thème 1 : un second degre pour la reussite de tous - Snes
29 mars 2012 ... Le pilotage par l'examen est en effet à l'?uvre dans le livret de compétences ......
Le SNES exige une politique de sectorisation qui corrige les effets des ...... De
même, les maths doivent retrouver leur place en 1ère L. (Créteil) ..... les élèves à
l'exercice de responsabilité démocratique et à l'autonomie dont ...
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THÈME 1 : UN SECOND DEGRE POUR LA REUSSITE DE TOUS(Rapporteurs : Alice Cardoso, Sandrine Charrier, Jean-Hervé Cohen, Monique Daune, Thierry Reygades, Valérie Sipahimalani)Ajout :
Lécole nest plus au service dun projet humaniste, elle sert au contraire des intérêts marchands et prend appui sur des thèses réactionnaires : promotion du « consumérisme scolaire », sacralisation de « lindividualisation » , relégation des « non-méritants », réorientation idéologique et volonté politique de contrôle des programmes scolaires , atteintes au principe dEgalité par le recours démesuré au « local », exacerbation de la mise en concurrence entre élèves, personnels et établissements, « mise au pas » des enseignants via les nouvelles formes dévaluation et le recours systématisé aux TICE , attaques répétées et délibérées menées sur tous les métiers, démantèlement du service public de lorientation, encouragement des partenariats Public-Privé. Il faut changer complètement de paradigme, penser et construire un système éducatif au service de lintérêt général et des élèves et permettant à chacun dentre eux de trouver sa place dans notre société et de sy épanouir. (Caen)
Ajout
Lécole proposée dans le cadre de la loi Fillon obéit à une logique ultralibérale : Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée républicains, au service de lintérêt général et des élèves et permettant à chacun dentre eux de trouver sa place dans notre société et de sy épanouir. (Rouen)
Ajout :
Malgré les choix politiques désastreux qui nont cessé de mettre à mal et de discréditer lÉcole de la République, une très large majorité de la population continue à croire en ses valeurs et à lui faire confiance.
Cette confiance collective dans le Service Public dÉducation saccompagne dune très forte attente dans sa capacité à offrir à tous une culture commune élevée et émancipatrice.
La question fondamentale qui est ainsi posée, et que pose avec force notre profession, est celle du choix politique de la démocratisation de notre système éducatif et de la réaffirmation de son rôle et de ses missions.
Nous devons mettre en lumière les cohérences des choix gouvernementaux et des réformes qui tournent le dos aux attentes de la population (collège, lycée, éducation prioritaire, voie technologique, voie professionnelle). Il est de notre responsabilité de dénoncer le renoncement au « tous éducables au profit du tous employables », labandon du collège pour tous et la mise en place dune école à plusieurs vitesses, labandon de toute ambition de donner un enseignement de qualité à tous les jeunes, la remise en cause du caractère national du Service Public
et en même temps de porter publiquement lexigence dune autre politique éducative, exigence que notre profession a fortement contribué, par ses mobilisations, à faire partager par lopinion.
La démocratisation de lécole à tous les niveaux, et sa mise en uvre concrète, doivent être notre priorité.
Nous devons réaffirmer nos ambitions pour la jeunesse et pour le Service Public son rôle « dascenseur social », son importance quant aux perspectives de développements économiques qui, plus que jamais, exigent une augmentation des qualifications de tous les jeunes. Par exemple, nous devons offrir aux bacheliers issus des voies professionnelles et technologiques des débouchés plus nombreux dans les BTS et DUT.
Cela passe aussi par une remise en cohérence des poursuites détudes post-bac, et par une profonde réflexion sur leffort de démocratisation à mettre en uvre également dans les années de L1 et L2.
Et nous devons en même temps traiter de la question des contenus, dans lensemble du second degré
Enfin, nous devons convaincre quautonomie et « égalité pour tous sur tout le territoire » sont incompatibles sans cadrage national.
En cette période où lécole de la république est remise en question, il est essentiel de réaffirmer nos ambitions pour lÉducation, de les faire partager par la profession et par lopinion afin de créer les rapports de force nécessaires, aujourdhui et demain. (Montpellier)
Ajout :
Ce congrès du Snes doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée démocratiques, au service de lintérêt général et des élèves et permettant à chacun dentre eux de trouver sa place dans la société et de sémanciper principe fondateur du citoyen. (Bordeaux)
Le métier et la question de la gouvernance seront deux axes forts du congrès. Le métier sera abordé dans ce thème en relation avec le thème 2 et la question de la gouvernance dans le thème 2, en relation avec les rédacteurs du thème 1, seules les conséquences pédagogiques des modes de gouvernance seront abordées dans ce thème.Supprimer tout le paragraphe et remplacer par : Ce thème traite de la question du système éducatif qui avec celle du métier est un des deux axes forts du congrès. (Dijon)
Remplacer les 3 « gouvernance » par pilotage du système éducatif
(Lille)
Le métier et la question du pilotage du système éducatif de la gouvernance seront [
] la question du pilotage de la gouvernance dans le thème 2, [
] modes de pilotage gouvernance seront abordées
(Versailles)
question de la gouvernance structure du système éducatif seront deux axes [
] des modes de gouvernance dorganisation seront abordées
(Poitiers)
Le métier et la question de la « gouvernance » seront deux axes [
] question de la « gouvernance » dans le thème 2
(Grenoble, Créteil)
Ajouter à la fin : Confrontée à une politique destructrice, l'école publique n'est plus au service d'un projet démocratique et humaniste. Elle est soumise à des pressions marchandes et prend appui sur des thèses réactionnaires : consumérisme scolaire ; idéologie des « dons et des talents » ; individualisation ; mise en concurrence des élèves, des personnels et des établissements ; mérite et relégation des non méritants ; atteintes au principe d'égalité par le recours systématique au local ; mise au pas des personnels ; culture de l'évaluation et du résultat ; externalisation et privatisation de la prise en charge de la difficulté scolaire.
Ce congrès du SNES doit avoir pour objectif d'imposer un changement de paradigme, de penser et construire un collège et un lycée démocratiques au service de l'intéret général et permettant aux élèves de trouver leur place et de s'épanouir dans notre société. (Nantes)
Ajouter à la fin : Lécole nest plus au service dun projet humaniste, elle sert au contraire des intérêts marchands et prend appui sur des thèses réactionnaires : promotion du « consumérisme scolaire », sacralisation du « mérite », de « lindividualisation » , relégation des « non-méritants », volonté de contrôle des programmes scolaires selon des considérations idéologiques, politiques et même religieuses, atteintes nombreuses et répétées au principe dEgalité par le recours démesuré au « local », mise en concurrence des élèves, personnels et établissements. Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif, au service de lintérêt général et des élèves notamment par lallongement de la scolarité obligatoire à 18 ans.
Le SNES exige le rétablissement de tous les postes supprimés dans lEducation nationale.(Toulouse)1. NOTRE AMBITION POUR LE SYSTÈME ÉDUCATIF1.1 Répondre aux besoins de la nation et des individus1.1 Répondre aux besoins de la nation l'intérêt général et des individus (Caen)
1.1 Répondre aux besoins éducatifs de la nation l'intérêt général et des individus (Grenoble)
1.1 Répondre aux besoins de la nation l'intérêt général et des individus (Dijon)
Ajouter un paragraphe :
Léducation concourt au développement intégral de la personne humaine. Cest pourquoi chaque jeune doit pouvoir accéder au plus haut degré déducation possible, selon ses intérêts et ses choix et dans le cadre fixé par la loi. » (Strasbourg)
Ajouter un paragraphe :
Le SNES ne veut pas dune école qui ne serait pas au service dun projet humaniste, qui servirait les intérêts marchands et prendrait appui sur des thèses réactionnaires : promotion du « consumérisme scolaire », sacralisation du « mérite », de « lindividualisation » , relégation des « non-méritants », réorientation et volonté de contrôle des programmes scolaires selon des considérations idéologiques, politiques et même religieuses, atteintes nombreuses et répétées au principe dEgalité par le recours démesuré au « local » que cela soit sous sa forme territoriale ou au niveau des établissements, exacerbation de la mise en concurrence entre élèves, personnels et établissements, « mise au pas » des enseignants via les nouvelles formes dévaluation et un recours systématisé aux TICE dans tous les aspects de lexercice du métier, attaques répétées et délibérées menées sur tous les aspects du métier denseignant, de CO-PSY et de CPE (formation, services, accès à lemploi, temps de travail, rémunération, statut, promotion, place dans la société, nombre de postes), démantèlement du service public de lorientation, privatisation accentuée (encouragement des partenariats Public-Privé). Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée républicains, au service de lintérêt général et des élèves et permettant à chacun dentre eux de trouver sa place dans notre société et de sy épanouir. (Nice)
Ajouter un paragraphe : Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée émancipateurs, au service de lintérêt général et des élèves, et permettant à chacun dentre eux de trouver sa place dans notre société et de sy épanouir. (Créteil)
Léducation et la formation initiale sont un levier essentiel pour le développement économique et social dun pays. Lélévation des qualifications des jeunes au sortir du système éducatif, et laccès aux diplômes correspondants, restent la meilleure protection contre le chômage et la précarité [1]. Léducation, léducation à la citoyenneté et la formation initiale sont un levier essentiel pour le développement économique et social culturel et démocratique dun pays. (Bordeaux)
formation initiale et continue sont un levier [
] économique et social culturel et démocratique dun pays.
(Versailles)
économique et social culturel et démocratique dun pays.
(Dijon)
Confrontée à une politique destructrice, lécole publique nest plus au service dun projet démocratique et humaniste. Elle est soumise à des pressions marchandes qui prennent appui sur :
- le consumérisme scolaire, lidéologie des « dons et des talents »
- lindividualisation, la mise en concurrence des élèves, des personnels et des établissements
- mérite et relégation des non méritants
- atteinte aux principes dégalité par le recours systématique au local
- mise au pas des personnels
- culture de lévaluation et du résultat
- externalisation et privatisation de la prise en charge de la difficulté scolaire.
Le SNES a pour objectif de penser et de construire un collège et un lycée démocratiques, au service de lintérêt général permettant aux élèves de trouver leur place dans le cadre dun maintien sous statut scolaire obligatoire jusquà 18 ans. Léducation
(Nancy-Metz)
Léducation et la formation initiale sont également un levier essentiel
(Strasbourg)
Remplacer « économique et social » par « économique, social, culturel et démocratique » (Strasbourg)
économique et social culturel et démocratique dun pays
(Rouen)
Léducation et la formation initiale sont un levier essentiel pour le développement économique et social dun pays.
Les politiques libérales mises en place affichent un discours trompeur quant à la volonté de faire de l'école une priorité. La casse des services publics et de l'Education Nationale en particulier sous prétexte de la réduction de la dette publique constitue en fait une volonté idéologique de réduire l'éducation et la formation initiale à un levier essentiellement économique (et en aucun cas « social ») visant « l'employabilité » maximum.
Si l'élévation [
] précarité. (Lille)
diplômes correspondants, quelle que soit la voir de formation choisie, restent
(Amiens)
Elles contribuent aussi à lamélioration de la qualité des conditions de travail [2]. Accéder à un haut niveau déducation permet de déboucher sur une meilleure appréhension des enjeux de société, la possibilité de prendre toute sa place dans les débats et de contribuer à la construction de la société.
de travail [2]. Accéder à un haut niveau déducation et de formation permet
(Martinique)
Elles contribuent aussi à lamélioration de la qualité des conditions de travail [2] Accéder à un haut niveau déducation permet de déboucher sur une meilleure appréhension des enjeux de société, la possibilité de prendre toute sa place dans les débats et de contribuer à la construction de la société.
Le SNES porte un autre projet pour lécole fondé sur une autre vision de lhomme et de la société, un projet fondé sur le progrès et légalité, parce que lécole ne sert pas uniquement à apprendre un métier et est parce que la formation dhommes et de femmes sarticule sur la formation du sujet et de sa relation aux autres et au monde. Pour nous la culture est indispensable non seulement pour survivre mais aussi pour vivre. Dans notre projet de culture commune, lélève est tout dabord un sujet : il a une pensée, un inconscient, un corps, un imaginaire, des pulsions, des origines . Chaque élève doit pouvoir inclure dans sa propre démarche de vie les savoirs acquis à lécole. Même si les missions de lécole dépassent très largement la question de linsertion professionnelle, la question du travail ne saurait être mise de côté. Donner sa vraie valeur au travail cest permettre à tout le monde dexister dans son travail comme sujet, de pouvoir sy épanouir : la qualification professionnelle ne saurait être réductible à une somme de compétences. (Lille)
appréhension des débats et des enjeux de société, la possibilité de prendre toute sa place dans les débats et de contribuer
(Versailles)
Ajouter à la fin : Or, le gouvernement actuel, notamment sous prétexte des directives européennes, a assigné au système éducatif un rôle éloigné de ces objectifs. (Rouen)
Or, le gouvernement sest engagé depuis 2005 dans une politique éducative débouchant sur un « apartheid social » : 50 % de diplômés du supérieur et renoncement pour lautre moitié dune génération, avec éviction dès le collège pour certains, entraînant ainsi une déscolarisation dune partie importante des jeunes [3].Or, le gouvernement Il sest engagé
(Rouen)
Or, le gouvernement sest engagé a renforcé depuis 2005 (loi Fillon) dans une politique éducative ségrégative et de tri social débouchant sur un « apartheid social » : pour une même génération : objectif de 50 % dune génération de diplômés diplômée du supérieur et renoncement pour lautre moitié dune génération, avec éviction précoce dès le collège
(Versailles)
Or, les gouvernements successifs, notamment sous limpulsion des directives européennes, ont assigné au système éducatif un rôle éloigné de ces objectifs. (Bordeaux, Strasbourg). Par ailleurs, le gouvernement sest engagé depuis 2005 dans une politique éducative débouchant sur un « apartheid social » : « 50 % dune classe dâge diplômée du supérieur »
(Strasbourg)
Or, les gouvernements successifs, notamment sous limpulsion des directives européennes, ont assigné au système éducatif un rôle éloigné de ces objectifs.
Par ailleurs, le gouvernement sest engagé depuis 2005 dans une politique éducative débouchant sur un « apartheid social » : 50 % de diplômés d'une classe d'âge diplômée du supérieur et renoncement pour lautre moitié dune génération, avec éviction dès le collège pour certains, entraînant ainsi une déscolarisation dune partie importante des jeunes [3]. (Bordeaux)
Or, depuis le milieu des années 90 les gouvernements successifs (à fortiori avec la loi Fillon de 2005) se sont engagés
le gouvernement sest engagé depuis 2005 (Lille)
« apartheid social » : 50 % d'une génération de diplômés
(Nantes, Bordeaux),
« apartheid social » : 50 % dune génération diplômée du supérieur
(Caen)
« apartheid social » ségrégation sociale très marquée : 50 %
(Rouen)
débouchant sur un « apartheid social » une école de classe : 50 %
(Grenoble)
débouchant sur un « apartheid une discrimination sociale » : 50 %
(Limoges)
débouchant sur la main duvre dun « apartheid social » [
] génération, abandon significatif de lobjectif des 80 % dune génération au niveau du BAC, avec éviction
(Paris)
lautre moitié dune génération, avec éviction
(Bordeaux)
pour certains vers lapprentissage à tout prix entre autres, entraînant
(Amiens)
Ajouter à la fin : Dans les DOM, alors que tous les clignotants sont au rouge (importance de populations sociales défavorisées, taux de passage de 3ème en seconde, taux de redoublement, nombre de jeunes au chômage dans lîle en Martinique, il touche 61% des jeunes de 15 à 21 ans -), la politique mise en uvre par le gouvernement est dévastatrice ! (Martinique)
Ajouter à la fin : C'est surtout un moyen de réduire les contenus de la formation initiale et de remettre en cause l'obtention de diplômes nationaux. (Lille)
Ajouter à la fin : Ce qui conduit à un tri social renforcé. (Limoges)
Ajouter à la fin : Dans la perspective de la loi Fillon, le BAC nest plus quune formalité. Tout élève rentrant en seconde devant poursuivre ses études jusquau niveau BAC + 3 sans possibilité, avant, de sortie diplomante ni qualifiante. (Paris)
Cette politique est basée sur une conception de savoirs et de compétences à acquérir, que le gouvernement cherche à légitimer par linsertion professionnelle future et qui relève plus de laccumulation que de lappropriation. Ainsi, se déploie une approche sur la formation tout au long de la vie qui relègue à la vie dadulte tout ce qui naurait pu être acquis pendant la formation initiale, ce que nous contestons. Cette politique est basée sur une conception de savoirs et de compétences à acquérir, que le gouvernement cherche à légitimer par linsertion professionnellefuture et qui relève plus de laccumulation que de lappropriation. (Versailles)
Cette politique est basée fondée sur une pseudo conception
(Nantes)
conception de savoirs basiques et de compétences à acquérir
(Martinique)
conception utilitariste de savoirs (Toulouse)
gouvernement avec des visées utilitaires cherche à légitimer
(Bordeaux)
de lappropriation ouvrant ainsi la voie à un formatage de la pensée. Ainsi
(Orléans-Tours)
de lappropriation et sappuie sur des théories invalidées par la recherche qui confinent parfois au darwinisme social. Cest une politique qui ne vise quà ladaptation des jeunes au marché du travail. Lécole est sommée dune part de fournir une élite hautement qualifiée (quitte à vider les établissements de leurs meilleurs éléments) et en parallèle une masse de jeunes qui doivent se contenter dun minimum de savoirs fondamentaux et de compétences, y compris comportementales qui seront abondés par le biais des formations complémentaires en fonction des emplois quils occuperont. Cette politique fait de lécole non pas un lieu démancipation mais de reproduction des inégalités sociales. Ainsi, se déploie
(Amiens)
Ainsi, se déploie une approche sur la formation tout au long de la vie qui relègue à la vie dadulte tout ce qui naurait pu être acquis pendant la formation initiale, ce que nous contestons. (Nantes, Versailles)
La formation tout au long de la vie ne doit pas être le moyen de reléguer à la vie d'adulte tout ce qui doit être acquis pendant la formation initiale. (Nantes)
Cette politique est basée sur une conception idéologique de lÉcole qui lui assigne comme objectif lacquisition de compétences accumulées et non plus la transmission et lappropriation de savoirs émancipateurs. Cette conception vise à assujettir la formation aux contraintes du marché libéral et aux besoins conjoncturels et immédiats des entreprises. Faisant ainsi de linsertion professionnelle plus ou moins rapide lobjectif majeur du système éducatif, le Gouvernement déploie une approche sur la formation tout au long de la vie qui relègue à la vie dadulte tout ce qui naurait pu être acquis pendant la formation initiale. Le SNES conteste totalement lensemble de cette conception. (Versailles)
tout au long de la vie qui relègue renvoie à la vie dadulte
(Strasbourg)
formation initiale, lEtat se déchargeant ainsi de ses responsabilités envers les jeunes, ce que
(Amiens)
Combattre cette politique, cest combattre pour lavenir des jeunes, pour un droit à léducation et à la formation pour tous, pour lamélioration des conditions de travail des personnels, cest mettre léducation au centre dun projet de société plus juste.
formation pour tous, dont lefficacité dépend largement de la qualité de la formation initiale, pour lamélioration
(Créteil)
Ajouter à la fin : encore plus dans les sociétés des territoires dOutre-Mer où les inégalités sont gigantesques et saillantes du fait de létroitesse des territoires et donc de la proximité des situations sociales. (Martinique)
Ajouter à la fin : et plus égalitaire. (Rouen, Nice, Dijon)
Ajouter à la fin : En effet, les nombreuses réformes imposées ces dernières années éloignent de plus en plus lécole dun projet humaniste au profit de la défense des intérêts marchands et de la mise en uvre dune politique néo libérale. Mise en concurrence des établissements, des enseignants et des élèves, sacralisation du mérite et de lindividualisation, substitution du localisme au principe de légalité sur tout le territoire : cest un démantèlement du service public dans ses fins et ses moyens auquel nous assistons et devons répondre. (Créteil)
Un droit à léducation pour tous entraîne la nécessité de définir les objectifs et les contenus de cette éducation. Pour le SNES, il sagit de permettre à chacun dappréhender une culture commune émancipatrice, ce qui nécessite de repenser les contenus des programmes et de concevoir lensemble des programmes en cohérence. Tout parcours de formation doit déboucher sur des diplômes qui garantissent un niveau de qualification reconnu et laccès à la culture commune.
cette éducation. En particulier, il convient de rappeler que beaucoup des parents de nos élèves ne sont pas familiers des attentes scolaires. Il faut le prendre en comptet tant dans lélaboration des contenus que dans les dispositifs daccueil des familles au sein des établissements scolaires. (Paris)
émancipatrice, fondée sur lappropriation de savoirs ce qui nécessite
(Versailles)
programmes en cohérence en refusant la casse des enseignements disciplinaires traditionnels. Tout parcours
(Martinique)
programmes en cohérence.
L'enseignement de l'information-Documentation, quant à lui, doit s'appuyer sur un curriculum et ne pas se limiter à l'acquisition de méthodes mais doit permettre à l'élève de maîtriser les notions, concepts et compétences qui lui permettront de comprendre la société de l'information dans laquelle il évolue, de pouvoir sintégrer et agir dans celle-ci. Tout parcours
(Lyon)
déboucher sur des diplômes nationaux qui garantissent un niveau
(Lille)
Ajouter à la fin :
Cette dernière impose une scolarité obligatoire prolongée jusquà 18 ans, pour donner aux jeunes le temps dapprendre, de vivre ensemble, de se construire et se transformer, daccéder à une culture, ouverte à la culture de lautre et qui permet de comprendre la société et de penser son orientation. (Lyon)
Ajouter à la fin : L'enseignement de l'information-Documentation, quant à lui, doit s'appuyer sur un curriculum et ne pas se limiter à l'acquisition de méthodes mais doit permettre à l'élève de maîtriser les notions, concepts et compétences qui lui permettront de comprendre la société de l'information dans laquelle il évolue, de pouvoir sintégrer et agir dans celle-ci. (Nantes)
Ajouter à la fin : Cette dernière impose une scolarité obligatoire prolongée jusquà 18 ans, dans le cadre de parcours diversifiés et valorisés, pour donner aux jeunes le temps dapprendre, de vivre ensemble, de se construire et se transformer, daccéder à une culture, ouverte à la culture de lautre et qui permet de comprendre la société et de penser son orientation. (Clermont)
Vivante et non figée, la culture commune [4] doit prendre en compte lévolution de la société, ses débats, mais aussi intégrer les nouvelles formes de culture (informationnelle, numérique, médiatique...) et permettre ainsi aux citoyens de sinscrire dans une démarche déducation et de formation tout au long de la vie.
lévolution de la société, sa diversité culturelle, ses débats
(Rennes)
ses débats, mais aussi rendre possible lutilisation des TIC. A cet effet, il est nécessaire il est nécessaire de mettre en place un enseignement des TIC dès le collège. Dispensé par des enseignants d'informatique, Il comprendrait lutilisation citoyenne et raisonnée de linformatique (droits dauteur, sécurité, droit à limage, choix et utilisation des logiciels, etc.) ainsi que son utilisation en tant quoutil. Cet enseignement doit être assuré par des professeurs d'informatique recrutés et formés à cet effet (CAPES, agrégation). Il s'ajoute à la grille horaire dès le collège, et nécessite un travail en équipe. intégrer les nouvelles formes de culture (informationnelle, numérique, médiatique...) et permettre ainsi aux citoyens de sinscrire dans une démarche déducation et de formation émancipatrices tout au long de la vie. Dans cette perspective, tous les élèves doivent pouvoir bénéficier dune réelle formation à l'information, dont la coordination serait confiée aux enseignants documentalistes, en travaillant avec les autres enseignants.
Cette formation ne peut en aucun cas se limiter à l'acquisition de méthodes mais doit permettre doffrir aux élèves une approche réflexive de la société de l'information.
Le Snes réclame des instructions pédagogiques officielles pour donner une cohérence à cette formation en information documentation. (Lille)
médiatique...) sans oublier une démocratisation réelle de laccès à la culture artistique. Celle-ci passe par le rétablissement et lextension des dispositifs complémentaires (ateliers artistiques, classes à PAC
) ainsi que des enseignements obligatoires de type « classe à horaires aménagés » (CHAM, CHAD, CHAT) au collège. Au lycée cela passe par les enseignements dans le cadre des options (obligatoires et facultatives) avec en collège comme en lycée les moyens quexigent leur mise en place. et Cette culture commune doit permettre
(Créteil)
permettre ainsi ensuite aux citoyens
(Versailles)
aux citoyens de sinscrire poursuivre dans une démarche déducation
(Nantes)
sinscrire dans une démarche déducation tant initiale que permanente et de formation
(Caen)
Ajouter à la fin : Derrière une politique éducative basée sur des compétences et les filières dexcellence pour les plus méritants, se cache labandon dune politique ambitieuse pour tous. Dans le projet éducatif gouvernemental, cest le renoncement à « léducabilité » de chacun des jeunes et particulièrement des classes sociales défavorisées, cest le renoncement à un projet humaniste qui considère que chacun peut sélever par létude. Certains auraient vocation à recevoir un enseignement de qualité alors que la masse nen aurait pas « besoin » dans le cadre d'une économie néolibérale. Cest ce projet de renoncement que le SNES rejette en bloc convaincu que léducation demeure la seule arme au service de tous les citoyens. (Caen)
Ajouter à la fin : En Outre-Mer, la possibilité pour la jeunesse daller étudier ailleurs, notamment dans lenvironnement géographique immédiat, doit être considéré comme un atout. (Martinique)
Ajouter à la fin : Léducation au développement durable est déterminante pour permettre à chacun dès le plus jeune âge et tout au long de la vie de faire des choix « informés », « conscients » et « responsables » : une éducation qui prenne en compte la complexité et larticulation des échelles de temps, despaces, de forces, larticulation des perspectives économiques, sociales et environnementales. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : et dacquérir des outils intellectuels permettant la compréhension du monde et ses évolutions. Une formation à linformation et à lInternet permettant aux jeunes de passer de leurs pratiques informelles et spontanées à des pratiques raisonnées et maîtrisées simpose. (Rennes)
Ajouter à la fin : Le SNES est favorable à une réflexion sur un enseignement de l'Information-Documentation qui doit permettre à l'élève de maîtriser les notions, concepts et compétences qui lui permettront de comprendre la société de l'information dans laquelle il évolue, de pouvoir sintégrer et agir dans celle-ci. (Clermont)
Ajouter à la fin : Elle doit intégrer par exemple la question de léducation à la paix, ce qui passe par la suppression du protocole Défense/éducation nationale de 1982. (Nice)
Ajouter à la fin : L'enseignement de l'information-documentation ne se limite pas à l'acquisition de méthodes mais vise à ce que l'élève maîtrise les notions, concepts et compétences qui lui permettront de comprendre la société de l'information dans laquelle il évolue et pouvoir s'y intégrer et y agir, notamment dans le cadre de la construction de son projet d'orientation et de son insertion dans le monde du travail. Ces savoirs sont aussi nécessaires pour faire évoluer ses représentations, construire des connaissances ainsi qu'apprendre à apprendre, par le biais du partage et de la production. (Dijon)1.2 Faire réussir tous les jeunes1.2. Faire réussir tous les jeunes élèves (Bordeaux)1.2.1. Principes et objectifsNos propositions pour construire une culture commune, élément structurant dun second degré cohérent, restent valides. Le SNES dénonce lorientation précoce, les idéologies des dons et du mérite, de « légalité des chances » et du « chacun pour soi », et réaffirme le principe que tous les jeunes sont capables de réussir dans un système cadré nationalement, sans passer par des dispositifs dérogatoires définis localement. ... second degré cohérent, par opposition au socle commun, restent valides
(Aix-Marseille)
cohérent, restent totalement valides. Le SNES dénonce lorientation précoce , Les idéologies des dons et du mérite , les idéologies des dons et du mérite, de « légalité des chances » et du « chacun pour soi », et réaffirme le principe que tous les jeunes sont capables de réussir dans un système cadré nationalement, sans passer par des dispositifs dérogatoires définis localement. Le SNES dénonce la mise en place dun système éducatif piloté par une idéologie profondément réactionnaire et élitiste fondée sur le primat des dons naturels et des mérites et qui renvoie à chacun la propre responsabilité de son succès ou de son échec. Au nom de « légalité des chances », elle privilégie la promotion dune minorité délèves jugés méritants au détriment de la grande majorité, rendue responsable de son propre échec, à laquelle sont réservés le socle commun de compétences, les dispositifs et parcours dérogatoires et lorientation précoce. Cette conception vise à faire de lorientation un instrument des politiques de lemploi devant permettre aux individus de gérer eux-mêmes leur avenir, de négocier les transitions entre lÉcole et lemploi. Cest une représentation totalement économiste bien éloignée de la conception éducative de lorientation que porte le SNES.
Il renouvelle sa condamnation de linstrumentalisation faite des évaluations internationales (PISA par exemple) pour justifier et accélérer les transformations de lÉcole en imposant des réformes régressives.
Le SNES affirme que tous les jeunes peuvent réussir et que linvestissement éducatif, source de richesse dune nation, doit concerner lensemble de la population scolaire. (Versailles)
du « chacun pour soi » et de l' « individualisation « ou de la « personnalisation », et réaffirme [
] par des dispositifs et des parcours dérogatoires définis localement. (Lille)
du « chacun pour soi ». Dans ce contexte, le SNES sopposera à toute généralisation dun livret de compétences destiné à accompagner un individu toute sa vie et réaffirme. (Limoges)
principe que tous les élèves jeunes sont capables
(Bordeaux)
dispositifs dérogatoires et déviction définis localement. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Il est urgent de mettre un terme aux politiques éducatives telles qu'elles sont conduites actuellement au collège comme au lycée, de repenser et de renforcer la liaison entre le collège et le lycée afin d'atteindre l'objectif de 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat. Sinscrivant dans la lignée de la loi Fillon de 2005, les réformes, innovations et autres expérimentations mises en place ces dernières années, au collège et au lycée, participent d'une même vision élitiste et sélective à lopposé de la logique du Service Public. Qu'il s'agisse d'une réforme globale et a priori cohérente comme la réforme Chatel du lycée général et technologique ou des réformes et expérimentations, aussi diverses que variées, inventées pour le collège, l'objectif est le même : mettre en place une école à plusieurs vitesses, qui trie et sélectionne les élèves, les meilleurs pouvant accéder au lycée tandis que les autres, réorientés de plus en plus tôt, doivent se contenter du socle commun. Le SNES demande le retrait immédiat du dispositif ECLAIR qui organise la casse de lÉducation prioritaire en démantelant le cadre national des programmes et en supprimant les moyens. Le SNES demande le gel des suppressions de postes prévues pour la rentrée 2012. Des mesure durgence doivent par ailleurs être prises dès la rentrée 2012, au collège comme au lycée afin de marquer un coup darrêt aux politiques menées de puis 2005. Elles seront déclinées dans les parties collège et lycée (Aix-Marseille)
Porter une même ambition pour tous passe par : Ajout :
- la garantie de léquité des chances et des moyens par une coordination des politiques publiques et éducatives notamment en matière de développement économique et daménagement du territoire ; (Martinique)
Ajout :
- Labandon des politiques éducatives qui ont amputé les moyens dans les établissements, en particulier ceux qui permettaient de lutter contre les difficultés et léchec scolaires, et qui par leur contenu et leur finalité de tri social aggravent les inégalités. (Versailles)
- une formation initiale de qualité dans le cadre dune scolarité obligatoire portée à 18 ans qui a le souci de lutter contre léchec scolaire, daider les jeunes à tout moment, de favoriser lépanouissement, la socialisation et légalité fille-garçons ;
le cadre dune scolarité obligatoire portée à 18 ans dun maintien sous statut scolaire obligatoire jusquà 18 ans qui a le souci
(Nancy-Metz)
portée à 18 ans, favorisée par une offre de formation permettant lintégration de tous, qui a le souci de lutter
(Corse)
portée à 18 ans qui, en sappuyant sur les apports spécifiques des membres des équipes pluri-professionnelles, a le souci de lutter contre léchec scolaire, daider les jeunes à tout moment, de favoriser lépanouissement, la socialisation et légalité fille-garçons ainsi que de lutter contre léchec scolaire qui entraîne léviction scolaire et la marginalisation économique, sociale, culturelle et politique. (Strasbourg)
portée à 18 ans, par une diversification des parcours de formation , scolarité, qui a le souci de lutter
(Nice)
... à tout moment, en sappuyant sur les apports spécifiques des membres des équipes pluri professionnelles.
- de favoriser lépanouissement, la socialisation et légalité filles-garçons ; (Guadeloupe)
à tout moment, en sappuyant sur les apports spécifiques des membres des équipes pluri-professionnelles, de favoriser
(Rouen, Reims, Créteil)
daider les jeunes à toute étape et tout moment [
] et légalité entre les filles et les garçons. fille-garçons ; (Versailles)
légalité filles-garçons ; (Nantes)
et légalité filles-garçons ; (Toulouse)
Ajouter à la fin : Une prise en compte réelle des handicaps et difficultés ; (Reims)
Ajouter à la fin : en sappuyant sur les apports spécifiques des équipes pluti-professionenlles ; (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : sa finalité est la formation du sujet dans toutes ses dimensions intellectuelles, pratiques, mais aussi corporelles, sensibles. (Rennes)
Ajouter à la fin : ; grâce aux apports spécifiques des membres des équipes pluri professionnelles. (Aix-Marseille, Clermont)
- La promotion de l'égalité sous toutes ses formes (territoriales, de formation, filles-garçons....) (Toulouse)
- La mise en place de temps de travail avec des effectifs réduits afin de lever les implicites intellectuels, condition indispensable pour la démocratisation et laccès de tous à la culture commune. (Créteil)
- une éducation et une formation tout au long de la vie dans le cadre du service public ; une éducation et une formation tout au long de la vie dans le cadre du service public ; une éducation et une formation tout au long de la vie dans le cadre du service public ; permettant de développer lestime de soi, lenvie dapprendre, de réussir et de construire sa place dans la société, mais aussi favorisant le développement de lesprit critique et lépanouissement personnel ; (Nancy-Metz)
- une éducation et une formation tout au long de la vie continue dans le cadre
(Lille, Poitiers, Versailles)
du service public dont les principes fondateurs doivent être réaffirmés et dont les moyens doivent être abondés. (Versailles)
Ajouter à la fin : et dans le respect des principes de laïcité et de gratuité ; (Nantes)
Ajout :
- la remise en cause des politiques éducatives qui ont privé les personnels des moyens qui leur permettaient dintervenir sur la difficulté scolaire, et de limiter le phénomène d'échec scolaire et de « décrochage » A REFLECHIR. (Lille)
Ajout :
- l'existence et la mise en place d'équipes éducatives complètes et affectées à temps plein à l'établissement. (Lille)
- une orientation repensée qui permette de développer lestime de soi, lenvie dapprendre, de réussir et de construire sa place dans la société. Il sagit en particulier de prévenir le décrochage scolaire. Les enfants issus de familles en grande difficulté sociale étant sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires, il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier ces familles au sein des établissements scolaires. Lextension au public en formation initiale de la loi sur la formation et lorientation tout au long de la vie, votée en novembre 2009, et le principe de labellisation des organismes intervenant sur lorientation aboutit à assimiler les processus psychologiques et sociaux délaboration des projets davenir à ladolescence aux processus de reconversion ou de perfectionnement professionnel des adultes. Elle fait limpasse sur le développement possible au profit dune prétendue sécurisation des parcours de formation.une orientation repensée qui permette de développer lestime de soi, lenvie dapprendre, de réussir et de construire sa place dans la société. Il sagit en particulier de prévenir le décrochage scolaire. (Nancy-Metz, Versailles)
Une orientation scolaire repensée permettant en particulier déviter de créer les conditions du décrochage scolaire. Les enfants
(Nancy-Metz)
Les enfants issus de familles en grande difficulté sociale sont sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires, il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier ces familles au sein des établissements scolaires.
- Une orientation qui réaffirme que toutes les voies de formation générale, technologique et professionnelle, peuvent conduire à la réussite. Une orientation qui ne se fait pas par défaut et qui se conçoit de manière continue, en participant à ladaptation aux exigences du collège jusquaux premiers choix dorientation et jusque dans le projet professionnel. Le travail en amont et avec les familles qui sont les plus éloignées socialement de lécole peut éviter les abandons et les ruptures. Lextension
(Versailles)
une orientation repensée [
]dans la société tout en permettant à lélève de faire des choix éclairés à lintérieur du système éducatif. Il sagit
(Caen)
lestime de soi, lenvie le désir dapprendre, (
) (Strasbourg)
sa place dans la société sans les stigmatiser, ni les culpabiliser . Il sagit en particulier de prévenir le décrochage scolaire. Les enfants issus de familles en grande difficulté sociale étant sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires, il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier ces familles au sein des établissements scolaires. Lextension
(Lille)
Il sagit en particulier de prévenir léchec scolaire qui mène au le décrochage scolaire. Les enfants élèves issus de familles en grande difficulté sociale étant sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires, il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier ces familles au sein des établissements scolaires particulièrement frappés et nécessitant de lécole quelle les accompagne avec une attention particulière. Lextension
(Paris)
le décrochage scolaire. Il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier les familles au sein des établissements scolaires notamment pour les enfants issus de familles en grande difficulté sociale qui sont sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires Les enfants issus de familles en grande difficulté sociale étant sur-représentés parmi les décrocheurs scolaires, il convient de développer des dispositifs de travail qui permettent dassocier ces familles au sein des établissements scolaires. Lextension
(Nantes)
il convient de développer des dispositifs de travail moyens qui permettent
(Poitiers)
dispositifs de travail véritablement adaptés à lélève qui permettent
(Martinique)
établissements scolaires. Le SNES créera une commission qui réfléchira aux modalités et aux objectifs de ces dispositifs. Lextension
(Montpellier)
établissements scolaires, en tournant le dos aux dispositifs actuels qui les rendent individuellement responsables de léchec de leurs enfants. Lextension
(Grenoble)
Lextension au public en formation initiale de la loi sur la formation et lorientation tout au long de la vie, votée en novembre 2009, et le principe de labellisation des organismes intervenant sur lorientation aboutit à assimiler les processus psychologiques et sociaux délaboration des projets davenir à ladolescence aux processus de reconversion ou de perfectionnement professionnel des adultes. Elle fait limpasse sur le développement possible au profit dune prétendue sécurisation des parcours de formation.
Les COPsy doivent jouer un rôle primordial dans ce dispositif. Leur place est au sein des EPLE, au plus proche des enfants et des familles. Lorientation des adolescents et des jeunes adultes ne doit pas être instrumentalisée par les politiques néolibérales de la gestion de la main duvre. Elle doit avoir ses critères propres qui sont le développement maximum de la personne, laccès à lautonomie et lémancipation. (Guadeloupe)
novembre 2009 et que le SNES condamne, et le principe
(Paris)
Elle fait limpasse sur le développement possible au profit dune prétendue sécurisation des parcours de formation. sur ces différences entre ladolescent en devenir et ladulte en recherche dinsertion, sur lélaboration et lévolution des parcours individuels au profit dune prétendue sécurisation des parcours de formation. (Versailles)
Ajouter à la fin :
- Nous condamnons le texte actuel de la loi de novembre 2009. Lorientation des adolescents ne doit pas être instrumentalisée par les politiques néolibérales de la gestion de la main duvre. Elle doit avoir des critères propres qui sont le développement maximum de la personne, laccès à lautonomie et lémancipation. (Lyon)
Ajouter à la fin : L'orientation des adolescents et des jeunes adultes ne doit pas être instrumentalisée par les politiques patronales de gestion de la main duvre. Elle doit avoir ses critères propres, qui sont le développement maximum de la personne, l'accès à l'autonomie et l'émancipation. (Lille)
Ajouter à la fin : L'orientation des adolescents et des jeunes adultes ne doit pas être instrumentalisée par les politiques néo libérales de la gestion de la main d'uvre. Elle doit avoir ses critères propres qui sont le développement maximum de la personne, l'accès à l'autonomie, et l'émancipation. (Reims, Rouen, Aix-Marseille, Clermont, Créteil)
- Le Snes demande que la Loi du 11 février 2005 "pour l'égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" soit réellement respectée, mais il faut pour cela que lEtat investisse afin que le discours se traduise dans les faits. Il demande donc que comme le code de léducation (dans son article L 112-1) le précise « lEtat met[te] en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapés ».
- Une MGI qui permet la prévention et la remédiation scolaire. (Créteil)
1.2.2 Comment y parvenir ?Lévaluation doit faire partie intégrante du processus dapprentissage et doit être plus soucieuse de repérer les réussites, de valoriser les progrès, sans démagogie. Le SNES condamne la logique des évaluations incessantes au détriment des apprentissages, notamment par le biais de livrets de compétences. Lécole doit permettre aux élèves de construire une culture commune, dacquérir des savoirs disciplinaires et des compétences [5] permettant de mobiliser les savoirs dans différentes situations.Lévaluation doit faire partie intégrante du processus dapprentissage et faire lobjet dun temps distinct de celui de lenseignement. et doit être plus soucieuse Ponctuelle, elle doit prendre des formes multiples afin de repérer les réussites, de valoriser les progrès, sans démagogie. De même le pilotage des modalités d'enseignement par les résultats aux évaluations internationales peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les apprentissages (teach to test) et être instrumentalisé pour réduire les moyens d'enseignement. Enfin, lévaluation doit être laboutissement dun processus dapprentissage : elle doit sintégrer dans une explicitation des savoirs et des savoirs faire afin de participer au processus de démocratisation au lieu den être le constat déchec. Lévaluation ne doit pas non plus être lunique pilote des contenus et des modalités denseignement. Le pilotage par lexamen est en effet à luvre dans le livret de compétences et nous ne cessons den constater les dérives. Le SNES condamne donc la logique [
] des compétences [5] savoir-faire permettant de mobiliser les savoirs dans différentes situations. (Aix-Marseille)
Lévaluation qui relève de la liberté pédagogique et de lexpertise des enseignants doit faire partie [
] livrets de compétences. Le SNES condamne également la logique compétitive que sou tendent les évaluations : lélève doit apprendre débarrassé de la tension que représente la sélection. Lécole doit permettre
(Bordeaux)
Lévaluation, conduite par lenseignant dans le cadre de sa liberté pédagogique, fait doit faire partie intégrante [
] les progrès, sans démagogie. Toutefois, L le SNES condamne la logique de lévaluation exclusive par compétences entraînant des évaluations [
] livrets de compétences dont il demande labandon. Lécole doit permettre
(Versailles)
Lévaluation na de sens que si elle est conçue comme une doit faire partie intégrante
(Créteil)
sans démagogie. En cela, la liberté pédagogique des enseignants doit être renforcée, car ce sont les professionnels au contact direct de leurs élèves qui sont les mieux à mêmes de pratiquer les évaluations les plus pertinentes dans le cadre des programmes nationaux. Le SNES condamne
livrets de compétences. Lutilisation du pilier 7 du LPC et en particulier de grilles dévaluation des comportements pour laffectation des élèves joue comme une entrave supplémentaire à laccès à la formation et à la qualification pour des publics déjà en risque de rupture. (Guadeloupe)
Le SNES condamne la logique de compétition des évaluations incessantes imposée au détriment des apprentissages, notamment par le biais de livrets de compétences : lélève doit apprendre débarrassé de la tension que représente la sélection. Le SNES condamne aussi la logique concurrentielle imposée à lensemble du système (classements internationaux, contrats dobjectifs
. Lécole doit permettre
(Caen)
évaluations incessantes qui prennent le pas sur les détriment des apprentissages, notamment par le biais de livrets de compétences. Le SNES condamne la logique compétitive et les tensions induites qui sous tendent ces évaluations. Lécole
(Nantes)
livrets de compétences, dont dailleurs la pratique nous montre quils sont lobjet dinterventions de la part des autorités administratives pour améliorer ces chiffres et faire croire à la réussite du système. Lécole doit permettre
(Martinique)
livrets de compétences. Il condamne aussi la logique concurrentielle imposée à lensemble du système (classements internationaux type PISA, contrats dobjectifs,
) et une politique du chiffre qui ne prend pas en compte les besoins réels des élèves. Lécole
(Toulouse)
livrets de compétences. Le SNES condamne également la logique compétitive qui sous-tend les évaluations : lélève doit apprendre débarrassé de la tension que représente la sélection. Lécole doit permettre
(Strasbourg, Rouen, Grenoble).
Il (Strasbourg, Orléans-Tours, Grenoble) Sur un autre plan, le SNES (Rouen) condamne aussi la logique concurrentielle imposée à lensemble du système (classements internationaux type PISA, (Orléans-Tours) contrats dobjectifs. Lécole doit permettre
(Strasbourg, Rouen)
livrets de compétences, dont il demande labandon. Il soutient et organise toutes les formes de résistance à ce dispositif. Lécole doit permettre
(Nice)
livrets de compétences. Il condamne aussi la logique concurrentielle imposée à lensemble du système (contrats dobjectifs,
). Lécole
(Dijon)
livrets de compétences. il réaffirme donc sa volonté de suppression du LPC. Lutilisation des piliers 6 et 7 du LPC et en particulier de grilles dévaluation des comportements pour laffectation des élèves joue comme une entrave supplémentaire à laccès à la formation et à la qualification pour des publics déjà en risque de rupture. Lécole
(Créteil)
savoirs disciplinaires, des méthodes et des savoir-faire et des compétences [5] permettant de mobiliser les savoirs dans différentes situations et actions. (Versailles)
savoirs disciplinaires et des compétences et des méthodes [5] permettant de mobiliser
(Lille)
savoirs disciplinaires et des compétences savoirs faire [5] permettant de mobiliser
(Créteil)
savoirs disciplinaires et des compétences [5] permettant de mobiliser les savoirs dans différentes situations. (Poitiers)
Ajouter à la fin : La logique des épreuves communes à tous les niveaux du collège et du lycée ne sont qu'une logique de mise en concurrence et de tri des élèves, et de caporalisation des enseignants. Elle n'a de sens que si elle résulte de la volonté ponctuelle d'une équipe pédagogique. Le diplôme national du Brevet et le baccalauréat sont des épreuves communes à grande échelle largement suffisantes. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Le SNES demande la suppression du LPC (et dans limmédiat appelle les collègues à valider tous les piliers) d'autant que lutilisation du pilier 7 du LPC et en particulier de grilles dévaluation des comportements pour laffectation des élèves joue comme un obstacle supplémentaire à laccès à la formation et à la qualification pour des publics déjà en risque de rupture. De même le projet de refonte du livret scolaire intégrant le comportement de l'élève doit être abandonné. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Lécole doit apprendre à penser. Les programmes et les contenus doivent permettre de former les jeunes à argumenter, à être des citoyens critiques par rapport à la culture numérique, aux medias, à limage ; apprendre à utiliser les TICE, à se documenter, à travailler collectivement sont des nécessités. Les modalités dapprentissages doivent pouvoir sappuyer sur les travaux des chercheurs.
Les compétences peuvent être des outils qui ne doivent pas être confondus avec les objectifs dapprentissage. (Limoges)
Ajouter à la fin : Lutilisation du pilier 7 du LPC (« Livret de compétences ») et en particulier de grilles dévaluation des comportements pour laffectation des élèves se révèle être une entrave supplémentaire à laccès à la formation et à la qualification pour des publics déjà en risque de rupture. (Clermont)
Ajouter à la fin : Il faut ici identifier et dénoncer haut et fort un faisceau de mesures gouvernementales, saccumulant depuis quelques années et qui, toutes convergent vers un objectif de formatage de la jeunesse et dun écrasement de la formation à la pensée et à lesprit critique. On peut le voir dans la refonte des programmes dun grand nombre de disciplines, dans les horaires qui leur sont impartis etc.
A ce titre, la suppression de lHistoire Géographie en terminale STI et STL , et plus récemment pour la TS est emblématique. Historiquement, cette discipline était avec la philosophie, la première attaquée par les dictatures. La dictature des marchés imposerait-elle un triste retour à cette triste tradition ? De même, les pressions incessantes sur les contenus de lenseignement de SES (du gouvernement, du MEDEF et de différentes fondations quil linspire) participent de cette offensive. Au-delà de ces cas emblématiques, toutes les disciplines sont profondément touchées : les mathématiques réduisent fortement la part du raisonnement, les langues sont orientées vers la seule communication au détriment de la culture, le savoir scientifique est attaqué par des offensives obscurantistes en SVT.etc
Le SNES mandate la FSU pour quelle contribue (avec les partenaires quelle saura trouver) à alerter la société sur ce grave risque culturel et démocratique. (Bordeaux)
Les disciplines nétant pas une simple transposition des savoirs universitaires, la création de lieux de débats sur les contenus à enseigner et les pratiques pédagogiques est indispensable et urgente, ainsi quune démarche démocratique délaboration et de consultation sur les programmes. Dans ce cadre, des commissions délaboration doivent associer universitaires, chercheurs, inspecteurs, représentants des personnels, enseignants... La participation de ces derniers à cette démarche démocratique devrait faire partie intégrante de leur métier et être articulée à la formation continue quil est urgent de réhabiliter et de rénover. Supprimer le paragraphe et le remplacer par :
Le SNES réaffirme la nécessité dun apprentissage fondé sur lexistence de disciplines clairement identifiées, sources de transmission et dappropriation de savoirs structurés, dont les horaires doivent être réabondés et dont les contenus, qui ne sont pas de simples transpositions de savoirs universitaires, doivent néanmoins rester ambitieux et exigeants.
