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La théorie du commerce international

Pendant les trois siècles, le but du commerce international= guerre, gagner les parts ...... Quand on corrige : on remarque une ? de l'intra branche mais, l'inter ...




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hacun gagne dans son petit jeu). Il se « plante » car il ne s’intéresse pas à l’échange international. Il s’intéresse à l’échange au sein des nations. Il s’intéresse à l’économie marchande en Ecosse et en Irlande. Son idée c’est qu’on se spécialise là où on a un avantage sur les autres (il parle des commerçants). Théorie de la spécialisation et de l’échange au sein de l’économie. Spécialisation au sein d’une nation. Il ne dit rien de plus.
Allan Smith, c’est celui qui fonde l’échange sur les avantages absolus, c’est à dire, que ce serait l’idée qu’on se spécialiserait là où on est le meilleur. Il y a une idée chez Smith qu’il y a un gain à l’échange et pas seulement une guerre.
L’idée qui traîne dans le langage des gens, ce sont les avantages absolus alors que ce sont les avantages comparatifs.
Allan Smith imagine deux pays A et B.
Pays APays BChaussures
1 j/h0,9 j/hBlé1 T/j1,2 T/j
Y a-t-il intérêt à l’échange ?
Quel pays va se spécialiser dans quelle production ?
Y a-t-il gain à l’échange ?
Qui gagne le plus à l’échange et en fonction de quoi ?

(Quantité de chaussures par homme : productivité du travail en chaussure.)

Productivité pour le blé dans le pays B est supérieure.
Productivité pour les chaussures dans le pays A est supérieure.
Donc, le pays A se spécialise dans les chaussures ; le pays B, dans le blé.

En autarcie (avant l’échange), imaginons 100 ouvriers dans A et pareil dans B ; dans A, 50 font du blé et 50 font des chaussures ; dans B, même répartition.
Au début, dans A la production de chaussures est de 50 et la production de blé est de 50 alors que dans B la production de chaussures est de 45 et la production de blé est de 60.
A l’ouverture, imaginons que le taux d’échange est de 1 paire de chaussure pour 1 T de Blé, soit un taux d’échange T= 1,2/1 ; et imaginons que la consommation est de 50 chaussures.
Il y a 50 chaussures sur place et 50 exportées au taux d’échange de 1,2, ainsi :
AutarcieOuverture
Pays A5050P° chaussures5060P° Blé
Pays B4550P° Chaussures6060P° Blé














Ainsi, il y a un gain à l échange. Ici, le pays A est celui qui gagne le plus mais le taux d échange à 1,2 ne va pas de soi. Si on avait pris un autre taux d échange, on aurait eu un autre résultat.
’! C est l exemple des avantages absolus. Ici, chaque pays a un avantage absolu sur l’autre.
Il est faut de dire qu’on se spécialise là où on est le meilleur.

L’exemple de Smith c’est ce qu’on appelle pensée vulgaire, préhistorique. Smith en conclut qu’il fallait vulgariser les échanges au sein d’un même pays.

Ricardo (1815) et les avantages comparatifs.
Il a aussi bien influencé Marx que les libéraux. C’est lui qui a introduit la modélisation économique. La valeur travail ne marche pas. Il parle des impôts puis, en un chapitre de 2 pages il parle du commerce : il pose la théorie des avantages comparatifs. C’est un anglais, il fait fortune à la bourse. Il est rentier, propriétaire foncier, élu à la chambre des députés anglais. Il prônait la liberté d’importer des biens étrangers dont le blé et, à l’époque, de Pologne.
Il développe une analyse de classe sociale. C’est un libéral mais il ne s’encombre pas des propriétaires fonciers (la corn lose est enlevée en 1846).
L’idée de Ricardo, ce n’est pas le commerce international, c’est d’augmenter le taux de croissance de l Angleterre. En faisant diminuer le prix du blé ’! baisse des salaires ’! augmentation des profits ’! accumulés.
Il y a 3 classes :
Les salariés qui dépensent, consomment tout ce qu ils gagnent. Le salaire = salaire de subsistance.
Les capitalistes qui dépensent dans ce modèle avec le profit et réinvestissent tout.
Par contre, les propriétaires fonciers dépensent tout, vivent de leur rente et non pas de leur profit.

