La motivation extrinsèque et la motivation intrinsèque - darhiv
Par exemple si l'apprenant étudie pour l'examen afin d'obtenir une bonne note
ou ...... par exemple si l'enseignant corrige toujours les apprenants, s'il est celui
qui ...... 1,071. ,128. non. 61. 2,93. 1,153. ,148. 14. Le français m'aidera dans ma
...
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Sveu
iliate u Zagrebu
Filozofski fakultet
Odsjek za romanistiku
Motivacija za u
enje francuskog kao stranog jezika
Ime i prezime studentice: Mentorica:
Kristina Kremenjaa dr. sc. Gorana Biki Cari
Zagreb, rujan 2013.
Université de Zagreb
Faculté de philosophie et de lettres
Département d'Études Romanes
Motivation pour l apprentissage du français langue étrangère (FLE)
Étudiante: Sous la direction de:
Kristina Kremenjaa Gorana Biki Cari
Zagreb, septembre 2013
Table des matières
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc362036005" 1. Introduction PAGEREF _Toc362036005 \h 1
HYPERLINK \l "_Toc362036006" 2. Quest-ce que la motivation : Les problèmes de la définition de la motivation PAGEREF _Toc362036006 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc362036007" 3. Les théories de la motivation PAGEREF _Toc362036007 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc362036008" 3.1 Lapproche béhavioriste PAGEREF _Toc362036008 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc362036009" 3.2 Lapproche cognitive PAGEREF _Toc362036009 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc362036010" 3.2.1 La théorie de lattribution PAGEREF _Toc362036010 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc362036011" 3.2.2 Les théories des buts PAGEREF _Toc362036011 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc362036012" 3.2.3 Lapproche sociocognitive de Viau PAGEREF _Toc362036012 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc362036013" 4. Les types de motivation PAGEREF _Toc362036013 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc362036014" 4.1 La motivation intrinsèque PAGEREF _Toc362036014 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc362036015" 4.1.1 La motivation intrinsèque et les récompenses PAGEREF _Toc362036015 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc362036016" 4.2 La motivation extrinsèque PAGEREF _Toc362036016 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc362036017" 5. La motivation pour les langues étrangères PAGEREF _Toc362036017 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc362036018" 5.1 Le modèle socio-éducatif PAGEREF _Toc362036018 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc362036019" 5.1.1 Le test AMTB (The Attitude Motivation Test Battery) PAGEREF _Toc362036019 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc362036020" 5.1.2 Les critiques du modèle socioéducatif de Gardner PAGEREF _Toc362036020 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc362036021" 5.2 Les facteurs ayant influence sur la motivation pour les langues étrangères PAGEREF _Toc362036021 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc362036022" 5.2.1 Linfluence des enseignants sur la motivation des apprenants PAGEREF _Toc362036022 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc362036023" 5.2.2 Le matériel scolaire et les tâches proposées aux apprenants PAGEREF _Toc362036023 \h 28
HYPERLINK \l "_Toc362036024" 5.2.3 L'anxiété en cours de langues PAGEREF _Toc362036024 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc362036025" 5.2.4 La perception de la valeur PAGEREF _Toc362036025 \h 31
HYPERLINK \l "_Toc362036026" 5.3 Les nouvelles découvertes dans le champ de la motivation PAGEREF _Toc362036026 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc362036027" 5.4 Le français dans le monde PAGEREF _Toc362036027 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc362036028" 5.4.1 La représentation très féminine du français PAGEREF _Toc362036028 \h 39
HYPERLINK \l "_Toc362036029" 5.4.2 Le français en Croatie PAGEREF _Toc362036029 \h 40
HYPERLINK \l "_Toc362036030" 6. La recherche sur la motivation pour lapprentissage du FLE PAGEREF _Toc362036030 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc362036031" 6.1 Léchantillon PAGEREF _Toc362036031 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc362036032" 6.2 Le questionnaire PAGEREF _Toc362036032 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc362036033" 6.3 Les résultats PAGEREF _Toc362036033 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc362036034" 6.3.1 Les notes PAGEREF _Toc362036034 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc362036035" 6.3.2 Les types de motivation chez les apprenants PAGEREF _Toc362036035 \h 46
HYPERLINK \l "_Toc362036036" 6.3.3 Les efforts pour apprendre le français PAGEREF _Toc362036036 \h 53
HYPERLINK \l "_Toc362036037" 6.3.4 Le désir pour lapprentissage du français PAGEREF _Toc362036037 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc362036038" 6.3.5. Les réponses libres PAGEREF _Toc362036038 \h 65
HYPERLINK \l "_Toc362036039" 7. Conclusion PAGEREF _Toc362036039 \h 68
HYPERLINK \l "_Toc362036040" 8. Résumé PAGEREF _Toc362036040 \h 69
HYPERLINK \l "_Toc362036041" 9. Références bibliographiques PAGEREF _Toc362036041 \h 70
HYPERLINK \l "_Toc362036042" 10. Annexes PAGEREF _Toc362036042 \h 74
1. Introduction
La motivation est un phénomène largement recherché et étudié. C'est un champ qui intrigue beaucoup de scientifiques. Depuis quelques décennies on voit croître rapidement le nombre de recherches sur la motivation au travail, sur la motivation pour faire du sport, sur la motivation en milieu scolaire et récemment sur la motivation de l'apprentissage des langues étrangères.
Aujourdhui on souligne de plus en plus limportance de lapprentissage et de la connaissance des langues étrangères, ce qui pourrait être la raison pour laquelle la motivation pour les langues étrangères attire lattention des psychologues.
Comme future enseignante du français je pense que la motivation est le facteur primordial dun bon cours et dun bon apprentissage. A mon avis, il est extrêmement important de comprendre ou au moins dessayer de comprendre et connaître le phénomène de la motivation et ses composantes. Si on sait ce qui pousse les élèves à apprendre une telle ou telle langue, lenseignant peut adapter ses manières et ses techniques de lenseignement ainsi que des matériaux à des besoins des apprenants afin de permettre aux élèves dapprendre avec plaisir.
Pour mieux aborder le phénomène de la motivation, je vais commencer mon mémoire de diplôme en présentant des problèmes de la définition de la motivation et puis des théories de la motivation. Pendant des années plusieurs théories de la motivation ont été développées mais pour les besoins de ce travail, jai choisi de présenter seulement les théories les plus influentes et les plus connues. Je vais également présenter la dichotomie bien connue entre la motivation extrinsèque et intrinsèque.
Puis je passe à la motivation pour lapprentissage des langues étrangères. Je vais commencer en introduisant un des modèles les plus connus de la motivation pour les langues étrangères et cest le model socio-éducatif de Gardner, psychologue canadien renommé. Grace à ses études et à son modèle les psychologues ont changé leur point de vue concernant la motivation pour les langues étrangères.
Ensuite, je décrirai des facteurs liés à la motivation pour lapprentissage des langues étrangères. De nos jours on voit que les facteurs ayant limpact sur la motivation sont nombreux, mais jai choisi ceux qui, daprès moi, ont la signification et linfluence les plus grandes sur la motivation pour les langues étrangères et qui sont aussi examinés dans ma recherche.
Finalement, pour conclure la partie théorique de mon travail de mémoire, je vais exposer de nouvelles tendances et découvertes dans le champ de la motivation pour les langues étrangères ainsi que de nouvelles recherches dont les résultats peuvent contribuer à la compréhension du phénomène de la motivation ou souligner certains problèmes ou points faibles des nouvelles approches de la motivation pour les langues étrangères.
Avant de passer aux résultats de la recherche, je montrerai dabord les résultats des recherches sur la motivation pour le français langue étrangère dans les différents pays du monde. Puis, comme une introduction à ma recherche, je vais présenter quelques recherches et données statistiques pour donner une image générale de la position du français dans le système scolaire croate.
La deuxième partie est la base de ce travail et elle consiste en analyse des enquêtes menées dans deux lycées à Zagreb concernant la motivation pour lapprentissage du français comme langue étrangère. Depuis quelques ans il est obligatoire dapprendre au moins deux langues étrangères dans les écoles croates. Dans la plupart des écoles croates la langue étrangère première est langlais et puis suivent lallemand, litalien ou le français comme langues étrangères secondes. Cependant si on compare le français avec lallemand ou langlais, le français est beaucoup moins représenté. Mais si les apprenants parmi dautres langues étrangères choisissent justement le français, qui est beaucoup moins représenté dans les écoles et dans les medias croates, il doit certes exister une raison pour cela. Avec ma recherche jai voulu examiner la raison pour laquelle les apprenants croates apprennent le français.
Une partie de ma recherche est menée parmi les apprenants qui ont commencé à apprendre le français déjà au collège ou à lécole primaire tandis que lautre partie est faite parmi les apprenants qui apprennent le français depuis le début du lycée. Mon but est de comparer les résultats de ces deux recherches en vue de vérifier sil y a des différences motivationnelles entre ceux qui apprennent le français depuis quils avaient entre 8-13 ans et ceux qui ont commencé à apprendre le français au lycée.
2. Quest-ce que la motivation : Les problèmes de la définition de la motivation
Répondre à la question quest-ce que la motivation nest pas facile, même pour les scientifiques et les psychologues. On pense en général quavoir du « talent » et des compétences bien développées nest pas suffisant pour atteindre le succès, en particulier dans les situations ou le but est très loin et difficile datteindre. On suppose que dans ce cas les individus doivent posséder un haut degré de motivation (Topalov, 2011: 9).
Une des définitions les plus simples serait que la motivation est un moteur inné qui nous pousse à agir. Mais le phénomène de la motivation est loin dêtre tellement simple parce que la motivation vise à expliquer plus dune raison du comportement humain (Dörnyei, Csizér et Németh, cités par Keblawi: p: 24, HYPERLINK "http://www.qsm.ac.il/mrakez/asdarat/jamiea/12/eng-2-faris%20Keblawi.pdf" http://www.qsm.ac.il/mrakez/asdarat/jamiea/12/eng-2-faris%20Keblawi.pdf).
Cest pourquoi il est difficile de donner une définition valable de la motivation en quelques phrases. Selon Beck (2003: 4/5) en général on emploie la notion de la motivation pour expliquer la variabilité du comportement humain, cest-à-dire pour expliquer pourquoi quelqu'un agit dune certaine manière et pas dune autre.
Bien que le phénomène de la motivation fasse le centre des recherches depuis longtemps, les scientifiques ne peuvent pas saccorder doù provient la motivation, cest-à-dire quelle est la source de la motivation, quels sont les facteurs qui influencent et maintiennent la motivation ou même quels sont les types de motivation (sil y en a).
Cependant si on analyse la bibliographie on pourrait tirer la conclusion que les scientifiques sont quand-même daccord sur un point et cest que la motivation est le déclencheur fondamental qui pousse un individu à agir et persister dans son action (Topalov, 2011: 9).
3. Les théories de la motivation
Au cours de quelques dernières décennies les théories différentes de la motivation ont été développées. Chacune parmi elles a essayé de définir et dexpliquer la motivation selon son propre point de vue. Certaines abordent la motivation du point de vue plutôt béhavioriste et les autres du point de vue cognitiviste. Chacune de ces théories a ses points forts et faibles mais aucune ne donne une explication de la motivation complètement satisfaisante. Mais quand même il y a des théories aujourdhui qui ont une grande importance dans les études de la motivation et qui offrent de nombreuses preuves de leurs postulats.
Voici un bref aperçu des théories prédominantes de la motivation.
3.1 Lapproche béhavioriste
La théorie béhavioriste était une des premières grandes théories qui a donné ses explications de la motivation. Les béhavioristes ont dabord fait des expériences sur les animaux. Puis ils ont appliqué les résultats obtenus aux hommes, cest-à-dire au comportement humain. Les béhavioristes affirment que les gens réagissent aux besoins et aux instincts sans lesquels ils seraient généralement passifs (Topalov, 2011: 11). Le centre de cette théorie est la relation stimulus-réponse qui permet de prévoir le comportement humain si on connaît le stimulus qui le provoque (Perrot, 2002/2003: 3).
On a pensé que chaque homme était motivé à agir pour deux raisons : pour obtenir des résultats agréables ou pour éviter des résultats désagréables. Appliqué au système scolaire cela veut dire que les apprenants travaillent seulement pour obtenir une récompense (par exemple une bonne note) ou pour éviter une punition (par exemple redoubler la classe). Dans ces exemples on peut bien remarquer que les concepts du béhaviorisme se reflètent assez dans le système scolaire où chaque comportement désirable ou non-désirable est récompensé ou puni (Topalov, 2011: 15).
Daprès les béhavioristes il nexiste que la motivation extrinsèque et également ils nient résolument lexistence des motifs internes, ce qui est justement ce quon leur reproche.
3.2 Lapproche cognitive
Lapproche cognitive présente une grande rupture avec le béhaviorisme. Cette approche met en relief la personne elle-même, cest-à-dire les perceptions de soi, de ses désirs, de ses buts et de ses aspirations. Autrement dit les cognitivistes mettent laccent sur les facteurs moteurs innés dans leurs recherches. Depuis quelque temps on y ajoute aussi le rôle de lenvironnement dans la motivation et lapprentissage des langues étrangères, souligné de plus en plus par beaucoup de scientifiques. Cest pourquoi on parle souvent dune approche sociocognitive. Dans le cadre du cognitivisme plusieurs théories ont été développées, comme la théorie des buts, la théorie de lattribution, la théorie des attentes, la théorie de lautodétermination, le modèle sociocognitif de Viau, la théorie dAtkinson, les théories de lexpectation-valeur etc. Ces théories cognitives ont beaucoup en commun, cest pourquoi il y a beaucoup de chevauchements entre elles. Mais, en même temps elles se complètent lune lautre.
3.2.1 La théorie de lattribution
La théorie de lattribution est une grande théorie de la motivation très influente. Selon cette théorie les événements ou expériences passés ou bien leur perception ont une grande influence sur la motivation. Les individus expliquent toujours leurs échecs ou leurs succès en leur donnant des attributions différentes qui se reflètent alors dans les émotions, la motivation et le comportement des individus (Beck, 2003: 327).
Appliquée au système scolaire, cette théorie montre que les apprenants peuvent attribuer leur succès ou leur échec à des raisons différentes comme effort, compétence, bonheur, aide des autres, difficulté de la tâche, humeur (Keblawi, p :39, HYPERLINK "http://www.qsm.ac.il/mrakez/asdarat/jamiea/12/eng-2-faris%20Keblawi.pdf" http://www.qsm.ac.il/mrakez/asdarat/jamiea/12/eng-2-faris%20Keblawi.pdf). La théorie de lattribution ici souligne l'importance de trois facteurs : le locus de contrôle, la stabilité et la contrôlabilité. Le locus de contrôle désigne la source interne (par exemple sa propre compétence) et la source externe (par exemple lincompétence de lenseignant ou la difficulté dune tâche) à laquelle lélève attribue son succès ou son échec. La stabilité concerne la stabilité des sources (le locus de contrôle) pendant le temps et dans des situations différentes. Il sagit des facteurs comme la compétence (stable) ou leffort (instable). La contrôlabilité indique la possibilité de lapprenant de contrôler lui-même les résultats de ses propres actions.
Bref, si l'apprenant pense quil n'a pas réussi à une tâche parce que la tâche était trop difficile (le locus externe), parce que il était malade (incontrôlable) et parce quil était paresseux (facteur instable), la motivation peut être augmentée si l'apprenant se donne plus d'efforts. Cependant si lapprenant attribue son échec seulement à son manque de compétence (locus interne, stable, incontrôlable) cela va probablement baisser sa motivation.
3.2.2 Les théories des buts
Parmi les théories de la motivation une place importante est occupée par les deux théories des buts : la théorie de la fixation des buts et la théorie de lorientation des buts.
Selon la théorie de la fixation des buts lindividu doit dabord avoir et poursuivre un objectif afin que laction soit même réalisée. Chaque but a ses trois caractéristiques qui le distinguent des autres buts : la difficulté, la spécificité et lengagement des individus. Les recherches ont montré que plus le but est difficile, concret et précis, plus haut sera le niveau de motivation (Bahadir, 2005: 18).
La deuxième théorie des buts, la théorie de lorientation des buts, est plus liée au contexte scolaire. Dans le cadre de cette théorie on distingue deux notions : « lorientation de maîtrise » qui désigne lintérêt que lapprenant porte au contenu de lapprentissage et « lorientation de performance » qui représente limportance donnée à des notes ou à des compétences. Dans le cas de lorientation de maîtrise lapprenant veut se développer, il ne se décourage pas par ses fautes et il croit quil réussira en employant ses propres forces (Bahadir, 2005 : 18). De lautre côté, dans le cas où lapprenant est orienté vers la performance, lapprenant veut obtenir seulement de bonnes notes et la perception que les autres ont de lui est très importante pour lui (Topalov, 2011: 31).
3.2.3 Lapproche sociocognitive de Viau
Quant à la motivation scolaire, on ne doit pas négliger le modèle sociocognitif de Viau. Selon Viau (cité par Biçer, 2008: 17) des différences motivationnelles entre les apprenants ont la source dans leurs perceptions. De ce point de vue, un apprenant motivé trouve la matière et les activités proposées intéressantes, il se sent capable de réussir et il croit quil a le contrôle sur son apprentissage. Si seulement une de ces perceptions manque, lapprenant peut facilement perdre sa motivation.
