± 50 ml) qui sera utilisé pour la détermination de la qualité du lait est prélevé à laide dun appareil déchantillonnage mécanique monté sur le camion de collecte. Lors de chaque collecte, le chauffeur du camion de collecte prélève un échantillon, identifie la bouteille (étiquette code-barres avec le numéro de producteur) et place cette dernière dans un frigo-box dans de la glace fondante. A la fin de chaque tournée de collecte, les échantillons sont placés dans une chambre froide (entre 0°C et 4°C) à la laiterie ou au centre de collecte. Les échantillons sont enlevés chaque jour par le Comité du Lait ou MCC-Vlaanderen.
Le personnel du Comité du Lait ou de MCC-Vlaanderen accompagne chaque camion de collecte lors dune tournée et des échantillons manuels sont prélevés. Ce contrôle manuel-mécanique permet de vérifier le travail du chauffeur du camion de collecte et le bon fonctionnement de lappareil déchantillonnage en comparant les valeurs en germes, matières grasses et protéines des échantillons prélevés mécaniquement et manuellement. Le pourcentage de lait résiduel est également déterminé (norme d" 0,1%) pour s assurer qu il n y a pas d influence d une livraison sur l autre.
La qualité du lait est évaluée sur base de six paramètres : germes totaux (traite hygiénique), cellules somatiques (santé du pis), point de congélation (ajout deau), filtration (propreté visible), oxydants (restes de produits de nettoyage) et substances inhibitrices (résidus dantibiotiques). La détermination de la matière grasse et de la protéine est effectuée sur chaque livraison et la moyenne arithmétique de ces paramètres détermine le paiement mensuel du lait. Un autre paramètre est appliqué dans une grande majorité des cas, il sagit de la détermination des coliformes totaux (primes AA, prime QFL).
Réglementation
Un système de points de pénalité est appliqué sur les résultats obtenus en germes totaux, cellules somatiques, point de congélation, filtration et oxydants. Lorsque le lait ne répond pas aux exigences, des points de pénalité sont appliqués selon un schéma déterminé (voir ci-dessous). Chaque point de pénalisation entraîne une diminution du prix de base du lait de 0,62 Euro par 100 litres. Le test des substances inhibitrices est effectué sur chaque livraison; lorsque ce test montre la présence de substances inhibitrices, la livraison concernée est pénalisée de 29,75 Euro par 100 litres.
Schéma des points de pénalisation : Points de pénalisation
Germes totaux (2 analyses par mois)
* : maximum 100.000 par ml 0
* : 1 mois supérieur à 100.000 par ml 1
* : 2 mois consécutifs supérieur à 100.000 par ml 2
* : 3 mois consécutifs supérieur à 100.000 par ml 4
* : 4 mois consécutifs supérieur à 100.000 par ml 6
* : plus de 4 mois consécutifs supérieur à 100.000 par ml 8
* = moyenne géométrique des deux derniers mois
Cellules somatiques (4 analyses par mois)
** : maximum 400.000 par ml 0
** : 1 mois supérieur à 400.000 par ml 1
** : 2 mois consécutifs supérieur à 400.000 par ml 2
** : 3 mois consécutifs supérieur à 400.000 par ml 4
** : 4 mois consécutifs supérieur à 400.000 par ml 6
** : plus de 4 mois consécutifs supérieur à 400.000 par ml 8
** : moyenne géométrique des trois derniers mois
Point de congélation (1 analyse par mois)
Au moins 510 (-m°C) 0
Inférieur à 510 (-m°C) 1
Filtration (1 analyse par mois)
Satisfaisant 0
Non satisfaisant 2
Oxydants (4 analyses par an)
Absence 0
Présence 2
Interdiction de livraison :
Germes totaux-cellules somatiques
Une unité de production ne répondant pas aux normes pendant quatre mois consécutifs, soit 100.000 par ml pour les germes totaux (moyenne géométrique de 2 mois) et/ou 400.000 par ml pour les cellules somatiques (moyenne géométrique de 3 mois) se voit imposer une interdiction de livraison de 14 jours. Si les résultats obtenus lors de la période dessai de 14 jours suivant linterdiction (moyenne en germes totaux et/ou en cellules somatiques supérieur à respectivement 100.000 par ml et 400.000 par ml), linterdiction est porté à 1, 2 puis 3 mois.
Substances inhibitrices
Une unité de production dont le lait est détecté positif 4 fois dans une période de 12 mois aura une interdiction de livraison de 14 jours. Si, au cours dune période de 12 mois, le lait dune unité de production est à nouveau détecté positif en substances inhibitrices, une interdiction dun mois sera appliqué à cette unité de production.
Monitoring lait et produits laitiers
Directive 96/23/CEDécision 97/747/CE
impose un plan de surveillance et fixe les substances, les résidus et les contaminants à rechercherfixe les niveaux et fréquences de prélèvement d'échantillons
plan annuel de monitoring
Plan établi en conformité avec la Directive 96/23/CE et la Décision 97/747/CE en ce qui concerne :
- la nature des substances, résidus et contaminants à rechercher
- -la nature des échantillons à examiner : laits crus de ferme et de camions-citernes
- le nombre minimum d'échantillons à examiner
Plan incluant également les dioxines qui ne sont pas mentionnées dans la Directive 96/23/CE
Plan des prélèvements établi en tenant compte du facteur de risque (période critique ou période d'utilisation) lié à la substance, au résidu ou au contaminant recherché ; dans les autres cas, prélèvements étalés sur toute l'année
Pour les laits crus de ferme, le nombre d'échantillons prélevés est fonction du nombre d'unités de production laitière
Pour les laits des camions-citernes, les prélèvements sont répartis sur tout le pays
Plan incluant également des échantillons de produits laitiers industriels : laits de consommation et produits à base de lait (poudres de lait, yaourts, fromages) ; les résultats obtenus servent à certifier les produits laitiers exportés.
Les contrôles portent principalement sur la recherche des substances, résidus et contaminants suivants :
Substances interdites : chloramphénicol, nitroimidazols - substances antibactériennes (antibiotiques) : recherche du maximum de résidus au niveau des limites maximales de résidus fixées par la réglementation européenne - antihelminthiques : benzimidazols, avermectines - médicaments anti-inflammatoires - composés organochlorés y compris les PCB - dioxines - composés organophosphorés - métaux lourds (plomb, cadmium, mercure, arsenic) - aflatoxine M1. Ce monitoring permanent existant déjà depuis
A partir de 2006 ce monitoring sera encore intensifié. Le secteur devra organisé lui-même le monitoring, alors que lAgence contrôlera ce monitoring. Lindustrie laitière est le premier secteur de lindustrie alimentaire à rentrer un projet de monitoring auprès du Comité Scientifique de lAgence. On attend un avis pour la fin dannée 2005.
Directive hygiène 92/46/CEE
transposition + règles nationales
Arrêté Royal du7 mars 1994
Agrément des acheteursArrêté Royal du17 mars 1994+Collecte et transportArrêté Ministériel du17 mars 1994
Lors de la collecte du lait dans l'unité de production laitière et au cours de son transport vers l'établissement laitier de destination, la qualité du lait fourni doit être garantie.
Lors de chaque collecte de lait, un échantillon du lait fourni est prélevé. La qualité et la composition de cet échantillon sont déterminées par les organismes interprofessionnels pour la détermination de la qualité et de la composition du lait. Les résultats obtenus servant à déterminer le prix du lait, il faut que le prélèvement de l'échantillon et sa conservation avant l'analyse aient lieu dans des conditions permettant de garantir que les résultats obtenus sont le reflet réel de la qualité et de la composition du lait fourni.