Les programmes doivent donner lieu à une procédure délaboration démocratique dans laquelle les enseignants, acteurs au premier plan de leur mise en uvre, doivent être consultés et leurs demandes, analyses et critiques réellement prises en compte. A cet égard le SNES réitère sa condamnation des modalités de consultation à la hussarde des programmes pratiquée par le Ministère. Sur lélaboration et la consultation des programmes, il réaffirme ses mandats antérieurs et notamment celui de Perpignan.
Il condamne de nouveau la stratégie de passage en force des réformes au CSE, en dépit des avis contraires émis, bafouant les principes élémentaires du fonctionnement démocratique. (Versailles)
consultation sur les programmes, qui soit effective et menée hors de toute pression hiérarchique. Dans ce cadre
(Martinique)
consultation sur les programmes. Les nouveaux programmes se caractérisent par leur édulcoration, le zapping et une idéologie parfois contestable. Ils rendent la tâche denseignement problématique. Cest pourquoi le SNES continuera de recueillir les critiques et les propositions alternatives. Etablira des cahiers de doléances pour que les collègues puissent exprimer leurs critiques et leurs propositions alternatives. Dans ce cadre
(Bordeaux)
Dans ce cadre, des commissions délaboration et de suivi doivent [
] enseignants... Lexpertise des enseignants, qui sappuie sur leurs pratiques, doit être reconnue ; leur consultation et lavis des représentants des personnels respectés. Ces commissions doivent travailler en continu pour ajuster les programmes en fonction de lévolution de la recherche, de la société et des pratiques pédagogiques. La participation de ces derniers des enseignants à cette démarche démocratique devrait doit faire partie intégrante de leur métier et être articulée intégrée à la formation
(Besançon)
démarche démocratique doit faire partie intégrante
(Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Rappelons ici lattachement des enseignants à leur formation universitaire qui est au cur de lintérêt quils portent à leur travail dans et hors la classe: lenvie de transmettre une culture et des savoirs disciplinaires. Le malaise de la profession s'accroît avec la démultiplication des heures de travail, volontairement déconnectés de ces savoirs (AP, Accompagnement éducatif, évaluation par compétences, bivalence imposée...) : l'objectif est bien de « casser » la culture du métier. (Caen)
Ajouter à la fin : D'une manière générale l'expertise de nos professions doit être entendue dans toutes les démarches visant à modifier le système éducatif. Ainsi, de même que le Snes revendique, dans la formation initiale, une place pour la réflexion sur le savoir scolaire, la dimension historiographique et épistémologique de la discipline dans le cadre scolaire devrait également être lun des objectifs de la formation continue afin que les contenus des programmes soient repensés dans le cadre dun collectif de la profession. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Lenseignement de linformation-documentation ne se limite pas à lacquisition de méthodes mais vise à ce que lélève maîtrise les notions, concepts, compétences qui lui permettront de comprendre la société de linformation dans laquelle il évolue, de sy intégrer, dy agir, notamment dans le cadre de la construction de son projet dorientation et de son insertion dans le monde du travail. Ces savoirs sont aussi nécessaires pour faire évoluer ses représentations, construire des connaissances ainsi quapprendre à apprendre, par le biais du partage et de la production dinformations (Nice)
La représentation nationale na pas à juger de lélaboration ni de la conformité des manuels scolaires, cest laffaire de lÉducation nationale. Le manuel numérique est un enjeu pour léducation et une ressource, parmi dautres, à développer. Ajouter : Il ne doit pas appartenir à la représentation nationale de décider du contenu scientifique des programmes ou de les modifier, selon des considérations dopportunité politique (Strasbourg)
La représentation nationale na pas à juger de lélaboration ni de la conformité des manuels scolaires, cest laffaire de lÉducation nationale. Le manuel numérique est un enjeu pour léducation et une ressource, parmi dautres, à développer. (Nice, Versailles).
Dans le cadre du respect des programmes scolaires, il revient à léducation Nationale de reprendre la main sur lélaboration des manuels scolaires. Il est du ressort de la liberté pédagogique de lenseignant de choisir le support apte à permettre aux élèves lentrée dans les apprentissages ; en tant que concepteur de son enseignement, aucun support, numérique ou non, ne doit lui être imposé. Dans le cas de lutilisation complémentaire du manuel numérique, sa mise en uvre ne doit pas être une source dinégalités. (Nice)
Il nappartient pas à la représentation nationale de se prononcer sur lélaboration des programmes ni sur lélaboration et la conformité des manuels scolaires. Cela doit rester laffaire de lÉducation nationale. Si le manuel numérique peut être une ressource parmi dautres à développer, il ne peut se substituer au manuel papier qui doit être maintenu. A cet égard les dotations dachat de manuels doivent être suffisantes. (Versailles)
de léducation nationale. Les programmes ne doivent pas être soumis aux pressions politiques et aux lobbies. Le manuel numérique
(Poitiers)
de léducation nationale. Le SNES ne peut que sopposer à des velléités de promouvoir une « histoire officielle » ainsi quà celles dinstrumentalisation des programmes par des groupes de pression religieux, politiques et patronaux, notamment dans les programmes de SES, SVT, philosophie. Le manuel numérique
(Paris)
Le manuel numérique est un enjeu pour léducation. Cf 3. et une ressource, parmi dautres, à développer. Concernant l'ENT une réflexion d'ensemble s'impose pour en borner les usages et en définir les limites et combattre les risques non maitrisés de fichage citoyen et salarié. Les ENT ne doivent pas être une manne financière pour des éditeurs ou permettre l'entrée d'officines privées de soutien scolaire au sein de l'école. (Nantes)
Le manuel numérique est un enjeu pour léducation et une ressource, parmi dautres, à développer, mais il ne peut se substituer au livre papier. Le Snes demande que lachat des livres soit financé par l'Etat (au collège comme au lycée), via une dotation d'Etat spécifique, et non globalisée comme c'est le cas actuellement au collège. (Lille)
Le manuel numérique est un enjeu pour léducation et une ressource, doit demeurer un outil parmi dautres, laissé à lappréciation de la liberté pédagogique de lenseignant, dans le cadre des programmes nationaux. à développer (Rouen)
Le manuel numérique est un enjeu pour léducation et une ressource, parmi dautres, à développer. (Amiens, Toulouse, Créteil)
Il est du ressort de la liberté pédagogique de lenseignant et des équipes pédagogiques, de choisir le support apte à permettre aux élèves lentrée dans les apprentissages. En tant que concepteur de son enseignement il est libre dutiliser les supports quil souhaite, y compris les supports numériques, lesquels ne peuvent être imposés pour des raisons budgétaires. (Créteil)
parmi dautres, à développer qui mérite une réflexion approfondie. Léducation nationale doit simpliquer dans la définition des outils numériques afin de garantir leur gratuité (manuels libres de droits) et leur accessibilité à tous. (Clermont)
Ajouter à la fin : à développer à condition que nos établissements soient en mesure de pouvoir répondre à cette demande dun investissement numérique dans lEducation nationale. Le numérique participe au décloisonnement, mais encore faudrait-il quil soit généralisé, entretenu et renouvelé, et que les personnels soient formés et encadrés dans chaque établissement pour ne pas se sentir perdus. (Martinique)
Ajouter à la fin : Il est absolument nécessaire que le développement de manuels numériques se fasse dans le cadre du service public, pour les enseignants et les élèves, non pour imposer une vision éditoriale biaisée, au service d'intérêts économiques. Cela implique en premier lieu un investissement massif du ministère pour équiper l'ensemble des établissements, mais aussi des élèves et des enseignants en matériel informatique performant. Cela nécessite aussi un investissement massif pour permettre un câblage de l'ensemble des établissements scolaires, ainsi que la création d'un système électrique performant, permettant la recharge du matériel informatique à tout moment, par tous les usagers de la communauté scolaire.
Ce choix numérique, qui est sans aucun doute l'avenir, nécessite des investissements forts dans notre académie, où l'ensemble des établissements scolaires n'a pas un accès haut débit à Internet, et où les coupures d'électricité sont très nombreuses.
Ce choix numérique est aussi conditionné par l'emploi dans chaque établissement d'au moins un spécialiste informatique pour assurer la maintenance de l'ensemble du matériel et gérer le réseau.
Ce développement des outils informatiques doit passer par des logiciels et de systèmes d'exploitation libres.
Le SNES Guadeloupe demande l'intégration dans les programmes scolaires d'une réflexion sur l'informatique et ses usages par des professionnels formés et diplômés, pour développer un esprit critique par rapport à ces outils. Dans ce cadre, la promotion des logiciels et systèmes d'exploitation libres doit prendre toute sa place et s'imposer dans tous les établissements à la place des logiciels et systèmes d'exploitation propriétaires (Windows et Microsoft pour ne citer que les plus connus). (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Il est du ressort de la liberté pédagogique de lenseignant de choisir les supports aptes à permettre aux élèves lentrée dans les apprentissages ; en tant que concepteur de son enseignement, aucun support, numérique ou autre, ne doit lui être imposé. (Caen)
Ajouter à la fin : Il est du ressort de la liberté pédagogique de lenseignant de choisir le support apte à permettre aux élèves lentrée dans les apprentissages ; en tant que concepteur de son enseignement, aucun support, numérique ou non, ne doit lui être imposé.
Cest dans le respect et lintérêt des élèves, mais aussi des personnels de léducation nationale que la réflexion doit être menée Le SNES refusera toute réforme des rythmes scolaires qui se ferait contre lintérêt des personnels et aboutirait à un allongement de la durée de lannée scolaire ou du temps de travail. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : sans qu'elle se substitue aux supports existants qui font appel à des processus cognitifs différents. (Reims)
Ajouter à la fin : Néanmoins, son usage doit rester au seul choix des enseignants, concepteurs de leur enseignement. Il ne doit pas être facteur dinégalités. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : Le manuel numérique s'il peut permettre de faciliter, diversifier certaines pratiques pédagogiques ne doit pas devenir l'outil unique. Pouvant favoriser le zapping des élèves, son utilisation doit être laissée à l'appréciation de chaque enseignant. Son utilisation ne doit pas exclure celle d'autres supports tel le livre et surtout si elle doit se développer ne doit en aucun cas constituer une charge nouvelle pour les familles. (Toulouse)
Une réflexion sérieuse doit être menée sur les contenus collaboratifs élaborés par les enseignants. Il est nécessaire de clarifier la législation en matière de droits dauteurs et de propriété intellectuelle dans ce cadre, comme dans celui des ENT.Supprimer le paragraphe (Bordeaux, Versailles)
Remplacer le paragraphe par :
En face du développement des travaux collaboratifs élaborés par les enseignants (participation à lélaboration de manuels, ENT), le Ministère doit clarifier la législation en matière de droits dauteurs et de propriété intellectuelle.
Sur les ENT, la validité des mandats antérieurs reste pleine et entière (Perpignan).En particulier, ils ne doivent en aucun devenir des outils dévaluation et permettre un quelconque contrôle de nos métiers. Il est nécessaire que le SNES alerte les personnels sur cet aspect et engage une campagne dinformation.
La réflexion sur lorganisation du temps scolaire mérite mieux que la façon dont le débat sur les rythmes scolaires a été organisé à la fin de lannée 2010 par le Ministre à grand renfort de médiatisation et en écartant les principaux partenaires concernés. Cette question a été largement instrumentalisée par le Ministre à seule fin de justifier des réformes contestées et la politique de réduction budgétaire. La réussite des élèves ne peut se réduire à la seule question des rythmes scolaires (organisation de la journée, de la semaine ou de lannée scolaire ). Elle ne repose pas plus sur une question de tempo qui sert à introduire une différence de nature entre discipline qui déterminerait leur positionnement dans la journée (« disciplines intellectuelles » le matin, disciplines artistiques ou sportives laprès midi). Le SNES considère que toutes les disciplines nécessitent un effort et une construction intellectuels. (Versailles)
... doit être menée sur les la diffusion des contenus
(Limoges)
... doit être menée sur les nouveaux supports denseignements et sur les contenus collaboratifs
(Créteil)
Ajouter à la fin :
Les ENT, qui entrent dans la pédagogie par le cadre institutionnel, sont pour l'instant des outils de contrôle de l'Éducation nationale. Ils doivent être élaborés au service des personnels de l'éducation Nationale, pour améliorer le cur du métier, qui est la transmission des savoirs. Les ENT, tout comme le manuel numérique sont des outils : ils doivent être au service des professionnels. En cela, ils doivent être libres, gratuits, multiplateformes. L'ensemble des documents mis en ligne dans le cadre des ENT doit permettre à son auteur de choisir la licence de publication (Creative Commons, pour permettre des échanges, partages, modifications, ou Copyright si l'auteur souhaite garder la propriété pleine & entière). Les enseignants doivent avoir le choix de partager, mutualiser leur travail ou non, et ainsi disposer comme ils l'entendent des fruits de leur travail. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Il faut veiller à protéger ces contenus afin quils ne puissent être utilisés dans un cadre marchand. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : A cet égard, de nouvelles questions se posent concernant les conditions d'étude des élèves. C'est par exemple le cas de l'émergence de syndromes comme le SICEM (syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques) qui excluent des élèves des apprentissages. Le SNES revendique que, conformément à la résolution 1815 du Conseil de l'Europe, prise en 2011, le principe de précaution soit respecté dans les établissements scolaires en imposant l'utilisation de réseaux filaires et en reconnaissant le handicap d'électro-hypersensibilité. (Poitiers)
Ajouter à la fin : La généralisation des ENT qui nous est actuellement progressivement imposée au nom de la transparence due aux familles et de lindividualisation du suivi des élèves, va profondément modifier les apprentissages et leur évaluation.
En mélangeant pédagogie et gestion administrative, les ENT rendent possible une traçabilité complète de chaque élève sur lensemble de la formation initiale et jusquà lentreprise. Ils risquent daboutir à une mise à mal de la liberté pédagogique en particulier par limposition des apprentissages par compétences et de lévaluation par codification binaire (acquis/non acquis).
Le SNES est vigilant quant à lutilisation que ladministration est tentée de faire de loutil informatique pour dénaturer nos missions et diminuer la qualité de la formation. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Il faut veiller à protéger ces contenus afin quils ne puissent être utilisés dans un cadre marchand Le développement des ENT dans le cadre scolaire peut être un formidable vecteur de démocratisation et d'efficacité pédagogique. Pour cela, il faut assurer l'égalité de leur généralisation et des modalités de leur mise en uvre. En effet, le développement des ENT est aujourdhui inégal en fonction du déploiement par les politiques des collectivités territoriales ou de l'utilisation par les équipes pédagogiques au sein des établissements. Certains élèves continuent de n'avoir aucun accès à l'informatique chez eux. Il faut donc que les moyens nécessaires aux établissements pour le développement des usages des ENT soient déterminés et harmonisés selon des critères nationaux afin que laccès aux ressources numériques puisse être le même dans tous les établissements et pour tous les élèves.
Concernant l'utilisation des ENT dans la pratique pédagogique, il apparaît nécessaire de renforcer la formation initiale et continue des enseignants vis-à-vis de loutil numérique afin den exploiter toutes les potentialités de démocratisation des savoirs et des savoirs-faire. Par ailleurs, les ENT doivent rester des outils au service de la pédagogie de lenseignant. Il faut se garder dun usage de lENT déconnecté de la transmission de savoirs et de savoirs-faire disciplinaires qui le résumerait à un simple outil de gestion administrative. De même, il faut veiller à lamélioration des outils numériques au service de la pratique pédagogique car actuellement, nombre dentre eux modélisent ces pratiques au lieu dêtre à leur service. Il requiert aussi la présence en nombre suffisant de personnels compétents, formés et titulaires afin d'assurer l'efficacité des équipements.
Ainsi, les manuels numériques ne sont aujourdhui trop souvent que la numérisation de la version papier, ce qui du point de vue des ressources manuscrites ne présente aucune plus-value. En revanche, les potentialités vidéo, audio, iconographiques, géométriques, cartographiques, etc. y sont peu développées ou ne peuvent être adaptées en dehors du cadre proposé par le manuel. Il apparaît donc important de revendiquer la création doutils numériques susceptibles de sadapter à nos besoins et à nos pratiques pédagogiques. Bref, il faut exiger des manuels numériques qui, loin de leur logique économique actuelle, soient compatibles avec lENT.
Par ailleurs, il faut se garder des tentatives de transversalités introduites par le développement des ENT notamment au travers du B2i et du Livret de compétences. Les outils numériques nont dintérêt quadministratifs du point de vue du gain de temps, et pédagogiques, lorsquils viennent enrichir lenseignement dune discipline. Ils napparaissent pas les plus pertinents dans une démarche dévaluation qui ne ferait que croiser des compétences validées. De plus, évaluer lapprentissage des TICE par les élèves de façon transversale savère inutilement compliqué : il appartient plutôt de redéfinir les contenus denseignement de la Technologie, voire de créer une discipline spécifique au domaine de linformatique.
Cependant, lusage de lENT peut savérer utile dans une perspective dinterdisciplinarité, par la création de corpus duvres étudiées en classe dans des champs disciplinaires respectifs et déposés sur lENT de létablissement. Dans ce cadre, les ENT peuvent constituer des outils efficaces pour mettre en uvre une véritable culture commune. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Les ENT doivent être sous le contrôle exclusif des équipes pédagogiques et en aucun cas se substituer à la relation directe avec les familles, qui restent des partenaires essentiels de la réussite. (Nice)
La réflexion sur les rythmes scolaires doit partir des missions assignées à lécole et des objectifs de formation. Elle doit permettre daméliorer les conditions détude au sein de la classe, dorganiser des moments de travail en petit groupe tout en réaffirmant limportance du groupe-classe pour apprendre ensemble et en coopération, de mieux articuler travail dans et hors la classe, de mettre en place des modalités dorganisation et des pratiques qui permettent de rendre moins stressante et plus attractive lactivité scolaire. La réflexion sur les rythmes scolaires, ou plutôt lorganisation du temps scolaire, doit partir [
] de la classe et à la maison, dorganiser des moments [
] et en coopération via des pratiques diversifiées, de mieux articuler le travail dans et hors la classe et de veiller à la répartition équilibrée des disciplines au sein de la semaine scolaire. de mettre en place des modalités dorganisation et des pratiques qui permettent de rendre moins stressante et plus attractive lactivité scolaire. (Lille)
La réflexion sur les rythmes scolaires
de formation. En aucun cas, elle ne doit être influencée par des considérations économiques (lobby du tourisme...). Cest dans le respect et lintérêt des élèves, mais aussi des personnels de lEducation nationale que la réflexion doit être menée. Le SNES refusera toute réforme des rythmes scolaires qui aboutirait à un allongement de la durée de lannée scolaire ou à une surcharge de travail des enseignants.
Le SNES soppose à lannualisation des services des enseignants. Elle La réflexion sur les rythmes scolaires doit permettre
groupe-classe dans toutes les disciplines pour apprendre
(Toulouse)
La réflexion sur les rythmes scolaires sur lorganisation du temps scolaire doit partir des missions assignées à lécole et des objectifs de formation tant en terme de contenus, de transmission et de rapport aux savoirs que de qualifications à atteindre.
Elle est inséparable du temps de travail global de lélève incluant, outre les heures de cours, le travail à la maison, élément particulièrement discriminant en terme de réussite scolaire. La plupart des dispositifs daide et daccompagnement se sont mis en place en diminuant les horaires de cours des élèves sans pour autant constituer une réponse pertinente aux difficultés.
Le SNES soppose à une réforme des rythmes scolaires qui se traduirait par un alourdissement de la charge de travail des professeurs et un allongement de leur temps de travail et de présence dans les établissements y compris par lallongement de la durée de lannée scolaire. Elle doit permettre [
] lactivité scolaire. (Versailles)
objectifs de formation. Elle ne peut se limiter à lorientation du ministre qui repose sur la durée de la journée scolaire et sur le raccourcissement des vacances dété. Elle doit permettre
(Lyon)
objectifs de formation. Il est nécessaire de laïciser les rythmes scolaires de l'académie pour que les vacances soient définies en fonction des besoins des élèves à se reposer et non en fonction du calendrier religieux qui amène des aberrations. Elle doit permettre
(Guadeloupe)
objectifs de formation dans le respect et lintérêt des élèves, mais aussi des personnels de léducation nationale. (Strasbourg)
objectifs de formation. Cest dans le respect et lintérêt des élèves, mais aussi des personnels de léducation nationale que la réflexion doit être menée. (Dijon, Rouen). Le SNES refusera toute réforme des rythmes scolaires qui se ferait contre lintérêt des personnels et des élèves, et aboutirait à un allongement de la durée du temps de travail. Elle doit permettre
(Rouen)
objectifs de formation dans le respect de lintérêt des élèves et des personnels de léducation nationale. Le SNES refusera toute modification des rythmes scolaires qui aboutirait à un allongement de la durée de lannée scolaire ou du temps de travail. (Nice)
en coopération, de mieux articuler travail dans et hors la classe, de mettre en place des modalités dorganisation et des pratiques qui permettent de rendre moins stressante et plus attractive lactivité scolaire. Le SNES refusera toute réforme des rythmes scolaires qui se ferait contre lintérêt des élèves et des personnels, et qui aboutirait à lallongement de lannée scolaire ou du temps de travail ainsi quà son annualisation. Toute modification devra être soumise à lapprobation des représentants des personnels de lEducation Nationale. (Créteil)
dorganiser des moments séquences de travail
(Paris)
en réaffirmant limportance du groupe-classe que la classe, division ou section doivent rester la norme, pour apprendre
(Lyon)
Ajouter à la fin : Cela suppose en particulier, notamment en Martinique, de prendre à bras le corps le problème des permanences surveillées où un adulte soccupe daider les enfants dans leur travail personnel, mais aussi et surtout celui du transport scolaire et de lamplitude excessive de la journée de travail en lycée et collège. (Martinique)
Ajouter à la fin : Enfin, le SNES sopposera à cet allongement de lannée scolaire qui se traduira sil se traduit par un alourdissement du temps et de la charge de travail des personnels. (Lyon)
Ajouter à la fin : Les rythmes scolaires doivent être adaptés aux lieux. Le SNES Guadeloupe demande une véritable réflexion sur les rythmes scolaires dans notre académie, déconnectés des impératifs de moyens. Le SNES Guadeloupe demande de l'eau fraîche & potable dans tous les établissements scolaires. Il est tout aussi impératif de réduire la taille des établissements scolaires, en limitant la taille des collèges à 500. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Cest dans le respect et lintérêt des élèves, mais aussi des personnels de léducation nationale que la réflexion doit être menée. Le SNES refusera toute réforme des rythmes scolaires qui se ferait contre lintérêt des personnels et aboutirait à un allongement de la durée de lannée scolaire ou du temps de travail. (Caen)
Ajouter à la fin : Une refonte des grilles horaires définies au niveau national est nécessaire. Lhoraire enseignant doit être supérieur à lhoraire élève dans toutes les disciplines, dans un cadre hebdomadaire, pour permettre des approches pédagogiques variées, la mise en uvre de démarches diverses dans lesquelles lélève construit son savoir de façon active. (Besançon)
Ajouter à la fin : Lutilisation du collège comme outil de tri précoce des élèves afin dévincer une partie dentre eux des enseignements de second degré ne ferait que rendre la compétition entre élèves acharnée, source de stress inutile pour les élèves et leur famille. (Amiens)
Ajouter à la fin : La réflexion doit donc être menée sur les trois temps que sont la journée, la semaine et lannée. Lorganisation de la journée des élèves doit être pensée en rapport avec lenvironnement des élèves. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Le dogme de l'individualisation souvent uniquement de façade d'ailleurs - comme réponse à la difficulté scolaire traverse la plupart des réformes depuis la loi d'orientation de 2005. A rebours nous affirmons que si une véritable individualisation peut parfois répondre à certaines situations, enseigner est fondamentalement un acte collectif qui met en uvre des dynamiques d'apprentissage au sein du groupe classe. De même la coopération au sein de la classe et dans le travail n'est pas suffisamment valorisée ni suscitée au profit d'une mise en compétition croissante des élèves.
Nos mandats sur l'aide et la prise en charge des devoirs sur un temps scolaire augmenté dans le cadre du Service Public d'éducation restent valides. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Le SNES refuse tout projet de prolongation de lannée scolaire qui entraînerait un allongement et un alourdissement du temps et de la charge de travail des personnels. (Paris)
Ajouter à la fin : Il convient donc de revoir en profondeur les conditions détudes des élèves (réaffirmation du groupe classe, effectifs allégés, classes dédoublées, modules,..), de mieux articuler le travail dans et hors de la classe et de donner aux établissements les moyens (horaires, en personnels, en structures
) pour améliorer la réussite scolaire (Versailles)
Il est tout aussi nécessaire daméliorer la qualité de la vie scolaire, de laccueil des élèves, des locaux, de la restauration scolaire, de linternat là où il existe et de lencadrement éducatif. Il est tout aussi nécessaire daméliorer Cela passe aussi par une amélioration de la qualité [
] linternat là où il existe et de lencadrement éducatif. La formation initiale et continue des enseignants doit leur permettre de mieux identifier les difficultés des élèves. Porter la scolarité obligatoire à 18 ans permettrait aussi de donner plus de temps aux jeunes pour sapproprier une culture commune ambitieuse. (Versailles)
nécessaire daméliorer lencadrement éducatif en y affectant les CPE et surveillants en nombre nécessaire pour assurer une vie scolaire de qualité la qualité de la vie scolaire, de l(accueil des élèves, des locaux, de la restauration scolaire, de linternat là où il existe et de lencadrement éducatif).
(Créteil)
Il est donc tout aussi nécessaire
(Grenoble)
daméliorer la qualité de laccueil et de la vie scolaire des élèves, ce qui passe par un encadrement éducatif assuré par des personnels qualifiés en nombre suffisant. La qualité de la vie scolaire des élèves dépend aussi de lamélioration des locaux de vie collective : restauration ,internat, foyer des élèves. la vie scolaire, de laccueil des élèves, des locaux, de la restauration scolaire, de linternat là où il existe et de lencadrement éducatif. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Une réflexion sur les différents lieux de Vie Scolaire doit être engagée, le CDI ne pouvant être, à lui seul, une réponse adaptée à la prise en charge des élèves en dehors des cours.
Un véritable travail de détection et de remédiation des difficultés dapprentissage, dès larrivée des élèves au collège devrait être entrepris. Cela sinscrit dans le travail hebdomadaire des personnels et inclut la liaison nécessaire avec les parents.
Ainsi la pluralité de regards sur lélève permettra collectivement dappréhender les différents apprentissages, de comprendre les échues et leurs causes, de trouver des stratégies communes pour prendre en charge les difficultés. (Lyon)
Ajouter à la fin : Le bâti scolaire doit être totalement revu à l'aune des conditions sismiques de l'académie de Guadeloupe. Le SNES Guadeloupe affirme la nécessité d'une cantine scolaire par établissement du second degré et de la nécessité de multiplier les places disponibles en internat, surtout dans les lycées, pour permettre à l'ensemble des élèves issus de l'archipel de pouvoir poursuivre une scolarité s'ils le souhaitent. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Une réflexion sur les différents lieux de Vie Scolaire doit être engagée, le CDI ne pouvant être, à lui seul, une réponse adaptée à la prise en charge des élèves en dehors des cours.
Il est indispensable d'améliorer les dispositifs de prévention et de soin. (Nantes)
Ajouter à la fin : Une réflexion sur les différents lieux de Vie Scolaire doit être engagée, le CDI ne pouvant être, à lui seul, une réponse adaptée à la prise en charge des élèves en dehors des cours. (Rouen, Montpellier)
Ajouter à la fin : Il est en ce sens indispensable daugmenter le nombre de personnels de vie scolaire présents dans les établissements pour améliorer cet encadrement. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Les moments de vie de l'élève dans l'établissement hors la classe ne sont pas un résidu mais des temps qui doivent contribuer à l'épanouissement des élèves, à leur plaisir à se trouver là. Ce sont des occasions d'activités qui permettent un travail positif sur l'image de soi, des mises en uvre d'acquis de la classe en dehors de celle-ci, ce qui les renforce et aide à leur donner sens, d'acquis nouveaux transférables dans la classe. (Nancy-Metz)
Ajouter à la fin : Le respect des pauses méridiennes et un équilibre dans lemploi du temps de la journée doivent être garantis à tous les élèves. La concentration des cours pour de plus en plus délèves de la semaine sur neuf demi-journées résultant dune pression des collectivités locales, des entreprises de transport scolaire ou encore des parents doit également être interrogée. Enfin le déséquilibre annuel doit être envisagé en-dehors de la pression du tourisme et en opposition avec toute remise en cause des épreuves nationales des DNB et Bacs. La réflexion sur les rythmes doit donc partir des élèves et des personnels, que cela soit dans lécole ou en-dehors et non des seuls impératifs de la société de consommation.
Une réflexion globale doit être menée avec la profession sur le travail des élèves. Si le travail à la maison résulte dune triple demande des enseignants, des élèves et des parents , la durée du travail à la maison a souvent été accrue, pour compenser la baisse des horaires élèves ou lalourdissement des effectifs. Il devient alors une source dinégalité, nétant pas pensé comme un prolongement du travail en classe, mais comme un palliatif du manque de temps pour ce travail au sein de la classe. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Un véritable travail de détection et de remédiation des difficultés dapprentissage, dès larrivée des élèves au collège, doit être entrepris, mobilisant les différentes catégories de personnels afin de comprendre collectivement les causes des échecs et de trouver des stratégies communes pour prendre en charge les difficultés. (Clermont)
Nos mandats sur laide restent valides. Lempilement de dispositifs daide et daccompagnement déconnectés des cours est inefficace, tout comme leur approche strictement individualisée. La formation des enseignants doit leur permettre de mieux identifier les difficultés des élèves afin den comprendre la genèse et déviter, notamment, les malentendus sociocognitifs.Nos mandats sur laide et laccompagnement restent valides. [
] des cours (AP, PPRE) est inefficace
(Versailles)
Nos mandats sur laide restent valides. Nos mandats sur le temps de travail des élèves et sur laide restent valides et le SNES doit mener au plus vite une réflexion sur les grilles horaires quil convient de revendiquer de la 6ème à la 3ème. Lempilement de dispositifs daide et daccompagnement déconnectés des cours est inefficace, tout comme leur approche strictement individualisée. La formation des enseignants doit leur permettre de mieux identifier les difficultés des élèves afin den comprendre la genèse et déviter, notamment, les malentendus sociocognitifs. Le dispositif daccompagnement éducatif dont la finalité était de sadresser aux « orphelins de 16h », en ne sadressant quaux élèves volontaires, en plus de leur journée, sans articulation avec les enseignements, doit être abandonné. (Grenoble)
Nos mandats sur laide restent valides. Lempilement de dispositifs daide et daccompagnement déconnectés des cours est inefficace, tout comme leur approche strictement individualisée. L'aide et l'accompagnement doivent être des temps supplémentaires de travail, non des heures grappillées au fil du temps sur les horaires légaux d'enseignement. Dans un souci d'efficacité pédagogique, l'aide et le soutien doivent être intégrés dans les services des enseignants pour assurer un suivi plus pointu des élèves. (Guadeloupe)
tout comme leur approche strictement individualisée le sont tous les dispositifs basés sur le mythe de lindividualisation de lenseignement. Lenseignement doit rester une activité collective. Les élèves apprennent avec et par les autres. La formation des enseignants et CPE doit leur permettre
(Créteil)
approche strictement faussement individualisée. (Orléans-Tours)
strictement individualisée. La mise en uvre de laccompagnement personnalisé et des PPRE au collège constitue un exemple de cette déconnexion. La formation initiale et continue des enseignants [
] sociocognitifs. Le rôle des co-psys dans la contribution à la réussite scolaire doit être préservé. (Lille)
strictement individualisée. En tout état de cause, laide aux élèves ne doit pas se limiter à de la mise à niveau et à réexpliquer. Elle doit aussi se concentrer sur les malentendus socio-cognitifs et les implicites qui empêchent les acquisitions des élèves en difficulté. Pour cela la formation
(Reims)
strictement individualisée. Ces dispositifs ont détruit les formes daides qui avaient apporté des résultats positifs au collège comme au lycée (ATP, Aide individualisée et modules...). La formation
(Limoges)
La formation des enseignants doit leur permettre entre autres de mieux identifier
(Clermont)
La formation des enseignants et le travail en équipe doivent leur permettre de mieux identifier les difficultés des élèves afin den comprendre la genèse et déviter, par l'échange et la confrontation notamment, les malentendus sociocognitifs. L'équipe pédagogique pluridisciplinaire doit avoir les moyens d'une prise en charge collective des difficultés particulières que peut ressentir un élève à un moment particulier de sa scolarité. (Nantes)
difficultés des élèves et, avec lappui déquipes pluriprofessionnelles, en comprendre la genèse et éviter notamment les malentendus socio-cognitifs. afin den comprendre la genèse et déviter, notamment, les malentendus sociocognitifs. (Limoges)
déviter, notamment, les ces malentendus sociocognitifs. (Reims)
individualisée. La formation des enseignants doit leur permettre de mieux identifier les difficultés des élèves afin den comprendre la genèse et déviter, notamment, les malentendus sociocognitifs. (Versailles)
Ajouter à la fin : Le rôle des COPsy dans la contribution à la réussite scolaire doit être préservé et renforcé. (Guadeloupe, Strasbourg, Rouen, Clermont)
Ajouter à la fin : Ne pourrait-on pas envisager au collège : un dispositif daide spécialisé « type RASED », composé de personnels enseignants du second degré spécialement formés, et en articulation avec les intervenants des équipes pluri professionnelles existantes, quil faut absolument renforcer. (Nancy-Metz)
Ajouter à la fin : Le rôle des co-psy dans la contribution à la réussite scolaire doit être préservé et renforcé. (Toulouse, Aix-Marseille)
Construire une culture commune implique lacquisition de savoirs disciplinaires et des compétences permettant de mobiliser les savoirs dans différentes situations. Cela passe aussi par la pratique culturelle. Cest la tâche que se fixent les options artistiques facultatives ou de spécialité au lycée, mais aussi les ateliers et classes à horaires aménagés au collège. Ces options permettent aux élèves non seulement dacquérir des savoirs, mais aussi de rencontrer des professionnels des métiers de la culture, de travailler avec eux. Elles leur donnent le goût de la culture en passant par la pratique. En ouvrant aux élèves les portes des cinémas, des théâtres, des musées, en leur en apprenant les codes, ces enseignements leur donnent accès à un patrimoine culturel qui leur apparaît souvent étranger voire hostile a priori. Ils favorisent ainsi la démocratisation de laccès à la culture. Ces options, reposant sur un travail en petits groupes et sur un partenariat avec des professionnels, coûtent cher, mais limportance et la spécificité de ce quelles apportent aux élèves les rendent indispensables. Il est nécessaire de pérenniser et de multiplier ce type de structure. Après labandon du service national en 1997 et suite à un protocole daccord signé le 31/01/2007 par le Ministère de lEducation nationale et par le Ministère de la Défense, et légitimé par les compétences 1, 5 et 7 du socle commun, des « classes défenses » ou avec des intitulés similaires sont en train de se développer. Le SNES soppose à ce protocole daccord et au développement de ces classes. Quels que soient les accords interministériels, aucune expérimentation ne doit être imposée à un établissement. Elle doit être votée en CA.. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Les contenus denseignement actuels, les pratiques pédagogiques, au collège comme au lycée, ainsi que les manuels scolaires sont loin de répondre aux enjeux en matière dégalité filles-garçons, de contribuer à la lutte contre les stéréotypes et les discriminations, et à la construction dune culture commune émancipatrice pour une société de respect et dégalité. Il est également nécessaire de travailler sur les représentations des enseignements et de l'orientation. (Clermont)
Ajouter à la fin : Le rôle des copsy dans la contribution à la réussite scolaire doit être préservé et renforcé. (Créteil)
1.2.3 Responsabilité de lÉtat, moyens, structuresAvec les contrats dobjectifs, les établissements sont rendus responsables de leurs résultats alors quils reçoivent des dotations en baisse qui ne tiennent plus compte de leurs besoins. Dans ce contexte, les pressions de plus en plus fortes à « innover » ou « expérimenter » pour saffranchir des règles nationales visent à gérer la pénurie et organiser un système éducatif à plusieurs vitesses.Supprimer le paragraphe et le remplacer par :
Le pouvoir actuel a accéléré et durci la mise en uvre dune politique libérale visant à la transformation en profondeur du système éducatif et de son pilotage, en le plaçant sous une double contrainte budgétaire et idéologique.
Erigeant en dogme le désengagement de lÉtat, instrumentalisant la crise financière et économique, il place lensemble du système éducatif sous le couperet de la réduction des emplois publics et de la RGPP à, travers des budgets qui aggravent dannée en année lampleur des suppressions demplois dans l Éducation et dans le second degré en particulier, entraînant ainsi des destructions massives de postes et justifiant un nouveau mode de pilotage des établissements. .
Utilisant tous les leviers possibles (classes surchargées, « économies déchelle » rendues possibles par des réformes pourtant contestées
), les recteurs dont les marges de manuvre et dinitiative ont été renforcées, ne tiennent plus compte des besoins réels des établissements qui sont ainsi confrontés à des baisse de dotations et doivent faire toujours mieux avec moins de moyens.
En même temps, est organisée une vaste mise en concurrence des établissements, fondée sur une plus large autonomie et sur la mise en uvre dune logique contractuelle dans laquelle sinscrivent les contrats dobjectifs soumettant les établissements aux impératifs de la performance et de lobligation de résultats. Les pressions se font de plus en plus fortes sur les personnels pour « innover » et « expérimenter » en saffranchissant du cadre national et de ses règles. Il sagit bien sur le fond dune entreprise idéologique contre les fondements et les principes du service public et qui vise à imposer un système éducatif à plusieurs vitesses, une mise sous tutelle des personnels par le chef détablissement et une logique généralisée de concurrence.
Le SNES condamne lensemble de cette conception et y oppose une autre conception qui fait de lEtat le garant dun véritable service public dÉducation, et dun système éducatif permettant à tous laccès aux savoirs et aux qualifications. (Versailles)
Avec les contrats dobjectifs que le SNES dénonce, les établissements
(Lille)
de leurs résultats. C'est inacceptable à plus d'un titre : cette logique est étrangère à toute action éducative ; par ailleurs les établissements alors quils reçoivent des dotations
(Nantes)
plus compte de leurs besoins. Le SNES rappelle quil est opposé aux contrats dobjectifs et quil conteste la pertinence de la culture du résultat, imposée [et défini dans le cadre du processus de Lisbonne (Bordeaux)] au système éducatif. Dans ce contexte
(Strasbourg, Bordeaux)
plus compte de leurs besoins. Le SNES rappelle quil est opposé aux contrats. Dans ce contexte
(Rouen)
plus compte de leurs besoins. Le SNES rappelle quil est opposé aux contrats dobjectifs et quil conteste la pertinence de la « culture du résultat », imposée au système éducatif. Dans ce contexte (Toulouse, Dijon)
les pressions institutionnelles et morales de plus en plus
(Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : Les COM inscrivent les établissements dans une logique contractuelle et concurrentielle à lopposé de notre conception du service public. Cest pourquoi le snes les condamne. (Lille)
Ajouter à la fin : Le SNES soppose à cette vision de linnovation pédagogique. (Rouen)
Ajouter à la fin : Nous rappelons que le SNES soppose aux contrats dobjectifs et quil conteste la pertinence de cette culture du résultat. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : La représentation nationale a à veiller au respect du principe de gratuité dans lécole de la république. Ce principe est battu en brèche au collège et dans la plupart des lycées avec la baisse drastique des crédits LOLF alloués aux établissements. Des choix inacceptables sont à opérer entre les fonds sociaux. LEtat doit garantir la gratuité des manuels pour tous les élèves en fléchant les crédits LOLF et en assurant ceux-ci à la hauteur des besoins. (Bordeaux)
À cette obligation de résultats sans moyens, le SNES oppose une obligation de moyens qui simpose à tous les niveaux pour que les équipes puissent diversifier leurs pratiques et aider les élèves à la hauteur des besoins. Elle simpose aussi pour la scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap afin de les faire entrer efficacement dans les apprentissages et de les accompagner dans leurs parcours. Le SNES demande labandon de cette logique et à À cette obligation
(Nancy-Metz)
obligation de moyens (en personnels qualifiés, en structures publiques adaptées) qui simpose
(Clermont)
les équipes puissent mettre en uvre les programmes, diversifier leurs pratiques
(Besançon)
hauteur des besoins. Des temps de concertation enseignants/membres des équipes pluri professionnelles doivent être prévus. Elle simpose
(Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Ainsi, dans les établissements accueillant des ULIS, les seuils douverture de classe devraient être systématiquement abaissés afin de donner les moyens dune intégration réussie. De plus, l'accompagnement d'élèves handicapés est un métier pérenne, nécessitant des qualifications et une réelle formation professionnelle. Les AVS doivent donc être recrutés fonctionnaires et non avec des contrats précaires (AED, CUI...).
Le SNES est favorable à une redéfinition du temps de service des enseignants qui tout en naggravant pas le travail des enseignant(e)s, intègre dans la définition hebdomadaire de service un temps dheures classes, et un temps dheures hors classe afin de favoriser le travail en équipe, et une prise en charge plus adaptée des élèves en difficulté. Le SNES rappelle quil est favorable à une définition hebdomadaire de service de 18h dont 2 au sans classe pour les certifiés et 15 dont 2 pour les agrégés. (Lyon)
Ajouter à la fin : Dans ce cadre, le SNES Guadeloupe revendique une véritable prise en charge des élèves handicapés de l'académie, avec les moyens humains nécessaires à leur intégration dans les EPLE, ainsi que les mises aux normes du bâti scolaire. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Le Snes, tout en soulignant les apports de la loi de 2005 sur le handicap, dénonce le manque de formation des professionnels d'éducation et la tendance à l'externalisation de la prise en charge de la scolarisation des élèves en situation de handicap. En effet, les unités d'enseignements qui permettent au secteur associatif (instituts médico-sociaux) d'offrir des enseignements à des élèves non scolarisés à ce jour ne peuvent être une solution durable. Partout où c'est possible, les élèves doivent être pris en charge par l'Éducation nationale avec toutes les compensations, adaptations et soins nécessaires. Cette scolarisation peut prendre des formes diverses selon la situation des élèves.
1. La scolarisation des élèves handicapés passe le plus souvent par l'inclusion individuelle (dans une classe d'élèves valides) avec des compensations lorsque c'est nécessaire. Elle produit des réussites notamment lorsqu'elle est choisie et qu'elle est bien vécue par les élèves, les familles et les enseignants. Les politiques actuelles dinclusion des élèves handicapés moteurs et sensoriels promeuvent en priorité ce type dinclusion qui exige souvent des efforts très soutenus d'adaptation pour compenser le handicap. Linclusion individuelle peut dès lors avoir des effets négatifs quand elle ne sert qu'à mesurer sa différence et quelle provoque un désarroi chez les enseignants et des réactions dexclusion de la part des autres élèves.
2. Dans ce cas, on peut lui préférer l'inclusion collective sur tout ou partie de la scolarité - à plusieurs dans une classe ordinaire ou dans des classes spécifiquement destinées aux élèves en situation de handicap au sein d'établissements scolaires hébergeant des centres de soins. Ces derniers doivent permettre aux élèves de bénéficier de soins (kiné, orthophonie, etc) sur place et intégrés à lemploi du temps afin de suivre une scolarité classique, sans rallonger inutilement la journée des élèves. La place des soignants doit être bien identifiée et leur action ne doit pas empiéter sur la pédagogie, ce qui suppose du temps de concertation entre les équipes soignantes et pédagogiques. Les rééducateurs doivent être des personnels titulaires de l'Éducation nationale. Cette dernière doit reprendre à son compte ce qu'aujourd'hui l'assurance maladie finance (psychologues, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, ergothérapeutes). Par ailleurs, le recrutement d 'Auxiliaires de vie scolaire sur le statut précaire d'assistant d'éducation ou de contrats uniques d'insertion fait émerger des besoins en emplois publics qui doivent être pourvus dans le cadre demplois de titulaires. La formule la plus aboutie de l'inclusion collective est celle qui fait cohabiter dans les mêmes locaux des classes spécialisées et des classes ordinaires (qui peuvent en outre intégrer individuellement des handicapés). Il est alors nécessaire que les enseignants exercent dans les deux types de classes pour conserver des objectifs et des exigences scolaires identiques pour les élèves valides et pour les élèves handicapés (leur garantissant les mêmes enseignements et les mêmes profs). Les enseignants intervenants dans des classes comprenant des élèves handicapés doivent bénéficier dune décharge de service.
3. Enfin, concernant les ULIS, il convient de souligner que les collèges et les lycées professionnels qui les accueillent sont trop souvent mal préparés et sous-dotés : effectifs trop lourds ne permettant pas des inclusions réussies, équipes privées de formation et mal informées des enjeux de ce mode d'inclusion, etc. En outre, les élèves d'ULIS doivent bénéficier du maximum d'enseignements prévus par les prorammes nationaux pour leur permettre des poursuites d'études en lycée ou dans le supérieur, ce qui n'est malheureusement que trop rarement le cas. (Nantes)
Ajouter à la fin : Ce qui implique notamment un complément de dotation horaire attribué en fonction du nombre d'élèves concernés, et un nombre d'AVS soit suffisant ,les conditions d'accueil favorables , les enseignants volontaires et formés.
Par ailleurs, la transformation des UPI par les ULIS est en opposition avec les mandats de 2007 concernant le maintien de la prise en charge collective des élèves en situation de handicap, puisque les dispositifs ULIS intègrent les élèves dans les classes sans qu'ils soient prise en compte dans la dotation, sans aucune aide ni allègement d'effectif, et sans que les enseignants puissent leur apporter quelque formation que ce soit. (Lille)
Ajouter à la fin : Des temps de concertation entre enseignants et équipes pluri-professionnelles doivent etre prévus et rémunérés. (Reims)
Ajouter à la fin : Des temps de concertation entre enseignants/membres des équipes pluri-professionnelles doivent etre prévus. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Il sagit alors doffrir de véritables possibilités de formation aux enseignans concernés par cette prise en charge. (Rouen)
Ajouter à la fin : A ce titre les élèves des classes ULIS doivent être comptabilisés dans les effectifs des classes dans lesquelles ils sont intégrés. (Rennes)
Ajouter à la fin : Des temps de concertation enseignants / membres des équipes pluri professionnelles doivent être prévus. (Toulouse)
Ajouter à la fin :
Aujourdhui, la situation est caractérisée par :
- le manque dAVS ou leur présence en pointillés qui posent problème dans lorganisation des cours ;
- le tiers temps qui nest pas une solution forcément pertinente ;
- linadéquation possible pour certains élèves entre leur formation et leur handicap
- trop délèves qui arrivent dans le secondaire sans dossier handicap constitué.