Donc, Viau (2001 : 2) voit la motivation scolaire influencée par trois types de perceptions: la perception de la valeur dune activité, la perception de sa compétence à laccomplir et la perception du contrôle que lapprenant exerce sur une activité. La perception de la valeur dune activité désigne lintérêt de lapprenant ainsi que lutilité quune activité a pour lapprenant en relation avec les buts quil veut atteindre. En général, si lapprenant perçoit une activité comme utile pour son avenir, il sera motivé. Selon Viau (cité par Jardou, 2009/2010: 58) la perception du propre avenir influence beaucoup la perception de la valeur dune activité. Les apprenants qui ont des objectifs clairs, précis et structurés ne cherchent pas de récompenses immédiates et ils sont plus en mesure de voir la valeur de lactivité. La perception de la compétence à laccomplir présente lévaluation de lapprenant de ses propres compétences avant de sengager dans des activités où léchec est possible. Le troisième facteur, le facteur de la contrôlabilité joue un grand rôle dans la plupart des théories. En effet, beaucoup de recherches ont démontré que le facteur du contrôle peut être le facteur clé quant à la motivation. Si lapprenant sent quil peut contrôler le déroulement et les résultats dune activité il sera plus motivé pour accomplir cette activité.
Viau (cité par Jardou, 2009/2010: 60) affirme également que ces trois sources de la motivation influencent quatre comportements dapprentissage qui sont en même temps une sorte dindicateurs de la motivation: le choix de lactivité, lengagement cognitif (des efforts mentaux et lemploi des stratégies dapprentissage), la persévérance (le temps quon consacre à laccomplissement dune activité) qui vont tous se refléter dans la performance de lapprenant que Viau considère comme le résultat observable de lapprentissage et comme une conséquence de la motivation.
4. Les types de motivation
Dans le chapitre précédent jai présenté plusieurs théories de la motivation qui ont beaucoup contribué à la compréhension de la motivation. Cependant la théorie développée par Edward L. Deci et Richard M. Ryan est aujourdhui beaucoup plus connue que les autres. Dans leur théorie motivationnelle les auteurs ont introduit la dichotomie extrinsèque/intrinsèque très répandue dans le monde de léducation. Leur théorie de lautodétermination (Self-Determination Theory) est une des plus importantes théories et elle a été nombreuses fois confirmée par des études diverses. Dans les chapitres suivants je vais présenter deux mini-théories motivationnelles de la théorie de lautodétermination de Deci et Ryan : La théorie de lévaluation cognitive (Cognitive Evaluation Theory) qui explique la motivation intrinsèque et la théorie de lintégration organismique (Organismic Integration Theory) qui détaille la motivation extrinsèque.
4.1 La motivation intrinsèque
La motivation intrinsèque, plus que la motivation extrinsèque, capte lattention des scientifiques depuis les décennies. Ils ont tous donné des définitions différentes de la motivation intrinsèque, mais ils sont tous daccord que les personnes motivées intrinsèquement agissent parce que cela leur fait plaisir, cela les intéresse ou parce que laction leur donne une satisfaction. Laction quun individu réalise est librement et consciemment choisie, donc sans contrôle externe ou sans pression et lindividu nattend pas une récompense, un prix ou un compliment.
Les récompenses de la motivation intrinsèque sont plutôt internes ou intrinsèques et on les appelle aussi les récompenses psychiques. D après Kolesari, Krizmani et Petz (1991: 159) ces récompenses influencent la perception des propres compétences ou du propre pouvoir de surmonter les obstacles. Les récompenses intrinsèques n arrêtent pas d agir quand elles sont atteintes.
Les recherches ont montré que les apprenants motivés intrinsèquement « sont des élèves consciencieux qui travaillent pour eux-mêmes » (Biçer, 2008: 12) et que la qualité dapprentissage chez ces apprenants est beaucoup plus haute que chez les élèves qui sont extrinsèquement motivés (Biçer, 2008: 8).
Pintrich et Schunk (2002: 245) soulignent que lindividu nest pas motivé intrinsèquement pour chaque travail, mais pour un ou plusieurs travaux particuliers et que la motivation intrinsèque change au fil du temps comme par exemple avec lâge.
De nos jours on est très conscient dune grande importance de la motivation intrinsèque dans la vie dun individu et cest pourquoi on essaye de découvrir et décrire les « éléments » qui la constituent.
Cest juste ce que Deci et Ryan ont essayé de faire avec leur théorie de lautodétermination et en particulier avec leur mini-théorie de lévaluation cognitive.
Ils ont dabord envisagé le phénomène de la motivation intrinsèque dans le cadre de la grande théorie de lautodétermination où le degré dautodétermination joue le rôle fondamental. Selon Deci (cité par Pintrich et Schunk, 2002: 257) une personne autodéterminée est une personne consciente de ses propres possibilités et limites, elle est capable de faire son propre choix et de trouver ses propres manières de la satisfaction de ses besoins. Il souligne aussi que lautodétermination nest pas la même que la volonté. Lautodétermination est, selon lui, le processus dutilisation de sa propre volonté.
Ryan et Deci déterminent les trois besoins psychiques innés qui nous motivent à agir : le besoin de compétence, le besoin dautonomie et lbesoin dappartenance sociale (relatedness). Pintrich and Schunk (2002: 257) voient le besoin de compétence comme le besoin dinteraction efficace avec lenvironnement et ainsi comme le besoin dêtre efficace à des devoirs ou des actions dans la vie en général. Les mêmes auteurs décrivent le besoin dautonomie comme le besoin de contrôle et dindépendance en interaction avec lenvironnement, tandis que selon eux le besoin dappartenance sociale présente le besoin dappartenir à un groupe. Si tous ses besoins sont satisfaits, la motivation sera autodéterminée, ou bien, lindividu deviendra intrinsèquement motivé. A partir de ces trois besoins, Deci (cité par Pintrich et Schunk, 2002: 258) définit la motivation intrinsèque comme » the human need to be competent and self-determining in relation to the environment ». (Le besoin humain dêtre compétent et autodéterminé en relation avec lenvironnement.)
Pour mieux expliquer la motivation intrinsèque, Deci et Ryan ont développé la théorie de lévaluation cognitive très liée à la théorie de lautodétermination où ils mettent laccent sur les besoins de compétence et dautonomie qui sont clés pour le développement de la motivation intrinsèque.
La théorie de lévaluation cognitive est extrêmement importante parce quelle souligne laspect social, cest-à-dire la relation entre un individu et son environnement et aussi parce que dans le cadre de cette théorie Deci et Ryan parlent de linfluence des récompenses externes sur la motivation intrinsèque. Grace à ces deux facteurs la théorie de lévaluation cognitive peut bien être liée au milieu scolaire.
On peut remarquer que, comme dans les autres théories cognitives, ici aussi on met laccent sur le contrôle ou le locus de contrôle. Selon Skinner (cité par Topalov, 2011: 35), la perception du contrôle est essentielle pour lautodétermination et elle est influencée par trois types de croyances : la croyance en ses propres compétences impliquant lopinion quun individu a de ses propres capacités comme laptitude ou leffort, la croyance en ses stratégies désignant le façon dont on interprète les facteurs qui influencent son propre succès à lécole et la croyance en le contrôle ou les expectations quant au succès scolaire.
En résumé, selon la théorie de lévaluation cognitive le devoir de lenvironnement (de lécole) est de stimuler et de maintenir chez les apprenants ces trois « croyances » afin quils satisfassent leurs besoins de compétence, dautonomie et dappartenance, ce qui ensuite mène à lautodétermination de lindividu qui est la source de la motivation intrinsèque.
Finalement, les apprenants passent la plupart de leur temps à lécole et lécole joue un rôle important dans leur vie et dans leur développement intellectuel, émotionnel et social. Cest pourquoi cest extrêmement important de susciter la motivation intrinsèque pour le travail scolaire.
Daprès Topalov (Topalov, 2011: 40) « Unutranja motivacija ne predstavlja samo varijablu li
nosti, ve je u velikoj meri posledica druatvene dinamike u
ionice. Zadovoljavanjem tri osnovne potrebe (za nezavisnoau, za razvojem sposobnosti i veatina i za pripadanjem) stvaraju se neophodni uslovi za razvoj samoodreenja kod u
enika ».
(La motivation intrinsèque ne représente pas seulement une variable de la personnalité, mais elle est également dans une grande mesure la conséquence de la dynamique sociale de la salle de classe. En satisfaisant les trois besoins élémentaires (dindépendance, de développement des capacités et des compétences et de lappartenance) on crée des conditions essentielles pour le développement de lautodétermination chez les apprenants).
4.1.1 La motivation intrinsèque et les récompenses
Dans le cadre de la théorie de lévaluation cognitive Ryan et Deci ont fait beaucoup de recherches concernant linfluence des récompenses externes sur la motivation intrinsèque. Ces études ont généralement montré que les récompenses extrinsèques peuvent négativement influencer la motivation intrinsèque. Ce résultat est extrêmement important pour le système scolaire qui est un système où les récompenses jouent un grand rôle.
Deci, Koestner et Ryan (2001) distinguent deux aspects des récompenses : laspect informationnel (informational aspect) et laspect de contrôle (controlling aspect). Laspect informationnel veut dire que la récompense donne à lindividu des informations sur ses compétences, son savoir ou son autodétermination. Laspect de contrôle dune récompense donne un renseignement à lindividu sur le contrôle quil exerce ou nexerce pas sur son comportement. Les études ont montré quen général laspect informationnel a une meilleure influence sur la motivation intrinsèque que laspect de contrôle.
Les auteurs (Deci, Koestner et Ryan, 2001) font aussi la distinction entre les récompenses tangibles et verbales. Les récompenses verbales sont par exemple une félicitation, un compliment ou des approbations. Dans la plupart des cas les enseignants utilisent ces récompenses verbales pour encourager ou inspirer leurs apprenants. Une telle récompense verbale et informationnelle peut influencer positivement lopinion de lapprenant de lui-même et de ses compétences ce qui à la fin pourrait éveiller la motivation intrinsèque. Et comme il a déjà été mentionné dans le chapitre précédent, telles récompenses narrêtent pas dexercer leur influence même après quelles ont été « décernées ».
On doit quand même indiquer que les récompenses verbales peuvent aussi avoir un effet négatif dans le cas où elles ont été décernées dune manière qui vise à contrôler.
Au contraire, selon les études, les récompenses tangibles (par exemples les notes) ont un effet très négatif sur la perception de lautodétermination et ainsi sur la motivation intrinsèque des apprenants parce quils attribuent leurs attitudes et leur comportement à des sources externes (à des récompenses) et pas à leurs compétences.
Les études de Deci, Koestner et Ryan (2001) ont également découvert que les récompenses ont un effet différent sur les enfants et sur les adultes. Les études ont montré le suivant : Les récompenses verbales ont un effet beaucoup plus positif sur les adultes que sur les enfants tandis que les récompenses tangibles ont un effet contraire, cest-à-dire elles affectent les enfants beaucoup plus négativement que les adultes.
Dun autre côté certains chercheurs affirment quil existe plusieurs facteurs influençant leffet motivationnel des récompenses verbales comme lexpérience subjective du succès de l apprenant ou la manière dont on décerne des récompenses (Kolesari, Krizmani, Petz, 1991: 153).
Brophy (cité par Kolesari, Krizmani, Petz, 1991: 155) affirme que les caractéristiques de celui qui décerne des récompenses ainsi que de celui qui les reçoit ont à la fois limpact sur leffet motivationnel des récompenses verbales. Daprès Brophy les récompenses verbales comme les félicitations, les encouragements mais aussi les réprimandes exercent la plus grande influence positive sur les apprenants dont les compétences ne sont pas très hautes, sur les apprenants déjà accoutumés à léchec et, contrairement de chez Deci, chez les enfants les plus jeunes. Le même auteur affirme que les récompenses et les réprimandes ont une plus grande influence si les élèves apprécient et sidentifient émotionnellement avec celui qui les donne.
4.2 La motivation extrinsèque
La motivation extrinsèque est plus facile à décrire que la motivation intrinsèque. En général, on pense que les sources de la motivation extrinsèque sont soit une récompense soit une prévention dune punition. Vianin définit la motivation extrinsèque « comme une motivation qui se situe à lextérieur de lapprenant » et dit que « ce sont les renforcements, les feedbacks et les récompenses qui alimentent la motivation extrinsèque » (Vianin, cité par Jardou, 2009/10: 30) Selon lui un apprenant motivé extrinsèquement peut également chercher à éviter une punition. Dans le système scolaire on peut trouver beaucoup dexemples pour les deux cas de la motivation extrinsèque. Par exemple si lapprenant étudie pour lexamen afin dobtenir une bonne note ou pour faire plaisir aux parents, il cherche évidemment à obtenir une récompense, mais sil étudie pour ne pas fâcher ses parents, il essaye déviter une punition possible (par exemple linterdiction de regarder la télé ou surfer sur internet). Donc si lapprenant travaille beaucoup et a de bonnes notes cela ne veut pas dire que il sintéresse ou quil aime la matière quon fait. De plus, les études ont montré que les apprenants motivés extrinsèquement napprennent pas en profondeur, la qualité de leur apprentissage est moindre et leurs connaissances ne restent pas longtemps dans la mémoire (Biçer, 2008: 8).
Deci et Ryan (2000) affirment que les apprenants ne se distinguent pas seulement par le type de motivation mais aussi par des degrés de motivation, c'est-à-dire « combien » de motivation. Dans leur théorie de lintégration organismique (TIO) ils essayent dexpliquer des comportements motivés extrinsèquement. Dans cette théorie ils distinguent trois formes motivationnelles : lamotivation, la motivation extrinsèque et la motivation intrinsèque.
Figure 1. La taxonomie de la motivation selon Deci et Ryan
Tout en bas du schéma, Deci et Ryan (2000) ont mis lamotivation quon peut expliquer comme une absence absolue de motivation. Cela veut dire que lapprenant ne se sent pas capable de faire un devoir, il pense que le devoir na aucune importance ou valeur pour lui ou quil ne peut pas atteindre un bon résultat (Pintrich et Schunk, 2002: 262). En haut du schéma se trouve la motivation intrinsèque dont les composantes ont été déjà présentées dans le chapitre précédent. Au milieu du schéma Deci et Ryan situent la motivation extrinsèque.
Les auteurs distinguent quatre niveaux de motivation extrinsèque selon le degré dautodétermination et dautonomie, ou bien selon le degré dinternalisation, le processus dacceptation et dassimilation des valeurs ou du comportement extrinsèquement motivé (Ryan et Deci, cités par Ryan et Deci, 2000: 60). De plus, « These subtypes of extrinsic motivation are seen as falling along a continuum of internalization. The more internalized the extrinsic motivation the more autonomous the person will be when enacting the behaviours ( HYPERLINK "http://www.selfdeterminationtheory.org/theory" http://www.selfdeterminationtheory.org/theory).
(On considère que ces sous-types de motivation extrinsèque baissent selon un continuum de linternalisation. Plus la motivation extrinsèque est internalisée, plus la personne sera autonome en effectuant ses comportements.)
Le premier niveau de motivation extrinsèque a été nommé par les auteurs la régulation externe (externe regulation). Ce niveau correspond à la définition la plus simple de la motivation extrinsèque. Les apprenants font le travail afin de répondre à une demande ou une pression externe ou déviter une punition, ce qui veut dire que le travail est contrôlé dextérieur et que les apprenants ne possèdent aucune autodétermination.
Le deuxième niveau sappelle la régulation introjectée (introjected regulation). Ce type de comportement est aussi assez contrôlé par des sentiments internes de lindividu, comme la culpabilité (par exemple si on ne fait pas les devoirs), la pression ou la peur (des parents). Les élèves travaillent seulement pour faire plaisir aux parents ou aux enseignants (Pintrich et Schunk, 2002: 262).
Le niveau suivant du schéma est la régulation identifiée (identified regulation). Dans ce cas lindividu choisit un travail consciemment parce quil a une valeur et une importance personnelle pour lui. Par exemple lapprenant apprend le français parce quà lavenir il veut vivre en France. En apprenant le français lapprenant veut atteindre son but. La régulation identifiée nest pas à confondre avec la motivation intrinsèque où lapprentissage est le but et le plaisir pour soi.
Le dernier niveau dans le schéma est le niveau avec le plus haut degré dautodétermination et dautonomie - cest la régulation intégrée (integrated regulation). A ce niveau lindividu intègre toutes les sources internes et externes différentes au concept de soi. Autrement dit, lindividu choisit des actions qui lui permettent de se réaliser comme personne et qui sont importantes pour le concept de soi de lindividu (Pintrich et Schunk, 2002: 263). Pourtant la régulation intégrée nest pas la motivation intrinsèque, bien que les deux types de motivation aient des points communs comme un haut degré dautodétermination. La régulation intégrée est encore un comportement motivé extrinsèquement parce quelle a une valeur instrumentale pour lindividu (Deci et Ryan, 2000: 62).
Il est important de souligner quand même que le continuum dans le schéma de Deci et Ryan ne représente pas un continuum développemental, mais quil montre seulement des types ou niveaux possibles de motivation extrinsèque chez les individus (Ryan, cité par Ryan et Deci, 2000: 62/63).
5. La motivation pour les langues étrangères
La motivation pour les langues étrangères présente une problématique particulière dans les études de la motivation. Motiver les apprenants pour une langue étrangère nest pas le même que motiver les apprenants pour une autre matière scolaire. Comme Dörnyei a bien expliqué, le problème majeur de lapprentissage et de la motivation pour une langue étrangère est le fait que la langue est à la fois le système codé enseigné comme une des matières scolaires et une partie inséparable de lidentité des hommes active pendant toutes les activités mentales (Dörnyei, 1994: 274). Puisque les langues étrangères occupent une place importante dans le monde en général, de plus en plus de scientifiques sintéressent à ce champ. Certaines études ont découvert que dans la motivation pour les langues étrangères il existe trois dimensions : cognitive, affective, et ce qui est très important, sociale (Topalov, 2011: 10). La motivation pour une langue étrangère nest pas influencée seulement par des capacités et des buts de lapprenant, mais aussi par la société (et ses besoins) qui entoure lapprenant. Si une langue étrangère est considérée comme un besoin commercial, la motivation sera différente que si cette langue représente un luxe culturel et social (Jardou, 2009/2010: 10). Dans le sous-chapitre suivant je vais présenter le modèle le plus influent de la motivation pour les langues étrangères : le modèle socio-éducatif de Robert C. Gardner.
