Le Tcheou-li, ou rites des Tcheou
Khao-kong?ki ou mémoire sur l'examen des ouvriers ...... Il faut alors se guider
par l'intelligence du sujet, et par les lumières des ..... Annales de chimie et
physique, 1841. ...... L'introduction est intitulée Ching?tchi, ou classement
analytique, fait par l'empereur. ...... Elles transforment par leur travail la soie et le
chanvre.
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LE TCHEOU-LI
ou RITES DES TCHEOU
traduit et annoté par
Édouard BIOT
Tome I
à partir de :
LE TCHEOU-LI, ou RITES DES TCHEOU, Tome I
Traduit et annoté par Édouard BIOT (1803-1850)
Paris, Imprimerie nationale, 1851, 618 pages.
Réimpression par Cheng Wen Publishing Co, Taipei, 1975.
mise en format texte par
Pierre Palpant
www.chineancienne.fr
T A B L E D E S M A T I È R E S
HYPERLINK \l "t1" TOME PREMIER HYPERLINK \l "t2" TOME DEUXIÈME HYPERLINK \l "tdmnotes" NOTES HYPERLINK "tch_li_i.doc" INDEX
HYPERLINK \l "avertissement" Avertissement HYPERLINK \l "introduction" Introduction : Origine du Tcheou-li. Commentaires rédigés sous les différentes dynasties. Opinions sur la valeur de cet ouvrage.
HYPERLINK \l "introduction04" Édition impériale sur laquelle la traduction a été faite. HYPERLINK \l "introduction05" Analyse générale.
HYPERLINK \l "tdm01" I VII
HYPERLINK \l "tdm02" VIII XVI
HYPERLINK \l "tdm03" XVII XXVII
HYPERLINK \l "tdm04" XXVIII XXXIII
HYPERLINK \l "tdm05" XXXIV XXXIX
HYPERLINK \l "tdm06" XL XLIV HYPERLINK \l "tdm01" Ministère du ciel ou de ladministration générale
HYPERLINK \l "tdm02" Ministère de la terre ou de lenseignement officiel
HYPERLINK \l "tdm03" Ministère du printemps ou des rites
HYPERLINK \l "tdm04" Ministére de lété, ou du pouvoir exécutif.
HYPERLINK \l "tdm05" Ministère de lautomne ou des châtiments.
HYPERLINK \l "tdm06" Khao-kongki ou mémoire sur lexamen des ouvriers
LIVRES :
TOME PREMIER
HYPERLINK \l "l01" Tableau des services dofficiers qui dépendent du premier ministère, appelé ministère du ciel ou de ladministration générale.
HYPERLINK \l "l02" Tatsaï, grand administrateur général, chef du premier ministère.
HYPERLINK \l "l03" Siao-tsaï, sousadministrateur général HYPERLINK \l "l0302"Tsai fou, aideadministrateur général.
HYPERLINK \l "l0401" Koungtching, commandant du palais HYPERLINK \l "l0402" Koungpé, préfet du palais. HYPERLINK \l "l0403" Chen-fou, intendant des mets HYPERLINK \l "l0404" Paojîn, officiers de la tuerie HYPERLINK \l "l0405" Neï-hiang, cuisiniers de lintérieur HYPERLINK \l "l0406" Waï-hiang, cuisiniers de lextérieur HYPERLINK \l "l0407" Pengjîn, cuiseurs HYPERLINK \l "l0408" Thienssé, préposé au territoire hors banlieue-Intendant du domaine privé HYPERLINK \l "l0409" Cheou-jîn, preneurs danimaux, ou chasseurs HYPERLINK \l "l0410" Yu-jîn, pêcheurs HYPERLINK \l "l0411" Pié-jîn, preneurs de tortue HYPERLINK \l "l0412" Si-jîn, officiers des pièces sèches ou dessécheurs.
HYPERLINK \l "l0501" Yssé, supérieur des médecins HYPERLINK \l "l0502" Chi-y, médecins pour les aliments HYPERLINK \l "l0503" Tsiy, médecins des maladies simples HYPERLINK \l "l0504" Yangy, médecins des ulcères HYPERLINK \l "l0505" Cheouy, médecins des animaux HYPERLINK \l "l0506" Thsieoutching, intendant des vins HYPERLINK \l "l0507" Thsieou-jîn, employés aux vins HYPERLINK \l "l0508" Tsiangjîn, employés aux extraits HYPERLINK \l "l0509" Ping-jîn, employés à la glacière HYPERLINK \l "l0510" Pien-jîn, employés aux paniers HYPERLINK \l "l0511" Haï-jîn, employés aux pâtés de hachis HYPERLINK \l "l0512" Hi-jîn, employés au vinaigre HYPERLINK \l "l0513" Yenjîn, employés au sel HYPERLINK \l "l0514" Mi-jîn, employés aux toiles pour couvrir HYPERLINK \l "l0515" Koung-jîn, hommes du palais ou des appartements HYPERLINK \l "l0516" Tchangché, préposés aux stations de repos HYPERLINK \l "l0517" Mo-jîn, employés au ciel de tente HYPERLINK \l "l0518" Tchangtsé, préposés au placement de la tente.
HYPERLINK \l "l0601" Ta-fou, grand trésorier HYPERLINK \l "l0602" Iu-fou, chef du magasin du jade HYPERLINK \l "l0603" Neï-fou, chef du magasin de lintérieur HYPERLINK \l "l0604" Waïfou, chef du magasin de lextérieur HYPERLINK \l "l0605" Sséhoeï, chef des comptes généraux HYPERLINK \l "l0606" Sséchou, chef des écritures HYPERLINK \l "l0607" Tchi-neï, chargé de lentrée HYPERLINK \l "l0608" Tchi-souï, chargé des dépenses annuelles HYPERLINK \l "l0609" Tchi-pi, chargé des étoffes précieuses HYPERLINK \l "l0610" Ssékieou, chef des habits de fourrures HYPERLINK \l "l0611" Tchangpi, préposé aux peaux.
HYPERLINK \l "l0701" Neïtsaï, administrateur de lintérieur HYPERLINK \l "l0702" Neïsiaotching, petits officiers de lintérieur HYPERLINK \l "l0703" Hoên-jîn, concierge HYPERLINK \l "l0704" Ssé-jîn, eunuques HYPERLINK \l "l0705" Neï-chou, jeunes de lintérieur HYPERLINK \l "l0706" Kieoupin, les neuf princesses ou femmes du second rang HYPERLINK \l "l0707" Chi-fou, femmes du troisième rang HYPERLINK \l "l0708" Niuiu, concubines impériales HYPERLINK \l "l0709" Niutcho, femmes chargées des prières HYPERLINK \l "l0710" Niussé, femmes annalistes ou chargées des écritures HYPERLINK \l "l0711" Tien-foukoung, directeur du travail des femmes HYPERLINK \l "l0712" Tienssé, directeur de la soie en fil HYPERLINK \l "l0713" Tiensi, directeur du chanvre HYPERLINK \l "l0714" Neïssé-fo, directeur des habillements pour lintérieur HYPERLINK \l "l0715" Foung-jîn, tailleur HYPERLINK \l "l0716" Jenjîn, teinturier HYPERLINK \l "l0717" Touïchi, chef des joailliers HYPERLINK \l "l0718" Kiu-jîn, cordonniers HYPERLINK \l "l0719" Hiatsaï, assortisseur des couleurs.
HYPERLINK \l "l08" Tableau des services dofficiers qui dépendent du deuxième ministère, appelé ministère de la terre ou de lenseignement officiel.
HYPERLINK \l "l0901" Tassétou, grand directeur des multitudes, chef du deuxième ministère.
HYPERLINK \l "l1001" Siaossétou, sousdirecteur des multitudes HYPERLINK \l "l1002" Hiangssé, chef de district intérieur.
HYPERLINK \l "l1101" Hiangta-fou, préfet de district intérieur HYPERLINK \l "l1102" Tcheoutchang, chef darrondissement HYPERLINK \l "l1103" Tangtching, chef de canton HYPERLINK \l "l1104" Tsochi, chef de commune HYPERLINK \l "l1105" Liusiu, assistants de section HYPERLINK \l "l1106" Pi-tchang, anciens ou supérieurs de groupe.
HYPERLINK \l "l1201" Foung-jîn, officiers des levées aux frontières HYPERLINK \l "l1202" Kou jîn, officiers des tambours HYPERLINK \l "l1203" Woussé, maîtres des danses HYPERLINK \l "l1204" Mo-jîn, pâtres HYPERLINK \l "l1205" Nieoujîn, bouviers HYPERLINK \l "l1206" Tchoungjîn, engraisseurs HYPERLINK \l "l1207" Tsaïssé, préposé au travail HYPERLINK \l "l1208" Liussé, préposé aux habitations.
HYPERLINK \l "l1301" Hienssé, préposé aux dépendances du royaume impérial HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn, officiers des gratifications HYPERLINK \l "l1303" Kiun-jîn, égaliseurs HYPERLINK \l "l1304" Sséchi, instructeur HYPERLINK \l "l1305" Paochi, protecteur HYPERLINK \l "l1306" Ssékien, chargé des remontrances ou censeur HYPERLINK \l "l1307" Ssékieou, chargé de secourir ou sauveur HYPERLINK \l "l1308" Tiao-jîn, officier de paix ou conciliateur HYPERLINK \l "l1309" Meï-chi, officier des mariages.
HYPERLINK \l "l1401" Sséchi, prévôt du marché HYPERLINK \l "l1402" Tchi-jîn, officiers des titres de garantie HYPERLINK \l "l1403" Tchen-jîn, officiers des boutiques HYPERLINK \l "l1404" Siussé, prévôts des aides HYPERLINK \l "l1405" Kou-ssé, prévôts des marchands HYPERLINK \l "l1406" Ssépao, préposés aux violences HYPERLINK \l "l1407" Sséki, inspecteurs HYPERLINK \l "l1408" Siu, aides HYPERLINK \l "l1409" Ssétchang, chefs de boutiques HYPERLINK \l "l1410" Thsiouen-fou, trésorier de la monnaie HYPERLINK \l "l1411" Ssémen, préposés aux portes HYPERLINK \l "l1412" Ssékouân, préposés aux barrières HYPERLINK \l "l1413" Tchangtsié, préposés aux tablettes du sceau ou passeports.
HYPERLINK \l "l1501" Souï-jîn, grands officiers des districts extérieurs HYPERLINK \l "l1502" Souï-ssé, chefs de districts extérieurs HYPERLINK \l "l1503" Souïta-fou, préfets de district extérieur HYPERLINK \l "l1504" Hientching, chef darrondissement extérieur HYPERLINK \l "l1505" Pi-ssé, chefs de canton extérieur HYPERLINK \l "l1506" Tsantchang, chefs de village, ou de cent feux HYPERLINK \l "l1507" Li-tsaï, administrateur de hameau ou de vingtcinq feux HYPERLINK \l "l1508" Lintchang, ancien ou supérieur de voisinage.
HYPERLINK \l "l1601" Liussé, préposés aux quantités HYPERLINK \l "l1602" Sao-jîn, officiers des terres affectées aux offices administratifs HYPERLINK \l "l1603" Weï-jîn, collecteurs HYPERLINK \l "l1604" Foukiun, égaliseurs territoriaux HYPERLINK \l "l1605" Tsao-jîn, officiers des herbes HYPERLINK \l "l1606" Tao-jîn, officiers des semences, dans les terrains inondés HYPERLINK \l "l1607" Touhiun, démonstrateur des terres HYPERLINK \l "l1608" Soang-hiun, lecteur démonstrateur HYPERLINK \l "l1609" Chanyu, inspecteurs des montagnes HYPERLINK \l "l1610" Linheng, inspecteurs des forêts HYPERLINK \l "l1611" Tchouenheng, inspecteurs des cours deau HYPERLINK \l "l1612" Tsé-yu, inspecteurs des étangs HYPERLINK \l "l1613" Tsi-jîn, officiers des traces HYPERLINK \l "l1614" Koang-jîn, officier des métaux HYPERLINK \l "l1615" Kio-jîn, officier des cornes HYPERLINK \l "l1616" Yu-jîn, officier des plumes HYPERLINK \l "l1617" Tchangko, préposé aux plantes textiles Ko HYPERLINK \l "l1618" Tchang-jentsao, préposé aux plantes de teinture HYPERLINK \l "l1619" Tchangtan, préposé au charbon HYPERLINK \l "l1620" Tchangtou, préposé à la plante tou HYPERLINK \l "l1621" Tchangtchen, préposé aux huîtres HYPERLINK \l "l1622" Yeou-jîn, officiers des parcs HYPERLINK \l "l1623" Tchang-jîn, jardiniers HYPERLINK \l "l1624" Lin-jîn, officiers des greniers HYPERLINK \l "l1625" Ché-jîn, officiers de la maison HYPERLINK \l "l1626" Tsang-jîn, officiers des dépôts HYPERLINK \l "l1627" Ssélo, préposés aux appointements. HYPERLINK \l "l1628" Ssékia, préposés aux semences HYPERLINK \l "l1629" Tchoung-jîn, officier du battage HYPERLINK \l "l1630" Tchi-jîn, cuiseur des grains HYPERLINK \l "l1631" Kao-jîn, officiers des rations de récompense.
HYPERLINK \l "l17" Tableau des services dofficiers qui dépendent du troisième ministère, appelé ministère du printemps ou des rites.
HYPERLINK \l "l1801"Ta-tsoungpé, grand supérieur des cérémonies sacrées.
HYPERLINK \l "l1901" Siaotsoungpé, soussupérieur des cérémonies sacrées HYPERLINK \l "l1902" Ssi-chi, maître des sacrifices.
HYPERLINK \l "l2001" Yojîn, officier des plantes aromatiques Yo HYPERLINK \l "l2002" Tchangjîn, officier du vin odorant HYPERLINK \l "l2003" Ki-jîn, officier des coqs HYPERLINK \l "l2004" Ssétsun-i, préposé aux vases Tsun et I HYPERLINK \l "l2005" Ssékan-yen, préposé aux bancs dappui et aux nattes pour sasseoir. HYPERLINK \l "l2006" Thien-fou, chef du magasin céleste HYPERLINK \l "l2007" Tienchoui, conservateur des tablettes du sceau.
TOME DEUXIÈME
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2101"Tienming, conservateur des titres ou brevets HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104"Ssé-fo, préposé aux costumes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2103"Tienssé, conservateur des sacrifices HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104"Cheoutiao, garde des tablettes funéraires de la famille régnante HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2105"Chi-fou, attachés aux femmes du troisième ordre HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2106"Neï-tsong, femmes honorables de lintérieur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2107"Waï-tsong, femmes honorables de lextérieur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2108"Tchoungjîn, officier des sépultures HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2109"Motafou, préfet des tombes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2110"Tchi-sang, directeur des funérailles.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2201"Tasse-yo, grand directeur de la musique HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2202"Yochi, chef ou maître de la musique HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2203"Tasiu, grands aides HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2204"Siaosiu, petits aides.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2301"Tachi, grand instructeur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2302"Siaochi, sousinstructeurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2303"Koumong, musiciens aveugles HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2304"Ti-liao, musiciens clairvoyants HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2305"Tienthoung, régulateur des tons femelles HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2306"Kingssé, maître des pierres sonores King HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2307"Tchoungssé, maître des cloches HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2308"Sengssé, maître des orgues HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2309"Possé, maître des grosses cloches HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2310"Meï-ssé, maître de la musique orientale HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2311"Mao-jîn, portedrapeau à queue de buf HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2312"Yo-ssé, maître de la flûte a trois trous HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2313"Yotchang, joueurs de la flûte à trois trous HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2314"Ti-kiussé, préposé à bottines de cuir HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2315"Tienyoungkhi, conservateur des pièces de mérite HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2316"Ssékan, préposé au bouclier.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2401"Tapou, grand augure HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2402"Pouchi, maître dauguration HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2403"Koueï-jîn, préposé aux tortues HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2404"Tchouï-chi, préposé aux bois de Tchouï HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2405"Tchen-jîn, devins HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2406"Chi-jîn, préposé à la plante Chi HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2407"Tchenmoung, interprètes des songes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2408"Chï-tsin, observateur des phénomènes denvahissement.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2501"Tatcho, grand invocateur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2502"Siaotcho, sousinvocateurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2503"Sangtcho, invocateurs des funérailles HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2504"Thientcho, invocateurs des chasses HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2505"Tsoutcho, invocateur des conventions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2506"Sséwou, chef des sorciers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2507"Nânwou, sorciers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2508"Niuwou, sorcières.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2601"Tassé, grand annaliste HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2602"Siaossé, sousannaliste HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2603"Foungsiangchi, chargé de monter à la tour et dobserver HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2604"Paotchangchi, chargé de préserver et déclaircir HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2605"Neï-ssé, annaliste de lintérieur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2606"Waï-ssé, annaliste de lextérieur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2607"Iussé, secrétaires impériaux.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2701"Kintché, décorateur des chars HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2702"Tienlou, conservateur ou régulateur des chars HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2703"Tchepo, valets de chars HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2704"Ssétchang, préposé aux étendards HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2705"Toutsong-jîn, chargé des cérémonies sacrées dans les domaines affectés Tou HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2706"Kiatsong-jîn, chargé des cérémonies sacrées dans les domaines affectés.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l28"Tableau des services dofficiers qui dépendent du quatrième ministère, appelé ministére de lété, ou du pouvoir exécutif.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2901"Tasséma, grand commandant des chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2902"Siaosséma, souscommandant des chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2903"Kiunsséma, commandant des chevaux par corps darmée (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2904"Yussé-ma, commandant des chevaux des chars (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2905"Hengsséma, commandant des chevaux en marche (manque).
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3001"Sséhiun, préposé aux actions déclat HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3002"Matchi, estimateur des chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3003"Liang-jîn, mesureur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3004"Siao-tseu, sousservant ou petit officier des cérémonies HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3005"Yang-jîn, officier du mouton HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3006"Ssékouan, préposé au feu ou chargé dallumer le feu HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3007"Tchangkou, préposé aux fortifications HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3008"Sséhien, préposé aux obstacles HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3009"Tchangkiaï, chargé des confins ou frontières (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3010"Heou-jîn, attendants HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3011"Hoan-jîn, circulants HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3012"Kiehouchi, officier qui érige le vase à eau HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3013"Che-jîn, officier du tir darc ou grand archer HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3014"Fopochi, dompteur danimaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3015"Che-niaochi, tireur doiseaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3016"Lochi, préposé aux filets à prendre les oiseaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3017"Tchanghio, éleveur ou nourrisseur doiseaux.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3101"Ssé-chi, chef des gradués HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3102"Tchou-tseu, attaché aux fils de dignitaires HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3103"Ssé-you, chef de droite HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3104"Houfenchi, rapides comme tigres HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3105"Liu-fenchi, coureurs en troupe HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3106"Tsie-fochi, régulateurs des habits HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3107"Fangsiangchi, inspecteur de région, ou préservateur universel HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3108"Tapo, grand domestique HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3109"Siaotchin, petits serviteurs ou domestiques HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3110"Tsi-po, assistants des sacrifices HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3111"Iupo, domestiques particuliers de lempereur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3112"Li-po, assistantsvalets.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3201"Pienchi, maître des bonnets HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3202"Ssekia, préposé aux cuirasses (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3203"Sséping, proposé aux armes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3204"Ssékochun, préposé aux lances et boucliers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3205"Ssékongchi, préposé aux arcs et flèches HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3206"Chen-jîn, les excellents (archers délite) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3207"Kao-jîn, employé aux bois secs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3208"Jong-yeou, garde de droite du char de guerre HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3209"Thsi-yeou, garde de droite du char dapparat HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3210"Taoyeou, garde de droite du char de route HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3211"Tayu, grand cocher HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3212"Jongpo, conducteur du char de guerre HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3213"Thsi-po, conducteur du char dapparat HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3214"Taopo, conducteur du char de route HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3215"Thien-po, conducteur du char de chasse HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3216"Iu-fou, aidescochers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3217"Hiao-jîn, directeur des haras HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3218"Tsoma, écuyers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3219"Wouma, sorciers de chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3220"Mossé, chefs de pacage HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3221"Seou-jîn, officiers des troupes de chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3222"Yussé, chefs palefreniers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3223"Iu-jîn, palefreniers.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3301"Tchi-fangchi, agents de direction des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3302"Tou-fangchi, préposés au mesurage des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3303"Hoaï-fangchi, agents de venue des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3304"Ho-fangchi, agents dunion des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3305"Hiun-fangchi, agents dexplication des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3306"Hing-fangchi, agents de la configuration des régions HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3307"Chanssé, maîtres des montagnes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3308"Tchouenssé, maîtres des cours deau HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3309"Youenssé, maîtres des plaines HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3310"Kouang-jîn, rectificateurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3311"Than-jîn, teneurs en main HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3312"Tousséma, commandants des chevaux dans les apanages princiers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3313"Kiasséma, commandants des chevaux dans les domaines affectés aux charges administratives.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l34"Tableau des services dofficiers qui dépendent du cinquième ministère, appelé le ministère de lautomne ou des châtiments.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3501"Tassékeou, grand préposé aux brigands HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3502"Siaossékeou, souspréposé aux brigands HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3503"Sséchi, prévôtchef de justice.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3601"Hiangssé, prévôts de justice des districts intérieurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3602"Souï-ssé, prévôts de justice des districts extérieurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3603"Hienssé, prévôts de justice des dépendances HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3604"Fangssé, prévôts de région HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3605"Yassé, prévôts préventifs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3606"Tchaossé, prévôts daudience HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3607"Ssémin, préposés au peuple HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3608"Ssé-hing, préposés aux supplices HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3609"Sséthsé, chef des exécutions capitales HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3610"Ssé-yo, préposé aux engagements HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3611"Sséming, préposé aux serments solennels HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3612"Tchi-kin, chargé de lor HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3613"Ssé-li, préposé aux malfaiteurs.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3701"Khiouen-jîn, officier du chien HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3702"Ssé-youen, préposés à la prison centrale HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3703"Tchang-tsieou, geôliers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3704"Tchanglo, exécuteur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3705"Sséli, préposés aux condamnés à des travaux ignominieux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3706"Tsouï-li, criminels condamnés à des travaux ignominieux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3707"Manli, condamnés du midi HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3708"Minli, condamnés du sudest HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3709"Yli, condamnés de lest HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3710"Meli, condamnés du nordest HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3711"Pouhien, publicateur général HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3712"Kincha-lo, préposé à lempêchement des blessures HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3713"Kinpaochi, préposé à lempêchement des violences HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3714"Yeliuchi, préposés aux baraques et aux campagnes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3715"Tsuchi, préposé aux piqûres des insectes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3716"Yongchi, préposé aux digues HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3717"Pingchi, préposé aux plantes flottantes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3718"Sseouchi, préposé aux éveillés HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3719"Sséhiouenchi, préposés à la lumière du feu HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3720"Tiaolangchi, expurgateurs des impuretés HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3721"Sieouliuchi, surveillant des portes de quartier HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3722"Mingchi, préposé à lobscurité HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3723"Tchouchi, cuiseur dherbes, expurgateur des animaux venimeux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3724"Hiouechi, préposé aux tanières HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3725"Chi-chi, préposé aux ailes ou plumassier HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3726"Tsechi, arracheurs des arbres HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3727"Thi-chi, sarcleurs des mauvaises plantes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3728"Thi-tsochi, abatteur des nids HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3729"Tsienchi, destructeur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3730"Tchi-pochi, extracteurexpurgateur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3731"Kouechi, préposé aux grenouilles HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3732"Houtchochi, frappeur du tambour en terre cuite HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3733"Thing-chi, préposé à lintérieur du palais HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3734"Hienmeï-chi, préposé au bâillon HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3735"Ykhi-chi, officier de lillustre vieillard.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801"Tahing-jîn, grand voyageur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802"Siaohing-jîn, sousvoyageur.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3901"Ssé-y, chef détiquette ou de cérémonial HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3902"Hingfou, aidesvoyageurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3903"Hoan-jîn, entoureurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3904"Siangsiu, interprètes HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3905"Tchangké, agents des visiteurs étrangers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3906"Tchang-ya, agents de la rencontre HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3907"Tchangkiao, agents dunion HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3908"Tchang-tsaï, agents inspecteurs (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3909"Tchangho-yeou, agents des denrées et matières précieuses (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3910"Tchaota-fou, préfets de laudience impériale HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3911"Toutsé, régulateur des apanages (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3912"Toussé, prévôts de justice des apanages (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3913"Kiussé, prévôts de justice des domaines affectés (manque)
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l40" Sixième ministère appelé ministère de lhiver ou ministère des travaux publics
(Cette sixième section a été perdue, et remplacée par le Khao-kongki
ou mémoire sur lexamen des ouvriers).
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l40"Généralités HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4001"Lun-jîn, ouvriers qui fabriquent les roues de chars HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4002"Yu-jîn, ouvriers qui fabriquent les caisses de chars HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4003"Tcheou-jîn, ouvriers qui fabriquent les timons de chars.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l41"Généralités sur le travail du métal HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4101"Tchochi, batteurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4102"Yechi, fondeurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4103"Thaochi, fabricants de glaives HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4104"Fouchi, fabricants de cloches HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4105"Li-chi, fabricants de mesures de capacité en métal HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4106"Touanchi, petits forgeurs (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4107"Hanchi, fabricants darmures HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4108"Pao-jîn, peaussiers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4109"Yun-jîn, fabricants de tambours HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4110"Weï-jîn, corroyeurs (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4111"Khieou-jîn, fourreurs (manque).
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4201"Hoahoei, brodeurs en couleur HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4202"Tchongchi, assembleurs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4203"Kouang-jîn, vanniers (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4204"Mangchi, cuiseurs de soie HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4205"Yu-jîn, ouvriers en jade HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4206"Tsie-jîn, tailleurs de flèches (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4207"Tiaojîn, sculpteurs (manque) HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4208"King-jîn, fabricants de King HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4209"Che-jîn, fabricants de flèches HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4210"Thao-jîn, potiers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4211"Fang-jîn, mouleurs.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l43"Tse-jîn, ouvriers en bois précieux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4302"Lou-jîn, fabricants de hampes pour les piques et javelots HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4303"Tsiang-jîn, constructeuringénieurs et architectes.
HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l44"Tche-jîn, charrons HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4402"Koung-jîn, fabricants darcs HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4403"Éclaircissements sur la fabrication des arcs pour faciliter lintelligence de larticle précédent.
HYPERLINK \l "notes" NOTES
Ministère du ciel, livres : HYPERLINK \l "n01100" I - HYPERLINK \l "n02100" II - HYPERLINK \l "n03100" III - HYPERLINK \l "n04100" IV - HYPERLINK \l "n05100" V - HYPERLINK \l "n06100" VI - HYPERLINK \l "n07100" VII.
Ministère de la terre, livres : HYPERLINK \l "n08100" VIII - HYPERLINK \l "n09100" IX - HYPERLINK \l "n10100" X - HYPERLINK \l "n11100"XI - HYPERLINK \l "n12100" XII - HYPERLINK \l "n13100" XIII - HYPERLINK \l "n14100" XIV - HYPERLINK \l "n15100" XV - HYPERLINK \l "n16100" XVI
Ministère du printemps, livres : HYPERLINK \l "n17100" XVII - HYPERLINK \l "n18100" XVIII - HYPERLINK \l "n19100" XIX - HYPERLINK \l "n20100" XX - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n21100"XXI - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n22100"XXII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n23100"XXIII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n24100"XXIV - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n25100"XXV - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n26100"XXVI - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n27100"XXVII
Ministère de lété, livres : HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n28100"XXVIII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n29100"XXIX - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n30100"XXX - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n31100"XXXI - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n32100"XXXII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n33100"XXXIII
Ministère de lautomne, livres : HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n34100"XXXIV - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n35100"XXXV - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n36100"XXXVI - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n37100"XXXVII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n38100"XXXVIII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n39100"XXXIX
Mémoire sur lexamen des ouvriers : HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n40100"XL - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n41100"XLI - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n42100"XLII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n43100"XLIII - HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "n44100"XLIV
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AVERTISSEMENT
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¤1 La singularité du livre que lon présente ici, traduit pour la première fois, dans un idiome européen, et les circonstances qui ont accompagné sa publication posthume, nous ont paru nécessiter quelques explications préliminaires.
Questce que le Tcheou-li ? Quelles difficultés y avaitil pour le transporter dans notre langue, et quels secours aton eus pour les surmonter ? Dans quel état se trouvait cette entreprise à la mort du traducteur, et comment aton pu en terminer lexécution ? Enfin, dans quel ordre, et dans quel esprit, fautil lire cet ouvrage, pour en saisir lensemble, et apprécier limportance des documents historiques quil renferme ? Voilà les questions diverses que lon se propose de traiter dans cet avertissement.
Je nai pas à discuter lauthenticité du texte. Le traducteur la suffisamment établie dans son introduction, en résumant les recherches approfondies auxquelles les lettrés chinois lont soumis, depuis près de vingt siècles. Jadmets aussi, quayant mis à profit, pendant beaucoup dannées, les savantes leçons qui ont maintenant rendu chez nous accessible lintelligence de la langue chinoise ¤2 ancienne, sa traduction a pu être généralement fidèle, quand elle sapplique à des narrés de faits, à des transcriptions de dates, ou au simple exposé de fonctions administratives, de prescriptions légales, de rites religieux, minutieusement définis ; ce qui comprend toute la partie essentiellement historique de louvrage, celle que nous avons surtout intérêt à connaître, et à posséder. Je me supposerai enfin disposant, comme lui, de toutes les données que les livres chinois peuvent fournir, sur la géographie et lhistoire de la Chine ancienne, sur létat social, les connaissances pratiques, les murs, les usages des populations indigènes ou étrangères, qui ont successivement occupé cette extrémité reculée de lOrient, dans un isolement presque absolu du reste du monde. Prenant alors le Tcheou-li, tel quil se présente, et que nous pouvons maintenant le lire, je tâcherai den donner une idée générale, et de signaler le point de vue, sous lequel il peut spécialement nous intéresser.
Montrons dabord le lieu de la scène. Jemprunte cette description au traducteur.
« Daprès les données authentiques, consignées dans les livres sacrés et dans les quatre livres classiques qui forment la base de lancienne histoire chinoise, les premiers habitants de la Chine étaient des peuplades sauvages, et chasseurs, au milieu desquels savança entre le XXXe et le XXVIIe siècle avant notre ère, une colonie détrangers, venant du nordouest. Cette colonie est généralement désignée dans les textes, sous le nom de peuple aux cheveux noirs, sans doute, par opposition à la couleur différente ou mêlée, des cheveux de la race indigène, dont quelques débris habitent encore ¤3 les montagnes centrales de la Chine. Elle est appelée aussi les cent familles, le mot cent étant pris dans une acception indéfinie. Son existence paraît avoir été alors purement pastorale ; mais la nature des contrées quelle avait envahies modifia graduellement ce que cette manière de vivre avait dabsolu, en la portant vers lagriculture. Ses premières opérations présentent beaucoup danalogie avec celles des planteurs qui vont défricher les forêts de lAmérique septentrionale ; si ce nest quelles sexécutèrent avec plus densemble, par des tribus entières, distinctes les unes des autres, au lieu dêtre conduites par des individus isolés. Dabord, le chef souverain, ou empereur, de cette association, fut choisi par lélection générale ; et cela se continua ainsi, jusquau XXIIe siècle avant notre ère. A cette époque, la souveraineté fut attribuée à la famille des Hia, dont le chef, nommé Iu, sétait distingué en dirigeant avec habileté de grands travaux de desséchement. Alors commencèrent les premières entreprises de cultures régulières, substituées au pacage des bestiaux. Peu à peu chaque famille saugmenta, sétendit sur le territoire quelle sétait approprié, et devint une grande tribu distincte, comme celle des Hébreux, comme les clans de lEcosse. La famille des Hia régna près de cinq cents ans, et fut détrônée par une autre famille, celle des Chang, qui continua loccupation progressive du territoire. Sous cette seconde dynastie, la famille ou tribu des Tcheou, forma un nouveau centre de civilisation, à louest des autres, dans la vallée de la grande rivière Weï, qui, après un long cours, dirigé vers lest, rejoint le fleuve Jaune aux ¤4 environs du 34e parallèle. Elle y fonda un nouveau royaume, qui fut progressivement agrandi par ses conquêtes sur les peuples barbares, et fortifié par ses alliances avec eux. Au XIIIe siècle avant notre ère, des dissensions commencèrent à sélever, entre la famille des Tcheou et la famille souveraine, celle des Chang. Elles se prolongèrent jusquà la seconde moitié du XIIe siècle. Alors, le chef des Tcheou, Wouwang, secondé par dautres chefs de tribus chinoises et barbares, vainquit Cheou-sin, le chef des Chang, et fut investi du pouvoir souverain, qui se trouva ainsi transporté dans sa famille.
Lassociation des tribus chinoises fut alors reconstituée sur de nouvelles bases. Cest ce code nouveau dinstitutions politiques, qui est exposé dans le Tcheou-li comme lexprime son nom même, rites, ou règlements, des Tcheou.
La rédaction de ces règlements est attribuée, par une tradition constante, à Tcheoukong, frère de Wouwang, le chef de la nouvelle dynastie. La mémoire de ces deux hommes sest perpétuée dans les annales de la Chine, accompagnée dune immense vénération. Longtemps après que les liens politiques et sociaux quils avaient établis, furent brisés, par lambition des chefs des autres tribus, qui se rendirent plus tard indépendants du pouvoir central, Confucius, Mengtseu, tous les historiens, tous les philosophes, les ont représentés comme les modèles des princes ; et ils ont constamment rappelé le souvenir de leurs institutions aux souverains postérieurs, comme ayant donné la plus grande somme possible, dordre, de paix, et de bienêtre aux populations qui vivaient sous leur ¤5 gouvernement. Aujourdhui, après trois mille ans, la plupart des offices administratifs établis dans le Tcheou-li subsistent encore, avec les seuls changements de dénomination ou dattributions, qui sont devenus nécessaires pour continuer de les rendre applicables à un empire devenu beaucoup plus vaste, ainsi quà une société dans laquelle les conditions de la propriété et létat des personnes ont été modifiés par le temps. La dynastie étrangère qui règne maintenant sur la Chine, a introduit autour delle laccompagnement habituel des cours orientales, le faste, le despotisme, la servilité ; mais, à lexemple des premiers conquérants mongols, elle a changé le moins possible lancien mécanisme de ladministration du peuple, et le système séculaire de limmobilité au dedans, de lisolement au dehors. Lorsque, depuis cent cinquante ans, les souverains de lEurope se sont avisés denvoyer des ambassadeurs à la cour de Péking, pour lier des relations de commerce, et montrer la civilisation de lOccident à ces barbares, on sest fort étonné du singulier accueil que le gouvernement chinois leur a fait. Des mandarins sont chargés de les recevoir à leur entrée dans lempire ; ils les conduisent, avec force compliments, à la résidence impériale, dans une continuelle surveillance, par journées détapes, sans leur permettre le moindre contact avec le peuple, ni le moindre écart de la ligne tracée. Arrivés à Péking, on les tient honorablement au secret, eux et leur suite, pendant le peu de semaines quon les y laisse séjourner. Après de difficultueuses négociations, pour régler les conditions du cérémonial auquel ils doivent se soumettre, on leur accorde une audience de réception ; ¤6 quelques jours plus tard, une audience de congé ; puis on leur signifie poliment lordre de départ, et lobligation immédiate de se remettre en route, pour sortir de lempire, sous les mêmes conditions honorifiques dentourage et de surveillance rigoureuse. Tout cela nest point dinvention moderne. Cest un rite ; le rite même qui est établi depuis trois mille ans dans le Tcheou-li. Car on y voit déjà linstitution dofficiers spéciaux appelés agents de la rencontre, pour aller audevant des visiteurs étrangers, et dautres appelés entoureurs, pour les entourer effectivement et les surveiller pendant le voyage, aller et retour. Quand on lit, dans le tome XI des Lettres édifiantes, le récit des deux audiences accordées, en 1727, par lempereur Youngtchin, à lambassadeur de Portugal, Don Metello de Souza, on y trouve toutes les formes rituelles prescrites dans le Tcheou-li. A la première, laudience de réception, lempereur lui fait dire dabord, par ses interprètes :
Vous avez eu beaucoup à souffrir, dans un si long voyage. Comment vous portezvous ?
Cest le rite de la consolation. A la seconde, laudience de congé, lempereur lui offre le vin de cérémonie, dans une coupe dor, avec ces paroles :
Buvez tout, si vous pouvez ; sinon, usezen à votre satisfaction.
Cest encore un rite du Tcheou-li ; cest la formule dinvitation que le souverain adresse aux princes feudataires, quand il leur offre un repas de cour (kiv. XLIII, fol. 12). La conservation si minutieusement fidèle de formes, de règlements, dinstitutions civiles, politiques, administratives, qui remontent à une antiquité si éloignée, est un phénomène moral tellement remarquable, quil suffirait déjà pour donner le ¤7 plus haut intérêt historique à la traduction du livre qui les renferme ; mais cet intérêt devient bien plus grand encore, quand on y étudie ces institutions antiques, dans leur application immédiate à la société primitive, quelles ont servi à organiser et à régler pour un si long temps.
Aucune nation occidentale ne nous a laissé un document pareil. La Bible seule sen rapproche, par les nombreux souvenirs de faits, de lois, dusages antiques quelle nous retrace ; mais, dans sa sublimité religieuse, elle présente un tableau historique plus étendu et moins détaillé. Le traité de Codinus sur les offices de la cour de Constantinople, le recueil intitulé Notitia dignitatum utriasque imperii Orientis et Occidentis, le livre de Constantin Porphyrogénète sur les cérémonies de la cour byzantine, offrent bien quelques traits analogues pour une époque incomparablement plus moderne ; mais, dans les deux premiers, les offices sont plutôt énumérés par leurs titres que mis en action ; et lon ny voit aucunement leurs rapports avec la condition générale du peuple. Louvrage de Constantin nous montre les dignitaires de lempire occupant certaines places, certains rangs, ou remplissant certaines fonctions dans plusieurs grandes solennités ; mais ils figurent seulement comme partie du cortège ; et lécrivain couronné veut plutôt vous montrer dans quel ordre ils accompagnent sa personne, quil ne songe à spécifier les particularités de leurs charges individuelles, ou le rôle quils remplissent dans lensemble du mécanisme administratif et militaire. Ces spécifications, si importantes pour nous, ne peuvent quêtre inférées de ces données disjointes, au moyen dun travail de restitution très difficile, qui exige beaucoup ¤8 dérudition et de critique, sans quon puisse éviter quil ne laisse encore beaucoup de résultats incomplets et de points douteux.
Dans le Tcheou-li, au contraire, il ny a aucun nuage de ce genre. Tous les rouages politiques et administratifs y sont exposés avec une entière évidence, tant leurs spécialités propres, que leurs rapports daction. Tous les offices qui concourent au mécanisme général du gouvernement, depuis celui du souverain, jusquà celui du dernier magistrat du peuple, y sont individuellement décrits, réglés, fixés, jusque dans les moindres particularités de leurs attributions et de leurs devoirs. Cest ce qui donne à ce livre une si grande importance historique, et le rend si instructif pour nous, quand nous le reportons à son temps, ainsi quà létat social quil a eu pour but dordonner. Le traducteur a tracé lui-même, dans son introduction, le plan de cette étude rétrospective. Les matériaux en sont répartis dans son texte, suivant lordre naturel de succession, et de mutuelle dépendance, que la raison politique leur assignait. Il suffit de les rapprocher, de les grouper ensemble, pour voir le système complet dorganisation quils forment ; système dont la conception, lapplication réellement effectuée, et le souvenir conservé avec une invariable reconnaissance, offrent à nos idées européennes, le phénomène moral peutêtre le plus étrange que lhistoire nous ait jamais révélé. On en va juger ; car ce travail de raccordement était si facile que jai essayé de le faire. Tous les éléments du tableau que je vais tracer sont textuellement tirés du Tcheou-li. Je les ai seulement disposés dans lordre qui ma paru le plus ¤9 favorable pour que lon pût bien saisir leur ensemble, et leurs rapports.
Lempire des Tcheou est partagé en royaumes, gouvernés par des princes, feudataires dun souverain unique. Celui-ci règne sur tous. Lui seul constitue les royaumes, détermine leurs emplacements, les limites de leurs territoires, la localité dans laquelle leur capitale doit être érigée . Il désigne et installe leurs chefs, littéralement leurs pasteurs , les astreint aux formes de gouvernement quil a établies pour son propre royaume , et en fait respecter la constante exécution par des agents spéciaux. Il constate leur soumission par des visites périodiques quil en exige ; et les révoque, les dépose, ou les réprime, même par la force des armes, sils contreviennent à ses lois . Le feudataire déposé cesse dêtre. On lui dresse un autel funèbre, comme sil était mort . Tous leurs rapports avec lui, et entre eux, sont réglés par des rites religieux dont nul ne peut sécarter, pas même lempereur. Ces rites sont tellement spécifiés ; ils fixent si minutieusement les actes de la vie publique, ceux de la vie privée, même les vêtements, les paroles et les postures, dans les relations officielles de tous les ordres de lÉtat, quils semblent avoir eu pour but de fonder limmutabilité du gouvernement, sur limmutabilité physique et morale des individus, en leur rendant toute spontanéité impossible.
¤10 Voilà lintention qui domine dans toute cette organisation.
Audessous de lempereur et des princes, à une grande distance, est la masse du peuple travailleur : comprenant , les individus mâles adonnés à la culture des grains ; au-dessous, par ordre, les jardiniers, les bûcherons, les pâtres ; les artisans qui transforment les matières brutes ; les marchands à domicile fixe ; ceux qui se déplacent pour faire le commerce intérieur ; plus bas les femmes légitimes soccupant à travailler la soie et le chanvre ; les femmes de second rang ou servantes, et les serviteurs, quelquefois achetés au marché public comme esclaves, lesquels soccupent à préparer les aliments ; enfin, les individus sans profession fixe, qui louent leurs bras. On voit que cette classification même est graduée daprès les conditions de stabilité relative. Lorganisation administrative à laquelle on astreint cette population, les enseignements pratiques quon lui donne, les soins que lon prend pour régler ses travaux, pour assurer sa subsistance, montrent évidemment quon linitie à un état de société fixe, dont les habitudes lui sont nouvelles. On la classe en groupes de différents ordres, auxquels on prescrit divers degrés de relations, et de devoirs. Le moindre comprend cinq familles. La portion de beaucoup la plus nombreuse du peuple est attachée à la culture de la terre, non comme propriétaire, mais comme tenancier du prince, sous la condition dune redevance en nature, proportionnée à la fertilité du sol, mais toujours restreinte à une ¤11 faible fraction du produit brut. Des agents officiels reconnaissent et déterminent les qualités de chaque espèce de terre ; ils enseignent aux cultivateurs la nature des grains ou des végétaux qui y sont propres, les temps où il faut fouir, ensemencer, arroser, récolter, ils font établir un système général dirrigation dans les terrains qui en sont susceptibles, et en règlent lapplication ; ils annoncent les époques où il faut soccuper de léclosion des vers à soie, et surveillent les phases annuelles de cette industrie ; en un mot, tout le peuple est gouverné comme une grande famille, dont le père, ou le patriarche, est lempereur. On conçoit quun pareil système exige un grand nombre de rouages ; et cest seulement, quand on a reconnu son but social, que lon peut comprendre la multitude, ainsi que les minutieuses attributions, des offices qui sont mentionnés dans le Tcheou-li.
A la tête du gouvernement, immédiatement après lempereur, est un premier ministre qui a le titre de grand administrateur général. Il a, sous sa direction, cinq ministres, qui ont des départements particuliers, et par lesquels il exerce une action densemble, tant sur le royaume impérial que sur les royaumes feudataires. Il établit pour chaque province, et pour la totalité de lempire, la quotité des redevances, des tributs, des taxes, qui composent le revenu impérial ; il se fait rendre compte de leur produit annuel, et il y proportionne les dépenses de lÉtat. Tout le service intérieur et extérieur, civil et militaire, du Palais impérial est dans ses attributions, tant celui de lempereur, que de limpératrice, du prince héritier, des femmes du second rang, des concubines ; et sa ¤12 juridiction sétend sur luniversalité des personnes qui sont attachées à ces services, à titre quelconque. Cette multiplicité des femmes entraîne, comme partout ailleurs, lemploi des eunuques, particularité qui a de quoi surprendre dans une simplicité presque primitive de murs. Mais il faut remarquer que la castration, suivie de la réclusion dans le palais, était une peine légalement infligée à certains délits, kiv. XXXVI, fol. 30 ; de sorte que ceux qui lavaient encourue étaient employés à des ouvrages manuels, à des travaux serviles, ou comme gardiens de salles intérieures. Un très petit nombre que, probablement leur bonne conduite, ou leur mérite, avait fait distinguer, sont attachés à la domesticité privée de lempereur ou de limpératrice. Ils remplissent près de celleci les fonctions de servants, ou lassistent dans certaines cérémonies qui se font à lintérieur du palais, et dirigent les femmes qui doivent y paraître, mais ils nont aucun emploi public, dans le gouvernement où ladministration . Il est essentiel de savoir que le mot palais ne désigne pas ici un édifice darchitecture, comme ceux où résident les souverains des nations européennes. Le kiv. XLIII, fol. 24 à 40, nous apprend que cétait une vaste enceinte, entourée de hautes murailles en terre ou en briques, dans laquelle se trouvaient des maisons dhabitation pour lempereur et limpératrice, pour les hommes et les femmes attachés aux divers services journaliers de la cour ; des pavillons de travail pour les ministres ; des salles de réception, de ¤13 représentation, daudience ; dautres consacrées aux cérémonies religieuses, ou aux ancêtres du souverain . On y tissait la soie et le chanvre. On y fabriquait les toiles, les étoffes, les habillements destinés à lempereur, à limpératrice, aux personnes du palais, ou réservés pour être donnés en présents. On y conservait les archives de lempire, les documents historiques, les joyaux, les matières précieuses appartenant à lÉtat, ou à lempereur. On y rassemblait les approvisionnements nécessaires pour le service de bouche. On y préparait toutes sortes de substances alimentaires, tant pour lentretien de la table impériale, que pour tous les personnages de lintérieur, qui avaient droit à des rations de vivres. En un mot, cétait une ville murée, où se tenait le gouvernement. Dans cette résidence princière, non plus quau dehors, lempereur napparaît jamais à titre dindividu, comme les souverains dEurope, mais seulement pour lexercice de sa vie officielle. Il ny a point de lever où on le voie se vêtir ; de coucher où on le voie se déshabiller. Il ny a autour de sa personne aucun office servile, dévolu aux grands de lÉtat. On ne lui rend pas dhommages à sa toilette. Les femmes titrées ne viennent pas, comme à la cour de Louis XIV, traverser sa chambre, et faire la révérence à son lit . Ses habillements, ses actes, même ses postures, et les paroles quil prononce dans sa ¤14 qualité dempereur, sont réglés par un cérémonial rigoureux. Lordre de ses repas, la nature et la quantité des aliments quon lui sert en chaque saison, en chaque circonstance, sont également fixés. La dose en est plus grande en cas dabondance, moindre en cas de disette, ou de malheur public . Les mets lui sont présentés, non par de grands dignitaires de lÉtat, ou par des eunuques qui pourraient flatter ses sens pour capter sa faveur . Ils lui sont offerts par un simple intendant ou maître dhôtel qui les découpe, et en fait lessai, en sa présence . En un mot, sa vie, tout entière, est laccomplissement dun rite ; et ce rite est le même pour les princes feudataires, dans leurs résidences respectives, sauf les modifications assorties à linfériorité relative de leur rang. Ces conditions du pouvoir suprême sont minutieusement décrites dans le Tcheou-li, comme autant de devoirs, aussi stricts, aussi immuables, que ceux du dernier homme du peuple.
Seulement, le peuple est censé ne pas connaître ses devoirs, par luimême. Il faut les lui apprendre, et en assurer lexécution constante. Cet important service est lobjet du deuxième ministère, qui est appelé, en conséquence, le ministère de lenseignement officiel. Son chef a le titre de grand directeur des multitudes. Il a dans ses attributions toute lorganisation civile, matérielle, et morale de la population. Il en règle universellement tous les actes publics et privés : travaux, commerce, services civils, devoirs religieux, relations de famille, de parenté, de ¤15 voisinage. Il la suit, la conduit, et la surveille, depuis la naissance jusquà la mort. Il fait marier les filles à vingt ans, les hommes à trente . Il répartit les impôts, les taxes, conformément aux prescriptions du grand administrateur, et les fait percevoir. Ses attributions embrassent aussi, nécessairement, les premiers degrés du pouvoir judiciaire. Il règle les différents des particuliers, empêche leurs querelles, réprime les contraventions aux lois du travail et aux règlements de police locale, par des amendes ; ou par des punitions, même corporelles, mais passagères. Toutefois, le but moral du Gouvernement étant de prévenir les désordres, pour ne point avoir à les réprimer, il y a des officiers spéciaux qui ont cette charge : un instructeur, ou informateur général, qui constate la régularité ou lirrégularité des actes administratifs ; un protecteur, qui entretient les bonnes dispositions, et propage les bonnes pratiques ; enfin un censeur public, qui dénonce les fautes commises dans ladministration ; et la juridiction morale de ces trois personnages sétend sur lempereur même. Le ministère de la population, ainsi organisé, est naturellement celui dont les agents sont le plus multipliés ; et les fonctions de chacun deux se trouvent si minutieusement définies, que leur ensemble occupe huit livres. On voit, on pénètre tout ce mécanisme, comme si lon était reporté à lépoque même, et au milieu du peuple quil régissait. Il est essentiel de remarquer quaucune grande charge, militaire ou administrative, ny était légalement héréditaire. Les employés subalternes étaient pris ¤16 dans toutes les classes de la population, par voie davancement dû à leur mérite . Ils pouvaient alors espérer de voir leurs fils se distinguer, et atteindre des emplois supérieurs. Mais, comme ce mode de recrutement occasionnel naurait pas suffi pour remplir tous les services du Gouvernement, les enfants des dignitaires recevaient dans le palais une éducation spéciale, qui les préparait avantageusement à y concourir. On les appelait les fils de lÉtat . Néanmoins, lhérédité des offices secondaires existait, comme exception, dans tous les ministères, pour un grand nombre de cas. Seulement, elle y était fondée sur des nécessités de lépoque, et non pas sur un principe de faveur, ou de privilège, comme cela arriva dans les siècles suivants. Si lon examine les offices qui en jouissaient , et qui sont distingués dans le texte par ladjonction du caractère chi, on voit que les fonctions qui y sont attachées exigent des connaissances spéciales et pratiques, soit dans le maniement des détails administratifs ou judiciaires, soit dans lexercice de certains arts ; connaissances qui, à défaut de doctrines formées, se transmettaient par routine, comme des secrets, dans les familles, et y devenaient professionnelles. Ce motif dhérédité a des applications dautant plus nombreuses que les sociétés sont moins anciennes, parce que les notions pratiques nont pas eu le temps dêtre rassemblées en méthodes générales. On le trouve même encore existant chez nous pour certaines professions, par exemple, celle des verriers, des ¤17 fondeurs. des ouvriers qui travaillent le minerai pour en extraire le métal pur, etc. ; toutes choses où la réussite dépend dun tour de main trop minutieux pour être décrit, et défini précisément. Il ne faut donc pas sétonner que ces spécialités privilégiées, fussent très multipliées dans la société chinoise, au temps que le Tcheou-li nous retrace ; mais il y a plutôt lieu de sémerveiller que lon puisse aujourdhui les y reconnaître, par lantique symbole qui les désignait.
Lorganisation sociale ainsi établie, est cimentée et consolidée par un système de cérémonies et de pratiques religieuses, qui sanctionnent et sanctifient, pour ainsi dire, tous les actes publics, même la plupart des actes privés, tant du souverain que du peuple. Lexercice en est confié à un ministère spécial, appelé le ministère des rites. Son chef a le titre de grand supérieur des cérémonies sacrées. Le culte semble avoir été une idolâtrie matérielle, mêlée à quelques notions obscures de spiritualité. Les sacrifices sadressent aux astres, aux montagnes, aux rivières, aux forêts, à dautres objets physiques, auxquels des génies invisibles sont censés présider. On sacrifie encore aux esprits des ancêtres, que lon suppose exercer une influence favorable ou défavorable sur leurs descendants, selon quils approuvent ou désapprouvent leur conduite. Lempereur seul sacrifie au ciel, et au souverain du ciel, appelé le Changti. Dans tous ces actes, on ne voit pas de victimes humaines. Aux funérailles de lempereur on nimmole quun cheval . Lensemble des institutions de ¤18 cette époque, et le code pénal même, montrent de grands ménagements pour la vie de lhomme, comme je le ferai remarquer dans un moment.
Non seulement les formes générales, mais les superstitions mêmes de ce culte, sont décrites dans leurs dernières particularités. Il y a diverses sortes dauguration ; des règles spéciales pour appeler les esprits de différents ordres. Il y a des devins, des interprètes des songes, des sorciers, des sorcières, qui appellent le beau temps ou la pluie. Lobservation des astres et linterprétation de leurs apparences, tiennent une grande place dans les rites. Loffice de lastronome et de lastrologue impérial, constituent des charges héréditaires, comme chez les Chaldéens . Le premier suit assidûment la marche du soleil, de la lune, des planètes, spécialement celle de Jupiter. Il détermine leurs places dans les vingthuit divisions stellaires, déjà complètement établies alors, et qui depuis sont restées invariablement attachées aux mêmes étoiles déterminatrices, que nous savons toutes identifier. Létat régulier du ciel, ainsi constaté, est transmis au grand annaliste, qui en déduit les éléments du calendrier lunisolaire pour lannée qui va souvrir, et le communique officiellement à tout lempire, comme document régulateur des travaux annuels. Les fonctions de lastrologue sont distinctes de celleslà. Il est chargé spécialement dobserver les phénomènes accidentels et extraordinaires qui surviennent dans le ciel, de les consigner sur ses registres et den tirer de pronostics. Ces deux modes détudes du ciel, continués ¤19 dans tous les temps postérieurs, chez ce peuple où rien ne se perd, fournissent aujourdhui une immense suite de documents authentiques et datés, doù le père Gaubil, et ensuite le traducteur, ont tiré presque tout ce que nous savons sur lancienne astronomie chinoise. Cest en particulier dans le Tcheou-li, que se trouvent les premières observations du gnomon que Gaubil avait transmises en Europe, et que Laplace a calculées. On les voit ici consignées dans leur place originaire, et présentées dans leur ensemble pour la première fois.
Un grand nombre de cérémonies religieuses du Tcheou-li sont mises en rapport avec certains astérismes stellaires. Par exemple, ± du Lion, ou Régulus de nos cartes modernes, est l astre qui préside au peuple. Les deux équinoxes, les deux solstices, étaient des époques de cérémonies solennelles. Chacune des douze divisions écliptiques instituées par Tcheoukong, et quil ne faut pas confondre avec les signes grecs, présidaient à autant de royaumes feudataires . Sans doute, létablissement de pareils rapports a son principe dans des idées superstitieuses. Toutefois, ne pouvaiton pas croire aussi, que le législateur, voulant donner à son gouvernement les conditions de stabilité les plus efficaces, sest efforcé den rattacher les formes et les rites au ciel même, comme au type le plus évident dimmutabilité ?
Mais, pour imposer aux tribus chinoises, cette forme ¤20 insolite de gouvernement, pour maintenir aussi entre elles le lien féodal créé par les armes, et défendre le nouvel empire contre les agressions extérieures des barbares insoumis, il fallait concentrer dans la main du souverain, la force militaire, qui combat les attaques ou les révoltes, et la justice légale, qui réprime les infractions par des pénalités. Ces nécessités de la puissance suprême, se trouvent remplies par deux ministères qui suivent et complètent les précédents.
Le premier sappelle le ministère de la puissance exécutive. Son chef a le titre de grand commandant des chevaux : Il ne faut pas entendre cette qualification, comme sappliquant à une cavalerie montée ; mais plutôt à lemploi des chevaux pour le tirage des chars de guerre, de cérémonie, de voyage, de chasse, ou de charge. Car, bien que le texte explique fort en détail ladministration des haras impériaux, jusquà spécifier le nombre et lorganisation des parcs, les diverses sortes de chevaux quon y élève pour les différents services que je viens dénumérer, les soins quon leur donne, même leur nombre total montant à 3456, il ne mentionne que deux fois, occasionnellement, des chevaux montés ; et ses termes semblent beaucoup moins en indiquer lusage pour un service militaire régulier, que pour une circonstance accidentelle de promenade, ou de représentation . Le traducteur fait remarquer, en outre, quà ces anciennes époques, il ny avait pas, en Chine, darmée permanente ; et cela résulte du texte même quil interprétait. Daprès ce quon ¤21 y voit, lorsque le souverain ordonnait une expédition militaire, ou lune de ces grandes chasses aux animaux sauvages qui se faisaient régulièrement à chacune des quatre saisons de lannée, les contingents des divers districts territoriaux qui devaient y concourir, étaient convoqués par le deuxième ministre, celui de la population ; et ils étaient amenés au lieu de rendezvous par les chefs respectifs de ces districts, qui les mettaient à la disposition du ministre commandant général. Le texte décrit la forme de ces convocations, le nombre des hommes que devait fournir chaque famille, lorganisation du rassemblement, lordonnance des manuvres, les règles de commandement et de police, observées dans les campements et dans les marches . Comme la population de lempire était soigneusement recensée tous les trois ans, dans le plus grand détail, non seulement les individus, avec distinction des âges et des sexes, mais encore les bestiaux et les instruments de travail ; quen outre, dans lintervalle, on enregistrait exactement les naissances et les morts, on connaissait toujours au plus juste la force, ainsi que la qualité des contingents des districts convoqués . Des cartes cadastrales de lempire, minutées jusquau parcellaire, servaient à régler les proportions de ces appels . Elles étaient dressées par des agents dépendants du même ministère. Le kiv. XXXIII en donne le résumé général, pour les neuf grandes divisions territoriales de lempire des Tcheou. On y trouve indiqués pour chacune delles, ses principales rivières, ses plus ¤22 grands lacs, ses réservoirs dirrigation, sa montagne sacrée ; les objets généraux de sa production et de son commerce ; la proportion relative des hommes et des femmes ; les espèces danimaux domestiques ou sauvages qui prospèrent sur son territoire, le genre de culture qui lui convient. Cest un magnifique fragment de géographie, et de statistique ancienne. Le traducteur a reconstruit, daprès ces documents, une carte générale, qui rassemble ces neuf divisions sous les yeux du lecteur, et lui en facilite la comparaison avec létendue actuelle, beaucoup plus vaste, de lempire chinois.
Après le ministère dexécution ou de la guerre, vient celui de la justice criminelle, appelé le ministère des châtiments. Son chef a le titre de grand préposé aux brigands. Cest à lui, ou à ses subordonnés, que ressortissent toutes les affaires qui entraînent un châtiment grave ou un supplice, et qui, par ces conséquences, dépassent les attributions moins sévères du ministre de la population. Les trois premiers kiven qui sy rapportent, font connaître tout le code pénal de Tcheou. Il est très humain, exprimant partout lintention de prévenir, pour navoir pas à punir. Il ordonne dannoncer régulièrement au peuple, par des affiches publiques, les règlements, les défenses, quil ne doit pas enfreindre, et les châtiments quil encourra sil les enfreint ; de sorte que, suivant la judicieuse réflexion dun commentateur du VIIIe siècle : « On promulgue les peines, pour quil ny ait pas de peines . » La peine de mort nest appliquée quaprès une longue suite dinstructions de différents degrés, qui se terminent par un p. 23 appel à la décision du peuple . Le souverain a le droit de faire grâce . Le peuple est aussi consulté sur les cas de mitigation des peines moins graves . La loi est la même pour tous, sauf que les individus de la famille impériale ou ceux qui occupent un office administratif, ne sont pas exécutés publiquement . Indépendamment des deux circonstances que je viens de mentionner, le peuple est encore appelé à délibérer, sous lautorité des magistrats de la justice criminelle, dans les trois cas suivants : quand le pays est menacé dune invasion étrangère ; quand le manque prévu des subsistances, nécessite le transport de la population dune province à une autre ; enfin, quand il sagit de choisir et dinstaller un nouveau prince, à défaut dhéritier direct . Ceci était sans doute un dernier reste des anciennes formes électives qui sont consignées dans le Chou-king, mais le fait mérite dêtre remarqué. Le ministre des châtiments a aussi des agents préposés au dénombrement annuel et triennal du peuple, qui seffectue à partir de lâge où les dents poussent ; sept mois pour les filles, huit pour les garçons . Des officiers de justice, qui dépendent de lui, concourent avec ceux du ministère des rites, pour consacrer les engagements contractés par les princes feudataires envers lempereur, ou par ces princes entre eux . ¤24 Enfin, cest de lui que dépendent les officiers de cour et de police, appelés grand voyageur et sousvoyageur, lesquels président à larrivée des visiteurs étrangers, feudataires ou autres, les entourent par leurs agents, les amènent à la cour, les introduisent à laudience impériale, et les reconduisent dans leurs principautés, ou hors du territoire de lempire, sous les mêmes conditions de surveillance et disolement. Le texte explique, dans le plus grand détail, le cérémonial de ces visites, pour les rangs divers de ceux qui les rendent. Il fixe les époques auxquelles les princes feudataires y sont astreints. Il règle le mode de réception de leurs envoyés ; enfin, il assigne jusquà la nature et la quotité des fournitures de vivres, qui doivent leur être allouées chaque jour, selon leur degré dimportance ; tout cela avec le caractère dun rite sacré . Le grand voyageur et le sousvoyageur ont encore dans leurs attributions la police générale de tout lempire. Ils inspectent, par eux-mêmes et par leurs agents, létat des royaumes feudataires, le bon ou le mauvais gouvernement de leurs princes, le bien-être ou le malaise de la population quils administrent, ils constatent les accidents, les événements imprévus qui y surviennent, et instruisent régulièrement lempereur de toutes ces circonstances . Car les plus grandes précautions sont prescrites pour que lempereur nignore rien de ce qui intéresse le bien de lÉtat. Lui-même, à des époques périodiquement réglées, doit parcourir tour à tour, non seulement son propre royaume, mais les diverses provinces de lempire, ce qui était alors ¤25 praticable, à cause de létendue restreinte quil occupait. Dans ces voyages officiels des anciens temps, lempereur voit tout par lui-même. Il est accompagné dun démonstrateur des terres, muni de cartes locales, lequel lui indique la nature de chaque sol, les travaux qui y conviennent, les produits quon en peut exiger . Un autre assistant, sous le titre de lecteur démonstrateur, lui remet en mémoire les souvenirs historiques propres aux diverses régions ; lui expose leurs habitudes, leurs coutumes locales, pour éviter de mécontenter le peuple . Ce sont là des traits caractéristiques de lépoque. En effet, dans un empire récemment constitué par la réunion de tribus dorigine commune, nais qui avaient formé jusqualors des royaumes distincts, ce devait être une tâche aussi importante que difficile du pouvoir central, de les ramener à lunité dadministration et daction, en ménageant leurs susceptibilités particulières. Toutes les mesures de police générale prescrites par le Tcheou-li tendent à ce but, et le poursuivent dans toutes les applications pratiques qui peuvent y conduire. Ainsi, on sait que les caractères de lécriture chinoise, dabord simples, peu nombreux et presque idéographiques, se sont progressivement multipliés et compliqués, à mesure quil devenait nécessaire dassocier ensemble un plus grand nombre de traits, pour désigner des objets nouveaux ou exprimer des idées nouvelles, en conservant au langage, soit écrit, soit parlé, la forme monosyllabique quil garde encore aujourdhui. Les variations de ce genre, qui devaient inévitablement sopérer sans ensemble dans ¤26 les divers royaumes des Tcheou, y entretenaient un principe de disjonction, toujours agissant. Pour en amortir les effets, tous les sept ans, le grand voyageur réunit les interprètes, les musiciens et les annalistes . Dans ces assemblées, on compare les caractères de lécriture, et les diverses sortes de langage usitées ; on fixe les règles de la prononciation, et lon fait concorder les formules du discours. A chaque onzième année, on vérifie les tablettes dhonneur et de passe ; on rend uniformes les mesures de longueur et de capacité ; on régularise les rites des sacrifices ; on égalise les poids et les balances ; on remet en ordre les règlements de ladministration générale . A chaque douzième année, toutes les conditions duniformité étant assurées ou rétablies, lempereur fait sa tournée dinspection dans les divers royaumes, et assemble autour de lui les princes feudataires. Voilà des procédés de gouvernement qui ne semblent pas trop barbares, pour être de trois mille ans en arrière de nous.
Dans lorganisation de lempire, telle que les Tcheou lavaient primitivement ordonnée, il y avait un sixième ministère, celui de la direction des travaux publics. La section du Tcheou-li, qui sy rapportait, a été perdue, et na pu être recouvrée. On la remplacée, sous les Han, par un document intitulé Khaokongki, ou Mémoire sur lexamen des ouvriers, qui se trouvait en la possession dun prince de Hokien, appelé Hien. Il noffre malheureusement pas lunité de plan, et lensemble de vues, que lon remarque dans les autres sections du texte original. Cest ¤27 un simple recueil de règles pratiques, de mesures à observer, de procédés à suivre, dans les travaux dart ou dindustrie les plus usuels. Il y a dans tout cela, beaucoup dindications imparfaites, ou trop incomplètement exprimées, que les commentateurs ont été inhabiles à redresser ou à éclaircir, par le seul secours de lérudition et de la science des mots, sans la connaissance du sujet. Toutefois, ce recueil nous fournit encore une infinité de détails curieux : sur la construction des chars de guerre, dornement, ou de charge ; sur la fonte et le travail des métaux, la fabrication des glaives, des cloches, des mesures de capacité, des cuirasses, des tambours ; sur le cuisage et la préparation de la soie, le travail des pierres sonores, la confection des flèches, des piques et des arcs. On y trouve des règles pour la fabrication des poteries, sans indication de la porcelaine qui na été inventée que beaucoup plus tard. Un des articles les plus importants est celui qui concerne les architectes et les ingénieurs, employés à la direction des travaux publics. On y voit que le tracé des nouvelles villes et des édifices princiers était précédé dobservations astronomiques, faites avec un gnomon vertical, pour déterminer la ligne méridienne par la bissection de larc de cercle compris entre les ombres solaires du matin et du soir ; procédé simple, et probablement le même que les anciens Égyptiens ont dû employer pour orienter si exactement leurs pyramides, comme on lavait depuis longtemps soupçonné. Mais ce qui est peutêtre plus remarquable encore, cest lorganisation déjà complète dun service dirrigation général, mentionnée dans ce supplément, mais ordonnée aussi plus ¤28 haut dans le texte même, avec lindication détaillée, des largeurs, profondeurs, et directions, assignées aux cours deau artificiels de différents ordres ; depuis les simples rigoles pour larrosage des moindres lots de terre, jusquaux grands canaux de navigation destinés au transport des denrées dans tout lempire. Ce qui existe aujourdhui dans ce genre à la Chine, nest que la continuation presque immémoriale de ces antiques règlements, qui ont été seulement modifiés dans les détails de leur application, parce que le peuple est devenu, à peu près légalement, possesseur du sol, et que la propriété territoriale, beaucoup moins subdivisée, a nécessairement exigé un mode dexploitation plus large, et plus libre. Mais le principe de lancienne institution reste. Aujourdhui, les agents du Gouvernement inspectent, ce quautrefois ils ordonnaient. Et nous, qui nous estimons bien plus civilisés, nous en sommes à peine à tracer sur le papier, les premiers linéaments de pareils travaux, dont la réalisation décuplerait en peu dannées les richesses dune vaste portion de la France. Mais on ne fait rien de grand, en administration, sans esprit de suite ; et, par linstabilité de nos institutions, comme par la légèreté de notre caractère, cet esprit nous manque absolument.
Je viens dexposer sommairement lensemble du Tcheou-li dans ses rapports avec le peuple, et avec lépoque, pour lesquels il a été rédigé. On y voit un mécanisme de gouvernement dont il ny a pas dautre exemple au monde. Jamais un réseau dinstitutions sociales, à mailles si étroites et si rigides, na été étendu sur une portion de la race ¤29 humaine, et reçu, conservé religieusement par elle, comme le suprême modèle dune organisation parfaite. Il nest nullement à croire quun système si complexe, et si minutieusement ordonné, ait pu être conçu dans son entier par abstraction, et appliqué sans précédents qui le rendissent acceptable. Aussi, beaucoup de siècles avant les Tcheou, le Chou-king nous montret-il déjà établis dans les tribus chinoises, la plupart des pratiques, des usages, des croyances, des principes de gouvernement, que le Tcheouli résume : lautorité dun souverain unique assujettie aux règles de la morale humaine ; la recommandation du travail agricole ; le respect filial ; la vénération pour les ancêtres ; le culte du ciel et des esprits invisibles, manifesté par des cérémonies spéciales ; lobservation des astres ; la divination ; létablissement du pouvoir administratif et militaire, des impôts en nature, de la justice civile et criminelle. la connaissance et lexercice des arts usuels. Quand les Tcheou, au temps de Wou-wang, eurent acquis par les armes un empire absolu sur toutes les tribus chinoises, et quils en eurent réduit les chefs à nêtre plus que les feudataires de leur puissance suprême, on comprend quils aient jugé nécessaire de donner à tout cet assemblage de parties disjointes, une organisation commune, immuable, qui maintint tous les ressorts du pouvoir dans leurs mains ; et qui fût, ou qui parût être, la confirmation, la fixation légale et régulière des institutions déjà existantes. Un prince vertueux, éclairé, propre frère de lempereur, et sans ambition, tel que lhistoire nous dépeint Tcheoukong, était plus en état que personne de rendre ce service à sa famille, Ce fut ¤30 vraisemblablement pour un tel but, favorisé par de telles circonstances, quil a pu composer le Tcheou-li, avec tous les détails réglementaires, toutes les prescriptions minutieuses, et par suite toute la multiplicité doffices exécutifs, quil y a introduits.
On demandera, sans doute, comment il a pu arriver quun document, rempli de richesses historiques dune si grande importance, neût pas encore été traduit dans les langues de lEurope. Il naurait pas été impossible aux missionnaires de remplir cette tâche. Mais quels motifs auraientils eu de lentreprendre, quand un si petit nombre de personnes instruites, Fréret presque seul, prenait un intérêt sérieux à leurs travaux ? La Chine était entre trop inconnue à lEurope, pour que la valeur dune étude si profonde pût être sentie. Après eux, elle était inaccessible aux Européens ; et elle devait rester telle jusquà ce que par un effort dérudition et de philologie presque prodigieux, M. Stanislas Julien eût créé, en France, lenseignement de la langue chinoise ancienne. Pendant plusieurs années, M. Julien avait pris pour texte de son cours, un ouvrage encore plus difficile, le Li-ki, ou Livre des rites, qui se rapproche du Tcheou-li, par le caractère du style, et par son antiquité. Non seulement mon fils suivait assidûment ces savantes leçons, mais il sefforçait de les approfondir et de sen pénétrer par un travail danalyse et de rédaction spécial, que jai retrouvé tout entier, dans ses papiers. Il avait fouillé, avec passion, les anciens monuments de la littérature chinoise ; non pas avec lérudition et le talent dun philologue, mais pour en tirer les documents historiques, politiques, administratifs ; les ¤31 résultats relatifs à lastronomie, à la géographie, à la physique du globe ; les indices dorigine, et les détails de murs, quon y trouve si abondamment et si fidèlement conservés. Les nombreux travaux quil avait faits et publiés sur ces différents objets, les lui avaient rendus aussi familiers que lhistoire de France. Ce fut après ces préparations variées, longues, et patientes, quil prit la hardiesse dattaquer le Tcheou-li. M. Stanislas Julien lui mit obligeamment dans les mains la meilleure édition de ce livre, accompagnée des plus abondants commentaires ; sans chercher à le détourner de cette entreprise, mais, je crois, non pas sans craindre quelle ne fût audessus de ses forces. Elle laurait été en effet ; indubitablement, sil lavait envisagée au seul point de vue de la philologie et de la linguistique. Le style du Tcheouli, en raison de son antiquité même, est tellement concis, austère, et elliptique, quon ne saurait presque jamais en apercevoir immédiatement le sens exact, sans recourir aux commentaires.
Heureusement, ils sont très nombreux, très détaillés ; et quelquesuns, qui remontent aux temps des Han, cest-à-dire aux environs de lère chrétienne, éclaircissent chaque passage historique, soit par lexposé de traditions qui navaient pas encore dû se perdre, soit par lénoncé dusages et de règlements analogues, encore existants. Cest à ceux-là surtout que le traducteur a eu recours, non seulement comme plus proches des sources, mais à cause de leur valeur propre comme monuments dantiquité ; et il na employé les plus modernes quau titre, beaucoup moins sûr, de travail dérudition. Cette prudente réserve était ici indispensable. Car, dans les matières de fait surtout, par ¤32 exemple en ce qui concerne lastronomie, la mécanique, ou les phénomènes naturels, toutes choses qui tiennent une grande place dans le Tcheou-li, les commentateurs chinois, purement lettrés, se montrent fort souvent dune ignorance, et dune crédulité puériles ; de sorte quen rapportant tous leurs dires, on nassemblerait quun chaos de contradictions, dans lequel la vérité serait impossible à reconnaître. Il faut alors se guider par lintelligence du sujet, et par les lumières des sciences modernes, pour trouver le sens vrai et naturel du texte, qui nexprime presque jamais que de simples faits dobservation. Cest ici quil importe de faire bien comprendre, et de limiter à leur juste valeur, les difficultés que présente la traduction dun pareil livre, quand on lenvisage surtout au point de vue de lutilité historique quelle peut avoir pour nous. Dans un ouvrage ancien de littérature ou de philosophie, la forme ne peut pas être séparée du fond. Les idées sont étroitement attachées aux mots, qui les expriment ; et lon ne saurait en reproduire, avec justesse, le sens véritable, si lon ne sest approprié les formes de la langue assez intimement, pour apprécier toutes les délicatesses de ses nuances les plus subtiles. Alors, outre le don si rare du goût, la science, et linstinct, pour ne pas dire le génie du philologue, sont indispensables. Mais le problème est tout autre, et incomparablement moins difficile, quand il sagit de traduire des prescriptions réglementaires, ou des énoncés de faits matériels, comme ceux qui composent la presque totalité du Tcheou-li. Alors, si, avec une connaissance seulement pratique de la langue, on a une notion générale du sujet acquise ¤33 par des études antérieures, lidée renfermée dans chaque phrase dun pareil texte est déjà indiquée à lesprit par la convenance ou la nécessité qui lamène. Le seul assemblage des mots qui lexpriment, fait déjà deviner à demi ce quelle a, au fond, dimportant et dessentiel pour nous. Le sens devient beaucoup plus manifeste, si lon a eu la patience de traduire une première fois tout le livre, pour en voir lensemble : car le retour des mêmes formes vous y découvre les analogies des pensées ; comme aussi le retour des mêmes mots, appliqué à des détails différents, vous fait comprendre leur signification commune dans tous ces cas, daprès un seul où vous avez pu la saisir ; ce qui vous indique ensuite, dans chacun deux, son sens local et intentionnel, plus sûrement quaucun lexique. Ces retours de mots et de formes sont très multipliés dans le Tcheou-li, en raison de son caractère impératif, ce qui lui est commun avec tous les codes. Lexploration générale dun tel livre étant une fois faite, si vous reprenez ensuite le texte, phrase par phrase, en vous aidant des commentaires, vous marchez dans un pays connu ; et, en supposant quil vous reste, çà et là, quelque incertitude sur lidiotisme local de tel ou tel mot, le fond de la pensée, qui est ici lobjet essentiel de votre recherche, ne saurait presque jamais vous échapper. On éprouve en effet alors ce que Plutarque nous raconte naïvement avoir éprouvé lui-même, lorsque, au décours de son âge, il prit en main les livres latins. Car, en avouant quil ne put jamais saisir les finesses de leur langage, « Il madvint, ditil, un fait étrange, mais pourtant véritable ; cest que je nai pas tant compris les choses par les paroles, que jai compris les ¤34 paroles par la connaissance que javais des choses ». Voilà précisément lavantage que donne une première exploration générale dun recueil de règlements et de faits, comme le Tcheou-li, quand lesprit est déjà préparé, par des études spéciales, à en bien saisir lapplication au temps et aux murs. En effet, lorsque vous les revoyez ensuite, dans leur ordre de succession logique, à leur place propre, et que vous les étudiez isolément, par une seconde lecture, ils se présentent sous un aspect qui na plus rien détrange, avec des traits qui vous sont déjà connus, et dont il ne vous reste, pour ainsi dire, quà arrêter les détails. Ce double travail, mon fils lavait fait pour sa traduction ; et ce fut seulement après lavoir complètement fini, quil crut pouvoir la publier. Sa confiance saccrut, après quil en eut tiré un glossaire où tous les faits saillants, toutes les principales particularités de lorganisation sociale que le Tcheouli retrace, se trouvaient détaillés par ordre alphabétique, et classés, sous chaque titre, dans un ordre rationnel. Cétait là, en effet, le résumé essentiel, et si je puis ainsi parler, la substance du livre, quil importait surtout de faire connaître à nous autres Européens. Je ne crois pas mabuser, si jajoute que, pour tout esprit logique, la fidélité générale de sa traduction deviendrait évidente par ce seul fait, que moi, étranger à la langue chinoise, jai pu, avec les matériaux quelle renferme, dérouler, comme je viens de le faire, toute la chaîne des institutions sociales des Tcheou, depuis le premier anneau jusquau dernier, sans rencontrer aucune lacune dans leur connexion. Voilà surtout ce qui nous importe. Lorsque jeus ¤35 le malheur de perdre mon fils, le 13 mars dernier, le premier volume de louvrage était imprimé, ainsi quun petit nombre de feuilles du deuxième. Je trouvai dans ses papiers la fin du manuscrit, le glossaire, et lintroduction ; tout cela parfaitement en ordre. Mais, ces matériaux, qui lui avaient coûté tant de peines, et causé tant de fatigues, devenaient inutiles dans mes mains ; mon ignorance de la langue chinoise me mettant hors détat de continuer seul la publication dun manuscrit, auquel manquerait la révision finale et nécessaire, que limpression suggère toujours : Par bonheur pour moi, et pour mon fils, celui qui, avait été son maître vint à notre secours : il voulut bien suppléer à mon insuffisance, pour la partie philologique de ce travail. Daprès ses conseils, nous redemandâmes les dernières feuilles déjà imprimées, mais non encore tirées, qui avaient été corrigées dans les bras de la mort. Il rectifia, dans la transcription des caractères, les incorrections, les inexactitudes, que la maladie et la fatigue avaient pu laisser échapper ; et, depuis ce premier instant jusquà lachèvement de louvrage, ses soins, son assistance me furent prodigués, avec une bonté qui se montrait dautant plus active, quelle devenait plus nécessaire. Ici je dois faire connaître un détail, qui mettra en évidence tout ce quil y a eu de délicatesse, et de désintéressement littéraire, dans ces relations. Personne navait plus dadmiration que mon fils pour M. Stanislas Julien ; personne ne sentait, nappréciait mieux, létendue de son érudition et la force de son génie philologique. Quand il osa se risquer à faire et à publier une traduction du Tcheou-li, il ne dissimula point ce que son maître pourrait lui ¤36 trouver dinsuffisance, sous ces deux rapports. Mais la manière dont il avait conçu le plan, et surtout le but utile de cette traduction, lui faisaient espérer que ces inconvénients auraient des effets moins graves, quon naurait pu le craindre au point de vue exclusif de la linguistique ; et il pensait, quen voyant lensemble de louvrage terminé, on lui pardonnerait quelques détails, peutêtre défectueux, en compensation de tant de faits certains, mis pour la première fois en lumière. Javoue que mon affection partageait ces espérances ; et je nhésitai point à soutenir sa persévérance dans ce laborieux travail, qui, hélas ! devait le consumer. Mais ce sentiment quil avait de nobtenir, de ne mériter lapprobation de son maître quaprès lavoir fini, lui fit prendre la courageuse résolution de lexécuter par ses seuls efforts, sans en communiquer une seule ligne à celui, dont, en toute autre circonstance, il aurait librement réclamé les conseils. Aussi, par une délicatesse qui correspondait à cette réserve, M. Stanislas Julien borna dabord son intervention obligeante aux seules rectifications que son profond savoir lui faisait apercevoir, du premier coup dil, comme évidentes et indispensables. Mais, révisant après lui les épreuves, à mesure que nous approchâmes de la fin de louvrage, dont la préparation était nécessairement plus imparfaite, je menhardis à solliciter plus souvent son attention, en lui soumettant les passages dont la rédaction me paraissait obscure ou douteuse ; et aussitôt, recourant au texte, il éclaircissait ou rectifiait les détails que je lui avais signalés. Son secours me devînt surtout plus fréquemment et plus indispensablement nécessaire, quand nous arrivâmes aux kiven supplémentaires, qui contiennent ¤37 le Khaokongki, ou Mémoires sur les ouvriers. Car toute cette dernière partie est tissue de détails techniques et de termes dart, que le traducteur navait pas eu le temps dépurer, et quil se proposait, sans aucun doute, de soumettre ultérieurement à un laborieux travail de révision. M. Stanislas Julien ne ma pas abandonné dans ce dédale. Guidé par les profondes connaissances quil possède sur les arts des Chinois, aidé peutêtre aussi par les renseignements que jallais chercher moi-même dans les ateliers, il voyait dabord le sens du texte intuitivement ; puis, par un travail dérudition et de philologie, qui se prolongeait quelquefois pendant des heures, il arrivait enfin à découvrir lorigine ainsi que la signification précise du mot, souvent sans analogue, qui faisait la difficulté, Le péril de ces interprétations techniques est dautant plus grand, que les commentaires ny servent presque de rien, parce quétant composés par des lettrés, aussi étrangers aux connaissances pratiques que nous pouvons lêtre ; ils expliquent presque toujours imparfaitement, parfois même inexactement, ce quils ne conçoivent que dune manière vague. Malgré les efforts que mon fils avait faits pour préparer linterprétation des cinq kiven qui composent le Khaokongki, limpossibilité où il sétait trouvé de la revoir laurait laissée trop peu sûre, pour que je nhésitasse pas à la publier, sans cette savante révision. Alors nous aurions perdu, pour longtemps encore, la connaissance dune multitude dopérations pratiques, et de détails dart, que leur antiquité rend infiniment précieux. Nous les devrons au généreux secours que M. Stanislas Julien a prêté à la mémoire de son disciple. Mais, en lui témoignant ici ma ¤38 profonde reconnaissance de ce signalé service, je ne dois pas en aggraver pour lui la charge. Les explications précédentes feront assez comprendre, que ce qui pourra rester dimparfait dans cette partie, comme dans le reste de louvrage, devra uniquement sattribuer à linsuffisance du traducteur on à la mienne, sans rejaillir en rien sur celui qui nous a si obligeamment assistés.