Le SNES revendique les moyens nécessaires : compléments de dotation horaire, aménagements matériels, aides techniques, accompagnement éducatif, rééducatif ou thérapeutique ; une formation et un accompagnement des personnels qui prennent en charge ces élèves, et une reconnaissance, dans le cadre demplois statutaires, du nouveau métier quont fait émerger les AVS. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Les ULIS doivent être dotées de moyens horaires répondant aux organisations pédagogiques choisies par les enseignants. Dune façon générale, les établissements qui accueillent des élèves en situation de handicap doivent être dotés en nombre suffisant de personnels daccompagnement formés et sous statut public. (Limoges)
Ajouter à la fin : L'accompagnement d'élèves handicapés est un métier à part entière, nécessitant des qualifications et une réelle formation professionnelle. Les AVS doivent donc être recrutés en qualité de personnels fonctionnaires et non avec des contrats précaires (AED, CUI...). Le SNES est favorable à une redéfinition du temps de service des enseignants qui, tout en naugmentant pas leur charge de travail, intègre dans sa définition hebdomadaire un temps devant les classes, un temps pour le travail en équipe, et une prise en charge plus adaptée des élèves en difficulté. (Clermont)
Ajouter à la fin : Laccompagnement des élèves handicapés nécessite des personnels qualifiés et formés sur des emplois pérennes. (Nice)
Ajouter à la fin : Il est nécessaire de recruter des personnels titulaires, formés et pérennes et en nombre suffisant. Il est nécessaire de recruter des personnels titulaires, formés, pérennes et en nombre suffisant. Les élèves non francophones doivent être traités avec le respect qui leur est dû et considérés dans leur spécificité, ce qui suppose la création suffisante de structures daccueil. Elles doivent être maintenues et développées là où elles existent ; et implantées dans chaque département. Tout doit être mis en uvre dans les établissements dans lesquels sont implantées les classes daccueil favorisent lintégration de ces élèves, notamment en imposant un effectif allégé dans toutes les classes. La situation administrative des élèves majeurs doit être régularisée pour quils mènent à terme leurs études dans les meilleures conditions. Le Snes soppose à toute déscolarisation à cause de sa situation administrative ou de celle de ses parents. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : La politique de scolarisation des jeunes en situation de handicap doit être à la fois volontariste et ambitieuse. Pour quau-delà de la question de laccueil, soit bien prise en compte celle dune réelle scolarisation des élèves concernés, le SNES exige :
un plan pluriannuel de créations de dispositifs permettant laccueil de tous les élèves handicapés (ULIS, EREA, et ITEP). Afin de permettre la mise en place de réels projets autour de laccueil de ces élèves, ces dispositifs doivent être annoncés aux équipes au moins un an avant leur ouverture. Il est indispensable daccompagner louverture de ces structures par laugmentation du nombre de SESSAD, CMPP et de CMP.
que soit retenu le principe de la double inscription des élèves handicapés (dans leur dispositif et dans leur classe daccueil) afin de ne pas en faire des élèves « en plus » mais des élèves à part entière, ayant toute leur place dans leur classe.
Une réelle prise en compte des élèves dULIS dans lattribution des moyens de vie scolaire (personnels dencadrements, AVS)
des heures de concertations intégrées dans le service pour permettre un travail en équipe pluri professionnelle.
lintégration des établissements (IME, ITEP, IEM...) gérés par des associations dans le service public déducation ou le service public de santé;
le recrutement de médecins scolaires, dinfirmières et dassistantes sociales, et laugmentation du nombre de postes de Copsy. (Créteil)
Dans les établissements qui concentrent les difficultés sociales et scolaires, cela suppose des dotations sensiblement abondées dans le cadre dune politique déducation prioritaire qui maintient les mêmes exigences quailleurs. Aujourdhui les travaux de la DEPP sur lévaluation du système éducatif sont soit empêchés, soit non publiés pour ne servir que le moment venu à la communication ministérielle. Le ministère fait par ailleurs appel à des organismes privés ou encore à la DGESCO qui se retrouve ainsi juge et partie en évaluant ses propres politiques. La statistique publique, que les personnels de la DEPP ont la mission dassurer en toute indépendance, doit retrouver toute sa place.Dans les établissements qui concentrent les difficultés sociales et scolaires, cela suppose des dotations sensiblement abondées dans le cadre dune politique déducation prioritaire qui maintient les mêmes exigences quailleurs. (Guadeloupe, Versailles)
L'éducation prioritaire doit faire l'objet de surdotations importantes pour permettre de compenser les difficultés sociales & scolaires. Au vu de la situation de notre archipel, le SNES Guadeloupe revendique le classement immédiat de l'ensemble de ses établissements en éducation prioritaire. Aujourdhui les travaux
(Guadeloupe)
quailleurs. Cela nécessite que les moyens de léducation prioritaire soient augmentés et que le budget de lEN soit abondé en ce sens pour éviter tout redéploiement. Aujourdhui
(Grenoble)
exigences et objectifs pour les élèves quailleurs. ... .(Créteil)
quailleurs. Les internats dexcellence constituent une réponse illusoire et perverse à la résorption de la fracture sociale. Il faut mettre fin à ces dispositifs et relancer une véritable politique de léducation prioritaire. Aujourdhui
(Nice)
Le ministère ce que le SNES dénonce- fait par ailleurs appel
(Lille)
organismes privés, ce que le SNES condamne ou encore
(Versailles)
propres politiques. Linstitution fait une lecture orientée des évaluations internationales, particulièrement PISA. Ainsi, elle les instrumentalise afin de faire accepter des réformes contestables. La statistique publique
(Limoges)
doit retrouver toute sa place, et remplir sa mission de Service Public. (Lille, Versailles)
1.2.4 Territoire et mixitéManque 1.2.4 jusquà « privé doivent cesser.(Caen)Ajout :
La fréquentation par les enfants d'un même âge de lieux d'apprentissage communs est la première condition pour qu'ils acquièrent une culture commune. Comment pourraient-ils partager une même « culture » sans d'abord parvenir à « faire société » ensemble ? Or le cloisonnement des élèves dans des établissements différents selon leur origine sociale va croissant : c'est le reflet de la ségrégation spatiale à l'oeuvre dans les villes mais pas seulement. La politique scolaire menée depuis 5 ans a en effet encouragé, particulièrement au niveau du collège, une différenciation qualitative de l'offre scolaire, incluant le jeu de la carte des formations, et a exacerbé la concurrence entre des établissements rendus délibérément inégaux entre eux :
- Les collèges Eclair et le renoncement aux programmes pour 297 collèges de relégation (environ 150 000 collégiens).
- Les internats d'excellence pour environ 2 000 enfants, (soit 0,0006 % des 3 206 112 collégiens et lycéens !).
- Les collèges contournés/demandés par assouplissement de la carte scolaire (8 % des élèves dérogent).
Les collèges privés (21,6 % des collégiens, soit environ 700 000).
Parce qu'elle ne peut que reproduire les classes sociales ou au mieux n'ouvrir que les élites, une telle typologie de collèges est incompatible avec le projet de démocratisation des savoirs du SNES qui doit dénoncer toutes ces catégories. La concurrence que subit l'école publique par le privé est dangereuse pour au moins deux raisons : son poids considérable (notamment dans certaines filières professionnelles où l'offre dans le privé est largement supérieure à celle du public) et croissant (surtout dans les secteurs où une forte hétérogénéité sociale est vécue comme anxiogène) et l'opacité de sa gestion. Le SNES doit combattre l'un et l'autre en réclamant qu'aucun fond public ne puisse servir à concentrer les élèves les plus favorisés à l'extérieur des collèges publics et que le contrôle administratif sur les établissements privés sous contrat donne lieu à une publication transparente et régulière sur l'allocation des moyens humains et financiers donnés par la collectivité et leur répartition établissement par établissement (Aix-Marseille)
Le pilotage du système par les moyens sans cesse revus à la baisse et non pas à partir de missions ou dobjectifs fondés sur les besoins, lapplication de règles de gestion soumises à la performance au nom dune meilleure utilisation des fonds publics ont des conséquences redoutables. Sous couvert de donner une soi-disant autonomie aux acteurs locaux, cest la logique de la concurrence qui est à luvre en lieu et place dune administration régulée. Ce sont des marges de manuvre de plus en plus grandes laissées aux recteurs dans tous les domaines, comme celles laissées aux chefs détablissement. Paragraphe supprimé et déplacé dans le 1.2.3.. (Versailles)
la performance au nom dune meilleure utilisation diminution drastique des fonds publics
(Lille)
conséquences redoutables. Sous couvert de
aux chefs détablissement. Les mécanismes de réduction des moyens alloués à l'éducation Nationale, via la décentralisation puis la RGPP ont été dissimulés par une pseudo-autonomie des EPLE. De fait, l'autonomie des rectorats et des EPLE est contrainte par des objectifs de pilotages et par la réduction des moyens alloués. On demande aux échelons locaux de l'éducation Nationale de mettre en uvre la réduction des moyens. Dans ce cadre fortement contraint, les choix des rectorats et des EPLE entraînent une mise en concurrence des établissements. (Guadeloupe)
la logique de la concurrence entre établissements qui est à luvre en lieu et place dune administration régulée. égalité de traitement des établissements et des élèves. (Lille)
Ce sont des marges de manuvre de plus en plus grandes laissées aux recteurs dans tous les domaines, comme celles laissées aux chefs détablissement. Lautonomie se traduit par davantage dinjonctions des hiérarchies à tous les niveaux, visant à gérer la pénurie avec pour conséquences des effets destructeurs sur les apprentissages et les conditions de travail de tous. (Limoges)
Ajouter à la fin : or nous savons que les recteurs qui se succèdent dans les territoires comme la Martinique ont trop souvent pour objectif de mener une carrière ; quant aux chefs détablissement, dans un environnement particulièrement étroit, trop souvent fondé sur le relationnel, ils ont du mal à échapper au favoritisme familial ou à celui des amis. (Martinique)
Loin de favoriser la mixité sociale, la politique conduite toutes ces dernières années a encore accentué la polarisation sociale et renforcé les inégalités scolaires. Pour le SNES, la mixité sociale est un vecteur essentiel de la réussite de tous les jeunes. Il est urgent de revoir en profondeur la Politique de la Ville, dappliquer vraiment et de développer les mesures propres à favoriser la mixité sur tous les territoires.Loin de favoriser la mixité sociale, La politique conduite
(Guadeloupe)
inégalités scolaires, entraînant notamment la fuite croissante des élèves vers le privé. Pour le SNES la mixité sociale qui ne peut être assurée que par le service public déducation, est un vecteur
(Orléans-Tours)
tous les jeunes mais une « mixité réelle », sociale et scolaire, dans le cadre de la classe, sur une base territoriale qui nécessite donc . Il est urgent de revoir
(Paris)
Ajouter à la fin : en proposant notamment une offre éducative diversifiée et de qualité dans les EPLE ECLAIR/RAR/RRS. (Lille)
Ajouter à la fin : La carte scolaire doit être actualisée au regard des évolutions sociologiques et démographiques de façon indépendante des politiques partisanes. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : et le respect de la carte scolaire dans le cadre dun projet ambitieux de réduction des inégalités sociales. (Paris)
Ajouter à la fin : Pour commencer la dotation des établissements devrait être calculée en fonction du nombre délèves scolarisables de leur secteur. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Dans les établissements qui concentrent les difficultés sociales et scolaires, cela suppose des dotations sensiblement abondées dans le cadre dune politique déducation prioritaire qui maintient les mêmes exigences quailleurs. (Versailles)
Ajout : Le SNES refuse la mise en concurrence des établissements. (Corse)
Lassouplissement de la carte scolaire, lextraction des meilleurs élèves, sous couvert de « mérite », vers les internats dexcellence ou vers les établissements de centre ville, ont accentué les difficultés. Nombre de collèges ZEP deviennent ainsi des établissements de seconde zone où les élèves captifs sont, au mieux, voués au seul socle commun. Le programme ECLAIR tourne le dos à lambition de la réussite pour tous les élèves. Le SNES en exige labandon.Lexistence dun enseignement privé, qui plus est, développé grâce aux moyens de lEtat et des collectivités locales, lassouplissement de la carte scolaire
(Lyon)
Lassouplissement de la carte scolaire, La concurrence de lenseignement privé financé par lEtat et les collectivités territoriales, lassouplissement dune carte scolaire déjà fortement sélective, lextraction
(Nice)
Lassouplissement de la carte scolaire, lextraction des meilleurs élèves
(Lille)
Lassouplissement de la carte scolaire a contribué à la déstabilisation du système éducatif en amplifiant la concurrence entre les établissements au détriment des populations les plus démunies. Il faut revenir à une définition de la carte scolaire articulée à une politique de la ville soucieuse de construire de la mixité sociale et qui garantisse l'accès à un établissement public de proximité offrant de bonnes conditions de scolarisation (sécurité, contenus, carte de formations). De même lextraction
(Aix-Marseille)
Lassouplissement de la carte scolaire a contribué à la déstabilisation du système éducatif en instaurant la concurrence entre les établissements au détriment des populations les plus démunies. Il faut une carte scolaire articulée à une politique de la ville soucieuse de construire de la mixité sociale. De même lextraction
(Clermont)
... les établissements de centre ville, ont accentué ... (Créteil)
ont accentué les difficultés la contradiction entre lobjectif de démocratiser du système scolaire et celui, plus ou moins avoué, de le mettre au service dune sélection et dune promotion délites, dans une société globalement inégalitaire. La politique de lenseignement prioritaire est ainsi sacrifiée.
Le SNES exige une politique de sectorisation qui corrige les effets des inégalités économiques, sociales et culturelles sur la scolarité des élèves. (Strasbourg)
de seconde zone, en voie de ghettoïsation renforcée où les élèves captifs sont, au mieux, voués abandonnés au seul socle commun quand ils ne sont pas destinés au préapprentissage.
Le programme ECLAIR tourne le dos à lambition de la réussite pour tous les élèves répond au double objectif de détruire le système de lÉducation prioritaire et de généraliser des procédures managériales dérogatoires, de gestion des personnels. Ce dispositif préfigure un système éducatif constitué détablissements de plus en plus autonomes, mis en réseau, dont la clef de voûte consiste à renforcer considérablement les prérogatives des chefs détablissement en matière éducative et pédagogique, mais aussi en matière de gestion et de recrutement des personnels. En réalité, cette autonomie des établissements est celle du chef détablissement.
En terme de politique éducative, lensemble du dispositif « ÉCLAIR » relève dune idéologie profondément réactionnaire : tournant le dos à lambition de la réussite pour tous et à la démocratisation, il prétend résoudre la difficulté scolaire en extrayant du droit commun les élèves défavorisés et créer ainsi une École à deux vitesses. Le SNES en exige labandon de ce dispositif. (Versailles)
les élèves captifs sont abandonnés au socle « commun » au mieux, voués au seul socle commun. (Lille)
Le programme ECLAIR qui dévoie le principe même d'éducation prioritaire en ne garantissant plus aucun moyen supplémentaire puisque les établissements sont désormais exhortés à « innover » pour mieux s'affranchir de tous les cadres réglementaires ; il tourne le dos
(Nantes)
tous les élèves. Le SNES en exige labandon de lensemble de ces mesures. (Amiens)
tous les élèves en incitant fortement à saffranchir des règles nationales en matière dorganisation des enseignements avec le droit à lexpérimentation (bivalence, EIST, cours de 45 minutes, échanges de service entre PE et PLC
). Le SNES en exige labandon. (Grenoble)
Ajout : Le développement de lenseignement privé général et professionnel grâce aux moyens financiers de lEtat et des collectivités locales participe au renforcement des inégalités sociales (Corse)
Il revendique au contraire une vraie relance de léducation prioritaire, fondée sur le principe que tous les élèves peuvent réussir. Cela suppose dy améliorer sensiblement les conditions détudes des élèves pour leur permettre dentrer efficacement dans les apprentissages, et les conditions denseignement pour favoriser la diversification des pratiques pédagogiques. Léloignement des élèves « particulièrement perturbateurs » et leur regroupement dans des Etablissements de Réinsertion Scolaire (ERS) renforcent les comportements a-scolaires. Après un véritable bilan de lexistant, de nouveaux dispositifs pour favoriser les réinsertions scolaires doivent être pensés.
peuvent réussir et doivent être mis en situation dy parvenir. Cela suppose
(Bordeaux)
pratiques pédagogiques. Pour cela, il convient non seulement de revenir sur la politique actuelle de diminution des moyens, mais aussi de sur-doter de manière très importante ces établissements en moyens humains. Léloignement des élèves
(Guadeloupe)
pratiques pédagogiques. Pour les élèves en grande difficulté scolaire, le SNES considère qu'une prise en charge efficace doit s'inspirer de l'aide individualisée telle qu'elle se pratiquait au lycée, par les professeurs de la classe, dans le cadre de leur discipline et de leur service. Cela suppose également, outre la prise en compte de l'ensemble des mandats du Snes (réduction du nombre d'élèves par classe notamment), la mise en place de dispositifs pédagogiques préparant les élèves aux exigences spécifiques du collège ; dispositifs qui doivent viser l'entrée dans les apprentissages, au sein du groupe-classe, et impliquer les professeurs de la classe au sein d'équipes pluridisciplinaires (assistantes sociales, Co-psy, infirmières et médecins scolaires)- , dans le respect de leur qualification disciplinaire et dans le cadre de leur service, afin s'assurer une prise en charge globale de l'élève. Léloignement des élèves
(Lille)
pratiques pédagogiques. A lopposé, le programme dERS institue le principe de la mise à lécart des élèves « particulièrement perturbateurs » comme réponse à léchec scolaire et à labsentéisme. Les graves incidents survenus dans les ERS dans les premiers jours qui ont suivi leur ouverture, ont montré linefficacité de ces structures mises en place dans la précipitation, sans consultation de la communauté éducative. Pour le SNES, les élèves en situation déchec scolaire doivent bénéficier dune politique éducative autrement plus ambitieuse. Il faut renforcer, notamment à Education nationale, le travail de prévention et daccompagnement des jeunes en difficulté au sein des établissements par des personnels formés et qualifiés (assistants sociaux, CPE, COPsy
). Si de nouveaux dispositifs pour favoriser les réinsertions scolaires doivent être pensés, ils doivent associer tous les acteurs de léducation et de la protection de la jeunesse. (Grenoble)
(ERS), que le SNES condamne, renforcent
(Versailles)
Après un véritable bilan de lexistant, de nouveaux dispositifs pour favoriser les réinsertions scolaires doivent être pensés (Poitiers)
Après un véritable bilan de lexistant, de nouveaux les dispositifs pour favoriser les réinsertions scolaires doivent être repensées. (Nantes)
Après un véritable bilan qualitatif et quantitatif de lexistant
(Aix-Marseille, Clermont)
de nouveaux dispositifs éducatifs (infirmiers, AS, co-PSY, médecins scolaires) pour favoriser
(Lille)
Ajouter à la fin : En cela, une politique générale de création de places en internat, permettrait aux élèves qui n'ont pas les conditions nécessaires à la réussite scolaire, de poursuivre un cursus scolaire dans les conditions les plus favorables possibles. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : La réflexion engagée doit permettre de mettre à jour les mécanismes qui, dès l'enseignement primaire, occasionnent la construction progressive de la « difficulté scolaire », laquelle peut aboutir à des situations de rupture et de décrochage. L'analyse ainsi faite des processus pédagogiques et/ou sociaux qui compromettent un parcours scolaire réussi, doit permettre de mieux lutter contre les inégalités scolaires. Par ailleurs, il est nécessaire de d'abonder les moyens du service public de la santé mentale. (Lille)
Par ailleurs, la réduction des moyens pousse les rectorats à la mutualisation : mise en réseau des établissements pour loffre de formation dans les zones denses, multiplication des dispositifs « multisite » voire regroupement des premier et second degré (écoles du socle) dans les zones rurales. Les inégalités daccès à des formations diversifiées se creusent ainsi alors quune réelle égalité exige un cadrage national de loffre de formation et des efforts particuliers dans les secteurs fragiles et dans les zones rurales.
loffre de formation dans les zones denses, multiplication
(Versailles)
dispositifs « multisite » dont le visio-enseignement voire regroupement
(Nantes)
(écoles du socle) dans les zones rurales. En Martinique, sous couvert de baisse de la population scolaire et du fait de laugmentation progressive du nombre délèves par division, nous assistons à une menace de disparition de plus en plus évidente des établissements qui figurent en zone difficile. Les inégalités
(Martinique)
(écoles du socle) dans les zones rurales ou les territoires insulaires isolés. Les inégalités
(Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Nous ne refusons la transformation des CDI en « learning centers », simple point d'accès à des ressources. (Lille)
Ajouter à la fin : Les conditions dun égal accès de tous à la culture doivent être assurées dans tous les établissements : pour cela, la présence dun professeur-documentaliste est essentielle. (Rennes)
Ajout :
Le Congrès de Reims demande au SNES qu'une étude soit menée sur les établissements à faible effectif qu'ils soient ruraux ou urbains. (Reims)
La carte des formations doit être conçue pour permettre à tous les jeunes de pouvoir suivre les études de leur choix dans lenseignement public. Leffort de diversité doptions, de filières doit être plus important là où les difficultés sociales sont plus grandes.
Leffort de diversité doptions, de filières et de spécialités doit être plus important
(Clermont)
de filières et de spécialités doit être plus important
(Guadeloupe, Aix-Marseille)
... doptions, de spécialités, de filières ... (Créteil)
de filières doit être équivalent sur tout le territoire. plus important là où les difficultés sociales sont plus grandes. (Nantes)
Ajouter à la fin : L'ensemble des moyens doit être mis en uvre pour que l'ensemble des élèves ait accès aux formations. Le SNES Guadeloupe revendique plus de place en internat dans les lycées pour permettre à tous de suivre les filières de leur choix. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : La mixité impose en effet une offre d'options larges dans tous les établissements, articulée avec le principe « pas de classes sans options ». (Lille)
Ajouter à la fin : Elle doit par ailleurs pouvoir être variée dans les territoires isolés. (Rouen)
Ajouter à la fin : fin dempêcher les stratégies dévitement. (Bordeaux)
Le SNES demande que la carte des formations, incluant les post-bac des lycées, fasse lobjet dune concertation syndicale systématique. La fermeture de sections professionnelles au profit de formations en apprentissage dans des CFA privés nest pas acceptable. Les manuvres pour empêcher louverture détablissements publics pour conforter le monopole de lenseignement privé doivent cesser. Le SNES demande que la carte des formations, incluant les post-bac des lycées, fasse lobjet dune concertation syndicale systématique.
Le SNES dénonce les modalités délaboration opaques et autoritaires de la carte des formations incluant le postbac des lycées: absence dinformation et de consultation des CA, élaboration dans les bassins où les personnels ne sont pas représentés , absence de concertation avec les élus des personnels (GT, CT) qui sont mis ainsi devant des décisions relevant du fait accompli. Le SNES exige quune concertation réelle et systématique avec les personnels et leurs représentants sur lensemble de la carte des formations se mette en place à tous les échelons. (Versailles)
concertation syndicale systématique et ne soit plus soumise à la condition des moyens constant une fermeture pour une ouverture. (Strasbourg)
concertation syndicale systématique lors de son élaboration.
Par ailleurs il faut exiger de lapprentissange que comme lenseignement dans son ensemble il contribue à linsertion professionnelle des jeunes de niveau V ainsi quà la démocratisation de lenseignement supérieur. (Amiens)
syndicale systématique. La fermeture massive de sections professionnelles (voir détablissement), les réformes du bac professionnel, la diminution drastique entraînant une augmentation des effectifs par classe (sans dédoublement) ne sont pas acceptable. Cest lenseignement professionnel public qui est sacrifié au profit des formations privées en apprentissages, CFA, MFR
La fermeture
(Grenoble)
syndicale systématique. Lavis du CIAEN-CAEN devra être impérativement recueilli. La fermeture
(Paris)
CFA privés et publics avec la caution des Régions nest pas acceptable
(Versailles)
sections professionnelles et techniques au profit de la formation en apprentissage n'est pas acceptable : les UFA ont pour but de transférer les savoirs et les compétences techniques aux entreprises qui n'en n'ont ni la vocation, ni les moyens pédagogiques De plus les équipes pédagogiques des UFA sont souvent instables et peuvent faire l'objet de pressions administratives. c'est aussi un élément pour la remise en cause des statuts garant d'un service public égalitaire de qualité au profit de formations en apprentissage dans des CFA privés nest pas acceptable. Les manuvres
(Bordeaux)
de formations en apprentissage dans des CFA privés et publics avec la caution voire la volonté des Régions nest pas acceptable. (Lille)
de formations en apprentissage dans des CFA publics et privés nest pas acceptable. (Nancy-Metz)
[passage déplacé] Les manoeuvres pour empêcher louverture détablissements publics pour conforter le monopole de lenseignement privé doivent cesser. (Toulouse)
Le développement des formations professionnelles par apprentissage, que ce soit en CFA public ou privé, au détriment des formations professionnelles sous statut scolaire nest pas acceptable. La formation professionnelle sous statut scolaire offre des formations de qualité, sans discrimination, garantit une insertion sécurisée et durable dans le monde du travail et offre une possible poursuite détude. De plus lapprentissage nest pas une réponse adaptée au décrochage scolaire. Il faut mettre en place des dispositifs de remédiation dans les établissements. (Toulouse)
[passage déplacé].Dans tous les cas, la fermeture de sections professionnelles au profit de formations en apprentissage dans des CFA privés nest pas acceptable. (Toulouse)
Ajouter à la fin :
Le Snes, en cohérence avec ses mandats sur lallongement de la scolarité obligatoire, condamne fermement toute forme dapprentissage précoce et considère que le moyen le plus efficace damener tous les élèves à la réussite dun diplôme de niveau IV est la voie scolaire, car cest celle qui prépare le mieux à une poursuite détudes supérieures, garantie dun bon taux daccès à lemploi. (Lille)
Ajouter à la fin :
En ce qui concerne les BTS, loffre de formation ne doit pas être soumise aux aléas du marché de lemploi et au contraire, doit répondre à des besoins économiques définis sur du long terme. Les BTS doivent être conçus comme des formations de proximité et ouvrir ainsi au plus grand nombre des possibilités de poursuites détude. (Rouen)
Ajouter à la fin : Les régions et les départements à qui ont été dévolus les lycées et les collèges depuis 1983 s'impliquent de manières très inégales selon leurs ressources et leurs choix politiques renforçant les inégalités dans les conditions d'étude des élèves sur le territoire. Il faut construire des modalités de péréquation des moyens et de régulation des choix politiques assurant l'égalité sur le territoire. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Le SNES condamne toute forme dapprentissage précoce et considère que la voie scolaire est le moyen le plus efficace pour amener tous les élèves à la réussite dun diplôme de niveau IV. Le développement de lapprentissage remet en cause les filières technologiques et professionnelles (Versailles)
Ajout :
Les formations en apprentissage sont ségrégatives, elles coutent globalement plus cher que les formations scolaires équivalentes ; les politiques de développement massif de lapprentissage sont dangereuses pour les jeunes et pour le système de formation initiale et dun intérêt économique discutable, elles doivent être abandonnées. (Caen)
Ajout :
Les procédures daffectation sont aussi source dinégalité. Dans limmédiat, elles doivent être clarifiées, particulièrement celles faisant appel à Affelnet. Lorganisation du processus daffectation et dorientation ne doit pas se faire en sacrifiant le 3e trimestre de troisième et de terminale et nier le rôle du conseil de classe du troisième trimestre. Le calendrier décalé mis en place dans certaines académies doit être abandonné. Le SNES demande que les critères dorientation en Seconde et en Première soient harmonisés et rendus publics partout. Au-delà du discours sur la diversité des enseignements dexploration, la réalité de laffectation réduit les choix pour la grande majorité des élèves aux enseignements proposés dans leur lycée de secteur. Ceci accroît considérablement les inégalités scolaires. (Créteil)
La fermeture de CIO sous prétexte de mutualisation des moyens produit un affaiblissement du réseau des CIO qui sont pourtant en mesure délargir les choix et les possibilités dorientation des élèves. La fermeture de CIO sous prétexte de mutualisation des moyens ou de récupération de locaux par les départements produit un affaiblissement
(Lille)
mutualisation des moyens (en fait une manière de faire des économies budgétaires) remet en cause sur le fond lexistence dun réseau de CIO comme service public de proximité, obligeant les élèves et leurs familles à des déplacements de plus en plus importants en matière de transport. produit un affaiblissement du réseau des CIO qui sont pourtant en mesure délargir les choix et les possibilités dorientation des élèves. Malgré le discours affiché, lobjectif de la labellisation est aussi de réduire le nombre de CIO laissant dautres structures, y compris privées, se charger de lorientation des élèves. Le CIO, complémentaire de létablissement scolaire, est un lieu neutre où les projets peuvent sélaborer, certes en tenant compte des résultats scolaires, mais en intégrant les qualités, les atouts et la personnalité des élèves qui ne peuvent pas toujours sexprimer pleinement à l école.
(Versailles)
réseau des CIO qui étaient et devraient pourtant être en mesure délargir
(Martinique)
pourtant en mesure délargir les choix et les possibilités dorientation des élèves daider les élèves à élargir leurs choix dans le respect de la personne et avec pour objectif lélévation des qualifications. (Aix-Marseille)
Les procédures daffectation sont aussi source dinégalité. Elles doivent être clarifiées, particulièrement celles faisant appel à Affelnet. Le SNES demande que les critères dorientation en Seconde et en Première soient harmonisés et rendus publics partout. Supprimer le paragraphe (Créteil)
appel à Affelnet. Le SNES demande une totale transparence dans les procédures d'affectations et d'orientation en fin de 3ème, seconde et première, avec des bilans publics par établissement et par académie, qui permette de clarifier l'orientation de tous les élèves. Le SNES demande que les critères dorientation en Seconde et en Première soient harmonisés et rendus publics partout. (Guadeloupe)
appel à Affelnet. lintroduction de critères fondés sur une notation de compétences relève dune volonté de tri social. Le SNES demande que cesse la confusion entre lorientation scolaire des élèves et les procédures daffectation. (Rennes)
appel à Affelnet. Le SNES demande labandon du calendrier décalé dans certaines académies. Le SNES demande
(Clermont)
Le SNES demande que les critères dorientation et d'affectation en Seconde
(Nantes)
Ajouter à la fin : dans les délais nécessaires aux décisions des familles. Au-delà du discours sur la diversité des enseignements d'exploration, la réalité de l'affectation réduit les choix pour la grande majorité des élèves aux enseignements proposés par leur lycée de secteur. Ceci accroît considérablement les inégalités scolaires. (Lille)
Ajouter à la fin : afin que les souhaits dorientation des élèves soient respectés. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : Au delà du discours sur la diversité des enseignements dexploration, la réalité de laffectation réduit les choix pour la grande majorité des élèves aux enseignements proposés dans leur lycée de secteur Ceci accroît considérablement les inégalités scolaires. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : dans des délais permettant aux familles de se déterminer. La pré-affectation, avant les conseils de classe, mise en place récemment dans lacadémie de Versailles, enlève au conseil de classe une partie de sa souveraineté, et rend encore plus compliquées à comprendre les procédures pour les familles. (Versailles)
Il est par ailleurs nécessaire de développer les internats en recherchant la mixité sociale et scolaire, pas seulement dans les zones rurales, de façon à maintenir une offre publique et des conditions détude de qualité, linternat étant un cadre structurant du travail scolaire.
développer les internats de proximité en recherchant
(Aix-Marseille)
Il est par ailleurs nécessaire de développer les internats en recherchant la mixité sociale et scolaire, pas seulement dans les zones rurales, de façon à maintenir une offre publique et des conditions détude de qualité, linternat étant un cadre structurant du travail scolaire. Il est nécessaire d'améliorer l'offre d'accueil en internat en cherchant la mixité sociale et scolaire, pas seulement dans les zones rurales, de façon à maintenir une offre publique et des conditions d'études de qualité. L'internat, si on lui en donne les moyens, doit constituer un cadre structurant du travail scolaire. En revanche les internats d'excellence sont à abandonner. En effet nous condamnons fortement la philosophie qui les sous-tend, philosophie qui consiste à confisquer des moyens d'aide aux élèves en difficulté pour « exfiltrer » les meilleurs élèves des établissements accueillant des publics difficiles vers des établissements mieux réputés. Cela laisse les autres élèves à l'abandon et renforce ainsi les dynamiques de créations de ghettos scolaires, accusant implicitement les laissés pour compte d'être seuls responsables de leur échec. (Nancy-Metz)
maintenir une offre publique de proximité et des conditions
(Lille)
mixité sociale et scolaire, partout où les besoins s'en font ressentir ! pas seulement dans les zones rurales, de façon à maintenir
(Guadeloupe)
linternat étant pouvant être un cadre
(Nantes)
... de qualité, linternat étant un cadre structurant du travail scolaire. (Créteil)
Ajouter à la fin : Les internats d'excellence ne répondent aucunement à ces exigences. (Lille, Versailles)
Ajouter à la fin : Pour cela, il est nécessaire de leur attribuer les moyens dun encadrement pédagogique de qualité. (Strasbourg)
2. UN SECOND DEGRÉ DE LA RÉUSSITE2.1 Unité et continuum2.1. Unité et continuun continuité (Nice, Versailles)Tout cursus de formation comporte nécessairement des ruptures de la maternelle au supérieur, des changements dans les méthodes et les attentes, et des sauts qualitatifs nécessités par lacquisition de nouvelles capacités et de nouvelles connaissances.
comporte nécessairement, des ruptures de la maternelle
(Versailles)La notion d « école du socle » sappuie sur le dogme dune continuité absolue tout au long de la scolarité obligatoire à 16 ans, en décrochant le collège du second degré et en faisant du lycée la première étape dune scolarisation jusquau niveau L3, mais seulement pour une partie dune génération. La notion d « école du socle » sappuie sur le dogme dune continuité absolue tout au long de la scolarité obligatoire à 16 ans, en décrochant le collège du second degré et en faisant du lycée la première étape dune scolarisation jusquau niveau L3, mais seulement pour une partie dune génération.
La notion « décole du socle » sappuie sur le dogme dun parcours uniforme autour de la maîtrise des compétences. Elle saccompagne dun éclatement du second degré : le collège, dans le cadre dune scolarité obligatoire jusquà 16 ans, est décroché du lycée et conçu comme un simple prolongement de lécole primaire ; le lycée devient en revanche une propédeutique à lenseignement supérieur, première étape dune scolarisation jusquau niveau L3, mais seulement pour une partie dune génération. (Versailles)
le dogme contestable voire dépassé dune continuité absolue tout au long de la scolarité obligatoire jusquà seulement 16 ans, [
]génération. Lécole du socle est une école socialement discriminante. (Limoges)
Ajouter à la fin : Sous couvert de prétendues préoccupations pédagogiques, lécole du socle veut imposer la bivalence et les suppressions de postes (Nice)
À lopposé, le SNES revendique lexistence dun segment cohérent pour le second degré de la Sixième à la Terminale dans le cadre dune scolarisation obligatoire portée à 18 ans pour permettre à tous les jeunes de sapproprier une culture commune et viser une élévation générale des qualifications.
à la Terminale dans le cadre dune scolarisation obligatoire portée à 18 ans pour permettre
(Nancy-Metz)
Ajouter à la fin : Cela nécessite à la fois des moyens humains et financiers mais également la création de structures pour les jeunes en très grande difficulté pour les accompagner sur la voie de la culture commune. (Lyon)
Ajouter à la fin : Cela nécessite à la fois de linnovation, des moyens humains et financiers pour accompagner tous les jeunes, en particulier ceux en très grande difficulté sur la voie de la culture commune. (Clermont)
Ajouter à la fin : Ce segment est en cohérence avec les spécificités statutaires des personnels du second degré (Nice)
Les articulations premier degré-second degré et second degré-enseignement supérieur doivent être retravaillées dans cet esprit tout comme celle entre le collège et le lycée : Quelles découvertes progressives et non irréversibles de différentes matières et/ou de nouveaux rapports aux savoirs ? Quelle diversification construire en lien avec nos exigences dune culture commune pour tous ? Comment sappuyer sur ce que les jeunes ont déjà construit tout en leur permettant de sen affranchir dans une nouvelle étape de formation ? Cest pendant la période de développement de lenfance et de ladolescence, que se construit un rapport aux études, à soi et aux autres, déterminant pour la suite des parcours. En entrant dans les contenus et, les exigences cognitives et sociales spécifiques du collège et du lycée, les élèves se transforment, évoluent et en construisant un point de vue sur les choses, forgent leur personnalité. Comment donner aux équipes pluri-professionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés ? Lorientation scolaire a un rôle déterminant dans cette construction.Supprimer tout le paragraphe et remplacer par :
Larticulation premier degré second degré doit être retravaillée avec comme objectif la prévention et la remédiation de léchec scolaire tout au long de la scolarité du primaire et du secondaire. Cela nécessite le maintient et le rétablissement des dispositifs du primaire (RASED
) et des CO-psy dans le secondaire ainsi que les moyens de fonctionnement en équipe pluri professionnelles pour accompagner ces évolutions à partir de regards croisés. (Lyon)
Les articulations entre premier degré et second degré
(Grenoble)
collège et le lycée. Ces articulations inter-degrés et collège-lycée doivent être travaillées tant daval en amont que damont en aval. Il nest pas acceptable que seules les structures en aval doivent sadapter à celles en amont. Enfin, les contenus de ces liaisons, souvent dispensées dans le cadre du PAF, sont trop axés sur le seul socle commun. Si elles sont nécessaires pour mieux préparer les élèves aux exigences du lycée ou de lenseignement supérieur, elles ne doivent pas simposer aux personnels avec comme seuls objectifs la mise en place des dernières réformes. Quelles découvertes
(Amiens)
collège et le lycée. Ainsi lunification des modalités dapproches pédagogiques pas le biais des paliers de compétences du socle entre primaire et collège contribue à ancrer voire à approfondir les difficultés scolaires des élèves. Cette approche du socle commun en effet, loin de permettre une construction progressive des savoirs, creuse toujours davantage les inégalités entre les élèves possédant les pré-requis de la culture scolaire et ceux qui doivent en apprendre et en comprendre les ressorts. Il apparaît ainsi fondamental détablir, au-delà de la progression des savoirs, une progression cognitive entre premier degré et collège : le premier degré doit en effet donner à tous les élèves ces pré-requis de la culture scolaire afin quau collège, les différentes postures de la construction des savoirs, de leur mise en lien, de leur étude transversale, ne soient pas autant de nouveaux obstacles à la construction dune culture commune qui sélargit à de nouveaux domaines de savoirs.
De la même façon, larticulation entre collège et lycée doit être repensée quant à la construction des savoirs et des postures cognitives. La perspective dune scolarité obligatoire jusquà 18 ans impose de réfléchir à la façon dapprofondir des connaissances déjà abordées mais aussi douvrir de nouveaux champs de connaissances, en lien avec les formations professionnelles et la poursuite détudes. Cette double démarche appelle lapprofondissement des constructions cognitives établies en collège pour préparer à la spécialisation et à la recherche. Cest donc bien dans cette perspective que doit sinscrire la progression de la Sixième à la Troisième et le DNB. Actuellement peu ambitieux, modéré par un contrôle continu sous la pression des chefs détablissement qui doivent rendre des comptes et afficher des résultats « en progression », le DNB est sans cesse revu à la baisse en terme dambition cognitive : à terme, dailleurs, il est censé disparaître au profit du fameux livret de compétence
Avec lambition dune scolarité obligatoire à 18 ans, le DNB pourrait au contraire avoir un rôle plus important : celui de valider les acquis indispensables aux élèves pour aller vers une nouvelle diversification des savoirs et des postures cognitives en lycée. (Aix-Marseille) Quelles découvertes
(Aix-Marseille) : Quelles découvertes progressives et non irréversibles de différentes matières et/ou de nouveaux rapports aux savoirs ? (Lille, Poitiers, Aix-Marseille, Clermont, Nice, Bordeaux, Versailles, Créteil) Quelle diversification construire en lien avec nos exigences dune culture commune pour tous ? Comment sappuyer sur ce que les jeunes ont déjà construit tout en leur permettant de sen affranchir dans une nouvelle étape de formation ? (Aix-Marseille, Clermont, Nice, Versailles, Créteil)
C'est lors de la formation professionnelle initiale et continue que ces questions complexes doivent être abordées. En aucun cas la mise en place d'un livret de compétences, qui court de l'école élémentaire à la fin du collège, ne saurait résoudre les questions posées lors des classes de transition. Les liaisons CM2/6ème et 3ème/ seconde ,quand elles sont mises en place, doivent être organisées sur le temps de service, et sur la base du volontariat.
Cest pendant la période de développement de lenfance et de ladolescence, que se construit un rapport aux études, à soi et aux autres, déterminant pour la suite des parcours. En entrant dans les contenus et, les exigences cognitives et sociales spécifiques du collège et du lycée, les élèves se transforment, évoluent et en construisant un point de vue sur les choses, forgent leur personnalité. Comment donner aux équipes pluri-professionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés ?
C'est en donnant aux équipes pluriprofessionnelles du temps pour se concerter qu'un regard croisé, basé sur les spécialités de chaque acteur du système éducatif, permettra un réel accompagnement des élèves. Lorientation
(Versailles)
Quelle diversification [
] dans cette construction. Pour lutter contre le décrochage scolaire, le rôle des COPSy et des CPE est déterminant. (Nice)
collège et le lycée. Les découvertes progressives de différentes matières ne doivent pas déterminer une orientation précoce. (Bordeaux)
Quelle diversification [
] de regards croisés ? L'unité du second degré est fondamentale pour assurer la démocratisation de l'école. Tous les élèves doivent pouvoir réussir au collège puis dans une des trois voies du lycée ; il est donc nécessaire que la continuité entre le collège et le lycée soit réelle et lisible. En effet, tous les élèves sont capables de réussir mais tous n'ont pas été « initiés » par leur famille à la culture scolaire et à ses codes. C'est donc à l'école, par des pratiques démocratisantes, de donner à tous les élèves tous les moyens de réussir. Le second degré est « l'école des adolescents » et doit adapter aussi ses pratiques aux spécificités de cet âge.
Au collège, les élèves apprennent à aborder de plusieurs manières les questions fondamentales que tout individu se pose. Pour cela ils construisent des savoirs disciplinaires ambitieux. Ils prennent ainsi conscience qu'il y a plusieurs vérités, plusieurs regards, plusieurs langages possibles.
Par la suite, au lycée, ils apprennent à maitriser plusieurs langages, plusieurs approches, plusieurs regards sur le monde, à travers des savoirs disciplinaires qui se précisent et se complexifient. Sans ambitionner de maitriser tous les possibles, ils savent qu'ils existent, et qu'ils pourront plus tard les découvrir.
Contre tout cadre étroit et normatif, la culture commune associe, à tous les niveaux du second degré notamment et dans les 3 voies du lycée, la culture scientifique (y compris en matière de langue, de littérature, de sciences humaines), la culture praxéologique dont le fondement est le « faire » (activités physiques, matérielles et intellectuelles) et la culture réflexive et critique (capacité à problématiser, conceptualiser, argumenter).
Au cours de sa scolarité, l'élève doit acquérir la capacité à conceptualiser, à construire des savoirs disciplinaires de plus en plus complexes afin de comprendre que chaque discipline propose un regard sur le monde, que tous ces regards sont nécessaires, différents mais pas contradictoires. Les savoirs disciplinaires sont mis en tension pour construire la culture commune. Ainsi, les élèves apprennent progressivement à interroger leurs connaissances, à les remettre en cause, à les mettre à distance, de manière à exercer leur esprit critique. L'objectif final est bien d'être capable de prendre du recul, de s'ouvrir aux autres, d'avoir conscience que les savoirs sont en perpétuelle construction et que chacun participe à cette élaboration. On apprend aussi à critiquer et déconstruire des vérités que l'on a découvertes à un moment donné. C'est ainsi que nos élèves deviendront des êtres libres et autonomes, acteurs de la société de demain.
Pour réussir, l'élève doit pouvoir faire de vrais choix d'orientation, en toute liberté mais aussi en toute connaissance. Pour cela, il faut que le second degré et en particulier le lycée (dans ses voies et ses séries) soit plus lisible pour les élèves et les familles, que les passerelles soient effectives et non stigmatisantes. Enfin, il faut en finir avec la pression actuelle de l'évaluation qui fixe des interdits au lieu de donner les possibilités de tenter, se tromper, analyser ses erreurs et construire finalement des savoirs solides. Lorientation
(Poitiers)
rapports aux savoirs ? La culture commune pour tous induit un cadre commun à tous Quelle diversification construire en lien avec nos exigences dune culture commune pour tous ? Comment sappuyer (Rouen)
En entrant dans les des contenus solides et bien architecturés et les des exigences cognitives [
] en construisant un point de vue sur les choses, un savoir critique indispensable au bon fonctionnement de la démocratie, ils forgent
(Limoges)
un point de vue critique sur les choses, forgent leur personnalité. La nécessité de se projeter dans lavenir, pour laquelle linstitution sollicite les adolescents, joue un rôle déterminant dans cette construction. Comment donner
(Orléans-Tours)
leur personnalité. Comment donner aux équipes pluri-professionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés nécessite qu'elles soient complètes et qu'une véritable concertation soit institutionnalisée et intégrée dans le temps de travail.? Lorientation scolaire
(Nantes)
leur personnalité. Les élèves peuvent accéder à un rapport au savoir commun par le biais de voies, dobjets détude divers et développer ainsi leur esprit critique sur le monde qui les entoure. Comment donner
(Amiens)
leur personnalité. La nécessité de se projeter dans lavenir pour laquelle linstitution sollicite les adolescents joue un rôle déterminant dans cette construction. Comment donner aux équipes pluriprofessionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés ? Les établissements doivent pouvoir disposer de moyens horaires et financiers spécifiques pour permettre aux équipes pluriprofessionnelles de répondre à la spécificité du public accueilli dans l'établissement. Lorientation scolaire a un rôle déterminant dans cette construction.