5.1 Le modèle socio-éducatif
Le modèle socio-éducatif a été développé par Robert C. Gardner en vue didentifier et dexpliquer les facteurs et les différences individuelles des apprenants qui influencent lapprentissage et la motivation pour les langues étrangères. Le modèle a été plusieurs fois complété et révisé par Gardner et ses collaborateurs.
Gardner a développé son modèle parce quil a voulu comprendre pourquoi certains apprenants affirment quils peuvent bien communiquer et sexprimer dans une langue étrangère, tandis que les autres apprenants, bien quils aient appris la même langue étrangère et pendant la même durée, affirment quils sont incapables dutiliser la langue étrangère dans une situation quotidienne. Gardner a supposé que les deux types dapprenants ont eu essentiellement le même cours de la langue étrangère pendant le même temps et quils ont obtenu plus ou moins les mêmes notes. Donc il a pensé quon devait chercher la réponse de ce problème dans un autre lieu que dans la classe de langue.
Avant de présenter le modèle de Gardner, il faut bien expliquer la distinction entre la langue étrangère et la langue seconde. Pendant longtemps on a employé les deux notions comme sil sagissait des synonymes. Toutefois, la didactique des langues étrangères contemporaine fait la distinction entre ces deux notions. Elle définit la langue seconde comme la langue non-maternelle quon emploie/parle dans le pays où elle est enseignée et où elle a un statut très important. On apprend la langue seconde à travers une communication informelle avec les locuteurs de cette langue. Par opposition, la langue étrangère est la langue non-maternelle quon parle en dehors du pays où elle est enseignée. On apprend la langue étrangère à travers des cours de langues étrangères à cause dun manque dexposition directe à cette langue (Mihaljevi Djigunovi, 1998: 15).
Cette distinction est particulièrement importante quand on parle du modèle socioéducatif de Gardner puisque le modèle de Gardner est basé sur les recherches de la motivation pour le français et l anglais effectuées au Canada qui est un pays bilingue et où de cette raison on ne peut pas parler du français comme dune langue étrangère, mais plutôt seconde. Dans ses premières recherches Gardner a même utilisé les notions la langue étrangère et la langue seconde comme sil agissait des mêmes phénomènes. Bien quil fasse une distinction entre ces deux phénomènes dans ses dernières recherches, Gardner affirme que son modèle peut être appliqué aussi au contexte de lapprentissage dune langue étrangère, ce quil a prouvé plusieurs fois.
Puisque Gardner, en expliquant et en présentant son modèle socioéducatif de lacquisition de la langue seconde (ou étrangère), utilise la notion de langue seconde je vais faire la même chose.
Ce qui, selon Gardner (2010), distingue un cours de langue étrangère des autres cours à lécole est que dans un cours de langue on napprend pas seulement des codes, mais ce cours comprend également lapprentissage et lacquisition des comportements et des coutumes de la communauté de la langue étrangère et leur acceptation comme une partie de son propre soi.
Après leurs vastes études pendant plusieurs années Gardner et collaborateurs (Gardner et Smythe ; Gardner ; cités par Gardner, 2010: 45) ont aperçu quatre facteurs influençant significativement le processus dacquisition dune langue seconde : le milieu social (social milieu), les différences individuelles (comme intelligence, compétences langagières, anxiété ou motivation), les contextes de lacquisition de la langue seconde (second language acquisition contexts) et les résultats de lapprentissage (outcomes). Chacun de ces facteurs a également plusieurs variables qui les déterminent.
Figure 2. Le schéma du modèle socioéducatif de Gardner
Gardner et al. ont introduit une nouveauté : le milieu social. Le modèle socioéducatif suppose quil y a des différences entre les cultures et les pays et que ces différences peuvent influencer des réactions des élèves vis-à-vis dune autre langue.
Nos buts, nos atteintes et nos opinions concernant une langue seconde peuvent fortement être influencées par lopinion de notre milieu social ou notre environnement qui est souvent un résultat des relations économiques, politiques et ethnolinguistiques (Topalov, 2011: 55).
Les cultures ou les milieux sociaux se distinguent également selon laccent et la valeur quelles mettent sur lacquisition de la langue seconde. Quand les apprenants commencent à apprendre une langue seconde ils apportent avec eux des variables culturelles et sociales qui alors influencent leurs attitudes envers la classe et envers la langue, ainsi que leurs réactions à ce qui se passe dans la classe. En dautres mots, dans les cultures où les langues secondes sont appréciées et leur connaissance et leur apprentissage sont présentés comme désirables, les apprenants auront plus de succès en lapprentissage des langues secondes que les apprenants qui viennent dune culture où la langue seconde nest pas appréciée.
Selon la théorie de Gardner (2010: 23) la langue maternelle est une partie importante de lidentité de chaque individu. Elle influence aussi les opinions et les perceptions du monde des apprenants. Le contact avec une nouvelle langue et une nouvelle culture peut avoir des implications sur les apprenants et influencer une possible intégrativité (integrativeness).
Les opinions de lapprenant et de son environnement concernant sa propre culture et la culture étrangère font la base pour lintégrativité. Gardner (2010: 9/85) définit lintégrativité comme une caractéristique affective de lindividu qui implique des attitudes positives et une ouverture envers la langue et la culture étrangère ou la volonté et la capacité de prendre des caractéristiques dun autre groupe ou dune autre culture. Elle comprend des variables comme lethnocentrisme et la xénophilie.
Daprès le modèle socio-éducatif, le milieu social est celui qui est responsable pour les différences entre les apprenants et selon Gardner quatre différences ont un rôle beaucoup plus influent que les autres différences : lintelligence, laptitude en langue (language aptitude), la motivation et finalement lanxiété (situational anxiety).
Selon Gardner (2010: 23/90) la motivation est essentielle pour le succès en acquisition dune langue seconde et elle se caractérise par trois composantes : lintensité de la motivation, le désir dapprendre la langue seconde et les attitudes envers la langue seconde. Gardner et al. ont également trouvé dautres composantes, mais ils affirment que ces trois peuvent adéquatement décrire la motivation (2010: 58). Daprès Gardner une composante seule ne suscite pas la motivation, mais cest la coexistence de toutes ces trois composantes qui mène à la motivation.
Gardner décrit un élève motivé comme un individu qui montre un grand effort, une grande persistance pour atteindre ses buts et qui choisit des tâches qui le conduisent à latteinte de ses buts (2010: 8).
Gardner souligne deux aspects de la motivation : la motivation pour lapprentissage dune langue (language learning motivation) et la motivation en classe de langue (language classroom motivation) (2010: 9). La motivation pour lapprentissage dune langue seconde inclut le phénomène dintégrativité, tandis que la motivation en classe de langue comprend des attitudes des apprenants envers le cours de langue et envers lenseignant influencées par le curriculum, latmosphère dans la classe, les enseignants, la relation entre lenseignant et les apprenants ou par la nature des apprenants (2010: 10).
Il faut ici faire remarquer que, bien que le curriculum puisse être bien organisé et très intéressant et que lenseignant puisse être bien capable de transmettre ses connaissances, Gardner déclare que la motivation dans le contexte éducatif sera déterminée par la perception de la situation des élèves ou en dautres mots par lévaluation individuelle des élèves (2010: 87).
Dans le cadre de la motivation Gardner et al. ont introduit deux notions : lorientation intégrative et lorientation instrumentale (dans la première version de leur théorie ils ont parlé de la motivation intégrative et instrumentale). Gardner ne voit pas lorientation comme une raison particulière, mais comme une inclination générale pour lapprentissage dune langue seconde. Lorientation intégrative est le désir, la volonté et la capacité pour lapprentissage des langues étrangères afin de sapprocher de la culture étrangère. Lorientation instrumentale désigne des avantages pratiques que lapprenant obtient en apprenant une langue seconde comme par exemple les notes. Selon Gardner la dichotomie orientation intégrative/instrumentale ne correspond pas à la dichotomie intrinsèque/extrinsèque. Daprès lui, les deux orientations peuvent être classifiées comme la motivation extrinsèque parce que les deux mènent aux récompenses et aucune nimplique pas lapprentissage dune langue seconde pour sa valeur inhérente. Lorientation intégrative implique une forme dinteraction ou didentification avec la communauté de la langue seconde, tandis que lorientation instrumentale ne limplique pas. Il est aussi important de souligner que ces deux types dorientation nexcluent pas lune lautre. De plus, de nombreuses recherches ont montré que les deux orientations existent souvent parallèlement (2010: 17).
Gardner pense que la motivation (ou lorientation) intégrative est liée à linterprétation psychologique de la langue seconde et de sa culture et de cette raison il affirme que lintégration dans un autre groupe se manifeste par deux manières. Une manière inclut le désir de sapprocher dun autre groupe et den devenir membre parce quon perçoit lautre groupe comme favorable et possiblement ayant un statut plus haut que son propre groupe. Dautre côté lindividu peut essayer de complètement éviter lintégration parce quil pense que lautre groupe na pas les caractéristiques qui lui conviennent. Bien sûr, ce sont deux cas extrêmes (Gardner, cité par Gardner, 2010: 33).
Gardner a supposé que la motivation intégrative devrait influencer le comportement des apprenants dans la classe. Les études de Gardner, Gliksman et Smythe (cités par Gardner, 2010: 48) ont par exemple découvert que les apprenants dont la motivation est intégrative ont été engagés dans des activités volontaires, la plupart de leurs réponses ont été correctes et à la fin du cours ils paraissaient être plus satisfaits.
Puisque selon Gardner lenvironnement influence les attitudes et les opinions des apprenants, lopinion du milieu social va également influencer la motivation des apprenants pour lapprentissage des langues étrangères. Stern (cité par Topalov, 2011: 55) a bien décrit cette relation entre la motivation et les influences du contexte social. Si le statut sociolinguistique de la communauté et de la langue de lapprenant est plus bas que le statut de la langue seconde, lorientation sera probablement instrumentale parce que la connaissance de cette langue seconde ouvrirait peut-être plusieurs chances pour un travail ou une bonne carrière. Toutefois la même situation peut avoir une conséquence complètement différente. Si la perception de la langue seconde et sa culture est négative ou si on a peur de lassimilation ou de la perte de sa propre identité, cela va se refléter de la même manière sur la motivation.
Le troisième facteur exerçant une grande influence sur lacquisition dune langue seconde est le contexte de lacquisition. Gardner distingue deux contextes. Le contexte formel implique des instructions directes et cest pourquoi on y classifie la classe de langue. Par contre, le contexte informel inclut linteraction avec des locuteurs natifs, des médias ou des clubs de langues (2010: 45). Selon le modèle socioéducatif quatre différences individuelles ont la même importance dans les contextes formels et toutes les quatre peuvent exercer linfluence sur le succès de lapprenant. En revanche, dans les contextes informels ce sont la motivation et lanxiété qui auraient linfluence sur le succès parce quil ny a pas dinstructions directes ou de tâches à faire bien déterminées, cest-à-dire lapprenant doit lui-même engager ses propres efforts (2010: 84).
Finalement les expériences dans les deux contextes se reflètent soit dans les résultats linguistiques comme le savoir, la compétence de sexprimer, soit dans les conséquences non-linguistiques qui comprennent toutes les réactions affectives qui sont le résultat de deux contextes (anxiété, satisfaction ou non avec le succès en lapprentissage, réactions à la situation de lapprentissage ou à la langue seconde) (2010: 85).
Figure 3. Le modèle socioéducatif de Gardner de 2006
La figure 3 montre la dernière version révisée du modèle socioéducatif de Gardner. Ici on voit clairement toutes les relations cause-conséquence du processus dapprentissage de la langue seconde selon Gardner. La figure montre explicitement les deux facteurs qui font la base de la motivation pour lapprentissage dune langue seconde: lintégrativité et les attitudes vis-à-vis de la situation dapprentissage. On ajoute ici aussi linstrumentalité comme un facteur influençant la motivation, mais elle est indiquée par une flèche brisée pour montrer son instabilité. La motivation même se caractérise par lintensité, le désir et les attitudes envers la langue seconde.
En conclusion, on voit bien que ce sont la motivation ainsi que laptitude en langue (language aptitude) qui sont responsables du succès en la langue seconde (language achievement).
5.1.1 Le test AMTB (The Attitude Motivation Test Battery)
Pour examiner les différences individuelles affectives principales Gardner a développé un test quon appelle The Attitude Motivation Test Battery (AMTB). Gardner a aussi fait des versions différentes de ce test parmi lesquelles est aussi The International AMTB pour langlais comme langue étrangère.
Le test AMTB (Gardner, 2010) est fait de six facteurs constructifs composés de mesures différentes pour lesquelles Gardner a développé des descripteurs.
Le premier facteur constructif quon examine dans le test est lintégrativité. Gardner (2010) a expliqué lintégrativité comme le désir, la volonté ou bien la capacité de comprendre les comportements de la communauté ou de la culture de la langue étrangère et de les accepter comme ses propres. Par conséquent, Gardner considère lintégrativité comme pouvoir être mesurée par lorientation intégrative, les attitudes envers les gens parlant la langue étrangère et par lintérêt pour les langues étrangères. Lorientation intégrative dans le test AMTB est représentée par les descripteurs exprimant la raison pour lapprentissage de la langue étrangère (dans le cas de Gardner pour langlais) comme par exemple Apprendre langlais est important parce que cela me permettra de rencontrer et parler avec plus de gens différents ; Apprendre langlais est important parce que cela me permettra de mieux comprendre et apprécier la manière de vivre anglaise ou Apprendre langlais est important parce que je serai capable dinteragir plus facilement avec les locuteurs anglais. En ce qui regarde les attitudes envers les gens parlant la langue étrangère, elles sont décrites par les descripteurs suivants : Jaimerais avoir beaucoup damis locuteurs natifs de langlais ; Les locuteurs natifs de langlais sont très sociables et gentils et Plus je connais les locuteurs natifs de langlais, plus ils me plaisent. La troisième mesure, lintérêt pour les langues étrangères, Gardner la représentée par les descripteurs suivants: Jaimerais parler parfaitement beaucoup de langues étrangères ; Jaime rencontrer les gens parlant les langues étrangères et La plupart des langues étrangères semblent grossières et perçantes. Le deuxième facteur constructif dAMTB est composé des attitudes envers la situation dapprentissage. Selon le modèle socioéducatif, la situation dapprentissage joue un grand rôle dans lapprentissage de la langue seconde et en même temps exerce considérablement linfluence sur la motivation. La situation dapprentissage inclut les éléments comme le curriculum, lenseignant, les manuels etc., mais comme déjà mentionné, Gardner pense que ce qui compte sont les réactions des apprenants. Les attitudes envers la situation dapprentissage peuvent être mesurées par lévaluation de lenseignant ou par lévaluation du cours de langue et Gardner les a présentées par les descripteurs comme Mon enseignant danglais est meilleur que mes autres enseignants ; Jattends avec impatience ma classe parce que mon enseignant danglais est tellement bon ou Moins je vois mon enseignant danglais, mieux cest pour moi ; Je pense que ma classe danglais est ennuyeuse ; Jaime les activités en classe danglais beaucoup plus que celles en autres classes. Le troisième facteur constructif du test AMTB est la motivation. La motivation est un phénomène complexe qui daprès le modèle socioéducatif est la somme du désir, de lintensité et des attitudes envers lapprentissage de la langue étrangère. La mesure de lintensité de la motivation est dans lAMTB représentée par les descripteurs comme Je me tiens au courant avec langlais en travaillant presque chaque jour ; Je repousse mon devoir danglais autant que possible et Quand japprends langlais, jignore des distractions et je fais attention à ma tâche, tandis que le désir dapprendre la langue étrangère est représentée par Jai un fort désir de connaître tous les aspects de langlais ; Jaimerais parler couramment langlais et Savoir langlais nest pas vraiment un but important dans ma vie. La mesure les attitudes envers lapprentissage de la langue étrangère est décrite par les descripteurs comme Apprendre langlais est vraiment génial ; Jai lintention dapprendre langlais autant que possible et Je pense quapprendre langlais est monotone. En ce qui concerne le quatrième facteur constructif, lanxiété en cours de langue étrangère, on a montré quelle influençait négativement la motivation et par conséquent aussi lapprentissage et lacquisition de la langue étrangère. Dans lAMTB on distingue lanxiété en cours de langue (language class anxiety) et anxiété de lutilisation de la langue (language use anxiety). La première est décrite par les descripteurs comme Je me sens embarrassé(e) de répondre volontairement en notre classe danglais ; Je deviens nerveux(euse) quand je parle en ma classe danglais ou Je me sens sûr(e) de moi quand on me demande de parler en classe danglais.
La deuxième mesure, lanxiété de lutilisation de la langue, comprend lutilisation de la langue en dehors de la classe de langue et elle est décrite par les descripteurs suivants : Je deviendrais nerveux(euse) si je devais parler en anglais avec un touriste ; Je suis anxieux(euse) si quelquun me demande quelque chose en anglais ou Je me sentirais calme et sûr(e) de moi si je devais commander un repas en anglais. Une partie importante dAMTB est composée de linstrumentalité définie comme lapprentissage des langues étrangères pour des raisons pratiques, comme trouver un bon travail ou obtenir de bonnes notes. Dans lAMTB il y a seulement une mesure pour linstrumentalité et cest lorientation instrumentale présentée par les descripteurs Apprendre langlais est important parce que jen aurai besoin pour ma carrière ou Apprendre langlais est important parce que les autres gens me respecteront si je parle langlais. Le test AMTB consiste en une mesure additionnelle. Daprès Gardner (2010) lenvironnement social influence la motivation des individus pour apprendre une langue seconde et une partie importante de cet environnement est représentée aussi par la famille, cest-a-dire lencouragement des parents. Cette mesure correspond aux descripteurs comme Mes parents essayent de maider à apprendre langlais ; Mes parents pensent que je devrais consacrer plus de temps à lapprentissage de langlais et Mes parents pensent que cest très important pour moi dapprendre langlais.