Il me reste maintenant à traiter une dernière question. Ayant aujourdhui une traduction française du Tcheou-li, comment, dans quel ordre convientil de lire cet ouvrage, pour apercevoir sans confusion, et pour mettre à profit, la multitude des documents historiques quil renferme ?
La réponse me paraît résulter, avec évidence, du résumé que je viens den faire. Supposant quune personne instruite, affectionnée à létude de lantiquité, voulût prendre une connaissance approfondie de ce livre, je lui dirais : Lisez dabord la dissertation historique, critique, et littéraire, que le traducteur a mise en tête de louvrage ; peutêtre aussi lavertissement que jy ai annexé. Cela vous fera connaître le temps et le lieu où il a été composé, la peuple auquel il se rapporte, lordre didées dans lequel il est conçu. Quand vous serez initié ainsi au sujet, cherchez à la fin de chaque volume les tables qui contiennent lénumération des offices appartenant aux six ministères, et bornezvous à en faire la lecture. Prévenu par les deux écrits que vous aurez lus dabord, vous remarquerez avec une vive curiosité, mais sans trop de surprise, leur grand nombre, les subdivisions multipliées de leur hiérarchie, et la singularité des attributions assignées à plusieurs dentre eux. Cela fait, adoptez la même marche ¤39 qua suivie le traducteur. Lisez le texte continuement, dun bout à lautre, sans recourir aux commentaires. Vous le comprendrez en gros, incomplètement, et beaucoup de détails vous échapperont, ou vous nen apercevrez pas les relations et lobjet. Mais vous aurez transporté votre esprit dans ce monde ancien ; vous en aurez reconnu lensemble ; vous comprendrez le système didées qui y domine, et vous serez familiarisé avec létrangeté des formes qui les revêtent. Votre condition sera celle dun voyageur qui vient de parcourir rapidement un pays inconnu. Reprenez alors patiemment la lecture du texte, phrase par phrase, en vous aidant cette fois des commentaires, comme dun interprète intelligent qui vous accompagne. Vous en apercevrez distinctement tous les détails ; vous en comprendrez lapplication et le but ; vous saisirez leurs rapports : en un mot, vous serez tout à fait naturalisé. Quand vous aurez rempli ces formalités dune étude critique qui vous mettra en possession complète du texte, si vous avez besoin de retrouver quelque détail isolé, ou de rassembler ceux qui se rapportent à un même ordre de faits, didées, de règlements, de pratiques, usez librement du glossaire alphabétique placé par le traducteur à la fin de louvrage, et dans lequel on entre par les idées européennes. Il vous mènera droit à votre but, et vous mettra en main tout lensemble des matériaux que vous cherchez, puisquil vous indiquera exactement le kiven et le folio du kiven où chacun deux se trouve. Vous naurez que la peine de les en extraire. Pour les simples curieux, ce glossaire offrirait à lui seul la lecture la plus singulière et la plus piquante ; mais ce serait dégrader limmense travail dont il ¤40 résulte, que de le présenter comme pouvant servir damusement à une vulgaire curiosité. Il a coûté trop cher pour un tel but.
Mon pauvre fils y a usé le reste de ses forces, et consumé les cinq dernières années de sa vie. Je dois remercier Dieu de mavoir accordé après lui assez de jours pour avoir pu achever délever ce monument à sa mémoire, avec lassistance de son maître. En me dévouant à ce pieux devoir, je croyais lavoir près de moi, et quil ressentait ce dernier témoignage de notre mutuelle affection. Oui, il y a des communications de sentiments qui survivent à ce mystère de la mort, et qui rejoignent encore les âmes aimantes quelle a séparées !
Je ne puis mieux terminer ce dernier adieu que je lui adresse, quen rapportant ici les touchantes paroles prononcées par M. Langlois à ses obsèques comme président de lAcadémie des inscriptions, et la notice lue par M. Mohl à la dernière séance annuelle de la Société asiatique sur lensemble de ses travaux. On verra, dans ces deux écrits, les diverses phases de sa vie laborieuse, la simplicité de ses goûts, son dévouement à létude, la liste de ses ouvrages, et lexpression des sentiments destime que lhonnêteté de son caractère avait inspirés. Voilà tout ce qui reste de lui pour le monde. Mais, que peut chacun de nous espérer, ou souhaiter de plus pour la consolation de ceux qui lui survivent, que de laisser ainsi, après lui, le souvenir de quelques services rendus, et des regrets ?
Janvier 1851.
J. B. BIOT.
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Discours de M. Langlois,
président de lacadémie des Inscriptions et Belles Lettres,
prononcé aux funérailles de M. Édouard Biot,
le vendredi 15 mars 1850.
Messieurs,
¤41 Cest un devoir déjà bien triste que celui qui nous appelle à rendre les derniers honneurs à un confrère qui, mûr pour la tombe, a donné à la science tous les fruits quelle était en droit dexiger. Plus douloureux est le devoir que nous impose la mort dun jeune érudit, qui nous est ravi avant le temps, et qui emporte avec lui les espérances de ces belles moissons promises à ses laborieux travaux. Ma destinée fut dassister et dapplaudir, comme professeur, aux brillants succès de collège de M. Édouard Biot, de couronner par mon suffrage, comme académicien, ses savantes investigations, et je viens aujourdhui comme son ancien, déplorer sa fin précoce et inattendue. Il est cruel, pour ceux dentre nous qui ouvrent avec tant de difficultés les champs inexplorés de lOrient, de voir tomber ceux sur lesquels ils comptaient avec orgueil pour être les rares continuateurs et les plus chers héritiers de leurs études. Telle est la douleur de notre confrère, M. Stanislas Julien, dont la haute intelligence et lexquise sagacité avaient pris plaisir à développer dans M. Éd. Biot un élève digne de ses soins. Par lui, un merveilleux et difficile instrument, la langue chinoise, avait été placé dans les mains de notre jeune confrère, qui sen était habilement servi pour seconder les recherches de lastronomie, de lhistoire, de la géographie, de la morale. Que de choses inconnues M. Éd. Biot nous a révélées de ce pays, où lantiquité a toujours pour nous le charme de la nouveauté, où il ny a de passager que la vie de lhomme, où tout subsiste avec tant de constance et de perpétuité, quil semble que la Providence lait placé aux confins de lOrient pour être le contraste de notre mobile ¤42 Occident ! M. Éd. Biot découvrait, dans les anciens livres du peuple chinois, les observations astronomiques et météorologiques qui peuvent servir à la science moderne ; il étudiait et suivait les mouvements de ces populations lointaines, qui, ont dû, à diverses époques, peser sur notre Occident ; il retrouvait les traces de ces villes détruites par les tourmentes physiques ou politiques ; il portait la lumière dans les mystérieux récits de lhistoire chinoise, et montrait surtout comment la stabilité des empires se fonde sur lorganisation de linstruction publique. Lacadémie des Inscriptions et Belles Lettres, pour se consoler de la perte quelle fait, peut bien jeter quelques fleurs sur cette tombe entrouverte :
Manibus date lilia plenis.
Mais, comment calmer les regrets de ce père vénérable, de ce vétéran de la science, qui ne semble prolonger sa carrière que pour fermer les yeux dun fils, son bonheur et sa plus douce couronne ? Pardonneratil à lérudition davoir moissonné avant lheure ce fils, que sa constitution condamnait peut-être au repos ? En effet, la santé de M. Biot a dû souffrir de ses longues et fatigantes études ; sa faiblesse naturelle a dû sépuiser à ces labeurs incessants, et le corps sest affaissé sous lactivité de lesprit. LAcadémie, en pleurant cette mort, sera fière davoir compté parmi ses membres un martyr de lérudition et du travail.
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EXTRAIT DU RAPPORT
fait par M. J. Mohl sur les travaux du conseil de la Société asiatique de Paris, pendant lannée 18491850, lu à la séance générale de la Société,
le 3 juillet 1850.
¤43 Nous avons perdu cette année un des membres les plus actifs de notre Conseil, M. Edouard Biot. Il était né à Paris, le 2 juillet 1803. Après avoir fait, avec succès, un cours complet détudes classiques et mathématiques, dans les collèges de cette capitale, comme élève libre, il se présenta en 1822 aux examens de lÉcole polytechnique, et obtint son titre dadmission. Mais, nayant voulu que prendre rang parmi les jeunes gens de son âge, il nentra pas dans cet établissement, et continua détendre son éducation par des études variées, principalement scientifiques. Dans les années 1825 et 1826, il accompagna son père, comme assistant, dans un voyage que celui-ci avait été chargé de faire en Italie, en Illyrie, et en Espagne, pour achever la mesure du pendule à secondes sur le 45e parallèle, et reprendre aussi cette mesure, ainsi que celle de la latitude, à Formentera, extrémité australe de larc méridien qui traverse la France et lEspagne. Après sêtre associé activement à ces opérations, il revint à Paris, et voulant souvrir une carrière, à la fois fructueuse et libre, dans lindustrie alors naissante des chemins de fer, il alla visiter lAngleterre pour sy préparer. A son retour, en 1827, il sassocia en effet à lentreprise du chemin de fer de SaintÉtienne à Lyon, comme un des ingénieurs constructeurs, et se donna entièrement à ces travaux, pendant près de sept années. Lexécution étant terminée, et les constructeurs déchargés de leurs engagements par la compagnie, en 1833, il ne voulut pas sacrifier plus longtemps sa liberté aux affaires ; et, satisfait de la modeste indépendance que son travail lui avait acquise, il ne songea plus quà rentrer pour toujours dans les études intellectuelles, qui avaient pour lui beaucoup plus dattrait. Ce fut alors quil se sentit attiré ¤44 vers létude de la langue chinoise, dont la littérature est si riche en livres remplis dobservations positives, de traditions curieuses ; et il pressentit tout le parti quil pourrait en tirer, à laide de ses connaissances scientifiques. Il eut donc le courage de commencer, dans un âge déjà mûr, cette étude difficile, devint un des élèves les plus zélés de M. Stanislas Julien, et vit bientôt souvrir devant lui une carrière illimitée de recherches. Dès quil eut acquis une habitude de la langue suffisante pour le genre de travaux quil avait en vue, il commenta une série de Mémoires, quil publia dans votre Journal et dans quelques recueils académiques, sur lastronomie et les mathématiques des Chinois, sur la géographie et lhistoire de leur empire, sur leur état social et politique. Sa constitution physique, sans être robuste, ne donnait alors aucun sujet dinquiétude. Pour embellir lisolement de sa studieuse retraite, il se maria en 1843 à une personne digne de toute son affection ; mais après trois années passées dans cette union, qui faisait son bonheur et celui de sa famille, il eut la douleur de la perdre en 1846. Ce fut pour lui un coup fatal ; et dès lors, les symptômes du mal intérieur qui devait le consumer, se développèrent avec une rapidité menaçante. Il ne quittait pas, pour cela, le travail. Il semblait au contraire pressentir une fin prématurée, et vouloir accumuler, dans le petit nombre dannées qui lui restaient, les travaux dune vie plus longue. Il ne quittait son lit de malade que pour se remettre à luvre. Cest ainsi quil trouva le moyen dachever trois ouvrages considérables : un Dictionnaire géographique de lempire chinois ; lHistoire de linstruction publique en Chine ; et la traduction du Tcheou-li, qui contient le tableau de lorganisation politique et administrative, de la Chine, au XIe siècle avant notre ère. Cest un des livres les plus curieux, mais les plus difficiles, les plus hérissés de termes techniques, et les plus obscurs que lantiquité nous ait laissés. M. Éd. Biot a eu le courage den refaire deux fois la traduction. ¤45 Le premier volume était imprimé à lépoque de sa mort, et le manuscrit du second sest trouvé entièrement achevé ; de sorte que louvrage pourra paraître dici à peu de temps. Mais ces travaux se faisaient nécessairement aux dépens dune santé déjà bien affaiblie. Un séjour à Nice avait paru réparer les forces de M. Biot, grâce aux soins, pleins de tendresse, dont ly avait entouré la sur de sa femme, qui sétait dévouée à laccompagner. Toutefois, la maladie ne tarda pas à reprendre sa marche, pour se terminer fatalement au mois de mars de lannée courante. La mort de M. Éd. Biot est une perte considérable pour la littérature orientale ; car il était le seul qui, depuis lépoque de Gaubil et dAmyot, réunissant des connaissances spéciales à lintelligence de la langue chinoise, se soit ouvert laccès dun trésor presque inépuisable de faits et dobservations, dont il savait tirer le meilleur parti au profit des sciences plus avancées de lEurope, grâce à un excellent jugement, qui lui permettait de choisir ce qui était réellement important, et de négliger ce qui ne lui semblait pas devoir conduire à des résultats utiles. Le monde savant doit à la France presque tout ce quil sait de la Chine ; la gloire de M. Biot sera davoir occupé dans cette école brillante une position à part, résultant de la nature de ses travaux, et de la combinaison de connaissances rarement réunies, quil possédait. Il faudrait des circonstances toutes particulières, semblables à celles que je viens de rappeler, pour que le vide quil laisse fût rempli parmi nous.
M. Édouard Biot avait été élu membre de lacadémie des Inscriptions et Belles Lettres, le 21 mai 1847 ; et le plaisir que lui causa cette nomination ne fut pas sans mélange damertume, en pensant à celle qui nétait plus là pour le partager. A cette époque, il était déjà membre étranger de la Société asiatique de Londres, correspondant de la Société géographique de la même ville, et correspondant de lacadémie de Turin. Il était aussi membre de la Société des antiquaires de France, qui, ¤46 avec la nôtre, et lAcadémie, lui fournissaient presque les seules distractions quil se permit dans sa vie studieuse, dont tout le reste était consacré aux affections de famille, et au travail.
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Les publications faites par M. Ed. Biot sont les suivantes :
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093126" Notice sur quelques procédés industriels connus en Chine au XVIe siècle, Journal asiatique, 1835.
Note sur le triangle arithmétique, décrit dans le Souan fatongtsong, ouvrage de lan 1593, époque antérieure à linvention de Pascal. Journal des Savants, 1835.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093127" Mémoire sur la population de la Chine et ses variations, depuis lan 2400 avant J.-C. jusquau XVIIe siècle de notre ère. Journal asiatique, 1836.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093129" Mémoire sur la condition des esclaves et des serviteurs gagés en Chine. Ibid. 1837.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093129" Mémoire sur le système monétaire des Chinois. Ibid. 1838.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093131" Mémoire sur les recensements des terres, consignés dans lHistoire chinoise. Ibid. 1838.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093132" Mémoire sur la condition de la propriété territoriale en Chine, depuis les temps anciens. Ibid. 1838.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093134" Note sur la connaissance que les Chinois ont eue de la valeur de position des chiffres. Ibid. 1839.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093133" Table générale dun ouvrage chinois intitulé Souan-fatongtsong, ou Traité complet de lart de compter, traduite et analysée. Ibid. 1839.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093134" Mémoire sur divers minéraux chinois, appartenant à la collection du Jardin du roi. Ibid. 1839.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093136" Mémoire sur les montagnes et cavernes de la Chine. Ibid. 1840.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093135" Recherches sur la hauteur de quelques points remarquables du territoire chinois. Ibid. 1840.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093136" Recherches sur la température ancienne de la Chine. Ibid. 1840.
Causes de labolition de lesclavage ancien en Occident. Mémoire couronné par lAcadémie des sciences morales et politiques, Paris, 1840, in8°.
Mémoire sur la condition de la classe servile au Mexique, avant la conquête des Espagnols. Paris, 1840, in8°.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093138" Tchouchoukinien, chronique traduite du chinois, Journal asiatique, 1841.[et Ch.anc.].
Catalogue général des tremblements de terre en Chine. Annales de chimie et physique, 1841.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093137" Traduction et explication du Tchéou-peï, ancien ouvrage astronomique, Journal asiatique. 1841.
Dictionnaire des noms anciens et modernes des villes et arrondissements des 1er, 2e et 3e ordres, compris dans lempire chinois. Paris, 1842, in8°.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093140" Mémoire sur le chapitre Yukong du Chi-king et sur la géographie de la Chine ancienne. Journal asiatique, 1842.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093141" Mémoire sur les déplacements du cours inférieur du fleuve Jaune. Journal asiatique, 1843.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093142" Recherches sur les murs anciennes des Chinois, daprès le Chi-king. Ibid. 1843.
Observations anciennes de la planète Mercure, extraites de la Collection des vingtquatre historiens de la Chine. Comptes rendus de lAcadémie des sciences, t. XVII.
Note sur la direction de laiguille aimentée en Chine, et sur les aurores boréales observées dans ce pays. Ibid. t. XIX.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093144" Mémoire sur lextension progressive des côtes orientales de la Chine. Journal asiatique, 1844.
Mémoire sur la Constitution politique de la Chine au XIIe siècle avant notre ère. Mémoires des savants étrangers, publiés par lAcadémie des inscriptions et belleslettres, t. II.
HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093146" Études sur les anciens temps de lHistoire chinoise. Journal asiatique, 1845 et 1846.
Catalogue de tous les météores observés en Chine, avec la date du jour de lapparition et lidentification des constellations traversées. Mémoires des savants étrangers de lAcadémie des sciences, t. X.
Recherches faites dans la grande collection des historiens de la Chine, sur les anciennes apparitions de la comète de Halley. Connaissances des temps pour 1846.
Catalogue des comètes observées en Chine, depuis lan 1230 jusquà lan 1640 de notre ère. Ibid.
Catalogue des étoiles extraordinaires observées en Chine, depuis les temps anciens jusquà lan 1200 de notre ère. Ibid.
Essai sur lhistoire de linstruction publique en Chine, et de la corporation des lettrés. 2 parties formant un vol. in8°. Paris 1845 et 1847.
Notice biographique sur la vie et les ouvrages de M. Fortin dUrban. Annuaire de la société des antiquaires de France, 1848.
Mémoire sur les monuments analogues aux pierres druidiques quon rencontre dans lAsie orientale, et en particulier à la Chine. Mémoires de la Société des antiquaires de France, vol. IX, 1848.
Mémoires sur les colonies militaires et agricoles des Chinois. Journal asiatique, 1850.
Traduction du Tcheou-li (ouvrage posthume), deux vol. in8° avec des planches, et un glossaire alphabétique. Paris, 1851.
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AVIS ESSENTIEL
Avant de sattacher au texte de louvrage, le lecteur est prié de jeter les yeux sur la note qui est placée à la fin du glossaire alphabétique . Elle lui expliquera les motifs intentionnels dune locution qui se trouve employée dans les tableaux du personnel dun grand nombre doffices, et dont lapplication pourrait lembarrasser.
REMARQUES
SUR LA SIGNIFICATION SPÉCIALE DU CARACTÈRE [] FOU, DANS SON APPLICATION A UNE CLASSE DEMPLOYÉS, ATTACHÉS A DES OFFICES DIVERS DE LADMINISTRATION CHINOISE, DÉCRITE PAR LE TCHEOULI.
Quand on parcourt les tableaux généraux des offices, appartenant aux six ministères dont ladministration des Tcheou se compose, on remarque dans un très grand nombre, une classe demployés subalternes, qui sont désignés génériquement par le caractère [] Fou. Leurs fonctions ne sont pas explicitement exposées, dans le texte de chaque service. Ils ny sont pas même mentionnés spécialement, parce que les attributions des différents offices, y sont rapportées toutes au chef supérieur, sans parler davantage des subordonnés. Mais la nature de ces fonctions peut se déterminer a priori, par une raison de nécessité très évidente, dont lapplication est pleinement confirmée par les commentaires. Le traducteur sest appuyé sur ces deux ordres de considérations pour les définir, aux pages 4 et 60 du tome I, où il en est question pour la première fois. Voulant alors, par un motif de fidélité, appliquer, comme dans louvrage original, une dénomination commune à cette classe demployés, il a pris dans la langue française celle qui y répond précisément, dans le plus grand nombre des cas, et qui peut sadapter aussi à tous les autres par une extension logiquement légitime, bien quelle ne soit pas dans nos usages. Il les a nommés des gardesmagasins. Quoique cette appellation les désigne en effet aussi exactement quil était possible de le faire, lextension quil faut donner à son emploi ordinaire, pour la leur appliquer ainsi généralement, pourrait sembler étrange, si lon nétait pas averti de la nécessité qui la lui a fait adopter. Et, pour que lon ne méconnaisse pas la justesse des motifs qui lont forcé dy recourir, nous croyons devoir les exposer ici, avec plus de détail quil ne la fait.
En considérant les différents offices auxquels ces employés appartiennent, on voit que ce sont exclusivement ceux qui ont à recevoir, et à régir, des dépôts de matières ou de pièces écrites. Ces deux sortes de services devaient être fort multipliés, dans un gouvernement où les redevances, ainsi que les traitements, sacquittaient presque tous en matières, soit brutes, soit ouvrées ; et dont la comptabilité, ainsi que les actes administratifs et judiciaires, étaient soumis à des écritures nombreuses, dont les pièces se conservaient soigneusement. Si lon examine ensuite le personnel affecté à chacun de ces offices, on voit en tête un directeur principal, assisté par un certain nombre dofficiers, de gradués, de 1e, 2e et 3e classe, suivant létendue et limportance de sa charge. Immédiatement après ces gradués, viennent les employés Fou, que nous cherchons à définir ; puis des écrivains, ou scribes, Sse ; enfin des gens de service appelés Tou, dont chaque dizaine a un chef appelé Siu. Les commentaires disent que ces gens, et leurs chefs descouade, sont des hommes du peuple. Or, pour tout office, qui a ainsi dans ses attributions un dépôt de matières ou dactes écrits, à recevoir, à conserver, à délivrer, il faut nécessairement une classe demployés, qui les recueille, les range, les tienne en ordre, et qui fasse rédiger les bons dentrée, et de sortie, par les écrivains Sse, puisquil en existe à sa disposition dans chaque office pareil. Ce doit donc être là, par une conséquence évidente, inévitable, la charge des employés, qui sont désignés dans tous les tableaux par le caractère générique [] Fou. Tel est, en effet, le sens précis, spécial, qui est attribué à ce caractère, par les commentaires sur lesquels le traducteur sest appuyé, dans les deux pages citées plus haut ; et cette interprétation est expressément confirmée par le texte même, aux fol. 37, 38, 39 du kiv. III, où la composition du personnel des différents offices se trouve exposée généralement, suivant lordre hiérarchique des emplois. Maintenant, lorsquil s agit de dépôts de matières, le mot français qui désigne les employés chargés de leur conservation, est gardemagasin. Mais, pour les dépôts de pièces écrites, nous avons des termes variés, qui, avec ces fonctionslà, en embrassent dautres dune nature plus relevée ; tels que greffiers, chanceliers de consulat, garderôle, gardenote, gardesacs de procès, etc. Introduire ces variétés de dénomination, dans linterprétation du mot générique Fou, affecté aux différents offices chinois, aurait été en soi une entreprise périlleuse, presque inévitablement viciée par lintervention additionnelle didées étrangères au texte ; ce qui aurait dénaturé le sens uniforme, dans lequel le mot Fou sy trouve appliqué. Le traducteur sest donc décidé, avec raison, ce me semble, à conserver cette uniformité, en traduisant le mot Fou par gardemagasin, qui est le terme propre dans les cas, de beaucoup les plus nombreux, où il sagit de dépôts de matières ; sauf à en étendre conventionnellement lapplication aux fonctionnaires du même ordre, qui sont attachés aux dépôts de pièces écrites. Le lecteur qui envisagera le Tcheouli sous son vrai point de vue, comme un document historique, non comme une uvre littéraire, ne lui saura pas mauvais gré davoir mieux aimé. encourir le risque de paraître étrange, que le tort davoir été infidèle.
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INTRODUCTION
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¤I Pendant que je travaillais à cette longue traduction, qui ma occupé quatre années, lattention de lEurope savante a été vivement excitée par la belle découverte que notre compatriote M. Botta, a faite sur le territoire du bourg de Khorsabad. Une immense ville assyrienne sortit alors de la poussière qui lavait recouverte durant plus de vingt siècles, et déploya au jour ses pompeuses ruines. Les dessins, envoyés par le courageux investigateur, furent admirés par les archéologues, qui étudièrent curieusement la forme symbolique des statues et des scènes figurées sur les basreliefs. Une riche collection dinscriptions cunéiformes, jointe à ces dessins, éveilla encore plus la curiosité des philologues qui sefforcèrent de déchiffrer les signes de cette écriture mystérieuse. Aussitôt de hardis explorateurs se sont élancés dans le vaste champ de recherches ouvert par M. Botta : ils ont découvert de nouveaux monuments, de nouvelles inscriptions du même genre, ¤II dont linterprétation semble réclamer la sagacité merveilleuse dun autre Champollion. Cependant, déjà des noms de souverains, de satrapes, ont été lus ; une inscription entière a été déchiffrée et a confirmé le témoignage dHérodote sur lavènement et les conquêtes du premier Darius. On espère parvenir peu à peu à rétablir, par la lecture de ces anciens textes, lhistoire des dynasties assyriennes et médiques, qui nest connue que par les lambeaux épars dans la Bible et dans les auteurs grecs. On espère retrouver les traces des institutions qui fixèrent la première civilisation de lAsie occidentale, et pénétrer de ce côté dans la nuit des temps, jusquau Xe ou XVe siècle avant notre ère.
En voyant ce mouvement opéré dans les esprits, par la découverte dune ville assyrienne, il me semblait quun intérêt analogue, sinon égal, pouvait aussi se porter sur les institutions anciennes dun grand peuple qui occupe lorient de cette même Asie, du peuple chinois, dont la civilisation certaine remonte à deux mille trois cents ans avant notre ère, huit siècles au delà de lépoque la plus reculée que lon puisse oser assigner aux commencements de la domination assyrienne. Les monuments archéologiques de cette nation, contemporaine des premiers Hébreux, nont pu encore être explorés par les Européens. Mais elle nous a transmis danciens monuments littéraires, exempts de ce merveilleux emphatique qui défigure trop souvent les documents orientaux, et appuyés sur la base ¤III dune chronologie remarquablement exacte. Ces antiques ouvrages ont été protégés, depuis lépoque de Confucius, par la vénération de la classe lettrée et de la population entière. Ils ont été destinés à lenseignement public, sous le nom de livres sacrés ; ils ont été revus, discutés, commentés par les efforts continus de nombreux savants indigènes, dont les premiers remontent aux temps voisins de notre ère. Enfin, ils ont été réunis dans des éditions préparées avec un grand soin, daprès lordre des empereurs. Les missionnaires du XVIIIe siècle en ont traduit quelques importantes parties ; il nous reste à compléter leur travail, aujourdhui que plusieurs exemplaires de ces archives du monde primitif existent dans les grandes bibliothèques de notre Europe. Jai essayé dexploiter un filon de cette mine, nouvellement ouverte à nos études ; et parmi ces recueils de vieux documents, jen ai choisi un qui est assurément des plus remarquables : car il représente lorganisation politique et administrative de la Chine, entre le XIIe et le VIIIe siècle avant notre ère. Sans y trouver loccasion de péril, et la chance de gloire, qui animent ceux qui sattachent à découvrir la clef dune langue encore ignorée, jai pensé que je pourrais faire une chose utile en traduisant ce grand tableau des anciennes institutions de la Chine, expliqué par dexcellents commentaires. Jai présumé que ce labeur de patience, pourrait obtenir quelque peu de lintérêt qui a été si vivement excité par lespoir ¤IV de refaire les annales perdues de Ninive et de Babylone.
Mon travail touchait à sa fin, lorsque des événements imprévus ont agité lEurope, et ont tourné les esprits vers la refonte de notre société entière. Au milieu de ces commotions, jai achevé ma traduction en silence, et jai même été encouragé à limprimer, par une subvention que ma accordé le gouvernement de ma patrie. Quelle que soit la différence des époques, lexamen des institutions anciennes me semble toujours pouvoir être recommandé à ceux qui tentent de perfectionner la société moderne. Pour résoudre les grands problèmes desquels dépend le sort de lhumanité, il faut dabord connaître les opinions plus ou moins raisonnées, les efforts plus ou moins heureux, de nos devanciers. La permanence des institutions chinoises, et leur application à une population immense, me paraissent donc mériter une place dans la série des études que doivent se proposer les économistes. Enfin, hors de toute assimilation, une grande page ignorée de lhistoire humaine, est toujours importante à étudier.
Louvrage sur lequel jai concentré mes efforts est généralement connu sous le nom de Tcheou-li, cestà-dire Rites des Tcheou. Il est aussi appelé Tcheoukouan, ou Offices institués par les Tcheou. Il présente le tableau détaillé de tous les services dofficiers, compris dans ladministration chinoise, sous la grande dynastie Tcheou, qui commença de régner, sur toute la ¤V Chine, vers la fin du XIIe siècle avant notre ère chrétienne. La révolution qui éleva au trône souverain Wouwang, le chef des Tcheou, marque lépoque la plus importante de lancienne histoire chinoise. On y voit la fin du système pastoral et létablissement complet du système agricole ; le changement dune agglomération de tribus répandues dans la vallée inférieure du fleuve Jaune, en une société invariablement attachée au sol, et systématiquement soumise à une administration uniforme. Quelques mots sur cette époque de transition et sur les temps antérieurs, sont donc indispensables pour faire apprécier la valeur du livre que jai traduit.
Daprès les données authentiques consignées dans les livres sacrés, et dans les quatre livres classiques qui forment la base de lancienne histoire chinoise, les premiers habitants de la Chine étaient des peuples sauvages et chasseurs, au milieu desquels savança, entre le XXXe et le XXVIIe siècle avant notre ère, une colonie détrangers, venant du nordouest. Cette colonie est généralement désignée dans les textes, sous le nom de peuple aux cheveux noirs, sans doute, par opposition à la couleur différente ou mêlée, des cheveux de la race indigène, dont quelques débris occupent encore les montagnes centrales de la Chine . # Elle est appelée aussi ¤VI les cent familles ; et ses premières opérations présentent beaucoup danalogie avec celles des planteurs, qui vont défricher les forêts de lAmérique septentrionale. Dabord, le chef souverain, ou empereur de cette association, fut choisi par lélection générale ; ce qui se continua, jusquau XXIIe siècle avant notre ère. A cette époque, la souveraineté fut attribuée à la famille des Hia, dont le chef, nommé Iu, sétait distingué en dirigeant, avec habileté, de grands travaux de dessèchement. Alors commencèrent les premiers essais de culture régulière, substitués au pacage des bestiaux. Peu à peu chaque famille saugmenta et devint une tribu, comme celles des Hébreux, comme les clans de lÉcosse. La famille des Hia régna près de cinq cents ans, et fut détrônée par une autre famille, celle des Chang, qui continua loccupation progressive du territoire. Sous cette seconde dynastie, la famille ou tribu des Tcheou forma un nouveau centre de civilisation à louest, dans la vallée de la grande rivière Weï, qui rejoint le fleuve Jaune, vers le 34e parallèle. Elle y fonda un nouveau royaume, par ses conquêtes sur les peuples barbares, et par ses alliances avec eux. Au XIIIe siècle avant notre ère, des querelles commencèrent à sélever entre les chefs de la famille Tcheou, et la famille souveraine, celle des ¤VII Chang. Elles se prolongèrent jusquà la seconde moitié du XIIe siècle. Alors le chef des Tcheou, Wou-wang, secondé par dautres chefs de tribus chinoises ou barbares, vainquit Cheousin, le chef des Chang, et fut investi du pouvoir souverain, qui se trouva ainsi attribué à sa famille. Lempire chinois, sétendait alors sur une longueur de trois à quatre cents lieues, de louest à lest ; et sur une largeur de cent cinquante lieues environ, du nord au sud. On en peut voir la carte dans le second volume de ma traduction (p. 262), telle que je lai tracée, daprès les indications mêmes qui sont consignées au livre XXIII du Tcheou-li. Ce territoire fut divisé en un grand nombre de petits royaumes, unis par un lien fédéral au royaume du chef suprême, appelé alors Wang. Trois grands conseillers, et trois viceconseillers, formèrent le conseil aulique de ce chef suprême. Un système régulier dadministration fut appliqué à son royaume, et devint le modèle de celle des royaumes feudataires. Ceuxci furent classés en cinq ordres ; et pour tous, comme pour le royaume du souverain, ladministration exécutive proprement dite fut divisée en six départements ministériels. Les principaux traits de ce système sont résumés, pour la cour souveraine, dans le chapitre du Chouking, intitulé Tcheoukouan, ou offices institués par les Tcheou. Les chapitres qui se rapportent aux temps antérieurs, ne contiennent que des indications beaucoup moins nettes sur les fonctions des officiers attachés au chef ¤VIII souverain. En lisant ce chapitre Tcheoukouan, et ceux qui se rapportent à lavènement des Tcheou, dans la quatrième partie du Chouking, on voit que la cour impériale nest plus simplement la résidence temporaire dun chef de hordes, encore presque nomades. On reconnaît quelle est le centre dun véritable empire, soumis à une constitution définitive, qui fixe les relations des chefs secondaires avec le chef principal, et règle les divers services de ladministration. Cest cette organisation complète des services publics, qui est détaillée dans le Tcheou-li. Indépendante du système fédéral, qui, lui-même, ne se décomposa quaprès cinq siècles, elle a survécu à la dynastie qui lavait établie. La plupart des offices énumérés dans le Tcheou-li, existaient à la cour des Han, dont la dynastie séleva au trône, vers la fin du IIIe siècle avant notre ère, et régna plus de quatre cents ans. Quelquesuns se sont même conservés jusquà nos jours, sous dautres noms, mais avec les mêmes attributions. Enfin, la base du système décrit par le Tcheou-li, je veux dire la division de ladministration en six départements ministériels, sest perpétuée dans les temps modernes ; et elle se retrouve encore à la cour des TartaresMandchoux, qui règnent actuellement sur le vaste empire chinois.
Quelle est lauthenticité de ce document, à quelle époque remonte sa rédaction, quelle est la date du texte que lon en possède, cest ce que je vais maintenant exposer, daprès les données fournies par les ¤IX meilleures autorités. Ces données sont réunies dans lintroduction de lédition impériale, sur laquelle jai exécuté ma traduction.
Selon la tradition, lauteur du Tcheou-li est le célèbre prince Tcheoukong, qui était frère du premier empereur de la dynastie Tcheou, Wouwang, et qui fut régent de lempire, pendant la minorité de son neveu, Tchingwang. Tous les auteurs chinois, depuis Confucius et Mengtseu, qui vivaient aux VIe et IVe siècles avant notre ère, attribuent à Tcheoukong lorganisation régulière des institutions émanées de la dynastie Tcheou. Pendant sa régence, il consolida et développa les règlements arrêtés par son frère Wou-wang ; et, selon la tradition, il en composa un recueil écrit, pour en fixer la mémoire dune manière invariable. Ce recueil serait le Tcheou-li, qui remonterait ainsi au commencement du XIe siècle avant notre ère. Cette croyance na rien dinvraisemblable en ellemême. Tcheoukong est généralement considéré comme lauteur des vingt chapitres qui commencent la quatrième partie du Chouking, et qui se rapportent à des faits accomplis sous le règne de Wouwang, ou pendant la minorité de son fils. Or, le dernier de ces chapitres, celui qui est intitulé HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c20" Tcheoukouan, et que jai déjà cité, offre une sorte de sommaire des nombreux offices, mentionnés et expliqués dans le Tcheou-li. En outre, on lit dans le livre du philosophe HYPERLINK "meng_tzeu.doc" Mengtseu, IIe partie, chap. II, art. 31, que Tcheoukong méditait jour et nuit ¤X sur les actes des princes fondateurs des trois premières dynasties, Hia, Chang, Tcheou. Ces indications sont, il est vrai, insuffisantes, pour attribuer indubitablement la rédaction du Tcheou-li à Tcheoukong lui-même. On peut cependant les corroborer par une donnée astronomique, contenue dans le IXe kiven du texte. Cest lexpression numérique de la longueur de lombre méridienne, projetée au solstice dété par un gnômon de huit pieds, élevé à Loyang, capitale de lempire des Tcheou. On sait par les Annales chinoises que cette capitale fut bâtie par Wouwang et Tcheoukong, à la fin du XIIe siècle avant notre ère. Lobservation fut faite pour fixer la position du nouveau centre de lempire, et elle est attribuée par tous les auteurs chinois à Tcheoukong. Le texte indique en outre que lon observait régulièrement les deux solstices ; et le commentaire du temps des Han donne, pour la même époque, la longueur de lombre méridienne du même gnomon au solstice dhiver, observation plus facile que celle du solstice dété. Elle était dailleurs fréquemment nécessaire, pour maintenir ou remettre le calendrier chinois en concordance avec lannée solaire. Laplace, ayant trouvé ces données dans les papiers de Gaubil, les a considérées comme appartenant à lan 1100 avant notre ère, époque présumée de Tcheoukong ; et il a reconnu que lobliquité de lécliptique, calculée théoriquement pour cette même époque, saccorde avec la valeur de cet élément, déduite des données ¤XI chinoises. Un indice du même genre est fourni par la mention que le Tcheou-li fait des vingthuit divisions stellaires. Car dautres documents rendent très probable, que ce nombre de vingthuit a été complété au temps de Tcheoukong, et daprès ses propres déterminations.
Confucius ne nomme point le Tcheou-li, dans les divers traités qui nous viennent de lui ou de se disciples ; mais il dit, au chapitre XX du HYPERLINK "l_invariable_milieu.doc" \l "p20" Tchongyong :
« Les règlements administratifs de Wenwang et de Wou-wang sont consignés dans des registres formés de planchettes de bambou . Si ces grands hommes vivaient encore, ces règlements seraient en vigueur ; ils sont morts et leurs règlements sont abandonnés.
Confucius est mort lan 480 avant notre ère. Il avait exploré les archives de la cour impériale, et en avait extrait les documents quil a réunis dans ses quatre king, ou livres sacrés. Le passage précédent me semble indiquer quil avait vu dans ces archives un recueil semblable au Tcheou-li que nous avons ; et quil ne la pas inséré dans sa collection, parce que les prescriptions consignées dans ce recueil ne pouvaient plus sappliquer aux fonctionnaires de son époque. Meng-tseu, qui vivait au IVe siècle avant notre ère, explique à un interlocuteur, au chapitre IV de son second livre, comment les Tcheou avaient divisé, dans leur empire, ¤XII le pouvoir administratif et la propriété territoriale.
« Je nai pas pu connaître, ditil, tous les détails des impôts et des offices institués par la dynastie Tcheou, parce que les registres officiels, où ils étaient écrits, ont été détruits par les princes feudataires, comme incommodes à leur pouvoir, lorsquils se rendirent indépendants de lautorité souveraine. Néanmoins, en voici le résumé, tel que je lai appris. [ HYPERLINK "meng_tzeu.doc" \l "a5202" V, 2, 2]
Vient ensuite un exposé de la classification des dignités, et des principaux offices, à commencer par la dignité impériale, lequel est généralement conforme à ce quon voit dans le Tcheou-li. Ce passage, comme celui du Tchongyong, prouve donc, que la dynastie Tcheou avait réuni ses règlements administratifs dans un recueil spécial ; et il nous apprend en outre que des copies en avaient été envoyées dans les royaumes feudataires. Quant à la destruction complète de ces copies pendant la dissolution du système fédéral, on doit observer que Mengtseu voyagea peu, et quil ne visita que les royaumes situés dans le nord-est de la Chine. Il est donc très possible que, de son temps, et sans quil le sût, le texte du recueil officiel existât à la cour des derniers empereurs Tcheou ; ou encore, que des copies fussent enfouies dans les archives de quelques royaumes, tels que ceux de Thsi, de Thsou, de Thsin, qui, daprès le témoignage de Mengtseu et de Sséma-thsien, avaient leurs chroniques régulières, rédigées par des historiens spéciaux. Ces deux passages ne sont ¤XIII pas cités par les rédacteurs de lédition impériale. Ces savants chinois ont sans doute jugé inutile de les mentionner, parce que lexistence dun recueil spécial des règlements administratifs, sous la dynastie Tcheou, leur a paru un fait incontestable. Toutes les grandes dynasties qui ont régné sur la Chine depuis notre ère, ont eu, en effet, des recueils de ce genre, pour leurs règlements particuliers.
Lorsque lhéritier des princes de Thsin, le grand conquérant Thsinchi-hoangti, eut réuni toute la Chine sous sa domination souveraine, il voulut détruire le souvenir des institutions de la dynastie Tcheou que les lettrés opposaient à ses innovations. Lan 213 avant lère chrétienne, il condamna au feu tous les anciens livres et recueils historiques, à lexception des annales de ses ancêtres. Les maisons furent fouillées par ses satellites, et les audacieux qui tentèrent de conserver les livres proscrits furent mis à mort. Cependant le zèle des lettrés sauva quelques exemplaires qui se retrouvèrent plus tard ; et cette réapparition na rien de surprenant, si lon se rappelle que ces anciens livres, écrits avant la découverte du papier et de lencre, qui date en Chine de la fin du IIIe siècle avant notre ère, étaient formés de planchettes en bambou, sur lesquelles on gravait les caractères avec un poinçon. Ces planchettes, liées ensemble, pouvaient se conserver longtemps, même dans la terre, et il nest pas étonnant que lon ait pu retrouver ainsi à diverses époques, en Chine, des ¤XIV ouvrages qui passaient pour perdus. Thsinchi-hoang mourut deux ans après son édit, lan 211. La bibliothèque impériale, quil avait respectée, fut dévastée pendant les troubles qui amenèrent la ruine de sa courte dynastie ; mais la persécution sarrêta là. Le décret de proscription fut annulé, lan 191 avant J. C., par Hoeïti de la dynastie Han, qui séleva sur les débris de celle de Thsin. Alors le goût de la littérature ancienne se ranima, en même temps que les adeptes de lécole de Confucius reprenaient de linfluence sur les affaires politiques. Daprès la section de la littérature savante, annexée à lhistoire des Han occidentaux,
« plusieurs princes feudataires, sous Hiaowenti (170156 avant J.-C.) se plurent à rechercher les anciens livres. Un musicien, attaché à la maison de Wen, prince de Weï, lui fit hommage dun ancien écrit sur la musique, qui fut ensuite reconnu pour un fragment du Tcheou-li, ou Tcheoukouan ; ces deux noms, comme je lai dit, désignent le même ouvrage. Cet écrit était larticle du supérieur de la musique, compris dans la troisième section (liv. XXII). Hien, prince de Ho-kien, qui était très studieux, se fit une collection danciens livres, antérieurs à la dynastie des Thsin. Il possédait dans cette collection, le Tcheoukouan et le Chouking.
Ce sont là les deux premières mentions historiques du texte de louvrage qui nous occupe.
La section biographique, jointe aux annales des Han orientaux (25220 de notre ère) fournit plus de ¤XV détails sur le manuscrit dHienWang, qui passa de sa bibliothèque dans la bibliothèque impériale. On y trouve la mention des travaux exécutés sur le Tcheou-kouan, en vertu de décisions impériales, par plusieurs savants lettrés, qui vécurent sous la dynastie des Han orientaux. Je nommerai parmi ces savants : Kiakoueï, qui travailla sous lempereur Tchangti, vers lan 76 de notre ère ; Tchingtchong, qui lui est peut-être antérieur ; Ma-tchong ; Liutchin, qui travailla sous lempereur Lingti, vers lan 175 ; enfin, Tchingkhang-tching. Celui-ci paraît avoir été le dernier. Ils revirent et commentèrent le texte du Tcheoukouan, avec un grand soin ; comme on revit et expliqua, durant la même période, les textes du Chouking, du Li-ki, et des autres livres sacrés. Les commentaires de Tching-tchong et de Tchingkhangtching ont été conservés. Ils suivent le texte phrase par phrase, et sont reproduits dans lédition impériale, sur laquelle jai fait ma traduction. Le second de ces commentaires surtout, est très remarquable. Khangtching na laissé aucun terme difficile sans explication ; et, de plus, il a perpétuellement comparé les détails rapportés par le texte, avec les usages de son temps, pour les règles de létiquette, les titres, et les attributions des fonctionnaires. Cette comparaison, faite cinq siècles au plus après la fin de la dynastie Tcheou, dans un pays où tout se conserve, me semble une vérification précieuse de lancienneté du Tcheou-li.
¤XVI Mais, avant Tchingkhangtching et les autres commentateurs que je viens de citer, le manuscrit original avait été entre les mains dun autre lettré, nommé Lieouhin, qui fut chargé de dresser un catalogue de la bibliothèque impériale, entre les années 32 et 6 avant notre ère, et qui en devint conservateur, quelque temps après. Alors eut lieu lusurpation du général Wangmang, qui détrôna le dernier empereur des Han occidentaux. Wangmang promulgua certains règlements, quil présentait comme une rénovation des institutions anciennes, et Lieouhin est accusé davoir interpolé divers passages dans le texte du Tcheou-li, afin de justifier les assertions de son nouveau maître. Létendue et le nombre de ces interpolations, ont donné lieu à une controverse très vive, dont je parlerai plus loin. Je dirai immédiatement ici, que la sixième section du texte original était certainement perdue dès le temps des Han. Elle a été remplacée par un autre document ancien, intitulé Khaokongki, ou Mémoire sur lexamen des ouvriers.
Lensemble de ces différents faits est reproduit par lhistoire officielle de la dynastie Souï, qui régna entre les années 581618 de notre ère. On lit dans la section de la littérature savante, jointe en appendice à cette histoire, comme à celle des autres dynasties :
« Au temps des Han, un certain Yeouli possédait le Tcheou-kouan. Ce livre est le règlement général, institué par Tcheoukong, pour les fonctions des officiers ¤XVII administratifs. Il loffrit à Hien, prince de Hokien. Seulement une section manquait, celle du ministre de lhiver ou des travaux publics. Hienwang la fit demander au prix de mille pièces dor, et ne put se la procurer. Alors il prit un autre document ancien, le Khaokongki, ou Mémoire sur lexamen des ouvriers ; et il le joignit au manuscrit qui lui avait été offert. Il compléta ainsi les six sections, et fit hommage de louvrage entier à lempereur. Toutseutchun, de Keouchi, canton du Honan, travailla à le revoir sous les ordres de Lieouhin. On se servit de ce texte pour lenseignement. Plus tard, Matchong fit une amplification du Tcheoukouan, et la donna à Tching-khangtching. Celui-ci rédigea un commentaire explicatif du Tcheoukouan. Maintenant, les six sections du Tcheoukoaan, avec le commentaire de Tchingkhangtching, existent au collège impérial.
La découverte du Tcheou-li, et les révisions que subit le texte, sont aussi exposées par Kiakongyen, auteur du VIIe siècle, qui a rédigé un commentaire estimé sur cet ouvrage . Kiakongyen dit :
« La première apparition du Tcheoukouan date du temps de lempereur Hanwouti (14086 avant J.-C.). Cétait un ouvrage obscur et sans commentaire. On lit, dans la biographie de Matchong : « Les Thsin, depuis Hiaokong, suivirent les errements de ¤XVIII la dynastie Chang ; leur administration fut tyrannique et contraire au livre des officiers de la dynastie Tcheou (Tcheoukouan). En conséquence, Chi-hoang-ti défendit de cacher les anciens livres. Il avait pour eux une haine singulière : il voulait les détruire, et tenta den faire un vaste incendie dans tout lempire. Ils furent donc conservés en secret, durant une centaine dannées. Hiaowouti, de la dynastie Han, révoqua larrêté de prohibition. Alors on commença à offrir au souverain les anciens livres : ils sortirent des montagnes et des caves, ils rentrèrent au trésor des archives secrètes (la bibliothèque particulière de lempereur). Mais aucun des lettrés ne pouvait les voir : Enfin, sous lempereur Tchingti (326 avant J.-C.), Lieouhin, fils de Lieouhiang, examina, et mit en ordre, les livres du trésor secret ; il commença à les classer dans un catalogue. Une section du Tcheoukouan manquait : il la remplaça par le Khaokongki. Tous les lettrés pensèrent que cette substitution nétait pas régulière, et que ce morceau nétait pas la véritable sixième section. Seul, Lieou-hin fut davis contraire, et prétendit y reconnaître les traces du grand travail dorganisation fait par Tcheou-kong. Vers cette époque, lempire fut désolé par des guerres meurtrières. Un homme de la campagne, nommé Toutseutchun, de Keouchi dans le Honan, conserva encore le texte. Au commencement de la période Yoangping (58 de J.-C.), ¤XIX la 9e ou 10e année, quelques savants des montagnes du midi purent lire ce texte, et soccupèrent de son interprétation. Tchingtchong et KiaKoueï furent officiellement chargés de ce travail. Tous deux étaient des hommes dun savoir étendu. Ils séclairèrent au moyen des livres sacrés, des anciens mémoires, et firent des analyses du Tcheoukouan. Celle de KiaKoueï fut alors répandue dans le public. Celle de Tchingtchong neut pas le même succès ; cependant elle approchait du sens véritable. »
On lit aussi dans la section historique de la littérature savante (sous les Han) :
« Sous lempereur Tching-ti (326 avant J.-C.), Tchinnoung, officier des visites, fut délégué pour chercher dans lempire les livres perdus. Il fut ordonné au Kouanglotafou, ou préfet des émoluments, nommé Lieouhiang, dexaminer les anciens livres, les livres sacrés, les commentaires historiques, les poésies régulières et irrégulières des littérateurs distingués. Lieouhiang dressa la table des sections ou chapitres, et prit une idée générale du sujet des ouvrages. Il en fit un catalogue et le présenta. Sur ces entrefaites, il mourut. Lempereur Ngaï-ti (61 avant J. C.) chargea de nouveau Lieou-hin, fils de Lieouhiang, dachever le travail de son père. Alors Lieouhin réunit un grand nombre douvrages, et présenta un rapport divisé en sept parties. Ce catalogue de Lieouhin est du temps de Ngaïti. Donc Ma-tchong a eu tort de dire quil a été fait sous ¤XX Tchingti.
On lit dans la préface de Tchingkhang-tching, le commentateur du Tcheoukouan :
« Depuis lavènement du fondateur de la dynastie, le conseiller aulique, Tchingchaokong, ayant pour petit nom Hing ; son fils, le grand ministre de lagriculture, Tchongchi, ayant pour petit nom Tchong (Tching-tchong, le 1er commentateur ) ; le préposé aux anciennes délibérations, Weïtsetchong ; lassistant impérial, Kia-kingpe (nommé autrement Kiakoueï) ; le gouverneur de Nankîun, MaLi-tchang (autrement Ma-tchong), ont tous fait des analyses du Tcheou-li. On peut dire que deux ou trois de ces hommes savants, ont compris exactement le texte de ce livre, et en ont saisi le sens général.
Le même Khangtching dit encore que
« les Tching (Tchinghing et Tching-hong) étaient deux savants de la même famille, qui ont généralement compris le sens du Tcheoukouan, examiné les vieux caractères, expliqué ceux qui étaient douteux, et rectifié leur lecture. Ce travail, ajoute-til, eut peu de vogue du temps de ses auteurs ; maintenant on le loue, et on lapprécie. A lépoque où les Tching firent leur commentaire, il existait plusieurs copies du Tcheou-li. Avant que Lieou-hiang eût fait son travail de révision, quelquesunes de ces copies se trouvaient dans des grottes qui ¤XXI étaient alors habitées. On examina, on modifia lancien texte. On fit ensuite le nouveau texte, qui nest pas identique avec lancien.
Je viens dexposer fidèlement ce que lon sait sur lorigine du Tcheou-li. Je continue maintenant son histoire bibliographique. Depuis la fin de la dynastie Han (220 de notre ère), jusquà la grande dynastie Soung qui commença lan 960, cet ouvrage fut lobjet de nombreux travaux. Sous toutes les dynasties qui se succédèrent pendant ce long intervalle de temps, il fut classé parmi les king ou livres sacrés ; il fut adopté pour le haut enseignement, dans les collèges de la cour et les écoles supérieures de lempire. On remarque seulement, quil fut successivement désigné pas des noms quelque peu différents.
« Sous les Han, dit Tchingyao, auteur du XIIe siècle, il sappelait Tcheoukouan, littéralement offices institués par les Tcheou. A lépoque où la résidence impériale fut établie à la gauche du Kiang (sous les Tsin et les dynasties du midi), on le nommait Tcheoukouan-li, rites des offices institués par les Tcheou. Sous les Thang, on lappela Tcheou-li, rites des Tcheou. En considérant le sujet principal de louvrage, le nom exact est Tcheoukouan.
Dans la seconde moitié du XIe siècle de notre ère, sous la grande dynastie Soung, une circonstance politique fixa lattention générale sur ce monument de lantiquité chinoise. Vers lan 1070, le premier ¤XXII ministre de lempereur Chintsong, nommé Wangngan-chi, introduisit des changements dans les droits des marchés, et institua un nouveau système davances en grains faites aux cultivateurs. Pour faire admettre ces innovations, il les appuya sur lautorité de divers passages compris dans les kiven XIV et XVI du Tcheou-li. Elles excitèrent des réclamations, qui furent soutenues par la majorité des lettrés. Une polémique très vive sengagea sur la manière dont Wangnganchi interprétait le texte du Tcheou-li ; et cette question littéraire prit toute limportance dune question politique.
Le premier ministre, qui tenait à ses idées, prétendit que les anciens commentaires étaient erronés. Il rédigea lui-même de nouveaux commentaires sur les textes du Tcheou-li, du Chouking et du Chi-king ; fit déclarer par un édit impérial quils seraient seuls adoptés pour les examens des concours, et porta ainsi au comble lirritation des lettrés. Après quelques années, les nouveaux règlements administratifs qui mécontentaient le peuple furent révoqués, et 1e ministre fut disgracié. Mais ses commentaires des king continuèrent dêtre suivis dans le haut enseignement et les examens, jusquà la mort de Chintsong en 1086. Alors, sous le ministère de Ssémakouang, et de son successeur, Liukoungtchu, les commentaires de Wang-nganchi furent condamnés et rejetés, comme remplis derreurs empruntées aux sectes de Bouddha et du Tao. En 1093, à la majorité du nouvel empereur ¤XXIII Tchi-tsong, un secrétaire de Wangnganchi devint premier ministre, et remit en vigueur les règlements de son ancien chef. Hoeïtsong les supprima lan 1099, puis les rétablit deux ans après. Malgré une vive opposition, les commentaires de Wangnganchi furent alors seuls adoptés, pour les explications des concours ; et ce privilège leur fut conservé jusquà lan 1127. A cette époque, les provinces du nord furent conquises par les Tartares Joutchi, qui prirent la capitale de lempire, et rejetèrent les Soung au midi du Kiang. Lorsque, après cette violente secousse, lempereur Kaotsong réorganisa le système administratif, les règlements et les commentaires de Wangnganchi furent définitivement abandonnés. Mais lanimosité des lettrés se maintint contre le Tcheou-li, qui parut la source de tout le mal. Un lettré, nommé Houngan-koue, affirma que le Tcheou-li était un ouvrage apocryphe, fabriqué par Lieouhin, pour soutenir les règlements de lusurpateur Wangmang, qui régna au commencement de notre ère ; et cette opinion prit de la consistance, durant la seconde moitié du XIIe siècle. Enfin, le plus illustre des savants commentateurs dont la Chine se glorifie, Tchouhi, qui vivait à cette époque, examina de nouveau le Tcheou-li, et ramena les esprits à des idées plus justes sur son authenticité.
Tchouhi déclara que Houngankoue sétait complètement trompé, et que le Tcheou-li était réellement lancien règlement général établi par ¤XXIV Tcheoukong, ou au moins, un document rédigé par un homme de haute sagesse, au temps où prospérait la famille souveraine des Tcheou, cestàdire dans les premiers siècles qui suivirent son avènement au trône.
« On peut, ditil, avoir des doutes sur quelques passages qui ont été mis en lambeaux ; mais lensemble de louvrage est régulier, et lon ne peut admettre quil ne soit pas luvre dun sage.
Il dit encore :
« Parmi les livres relatifs aux règlements administratifs, on ne peut avoir confiance que dans le Tcheou-li, et le I-li. On ne doit pas se fier entièrement au Li-ki. Le Tcheou-li est certainement sorti dune seule main. Lui seul est un livre composé par un sage, du temps où prospéraient les institutions de la dynastie Tcheou. Le texte a éprouvé des altérations, des déplacements de caractères, à la fin de la décadence des Tcheou, comme celui du Koueyu et dautres anciens ouvrages. Dans les intervalles de ces passages, se trouvent des rites irréguliers, qui y furent confusément introduits à une seule et même époque.
Cette décision de Tchouhi rendit au Tcheou-li le rang quil avait si longtemps conservé dans lopinion publique. Il fut justement regardé comme une mine de curieux documents sur les anciennes institutions de la Chine, et lon sentit tout le prix des explications minutieuses qui avaient été jointes au texte par les savants lettrés de la dynastie Han. Cent ans environ après Tchouhi, le Tcheou-li fournit de nombreux matériaux ¤XXV à Matouanlin pour la rédaction de son vaste recueil encyclopédique, le Wenhianthoungkhao. Il fut aussi alors mis à contribution par lauteur dune autre collection du même genre, intitulée Iuhaï ou la mer de jade. Les différentes sections de ces deux grandes collections méthodiques, sont principalement formées, pour la partie ancienne, de passages extraits du Tcheou-li, du Li-ki, du I-li, ouvrages qui, jusquici, nont pas été traduits dans nos langues européennes. Cest en explorant quelques-unes de ces sections, que jai conçu le dessein de traduire entièrement le Tcheou-li. Les deux autres ouvrages que jai nommés, contiennent aussi des documents extrêmement curieux. Mais leur traduction serait fort pénible, parce que ce sont purement des compilations danciens mémoires désunis, et rédigés à différentes époques. Le Tcheou-li seul est une composition de forme régulière ; et les excellents commentaires qui accompagnent lédition impériale offrent de précieux avantages pour la traduction de ses quarante-quatre kiven.
Ma-touanlin, que je viens de nommer, fut le critique le plus judicieux que la Chine ait possédé. Il examine, dans la section bibliographique de son grand recueil, les causes qui ont jeté des doutes sur lauthenticité du Tcheou-li ; et son opinion a trop de valeur, pour que je ne donne pas ici un extrait de cette discussion consciencieuse :
« Parmi les anciens lettrés, ditil, il y en a eu un certain nombre qui ont reconnu ¤XXVI lauthenticité du Tcheou-li ; il y en a eu autant qui ne lont pas admise : Ceux-ci fondaient principalement leurs doutes sur la grande quantité des offices supérieurs, qui sont mentionnés dans cet ouvrage. Les détails de ces offices sont en effet dune minutie fatigante. Jai longtemps médité sur cette objection. Jai examiné complètement la disposition et la contexture de louvrage, la forme du style, et le sujet des articles. Pour chaque genre de service, il doit y avoir un office : ceci na rien de surprenant. Ainsi, il y a à la cour des offices de concierge, daugures, dinvocateurs, dont chacun comprend des officiers titrés. Pour les costumes, les mets, les monnaies, les matières vendables, il y a des chefs de service, et des employés qui leur sont subordonnés. Depuis les Han jusquà nos jours, il en a toujours été de même. Il est vrai que les noms des offices, nont pas toujours exactement concordé avec les anciens noms déterminés par les six règlements fondamentaux de la dynastie Tcheou. Mais, en réalité, ils nen ont pas beaucoup différé. Seulement, à mesure que les populations se sont mélangées, les dynasties qui ont régné après les Tcheou, ont jugé utile de faire des changements, des additions ou des suppressions, dans les diverses parties de ladministration publique. Mais ceux qui se sont fondés sur les principes consignés dans le Tcheou-li, pour introduire des modifications de ce genre, ne pouvaient être que des hommes violents, perturbateurs de ¤XXVII lordre social. Ainsi, Wangmang mit en avant son système des champs impériaux, et altéra les monnaies, en sappuyant sur le Tcheou-li ; et plus tard, Wangnganchi fit de même, pour promulguer ses règlements sur les récoltes encore vertes, et sur légalisation de la taxe. Les savants des temps modernes, voyant ces mauvais effets produits par le Tcheou-li, ont été conduits à présumer que cétait un livre apocryphe, composé par Lieouhin, et que les principes dadministration quil renferme nétaient pas susceptibles dapplication pratique. Je pense que cette opinion est inexacte. Le Tcheou-li représente les institutions administratives des trois premières races impériales. Au temps de ces trois premières races, ces institutions purent être mises en pratique, non seulement par la sagesse dun Tcheoukong, mais même par des intelligences ordinaires. Plus tard, elles nont pas pu lêtre. Non seulement Wangmang et Wang-nganchi échouèrent dans leurs tentatives, malgré leurs mensonges et leur perversité Des hommes de talent et de mérite nont pas mieux réussi à les rétablir. Ceci tient à la différence qui existe entre le gouvernement fédéral des anciens temps et le gouvernement central des temps modernes. Sous les trois premières races, lempire était entièrement composé de principautés, de fiefs, et dapanages héréditaires. Les hommes qui en étaient investis, avaient sur leurs ¤XXVIII subordonnés une autorité plus grande que celle des pères sur leurs fils, des chefs de famille sur leurs propriétés. Tous les ans, dans chaque principauté ou fief, les administrateurs des districts comparaient la qualité des terres, et le nombre des individus quelles pouvaient nourrir. Les officiers des trésors et des dépôts, emmagasinaient les denrées aux époques dabondance, et les distribuaient aux époques de disette. Les officiers du ministre de la population, contrôlaient la situation morale du peuple. Les officiers du ministre de la guerre, lexerçaient au maniement des armes, aux manuvres militaires. Chaque chef gouvernait son fief, comme sa propriété héréditaire. Il était donc directement intéressé à ne pas tolérer les négligences. Le goût de linsubordination ne pouvait naître, et la bonne règle se transmettait des pères aux fils.
« Depuis que le système des fiefs et des investitures a été remplacé par la division du territoire en provinces et arrondissements, les chefs suprêmes de lÉtat se sont tenus isolés dans leur haute position. Ils ont gouverné les peuples par lintermédiaire de délégués, qui furent changés tous les trois ans. Parmi ces délégués du pouvoir souverain, ceux qui étaient intègres et vertueux avaient à peine le temps détudier les murs des populations confiées à leur administration. Ceux qui étaient faibles et sans intelligence, regardaient leur office comme une station de passage. Le territoire étant divisé en districts beaucoup plus ¤XXIX étendus que ceux des anciens fiefs, lattention des administrateurs ne put sétendre jusquaux points éloignés. La fréquence de leurs mutations arrêta souvent lachèvement des affaires. Alors on établit des lois. Mais les malversations naquirent. Les ordres supérieurs furent méconnus, et les fraudes surgirent de toutes parts.
« Tous ces fonctionnaires avaient entre leurs mains les anciens livres. Mais la mutabilité des offices, et létendue des districts administratifs, sopposaient radicalement à lapplication des institutions de la dynastie Tcheou. Les nouvelles lois sont confuses, mais les populations y sont habituées ; et tous les essais que lon a tentés pour remettre en vigueur les institutions des Tcheou, ont échoué devant la résistance du peuple. En résumé, il faut, avant tout, tenir compte des murs et des idées propres à chaque époque. Ce qui convenait au temps des Tcheou ne convient plus au nôtre ; et lon peut avertir de se défier des hommes qui nont étudié que les king et lantiquité.
Matouanlin est donc entièrement daccord avec Tchouhi sur la valeur réelle du Tcheou-li ; et les jugements quen ont portés ces deux grands critiques, à un siècle dintervalle, concourent pour le classer parmi les monuments les plus importants de lantiquité chinoise. Le texte fut encore examiné depuis par beaucoup de savants lettrés, sous la dynastie mongole des Youen, qui détrôna celle des Soung (12751368), ¤XXX et sous celle des Ming, qui chassa les Mongols (1368-1644). De nouveaux commentaires complets furent publiés. On discuta sur la véritable place de plusieurs articles. On chercha à déterminer exactement les interpolations de Lieouhin ; et, en définitive, on ne trouva quun très petit nombre de passages suspects dans la totalité de louvrage. Ces divers travaux ont été examinés et reproduits, dans lédition impériale sur laquelle jai exécuté ma traduction. Il me reste maintenant à donner quelques détails sur cette édition publiée par lordre de lempereur Khienlong, le quatrième souverain de la dynastie mandchoue, qui règne sur lempire chinois depuis lan 1644.
Le second souverain de cette dynastie, Khanghi, dont la haute intelligence a été admirée de nos missionnaires catholiques, avait fait commencer, à la fin du XVIIe siècle, une édition impériale des king, ou livres sacrés. Quatre de ces king, lYking, le Chi-king, le Chou-king, le Tchunthsieou, furent alors de nouveau revus, commentés, et publiés dans une très belle édition. En 1748, lempereur Khienlong, petitfils de Khanghi, résolut de continuer cette collection, et dy ajouter les trois traités des anciens rites, le Tcheou-li, le I-li, et le Li-ki. En conséquence, une commission fut instituée pour revoir le texte et les commentaires de ces trois ouvrages. Elle commença ses travaux en 1754. Elle comprenait plusieurs dignitaires du collège des Hanlin, plusieurs membres de ce même ¤XXXI collège académique, un certain nombre de secrétaires officiels, et quelques préfets de département. Elle était dirigée par des ministres dÉtat, choisis parmi les présidents ou viceprésidents des grandes cours souveraines, qui composent la haute administration de lempire chinois. Lédition du Tcheou-li que nous devons à cette commission mixte a été préparée avec un très grand soin. Le commentaire, joint à chaque phrase, suit le texte mot par mot, et présente :
les explications et corrections des précédents commentateurs, qui sont adoptées comme exactes par les éditeurs actuels ;
celles que ces éditeurs ont jugées douteuses ;
les raisons de ce doute, exposées dans une discussion approfondie ;
les observations générales des éditeurs, ou les développements ajoutés par les précédents commentateurs.
Lordonnance de Khienlong, et les noms de tous les membres de la commission impériale se lisent en tête de cette belle édition, dont il existe à Paris deux exemplaires, lun à la Bibliothèque nationale, lautre dans la bibliothèque particulière de mon illustre maître, M. Stanislas Julien. Tous deux mont successivement servi pour ma traduction. Jai fait mon premier travail sur lexemplaire de la Bibliothèque nationale. Je lai revu sur celui que possède M. Julien. Jai conservé très longtemps chez moi ce second exemplaire. Je lai même emporté de Paris, pendant un séjour de six mois que ma santé ma forcé de faire dans le Midi. Jai pu alors achever de ¤XXXII revoir entièrement ma traduction, qui était dabord très imparfaite ; et, grâce à lextrême complaisance de M. Julien, jai utilisé ainsi, pour mon travail, une demi-année, pendant laquelle, faute de ce secours, jaurais été obligé de le suspendre. Je serais inexcusable si je ne lui en témoignais pas ici ma vive reconnaissance.
Lédition de Khienlong se compose de vingtdeux pen, ou volumes. Le premier renferme : lordonnance qui sert de préface ; la table générale des matières ; un index des cent soixante et seize auteurs et commentateurs qui sont cités dans la nouvelle édition ; enfin une introduction, dont je parlerai tout à lheure. Dix-neuf pen contiennent le texte de louvrage, avec les commentaires, et les remarques additionnelles. Les cinq sections retrouvées du Tcheou-li, sont divisées en trenteneuf kiven, ou livres. Le Khaokongki, substitué à la sixième section, est réparti dans cinq kiven, ce qui forme un total de quarantequatre kiven pour le texte entier. Les deux derniers pen contiennent quatre kiven de figures, ajoutées par Tchouhi, le célèbre commentateur du XIIe siècle, pour représenter différents objets cités dans le texte, tels que des détails dhabillements, des armes, des vases, des instruments.
Lintroduction est intitulée Chingtchi, ou classement analytique, fait par lempereur. Elle présente dabord une série de remarques sur les principaux articles de louvrage. Ces remarques paraissent avoir été rédigées ¤XXXIII par Khienlong lui-même. Elle est ensuite divisée en deux parties. Lune, intitulée Khangling ou considérations générales, contient lensemble des indications historiques qui éclairent lorigine du Tcheou-li, et les opinions émises sur son authenticité par différents auteurs : lautre, intitulée Tsongpi, ou discussion collective, résume ces opinions. Les éditeurs y passent en revue les passages qui peuvent avoir été interpolés par Lieouhin.
« On les reconnaît aisément, disentils, en lisant, dans les Annales des Han, les règlements promulgués par le général Wangmang. Lieouhin secondait ses vues ; et les altérations quil a faites ont une relation évidente avec les innovations de lusurpateur. En prenant cette précaution, le texte des cinq premières sections, correspondantes aux cinq premiers ministères des Tcheou, devient clair, net et précis.
Quant à la sixième section, celle du Sse-koung ou ministre des travaux publics, ils considèrent sa perte comme un fait incontestable.
« Il ny a eu, disentils, quun avis à cet égard, sous la dynastie Han, et celles qui font immédiatement suivie. Plus tard, sous les dynasties Soung, Youen, Ming, certains lettrés firent des coupures dans les cinq premières sections, et en formèrent des articles quils attribuaient au sixième ministère. Mais ils se sont complètement trompés. Ainsi, depuis que Tchouhi a démontré lerreur de Tchinfouliang, on admet généralement que larticle du Hing-jîn appartient au ministère de ¤XXXIV lautomne (le cinquième) ; que larticle du Tchi fang appartient au ministère de lété (le quatrième). Le ministère de la population et celui de la guerre ont des points de contact avec celui des travaux publics. Mais chacun deux a ses officiers spéciaux ; et ces officiers ne peuvent être attribués à un autre ministère, parce quils interviennent dans certaines opérations, qui sexécutent sous la direction du chef de ces départements ministériels. De même, on ne peut rétablir la sixième section, celle du ministre des travaux publics, à laide de phrases prises çà et là dans les cinq autres. Les lettrés qui ont eu cette idée, nont réussi quà tronquer les cinq premières sections du Tcheou-li ; et les lambeaux quils ont réunis sont tout à fait insuffisants pour représenter les divers offices qui constituaient ce sixième ministère. Le texte régulier qui nous est parvenu cite les noms de plusieurs services spéciaux, tels que ceux du maître des ouvriers constructeurs, des ouvriers en bois précieux, et autres, qui ne peuvent être attribués à aucun de cinq premiers départements administratifs. Donc, il y avait séparément la section du sixième ministère ; et lon ne peut douter que cette section ne soit perdue.
Les mêmes éditeurs disent encore :
« Parmi tous les commentaires composés sur les traités des anciens rites, le plus considérable est celui que Tching-khang-tching a rédigé, sous la dynastie Han. ¤XXXV Mais il est entaché de fautes qui ne sont pas petites. Ainsi, lorsque Wangnganchi, sous la dynastie Soung, prétendit justifier ses funestes règlements par quelques passages du Tcheou-li, il sappuya principalement sur les interprétations données par Tchingkhang tching.
Les explications de ce commentateur, et de ceux qui lont suivi, ont donc été attentivement discutées dans la nouvelle édition. Les erreurs qui ont pu leur échapper ont été soigneusement relevées. En un mot, le travail des nouveaux éditeurs me paraît un véritable modèle dérudition et de critique. Il est digne dêtre comparé aux meilleurs travaux exécutés en Europe, sur les différentes parties de la Bible. Je dirais même quil leur est supérieur, si je ne craignais dêtre accusé de partialité.
Sans ce précieux secours, je naurais pu accomplir la tâche que je métais imposée. Avec lui, il ne ma fallu que de la persévérance. Jai patiemment travaillé à lachèvement de ma traduction ; et jespère quelle reproduira fidèlement lun des monuments les plus considérables de la littérature chinoise. Je vais maintenant en présenter une analyse rapide.
Le style du Tcheou-li est très concis, et souvent obscur, comme celui du Chouking et des autres ouvrages anciens que les Chinois appellent king. On sent que ce style appartient à une époque où la langue écrite était encore à létat rudimentaire ; et limperfection même de sa forme, atteste que la première rédaction ¤XXXVI du Tcheou-li remonte à une haute antiquité. Jai traduit le texte littéralement ; et jai placé en regard les explications, les développements, extraits, tant des commentaires cités, que des notes rédigées par les éditeurs, en choisissant, pour chaque passage, ceux dont lapplication me paraissait la plus claire, la plus raisonnable, la mieux autorisée. Au moyen de cette disposition parallèle du texte et des commentaires, on pourra toujours vérifier, mot par mot, sur loriginal chinois, si linterprétation que jai donnée, est fidèle, incertaine, ou même occasionnellement fautive ; inconvénient auquel je serais téméraire de croire avoir toujours échappé, sinon pour lensemble du sens, du moins pour certains détails, spécialement techniques, qui sont parfois trop incomplètement définis. Je me suis efforcé en outre, autant que je lai pu, déclaircir, par des citations, ou par de courtes discussions critiques, les principales difficultés, qui étaient inhérentes à la concision du style. Jai inséré aussi dans le corps de ma traduction quelquesunes des figures données par Tchouhi, lorsquelles mont paru indispensables pour lintelligence de détails trop minutieux.
Parmi les noms des officiers dont les fonctions sont décrites dans le texte, quelquesuns sont assez difficiles à traduire, dune manière, à la fois, claire et concise. Tels sont ceux du Foungsiangchi, littéralement chargé de monter et dobserver ; du Paotchangchi, littéralement chargé déclaircir les observations ; du Chi-tsin, observateur des envahissements. Le premier de ces noms désigne ¤XXXVII lastronome qui doit monter sur lobservatoire doù lon regarde le ciel ; le second et le troisième désignent les astrologues attachés à la cour. Les phénomènes denvahissement, ce sont les éclipses. Je citerai encore les noms du Kiehou-chi, officier qui, dans les expéditions militaires, indique les points du camp où il y a de leau, en faisant ériger, pour signal, le vase horaire, qui sert à mesurer le temps par lécoulement de ce liquide. Puis, les Tahing-jîn, les Siaohing-jîn, officiers dordonnance de lempereur ; le Tassétou, grand directeur des réunions dhommes, Cestàdire des services et corvées imposées à la population, etc. Pour éviter lemploi de périphrases, en traduisant plusieurs noms de ce genre, jai hasardé quelques combinaisons de mots comme notre langue en offre des exemples. Ainsi nous avons les mots de gendarme, chevauléger, quartiermaître, etc. Dautres noms, qui se lisent dans le Tcheou-li, expriment des idées trop générales, pour que lon en puisse comprendre lapplication, daprès leur seul énoncé. Tels sont ceux du Paochi, conservateur, du Tachi, grand instructeur, etc. ; il faut nécessairement recourir aux articles de ces officiers pour connaître la nature de leurs fonctions. Chi-fou, nom des femmes impériales du troisième ordre, désigne aussi des officiers attachés au service de ces femmes. Tchou-tseu, nom des fils de dignitaires élevés à la cour, désigne aussi un officier qui dirige ces jeunes gens. Thsian-jîn, nom général des ouvriers, désigne spécialement, ¤XXXVIII dans la sixième section, les ingénieurs chargés de la construction des palais et bâtiments de lÉtat, des routes et des canaux. Quelquesuns ne peuvent se traduire littéralement ; par exemple, celui des interprètes, Siang-siu, formé de deux caractères qui désignaient différentes parties de la Chine, sous les Tcheou. Il serait impossible de comprendre, sans explication, celui du préposé à la musique étrangère, lequel est appelé Ti-kiuchi, littéralement préposé à ou aux bottines de cuir, qui étaient la sorte de chaussure spécialement propre aux danseurs des quatre pays étrangers. De là le nom de lofficier qui les présidait. Parmi les noms attribués aux ouvriers des professions, citées dans la sixième section du Tcheou-li, quelquesuns présentent les termes de désignation les plus étranges. Tel est par exemple celui des Fouchi, littéralement canards sauvages, qui sapplique aux fondeurs de cloches, et celui des Thao-chi, littéralement dits bois de pêcher, qui désigne les faiseurs dépée. Pour ces derniers, les commentaires nous apprennent quon les a appelés ainsi, parce que les épées quils fabriquent préservent des ennemis, comme le bois de pêcher préserve des génies malfaisants. Quant aux Fouchi, lanalogie doù leur nom dérive nest pas indiquée ; et il est impossible, surtout pour nous, de la deviner aujourdhui. On mexcusera si jai cru devoir conserver et reproduire textuellement ces noms, je dirais plus volontiers ces sobriquets, qui se lisent seulement en tête des articles où est décrite ¤XXXIX la fabrication des cloches et des glaives. Dans notre langue, les noms de cordonniers, tailleurs, layetiers, nindiquent pas non plus, bien nettement, les ouvriers qui fabriquent des chaussures, des habits, des malles et des coffres. Nous en avons même qui ne le cèdent pas en étrangeté aux Fouchi, et aux Thaochi. Qui saurait dire, par exemple, doù vient que, parmi nos charpentiers, celui qui trace les épures sappelle un gâcheux, le contremaître le singe ? Ou pourquoi, dans le langage populaire de nos ateliers dimprimerie, les compositeurs en lettres sont appelés des singes, les pressiers, des ours, conventionnellement, sans quils sen choquent le moins du monde ? A trois mille ans, et trois mille lieues, de distance, les mots sont autres, lusage est pareil.
Je dois actuellement compléter les explications générales que jai déjà données sur le plan du Tcheou-li, et exposer la composition des six ministères dont chacun remplit une section de louvrage, en admettant la substitution du Khaokongki à la section perdue. Ces six départements administratifs, sont appelés ministères du ciel, de la terre, du printemps, de lété, de lautomne et de lhiver, comme on le lit en tête des cinq sections conservées, et aussi kiven. III, fol. 7-9. Ces noms symboliques, indiquent dune manière générale que les six ministères embrassent ladministration de lensemble du monde terrestre, du Thienhiu ou dessous du ciel, qui est soumis à lautorité suprême de lempereur. Cette explication est la plus naturelle. ¤XL Selon quelques commentateurs, le premier nom se rapporte à lorigine céleste du pouvoir dont le premier ministre est le grand mandataire ; le second se rapporte à laction spéciale du deuxième ministre sur la population humaine ; et les quatre autres indiquent les saisons où saccomplissent les principales opérations attribuées aux quatre derniers ministères.
Sans discuter cette seconde explication qui peut aussi être admise, je dois dire que les six ministères sont encore désignés dans le Tcheou-li par dautres dénominations, qui caractérisent mieux leurs applications spéciales, et que je reproduirai successivement. Ces dénominations se lisent dans une formule, qui indique le motif de la création de chaque ministère, et qui est répétée, pour chacun deux, au commencement de chacune des cinq sections conservées. Après ce préambule régulier, chaque section présente un tableau des différents services dépendants du ministère qui lui correspond. En tête, se trouvent le ministre, ses suppléants et ses aidessuppléants, qui forment autour de lui létatmajor du département administratif. Le ministre a rang de King, ou ministre dÉtat. Ses suppléants et aidessuppléants, ont rang de Ta fou, préfet, ou de Sse, gradués. Ces deux ordres de fonctionnaires qui sont indiqués également dans le HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c20" Chou-king, chapitre Tcheou-kouan, et dans le livre de Meng-tseu, part. II, chap. IV, art. 12 et suiv. se subdivisent en trois classes ; et chaque chef, ou souschef de ¤XLI service, est, suivant limportance de ses fonctions, préfet ou gradué, de première, deuxième, ou troisième classe. Il a sous lui des agents, ou employés subalternes, appelés gardesmagasins, écrivains, aides, et suivants, qui exécutent ses ordres. Daprès le chapitre Tcheou-kouan du Chouking, la haute administration comprenait trois grands conseillers, Sankong, et trois viceconseillers, Sankou, qui étaient indépendants des ministres, et formaient le conseil dÉtat près du souverain. Ces grands officiers nétant pas investis de fonctions particulières, ils nont pas darticle spécial dans le Tcheou-li. Les premiers avaient rang de princes feudataires du premier ordre. Les cours des princes feudataires possédaient aussi un conseil supérieur, formé de personnages ayant le titre de Kou, viceconseillers. Leurs noms, et ceux des Sankoung, sont mentionnés en divers passages du Tcheou-li, qui décrivent les rites relatifs à leur nomination, ainsi quà leur réception, quand ils viennent à la cour.
