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Réunion du Jury Banque PT - UPLS

Le moment où il faut boucler le prochain bulletin de l'UPLS afin qu'il atteigne les ... Il faudra pourtant que le système fonctionne dès cette année (c'est-à-dire au ... Tout cela ne nous empêche bien sûr pas de continuer à travailler dans la sérénité ... à partir de 14 h 15, à l'École des Mines de Paris (voir convocation ci- après).




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concours ATS (27 septembre 2007) P 12-13

Compte-rendu du jury de la banque PT (Anglais) P 14

Bilan du concours e3a (lettres-langues ) P15-16

Réunion de Français-Philosophie 12 JANVIER 2008 P 17

Mise à jour de la liste de diffusion Français-Philosophie P 18

Calendrier des concours d’entrée- session 2008 P 19

Compte-rendu de l’entrevue de la conférence des CPGE avec M . Xavier
Darcos, Ministre de l’Education Nationale (25 Juillet 2007 ) P 20-21

Compte-rendu de l’audience de la conférence des CPGE au
Ministère de l’Enseignement et de la Recherche (3 Décembre2007) P 22-24

Notes de lecture p25-26

Bulletin d’adhésion et de renouvellement P 27



Éditorial
À bientôt

Le moment où il faut boucler le prochain bulletin de l’UPLS afin qu’il atteigne les adhérents pendant qu’ils auront le temps de le lire paraît toujours mal choisi. Cette fois-ci, non seulement nombre de réunions avec les jurys de concours n’ont pas encore eu lieu, mais encore la concertation annoncée par le Ministre sur la mise en place de l’octroi direct des ECTS n’a même pas commencé. Il faudra pourtant que le système fonctionne dès cette année (c’est-à-dire au printemps 2008). Il faudra aussi que le vide juridique créé par l’abrogation du «Décret Robien» concernant nos obligations de service soit comblé sans trop tarder… Sans doute les «mouvements sociaux» de novembre n’ont-ils pas contribué à rendre ces soucis prioritaires.

Tout cela ne nous empêche bien sûr pas de continuer à travailler dans la sérénité relative de ceux qui ne font pas de bruit. Ce qui ne signifie pas du tout que nous ne devions pas rester vigilants. Si le dispositif CPGE-grandes écoles n’est pas directement menacé ces temps-ci, nos disciplines littéraires dans la filière scientifique représentent toujours un «luxe» apparent et caractéristique, sur lequel il demeurera longtemps encore tentant de «rogner» en période de crise budgétaire ou de fièvre démagogique.

Notre association a donc et aura toujours son rôle à jouer, pour la protection non de nos particularismes corporatistes, mais de l’intérêt général, qui veut incontestablement que les futurs ingénieurs, chercheurs et cadres aient un minimum de «culture» et de maîtrise de l’expression aussi bien en français qu’en langues étrangères. Dans cette perspective, notre participation à la Conférence des Classes Préparatoires (CCP) aux côtés des autres associations de professeurs de CPGE est un gage que nous sommes pleinement partie prenante d’un dispositif qui est (nous le savons!) bien moins «élitiste» qu’on le laisse souvent entendre.

L’UPLS sert également à rompre l’isolement qu’entraînent la dispersion géographique de ses membres et la spécificité de leur travail dans leurs établissements. L’association permet une véritable et nécessaire «mutualisation» des efforts. C’est ce que met en œuvre depuis de nombreuses années la réunion annuelle sur le programme de français. C’est aussi ce que permettra de développer la première séance de «partage d’expérience» des linguistes, qui a eu lieu au Lycée Saint-Louis à Paris le 29 septembre dernier, qui a attiré bien plus de monde – et en particulier de jeunes collègues – que nous n’osions l’espérer, et dont un premier prolongement est prévu dès le printemps prochain.

Notre association rendra les services qui constituent sa vocation à la mesure où ses membres seront assez nombreux et se renouvelleront au fur et à mesure que se retireront les générations auxquelles j’appartiens. C’est pourquoi il importe que chacun pense à sa ré-adhésion (si ce n’est déjà fait) au tournant de l’année civile, et aussi à inciter ceux et celles qui viennent d’être nommés en CPGE à nous rejoindre sans perdre un instant!

Enfin, l’Assemblée générale est toujours un moment décisif pour entretenir et relancer la dynamique. Elle aura lieu en 2008 le samedi 26 janvier, à partir de 14 h 15, à l’École des Mines de Paris (voir convocation ci-après). Nous vous y espérons nombreux. N’hésitez pas à recueillir les pouvoirs de vos collègues qui ne seraient pas disponibles. Si vous ne pouvez vraiment pas venir, merci de remplir et envoyer votre procuration et d’encourager les autres à en faire autant. N’hésitez pas non plus à poser votre candidature pour le Comité. Qui sait? Dans un mois, les choses auront peut-être enfin avancé et nous avons de toute façon plein de choses à échanger et partager.

À bientôt donc. D’ici là, beau Noël et joyeux an neuf!

Jean Duchesne
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

CONVOCATION

L'Assemblée générale annuelle de tous les membres à jour de cotisation est convoquée le :

SAMEDI 26 JANVIER 2008 à 14 h 15 précises

à l’École des Mines de Paris,
60, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris (Station RER Luxembourg)
Entrée à gauche sous le Porche ; demander la salle attribuée.


Ordre du jour:

1. Rapport financier
2. Renouvellement partiel du Comité
3. Message du Président sur l'Etat de l'Union et débat d'orientation générale
4. Questions diverses

Quorum:

L'Assemblée générale ne pouvant valablement délibérer que si une moitié au moins des membres sont présents ou représentés, vous êtes INSTAMMENT priés de donner un pouvoir à un(e) collègue ayant prévu d'y assister ou d'en faire parvenir un, au nom d'un des membres du Comité ou en blanc, avant le 22 janvier 2008 à Jean Duchesne (par courrier postal : 30, rue d’Auteuil, 75016 Paris, ou par fax : 01 42 88 01 54 – les procurations envoyées par mail ne seraient pas valables). Il est rappelé que chaque année, il est remboursé aux participants de province la moitié du billet de seconde classe SNCF entre leur résidence et Paris (voir en séance le trésorier, P. Simon).


Renouvellement partiel du Comité:

* Sont éligibles ou rééligibles cette année: Mmes et MM Jean DUCHESNE, Véronique GUÉRIN, Richard JAULIN, Hubert LAIZÉ, Jean-Michel PANNECOUCKE, Catherine TACONET et Michel THÉBAUT, soit 7 sièges à pourvoir.

* Les nouvelles candidatures doivent parvenir par lettre au Président, Jean Duchesne (30, rue d’Auteuil, 75016 Paris), avant le 22 janvier 2008.

* Les sortants sont également priés de faire connaître à Jean DUCHESNE, par tout moyen à leur convenance, s'ils souhaitent se représenter, faute de quoi ils seront considérés comme démissionnaires.

* Le Comité a toujours besoin de sang neuf. Il est malsain pour une association que ce soient toujours les mêmes qui s'activent, même si les contraintes géographiques font que les Parisiens soient plus faciles à solliciter. Il ne faudrait pas que, TRÈS VITE, la relève des membres fondateurs (notamment en lettres et philosophie) siégeant au Comité soit impossible faute de renouvellement progressif.

* Il serait également bon que des collègues germanistes, hispanistes, italianistes, arabisants,… viennent seconder les anglicistes et puissent assurer la représentativité de tous les linguistes enseignant en CPGE scientifiques.


N'hésitez pas à poser votre candidature !

À quoi vous engage de rejoindre le Comité de l’UPLS ?


Pas à l’impossible ! L’instance responsable de l’association au fil de l’année se réunit cinq fois par an à Paris, d’ordinaire un mercredi en fin d’après-midi, de 17 heures à 18 heures 30.

C’est l’occasion indispensable, pour le Président et les autres qui agissent au jour le jour au nom de tous, de rendre compte de leur action et de l’orienter en fonction des échanges.

C’est aussi l’occasion, pour ceux qui le peuvent, de participer à la vie de l’association, en donner leur avis et en participant à l’orientation de son action en fonction de son expérience personnelle et des informations partagées sur les concours, la réglementation, la politique des grandes écoles et du ministère, etc.

