Td corrigé TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques de l'emploi pdf

TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques de l'emploi

TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques d'emploi ? .... mais à corriger les effets négatifs du chômage (compenser la perte de revenu grâce à ...




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TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques d’emploi ?
LIVRE (Bordas) p. 352 à 361

( Le chômage : des déséquilibres multiples

Déséquilibres Quantitatifs =
Volume ( = nombre ) des offres d’emploi ( Volume ( = nombre ) des demandes d’emploi
Déséquilibres Qualitatifs = offres d’emploi `" demandes d emploi
= Offres d emploi non satisfaites (ou inadéquation) et demandes d emploi inadaptées à l offre
dimension structurelle du chômage : le chômage structurel est lié à des problèmes d ajustement,
d appariement sur le marché du travail. Les indicateurs de chômage structurel peuvent être l’existence d’un chômage de longue durée, de taux de chômage plus élevés pour certaines catégories de populations (ex. sans diplômes, jeunes des « cités »…), d’emplois vacants, non pourvus (offres d’emplois qui ne trouvent pas preneurs…)…
Plusieurs analyses peuvent être avancées : manque de transparence du marché, notamment manque d’efficacité du service de l’emploi (ex. pôle emploi), insuffisance de mobilité, exigences trop élevées des agents, phénomènes discriminatoires, formations (initiale et continue) inadaptées, flexibilité insuffisante qui rend certaines embauches problématiques (ex contrats courts)…


Exercice : classer ces causes possibles du chômage :
1. difficulté de connaissance des emplois et des formations disponibles ( = problèmes de transparence du marché du travail, d’accompagnement des chômeurs…)
2. carnets de commande (niveau de la demande interne et externe)
3. taux d’activité des femmes
4. immigration
5. niveau de la productivité => besoin en main-d’œuvre des entreprises pour un volume de production donné.
6. qualifications exigées (niveau de connaissances, expériences, évolution des métiers et des techniques…)
7. Niveau des salaires et flexibilité des salaires
8. Niveau des cotisations sociales
9. Horaires de travail (durée du travail) et flexibilité des horaires (ex. heures supplémentaires, travail le Dimanche…)
10. qualifications offertes par les salariés : problème de formation, d’expériences, de présentation et de représentation de soi.
11. mobilité géographique acceptée
12. discriminations à l’embauche (femmes, immigrés, jeunes, habitant des ZUS…)
13. mobilité géographique exigée par l’employeur ou par la localisation des emplois..)
14. Ouverture des frontières et compétitivité internationale (délocalisation / attractivité du territoire)
15. arrivée des jeunes sur le marché du travail
16. départs à la retraite
17. écarts de rémunération entre salaire et indemnités
18. degré de flexibilité exigé / accepté…( facilités d’embauche et de licenciement
19. conditions de travail et de rémunération offertes / acceptées

à classer dans le tableau suivant :
Volume (= nombre ) des offres d’emploi
(demande de travail)Déséquilibres
Quantitatifs
(
Volume (= nombre) des demandes d’emploi (offre de travail)


offres d’emploi non satisfaites (ou inadéquation)Déséquilibres
Qualitatifs
`"demandes d emploi inadaptées à l offre
Le chômage correspondant à des déséquilibres entre offre et demande de travail, les actions peuvent se faire à la fois sur l offre et sur la demande de travail.
( chômage si ( offre de travail > (demande de travail (Déséquilibres Quantitatifs)
et/ou si offre de travail `" demande de travail (Déséquilibres Qualitatifs)

Pour réduire le chômage, on peut donc :
Freiner .......
Augmenter .........
Améliorer .....

( Politiques « passives » et politiques « actives »
·ð Les politiques « passives » ne cherchent pas à agir sur le niveau de l emploi mais à corriger les effets négatifs du chômage (compenser la perte de revenu grâce à une indemnisation du chômage, prime de Noël pour les chômeurs...). Ces politiques prennent en compte le fait que les revenus des chômeurs sont un élément de la demande globale et que l’emploi a une dimension d’intégration et de cohésion sociale

Les politiques « passives » cherchent aussi à réduire l’offre de travail (population active) ou à ralentir sa hausse en allongeant les études des jeunes, en baissant le nombre de travailleurs âgés (ex. cessation anticipée d’activité = préretraites) et en proposant des mesures incitatives pour diminuer l’activité féminine (ex. congé parental). On parle de traitement social du chômage.