Le premier ministère est appelé ministère du gouvernement administratif, dans la formule qui lui sert de préambule. Son chef y est désigné, ainsi que dans le tableau des services de ce ministère, par le nom de grand administrateur général, Ta-tsaï, ou Moung-tsaï. Ce fonctionnaire, est le chef supérieur du personnel de toute ladministration ; car il remplace lempereur absent, dans les principales cérémonies officielles ; il approuve ou rejette les comptes généraux de tous les ¤XLII officiers administrateurs, et il décide, en conséquence de cet examen, sils seront avancés, conservés ou destitués. Il a donc dans son département les services des différents trésoriers ou préposés des magasins de la couronne, ainsi que ceux des préposés aux écritures et à la comptabilité générale. En outre, il est le chef particulier des officiers attachés spécialement au palais impérial, tels que : le commandant et le préfet du palais, les maîtres dhôtel et officiers de bouche, les chasseurs et pêcheurs impériaux, les médecins de la cour, les hommes qui soignent les appartements, et les préposés à la confection des habillements. Tous ces services sont classés dans son département, ainsi que celui de lintendance du domaine privé. Cette section comprend sept livres ou kiven. Je crois pouvoir spécialement recommander la lecture des deuxième et troisième livres, qui exposent lensemble du système administratif ; et pareillement celle du livre VII, qui contient tous les services du palais intérieur, où habitent limpératrice et les autres femmes de lempereur.
Le second ministère est appelé ministère de lenseignement officiel, en tête du tableau des services quil comprend. Son chef est appelé grand directeur des multitudes. Il est spécialement chargé de réunir les hommes pour les corvées, les expéditions militaires, les grandes chasses impériales, ainsi que de surveiller la distribution de la population, le règlement et la perception des taxes. Sous lui, se trouvent les préfets ¤XLIII et autres chefs des différentes divisions territoriales, dans les districts appelés intérieurs et extérieurs, daprès leur distance de la capitale. Il a en outre : les préposés aux limites des frontières, à laccomplissement des travaux agricoles, à la répartition des habitations, à la perception des taxes ; et aussi les inspecteurs des forêts, cours deau, etc., les préposés aux troupeaux et jardins de lempereur, enfin tous les officiers préposés au marché et au commerce. De ce même ministère dépendent encore les officiers qui doivent éclairer le souverain sur les besoins du peuple, distribuer les secours, régler les mariages et les débats de second ordre relatifs aux propriétés, enfin ceux qui apprennent au peuple les danses des cérémonies darrondissement et de canton, et qui lui enseignent à se réunir au son du tambour et des autres instruments de musique.
Cette section se compose de neuf kiven ou livres. Cest, sans contredit, une des plus intéressantes à consulter, pour connaître léconomie sociale du peuple et son organisation par district, arrondissement, canton, commune et fraction de commune, jusquau groupe de cinq feux. Comme je lai déjà dit, le même mode dorganisation était reproduit dans tous les royaumes liés au royaume impérial par le lien fédératif ; ce qui doit faire comprendre limportance du tableau conservé par le Tcheou-li. Le kiven XIV expose le règlement général du marché public, et les mesures relatives au commerce des denrées. En général cest de cette ¤XLIV deuxième section du Tcheou-li que Matouanlin a tiré les documents les plus curieux sur les temps anciens de ladministration chinoise, quil a insérés dans les premières parties de sa vaste compilation.
Le troisième département administratif forme le ministère spécial des rites, comme il est dit en tête du tableau des officiers qui en dépendent. Le chef de ce département est appelé grand supérieur des cérémonies sacrées. Il règle les détails des sacrifices adressés aux esprits du ciel et de la terre, ainsi quaux ancêtres, qui forment un troisième ordre desprits surnaturels. Il est donc chargé spécialement du culte ; et, en même temps, daprès le sens très étendu qua le mot rites, il règle les formes des solennités officielles et celles des cérémonies de la vie ordinaire, telles que la prise du bonnet viril, le mariage, les banquets, les réjouissances, les funérailles : il classe les insignes des dignitaires et des fonctionnaires : enfin, il dirige les écoles savantes. En conséquence il a sous ses ordres les officiers qui gardent les vases sacrés, et autres objets employés dans les cérémonies de toute espèce ; les officiers qui surveillent les tombes de la famille impériale, et ceux qui conservent les insignes spéciaux des dignitaires ; celui qui décore les chars de cérémonie et celui qui garde les étendards attribués à lempereur, aux princes, aux chefs dadministration locale. De lui, dépendent les augures et les devins, lastronome et les astrologues de la cour, les officiers chargés des prières, les ¤XLV historiographes qui rédigent les annales de lempire, et qui conservent tous les documents écrits sur les institutions. Les préposés de la musique et les maîtres des instruments de musique forment une division particulière de ce ministère. Leurs fonctions remplissent les kiven XXII, XXIII. Cest là que se trouvent les documents les plus certains sur le système de lancienne musique chinoise, et aussi quelques indications sur les écoles du haut enseignement, lié intimement avec létude de la musique. Tout ce qui se rapporte aux prières solennelles et à la divination, est renfermé dans les kiven XXIV, XXV. Le kiven XXVI présente, à larticle de lannaliste de lextérieur, les noms des anciens livres conservés dans les archives de la cour. On y trouve aussi, à larticle de lastronome impérial, lobservation régulière des deux solstices, et lindication des vingthuit divisions stellaires. Le texte de cet article ne répète pas le nom du gnomon, Toukoueï, déjà cité à larticle du second ministre, lequel se sert de cet instrument pour déterminer la position des capitales et les limites des royaumes.
La troisième section, dont je viens de donner un aperçu, se compose de douze kiven.
Le quatrième ministère est celui de la guerre. Il est appelé ministère du pouvoir exécutif, dans la formule placée en tête du tableau de ses différents services, et son chef est appelé le grand commandant des chevaux. Dans ces anciens temps, il ny avait pas, en Chine, darmée régulière et permanente. Lorsque ¤XLVI le chef du gouvernement ordonnait une expédition, les contingents étaient convoqués par le deuxième ministre, celui de la population : Alors les chefs des divisions territoriales amenaient ces contingents au lieu de rendezvous, les mettaient à la disposition du quatrième ministre, commandant des troupes, et opéraient ensuite sous les ordres de ce chef, ainsi que des grands officiers de son étatmajor. Ces derniers, dans le tableau général du quatrième ministère, sont appelés commandants des corps darmée, commandants des chars, commandants de marche. Mais les articles qui décrivaient leurs fonctions manquent dans le texte. En outre, le quatrième ministre a, dans ses attributions, tous les officiers attachés au service des camps, à la construction des fortifications et défenses, les chefs des gardes impériaux, et les instructeurs militaires des fils de dignitaires, élevés à la cour. De lui dépendent encore : le préposé au grand tir de larc, les conservateurs des armes de toute espèce, les conducteurs des chars impériaux ; et tous les officiers qui soccupent des chevaux de lempereur ou de larmée, depuis le directeur des haras, jusquaux palefreniers de la cour. Le pouvoir exécutif étant son attribution spéciale, on trouve, dans son département, des services qui pourraient également être placés sous les ordres du premier ministre. Tels sont ceux du préposé aux actions déclat, et du chef des gradués, deux officiers qui étendent leur examen sur les mérites civils ¤XLVII et militaires. Le second est spécialement chargé de dresser les listes davancement ou de destitution, pour tous les fonctionnaires. Tels sont encore les services de plusieurs officiers, qui transmettent dans le palais les ordres de lempereur. Enfin le livre XXXIII, dernier de cette section qui a six livres, présente un nombre considérable dofficiers qui inspectent les délimitations et les produits des provinces de lempire, qui doivent maintenir lunion et la concorde entre les royaumes, et faciliter les relations avec les peuples étrangers. Ces agents font leur rapport au quatrième ministre, qui, en cas de résistance, doit prendre les mesures de force nécessaires, pour assurer lacquittement des taxes ou des tributs, Le premier chapitre de ce livre XXXIII décrit à grands traits la géographie physique et administrative de la Chine des Tcheou. Cest un tableau analogue a celui que lon trouve dans le chapitre Iukong du Chou-king, pour le temps de Yu ; mais il est plus étendu et plus détaillé. Lempire y est divisé en neuf provinces, dont on indique les limites naturelles, les plus hautes montagnes, les principaux lacs, les grands cours deau. Le texte mentionne leurs productions spéciales, les plus importantes ; le genre de culture qui, leur est propre ; les objets de commerce queues fournissent ; la proportion des sexes, dans la population qui les habite. Jai annexé à ce chapitre une carte générale des neuf provinces, construite daprès les indications mêmes que le texte ¤XLVIII fournit ; ce qui fera saisir facilement lensemble de cet antique document. On y trouve encore mentionnée une autre répartition fort singulière, de lempire et de ses dépendances, en carrés, établis concentriquement autour de la capitale impériale. Ce même système de répartition, probablement conventionnel et fictif, plutôt que réel, se voit aussi à larticle du grand commandant des chevaux, le chef du quatrième ministère ; et à larticle du grand voyageur, officier du cinquième ministère. Il servait, en principe, pour établir la proportion des taxes et contingents militaires, ainsi que le tour des visites que les princes feudataires ou étrangers devaient faire à la cour impériale. Je citerai encore comme une particularité curieuse du même ministère, lindication quon y donne de lhorloge deau, pour régler les étapes des troupes en marche ; elle se trouve dans le livre XXX, à larticle du Kiehouchi.
Le cinquième département administratif est celui de la justice criminelle. Cest le ministère des châtiments, comme il est dit livre XXXIV, fol. 1. Le chef de ce département est appelé grand préposé aux brigands. Il a sous ses ordres tous les officiers de justice criminelle. A eux reviennent toutes les affaires qui entraînent un châtiment grave ou un supplice, et qui sont au-dessus de laction des officiers administrateurs du second ministère. Leur jugement en dernier ressort, se rend en audience publique, à la cour. Le tribunal est alors composé des principaux officiers de justice, et ¤XLIX délibère sous la présidence du grand préposé aux brigands, qui est ainsi le grand juge en dernier ressort. Lempereur est consulté pour les condamnations à mort ; et il a le droit de gracier le coupable, en intervenant le jour où le jugement doit être prononcé. En général, on trouvera dans les livres XXXV et XXXVI les principaux détails relatifs à linstruction des affaires criminelles, et aux formalités prescrites pour lexécution de la sentence. Le cinquième ministre a sous lui un officier chargé spécialement de surveiller lexécution des conventions ; un autre qui fait prêter le serment dans les contestations entre les princes ou entre les hommes du peuple ; un préposé à lencaissement des amendes ; enfin les bourreaux, et tous les officiers attachés aux divers services de la haute police et des prisons. On est plus étonné de trouver dans son département administratif, livres XXXVIII et XXXIX, une série dofficiers, spécialement chargés des formalités prescrites pour recevoir les princes, ou les délégués des princes, lorsquils viennent en visite à la cour. Mais il faut observer que les principaux officiers de cette série sont aussi chargés de recueillir les plaintes du peuple contre les princes feudataires, pour les transmettre à lempereur. Ils exercent ainsi des fonctions de police générale par rapport aux royaumes, comme lindiquent leurs noms de grand voyageur, sousvoyageur, aidevoyageur ; et ils dépendent, à ce titre, du ministre des châtiments. Les autres ¤L officiers qui soccupent spécialement des réceptions, étant les subordonnés du grand voyageur et des sousvoyageurs, leurs articles sont insérés après ceux de leurs chefs, dans le livre XXXIX. Parmi eux, se trouvent les interprètes, qui assistent le grand voyageur et les sous-voyageurs pour la réception des étrangers ; et aussi les agents de la rencontre, qui vont audevant des étrangers et les protègent, sans doute aussi les surveillent, pendant leur passage sur les terres du royaume.
Cette section se compose de six livres, comme la précédente.
Il y avait dans le royaume impérial, et dans les royaumes feudataires, des domaines dont le produit était spécialement affecté à la nourriture des fils ou frères du prince, et à celle des fonctionnaires de lÉtat. Le traitement de ces derniers était ainsi représenté par une allocation de grains, plus ou moins considérable. Le kiven XXXIX nous apprend que les domaines de ce genre, dépendants du royaume impérial, étaient administrés par des officiers spéciaux, appelés préfets de laudience ; lesquels venaient à laudience impériale, pour écouter les édits du souverain, et les transmettre à la population des apanages ou domaines. Il semble que ces officiers devraient être classés dans le deuxième ministère, celui de ladministration civile, plutôt que dans celui de la justice criminelle. En outre, dautres officiers étaient préposés, dans ces mêmes domaines, aux cérémonies sacrées, au commandement des troupes ¤LI armées, à lapplication des châtiments. Leurs articles respectifs sont placés à la fin des troisième, quatrième et cinquième sections. A cette occasion, je rappellerai que, daprès le système général dadministration institué par la dynastie Tcheou, aucune charge administrative du royaume impérial, ou des royaumes feudataires, nétait héréditaire. Ce fait est parfaitement établi dans le Chouking, et dans le livre de Mengtseu. Lhérédité nexistait que pour la dynastie impériale, et pour les princes feudataires. La transmission des charges dans les familles, ne commença quau VIIIe siècle avant notre ère, pendant la désorganisation du système fédéral. Elle sintroduisit par tolérance, et devint bientôt un droit.
La section perdue du Tcheou-li, celle du ministère des travaux publics, est remplacée par un mémoire qui décrit les régies relatives aux principaux métiers douvriers, et qui remplit cinq livres. La fabrication des chars, des chariots, et de leurs différentes pièces, est divisée en quatre métiers. La fabrication des épées, celle des bois et des fers de lances, ou de flèches, celle des arcs, en comprend cinq. Il y en a aussi deux pour la préparation des peaux ; deux, pour lassemblage des cuirasses qui se faisaient en peau, et pour la confection des tambours. Des ouvriers spéciaux fondent les cloches, dont les différentes parties sont soigneusement énumérées, Dautres fondent les couteaux qui servaient pour graver les caractères sur des planchettes de bois avant la découverte du papier et de lencre. Dautres ¤LII enfin fondent les mesures de capacité en métal, qui servent détalons. Cet article offre des détails curieux sur lopération de la fonte du métal. En tête du kiven XLI, le texte rapporte les proportions diverses de métal, cest-àdire de fer ou de cuivre, et dalliage, cestàdire détain ou de plomb, employées pour la confection des armes, des cloches, et autres objets. Le traitement de la soie, par lopération du cuisage, à leau et à la vapeur, avec lintervention des poudres alcalines ; le brodage en couleur des étoffes ; la teinture des plumes, forment trois métiers, compris dans le kiven XLII. Le mémoire ne parle pas des teinturiers, des tailleurs dhabits, des cordonniers, parce que les ouvriers de ces trois métiers, attachés au palais intérieur, ont des articles spéciaux dans la première section du Tcheou-li. Lart de la poterie comprend deux classes douvriers, les potiers proprement dits et les modeleurs. Ceuxci paraissent faire les vases dont la confection doit être soignée. Car ils emploient le tour, et le fil à plomb. Le texte ne renferme aucune indication qui puisse faire soupçonner que ces vases fussent en porcelaine, et non pas en argile ordinaire . Deux métiers, placés avant ceux des potiers et des modeleurs, concernent la fabrication des tablettes de ¤LIII jade qui servent dinsignes ou de sceaux ; et lart de tailler les pierres sonores, que lon touche, pour faire de la musique. Ces pierres sont suspendues sur des châssis, sculptés par les ouvriers en bois précieux. Larticle des constructeurs qui font les palais, tracent le plan des villes, dirigent lexécution des routes et des canaux, mérite dêtre lu en entier. Ces constructeurs sont les architectes et les ingénieurs de lÉtat. Ils observent avec le gnomon, et tracent des lignes méridiennes pour orienter les édifices ; ils font aussi des opérations de nivellement, avec le niveau deau. Les règles mentionnées pour plusieurs métiers, dans ce mémoire sur les ouvriers, sont singulièrement minutieuses. Ainsi, elles fixent rigoureusement la longueur, la largeur, et lépaisseur de toutes les pièces des chars, décomposés en caisse, timon, essieu et roues. Elles fixent de même les mesures des lames dépées ou de couteaux, des pointes de lances et de flèches, des diverses espèces de tablettes en jade, des diverses espèces de vases et de cruches, en métal ou en terre. La fabrication et la vérification des arcs, remplissent cinquantedeux pages, texte et commentaire. Cette minutie est un trait caractéristique de lesprit chinois, qui veut tout régler invariablement ; mais ici, loin de nous en plaindre, son application nen devient que plus précieuse, et plus instructive, nous offrant tant de détails précis, retirés de si loin, de la nuit des temps. Par ce motif, on lira, je crois, avec intérêt, larticle de la ¤LIV fabrication des cloches, qui remonte chez les Chinois à une très haute antiquité. On y trouvera les mesures assignées à leurs diverses parties, pour obtenir une bonne sonorité. Plusieurs articles manquent et ne sont indiqués que par leurs titres, par exemple ceux des vanniers et des fabricants dinstruments aratoires. Enfin, je remarquerai que lon ne trouve, ni dans ce mémoire sur les ouvriers, ni dans les cinq sections conservées du Tcheou-li, aucune mention de selles ou détriers. Seulement au livre XIII, fol. 30, page 298, on voit que le Paochi, gouverneur des enfants des dignitaires élevés dans le palais, est chargé de leur faire apprendre, entre autres choses, le maintien que lon doit avoir, à chenal, ou sur un char . Les réunions de troupes, indiquées dans plusieurs passages du Tcheou-li, liv. X, XI, XXIX, se composent dhommes à pied, et de guerriers combattant sur les chars des officiers supérieurs. Il ny est point parlé de cavaliers ; et lon pourrait inférer de ce silence que, dans le service des armées, les chevaux étaient alors principalement employés à la traction des chars.
Tel est laperçu que je puis présenter des six sections du Tcheou-li, et il suffira pour donner une idée des renseignements variés que fournit cet ouvrage. ¤LV Dans le système fédéral de la dynastie Tcheou létat des personnes était fort simple. Dune part, il y avait la famille de lempereur, et celles des princes feudataires, qui jouissaient également de leurs royaumes, ou fiefs, à titre héréditaire, et étaient seules propriétaires du sol. Dautre part, il y avait les familles du peuple, dont la majeure partie cultivait des lots de terre, et devait livrer, comme redevance moyenne, le dixième des grains récoltés. Les familles de cultivateurs nétaient pas aptes à posséder la terre, et pouvaient être déplacées, si le chef du royaume le jugeait convenable, dans les temps de disettes, causées par la sécheresse ou par les inondations. Ces familles transportées étaient établies par groupes, sur une surface proportionnée à la fertilité du sol où on les amenait ; et leurs groupes étaient réunis par hameaux, communes, cantons, arrondissements, symétriquement disposés autour de la capitale de chaque royaume. Après les cultivateurs proprement dits, le texte distingue, liv. II, fol. 21, 22, les jardiniers, les bûcherons, les pâtres, qui acquittaient leur redevance en légumes, bois et bestiaux. Le reste des familles du peuple exerçait des métiers dartisans, ou faisait le commerce des denrées. Cellesci formaient la classe des marchands, soit ambulants, soit domiciliés, Au-dessous, se trouvaient les manuvres à gages, qui navaient pas de profession fixe et les serviteurs, ou servantes, attachés au service de familles aisées. ¤LVI Parmi ces derniers, il y avait des individus condamnés juridiquement à lesclavage, et vendus sur le marché avec les bestiaux, comme on le lit kiven XIV. Les charges administratives étaient exercées, dans chaque royaume, par des officiers divisés en deux ordres, celui des préfets, et celui des gradués, lesquels étaient choisis par le prince daprès leur mérite personnel, constaté, autant quon peut le présumer, par des examens réguliers. Les charges nétaient pas héréditaires ; et lavancement était réglé sur les états de service. Audessous de ces fonctionnaires supérieurs se trouvaient des employés subalternes, pris dans le peuple, et pouvant sélever, par leur mérite ou leur activité, au rang de gradué et de préfet. Lhomme du peuple, généralement attaché au sol, et dans un état voisin du servage, pouvait donc espérer de voir ses fils arriver aux charges administratives ; et cette espérance adoucissait ce quil y avait de dur dans sa condition. Outre le payement de la taxe, en nature de produits, le cultivateur, chef de famille, était passible du service des corvées ; soit, pour le creusement des canaux dirrigation, la réparation des chemins, la construction des nouvelles villes ; soit, pour les grandes chasses impériales et les expéditions militaires. Car, ainsi que je lai déjà dit, il ny avait pas alors darmées permanentes. Les contingents étaient réglés, sous la direction du ministre de la population, par les chefs darrondissement, de cantons, de communes, qui les ¤LVII proportionnaient au nombre de leurs administrés, et les conduisaient, dans le premier cas, au ministre des travaux publics, dans le second, au ministre de la guerre, commandant général des armées du royaume. Quant aux femmes du peuple, elles ne sont nommées dans le Tcheou-li quune seule fois, fol. 24 du kiven II, où le texte dit quelles forment la septième classe des travailleurs, et quelles ont pour attribution spéciale le travail de la soie et du chanvre. Elles soccupaient donc, dans lintérieur des ménages, de léducation des vers à soie, ainsi que du tissage des toiles et des étoffes. Dans les débats entre particuliers, relativement aux limites des lots de terre, aux querelles accidentelles, à lexécution de promesses et des contrats de vente, lexercice de la justice civile était attribué, en premier ressort, aux administrateurs civils, dépendants du second ministère. Lorsque ces affaires prenaient des proportions assez grandes pour donner lieu à un châtiment légal, à une amende, ou à un supplice, leur examen était renvoyé aux officiers de la justice criminelle, agents du cinquième ministère. Quant à lenseignement littéraire du peuple, on ne trouve à ce sujet aucun détail dans le Tcheou-li, parce que cet enseignement était déjà libre sous le règne des Tcheou, comme le dit Pankou, lhistorien de la dynastie Han. Jai cité ce passage à la page 62 de mon Essai sur lhistoire de linstruction publique en Chine. Ce qui est appelé instruction, dans le Tcheou-li, comme dans le Chouking, est réellement ¤LVIII ce que nous appelons linstruction morale et politique du peuple, laquelle était attribuée aux administrateurs civils, dépendants du second ministère. En général, si je voulais recomposer ici un tableau complet de cette société naissante, je ne pourrais pas me borner à citer de nombreux passages de ma traduction. Il me faudrait les compléter par des passages extraits dautres ouvrages anciens tels que le Li-ki, le livre de Mengtseu, etc. et les discuter ensemble ; ce qui donnerait beaucoup trop détendue à mon introduction. Sans entrer dans ces longs développements, je rappellerai que jai esquissé les principaux traits de ce tableau dans un mémoire que jai rédigé en 1844, sur la Constitution de la Chine au temps des Tcheou, et qui est inséré dans le tome II des Mémoires présentés par divers savants étrangers à lacadémie des Inscriptions et Belles Lettres. Je lindique aux personnes qui voudraient compléter par sa lecture lexposé sommaire que je viens de tracer.
Il me reste à parler de la table analytique des matières par ordre alphabétique, que jai placée après la table générale des quarantequatre kiven, dont se compose louvrage entier. Cette table analytique, dont lédition impériale est dépourvue, était réellement nécessaire pour des lecteurs européens. Car, bien que le Tcheou-li soit rédigé daprès un plan méthodique, il nest guère susceptible dêtre lu, avec continuité, dun bout à lautre. Son cadre est rigoureusement semblable ¤LIX à celui dun grand almanach de la cour ; et les fonctions assignées à chaque chef doffice y sont exposées dune manière monotone. Le texte est rempli de détails détiquette, spécialement réglés pour les cérémonies du palais ; et, sous ce rapport, le Tcheou-li a quelque analogie avec le traité écrit par Constantin Porphyrogénète sur les cérémonies de la cour byzantine. Au milieu de ces particularités dun intérêt secondaire, on trouve une foule de données importantes sur lorganisation sociale et administrative de lancien empire chinois. Cette masse de documents fait donc en réalité du Tcheou-li une sorte de Notitia imperii Sinarum, pour une époque voisine du berceau de la civilisation humaine. Mais il faut souvent passer dun article à un autre très éloigné, pour coordonner ensemble ces documents épars. En résumé le Tcheouli doit être consulté comme les polyptiques de notre moyen âge, plutôt que lu dune manière continue. Ma table analytique donnera donc à ma traduction lutilité dun glossaire, et facilitera toutes les recherches que lon voudra y faire sur les anciennes institutions de la Chine. En général, ces index des matières me semblent le complément indispensable de toutes les traductions que lon peut entreprendre dans les vastes mines de la littérature orientale. Cette littérature diffère trop de la nôtre, par sa forme de rédaction, pour que lon doive espérer den répandre le goût en Europe. Mais des index, joints aux traductions, rendront parfaitement disponibles les ¤LX matériaux quelle fournit pour reconstruire lhistoire ancienne du genre humain.
Le Tcheou-li est, je crois, une page importante de cette grande histoire. Jai tenté le premier de la faire connaître à lEurope, et je sollicite quelque indulgence pour les fautes que jai pu commettre en accomplissant cette longue tâche. Joffre ma traduction, comme un témoignage de ma vive reconnaissance, à lillustre Académie des inscriptions et belles-lettres qui a bien voulu madmettre au nombre de ses membres ; et je mestimerai heureux, si le résultat de mes efforts ne lui paraît pas indigne de son approbation.
Parmi les commentaires chinois du Tcheou-li, sur lesquels sappuie lédition impériale, il y en a quatre, dont lautorité est surtout fréquemment invoquée ; et desquels des extraits, plus ou moins étendus, sont rapportés presque à chaque page. Pour les faire distinguer, sans avoir à reproduire sans cesse le nom de leurs auteurs, je les ai désignés, dans le cours de ma traduction, par des symboles alphabétiques, dont jindiquerai ici lexplication conventionnelle, afin que chaque citation qui en sera faite puisse être aisément rapportée au nom et à la date de chaque auteur.
Commentaire A, composé par Tchingtong, au 1er siècle de notre ère, sous la dynastie des Han.
Commentaire B, composé par Tchingkhang-tching, au IIe siècle de notre ère, sous la dynastie Han.
Commentaire C, composé par Kiakongyen, au VIIIe siècle, sous la dynastie des Thang.
Commentaire D, composé par Wangtchao-yu, au XIIe siècle, sous la dynastie des Soung.
Quant aux autres commentateurs, que lédition impériale cite moins fréquemment, jai annexé textuellement leurs noms aux extraits quelle en rapporte.
La table des auteurs dont les travaux sur le Tcheou-li ont été consultés, pour la rédaction de lédition impériale, présente en première ligne vingtsept noms dauteurs qui ont vécu sous la grande dynastie Han, laquelle sétend autour de lère chrétienne depuis lan -204 jusquà +263. Ils se rapprochent ainsi le plus de lépoque ancienne, à laquelle le Tcheou-li appartient.
Parmi ces noms, on distingue ceux de Lieouhiang, Lieouhin, Toutseutchun, Kiakoueï, Tchinghing, Tching-tchong ou Tchingssenong (comm. A), Matchong, Tching-khangtching (comm. B), Weïtchao, Liutchin.
On y trouve :
3 noms, qui correspondent à lépoque de la dynastie Tsin, de lan +265 à +420.
1 pour celle des premiers Soung, de 420 à 479.
2 pour celle des Liang, de 502 à 556.
3 pour celle des Weï du nord, de 386 à 534.
1 pour celle des Souï, de 581 à 618.
10 noms correspondant à lépoque de la grande dynastie Thang, de 618 à 907.
Parmi ces derniers on distingue ceux de Weïtching, ¤LXIII Kong-yngta, KiaKong-yen (comm. C).
La table présente ensuite :
91 noms dauteurs correspondant à lépoque de la grande dynastie Soung, de 960 à 1278.
Les plus célèbres commentateurs du Tcheouli, sous cette dynastie, sont le ministre Wangnganchi, le docteur Tchouhi, et Wangtchao-yu (comm. D). Sous cette même dynastie, on doit citer Lieoutchang, Tchin-tsiangtao, Yangchi, Hiangnganchi, Tchin-foliang, Tching-ngo, Tchinki, Lieou-yng, I-fo, Li-cho-pao, Wang-yuchi, Tchuchin, et louvrage intitulé Wang-chi-siang-choue, composé par une société de lettrés, sous la direction du prince de Lotsing.
7 noms appartiennent à la dynastie mongole des Youen, de 1260 à 1367.
Entre autres, ceux de Mao-yngloung, Outeng, Ngao-ki-kong, Khieoukoueï.
Enfin 29 noms appartiennent à la grande dynastie Ming.
Entre autres, ceux de Hokaosin, Li-jou-yu, Tchinchen, Kin-yao, Weï-kiao, Wang-yng-tien, Teng-youenyong, Tchi-king, Wangtchi-tchang ; de 1368 à 1644.
Il y a en tout cent soixante et seize noms dauteurs, qui ont été consultés pour lexplication du texte, par les rédacteurs de lédition impériale.
Si lon considère que, parmi ces auteurs, vingt-sept, des plus renommés pour leur savoir, et pourvus de toutes facilités pour leurs recherches, sont répartis ¤LXIII à peu de distance autour de lère chrétienne, on comprendra que les commentaires quils ont attachés au Tcheou-li, ont en euxmêmes une valeur propre, comme documents dantiquité. Les interprétations quils présentent, les analogies et les différences quils font ressortir, nous montrent les sentiments, les usages, les préjugés, et les connaissances de leur temps. Aussi, ai-je fait intervenir, autant que je lai pu, les deux que jai désignés par A et B, qui sont les plus anciens de tous. Car souvent les indications quils donnent ne sont pas moins curieuses que le texte quelles sont destinées à éclaircir.
NOTE DE LÉDITEUR. A lépoque où le traducteur composa cette introduction, et la lut à lAcadémie des inscriptions et belles-lettres, il était en instance près de cette compagnie, pour quelle lautorisât à imprimer dans ses Recueils, un savant traité duranographie chinoise du père Gaubil, qui existe en manuscrit à la bibliothèque de lObservatoire, et que le bureau des longitudes lui avait confié pour le publier. Sa mort ayant prévenu lexécution de ce projet, je dois dire, que létude quil avait faite du traité de Gaubil, lavait complètement familiarisé avec les dénominations attachées par les Chinois aux divers groupes stellaires ; et les vérifications auxquelles il les avait soumises, tant par le calcul, que par lemploi dun excellent globe à pôles mobiles, lui avaient donné toute facilité pour les identifier exactement avec les étoiles quelles désignent, comme jai eu fréquemment loccasion de le constater. Cest au moyen de cette connaissance, quil a pu transformer en énoncés ¤LXIV européens, les nombreux énoncés dastérismes chinois que lon trouve mentionnés dans le Tcheou-li, non pas dans une intention scientifique, et abstraite, mais à cause des rapports quon leur avait donnés avec les rites religieux et politiques. On peut avoir toute confiance dans ces identifications ; et la part déjà faite par les Chinois à létude du ciel, dans les institutions, ainsi que dans les formules officielles du gouvernement, à une époque si ancienne, ne sera pas une des particularités les moins curieuses du document quil a traduit.
Enfin, comme les passages du texte et des commentaires, qui sont relatifs à lastronomie, rappellent continuellement les vingt-huit divisions stellaires par lesquelles les Chinois partagent le ciel, depuis un temps immémorial, on pourra prendre une connaissance exacte de ce système, ainsi que des particularités spéciales de lastronomie chinoise, dans une série darticles insérés au Journal des savants, dans le cahiers de décembre 1839, et de janvier, février, mars, avril, mai, juin 1840.
J. B. B.
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE PREMIER
TABLEAU DES SERVICES DOFFICIERS QUI DÉPENDENT DU PREMIER MINISTÈRE, APPELÉ MINISTÈRE DU CIEL
OU MINISTÈRE DU GOUVERNEMENT.
Ce ministère forme la première section du Tcheou-li, et comprend sept livres.
p.1 Seul, le souverain constitue les royaumes ( HYPERLINK \l "n01101" 101) ; il détermine les quatre côtés ( HYPERLINK \l "n01102" 102) et fixe les positions principales ( HYPERLINK \l "n01103" 103). Il trace p.2 le plan de la capitale et des campagnes ( HYPERLINK \l "n01104" 104). Il crée les ministères et sépare leurs fonctions ( HYPERLINK \l "n01105" 105), de manière à former le centre administratif du peuple ( HYPERLINK \l "n01106" 106).
Il institue le ministre du ciel grand administrateur (Tchoungtsaï ( HYPERLINK \l "n01107" 107)). Il lui enjoint de se mettre à la tête de ses subordonnés et de prendre en main ladministration générale de lÉtat, pour aider lempereur à régulariser les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n01108" 108).
ÉTATMAJOR DU MINISTÈRE DU GOUVERNEMENT.
* 6 p.3 Grand administrateur général, un ministre (King).
Sousadministrateurs généraux, deux préfets (Ta-fou) de deuxième classe.
Aidesadministrateurs, généraux, quatre préfets (Ta-fou) de troisième classe.
Huit gradués (Ssé) de première classe.
Seize gradués (Ssé) de deuxième classe.
Officiers ordinaires ( HYPERLINK \l "n01109" 109).
p.4 Trentedeux gradués (Ssé) de troisième classe.
Six gardesmagasins (Fou).
Douze écrivains (Ssé).
Douze aides (Siu).
Cent vingt suivants (Tou) ( HYPERLINK \l "n01110" 110).
SERVICE DU COMMANDANT DU PALAIS (KOUNGTCHING ( HYPERLINK \l "n01111" 111)).
*10 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
p.5 Deux gardesmagasin.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU PRÉFET DU PALAIS (KOUNGPÉ).
*13 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DE LINTENDANT DES METS (CHEN-FOU).
*14 p.6 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DE LA TUERIE (PAO-JÎN).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardes-magasins.
Quatre écrivains.
Huit marchands.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES CUISINIERS DE LINTÉRIEUR (NEÏYOUNG).
*15 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Dix aides.
Cent suivants.
SERVICE DES CUISINIERS DE LEXTÉRIEUR (WAÏYOUNG).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
p.7 Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Dix aides.
Cent suivants.
SERVICE DES CUISEURS (PENGJÎN).
*16 Quatre gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Cinq aides.
Cinquante suivants.
SERVICE du PRÉPOSÉ au TERRITOIRE HORS BANLIEUE (THIENSSÉ).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Trente aides.
Trois cents suivants.
SERVICE DES PRENEURS DANIMAUX ou CHASSEURS (CHEOU-JÎN).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES PÉCHEURS (YUJÎN).
*17 Deux gradués de deuxième classe.
p.8 Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Trente aides.
Trois cents suivants.
SERVICE DES PRENEURS DE TORTUES (PIEJÎN).
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Seize suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES PIÈCES SÈCHES (SI-JÎN), ou DESSÉCHEURS.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
# SERVICE DU SUPÉRIEUR DES MÉDECINS (YSSÉ).
Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU MÉDECIN POUR LES ALIMENTS (CHI-Y).
*18 Deux gradués de deuxième classe.
SERVICE DES MÉDECINS POUR LES MALADIES SIMPLES (TSI-Y).
*19 Huit gradués de deuxième classe.
SERVICE DES MÉDECINS POUR LES ULCÈRES (YANGY), ou CHIRURGIENS.
p.9 Huit gradués de troisième classe.
SERVICE DES MÉDECINS POUR LES ANIMAUX (CHEOUY) ou VÉTÉRINAIRES.
Quatre gradués de troisième classe.
SERVICE DE LINTENDANT DES VINS (THSIEOUTCHING ( HYPERLINK \l "n01112" 112)).
*20 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Huit écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX VINS (THSIEOUJÎN ( HYPERLINK \l "n01113" 113)).
Dix eunuques.
Trente femmes aux vins.
Trois cents condamnés ( HYPERLINK \l "n01114" 114).
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX EXTRAITS (TSIANGJÎN).
*21 p.10 Cinq eunuques.
Quinze femmes aux liqueurs ( HYPERLINK \l "n01115" 115).
Cent cinquante condamnés.
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX GLACIÈRES (PING JÎN).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX PANIERS (PIENJÎN).
*22 Un eunuque.
Dix femmes aux paniers.
Vingt condamnés.
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX HACHIS ou AUX PÂTES (HOU-JÎN).
Un eunuque.
Vingt hacheuses ou femmes aux hachis.
Quarante condamnés.
SERVICE DES VINAIGRIERS ou EMPLOYÉS AU VINAIGRE (HI-JÎN).
*23 Deux eunuques.
Vingt vinaigrières ou femmes au vinaigre.
p.11 Quarante condamnés.
SERVICE DES EMPLOYÉS AU SEL (YÉNJÎN).
Deux eunuques.
Vingt femmes au sel.
Quarante condamnés.
SERVICE DES EMPLOYÉS AUX TOILES POUR COUVRIR (MI-JÎN ( HYPERLINK \l "n01116" 116)).
Un eunuque.
Dix femmes aux toiles pour couvrir.
Vingt condamnés.
SERVICE DES HOMMES DU PALAIS ou ATTACHÉS AUX APPARTEMENTS DE LEMPEREUR (KOUNG-JÎN).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX STATIONS DE REPOS (TCHANGCHÉ).
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AU CIEL DE TENTE (MOJÎN).
Deux gradués de troisième classe.
p.12 Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS au PLACEMENT DE LA TENTE (TCHANG-TSÉ).
Quatre gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DU GRAND TRÉSORIER (TA-FOU ( HYPERLINK \l "n01117" 117)).
Deux préfets de troisième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Seize marchands ( HYPERLINK \l "n01118" 118) ou marchandeurs.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DU CHEF DU MAGASIN DU JADE (YUFOU ( HYPERLINK \l "n01119" 119)).
*25 Deux gradués de première classe.
p.13 Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Huit ouvriers ( HYPERLINK \l "n01120" 120).
Huit marchands.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU CHEF DU MAGASIN INTÉRIEUR (NEÏ-FOU ( HYPERLINK \l "n01121" 121)).
*27 Deux gradués de deuxième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Dix suivants.
SERVICE DU CHEF DU MAGASIN EXTÉRIEUR (WAÏ-FOU ( HYPERLINK \l "n01122" 122)).
*28 Deux gradués de deuxième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Dix suivants.
SERVICE DU CHEF DES COMPTES GÉNÉRAUX (SSÉ-HOEÏ ( HYPERLINK \l "n01123" 123)).
Deux préfets de deuxième classe.
p.14 Quatre préfets de troisième classe.
Huit gradués de première classe.
Seize gradués de deuxième classe.
Quatre gardesmagasins ou archivistes.
Huit écrivains.
Cinq aides.
Cinquante suivants.
SERVICE DU CHEF DES ÉCRITURES (SSÉCHOU ( HYPERLINK \l "n01124" 124)).
Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins ou archivistes.
Quatre écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DU CHARGÉ DU DEDANS ou DE LENTRÉE (TCHINEÏ).
Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU CHARGÉ DES DÉPENSES ANNUELLES (TCHI-SOUÏ ( HYPERLINK \l "n01125" 125)).
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
p.15 Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU CHARGÉ DES ÉTOFFES PRÉCIEUSES (TCHI-PI).
*31 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardes-magasins.
Quatre écrivains.
Quatre marchands.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DU CHEF DES HABITS DE FOURRURE (SSÉ-KHIEOU).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardemagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX PEAUX (TCHANGPI).
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DE LADMINISTRATEUR DE LINTÉRIEUR (NEÏTSAÏ ( HYPERLINK \l "n01126" 126)).
Deux préfets de troisième classe.
p.16 Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES PETITS OFFICIERS DE LINTÉRIEUR (NEÏSIAOTCHIN).
*34 Quatre eunuques, ayant le titre de gradués de première classe ( HYPERLINK \l "n01127" 127).
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DES CONCIERGES (HOENJÎN).
*35 A chaque porte du palais impérial quatre hommes.
Même nombre aux portes des parcs ou jardins et lieux de plaisance.
SERVICE DES ASSISTANTS ou EUNUQUES (SSÉJÎN ( HYPERLINK \l "n01128" 128)).
*36 Cinq hommes attachés à lintérieur principal de lempereur.
SERVICE DE JEUNES DE LINTÉRIEUR (NEÏCHU ( HYPERLINK \l "n01129" 129)).
*37 p.17 Un nombre indéterminé de jeunes assistants qui aident les précédents.
*38 SERVICE DES NEUF PRINCESSES (KIEOUPIN), ou FEMMES DU DEUXIÈME RANG ( HYPERLINK \l "n01130" 130).
*39 SERVICE DES FEMMES DE TROISIÈME RANG (CHI-FOU ( HYPERLINK \l "n01131" 131)).
*41 SERVICE DES CONCUBINES IMPÉRIALES (NIUYU).
SERVICE DES FEMMES CHARGÉES DES PRIÈRES (NIUTCHO).
Quatre femmes de ce nom.
p.18 Huit condamnées.
SERVICE DES FEMMES CHARGÉES DES ÉCRITURES (NIUSSÉ) ou FEMMES ANNALISTES.
*42 Huit femmes de ce nom.
Seize condamnées.
SERVICE DU DIRECTEUR DU TRAVAUX DES FEMMES (TIENFOUKOUNG)
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre ouvriers.
Quatre marchands.
Vingt suivants.
SERVICE DU DIRECTEUR DE LA SOIE EN FIL (TIENSSÉ).
*43 Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre marchands.
Douze suivants.
SERVICE DU DIRECTEUR DU CHANVRE EN FIL (TIEN-SI)
Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU DIRECTEUR DES HABILLEMENTS A LINTÉRIEUR (NEÏSSEFO) ( HYPERLINK \l "n01132" 132).
*44 p.19 Un eunuque.
Deux femmes de la maison impériale Niuyu.
Huit condamnés.
SERVICE DU TAILLEUR (FOUNG-JÎN).
Deux eunuques.
Huit concubines impériales (Niuyu).
Quatrevingts ouvrières.
Trente condamnées.
SERVICE DU TEINTURIER (JENJÎN).
*45 Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU CHEF DES JOAILLIERS (TOUI-SSÉ).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Deux ouvriers.
Quatre suivants.
SERVICE DU CORDONNIER (KIUJÎN),
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
p.20 Un écrivain.
Huit ouvriers.
Quatre suivants.
SERVICE DE LASSORTISSEUR DE COULEURS (HIATSAÏ).
Quatre gradués de troisième classe.
Un écrivain.
Quatre suivants.
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE II
GRAND ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL (TATSAÏ ou TCHOUNGTSAÏ) ( HYPERLINK \l "n02101" 101).
*1 Ce fonctionnaire est chargé détablir les six constitutions ( HYPERLINK \l "n02102" 102) de ladministration du royaume impérial ( HYPERLINK \l "n02103" 103), pour aider le souverain à gouverner tous les royaumes.
p.21 Il établit :
*2 Premièrement, la constitution du gouvernement. Cest par elle quon forme le canevas administratif de tous les royaumes, que lon dirige les officiers de tout grade, que lon fait le réseau (cestàdire les subdivisions) des peuples ( HYPERLINK \l "n02104" 104).
Secondement, la constitution de lenseignement (moral et politique). Cest par elle que lon consolide tous les royaumes, que lon instruit les officiers de tout grade, que lon civilise les peuples ( HYPERLINK \l "n02105" 105).
Troisièmement, la constitution des rites. Cest par elle que lon unit tous les royaumes, que lon met en accord parfait les cent officiers, que lon établit la concorde parmi les peuples ( HYPERLINK \l "n02106" 106).
Quatrièmement, la constitution du commandement. Cest par elle que lon pacifie tous les royaumes, que lon met à leur rang les cent officiers (dans les expéditions militaires), que lon égalise les services et corvées des peuples ( HYPERLINK \l "n02107" 107).
*3 p.22 Cinquièmement, la constitution des châtiments. Cest par elle que lon corrige tous les royaumes, que lon punit les cent officiers, que lon retient les peuples dans le devoir ( HYPERLINK \l "n02108" 108).
Sixièmement, la constitution des travaux. Cest par elle quon pourvoit aux besoins de tous les royaumes, que lon met en activité les cent officiers, que lon nourrit les peuples ( HYPERLINK \l "n02109" 109).
Par les huit règlements ( HYPERLINK \l "n02110" 110), il dirige la conduite des officiers de tout grade.
*5 Le premier est appelé : Départements des officiers. Il sert à former ladministration de lÉtat.
Le second est appelé : Directions des officiers. Il sert à diviser ladministration de lÉtat.
Le troisième est appelé : Connexions des officiers. Il sert à lier ensemble ladministration des divers offices de lÉtat.
*6 p.23 Le quatrième est appelé : Règlements ordinaires des officiers. Il sert à statuer sur ladministration de lÉtat.
Le cinquième est appelé : Règles dopération des officiers. Il sert à régulariser ladministration de lÉtat.
*7 Le sixième est appelé : Règlements spéciaux des officiers. Il sert à rectifier ladministration de lÉtat.
Le septième est appelé : Châtiments des officiers. Il sert à corriger ladministration de lÉtat.
*8 Le huitième est appelé : Contrôle des officiers. Il sert à analyser ladministration de lÉtat.
*9 Par les huit statuts ( HYPERLINK \l "n02111" 111), il gouverne les apanages et les cantons affectés à lentretien des offices.
Le premier est intitulé : Des cérémonies et sacrifices. Il sert à rendre propices les génies de ces apanages et cantons ( HYPERLINK \l "n02112" 112).
Le second est intitulé : Règlement dordre. Il sert à diriger leurs officiers supérieurs. Le troisième est intitulé : De la destitution et de la confirmation. Il sert à diriger leurs officiers secondaires ( HYPERLINK \l "n02113" 113).
*10 p.24 Le quatrième est intitulé : Ordre des allocations ou subventions. Il sert à diriger leurs gradués ( HYPERLINK \l "n02114" 114).
Le cinquième est intitulé : Des taxes et impôts. Il sert à diriger leurs dépenses.
*11 Le sixième est intitulé : Des coutumes et rites. Il sert à diriger leur population.
Le septième est intitulé : Des punitions et récompenses. Il sert à régler leur puissance ( HYPERLINK \l "n02115" 115).
Le huitième est intitulé : Des corvées et des chasses. Il sert à diriger la masse de leur population ( HYPERLINK \l "n02116" 116).
*12 Par les huit moteurs ( HYPERLINK \l "n02117" 117), il aide le souverain à conduire les officiers en général.
Ces huit moteurs sont :
Premièrement, le rang de loffice ( HYPERLINK \l "n02118" 118). Par là, on règle le degré de distinction des officiers.
p.25 Deuxièmement, la quotité de lallocation. Par là, on règle leur revenu.
Troisièmement, les gratifications. Par là, on règle les faveurs qui leur sont accordées.
*14 Quatrièmement, la confirmation. Par là, on règle leurs actions ( HYPERLINK \l "n02119" 119).
*15 Cinquièmement, la permission de vivre. Par là, on règle les cas de grâce ( HYPERLINK \l "n02120" 120).
Sixièmement, la réduction (de rang ou dallocation). Par là, on règle leur degré de pauvreté.
Septièmement, la destitution. Par là, on règle leurs délits ou fautes graves.
*16 Huitièmement, la réprimande. Par là, on règle leurs abus de pouvoir ou simples fautes.
Par les huit principes conducteurs, il aide le souverain à guider les peuples.
*17 Premier principe, aimer ses proches.
*18 Second principe, respecter les hommes âgés.
Troisième principe, élever en grade les hommes de mérite.
Quatrième principe, déléguer les hommes capables ( HYPERLINK \l "n02121" 121).
p.26 Cinquième principe, protéger ceux qui servent bien lÉtat.
Sixième principe, honorer les diverses illustrations ( HYPERLINK \l "n02122" 122).
*19 Septième principe, connaître les officiers secondaires (qui se sont bien conduits).
Huitième principe, pratiquer les rites des étrangers ( HYPERLINK \l "n02123" 123).
Par les neuf professions ou classes de travail, il règle les divers travaux des peuples.
*20 Première classe : les cultivateurs des trois genres. Ils produisent les neuf espèces de grains ( HYPERLINK \l "n02124" 124).
*21 Deuxième classe : les jardiniers. Ils élèvent les plantes (potagères) et les arbres (à fruit).
*22 Troisième classe : les bûcherons (luheng). Ils préparent les matières utiles des montagnes et des lacs ( HYPERLINK \l "n02125" 125).
Quatrième classe : les pâtres des marais cultivés. Ils nourrissent, ils élèvent les oiseaux et les quadrupèdes.
p.27 Cinquième classe : les artisans des cent espèces (de toute nature), ils transforment par leur travail les huit sortes de matières brutes ( HYPERLINK \l "n02126" 126).
Sixième classe : les marchands à boutiques et les commerçants ambulants. Ils amassent et font circuler les valeurs précieuses.
*24 Septième classe : les femmes légitimes (femmes du premier rang). Elles transforment par leur travail la soie et le chanvre.
Huitième classe : les serviteurs et les servantes (femmes du second rang) ( HYPERLINK \l "n02127" 127). Ils réunissent toutes les substances comestibles.
*25 Neuvième classe : les individus intermédiaires. Ils nont pas de profession fixe ; ils changent tour à tour douvrage ( HYPERLINK \l "n02128" 128).
*27 Par les neuf sortes de taxes, il rassemble les richesses et valeurs.
Il distingue :
*28 Premièrement, la taxe du milieu du royaume ou de la capitale ( HYPERLINK \l "n02129" 129).
*29 p.28 Deuxièmement, la taxe des quatre banlieues de la capitale ( HYPERLINK \l "n02130" 130).
Troisièmement, la taxe du territoire hors banlieue ( HYPERLINK \l "n02131" 131).
Quatrièmement, la taxe des domaines affectés, appelés Kiasao ( HYPERLINK \l "n02132" 132).
*30 Cinquièmement, la taxe des dépendances du royaume impérial, appelées Hien ( HYPERLINK \l "n02133" 133).
Sixièmement, la taxe des apanages du royaume impérial, appelés Tou ( HYPERLINK \l "n02134" 134).
*31 p.29 Septièmement, la taxe des barrières et des marchés.
Huitièmement, la taxe des montagnes et des lacs ( HYPERLINK \l "n02135" 135).
Neuvièmement, la taxe des excédants en soieries et objets précieux ( HYPERLINK \l "n02136" 136).
*32 Par les neuf proportions ou mesures, il égalise et modère la dépense des valeurs ( HYPERLINK \l "n02137" 137).
p.30 Il distingue :
*35 Premièrement, les proportions des sacrifices et cerémonies sacrées ( HYPERLINK \l "n02138" 138).
Secondement, les proportions des visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n02139" 139).
Troisièmement, les proportions des funérailles et des disettes ( HYPERLINK \l "n02140" 140).
Quatrièmement, les proportions des aliments et des vétements ( HYPERLINK \l "n02141" 141).
*36 Cinquièmement, les proportions des travaux des artisans ( HYPERLINK \l "n02142" 142).
p.31 Sixièmement, les proportions des étoffes de soie et des objets précieux adonnés en présent aux visiteurs de la cour.
Septièmement, les proportions des fourrages et des pailles ( HYPERLINK \l "n02143" 143).
Huitièmement, les proportions des distributions en détail ( HYPERLINK \l "n02144" 144).
*37 Neuvièmement, les proportions des dépenses dagrément ( HYPERLINK \l "n02145" 145).
*38 Par les neuf espèces de tributs ( HYPERLINK \l "n02146" 146), il détermine les dépenses des royaumes.
Il distingue :
Premièrement, le tribut des objets destinés aux sacrifices ( HYPERLINK \l "n02147" 147).
*39 p.32 Deuxièmement, le tribut des ouvrages de femmes ( HYPERLINK \l "n02148" 148).
Troisièmement, le tribut des ustensiles ( HYPERLINK \l "n02149" 149).
Quatrièmement, le tribut des étoffes et objets précieux ( HYPERLINK \l "n02150" 150).
*40 Cinquièmement, le tribut des bois de construction ( HYPERLINK \l "n02151" 151).
Sixièmement, le tribut des matières de valeur ( HYPERLINK \l "n02152" 152).
Septièmement, le tribut des objets dhabillements ( HYPERLINK \l "n02153" 153).
Huitièmement, le tribut des ornements détendards ( HYPERLINK \l "n02154" 154).
Neuvièmement, le tribut des objets divers ( HYPERLINK \l "n02155" 155).
*41 Par les neuf couples ou liens dassociation ( HYPERLINK \l "n02156" 156), il attache la population des royaumes.
Ces liens dassociation sont :
Premièrement : les pasteurs ( HYPERLINK \l "n02157" 157). Ils agissent sur le peuple par le sol.
*42 p.33 Deuxièmement : les anciens ou supérieurs ( HYPERLINK \l "n02158" 158). Ils agissent sur le peuple par leur dignité ( HYPERLINK \l "n02159" 159).
Troisièmement : les instructeurs ( HYPERLINK \l "n02160" 160). Ils agissent sur le peuple par la sagesse.
Quatrièmement : les lettrés ( HYPERLINK \l "n02161" 161). Ils agissent sur le peuple par la bonne voie.
*43 Cinquièmement : lancêtre. Il agit sur le peuple par le lien de la parenté ( HYPERLINK \l "n02162" 162).
*44 Sixièmement : le maître. Il agit sur le peuple par le bienêtre (quil lui procure) ( HYPERLINK \l "n02163" 163).
p.34 Septièmement : lofficier secondaire ( HYPERLINK \l "n02164" 164). Il agit sur le peuple par ladministration.
*45 Huitièmement : les amis. Ils agissent sur le peuple par la communauté des travaux ( HYPERLINK \l "n02165" 165).
Neuvièmement : le marais cultivé ( HYPERLINK \l "n02166" 166). Il agit sur le peuple par labondance.
*46 Au jour heureux ou premier jour de la première lune (de lannée des Tcheou) ( HYPERLINK \l "n02167" 167), il commence à réunir ensemble les principes de ladministration générale ( HYPERLINK \l "n02168" 168) et à les répandre dans les royaumes, les apanages et les cantons affectés. Il suspend les tableaux des règlements administratifs dans le lieu consacré pour leur exposition ( HYPERLINK \l "n02169" 169). Il enjoint au peuple dexaminer les tableaux des règlements. Dix jours après, il les rassemble (et les retire).
*49 Et il applique les six constitutions ( HYPERLINK \l "n02170" 170) aux divers royaumes. Il installe leurs pasteurs (les feudataires). Il constitue leurs p.35 inspecteurs. Il crée leurs trois grands ministres. Il met en fonctions leurs cinq préfets ( HYPERLINK \l "n02171" 171). Il place leurs officiers ordinaires. Il établit leurs officiers subalternes ( HYPERLINK \l "n02172" 172).
*51 p.36 Et il applique les huit statuts ( HYPERLINK \l "n02173" 173) aux apanages et cantons affectés à lentretien des charges. En conséquence, il installe leurs anciens ou supérieurs ( HYPERLINK \l "n02174" 174). Il constitue leurs deux ministres ou administrateurs ( HYPERLINK \l "n02175" 175). Il crée leurs cinq préfets. Il place leurs officiers ordinaires. Il établit leurs officiers subalternes.
Et il applique les huit règlements ( HYPERLINK \l "n02176" 176) aux diverses branches des offices. Il installe leurs chefs en titre. Il constitue leurs suppléants ou lieutenants. Il crée leurs exécutants ( HYPERLINK \l "n02177" 177). p.37 Il place leurs officiers ordinaires. Il établit leurs officiers subalternes.
*53 Comme chargé du gouvernement, il pourvoit à ladministration des royaumes par les six constitutions ; il pourvoit à ladministration des apanages et cantons affectés par les huit statuts ; il pourvoit à ladministration des offices en général par les huit règlements ; il pourvoit à ladministration des peuples par les huit règles dopération ; il pourvoit, par les rites consacrés, au traitement officiel des visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n02178" 178).
*54 Quand on sacrifie aux cinq souverains du ciel ( HYPERLINK \l "n02179" 179), alors le grand administrateur soccupe de transmettre les avis et prescriptions nécessaires aux grands officiers, et de faire les préparatifs et dispositions. Dix jours avant lépoque p.38 déterminée, il se met à la tête des officiers qui fonctionnent dans la cérémonie et fait lauguration sur le jour du sacrifice. Immédiatement, il commande les purifications ( HYPERLINK \l "n02180" 180).
*56 Et à lépoque où commence la cérémonie ( HYPERLINK \l "n02181" 181), il préside au lavage, au nettoyage des vases sacrés et des ustensiles du sacrifice.
*57 Et quand on introduit loffrande du sacrifice, il sert dassistant au souverain pour immoler la victime ( HYPERLINK \l "n02182" 182).
Et le jour du sacrifice, il dirige en second les opérations qui se rapportent au jade, aux étoffes précieuses, au vase pour le vin aromatisé ( HYPERLINK \l "n02183" 183). Lorsque lon sacrifie aux grands esprits supérieurs, il agit encore de même ( HYPERLINK \l "n02184" 184).
*58 p.39 Lorsque lon sacrifie en lhonneur des précédents souverains ( HYPERLINK \l "n02185" 185), il agit encore semblablement. Il sert dassistant au souverain pour les bancs de jade, le vase de jade ( HYPERLINK \l "n02186" 186).
Lorsque les princes feudataires viennent faire les visites des quatre saisons ; lorsquils se réunissent à la cour en grande assemblée, il sert dassistant au souverain pour des divers détails de la réception, tels que lhommage du jade et les étoffes précieuses, les offrandes présentées dans du jade, le banc de jade, le vase de jade ( HYPERLINK \l "n02187" 187).
*60 p.40 Lorsquil y a un grand service funèbre, il sert dassistant pour le jade offert en présent au prince défunt, ainsi que pour le jade placé dans sa bouche ( HYPERLINK \l "n02188" 188).
Quand on accomplit une grande solennité ( HYPERLINK \l "n02189" 189), il transmet les instructions nécessaires à tous les officiers supérieurs ; il aide le souverain à donner ses ordres.
*61 Quand le souverain tient en personne laudience de ladministration générale, alors il laide à statuer sur les affaires administratives ( HYPERLINK \l "n02190" 190).
Quand le souverain tient ses audiences de décision dans les quatre parties de lempire, alors il agit de même ( HYPERLINK \l "n02191" 191).
p.41 En général, le grand administrateur statue sur les petites affaires administratives de lÉtat. Il soccupe des petites affaires administratives présentées par les visiteurs des quatre parties de lEmpire ( HYPERLINK \l "n02192" 192).
*62 A la fin de lannée, il ordonne aux cent officiers supérieurs de régulariser chacun leur gestion : Il reçoit leurs rendements de compte. Il examine les rapports quils présentent. Il propose au souverain les destitutions et les confirmations ( HYPERLINK \l "n02193" 193).
p.42 Tous les trois ans, il opère le grand contrôle de la gestion de tous les officiers. Il les punit ou les récompense ( HYPERLINK \l "n02194" 194).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE III
III. SOUSAMINISTRATEUR GÉNÉRAL (SIAOTSAÏ).
*1 Ce fonctionnaire est chargé détablir les punitions des palais du royaume, à leffet de diriger le commandement supérieur du palais du souverain, le contrôle et les défenses qui concernent tous les palais ( HYPERLINK \l "n03101" 101).
*2 p.43 Il dirige en second la mise en vigueur des six constitutions, des huit règlements, des huit statuts, pour contrôler la gestion de tous les fonctionnaires dans les royaumes et principautés, apanages et cantons affectés. Il dirige en second laccomplissement des neuf espèces de tributs, des neuf sortes de taxes, des neuf mesures ou proportions, pour égaliser les recettes et régler les dépenses de lÉtat.
*3 Par les six séries dordre des fonctionnaires supérieurs, il régularise tous les officiers.
*4 Premièrement, il détermine par série dordre leurs places aux grandes audiences de la cour ( HYPERLINK \l "n03102" 102).
*5 Deuxièmement, il présente par série dordre leurs gestions ( HYPERLINK \l "n03103" 103).
Troisièmement, il règle par série dordre leurs services ( HYPERLINK \l "n03104" 104).
*6 Quatrièmement, il détermine par série dordre leur entretien ( HYPERLINK \l "n03105" 105).
Cinquièmement, il reçoit par série dordre les rendements généraux de compte ( HYPERLINK \l "n03106" 106).
Sixièmement, il statue par série dordre sur leurs discussions ( HYPERLINK \l "n03107" 107).
*7 Par les six départements des fonctionnaires supérieurs, il perfectionne le gouvernement de lÉtat.
Il distingue ( HYPERLINK \l "n03108" 108) :
Premièrement, le ministère du ciel. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent du gouvernement ou de ladministration officielle. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux ( HYPERLINK \l "n03109" 109). Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement ( HYPERLINK \l "n03110" 110).
*8 p.45 Deuxièmement, le ministère de la terre. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent de lenseignement officiel. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement.
Troisièmement, le ministère du printemps. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent des rites officiels. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement.
Quatrièmement, le ministère de lété. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent du commandement officiel ou pouvoir exécutif. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement.
Cinquièmement, le ministère de lautomne. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent des punitions officielles. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement.
p.46 Sixièmement, le ministère de lhiver. Les officiers qui en dépendent sont au nombre de soixante. Ils soccupent des travaux officiels. Pour les services dordre supérieur, ils obéissent à leurs chefs spéciaux. Pour les services dordre inférieur, ils agissent par euxmêmes individuellement ( HYPERLINK \l "n03111" 111).
Par les six directions administratives des fonctionnaires supérieurs, il divise le gouvernement de lÉtat ( HYPERLINK \l "n03112" 112).
La première est la direction du gouvernement ou de ladministration générale. Elle est créée pour maintenir la tranquillité dans les royaumes, pour égaliser les populations, pour régulariser les recettes et dépenses administratives.
La deuxième est la direction de lenseignement moral p.47 et politique. Elle est créée pour consolider les royaumes, pour fixer les populations, pour accomplir les devoirs envers les visiteurs des deux rangs ( HYPERLINK \l "n03113" 113).
*11 La troisième est la direction des rites. Elle est créée pour assurer lunion des royaumes, pour maintenir la concorde entre les populations, pour effectuer les cérémonies en lhonneur des esprits et génies.
La quatrième est la direction du pouvoir exécutif. Elle est créée pour réduire à lobéissance les royaumes ( HYPERLINK \l "n03114" 114), pour former les populations aux services actifs, pour réunir les cent objets nécessaires aux expéditions.
La cinquième est la direction des punitions. Elle est créée pour corriger les royaumes, pour tenir les populations dans le devoir, pour expulser les voleurs et brigands.
*12 La sixième est la direction des travaux. Elle est créée pour pourvoir aux besoins des royaumes, pour nourrir p.48 les populations, pour produire les cent objets nécessaires aux populations ( HYPERLINK \l "n03115" 115).
*13 Par les six connexions ou services communs des fonctionnaires supérieurs ( HYPERLINK \l "n03116" 116), il réunit les diverses branches du gouvernement de lÉtat.
*14 Le premier est le service commun des sacrifices ( HYPERLINK \l "n03117" 117).
Le deuxième est le service commun de la réception des visiteurs du premier et deuxième rang ( HYPERLINK \l "n03118" 118).
p.49 Le troisième est le service commun des funérailles et des époques de famine ( HYPERLINK \l "n03119" 119).
La quatrième est le service commun des levées de troupes et des expéditions.
*16 La cinquième est le service commun des corvées et des grandes chasses ( HYPERLINK \l "n03120" 120).
La sixième est le service commun pour la perception des taxes, pour lexemption des taxes ( HYPERLINK \l "n03121" 121).
*17 p.50 En général, les services dordre inférieur ont tous des connexions entre eux ( HYPERLINK \l "n03122" 122).
Par les huit règles dopération des fonctionnaires ( HYPERLINK \l "n03123" 123), il régularise le gouvernement de lÉtat.
*18 Premièrement, on statue sur lapplication de la taxe et des corvées, daprès les groupes de cinq habitations ( HYPERLINK \l "n03124" 124).
Deuxièmement, on statue sur les levées de troupes et p.51 sur les escortes des grandes chasses, daprès les registres de linspection et des comptes ( HYPERLINK \l "n03125" 125).
*19 Troisièmement, on statue sur les affaires de cantons et villages, daprès les registres de la population et les plans des localités ( HYPERLINK \l "n03126" 126).
Quatrièmement, on statue sur les affaires de prêts, daprès le contrat partagé en deux ( HYPERLINK \l "n03127" 127).
* *20 Cinquièmement, on statue sur les discussions relatives p.52 aux appointements et aux rangs, daprès les rites et ordonnances ( HYPERLINK \l "n03128" 128).
Sixièmement, on statue sur les réclamations relatives à ce qui est livré et reçu, daprès la convention écrite ( HYPERLINK \l "n03129" 129).
*21 Septièmement, on statue sur les réclamations relatives p.53 aux ventes et achats, daprès les titres de garantie ou reconnaissances ( HYPERLINK \l "n03130" 130).
*22 Huitièmement, on statue sur les réclamations relatives aux entrées et sorties des produits ( HYPERLINK \l "n03131" 131), daprès les comptes mensuels et annuels ( HYPERLINK \l "n03132" 132).
*23 p.54 En examinant les six contrôles des fonctionnaires, il décompose ou il analyse en détail ladministration des divers officiers ( HYPERLINK \l "n03133" 133).
Ces six contrôles embrassent :
Premièrement, lintégrité et la docilité ( HYPERLINK \l "n03134" 134).
*24 Deuxièmement, lintégrité et la capacité.
Troisièmement, lintégrité et la vigilance sur soi-même.
Quatrièmement, lintégrité et la rectitude de conduite.
Cinquièmement, lintégrité et lobservation des lois ( HYPERLINK \l "n03135" 135).
Sixièmement, lintégrité et le discernement ( HYPERLINK \l "n03136" 136).
*25 Par les règlements spéciaux, il soccupe de prescrire et préparer ( HYPERLINK \l "n03137" 137) tout ce qui se rapporte aux sacrifices, aux grandes réunions à la cour, dans les quatre saisons de lannée, et aux réceptions des visiteurs. Quand il y a une réunion darmée, une corvée de grande chasse, un service funèbre p.55 (pour lempereur), une famine, il agit encore de même. Pour ces sept sortes de grandes opérations officielles, il ordonne que les fonctionnaires supérieurs produisent ou communiquent les ressources affectées à leur charge. Il règle lextension de leurs faveurs (les exemptions de services quils accordent). Il entend et juge les discussions litigieuses relatives à leur gestion.
*28 En général, dans les sacrifices, il aide pour présenter le jade, les objets précieux, le vase ; il aide pour offrir les libations ( HYPERLINK \l "n03138" 138).
En général, dans les réceptions des visiteurs étrangers, il aide à laccomplissement des libations, il aide lorsque le souverain reçoit le vase, lorsque le souverain reçoit les objets précieux ( HYPERLINK \l "n03139" 139).
*30 p.56 Aux grandes funérailles, il reçoit la mission de placer les objets précieux dans la bouche du mort et de présenter le linceul. Aux époques de famine, il reçoit la mission de donner les étoffes de soie et de jade aux visiteurs secourus par la cour ( HYPERLINK \l "n03140" 140).
*31 A la fin de chaque lune, conformément à lordre des rangs assignés aux fonctionnaires supérieurs, il reçoit les rapports sommaires de tous les officiers. Il aide également le grand administrateur à recevoir les rendements de compte annuels ( HYPERLINK \l "n03141" 141).
A la fin de lannée, il ordonne aux officiers de présenter le compte général de leurs opérations.
*32 Au commencement de lannée régulière ( HYPERLINK \l "n03142" 142), il se met à la tête de tous les officiers du ministère de p.57 ladministration générale, et considère avec eux les tableaux des règlements administratifs. Il fait sa tournée avec la clochette à battant de bois, et dit :
Le gouvernement a des punitions ordinaires pour ceux qui ne se conforment pas aux lois.
Il revient, et prenant les tableaux des punitions du palais, il expose ces règlements prohibitifs dans le palais impérial ( HYPERLINK \l "n03143" 143). Il les annonce aux cent officiers supérieurs ( HYPERLINK \l "n03144" 144) et dit :
Que chacun de vous observe ses devoirs, examine son règlement, accomplisse ses fonctions. Obéissez ainsi au mandat que vous donne le souverain. Sil en est qui ne soient point respectueux envers ses ordres, le gouvernement a pour eux de grandes punitions ( HYPERLINK \l "n03145" 145).
III. AIDEADMINISTRATEUR GÉNÉRAL (TSAÏFOU).
*34 p.58 Ce fonctionnaire soccupe du règlement de laudience de ladministration générale ( HYPERLINK \l "n03146" 146), pour régulariser les places du souverain, des trois grands conseillers, des six ministres, des préfets et des divers officiers, en général, il soccupe des défenses et des prescriptions qui concernent cette solennité.
*35 Il classe les fonctions des divers officiers pour attendre les ordres donnés par les visiteurs étrangers, les réponses rapportées par les officiers délégués, les réclamations présentées par les hommes du peuple ( HYPERLINK \l "n03147" 147).
*36 Il soccupe de diviser les ordres et commandements p.59 attribués aux cent fonctionnaires.
Il distingue les huit degrés de la subordination administrative ( HYPERLINK \l "n03148" 148).
*37 Le premier degré comprend les chefs en titre ( HYPERLINK \l "n03149" 149). Ils soccupent des règlements officiels pour diriger lensemble des services.
Le deuxième degré comprend les directeurs ( HYPERLINK \l "n03150" 150). Ils soccupent des règles dopération officielles pour diriger les généralités.
Le troisième degré comprend les préposés supérieurs ( HYPERLINK \l "n03151" 151), ils soccupent des règlements officiels pour diriger les détails.
*38 Le quatrième degré comprend les officiers ordinaires ( HYPERLINK \l "n03152" 152). p.60 Ils soccupent des règles ordinaires de ladministration officielle pour diriger les nombres dhommes, dobjets ( HYPERLINK \l "n03153" 153).
Le cinquième degré comprend les gardesmagasins. Ils soccupent des pièces justificatives de ladministration officielle pour diriger la conservation des écritures et objets ( HYPERLINK \l "n03154" 154).
*39 Le sixième degré comprend les écrivains. Ils soccupent des écritures officielles, pour aider les opérations de ladministration ( HYPERLINK \l "n03155" 155).
Le septième degré comprend les aides. Ils soccupent de lorganisation officielle, pour diriger lordre intérieur des divers services ( HYPERLINK \l "n03156" 156).
Le huitième degré comprend les suivants. Ils soccupent des ordres officiels, pour appeler les officiers et transmettre les ordres ( HYPERLINK \l "n03157" 157).
Il soccupe des règlements de ladministration générale, p.61 pour examiner la gestion des cent officiers supérieurs ( HYPERLINK \l "n03158" 158) et des préposés aux districts territoriaux et aux domaines affectés à lentretien des charges ( HYPERLINK \l "n03159" 159). Il calcule lentrée et la sortie des produits quils dépensent. En général, ceux qui perdent ces produits ou qui en font un usage irrégulier, ceux qui dissimulent les produits mal dépensés ou qui font de fausses écritures ( HYPERLINK \l "n03160" 160), il les punit daprès les peines officielles, après avoir averti le grand administrateur (TchoungTsaï). Ceux qui ont usé avec ménagement des produits, qui ont de lexcédant sur ces produits, qui les ont conservés en bon état ( HYPERLINK \l "n03161" 161), il les récompense.
*41 Daprès les règlements des proportions ( HYPERLINK \l "n03162" 162), il soccupe des préparatifs et prescriptions qui concernent les sacrifices, ainsi que des offrandes et des aliments présentés dans ces cérémonies ( HYPERLINK \l "n03163" 163). Il accompagne le grand administrateur et assiste au lavage et nettoyage des vases.
*42 En général, dans toutes les cérémonies rituelles, il aide p.62 les sousadministrateurs et examine avec eux les dispositions qui concernent les officiers supérieurs ( HYPERLINK \l "n03164" 164).
En général, lorsque les princes feudataires font les visites des quatre saisons ; lorsquils se réunissent à la cour en grande assemblée ; lorsquil arrive des visiteurs de premier ou de second rang, conformément au règlement du rite des victimes, il soccupe des fournitures qui leur sont attribuées, telles que le rite des victimes, les provisions de vivres sur leur route, les offrandes de mets délicats, les repas où ils boivent et mangent, les cadeaux précieux. Il soccupe des dispositions et des quantités numériques ( HYPERLINK \l "n03165" 165).
*44 En général, quand il y a un service de consolations officielles, il soccupe de le régler. Il soccupe aussi des objets précieux, vases ou ustensiles destinés aux funérailles ; en général, de tout ce qui est fourni ( HYPERLINK \l "n03166" 166).
Dans les grandes et petites funérailles ( HYPERLINK \l "n03167" 167), il soccupe des p.63 instructions qui concernent les petits officiers ( HYPERLINK \l "n03168" 168). Il se met à la tête des chefs de service et les dirige. Aux funérailles des trois grands conseillers, des six ministres, il se joint au directeur des funérailles ( HYPERLINK \l "n03169" 169), se met à la tête des officiers qui sont de service et les dirige. Aux funérailles des préfets, il ordonne à ses officiers secondaires ou gradués inférieurs de se mettre à la tête de ceux qui sont de service et de les diriger.
A la fin de lannée ( HYPERLINK \l "n03170" 170), il ordonne aux divers fonctionnaires de préparer les rendements de compte annuels. A la fin de chaque lune, il leur ordonne de préparer les rendements de compte mensuels. A la fin de chaque décade, il leur ordonne de préparer les états journaliers, et à laide de ces pièces, il examine leur gestion : Ceux qui, dans leur gestion, ne se conforment pas aux époques déterminées ( HYPERLINK \l "n03171" 171), il les signale au grand administrateur et les punit.
*46 Au commencement de lannée, il appelle lattention des officiers sur les règlements administratifs, il ordonne de régulariser les services spéciaux de lintérieur du palais. Il inscrit ceux qui sont capables et ceux qui se p.64 conduisent bien. Il les signale à ses supérieurs (le grand administrateur et le sousadministrateur général) ( HYPERLINK \l "n03172" 172).
HYPERLINK \l "table" @LIVRE IV
IV. COMMANDANT DU PALAIS (KOUNG-TCHING).
*1 Il est chargé du commandement préventif, du contrôle et des défenses, dans le palais du souverain ( HYPERLINK \l "n04101" 101).
*2 A divers instants ( HYPERLINK \l "n04102" 102), il inspecte les résidences dofficiers p.65 à lintérieur du palais. Il constate les nombres dhommes dans les postes et logements. Il en fait des listes quil conserve pour son contrôle ( HYPERLINK \l "n04103" 103).
*3 La nuit, il prend en main le bois creux sur lequel frappent les sentinelles pour marquer lheure, et fait leur inspection. Sil y a dans le royaume un sujet dalarme (tel quune guerre), alors il règle les postes, il les inspecte aussi de la même manière ( HYPERLINK \l "n04104" 104).
Il sépare ceux qui doivent être en dehors, ceux qui doivent être en dedans, et règle les défenses relatives aux différentes heures ( HYPERLINK \l "n04105" 105). Il contrôle leur activité et leur bonne volonté. Il examine leur vertu et leur conduite. Il demande combien sont sortis, combien sont entrés. Il proportionne leurs rations alimentaires. Il éloigne ceux qui sont dissipés, paresseux ou irréguliers.
*5 Il réunit leurs escouades de cinq hommes, leurs p.66 escouades de dix hommes, et leur enseigne les bons principes, les sciences utiles ( HYPERLINK \l "n04106" 106).
A la fin de chaque lune, il fait la somme de leurs rations alimentaires. A la fin de lannée, il fait le compte général de leur conduite ( HYPERLINK \l "n04107" 107).
*6 En général, quand il y a un grand service durgence requis pour lÉtat ( HYPERLINK \l "n04108" 108), il ordonne, dans les résidences dofficiers, les corps de garde et logements militaires du palais p.67 impérial, que chacun ne séloigne pas de son poste et se conforme au commandement supérieur.
Au printemps et en automne, il prend la clochette à battant de bois, et prépare (annonce) les défenses relatives au feu ( HYPERLINK \l "n04109" 109).
*7 En général, lorsquil y a des solennités officielles, on arrête ceux qui se présentent au palais et dans la salle des ancêtres. Alors il prend une torche (pour les éclairer et les reconnaître ( HYPERLINK \l "n04110" 110)).
*8 p.68 Lorsquil y a un grand service funèbre, alors il distribue les loges de première et seconde classe. Il détermine les lieux où doivent loger les parents, proches ou éloignés, de lempereur, les personnes de rang supérieur ou inférieur ( HYPERLINK \l "n04111" 111).
IV. PRÉFET DU PALAIS (KOUNG-PÉ).
Il est préposé aux guerriers délite et cadets du palais impérial, en général à tous ceux qui sont inscrits sur les rôles ( HYPERLINK \l "n04112" 112).
*9 Il est chargé de leur commandement et direction. Il classe leurs rations et leurs grades. Il dispose lordre de leurs mouvements et de leurs opérations ( HYPERLINK \l "n04113" 113).
*10 p.69 Il distribue les services des huit postes, des huit logements ( HYPERLINK \l "n04114" 114).
Sil y a un grand service durgence, requis pour lÉtat, on fait agir les troupes du palais ( HYPERLINK \l "n04115" 115). Alors il leur donne ses ordres.
*11 A la fin de chaque lune, il répartit les rations. A la fin de lannée, il répartit les rangs ( HYPERLINK \l "n04116" 116).
*12 p.70 Aux époques déterminées, il leur distribue les habillements simples, les habillements de peau ( HYPERLINK \l "n04117" 117). Il soccupe de les punir et de les récompenser.
IV. INTENDANT DES METS ou MAÎTRE dHÔTEL (CHENFOU).
*13 Il est préposé aux substances végétales, boissons, viandes assaisonnées ou ragoûts, plats délicats ou friandises, destinés à la nourriture de lempereur, de limpératrice et du prince héritier.
*14 En général, voici la nourriture offerte au souverain. Pour les substances végétales, on emploie les six sortes de grains ( HYPERLINK \l "n04118" 118). Pour les viandes assaisonnées ou ragoûts, on emploie les six espèces de victimes ou danimaux destinés aux sacrifices ( HYPERLINK \l "n04119" 119). Pour les boissons, on emploie les six liquides purs ( HYPERLINK \l "n04120" 120). Pour les mets délicats, on emploie cent vingt objets différents ( HYPERLINK \l "n04121" 121). Pour les plats de choix ( HYPERLINK \l "n04122" 122), p.71 on emploie huit objets distincts. Pour les conserves, on emploie cent vingt pots ( HYPERLINK \l "n04123" 123).
*16 Lempereur a chaque jour un repas complet ( HYPERLINK \l "n04124" 124). Il y a douze terrines. Toutes les pièces principales ont des bassins ( HYPERLINK \l "n04125" 125).
*17 p.72 Par la musique, on excite lempereur à manger ( HYPERLINK \l "n04126" 126).
*18 Lintendant des mets donne loffrande ( HYPERLINK \l "n04127" 127). Il goûte successivement les mets et lempereur mange. Quand il a fini de manger, on enlève les mets au son de la musique, et on les reporte à la place où se dispose le service ( HYPERLINK \l "n04128" 128).
*19 Lorsque lempereur fait abstinence, il y a par jour trois repas complets. Ou plutôt en corrigeant le texte : lorsque lempereur fait abstinence, il ny a pas de repas complet ( HYPERLINK \l "n04129" 129).
*20 p.73 Il ny a pas de repas complet quand il y a un grand service funèbre, une grande famine, une grande épidémie. De même, il ny a pas de repas complet, sil y a des calamités dans le ciel ( HYPERLINK \l "n04130" 130) ou sur la terre ( HYPERLINK \l "n04131" 131), si lÉtat éprouve un grand malheur ( HYPERLINK \l "n04133" 133).
*21 Quand lempereur prend ses second et troisième repas, lintendant des mets ou maître dhôtel présente les mets. Il aide à laccomplissement du sacrifice ( HYPERLINK \l "n04133" 133).
p.74 En général, quand lempereur offre un sacrifice solennel, quand les visiteurs étrangers mangent avec lui, alors il enlève les viandes et les vases du souverain ( HYPERLINK \l "n04134" 134).
*22 En général, dans les petits services de lempereur, il prépare, il apporte les viandes sèches, les viandes hachées ( HYPERLINK \l "n04135" 135).
Quand lempereur fait la collation et boit le vin, alors il remplit le devoir de lhôte qui offre au visiteur ( HYPERLINK \l "n04136" 136).
*23 Il soccupe des mets principaux et accessoires de limpératrice et du prince héritier ( HYPERLINK \l "n04137" 137).
*24 p.75 En général, il soccupe de la répartition de toutes les viandes cuites et de toutes les viandes sèches ( HYPERLINK \l "n04138" 138). Il reçoit et convertit en mets les pièces provenant des sacrifices et envoyées à lempereur pour attirer le bonheur sur lui ( HYPERLINK \l "n04139" 139). Il fait de même quant aux pièces offertes par ceux qui demandent à le voir ( HYPERLINK \l "n04140" 140).
A la fin de lannée, il fait son rendement de compte général. Seulement, il ne fait pas de compte général pour les mets de lempereur, de limpératrice et du prince héritier ( HYPERLINK \l "n04141" 141).
IV. OFFICIERS DE LA TUERIE (PAOJÎN).
*26 p.76 Ils sont chargés de fournir ( HYPERLINK \l "n04142" 142) les six animaux domestiques, les six quadrupèdes sauvages, les six oiseaux sauvages, ils distinguent leurs noms et espèces ( HYPERLINK \l "n04143" 143).
*27 En général, ils distinguent la qualité de ces animaux vivants ou morts, et leur chair fraîche ou sèche, pour fournir les mets principaux ou ragoûts de lempereur. Ils distinguent les mets délicats qui lui sont servis. Ils soccupent aussi des mets principaux et accessoires destinés à limpératrice et au prince héritier.