5.1.2 Les critiques du modèle socioéducatif de Gardner
Bien que le modèle socioéducatif de Gardner soit très influent et quil ait contribué beaucoup à la compréhension de la motivation pour les langues étrangères, il est confronté à plusieurs critiques.
On lui reproche que ses hypothèses du motif intégratif et des attitudes culturelles ne sont pas claires et aussi que son modèle est applicable seulement au Canada à cause de sa situation langagière et culturelle particulière. Gardner (2010) toutefois pense que la plupart des critiques proviennent de linterprétation et de la compréhension fausse de son modèle. Il affirme aussi que son modèle nest pas applicable seulement à des contextes bilingues, bien que quelques recherches menées dans les autres pays naient pas montré les résultats obtenus au Canada. Selon Gardner (2010) cétait le cas parce que les scientifiques soit nutilisaient pas The Attitude Motivation Test Battery ou soit ils utilisaient seulement certains descripteurs de ce test. Pour examiner lui-même la consistance dAMTB dans le contexte non-bilingue, il a conduit plusieurs recherches en Europe. Les premières recherches ont été menées en Espagne et puis aussi en Pologne, Roumanie, Croatie, au Brésil et au Japon. Dans tous ces pays Gardner a employé lAMTB et le centre des recherches était langlais comme langue étrangère. Les recherches ont montré (Gardner, 2010: 153) que les résultats obtenus au Canada peuvent également être appliqués au contexte européen et à lapprentissage de langlais. Autrement dit, les composantes principales du modèle socioéducatif de lacquisition de la langue seconde sont consistantes et fiables aussi dans le contexte européen.
En plus, Gardner (Gardner, 2010: 140) a révisé les résultats des recherches des autres scientifiques, par exemple les recherches de Dörnyei et Clément en Hongrie qui ont examiné lapprentissage de langlais au lycée ou de Harris et Conway qui ont fait des recherches sur lapprentissage des langues modernes en Irlande. Daprès Gardner toutes ces recherches ont en général démontré les corrélations considérables entre les attitudes, la motivation et lanxiété en cours de langue avec le succès en lautre langue. Cest pourquoi Gardner doute quil y ait nécessite dévoquer la distinction entre la langue seconde et la langue étrangère.
Fait intéressant, plusieurs scientifiques pensent que le problème principal du modèle socioéducatif de Gardner est quil est trop influent, ce qui a comme conséquence que tous les autres nouveaux modèles ou nouvelles idées ont été négligés et pas vraiment considérés.
5.2 Les facteurs ayant influence sur la motivation pour les langues étrangères
En étudiant les théories et les modèles différents de la motivation on peut bien remarquer que la motivation est un phénomène très « sensible » et facilement « influençable ». Dans les chapitres précédents jai parlé des facteurs cognitifs et sociaux ayant limpact sur la motivation des apprenants. Maintenant je vais présenter les facteurs motivationnels qui sont liés directement à la classe de langue et ce sont les enseignants, le matériel et les tâches proposées aux apprenants, lanxiété et la perception de la valeur (dune tâche ou dune langue étrangère). Il y en a encore beaucoup, mais je me suis décidée pour ceux qui selon beaucoup de scientifiques ont une influence significative sur la motivation et que jai examinés dans ma recherche.
5.2.1 Linfluence des enseignants sur la motivation des apprenants
Beaucoup détudes ont montré et tous les scientifiques sont daccord que, quant à la motivation des apprenants, les enseignants ont un rôle crucial. La plupart des apprenants sont en contact direct avec la langue étrangère seulement dans la classe où le transporteur et le médiateur principal de la langue est justement lenseignant. Selon Dörnyei (1994: 278) lenseignant « modèle » les apprenants parce quils voient lenseignant comme un dirigeant et par conséquent les attitudes envers lapprentissage de la langue étrangère des apprenants seront modelées selon celles de lenseignant. En dautres mots, un enseignant qui naime pas sa matière ou qui ne montre ni intérêt ni respect envers sa matière va chez les apprenants provoquer le même comportement et le même désintérêt.
Selon Bernaus (Gardner, 2010: 185) un des facteurs influençant la motivation des apprenants est la relation entre les apprenants et lenseignant. Dans ce cas la personnalité de lenseignant joue le rôle principal. Les qualités comme engagement, gentillesse, ouverture, chaleur peuvent beaucoup contribuer au développement dune atmosphère agréable dans la classe et en même temps éveiller la motivation. Viau aussi affirme que lenseignant est le facteur déterminant et quil influence la motivation des apprenants en premier lieu par la relation interpersonnelle quil a avec ses apprenants (Viau, 2001: 4). Bernaus dit également que le comportement de lenseignant dans la classe a la même importance. Autrement dit, un enseignant motivant est celui qui appelle les apprenants par leurs noms, qui parle des sujets personnels, qui permet aux apprenants de prendre leurs propres décisions et leurs propres choix dans lapprentissage parce que tout cela influence positivement lautodétermination des apprenants et la motivation. Biçer (2008) y ajoute aussi les caractéristiques comme donner confiance, être tolérant, franc, bien organisé, ne pas avoir ses préjugés contre les apprenants, valoriser leffort. Quand même, Biçer souligne que le devoir des enseignants est avant tout de transmettre aux apprenants « lenvie, la passion de découvrir, la curiosité et le plaisir dapprendre car cest une des plus grandes étapes pour que la motivation des élevés soit intacte» (Biçer, 2008: 11). Boiron (2010: 3) est également daccord que les enseignants doivent inciter les élèves à trouver leur propre motivation, mais il affirme que, bien que les enseignants aient linfluence et la responsabilité dans la classe, en dehors de la classe ce sont les apprenants qui doivent développer leur propre motivation.
Karolina Axell (2007) a conduit une recherche au lycée en Suède pour examiner ce qui est un enseignement motivant daprès les enseignantes et les apprenants. La recherche a montré que les enseignantes étaient bien conscientes de leur responsabilité déveiller et entretenir la motivation des apprenants. Une des enseignantes a également affirmé que cétait très important de faire les cours avec plaisir parce que si on montrait aux apprenants que la langue étrangère est amusante cela captait lintérêt et lattention des apprenants. On a aussi demandé aux apprenants ce quun enseignant pouvait faire pour les motiver. Selon les réponses des apprenants «il est important que le professeur ait une bonne attitude et un bon contact avec les élèves, et aussi quil veuille que les élèves fassent des progrès. Ils trouvent important que le professeur encourage les élèves et leur fasse comprendre quil nest pas grave si on fait des erreurs en parlant » (Axel, 2007: 19). Certains apprenants ont affirmé quils trouvaient important que lenseignant soit bien préparé pour le cours, quil inclue les élèves dans la planification des cours, quil soit capable de varier lenseignement et quil prenne en compte aussi les apprenants qui ont des problèmes avec lapprentissage de la langue.
La recherche de la revue Recherches (cité par Biçer, 2008: 68/69) a démontré des résultats similaires. Les apprenants ont expliqué ce que cétait un bon professeur daprès eux. Ils ont dit quun bon professeur était celui qui était leur copain, qui était sympa, qui prenait le temps pour expliquer et qui les aidait sils ne comprenaient pas. De plus, certains apprenants ont affirmé quun bon professeur était sympa, mais autoritaire et quil savait maintenir la discipline pendant le cours.
5.2.2 Le matériel scolaire et les tâches proposées aux apprenants
Le matériel quon utilise pendant les cours comme les manuels ou les cahiers dexercice, les thèmes sur lesquels on travaille ou les tâches quon donne aux apprenants peuvent considérablement toucher la motivation des apprenants. Le modèle socioéducatif de Gardner implique quune des importantes composantes de la motivation est le désir. Voilà pourquoi on devrait choisir le matériel, les tâches, les exercices et les devoirs avec soin. Le matériel et les tâches devraient chez les apprenants éveiller lintérêt et le désir dapprendre et de travailler davantage. Cela vaut particulièrement pour les langues étrangères parce que dans des cours de langues on exige des apprenants dêtre actifs langagièrement et mentalement, dexprimer et de justifier leur opinion, de critiquer etc. Si le thème ou le matériel ne sont pas intéressants, ce sera difficile de faire les apprenants parler. Alors, on devrait toujours adapter le matériel et les tâches aux intérêts, goûts et possibilités linguistiques des apprenants tout en tenant compte que ceux-ci peuvent varier selon les générations.
Selon Biçer (2008: 46), le matériel ayant le rôle essentiel pour la motivation pour apprendre les langues étrangères est le matériel authentique qui est aujourdhui facilement accessible. Le contact avec de nouvelles manières de vivre ou de parler pourrait attirer lattention des apprenants. Biçer (2008: 59) affirme que les documents authentiques permettant de travailler et comparer des cultures différentes ce qui en même temps présente un enrichissement intellectuel des apprenants.
Ce que Viau (cité par Biçer, 2008: 46) reproche beaucoup aux enseignants est leur approche traditionnelle où ils monopolisent le rôle principal dans la classe et permettent aux apprenants dêtre seulement « les observateurs » recevant des informations complètement passivement. Daprès Viau lenseignant doit laisser de temps en temps la parole aux apprenants, afin de leur donner le temps pour réfléchir au sujet et aussi encourager un échange des informations actif. De plus, Gagné (cité par Mihaljevi Djigunovi, 1998: 51) pense que la curiosité est la source la plus précieuse de la motivation et qu on doit composer les tâches de manière qu elles éveillent la curiosité des apprenants.
En ce qui concerne les tâches et les devoirs donnés aux apprenants on accentue en premier lieu que les consignes doivent être claires, précises et concises parce quafin de réaliser une tâche ou faire un exercice lapprenant doit dabord bien comprendre ce quon exige de lui. Cependant, si on donne des consignes oralement il arrive souvent que les apprenants nécoutent pas parce quils ne sont pas concentrés ou parce les autres apprenants font du bruit. Dans ce cas on devrait faire un ou plusieurs apprenants répéter la consigne en vue daméliorer la qualité découte des consignes (Biçer, 2008: 61).
De nos jours on met de plus en plus laccent sur les jeux, particulièrement dans le cas des cours de langues étrangères et chez les apprenants les plus jeunes. Le plus grand avantage des jeux est quils font partie de la vie quotidienne des jeunes apprenants et de cette raison ils sont très similaires aux contextes de lacquisition de la langue maternelle (Mihaljevi Djigunovi, 1998: 51).
5.2.3 L'anxiété en cours de langues
On aperçoit souvent que certains individus souffrent des blocages pendant les cours de langues étrangères, bien que dans d autres situations et pendant d autres matières scolaires ils naient pas ce type de problème. Tout au contraire, ils ont beaucoup de succès en autres matières scolaires et ils montrent de la motivation. Les apprenants aussi affirment quil se passe souvent quils oublient des règles grammaticales pendant le test parce quils sont tellement nerveux, mais après le test ils sen souviennent immédiatement. Cet état est appelé lanxiété en cours de langues étrangères (foreign language classroom anxiety) (Horwitz, Horwitz et Cope, 1986: 126).
On pense aujourdhui que lanxiété a une extrêmement grande influence sur lapprentissage des langues et elle représente une partie très importante dans les études de la motivation et de lapprentissage des langues étrangers depuis des décennies. Il faut dabord souligner que les psychologues font une distinction entre lanxiété causée en cours de langues étrangères et lanxiété générale quon considère comme un trait stable de la personnalité dun individu.
Selon Schwarzer (cité par Mihaljevi Djigunovi, 1998: 52) l anxiété en cours de langues étrangères a quatre composantes qui la manifestent: cognitive (par exemple une opinion négative de soi ou le souci pour son image publique), émotionnelle (les sentiments comme la nervosité, la honte, lagitation ou linquiétude), behavioriste (liée par exemple à la maladresse, à des problèmes de la mimogestualité) et physique (des réactions corporelles come des palpitations, une transpiration forte, le tremblement des mains). Selon Horwitz, Horwitz et Cope (1986: 126) les apprenants souffrant danxiété en cours de langues étrangères ont aussi tendance à éviter les cours de langues étrangères.
Par ailleurs, les études (Horwitz, Horwitz et Cope, 1986) ont démontré que lanxiété est centrée sur deux compétences principales de langues étrangères : la compréhension orale et lexpression orale. On a également révélé que les apprenants avec un haut degré danxiété utilisent des structures grammaticales différentes ainsi que des stratégies différentes de communication. Ils emploient en général des messages très concrets et évitent dutiliser des messages personnels, ils ont des problèmes avec la perception des sons et avec la compréhension de lenseignant.
Dautre part, Young (1991: 427) a nommé six sources causant lanxiété : anxiétés personnelles et interpersonnelles, les convictions (beliefs) des apprenants dans lapprentissage des langues étrangères, les convictions de lenseignant dans lapprentissage des langues étrangères, les relations entre lenseignant et ses apprenants, les procédures en classe et les tests.
Le centre de la plupart des recherches étaient justement les anxiétés personnelles et interpersonnelles. Les résultats ont révélé un bas niveau de lestime en soi et la compétitivité comme les sources les plus signifiantes de lanxiété. Daprès Bailey (citée par Young, 1991: 427) la compétitivité peut provoquer lanxiété si lapprenant se compare avec les autres apprenants dans la classe ou avec limage idéale quil a de lui-même. Krashen, (cité par Young, 1991: 427) lui aussi a été étonné par le pouvoir dune basse estime de soi sur lanxiété en cours de langues étrangères. Selon lui ce mène à un très haut degré danxiété.
Dun autre côté Rardin (cité par Young, 1991: 428) parle de lanxiété existentielle en cours de langues étrangères qui apparaît quand lapprenant pense quen apprenant une langue étrangère il va perdre sa propre identité.
En plus, les recherches ont démontré que des attentes hautes et irréelles des apprenants liées à lapprentissage des langues étrangères contribuent beaucoup à lanxiété. Les résultats des études révèlent que les apprenants pensent que, quant aux langues étrangères, le plus important est davoir une excellente prononciation et un très bon accent, que deux ans suffisent pour devenir capable de parler couramment une langue étrangère et que les apprenants se préoccupent beaucoup par lexactitude de leurs messages (Gynan et Horwitz cités par Young, 1991: 428). Certains apprenants affirment également quon ne doit rien dire, si on ne peut pas le dire correctement (Horwitz, Horwitz et Cope, 1986: 127).
Comme on peut voir, toutes ces convictions sont irréelles, incorrectes, parfois même irréalisables et si lapprenant nest pas rassuré, cela peut provoquer beaucoup de problèmes dans son apprentissage et baisser significativement sa motivation. Cest pourquoi Young (1991) souligne que les enseignants eux aussi exercent de linfluence sur lanxiété des apprenants et selon elle ils sont dans une grande mesure responsables de latmosphère qui règne dans la classe, par exemple si lenseignant corrige toujours les apprenants, sil est celui qui parle toujours dans la classe, il contribue significativement au développent de lanxiété chez les apprenants.
Quant aux procédures quon emploie dans la classe de langue provoquant lanxiété chez les apprenants, on mentionne toujours le fait de parler ou présenter devant toute la classe. Koch et Terrell (citées par Young, 1991: 429) affirment quune source grande de lanxiété sont également les examens oraux et le fait de répondre aux questions en langue étrangère.
Bien que plusieurs recherches montrent que lanxiété puisse avoir une influence extrêmement négative sur la motivation et lapprentissage, il y a certains scientifiques qui affirment que dans certains cas l anxiété peut même hausser la motivation et améliorer les résultats de l apprentissage. Par exemple Williams (cité par Djigunovi Mihaljevi, 1998: 54) pense que l intensité de l anxiété est cruciale. Selon lui, si l apprenant sent une anxiété forte cela fera un obstacle au succès. Toutefois, si l apprenant sent une anxiété faible cela va améliorer son apprentissage. Quand même, Gardner (cité par Djigunovi Mihaljevi, 1998: 54) affirme qu il est possible que les effets positifs de lanxiété proviennent juste de la motivation des apprenants. Selon Gardner lanxiété est une réaction émotionnelle apprise et elle est selon lui une conséquence causée par des expériences négatives répétées dans la classe de langue.
5.2.4 La perception de la valeur
Les théories de la motivation ainsi que des recherches nouvelles sur la motivation soulignent limportance de la perception de la valeur dans lapprentissage des langues étrangères.
La perception de la valeur peut être liée à des activités proposées aux apprenants ou refléter la valeur générale quune langue étrangère a pour lapprenant.
Viau et Louis (cités par Viau, 1998: 45) considèrent la perception de la valeur dune activité comme lutilité et limportance que les apprenants donnent aux activités en relations avec leurs buts. Les apprenants se demandent souvent »Pourquoi dois-je lire à haute voix ce texte ? «, »Pourquoi dois-je parler de mes projets pour le weekend ? «, » Pourquoi dois-je lire ce livre ? « ou » Tout ça sert à quoi ? «. Clarifier les doutes et répondre à ces questions est selon Biçer (2008: 23) le travail de lenseignant. Cest lui qui devrait aider les apprenants à trouver le sens et le but de chaque exercice et chaque activité. Au contraire, si lapprenant ne voit aucune utilité ou valeur de lactivité, daprès Viau, il sera généralement démotivé. Biçer (2008: 23) croit que consacrer le temps à lexplication de lutilité et du but de chaque activité ne signifie pas une perte de temps inutile. Tout au contraire, la compréhension de la valeur et de lutilité dune activité peut accroître la motivation des apprenants et avec les apprenants bien motivés on avance plus rapidement.
De lautre côté, aujourdhui comme jamais on signale limportance des langues étrangères ou bien de la connaissance des plusieurs langues étrangères pour la vie sociale et professionnelle.