(Aix-Marseille)
leur personnalité. Comment donner aux équipes pluri-professionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés ? Lorientation scolaire a un rôle déterminant dans cette construction. Larticulation premier degré-second degré doit être repensée avec pour objectif la prévention et la remédiation de léchec scolaire tout au long de la scolarité du primaire et du secondaire. Cela nécessite en particulier le maintien et le rétablissement des dispositifs du primaire (RASED
) et des CO-psy dans le secondaire. (Clermont)
... leur personnalité. Comment donner aux équipes pluri-professionnelles les moyens daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés ? Il faut des équipes pluri-professionnelles complètes à temps plein dans chaque établissement pour permettre daccompagner ces évolutions à partir de regards croisés. Lorientation scolaire a un rôle déterminant dans cette construction. Lorientation scolaire nécessite de se projeter dans lavenir pour laquelle linstitution sollicite les adolescents joue un rôle déterminant dans cette construction. La culture commune pour tous introduit un cadre commun à tous, et aucune diversification des parcours scolaires nest possible avant la fin de la troisième. (Créteil)
Lorientation scolaire a un rôle déterminant dans cette construction. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin :
La nécessité de se projeter dans lavenir pour laquelle linstitution sollicite les adolescents joue un rôle déterminant dans cette construction. (Guadeloupe)
Or, elle est de plus en plus conçue comme instrument de régulation de lemploi local et rabattue sur une information qui, avec lentrée des milieux professionnels dans lÉcole, confine parfois à la manipulation. Les nouvelles tâches confiées aux enseignants en matière dorientation sont fondées sur le principe de linterchangeabilité des acteurs, font limpasse sur la complexité des processus en jeu et sur le positionnement des uns et des autres dans linstitution. Or, avec l'appui et l'impulsion des Régions, elle est de plus en plus conçue
(Lille)
Or, elle. Lorientation scolaire est de plus en plus conçue comme instrument de régulation et de gestion des flux et de lemploi local ; sa conception se limite à de l de lemploi local et rabattue sur une information
(Aix-Marseille)
Or, elle. lorientation est de plus en plus conçue comme instrument de de gestion des flux, de régulation de lemploi
(Clermont)
Or, elle lorientation scolaire, de plus en plus niée dans sa spécificité, est de plus en plus
(Orléans-Tours)
comme instrument de gestion des flux et régulation de lemploi local (Guadeloupe)
de régulation et , de gestion des flux de lemploi local
(Toulouse)
dans lÉcole, et la mise en place de mini-entreprises ou de mini-bourses, confine parfois à la manipulation. Le webclasseur contribue aussi à cela. Les nouvelles [
] linterchangeabilité des acteurs au mépris des qualifications et des statuts
(Lille)
la manipulation. Les interventions de professionnels et dassociations doivent rester à linitiative des équipes pédagogiques et rester dans le cadre de la laïcité. Les nouvelles
(Amiens)
dorientation, au mépris de leurs qualifications et de leurs statuts, sont fondées
(Versailles)
dorientation ne sont qu'un prétexte pour faire des économies, et favoriser les mécanismes d'orientation selon les besoins et l'employabilité. Ils sont fondées sur le principe de linterchangeabilité des acteurs, font limpasse
(Guadeloupe)
processus en jeu, des procédures dorientation, de la maîtrise de l'information et sur le positionnement
(Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Le SNES soppose au glissement progressif des tâches dorientation sur les professeurs principaux ou sur les professeurs documentalistes. Il rappelle que lorientation des élèves nécessite des professionnels qui ont une qualification de psychologue : les CO-psy. (Nantes)
Ajouter à la fin : Lorientation ne peut se limiter à de linformation sur les métiers. Elle doit permettre aussi de développer lestime de soi, lenvie dapprendre de réussir et de construire sa place dans la société. Elle doit prendre en compte les questions que se pose tout adolescent sur son avenir, la manière dont il peut, ou pas, se projeter dans le futur et comment il intègre la réalité des métiers et du monde du travail dans une analyse globale (culturelle, sociale, psychologique) (Versailles)
La découverte progressive du milieu économique et social ne peut faire lobjet dun « cours sur les métiers » comme est conçu lactuel PDMF et dans une certaine mesure les enseignements dexploration. Elle doit se centrer sur une approche psychologique, sociale et culturelle de la réalité des métiers et du monde du travail aujourdhui. Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, puissent avoir le temps nécessaire pour construire de telles démarches douverture sur la société. De même lorientation active devient de plus en plus une régulation déguisée des flux dans le supérieur. Elle touche plus particulièrement les élèves non familiers du post-bac. La liaison entre les lycées et lenseignement supérieur doit être renforcée en sappuyant davantage sur les CO-Psy, en particulier en développant les postes partagés lycée-SCUIO, que lautonomie des universités tend à supprimer.
lactuel PDMF dont le Snes demande labandon et dans une certaine mesure
(Bordeaux)
les enseignements dexploration. Elle ne doit pas non plus servir de prétexte à l'entrée de l'entreprise dans les établissements scolaires publics, sous couvert de partenariats divers. Elle doit se centrer
(Lille)
les enseignements dexploration. Elle doit se centrer sur une approche psychologique, sociale et culturelle de la réalité des métiers et du monde du travail aujourdhui. Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, puissent avoir le temps nécessaire pour construire de telles démarches douverture sur la société. C'est pour cela que nous demandons larrêt du PDMF. Seuls les COPSY peuvent construire de telles démarches d'ouverture sur la société. Les Professeurs principaux, en particulier, ne doivent pas avoir en charge cette mission. De même lorientation
(Toulouse)
enseignements dexploration. Elle doit se centrer sur une approche psychologique, sociale et culturelle de la réalité des métiers et du monde du travail aujourdhui. Ceci suppose
(Versailles)
... des métiers et du monde sur le droit du travail Aujourdhui. Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, puissent avoir le temps nécessaire pour construire de telles démarches douverture sur la société. De même ... (Créteil)
travail aujourdhui. Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, puissent avoir le temps nécessaire pour construire de telles démarches douverture sur la société. De même
(Bordeaux)
monde du travail aujourdhui. La diffusion d'une culture économique et sociale doit passer par de véritables disciplines et non par les enseignements d'exploration conçus par la réforme des lycées. (Lille)
Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, en plus grand nombre, puissent avoir le temps et les moyens nécessaires pour construire
(Martinique)
Ceci suppose que les CPE, les enseignants
(Grenoble)
Ceci suppose
sur la société. En aucun cas des professeurs principaux, qui nont ni la compétence, ni même le temps de se tenir informés, ne peuvent assurer même une partie de la tâche dorientation. Par contre la redéfinition de leur temps de service peut permettre de travailler en complémentarité avec le CO-psy. (Lyon)
Ceci suppose que les enseignants, en fonction de leur discipline et en complémentarité avec les CO-Psy, puissent avoir le temps nécessaire pour construire de telles démarches douverture sur la société. (Caen, Rouen)
sur la société. Ces démarches doivent se construire progressivement, avec les familles. Seule une augmentation jusqu'à 18 ans de la scolarité obligatoire pourra donner tout son sens à ce processus, qui, s'il se fait sous la pression, pénalise particulièrement les élèves des milieux populaires et modestes. (Versaillles)
De même Lorientation active, elle devient de plus en plus une régulation déguisée des flux dans le supérieur, contribuant à un abandon précoce des études post-bac et Elle touche
(Versailles)
des flux dans le supérieur. Elle contribue aussi à un abandon précoce des études supérieureset touche Elle touche [
] du post-bac, c'est pourquoi le SNES en demande l'abandon. (Lille)
La mise en place dun service dématérialisé pour linformation des jeunes ne doit pas aboutir à la diminution du temps de présence des CO-Psy auprès des élèves, des équipes et des familles. ... familles. Son apport doit être strictement limité à de linformation sur les formations, les diplômes et les cursus. (Créteil)
Ajouter à la fin : Or, comment permettre cette présence lorsque les budgets des CIO deviennent tellement étriqués quils exigent des choix cornéliens entre labonnement aux revues et le maintien dune connexion internet ? Comment maintenir la présence des CO-Psy dans les établissements lorsque les frais de déplacement ne sont quasiment plus pris en charge par les rectorats ? (Martinique)
Ajouter à la fin : Le SNES soppose au glissement progressif des tâches dorientation sur les professeurs principaux ou sur les professeurs documentalistes. Il rappelle que lorientation est un métier qui nécessite des professionnels qui ont une qualification de psychologue : les CO-psy.
Le SNES demande la reprise du recrutement de conseillers dorientation psychologues à la hauteur des besoins afin réduire le nombre délèves quils ont en charge et en assurer un suivi efficace. (Lyon)
Ajouter à la fin : Et encore moins à une privatisation du service public d'orientation. Son apport doit être strictement limité à de linformation sur les formations, les diplômes et les cursus. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Il doit être strictement limité à de l'information sur les formations, les diplômes et les cursus (Strasbourg)
Ajouter à la fin : Son apport doit être strictement limité à de linformation sur les formations, les diplômes, et les cursus. (Grenoble, Montpellier, Aix-Marseille, Clermont)
Ajouter à la fin : Le Snes soppose au glissement progressif des tâches dorientation sur les professeurs principaux ou sur les professeurs documentalistes. Il rappelle que lorientation est un métier qui nécessite des professionnels qualifiés : les CO-Psy. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Ce service doit être strictement limité à des informations sur les formations et les diplômes.. (Versailles)
Les procédures dorientation et daffectation doivent garder un caractère national. Le recours à des fiches dévaluation du comportement de lélève ou de sa personne en vue de son affectation doit être abandonné car il transfère sur lélève la responsabilité de ce qui provient souvent dune capacité daccueil insuffisante.
et daffectation, perturbées par une inadéquation entre agenda scolaire (stages, examens) et projets dorientation, doivent garder
(Martinique)
caractère national. La note de vie scolaire (Clermont), le recours
de son affectation ou aux livrets de compétences doivent être abandonné car ils transfèrent sur lélève
(Lyon)
Le recours à des items des piliers 6 et 7 du LPC, à des fiches
(Grenoble)
Ajouter à la fin : L'offre de formations d'options « rares » (théâtre, danse, langues
) doit rester ouverte à tous les élèves sur tout le territoire. (Caen)
Ajouter à la fin : Le travail en équipe, autre facteur de la réussite des élèves, doit être essentiel notamment dans le cadre déquipes pluri professionnelles. Dans tous les cas, la réussite des élèves ne peut se concevoir sans des conditions de travail décentes permettant à chacun dexercer son métier dans la dignité. (Nice)
2.2 Le collègeAjout : Le collège doit faire l'objet d'un débat national notamment sur les contenus et l'organisation des enseignements ainsi que sur la réponse à la difficulté scolaire dont il est souvent le révélateur. Les analyses et propositions qui suivront en poseront le cadre. Cependant on peut proposer quelques mesures d'urgence qui, loin de résoudre les problèmes du collège, pourraient très rapidement lui redonner un peu de cohérence et rendre à nouveau vivable le quotidien.
Plan d'urgence pour la rentrée 2012 en collège
Suppression des dispositifs d'évaluation qui se sont multipliés sans cohérence en accablant la charge de travail : note de vie scolaire dans l'évaluation trimestrielle et dans le DNB, niveau A2 langue, B2i, livret de compétences.
Cadrage national de l'épreuve d'histoire des arts avec un contenu et des moyens attribués pour encadrer et évaluer le travail.
Instauration des dédoublements de classe obligatoires en langues, et dans les disciplines expérimentales pour les heures de labo, et pour les projets transdisciplinaires.
Augmentation du nombre de surveillants.
Handicap : rallonge de DGH à tous les établissements qui accueillent des élèves handicapés hors ULIS et dotation supplémentaire en AED.
Ouverture de discussions sur les contenus et finalités du DNB.
Ouverture de discussions dans un cadre institutionnel et démocratique sur les finalités et contenus du collège visant à recueillir et à tenir compte de l'expertise des personnels.
Mesures rapides visant à laugmentation du vivier de candidats aux concours. (Aix-Marseille)
2.2.1 Un collège aujourdhui nié dans sa spécificité2.2.1. Un collège dévoyé de ses missions (Paris)Ajout :
Le collège est rendu responsable de léchec d une partie des élèves par la classe politique et des experts médiatiques qui nient le travail acharné des équipes pédagogiques avec un manque de reconnaissance patent.
Marqué par une forte progression démographique qui se traduit par une montée inexorable des effectifs par classe ainsi que par celle des incivilités, le collège reste le parent pauvre du second degré alors quil doit faire face aux difficultés avérées de 20% de ces élèves. Lépuisement des personnels y est particulièrement frappant ce qui traduit la dégradation des conditions de travail mais aussi une lassitude certaine face à des réformes mal comprises et rejetées (Bordeaux)
Livré au socle (qui na en fait rien de commun) et au LPC qui diluent le sens des apprentissages, le collège voit ses finalités transformées, les inégalités entre élèves renforcées et institutionnalisées, et les missions de ses personnels peu à peu dénaturées. La « personnalisation » imposée des apprentissages et des parcours traduit un renoncement à la réussite de tous au profit dune maximisation des « potentiels » supposés de chacun à travers des parcours différents : socle pour les uns et ensemble des programmes pour les autres ; PPRE et accompagnement personnalisé fourre-tout ; évaluations en fin de Cinquième préparant un délestage vers des dispositifs dérogatoires dalternance dès la Quatrième. Tout cela dans le cadre dune polarisation sociale des établissements renforcée par lassouplissement de la carte scolaire, dun dynamitage de léducation prioritaire, dune incitation forte à déréglementer à tout prix, au nom du « droit à lexpérimentation ». Supprimer tout le paragraphe et le remplacer par :
Parce qu'est acté de fait le renoncement à la démocratisation de l'accès au second degré, le collège voit ses finalités transformées, les inégalités entre élèves creusées et entérinées par de nouveaux dispositifs, les missions de ses personnels diluées et dénaturées. Face à la dégradation du collège public, le SNES dénonce lexpansion de lenseignement privé.
L'individualisation imposée comme dogme de la réussite de chacun n'est autre qu'un renoncement à l'élévation générale et collective du niveau des connaissances des élèves de cette tranche d'âge, et une éviction progressive et programmée des élèves qui n'ont d'autre ressource pour apprendre que l'enseignement dispensé au collège. L'intention est inscrite dans les mots eux-mêmes : il ne reste de commun qu'un socle, tandis que les parcours et accompagnements sont personnalisés, et que le livret de compétences est personnel.
Peu à peu se mettent en place les parcours différents (PPRE, accompagnement scolaire...)et les dispositifs dérogatoires deviennent la règle au nom du droit à l'expérimentation. Le décret du 15 février 2012, que le SNES condamne avec vigueur, avec les dispositifs dérogatoires d'alternance dès la quatrième, entérine ce délestage. Quand le collège se réduit à une immense gare de triage, les enseignants voient leurs missions recentrées sur des tâches d'évaluation tatillonnes et chronophages, qui les absorbent au détriment du temps indispensable de préparation des cours et de réflexion commune. Le SNES exige la suppression du LPC et l'abandon du principe du socle commun, le SNES soutient toutes les initiatives fédératrices pour les contrer. (Paris)
Livré au socle (qui na en fait rien de commun) et au LPC, dérivé du modèle reaganien (« basic skills ») repris par l'Union Européenne, qui diluent le sens
(Lille)
Livré au socle (qui na en fait rien de commun et à son idéologie libérale et purement utilitariste de lécole) et au LPC
(Grenoble)
dénaturées en faissant de ces derniers de simples exécutants. La « personnalisation »
(Orléans-Tours)
dénaturées. Le SNES a démontré, lors de la validation pour la première année du LPC, obligatoire pour lobtention du DNB, lusine à gaz quest le LPC dans nos établissements, la remise en cause des disciplines derrière la logique du socle, et loutil de tri social que cache un discours sur la valorisation des élèves en difficulté.(1) La « personnalisation »
(Grenoble)
(1) Avec la mise en uvre du LPC via lapplication numérique LPC, nassiste-t-on pas également à un danger de fichage ? Fichage dautant plus sensible quil touche à des domaines intimes, subjectifs et qui va « profiler » la personne tout au long de son parcours scolaire et au-delà puisquil sera intégré au « passeport orientation et formation » via un autre livret de compétences expérimenté dans certains établissements, et dont toute personne entrant sur le marché du travail serait dotée à terme. Le SNES doit continuer à se battre pour le respect de nos libertés individuelles et réaffirme son refus de tout système visant à ficher les populations. Il reste particulièrement vigilant quant à la généralisation de la transmission de données par voie informatique, quelles concernent les élèves ou les personnels. (Grenoble)
dénaturées. Parce quil cristallise à la fois les difficultés scolaires avec le passage à ladolescence, le collège est rendu seul responsable des mauvais résultats de la France aux enquêtes PISA. Or, au lieu de se montrer plus ambitieux, de donner au collège les moyens dassurer pour le plus grand nombre la poursuite de la scolarité en lycée, les politiques successives lont transformé en un centre de tri scolaire et social. Avec le livret de compétence, les uns sont destinés au Socle commun, affichage qui cache lorientation précoce et subie, tandis que les autres, dans le cadre de programmes ambitieux qui nont été conçus que pour eux, poursuivent leur scolarité en lycée. Ainsi la « personnalisation » imposée des apprentissages et des parcours contribue à une culpabilisation de l'élève et traduit un renoncement [
] parcours différents : socle pour les uns et ensemble des programmes pour les autres ; PPRE
(Aix-Marseille)
... dénaturées. La prétendue « personnalisation imposée des apprentissages et des parcours traduit masque un renoncement à la réussite de tous. Elle met en place une école à deux vitesses censée correspondre aux capacités et aux talents de chacun à travers des parcours différents au profit dune maximisation des « potentiels » supposés de chacun à travers des parcours différents : socle ... (Créteil)
fourre-tout, conséquences directes des conditions détudes dans les classes ; évaluations
(Grenoble)
dès la Quatrième, accompagnement éducatif pour quelques élèves. Tout cela
carte scolaire et le développement de l'enseignement privé, dun dynamitage
(Lyon)
dès la Quatrième ; suppression de la troisième à option DP6, remplacée par une classe de troisième préparatoire aux formations professionnelles, antichambre de lalternance. Tout cela dans le cadre
(Lille)
dès la Quatrième : le groupe classe dont la naturelle hétérogénéité pourrait être porteuse déchange et de construction cognitive, est sans cesse éclaté, remodelé, au gré des groupes de compétences ou des heures spécialisées en tout genre. Cette dilution du sentiment dappartenance à un même groupe encourage chez les élèves et les parents eux-mêmes lidée que le collège nest pas fait pour tous, confortant ainsi les politiques dexpérimentation à luvre dans les établissements ECLAIR. Or, le collège dune scolarité obligatoire jusquà 18 ans ne peut être à plusieurs vitesses : il doit être conçu pour tous en terme de contenu et de démarche, tout en tenant compte, par le jeu des options, de la diversité du public accueilli. Aujourdhui toutefois, ce collège commun doit nécessairement, de façon transitoire sadapter aux difficultés posées par une hétérogénéité qui tend à se creuser entre la Sixième et la Troisième en utilisant les dispositifs de soutien et dencadrement mis à sa disposition. Tout cela sajoute au dans le cadre
(Aix-Marseille)
dès la Quatrième. Les DIMA ne sont pas des dispositifs acceptables. Tout cela
(Limoges)
carte scolaire, de la RGPP et des suppressions massives de postes ces dernières années, dun dynamitage
(Versailles)
Ajouter à la fin : Le SNES dénonce tout type de parcours dérogatoires qui vise à évincer précocement certains élèves en difficulté dans réelle formation et qui accentue les inégalités sociales et scolaires. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : constitue un bond en arrière dans le temps dau moins 50 ans. (Amiens)Le ministère cherche aujourdhui à franchir un pas supplémentaire en « primarisant » le collège dans des « écoles du socle » qui ne constituent pas une réponse aux difficultés des élèves et conduiraient à une impasse en retardant lentrée des élèves dans les apprentissages du second degré, voire en lempêchant pour une partie dentre eux, tout en remettant en cause les statuts et missions des personnels.
pas supplémentaire en « primarisant » transposant le fonctionnement de l'école élèmentaire aux premières classes du collège
(Dijon)
« écoles du socle ». En sappuyant sur un discours séducteur autour de la lutte contre les sorties sans qualification, la prise en charge individuelle de la difficulté des élèves ou de la mise en avant des « qualités » des élèves, le ministère cherche à détruire tout cadre collectif dapprentissage, postulant que tous les élèves ne seraient pas capables daller au-delà de connaissances et de compétences de base. Avec le socle commun, le collège na plus vocation à offrir une orientation dans lune des trois voies du lycée à tous les élèves. Les écoles du socle ne constituent pas [
] dentre eux avec les dispositifs dérogatoires dalternance dès 14 ans, tout en remettant en cause les statuts et missions des personnels. Si le ministère communique aujourdhui autour de ces écoles du socle et que cette étiquette reflète des réalités diverses (réseau ECLAIR, expérimentation en milieu rural
), la multiplication des rapports, propositions de lois autour de cette notion, la généralisation de lEIST dans les ECLAIR, la mise en place de laide personnalisée et du continuum CM2-6ème qui passe par la possibilité pour les PE dassurer des PPRE ou des modules de soutien au collège, le LPC comme évaluation à chaque pallier sont les réalités concrètes de la mise en place de cette école du socle, obéissant à lidéologie résumée dans lorganigramme du ministère avec une « Sous-direction du socle commun, de la personnalisation des parcours scolaires et de lorientation » à laquelle le bureau des collèges est rattaché.
Le SNES doit dautant plus sopposer à ces écoles du socle que le collège aujourdhui nen finit pas de se désagréger pour devenir toujours plus un collège en 1000 morceaux. Notoirement sous-doté depuis des années, le collège paie le prix fort des politiques budgétaires entraînant une dégradation du quotidien de la classe, voire une souffrance pour les élèves comme leurs enseignants, conséquences du renoncement à toute démocratisation du second degré. Le SNES doit donc redonner un avenir au collège en donnant du sens à lécole pour nos collègues, nos élèves et leurs parents contre la logique de lécole du socle. (Grenoble)
lentrée des élèves dans les apprentissages démarches didactiques du second degré
(Limoges)
Ajouter à la fin : Le Snes réaffirme son attachement aux corps des professeurs certifiés et agrégés du second degré ; il demande larrêt des expérimentations « école du socle ». (Montpellier)
Ajouter à la fin : Le collège est rendu responsable de léchec d une partie des élèves par la classe politique et des experts médiatiques qui nient le travail acharné des équipes pédagogiques avec un manque de reconnaissance patent.
Marqué par une forte progression démographique qui se traduit par une montée inexorable des effectifs par classe ainsi que par celle des incivilités, le collège reste le parent pauvre du second degré alors quil doit faire face aux difficultés avérées de 20% de ces élèves. Lépuisement des personnels y est particulièrement frappant ce qui traduit la dégradation des conditions de travail mais aussi une lassitude certaine face à des réformes mal comprises et rejetées. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Le SNES demande larrêt des expérimentations « école du socle ». (Dijon)
Ajouter à la fin : Le SNES réaffirme son attachement à un enseignement par disciplines, assuré par des professeurs certifiés et agrégés en collège comme en lycée, formés et qualifiés . Il demande labandon des expérimentations de « lÉcole du socle ». (Versailles)
2.2.2 Un collège à conforter dans le second degré2.2.2. Un collège pour tous à conforter dans le second degré (Amiens)Pour le SNES, le collège doit rester la première étape du second degré et offrir aux élèves des disciplines qui évoluent et se différencient, sans toutefois ressembler totalement à celles du lycée, plus nombreuses et diversifiées. Aucune étude na jamais montré que le nombre denseignants était facteur déchec et la présence denseignants spécialistes de leur discipline garantit un travail didactique de haute qualité. ... Pour le snes, le collège de la 6ème à la 3ème doit rester ... (Créteil)
du second degré ,à lopposé de lécole du socle, et s'inscrire pleinement dans le cadre d'une scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans. Il doit aussi et offrir (Toulouse)
des disciplines qui évoluent se diversifient et se différencient
(Guadeloupe)
se différencient, plus nombreuses et diversifiées, sans toutefois ressembler totalement à celles du lycée, plus nombreuses et diversifiées. (Martinique)
Aucune étude na jamais montré que le nombre la pluralité des denseignants était facteur déchec de perturbation pour les élèves et la présence
(Montpellier)
montré que le nombre la multiplicité denseignants était facteur déchec. et La présence
(Orléans-Tours)
montré que laugmentation du nombre denseignants entre le 1er et le 2nd degré était facteur déchec. et l La présence denseignants spécialistes de leur discipline garantit un travail didactique de haute qualité. A fortiori lorsque les enseignants du second degré ont reçu une formation initiale et continue digne de ce nom. (Versailles)
Ajouter à la fin : Au-delà du LPC, socle et autres dispositifs, le SNES Guadeloupe rappelle que la mission première des enseignants tient au contenu disciplinaire déterminé par les programmes nationaux définis au BOEN. Ce sont sur ces contenus que les enseignants doivent se focaliser. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : contribuant à élaborer des concepts indispensables à la construction de la pensée. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : Dans chaque discipline, un enseignement de qualité doit être dispensé à tous les élèves par des enseignants dans le respect de leur discipline de recrutement. (Toulouse)
Mais il est urgent de refonder le collège en le rendant plus juste, plus commun, plus humain. Voir [6] Il faut lui donner, dans le cadre dune scolarité obligatoire portée à 18 ans, les moyens de faire entrer tous les élèves dans les apprentissages du second degré et de les préparer à des poursuites détudes dans lune des trois voies du lycée. Ajouter à la fin :
Ainsi sopposera à la logique de la déréglementation à tout prix, un collège pour tous avec un cadrage national des programmes, des enseignements, des horaires
(Lyon)
Ajouter à la fin : Les enseignements de collège doivent intégrer de nouveaux champs technologiques et professionnels préparant les élèves aux trois voies du lycée, leur permettant un choix éclairé. Il est nécessaire de revoir les programmes et les contenus, sans pour autant alourdir la semaine de lélève. Pour cette mise en uvre, les personnels doivent être aidés et formés. Les dédoublements nombreux, pour tous les enseignements, favoriseront les échanges entre élèves, permettront lintégration dans le cadre de la classe des différentes activités dapprentissages, la mise en place de démarches expérimentales, la levée des malentendus sociocognitifs. Les effectifs de classe ne doivent pas dépasser 24 élèves et 20 en ZEP. (Nancy-Metz)
Lentrée au collège marque une rupture nécessaire qui aide à grandir mais quil faut mieux accompagner par une liaison CM2-Sixième qui permette davantage aux élèves de sinscrire dans des espaces et temps scolaires organisés différemment. Une meilleure continuité dans les apprentissages passe par des échanges réguliers entre personnels, particulièrement entre enseignants des premier et second degrés, sans déboucher sur des échanges de service qui nieraient les spécificités de chacun.Lentrée au collège comme au l'entrée au lycée, marque une rupture [
] CM2-Sixième et par une liaison 3e 2de, qui permette [
] organisés parfois différemment. Une meilleure continuité [
] spécificités de chacun ; des échanges de pratiques sont préférables. (Rouen)
marque une étape rupture nécessaire
(Versailles)
Lentrée au collège marque une rupture nécessaire qui aide à grandir mais elle pose problème pour les élèves les plus en difficulté au sortir du primaire.
Ces élèves qui ne maîtrisent pas les présupposés du collège nécessitent une politique radicalement différente à celle qui consiste à les abandonner dans des dispositifs peu efficaces.
Cette politique pourrait prendre quatre axes :
- Le repérage précis des difficultés avérées au primaire. Les documents complétés dans le cadre des acquis des compétences ne permettent plus du tout de percevoir celles-ci dans leur globalité. Il ne suffit pas de cocher une case pour comprendre la complexité de la nature des problèmes. Il faudrait instituer la banalisation dune journée de concertation entre les professeurs des CM2 et ceux de sixième pour pointer les difficultés de chaque élève.
- La constitution de chaque classe doit se faire dans la transparence afin déviter les ghettos et répartir au mieux les élèves.
- Une fois les difficultés repérées notamment avec lappui de léquipe pluri-professionnelle, ces élèves seraient pris en charge pour une remise à niveau par des professeurs du second degré spécialement formés. Ces personnels en surnombre à raison de 1 en moyenne par établissement seraient appelés à intervenir dans le suivi des élèves décrocheurs à tous les niveaux du collège.
- Enfin les heures dATP en sixième, celles dIDD sur le cycle central seraient modulées en fonction des besoins identifiés par léquipe pédagogique et rattachés à une discipline pour assurer des dédoublements ou toute autre forme daccompagnement allégé des classes.
- Pour conforter lancrage du collège dans le second degré il faut renforcer la liaison troisième seconde.
mais quil faut mieux accompagner par une liaison CM2-Sixième qui permette davantage aux élèves de sinscrire dans des espaces et temps scolaires organisés différemment. Une meilleure continuité dans les apprentissages passe par des échanges réguliers entre personnels, particulièrement entre enseignants des premier et second degrés, sans déboucher sur des échanges de service qui nieraient les spécificités de chacun. (Bordeaux)
Lentrée au collège Il convient de dédramatiser lentrée au collège. Celle-ci marque une rupture nécessaire qui aide à grandir mais quil faut mieux accompagner par une liaison CM2-Sixième qui permette davantage aux élèves de sinscrire dans des espaces et temps scolaires organisés différemment. (Créteil)
organisés différemment. Le SNES Guadeloupe considère qu'un collège pour tous n'est possible qu'en augmentant les horaires de cours des élèves et en diminuant les effectifs par classe. Une meilleure continuité
spécificités de chacun. La continuité et le suivi assuré par les psychologues scolaires à lÉcole primaire et par les copsy pour le secondaire est un gage de prise en compte de lélève dans sa globalité dès son entrée au collège. (Guadeloupe)
échanges réguliers entre personnels (par une concertation régulière par exemple), particulièrement
(Lille)
échanges réguliers entre personnels des temps de concertation sur le temps de travail, entre personnels
(Nice)
passe par des échanges des réunions régulières de concertation sur temps de service entre personnels
(Versailles)
entre enseignants des premier et second degrés écoles primaires, des collèges et des lycées, sans déboucher
(Paris)
premier et second degrés degré, sans déboucher
(Dijon)
second degrés. Le SNES s oppose à l intervention des PE en collège (prise en charge de classe, intervention dans le cadre de laccompagnement éducatif ou dans le cadre de laccompagnement personnalisé en 6ème
) sans déboucher sur des échanges de service qui nieraient les spécificités de chacun. (Versailles)
Ajouter à la fin : et sans permettre l'intervention PE dans le cadre des PPRE-passerelles par exemple. Cette continuité serait favorisée en instaurant un effectif maximum de 20 élèves par classe en 6eme, revendication que portera désormais le SNES. (Lille)
Ajouter à la fin : Le suivi assuré par les psychologues scolaires à l'école primaire et par les copsy pour le secondaire contribue à la prise en compte de l'élève dans sa globalité dès son entrée au collège (Strasbourg)
Ajouter à la fin : La continuité et le suivi assurés par les psychologues scolaires à l'école primaire et par les copsy pour le secondaire est un gage de prise en compte de l'élève dans sa globalité dès son entrée au collège. (Orléans-Tours, Montpellier, Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : La continuité et le suivi assurés par les psychologues dans le premier degré et par les COPsy dans le second degré sont un gage de prise en compte de lélève dans sa globalité dès son entrée au collège. (Clermont)
Ajouter à la fin : La liaison CM2-Sixième, instrumentalisée par les tenants dune primarisation du collège, doit mobiliser toute la FSU autour de la question des élèves en difficulté dès lécole primaire. Le SNES propose daccorder, à lécole primaire, une place plus équilibrée aux disciplines et à laide aux élèves au sein de la classe en introduisant le « plus de maîtres que de classes » revendiqué par le SNUIpp. (Grenoble)
2.2.3 Pour une vraie démocratisation du collège.2.2.3.1 Les contenus au collègeSupprimer la totalité du 2.2.3.1. et le remplacer par :
La structuration des enseignements en disciplines scolaires constituées est essentielle pour construire des savoirs. Il est indispensable de réactualiser leurs contenus, en s'appuyant sur la recherche et les observations des praticiens, et de les revisiter pour les rendre toujours plus accessibles aux élèves, en levant les implicites scolaires qu'ils peuvent comporter. Rien ne doit supposer être acquis qui n'ait fait l'objet d'un enseignement en classe.
On ne peut espérer contourner ce travail critique exigeant en substituant aux disciplines scolaires une interdisciplinarité sauvage et des thèmes de convergence hasardeux, facteurs de brouillages supplémentaires dans l'esprit des élèves. Construire une interdisciplinarité en croisant les approches et les regards pour mettre en cohérence des savoirs spécifiques suppose que les programmes intègrent des thématiques ou des problématiques communes qui s'appuient sur la recherche universitaire et les observations des pratiques sur le terrain.
Le SNES oppose au principe d'un socle commun figé et étroitement utilitariste son projet de "culture commune" qui vise l'émancipation personnelle par des acquisitions cognitives exigeantes mises à portée de tous à travers une culture large, ouverte et diversifiée. (Paris)
La structuration des enseignements en disciplines scolaires constituées est essentielle pour que les élèves puissent construire des savoirs. Construire une interdisciplinarité [7] en croisant les approches et les regards pour mettre en cohérence des savoirs spécifiques suppose que les programmes intègrent des thématiques ou problématiques communes, en rupture avec la conception de linterdisciplinarité que traduisent les thèmes de convergence en sciences, lhistoire des arts [8] et lEIST.
construire des savoirs. et les savoirs faire spécifiques à chaque champ détude. Construire
(Aix-Marseille)
construire des savoirs. Ces disciplines doivent, sans hiérarchisation, préparer laccès au lycée professionnel, technologique ou général. Construire
(Rennes)
construire des savoirs. élaborés aussi avec les professeurs documentalistes. Construire une inter-disciplinarité
(Limoges)
construire des savoirs Après le premier degré qui a permis une première socialisation, lentrée dans lactivité intellectuelle à travers des habitudes de concentration, de réflexion, de questionnement et de mémorisation, le second degré doit plus particulièrement développer les capacités dabstraction, de restitution, dexplicitation et bien entendu lesprit critique, la rigueur intellectuelle et laccès à lautonomie. Le second degré doit permettre laccès à une culture commune soucieuse de favoriser la rencontre et lappropriation des uvres, sciences, techniques, humanités, bien plus riches que le « socle commun », que le SNES considère comme une exigence au rabais.
Le collège permet la découverte du cadre conceptuel le plus à même de traiter une question et assure lexploration de tous les domaines disciplinaires constitutifs de la culture commune, horizon de la formation initiale. Il doit favoriser les occasions de croisement des regards disciplinairesConstruire une interdisciplinarité
(Clermont)
Construire une interdisciplinarité [7] en croisant les approches et les regards pour mettre en cohérence des savoirs spécifiques suppose que les programmes intègrent des thématiques ou problématiques communes, L'interdisciplinarité a pour but de confronter des regards différents, faire comprendre les différences et non confondre les disciplines. C'est un dialogue entre les disciplines, en rupture
(Poitiers)
problématiques communes, en rupture avec la conception de linterdisciplinarité que traduisent les thèmes de convergence en sciences, lhistoire des arts [8] et lEIST. Il faut prendre appui sur de telles approches pour transformer le regard porté sur les différentes modalités daccès et de construction des savoirs. (Rennes)
la conception de dune prétendue linterdisciplinarité
(Orléans-Tours)
linterdisciplinarité que traduisent les thèmes de convergence en sciences, lhistoire des arts et lEIST. telle quelle est véhiculée dans lHistoire des Arts et lEIST. (Versailles)
Ajouter à la fin : Il est nécessaire de respecter lenseignement disciplinaire. (Lyon)
Ajouter à la fin : L'EIST n'est qu'une manière de faire des économies au détriment de la qualité de l'enseignement disciplinaire, c'est pourquoi le SNES Guadeloupe se prononce pour la suppression de l'EIST, en contradiction avec l'enseignement disciplinaire sur lequel repose l'enseignement français. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Quant à lapproche par compétences, en ce quelle instrumentalise et dénature les savoirs disciplinaires, elle ne peut servir de cadre à cette démarche de coopération disciplinaire. (Lille)
Ajouter à la fin : Il faut notamment dénoncer le rabâchage de certaines thématiques idéologiques qui simposent actuellement de façon transdisciplinaire et prennent une telle place quelles appauvrissent les champs détude disciplinaire : ainsi la question du développement durable au collège qui sagrège à la SVT, la Géographie, la Technologie, léducation civique et se voit accorder dans le livret de compétence une place prépondérante en tant que sujet détude. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Lapproche par compétences ne peut servir de cadre à cette démarche interdisciplinaire. Elle doit, au contraire, se construire dans le cadre des disciplines. (Clermont)
Ajouter à la fin : Linterdisciplinarité doit être une possibilité offerte par les programmes à des enseignants qui choisiraient de travailler de cette façon. Elle ne saurait leur être imposée (Créteil)
En outre, lEIST offre une vision réductrice des sciences et de la technologie, aboutit à une perte de contenu disciplinaire et à un enseignement axé sur les « bonnes pratiques » et les « capacités ». En outre, lEIST offre une vision réductrice des sciences et de la technologie, aboutit à une perte de contenu disciplinaire et à un
(Guadeloupe)
En outre, LEIST offre
(Versailles)
un enseignement présentant les pires aspects de la polyvalence axé sur les « bonnes pratiques » et les « capacités ». En effet, les politiques actuelles tendent à lextension de la polyvalence. Celle-ci aurait pour conséquence des suppressions de postes et une remise en cause des contenus disciplinaires et lexpertise disciplinaire propre aux enseignants du second degré. Le SNES soppose donc à toute réforme qui imposerait la polyvalence. (Créteil)
Ajouter à la fin : tout comme lhistoire des arts, discipline sans enseignants, vient alourdir la charge de travail des enseignements artistiques tout en affaiblissant leur contenu disciplinaire. (Martinique)
Ajouter à la fin : Le SNES s'oppose à la mise en place de ce dispositif qui aboutirait à ce que des professeurs enseignent des disciplines pour lesquelles ils n'ont aucune formation ce qui, au delà des difficultés personnelles que cela génère, entraînerait une dégradation de la qualité de l'enseignement reçu par les élèves. (Nantes)
Ajouter à la fin : Un collège réellement pensé pour tous les élèves doit aussi intégrer des enseignements plus pratiques. Or la technologie comme les disciplines artistiques se sont vues, au gré des changement de programme, rendues progressivement de plus en plus théoriques. (Lyon)
Ajouter à la fin : LEIST affaiblit la formation scientifique et technique indispensable pour mieux appréhender les enjeux environnementaux, de santé et de maîtrise des ressources naturelles. (Limoges)
Ajouter à la fin : La charge de travail des enseignants des disciplines artistiques s'est alourdie avec la mise en place de l'histoire des arts. Cet enseignement aboutit à réduire le temps consacré aux pratiques artistiques en classe, particulièrement en troisième. D'autres conditions pour un enseignement d'histoire des arts sont nécessaires : travail en groupes réduits, possibilité de co-interventions d'enseignants de disciplines différentes associées à l'enseignement d'histoire des arts. (Clermont)
Ajouter à la fin : Nous en demandons la suppression. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Le SNES reste opposé à l'instauration d'un enseignant unique de sciences et technologie ne pourra mener qu'à un enseignement superficiel des notions abordées.
Un enseignement en information-documentation sous forme curriculaire s'ancre dans l'interdisciplinarité : le professeur documentaliste a la responsabilité de l'acquisition des notions info-documentaires, tandis que l'enseignant de l'autre discipline aborde, dans ce cadre, un objet de son programme. Cela nécessite d'abonder les DHG en heures postes et non en HSA, afin de permettre le travail en classe dédoublée, en petits groupes, et de revendiquer un plan pluriannuel de recrutements aux capes de documentation pour atteindre le taux d'encadrement d'un professeur documentaliste pour 300 élèves. (Dijon)
Ajouter à la fin : Le SNES en demande labandon.
Si l'approche interdisciplinaire a tout son intérêt, pour que les élèves aient une vision défragmentée des savoirs disciplinaires qui fasse culture, cette approche doit se faire dans le respect des disciplines et sur la base du volontariat. Par ailleurs, tout travail interdisciplinaire suppose un travail en équipe qui doit être intégré dans les services. (Versailles)
Les programmes du collège doivent rompre avec la logique du socle, souvrir à la diversité des cultures, réhabiliter démarche technologique et pratiques artistiques, introduire lusage raisonné et construit des TICE. Les programmes du collège doivent donc rompre avec la logique du socle, souvrir à la diversité des cultures, mais aussi réhabiliter démarche technologique et pratiques artistiques, introduire lusage raisonné et construit des TICE, ainsi qu'une réelle formation à l'Information Documentation pour tous les élèves de la 6ème à la 3ème, confiée au professeur documentaliste, en cohérence avec ses missions pédagogiques. (Lyon)
Les programmes du collège doivent donc rompre avec la logique du socle, souvrir à la diversité des cultures, mais aussi réhabiliter
(Nantes)
diversité des cultures, et aussi réhabiliter (Montpellier)
diversité des cultures, former à la culture de linformation, réhabiliter démarche technologique et scientifique et pratiques artistiques
(Reims)
Ajouter à la fin : et cesser de circonvenir la nécessaire réflexion sur les comportements individuels et les enjeux sociétaux à une restrictive « éducation à » (Lille)
Ajouter à la fin : Lenseignement de linformation documentation en interdisciplinarité doit être conforté sous la forme dun curriculum dont le professeur documentaliste a la responsabilité : lacquisition des notions et compétences info-documentaires lui revient tandis quun enseignant dune autre discipline peut, dans ce cadre, travailler un objet de son programme. (Amiens)
Ajouter à la fin : Mais il faut sinterroger sur les conditions de leur mise en cohérence, et sur leur éventuel remodelage afin de laisser le temps aux élèves de sapproprier des démarches et des savoir-faire. (Rennes)
Ajouter à la fin : mais aussi réintroduire les enseignements permettant les manipulations qui sont à la base de toute démarche de théorisation et conceptualisation. (Nancy-Metz)
Ajouter à la fin : Le Snes demande avec force l'abandon du socle commun et du LPC. (Toulouse)
Ajouter à la fin :
TICE ainsi qu'une réelle formation à l'Information Documentation pour tous les élèves de la 6ème à la 3ème, confiée au professeur documentaliste, en cohérence avec ses missions pédagogiques. (Nantes, Montpellier)
Ajouter à la fin :
TICE. Ces programmes doivent en outre inclure et expliciter le temps de lapprentissage : souvent trop lourds, ils morcellent parfois la discipline en une multitude de chapitres, décomposant ainsi le savoir disciplinaire en thématiques abstraites pour les élèves, et traitées bien trop vite pour leur permettre de se les approprier réellement. Linscription des savoirs dans un temps dapprentissage plus long permettrait au contraire aux élèves dacquérir les postures cognitives nécessaires à la construction dune culture commune. Cela permettrait également dinclure tous les élèves dans le processus dapprentissage au lieu de reléguer ceux qui ne peuvent pas suivre au socle commun. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Linterdisciplinarité ne peut sentendre que dans le cadre dune co-intervention et dune concertation intégrées dans les services. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Les missions des professeurs documentalistes dans ce domaine sont primordiales, la formation à la maîtrise de linformation ayant pour objectif prioritaire légalité de tous les citoyens à laccès à linformation et à son utilisation raisonnée.
Le SNES doit tout mettre en uvre pour que l'enseignement de technologie construise enfin une véritable culture technologique s'appuyant sur les différentes pratiques sociales. (Dijon)
Le SNES oppose au socle commun utilitariste et figé en 7 compétences peu lisibles, son projet de « culture commune » qui vise à la fois lépanouissement personnel et des acquisitions cognitives exigeantes à travers une culture large, ouverte et diversifiée.Ajouter à la fin :
Parmi cette culture commune, nous revendiquons la culture, lhistoire et la connaissance géographique de lOutre-Mer et notamment du créole qui doit pouvoir être enseigné comme les LCR, à la demande des élèves et des parents, tant dans les territoires dOutre-Mer quen Métropole où se trouve une diaspora nombreuse souvent à la recherche de ses racines. (Martinique)
Ajouter à la fin : Par conséquent, il demande la suppression du LPC et du socle commun. (Lyon)
Ajouter à la fin :
La proposition de Luc Châtel, suite à la publication du rapport du comité stratégique des langues, dannualiser et de globaliser les horaires de LV sur les quatres années du collège, doit être combattue fermement. La volonté affichée du ministre dexpérimenter cette organisation dans 10% des collèges dès la rentrée 2012, doit être mise en échec, car elle ouvrirait une brèche dans la définition des horaires nationaux (Clermont) nationaux de lensemble des matières (Lyon) matières. disciplines. (Clermont)
Ajouter à la fin : Le SNES réaffirme son refus de la note de vie scolaire et plus largement son opposition à lévaluation des comportements des élèves notamment à travers les items comportementaux du LPC. (Besançon)
Ajouter à la fin : Loin des caricatures qui stigmatisent la transmission de savoirs réifiés, nous revendiquons des savoirs vivants susceptibles de donner aux jeunes des démarches intellectuelles leur permettant de construire une pensée autonome.
La proposition de Luc Châtel, suite à la publication du rapport du comité stratégique des langues, d'annualiser et de globaliser les horaires de Lv sur les 4 années du collège, doit être combattue fermement. La volonté affichée du ministre d'expérimenter cette organisation dans 10% des collèges dès la rentrée 2012, doit être mise en échec, car elle ouvrirait une brèche dans la définition des horaires de l'ensemble des matières. (Rennes)
Ajouter à la fin : Il condamne en particulier les piliers 6 et 7 qui relèvent d'une appréciation du comportement de l'élève, et la note de vie scolaire, dont il demande également labandon (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le SNES doit réfléchir à lintroduction de nouveaux enseignements, parties prenantes de notre conception de la culture commune, sous la forme de nouvelles disciplines ou de dispositifs interdisciplinaires. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Le SNES demande labandon du socle et du LPC. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : La mise en uvre de ce concept de culture commune induit un cadre commun à tous les élèves et soppose à la mise en place de filières avant la fin de la classe de troisième. (Créteil)
2.2.3.2 Lorganisation du collègeCette partie a été votée en « vote dissocié » (Rouen)
2.2.3.2. Lorganisation dun collège pour tous (Grenoble)Remplacer la totalité du 2.2.3.2. par :
Le collège ne doit pas avoir pour seule vocation lacquisition du socle commun mais doit bien préparer à la poursuite détudes dans lune des trois voies du lycée, comme cest le cas pour la grande majorité des collégiens aujourdhui. Revendiquer un collège plus juste et plus humain, refuser que les élèves en difficulté soit orientés au cours du collège vers des dispositifs dapprentissage ne peut se faire sans une réelle réflexion sur la prise en charge de ces élève. Lorganisation du collège doit donc être pensée pour tous les élèves dans le cadre dune scolarité à 18 ans
Le collège actuel doit être profondément modifié en ce qui concerne les conditions détudes et de travail dans les classes, les pratiques pédagogiques, les rythmes des apprentissages et la prise en compte de la diversité des élèves, à lopposé de la massification du collège unique et de la personnalisation, voire des parcours déviction, de lécole du socle
Lhétérogénéité des classes est aujourdhui vécue par les enseignants comme un lourd handicap. Le collège nest pas le seul responsable des difficultés des élèves, mais il na pas les capacités de résoudre ces situations déchec et « crée » lui-même des élèves en difficulté, quand un certain nombre de « bons » élèves semblent sennuyer et stagner, accentuant la demande dune personnalisation des parcours. Cependant, les études montrent que lexistence dun véritable collectif dapprentissage quest la classe est un facteur de réussite de tous les élèves. Lhétérogénéité des classes est une richesse qui suppose de rechercher la mixité sociale et scolaire dans tous les établissements et de diversifier les pratiques pédagogiques dans des classes de 20 élèves au maximum (15 en éducation prioritaire).
Les grilles horaires nationales, garanties pour tous (élèves, parents, enseignants, administration) doivent être profondément modifiées afin de permettre à tous les élèves de rentrer dans les apprentissages à leur rythme et redonner à tous le goût dapprendre. Des dédoublements doivent être prévus à tous les niveaux dans le maximum dune grille de 32 heures pour les élèves dans toutes les disciplines qui le nécessitent.
Il convient également de donner la possibilité de travail en groupes, des co-interventions (prévues dans les services) afin dintégrer laide aux élèves dans le temps de la classe.
Penser le collège dans la durée amène à réfléchir à une autre organisation du temps scolaire. Contraint par des facteurs extérieurs, il nen reste pas moins que les élèves peuvent bénéficier dun accueil de 32 heures sur la semaine. De même, la journée peut être organisée différemment selon les niveaux : allonger la durée de certaines séquences denseignement permettrait aux élèves de sinscrire dans des activités moins fragmentées en prenant le temps de sinstaller, de débattre, de chercher, de produire... Cette durée permettrait entre autres aux Sixièmes de mieux rentrer dans les apprentissages. Et pour les années suivantes, cest notamment dans ce cadre quau moins une activité interdisciplinaire pourrait être proposée aux élèves pour leur permettre dapprofondir une des thématiques préalablement prévues dans les programmes dans le cadre de notre projet de culture commune ;
Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves dans leur travail personnel. Confiées à des enseignants volontaires dans le cadre de leur service, les études dirigées offriraient un temps de soutien pour les élèves. Pour tous les élèves, des études encadrées par des étudiants surveillants conduiraient à atténuer linégalité des élèves devant le travail à la maison.
La question de la difficulté des élèves est un facteur essentiel de la démotivation et de la souffrance des élèves et des personnels. Si le collège naggrave pas le nombre des élèves en difficulté, il na cependant pas les moyens de résorber ces situations déchec. Le développement de dispositifs dalternance collège/ entreprise préparant à lapprentissage et/ou une sortie sans qualification est un leurre pour les élèves ayant cumulé de graves lacunes. A lopposé de toute personnalisation et filières de relégation, le SNES doit réfléchir à la prise en charge de ces élèves au sein du collège par la mise en place de modules, de dispositifs pour les élèves les plus en difficulté dans le cadre et le temps dune scolarité obligatoire portée à 18 ans. Mais en attendant les effets dune politique résolue de prévention de léchec scolaire, le SNES soppose à toute prise en charge de ces élèves de manière spécifique en dehors du collège au sein des CFA, MFR ou lycées professionnels... (Grenoble)
Remplacer la totalité du 2.2.3.2. par :
Tous les collégiens doivent être scolarisés dans les classes hétérogènes d'établissements d'égal traitement sur tout le territoire. Ce système a démontré qu'il était le plus efficace pour élever le niveau des connaissances de toute une tranche d'âge et permettre une véritable démocratisation scolaire.
Tout ce qui favorise une telle organisation sera recherché : cela suppose des objectifs ambitieux de réduction des écarts scolaires insupportables qui poussent à remettre en cause cette hétérogénéité et à trouver refuge dans de mauvaises solutions. Il faut particulièrement veiller à ce que les modalités de mise en uvre des programmes permettent à tous les élèves de parcourir l'intégralité des démarches d'apprentissage, en rendant lisibles pour eux les objectifs visés.
Tout ce qui en éloigne sera combattu : reconstitution de filières par le biais de dispositifs variés (jeu d'options, parcours particuliers...) ; mise à l'écart de la classe commune sous couvert de remédiation dans des structures qui échappent de plus en plus au contrôle de l'établissement ; confusion du traitement des difficultés scolaires et des sanctions disciplinaires (dispositifs relais...) ; développement de période de stages prolongés et de dispositifs d'alternance collège /entreprise.
C'est au cur de la classe que laide doit être apportée et pensée dans le cadre du groupe : allongement du temps passé au collège en classe afin de traiter mieux l'ensemble des programmes, effectifs limités des classes (24 élèves au maximum, et 20 en éducation prioritaire), travail en groupes, dédoublements pédagogiques, co-intervention de professeurs.