*28 Ils fournissent les pièces délicates des grands sacrifices p.77 ou solennités sacrées ( HYPERLINK \l "n04144" 144). Ils fournissent les diverses pièces délicates que lon sert à la cérémonie des funérailles ( HYPERLINK \l "n04145" 145) enfin le gibier offert aux visiteurs étrangers des deux ordres.
En général, quand ils commandent loffrande en gibier, ils donnent cet ordre, conformément au règlement ( HYPERLINK \l "n04146" 146).
*29 Ils font de même pour lentrée et la sortie de cette offrande ( HYPERLINK \l "n04147" 147).
En général, voici comment se compose loffrande des animaux ( HYPERLINK \l "n04148" 148).
Au printemps, on prend des agneaux et de jeunes porcs. On les accommode avec la graisse de buf ( HYPERLINK \l "n04149" 149).
*30 p.78 En été, on prend de la viande sèche ( HYPERLINK \l "n04150" 150), du poisson sec. On les accommode avec la graisse de chien.
En automne, on prend du veau, du faon de biche. On les accommode avec la graisse de poule ( HYPERLINK \l "n04151" 151).
En hiver, on prend du poisson frais, des oies sauvages. On les accommode avec la graisse de mouton ( HYPERLINK \l "n04152" 152).
*32 A la fin de lannée, ils préparent leur rendement de compte général. Les pièces accommodées pour lempereur et limpératrice, seules, ne sont pas soumises à un compte général ( HYPERLINK \l "n04153" 153).
IV. CUISINIERS DE LINTÉRIEUR (NEÏ-YOUNG).
*32 p.79 Ils sont chargés de couper, cuire, assaisonner tout ce lui doit être servi en mets principaux et accessoires à lempereur, à limpératrice, au prince héritier.
Ils séparent les différents membres et les chairs : ils distinguent les cent espèces de saveurs ( HYPERLINK \l "n04154" 154).
Ils apprêtent les terrines et les bassins pour le dîner de lempereur. Ils les remplissent avec les pièces des animaux consacrés ( HYPERLINK \l "n04155" 155).
*33 Ils choisissent les cent mets délicats, les conserves ; les pièces de choix, pour attendre la présentation du service ( HYPERLINK \l "n04156" 156).
Ils fournissent les mets principaux et accessoires destinés à limpératrice et au prince héritier.
Ils séparent ce qui ne peut être mangé dans les différentes sortes de graisses ( HYPERLINK \l "n04157" 157).
p.80 Si un buf mugit pendant la nuit, sa chair a une odeur de bois pourri.
Si un mouton a sa laine longue et feutrée, sa chair a une odeur de bouc.
Si un chien a les cuisses rouges ( HYPERLINK \l "n04158" 158) et court avec inquiétude, sa chair a une odeur de viande gâtée.
Si un oiseau perd ses couleurs et chante dune voix rauque, sa chair a une odeur fétide ( HYPERLINK \l "n04159" 159).
*35 Si un porc regarde au loin et que les cils de ses yeux se réunissent ensemble (sagglutinent) ( HYPERLINK \l "n04160" 160), sa chair a une odeur désagréable ou a de petites taches de pourriture ( HYPERLINK \l "n04161" 161).
Si un cheval a le dos noir et des raies au bas des jambes, sa chair a une odeur dinsecte puant ( HYPERLINK \l "n04162" 162).
Toutes les fois quil y a un sacrifice dans la salle des p.81 ancêtres, ils coupent et cuisent les pièces qui doivent être offertes.
*36 Ils font de même lorsquil y a une collation où lon boit, où lon mange ( HYPERLINK \l "n04163" 163).
En général, ils préparent les mets délicats, les viandes salées ou assaisonnées, les bouillons, les viandes hachées et desséchées, les viandes non desséchées, les os et les poissons qui doivent être servis à lempereur ( HYPERLINK \l "n04164" 164).
*37 En général, tous les bons mets que lempereur donne en gratification, sont préparés par les cuisiniers ( HYPERLINK \l "n04165" 165).
IV. CUISINIERS DE LEXTÉRIEUR (WAÏYOUNG).
Ils sont chargés de couper et de cuire, pour les sacrifices et solennités sacrées qui saccomplissent à lextérieur du palais ( HYPERLINK \l "n04166" 166). Ils préparent les plats de viandes desséchées, de viandes salées et assaisonnées, les bouillons, les viandes hachées et desséchées. Ils disposent les terrines et les p.82 bassins. Ils y placent les pièces des victimes, les poissons et les viandes sèches.
Ils sacquittent des mêmes fonctions, pour le service des repas du soir et du matin offerts aux visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n04167" 167).
*38 Lorsque lÉtat offre des aliments aux vieillards sexagénaires, et aux orphelins, ils sont chargés de couper, de cuire pour cette solennité ( HYPERLINK \l "n04168" 168).
*39 Ils préparent de même les repas des guerriers délite et des cadets ( HYPERLINK \l "n04169" 169).
Lorsque une armée a fait une campagne, ils sont chargés du service de préparation des viandes fraîches et p.83 sèches qui sont offertes aux officiers supérieurs et accordées aux soldats ( HYPERLINK \l "n04170" 170).
Ils disposent les terrines et bassins pour les cérémonies des petites funérailles, et les remplissent ( HYPERLINK \l "n04171" 171).
IV. CUISEURS (PENGJÎN).
*40 Ils sont chargés de préparer les marmites pour donner la proportion convenable deau et de feu.
Ils sont chargés de cuire, de rôtir sur les foyers des cuisines de lextérieur et de lintérieur. Ils distinguent les diverses espèces de mets principaux et accessoires ( HYPERLINK \l "n04172" 172).
p.84 Quand il y a un sacrifice, ils préparent les grands jus de viande et les bouillons assaisonnés ( HYPERLINK \l "n04173" 173). Quand on reçoit des visiteurs étrangers, ils opèrent de même.
IV. PRÉPOSÉ AU TERRITOIRE HORS BANLIEUE (THIENSSE) ( HYPERLINK \l "n04174" 174).
*41 Il se met à la tête de ses subordonnés et préside au labourage, au sarclage du champ de lempereur, qui est cultivé par corvées. Il fait rentrer les produits de ce champ dans la saison, pour fournir les grains destinés à être offerts ( HYPERLINK \l "n04175" 175).
*42 Lorsquil y a des sacrifices, il fournit les plantes p.85 odoriférantes et les herbes pour envelopper ( HYPERLINK \l "n04176" 176) : il fournit les fruits et les courges de la campagne qui sont offerts dans ces solennités ( HYPERLINK \l "n04177" 177).
*43 Lorsquil y a une cérémonie funèbre, il est substitué à lempereur pour prendre la responsabilité des fautes et malheurs ( HYPERLINK \l "n04178" 178).
p.86 Si des personnes de la même famille que lempereur commettent un crime, alors il les punit et les fait mourir ( HYPERLINK \l "n04179" 179).
*44 Il se met à la tête de ses suivants pour fournir le grand et le petit bois aux cuisiniers de lextérieur et de lintérieur ( HYPERLINK \l "n04180" 180).
IV. PRENEURS DANIMAUX (CHEOUJÎN)
ou CHASSEURS.
Ils sont chargés de prendre les quadrupèdes à la chasse aux filets ( HYPERLINK \l "n04181" 181). Ils distinguent leurs noms et leurs espèces ( HYPERLINK \l "n04182" 182).
*45 En hiver, ils offrent des loups ; en été, ils offrent des p.87 cerfs ; au printemps et en automne, ils offrent toute espèce danimaux sauvages.
Aux grandes chasses des différentes saisons, ils gardent les filets. Quand on termine la chasse, ils ordonnent que le gibier soit réuni au milieu de lemplacement préparé ( HYPERLINK \l "n04183" 183).
*46 Toutes les fois quil y a un sacrifice, une cérémonie funèbre, une réception de visiteur étranger, ils fournissent les animaux morts et les animaux vivants, requis pour ces cérémonies.
En général, les animaux sont livrés aux dessécheurs. Les peaux, les poils, les nerfs, les ongles, les cornes sont portés au magasin du jade ( HYPERLINK \l "n04184" 184).
p.88 Ils sont chargés de diriger et réglementer tous ceux qui chassent les animaux ( HYPERLINK \l "n04185" 185).
IV. PÊCHEURS (YUJÎN).
*47 Ils sont chargés de la pêche qui convient à chaque saison. Ils font des barrages pour prendre le poisson ( HYPERLINK \l "n04186" 186).
*48 Au printemps, ils offrent le poisson appelé oueï impérial ( HYPERLINK \l "n04187" 187).
p.89 Ils distinguent parmi les poissons ceux qui sont frais, ceux qui sont secs, pour la préparation des mets principaux et accessoires, destinés à lempereur. Lorsquil y a un sacrifice, une réception de visiteur étranger, une cérémonie funèbre, ils livrent les poissons frais et secs, requis pour ces cérémonies ( HYPERLINK \l "n04188" 188).
*49 Ils sont chargés de diriger et réglementer tous ceux qui pêchent ( HYPERLINK \l "n04189" 189).
Les produits de la taxe sur la pêche sont portés au magasin du jade ( HYPERLINK \l "n04190" 190).
IV. PRENEURS DE TORTUES (PIÉ-JÎN).
p.90 Ils sont chargés de prendre les animaux à coquilles. Aux saisons convenables, ils harponnent les poissons, les tortues des espèces pie et koueï, les huîtres, en général tout ce qui se cache au fond de leau.
*50 Au printemps, ils offrent les tortues de lespèce pie et les huîtres ; en automne, ils offrent les tortues de lespèce koueï et les poissons ( HYPERLINK \l "n04191" 191).
Lorsquil y a un sacrifice, ils fournissent les huîtres, les limaçons, les ufs de fourmis, et les donnent aux hommes qui font les hachis ( HYPERLINK \l "n04192" 192).
*51 p.91 En général, ils sont chargés dextraire du fond de leau, dans toute létendue du royaume ( HYPERLINK \l "n04193" 193).
IV. OFFICIERS DES PIÈCES SÈCHES
ou DESSÉCHEURS (SI-JÎN).
Ils sont chargés de dessécher les chairs. Ils soccupent en général de la préparation des animaux tués à la chasse, en pièces sèches découpées par tranches, en pièces sèches désossées ( HYPERLINK \l "n04194" 194).
Pour tous les sacrifices, ils fournissent les viandes sèches qui se placent dans des plats en bois ( HYPERLINK \l "n04195" 195), les viandes sèches qui sont servies, les pièces sèches désossées, en général, tout ce qui est desséché.
Lorsquil a une réception de visiteur étranger, une cérémonie funèbre, ils fournissent les pièces desséchées p.92 et découpées ( HYPERLINK \l "n04196" 196). Ils font en général tout le service relatif aux viandes desséchées.
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LIVRE V
V. SUPÉRIEUR DES MÉDECINS (YSSÉ ) ( HYPERLINK \l "n05101" 101).
*1 Il est chargé de la direction générale des médecins. Il rassemble les médicaments énergiques ( HYPERLINK \l "n05102" 102) employés dans lart de guérir.
*2 Toutes les personnes de ladministration du royaume ( HYPERLINK \l "n05103" 103) qui ont des maladies ordinaires, des maladies de la tête, des blessures, viennent à lui. Alors il ordonne aux p.93 différents médecins de se partager le traitement de ces affections.
A la fin de lannée, il examine les opérations des médecins, pour régler leurs appointements. Le premier degré correspond à dix guérisons complètes ou à dix traitements complets. Une erreur sur dix cas est le deuxième degré. Ensuite deux erreurs sur dix cas ; trois erreurs sur dix cas ; quatre erreurs sur dix cas, cest le dernier degré ( HYPERLINK \l "n05104" 104).
V. MÉDECIN POUR LES ALIMENTS
ou POUR LES REPAS (CHI-Y).
*3 Il est chargé de combiner la préparation régulière des six aliments végétaux, des six genres de boissons, des six mets principaux, des cent mets délicats, des cent assaisonnements, des huit plats de choix, destinés à lempereur ( HYPERLINK \l "n05105" 105).
p.94 En général, pour la préparation régulière des aliments végétaux, il considère la saison du printemps. Pour la préparation des jus ou sauces, il considère la saison de lété. Pour la préparation des assaisonnements, il considère la saison de lautomne. Pour la préparation des boissons, il considère la saison de lhiver ( HYPERLINK \l "n05106" 106).
*4 En général, dans la combinaison des espèces, il faut au printemps beaucoup dacidité ; en été, beaucoup damertume ; en automne, beaucoup de saveur fraîche ; en hiver, beaucoup de saveur salée. On les unit avec ce qui est doux et onctueux ( HYPERLINK \l "n05107" 107).
*5 En général, voici comme il convient de réunir les plats de viandes et les végétaux. Le riz convient avec le buf ; le gros millet convient avec le mouton ; le petit millet p.95 convient avec le porc ; le Liang (autre espèce de millet) convient avec le chien ; le blé convient avec loie ; le millet aquatique convient avec le poisson ( HYPERLINK \l "n05108" 108).
*6 En général, la nourriture du sage est toujours conforme à cette règle ( HYPERLINK \l "n05109" 109).
V. MÉDECINS DES MALAISES SIMPLES (TSI-Y).
*7 Ils sont chargés de soigner les malaises et les maladies du peuple ( HYPERLINK \l "n05110" 110).
Il y a des maladies particulières dans les quatre saisons. Au printemps, il y a des migraines, des malaises de tête. En été, il y a des ulcères, des gales. En automne, il y a des fièvres, des refroidissements. En hiver, il y a des toux, des maladies où la respiration sélève (cathares, étouffements asthmatiques).
*8 Ils soignent et traitent ces maladies par les cinq saveurs, p.96 par les cinq espèces de grains, par les cinq substances médicinales ( HYPERLINK \l "n05111" 111).
*9 Ils examinent, par les cinq sortes dexhalaisons, par les cinq espèces de sons, par les cinq couleurs, si les malades sont vivants ou morts ( HYPERLINK \l "n05112" 112).
*10 Ils font un second examen par les changements des neuf orifices du corps : Ils font un troisième examen par les mouvements des neuf réceptacles ( HYPERLINK \l "n05113" 113).
*11 p.97 Ils soignent séparément les hommes du peuple qui ont des maladies. Sil y a mort ou fin de vie ( HYPERLINK \l "n05114" 114), alors chaque médecin écrit par quelle cause cela est arrivé, et remet cette note au supérieur des médecins ( HYPERLINK \l "n05115" 115).
V. MÉDECINS DES ULCÈRES (YANGY).
Ils sont chargés du traitement des ulcères gonflés, des ulcères qui coulent, des ulcères qui proviennent des métaux, des ulcères des fractures. Ils leur appliquent les médicaments. Ils les nettoient et les détruisent ( HYPERLINK \l "n05116" 116).
*12 En général, pour guérir les ulcères, ils les attaquent par les cinq substances vénéneuses ; ils les fortifient par les cinq émanations ou par les cinq sortes de grains ; ils les guérissent par les cinq substances médicinales ; ils les tempèrent par les cinq saveurs ( HYPERLINK \l "n05117" 117).
*13 p.98 En général, quand ils appliquent les médicaments, ils fortifient les os par le principe acide ; ils fortifient les nerfs par le principe piquant ; ils fortifient le pouls par le principe salé ; ils fortifient la respiration par le principe amer ; ils fortifient les chairs par le principe doux ; ils fortifient les orifices du corps par le principe onctueux ( HYPERLINK \l "n05118" 118).
*14 Tous ceux qui ont des ulcères reçoivent leurs médicaments ( HYPERLINK \l "n05119" 119).
V. MÉDECINS DES ANIMAUX (CHEOUY) ( HYPERLINK \l "n05120" 120).
*15 Ils sont chargés de guérir les maladies simples et aussi les ulcères ou maladies suppurantes des animaux.
En général, pour guérir les maladies simples des animaux, ils les arrosent et les font marcher, en les p.99 modérant, afin de seconder lénergie vitale. Ils examinent les symptômes qui se produisent et les soignent ( HYPERLINK \l "n05121" 121).
Pour guérir les ulcères des animaux, ils les arrosent et leur font une incision, afin de mettre le mal en évidence. Ensuite ils les médicamentent, les soignent, les nourrissent ( HYPERLINK \l "n05122" 122).
*16 En général, lorsque des animaux ont des maladies simples ou des maladies suppurantes, ils sont délégués pour les guérir. En cas de mort, alors on compte le nombre des animaux perdus, pour élever ou diminuer leurs appointements.
V. INTENDANT DES VINS (THSIEOUTCHING).
Il est chargé de la direction générale des vins. Il donne à ses subordonnés ( HYPERLINK \l "n05123" 123) les matières qui composent les vins avec les règles et proportions ( HYPERLINK \l "n05124" 124).
p.100 Il fait de même, à légard de tous, ceux qui font le vin officiel ( HYPERLINK \l "n05125" 125).
*17 Il distingue les cinq sortes de vins sacrés, qui sont appelés vin surnageant, vin doux, vin qui se clarifie, vin substantiel, vin reposé ( HYPERLINK \l "n05126" 126).
*19 p.101 Il distingue la qualité des trois vins, nommés vin daffaire, vin âgé, vin clair ( HYPERLINK \l "n05127" 127).
*20 Il distingue la nature des quatre sortes de boissons, appelées la liqueur claire, la liqueur de santé, lextrait dinfusion, leau de gruau ( HYPERLINK \l "n05128" 128).
Il règle leurs proportions différentes, pour préparer le service des quatre boissons et des trois vins destinés à lempereur. Il règle de même les proportions des boissons et du vin pour limpératrice et le prince héritier ( HYPERLINK \l "n05129" 129).
*21 En général, lorsquil y a un sacrifice, il prépare p.102 daprès le règlement les cinq vins sacrés et les trois vins pour remplir les huit vases tsun ( HYPERLINK \l "n05130" 130). Il y a trois suppléants aux grands sacrifices, deux suppléants aux sacrifices secondaires, un suppléant aux petits sacrifices. Pour tous, on doit puiser un nombre de fois déterminé. Sil ny a pas de suppléants pour le vin sacré et le vin qui est bu, il y a pour ces deux espèces de vins la mesure des ustensiles employés ( HYPERLINK \l "n05131" 131).
*22 Il prépare le vin de cérémonie offert par lempereur aux visiteurs étrangers. Il prépare la boisson de cérémonie offerte par limpératrice aux visiteurs étrangers. Il fait présenter le marc deau de santé, le marc deau de gruau par les gradués qui sont sous ses ordres ( HYPERLINK \l "n05132" 132).
*24 Toutes les fois que lempereur fait collation et boit du vin, il prépare la quantité calculée davance. Lintendant des vins loffre respectueusement ( HYPERLINK \l "n05133" 133).
p.103 Quand il y a des repas offerts aux guerriers délite et aux cadets, aux vieillards et aux orphelins, il prépare le vin destiné à ces repas ; il ne mesure pas les quantités au gobelet ( HYPERLINK \l "n05134" 134).
*25 Il est chargé des distributions et gratifications de vin, lesquelles se font, toutes, suivant une règle déterminée ; il livre par un bon à tous ceux qui jouissent de la fourniture régulière du vin ( HYPERLINK \l "n05135" 135).
Tout ce qui sort des mains de lintendant des vins est inscrit chaque jour sur son journal, et chaque mois sur son rapport. Le sousadministrateur général en prend connaissance.
*26 A la fin de lannée, lintendant des vins fait son rendement de compte général. Seulement il ny a pas de compte général pour le vin bu par lempereur et par limpératrice ( HYPERLINK \l "n05136" 136).
Il punit ou récompense ses subordonnés, daprès les règles de la fabrication du vin.
V. EMPLOYÉS AUX VINS (THSI-JÎN).
p.104 Ils sont chargés de faire les cinq vins des libations et les trois vins qui se boivent. Quand il y a un sacrifice, ils préparent et présentent ces différentes sortes de vins pour servir les officiers attachés aux femmes ( HYPERLINK \l "n05137" 137).
Ils préparent, pour les réceptions de visiteurs étrangers, le vin de cérémonie offert par lempereur, le vin qui se boit dans les repas ordinaires ; et ils les présentent ( HYPERLINK \l "n05138" 138).
*27 Pour tous les genres de service ( HYPERLINK \l "n05139" 139), ils préparent les vins et les portent dans le magasin au vin.
Pour tous les sacrifices, en général, ils préparent les vins et vont les porter. Ils font de même, quand on dispose le vin offert à un visiteur étranger ( HYPERLINK \l "n05140" 140).
V. EMPLOYÉS AUX EXTRAITS (TSIANGJÎN).
*28 Ils sont chargés de préparer les six boissons de p.105 lempereur, savoir : leau, lextrait dinfusion, le vin doux, le liquide froid, la liqueur de santé, leau de gruau. ils les portent dans le magasin aux vins ( HYPERLINK \l "n05141" 141).
*29 Ils préparent les proportions de ces boissons officiellement allouées aux visiteurs étrangers. Ils préparent les proportions officiellement présentées pur les trois femmes légitimes de lempereur aux visiteurs étrangers ; ils préparent le vin doux clair, les marcs deau de santé et deau le gruau, et ils les présentent ( HYPERLINK \l "n05142" 142).
*30 En général, dans toutes les occasions où lon boit ( HYPERLINK \l "n05143" 143), ils préparent les boissons.
V. EMPLOYÉS A LA GLACIÈRE (PINGJÎN).
Ils sont chargés de la glace. A la douzième lune de lannée régulière (lannée des Hia), ils ordonnent de p.106 couper la glace ( HYPERLINK \l "n05144" 144). Ils triplent la provision de leur glacière ( HYPERLINK \l "n05145" 145).
*31 Au printemps, ils commencent à préparer les seaux à glace, qui doivent recevoir les viandes préparées et les conserves pour les repas de lextérieur et de lintérieur ( HYPERLINK \l "n05146" 146).
Ils apprêtent de même les seaux à glace pour les vins et liqueurs des employés aux vins et extraits ( HYPERLINK \l "n05147" 147).
Ils préparent les seaux à glace pour les sacrifices. Ils préparent la glace pour les visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n05148" 148). Ils préparent la glace de la grande bassine, lorsquil y a un grand service funèbre ( HYPERLINK \l "n05149" 149).
*32 p.107 Quand il y a des distributions de glace en été, ils soccupent de ce service. En automne, ils nettoient la glacière ( HYPERLINK \l "n05150" 150).
V. EMPLOYÉS AUX PANIERS (PIENJÎN).
Ils sont chargés de remplir les quatre sortes de paniers.
*34 Les paniers de la cérémonie du matin ( HYPERLINK \l "n05151" 151) sont remplis avec du blé mûr, de la graine de chanvre, des graines blanches et noires (du riz et du millet), du sel façonné en figure, du poisson frais et coupé, du poisson salé, du poisson séché par tranches minces ( HYPERLINK \l "n05152" 152).
*34 p.108 Les paniers de loffrande des aliments ( HYPERLINK \l "n05153" 153) sont remplis avec des jujubes, des châtaignes, des pêches, des abricots secs, de petites châtaignes.
*35 Les paniers supplémentaires sont remplis avec des châtaignes deau, des fruits de la plante kien, des abricots, de la viande sèche, puis encore avec des châtaignes deau, des fruits de la plante kien, des abricots, de la viande sèche ( HYPERLINK \l "n05154" 154).
*36 Les paniers aux mets délicats sont remplis avec des boulettes de riz cuit, avec des gâteaux de farine de riz ( HYPERLINK \l "n05155" 155).
*37 En général, lorsquil y a un sacrifice, ils préparent les paniers qui contiennent les mets principaux et accessoires ( HYPERLINK \l "n05156" 156).
p.109 Lorsquil y a une cérémonie funèbre, une réception de visiteur étranger, ils préparent les paniers qui contiennent les mets principaux et accessoires.
*38 Ils préparent les mets délicats du service intérieur pour lempereur, limpératrice, le prince héritier ( HYPERLINK \l "n05157" 157).
En général, ils préparent tous les paniers pleins, employés pour divers usages officiels ( HYPERLINK \l "n05158" 158).
V. EMPLOYÉS AUX PÂTÉS DE HACHIS (HAÏJÎN)
Ils sont chargés de remplir les quatre sortes de terrines en bois ( HYPERLINK \l "n05159" 159).
Les terrines de la cérémonie du matin sont remplies avec de lail mariné, du jus de viande mariné, des racines de tchangpôu (galanga), des pâtés de grand cerf, de cerf et de daim, des marinades de grande moutarde et de plante mao ( HYPERLINK \l "n05160" 160).
*39 p.110 Les terrines de loffrande des aliments sont remplies avec des mauves confites, des hachis dhuître de lespèce fou, du buf coupé en tranches, des hachis dhuîtres rondes et blanches, des huîtres de lespèce la plus grande, des ufs de fourmis en pâté, des côtelettes de cochon de lait, du poisson haché ( HYPERLINK \l "n05161" 161).
Les terrines supplémentaires sont remplies avec des plantes confites de lespèce khin, du lièvre haché en pâté, des pieds de jonc pris au fond de leau, du jus de viande mariné, des pousses marinées de petit roseau, de loie hachée en pâté, des pousses tendres de bambou marinées, du poisson haché en pâté ( HYPERLINK \l "n05162" 162).
*40 Les terrines aux mets délicats sont remplies avec des pâtés liquides, formés de riz et de graisse ( HYPERLINK \l "n05163" 163) avec des pâtés solides, formés de riz et de viande ( HYPERLINK \l "n05164" 164).
*41 p.111 En général, lorsquil y a un sacrifice, ils préparent les terrines, qui sont remplies avec des mets principaux et des mets accessoires. Ils font de même lorsquil y a une réception de visiteur étranger, une cérémonie funèbre. Ils préparent les mets délicats du service intérieur pour lempereur, limpératrice, le prince héritier.
Pour le repas complet de lempereur, ils préparent soixante pots de hachis ; et les remplissent avec les cinq sortes de marinades, les sept pâtés de hachis, les sept conserves végétales, les trois pâtés de venaison ( HYPERLINK \l "n05165" 165).
*42 Quand il arrive des visiteurs étrangers, ils préparent les cinquante pots de hachis qui leur sont attribués. En général ils préparent les pâtés de hachis employés pour divers usages officiels.
V. EMPLOYÉS AU VINAIGRE (HI-JÎN).
Ils sont chargés de préparer les cinq marinades, les sept conserves végétales, en général tout ce qui est au vinaigre. Ils préparent ainsi les marinades et conserves p.112 végétales, toutes les substances confites au vinaigre que lon offre dans les sacrifices ( HYPERLINK \l "n05166" 166). Ils font de même, quand il arrive des visiteurs étrangers.
*43 Pour le grand repas de lempereur, ils préparent soixante pots remplis de marinades, de conserves, de substances vinaigrées ( HYPERLINK \l "n05167" 167). Ils confectionnent les préparations hachées, vinaigrées, marinées, destinées à limpératrice et au prince héritier. Quand il arrive des visiteurs étrangers, ils préparent les cinquante pots au vinaigre qui leur sont attribués. En général, ils préparent toutes les substances au vinaigre employées pour divers usages officiels.
V. EMPLOYÉS AU SEL (YENJÎN).
*44 Ils sont chargés de la direction supérieure du sel, pour préparer le sel destiné aux divers usages officiels ( HYPERLINK \l "n05168" 168).
p.113 Lorsquil y a un sacrifice, ils préparent le sel âcre, le sel en poudre ( HYPERLINK \l "n05169" 169).
Lorsquil arrive des visiteurs étrangers, ils préparent le sel en figure, le sel en poudre ( HYPERLINK \l "n05170" 170).
*45 Ils préparent le sel doux ( HYPERLINK \l "n05171" 171) pour les mets principaux et accessoires de lempereur ; ils font de même pour les mets de limpératrice et du prince héritier.
En général, ils préparent et purifient le sel pour toutes les opérations où lon combine les cinq saveurs, et attendent les ordres supérieurs.
V. EMPLOYÉS AUX TOILES POUR COUVRIR (MIJÎN).
46 Ils sont chargés de préparer les voiles et serviettes pour couvrir.
Lorsquil y a un sacrifice ils couvrent les huit vases sacrés (tsun) avec des toiles à tissu grossier ; ils couvrent les six vases secondaires (i) avec des toiles peintes ( HYPERLINK \l "n05172" 172).
p.114 Toutes les serviettes employées pour lempereur sont brodées en blanc et noir ( HYPERLINK \l "n05173" 173).
V. HOMMES DU PALAIS (KOUNG-JÎN).
*47 Ils sont chargés de nettoyer les six chambres particulières de lempereur ( HYPERLINK \l "n05174" 174).
*48 Ils font leurs puisards, leurs fosses de latrines ; ils veillent à la propreté des chambres ; ils enlèvent leur mauvaise odeur ( HYPERLINK \l "n05175" 175).
Ils apportent leau avec laquelle lempereur se lave la tête, leau avec laquelle il se lave le corps ( HYPERLINK \l "n05176" 176). En général, ils font tout le service de lintérieur des chambres. Ils balayent, ils enlèvent (les ordures). Ils prennent les torches.
p.115 Ils apportent le charbon du brasier. Ils font tout le service de peine.
*49 Ils font de même, pour le service des stations de lempereur, quand il visite les quatre parties de lempire.
V. PRÉPOSÉS AUX STATIONS DE REPOS (TCHANGCHÉ).
Ils sont chargés de préparer la station ou résidence temporaire de lempereur, quand il réunit les princes feudataires en grande assemblée ; ils placent les barrières et doubles barrières ( HYPERLINK \l "n05177" 177).
*50 Ils disposent la salle des chars et la porte des timons ( HYPERLINK \l "n05178" 178).
Ils font lautel en terre, lenceinte des murs en terre et la porte des lances ( HYPERLINK \l "n05179" 179).
*51 p.116 Ils font la salle de la tente. Ils disposent la porte de létendard ( HYPERLINK \l "n05180" 180).
Lorsquon ne fait pas de salle régulière, ils disposent la porte des hommes ( HYPERLINK \l "n05181" 181).
Ils sont chargés, en général, de la préparation des stations impériales.
V. EMPLOYÉS AU CIEL DE TENTE (MOJÎN).
*52 Ils sont chargés de préparer les rideaux et le ciel de la tente, les draperies et le dais de lalcôve intérieure, les cordons de soie qui les attachent ( HYPERLINK \l "n05182" 182).
*53 En général, lorsque les princes se réunissent à la cour, p.117 en assemblée ordinaire ou extraordinaire, quand il y a une convocation darmée, une grande chasse, un sacrifice offert au dehors, ils apprêtent les rideaux et le ciel de la tente, lalcôve en draperie et le dais qui couvre la tête, les cordons de soie ( HYPERLINK \l "n05183" 183).
Quand il y a un grand service funèbre, ils apprêtent les rideaux et le ciel de la tente, le dais et les cordons de soie ( HYPERLINK \l "n05184" 184).
Quand il y a un service funèbre pour lun des trois conseillers auliques, pour un ministre, ou un préfet, ils apprêtent seulement le dais ( HYPERLINK \l "n05185" 185).
V. PRÉPOSÉS AU PLACEMENT DE LA TENTE (TCHANG-TSÉ).
*54 p.118 Ils sont chargés des règles prescrites pour le placement de la tente impériale, et se tiennent prêts pour étendre ses diverses parties ( HYPERLINK \l "n05186" 186).
*55 Lorsque lempereur offre un grand sacrifice au seigneur suprême, alors ils étendent le banc à couverture feutrée (le lit de lempereur sur lequel est une couverture). Ils apprêtent le paravent jaune ( HYPERLINK \l "n05187" 187).
*56 Lorsque lempereur salue le soleil au matin, quand il sacrifie aux cinq souverains célestes, alors ils déploient la grande tente intérieure ou la petite tente intérieure. Ils dressent le dais à double épaisseur, le lit à double p.119 épaisseur. Quand lempereur réunit les princes feudataires (hors des frontières de son royaume), ils exécutent les mêmes opérations ( HYPERLINK \l "n05188" 188).
*57 Quand lempereur commande en personne une grande chasse, ils déploient le ciel de la tente. Ils dressent le dais à double épaisseur, le lit de repos à double épaisseur ( HYPERLINK \l "n05189" 189).
Quand les princes feudataires font les visites du printemps et de lautomne, ou se réunissent à la cour en grande assemblée, alors ils déplient les grandes ou les petites tentes intérieures. Quand un prince dirige en personne une grande chasse, alors ils déploient pour lui le ciel de tente ; ils dressent le lit de repos ( HYPERLINK \l "n05190" 190).
*58 p.120 Lorsque des viceconseillers, des ministres, ont une délégation officielle ( HYPERLINK \l "n05191" 191), alors ils déploient leur ciel de tente, ils dressent leur lit de repos.
Lorsquil y a un service funèbre pour lempereur, ils étendent sur son corps un dais à trois épaisseurs. Lors quil y a un service funèbre pour un prince feudataire, ils étendent sur son corps un dais à deux épaisseurs ( HYPERLINK \l "n05192" 192). Il ny a pas de dais à double épaisseur pour les viceconseillers, les ministres, les préfets.
*59 En général, lorsquil y a un sacrifice, ils étendent la draperie pour tous les officiers. Ils étendent la tente spéciale du représentant du défunt ( HYPERLINK \l "n05193" 193).
*60 Lorsquon tire de larc, ils étendent la tente des couples de tireurs ( HYPERLINK \l "n05194" 194).
*61 p.121 En général, ils sont chargés de déployer les tentes, les tapis dans toutes les solennités officielles.
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE VI
VI. GRAND TRÉSORIER (TAFOU).
*1 Il est chargé de distinguer les neuf tributs, les neuf taxes, les neuf professions ou genres de travaux, afin de recevoir la livraison des matières et valeurs précieuses, qui en proviennent. Il répartit les matières précieuses de première classe, dans le magasin où lon reçoit ce qui doit être conservé. Il répartit les matières précieuses de deuxième classe, dans le magasin où lon reçoit ce qui doit être employé ( HYPERLINK \l "n06101" 101).
*2 p.122 Tous les officiers attachés à ladministration supérieure ou aux apanages et domaines affectés, ainsi que ceux qui sont chargés de travaux officiels, reçoivent les objets et matières de valeur quils emploient ( HYPERLINK \l "n06102" 102).
*3 Il fait en général la répartition de ces matières et objets de valeur, daprès les règlements et proportions ( HYPERLINK \l "n06103" 103).
*4 La taxe des barrières et marchés est affectée au service des mets et habillements de lempereur.
La taxe du centre du royaume ou de la capitale est affectée à la réception des grands dignitaires qui visitent lempereur.
*5 La taxe des quatre banlieues est affectée aux fournitures de grains et fourrages ( HYPERLINK \l "n06104" 104).
La taxe des domaines appelés Kiasao est affectée aux distributions en détail ( HYPERLINK \l "n06105" 105).
p.123 La taxe des terres impériales (Thien) est affectée aux dépenses en travail mécanique ( HYPERLINK \l "n06106" 106).
La taxe des dépendances du royaume impérial, appelées Hien, est affectée aux distributions des étoffes précieuses ( HYPERLINK \l "n06107" 107).
*6 La taxe des apanages du royaume impérial, appelés Tou, est affectée aux sacrifices ( HYPERLINK \l "n06108" 108).
La taxe des montagnes et lacs est affectée aux cérémonies funèbres ( HYPERLINK \l "n06109" 109).
*7 La taxe des excédants en soieries et autres objets précieux est affectée aux cadeaux dagrément ( HYPERLINK \l "n06110" 110).
*8 En général, les tributs des principautés feudataires sont affectés au service des consolations ( HYPERLINK \l "n06111" 111).
*9 p.124 En général, les tributs de toute la population servent à remplir les trésors et magasins impériaux ( HYPERLINK \l "n06112" 112).
*10 En général, lexcédant des tributs et taxes conformes aux proportions réglées est employé pour les dépenses de plaisir et dagrément ( HYPERLINK \l "n06113" 113).
*11 En général, il reçoit et classe les matières utiles, provenant des taxes ( HYPERLINK \l "n06114" 114). A la fin de lannée, alors il prend les entrées et sorties des matières précieuses de toute nature, et en fait le compte général.
VI. CHEF DU MAGASIN DU JADE (IUFOU).
Il est chargé de conserver lor, le jade, les objets dagrément et de plaisir, les armes et objets dusage, en général toutes les matières précieuses de bonne qualité qui sont attribuées à lempereur ( HYPERLINK \l "n06115" 115).
*12 p.125 Il prépare le jade du costume impérial, le jade de la ceinture impériale, les perles précieuses de lempereur ( HYPERLINK \l "n06116" 116).
*13 Lorsque lempereur fait abstinence, il prépare le jade que ce prince doit manger ( HYPERLINK \l "n06117" 117).
Lorsquil y a une grande cérémonie funèbre, il prépare le jade qui est placé dans la bouche de lempereur mort ( HYPERLINK \l "n06118" 118), lhabillement de la cérémonie du rappel ( HYPERLINK \l "n06119" 119), loreiller angulaire ( HYPERLINK \l "n06120" 120), la spatule angulaire ( HYPERLINK \l "n06121" 121).
*14 p.126 Il a soin des habillements que lempereur revêt, quand il se repose dans ses appartements ( HYPERLINK \l "n06122" 122), des nattes simples, du bois de lit, de tous les vases dimpureté qui sont destinés à son usage ( HYPERLINK \l "n06123" 123).
Si lempereur réunit les princes feudataires pour une convention avec serment, il prépare le bassin orné de perles, le plat orné de jade ( HYPERLINK \l "n06124" 124).
*15 En général, tout ce qui est offert à lempereur, en or, en jade, en armes et objets usuels, en tissus dessinés (teints et brodés), objets confectionnés avec des matières précieuses de qualité supérieure, il le reçoit et le conserve.
*16 En général, lorsque lempereur fait des cadeaux dagrément, il prépare les objets précieux donnés en présent.
VI. CHEF DU MAGASIN INTÉRIEUR (NEÏFOU).
p.127 Il est chargé de recevoir les matières précieuses des deux classes, provenant des neuf sortes de tributs, des neuf sortes de taxes, des neuf sortes de travaux ( HYPERLINK \l "n06125" 125), les armes de bonne qualité, les objets mobiliers de bonne qualité ( HYPERLINK \l "n06126" 126), pour subvenir aux dépenses générales de lÉtat ( HYPERLINK \l "n06127" 127).
*17 En général, tous les objets précieux provenant des quatre parties de lempire et offerts par les grands dignitaires, lor, le jade, les dents (déléphants), les peaux, les armes, les objets mobiliers, tout ce qui est de première qualité en matières précieuses, entrent dans le magasin de ce fonctionnaire.
*18 En général, quand des officiers délégués se rendent dans les quatre parties de lempire, il prépare les objets quils doivent recevoir et les présente ( HYPERLINK \l "n06128" 128).
p.128 En général, lorsque lempereur et le grand administrateur général accordent des cadeaux dagrément, il prépare les objets donnés ( HYPERLINK \l "n06129" 129).
VI. CHEF DU MAGASIN EXTÉRIEUR (WAÏFOU).
*19 Il préside à lentrée et à la sortie des monnaies de lÉtat, à leffet de fournir tous les objets usuels et de subvenir à tout ce qui a un règlement dans les dépenses de lÉtat ( HYPERLINK \l "n06130" 130).
*21 Il fournit la dépense des habillements destinés à lempereur, à limpératrice, au prince héritier ( HYPERLINK \l "n06131" 131).
En général, quand il y a des sacrifices, des réceptions de visiteurs étrangers, des cérémonies funèbres, de grandes assemblées à la cour, des rassemblements de p.129 troupes, il fournit les valeurs et matières précieuses destinées à leurs dépenses ( HYPERLINK \l "n06132" 132). Il fournit aussi la dépense des objets précieux, donnés en présent par lempereur..
22 En général, il reçoit tout ce qui se rapporte aux petites dépenses de lÉtat ( HYPERLINK \l "n06133" 133).
A la fin de lannée, il fait son rendement de compte général. Seulement les dépenses pour lhabillement de lempereur et celui de limpératrice ne sont pas soumises à un rendement de compte général ( HYPERLINK \l "n06134" 134).
VI. CHEF DES COMPTES GÉNÉRAUX (SSÉHOEÏ).
Il est préposé aux doubles des grands documents officiels, appelés les six constitutions, les huit règlements, les huit statuts ( HYPERLINK \l "n06135" 135), à leffet de contrôler ladministration des royaumes feudataires, des offices supérieurs de la cour, des apanages et domaines affectés.
*23 p.130 Daprès le règlement des neuf tributs, il détermine les valeurs utiles provenant des royaumes feudataires. Daprès le règlement des neuf taxes, il détermine les valeurs utiles provenant des champs et campagnes. Daprès le règlement des neuf genres de travaux, il détermine les valeurs utiles provenant des neuf classes du peuple. Daprès le règlement des neuf proportions, il égalise et régularise les valeurs utiles dépensées pour lÉtat ( HYPERLINK \l "n06136" 136).
Il soccupe des recettes et dépenses de toute espèce qui concernent la gestion des officiers du royaume attachés à la cour, aux banlieues, aux terres du peuple, aux apanages et dépendances inféodées. En général, il conserve les doubles des reconnaissances des bons de service, des registres de la population et des plans territoriaux ( HYPERLINK \l "n06137" 137), pour contrôler la gestion de tous les officiers, pour examiner leurs rendements de compte.
*24 p.131 Par deux ou par trois (par la comparaison de deux ou de trois journaux de services différents), il examine les résultats de chaque jour. Par les comptes mensuels, il examine les résultats de chaque mois. Par les comptes annuels, il examine les résultats de chaque année ( HYPERLINK \l "n06138" 138).
*25 Par ces diverses vérifications, il connaît complètement ladministration des royaumes situés dans les quatre parties de lempire ; il éclaire lempereur et le grand administrateur général, qui prononcent les destitutions et confirmations ( HYPERLINK \l "n06139" 139).
VI. CHEF DES ÉCRITURES (SSÉCHOU).
*27 p.132 Il est préposé aux grands documents officiels, appelés les six constitutions, les huit règlements, les huit statuts, aux tableaux des neuf professions, des neufs produits réguliers, des neuf opérations ( HYPERLINK \l "n06140" 140), aux registres de dénombrement de lintérieur du royaume, aux plans des terres. Il connaît ainsi complètement lentrée et la sortie des objets de toute nature, classe les matières, reçoit les étoffes et matières précieuses excédantes, et les fait porter au magasin du chargé des étoffes et matières précieuses ( HYPERLINK \l "n06141" 141).
*29 Toutes les dépenses des matières employées pour des personnages supérieurs doivent être examinées par le chef des comptes généraux ( HYPERLINK \l "n06142" 142).
*30 p.133 Tous les trois ans, on fait le grand contrôle de la gestion des officiers de tout grade. Par là, on connaît le nombre des objets de valeur, ustensiles, armes, qui sont entre les mains du peuple ( HYPERLINK \l "n06143" 143) ; on connaît le nombre des terres cultivées ou non cultivées, celui des familles et de leurs chefs, celui des six espèces danimaux domestiques, on connaît le nombre des montagnes, des bois, des cours deau et des lacs ; on contrôle lapplication des ordres supérieurs faite par les officiers de tout grade.
*31 En général, pour la perception des taxes, les officiers chargés des opérations ( HYPERLINK \l "n06144" 144) reçoivent les tableaux réglementaires. Quand leurs opérations sont achevées, alors ils remettent leurs comptes et les doubles de ces comptes.
*32 En général, tout ce qui est administration officielle est examiné par le chef des écritures.
VI. CHARGÉ DU DEDANS OU DE LENTRÉE (TCHI-NEÏ).
p.134 Il est préposé à lentrée dans les magasins des revenus de lÉtat. Il distingue la nature des matières utiles et prend leurs sommes totales ( HYPERLINK \l "n06145" 145). En conséquence, il tient en double les nombres des matières livrées par les officiers attachés à ladministration impériale, aux apanages et domaines affectés ( HYPERLINK \l "n06146" 146), et contrôle lemploi des taxes dans les royaumes feudataires ( HYPERLINK \l "n06147" 147).
*33 Pour tous ceux qui reçoivent des matières, il reçoit les doubles des ordres et les inscrit ( HYPERLINK \l "n06148" 148).
*34 A lépoque des rendements de comptes généraux, il sen sert pour contrôler les sorties de matières permises par le chargé des dépenses annuelles (Tchi-souï) et leur emploi par les officiers de ladministration supérieure ( HYPERLINK \l "n06149" 149).
p.135 Il classe les matières qui restent pour attendre les modifications opérées dans leur destination officielle ( HYPERLINK \l "n06150" 150).
VI. CHARGÉ DES DÉPENSES ANNUELLES (TCHI-SOUÏ).
Il est préposé à la sortie des revenus de lÉtat, hors des magasins. En conséquence il tient en double les quantités des matières qui sortent ou sont accordées pour les services de ladministration impériale, des apanages et domaines affectés. Il attend les rendements de comptes généraux et les examine ( HYPERLINK \l "n06151" 151).
*35 En général, toutes les fois que des matières utiles sortent pour les services des officiers de toute classe attachés à ladministration impériale ou aux apanages et domaines affectés, ces officiers reçoivent la proportion réglementaire du chargé des dépenses annuelles ( HYPERLINK \l "n06152" 152).
*36 p.136 En général, tout ce qui est accordé comme gratification ou en présent par les personnages supérieurs (lempereur et le grand administrateur), il le livre par ordre de classement ( HYPERLINK \l "n06153" 153), et avec le concours du chargé des étoffes précieuses.
A lépoque des rendements de comptes généraux, il aide à contrôler ces comptes, daprès les mesures réglementaires et proportionnelles ( HYPERLINK \l "n06154" 154).
VI. CHARGÉ DES ÉTOFFES PRÉCIEUSES (TCHI-PÎ ( HYPERLINK \l "n06155" 155)).
Il est préposé aux mesures réglementaires et proportionnelles, pour réunir les étoffes et les matières précieuses, en excédant sur les services des officiers attachés à ladministration impériale ou aux apanages et domaines affectés, et en général de tous ceux qui emploient les matières de lÉtat ( HYPERLINK \l "n06156" 156).
*37 p.137 Il recueille ce qui reste sur les matières livrées à ceux qui sont chargés dune opération spéciale ( HYPERLINK \l "n06157" 157).
Pour tous, il examine leur avoir et arrête leurs livres. Il enregistre par écrit leur compte, afin déclairer les personnages supérieurs (lempereur et le grand administrateur) sur les petites dépenses et cadeaux ( HYPERLINK \l "n06158" 158).
*38 A la fin de lannée, alors, il présente le compte général de ses sorties. En général, lorsque lon établit les comptes généraux de lÉtat, il aide le chef des comptes généraux à les revoir daprès les mesures réglementaires et proportionnelles.
VI. CHEF DES HABITS DE FOURRURES (SSÉKHIEOU).
*39 Il est chargé de la confection du grand habit de fourrure, pour fournir lhabillement que revêt lempereur, lorsquil sacrifie au ciel ( HYPERLINK \l "n06159" 159).
*40 p.138 Au milieu de lautomne, il présente les beaux habits de fourrure ( HYPERLINK \l "n06160" 160) : lempereur distribue alors les espèces emplumées ( HYPERLINK \l "n06161" 161).
*41 Dans le dernier mois de lautomne, il présente les habits de fourrure pour le travail, et attend lépoque de la distribution que lempereur en fait à ses officiers ( HYPERLINK \l "n06162" 162).
*42 Lorsque lempereur préside un grand tir de larc, alors il prépare les peaux de tigre, dours, de léopard, qui forment les différents buts, et il place la pièce qui forme le centre de ces buts. Lorsquun prince feudataire préside un grand tir, il prépare les peaux dours et de léopard qui forment les buts. Lorsquun ministre ou un préfet préside un grand tir, il prépare la peau de grand cerf p.139 qui forme le but. Pour tous ces buts, il place la pièce centrale ( HYPERLINK \l "n06163" 163).
*45 p.140 Lorsquil y a une grande cérémonie funèbre, il apprête lhabit de fourrure ( HYPERLINK \l "n06164" 164) offert à lempereur mort et pare le char couvert de peau, sur lequel on porte la victime offerte dans cette cérémonie.
46 Cest lui qui est chargé dapprêter toutes les peaux employées pour un usage officiel. A la fin de lannée, il fait son rendement de compte général. Les fourrures que porte lempereur, ainsi que les peaux employées pour son service particulier, seules, ne sont pas soumises à un compte général.
VI. PRÉPOSÉ AUX PEAUX (TCHANG-PI).
Il est chargé de rassembler en automne les peaux de bêtes, de rassembler en hiver les peaux préparées. Il les présente au printemps ( HYPERLINK \l "n06165" 165).
Immédiatement, daprès les mesures proportionnelles p.141 et réglementaires, il distribue les peaux et cuirs de toute espèce aux cent ouvriers ( HYPERLINK \l "n06166" 166).
*47 Il dispose les couvertures formées par le feutrage des poils, pour les besoins des services officiels ( HYPERLINK \l "n06167" 167).
A la fin de lannée, il réunit dans son compte général les matières de service, et les objets donnés ( HYPERLINK \l "n06168" 168).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE VII
Ce livre expose spécialement les attributions des officiers attachés à la partie du palais quhabitent les femmes de lempereur.
VII. ADMINISTRATEUR DE LINTÉRIEUR (NEÏ-TSAÏ).
*1 Il est chargé de tenir en règle le registre des employés p.142 et le plan des appartements, et sen sert pour gouverner lintérieur du souverain ou le palais réservé ( HYPERLINK \l "n07101" 101).
*2 Il régularise les rations alimentaires ; il distingue la condition des personnes pour les loger convenablement ( HYPERLINK \l "n07102" 102).
Il enseigne aux six pavillons les rites de la femme ( HYPERLINK \l "n07103" 103).
*3 Il enseigne les rites de la femme aux neuf femmes du second rang ( HYPERLINK \l "n07104" 104).
*4 Il enseigne le règlement du travail des femmes aux p.143 neuf troupes des concubines impériales. Il ordonne à chaque troupe dobéir à son chef, pour confectionner les deux sortes douvrages ( HYPERLINK \l "n07105" 105).
Il règle leurs habillements. Il restreint le luxe de leur parure. Il examine leurs ouvrages.
*5 Lorsque limpératrice fait la libation et loffrande dans un grand sacrifice, il lui sert dassistant. Il laide également, lorsquelle prend le vase consacré orné de pierreries ( HYPERLINK \l "n07106" 106).
*6 p.144 Il règle les costumes et les positions de limpératrice dans les différentes cérémonies. Il lui enseigne les formes spéciales du rite quelle doit accomplir, de la musique quelle doit suivre ( HYPERLINK \l "n07107" 107).
*7 Il aide au service accompli par les neuf femmes dans les cérémonies ( HYPERLINK \l "n07108" 108).
Toutes les fois quil y a offrande de libations et présentation du vase consacré, orné de pierreries, pour un visiteur étranger, il aide à laccomplissement de ces formalités ( HYPERLINK \l "n07109" 109).
*8 Il règle le cérémonial relatif aux personnes qui visitent limpératrice ( HYPERLINK \l "n07110" 110).
p.145 Dans toutes les cérémonies funèbres, il aide limpératrice à diriger les femmes titrées, tant de lextérieur que de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07111" 111). Il règle leurs costumes et leurs positions.
En général, quand on constitue un royaume, il aide limpératrice à établir le marché ( HYPERLINK \l "n07112" 112). Sous sa direction, il place les pavillons ( HYPERLINK \l "n07113" 113), il règle la disposition générale, il fixe p.146 les groupes de boutiques, il détermine les objets précieux et vendables qui y seront déposés. Il fait sortir des magasins impériaux les étalons des poids et mesures, les dimensions des étoffes en largeur et longueur ; il consacre le nouveau marché par un sacrifice offert selon les rites de la femme.
*10 Au milieu du printemps, il invite limpératrice à se mettre à la tête des femmes titrées, tant de lintérieur que de lextérieur. Il lengage à commencer léducation des vers à soie dans la banlieue du nord, pour faire les habits des sacrifices ( HYPERLINK \l "n07114" 114).
*11 A la fin de lannée, il fait le compte total des rations consommées par les personnes de lintérieur. Il examine le produit de leur travail ( HYPERLINK \l "n07115" 115).
Il aide limpératrice à recevoir les ouvrages qui lui sont p.147 présentés ( HYPERLINK \l "n07116" 116). Il compare les pièces de grande ou petite valeur, ainsi que la grossièreté ou perfection du travail ( HYPERLINK \l "n07117" 117). Daprès cet examen, il récompense et punit ( HYPERLINK \l "n07118" 118).
Il fait le compte total des matières utiles attribuées aux personnes des pavillons intérieurs ( HYPERLINK \l "n07119" 119).
*12 Au commencement de lannée régulière, il distribue également leurs rations alimentaires, il réunit les produits de leur travail ( HYPERLINK \l "n07120" 120).
Il met en vigueur les défenses et prescriptions p.148 consacrées dans les pavillons du nord qui relèvent de lempereur ( HYPERLINK \l "n07121" 121). Il surveille la garde de ces pavillons.
Au commencement du printemps ( HYPERLINK \l "n07122" 122), il invite limpératrice à se mettre à la tête des personnes attachées aux six pavillons, à faire germer les semences des grains hâtifs et tardifs, à les présenter à lempereur ( HYPERLINK \l "n07123" 123).
VII. PETITS OFFICIERS DE LINTÉRIEUR (NEÏSIAOTCHIN).
*14 Ils sont chargés dexécuter les ordres de limpératrice. Ils règlent son habillement et sa position ( HYPERLINK \l "n07124" 124).
Lorsque limpératrice sort de son pavillon ou y entre, ils courent devant elle ( HYPERLINK \l "n07125" 125).
*15 p.149 Lorsquil y a un sacrifice, une visite détranger, une cérémonie funèbre, alors ils remplissent auprès delle les fonctions dintroducteurs ( HYPERLINK \l "n07126" 126).
Ils indiquent ce que limpératrice doit faire dans la cérémonie. Ils régularisent ce que doivent faire les neuf femmes dans la même cérémonie. Ils dirigent ce quy doivent faire les personnes attachées à lintérieur ( HYPERLINK \l "n07127" 127).
*16 Ils enlèvent la table aux victimes, placée pour limpératrice ( HYPERLINK \l "n07128" 128).
Si limpératrice a des commissions agréables pour les quatre parties de lempire, alors ils vont comme délégués par elle. Si elle a des ordres agréables pour des ministres, des préfets, ils font encore de même ( HYPERLINK \l "n07129" 129).
*17 Ils sont chargés des commissions de lempereur p.150 relatives aux femmes, Ils sont chargés des ordres de lempereur relatifs aux femmes ( HYPERLINK \l "n07130" 130).
VII. CONCIERGE (HOENJÎN).
Il est chargé de maintenir les défenses relatives à la porte du milieu du palais impériale ( HYPERLINK \l "n07131" 131).
*18 Les habits de deuil, les objets tristes ou relatifs aux funérailles, les habillements de dessous, tels que les cuirasses, les armes des malfaiteurs, les vêtements bizarres, les hommes étranges, tels que les fous, les idiots, nentrent point dans le palais ( HYPERLINK \l "n07132" 132).
*19 En général, il surveille la sortie et lentrée des personnes de lintérieur, du mobilier impérial, des visiteurs étrangers, sil ny a pas de conducteur spécial ( HYPERLINK \l "n07133" 133).
p.151 A lheure voulue, il ouvre et ferme ( HYPERLINK \l "n07134" 134).
Toutes les fois que des hommes titrés ou des femmes titrées, tant de lextérieur que de lintérieur, entrent ou sortent, il leur fait de la place ( HYPERLINK \l "n07135" 135).
*20 Il est chargé de balayer lemplacement de la porte ( HYPERLINK \l "n07136" 136).
Lorsque lon offre un grand sacrifice, lorsque lon célèbre un service funèbre, il place les torches de la porte ; il arrête les curieux à la porte du palais, à la porte de la salle des Ancêtres. Lorsquil y a des réceptions de visiteurs étrangers, il fait encore de même ( HYPERLINK \l "n07137" 137).
VII. EUNUQUES (SSÉ-JÎN) ( HYPERLINK \l "n07138" 138).
p.152 Ils sont chargés de régler et diriger les femmes de lintérieur (concubines impériales) et les femmes attachées au service du palais réservé ( HYPERLINK \l "n07139" 139). Ils régularisent leurs sorties, leurs entrées, et les surveillent.
*21 Lorsquil y a une cérémonie funèbre, une réception de visiteurs étrangers, un sacrifice solennel, ils se mettent à la tête des femmes attachées au palais réservé, et les conduisent vers les personnes qui ont de hautes fonctions dans la cérémonie ( HYPERLINK \l "n07140" 140). Ils aident les officiers attachés aux femmes du troisième rang à diriger le service de la cérémonie.
*22 p.153 Ils sont chargés des défenses relatives aux femmes de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07141" 141).
Toutes les fois que des femmes de lintérieur font au dehors des visites de condoléance, alors ils les conduisent et vont avec elles. Ils se placent devant elles, et les avertissent de les imiter ( HYPERLINK \l "n07142" 142).
VII. JEUNES DE LINTÉRIEUR (NEÏCHU).
*23 Ils sont chargés des ordres transmis à lintérieur et à lextérieur, en général de tous les petits services ( HYPERLINK \l "n07143" 143).
Lorsquil y a une cérémonie pour un sacrifice, une réception de visiteurs étrangers, un service funèbre, alors ils écartent les importuns autour des femmes de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07144" 144).
*24 p.154 Aux funérailles de limpératrice, quand le corps est transporté au milieu du palais, ils le précèdent et ils écartent les importuns. Quand on lenterre, ils prennent les objets qui servent à la toilette du corps, et suivent le char funèbre ( HYPERLINK \l "n07145" 145).
VII. LES NEUF FEMMES DU SECOND RANG (KIEOUPIN).
*25 Elles soccupent du règlement spécial de léducation féminine, pour enseigner aux neuf troupes des concubines impériales les vertus, le langage, la tenue corporelle, les ouvrages qui conviennent aux femmes. Chacune dirige la troupe qui lui est subordonnée, et, à lépoque déterminée, chacune se rend, à son tour, au lieu où est lempereur ( HYPERLINK \l "n07146" 146).
*26 Lorsquil y a un sacrifice, elles aident à la présentation des grains placés dans le vase de jade. Elles assistent limpératrice pour présenter et enlever les terrines en bois, les paniers de bambou ( HYPERLINK \l "n07147" 147).
*27 p.155 Sil y a une réception de visiteur étranger, elles accompagnent limpératrice.
Sil y a une grande cérémonie funèbre, celles qui conduisent le cortège des pleureuses font encore de même, cestàdire suivent limpératrice ( HYPERLINK \l "n07148" 148).
VII. FEMMES DU TROISIÈME RANG (CHI-FOU).
*28 Elles sont chargées du service des sacrifices, réceptions de visiteurs étrangers, cérémonies funèbres. Elles se mettent à la tête des femmes du palais (femmes du peuple, attachées au palais) : avec cellesci, elles lavent, nettoient, elles apprêtent les grains que lon doit offrir ( HYPERLINK \l "n07149" 149).
*29 Quand vient le jour du sacrifice, elles inspectent et disposent les objets apprêtés par les femmes du palais, en général tout ce qui compose les mets délicats de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07150" 150).
p.156 Elles sont chargées daller consoler et visiter aux funérailles des ministres, des préfets ( HYPERLINK \l "n07151" 151).
VII. CONCUBINES IMPÉRIALES (NIUYU) ( HYPERLINK \l "n07152" 152).
*30 Elles sont préposées à lordre du service de nuit, dans les lieux où lempereur se repose et dort.
*31 Aux époques déterminées de lannée, elles présentent les produits de leurs ouvrages en soie et en fil.
Toutes les fois quil y a un sacrifice, elles aident les femmes du troisième rang (Chi-fou) ( HYPERLINK \l "n07153" 153).
Lorsquil y a un grand service funèbre, elles sont chargées de laver la tête et le corps de la personne morte ( HYPERLINK \l "n07154" 154).
p.157 A lenterrement de limpératrice, elles tiennent les éventails qui décorent le cercueil ( HYPERLINK \l "n07155" 155).
*32 Elles accompagnent les femmes du troisième ordre (Chi-fou) pour porter des consolations aux funérailles des ministres et des préfets ( HYPERLINK \l "n07156" 156).
VII. FEMMES CHARGÉES DES PRIÈRES (NIU-TCHO).
Elles sont préposées aux sacrifices intérieurs de limpératrice, en général à laccomplissement des prières pour demander la guérison, et des sacrifices en actions de grâce, qui se font à lintérieur ( HYPERLINK \l "n07157" 157).
p.158 Elles sont chargées des pratiques usitées aux époques convenables pour appeler le bonheur, prévenir les malheurs qui menacent, chasser les calamités qui sont arrivées, éloigner les prodiges accomplis. De cette manière, elles détournent les maladies et la mort.
VII. FEMMES ANNALISTES ou FEMMES CHARGÉES DES ÉCRITURES (NIUSSÉ).
Elles sont préposées au règlement des rites spécialement attribués à limpératrice ( HYPERLINK \l "n07158" 158).
*33 Elles sont préposées aux pièces doubles de ladministration de lintérieur, pour éclairer limpératrice, quand elle doit décider quelques affaires de cette administration ( HYPERLINK \l "n07159" 159).
Elles contrôlent les pavillons de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07160" 160).
Elles écrivent les ordres de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07161" 161).
p.159 Quand il y a une cérémonie dans laquelle paraît limpératrice, elles laccompagnent avec le rite consacré ( HYPERLINK \l "n07162" 162).
VII. DIRECTEUR DU TRAVAIL DES FEMMES
(TIEN-FOUKOUNG).
*34 Il est préposé au règlement des mesures et modèles pour les femmes. Il distribue aux femmes de tout rang ainsi quaux femmes de lintérieur les matières nécessaires pour les ouvrages des femmes ( HYPERLINK \l "n07163" 163).
*35 En général, il distribue les ouvrages aux femmes de p.160 tout rang, et quand lautomne est arrivé, il présente leurs ouvrages achevés. Il distingue ce qui est grossier et ce qui est soigné. Il examine les dimensions petites ou grandes. Il estime la valeur vénale. Il écrit et marque chaque nature dobjet ( HYPERLINK \l "n07164" 164).
*36 Il prépare ainsi les objets destinés à lusage de lempereur et de limpératrice ( HYPERLINK \l "n07165" 165). Il les dépose dans le magasin de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07166" 166).
VII. DIRECTEUR DE LA SOIE EN FIL (TIENSSÉ).
p.161 Il est chargé de recevoir les soies en fil. Il distingue chaque espèce. Il la marque de son prix marchand ( HYPERLINK \l "n07167" 167).
*37 Il est préposé à lemmagasinage et à la sortie de la soie. Il attend la saison convenable pour la travailler ( HYPERLINK \l "n07168" 168).
Il distribue la soie en fil aux ouvrières de lextérieur et de lintérieur. A toutes, il donne les espèces de soie convenables pour leurs ouvrages ( HYPERLINK \l "n07169" 169).
Il fait de même pour les dons et cadeaux de lempereur ( HYPERLINK \l "n07170" 170).
*38 p.162 Quand on présente les ouvrages, il reçoit les ouvrages de travail supérieur, et les conserve ( HYPERLINK \l "n07171" 171).
Il distingue leur espèce et enregistre leur qualité, pour attendre les ordres des officiers supérieurs, pour subvenir aux dons et cadeaux de lempereur.
Pour tous les sacrifices, il fournit les diverses espèces de soie qui forment les pendants du bonnet, les étoffes de couleur ou mêlées de noir et de blanc ( HYPERLINK \l "n07172" 172).
*39 Pour les cérémonies funèbres, il fournit les diverses espèces de soie à coudre, de bourre de soie, de soie pour les broderies ( HYPERLINK \l "n07173" 173).
Tous ceux qui ornent les meubles de la couronne ( HYPERLINK \l "n07174" 174) reçoivent de lui la soie pour broder, la soie pour coudre.
*40 A la fin de lannée, il fait le compte général pour chaque espèce.
VII. DIRECTEUR DU CHANVRE (TIENSI).
p.163 Il est préposé au chanvre et aux diverses plantes employées pour faire les toiles ordinaires, les toiles à quinze largeurs de fils, les toiles en filasse et les toiles claires ( HYPERLINK \l "n07175" 175).
Il attend la saison convenable pour distribuer le travail et donner les matières à filer.
*41 Lorsque lon présente les ouvrages, il reçoit les ouvrages de gros échantillon ; il les marque du prix marchand et les conserve. Il attend les époques des distributions ( HYPERLINK \l "n07176" 176).
Il les donne, quand il y a une distribution dhabits, quand il y a des dons et cadeaux. A la fin de lannée, il fait le compte général pour chaque espèce ( HYPERLINK \l "n07177" 177).
VII. DIRECTEUR DES HABILLEMENTS POUR LINTÉRIEUR (NEÏSSÉFO).
Il est préposé aux six habillements de limpératrice, lesquels comprennent la robe brodée de faisans variés, ses deux robes ornées de plumes avec ou sans couleur, sa robe jaune, sa robe blanche, sa robe noire, toutes avec des bordures blanches ( HYPERLINK \l "n07178" 178).
*43 p.164 Il distingue les habillements des femmes titrées tant de lextérieur que de lintérieur, les robes jaunes, les robes blanches, les robes noires, qui ont toutes des bordures blanches ( HYPERLINK \l "n07179" 179).
*46 Toutes les fois quil y a un sacrifice, une réception de visiteur étranger, il prépare lhabillement de limpératrice, ainsi que les habillements des neuf princesses ou femmes du deuxième rang, des femmes du troisième p.165 rang, en général de toutes les femmes titrées ( HYPERLINK \l "n07180" 180). Il fait encore de même, quand on fournit les habillements de deuil ( HYPERLINK \l "n07181" 181).
*48 Aux funérailles de limpératrice, il prépare les vêtements consacrés pour cette cérémonie ( HYPERLINK \l "n07182" 182), et tous les objets du mobilier intérieur ( HYPERLINK \l "n07183" 183).
VII. TAILLEUR (FOUNGJÎN).
Il est préposé au travail de la couture dans le palais p.166 de lempereur, pour servir les concubines impériales et coudre les habillements de lempereur et de limpératrice ( HYPERLINK \l "n07184" 184).
*49 Lorsquil y a un service funèbre, il coud les ornements du cercueil.
Il recouvre les bois des éventails et de la tenture du char funèbre ( HYPERLINK \l "n07185" 185).
*50 En général, il soccupe de tout le travail de la couture à lintérieur du palais ( HYPERLINK \l "n07186" 186).
VII. TEINTURIER (JÊNJÎN).
Il est chargé de teindre les fils et les étoffes de soie ( HYPERLINK \l "n07187" 187).
Voici en général comment il fait les teintures : au printemps il fait bouillir et sécher au soleil ( HYPERLINK \l "n07188" 188).
p.167 Pendant lété, il teint en rouge foncé, en bleu foncé ( HYPERLINK \l "n07189" 189).
*51 Pendant lautomne, il teint avec les cinq couleurs ( HYPERLINK \l "n07190" 190).
En hiver, il présente les produits de son travail.
En général, il soccupe de tout ce qui concerne la teinture ( HYPERLINK \l "n07191" 191).
VII. CHEF DES JOAILLIERS (TOUÏ-CHI) ( HYPERLINK \l "n07192" 192).
*52 Il est préposé aux parures de tête de limpératrice. Il fait les bonnets ou capotes, perruques, tours de cheveux. Il travaille les aiguilles du bonnet et les aiguilles de tête ( HYPERLINK \l "n07193" 193).
*53 Il fait les parures de tête des neuf princesses ou femmes du second rang, et celles des femmes titrées de lextérieur ou de lintérieur, pour quelles assistent aux p.168 sacrifices, aux réceptions détrangers ( HYPERLINK \l "n07194" 194). Sil y a une cérémonie funèbre, il prépare les aiguilles de tête, les pièces de toile noire pour couvrir la tête, destinées aux mêmes personnes ( HYPERLINK \l "n07195" 195).
VII. CORDONNIER (KIU-ÎN).
*54 Il est préposé aux chaussures détiquette de lempereur et de limpératrice. Il fait les souliers rouges, les souliers noirs, les cordons rouges ou jaunes pour attacher la chaussure, les courroies bleues placées en tête de la p.169 chaussure pour fixer le pied, les souliers simples sans couleur, les souliers en forte toile pour lété ( HYPERLINK \l "n07196" 196).
*58 Il sépare les souliers détiquette, les souliers de travail, les souliers négligés que portent les hommes et femmes titrés de lextérieur et de lintérieur ( HYPERLINK \l "n07197" 197).
En général, pour tous les sacrifices des quatre saisons, il fournit aux personnes qui doivent y assister les chaussures convenables ( HYPERLINK \l "n07198" 198).
VII. ASSORTISSEUR DES COULEURS (HIA-TSAÏ) ( HYPERLINK \l "n07199" 199).
*60 Il est préposé aux grandes cérémonies funèbres. Il p.170 prend lhabit et le bonnet de lempereur défunt, et appelle lâme dans la salle du grand Ancêtre ( HYPERLINK \l "n07200" 200). Il monte sur le char et dresse le guidon. Il rappelle lâme du défunt dans les quatre banlieues de la capitale ( HYPERLINK \l "n07201" 201).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE VIII
TABLEAU DES SERVICES DOFFICIERS QUI DÉPENDENT DU DEUXIÈME MINISTÈRE, APPELÉ MINISTÈRE DE LA TERRE OU DE LENSEIGNEMENT OFFICIEL.
Ce ministère forme la deuxième section du Tcheou-li, et comprend neuf livres.
*1 p.171 Seul, le souverain constitue les royaumes : il détermine les quatre côtés et fixe les positions principales. Il trace le plan de la capitale et des campagnes. Il crée les ministères et sépare leurs fonctions, de manière à former le centre administratif du peuple ( HYPERLINK \l "n08101" 101).
Il institue le ministre de la terre, directeur des multitudes (Ssé-tou) : il lui enjoint de se mettre à la tête de ses subordonnés et de soccuper de lenseignement officiel, pour aider lempereur à consolider, civiliser les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n08102" 102).
ÉTATMAJOR DU MINISTÈRE DE LENSEIGNEMENT OFFICIEL.
p.172 Grand directeur des multitudes : un ministre (King).
Sousdirecteurs des multitudes : deux préfets de second ordre.
Chefs de districts : quatre préfets de troisième ordre.
Huit gradués de première classe.
Seize gradués de deuxième classe.
Officiers ordinaires.
Trentedeux gradués de troisième classe.
Six gardesmagasins.
Douze écrivains ou teneurs de registres.
Douze aides.
Cent vingt suivants ( HYPERLINK \l "n08103" 103).
ANCIENS DE DISTRICTS INTÉRIEURS (HIANG-LAO).
*3 Par deux districts intérieurs, un fonctionnaire ayant le titre de Koung ou grand conseiller ( HYPERLINK \l "n08104" 104).
PRÉFETS DE DISTRICT INTÉRIEUR.
Par chaque district, un fonctionnaire ayant le titre de ministre (King).
CHEFS DARRONDISSEMENT (TCHEOU).
p.173 Par chaque arrondissement, un préfet de deuxième ordre.
CHEFS DE CANTON (TANG).
Par chaque canton, un préfet de troisième ordre.
CHEFS DE COMMUNE (TSO).
Par chaque commune, un gradué de première classe.
ASSISTANTS DE SECTION (LIU).
Par chaque section, un gradué de deuxième classe.
SUPÉRIEURS DE GROUPES (PI).
Par cinq feux, un gradué de troisième classe.
SERVICE des OFFICIERS des LEVÉES aux FRONTIÈRES (FOUNG-JÎN).
*7 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
p.174 Six aides.
Soixante suivants.
SERVICES DES OFFICIERS DES TAMBOURS (KOU-JÎN).
*8 Six gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DES MAÎTRES DES DANSES (WOU-SSÉ).
Deux gradués de troisième classe.
Quatre aides.
Quarante suivants pour les danses.
SERVICE DES PÂTRES (MO-JÎN).
*9 Six gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux aides.
Soixante suivants.
SERVICE DES BOUVIERS (NIEOUJÎN).
Trois gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Vingt aides.
Deux cents suivants.
SERVICE DES ENGRAISSEURS (TCHONG-JÎN).
Deux gradués de troisième classe.
p.175 Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AU TRAVAIL (TSAÏ-SSÉ) ( HYPERLINK \l "n08105" 105).
*11 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Six aides.
Soixante suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX HABITATIONS (LIUSSÉ) ( HYPERLINK \l "n08106" 106).
Deux gradués de deuxième classe.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX DÉPENDANCES (HIENSSÉ) ( HYPERLINK \l "n08107" 107).
*12 Deux gradués de première classe.
p.176 Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES GRATIFICATIONS ET SECOURS PUBLICS (YJÎN) ( HYPERLINK \l "n08108" 108).
*14 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivain.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES ÉGALISEURS DE LIMPÔT (KIUN-JÎN).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre adjudants.
Quarante suivants.
SERVICE DE LINSTRUCTEUR ou PROFESSEUR (SSÉCHI) ( HYPERLINK \l "n08109" 109).
Un préfet de deuxième ordre.
p.177 Deux gradués de première classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Douze adjudants.
Cent vingt suivants.
SERVICE DU PROTECTEUR (PAOCHI) ( HYPERLINK \l "n08110" 110).
*15 Un préfet de troisième ordre.
Deux gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Six aides.
Soixante suivants.
SERVICE DU CHARGÉ DES REMONTRANCES ou CENSEUR (SSÉKIEN).
Deux gradués de deuxième classe.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU CHARGÉ DE SECOURIR ou SAUVEUR (SSÉ-KIEOU) ( HYPERLINK \l "n08111" 111).
*16 Deux gradués de deuxième classe.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DE PAIX ou CONCILIATEUR (TIAOJÎN).
*17 Deux gradués de troisième classe.
p.178 Deux écrivains.
Dix suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES MARIAGES (MEÏCHI).
Deux gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Dix suivants.
SERVICE DU PRÉVÔT DU MARCHÉ (SSÉCHI).
Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES CONTRATS DE GARANTIE (TCHI-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08112" 112).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES BOUTIQUES (TCHENJÎN) ( HYPERLINK \l "n08113" 113).
*19 p.179 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES PRÉVÔTS DES AIDES (SIUSSÉ).
Un pour vingt groupes de boutiques. Chacun de ces officiers a sous lui deux écrivains.
SERVICE DES PRÉVÔTS DES MARCHANDS (KOUSSÉ).
Un pour vingt groupes de boutiques. Chacun de ces prévôts a sous lui deux écrivains.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX VIOLENCES (SSÉPAO).
Un pour dix groupes de boutiques.
SERVICE DES INSPECTEURS (SSÉKI).
Un pour cinq groupes de boutiques.
SERVICE DES AIDES DU MARCHÉ (SIU).
Un pour deux groupes de boutiques.
SERVICE DES CHEFS DE BOUTIQUES (SSÉ-TCHANG).
p.180 Un pour chaque groupe de boutiques.
SERVICE DES TRÉSORIERS DE LA MONNAIE (THSIOUENFOU).
*20 Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Huit marchands.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX PORTES (SSÉMEN) ( HYPERLINK \l "n08114" 114).
*21 Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
A chaque porte de la capitale, il y a deux gradués de troisième classe, un gardemagasin, deux écrivains, quatre suivants.
SERVICE DES PRÉPOSES AUX BARRIÈRES (SSÉKOUÂN).
p.181 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
A chaque barrière, il y a deux gradués de troisième classe, un gardemagasin, deux écrivains, quatre suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX TABLETTES MARQUÉES DU SCEAU IMPÉRIAL OU PASSEPORTS (TCHANGTSIÉ).
*23 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Deux aides.
Deux suivants.
SERVICE DU GRAND OFFICIER DES DISTRICTS EXTÉRIEURS (SOUÏJÎN).
Deux préfets de second ordre.
Chefs des districts extérieurs (Souïssé) : quatre préfets de troisième ordre ( HYPERLINK \l "n08115" 115).
p.182 Huit gradués de première classe.
Seize gradués de deuxième classe.
Officiers ordinaires.
Trentedeux gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Douze écrivains.
Cent vingt suivants.
PRÉFETS DE DISTRICT EXTÉRIEUR (SOUÏ).
*24 A chaque district extérieur, un préfet (Ta-fou) de deuxième ordre.
CHEFS DARRONDISSEMENT EXTÉRIEUR (HIEN).
A chaque arrondissement, un préfet de troisième ordre.
CHEFS DE CANTON EXTÉRIEUR (PI), CINQ CENT FEUX.
A chaque canton, un gradué de première classe.
SUPÉRIEURS DE VILLAGE (TSAN), COMPRENANT CENT FEUX.
A chaque commune, un gradué de deuxième classe.
ADMINISTRATEURS DE HAMEAU (LI), COMPRENANT VINGTCINQ FEUX.
A chaque hameau de vingt-cinq feux, un gradué de troisième classe.
SUPÉRIEURS DE VOISINAGE (LÎN), COMPRENANT CINQ FEUX.
p.183 Par chaque groupe de cinq feux, un officier.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX QUANTITÉS (LIUSSÉ) ( HYPERLINK \l "n08116" 116).
*25 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES TERRES AFFECTÉES AUX OFFICES (SAO-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08117" 117).
*26 Quatre gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Douze suivants.
SERVICE DES COLLECTEURS (WEÏJÎN) ( HYPERLINK \l "n08118" 118).
*27 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DES ÉGALISEURS TERRITORIAUX (TOUKIUN) ( HYPERLINK \l "n08119" 119).
p.184 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES HERBES (TSAOJÎN) ( HYPERLINK \l "n08120" 120).
Quatre gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Douze suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES SEMENCES EN TERRAIN INONDÉ (TAOJÎN) ( HYPERLINK \l "n08121" 121).
*28 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
p.185 Dix aides.
Cent suivants.
SERVICE DU DÉMONSTRATEUR DES TERRES (TOUHIUN) ( HYPERLINK \l "n08122" 122).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DU LECTEUR DÉMONSTRATEUR (SOUNGHIUN) ( HYPERLINK \l "n08123" 123).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DES INSPECTEURS DES MONTAGNES (CHANYU).
*29 A chaque grande montagne, quatre gradués de deuxième classe, huit gradués de troisième classe, deux gardes-magasins, quatre écrivains, huit aides, quatrevingt suivants.
A chaque montagne moyenne, six gradués de troisième classe, deux écrivains, six aides, soixante suivants.
p.186 A chaque petite montagne, deux gradués de troisième classe, un écrivain, vingt suivants.
SERVICE DES INSPECTEURS FORESTIERS (LINHENG).
A chaque grande forêt et côte boisée, douze gradués de troisième classe, quatre écrivains, douze aides, cent vingt suivants.
A chaque forêt et côte boisée de grandeur moyenne, les mêmes officiers que pour une montagne moyenne.
A chaque petite forêt et côte boisée, les mêmes officiers que pour une petite montagne.
SERVICE DES INSPECTEURS DES COURS DEAU (TCHOUENHENG).
*30 A chaque grand cours deau, douze gradués de troisième classe, quatre écrivains, douze aides, cent vingt suivants.
A chaque cours deau moyen, six gradués de troisième classe, deux écrivains, six aides, soixante suivants.
A chaque petit cours deau, deux gradués de troisième classe, un écrivain, vingt suivants.
SERVICE DES INSPECTEURS DES ÉTANGS (TSÉYU).
A chaque grand étang, à chaque grand marais desséché ( HYPERLINK \l "n08124" 124), quatre gradués de deuxième classe ; huit gradués de troisième classe ; deux gardesmagasins ; quatre écrivains ; huit aides ; quatrevingt suivants.
Pour chaque étang ou marais desséché de grandeur p.187 moyenne, les mêmes officiers que pour un cours deau moyen.
Pour chaque petit étang ou marais desséché, les mêmes officiers que pour un petit cours deau.
SBRVICE DES OFFICIERS DES TRACES (TSIJÎN) ( HYPERLINK \l "n08125" 125).
*31 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES MÉTAUX (KOUNG-JÎN).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES CORNES (KIOJÎN).
*32 Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Huit suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES PLUMES (IU-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08126" 126).
Deux gradués de troisième classe.
p.188 Un gardemagasin.
Huit suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX PLANTES TEXTILES (TCHANG-KO).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX PLANTES DE TEINTURE (TCHANGJENTSAO).
*33 Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AU CHARBON (TCHANG-TÂN).
Deux gradués de troisième classe.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ A LA PLANTE TOU (TCHANGTOU).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX HUÎTRES (TCHANGTCHEN).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
p.189 Un écrivain.
Huit suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES PARCS (YEOU-JÎN).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES JARDINIERS (TCHANG-JÎN).
*34 A chaque jardin impérial, deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Vingt suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES GRENIERS (LÎN-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08127" 127).
Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Huit gardesmagasins.
Seize écrivains.
Trente aides.
Trois cents suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES LOGEMENTS (CHÉ-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08128" 128).
p.190 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES DÉPÔTS (TSANGJÎN) ( HYPERLINK \l "n08129" 129).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX APPOINTEMENTS OU FOURNITURES AFFECTÉES AUX DIFFÉRENTES CHARGES (SSÉLO).
*35 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX SEMENCES (SSÉ-KIA).
p.191 Huit gradués de troisième classe.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DU BATTAGE (TCHOUNGJÎN) ( HYPERLINK \l "n08130" 130).
*36 Deux eunuques.
Deux femmes pour battre et vider le mortier.