Cest pourquoi il est important daccentuer et de montrer aux apprenants limportance et lutilité de lapprentissage des langues étrangères. Si lapprenant croit que la connaissance dune langue étrangère peut être utile pour lui, il sera plus motivé à lapprendre.
Les recherches de la Commission européenne démontrent quen général le prestige de la langue étrangère semble être le facteur le plus important de la motivation de lindividu, particulièrement dans le contexte économique (Rapport pour la Commission européenne, 2007: 34).
Alors, pour motiver les apprenants pour une langue étrangère au début de leur apprentissage, il est important de convaincre les apprenants de limportance de cette langue étrangère et de montrer comment on peut en profiter.
5.3 Les nouvelles découvertes dans le champ de la motivation
Ce chapitre sera consacré aux résultats de recherches sur la motivation pour les langues étrangères menées récemment. Ces résultats mettent en relief de nouveaux phénomènes en ce qui concerne la motivation pour les langues et certains résultats ont été prouvés par plusieurs recherches. Dabord un nouveau modèle de la motivation gagnant de plus en plus dattention et de popularité parmi les chercheurs sera présenté.
Les chercheurs centrent leur attention de plus en plus sur la motivation comme un phénomène instable et changeable dans le temps. Selon Dörnyei (2003: 17) la motivation possède un caractère dynamique et une variabilité temporelle. La motivation des apprenants change et fluctue pendant les ans, pendant les cours ou même pendant une leçon. D'après Dörnyei (2003: 18) les théories et les approches de la motivation considèrent la motivation comme un phénomène statique et négligent des variations temporelles, ce qui est selon lui la source principale de tous les conflits et désaccords entre elles. Si on voit la motivation comme un phénomène dynamique et variable on se rend compte qu'elle prend différentes caractéristiques dans le temps selon le stade de l'accomplissement du but de l'élève. C'est pourquoi Dörnyei (2003: 18) pense que les théories de la motivation n'excluent pas l'une l'autre mais simplement décrivent des phases différentes de la motivation comme un processus.
La motivation selon l'approche orientée vers le processus (Process-Oriented Approach) consiste en trois phases (Dörnyei, 2003). Dans la première phase la motivation se suscite. Lapprenant choisit un but à poursuivre et cette décision est influencée par les attitudes vers la langue et la culture étrangère, par le support de lentourage, par les caractéristiques du but (la proximité, limportance etc.). Après qu'on a déterminé son but, dans la deuxième phase l'apprenant essaye de maintenir sa motivation et dentreprendre des actions afin d'atteindre son but. Dans cette phase la motivation des apprenants est influencée par leurs parents ou leurs enseignants, par le sentiment de l'autonomie et de la contrôlabilité ou par les expériences de l'apprentissage. Finalement dans la dernière phase, après que l'apprenant a atteint son but, il fait une évaluation rétrospective du processus de réalisation de son but selon laquelle il décide des activités pour lesquelles il va être motivé à son avenir. Ces activités seront influencées par des expériences passées des apprenants ou bien par des notes, des prix, des récompenses qu'ils ont reçus, par la confiance en soi etc.
On peut bien voir que chaque phase est reliée aux motifs bien différents ainsi quà chaque phase on peut accorder une théorie de la motivation déjà mentionnée dans les chapitres précédents.
La recherche de Goffin, Fagnant et Blondin (2009) a montré des résultats intéressants concernant l'intérêt et la motivation des apprenants pour l'apprentissage des langues des voisins, puisquon souligne souvent que pour apprendre une langue étrangère et pour être motivé de le faire, il est nécessaire que l'apprenant soit le plus possible en contact avec la langue cible et sa culture. En conséquent on pourrait conclure que les langues des voisins sont celles qui suscitent le plus grand intérêt chez les apprenants à cause de leur proximité géographique et souvent politique et culturelle. Selon une étude d'INRA (citée par Goffin, Fagnant et Blondin, 2009: 18) même une personne sur cinq en Europe nomme le manque d'occasion de parler en langue étudiée comme la raison qui la décourage d'apprendre les langues.
Goffin, Fagnant et Blondin ont conduit une recherche afin d'examiner si les apprenants seront plus motivés à apprendre les langues des voisins grâce aux avantages mentionnés. Elles ont fait la recherche dans cinq pays européens, précisément en Allemagne, en Pologne, en Belgique, en Grèce et au Luxembourg.
La recherche a indiqué deux résultats importants. Premièrement les langues des voisins ne sont pas toujours appréciées et elles néveillent pas tout de suite l'intérêt chez les apprenants. Deuxièmement ce résultat provient de l'image qu'on a des langues des voisins.
D'après la recherche, ce qui décide si une langue des voisins sera apprise par des apprenants sont les opinions et les attitudes qu'on a vis-à-vis du pays et de la langue étrangère. Les auteurs de la recherche affirment donc que l'image de la langue étrangère est primordiale et que la proximité géographique, malgré tous les avantages qu'elle pourrait apporter, était/est souvent la source des conflits, des rivalités, des préjugés ou bien des guerres. Toutes ces expériences forment une image peu positive des pays et des langues des voisins.
La recherche a aussi montré que l'intérêt pour les langues d'immigration dans ces cinq pays est limité, à cause dun statut socio-économique bas de leurs locuteurs.
Cette recherche a démontré certaines similarités avec les études de Gardner qui également souligne que les attitudes envers la langue étrangère sont décisives pour l'apprentissage de la langue et en même temps pour la motivation pour la langue étrangère.
Dans la plupart des écoles en Europe et dans le monde, comme aussi en Croatie, on apprend la langue anglaise comme la langue étrangère première. Langlais a un rôle très puissant et si on parle langlais aujourdhui, on peut communiquer avec nimporte qui de nimporte quelle nationalité. Cest pourquoi on pourrait se demander si cest nécessaire dapprendre dautres langues étrangères. Pourquoi apprendre le français, lallemand ou des langues plus petites comme par exemple le croate ou le polonais quand on parle langlais qui permet de communiquer avec tout le monde ? Dans cet ordre didées, Alastair Henry (2012) de lUniversité de Göteborg en Suède a fait une recherche sur la motivation pour L3. Cette recherche montre deux résultats extrêmement importants. En premier lieu la recherche révèle que langlais (L2) a une influence très négative sur la motivation pour lapprentissage des langues étrangères socialement moins dominantes (L3) (français, allemand et espagnol). En deuxième lieu cette influence est significativement plus négative chez les garçons. Selon la recherche une des raisons de linfluence négative de langlais est que les apprenants utilisent leurs connaissances de langlais (L2) dans la classe dune autre langue étrangère (L3) pour déchiffrer la signification des mots ou pour comprendre des textes nouveaux. En autres mots, langlais est très actif au cours de lapprentissage des autres langues étrangères ce qui, dune part peut résoudre des problèmes linguistiques, mais dautre part peut influencer négativement la motivation pour lapprentissage des autres langues étrangères (Henry, 2012: 121). Cela se passe quand les apprenants commencent à comparer leurs compétences dans une langue étrangère avec leurs compétences en anglais qui sont très développées, ce qui mène les élèves à croire quils ne réussiront jamais à acquérir les compétences quils possèdent en anglais en une autre langue étrangère.
Lopinion que connaître seulement langlais est suffisant est partagée également par les locuteurs natifs de langlais. Dewaele et Thirtle (2009: 643) ont conduit une étude à Londres parmi les apprenants entre 13 et 15 ans. La recherche a démontré que les locuteurs natifs de langlais montrent un moindre intérêt à poursuivre les cours de langues étrangères et selon lavis des auteurs le contexte politique et social a sans doute un rôle important.
La recherche dHenry a mis en évidence encore un phénomène quant à la motivation pour les langues étrangères : la différence entre les sexes. Cependant, ce nest pas une nouvelle découverte. Il y a déjà quelque temps que les psychologues parlent de ce sujet. Plusieurs recherches (Kissau, 2006 ; Kissau et Turnbull, 2008) ont démontré que les filles semblent être plus motivées pour lapprentissage des langues étrangères. Selon Kissau et Turnbull (2008) ce phénomène ne peut pas être simplement attribué à des différences biologiques et ils mettent laccent sur des raisons pédagogiques et des perceptions sociales de la masculinité. Les recherches montrent que les garçons ne sentent pas avoir le contrôle sur les activités pédagogiques, ils affirment que les thèmes quon fait sont orientés plutôt vers les filles et ils critiquent les cours très traditionnels où lenseignant a le rôle principal. Une autre raison dun grand désintérêt des garçons pour les langues étrangères est la perception sociale de ce qui est « masculin ». Daprès les recherches (Carr et Pauwels, cités par Kissau et Turnbull, 2008) les garçons pensent que les langues étrangères ne sont pas importantes pour leurs carrières et affirment que les langues étrangères mènent à des travaux moins payés et moins lucratifs comme lenseignement. Selon la société les langues étrangères et la culture ne sont pas les choses masculines et cest pourquoi les garçons se sentent sous la pression de se distinguer clairement des filles en choisissant des cours « masculins ». Les recherches ont également découvert que les garçons encouragés par leurs parents, amis, enseignants pour lapprentissage des langues étrangères, se décident pour des cours de langues. En revanche, les études montrent que les garçons sont moins encouragés pour lapprentissage des langues étrangères que les filles, ce qui est également lié aux perceptions sociales de ce qui convient aux hommes.
De plus, les recherches révèlent que les garçons se sentent plus à laise de communiquer en cours avec un enseignant masculin dont le manque dans le milieu scolaire est plus quévident, ce qui est aussi une conséquence des perceptions traditionnelles sociales.
5.4 Le français dans le monde
Dans ce chapitre seront présentés les résultats de quelques études concernant la motivation et lapprentissage du français en vue dobtenir une image générale du rôle et de la position de la langue française dans le monde.
A ce propos je commencerai en présentant des études menées au Japon. Dans ce pays très éloigné de lEurope la langue anglaise est la langue étrangère dominante et obligatoire. On commence à lenseigner à lécole primaire déjà. Toutes les autres langues, y compris le français, sont enseignées facultativement à l'université ou dans les écoles de langues où le public est souvent composé des débutants complets (Miura, HYPERLINK "http://www.potomitan.info/atelier/miura.html" http://www.potomitan.info/atelier/miura.html). C'est pourquoi Ishikawa (2009) suppose que si on décide de commencer à apprendre une langue étrangère au Japon, qui est géographiquement assez isolé et sans un contact direct avec des langues étrangères particulièrement avec celles parlées en Europe, cette décision doit reposer sur certaines représentations ou sur l'intérêt personnel pour la culture et pour la langue étrangère. Miura (2001) partage l'opinion d'Ishikawa et affirme que l'atout principal de la langue française est son patrimoine culturel, historique, littéraire et intellectuel. Les résultats de la recherche menée par Ishikawa montrent que presque 45% des étudiants aux universités japonaises apprennent la langue française parce qu'elle est une des langues les plus répandues dans le monde. En outre, les étudiants ont donné les réponses comme J'aimerais aller en France, Je m'intéresse à la culture française (au cinéma, à la mode, à la cuisine), La France a une bonne image, Le français a une belle sonorité, Je m'intéresse à l'histoire ou à la philosophie française(2009: 54).
Ishikawa conclut que les raisons des étudiants pour l'apprentissage du français sont plutôt intrinsèques parce qu'elles sont liées à lintérêt personnel pour la culture ou pour la langue française ainsi quaux représentations langagières et socioculturelles positives vis-à-vis de la langue française (2009: 54).
Toutefois, en Suède, on semble être de moins en moins motivés à apprendre le français et on est surtout motivés extrinsèquement. Jean-Georges Plathner (2011) a conduit trois recherches entre des collégiens, lycéens et étudiants suédois. La première recherche a découvert l'image que les apprenants ont vis-à-vis du français, la France et les Français. En contraste avec l'image de l'Allemagne et de lallemand, les apprenants suédois ont une représentation féminine du français et les chiffres montrent quen Suède le français est appris par le public féminin. La deuxième recherche a montré pourquoi les apprenants préfèrent plutôt l'allemand et l'espagnol que le français. Selon les résultats, les apprenants affirment que la langue française est la plus difficile de ces trois langues et ils soulignent surtout la prononciation comme la difficulté principale (2011: 36). Dans la troisième recherche l'auteur a cherché des raisons pour l'abandon de l'apprentissage du français en classe terminale et le résultat a de nouveau montré la même raison: le reproche est que le français est trop difficile (avant la critique du contexte éducationnel et la perte d'intérêt) (2011: 37).
Autrement dit, les recherches ont montré quil y a trois facteurs qui éloignent les apprenants suédois du français : la représentation du monde français (surtout pour les garçons), la langue et la prononciation française qui sont caractérisées par les apprenants comme très difficiles et finalement le manque de communication réelle en français.
La recherche de Karolina Axell (2007) entre les lycéens suédois a révélé quils apprennent le français plutôt pour des raisons touristiques, pour de bonnes notes ou pour être capables d'utiliser la langue française dans des pays francophones (2007: 15), ce qui montre que les raisons de l'apprentissage du français sont externes. La même recherche a montré que pour améliorer leur français les apprenants regardent la télé, utilisent l'internet ou lisent des livres français.
Bien quavoir de bonnes notes semble être une des raisons principales pour apprendre le français entre les apprenants suédois, Axell affirme quune motivation instrumentale, quand même, peut éveiller une motivation intégrée. Selon elle, si l'apprenant obtient un bon résultat à l'examen, cela augmente sa confiance en ses capacités et en soi, ce qui chez les apprenants mène souvent à une volonté daméliorer leurs connaissances (2007: 21).
En Norvège la position de la langue française est restée la même depuis plusieurs années : Elle occupe la quatrième place comme langue étrangère, mais bien loin de langlais, de lallemand et de lespagnol qui est devenu très populaire. Mais le problème en Norvège paraît être plus profond. Dans les années dernières on enregistre de moins en moins détudiants au niveau universitaire, ce qui a comme conséquence un manque général denseignants du français. Pour cette raison on ne peut pas proposer les cours de français dans beaucoup décoles norvégiennes, particulièrement dans les petites villes éloignées des grandes villes (Hans Petter Helland, 2011: 24).
Les recherches en Allemagne ne montrent pas de résultats encourageants. Selon le rapport de lhebdomadaire allemand Der Spiegel le français est complètement battu par lespagnol. Le nombre dapprenants de lespagnol entre 2005/2006 et 2009/2010 a augmenté de 38,6 %, tandis que le nombre dapprenants du français a baissé de 0,5%. Il semble que lespagnol soit une langue très populaire et à la mode. Spiegel écrit que les apprenants pensent que lespagnol est simple et possède une sonorité agréable, tandis que le français, selon les commentaires sur des forums, semble toujours « pédé ». Même 79% des apprenants trouvent les Espagnols sympas, tandis que 47% pensent que les Français sont sympas. Daprès le rapport de Spiegel les parents aussi pensent que lespagnol est bien établi et important pour la carrière, particulièrement si on veut travailler en tourisme ou en commerce. Daprès les statistiques publiées par Statista, entreprise allemande pour les statistiques, 28,10% des apprenants en Allemagne ont appris le français en 2009 et en 2010 cétait 27,30%. Par contre en Union Européenne en 2009 25,20% des apprenants ont appris le français, tandis quen 2010 le nombre dapprenants est tombé sur 23,20%
( HYPERLINK "http://de.statista.com/statistik/daten/studie/161316/umfrage/anteil-der-schueler-die-franzoesisch-als-fremdsprache-lernen-in-deutschland-und-der-eu/" http://de.statista.com/statistik/daten/studie/161316/umfrage/anteil-der-schueler-die-franzoesisch-als-fremdsprache-lernen-in-deutschland-und-der-eu/).
La statistique de Statista de 2006 montre également que même 78,30% des apprenants du français en Allemagne pensent quils ne maitrisent pas assez bien le français afin de se sentir capables de parler en français
( HYPERLINK "http://de.statista.com/statistik/daten/studie/177295/umfrage/beherrschen-der-franzoesischen-sprache/" http://de.statista.com/statistik/daten/studie/177295/umfrage/beherrschen-der-franzoesischen-sprache/).
5.4.1 La représentation très féminine du français
En étudiant des différentes recherches sur la motivation pour lapprentissage du français dans les pays différents on ne peut pas négliger un facteur qui simpose souvent : le français est une langue apprise majoritairement par des filles et les deux sexes, les filles et les garçons, pensent que le français est une langue féminine.
On a déjà indiqué dans le chapitre 5.3 que des études nombreuses montrent quil existe une claire différence entre les filles et les garçons en ce qui regarde la motivation pour les langues étrangères, mais quand il sagit du français cette différence semble sans doute être plus radicale.
On a également mentionné quune des recherches menées en Suède a révélé que les apprenants suédois du français voient le français comme une langue féminine, enseignée dans la plupart des cas par des femmes et apprise par un public féminin.
Dans une recherche en Grande Bretagne Williams, Burden et Lanvers (2009) ont comparé la motivation pour le français et pour lallemand entre les collégiens. Les résultats étaient non négligeables. Les apprenants de lallemand ont clairement montré lintérêt et la préférence pour la langue allemande ainsi que les attitudes positives envers leur enseignant. Ces élèves ont montré la confiance en eux et en leurs efforts ainsi que la conscience de ce quils ont fait bien ou mal ou de ce quils doivent faire pour améliorer leurs performances. Néanmoins, quand on a comparé les garçons apprenant le français et lallemand les résultats étaient frappants. Daprès la recherche les garçons étudiant le français ont un niveau très bas de la motivation intrinsèque. Un des participants a affirmé: « French is the language of love and stuff, while German is the war, Hitler and all that (Williams, Burden et Lanvers, 2002: 520) (Le français est la langue de lamour et des choses pareilles, tandis que lallemand est Hitler, la guerre et tout ça).