Les dispositions légales permettant de rencontrer ce double but portent principalement sur les points suivants :
l'agrément de l'acheteur du lait et de la personne effectuant la collecte
le rythme de collecte et l'espace de temps maximum entre deux collectes
le prélèvement de l'échantillon au moyen d'un appareil d'échantillonnage agréé et identifié monté sur le camion-citerne et le contrôle régulier de cet appareil d'échantillonnage par les organismes interprofessionnels pour la détermination de la qualité et de la composition du lait
la conservation des échantillons
le matériel utilisé pour le transport ainsi que son nettoyage et sa désinfection
la température au cours du transport
Le cahier de charges QFL-Transport, qui suit dans lordre logique le cahier de charges QFL-Production, a pour objectif doffrir des garanties quant au transport du lait par le camion-citerne de collecte, soit depuis le chargement du lait chez le producteur laitier jusquau déchargement de celui-ci à lentreprise laitière. Cette étape de la chaîne laitière est assurée par les acheteurs de lait.
Une description de tous les maillons concernés se trouve ci-dessous:
collecte du lait cru à lunité de production y compris la prélèvement de léchantillon officiel pour la détermination de la qualité et la composition du lait
transport du lait cru vers le centre de collecte avec ou sans transbordement dans une remorque ou un semi-remorque et transport des échantillons officiels vers le centre de collecte. Les transport possibles sont décrits ci-dessous:
transport entre lunité de production et le centre de collecte
transport entre lunité de production et un centre de transbordement
transport entre un centre de transbordement et un centre de collecte
transport entre deux établissements laitiers (transport industriel)
réception du lait cru au centre de collecte y compris remise et conservation des échantillons officiels pour la détermination de la qualité et de la composition du lait
transport industriel du lait cru du centre de collecte vers un établissement laitier ou entre deux établissements laitiers
nettoyage des camions de collecte, des remorques, des semi-remorques et du matériel et des appareils qui entrent en contact avec le lait.
Le certificat QFL est garant des bonnes pratiques mises en place par les collecteurs-transporteurs pour la collecte et le transport de lait et garantit la sécurité alimentaire et la traçabilité de la matière première lait cru.
Les bonnes pratiques de transport GTP renferment les conditions et critères auxquels il faut répondre pour garantir un travail hygiénique et sûr. De cette façon, les contaminations peuvent être évitées pendant les opérations de collecte et de transport.
Les bonnes pratiques de transport GTP décrivent un certain nombre de points de contrôle divisés en cinq parties essentielles:
une collecte correcte : contrôler, prendre en charge et échantillonner le lait cru dans une unité de production laitière dans des conditions techniques et hygiéniques optimales.
un transport correct du lait cru entre la collecte à lunité de production et létablissement laitier et entre établissements laitiers. Laccent est mis sur les mesures nécessaires à prendre afin de conserver la qualité originelle du lait cru pour chaque type de transport.
la réception du lait cru dans un établissement laitier se fait dans des conditions techniques et hygiéniques optimales.
une station de nettoyage efficace et un nettoyage du matériel et des appareils entrant en contact avec le lait. Les produits de nettoyage et de désinfection sont contrôlés ainsi que la température de nettoyage et la qualité de leau qui doit être potable.
Chaque module reprend la réglementation en vigueur et les codes de bonnes pratiques à prendre en considération. Ces codes sont principalement des règles dhygiène et de prévention à respecter pour conserver la qualité du lait et diminuer les risques éventuels.
En comparaison avec la loi, QFL-Transport met plus laccent sur un certain nombre de points, à savoir :
la température du lait dans les différentes phases du transport
les conditions dans lesquelles les échantillons de lait sont conservés
la traçabilité du lait
le nettoyage journalier des tanks, la propreté générale des camions de collecte
la responsabilité du chauffeur
léchantillonnage systématique lors de la réception du lait en laiterie pour pouvoir effectuer un certains nombre de contrôles à lentrée, et notamment la détection des antibiotiques.
Les dangers pour la sécurité alimentaire sont étudiées dans une étude HACCP.
Lors de la réalisation de lapproche HACCP pour le secteur laitier, il a été tenu compte du plan en 12 étapes (avec 7 principes de base), comme préconisé par le HYPERLINK "http://www.codexalimentarius.net/" Codex Alimentarius.
La mise en place des normes du guide complète les mesures de maîtrise des points de contrôle critiques (CCP) et des points dattention (PA) et décrit en outre les mesures correctives.
Pour chaque CCP ou PA identifié, il est fait référence à un tableau de maîtrise, qui renvoie au GTP QFL-collecte et transport où ces points sont repris de façon plus détaillée. Il est à remarquer que les PA sont en fait des exigences du GTP qui demande une attention et un suivi particuliers.
Cette approche donne un exemple de plan HACCP, dans lequel sont évalués la prévalence et leffet dun danger en se basant sur des données de la littérature et lexpérience pratique du secteur. Ce modèle peut être utilisé comme base pour lélaboration du plan HACCP au niveau de lentreprise. Pour élaborer le plan HACCP, la base sectorielle doit absolument être testée au niveau de lentreprise.
Environ 90% du transport du lait en Belgique répond aux normes du cahier des charges QFL-transport.
Le guide autocontrôle pour la collecte et le transport du lait cru attend encore lapprobation définitive de lAFSCA. On attend la validation pour la fin dannée 2005.
Les prescriptions de la directive hygiène lait 92/46/CEE, concernant la transformation du lait, ont été transposées en législation belge au moyen de trois arrêtés:
- L'agrément des établissements laitiers et des acheteurs (AR 7.3.94)
- Les exigences lors de la transformation, du stockage et du transport (AR 15.12.94)
- L'apposition de la marque de salubrité (AR 6.10.93)
Il existe en outre pour les principaux produits laitiers (beurre, fromage, poudre de lait, glace de consommation, lait fermenté) des réglementations spécifiques. LAFSCA organise des expertises organoleptiques pour le beurre et le lait en poudre suite auxquelles ces produits sont classés dans des catégories de qualité.
Agrément des établissements laitiers
Tout établissement où du lait et des produits à base de lait sont traités, transformés et emballés doit être préalablement agréé. Récemment, cet agrément a été étendu aux fabricants de produits laitiers fermiers, à l'exception de ceux qui vendent uniquement du lait cru non préemballé directement au consommateur.
Il y a trois sortes d'agréments:
- établissement laitier: ce sont les laiteries classiques qui transforment de grandes quantités de lait. Elles doivent satisfaire à toutes les exigences de la directive.
- établissement laitier de production limitée: ces établissements laitiers transforment moins de 2.000.000 litres de lait ou d'équivalents lait par an. Ils peuvent obtenir certaines dérogations, par ex. pas de local pour les services de contrôle, des robinets commandés manuellement, l'utilisation de sanitaires privés.
- établissement laitier pratiquant la vente directe: ces établissements laitiers vendent tous leurs produits directement au consommateur. C'est un agrément national, qui est cependant soumis aux mêmes conditions d'agrément.
Pour être (et rester) agréé, l'établissement laitier doit disposer des locaux et installations nécessaires pour que le traitement et la transformation du lait puissent se faire dans des conditions hygiéniques. Les prescriptions en matière d'hygiène pour les locaux, le matériel, les outils et le personnel doivent être respectées. Le lait cru qui est transformé doit satisfaire aux normes de qualité minimales.
Chaque exploitant doit lui-même exercer de manière constante des contrôles sur ses productions, depuis la matière première jusqu'au produit fini. A cette fin, il établit un plan d'autocontrôle décrivant les points critiques et la manière dont il contrôle ces points (comparable à un plan HACCP). Si, sur base d'analyses de laboratoire ou d'autres données, il constate un risque sérieux pour la santé, il doit avertir le service de contrôle. Les produits en question sont retirés du commerce.
En principe, lAFSCA soumet tous les ans chaque établissement laitier à un contrôle approfondi. L'agrément est notamment retiré si les installations et l'hygiène ne sont pas suffisantes et si d'autres activités ayant un effet néfaste sur les produits laitiers sont effectuées dans les locaux.