C’est enfin l’occasion de prendre des responsabilités ponctuelles, à la mesure de ses disponibilités personnelles et aussi des besoins communs et de l’intérêt général.

Les déplacements de provinciaux sont intégralement remboursés.







Assemblée générale annuelle de l'UPLS;
Samedi 26 janvier 2008 à 14 h 15 à l’Ecole des Mines de PARIS


POUVOIR

à découper ou reproduire et retourner au Président, soit par courrier postal
(Jean Duchesne, 30, rue d’Auteuil, 75016 Paris), soit par fax (01 42 88 01 54)


Je, soussigné(e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Nom, prénom)

demeurant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . (Adresse personnelle)

ne pouvant assister à l'Assemblée générale annuelle de l'UPLS,

donne pouvoir à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Nom, ou laissé en blanc)

de m'y représenter et de prendre en mon nom part à tous votes ou décisions.

Fait à .......................................... (lieu de résidence), le ............................................... (date),

Signature (précédée de la mention manuscrite: « Bon pour pouvoir »):









Compte-rendu de la réunion du Comité de l’UPLS
le 13 juin 2007 à l’École des Mines de Paris


Présents : J. Duchesne, V. Guérin, D. Heiderscheidt, V. Marimpouy, M.-E. Milhet,
J.-M. Pannecoucke, M. Such, D. Réal, M Thébault, S. Watkins.

Excusés: R. Boulard, G. Hocmard, P. Simon.

I. Conférence des classes Préparatoires (CCP)

Les membres des six associations (APHEC, APPLS, UPA, UPLS, UPS et UPSTI) constituant la CCP qui ont participé aux sept groupes de travail mis sur pied en mars 2007 se sont réunis au Lycée Michelet de Vanves le 9juin 2007. Le bilan peut être considéré comme très encourageant, car ces groupes de travail ont permis une vaste et fructueuse coopération à travers les diversités à la fois disciplinaires et géographiques. Les documents mis au point sont substantiels et seront diffusés aux divers partenaires de la filière CPGE-grandes écoles, ainsi qu’aux autorités de tutelle, et devraient être également accessibles sur le site internet commun qui doit être créé.

Ceci dit, les modalités de fonctionnement de la CCP restent à définir. Les six présidents ont été reçus le 2 mai par M. Philippe Sémichon, président, et M. Jean-Alain Hiver, vice président de l’APLCPGE (Association des Proviseurs de Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles).

II. Situation réglementaire

Le « Décret Robien » redéfinissant les ORS (Obligations réglementaires de service) a, comme annoncé, été abrogé, de même que la « Circulaire Boissinot » de mars 2004 qu’il intégrait. Nous nous retrouvons donc dans un « vide juridique » pour la définition des services d’enseignement à la rentrée. C’est un point à aborder au cours de l’audience promise par M. Darcos, tandis que nous attendons toujours une audience de Mme Pécresse, afin de nous faire préciser les principes d’attribution directe des ECTS dès l’année scolaire prochaine.

III. Questions diverses

Peu de problèmes signalés dans les écrits des concours. Mais les textes proposés en français à l’X et à Centrale étaient relativement connus.
Confirmation de l’évolution annoncée de l’épreuve écrite de LV à Mines-Ponts (le thème demeure mais sera « didactique » et non plus « narratif », et la contraction est remplacée par deux questions sur un article court (environ 300 mots) en langue étrangère.
Le bulletin de septembre 2007 ne comportera qu’un éditorial et un formulaire d’adhésion accompagnant l’envoi des annales des écrits de concours 2007 pour chaque discipline.
Diverses hypothèses sont envisagées pour faire mieux connaître l’UPLS dans les établissements à la rentrée et susciter les adhésions surtout parmi les « jeunes ».
La réunion de « partage d’expérience » entre linguistes aura lieu le samedi 29 septembre au Lycée Saint-Louis de Paris.
La réunion annuelle sur le programme de français est fixée au samedi 24 novembre.
La prochaine réunion du Comité est fixée au mercredi 12 septembre, 17 heures.

(Secrétariat de séance assuré par D. Heiderscheidt et V. Marimpouy).
Compte-rendu de la réunion du Comité de l’UPLS
le 12 septembre 2007 à l’École des Mines de Paris


Présents : R. Boulard, J. Duchesne, V. Guérin, D. Heiderscheidt, V. Marimpouy, D. Réal,
P. Simon, M. Such, M. Thébault, S. Watkins.

Excusés : E Baudiffier, C. Belot, G. Hocmard, R. Jaulin, H. Laizé, M.-C. Majorel,
M.-E. Milhet, J.-M. Pannecoucke.


I. Concours 2007 et 2008

1. Peu de problèmes signalés aux oraux (à part quelques notes jugées étonnamment basses à Mines-Ponts par une collègue de Cherbourg).

2. Précisions sur l’évolution de l’épreuve écrite de L.V. à Mines-Ponts dès 2008 : le Secrétaire général du concours a écrit à tous les proviseurs dès juin, et de nouveau à la rentrée. Les dispositions annoncées en juin sont confirmées. A noter d’une part que le thème sera tiré d’un journal ou d’un essai et non plus d’un roman, la longueur devant légèrement diminuer (de 150 à 180 mots, au lieu de 180 à 200 voire plus, comme en 2007…), et d’autre part que les réponses aux questions posées sur un article en langue étrangère devront comporter un minimum de mots : respectivement 70 pour la première – de compréhension du texte – et 110 pour la seconde – « ouverte ». La production demandée ne sera ainsi pas plus lourde que par le passé (résumé en 180 mots d’un texte français), mais les candidats « inspirés » n’auront pas à se préoccuper de ne pas dépasser une limite supérieure, tandis que le thème est un peu « allégé » quantitativement et que le texte servant de base à l’expression écrite sera bien plus court que celui (en français) qui était précédemment à résumer. Pour ce dernier exercice, la notation devrait prendre en compte non seulement la correction de la langue, mais encore la structuration des réponses ainsi que la « culture » des candidats, c’est-à-dire les idées et références qu’ils pourront apporter et qui ne se trouvent pas dans le texte. Ce dispositif reste néanmoins à affiner et confirmer. Les membres de l’UPLS invités à participer au groupe chargé d’élaborer cette réforme se sont attachés à la fois à ce que l’épreuve reste probante et formatrice (notamment avec la sauvegarde du thème), et à ce que le travail demandé aux candidats ne soit pas trop lourd, en raison de la brièveté de l’épreuve (1 heure 30) et de sa situation en fin de journée.

3. Réunions avec les jurys de concours : les dates sont connues pour ATS (27 septembre), la Banque Agro-Véto (6 octobre), la Banque PT, e3a et Mines-Ponts (en décembre). La réunion à Centrale n’a traditionnellement lieu qu’en janvier, et la date de la réunion pour les Concours Communs Polytechniques n’a pas encore été annoncée. Des membres de l’UPLS s’efforceront d’assister à ces réunions et d’en rendre compte dans le bulletin.


II. Audiences ministérielles

Voir dans ce numéro le compte-rendu commun aux six associations constituant la CCP de l’audience accordée aux présidents le 25 juillet 2007 par M. Darcos.

Le principe d’une audience de Mme Pécresse est acquis, mais la date reste à déterminer.


III. Bulletin de l’UPLS

Le numéro de rentrée sera réduit et accompagnera l’envoi des annales par discipline des épreuves écrites des concours 2007. Le numéro de fin décembre sera copieux, et comprendra les comptes-rendus disponibles des réunions de bilan avec les jurys, ainsi que l’annonce de l’Assemblée générale 2008.


IV. Réunions

La réunion de « partage d’expériences » pour les linguistes est prévue le samedi 29 septembre au Lycée Saint-Louis.

La réunion habituelle sur le programme de français est fixée au samedi 24 novembre.

L’Assemblée générale annuelle aura lieu le samedi 26 janvier 2008, aux Mines de Paris, en début d’après-midi.

Cette Assemblée générale sera suivie, pour les membres du Comité disponibles, d’une réunion au Lycée Chaptal avec les responsables des cinq autres associations de professeurs de CPGE formant la CCP.

La prochaine réunion du Comité se tiendra le mercredi 28 novembre aux Mines de Paris.