·ð En revanche, les politiques « actives » cherchent à agir positivement sur le niveau d emploi en stimulant la demande sur le marché des biens et services (inspiration keynésienne), en stimulant la demande sur le marché du travail par la baisse des salaires ou la facilité d’embauche et de licenciement (flexibilité) (inspiration libérale) . On parle de traitement économique du chômage.

Les politiques de l’emploi peuvent ainsi chercher à augmenter la demande de travail en diminuant le coût du travail, en favorisant le partage du travail (réduction du temps de travail ex. les « 35 heures »), en flexibilisant le travail (hausse des CDD, de l’intérim...) et en créant directement des emplois (embauche de fonctionnaires) ou en favorisant la création d’emplois aidés (subventions à l’embauche par la baisse des cotisations sociales) dans le secteur public, privé ou associatif.
Les politiques d’emploi comprennent donc des mesures très diverses :
réglementation du marché du travail (Salaire minimum, niveau des cotisations sociales, règles de licenciement, durée légale du travail) ;
incitations à l’activité (RSA activité, prime pour l’emploi, impôt négatif) ;
indemnisation du chômage ;
incitation à l’inactivité (Préretraite, salaire de la mère au foyer) ;
mesures ciblées sur les chômeurs (Formation, aide à la recherche d’un emploi ; stages ou emplois publics temporaires).
Relance de l’activité
formation, service public de l’emploi (pôle emploi)

Depuis une vingtaine d’années, les gouvernements successifs ont multiplié les mesures pour l’emploi, ce qui rend aujourd’hui la politique de l’emploi française difficilement lisible et en partie inefficace. L’évolution est allée dans le sens d’une « activation » des politiques d’emploi : les mesures passives, comme les préretraites, l’allongement de la durée des études voire l’indemnisation du chômage ont été jugées trop coûteuses et peu efficaces.

Exercice : Cochez la bonne case :
Mesures activesMesures passivesExonérations de cotisations sociales Subvention à l’embauche Indemnisation du chômage partiel Contrats aidés Prise en charge des préretraites Formation professionnelle Indemnisation du chômage Politique de suivi des chômeurs Allongement de la durée des études
( Les enjeux de la flexibilité

Essayez de remplir le tableau suivant en trouvant des arguments prenez une feuille et utilisez les renvois :
Pour l’entreprise Pour les travailleurs Pour l’emploiavantages(((inconvénients(((
Un exemple de solution :


Quelles sont les vertus de la flexicurité ?
Montrez qu’il s’agit d’une approche «sociale-libérale» du marché du travail.
Est-elle capable de de lutter contre le chômage dans toutes les circonstances ?

( Augmenter les salaires ?
Document : Etats-Unis : la hausse des salaires au cœur du débat
LE MONDE | 13.03.2013 - Sylvain Cypel - New York, correspondant