Exigences pour la transformation
Les produits de base doivent satisfaire à des normes minimales de qualité (nombre de germes, nombre de cellules somatiques, absence de résidus,
). Pendant le processus de fabrication, ils sont en général soumis à un traitement thermique qui, en fonction de la température et de la durée du traitement, s'appelle pasteurisation, UHT ou stérilisation. Au moment où ils quittent l'établissement laitier, les produits finis doivent répondre à des exigences microbiologiques, par ex. l'absence de germes pathogènes (Listeria, Salmonelles). Les produits doivent être emballés, transportés et stockés dans des conditions hygiéniques. Outre les données obligatoires pour tous les produits alimentaires, l'étiquette porte aussi la marque de salubrité et mentionne le traitement thermique qui a été appliqué à la fin du processus de fabrication. Sur les produits qui n'ont été soumis à aucun traitement thermique en cours de fabrication, l'étiquette mentionne "au lait cru".
La marque de salubrité
Les produits laitiers qui sont fabriqués dans un "établissement laitier" ou dans un "établissement laitier de production limitée" agréé doivent être pourvus d'une marque de salubrité.
Celle-ci comporte les indications suivantes, entourées d'une bande ovale:
dans la partie supérieure, B ou Belgique
au milieu, le numéro d'agrément de l'établissement laitier
dans la partie inférieure, CEE.
Le numéro d'agrément belge se compose d'une combinaison de lettres et de chiffres. La lettre porte sur l'activité principale de l'établissement, par ex. FR = fromagerie, L = laiterie, CO = conditionnement, PF = produit fermier.
Sanhymilk transformation Sanhymilk Transformation est un logiciel informatique (situé à laval de Sanhymilk Production) conçu pour gérer les données de toutes les phases de la transformation du lait.
La première de ces phases consiste en lachat du lait à la ferme par des acheteurs agréés. Sanhymilk Transformation permet la gestion des données didentification des acheteurs, du contrôle des acheteurs et de lattribution de lagrément.
Le lait est alors acheminé vers un établissement laitier pour y être transformé. Ces établissements doivent être titulaires dun agrément attestant que leurs installations satisfont aux normes dhygiène en vigueur. Outre la gestion des données didentification des établissements laitiers et des sites de production, Sanhymilk Transformation assure la gestion de lattribution et du renouvellement des différents agréments et la gestion du contrôle des établissements laitiers.
Dans la suite du processus de transformation, les établissements laitiers doivent sassurer par des autocontrôles de la conformité de leurs produits finis aux normes en vigueur. L'autorité compétente procède à des contrôles par sondage. A ce niveau, Sanhymilk Transformation permet de gérer l'échantillonnage des produits laitiers soumis au contrôle ainsi que les résultats des analyses.
Pour être commercialisés et exportés, les produits laitiers doivent satisfaire aux différents critères en vigueur et les certificats nécessaires doivent être délivrés. Les données didentification des produits laitiers transformés, le contrôle de ces mêmes produits et lattribution des certificats sont gérés par Sanhymilk Transformation.
L'industrie laitière se trouve à la pointe sur le plan de la surveillance de la qualité et de la sécurité des aliments. L'autocontrôle et la traçabilité dans les entreprises laitières ainsi que la gestion en filière au niveau sectoriel sont, à cet égard, des notions clés.
Le guide autocontrôle pour lindustrie laitière a été reconnu par lAFSCA en début dannée 2005 après avoir dû suivre une procédure de reconnaissance très lourde, notamment à cause du Comité Scientifique. Lindustrie laitière a été le premier maillon à avoir un guide autocontrôle reconnu, non seulement dans lindustrie alimentaire, mais dans toute la production alimentaire ! Après le guide autocontrôle de lindustrie laitière, cest le guide pour la production primaire de lait cru qui a obtenu lapprobation de lAFSCA. Le secteur laitier est le premier secteur à avoir fait valider par lAFSCA non seulement un, mais deux guides autocontrôle. La prochaine étape pour le secteur laitier sera la validation par lAFSCA du guide autocontrôle pour le transport du lait. La chaîne de la production primaire à la ferme jusquau produit fini sera alors couverte. Maintenant, cest à la distribution et à lhoreca de faire reconnaître leurs guides !
Autocontrôle
L'autocontrôle est l'ensemble des mesures que prennent les entreprises pour garantir la qualité de leurs produits. Ces mesures se situent tout au long du processus de production :
satisfaire aux prescriptions réglementaires en matière de sécurité alimentaire
satisfaire aux prescriptions réglementaires en matière de qualité de leurs produits;
satisfaire aux prescriptions en matière de traçabilité
Dans le cadre de l'autocontrôle, les entreprises veilleront:
à contrôler soigneusement leurs matières premières,
à ce que leurs processus de production soient basés sur de bonnes pratiques de production (également connues sous le sigle GMP ou « good manufacturing practices »),
à ce que le personnel respecte de strictes exigences en matière dhygiène,
à procurer au personnel une formation suffisante et adéquate.
Un aspect central de l'autocontrôle est l'application de la méthodologie HACCP, prescrite par la législation européenne. Pour appuyer l'application de cette législation dans l'industrie laitière, un guide HACCP spécifique au secteur laitier a été rédigé.
De nombreuses entreprises du secteur laitier vont cependant plus loin que les obligations légalement prescrites, en instaurant des systèmes généraux de garantie de la qualité. Une enquête menée pour le compte de la CBL révèle que plus de la moitié des membres affiliés ayant une production en Belgique disposent d'un système externe de qualité certifiée, principalement BRC, mais aussi HACCP et IFS. D'autres entreprises ont à leur tour opté pour l'application de systèmes internes de qualité.
Les principales caractéristiques de ces systèmes de qualité sont:
lengagement du management à considérer la qualité comme une priorité,
préconiser lélaboration dune structure claire dans lentreprise,
être basés sur lélaboration dun manuel de qualité,
la description des processus de lentreprise en procédures et instructions,
la prise de mesures en vue de minimiser ou déliminer les facteurs pouvant compromettre la qualité,
assurer la traçabilité des produits,
enregistrer et tenir à jour toutes les données importantes,
revoir régulièrement ces systèmes.
Depuis quatre ans, toutes les livraisons de lait provenant des exploitations laitières sont systématiquement analysés sur la présence de substances inhibitrices. Ceci a mené à une diminution significative du nombre de cas de lait positif en antibiotiques. Par le contrôle systématique du lait lors de son arrivée en laiterie, on évite que du lait positif soit transformé.
Traçabilité
La traçabilité est devenue une obligation légale dans toute lindustrie alimentaire depuis le 1er janvier 2005. Pour la majorité des entreprises laitières, limplémentation dun système de traçabilité a débuté il y a déjà quelques années suite à la pression des clients.
Depuis le 01.01.2005 :
toutes les réceptions et livraisons de produits doivent être enregistrées (nature, quantité, date de réception) et être identifiées.
chaque entreprise dispose dun système fiable pour établir le lien entre les produits entrant et sortant.
L'industrie laitière attache beaucoup d'importance à une traçabilité bien élaborée. Cest la raison pour laquelle un guide a été élaboré pour aider lindustrie laitière. Ce guide pratique donne dabord le cadre légal et les principes de base de la traçabilité. On donne ensuite des lignes de conduite pratiques pour lorganisation de la traçabilité dans une entreprise précise. Il y a ensuite des exercices pratiques qui permettent aux entreprises de tester leur propre système. Lentreprise peut, grâce à une checklist, vérifier si lattention nécessaire a été accordée à tous les éléments dun bon système de traçabilité.
Les fournisseurs de lait, la principale matière première, sont identifiés et chaque livraison est enregistrée. Les produits finis reçoivent un numéro de lot précis (ou une date limite de conservation), qui peut être utilisé pour rechercher les produits. Une fois que les produits sont délivrés aux entreprises de distribution, elles peuvent, sur cette base, organiser leur traçabilité interne jusqu'au niveau du consommateur.