Kissau (2006) a mené une recherche en Ontario parmi les apprenants de 13 à 18 ans dans le but de comparer la motivation pour le FLE entre les filles et les garçons. Sa recherche a révélé la raison pour laquelle les garçons ne veulent pas ou ne se sentent pas bien à apprendre le français. Apparemment lopinion sociale traditionnelle de ce qui convient aux hommes et de ce qui convient aux femmes joue le rôle clef. Les garçons dans la recherche ont affirmé quils se sentent moins capable en français en comparaison avec les filles parce que la société leur indique indirectement quils sont censés être moins capables et que ce nest pas « normal » dêtre bon en français. De plus, ils affirment quils ne sintéressent pas à la culture française parce que selon lopinion de la société la culture est une « chose » pour les filles. La recherche a également démontré que les garçons attribuent leur succès en français plutôt aux sources externes comme la bonne chance (2006: 85).
La recherche de Williams, Burden et Lanvers (2002: 516) a montré un résultat pareil. Plusieurs participants de leur recherche ont affirmé que ce nest pas « cool » pour les garçons daimer apprendre les langues étrangères ou même quil ne leur convient pas à y montrer lintérêt. Une participante a dit que les garçons ne veulent pas montrer leur intérêt et leur compétence en classe de langue parce quils ne veulent pas être taquinés par dautres garçons.
5.4.2 Le français en Croatie
La langue française en Croatie se trouve dans une situation difficile. Les dernières données du Bureau des statistiques de la République Croatie montre que parmi les langues étrangères dans les écoles croates le français occupe la quatrième place. La première place est occupée comme dans les autres pays par langlais et puis suivent lallemand et litalien, mais le français est selon le nombre dapprenants très loin de ces trois langues étrangères. Les statistiques de lannée scolaire 2010/2011 ( HYPERLINK "http://www.dzs.hr/Hrv_Eng/publication/2012/08-01-02_01_2012.htm" http://www.dzs.hr/Hrv_Eng/publication/2012/08-01-02_01_2012.htm) montrent que dans les écoles primaires, les collèges et les lycées croates il ny a quun faible 1 % des élèves qui apprennent le français. Ce nest que 3 601 apprenants, tandis que langlais est appris par 330 102 élèves, lallemand par 110 429 et litalien par 26 402 élèves. Il faut également souligner que dans les écoles primaires croates il y a seulement 65 enseignants de français, à linverse de langlais qui est enseigné par 4 942 enseignants.
Dans les lycées croates la situation est presque la même. Là, le français occupe également la quatrième place. A la fin de lannée scolaire 2010/2011 on a eu seulement 6 454 élèves du français. Le nombre délèves apprenant langlais était significativement plus haut. Cétaient 157 613 élèves qui apprenaient langlais, 69 593 qui apprenaient l allemand et 25 299 qui apprenaient l italien (Dr~avni zavod za statistiku Republike Hrvatske, 2012 : 23).
Cette mauvaise situation du français dans les écoles croates pourrait être la raison pour laquelle on ne peut pas trouver beaucoup de recherches concernant la motivation pour le FLE en Croatie. Une des rares recherches publiées est celle de Rovan et Jeli conduite en 2008 et concernant la motivation et les attitudes vis-à-vis de l apprentissage de la langue maternelle, le croate et deux langues étrangères, langlais et le français. La recherche a été menée parmi 98 lycéens à Zagreb qui apprenaient langlais comme la première langue étrangère et le français comme la seconde. Les résultats obtenus montrent les faits déjà très bien connus : les apprenants montrent une plus haute efficacité en anglais quen français. Les filles montrent un plus grand intérêt pour lapprentissage des langues étrangères, tandis que les garçons montrent un plus grand intérêt pour lapprentissage de la langue maternelle. Les apprenants trouvent lapprentissage de langlais plus utile, avant le français et même le croate.
6. La recherche sur la motivation pour lapprentissage du FLE
Le problème de la motivation pour lapprentissage du FLE en Croatie nest pas très étudié. Aujourdhui on souligne de plus en plus limportance des langues étrangères, mais malgré cela le français reste très loin dêtre populaire parmi les élèves croates et, comme on a vu dans le chapitre précédent, les apprenants du français ne sont pas nombreux. Avec cette recherche on veut obtenir un aperçu plus profond sur la motivation pour le FLE et connaître les facteurs qui motivent ou démotivent les élèves croates quant à lapprentissage du français. Un autre objectif est également de rechercher sil y a des différences motivationnelles entre les lycéens qui ont appris le français avant le lycée et ceux qui ont commencé à lapprendre au lycée. Lhypothèse principale est quil existe certaines différences entre ces deux groupes parce que ceux qui apprennent le français depuis longtemps ont certainement développé leurs propres attitudes et croyances envers les Français et la langue française, contrairement à ceux qui rencontrent le français et la culture française pour la première fois quand ils sont déjà plus âgés.
6.1 Léchantillon
Dans la recherche ont participé au total 133 lycéens de deux lycées de Zagreb: I. gimnazija et IV. gimnazija. Tous les participants apprennent l'anglais comme la première langue étrangère obligatoire et le français comme la seconde langue étrangère obligatoire. Dans I. gimnazija les apprenants pouvaient faire le choix entre le français et lallemand, tandis que dans IV. gimnazija on pouvait choisir entre le français, lallemand et litalien.
87 participants sont filles, 38 sont garçons et 8 participants n'ont pas indiqué leur sexe. Ces données révèlent que le problème très répandu dans la plupart des pays et élaboré dans la partie théorique est également présent en Croatie: le français est appris par un public majoritairement féminin. 71 étudiants (54 filles et 17 garçons) ont déjà appris le français à l'école primaire et/ou au collège (1 participant a appris le français à l'Alliance française) pendant 2 ans au minimum et 8 ans au maximum, ce qui est en moyen 5,48 ans (le tableau 1), tandis que 62 (41 filles et 21 garçons) ont commencé à apprendre le français au lycée.
Années de l'apprentissage du français avant le lycéeNMinimumMaximumMeanStd. DeviationAnnées de l'apprentissage du français avant le lycée71285,481,557Valid N (listwise)71Tableau 1
L'âge des participants varie de 14 ans à 19 ans, tandis que le moyen âge est 16,42 ans (tableau 2). Dans le tableau 3 et le graphique 1 on voit que la plupart des participants (33%) ont 15 ans, 27,8% des participants ont 18 ans, 19,5% ont 17 ans et 17,3% ont 16 ans. On voit également que seulement une personne a 14 et une 19 ans.
Âge des participantsNMinimumMaximumMeanStd. DeviationÂge des participants133141916,421,257Valid N (listwise)133Tableau 2
Âge des participantsFrequencyPercentValid PercentCumulative PercentValid141,8,8,8154533,833,834,6162317,317,351,9172619,519,571,4183727,827,899,2191,8,8100,0Total133100,0100,0Tableau 3
Graphique 1 : Age des apprenants
6.2 Le questionnaire
Le questionnaire utilisé pour cette recherche a été repris de Jelena Mihaljevi qui a utilisé ce questionnaire pour rechercher sur la motivation pour l'anglais dans sa thèse de doctorat. Le questionnaire originel a été adapté aux besoins de la recherche et nous avons appliqué une manière d analyse similaire.
Le questionnaire consiste en trois parties. Dans la première partie les participants ont écrit les informations générales comme le sexe, lâge, leurs notes et les années de lapprentissage du français avant le lycée. Puis on a demandé aux participants d'indiquer les raisons particulières qui les poussent à apprendre le français, s'il y en a. La deuxième partie représente le questionnaire du type Likert où les participants devaient entourer un numéro entre 1 (pas du tout d'accord) et 5 (tout à fait daccord) pour chacune des 36 affirmations.
Dans la troisième partie les apprenants devaient répondre à 10 questions en entourant une des trois réponses proposées (les questionnaires A et B).
Les participants ont rempli le questionnaire pendant leurs cours de français. L'analyse statistique des données a été faite à l'aide du logiciel SPSS, Version 20.
6.3 Les résultats
6.3.1 Les notes
On a analysé les notes des participants pour vérifier sil y a des différences importantes et significatives entre les apprenants qui ont commencé à apprendre le français avant le lycée et entre les apprenants qui apprennent le français depuis le lycée.
Lanalyse statistique des notes a montré que la différence quant aux notes du français entre les deux groupes nest pas statistiquement significative. La note moyenne des apprenants qui apprenaient le français avant le lycée est 4.24, tandis que la note moyenne de ceux qui apprennent le français depuis le lycée est 4.39 (le tableau 4). Le tableau 5 montre que la note moyenne de tous les deux groups dapprenants est 4,31.
La note moyenneAvez-vous appris le français avant le lycée ?NMeanStd. DeviationStd. Error MeanLa note moyenneoui684,24,849,103non614,39,638,082Tableau 4
La note moyenneNMinimumMaximumMeanStd. DeviationLa note moyenne129254,31,757Valid N (listwise)129
Tableau 5
Bien qu'il n'y ait pas de différences significatives entre les deux groupes d'apprenants, l'analyse de la recherche a quand même montré qu'il y a une différence quant au sexe. Dans le tableau 6 on voit clairement que les filles ont une note meilleure que les garçons. Les filles ont presque une note excellente (4,49) selon le système de notation croate et les garçons une très bonne note (4,03).
Cependant, on peut conclure quen général la plupart des participants de la recherche ont assez de succès en français.
La note moyenneLe sexeNMeanStd. DeviationStd. Error MeanLa note moyennehomme364,03,841,140femme854,49,675,073Tableau 6
6.3.2 Les types de motivation chez les apprenants
Group StatisticsAvez-vous appris le français avant le lycée?NMeanStd. DeviationStd. Error Mean1. Je ne travaille pour aucune matière scolaire et par conséquent ni pour le françaisoui711,761,201,143non621,871,248,1582. Le français m'aidera dans ma future formationoui713,771,058,126non623,521,020,1303. J'aime prononcer les mots françaisoui713,861,086,129non623,901,251,1594. Le français nous aide à faire partie du mondeoui713,68,858,102non623,421,124,1435. Je veux parler français pour pouvoir vivre dans un pays francophoneoui703,211,371,164non622,771,348,1716. Le matériel scolaire mincite à étudier.oui712,38,991,118non622,631,204,1537. J'ai eu une mauvaise note et c'est pourquoi je n'ai plus envie de travailleroui711,801,009,120non621,901,251,1598. Mes parents me poussent à apprendre le françaisoui711,35,927,110non621,16,518,0669. J'aime bien les mots françaisoui714,08,806,096non623,851,171,14910. Le français m'aide à communiquer avec beaucoup de personnesoui712,771,111,132non602,431,198,15511. Grâce au français je pourrai lire des uvres littéraires dans la langue d'origineoui712,581,238,147non622,161,451,18412. Le français est trop difficile pour moioui702,041,083,129non602,12,993,12813. A laide du français je peux connaître la manière de vivre des Français, des Belges etc.oui703,431,071,128non612,931,153,14814. Le français m'aidera dans ma future professionoui713,481,145,136non613,211,331,17015. Le français a une belle sonoritéoui704,39,952,114non614,34,854,10916. Un jour je veux rendre visite à ma famille/mes amis en France, Belgique, Suisse et le français me sera utileoui712,941,647,195non612,281,451,18617. Si les cours étaient plus intéressants, jaurais le désir de travailleroui702,901,320,158non612,751,260,16118. Je me sens mal à laise quand je ne sais pas répondre à la question de l'enseignantoui712,851,359,161non612,771,230,15719. Je peux élargir mes connaissances culturelles avec le françaisoui714,06,809,096non613,89,839,10720. Je préférerais apprendre une autre langue étrangèreoui711,72,913,108non612,101,248,16021. J'utilise le français pour la conversation avec les étrangersoui702,671,188,142non612,181,258,16122. Pendant le cours de français je me sens toujours anxieux parce que je ne peux pas comprendre quand l'enseignant me demande quelque choseoui711,69,994,118non611,931,223,15723. Je préfère apprendre quelque chose de plus utile que le françaisoui702,131,262,151non612,151,181,15124. Le français me sert dans la vie quotidienne à comprendre les films, la musique etc.oui713,071,302,155non613,001,197,15325. L'enseignant de français me motive à apprendreoui713,071,211,144non613,181,272,16326. Je n'apprends pas le français parce que je suis paresseux/euseoui712,611,259,149non612,361,391,17827. Le manuel du français est très ennuyeuxoui712,931,234,146non602,871,142,14728. J'aurai surement besoin du français dans ma vie (mais je ne sais pas encore pour quoi)oui703,961,160,139non613,541,191,15329. En classe on fait des textes qui ne m'intéressent pasoui712,861,138,135non612,771,203,15430. Je n'aime pas les techniques d'enseignement de notre enseignantoui712,111,260,150non612,381,254,16131. J'apprends le français parce que je ne veux pas gâcher ma réussite scolaireoui712,181,291,153non612,301,256,16132. Que les autres apprennent ma langue maternelle, s'ils veulent communiquer avec moioui711,921,317,156non622,161,381,17533. Le français est une langue très intéressanteoui714,14,946,112non614,08,881,11334. Peu importe ma connaissance, je obtiens toujours la même noteoui702,491,282,153non612,491,192,15335. Le français me sert quelquefois à traduire le mode demploi sur les produits et les appareils d'origine étrangèreoui713,341,133,134non612,851,526,19536. La grammaire française est très logiqueoui712,931,211,144non622,811,143,145Tableau 7
Le tableau 7 montre l'analyse statistique du questionnaire de type Likert où les apprenants ont exprimé leur d'accord ou désaccord avec des affirmations en entourant les numéros de 1 (pas du tout d'accord) à 5 (tout à fait d'accord). Les résultats révèlent des différences statistiquement importantes entre deux groupes de participants dans seulement deux affirmations: « A laide du français je peux connaître la manière de vivre des Français, des Belges etc. » (13.) et « Un jour je veux rendre visite à ma famille/mes amis en France, Belgique, Suisse et le français me sera utile» (16.). Ce sont les participants qui ont appris le français avant le lycée qui sont plus daccord avec ces affirmations. Cela laisse conclure que les apprenants qui ont appris le français avant le lycée sont plus conscients quapprendre une langue étrangère comprend aussi apprendre la culture et les coutumes étrangères. La raison pourrait être le fait que ces apprenants pendant lécole primaire et/ou le collège étaient régulièrement dans un contact constant avec le français et les éléments de la culture française que leur ont transmis lenseignant et les manuels de français. Cela veut dire quils avaient plus de temps de connaître, daccepter et de sapprocher dune nouvelle culture et aussi de prendre conscience des différences et des similarités qui existent entre la culture croate et la culture française, contrairement à ceux qui apprenent le français depuis un ou deux ans. De lautre côté, les personnes proches vivant dans un pays francophone présentent pour les apprenants une possibilité réelle de vraiment utiliser et parler le français un jour. Voir lutilité réelle et concrète de lapprentissage certainement motive les apprenants davantage. En ce qui concerne les autres affirmations, les différences sont négligeables.
Les affirmations données dans le questionnaire correspondent à des types différents de motivation ou à des facteurs influençant directement la motivation des apprenants :
Le facteur 1 correspond à la motivation liée à lutilisation et à la communication et veut dire que les apprenants sont motivés à apprendre le français parce quils pensent que le français leur servira dans leur vie quotidienne et dans leur avenir comme par exemple dans leur contact avec les autres et dans leur développement professionnel et personnel. Les affirmations correspondant à ce type de motivation sont suivantes :
1. Le français m'aidera dans ma future formation. (2.)
2. Le français nous aide à faire partie du monde. (4.)
3. Le français m'aide à communiquer avec beaucoup de personnes. (10.)
4. Grâce au français je pourrai lire des uvres littéraires dans la langue d'origine. (11.)
5. A laide du français je peux connaitre la manière de vivre des Français, des Belges etc. (13.)
6. Le français m'aidera dans ma future profession. (14.)
7. Je peux élargir mes connaissances culturelles avec le français. (19.)
8. J'utilise le français pour la conversation avec les étrangers. (21.)
9. Le français me sert dans la vie quotidienne à comprendre les films, la musique etc. (24.)
10. J'aurai sûrement besoin du français dans ma vie (mais je ne sais pas encore pour quoi). (28.)
11. Le français me sert quelquefois à traduire le mode demploi sur les produits ou les appareils d'origine étrangère. (35.)
Le facteur 2, la motivation affective, correspond à des caractéristiques et des « qualités » esthétiques de la langue française comme la sonorité, laccent, les mots etc. qui incitent les apprenants à apprendre le français. Les affirmations suivantes sont liées à la motivation affective :
1. J'aime prononcer les mots français. (3.)
2. J'aime bien les mots français. (9.)
3. Le français a une belle sonorité. (15.)
4. Le français est une langue très intéressante. (33.)
5. La grammaire française est très logique. (36.)
Le facteur 3 présente la motivation intégrative ou bien le désir des apprenants de sintégrer dans la culture ou la communauté française. Deux affirmations correspondent à ce type de motivation :
1. Je veux parler le français pour pouvoir vivre dans un pays francophone. (5.)
2. Un jour je veux rendre visite à ma famille/mes amis en France, Belgique, Suisse et le français me sera utile. (16.)
Le facteur 4 représente le rôle de lenseignant et du matériel scolaire qui peuvent être décisifs pour la motivation des apprenants et dans le questionnaire il est représenté par les affirmations suivantes :
1. Le matériel scolaire mincite à étudier. (6.)
2. Si les cours étaient plus intéressants, jaurais le désir de travailler. (17.)
3. Lenseignant de français me motive à apprendre. (25.)
4. Le manuel de français est très ennuyeux. (27.)
5. En classe on fait des textes qui ne m'intéressent pas. (29.)
6. Je n'aime pas les techniques d'enseignement de notre enseignant. (30.)
7. Peu importe ma connaissance, jobtiens toujours la même note. (34.)
Les difficultés, le facteur 5, désignent les anxiétés ou les peurs (de mauvaises notes, de faire des fautes, dêtre cible de moqueries etc.) des apprenants ou le rôle des facteurs externes comme les parents.