Il y a presque un intérêt entre capitalistes et salariés.
Ricardo a besoin de montrer qu’il faut avoir du blé de Pologne. Smith avait dit qu’on se spécialise quand on a un avantage.

AngleterrePortugalDrap100 h/drap90 h/drapVin120 h/hL80 h/hL
Selon Allan Smith, le Portugal a des avantages absolus dans le drap et dans le vin, pas d’échange possible. Ricardo dit que le Portugal est meilleur partout mais, il a tendance à échanger avec l’Angleterre. L’échange est non plus sur les avantages absolus mais sur les avantages comparatifs.
Ici, on va voir que le Portugal a intérêt à exporter du vin et à importer du drap. Même si le Portugal peut faire son drap avec 80 personnes, s’il se spécialise dans la fabrication du vin, via les taux d’échanges, il va réussir que le taux d’échange entre le vin et le drap à l’international > taux d’échange vin/drap en autarcie.
En autarcie :
Au Portugal, le taux d’échange entre le vin et le drap est de : 9/8= 1,125 vins (pour fabriquer un drap= 90 hommes hors, ces 90 hommes faisaient 90/80 vins). Pour 1 hL de vin, on se prive de 8/9= 0,888 draps.
En Angleterre, de combien doit-on se priver de drap pour avoir 1 hL de vin ?
Pour faire 1 hL de vin, il faut se priver de 120/100= 1,2 draps.
Pour 1 drap, il faut se priver de 1/1,2= 0,833 vins.

Le sacrifice pour faire 1 drap au Portugal > sacrifice pour faire 1 drap en Angleterre.
Le sacrifice pour faire 1 hL de vin au Portugal < celui en Angleterre.
Relativement, le sacrifice que l’on fait est plus faible dans l’autre pays que chez nous. Il vaut mieux aller dans celui où l’on est le moins.

EXERCICE

AngleterrePortugalTravailleurs20001800Consommation10 L vin.h-110 L vin.h-1Drap
100 h.drap-180 h.drap-1Vin120 h.L-190 h.L-1En autarcie, quelles sont les quantités de draps et de vin consommées dans chaque pays ?
En libre échange, qui se spécialise où et pourquoi ?
On suppose le cas où le taux d’échange de drap en vin est très favorable au Portugal ; quelle est la quantité de drap et de vin consommée dans chaque pays ?
On suppose que le taux d’échange est favorable à l’Angleterre, quel taux d’échange s’agit-il ? Quelles sont les quantités consommées dans chaque pays ? (unité trouvée en drap)
En déduire quel est le gain à l’échange international des pays en fonction du taux d’échange ?

(remarque : dans chaque pays, il coûte moins cher de faire du drap que du vin)
Il faut fixer une référence. Ici, le prix du drap= 1, ce prix est dit le numéraire. Ayant choisi ce numéraire, on exprime le prix du vin en drap.
Un prix, en théorie économique, c’est un taux d’échange, c’est à dire à combien on échange un bien contre un autre. Si on fixe un dénominateur à 1, c’est un prix.
Quantité de vin = Quantité de vin
Quantité de drap 1

On va calculer le taux d’échange avant et après l’ouverture.

En autarcie,
le taux d’échange du vin en drapLe prix du drap en vin

Angleterre
120/100= 1.2

100/120= 0.83



Portugal
90/80= 1.125
80/90= 0.88
Le prix du vin en Angleterre> prix du vin en drap au Portugal.
Autrement dit, pour l’Angleterre, le prix du vin est moins cher au Portugal qu’en Angleterre. Du point de vue Portugais, prix du drap/ vin est moins cher en Angleterre qu’au Portugal.
L’Angleterre se spécialise dans le drap et le Portugal dans le vin. Ici, il n’y a personne qui est plus doué dans un domaine, hors des avantages abs.. Mais, il vaut mieux faire l’échange.

