Générateurs et récepteurs
... de fonction, convertisseur analogique numérique simple ou double rampe etc.
... déphasée en avance par rapport à la tension d'alimentation, comme nous le ...
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TABLE DES MATIERES TOC \o "1-3" \h \z \u
HYPERLINK \l "_Toc180165070" TABLE DES MATIERES PAGEREF _Toc180165070 \h 1
HYPERLINK \l "_Toc180165071" Eléments d'histoire de l'électricité : PAGEREF _Toc180165071 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc180165072" Courant électrique, courant continu, définitions, lois fondamentales PAGEREF _Toc180165072 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc180165073" Courant électrique PAGEREF _Toc180165073 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc180165074" Effets du courant électrique PAGEREF _Toc180165074 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc180165075" Cause dun courant électrique PAGEREF _Toc180165075 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc180165076" Polarité, sens du courant électrique PAGEREF _Toc180165076 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc180165077" Energie et puissance électrique PAGEREF _Toc180165077 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc180165078" Convention de signe PAGEREF _Toc180165078 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc180165079" Loi dOhm PAGEREF _Toc180165079 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc180165080" Conventions PAGEREF _Toc180165080 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc180165081" Exercices PAGEREF _Toc180165081 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc180165082" Solutions PAGEREF _Toc180165082 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc180165083" Dipôles électriques linéaires PAGEREF _Toc180165083 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc180165084" Définition PAGEREF _Toc180165084 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc180165085" Caractéristiques électriques PAGEREF _Toc180165085 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc180165086" Définition PAGEREF _Toc180165086 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc180165087" Générateurs et récepteurs PAGEREF _Toc180165087 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc180165088" Définitions : PAGEREF _Toc180165088 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc180165089" Caractéristique électrique dun générateur réel de courant PAGEREF _Toc180165089 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc180165090" Association de f.é.m. en série PAGEREF _Toc180165090 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc180165091" Association en parallèle de f.é.m. PAGEREF _Toc180165091 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc180165092" Solutions : PAGEREF _Toc180165092 \h 39
HYPERLINK \l "_Toc180165093" Calculs et association de résistances PAGEREF _Toc180165093 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc180165094" Caractéristique électrique dune résistance PAGEREF _Toc180165094 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc180165095" Résistance dun conducteur : cas dun matériau homogène à forme géométrique simple PAGEREF _Toc180165095 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc180165096" Résistance entre prises de terre PAGEREF _Toc180165096 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc180165097" Variation de la résistivité et de la résistance en fonction de la température PAGEREF _Toc180165097 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc180165098" Résistivité normale : PAGEREF _Toc180165098 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc180165099" Supraconductivité PAGEREF _Toc180165099 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc180165100" Cas des semi-conducteurs PAGEREF _Toc180165100 \h 46
HYPERLINK \l "_Toc180165101" Leffet de peau PAGEREF _Toc180165101 \h 46
HYPERLINK \l "_Toc180165102" Conductance et conductivité PAGEREF _Toc180165102 \h 47
HYPERLINK \l "_Toc180165103" Associations de résistances PAGEREF _Toc180165103 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc180165104" Résistances en série PAGEREF _Toc180165104 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc180165105" Résistances en parallèle PAGEREF _Toc180165105 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc180165106" Théorème de Kennelly PAGEREF _Toc180165106 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc180165107" Rhéostat et potentiomètre PAGEREF _Toc180165107 \h 50
HYPERLINK \l "_Toc180165108" Diviseur de tension PAGEREF _Toc180165108 \h 52
HYPERLINK \l "_Toc180165109" Diviseur de courant PAGEREF _Toc180165109 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc180165110" Où un principe variationnel général permet de retrouver une formule connue de la théorie des circuits électriques : PAGEREF _Toc180165110 \h 55
HYPERLINK \l "_Toc180165111" Pont de Wheatstone PAGEREF _Toc180165111 \h 56
HYPERLINK \l "_Toc180165112" Exercices PAGEREF _Toc180165112 \h 58
HYPERLINK \l "_Toc180165113" Solutions PAGEREF _Toc180165113 \h 65
HYPERLINK \l "_Toc180165114" Condensateurs PAGEREF _Toc180165114 \h 68
HYPERLINK \l "_Toc180165115" Capacité dun condensateur PAGEREF _Toc180165115 \h 68
HYPERLINK \l "_Toc180165116" Condensateur plan PAGEREF _Toc180165116 \h 69
HYPERLINK \l "_Toc180165117" Association de condensateur PAGEREF _Toc180165117 \h 70
HYPERLINK \l "_Toc180165118" Charge et décharge dun condensateur à tension constante PAGEREF _Toc180165118 \h 72
HYPERLINK \l "_Toc180165119" Evolution de la charge q portée par une armature du condensateur : PAGEREF _Toc180165119 \h 72
HYPERLINK \l "_Toc180165120" Décharge dun condensateur à tension constante PAGEREF _Toc180165120 \h 75
HYPERLINK \l "_Toc180165121" Charge dun condensateur : rendement en énergie PAGEREF _Toc180165121 \h 76
HYPERLINK \l "_Toc180165122" Charge dun condensateur à courant constant PAGEREF _Toc180165122 \h 76
HYPERLINK \l "_Toc180165123" Condensateur réel PAGEREF _Toc180165123 \h 77
HYPERLINK \l "_Toc180165124" Exercices PAGEREF _Toc180165124 \h 79
HYPERLINK \l "_Toc180165125" Solutions PAGEREF _Toc180165125 \h 81
HYPERLINK \l "_Toc180165126" Inductances PAGEREF _Toc180165126 \h 86
HYPERLINK \l "_Toc180165127" Etablissement du courant dans une inductance, charge en énergie dune inductance PAGEREF _Toc180165127 \h 88
HYPERLINK \l "_Toc180165128" inductances en série PAGEREF _Toc180165128 \h 93
HYPERLINK \l "_Toc180165129" Inductances en parallèle PAGEREF _Toc180165129 \h 94
HYPERLINK \l "_Toc180165130" Circuit LC : oscillations de lénergie PAGEREF _Toc180165130 \h 95
HYPERLINK \l "_Toc180165131" Le bélier hydraulique PAGEREF _Toc180165131 \h 99
HYPERLINK \l "_Toc180165132" Le fonctionnement en 5 schémas : PAGEREF _Toc180165132 \h 100
HYPERLINK \l "_Toc180165133" Le Hacheur survolteur PAGEREF _Toc180165133 \h 103
HYPERLINK \l "_Toc180165134" Exercices sur les régimes transitoires dans les circuits comportant des condensateurs et des inductances PAGEREF _Toc180165134 \h 106
HYPERLINK \l "_Toc180165135" Solutions : PAGEREF _Toc180165135 \h 114
HYPERLINK \l "_Toc180165136" Multiplieurs de tension PAGEREF _Toc180165136 \h 125
Eléments d'histoire de l'électricité :
1600: Traité de magnétisme et d'électrostatique découvert par Thalès, Pélerin de Maricourt, puis par Alexander Neckam en 1269 (Gilbert)1729: Découverte de l'électrisation par influence (électrostatique) et de la conduction de l'électricité (Gray)1733: Découverte de deux types d'électrisation (positive et négative) (Du Fay)
1734: Invention du dynamomètre (Le Roy)1745: Premier condensateur électrique, la bouteille de Leyde (Kleist - Musschenbroek)
1747: Invention l'électroscope (Nollet)1752: Invention du paratonnerre (Franklin)1785: Loi des forces électrostatiques (Coulomb)1786: Observation de l'action de l'électricité sur la contraction musculaire (Galvani)1800: Invention de la pile électrique (Volta)1803: Elaboration de la thèse atomique (Dalton)1811: Découverte de l'arc électrique (Davy)1820: Détermination de la valeur du champ magnétique (Biot et Savart). Découverte des effets magnétiques du courant électrique (Oersted)1821: Emission de l'hypothèse que les molécules des corps sont l'objets de courants de particules que l'aimantation peut diriger, se montrant ainsi précurseur de la théorie électronique de la matière. (Ampère)
1822: Invention d'un dispositif qui montre l'action d'un champ magnétique sur un courant électrique (Barlow)1823: Construction du premier électroaimant (Sturgeon)1827: Publication de son mémoire sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques qui crée le vocabulaire de l'électricité (Ampère). Invention de la pile rechargeable (Becquerel). Etablissement de la loi fondamentale du courant électrique et définit la résistance (Ohm)1831: Découverte de l'induction électromagnétique (Faraday)1832: Invention du magnétomètre (Gauss) .Découverte de l'auto-induction (Henry). Réalisation de la première machine à induction (Pixii)1833: Théorie de l'électrolyse (Faraday). Etablissement de la loi donnant le sens des courants induits (Lenz)1834: Découverte de l'effet thermoélectrique selon lequel le courant, à travers la jonction de deux matériaux, provoque dans cette jonction, le dégagement ou l'absorption d'une quantité de chaleur qui par unité de temps, est proportionnelle au courant (Peltier)1837: La polarisation des diélectriques et introduction de la notion des lignes de forces (Faraday) Premières démonstrations du télégraphe électrique (Morse)1841: Découverte de l'échauffement qui se produit lors du passage d'un courant électrique dans un conducteur. (Joule) Invention du rhéostat (Poggendorff)1845: Découverte de l'action d'un champ magnétique sur la lumière polarisée (Faraday)1851: Invention de la bobine à induction (Ruhmkorff)1853: Théorie des circuits oscillants (Thomson)1859: Invention de l'accumulateur électrique (Planté) 1861: Principe de la dynamo (Paccinotti)1865: Théorie électromagnétique de la lumière, unifiant les phénomènes électriques et lumineux. (Maxwell) invention du principe du chemin de fer à crémaillère (Riggenbach)1868: Invention de la pile électrique utilisant comme électrolyte le chlorure d'ammonium et comme dépolarisant le bioxyde de manganèse (Leclanché)1869: Invention du collecteur qui permet la réalisation de moteurs à courant continu (Gramme)1871: Première dynamo (Gramme et Pacinotti)1873: Premier transport d'énergie électrique à Vienne (Fontaine)1874: Brevet de la télégraphie rapide (Baudot)1876: Invention du téléphone (Bell et Gray) Démonstration qu'une charge électrique mobile crée un champ magnétique, mettant en évidence l'identité des électricités statiques et dynamiques (Rowland)1878: Mise au point de la lampe à incandescence (Swan, Edison et les autres). Invention du microphone à charbon (Hugues). Etude des décharges électriques dans les gazes rares (Crookes)1879: Helmholtz montre que l'électricité a une structure "granulaire". Première locomotive électrique (Siemens)1880: Découverte de l'hystérésis magnétique. (Warburg) Découverte de la piézoélectricité (Curie) Premier paquebot transatlantique Le Columbia éclairé à l'électricité (Edison). Hall découvre l'effet qui porte son nom : apparition d'un champ électrique dans un conducteur ou semi-conducteur soumis à un champ magnétique.1882: Invention du galvanomètre à cadre mobile, ancêtre du voltmètre. (Arsonval avec Marcel Deprez). Démonstration du phénomène de l'hystérésis (Ewing). Mise en service du premier alternateur industriel (Ferranti) Invention du ventilateur (Wheeler)1883: Construction du premier moteur électrique à champ tournant (Nicolas Telsa et Galileo Ferraris indépendamment l'un de l'autre)1884: Invention du transformateur (Lucien Gaulard)1887: Théorie ionique à l'électrolyse (Arrhenius). Découverte de l'effet photoélectrique et confirmation de la théorie électromagnétique de Maxwell en découvrant expérimentalement des ondes électromagnétiques et en montrant qu'elles possèdent toutes les propriétés de la lumière. (Hertz)1891: L'"électron" existe enfin, c'est un corpuscule élémentaire de l'électricité, dont il avait déjà été tenté de prouver son existence dès 1874 et on tente d'en calculer la charge (Stoney)1892: Mise au point du four électrique (Moissan). Etude de l'hydrogénation catalytique (Sabatier)1893: Invention de l'oscillographe (Blondel). Mise au point la cellule photo-électrique (Elster-Geitel)1895: Invention du cinématographe (frères Lumière)1896: Premier phonographe électrique (pick-up) (Dussaud). Découverte de la modification du spectre d'émission d'un corps sous l'action d'un champ magnétique. Il avait déjà trouvé ce que l'on nommera plus tard le spin (Zeeman). Brevet du système de TSF (Marconi)1897: Invention de l'oscillographe cathodique (Braun)1898: Réalisation du premier enregistrement magnétique (Poulsen)1899: Réalisation de la première transmission radio sur une distance de 40 km (Marconi)1901: Invention de l'accumulateur à électrode de fer et de nickel (Jungner)1902: Invention de la magnéto, système l'allumage électrique des moteurs thermiques (Bosch)1904: Invention de la diode (Fleming)1905: Explication de l'effet photoélectrique et du mouvement brownien, théorie de la relativité restreinte (Einstein)1907: Théorie du ferromagnétisme (Weiss)1911: Mesure la charge de l'électron (Millikan)1916: Théorie de la relativité générale (Einstein)1918: Invention du récepteur radio moderne superhétérodyne (Armstrong) et (Lévy)1925: Définition du spin de l'électron (Goldsmit - Uhlenbeck). Première communication radiotéléphonique intercontinentale sur ondes courtes entre Londres et Sydney (Marconi); invention du principe du transistor à effet de champ par Julius Edgar Lilienfeld1927: Démonstration expérimentale du caractère ondulatoire des électrons (Germer - Davisson - Thomas)1928: Explication de la formations des molécules par la mise en commun de doublets d'électrons. Ils définissent aussi les acides comme des composés capables d'accepter les doublets d'électrons (Lewis - Langmuir) Invention du rasoir électrique (Schick). Mise en évidence de la diffusion de la lumière par les molécules et les ions (Raman)1932: Découverte du positron. (Anderson) Découverte du neutron (Chadwick)1935: Invention du radar (Watson-Watt)1936: Invention de la caméra électronique (Lallemand). Invention du radiotélescope (Reber)
1938: Invention du magnétron, tube à vide générateur ou amplificateur de courant à très hautes fréquences pour les radars et relais hertziens (Ponte)1939: Invention du klystron, tube à vide amplificateur de courant à hyperfréquences (Varian)1944: Mise en service avec l'aide de IBM du premier calculateur électromécanique Mark I (Aiken)
1948 : Invention du transistor bipolaire (Brattain, Barden, Cooper)1956: Explication du phénomène de la supraconductivité, disparition de la résistance électrique dans les métaux à très basse température (Barden - Cooper - Schrieffer )1957: Invention de la diode tunnel, amplificateur de très haute fréquence utilisé notamment dans les calculateurs électroniques (Leo)
Courant électrique, courant continu, définitions, lois fondamentales
Courant électrique
On appelle courant électrique une circulation de charges électriques. Ces charges peuvent être :
Des électrons
Dans un solide conducteur (cuivre, aluminium, etc).
Dans un liquide conducteur (mercure à la température de 20°C).
Dans le vide (tube électronique ou tube cathodique décran de télévision).
Des trous (mais on se ramène à des électrons, voir cours délectronique).
Des ions dans une solution (2H+ SO42-), par exemple dans lélectrolyte dun accumulateur au plomb.
Cette liste nest pas exhaustive.
On définit alors lintensité dun courant électrique par la loi suivante :
EMBED Equation.DSMT4 ou EMBED Equation.DSMT4 avec t en secondes, Q en Coulomb (C) et i en Ampères (A).
Lintensité est le débit de charge électrique à travers la section dun conducteur.
Effets du courant électrique
Le courant électrique a trois effets :
Calorifique : (Effet Joule) utilisé pour la transformation de lénergie électrique en chaleur. Il est voulu et bénéfique (radiateurs électriques) ou bien nuisible et combattu (pertes Joule dans les machines électriques).
Magnétique : utilisé pour la transformation de lénergie mécanique en énergie électrique et vice-versa.
Chimique : utilisé pour le stockage ou la production dénergie électrique continue (accumulateurs, piles).
Cause dun courant électrique
Le courant électrique circule entre deux points parce que les charges mobiles sont soumises à une différence de potentiel électrique (d.d.p. exprimée en Volts) entre ces deux points. Ce nest pas la seule façon de créer un courant électrique, il existe des méthodes plus exotiques (voir exercice à la fin de ce chapitre). Néanmoins, dans toute la suite de ce cours, on ne sintéresse quà des courants électriques créés par des d.d.p. soit continues (éventuellement variables mais toujours de même sens) ou alternatives (le sens de la d.d.p. change au cours du temps).
Il est intéressant de disposer danalogies pour mieux comprendre ces phénomènes. On peut assimiler la différence de potentiel à la hauteur d'une chute d'eau. Leau qui coule est analogue au courant électrique et son débit est, lui, analogue à lintensité du courant électrique. Une meilleure analogie consiste à comparer un générateur de tension à une pompe qui créé une différence de pression entre deux points. Cette analogie hydraulique ( REF _Ref53572175 \h \* MERGEFORMAT Figure 1) peut aider à lassimilation de nombreux phénomènes électriques.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 1
Comparé à la vitesse de la lumière, la vitesse de déplacement des charges mobiles dans les conducteurs est extrêmement faible. Les électrons dun fil de cuivre se déplacent à une vitesse moyenne de 1 mm/s. En fait, les électrons du fil se déplacent très rapidement entre deux changements de direction, entre deux chocs. Mais ils zigzaguent dans tous les sens ce qui rend leur vitesse moyenne le long du fil si faible. La vitesse des ions dans un électrolyte est encore plus faible. La vitesse des électrons dans un tube cathodique avoisine 10000 km/s. Cest londe détablissement de la différence de potentiel électrique qui voyage à 300000 km/s et pas les charges mobiles. Limpression dinstantanéité que nous avons, lorsque nous allumons la lumière électrique dans une pièce par exemple, vient de ce que le fil électrique est plein délectrons et que londe de tension les met en mouvement presque instantanément.
Reprenons lanalogie hydraulique pour mieux comprendre. Imaginons un jardin de trente mètres de long. A une extrémité se trouve un robinet deau qui alimente un tuyau déroulé le long du jardin. Si le tuyau est rempli d'eau, dès que lon ouvre le robinet, leau sort presque tout de suite au bout du tuyau. Mais leau qui sort est celle qui était tout près de la sortie, ce nest pas celle vient de sortir du robinet, cette eau là arrivera bien plus tard.
Si le tuyau est vide, il faut du temps pour que leau sorte une fois le robinet ouvert.
Il faut encore souligner que cest bien la vitesse moyenne de dérive du nuage délectrons mobiles dans un fil de cuivre qui est très faible (1 mm/s) et non la vitesse individuelle de chaque électron. Les électrons se déplacent très rapidement dans la maille cristalline du cuivre (10000 km/s) entre deux chocs sur des atomes. Mais la multiplicité de ces chocs fait que la vitesse de dérive dans la direction du courant est aussi faible que 1 mm/s. Les électrons libres dans un conducteur au repos sont semblable à un nuage de mouches : les mouches sagitent et zigzaguent dans tous les sens et le nuage reste immobile. Lorsque le conducteur est traversé par un courant électrique, le nuage de mouches dérive lentement en sens inverse du sens du courant.