1. J'ai eu une mauvaise note et c'est pourquoi je n'ai plus envie de travailler. (7.)
2. Mes parents me poussent à apprendre le français. (8.)
3. Le français est trop difficile pour moi. (12.)
4. Je me sens mal à laise quand je ne sais pas répondre à la question de l'enseignant. (18.)
5. Je préférerais apprendre une autre langue étrangère. (20.)
6. Pendant le cours de français je me sens toujours anxieux parce que je ne peux pas comprendre quand l'enseignant me demande quelque chose. (22.)
7. Je préfère apprendre quelque chose de plus utile que le français. (23.)
Le facteur 6 correspond aux caractéristiques personnelles qui désignent le caractère personnel et les attitudes générales de lapprenant qui influencent son attitude envers le français :
1. Je ne travaille pour aucune matière scolaire et par conséquent ni pour le français. (1.)
2. Je n'apprends pas le français parce que je suis paresseux/euse. (26.)
3. J'apprends le français parce que je ne veux pas gâcher ma réussite scolaire. (31.)
4. Que les autres apprennent ma langue maternelle s'ils veulent communiquer avec moi. (32.)
Lanalyse des facteurs (le tableau 8) a montré que la motivation liée à lutilisation et à la communication est le motif le plus fort qui incite les participants à apprendre le français (r=0,643). Le deuxième facteur influençant fortement (et négativement) la motivation des apprenants sont les difficultés (r=0,387). Puis suivent la motivation affective (r=0,320), lenseignant et le matériel scolaire (r=0,313) et les caractéristiques personnelles (r=0,297). Le facteur ayant la plus faible influence sur la motivation des participants de la recherche est la motivation intégrative (r=0,214)
CoefficientsModelUnstandardized CoefficientsStandardized CoefficientstSig.BStd. ErrorBeta1(Constant)-4,454E-014,000,0001,000Facteur 1 motivation liée à lutilisation et la communication1,000,000,643790427707,440,000Facteur 3 motivation intégrative,182,000,214295682599,776,000Facteur 4 enseignant et le matériel,636,000,313513984590,153,000Facteur 2 motivation affective,455,000,320436389103,884,000Facteur 5 difficultés,636,000,387529864283,078,000Facteur 6 caractéristiques péronnelles,364,000,297427997941,945,000Tableau 8
Ainsi, il est évident que la croyance de pouvoir tirer des avantages de lapprentissage et de la connaissance du français et pour en profiter un jour est le motif le plus puissant. Convaincre et assurer les apprenants de tous les avantages de la connaissance du français pourrait, donc, significativement éveiller lintérêt et la motivation des apprenants pour lapprentissage du français. Quand même, on voit quun grand ennemi de la motivation pour le français sont les difficultés des apprenants (la peur des fautes, de parler en classe, de ne pas comprendre les tâches ou lenseignant, la conviction que cest une langue difficile ou inutile, les parents). On a vu dans le chapitre 5.2.3 quune grande source de lanxiété sont lexpression orale, la compréhension écrite, mais aussi les attentes irréelles des apprenants. Ainsi, minimiser lanxiété dans la classe est crucial si on veut avoir des apprenants motivés. Une plus faible influence sur la motivation ont laspect esthétique de la langue, cest-à-dire la prononciation, laccent, les mots, la sonorité, de même que lenseignant, le matériel scolaire et les caractéristiques personnelles. Le désir de sintégrer dans la communauté et la culture française semble ne pas beaucoup motiver les participants de la recherche. On voit, donc, que la motivation des participants est plutôt instrumentale.
On a aussi comparé les types de motivation chez les filles et les garçons qui ont participé à la recherche (voir les tableaux 9 et 10). Lanalyse des résultats montre que lordre des types de motivation chez les filles suit complètement lordre dans le tableau 8. Donc, pour elles, la motivation liée à lutilisation et à la communication est la plus importante (r=0,642). Puis suivent les difficultés (r=0,337), la motivation affective (r=0,309), lenseignant et le matériel scolaire (r=0,284), les caractéristiques personnelles (r=0,237) et finalement la motivation intégrative (r= 0,219). De lautre côté, chez les garçons lordre des facteurs influençant leur motivation est différent. Comme les filles, les garçons semblent être motivés pour lapprentissage du français en premier lieu par les raisons de lutilisation dans la vie quotidienne et de la communication en français (r=0,554). Le facteur qui les démotive beaucoup sont les difficultés comme chez les filles (r=0,417). Cependant, en troisième et quatrième lieu chez les garçons on trouve lenseignant et le matériel scolaire (r=0,345) et les caractéristiques personnelles (r=0,326), tandis que la motivation affective (r=0,310) occupe le cinquième lieu avant la motivation intégrative (r=0,207).
Les garçons Coefficientsa ModelUnstandardized CoefficientsStandardized CoefficientstSig.BStd. ErrorBeta1(Constant)2,682E-014,000,0001,000Facteur 1 motivation liée à l'utilisation et la communication1,000,000,55477011080,185,000Facteur 3 motivation intégrative,182,000,20733255421,246,000Facteur 4 enseignant et matériel ,636,000,34559771815,106,000Facteur 2 motivation affective,455,000,31046925991,670,000Facteur 5 difficultés,636,000,41765136624,935,000Facteur 6 caractéristiques personnelles,364,000,32653782571,524,000Tableau 9
Les filles CoefficientsaModelUnstandardized CoefficientsStandardized CoefficientstSig.BStd. ErrorBeta1(Constant)-1,962E-014,000,0001,000Facteur 1 motivation liée à l'utilisation et a la communication1,000,000,642294702473,174,000Facteur 3 motivation intégrative,182,000,219110630005,756,000Facteur 4 enseignant et matériel,636,000,284169591702,130,000Facteur 2 motivation affective,455,000,309153429143,175,000Facteur 5 difficultés,636,000,337183988862,264,000Facteur 6 caractéristiques personnelles,364,000,237138136843,402,000Tableau 10
6.3.3 Les efforts pour apprendre le français
Le but du questionnaire A était dexaminer les efforts que les participants de la recherche font ou sont prêts à faire pour apprendre le français. Dans lanalyse des résultats de la recherche on va utiliser les expressions le « groupe 1 » pour ceux qui ont appris le français avant le lycée et le « groupe 2 » pour les débutants.
A la question « Si je napprenais pas le français à lécole » (voir le tableau 11) environ la moitié de chaque groupe a répondu avec »jessaierais de lapprendre ailleurs » (groupe 1= 53,5%, groupe 2= 47,5%). 39,3 % du groupe 2 ont répondu avec « je ne lessaierais pas de lapprendre », tandis que 29,6% du groupe 1 ont donné la même réponse. Selon les résultats on peut conclure que le groupe 1 est quand même un peu plus motivé à apprendre le français hors de lécole.
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Si je n'apprenais pas le français à l'école CrosstabulationSi je n'apprenais pas le français à l'écoleTotalJ'essaierais de l'apprendre seul/e (a l'aide des chansons, des films)Je n'essaierais pas de l'apprendreJ'essaierais de l'apprendre ailleursAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount12213871% within Avez-vous appris le français avant le lycée?16,9%29,6%53,5%100,0%% within Si je n'apprenais pas le français à l'école60,0%46,7%56,7%53,8%% of Total9,1%15,9%28,8%53,8%nonCount8242961% within Avez-vous appris le français avant le lycée?13,1%39,3%47,5%100,0%% within Si je n'apprenais pas le français à l'école40,0%53,3%43,3%46,2%% of Total6,1%18,2%22,0%46,2%TotalCount204567132% within Avez-vous appris le français avant le lycée?15,2%34,1%50,8%100,0%% within Si je n'apprenais pas le français à l'école100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total15,2%34,1%50,8%100,0%Tableau 11
La recherche révèle curieusement que les deux groupes pensent que leur succès est le résultat de leur intelligence et de la chance (groupe 1= 59,2%, groupe 2= 66,1%), tandis que 35,2% du groupe 1 et 27,4 % du groupe 2 affirment quils font beaucoup defforts pour bien apprendre (le tableau 12).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Quant à mes efforts pour apprendre le français, je peux sincèrement dire que CrosstabulationQuant a mes efforts pour apprendre le français, je peux sincèrement dire queTotalJe travaille juste pour avoir une note passableJe réussis grâce à la chance et mon intelligence parce que je travaille très peuJe fais beaucoup d'efforts pour bien apprendreAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount4422571% within Avez-vous appris le français avant le lycée?5,6%59,2%35,2%100,0%% within Quant a mes efforts pour apprendre le français, je peux sincèrement dire que50,0%50,6%59,5%53,4%% of Total3,0%31,6%18,8%53,4%nonCount4411762% within Avez-vous appris le français avant le lycée?6,5%66,1%27,4%100,0%% within Quant a mes efforts pour apprendre le français, je peux sincèrement dire que50,0%49,4%40,5%46,6%% of Total3,0%30,8%12,8%46,6%TotalCount88342133% within Avez-vous appris le français avant le lycée?6,0%62,4%31,6%100,0%% within Quant a mes efforts pour apprendre le français, je peux sincèrement dire que100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total6,0%62,4%31,6%100,0%Tableau 12
Le tableau 13 montre clairement quil ny a pas de différences très significatives entre les groupes quant à leurs efforts concernant les devoirs de français. La plupart des participants dans les deux groupes admettent faire moins defforts quils ne pourraient (groupe 1= 54,3%, groupe 2= 55,9%). Une grande partie affirme quils jettent seulement un coup dil (groupe 1= 40%, groupe 2= 35,6%). Seulement une minorité dans le groupe 1 (5,7%) et dans le groupe 2 (8,5%) fait les devoirs de français attentivement. Cela laisse conclure quen général les participants de la recherche nattribuent pas beaucoup dimportance ou de valeur aux devoirs. Cette conclusion est renforcée par le fait que trois participants (un du groupe 1 et deux du groupe 2) au dessous de la réponse c ont ajouté la « réponse d » et ils ont écrit « ne piem je » (je ne les fais pas).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Quant aux devoirs de français CrosstabulationQuant aux devoirs de françaisTotalJe fais un effort, mais moins que je ne pourraisJe travaille très attentivement afin d'être sur/e que j'ai tout comprisJe jette un coup dilAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount3842870% within Avez-vous appris le français avant le lycée?54,3%5,7%40,0%100,0%% within Quant aux devoirs de français53,5%44,4%57,1%54,3%% of Total29,5%3,1%21,7%54,3%nonCount3352159% within Avez-vous appris le français avant le lycée?55,9%8,5%35,6%100,0%% within Quant aux devoirs de français46,5%55,6%42,9%45,7%% of Total25,6%3,9%16,3%45,7%TotalCount71949129% within Avez-vous appris le français avant le lycée?55,0%7,0%38,0%100,0%% within Quant aux devoirs de français100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total55,0%7,0%38,0%100,0%Tableau 13
Le tableau 14 montre les réponses à la question « Pendant le cours de français je
». Même 50 % du groupe 2 affirment quils ne sont pas actifs pendant le cours ou bien quils ne lèvent jamais le doigt volontairement. Quant au groupe 2, il y a deux pôles : 39,4% affirment quils lèvent le doigt le plus souvent possible, tandis que 38% disent quils ne lèvent jamais le doigt volontairement. Daprès les réponses on voit quil y a une petite différence entre les deux groupes et que le groupe 1 semble être plus actif que le groupe 2.
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Pendant le cours de français je CrosstabulationPendant le cours de français jeTotalJe lève le doigt le plus souvent possibleJe lève le doigt seulement pour les questions facilesJe ne lève jamais le doigt volontairementAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount28162771% within Avez-vous appris le français avant le lycée?39,4%22,5%38,0%100,0%% within Pendant le cours de français je56,0%64,0%46,6%53,4%% of Total21,1%12,0%20,3%53,4%nonCount2293162% within Avez-vous appris le français avant le lycée?35,5%14,5%50,0%100,0%% within Pendant le cours de français je44,0%36,0%53,4%46,6%% of Total16,5%6,8%23,3%46,6%TotalCount502558133% within Avez-vous appris le français avant le lycée?37,6%18,8%43,6%100,0%% within Pendant le cours de français je100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total37,6%18,8%43,6%100,0%Tableau 14
Quant à la question « Sil y avait une chaîne de TV en français
» (le tableau 15) la plupart des deux groupes affirment quils la regarderaient de temps en temps (groupe 1= 80,3%, groupe 2= 68,9%). Les apprenants motivés à regarder souvent une chaîne de TV en français sont rares (groupe 1= 9,9%, groupe 2= 14,8%).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * S'il y avait une chaîne de TV en français CrosstabulationS'il y avait une chaîne de TV en françaisTotalJe ne la regarderais jamaisJe la regarderais de temps de tempsJe la regarderais et écouterais souventAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount757771% within Avez-vous appris le français avant le lycée?9,9%80,3%9,9%100,0%% within S'il y avait une chaîne de TV en français41,2%57,6%43,8%53,8%% of Total5,3%43,2%5,3%53,8%nonCount1042961% within Avez-vous appris le français avant le lycée?16,4%68,9%14,8%100,0%% within S'il y avait une chaîne de TV en français58,8%42,4%56,2%46,2%% of Total7,6%31,8%6,8%46,2%TotalCount179916132% within Avez-vous appris le français avant le lycée?12,9%75,0%12,1%100,0%% within S'il y avait une chaîne de TV en français100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total12,9%75,0%12,1%100,0%Tableau 15
Bien que les deux groupes veuillent regarder la télévision française, ceux qui sont prêts à faire volontairement du travail optionnel pour les cours de français sont peu nombreux (le tableau 16). Mais la plupart le feraient, si lenseignant le leur demandait directement (groupe 1= 74,6%, groupe 2= 59,7%).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Si mon enseignant demandait de faire un devoir optionnel CrosstabulationSi mon enseignant demandait de faire un devoir optionnelTotalJe ne le ferais pas volontairementJe le ferais volontairementJe l'accepterais seulement si l'enseignant me demandait directementAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount995371% within Avez-vous appris le français avant le lycée?12,7%12,7%74,6%100,0%% within Si mon enseignant demandait de faire un devoir optionnel39,1%45,0%58,9%53,4%% of Total6,8%6,8%39,8%53,4%nonCount14113762% within Avez-vous appris le français avant le lycée?22,6%17,7%59,7%100,0%% within Si mon enseignant demandait de faire un devoir optionnel60,9%55,0%41,1%46,6%% of Total10,5%8,3%27,8%46,6%TotalCount232090133% within Avez-vous appris le français avant le lycée?17,3%15,0%67,7%100,0%% within Si mon enseignant demandait de faire un devoir optionnel100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total17,3%15,0%67,7%100,0%Tableau 16
Après lanalyse du questionnaire A, on peut tirer la conclusion que les participants des deux groupes font moins defforts quils ne pourraient et ils semblent en être conscients. La plupart de tous les participants affirment quils apprendraient le français hors de lécole soit seuls, soit dans un autre endroit. Egalement une grande partie des participants voudrait regarder une chaîne de TV en français de temps en temps. Quand même, il semble que les apprenants de la recherche ne participent pas tout à fait activement au cours de français et ils ne semblent pas être tout à fait intéressés par les devoirs optionnels ou bien ils le feraient seulement si on le leur demandait directement. Il faut aussi souligner que selon les résultats de la recherche on peut conclure que la plupart des participants ne donnent pas assez de valeur aux devoirs de français.
6.3.4 Le désir pour lapprentissage du français
Afin dexaminer la volonté et le désir des apprenants pour lapprentissage du français on les a fait remplir le questionnaire où ils devaient entourer une des trois réponses proposées avec laquelle ils étaient le plus daccord. Le questionnaire B consiste en cinq questions.
La première question concerne le désir des participants de lire des journaux et des magazines français. Lanalyse des réponses des participants (voir le tableau 17) montre comme suit : 40,6% participants du groupe 1 et 36,1% du groupe 2 affirment quils en liraient, sils avaient la possibilité et sils parlaient assez bien le français. Seulement 4,3% du groupe 1 affirment quils ne liraient jamais de magazines et de journaux en français, tandis que 9,8% du groupe 2 nont aucun intérêt de lire des medias français.
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Si j'avais la possibilité et si je parlais assez bien le français, je lirais des journaux et des magazines français CrosstabulationSi j'avais la possibilité et si je parlais assez bien le français, je lirais des journaux et des magazines françaisTotalAussi souvent que possibleJamaisQuelquefoisAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount2833869% within Avez-vous appris le français avant le lycée?40,6%4,3%55,1%100,0%% within Si j'avais la possibilité et si je parlais assez bien le français, je lirais des journaux et des magazines français56,0%33,3%53,5%53,1%% of Total21,5%2,3%29,2%53,1%nonCount2263361% within Avez-vous appris le français avant le lycée?36,1%9,8%54,1%100,0%% within Si j'avais la possibilité et si je parlais assez bien le français, je lirais des journaux et des magazines français44,0%66,7%46,5%46,9%% of Total16,9%4,6%25,4%46,9%TotalCount50971130% within Avez-vous appris le français avant le lycée?38,5%6,9%54,6%100,0%% within Si j'avais la possibilité et si je parlais assez bien le français, je lirais des journaux et des magazines français100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total38,5%6,9%54,6%100,0%Tableau 17
La question 2 du questionnaire B touche lopinion personnelle quant à lapprentissage du français. Lanalyse des réponses a donné des résultats assez positifs (voir le tableau 18). Les deux groupes trouvent lapprentissage du français plus intéressant que lapprentissage des autres matières scolaires, 63,8% du groupe 1 et 69,4% du groupe 2. Seulement 5,8% du groupe 1 trouve lapprentissage du français complètement ennuyeux, tandis que ce sont 8,1% des participants du groupe 2 qui partagent la même opinion.