Les travaux dits "à la maison" doivent au maximum être pris en charge dans le groupe classe, et encadrés par des personnels qualifiés : des études obligatoires permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves, en petits groupes, dans leur travail personnel dirigé et effectué par des enseignants dans leur discipline comme prolongement de leur enseignement ou encadré par des assistants déducation afin dorganiser un espace daide aux devoirs pour les élèves qui ne bénéficient pas des conditions nécessaires pour faire leur travail personnel. (Paris)
Lhétérogénéité des classes est une richesse qui suppose de rechercher la mixité sociale et scolaire dans tous les établissements et de diversifier les pratiques pédagogiques dans des classes de 24 élèves au maximum (20 en éducation prioritaire) avec des dédoublements, du travail en groupes, des co-interventions (prévues dans les services) afin dintégrer au maximum laide aux élèves dans le temps de la classe.
tous les établissements et de rompre par conséquent avec la politique « d'assouplissement » de la carte scolaire, qui a renforcé la polarisation sociale dans les collèges évités comme ceux plus « attractifs ». et de Cette mixité impose donc de revenir au principe de sectorisation, mais aussi de diversifier les pratiques pédagogiques [
] (prévues dans les services et sur la base du volontariat) afin dintégrer ... (Lille)
tous les établissements et par conséquent de mettre fin à la politique dassouplissement scolaire, de diversifier... (Versailles)
avec des dédoublements obligatoires en sciences expérimentales, du travail en groupes
(Corse)
co-interventions sur la base du volontariat et prévues ... (Versailles)
Il convient de réfléchir à une autre organisation du temps scolaire : allonger la durée de certaines séquences denseignement permettrait aux élèves de sinscrire dans des activités moins fragmentées en prenant le temps de sinstaller, de débattre, de chercher, de produire...Il convient de réfléchir à une autre organisation du temps scolaire : allonger la durée de certaines séquences denseignement Prendre le temps de mettre en place des séquences avec du travail en classe entière et en petits groupes permettrait. ... (Lille)
Il convient de réfléchir à une autre organisation du temps scolaire : allonger la durée de certaines séquences denseignement permettrait aux élèves de sinscrire dans des activités moins fragmentées en prenant le temps de sinstaller, de débattre, de chercher, de produire... (Caen, Dijon, Versailles)
du temps scolaire dans un cadre national : allonger
(Toulouse)
du temps scolaire : par exemple allonger la durée
(Nantes)
séquences denseignement dans certaines disciplines et la possibilité de fonctionner en classes dédoublées permettrait
(Amiens)
Ajouter à la fin :
La réflexion sur l'organisation du temps scolaire ne saurait se réduire à l'allongement de la durée de certaines séquences d'enseignement, telle qu'elle est imposée dans un certain nombre de collèges ECLAIR, au nom de « l'innovation pédagogique » et du droit à l'expérimentation prévue à l'article 34 de la loi Fillon sur l'Ecole, dont le Snes demande par ailleurs l'abrogation. (Lille)
Ajouter à la fin : dapprendre ses leçons, de faire ses devoirs
(Limoges)
Cest notamment dans ce cadre quau moins une activité interdisciplinaire pourrait être proposée aux élèves pour leur permettre dapprofondir une des thématiques préalablement prévues dans les programmes. Supprimer tout le paragraphe (Orléans-Tours)
Cest notamment dans ce cadre quau moins une activité interdisciplinaire pourrait être proposée aux élèves pour leur permettre dapprofondir une des thématiques préalablement prévues dans les programmes. (Lyon, Poitiers, Bordeaux, Dijon, Versailles, Créteil)
Les activités interdisciplinaires étant également un cadre favorable pour permettre l'acquisition de notions et compétences info-documentaires sous la responsabilité du professeur documentalistes qui peut mener, seul ou en collaboration avec un ou plusieurs professeurs de disciplines, cet enseignement, en s'appuyant sur un curriculum. Ces savoirs info-documentaires étant nécessaires pour faire évoluer ses représentations, construire des connaissances ainsi qu'apprendre à apprendre, par le biais du partage et de la production d'information. (Lyon)
pourrait être proposée, sans remise en cause des horaires disciplinaires, aux élèves pour
(Lille)
proposée aux élèves ; elle leur permettrait sans se substituer aux enseignements disciplinaires pour leur permettre
(Rouen)
Ajouter à la fin : Les activités interdisciplinaires étant également un cadre favorable pour permettre l'acquisition de notions et compétences info-documentaires sous la responsabilité du professeur documentaliste qui peut mener, seul ou en collaboration avec un ou plusieurs professeurs de disciplines, cet enseignement, en s'appuyant sur un curriculum. Ces savoirs info-documentaires étant nécessaires pour faire évoluer ses représentations, construire des connaissances ainsi qu'apprendre à apprendre, par le biais du partage et de la production d'information. (Nantes)
Ajouter à la fin : Un enseignement en information-documentation sous forme curriculaire s'ancre dans l'interdisciplinarité : le professeur documentaliste a la responsabilité de l'acquisition des notions info-documentaires, tandis que l'enseignant de l'autre discipline aborde, dans ce cadre, un objet de son programme. Cela nécessite d'abonder les dgh en heures postes et non en hsa, afin de permettre le travail en classe dédoublée, en petits groupes, et de revendiquer un plan pluriannuel de recrutements aux capes de documentation pour atteindre le taux d'encadrement d'un professeur documentaliste pour 300 élèves. (Reims)
Ajouter à la fin : dans le respect des disciplines. (Besançon)
Ajouter à la fin : Linterdisciplinarité implique un travail commun entre enseignants spécialistes de leur discipline. C'est avant tout dans la classe que se jouent les apprentissages. (Rouen)
Ajouter à la fin : Ce serait aussi loccasion, lors du compte-rendu de ces activités, de faire venir les familles au collège et dimpliquer les parents dans léducation de leurs enfants sous un angle valorisant et non réprobateur ou moralisateur. (Amiens)
Ajouter à la fin : sans remise en cause des horaires disciplinaires. On pourrait par exemple proposer une activité interdisciplinaire en histoire des arts, permettant de mettre en cohérence les savoirs des différentes disciplines participant à cet enseignement, ainsi qu'en information-documentation, afin de permettre l'acquisition de notions et compétences info-documentaires. Cette activité serait conduite par des enseignants documentalistes en collaboration avec des enseignants de disciplines. (Clermont)
Ajouter à la fin : Ces activités interdisciplinaires ne doivent pas alourdir le temps scolaire de lélève et doivent être organisées dans le respect du caractère hebdomadaire des services. Dautre part, le curriculum en information-documentation sancre dans linterdisciplinarité : le professeur documentaliste a la responsabilité de lacquisition des notions et compétences info-documentaires, tandis que lenseignant de lautre discipline peut, dans ce cadre, travailler un objet de son programme. Cela nécessite dabonder les DHG afin de permettre le travail en classe dédoublée, en effectifs allégés, et de revendiquer un plan pluriannuel de recrutement aux Capes de documentation pour atteindre le taux dencadrement dun professeur documentaliste pour 300 élèves. Linstauration de cet enseignement doit saccompagner dune modification du calcul du temps de service hebdomadaire des professeurs documentalistes. (Nice)
Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves dans leur travail personnel. Le développement de dispositifs dalternance collège/ entreprise préparant à lapprentissage et/ou une sortie sans qualification est un leurre pour les élèves ayant cumulé de graves lacunes. Mais en attendant les effets dune politique résolue de prévention de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ?Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) encadrées par des personnels enseignants sur leur temps de travail (études dirigées) comme étudiants-surveillants (études surveillées) permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves dans leur travail personnel. En effet, c'est en augmentant le temps de présence au collège que nous pourrons lutter contre les inégalités sociale face aux devoirs à la maison, tout en variant les travaux demandés et en développant l'autonomie de nos élèves. Le développement
(Lyon)
Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves dans leur travail personnel. (Reims, Versailles)
Des études dirigées ou encadrées par des personnels qualifiés, en effectif réduit, permettraient à tous les élèves de faire une partie de leur travail personnel dans létablissement. (Reims)
Des études obligatoires (dirigées, en petits groupes, par des enseignants et CPE volontaires dans leur temps de service, ou encadrées par les AED selon les besoins)
(Orléans-Tours)
Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) dirigées par des enseignants ou encadrées par des AED (dans les services des personnels), en fonction des besoins des élèves accueillis en groupes restreints permettraient par ailleurs daccompagner tous les élèves dans leur travail personnel. Les expérimentations multiples, sans fondement pédagogique réel (comme « sport laprès-midi ») sont à proscrire.
(Limoges)
Des études obligatoires (dirigées ou encadrées selon les besoins) Des temps d'études (dirigées ou encadrées selon les besoins) sur le temps scolaire par des personnels formés permettraient
(Dijon)
Des études obligatoires à tous les niveaux (dirigées ou
(Dijon)
selon les besoins par des personnels de léducation nationale) permettraient
(Corse)
selon les besoins et pas nécessairement situées de façon systématique en fin de journée) permettraient
(Amiens)
dans leur travail personnel. L'augmentation de l'horaire élève, en particulier en 5ème sont une nécessité. Porter à 30 heures, l'enseignement hebdomadaire des élèves au collège serait un des moyens de lutte contre les différences socio-culturelles entre élèves. Pour le SNES Guadeloupe, cette augmentation des horaires est la solution pour permettre de retrouver le volume horaire grignoté au fil du temps en français ou mathématiques, et de donner une place bien plus importante aux enseignements artistiques, scientifiques, et sportifs. Le développement
(Guadeloupe)
dans leur travail personnel. Le temps alloué pour ces études doit être intégré aux dotations de tous les établissements et compris dans le service des enseignants. Le développement
(Rouen)
dans leur travail personnel. Ajoutons que les activités interdisciplinaires sont un cadre favorable à lacquisition de notions et compétences info documentaires sous la responsabilité du professeur documentaliste. Celui-ci peut mener seul, ou en collaboration avec un ou plusieurs professeurs de disciplines volontaires, cet enseignement en sappuyant sur un curriculum. Le développement
(Montpellier)
dans leur travail personnel. De plus, le temps scolaire doit être repensé dans sa progressivité afin de ne pas créer de rupture dans le rythme de travail, ce qui participe au décrochage des élèves. Actuellement le niveau 5° ne prépare pas suffisamment au rythme de travail en Quatrième, niveau choisi justement dans lécole du socle pour effectuer une orientation précoce. De plus, renvoyer à la maison le travail qui ne peut être fait en classe faute de temps cest accentuer les écarts de la réussite scolaire entre les milieux sociaux favorisés et défavorisés. Les élèves doivent donc rester le plus longtemps possible dans le cadre scolaire tout en y multipliant les formes dapprentissage : classe entière, demi-groupe, travail interdisciplinaire, options de découvertes, études dirigées ou surveillées, etc. Le développement
(Aix-Marseille)
dans leur travail personnel. Cela peut permettre de lutter contre les inégalités sociales face aux devoirs à la maison. Le développement
(Clermont)
de graves lacunes. Mais en attendant [
] cadrage national ? Le SNES propose que tous les collégiens puissent bénéficier en plus des enseignements obligatoires dun large panel denseignements optionnels. Cela permettrait aux élèves dêtre en situation de mieux réussir (Orléans-Tours)
de graves lacunes. En particulier, le SNES réaffirme son opposition formelle au dispositif DIMA. (Aix-Marseille)
de graves lacunes. Les dispositifs en alternance ne sont que des politiques visant à exclure les enfants du système scolaire de manière précoce. Le système scolaire ne peut se résumer à l'ambition de l'employabilité des élèves. L'ambition première du système scolaire est de former un citoyen, capable de réfléchir, penser, critiquer. C'est pourquoi le SNES Guadeloupe revendique la présence dans chaque collège d'un COPsy, d'une infirmière, d'une assistante sociale et d'un médecin scolaire pour répondre à toutes les attentes des élèves, et permettre aux élèves les plus en difficulté de trouver au collège un cadre structurant, lui permettant de réfléchir à une orientation professionnelle choisie. Le SNES Guadeloupe considère que l'on ne peut accepter le constat d'échec actuel en renvoyant l'élève à son propre échec dans un dispositif en alternance d'où il a toutes les chances de sortir sans aucune qualification. Mais en attendant
(Guadeloupe)
de graves lacunes. Mais en attendant les effets dune politique résolue de prévention de léchec scolaire, ils doivent rester exceptionnels et être pris en charge de manière exclusive dans le collège ou le LP avec un cadrage national. Pour autant, il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire, déscolarisation. Pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluri professionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tout petits groupes, de personnels spécialisés (type RASED) et des COPsy en nombre suffisant. (Nice)
Mais en attendant les effet dune parallèlement à une politique résolue de prévention de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, dans leur classe. Pour ce faire, le SNES réclame des moyens spécifiques afin de permettre dans chaque établissement des cours en tout petit groupe et des personnels spécialisés dans la prise en charge des différents types de difficultés qui sont source de décrochage. Avec quel cadrage national ? (Créteil).
Mais en attendant les effets dune politique résolue de prévention de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? (Poitiers, Aix-Marseille)
politique résolue de prévention prise en charge de léchec scolaire, il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage voire une dé-scolarisation. Pour ce faire, le Snes réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire par des équipes pluri-professionnelles pour croiser les regards et les approches, avec des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tous petits groupes et des personnels spécialisés (type RASED) du second degré, des CO PSY en nombre suffisant et une vie scolaire renforcée avec au moins un CPE à temps complet pour 250 élèves au maximum. Les missions des CPE, telles quelles sont définies par la circulaire de 1982 ne peuvent être accomplies correctement par des CPE nommés sur plusieurs établissements.
la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? (Bordeaux)
léchec scolaire, le SNES exige que la question reste posée de leur prise en charge de ces élèves se fasse de manière spécifique au sein du collège. En effet, avec la création des 3ème Prépa-Pro aujourdhui majoritairement implantées en LP, la question de la pertinence du passage précoce délève en lycée se pose. Le Snes exige en outre un cadrage national sur les contenus de formation et sur les critères de recrutement des élèves. ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? (Montpellier)
léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire une déscolarisation ; pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluri-professionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tout petits groupes, des personnels spécialisés (type RASED)et des COPsy en nombre suffisant. (Dijon)
est un leurre pour tous les élèves et a fortiori pour les élèves ayant cumulé de graves lacunes ; il s'agit d'un retour déguisé des filières, qui correspond à un modèle de société et d'Ecole ségrégué, et qui entérine sans les résoudre les difficultés du collège actuel, et renonce à sa refondation d'un premier cycle qui a vocation à faire réussir tous les élèves.
Le SNES exige :
- que la SEGPA reste une structure spécifique d'enseignement adapté pour tous les élèves en grande difficulté qui en relèvent ; ce qui suppose le respect du volontariat des élèves et des familles, le maintien d'un bilan scolaire, psychologique et social assuré par les personnels de lÉducation nationale et l'instruction des dossiers par une commission départementale.
- que la SEGPA reçoive une dotation spécifique en personnels clairement distincte de celle du collège suffisamment abondée pour assurer l'ensemble des enseignements obligatoires dus aux élèves ce qui empêcherait le recours aux CSD d'enseignants du second degré non spécialisés et non volontaires
- les enseignants du second degré volontaires pour enseigner en SEGPA doivent être détenteurs du 2CASH et bénéficier des heures de synthèse et de coordination dans leur service
- que les effectifs réduits soient respectés ( maximum 15 )
- que les effectifs d'élèves en SEGPA soient partout pris en compte pour la création de postes de CPE et pour l'attribution des moyens de surveillance
notre revendication d'une équipe pluri professionnelle (CP psy, assistante sociale, infirmière, médecin scolaire) s'applique également à la SEGPA. Mais en attendant
(Lille)
est un leurre pour tous les élèves en particulier ceux ayant cumulé de graves lacunes. Il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire une déscolarisation. Pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluriprofessionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tout petits groupes, des personnels spécifiquement formés et des Conseillers dorientation psychologues en nombre suffisant. (Versailles)
de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel de l'école publique ne doit pas remettre en cause le collège unique au travers de structures manifestement dérogatoires et aboutir à la réintroduction d'orientations précoces . Avec quel cadrage national ? (Nantes)
de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? Il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves décrocheurs au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire une déscolarisation ; pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluri-professionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tout petits groupes, des personnels spécialisés comparables à ce qui existe dans le premier degré et des COPsy en nombre suffisant.
Le Snes exige l'augmentation des moyens en SEGPA et la présence de ces formations sur l'ensemble du territoire. Nous réaffirmons l'efficacité et la nécessité de ces structures. (Caen)
de léchec scolaire, la question reste posée de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège ou du lycée professionnel. Avec quel cadrage national ? (Nice)
lycée professionnel. Les logiques dindividualisation des parcours sortant de tout cadrage national ne peuvent répondre à ces difficultés. Le développement exponentiel de lalternance et du pré apprentissage ne peut répondre à ce problème. La classe de 3e prépa pro amenée à la prochaine rentrée à remplacer les 3e DP6 ne peut en nenseignant que les fondamentaux permettre aux élèves de sinsérer dans les parcours de leurs choix.
A titre transitoire, des classes intégrant dautres formes denseignements peuvent être envisagées. Elles doivent garder comme objectif le maintien des élèves dans le système scolaire avec une première entrée dans les champs professionnels et technologiques. (Rouen)
Il faut tout mettre en oeuvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire une déscolarisation ; pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluri-professionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement pour permettre les interventions en tout petits groupes, des personnels spécialisés (type RASED) et des COPsy en nombre suffisant. (Rennes, Rouen). Avec quel cadrage national ? (Rouen)
au sein du collège ou du lycée professionnel avec quel un cadrage national ?. (Strasbourg)
Avec quel cadrage national ? (Lyon, Rennes, Clermont, Versailles)
Ajouter à la fin : Le dispositif remplaçant la DP6 (3è prépa pro) intégrés aux LP ou à certains collèges doivent donc être prioritairement réservés aux élèves en ayant le plus besoin. en voie de décrochage scolaire. Ce dispositif na pas vocation à préparer un apprentissage. Son objectif est de préparer une scolarité réussie dans le système scolaire. (Versailles)
Ajouter à la fin : En effet, face à une part d'élève en difficulté croissante à l'entrée du collège et à l'incapacité du collège actuel à résorber ces inégalités scolaires, la tentation est grande d'évacuer les élèves en difficulté vers l'entreprise, sans qu'ils ne maîtrisent la culture commune. Cependant, tout doit être mis en oeuvre pour conserver ces élèves dans le système éducatif. Tout d'abord grâce aux dispositifs existants (DP3, DP6) qui sans orienter précocement les élèves peuvent leur permettre de prendre du temps pour réfléchir à leur orientation et retrouver ainsi du sens à l'école. Cependant, pour la DP6, il est nécessaire de remettre en place une deuxième LV afin de ne pas pénaliser ces élèves dans leur orientation. Mais aussi en développant des dispositifs visant à lutter contre les inégalités face aux savoirs qui, sans orientation précoce, permettraient à tous les élèves d'accéder à la culture commune, comme, par exemple, un cycle central en 3 ans pour les élèves ayant le plus besoin de temps pour leurs apprentissages. Enfin, pour les élèves présentant des difficultés cognitives importantes, il faut réaffirmer notre attachement à lexistence des SEGPA, qui permettent une prise en charge adaptée de ces élèves.
De nombreux collègues souvent jeunes, débutants dans la carrière sont affectés dans les SEGPA de façon arbitraire, utilisés comme variable dajustement. Seuls les collègues volontaires, ayant suivi la formation spécifique, ont vocation à être affectés dans ces SEGPA. (Lyon)
Ajouter à la fin : Il faut tout mettre en uvre pour maintenir ces élèves au sein du collège, leur éviter tout décrochage, voire une déscolarisation ; pour ce faire, le SNES réclame la mise en place de dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire, des équipes pluri-professionnelles pour croiser les regards et les approches, des moyens spécifiques pour chaque établissement afin de permettre les interventions en tout petits groupes, des personnels spécialisés (type RASED) et des COPsy et CPE en nombre suffisant.
Cependant de façon temporaire, avec un cadrage national et dans le contexte dun allongement de la scolarité à 18 ans, des dispositifs spécifiques en lycées professionnels peuvent être proposés en 3ème aux élèves en très grande difficulté. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Parallèlement à une politique résolue de prévention de léchec scolaire, la question du cadrage national et de leur prise en charge de manière spécifique au sein du collège reste entière. Ils ne peuvent reposer sur lidée que seul lintérêt pour la vie professionnelle pourrait suffire à motiver les élèves dans leurs apprentissages. Aucune illusion ne doit être entretenue sur la nature des exigences disciplinaires au lycée professionnel (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : En effet, face à une part d'élèves en difficulté croissante à l'entrée du collège et à son incapacité à résorber ces inégalités scolaires, la tentation est grande d'évacuer les élèves en difficulté vers l'entreprise, sans leur laisser le temps de construire une culture commune. Or, il est indispensable de maintenir ces élèves dans le système éducatif, en créant notamment des dispositifs visant à lutter contre les inégalités face aux savoirs comme, par exemple, un cycle central en 3 ans pour les élèves ayant le plus besoin de temps pour leurs apprentissages. Enfin, pour les élèves présentant des difficultés cognitives importantes, nous réaffirmons notre attachement à lexistence des SEGPA qui permettent une prise en charge adaptée de ces élèves.
Le SNES demande labrogation des textes instaurant lapprentissage dès 14 ans (notamment la loi Cherpion et ses décrets dapplication). Une réflexion doit être engagée pour que les contenus et les pratiques au collège préparent davantage tous les élèves à un choix éclairé : voie générale, voie professionnelle et voie technologique. (Clermont)
Ajouter un paragraphe :
2.2.3.3. Les élèves ENAF doivent pouvoir bénéficier de toutes les conditions nécessaires à leur réussite. Cela passe par des DHG abondées permettant la double inscription dans les classes daccueil comme dans les classes ordinaires. Pour chaque élève, cela nécessite un double financement horaire et un maximum de 15 élèves par classe daccueil (Paris)
2.2.5 Éducation prioritaire au collège2.2.4 Éducation prioritaire au collège (Lyon)
2.2.5 Education prioritaire au collège : Devient 2.2.6. (Rouen)
2.2.5 Education prioritaire au collège à refonder de toute urgence (Grenoble)
Supprimer tout le 2.2.5. et le remplacer par :
La politique déducation prioritaire est aujourdhui dévoyée : la fuite des élèves les plus prometteurs est organisée vers des « internats dexcellence » quand tous les autres sont confinés dans leur quartier et cantonnés au mieux à lacquisition du « socle commun » au sein de collèges de seconde zone, sommés par le label ECLAIR de saffranchir des règles nationales en matière de vie scolaire, de ressources humaines et dorganisation des enseignements sous couvert dexpérimentation (bivalence, EIST, cours de 45 minutes, cours le matin et sport laprès-midi, classes sans notes, « école du socle » avec échanges de service entre PE et PLC), programmes et horaires nationaux, statuts et missions des personnels
).
Le SNES dénonce cette politique de renoncement pour les élèves de milieu populaire, exige labandon du label ECLAIR et de la politique initiée en 2006.
Pour le SNES, il faut une véritable relance de léducation prioritaire qui permette dassurer une réelle ambition pour tous les élèves en améliorant leurs conditions détudes et les conditions de travail des personnels et cela, sur tous les territoires de la République. Ces établissements doivent donc recevoir, dans le cadre dun classement unique refondé sur la base de critères sociaux et scolaires nationaux objectifs et transparents, les moyens leur permettant daméliorer sensiblement les conditions détude et de vie des élèves comme les conditions de travail des personnels. Lamélioration des conditions denseignement doit favoriser linnovation pédagogique et la mise en uvre de pratiques pédagogiques diversifiées pour permettre à tous les élèves dentrer dans les apprentissages et dans la culture écrite. Centrer les projets pédagogiques sur les apprentissages en maintenant un haut niveau dexigence dans le cadre des programmes nationaux suppose des moyens permettant dans des établissements à taille humaine :
- de réduire significativement les effectifs par classe (au plus 15 en collège, 20 en lycée) ;
- de développer les dédoublements et le travail en petits groupes et de renforcer les dispositifs de soutien ;
- de créer des postes de professeurs-documentalistes permettant laccueil permanent et le travail dans les CDI ;
- de favoriser laccès à la culture ;
- de garantir lexistence et le travail au sein déquipes pluri-professionnelles complètes ;
-de créer des postes de CPE (1 Cpe pour 250 élèves), et détudiants surveillants ;
- de favoriser la stabilité des personnels.
Les personnels doivent rester maîtres duvre de lorganisation pédagogique des établissements dans le respect du cadre national.
La réussite des élèves suppose aussi une carte des options et des formations sans discontinuité territoriale qui permette une plus grande mixité sociale. Lenjeu est de créer les conditions du développement dune véritable ambition et de la certitude que la réussite est possible partout. A ce titre, tous les collèges doivent pouvoir offrir une palette doptions similaire ; les lycées de léducation prioritaire doivent avoir une large gamme de sections et doptions, même si elles sont peu fréquentées.
Le renforcement des formations supérieures (BTS, CPGE, etc.) doit y contribuer au sein dune carte équilibrée et cohérente.
Nos mandats sur les personnels et leurs conditions de travail restent valident et le SNES doit sopposer à toute rémunération au mérite introduite par lindemnité ECLAIR.
La carte scolaire doit être redéfinie et appliquée pour tous afin de tendre vers une réelle mixité sociale. Malgré tout, la politique déducation prioritaire ne saurait, à elle seule, le permettre dans les territoires les plus en difficulté. Elle doit saccompagner de politiques de la ville et de laménagement du territoire ambitieuses qui ne font pas du « mérite » leur seul credo tout en noffrant que précarité et répression, ainsi que dune tout autre politique sociale et économique.
Les établissements relevant de léducation prioritaire doivent donc être traités en priorité dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle que revendique le SNES. (Grenoble)
Ajout :
Le SNES dénonce labandon dune politique de la réussite de tous les élèves sur tout le territoire national qui se traduit notamment par le démembrement organisé de lÉducation prioritaire. La politique dÉducation prioritaire actuelle, basée sur la discrimination positive des individus (internats dexcellence, etc) doit être abandonnée. Il faut au contraire revenir à une logique de territoire qui se donne pour objectif de faire réussir tous les élèves (Versailles)
Faire acquérir des savoirs et savoir-faire exigeants à des élèves qui nont pas tous le même rapport au savoir nécessite à la fois des conditions détudes et denseignement qui permettent de diversifier les pratiques et les démarches, du temps pour lever les implicites scolaires et accompagner les élèves les plus en difficulté, une formation initiale de qualité des personnels et une formation continue qui répondent aux enjeux, un travail en équipe favorisé par du temps de concertation intégré dans le service pour notamment échanger sur les pratiques.La relance de l'éducation prioritaire est une urgence absolue. Elle devra s'appuyer sur un principe : la différenciation des moyens en vue de l'égalité d'accès aux savoirs et aux qualification. Toute politique s'attachant à définir des objectifs spécifiques à l'éducation prioritaire tournerait résolument le dos à l'ambition de justice et de démocratisation. Faire acquérir
(Aix-Marseille)
qui répondent aux enjeux. Le SNES Guadeloupe demande que soit intégrée dans la formation initiale des enseignants une formation spécifique, basée sur les résultats des recherches menées depuis plusieurs années par les équipes de Saujat par exemple, un travail en équipe
(Guadeloupe)
équipe favorisé, comme ailleurs, par du temps [
]sur les pratiques et au-delà une décharge spécifique aux personnels de lEducation Prioritaire. (Montpellier)
de concertation et de co intervention intégrés dans le service pour notamment échanger sur les pratiques et améliorer le suivi des élèves et le dialogue avec les familles. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Et des conditions de travail les plus favorables possibles, ce qui implique le développement de place d'internats, mais aussi de restauration gratuite pour tous les élèves comprenant petit déjeuner, déjeuner et dîner (interne-externé), car il est impossible d'apprendre la faim au ventre. À défaut, le SNES Guadeloupe demande le financement de petits déjeuners dans le cadre des FSE ou des associations de parents d'élèves. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : et construire collectivement des séquences de cours. (Nantes)
Ajouter à la fin : A terme, la disparition des labels peut/doit être envisagée au profit de critères croisant les CSP, les nombre de boursiers, les résultats scolaires
. De façon à ce que chaque établissement reçoive au plus près de ses besoins les moyens nécessaires à la réussite de tous les élèves. (Rouen)
Ajouter à la fin : une relation particulière entre les équipes pluri professionnelles et les familles. (Nice)
Toutes ces problématiques se posent de manière aiguë dans les établissements qui accueillent majoritairement des élèves issus de milieux populaires. Les propositions du SNES pour une véritable relance de léducation prioritaire restent dactualité. Contrairement au programme ECLAIR qui vise à déréglementer dans les établissements concernés en en rabattant sur les exigences pour les élèves, il sagit pour le SNES de centrer les efforts sur les apprentissages en maintenant le même niveau dexigence quailleurs, mais en donnant aux personnels les moyens de cette ambition. Les établissements relevant de léducation prioritaire doivent donc être traités en priorité dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle que revendique le SNES.Dans limmédiat, toutes ces problématiques
(Rouen)
léducation prioritaire restent dactualité. Contrairement au programme ECLAIR qui vise à déréglementer dans les établissements concernés en en rabattant sur les exigences pour les élèves, Il sagit (Toulouse)
milieux populaires. Les jeunes scolarisés en EP ne sont vus qu'à travers les prismes de la violence et de l'échec. Que les circulaires de rentrée étudient la scolarisation en ZEP dans le même paragraphe que les enfants atteints de handicaps autour de l'euphémisme « élèves à besoins particuliers » en dit long sur la perception de ces élèves. L'objectif est de trier les élites en provocant leur fuite grâce à l'assouplissement de la carte scolaire. On est loin de l'ambition généreuse qui consistait à "donner plus à ceux qui ont moins" en renforçant l'école dans les zones et les quartiers les plus défavorisés de France, afin d'offrir aux jeunes l'ouverture culturelle et les outils techniques pour leur permettre de compenser les difficultés liées à leur situation économique.
Avec ECLAIR, nous sommes entrés dans l'ère de la déréglementation des programmes dont la volonté est d'aller vers une primarisation du collège : recentrage sur le socle commun, expérimentations sur les rythmes scolaires, mise en place de groupes de compétences décriés par la profession, regroupement de plusieurs disciplines (EIST), accent mis sur le savoir-être, sur l'orientation professionnelle... Ce nouveau label porte ainsi atteinte aux programmes nationaux et rompt avec le principe d'égalité républicaine. Les propositions
(Aix-Marseille)
léducation prioritaire restent dactualité.
Le SNES condamne la déréglementation sexerçant sur les horaires denseignement, sur les programmes et sur les statuts des enseignants par le biais de postes à profil, de lettres de mission et de contractualisation.
Il dénonce le passage dune politique de zone géographique à celle de solutions individualisées visant à faire sortir les élèves en difficulté du système scolaire par lapprentissage à 14 ans ou par des solutions mises en place hors de lécole.
Il refuse la culpabilisation des élèves des quartiers en éducation prioritaire et de leur famille.
Il refuse également le développement des internats d'excellence (avec port de l'uniforme ou non) destinés à sortir quelques élèves méritants de leur milieu et « à leur donner la valeur de l'effort ».
Afin de faire face à une réelle ambition de qualification et de réussite de tous les élèves, un certain nombre de mesures quant aux conditions denseignement et de travail sont indispensables :
- ne réelle mise en place de moyens permettant la prévention de léchec scolaire dès la maternelle et le primaire notamment par des effectifs allégés
- un abaissement des effectifs : maximum 20 élèves par classe , l'effectif des groupes de LV ne pouvant être supérieur à 15.
- les moyens en HP dorganiser le rattrapage, les dédoublements et les travaux en petits groupes
- la prise en compte de la pénibilité du travail par labaissement du maximum horaire des différentes catégories de personnel : - 3 heures pour les enseignants, arrêt de limposition de lHSA et des HSE
- intégration du temps de concertation dans les services pour favoriser le travail en équipe, les rencontres avec les parents (voir thème 2 pour cohérence)
- le renforcement des équipes vie scolaire par le retour au recrutement d'étudiants-surveillants à statut en nombre suffisant, et de 2 CPE en éducation prioritaire.
- des locaux de qualité et à côté des salles de classe, de salles détudes et de locaux pour les activités de club du FSE
- le recrutement denseignants documentalistes en nombre suffisant travaillant dans des CDI dignes de ce nom
- des personnels médicaux et sociaux qualifiés qui puissent travailler dans létablissement avec les équipes pédagogiques et éducatives à temps plein.
Cest dans ces conditions quun travail déquipe pédagogique et éducatif peut se développer et permettre la réussite des élèves en grande difficulté.
Le système scolaire doit garder lambition damener tous les élèves dune classe dâge au niveau bac. Le collège doit garder pour mission dassurer la transmission dune culture commune de bon niveau, garantie dune insertion sociale et culturelle, et doit permettre à chaque élève de suivre des études dans une des trois voies du lycée (générale, technologique et professionnelle). Pour atteindre ce but, les élèves de léducation prioritaire ont besoin :
De personnels qualifiés et recrutés dans le respect de leur statut. Dans cette optique, le SNES revendique la transformation des moyens affectés aux enseignants-référents et aux préfets des études en moyens d'enseignement.
De personnels formés à la difficulté scolaire, et soutenus par la hiérarchie quand ils sont confrontés à la violence, qui sans être uniquement rencontrée en éducation prioritaire en est un élément
De programmes et dhoraires nationaux
Une véritable politique qui ait lambition de faire réussir tous les élèves doit sattaquer aux ghettos scolaires :
- la carte scolaire ne doit pas relever des collectivités locales, sujettes aux pressions électorales, pour impulser une mixité sociale et une réelle diversité de loffre denseignement dans tous les établissements notamment au niveau des options
- les dérogations doivent être strictement limitées et non encouragées comme c'est le cas depuis 2007 avec « l'assouplissement » de la carte scolaire.
- lenseignement privé doit être nationalisé
- la gratuité doit être réalisée, les fonds sociaux abondés
- le nombre de bourses détat doit augmenter avec pour seuls critères, des critères sociaux
Le congrès se prononce pour une terminologie unique de désignation de léducation prioritaire sur la base de critères objectifs, sociaux, et scolaires, nationaux et transparents avec un alignement des conditions de travail et de service les plus favorables, et avec affectation de personnels. Contrairement au programme ECLAIR
(Lille)
Contrairement au programme ECLAIR mis en place dans certains établissements (laboratoires pour une déréglementation généralisée de tout le système éducatif) qui en rabat sur les exigences qui vise à déréglementer dans les établissements concernés en en rabattant sur les exigences pour les élèves
(Limoges)
établissements concernés en rabattant sur les renonçant aux exigences pour les élèves [
] cette ambition : des moyens pour pallier les difficultés économiques rencontrées (augmentation des bourses, des crédits supplémentaires en manuels scolaires, en matière de sorties et voyages scolaires) des moyens pour accéder aux enseignements (effectifs limités, des travaux en groupes, laboratoires de LV
), des moyens pour approfondir (lieux d'études, CDI avec au moins 2 documentalistes), des moyens en vie scolaire et vie de l'élève qui permettent écoute, aide au travail et à l'orientation, soutien aux démarches sociales
La réussite des élèves suppose aussi une plus grande mixité sociale dans les établissements, ce qui passe par une carte des options et des formations sans discontinuité territoriale au moins aussi riche qu'ailleurs.
Le SNES revendique l'arrêt immédiat du programme ECLAIR. Les établissements
(Aix-Marseille)
il sagit pour le SNES de centrer les efforts sur les apprentissages réaffirmer la place centrale du savoir par rapport à lacquisition de supposées compétences de savoir-être ou encore à la participation à des projets extra pédagogiques, en maintenant le même niveau dexigence quailleurs,
(Montpellier)
Ajouter à la fin : Le nombre délèves par classe ne doit pas excéder 20 élèves afin de porter laide nécessaire aux élèves en difficulté. De plus, travailler en éducation prioritaire nécessite un travail "hors la classe" accru (travail en équipe, suivi des élèves, lien avec les familles...) il est donc impératif que les enseignants en établissement relevant de l'éducation prioritaire aient une décharge de service de 3h. (Lyon, Clermont)
Le dispositif ECLAIR doit être abrogé. (Clermont)
Ajouter à la fin : Le programme ECLAIR doit purement et simplement être abrogé car il organise la déréglementation à léchelle nationale, il renvoie la notion de léchec à la personne même de lélève ou de lenseignant qui naura pas satisfait à sa lettre de mission. (Lyon)
Ajouter à la fin : Contre la déréglementation actuelle, le SNES Guadeloupe se prononce pour le remplacement de tous les labels et dispositifs actuels en un seul baptisé « Éducation prioritaire » qui donne les moyens humains et financiers de la réussite de tous. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Mais cette priorité impose parallèlement le retour de la carte scolaire, qui ne doit pas relever des collectivités locales, sujettes aux pressions électorales. Un redécoupage doit permettre dimpulser une mixité sociale et une réelle diversité de loffre denseignement dans tous les établissements notamment au niveau des options. (Lille)
Ajouter à la fin : Le SNES réaffirme le refus du programme ECLAIR. (Rouen)
Ajouter à la fin : Ainsi, le SNES condamne la superposition du programme ECLAIR majoritairement sur les RAR. Sous couvert dinnovation, ce programme, loin de renforcer léducation prioritaire, en sonne le glas et plus largement constitue une déréglementation tous azimuts du service public déducation. Contrairement à ce quil affiche, il réduit les ambitions scolaires via le socle commun, crée des hiérarchies intermédiaires via les préfets des études et par-dessus tout donne des pouvoirs accrus au chef détablissement.
A travers ECLAIR, qui ne garantit plus aucun moyen supplémentaire, le gouvernement renonce à lutter contre les inégalités scolaires, sociales et culturelles et accélère la mise en place dun management dentreprise dans le service public déducation. Le SNES exige une véritable démocratisation du système éducatif qui se doit de délivrer une culture commune de qualité pour tous sans exception et demande donc labandon immédiat du programme dans sa totalité. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le SNES soppose à la fermeture de collèges dans les quartiers pauvres. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Une vraie relance de l'Éducation prioritaire doit être également accompagnée d'une relance de la mixité sociale dans les établissements des quartiers populaires. (Versailles)
2.2.6 Pour un DNB rénové2.2.5 Pour un DNB rénové (Lyon)
Devient 2.2.5. (Rouen)
La session 2011 du DNB a amplifié la mascarade dévaluation des élèves déjà constatée les années précédentes pour deux piliers du socle (B2i et niveau A2 en LV). Afin que chaque collège puisse afficher des résultats « présentables » en lien avec son contrat dobjectifs, les subterfuges nont pas manqué : pressions exercées sur les collègues et évaluations modifiées par le chef détablissement pour le LPC et lépreuve dhistoire des arts, repêchage des élèves par les jurys selon des critères très discutables.
(B2i et niveau A2 en LV). Loral obligatoire dhistoire des arts a justifié toutes les critiques liées notamment à labsence de cadre national (allant même jusqu'à la communication de la note aux élèves dès la fin des épreuves), pour une épreuve qui pèse lourdement sur les résultats des élèves. (Lille)
(B2i et niveau A2 en LV). Loral obligatoire en Histoire des arts a justifié toutes les critiques liées en particulier à labsence de cadrage national. Afin que
(Versailles)
Ajouter à la fin : Le comportement ne doit pas faire lobjet dune évaluation chiffrée mais dun travail de toute léquipe éducative dans laquelle, la place du CPE doit être réaffirmée. (Lyon)
Ajouter à la fin : Le comportement ne doit pas faire lobjet dune évaluation chiffrée mais dun travail de toute léquipe éducative dans laquelle, la place du CPE doit être réaffirmée. (Grenoble)
Ajouter à la fin : pression des corps dinspection sur les collègues. (Versailles)
Le SNES rappelle son exigence dabandon du LPC, de la note de vie scolaire et de lépreuve orale dhistoire des arts. Ses propositions pour un DNB rénové restent valides : prise en compte de toutes les disciplines enseignées par le contrôle continu et/ou des épreuves terminales (non adossées au socle).Le SNES rappelle son exigence dabandon du LPC, du dispositif ECLAIR, du PPRE qui rend le jeune et sa famille responsables de léchec scolaire, permettant à linstitution de se dédouaner de ses responsabilités en matière denseignement, de la note
disciplines enseignées dans le contrôle continu et/ou et des épreuves terminales non adossées au socle. Cest le premier diplôme obtenu par les élèves, il doit garder son caractère national à limage de ce quest le baccalauréat. (Lyon)
Le SNES rappelle son exigence dabandon du LPC et de la note de vie scolaire. Lépreuve orale et lenseignement dhistoire des arts doivent être repensés pour trouver leur place dans des conditions satisfaisantes pour les élèves comme pour les enseignants. Un cadrage précis pour un diplôme national est indispensable. Ses propositions
(Reims)
dhistoire des arts (dont l'enseignement est déjà dispensé dans les disciplines actuelles). Ses propositions
(Lille)
dhistoire des arts telle quorganisée aujourdhui. Ses propositions
(Montpellier)
dhistoire des arts. Le SNES soppose aux nouvelles modalités du DNB prévues pour la session 2013. Ses propositions
(Versailles)
restent valides : prenant prise en compte de toutes les disciplines enseignées lépreuve non adossée au socle prendra la forme dun par le contrôle continu
(Bordeaux)
contrôle continue et/ou avec des épreuves
(Rouen)
contrôle continue et/ou des épreuves
(Limoges, Créteil)
Ajouter à la fin : notamment en LV. (Martinique)
Ajouter à la fin :
ll est nécessaire de faire évoluer les modalités de lexamen (tirage au sort national des disciplines à évaluer, épreuves mettant en jeu des disciplines centrales avec dautres,
)(mandat de Dunkerque 2009). (Lille)
Ajouter à la fin : Quelles modalités dorganisation pour éviter la hiérarchisation des disciplines dans lesprit des élèves et de leurs familles ? (Amiens)
Ajouter à la fin : Le comportement ne doit pas faire lobjet dune évaluation chiffrée mais dun travail de toute léquipe éducative dans laquelle, la place du CPE doit être réaffirmée.
Le SNES rappelle son exigence dabandon du socle commun et du LPC, du dispositif ECLAIR, de la note de vie scolaire et de lépreuve orale dhistoire des arts. Ses propositions pour un DNB rénové restent valides : prise en compte de toutes les disciplines enseignées dans le contrôle continu et/ou dans des épreuves terminales non adossées au socle. Cest le premier diplôme obtenu par les élèves, il doit garder son caractère national à limage de ce quest le baccalauréat. (Clermont)
Ajouter à la fin : notamment en langues vivantes avec une épreuve qui respecte les spécificités de la discipline. (Nice)
Ajouter à la fin : pour certaines disciplines. (Créteil)
Ajout :
2.2.7 Les SEGPA / les ULIS
Quid des SEGPA, des ULIS et de leur devenir ? Quelle position prendre sur les partages de service collège/SEGPA ? Quelle intégration des élèves de SEGPA, dULIS dans le collège ? (Amiens)
2.3 Les formations du lycée2.3.1 Analyse de la réforme Chatel des lycées2.3.1. Analyse Critique de la réforme Chatel des lycées (Grenoble)
2.3.1. Analyse de la réforme Chatel des lycées Pour un plan durgence des lycées (Aix-Marseille)
La réforme Chatel des lycées généraux et technologiques, discutée dans lurgence en décembre 2009 est installée au pas de charge depuis la rentrée 2010.Dans ce cadre, le SNES demande labandon de la validation A2 en langues étrangères. La réforme Chatel
(Bordeaux)
et technologiques, discutée imposée dans lurgence
(Toulouse)
2009 est installée au pas de charge imposée depuis la rentrée 2010 malgré lopposition très majoritaire des personnels. (Versailles)
installée au pas de charge sans prendre en compte l'expérience et l'expertise des acteurs de terrain, et contre l'avis de la majorité de la profession consciente des dégradations induites pour la formation des élèves à la rentrée 2010. (Reims)
Ajouter à la fin : Loin de répondre aux objectifs affichés, la réforme Chatel dérèglemente à tout-va, crée un climat délétère dans les établissements, en mettant en concurrence les disciplines et les enseignants. Elle déstabilise les personnels en brouillant le sens de leur métier. (Rennes)
Ajouter à la fin : Cette réforme va à lencontre de notre ambition pour le système éducatif et ne résout aucun des problèmes que rencontre le lycée, notamment en aggravant la hiérarchie des séries. (Paris)
Ajouter à la fin : Le SNES rejette cette réforme qui porte gravement atteinte aux contenus et horaires disciplinaire, à la définition nationale des horaires par le jeu du renvoi au local de la gestion du plus du tiers des moyens et participe à une remise en cause des spécificités du métier denseignant transformé en « prof à tout faire ». La mise en place du tronc commun entraîne lexplosion du groupe classe et déstructure lemploi du temps et les repères des élèves. Laccompagnement personnalisé au cur de la réforme est une machine de guerre contre les disciplines et les statuts un outil de dérégulation, ne répond en rien aux besoins des élèves. Le SNES dénonce lorientation idéologique de cette réforme qui renforce la place des compétences au détriment de la construction des savoirs, de lesprit critique et qui développe de façon inquiétante lemployabilité des élèves (en particulier pour la voie générale). (Bordeaux)
Le SNES conteste cette réforme qui diminue les horaires disciplinaires des élèves, externalise le traitement de la difficulté scolaire dans un accompagnement personnalisé mal conçu, et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires. Le SNES conteste rejette cette réforme
(Toulouse, Grenoble)
Le SNES conteste condamne cette réforme
(Toulouse, Grenoble)
Le SNES conteste cette réforme qui diminue les horaires disciplinaires des élèves, externalise le traitement de la difficulté scolaire dans un accompagnement personnalisé mal conçu, et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires. (Bordeaux)
disciplinaires des élèves et externalise le traitement de la difficulté scolaire dans un « accompagnement personnalisé » qui na de personnalisé que le nom. Sans cadrage national, ce dispositif a été conçu localement au gré de besoins mal définis et de projets pas toujours très cohérents, en fonction des nécessités de service dans un contexte de suppressions de poste. Il a accentué les inégalités entre les établissements et les élèves mal conçu. Le SNES dénonce renvoie au local la gestion locale de plus du tiers des moyens horaires. (Rouen)
disciplinaires des élèves , externalise le traitement de la difficulté scolaire dans un accompagnement personnalisé mal conçu, et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires. Face à lautonomie accrue accordée aux lycées, un cadrage national des horaires pour les disciplines et les dédoublements simpose pour éviter la mise en concurrence des disciplines entre elles et des établissements. Laccompagnement personnalisé, mis en avant comme un des éléments prioritaires de la réforme des lycées, ne fonctionne pas : trop souvent découplé des disciplines, il doit être prioritairement assuré par les enseignants des classes concernées et être mené systématiquement en petits effectifs. (Limoges)
disciplinaires des élèves, porte atteinte à la définition nationale des horaires par le jeu du renvoi au local de la gestion de plus du tiers des moyens, participe à une remise en cause des spécificités du métier denseignant, externalise le traitement de la difficulté scolaire dans un accompagnement personnalisé mal conçu, renvoie les questions fondamentales des difficultés et échecs scolaires vers toujours plus dexclusion opérant selon un schéma vers toujours plus dexclusion , opérant selon un schéma socialement ségrégatif et sans réels moyens (apprentissage dès 14 ans, tendance à privatiser le processus daccompagnement et dorientation). et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires. (Nice)
dans un accompagnement personnalisé mal conçu, inadapté : détaché des disciplines, sans garantie qu'il se réalise en petits groupes et avec des professeurs de la classe, il n'est qu'un alibi destiné à « vendre » la réforme alors qu'il ne sert le plus souvent que de variable d'ajustement des services. Qui plus est , il contribue à remettre en cause le caractère national de l'éducation et même les statuts puisqu'avec les EE-il fait parfois l'objet d'une semestrialisation et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires condamnant ainsi le plus souvent les travaux en groupes suite ci-dessous:
L'éclatement du groupe-classe nécessaire à la construction de repères stables indispensables à l'apprentissage des adolescents, l'imposition conjointe de groupes de compétences dans de nombreuses disciplines ...sont autant d'éléments qui entravent la réussite des élèves.