Aux Etats-Unis plus qu'ailleurs, la croissance est d'abord assise sur la  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/consommation/" consommation, qui concourt pour 70 % au produit intérieur brut. D'où l'idée qui monte :  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/augmenter" \t "_blank" augmenter les revenus salariaux pour en  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/amplifier" \t "_blank" amplifier le moteur.
En février, M. Obama, dans son discours sur l'Etat de l'Union, avait préconisé une hausse du salaire minimum de 7,25 à 9 dollars (5,6 à 6,9 euros) de presque 25 % en une fois, et la restauration de son indexation sur l'inflation. Il est, depuis, revenu à la charge à deux reprises.
 INNOMBRABLES DÉROGATIONS
Parallèlement, le thème d'une revalorisation plus générale des salaires qui permettrait de  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/relancer" \t "_blank" relancer un  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir" \t "_blank" pouvoir d'achat en souffrance depuis quelques années s'est imposé dans le débat économique.
Il n'y a pas de réel salaire minimum national aux Etats-Unis. Celui fixé par l'Etat fédéral sert de référence, mais il ne s'impose pas d'autorité aux Etats. Ceux-ci fixent leur propre salaire minimum, qui est souvent supérieur à cette référence dans les grands Etats comme la Californie,  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/ee94_new-york.html" \t "_blank" New York ou le Texas. Mais les Etats bénéficient également d'innombrables dérogations, ce qui maintient le salaire minimum local à un étiage souvent inférieur, surtout dans des Etats peu industrialisés. Non indexé sur l'inflation, ce "smic" américain n'a plus bougé depuis la mi-2009.
Nombre d'associations patronales, comme la chambre de commerce, invoquent les effets néfastes qu'auraient des augmentations de salaires sur l'inflation, les embauches et l'investissement. Elles parlent même du risque de  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/voir" \t "_blank" voir les  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/entreprises/" entreprises, notamment les PME, se  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/remettre" \t "_blank" remettre à  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/licencier" \t "_blank" licencier.
LE TEMPS DU "RATTRAPAGE"
Des économistes jugent, eux, que l'expérience ne plaide pas en faveur de l'accroissement du smic légal comme facteur de la réduction des inégalités, contrairement à ce que clame la  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/7f63_maison-blanche.html" \t "_blank" Maison Blanche. Pour autant, comme le pointe  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/b528_dean-baker.html" \t "_blank" Dean Baker, directeur du  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/centre/" Centre d'études des politiques économiques, certains groupes promeuvent d'ores et déjà une  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/politique/" politique salariale plus généreuse.
Le temps du "rattrapage" est venu, rétorque le  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/prix-nobel/" Prix Nobel d'économie  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/7255_paul-krugman.html" \t "_blank" Paul Krugman, pour qui, compte tenu de l'inflation, le smic américain est aujourd'hui inférieur à ce qu'il était en 1960, "alors que la productivité du salarié moyen a doublé".
Ensuite, parmi les salariés les moins payés, les femmes sont très majoritaires. Or ces dernières sont aussi très consommatrices de biens courants.
"ENCOURAGER LA PRODUCTIVITÉ ET LA MOTIVATION" DES SALARIÉS
Enfin, des salariés mieux traités sont plus loyaux à l'entreprise et l'augmentation du  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir" \t "_blank" pouvoir d'achat contribue à l'amélioration de ses ventes, arguent les partisans d'une revalorisation des salaires. "Au lieu de  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/serrer" \t "_blank" serrer les salaires, il est plus rentable à long terme d' HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/encourager" \t "_blank" encourager la productivité des salariés et leur motivation", dont la rémunération est un élément clé, a récemment déclaré  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/d976_craig-jelinek.html" \t "_blank" Craig Jelinek, le PDG de Costco, concurrent de Wal-Mart dans la grande distribution.
M. Jelinek, que M. Obama cite régulièrement en exemple, est favorable à un salaire horaire minimum porté à 10,10 dollars, soit 40 % au-dessus du niveau actuel.
De fait, 11 Etats américains ont augmenté leur "smic" depuis le 1er janvier, sans  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/attendre" \t "_blank" attendre l'appel présidentiel. Plusieurs sont gouvernés par des républicains, dont les élus à la Chambre sont majoritairement hostiles à cette mesure. Le gouverneur démocrate de New York et son homologue républicain du New Jersey s'apprêtent à en  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire" \t "_blank" faire autant.
OPTIMISME DES PRÉVISIONNISTES
Après des années de dégradation du salaire médian américain, accompagnée, durant la crise, d'une importante croissance de la productivité des entreprises, certains signes d'augmentation des rémunérations apparaissent. Au dernier trimestre 2012, pour la première fois après un an et demi, le salaire médian est reparti à la hausse, janvier et février ayant confirmé cette tendance.
La poussée des bénéfices à  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/25b4_wall-street.html" \t "_blank" Wall Street - qui a connu son 6e jour de hausse record mardi - et l'optimisme des prévisionnistes -  HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/liste/sujet/afficher/5828_goldman-sachs.html" \t "_blank" Goldman Sachs, comme divers instituts d'études économiques, a rehaussé ses pronostics de croissance pour 2013 - pourraient-ils  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/plaider" \t "_blank" plaider en faveur des "ajustements salariaux" ? "Costco représente une vraie tendance, estime M. Baker. Mais tant que le chômage restera trop important, il sera difficile de  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire" \t "_blank" faire pression sur les employeurs pour  HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/augmenter" \t "_blank" augmenter les salaires."