Avez-vous appris le français avant le lycée? * L'apprentissage du français est pour moi CrosstabulationL'apprentissage du français est pour moiTotalComplètement ennuyeuxPlus intéressant que l'apprentissage des autres matières scolairesTrès intéressantAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount4442169% within Avez-vous appris le français avant le lycée?5,8%63,8%30,4%100,0%% within L'apprentissage du français est pour moi44,4%50,6%60,0%52,7%% of Total3,1%33,6%16,0%52,7%nonCount5431462% within Avez-vous appris le français avant le lycée?8,1%69,4%22,6%100,0%% within L'apprentissage du français est pour moi55,6%49,4%40,0%47,3%% of Total3,8%32,8%10,7%47,3%TotalCount98735131% within Avez-vous appris le français avant le lycée?6,9%66,4%26,7%100,0%% within L'apprentissage du français est pour moi100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total6,9%66,4%26,7%100,0%Tableau 18
Les réponses à la question « Je voudrais que pendant les cours de français on parle
» montrent une claire différence entre les deux groupes de participants : à savoir même 42,6% du groupe 1 voudraient quon parle plutôt le français pendant les cours, tandis que dans le groupe 2 ce sont seulement 25,8% des participants. Egalement on voit que seulement un participant du groupe 1 a affirmé quil voulait quon parle seulement le croate pendant les cours de français, tandis que ce sont 7 du groupe 2 qui ont affirmé le même. Cependant on aperçoit que plus dune moitié de tous les deux groupes (le groupe 1= 55,9%, le groupe 2= 62,9%) voudraient quon parle le français et le croate pendant les cours de français (le tableau 19).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Je voudrais que pendant les cours de français on parle CrosstabulationJe voudrais que pendant les cours de français on parleTotalLe français et le croatePlutôt le croatePlutôt le françaisAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount3812968% within Avez-vous appris le français avant le lycée?55,9%1,5%42,6%100,0%% within Je voudrais que pendant les cours de français on parle49,4%12,5%64,4%52,3%% of Total29,2%0,8%22,3%52,3%nonCount3971662% within Avez-vous appris le français avant le lycée?62,9%11,3%25,8%100,0%% within Je voudrais que pendant les cours de français on parle50,6%87,5%35,6%47,7%% of Total30,0%5,4%12,3%47,7%TotalCount77845130% within Avez-vous appris le français avant le lycée?59,2%6,2%34,6%100,0%% within Je voudrais que pendant les cours de français on parle100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total59,2%6,2%34,6%100,0%Tableau 19
La quatrième question du questionnaire B a également mis en évidence une différence entre les deux groupes (le tableau 20). Les participants du groupe 1, même 57,4% affirment que, sils avaient la possibilité de parler le français hors de lécole, ils parleraient plutôt le français en utilisant le croate seulement si cest nécessaire. Quand même 38,2% deux disent quils utiliseraient plutôt le croate au lieu du français. Quant au groupe 2, même 59,0% des participants disent quils parleraient plutôt le croate, tandis que 34,4% parleraient plutôt le français. Ceux qui ne parleraient pas le français hors de lécole sont peu nombreux (le groupe 1= 4,4%, le groupe 2= 6,6%).
Avez-vous appris le français avant le lycée? * Si j'avais la possibilité de parler le français hors de l'école CrosstabulationSi j'avais la possibilité de parler le français hors de l'écoleTotalJe ne le parlerais jamaisJe parlerais plutôt le français, en utilisant le croate seulement si c'est nécessaireJe parlerais le français quelquefois, en utilisant plutôt le croateAvez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount3392668% within Avez-vous appris le français avant le lycée?4,4%57,4%38,2%100,0%% within Si j'avais la possibilité de parler le français hors de l'école42,9%65,0%41,9%52,7%% of Total2,3%30,2%20,2%52,7%nonCount4213661% within Avez-vous appris le français avant le lycée?6,6%34,4%59,0%100,0%% within Si j'avais la possibilité de parler le français hors de l'école57,1%35,0%58,1%47,3%% of Total3,1%16,3%27,9%47,3%TotalCount76062129% within Avez-vous appris le français avant le lycée?5,4%46,5%48,1%100,0%% within Si j'avais la possibilité de parler le français hors de l'école100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total5,4%46,5%48,1%100,0%Tableau 20
A la dernière question du questionnaire B « Sil y avait un club français dans mon école
» seulement 10,1 % au total des deux groupes ont affirmé être très intéressés à sy inscrire (tableau 21). 52,9 % participants du groupe 1 et 32,8% du groupe 2 sont prêts à participer quelquefois à des réunions du club français. De lautre côté 56,7% du groupe 2 ne sinscriraient certainement pas au club, tandis que 38,2% du groupe 1 sont du même avis.
Avez-vous appris le français avant le lycée? * S'il y avait un club français dans mon école CrosstabulationS'il y avait un club français dans mon écoleTotalJe participerais quelquefois à des réunionsJe serais très intéressé(e) à m'y inscrireJe ne m'inscrirais certainement pas Avez-vous appris le français avant le lycée?ouiCount3662668% within Avez-vous appris le français avant le lycée?52,9%8,8%38,2%100,0%% within S'il y avait un club français dans mon école64,3%46,2%43,3%52,7%% of Total27,9%4,7%20,2%52,7%nonCount2073461% within Avez-vous appris le français avant le lycée?32,8%11,5%55,7%100,0%% within S'il y avait un club français dans mon école35,7%53,8%56,7%47,3%% of Total15,5%5,4%26,4%47,3%TotalCount561360129% within Avez-vous appris le français avant le lycée?43,4%10,1%46,5%100,0%% within S'il y avait un club français dans mon école100,0%100,0%100,0%100,0%% of Total43,4%10,1%46,5%100,0%Tableau 21
Lanalyse des réponses du questionnaire B a montré quenviron 90% de tous les participants trouvent lapprentissage du français soit très intéressant, soit plus intéressant que lapprentissage des autres matières scolaires. Lanalyse a aussi mis en évidence certaines différences entre le groupe 1 et le groupe 2. Bien que les deux groupes veuillent en général quon parle le français et le croate pendant les cours, le groupe 1 a cependant montré un plus grand intérêt pour parler seulement le français pendant les cours (42,6%), tandis que seulement 25,8 % du groupe 2 ont le même intérêt. De plus, le groupe 1 a aussi exprimé une grande volonté de parler le français hors de lécole (52,9%), tandis que le groupe 2 a montré une volonté plus faible (32,8%). On peut supposer que le groupe 1 grâce à son plus long apprentissage se sent plus à laise et plus libre de parler le français que les débutants.
6.3.5. Les réponses libres
Au début du questionnaire on a demandé aux participants de la recherche dindiquer les raisons spéciales qui les motivent à apprendre le français (sil y en a). On a obtenu 19 réponses, dont 10 réponses ont été données par ceux qui ont appris le français avant le lycée (le groupe 1), et 9 réponses par les débutants (le groupe 2).
Les réponses du groupe 1 :
1. « La nourriture. » (f=fille, âge 16)
2. « Je trouve la culture française et la manière de vivre française intéressantes. » (f, âge 16)
3. « Lintérêt général pour les langues et par conséquent pour le français. » (f, âge 17)
4. « Jaime voyager, et on a besoin de langues, si on veut voyager. » (f, âge 17)
5. « Les études en France. » (f, âge 17)
6. « Je lapprends en premier lieu parce quil va bientôt devenir une des langues principales en Europe à cause de lUnion européenne et je pense quil maidera dans mon avenir. » (f, âge 15)
7. « Je peux lutiliser chez moi aussi où les autres membres de ma famille parlent le français. » (f, âge 15)
8. « Je veux parler le plus de langues mondiales possible. » (f, âge 15)
9. « La nourriture. » (f, âge 16)
10. « Je voudrais faire mes études dans un pays étranger (au Royaume-Uni ou en France). » (g=garçon, âge 16)
En lisant les réponses, on remarque bien que tous les participants ont donné des réponses très claires et concises, ce qui indique quils sont très conscients de la raison pour laquelle ils apprennent le français. Cela les a sûrement motivés davantage pour lapprentissage du français.
Si on analyse les réponses du groupe 1 plus en détail, on voit que les participants apprennent le français pour deux raisons. Dabord ils pensent que le français va leur être utile dans le futur en général ou pour leurs objectifs quils visent à atteindre, par exemple pour les études quils veulent faire en France, pour leurs voyages ou simplement parce quils sintéressent beaucoup aux langues étrangères. Une participante a même mentionné limportance politique du français qui lincite à apprendre le français.
Une autre raison pour lapprentissage du français est la culture française en général. Par exemple même deux personnes ont écrit « la nourriture » comme leur raison principale, et une la manière de vivre française.
Une personne a nommé comme sa raison de lapprentissage du français le fait que les membres de sa famille parlent également le français.
Les réponses du groupe 2 :
1. « Je ne sais pas. Je lapprends parce que cest la meilleure langue parmi celles qui sont offertes. » (f, âge 18)
2. « Je ne voulais pas apprendre lallemand. » (f, âge 15)
3. « La France est un beau pays et je voudrais le visiter un jour, cest pourquoi il est utile de pouvoir parler le français, au moins connaître les bases, bien que je ne croie pas que ce soit possible de bien lapprendre dans si peu de temps. » (f, âge 16)
4. « Je pense que cest une langue merveilleuse et cest un plaisir de lapprendre. Je naurais pas pu choisir une langue plus belle et meilleure. » (f, âge 15)
5. « Pour ne pas apprendre lallemand. » (g, âge 15)
6. « Parce que lautre matière optionnelle était lallemand et je préférais le français. » (g, âge 15)
7. « Japprends le français pour ne pas apprendre lallemand. » (g, âge 15)
8. « La connaissance dune langue étrangère est très utile, en particulier pour lavenir. » (f, âge18)
9. « Au collège jai appris litalien qui est similaire au français. » (g, âge 18 )
Les réponses du groupe 2 différent du groupe 1. La première raison pour lapprentissage du français du groupe 2 est évidemment lallemand, cest-à-dire, les participants ont choisi le français afin déviter lapprentissage de lallemand. Même cinq personnes sur 9 ont choisi le français parce quils naimaient pas lallemand, dont, curieusement, même quatre sont les garçons. Par contre, dans la partie théorique on a vu que dans les autres pays européens les garçons choisissaient plutôt lallemand parce que le français était une langue très féminine. Néanmoins, on doit également mentionner quon a obtenu deux belles réponses qui indiquent lintérêt et lamour pour la France et le français. Quand même une participante (3), bien quelle semble motivée, exprime son doute de pouvoir bien apprendre le français seulement en quelques ans.
7. Conclusion
Lhypothèse, selon laquelle il y a des différences entre les apprenants qui ont appris le français avant le lycée et les apprenants qui ont commencé à lapprendre au lycée, est partiellement confirmée : il y a des différences, mais elles ne sont pas grandes.
Il y a plusieurs résultats quon devrait souligner. Dabord la recherche a montré que la plupart des apprenants du français sont des filles et quelles ont une meilleure note que les garçons. Deuxièmement, la motivation des apprenants est instrumentale parce que ce qui les incite à apprendre le français est la possibilité den profiter beaucoup dans lavenir, dans le cadre personnel et professionnel. La recherche a également montré que plus de 60% de chaque groupe affirme vouloir apprendre le français ailleurs, sils ne lapprenaient pas au lycée. Quant aux efforts quils font pour apprendre le français, ils montrent un intérêt moyen pour les medias français ou pour les devoirs optionnels ou même pour les devoirs de français.
Néanmoins, quand on parle du désir pour lapprentissage du français, on remarque deux différences entre les groupes. Dabord, les apprenants qui ont appris le français avant le lycée montrent beaucoup plus de volonté de parler seulement le français pendant les cours. De plus, la recherche montre que ces apprenants sont plus prêts à parler le français hors de lécole (sils en avaient la possibilité) que lautre groupe dapprenants.
En analysant les réponses libres des deux groupes on aperçoit que le groupe 1 exprime aussi un grand intérêt pour la culture française. Dautre côté, le groupe 2 nomme lallemand comme une des raisons principales de lapprentissage du français, ou autrement dit, les apprenants ont choisi le français pour éviter lapprentissage de lallemand.
En général, le groupe 1 semble se sentir plus à laise de parler français et de lutiliser dans la vie quotidienne. Egalement, les apprenants du groupe 1 semblent être plus conscients de la culture française et elle semble être un facteur motivationnel chez eux.
8. Résumé
Dans ce mémoire nous avons élaboré le thème de la motivation en général et de la motivation pour la langue française. Dans le cadre théorique nous avons dabord présenté les théories motivationnelles les plus courantes où nous avons vu que la motivation est un phénomène bien compliqué parce que, bien quon fasse des recherches sur la motivation et ses composantes depuis des décennies, les psychologues ne peuvent pas donner une définition ou bien une théorie qui seraient suffisantes pour décrire complètement le phénomène de la motivation. Cest pourquoi on essaie de nos jours de regarder la motivation comme un processus où chacune des théories motivationnelles correspond à une étape de ce processus.
Un des champs importants dans la recherche de la motivation est la motivation pour les langues étrangères où les travaux du psychologue canadien Gardner occupent une place particulière. La grande nouveauté que Gardner a introduite dans son modèle de la motivation est le contexte social, qui selon lui, a sans aucun doute une influence significative sur la motivation pour une langue étrangère. Autrement dit, les attitudes de la société (à laquelle lapprenant appartient) envers la culture de la langue étrangère vont fortement effectuer la motivation de lapprenant pour une certaine langue étrangère.
En ce qui concerne le rôle du français dans lapprentissage, on voit que le français est bien loin dêtre populaire comme par exemple langlais dans beaucoup de pays européens. Le français occupe généralement la quatrième place après langlais, lallemand et lespagnol. Le plus grand problème qui sest imposé est que beaucoup dapprenants voient le français comme une langue très féminine et cest ce qui dissuade les garçons dapprendre le français.
La recherche en Croatie a indiqué le même problème : la plupart des participants de la recherche sont des filles. Les données du Bureau des statistiques de la République Croatie ont montré que le français est beaucoup moins populaire que l'anglais, l'allemand et l'italien. La recherche montre aussi que les apprenants du français ont des notes assez bonnes et que leur raison principale de l'apprentissage du français sont les avantages que la connaissance du français peut apporter à leur vie professionnelle et personnelle. En ce qui touche les différences entre les apprenants qui ont appris le français à l'école primaire et /ou au collège et ceux qui ont commencé à l'apprendre au lycée, elles ne sont pas drastiques. Quand même, les participants qui ont appris le français avant le lycée montrent plus de volonté de parler le français à l'école (pendant les cours du français) et hors de l école.
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10. Annexes
Annexe 1. : Lenquête sur la motivation des élèves pour lapprentissage du français
ANKETA o motivaciji u
enika za u
enje francuskog jezika
Spol: M / }
Dob:
Ocjena iz francuskog jezika na kraju
1.godine____ , 2.godine____, 3.godine ____, 4.godine____
Francuski jezik sam u
io/la u osnovnoj akoli? DA / NE
Ako da, koliko dugo? _____
Ako postoje neki posebni razlozi koji vas poti
u na u
enje francuskog jezika, napiaite ih ovdje:
II. Pa~ljivo pro
itajte sljedee tvrdnje i ocijenite KOLIKO se sla~ete s pojedinom tvrdnjom. Sve se tvrdnje odnose na francuski jezik.
1 uope se ne sla~em, 2 djelomi
no se sla~em, 3 niti se sla~em niti se ne sla~em, 4 prili
no se sla~em, 5 potpuno se sla~em
1. Ne u
im ni druge predmete pa tako ni francuski. 1 2 3 4 5
2. Francuski e mi pomoi u daljnjem akolovanju. 1 2 3 4 5
3. Volim izgovarati francuske rije
i. 1 2 3 4 5
4. Francuski nam poma~e da postanemo dio svijeta. 1 2 3 4 5
5. }elim znati francuski kako bih mogao/mogla ~ivjeti na francuskom 1 2 3 4 5
govornom podru
ju.
6. Nastavni materijali po kojima u
imo poti
u me na u
enje. 1 2 3 4 5
7. Dobio/dobila sam loau ocjenu pa nemam volje u
iti. 1 2 3 4 5
8. Roditelji me tjeraju da u
im francuski. 1 2 3 4 5
9. Sviaju mi se francuske rije
i. 1 2 3 4 5
10. Francuski mi poma~e da komuniciram s puno ljudi. 1 2 3 4 5
11. Zahvaljujui francuskom jeziku mogao/mogla bih
itati knji~evna
djela u originalu. 1 2 3 4 5
12. Francuski je prete~ak za mene. 1 2 3 4 5
13. S francuskim mogu saznati o ~ivotu Francuza, Belgijaca itd. 1 2 3 4 5
14. Francuski e mi pomoi u buduem zanimanju. 1 2 3 4 5
15. Francuski vrlo lijepo zvu
i. 1 2 3 4 5
16. }elim jednog dana posjetiti roake/prijatelje u Francuskoj,
Belgiji, `vicarskoj itd. pa e mi francuski dobro doi. 1 2 3 4 5
17. Da je nastava zanimljivija imao/imala bih volje u
iti. 1 2 3 4 5
18. Neugodno mi je kad ne znam odgovoriti na nastavnikovo pitanje. 1 2 3 4 5
19. S francuskim mogu proairiti kulturne horizonte. 1 2 3 4 5
20. Radije bih u
io/u
ila neki drugi strani jezik. 1 2 3 4 5
21. Francuski koristim za razgovor sa strancima. 1 2 3 4 5
22. Na satu francuskog stalno sam u panici jer ne mogu razumjeti
kad me nastavnik neto pita. 1 2 3 4 5
23. Radije u
im neato korisnije od francuskog. 1 2 3 4 5
24. Francuski mi koristi u svakodnevnom ~ivotu za razumijevanje
filmova, glazbe itd. ò 4 l ¢
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