En Autarcie :
AngleterrePortugalConsommation= 10L vin
Habitants= 2000
Il faut 1200 personnes pour faire 10L. Il reste 800 personnes qui feront alors 8 draps.

Conso. : 10L vin et 8 draps.Consommation= 10L vin
Habitants= 1800
Il faut 900 personnes pour faire 10L . Il reste 900 personnes qui feront 11.25 draps.

Conso. : 10L et 11.25 draps.C° dans le monde : 20L de vin et 19.25 drapsCommerce international :

On suppose que le prix du vin en drap est de 1.2On suppose que le prix du vin en drap est de 1.125AngleterrePortugalAngleterrePortugalC°=10L vin
P°=2000/100 = 20 draps
Elle exporte 12 draps, consomme 8.
10L de vin importés contre 12 draps, 8 draps.

Gain à l’échange= 0C°=10L vin
P°=1800/90= 20L
Il exporte 10L et récupère :
1.2x10L=12 draps


Gain = 0.75C°=10L vin
Production= 20 draps
Elle importe 10L de vin.
Elle exporte 11.25 draps et consomme 8.75 draps


Gain = 0.75C°=10L vin
Production= 20L
Il exporte 10L.
Il importe donc 11.25 draps.


Gain à l’échange= 0Ici, seul le Portugal gagne 0.75 drapsIci, seul l’Angleterre gagne 0.75 drapsLa spécialisation dans le monde fait apparaître 0.75 draps.


AngleterrePortugalC°=10L vin
Production= 20 draps
Elle importe 10L et exporte 10x1.15= 11.5 draps, reste 8.5

Gain= 0.50 drapsC°=10L vin
Production= 20L
Il exporte 10L et récupère 11.25.


Gain= 0.25 draps Imaginons en taux de 1.15 :











Le gain à l’échange est de 0.75 draps mais c’est en fonction du prix que l’on verra qui s’acquerra la majorité.
Cette règle de surplus est importante pour l’échange international et reste vraie dans le concret. En se spécialisant, tout le monde a un gain à l’échange mais, par contre, on ne sait pas qui va acquérir du gain à l’échange. Cela dépend du prix relatif des biens échangés. Comme gain à l’échange, le commerce mondial a un gain à somme positive mais, par contre, il n’y a pas de règle sur le gain du commerce, cela dépend de la spécialisation.
Si le prix du bien baisse ’! gain vers ceux qui importent.
Si le prix du bien augmente ’! gain vers ceux qui exportent.

Pou comparer les gains à l échange, les économistes construisent des indicateurs qui déterminent qui est spécialisé et voir les prix mondiaux dans les marchés.

Les prix internationaux sont déterminés par l’offre et la demande mondiale (il vaut mieux se spécialiser dans un bien où le prix mondial va augmenter).

Tout pays peut participer au commerce international et même y gagner plus ou moins. On peut même supposer que les hommes et les capitaux ne circulent pas mais juste les biens. S’il n’y a pas de mouvements de capitaux, la contrainte extérieure n’est pas énorme. Il y donc une liberté, possibilité de faire augmenter ou diminuer la productivité.
On se spécialise là où on est relativement le moins mauvais.

Le prix relatif international, c’est aussi les termes de l’échange , ce sont les prix relatifs intérieurs des biens dans lequel le pays s’est spécialisé. Si les termes de l’échange se détériorent, ça signifie que le pays gagne de moins en moins au commerce international. Les pays qui échangent avec lui y gagnent de plus en plus.

Selon le modèle de Ricardo, le protectionnisme fait toujours perdre à un pays mais, il faut se méfier dans le bien dans lequel on se spécialise. Exemple : que se passe-t-il si un pays développe une industrie, se spécialise dans une industrie et change complètement la matrice. Intérêt à perdre au début pour gagner beaucoup plus après. Par exemple, protectionnisme sur les industries naissantes, en se développant, changement de matrice.
La matrice dans les faits peut dépendre de protections temporelles. Exemple : le Japon s’est protégé sur de nombreux biens pendant longtemps ’! les industries pouvaient se spécialiser et, après ouverture, ils ont réussi à développer leur productivité.

