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La structure décrit les rapports des différents services entre eux et les liaisons hiérarchiques : dans ce cas l'organigramme est un bon reflet de la structure.




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choisir une structure

partie 1 : la raison d’être d’une structure

Compétences à acquérir :

- Identifier le type de structure d’une entreprise et dégager ses caractéristiques.
- Identifier les différents mécanismes de coordination et de contrôle mis en place.

Vous réaliserez les travaux suivants en exploitant les ressources proposées et en procédant à l’étude du cas d’entreprise Dutour.

Sur les ressources notionnellesSur le casQ 1. Relevez dans les différentes définitions proposées, les éléments qui permettent de caractériser une structure organisationnelle. (Doc. 1)a) Identifiez la stratégie de l’entreprise Dutour à chacune des trois phases de son évolution.Q 2. Distinguez « entreprise » et « organisation ». (Doc. 1)Q 3. Identifiez les paramètres clés qui permettent d’élaborer une structure. (Doc. 2)b) Précisez le niveau de spécialisation, le degré de formalisation et le degré de centralisation de l’entreprise Dutour à chaque phase de son évolution.
Q 4. Expliquez pourquoi il nécessaire de coordonner les activités d’une entreprise. (Docs .3 et 4)c) expliquez pourquoi l’entreprise Dutour a dû progressivement coordonner ses activités. Q 5. Caractérisez les mécanismes de coordination selon Henri MINTZBERG. (Doc. 4)
Q 6. Recherchez et présentez un exemple d’entreprise qui utilise un ou plusieurs de ces modes de coordination. (Doc. 4)d) Repérez et caractérisez les mécanismes de coordination (selon H. Mintzberg) mis en place chez Dutour durant les trois phases de son développement.
Q 7. Présentez de manière synthétique les avantages et les inconvénients de chaque type de structure. (Doc. 5)e) Relevez, pour chaque phase d’évolution de l’entreprise Dutour, les différentes formes structurelles mises en place.Q 8. Terminez la phrase suivante : « Choisir une structure revient à déterminer… »
Plan du cours :

partie 1 : la raison d’être d’une structure

la structure de l’entreprise : une nécessité
Définition de la structure
Les paramètres de conception de la structure

II. les caractéristiques des formes traditionnelles
La structure fonctionnelle
La structure divisionnelle
La structure matricielle
La structure par projet

les ressources notionnelles

Document 1 : Quelques définitions de la structure organisationnelle

De nombreuses définitions de la structure organisationnelle sont proposées :

La structure décrit les rapports des différents services entre eux et les liaisons hiérarchiques : dans ce cas l’organigramme est un bon reflet de la structure. Pour Henri Mintzberg (né en 1939), théoricien et auteur en management, la structure « est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ». La fonction technique de la structure ressort clairement de cette définition : fournir les moyens concrets de division et de coordination du travail.
Alain Desreumaux, professeur des Universités à l’IAE de Lille, élargit la définition : « il s’agit d’un ensemble de dispositifs selon lesquels une entreprise, ou plus généralement une organisation, répartit, coordonne, contrôle ses activités et au-delà oriente ou tente d’orienter le comportement de ses membres »,
Pour Stephen Robbins et Timothy Judge, spécialistes des sciences de gestion, la structure organisationnelle définit la façon dont les tâches professionnelles sont réparties, regroupées et coordonnées.
Source : Sophie Catinaud

Document 2 : Les principaux paramètres d’une structure organisationnelle

Spécialisation du travail : subdivision des activités en plusieurs tâches distinctes
Départementalisation : regroupement des activités apparentées afin d’en garantir la coordination
Chaîne hiérarchique : ligne de commandement continue qui s’étend du sommet à la base de la hiérarchie, et qui définit précisément les strates de responsabilité.
Éventail de contrôle : nombre d’employés qu’un manager peut diriger de manière efficace
Centralisation : concentration du pouvoir de décision en un point unique de l’organisation
Formalisation : degré de standardisation des emplois au sein de l’entreprise.

Source : Stephen Robbins et Timothy Judge, Comportements organisationnels, 12é Edition, Pearson Education,

Document 3 : La coordination des activités ou les déterminants de la structure organisationnelle

L’organisation est le cadre dans lequel la stratégie se met en œuvre. Le premier acte de l’organisation consiste à structurer l’entreprise, c'est-à-dire distribuer le rôle des personnes, répartir les services, définir les relations qui existent entre eux : soit latéralement (relation fonctionnelle), soit verticalement (relation hiérarchique), et assurer la coordination des activités et des tâches. Les entreprises comportent souvent plusieurs unités et différents niveaux hiérarchiques. De ce fait, la direction générale doit répartir l’autorité et décentraliser le pouvoir de décision.
Ainsi, plus la taille de l’entreprise est importante, plus le nombre d’unités spécialisées s’accroît et plus le pouvoir est nécessairement décentralisé pour maintenir ensemble les différentes parties et les différents acteurs de l’entreprise : c’est l’objet de la coordination.
Différentes structures sont concevables. Le choix d’un type de structure plutôt qu’un autre dépend de multiples facteurs (ou déterminants) : la stratégie, l’environnement, le système technique (ou la technologie), la taille, l’âge et la culture.