Lunité SI de différence de potentiel électrique (tension) est le Volt (V), tiré du nom du physicien italien Volta qui inventa la pile électrique en 1800. La d.d.p. se note souvent u, e ou U, E pour des grandeurs indépendantes du temps.
Il est important de comprendre que seul la d.d.p. est importante et quil ny a pas de potentiel absolu pouvant servir de référence, comme pour les températures, par exemple, pour lesquelles il existe un zéro absolu. En électronique, on référence souvent les tensions par rapport à la masse (concrètement un châssis métallique sil y en a un), masse à laquelle on attribue le potentiel 0 parce que cest plus simple. On pourrait attribuer nimporte quelle valeur de potentiel à la masse. Le pôle des générateurs de tension est très souvent considéré comme relié à la masse dans les schémas délectronique ou délectrotechnique.
Il est également important de noter quen électrotechnique, la masse ne recouvre pas la même notion que la masse « électronique » utilisée sur les schémas. En effet, en électrotechnique, la masse est la ou les partie métallique dun récepteur (si le récepteur en possède une) susceptible dentrer en contact avec un utilisateur. La carcasse métallique dun réfrigérateur par exemple est une masse au sens électrotechnique du terme.
En électrotechnique, les masses des récepteurs peuvent être reliées à la terre, on utilise le symbole de la REF _Ref53572198 \h \* MERGEFORMAT Figure 2 pour représenter cette dernière.
On utilise les symboles suivants :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 2
Polarité, sens du courant électrique
En électrotechnique ordinaire, les charges mobiles sont les électrons des fils et câbles de cuivre ou daluminium. Des deux bornes dun générateur, la borne qui présente un excès délectrons est identifiée par un signe ( - ) par rapport à celle qui, comparativement, comportant un manque délectrons est repérée par un signe ( + ). Ces deux bornes sont nommées respectivement borne négative et borne positive. Elles possèdent respectivement une polarité négative et une polarité positive.
Les premiers savants qui ont étudiés lélectricité ont imaginé que le courant électrique se déplaçait à lextérieur du générateur de la borne + à la borne -. Malheureusement, ce sens conventionnel du courant, qui a été choisi arbitrairement, est linverse du sens de déplacement des électrons. Ces derniers se dirigent vers la borne positive du générateur lorsquils se déplacent à lextérieur du générateur.
Le sens conventionnel de circulation du courant, universellement adopté, considère le courant formé de charges positives et circulant de la borne + à la borne -.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 3
Energie et puissance électrique
Lénergie mise en jeux par le déplacement dune charge q se déplaçant sous la différence de potentiel (VA-VB) est w = q (VA-VB).
Pour une charge q, lintensité du courant électrique du à son déplacement est EMBED Equation.DSMT4
Donc : EMBED Equation.DSMT4 en Joules (J), avec la d.d.p. u en Volts (V), i en A et t en s.
La puissance, quotient de lénergie par le temps durant laquelle cette énergie est mise en jeux, est :
EMBED Equation.DSMT4 avec p en Watts (W).
Si on mesure la puissance dégagée sous forme de chaleur dans une résistance pour plusieurs intensités différentes, on peut alors tracer la courbe p=f(i) de la REF _Ref53572273 \h \* MERGEFORMAT Figure 4 et on obtient une parabole déquation p=Ri2.
On appelle R la résistance du conducteur, elle sexprime en Ohm (()
La loi de Joule sexprime par la formule :
EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 4
Les électriciens emploient souvent le kilowattheure comme unité dénergie, cela permet de manipuler des nombres plus petits.
EMBED Equation.DSMT4
Les compteurs dénergie mis en place par Electricité de France (EDF) chez les particuliers ou au sein des entreprises totalisent lénergie consommée en kWh.
Convention de signe
Par convention, si, lors du calcul dune puissance dans un récepteur, on trouve un nombre positif, cela signifie que ce récepteur absorbe de la puissance et inversement.
Ainsi, le calcul de la puissance dissipée par effet Joule dans une résistance donnera un nombre positif, celui de la puissance délivrée à la résistance par le générateur qui lalimente donnera un nombre négatif.
Leffet Joule (James Prescott Joule : physicien britannique (1818 1889) est présent dès quun conducteur ordinaire (non supraconducteur) est traversé par un courant électrique. Ses conséquences sont tantôt utiles : éclairage par incandescence, chauffage électrique, protections électriques (fusibles, dispositifs thermiques des disjoncteurs pour lutter contre les surcharges). Les dispositifs de chauffage par effet Joule ont un rendement égal à 1 ; toutefois, lénergie électrique est chère à produire et sa transformation en chaleur est un gaspillage.
En règle générale, leffet Joule est souvent nuisible, il diminue le rendement des machines électriques, en provoquant des échauffements, il accélère le vieillissement des matériaux. Enfin il peut conduire à des dommages irréparables, des incendies etc.
Loi dOhm
On a EMBED Equation.DSMT4 , donc : EMBED Equation.DSMT4
Le rapport entre la d.d.p. appliquée aux bornes dun conducteur et le courant qui le parcourt est un nombre constant. Ce nombre caractérise une propriété du conducteur : sa résistance. La résistance dun corps est lopposition quil offre au passage du courant électrique. Elle se représente par le symbole r ou R si elle ne dépend pas du temps. Lunité SI de résistance est lOhm ((), tiré du nom du physicien allemand Georg Ohm.
Conventions
Le courant électrique circule du potentiel le plus élevé vers le potentiel le plus bas.
SHAPE \* MERGEFORMAT
La mémorisation du sens des flèches sur le dessin ci-dessus est aisée si lon se réfère à lanalogie hydraulique. Imaginez un caniveau incliné, REF _Ref53572320 \h \* MERGEFORMAT Figure 5, où coule de leau, placez dans le courant un morceau de grillage très fin (la résistance), leau monte du côté du grillage où elle arrive et baisse de lautre côté. Cela correspond à létablissement dune différence de potentiel, gravitationnelle dans notre exemple.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 5
Addition de d.d.p. en série
SHAPE \* MERGEFORMAT
EMBED Equation.DSMT4
Exercices
1. La charge de lélectron étant de 1,6 10-19 C, calculer lénergie nécessaire pour lui faire franchir une d.d.p. de 1 V.
Combien délectrons franchissent la section dun fil de cuivre parcouru par une intensité de 1 A.
Quelle énergie par seconde un générateur de force électromotrice de 12 V fournit-il aux électrons qu'il "pompe" sachant que le courant quil débite est de 2,5 A ?
2. Un fer à repasser possède les indications suivantes sur sa plaque signalétique :
U = 220 V, P = 1kW.
Quelle intensité absorbe-t-il ? De quelle quantité dénergie a-t-il besoin pour 1,5 heure de fonctionnement, en kWh, en J ?
3. Le prix de lénergie électrique est fixé à 0,112 ¬ le kWh par EDF en 2003. Suivant ce tarif, de quelle somme la SNCF serait redevable à EDF pour le fonctionnement d une rame TGV absorbant une puissance moyenne de 8 MW pendant 3 heures.
4. Soit le schéma :
SHAPE \* MERGEFORMAT Un courant I passe dans 2 résistances R et R placées en série. On connaît R = 3 ( et U = 6 V.
En 10 s, 240 Joules sont dégagés dans les deux résistances R et R.
Calculez la puissance dissipée.
Exprimez en fonction de R et de I la puissance dissipée dans R.
Exprimez en fonction de U et de I la puissance dissipée dans R.
Ecrire et résoudre léquation dont la solution doit donner I.
Calculer R et U.
5. On dispose 1015 électrons à la périphérie dun disque isolant qui tourne à 60000 tr/min.
Expliquer pourquoi ce dispositif produit un courant (en labsence de d.d.p.) et quel est le sens de ce dernier.
Quelle est lintensité de ce courant ?
6. La relation courant/tension aux bornes dune lampe à hydrogène est u = 2 + 5.i . Pour une d.d.p. de 17 V, calculer la puissance consommée.
7. On fait varier lintensité dans un conducteur en fonction du temps : EMBED Equation.DSMT4 .
Calculer la quantité délectricité qui a circulé au bout de 4 secondes.
Quelle est lintensité constante qui aurait fait circuler le même nombre délectrons en 4 s ?
Solutions
1. Pour un électron, franchir une d.d.p. de 1 V nécessite une énergie égale à :
EMBED Equation.DSMT4 .
EMBED Equation.DSMT4 avec n nombre délectrons franchissant la section du fil par seconde, doù
EMBED Equation.DSMT4 électrons par seconde !
Lénergie délivrée par le générateur sera égale à celle quil faut fournir à un électron pour quil franchisse une d.d.p. de 12 V, multipliée par le nombre délectrons. Soit :
EMBED Equation.DSMT4
2. Le fer à repasser absorbe un courant électrique dont lintensité est : EMBED Equation.DSMT4 .
Il a besoin dune énergie égale à :
EMBED Equation.DSMT4
3. Lénergie totale consommée par le TGV est de EMBED Equation.DSMT4 .
La somme due par la SNCF serait donc de EMBED Equation.DSMT4 ¬ .
La SNCF, grosse consommatrice d énergie électrique, a droit à des tarifs plus avantageux que ceux consentis aux particuliers.
4. EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
La solution négative est à éliminer, nous navons fait aucune hypothèse quant au signe de I, nous retenons I = 2 A..
Donc : EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4
5. SHAPE \* MERGEFORMAT
Pour 1 tour du disque, un observateur extérieur au disque voit passer 1015 électrons, le disque accomplit EMBED Equation.DSMT4 doù lintensité :
EMBED Equation.DSMT4
6.
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
7. EMBED Equation.DSMT4
SHAPE \* MERGEFORMAT
Lintégrale précédente correspond à laire grise de la figure ci-dessus. Cest la moitié du rectangle de largeur 4 s et de 8 A de haut, soit EMBED Equation.DSMT4 .
Lintensité constante qui aurait fait circuler la même charge correspond à lintensité moyenne :
Soit : EMBED Equation.DSMT4
Dipôles électriques linéaires
Définition
On appelle dipôle électrique un dispositif électrique qui présente deux bornes A et B permettant de le relier à un circuit extérieur.
On distingue les dipôles générateurs qui fournissent de lénergie au circuit extérieur et les dipôles récepteurs qui absorbent de lénergie.
Certains dipôles ne peuvent être que récepteurs, cest le cas dune résistance ou dune diode par exemple, dautres peuvent être récepteur ou générateur suivant les cas. Ainsi, une inductance peut absorber de lénergie électrique à un instant donné et la restituer à un instant ultérieur; une batterie peut alimenter un circuit et donc se comporter en générateur, mais aussi être rechargée et devenir récepteur.
La REF _Ref57287192 \h \* MERGEFORMAT Figure 6 montre quelques exemples de dipôles courant.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 6
Caractéristiques électriques
Définition
Cest la relation entre la d.d.p. u (différence de potentiel) aux bornes du dipôle et le courant i qui traverse ce dernier. On peut sintéresser à la courbe u = f(i) ou i = f-1(u).
Un dipôle dont la caractéristique électrique passe par lorigine est qualifié de passif. Il est parcouru par un courant nul lorsque la d.d.p. à ses bornes est nulle.
Les dipôles électriques linéaires possèdent des caractéristiques électriques linéaires formées de droites.
Générateurs et récepteurs
Définitions :
Les générateurs (ou sources) sont des appareils qui fournissent de lénergie électrique. Les récepteurs sont des appareils qui absorbent de lénergie électrique.
Il existe des générateurs de tension et de courant, il existe des récepteurs de tension et de courant.
Générateur de tension
Pour les tensions continues, ce sont les batteries daccumulateurs, les piles, les alimentations stabilisées ou régulées. En régime variable, ce sont les alternateurs, les sorties damplificateurs, doscillateurs, etc. Elles sont représentées par un schéma appelé générateur de Thévenin.
Générateur de tension idéal
Cest un générateur qui maintient une différence de potentiel fixe, constante entre ses bornes quel que soit le courant débité. On appelle cette d.d.p. la force électromotrice du générateur (f.é.m.) et on la note U ou E (en volts).
Symbole :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 7
Le courant sort par la borne + du générateur. La puissance fournie par le générateur est
Pf = UI.
Il est important de noter que le courant sort par la borne +. Dans le cas de la source de tension alternative, la borne + change de place aux bornes du générateur, mais le courant sort par la borne + à chaque instant.
Une analogie hydraulique intéressante consiste à comparer le générateur de tension à une pompe centrifuge. Les générateurs de tension étudiés en électrotechnique (ou en électronique) se rapprochent des caractéristiques idéales sans toutefois y parvenir sur la totalité de la plage de fonctionnement.
Cela dépend le plus souvent des structures ou des limites technologiques des composants actifs ou passifs utilisés. Afin de fournir une d.d.p. indépendante du courant débité, un générateur idéal de tension doit posséder une impédance interne nulle. On sapproche de cet état dans la réalité lorsque la résistance interne du générateur est très faible comparativement à la résistance du circuit récepteur. Il faut également que linductance interne soit quasiment nulle. Cela est toujours difficile à réaliser à cause de linductance des câbles et des diverses inductances parasites (bobinages).
Caractéristique électrique dun générateur de tension idéal
On appelle caractéristique électrique dun dipôle la relation existant entre la d.d.p. aux bornes du dipôle et le courant qui traverse le dipôle (u = f(i) ), ou bien la relation réciproque i = f(u).
Pour un générateur idéal de tension, la caractéristique électrique est une droite horizontale :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 8
Générateur de tension réel
Cest lassociation en série dun générateur idéal de tension et dune résistance (dite interne).
Figure SEQ Figure \* ARABIC 9
Le point C nest, bien sûr, pas disponible.
La d.d.p. aux bornes du générateur est : VA VB = (VA VC) + (VC VB) = U rI.
La puissance totale fournie par le générateur idéal est Pf = UI
Les pertes par effet Joule dans la résistance interne sont PJ = rI2.
La puissance utilisable dans le circuit extérieur est Pu = (VA VB)I = (U rI)I = UI rI2.
Le rendement du générateur est : EMBED Equation.DSMT4 .
Caractéristique électrique dun générateur réel de tension
La caractéristique électrique dun générateur réel de tension est une combinaison linéaire de la caractéristique électrique dun générateur idéal de tension et de celle dune résistance. Cest donc une droite elle aussi. Pour la tracer simplement, il suffit de déterminer deux de ses points. Déterminons les points dintersection avec les axes.
Lorsque le générateur réel ne débite aucun courant, i = 0 et la tension à ses bornes est égale à U0, étant donné que la résistance interne, traversée par un courant nul, se comporte comme un fil ; la d.d.p. à ses bornes est nulle. On obtient donc un premier point de coordonnées : i = 0 et u = U0.
Un deuxième point aisé à obtenir et le point dintersection avec laxe des courants, obtenu en court-circuitant le générateur réel. La d.d.p. à ses bornes est alors nulle : u = 0, et le courant nest limité que par la résistance interne : i = U0/r. Doù les coordonnées du deuxième point : u = 0, i = U0/r.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 10
Récepteur de tension
Récepteur de tension idéal
Cest un appareil qui absorbe de lénergie électrique sous tension constante, appelée force contre électromotrice (f.c.é.m.), ceci quel que soit le courant qui le traverse.
Symbole :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 11
A un instant donné, le récepteur de tension alternative peut être modélisé par un récepteur de tension idéal continu.
Il est important de noter que lintensité rentre par la borne plus. Dans le cas dun récepteur de tension alternative, à chaque instant, le courant rentre par lextrémité positive.
La puissance absorbée par le récepteur est Pa = EI
Récepteur réel de tension
Ce sont des accumulateurs en charge, des moteurs à courant continu, des composants à seuil (type diode Zener), etc.
Cest lassociation en série dun récepteur de tension idéal et dune résistance interne.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 12
La d.d.p. aux bornes du récepteur est VA VB = E + rI.
La puissance absorbée par le récepteur idéal et transformée (en énergie mécanique, par exemple, si lon modélise un moteur à courant continu) est Pr = EI.
Les pertes par effet Joule dans la résistance interne sont : PJ = rI2.
La puissance totale absorbée par le récepteur réel est : Pa = (VA VB)I = (E + rI)I = EI + rI2.
Certains récepteurs (selfs, condensateurs) peuvent avoir temporairement un comportement de générateur et suivront cette convention de signe, alors que des générateurs sont parfois utilisés comme récepteurs : on utilisera alors cette convention. Attention à la méprise !
Si dans un schéma, le calcul du courant circulant dans un générateur et de la tension présente à ses bornes indiquent que le courant rentre par le pôle positif, alors ce générateur est utilisé en récepteur. Par exemple, la machine à courant continu, est utilisée aussi bien en dynamo (générateur) quen moteur (récepteur). Un moteur électrique que lon freine devient générateur.
Exemple de composant passif utilisé comme générateur : le condensateur "réservoir d'énergie", très utilisé en électronique (filtrage des alimentations, découplage).
Une batterie en phase de charge est un générateur devenu récepteur pour quelques temps.
Générateur de courant
Ils sont appelés : générateurs de Norton. Ce sont les photodiodes, les photopiles, les inductances transformant lénergie magnétique stockée en énergie électrocinétique durant un court intervalle de temps.
Générateur de courant idéal
Un générateur de courant débite un courant I0 constant quel que soit la d.d.p. à ses bornes. Une analogie hydraulique intéressante consiste à le comparer à une pompe volumétrique.
Afin dêtre insensible aux variations de d.d.p. à ses bornes, un générateur idéal de courant doit posséder une résistance interne infinie. La tension à ses bornes devant pouvoir varier instantanément, la capacité en parallèle avec lui doit être nulle également.
Symbole :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 13
Caractéristique électrique dun générateur idéal de courant
Figure SEQ Figure \* ARABIC 14
Générateur réel de courant
Cest lassociation, en parallèle, dun générateur idéal de courant et dune résistance interne.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 15
La d.d.p. aux bornes du générateur réel est VA-VB = ri
La loi des nuds appliquée en C donne : I0 = I + i
La puissance totale débitée par le générateur est Pf = (VA VB)I0
Les pertes par effet Joule sont : PJ = ri2
La puissance fournie au circuit extérieur est Pu = (VA VB)I = (VA VB) (I0 i) = (VA VB)I0 - (VA VB)i
Soit Pu = Pf (ri)i = Pf - PJ
Le rendement du générateur est EMBED Equation.DSMT4
Caractéristique électrique dun générateur réel de courant
Figure SEQ Figure \* ARABIC 16
Récepteur de courant
Ce sont certains tubes électroniques, les canons à électrons, les transistors bipolaires, les transistors à effet de champ, etc. Leur véritable nom est récepteur à courant commandé, car il y a toujours une source dénergie extérieure.
Le récepteur de courant absorbe de la puissance électrique sous intensité constante. Il se distingue dun générateur par le signe de la d.d.p. aux bornes.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 17
Le circuit extérieur fournit de la puissance au récepteur. Il en fournit également à la résistance interne.
Réversibilité
Définition :
Un générateur est réversible en tension si la tension à ses bornes peut changer de signe.
Un générateur est réversible en courant si le courant peut sinverser dans la branche dans laquelle il est inséré.