(Secrétariat de séance assuré par D. Heiderscheidt et V. Marimpouy).
COMPTE-RENDU DE LA REUNION DES LINGUISTES DU SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2007. 14h -16h30.
Lycée SAINT-LOUIS. Paris



Cette réunion intitulée “partage d’expériences” , première du genre, a permis à de nombreux collègues enseignant les langues dans les prépas scientifiques , de constater que, s’ils formaient un corps ayant des pratiques et des besoins bien spécifiques, ils n’avaient pas lieu de s’y sentir isolés. La diversité des langues proposées à l’étude dans les filières scientifiques et évaluées dans les concours d’accès aux écoles d’ingénieurs était bien représentée dans l’assistance, avec une bonne proportion de germanistes, et quelques hispanistes venus côtoyer les anglicistes toujours nombreux. Que la cinquantaine de participants ayant fait le déplacement au Lycée Saint-Louis soit remerciée de son intérêt porté à l’enseignement des langues en classes préparatoires et de son soutien actif à l’association, qui s’en trouve agréablement confortée.

Jean DUCHESNE a dès l’ouverture de la séance abordé la question de la réforme de l’épreuve écrite de LV1 de Mines-Ponts. L’épreuve ayant cours jusqu’à la session 2007 verra son contenu modifié. Le thème narratif et la contraction croisée seront remplacés par un nouveau thème, pouvant provenir d’un périodique, essai ou roman, plus didactique que narratif, suivi d’un exercice d’expression écrite à partir d’un texte d’appui en langue étrangère (de 280 à 400 mots environ) ; deux questions seront posées; une de compréhension de texte , une autre plus ouverte.
La question du barème de notation a été ensuite évoquée. Le thème serait noté sur 8 points,la question 1 sur 5 points , la question 2 sur 7 points, par exemple, en fonction des éléments donnés dans la lettre que le secrétariat du concours a envoyé à tous les établissements.


L’assistance a ensuite souhaité évoquer la question de la contraction croisée, qui reste présente au concours de Centrale ainsi qu’aux Concours Communs Polytechniques. La nécessité ou non de donner un titre dépend de la consigne (le titre pouvant être requis et figurant dans le total de mots utilisés) mais en règle générale, cet entraînement à trouver un titre est souhaitable chez les préparationnaires, car il permet de s’assurer de la bonne compréhension de la problématique du texte.

La question du barème de contraction a été évoquée, ainsi que la méthode d’entraînement des élèves à cette épreuve. La contraction reste la sous-épreuve la moins “barèmée” .Il n’y a pas de méthode miracle: une bonne maîtrise linguistique est requise, la sûreté de rédaction apparaissant alors. Les articles journalistiques donnent souvent la clé de leur possible contraction dès les premiers paragraphes. On peut également faire travailler les élèves sur des contractions de contractions (passer de 130 à 70 mots voire 50 mots) . Cet entraînement à la précision et à la concision est apprécié des élèves scientifiques. Ces compétences sont également précieuses lors de l’épreuve de français et dans la présentation orale d’un texte enregistré ou lu.

Une collègue a soulevé la question des sujets abordés dans les épreuves de concours, qui , à son goût sont très vite répétitifs. Comment diversifier les sujets abordés en classe, et comment enseigner la civilisation en cours?
Certains collègues font part de leur utilisation croissante d’extraits vidéo, collectés sur des sites Internet de media (tel la BBC) . Ces petit bulletins d’information sont souvent accompagnés de commentaires, voire de scripts que l’élève peut ensuite utiliser. Cette approche est souvent fructueuse et “vivante”. Des exposés présentés par les élèves, avec utilisation de Power point et inclusion d’images ou de clips peuvent être un moyen moins magistral d’aborder certaines questions de civilisation ou de société. L’association encourage les collègues à réclamer auprès de leur établissement des vidéo-projecteurs, lecteurs DVD et des liaisons haut-débit permettant une utilisation naturelle des ressouces audio-visuelles disponibles en flux continu.

Une discussion s’est engagée sur l’effondrement des effectifs de germanistes et son corollaire, le gonflement des effectifs d’anglicistes, qui peuvent parfois atteindre 45 élèves par classe comme dans les disciplines scientifiques.
Le problème sera peut-être réglé lorsque les élèves de CPGE étudieront 2 LV obligatoires. La Commission du Titre d’Ingénieur envisage de décerner le titre d’ingénieur à l’étudiant qui aura atteint le niveau B2 dans deux langues étrangères, dont l’anglais. Ce serait selon Jean Duchesne une bonne solution pour permettre de sauver l’allemand.
On attend de nos étudiants qu’ils puissent s’exprimer en anglais à un niveau équivalent à celui requis dans leur langue maternelle ( à niveau socio-professionnel égal)

Quelques conseils de base ont été rappelés sur l’exercice oral de commentaire d’article de presse – imprimé ou enregistré. Il faut bien mettre en garde les préparationnaires contre la tentation de peaufiner à l’excès la prise de notes (servant à la synthèse initiale) au détriment d’un véritable commentaire argumenté, qui doit être le point d’orgue de la prestation. Grâce à la diligence de nos collègues du Lycée Saint-Louis, qui avaient oeuvré pour la mise à disposition de la salle à l’association, ont pu être distribués des photocopies de sujets de concours et des exemplaires de fascicules de textes enregistrés.

En conclusion, le président Duchesne a souligné le caractère fructueux de cet échange entre collègues, qui, s’il n’a été qu’un survol de questions essentielles permet de poser des jalons pour l’organisation de réunions ultérieures. La constitution d’ateliers par langues serait souhaitable. Une deuxième réunion est envisagée pour le samedi 17 mai 2008 (sous toutes réserves), ou sinon en Septembre, à une date et en un lieu qui restent à préciser. Les collègues ayant bien voulu préciser leur adresse et courriel seront recontactés, et cette question sera abordée lors de la prochaine AG du samedi 26 janvier 2008, à l’école des Mines.


Membres du comité présents:
J . Duchesne, M. Thébault, S Watkins, C Taconet, V Marimpouy, JM Pannecoucke, R Boulard.
Secrétariat de séance assuré par V MARIMPOUY et R BOULARD.
Compte-rendu du bilan du concours ATS 2007


M. Jean-Louis PIEDNOIR, président du concours, l’équipe responsable du concours de l’ENSEA, et les professeurs représentants se sont réunis le jeudi 27 septembre, 2007 de 10 à 12 heures à l’ENSEA à Cergy-Pontoise afin de faire le bilan du concours ATS 2007.

Présents à ENSEA le 27 septembre :
Pour le jury du concours :
Patrick DAVID (ENSEA, Mathématiques),
Pascal GOUREAU (Directeur de l’enseignement et des concours de l’ENSEA),
Jean-Michel DUMAS (Directeur adjoint de l’ENSEA),
Jean-Louis PIEDNOIR (Inspecteur Général de Mathématiques, Président du concours),
Carine SABOURAUD-MULLER (ENSEA, Physique),
Frédérique GIANNINI (ENSEA, Génie électrique),
Philippe MARC (ENSEA, Anglais)
Catherine GEFFRAY (Français)

Pour les professeurs d’ATS :
Yann FERCHAUX (Physique, Rouen)
Christian ALEXANDRE (UPS, Maths, Versailles), 
Serge GAWRONSKI (UPSTI, Génie mécanique, Nogent sur Oise),
Christine DOMPTAIL (UPLS, Anglais, Nogent),
Huguette KLEIN (Mathématiques, Rouen),
Hervé CLAIR (Mathématiques, Saint Denis),
Christel IZAC (UPSTI, Génie électrique, Versailles)
Jérôme MAJOU (Physique, Versailles)


M. PIEDNOIR propose d’aborder trois points :
l’analyse du concours par discipline
les modifications du concours prévues pour l’an prochain
les problèmes liés au recrutement des élèves


Le compte-rendu pour l’épreuve de langues :

Une lettre a été envoyée à l’ensemble des collègues enseignant l’anglais en classe ATS, leur demandant de s’exprimer sur le concours, et de soulever d’éventuels problèmes.