Cinq condamnées ( HYPERLINK \l "n08131" 131).
SERVICE DU CUISEUR DE GRAINS (TCHIJÎN) ( HYPERLINK \l "n08132" 132).
*37 Deux eunuques.
Huit femmes pour cuire.
Quarante condamnées.
SERVICE des OFFICIERS DES RATIONS DE RÉCOMPENSE (KAO-JÎN) ( HYPERLINK \l "n08133" 133).
Huit eunuques.
p.192 Pour chaque eunuque, deux femmes des rations de récompense.
Cinq condamnées.
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE IX
IX. GRAND DIRECTEUR DES MULTITUDES (TASSÉTOU).
*1 Ce fonctionnaire est chargé détablir les cartes du territoire des royaumes, ainsi que le nombre de leurs habitants, pour aider le souverain à consolider, à civiliser les différents royaumes ( HYPERLINK \l "n09101" 101).
*2 Par les cartes des terres de lempire, il connaît complètement les étendues en longueur et largeur du territoire compris dans les neuf grandes divisions ( HYPERLINK \l "n09102" 102). Il distingue les noms et les productions de leurs montagnes, p.193 bois, cours deau, lacs, collines petites et grandes, bords de rivières, plaines basses et hautes, et marais. Il distingue aussi le nombre de leurs royaumes, apanages et domaines affectés. Il détermine les limites du royaume impérial. Il les fixe par des canaux et par des levées.
*3 Il dispose les murs de lenceinte consacrée au génie de la terre et à celui des céréales ( HYPERLINK \l "n09103" 103). Il les constitue seigneurs des champs, en plantant, pour représenter chaque génie, larbre qui convient au terrain. Aussitôt il donne le nom de larbre au génie et aux terres placées sous sa protection ( HYPERLINK \l "n09104" 104).
*5 p.194 Par le règlement du compte territorial, il distingue les espèces qui vivent sur les terres des cinq classes ( HYPERLINK \l "n09105" 105).
*6 PREMIÈRE CLASSE. Montagnes et bois. Pour cette nature de terrain, les espèces mobiles sont des espèces à poils ; les espèces plantées sont des espèces à couleur noirâtre ( HYPERLINK \l "n09106" 106). Les hommes sont poilus et carrés.
SECONDE CLASSE. Cours deau et lacs. Pour cette nature de terrain, les espèces mobiles sont des espèces à petites écailles ; les espèces plantées sont des espèces à enveloppe ( HYPERLINK \l "n09107" 107). Les hommes sont noirs et gras.
TROISIÈME CLASSE. Collines et côtes. Pour cette nature de terrain, les espèces mobiles sont des espèces ailées ; p.195 les espèces plantées sont des espèces à fruit charnu ( HYPERLINK \l "n09108" 108). Les hommes sont ronds et grands.
QUATRIÈME CLASSE. Bords de rivières et plaines basses. Pour cette nature de terrain, les espèces mobiles sont des espèces à grandes coquilles ( HYPERLINK \l "n09109" 109) ; les espèces plantées sont des espèces à noyau. Les hommes sont blancs et grêles ( HYPERLINK \l "n09110" 110).
CINQUIÈME CLASSE. Plaines hautes et terrains marécageux. Pour cette nature de terrain, les espèces mobiles sont des espèces nues (sans poils ni écailles) ( HYPERLINK \l "n09111" 111) ; les espèces plantées sont des espèces touffues (roseaux, plantes sauvages). Les hommes sont charnus et courts.
*9 p.196 Daprès les habitudes du peuple dans ces cinq natures de terres, il propage dans lempire les douze enseignements généraux ( HYPERLINK \l "n09112" 112).
Premier enseignement : Par les rites des sacrifices, on enseigne le respect. Alors le peuple nagit pas inconsidérément ( HYPERLINK \l "n09113" 113).
*10 Second enseignement : Par les rites du principe mâle, on enseigne lhumilité. Alors le peuple ne se dispute pas ( HYPERLINK \l "n09114" 114).
Troisième enseignement : Par les rites du principe femelle, on enseigne lamour conjugal. Alors le peuple ne se plaint pas ( HYPERLINK \l "n09115" 115).
Quatrième enseignement : Par les rites de la musique, p.197 on enseigne la concorde. Alors le peuple ne se met pas en désaccord.
*11 Cinquième enseignement : Par les règles du cérémonial, on distingue les rangs sociaux. Alors le peuple ne séloigne pas de ses devoirs ( HYPERLINK \l "n09116" 116).
Sixième enseignement. Par les usages, on enseigne la tranquillité. Alors le peuple nest pas agité ( HYPERLINK \l "n09117" 117).
Septième enseignement : Par les châtiments, on enseigne la pratique du juste milieu. Alors le peuple nest pas brutal, ou grossier ( HYPERLINK \l "n09118" 118).
Huitième enseignement : Par la sainteté des engagements, on enseigne la charité. Alors le peuple nest pas indolent ( HYPERLINK \l "n09119" 119).
*12 p.198 Neuvième enseignement : Par les mesures, on enseigne la modération. Alors le peuple connaît ce qui est suffisant ( HYPERLINK \l "n09120" 120).
Dixième enseignement : Par les occupations héréditaires, on enseigne ce que chacun peut faire. Alors le peuple ne change pas de profession ( HYPERLINK \l "n09121" 121).
Onzième enseignement : Par le mérite, on règle les nominations aux offices administratifs. Alors le peuple pratique soigneusement la vertu.
Douzième enseignement : Par les actions méritoires, on règle les redevances des offices. Alors le peuple estime les bons services envers lÉtat ( HYPERLINK \l "n09122" 122).
*13 Par le règlement des convenances territoriales, il distingue les dénominations et les espèces particulières aux douze territoires, pour comparer ensemble les p.199 populations et les deux quelles habitent, et connaître ce qui leur est profitable, ce qui leur est nuisible, pour augmenter la population humaine, pour multiplier les animaux de toute espèce, pour multiplier les plantes et les arbres, enfin pour régulariser les travaux de la terre ( HYPERLINK \l "n09123" 123).
*14 Il distingue les espèces particulières des douze territoires et connaît leurs productions, pour enseigner aux peuples à faire les semailles et récoltes des grains, les plantations et semis darbres ( HYPERLINK \l "n09124" 124).
*15 Par le règlement de légalisation des terres, il distingue les cinq espèces de terres, les neuf classes. Il détermine la taxe territoriale de lempire, de manière à constituer les divers travaux du peuple ; à requérir le tribut de la terre, à recueillir les produits précieux de p.200 limpôt, a égaliser et organiser ladministration de tout lempire ( HYPERLINK \l "n09125" 125).
*16 Par le règlement de la tablette des mesures (Toukoueï) il mesure la profondeur (létendue) de la terre ; il détermine lombre du soleil, et cherche ainsi le milieu de la terre ( HYPERLINK \l "n09126" 126).
*17 Au midi du soleil, alors lombre est courte. Il y a beaucoup de chaleur. Au nord du soleil, alors lombre est longue ; il y a beaucoup de froid. A lorient du soleil, p.201 lombre est celle du soir ; il y a beaucoup de vent. A loccident du soleil, lombre est celle du matin ; il y a beaucoup de brume ou de vapeur obscure. Le lieu où lombre du point culminant du soleil est à un pied et cinq dixièmes, désigne le milieu de la terre. Cest le lieu où le ciel et la terre sunissent, où les quatre saisons se joignent, où le vent et la pluie se rassemblent, où les deux principes mâle et femelle sont en harmonie ( HYPERLINK \l "n09127" 127).
p.202 Alors, toutes choses étant ainsi en ordre parfait, on constitue le royaume du souverain. Il (le directeur des p.203 multitudes) détermine son étendue en formant un carré de mille li. Il fixe ses limites par des levées et des plantations ( HYPERLINK \l "n09128" 128).
*22 p.204 En général, quand on constitue un royaume, une principauté, par la tablette des mesures on mesure son territoire, et on détermine le pays quil embrasse ( HYPERLINK \l "n09129" 129).
*23 Pour le territoire du feudataire Koung, les limites sont un carré de cinq cents li de côté. Ce qui produit sa nourriture est la moitié ( HYPERLINK \l "n09130" 130).
p.205 Pour le territoire du feudataire Heou, les limites sont un carré de quatre cents li de côté. Ce qui produit sa nourriture est le tiers.
p.206 Pour le territoire du feudataire Pé, les limites sont un carré de trois cents li de côté. Ce qui produit sa nourriture est le tiers.
Pour le territoire du feudataire Tseu, les limites sont un carré de deux cents li de côté. Ce qui produit sa nourriture est le quart.
Pour le territoire du feudataire Nân, les limites sont un carré de cent li de côté. Ce qui produit sa nourriture est le quart.
*27 En général, quand il établit les apanages et domaines affectés ( HYPERLINK \l "n09131" 131), il détermine leur territoire et fait des levées, des canaux pour fixer les limites. Il divise ce territoire suivant le nombre des maisons ( HYPERLINK \l "n09132" 132). En terres sans changement, chaque famille reçoit cent mesures dun Meou. En p.207 terres dun changement, chaque famille reçoit deux cents mesures dun Meou. En terres de deux changements, chaque famille reçoit trois cents mesures dun Meou ( HYPERLINK \l "n09133" 133).
*30 Ainsi, il divise la direction des devoirs relatifs à la terre ; il établit la garde de la terre ; il détermine le tribut de la terre ; et répartit les diverses sortes de travaux, pour faire le règlement général de la terre et attendre les ordres supérieurs ( HYPERLINK \l "n09134" 134).
*31 p.208 Par les douze ordres spéciaux des temps de disette, il agglomère la population ( HYPERLINK \l "n09135" 135).
Il est alors ordonné :
Premièrement, de répandre les choses utiles (toute espèce de vivres et de denrées).
*32 Deuxièmement, dalléger les impôts.
Troisièmement, dadoucir les châtiments ( HYPERLINK \l "n09136" 136).
Quatrièmement, de modérer les travaux de force ( HYPERLINK \l "n09137" 137).
Cinquièmement, de suspendre les prohibitions.
*33 Sixièmement, de supprimer la perception aux barrières ( HYPERLINK \l "n09138" 138).
Septièmement, déconomiser sur les cérémonies (fêtes, réceptions).
Huitièmement, déconomiser sur les funérailles.
Neuvièmement, de serrer les instruments de musique.
Dixièmement, de multiplier les mariages sans les rites ordinaires.
Onzièmement, de soigner les esprits et génies ( HYPERLINK \l "n09139" 139).
Douzièmement, dexpulser les voleurs et les brigands.
*34 p.209 Par les six principes de conservation et de tranquillité, il alimente (entretient) la population.
Premier principe : aimer ses enfants.
*35 Second principe : nourrir les vieillards ( HYPERLINK \l "n09140" 140).
Troisième principe : secourir les abandonnés (les orphelins et les veufs sans enfants).
Quatrième principe : avoir compassion des pauvres.
Cinquième principe : être indulgent pour les cas de maladie ( HYPERLINK \l "n09141" 141).
Sixième principe : consolider la richesse du peuple ( HYPERLINK \l "n09142" 142).
*36 Par les six coutumes primitives, il consolide létat de la population ( HYPERLINK \l "n09143" 143).
*37 Première coutume : établir convenablement les habitations et maisons ( HYPERLINK \l "n09144" 144).
Seconde coutume : régler par famille les tombes et sépultures ( HYPERLINK \l "n09145" 145).
p.210 Troisième coutume : unir intimement les frères aînés et les frères cadets.
*38 Quatrième coutume : unir intimement les instructeurs et les lettrés ( HYPERLINK \l "n09146" 146).
Cinquième coutume : unir intimement les disciples et les amis ( HYPERLINK \l "n09147" 147).
Sixième coutume : rendre uniformes les habillements ( HYPERLINK \l "n09148" 148).
*39 Au premier jour de la première lune, il commence à réunir les principes précédents de la bonne administration. Puis il propage lenseignement officiel dans les royaumes et principautés, dans les apanages et domaines affectés ( HYPERLINK \l "n09149" 149). Il suspend les tableaux de lenseignement général dans le lieu consacré pour leur exposition. Il ordonne que le peuple examine les tableaux de lenseignement. Après dix jours il les rassemble ( HYPERLINK \l "n09150" 150). Il propage les règlements de lenseignement officiel dans les royaumes et principautés, dans les apanages et domaines affectés. Il ordonne à chaque p.211 titulaire de principauté ou de domaine dinstruire le peuple quil administre.
# Daprès le règlement général quil établit,
Cinq familles forment un groupe, Pi. Il ordonne que ces familles se protègent mutuellement.
Cinq groupes forment une section, Liu. Il ordonne que les familles de la section se reçoivent les unes les autres en cas de malheurs particuliers.
Quatre sections Liu font une commune, Tso. Il ordonne que les familles de la commune se rendent mutuellement les devoirs funèbres.
Cinq communes font un canton, Tang. Il ordonne que les familles du canton se secourent mutuellement en cas de malheurs publics.
Cinq cantons forment un arrondissement, Tcheou. Il ordonne que les familles de larrondissement sassistent mutuellement pour les objets nécessaires aux cérémonies.
Cinq arrondissements forment un district, Hiang. Il ordonne que les familles du district honorent ensemble leurs hommes de mérite ( HYPERLINK \l "n09151" 151).
*42 p.212 Il distribue les douze genres doccupations dans les royaumes et principautés, dans les apanages et domaines affectés. Il ordonne que lon inscrive les hommes du peuple conformément à ces douze genres doccupations ( HYPERLINK \l "n09152" 152).
Premier genre doccupation : semer et récolter les grains.
*43 Second : planter et semer les arbres ( HYPERLINK \l "n09153" 153).
Troisième : travailler les bois.
Quatrième : agglomérer, multiplier (les animaux).
Cinquième : façonner les matières.
Sixième : mettre en circulation les valeurs ou denrées.
Septième : transformer les matières.
Huitième : rassembler les objets utiles.
Neuvième : produire (aider à produire) les objets utiles.
*44 Dixième : étudier les sciences ( HYPERLINK \l "n09154" 154).
Onzième : exercer les professions héréditaires ( HYPERLINK \l "n09155" 155).
p.213 Douzième : accomplir le service dobéissance ( HYPERLINK \l "n09156" 156).
*45 Par les trois genres de mérites ( HYPERLINK \l "n09157" 157), que constatent les chefs des districts intérieurs, il instruit les hommes du peuple ; il les reçoit comme ses hôtes, et les élève en grade.
*46 p.214 Premier genre de mérite : les six vertus, qui sont le savoir, lhumanité, la sagesse, la justice, la fidélité envers le prince, lunion.
Second genre de mérite : les six actions louables, qui sont la piété filiale, laffection entre frères, lamitié envers les parents des neuf degrés, les bonnes relations avec les alliés du côté de la mère et de la femme, la fidélité envers les amis, la charité.
Troisième genre de mérite : les six sortes de sciences, qui sont les rites des cérémonies, la musique, lart de tirer des flèches, lart de conduire un char, lécriture, le calcul.
*47 Par les huit punitions attribuées aux chefs des districts intérieurs, il examine les hommes du peuple ( HYPERLINK \l "n09158" 158).
Première punition : pour le manque de piété filiale ( HYPERLINK \l "n09159" 159).
Seconde punition : pour le manque damitié envers les parents des neuf degrés.
Troisième punition : pour manque de bonnes relations avec les alliés du côté de la mère et de la femme.
*48 Quatrième punition : pour manque de respect envers les supérieurs.
Cinquième punition : pour manque de fidélité envers les amis.
p.215 Sixième punition : pour manque de charité.
Septième punition : pour avoir débité des faussetés ( HYPERLINK \l "n09160" 160).
Huitième punition : pour avoir excité des troubles parmi le peuple ( HYPERLINK \l "n09161" 161).
*49 Par les cinq rites, il prévient les erreurs du peuple et lui enseigne le juste milieu. Par les six espèces de musique, il prévient les excès des passions du peuple et lui enseigne la concorde ( HYPERLINK \l "n09162" 162).
En général, sil y a des gens du peuple qui ne se conforment pas à lenseignement officiel et qui aient des affaires criminelles ou litigieuses, il entend et juge ces affaires conjointement avec les officiers de ladministration territoriale ( HYPERLINK \l "n09163" 163). Sil y a des individus passibles p.216 de châtiment criminel, ils sont renvoyés aux prévôts de justice ( HYPERLINK \l "n09164" 164).
*51 Quand on sacrifie aux cinq souverains du ciel, il offre des bufs sans tache ; il présente les pièces découpées ( HYPERLINK \l "n09165" 165). Quand on sacrifie aux anciens princes de lempire, il fait de même.
*53 Si un grand visiteur vient à la cour ( HYPERLINK \l "n09166" 166), il ordonne dans les campagnes de préparer les chemins, de faire les provisions ( HYPERLINK \l "n09167" 167).
p.217 Quand il y a un grand service funèbre, il se met à la tête de la multitude des six districts intérieurs. Il réunit les six tireurs des cordons du char funèbre, et dirige lordre de leurs mouvements ( HYPERLINK \l "n09168" 168).
Quand il y a une grande réunion darmée, une grande chasse, il convoque les hommes du peuple avec le drapeau du chef darmée ( HYPERLINK \l "n09169" 169), et il a le commandement supérieur des levées ( HYPERLINK \l "n09170" 170).
*55 p.218 Sil y a dans le royaume un grand sujet dalarme, alors il convoque le peuple à la porte du souverain. Il ordonne que quiconque na pas une tablette marquée du sceau officiel ne pourra pas circuler dans lempire ( HYPERLINK \l "n09171" 171).
Sil y a une grande famine, une grande épidémie, alors il ordonne que dans les royaumes et principautés on change le peuple de place, on fasse circuler les produits vendables. Il ordonne que lon suspende les prohibitions, que lon modère les services pénibles, que lon diminue les taxes, que lon adoucisse les peines ( HYPERLINK \l "n09172" 172).
*56 A la fin de lannée, il ordonne à tous les officiers chargés de lenseignement officiel de régulariser leur gestion et de présenter leur rendement de compte ( HYPERLINK \l "n09173" 173).
p.219 Au commencement de lannée régulière ( HYPERLINK \l "n09174" 174), il adresse ses recommandations aux officiers chargés de lenseignement officiel et leur dit :
« Que chacun de vous réunisse toutes ses fonctions ; que chacun de vous améliore son service, pour obéir aux ordres de lempereur. Le gouvernement a des punitions ordinaires pour ceux qui ne sont pas réguliers.
*
* *
LIVRE X
X. SOUSDIRECTEUR DES MULTITUDES (SIAOSSÉ-TOU).
*1 p.220 Ce fonctionnaire est chargé de constituer les règlements de lenseignement officiel dans le royaume, pour constater dans la capitale et les quatre banlieues, dans les apanages et domaines affectés, le nombre des hommes et des femmes appartenant aux neuf classes de la population ; pour distinguer les personnes de qualité et les gens de basse condition, ceux qui sont vieux et ceux qui sont jeunes, ceux qui sont débiles et infirmes ; régler en général les diminutions de taxes et les exemptions de corvées, ainsi que ce qui est permis et défendu relativement aux sacrifices, aux solennités où lon boit le vin sacré, où lon mange les grains offerts, enfin aux funérailles ( HYPERLINK \l "n10101" 101).
*3 p.221 Il distribue les registres de contrôle aux préfets des six districts intérieurs. Il ordonne que chacun inscrive la quantité plus ou moins considérable de la population de son district, les six espèces danimaux domestiques, les chars et les chariots à bras ( HYPERLINK \l "n10102" 102) ; que chacun distingue les différentes natures dobjets pour livrer son compte à lépoque déterminée de lannée, propager lenseignement administratif, exécuter les ordres et les sommations de lautorité ( HYPERLINK \l "n10103" 103).
p.222 Tous les trois ans, on fait le grand contrôle ( HYPERLINK \l "n10104" 104). Quand le grand contrôle a lieu, alors il reçoit tous les résumés des comptes de tous les royaumes.
*5 Il réunit la population par groupes de cinq et de cent hommes et lemploie ainsi : Cinq hommes font une escouade Ou ; cinq escouades font un peloton Liang ; quatre pelotons font une compagnie Tso ; cinq compagnies font un bataillon Liu ; cinq bataillons font un régiment Chi ; cinq régiments font un corps darmée Kiun ( HYPERLINK \l "n10105" 105). Il divise ainsi la population pour former les troupes des corps darmée, pour exécuter le service des grandes chasses, pour régler les escortes et suites ( HYPERLINK \l "n10106" 106), pour ordonner la perception des taxes ( HYPERLINK \l "n10107" 107).
*8 p.223 Il égalise les terres de manière à distinguer leur population et connaître entièrement le nombre de leurs habitants. Dans les terrains de première qualité, une famille se compose de sept individus (mâles et femelles), sur lesquels trois sont en état de servir lÉtat ou corvéables. Dans les terres de qualité moyenne, une famille se compose de six individus, et sur deux familles, cinq individus sont en état de servir lÉtat ou corvéables. Dans les terres de qualité inférieure, une famille se compose de cinq individus, et, par famille, deux individus sont capables de servir lÉtat ou corvéables. En général, quand on fait une levée pour un service collectif, on ne dépasse point p.224 un homme par famille ( HYPERLINK \l "n10108" 108). Les hommes excédants sont les supplémentaires ( HYPERLINK \l "n10109" 109) ; seulement pour les grandes chasses p.225 et pour les escortes, le service est général. (Tous doivent marcher à la réquisition de lautorité ( HYPERLINK \l "n10110" 110).)
*12 En général, quand on emploie les masses dhommes ( HYPERLINK \l "n10111" 111), il est chargé de lenseignement officiel et des prescriptions et défenses qui les concernent. Il juge leurs débats, leurs discussions ; il répartit parmi eux les récompenses et les peines ; il châtie ceux qui contreviennent aux ordres supérieurs ( HYPERLINK \l "n10112" 112).
*13 En général, quand il y a une grande opération qui p.226 intéresse le royaume, il convoque les hommes du peuple. Quand il y a un grand sujet dalarme ( HYPERLINK \l "n10113" 113) dans le royaume, il convoque les jeunes cadets ( HYPERLINK \l "n10114" 114).
*14 Il mesure les terres ; il divise leurs champs et landes en terres à puits commun (Tsing), et terres de pacage (Mo) ( HYPERLINK \l "n10115" 115). Neuf lots de cultivateurs forment un groupe à puits commun (Tsing) ; quatre Tsing forment une section (Y) ; quatre sections Y forment un Khieou (colline) ; quatre Khieou p.227 forment un Tien ; quatre Tien forment un Hien ; quatre Hien forment une réunion Tou. Ce mode de division sert à déterminer les travaux de la terre ( HYPERLINK \l "n10116" 116) et à régler le tribut, la taxe ( HYPERLINK \l "n10117" 117), en général toutes les opérations relatives à la perception de limpôt ( HYPERLINK \l "n10118" 118).
*22 Il sépare les territoires ( HYPERLINK \l "n10119" 119) ; il détermine comment ils p.228 seront gardés ; il répartit les genres de travaux qui leur conviennent ; il égalise la proportion des taxes quils doivent acquitter ( HYPERLINK \l "n10120" 120).
*23 Dans tous les petits sacrifices, il offre le buf sans tache ; il présente les chairs découpées ( HYPERLINK \l "n10121" 121).
Sil arrive un petit visiteur étranger ( HYPERLINK \l "n10122" 122), il ordonne que dans les campagnes on prépare les chemins, on fasse les provisions ( HYPERLINK \l "n10123" 123).
Lorsque lon réunit une grande armée, il se met à la tête des troupes dhommes (et les présente au grand directeur des multitudes). Quand on réunit une petite armée, quand il y a un petit service dinspection, il a le commandement supérieur des troupes dhommes ( HYPERLINK \l "n10124" 124).
*24 p.229 Lorsquil y a un grand service funèbre, il se met à la tête de la corvée impériale ; il dirige linstruction officielle ( HYPERLINK \l "n10125" 125).
*25 En général, quand on constitue un royaume, il établit lemplacement consacré aux génies de la terre et des céréales ; il détermine la portion des terres qui forment les limites du territoire ( HYPERLINK \l "n10126" 126).
Sil y a un débat relatif à un homme du peuple, il le règle daprès le témoignage des gens du même groupe territorial ( HYPERLINK \l "n10127" 127). Sil y a un débat relatif à un terrain, il le règle daprès le plan cadastral.
A la fin de lannée, il examine les résumés de la gestion des officiers qui lui sont subordonnés ( HYPERLINK \l "n10128" 128), et les punit ou les récompense. Il ordonne à tous les officiers en général de régulariser leurs comptes mensuels et annuels, et de présenter leur gestion ( HYPERLINK \l "n10129" 129).
*26 p.230 Au commencement de lannée, il se met à la tête de ses subordonnés et examine (avec eux) les tableaux des règlements de lenseignement officiel. Il fait sa tournée avec la clochette à battant de bois et dit :
Le gouvernement a des peines ordinaires pour ceux qui ne se conforment pas aux règlements.
Il ordonne à tous les officiers dafficher les ordres et défenses, de saccoutumer à leur règlement spécial, détudier leurs devoirs pour satisfaire aux exigences de ladministration publique ( HYPERLINK \l "n10130" 130).
*27 Quand il fait le grand contrôle triennal des officiers préposés aux six districts intérieurs et aux quatre banlieues de la capitale, il égalise lapplication de lenseignement ; il rectifie la pratique de ladministration ; il examine les p.231 familles, une à une, et par maison ( HYPERLINK \l "n10131" 131) ; il examine le nombre variable dindividus quelles contiennent, les six espèces danimaux domestiques, les armes et instruments mobiliers, pour attendre les ordres supérieurs ( HYPERLINK \l "n10132" 132).
HYPERLINK \l "table" @
X. CHEFS DE DISTRICT INTÉRIEUR (HIANGSSÉ).
*28 Chacun de ces fonctionnaires est chargé de lenseignement officiel dans les districts intérieurs quil administre, et examine les détails de leur administration ( HYPERLINK \l "n10133" 133).
p.232 Conformément au règlement des classes du royaume (les neuf classes de la population ( HYPERLINK \l "n10134" 134)), il constate à lépoque convenable les variations du nombre des hommes et des femmes ; il distingue les individus qui sont vieux et ceux qui sont jeunes, les personnes de qualité et les gens de basse condition, ceux qui sont débiles et infirmes, les chevaux, les bufs et autres objets ; il distingue les individus capables de servir lÉtat, et les individus susceptibles de diminution ou dexemption ( HYPERLINK \l "n10135" 135). Il soccupe des règlements de surveillance et des défenses légales qui se rapportent p.233 aux habitants des districts ; il juge leurs contestations litigieuses.
*30 Quand il y a une grande corvée ( HYPERLINK \l "n10136" 136), il vient à la tête des hommes réunis en troupe ; il a leur commandement supérieur. Quand la corvée est finie, alors il reçoit le relevé des hommes de corvée envoyés par arrondissement et par village, pour examiner létat comparatif dressé par le ministre des travaux publics, et vérifier le travail de la corvée ( HYPERLINK \l "n10137" 137).
*31 p.234 En général, pour les travaux exigés par lÉtat, il prescrit de lordre, de la régularité dans lexécution ( HYPERLINK \l "n10138" 138).
*32 Quand il y a un grand sacrifice, il présente la chair du buf qui est la victime ( HYPERLINK \l "n10139" 139).
Il présente le chanvre et les herbes consacrées ( HYPERLINK \l "n10140" 140).
*33 Quand on réunit une grande armée, quand il y a une assemblée générale de princes feudataires, il dirige et régularise les troupes des hommes de corvée ainsi que les chevaux et les hommes qui traînent les chariots des bagages et des instruments ( HYPERLINK \l "n10141" 141) ; il réprimande ceux qui ne se conforment pas à leur devoir.
*34 p.235 Quand on emploie des hommes de corvée pour un grand service funèbre, il vient à la tête de ses hommes, et aussitôt il dirige leurs opérations. Quand on fait lenterrement, il prend létendard garni de plumes pour conduire le cercueil avec le chef des ouvriers constructeurs, et dirige les hommes de corvée. Quand on descend le cercueil en terre, alors il prend une petite hache et se tient près du chef des ouvriers ( HYPERLINK \l "n10142" 142).
*35 p.236 Pour les grandes chasses des quatre saisons de lannée, il expose dehors, avant le jour fixé, le règlement de la chasse dans les centres darrondissements et dans les villages. Il inspecte leurs tambours, clochettes, drapeaux, guidons, armes et instruments de toute sorte ; il dispose les hommes commandés par escouades de cinq, par compagnies de cent hommes ( HYPERLINK \l "n10143" 143). Au jour fixé, il convoque les troupes dhommes avec le grand drapeau du directeur des multitudes ( HYPERLINK \l "n10144" 144) et les met en rang. Il distingue les districts intérieurs et domaines impériaux par les drapeaux et guidons ( HYPERLINK \l "n10145" 145), p.237 il a leur commandement supérieur ; il a droit de défendre et de punir. Il inspecte les divisions qui sont en avant et en arrière ; il réprimande les hommes qui contreviennent aux ordres ; il juge les contestations de ceux qui se disputent brutalement.
*36 Pour toutes les publications ordinaires qui se font dans les quatre saisons ( HYPERLINK \l "n10146" 146), il fait sa ronde avec la clochette à battant de bois dans les palais des marchés publics ( HYPERLINK \l "n10147" 147).
*37 A diverses époques de lannée, il parcourt les villes et les campagnes et secourt les misères du peuple ; p.238 conformément aux ordres de lempereur, il répand ses bienfaits ( HYPERLINK \l "n10148" 148).
*38 A la fin de lannée, les chefs de districts examinent la gestion des officiers de six districts intérieurs ; ils indiquent par un rapport ceux qui doivent être révoqués, ceux qui doivent être conservés ( HYPERLINK \l "n10149" 149).
Au commencement de lannée régulière ( HYPERLINK \l "n10150" 150), ils inspectent les objets usuels appartenant à leurs districts. Les groupes de cinq familles fournissent les habits de fête et les habits de tristesse. Les sections de vingtcinq familles fournissent les objets employés dans les sacrifices. Les communes de cent familles fournissent les objets employés dans les cérémonies funèbres. Les cantons fournissent les objets qui servent au tir de larc. Les p.239 arrondissements fournissent les objets qui servent aux réceptions honorifiques. Le district fournit collectivement les objets usuels pour les sacrifices de réjouissance, les cérémonies tristes, les solennités rituelles et la musique ( HYPERLINK \l "n10151" 151).
*39 p.240 Lorsque lon fait le grand contrôle triennal dans le royaume, alors le chef de district inspecte lenseignement donné par les officiers ; il examine leurs paroles ; il vérifie létat du matériel ; il examine leurs actes ; il donne ainsi à lautorité supérieure les indications nécessaires pour punir et récompenser ( HYPERLINK \l "n10152" 152).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XI
XI. PRÉFETS DE DISTRICT INTÉRIEUR (HIANGTAFOU).
*1 Les fonctions de chaque préfet de district intérieur consistent à soccuper de lenseignement administratif et des règlements prohibitifs de son district ( HYPERLINK \l "n11101" 101).
p.241 Au premier jour de la première lune, il reçoit du grand directeur des multitudes, ou ministre de la terre, les tableaux réglementaires de lenseignement officiel ; à son retour, il les distribue aux officiers de son district ( HYPERLINK \l "n11102" 102). Il ordonne que chacun deux instruise ses administrés, examine leur vertu, leur conduite, inspecte leurs progrès dans la bonne voie et les sciences ( HYPERLINK \l "n11103" 103).
Aux époques déterminées de lannée, il enregistre les quantités dhommes et de femmes de son district ( HYPERLINK \l "n11104" 104). Il distingue ceux qui peuvent servir lÉtat. A lintérieur du royaume, tous les individus, depuis la taille de sept p.242 pieds jusquà lâge de soixante ans ; dans les campagnes, tous les individus, depuis six pieds jusquà soixantecinq ans, sont appelés aux services exigés ( HYPERLINK \l "n11105" 105). Quant aux exemptions, elles comprennent, à lintérieur du royaume, les personnes de rang, les hommes de mérite et de capacité, les hommes revêtus de fonctions administratives, les vieillards et les malades ( HYPERLINK \l "n11106" 106). Aux époques déterminées de lannée, il remet ses écritures au grand directeur des multitudes.
*5 Tous les trois ans, il fait le grand contrôle ; il examine la vertu, la conduite des hommes de chaque district, ainsi que leurs progrès dans les sciences et dans la bonne p.243 voie ; il fait la promotion des hommes de mérite et de capacité ( HYPERLINK \l "n11107" 107). Lancien de district ( HYPERLINK \l "n11108" 108) et le préfet de district se mettent a la tête de leurs officiers. Avec un nombre plus ou moins grand de leurs administrés, ils reçoivent les hommes de mérite et de capacité, suivant les rites consacrés ( HYPERLINK \l "n11109" 109). Le jour suivant, lancien de district avec le préfet de district et tous les officiers réunis présentent à lempereur la liste écrite des hommes de mérite et de capacité. Lempereur la reçoit en saluant ; il la remet au chef du magasin céleste ; lannaliste de lintérieur en prend un double ( HYPERLINK \l "n11110" 110).
*6 Le préfet revient ; il fait la cérémonie du tir de larc dans le district ( HYPERLINK \l "n11111" 111) et consulte la multitude sur cinq choses, p.244 savoir : lunion, la résignation, larrangement de la peau, la contenance régulière, la danse de figure ( HYPERLINK \l "n11112" 112).
*9 Cest ce quon appelle : ordonner au peuple de faire la promotion des hommes de mérite, et les déléguer pour être les chefs supérieurs à lextérieur. Cest ce quon appelle : ordonner au peuple de faire la promotion des hommes de capacité, et les déléguer pour le gouverner à lintérieur ( HYPERLINK \l "n11113" 113).
*10 p.245 A la fin de lannée, les préfets ordonnent à tous les officiers des six districts intérieurs de réunir leurs comptes administratifs, de présenter létat de leurs opérations ( HYPERLINK \l "n11114" 114).
*11 Au commencement de lannée régulière, ils ordonnent p.246 à tous les officiers dexaminer les règlements officiels auprès du grand directeur des multitudes. Au retour, chacun doit les exposer en public aux yeux de ses administrés ( HYPERLINK \l "n11115" 115).
*12 Lorsque le peuple du royaume est consulté en assemblée générale, alors chaque préfet se met à la tête du nombre plus ou moins grand dhommes de son district, et les conduit à la cour daudience ( HYPERLINK \l "n11116" 116).
Sil y a dans le royaume un grand sujet dalarme, tel quune calamité publique ou une invasion, alors il ordonne aux hommes du peuple de garder respectivement leurs villages ou sections territoriales pour attendre les ordres supérieurs ( HYPERLINK \l "n11117" 117). Si un ordre supérieur est accompagné dune tablette au drapeau, ils le laissent passer ( HYPERLINK \l "n11118" 118).
XI. CHEFS DARRONDISSEMENT (TCHEOUTCHANG) ( HYPERLINK \l "n11119" 119).
*13 Chaque chef darrondissement soccupe des tableaux réglementaires relatifs à lenseignement, à ladministration générale, aux ordres administratifs de son arrondissement.
*14 Au premier jour de la première lune, chacun deux réunit les hommes de son arrondissement et leur lit les tableaux des règlements ( HYPERLINK \l "n11120" 120). Il examine leur vertu, leur p.248 conduite, leurs progrès dans la bonne voie et dans les sciences, et les encourage ; il recherche leurs erreurs, leurs fautes, et les empêche de faire mal.
*15 Lorsque, aux époques convenables de lannée, il sacrifie au génie terrestre de son arrondissement, alors il rassemble la population quil administre et lui lit les tableaux des règlements, en procédant de la même manière ( HYPERLINK \l "n11121" 121).
Au printemps et en automne, il réunit le peuple ; conformément au rite consacré, et tire de larc dans le gymnase de larrondissement ( HYPERLINK \l "n11122" 122).
*16 En général, lorsquil y a dans larrondissement un grand sacrifice, un grand enterrement, il surveille laccomplissement de cette cérémonie ( HYPERLINK \l "n11123" 123).
p.249 Si, dans tout le royaume, on fait agir le peuple pour un service commun, tel quune convocation darmes, une grande chasse, une tournée impériale, une grande corvée, alors il se met à la tête de ses hommes et les conduit ; il est chargé de leur commandement spécial ; il leur répartit les punitions et les récompenses ( HYPERLINK \l "n11124" 124).
*17 A la fin de lannée, il réunit les comptes de ladministration de son arrondissement ( HYPERLINK \l "n11125" 125).
Au commencement de lannée régulière, il lit les tableaux de lenseignement officiel, comme il a fait précédemment ( HYPERLINK \l "n11126" 126).
p.250 Tous les trois ans, le grand contrôle général a lieu. Alors il opère le grand examen des villages de son arrondissement ; il aide ainsi le préfet de district à connaître ceux qui doivent être destitués, ceux qui doivent être avancés en grade ( HYPERLINK \l "n11127" 127).
XI. CHEFS DE CANTON (TANGTCHING) ( HYPERLINK \l "n11128" 128).
*18 Chaque chef de canton soccupe des ordres administratifs ainsi que de lenseignement officiel et de ladministration générale dans son canton ( HYPERLINK \l "n11129" 129).
Au premier jour de la première lune des quatre saisons, il rassemble le peuple et lit devant lui les tableaux des règlements officiels. Il inspecte ainsi ses subordonnés et les empêche de mal agir. Au printemps et en automne, p.251 quand il offre les sacrifices conjuratoires, il fait encore de même ( HYPERLINK \l "n11130" 130).
*19 Lorsque, dans tout le royaume, on adresse les prières collectives aux esprits, on offre les sacrifices ( HYPERLINK \l "n11131" 131), alors, suivant le rite, il rassemble le peuple et boit le vin dans le gymnase. Il régularise ainsi les positions respectives par rang dâge ( HYPERLINK \l "n11132" 132). Ceux qui ont une tablette honorifique sont p.252 placés suivant leur âge, par village du district (avec la multitude) ; ceux qui ont deux tablettes honorifiques sont placés, suivant leur âge, par ordre de père et de famille ; ceux qui ont trois tablettes honorifiques nont pas de classement dâge ( HYPERLINK \l "n11133" 133).
*22 Toutes les fois quil y a dans son canton un sacrifice, un service funèbre, un mariage ou une prise de bonnet viril, une réunion où lon boit le vin, il enseigne à ses administrés comment ils doivent exécuter cette cérémonie ; il est chargé de leur faire observer les règles prescrites.
Toutes les fois que lon fait agir le peuple pour une convocation darmée, une grande chasse, une tournée impériale, une grande corvée, il dirige 1e service de ses hommes daprès le règlement spécial ( HYPERLINK \l "n11134" 134).
*23 p.253 A la fin de lannée, il réunit les comptes administratifs de son canton ; il se met à la tête de ses officiers et présente le résumé de ses opérations ( HYPERLINK \l "n11135" 135).
*24 Au commencement de lannée régulière, il rassemble les hommes de son canton ; il lit devant eux les tableaux des règlements ; il écrit leur vertu, leur conduite, leurs progrès dans la bonne voie et dans les sciences usuelles ( HYPERLINK \l "n11136" 136).
*25 Il surveille linspection comparative qui se fait à certaines époques de lannée. Quand le grand contrôle général a lieu, il fait encore de même ( HYPERLINK \l "n11137" 137).
XI. CHEFS DE COMMUNE (TSOSSÉ).
p.254 Chaque chef de commune soccupe des ordres de défense et du service exécutif dans sa commune ( HYPERLINK \l "n11138" 138).
Au premier jour de la lune, il rassemble le peuple et lit les tableaux des règlements officiels ; il écrit les bonnes qualités de ses subordonnés, telles que piété filiale, affection fraternelle, amitié envers les parents des neuf degrés, bonnes relations avec les alliés du côté de la mère et de la femme, et ce quils étudient ( HYPERLINK \l "n11139" 139). Au printemps et en automne, quand il sacrifie aux esprits malfaisants ( HYPERLINK \l "n11140" 140), il fait encore de même.
*27 p.255 Prenant les tableaux réglementaires du classement officiel ( HYPERLINK \l "n11141" 141), il se met à la tête des officiers des quatre sections de sa commune ( HYPERLINK \l "n11142" 142), et, à certaines époques, ou de temps à autre, il rassemble le peuple ; il vérifie et note la quantité plus ou moins grande des hommes et des femmes compris dans sa commune ; il distingue les personnes de qualité et les gens de basse condition, ceux qui sont vieux, ceux qui sont jeunes, ceux qui sont infirmes et débiles, ceux qui peuvent servir lÉtat, ainsi que le nombre et les espèces des six animaux domestiques, des chars et des chariots à bras ( HYPERLINK \l "n11143" 143).
*28 p.256 Cinq familles font un groupe (Pi) ; dix familles font une association (Lien) ; cinq hommes font une escouade de cinq (Ou) ; dix hommes font une association (Lien) ; quatre sections de vingtcinq familles (Liu) font une commune (Tso) ; huit sections semblables, ou deux communes, font une association (Lien). Le chef de commune recommande aux associés de se soutenir mutuellement, de se recevoir mutuellement, de participer ensemble aux peines et châtiments, aux éloges et récompenses, à leffet de recevoir les prescriptions officielles, dexécuter les services requis par lÉtat, denterrer mutuellement leurs morts ( HYPERLINK \l "n11144" 144).
*30 Si lon fait agir le peuple pour une convocation darmée, une chasse, une tournée impériale, une grande corvée, p.257 alors chaque chef de commune rassemble les groupes de cinq hommes, ses compagnies de cent hommes ( HYPERLINK \l "n11145" 145) ; il examine leurs armes et outils ; avec le tambour, la clochette, le drapeau, le guidon, il vient à leur tête ( HYPERLINK \l "n11146" 146) ; il est chargé de les diriger, de leur faire observer les défenses, et de les punir.
A la fin de lannée, il dresse le compte général de sa gestion et présente son rapport au chef de canton.
XI. ASSISTANTS DE SECTION (LIU-SIU) ( HYPERLINK \l "n11147" 147).
Chaque assistant de section est chargé de lexécution des sommations et des ordres dans sa section ( HYPERLINK \l "n11148" 148).
*32 Dans les diverses saisons de lannée, chaque assistant compte le plus ou moins des habitants de sa section ; il p.258 détermine les exemptions ou diminutions de taxe ou de corvée qui peuvent être accordées ( HYPERLINK \l "n11149" 149).
Quand il y a un nombre dhommes demandé pour les sacrifices du printemps et de lautomne, pour une corvée, un commandement, une cérémonie funèbre ( HYPERLINK \l "n11150" 150), il rassemble la multitude. Quand il a vérifié le nombre de ses hommes il leur lit les règlements officiels ; il écrit ceux qui se recommandent par leur respect, leur intelligence, leur sincérité, leur charité ( HYPERLINK \l "n11151" 151).
*34 p.259 Dans toutes les affaires de service, il soccupe de leur examen comparatif ; il est chargé de les punir par la corne de rhinocéros et par le bâton ( HYPERLINK \l "n11152" 152).
XI. ANCIENS OU SUPÉRIEURS DE GROUPE (PITCHANG).
*35 Chaque ancien de groupe de cinq familles est chargé de la direction de son groupe ( HYPERLINK \l "n11153" 153).
Cinq familles se reçoivent entre elles (en cas de gêne accidentelle) et sunissent entre elles par de bons rapports.
p.260 Sil y a une irrégularité, une négligence, une faute, elles séclairent mutuellement ( HYPERLINK \l "n11154" 154).
*36 Si des familles se déplacent dans la capitale ou dans la banlieue, il les accompagne et les donne à leurs nouveaux chefs ( HYPERLINK \l "n11155" 155).
Si des familles passent dans un autre pays, il leur fait une tablette à drapeau, et leur permet de se mettre en route ( HYPERLINK \l "n11156" 156).
Si des individus veulent changer de place sans livraison p.261 légale, sans tablette de passe ou permis, alors seulement ils sont enfermés dans la prison centrale ( HYPERLINK \l "n11157" 157).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XII
XII. OFFICIERS DES LEVÉES AUX FRONTIÈRES (FOUNGJÎN).
*1 Ils sont chargés de disposer les murs en terre du lieu où lempereur sacrifie au génie de la terre. Ils font p.262 les levées sur les frontières du royaume et les plantent darbres ( HYPERLINK \l "n12101" 101).
*2 Toutes les fois que lon fixe les limites dun royaume, ces officiers établissent les murs du lieu consacré à ses génies de la terre et des céréales. Ils font les levées en terre sur ses quatre frontières ( HYPERLINK \l "n12102" 102) ; ils opèrent de même pour établir les limites des fiefs et apanages ou domaines affectés à lentretien des charges administratives ( HYPERLINK \l "n12103" 103).
*3 p.263 Ils dirigent les opérations relatives aux sacrifices qui soit offerts aux génies de la terre et des céréales ( HYPERLINK \l "n12104" 104).
Lorsquil y a des sacrifices, ils préparent les bufs qui servent de victimes ; ils posent entre leurs cornes les morceaux de bois qui les empêchent de frapper ; ils placent la corde qui passe par leur nez et sert à les conduire ; ils présentent leau qui sert à les laver, le bois qui sert à cuire leurs chairs ; ils chantent et dansent quand on amène la victime, et quand on flambe ses poils ( HYPERLINK \l "n12105" 105).
Lorsquil y a une cérémonie funèbre, une réception de p.264 visiteur étranger, une convocation darmée, une grande prestation de serment, ils préparent les bufs qui servent de victimes ( HYPERLINK \l "n12106" 106).
XII. OFFICIERS DES TAMBOURS (KOU-JÎN).
Ils sont chargés denseigner les tons et les sons des six espèces de tambours, des quatre sortes dinstruments métalliques, pour régler les accords de la musique, pour faire agir ensemble les troupes des armées, pour diriger les corvées des grandes chasses ( HYPERLINK \l "n12107" 107).
*5 Ils enseignent lart de battre les tambours et distinguent les différents emplois de leurs sons ( HYPERLINK \l "n12108" 108).
*6 p.265 On bat le tambour du tonnerre (Louïkou), pour annoncer les sacrifices aux esprits du ciel ( HYPERLINK \l "n12109" 109) ; on bat le tambour des esprits supérieurs (Lingkou), pour annoncer les sacrifices aux génies de la terre ; on bat le grand tambour Loukou, pour annoncer les sacrifices offerts aux esprits inférieurs ( HYPERLINK \l "n12110" 110) ; on bat le grand tambour long de huit pieds (Fenkou), pour annoncer les manuvres des troupes années ; on bat le tambour Kao, long de douze pieds, pour annoncer les manuvres des grandes chasses ; on bat le tambour Tsing, long de six pieds et demi, pour accompagner la musique des instruments métalliques ( HYPERLINK \l "n12111" 111).
p.266 Avec linstrument métallique nommé Tun, on donne le ton aux tambours ; avec la clochette métallique nommée Tcho, on donne la mesure aux tambours ; avec la clochette sans battant (Nao), on arrête (fait cesser) les tambours ; avec la sonnette à battant métallique (To), on règle le nombre des coups sur les tambours ( HYPERLINK \l "n12112" 112).
*9 Dans tous les sacrifices adressés aux esprits des cent p.267 choses, ils accompagnent avec les tambours la danse des armes, et la danse des baguettes à touffes de soie ( HYPERLINK \l "n12113" 113).
*10 Lorsque des troupes dhommes sont réunies en armée, ils frappent le tambour de nuit ; quand larmée se met en mouvement, ils battent pour annoncer le rassemblement des soldats. Dans les services pour les grandes chasses, ils font encore de même ( HYPERLINK \l "n12114" 114).
*11 p.268 Sil faut secourir le soleil ou la lune dans les éclipses, ils avertissent le souverain de frapper le tambour ( HYPERLINK \l "n12115" 115).
Quand il y a un grand service funèbre, ils avertissent le grand assistant (Ta po) de frapper le tambour ( HYPERLINK \l "n12116" 116).
XII. MAÎTRES DES DANSES (WOUSSÉ).
*12 Ils enseignent la danse des armes, et sont chefs de danse dans les sacrifices offerts aux esprits des montagnes et rivières ; ils enseignent la danse des baguettes à touffes de soie, et sont chefs de danse dans les sacrifices offerts aux génies de la terre et des céréales ; ils enseignent la danse des p.269 plumes ou de la plume, et sont chefs de danse dans les sacrifices offerts aux esprits des quatre régions ; ils enseignent la danse des plumes variées, et sont chefs de danse dans les cérémonies des temps de sécheresse ( HYPERLINK \l "n12117" 117).
*13 Tous les danseurs de la campagne sont instruits par eux ( HYPERLINK \l "n12118" 118).
Dans tous les petits sacrifices, ils ne font pas exécuter de danses ( HYPERLINK \l "n12119" 119).
XII. PÂTRES (MOJÎN).
*14 Ils sont chargés de faire paître les six espèces p.270 danimaux destinés aux sacrifices ( HYPERLINK \l "n12120" 120) ; ils augmentent et engraissent les espèces, pour fournir les victimes sans tache des sacrifices ( HYPERLINK \l "n12121" 121).
Pour tous les sacrifices qui se rapportent au principe mâle, on choisit une victime de couleur rouge et on constate luniformité de son pelage. Pour tous les sacrifices qui se rapportent au principe femelle, on choisit une victime de couleur noire et on constate luniformité de son pelage. Lorsquon sacrifie aux monts et fleuves éloignés, on choisit, pour chacun deux, une victime ayant la couleur du pays, et on constate luniformité de son pelage ( HYPERLINK \l "n12122" 122).
*16 p.271 Pour tous les sacrifices des saisons, on doit se servir de victimes sans tache et dune seule couleur. Pour les sacrifices offerts à lextérieur ( HYPERLINK \l "n12123" 123), les cérémonies conjuratoires ( HYPERLINK \l "n12124" 124), on peut se servir de victimes de couleur mêlée.
En général, quand il y a un sacrifice, ils fournissent la victime sans tache ; Ils la livrent aux engraisseurs, et lattachent à part. Lorsque les victimes ne sont pas attachées, ils les livrent et les présentent euxmêmes ( HYPERLINK \l "n12125" 125).
XII. BOUVIERS (NIEOU-JÎN).
*17 Ils sont chargés de nourrir les bufs appartenant à lÉtat, pour attendre les ordres officiels ( HYPERLINK \l "n12126" 126).
Toutes les fois quon sacrifie, ils fournissent les bufs p.272 qui sont immolés, les bufs qui sont demandés. Ils les donnent aux officiers spéciaux et les nourrissent dherbes ( HYPERLINK \l "n12127" 127).
*19 Toutes les fois quon reçoit à la cour des visiteurs étrangers, ils fournissent les bufs pour loffrande des victimes, pour les provisions et mets offerts à ces visiteurs. Lorsque lempereur offre un banquet, un repas dagrément, ou tire de larc avec des visiteurs, ils fournissent les bufs pour les mets principaux et accessoires. Lorsque lon rassemble un corps darmée, ils fournissent les bufs destinés à la nourriture des troupes. Lorsquil y a des cérémonies funèbres, ils fournissent les bufs qui sont sacrifiés en lhonneur des personnages défunts.
*20 Toutes les fois quil y a une grande assemblée de feudataires, une réunion darmée, une escorte de tournée p.273 impériale, ils fournissent les bufs attelés au timon des chars de guerre ainsi que les bufs attelés de côté et par devant, pour porter le matériel du service de lÉtat ( HYPERLINK \l "n12128" 128).
Toutes les fois quon sacrifie, ils préparent le châssis pour les pièces des bufs sacrifiés, ainsi que les bassins pour le sang, les paniers pour les chairs, et attendent le moment où on les emploie ( HYPERLINK \l "n12129" 129).
XII. ENGRAISSEURS (TCHOUNGJÎN).
*21 Ils sont chargés dattacher les victimes sans tache, destinées aux sacrifices ( HYPERLINK \l "n12130" 130).
Lorsquon sacrifie aux cinq souverains (Ti), il attachent les victimes dans létable, et les nourrissent dherbes pendant trois lunes. Lorsquon sacrifie aux anciens empereurs, ils font encore de même ( HYPERLINK \l "n12131" 131).
p.274 Quant aux victimes des sacrifices irréguliers ( HYPERLINK \l "n12132" 132), ils les attachent à la porte de la capitale du royaume ; ils ordonnent aux préposés aux portes de les nourrir ( HYPERLINK \l "n12133" 133).
*22 Lorsque lon examine les victimes, ils indiquent celles qui sont parfaites ; lorsque lon constate lexcellence dune victime, ils aident le prince ( HYPERLINK \l "n12134" 134).
XII. PRÉPOSÉ AU TRAVAIL (TSAÏSSÉ) ( HYPERLINK \l "n12135" 135).
*23 p.275 Il est chargé du règlement cadastral des terres. Il spécialise les travaux des terres ( HYPERLINK \l "n12136" 136) ; il distribue le règlement de la taxe des terres, et attend les ordres supérieurs qui les concernent.
*24 Par habitation et terrain de dégagement ( HYPERLINK \l "n12137" 137), il impose p.276 les terrains de la capitale ; par aire et jardin potager, il impose les terrains des enclos ( HYPERLINK \l "n12138" 138).
*25 Il impose les terres de la banlieue voisine par champs de personnes domiciliées ( HYPERLINK \l "n12139" 139), champs des gradués ( HYPERLINK \l "n12140" 140), champs de marchands ( HYPERLINK \l "n12141" 141). Il impose les terres de la banlieue éloignée par champs administratifs ( HYPERLINK \l "n12142" 142), champs de gratification ( HYPERLINK \l "n12143" 143), champs des bouviers et champs des pâtres ( HYPERLINK \l "n12144" 144).
*27 p.277 Il impose le territoire hors banlieue par champs de domaines impériaux (Koung-y) ( HYPERLINK \l "n12145" 145) ; il impose le territoire au delà, appelé Sao, par champs de domaines affectés (Kia-y) ; il impose le territoire des dépendances par champs des petits apanages (Siao-tou) ; il impose le territoire de la frontière par champs de grands apanages (Tatou) ( HYPERLINK \l "n12146" 146).
*32 p.278 En général, voici comment il classe la taxe des terres. Les maisons de la capitale ne sont pas taxées. Sur les enclos et terrains de dégagement, la taxe est le vingtième du produit ; sur les terres de la banlieue voisine, on perçoit un dixième ; sur les terres de la banlieue éloignée, on perçoit trois vingtièmes. Le droit sur les terres hors banlieue, domaines affectés, dépendances et apanages ne dépasse pas deux dixièmes. On ne prélève cinq vingtièmes que pour la taxe des marais et des bois ( HYPERLINK \l "n12147" 147).
*34 p.279 En général, si le terrain de lhabitation nest pas planté et semé ( HYPERLINK \l "n12148" 148), il y a, pour ce délit, la monnaie du terrain occupé ( HYPERLINK \l "n12149" 149). Si le champ du cultivateur nest pas cultivé, on exige, pour ce délit, une quantité de grains égale à la taxe dune maison de trois familles ( HYPERLINK \l "n12150" 150). Quant aux hommes du peuple qui p.280 nont pas des devoirs de profession, on exige deux léquivalent de la taxe dun homme ayant femme ou dun homme établi ( HYPERLINK \l "n12151" 151).
*36 Suivant les saisons, il perçoit les produits des taxes ( HYPERLINK \l "n12152" 152).
XII. PRÉPOSÉ AUX HABITATIONS (LIUSSÉ) ( HYPERLINK \l "n12153" 153).
*37 Il constate, dans la capitale et les quatre banlieues, le nombre des hommes et des six espèces danimaux domestiques ; il règle ainsi lemploi de leurs forces ( HYPERLINK \l "n12154" 154) ; il attend les ordres supérieurs qui les concernent, et perçoit suivant les saisons leurs taxes spéciales ( HYPERLINK \l "n12155" 155).
*38 En général, voici comment il classe les travaux du peuple. Il impose aux agriculteurs le travail du p.281 labourage ; ceuxci payent leur redevance avec les neuf sortes de grains. Il impose aux jardiniers le travail de la plantation ; ceuxci payent leur redevance en plantes potagères et fruits des arbres. Il impose aux artisans le travail des objets dornements ; ceuxci payent leur redevance en meubles et instruments. Il impose aux marchands le travail du marché ou du commerce ; ceuxci payent leur redevance en denrées et matières vendables. Il impose aux pâtres le soin des animaux ; ceuxci payent leur redevance en oiseaux et quadrupèdes. Il impose aux femmes les travaux de leur sexe ; cellesci payent leur redevance en toiles et étoffes de soie. Il impose aux ouvriers des montagnes les travaux des montagnes ; ceuxci payent leur redevance en produits spéciaux de ces régions. Il impose aux ouvriers des lacs les occupations relatives aux lacs et étangs ; ceuxci payent leur redevance en produits spéciaux des lieux aquatiques ( HYPERLINK \l "n12156" 156).
*39 p.282 Quant aux individus qui nont pas de profession spéciale, on en tire la monnaie correspondant à la taxe dun chef de famille ( HYPERLINK \l "n12157" 157).
En général, parmi les hommes du peuple, ceux qui nélèvent pas des bestiaux ne peuvent sacrifier avec des animaux vivants ; ceux qui ne cultivent pas leurs lots de terre ne peuvent sacrifier avec des grains ; ceux qui ne plantent pas leurs vergers ne peuvent avoir un cercueil complet avec coffre extérieur ( HYPERLINK \l "n12158" 158). Les personnes qui p.283 nélèvent pas de vers à soie ne peuvent porter des étoffes de soie ; les personnes qui ne filent pas ne peuvent porter un deuil complet avec habit de dessus ( HYPERLINK \l "n12159" 159).
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LIVRE XIII
XIII. PRÉPOSÉ AUX DÉPENDANCES
DU ROYAUME IMPÉRIAL (HIENSSÉ) ( HYPERLINK \l "n13101" 101).
*1 Il soccupe du territoire correspondant aux lieux habités de la banlieue, à lextérieur de la banlieue, aux p.284 domaines, fiefs et apanages, aux royaumes feudataires ; il distingue le nombre des hommes et femmes mariés, des individus du peuple en général, les quantités de terres cultivées et des terres en friche, ainsi que linventaire des six espèces danimaux domestiques, chars, et chariots à bras ( HYPERLINK \l "n13102" 102).
*2 Tous les trois ans, le grand contrôle général a lieu ; alors il se sert de ces documents pour examiner les différents officiers, pour signaler ceux qui doivent être dégradés, ceux qui doivent être conservés en place ( HYPERLINK \l "n13103" 103).
p.285 Sil doit y avoir un ordre de convocation pour un rassembleraient darmée, une réunion des princes feudataires, une escorte de grande chasse, alors il reçoit ses instructions du commandant des chevaux (ministre de la guerre) pour faire agir ses troupes dhommes, ainsi que les chevaux, bufs, chars et chariots à bras ( HYPERLINK \l "n13104" 104) ; il réunit les hommes et les chars par escouade de cinq, par compagnie de cent ; il ordonne que tous les groupes ainsi formés apprêtent leurs drapeaux, tambours, armes et instruments de toute espèce ; il vient, à leur tête, au lieu du rendezvous ( HYPERLINK \l "n13105" 105).
*4 p.286 Lorsque lon constitue un apanage ou un domaine affecté ( HYPERLINK \l "n13106" 106), il mesure son territoire ; il distingue les espèces de terres que ce territoire comprend ; il détermine ses limites ( HYPERLINK \l "n13107" 107).
*5 Suivant les saisons de lannée, il perçoit le tribut et la taxe de la campagne ( HYPERLINK \l "n13108" 108).
XIII. OFFICIERS DES GRATIFICATIONS (YJÎN).
*7 Ils sont chargés des approvisionnements de lÉtat pour subvenir aux distributions des faveurs impériales ( HYPERLINK \l "n13109" 109).
p.287 Ce qui comprend :
Les approvisionnements des lieux habités dans les districts intérieurs pour soulager les pauvres, les misérables parmi les hommes du peuple ;
*8 Les approvisionnements des portes et barrières pour nourrir les vieillards et orphelins ( HYPERLINK \l "n13110" 110) ;
Les approvisionnements des lieux habités dans les banlieues pour attendre les visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n13111" 111) ;
*9 Les approvisionnements de la campagne et des cantons extérieurs pour attendre les voyageurs ( HYPERLINK \l "n13112" 112) ;
p.288 Les approvisionnements des dépendances et apanages pour les cas de calamité publique, de disette ( HYPERLINK \l "n13113" 113).
*10 En général, lorsque des visiteurs étrangers se rendent à la cour, lorsquil y a une grande assemblée des princes feudataires, une réunion darmée, une grande corvée, ils sont chargés des approvisionnements disposés sur les routes parcourues ( HYPERLINK \l "n13114" 114), En général, sur les routes du royaume et des campagnes extérieures, il y a, tous les dix li, une loge ou baraque ; dans cette loge, on trouve à boire et à manger. Tous les trente li, il y a une auberge ; à ce point, est une maison de route, et, dans cette maison, il y a une certaine quantité de provisions. Tous les cinquante li, il y a un marché ou une place de vente ; dans ce marché, il y a une hôtellerie pour attendre, et dans cette hôtellerie, il y a une grande quantité de provisions ( HYPERLINK \l "n13115" 115).
*11 p.289 En général, tout service dapprovisionnement est inspecté et examiné par eux, ils distribuent ces approvisionnements en temps convenable ( HYPERLINK \l "n13116" 116).
XIII. ÉGALISEURS (KIUN-JÎN).
*12 Ils sont chargés dégaliser la taxe des terres ( HYPERLINK \l "n13117" 117), la garde des terres et les travaux relatifs à leur culture ; ils sont p.290 aussi chargés dégaliser les services pénibles exécutés par les hommes, bufs, chevaux, chars et chariots à bras ( HYPERLINK \l "n13118" 118).
*13 En général, ils égalisent les services pénibles ou corvées, suivant que lannée est bonne ou mauvaise. Si lannée est bonne, on prend trois jours pour la décade du prince ; si lannée est médiocre, on prend deux jours pour la décade du prince ; si lannée est nulle ou sans récolte, on prend seulement un jour pour la décade du prince ( HYPERLINK \l "n13119" 119).
*15 Sil y a une calamité publique, une épidémie, alors il p.291 ny a ni service de corvées, ni prélèvement de la taxe sur les produits ; ils nexigent pas la livraison des objets relatifs à la garde de la terre, au devoir territorial ; ils négalisent pas la taxe territoriale ( HYPERLINK \l "n13120" 120).
Tous les trois ans a lieu le grand contrôle général ; alors ils procèdent à la grande égalisation générale des obligations imposées aux contribuables ( HYPERLINK \l "n13121" 121).
XIII. INSTRUCTEUR (SSÉCHI).
*16 Il est chargé de signaler à lempereur ce qui est bon et juste ( HYPERLINK \l "n13122" 122).
*17 p.292 Il enseigne les trois vertus aux fils de lÉtat (Koué-tseu) ( HYPERLINK \l "n13123" 123).
*18 La première est la vertu de la perfection ; cest la base de la bonne voie ( HYPERLINK \l "n13124" 124).
*19 La seconde est la vertu de la vigilance ; cest la base de la pratique ( HYPERLINK \l "n13125" 125).
La troisième est la vertu de la piété filiale ; par elle, on connaît ceux qui sont mauvais et désobéissants ( HYPERLINK \l "n13126" 126).
*20 p.293 Il enseigne les trois pratiques ( HYPERLINK \l "n13127" 127).
La première est la pratique de la piété filiale ; par elle on aime son père et sa mère.
*21 La seconde est la pratique de lamitié ; par elle on honore ceux qui sont sages et distingués ( HYPERLINK \l "n13128" 128).
La troisième est la pratique de lobéissance ; par elle on remplit ses devoirs envers les maîtres et ceux qui sont plus âgés que vous ( HYPERLINK \l "n13129" 129).
*23 p.294 Il se tient à la gauche de la porte, du Tigre ; il est linspecteur de laudience impériale ( HYPERLINK \l "n13130" 130).
*24 Il soccupe des actes réguliers et irréguliers des chefs du royaume pour instruire les fils et frères cadets des grands dignitaires de lÉtat ( HYPERLINK \l "n13131" 131).
En général, tous les honorables fils et frères cadets inoccupés des personnages de lÉtat viennent étudier ( HYPERLINK \l "n13132" 132).
*25 En général, lorsque lempereur se déplace pour un p.295 sacrifice, une réception de visiteur étranger, une assemblée des princes feudataires, une cérémonie funèbre, une expédition militaire, il laccompagne.
Lorsque lempereur statue sur les affaires administratives, dans ses tournées ( HYPERLINK \l "n13133" 133), linstructeur fait encore de même.
*26 Il ordonne à ses subordonnés ( HYPERLINK \l "n13134" 134) de se mettre à la tête des gardes inférieurs composés dhommes des quatre nations p.296 étrangères ( HYPERLINK \l "n13135" 135) ; chaque troupe, avec les armes et le costume de sa nation, barde lextérieur de la porte impériale et éloigne les passants. Lorsque laudience est au dehors de la campagne, alors les mêmes hommes gardent la séparation intérieure où se tient lempereur ( HYPERLINK \l "n13136" 136).
XIII. PROTECTEUR (PAOCHI).
*27 Il est chargé de reprendre ou corriger les défauts de lempereur ; il est également chargé délever les fils de lÉtat dans la bonne voie ( HYPERLINK \l "n13137" 137).
*28 p.297 Et il leur enseigne les six sciences qui sont les cinq rites, les six sortes de musiques ( HYPERLINK \l "n13138" 138), les cinq manières de tirer des flèches ( HYPERLINK \l "n13139" 139), les cinq manières de conduire les chars ( HYPERLINK \l "n13140" 140), p.298 les six écritures ( HYPERLINK \l "n13141" 141), les neuf opérations numériques ( HYPERLINK \l "n13142" 142).
*30 Il leur enseigne les six règles des différentes contenances que lon doit avoir : 1° dans les sacrifices ; 2° dans les réceptions de visiteurs ; 3° dans 1e palais impérial ; 4° dans les cérémonies funèbres ; 5° dans le service de larmée ; 6° sur un char ou à cheval ( HYPERLINK \l "n13143" 143).
*31 p.299 En général, lorsque lempereur se déplace pour un sacrifice, une réception de visiteur étranger, une assemblée des princes feudataires, une cérémonie funèbre, une expédition militaire, il laccompagne. Il fait de même, lorsque lempereur statue sur les affaires administratives dans ses tournées ( HYPERLINK \l "n13144" 144).
p.300 Il ordonne à ses subordonnés de garder les portes latérales du palais intérieur de lempereur ( HYPERLINK \l "n13145" 145).
XIII. CHARGÉ DES REMONTRANCES ou CENSEUR (SSÉKIN).
*32 Il est chargé dinspecter la vertu de tous les hommes du peuple et de les exciter à être amis et compagnons ; il rectifie leur conduite et les force à suivre la bonne voie, à cultiver les sciences ( HYPERLINK \l "n13146" 146).
*33 En faisant sa tournée, il interroge et examine p.301 soigneusement les hommes du peuple ; il écrit les exemples de vertu, de bonne conduite, de zèle dans la bonne voie, de progrès dans les sciences il distingue les hommes capables, les hommes qui peuvent remplir des fonctions dans le service de lÉtat ( HYPERLINK \l "n13147" 147).
*34 Par cette enquête continue, il examine ladministration des districts et villages ( HYPERLINK \l "n13148" 148) ; il fait son rapport sur les destitutions et conservations ; il applique le pardon et la tolérance ( HYPERLINK \l "n13149" 149).
XIII. CHARGÉ DE SECOURIR ou SAUVEUR (SSÉKIEOU).
*35 p.302 Il est chargé de réprimander et punir les irrégularités et fautes simples, les fautes graves et égarements des hommes du peuple ( HYPERLINK \l "n13150" 150) ; il les arrête et les secourt par les rites ( HYPERLINK \l "n13151" 151).
En général lorsque des hommes du peuple ont commis des irrégularités, des fautes, ils sont réprimandés trois fois et punis de la bastonnade. Quand ils ont été punis trois fois, les prévôts de justice ajoutent la peine de la manifestation publique. Les coupables sont humiliés sur la belle pierre (Kiachi) ; ils servent le ministre des travaux publics ( HYPERLINK \l "n13152" 152).
*36 Ceux qui ont commis des fautes graves, qui se sont p.303 égarés, sont réprimandés trois fois et punis de la bastonnade. Quand ils ont été punis trois fois, ils sont envoyés à la prison centrale ( HYPERLINK \l "n13153" 153).
Sil survient, aux diverses époques de lannée, une calamité envoyée par le ciel ; une épidémie sur le peuple ; il parcourt la capitale, les banlieues, les campagnes ( HYPERLINK \l "n13154" 154), en prenant la tablette marquée du sceau impérial ; il répand les grâces et secours daprès lordre de lempereur.
XIII. OFFICIER DE PAIX ou CONCILIATEUR (TIAO-JÎN).
Il est préposé aux difficultés des hommes du peuple ( HYPERLINK \l "n13155" 155) ; il est chargé de les apaiser et concilier.
*37 Sil y a des individus qui, par inadvertance, blessent p.304 ou tuent des hommes, il règle laffaire avec le peuple ( HYPERLINK \l "n13156" 156) ; il fait de même, quand des quadrupèdes, des oiseaux blessent ou tuent des hommes ( HYPERLINK \l "n13157" 157).
*38 En général, voici comment il accorde les difficultés : Le coupable dinimitié envers son père est expulsé au delà des mers ; le coupable dinimitié envers son frère est expulsé au delà de mille li ; le coupable dinimitié envers ses oncles ou ses cousins germains ne peut pas habiter le même royaume queux ( HYPERLINK \l "n13158" 158).
*39 Linimitié contre un chef officiel est assimilée à linimitié contre un père ; linimitié contre un professeur ou ancien est assimilée à linimitié contre un frère ; linimitié contre un ami principal est assimilée à linimitié contre les oncles et cousins germains ( HYPERLINK \l "n13159" 159).
*40 p.305 Quand le coupable nest pas expulsé, il lui donne une tablette de garantie, et il la conserve avec lui ( HYPERLINK \l "n13160" 160).
Lorsquun individu qui a tué un homme tue encore un homme, il ordonne à la population de tous les royaumes de lui vouer une haine générale ( HYPERLINK \l "n13161" 161).
*41 Si un homme, en tuant un autre homme ( HYPERLINK \l "n13162" 162), a été dans p.306 son droit, il doit se fixer dans un royaume différent de celui où habitent le fils ou le petitfils du mort ; il enjoint à ceuxci de ne pas être hostiles envers le meurtrier ; sils se montrent hostiles envers lui, ils sont punis de mort.
*42 En général, il règle toute espèce de contestation, de querelle violente ; si une contestation ne peut être réglée, alors il écrit le détail de laffaire ; il punit ceux qui se sont les premiers remués (ceux qui ont commencé la querelle) ( HYPERLINK \l "n13163" 163).
XIII. OFFICIER DES MARIAGES (MEÏCHI).
*43 Il est préposé à la division par moitié (au mariage) des individus de la population ( HYPERLINK \l "n13164" 164).
Pour tout individu mâle ou femelle, à partir de p.307 lépoque où on détermine son nom régulier, il inscrit lannée, le mois, le jour, le nom ( HYPERLINK \l "n13165" 165) ; il ordonne que lhomme à trente ans prenne femme, que la fille à vingt ans soit mariée ( HYPERLINK \l "n13166" 166).
Si un homme épouse une femme déjà mariée et reçoit ses enfants, lofficier des mariages les enregistre ( HYPERLINK \l "n13167" 167).
*44 A la lune du milieu du printemps ( HYPERLINK \l "n13168" 168), il ordonne de rassembler les hommes et les femmes. A cette époque, ceux qui sunissent sans observer les six rites du mariage ne sont pas empêchés ; ceux qui ne se conforment pas aux édits, sans une cause spéciale, sont punis par lofficier des mariages. Il examine les hommes et les femmes qui ne sont pas mariés et les rassemble ( HYPERLINK \l "n13169" 169).
*45 p.308 En général, quand on marie sa fille, quand on épouse une femme, les huit objets précieux, les étoffes de soie noire, ne doivent pas dépasser cinq paires de pièces ( HYPERLINK \l "n13170" 170).
*46 Il défend que les personnes dont on change la sépulture, parce quelles nont pas été mariées, soient jointes avec les personnes fiancées à des jeunes filles mortes avant lâge nubile ( HYPERLINK \l "n13171" 171).
En général, toutes les discussions sur les rapports secrets de lhomme et de la femme sont jugées par cet p.309 officier, sur le terrain de sacrifice des royaumes détruits, cest-àdire à huis clos ( HYPERLINK \l "n13172" 172). Ceux qui doivent subir un châtiment sont adressés par lui aux prévôts de justice ( HYPERLINK \l "n13173" 173).
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LIVRE XIV
XIV. PRÉVÔT DU MARCHÉ (SSÉ-CHI).
*1 Il est chargé de gouverner et denseigner, de régulariser et de punir dans les marchés ; il est chargé du maintien p.310 des poids et mesures, ainsi que des défenses et ordres qui concernent le marché ( HYPERLINK \l "n14101" 101).
*2 Il divise le terrain en emplacements pour les stations des surveillants et pour les groupes de boutiques ; il trace le plan du marché.
Il distingue les diverses sortes de denrées en disposant les groupes de boutiques, et régularise ainsi le marché ( HYPERLINK \l "n14102" 102).
Par ses règlements administratifs, il empêche lavilissement des denrées ; il égalise ainsi les opérations commerciales ( HYPERLINK \l "n14103" 103).
*3 Par les opérations des marchands ambulants et résidants, il accumule les denrées et fait circuler les valeurs monétaires ( HYPERLINK \l "n14104" 104).
p.311 Par les poids et mesures, il organise complètement le commerce et appelle les acheteurs ( HYPERLINK \l "n14105" 105).
Par les conventions écrites en double, il engage la sincérité des contractants et arrête les discussions ( HYPERLINK \l "n14106" 106).
*4 Par lentremise des marchands attachés aux chefs des aides et prévôts des marchands, il empêche la fraude et éloigne la tromperie ( HYPERLINK \l "n14107" 107).
Par les châtiments et punitions, il empêche les actes de brutalité, il éloigne le vol ( HYPERLINK \l "n14108" 108).
Par le magasin de la monnaie, il rend la vente uniforme, et, tour à tour, il amasse et vend à crédit ( HYPERLINK \l "n14109" 109).
*5 p.312 Le grand marché se tient dans laprès-midi : ce sont les gens du peuple qui y sont les plus nombreux. Le marché du matin se tient le matin ; ce sont les marchands résidants et ambulants qui y sont les plus nombreux. Le marché du soir se tient le soir ; ce sont les revendeurs et revendeuses qui y sont les plus nombreux ( HYPERLINK \l "n14110" 110).
*6 Quand le marché est ouvert ( HYPERLINK \l "n14111" 111), les aides du marché prennent le fouetmesure et ont la garde des portes ( HYPERLINK \l "n14112" 112). Les divers officiers du marché ( HYPERLINK \l "n14113" 113) règlent létalage des boutiques p.313 et rectifient, disposent la vente. On dresse le drapeau au pavillon du chef, siège de la direction du marché ( HYPERLINK \l "n14114" 114) ; le prévôt du marché sy tient et décide les affaires de grande administration (les affaires principales), les grandes contestations. Les prévôts des aides et les prévôts des marchands se tiennent dans les pavillons auxiliaires ; ils décident les affaires de petite administration (les affaires de détail), les petites contestations.
*7 En général, tous ceux qui se réunissent dans le marché ( HYPERLINK \l "n14115" 115), ceux qui font circuler la monnaie ( HYPERLINK \l "n14116" 116), ceux qui vérifient les poids et mesures, ceux qui punissent les tapageurs, sont chacun placés sur leur terrain spécial ( HYPERLINK \l "n14117" 117).
*8 Tous ceux qui ont trouvé des matières de valeur, des bestiaux des six espèces, doivent se conformer au même règlement ( HYPERLINK \l "n14118" 118) ; après trois jours, on confisque ces objets ( HYPERLINK \l "n14119" 119).
*9 p.314 En général, voici comment il gouverne le mouvement des denrées, bestiaux des six espèces, raretés et objets de prix dans le marché : il fait en sorte quil y ait de ce qui manque ; il soccupe daugmenter ce qui est utile, de supprimer ce qui est nuisible ou de mauvaise qualité, de diminuer ce qui surabonde ( HYPERLINK \l "n14120" 120).
*10 Il fait circuler les denrées et marchandises ; avec les tablettes marquées du sceau légal, il les fait sortir, il les fait entrer ( HYPERLINK \l "n14121" 121).
Si lÉtat éprouve une grande calamité, sil survient une famine, une épidémie, ou sil y a un grand service p.315 funèbre, alors on ne perçoit pas de droit dans le marché et on fait de la monnaie ( HYPERLINK \l "n14122" 122).
*11 En général, il est défendu aux hommes du peuple, aux marchands ambulants, aux marchands domiciliés, aux artisans, de faire des falsifications ou fraudes commerciales dans la proportion de deux sur dix ( HYPERLINK \l "n14123" 123).
*12 p.316 Les châtiments du marché sont : le petit châtiment, punition de lécriteau, le châtiment moyen, punition de lexposition, le grand châtiment, punition de la bastonnade. Les délinquants qui doivent être punis de supplices sont renvoyés aux prévôts de justice ( HYPERLINK \l "n14124" 124).
*13 Si le prince du royaume traverse le marché, alors les individus que lon châtié sont graciés ; si la princesse du royaume traverse le marché, le châtiment est réduit à la livraison dun ciel de lit ; si le prince héréditaire traverse le marché, le châtiment est réduit à la livraison dune draperie pour abriter la tête ; si lofficier titré traverse le marché, le châtiment est réduit à la livraison dune couverture de tête ; si la femme titrée traverse le marché, le châtiment est réduit à la livraison dun rideau de lit ( HYPERLINK \l "n14125" 125).
*14 p.317 Sil y a une grande assemblée des feudataires à la cour, une expédition militaire, le prévôt du marché suit à la tête des prévôts des marchands ; il dirige lorganisation du marché ouvert pour cette réunion ; il soccupe des opérations de la vente et de lachat ( HYPERLINK \l "n14126" 126).
XIV. OFFICIER DES TITRES DE GARANTIES (TCHI-JÎN).
*15 Il est chargé de régulariser toutes les affaires qui se font dans le marché sur les denrées, hommes, bufs et chevaux, armes et objets mobiliers, raretés et objets de prix ( HYPERLINK \l "n14127" 127).
p.318 Pour tout ce qui est acheté ou vendu, il y a un titre de garantie ou un titre partagé ( HYPERLINK \l "n14128" 128) ; les premiers se font pour les grands achats ; les seconds se font pour les petits achats.
*16 Il est chargé dexaminer les billets écrits pour les affaires commerciales ( HYPERLINK \l "n14129" 129).
Il rend semblables les poids et mesures ; il rend uniformes les longueurs et largeurs des étoffes. Il les examine en faisant sa tournée ; sil y a des contrevenants aux défenses, il les note et les punit ( HYPERLINK \l "n14130" 130).
p.319 En général, quant aux jugements sur les conventions et promesses, il est accordé dix jours pour la capitale, vingt jours pour la banlieue, trente jours pour la campagne (territoire des districts extérieurs et des domaines affectés aux offices moyens), trois lunes pour le territoire des apanages, un an pour les royaumes feudataires. Les conventions présentées dans le délai fixé donnent lieu à jugement ; hors du délai fixé, il ny a pas de jugement ( HYPERLINK \l "n14131" 131).
XIV. OFFICIER DES BOUTIQUES (TCHENJÎN).
*18 Il est chargé de recueillir les droits payés en monnaie dans le marché, savoir : la monnaie de la toile, la p.320 monnaie payée par sommes (au terme du crédit fait par lÉtat) ( HYPERLINK \l "n14132" 132), la monnaie, sur les conventions écrites, la monnaie des amendes, la monnaie sur les boutiques, et il les remet au trésorier de la monnaie ( HYPERLINK \l "n14133" 133).
*19 Sur tous les animaux tués dans le marché, il prélève, comme droit, la peau, les cornes, les muscles, les os, et les fait porter au magasin du jade.
Sil y a des pièces de prix et raretés qui restent longtemps dans les boutiques, il les réunit et il les fait porter au magasin de lintendant des mets ( HYPERLINK \l "n14134" 134).
XIV. PRÉVÔTS DES AIDES (SIU-SSÉ).
*20 Chaque prévôt des aides soccupe de ladministration p.321 de son pavillon et régularise la vente des denrées et marchandises qui en dépendent ; il y affiche les châtiments et défenses ( HYPERLINK \l "n14135" 135).
Il surveille ceux qui trompent, ceux qui parent des denrées inférieures, ceux qui vendent des objets de mauvaise qualité, et il les punit. Il entend les affaires de détail, les contestations secondaires, et les décide ( HYPERLINK \l "n14136" 136).
XIV. PRÉVÔTS DES MARCHANDS (KOUSSÉ).
Chaque prévôt des marchands est préposé au règlement des marchandises et denrées qui dépendent de son pavillon. Il distingue leur espèce et les répartit également ; il examine leur qualité et détermine leur prix. Après ces opérations préliminaires, il ordonne quon les expose en vente ( HYPERLINK \l "n14137" 137).
*21 p.322 Sil y a une calamité envoyée par le ciel, il interdit lélévation des prix de vente ; il ordonne que les prix soient maintenus au taux ordinaire ( HYPERLINK \l "n14138" 138). Il fait de même pour les raretés et substances de prix des quatre saisons ( HYPERLINK \l "n14139" 139).