Une batterie daccumulateurs est un générateur de tension réversible en courant :
courant débité par la borne + en fonctionnement générateur ;
courant absorbé par la borne + en charge.
Cette réversibilité peut être instantanée dans le cas dun accumulateur car linductance de laccumulateur est négligeable.
Une machine à courant continu à excitation indépendante est elle aussi réversible en courant (elle est également réversible en tension). Mais, du fait de linductance présentée par linduit, selon le courant débité, la réversibilité nest pas instantanée, elle dépend de la durée du régime transitoire de décharge de linductance de linduit. En effet, celle-ci doit dabord se décharger de son énergie magnétique EMBED Equation.DSMT4 avant daccepter une inversion du courant.
Un autre exemple de non réversibilité instantanée est fourni par le récepteur de la REF _Ref74896456 \h \* MERGEFORMAT Figure 18 ci-dessous, où une résistance est associée à un condensateur :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 18
Une telle charge est réversible en courant mais pas en tension de manière instantanée. Si on raisonne sur un intervalle de temps très court vis-à-vis de la constante de temps RC de la charge, on peut considérer que la tension aux bornes du condensateur demeure constante. En effet, EMBED Equation.DSMT4 , il faut un temps supérieur à RC afin de faire évoluer la charge q du condensateur. Lintensité peut, elle, changer de sens instantanément.
Le récepteur de la REF _Ref51734918 \h \* MERGEFORMAT Figure 19 est réversible instantanément en tension, mais pas en courant :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 19
Règles dassociation
Les générateurs de tension ou de courant ne peuvent pas être associés sans précaution. Il est évident que :
Un générateur de tension idéal ne peut être court-circuité sinon on obtient un courant infini (impédance interne nulle). EMBED Equation.DSMT4
Un générateur idéal de courant ne peut voir la maille dans laquelle il est inséré ouverte, sinon la tension aux bornes de louverture devient infinie en même temps que la résistance insérée dans le circuit (son ouverture). EMBED Equation.DSMT4
Ces deux règles ont les implications suivantes :
Dans le circuit de la REF _Ref51734966 \h \* MERGEFORMAT Figure 20, on ne peut pas fermer linterrupteur (K) sous peine de court-circuiter le générateur idéal de tension E1 E2
Association interdite sous peine de courant tendant vers linfini dans la maille.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 20
Dans le circuit de la REF _Ref51735003 \h \* MERGEFORMAT Figure 21, on ne peut pas ouvrir linterrupteur K (que lon représente tout de même en position repos soit ouvert). Cela ne pourrait se produire quà la seule condition I1 = - I2. Autrement, une tension tendant vers linfini apparaîtrait aux bornes de linterrupteur K.
Association interdite sous peine de tension tendant vers linfini aux bornes de K.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 21
Les seules associations possibles sont celles qui établissent de façon permanente ou transitoire des connexions entre un générateur de tension et un générateur de courant comme indiqué sur la REF _Ref51735041 \h \* MERGEFORMAT Figure 22.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 22
Les considérations précédentes sont à avoir en tête lors de létude de lélectronique de puissance notamment.
Equivalence entre générateur réel de tension et générateur réel de courant vu de lextérieur
Soit un générateur réel de tension de paramètres E0 et r0. Comment choisir les paramètres dun générateur réel de courant, I0 et R0 afin que les deux générateurs présentent les mêmes propriétés électriques vu des bornes extérieures A et B ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 23
Si les générateurs ont des propriétés identiques vu de lextérieur, leurs caractéristiques électriques doivent être confondues. Ces caractéristiques électriques sont les suivantes :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 24
Afin dobtenir la coïncidence des droites, nous devons avoir les égalités suivantes :
EMBED Equation.DSMT4 en remplaçant I0 obtenue par (1) dans (2), il vient : R0 = r0
Ainsi, léquivalence des générateurs est obtenue en choisissant pour le générateur réel de courant :
EMBED Equation.DSMT4 et R0 = r0.
On peut donc remplacer, dans les schémas, un générateur réel de tension par un générateur réel de courant et vice versa en respectant les conditions ci-dessus. Ce qui se passe à lintérieur des générateurs, une fois franchi les points A et B, nest pas identique dans les deux cas (le rendement notamment). Peu nous importe puisque nous nous intéressons à léquivalence vue de lextérieur.
Pour associer des générateurs de tension placés en parallèle, on pourra les transformer en générateur de courant ; de même, pour associer des générateurs de courant placés en série pourra-t-on les transformer en générateurs de tension.
Association de f.é.m. en série
Le générateur de tension équivalent à n générateurs de tension réels en série possède une f.é.m. égale à la somme des f.é.m. des n générateurs idéaux et une résistance interne égale à la somme des n résistances internes.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 25
Ainsi, le générateur équivalent au générateur de la REF _Ref51735102 \h \* MERGEFORMAT Figure 25 entre les points A et B possède une f.é.m. égale à la somme des f.é.m. : Eeq = E1 - E2 + E3, la résistance interne est la somme des résistances internes req = r1 + r2 + r3.
On appelle loi de Pouillet, la loi des mailles appliquées à un circuit fermé comportant en série des générateurs, des récepteurs et des résistances :
EMBED Equation.DSMT4
Association en parallèle de f.é.m.
Cas où les générateurs sont identiques
Figure SEQ Figure \* ARABIC 26
Comme les n branches sont identiques : EMBED Equation.DSMT4
Donc : EMBED Equation.DSMT4
Cas où les générateurs possèdent la même f.é.m. mais pas la même résistance interne
Figure SEQ Figure \* ARABIC 27
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4 , EMBED Equation.DSMT4 ,
, EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4
Cas où les générateurs sont différents
On remplace chaque générateur réel de tension par un générateur réel de courant équivalent :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 28
Sur la REF _Ref51747848 \h \* MERGEFORMAT Figure 28, on a placé le signe du générateur de tension E3 à linverse de celui des autres générateurs afin de bien faire comprendre que cela va donner un générateur de courant débitant une intensité dans le sens inverse de celles débitées par les autres générateurs de courant.
La transformation que nous venons deffectuer est connue sous le nom de théorème de Millman.
Ce théorème permet de calculer le potentiel inconnu sur la REF _Ref51748179 \h \* MERGEFORMAT Figure 29 , grâce à une formule assez simple.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 29
On détermine le générateur de courant équivalent (voir REF _Ref51747848 \h \* MERGEFORMAT Figure 28) et on applique la loi dOhm : EMBED Equation.DSMT4 :
EMBED Equation.DSMT4
Le terme EMBED Equation.DSMT4 a été placé dans la formule afin de bien montrer que la branche 4, qui ne comporte pas de générateur de tension, donne un générateur de courant équivalent qui débite 0 ampère. Ne pas oublier de compter la résistance r4 au dénominateur pour le calcul de la résistance équivalente.
On a inversé le signe du générateur E3 sur la REF _Ref51748179 \h \* MERGEFORMAT Figure 29 afin de bien montrer le signe à réserver au courant EMBED Equation.DSMT4 .
Point de fonctionnement
Lorsquun dipôle générateur est associé à un dipôle récepteur, la d.d.p. est commune aux deux dipôles ainsi que le courant électrique qui les traversent. Les valeurs de cette d.d.p. et de cette intensité sont les coordonnées du point dintersection des deux caractéristiques électriques que lon appelle « point de fonctionnement ».
Ainsi, le circuit de la REF _Ref57291886 \h \* MERGEFORMAT Figure 30 a un point de fonctionnement déterminé par lintersection des caractéristiques électriques comme le montre la REF _Ref57291960 \h \* MERGEFORMAT Figure 31.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 30
Figure SEQ Figure \* ARABIC 31
Sources liées ou contrôlées
Une source est qualifiée de "liée" ou de "contrôlée" lorsque sa f.é.m. ou le courant quelle débite dépend soit de la d.d.p. aux bornes dun autre élément du circuit, soit de lintensité du courant qui traverse un autre élément du circuit. Il existe ainsi quatre sortes de sources liées :
source de tension contrôlée par une tension (1),
source de tension contrôlée par un courant (2),
source de courant contrôlée par une tension (3),
source de courant contrôlé par un courant (4).
Les symboles, REF _Ref57379697 \h \* MERGEFORMAT Figure 32, des sources liées sont dérivés des symboles des sources de tension et des sources de courant dans lesquels on remplace les ronds par des carrés.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 32
Dans la REF _Ref57379697 \h \* MERGEFORMAT Figure 32, k et k sont des coefficients sans dimension tandis que k a la dimension dune résistance et que k possède la dimension dune conductance.
La REF _Ref57380834 \h \* MERGEFORMAT Figure 33 donne un exemple de source liée, il sagit du modèle électrique du transistor bipolaire où le courant collecteur émetteur est égal à celui qui circule entre la base et lémetteur multiplié par un coefficient constant (h21 ou (, gain du transistor).
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 33
Adaptation de résistance (ou de puissance)
Problème : On se donne un générateur réel de tension de caractéristiques E et r et on cherche quelle est la résistance R à brancher en parallèle afin que la puissance dissipée, par effet Joule, dans R soit maximale.
EMBED Equation.DSMT4
La courbe P = f(R) a lallure donnée par la REF _Ref51947601 \h \* MERGEFORMAT Figure 34.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 34
Pour R = 0, EMBED Equation.DSMT4 et la puissance dissipée dans R est nulle : EMBED Equation.DSMT4 . Lorsque R devient très grande, quelle tend vers linfini, la d.d.p. aux bornes de R vaut E, et légalité EMBED Equation.DSMT4 . Entre les deux valeurs 0, la puissance atteint un maximum.
Pour ce maximum, la dérivée de P par rapport à R est nulle. La valeur de R qui annule la dérivée de P est la valeur cherchée.
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4 EMBED Equation.DSMT4
Lorsque nous nous intéresserons aux impédances en alternatif, nous établirons la condition dadaptation des impédances, importantes notamment lorsque lon connecte des haut parleurs à un amplificateur afin que le rendement énergétique soit maximum.
Lorsque la condition dadaptation de résistance est réalisée, la puissance dissipée dans la résistance branchée aux bornes du générateur est :
EMBED Equation.DSMT4
Le rendement de lensemble générateur et récepteur est :
EMBED Equation.DSMT4
Exercices
1. Calculer I
2. Calculer I
3. Calculer R1 et R2 :
3.1.
3.2.
4. Calculer I dans la résistance de 18 ( :
5. Soit un générateur de f.é.m. E = 100 V et de résistance interne r. Déterminer la résistance interne r afin d'obtenir un rendement de :
80 % sous 1 A.
80 % sous 2 A.
90 % sous 1 A.
90 % sous 2 A.
6. Soit un générateur de tension de f.é.m. E = 80 V et de résistance interne r = 2 (. Déterminer l'ensemble des valeurs de l'intensité débitée par le générateur pour obtenir un rendement supérieur à 90 %.
7. Déterminer les générateurs équivalents entre les points A et B :
7.1.
7.2.
7.3.
8. Calculer le courant I, classer les appareils en générateurs et en récepteurs :
9. Déterminer le courant I dans le schéma de la REF _Ref57432250 \h \* MERGEFORMAT Figure 35.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 35
10. Calculer la tension U aux bornes du générateur de courant dans le schéma de la REF _Ref57432280 \h \* MERGEFORMAT Figure 36. Quel est le courant dans la résistance de 50 ( ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 36
11. Déterminer la tension U et le courant I dans le schéma de la REF _Ref57432301 \h \* MERGEFORMAT
Figure 37.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 37
Solutions :
1. EMBED Equation.DSMT4
2. EMBED Equation.DSMT4
3.1. EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4 .
3.2. EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4 .
4. EMBED Equation.DSMT4
5. Calculons le rendement : EMBED Equation.DSMT4 .
On trouve ainsi respectivement 20 (, 10 (, 10 (, et 5 (.
6. Calculons le rendement : EMBED Equation.DSMT4 . En supposant I tel que le rendement soit de 90 %, l'équation à résoudre est : EMBED Equation.DSMT4
La solution à retenir est évidemment I = 4 A (I = 0 A n'offre aucun intérêt). Un calcul simple ( si I = 1 A, EMBED Equation.DSMT4 ) montre que l'on doit choisir : I < 4 A.
7.
7.1.
7.2.
7.3.
8.1. I = 2 A
8.2. I = - 5 A
8.3. I = 2 A
8.4. I = 1 A
9. EMBED Equation.DSMT4
10. Le générateur de courant impose une intensité de 10 mA dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La résistance de 50 ( est traversée par ce courant. Elle est donc le siège d'une d.d.p. de 0,5 V.
Par conséquent, U = 5 + 0,5 = 5,5 V
11. Le générateur idéal de courant impose l'intensité dans la branche du milieu. Par conséquent, la résistance de 100 ( est le siège d'une d.d.p. de EMBED Equation.DSMT4 .
Le générateur de tension de 20 V imposant la d.d.p. aux bornes de la branche du milieu, on a :
EMBED Equation.DSMT4 .
La résistance de 50 ( à droite sur le schéma est soumise à une d.d.p. de 20 V. Elle est donc traversée par une intensité de EMBED Equation.DSMT4 .
La loi des nuds appliquée au nud situé au dessus du générateur de courant donne :
EMBED Equation.DSMT4
Calculs et association de résistances
Symbole dune résistance :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 38
Caractéristique électrique dune résistance
On appelle caractéristique électrique dun dipôle la relation existant entre la d.d.p. aux bornes du dipôle et le courant qui traverse le dipôle (u = f(i) ), ou bien la relation réciproque i = f(u).
Pour une résistance, la caractéristique électrique est une droite passant par lorigine :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 39
Résistance dun conducteur : cas dun matériau homogène à forme géométrique simple
Un fil électrique de longueur l, de section s et de résistivité ( possède une résistance électrique égale à : EMBED Equation.DSMT4 avec R en (, l longueur en m, s section en m2.
( sexprime en (.m (ohm . mètre).
On peut définir la résistivité dun matériau comme étant sa faculté à empêcher les électrons (ou plus généralement les charges électriques) de passer. ( dépend uniquement du matériau et de la température. Un corps sera dautant plus conducteur que sa résistivité sera faible.
On définit trois catégories de corps :
Les conducteurs ( < 10-6 (m.
Les semi-conducteurs 10-6 < ( < 1 (m.
Les isolants ( > 1 (m.
Leau distillée par exemple possède une conductivité de 105 (m, ce qui la classe parmi les isolants. Leau chargée dions peut être un assez bon conducteur.
Résistivité de quelques matériaux à 0°C :
ArgentAg1,5 10-8 (.mCuivreCu1,6 10-8 (.mAluminiumAl2,5 10-8 (.mTungstèneW5,6 10-8 (.mFerFe11 10-8 (.mPlatinePt11,5 10-8 (.mPlombPb22 10-8 (.mMercureHg95 10-8 (.m
Résistance entre prises de terre
Le sol, la terre possède une résistivité très élevée, comprise entre 5 et 5000 (.m suivant sa composition et son humidité. En tous les cas, la résistivité du sol est égal à plusieurs millions de fois celle du cuivre. Malgré cela, le sol constitue un excellent conducteur grâce à la section quasiment infinie quil offre au passage du courant électrique.
Le schéma de la REF _Ref75782181 \h \* MERGEFORMAT Figure 40 représente les prises de terre dune distribution électrique en régime de neutre TT. Ce qui signifie que le neutre du secondaire du transformateur de distribution est mis à la terre et que du côté des consommateurs, les masses des appareils électriques sont connectées à la terre via une prise de terre réalisée au niveau des maisons ou des immeubles.
On peut distinguer 4 résistances sur le circuit ci-dessous :
résistance des électrodes elles mêmes négligeable ;
résistance de contact entre les électrodes et le sol négligeable ;
résistance du sol dans une sphère dune dizaine de mètres entourant les électrodes importante (10 à 20 () ;
résistance du sol entre les sphères entourant les électrodes négligeable.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 40
Le sol nest pas un conducteur homogène et leffet de peau ne sapplique pas.
Leau de mer possède également une résistivité élevée, sa valeur moyenne est de 0,3 (.m. Pourtant, dans certaines applications de transport dénergie électrique en courant continu haute tension (continent île, en Suède notamment), la mer sert de deuxième conducteur. On économise ainsi, en courant continu, la fabrication et la pose dun second conducteur entre lîle à alimenter et le continent. Là aussi, le fait que les lignes de courant peuvent sépanouir dans une section énorme diminue la résistance du conducteur mer. La mer constituerait un conducteur beaucoup plus homogène que la terre, mais le courant que lon y fait passer est continu, leffet de peau ne vient donc pas réduire la section du conducteur mer.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 41
Variation de la résistivité et de la résistance en fonction de la température
Cas des conducteurs : on distingue deux zones.
Résistivité normale :
La résistivité augmente linéairement avec la température.
On a alors EMBED Equation.DSMT4 avec (t : résistivité à la température t en (m ; (0 : résistivité à 0°C en (m ; t : température exprimée en °Celsius et a : coefficient de température en (°C)-1.
MétalCoefficient de températureArgent0,004Cuivre0,004Aluminium0,004Fer0,0055
En négligeant les dilatations, on obtient alors :
EMBED Equation.DSMT4
Le constantan (Alliage de cuivre (de 50 à 60 %) et de nickel (de 40 à 50 %)) possède un coefficient de température très faible, il a donc une résistivité quasi-constante.
Supraconductivité
Le phénomène a été découvert en 1911 par Heike Kamerlingh Onnes (physiciens néerlandais (1853 1926), prix Nobel en 1913) alors quil étudiait le comportement de la matière autour du zéro absolu. En dessous dune certaine température proche du zéro absolu ((10°K), la résistivité de certains corps chute brutalement à une valeur quasiment nulle. Pour le plomb, par exemple, en dessous de 7,2°K la résistivité est nulle. On obtient la courbe suivante :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 42
La température de transition (TC) appelée température critique est très basse, proche du zéro absolu. Sous laction dun champ magnétique B, une substance à létat supraconducteur peut redevenir résistante. Il existe, pour chaque valeur de la température T, une valeur maximale BC (C comme critique) du champ magnétique qui provoque le retour du conducteur dans le domaine résistif.
Lorsque le supraconducteur est parcouru par un courant, celui-ci produit un champ magnétique qui peut provoquer le changement détat du supraconducteur. Il existe donc une densité de courant critique JC, le champ magnétique étant proportionnel au courant.
Cas des semi-conducteurs
On démontre que la résistance dun semi-conducteur décroît avec la température selon une loi exponentielle lorsque la température augmente. Cest le cas du silicium, du germanium par exemple : EMBED Equation.DSMT4
Cette variation rapide de résistance permet de réaliser des capteurs de température très sensibles, mais non linéaires (thermistances).