Les établissements laitiers possèdent, en règle générale, des procédures pour rappeler des produits. Certaines entreprises vont plus loin et disposent dun plan de crise complet, y compris la communication à l'adresse des consommateurs, afin d'intervenir rapidement et adéquatement en cas de problème. Au niveau sectoriel, un plan général est pour l'instant en cours d'élaboration afin d'intervenir de façon cohérente en cas de crise. Les éléments de ce plan ont été appliqués une première fois avec succès lors de la crise de la fièvre aphteuse et de la peste aviaire.
Actuellement, le secteur belge de la production laitière peut se résumer comme suit (sur base des chiffres officiels 2004):
-542.674 vaches laitières (dont 44% en Wallonie)
-15.817 exploitations détentrices de vaches laitières (dont 42% en Wallonie)
-3.231.623.120 kg de quotas pour les livraisons en laiterie
-78.807.880 kg de quotas pour les ventes directes
Derrière ces chiffres généraux se cachent des évolutions assez drastiques ainsi que des différences toujours importantes entre régions et entre exploitations.
1. Evolution du cheptel laitier belge
Lors de linstauration des quotas laitiers en 1984, le nombre de vaches laitières sélevait en Belgique à 993.871 têtes. Aujourdhui, ce nombre a baissé de 45% et nest plus que de 542.674. Durant la même période, le nombre dexploitations détentrices de vaches laitières a chuté de 47.053 à 15.817, ce qui correspond à une diminution de 66%.
Malgré la forte diminution du cheptel laitier, le nombre total de vaches est resté assez constant (± 1,0 millions de têtes). En fait, chaque vache laitière disparue a pratiquement été remplacée par une vache allaitante. Depuis linstauration des quotas laitiers, le cheptel belge de vaches allaitantes sest étendu de façon spectaculaire, passant de 160.565 à 474.360 têtes.
On sattend encore à une diminution de la moitié du nombre dexploitations laitières au cours des 10 prochaines années. Ceci nempêchera cependant pas de maintenir la production laitière. On sattend donc à une évolution allant vers moins dexploitations, mais de plus grandes structures et encore plus de professionnalisme.
2. Répartition régionale de la production laitière belge
La production laitière de la Belgique se répartit entre les régions flamande et wallonne de la manière représentée au tableau 1 ci-après.
TABLEAU 1: répartition régionale de la production laitière belge (= sur base des livraison en laiterie 2003/2004)
% des producteurs % des quotas FLANDRES 57,560,6WALLONIE 42,539,4BELGIQUE (= 100%) 15.6993.114.473.368
Les livraisons de lait des régions flamande et wallonne présentent un rapport de 61 % / 39 %
Sur le plan des nombres de fournisseurs de lait, le rapport Flandre / Wallonie est de 57,5 % / 42,5 %.
3. Grandes différences et évolutions régionales en matière de structures
La force structurelle des secteurs laitiers régionaux peut être déduite de la combinaison des nombres et des quantités. C'est ce qui est représenté au tableau 2. Les meilleures structures sont basées de préférence sur un nombre de producteurs aussi bas que possible combiné à une part aussi haute que possible dans les livraisons de lait.
Les exploitations laitières les mieux structurées se retrouvent dans l'est du pays, et ce dans les deux régions. La Flandre présente une structure un peu meilleure que la Wallonie, comme le révèle le quota individuel moyen de 208.933 litres.
En Wallonie, le quota moyen reste inférieur de plus de 24.800 litres.
TABLEAU 2 : Caractéristiques structurelles régionales du secteur de la production laitière (situation 2003/2004)
Nombre de x Quotaproducteurs (litres) FLANDRE9.027 x 208.933 WALLONIE 6.672 x 184.074 BELGIQUE15.699 x 198.386
La restructuration citée ci-dessus a fait en sorte que la moyenne a été multipliée par un facteur 2,8 depuis linstauration des quotas laitiers. Ce sont surtout les petites exploitations qui ont disparu rapidement.
4. Grandes différences entre les exploitations
Les tableaux 3 et 4 reprennent la répartition des nombres de producteurs laitiers et des quotas qui leur sont attribués en fonction des tailles d'exploitation. Malgré les évolutions structurelles très radicales déjà réalisées, le secteur belge de la production laitière conserve une structure relativement faible en raison du grand nombre de «petites» exploitations.
TABLEAU 3 : Caractéristiques structurelles de la production laitière : répartition des nombres de détenteurs de quotas en fonction de la taille de lexploitation
Taille de lexploitation1988/19892003/2004% dim./- ves. augment.Nombre%Nombre% < 50.00012.65639,51.88012,0-85,1 50 100.0008.75627,32.75817,6-68,5 100 200.0006.83921,44.84930,9-29,1 200 300.0002.6058,12.81017,9+7,8 300 400.0007822,41.74511,1+123,1 400 500.0002460,88625,5+250,4 > 500.0001430,47955,1+455,9Total32.027100,015.699100,0-51,0
TABLEAU 4 : Caractéristiques structurelles de lélevage laitier : répartition des quotas laitiers disponibles daprès la taille de lexploitation
Taille de lexploitation1988/19892003/2004% dim.- vs. augment.Quantité(mio l)%Quantité(mio l)% < 50.000336,411,150,41,6-85,0 50 100.000629,520,8208,06,7-67,0 100 200.000959,731,7694,322,3-27,7 200 300.000640,421,1691,422,2+8,0 300 400.000263,68,7599,919,3+127,6 400 500.000108,63,6379,912,2+249,8 > 500.00091,83,0490,615,8+434,4Total3.029,9100,03.114,5100,0+2,79
Sur les 15 années considérées, 51 % des producteurs laitiers ont disparu au total. La disparition de la production laitière est extrême dans les exploitations dont le quota est inférieur à 100.000 litres. Pas moins de 78 % de ce type d'exploitation ont abandonné la production laitière durant cette période. Dans le groupe des exploitations dont le quota est compris entre 100.000 et 200.000 litres, la régression du nombre d'exploitations est de 27 %. Il apparaît quun quota de 200.000 litres est à considérer comme un point de rupture. Les catégories supérieures à ce point de rupture soit se maintiennent, soit augmentent en nombre.
Ces évolutions s'accompagnent de glissements sensibles des quotas laitiers attribués. Bien que 78 % des exploitations ayant un quota laitier inférieur à 100.000 litres aient déjà disparu, le groupe restant de ce type d'exploitations représente toujours 26,9 % de la population totale des producteurs laitiers. Cependant, ce groupe ne détient plus que 8,3 % du quota national. Il y a quinze ans, ce groupe comprenait encore 66,8% des exploitations et 31,9% des quotas disponibles. Ces évolutions ont été une relativement bonne chose pour le développement de la production laitière. Les groupes d'exploitations de plus de 300.000 litres, par exemple, ne comptaient, il y a quinze ans, que 3,6 % de toutes les exploitations laitières et occupaient une part de 15,3 % dans les quotas laitiers attribués. Grâce aux évolutions des dernières années, ce groupe s'est développé jusqu'à représenter 21,7 % des producteurs laitiers, lesquels livrent 47,3 % du quota national.
5. Positionnement des structures de la production laitière belge dans le cadre de lU.E.
Le tableau 5 donne un aperçu par pays des nombres officiels de producteurs actifs avec leur volume moyen réel de livraison au cours de la campagne 2003/2004. Avec un volume moyen de livraison de 217.176 litres par producteur, la Belgique se situe tout juste en-dessous de la moyenne générale de lU.E. Elle figure ainsi au milieu du classement des pays pour les dimensions moyennes dexploitation. Elle occupe en loccurance la 7ème place après la Grande-Bretagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède, le Luxembourg et lAllemagne.
La structure moyenne de l'exploitation laitière belge est à peu près comparable à celle de l'Irlande.