*22 Sil y a dans le royaume une grande vente, chaque prévôt des marchands se met à la tête des subalternes placés sous ses ordres et fait à tour de rôle le service de son mois. Sil y a une expédition militaire, une grande assemblée des feudataires, il agit encore de même ( HYPERLINK \l "n14140" 140).
XIV. PRÉPOSÉ AUX VIOLENCES (SSÉ-PAO).
Ils sont chargés de publier les règlements prohibitifs du marché. Ils empêchent quon ne se batte, quon ne p.323 sinjurie, quon ne commette des actes de violence, des désordres, que les sortants et les entrants ne se heurtent aux portes, que des groupes de fainéants ne se mettent à boire, à manger dans le marché ( HYPERLINK \l "n14141" 141).
*23 Sils ne peuvent pas prévenir ces désordres, alors ils saisissent les délinquants et les traitent ignominieusement (leur font subir un châtiment) ( HYPERLINK \l "n14142" 142).
XIV. INSPECTEURS (SSÉKI).
Ils sont chargés de parcourir le marché, dexaminer ceux qui contreviennent aux défenses, ainsi que ceux qui nont pas une tenue régulière ( HYPERLINK \l "n14143" 143), et de les arrêter ( HYPERLINK \l "n14144" 144).
Ils sont chargés darrêter les voleurs du marché. Ils les montrent au peuple ; puis ils les punissent ( HYPERLINK \l "n14145" 145).
XIV. AIDES (SIU).
*24 p.324 Chaque aide est chargé de la surveillance des groupes de boutiques quil gouverne. Il prend le fouetmesure et surveille ce qui est devant lui ( HYPERLINK \l "n14146" 146) ; il fait observer les défenses relatives à lentrée et à la sortie, aux instants où les gens doivent sasseoir ou se lever ; il arrête ceux qui ne sont pas réguliers dans leur conduite ( HYPERLINK \l "n14147" 147).
Quand il y a des individus pris en faute, ils les frappent, les traitent ignominieusement et les punissent de lamende ( HYPERLINK \l "n14148" 148).
XIV. CHEFS DE BOUTIQUES (SSÉTCHANG).
*25 p.325 Chaque chef de boutique est chargé de gouverner son groupe de boutiques. Il dispose ou classe les matières vendables qui y sont exposées. Celles qui se rapprochent seulement par le nom sont éloignées les unes des autres ; celles qui se rapprochent par la réalité (la qualité réelle), sont placées les unes près des autres. De cette manière, il les classe, il les régularise ( HYPERLINK \l "n14149" 149).
Il recueille les sommes de monnaie dues par son groupe de boutiques ( HYPERLINK \l "n14150" 150) ; il est chargé de sa police.
XIV. TRÉSORIER DE LA MONNAIE (THSIOUENFOU).
*26 p.326 Il est chargé de la monnaie produite par les droits du marché ( HYPERLINK \l "n14151" 151). Il rassemble, parmi les denrées qui ne se vendent pas sur le marché, celles qui sont en encombrement pour les besoins du peuple. Il les achète daprès leur prix ; il les inscrit par espèce, sur une planchette, pour attendre les acheteurs hors de saison. Ceuxci achètent chaque espèce daprès le premier prix ( HYPERLINK \l "n14152" 152).
*27 Il livre les denrées aux hommes des apanages et domaines affectés, daprès la déclaration de leurs chefs ; aux hommes de la banlieue et du royaume, daprès la déclaration de leurs préposés ( HYPERLINK \l "n14153" 153).
*28 p.327 Le délai accordé aux acheteurs à crédit, pour des sacrifices, ne dépasse pas dix jours ; le délai accordé aux acheteurs à crédit, pour des cérémonies funèbres, ne dépasse pas trois lunes ( HYPERLINK \l "n14154" 154).
*29 Quant aux prêts faits à des hommes du peuple, il les règle avec leurs chefs officiels et les donne ensuite. Il fixe lintérêt du prêt daprès les besoins de lÉtat ( HYPERLINK \l "n14155" 155).
*30 p.328 Il soccupe de tous les objets dusage pour les cérémonies officielles, qui sont reçus et fournis ( HYPERLINK \l "n14156" 156).
A la fin de lannée, il fait le compte général des sorties et entrées de son trésor ; il fait entrer ce qui reste au dépôt du chargé des étoffes et objets précieux ( HYPERLINK \l "n14157" 157).
XIV. PRÉPOSÉS AUX PORTES (SSÉ-MEN).
Ils sont chargés de donner la clef et le cadenas pour ouvrir et fermer les portes de la capitale. Ils p.329 demandent, à lentrée et à la sortie, si lon a des objets avec soi ( HYPERLINK \l "n14158" 158).
Ils perçoivent le droit sur les denrées de ceux qui passent. Sil y a des matières qui soient en contravention aux défenses, ils les confisquent ( HYPERLINK \l "n14159" 159).
*33 Avec le produit de leur perception, ils nourrissent les parents âgés et les enfants orphelins des hommes qui sont morts au service de lÉtat ( HYPERLINK \l "n14160" 160).
Quand les victimes des sacrifices ont été attachées aux portes, les surveillants des portes les nourrissent ( HYPERLINK \l "n14161" 161).
p.330 En général, lorsque lon offre des sacrifices aux portes de la capitale, dans les diverses saisons de lannée, ils reçoivent les restes de ces sacrifices ( HYPERLINK \l "n14162" 162).
*34 Si des visiteurs étrangers viennent des quatre régions de lempire, ils avertissent lempereur de leur arrivée ( HYPERLINK \l "n14163" 163).
XIV. PRÉPOSÉS AUX BARRIÈRES (SSÉKOUÂN).
Ils sont chargés de vérifier les permis de vente dans le royaume, de manière à saccorder avec la vérification des portes et du marché ( HYPERLINK \l "n14164" 164).
*35 p.331 Ils président à la sortie et à lentrée des marchandises et denrées. Ils sont chargés de leur police ainsi que de la perception du droit dentrepôt ( HYPERLINK \l "n14165" 165).
*36 Quant aux marchandises qui ne sortent pas par les barrières, ils confisquent les marchandises ; ils punissent les fraudeurs ( HYPERLINK \l "n14166" 166).
p.332 Tous ceux qui passent des marchandises sortent avec un permis au sceau impérial et une déclaration quils délivrent ( HYPERLINK \l "n14167" 167).
Sil survient une calamité publique, une épidémie générale, alors il ny a point de droit perçu aux portes et barrières : Il y a encore interrogation sur la quantité et la nature des marchandises ( HYPERLINK \l "n14168" 168).
*37 Lorsque des visiteurs étrangers des quatre régions de lempire demandent lentrée de la barrière, ils en donnent avis ( HYPERLINK \l "n14169" 169).
p.333 Si des officiers porteurs dordres viennent de lextérieur ou de lintérieur ( HYPERLINK \l "n14170" 170), ils les font entrer ou sortir avec le permis au sceau impérial et la déclaration.
XIV. PRÉPOSÉ AUX TABLETTES DU SCEAU ou PASSE-PORTS (TCHANGTSIÉ).
*38 Il est chargé de garder les tablettes au sceau de lÉtat, et distingue leurs usages pour aider à la transmission des ordres de lempereur ( HYPERLINK \l "n14171" 171).
Ceux qui gouvernent les royaumes feudataires se servent de tablettes au sceau, faites en jade. Ceux qui p.334 gouvernent les domaines et apanages se servent de tablettes au sceau, faites en corne ( HYPERLINK \l "n14172" 172).
*39 En général, voici les tablettes au sceau que reçoivent les officiers délégués des royaumes feudataires ( HYPERLINK \l "n14173" 173). Les royaumes en pays de montagne ont des tablettes à figure de tigre. Les royaumes en pays de terres plates ont des tablettes à figure dhomme : Les royaumes en pays de lacs ont des tablettes à figure de dragon. Toutes ces figures sont faites en métal ( HYPERLINK \l "n14174" 174) ; on y ajoute un billet officiel ( HYPERLINK \l "n14175" 175).
*40 p.335 Aux portes et barrières, on emploie les certificats. Pour les denrées et valeurs vendables, on emploie les tablettes ou permis au sceau impérial. Sur les routes et chemins, on emploie les tablettes au drapeau ( HYPERLINK \l "n14176" 176). Il y a un délai fixé pour rendre ces trois sortes de permis ( HYPERLINK \l "n14177" 177).
*42 Tous ceux qui circulent dans lempire doivent avoir un permis de ce genre. On le complète par une p.336 déclaration. Ceux qui nont pas un permis sont interrogés et ne peuvent passer ( HYPERLINK \l "n14178" 178).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XV
XV. GRAND OFFICIER DES DISTRICTS EXTÉRIEURS (SOUÏJÎN).
Il est préposé à la campagne du royaume ( HYPERLINK \l "n15101" 101).
Par les cartes et plans du territoire, il trace les champs et terres en friche. Il détermine la configuration et la p.337 disposition générale des cantons et villages. Cinq familles font un voisinage (Lin). Cinq voisinages font un hameau (Li). Quatre hameaux font un village (Tsan). Cinq villages font un canton (Pi). Cinq cantons font un p.338 arrondissement (Hien). Cinq arrondissements font un district extérieur (Souï). Toutes ces divisions ont un territoire déterminé. Il fait sur leurs limites des canaux et des plantations ( HYPERLINK \l "n15102" 102).
*3 Il ordonne que chaque chef de ces divisions territoriales soccupe dadministrer sa division et dy appliquer les peines et défenses, quà diverses époques de lannée, il inspecte ses administrés, leur donne des champs et terres en friche, examine leurs armes et instruments, leur apprenne à semer, à récolter ( HYPERLINK \l "n15103" 103).
*4 p.339 En général, voici comment il gouverne la campagne ( HYPERLINK \l "n15104" 104).
Il réunit la multitude pour les corvées daprès la proportion des terres inférieures ( HYPERLINK \l "n15105" 105).
Il fixe la multitude par les lots de champs (cent mesures de terre cultivable) et dhabitations (cinq mesures de terre pour la maison et le jardin) ( HYPERLINK \l "n15106" 106).
*5 Par le plaisir du mariage, il civilise la multitude ( HYPERLINK \l "n15107" 107).
# Daprès les convenances des terres ( HYPERLINK \l "n15108" 108), il apprend à la multitude lart de semer et de récolter.
p.340 Il fait profiter la multitude en lexhortant à sentraider ( HYPERLINK \l "n15109" 109).
*6 Il encourage la multitude en lui procurant les instruments propres à chaque saison ( HYPERLINK \l "n15110" 110).
En donnant des terres selon la force, il règle les travaux de la multitude ( HYPERLINK \l "n15111" 111).
En égalisant les terres, il règle la taxe ( HYPERLINK \l "n15112" 112).
Il distingue, dans la campagne, les terres de première, deuxième et troisième classe, pour répartir les champs et les habitations. En terrain de première classe, le lot de chaque cultivateur, chef de famille, comprend une habitation ( HYPERLINK \l "n15113" 113), cent mesures de terres arables, cinquante mesures de landes ou terres vagues. Le cultivateur excédant (garçon de vingt ans non marié) a la même proportion de terres vagues ( HYPERLINK \l "n15114" 114). En terrain de deuxième classe, le lot du chef de famille comprend une habitation, cent mesures p.341 de terres arables et cent mesures de terres vagues. Le cultivateur excédant a la même proportion de terres vagues. En terrain de troisième classe, le lot du chef de famille comprend une habitation, cent mesures de terres arables et deux cents mesures de terres vagues. Le cultivateur excédant a la même proportion de terres vagues.
*8 Voici comment il règle la disposition générale de la campagne. Entre les lots de chaque cultivateur, il y a une rigole. Sur le bord de la rigole, il y a un sentier. Autour de chaque dizaine de lots, il y a un conduit deau. Sur le bord de ce conduit, il y a une communication. Autour de chaque centaine de lots, il y a un petit canal. Sur le bord de ce canal, il y a une chaussée. Autour de chaque millier de lots, il y a un canal. Sur le bord de ce canal, il y a un chemin. Autour du terrain occupé par dix mille lots, il y a une rivière ou un cours deau. Sur le bord de p.342 cette rivière il y a une route ( HYPERLINK \l "n15115" 115). Ainsi est établie la circulation dans le royaume impérial ( HYPERLINK \l "n15116" 116).
*13 A diverses époques de lannée, il inscrit le nombre plus ou moins grand des hommes et des femmes quil gouverne, ainsi que les animaux domestiques des six espèces, les chars et les chariots à bras. Il distingue les individus qui sont âgés et ceux qui sont jeunes, ceux qui sont débiles ou infirmes, ainsi que ceux qui ont des exemptions ou diminutions de service. Il saide de cette révision p.343 générale pour répartir les professions et activer les travaux, pour régler les tributs et taxes ( HYPERLINK \l "n15117" 117), pour régler les convocations des armées et grandes chasses, pour lever les contingents des corvées ( HYPERLINK \l "n15118" 118).
*14 Si lon fait dans la campagne une levée pour une corvée, alors il ordonne à chaque officier de venir à la tête des hommes quil gouverne. Il les convoque avec le grand étendard des districts extérieurs, et punit ceux qui ne se conforment pas à lordre ( HYPERLINK \l "n15119" 119).
*15 p.344 Lorsquil y a un sacrifice offert au nom de lÉtat, il présente les victimes de la campagne. Il règle les devoirs des gens de la campagne ( HYPERLINK \l "n15120" 120).
*16 Sil arrive des visiteurs étrangers, il ordonne de disposer les chemins de la campagne et les approvisionnements ( HYPERLINK \l "n15121" 121).
Lorsquil y a un grand service funèbre, il se met à la tête des hommes de corvée fournis par les six districts extérieurs. Il les conduit au ministre de la terre ; il les commande. Quand on fait lenterrement, il dirige et place p.345 les porteurs des six cordons du cercueil. Quand on descend le cercueil en terre, il dispose les hommes de corvée ( HYPERLINK \l "n15122" 122).
*18 En général, pour toutes les opérations officielles, il fait marcher les hommes de corvée fournis par la campagne. Quand il fait agir les gens de la campagne pour une expédition armée, une grande chasse, il vient à la tête des contingents. Il est chargé de les commander et de les maintenir dans le devoir ( HYPERLINK \l "n15123" 123).
XV. CHEFS DE DISTRICTS EXTÉRIEURS (SOUÏSSÉ),
p.346 Chaque chef de district extérieur soccupe du système administratif et prohibitif (de ladministration et de la police) de ses districts extérieurs. Aux époques convenables, il enregistre le nombre plus ou moins grand des hommes et des femmes, les quantités des six espèces de bestiaux, chars, et chariots à bras. Il distingue ceux qui ont droit à exemption ou diminution, ainsi que ceux qui sont en état de servir lÉtat ( HYPERLINK \l "n15124" 124).
*19 Il trace les limites des champs et terres vagues ( HYPERLINK \l "n15125" 125). Il distingue les terres qui peuvent donner un produit ( HYPERLINK \l "n15126" 126). Il connaît le nombre total de ces terres et les classe pour la perception des produits de la taxe, pour mettre en mouvement les corvées. Alors il juge les contestations administratives des districts extérieurs.
*20 Il inspecte leurs semailles, leurs récoltes. Il emploie p.347 leur population par voie de mutation, de manière à subvenir aux travaux des diverses saisons ( HYPERLINK \l "n15127" 127).
*21 Lorsque des sacrifices sont offerts au nom de lÉtat, il examine les règlements prohibitifs qui sappliquent à son territoire de campagne. Il présente les victimes de son territoire de campagne ( HYPERLINK \l "n15128" 128).
*22 Il porte dans le trésor du jade les produits des neuf professions et des neuf taxes qui proviennent de la campagne ( HYPERLINK \l "n15129" 129).
Sil arrive des visiteurs étrangers, se rendant à la cour, il surveille la préparation des chemins quils doivent p.348 parcourir. Il examine les approvisionnements qui leur sont destinés ( HYPERLINK \l "n15130" 130).
*23 Lorsquil y a un grand service funèbre, il lui est ordonné de se mettre à la tête de ses subordonnés, en avant du dais sous lequel repose le corps du souverain ( HYPERLINK \l "n15131" 131), et de conduire les hommes de corvée fournis par la campagne. Quand on descend le corps en terre, il prend les noms des teneurs de cordons ( HYPERLINK \l "n15132" 132). Il fournit les hommes de corvée pour les paniers du tertre et le char aux grandes roues ( HYPERLINK \l "n15133" 133).
*24 Quand il y a une expédition militaire, une grande chasse, il régularise les hommes de la campagne ( HYPERLINK \l "n15134" 134). Il p.349 soccupe des règlements et défenses qui les concernent. Il compare et examine leur conduites et leur distribue des récompenses, des punitions.
XV. PRÉFETS DE DISTRICT EXTÉRIEUR (SOUÏTAFOU).
*25 Chaque préfet de district extérieur est chargé de ladministration de son district extérieur. A des époques déterminées de lannée, il examine laugmentation et la diminution des hommes et des femmes de son district, les six espèces danimaux domestiques, les terres cultivées et non cultivées ( HYPERLINK \l "n15135" 135). Il distingue ceux qui peuvent servir lÉtat p.350 et ceux qui peuvent avoir des diminutions ou exemptions. Il instruit ses subordonnés dans lart de semer et de récolter. Il examine leur travail actif ( HYPERLINK \l "n15136" 136). Il soccupe en général de les administrer et de leur faire observer les défenses légales. Il décide les contestations administratives.
*26 Il ordonne aux officiers qui gèrent les domaines de lÉtat de réunir leurs comptes, à la fin de lannée, et de présenter leur gestion ( HYPERLINK \l "n15137" 137).
*27 Au commencement de lannée régulière, il inspecte les instruments des semailles. Il prépare lordre des semailles ou de la culture ( HYPERLINK \l "n15138" 138).
Tous les trois ans, le grand contrôle général a lieu. Alors il se met à la tête de ses officiers et fait les promotions parmi la multitude ( HYPERLINK \l "n15139" 139). Il met en évidence ceux des p.351 officiers qui ont bien mérité, et réunit tous les fonctionnaires de son territoire ( HYPERLINK \l "n15140" 140).
*29 Quant aux officiers qui gèrent les domaines de lÉtat, par les quatre pénétrations ( HYPERLINK \l "n15141" 141), ou en passant successivement dans les quatre sortes de domaines, on examine leurs mérites et actes ; on les punit ou récompense ; on les destitue ou on les élève en grade.
XV. CHEFS DARRONDISSEMENT EXTÉRIEUR (HIENTCHING).
*30 Chaque chef darrondissement extérieur est chargé de ladministration et de linspection de son arrondissement pour répartir les champs et les habitations, pour diviser les occupations des différentes professions. Il est chargé de régler les contestations administratives entre ses p.352 subordonnés. Il active leurs travaux pour les semailles ou la culture. Il les récompense et les punit.
*31 Si lon doit employer la population des campagnes extérieures pour une expédition militaire, une grande chasse, une tournée impériale, une corvée, des services alternatifs ( HYPERLINK \l "n15142" 142), alors le chef darrondissement vient à la tête du contingent et commande ses hommes. Quand le service est terminé, alors il examine leurs mérites. Il fait le compte général de leur travail et les punit ou les récompense ( HYPERLINK \l "n15143" 143).
XV. CHEFS DE CANTON EXTÉRIEUR (PISSÉ).
*32 Chaque chef de canton extérieur est chargé de p.353 ladministration de son canton et des sacrifices qui y sont offerts ( HYPERLINK \l "n15144" 144).
Toutes les fois quon fait agir la population ( HYPERLINK \l "n15145" 145), il est chargé de la conduite et direction du contingent fourni par son canton.
Aux époques déterminées des quatre saisons ( HYPERLINK \l "n15146" 146), il compte le nombre de ses administrés. Il examine leurs bonnes et mauvaises actions. Il les punit et les récompense ( HYPERLINK \l "n15147" 147).
*33 A la fin de lannée, il réunit les comptes de ladministration de son canton et présente le relevé des opérations ( HYPERLINK \l "n15148" 148).
XV. CHEFS OU ANCIENS DE VILLAGE (TSANTCHANG).
p.354 Chaque chef de village est chargé de ladministration de son village ( HYPERLINK \l "n15149" 149). Aux époques déterminées des quatre saisons, il examine et enregistre les hommes et les femmes qui dépendent de ce village. Il compare leur augmentation ou diminution. Il règle ainsi leurs opérations pour les cérémonies des enterrements et les sacrifices locaux ( HYPERLINK \l "n15150" 150).
*34 Si lon fait agir la population de son village et quon lemploie, alors, avec le guidon, le tambour, les armes offensives et défensives, il se met à la tête du contingent et vient au rendezvous ( HYPERLINK \l "n15151" 151).
Si, à certaines époques de lannée, il y a une inspection du matériel en instruments et armes, il les compte avec lofficier délégué pour cette inspection ( HYPERLINK \l "n15152" 152).
p.355 Il se conforme à tous les règlements qui se rapportent aux différentes saisons de lannée ( HYPERLINK \l "n15153" 153). Il active le labourage et le sarclage des hommes de son village. Il examine le travail de leurs femmes ( HYPERLINK \l "n15154" 154).
XV. ADMINISTRATEUR DE HAMEAU (LI-TSAÏ).
*35 Ladministrateur du hameau est chargé dexaminer en détail la quantité plus ou moins grande des individus de sa section ( HYPERLINK \l "n15155" 155), ainsi que les six espèces de bestiaux, les armes et instruments qui leur appartiennent. Il dirige leur administration.
*36 Aux diverses saisons de lannée, il réunit les couples de travailleurs dans la loge de lassistance mutuelle ( HYPERLINK \l "n15156" 156), pour p.356 organiser les semailles et récoltes. Il active leur labourage, leur sarclage. Il régularise lordre de leur travail commun ( HYPERLINK \l "n15157" 157).
*37 En agissant ainsi, il attend les ordres des fonctionnaires ses supérieurs. Il publie le règlement de la taxe dans son hameau et en réunit les produits ( HYPERLINK \l "n15158" 158).
XV. ANCIEN ou SUPÉRIEUR DE VOISINAGE (LINTCHANG) ( HYPERLINK \l "n15159" 159).
*38 Il est préposé à la surveillance mutuelle, à la réception mutuelle des familles du même voisinage, en général, à lassistance mutuelle pour les ordres de lintérieur du hameau ( HYPERLINK \l "n15160" 160).
*39 p.357 Si des familles se déplacent vers un autre hameau, il les accompagne, et il les donne à leur nouveau chef ( HYPERLINK \l "n15161" 161).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XVI
XVI. PRÉPOSÉ AUX QUANTITÉS (LIUSSÉ).
*1 Ils sont chargés de recueillir dans la campagne les grains provenant du travail commun, ainsi que les grains provenant des amendes par maison, et de la taxe des gens intermédiaires ( HYPERLINK \l "n16101" 101), et ils règlent leur emploi ( HYPERLINK \l "n16102" 102).
*2 p.358 En offrant aux hommes du peuple des titres écrits en double, ils répartissent régulièrement les grains quils ont amassés ; ils étendent leur commisération sur les individus pauvres ; ils divisent le profit de ces avances ; ils égalisent les opérations relatives à ces prêts ( HYPERLINK \l "n16103" 103).
*3 En général, quant à lemploi des grains, ils distribuent au printemps et recueillent en automne ( HYPERLINK \l "n16104" 104).
Ils décident toutes les questions relatives à p.359 létablissement des individus nouvellement arrivés. Ils ordonnent quils naient ni taxe, ni corvée. Ils les classent daprès la qualité bonne ou mauvaise des terres quils leur assignent ( HYPERLINK \l "n16105" 105).
XVI. OFFICIERS DES TERRES AFFECTÉES AUX OFFICES ADMINISTRATIFS (SAO-JÎN).
Ils sont chargés de diriger ladministration des sections territoriales Khieou et Tching ( HYPERLINK \l "n16106" 106).
*6 p.360 Sil y a une grande assemblée des feudataires, une expédition militaire, une grande chasse, une tournée impériale, un service de corvée, alors, conformément aux instructions du préposé aux dépendances du royaume, ils mettent en mouvement les hommes de pied marchant ensemble, les chars et les chariots à bras. Ils se mettent à leur tête et viennent au rendezvous. Ils dirigent leurs opérations et mouvements, en obéissant au grand commandant des chevaux, ministre de la guerre ( HYPERLINK \l "n16107" 107).
*8 Lorsquil y a un grand service funèbre, les officiers des terres affectées se mettent à la tête des chars à grandes roues et de leurs hommes de corvée, et ils viennent au p.361 rendezvous. Ils sont chargés de leur commandement, en obéissant au directeur des multitudes, ministre de la terre ( HYPERLINK \l "n16108" 108).
XVI. COLLECTEURS (WEÏ-JÎN).
*10 Ils sont chargés de percevoir la taxe de la campagne. Ils perçoivent le bois de chauffage et le foin, toutes les substances de gros usage, et tous les bois de construction, tous les produits qui samassent comme approvisionnement ( HYPERLINK \l "n16109" 109).
Ils pourvoient les visiteurs étrangers avec les approvisionnements du territoire affecté aux offices (Sao). Ils p.362 pourvoient les voyageurs ordinaires avec les approvisionnements du territoire hors banlieue (Tien) ( HYPERLINK \l "n16110" 110).
*11 En général, avec les approvisionnements des autres territoires ( HYPERLINK \l "n16111" 111), ils subviennent aux distributions et gratifications ( HYPERLINK \l "n16112" 112).
Daprès le règlement des proportions, ils préparent le bois de chauffage, le bois de construction, qui sont employés dans les sacrifices. Sil arrive des visiteurs étrangers, ils préparent le fourrage et le bois de chauffage qui leur sont nécessaires. Sil y a une cérémonie funèbre, ils préparent les bois de chauffage et de construction pour cette cérémonie ( HYPERLINK \l "n16113" 113). Sil y a une réunion armée, ils préparent p.363 les approvisionnements en bois et fourrage pour les troupes, toutes les substances de gros usage ( HYPERLINK \l "n16114" 114). Ils préparent les provisions de la campagne, les armes des postes, ainsi que les produits utiles des parcs situés dans la campagne ( HYPERLINK \l "n16115" 115).
*13 Ils préparent les étapes des visiteurs étrangers qui se joignent aux expéditions militaires ( HYPERLINK \l "n16116" 116).
XVI. ÉGALISEURS TERRITORIAUX (TOUKIUN).
Ils sont chargés de régulariser la perception de la taxe p.364 territoriale ( HYPERLINK \l "n16117" 117). Ils égalisent ainsi ladministration, les travaux, les tributs des diverses terres ( HYPERLINK \l "n16118" 118).
*15 Ils harmonisent dans les royaumes feudataires, ainsi que dans leurs apanages et dépendances, les ordres administratifs, les punitions et défenses, les réductions et exemptions. Suivant la qualité bonne ou mauvaise des terres, ils font le règlement proportionnel pour les rites et coutumes, les cérémonies funèbres, les sacrifices, et ils le mettent en pratique. Ils soccupent des ordres et défenses qui sy rapportent ( HYPERLINK \l "n16119" 119).
XVI. OFFICIERS DES HERBES (SAOJÎN) ( HYPERLINK \l "n16120" 120).
*16 p.365 Ils soccupent de lart de transformer les terres ( HYPERLINK \l "n16121" 121). Ils distinguent ainsi la nature des terres ; ils font correspondre leurs convenances, et déterminent ce qui doit y être semé ( HYPERLINK \l "n16122" 122).
En général, voici comment ils fument les semences : Pour les terres rouges et dures, ils emploient lextrait de buf ( HYPERLINK \l "n16123" 123). Pour les terres jaunesrougeâtres, ils emploient lextrait de mouton. Pour les terres molles et friables, ils p.366 emploient lextrait de grand cerf. Pour les terres salines, ils emploient lextrait de renard Houan (blaireau ?). Pour les terres poudreuses, ils emploient lextrait de renard. Pour les terres noires et fortes, ils emploient lextrait de porc. Pour les terres fermes et dures, ils emploient lextrait de chanvre ( HYPERLINK \l "n16124" 124). Pour celles qui sont légères et sèches, ils emploient lextrait de chien ( HYPERLINK \l "n16125" 125).
XVI. OFFICIERS DES SEMENCES
DANS LES TERRAINS INONDÉS (TAOJÎN).
*17 Ils sont préposés à lensemencement des terres basses ( HYPERLINK \l "n16126" 126). p.367 Ils rassemblent les eaux au moyen dun réservoir. Ils arrêtent les eaux par un barrage ( HYPERLINK \l "n16127" 127). Ils les mettent en mouvement par le conduit supérieur. Ils les répartissent par les rigoles. Ils les font séjourner par des séparations ou saignées entre les billons. Ils les font écouler par le conduit inférieur ( HYPERLINK \l "n16128" 128).
*18 En allant dans leau, ils enlèvent les vieilles tiges des plantes coupées. Ils préparent le champ ( HYPERLINK \l "n16129" 129).
Pour ensemencer les étangs, ils détruisent par leau les herbes, en été, et ils les coupent, les arrachent ( HYPERLINK \l "n16130" 130).
*20 p.368 Dans les lieux où poussent les plantes des étangs, ils sèment des graines à épis ( HYPERLINK \l "n16131" 131).
*21 Sil y a une sécheresse ; ils présentent les objets réunis qui servent aux prières publiques pour implorer la pluie ( HYPERLINK \l "n16132" 132). Sil y a une cérémonie funèbre, ils présentent les objets de service faits avec des joncs ( HYPERLINK \l "n16133" 133).
XVI. DÉMONSTRATEUR DES TERRES (TOUHIUN).
Il est chargé dexpliquer les cartes territoriales pour p.369 signaler à lempereur les travaux convenables à chaque pays ( HYPERLINK \l "n16134" 134). Il explique les inconvénients des divers pays ( HYPERLINK \l "n16135" 135), pour distinguer leurs produits : Il explique comment ces produits se forment, pour indiquer ce qui doit être demandé de chaque pays ( HYPERLINK \l "n16136" 136).
*22 Lorsque lempereur fait une tournée dinspection, il se tient près du char impérial.
XVI. LECTEUR DÉMONSTRATEUR (SOUNGHIUN).
Il est chargé dexposer les souvenirs historiques des différentes régions, pour avertir lempereur dexaminer p.370 les faits anciens ( HYPERLINK \l "n16137" 137). Il est chargé dexposer ce qui déplaît dans les différentes régions, pour lavertir de ne pas les mécontenter, pour quil connaisse les coutumes locales ( HYPERLINK \l "n16138" 138).
*23 Lorsque lempereur fait une tournée dinspection, il se tient près du char impérial ( HYPERLINK \l "n16139" 139).
XVI. INSPECTEURS DES MONTAGNES (CHANYU).
Ils sont chargés de ladministration des forêts qui sont sur les montagnes ( HYPERLINK \l "n16140" 140). Ils déterminent les espèces réservées. Ils établissent les défenses conservatrices ( HYPERLINK \l "n16141" 141).
*24 p.371 Au milieu de lhiver, on coupe les arbres du midi. Au milieu de lété, on coupe les arbres du nord ( HYPERLINK \l "n16142" 142). Pour le cadre des chars et les manches de charrues, on coupe les bois jeunes. On les emmagasine dans la saison convenable ( HYPERLINK \l "n16143" 143).
*25 Ils règlent les époques où les hommes du peuple peuvent couper des arbre. Il y a un nombre de jours fixé pour cette autorisation ( HYPERLINK \l "n16144" 144).
Quant aux ouvriers de lÉtat, ils entrent dans les bois des montagnes et choisissent les arbres, sans quil y ait pour eux de défenses ( HYPERLINK \l "n16145" 145).
p.372 Lorsquon coupe des arbres au printemps et en automne, on nentre pas dans les lieux défendus ( HYPERLINK \l "n16146" 146).
*26 Il y a des châtiments et amendes pour tous ceux qui volent du bois ( HYPERLINK \l "n16147" 147).
Sil y a un sacrifice aux montagnes et forêts, ils président à sa préparation. Ils disposent et enlèvent ou nettoient. Ils éloignent aussi les passants ( HYPERLINK \l "n16148" 148).
Sil y a une grande chasse impériale, ils nettoient de broussailles lemplacement de la chasse sur la montagne ( HYPERLINK \l "n16149" 149). Quand on termine la chasse, ils plantent leur drapeau p.373 dinspecteur au milieu du terrain préparé ( HYPERLINK \l "n16150" 150). On présente les animaux tués, et ils prennent loreille gauche (pour compter le nombre des animaux tués).
XVI. INSPECTEUR DES FORÊTS (LINHENG).
*27 Ils sont préposés à la surveillance des défenses relatives aux forêts situées au bas des montagnes, et régularisent leur garde. A certaines époques, ils font le compte de ces bois : ils récompensent et punissent les gardes ( HYPERLINK \l "n16151" 151).
p.374 Si lon coupe des arbres, ils reçoivent le règlement des inspecteurs des montagnes, et sont chargés de diriger son exécution ( HYPERLINK \l "n16152" 152).
XVI. INSPECTEURS DES COURS DEAU (TCHOUENHENG).
*28 Ils sont préposés à linspection des défenses relatives aux cours deau et aux étangs. Ils régularisent le service de leurs gardes et les font reposer par intervalles. Ils saisissent les contrevenants aux défenses ; ils les punissent de châtiments et damendes ( HYPERLINK \l "n16153" 153).
Sil y a un sacrifice, une réception de visiteurs étrangers, ils livrent les offrandes provenant des cours deau ( HYPERLINK \l "n16154" 154).
XVI. INSPECTEURS DES ÉTANGS (TSÉYU).
*29 Ils sont chargés de ladministration des lacs et étangs p.375 du royaume. Ils établissent les réserves et défenses qui sy rapportent. Ils enjoignent aux hommes de ces localités de garder leurs produits précieux. A certaines époques, ils les livrent au magasin du jade. Ils divisent le surplus entre les hommes du peuple ( HYPERLINK \l "n16155" 155).
*30 Sil y a un sacrifice, une réception de visiteurs étrangers, ils livrent les offrandes provenant des étangs ( HYPERLINK \l "n16156" 156). Sil y a une cérémonie funèbre, ils livrent les objets de service, confectionnés avec des joncs de différentes espèces ( HYPERLINK \l "n16157" 157).
Sil y a une grande chasse impériale, alors ils nettoient de plantes gênantes la lande des étangs où lon doit se réunir. Quand on finit la chasse, ils plantent leur drapeau dinspecteur pour rassembler autour deux le gibier ( HYPERLINK \l "n16158" 158).
XVI. OFFICIERS DES TRACES (TSI-JÎN).
*31 p.376 Ils sont préposés au commandement du terrain des chasses impériales ( HYPERLINK \l "n16159" 159). Ils y établissent des réserves et défenses, et ils le gardent ( HYPERLINK \l "n16160" 160).
*32 Tous ceux qui chassent sur ce terrain reçoivent leurs ordres ( HYPERLINK \l "n16161" 161).
Ils défendent de toucher aux jeunes faons et aux ufs. Ils défendent de tirer des flèches empoisonnées sur le gibier ( HYPERLINK \l "n16162" 162).
XVI. OFFICIER DES MÉTAUX (KOUNGJÎN).
*33 p.377 Il est préposé aux gîtes des métaux, du jade, de létain et des pierres de valeur ( HYPERLINK \l "n16163" 163). Il établit les réserves et défenses qui concernent leur exploitation, afin de veiller à leur conservation.
Lorsquon les extrait à certaines époques, il fait le plan du terrain où ils se trouvent et le donne aux ouvriers ( HYPERLINK \l "n16164" 164).
*34 p.378 Il surveille lexécution des défenses et règlements sur lextraction ( HYPERLINK \l "n16165" 165).
XVI. OFFICIER DES CORNES (KIOJÎN).
Il est chargé de recueillir dans la saison les dents, les cornes, les os livrés par les cultivateurs des montagnes et des étangs ou marais, pour compléter le taux régulier de la taxe légale ( HYPERLINK \l "n16166" 166).
*35 Il reçoit ces matières à la mesure de capacité ou de longueur, pour quelles soient employées à la préparation des objets de prix et dusage ( HYPERLINK \l "n16167" 167).
XVI. OFFICIER DES PLUMES (YUJÎN).
p.379 Il est chargé de recueillir à diverses époques les quantités de plumes de toute espèce ( HYPERLINK \l "n16168" 168) a trouvées par les cultivateurs des montagnes et des étangs, pour compléter le règlement de la taxe légale ( HYPERLINK \l "n16169" 169).
En général, lorsquil revoit des plumes, dix plumes font un petit paquet, Cent plumes font un assemblage. Dix assemblages font une botte ( HYPERLINK \l "n16170" 170).
XVI. PRÉPOSÉ AUX PLANTES TEXTILES KO (TCHANGKO).
*36 Il est chargé de recueillir à diverses époques les matières p.380 qui servent à faire des toiles fines et grossières, et qui sont fournies par les cultivateurs des montagnes.
En général, il est chargé de percevoir la taxe de la plante rampante ko ( HYPERLINK \l "n16171" 171). Il recueille les matières végétales fournies comme taxe par les cultivateurs des étangs ou marais ( HYPERLINK \l "n16172" 172) pour compléter le règlement de la taxe légale.
Il les reçoit au poids et à la mesure de longueur.
XVI. PRÉPOSÉ AUX PLANTES DE TEINTURE (TCHANGJENTSAO).
Il est chargé de recueillir au printemps et en automne toutes les espèces de plantes qui servent à la teinture ( HYPERLINK \l "n16173" 173).
Il les reçoit au poids et à la mesure de capacité, pour attendre la saison où lon teint ( HYPERLINK \l "n16174" 174) et les distribuer alors aux ouvriers.
XVI. PRÉPOSÉ AU CHARBON (TCHANGTAN).
*37 p.381 Il est chargé de recueillir la taxe en charbon et en cendres des diverses matières ( HYPERLINK \l "n16175" 175).
Aux époques convenables des saisons, il les fait entrer dans les magasins ( HYPERLINK \l "n16176" 176).
Il les reçoit au poids et à la mesure de capacité, pour subvenir aux usages officiels. En général, il est chargé de tout ce qui est relatif au charbon et aux cendres ( HYPERLINK \l "n16177" 177).
XVI. PRÉPOSÉ A LA PLANTE TOU (TCHANGTOU) ( HYPERLINK \l "n16178" 178).
Il est chargé de réunir dans leur saison les plantes Tou, pour les employer dans les cérémonies funèbres ( HYPERLINK \l "n16179" 179).
*38 p.382 Il recueille, comme taxe, les substances comestibles de la campagne, pour subvenir aux usages officiers, en général, tous les produits qui samassent en approvisionnement ( HYPERLINK \l "n16180" 180).
XVI. PRÉPOSÉ AUX HUÎTRES (TCHANGTCHEN).
Il est chargé de réunir les huîtres et les espèces à deux valves ; pour fournir la poudre de coquille qui sert à garnir les caveaux funéraires ( HYPERLINK \l "n16181" 181).
*39 Lorsquil y a un sacrifice, il fournit les coquilles dhuîtres employées pour lustrer les vases et ustensiles ( HYPERLINK \l "n16182" 182), les coquilles dhuîtres qui donnent un blanc parfait ( HYPERLINK \l "n16183" 183).
XVI. OFFICIERS DES PARCS (YEOUJÎN).
*40 p.383 Ils sont chargés de la garde des quadrupèdes renfermés dans les parcs et lieux de promenade ( HYPERLINK \l "n16184" 184). Ils font paître ou élèvent les cent espèces de quadrupèdes.
Sil y a un sacrifice, une cérémonie funèbre, une réception de visiteur étranger, ils livrent les animaux vivants et morts, destinés aux repas qui ont lieu dans ces diverses circonstances ( HYPERLINK \l "n16185" 185).
XVI. JARDINIERS (TCHANGJÎN).
*41 Ils sont préposés aux jardins et potagers, appartenant p.384 à lÉtat ( HYPERLINK \l "n16186" 186). Ils plantent des fruits à noyau, des fruits sans noyau, des fruits rares et précieux ( HYPERLINK \l "n16187" 187). Ils récoltent ces fruits aux époques de leur maturité et les conservent.
Lorsquil y a un sacrifice, une réception de visiteur étranger, ils fournissent leurs fruits de toute sorte. Lorsque lon fait loffrande, ils font encore de même ( HYPERLINK \l "n16188" 188).
XVI. OFFICIERS DES GRENIERS (LINJÎN).
*42 Ils sont chargés de compter les grains des neuf sortes, pour subvenir aux distributions, gratifications, allocations alimentaires qui se font aux frais de lÉtat ( HYPERLINK \l "n16189" 189).
p.385 Daprès le rendement annuel, ils calculent les ressources de lÉtat, pour savoir si elles sont ou ne sont pas suffisantes, indiquer à lautorité supérieure lemploi des grains, et agir suivant le bon ou mauvais résultat de lannée ( HYPERLINK \l "n16190" 190).
*43 Quant à la consommation du peuple, elle est évaluée par individu à quatre fou dans les bonnes années, à trois fou dans les années moyennes, à deux fou dans les années mauvaises. Si la consommation ne peut atteindre ce chiffre inférieur, alors ils ordonnent dans le royaume de déplacer la population, de faire un choix de grains dans les cantons p.386 où il y en a. Ils avertissent le souverain de réduire les dépenses de lÉtat ( HYPERLINK \l "n16191" 191).
*44 Lorsquil y a dans le royaume une assemblée des feudataires à la cour, une réunion de troupes armées, alors ils p.387 règlent les fournitures de grains pour la marche et les stationnements ( HYPERLINK \l "n16192" 192).
Sil y a un grand sacrifice, ils fournissent les grains réunis pour cette cérémonie ( HYPERLINK \l "n16193" 193).
XVI. OFFICIERS DE LA MAISON (CHÉ-JÎN) ( HYPERLINK \l "n16194" 194).
*45 p.388 Ils sont chargés de régulariser le service alimentaire dans le palais. Ils répartissent les grains destinés à ce service, entre ceux qui doivent les garder. Suivant le règlement officiel, ils soccupent de leur entrée et sortie ( HYPERLINK \l "n16195" 195).
Lorsquon offre un sacrifice, ils livrent les vases carrés, les vases ronds. Ils les remplissent et les rangent ( HYPERLINK \l "n16196" 196).
p.389 Sil arrive des visiteurs étrangers, ils agissent encore de même. Ils livrent la fourniture rituelle de ces visiteurs, le riz chargé sur les chars, le riz placé dans les paniers, le fourrage et le blé ( HYPERLINK \l "n16197" 197).
*46 Sil y a une cérémonie funèbre, ils livrent le riz cuit qui est placé dans la bouche du mort, et les grains grillés qui sont déposés près de son corps ( HYPERLINK \l "n16198" 198).
*47 Ils suspendent les grains de semence, dans la saison de p.390 lannée où on les récolte, pour préparer les grains que limpératrice présente au printemps ( HYPERLINK \l "n16199" 199).
Ils soccupent de lentrée et de la sortie du riz et du millet. Ils distinguent leurs espèces ( HYPERLINK \l "n16200" 200).
A la fin de lannée, ils dressent le compte général de leur gestion ( HYPERLINK \l "n16201" 201).
XVI. OFFICIERS DES DÉPÔTS (TSANG-JÎN).
*48 Ils sont chargés de conserver les quantités livrées des grains non écorcés ( HYPERLINK \l "n16202" 202).
p.391 Ils séparent les espèces des neuf sortes de grains, pour subvenir aux dépenses de lÉtat ( HYPERLINK \l "n16203" 203).
Sil ny a pas une quantité suffisante de grains, ils arrêtent les dépenses de surplus ou non obligées ( HYPERLINK \l "n16204" 204). Sil y a un excédant de grains sur les dépenses ordinaires, ils le conservent pour attendre les cas de désastres, et le distribuer.
En général, lorsquil y a des grandes opérations p.392 officielles dans le royaume ( HYPERLINK \l "n16205" 205), ils livrent les provisions en grains pour la route, les rations préparées en comestibles et boissons ( HYPERLINK \l "n16206" 206).
XVI. PRÉPOSÉS AUX APPOINTEMENTS (SSÉ-LO).
*49 Cet article manque.
XVI. PRÉPOSÉS AUX SEMENCES (SSÉ-KIA).
Ils sont chargés dinspecter les semences des campagnes du royaume. Ils distinguent les semences hâtives et tardives. De tous côtés, ils connaissent leurs noms et les terres qui leur conviennent. Ils en font des tableaux règlementaires et les exposent dans les divisions et sections territoriales ( HYPERLINK \l "n16207" 207).
*50 p.393 Ils visitent les terres ; ils examinent les semences. Ils constatent le produit bon ou mauvais de lannée, pour en déduire le règlement de la perception ( HYPERLINK \l "n16208" 208).
*51 Ils sont chargés dégaliser la consommation générale du peuple ( HYPERLINK \l "n16209" 209). Ils secourent ses besoins : ils régularisent son bienêtre ( HYPERLINK \l "n16210" 210).
XVI. OFFICIER DU BATTAGE (TCHOUNGJÎN).
p.394 Il est préposé à la préparation des diverses qualités de riz.
Pour les sacrifices, il prépare le riz qui sert doffrande ( HYPERLINK \l "n16211" 211). Pour les réceptions des visiteurs étrangers, il prépare le riz de la grande offrande rituelle ( HYPERLINK \l "n16212" 212). Pour tous les grands repas ou banquets qui leur sont offerts, il prépare le riz qui est mangé ( HYPERLINK \l "n16213" 213).
*52 Il est préposé en général à tous les emplois du riz ( HYPERLINK \l "n16214" 214).
XVI. CUISEUR DE GRAINS (TCHI-JÎN).
*53 p.395 Il est chargé de préparer tous les grains offerts dans les sacrifices ( HYPERLINK \l "n16215" 215).
Il prépare les six sortes de grains pour la nourriture de lempereur et de limpératrice ( HYPERLINK \l "n16216" 216).
Lorsquil arrive des visiteurs étrangers, il prépare le contenu des vases carrés et ronds ( HYPERLINK \l "n16217" 217). Il fait encore de même pour le grand repas ou banquet ( HYPERLINK \l "n16218" 218).
XVI. OFFICIERS DES RATIONS DE RÉCOMPENSE (KAOJÎN).
Ils sont chargés de préparer les grains destinés aux individus sans emploi, qui sont nourris aux audiences de lextérieur et de lintérieur ( HYPERLINK \l "n16219" 219).
*54 p.396 Lorsque lon offre des repas aux vieillards et orphelins, aux guerriers délite et aux cadets ( HYPERLINK \l "n16220" 220), ils fournissent les grains de ces repas ( HYPERLINK \l "n16221" 221).
Ils sont chargés de nourrir les chiens destinés aux sacrifices.
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XVII
TABLEAU DES SERVICES DOFFICIERS QUI DÉPENDENT DU TROISIÈME MINISTÈRE, APPELÉ MINISTÈRE DU PRINTEMPS ou DES RITES.
Ce ministère forme la troisième section du Tcheouli, et comprend onze livres.
*1 Seul, le souverain constitue les royaumes. Il détermine les quatre côtés et fixe les positions principales. Il trace le plan de la capitale et des campagnes. Il crée les p.397 ministères et sépare leurs fonctions, de manière à former le centre administratif du peuple ( HYPERLINK \l "n17101" 101).
Il institue le ministre du printemps, supérieur des hommages respectueux ou des cérémonies sacrées. Il lui enjoint de se mettre à la tête de ses subordonnés et de soccuper des rites officiels, pour aider lempereur à unir ensemble les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n17102" 102).
ÉTATMAJOR DU MINISTÈRE DES RITES.
*3 Grand supérieur des cérémonies sacrées : un ministre.
Soussupérieurs des cérémonies sacrées : deux préfets de second ordre.
Maîtres des sacrifices : quatre préfets de troisième ordre.
Huit gradués de première classe.
Seize gradués de deuxième classe.
p.398 Officiers ordinaires.
Trentedeux gradués de troisième classe.
Six gardesmagasins.
Douze écrivains ou teneurs de registres.
Douze aides.
Cent vingt suivants ( HYPERLINK \l "n17103" 103).
SERVICE DE L OFFICIER DES PLANTES AROMATIQUES (YOJÎN) ( HYPERLINK \l "n17104" 104).
Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Un écrivain.
Huit suivants.
SERVICE DE L OFFICIER DU VIN ODORANT DES SACRIFICES (TCHANGJÎN) ( HYPERLINK \l "n17105" 105).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Huit suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES COQS (KIJÎN) ( HYPERLINK \l "n17106" 106).
*5 Un gradué de troisième classe.
p.399 Un écrivain.
Quatre suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX VASES TSUN ET I ( HYPERLINK \l "n17107" 107) (SSÉTSUNI).
Deux gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX BANCS DAPPUI ET AUX NATTES POUR SASSEOIR (SSÉKANYEN).
Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Un écrivain.
Huit suivants.
SERVICE DU TRÉSORIER CÉLESTE ou CHEF DU MAGASIN CÉLESTE (THIENFOU) ( HYPERLINK \l "n17108" 108).
Un gradué de première classe.
p.400 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DU CONSERVATEUR DES TABLETTES MARQUÉES DES SCEAUX OFFICIELS (TIENCHOUÏ) ( HYPERLINK \l "n17109" 109).
Deux gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Un aide.
Dix suivants.
SERVICE DU CONSERVATEUR DES BREVETS (TIENMING) ( HYPERLINK \l "n17110" 110).
Deux gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Un aide.
Dix suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX COSTUMES (SSÉFO) ( HYPERLINK \l "n17111" 111).
Deux gradués de deuxième classe.
p.401 Deux gardesmagasins.
Un écrivain.
Un aide.
Deux suivants.
SERVICE DU CONSERVATEUR DES SACRIFICES (TIENSSÉ).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU GARDE DES TABLETTES DE LA FAMILLE RÉGNANTE (CHEOU-TIAO) ( HYPERLINK \l "n17112" 112).
Huit eunuques.
A chaque salle consacrée, deux femmes attachées au service du dépôt (Niutiao).
Quatre condamnés.
SERVICE DES ATTACHÉS AUX FEMMES IMPÉRIALES (CHI-FOU) ( HYPERLINK \l "n17113" 113).
*9 A chaque pavillon, deux ministres (King) ( HYPERLINK \l "n17114" 114).
p.402 Quatre préfets de troisième ordre.
Huit gradués de deuxième classe.
Deux femmes gardesmagasins.
Deux femmes écrivains.
Douze condamnées.
SERVICE DES HONORABLES DE LINTÉRIEUR (NEÏTSOUNG).
*10 Toutes les femmes de lintérieur qui ont un appointement ( HYPERLINK \l "n17115" 115).
SERVICE DES HONORABLES DE LEXTÉRIEUR (WAÏTSOUNG).
Toutes les femmes de lextérieur qui ont un appointement ( HYPERLINK \l "n17116" 116).
SERVICE DE LOFFICIER DES SÉPULTURES (TCHOUNGJÎN) ( HYPERLINK \l "n17117" 117).
*12 Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
p.403 Quatre écrivains.
Douze aides.
Cent vingt suivants.
SERVICE DU PRÉFET DES TOMBES (MOTAFOU) ( HYPERLINK \l "n17118" 118).
Deux préfets de troisième ordre.
Huit gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Vingt aides.
Deux cents suivants.
SERVICE DU DIRECTEUR DE FUNÉRAILLES (TCHI-SANG).
*13 Deux gradués de première classe ( HYPERLINK \l "n17119" 119).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
CHARGÉ DE GRAND DIRECTEUR DE LA MUSIQUE (TASSÉYO) ( HYPERLINK \l "n17120" 120).
p.404 Deux préfets de deuxième ordre.
Maîtres ou chefs de la musique (Yochi). Quatre préfets de troisième ordre.
Huit gradués de première classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES GRANDS AIDES (TASIU) ( HYPERLINK \l "n17121" 121).
*15 Quatre gradués de deuxième classe.
Sousaides (Siaosiu). Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quarante suivants.
SERVICE DU GRAND INSTRUCTEUR (TACHI).
Deux préfets de troisième ordre.
Sousinstructeurs (Siaochi). Quatre gradués de première classe.
p.405 Aveugles (Koumoung) pour musiciens ( HYPERLINK \l "n17122" 122). Quarante aveugles de première classe.
Cent aveugles de seconde classe,
Cent soixante aveugles de troisième classe,
Trois cents clairvoyants ou conducteurs daveugles.
SERVICE DU RÉGULATEUR DES TONS FEMELLES (TIENTHOUNG).
*17 Deux gradués de deuxième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Deux aides.
Vingt suivants ( HYPERLINK \l "n17123" 123).
SERVICE DES MAÎTRES DES KING OU PIERRES SONORES (KINGSSÉ).
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES MAÎTRES DES CLOCHES (TCHOUNGSSÉ).
p.406 Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Six aides.
Soixante suivants.
SERVICE DES MAÎTRES DES ORGUES ou JEUX DE TUYAUX (SENGSSÉ).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Un aide.
Dix suivants.
SERVICE DES MAÎTRES DES CLOCHES PO (POSSÉ).
*18 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES MAÎTRES DE LA MUSIQUE ORIENTALE (MEÏSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17124" 124).
*19 Deux gradués de troisième classe.
p.407 Un gardemagasin.
Un écrivain.
Seize danseurs.
Quarante suivants.
SERVICE DES PORTEURS DÉTENDARD A QUEUE DE BUF (MAO-JÎN) ( HYPERLINK \l "n17125" 125).
*20 Quatre gradués de troisième classe.
Danseurs en nombre indéterminé.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES MAÎTRES POUR LA FLÛTE A TROIS TROUS (YOSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17126" 126).
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES JOUEURS DE FLÛTE À TROIS TROUS (YOTCHANG) ( HYPERLINK \l "n17127" 127).
*21 p.408 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AUX BOTTINES DE CUIR (TI-KIUSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17128" 128).
Quatre gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES CONSERVATEURS DES PIÈCES DE MÉRITE (TIEN YOUNG-KÉ) ( HYPERLINK \l "n17129" 129).
*22 Quatre gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Deux écrivains.
p.409 Huit aides.
Quatrevingts suivants.
SERVICE DES PRÉPOSÉS AU BOUCLIER (SSÉKAN) ( HYPERLINK \l "n17130" 130).
Deux gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Vingt suivants.
SERVICE DU GRAND AUGURE (TAPOU) ( HYPERLINK \l "n17131" 131).
Deux préfets de troisième ordre.
Maîtres dauguration (Pouchi). Quatre gradués de première classe.
Augures ordinaires (Poujîn). Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivain.
p.410 Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AUX TORTUES (KOUEÏJÎN).
*23 Deux gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre ouvriers ( HYPERLINK \l "n17132" 132).
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ AU BOIS DE TCHOUÏ (TCHOUÏ-SSÉ) ( HYPERLINK \l "n17133" 133).
Deux gradués de troisième classe.
Un écrivain.
Huit suivants.
SERVICE DES DEVINS (TCHENJÎN) ( HYPERLINK \l "n17134" 134).
Huit gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DE LA PLANTE DIVINATOIRE (CHI-JÎN).
*24 Deux gradués de deuxième classe.
Un gardemagasin.
Deux écrivains.
Quatre suivants.
SERVICE DU DEVIN DES SONGES (TCHENMOUNG).
p.411 Deux gradués de deuxième classe.
Deux écrivains.
Quatre suivants.
SERVICE DE LOBSERVATEUR DES PHÉNOMÈNES DENVAHISSEMENT (CHITSIN) ( HYPERLINK \l "n17135" 135).
Deux gradués de deuxième classe.
Deux écrivains.
Quatre suivants.
# SERVICE DU GRAND OFFICIER DES PRIÈRES ou GRAND INVOCATEUR (TATCHO).
Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
OFFICIERS INFÉRIEURS DES PRIÈRES ou SOUS1NVOCATEURS (SIAOTCHO).
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES PRIÈRES FAITES DANS LES CÉRÉMONIES FUNÉBRES ou DE LINVOCATEUR DES FUNÉRAILLES (SANGTCHO).
*26 p.412 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Huit gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DE I.OFFICIER DES PRIÈRES FAITES AUX CHASSES IMPÉRIALES ou DE LINVOCATEUR DES CHASSES (TIENTCHO).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Quatre suivants.
SERVICE DE LOFFICIER DES PRIÈRES FAITES DANS LES PRESTATIONS DE SERMENT ou DE LINVOCATEUR DES SERMENTS (TSOUTCHO).
Deux gradués de troisième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
Quatre suivants.
SERVICE DU CHEF DES SORCIERS (SSÉWOU).
*27 Deux gradués de deuxième classe.
Un gardemagasin.
Un écrivain.
p.413 Un aide.
Dix suivants.
SERVICE DES SORCIERS (WOU).
*28 Sorciers en nombre indéterminé.
Sorcières en nombre indéterminé.
Leurs chefs ordinaires sont :
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardemagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU GRAND ANNALISTE (TASSÉ).
Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Annalistes inférieurs ou sousannalistes.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES OFFICIERS CHARGÉS DE MONTER ET DOBSERVER (FOUNGSIANGCHI) ( HYPERLINK \l "n17136" 136).
*29 Quatre gradués de deuxième classe.
p.414 Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DES OFFICIERS CHARGÉS DE PRÉSERVER ET DÉCLAIRCIR (PAOTCHANGCHI) ( HYPERLINK \l "n17137" 137).
Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Huit suivants.
SERVICE DE LANNALISTE DE LINTÉRIEUR (NEÏSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17138" 138).
*30 Un préfet de deuxième ordre.
Deux préfets de troisième ordre.
p.415 Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES ANNALISTES DE LEXTÉRIEUR (WAÏSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17139" 139).
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES SECRÉTAIRES IMPÉRIAUX (YUSSÉ) ( HYPERLINK \l "n17140" 140).
*31 Huit gradués de deuxième classe
p.416 Seize gradués de troisième classe.
Cent vingt écrivains.
Quatre gardesmagasins.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DU DÉCORATEUR DES CHARS (KINTCHÉ) ( HYPERLINK \l "n17141" 141).
*32 Deux préfets de troisième ordre.
Quatre gradués de première classe.
Huit gradués de deuxième classe.
Seize gradués de troisième classe.
Quatre gardesmagasins.
Huit écrivains.
Cent ouvriers.
Cinq aides.
Cinquante suivants.
SERVICE DU CONSERVATEUR DES CHARS (TIENLOU) ( HYPERLINK \l "n17142" 142).
Deux gradués de deuxième classe.
p.417 Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DES VALETS DES CHARS (TCHÉ-PO).
*33 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux aides.
Vingt suivants.
SERVICE DU PRÉPOSÉ A LÉTENDARD (SSÉTCHANG) ( HYPERLINK \l "n17143" 143).
*34 Deux gradués de deuxième classe.
Quatre gradués de troisième classe.
Deux gardesmagasins.
Deux écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES CÉRÉMONIES SACRÉES DANS LES APANAGES (TOUTSOUNGJÎN) ( HYPERLINK \l "n17144" 144).
p.418 Deux gradués de première classe.
Quatre gradués de deuxième classe.
Deux gardesmagasins.
Quatre écrivains.
Quatre aides.
Quarante suivants.
SERVICE DES OFFICIERS DES CÉRÉMONIES SACRÉES DANS LES DOMAINES AFFECTÉS (KIATSOUNG-JÎN) ( HYPERLINK \l "n17145" 145).
Leur nombre est égal à celui des officiers des cérémonies sacrées dans les apanages.
*35 En général, les officiers attachés au service des esprits surnaturels sont en nombre indéterminé. On détermine leur rang, daprès leur savoir ( HYPERLINK \l "n17146" 146).
HYPERLINK \l "table" @
LIVRE XVIII
XVIII. GRAND SUPÉRIEUR DES CÉRÉMONIES SACRÉES (TATSOUNGPÉ).
*1 Ce fonctionnaire est chargé dinstituer dans le royaume p.419 impérial, les rites spéciaux attribués aux esprits ou intelligences des trois ordres, céleste, humain et terrestre, pour aider le souverain à constituer, consolider les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18101" 101).
*2 Par les rites de bonheur ou des cérémonies de réjouissance ( HYPERLINK \l "n18102" 102), on rend hommage aux esprits ou intelligences des trois ordres qui président aux royaumes et principautés.
Par le sacrifice offert avec une intention pure, on rend hommage au grand ciel, au Seigneur suprême ( HYPERLINK \l "n18103" 103).
*3 p.420 Par le bûcher rempli ( HYPERLINK \l "n18104" 104), on sacrifie, au soleil, à la lune, aux étoiles ou planètes et aux signes zodiacaux ( HYPERLINK \l "n18105" 105).
*4 Par la combustion du bois entassé ( HYPERLINK \l "n18106" 106), on sacrifie à lastérisme qui préside au milieu ( HYPERLINK \l "n18107" 107), à lastérisme qui préside, aux décrets supérieurs ( HYPERLINK \l "n18108" 108), à celui qui préside au vent ( HYPERLINK \l "n18109" 109), à celui qui préside à la pluie ( HYPERLINK \l "n18110" 110).
*6 p.421 Par loffrande du sang, on sacrifie aux génies de la terre et des céréales, aux cinq esprits des sacrifices, aux cinq monts sacrés ( HYPERLINK \l "n18111" 111).
*9 En déposant loffrande dans la terre, on sacrifie aux montagnes et aux forêts. En plongeant loffrande dans leau, on sacrifie aux rivières et aux lacs ( HYPERLINK \l "n18112" 112).
*10 p.422 En ouvrant et découpant la victime, on sacrifie aux quatre régions, aux cent objets ( HYPERLINK \l "n18113" 113).
*12 On rend hommage aux anciens souverains par la libation faite au moment de lintroduction solennelle de la victime. On leur rend hommage par loffrande des grains ( HYPERLINK \l "n18114" 114).
*13 On rend hommage aux anciens souverains dans le printemps, par le sacrifice Tsé, dans lété par le sacrifice Yo, dans lautomne par le sacrifice Tchang, dans lhiver par le sacrifice Tching ( HYPERLINK \l "n18115" 115).
*14 p.423 Par les rites de malheur ou des cérémonies tristes, on compâtit aux malheurs des royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18116" 116).
Par le rite des funérailles, on compâtit aux morts et aux décès ( HYPERLINK \l "n18117" 117).
*15 Par le rite des calamités, on compâtit aux mauvaises années, aux épidémies ( HYPERLINK \l "n18118" 118).
Par le rite des consolations, on compâtit aux calamités et désastres ( HYPERLINK \l "n18119" 119).
*16 p.424 Par le rite des sacrifices faits en commun pour détourner des maux, on compâtit aux sièges des capitales, aux défaites des armées ( HYPERLINK \l "n18120" 120).
Par le rite de la pitié, on compâtit aux brigandages et aux désordres ( HYPERLINK \l "n18121" 121).
*17 Par les rites de lhospitalité envers les étrangers, on établit de bonnes relations entre les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18122" 122).
La visite faite au printemps se nomme Tchao. La visite faite en été se nomme Tsoung. La visite faite en automne se nomme Kin. La visite faite en hiver se nomme Iu.
*18 Les visites de circonstance se nomment réunions. Les visites collectives se nomment assemblées ( HYPERLINK \l "n18123" 123).
*19 p.425 Les visites pour informations de circonstance se nomment interrogations. Les visites collectives, pour écouter respectueusement, se nomment examens ( HYPERLINK \l "n18124" 124).
*20 Par les rites des armées, on assimile les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18125" 125).
*21 Par le rite des grands commandements de troupes, on emploie les masses ( HYPERLINK \l "n18126" 126).
Par le rite de la grande égalisation, on se montre charitable envers les masses ( HYPERLINK \l "n18127" 127).
*22 p.426 Par le rite des grandes chasses, on fait le choix des masses ( HYPERLINK \l "n18128" 128). Par le rite des grandes corvées, on proportionne le travail des masses ( HYPERLINK \l "n18129" 129).
*23 Par le rite de la grande délimitation, on unit les masses ( HYPERLINK \l "n18130" 130).
*24 Par les bons rites ou par les rites de bonté ( HYPERLINK \l "n18131" 131), on établit des relations amicales parmi le peuple.
*25 Par le rite du repas complet où lon boit et mange, on établit des relations amicales entre laïeul et la famille, le frère aîné et le frère cadet ( HYPERLINK \l "n18132" 132).
*26 p.427 Par le rite du bonnet viril et du mariage, on complète, on unit daffection lhomme et la femme ( HYPERLINK \l "n18133" 133).
*27 Par le rite du tir de larc avec létranger, on établit des relations amicales avec les anciens compagnons, les anciens amis ( HYPERLINK \l "n18134" 134).
Par le rite des banquets et collations, on établit des relations amicales avec les visiteurs étrangers des quatre parties de lempire ( HYPERLINK \l "n18135" 135).
*23 p.428 Par le rite de lenvoi des chairs de victimes ( HYPERLINK \l "n18136" 136), on établit des relations amicales avec les royaumes des frères du souverain.
*29 Par le rite des dons et présents, on établit des relations amicales avec les royaumes des princes qui sont dune famille différente ( HYPERLINK \l "n18137" 137).
Par les brevets des neuf ordres détiquettes, il détermine les rangs officiels dans les royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18138" 138).
*30 Avec un brevet, on reçoit un office ( HYPERLINK \l "n18139" 139).
p.429 Avec deux brevets, on reçoit le costume ( HYPERLINK \l "n18140" 140).
*31 Avec trois brevets, on reçoit une place distincte (à la cour impériale) ( HYPERLINK \l "n18141" 141).
Avec quatre brevets, on reçoit les vases consacrés aux solennités ( HYPERLINK \l "n18142" 142).
Avec cinq brevets, il y a concession de règlements ( HYPERLINK \l "n18143" 143).
*32 p.430 Avec six brevets, il y a concession de charge de grand officier ( HYPERLINK \l "n18144" 144).
*33 Avec sept brevets, il y a concession de royaume ( HYPERLINK \l "n18145" 145).
Avec huit brevets, il y a constitution de pasteur (Mo) ou chef de plusieurs royaumes ( HYPERLINK \l "n18146" 146).
*34 Avec neuf brevets, il y a constitution dun chef (Pa) ou viceroi ( HYPERLINK \l "n18147" 147).
*35 p.431 Il fait en jade les six tablettes précieuses (Chouï) pour classer les principautés et royaumes ( HYPERLINK \l "n18148" 148).
Le souverain tient la tablette longue de la protection suprême (Tchinkoueï) ( HYPERLINK \l "n18149" 149).
Le prince de premier ordre (Koung) tient la tablette longue, aux deux colonnes (Ouankoueï) ( HYPERLINK \l "n18150" 150).
*36 p.432 Le prince de second ordre (Héou) tient la tablette longue du corps droit (Chinkoueï). Le prince de troisième ordre (Pé) tient la tablette longue du corps incliné (Koungkoueï) ( HYPERLINK \l "n18151" 151).
Le prince de quatrième ordre (Tseu) tient la tablette ronde des céréales (Kopi). Le prince de cinquième ordre (Nan) tient la tablette ronde des joncs (Poupi) ( HYPERLINK \l "n18152" 152).
*37 Avec des oiseaux, il fait les six pièces de bienvenue ( HYPERLINK \l "n18153" 153), pour classer les officiers.
*38 p.433 Le viceconseiller (Kou) tient en main une peau ou une pièce de taffetas ( HYPERLINK \l "n18154" 154).
Le ministre (King) tient un agneau. Le préfet (Ta-fou) tient une oie sauvage. Le gradué (Ssé) tient un faisan ( HYPERLINK \l "n18155" 155).
*39 Lhomme du commun (lofficier subalterne) tient un canard. Le marchand, lartisan tiennent un coq ( HYPERLINK \l "n18156" 156).
*40 p.434 Il fait en jade les six objets dusage, pour rendre hommage au ciel, à la terre, aux quatre régions ( HYPERLINK \l "n18157" 157).
*41 Avec la tablette ronde (Pi) de couleur bleuclair, il rend hommage au ciel. Avec la tablette Tsong, de couleur jaune, il rend hommage à la terre. Avec la tablette oblongue (Koueï) de couleur bleufoncé, il rend hommage à la région orientale. Avec le demi-Koueï de couleur rouge, il rend hommage à la région méridionale. Avec la tablette Hou à figure de tigre et de couleur blanche, il rend hommage à la région occidentale. Avec p.435 le demi-Pi de couleur noire, il rend hommage à la région septentrionale ( HYPERLINK \l "n18158" 158).
*43 La couleur des victimes et des pièces de soie, pour ces divers esprits, correspond à celle de la tablette ( HYPERLINK \l "n18159" 159).
Avec les productions célestes, il constitue la vertu du principe femelle. Il la régularise, en maintenant les rites dans la juste mesure. Avec les productions terrestres, il constitue la vertu du principe mâle. Il la régularise, en harmonisant le son de la musique ( HYPERLINK \l "n18160" 160).
*44 p.436 Avec les rites et la musique, il harmonise les changements successifs du ciel et de la terre, les productions de toute espèce. Il honore ainsi les génies et les esprits ; il unit ensemble les peuples ; il perfectionne toutes choses ( HYPERLINK \l "n18161" 161).
En général, lorsque lon offre les sacrifices spéciaux ( HYPERLINK \l "n18162" 162), adressés aux intelligences, esprits et génies des trois grands ordres, il se met à la tête des officiers qui fonctionnent dans la cérémonie, et détermine, par la divination, le jour où elle se fera. La veille, il surveille le nettoyage des vases et ustensiles ( HYPERLINK \l "n18163" 163) ; il examine le jade p.437 consacré ( HYPERLINK \l "n18164" 164) et le vin aromatisé ; il inspecte la victime et les marmites ; il présente le vase de jade où se déposent les grains offerts, il donne le signal de la grande invocation ( HYPERLINK \l "n18165" 165).
*46 Il étudie les grands rites de ces sacrifices. Il avertit et aide le souverain pour laccomplissement des grands rites ( HYPERLINK \l "n18166" 166).
Lorsque le souverain nassiste pas au sacrifice, alors il le remplace ( HYPERLINK \l "n18167" 167).
*47 Dans tous les grands sacrifices, si limpératrice nest p.438 point présente, il la supplée pour présenter et enlever les vases, les corbeilles ( HYPERLINK \l "n18168" 168).
Dans les réceptions de grands visiteurs étrangers, il supplée (limpératrice) pour faire les libations ( HYPERLINK \l "n18169" 169).
*48 Dans les grandes visites solennelles du printemps et de lautomne, dans les grandes assemblées des princes à la cour, il fonctionne comme adjudant supérieur. Lorsquil y a un grand service funèbre, il agit de même. Lorsque le souverain pleure un grand dignitaire ou prince feudataire, il agit encore de même ( HYPERLINK \l "n18170" 170).
p.439 Lorsque le souverain accorde un titre de prince feudataire, il introduit celui qui reçoit cette faveur ( HYPERLINK \l "n18171" 171).
*49 Quand il y a un grand sujet de tristesse pour le royaume (un malheur public), alors il offre un sacrifice collectif au Seigneur suprême et aux quatre objets éloignés ( HYPERLINK \l "n18172" 172).
*50 Quand le souverain accorde une grande investiture, p.440 alors il invoque, en premier lieu, Heoutou, le génie de la terre ( HYPERLINK \l "n18173" 173).
Il répartit les diverses sortes de sacrifices attribués aux apanages et domaines affectés, aux districts intérieurs et extérieurs, aux royaumes et principautés ( HYPERLINK \l "n18174" 174).
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LIVRE XIX
XIX. SOUSSUPÉRIEUR DES CÉRÉMONIES SACRÉES (SIAOTSOUNGPE).
*1 p.441 Ce fonctionnaire est chargé détablir les lieux consacrés aux intelligences supérieures qui président au royaume ( HYPERLINK \l "n19101" 101).
Il place à droite les génies de la terre et des céréales, à gauche la salle des Ancêtres ( HYPERLINK \l "n19102" 102).
*2 Il fait les autels des cinq souverains célestes dans les quatre banlieues. Il y fait de même les autels des quatre objets éloignés, des quatre spécialités ( HYPERLINK \l "n19103" 103).
p.442 Il fait les autels des montagnes et rivières, des collines grandes et petites, des plaines hautes et basses ; il fait à chacune son autel dans sa région ( HYPERLINK \l "n19104" 104).
*3 Il soccupe du règlement des cinq sortes de rites ( HYPERLINK \l "n19105" 105), ainsi que des divers objets qui sont employés pour les accomplir ( HYPERLINK \l "n19106" 106).
p.443 Il distingue les deux séries de gauche et de droite, pour placer les tablettes honorifiques dans les salles des Ancêtres ( HYPERLINK \l "n19107" 107).
Il distingue les prescriptions relatives aux cinq costumes p.444 des cérémonies de réjouissance et des cérémonies tristes ( HYPERLINK \l "n19108" 108), aux chars et drapeaux, aux palais et maisons ( HYPERLINK \l "n19109" 109).
*10 Il soccupe du classement des trois premiers degrés de parenté. Il distingue ainsi les parents proches et éloignés, ou les parents directs et les alliés ( HYPERLINK \l "n19110" 110).
*11 Il appelle fils de maison les premiers fils légitimes ( HYPERLINK \l "n19111" 111). Il soccupe de leur règlement spécial ( HYPERLINK \l "n19112" 112).
Il choisit le pelage des six victimes consacrées. Il distingue leurs noms et couleurs. Il les répartit entre les cinq ministres ( HYPERLINK \l "n19113" 113). Il ordonne quils les présentent tous ensemble ( HYPERLINK \l "n19114" 114).
*12 p.445 Il distingue le nom et la couleur des six sortes de grains consacrés, ainsi que leur usage spécial ( HYPERLINK \l "n19115" 115). Il ordonne que les femmes des six pavillons intérieurs les présentent ensemble ( HYPERLINK \l "n19116" 116).
*13 Il distingue le nom et la couleur des six sortes de vases I, qui servent pour faire les libations et pour accompagner. Il distingue le nom et la couleur des six sortes de vases, p.446 Tsun, qui servent pour les sacrifices et les réceptions de visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n19117" 117).
Il soccupe des récompenses et des gratifications en habillements, chars, étendards, palais et maisons ( HYPERLINK \l "n19118" 118).
*14 Il soccupe de la disposition générale des sacrifices réguliers, offerts dans les quatre saisons, ainsi que de leurs rites spéciaux ( HYPERLINK \l "n19119" 119).
Sil y a une grande consultation des sorts, au nom de p.447 lÉtat ( HYPERLINK \l "n19120" 120), alors il présente le jade et les étoffes : il indique à lempereur comment les esprits doivent être invoqués ( HYPERLINK \l "n19121" 121).
*15 Lorsquil y a un grand sacrifice, il examine les victimes ; il inspecte le nettoyage des vases. Le jour de la cérémonie, il va à la rencontre des grains offerts ; il examine les marmites. Il annonce à lempereur linstant de la cérémonie ; il annonce à lempereur que les préparatifs sont achevés ( HYPERLINK \l "n19122" 122).
*16 p.448 En général, lorsquil y a des sacrifices, des réceptions de visiteurs étrangers, il offre en certaines circonstances le vase consacré pour faire les libations ( HYPERLINK \l "n19123" 123).
Il commande aux officiers qui aident pour les petits rites des sacrifices. Lorsque lon accomplit les grands rites, il assiste le grand supérieur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "n19124" 124).
*17 Lorsque lempereur accorde un titre de ministre, de préfet, de gradué, il introduit celui qui reçoit cette faveur ( HYPERLINK \l "n19125" 125).
Quand il y a un petit sacrifice, il soccupe des détails de la cérémonie, selon le rite spécial du grand supérieur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "n19126" 126).
p.449 Quand il y a une grande réception de visiteurs étrangers, il reçoit les objets précieux quils offrent en présent ( HYPERLINK \l "n19127" 127).
*18 Sil y a une grande armée, commandée par lempereur, alors il se met à la tête des préposés aux invocations, et constitue lenceinte du sacrifice au génie du campement. Il présente le char qui porte les tablettes ( HYPERLINK \l "n19128" 128).
*19 Si le général darmée accomplit une cérémonie, sacrée, il sacrifie avec lui ( HYPERLINK \l "n19129" 129). Les préposés aux invocations doivent p.450 se préparer pour rendre hommage aux quatre objets éloignés (les cinq monts sacrés, les quatre lacs sacrés) ( HYPERLINK \l "n19130" 130).
*20 Sil y a une grande chasse dirigée par lempereur ( HYPERLINK \l "n19131" 131), il se met à la tête des préposés aux invocations, et fait offrande du gibier dans la banlieue ( HYPERLINK \l "n19132" 132). Aussitôt on distribue le gibier non prélevé par lempereur.
*21 Sil y a une grande calamité, conjointement avec les officiers spéciaux des invocations ( HYPERLINK \l "n19133" 133), il exécute les sacrifices pour implorer et pour remercier les esprits des ordres supérieurs et inférieurs ( HYPERLINK \l "n19134" 134).
p.451 Si lempereur meurt, il y a la cérémonie de la grande préparation du corps. Il fait alors laver le corps avec du vin de millet noir ( HYPERLINK \l "n19135" 135).
*22 Il assiste au petit ensevelissement, au grand ensevelissement, avec les officiers spéciaux ( HYPERLINK \l "n19136" 136). Il se met à la tête des parents des différents degrés et les aide ( HYPERLINK \l "n19137" 137).
*23 Il suspend, en dehors de la grande porte ( HYPERLINK \l "n19138" 138), le règlement détiquette pour le bonnet et le costume de deuil.
p.452 Conjointement avec les officiers spéciaux ( HYPERLINK \l "n19139" 139), il inspecte la sépulture. Il présente les objets qui doivent être déposés dans le tombeau ( HYPERLINK \l "n19140" 140). Immédiatement, il pleure sur le défunt : il augure sur lemplacement de la tombe. Il fait de même quand on commence la fosse.
*24 Quand le corps est enterré, il ordonne daider à laccomplissement des rites du sacrifice funéraire ( HYPERLINK \l "n19141" 141).
Il achève lenterrement et sacrifie sur la tombe ; il fixe la place de lautel en terre ( HYPERLINK \l "n19142" 142).
*25 En général, lorsque lempereur ordonne une grande assemblée des princes, une convocation darmée, une grande chasse ou corvée, il y a des prières et un sacrifice.
p.453 Alors il étudie le cérémonial et règle les dispositions ( HYPERLINK \l "n19143" 143). Sil survient dans le royaume un désastre, un malheur public ( HYPERLINK \l "n19144" 144), il agit encore de même.
*26 Lorsquil y a une grande calamité dans le ciel ou sur la terre, on offre un sacrifice spécial aux génies de la terre et des céréales, aux esprits de la salle des Ancêtres. Alors il en règle les dispositions ( HYPERLINK \l "n19145" 145).
Lorsque lon pratique les grands rites des cérémonies officielles, il aide le grand supérieur des cérémonies sacrées. Lorsque lon pratique seulement les petits rites, il dirige la cérémonie, conformément au règlement du grand supérieur des cérémonies sacrées.
XIX. MAÎTRES DES SACRIFICES (SSÉ-CHI).
*27 p.454 Ce fonctionnaire est chargé détablir les rites des sacrifices des royaumes, pour seconder le grand supérieur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "n19146" 146).
Il établit le rite des grands sacrifices, où lon emploie le jade, les étoffes de soie, les victimes sans tache. Il établit le rite des sacrifices de second ordre, où lon emploie les victimes et les étoffes de soie. Il établit le rite des petits sacrifices, où lon emploie les victimes ( HYPERLINK \l "n19147" 147).
*28 p.455 Il classe, suivant les saisons de lannée, les sacrifices réguliers et les offrandes des chairs des victimes, du sang doiseau ( HYPERLINK \l "n19148" 148).
*29 Lorsquon offre un grand sacrifice, il examine les victimes sans tache ; il les attache dans létable ; il les répartit entre les fonctionnaires des divers ministères ( HYPERLINK \l "n19149" 149).
*30 La veille du jour où lon augure sur le sacrifice, il fixe le temps du jeûne prescrit. Il ordonne aux officiers daider à laccomplissement des rites prescrits. Il fait de même, quand il inspecte le nettoyage des vases sacrés ( HYPERLINK \l "n19150" 150).
p.456 Le jour du sacrifice, il met en évidence les grains déposés dans les vases pour être offerts. Il annonce quils sont purs. Il examine larrangement des vases du sacrifice. Il annonce quils sont en ordre ( HYPERLINK \l "n19151" 151).
*31 Quand on doit faire la libation, il fait piler et bouillir les plantes aromatiques ( HYPERLINK \l "n19152" 152).
*32 Il aide pour diriger les petits rites. Il punit ceux qui sont paresseux et négligents ( HYPERLINK \l "n19153" 153).
Il soccupe des règlements et défenses qui concernent lintérieur des enceintes formées autour des autels en terre, lintérieur des salles consacrées aux ancêtres ( HYPERLINK \l "n19154" 154).
p.457 Lorsque les rites du sacrifice sont accomplis, il annonce que la cérémonie est terminée.
Lorsquil y a une grande réception de visiteurs étrangers, il surveille la disposition des bancs et des nattes, la préparation des plantes quon pile, quon fait bouillir. Il seconde le fonctionnaire qui fait les libations, et qui accompagne ( HYPERLINK \l "n19155" 155).
*33 Lorsque les dignitaires viennent aux grandes réunions du printemps et de lautomne, il est leur aide introducteur ( HYPERLINK \l "n19156" 156). Il prépare et dispose loffrande rituelle des paniers et des cruches.
*34 p.458 Dans les repas qui leur sont offerts, il leur donne leur part du sacrifice ( HYPERLINK \l "n19157" 157).