La dénaturation de la voie technologique dès la seconde mène à son effondrement , celui-ci étant , pour des raisons à la fois économiques et idéologiques,voulu par le Ministère. Les réformes
(Lille)
dans un accompagnement personnalisé mal conçu, qui na de personnalisé que le nom et prétend construire un apprentissage méthodologique sans lien avec les contenus disciplinaires, et . De plus en renvoyant au local renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires, elle met en concurrence les disciplines et les établissements au détriment des élèves dans un contexte de pénurie où lautonomie locale institutionnalise linégalité des conditions et des horaires denseignement. (Paris)
mal conçu, et renvoie au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires, et met en concurrence les matières à lintérieur des établissements et les lycées dans le choix des options. (Martinique)
mal conçu rejeté par les personnes et les élèves (et renvoie renvoyant au local la gestion de plus du tiers des moyens horaires. Le SNES en demande labandon. Cela conduit à une mise en concurrence des disciplines, des personnels et des établissements. Les horaires des disciplines, les dédoublements doivent être définis nationalement. (Nancy-Metz)
personnalisé mal conçu inadapté, et renvoie
(Versailles)
Ajouter à la fin :
Il devient impératif de :
- revenir à un cadrage national des horaires des disciplines en renforçant les cours à effectif réduits
- donner des règles nationales pour les cartes de formation
- revoir les programmes qui le nécessitent (histoire-géographie, sciences économiques et sociales, etc.), redéfinir laccompagnement personnalisé en le centrant sur les missions des enseignants et en laccrochant aux disciplines, coupler les enseignements dexploration technologique de seconde
- fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète et en groupe) ; faire passer les enseignements dexploration à 2h par semaine ; cesser dimposer des classes de tronc commun en première
- recruter des copsy et CPE en nombre, abandonner le tutorat des élèves tel que prévu par la réforme, maintenir le cadre national du BAC notamment pour les LV.
- La globalisation de lhoraire de LV, qui met les collègues et les langues en concurrence doit être abandonnée. Nous revendiquons le retour à un cadre national des horaires pour chacune des LV. (Lyon)
Ajouter à la fin :
Il devient impératif de :
- cadrer nationalement les horaires des disciplines en renforçant les cours à effectifs réduits
- donner des règles nationales pour les cartes de formation
- revoir tous les programmes, notamment ceux d'histoire-géographie, de sciences économiques et sociales en construisant une cohérence des contenus au sein dune même série et définir un véritable accompagnement des élèves
- fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète et en groupe) ; faire passer les enseignements dexploration à 2 h par semaine ; cesser dimposer des classes de tronc commun en première
- recruter des Co-Psy et CPE en nombre, abandonner le tutorat des élèves tel quil est prévu par la réforme, maintenir le cadre national du BAC
- abandonner la globalisation de lhoraire de LV qui met les collègues et les langues en concurrence et de revenir à un cadre national des horaires pour chacune des LV. (Clermont)
Ajouter à la fin : et rend lélève seul responsable de son parcours et de ses éventuelles difficultés.
Il devient impératif de revenir à un cadrage national des horaires des disciplines et à un travail en groupes à effectifs réduits. La globalisation de l'horaire de LV, qui met les collègues et les langues en concurrence doit être abandonnée. Nous revendiquons le retour à un cadre national des horaires pour chacune des LV. (Rennes)
Ajouter à la fin : et impose à certains collègues des changements de discipline sans réelle formation (STI2D notamment). (Toulouse)
Les réformes des trois voies du lycée consacrent labandon de la volonté de mener 80 % dune classe dâge au bac, et conduiront à terme à léviction dun plus grand nombre délèves du lycée.Les réformes des trois voies du lycée, générale, technologique et professionnelle, consacrent
(Amiens)
Ajouter à la fin : En ce qui concerne la voie technologique, tout en continuant de contester le contenu et les attendus de la réforme, le SNES propose pour toutes les filières technologiques du lycée des mesures transitoires assurant une prise en charge renforcée de ces jeunes, et permettant une vraie réussite des élèves à ces nouveaux bacs :
- de véritables passerelles permettant aux élèves de l'enseignement professionnel de réussir dans le post-bac
- des modules de culture générale (nécessaire pour la formation du citoyen, et de plus en plus exigée pour laccès à lemploi dans lindustrie),
- des modules de culture technologique,
- la généralisation du travail en groupes...
La réussite des élèves dans ces filières du lycée et leur poursuite vers des cursus universitaires sont des enjeux majeurs pour la société plus juste que nous voulons. (Rennes)
Ajouter à la fin : Les seuls repérage du décrochage scolaire et développement de la formation par la voie de lapprentissage proposés par le gouvernement comme alternative à léchec scolaire sont proprement scandaleux ; fondamentalement ce sont le droit de laccès aux savoirs pour tous et le besoin de formation initiale des jeunes, garantie dune insertion sécurise et durable dans le monde du travail qui sont niés (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : La dénaturation de la voie technologique dès la seconde, avec, en particulier la transformation des voies STI et STI2D conduisent à la disparition pure et simple de cette voie. (Paris)
Ajouter à la fin : . En particulier la réforme de la voie technologique a fait perdre à cette filière toute lisibilité pour les élèves et leur famille qui la délaisse alors qu'elle permettait à un certain nombre d'entre eux de trouver à travers cette voie un chemin vers la réussite. (Dijon)
La solution proposée par le gouvernement de repérage du décrochage scolaire et de renforcement de lapprentissage est scandaleuse : elle nie le besoin de formation initiale de jeunes, garantie fondamentale dune insertion sécurisée et durable dans le monde du travail.La solution proposée par le gouvernement de repérage du décrochage scolaire et de renforcement de lapprentissage est scandaleuse : elle nie le besoin de formation initiale de jeunes, garantie fondamentale dune insertion sécurisée et durable dans le monde du travail. (Toulouse, Aix-Marseille)
renforcement de lapprentissage est scandaleuse : elle nie le besoin
(Bordeaux)
de jeunes, garantie fondamentale condition indispensable dune insertion
(Versailles)
Ajouter à la fin : D'ailleurs la volonté de mettre en place de l'apprentissage en 3ème année de bac pro relève de la même logique scandaleuse. (Lille)
Ajouter à la fin : et occulte la question de la prévention de léchec scolaire. (Paris)
Ajouter à la fin : Les finalités du lycée doivent être réaffirmées : accueillir lensemble des élèves dans le but dacquérir une culture commune, les préparer à une poursuite détudes qualifiantes, permettre lexercice de leur citoyenneté pleine et entière, les éclairer sur la diversité des formes et contenus des formations de lenseignement supérieur, rendre possible une meilleure appréhension la complexité et de la diversité du monde. (Nice)
Le SNES demande un coup darrêt à ces réformes et louverture dun débat sur les finalités du lycée avant den reprendre les programmes et les structures.Le SNES demande un coup darrêt à ces réformes et louverture dun débat sur les finalités du lycée avant den reprendre les programmes et les structures l'abandon total de la réforme Châtel, la mise en place d'un débat sur les finalités, les structures, les contenus du lycée (Reims)
Le SNES demande un coup darrêt à ces réformes et louverture dun débat sur les finalités du lycée avant den reprendre les programmes et les structures. Le SNES exige labrogation de cette réforme et demande une réorganisation des enseignements, des programmes et des structures du lycée. (Clermont)
Le SNES demande labrogation de ces réformes un coup darrêt et louverture
(Toulouse)
Le SNES demande un coup darrêt larrêt de ces réformes, la définition nationale des horaires, et louverture dun débat immédiat et large sur les finalités du lycée avant den reprendre les programmes et les structures et ce, dans la perspective de labrogation de la Réforme Chatel. (Nice)
Le SNES demande un coup darrêt larrêt de ces réformes
(Dijon)
Le SNES demande labandon de à ces réformes
(Versailles)
Le SNES demande renouvelle sa demande dabrogation de la réforme Chatel et demande un coup darrêt à ces réformes et louverture dun débat sur les finalités du lycée, dans lequel il doit exposer ses propositions pour le lycée, avant den reprendre les programmes et les structures. Dans limmédiat, il demande le rétablissement des grilles horaires nationales et un cadrage national des dédoublements, et rappelle son attachement à un enseignement fondé sur les disciplines.
Il faut revoir de toute urgence, dans le cadre de la remise à plat de la réforme, la place de lhistoire géographie dans le lycée et en particulier en S : existence dun tronc commun en 1ère (situation intenable pour les enseignants et les élèves), place en terminale S, contenus enseignés et nature des épreuves au bac.
Pour la rentrée 2012, tous les élèves doivent avoir accès à loption de terminale. De même, les maths doivent retrouver leur place en 1ère L. (Créteil)
coup darrêt à ces réformes. Il demande le retour des horaires davant les réformes Châtel dans lensemble des matières , et ainsi que louverture dun débat
(Lyon)
coup darrêt à ces réformes qui sous un alibi pédagogique permettent des coupes budgétaires en favorisant la remise en cause de nos statuts et métier contre lintérêt des élèves. Le SNES demande et louverture dun débat
(Paris)
coup darrêt à ces réformes et conjointement un bilan officiel de leur mise en place après un an et demi et louverture dun débat
(Lille)
Le SNES demande un coup darrêt à ces l'abandon de ces réformes, la refonte du lycée, et louverture
(Rouen)
louverture dun débat dès l'automne 2012 sur les finalités
(Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Les finalités du Lycée doivent être réaffirmées : accueillir lensemble des élèves dans le but dacquérir une culture commune, les préparer à une poursuite détudes qualifiantes, permettre lexercice de leur citoyenneté pleine et entière, les éclairer sur la diversité des formes et contenus des formations de lenseignement supérieur, rendre possible une meilleure appréhension de la complexité et de la diversité du monde. (Rouen)
Ajouter à la fin :
Des mesures transitoires permettraient de donner un coup darrêt à la réforme en cours avant de mettre en chantier le lycée que nous voulons.
Ce plan daction pourrait notamment être le suivant : cesser la mise en concurrence des lycées, des disciplines et des enseignants : en revenant à un cadrage national des horaires des disciplines (dont les dédoublements), donner des règles nationales pour les cartes de formation ; revoir totalement les programmes qui le nécessitent (histoire-géographie, sciences économiques et sociales, etc.) ;
permettre le couplage des enseignements dexploration technologique de seconde ; donner les moyens de fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète et en groupe) ; (faire passer les enseignements dexploration à 2h par semaine ); cesser dimposer des classes de tronc commun en première ; recruter des copsy et abandonner le tutorat des élèves tel que prévu par la réforme, ainsi que les dispositifs qui amènent les enseignants à remplacer les Copsy ; donner un cadre national au baccalauréat à toutes les épreuves, notamment celles de langues vivantes et rétablir celle d'histoire-géographie en Terminale S ;
refuser le dispositif actuel de l'aide personnalisée qui n'est qu'un alibi pour la réduction des horaires disciplinaires et un outil de déréglementation. (Nantes)
Ajouter à la fin : Le SNES rejette cette réforme qui porte gravement atteinte aux contenus et horaires disciplinaires, à la définition nationale des horaires par le jeu du renvoi au local de la gestion du plus du tiers des moyens, participe à une remise en cause des spécificités du métier denseignant et prétend renvoyer les questions fondamentales des difficultés et échecs scolaires vers toujours plus dexclusion. Elle consacre labandon de la volonté de mener 80 % dune classe dâge au bac, et conduira à terme à léviction dun plus grand nombre délèves du lycée. La solution proposée par le gouvernement de repérage du décrochage scolaire et de renforcement de lapprentissage est scandaleuse : elle nie le besoin de formation initiale de jeunes, garantie fondamentale dune insertion sécurisée et durable dans le monde du travail. Les finalités du Lycée doivent être réaffirmées : accueillir lensemble des élèves dans le but dacquérir une culture commune, permettre lexercice de leur citoyenneté pleine et entière, les éclairer sur la diversité des formes et contenus des formations de lenseignement supérieur, rendre possible une meilleure appréhension de la complexité et de la diversité du monde. (Caen)
Ajouter à la fin : Le SNES réaffirme lexigence de lexistence de trois voies de formation au lycée, autonomes dans les structures, à égale ambition. Les trois séries de la voie générale ne sauraient constituer la seule voie de formation dun éventuel lycée unique. (Amiens)
Ajouter à la fin : Pour contrer cette réforme, le snes demande :
- le retour à des horaires disciplinaires nationaux (dédoublements compris).
- une révision complète des programmes des voies générales et technologiques, une redéfinition de lAP qui doit être raccrochée aux disciplines et assurée par les enseignants de la classe.
- La limitation des effectifs par division comme défini dans les précédents mandats.
-labandon du tutorat, lorientation des élèves devant être confiée exclusivement aux CO-PSY.
-Un baccalauréat sans contrôle continu qui doit demeurer un examen terminal. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le lycée dans ses trois voies a été considérablement brutalisé par les dernières réformes. Les personnels ont tenté de concilier leur rejet de la réforme et la nécessité de travailler au quotidien, de continuer à faire réussir les élèves, de répondre aux attentes des familles. Soumis en permanence à des injonctions contradictoires, écrasés par la charge de travail, souvent sans vision claire des objectifs, notamment les épreuves de baccalauréat, ils ont inventé, innové, rectifié, montrant les extraordinaires ressources de la profession. Cependant cette situation accroît encore les disparités entre les établissements et les élèves, sans résorber les inégalités accrues par la baisse des moyens d'enseignement et de l'offre de formation. C'est pourquoi il est d'une extrême urgence, avant toute ouverture d'un débat national sur les finalités du second degré, d'introduire des éléments de cadrage national et des verrous visant à limiter les effets pervers de l'autonomie de l'établissement et de la réforme.
Le plan d'urgence suivant n'est ni la critique de la réforme du lycée, ni le reflet du projet du SNES pour un lycée démocratique. « Il s'intègre dans un contexte politique singulier. Une période particulière s'ouvre entre la fin du congrès national et la rentrée 2012 au cours de laquelle, dans le cadre d'un changement de majorité, des discussions pourraient avoir lieu en amont de toute possibilité de construction du rapport de force qui sera nécessaire pour imposer notre projet pour un second degré démocratisé. Il s'agit de définir des mesures directement opératoires pour la rentrée 2012 visant à empêcher les effets les plus délétères de la réforme des lycées sur la vie des établissements, le métier d'enseignant et la réussite des élèves. Il s'agit d'un plan transitoire destiné à précéder l'ouverture d'un véritable débat et d'une concertation sur les finalités, les contenus et les structures du lycée. (Aix-Marseille)
Ajout :
HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-contributions-forum.html"Pour contrer le lycée Chatel et assurer la transition à la rentrée 2012, le Snes préconise quelques mesures durgence avant de mettre en chantier le lycée que nous voulons
Ce plan daction pourrait être le suivant : pour permettre légalité de traitement des élèves sur le territoire et cesser la mise en concurrence des lycées, des disciplines et des enseignants : revenir à un cadrage national des horaires des disciplines et des dédoublements), donner des règles nationales pour les cartes de formation ; pour la réussite de tous les élèves : revoir tous les programmes qui le nécessitent, dont lhistoire/géo, liée à lactualité, redéfinir laccompagnement personnalisé en le centrant sur les missions des enseignants et en laccrochant aux disciplines et enseignants de la classe, permettre le couplage des enseignements dexploration technologiques de seconde ; pour les conditions de travail et détude de tous :
donner les moyens de fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète -30 - et en groupe) ;
faire passer les enseignements dexploration à 2h par semaine, comme premier temps avant suppression du dispositif et discussion autour dune autre réforme ;
cesser dimposer des classes de tronc commun en première ;
pour mettre en place avec les élèves un véritable travail dorientation : recruter des copsy et abandonner le tutorat des élèves tel que prévu par la réforme, ainsi que les dispositifs qui amènent les enseignants à remplacer les Copsy ; pour légalité de traitement au baccalauréat, appliquant ainsi un des principes fondateurs du Service public : donner un cadre national à toutes les épreuves, notamment celles de langues vivantes.
Il faut enfin cesser dutiliser le prétexte de la réforme du lycée pour alourdir les services et le travail des enseignants : les majorations de services indues doivent cesser, la formation des enseignants de la voie technologique doit être prise sur le temps de service.
Répétons-le, ces mesures ne constituent pas le projet du SNES pour le lycée, mais leur mise en place permettrait de desserrer létau de la réforme Chatel le temps de discuter collectivement dune autre réforme. (Grenoble)
Ajout :
Plan d'urgence pour la rentrée 2012 en lycée général et technologique
Suppression du principe de l'enveloppe laissée à l'autonomie de l'établissement et affectation nationale des moyens d'enseignement
Augmentation de l'horaire des enseignements d'exploration
cadrage national des horaires des dédoublements et de leur attribution disciplinaire
Cadrage national des horaires des disciplines, ce qui implique de mettre un terme à la possibilité dhoraires globalisés pour les LV1 et LV2
Cadrage national des horaires et contenus de laccompagnement personnalisé et détermination nationale des enseignants en charge de lAP selon les niveaux et les séries
Renforcement du groupe classe en mettant fin aux groupes de compétences en langues et à la possibilité de faire des regroupements de classes dans le cadre des enseignements du tronc commun
Mise en place de règles nationales pour les cartes de formations. Les options existantes doivent être maintenues. Celles qui sont ouvertes doivent être créées avec une augmentation des moyens et non à moyens constants
Cadrage national de toutes les épreuves du baccalauréat, notamment celles de langue.
Abandon de l'intégration de l'évaluation du comportement dans le livret scolaire.
Ouverture de discussions dans un cadre institutionnel et démocratique sur les finalités et contenus du collège visant à recueillir et à tenir compte de l'expertise des personnels.
Mesures rapides visant à laugmentation du vivier de candidats aux concours. »
La voie technologique est un vecteur essentiel de la démocratisation des études secondaires. Elle doit le demeurer et son champ d'intervention doit être conforté et élargi. Alors que la réforme STI-STL hypothèque la survie même d'une voie technologique industrielle, il y a une urgence extrême à articuler le combat pour la remise à plat de la voie technologique et le souci de rendre à nouveau possible, par des mesures immédiates, le travail des enseignants dans ces séries. L'enjeu est l'existence même des séries industrielles menacées de naufrage à court terme par les conséquences de la réforme.
Pour cela on peut déterminer quelques urgences immédiates pour la rentrée 2012, qui ne sauraient suffire mais pourrait rendre le quotidien plus supportable dans les établissements :
Les rectorats doivent faire de la formation des enseignants de STI une priorité et lui consacrer des moyens importants. La formation doit être à la fois disciplinaire et didactique, et répondre aux besoins définis par les enseignants de façon collective. La mutualisation des productions didactiques doit être facilitée et organisée.
Les équipements industriels encore en usage doivent être conservés. Il faut définir très rapidement un guide des équipements et harmoniser les équipements au sein des académies. Les Régions doivent entendre les personnels pour que les investissements soient en prise avec les exigences réelles du travail dans les établissements.
Les contenus des enseignements transversaux doivent être rapidement aménagés en les réorientant vers les spécialités.
L'accompagnement personnalisé doit être consacré à la réponse à la difficulté et à la remotivation des élèves les plus en difficulté que le caractère trop abstrait et conceptuel des nouveaux enseignements risque de rebuter. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : et, en attendant, un retour aux horaires davant la réforme Chatel dans toutes les disciplines, dans toutes les séries et à tous les niveaux. (Paris)
Ajouter à la fin : (la réforme actuelle des lycées devra être abrogée). (Dijon)
Ajouter un paragraphe :
HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-contributions-forum.html" \l "forum7927" Quelles mesures de transition pour contrer le lycée Chatel ?
Le thème 1 traite peu de la réforme Chatel du lycée, donnant la priorité au projet du SNES pour un lycée démocratique, cest à dire à même de mettre tous les jeunes en situation de réussite scolaire. Mais ce projet donne les lignes des mesures transitoires qui permettraient de donner un coup darrêt à la réforme en cours avant de mettre en chantier le lycée que nous voulons. Ce plan daction pourrait être le suivant :
pour permettre légalité de traitement des élèves sur le territoire et cesser la mise en concurrence des lycées, des disciplines et des enseignants : revenir à un cadrage national des horaires des disciplines (dont les dédoublements), donner des règles nationales pour les cartes de formation ; pour la réussite de tous les élèves : revoir les programmes qui le nécessitent (histoire-géographie, sciences économiques et sociales, etc.), redéfinir laccompagnement personnalisé en le centrant sur les missions des enseignants et en laccrochant aux disciplines, permettre le couplage des enseignements dexploration technologique de seconde ;
pour les conditions de travail et détude de tous : donner les moyens de fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète et en groupe) ; faire passer les enseignements dexploration à 2h par semaine ; cesser dimposer des classes de tronc commun en première ;
pour mettre en place avec les élèves un véritable travail dorientation : recruter des copsy et abandonner le tutorat des élèves tel que prévu par la réforme, ainsi que les dispositifs qui amènent les enseignants à remplacer les Copsy ;
pour léquité face au baccalauréat : donner un cadre national à toutes les épreuves, notamment celles de langues vivantes.
Il faut enfin cesser dutiliser le prétexte de la réforme du lycée pour alourdir les services et le travail des enseignants : les majorations de services indues doivent cesser, la formation des enseignants de la voie technologique doit être prise sur le temps de service.
Répétons-le, ces mesures ne constituent pas le projet du SNES pour le lycée, mais leur mise en place permettrait de desserrer létau de la réforme Chatel le temps de discuter collectivement dune autre. (Bordeaux)
2.3.2 Structure du lycéeLes années lycée sont pour les adolescents un autre moment important de développement de leur personnalité. Le lycée doit se fixer pour objectif damener au baccalauréat lensemble dune génération [9]. Pour cela, il doit offrir sur tout le territoire le choix entre différents chemins clairement identifiés, dégales exigences, permettant par leur diversité de mettre tous les élèves en situation de réussite sans pour autant les enfermer dans des orientations irréversibles. La structure en voies et en séries [10] avec spécialisation progressive répond à cet impératif [11].Les années lycée sont pour les adolescents un autre moment important de développement de leur personnalité se situent à la charnière de ladolescence et de lâge adulte : cest lâge de nouveaux engagements personnels, affectifs, moraux, sociaux et politiques, ainsi que du choix dun avenir professionnel. Les savoirs et les savoirs-faire transmis au lycée doivent contribuer à préparer un jeune à ces engagements, à lui permettre de faire ses choix de manière rationnelle, en articulant ses intérêts particuliers à une prise de conscience plus universelle de la société et du monde.
Cest pourquoi nous pensons que le lycée doit se fixer
(Strasbourg)
personnalité. Les conditions de vie et dencadrement doivent préparer les élèves à lexercice de responsabilité démocratique et à lautonomie dont ils disposeront dans lenseignement supérieur. Le lycée
(Versailles)
se fixer pour objectif de pouvoir amener au baccalauréat
(Martinique)
dune génération [9]. Pour cela, lycée doit accueillir et former tous les élèves à une culture commune qui ne leur ferme aucune porte, et qui, au contraire, leur permet des poursuites détudes qualifiantes. Il est donc indispensable que le lycée ne constitue pas le lieu dune sélection et dun tri scolaires, mais quil soit bien identifié comme le moment commun dancrage des connaissances. Pour cela
(Rouen)
dune génération [9]. La diversification des voies, des séries et des spécialités reste un vecteur fondamental de la démocratisation qui doit être renforcé et étendu. Pour cela, le lycée doit offrir
Pour cela
(Aix-Marseille)
entre différents parcours chemins clairement identifiés
(Versailles)
identifiés dégales exigences, non hiérarchisés, permettant [
] irréversibles. Ces chemins amènent tous à lacquisition dune culture commune enseignée avec des moyens suffisants. La structure
(Créteil)
orientations irréversibles. La mise en place de classes passerelles doit répondre à ce souci. La structure (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le tronc commun de la réforme Châtel est à l'opposé de cette exigence et n'est qu'un outil de disparition des groupes-classes et des séries qui vise à la saturation des effectifs et à la diminution des DGH. (Lille)
Ajouter à la fin : Le SNES demande le retour à la notion de classe, plus structurante, avec des effectifs de moins de 30 élèves permettant également le travail en groupes à faible effectif, et l'abandon des troncs communs de première et de terminale. (Reims)
Ajouter à la fin : Elle doit permettre également de lutter contre une hiérarchisation des séries. (Besançon)
Ajouter à la fin : La limitation des effectifs à 30 par classe et 25 en ZEP ainsi que l'existence de dédoublements dans les disciplines générales et dans les disciplines techniques sont indispensables à la sérénité des conditions de travail et à la prise en charge rapide de la difficulté. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Le tronc commun mis en place avec la réforme Chatel ne répond pas à ces exigences. (Paris)
Ajouter à la fin : Des passerelles doivent être construites pour permettre un changement dorientation. (Bordeaux)
Ajout :
HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-contributions-forum.html"Refonder la voie technologique : une nécessité
La voie technologique a contribué depuis longtemps à la démocratisation du système éducatif. Aujourdhui, elle forme un quart des bacheliers, issus de milieux socioprofessionnels à limage du pays ; elle leur permet de sinsérer dans un parcours de formation qui se prolonge le plus souvent par des études supérieures, professionnelles courtes essentiellement (BTS, DUT, formations sanitaires et sociales...), et pour beaucoup au-delà. Cette réussite naurait pas été possible sans lexistence de cette voie, complémentaire des voies générales et professionnelles. Cest pourquoi le SNES demeure opposé à la disparition programmée de la voie technologique ou à sa fusion rampante dans les voies générales et professionnelles.
Cest grâce à une pédagogie organisée autour de travaux pratiques et travaux dirigés, en groupes à effectifs restreints, que les enseignants de ces séries ont pu faire réussir leurs élèves. La mise en uvre de démarches ancrées dans le réel partant dune activité de conception et de production, danalyses en laboratoire ou détudes des phénomènes et des publics dans le domaine sanitaire et social, permet aux jeunes dappréhender la cohérence globale de leur formation et dacquérir des connaissances théoriques.
Afin de favoriser et de valoriser lorientation vers la voie technologique, il est indispensable de mettre en place une première découverte en classe de seconde. Pour être crédibles, de vrais enseignements de découverte doivent être associés à un volume horaire minimum de 3h hebdomadaires en demi-groupes, avec la possibilité pour les élèves de cumuler deux enseignements. La mise en place de ces enseignements ne serait pas assortie dun travail supplémentaire à la maison pour les élèves, la découverte des disciplines technologiques étant centrée autour dun travail pratique en classe.
Il est donc urgent de reconstruire une voie technologique qui : sappuie sur des champs technologiques pertinents, adossés aux secteurs de lactivité économique et sociale ; tire profit denseignements technologiques et denseignements généraux dont les programmes sont construits en cohérence ; permette de répondre à lenjeu de ré-industrialisation de la France (Grenoble)
La Seconde générale et technologique doit être une classe de détermination [12] conçue comme une ouverture vers le cycle terminal et non comme une super-Troisième. Si les élèves poursuivent certaines disciplines du collège, les champs nouveaux [13] (technologique, économique et social) ou abordés de manière nouvelle (artistique) doivent occuper une part conséquente de lhoraire [14]. Les programmes doivent être conçus de façon à ce que laugmentation du temps de cours pour les élèves ne se traduise pas en travail personnel supplémentaire au domicile. Si les élèves poursuivent certaines disciplines du collège, les champs nouveaux [13] (technologique, économique et social) ou abordés de manière nouvelle (artistique) doivent occuper une part conséquente de lhoraire [14]. Les programmes doivent être conçus de façon à ce que laugmentation du temps de cours pour les élèves ne se traduise pas en travail personnel supplémentaire au domicile. Les enseignements en classe de seconde ( qu'ils soient dans le tronc commun ou dans un parcours d'options) doivent s'organiser autour d'un horaire conséquent : au minimum 2 heures élève par semaine en y intégrant des dédoublements. (Reims)
cycle terminal et non comme une super-Troisième. Si les élèves poursuivent certaines disciplines du collège, Les champs nouveaux [13] [
] doivent occuper une part conséquente de lhoraire recevoir un horaire suffisant afin de donner du sens à la matière. [14]. Les programmes
(Limoges)
champs nouveaux [13] [technologique (tertiaire, industriel , santé et social, de laboratoire, arts appliqués et design) économique et social] ou abordés [
]de lhoraire [14]. Les programmes, les grilles horaires et les dédoublement prévus doivent être conçus
(Strasbourg)
de manière nouvelle (artistique) doivent occuper une part conséquente de lhoraire [14]. Ces horaires doivent être hebdomadaires à l'encontre de toute semestrialisation ou annualisation. Les programmes et les horaires des élèves (notamment grâce au travail en groupes) doivent être conçus
(Lille)
une part conséquente significative de lhoraire [ HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-rapport-preparatoires.html" \l "nb14" \o "Là se situe le débat : quelle part aux disciplines déjà connues des élèves ? (...)" 14]. Les programmes doivent être conçus de façon à ce que laugmentation du temps de cours pour les élèves ne se traduise pas en travail personnel supplémentaire au domicile. (Versailles)
part conséquente de lhoraire, et être laissés au choix de lélève en fonction de ses projets. Les programmes (Toulouse)
part conséquente de lhoraire [14] et être valorisés au même totre que les autres disciplines. Les programmes (Dijon)
lhoraire [14]. Afin de valoriser lorientation vers la voie technologique, il est indispensable de mettre en place une première découverte en classe de seconde. Pour être crédibles, de vrais enseignements de découverte technologiques doivent être associés à un volume horaire minimum de 3h hebdomadaires en demi-groupes, avec la possibilité pour les élèves de cumuler deux enseignements. La mise en place de ces enseignements ne serait pas assortie dun travail supplémentaire à la maison pour les élèves, la découverte des disciplines technologiques étant centrée autour dun travail pratique en classe. Les programmes
(Créteil)
du temps de cours pour les élèves ne se traduise pas en travail personnel supplémentaire au domicile. dactivité en classe conduise à une diminution du travail personnel au domicile. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Tout enseignement, en particulier les enseignements dexploration, doivent être rattachés à des disciplines et donc être dispensés par des enseignants des ces disciplines.
Le SNES soppose à toute forme de bivalence. (Lyon)
Ajouter à la fin :
Tout enseignement, en particulier les enseignements de STI, doivent être rattachés à des disciplines et donc être dispensés par des enseignants des ces disciplines. Le SNES soppose à toute forme de bivalence et de polyvalence. (Clermont)
Ajouter à la fin :
Les élèves doivent pouvoir choisir deux enseignements de découverte à caractère technologique, dans un même champ, dune durée de trois heures, en demi-groupes ; la découverte des disciplines technologiques étant centrée autour de pratiques en classe, la charge de travail des élèves ne serait pas augmentée. Un second enseignement à caractère tertiaire doit être créé.
Proposition d'étude d'un EDE à caractère économique unique associant les deux enseignements d'exploration SES et PFEG. (Caen)
Ajouter à la fin : De même les enseignements artistiques en seconde, qui préparent aux filières littéraires à options, doivent avoir un horaire minimum de 3h hebdomadaire en effectifs limités avec les moyens budgétaires nécessaires pour leur mise en place (heures postes, rétribution des intervenants
) (Créteil)
Les séries du cycle terminal doivent être clairement identifiées et conçues en lien avec leurs débouchés dans lenseignement supérieur, et aussi en lien avec linsertion professionnelle pour les bacs pro : choisir une série, cest approfondir certains enseignements, et renoncer à dautres. Lhoraire des disciplines de spécialité doit augmenter de la Première à la Terminale. Les disciplines nouvelles pour les élèves [15] doivent être introduites dès la Première, afin de permettre lappropriation sur lensemble du cycle terminal. Les horaires et conditions denseignement doivent rester nationaux de façon à assurer légalité de traitement. Les conditions de vie et dencadrement doivent préparer les élèves à lexercice de responsabilité démocratique et à lautonomie dont ils disposeront dans lenseignement supérieur. Les séries du cycle terminal et loffre denseignement artistique généralisée à lensemble des lycées . Les horaires et conditions denseignement doivent rester redevenir nationaux
(Martinique)
en lien avec leurs débouchés l'orientation dans lenseignement
(Reims)
enseignements, et renoncer à en alléger dautres. Lhoraire
(Créteil)
enseignements, et renoncer à dautres. Laccès aux BTS doit être conservé pour les séries technologiques, qui peuvent aussi opter pour des cycles longs. Lidentité des séries implique que lhoraire
(Versailles)
renoncer à dautres. Elles doivent être conçues pour développer une culture commune en préservant la spécificité de chaque série. Le tronc commun actuel ne correspond pas à ces exigences. Lhoraire des disciplines
(Besançon)
dès la Première, afin de den permettre
(Versailles)
approfondir certains enseignements, et renoncer à dautres. Lhoraire
(Dijon)
Lhoraire des disciplines de spécialité enseignements spécifiques doit augmenter de la Première à la Terminale. Les disciplines nouvelles pour les élèves doivent être introduites dès la première afin de permettre l'appropriation sur l'ensemble du cycle terminal. La philosophie doit être introduite sur une base hebdomadaire en classe de première de la série littéraire. Les horaires
(Reims)
Les disciplines nouvelles enseignements nouveaux pour les élèves [ HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-rapport-preparatoires.html"15]
(Paris)
dès la Première, en particulier l'initiation à la philosophie dans chacune des séries afin de permettre
(Nantes)
cycle terminal. Pour cette raison, linstauration de nombreuses classes regroupant des séries différentes (L/ES
) est incohérente. Les horaires
(Limoges)
Les horaires et conditions denseignement (groupes, dédoublements...) doivent rester
(Lille)
Les horaires et conditions denseignement doivent redevenir rester nationaux (Toulouse)
Les horaires et conditions denseignement doivent rester nationaux dont les dédoublements doivent être définis nationalement de façon
(Dijon)
légalité de traitement entre tous les élèves. (Reims)
légalité de traitement. Les horaires disciplinaires doivent rester définis sur une base hebdomadaire : le SNES refuse la semestrialisation et lannualisation. (Versailles)
Les conditions de vie et dencadrement L'exercice des droits lycéens, l'apprentissage progressif d'une certaine autonomie scolaire doivent préparer
(Lille)
Les conditions de vie et dencadrement doivent préparer les élèves à lexercice de responsabilité démocratique et à lautonomie dont ils disposeront dans lenseignement supérieur. (Reims, Versailles)
Les grilles horaires et les conditions de leur application doivent redevenir nationales, être respectées dans la gestion rectorale des moyens, y compris pour l'attribution de l'enveloppe des horaires à effectif réduit qui doit se gérer sans condition de seuil. (Reims)
Ajouter à la fin :
Les AED surveillants doivent être prioritairement des étudiants pour que les lycéens puissent bénéficier à la fois dun lien et dune lecture de la réalité de lenseignement supérieur. Le suivi des élèves sera dautant plus efficace quil y aura un CPE recruté pour 250 élèves. La dimension démocratique devra faire lobjet dapprentissages dans le cadre de la maison des lycéens où les projets sur laménagement de la vie scolaire et les actions de solidarité seront prioritairement développés. (Lyon)
Ajouter à la fin : La voie technologique, qui a été un outil essentiel de la démocratisation du lycée et un efficace levier dinsertion professionnelle, ressort profondément dénaturée de la Réforme Chatel, au point que sa survie même est en jeu. Dans les filières industrielles STI et STL, la création dun enseignement transversal mettant à mal les champs technologiques actuels a désorienté élèves et professeurs, au demeurant formés dans la plus grande improvisation.
Linsuffisance de mises en situation de cet enseignement risque de dissuader un certain nombre délèves de venir dans cette voie et ne peut que remettre en cause leur accès à des qualifications supérieures.
Il est donc indispensable et urgent de rendre à la voie technologique son attractivité en sappuyant sur des domaines technologiques pertinents correspondant aux domaines de lactivité industrielle et sur un enseignement en groupes restreints centré pour une bonne partie sur des réalités concrètes.
Les séries STG risquent dêtre confrontées aux mêmes difficultés à la rentrée 2012. (Limoges)
Ajouter à la fin : Des moyens doivent être alloués aux lycées pour leur permettre douvrir des options facultatives (Créteil)
Si la voie générale conduit a priori vers les formations supérieures longues, la voie technologique doit conduire principalement vers des formations supérieures professionnelles courtes qui doivent conserver leur double finalité : insertion professionnelle et poursuites détudes. Les BTS doivent rester spécialisés et tournés vers laccès à lemploi, ce qui nest pas contradictoire avec des poursuites détudes ultérieures, quil faut amplifier. Les classes préparatoires doivent tenir compte de lévolution du lycée (structure et programmes). Elles doivent accueillir davantage de jeunes de milieu populaire [16], ce qui passe par la consolidation des classes de proximité existantes. Le SNES demande lharmonisation sur le territoire des conditions denseignement (effectifs par classe, options, filières). Il sinterroge sur les classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité, en particulier celles qui ne correspondent à aucune innovation pédagogique.
supérieures longues, la voie technologique doit conduire principalement vers des formations supérieures professionnelles courtes qui doivent conserver leur double finalité : insertion professionnelle et poursuites détudes.
la voie technologique a contribué depuis longtemps à la démocratisation du système éducatif. Aujourdhui, elle forme un quart des bacheliers, issus de milieux socio-professionnels à limage du pays ; elle leur permet de sinsérer dans un parcours de formation qui se prolonge le plus souvent par des études supérieures, professionnelles courtes essentiellement (BTS, DUT, formations sanitaires et sociales...), et pour beaucoup au-delà. Cette réussite naurait pas été possible sans lexistence de cette voie, complémentaire des voies générales et professionnelles. Cest pourquoi le SNES demeure opposé à la disparition programmée de la voie technologique ou à sa fusion rampante dans la voie générale.
Cest grâce à une pédagogie organisée autour de travaux pratiques et travaux dirigés, en groupes à effectifs restreints, que les enseignants de ces séries ont pu faire réussir leurs élèves. La mise en uvre de démarches ancrées dans le réel partant dune activité de conception et de production, danalyses en laboratoire ou détudes des phénomènes et des publics dans le domaine sanitaire et social, permet aux jeunes dappréhender la cohérence globale de leur formation et dacquérir des connaissances théoriques.
Afin de favoriser et de valoriser lorientation vers la voie technologique, il est indispensable de mettre en place une première découverte en classe de seconde. Pour être crédibles, de vrais enseignements de découverte doivent être associés à un volume horaire minimum de 3h hebdomadaires en demi-groupes, avec la possibilité pour les élèves de cumuler deux enseignements. La mise en place de ces enseignements ne serait pas assortie dun travail supplémentaire à la maison pour les élèves, la découverte des disciplines technologiques étant centrée autour dun travail pratique en classe.
Il est donc urgent de reconstruire une voie technologique qui :
sappuie sur des champs technologiques pertinents, adossés aux secteurs de lactivité économique et sociale ;
tire profit denseignements technologiques et denseignements généraux dont les programmes sont construits en cohérence ;
permette de répondre à lenjeu de réindustrialisation de la France.
La profession demandait une réforme de la voie technologique industrielle pour répondre aux évolutions, aux nouveaux besoins dans lindustrie et redonner un attrait à cette série qui a permis à tant délèves de classes moyennes et défavorisées de réussir un baccalauréat débouchant sur une poursuite détudes.
Depuis 10 ans, la baisse des effectifs (- 30 %), le refus dune réforme ambitieuse et la RGPP ont entraîné la suppression de nombreux postes denseignants de STI. Les départs à la retraite nont pas été remplacés et depuis 2004, aucun recrutement en STI. Un nombre important de profs ont, soit changé dorientation professionnelle, soit envisagé une reconversion contrainte en technologie collège. Les dispositifs de reconversion ont été réservés à un petit nombre, sans véritables alternatives. De plus, peu denseignants ont eu accès à la formation en STI2D : le nombre de places étant insuffisant, les corps dinspection ont procédé à une désignation arbitraire et discriminatoire en labsence de critères clairs et prédéfinis. En ont été exclus les enseignants "trop proches" de la retraite, la plupart des TZR et les enseignants de STS sur poste non spécifique.
Beaucoup dentre eux sont dans lexpectative sur leur avenir professionnel : la réforme est inadaptée aux élèves et aux exigences dune véritable formation technologique. Elle ne permettra pas une augmentation du nombre délèves dans cette filière qui aurait nécessité la réouverture de CAPET spécialisés.
Pour les personnels en charge des élèves, la situation se tend : en pré-bac, une charge de travail importante est demandée. Les besoins en formation sont importants : passer de spécialiste dune matière technologique à professeur expert dans tous les domaines technologiques demande du temps et nie les compétences préalables acquises. Les objectifs de cette réforme ne sont toujours pas clairs : baccalauréat pour une poursuite détudes courtes ou longues ? La filière doit-elle garder un ancrage sur la production de biens, sur la maintenance ..., la réalisation ou se généraliser tel un bac S option SI ? Sans choix clair, la voie technologique est en danger de décrépitude ou de disparition. (Bordeaux)
la voie technologique doit conduire principalement vers des formations supérieures professionnelles courtes qui doivent conserver leur conserve sa double finalité
(Reims)
poursuites détudes quil faut amplifier et favoriser. Les formations en BTS si elles doivent rester spécialisées et tournées vers laccès à lemploi doivent être soustraites à linfluence quasi exclusive des milieux économiques dans la définition de leurs contenus qui conduit actuellement à des rénovations de plus en plus fréquentes. Elles doivent en outre être mieux articulées par rapport aux formations en I.U.T de champs technologiques identiques. Comme ces dernières les BTS doivent pouvoir assurer une poursuite détudes notamment en licence professionnelle. Les classes préparatoires [
] innovation pédagogique.
Le SNES réaffirme son attachement à limplantation des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au sein des lycées. Structures et programmes des CPGE doivent tenir compte de lévolution du lycée. Les CPGE doivent accueillir davantage de jeunes de milieu populaire, ce qui passe par la consolidation des classes de proximité existantes et le développement dinternats adaptés. Il sinterroge sur les classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité, en particulier celles ne proposant aucune innovation pédagogique tout en engendrant une concurrence inutile. Le SNES considère que CPGE et 1ers cycles des Universités doivent disposer de moyens comparables leur permettant datteindre leurs propres objectifs. Le Snes demande quaucune CP mixte ne soit mise ne concurrence avec des CPGE existantes, quelle contribuerait à fragiliser, voire à faire disparaître. (Strasbourg)
et poursuites détudes. Le BTS doit rester un examen terminal, national et anonyme et
(Paris)
Les BTS doivent rester spécialisés et tournés vers laccès à lemploi, ce qui nest pas contradictoire avec des poursuites détudes ultérieures, quil faut amplifier. Les formations en Bts, si elles doivent rester spécialisées et tournées vers lemploi, doivent être soustraites à linfluence quasi exclusive des milieux économiques dans la définition de leurs contenus, qui conduit actuellement à des rénovations de plus en plus fréquentes. Elles doivent en outre être mieux articulées par rapport aux formations en IUT de champs technologiques identiques. Comme ces dernières, les Bts doivent pouvoir assurer une poursuite détudes notamment en licence professionnelle. (Grenoble)
quil faut amplifier. Face à l'échec en BTS de trop nombreux bacheliers professionnels 4 ans et à l'arrivée prochaine de bacheliers 3 ans dans ces formations, la création de classes d'adaptation pré-BTS doit être envisagée de nouveau, notamment dans les spécialités qui nécessitent des pré-requis scientifiques et culturels conséquents. Les classes préparatoires
(Caen)
quil faut amplifier. Ils doivent assurer une poursuite détude notamment en licence professionnelle. Les classes préparatoires
(Nice)
amplifier. Le SNES défend le maintien et le développement de sections de BTS de proximité au sein des lycées publics. Les classes
(Créteil)
Les classes préparatoires [
] innovation pédagogique Les classes préparatoires doivent tenir compte de lévolution du lycée( structure et Programmes). Le SNES demande lharmonisation sur le territoire des conditions denseignement ( effectifs par classe, options, filières). Le SNES dénonce les classes préparatoires mixtes implantées conjointement à luniversité et au lycée, dispositifs qui prétendent favoriser louverture sociale mais qui en réalité fourvoient les élèves dans des parcours atypiques en les détournant des parcours classiques ayant fait leurs preuves. Pire, dans certaines académies, elles servent de prétexte à la fermeture de classes préparatoires dans des villes moyennes. Luniversité na pas vocation à développer des voies sélectives. Les CPGE doivent accueillir davantage de jeunes de milieu populaire ce qui passe par la consolidation des classes de proximité existantes, en introduisant une dose de sectorisation dans la procédure APB, en acceptant que ces prépas fonctionnent avec des effectifs réduits et en renforçant celles qui accueillent des bacheliers technologiques. Il importe de poursuivre cette orientation qui a toujours été soutenue par le SNES. Elle participe de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, en permettant à de nombreux jeunes issus des classes moyennes et défavorisées daccéder au niveau Master. (Paris)
proximité existantes alors que dans notre académie les suppressions de postes et les fermetures de classes les touchent également fortement. Le SNES demande
(Lille)
Le SNES demande lharmonisation sur le territoire des conditions denseignement (effectifs par classe, options, filières). Il sinterroge sur les classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité, en particulier celles qui ne correspondent à aucune innovation pédagogique. Les classes préparatoires mixtes implantées à l'université sont de toutes évidence le prélude à la disparition des CPGE en lycée. (Poitiers)
, filières). il soppose à la fermeture des CPGE en régions et milite pour que leur accès soit facilité (internats etc.). Il sinterroge sur Il réaffirme son opposition aux les classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité ; en particulier celles qui ne correspondent à aucune innovation pédagogique. Il ne saurait y avoir de CPGE estampillées par une université. Loffre de formation doit sinscrire dans la continuité du service public
(Versailles)
Il sinterroge sur les sinquiète de limplantation de classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité, en particulier celles qui ne correspondent à aucune innovation pédagogique, et des risques de déréglementation qui laccompagnent. (Limoges)
Il sinterroge sur les classes préparatoires mixtes implantées à lUniversité, en particulier celles qui ne correspondent à aucune innovation pédagogique. (Créteil)
Ajouter à la fin :
Il condamne l'ouverture de CPGE sans qu'une réflexion n'ait été menée au niveau global concernant les CPGE en lycée et en université:complémentarité ou concurrence, but et intérêt de l'ouverture en université, avenir des CPGE en lycée ... (Lille)
Ajouter à la fin : Les formations initiales post-bac dans les STS et DUT (mais aussi à luniversité et dans les écoles dingénieurs) se voient aujourdhui concurrencées par des formations par apprentissage. Il nous faut très fermement dénoncer limposture que constitue la promotion de ces formations.
- Ces formations napportent pas de solutions nouvelles pour les jeunes en termes de qualifications alors que les formations initiales actuelles donnent toute satisfaction
- En sappuyant sur lintroduction dévaluations en cours de formation faites localement, elles conduisent à la dévalorisation des diplômes ce qui nest bon ni pour les jeunes, ni pour les entreprises
- Ces formations conduisent à privilégier des « étudiants-apprentis » par rapport à des étudiants de la formation initiale en leur assurant un revenu, un « capital cotisations sociales », une pré-embauche, sur des bases injustes (quelle est la qualité requise pour lobtention dun contrat dapprentissage si ce nest celle dêtre recommandé ?)
- Ces formations permettent de faire passer sur fonds publics une partie de la charge de linsertion dans lentreprise et de mettre en uvre de fait ce que contenaient en terme dobjectifs, les CPE (Contrat Première Embauche) (Montpellier)
Le lycée doit souvrir davantage notamment en accueillant des manifestations culturelles et de formation. Les adultes doivent pouvoir y trouver des solutions à leur demande de formation continue dans le cadre du service public dans des GRETA relancés.Le lycée doit souvrir davantage notamment en accueillant des manifestations culturelles et de formation. Les adultes doivent pouvoir y trouver des solutions à leur demande de formation continue dans le cadre du service public dans des GRETA relancés.
A la demande des enseignants et dans le cadre pédagogique de la classe, le lycée peut s'ouvrir vers les entreprises. Au sein de l'établissement, l'enseignant doit rester le seul référent apte à intégrer ces découvertes. Toute action imposée sous prétexte d'esprit d'entreprise doit être proscrite.
La formation continue des adultes dans le cadre du service public des GRETA doit être relancée et promue au sein des lycées pour répondre aux besoins en formation des adultes.