Que va-t-il se passer pour la reconversion des salariés du drap au Portugal qui doivent alors aller dans le domaine du vin ? problème de reconversion de la main d’œuvre.
Cette spécialisation n’est pas sans rappeler une génération de coûts sociaux. Problème de répartition. Souvent, les perdants sont ceux des sociétés qui vont fermer. La spécialisation entraîne des conflits sociaux, chômage, reconversion… Problème du surplus au gain à l’échange.

Généralement, les secteurs qui sont fermés lors de la mise en place de la spécialisation vont, au moins à court terme, y perdre ; par contre, les secteurs dans lequel ils vont se spécialiser vont s’accaparer le surplus (en France, spécialisation dans les produits manufacturés, se sont plutôt les secteurs où la main d’œuvre est peu qualifiée qui ferment au bénéfice de secteurs ultra qualifiés). Cette spécialisation va enrichir les catégories CSP au détriment des catégories peu qualifiées ’! chômage, on accepte les salaires bas.
On a un creusement des inégalités entre ceux qui en profitent et ceux qui en bénéficient ’! ceux qui subissent les préjudices, mais concrètement, à part les ASSEDIC, rien n est mis en place.
Même Midford (économiste Thachérien, libéraliste) préconise qu’il y a un souci de redistribuer face au commerce international.

Le terme de salaire relatif
Le taux de salaire entre les pays n’est pas déterminé mais dépend des productivités.
Le salaire : c’est ce qu’on peut consommer avec une heure de travail.
Dans l’exemple Angleterre / Portugal, le salaire réel en Angleterre < Portugal car l’Angleterre est moins productive que le Portugal.
Au Portugal, la productivité est de 1/90 L/personne et, imaginons que le prix du vin en drap est de 1.15. le salaire en vin est de 1/90, soit en drap 1.15/90 draps= 1.27/100 draps= 1.27 centièmes.
En Angleterre, la productivité est de 1/100 draps/personne comme le prix du drap en drap= 1, le salaire est 1 centième. Un portugais gagne donc 1.27x le salaire anglais ; le niveau de vie sera 27% supérieur qu’en Angleterre.
Pour Ricardo, les différences de productivités varient en fonction des différences de technologie ou de capital/ tête (outils, …).
Cette différence de productivité explique la différence de niveau de vie entre les pays.

Exemple de questions :
« Les ouvriers chinois gagnent moins de $1.00 de l’heure. Si vous permettez à la chine d’exporter sans limite vers la France, les salaires de nos travailleurs doivent baisser à ce niveau ». Discuter et commenter à l’aide du modèle de Ricardo.
Wall Street Journal, 1983 : « beaucoup de pays n’ont d’avantage comparatif en rien ». Commenter et discuter.
Philippe de Villiers : « Pour échanger, il faut être de niveau de développement comparable ». Commenter et discuter.

Les différences de salaires en rapport avec les différences de productivité : le Portugal est (120-90)/90= 33% plus productif pour le vin ; le Portugal est plus productif de (100-80)/80= 25% sur le drap. Or, ce salaire plus élevé est compris entre 25% et 33%.
La différence de niveau de vie est comprise entre les différences de productivité.
Le salaire réel est toujours compris entre les différences de productivité. L’Angleterre a un salaire inférieur pour le drap.
Du point de vue de l’Angleterre, le salaire est 1/1.27 soit 22% plus faible que le salaire portugais. Or, la productivité de l Angleterre est 1/1.27= 0.78 ’! 1-0.78=0.22
La productivité du drap en Angleterre est (80-90)/100= -20% plus faible sur la productivité du Portugal.
La productivité anglaise est 20% moindre que la productivité portugaise sur le drap mais, son salaire est de 22% plus faible. Si la différence de salaire ne dépend pas du différentiel de productivité sur le bien sur lequel on est spécialisé mais, dépend du différentiel des deux productivités.
Différence de productivité (salaires réels) se fondent sur biens échangeables.
Productivité japonaise est à peu près égale à la productivité des ouvriers U.S.. Il faut distinguer un 3ème bien : les services ’! les ouvriers japonais ont un pouvoir d achat sur les biens échangés mais ont un pouvoir d achat au japon moindre que les Américains car la productivité des services est plus faible.
Le niveau de vie d un restaurateur viêtnamien/ France : même cuisine, même nombre de salariés. Quelle est la productivité du travail (W) en terme d hommes par repas ? Quel est le niveau de vie d un restaurateur viêtnamien au Viêt Nam / France ?
’! Productivité sur les biens au Viêt Nam 0
La France est exportatrice des USA ou exportatrice nette.
Les USA sont débiteurs, importateur de la France ou importateurs nets.