Une inquiétude exprimée en retour à ce courrier concerne la nature et la difficulté de l’épreuve écrite, certains collègues trouvent que les questions de choix multiples portent sur des aspects trop pointus de la grammaire, constatent que les élèves obtiennent des notes faibles, et trouvent dommage que d’autres compétences ne soient pas prises en compte (organisation d’idées, argumentation...). M. MARC précise que les questions portent sur les connaissances requises à l’entrée des écoles et que les résultats reflètent bien le niveau des élèves en langue. Cependant, il confirme que les élèves sont de faible niveau, et que plusieurs d’entre eux n’obtiennent pas le score requis au TOEIC (750 points), au bout des deux ans dont ils disposent pour le préparer. Or le diplôme d’ingénieur n’est pas délivré tant qu’ils n’ont pas satisfait à cette exigence.

M. MARC a soulevé la question du recrutement des élèves qui entrent en classe ATS. Il demande s’il ne faudrait pas refuser des candidats d’un trop faible niveau en anglais.

Pour ma part, j’ai fait remarquer que le nombre réduit de candidats à la classe ATS incite les lycées à faire preuve d’indulgence face à des faiblesses en langue.

M. PIEDNOIR a exprimé d’autres inquiétudes. Premièrement, il constate que la performance en anglais devient un marqueur social, qu’il y a corrélation entre le niveau social de l’élève et ses résultats en anglais. Deuxièmement, pour être ingénieur, il faut avoir un bon niveau en anglais. Ainsi, la section ATS ne fait plus son travail d'« ascenseur social ». Pour lui, il ne faut pas sélectionner les élèves entrant en ATS d’après leurs résultats en anglais, mais les aider à combler leurs lacunes.

Toujours concernant l’écrit, certains collègues aimeraient mieux comprendre la notation et le barème. M DUMAS a précisé que le système de points négatifs est expliqué sur le site : on attribue trois points aux bonnes réponses et on enlève un point pour chaque réponse fausse. A la fin de la correction des épreuves, toutes les moyennes sont alignées sur celle du français (cette année, elle était de 8,3), puis on « lisse » les notes par (moyenne et écart type).

D’autres questions posées par les collègues portent sur l’épreuve orale. La modification annoncée l’an dernier, à savoir l’introduction de documents iconographiques sera appliquée à partir de cette année, et le descriptif devrait figurer prochainement sur le site de l’ENSEA. On proposera autant de textes que d’images. Ce seront des couvertures de magazines d’actualité qui datent de moins de deux ans ; elles porteront sur les problèmes du monde contemporain, comme dans les autres concours.

Enfin, on a fait remarquer que les rapports du concours ATS apportent peu d’informations pour les « préparationnaires », et il a été demandé que ces rapports se rapprochent de ceux des concours Mines-Ponts et CCP, par exemple. M MARC prend note de ces remarques.


Le recrutement :

Les représentants de Versailles constatent une baisse du nombre de candidatures en ATS. Les diplômés du BTS ont des admissions directes dans des écoles privées ou publiques par alternance. Aussi, les écoles ont des quotas d’étudiants issus de BTS à atteindre et, font-ils remarquer, touchent une taxe d’apprentissage en fonction de cela.

Une autre explication de la baisse est que l’on ne trouve pas mention de la section ATS sur les sites CPGE, et que l’ONISEP ne propose pas cette section. L’ENSEA tentera de remédier à ces carences.


Les modifications du concours prévues l’an prochain :

Il s’agit de faire une épreuve unique « génie mécanique / génie électrique » et d’y inclure une étude de systèmes. Cette modification ne se fera pas en une année. M. PIEDNOIR estime qu’il faut une transition lente vers ce nouveau type de sujet. Cette modification n’avait pas encore été décidée à l’heure de la réunion de bilan ; elle serait discutée dans une autre réunion l’après-midi même.

Il est également question de créer une épreuve spécifique pour une classe « ATS génie civil » à Laxou, qui est actuellement au stade expérimental.

Christine DOMPTAIL
Professeur d’anglais en ATS
Lycée Marie Curie
60180 Nogent-sur-Oise
cdomptail@wanadoo.fr




Réunion du Jury Banque PT

Anglais


La réunion du Jury de la Banque PT s'est tenue à L'ENSAM, boulevard de l'Hôpital mercredi 17 octobre. Au cours d'une réunion plénière plutôt décevante parce que difficile à suivre en l'absence de micros, l'on nous rappelle que les problèmes liés à l'expression et à la lisibilité des copies sont plus préoccupants encore cette année. En effet, la qualité du français est en chute libre dans toutes les matières présentées au concours. La tendance est si prononcée cette année que le directeur du concours se fait un devoir de rappeler que le métier d'ingénieur repose avant tout sur une maîtrise de la langue française et une aptitude à rédiger et à s'exprimer de façon claire et précise.
La même remarque est faite à l'atelier d'anglais. ; l'orthographe continue de se dégrader dans la version où les candidats omettent parfois de recopier des segments entiers. Les résultats des 2 épreuves –A Version-Questions, B Thème-Contraction- se caractérisent par une grande hétérogénéité.
C'est l'épreuve orale qui donne lieu aux commentaires les plus fournis. Une seule épreuve orale de LV1 désormais avec 20' de préparation et 20' de passage. Il n'est pas vain de rappeler que l'on n'attend pas des candidats qu'ils parlent "à propos" du texte enregistré qu'ils ont écouté mais bien qu'ils rendent compte de ses éléments principaux pour en faire un commentaire dans un deuxième temps.
En outre, les examinateurs se déclarent unanimement lassés d'entendre les 3 mêmes premières phrases stéréotypées que tous les candidats produisent en guise d'introduction. Si les candidats disposent d'un lexique certes plus riche, il est grand temps qu'ils donnent à leur expression une qualité plus fluide et plus naturelle qui leur évite d'appliquer mécaniquement des recettes.
Nous apprenons ensuite que les examinateurs de la Banque PT ont le droit d'interroger les candidats sur leurs projets d'avenir. Le jury conclut ses travaux en annonçant que les ingénieurs maîtrisant 2 langues étrangères sont de plus en plus recherchés.


Véronique Marimpouy
Réunion de bilan du concours e3a
24 octobre 2007

Il est rappelé que le concours e3a donne accès à plus de 200 écoles avec des ouvertures professionnelles variées dans des domaines de pointe. Ces écoles forment chaque année 27 500 ingénieurs.
Il est dommage que le concours soit parfois présenté en termes négatifs, un effort d’information sur les débouchés pour les élèves va être fait, y compris à destination des collègues enseignant en classes prépa qui eux-mêmes ne les connaissent pas suffisamment.
L’ENSAM va prendre le nom « Arts et Métiers Paris Tech », puisqu’elle rentre dans le PRES, (Pôle Recherche de l’enseignement supérieur).

FRANÇAIS
Aucun représentant des collègues de lettres n’était présent à la réunion. La responsable de l’épreuve a déploré l’affaiblissement de la connaissance du français, l’appauvrissement du bagage linguistique, remarquable pour les trois filières. Au printemps 2007, l’expression « sous prétexte de » contenue dans l’intitulé du sujet du concours n’a pas été comprise par un nombre de candidats si élevé que le barème a dû être revu pour que cette erreur ne donne pas des centaines de notes éliminatoires.
En revanche, elle note que les candidats préparent très sérieusement l’épreuve.
Les candidats qui travaillent véritablement à partir du libellé du sujet obtiennent de bonnes notes grâce à leur connaissance des œuvres. En revanche, traiter un sujet de son cru pour pouvoir ré-exploiter sans l’adapter un travail fait en classe est considéré comme une malhonnêteté intellectuelle, et pénalisé comme tel.

LANGUES
La réunion pour les Langues Vivantes - animée par Monsieur Mertz (collègue germaniste enseignant à l’Ensam de Metz) responsable de l’organisation des écrits pour toutes les langues et Madame Moosmann, (qui enseigne l’anglais à l’Ensam Paris), chargée des oraux - ne réunissait que trois professeurs de classes préparatoires (Tours, Poitiers et région parisienne).

Il est noté qu’il faut avertir les élèves qui passent l’arabe à l’écrit qu’ils auront une obligation de prendre l’anglais par la suite.
L’introduction d’une épreuve d’anglais obligatoire pour tous les candidats au concours, dont il avait déjà été question il y a deux ans, est toujours à l’étude ; elle demanderait des changements qui nécessitent un financement acceptable. Le but de cette épreuve supplémentaire serait davantage de servir d’indicateur pour les écoles du niveau d’anglais des candidats.