( Quels sont les arguments avancés en faveur de l’augmentation des salaires aux Etats-Unis ?


( Les solutions sont multiples et adaptées aux analyses des causes du chômage
Remplissez le tableau récapitulatif ci-dessous ; à chaque cause du chômage citée, attribuez une solution :
Aide pour les « solutions » : dans le désordre (et à compléter…) : Lutte contre les discriminations à l’embauche, baisser l’âge de la retraite, augmentation des dépenses publiques et grands travaux, protectionnisme, préretraites, hausse ou baisse des salaires et des charges sociales, Réduction du temps de travail (RTT), contrat précaires, formation-reconversion, freiner l’immigration, baisse des impôts, création d’emplois à faibles gains de productivité protectionnisme, aide à la création d’emplois dans les services à faible productivité, inciter les femmes à rester au foyer, emplois aidés…

causes du chômagePourquoi / pour qui est-ce une cause ?Quelles solutions ?Limites et inconvénients de ces solutionsFacteurs démographiques( chômage = ( population active >( emploi
Donc…Faiblesse de la croissanceArguments keynésiensFacteur « coût salariaux »Arguments libérauxFacteur technologiqueDestruction créatriceMondialisation libéraleConcurrence, délocalisationsInégalités des taux de chômage : femmes, peu qualifiés, jeunes des « cités »…Problèmes de formation, discriminations à l’embauche => problèmes d’adéquation de l’O et de la DFacteur « rigidités » du marché du travailArguments libéraux + compétitivité
CORRIGE
Le chômage : des déséquilibres multiples :
classer dans le tableau suivant :
Volume ( = nombre ) des offres d’emploiDéséquilibres



Quantitatifs


(Volume ( = nombre ) des demandes d’emploi2. carnets de commande (niveau de la demande interne et externe)


5. niveau de la productivité => besoin en main-d’œuvre des entreprises pour un volume de production donné.
7. Niveau des salaires
8. Niveau des cotisations sociales
9. Horaires de travail (durée du travail) et flexibilité des horaires (ex. heures supplémentaires, travail le Dimanche…)
14. Ouverture des frontières et compétitivité internationale (délocalisation / attractivité du territoire)3. taux d’activité des femmes
4. immigration
15. arrivée des jeunes sur le marché du travail
16. départs à la retraite

=> augmentation de la population active
offres d’emploi non satisfaites (ou inadéquation)Déséquilibres



Qualitatifs


‡demandes d’emploi inadaptées à l’offre6. qualifications exigées (niveau de connaissances, expériences, évolution des métiers et des techniques…)
13. mobilité géographique exigée par l’employeur ou par la localisation des emplois..)
12. discriminations à l’embauche…
18. degré de flexibilité exigé
19. conditions de travail et de rémunération. offertes1. difficulté de connaissance des emplois et des formations
disponibles ( = problèmes de transparence du marché du travail,
d’accompagnement des chômeurs…)
10. qualifications offertes par les salariés : problème de
formation, d’expériences, de présentation et de représentation de soi .
11. mobilité géographique acceptée
17.écarts de rémunération entre salaire et indemnités
18. degré de flexibilité accepté..
19. conditions de travail et de rémunération. acceptées
Pour réduire le chômage, on peut donc :