On ouvre un côté des flux réels et, en contrepartie on a des flux monétaires.
Quand la France exporte un bien, les USA gagnent un droit de propriété sur ce bien, la France perd un droit de propriété sur le bien et, la France récupère des devises américaines : des $ (créances sur les USA, dette de l’économie US).
Le commerce international n’est qu’un échange de droit de propriété.
En comptabilité international, par convention, on compte positivement les pertes de droits de propriété et on compte négativement les gains de droits de propriété.
CA>0 ( X – M>0, c’est comptabilisé de manière positive (car c’est une perte de droit de propriété sur un bien)
Afflux de devises de l’étranger ($), c’est comptabilisé négativement.
VAOR = Variation des Actifs Officiels de Réserve (ou différence de stock des devises)
L’augmentation du stock des devises est comptabilisé en négatif (gain par convention). Par exemple, on comptabilisera –1$ pour une bouteille de vin français vendue 1$ aux USA.
Remarque : l’or est un actif officiel de réserve= une devise.

Outre que des devises, biens et services, les échanges avec l’étranger sont aussi des capitaux (K).

Définition de K : titre de dettes ou de droit de propriété qui est soit de type action ou soit de type créance qui sont émis par(sur) des entreprises ou par un Etat étranger.

Balance de K : solde de titre de propriété/créance que les étrangers nous achètent ;
solde de titre de propriété/créance que la France achète aux étrangers.
C’est aussi l’achat d’actions et obligations françaises par les étrangers et,
c’est aussi l’achat d’actions et obligations que la France achète aux étrangers.
Elle est positive lorsqu’on vend plus que l’on achète.

Remarque :
Actions et obligations (dettes de Long Terme L.T.) ( Balance des K à L.T.
Autres titres de dettes à Court Terme C.T. ( Balance des K à C.T.

Balance des Capitaux (B.K.)
Remarque :toujours avec le point de vue français –il faut toujours garder le même point de vue-.











L’arrivée de titres US (actions) ou importation d’action est un gain de droit de propriété Comptabilisée donc négativement.
La sortie de FF ou $ (d’or au XIXème siècle) est comptabilisée comme une perte de droit de propriété donc positivement.
Quand la B.K. est négative pour la France, cela veut dire qu’elle achète beaucoup de titres étrangers, elle importe des titres ( elle investit, elle place à l’étranger. C’est ce qu’on appelle la fuite des K. cela peut être parfois bien et parfois mauvais.

Equation de la balance des paiements

B.P.= B.K. + B.C.
C.B.P.a" B.K. + B.C. + VAO a" 0 ; où CBP :Compte de Balance des Paiements (toujours nulle)
où a" : Identité comptable, c est-à-dire que c est toujours vrai

Exemple : du point de vue japonais.









BK0 ; BK0

BP>0 donc ( perte du droit de propriété
La contrepartie en terme de devises : entrée nette de $ au Japon, VAO augmente. C’est comptabilisé en >0.

Compte de paiement
C.B.P.a" B.K. + B.C. + VAO a" 0 ;
+  -
Remarques :
La BP d un pays est contrainte (dépend) par le stock de devises du pays lui-même si sa BP0.
A long terme, la BP tend vers 0.