Pour l’épreuve écrite d’anglais, 28 correcteurs, d’horizons différents, se partagent 8400 copies. Ils sont 5 pour l’allemand, 3 pour l’Arabe où il y a 1000 copies, 1 pour l’italien, 1 pour l’espagnol (une centaine de copies).

L’épreuve consiste en trois parties : Version, Essai et Thème grammatical (20 phrases). La moyenne des deux premières parties avoisine les 10, alors que pour la dernière, elle est bien au dessous.
La préparation sérieuse, par un travail systématique des points de grammaire classiques est fortement recommandée car elle est payante. Le champ lexical des phrases de thème, volontairement très simple, est, à la surprise des correcteurs, de moins en moins maîtrisé. On est, comme il y a deux ans, frappé par la bienveillance des correcteurs : sans baisser le niveau d’exigence, ils valorisent dans chaque phrase (qui comporte deux parties) tout ce qui est positif dans la traduction. Selon les termes des correcteurs eux-mêmes, « Il y a des points à récupérer partout ».
Pour la version, il est recommandé d’inviter les étudiants à RELIRE leurs copies, car de nombreuses formulations sont incompréhensibles et confinent au non-sens. Être fidèle au texte ne veut pas dire calquer paresseusement la langue d’origine ; à l’inverse, une compréhension globale trop éloignée du texte ne suffit pas. Pour le barème, un paragraphe non traduit ne pénalise pas la note globale, un nombre de points défini étant attribué à chaque paragraphe.
Pour l’essai, recommander aux élèves de prendre le temps de LIRE attentivement le sujet et de répondre à la question posée et pas à une autre. Le respect du sujet posé compte en effet pour un quart des points, un autre quart est attribué à la richesse des arguments, la moitié des points restant étant réservée à la qualité de la langue (richesse lexicale, maîtrise des structures), une langue familière, approximative et peu élaborée étant caractéristique de trop nombreuses copies.

Epreuve orale : Même si les écoles gardent une certaine liberté dans l’organisation des épreuves orales de langue, une épreuve commune à la plupart des écoles a concerné 1000 (sur 70000) candidats cette année.
Il s’agit d’un enregistrement sur cassette d’un texte général, pas forcément lié à une actualité récente et duquel a été retiré la date, la source et le titre, pour éviter les introductions trop formatées et les erreurs induites par des titres obscurs.
La préparation dure 15 à 20 minutes pendant lesquelles le candidat écoute cet enregistrement de trois minutes, il peut revenir librement sur les passages non compris.
Les examinateurs jugent la compréhension du texte, ils souhaitent retrouver les points essentiels du texte, de préférence mis en cohérence … puis jugent la capacité d’expression dans la partie commentaire. Le passage de l’un à l’autre exercice doit être indiqué clairement, le candidat doit aider l’examinateur à le suivre dans son exposé.
« On n’est pas là pour les coincer », dit Mme Moosmann. Ainsi, quand les examinateurs posent des questions aux candidats, ils cherchent à les amener à réagir, à expliciter un point resté implicite, à mettre en relation le texte et l’actualité.

Catherine Taconet



FRANÇAIS - PHILOSOPHIE
REUNION du 12 JANVIER 2008


Chers collègues ,

Les contretemps du mois de novembre auront finalement été surmontés . C’est dans le souci de permettre au plus grand nombre d’être présent que nous avons déplacé la date de réunion initialement prévue. Nous vous remercions d’y avoir consenti, et regrettons autant que vous les désagréments qui ont pu en résulter . Quelques collègues empêchés le 12.01 se sont déplacés le 24 novembre pour nous remettre des sujets qui vous seront communiqués avec tous les autres. Ainsi, nos échanges n’auront guère eu à souffrir de la situation, grâce aux efforts de tous.

Nous nous réunirons donc le 12 janvier 2008, de 14 heures à 17 heures, à L’Ecole des Mines de Paris, 60 Boulevard St Michel (RER Luxembourg), amphithéâtre LE CHATELIER (L109) . Que tous ceux qui pensent venir communiquent , comme à l’accoutumée, leurs noms et coordonnées (courriel ou téléphone)à Marie-Elizabeth Milhet : memilhet@club-internet.fr / 0142933166.


Nous saisissons cette occasion pour vous rappeler que vous pouvez formuler sur le site des thèmes et interrogations concernant le programme ( dans l’espace adhérent, sous le titre : Français : réunion du 12.01). Les pistes communiquées par certains d’entre vous sont d’ores et déjà recensées, n’hésitez pas à nous en adresser d’autres ( peut-être ce rendez-vous un peu plus tardif aura-t-il fait évoluer vos centres d’intérêt ?).


En attendant de vous retrouver , nous vous souhaitons dès à présent de joyeuses fêtes de fin d’année.


Marie-Elizabeth Milhet, Eliane Beaudiffier et Muriel Such .

FRANÇAIS-PHILOSOPHIE : MISE A JOUR
DE LA LISTE DE DIFFUSION

Le report de la réunion du 24 novembre a fait apparaître l’importance d’une mise à jour de la liste de diffusion internet. Il serait donc judicieux que chacun adresse à Marie-Elizabeth (memilhet@club-internet.fr) un contact internet valide ( plusieurs adhérents ont été injoignables). Pour ceux qui ne disposeraient pas d’une messagerie à cet effet, l’adresse internet académique peut parfaitement convenir, s’ils la consultent assez régulièrement.

D’autre part, la fiche personnelle dont chacun dispose sur le site permet de communiquer un contact.

L’accès à cette fiche est simple :

1.Sur le premier écran, l’écran d’accueil, sélectionner dans le menu à gauche « espace adhérent ».
2.Compléter l’adresse internet et le mot de passe pour entrer dans l’espace adhérent.
3.Dans les dernières lignes du menu, à gauche, sélectionner la rubrique « mes informations », vous verrez apparaître votre « fiche » personnelle et pourrez vérifier son contenu.
4.Si vous voulez modifier une information, ajouter un contact, sélectionnez « modifier cette fiche » en haut de l’écran : la fiche va réapparaître et vous pourrez alors la corriger.
5.Une fois les informations inscrites, allez au bas de la fiche, et sélectionnez « oui » pour répondre à la question « validez-vous vos informations ? ».
6.La fiche réapparaît alors, et vous devez la confirmer une dernière fois, au bas de la page en sélectionnant « enregistrer ».Attention, cet enregistrement est indispensable pour que la fiche soit mise à jour.
7. L’écran vous propose ensuite de voir la fiche modifiée pour une ultime vérification.


Ces détails matériels deviennent malheureusement très importants en cas de problème, et ils conditionnent la bonne réception des informations et courriers. Nous vous remercions de l’attention que vous accorderez à cette requête.