Figure SEQ Figure \* ARABIC 43
Leffet de peau
Leffet de peau est un phénomène dorigine électromagnétique qui napparaît pas lorsque le courant est constant et indépendant du temps. En régime variable, la densité de courant dans la section dun conducteur nest pas uniforme. Elle décroît de la surface vers le centre. Ainsi en régime sinusoïdal, la densité décroît selon la loi :
EMBED Equation.DSMT4 j0 est la densité de courant en surface, x la profondeur, ( est une constante appelée profondeur de pénétration qui dépend du matériau et de la fréquence du courant. Le tableau ci-dessous donne les valeurs de ( pour le cuivre :
Fréquence (Hz)501041061010(8,5 mm0,6 mm60 (m0,6 (m
A une profondeur x = 3(, la densité de courant j nest plus que les 5/100 de j0 ; si la profondeur est 5(, la densité j est inférieure à 0,01 j0. Un calcul montre que la section équivalente utile dun conducteur se réduit à un anneau dépaisseur (.
Ainsi, aux fréquences industrielles (50 Hz) les très gros conducteurs sont creux : il est inutile de leur donner des épaisseurs supérieures à 25 mm. Cest le cas des barres, conducteurs actifs des très grosses machines tournantes, de plus les conducteurs peuvent ainsi véhiculer un fluide réfrigérant.
En haute fréquence, les courants circulent uniquement à la surface des conducteurs, doù le nom deffet de peau. Cest, par exemple, le cas des antennes.
Les gros câbles de transport de lénergie électrique sont constitués de brins assez fins (< 25 mm).
Leffet de peau est utilisé lors du démarrage de certaines machines asynchrones dont les cages (rotors) sont spécialement conçues à cet effet. Le couple dune machine asynchrone est proportionnel à la résistance du rotor. Aussi, afin de disposer dun couple important au démarrage, il faudrait que la résistance du rotor soit maximum lors du démarrage. On y parvient en donnant aux barreaux conducteurs du rotor des formes comme celles ci-dessous :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 44
La fréquence des courants rotoriques est maximum au démarrage de la machine, et donc les courant rotoriques se répartissent à la surface des conducteurs de la cage. La section utile étant minimum, la résistance de ces conducteurs est maximum. Le couple est lui aussi maximum.
Une fois le démarrage effectué, le rotor tourne, la fréquence des courants rotoriques diminue et ils se répartissent plus en profondeur dans les conducteurs rotoriques. La section utile étant plus importante, la résistance de ces conducteurs diminue.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 45
Conductance et conductivité
La conductance est définit par EMBED Equation.DSMT4 , lunité SI de conductance est le siemens (symbole S), et 1 siemens = 1/ohm. Une résistance de 25 ( a une conductance de 1/25 siemens, ou 0,04 S.
La conductance dun groupe de résistances en parallèle est égale à la somme des conductances de chacune des résistances.
La conductivité est définit par EMBED Equation.DSMT4 en ((m)-1
Sil nexiste pas de bon conducteur de lélectricité entre deux points où règnent une d.d.p., le courant ne circulera sans doute pas. Néanmoins, si la d.d.p. est très importante, une étincelle, un arc électrique peuvent jaillir.
Associations de résistances
Résistances en série
Figure SEQ Figure \* ARABIC 46
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
De façon générale, on démontre par récurrence que EMBED Equation.DSMT4 pour des résistances en série.
Résistances en parallèle
Figure SEQ Figure \* ARABIC 47
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
On démontre par récurrence que EMBED Equation.DSMT4
Théorème de Kennelly
Le théorème de Kenelly permet de transformer 3 résistances disposées en triangle en 3 résistances disposées en étoile et réciproquement ( REF _Ref74892723 \h \* MERGEFORMAT Figure 48).
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 48
Afin que les deux réseaux soient équivalents, il doivent posséder la même résistance entre deux points pris 2 à 2 :
Entre 1 et 2 :
EMBED Equation.DSMT4 (1)
Entre 2 et 3 :
EMBED Equation.DSMT4 (2)
Entre 3 et 1 :
EMBED Equation.DSMT4 (3)
En sommant et retranchant les équations membre à membre :
(1) + (3) (2) EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
Ce sont surtout les trois formules ci-dessus (transformation triangle étoile) qui sont utiles. Elles se mémorisent aisément en remarquant que la résistance de létoile cherchée est égale au produit des deux résistances du triangle qui lentoure (on superpose létoile et le triangle et les points 1, 2, 3) sur la somme des résistances du triangle.
La transformation étoile triangle conduit aux formules :
EMBED Equation.DSMT4
Rhéostat et potentiomètre
Rhéostat et potentiomètre ont des buts bien distincts.
Un rhéostat est une résistance variable, on lutilise pour doser le courant qui passe dans un récepteur.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 49
Le but dun potentiomètre est, partant dune tension fixe U, dobtenir une tension variable entre 0 et U.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 50
Pour réaliser un rhéostat à partir dun potentiomètre, il suffit de relier le curseur mobile à une des extrémités comme lindique la REF _Ref74892810 \h \* MERGEFORMAT Figure 51 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 51
Si le récepteur, alimenté par le potentiomètre, demande des intensités de courants importantes, le rendement sera mauvais, dautant plus que la tension produite sera faible et que le courant aura à traverser une part importante de la résistance. Le montage potentiomètrique était utilisé, vers les années 1900, pour régler la vitesse des machines à courant continu propulsant les tramways. Le hacheur (montage appartenant à lélectronique de puissance) permet aujourdhui de régler la tension entre 0 et Umax avec un excellent rendement.
Diviseur de tension
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 52
Si le réseau est à vide ( i = 0 ), alors :
EMBED Equation.DSMT4
et EMBED Equation.DSMT4 EMBED Equation.DSMT4
Cas du diviseur de tension chargé :
Lorsquun récepteur est connecté au diviseur de tension, on ne peut plus négliger i absorbé par le récepteur ( REF _Ref74892929 \h \* MERGEFORMAT Figure 53).
Figure SEQ Figure \* ARABIC 53
On commence par calculer la résistance équivalente à R2 en parallèle avec R. La d.d.p. aux bornes et égale à cette résistance équivalente multipliée par le courant I, lui-même égale à la f.é.m. E divisée par la résistance totale (R plus la résistance équivalente à R2 en parallèle avec R).
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
Diviseur de courant
Figure SEQ Figure \* ARABIC 54
Il sagit de calculer les courants I1 et I2 en fonction du courant I et des résistances R1 et R2.
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
Le fait que la d.d.p. soit identique aux bornes des deux résistances peut sexpliquer à laide dun principe variationnel général qui sapplique aux circuits en courant continu : la distribution des courants dans un réseau, pour un courant dentrée I0 donné, est celle qui produit la dissipation dénergie totale par effet Joule la plus petite dans le réseau.
Où un principe variationnel général permet de retrouver une formule connue de la théorie des circuits électriques :
La REF _Ref116808337 \h Figure 55 montre deux résistances en parallèle, de valeurs R1 et R2. Le courant se divise entre elles, dune certaine façon. Les formules classiques établies en cours de circuit électrique permettent de calculer aisément les courants I1 et I2 qui les traversent en fonction de I0, R1 et R2.
Cependant, la condition I0 = I1 + I2 (loi des nuds) associée à la condition de dissipation minimum dénergie par effet Joule au sein des deux résistances R1 et R2 conduit aux mêmes valeurs des courants que celles que lon calcule à partir des formules ordinaires des circuits. Cela illustre un principe variationnel général qui sapplique aux circuits en courant continu : la distribution des courants dans le réseau, pour un courant dentrée I0 donné, est celle qui donne la dissipation dénergie totale la plus petite.
Ici : EMBED Equation.DSMT4
Or : EMBED Equation.DSMT4
La condition de dissipation minimum dénergie par effet Joule au sein des deux résistances R1 et R2 sécrit :
EMBED Equation.DSMT4 , avec EMBED Equation.DSMT4 , on a :
EMBED Equation.DSMT4
on retrouve :
EMBED Equation.DSMT4
Figure SEQ Figure \* ARABIC 55
Pont de Wheatstone
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 56
En insérant dans une branche du pont une résistance dépendant dun paramètre physique particulier (pression, température, etc), ce montage permet deffectuer des mesures très précises de grandeurs physiques.
On dit que ce pont est à léquilibre si i = 0 (le galvanomètre ne dévie pas).
Alors : VD = VC ,
donc : VA VD = VA - VC
et VD VB = VC - VB
donc : EMBED Equation.DSMT4
Soit : EMBED Equation.DSMT4
Application aux mesures de résistances
Soit une résistance inconnue X dont on souhaite déterminer la valeur, REF _Ref74893024 \h \* MERGEFORMAT Figure 57.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 57
On fait varier Rh jusquà obtenir léquilibre du pont. Alors X.R3 = R2.Rh
Soit : EMBED Equation.DSMT4
Exercices
1. On ferme le contact K à linstant t0. Dessiner lévolution de v(t).
SHAPE \* MERGEFORMAT
2. Déterminer I dans le schéma ci-dessous.
3. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
4. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
5. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
6. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
7. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
8. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
9. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
10. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
11. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
12. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
13. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
14. Déterminer la résistance équivalente entre A et B.
SHAPE \* MERGEFORMAT
15. Déterminer la résistance équivalente vue des points A et B.
16. Quelle est la résistance du réseau ci-dessous, vu des points A et B, lorsquil comporte une infinité de cellule R-r ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
17. Les résistances R identiques forment les montants de léchelle. Les résistances r, toutes égales, sont les barreaux. Quelle est la résistance du réseau ci-dessous, vu des points A et B, lorsquil comporte une infinité de cellule R-r ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Solutions
1. K étant ouvert, les deux résistances R forment un diviseur de tension par 2. La d.d.p. v(t) est égale à E/2. Si on ferme K, il ny a plus de diviseur de tension, la d.d.p. passe de E/2 à E.
Doù la forme de v(t) :
SHAPE \* MERGEFORMAT
2. EMBED Equation.DSMT4 EMBED Equation.DSMT4
3.
EMBED Equation.DSMT4
4.
EMBED Equation.DSMT4
5. En regroupant deux résistances en parallèle, de proche en proche, on obtient : Req = 4 (.
6.
EMBED Equation.DSMT4
7. Un premier regroupement des deux résistances de valeur 2R placées en parallèle donne :
Puis : EMBED Equation.DSMT4
8. On n'a pas intérêt à appliquer la transformation de Kenelly au triangle qui apparaît de prime abord. On peut appliquer Kenelly à un triangle formé de deux résistances horizontales et d'une résistance du triangle. On trouve : Req = R/2
9. Là aussi, il n'est pas nécessaire d'appliquer Kenelly à ce qui ressemble à un triangle mais n'en n'est pas un ! On trouve : EMBED Equation.DSMT4
10. Il faut réussir à voir que les trois résistances de 9( sont en parallèle, ainsi : Req = 3 (
11. EMBED Equation.DSMT4
12. Req = 3,95 (
13. Req = 10,4 (
14. Req = EMBED Equation.DSMT4
15. La méthode de résolution de ce problème peut être utilisée dans dautres domaines de la physique (chaîne infinie de lentille par exemple). Appelons Rinf la résistance du réseau infini que nous cherchons. Celle-ci ne change pas lorsque lon ajoute un nouvel élément R-r au début de la chaîne pour laugmenter dune unité.
Nous obtenons léquation suivante :
EMBED Equation.DSMT4
Soit : EMBED Equation.DSMT4
La solution EMBED Equation.DSMT4 , généralement négative, est à éliminer. Il ny a en effet aucune raison de trouver une résistance R < 0, cela naurait pas de signification.
Dans un réseau en échelle comme celui que lon vient détudier, une façon de le terminer, après quelques sections, sans introduire aucune erreur dans son atténuation, consiste à insérer une résistance de la valeur déterminée ci-dessus au bout des sections R-r.
Condensateurs
Un condensateur est un dispositif qui accumule de lénergie électrique dans un champ électrique (sous forme électrostatique). Il est formé de deux plaques conductrices appelées armatures séparées par un isolant (le diélectrique).
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 58
Capacité dun condensateur
Considérons un condensateur auquel on applique une d.d.p. V entre ses armatures. Les électrons vont circuler et saccumuler sur lune des armatures où une charge Q apparaîtra tandis que sur lautre armature une charge + Q saccumulera.
La charge Q est proportionnelle à la d.d.p. V.
On pose Q = C.V ou pour des d.d.p. dépendantes du temps : q = C.v
C sappelle la capacité du condensateur, elle sexprime en Farad (F) en lhonneur du physicien Faraday. Q ou q sexprime en Coulomb et V ou v en volt.
Energie emmagasinée par un condensateur chargé
Cest lénergie nécessaire pour charger le condensateur et que celui-ci restitue lorsquil se décharge. Cest une énergie électrostatique stockée dans le diélectrique du condensateur.
On a : EMBED Equation.DSMT4 W sexprime en Joule, C en Farad et V en volt.
Démonstration :
Soit q la quantité délectricité déjà emmagasinée à un instant donné, pendant la charge, et u la d.d.p. entre les armatures du condensateur à cet instant. On a : EMBED Equation.DSMT4 .
Pendant un intervalle de temps très petit dt, à partir de cet instant, le condensateur reçoit la charge dq. Cette charge est prise à lune des armatures pour être apportée sur lautre armature et subit donc une variation de potentiel u. Lénergie quil faut lui fournir est : EMBED Equation.DSMT4 , comme EMBED Equation.DSMT4 , il en résulte EMBED Equation.DSMT4 .
Lénergie totale emmagasinée est la somme de tous les dw depuis le début de la charge jusquau moment où sa valeur est Q :
EMBED Equation.DSMT4
En appelant V la d.d.p. finale régnant entre les deux armatures du condensateur.
Modèle hydraulique du condensateur :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 59
Un condensateur peut être assimilé à un réservoir de fluide sous pression, comme le montre la REF _Ref54409448 \h \* MERGEFORMAT Figure 59. Plus le volume du réservoir est important, plus grand est le volume de fluide stocké et donc lénergie. On a une analogie volume/capacité. La membrane peut se rompre si la différence de pression est trop importante, ceci est analogue au claquage du diélectrique dun condensateur chargé sous une d.d.p. trop importante. Grâce à la membrane, le condensateur introduit de « lélasticité » dans le circuit. Le fluide ne peut pas traverser le condensateur hydraulique, pas plus que le courant ne traverse un condensateur, la membrane len empêche comme le diélectrique empêche le courant de passer dune armature à lautre.
Le vase dexpansion à pression dazote dun circuit de chauffage central est un exemple de condensateur hydraulique. Il permet déviter les surpressions (analogues aux surtensions) dans le circuit en absorbant laugmentation de volume de leau qui chauffe.
Condensateur plan
La capacité sexprime par la formule :
EMBED Equation.DSMT4 avec S, surface dune armature en m2 ; e, épaisseur du diélectrique, en m ; et C en Farad.
(0 est la permittivité du vide et (r est la permittivité relative du diélectrique par rapport au vide.
EMBED Equation.DSMT4 unité SI.
Différentes valeurs de (r :
matériauair, videverrebakélitemicaeautitanate de baryum(r14 à 75 à 88801760
Le diélectrique est important : il augmente la capacité du condensateur et il augmente la d.d.p. maximale que peut supporter le condensateur.
Association de condensateur
En parallèle :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 60
On a : Q1 = C1.V, Q2 = C2.V , Q3 = C3.V sur chaque condensateur.
Le condensateur équivalent aura pour charge :
Q = Q1+Q2+Q3 = C1.V+ C2.V+ C3.V = (C1+ C2+ C3).V = Ceq.V.
Et donc : Ceq = C1+ C2+ C3.
Une démonstration par récurrence établirait :
EMBED Equation.DSMT4
En série :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 61
Sur la REF _Ref53664672 \h \* MERGEFORMAT Figure 61, il est essentiel de bien comprendre que toutes les armatures portent la même charge.
En effet, considérons les trois condensateurs de la REF _Ref53664672 \h \* MERGEFORMAT Figure 61 comme résultant dun condensateur unique chargé sous la d.d.p. V et dont on a écarté les armatures afin dinsérer dautres armatures, initialement non chargées, reliées entre elles comme le montre la REF _Ref53679105 \h \* MERGEFORMAT Figure 62. Chacune des deux armatures du condensateur initial portait une charge Q = C.V. En insérant le dispositif de la REF _Ref53679105 \h \* MERGEFORMAT Figure 62, chacune des nouvelles armatures acquière une charge, par influence électrostatique, égale à Q. Selon lécartement et la nature du diélectrique, on a formé trois condensateurs de capacité C1, C2, et C3.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 62
On a : EMBED Equation.DSMT4
Or, par le fait de linfluence de larmature dun condensateur sur celle du condensateur voisin, on a
Q1 = Q2 = Q3, doù :
EMBED Equation.DSMT4
Une démonstration par récurrence permettrait détablir : EMBED Equation.DSMT4
En série, la charge est commune, les d.d.p. sadditionnent.
Lorsque les condensateurs sont associés en série, ils prennent chacun la même charge Q. La différence de potentiel aux bornes de chacun deux, à la fin de la charge, est alors :
EMBED Equation.DSMT4 ou encore :
EMBED Equation.DSMT4 avec C : capacité équivalente à lensemble et V : d.d.p. aux bornes de lensemble.
Charge et décharge dun condensateur à tension constante
Charge dun condensateur à tension constante
On connecte un condensateur non chargé à une source de tension V0 à travers une résistance R.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 63
A linstant t = 0, on ferme linterrupteur K de la REF _Ref53729970 \h \* MERGEFORMAT Figure 63. Le condensateur va se charger.
En fin de charge, chaque armature du condensateur porte la charge Qf = C.V0, en valeur absolue.
Soit un instant t entre le début et la fin de la charge, soit q la charge du condensateur à cet instant, v la d.d.p. à ses bornes et i le courant qui circule dans le circuit à cet instant.
On a : EMBED Equation.DSMT4 et V0 = v + R.i. Or EMBED Equation.DSMT4 .
Donc : EMBED Equation.DSMT4 .
Doù on peut tirer : EMBED Equation.DSMT4 qui est une équation différentielle à variable séparées.
Evolution de la charge q portée par une armature du condensateur :
Multiplions les deux membres par EMBED Equation.DSMT4 : EMBED Equation.DSMT4 .
Intégrons : EMBED Equation.DSMT4 , où A est une constante dintégration.
Prenant lexponentielle des deux membres, il vient : EMBED Equation.DSMT4 , où B est une constante à déterminer par les conditions initiales.
Pour t = 0, q = 0 alors V0 = B.e0 doù : B = V0.
Donc EMBED Equation.DSMT4
Et donc : EMBED Equation.DSMT4
Cette expression permet de calculer q en fonction du temps.
Evolution de la d.d.p. v aux bornes du condensateur :
Si lon divise par C les deux membres de légalité précédente, il vient :
EMBED Equation.DSMT4
Cette égalité permet de calculer u en fonction du temps.
La charge q, comme la d.d.p. u, ont des évolutions exponentielles en fonction du temps comme le montre la REF _Ref53802047 \h \* MERGEFORMAT Figure 64.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 64
La constante de temps est ( = RC. En particulier, la tangente à lorigine est une droite passant par le point t = ( et q = CV0 ou u = V0.
Pour t = 5 RC, q = 0,9932(CV0, ou u = 0,9932(V0. On pourra considérer que la charge du condensateur est terminée, pratiquement, au bout de 5(.