Tableau 5 : Le volume moyen de livraison de lait par producteur laitier dans lU.E. au cours de la campagne 2003/2004
Nombre de producteursQuota moyen par producteur (en kg)rangRoyaume Uni21.725664.160(1)Suède10.077327.478(4)Finlande18.967126.496(12)Portugal17.193111.519(13)Autriche54.35148.592(15)Pays-Bas23.826461.575(3)Luxembourg1.026261.779(5)Italie53.750191.228(10)Ierlande25.212213.842(8)France113.315210.923(9)Espagne40.801148.782(11)Grèce8.63781.015(14)Allemagne117.456236.360(6)Danemark7.349606.176(2)Belgique15.038217.176(7)U.E. 15528.723222.755
6. Efforts et points dattention particuliers
Une série de points dattention particuliers se profilent dans lévolution des exploitations laitières. Ceux-ci apparaissent aussi bien au sein des organisations syndicales quau sein de la gestion des exploitations individuelles. Il sagit de :
santé animale et bien-être animal : combat et prévention des maladies animales contagieuses ainsi que des zoonoses;
souci de la qualité : est dirigé aussi bien vers la qualité du produit lui-même que vers les circonstances de production de ce produit;
nature et environnement : étant donné que les exploitations laitières disposent de la majorité des terrains, elles sont considérées comme le gestionnaire principal du paysage; laugmentation de la productivité par vache peut faire en sorte que la production puisse augmenter en diminuant le cheptel. La production de lisier et la pression environnementale pourront de ce fait diminuer.
optimalisation technique et économique des exploitations laitières : dans ce segment, cest lattention pour le développement génétique et loptimalisation des aliments qui restent les thèmes principaux.
Chiffres clés de lindustrie laitière belge
20022003 2004 % 2004/2002 Chiffre daffaires (mio euro) 3.272 3.366 3.501 +7,0% Investissements (1.000 euro) 85.084 81.59094.930 +11,6% Exportation (mio euro) 1.783,80 1.791,00 1.907,17 +9,7% Personnel 5.237 n.b. n.b. -Producteurs laitiers 15.245 14.537 13.933 - 8,6% Lait récolté (mio litres) 2.9692.956 2.969 0%
En 2004, lindustrie laitière belge a réalisé un chiffre daffaires de 3,5 milliards deuro. La part de lindustrie laitière dans lensemble du secteur alimentaire a encore augmenté et sélève à 11,3%. Lindustrie laitière belge reste ainsi un des secteurs principaux de lindustrie alimentaire. Les investissements ont fortement augmenté et atteint un chiffre record denviron 95 millions deuro. Lexportation a augmenté de 6,5% jusquà un montant de 1,91 milliards deuro. Cette augmentation est uniquement due à lexportation vers les pays tiers.
Consommation des ménages en produits laitiers
(en litres/kg par hoofd) 1980 2003 2004 % 2004/2003 % 2004/1980 Lait 76,3 56,7 55,8 - 1,6- 26,9Babeurre 4,0 1,3 1,0 - 23,1 -75,0 Lait chocolaté 1,8 3,0 3,0 0,0 + 66,7 Yaourt4,8 10,3 10,7 +3,9 +122,9 Crème0,7 2,12,2 +4,8 +214,3 Beurre6,5 2,6 2,5 -3,8 -61,5Fromage9,2 14,915,4 +3,4 +67,4 Fromage fondu 1,0 1,2 1,3+8,3+30,0 Source : LEI-panel de consommation et Gfk.
La consommation de produits laitiers a sensiblement augmenté au cours des vingt dernières années. La crème et le yaourt sont les deux plus grands vainqueurs. La consommation de crème a triplé depuis 1980, alors que celle du yaourt a plus que doublé. La consommation de fromage et de lait chocolaté a augmenté dun peu plus de moitié. Seuls le beurre et le lait de consommation sont en recul. En comparaison avec 2003, cest la crème qui augmente le plus surtout sous sa forme « allégée ». La consommation de yaourt continue daugmenter tandis que la consommation de lait continue à diminuer. Cette diminution est plus lente quen 2003. Le babeurre diminue aussi fortement en 2004. La diminution de consommation en beurre se fait plus lente et la consommation de fromage en 2004 connaît une belle augmentation.
Développement de la production laitière en Belgique
(en 1.000 litres ou tonnes)19902000200220032004 04 /03 %LAIT DE CONSOMMATION (1000 l)LAIT BLANC806.168671.165638.551635.136620.939-2,2- lait entier366.695206.457172.460156.154161.0973,2 ° AA62.49926.42822.97420.02919.740-1,4 ° normal304.196180.029149.486136.125141.3573,8- lait demi-écrémé (incl. AA)329.114359.775383.088393.005377.680-3,9- lait écrémé91.76976.09350.65851.23951.5240,6- lait battu18.59028.84032.34534.73830.638-11,8BOISSONS LACTEES59.16996.85190.785104.067102.100-1,9 ° lait chocolaté59.16989.15277.45886.74489.5773,3 ° avec des vitamines7.69913.32717.32312.523-27,7TOTAL865.337768.016729.336739.203723.039-2,2PRODUITS LAITIERS FRAIS (1000 l)- yaourt64.58260.78665.97051.725-21,6 ° natur35.14522.83723.60921.400-9,4 ° autre (+ fruits,
)29.43737.94942.36130.325-28,4- lait fermenté157.357191.663221.708261.18817,8 ° natur55.59075.84879.47393.50617,7 ° autre (+ fruits,
)101.767115.815142.235167.68217,9- crème de consommation48.93894.61295.77698.006107.1959,4- desserts (crème, tarte, ...)52.32181.19572.24273.15887.51419,6TOTAL397.746420.467458.842507.62210,6BEURRE (tonne)- beurre de laiterie55.05035.50537.96044.01039.700-9,8- retravaillé30.00237.75938.84846.01818,5- > 90 % de matière grasse75.19971.73077.40376.806-0,8TOTAL140.706147.449160.261162.5241,4LAIT EN POUDRE (tonne)- non écrémé34.62567.45974.54072.19572.8210,9- écrémé84.89375.79986.70186.68075.761-12,6- autres (lait battu + lactoserum)5.44614.46415.41313.3639.273-30,6TOTAL124.964157.722176.654172.238157.855-8,4FROMAGE (tonne)- fromage frais23.4809.41510.91010.32510.6513,2- fromage natur39.53949.27548.61946.74052.06211,4 ° Gouda8.3995.1862.7782.9423.30912,5 ° Cheddar8.5658.2565.1165.3208.34456,8 ° autres à pâte dure et mi-dure19.67726.21024.45521.95324.31410,8 ° Herve993510551535435-18,7 ° Italien (Mozzarella,
)1.9059.11315.71915.99015.660-2,1- fromage fondu42.79755.40742.08642.25644.3144,9TOTAL105.816114.097101.61599.321107.0277,8TOTAL (hors fromage fondu)63.01958.69059.52957.06562.7139,9LAIT EVAPORE + CONDENSE27.90668.34571.27869.04492.20933,6CREME GLACEE ET GLACE DE CONSOMMATION111.73298.811107.523113.431107.947-4,8 : non disponible.Bron NISBron: INS.
De vereniging zonder winstoogmerk IKM-Vlaanderen werd op 16 december 1999 opgericht als executieve voor Vlaanderen van het nationale project Integrale Kwaliteitszorg Melk (I.K.M.). De stichtende leden zijn het Algemeen Boerensyndicaat (ABS), de Belgische Confederatie van de Zuivelindustrie (BCZ), de Boerenbond (BB) en het Vlaams Centrum voor Agro- en visserijmarketing (VLAM).
De vereniging heeft tot doel het ontwikkelen, operationeel maken en beheren van de IKM-certificering van de gehele zuivelketen, gaande van de Vlaamse melkveehouderij over de zuivelindustrie tot en met de distributie en afzet.
De opdrachten van IKM-Vlaanderen zijn: de organisatie van een geëigend secretariaat, de certificatieprocedures, de informatica-infrastructuur met mogelijkheid tot automatische verbindingen, de opleiding van de evaluatoren, sensibilisatieacties door o.a. persconferenties, perscommuniqués en informatievergaderingen voor de leden.