Marie-Elizabeth Milhet, Eliane Beaudiffier et Muriel Such .
Calendrier des concours d’entrée - session 2008
I - Concours sur les programmes des classes préparatoires scientifiques offrant une option MP, PC, PSI, TSI, PT
• École polytechnique (MP et PC) et École supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris (PC) les : 13, 14, 15 et 16 mai 2008 - Les candidats de l’option PSI composeront sur les épreuves du concours commun de l’École polytechnique et de l’ENS de Cachan les : 12, 13, 14 et 15 mai 2008. - Pour PT, les candidats composeront sur la banque filière PT gérée par l’ENSAM. • Groupe Mines-Ponts. Concours communs (MP, PC, PSI) les : 23, 24 et 25 avril 2008 Pour PT, les candidats composeront sur la banque filière PT gérée par l’ENSAM (voir infra). • Groupe Centrale, concours à épreuves communes (MP, PC, PSI, TSI) les : 28, 29, 30 avril et 2 mai 2008 Pour PT, les candidats composeront sur la banque filière PT gérée par l’ENSAM. • Banque TSI commune à l’École polytechnique et aux groupes Mines-Ponts et Centrales les : 28, 29, 30 avril et 2 mai 2008 • École normale supérieure (Ulm) - groupe MP les : 19, 20, 21, 23 et 26 mai 2008. - groupe informatique les : 20, 21, 22, 23 et 26 mai 2008. - groupe PC les : 19, 20, 21, 22, 23 et 26 mai 2008. • École normale supérieure de Lyon - groupe mathématiques les : 19, 20, 21, 23 et 26 mai 2008. - groupe informatique les : 20, 21, 22, 23 et 26 mai 2008. - groupe physique et chimie les : 20, 21, 22, 23, et 26 mai 2008. • École normale supérieure de Cachan - concours groupe MP les : 19, 20, 21, 23 et 26 mai 2008. - concours groupe informatique les : 21, 23 et 26 mai 2008. - concours groupe PC les : 20, 21, 22, 23 et 26 mai 2008. - concours commun ENS Cachan/École polytechnique (voir supra) groupe PSI les : 12, 13, 14 et 15 mai 2008. Nota : certaines épreuves des groupes MP et PC seront communes aux concours des trois écoles normales supérieures. • Concours communs polytechniques - MP, PC, PSI, les : 5, 6, 7 et 9 mai 2008. - PT, les candidats composeront sur la banque, filière PT gérée par l’ENSAM (voir infra). - TSI les : 5, 6, 7 et 9 mai 2008. - TPC les : 3 et 4 juin 2008. Épreuves de français (synthèse) concours École navale et école de l’Air le : 10 mai 2008 (matin). • École nationale de la statistique et l’administration économique - option mathématique MP voir les dates du groupe Mines Ponts. - option économie et sciences sociales voir les dates de la banque ENS sciences sociales au IV et banque CCIP en III. - option économie et mathématiques (ECIS) : voir les dates de la CCIP au III. • École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (MP) (voir concours communs polytechniques). • École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix (MP, PC, et PSI) voir les dates de la banque e3a. Les candidats de l’option PT composeront sur les épreuves de la banque filière PT gérée par l’ENSAM. Les candidats de l’option TSI composeront sur la banque CCP. Les candidats de l’option ATS composeront sur la banque ATS. • École nationale du génie de l’eau et l’environnement de Strasbourg ENGEES filière MP, PC et PSI les : 5, 6, 7 et 9 mai 2008. • Écoles nationales supérieures des mines d’Albi-Carmaux, d’Alès, Douai, Nantes - concours communs SUP épreuves écrites les : 19 et 20 mai 2008. • Banque d’épreuves de la filière PT les : 5, 6, 7, 9, 13, 14, 15 et 16 mai 2008 • e3a banque d’épreuves MP PC et PSI les : 16, 17, 19 et 20 mai 2008 • École nationale d’aviation civile - ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (bac + 2 CPGE) les : 1, 2, et 3 avril 2008. - ingénieurs électroniciens des systèmes de sécurité aérienne (TSI et ATS) les : 26, 27 et 28 mars 2008. - élèves pilotes de ligne (bac + 1 CPGE) le : 25 mars 2008.
II - Concours sur les programmes des classes de type biologie BCPST
• Écoles normales supérieures (Ulm, Lyon, Cachan) les : 9, 13, 14, 15 et 16 mai 2008. • Banque groupe “AGRO-VETO” - filière BCPST les : 28, 29, 30 avril et 2 mai 2008. - filière TB les : 13, 14 et 15 mai 2008. • G2E les : 5, 6 et 7 mai 2008.

Compte-rendu de l'entrevue de la Conférence des classes préparatoires
avec M. Xavier Darcos, Ministre de l'Éducation nationale,
le mardi 25 juillet 2007.



Le ministre, accompagné de M. Mark Sherringham, conseiller pour les affaires pédagogiques, a reçu : Mme Carmignani (APPLS), MM. Beaux (UPA), Duchesne (UPLS), Heudron (APHEC), Jeauffroy (UPS) et Schmitt (UPSTI).


L’entretien se déroule dans une atmosphère très cordiale, selon l’ordre du jour proposé par la Conférence des classes préparatoires.

Tout d'abord, le ministre confirme que l'abrogation du décret dit de Robien est signée et que sa publication ne saurait tarder. C'est le statut quo ante qui prévaut donc désormais, y compris la circulaire Boissinot du 28 mars 2004. M. Darcos reprécisera ce point au besoin dans une nouvelle circulaire.

Le ministre insiste ensuite sur la reconnaissance du système des CPGE. Elles resteront bien dans les lycées ; rien ne changera pour leurs professeurs et elles vont entrer dans le système des ECTS. À ce propos, les grilles détaillant les soixante points par année sont prêtes et devraient être publiées avant la fin de l'année civile 2007 après une nécessaire concertation. Il faudra aussi rédiger les attestations descriptives. La Conférence des classes préparatoires se déclare prête à apporter son aide à leur rédaction.

Nous abordons ensuite un point spécifique qui avait été une demande forte des associations lors de la réécriture du décret de 94 : la gouvernance du réseau des classes préparatoires et la création du Collège des classes préparatoires. Le réseau des classes préparatoires n’a pas de personne physique ou morale habilitée à le représenter et à signer l’adhésion des classes préparatoires à des structures telles que les universités numériques. Ce manque d’entité juridique et financière est un obstacle à la participation des classes préparatoires à la création de l’université numérique ingénierie et technologie aux côtés des écoles et des universités. Le ministre souhaite qu’une solution soit trouvée afin de permettre ce type de partenariat. Le service juridique du ministère devrait se pencher sur le problème.

Les conventions entre universités et CPGE doivent continuer à se développer.

La question de l’ouverture sociale est ensuite posée. Le quota préconisé de 5 % d’élèves issus de ZEP semble déjà atteint. La Conférence des classes préparatoires demande à ce que les internats soient plus nombreux et ouverts le dimanche. Elle insiste aussi pour que les professeurs de CPGE puissent accéder facilement aux lycées dépourvus de CPGE afin d’informer tous les élèves de la possibilité de s’inscrire dans des filières qui les intimident et qu’ils connaissent mal. La Conférence souhaite des ordres de mission pour opérer ces actions dans les établissements.

Sont ensuite abordées certaines questions concernant la condition des enseignants en CPGE.

La Conférence demande d’abord que soit envisagé un élargissement de l’accès aux chaires supérieures : c’est le corps créé pour les professeurs de CPGE et qui devrait « naturellement » accueillir tous les enseignants confirmés dans leurs fonctions par l’Inspection générale. Mais le nombre de postes ne correspond qu’à environ un tiers de l’effectif global. En outre, la « lisibilité » de l’ensemble du dispositif des prépas serait améliorée par l’harmonisation et la clarification du statut spécifique des enseignants. Le ministre répond que question est techniquement complexe, mais mérite être étudiée. La Conférence des classes préparatoires souhaite la création d’une hors-classe de ce corps, le seul à en être dépourvu. Cela nécessitera bien sûr un effort budgétaire, mais le ministre n’y est pas hostile : « Il faut encourager les meilleurs ».

La Conférence évoque la question des heures supplémentaires et rappelle qu’elles ont été dévalorisées de 17 % le 30 juillet 1998. Le ministre annonce une remise à plat de tout le système des heures supplémentaires qui reviendrait sur les diminutions opérées par ses prédécesseurs.

Viennent alors les problèmes d’harmonisation des nominations en classe préparatoire et de disparité, suivant les disciplines ou les rectorats, du traitement des professeurs complétant leur service dans le secondaire. Là aussi le ministre semble être sensible à nos arguments et s’engage à examiner la question.

Un dernier point plus spécifique est présenté concernant la maintenance des laboratoires de sciences industrielles pour l’ingénieur. Le décret de 1950 ne pouvait pas prendre en compte cette nouvelle charge de travail induite par la réforme de 1995. Un courrier avait été adressé au ministère en décembre 2006 pour que ce point soit explicitement inscrit dans la réécriture du décret de 1950 car il n’y a actuellement ni agents ou heures de décharges prévus.

Le ministre souhaite que ce point soit étudié lors de la réécriture du décret.

Le problème se pose également pour la maintenance des laboratoires d’informatique.

Nous concluons sur la nécessité d’associer notre Conférence à toute commission concernant les classes préparatoires, ce à quoi M. Darcos semble très favorable.

(à partir des notes de Bruno Jeauffroy, UPS).