Avec les officiers des prières, il appelle le bonheur : il conjure les mauvaises influences sur les frontières et dans les banlieues ( HYPERLINK \l "n19158" 158).
*35 Lorsquil y a un grand service funèbre, on fait le grand lavage du corps avec le vin odorant. Alors il pile, il cuit dans leau les plantes desquelles ce vin est extrait ( HYPERLINK \l "n19159" 159).
p.459 Il ordonne aux femmes titrées de lextérieur et de lintérieur dexécuter les lamentations dans lordre convenable ( HYPERLINK \l "n19160" 160).
*36 Il interdit aux hommes et femmes titrés de lextérieur et de lintérieur les habillements de deuil non conformes à létiquette. Il leur donne le bâton dappui ( HYPERLINK \l "n19161" 161).
*37 Lorsquil y a une chasse, pendant une expédition militaire commandée par lempereur, on sacrifie des victimes p.460 au génie de la terre et aux ancêtres. Alors il fixe lemplacement du sacrifice ( HYPERLINK \l "n19162" 162), ou il prend les dispositions convenables.
Quand on fait, daprès le rite du sacrifice Louï, la cérémonie adressée au seigneur suprême de lunivers, quand on élève un autel en terre aux grandes intelligences supérieures, quand on sacrifie des armes aux montagnes et aux rivières, alors il agit de même ( HYPERLINK \l "n19163" 163).
*38 p.461 Si larmée na pas eu de succès, alors il aide à conduire le char qui porte les tablettes ( HYPERLINK \l "n19164" 164).
*39 Dans toutes les grandes chasses des quatre saisons, on p.462 fait le sacrifice militaire ( HYPERLINK \l "n19165" 165) auprès du signal de réunion. Alors il fait les dispositions du sacrifice.
*40 Le jour de lessai des grains, il assiste à la divination sur le sarclage, pour lannée qui va commencer ( HYPERLINK \l "n19166" 166).
Le jour de la chasse automnale, il assiste à la divination sur les précautions à prendre pour lannée qui va commencer ( HYPERLINK \l "n19167" 167).
p.463 Le jour du sacrifice offert au génie de la terre, il assiste à la divination sur les semences de lannée qui va commencer ( HYPERLINK \l "n19168" 168).
*41 Si le royaume éprouve un grand sujet dinquiétude, alors il enjoint aux hommes du royaume doffrir les sacrifices ( HYPERLINK \l "n19169" 169).
p.464 Pour les sacrifices réguliers, offerts dans les diverses saisons de lannée, il agit encore de même ( HYPERLINK \l "n19170" 170).
*42 Quand il y a des funérailles de ministre, de préfet, il aide à laccomplissement de leur rite spécial ( HYPERLINK \l "n19171" 171).
En général, dans les grandes solennités officielles, il dirige laccomplissement des rites consacrés, en aidant le supérieur des cérémonies sacrées. Dans les petites solennités officielles, il dirige laccomplissement des rites consacrés et soccupe directement de la cérémonie, conformément au rite spécial du supérieur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "n19172" 172).
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LIVRE XX
XX. OFFICIER DES PLANTES AROMATIQUES (YOJÎN).
*1 p.465 Il est chargé des vases qui servent aux libations ( HYPERLINK \l "n20101" 101).
Lorsque lon doit faire des libations, dans les sacrifices et aux réceptions de visiteurs étrangers, il effectue le mélange des plantes Yo et du vin odorant. Il en remplit les vases sacrés I et les dispose en place ( HYPERLINK \l "n20102" 102).
*2 p.466 En général, les vases en jade qui servent aux libations sont lavés et placés par lui pour aider à laccomplissement des libations ( HYPERLINK \l "n20103" 103).
Il indique le rite prescrit pour faire les libations et pour reconduire, ainsi que linstant où ces opérations doivent saccomplir ( HYPERLINK \l "n20104" 104).
Dans toutes les cérémonies où lon fait des libations, il verse leau pour le lavage des mains ( HYPERLINK \l "n20105" 105).
*3 Dans les grandes funérailles, lorsquon fait le lavage p.467 du corps, il livre les objets qui servent pour le préparer ( HYPERLINK \l "n20106" 106).
Quand on enterre le corps, il prépare les objets qui servent aux libations funéraires. Aussitôt il les enterre à part ( HYPERLINK \l "n20107" 107).
Dans les grands sacrifices, il reçoit, avec lofficier des mesures, le vase dont lempereur et le représentant de lancêtre ont goûté, et que ce dernier élève pour bénir lempereur. Ils boivent ensemble le reste du vin ( HYPERLINK \l "n20108" 108).
XX. OFFICIER DU VIN ODORANT (TCHANGJÎN).
*5 p.468 Il est chargé de préparer le vin odorant extrait du millet noir, et de le parer dune toile ( HYPERLINK \l "n20109" 109).
*6 En général, voici les vases dont il se sert dans les sacrifices. Lorsque lon sacrifie dans lenceinte consacrée au génie de la terre, il se sert du grand vase en terre cuite appelé Louï ( HYPERLINK \l "n20110" 110).
p.469 Lorsque lon fait le sacrifice Yng, ou des grandes prières, aux portes de la capitale, il se sert dune courge coupée à la tige ( HYPERLINK \l "n20111" 111).
*7 Dans la salle des Ancêtres, il se sert du vase Yeou ( HYPERLINK \l "n20112" 112).
Dans tous les sacrifices aux montagnes, aux rivières, aux quatre régions, il se sert du vase à figure dhuître ( HYPERLINK \l "n20113" 113).
*8 Dans toutes les cérémonies où lon enterre la victime, il se sert du vase Kaï ( HYPERLINK \l "n20114" 114).
p.470 Dans toutes les cérémonies où lon arrache le cur de la victime ( HYPERLINK \l "n20115" 115), il se sert du vase simple appelé San ( HYPERLINK \l "n20116" 116).
*9 Dans les grandes funérailles, lorsque lon effectue le grand lavage du corps, il place le vase de bois, Teou ( HYPERLINK \l "n20117" 117). Il prépare le vin odorant qui sert de parfum.
Quand lempereur fait ses purifications, il prépare le vin odorant de millet noir ( HYPERLINK \l "n20118" 118).
En général, quand lempereur adresse ses consolations à ses inférieurs ou leur rend visite, il prépare le vin odorant pour ses aides ( HYPERLINK \l "n20119" 119).
XX. OFFICIER DES COQS (KIJÎN).
*10 Il est chargé de fournir les coqs destinés à être sacrifiés. Il distingue la couleur de leur plumage ( HYPERLINK \l "n20120" 120).
p.471 Lorsquil y a un grand sacrifice, alors, pendant la nuit ( HYPERLINK \l "n20121" 121), il annonce le lever de laurore, pour éveiller les divers officiers de la cour. Pour toutes les cérémonies officielles, telles que réceptions de grands visiteurs étrangers, réunions à la cour des princes feudataires, rassemblement darmée, grand service funèbre, il remplit le même devoir.
En général, pour toutes les cérémonies officielles dont lépoque est fixée, il annonce lheure de la cérémonie ( HYPERLINK \l "n20122" 122).
*11 En général, dans les sacrifices, dans les cérémonies conjuratoires ou lon se tourne vers les quatre points p.472 cardinaux, quand on arrose de sang, il fournit les coqs qui doivent y être sacrifiés ( HYPERLINK \l "n20123" 123).
XX. PRÉPOSÉ AUX VASES TSUN ET I (SSÉTSUNI).
Il est chargé de placer les six vases Tsun, les six vases I. Il indique comment on doit y puiser : il distingue leur usage et leur contenu ( HYPERLINK \l "n20124" 124).
*12 Lorsque lon offre le sacrifice Tsé au printemps et le sacrifice Yo en été, on emploie pour les libations des vases de la forme I, dits vase du coq et vase de loiseau ( HYPERLINK \l "n20125" 125) ; il y a des plateaux audessous de ces deux vases. Pour le premier service du matin, il emploie deux vases de couleur p.473 simple et de la forme Tsun. Pour la seconde offrande, il emploie des vases de cette même forme, ornés de figures ( HYPERLINK \l "n20126" 126). Avec ces différents vases, il y a des vases Louï dans lesquels boivent les officiers, sur linvitation de lempereur ( HYPERLINK \l "n20127" 127).
*14 Lorsque lon offre le sacrifice Tchang en automne, et le sacrifice Tching en hiver, il emploie pour les libations des vases de la forme I, dits vase Kia, et vase jaune. Il y a des plateaux placés audessous de ces deux vases. Pour loffrande du matin, il emploie deux vases sans pieds de la forme Tsun. Pour loffrande des aliments, il se sert de deux vases Tsun à large panse. Avec ces différents vases, p.474 il y a des vases Louï, dans lesquels boivent les officiers sur linvitation de lempereur ( HYPERLINK \l "n20128" 128).
*15 En général, aux sacrifices intermédiaires entre ceux des quatre saisons, tels que le sacrifice de la méditation rétrospective (Tchouï-hiang) et le sacrifice de la visite à la cour (Tchaohiang) ( HYPERLINK \l "n20129" 129), il se sert, pour les libations, des vases I dits vase du tigre et vase du grand singe. Tous deux ont un plateau de support. Pour le service du matin, il emploie deux grands vases Tsun. Pour la seconde offrande (le second repas), il emploie deux vases Tsun à la montagne ( HYPERLINK \l "n20130" 130). Avec chacun de ces vases, il y a des vases Louï, dans lesquels boivent les officiers sur linvitation de lempereur ( HYPERLINK \l "n20131" 131).
*19 p.475 En général, il soccupe des opérations relatives au transvasement dans les six sortes de vases I, et dans les six sortes de vases Tsun, telles que le transvasement, pour offrir le vin mêlé avec les plantes aromatiques, le transvasement en coulant le vin doux, le transvasement pour clarifier le vin qui séclaircit ( HYPERLINK \l "n20132" 132), p.476 enfin, le transvasement et la préparation de tous les vins ( HYPERLINK \l "n20133" 133).
*21 Quand il y a un grand service funèbre, il examine soigneusement les vases des libations du sacrifice offert au défunt ( HYPERLINK \l "n20134" 134).
*22 Il fait de même quand on offre le grand sacrifice collectif ( HYPERLINK \l "n20135" 135).
XX. PRÉPOSÉ AUX BANCS DAPPUI ET AUX NATTES POUR SASSEOIR (SSÉKANYEN).
Il soccupe des noms et espèces des cinq bancs dappui, des cinq nattes. Il distingue leurs usages et leurs positions ( HYPERLINK \l "n20136" 136).
*23 p.477 En général, dans les grandes réunions du printemps et de lautomne, dans les grands banquets, dans les cérémonies où lon tire de larc, où un royaume est concédé en fief, où un grand dignitaire est nommé, il dispose le paravent brodé en noir et blanc, à la place que doit occuper lempereur ( HYPERLINK \l "n20137" 137).
*24 Le devant du paravent fait face au midi. Il place la natte en joncs fins, à bordure variée. Il ajoute la natte à lisière qui a une bordure peinte. Il ajoute la natte à rangées, qui a une bordure mélangée de noir et de blanc. A gauche et à droite sont les petits bancs en jade pour sappuyer ( HYPERLINK \l "n20138" 138).
*25 Quand on sacrifie aux anciens souverains, on suit la p.478 même règle pour la natte du personnage qui rend linvitation à boire ( HYPERLINK \l "n20139" 139).
Pour les sacrifices offerts par les princes feudataires, il y a deux nattes, la natte en joncs ordinaires, avec une lisière brodée, et en outre la natte en joncs fins à lisière mêlée. A droite est le banc dappui qui est sculpté ( HYPERLINK \l "n20140" 140).
*26 Pour la natte du personnage qui rend linvitation, il y a la natte en joncs fins à lisière mêlée, et en outre la natte à lisière qui a une bordure peinte ( HYPERLINK \l "n20141" 141).
p.479 La même règle est suivie pour placer les nattes des visiteurs de haut rang, en avant de la fenêtre. A gauche est le banc rouge, qui sert dappui ( HYPERLINK \l "n20142" 142).
*27 Lorsquil y a un service de grande chasse, il place la natte de lours au lieu du rendezvous. A droite est le banc vernissé, qui sert dappui ( HYPERLINK \l "n20143" 143).
Lorsquil y a un service funèbre ( HYPERLINK \l "n20144" 144), il place la natte de jonc. A droite est le banc sans couleur ( HYPERLINK \l "n20145" 145). Pour la natte du p.480 cercueil ( HYPERLINK \l "n20146" 146), on se sert de joncs durs garnis dune lisière en couleur mêlée de blanc et de noir. Pour les princes feudataires, il y a des lisières en tissu mêlé. Pour chaque natte qui couvre le cercueil, il y a un banc dappui.
*29 En général, dans les cérémonies de réjouissance, on change le banc dappui. Dans les cérémonies tristes, on conserve le même banc dappui ( HYPERLINK \l "n20147" 147).
XX. CHEF DU MAGASIN CÉLESTE (THIENFOU).
*30 Il est chargé de la conservation et de la surveillance dans les salles de lAncêtre, ainsi que des règlements et prescriptions qui la concernent ( HYPERLINK \l "n20148" 148).
p.481 Il conserve tous les insignes en jade et les objets de grande valeur appartenant à lÉtat ( HYPERLINK \l "n20149" 149). Lorsque lon célèbre un grand sacrifice, ou un grand service funèbre, il les tire du magasin et les dispose à la place voulue. Quand la cérémonie est terminée, il les renferme ( HYPERLINK \l "n20150" 150).
*31 Tous les résumés dadministration relatifs aux offices de la cour, des districts et arrondissements intérieurs, ainsi que des apanages et domaines affectés, sont reçus et conservés par lui, pour guider lempereur dans son examen de la gestion des officiers ( HYPERLINK \l "n20151" 151).
*32 p.482 Au commencement du printemps ( HYPERLINK \l "n20152" 152), il arrose ou frotte du sang des victimes les ornements précieux, les joyaux de la toilette impériale.
Dans les cérémonies de réjouissance, et dans les cérémonies tristes ( HYPERLINK \l "n20153" 153), lorsquon fait le lavage des mains il prend la torche pour éclairer ( HYPERLINK \l "n20154" 154).
A la fin de lhiver, il dispose les objets en jade qui servent à déterminer si lannée suivante sera bonne ou mauvaise ( HYPERLINK \l "n20155" 155).
*33 p.483 Si lon transporte les joyaux de la couronne vers une nouvelle résidence impériale, il les livre au chef du nouveau magasin céleste ( HYPERLINK \l "n20156" 156).
Lorsque lon sacrifie aux astres qui président au peuple et aux appointements ( HYPERLINK \l "n20157" 157), et que lon présente, en même temps, les dénombrements du peuple et des produits, il reçoit ces rapports et les conserve ( HYPERLINK \l "n20158" 158).
XX. CONSERVATEUR DES TABLETTES DU SCEAU
(TIEN-CHOUÏ).
*34 Il est chargé de la conservation des tablettes de jade, p.484 des objets usuels en jade. Il distingue leurs noms et leurs espèces, ainsi que les cérémonies où ils sont employés. Il dispose les ornements détiquette ( HYPERLINK \l "n20159" 159).
Lempereur fixe à sa ceinture le grand Koueï. Il prend le Koueï de la toutepuissance (Tchinkoueï). Il prend les cordons brodés aux cinq couleurs et à cinq garnitures. Cest ainsi quil offre le sacrifice du matin au soleil ( HYPERLINK \l "n20160" 160).
*36 Le feudataire de premier rang prend le Koueï Ouan (à p.485 deux colonnes). Le feudataire de deuxième rang prend le Koueï Chin ou du corps droit. Le feudataire de troisième rang prend le Koueï Kong ou du corps penché. Les cordons des bonnets sont, pour tous, à trois couleurs et à trois garnitures. Le feudataire de quatrième rang prend la tablette ronde des grains (Kopi). Le feudataire de cinquième rang prend la tablette ronde des joncs (Poupi) ( HYPERLINK \l "n20161" 161). Pour lun et lautre, les cordons de soie sont à deux couleurs et à deux garnitures ( HYPERLINK \l "n20162" 162). Telle est létiquette de leurs rangs, p.486 lorsquils se rendent près de lempereur aux grandes visites du printemps et de lautomne, de lété et de lhiver, et encore aux visites de circonstance ou collectives ( HYPERLINK \l "n20163" 163). Lorsque les feudataires se visitent entre eux, létiquette est encore la même.
*37 Pour le Koueï nommé Tchouen, pour le demi-Koueï, appelé Tchang, pour la tablette ronde appelée Pi, pour la tablette Tsong ( HYPERLINK \l "n20164" 164), les cordons ont deux couleurs et font une seule garniture. Ces tablettes servent aux officiers, dans les visites quils rendent en corps, et séparément, à lempereur et à limpératrice ( HYPERLINK \l "n20165" 165).
*38 Les quatre Koueï à centre commun ( HYPERLINK \l "n20166" 166) servent dans les sacrifices ordinaires offerts au ciel, dans les sacrifices extraordinaires, offerts au seigneur suprême (Changti) ( HYPERLINK \l "n20167" 167).
p.487 Les deux Koueï à centre commun ( HYPERLINK \l "n20168" 168) servent dans les sacrifices à la terre, dans les sacrifices extraordinaires aux quatre objets éloignés ( HYPERLINK \l "n20169" 169).
*39 Le Koueï des libations avec une cuiller, sert pour sacrifier aux anciens souverains, pour faire des libations, en recevant des visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n20170" 170).
*40 p.488 La plaque circulaire avec Koueï (Koueïpi) sert pour les sacrifices offerts au soleil, à la lune, aux planètes et aux étoiles ou signes célestes ( HYPERLINK \l "n20171" 171).
Le demi-Koueï à pointe hors de la plaque (Tchangti-che) ( HYPERLINK \l "n20172" 172) sert pour les sacrifices offerts aux montagnes et aux rivières, pour les cérémonies où lon offre des vivres aux visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "n20173" 173).
Le Koueï des mesures sert pour déterminer les positions p.489 du soleil et de la pluie dans les quatre saisons. Lorsque lon constitue en fief une principauté, il sert pour mesurer le territoire ( HYPERLINK \l "n20174" 174).
*41 Le Koueï précieux (Tchinkoueï) sert pour convoquer et inspecter les princes feudataires, pour secourir les populations qui éprouvent des désastres, des famines ( HYPERLINK \l "n20175" 175).
Le demi-Koueï denté (Yatchang) sert pour lever des p.490 troupes, des corps darmée, pour diriger les soldats et gardes des frontières ( HYPERLINK \l "n20176" 176).
*42 La tablette ronde ou allongée, la tablette ovale (Pi-yen) sert pour régler les mesures ( HYPERLINK \l "n20177" 177).
*43 Il attache, avec des cordons de soie, les trous percés dans le Koueï, le demi-Koueï, la tablette circulaire, la tablette octogonale, la tablette au tigre, la demi-tablette circulaire. Il éloigne, lune de lautre, la tablette circulaire et la tablette octogonale. Ces objets sont disposés ainsi pour le dépôt du corps dans le cercueil ( HYPERLINK \l "n20178" 178).
*44 p.491 Le Koueï des grains (Kokoueï) sert pour réconcilier les ennemis, pour demander les filles en mariage ( HYPERLINK \l "n20179" 179).
*45 Le Koueï sans pointe (Youenkoueï) sert pour exciter la vertu, pour perfectionner les bons sentiments ( HYPERLINK \l "n20180" 180).
Le Koueï pointu (Yenkoueï) sert pour changer la conduite, pour détruire la perversité ( HYPERLINK \l "n20181" 181).
Lorsque lon offre les grands sacrifices réguliers ou les grands sacrifices extraordinaires, lorsquil y a des réceptions de visiteurs étrangers, il fournit les vases p.492 et les porte (dans le lieu où ces cérémonies doivent se célébrer) ( HYPERLINK \l "n20182" 182).
Lorsquil y a un grand service funèbre, il prépare le riz et le jade ( HYPERLINK \l "n20183" 183), le jade qui se place dans la bouche du mort ( HYPERLINK \l "n20184" 184), le jade qui est donné en présent (aux assistants) ( HYPERLINK \l "n20185" 185).
*46 En général tous les objets en jade qui sortent du magasin sont préparés et présentés par cet officier ( HYPERLINK \l "n20186" 186).
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N O T E S
LIVRE I
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01. ( HYPERLINK \l "t01101" 101) HYPERLINK \l "t01101" Selon le commentaire B, ce préambule se rapporte à la fondation de Loyang par Tcheoukong.
« Tcheoukong, ditil, fit les six grands règlements administratifs pour les donner à Tchingwang, et fonda Loy (ou Loyang) au milieu de la terre, pour gouverner le monde entier.
On lit en effet à larticle du Tassétou, chef du second ministère, que le point déterminé par ce fonctionnaire comme centre du royaume impérial est le milieu de la terre, le point de jonction du ciel et de la terre, le lieu où sunissent les quatre saisons, le vent et la pluie, les principes du repos et du mouvement.
01. ( HYPERLINK \l "t01102" 102) Comm. B. Il détermine les quatre points cardinaux par lobservation du soleil et de létoile polaire. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4303" Tsiang-jîn, livre XLIII, du Tcheou-li.
01. ( HYPERLINK \l "t01103" 103) Cestàdire, lemplacement des principales divisions administratives du royaume, depuis la capitale jusquà la frontière. Ce sens, donné par les éditeurs, est le plus vraisemblable. Le comm. B et Wangnganchi disent que le souverain fixe les positions de la salle des ancêtres, du lieu consacré aux génies de la terre et des céréales, du palais impérial et du marché public. Ces détails se rapportent mieux à la phrase suivante.
01. ( HYPERLINK \l "t01104" 104) Comm. C. Koué, royaume, désigne ici la capitale, la ville centrale. Yé, campagnes, désigne le territoire à lextérieur de cette ville.
01. ( HYPERLINK \l "t01105" 105) Comm. B. Il détermine les six départements administratifs, et règle les fonctions de leurs officiers.
01. ( HYPERLINK \l "t01106" 106) Comm. Tchouhi. Kié, le sommet, désigne le centre de toutes choses, le point de mire vers lequel on doit se tourner de toutes parts pour recevoir la bonne direction.
01. ( HYPERLINK \l "t01107" 107) Comm. B. Le ciel règle toutes choses. Le fils du ciel (lempereur) institue le grand administrateur, lui ordonne de prendre en main la direction de lÉtat. Ainsi il règle tous les officiers, à limitation de lordre établi par le ciel. De là son nom de ministre du ciel, Thien-kouân. Kouân signifie à la fois office et officier, de sorte que la même expression Thien-kouân, placée en tête de ce chapitre, doit se traduire par ministère du ciel.
Le texte ne donne pas au Tchoung-tsaï ou grand administrateur la dénomination de Ssé préposé en chef, parce que son action ne se borne pas à un seul ministère, comme celle de ses collègues. (Comm. B.) Il est appelé Tchoung-tsaï ou Ta-tsaï : ce sont des expressions équivalentes, qui signifient toutes deux grand administrateur.
01. ( HYPERLINK \l "t01108" 108) Comm. Pang-koué ; cette expression collective désigne ici les principautés feudataires. Lorsque le texte emploie séparément lun ou lautre de ces caractères, il désigne en général le royaume du souverain. Quand il dit : le royaume du souverain, Wang-koué, il paraît désigner ce royaume seul, sans les principautés feudataires. Quand il dit : les royaumes et principautés, Pang-koué, cette expression peut comprendre lintérieur comme lextérieur.
NOTE DES ÉDITEURS. Le premier ministre réunit et règle les cinq autres départements administratifs, qui comprennent lenseignement moral et politique, les rites et cérémonies, le commandement militaire, les punitions, les travaux publics. Il fait en sorte que chaque département ait ses attributions distinctes.
01. ( HYPERLINK \l "t01109" 109) Comm. B. Liu signifie ici nombreux. Ce terme général désigne les gradués de troisième ordre, qui dirigent les nombreuses affaires ou les détails. Les officiers compris entre le grand administrateur (Tatsaï), et les gradués inférieurs (Hiassé), se suppléent lun lautre et sont tous officiers du souverain. Les King ou ministres du souverain ont six brevets ou tablettes honorifiques, comme insignes de leurs charges. Après eux, les Ta-fou ou préfets ont quatre tablettes. Il y a trois ordres de gradués (Ssé). Ceux de premier ordre ont trois tablettes ; ceux de second ordre en ont deux ; ceux de troisième ordre nen ont quune.
01. ( HYPERLINK \l "t01110" 110) Daprès lexplication du commentaire B, les trésoriers ou gardes-magasins Fou président à la conservation, à lemmagasinage des objets appartenant à chaque service. Les écrivains Ssé soccupent des écritures. Ainsi, parmi les huit classes dofficiers attachés à chaque ministère, qui sont décrites à larticle du Tsaï-fou ou aide-administrateur, la cinquième classe est celle des gardesmagasins qui soccupent des mandats et bons officiels pour diriger lemmagasinage ; la sixième est celle des écrivains qui soccupent des écritures officielles pour seconder ladministration. Les officiers de ces deux classes sont punis immédiatement par leurs chefs de service. Ensuite viennent les aides Siu, et les suivants Tou, hommes du peuple qui transmettent les ordres de service. Le premier de ces caractères doit se lire comme Siu, et désigne des hommes intelligents et instruits, qui sont dizeniers. Chacun deux commande à dix suivants (Tou). Voyez HYPERLINK \l "t03148" livre III, fol. 37, à larticle du Tsaï-fou ou aideadministrateur, la classification des huit ordres dofficiers qui dépendent de chaque ministère.
Comme ces diverses dénominations se reproduisent à chaque sorte de service, je les ai représentées par des dénominations françaises, afin déviter la répétition des termes chinois, qui auraient rendu fatigante la lecture de ma traduction.
01. ( HYPERLINK \l "t01111" 111) Le texte du Tcheou-li désigne les différents services attachés à ce ministère, comme ceux qui dépendent des cinq autres, par le titre de leurs chefs respectifs, et non par une dénomination spéciale, telles que celles qui se lisent dans nos anciens almanachs de la maison du roi. Ainsi, par exemple, le titre du commandant du palais comprend ici, non seulement les deux premiers officiers de ce service, mais leurs lieutenants, les gardesmagasins, les écrivains, les aides, les suivants ; tandis que, dans nos almanachs royaux, tous ces officiers supérieurs ou subalternes seraient classés sous le titre de commandement du palais. Jai suivi dans ma traduction le mode adopté par le texte, parce que, autrement, il maurait souvent fallu fabriquer un mot, ou bien mécarter du sens littéral de chaque titre, ce qui eût présenté un inconvénient grave ; car, dans les livres qui exposent les fonctions de chaque service, tous les détails sont rapportés aux seuls chefs, de sorte quil ny aurait pas eu de correspondance suffisante entre ma traduction du tableau général, et celle des fonctions détaillées ; on aurait pu se tromper en remontant de lune à lautre.
Jajouterai que le commentaire du tableau général donne, sur chaque service, des explications que je nai pas traduites ici, parce quelles se retrouveront dans lanalyse détaillée que présentent les livres suivants. Enfin, daprès le système depuis longtemps établi dans ladministration chinoise, on doit concevoir létatmajor de chaque service comme un comité, ayant un chef et un souschef.
01. ( HYPERLINK \l "t01112" 112) On sait que le vin chinois (Thsieou) est produit par la distillation du riz et dautres graines. La vigne nest pas habituellement cultivée en Chine, et les Chinois ne se servent pas du raisin pour faire des vins semblables aux nôtres. Jemploie dans ma traduction le terme de vin pour être plus court ; cest ainsi que lon dit du vin de cerises.
01. ( HYPERLINK \l "t01113" 113) Littéralement hommes des vins ; jai de même substitué le mot employés au mot hommes, dans les dénominations des employés aux services suivants.
01. ( HYPERLINK \l "t01114" 114) Comm. B. Yen répond actuellement à Hoan, eunuque, gardien des appartements secrets.
Comm. C. Les femmes aux vins sont chefs de dizaines, par rapport aux condamnés. La préparation des vins exige beaucoup de bras. On prend des femmes qui ont du savoir, de lhabileté et connaissent les vins. Elles deviennent femmes aux vins.
01. ( HYPERLINK \l "t01115" 115) Comme les précédentes, ces femmes sont choisies parmi le peuple.
01. ( HYPERLINK \l "t01116" 116) Comm. C. Ces toiles sont employées pour couvrir les objets qui ont servis pour être bus ou mangés.
01. ( HYPERLINK \l "t01117" 117) Comm. B. Le grand trésorier Ta-fou est le chef général de tous les officiers des magasins impériaux. De lui dépendent les chefs des trois magasins de la couronne, qui sont nommés après lui. Sous les Han, le grand trésorier est devenu le Ssénoung ou préposé de lagriculture.
01. ( HYPERLINK \l "t01118" 118) Le grand trésorier a des achats à faire au marché. Il faut quil connaisse le prix et la qualité des objets.
01. ( HYPERLINK \l "t01119" 119) Comm. C. Cet officier est chargé de conserver les métaux, le jade, les perles, les armes et autres objets de prix. Le magasin dont il est le chef est appelé spécialement magasin du jade, parce que le jade est la première des matières précieuses.
01. ( HYPERLINK \l "t01120" 120) Comm. B. Ce sont des ouvriers qui sont habiles à travailler le jade.
01. ( HYPERLINK \l "t01121" 121) Comm. B. Le chef de ce magasin conserve les objets qui sont à lintérieur, cestàdire qui appartiennent spécialement à lempereur. Les éditeurs nadoptent pas cette explication, qui ne concorde pas avec les détails présentés par le texte, à larticle des fonctions du Neï-fou.
01. ( HYPERLINK \l "t01122" 122) Comm. B. Le chef de ce magasin conserve la monnaie, le numéraire. Il emmagasine ce qui est à lextérieur.
01. ( HYPERLINK \l "t01123" 123) Comptes mensuels et annuels.
01. ( HYPERLINK \l "t01124" 124) Comm. B. Il est préposé aux registres et livres des comptes, ou autrement, comme dit la glose, aux tablettes sur lesquelles on écrivait alors les affaires.
01. ( HYPERLINK \l "t01125" 125) Comm. B. Cestàdire chargé des comptes annuels. Il règle par année les dépenses de lÉtat. Voyez l HYPERLINK \l "l0608" article de ce service.
01. ( HYPERLINK \l "t01126" 126) Le chef de ce service est le supérieur des officiers du palais intérieur, cestàdire du palais réservé où demeurent les femmes. Il est sous les ordres du grand administrateur, premier ministre, dont les attributions comprennent à la fois ladministration de lextérieur et celle de lintérieur.
01. ( HYPERLINK \l "t01127" 127) Comm. B. Ces eunuques ont le titre de gradués pour distinguer leur mérite.
Comm. C. Ils sont chargés de la maison de limpératrice. Ils règlent son costume et sa tenue. Voyez leur HYPERLINK \l "l0702" article.
01. ( HYPERLINK \l "t01128" 128) Comm. B. Ssé correspond à Chi, assistant. Voyez l HYPERLINK "cheu_king.doc" \l "o200" ode 6, chap. V, part. II, du Chi-king.
Comm. C. Daprès un passage du Tsotchouen, le Ssé-jîn est lYen-jîn ou leunuque. Lintérieur spécial de lempereur désigne les six appartements (Loutsin) de limpératrice, qui obéit, comme femme, à son époux, lempereur.
Les eunuques sont généralement. appelés Yen-jîn : les officiers de cet article sont appelés Ssé-jîn, pour indiquer quils ont des fonctions dordre supérieur.
01. ( HYPERLINK \l "t01129" 129) Comm. B. Chu, les jeunes garçons, est le nom des officiers qui nont pas encore le bonnet viril.
01. ( HYPERLINK \l "t01130" 130) Comm. B. On lit dans le Li-ki, au chapitre du mariage Hoen-y :
« Autrefois, lempereur et limpératrice établissaient les pavillons, les trois épouses légitimes, les neuf princesses, les vingtsept femmes du troisième rang, les quatrevingtune concubines impériales, (Yutsi), pour régler les devoirs des femmes à lintérieur de lempire.
Ici le texte ne distingue pas les trois épouses légitimes. Elles sont, par rapport à limpératrice, comme les trois grands conseillers (San-koung) sont par rapport à lempereur. Elles sasseyent et délibèrent sur la conduite des femmes. Elles nont pas doffice déterminé.
01. ( HYPERLINK \l "t01131" 131) Comm. B. et C. Le texte ne dit pas leur nombre, non plus que celui des concubines impériales, parce quon reçoit dans ces deux catégories, sans limite de nombre, les femmes qui ont de la vertu.
01. ( HYPERLINK \l "t01132" 132) Comm. B. Le chef de ce service est préposé à la confection des habillements dans lintérieur du palais.
Ce service comprend les habits des hommes et des femmes.
LIVRE II
02. ( HYPERLINK \l "t02101" 101) Chaque ministère a un chef ou président, deux viceprésidents et quatre contrôleurs généraux. Les noms de ces grands officiers sont accompagnés, en tête de leurs articles, du mot Tchi, chargé de.. Cette expression honorifique nest employée que pour eux, et ne se lit pas en tête des articles de leurs inférieurs, les chefs des divers services. Jai placé comme équivalent le mot fonctionnaire, au commencement de la première phrase.
02. ( HYPERLINK \l "t02102" 102) Comm. B. et D. Ces six constitutions Tien, sont les grands règlements des six départements ministériels. Le grand administrateur les réunit et les met en vigueur. Elles sont citées aussi à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2601" grand annaliste, liv. XXVI.
02. ( HYPERLINK \l "t02103" 103) Observation des éditeurs. Le caractère Pang désigne ici le royaume impérial. A la fin de la phrase, il est joint au caractère Koué. Pangkoué désigne collectivement le royaume impérial et les royaumes feudataires.
02. ( HYPERLINK \l "t02104" 104) Cest le règlement constitutif du premier ministère, appelé actuellement Li-pou ou ministère des offices.
02. ( HYPERLINK \l "t02105" 105) Cest le règlement constitutif du second ministère, appelé actuellement Houpou ou ministre de la population. Il est spécialement chargé de la perception des impôts.
02. ( HYPERLINK \l "t02106" 106) Cest le règlement constitutif du troisième ministère qui est actuellement encore celui des rites et des cérémonies (Li-pou). Les cent officiers désignent les principaux officiers dans le Chouking, et par suite les officiers en général.
02. ( HYPERLINK \l "t02107" 107) Cest le règlement constitutif du quatrième ministère, appelé actuellement ministère de la guerre (Pingpou).
02. ( HYPERLINK \l "t02108" 108) Cest le règlement constitutif du cinquième ministère, appelé ministère des châtiments (Hingpou).
02. ( HYPERLINK \l "t02109" 109) Cest le règlement constitutif du sixième ministère, appelé actuellement ministère des travaux publics (Koungpou). Le terme Ssé, qui signifie une opération, un travail, indique, suivant les éditeurs, que les opérations exécutées sur le sol par ce sixième ministère sont la base des opérations dirigées par les cinq autres.
02. ( HYPERLINK \l "t02110" 110) Ceuxci sont appelés Fa. Chacun de ces règlements se subdivise en plusieurs autres, comme on le verra aux articles suivants du sousadministrateur et de laideadministrateur général : ce qui indique que le terme Fa représente ici des collections de règlements. Dans les huit phrases suivantes, Pang, que jai traduit par lÉtat, désigne spécialement le royaume de lempereur. (Comm. C.)
02. ( HYPERLINK \l "t02111" 111) Thsé. Le commentaire B dit : Le texte emploie les trois termes Tien, Fa, Thsé, pour désigner des règlements qui ont des applications différentes. Ainsi, il nomme ici Thsé ou statuts les règlements distincts, daprès lesquels sont administrés les domaines attribués aux princes du sang et aux fonctionnaires.
02. ( HYPERLINK \l "t02112" 112) Ces cérémonies sont célébrées par les préposés des localités.
02. ( HYPERLINK \l "t02113" 113) Ils sont appelés li, et placés audessus des officiers supérieurs Kouan. Les officiers li, disent les éditeurs, obéissent aux grands officiers. Tels sont ses gardesmagasins et les écrivains attachés aux divers services. Leurs chefs peuvent les punir et les renvoyer, comme ils le jugent convenable. Leur nomination ou leur destitution ne remonte pas jusquau souverain.
02. ( HYPERLINK \l "t02114" 114) Le commentaire A explique que ce terme désigne ici les gradués des écoles Hiossé. Comm. B. et Wangtchi-tchang. Les plus distingués recevaient des allocations mensuelles comme actuellement (cestàdire sous les Han).
02. ( HYPERLINK \l "t02115" 115) Comm. C. Sil y a des délits on les punit ; sil y a des mérites, on les récompense : on fait que les hommes deviennent vertueux, respectueux, forts.
Éditeurs. Les chefs des apanages et cantons affectés règlent eux-mêmes les récompenses et punitions.
02. ( HYPERLINK \l "t02116" 116) Comm. C. On peut faire des grandes chasses et ordonner des corvées dans les domaines affectés ; mais pour toutes ces opérations, on ne doit pas dérober au peuple le temps de son travail.
02. ( HYPERLINK \l "t02117" 117) Comm B. Littéralement, Ping, le manche, cest ce que lon prend en main pour commencer les opérations. Ce terme désigne encore ici des règlements que le grand administrateur consulte pour avertir et aider lempereur.
02. ( HYPERLINK \l "t02118" 118) Comm. B. Le caractère Tsio, littéralement office, désigne ici, en général, les cinq titres des princes feudataires et les trois classes des officiers administratifs.
02. ( HYPERLINK \l "t02119" 119) Comm. C. Quand il y a des officiers qui se conduisent bien, alors on les confirme dans leur rang.
02. ( HYPERLINK \l "t02120" 120) Littéralement leur bonheur. Comm. Lieou-jou : Ils sont coupables et condamnés à mourir ; on leur fait grâce de la mort. Cest là le bonheur qui leur est accordé.
02. ( HYPERLINK \l "t02121" 121) Le trésor des rites dit : autrefois le peuple choisissait lui-même les officiers inférieurs des divisions territoriales, et sur sa présentation, ils étaient nommés par la cour.
02. ( HYPERLINK \l "t02122" 122) Comm. B. On doit respecter le rang, la vertu, lâge.
02. ( HYPERLINK \l "t02123" 123) Comm. B. On reçoit, selon le rite consacré, les dignitaires qui viennent en visite à la cour impériale. On enseigne ainsi au peuple à aimer lhumanité, à être en bonnes relations avec ses voisins.
02. ( HYPERLINK \l "t02124" 124) Comm. A. Les trois genres de culture désignent les systèmes de culture appropriés aux plaines, aux montagnes et aux lacs ou marais. Les neuf espèces de grains sont : le millet Chou (milium globosum ?), le millet Tsi (holcus sorghum), le riz en général Tao, le riz qui produit une liqueur fermentescible ; le chanvre, le grand Teou (dolichos), le petit Teou (pois), le grand Me (lorge), le petit Me (le blé).
02. ( HYPERLINK \l "t02125" 125) Comm. C. Les préposés aux montagnes et aux lacs se nomment Iu. Les préposés aux cours deau et aux forêts se nomment Heng. Le texte se sert du mot composé Iuheng pour désigner les hommes du peuple qui travaillent sous la direction de ces officiers.
02. ( HYPERLINK \l "t02126" 126) Comm. A. Ce terme général désigne les perles, livoire, le jade, les pierres, les bois, les métaux, les peaux, les plumes.
02. ( HYPERLINK \l "t02127" 127) Cette classe comprend des individus vendus sur les marchés. Voyez livre XIV, larticle du HYPERLINK \l "l1402" Tchi-jîn. Les substances comestibles désignent les fruits et les racines que lon mange.
02. ( HYPERLINK \l "t02128" 128) Comm. A. Ceuxci étaient, comme actuellement (sous les Han), des travailleurs à gage, à salaire.
02. ( HYPERLINK \l "t02129" 129) Comm. B. Le milieu du royaume, Pangtchoung, désigne ce qui est dans lenceinte de la capitale.
02. ( HYPERLINK \l "t02130" 130) Comm. B. Les quatre banlieues Ssé-kiao désignent le territoire jusquà cent li de la capitale. Daprès larticle du HYPERLINK \l "n19158" maître des sacrifices, livre XIX, la banlieue voisine était à cinquante li ; la banlieue éloignée était à cent li.
02. ( HYPERLINK \l "t02131" 131) Comm. B et C. Pangtien. Ce territoire sétendait à deux cents li de la capitale, au delà de la banlieue. Il comprenait les domaines impériaux Kongy, attribués à la famille impériale.
Éditeurs : Les quatre banlieues comprenaient les six districts intérieurs, et, en outre, en dehors de ces districts, des terres de différentes classes. Le territoire hors banlieue comprenait les six districts extérieurs, et, en outre, des domaines impériaux Kongy, situés en dehors de ces districts. Voyez HYPERLINK \l "t12145" livre XII, fol. 25, 27.
02. ( HYPERLINK \l "t02132" 132) Comm. B. Kiasao. Ces terres étaient à trois cents li de la capitale. Voyez livre XII, larticle du HYPERLINK \l "l1207" Tsaï-ssé, qui impose les terres Sao, daprès les domaines affectés Kia-y.
Comm. C. Les terres affectées à lentretien des charges de préfets Tafou étaient appelées Kiu. Les terres situées dans le rayon de trois cents li de la capitale étaient appelées Sao. De là le nom collectif Kiasao. La taxe des terres affectées à lentretien des charges était attribuée aux familles des préfets ou Ta-fou. En dehors de ces terres, il y avait des domaines Kong-y, dont le produit revenait à la famille impériale. Le texte emploie ici lexpression collective Kiasao pour indiquer leur ensemble.
02. ( HYPERLINK \l "t02133" 133) Comm. B. Panghien. Ces terres étaient à quatre cents li de la capitale, à la même distance que les petits apanages (Siao-tou). Comm. Y-fo. Daprès larticle du HYPERLINK \l "l1207" Tsaï-ssé, livre XII, ces dépendances doivent être identifiées avec les domaines appelés Siao-tou, petits apanages, lesquels étaient affectés à lentretien des ministres King, et à celui des parents éloignés des fils et frères du souverain.
02. ( HYPERLINK \l "t02134" 134) Comm. B. Pangtou. Ces terres étaient à cinq cents li de la capitale, à la même distance que les grands apanages (Ta-tou). Comm. Y-fo. Daprès larticle du Tsaïssé, ces terres étaient situées sur les frontières du royaume et formaient les apanages affectés à lentretien des grands conseillers, Koung, et à celui des parents proches des fils et frères du souverain.
Éditeurs. Chaque apanage Tou, chaque domaine affecté Kia devait payer un tribut, qui était réglé par le grand directeur des multitudes, ministre de la terre. Voyez HYPERLINK \l "l0901" livre IX.
02. ( HYPERLINK \l "t02135" 135) Comm. Wangnganchi. La population des montagnes et des lacs acquittait la taxe légale avec les produits de ces localités.
Comm. Y-fo. Ainsi les mineurs payaient la taxe en or, étain, jade, pierres et matières semblables. Les chercheurs de cornes payaient en dents, en cornes et autres objets semblables quils recueillaient.
02. ( HYPERLINK \l "t02136" 136) Comm. Wangnganchi. Ce sont les objets qui restent sur ceux qui sont employés au service de lÉtat. En principe, ils appartiennent à lÉtat. On les réunit de nouveau pour les lui rendre. Cest par cette raison quils sont classés parmi les taxes ou impôts.
02. ( HYPERLINK \l "t02137" 137) Comm. Weï-kiao. Daprès les dépenses administratives, calculées pour un espace de trente ans, on comptait en gros combien produisait la recette, et combien il était dépensé. On faisait la masse de la recette. On la représentait par quatre parts ; on dépensait trois parts et on en réservait une. En trente ans, cela faisait une somme suffisante pour subvenir à la dépense de dix années. Alors, si lÉtat était obligé à des dépenses extraordinaires, on naugmentait pas les impôts qui pesaient sur le peuple malheureux. Si le peuple éprouvait des malheurs, tels quinondations, sécheresses. on pouvait aussi alléger les impôts.
02. ( HYPERLINK \l "t02138" 138) Comm. C. Dans les grands et moyens sacrifices, la victime était de premier ordre, cestàdire un buf. Dans les petits sacrifices, la victime était une chèvre ou un mouton. Voyez le premier chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01p2a308" Khioli ou des rites accessoires. Il y avait aussi des règles pour la nature de la liqueur offerte dans les divers sacrifices.
02. ( HYPERLINK \l "t02139" 139) Comm. D. Pin-ké. Les princes en visite sont appelés Pin. Les officiers des princes sont appelés Ké.
02. ( HYPERLINK \l "t02140" 140) Comm. C. Quand un grand dignitaire ou un officier meurt, lÉtat contribue aux frais des funérailles. Dans les années de disette, lÉtat fait des distributions de grains au peuple.
02. ( HYPERLINK \l "t02141" 141) Il sagit des dépenses pour la nourriture et lhabillement du souverain. Le comm. D renvoye à larticle du HYPERLINK \l "l0403" Chenfou pour les aliments destinés au souverain, et à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104" Ssé fo pour son habillement.
02. ( HYPERLINK \l "t02142" 142) On proportionne les quantités des matières livrées aux artisans qui travaillent pour 1e souverain.
02. ( HYPERLINK \l "t02143" 143) Comm. B. Ceci comprend les fournitures nécessaires pour nourrir les chevaux, les bufs, dans les visites à la cour, dans les réunions de troupes, les expéditions.
02. ( HYPERLINK \l "t02144" 144) Éditeurs. Telles sont les distributions de rations, faites par le commandant du palais dans le palais de lempereur, et par ladministrateur de lintérieur dans le palais de limpératrice, les distributions de grains faites par les préposés des greniers impériaux, etc.
02. ( HYPERLINK \l "t02145" 145) Le comm. D cite des exemples. Ainsi, le chef du magasin du jade (Iu-fou) et le trésorier de lintérieur (Neï-fou) livrent les quantités proportionnées dans les distributions de cadeaux faites par lempereur et par le grand administrateur (Tatsaï).
02. ( HYPERLINK \l "t02146" 146) Comm. C. Ce sont les produits régulièrement livrés chaque année par les principautés feudataires. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siao-hing-jîn, livre XXXVIII.
02. ( HYPERLINK \l "t02147" 147) Comm. A : Les fournitures de victimes et de longues herbes pour envelopper les diverses pièces.
02. ( HYPERLINK \l "t02148" 148) Comm. B. Les fournitures en fil de soie et en chanvre.
02. ( HYPERLINK \l "t02149" 149) Comm. B. Argent, fer, pierres (cestàdire pierres à aiguiser), pierres sonores, cinabre, vernis.
02. ( HYPERLINK \l "t02150" 150) Comm. B. Jade, chevaux, peaux, étoffes unies en soie.
02. ( HYPERLINK \l "t02151" 151) Comm. B. Bois de cyprès, de sapin, bambous de grande dimension.
02. ( HYPERLINK \l "t02152" 152) Comm. B. Or, jade, écailles de tortue, coquilles.
02. ( HYPERLINK \l "t02153" 153) Comm. B. Toiles fines en chanvre, étoffes fines de soie. Les éditeurs ajoutent les fourrures des pays étrangers.
02. ( HYPERLINK \l "t02154" 154) Comm. A. Plumes et crins qui sattachent aux étendards.
02. ( HYPERLINK \l "t02155" 155) Comm. B. Tels que poissons, sel, grosses oranges.
02. ( HYPERLINK \l "t02156" 156) Comm. B. Liang. Cestàdire Ngeou, couple associé pour le travail. Cest par là que lon harmonise, que lon associe la population.
02. ( HYPERLINK \l "t02157" 157) Comm. B. Mo, littéralement pâtre ou pasteur, désigne les chefs de province, cestàdire le souverain et les feudataires qui possédaient la terre à titre héréditaire.
Dans le Chouking, chap. HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p1c2" Chuntien, les douze mo sont les chefs des douze provinces, en dehors du domaine impérial. Ici, daprès les commentateurs, ce nom désigne en général les chefs qui possèdent le sol.
02. ( HYPERLINK \l "t02158" 158) Éditeurs. Tchang, lancien, le supérieur. Ce terme désigne les chefs titulaires des districts intérieurs et extérieurs dans le royaume impérial et les royaumes feudataires.
02. ( HYPERLINK \l "t02159" 159) Koueï, dignité, illustration, indique que le titre est amovible et non héréditaire. Il y a littéralement : Ils possèdent le peuple par leur dignité. Le texte répète la même expression dans les neuf phrases de ce paragraphe.
02. ( HYPERLINK \l "t02160" 160) Comm. B. Chi ; cest celui qui a la vertu et la bonne conduite et qui les enseigne au peuple.
02. ( HYPERLINK \l "t02161" 161) Comm. B. Jou ; cest celui qui pénètre la bonne voie, approfondit les connaissances utiles, et les enseigne au peuple.
Comm. Wang-yutchi. Linstructeur (chi) donne lexemple de ia vertu, et le lettré (jou) complète linstruction du peuple.
02. ( HYPERLINK \l "t02162" 162) Comm. C. Les fils du grand ancêtre règlent leurs places dans les repas de famille daprès lordre des ascendants et des descendants. Cest ainsi que lancêtre réunit les individus dune même parenté.
02. ( HYPERLINK \l "t02163" 163) Cest le sens donné par le comm. B. Le comm. A interprète le caractère li par lutilité dont le peuple est aux dignitaires quil nourrit, et qui sont ses maîtres.
02. ( HYPERLINK \l "t02164" 164) Comm. B. Li désigne les officiers secondaires qui résident dans les villes et bourgs.
02. ( HYPERLINK \l "t02165" 165) Comm. B. Yeou, les amis, désignent les hommes du même carré de terre (tsing), lesquels se réunissent ensemble pour travailler la terre. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0901" Tassétou, livre IX.
02. ( HYPERLINK \l "t02166" 166) Seou. Éditeurs. Le texte cite spécialement ce genre de localité qui offre beaucoup de ressources, où la population est nombreuse. Il indique que la bonté du terrain est un lien puissant pour unir les hommes.
02. ( HYPERLINK \l "t02167" 167) Comm. B. Lannée des Tcheou commençait au solstice dhiver.
02. ( HYPERLINK \l "t02168" 168) Comm. C. Ce terme général embrasse les diverses sortes de règlements mentionnés plus haut.
( HYPERLINK \l "t02169" 169) Siangweï. Ce nom désigne un passage entre deux tours, à la porte du palais impérial, nommée la porte du Faisan (Glose du comm. B). Siang signifie représentation, tableau. Weï signifie haut, élevé.
02. ( HYPERLINK \l "t02170" 170) Ce sont les règlements Tien, qui constituent les six branches de ladministration.
02. ( HYPERLINK \l "t02171" 171) Comm. B. Les trois désignent les trois ministres King. Les cinq désignent les cinq préfets Tafou. Daprès un passage du Tsotchouan, cité par la glose, chaque royaume ou principauté feudataire avait seulement trois ministres en titre, tandis que le royaume impérial en avait six. Ces trois ministres étaient spécialement préposés aux trois départements de lenseignement moral, du commandement militaire des travaux publics.
Comm. Tching-ngo et Holingyen. Les cinq préfets désignent les suppléants de ces trois ministres, plus deux grands officiers remplissant les fonctions de sousministre des rites et de sousministre des châtiments. Le ministre de lenseignement moral était alors en même temps ministre du gouvernement : ce qui complétait la direction des six départements administratifs. Holing-yen cite à lappui de cette explication la biographie de Confucius, qui fut successivement sous-ministre des travaux publics et sousministre des châtiments dans le royaume de Lou. Le texte de cette biographie dit quil fut grand juge ou ministre des châtiments, parce que le royaume de Lou navait quun seul grand officier préposé à ce département administratif.
02. ( HYPERLINK \l "t02172" 172) Comm. B. Yn, littéralement les nombreux, désignent les gradués de toute classe, préposés aux divers services des ministères, On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03a204"Wangtchi, règlement impérial, que chaque prince feudataire avait dans son administration vingtsept gradués de première classe, et sous ceuxci trois fois autant de gradués de deuxième et troisième classe.
Les officiers subalternes étaient les gardesmagasins, écrivains, hommes du peuple employés dans ladministration. Le mot Lien, inspecteurs, nest pas expliqué nettement. Il désigne des préfets dans un chapitre du Li-ki, et des princes feudataires dans un autre chapitre du même recueil. Il me paraît devoir désigner ici les viceconseillers kou attachés aux princes feudataires, lesquels navaient pas de grands conseillers koung. Voyez livre HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l380119a" XXXVIII, fol. 19.
02. ( HYPERLINK \l "t02173" 173) Ce sont les règlements Thsé du fol. 7.
02. ( HYPERLINK \l "t02174" 174) Comm. B. Ce terme désigne les conseillers, ministres, fils et frères du souverain qui avaient la jouissance dapanages ou cantons affectés à leur entretien.
02. ( HYPERLINK \l "t02175" 175) Comm. D. Ces deux King ou ministres secondaires administraient les apanages au lieu et place des grands officiers qui en avaient la jouissance. Ils ne sont pas appelés Eul, suppléants, pour ne pas les confondre avec les fonctionnaires qui suppléaient les six grands ministres.
Les éditeurs disent : Dans les apanages et cantons affectés, il y avait deux administrateurs King. Ainsi Tcheoukoung donna à Tsaï-tchoung la charge de Kingsse. Les ministres King du souverain recevaient des allocations territoriales, comme les princes feudataires Heou. Mais lorganisation des officiers attachés à ces domaines était plus ou moins semblable à celle des fiefs concédés aux feudataires de lextérieur. Elle était différente pour les grands et petits apanages. Un petit apanage ne pouvait avoir deux administrateurs King. Dans chaque grand apanage, il y avait deux administrateurs de ce titre et cinq préfets Ta-fou. Ce nombre de préfets nexistait pas dans les apanages où il ny avait pas deux King.
02. ( HYPERLINK \l "t02176" 176) Ce sont les règlements Fa du fol. 4.
02. ( HYPERLINK \l "t02177" 177) Comm. B. Les chefs en titre désignent les six grands ministres. Les suppléants ou lieutenants désignent les officiers qui suppléent les ministres, tels que le Siaotsaï, le Siaossétou, le Siaosséma, etc. Les exécutants désignent les adjudants supérieurs appelés Tsaï-fou, Hiang-ssé, Sséchi, etc. lesquels étaient chargés de lexécution.
02. ( HYPERLINK \l "t02178" 178) Comm. Tengyouenyang. Il applique ces divers règlements à mesure que les opérations se présentent. On verra, livre III, fol. 17, ce que désignent les huit règles dopération, Patching.
02. ( HYPERLINK \l "t02179" 179) Comm. B. Le sacrifice aux cinq Ti ou souverains du ciel comprend les cérémonies faites dans les quatre banlieues et dans le Pavillon ou Temple central, Mingtang. Un de ces souverains préside à chaque banlieue et tous président au Mingtang.
Comm. C. Les cinq Ti président aux quatre côtés du ciel et au milieu. Le souverain bleu est à lOrient. Le souverain rouge est au Midi. Le souverain blanc est à lOccident. Le souverain noir est au Nord. Chacun a sa division représentée par une banlieue. Le souverain jaune, qui est au centre, préside aussi à la division du midi. Comparez avec le livre du ministère du ciel, Thienkouan, livre X du Sséki. Tchouhi dit : Dans le Tcheou-li, le seigneur suprême du ciel (Changti) est appelé seulement le seigneur ou souverain Ti. Les cinq Ti président aux cinq parties du ciel.
02. ( HYPERLINK \l "t02180" 180) Comm. B. Il fait nettoyer, laver lemplacement. Les purifications sont prescrites pendant dix jours. Elles sont moins sévères les sept premiers jours, et plus sévères les trois derniers. Le grand administrateur se met à la tête du cortège composé du ministre des rites, du grand augure et de leurs subordonnés. Il assiste à lauguration, et dès quelle est accomplie, il ordonne aux officiers de commencer à se purifier.
Suivant la glose, lépoque déterminée désigne le soir qui précède le jour du sacrifice. Lauguration a donc lieu le onzième jour avant le sacrifice.
02. ( HYPERLINK \l "t02181" 181) Comm. B et D. Le comm. B dit que ces opérations seffectuent le soir du jour qui précède la cérémonie.
02. ( HYPERLINK \l "t02182" 182) Comm. B. Il introduit la victime et invite le prince à la tuer. Quand elle est tuée, il la donne aux victimaires. Dans les grands sacrifices, le prince conduit lui-même la victime. Un préfet lui sert dassistant. Ces sacrifices se font au lever du soleil. Voyez le chap. HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c02" Tan-koung du Li-ki.
Comm. C. Il ny a pas de libations dans les sacrifices offerts au ciel. On amène immédiatement la victime.
02. ( HYPERLINK \l "t02183" 183) Comm. B. Le sacrifice a lieu au jour levé. Le jade, les étoffes précieuses désignent les objets qui servent au culte. Le vase, dans lequel on présente le vin aromatisé, nest pas en jade.
02. ( HYPERLINK \l "t02184" 184) Comm. B. Les grands esprits désignent le ciel et la terre. La glose explique quil sagit des cérémonies faites aux solstices. Selon les éditeurs, lépithète de grand ne peut sappliquer au ciel non plus quà la terre, parce quils sont audessus de tout degré de comparaison. Ils pensent que les grands esprits désignent ici le soleil, la lune, les esprits des montagnes et des rivières. On célèbre en leur honneur des sacrifices de second ordre, tandis que le texte cite à part le grand sacrifice en lhonneur des cinq souverains du ciel.
02. ( HYPERLINK \l "t02185" 185) Le texte emploie ici le caractère Hiang, pour distinguer cette cérémonie des précédentes, désignées par le caractère Ssé. Nous navons pas deux termes différents en français, à moins demployer ici le verbe officier.
02. ( HYPERLINK \l "t02186" 186) Comm. B. Les bancs de jade désignent les bancs dappui disposés pour les génies ou esprits supérieurs qui viennent prendre part au sacrifice. On les place à droite et à gauche de lempereur. La cérémonie a lieu dans la salle des ancêtres ; alors le vin est offert dans un vase de jade.
Comm. C. Le texte mentionne ici les bancs de jade, le vase de jade, parce quils ne sont pas employés dans les cérémonies où lon honore le ciel et la terre.
02. ( HYPERLINK \l "t02187" 187) Comm. B. Il sert dassistant au souverain dans ces diverses réunions. Le texte distingue :
Les six sortes dobjets précieux qui composent lhommage rituel du feudataire et qui sont recueillis par les officiers dordonnance ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn, livre XXXVIII) ;
Les produits rares que les princes apportent de leurs royaumes et offrent aussi dans du jade.
Le banc de jade sert dappui à lempereur, quand il est assis sur la natte. Ici il est debout, mais on place le banc de jade, comme marque dhonneur. Il invite les feudataires à boire dans le vase de jade. Le prince qui reçoit se tient au haut de lescalier du palais. Le visiteur se tient au milieu de la porte extérieure.
Comm. C. Le Tatsaï aide lempereur à recevoir le vase de jade, lorsque le prince feudataire linvite à son tour.
02. ( HYPERLINK \l "t02188" 188) Comm. B. Il aide le prince successeur dans la cérémonie des funérailles. Lorsque le corps du souverain défunt est déposé en terre, on place dans la fosse des objets précieux pour lui faire honneur. On remplit sa bouche avec un morceau de jade. Le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c02a3p32" Tankong du Li-ki dit que lon introduit ordinairement du riz ou une coquille dans la bouche du mort, pour quil ny ait pas de vide. On choisit une matière plus précieuse pour lempereur.
02. ( HYPERLINK \l "t02189" 189) Éditeurs. Tassé, les grandes solennités, désignent en général les cérémonies qui ont lieu pour les investitures de principautés, pour les grandes réunions de troupes, ou à loccasion de grandes invasions, de grandes calamités publiques.
02. ( HYPERLINK \l "t02190" 190) Comm. B. Laudience de ladministration générale se tient en dehors de la porte du palais intérieur, dite la grande porte (Loumen). Cest laudience des grandes décisions administratives, où lon statue sur les affaires difficiles. Lempereur les examine. Le Tatsaï laide à rendre sa décision.
02. ( HYPERLINK \l "t02191" 191) Comm. B. Tingtchao : ce sont les audiences qui ont lieu pendant les tournées de lempereur.
02. ( HYPERLINK \l "t02192" 192) Comm. B. Les grandes affaires sont décidées par le souverain. Quant aux petites affaires, le grand administrateur les décide par lui-même.
Le comm. Wangnganchi observe quil ne faut pas confondre ces petites affaires administratives avec le traitement officiel des visiteurs étrangers auquel le grand administrateur pourvoit par les rites, fol. 53, et qui est désigné par le terme tchi. Le grand administrateur doit consulter lempereur pour la réception des visiteurs étrangers.
02. ( HYPERLINK \l "t02193" 193) Comm. B. La fin de lannée désigne la dernière lune de lhiver des Tcheou, cestàdire la lune avant le solstice dhiver.
Comm. D. Chaque officier régularise les livres de sa gestion. Le grand administrateur reçoit ces comptes complets. Ces rendements de compte sont cités plus loin à larticle du Tsaï-fou, et désignés comme ici par lexpression hoeï, réunion de comptes.
02. ( HYPERLINK \l "t02194" 194) Comm. B. Ceux qui ont commis de grandes malversations ne sont pas seulement destitués ; le ministre doit aussi les punir. Quant à ceux qui ont fait des actions méritoires, non seulement il les confirme ; il doit encore les récompenser.
Comm. D. Le texte ne dit pas ici que le Tatsaï propose au souverain les punitions et les récompenses. En effet, à la fin de chaque année, le Tatsaï avait soin de faire son rapport au souverain pour proposer les destitutions et les confirmations, De cette manière, on pouvait connaître ceux qui devaient être punis, ceux qui devaient être récompensés, et il nétait pas besoin dun nouveau rapport à lépoque du contrôle triennal.
LIVRE III
03. ( HYPERLINK \l "t03101" 101) Comm. Wangsiangchoue. Cette expression « tous les palais » désigne collectivement le palais de lempereur et le palais de limpératrice, compris dans la même enceinte.
Comm. Yechi. Le Siaotsaï est le suppléant du Ta-tsaï. Il préside aux punitions et aux défenses qui concernent le palais du souverain. En effet, la moindre irrégularité dans le service, le moindre mouvement irrespectueux, de la part des officiers ou serviteurs attachés au souverain, peuvent égarer le prince et donner une direction nuisible à ses sentiments. Conséquemment, les punitions du palais ont pour effet, non seulement de maintenir les défenses du palais impérial, mais encore de corriger les mauvais sentiments du prince.
03. ( HYPERLINK \l "t03102" 102) Éditeurs. A laudience impériale, les places doivent être dabord réglées, avant la présentation des rapports. Cette détermination des places est attribuée à laideadministrateur général Tsaï-fou, qui agit sous la direction du sousadministrateur.
03. ( HYPERLINK \l "t03103" 103) Comm. B. Cestàdire leurs rapports.
03. ( HYPERLINK \l "t03104" 104) Comm. Wang-yng-tien. Dans la gestion de chaque officier, il y a plus ou moins de lenteur ou dempressement. Le Siaotsaï doit rectifier ces défauts. Un autre commentateur, Tchin-foliang, pense quil est seulement ici question de ce que font les officiers à laudience impériale. Cest le Siaotsaï qui le règle.
Les éditeurs comprennent que le Siaotsaï détermine le service que chaque officier doit accomplir à tour de rôle dans tous les actes publics de lempereur.
03. ( HYPERLINK \l "t03105" 105) Comm. B. Chi : Cestàdire la proportion du traitement alloué.
Comm. Wang-yng-tien. Le Siao-tsaï constate leur activité et leur paresse, leur habileté et leur ignorance ; et proportionnellement, il baisse ou élève le taux de leur rétribution alimentaire.
03. ( HYPERLINK \l "t03106" 106) Comm. C. A la fin de lannée, les officiers présentent les comptes généraux et registres.
Comm. Wangyngtien. Le Siaotsaï aide le Ta-tsaï à recevoir les rendements de comptes annuels.
03. ( HYPERLINK \l "t03107" 107) Cest le sens qua ici le caractère Tsing, daprès le comm. B.
Comm. Tchin-foliang. Le Siaotsaï les entend les uns après les autres, conformément à leur rang.
03. ( HYPERLINK \l "t03108" 108) Comm. Tchi-king. Ce paragraphe et les cinq suivants présentent des développements qui se rapportent aux huit règlements dordre (Fa) établis par le Ta-tsaï. Le Tatsaï surveille lapplication générale de ces règlements. Le Siao-tsaï dirige les détails.
03. ( HYPERLINK \l "t03109" 109) Comm. B. Ainsi, les cuisiniers de lextérieur et de lintérieur, lofficier de la tuerie soccupent des aliments destinés à lempereur avec lintendant des mets ou maître dhôtel qui est leur chef. Ils se concertent avec lui.
03. ( HYPERLINK \l "t03110" 110) Comm. B. Ainsi, les hommes du palais soccupent des appartements, et chacun deux fait son service séparément. Alors, dit la glose, ce nest point un service dordre supérieur. Ils ne peuvent consulter un officierchef. Ils font leur travail par euxmêmes.
03. ( HYPERLINK \l "t03111" 111) Comm. B. Il y a en tout trois cent soixante officiers ou offices supérieurs qui dépendent des six grands ministères. Ils représentent les trois cent soixante nombres qui servent à mesurer le ciel, la terre, les quatre saisons, la marche du soleil, de la lune, des plantes, les positions des étoiles, le système céleste.
Comm. D. A lépoque de Yao et de Chun, les services de lÉtat étaient peu étendus. Alors, on institua seulement cent officiers. Sous les Hia, les Chang, les différents services se multiplièrent peu à peu. Alors on doubla le nombre des officiers. Cet état de choses dura jusquau temps des Tcheou, sous lesquels lorganisation des rites, de la musique, du commandement militaire et des punitions reçut un grand développement. A cette époque, on augmenta encore le nombre des officiers jusquà trois cent soixante. Sans cette augmentation, les services nauraient pas été régulièrement organisés.
Comm. Tchinfoliang. Daprès les tableaux respectifs de chaque ministère, celui du gouvernement a soixante-trois officiers supérieurs ; celui de lenseignement officiel en a soixante et dix-neuf ; celui des rites en a soixante et onze ; celui du pouvoir exécutif en a soixante et dix ; celui des punitions en a soixante-cinq. La section du sixième ministère est perdue, mais on peut approximativement évaluer ses officiers à un nombre semblable. Le texte attribue indistinctement soixante officiers à tous les ministères. Il compte en nombre rond.
03. ( HYPERLINK \l "t03112" 112) Tchi, gouverner, régir. Ce caractère désigne ici les règlements spéciaux qui déterminent les attributions de chaque ministère. Il correspond au caractère Tien employé à larticle du grand administrateur général Tatsaï.
03. ( HYPERLINK \l "t03113" 113) Comm. B. Hoaï, penser, conserver, correspond à Ngan, établir, constituer. Sil arrive des visiteurs de premier ou de second rang, on fournit ce qui leur est nécessaire. Voyez plus haut, fol. HYPERLINK \l "t02178" 53, HYPERLINK \l "t02187" 58, article du Tatsaï.
03. ( HYPERLINK \l "t03114" 114) Comm. C. Fo, cest pacifier.
03. ( HYPERLINK \l "t03115" 115) Note des éditeurs. Les six constitutions ou règlements généraux Tien établis par le grand administrateur correspondent aux six directions administratives Tchi que distingue le sousadministrateur. Les six constitutions servent à diriger les officiers en général, les cent officiers supérieurs. Les six directions administratives servent à régler leurs fonctions dune manière invariable et les maintiennent dans le devoir. Les expressions employées ici pour indiquer leur but sont identiques avec celles qui indiquent leffet des six constitutions, à larticle du grand administrateur.
03. ( HYPERLINK \l "t03116" 116) Comm. B. Comm. Lieouyng.
03. ( HYPERLINK \l "t03117" 117) Comm. B et A. Dans les grands sacrifices, chacun des six départements administratifs a son représentant. Le Ta-tsaï est lassistant du souverain pour les objets précieux en jade. Le Ssé-tou présente le buf qui doit être immolé, le Tsoungpe surveille le lavage des ustensiles, approche le vin odorant, versé dans le vase de jade, examine les victimes, offre le riz dans le vase de jade. Le Ssé-ma avance les poissons offerts, le Ssékeou présente leau pure, le feu pur. On présume que celui qui présentait le porc destiné à être sacrifié était le Ssékoung.
Ces divers noms désignent les chefs des six ministères.
03. ( HYPERLINK \l "t03118" 118) Comm. C. Dans les grandes réceptions du printemps et de lautomne, dans les grandes réunions, les six ministres remplissent des fonctions simultanées. Le Ta-tsaï indique les objets précieux en jade, en étoffes, qui sont offerts ; le Ssétou enjoint aux hommes des campagnes de préparer les chemins, de faire les fournitures nécessaires ; le Tsoungpé devient lassistant principal du souverain ; le Sséma et le Ssékeou se tiennent en avant du souverain.
Comm. D. Le Siao-tsaï aide pour les libations ; le Siaotsoungpé ou sousdirecteur des cérémonies sacrées prend le vase des libations en certaines circonstances.
03. ( HYPERLINK \l "t03119" 119) Comm. A. Aux grandes funérailles impériales, le Ta-tsaï présente le cercueil de jade et les objets qui se placent dans la bouche du mort ; le Ssétou se met à la tête des hommes des six districts, et réunit ceux qui tiennent les six cordons du cercueil ; le Tsoungpé devient lassistant principal ; le Sséma place en ordre les préfets et les gradués ; le Ssékeou se tient en avant du souverain.
Comm. Wang-yngtien. Sil y a une grande famine, le Ssétou ordonne de transporter la population, déchanger les produits vendables ; le Sséchi met en vigueur les lois spéciales pour les cas de famine.
03. ( HYPERLINK \l "t03120" 120) Les comm. C et D indiquent les ministres et les grands officiers les six ministères qui concourent à ces services.
03. ( HYPERLINK \l "t03121" 121) Comm. B. Chi, détendre, remettre, signifie quen temps de famine on remet les services pénibles, on les suspend momentanément. En même temps, à lintérieur du royaume, les hommes distingués, illustres, capables, ceux qui remplissent des services publics, ainsi que les individus âgés et malades, reçoient tous des secours.
Comm. C. Le grand administrateur (Ta-tsaï) soccupe des neuf classes du peuple, des neuf sortes dimpôts, des neuf sortes de tributs. Le Ssétou a la direction des tributs, son suppléant, le SiaoSsétou, administre les impôts et les tributs. Ils ont ainsi des services semblables. Parmi les six services communs, il nest point parlé des grandes réunions des feudataires à la cour. Elles sont comprises implicitement dans les réceptions des visiteurs.
Note des éditeurs. Les grands officiers nagissent pas ensemble pour réunir les taxes ou pour accorder des exemptions ; mais ils participent tous à ces genres de services. Ainsi le Siaossé-tou et les préfets des districts soccupent séparément de la perception ou de lexemption des taxes.
03. ( HYPERLINK \l "t03122" 122) Comm. Maoyngloung. En général, chaque officier dépendant de lun des six ministères a des rapports de service avec ses soixante collègues du même ministère. Ainsi les subordonnés de lintendant des mets (Chen-fou), lofficier de la tuerie, les cuisiniers de lextérieur et de lintérieur ont entre eux des rapports de service. Ainsi les subordonnés de lintendant des vins, les employés aux vins, aux sucs extraits, ont des relations du même genre.
03. ( HYPERLINK \l "t03123" 123) Comm. B. Patching, littéralement les huit achèvements, désignent les règles spéciales et consacrées pour achever les affaires.
03. ( HYPERLINK \l "t03124" 124) Thing, entendre, répond ici textuellement à lexpression française connaître de Il signifie aussi juger, examiner.
Comm. Pi-kiu désigne les registres des groupes de cinq familles. Tout ce qui est relatif aux levées de troupes, aux réunions de corvéables, est réglé daprès les registres des groupes de cinq, et de cette manière, il ny a pas domission. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l090139a" Ssé-tou, où on lit : Cinq familles font un pi. Si on lève une armée, alors cinq hommes font un pi. Cest la division élémentaire de la population.
Note des éditeurs. Si les préfets perçoivent limpôt sur des individus qui en sont exempts, ou exemptent de limpôt des individus qui doivent le payer, il y a des plaintes, des réclamations. Les officiers qui statuent sur ces plaintes doivent séclairer par les registres des groupes de cinq.
03. ( HYPERLINK \l "t03125" 125) Comm. A. Kienki. Cette expression désigne les registres où sont inscrits les officiers, les soldats, les armes et les instruments de guerre. Ainsi, on lit à larticle des Souï-jîn : ils comptent (ki) leurs hommes ; ils inspectent (kien) leurs armes et leurs instruments.
Le même commentaire cite encore un passage extrait du Koueiu, section des discours du royaume de Ou.
03. ( HYPERLINK \l "t03126" 126) Comm. A. Le fonctionnaire qui entend les contestations territoriales les décide par les registres de la population et par les cartes ou plans des localités. Voyez larticle du Ssétou, où sont mentionnés le registre de la population intérieure et les cartes du territoire impérial.
03. ( HYPERLINK \l "t03127" 127) Comm. A. Chingthsaï désigne les prêts ; Fou-pie désigne le contrat écrit. Le fonctionnaire qui juge la contestation sur le prêt rend sa décision daprès la lettre du contrat. Celui-ci était écrit en double, comme lindique le caractère pie. Chaque partie contractante avait ainsi son titre.
Voyez aussi larticle du préfet daudience, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3606" Tchaossé, livre XXXVI.
03. ( HYPERLINK \l "t03128" 128) Selon le comm. B. Li-ming désigne les différentes séries de tablettes, ou brevets attribués aux fonctionnaires. Voyez lart. du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2101" Tienming, liv. XXI. Cette interprétation paraît douteuse aux éditeurs qui adoptent lexplication plus large du commentaire Wang-ngan-chi. Ils disent ensuite :
« Les discussions sur les rangs se rapportent, soit aux écrits et audiences générales, aux repas et banquets des dignitaires, où chaque officier, appartenant aux trois ordres supérieurs, devait être traité selon son rang, soit aux levées de troupes, aux grandes chasses, aux services de corvées, où les officiers de la cour impériale, ainsi que ceux des divisions territoriales, étaient tous placés suivant leur grade. Quant aux discussions sur les appointements, autrefois ceux-ci étaient représentés par des allocations de domaines et de terres, lesquelles étaient soumises à des augmentations, suppressions, concessions et réductions. Les officiers, selon leur grade, devaient recevoir les produits, pendant un temps plus ou moins long, et en quantité plus ou moins grande. Quelquesuns ne pouvaient avoir la part qui leur était due. Alors il y avait lieu à une décision juridique.
03. ( HYPERLINK \l "t03129" 129) Chouki. Comm. B. Cest la pièce justificative de la convention faite pour tout objet livré et reçu. De ce genre sont les reconnaissances remises par ceux qui achètent de lÉtat à crédit, les reçus pour le vin fourni aux officiers par lintendance des vins, etc. Comm. C et Hoang-tou.
03. ( HYPERLINK \l "t03130" 130) Tchi-tsi. Comm. B et glose explicative. On faisait sur une planchette deux doubles de la convention ; on la coupait par le milieu, et chacun des deux contractants avait une moitié. Les conventions longues sappelaient Tchi, les conventions courtes sappelaient Tsi. Les premières comprenaient les achats dhommes, de chevaux, de bufs. Les secondes se rapportaient aux achats dustensiles. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1402" Tchi-jîn, livre XIV. Les Foupie, ou contrats partagés (voyez plus haut [note 127]), et les Tchi-tsi étaient de même forme. Leurs noms étaient différents, parce que ces deux sortes de titre se rapportaient à des affaires différentes.
Note des éditeurs. Les conventions écrites Chouki, les titres de garantie Tchi tsi, les contrats partagés Foupie, sont des termes analogues dans lancienne manière de parler, et ne se distinguent pas nettement. Voici ce quon peut présumer à cet égard.
Les Chouki se rapportaient aux livraisons faites entre les officiers ; ils rendaient la fraude difficile, il nétait pas nécessaire que le recevant et le donnant conservassent tous deux un titre écrit entre leurs mains. Ainsi lintendant des vins livrait, avec un Chouki, à ceux qui avaient droit au vin impérial.
Les titres de garantie, Tchi-tsi, étaient employés pour les ventes et achats. A laide de ces titres, laffaire nétait pas longue à examiner : chacun devait prendre son double ; il nétait pas besoin de preuve, de témoignage. Quand il y avait un prêt, alors il pouvait arriver que le payement ne se fit pas à lépoque convenue. Si des deux contractants, lun vivait, lautre était mort, sil y avait des changements, des allégations fausses, dans tous ces cas, on recourait aux pièces et on décidait daprès elles.
03. ( HYPERLINK \l "t03131" 131) Comm. C. Les entrées et sorties se rapportent aux objets dépensés par chaque officier dans son district. Comm. D. Les sorties, ce sont les livraisons dobjets destinés à être employés. Les entrées, ce sont les réceptions des produits destinés à être emmagasinés.
03. ( HYPERLINK \l "t03132" 132) Yaohoeï. Comm. A. Cette expression désigne les registres des comptes généraux. Les comptes mensuels se nomment Yao. Les comptes annuels se nomment Hoeï. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0302" Tsaï-fou.
Note du comm. Wang-chi-siangchoue. Pour chacune de ces huit opérations, il y a des pièces écrites. Les registres des groupes de cinq familles, les registres de linspection et du compte, les registres de la population et les plans, les registres des actes et ordonnances, les registres des comptes mensuels et annuels, étaient usités pour les actes faits au nom de lautorité. Les titres de garantie, les contrats partagés, étaient usités pour les actes particuliers. Les reçus écrits (Chouki) étaient employés dans lun et lautre cas.
03. ( HYPERLINK \l "t03133" 133) Éditeurs. Les fonctionnaires supérieurs adressent à lempereur leurs rapports sur la gestion des différents officiers. Le Siaotsaï les examine et les juge en détail par les six contrôles.
03. ( HYPERLINK \l "t03134" 134) Commentaire Tchi-king. Lintégrité est la qualité indispensable des officiers. Toutes les autres ne méritent pas dêtre considérées, sil ny a pas intégrité.
03. ( HYPERLINK \l "t03135" 135) Comm. B. Fa, cest observer les lois, ne pas faire derreur.
03. ( HYPERLINK \l "t03136" 136) Comm. Wang-yutchi. Dans les actes publics, on désire que les officiers aient du discernement, quils ne fassent point de confusion.
03. ( HYPERLINK \l "t03137" 137) Comm. D. Il prescrit ce qui doit être fait. Il prépare ce qui doit être fourni. Le texte nemploie que deux mots pour résumer les fonctions générales du Siaotsaï. Il en a employé quatre pour résumer celles du Ta-tsaï, qui est son supérieur. (Note des éditeurs.)
03. ( HYPERLINK \l "t03138" 138) Voyez le détail du cérémonial suivi par le Tatsaï, lequel est secondé par le Siaotsaï.
Comm. B. Le Siaotsaï assiste lempereur, lorsque celui-ci verse le vin aromatisé pour loffrir au représentant de lancêtre. Le vin était répandu à terre sans être bu, ce que désigne le terme de libation Kouan. Ces libations se faisaient seulement dans les sacrifices de la salle des ancêtres qui sadressaient aux esprits de lordre humain. Elles navaient pas lieu dans les sacrifices adressés aux esprits des deux ordres céleste et terrestre. Le dignitaire qui officiait offrait alors le vin aromatisé sans le répandre. Cétait ainsi que sopérait loffrande du vin, faite par lempereur dans la cérémonie du labourage, par le grand supérieur des rites dans les sacrifices, aux grands esprits.
03. ( HYPERLINK \l "t03139" 139) Comm. C. Les visiteurs étrangers désignent les princes feudataires qui viennent en visite à la cour. Après laccomplissement de la première formalité dhommage, lempereur accomplit les formalités rituelles envers le visiteur. Tour à tour, ils font des libations, et sinvitent à boire. Les objets précieux désignent les tablettes, les étoffes précieuses, qui sont offertes alors à lempereur dans la salle des ancêtres. Voyez le détail du cérémonial à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Tahing-jîn, livre XXXVIII.
03. ( HYPERLINK \l "t03140" 140) Voyez les mêmes détails à larticle du HYPERLINK \l "l02" Ta-tsaï. Je divise en deux la phrase du texte, conformément à lexplication du commentaire B.
03. ( HYPERLINK \l "t03141" 141) Comm. C. Yao, urgence, signifie le résumé mensuel. A la fin de chaque lune, les deux Siaotsaï ordonnent aux officiers de présenter le résumé de leurs registres. Lorsquils les reçoivent, ils placent en avant les officiers de premier ordre, en arrière les officiers de second ordre. Les comptes annuels sont appelés Hoeï, collection, réunion.
03. ( HYPERLINK \l "t03142" 142) Selon le comm. B. le commencement de lannée, Tchingsouï, désigne ici la première lune de lannée des Hia, cestàdire la lune qui précédait léquinoxe du printemps. En effet, dit la glose explicative, on lit à larticle des officiers de la glace, Ling-jîn, quà la 12e lune de lannée (Tchingsouï), ils ordonnent de couper la glace. Si lannée désignée dans ce passage était celle des Tcheou, qui commençait au solstice dhiver, la glace ne serait pas encore dure à la 12e lune ; on ne pourrait pas la couper.