Evolution du courant dans le circuit de charge
Juste après la fermeture de K, C est léquivalent dun conducteur sans résistance, lintensité est maximum, limitée seulement par R, et vaut imax = V0/R. Au fur et à mesure que C se charge, une f.c.é.m., qui diminue lintensité passant dans le circuit, apparaît à ses bornes. Lorsque le condensateur est complètement chargé, la d.d.p. à ses bornes est V0, et le courant dans le circuit est nul.
Le courant de charge passe dans les fils du circuit, mais pas à travers le condensateur qui possède un isolant électrique entre ses armatures. On commet souvent labus de langage : « le courant passant dans le condensateur », tout se passe comme si cest ce qui se passait, mais il faut être persuadé quaucun courant ne franchi le condensateur. Cest néanmoins une expression souvent utilisée car assez pratique.
Léquation de maille du circuit permet décrire : EMBED Equation.DSMT4 , en remplaçant u par son expression en fonction du temps que nous venons de déterminer :
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
Cette expression permet de calculer i en fonction du temps. La REF _Ref53810025 \h \* MERGEFORMAT Figure 65 montre lévolution de i en fonction de t.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 65
La tangente au point t = 0, imax = V0/R est une droite passant par t = ( et i = 0.
Ici aussi, i pourra être considérée comme nulle, en fait (1 0.9932 = 0,0068)(imax, au bout de 5.RC.
Décharge dun condensateur à tension constante
Soit un condensateur de capacité C, chargé sous la d.d.p. V0. Il contient une charge électrique
Q = C.V0. Déchargeons-le en le connectant à une résistance R en fermant linterrupteur K à t = 0, voir la REF _Ref53808834 \h \* MERGEFORMAT Figure 66.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 66
A un instant donné de la décharge, appelons i le courant dans le circuit, q la quantité délectricité restant dans le condensateur et u la d.d.p. à ses bornes.
La quantité délectricité transportée par le courant pendant un temps dt très petit est idt. Si dq est la variation de q pendant ce temps dt, on a :
i.dt = - dq, car dq est négatif (dq est la différence entre la nouvelle valeur de la charge et lancienne dt plus tôt).
On a dautre part : EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4 donc EMBED Equation.DSMT4 .
On peut donc écrire : EMBED Equation.DSMT4 ou EMBED Equation.DSMT4
Evolution de la charge en fonction du temps
Intégrons les deux membres de légalité ci-dessus en fonction du temps :
EMBED Equation.DSMT4 , où A est une constante dintégration.
En prenant lexponentiel des deux membres, il vient :
EMBED Equation.DSMT4 , avec eA = B.
Pour t= 0, on a q= CV0, doù CV0 = Be0 = B.
On a donc : EMBED Equation.DSMT4 expression qui donne q en fonction du temps.
Evolution de la d.d.p. u
En divisant par C les deux membres de légalité ci-dessus, il vient : EMBED Equation.DSMT4
Evolution du courant i dans le circuit
En divisant par R les deux membres de légalité donnant u, on a :
EMBED Equation.DSMT4
Les courbes dévolution de q, u et i ressemblent à celle de la REF _Ref53810025 \h \* MERGEFORMAT Figure 65.
Théoriquement il faut un temps infini pour charger complètement ou décharger complètement un condensateur. Pratiquement, nous considérerons que ces charges et décharge sont achevées au bout dun temps égal à 5.RC.
Par exemple, calculons le temps nécessaire à un condensateur de 1 microfarad pour se charger ou se décharger par lintermédiaire dune résistance de 1 mégohm.
Ce temps est égal à EMBED Equation.DSMT4 .
Charge dun condensateur : rendement en énergie
Soit V0, la d.d.p. au bornes du condensateur lorsque la charge est terminée et Q la quantité emmagasinée. Lénergie qua fournie la source est : EMBED Equation.DSMT4
Lénergie emmagasinée par le condensateur est EMBED Equation.DSMT4 .
Le rendement a donc pour valeur : EMBED Equation.DSMT4 soit 50%.
Lénergie perdue, EMBED Equation.DSMT4 , sest dissipée en chaleur dans les conducteurs de liaison reliant le condensateur à la source de tension V0 et dans les armatures, à lexception dune partie généralement négligeable qui sest dissipée sous forme de rayonnements électromagnétiques.
Charge dun condensateur à courant constant
Figure SEQ Figure \* ARABIC 67
En électronique, il est fréquemment fait usage du schéma de principe de la REF _Ref53817962 \h \* MERGEFORMAT Figure 67 afin dobtenir des tensions variant linéairement en fonction du temps (générateur de fonction, convertisseur analogique numérique simple ou double rampe etc.). Naturellement, le condensateur est périodiquement déchargé.
Evolution de la d.d.p. aux bornes du condensateur en fonction du temps
Si on considère le condensateur comme initialement déchargé, alors on a :
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
La REF _Ref53820466 \h \* MERGEFORMAT Figure 68 montre lévolution linéaire de la d.d.p. aux bornes dun condensateur chargé par un constant constant.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 68
Condensateur réel
Nous avons supposé jusquici que le diélectrique des condensateurs était un isolant parfait. Dans la réalité, le diélectrique se comporte toujours comme une résistance r qui relie les armatures. Bien que très grande, la valeur de cette résistance r nest pas infinie.
Lobtention du modèle électrique du condensateur réel est explicité par la REF _Ref53821575 \h \* MERGEFORMAT Figure 69 , cest un modèle simple. Des modèles plus complexes existent, nous nen parlerons pas ici.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 69
La résistance r est appelée résistance de fuite. Un condensateur est dautant meilleur que sa résistance de fuite est plus grande.
Alimenté par une tension alternative, lintensité absorbée par le condensateur sera déphasée en avance par rapport à la tension dalimentation, comme nous le verrons ultérieurement. Lintensité traversant la résistance r (appelée aussi résistance de perte) est en phase avec la tension. On peut tracer les deux vecteurs intensité comme indiqué REF _Ref53834070 \h \* MERGEFORMAT Figure 70. ( est appelé angle de perte.
Le condensateur réel se rapproche dautant plus du condensateur idéal (résistance de perte infinie) que langle de perte est petit et que ( se rapproche de 90°. On caractérise les condensateur en donnant la valeur de la tangente de langle de perte (.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 70
Phénomène de claquage diélectrique
On appelle claquage diélectrique dun diélectrique la perte subite de sa propriété isolante lorsquil est soumis à un champ électrique excessif. La rigidité diélectrique ou champ disruptif est la valeur maximale du champ auquel peut être soumis un diélectrique sans apparition dun claquage. Cette donnée est propre au diélectrique et sexprime en V/m. On a par exemple 3 MV/m pour lair, 10 à 15 MV/m pour la porcelaine et 40 à 100 MV/m pour le mica.
Pour un condensateur, lépaisseur du diélectrique implique la notion de tension de claquage, tension maximum que peut supporter le condensateur sous peine de voir le diélectrique perforé. Cela entraîne généralement la destruction du condensateur, sauf certain condensateur électrolytique capables de sauto cicatriser.
Exercices
AUTONUM On charge un condensateur de 400 (F sous 500 V. Calculer la charge Q prise par chacune des armatures et lénergie emmagasinée par le condensateur.
AUTONUM Calculer la capacité équivalente de lensemble de condensateurs de la REF _Ref54164218 \h \* MERGEFORMAT Figure 71. Quelle est la charge prise par chaque condensateur ? Quelle est la d.d.p. aux bornes de chacun ?
SHAPE \* MERGEFORMAT Figure SEQ Figure \* ARABIC 71
AUTONUM On charge un condensateur de 2 (F sous 1000 V. On lassocie en parallèle à un condensateur de 0,5 (F, initialement déchargé, en basculant le commutateur K. Calculer la charge totale du système et la d.d.p. qui apparaît aux bornes des condensateurs. Calculer lénergie emmagasinée par chaque condensateur et la perte dénergie due au regroupement.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 72
AUTONUM Calculer la capacité équivalente au groupement de condensateurs de la REF _Ref54165242 \h \* MERGEFORMAT Figure 73.
SHAPE \* MERGEFORMAT Figure SEQ Figure \* ARABIC 73
AUTONUM Calculer la capacité équivalente au groupement de condensateurs de la REF _Ref54165842 \h \* MERGEFORMAT Figure 74.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 74
AUTONUM Sur le schéma de la REF _Ref54168804 \h \* MERGEFORMAT Figure 75, C1 et C2 sont des condensateurs parfaits initialement non chargés. On charge C1 complètement à laide dune source de tension de f.é.m. E. C1 étant chargé, on lisole du générateur et, par le commutateur K, on le décharge sur C2 à travers une résistance R.
Quelle est lexpression de la charge de C2 en fonction du temps, en prenant comme instant initial, le moment où le commutateur K a été basculé sur le circuit R C2.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 75
7. Un condensateur est utilisé dans un petit automate programmable alimenté en 24 VDC pour le rendre insensible à des brèves coupures dalimentation.
La consommation de lautomate est de 200 mA. Le cahier des charges précise quune coupure dalimentation durant 200 ms ne doit pas perturber le fonctionnement.
Admettant quune baisse momentanée de tension de 2 V est acceptable, quel est la capacité minimum requise pour ce condensateur ?
Suggestion : Considérer l'automate comme un récepteur de courant idéal
8. Le circuit de la REF _Ref117575070 \h Figure 76 est en régime permanent. A linstant t = t0, on bascule le commutateur K.
A linstant t1 > t0 + 5RC, on rebascule le commutateur.
Tracer lallure de lévolution de v(t) à partir de t = t0 .
Figure SEQ Figure \* ARABIC 76
Solutions
1. La charge est égal à Q = C.V = 400.10-6(500 = 200 mC.
Lénergie emmagasinée est EMBED Equation.DSMT4 .
2. Les trois condensateurs sont en série, on a donc :
EMBED Equation.DSMT4
Chaque condensateur acquiert la d.d.p. : EMBED Equation.DSMT4 ,
Soit : EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
3. Le condensateur de 2 (F que lon charge sous 1000 V prend une charge de EMBED Equation.DSMT4 .
Cette charge se conserve lorsque lon relie le condensateur de 2 (F à celui de 0,5 (F. Le condensateur équivalent à lassociation en parallèle des deux condensateurs possède une capacité de 2 + 0,5 = 2,5 (F. La d.d.p. qui régnera aux bornes de ce condensateur sera de EMBED Equation.DSMT4 .
Avant que quon lait relié le condensateur de 2 (F au condensateur de 0,5 (F, lénergie emmagasinée par le condensateur de 2 (F est : EMBED Equation.DSMT4 .
Lénergie emmagasinée par le condensateur de 2 (F après quon lait relié au condensateur de 0,5 (F est : EMBED Equation.DSMT4 .
Lénergie emmagasinée par le condensateur de 0,5 (F après quon lait relié au condensateur de 2 (F est : EMBED Equation.DSMT4 .
La différence : EMBED Equation.DSMT4 sest dissipée par effet Joule dans les fils du circuit et dans les armatures et un peu par rayonnement électromagnétique.
Pour bien voir ce qui se passe dans cet exercice, il est intéressant de considérer l'analogie suivante :
Le condensateur de 2(F peut être assimilé à un réservoir de gaz comprimé d'un volume 2.V0 rempli de gaz sous la pression 1000.P0. La masse de gaz sous pression représente la charge électrique du condensateur de capacité 2(F. On relie ce réservoir à un autre réservoir, initialement vide, de volume 0,5.V0 par un tuyau. On visualise bien qu'en l'absence de fuite, la masse de gaz (la charge) demeure inchangée. On "sent" également que le gaz ayant plus de volume à occuper, sa pression (la d.d.p. aux bornes des condensateurs) va diminuer et sera inférieure à 1000.P0.
4. On soccupe dabord de la branche du haut dans laquelle on remplace par un condensateur équivalent les condensateurs de 5 et 20 (F en série sur la partie droite et les condensateurs de 8 et 15 (F qui sont en parallèle à celui de 30 (F. On obtient les condensateurs équivalents :
EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4
On obtient donc la REF _Ref54253845 \h \* MERGEFORMAT Figure 77 :
SHAPE \* MERGEFORMAT Figure SEQ Figure \* ARABIC 77
Ensuite on remplace les condensateurs de 30 et 5,21 (F qui sont en parallèle par un condensateur équivalent de 35,21 (F. Puis les 3 condensateurs en série de 10, 35,21 et 4 (F par un condensateur de EMBED Equation.DSMT4 .
Finalement, il ne reste plus quà remplacer les deux condensateurs en parallèle (2,64 et 5 (F) par un condensateur de capacité 2,64 + 5 = 7,64 (F.
La capacité équivalente est donc de 7,64 (F.
5. Une démarche identique conduit aux schémas suivants :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Le circuit se réduit alors à 2 condensateurs de 1 (F en parallèle, soit un condensateur équivalent de
2 (F.
6. Equation différentielle de la charge q2 :
A chaque instant : EMBED Equation.DSMT4 , dautre part : EMBED Equation.DSMT4
En posant EMBED Equation.DSMT4 (charge initiale de C1), on a Q = q1 + q2 (conservation de la charge électrique) ou q1 = Q q2 et en divisant par C1 :
EMBED Equation.DSMT4
Doù : EMBED Equation.DSMT4
Doù léquation différentielle : EMBED Equation.DSMT4
Loi de charge q2 :
Multipliant les deux membres de légalité ci-dessus par EMBED Equation.DSMT4 , il vient :
EMBED Equation.DSMT4
Intégrons chaque membre : EMBED Equation.DSMT4 (A constante dintégration)
Prenons lexponentielle de chacun des membres de légalité :
EMBED Equation.DSMT4 avec B = eA, constante à déterminer par les conditions initiales.
Pour t= 0, q2 = 0, EMBED Equation.DSMT4
Doù : EMBED Equation.DSMT4 , mais Q = C1.E
EMBED Equation.DSMT4 , la constante de temps est EMBED Equation.DSMT4
7. EMBED Equation.DSMT4
8. La charge q dune armature ne peut pas changer instantanément, il lui faut un temps de lordre de RC pour se modifier notablement. Ainsi, à EMBED Equation.DSMT4 , la charge du condensateur est toujours EMBED Equation.DSMT4 .
En basculant le commutateur, on fait passer le potentiel de larmature de gauche du potentiel E à 0.
La charge se conservant sur un très petit intervalle de temps, on a :
EMBED Equation.DSMT4
Doù : EMBED Equation.DSMT4
Larmature de gauche subit une brusque variation de potentiel de E, le potentiel de larmature de droite varie instantanément de la même quantité E.
Ensuite, le condensateur se déchargeant, le potentiel de larmature de droite va évoluer vers 0 de manière exponentielle.
Lorsque lon rebascule le commutateur, larmature de gauche voit sont potentiel passer de 0 à +E, larmature de droite fait de même. Puis le potentiel de larmature de droite redescend à 0 au fur et à mesure que le condensateur se charge. Au bout de 5RC, le potentiel de larmature de droite vaut à nouveau 0.
Inductances
Une inductance est un composant qui accumule de lénergie électrique dans un champ magnétique, ce faisant, elle soppose aux variations de lintensité du courant électrique.
Une inductance est constituée par un conducteur électrique enroulé de manière à former un certain nombre de spires, celles-ci peuvent être enroulées sur un noyau de matériau ferromagnétique comme le montre la REF _Ref54425167 \h \* MERGEFORMAT Figure 78.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 78
Linductance sexprime en Henry et se représente par la lettre L. Aux bornes dune inductance traversée par un courant dintensité variable en fonction du temps apparaît la f.é.m. : EMBED Equation.DSMT4
Convention de signe de e :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 79
EMBED Equation.DSMT4
Si le courant croît, EMBED Equation.DSMT4 et linductance est un récepteur siège dune force contre électromotrice suivant le sens indiqué à la REF _Ref180164716 \h Figure 80.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 80
Si le courant décroît, EMBED Equation.DSMT4 et e est une force électromotrice qui tend à empêcher la décroissance de lintensité suivant le sens indiqué à la REF _Ref180164747 \h Figure 81.
ou
Figure SEQ Figure \* ARABIC 81
Etablissement du courant dans une inductance, charge en énergie dune inductance
Considérons le schéma de la REF _Ref54428185 \h \* MERGEFORMAT Figure 82 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 82
A t = 0, on ferme linterrupteur K. Lintensité va croître de 0 à EMBED Equation.DSMT4 . Pendant la croissance de i, une f.c.é.m. e apparaît aux bornes de linductance, elle soppose à létablissement du courant i.
Les différentes d.d.p. apparaissent sur le schéma de la REF _Ref54428813 \h \* MERGEFORMAT Figure 83 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 83
Léquation de la maille de la REF _Ref54428813 \h \* MERGEFORMAT Figure 83 donne :
EMBED Equation.DSMT4
On reconnaît une équation différentielle du premier ordre. Nous avons résolu de telles équations dans le chapitre consacré aux condensateurs. La solution est :
EMBED Equation.DSMT4
La durée détablissement du courant électrique sera dautant plus longue que la constante de temps EMBED Equation.DSMT4 sera importante.
Comme on la vu dans le chapitre consacré aux condensateurs, on pourra considérer le courant comme ayant atteint sa valeur finale E/R au bout de 5 ( (à 1% près).
Lévolution de lintensité en fonction du temps est exponentielle, la REF _Ref54430628 \h \* MERGEFORMAT Figure 84 montre une telle croissance :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 84
Energie magnétique stockée dans linductance au cours de létablissement du courant
Soit t, un instant pendant la charge, pendant un intervalle de temps très petit dt, à partir de cet instant, linductance reçoit une énergie EMBED Equation.DSMT4
Lénergie totale emmagasinée est la somme de tous les dw depuis le début de la charge où i = 0 jusquau moment où sa valeur est I = E/R :
EMBED Equation.DSMT4
Ainsi, lénergie électrocinétique convertie en énergie magnétique stockée dans lespace dans et autour de linductance est :
EMBED Equation.DSMT4
Diminution du courant dans une inductance, décharge dune inductance
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 85
En basculant le commutateur K, on passe de la situation 1 à la situation 2 sur la REF _Ref54432341 \h \* MERGEFORMAT Figure 85. La f.c.é.m. aux bornes de linductance change de signe et se transforme en f.é.m.. Linductance va transformer lénergie magnétique stockée en énergie électrocinétique et prolonger ainsi le passage du courant.
Juste après le basculement du commutateur K, lintensité du courant électrique dans linductance possède la valeur quelle avait juste avant le basculement de celui-ci. Lintensité va diminuer jusquà la valeur 0. Soit i sa valeur à linstant t. Léquation de maille du circuit n°2 de la REF _Ref54432341 \h \* MERGEFORMAT Figure 85 donne :
EMBED Equation.DSMT4 , avec I0 valeur de lintensité dans linductance juste avant le basculement du commutateur. Si le régime permanent (grandeurs constantes indépendantes du temps) était atteint, alors I0 = E/R.
Lallure de la décroissance exponentielle de i est illustrée par la REF _Ref54435857 \h \* MERGEFORMAT Figure 86.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 86
On considère que le courant i est nul au bout de EMBED Equation.DSMT4 (en fait à 1% près).
Modèles électriques de linductance
Suivant la variation de lintensité dans linductance, celle-ci est équivalente à lun des trois dipôles de la REF _Ref54438686 \h \* MERGEFORMAT Figure 87 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 87
Linductance maintient le courant qui la traverse constant sur un intervalle de temps EMBED Equation.DSMT4 , elle est équivalente à un générateur de courant.