Compte-rendu de l'audience de la Conférence des classes préparatoires au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

Le 3 décembre 2007, la Conférence a été reçue par Mme Marie-Danièle Campion, directrice adjointe de cabinet au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
La Conférence était représentée par Françoise Carmignani (APPLS), Jean-François Beaux (UPA), Philippe Heudron (APHEC), Jean-Michel Schmitt (UPSTI), Michel Thébault (UPLS), et Johan Yebbou (UPS).

L'entrevue commence à midi. Mme Campion nous accueille en excusant la ministre qui, du fait d'un agenda chargé, n'est pas en mesure de s'entretenir directement avec nous.

Après un petit tour de présentation, nous rappelons que la raison principale de notre demande d'audience est la mise en oeuvre du décret du 3 mai 2007 inscrivant les classes préparatoires dans l'espace européen de l'enseignement supérieur. Il s'agit pour la Conférence de savoir où en sont les arrêtés qui doivent accompagner le décret : comment fonctionneront les commissions d'évaluation ? comment seront rédigées les attestations descriptives ? comment seront répartis les crédits ECTS ?
Nous faisons remarquer que deux courriers adressés à la Direction de l'enseignement supérieur (DGES) sont restés sans réponse, alors même que l'article l'article 9 du décret du 3 mai (modifiant l’article 11 du décret du 23 novembre 1994) prévoit qu'un dispositif de concertation et de suivi doit en surveiller l'application. Nous rappelons notre demande de voir installé un tel dispositif de suivi dans lequel les associations seraient présentes es qualités.

Mme Campion explique que le ministère de l'enseignement supérieur a jusqu'ici concentré ses efforts en direction des universités. La loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (loi LRU) est un évènement majeur de ces derniers mois. Cette loi ne concerne pas les classes préparatoires, dont l'excellence est reconnue. Mais le ministère a souhaité que certaines questions introduites par la nouvelle loi (telles l'orientation active ou la question des droits d'inscription) soient d'abord traitées avant d'aborder les questions spécifiques aux CPGE. D'après Mme Campion, le ministère est convaincu de la qualité des classes préparatoires, même si le récent rapport du Sénat en a pointé certaines limites, en particulier leur coût important et leur diversification sociale insuffisante. Mme Campion souligne par ailleurs que ces classes recrutent des étudiants sélectionnés et que leurs enseignements sont assurés par des professeurs talentueux, toutes choses que les présidents d'université ne se privent pas de présenter comme un handicap pour leur propres formations. La volonté du ministère d'éviter toute tension a pu retarder le travail sur les arrêtés. Cela dit, Mme Campion nous affirme que le dossier avance bien et qu'il devrait aboutir peut-être aux alentours du 15 janvier 2008. La question de la double inscription (CPGE/université) sera résolue, sans que Mme Campion nous précise vraiment comment.
Nous reprenons alors la discussion sur plusieurs points et commençons par remarquer que le coût des CPGE est actuellement décroissant : il n'est plus très différent de celui des BTS. La différence avec le coût des formations universitaires s'explique par le fait que, comme le démontrent les comparaisons internationales, les universités sont sous-dotées. De façon générale, nous remarquons que nous n'avons jamais eu de position agressive vis-à-vis des universités et que nous souhaitons au contraire qu'elles puissent fonctionner dans de bonnes conditions.
Nous mentionnons d'autre part que nous sommes attentifs depuis longtemps à l'ouverture sociale des classes préparatoires. Les professeurs de CPGE effectuent des actions d'information dans les lycées, lors de journées portes ouvertes. Nous remarquons que l'institution soutient insuffisamment ces actions, à tel point que certains de nos collègues sont parfois empêchés d'entrer dans des lycées. Il conviendrait que les futurs arrêtés prennent en compte ce problème.
Mme Campion nous affirme qu'elle a été confrontée à ce genre de questions alors qu'elle était rectrice de l'académie d'Amiens. Elle pense qu'il faut améliorer l'information sur les classes préparatoires, dont l'image est décalée : leur réputation d’élitisme et de circuit de reproduction fermé ne correspond plus à leur réalité Elle est convaincue que nous devons communiquer sur la diversité des classes préparatoires : classes de proximité et classes préparatoires technologiques sont des atouts importants pour jouer un rôle dans l'ascenseur social; les CPGE doivent démontrer qu'elles assurent la démocratisation.
Mme Campion nous rappelle que la lettre de mission de la ministre demande que 5% des meilleurs élèves de chaque établissement scolaire soient assurés de pouvoir rejoindre, s'ils le souhaitent, une classe préparatoire aux grandes écoles ou un établissement bénéficiant d'un statut de grand établissement ou d'université technologique.
De façon générale, la position des classes préparatoires dans l'enseignement supérieur sera, d'après Mme Campion, d'autant plus facile à conforter qu'elles contribueront à la démocratisation de l'enseignement supérieur : il faut qu'en France 50% d'une génération soit diplômée de l'enseignement supérieur.
Concernant les relations entre classes préparatoires et universités, Mme Campion considère qu'elles doivent coexister, avec des possibilités de passerelles, et qu'il s'agit de travailler ensemble. Nous rappelons que le travail de la commission d’évaluation, prévue à l’article 8 du décret du 3 mai 2007, doit être clairement distingué du cadre du fonctionnement des conventions prévu à l’article 9 du même décret.
La ministre souhaite des universités d'excellence, avec des moyens accrus, mais « il ne s'agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul » : les CPGE continueront de contribuer à la formation des élites. Mme Campion note que l'intégration des classes préparatoires dans les universités n'a jamais été évoquée par le ministère.
Une discussion s'engage sur le thème du réseau des classes préparatoires. Nous remarquons qu'il serait utile de disposer d'une structure, même légère, habilitée à représenter les classes préparatoires. Il y a actuellement un réel manque. Par exemple, on imagine mal qu'un lycée puisse intégrer isolément une université numérique : cela devrait plutôt se faire au niveau d'un éventuel réseau des classes préparatoires. Les programmes des CPGE sont nationaux, ce qui leur permet de former un tout qui travaille en cohérence. Mais malgré cela, les classes préparatoires ne sont pas représentées en tant que telles dans les instances de l'enseignement supérieur comme le CNESER.
Mme Campion nous répond que cela nécessiterait une réflexion poussée, et qu'elle ne voit pas clairement comment cela pourrait se faire. Il pourrait être utile que nous fassions des propositions.
Nous abordons alors des questions spécifiques aux classes préparatoires littéraires : souhait que l'Ecole normale supérieure (Ulm) et l’ENS-LSH adoptent une épreuve de dissertation littéraire commune dans la BEL ; attitude dommageable des instituts d'étude poitique à l'égard des khâgnes, du fait de la disparition du recrutement à bac +1; élargissement des débouchés des khâgneux sur les concours des écoles de commerce ; ouverture de la BEL à d’autres établissements.
La question des classes technologiques est ensuite évoquée : nous nous déclarons soucieux d’améliorer leur recrutement en sécurisant davantage les parcours des élèves et proposons quelques pistes de réflexion à explorer avec soin.
Mme Campion prend bonne note de toutes ces questions.
De façon générale, elle nous demande de fournir des contributions écrites sur les divers thèmes abordés : quelles sont nos idées sur l'ouverture sociale des classes préparatoires ? Comment améliorer l'information sur les CPGE ? Quelle forme prendrait une structure représentant les CPGE ? Sur le décret, elle nous assure que les choses se mettent en place.
L'entrevue, qui s'est déroulée dans un climat cordial, s'achève à 13 heures.
Note de lecture


Jean DUCHESNE, Petite Histoire d’ « Anglo-Saxonnie », Presses de la Renaissance, Paris, 2007, 300 pages.


Ce n’est pas si souvent que l’on peut lire un ouvrage à la fois sérieux et distrayant. Jean Duchesne nous en donne l’occasion avec sa Petite Histoire de l’ « Anglo-Saxonnie », qui vient de paraître aux Presses de la Renaissance.

Fondée sur les fiches préparées à l’origine pour ses étudiants, afin de leur faire absorber le minimum de culture générale permettant de s’approprier et d’expliquer des textes et articles de journaux américains ou britanniques, elle rassemble tout ce que l’on a besoin de savoir pour comprendre le monde anglo-américain — et Dieu sait s’il nous laisse souvent perplexes — sous forme d’un petit livre pétri d’humour.