Het initiatief voor het IKM-kwaliteitssysteem werd genomen door de Interprofessionele Werkgroep IKM/QFL/QMK. Dit nationaal overlegorgaan bepaalt de IKM-richtlijnen en neemt alle beslissingen in verband met de inhoud van het IKM-lastenboek. Het is tevens bevoegd om een geschillencommissie samen te roepen, technische werkgroepen te organiseren, contacten te leggen met de verwerking, de distributie en de consument, de nationale certificatie, de inhoud van de externe communicatie en het gebruik van het logo te bepalen.
De certificatie-instelling IKM-Vlaanderen heeft een nationale erkenning gekregen met een certificaat voor goede werking door AIB-Vinçotte International nv.
Met deze nationale certificatie wordt bevestigd dat de executieve goed werk heeft verricht, dat de certificatie van de melkveehouders op een correcte manier verloopt en dat het IKM-certificaat de inhoud van het lastenboek volledig dekt.
Het logische gevolg op deze evolutie is een accreditatie volgens de Europese norm 45011 voor productcertificatie.
De accreditatie van de certificatie-instelling geeft voldoende garantie aan de producenten over de integriteit en de competenties van de auditeurs, over het correcte verloop van de audits en over de administratieve opvolging voor het uitreiken van een IKM-certificaat.
Le Comité du Lait est une ASBL créée en 1964 et devenue un organisme interprofessionnel sous sa forme actuelle en 1994. Il est chargé de la détermination de la qualité et de la composition du lait cru fourni aux acheteurs par les producteurs de toutes les exploitations laitières situées en Wallonie.
Le Comité du Lait est géré paritairement par des producteurs et des acheteurs de lait.
Lorsque le projet national Qualité Filière Lait (QFL) a démarré, le Comité du Lait a proposé de créer un nouveau service pour assurer le rôle dexécutif pour la Wallonie. Le but du service QFL est de développer, de rendre opérationnel et de gérer la certification QFL de lensemble de la filière, depuis les exploitations laitières wallonnes en passant par lindustrie laitière pour arriver à la distribution.
Les tâches attribuées au service QFL sont : lorganisation dun secrétariat propre, la mise en place des procédures de certification, la formation des évaluateurs, le développement dactions de sensibilisation à travers des conférences de presses, des communiqués de presses et des réunions dinformation par exemple.
Linitiative de développer un système dassurance qualité QFL a été prise par le Groupe de Travail Interprofessionnel IKM/QFL/QMK. Cet organe de concertation national définit la politique QFL et prend toutes les décisions en ce qui concerne le contenu du cahier des charges QFL. Il est également compétent pour réunir une commission des litiges, pour mettre en place des groupes de travail techniques, pour établir des contacts avec la transformation, la distribution et les consommateurs, pour définir la certification nationale, le contenu de la communication externe et lutilisation du logo.
Le Comité du Lait service QFL a obtenu une reconnaissance nationale pour son bon fonctionnement par lattribution dun certificat délivré par AIB-Vinçotte International s.a. Cette certification nationale atteste que le Comité du Lait service QFL travaille correctement, que la certification des exploitations laitières se fait de façon correcte et que le certificat QFL couvre entièrement le contenu du cahier des charges.
La suite logique de cette évolution est laccréditation selon la norme européenne EN 45011 pour la certification des produits.
Laccréditation du Comité du Lait service QFL donne les garanties nécessaires aux producteurs quant à lintégrité et les compétences des auditeurs, quant au déroulement correct des audits et quant au traitement administratif menant à loctroi dun certificat QFL.
Traditiegetrouw zijn de activiteiten gericht op de binnenlandse markt.
Consumptiemelk
Melkkoe Rosa, onze heldin en ambassadrice van onze melksnorrencampagne, promoot op haar zelfzekere wijze melk bij de jongeren en dit ondertussen voor het twaalfde jaar. Haar opdracht bestaat erin de 10-14-jarigen vaker melk te doen drinken. Doorheen het jaar werd hiervoor de spot, koe and the gang, getoond op televisie. Ook allerlei promotiemateriaal, waaronder boomerangkaartjes en visitekaartjes, alle in de stijl van de spot, werd verspreid bij het jonge publiek. De website HYPERLINK "http://www.mmmmmelk.be" www.mmmmmelk.be werd veel bezocht.
De zichtbaarheid van de campagne was mede mogelijk dankzij ondersteuning van Europa.
De koelautomaten in secundaire scholen bieden jongeren het brede gamma van onze producten aan. Goed nieuws is dat de rentabiliteit van het project verbetert en dat het systeem bijdraagt aan de verbetering van het imago van het product.
Kaas
De nieuwe kaascampagne Belgische Kazen, zo de streken, zo de kazen werd opgestart.
Consumenten blijken onvoldoende te weten wat Belgische kazen zijn, welke merken Belgisch zijn en waar men ze kan kopen. De consumenten hebben behoefte aan meer begeleiding: ze wensen informatie en een duidelijkere herkenning van Belgische kazen. Ze zijn nieuwsgierig gemaakt door de kaascampagnes en hebben zin om de rijkheid van Belgische kazen te ontdekken. Vier nieuwe spots werden gerealiseerd. De ontwikkeling van HYPERLINK "http://www.belgischekazen.be/" www.belgischekazen.be, was een belangrijke stap om aan de informatiebehoefte te voldoen.
De site bundelt alle basisinformatie over Belgische kazen.
Traditiegetrouw voert VLAM acties met Belgische kazen in de verschillende distributiekanalen (grootdistributie, kaasgroothandel en kaasspeciaalzaken). Voor VLAM was van belang dat het gekende logo van Belgische kazen op alle dragers aanwezig was: op de folder, in de winkelpunten, soms tot op de verpakking.
De groothandel en de speciaalzaken werden niet uit het oog verloren. De betere grossiers, de verdedigers van de Belgische kazen, worden hiervoor beloond met een belangrijke financiële ondersteuning en ze ontvangen bovendien promotiemateriaal, dat naar de speciaalzaken kan worden verdeeld.
In meerdere damesbladen werden onze kazen vanuit diverse hoeken belicht.
Algemeen
De zuivelsector voorzag steun aan educatieve projecten en voorlichtingsprojecten, zoals t Zuivelcentrum in Drongen en Peer. Ongeveer 30.000 bezoekers bezochten een van de centra.
NICE (de cel voedingsinformatie binnen VLAM) informeert specifieke doelgroepen via gerichte voorlichtings-campagnes. Dit jaar borduurde NICE verder op het voedingsonderzoek Wat je als kleuter eet, heb je voor je leven beet.. Het onderzoek stelde zes belangrijke knelpunten vast, onder meer dat kleuters te weinig melk en melkproducten verbruiken. Het informatiemateriaal bestaat uit een rijk geïllustreerd weetjesboek voor ouders, grootouders, opvoeders en kleuters, twee versies van een leuke affiche voor voedingsvoorlichters en de website HYPERLINK "http://www.123aantafel.be" www.123aantafel.be. De zuivelsector ondersteunde eveneens de brochure Verboden recept, bedoeld voor de actieve 55-plusser. De gids koppelt een gezonde levensstijl aan een gezonde voeding. Zuivelproducten kwamen hierin nadrukkelijk aan bod.
Wat exportactiviteiten betreft, was VLAM samen met verschillende zuivelbedrijven aanwezig op Alimentaria (Barcelona, Spanje), MDD Rencontres (Parijs, Frankrijk) en SIAL (Parijs, Frankrijk).
Lagriculture wallonne, très santé, très nature.
Les missions de lAPAQ-W sont :
Faire connaître et apprécier les spécificités de lagriculture wallonne
Développer une image positive de lagriculture wallonne au travers de ses entreprises et de ses produits (Promotion générique).
Promouvoir les produits de qualité différenciée (Marque collective ou autres)
Donner des informations sur les qualités nutritives des produits, notamment au travers dinformations sur léquilibre alimentaire.