De plus , l'ouverture culturelle des lycées ne doit pas servir d'alibi aux Régions pour tenter d'utiliser les locaux ( notamment les locaux laissés inoccupés suite aux suppressions massives de postes et de sections ) totalement en-dehors du temps scolaire et essentiellement à des fins politiciennes ou mercantiles notamment. (Lille)
Le lycée doit souvrir davantage notamment en accueillant des manifestations culturelles et de formation. (Bordeaux, Versailles)
Le lycée doit être en mesure de satisfaire le droit à la formation continue des adultes Les adultes doivent pouvoir y trouver des solutions à leur demande de formation continue dans le cadre du service public, dans des GRETA relancés. (Versailles)
Le lycée doit pouvoir souvrir
(Dijon)
Ajouter à la fin : de léducation et des GRETA. (Reims)
Ajouter à la fin : de taille humaine. (Amiens)
Ajouter à la fin : Pour la réussite dune éventuelle mixité des publics, (formation initiale, formation cotinue, apprentissage) que lon peut accepter conjoncturellement en préservant le groupe-classe, on ne peut en aucune façon mettre les enseignants dans des situations pédagogiques ingérables. (Montpellier)
2.3.3 Contenus au lycéeLes différentes disciplines des lycées généraux et technologiques doivent permettre à chaque élève de construire une appréhension globale du monde qui lentoure et des controverses qui le traversent [17], de développer ses connaissances, son esprit critique et son pouvoir dagir. Pour cela, les programmes doivent être construits en cohérence au sein de chaque série, afin de permettre aux enseignants des différentes disciplines de croiser les regards sur des objets détude partagés. Ainsi lensemble des jeunes semparera-t-il de la culture commune quels que soient les parcours empruntés. Pour cela, les programmes doivent être construits en cohérence au sein de chaque série, afin de permettre aux enseignants des différentes disciplines de croiser les regards sur des objets détude partagés. dans la mesure du possible, les programmes chercheront à permettre aux enseignants des différentes disciplines de croiser les regards sur des objets détude partagés en lien avec les programmes et dans la continuité du collège, un temps doit être réservé aux apprentissages informationnels. Le professeur documentaliste, en charge de cet enseignement, sappuie sur les collaborations avec les professeurs des disciplines volontaires et sur les dispositifs interdisciplinaires. Ainsi lensemble
(Montpellier)
Les différentes disciplines
doivent permettre daccueillir lensemble des élèves dans le but dacquérir une culture commune, de construire une appréhension
le pouvoir dagir nécessaires à lexercice de sa citoyenneté pleine et entière. Pour cela, les programmes
chaque série, (ce qui implique des groupes classe respectant ces séries) afin de permettre
empruntés. (Toulouse)
objets détude partagés. En lien avec les programmes et dans la continuité du collège, un temps doit être réservé aux apprentissages informationnels. Le professeur documentaliste, en charge de cet enseignement, s'appuie sur les collaborations avec les professeurs de disciplines et sur les dispositifs interdisciplinaires. Ainsi lensemble
(Lyon)
objets détude partagés. En lien avec les programmes et dans la continuité du collège, un temps doit être réservé aux apprentissages informationnels. Le professeur documentaliste, en charge de cet enseignement, s'appuie sur les collaborations avec les professeurs de disciplines et sur les dispositifs interdisciplinaires. Ainsi lensemble
(Nantes)
objets détude partagés. sans pour autant renoncer à lélargissement et/ou à lapprofondissement à lintérieur dune discipline. Ainsi lensemble des jeunes semparera-t-il de la culture commune quels que soient les parcours empruntés. afin de permettre à lensemble des élèves de semparer de la culture commune quels que soient les parcours empruntés. (Versailles)
Ajouter à la fin :
La féminisation des programmes doit être une priorité pour permettre d'uvrer à une égalité réelle, qui casse les déterminismes sexuels dans les établissements scolaires. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Les remarques formulées précédemment sur linformation-documentation sont aussi valables pour le lycée. (Amiens)
En particulier, le SNES demande un travail approfondi sur les disciplines technologiques, sur leur place, leurs contenus et les démarches pédagogiques spécifiques en Seconde, et dans les séries technologiques ou générales. En particulier, le SNES demande un travail approfondi sur les disciplines technologiques, sur leur place, leurs contenus et les démarches pédagogiques spécifiques en Seconde, et dans les séries technologiques ou générales. (Strasbourg, Nancy-Metz, Grenoble)
Ajouter à la fin : Dans la classe de seconde, le SNES doit exiger des enseignements technologiques dune durée de 3h00 hebdomadaire mais ne demandant pas de travail en dehors du cours, notamment pour les STL.
De plus, il est indispensable de créer un véritable enseignement de technologie à caractère tertiaire en classe de seconde.
Par ailleurs, le SNES doit continuer à se battre pour une meilleure prise en compte des SES dans la culture commune réclamant 3h00 hebdomadaire en classe de 2nde, exigeant des programmes et une évaluation refondus en concertation avec les enseignants pour le respect de la laïcité refusant de céder aux pressions idéologiques.
Enfin, concernant les langues vivantes, le SNES doit conforter ses mandats et les élargir sur les sections bilangues et européennes, demander labrogation des nouvelles épreuves du BAC qui consacrent lorganisation locale, la surcharge de travail pour les collègues, et linégalité de traitement des candidats. Les épreuves de langue doivent être repensées dans le cadre dun baccalauréat national pleinement réaffirmé. (Lyon)
Ajouter à la fin : La qualité des formations technologiques industrielles doit être maintenue ; les élèves doivent pouvoir se forger, dans des domaines correspondant à de grands champs de l'activité industrielle, une culture qui leur permette d'aborder avec succès des BTS et DUT exigeants, centrés sur des champs de compétences correspondant à des activités professionnelles de technicien supérieur. Dans chaque domaine, le processus industriel doit être étudié dans sa globalité: étude, conception, fabrication, commercialisation, maintenance, recyclage. Pour cela les enseignements technologiques et de sciences physiques doivent être découpés en disciplines correspondant aux spécialités technologiques universitaires de recrutement des enseignants. Le recrutement d'enseignants de spécialité multi-disciplinaire, comme le prévoit le ministère pour les futurs CAPET et agrégation STI ce qui conduirait à une dilution des compétences est inacceptable en cycle terminal et plus encore en pensant aux BTS. Pour les mêmes raisons, le maintien de la physique appliquée en tant que discipline est nécessaire. (Caen)
Ajouter à la fin : Les séries technologiques ont un rôle moteur dans la démocratisation. Les disciplines technologiques sont un moyen de faire réussir tous les élèves. (Besançon)
Ajouter à la fin : Les formations technologiques industrielles doivent nécessairement se construire en relation avec les champs de lactivité économique au niveau national. Dans le cadre de la réforme du lycée, les formations STI ont été complètement déstructurées, les spécialités ne correspondant ni à des disciplines technologiques ni à des champs de métiers. Or, il est urgent de concevoir les formations industrielles menant au baccalauréat en fonction des activités industrielles en lien avec une politique nationale de re-développement industriel. Le SNES propose de les organiser autour de champs dactivités modernes et dynamiques avec des enseignants qui interviendraient en équipe pour couvrir lintégralité du champ dactivité, en traitant dans chaque série lensemble du processus industriel (étude, conception, fabrication, commercialisation maintenance, recyclage, expérimentation). Il sagit de donner aux élèves une culture technique de haut niveau pour assurer une poursuite détude après le baccalauréat dans les meilleures conditions possibles. (Rouen)
Ajouter à la fin : Le rééquilibrage des séries et l'effectivité de la première spécialisation dans le second cycle du lycée pourraient en théorie conduire à interrompre l'étude de certaines disciplines en fin de Première et à redéfinir les programmes et les rythmes d'apprentissage. Cependant la réforme du lycée a opéré ce changement de manière brutale, sans réflexion sur les conséquences et en adaptant les programmes de manière inacceptable.
En particulier l'arrêt des mathématiques en fin de Seconde pour les élèves préparant un bac L accentuera radicalement le désintérêt actuel pour la série L et son affaiblissement. L'arrêt complet d'une discipline centrale de la formation depuis le collège ne doit pas intervenir avant la Terminale. Les Première L doivent étudier les mathématiques et l'accès à un enseignement de mathématique en Terminale L doit être ouvert largement.
La suppression de l'histoire-géographie s'est faite sans aucun débat sur le statut de cette discipline dans la scolarité et s'est traduite par la rédaction d'un programme de Première rejeté massivement par la profession. La situation est aujourd'hui intenable. La spécialisation et le rééquilibrage des séries ne peut pas se faire par la simple soustraction d'une discipline. Dans l'immédiat et en attendant l'ouverture d'une véritable concertation sur les finalités et les contenus d'enseignement du lycée il faut rétablir l'enseignement de l'histoire-géographie en Terminale S. Les langues vivantes ont été sacrifiées sur l'autel des réformes du lycée général et technologique. Les horaires élèves et professeurs ont diminué, sauf en L. La langue de spécialité a été supprimée en ES alors qu'elle participait de la réussite des élèves. Le SNES affirme que trois heures élèves sont une base minimale pour un apprentissage efficace des langues et culture étrangère, pour une ouverture citoyenne et responsable sur le monde. Ces apprentissages doivent être faits avec des effectifs réduits et dans une construction collective des savoirs qui rompe avec les approches individualisantes et culpabilisantes des compétences. De plus, le SNES demande une refonte des programmes et des épreuves de langues vivantes au baccalauréat, qui avec le CCF aujourd'hui met à mal le caractère national du diplôme. De même, il est nécessaire de remettre la carte des langues à plat (offres, implantations, etc.) afin que le Service Public puisse proposer une offre diversifiée et enrichissante. Les implantations de DNL, de sections européennes et internationales doivent être discutées dans la transparence et dans le respect de la réglementation. Dans ces sections, nous refusons de faire passer les certifications aux élèves. Celles-ci sont une aberration pédagogique, une forme d'externalisation, elles livrent au privé les moyens nécessaires pour un Service Public au bénéfice de tous, et accentuent la déréglementation en ne rémunérant pas les collègues tout en alourdissant leur charge de travail. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Il demande que loffre denseignements artistiques soit considérablement développée. (Clermont)
Ajouter à la fin : Il rappelle que la voie technologique est un des moyens de démocratisation de léducation. Elle mène un nombre élevé délèves au baccalauréat. Ils trouvent dans les matières spécifiques introduites dès la seconde ou en première des voies de réussite. Les BTS doivent rester un débouché privilégié pour ces formations, sans fermer laccès aux études plus longues. Quant aux séries technologiques industrielles, elles satisfont les élèves dont la démarche dapprentissage passe par une réalisation concrète pour appréhender les notions. À un moment où il est question de réindustrialisation, ces filières doivent être sauvegardées. (Versailles)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ?Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ? (Lyon, Besançon, Strasbourg, Aix-Marseille, Limoges, Nice, Créteil)
Les séries doivent être rééquilibrées et permettre une première spécialisation sans toutefois nier le caractère général du lycée. Ce rééquilibrage ne peut passer par la suppression pure et simple dune discipline, à linstar de lhistoire-géographie en Terminale S et des mathématiques en Première L, effacées des enseignements obligatoires. Une telle démarche ne peut que fragiliser particulièrement cette dernière série. (Limoges)
Il convient en premier lieu de redéfinir ce que doit être un enseignement technologique et ce qui le distingue de lenseignement dune discipline générale (exemples : le droit enseigné en STMG est-il une discipline par essence technologique ou bien se transforme-t-il en discipline générale lorsquil apparaît sous la dénomination « Droit et grands enjeux du monde contemporain » en terminale L ? En quoi lenseignement dexploration « Principes fondamentaux de léconomie-gestion est-il un enseignement dexploration « technologique » à lopposé de lenseignement dexploration « Sciences économiques et sociales » qui lui est retenu comme enseignement dexploration général?), ce que doit être une voie technologique et ce qui la distingue dune voie générale. A cet égard le SNES rejette notamment les orientations prises par la réforme mise en place dans la filière STI, transformée en STI2D qui crée des spécialités aux intitulés illisibles, ne relevant pas de champs technologiques identifiables par les élèves, aux objectifs pédagogiques flous et aux préconisations en matière de pratiques pédagogiques frustrantes pour les élèves motivés et profilés pour les intégrer. Le recul réel dans toutes les séries technologiques rénovées (STI2D, STMG, ST2S, STL, ST2A) des temps de mise en application concrète par les élèves des champs technologiques étudiés au profit détudes systémiques simulées ne permet pas de prendre en compte la diversité des élèves en matière dapprentissage et de réussite, leurs goûts et leurs appétits.
Il convient en second lieu de déterminer le contenu de cet enseignement commun reçu par tous les élèves jusquen première : ne doit-il contenir que des matières dites « générales » ou bien des matières étiquetées comme « technologiques » ne devraient-elles pas en faire partie ? Quelle doit être la part des enseignements communs de première ne devant pas être poursuivis en classe de terminale ?Quelle doit être la part des enseignements préparant la spécialisation de terminale devant être abordés en classe de première ? A lintérieur de la voie générale la logique des séries est-elle encore la plus pertinente ?
Le Snes revendique pour toutes les séries denseignement un programme disciplinaire de tronc commun, complet et cohérent. Si les modalités de cet enseignement doivent pouvoir être modulées en fonction de la série, lunité dune culture commune ne doit pas être sacrifiée à une spécialisation qui dissimule des artifices comptables (Strasbourg)
En particulier, le SNES demande un travail approfondi sur les disciplines technologiques, leurs contenus et les démarches pédagogiques spécifiques. Le renforcement du secteur industriel, doit être porté par une place renforcée des disciplines technologiques. Afin de transmettre une culture humaniste et scientifique à lensemble des lycéens et déviter des ruptures avec les formations post-bac ou certains concours, les enseignements des disciplines générales (notamment Histoire géographie en S et mathématiques en L) doivent être poursuivis sur lensemble du cycle terminal avec des contenus et des horaires adaptés à la série concernée. (Nancy-Metz)
En létat, le SNES ne peut que condamner les horaires et les programmes mis en place avec la réforme, par exemple la disparition de lhistoire-géographie obligatoire en TS et de son évaluation terminale, qui ne permettent ni une vraie déhiérarchisation des séries, voire aggravent les inégalités entre établissement, ni une formation ambitieuse par ses contenus et méthodes. (Paris)
Lhistoire géographie doit être enseignée de manière obligatoire jusquen terminale en réservant les méthodes proprement universitaires aux ES et L. En série S, il faut rétablir lenseignement dès la rentrée 2012. De plus, les élèves des séries littéraires doivent pouvoir suivre partout un enseignement de mathématiques dès la première. (Nice)
Il faut réfléchir à un enseignement dinformatique en tant que tel. La seule validation dacquisitions extérieures au lycée ne peut être suffisante (b2i). (Créteil)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent doivent poursuivre les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série. ? A fortiori quand la réforme a fait disparaître des heures disciplinaires, le SNES exige leur rétablissement : en matières scientifiques en S, en littérature (deux heures ) en TL, option SES en 1ère ES, etc. ainsi que celui des enseignements de spécialité, tant en première quen terminale. (Versailles)
Concernant En ce qui concerne les disciplines générales, il faut proposer, [
] leur série ? Toutefois, outre la question des programmes, celle de léquilibre des séries au lycée général et les moyens dy parvenir reste posée.
La construction des disciplines technologiques doit être respectueuse des champs professionnels, permettant les mises en oeuvre. (Amiens)
Concernant les disciplines générales, la féminisation des programmes doit être une priorité pour permettre d'uvrer à une égalité réelle, qui casse les déterminismes sexuels dans les établissements scolaires. faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ? (Guadeloupe)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ? il est impératif de rétablir un enseignement d'histoire-géographie en terminale scientifique et de réintroduire un enseignement obligatoire de mathématiques en première et en terminale littéraire. (Reims)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ? elles doivent être enseignées jusquà la Terminale quelle que soit la filière. (Orléans-Tours)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, nous demandons par exemple, que tous les élèves [
] leur série ? (Corse)
Concernant les disciplines générales, [
] jusquen Première ? et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ?
La disparition de l'HG en TS n'a pas abouti aux objectifs affichés par le gouvernement d'un rééquilibrage des filières. Le SNES demande le rétablissement de l'enseignement de l'HG en S pour l'ensemble des élèves et son évaluation à la fin de la terminale ainsi que la remise à plat du programme et des épreuves. Les mathématiques doivent être au moins poursuivies jusqu'en première.Le SNES demande aussi que soit engagée une réflexion sur l'organisation des filières qui permette un véritable rééquilibrage. (Lille)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, s'il paraît nécessaire que tous [
] Terminale, il est tout aussi nécessaire de distinguer clairement les séries et de rompre avec le caractère trop généraliste de la série S. quelle que soit leur série ? (Poitiers)
Concernant les disciplines générales, le SNES exige
, quelle que soit leur série. (Toulouse)
Concernant les disciplines générales, faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves doivent poursuivent
(Dijon)
Ajouter à la fin : faut-il proposer, par exemple, que tous les élèves poursuivent les mathématiques jusquen Première et lhistoire-géographie jusquen Terminale, quelle que soit leur série ? et face aux atteintes gouvernementales, le Snes exige le rétablissement des enseignements supprimés en terminale. Dans la lignée de Etats-Généraux de lAPHG du 28 janvier 2012, le Snes demande le rétablissement immédiat de lhistoire-géographie en terminale S et sa validation par une épreuve au baccalauréat ou, tout le moins, pour la rentrée 2012, louverture dune option de TS dans tous les lycées de France. (Montpellier)
Ajouter à la fin :
Le SNES dénonce loffensive idéologique libérale menée dans les nouveaux programmes Châtel tant en SES quen histoire et géographie qui suscite une riposte importante de la profession.
Cest pourquoi dans limmédiat
- le SNES demande le rétablissement des anciens programmes en SES et en histoire avec les horaires correspondants afin de permettre aux élèves comme aux professeurs de traiter sérieusement les questions posées en ayant le temps de les enrichir par des supports culturels adaptés
- Il demande le rétablissement immédiat de lhistoire géo en terminale S
- Il demande la mise en place de modules disciplinaires en première et terminale en SES et en histoire. (Lyon)
Ajouter à la fin : La question de la poursuite des disciplines générales jusquen première ou en terminale relève dune réflexion plus globale sur la culture commune dans des voies diversifiées. Lobjectif de cette culture commune vise à la construction dun esprit critique et à amener lélève à élaborer une réflexion sur son activité à travers toutes les disciplines. (Besançon)
Ajouter à la fin : Il faut pouvoir offrir le choix de loption dhistoire et géographie à tous les élèves dans chaque lycée et non le réserver à un seul lycée par bassin. Il faut surtout revenir sur la suppression de lhistoire et la géographie en terminale S et des mathématiques en L. Lhistoire et géographie ne saurait être une variable dajustement pour des raisons déconomies budgétaires. (Martinique)
Ajouter à la fin : Quelle que soient les séries, il faut préserver une culture générale dans toutes les disciplines et en finir avec la hiérarchisation des filières et des séries. (Rouen)
Ajouter à la fin : Concernant les enseignements optionnels, ceux-ci doivent être accessibles dans tous les établissements. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le SNES dénonce loffensive idéologique libérale menée dans les nouveaux programmes Chatel tant en SES quen histoire et géographie qui suscite une riposte importante de la profession. Cest pourquoi dans limmédiat le SNES demande le rétablissement des anciens programmes en Le SNES demande notamment une refonte des programmes de SES et dhistoire-géographie avec les horaires correspondants afin de permettre aux élèves comme aux professeurs de traiter sérieusement les questions posées en ayant le temps de les enrichir par des supports culturels adaptés.
Il faut revoir de toute urgence dans le cadre de la remise à plat de la réforme la place de lhistoire-géographie dans le lycée et en particulier en S : existence dun tronc commun en première (situation intenable pour les enseignants et les élèves), contenus enseignés et nature des épreuves au bac.
Le SNES demande le rétablissement dès la rentrée prochaine de lhistoire-géographie en terminale S et des mathématiques en série L. (Clermont)
Mettre en place des pédagogies variées et différenciées, et travailler avec les élèves en explicitant les attentes intellectuelles indispensable pour la démocratisation , nécessite des temps de travail avec des effectifs de moins de 20 élèves [18]. Dans toutes les voies et à tous les niveaux, toutes les disciplines doivent en bénéficier.Mettre Par ailleurs, la mise en place des pédagogies variées et différenciées, et travailler le travail avec les élèves
(Lyon)
avec des classes à effectifs réduits,[ HYPERLINK "https://www.snes.edu/private/theme-1-rapport-preparatoires.html" \l "nb18" \o "Effectifs des classes (dans un premier temps, maximum de 25 élèves par classe (...)" 18] et des dédoublements dont les horaires doivent être définis nationalement et non laissés à lautonomie des établissements. Dans
(Versailles)
des temps de travail avec des effectifs de moins de 20 élèves , nécessite des classes à 25 élèves maximum avec des dédoublements suffisamment nombreux et inscrits dans les horaires nationaux donc non soumis à l'autonomie de l'établissement. [18] (Lille)
des effectifs dédoublés inscrits dans les horaires nationaux. de moins de 20 élèves. Dans
(Toulouse)
de 20 élèves [18]. En attendant, les dédoublements doivent être inscrits dans les horaires nationaux et non soumis à lautonomie de létablissement. Dans toutes les voies
(Amiens)
Le baccalauréat [19] est la garantie dobjectifs communs et de légalité de traitement des élèves sur tout le territoire : les épreuves doivent être réfléchies globalement dans chaque série, de façon à se compléter et à évaluer toutes les facettes des apprentissages. Ces épreuves doivent rester nationales et terminales, notamment les oraux de langues vivantes.Ces épreuves doivent rester nationales et terminales, Toutes les épreuves doivent rester terminales et cadrées nationalement notamment les oraux de langues vivantes. (Lyon)
le territoire et doit être maintenu : les épreuves
(Amiens)
le territoire : les épreuves doivent être réfléchies globalement dans chaque série, de façon à se compléter et à évaluer toutes les facettes des apprentissages. (Créteil)
Ces Toutes les épreuves doivent rester nationales, anonymes et terminales, notamment les oraux de langues vivantes qui sont actuellement le laboratoire d'une déréglementation que nous combattons. (Reims)
Ces épreuves doivent rester anonymes, nationales
(Clermont)
Ces épreuves doivent rester nationales ou redevenir et terminales, notamment les oraux de langues vivantes et les épreuves pratiques dans le domaine technologique Les certifications doivent être abandonnées car elles participent à lexternalisation de lévaluation. (Bordeaux)
des apprentissages. Contrairement à ce qui se passe en ce moment en filières technologiques, ces épreuves
(Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : et les épreuves « pratiques » dans le domaine technologique, qui organisées en contrôle en cours de formation, outre quelles contreviennent à légalité de traitement entre élèves et mettent les établissements en concurrence, accroissent terriblement la charge de travail des enseignants concernés. (Strasbourg)
Ajouter à la fin : (auxquelles ne pourraient se substituer des « certifications » externalisées) et les épreuves pratiques en enseignement technologique. (Nantes)
Ajouter à la fin :
Le gouvernement a entrepris de dynamiter le bac de l'intérieur en introduisant de façon massive du CCF . Il ouvre ainsi la porte à la mise en place progressive d'un diplôme-maison, gage d'inégalité de traitement des élèves et d'accès au supérieur. L'exemple du bac pro 3 ans doit nous alerter au plus haut point. C'est pourquoi, le SNES demande une remise à plat complète dès à présent des modalités du bac pour la session 2013. Ceci en outre également pour en finir avec la réduction alarmante du temps de correction au nom de la « reconquête du mois de juin ». Il demande également le retrait de la nouvelle mouture des livrets scolaires qui s'appuie explicitement sur les compétences.
Le Snes réaffirme la nécessité -pour des raisons de démocratisation- de faire en sorte que le bac demeure un examen final, national, anonyme et premier grade universitaire.
Il dénonce les propositions du Ministère de réduire le nombre d'épreuves finales, de s'attaquer au nombre d'options, de vouloir introduire des notes éliminatoires et de mettre en place un contrôle continu, en plus des CCF déjà existants. Toutes ces propositions vont à l'encontre de l'intérêt des élèves, de la démocratisation de l'enseignement secondaire et de l'accès au Supérieur. Par là même, il révèle son objectif : réduire l'accès au Supérieur pour les élèves issus des classes sociales les moins favorisées et des zones économiques les plus sinistrées. Un baccalauréat s'appuyant sur le contrôle continu ne sera en effet plus, ni le 1er grade universitaire, ni un examen assurant l'égalité de traitement des candidats et l'égalité face aux débouchés dans le supérieur.
Le Snes dénonce également la mise en place dans les rectorats d'un commission disciplinaire en remplacement de celle existant à l'Université. Cette manuvre vise aussi à faire sauter le bac comme 1er grade universitaire.
Tout cela pour répondre à l'objectif de seulement 50% d'une classe d'âge destinés à des études supérieures, ce qui est à l'opposé des mandats émancipateurs que porte le SNES. (Lille)
Ajouter à la fin : Il est nécessaire de rétablir des classes passerelles pour éviter toute orientation irréversible.
Pour les titulaires de baccalauréats professionnels, seules ces classes permettent d'assurer les conditions de la réussite des bacheliers professionnels en section de BTS, car on y acquiert des méthodes de travail adaptées à la poursuite d'études dans l'enseignement supérieur.
Le SNES soppose à la généralisation du CCF, car ce système aboutit à une disparité des notations et conduit à une surenchère au niveau des évaluations
Ce ne sont plus les élèves qui sont évalués mais les enseignants.
Le SNES refuse la mutualisation des enseignements pour les niveaux et formations différents qui tend à s'instaurer en particulier pour les sections de BTS
Cela vise uniquement une économie de moyens au détriment de la pédagogie. (Rouen)
Ajouter à la fin : Il faut en finir avec la réduction alarmante du temps de correction du baccalauréat au nom de la « reconquête du mois de juin » qui sest avérée un leurre. (Amiens)
Ajouter à la fin : Enfin, concernant les langues vivantes, le SNES doit conforter ses mandats et les élargir sur les sections bilangues et européennes, demander l'abrogation des nouvelles épreuves du bac qui consacrent l'organisation locale, la surcharge de travail pour les collègues et l'inégalité de traitement des candidats. Les épreuves de langue doivent être repensées dans le cadre d'un baccalauréat national pleinement réaffirmé.
Toutes les épreuves doivent être cadrées nationalement, notamment les oraux de LV. (Rennes)
Ajouter à la fin : Le Snes demande quon en finisse avec la réduction alarmante du temps de correction au nom de la reconquête du mois de juin. Il dénonce la part grandissante du contrôle continu dans cette épreuve, parce quelle peut être source de pression pour les enseignants, et contrevient au principe dégalité républicaine pour les élèves. Il demande également le retrait de la nouvelle mouture du livret scolaire fondé sur les compétences. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Dans ce cadre, le SNES rappelle son opposition au contrôle en cours de formation systématisé. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Lintroduction progressive par le gouvernement dun CCF ne peut que déboucher sur linstauration de diplômes locaux qui portent atteinte aux valeurs du bac et des BTS, tout en contribuant à une mise en concurrence des établissements. Les enseignants ne doivent pas évaluer leurs propres élèves à des diplômes du supérieur. (Limoges)
Ajouter à la fin : Le SNES rejette le rapport Buchaillat-Fort qui préconise notamment la diminution du nombre dépreuves écrites au profit du contrôle continu ainsi que le remplacement des épreuves du second groupe par lexamen du livret scolaire. (Clermont)
Ajouter à la fin : Le SNES doit se mobiliser pour sopposer à la disparition du caractère national du baccalauréat et demande le retrait de la nouvelle version du livret scolaire qui sappuierait exclusivement sur les compétences. (Paris)
Ajouter à la fin : Les langues vivantes ont été les pionnières de la dérèglementation du BAC. Les nouvelles épreuves, organisées au sein des établissements sont laboutissement logique des dérives liées à la seule approche par compétences et à la conception utilitariste des LV. Mais elles représentent un pas supplémentaire vers la fin dun BAC anonyme et national. (Nice)
Ajouter à la fin : Tous nos mandats sur lorganisation du bac développées au cours des précédents congrès restent valides. Le Ministre doit abandonner la reconquête du mois de juin dont linefficacité est avérée.
Prenant prétexte de fraudes, il remet en cause le bac comme évaluation nationale et de cycle terminal: après les baccalauréats professionnels, les séries technologiques voient les évaluations en CCF se multiplier (épreuves de spécialité des STMG pour la rentrée 2013 )conduisant à des diplômes délivrés localement. Lintroduction de notes éliminatoires, la réduction doptions
vise à diminuer le nombre de bacheliers, allant à lencontre des besoins de la Nation. Le SNES dénonce la dévalorisation et la dénaturation du baccalauréat introduites par ces mesures. Il réaffirme son attachement au caractère national du baccalauréat, premier grade universitaire, à lindépendance des jurys, à léquité de traitement et à lanonymat des candidats.
Labrogation du décret de 1956 relatif aux paiements des indemnités pour correction dexamen décidé dans la plus grande discrétion laisse un vide réglementaire inacceptable sur le paiement des tâches d'activités formatives ou de jurys effectuées depuis le 1er janvier 2012 . Le SNES dénonce en outre les retards inadmissibles dans la rémunération des tâches effectuées antérieurement, notamment en Région Parisienne. (Versailles)
Ajouter à la fin : Ces épreuves doivent rester être nationales et terminales et anonymes, notamment les oraux de langues vivantes. Le délai de correction nécessaire à une évaluation correcte des candidats au baccalauréat, qui a été réduit dans le cadre de la prétendue « reconquête du mois de juin », doit être rallongé par une adaptation du calendrier des épreuves. (Créteil)
Amendement langues vivantes :
Le ministère a imposé depuis plusieurs années un enseignement des langues vivantes par compétences qui conduit à de nombreuses dérives.
La mise en place des nouvelles modalités pour les épreuves du baccalauréat en langues vivantes « dans le cadre habituel de la formation de lélève » ne garantit pas légalité de traitement des candidats puisque lorganisation est maintenant du ressort de chaque établissement sans cadrage national.
Par ailleurs il faut dénoncer à lheure de la mondialisation lappauvrissement de loffre en langues vivantes : chaque élève doit pouvoir bénéficier dun plus grand choix ,et dun enseignement plus approfondi de la langue choisie.
La globalisation des enveloppes heures destinées aux langues vivantes accentue la diminution de loffre, met les différentes langues en concurrence et réduit le temps denseignement. (Corse)
Amendement Bac :
Le ministre vient de publier les conclusions dune commission sur le baccalauréat. Léventualité dinstauration de notes éliminatoires dans les matières principales de chaque série et lextension de contrôle en cours de formation sont envisagés.
Le congrès académique du SNES de la Corse :
Constate quune fois encore, les préoccupations ministérielles se concentrent exclusivement sur les matières dites fondamentales, ou à forts coefficients des séries générales, et délaissent les enseignements et séries technologiques.
Réaffirme son attachement au caractère national du baccalauréat, organisé sous la forme dun examen terminal de la scolarité du second degré et refuse tout dispositif remettant en cause lanonymat des candidats, et en premier lieu lintroduction du contrôle continu en cours de formation.
Estime que linstauration de notes éliminatoires dans les matières principales de chaque série est une fausse réponse aux mauvais fonctionnement des procédures dorientations et des choix de filières des élèves. Les notes éliminatoires existent déjà puisque cest au vu des résultats chiffrés que les candidats obtiennent ou pas leur examen. (Corse)
Le congrès académique de la Corse a adopté la contribution élaborée par Valérie Sipahimalani et Romain Gény, U et A, secteur lycées, complété dun petit rajout
Le thème 1 traite peu de la réforme Chatel du lycée, donnant la priorité au projet du SNES pour un lycée démocratique, cest à dire à même de mettre tous les jeunes en situation de réussite scolaire. Mais ce projet donne les lignes des mesures transitoires qui permettraient de donner un coup darrêt à la réforme en cours avant de mettre en chantier le lycée que nous voulons. Ce plan daction pourrait être le suivant :
pour permettre légalité de traitement des élèves sur le territoire et cesser la mise en concurrence des lycées, des disciplines et des enseignants : revenir à un cadrage national des horaires des disciplines (dont les dédoublements), donner des règles nationales pour les cartes de formation ;
pour la réussite de tous les élèves : revoir les programmes qui le nécessitent (histoire-géographie, sciences économiques et sociales, etc.), redéfinir laccompagnement personnalisé en le centrant sur les missions des enseignants et en laccrochant aux disciplines, permettre le couplage des enseignements dexploration technologique de seconde ;
pour les conditions de travail et détude de tous : donner les moyens de fonctionner avec des effectifs raisonnables (en classe complète et en groupe) ; faire passer les enseignements dexploration à 2h par semaine ; cesser dimposer des classes de tronc commun en première ; diminuer nettement le volume de lhoraire des enveloppes globalisées ;
pour mettre en place avec les élèves un véritable travail dorientation : recruter des Copsy et abandonner le tutorat des élèves tel que prévu par la réforme, ainsi que les dispositifs qui amènent les enseignants à remplacer les Copsy ;
pour léquité face au baccalauréat : donner un cadre national à toutes les épreuves, notamment celles de langues vivantes.
Il faut enfin cesser dutiliser le prétexte de la réforme du lycée pour alourdir les services et le travail des enseignants : les majorations de services indues doivent cesser, la formation des enseignants de la voie technologique doit être prise sur le temps de service.
Répétons-le, ces mesures ne constituent pas le projet du SNES pour le lycée, mais leur mise en place permettrait de desserrer létau de la réforme Chatel le temps de discuter collectivement dune autre réforme. (Corse)
2.3.4 Parcours de formation au lycéeLa réussite des jeunes au lycée et la prévention du décrochage scolaire supposent que les élèves soient en capacité de donner du sens à leur formation et de se projeter dans un avenir suffisamment ouvert. Leur projet dorientation se construit progressivement, accompagné par les équipes pluri-professionnelles et suivi individuellement par le conseiller dorientation psychologue. Le lycéen acquiert ainsi peu à peu son autonomie. Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la solution.Leur projet dorientation se construit progressivement, accompagné par les équipes pluri-professionnelles et suivi individuellement par le conseiller dorientation psychologue. suivi individuellement par le conseiller d'orientation psychologue qui peut être aidé par les équipes pluri-professionnelles (Reims)
accompagné par les équipes pluri-professionnelles et suivi individuellement par le conseiller dorientation psychologue les équipes éducatives et suivi de manière approfondie par le CO-psy. Le lycéen acquiert
(Lyon)
accompagné par les équipes pluri-professionnelles pédagogiques et les CPE (Guadeloupe, Aix-Marseille, Clermont) et suivi
(Guadeloupe) de manière approfondie individuellement
(Aix-Marseille)
accompagné par les équipes pédagogiques (enseignants, CPE et Co Psy) pluri-professionnelles et suivi individuellement de manière approfondie par le conseiller dorientation psychologue. Le lycéen acquiert ainsi peu à peu son autonomie. Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la solution. (Créteil)
Le lycéen acquiert ainsi peu à peu son autonomie. Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la solution. Dans le cadre de sa formation au lycée et de ses choix d'orientation, le lycéen acquiert peu à peu une autonomie, le préparant ainsi aux exigences de l'enseignement supérieur. Par ailleurs, nous demandons le rétablissement de la visite médicale pour les élèves de la série STI2D afin de leur permettre toute manipulation en atelier. (Reims)
des CPE nest pas la solution. nest pas envisageable. (Caen)
des CPE nest pas la solution. dont ce nest pas la mission nest pas envisageable. (Bordeaux)
Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la solution envisageable. (Orléans-Tours)
Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la une solution envisageable. (Versailles)
Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE en négation du travail quotidien de suivi des élèves fait par les CPE, nest pas la solution. (Poitiers)
Le tutorat par des enseignants non formés ou des CPE nest pas la solution. (Toulouse, Montpellier)
Laccompagnement des élèves ne peut passer par le tutorat, dont le Snes demande la suppression . (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le SNES Guadeloupe se prononce pour la suppression de tous les dispositifs déconnectés des réalités pédagogiques & didactiques actuelles. Il demande la suppression du tutorat, de l'accompagnement personnalisé et son remplacement par des temps de travail en petits groupes ou en autonomie dans le cadre des CDI par exemple. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Nulle part, il n'a fait ses preuves. Il utilise en outre des moyens importants sans qu'aucun bilan sérieux n'ait été fait ; en outre, il peut s'avérer dangereux dans la mesure où il peut conduire à sortir de la relation professionnelle avec l'élève. (Lille)Limplication de léquipe pédagogique et pluri-professionnelle afin de mener lélève jusquà une qualification de niveau minimum IV (baccalauréat) est fondamentale. Lécole ne peut se contenter du repérage des élèves décrocheurs. Elle doit aussi analyser les besoins et mettre en uvre des dispositifs permettant aux élèves de rejoindre les formations qualifiantes de leur choix. Les personnels permanents de la MGI sur le terrain peuvent être associés à cette démarche. Le fonctionnement des plates-formes dappui aux décrocheurs [20] doit être revu. En particulier il ne doit pas y avoir communication de données personnelles concernant les jeunes et leurs familles à des organismes extérieurs à lÉducation nationale.Limplication de léquipe pédagogique et pluri-professionnelle afin de mener lélève jusquà une qualification de niveau minimum IV (baccalauréat) est fondamentale. (Reims)
formations qualifiantes de leur choix. Les passerelles entre lycée général & lycée professionnel doivent être construites de manière concrète et réfléchie pour que le passage d'une filière à l'autre ne soit plus une utopie. Les personnels permanents de la MGI sur le terrain peuvent être associés à cette démarche. De réelles possibilités daccès à une formation qualifiante choisie soit par la voie de la formation initiale soit par la voie de formations adaptées assurées par les Greta doit être mise en uvre.
Le fonctionnement des plates-formes dappui aux décrocheurs [20] doit être revu. Aucun élément autre que celui de l'identité du jeune et son dernier établissement de formation ne doivent être communiqués à des organismes extérieurs à lEN. Les recommandations de la CNIL interdisant lextraction de données et la constitution de fichiers doivent être strictement respectées. En particulier il ne doit pas y avoir
(Guadeloupe)
sur le terrain peuvent doivent être associés à cette démarche dans toutes les académies.
La mission de la MGI reste toujours pertinente dans un contexte où les sorties sans diplômes atteignent un volume denviron 20000 jeunes (décrochage, manque daffectation résultent de fermeture de filière
) à la fin de chaque année scolaire sur une période de douze mois. Toutes les composantes du système éducatif sont concernées. Le périmètre de la MGIEN concerne avant tout les plus de 16 ans ; son objectif sinscrit pleinement dans la scolarité obligatoire jusquà 18 ans quelle que soit la nature des besoins à prendre en compte :
Prévenir le décrochage dès le collège par des modules adaptés (Groupe dAide à lInsertion, cellule de veille
)
Remédier au décrochage, y compris après une longue période dabsentéisme en centrant cette médiation sur le retour dans le cursus scolaire de formation initiale ;
De réelles possibilités daccès à une formation qualifiante choisie soit par la voie de la formation initiale soit par la voie de formations adaptées assurées par les Greta.
Pour la MGIEN, lEtat engagé par la loi dorientation sur léducation doit assumer sa responsabilité à la fois en terme de moyens :
Un financement budgétaire à la hauteur des besoins ;
Des personnels permanents en nombre et en qualifications suffisants. (Créteil)
Le fonctionnement des plates-formes dappui aux décrocheurs [20] doit être revu. Aucun élément autre que celui de lidentité du jeune et son dernier établissement de formation ne doivent être communiqués à des organismes extérieurs à lEN. Les recommandations de la CNIL interdisant lextraction de données et la constitution de fichiers doivent être strictement respectées. En particulier
(Créteil)
sur le terrain peuvent doivent être associés à cette démarche des partenaires privilégiés afin de travailler en équipes pluridisciplinaires. Leur statut doit être pérennisé. Le fonctionnement
(Grenoble)
associés à cette démarche pour aider à choisir une voie de formation initiale ou une voie adaptée assurée par les GRETA.
Le fonctionnement
(Toulouse)
associés à cette démarche. De réelles possibilités daccès à une formation qualifiante choisie soit par la voie de la formation initiale soit par la voie de formations adaptées assurées par les Greta doivent être proposées. Le fonctionnement
(Aix-Marseille)
Le fonctionnement dispositif des plates-formes dappui aux décrocheurs [20] doit être revu. Ces plates-formes ne sont en effet une solution, ni dans leur conception, ni en raison de moyens insuffisants. Dans notre académie, ce sont 95 % qu'elles contribuent à perdre de vue. En effet, dans leur conception et en raison de moyens insuffisants, ces plates-formes ne sont pas une solution. (Lille)
aux décrocheurs [20] doit être revu abandonné. En particulier
(Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : conformément aux recommandations de la CNIL. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Les lycéens ont le droit de se tromper et de changer dorientation : les passerelles [21] doivent pouvoir être empruntées. Pour cela, elles doivent exister. (Montpellier)
Ajouter à la fin : Ainsi aucun élément autre que celui de lidentité du jeune et son dernier établissement de formation ne doivent être communiqués à des organismes extérieurs à lEN. Les recommandations de la CNIL interdisant lextraction de données et la constitution de fichiers doivent être strictement respectées. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Les recommandations de la CNIL interdisant lextraction de données et la constitution de fichiers doivent être strictement respectées. (Clermont)
Ajout
Le SNES demande la suppression des stages passerelles ou de « mise à niveau » qui décrédibilisent le travail mené toute l'année. Il faut revenir sur la baisse des horaires disciplinaires. Il faut penser et mettre en place des classes-passerelles afin de pouvoir réellement permettre aux élèves de réussir. Il ne peut s'agir de pseudo-stages de remise à niveau ou de délestage vers certaines sections. (Lille)
Les lycéens ont le droit de se tromper et de changer dorientation : les passerelles [21] doivent pouvoir être empruntées.Supprimer le paragraphe (Dijon) ????
Les lycéens ont le droit de se tromper et de changer dorientation : les « passerelles Chatel » étant inefficaces et inapplicables, des passerelles [21] repensées doivent pouvoir être empruntées. mises en place. (Limoges)
changer dorientation : les passerelles [21] doivent pouvoir être empruntées. (Reims, Nancy-Metz)
Des moyens spécifiques doivent être abondés hors DHG pour aider les élèves à changer d'orientation pendant la période scolaire. (Reims)
Les passerelles entre les différentes voies doivent être accompagnées des moyens nécessaires pour pouvoir être empruntées par les élèves sans remettre en cause leur réussite. (Nancy-Metz)
les passerelles [21] dans tous les sens doivent
(Clermont)
Ajouter à la fin : à condition dêtre strictement encadrées. (Martinique)
Ajouter à la fin : entre les différentes séries et voies, et pas seulement à sens unique. (Nantes)
Ajouter à la fin : mais ne sauraient se réduire à de simples stages de quelques semaines. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : empruntées ; celles proposées aujourdhui, sans moyens spécifiques alloués, sont inacceptables. (Grenoble)
Ajouter à la fin : Ces passerelles doivent être des classes qui permettent de préparer convenablement les élèves à leur changement d'orientation, et non des stages « indigents ». (Dijon)
Ajouter à la fin : Leur maintien ou leur instauration permet des parcours diversifiés. Loin des deux semaines de stage proposées par la réforme pour changer de voie, le SNES revendique un système qui puisse concilier souplesse et accueil des élèves. Pour éviter le cloisonnement, il faut préserver les heures déjà existantes, réactiver les classes dadaptation et proposer de réelles possibilités de passerelles. Ces accompagnements concourent à la lutte contre le décrochage et léchec. (Versailles)
Ajouter à la fin : Celles-ci doivent rester dans le cadre de lannée scolaire, se traduire par des moyens denseignement supplémentaires et ne peuvent se résumer à des stages laissés sous la responsabilité des familles ou non, pendant les vacances notamment. (Créteil)
2.4 Les poursuites de formation et la ftlv
fltv formation continue (Lille)
2.4 La formation continue (Caen)
... de formation et la ftlv (Poitiers)
Loffre de Formation Continue des Adultes du service public dÉducation nationale, sest développée depuis 1973 par le biais du réseau des GRETA. Véritable service public de formation continue, intégré dans une démarche de formation tout au long de la vie, le réseau des GRETA est garant dune offre de formation de proximité très diversifiée dans un but déducation permanente ou de formation professionnelle continue. Pour ce service public, le SNES exige une déclinaison en établissements publics locaux, avec conseil dadministration où siègent des délégués des personnels et des représentants des organisations syndicales représentatives. Ce conseil définirait la politique de létablissement dans le cadre dun pilotage national à déclinaison régionale, ceci en synergie avec la formation initiale professionnelle des jeunes.Voir Motion Greta (Lille)
public de formation continue, intégré dans une démarche de formation tout au long de la vie, le réseau
(Poitiers)
démarche de formation continue tout au long de la vie, le réseau des GRETA
(Lille)
réseau des GRETA. Dans lesprit de la loi Delors de 1971, cest un véritable Service Public de formation continue dont la finalité nest pas la simple adaptation des salariés au monde de lentreprise mais aussi un outil de développement personnel et de promotion sociale. Intégré
(Aix-Marseille)
professionnelle continue. La loi de simplification et damélioration de la qualité du droit du 17 mai 2011 (dite loi Warsmann) impose la transformation des GRETA en groupements dintérêt public (GIP) par son article 118 qui supprime larticle L423-1 du code de lEducation, autorisant les statuts dérogatoires.
Les GIP auront une autonomie morale et financière complètes qui ne permettra plus la mise en uvre dune véritable politique de formation continue des adultes.
Pour le SNES, cette transformation met un coup darrêt à toute ambition nationale de FCA adossée à la formation initiale. Sur un marché extrêmement concurrentiel, les surcoût liés à cette transformation ne permettront pas la pérennité ni la viabilité du Service Public de lEN.
Par ailleurs, chaque GIP aura le choix quant au statut des personnels entre un statut de droit public ou de droit privé.
Le SNES exige la suppression de larticle 118 de la loi Warsmann et la réintroduction de larticle L423-1 dans le code de lEducation. Il revendique le maintien des GRETA dans lEducation Nationale dans un projet ambitieux et volontariste de transformation en établissements publics de formation continue. Pour ce Service Public, le SNES exige une déclinaison en établissements publics locaux, avec conseil dadministration
(Aix-Marseille)
professionnelle continue. Le SNES dénonce les restructurations en GIP au détriment de la diversité géographique de loffre de formation et au détriment des conditions statutaires, des conditions de travail et de rémunérations des personnels. Le SNES exige le maintien du statut de droit public, la titularisation des contractuels et larrêt du recours massif aux vacataires réguliers, indépendamment des logiques de marchés. Pour ce Service Public
(Clermont)
professionnelle continue. La loi Warsmann qui impose la transformation des GRETA actuels en GIP, et ce dès janvier 2013, menace gravement la mission de service public de la formation continue.
le CA des GIP GRETA seront ouverts à des partenaires extérieurs, publics et privés où la représentativité des personnels est simplement facultative et de fait écartée, les représentants syndiqués exclus.
Les personnels de GRETA seraient recrutés par léquipe de direction du GIP et, y compris les CFC, sous lautorité hiérarchique de cette direction et non plus du DAFCO/DAFPIC ;
les missions de ces personnels et le plan de développement de la formation continue peuvent dès lors DANS CES STRUCTURES INDEPENDANTES ET AUTONOMES, sinscrire hors du projet académique et hors du cadre de lEducation nationale, favorisant davantage le désengagement de lEtat déjà notoire (contrôle et moyens) et la précarisation des personnels.
Le Snes refuse cette transformation, et exige le maintien des GRETA dans lEducation Nationale. Pour ce service public
(Versailles)
ceci en prolongement synergie avec la formation initiale
(Lille)
Ce réseau devrait être en première ligne pour permettre aux jeunes sortis du système déducation sans qualification dacquérir un premier niveau de qualification, mais ce ne peut être quun palliatif nécessaire compte tenu des difficultés inhérentes à la politique actuelle en matière déducation.Ce réseau devrait être en première ligne pour doit, avec la MGI, rester en première ligne du service public de formation continue pour permettre
(Lille)
Ce réseau devrait notamment être en première ligne
(Caen)
niveau de qualification, en complémentarité et non en substitution de la formation initiale, contrairement à la volonté du gouvernement actuel de casser le Service Public dEducation. mais ce ne peut être quun palliatif nécessaire compte tenu des difficultés inhérentes à la politique actuelle en matière déducation. (Aix-Marseille)
Ajouter à la fin : Le Centre National dEnseignement à Distance (CNED) uvre aussi à la formation continue et à la promotion sociale (CAP « petite enfance », BTS, préparation aux concours de la Fonction Publique). Le SNES soppose à la mercantilisation de loffre du CNED et défend la possibilité pour les enseignants en PACD PALD de continuer à travailler dans cet établissement. (Rennes)
Ajouter à la fin : Le Snes exige le maintien des GRETA dans lEducation nationale en les transformant en établissements publics dorientation et de formation tout au long de la vie (EPLE).
Le Snes exige laugmentation du BOP ( Budget Opérationnel de Programme ) affecté à la formation continue afin de permettre le recrutement de titulaires sur postes gagés denseignants et dadministratifs. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Le SNES condamne la réforme en cours des gretas qui les transforme en GIP et les conduirait hors de lÉducation Nationale. Il demande qu'ils ne soient pas gérés comme une entreprise avec des objectifs de rentabilité. (Dijon)
Ajouter à la fin : Il est donc essentiel que chaque CA détablissement adhérent aux GRETA actuels, vote contre la cessation dactivité de ces GRETA et contre ladhésion au GIP . (Versailles)
Ajouter à la fin : Leur existence est aujourdhui menacée par la fermeture des GRETA pour créer une nouvelle structure avec les GIP.