Les U.S.A. ont une position particulière car ce sont qui créent la monnaie mondiale. La différence des avoirs extérieurs ne peut pas durer en long terme.
BP= BK + BC (0 (tend vers 0) à Long Terme mais, on peut avoir BP= 0 = BK + BC pendant une longue période.
Si on ne peut plus tenir, il faut arrêter d’importer ou dévaluer sa monnaie.
On peut dire que structurellement, la BC du Japon est excédentaire, la BC des USA est déficitaire (ce n’est pas trop grave puisque leur VAO est >0).

Quelques exemples :
Pour la France : CA>0 BP0 et BK>0) : l’Angleterre du XIXème siècle qui accumulait des réserves d’or et était en plus en excédent commercial.

(29/04/00)

Y= C + I + G + X-M ; où X-M=CA
Y= C + I + G + CA
CA= Y – (C + G) – I





S (épargne)

Le solde courant est égal à la différence entre l’épargne et l’investissement.
Si S>0, l’économie a plus d’épargne qu’elle n’investit localement.
Une balance commerciale>0, épargne > à son investissement local. On a trop d’épargne par rapport aux investissements du pays (cas du Japon en 1999).

Remarques :
Les Etats-Unis constituent un pays dont l’épargne intérieur est insuffisant pour couvrir tous les investissements (épargne < investissements).
Les Japonais exportent les K comme ils exportent les biens.
Les relations entre l’épargne et l’investissement est une relation comptable.
La crise du Japon est une crise d’investissement.

Les taux de change

Remarques :
Avant : il existait plusieurs monnaies en Europe qui étaient liées par un taux de change fixe.
le Franc était fixe avec le D.M..
Le Franc était flexible avec le £.
Aujourd’hui : l’Euro est en chage flexible avec la £, le $. Certains pays ont été raccrochés avec le $.
l’¬ est flexible avec le $.

Les exportations correspondent à une entrée de devises étrangères.









Une entrée de $ est une entrée de K donc une sortie de titres et réciproquement pour les importations.


Les taux de change flexibles
Le taux de change entre le Franc ( offre et la demande. Si on a une exportation d’un bien français vers un autre pays, est-ce que cela correspond à une demande ou à une offre de Francs ?

X – M=CAExport de biens et servicesDfImport de biens et servicesOf
BK=
(X – M)titresAfflux de K, devises (export de titres)DfSortie de K (import de titres)Of
CA+BK=BPSi Bal. Paiements > 0Df
Si Bal. Paiements < 0Of

Les exportations correspondent à une offre de $ et une demande de FF.
Les importations correspondent à une offre de FF et une demande de $.

On fait le total de toutes ces opérations chaque jour ( offre nette / demande nette de franc.

Quand on est en taux fixe, et si Of > Df ( la banque centrale française va sortir des $, plus de K. Les quantités de stock de $ vont baisser.
Quand BP>0, accumulation de devises ; quand BP.

Remarque : ces mécanismes de fond peuvent être parasités par des mécanismes de spéculation. Tout ce qui est spéculé va jouer sur la BK et $.
Si les investisseurs investissent non parce que il y a des opportunités d’investissement, c’est de la spéculation.

On note que le taux de change lFF/$ de change pour le $ lFF/$ lFF/$ = FF / $ =0,13. quand on dit que lFF/$ diminue, ou que ça passe de 0,12 à 0,13 le $ passe alors de 7FF à 10FF.

Les avantages des taux de change flexible.
Un des grands avantages ce sont les ajustements immédiats, les banques centrales n’ont pas à intervenir. Des déséquilibres se traduisent par une variation du taux de change qui souvent va avoir l’impact de diminuer ces déséquilibres (on note que le taux de change diminue ( on vend mieux ( on rééquilibre le CA)

Exemple de l’inflation :

Prix aux USA (en FF)Prix en France (en FF)
1=0,2$
11=0,2$1,1
(10% d’inflation
Offre de FF< demande de FF ( l diminue, diminution du taux de change jusqu ‘à ce que Of = Df
1,1* l = 0,2$
l = 0,2 / 1,1= 0.1818

Le taux de change flexible laisse l’autonomie, la dépréciation du FF annule la compétitivité dû à l’inflation du FF en France.
On dit que le taux d’échange flexible isole le pays, on dit aussi qu’il y a aussi une propriété d’isolation. (c’est à dire qu’il peut y avoir du chômage ou une augmentation de salaire… ( taux flexible fait qu’il y a un influence sur les autres).
Si l’on veut freiner la chute de taux de change flexible, il faudrait une hausse du taux d’intérêt.