Que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre est un principe pédagogique élémentaire parfaitement illustré ici. Qu’ils soient en classes préparatoires littéraires, économiques ou scientifiques, qu’ils soient dans un département d’anglais, d’histoire ou en sciences politiques, les étudiants sont sûrs de trouver dans cette Petite Histoire TOUT le bagage dont ils ont besoin. Mais ils le trouveront sous forme digeste, voire drôle et ne s’en imprégneront que mieux. Quelques titres de chapitre en donnent une idée : Comment les Anglais, qui gagnent les batailles de la Guerre de Cent Ans, la perdent finalement ; Comment un baptême déclenche la « Glorieuse Révolution » ; Thanksgiving malgré Nathaniel Hawthorme et Arthur Miller ; Le milliardaire, « noble » du Nouveau Monde ; Le vaccin utopique ; Le pouvoir aux femmes et aux enfants, etc.

L’objectif de l’ouvrage est, selon les propres termes de notre Président-auteur, d’être « un livre pour inventorier les souvenirs d’où l’ « anglocratie » tire son dynamisme ». L’idée directrice est que l’approche empirique des événements, qui a caractérisé à travers l’histoire le monde anglo-américain, lui a permis de fournir un premier modèle à la mondialisation et donc de la guider à son profit. La synthèse, remarquable, des aspects historiques, socio-économiques aussi bien qu’idéologiques, esthétiques ou littéraires de la civilisation « anglo-saxonne » met en lumière les liens qui existent entre eux et ouvre de vastes perspectives au lecteur, qui repère par ce moyen le fil rouge de la politique américaine depuis les origines jusqu’aux décisions de « Dubbya » Bush ou ce qui relie les réformes de Tony Blair à la pensée ou à l’action de Thomas More, Darwin ou William Morris.

Ce petit livre devrait être aussi indispensable aux étudiants actuels — en bien plus palpitant — qu’a pu l’être le Guide romain antique pour les générations antérieures nourries de latin. Il devrait non seulement faire partie de l’équipement de survie de l’étudiant angliciste, mais à vrai dire avoir sa place, à titre d’ouvrage de référence, dans la bibliothèque de tout enseignant, de tout journaliste, voire de tout homme politique. Je déclare personnellement mon admiration et vais en faire un cadeau de Noël à un certain nombre de neveux, nièces et consorts.

Gérard HOCMARD
Président d’Honneur de l’U.P.L.S.
Note de lecture


Gérard HOCMARD, Roméo et Juliette, collection « Réseau Diagonales », Ellipses, Paris, 2007, 176 pages.

Qui ne connaît Roméo et Juliette ? Chacun en a au moins entendu parler et en a sa petite idée bien arrêtée. Au point que toute confrontation avec la réalité de la pièce de Shakespeare – que ce soit grâce à une représentation théâtrale, à une version cinématographique ou simplement à la lecture – tourne à la surprise et parfois à la frustration.

Avec l’étude que présente ici Gérard Hocmard, l’étonnement est garanti, mais aucune déception n’est à craindre - au contraire même, tant on fera de découvertes qui donneront au mythe toute sa profondeur et toute sa substance.

On apprend d’abord tout ce qu’il faut savoir sur « le contexte » de la production de la pièce vers 1593-1595 : sur le mystérieux M. Shakespeare, sur son époque, sur le théâtre élisabéthain et sur les sources de l’intrigue, qui est ensuite analysée, de même que les personnages avec la symbolique de leurs noms. Vient suite une étude des grands thèmes (« les Amours contrariées » et « la Cité divisée »), prolongée par un saisissant et vivifiant panorama de la présence de Roméo et Juliette au fil des siècles – dans d’autres œuvres de Shakespeare lui-même, mais aussi sur les scènes du monde entier et chez quantité d’auteurs, de Racine à Maeterlinck en passant par Mme de La Fayette, Rousseau, Mérimée, Baudelaire et le Cyrano d’Edmond Rostand (entre autres), sans oublier le roman, l’opéra, les ballets ni le cinéma (West Side Story…). Une troisième partie rappelle que l’ouvrage a répondu à une demande et même à une commande, puisque Roméo et Juliette figure au programme littéraire de Terminale : on trouve donc des extraits commentés dans la meilleure tradition de l’explication de texte et des questions d’examen dûment traitées.

Tout cela est d’une érudition parfaitement à jour et jamais pesante, admirablement digérée et pédagogiquement régurgitée sans vaines coquetteries ni complications inutilement impressionnantes. Les (abondantes) citations sont données dans l’original anglais avec leur traduction française (celle, généralement excellente, de Pierre-Jean Jouve et Georges Pitoëff), et l’ensemble est complété par des annexes : glossaire (judicieuse initiative), bibliographie et note sur la versification anglaise. Cette dernière vient par exemple en contrepoint d’une brève et lumineuse étude (pages 32-35) sur les principes que suit Shakespeare en employant alternativement la prose, les vers non rimés et des morceaux de poésie plus organisée (distiques, quatrains, sizains et sonnets).

Il serait difficile de trouver une monographie aussi dense en même temps que précise jusque dans le moindre détail, et ouvrant autant de perspectives à la fois dans le temps et pour la réflexion personnelle. Nul doute que les élèves de Terminale (et leurs professeurs) auront là non seulement de quoi travailler efficacement, mais encore un ouvrage qu’ils se rappelleront lorsqu’ils éprouveront ou souhaiteront retrouver le besoin de sonder les indissociables mystères de l’amour et du tragique.

Michel THÉBAULT

 EMBED Word.Picture.8 BULLETIN D'ADHÉSION
Année F du 1.1.2008 au 31.12.2008
ou du 1.7.2007 au 31.12.2008 pour les nouveaux adhérents

Nouvel adhérent ( Renouvellement (NOUVEAUX ADHÉRENTSCompléter toutes les rubriques.RENOUVELLEMENTMentionner obligatoirement nom, prénom, discipline.Rubriques 1 à 4 : si rien n'a changé, cocher la case sans changementDISCIPLINE : allemand  anglais  arabe  espagnol 
français  italien  philosophie  russe 
NOM : Mme  Melle  M.  : ……………………………………………………………….
PRÉNOM : ………………………………………………………………..
1  sans changement ADRESSE PERSONNELLE
…………………………………………………………………………………………..
CODE POSTAL …………………… VILLE ……………………………………………………………
PAYS (si autre que la France) ……………………………………TÉLÉPHONE………………….
E-MAIL2  sans changement SERVICE EN CLASSES PRÉPARATOIRES (Nombre d'heures)
LettresLV 1LV 2LettresLV 1LV 2MP/PC/PSI 1ère annéeECS 1ère annéeMP/PC/PSI 2ème annéeECS 2ème annéeBCPST 1ère annéeHKBCPST 2ème annéeKATSIEPTOTAL 3  sans changement SITUATION ADMINISTRATIVE
GRADE…..……ÉCHELON : …….… HORS CLASSE  CHAIRE SUPÉRIEURE  DATE DE NAISSANCE …………………..
ANCIENNETÉ GÉNÉRALE A LA RENTRÉE DE SEPTEMBRE 2007 : ………………

4  sans changement ÉTABLISSEMENT D'EXERCICE
NOM ……………………………………………………………………………………………..
ADRESSE : ………………………………………………………………………………………..
ACADÉMIE COTISATIONSAdhésion à l'UPLS et abonnement à ses publications : 25 ¬ pour un an (Retraités : 12,50¬ ) ouBouquet de cotisations : adhérent à l'UPLS, j'adhère également à l'APHEC  et/ou à l'APPLS Dans ce cas, ma cotisation UPLS est ramenée à : 17 ¬ .
Veuillez adresser le bulletin rempli ET le chèque à l'ordre de UPLS au Trésorier :
UPLS 3 avenue Corot 78110 Le Vésinet
Autorisation de transmission des données personnelles à des tiers : oui  no

DATE : …………………………. SIGNATURE : ………………………………………..







 Cette réunion a dû être reportée à janvier 2008 en raison des grèves dans les transports. Tous les participants inscrits ont été personnellement avisés.

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