Modèle hydraulique de linductance
Une inductance placée dans un circuit électrique confère une « inertie » à celui-ci, comme nous allons lillustrer avec les deux exemples qui suivent :
Exemple n°1 : imaginez une très longue canalisation de diamètre important, transportant de leau. Supposons que leau se déplace rapidement dans la canalisation (quelques km/h). Si on ferme une vanne rapidement à une extrémité de la canalisation, la veine liquide va venir sécraser contre la vanne comme une voiture sécrase contre un mur. La pression va augmenter brutalement au niveau de la vanne et il est fort possible que la canalisation explose littéralement.
Le courant électrique dans un circuit doté dinductance possède un comportement analogue à leau de notre exemple. Ainsi il faudra faire dautant plus attention en ouvrant un interrupteur (fermer une vanne) que linductance du circuit sera importante.
Louverture du circuit va provoquer une surtension (surpression) dautant plus grande que linductance possède une forte valeur et que lintensité dans le circuit est élevée. Lors de louverture de linterrupteur, le risque est lapparition dune étincelle entre les contacts (usure de ceux-ci à la longue), voire dun arc électrique maintenant le circuit fermé.
Conduite forcée de la centrale électrique de l'Argentière la Bessée (Hautes Alpes) : en cas d'arrêt de la centrale, les vannes qui permettent dinterrompre larrivée deau à la centrale sont manuvrées « lentement ». Dans le cas dune fermeture rapide des vannes, il en résulterait une surpression destructrice appelée "coup de bélier" et du à la brusque transformation de l'énergie cinétique de la veine d'eau en énergie potentielle de pression. Dans le cas d'un fluide incompressible (eau) et de conduites aux parois rigides, la pression produite est énorme.
Exemple n°2 : une inductance peut être assimilée au rouet dune pompe centrifuge (roue à aube pour simplifier) relié non pas à un moteur mais à un volant dinertie, voir REF _Ref54439052 \h \* MERGEFORMAT Figure 88. Lorsquun débit de fluide sétablit dans le circuit, le rouet de la pompe soppose à la mise en mouvement de celui-ci, tout au moins au début.
Le fluide doit mettre le rouet en rotation, cest dautant plus difficile que le volant dinertie relié au rouet est gros (phénomène analogue à linductance qui soppose à létablissement dun courant). Lorsque le fluide a atteint un débit stable, le rouet de la pompe et son volant dinertie tournent sans présenter de résistance au fluide. Si le débit tend à diminuer, le volant dinertie entraîne le rouet qui pompe le fluide dans la direction initiale, ce qui tend à maintenir le débit inchangé (phénomène analogue à linductance qui tend à prolonger le passage dun courant).
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 88
Association dinductances
Lorsque quun circuit possède plusieurs inductances non couplées entre elles, il est possible de les associer à laide des règles suivantes :
inductances en série
SHAPE \* MERGEFORMAT
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
De façon générale, on démontre par récurrence que EMBED Equation.DSMT4 pour des inductances en série.
Inductances en parallèle
SHAPE \* MERGEFORMAT
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
On démontre par récurrence que EMBED Equation.DSMT4
Circuit LC : oscillations de lénergie
Soit le circuit de la REF _Ref86056815 \h Figure 89.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 89
On ferme linterrupteur K1, le condensateur C se charge sous la d.d.p. E. On ouvre ensuite K1. Puis on ferme K2.
Lénergie électrostatique du condensateur va se transformer en énergie électrocinétique. Un courant va sétablir dans linductance qui transforme cette énergie électrocinétique en énergie magnétique. Lorsque le condensateur sera déchargé (vC = 0), son énergie électrostatique sera nulle et à cet instant, lénergie magnétique de linductance sera maximale ainsi que le courant qui la traverse. Ce courant va charger le condensateur à linverse de sa polarité initiale. Lorsque lénergie magnétique de la bobine sera épuisée, lintensité dans le circuit sera nulle.
Mais, à cet instant, la d.d.p. aux bornes du condensateur sera maximum ainsi que lénergie électrostatique quil renferme. Lénergie va aller et venir du condensateur à linductance et de linductance au condensateur.
Si la résistance du circuit est nulle, il y a conservation de lénergie et lamplitude maximum des oscillations de tension et dintensité demeure constante dans le temps.
Calculons la période de ces oscillations :
Lénergie totale du système est constante et vaut : EMBED Equation.DSMT4
Cette énergie ne dépendant pas du temps, on a : EMBED Equation.DSMT4
Or : EMBED Equation.DSMT4
En remplaçant i et EMBED Equation.DSMT4 dans la dérivée de lénergie totale par rapport au temps, il vient :
EMBED Equation.DSMT4
La solution de cette équation différentielle du second ordre est : EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4 et EMBED Equation.DSMT4
En remplaçant q et EMBED Equation.DSMT4 par leur valeur en cos dans léquation différentielle, il vient :
EMBED Equation.DSMT4
La REF _Ref86057386 \h Figure 90 montre les 8 étapes dun même cycle doscillations dans le circuit de la REF _Ref86056815 \h Figure 89. Pour chacun des schémas, un bargraphe illustre le niveau de lénergie électrostatique WC et de lénergie magnétique WL emmagasinée. Les lignes du champ magnétique de linductance et les lignes du champ électrique du condensateur sont représentées.
1. Le condensateur porte une charge maximale, lintensité dans le circuit est nulle.
2. Le condensateur se décharge et lintensité augmente et circule dans le sens trigonométrique.
3. Le condensateur est complètement déchargé et lintensité est maximale dans le sens trigonométrique.
4. Le condensateur se charge, mais sa polarité est lopposé de celle de 1. et le courant diminue.
5. Le condensateur porte une charge maximale et une polarité opposé à celle de 1., le courant est nul.
6. Le condensateur se décharge et le courant augmente dans le sens des aiguilles d'une montre.
7. Le condensateur est complètement déchargé et le courant est maximum dans le sens des aiguilles d'une montre.
8. Le condensateur se charge et le courant diminue.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 90
Dans le cas où la résistance R du circuit nest pas nulle ( REF _Ref86062218 \h Figure 91), lénergie se dissipe plus ou moins rapidement hors du circuit par effet Joule et les oscillations voient leur amplitude diminuer (cf REF _Ref86062050 \h Figure 92).
Figure SEQ Figure \* ARABIC 91
Figure SEQ Figure \* ARABIC 92
La pseudo période du circuit est donnée par la formule :
EMBED Equation.DSMT4
Les analogies entre le monde de lélectricité et le monde de lhydraulique permettent souvent de mieux comprendre les phénomènes abstraits qui ont lieu dans les inductances ou les condensateurs.
Les pages qui suivent décrivent un montage électrique illustrant de manière remarquable lutilisation de linductance et du condensateur : le « hacheur survolteur » et son équivalent hydraulique « le bélier hydraulique ». Il existe une analogie parfaite entre les deux dispositifs.
Voyons tout dabord le dispositif hydraulique plus « concret », plus facile à comprendre que son homologue électrique :
Le bélier hydraulique
Le bélier hydraulique est une pompe qui tire son énergie de l'énergie cinétique de l'eau qui coule. Il fut inventé en 1796 par Joseph Montgolfier, l'aîné des frères inventeurs du célèbre ballon et par son fils Pierre.
Principe de fonctionnement
Un bélier hydraulique est constitué d'une conduite en matériau non élastique dite "conduite motrice", dont l'une des extrémités débouche dans un réservoir d'eau via un clapet anti-retour et dont l'autre extrémité est munie d'un "clapet à impulsion".
L'eau s'écoule dans la "conduite motrice". L'eau, présente dans la conduite, possède une masse égale au volume de la conduite par la masse volumique de l'eau. Le volume de la conduite est égal à la longueur de la conduite par la section du tuyau. La veine liquide possède une énergie cinétique égale au demi produit de la masse de l'eau par la vitesse de cette eau au carré.
L'eau sort par le clapet d'impulsion jusqu'à ce qu'elle atteigne une vitesse critique pour laquelle le clapet se ferme brutalement. En effet, au-delà d'une certaine vitesse, la force exercée par l'eau sur le dessous du clapet devient supérieure au poids du clapet ou à la pression exercée par un ressort de rappel taré. Cette force est proportionnelle au produit de la surface sur clapet par la vitesse de l'eau.
La brutale fermeture du clapet produit une brusque augmentation de pression dans la "conduite motrice".
Cela est du au fait que la veine liquide est stoppée brusquement, son énergie cinétique est alors convertie en énergie potentielle, la pression augmente instantanément et énormément.
Cela permet à une partie de l'eau de la conduite de repousser un clapet anti-retour et d'admettre dans un réservoir d'air fermé (une cloche en fonte) un peu d'eau. Dès que la pression dans la conduite d'entraînement diminue, le clapet anti-retour se referme et le clapet d'impulsion s'ouvre de nouveau. La veine liquide, qui peut s'écouler à nouveau, reprend de la vitesse et le cycle se répète.
La longueur de la conduite motrice et la course des clapets sont en général réglées de façon à ce qu'il y ait de 20 à 60 cycles par minute. L'eau entrant dans le réservoir d'air, la pression d'air augmente et chasse l'eau dans une conduite de refoulement, alimentant un réservoir qui est situé à un niveau plus élevé que celui du réservoir d'alimentation.
Afin d'augmenter l'énergie cinétique de l'eau, la conduite motrice est la plus droite possible et ses parois sont le plus rigide possible pour ne pas absorber la surpression lors de la fermeture du clapet à impulsion.
Les béliers hydrauliques peuvent fonctionner avec une très faible hauteur de chute, ne dépassant pas parfois 30 cm, et peuvent élever de l'eau à des hauteurs allant jusqu'à 100 m.
Ils fonctionnent sans source extérieure d'énergie et ne nécessitent qu'un très faible entretien. La durée de vie des clapets est couramment de 10 à 30 ans, et certains béliers hydrauliques ont fonctionné pendant plus de 100 ans.
Pour donner un ordre d'idée du rendement, rapport entre l'eau "gaspillée", qui coule par le "clapet d'impulsion" et l'eau pompée qui rentre dans le réservoir, disons qu'il faut environ 100 litres d'eau qui coule pour élever 20 litres d'eau.
Installation typique
Le fonctionnement en 5 schémas :
Principe de fonctionnement du bélier hydraulique, étape 1 :
L'eau s'écoule de la conduite motrice au-dehors du bélier hydraulique et prend de la vitesse.
Le clapet anti-retour est fermé, le clapet à impulsion ouvert.
Principe de fonctionnement du bélier hydraulique, étape 2 :
L'eau a une vitesse suffisante pour soulever le clapet à impulsion ce qui entraîne la fermeture de ce dernier. La veine liquide qui possédait une certaine vitesse est stoppée net, ce qui qui entraîne une énorme surpression à l'intérieur du bélier hydraulique. Le clapet anti-retour s'ouvre car la surpression multipliée par la surface du siège du clapet anti-retour crée une force bien supérieure à la force qui le maintenait appliqué sur son siège.
Principe de fonctionnement du bélier hydraulique, étape 3 :
Le clapet anti-retour étant ouvert, la pression à l'intérieur de la conduite motrice étant supérieure à celle régnant dans la cloche en fonte, de l'eau pénètre dans la cloche, l'air de la cloche se comprime.
Principe de fonctionnement du bélier hydraulique, étape 4 :
Au fur et à mesure que de l'eau rentre dans la cloche, la surpression dans la conduite motrice diminue. Le clapet anti-retour se referme. L'eau qui a pénétré dans la cloche en fonte est refoulée dans la conduite menant au réservoir.
Principe de fonctionnement du bélier hydraulique, étape 5 :
La pression dans la conduite motrice est redevenue égale à la pression atmosphérique, le clapet à impulsion s'ouvre et le cycle recommence.
Le Hacheur survolteur
Le hacheur survolteur est un dispositif qui permet d'obtenir des différences de potentiel plus élevées que celle fournie par le générateur qui fournit l'énergie, cela sans transformateur. La tension est continue, même si elle est "hachée" par l'interrupteur électronique.
Ce montage peut fournir des tensions très élevée, on peut ainsi passer des 9 volts fournis par une pile à 100000 volts et plus, ce qui est le cas pour les armes électriques "non léthales" qui équipent certaines forces de police.
Schéma de principe du hacheur survolteur
Principe de fonctionnement du "bélier électrique" ou hacheur survolteur, étape 1 :
L'interrupteur correspondant au clapet à impulsion est fermé. Le courant circule et l'inductance se charge en énergie magnétique EMBED Equation.DSMT4 analogue à l'énergie cinétique de la veine liquide EMBED Equation.DSMT4 .
Principe de fonctionnement du "bélier électrique" ou hacheur survolteur, étape 2 :
L'interrupteur correspondant au clapet à impulsion est ouvert par l'électronique de commande. Le passage du courant est brutalement interrompu comme la veine liquide qui vient s'écraser sur le clapet à impulsion fermé. L'inductance qui essaie de prolonger le passage du courant (inertie) est le siège d'une d.d.p. EMBED Equation.DSMT4 à ses bornes, dans un sens tel que cette d.d.p. "pousse", maintienne le courant à sa valeur initiale (loi de Lenz). Cette surpression électrique, cette surtension permet douvrir le clapet anti-retour, c'est-à-dire que la diode devient conductrice.
On a EMBED Equation.DSMT4
Dans un montage réel, E est toujours plus petit que EMBED Equation.DSMT4 car le montage débite de l'énergie vers un ou des récepteurs, la d.d.p. aux bornes du condensateur a tendance à diminuer.
Le débit du bélier hydraulique n'est pas conséquent ni constant, il est saccadé au rythme des coups de bélier. Il est donc nécessaire d'accumuler l'eau dans un réservoir. Cela permet de fournir un débit important à condition toutefois de ne pas tirer de l'eau jusqu'à vider le réservoir !
Principe de fonctionnement du "bélier électrique" ou hacheur survolteur, étape 3 :
La f.é.m. du générateur et celle de l'inductance sont en série et permette le passage d'une impulsion de courant vers le condensateur. Il y a ainsi transfert d'un peu d'énergie du générateur vers le condensateur. Avant que l'inductance ne soit totalement vidée de son énergie, l'interrupteur jouant le rôle du clapet à impulsion est refermé par l'électronique de commande et le cycle recommence.
Le condensateur joue le rôle d'un réservoir d'énergie électrique à haute tension. Ce réservoir alimente un ou des récepteurs. Comme le réservoir d'eau rempli sans arrêt par le bélier hydraulique, il est rechargé sans arrêt par le hacheur survolteur.
Exercices sur les régimes transitoires dans les circuits comportant des condensateurs et des inductances
1. Quel sera lintensité du courant circulant dans le circuit du condensateur à t = 0, si ce dernier porte une charge nulle à t = 0 et si la tension à ses bornes évolue comme indiqué sur la REF _Ref52452377 \h \* MERGEFORMAT Figure 93 ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 93
2. Lintensité circulant dans un condensateur idéal a lallure indiquée REF _Ref52453114 \h \* MERGEFORMAT Figure 94 . Quelle sera lallure de la tension v(t) aux bornes du condensateur ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 94
3. Lintensité circulant dans une inductance a lallure indiquée REF _Ref52513881 \h \* MERGEFORMAT Figure 95. Quelle sera la forme de la tension à ses bornes en fonction du temps ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 95
4. La REF _Ref52515538 \h \* MERGEFORMAT Figure 96 possède un dipôle inconnu X. A linstant t0, on ferme linterrupteur K. Lévolution de la tension aux bornes du dipôle inconnu est donnée par la REF _Ref52515538 \h \* MERGEFORMAT Figure 96. Quelle est la nature du dipôle X, une résistance, un condensateur, une inductance ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 96
5. La REF _Ref52516261 \h \* MERGEFORMAT Figure 97 possède un dipôle inconnu X. A linstant t0, on ferme linterrupteur K. Lévolution de la tension aux bornes du dipôle inconnu est donnée par la REF _Ref52516261 \h \* MERGEFORMAT Figure 97. Quelle est la nature du dipôle X, une résistance, un condensateur, une inductance ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 97
6. Dessiner lévolution de la tension v(t) pour les deux circuits des REF _Ref53376603 \h \* MERGEFORMAT Figure 98 et REF _Ref52516725 \h \* MERGEFORMAT Figure 99 lorsque lon manuvre linterrupteur K à linstant t0.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 98
Figure SEQ Figure \* ARABIC 99
AUTONUM \* Arabic On considère le schéma de la REF _Ref52513929 \h \* MERGEFORMAT Figure 100 où X est un dipôle inconnu idéal et où R est une résistance de très faible valeur. Un oscilloscope permet dobserver vR et vX. Quel est le dipôle inconnu X : une résistance, une inductance, un condensateur ?
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 100
AUTONUM Le circuit de la REF _Ref52517613 \h \* MERGEFORMAT Figure 101 se trouvant en régime permanent, quelle est la valeur de lintensité passant dans linductance avant louverture de K. On ouvre linterrupteur K à t = t0. Quelle est lintensité passant dans linductance après louverture de K, une fois atteint le nouveau régime permanent ? Quelle est la valeur de EMBED Equation.DSMT4 dans linductance, immédiatement après louverture de K ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 101
AUTONUM Le commutateur K de la REF _Ref52519915 \h \* MERGEFORMAT Figure 102 est manuvré à t0, dessiner lallure de la tension v(t).
Figure SEQ Figure \* ARABIC 102
AUTONUM On manoeuvre le commutateur K de la REF _Ref52520413 \h \* MERGEFORMAT Figure 103 à linstant t0. Que vaut EMBED Equation.DSMT4 ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 103
AUTONUM On ouvre linterrupteur de la REF _Ref52521258 \h \* MERGEFORMAT Figure 104 à linstant t0. Quelle est alors la valeur de i(t), intensité passant dans les conducteurs du condensateur ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 104
AUTONUM Le circuit de la REF _Ref52521928 \h \* MERGEFORMAT Figure 105 est en régime permanent, interrupteur K ouvert. Linterrupteur K est fermé à t = t0. Le condensateur est initialement déchargé, déterminer l'évolution de la d.d.p. aux bornes du condensateur de t = t0 à t très grand.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 105
AUTONUM Le commutateur de la REF _Ref52528868 \h \* MERGEFORMAT Figure 106 est manuvré à linstant t = t0. Déterminer lintensité du courant électrique traversant la branche contenant la résistance et linductance avant cet instant et juste après cet instant. Quelle sera la valeur de cette intensité une fois le régime permanent établi ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 106
AUTONUM La REF _Ref52860245 \h \* MERGEFORMAT Figure 107 possède un dipôle inconnu X. A linstant t0, on ferme linterrupteur K. Lévolution de la tension aux bornes du dipôle inconnu est donnée par la REF _Ref52860245 \h Figure 107. Quelle est la nature du dipôle X, une résistance, un condensateur, une inductance ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 107
AUTONUM La REF _Ref53221208 \h \* MERGEFORMAT Figure 108 REF _Ref52515538 \h \* MERGEFORMAT Figure 96 possède un dipôle inconnu X. A linstant t0, on ferme linterrupteur K. Lévolution de la tension aux bornes dune très faible résistance r est donnée par la REF _Ref53221208 \h \* MERGEFORMAT Figure 108. Quelle est la nature du dipôle X, une résistance, un condensateur, une inductance ?