Développer des actions pédagogiques et favoriser le développement au goût et aux saveurs.
Mettre en évidence le rôle social, culturel et environnemental de lagriculture wallonne.
Promouvoir les différents canaux de distribution des produits issus de lagriculture wallonne.
Notre équipe est à votre service :
Directeur général, Marc Gielen
Directeur général adjoint a.i. Jean-Marc Godefroid
Viande bovine et viande porcine, Marie-Christine Marchand (081/33.17.18, HYPERLINK "mailto:m.c.marchand@apaqw.be" m.c.marchand@apaqw.be)
Petit élevage, pisciculture, apiculture et héliciculture : Jean-Pol Rolland (081/33.17.19, HYPERLINK "mailto:j.p.rolland@apaqw.be" j.p.rolland@apaqw.be)
Produits laitiers, Guy Lecocq (081/33.17.15, HYPERLINK "mailto:g.lecocq@apaqw.be" g.lecocq@apaqw.be)
Grandes cultures (céréales, pomme de terre, plants) et agro-alimentaire, Luc Roisin (081/33.17.17, HYPERLINK "mailto:l.roisin@apaqw.be" l.roisin@apaqw.be )
Horticulture comestible et non comestible, Isabelle Tasiaux (081/33.17.24, HYPERLINK "mailto:i.tasiaux@apaqw.be" i.tasiaux@apaqw.be )
Information nutritionnelle, Cécile Boonet (081/33.17.03, HYPERLINK "mailto:c.boonet@apaqw.be" c.boonet@apaqw.be )
Journées fermes ouvertes, fermes en ville, actions régionales, Geoffroy Simonart (081/33.17.25, HYPERLINK "mailto:g.simonart@apaqw.be" g.simonart@apaqw.be )
Promotion en Flandre, Gregory Salemi (081/33.17.14, HYPERLINK "mailto:g.salemi@apaqw.be" g.salemi@apaqw.be )
Marketing, Karin Stofkooper (081/33.17.27, HYPERLINK "mailto:k.stofkooper@apaqw.be" k.stofkooper@apaqw.be )
Cest le 9 octobre 1992 qua été créée lASBL Confédération Belge de lIndustrie Laitière (CBL), regroupant ainsi en une seule organisation professionnelle lindustrie laitière en Belgique. Il sagit sans contestation dune étape dans lhistoire de lindustrie laitière belge. Depuis le 1er janvier 1997 les entreprises laitières sont affiliées en direct à la CBL qui est devenue de ce fait une fédération.
La CBL veut apporter sa contribution à développer un secteur durable dans notre pays. En tant que représentant de lindustrie laitière, la CBL prend part aux débats de société lorsque le lait et les produits laitiers sont au sein de ces débats.
La CBL informe et conseille ses membres de façon professionnelle et proactive, aussi bien au niveau régional, fédéral quinternational. En tant quorganisation professionnelle, la CBL veut répondre aux deux attentes de base de ses membres : dune part la défense des intérêts et la représentation et dautre part la communication dinformations. A côté de ces missions principales, dautres activités sont menées, notamment en matière de formation et de services aux entreprises laitières individuellement.
Au niveau européen, la CBL est membre de lEuropean Dairy Association (EDA). Au niveau mondial, la CBL est membre de l International Dairy Federation via le Comité belge de lIDF.
In de jaren 60 was er een algemene malaise in de landbouw: slechte prijzen en het in voege treden van het Europees landbouwbeleid. Het boerenprotest vond zijn ontstaan in Frankrijk, waar landbouwers voor het eerst massaal op straat kwamen met hun trekkers. Deze vorm van actie voeren was spectaculair en sloeg al vlug over naar Wallonië. In het voetbalstadion van FC Luik werd een grote drietand op de grasmat aangebracht. De "drietand" werd dan ook het strijdersymbool van de land- en tuinbouw.
Op 11 november 1962 werd het ALGEMEEN BOERENSYNDICAAT (ABS) opgericht als syndicaat voor land- en tuinbouwers. Ook werd een weekblad verspreid onder de benaming "De Drietand". Vanaf haar ontstaan is de organisatie niet meer te stuiten. Maar langzamerhand wil de organisatie zich profileren van drukkingsgroep naar erkende landbouworganisatie. In 1978 stelt het ABS zich dan ook kandidaat voor de officiële vertegenwoordiging in de land- en tuinbouw. Het ABS heeft onmiddellijk in alle provincies vertegenwoordigers in de Provinciale landbouwkamers en is vertegenwoordigd in de Nationale Landbouwraad. Deze officiële vertegenwoordiging in de landbouw houdt in dat het ABS ook aan dienstbetoon dient te doen en aan naschoolse vorming. Daarom werd het Nationaal Agrarisch Centrum (NAC), een centrum voor naschoolse vorming opgericht, alsook een dienst voor bedrijfsbegeleiding en boekhouding. Deze beide diensten werden in 1978 door het Ministerie van Landbouw erkend. De voorbije decennia werd het Algemeen Boerensyndicaat verder uitgebouwd.
Maar het ABS blijft in de eerste plaats een syndicaat dat ervoor zorgt dat de belangen van haar leden zo goed mogelijk verdedigd worden. De rangen van het ABS staan open voor iedere landbouwer en tuinder, voor eenieder die begaan is met de toekomst van zijn land- en tuinbouwbedrijf. Het ABS is politiek neutraal. Als ABS zijn en blijven wij ervan overtuigd dat we deze neutraliteit hoog in ons vaandel moeten blijven dragen. Als wij onze belangen moeten verdedigen dan moet dit gebeuren bij ALLE politieke families. Landbouw is een primaire sector, landbouw is een belangrijke economische sector die niet zomaar afhankelijk kan zijn van een of andere belangengroep of partij.
1. Algemeen
- De Boerenbond is in 1890 ontstaan te Leuven als antwoord op de toenmalige crisis in de landbouw. In de ontstaansfeiten gaat het om een oprichting van een koepelorganisatie van enkele plaatselijke gilden. Onder het moto IEDER VOOR ALLEN, ALLEN VOOR IEDER verenigden de landeigenaars en landbouwers zich om samen het hoofd te bieden aan dalende voedselprijzen en aan armoede op het platteland. Vanuit een christelijk engagement werd geijverd voor solidariteit onder alle leden.
- Vandaag is de Boerenbond een christelijk geïnspireerde sociaal-economische vereniging van en voor landbouwers, tuinders en de bewoners van het platteland en hun gezinnen in Vlaanderen en Oost-België.
De BEROEPSORGANISATIE concentreert zich op de professionele land- en tuinbouwers terwijl de LANDELIJKE BEWEGING zich richt naar de bewoners en de gezinnen van het platteland.
2. Missie en doelstellingen van de beroepsorganisatie
De beroepsorganisatiewerking van de Boerenbond ijvert voor een optimale sociaal-economische situatie voor haar beroepsleden.
De kerntaken zijn belangenverdediging, collectieve vorming, voorlichting en dienstverlening. Daarnaast worden initiatieven genomen om de verbetering van de productie, de toelevering en de afzet te begeleiden en te stimuleren.
Via de organisatiestructuren op plaatselijk, arrondissementeel, provinciaal en nationaal vlak vinden de leden overal een aanspreekpunt waar zij met hun problemen terecht kunnen en waar ze hun stem over het gevoerde landbouwbeleid kunnen laten weerklinken.
3. Werking van de beroepsorganisatie
De Beroepsorganisatie concentreert zich op belangenverdediging door beleidsvoorbereidend werk, politieke vertegenwoordiging, deelname aan overlegorganen, acties, manifestaties en beslissingsbeïnvloeding zowel op plaatselijk, Vlaams, federaal als internationaal vlak. Verder organiseert de Boerenbond vorming en voorlichting via cursussen, vergaderingen, proeftuinwerking, enz. Een ander pijler is het dienstbetoon via advies en begeleiding bij bedrijfsovername, ondersteuning bij het voeren van bedrijfsadministratie, boekhouding en het nakomen van de wettelijke verplichtingen o.a. op het vlak van milieuzorg en fiscaliteit.