La propriété d’isolation joue sur d’autres phénomènes. Elle nous préserve des choses extérieures négatives de la mauvaise santé des économies extérieures. Par exemple, en Argentine, ˜! exportations vers l Argentine ( notre CA˜! ( lf/pesos ˜! (baisse du FF).
Les prix des produits français en Argentine chuttent. Tendance à plus importer. Stabilisation grace au taux de change flexible.
Un adversaire principal des taux flexibles c est l isolation.

Désavantages du taux de change flexible.
Le principal désavantage étant le risque de change, c’est dur de faire des prévisions économiques sur la différence du taux de change. Il faut connaître le court du $. (Si on veut investir aux USA, il y a la peur que la quantité de $ baisse) le risque de change freine les investissements mondiaux. Si on veut attirer les investissements mondiaux, il faut limiter le risque de change. Mais comment faire ? Il faut supprimer le taux e de change flexible et s’accrocher à un taux de change fixe, par exemple le $. Cela s’appelle le P.E.G..
Le PEG c’est s’accrocher à une monnaie forte, par ex. le $ ( la Banque Centrale devra défendre la monnaie nationale. La fonction, le but du P.E.G. : attirer les investissements.
En taux fixe, on ne peut se permettre d’avoir une inflation.

Les taux de change fixe
Définition :les monnaies sont fixes à un cours fixe.

Si on veut défendre le P.E.G., notre banque centrale doit défendre notre monnaie en utilisant les réserves de devises. Si la BP est déficitaire aujourd’hui, que se passe-t-il en taux de change fixe ?

Rappel :
En taux de change flexible, si BP0, soit la quantité de devises chute). On ne peut maintenir le PEG que si les réserves que sont >0. on peut le faire que quand ou tant que notre réserve n’est pas vide.
Pour éviter d’épuiser les réserves, il faut freiner les activités pour une hausse du taux d’intérêt (la France l’a fait pendant 10 ans pour maintenir FF par rapport au DM).
Pour élever le taux d’intérêt :
En un 1er temps, si taux d’intérêt augmente ( investissements et consommation ˜! ( ˜! l inflation et —! BC.
En un 2nd temps, Afflux de K, BK et ainsi BP —! revient à 0.
En 93, attaque des monnaies, la £ a décroché et la France a décidé de rester accrocher au Mark. En 97, les pays en voie de développement ont dû lâcher le PEG (l accrochage au $). Ainsi, les investissements ne sont plus rentables.

Taux de change et ajustement intérieur

Discutions sur l’étalon or comme taux de change fixe et, les ajustements se font par des réserves d’or. C’est comme le taux de change fixe sauf que dans le système étalon or, les réserves ne sont pas en $ mais en stock d’or.
Le XIXème siècle verra apparaître un taux de change fixe, stable et va durer jusqu’à la 1ère guerre mondiale. Ensuite il y aura des tentatives avortées de remise sur pied jusqu’en 1954 où l’on signe les accords de Bretton Woods qui dureront jusqu’en 1971.

Bretton Woods : toutes les monnaies ont un taux de change fixe par rapport au $ et le $ est directement convertible en or.
Avantages : stabilité de change fixe.
Inconvénients : déséquilibre. Epuisement des stock d’or US et Nixon suspend la convertibilité $ / or en 1971.