Figure SEQ Figure \* ARABIC 108
AUTONUM Placer une diode de roue libre sur le schéma de la REF _Ref53199314 \h \* MERGEFORMAT Figure 109 afin déviter lapparition détincelles aux bornes de linterrupteur K.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 109
AUTONUM Indiquer la nature du générateur nécessaire afin dobtenir une variation linéaire de la tension v(t) aux bornes du condensateur C en fonction du temps.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 110
18. Utilisation des condensateurs : les pompes de charge
Lorsqu'on utilise un amplificateur opérationnel dans un montage de taille réduite et fonctionnant sur pile, on est souvent confronté au problème de l'alimentation négative, surtout si l'on souhaite bénéficier d'une dynamique maximale, ce qui exclue la polarisation à la demi tension d'alimentation.
S'il n'est pas possible d'ajouter une pile supplémentaire et que la consommation ne dépasse pas quelques milliampères côté négatif, on peut alors faire appel à la "pompe de charge" ci-dessous.
La REF _Ref53288191 \h \* MERGEFORMAT Figure 111 montre que le but recherché peut être obtenu en associant un oscillateur et un doubleur de tension, qui met en uvre deux diodes et deux condensateurs.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 111
Expliquer, au moyen de schémas simples, lobtention dune tension négative U2.
19. Dans la REF _Ref86049959 \h \* MERGEFORMAT Figure 112 le condensateur n°1 (C1 = 900 (F) est chargé sous une d.d.p. initiale de 100 V et le condensateur n°2 (C2 = 100 (F) nest pas chargé. Linductance a une valeur de 10,0 H. Décrivez en détail comment on pourrait conférer une d.d.p. de 300 V au condensateur n°2 en manipulant les interrupteurs K1 et K2.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 112
20. Un condensateur de 20 (F est chargé jusquà ce que la d.d.p. entre armatures atteigne 100 V. La source de tension est déconnectée une fois le condensateur chargé. Cela fait, on connecte le condensateur chargé à une inductance en série avec celui-ci. Linductance a une valeur de 10 mH. Des oscillations se produisent. En négligeant la résistance électrique de la maille condensateur inductance, quelle est lintensité maximale de lintensité du courant électrique dans linductance ?
Solutions :
1. Pour un condensateur, la d.d.p. entre les armatures v est reliée à q, charge portée par une de celles ci par la relation : EMBED Equation.DSMT4 .
Ici, la d.d.p. évolue linéairement en fonction du temps et croît de 10 V en 5 s, doù :
EMBED Equation.DSMT4 .
2. La relation vue à la question précédente nous permet de déterminer v(t) en fonction de i(t) :
EMBED Equation.DSMT4 .
En intégrant la courbe de i(t), on obtient v(t) (courbe en pointillé) REF _Ref53199484 \h \* MERGEFORMAT Figure 113 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 113
3. Pour une inductance, la relation à considérer est : EMBED Equation.DSMT4 , e étant la d.d.p. aux bornes de linductance.
e(t) (courbe en pointillé) sera obtenue en prenant lopposé de la dérivée de i(t) REF _Ref53199511 \h \* MERGEFORMAT Figure 114 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 114
4. Il faut examiner ce qui se passe lorsque t< 0 et lorsque t( (. Lorsque t< 0, la tension aux bornes est nulle. On ne peut rien en conclure, le dipôle pourrait très bien être une résistance (d.d.p. aux bornes nulle si courant nul), une inductance, ou un condensateur déchargé.
Après t0, la d.d.p varie exponentiellement, puis, lorsque t devient très grand, elle demeure constante.
Cette variation exponentielle écarte la résistance pour laquelle on aurait une variation de tension présentant un front vertical. Une inductance présenterait une d.d.p. qui redeviendrait nulle une fois le courant établi à une valeur constante.
Cest lallure de lévolution de la d.d.p. aux bornes dun condensateur qui se charge. Le dipôle inconnu est un condensateur.
5. Il faut examiner ce qui se passe lorsque t< 0 et lorsque t((. Lorsque t< 0, la d.d.p. aux bornes du dipôle est égale à E et elle décroît exponentiellement jusquà 0 lorsque t croît. La décroissance exponentielle écarte la résistance. La d.d.p. aux bornes dun condensateur devient non nulle et constante lorsquil est chargé à tension constante à travers une résistance et que t((, ce nest donc pas un condensateur. Cest lallure de la d.d.p. aux bornes dune inductance à travers laquelle un courant sétablit. Le dipôle est une inductance.
6. Circuit REF _Ref53376603 \h \* MERGEFORMAT Figure 98 : En fait, si on néglige la résistance des conducteurs, la maille de charge ou de décharge du condensateur ne contient pas de résistance. Ainsi la tension aux bornes du condensateur peut varier en des temps extrêmement court. Les fronts de montée ou de descente de la d.d.p. aux bornes du condensateur sont verticaux sur la REF _Ref53199554 \h \* MERGEFORMAT Figure 115 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 115
Circuit REF _Ref52516725 \h \* MERGEFORMAT Figure 99 : Le circuit de charge ou de décharge comporte une résistance. Lévolution de la tension est une exponentielle, solution dune équation différentielle du premier ordre, voir la REF _Ref53199595 \h \* MERGEFORMAT Figure 116 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 116
7. La tension observée aux bornes de R, de très faible valeur, est limage de i(t). On constate que cette tension est la dérivée des créneaux fournis par le générateur de tension. Cela fait songer à EMBED Equation.DSMT4 , relation entre le courant passant dans le circuit dalimentation dun condensateur et v(t) la d.d.p. aux bornes de ce condensateur. Ainsi le dipôle inconnu est un condensateur.
8. En régime permanent, une inductance est équivalente à un fil sans résistance. Linductance court-circuite la résistance de 20 (. Lintensité nest limitée que par la résistance de 10 (, donc : EMBED Equation.DSMT4 .
Après louverture de K, linductance va se décharger de son énergie magnétique EMBED Equation.DSMT4 et transformer celle-ci en énergie électrocinétique afin de prolonger le passage du courant en son sein.
Mais la présence dun élément dissipatif, la résistance de 20 ( fait que le courant va retomber à 0 A au bout dun temps égal à environ EMBED Equation.DSMT4 .
Immédiatement après la fermeture de K, la maille de circulation du courant est celle de la REF _Ref53199406 \h \* MERGEFORMAT Figure 117 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 117
Le courant conserve sa valeur de 4 A juste après louverture de K, créant aux bornes de la résistance de 20 ( une d.d.p. de 80 V.
EMBED Equation.DSMT4 . Cest la pente de la tangente à lexponentielle de i(t) au point t0 correspondant à louverture de K, voir REF _Ref53199647 \h \* MERGEFORMAT Figure 118 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 118
9. Avant la manoeuvre de K, le condensateur est chargé sous la d.d.p. E. Après avoir manuvré K, le condensateur va se décharger à travers R, voir REF _Ref53199675 \h \* MERGEFORMAT Figure 119 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 119
Lévolution de la tension v(t) est donc celle dun condensateur qui se décharge ; au bout de 5RC, la d.d ;p. aux bornes du condensateur pourra être considérée comme nulle. Voir v(t) à la REF _Ref53199720 \h \* MERGEFORMAT Figure 120 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 120
10. Avant la manuvre de K le condensateur sest chargé sous la tension 50 V, comme le montre la REF _Ref53200294 \h \* MERGEFORMAT Figure 121 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 121
La REF _Ref53200594 \h \* MERGEFORMAT Figure 122 montre la maille de décharge du condensateur juste après la manuvre de K :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 122
Lintensité du courant dans la résistance de 5 ( est à ce moment là : EMBED Equation.DSMT4 .
EMBED Equation.DSMT4 .
Cette pente est négative puisque v(t) décroît vers 0. Le condensateur sera déchargé au bout denviron 5RC = 250 (s.
11. Avant louverture de K, le condensateur sest chargé sous une d.d.p. de 20 V, les deux résistances de 5 ( formant un diviseur de tension par 2, comme lindique la REF _Ref53202132 \h \* MERGEFORMAT Figure 123 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 123
Après louverture de K, le condensateur se décharge dans la maille indiquée REF _Ref53204262 \h \* MERGEFORMAT Figure 124 avec une d.d.p. initiale de 20 V. lintensité initiale de décharge du condensateur est donc de 4 A.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 124
12. En régime permanent, lintensité dans linductance, qui se comporte comme un conducteur dénué de résistance, est de 40/2 = 20 A. Le condensateur initialement déchargé se comporte comme un court-circuit. La REF _Ref53205459 \h \* MERGEFORMAT Figure 125 montre les circuits équivalents successifs que lon peut construire à linstant t0+ juste après la fermeture de K.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 125
La d.d.p. aux bornes de linductance est nulle en régime permanent, elle demeure nulle après la fermeture de linterrupteur K, le condensateur étant initialement déchargé.
13. Avant la manuvre de K, lintensité dans linductance vaut 40/10 = 4 A. Juste après la manuvre de K, linductance peut être modélisée par un générateur de courant qui maintient cette intensité constante. La d.d.p. aux bornes de linductance monte instantanément à 40 + 10(4 = 80 V.
Pour maintenir lintensité à cette valeur, linductance transforme lénergie magnétique quelle avait stockée en énergie électrocinétique. Lénergie magnétique stockée nétant pas infinie, lintensité prolongée par linductance diminue, sannule (au bout de EMBED Equation.DSMT4 ) change de sens et croît exponentiellement, voir la REF _Ref53217388 \h \* MERGEFORMAT Figure 126 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 126
Lintensité dans linductance a donc lallure de la REF _Ref53218416 \h \* MERGEFORMAT Figure 127 :
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 127
14. Il faut examiner ce qui se passe lorsque t< 0 et lorsque t((. Lorsque t< 0, la tension aux bornes de la résistance donne limage de lintensité passant dans le dipôle. On constate que lintensité est nulle lorsque t< t0, quelle croît exponentiellement après t0 et demeure constante lorsque t devient très grand. Le dipôle ne peut donc pas être un condensateur puisque le courant serait nul pour t ((. La croissance exponentielle écarte aussi la résistance. Cest lallure de létablissement du courant dans une inductance. Le dipôle inconnu est une inductance.
15. Il faut examiner ce qui se passe lorsque t< 0 et lorsque t((. Lorsque t< 0, la tension aux bornes de la résistance donne limage de lintensité passant dans le dipôle. On constate que lintensité est nulle lorsque t< t0, quelle croît brutalement (front vertical) en t0. Ensuite, lintensité décroît exponentiellement et tend vers 0 lorsque t devient très grand. La décroissance exponentielle élimine la résistance pour laquelle la décroissance se ferait à front verticale. Le dipôle ne peut donc pas être une inductance puisque le courant serait constant et non nul pour t ((. Cest lallure du courant de charge dans un condensateur. Le dipôle inconnu est un condensateur.
16. La diode de roue libre ne doit pas court-circuiter le générateur de tension lorsque K est fermé, la cathode sera donc « face au pôle plus ». La diode doit dissiper lénergie contenue dans linductance lors de louverture de K, elle sera donc branchée en parallèle sur linductance comme lindique la REF _Ref53222022 \h \* MERGEFORMAT Figure 128 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 128
17. EMBED Equation.DSMT4 . Si v(t) est linéaire, alors EMBED Equation.DSMT4 .
Le générateur inconnu est donc un générateur de courant (voir REF _Ref53288852 \h \* MERGEFORMAT Figure 129 ). En électronique, on emploie couramment des générateurs de courant à base de transistor bipolaire afin de générer des dents de scie bien rectiligne ; par exemple dans les convertisseurs analogiques numériques simple ou double rampe.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 129
18. Pour comprendre comment s'effectue l'inversion de polarité, nous supposerons que le montage est mis sous tension à l'instant origine t = 0, que l'oscillateur délivre le signal de la REF _Ref53332661 \h \* MERGEFORMAT Figure 132 et que les deux condensateurs sont initialement déchargés, ce qui conduit à une tension de sortie U2 nulle.
Entre t = 0 et t = t1, le condensateur C1 se charge à travers D1 sous la tension E (au seuil de D1 prés que nous négligeons ici). Notons que cette charge est très rapide si la résistance interne du générateur est petite. La diode D2 est alors bloquée (polarisation inverse) et U2 reste nulle. La REF _Ref53332717 \h \* MERGEFORMAT Figure 130 où les diodes sont représentées par leur schéma équivalent, interrupteur ouvert ou fermé suivant que l'une ou l'autre est bloquée ou passante, permet de suivre le processus.
Entre t1 et t2, la tension U1 s'annule. Le condensateur C1 dont l'armature de gauche est plus positive que celle de droite, se retrouve en parallèle avec D1 qui se bloque. D2 est alors polarisée dans le sens direct et devient passante (schéma équivalent de la REF _Ref53332802 \h \* MERGEFORMAT Figure 131). La charge accumulée sur les armatures de C1 (entre 0 et t1) se répartie sur les armatures de C1 et de C2 comme le feraient des vases communicants. Si C1 = C2, la tension à l'instant t2 est alors égale à - E/2.
A linstant t = t2+, le générateur fournit U1 = E, ce qui recharge C1 sous la tension E au travers de D1 de la même façon que pendant l'intervalle (0, t1). Etant donné que D2 est bloquée, C2 reste chargé sous la d.d.p. - E/2, à condition, bien entendu, qu'aucune charge ne soit connectée à ses bornes et ne vienne prélever une partie de l'énergie emmagasinée lors de la phase précédente.
Pendant la période (t3, t4) il y de nouveau répartition de la charge acquise par C1, ce qui élève le potentiel de C2 à EMBED Equation.DSMT4 .
Le processus précédent se répète indéfiniment, ce qui a pour conséquence d'amener progressivement la tension U2 au voisinage de - E car, comme nous l'avons fait remarquer, il faut tenir compte du seuil des diodes D1 et D2 qui n'est pas nul en réalité.
Un deuxième facteur contribue à réduire la valeur de U2, c'est la charge disposée aux bornes de C2. Bien entendu, celle-ci prélève en permanence une partie de l'énergie emmagasinée par C2. Avec une valeur E = 9 V on peut espérer obtenir à vide une tension de sortie U2 d'environ - 7,2 V, valeur qui chute à - 5,7 V pour un courant d'une quinzaine de milliampères, ce qui n'est déjà pas si mal car cela permet d'alimenter plusieurs AOP (Amplificateur Opérationnel) courants comme le TLO81. Notons que ces valeurs expérimentales ont été relevées pour des condensateurs C1 et C2 de 47 (F, car là aussi la valeur de ces capacités influence les résultats obtenus. Il faut également un générateur de créneaux de fréquence importante, mais telle que cinq fois le produit résistance interne du générateur par C1 reste inférieur à la demi période afin que C1 puisse se charger complètement à chaque fois.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 130
Figure SEQ Figure \* ARABIC 131
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 132
19. On exploite la propriété des circuits oscillants. Dans un tel circuit, lénergie passe alternativement du condensateur à linductance avec une période EMBED Equation.DSMT4 .
Lénergie requise pour donner une tension de 300 V à un condensateur de 100 µF est :
EMBED Equation.DSMT4
Lénergie qui est initialement dans le condensateur de 900 µF est :
EMBED Equation.DSMT4
Toute lénergie qui se trouvait dans le condensateur de 900 µF doit donc être transférée au condensateur de 100 µF. On doit lemmagasiner temporairement dans linducteur, en laissant linterrupteur K1 ouvert et en fermant linterrupteur K2.
On attend que le condensateur de 900 µF soit complètement déchargé et que le courant soit maximal dans le circuit. Cela se produit à linstant t = T1/4, cest-à-dire à un quart de la période concernée.
Puisque : EMBED Equation.DSMT4
On attend jusquà linstant t = (0,596 s)/4 = 0,149 s. On ferme ensuite linterrupteur K1 en ouvrant simultanément linterrupteur K2. On attend et on laisse sécouler un quart de la période T2 avant douvrir linterrupteur K1. Le condensateur de 100 µF possède alors une charge maximale, et toute lénergie se retrouve dans le condensateur.
Puisque EMBED Equation.DSMT4 ,
on doit garder K1 fermé pendant (0,199 s)/4 = 0,0497 s.
20. Etant donné que lon néglige la résistance du circuit, lénergie électromagnétique du circuit se conserve lorsque lénergie est transférée entre le champ électrique du condensateur et le champ magnétique de linducteur.
A chaque instant t, lénergie du champ magnétique est reliée à lintensité i(t) traversant linductance par la relation : EMBED Equation.DSMT4 . Lorsque toute lénergie est emmagasinée sous forme dénergie magnétique, le courant atteint son intensité maximale EMBED Equation.DSMT4 , on a alors : EMBED Equation.DSMT4
A chaque instant t, lénergie du champ électrique (dans le diélectrique entre les armatures du condensateur) est relié à la charge q portée par chaque armature par : EMBED Equation.DSMT4 .
Lorsque toute lénergie est emmagasinée sous forme dénergie électrostatique, la charge atteint sa valeur maximale EMBED Equation.DSMT4 . Cette énergie est EMBED Equation.DSMT4 .
La conservation de lénergie peut sécrire : EMBED Equation.DSMT4
On connaît L et C, mais pas Qmax. Mais on sait quà linstant initial où le condensateur a été chargé sous sa d.d.p. maximum, on avait : EMBED Equation.DSMT4 .
Ou encore, en remplaçant q par C.v :
EMBED Equation.DSMT4
Multiplieurs de tension
Létude de la pompe de charge permet de comprendre le fonctionnement des multiplieurs de tension. Ce sont des montages utilisés pour obtenir des hautes tensions sans imposer trop de contraintes d'isolement aux transformateurs. Ces montages sont utilisés dans les alimentations cathode-anode des tubes cathodiques (téléviseurs, oscilloscopes) ainsi que dans certains générateurs électrostatiques (Cockroft Walton). Avant d'étudier les multiplicateurs de tension eux-mêmes, nous allons étudier les détecteurs de crête et les translateurs de potentiel.
Ces montages sont généralement alimentés par des tensions alternatives sinusoïdales, mais la compréhension de leur fonctionnement peut être simplifiée en envisageant ces montages alimentés par des générateurs de créneaux du genre de celui considéré pour la pompe de charge.
La diode que lon envisagera sera un composant idéal dont le fonctionnement sapparente à celui dun interrupteur automatique qui se ferme si la tension anode cathode est positive et qui souvre dans le cas contraire, comme le montre la REF _Ref53378687 \h \* MERGEFORMAT Figure 133.
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 133
Première étape : le détecteur de crête :
Le générateur de tension fournit des créneaux symétriques par rapport à la masse. La tension fournie est celle de la REF _Ref53379591 \h \* MERGEFORMAT Figure 134 .