Freiner l’offre de travail (population active)
Augmenter la demande de travail (création d’emplois)
Améliorer les modalités de la rencontre entre l’offre et la demande de travail

Mesures activesMesures passivesExonérations de cotisations sociales xSubvention à l’embauche xIndemnisation du chômage partiel  (aide à ne pas supprimer l’emploi) xContrats aidés xPrise en charge des préretraites xFormation professionnelle xIndemnisation du chômage xPolitique de suivi des chômeurs xAllongement de la durée des étudesx
Les enjeux de la flexibilité

Pour l’entreprise Pour les travailleurs Pour l’emploiavantages(((inconvénients(((
Eléments de corrigé :
( La crise des années 1970, la mondialisation des économies (( de la concurrence et des contraintes de compétitivité), les évolutions de la demande et des techniques, ainsi que le renouveau de la pensée et des politiques néolibérales ont provoqué presque partout une offensive contre les «rigidités» du marché du travail empêchant de s'adapter rapidement aux changements.
La flexibilité de l’emploi, des salaires et de l’appareil productif permettrait plus précisément :
d’ajuster la quantité de travail aux fluctuations de la demande et de la production (temps partiel , CDD , intérim, externalisation (sous traitance), heures supplémentaires, licenciements...) tout en gardant la main-d’œuvre la plus expérimentée.
d’embaucher à moindre coût et à moindre risque : stages, emplois aidés, CDD...
de faire varier les salaires en fonction des résultats collectifs (prime, intéressement) et/ou individuels (salaires au mérite => la masse salariale n’est plus un coût fixe.
de répondre en temps et heure à la demande sans stock et sans délai (flux tendus, lean production, usines et entreprises flexibles...).
Au total :
- Maintien voire ( de la productivité par ajustement rapide (à la baisse) de l’emploi grâce à la flexibilité quantitative externe.
- Maintien voire ( des profits grâce à ( de la productivité et grâce à l’ajustement rapide des salaires.
- ( compétitivité grâce à l’amélioration de la réactivité face aux changements.


( inconvénients pour l'entreprise : coût de licenciement et de réembauche, problème de qualité, problèmes d'implication et de motivation des salariés et des équipes de travail.

( avantages pour les travailleurs : c'est la possibilité pour les moins qualifiés ou les moins expérimentés (jeunes) d'accéder à l'emploi car leur embauche est moins risquée, moins coûteuse...et donc plus facile. C'est aussi la possibilité de se qualifier davantage (polyvalence, flexibilité qualitative interne) ou de négocier des horaires plus souples (temps partiel choisi, aménagement de la semaine de travail). C’est enfin pouvoir travailler plus pour gagner plus et la possibilité d’obtenir la reconnaissance de ses mérites individuels ....

( inconvénients pour les travailleurs (aspects sociopolitiques) : précarité, inégalités, segmentation du marché du travail... apparition de travailleurs pauvres (working poors) à cause du phénomène du sous-emploi (temps partiel subi, chômage partiel..) et de l’emploi en pointillé (CDD, intérim, stages...) ; difficulté au niveau du rythme de vie, de l’intégration sociale (réseau de collègues, accès au crédit...) ; stress au travail...

( voir l'analyse libérale du chômage et de la flexibilité : le marché du travail et le salaire déterminent l'embauche ; le plein emploi est garanti à condition que les conditions de la concurrence soient assurées. La flexibilité permet de se rapprocher de ces conditions et assure un meilleur ajustement de la main-d’œuvre et/ou de la masse salariale aux évolutions de la demande et de la production en améliorant ainsi la productivité et la rentabilité.

En formulant les arguments d’une manière plus concrète : des entreprises en meilleure santé, plus rentables et compétitives créent des emplois (c'est la diminution du chômage classique) ; le développement du secteur tertiaire fait aussi apparaître des petits boulots à faible productivité ou pour des durées limitées ; la flexibilité limite les risques de l'embauche ; le temps partiel multiplie les emplois « mieux vaut un emploi que rien du tout »... La véritable inégalité se trouverait entre ceux qui sont intégrés par le travail et les exclus du monde du travail. Un marché du travail plus « actif » où la durée du chômage est plus courte (cf E-U) : on supprime et on crée plus rapidement des emplois...