Le SNES ne peut accepter que lEducation Nationale se dessaisisse de la FCA et mette en péril le service public de formation des adultes.
Le SNES appelle à voter « CONTRE » le passage des GRETA en GIP. Chaque CA support de GRETA doit refuser ce démantèlement.
La cessation dactivités des GRETA existants doit être votés par le CA de létablissement support et ladhésion au GIP par chaque établissement. Nous devons mener campagne auprès des autres représentants pour refuser cette transformation. (Créteil)
3. MÉTIERS DES PERSONNELS DE LÉDUCATIONLes défis à relever pour permettre une réelle démocratisation du secondaire, la réussite de tous les élèves, interrogent fortement les métiers de lEN aujourdhui. Les enseignants modifient leurs pratiques et font évoluer leur métier, par essais, tâtonnements, ils ajustent en permanence leur enseignement, jonglant entre la prescription et la réalité du terrain, afin de tenir coûte que coûte la qualité du travail.
par essais, tâtonnements, échanges ils ajustent en permanence
(Nantes)
Ajouter à la fin : Le droit à la formation continue des enseignants doit être rétabli partout où cette formation a été supprimée. (Toulouse)
Face à lincertitude, ils ont besoin de sortir de leur isolement, et le collectif de travail savère une nécessité pour garantir la liberté pédagogique et lexpertise enseignante face aux attaques diverses et aux remises en cause de leur expertise professionnelle. Dautre part, la réflexion sur les pratiques doit pouvoir se faire en sappuyant sur une recherche en pédagogie et didactique qui soit réellement indépendante, ce qui signifie que lInstitut Français de lÉducation (IFE ex INRP) doit pouvoir mener ses travaux en dehors de toute pression politique, et de manière autonome vis-à-vis de la DGESCO.Face à lincertitude aux difficultés liées aux conditions de travail, ils ont besoin
(Lille)
leur isolement, et le collectif de travail le travail collectif, en équipe, savère
(Grenoble))
expertise professionnelle. Cette démarche d'adhésion au collectif ne saurait en quoi que ce soit préjuger de la liberté pédagogique individuelle, constitutive du métier. Dautre part,
(Lille)
Ajouter à la fin : Les IPR ont un rôle primordial à jouer dans ce domaine, en servant de relais à l'innovation pédagogique, en ne se contentant plus du pilotage institutionnel de l'académie, mais en revenant au rôle premier de conseil pédagogique auprès des enseignants. (Guadeloupe)
Les enseignants et CPE doivent pouvoir bénéficier dune reconnaissance dun temps de travail collectif, au-delà même des tâches de concertation nécessaires. Afin de rester concepteurs de leur métier, ils doivent pouvoir se réunir entre pairs pour parler de leur travail, confronter leurs pratiques et débattre ensemble des dilemmes de métier qui sont au cur de leur activité. Les conditions doivent être réunies pour que ce type de collectif puisse exister [22], sans jugement de valeur ni présence de la hiérarchie. Les enseignants et CPE [
] concertation nécessaires. Les enseignants et CPE doivent pouvoir bénéficier dune reconnaissance dun temps de travail collectif inclus dans le temps de service. Afin de
(Nancy-Metz)
Les professeurs doivent pouvoir disposer des moyens dapprofondir, de développer et de renouveler leurs compétences disciplinaires. Ils doivent pouvoir accéder à des fonds documentaires ou bibliographiques, à une formation permanente enrichie coordonnée avec lenseignement supérieur et avoir loccasion de prendre, une fois au moins au cours de leur carrière, un congé de formation rémunéré, sans perte de leur poste. Un tel congé, dune durée qui resterait à définir, pourrait aussi être de droit sur la base dun volontariat lors de certaines mutations (vers un établissement de ZP, ou du collège vers un lycée). Les enseignants
(Strasbourg)
concertation nécessaires intégrées au temps de service. Afin de rester
(Orléans-Tours)
Afin de rester Concepteurs
(Montpellier)
ni présence de la hiérarchie (à mettre en cohérence avec le thème 2) (Lille)
type de travail collectif puisse exister [22], sans jugement de valeur ni présence de la hiérarchie, et à linitiative des seules équipes. Cest de temps que les collègues ont besoin, pas de superstructure. (Grenoble)
puisse exister sur la base du volontariat [22], sans jugement
(Caen)
Ajouter à la fin : C'est pourquoi le service effectifs des enseignants devant élèves doit être réduit pour permettre de développer ces temps de concertation. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Ce temps de travail doit être dans le service des enseignants. (Rouen)
Ajouter à la fin : A cet égard, il est essentiel de sassurer que les chefs détablissement soient issus de léducation nationale. En létat actuel des choses, les chefs détablissement ne doivent pas avoir de responsabilités en ce qui concerne les contenus ou pratiques pédagogiques mises en uvre dans leur établissement : cela doit rester de la responsabilité exclusive des enseignants, dans le respect de programmes nationaux rénovés. Le congrès donne un mandat détude à la C.a. nationale sur le statut, le rôle et les missions du chef détablissement. (Amiens)
Ajouter à la fin : Les TICE se sont souvent imposées dans les établissements sans quune formation et une consultation des collègues leur permettent de sen emparer; leur développement et leur usage continuent de nous interroger : si elles peuvent faciliter certains aspects du travail, elles tendent aussi à isoler les personnels en les assignant trop souvent devant leur écran, augmentant leur temps de travail en dehors des cours. (Rennes)
Le développement des TICE, sil peut faciliter certains aspects du travail, tend aussi à isoler les personnels en les assignant trop souvent devant leur écran, augmentant leur temps de travail en dehors des cours. Il peut tendre aussi à esquiver la relation « en présentiel » entre parents et personnels, ou court-circuiter la relation pédagogique, notamment concernant les résultats aux évaluations, entre élèves et enseignants. Supprimer le paragraphe et le remplacer par :
Leur développement peut tendre aussi à esquiver la relation « en présentiel » entre parents et personnels, ou court-circuiter la relation pédagogique, notamment concernant les résultats aux évaluations, entre élèves et enseignants (Rennes)
Le développement des TICE, [
] dehors des cours. Le développement des nouvelles technologies, sil peut faciliter certains aspects du travail, tend aussi à isoler les personnels en les assignant trop souvent devant leur écran. En particulier, la formation des personnels ne peut être réduite à une écoute passive devant un ordinateur. (Nancy-Metz)
en dehors des cours. La mise en place du cahier de textes numérique doit saccompagner obligatoirement des équipements adhoc afin que son renseignement se fasse dans le temps de la classe. Il peut tendre
(Martinique)
Il peut tendre aussi à se substituer à esquiver la relation orale directe « en présentiel » entre parents [
] et enseignants. Le SNES doit être vigilant et alerter les personnels sur les risques et dérives que ce développement des TICE peut générer : fichage les élèves, mise sous contrôle par la hiérarchie du travail pédagogique des enseignants. Il peut tendre
(Versailles)
Ajouter à la fin :
Les TICE ne doivent pas se substituer à la formation professionnelle et au contact privilégié des enseignants lors de réunions pédagogiques, actant ainsi la disparition de la formation de qualité entre pairs, telle la pratique qui se généralise aujourdhui chez les stagiaires au détriment dune vraie formation.
Par ailleurs lutilisation du cahier de texte électronique doit saccompagner dune charte protégeant laccès du cahier à la SEULE classe concernée, protégeant la production écrite des enseignants et fixant des limites entre vie publique et vie privée, les enseignants nayant pas vocation à être constamment disponibles y compris les Week-ends. Ils ne doivent pas être non plus un instrument de surveillance à distance pour la hiérarchie, un cahier même très bien écrit ne remplaçant pas le regard dun cours en situation. (Lyon)
Ajouter à la fin :
Les TICE doivent rester des outils au service de la pédagogie, au service des enseignants. Le développement des TICE est conditionné par une formation de l'ensemble des enseignants sur leur temps de travail. Mais en amont, une réflexion urgente doit être menée u sein de l'ensemble de la profession pour interroger les besoins pédagogiques des enseignants et ensuite construire les outils pédagogiques. Il apparaît urgent de renverser la politique qui impose des logiciels, des outils aux enseignants, sans poser la question des besoins. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : Sil ny a pas lieu de dénier toute utilité à lENT comme à lusage des TICE en général, et des manuels numériques en particulier, nombreux sont les présupposés ayant permis des mises en uvre précipitées, voire sournoises (sans une quelconque consultation des intéressés ou des élus). Les quatre principaux sont les suivants :
- labsence de fracture numérique au sein du public scolaire comme entre les personnels eux-mêmes du simple fait que tout le monde aujourdhui aurait un ordinateur à la maison ainsi quune connexion internet (en oubliant au passage que ce qui fait la différence fondamentale nest souvent plus là, mais sur le type dusage que lon en fait), ou encore que tout le monde dispose de ces outils sur place ;
- labsence de difficulté dadaptation des personnels à lévolution technologique quils sont censés avoir déjà intégrée dans leurs modes de fonctionnement privés comme professionnels, ce qui justifierait labsence dobligation de formation préalable par lemployeur, ou sa réduction à quelques heures ou journées de découverte de loutil ;
- La décomposition possible de lacte denseignement en un ensemble de tâches parcellaires, idéologie préparée par celle du socle commun et de toutes sortes de cadres diagnostiques ensuite imposés comme référentiels de compétences et de savoir-faire, tâches qui finiraient par être aisément mécanisables comme peuvent lêtre la saisie de notes (avec ses limites propres aux modes de saisie imposés quant à la modulation dans le temps des notes initiales, partie intégrante de la « liberté pédagogique »), ou le relevé dabsences et de retard (supplétif de moyens humains déclinants dans lencadrement de la vie scolaire
), ce qui a souvent constitué le cheval de Troie utilisé par la hiérarchie pour faire entrer lENT, en faisant valoir les avantages en terme de gain de temps pour les intéressés et déconomies pour létablissement ;
- La transparence et limmédiateté (linstantanéité même), qui exigerait :
a) que tout le monde voie tout en même temps, et singulièrement que tout le monde voie ce que font les enseignants, et qui se décline notamment en idéologie du cahier de texte numérique à portée de tous (parents, élèves, chefs détablissement porteur du visa) mais aussi en tout temps à lInspection,
et surtout à contenu extensif ;
b) que les informations, et singulièrement dans le sens vertical descendant, soient immédiatement accessibles aux personnels, ce qui permet de raccourcir en passant le délai entre une information et léchéance quelle contient (la veille pour le lendemain) ou la multiplication de ces échéances elles-mêmes (la « réunionnite »).
Il nous faut donc rester constamment vigilants sur les dérives possibles impliquant le responsable du traitement (chef détablissement) et/ou tous les personnels utilisateurs comme « sous-traitants » (au sens extensif donné à ce mot par la Loi Informatique et Libertés). Le SNES dénonce les velléités de renforcement du pouvoir hiérarchique, dintensification du rythme de travail, et de dilution des règles applicables à la diffusion et à lopposabilité des consignes de travail, qui se manifestent dans lutilisation des ENT et sont porteuses de risques psychosociaux importants.
Le SNES participera à la construction dune riposte fédérale sur ce problème qui concerne lensemble des personnels du champ dintervention de la FSU. (Nantes)
Ajouter à la fin :
Les personnels ont vu, petit à petit, les TICE se développer et faire intrusion dans leur pratique professionnelle, sans que jamais ils naient eu les moyens de prendre du recul et de réfléchir aux conséquences de cette généralisation ; aujourdhui, les menaces sont réelles : les TICE peuvent permettre le fichage des élèves, la mise sous surveillance et en concurrence des enseignants. Elles peuvent menacer sérieusement la propriété intellectuelle, alourdir la charge de travail et dénaturer la relation aux élèves et aux familles. Le Snes doit mener une réflexion sérieuse sur ce sujet pour en borner les limites et les usages, et se doter de mandats qui permettront de protéger les personnels comme les élèves. (Caen)
Ajouter à la fin : Les personnels ont vu, petit à petit, les TICE se développer et faire intrusion dans leur pratique professionnelle, sans que jamais ils naient eu les moyens de prendre du recul et de réfléchir aux conséquences de cette généralisation ; le Snes doit mener une réflexion sérieuse sur ce sujet pour en borner les limites et les usages, et se doter de mandats qui permettront de protéger les personnels comme les élèves. (Rouen)
Ajouter à la fin : La prescription de logiciels et autres interfaces renouvelés incessamment et imposés sans concertation préalable, à laquelle s'ajoutent les nombreux dysfonctionnements des réseaux imputables au manque de moyens pour leur entretien et leur maintenance, fait perdre un temps précieux que les enseignants ne consacrent plus aux élèves : l'informatique doit rester un outil comme un autre auquel les enseignants ne doivent pas être asservis. (Orléans-Tours)
Ajouter à la fin : Les personnels ont vu, petit à petit, les TICE se développer et faire intrusion dans leur pratique professionnelle, sans que jamais ils naient eu les moyens de prendre du recul et de réfléchir aux conséquences de cette généralisation ; le Snes doit mener une réflexion sérieuse sur ce sujet pour en borner les limites et les usages, pour que les enseignants reçoivent une formation, et se doter de mandats qui permettront de protéger les personnels comme les élèves. (Toulouse)
Ajouter à la fin : Les TICE ne doivent pas se substituer à la formation professionnelle ni aux échanges entre collègues, comme cela est de plus en plus le cas aujourdhui pour les stagiaires. Par ailleurs, lutilisation du cahier de texte électronique et de lENT doit saccompagner dune charte protégeant laccès du cahier à la SEULE classe concernée, protégeant la production écrite des enseignants et fixant des limites entre vie publique et vie privée, les personnels nayant pas vocation à être constamment disponibles. Les TICE ne doivent pas être non plus un instrument de surveillance à distance pour la hiérarchie. (Clermont)
Ajouter à la fin : Les personnels ont vu, petit à petit, les TICE se développer et faire intrusion dans leurs pratiques professionnelles, sans que jamais ils naient eu les moyens de prendre du recul et de réfléchir aux conséquences de cette généralisation. Aujourdhui, les menaces sont réelles : les TICE permettent le fichage des élèves, le flicage et la mise en concurrence des enseignants. Elles prétendent esquiver le cours et menacent sérieusement la propriété intellectuelle. Ils alourdissent la charge de travail et dénaturent la relation aux élèves et aux familles. Elles externalisent les coûts et posent un problème dans légalité daccès aux outils informatiques. Le Snes doit mener une réflexion sérieuse sur ce sujet pour en borner les limites et les usages, et se doter de mandats qui permettront de protéger les personnels comme les élèves. (Bordeaux)
Ajouter à la fin : Les personnels ont vu, petit à petit, les TICE se développer et sintroduire dans leur pratique professionnelle, sans que jamais ils naient eu les moyens de prendre du recul et de réfléchir aux conséquences de cette généralisation ; aujourdhui ai delà de leur intérêt pédagogique indéniables, les menaces sont réelles : dans certains cas les TICE permettent le fichage des élèves, le flicage et la mise en concurrence des enseignants, ils prétendent esquiver le cours et menacent sérieusement la propriété intellectuelle, ils alourdissent la charge de travail et changent la nature de la relation aux élèves et aux familles ; le Snes doit mener une réflexion sérieuse sur ce sujet pour en borner les limites et les usages, sans oublier lenjeu des logiciels libres, et se doter de mandats qui permettront de protéger les personnels comme les élèves. (Dijon)
Ajouter à la fin : enseignants. Il y a nécessité dune vrai intégration dans le temps de travail de la maintenance informatique comme de lanimation pédagogique des TICE ; maintenance et animation qui doivent être assurées par des personnels de lEducation Nationale formés, à hauteur de la charge, ce qui exclus tout recours à des personnels extérieurs privés. (Créteil)
Les réformes récentes tendent à brouiller les spécificités professionnelles et à faire de lenseignant, surtout le professeur principal, une sorte de personnel « multi-tâches » à même de soccuper de lorientation, du suivi éducatif global. Or la qualité du travail éducatif envers les élèves sappuie au contraire sur larticulation du travail des équipes pluri-professionnelles. La qualification de psychologue des CO-Psy est sans cesse remise en cause, pourtant elle est un atout pour linstitution scolaire sur un triple plan :
éducatif global. La transmission des savoirs disciplinaires doit redevenir une priorité. Or, la qualité
(Dijon)
pour lélève dabord dont la problématique de choix dorientation est replacée dans le cours de son développement psychologique et social avec le souci de son émancipation et de son accès à lautonomie ; pour les enseignants qui doivent pouvoir sappuyer sur léclairage des CO-Psy en psychologie de ladolescence et de léducation pour mieux identifier les difficultés des élèves et des groupes, et travailler en complémentarité la question de lorientation ; pour linstitution qui dispose de personnes capables de sappuyer sur la question de lavenir à ladolescence pour en faire un levier délévation du niveau daspiration, et de prévention du décrochage. Le SNES demande une modification de la loi sur la formation et lorientation tout au long de la vie et du cahier des charges de labellisation qui impose aux CO-Psy un autre référentiel métier et dautres lieux dexercice que les CIO et les établissements.
Le SNES demande labandon une modification de la loi
(Versailles)
tout au long de la vie et l'abrogation du cahier des charges
(Nantes)
Or cette palette de compétences est non seulement utilisée a minima du fait des effectifs mais risque dêtre détournée au profit dautres publics et dautres structures de lEN. Le savoir-faire des CPE est dabord relationnel, il sinscrit dans le travail de léquipe pédagogique et éducative. Le suivi individualisé des élèves, lécoute et les liens avec les familles permettent des régulations et des médiations qui réinstituent la relation scolaire là où elle est contestée, notamment la dimension collective de lenseignement. Leur rôle ne peut être réduit à une fonction répressive mais sarticule à la prise en charge mutualisée des fonctions de vigilance et de contrôle [23]. Supprimer le paragraphe et le remplacer par :
Les missions des C.P.E. centrées sur le relationnel sinscrivent dans le travail de léquipe pédagogique et éducative.
Le suivi individualisé des élèves, lécoute, les relations avec les familles permettent les régulations et médiations nécessaire pour instaurer ou restaurer une relation à lécole apaisée et un climat scolaire serein favorisant les conditions denseignement. Les CPE, avec leur spécificité ont un rôle essentiel dans la prévention du décrochage, de labsentéisme qui compromettent le parcours scolaire des élèves en difficulté (Toulouse)
Supprimer le paragraphe et le remplacer par :
Le rôle des CPE et leur savoir-faire spécifique s'inscrivent pleinement dans le travail des équipes pédagogiques et éducatives. C'est dans le suivi individuel et collectif des élèves, appuyé sur l'écoute et la relation d'aide que leur intervention prend sens et participe à l'épanouissement personnel et à la réussite scolaire des élèves. Au travers de leurs contacts réguliers avec ces derniers et des activités dans et vers lesquelles ils peuvent les guider, ils travaillent certes l'appropriation des règles de vie collective mais bien au-delà ils participent à l'explicitation des implicites scolaires dont l'ignorance par les élèves est à l'origine de bien des difficultés scolaires. Ils favorisent l'acquisition de la maîtrise critique des savoirs et codes sociaux mais aussi de savoirs langagiers, relationnels, de capacités d'organisation de la pensée, d'argumentaire etc... Leur situation de membre des équipes pédagogiques des classes et de l'équipe éducative, leur positionnement à l'articulation de ces deux ensembles leur permet un travail d'aller-retour entre le « hors la classe » et le « en classe ». Cela donne aux équipes pédagogiques la possibilité d'utiliser l'ensemble du temps scolaire de l'élève et de la diversité des activités qu'il y mène au service de l'épanouissement de chacun et de sa réussite scolaire. Ainsi prend sens la dimension « organisation et prise en charge de l'encadrement de l'activité de élèves en dehors des heures de cours » des missions de CPE.
Au contact de l'ensemble des partenaires dans l'établissement, tissant des liens avec les familles, l'intervention des CPE a une dimension transversale qui leur permet régulations et médiations, ré instituant la relation scolaire là où elle est contestée. Ils participent à la dimension collective de l'enseignement et contribuent à la qualité du climat relationnel de l'établissement. (Nancy-Metz)
Le savoir-faire Lexpertise des CPE est dabord relationnel, il sinscrit dans le travail de léquipe pédagogique et éducative et implique une connaissance large du système éducatif et des partenaires locaux. Le suivi individualisé et collectif des élèves, [
] lenseignement. Sa mission danimation, dans le cadre de la formation des délégués par exemple, permet de favoriser lémergence dune citoyenneté active et éclairée. Leur rôle ne peut être réduit ni à une fonction répressive, ni à un rôle de conseiller technique du chef détablissement. mais sarticule à la prise en charge mutualisée des fonctions de vigilance et de contrôle. [23]. (Créteil)
Ajouter à la fin :
C'est pourquoi le SNES Guadeloupe se prononce pour un recrutement massif en CPE dans les établissements, à raison d'un CPE pour 250 élèves en collège, & un pour 400 en lycée. (Guadeloupe)
Ajouter à la fin : La question des difficultés relationnelles entre les élèves et la communauté scolaire ne doit pas contraindre les CPE à abandonner leur rôle pédagogique dans le domaine de lapprentissage de la citoyenneté, de lautonomie et de la responsabilisation de lélève. [23]. (Amiens)
Ajouter à la fin : Aujourdhui le corps des Conseillers Principaux dEducation est menacé par trois phénomènes :
La baisse drastique des recrutements. Ce sont au moins 800 CPE titulaires en moins depuis 2008 alors que des collèges ne sont pas encore dotés.
La volonté (à peine cachée) de ladministration de faire des CPE des adjoints des chefs détablissement en tant que conseiller ou adjoint déducation. La question de lautonomie des établissements et la notion déquipe de pilotage renforcée placent le CPE en « expert-conseil » du chef détablissement notamment sur le volet éducatif du projet détablissement.
Nous refusons catégoriquement une éventuelle intégration dans léquipe de direction. Notre statut et notre appartenance à léquipe enseignante sont lessence de notre fonction. La qualité et la reconnaissance de notre travail en dépendent.
La création dune nouvelle fonction, celle de préfet des études qui a en grande partie les mêmes responsabilités que celle des CPE. La question de lélargissement des missions des enseignants et la délégation de missions particulières remettent en cause certaines spécificités des métiers non enseignants, justifiée en grande partie par les discours sur le décloisonnement entre les champs pédagogique et éducatif. Les préfets des études en son une illustration. Plus il y aura de préfets des études moins il y aura de CPE. Le SNES FSU demande le retrait de ce dispositif afin de laisser toute la place aux CPE professionnels reconnus de tous.
Nous sommes convaincus quil faut une autre politique réaffirmant, le rôle singulier et essentiel des CPE dans le système éducatif Français et le recrutement massif de CPE.
Le renforcement des vies scolaires en personnels qualifiés et bénéficiant d'une formation est indispensable pour assurer l'ensemble des missions (mise en place et encadrement des activités extra scolaires, faire vivre réellement les foyers socio-éducatifs afin de motiver et dimpliquer davantage les élèves dans leur scolarité).
Chaque CPE doit avoir en charge le suivi dun nombre raisonnable délèves (1 pour 250) afin que son travail éducatif soit efficace, notamment en terme de prévention du décrochage scolaire et dappropriation des règles de vie collective. Il doit pouvoir être disponible pour les élèves et leurs parents, pour de vrais temps de concertation avec les enseignants et les autres membres des équipes éducatives. Les approches croisées des différents professionnels de léducation nationale peuvent permettre, par leur complémentarité, de trouver des solutions adaptées aux difficultés des élèves. [23]. (Aix-Marseille)
CPE, enseignants, CO-Psy interviennent ainsi, chacun avec leur spécificité, de manière complémentaire pour trouver les solutions adaptées aux difficultés des élèves et promouvoir leur réussite. Cela nécessite que soit reconnu un temps de concertation entre ces différents métiers.Ajouter à la fin : La lutte contre labsentéisme scolaire ne peut passer que par le renforcement du nombre de personnels qualifiés, formés et non par des dispositifs iniques, démagogiques et inefficaces tels que la Loi Ciotti sur labsentéisme dont nous demandons labrogation (Nice)[1] Tableau chômage des jeunes/niveau de qualification.[2] Impact de la formation sur la croissance.[3] OCDE : Évolution du taux de scolarisation des jeunes[4] Mandat de congrès sur la culture commune : Le Mans, Clermont, Perpignan[5] Non pas selon la définition de la Commission européenne, mais au sens de « savoir en action »Non pas selon la définition de la Commission européenne, mais
(Créteil)[6] HYPERLINK "http://www.snes.edu/APPEL-%20POUR-Redonner-un-avenir-au,21098.html"lappel du colloque collège[7] Voir nos mandats sur linterdisciplinarité qui restent valides.[8] Voir nos mandats sur lhistoire des arts qui restent valides[9] Scolarité obligatoire à 18 ans : Clermont-Ferrand 2007[10] Assortie de passerelles, voir 2.3.4 11[11] Construction en voies et séries sur des champs de métiers, de technologies ou de disciplines : Perpignan 2009[12] Construction de la Seconde de détermination : Perpignan[13] Construction en voies et séries sur des champs de métiers, de technologies ou de disciplines : Perpignan 2009[14] Là se situe le débat : quelle part aux disciplines déjà connues des élèves ? Faut-il réduire la part des disciplines du collège, de façon à permettre une imprégnation suffisante des nouvelles disciplines (particulièrement technologiques) sans pour autant alourdir de trop lhoraire élève ?[15] Communication, gestion de la culture en série L, spécialisation scientifique accrue en série S : Perpignan 2009[16] Ouverture et consolidation des prépas de proximité : Le Mans 2005[17] Culture commune et programmes du lycée : Perpignan 2009[18] Effectifs des classes (dans un premier temps, maximum de 25 élèves par classe en Seconde, et 30 dans le cycle terminal) : Perpignan 2009[19] Baccalauréat et entrée dans le supérieur, refus du CCF : Strasbourg 2001, Le Mans 2005, Clermont-Ferrand 2007[20] Voir HYPERLINK "http://www.snes.edu/-Mission-generale-d-insertion-MGI-%20.html"http://www.snes.edu/-Mission-generale-d-insertion-MGI- .html[21] Passerelles : Perpignan 2009[22] Mandats de Perpignan 2.4.2.2 sur le forfait de 2 heures hebdo pour travail en équipe[23] Mandats de Perpignan
CONGRES DE LA REUNION
MOTION LCR
Les luttes menées par les sections départementales du SNES et de la FSU de La Réunion et des Antilles, en collaboration avec d'autres forces, ont permis d'aboutir en 1999 à la création d'un CAPES de LCR en créole.
Même si la définition précise de ce concours ne correspondait pas complètement aux mandats du SNES et de la FSU à La Réunion, il s'est révélé un outil précieux pour la reconnaissance de notre langue régionale et le recrutement d'un nombre significatif d'enseignants qualifiés dans ce domaine (environ 25 à La Réunion).
Le congrès doit constater que le potentiel d'enseignement dont dispose notre académie est manifestement sous-utilisé: la plupart de nos collègues sont employés dans leur seconde valence (lettres, langues, histoire-géographie) ou accomplissent parfois l'intégralité de leur service en heures d'accompagnement, de soutien, d'aide aux devoirs. La majorité d'entre-eux n'ont jamais eu l'occasion d'enseigner ne serait-ce que quelques heures la discipline pour laquelle ils ont été recrutés.
Cette situation ubuesque est la conséquence de l'abandon de toute volonté de promouvoir et de structurer cet enseignement. L'argument de l'absence de demande sociale est irrecevable: cette absence est le produit d'obstructions larvées ou ouvertes et surtout de la mise en sommeil de la Commission Académique de Langue et Culture Régionale qui devrait être l'outil de diffusion de cet enseignant.
Le SNES exige que cesse toute manifestation d'ostracisme ou d'hostilité à l'encontre de cet enseignement et des personnels qui en ont la charge par les membres de la communauté éducative.
Le SNES rappelle son exigence qu'au moins 50% du service des personnels concernés soit assuré dans leur valence créole.
Le SNES rappelle son exigence de la création d'options LCR en collège comme au lycée et demande l'établissement d'un plan de développement académique de cette discipline, largement débattu notamment dans le cadre d'une réactivation de la CALER.
VOTE :
Pour : 39
Contre : 0
Abstention : 1
Refus de vote : 0
CONGRES DE LILLE
MOTION
POUR le maintien dun service public de Formation Continue des Adultes !
1°) Maintien des GRETA actuels dans lEducation Nationale, comme branche fondamentale de la Formation Continue des Adultes, complémentaire à la formation initiale et à lapprentissage sous statut scolaire
2°) Conserver loffre de formation de proximité, en particulier en zones rurales pour tous les publics, salariés et non salariés, y compris ceux éloignés de lemploi. La logique de Bassin Emploi Formation doit prévaloir.
3°) Engager le plan de titularisation des personnels GRETA contractuels dans le cadre du plan de résorption de la précarité de la fonction publique
4°) Maintenir une cohérence nationale et académique de la Formation Continue des Adultes par les réseaux académiques des DAFCO / DAFPIC et des Conseillers en Formation Continue, en postes rectoraux.
La problématique :
LArticle 118 de la loi de simplification du droit, dite Loi Warsmann, promulguée en mai 2011 supprime les articles L. 423-1, L. 423-2, le second alinéa de l'article L. 423-3 et l'article L. 719-11 du code de l'éducation ; le L. 423-1 supprime de fait lexistence des GRETA à partir de mai 2013.
La proposition :
NOUS PROPOSONS DONC DE MAINTENIR LES GRETA DANS LEDUCATION NATIONALE EN LES TRANSFORMANT EN ETABLISSEMENT PUBLIC DORIENTATION ET DE FORMATION DES ADULTES (type EPLE)
En réintégrant lArticle L423-1 du code de lEducation (supprimé par la loi Warsmann) :
« Pour la mise en uvre de leur mission de formation continue ainsi que dorientation, de formation et dinsertion professionnelles, les établissements scolaires publics peuvent sassocier en groupement détablissements sous la forme dun Etablissement Public dOrientation et de Formation des Adultes »
CONGRES DE LILLE
MOTION LANGUES VIVANTES
Les langues vivantes sont-une nouvelle fois- le fer de lance du gouvernement pour
-faire imploser le bac comme examen national et anonyme
-remettre en cause les missions de lEducation Nationale
-démanteler le statut des personnels
Les nouvelles modalités des épreuves de LV -pour le bac session 2012 pour les séries technologiques et 2013 pour les autres séries - font suite en séries technologiques à une réduction des horaires hebdomadaires de 2h à 1h30 et introduisent dans toutes les séries une compréhension et une expression orales « dans le cadre habituel de la formation ». Lépreuve de compréhension orale doit se dérouler au 2ème trimestre, à linterne des établissements, sans aucun cadrage-ni national, ni même académique- quil sagisse du calendrier ou du document utilisé. Il peut dailleurs sagir dun ou de deux documents audio ou même dune vidéo. Inutile de développer quant à linégalité de traitement des candidats, ni aux dangers lourds que représente le contrôle à linterne (pressions des élèves, des familles, de la hiérarchie a fortiori avec la mise en place croissante des contrats dobjectifs). Quant à lépreuve dexpression orale au 3ème trimestre- elle se contente dêtre un échange oral sur un « thème » au programme, la notion de thème ne faisant lobjet daucune définition. Outre les mêmes dérives du contrôle à linterne, le SNES dénonce également le renoncement à un contenu sérieux au niveau culturel et linguistique ainsi que la notation par le biais dune grille dévaluation tout comme pour la compréhension orale- qui ne laisse aucune place ni à la liberté pédagogique, ni à la nuance et qui obéit surtout aux injonctions de résultats décrétés par lAdministration et les contrats dobjectifs. Nous rappelons que les épreuves de langues vivantes en BTS se font dans les mêmes conditions inacceptables et nous demandons le retour à des épreuves nationales. Pour ce qui est des épreuves de L, le SNES condamne en outre le renoncement à toute exigence dargumentation et de réflexion proprement dites. Dune manière générale, le SNES dénonce la mise en uvre dépreuves caricaturales dans leur forme et dans leur contenu, qui serviront vite darguments aux tenants de la suppression du baccalauréat.
Les effets néfastes de ces épreuves, liés aux conséquences catastrophiques de la réforme du lycée (groupes de compétences, diminution accélérée de la diversification, y compris en L, stages pendant les vacances, gadgets numériques et de baladodiffusion
) pourront également servir dalibi aux pourfendeurs du « système »pour proposer à la suite du comité stratégique des langues et du Ministère, dans le contexte contraint du CECRL imposé par lUnion Européenne, que nous dénonçons- des « solutions » faisant une large place au virtuel en lieu et place du présentiel, au financement par les collectivités des voyages et échanges scolaires, à lannualisation des horaires et des services ainsi quà la globalisation de la LV1 et de la LV2.
Le SNES dénonce le renoncement de lEtat à un enseignement de langues vivantes diversifié et de qualité. Il dénonce une logique libérale qui vise 3 objectifs : la réduction des dépenses et des moyens denseignement, la vision purement utilitariste et caricaturale des langues vivantes et laccroissement des inégalités. Il appelle à signer massivement la pétition nationale, à voter des motions en CA, et à alerter lensemble des personnels et des parents .
CONGRES DE LILLE
Refonder la voie technologique : une nécessité
La voie technologique a contribué depuis longtemps à la démocratisation du système éducatif. Aujourd'hui, elle forme un quart des bacheliers, issus de milieux socio-professionnels à l'image du pays ; elle leur permet de s'insérer dans un parcours de formation qui se prolonge le plus souvent par des études supérieures, professionnelles courtes essentiellement (BTS, DUT, formations sanitaires et sociales...), et pour beaucoup au-delà. Cette réussite naurait pas été possible sans lexistence de cette voie, complémentaire des voies générales et professionnelles. Cest pourquoi le SNES demeure opposé à la disparition programmée de la voie technologique qui parfois met en péril lexistence détablissements publics ou à sa fusion rampante dans la voie générale .La progression du nombre de techniciens et de commerciaux qualifiés est nécessaire pour relever le défi de lindustrialisation et de la croissance .
C'est grâce à une pédagogie organisée autour de travaux pratiques et travaux dirigés, en groupes à effectifs restreints, que les enseignants de ces séries ont pu faire réussir leurs élèves. La mise en uvre de démarches ancrées dans le réel partant dune activité de conception et de production, danalyses en laboratoire ou détudes des phénomènes et des publics dans le domaine sanitaire et social, permet aux jeunes dappréhender la cohérence globale de leur formation et dacquérir des connaissances théoriques.
Afin de favoriser et de valoriser lorientation vers la voie technologique, il est indispensable de mettre en place une première découverte en classe de seconde. Pour être crédibles, de vrais enseignements de découverte doivent être associés à un volume horaire minimum de 3h hebdomadaires en demi-groupes, avec la possibilité pour les élèves de cumuler deux enseignements. La mise en place de ces enseignements ne serait pas assortie dun travail supplémentaire à la maison pour les élèves, la découverte des disciplines technologiques étant centrée autour dun travail pratique en classe.
Il est donc urgent de reconstruire une voie technologique qui :
s'appuie sur des champs technologiques pertinents, adossés aux secteurs de l'activité économique et sociale ;
tire profit denseignements technologiques et denseignements généraux dont les programmes sont construits en cohérence ;
permette de répondre à lenjeu de réindustrialisation de la France.
CONGRES DE RENNES
Langues régionales : assurer le développement des enseignements
Deux langues régionales sont enseignées dans notre académie : le breton et le gallo.
Avec 5983 élèves scolarisés dans la filière bilingue publique soient 42 % des élèves de cette filière, et 3016 élèves en optionnel, lenseignement du et en breton dans le second degré se trouve à la croisée des chemins. Le bilingue progresse fortement sous leffet de la montée en charge dans le premier degré, contraignant le rectorat à ne plus se contenter daccompagner la demande et à avancer vers une politique académique de loffre. Mais les ruptures demeurent fortes, notamment au moment de lentrée en 6ème ; les problèmes de transport qui se posent aux familles et la réticence du rectorat à assurer la parité horaire en bilingue génèrent encore trop dabandons. Loptionnel se redresse après une forte baisse, mais continue de subir limpact de la réforme Châtel au lycée.
Le gallo, pour sa part, nest enseigné quen option : 401 au collège et 226 au lycée. Le nombre délèves a progressé de 14 % par rapport à 2010.
Après des luttes à la fois sur le terrain et dans les instances (GT, CT et CALR) le SNES et le SNUipp se sont imposés comme des forces incontournables. Le stage doctobre organisé par la FSU Bretagne avec des collèges du 1er et du 2nd degré a fait date et enclenché une dynamique nouvelle. Mais il est clair que si le rectorat bouge cest surtout sous la pression de la Région. Devant les freins mis par le rectorat, et dans lurgence de sauver la langue bretonne (le breton est classé par lUNESCO dans les « langues sérieusement en danger ».), la région annonce quelle demandera le droit à lexpérimentation en matière de politique linguistique, dans le cadre dun nouvel acte de la décentralisation. (cf motion Alerte du s3 de Rennes).
Depuis la loi Deixonne (1951) dailleurs abrogée, le Ministère de lEducation Nationale a constamment procédé par circulaire ou arrêté. Certes de nombreux textes ont été intégrés dans le Code de léducation mais aucun mécanisme particulier ne protège lenseignement des et en langues régionales.. Lajout dun article dans la Constitution, larticle 75-1 aux termes duquel « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » na rien changé : en effet, pour le juge constitutionnel, cet article na quune valeur purement déclarative.
En réponse à cette situation, plusieurs forces politiques proposent une loi-cadre. Le SNES exige dêtre entendu sur le contenu de celle-ci.
En attendant, le SNES et la FSU continent à porter et à défendre les dossiers. Nous avons obtenu du rectorat quil revoie sa politique des « pôles », construite de haut en bas (écoles, collège, Lycée) et qui répond mal à la demande. Pour notre part, il sagit en tous les cas dassurer un développement cohérent des filières et de faire en sorte que le nombre des élèves abandonnant les cursus diminue. Le rectorat engage le travail pour institutionnaliser larticulation CM2-6ème ; linformation aux familles est relancée. Reste le dossier central de la formation du recrutement et de laccompagnement des collègues. Ceux-ci sont trop souvent abandonnés par leur propre hiérarchie alors quils subissent des conditions de travail particulièrement dégradées en raison du nombre de niveaux ou de disciplines ou dun service partagé sur plus de deux établissements ; la prise en compte des conditions de travail difficiles est le plus souvent neutralisée par lapplication contestable de la majoration de service pour effectifs faibles. A cela sajoutent les difficultés avec des chefs détablissement peu attentifs ou hostiles. Le récent stage national du SNES a montré la nécessité de comparer nos situations régionales, de mettre à jour nos positionnements et mandats nationaux.
Pour assurer le développement de nos enseignements, notamment de la filière bilingue, il faut :
- former des enseignants (augmentation du nombre de postes au CAPES, nouvelles valences, formation denseignants dautres disciplines),
- faire respecter les textes et les droits des collègues (affectation inter (1) et intra, conditions dexercice décentes, droit à la formation),
- assurer la reconnaissance de la discipline par la création dune agrégation de breton
- valoriser au niveau des diplômes linvestissement supplémentaire de nos élèves
(1) sortir du système des ATP pour les collègues enseignant une DNL
POUR : 36 - CONTRE : 0 - Abstention : 9
CONGRES DE CRETEIL
MOTION CRETEIL Thème 1
Formation Continue des Adultes / GRETA
MISSION DE SERVICE PUBLIC de L'EDUCATION NATIONALE
Depuis toujours le SNES est attaché à l'existence et au développement d'un service public de formation des adultes dans l'Education Nationale.
Le congrès de CRETEIL et les derniers congrès nationaux ont clairement réaffirmé cette volonté
La Formation Continue des Adultes de lEducation Nationale existe depuis 1973 . Elle est mise en uvre par le biais du réseau des GRETA. Malgré son obligation de fonctionner sur fonds propres ,soumis au code des marchés publics et placé dans un marché de la formation des adultes fortement concurrentiel, il demeure un dispositif de formation à lécoute des publics fragilisés car souvent sans qualification ou écartés du marché du travail.
Leur existence est aujourd'hui menacée par la fermeture des GRETA pour une créer une nouvelle structure les GIP
la loi Warsmann impose la transformation des GRETA en GIP / GRETA pour 2013 .
Une nouvelle gouvernance des GIP dits GRETA, par un conseil dadministration où les représentants des personnels pourraient être volontairement écartés, ouvert à des partenaires extérieurs à lEducation Nationale, publics ou privés, imposant leurs propres intérêts et propulsant de fait le désengagement de lEtat, se mettrait en place .
Cette structure complètement autonome indépendante et sans lien direct avec l'Education Nationale entraine :
-Des regroupements de GRETA sur un territoire plus vaste, avec toutes les suppressions de postes « supposés en doublon ou redondants» et la non titularisation des contractuels.
-Des choix dans loffre de formation en privilégiant les formations « nobles et rentables » au détriment des formations de faible niveau pour les publics éloignés de lemploi.
-Des mutations de personnels et une mobilité accrue des intervenants sur différents sites distants. Même transféré au GIP le sort des personnels devra être remis en question dans les quatre années qui suivent la création du GIP. Leur statut de droit public ou de droit privé dépendra de chaque GIP
-Les « nouveaux » CFC (Conseillers en Formation Continue) seront embauchés par chaque GIP qui devrait à ce titre vraisemblablement prendre en charge leur salaire. On a déjà vu la disparition de la plupart des postes gagés suite à l'imputation de charges supplémentaires aux GRETA.
De par son implantation et sa représentation dans les lycée, de par sa représentativité dans les CA, le SNES a un rôle décisif et une lourde responsabilité.
Le Conseil dAdministration de l'établissement support du GRETA est garant de la transparence et du fonctionnement du GRETA (même si on peut regretter que l'information ne soit souvent que peu claire, partielle et peu compréhensible pour l'ensemble des membres du CA). Il est le lieu juridique où se votent le budget annuel et le compte financier du GRETA, dont dépendent sa politique et les emplois.
Le SNES ne peut accepter que l'Education Nationale se dessaisisse de la FCA et mette en péril le service public de formation des adultes.
Le SNES appelle à voter « CONTRE » le passage des GRETA en GIP
CHAQUE CA support de GRETA DOIT REFUSER CE DEMANTELEMENT !
La cessation dactivités des GRETA existants doit être votée par le CA de l'établissement support et l'adhésion au GIP par chaque CA d'établissement. Nous devons mener campagne auprès des autres représentants pour refuser cette transformation.
Nous ne pouvons admettre la précarisation croissante des personnels et proposons des perspectives de titularisation dans le cadre de l'Education Nationale et de la filière Ingénierie de formation.
Nous proposons de maintenir les GRETA dans l'Education Nationale et devons réfléchir à un statut d'Etablissement public d'Orientation et de Formation tout au long de la vie (type EPLE)
L'Education et la formation Tout au Long de la vie doit être une réalité. Le SNES y est pleinement impliqué à tout niveau national, académique et dans les sections détablissement. Le congrès de CRETEIL demande au congrès national de se donner les mandats lui permettant de développer le service public d'Education et de formation des adultes.
Pour : 80 NPPV : 3
Contre : 0 ABST : 13
CONGRES DE CRETEIL
Motion Créteil Thème 1
Pour une culture émancipatrice
Elle doit permettre, par la sollicitation de différents champs disciplinaires, laccès de touTEs à la compréhension des diverses grilles de lecture du monde daujourdhui. Une telle culture scolaire est donc nécessairement de portée universelle, et ce qui fait sens commun, ce nest pas tant le fait que toute une classe dâge doive apprendre et avoir acquis la même chose au même moment de son parcours, indépendamment de ses origines sociales et de ses aptitudes, (conception qui ne peut conduire quà une définition dun strict minimum sur le modèle du socle), mais le fait que nous sommes touTEs confrontéEs au même monde, et quau final de son parcours scolaire, chacunE aura pu sapproprier un large éventail commun de méthodes, danalyses et de pratiques qui, formant à lesprit critique, lui permettront dagir et penser en être libre.
Comme lindique le prérapport (1-2-1) la culture scolaire quil sagit de transmettre est bien « un élément structurant dun second degré cohérent » , et au-delà dun système éducatif cohérent.
Pour 64
Contre 1
NPPV 6
Abst 25
CONGRES DE CRETEIL
Motion Créteil Thème 1
Pour que lHistoire-Géographie retrouve toute sa place de véritable discipline de formation intellectuelle.
La disparition de lHG en TS sest faite pour de mauvaises raisons et cest à juste titre quon peut y voir une menace ou tout au moins un affaiblissement de la discipline. Car cette mesure nest que la partie émergée de liceberg si lon considère les nombreuses mutations silencieuses quelle subit depuis plusieurs années.
En effet, la tendance qui se profile à travers les réécritures des programmes et les nouvelles pratiques prescrites est inquiétante. Loin den faire une discipline exigeante en termes de formation intellectuelle, elle est cantonnée de plus en plus dans ses fonctions de discipline à «vocation civique», mais entendue dans une acception bien réductrice et contestable du terme. Centrage encore fort sur une histoire nationale, constitution dun « roman européen », éducation au développement durable, multiplication détudes particulières autour de grandes figures et dévénements juxtaposés et dénués danalyse complexe des origines et du jeu des acteurs sociaux, en vue de constituer une sorte dimagier commun à une génération. Cest dune citoyenneté dappartenance et non dune citoyenneté critique quil sagit...
Sous prétexte de favoriser la réussite et de développer les « compétences à lécrit » les exercices de la discipline sont de plus en plus centrés sur la restitution de connaissances, pure et simple. Certes, les enseignants résistent, mais dans un tiraillement permanent et inconfortable car pèse toujours fortement la nécessité de finir (ou presque...) le programme ! A ce jeu, point nest besoin dentrer dans une grammaire disciplinaire, daller travailler la méthode, les concepts, les raisonnements. On peut supprimer les heures en groupes réduits, voire projeter quelques films où d'autres « racontent » mieux que nous, mais où lactivité élève devient très secondaire voire inutile.
Les présupposés sous-tendant les réécritures des nouveaux programmes et plus encore des nouvelles épreuves ressemblent singulièrement à un formidable retour en arrière, créditant implicitement de vertus intégratrices et de cohésion sociale une «histoire-patrimoine commun» ou une «histoire-devoir de mémoire», niant toutes les tentatives de mettre réellement les élèves en réflexion, de développer une pensée critique articulée aux modes de raisonnement propres à la discipline (les finalités civiques surdéterminent les programmes et les méthodes ).
Par laccumulation démentielle des faits et des notions alors que le volume-horaire ne cesse de diminuer, la discipline semble renoncer à toutes les expériences menées auparavant de mise en réflexion autour des sources (outil de lhistorien), des témoignages contradictoires, voire des débats historiographiques qui sont là pour rappeler tout bonnement que lhistoire nest pas le passé et que la géographie est une lecture dun espace et de son occupation.
Cette évolution de la discipline, que confirment les nouvelles épreuves nous semble particulièrement dramatique.
Inverser la tendance ne sera pas chose aisée : cela demande la mobilisation de la profession (inquiète de voir la discipline disparaître si les finalités civiques sont moins fortes), celle des historiens et géographes qui devraient réellement sinquiéter des évolutions en cours de la discipline scolaire, qui préparent bien peu, même dans les séries L ou ES à des études en sciences humaines.
Paradoxalement sans doute, la première urgence serait daffirmer la nécessité dépreuves exigeantes en termes méthodologiques (faisant référence à une « grammaire de la discipline » sans doute à réinventer en partie), ce qui passe soit par des choix pour éviter des programmes infaisables si lon souhaite dépasser les simples objectifs de mémorisation-restitution soit par une augmentation des horaires permettant de tenir les programmes proposés.
De ce type d'épreuves découlerait alors la nécessité de travail en groupes réduits avec les élèves sur cette méthode et sur les modes de raisonnements propres à lhistoire et à la géographie.
Le SNES réclame la création d'une spécialité HG en L et/ou ES pour redonner à la discipline la place qui lui revient dans la formation intellectuelle des élèves, au-delà de ses finalités proprement « civiques », et qui serait utile à des études supérieures en sciences humaines ou sociales par exemple.
Il faut faire le pari offensif que la discipline présente des modes de pensées qui lui sont propres qui ont toute leur place dans la formation intellectuelle des élèves et qui offre au-delà des repères classiques souvent évoqués, des formes de raisonnements propres à comprendre lévolution des sociétés, leur rapport au passé, et leur mode dappréhension du territoire aux différentes échelles.
Pour : 45
Pour version initiale : 42
NPPV : 1
Abstention : 4
SNES Congrès Reims 2012 compil amendements thème 1 Page PAGE 172 sur NUMPAGES 172