SHAPE \* MERGEFORMAT
Figure SEQ Figure \* ARABIC 134
La résistance de charge est supposée négligeable. Le temps de décharge du condensateur est théoriquement infini. En considérant la diode comme parfaite (pas de tension de seuil), la tension obtenue est continue et égale à la valeur de crête de E, voir REF _Ref53386262 \h \* MERGEFORMAT Figure 138.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 135
REF _Ref53385787 \h \* MERGEFORMAT Figure 136 : circuit équivalent au circuit de la REF _Ref53385816 \h \* MERGEFORMAT Figure 135 entre les instants 0 et t1 (+ n T) :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 136
REF _Ref53385961 \h \* MERGEFORMAT Figure 137 : circuit équivalent au circuit de la REF _Ref53385816 \h \* MERGEFORMAT Figure 135 entre les instants t1 et t2 (+ nT) :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 137
Figure SEQ Figure \* ARABIC 138
Deuxième étape : la translation de potentiel
Le montage de la REF _Ref53387694 \h \* MERGEFORMAT Figure 139 présente les mêmes éléments que le montage précédent. Cette fois, la tension exploitée n'est plus celle aux bornes du condensateur, mais celle aux bornes de la diode. Le condensateur se charge à la valeur crête de e pendant l'alternance négative.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 139
REF _Ref53387738 \h \* MERGEFORMAT Figure 140 : circuit équivalent du montage de la REF _Ref53387694 \h \* MERGEFORMAT Figure 139 entre les instants t1 et t2 (+ nT) (cf REF _Ref53379591 \h \* MERGEFORMAT Figure 134)
Figure SEQ Figure \* ARABIC 140
REF _Ref53387868 \h \* MERGEFORMAT Figure 141 : circuit équivalent du montage de la REF _Ref53387694 \h \* MERGEFORMAT Figure 139 entre les instants t2 et t3 (+ nT) (cf REF _Ref53379591 \h \* MERGEFORMAT Figure 134)
Figure SEQ Figure \* ARABIC 141
La tension obtenue aux bornes de la diode est donnée par la REF _Ref53388425 \h \* MERGEFORMAT Figure 142 :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 142
Doubleur de tension Schenkel REF _Ref53389024 \h \* MERGEFORMAT Figure 143 :
Ce montage utilise le principe du translateur de tension de la REF _Ref53387694 \h \* MERGEFORMAT Figure 139 permettant de passer de e à v, puis le principe du détecteur de crête de la REF _Ref53385816 \h \* MERGEFORMAT Figure 135 permettant d'obtenir :
u = 2.E avec v = |e|+ E et e = + E ou - E
Figure SEQ Figure \* ARABIC 143
Figure SEQ Figure \* ARABIC 144
REF _Ref53389421 \h \* MERGEFORMAT Figure 145 : circuit équivalent du circuit REF _Ref53389024 \h \* MERGEFORMAT Figure 143 entre les instants 0 et t1 (+ nT) :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 145
REF _Ref53389858 \h \* MERGEFORMAT Figure 146 : circuit équivalent au circuit de la REF _Ref53389024 \h \* MERGEFORMAT Figure 143 entre les instants t1 et t2 (+ nT) :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 146
Obtenir des tripleurs de tension, des quadrupleurs de tension, etc. revient à mettre en série des doubleurs de Schenkel. La REF _Ref53390634 \h \* MERGEFORMAT Figure 147 représente un tripleur de tension dont l'analyse est faite en considérant les condensateurs chargés à E ou 2.E.
Ainsi pour le tripleur, lorsque e = - E, la loi des mailles nous donne
+ E (VC1) + VC3 2E (VC2) E (e) = 0
soit VC3 = 2.E
L'utilisation des n-upleurs est vite limitée car l'ondulation de sortie croît comme le cube du nombre de cellules.
Figure SEQ Figure \* ARABIC 147
Le multiplicateur de tension continue, nommé "cascade de greinacher" (1919) ou "cascade de Cockroft-Walton", est constitué par un ensemble de n redresseurs doubleurs de tension de Schenkel.
Son principe est dû à Greinacher et il a été appliqué, presque simultanément et indépendamment, par J.D. Cockroft à Cambridge (Angleterre) et par Bouwers à Eindowen (Pays-Bas).
Ce type de générateur est le premier a avoir été utilisé pour produire une réaction nucléaire par Sir John Cockroft et M. Ernest T.S. Walton, au Cavendish Laboratory,Cambridge en1932.
Edition à jour du : TIME \@ "dd/MM/yyyy" 23/03/2008
Lunité doit son nom au physicien français André-Marie Ampère, auteur de la première formulation cohérente dune théorie électromagnétique. Lampère est une unité de base du système international. Depuis 1948, la définition en est la suivante : lampère est lintensité dun courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre lun de lautre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une force égale à 2×10-7 newton par mètre de longueur.
Les créneaux à fronts verticaux comme ceux présentés sur la REF _Ref52513929 \h Figure 95 ne sont normalement pas dérivables car non continus. Cependant, en faisant appel aux distributions, on peut dériver ces créneaux, leur dérivée aux points de discontinuité est égale à la hauteur dun front multiplié par la distribution de Dirac [((t)] et portant le signe + si le front est montant, - dans le cas contraire.
PAGE
PAGE 1
U
I
I
U
r
rI
A
B
C
source de tension idéale continue
source de tension idéale alternative
récepteur de tension idéale alternative
récepteur de tension idéale continue
I
E
C
B
A
rI
r
I
E
r3
B
A
r2
r1
E2
E1
E3
I1
B
A
E
r
E
E
E
r
r
r
I
In
I3
I2
I1
E
E
E
rn
r3
I
In
I3
I2
r2
B
A
r1
E
+
inductance
non linéaire en continu
condensateur
non linéaire en continu
B
B
E = ?
r4
r3
r2
r1
E3
E1
E2
A
B
i
u
U0
i
U0
u
u
i
U0
U0/r
Caractéristique électrique dun générateur réel de tension
I0
I0
u
i
I0
I0
r
Générateur réel de courant
i
I
A
B
C
R
B
A
C
VA > VB, VA VB > 0
r
I0
i
u
i
E
u
(t 0 ou i < 0, mais pas u
I1
I2
E2
K
K
E1
+
E
+
I
I
E
B
A
r0
+
I0 = ?
E0
R0 = ?
B
A
C
B
A
I
i
r
I0
r I0
I0
u
i
E0
u
i
u
E0/r0
I0
I0 R0
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
B
A
r1+r2+r3
E1-E2+E3
EMBED Equation.DSMT4
r3
r2
r1
E3
r3
E2
r2
E1
r1
En
rn
A
B
EMBED Equation.DSMT4
rn
A
B
A
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
A
r
+
R
E
générateur de tension
linéaire
générateur de courant
linéaire
R
Point de fonctionnement
I0 R
I0 = E0/(R+r0)
E0/r0
u
i
E0
B
A
r0
+
E0
source de courant idéale liée
source de tension idéale liée
I = k.i
U = k.u
h21.ib
ib
ic
1/h22
h11
émetteur
base
collecteur
U = k.i
(1)
(2)
I = k.u
(3)
(4)
I
50 (
U
100 mA
20 V
100 (
U
10 mA
5 V
50 (
B
B
A
A
I0
ancien symbole à éviter
symbole à employer
I
35 V
15 V
100 (
+
+
Rinf
R
Rinf
r
B
A
200 (
200 (
200 (
200 (
200 (
200 (
B
4,4 (
A
2,4 (
1,25 (
5 (
2 (
10 (
3 (
2 (
E
E/2
v(t)
t
r
r
r
r
R
R
R
R
R
B
A
B
A
r
r
r
r
R
R
R
R
R
R
R
R
R
R
B
A
B
A
B
A
R
EMBED Equation.DSMT4
R
R
EMBED Equation.DSMT4
4 (
6 (
A
6 (
6 (
6 (
5 (
24 (
2 (
3 (
B
4 (
8 (
6 (
1 (
3 (
12 (
B
7 (
9 (
9 (
B
A
9 (
B
R3
R3/2
R3
R2
R2
A
R3/2
R3
R1
R
R
R
R
R
R
B
A
B
A
R/2
R
2 R
2 R
2 R
R
B
A
100 (
50 (
100 (
100 (
200 (
200 (
6 (
3 (
10 (
6 (
6 (
8 (
B
A
B
A
10 (
2 (
4,4 (
12 (
3 (
5 (
5 (
B
A
4 (
10 (
4 (
3 (
2 (
I
200 (
200 (
200 (
200 (
50 V
+
v(t)
K
E
R
R
+
galvanomètre
D
C
R3
Rh
R2
X
+
U
galvanomètre
D
C
i
I
I
R3
R4
R2
R1
+
U
B
A
B
A
I
R1
R2
I2
I1
R
C
B
A
i
I
+
R2
R1
u
E
C
B
A
i
I
+
R2
R1
u
E
e
i
R
R
R
B
R
R
R
R
A
Curseur mobile
0 < e < U
U
Symbole du rhéostat
R3
R2
R1
r3
r2
r1
2
1
3
1
3
2
B
A
I
I3
I2
I1
R3
R2
R1
I
U3
U2
U1
R3
R2
R1
B
A
Courants rotoriques (50 ou 60 Hz) au démarrage : fréquence maximale doù effet de peau maximum
Faible résistance
Forte résistance
Courants rotoriques (moins de 2 Hz) après le démarrage : fréquence faible doù effet de peau très atténué
Température
résistance
0°K-273°C
TC=7,2°K
Conduction normale
supraconductivité
0°C273°K
0°K-273°C
Température
résistance
Transport dénergie électrique par courant continu haute tension : on économise deux câbles par rapport à une distribution triphasé, cest économiquement intéressant dans ce cas précis où les câbles sous-marins et leur pose sont très onéreux.
île
continent
Électrodes enfouies le long de la côte
+
neutre
10 m
résistance négligeable entre les prises de terre
prise de terre
sol autour de lélectrode
secondaire du transformateur de distribution
prise de terre
R
R
u
i
R/2
R
R
2R
R
générateur = source
t0
t1
v
E
+
R
C
v(t)
K
t
WL
I
armature
diélectrique
symbole du condensateur
fluide
membrane
réservoir
V
C1
C2
C3
V
C1
C2
C3
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
V1
V2
V3
V
+
+
+
+
-
-
-
-
V
+
+
+
+
+
+
+
+
-
-
-
-
-
-
-
-
V
+
+
+
+
-
-
-
-
C1
C2
C3
V1
V2
V3
V0
+
R
C
K
V0
R
C
K
I0
C
K
v(t)
v
1
t
I0/C
r
C
r
(
(
Icondensateur
Ir pertes
tension alternative
250 (f
550 (f
750 (f
500V
20 (F
5 (F
30 (F
10 (F
15 (F
8 (F
5 (F
3 (F
3 (F
3 (F
1,5 (F
1 (F
0,5 (F
1 (F
C2
K
v(t)
C1
R
+
E
4 (F
30 (F
10 (F
5,21 (F
5 (F
1 (F
1,5 (F
1 (F
0,5 (F
1 (F
1,5 (F
1 (F
0,5 (F
2 (F
2 (F
inductance réelle sans noyau ferromagnétique
inductance réelle enroulée sur un noyau ferromagnétique
symbole de linductance réelle à noyau
symbole de linductance réelle sans noyau
+
E
R
L
K
+
E
R
L
e
Ri
L
+
E
R
e
Ri
+
E
R
e
Ri
L
1
2
K
K
i
+
EMBED Equation.DSMT4
i
+
EMBED Equation.DSMT4
i = constante
pompe centrifuge
rouet de la pompe
accouplé à un volant dinertie
L1
L2
L3
U1
U2
U3
B
A
i
i3
L1
i
i1
i2
L2
L3
A
B
5
t
v(t)
10
v(t)
i(t)
5 (F
t
i(t)
v(t)
i(t)
v(t)
i(t)
i(t)
t
L
+
R
R
E
K
v(t)
X
v(t)
t
t0
E
v(t)
t
t0
E
+
R
R
E
K
v(t)
X
+
C
R
E
K
v(t)
+
E
+
C
R
E
K
v(t)
+
E
vX
t
vR
X
R
vX
i(t)
t
vR
+
10 (
40 V
K
20 (
1 H
i(t)
+
R
E
K
C
v(t)
K
10 (F
5 (
10 A
v(t)
5 (
10 (F
5 (
40 V
K
v(t)
5 (
i(t)
+
1 H
40 V
K
v(t)
2 (
+
100 (F
K
100 mH
40 V
40 V
i(t)
10 (
+
+
v(t)
t
t0
E
+
R
R
E
K
v(t)
X
v(t)
+
r
R
E
K
X
v(t)
t
t0
E
L
E
K
R
+
v(t)
R
?
v(t)
t
C
U1
U2
t
i(t)
v(t)
i(t)
t
v(t)
t
v(t)
t0
E
-E
t
v(t)
t0
E
-E
20 (
1 H
i(t)
Ri
t
i(t)
4 A
t0
-80 A/s
+
R
E
K
C
v(t)
R
K
C
v(t)
t
v(t)
E
t0
10 (F
5 (
10 A
K
5(10 V
10 (F
5 (
10 A
K
5 (
10 (F
5 (
50 V
5 (
40 V
K
20 V
5 (
i(t)=0
+
20 V
5 (
40 V
K
20 V
5 (
i(t)
+
5 (
i(t0+)=20/5
20 V
2 (
1 H
40 V
20 A
+
K
V0=0
K
i(t0+)=20 A
100 mH
40 V
K
i(t0-)=40/10=4 A
10 (
+
40 V
K
i(t0+)=40/10=4 A
10 (
+
40 V
K
i(()=-40/10=-4 A
10 (
+
t
4 A
- 4 A
iL(t)
L
E
K
R
+
Diode de roue libre
v(t)
R
I
v(t)
t
C
U1 = E
U2
+
E
+
+
C1
C2
D1
D2
-
-
U2n = EMBED Equation.DSMT4
U1 = 0
+
+
C1
C2
D1
D2
-
-
t
E
t
- E
- E/2
- 3E/4
U1
U2
t1
t2
t3
t4
t5
t6
t7
t8
t9
K = cathode
A = anode
VAK
VAK < 0
VAK > 0
A
A
K
K
Modèle de la diode idéale
e
t
E
- E
t1
t2
t3
t4
t5
T
e
u
+
+
-
-
A
B
i
E
u = E
+
+
-
-
+
A
B
E
u = E
+
+
-
-
+
i = 0
A
B
+E
e
u=E
e
u
t
E
e
u
+
+
-
-
E
u = 0
+
+
-
-
+
i
E
u = E + E
+
+
-
-
+
i = 0
E
E
+E
+2 E
u=e+E
e
t
u
e
u
+
+
-
-
e
E
v
+
+
-
-
C1
C2
t
E
- E
t1
t2
t3
t4
t5
T
+
E
+
+
-
-
C1
C2
E
i = 0
u = 0
u = E + E
+
+
-
-
+
E
+
+
-
-
C1
C2
E
i
+E
+2 E
u=E+E
e
t
u
e
E
v
+
+
-
-
C1
C2
2.E
+
+
-
-
C3
2.E
+
+
-
-
3.E
e
+
i, courant
Résistance = charge
Charge : sable par exemple
Fluide
débit
Différence de potentiel
Différence de pression
Masse « électronique » synonyme de potentiel nul
terre
+
-
Sens conventionnel du courant
+
-
Sens de circulation des électrons
Circulation du courant et des électrons dans une pile électrique
+
r
P
i
VA > VB
U = VA VB = r i
i
r
A
B
VA - VB
d.d.p.
Sens découlement de leau (courant i)
U
U4
A
B
C
D
U1
U2
U3
R
R
U
U
I
Sens de rotation
Sens du courant
t
i
Quantité délectrique ayant circulée au bout de 4 s
4
8
i
t
I moyen
50 (
10 (
20 (
50 V
20 V
I
18 (
18 (
3 (
18 V
I
18 V
1 A
21 V
5 V
3,5 (
6 (
R2
R1
12 V
0,48 A
15 V
24 (
R2
R1
12 V
6 (
3 A
66 (
55 (
15 (
90 (
18 (
5 A
8 A
2 A
A
2 (
12 V
6 V
10 V
1 (
1 (
B
A
2 V
4 V
4 V
B
2 (
2 (
1 (
A
2 (
6 V
18 V
6 V
3 (
1 (
B
I
6 V
12 V
2 (
1 (
I
6 V
24 V
4 (
1 (
1 (
12 V
8.1.
8.2.
I
6 V
6 V
4 (
4 (
3 (
4 V
8.3.
8.4.
I
3 V
3 V
3 (
4 (
2 (
3 V
2 (
1 (
A
4 (
B
8 V
A
6 (
B
6 V
A
2 (
B
2 V
U
10 mA
5 V
50 (
0,5 V
I
50 (
U
100 mA
20 V
100 (
10 V
400 mA
caractéristique
idéale
R
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
I1
I2
R2
R1
I0
A
B
i(t0+)=20 A
V=0
C2
I0
sur (t très petit
C1
L
K1
K2
K2
K1
L
C
E
+
+
K2
K1
L
C
E
R
6
WL
WC
i
-
-
+
+
C
L
+
+
C
L
5
-
WL
WC
i = 0
-
-
-
+
+
L
4
WL
WC
i
-
-
+
+
C
3
WL
WC
i = MAX
C
L
WL
WC
-
-
+
+
C
L
8
i = 0
-
-
-
-
+
+
+
+
C
L
1
WC
WL
WC
i
-
-
+
+
C
L
2
WL
WC
i = MAX
C
L
7
i
UL
R
R
B
A
R
R
E = 1000 V
+
0,5 (F
2 (F
v(t)
K
1 (F
1 (F
1 (F
interrupteur électronique
=
clapet à impulsion
inductance = conduite )01UXjk
¢£¤¥·¸¹ÓÔÕÖ×ØÙøñíøâø×È×È¿¬¿¬yjyYjyj¬F%h¿7CJOJQJ^JaJmHnHu j}h¿7UmHnHujh¿7UmHnHuh¿7mHnHu2jh¿7h¿7>*B*UmHnHphÿuh,Oh¿70J%mHnHu$jh,Oh¿70J%UmHnHuh¿7mHnHujhêh?CJUaJhêh?CJaJh^¼h^¼CJaJh^¼h^¼5\h^¼CJaJ=ͯ x
lÍù
=1UVWÙBÉ}ÝD÷òíÞÞÞÞÞÞÞÖ÷÷÷÷ÐÐÊÄÄÄÄ$
Æf#
#
Æf#
"
Æf#
$a$gd^¼
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¡¢£¤¥¦§¨ÄÅÆÇÚÛÜö÷øùúûüíßÖß¼íß±¢±¢±¢í~íßÖßdíß±¢±S¢±¢í~ jMh¿7UmHnHu2jÐh¿7h¿7>*B*UmHnHphÿu%h¿7CJOJQJ^JaJmHnHu jSh¿7UmHnHujh¿7UmHnHuh¿7mHnHu2jÖh¿7h¿7>*B*UmHnHphÿuh¿7mHnHuh,Oh¿70J%mHnHu$jh,Oh¿70J%UmHnHu D¦üHã0ß?ê;¹Ð9¨>¢3á=ïNùóùóùóíóóóíùóóóóíóùóùóóóóóù#
Æf#
"
Æf#
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