Source : Sophie Catinaud




Document 4 : Les mécanismes de coordination selon Henri Mintzberg

Toute activité humaine organisée – de la création d’une poterie à l’envoi d’un homme sur la lune – donne naissance à deux besoins fondamentaux et contradictoires : la division du travail entre diverses tâches à effectuer et la coordination de ces tâches afin d’accomplir cette activité. La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches.
Un certain nombre de mécanismes de coordination paraissent décrire les moyens fondamentaux par lesquels les organisations peuvent coordonner leur travail :

L’ajustement mutuel réalise la coordination du travail par le simple processus de la communication informelle.
Exemple : contacts de gré à gré entre quelques employés du même niveau. La coordination se fait par échange, négociation et compromis.La supervision directe réalise la coordination du travail par le biais d’une seule personne qui donne les ordres et les instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations.
Exemple : un patron explique à ses employés ce qu’ils doivent faire.La standardisation des procédés de travail réalise la coordination du travail par l’application de processus d’homogénéisation et d’uniformisation des règles de fonctionnement et de méthodes de travail formalisées dans des manuels de procédure.
Exemple : la « bible » chez Mc Do dans laquelle se trouvent toutes les manières de faire de l’entreprise.La standardisation des résultats implique l’uniformisation des résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque département de l’organisation. Ces résultats sont fixés par le sommet stratégique et les cadres fonctionnels se charge de les faire appliquer.
Exemple : chaque département doit dégager une rentabilité nette des capitaux investis d’au moins 15%.La standardisation des qualifications suppose une uniformisation des savoirs et des compétences des employés. Si chacun apprend en utilisant les mêmes méthodes, les mêmes raisonnements, les mêmes façons de travailler alors les membres de l’organisation peuvent utiliser des références communes (langage, méthode de raisonnements, procédures de base) pour coordonner leur travail. Le plus souvent, la standardisation des qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation interne.La standardisation des normes renvoie à l’existence d’une culture commune à l’ensemble des membres de l’entreprise.
Ces normes constituent selon Mintzberg « le ciment qui tient toutes les pierres de la bâtisse de l’organisation ».
Source : D’après Henry MINTZBERG « Management, voyage au centre des organisations », 1989, Les éditions d’organisation







Document 5 : Les caractéristiques principales des formes structurelles types

La structure fonctionnelle

La structure fonctionnelle repose sur la spécialisation et offre l’avantage d’une grande efficacité technique. En contrepartie, elle génère des problèmes organisationnels : la coordination des activités sous les ordres de plusieurs chefs est source de conflits ; la dilution des responsabilités est la conséquence de l’absence d’unité de commandement (donc un employé peut recevoir des ordres de plusieurs chefs et il sera difficile de déterminer qui est responsable) ; la circulation de l’information est souvent perturbée ; les subordonnées ne savent pas à qui s’adresser pour communiquer des informations ou demander des conseils.
Structure fonctionnelle
 SHAPE \* MERGEFORMAT 


La structure divisionnelle

La structure divisionnelle organise l’entreprise autour de critères de départementalisation, tels que les produits, les marchés, les secteurs géographiques. à chaque division, sont attribués les moyens nécessaires, notamment les ressources fonctionnelles, ce qui rend notamment ce type de structure coûteuse. La structure divisionnelle est plutôt décentralisée puisque chaque division peut être érigée en unité complète. Les problèmes de coordination sont limités dans la mesure où le responsable de division est responsable du produit, du marché, du secteur géographique. La direction générale se réserve les décisions stratégiques, en déléguant les responsabilités opérationnelles.
Cette division du travail constitue une parade à la surcharge du sommet qui menace la structure fonctionnelle.

Structure divisionnelle
 SHAPE \* MERGEFORMAT 


La structure matricielle

La structure matricielle peut être considérée comme une synthèse des deux formes précédentes, cherchant à combiner les avantages réciproques. Elle est à la fois centralisée et décentralisée. Elle est composée de départements fonctionnels et de directeurs de produits. La structure met en place un mode de coordination verticale qui a pour objectif d’optimiser les moyens dévolus à chaque fonction et un mode de coordination horizontale qui assure le bon enchaînement des différentes fonctions s’inscrivant dans le même flux d’opération. Elle présente les avantages liés à la flexibilité. Cependant, cette combinaison fait apparaître une dualité d’autorité et des risques de conflits
Cette structure est attractive pour les entreprises très internationalisées, car elles permettent le cumul d’une perspective globale avec une adaptation locale.



Structure matricielle


La structure par projet

Les entreprises ont toujours eu des projets (des idées) à réaliser : un produit, un processus de fabrication. Ces projets étaient réalisés dans des structures traditionnelles. Mais l’ampleur de certains projets et surtout la succession rapide de projets dans un environnement très dynamique ont conduit à structurer l’entreprise de manière spécifique. La structure matricielle a souvent été la structure adoptée pour les projets. Aujourd’hui des structures plus souples sont mises en œuvre. Dans cette approche de structure transversale, l’idée est de faire travailler des individus, des unités en dehors de la ligne hiérarchique habituelle, le temps du projet. De part le produit ou service réalisé, certaines entreprises aujourd’hui fonctionnent uniquement par projet.

Structure par projet









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Finances, comptabilité

Marketing

Production

Division produit C

Division produit B

Division produit A

Direction générale

Finances,
comptabilité

Ressources humaines

R-D

Marketing

Production

Direction Générale