Binnen de Beroepsorganisatie zijn bedrijfsgilden en vakgroepen actief. De bedrijfsgilden groeperen de boeren en tuinders op plaatselijke of regionale basis; de vakgroepen doen aan belangenverdediging en voorlichting per sector: melk- en vleesveehouderij, varkens- en pluimveehouderij, tuinbouw en akkerbouw. Daarnaast is er een groeiende aandacht voor bijzondere doelgroepen zoals schapenhouders, biologische boeren en tuinders, hoevetoerisme, bedrijven met thuisverwerking en verkoop, kleine bedrijven, enz.
La Fédération Wallonne de lAgriculture (F.W.A.) fut créée en 2001 en tant que nouveau syndicat des agriculteurs situés en Région Wallonne. La FWA est issue de la fusion de lAlliance Agricole Belge (créée en 1930) et de lEntente syndicale U.P.A.-U.D.E.F., elle-même résultant du regroupement de la Fédération nationale des Unions Professionnelles Agricoles (créées en 1919) et de lUnion des Exploitants Familiaux (créée à la fin des années 40). La F.W.A. est active au niveau local, régional, provincial, national et européen. Ce syndicat démocratique, participatif, représentatif et solidaire est un interlocuteur à part entière pour les instances politiques de tous les niveaux de pouvoir et les partenaires sociaux. La F.W.A regroupe notamment 4 commissions spécialisées (productions animales, structure - environnement, lait et productions végétales).
HACCP est un acronyme signifiant Hasard Analysis and Critical Control Points. C'est une méthode basée sur l'analyse des risques potentiels et sur la maîtrise de ces risques pour des points de contrôle critiques
Y compris le lait de ferme, le lait fermenté et sans les boissons à base de soja
Fromage fondu non inclus
PAGE 13
Souci de la qualité dans le secteur laitier belge
La gestion intégrale de la qualité, de la vache au verre
Production réglementation légtale reglementering
Souci de la qualité dans le secteur laitier belge
Production Qualité Filière Lait, QFL
Souci de la Qualité dans le secteur laitier belge
Souci de la Qualité dans le secteur laitier belge
Production Détermination Officielle de la Qualité du Lait
Souci de la Qualité dans le secteur laitier belge
Collecte et transport Réglementation Légale
Collecte et transport Qualité Filière Lait, QFL
Transformation Réglementation légale
Souci de la Qualité dans le secteur laitier belge
Souci de la Qualité dans le secteur laitier belge
Consommateur
Consommateur
Présentation Fédération Wallonne de l'Agriculture(FWA)
Présentation Comité du lait-service QFL
Voorstelling IKM-Vlaanderen vzw
Kwaliteitszorg in de Belgische zuivelsector
Distribution
Industrie laitière
EMBED PowerPoint.Slide.8
Souci de la qualité dans le secteur laitier belge
Le souci de la qualité dans le secteur laitier belge
Gestion intégrale de la qualité, de la vache au consommateur 4
Production: - Réglementation légale 9
- Qualité Filière Lait, QFL 11
- Détermination officielle de la qualité du lait
15
Transport: - Réglementation légale 18
- Qualité Filière Lait, QFL 19
Transformation: - Réglementation légale 21
- Autocontrôle et traçabilité 23
Aperçu des données
Aperçu de la structure de la production laitière belge 25
Importance économique du secteur laitier belge 29
Présentation:- IKM Vlaanderen VZW 32
- Comité du lait service QFL 33
- VLAM produits laitiers 34
- APAQ-W 35
- CBL, Confédération Belge de lIndustrie
Laitière 36
- ABS, Algemeenboerensyndicaat 37
- BB, Boerenbond 38
- FWA, Fédération Wallonne
de l'Agriculture 39
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Melkcontrole 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 19
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 20
Verwerking - Wettelijke Reglementering 19
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 26
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 30
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 33
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 37
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 40
-VLAM zuivel 41
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 42
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 43
-BB, De Boerenbond 44
-Provinciaal Comité voor de Melkkwaliteit
VZW 45
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 46
-Milcobel CVBA 47
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 48
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Kwaliteitsbepaling van melk 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 18
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 19
Verwerking - Wettelijke Reglementering 21
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 25
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 29
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 31
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 35
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 37
-VLAM zuivel 38
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 39
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 40
-BB, De Boerenbond 41
-Melkcontrolecentrum Vlaanderen 42
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 43
-Milcobel CVBA 45
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 46
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Melkcontrole 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 19
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 20
Verwerking - Wettelijke Reglementering 19
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 26
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 30
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 33
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 37
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 40
-VLAM zuivel 41
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 42
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 43
-BB, De Boerenbond 44
-Provinciaal Comité voor de Melkkwaliteit
VZW 45
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 46
-Milcobel CVBA 47
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 48
Production: - Réglementation légale 9
- Qualité Filière Lait, QFL 11
- Détermination officielle de la qualité du lait
15
Transport: - Réglementation légale 18
- Qualité Filière Lait, QFL 19
Transformation: - Réglementation légale 21
- Autocontrôle et traçabilité 23
Aperçu des données
Evolution de la structure de la production laitière belge 31
Importance économique du secteur laitier belge 35
Présentation:- IKM Vlaanderen VZW 37
- Comité du lait service QFL
- APAQ-W
- VLAM produits laitiers 38
- CBL, Confédération Belge de lIndustrie
Laitière 39
- ABS, Algemeenboerensyndicaat 40
- BB, Boerenbond 41
- FWA, Fédération Wallonne
de l'Agriculture
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Melkcontrole 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 19
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 20
Verwerking - Wettelijke Reglementering 19
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 26
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 30
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 33
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 37
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 40
-VLAM zuivel 41
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 42
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 43
-BB, De Boerenbond 44
-Provinciaal Comité voor de Melkkwaliteit
VZW 45
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 46
-Milcobel CVBA 47
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 48
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Kwaliteitsbepaling van melk 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 18
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 19
Verwerking - Wettelijke Reglementering 21
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 25
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 29
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 31
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 35
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 37
-VLAM zuivel 38
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 39
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 40
-BB, De Boerenbond 41
-Melkcontrolecentrum Vlaanderen 42
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 43
-Milcobel CVBA 45
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 46
Productie -Wettelijke reglementering 9
-Integrale Kwaliteitszorg Melk, IKM 11
-Officiële Melkcontrole 15
Ophaling -Wettelijke Reglementering 19
en transport -Integrale Kwlaiteitszorg Melk, IKM 20
Verwerking - Wettelijke Reglementering 19
- Case Study - Autocontrole bij Milcobel 26
- Case Study -Traceerbaarheid bij Milcobel 30
Gegevensoverzicht
Overzicht van de Belgische melkveehouderijstructuur 33
Bedrijfseconomisch belang van de
Belgische zuivelsector 37
Voorstelling -IKM Vlaanderen VZW 40
-VLAM zuivel 41
-BCZ, Belgische Confederatie
van de zuivelindustrie 42
-ABS, Elgemeenboerensyndikaat 43
-BB, De Boerenbond 44
-Provinciaal Comité voor de Melkkwaliteit
VZW 45
-Dierengezondheidszorg Vlaanderen 46
-Milcobel CVBA 47
Bedrijsfiche - Melkveebedrijf Dezeure 48
CONTENU
Voorstelling VLAM zuivel
Exploitation laitière
Kwaliteitszorg in de Belgische zuivelsector
Secteur en amont
Kwaliteitszorg in de Belgische zuivelsector
Evolution de la structure de la production laitière belge
Importance économique du secteur laitier belge
Kwaliteitszorg in de Belgische zuivelsector
Présentation Confédération Belge de lIndustrie Laitière (CBL)
Voorstelling Boerenbond (BB)
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