(06/05/2000)
MV = PT + A





( M = (PY + A

hypothèses: au XVIème l’or afflux en Espagne, hausse des importations en Espagne car l’or est une monnaie. M —!( PY ( c est P —! ou Y —!.
Y ne peut augmenter que si l offre augmente, or on sait que Y d un pays peut augmenter mais pas énormément. Dans l exemple en Espagne, l offre (la Y) augmente peu, or il y a beaucoup d or (c est à dire que M augmente beaucoup) ( c est surtout P qui augmente.
( M —! ( P —!—!—! Y—!
Ceci est toujours vrai. Une augmentation monétaire fait surtout augmenter les prix(P) et A (valeur des actifs fixent) augmente aussi fortement. L hausse de la M ne correspond pas à une hausse en conséquence de l offre (ce qui est généralement le cas) ; elle fait augmenter fortement les prix (P —! fortement) et A —! aussi fortement ( ça fait un impact sur le PIB et augmentation de P et A.
Exemple : un boulanger propose 100pains à 1FF/ pain et, il y a 1OO personnes avec 1FF chacun. Tout d’un coup le gouvernement distribue 1FF à chacun, chacun se retrouve avec 2FF. 100 personnes avec 2FF= 200FF de demande de pain. A 1FF le pain, le boulanger n’arrive pas à produire 2 fois plus pour arriver à 200 pains. S’il ne produit par exemple que 150 pains, le prix du pain va augmenter.

Le mécanisme de rééquilibrage automatique (par HUME 1711-1771 et RICARDO)

Déficit du BP
(
Sortie d’or
(
Réduction de l’encaissement des réserves d’or dans la banque centrale
(
M ˜! ˜! Réserve d or (˜! billets en circulation r —!
(
˜! P
(
X —!
(
BP=0
(
L or revient

Historiquement ce mécanisme de rééquilibrage automatique a fonctionné pendant toute la période étalon or. ˜! P en intérieur correspond à un déficit extérieur.
Quand le même mécanisme est complètement symétrique .. on a un excédent.

Excédent de la BP

Entrée d or
(
—! Réserves de la banque centrale
(
M —!
(
P —!
Y —!( forte croissance (
X ˜! (et M—!)
(
BP=0(rééquilibrage)
(
L or repart

La politique économique en économie ouverte
Hypothèse : nous sommes dans une économie keynésienne, c’est-à-dire que :
Excès d’offre (et surcapacité de production)( chômage déguisé, machines non utilisées.
Insuffisance de la demande.

Hypothèse : problème d’offre
Insuffisance de l’offre
Excès de demande

Graphique ISLM
NB : nous sommes en politique keynésienne, en politique économique fermée.











Remarque : dans une économie moderne, …politique monétaire ( l’offre de monnaie est fixée par la Banque centrale, on joue sur r —! ou sur r ˜!.
Si r est élevé ( politique monétaire restrictive ( M ˜!
Si r est bas ( politique monétaire expansive ( M—!

g (dépenses de l Etat) ( financées par les impôts et l emprunt
si g>impôts ( déficit budgétaire.

Si les g financée par l impôt ( la demande générale n’augmente pas car il y a une simple substitution de la demande privée par une demande publique ( pour une augmentation de la demande (politique s’élance pour stimuler la demande pour augmenter la croissance économique) il faut que l’Etat finance l’augmentation g (finance déficit budgétaire par des emprunts.

Attention, nous sommes toujours en ISLM fermée et en sous emploi
Donc les augmentation de g par déficit fait augmenter la demande.







Y —!, chômage ˜!, r —!. Mais si r —! trop ( Demande intérieure ˜!=effets pervers.

Autre exemple : politique mixte








C est la politique actuellement appliquée par le Japon ( g —! et parallèlement
Quand on est en plein emploi, et que l Etat pratique une politique déficitaire ( inflation—! et la demande privée est substituée par la demande publique et le chômage reste inchangé puisque c est déjà le plein emploi.

Politique économique en économie ouverte (c est à dire avec les taux de change)

Le triangle d incompatibilité
On ne peut avoir les 3 systèmes politique en même temps.

Politique monétaire libre (c est-à-dire choix —! ou r ˜!)





Taux change fixe Liberté des mouvements de K

Politique monétaire : r ˜!
Hypothèse : si on ˜! r : politique intérieur ˜! chômage ( K vont fiur le pays puisque notre r0, S>I
Si CA