( inconvénients pour l'emploi : argument keynésien de la limitation de la demande via la faiblesse des salaires et de l'épargne de précaution liée à la précarité (on épargne pour échapper au risque de la précarité)
un lien mal établi :
C'est plus la conjoncture économique d’ensemble (cf. arguments keynésiens) que la structure du marché du travail qui détermine le niveau de l'emploi. La flexibilité jouerait plus sur la durée que sur le niveau du chômage lequel dépend de nombreuses autres conditions (croissance, politique économique, spécialisation internationale, niveau de la productivité et de la durée du travail..)

En conclusion le problème est aussi de savoir :
- 1 / sur qui la flexibilité doit-elle peser (sur tous ? sur les plus jeunes, les moins qualifiés ? les immigrés ?, les femmes ? = tous les travailleurs les plus fragiles, les moins bien protégés syndicalement ou politiquement ; tous les travailleurs n'ont en effet, pas le même pouvoir d'influer sur leurs conditions de travail (modèle insiders/outsiders).
- 2 / qui doit prendre en charge le coût et le risque de la flexibilité ? : le travailleur ...ou la collectivité via l' Etat Providence qui peut imaginer des formules combinant la flexibilité pour les entreprises mais avec des garanties pour les travailleurs ; modèles danois et hollandais (flexsécurité). C’est une question de choix sociopolitique.

Causes du chômageQuelles solutions ?Limites et inconvénients de ces solutionsFacteurs démo-
graphiques

Politiques « passives » = indemnisation du chômage + préretraites + allongement durée des études + freinage immigration + encouragement au retrait ou à la diminution d’activité des femmes (ex. congé parental, temps partiel…)- Coût élevé
- Remise en cause du droit à l’emploi de certains (femmes…)
-Désignation de « boucs -émissaires ».
-Mauvaise solution car c’est l’emploi qui est la solution économique au chômage et qui peut garantir la croissance (la main-d’œuvre est une ressource à employer ; + d’emploi = + de croissance… => politique de l’offre (aider les profits et les investissements)Faiblesse de la croissance

- Relance de l’investissement et de la consommation.
=> + de dépenses publiques, grands travaux européens ;
- baisse des taux d’intérêt ;
- hausse des salaires…- Problème du déficit public : pacte de stabilité européen ; poids de la dette
- Politique monétariste de la Banque Centrale Européenne.
- Problèmes de rentabilité et de compétitivitéFacteur « coût salariaux »

-Baisse des salaires et/ou des cotisations sociales ( pour tous les salaires ou pour ceux inférieurs à un certain montant ou pour certaines catégories défavorisées de travailleurs (= choix des politiques d’emploi…)
- Création d’emplois à faible productivité et …à faible salaire dans certains secteurs (ex ; services à la personne…)
- Freinage de la demande et problèmes de financement de la Sécurité Sociale
- Apparition de travailleurs pauvres et creusement des inégalités.
- Effets d’aubaine et effets de substitution.Facteur technologique

- RTT (réduction du temps de travail).
- Aides aux reconversions et au reclassement des travailleurs licenciés.
- Passeport formation
- Création d’emplois à faible productivité dans les services.
Effort de recherche pour stimuler l’innovation et la compétitivité- Coût budgétaire de l’aide aux entreprises qui créent des emplois en réduisant le temps de travail
- Problèmes de compétitivité internationale
- Coût de la mobilité et des reconversions.
- Difficulté à réformer l’enseignement supérieur et à organiser les synergies locales (pôles de compétitivité) et européennes (concurrence des labos…)Mondialisation libérale

- S’adapter = efforts de compétitivité (recherche, innovations, flexibilité…)
- Se protéger %FLUabcdª¬­®ÚÛÜÝ  òâòâò×Ì×¾¶©Ÿ“„ynf[J* jðhäh7?B5>*h7?B56>*h]*OJQJh±
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