Note des éditeurs. On lit dans le HYPERLINK "cheu_king.doc" \l "o15408" Chi-king, 1er livre, XVe chapitre, 1e ode :
« A la 2e lune, on coupe la glace.
Le Tsotchouen dit :
« Il se tient sur le chemin du nord et fait renfermer la glace dans la glacière.
Ces passages concordent avec celui du Ling-jîn, cité plus haut, et démontrent que Tchingsouï désigne ici le commencement de lannée des Hia, conservée comme année officielle sous les Tcheou.
03. ( HYPERLINK \l "t03143" 143) Éditeurs : les officiers vont alors entrer en fonctions.
Comm. C. En général, toutes les peines et défenses émanent du ministère de lautomne. Le Siao-tsaï prend les tableaux où sont écrites ces peines et défenses ; il les suspend dans lintérieur du palais.
03. ( HYPERLINK \l "t03144" 144) Comm. Wang-nganchi. Cette expression désigne les officiers qui dirigent les services dans le palais du souverain. Quand le Siaotsaï a exposé les défenses à lintérieur du palais, il les éclaircit par une annonce générale, afin que tous les officiers les connaissent.
03. ( HYPERLINK \l "t03145" 145) Comm. Wang-ngan-chi. Cette expression indique que ce ne sont pas seulement des punitions ordinaires. Les défenses du palais sont très sévères. Les punitions de lintérieur sacré sont plus fortes que les punitions ordinaires.
03. ( HYPERLINK \l "t03146" 146) Comm. B. Laudience de ladministration générale se tient en dehors de la porte du palais réservé (Loumen). Le chef des gradués place les fonctionnaires selon leur grade. Voy. livre XXII. Laide administrateur examine sil ne commet pas quelque irrégularité.
Comm. I-fo. Il y a trois sortes daudiences impériales : laudience du repas de plaisir (yen), laudience de ladministration générale (tchi), laudience extérieure (waï). Les cinq portes du palais sont appelées : la porte du tambour (Kaomen), la porte du trésor (Foumen), la porte du faisan (Tchi-men), la porte des réponses (Yngmen), la porte du char (Loumen). Le Chouking appelle cette dernière Pi-men, la porte de la constellation du filet ; on lappelle aussi Houmen, la porte du tigre. Les grandes audiences impériales se tiennent en dehors et en dedans de cette porte.
La figure placée en tête du premier livre montre la disposition de ces portes qui servaient de communication entre les différentes parties du palais impérial. On entrait par la porte du char dans le palais intérieur où étaient les appartements particuliers.
Laudience du repas de plaisir se tenait en dedans de cette porte. Laudience extérieure se tenait en dehors, ainsi que laudience de ladministration générale, suivant les comm. B et I-fo.
03. ( HYPERLINK \l "t03147" 147) Comm. B.
03. ( HYPERLINK \l "t03148" 148) Ceci complète lorganisation des six ministères. Le nombre des officiers qui en dépendent, la séparation des six branches de ladministration, ont été réglés par les sousadministrateurs généraux. Laide-administrateur règle les degrés de la subordination administrative, dont les bases ont été posées par le grand administrateur, livre II, fol. 52. (Éditeurs.)
03. ( HYPERLINK \l "t03149" 149) Ce sont les chefs supérieurs des six ministères, ou autrement, les six ministres.
03. ( HYPERLINK \l "t03150" 150) Ce sont les suppléants des ministres, tels que le sousadministrateur, ou Siaotsaï, le sousdirecteur des multitudes, Siaossétou, etc.
03. ( HYPERLINK \l "t03151" 151) Comm. D. Tels sont laideadministrateur Tsaï-fou, au premier ministère ; le chef supérieur de district, Hiangssé, au second ministère, etc.
03. ( HYPERLINK \l "t03152" 152) Comm. D. Ce terme général désigne les préposés secondaires des six ministères, les chefs des divers services, qui sont généralement des gradués de 1e, 2e et 3e classe.
03. ( HYPERLINK \l "t03153" 153) Le texte emploie, dans les quatre phrases précédentes, des expressions assez vagues, qui doivent se rapporter aux huit règlements mentionnés à larticle du grand administrateur, chef du ministère, livre II, fol. 4.
03. ( HYPERLINK \l "t03154" 154) Comm. B. Ils gardent et conservent les écritures. ainsi que le matériel employé pour les divers services.
Comm. D. Ils ont nécessairement un registre général, pour servir de preuve : ils soccupent donc des pièces justificatives, telles que bons et reçus.
03. ( HYPERLINK \l "t03155" 155) Comm. D. Toutes les affaires de service doivent être consignées par écrit sur des registres. Les écrivains attachés à chaque service font ces écritures, et aident ainsi les opérations de ladministration.
03. ( HYPERLINK \l "t03156" 156) Comm. B et glose explicative. Les aides sont des hommes capables qui deviennent chefs de dizaine ou dizeniers ; ils doivent régler lordre intérieur de chaque service, et surveiller lactivité des derniers officiers appelés suivants.
03. ( HYPERLINK \l "t03157" 157) Comm. D. Les gardesmagasins, les écrivains, les aides, les suivants sont désignés, à larticle du Tatsaï, fol. 52, par le nom général dofficiers subalternes.
03. ( HYPERLINK \l "t03158" 158) Cette expression, comme on la vu à larticle du Tatsaï, désigne les officiers supérieurs attachés à la cour.
03. ( HYPERLINK \l "t03159" 159) Comm. B.
03. ( HYPERLINK \l "t03160" 160) Je suis le commentaire de Wangnganchi.
03. ( HYPERLINK \l "t03161" 161) Je suis le commentaire de Hokaosin.
03. ( HYPERLINK \l "t03162" 162) Voyez plus haut larticle du Ta-tsaï, livre II, fol. 52.
03. ( HYPERLINK \l "t03163" 163) Daprès le commentaire B et la glose explicative, les offrandes désignent les viandes hachées et assaisonnées ; les aliments désignent le riz grillé, les gâteaux de grains. Ces objets sont destinés à lempereur, aux dignitaires, au représentant du grand ancêtre dans les cérémonies célébrées en lhonneur des ancêtres.
03. ( HYPERLINK \l "t03164" 164) Comm. C.
03. ( HYPERLINK \l "t03165" 165) Comm. B. Le règlement du rite des victimes comprend la détermination des quantités proportionnées au rang du dignitaire et des époques où elles sont livrées. Les trois victimes de premier ordre sont le buf, le mouton, le porc, qui forment ensemble ce que lon appelle une victime complète Ylao. Les grains offerts sont les neuf sortes de grains. Les formalités que le texte indique ici sommairement sont détaillées aux articles des officiers nommés HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Tahingjîn et HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3905" Tchang-ke, qui en sont spécialement chargés. Voyez livres XXXVIII, XXXIX.
03. ( HYPERLINK \l "t03166" 166) Comm. B. Lempereur adresse des consolations aux princes feudataires, aux grands officiers, qui ont perdu leurs parents. Il envoie, à cette occasion, des étoffes et autres objets destinés à la cérémonie, le linceul, le morceau de jade qui se place dans la bouche du mort, les chevaux qui conduisent le char funèbre.
03. ( HYPERLINK \l "t03167" 167) Comm. B. Les grandes funérailles désignent les funérailles de lempereur, de limpératrice, du prince héritier. Les petites funérailles désignent les funérailles des femmes de lempereur et des autres membres de sa famille.
03. ( HYPERLINK \l "t03168" 168) Comm. B. Cestàdire les gradués Ssé, qui sont inférieurs aux préfets Tafou. Ceuxci reçoivent leurs instructions du premier ministre, grand administrateur.
03. ( HYPERLINK \l "t03169" 169) Tchi-sang, livre XXI.
03. ( HYPERLINK \l "t03170" 170) Comm. B. La fin de lannée désigne la dernière lune de lhiver des Tcheou, la lune qui précède le solstice dhiver.
03. ( HYPERLINK \l "t03171" 171) Pour les rendements de compte.
03. ( HYPERLINK \l "t03172" 172) Comm. B. et glose. Lannée commence ; ce nest pas encore lépoque des récompenses. Il faut que les chefs supérieurs du premier ministère fassent leurs rapports au souverain.
On voit que le premier ministère, ou ministère du gouvernement, avait dans ses attributions, alors comme maintenant, lavancement et la destitution des fonctionnaires.
LIVRE IV
04. ( HYPERLINK \l "t04101" 101) Éditeurs. Comparez les expressions employées ici par le texte, avec celles qui déterminent les attributions du sousadministrateur général, HYPERLINK \l "l0301"Siaotsaï, livre III, fol. 1. Le commandant du palais relève de ce haut fonctionnaire, et nexerce donc pas le commandement supérieur. Il est aussi inférieur à laideadministrateur, Tsaïfou. Il est dans la classe des chefs de service qui soccupent des règles ordinaires de ladministration officielle pour diriger les nombres dhommes, dobjets, HYPERLINK \l "t03153" livre III, fol. 38. Il contrôle le service et la conduite de officiers du palais, des gardes et soldats délite. Laide-administrateur note par écrit ceux qui sont capables, ceux qui sont habiles. Le préfet du palais (Koung-pé) égalise leur rétribution alimentaire. Le commandant du palais (Koungtching) refait le même travail, et transmet ainsi les documents complets au sous-administrateur général.
04. ( HYPERLINK \l "t04102" 102) Comm. Tching-ngo.
04. ( HYPERLINK \l "t04103" 103) Comm. B. Les officiers de lintérieur du palais désignent lintendant des mets, Chen-fou, le chef du magasin du jade, Iu-fou, ladministrateur du palais intérieur Nei-tsaï, et autres. Il compare le nombre dhommes quils ont sous leurs ordres ; il inscrit les noms des hommes sur des registres.
04. ( HYPERLINK \l "t04104" 104) Exemples tirés du Yking, du Tsotchouen, du Li-ki. On lit dans ce dernier ouvrage, chapitre Wenwangchi-tseu :
« Si le prince a un commandement hors des frontières, le fils du deuxième rang et les parents impériaux qui ne sont pas occupés veillent à la défense du palais.
Note des éditeurs. En temps de paix, le service est fait alternativement par les uns et par les autres. Sil arrive un événement extraordinaire, alors on vient en masse occuper les postes ou corps de garde.
04. ( HYPERLINK \l "t04105" 105) Comm. A. Il défend quils entrent ou sortent, sans se conformer aux heures prescrites pour leur service.
04. ( HYPERLINK \l "t04106" 106) Comm. B. Il réunit par groupes les guerriers délite et les cadets (voyez fol. 8), pour quils agissent et apprennent en ordre, pour quils sexcitent, se guident entre eux et se conforment aux règlements des postes ou corps de garde.
Comm. Tao, la bonne voie, les bons principes, désigne les principes par lesquels les anciens souverains dirigeaient le peuple Y, désigne les six sciences, qui sont les rites, la musique, lart de tirer de larc, et lart de conduire les chevaux, lécriture, le calcul. Je crois que le commentateur A donne ici trop dextension au sens de ce second mot dans le texte.
04. ( HYPERLINK \l "t04107" 107) Note des éditeurs. Les lieux où se tiennent les officiers sont appelés résidences. Les lieux où se tiennent les guerriers délite et les cadets sont appelés postes et logements. Le commandant du palais inspecte les uns et les autres. Ainsi, comme les officiers font le service de lintérieur du palais, il sépare ceux qui sont en dedans, ceux qui sont en dehors, fol. 3 ; il demande combien sont sortis, combien sont entrés. Comme ils ont des fonctions de surveillance, il inspecte leur manière dagir. Lalinéa suivant se rapporte aux gardes et cadets. Le dernier alinéa se rapporte à la fois aux officiers et aux gardes. Le commandant du palais proportionne les rations alimentaires des officiers, daprès leur conduite, et les classe par ordre de mérite. A la fin de la lune, il revoit le travail. Quant aux guerriers et cadets, cest le préfet du palais (Koungpé) qui est chargé de leur classement.
04. ( HYPERLINK \l "t04108" 108) Comm. C. Ce terme général désigne ici les sacrifices, les grands services funèbres et les invasions des peuples étrangers.
04. ( HYPERLINK \l "t04109" 109) Comm. B. Létoile du feu (Hosing, Antarès) paraît au printemps et disparaît en automne. Par lépoque où elle se montre dans le ciel, elle enseigne aux hommes quand ils doivent employer le feu. La glose explicative dit :
« Le feu de cette étoile indique le feu qui sert à cuire les poteries, à fondre les métaux. Quand le ciel fait paraître son feu, alors les hommes font du feu à son exemple. Quand le ciel fait disparaître son feu, alors les hommes cessent.
Cette explication paraît invraisemblable aux éditeurs. Suivant eux, les défenses relatives au feu indiquent que les instruments pour se préserver du feu, empêcher les incendies, sont mis en état. On les prépare davance, au printemps et en automne, aux époques de loisir.
Le comm. C. entend quil sagit seulement de lemploi du feu dans le palais. Les défenses relatives au feu se rapportent aux places où on doit lallumer, aux époques des vents secs. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3006" préposé au feu, livre XXX.
04. ( HYPERLINK \l "t04110" 110) Comm. B. il sagit des sacrifices. Les domestiques du palais arrêtent ceux qui circulent. Alors le commandant du palais prend une torche pour éclairer. Le comm. Wang-ngan-chi dit quil sagit, non seulement des sacrifices, mais de toutes les solennités officielles.
Note des éditeurs. Selon le rite de ces cérémonies, on sort du palais pour entrer dans la salle des ancêtres ; on sort de la salle des ancêtres pour retourner au palais. Le passage du texte se rapporte à ces allées et venues, qui ont lieu pour les sacrifices, pour les grandes réceptions. Quand les domestiques ont arrêté les arrivants, le commandant du palais prend la torche. Cest quà ce moment, il est soir ou grand matin. De même, à larticle du Sséchi, livre XIII, il est dit quil ordonne aux domestiques de veiller hors de la porte du souverain, et aussi darrêter ceux qui entrent.
04. ( HYPERLINK \l "t04111" 111) Comm. B et glose. Les petites maisons Liu sont appuyées contre le mur oriental, hors de la porte du char. Les loges Ché ne sont pas crépies. Les premières sont destinées aux proches parents de lempereur, aux personnages distingués. Les secondes sont destinées aux parents éloignés de lempereur, aux personnes de rang inférieur.
04. ( HYPERLINK \l "t04112" 112) Comm. Wangnganchi. Ssé désigne ici les guerriers délite qui gardent les postes. Lexpression Chutseu désigne les compagnons du prince héritier, lesquels ne sont pas encore gardes. Les uns et les autres ne sont pas des individus de la famille impériale, mais des fils dofficiers de mérite. Ce sont donc des individus distingués. Le souverain les visite lui-même.
Comm. I-fo. Tous les individus attachés au palais, officiers, hommes du peuple, gardes et cadets, sont sous la surveillance du commandant du palais (Koungtching), qui inspecte les résidences dofficiers et les logements militaires. Le préfet du palais (Koungpé) commande seulement les gardes et cadets enregistrés.
04. ( HYPERLINK \l "t04113" 113) Comm. B et Tching-ngo.
Note des éditeurs. Le préfet du palais se joint au commandant du palais pour rassembler les guerriers délite, les cadets, par escouades, et leur apprendre à sexercer entre eux. Quand il ny a pas le service spécialement requis, il peut les employer à la garde du palais impérial. Quand il y a un service durgence, ils sont commandés par le prince héritier.
04. ( HYPERLINK \l "t04114" 114) Comm. B. Les hommes qui gardent le palais impérial doivent être aux quatre angles, aux quatre postes intérieurs. Thsé désigne les postes où ils se tiennent. Ché désigne les logements où ils sapprêtent et se lavent.
Comm. D. Le commandant du palais fait, à divers instants, la visite des postes et logements, pour constater le nombre des hommes présents, et écrire leurs noms ; mais la répartition des hommes dans les postes est faite par le préfet du palais.
04. ( HYPERLINK \l "t04115" 115) Comm. B. Ce terme désigne les guerriers délite et cadets du palais impérial. Sil y a une grande prise darmes, pour repousser une invasion, quelquefois on en choisit un certain nombre qui doivent marcher contre lennemi. Le comm. D ajoute aux guerriers délite et cadets les fils des dignitaires élevés à lécole impériale, qui sont alors conduits par le Tchoutseu au prince héritier. (Livre XXXI.)
04. ( HYPERLINK \l "t04116" 116) Comm. Wang-ngan-chi. Les rations en vin, en grain, en aliments, sont réparties par mois et par jour. Les rangs et grades sont répartis, à la fin de lannée, selon le mérite et la conduite des individus.
Éditeurs. Les états ainsi dressés servent au rendement de compte du commandant du palais. La fin de lannée est lépoque où les chefs des six ministères règlent les promotions et destitutions, distribuent les récompenses et les châtiments.
04. ( HYPERLINK \l "t04117" 117) Comm. B. Les premiers sont les habillements dété. Les seconds sont les habillements dhiver.
04. ( HYPERLINK \l "t04118" 118) Comm. A. Les six sortes de grains sont le riz, le millet cho, le millet tsi, le gros millet liang (Holous), le blé me, le grain de la plante aquatique kou, autrement riz aquatique (Koumi), espèce de millet menu, selon le dictionnaire de Gonçalvez.
04. ( HYPERLINK \l "t04119" 119) Comm. B. Le cheval, le buf, le mouton, le porc, le chien, le coq ou la poule ; comme il est dit dans lancien dictionnaire Eulya.
04. ( HYPERLINK \l "t04120" 120) Comm. A. Leau, les sucs extraits, le vin doux, le vin de riz, et deux autres, cités à larticle des employés aux sucs extraits HYPERLINK \l "l0508" Tsiang-jîn, livre V.
04. ( HYPERLINK \l "t04121" 121) Comm. B et glose. Ces mets se font avec les six animaux destinés aux sacrifices, et en général avec les quadrupèdes et les oiseaux. Leur nom indique des préparations qui ont du goût, de la saveur. Suivant le chapitre du Li-ki, intitulé : Règlement intérieur, Neï-tsé, quand le prince traite les préfets qui le visitent, il y a seize vases de bois (Teou) pour le préfet inférieur ; il y en a vingt pour le préfet supérieur. Le nombre des objets ou substances qui entrent dans ces préparations est déterminé. Lempereur et les dignitaires feudataires ont aussi leur quantité fixe. Ici le texte compte cent vingt objets différents pour les plats délicats destinés à lempereur. Larticle de lagent des visiteurs ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3905" Tchangké), livre XXXIX, en compte quarante pour le dignitaire Koung, trentedeux pour les dignitaires Heou et Pé, vingtquatre pour les dignitaires Tseu, Nân. (Ces noms désignent les princes feudataires de différents ordres.) La proportion augmente progressivement depuis les vingt vases assignés au préfet supérieur. Le chapitre du règlement intérieur, cité plus haut, énumère trente et un objets qui sont les salaisons de buf, les petits oiseaux, les cailles, les cigales, le produit des abeilles (le miel), les champignons, les châtaignes, et qui entrent dans la composition des plats délicats.
04. ( HYPERLINK \l "t04122" 122) Comm. B. Littéralement : choses précieuses. Ce sont les cochons de lait rôtis, les brebis rôties, la graisse de foie et autres plats de choix.
04. ( HYPERLINK \l "t04123" 123) Comm. B. Les conserves désignent les substances marinées et vinaigrées. Pour le grand repas du souverain, les employés aux hachis, HYPERLINK \l "l0511" Haï-jîn, préparent soixante pots remplis de hachis de viandes ou dherbes marinées. Les employés au vinaigre, HYPERLINK \l "l0512" Hi-jîn, préparent soixante pots remplis de diverses sortes de conserves au vinaigre. Voyez ces articles, livre V.
04. ( HYPERLINK \l "t04124" 124) Comm. B. Un repas complet où lon mange des viandes de victimes et des végétaux, sappelle Kiu. Le grand repas du souverain est son repas du matin.
04. ( HYPERLINK \l "t04125" 125) Comm. B. Les douze terrines désignent les neuf premières terrines (Laoting), et les trois secondes terrines (Peïting). Il y a aussi neuf vases ou bassins. Daprès le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c09" Kiaotéseng du Li-ki, on emploie, pour les victimes sacrifiées dans la banlieue, une terrine Ting, un grand vase ou bassin Tsou, deux paniers en bambou, deux vases en bois. Ici, il y a une terrine pour le buf, une pour le mouton, une pour le porc, une pour le poisson, une pour la viande sèche, une pour les intestins des animaux, une pour la peau, une pour le poisson frais, une pour les intestins des poissons, en tout neuf premières terrines. Il y a trois secondes terrines pour le buf, le mouton, le porc bouillis, ce qui fait douze en tout. Chaque pièce principale a aussi un bassin Tsou, ce qui fait neuf bassins. Le contenu des secondes terrines se compose de mets délicats, qui sont dans des vases de bois.
04. ( HYPERLINK \l "t04126" 126) Voyez le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi, règlement impérial, et larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2201" grand directeur de la musique dans le Tcheou-li, livre XXII.
04. ( HYPERLINK \l "t04127" 127) Daprès le comm. B. cette expression, loffrande, indique que lintendant des mets découpe les parties délicates des animaux servis à lempereur. Suivant les rites, dit ce commentaire, quand on mange et boit, on sacrifie. Les génies ont les prémisses du repas. La glose observe que les animaux offerts sont découpés différemment dans les sacrifices et dans les repas. Le comm. B dit, par respect pour lempereur, que lintendant des mets opère selon le mode usité dans les sacrifices.
Les repas des anciens, dit Tchouhi, étaient des sacrifices. Celui qui mangeait des grains devait penser au premier laboureur. Celui qui mangeait des légumes, devait penser au premier jardinier.
04. ( HYPERLINK \l "t04128" 128) Comm. C. Lenlèvement des divers objets se fait comme dans les sacrifices.
04. ( HYPERLINK \l "t04129" 129) Je suis ici le commentaire Wang-yngtien, qui remplace dans le texte les deux caractères Ji-san, par ceuxci : Tsépou, alors il ny a pas. En effet, ditil, aux jours dabstinence, lempereur se purifie. Il ne boit pas de vin ; il ne mange aucun légume dun goût relevé ; il nentend pas de musique, comme dans ses grands repas ordinaires. Cette correction me paraît juste, et saccorde avec la phrase suivante.
Les autres commentateurs ne corrigent pas le texte. Le comm. B dit quaux époques dabstinence on change la nourriture. Le comm. C dit que, dans les grands repas, lempereur fait un repas complet avec les victimes consacrées, et quaux époques dabstinence, on augmente le nombre des repas, parce que lon change la nourriture. Un troisième commentateur Mao-yngloung dit qualors on ne sert pas dans les repas des animaux tués. Les éditeurs rapportent le caractère san, trois, au caractère ji, jour, qui le précède, et disent que le texte indique lusage des trois jours de grande abstinence, qui précèdent les sacrifices. Voyez livre II, fol. 54.
04. ( HYPERLINK \l "t04130" 130) Comm. B. Éclipse de lune ou de soleil.
04. ( HYPERLINK \l "t04131" 131) Comm. B. Chute de montagne ; mouvement du sol.
04. ( HYPERLINK \l "t04132" 132) Comm. B. Takou, grand sujet dinquiétude, signifie ici une invasion étrangère. Comm. A. Cette expression indique ici une exécution capitale. Ainsi on lit dans le Tsotchouen : Le grand juge procède à une exécution capitale. En raison de cette triste circonstance, le prince na pas de repas complet.
04. ( HYPERLINK \l "t04133" 133) Comm. B. Yenchi, collation et repas simple, désignent le repas du milieu du jour et celui du soir. Lintendant présente alors les restes du repas du matin. On sacrifie ou consomme les chairs des victimes consacrées.
Daprès lexplication de la glose, lempereur et les princes feudataires sacrifient le matin les poumons, ou consomment la poitrine des animaux destinés à leur repas. Au milieu du jour et le soir, ils sacrifient ou consomment la chair. Ainsi les parties découpées dans un seul animal servent à trois repas. Au milieu du jour et le soir, on présente les restes du repas du matin.
04. ( HYPERLINK \l "t04134" 134) Comm. B. Le maître dhôtel enlève lui-même les plats principaux. Les autres sont enlevés par ses subordonnés.
Suivant les éditeurs, le caractère Chi, manger, nest pas correct dans cette phrase, parce quil désigne le repas simple du soir, où le prince, qui reçoit, ne mange pas avec les visiteurs. Il ne mange avec eux quaux repas de délassement ou collations, Yen. Alors, lintendant des mets remplit son service.
04. ( HYPERLINK \l "t04135" 135) Selon le comm. A et les éditeurs, cette expression, les petits services, désigne les collations accidentelles où lempereur boit un peu de vin. Alors on lui sert de la viande séchée et hachée. Les petits services ont donc lieu hors des heures des repas réguliers.
04. ( HYPERLINK \l "t04136" 136) Comm. A. Quand lempereur fait collation avec le dignitaire qui le visite, lintendant des mets le supplée pour offrir le vase du vin au visiteur, et accomplit ainsi le rite de lhôte envers létranger ; car le prince doit garder son rang vis-àvis de son convive. Les éditeurs observent que le rite est plus sévère dans les grands banquets offerts aux dignitaires. Alors lempereur et limpératrice doivent offrir euxmêmes le vase du vin, et si limpératrice ne paraît pas à la cérémonie, elle est suppléée par le ministre des rites.
04. ( HYPERLINK \l "t04137" 137) Comm. B. Il dirige les préparatifs de leurs repas ; mais il ne présente pas lui-même les mets comme aux repas de lempereur. La même cuisine sert pour préparer les aliments de lempereur, de limpératrice et du prince héritier, comme il est dit dans le Li-ki.
04. ( HYPERLINK \l "t04138" 138) Siéou désigne les viandes sèches, coupées en petits morceaux, et, spécialement, suivant le comm. C, celles qui sont épicées.
04. ( HYPERLINK \l "t04139" 139) Comm. B. Quand les officiers sacrifient, ils envoient à lempereur un morceau de la victime, pour attirer le bonheur sur sa personne, Tchi-fo. On voit, par une citation du Tsotchouen, que cet usage est réciproque entre le prince et lofficier.
04. ( HYPERLINK \l "t04140" 140) Comm. A. On offre alors des agneaux, des oies, des faisans.
04. ( HYPERLINK \l "t04141" 141) Le comm. B dit, conformément à la lettre du texte, que ces grands personnages ne sont pas limités dans leur consommation. Les éditeurs restreignent cette conclusion :
« Le rendement de compte général que prépare lintendant des mets contient, disentils, le relevé de tout ce qui a été consommé dans le palais. En retranchant la consommation des officiers, et autres individus, on peut donc connaître la quantité des mets préparés pour lempereur, limpératrice et le prince héritier ; mais, comme ce sont des personnages de haute distinction, on ne fait pas le relevé spécial de leur consommation. Cela nindique pas quon les laisse libres de satisfaire tous leurs désirs ; mais on ne leur pose pas des limites trop étroites.
04. ( HYPERLINK \l "t04142" 142) Koung, a ici, et dans dautres passages du Tcheouli, le sens de offrir, préparer, fournir. Voyez le dictionnaire tonique de Morrison.
04. ( HYPERLINK \l "t04143" 143) Comm. B. Les six animaux domestiques Tcho sont les six espèces de victimes consacrées, le cheval, le buf, le mouton, le porc, le chien et le coq ou la poule. Quand on commence à les élever, à les nourrir, on les appelle Tcho. Quand on veut sen servir, ou quand ils sont bons à être mangés, on les appelle Seng, victimes. Le comm. A dit : « Les six quadrupèdes sont les grands cerfs (Mi, comparés aux buffles), les cerfs ou daims, les ours, les porcs sauvages ou sangliers, les petits daims ou antilopes, les lièvres. Les six oiseaux sont loie sauvage, la caille, le rale?, le faisan, la tourterelle, le pigeon. Plus loin, le texte emploie le même caractère Khin, pour désigner les six espèces offertes aux visiteurs étrangers. Elles comprennent lagneau, le cochon de lait, le veau, le faon, le faisan, loie sauvage. Le caractère Khin désigne alors en général les quadrupèdes ou oiseaux qui nont pas encore engendré.
04. ( HYPERLINK \l "t04144" 144) Comm. B. Tels que les poissons du Kingtcheou, les crabes ou homards du Thsingtcheou.
04. ( HYPERLINK \l "t04145" 145) Comm. B. Cest le sacrifice de la cérémonie funèbre, le sacrifice du jour de la sépulture, ou le repas offert aux parents, après lenterrement.
04. ( HYPERLINK \l "t04146" 146) Comm. B. Lorsque les visiteurs arrivent, les officiers de la tuerie donnent aux chasseurs la note écrite des pièces requises ; ils se servent de cette même note pour vérifier le nombre et la nature de ces pièces, quand elles sont livrées par les chasseurs, et quand elles sont offertes aux visiteurs. Le nombre des pièces ainsi offertes est proportionné au rang du visiteur, comme on le voit à larticle du Tchang-ké, livre XXXIX.
04. ( HYPERLINK \l "t04147" 147) Comm. C. Lentrée, cest la livraison des animaux faite par les chasseurs aux officiers de la tuerie. La sortie, cest la livraison faite par ceuxci aux officiers qui accompagnent les pièces offertes jusquaux logements des visiteurs.
04. ( HYPERLINK \l "t04148" 148) Comm. D. Les mets de la table des anciens empereurs étaient réglés selon les convenances des quatre saisons.
04. ( HYPERLINK \l "t04149" 149) Comm. A. Kaohiang, parfum de graisse, cest la graisse de buf. Comm. Wangnganchi. Le buf est lanimal consacré à lélément de la terre. On fortifie ainsi celui du bois qui préside au printemps.
04. ( HYPERLINK \l "t04150" 150) Comm. A. Cest de la chair de faisan, desséchée, comme il est dit dans le rite des visites entre gradués. Comm. Tching, En été, les viandes se corrompent. Alors on compose lordinaire impérial de substances sèches, Comm. Wangnganchi : Le chien est lanimal consacré à lélément du métal. Lélément du feu domine en été.
04. ( HYPERLINK \l "t04151" 151) Comm. Wangnganchi. La poule est lanimal consacré à lélément du bois. Lélément du métal domine en automne.
04. ( HYPERLINK \l "t04152" 152) Comm. Wangnganchi. Le mouton est lanimal consacré à lélément du feu. Lélément de leau domine en hiver.
Note du commentaire critique intitulé : Wangchi-siangchoue. Daprès le chapitre des règlements mensuels (Youeling), dans le Li-ki, lempereur mange au printemps du mouton, en été du faisan, à la fin de lété, du buf, en automne du chien, en hiver de la truie. Ce choix de nourriture ne ressemble pas à celui que présente ici le Tcheou-li. Ce que dit le chapitre Youeling, correspond au règlement des saisons, tandis que lofficier de la tuerie se conforme à la nature des différentes espèces. Peutêtre, lordinaire indiqué par le Li-ki nest pas celui qui était adopté sous les Tcheou.
04. ( HYPERLINK \l "t04153" 153) Voyez lobservation placée à la fin de larticle de lintendant des mets (Chenfou). Le compte général a lieu ici pour la table du prince héritier, parce quil est de rang inférieur à lempereur et à limpératrice.
04. ( HYPERLINK \l "t04154" 154) Comm. B. Ils séparent le dos, les côtes, les épaules, les jambes. Ils coupent les chairs par tranches, et les font cuire. Suivant la glose, on compte onze parties pour le mouton, le porc. Les cent saveurs désignent les mets délicats. Cent est un nombre collectif.
04. ( HYPERLINK \l "t04155" 155) Comm. B. Ils prennent dans les marmites pour remplir les terrines. Ils prennent dans les terrines pour remplir les bassins.
Comm. C. Les terrines sont successivement disposées à deux places. Premièrement, on les dispose à loccident des marmites. Ensuite, on les dispose au pied de lescalier impérial. Les bassins sont placés à loccident des terrines.
04. ( HYPERLINK \l "t04156" 156) Comm. B et C. Avant le moment où on sert le dîner, ils choisissent toujours ce qui doit être présenté parmi les cent vingt mets délicats, parmi les cent vingt pots de conserves. Ainsi, tous ces pots ne sont pas vidés en une seule matinée, ou à un seul repas du matin.
04. ( HYPERLINK \l "t04157" 157) Comm. B. Ils séparent ce qui est rance et de mauvais goût. Les différentes graisses, désignées par les quatre caractères du texte, sont, suivant le comm. Wang-yngtien, les graisses de poule, de chien, de mouton et de buf, comme aux fol. 29, 30.
04. ( HYPERLINK \l "t04158" 158) Comm. B. Alors le dedans des cuisses est sans poil.
04. ( HYPERLINK \l "t04159" 159) Il y a dans le texte Li, chat sauvage. Les éditeurs remplacent ce caractère par Yo, odeur fétide.
04. ( HYPERLINK \l "t04160" 160) Comm. Toutseutchun. Il résulte dun passage du chapitre Neï-tsé, dans le Li-ki, quau lieu de Moungchi, regarder avec des yeux sans prunelle, il faut lire ici Wangchi, regarder au loin.
Note des éditeurs. Ordinairement le porc regarde ce qui est en bas et près de lui. Regarder au loin est contraire à son habitude.
04. ( HYPERLINK \l "t04161" 161) Daprès le comm. B. au lieu de Sing, odeur fétide, il faut lire ici Sing, étoile, et ce caractère indique que la chair présente des petits grains, comme des étoiles.
04. ( HYPERLINK \l "t04162" 162) Comm. B. Suivant un autre, Poen est ici pour cicatrice. La marque se trouve sur les jambes de devant.
04. ( HYPERLINK \l "t04163" 163) Éditeurs. Ceci désigne le repas dagrément que lempereur offre à un visiteur, les collations quil prend avec limpératrice, le prince héritier.
04. ( HYPERLINK \l "t04164" 164) Le comm. B et la glose expliquent quau lieu de Koung, fournir, il faut écrire Kiu, apprêter. [] Hing est pour [] Hingkeng, vase qui contient une sorte de bouillon. Morisson, 2e partie.
04. ( HYPERLINK \l "t04165" 165) Éditeurs. Les viandes et mets dont lempereur est satisfait, et quil donne à ses officiers, sont préparés par les cuisiniers de lintérieur, qui soccupent spécialement des repas pris à lintérieur du palais.
04. ( HYPERLINK \l "t04166" 166) Comm. C. Ce sont les sacrifices spéciaux offerts au ciel, à la terre, aux quatre puissances éloignées, aux montagnes et verres, aux génies de la terre et des céréales, lesquels sont des génies extérieurs.
04. ( HYPERLINK \l "t04167" 167) Comm. B. Siun, repas du soir : cest celui que lon offre à létranger qui arrive. Le Young, repas du matin : cest celui où lon offre des présents. Le premier est moins complet que le second.
Note des éditeurs. Siunyoung, cest le souper de létranger arrivant à lauberge. Youngchi, cest le repas quil prend dans la partie antérieure du palais. Les cuisiniers de lextérieur dirigent leur préparation. Quant aux collations offertes dans les appartements intérieurs, elles sont préparées par les cuisiniers de lintérieur.
04. ( HYPERLINK \l "t04168" 168) Comm. B. On lit dans le chapitre du règlement impérial (Wang-tchi), qui fait partie du Li-ki :
« Les Tcheou offraient des aliments aux vieillards de lÉtat dans le collège oriental et aux vieillards du peuple dans le collège de lempereur Chun.
Les vieillards de lÉtat, ou vieux officiers, désignent les ministres et préfets qui ont accompli leur temps de service ; les vieillards du peuple désignent les gradués qui ont de même terminé leur temps de service. Les orphelins cités ici par le texte, sont les fils des officiers qui sont morts au service de lÉtat.
Suivant le comm. C. les vieillards sexagénaires désignent ici les pères et les grandspères de ceux qui sont morts au service de lÉtat. Cette expression comprend les deux sortes de vieillards cités au chapitre Wangtchi.
Daprès le commentaire Tchinsiangtao, il y avait trois sortes de vieillards auxquels lÉtat offrait des aliments, savoir : les vieillards de lÉtat ou vieux officiers supérieurs, les vieillards du peuple ou vieux officiers inférieurs, les vieillards de la famille de ceux qui étaient morts au service de lÉtat. Ces repas solennels sont encore cités dans le Tcheou-li, à larticle des filetiers, HYPERLINK \l "l3016" Lochi, livre XXX, et dans les deux chapitres du Li-ki, intitulés HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wenyangchi-tseu et HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youe-ling. Ils avaient lieu au printemps et en automne.
04. ( HYPERLINK \l "t04169" 169) Voyez lexplication de ces deux termes, à larticle du HYPERLINK \l "l0402" Koung-pé, ou préfet du palais.
04. ( HYPERLINK \l "t04170" 170) Comm. Wang-yng-tien. Ces distributions sont faites pour récompenser les officiers et les soldats.
04. ( HYPERLINK \l "t04171" 171) Comm. C et B. Les petites funérailles désignent les funérailles des princesses impériales et des autres femmes de lempereur. Un sacrifice, un repas ont lieu à cette occasion.
Éditeurs. Il y a également des terrines et bassins apprêtés pour le repas des grandes funérailles. Le texte nen fait pas mention à larticle de lintendant des mets et à celui des cuisiniers de lintérieur, parce quil décrit spécialement le service régulier de ces officiers.
04. ( HYPERLINK \l "t04172" 172) Éditeurs. Ils dirigent lopération de la cuisson ; ils règlent sa durée et son activité selon la nature des mets. Cest le cuisinier qui examine la bonté des diverses sortes de mets.
04. ( HYPERLINK \l "t04173" 173) Comm. A et C. Les jus de viande sont offerts sans assaisonnement dans les vases en terre ; les bouillons relevés par du sel, des herbes, sont offerts dans les terrines de second ordre.
Comm. Ngaoki-koung. Les grands jus de viande sont ainsi appelés, parce quils sont extraits de la chair du buf, qui est la victime de premier ordre.
04. ( HYPERLINK \l "t04174" 174) Comm. B. dans le tableau général, livre I, fol. 16. Lextérieur de la banlieue est appelé Thien. Cet officier est le chef de tous les officiers des campagnes.
04. ( HYPERLINK \l "t04175" 175) Comm. B. Lempereur, au premier mois du printemps, laboure en personne le champ sacré qui est cultivé par corvées. Le fils du ciel (lempereur) fait trois sillons. Les trois grands conseillers en font cinq ; les ministres et feudataires en font neuf. Les hommes du commun achèvent les mille mesures de terre (meou). Ces détails se trouvent dans le quatrième discours du Tcheouiu, première partie du HYPERLINK "kouo_yu.doc" \l "p104" Koueiu, et dans le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04a113" Youeling du Li-ki. Les hommes du commun sont les trois cents suivants de lintendant du domaine privé. Lempereur laboure le premier, et ordonne ensuite aux hommes du commun dachever la préparation du terrain. Il paraît évident que dans ce passage du Koueiu, le premier mois du printemps signe la première lune de lannée des Hia, qui se trouvait dans le mois de février. On ne pouvait pas labourer au solstice dhiver, commencement de lannée des Tcheou.
085. Comm. C. Les mille mesures de terre, labourées par le fils du ciel, sont dans la banlieue du midi. Le fils du ciel conduit trois fois la charrue ; il témoigne ainsi son respect pour les esprits et génies. Il est aussi le premier laboureur de lempire. En été, le froment, en automne, le riz, sont rentrés, à lépoque de leur maturité, dans les greniers consacrés aux génies. Ce même commentateur dit dans le tableau général du premier ministère, livre I, fol. 16 « Le champ sacré de lempereur est dans le territoire Thien, qui est au dehors de la banlieue. De là vient le nom de Thienssé, préposé au territoire Thien. Cet officier, qui soccupe spécialement des travaux de la terre, ne dépend cependant pas du ministre de la terre ; il est placé ici immédiatement après le cuiseur, parce quil fournit les grains destinés à la nourriture de lempereur, ainsi que le bois qui est brûlé dans sa cuisine. Il dépend donc de la maison impériale.
04. ( HYPERLINK \l "t04176" 176) Suivant le Comm. B et la glose explicative, le texte désigne ainsi les graines et plantes qui sont alors offertes. Les premières sont brûlées dans les sacrifices de la salle des ancêtres, pour répandre une bonne odeur ; les secondes servent pour envelopper les pièces des victimes, et clarifier le vin dans les sacrifices offerts aux génies de lintérieur et de lextérieur.
04. ( HYPERLINK \l "t04177" 177) Comm. B. La campagne désigne le territoire hors banlieue. Comm. Tchinki. Autrefois, il ny avait jamais de terre en repos. Dans les places où il ny avait encore ni riz, ni millet, on plantait des arbres à fruits, des citrouilles. Même dans le champ sacré de lempereur, il ny avait pas de place vide.
04. ( HYPERLINK \l "t04178" 178) Comm. B. Les grains forment loffrande principale des sacrifices. Lorsquil y a un malheur public, tel que la mort de lempereur, il semble que les grains fournis par le préposé au territoire hors banlieue nont pas eu une bonne odeur, et quil a ainsi indisposé les esprits contre le souverain. Quand on a enseveli le prince, le grand invocateur prépare les formules des prières collectives. Voyez larticle HYPERLINK \l "l2501" Tu-tcho. Il les donne au préposé au territoire hors banlieue, pour implorer les génies du champ sacré. Celui-ci arrête ainsi les malheurs futurs.
Note des éditeurs : Lorsquune cérémonie de ce genre a lieu, il y a eu faute et malheur. On craint quil narrive de nouveaux malheurs. Comme les grains offerts nont pas été purs, le préposé au territoire hors banlieue, directeur du champ sacré, reconnaît quil est coupable, et appelle sur lui-même les malheurs à venir, pour les détourner de la tête du souverain.
04. ( HYPERLINK \l "t04179" 179) On lit dans le chapitre Wen-wang-chi-tseu du Li-ki :
« Les parents du prince, qui ont commis un crime capital, sont pendus par le préposé du territoire hors banlieue. Si un parent du prince est passible dune peine corporelle, telle que la marque sur le visage ou lamputation dun membre, la sentence est lue par ce même officier. Les parents du prince sont exempts de la castration. Quand larrêt a été fixé, le châtiment est attribué au préposé du territoire hors banlieue. Le prince fait punir en secret son parent coupable, pour que les hommes du royaume ne tiennent pas de propos inconvenants sur ses frères.
04. ( HYPERLINK \l "t04180" 180) Éditeurs et comm. C. Daprès le tableau général, livre I, fol. 16, cet officier a trois cents suivants. Le champ de lempereur a mille mesures, et il suffirait de dix hommes pour le cultiver, puisque le lot dun cultivateur ordinaire comprend cent mesures. On peut doubler ce nombre dhommes pour activer le travail. Il y a loin de là au nombre de trois cents qui sexplique par le service de la fourniture du bois nécessaire aux cuisines.
04. ( HYPERLINK \l "t04181" 181) Comm. C. Le texte indique, au livre XXIX, quatre modes différents prescrits pour la chasse de chaque saison par le ministre de lété ; mais on peut employer les filets dans les quatre saisons.
04. ( HYPERLINK \l "t04182" 182) Éditeurs. Ces officiers ne prennent pas les animaux qui ne nuisent pas grains ; ils ne livrent pas ceux qui ne conviennent pas pour les mets offerts dans les sacrifices ou dans les réceptions de visiteurs.
04. ( HYPERLINK \l "t04183" 183) Comm. B et A. Ils prennent les animaux qui se jettent sur les filets et les attaquent avec leurs griffes. Ensuite, quand la chasse est finie, ils ordonnent à tous les chasseurs dapporter leur gibier au milieu de lemplacement que linspecteur des montagnes a nettoyé de broussailles, et où il a planté son drapeau. Voyez larticle de ces inspecteurs, HYPERLINK \l "l1609" Chan-yu, livre XVI.
04. ( HYPERLINK \l "t04184" 184) Comm. B. Les preneurs danimaux fournissent, pour les repas des sacrifices et autres solennités, le gibier entier et bien conservé. Les autres pièces sont remises aux dessécheurs, qui les font sécher. On porte au magasin du jade les parties des animaux qui servent à faire des objets mobiliers.
04. ( HYPERLINK \l "t04185" 185) Éditeurs. Daprès le chapitre du règlement impérial (Wangtchi), dans le Li-ki, aux chasses des quatre saisons, après que lempereur, les grands dignitaires, les préfets, ont achevé de tuer, on laisse le peuple agir à son gré ; on le laisse chasser le gibier. On ne défend pas aux montagnards, aux habitants des lacs, de prendre le gibier. Ainsi, les officiers des cornes, à lépoque convenable, présentent les dents, les cornes, les os et autres débris trouvés par les cultivateurs des montagnes et des lacs. La direction des chasses de lempereur et des dignitaires appartient au grand commandant des chevaux, ou ministre de la guerre ; mais les preneurs danimaux ou chasseurs impériaux ont la direction des chasses faites par les hommes du peuple. On doit entendre de même la phrase de larticle suivant, où il est dit que les pêcheurs impériaux dirigent tous ceux qui pêchent : ils dirigent les pêches faites par les hommes du peuple.
04. ( HYPERLINK \l "t04186" 186) Comm. C. Il y a cinq époques dans lannée pour prendre le poisson. Voyez le chapitre Youe-ling, le chapitre Wangtchi, dans le Li-ki.
Comm. A et glose. Liang : cest un barrage pour arrêter leau. Entre deux champs, on arrête leau. Au milieu du barrage, leau passe. On y fait un trou, une porte. Avec une natte de roseau, on prend le poisson qui passe par ce trou. Voyez lode 8 des chants de Thsi, dans le Chi-king. Le texte de cette ode ne me paraît pas saccorder parfaitement avec cette explication. Il semble que Liang, littéralement un pont, y désigne plutôt une estacade pour placer les filets.
04. ( HYPERLINK \l "t04187" 187) Comm. B. Cest le plus grand des poissons de lespèce Oueï. Il est cité dans lYoueling. On lappelle Wang, le souverain, à cause de sa grandeur. Cest un grand scombre.
Comm. Tching-ngo. Ce nest pas un poisson de toutes les saisons. On loffre seulement au printemps. Les anciens disaient que ce poisson provenait de larrondissement de Koung, dans le Honan, quau printemps il se dirigeait vers le midi, et entrait dans la partie occidentale du fleuve Jaune, pour aller dans les rivières Tsi et Tsou, qui sy jettent. Ainsi, les Tcheou pouvaient le prendre près de leur capitale pour loffrir à lempereur.
04. ( HYPERLINK \l "t04188" 188) Comm. C. Ordinairement ils les livrent à lintendant des mets, pour quon les serve au souverain. Lorsquil y a un sacrifice, une cérémonie extraordinaire, ils les livrent aux cuisiniers de lintérieur et de lextérieur ; car lintendant des mets ne soccupe pas des sacrifices et cérémonies sacrés.
04. ( HYPERLINK \l "t04189" 189) Comm. C. Ils leur enseignent les époques de lannée où on peut pêcher, et les lieux où se tient le poisson.
Comm. Tching-ngo. Ceux qui pêchent reçoivent les instructions des pêcheurs impériaux (Yu-jîn), et alors on ne fait pas de dommage dans les étangs desséchés (où le poisson serait trop facile à prendre).
04. ( HYPERLINK \l "t04190" 190) Comm. A. Les pêcheurs impériaux président à la perception du droit de pêche.
Comm. C. On lit dans le chapitre Youeling :
« A la dixième lune, la loutre égorge le poisson. La population qui habite les lacs et les cours deau, peut aussi prendre alors le poisson.
Toutes les matières qui se trouvent dans leau, telles que les barbes, les os, qui peuvent servir dornements, sont réunies par les pécheurs impériaux, et portées dans le magasin du jade, pour être jointes aux produits généraux des impôts.
Comm. D. Quand Wenwang gouvernait le pays de Khi, dans le Chensi, il ny avait aucune défense contre la pêche sur les étangs et aux barrages, comme on le voit dans le Chi-king ; mais Tcheou-kong la taxa. En effet, à la fin de la dynastie Chang, les montagnes, bois, lacs, cours deau, durent être abandonnés au peuple. Cétait un sage principe dadministration, pour soulager cette époque malheureuse. Plus tard à lépoque de Tchingwang, les bons principes furent répandus ; le gouvernement fut régulier. Sil ny avait pas eu de taxe, beaucoup de gens auraient abandonné lindustrie principale, la culture, pour se livrer aux industries accessoires. On imposa donc cellesci pour arrêter leur développement.
04. ( HYPERLINK \l "t04191" 191) Comm. Wangnganchi. Les tortues des espèces Pie et Koueï, les poissons, frayent en été. Les huîtres, frayent en été et en automne. Le preneur de tortues évite les époques où chaque espèce fraye. La tortue Koueï est spécialement employée pour la divination, on lemploie entière. Donc on la prend dans la saison où lécaille a sa plus grande force. Le poisson est bon en automne ; mais il est meilleur en hiver. Le poisson qui nest pas offert en hiver est harponné au fond de leau, avant lépoque où on fait les barrages.
04. ( HYPERLINK \l "t04192" 192) Voyez larticle des employés aux pâtés de hachis, HYPERLINK \l "l0511" Haï-jîn, livre V.
04. ( HYPERLINK \l "t04193" 193) Comm. Wang-yng-tien. Les preneurs de tortues sont appelés, toutes les fois quon veut tirer de leau de lor, des perles, du jade, des pierres, des objets rares, des objets perdus.
04. ( HYPERLINK \l "t04194" 194) Comm. B. Les grandes pièces sont coupées en tranches minces pour la dessiccation ; les petites pièces sont desséchées sans être coupées. Le texte les désigne par différents termes qui ne peuvent se traduire littéralement.
04. ( HYPERLINK \l "t04195" 195) Les commentateurs diffèrent sur le caractère Teou, littéralement plat en bois. Le comm. B dit que la viande sèche ne se place pas dans des plats de ce genre, et quainsi, au lieu de Teou, il faut lire Sieou, mets délicats. Les éditeurs disent que ce mot peut désigner aussi des paniers.
04. ( HYPERLINK \l "t04196" 196) Comm. C. Ils les livrent aux cuisiniers de lextérieur.
LIVRE V
05. ( HYPERLINK \l "t05101" 101) On peut traduire aussi supérieur de la médecine.
05. ( HYPERLINK \l "t05102" 102) Suivant le comm. B. Toyo, littéralement, les médicaments vénéneux, est une expression collective, et le texte indique ainsi les substances amères qui sont employées dans les opérations médicales. Daprès le Chouking, ditil, un médicament ne peut guérir sil nest pas désagréable. Le comm. Tching-ngo sépare les deux caractères To et Yo, comme ils se trouvent séparés plus bas, à larticle du médecin des ulcères, où ils désignent deux espèces différentes de substances. Les éditeurs disent que cette seconde manière dinterpréter le texte peut être aussi admise, parce quon emploie des substances vénéneuses dans le traitement des maladies.
05. ( HYPERLINK \l "t05103" 103) Cest ainsi, daprès les éditeurs, que lon doit traduire Pang, littéralement royaume. Voyez lobservation du comm. C à larticle des médecins des maladies simples, fol. 7 [note 110].
05. ( HYPERLINK \l "t05104" 104) Comm. B. Chi, désigne les fournitures de rations ou appointements. Thsiouen, complet, signifie guérison complète.
Comm. C. Il y a cinq degrés audessous du maximum. Le degré moyen correspond à lappointement ordinaire. Le supérieur des médecins augmente ou diminue, à partir de ce point, daprès les notes quil prend sur les guérisons et non guérisons.
Le sens de guérison complète attribué par le commentateur B au caractère Thsiouen, est rejeté par le commentaire Tchingtseu.
« Le supérieur des médecins, ditil, vérifie seulement si le traitement a été fait avec connaissance de la maladie.
Wangnganchi dit de même :
« Il y a des maladies incurables ; si le médecin le déclare, et que cela soit vrai, le traitement est complet. On ne peut exiger quil guérisse.
Le comm. D cite lanecdote dun médecin qui déclara le prince de Tsin incurable. Le prince dit que cétait un bon médecin et mourut.
05. ( HYPERLINK \l "t05105" 105) Comm. D. Il combine ensemble leurs saveurs. Il règle leurs proportions.
Éditeurs. Les mets de la table impériale sont préparés régulièrement par lintendant des mets ; le médecin pour les aliments considère ce qui convient aux saisons ainsi quà la constitution de lempereur.
05. ( HYPERLINK \l "t05106" 106) Comm. B. Les aliments végétaux doivent être tièdes. Les jus ou sauces doivent être chauds. Les assaisonnements doivent être frais. Les boissons doivent être froides.
Comm. Wang-yng-tien. Les cinq espèces de céréales forment la base principale des aliments végétaux. Donc ceuxci doivent avoir une chaleur tempérée. Les jus ou sauces servent de liaison entre les aliments. Donc ils doivent être chauds. Les assaisonnements servent à relever le goût. Donc ils doivent être frais. Les boissons sont spécialement utiles pour dissiper la soif. Donc elles doivent être froides.
05. ( HYPERLINK \l "t05107" 107) Comm. B. et C. On ajoute pour chaque espèce la saveur qui convient à la saison, et qui correspond à lun des quatre éléments, le bois, le feu, le métal et leau. On complète ces saveurs par le principe doux, qui correspond à lélément de la terre.
Comm. D. On compense ainsi leffet de chaque saison. Ainsi, le printemps ayant pour effet de désunir, il faut de lacidité pour resserrer. Lété ayant pour effet de décomposer, il faut de lamertume pour raffermir. Lautomne ayant pour effet de réunir, il faut de la fraîcheur pour désunir. Lhiver ayant pour effet de durcir, il faut du sel pour assouplir.
05. ( HYPERLINK \l "t05108" 108) Comm. B. Leurs saveurs se complètent mutuellement.
Comm. A. Thou, cest Thao, du riz, daprès lancien dictionnaire Eul ya. Kou, cest 1e riz aquatique ou le millet menu du Midi. Voyez les mêmes graines citées à larticle de lintendant les mets, livre IV.
05. ( HYPERLINK \l "t05109" 109) Comm. C. La règle est établie pour le souverain ; mais les officiers placés audessous de lui sy conforment.
05. ( HYPERLINK \l "t05110" 110) Comm. C. Le texte mentionne seulement ici les maladies du peuple, parce que lempereur et les grands officiers sont soignés par le supérieur des médecins. Les deux espèces de maladies, Tsi et Ping sont distinguées par le Lunyu.
05. ( HYPERLINK \l "t05111" 111) Comm. B. Les cinq saveurs désignent le vinaigre, le vin, le miel, le gingembre, le sel. En effet, le vinaigre représente lacidité ; le vin, lâcreté ; le miel, la douceur ; le gingembre, le goût piquant ; et le sel, le goût salé.
Les cinq espèces de grains sont le chanvre, les deux millets Cho et Tsi, le blé, le dolichos.
Les cinq substances médicinales désignent, en général, les plantes, les arbres, les insectes, les pierres, les grains qui servent à la préparation des médicaments.
05. ( HYPERLINK \l "t05112" 112) Comm. B. Les cinq sortes dexhalaisons sont les exhalaisons qui proviennent des cinq viscères, le cur, le foie, le poumon, la rate, la vessie ou les testicules. Les cinq espèces de son désignent les cinq notes de la musique chinoise, Koung, Chang, Kie, Wei, Yu, cestàdire, suivant la glose, le son égal, le son fort, le son clair, le son rapide et le son faible. Les cinq couleurs sont le bleu, le rouge, le jaune, le blanc, le noir.
05. ( HYPERLINK \l "t05113" 113) Comm. B. Il y a sept orifices du corps qui dépendent du principe mâle ; ce sont les yeux, les oreilles, les narines, la bouche, qui se trouvent dans la tête et se voient à découvert. Il y a deux orifices dépendants du principe femelle. Ceuxci ne se voient pas à découvert et sont au bas du corps. Le médecin examine si ces neuf orifices souvrent et se ferment irrégulièrement. On distingue, dans le corps humain, cinq viscères ou réceptacles proprement dits, savoir, le poumon, le cur, le foie, la rate, les testicules. En outre, il y a les six magasins savoir, lestomac, la vessie urinaire, le grand et le petit intestin, le fiel et les trois passages pour la circulation intérieure. Les neuf réceptacles du texte représentent les cinq réceptacles proprement dits, plus les quatre premiers magasins.
05. ( HYPERLINK \l "t05114" 114) Comm. B. La première expression sapplique aux individus jeunes ; la seconde sapplique aux individus âgés.
05. ( HYPERLINK \l "t05115" 115) Comm. B. Celui-ci règle, daprès lensemble de ces notes, les appointements des différents médecins, et peut leur défendre de traiter dorénavant les maladies.
05. ( HYPERLINK \l "t05116" 116) Comm. B. Les ulcères qui coulent sont les tumeurs qui contiennent du sang et du pus. Les ulcères provenant des métaux, sont les blessures faites par les armes tranchantes. Les ulcères des fractures sont les ulcères provenant de chutes.
Dans le texte, Tcho doit être remplacé par Tchu, verser, arroser. Tchuyo, cest appliquer les médicaments. Ils enlèvent ainsi le sang gâté : ils détruisent la mauvaise chair.
05. ( HYPERLINK \l "t05117" 117) Comm. B. Les cinq substances vénéneuses désignent, parmi les substances médicales, celles qui ont un principe vénéneux. Les médecins actuels les préparent dans un vase particulier en terre jaune. Ils placent dans ce vase du fiel de pierre (Chi-than),du cinabre, du soufre, de la pierre daimant, et une pierre vénéneuse, appelée Yu ; ils chauffent ce mélange trois jours et trois nuits. Quand la vapeur sélève, ils la reçoivent avec un petit balai de plumes de coq ; ils en humectent la partie souffrante. La mauvaise chair, les os fendus, sortent alors entièrement. Ils nettoient, corrodent, et ensuite ils fortifient les chairs conservées. Au lieu de Ouki, les cinq émanations, il faut lire Ouko, les cinq sortes de grains.
Toutes les matières employées au traitement sont comptées par cinq, pour indiquer leur rapport avec les cinq éléments.
05. ( HYPERLINK \l "t05118" 118) Voyez fol. 4 et 8, les noms des substances qui correspondent à ces six principes.
05. ( HYPERLINK \l "t05119" 119) Suivant le comm. Mao-yngloung, le traitement des ulcères est désigné ici par le seul caractère Yo, substances médicinales, ou médicaments simples, parce que leur application est la plus importante des quatre opérations mentionnées, fol. 12.
Comm. Wang-yng-tien. Les gens du royaume qui ont des ulcères, viennent ou ne viennent pas auprès des médecins qui traitent ces affections. Tous peuvent recevoir leurs médicaments. Le compte des morts et décès est fait pour les médecins des ulcères, comme pour les médecins des maladies ordinaires.
05. ( HYPERLINK \l "t05120" 120) Ce sont les vétérinaires. Ils exercent à la fois la médecine et la chirurgie pour les animaux.
05. ( HYPERLINK \l "t05121" 121) Comm. B et Tching-ngo. Les maladies des animaux se reconnaissent difficilement. Il faut arroser lanimal avec une infusion de plantes médicinales, pour le mettre à laise. On fortifie ainsi lénergie du principe vital. Quand on la fait marcher à un pas modéré, on examine son état par son pouls ; on connaît ainsi quelle est sa maladie.
05. ( HYPERLINK \l "t05122" 122) Comm. D. On applique les médicaments pour expulser le mal. On saigne lanimal pour réunir sa force vitale ; on le nourrit pour solidifier son corps. Telle est la méthode pour guérir les ulcères ou maladies suppurantes. Les termes employés ici par le texte sont très vagues.
05. ( HYPERLINK \l "t05123" 123) Comm. A. Ce sont les employés des vins cités plus loin. Le mot vin désigne ici des liqueurs extraites des grains.
05. ( HYPERLINK \l "t05124" 124) Comm. B. Pour faire le vin, quand on a les quantités de riz et de ferment, il y a encore le talent de distinguer ce qui est bon, ce qui est mauvais. On lit dans le chapitre Youe-ling du Li-ki : Lempereur ordonne à lintendant du vin de mêler également le millet et le riz. Il ordonne que le ferment soit préparé dans la saison convenable. Ce quon lave et brûle doit être pur. Leau de source doit être de bonne odeur. Les vases en terre doivent être sans défaut. La proportion du feu doit être convenable.
05. ( HYPERLINK \l "t05125" 125) Comm. B. Koungthsieou, le vin officiel, cest le vin qui est bu dans la cérémonie officielle du tir de larc. Lintendant du vin donne aussi les matières nécessaires, les règles et proportions, à ceux qui font le vin de ces cérémonies, célébrées à certaines époques dans les arrondissements et cantons. Il les met en état deffectuer euxmêmes cette préparation. Voyez HYPERLINK \l "l1101" livre XI, les articles des officiers préposés à ces divisions territoriales.
Selon le comm. C. le chef de commune (Lia) ou de cent familles navait pas le droit davoir le vin officiel. Quand la commune sacrifiait aux bons ou mauvais esprits, elle se procurait du vin avec de la monnaie.
05. ( HYPERLINK \l "t05126" 126) Ces cinq liqueurs sont toutes désignées par le caractère Thsi. Selon Tching-ngo, les cinq Thsi désignent les produits assez imparfaits, extraits par les anciens Chinois de la distillation des grains. Jai traduit les noms du texte, daprès les explications du comm. B. qui les identifie, autant que possible, avec les noms usités de son temps, pour désigner les différents produits obtenus par la distillation et la fermentation. Il reconnaît, au surplus, quon ne sait pas exactement la manière dont les anciens opéraient.
Le comm. C et Kong-yngta observent que les cinq Thsi diffèrent des trois vins cités plus bas, et du vin aromatisé des employés aux odeurs. Ces trois vins, disent-ils, ont de larôme, et sont destinés à être bus par des hommes ; les cinq Thsi, au contraire, désignent des vins sans arôme, employés pour les libations des sacrifices. Jai donc traduit Thsi par vin sacré.
05. ( HYPERLINK \l "t05127" 127) Le comm. B compare ces trois espèces de vin fermentés aux vins qui se préparaient de son temps : « La première espèce correspond, ditil, à notre vin aigrelet, qui fermente pendant lhiver, et se trouve achevé au printemps. La seconde correspond à notre vin âgé, dont la fermentation se prolonge un peu plus, et qui passe à la couleur blanche. On lappelle âgé, par rapport au premier vin, qui est le vin nouveau. Le vin clair correspond à notre vin de Tchoungchan (Tchinting du Petchi-li), qui reste en fermentation jusquà lété. »
05. ( HYPERLINK \l "t05128" 128) Comm. B. La liqueur claire sextrait du vin doux. Cest la partie pure du vin doux. La seconde liqueur est faite avec leau de riz fermentée ; elle est un peu plus claire que le vin doux. La troisième est extraite du riz mariné. La dernière est extraite du millet, comme on le voit dans le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c10" Neï-tsé du Li-ki. Selon les éditeurs, ces boissons servent pour se rincer la boucle, après que lon a mangé.
05. ( HYPERLINK \l "t05129" 129) Comm. B. Le texte fait ici une distinction, parce que lintendant du vin ne doit pas préparer lui-même le vin et les boissons que lon destine à limpératrice et au prince héritier.
Éditeurs. Le texte ne cite pas ici les cinq produits de la fermentation, appelés Thsi, parce quils sont destinés aux sacrifices, et ne sont pas compris dans les boissons ordinaires.
05. ( HYPERLINK \l "t05130" 130) Comm. B. Selon les sacrifices, on augmente la quantité du vin, pour que les officiers puissent faire les libations et boire. Cest ainsi quil y a maintenant le vase plein dans les sacrifices.
05. ( HYPERLINK \l "t05131" 131) Comm. I-fo. Lintendant des vins se sert dun gobelet pour verser le vin dans les vases Tsun. Il le remplit autant de fois quil doit y avoir dassistants à la cérémonie.
Les éditeurs najoutent aucune explication sur ce passage. Lintendant paraît avoir des aides qui le surveillent, quand il remplit les vases destinés aux sacrifices. Le comm. B distingue les trois ordres de sacrifices mentionnés dans le texte par les différents costumes que revêt lempereur.
05. ( HYPERLINK \l "t05132" 132) Comm. B. Lempereur offre le vin ; limpératrice offre la boisson, qui est inférieure au vin. Cest lordre naturel du mari et de la femme. Les deux derniers liquides, qui ne sont pas clarifiés, sont présentés par les employés aux vins, aux extraits, par les valets de chambre ou eunuques.
05. ( HYPERLINK \l "t05133" 133) Comm. B et D. La mesure doit être suffisante. On compte le nombre des officiers qui prennent part à la collation.
05. ( HYPERLINK \l "t05134" 134) Éditeurs. Le nombre des invitations à boire est alors réglé par laide-administrateur général. On ne peut le calculer davance, quand on remplit les vases à vin.
05. ( HYPERLINK \l "t05135" 135) Comm. B. Ce sont les vieux officiers qui ont droit à la fourniture régulière du vin, comme il est dit au chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi du Li-ki.
Comm. Mao-yng-loung : ils reçoivent, daprès ce bon, au magasin du vins.
05. ( HYPERLINK \l "t05136" 136) Voyez la note qui termine larticle de lintendant des mets (Chen-fou.) Livre IV, fol. 24 [note HYPERLINK \l "n04141" 04.141]
05. ( HYPERLINK \l "t05137" 137) Chi-fou, daprès le comm. B, désigne ici, non les femmes impériales du troisième ordre, HYPERLINK \l "l0707" livre VII, mais les officiers attachés au palais des femmes, lesquels ont le même nom, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2105" livre XXI. Ces officiers surveillent le lavage des vases, qui doit être effectué par les femmes avant le sacrifice ; les employés au vin fournissent le vin qui doit remplir ces vases.
05. ( HYPERLINK \l "t05138" 138) Sous la direction de lintendant des vins.
05. ( HYPERLINK \l "t05139" 139) Éditeurs : Cette expression générale comprend les repas ou lon sert les trois sortes de vins à lempereur, le petit service des collations impériales, et, en outre, les repas de limpératrice et du prince héritier, des guerriers délite et cadets, des vieillards et orphelins, les fournitures allouées aux officiers. Tons ces services sont du ressort de lintendant des vins.
05. ( HYPERLINK \l "t05140" 140) Suivant les éditeurs, le texte indigne ici les sacrifices de lextérieur. Les employés au vin ne sont pas dun rang assez élevé pour présenter le vin dans ces solennités. Ils accompagnent lofficier qui doit les présenter. Ils accompagnent de même lofficier supérieur qui présente le vin fourni au visiteur étranger. Voyez les articles du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801"Tahing-jîn et du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3905" Tchangké, livre XXXVIII, XXXIX.
05. ( HYPERLINK \l "t05141" 141) On retrouve ici trois noms de liquides déjà cités, fol. 20. Suivant le comm. B. le vin doux correspond ici à la liqueur claire du fol. 20. Le liquide froid (Liang) désigne leau qui se sépare à froid du riz cuit, ou peutêtre, selon les éditeurs, leau mêlée avec de la glace. Cette boisson et leau pure ne demandent pas de préparation particulière. Elles ne sont pas citées, fol. 20, à larticle de lintendant des vins.
05. ( HYPERLINK \l "t05142" 142) Comm. B et C. Les trois femmes légitimes sont audessous de limpératrice. Le marc se prend avec une cuiller. Le liquide clair se prend sans cuiller.
05. ( HYPERLINK \l "t05143" 143) Comm. B et Mao-yngloung : Ceci désigne les cérémonies officielles, indépendantes des repas de lempereur.
Comm. Wei-hiao. Les boissons des anciens étaient préparées en faisant bouillir du riz. Les modernes les ont remplacées par le thé.
05. ( HYPERLINK \l "t05144" 144) Comm. Toutseutchun. Lannée régulière est lannée des Hia. Comm. C. A la douzième lune de lannée des Tchan (du 20 novembre au 20 décembre), la glace nest pas encore forte. Lode 1, chap. 15, du HYPERLINK "cheu_king.doc" \l "o15408" Chi-king, dit que lon coupe la glace à la deuxième lune. Cest la deuxième lune des Tcheou qui correspond à la douzième des Hia (du milieu de janvier au milieu de février).
05. ( HYPERLINK \l "t05145" 145) Comm. B. Ils font ainsi la proportion de la glace qui fondra et sera perdue.
05. ( HYPERLINK \l "t05146" 146) Comme B. Kien, désigne les sceaux appelés Oung, du temps des Han ; ils ont une large ouverture ; on les remplit de glace et on place au milieu les viandes et les conserves pour les tenir fraîches. Cette opération se commence au printemps, cestàdire à la deuxième lune des Hia (mars), lorsquon se prépare à offrir du mouton à lempereur et à fermer la glacière.
05. ( HYPERLINK \l "t05147" 147) Comm. B. Ces préparations perdent leur goût, quand elles sont exposées à une température chaude.
05. ( HYPERLINK \l "t05148" 148) Comm. B : On napporte pas les seaux à glace pour les visiteurs étrangers, parce que ceuxci pourraient craindre quon ne diffère leur repas.
05. ( HYPERLINK \l "t05149" 149) Comm. B. Lorsque lempereur est mort, on remplit une bassine de glace, et on la met sous son lit, afin que le corps soit à une température froide. La grande bassine employée pour cet usage, sous les Han, a huit pieds de large et douze de long, sur trois de profondeur, Lintérieur est vernissé et peint en rouge.
05. ( HYPERLINK \l "t05150" 150) Comm. B. A lépoque des grandes chaleurs, lempereur fait donner de la glace à ses officiers. En automne, on prépare la glacière pour recevoir la nouvelle glace.
05. ( HYPERLINK \l "t05151" 151) Tchaossé, la cérémonie du matin, désigne, daprès le comm. B, loffrande du sang et de la chair, ou autrement la présentation des victimes, quand on sacrifie dans la salle des ancêtres. Le comm. C dit quaprès les deux libations effectuées pour appeler les esprits, lofficier chargé des prières invite le représentant du grand ancêtre à venir hors de la porte : Alors limpératrice offre ces huit paniers. Cest la première partie de la grande cérémonie.
05. ( HYPERLINK \l "t05152" 152) Comm. A. Le blé mûr est appelé ici Toung. La graine de chanvre est appelée Tsi. Le riz est appelé blanc. Le millet est appelé noir. On bat le sel et on le façonne en figure de tigre. Cest ce que le texte appelle le sel façonné en figure. Le Tchunthsieou cite le sel en figure : (Voyez le HYPERLINK "Tso_tchouan_T1.doc" \l "a62907" Tsotchouen, trentième année de Hi-koung).
Comm. B. Hou, cest le poisson frais et coupé en grands morceaux : Le poisson salé est desséché dans des caves. Il vient du pays des fleuves Kiang et Hoei. Lautre espèce est du poisson séché par tranches. Il vient de la province voisine de la mer Orientale.
05. ( HYPERLINK \l "t05153" 153) Comm. B. Koueï-chi, cest loffrande des pièces cuites pour le sacrifice. Comm. C. Quand on a présenté les victimes, on les fait cuire. Alors limpératrice présente ces cinq paniers, avant que lon offre les viandes cuites.
05. ( HYPERLINK \l "t05154" 154) Comm. B. Lorsque le représentant de lancêtre a mangé, limpératrice lui offre encore les paniers supplémentaires. Le texte répète deux fois les mêmes objets, parce quavec les quatre objets cités on fait huit paniers. Ki, châtaignes deau. Kien, plante épineuse dont le fruit se nomme Ki-teou, tête de poule. Voyez larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2106" Neï-tsoung, ou femmes honorables de lintérieur, livre XXI. Note des éditeurs : Selon le rite des sacrifices où lon offre de grandes et petites victimes, les paniers sont mis en place quand la femme fait la seconde offrande
05. ( HYPERLINK \l "t05155" 155) Ces paniers sont offerts à la fin de la cérémonie.
05. ( HYPERLINK \l "t05156" 156) Comm. B. Les mets principaux (Tsien) sont offerts en premier lieu. Ensuite, lon offre les mets accessoires (Sieou). On apporte dabord les paniers qui contiennent les mets principaux : ce sont les paniers des deux premiers services, Tchaossé et Koueïchi ; quand le représentant de lancêtre ou de lesprit a mangé et bu, on apporte les mets accessoires qui remplissent les paniers supplémentaires.
05. ( HYPERLINK \l "t05157" 157) Éditeurs. Ce genre de service est placé après celui des sacrifices et cérémonies, parce quil est moins important. On napporte pas les paniers aux repas ordinaires de lempereur. On présente alors seulement les mets accessoires, tels que les gâteaux de farine et les boulettes de riz.
05. ( HYPERLINK \l "t05158" 158) Comm. D. Ils préparent les paniers pour les repas des orphelins et des vieillards, des guerriers délite et des cadets ; les paniers pour le service des commandants darmée, pour les fournitures régulières.
05. ( HYPERLINK \l "t05159" 159) Comm. C. Ces terrines sont présentées avec les paniers, aux quatre services qui ont lieu, quand on sacrifie dans la salle des ancêtres, et qui ont été expliqués dans larticle précédent. Pour chaque service, le nombre des terrines est égal à celui des paniers.
05. ( HYPERLINK \l "t05160" 160) Comm. B. Tchang-pen, cest la racine de Tchangpou (galanga). On la coupe par bouts de quatre pouces, et on en fait une marinade. Le texte cite ensuite trois préparations désignées par le caractère Ni. Ce sont aussi des marinades Haï. Ceux qui font ces préparations doivent dabord couper et sécher leurs viandes. Ensuite ils les hachent ; ils les mettent avec du sel et de la farine de millet Liang ; ils les arrosent avec du bon vin. Ils les placent dans un pot, et, au bout de cent jours, la préparation est achevée. Thsing, cest la grande moutarde Moënthsing ? Mao, plante potagère, autrement Foutsaï.
Comm. A. Les pâtés avec des os sont appelés Ni ; les pâtés sans os sont appelés Haï.
05. ( HYPERLINK \l "t05161" 161) Comm. B : Pé, caresser avec la main doit être remplacé par Pa, des côtelettes.
05. ( HYPERLINK \l "t05162" 162) Comm. B. Khin, mauves du pays de Thsou (HouKouang). On prend lespèce de jonc appelée Pou, lorsquelle commence à pousser au fond de leau. Pou, Acorus calamus, suivant Rémusat.
05. ( HYPERLINK \l "t05163" 163) Comm. B. Daprès le chapitre Neï-tsé du Li-ki, on prend du riz à vin ; on enlève son écorce et on le lave. On hache menu de la graisse de loup. On la mélange avec le riz à vin, et on en fait un pâté liquide.
05. ( HYPERLINK \l "t05164" 164) Comm. B. Daprès ce même chapitre Neï-tsé, on prend de la viande de buf, de mouton, de porc, en parties égales. On les coupe menu ; on les mêle avec du riz à vin, en proportion double de la viande. On fait ainsi un pâté et on le cuit.
05. ( HYPERLINK \l "t05165" 165) Comm. B : Au lien de Thsi, préparation, il faut lire Tsi, mélange de viandes ou dherbes avec de la saumure, marinade. Le texte reproduit ici en abrégé les préparations énoncées plus haut. Les cinq marinades désignent les racines de galanga confites, les grandes huîtres ; les côtelettes de porc, les tranches de buf, les pousses d Acorus calamus. Les sept pâtés de hachis désignent les pâtés sans os, faits avec des huîtres, des ufs de fourmis, du lièvre, du poisson, de loie. Les sept conserves végétales désignent les conserves dail, des plantes Thsing et Mao, de mauves, de plantes Khin, de pousses tendres de bambou et de roseau. Les trois pâtés de venaison désignent les pâtés faits avec des viandes de grand cerf, de cerf et de daim.
05. ( HYPERLINK \l "t05166" 166) Comm. B. Ils emploient leur vinaigre pour relever le goût de ces diverses préparations, qui sont aussi dans les attributions des employés aux pâtés de hachis.
05. ( HYPERLINK \l "t05167" 167) Comm. C. Ces soixante pots de hachis, de conserves, de substances vinaigrées, étant réunis aux soixante pots de larticle précédent, forment les cent vingt pots employés par lintendant des mets (Chen-fou) pour la table de lempereur. De même, les visiteurs étrangers reçoivent dune part cinquante pots de hachis ; de lautre, cinquante pots au vinaigre, total cent pots. Tous ces pots ne sont pas présentés en même temps.
On choisit dans ce nombre ceux qui doivent être offerts à chaque repas.
05. ( HYPERLINK \l "t05168" 168) Comm. B et Iheouy. Ces officiers reçoivent les sels, les font entrer dans les magasins de lÉtat, indiquent les lieux où se trouvent les diverses sortes de sel ; ils distinguent le sel qui a été extrait de la terre, celui qui se dépose sur les bords des lacs, celui qui se rassemble sur les terres salées, celui qui sobtient par lévaporation de leau de mer ou de leau des puits. Ils ont donc des fonctions plus étendues que les officiers précédents.
05. ( HYPERLINK \l "t05169" 169) Comm. B et C. Le sel en poudre sextrait de leau par évaporation. Le sel âcre est le sel brut, qui se recueille sur les bords de la mer.
05. ( HYPERLINK \l "t05170" 170) Comm. Wangnganchi. Le sel en figure est aussi employé pour comme on la vu fol. 34.
05. ( HYPERLINK \l "t05171" 171) Suivant le comm. B. cest le sel cristallisé, le sel gemme.
05. ( HYPERLINK \l "t05172" 172) Comm. C. Les huit vases sacrés tsun contiennent les cinq espèces de vins appelés Thsi, et les trois espèces de vins qui se boivent. Voyez pour ces vases et les six autres, larticle du HYPERLINK \l "l2004" Ssé-tsun-i.
Comm. D. Les toiles à tissu grossier sont blanches et sans couleur. Les toiles peintes ont un tissu plus fin. Les expressions employées par le texte se complètent donc lune par lautre.
05. ( HYPERLINK \l "t05173" 173) Comm. B et C. Les vases qui contiennent les trois sortes de vins et les quatre sortes de boissons servies à lempereur sont couverts avec des serviettes ornées de dessins blancs et noirs qui figurent des haches. On emploie aussi ces serviettes pour couvrir les paniers et terrines qui complètent le service. Leur dessin indique que lon doit couper, trancher. Elles servent pour nettoyer les objets.
05. ( HYPERLINK \l "t05174" 174) Comm. B. On distingue la grande chambre (Louthsin) et les cinq petites chambres. Le chap. HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c11a108"Iutsao, du Li-ki, dit :
Le prince, au lever du soleil, assiste à laudience de réception. Il se retire et passe dans la grande chambre où il entend les affaires dÉtat. Il envoie des messagers vers les préfets. Les préfets se retirent. Alors le prince passe dans les petits appartements et quitte ses habits de cérémonie.
Lempereur a six chambres particulières ; chaque prince feudataire en a trois, qui sont, daprès le ch. Neïtsé, la grande chambre, la chambre de repos ou de la collation, la chambre latérale. Comm. Wangchi-siangchoue : Pour lempereur, il y a les six chambres particulières, qui sont nettoyées par les hommes du palais, Koung-jîn. Pour limpératrice, il y a les six pavillons particuliers, qui sont nettoyés par les eunuques, Ssé-jîn.
05. ( HYPERLINK \l "t05175" 175) Selon le commentaire B. Tsing, puits, désigne le puisard où lon reçoit les eaux de pluie. Cest ainsi que dans les terres sablonneuses des pays du nord, on creuse, à langle des maisons, un puits qui absorbe les eaux de pluie.
05. ( HYPERLINK \l "t05176" 176) Comm. C. Pour laver la tête, on se sert deau où on a lavé le riz ; pour laver le corps, on se sert deau chaude.
05. ( HYPERLINK \l "t05177" 177) Comm. C et B. Lorsque les princes feudataires sont convoqués à une grande assemblée, on élève un autel en terre à lintérieur du royaume. On prépare la station où lempereur se repose quand il vient à lautel. On dispose deux rangées de barrières autour de la salle de lautel. Ces barrières sont gardées par les gardes impériaux, Hou-fenchi.
05. ( HYPERLINK \l "t05178" 178) Comm. B. et D. Quand lempereur en voyage sarrête et passe la nuit dans des lieux dangereux, on range les chars en forme de retranchement, et on indique la porte de cette enceinte, en tournant les timons de deux chars visàvis lun de lautre. En dehors des chars, on place les doubles barrières.
05. ( HYPERLINK \l "t05179" 179) Comm. B. Quand lempereur stationne sur un terrain plat, ils élèvent lautel en terre battue. Ils amassent de la terre et font les petits murs qui forment lenceinte de lautel.
Comm. A. K--men. On forme, avec des lances, la porte de l enceinte. Il y a, dans le texte Ki, épines ou jujubier épineux, qui sert à faire des baies. Ici ce caractère a le sens de K-, lance à trois pointes, d après une citation du Tsotchouen et un passage du Li-ki (glose du comm. A. et comm. Tching-ngo).
05. ( HYPERLINK \l "t05180" 180) Comm. B : Lempereur, en voyage, sarrête pendant le jour, lorsquil a une affaire à examiner. Sil mange et se repose, on déploie la tente : on forme lenceinte. On place un étendard pour indiquer la porte.
05. ( HYPERLINK \l "t05181" 181) Comm. B : Si lempereur, en voyage, fait une rencontre, sil va contempler un point de vue, on dispose des gardes auteur de lui et on place des hommes de grande taille pour indiquer la porte de lenceinte ainsi formée.
05. ( HYPERLINK \l "t05182" 182) Comm. B. Ces officiers font leur service quand lempereur sort du palais. Les rideaux ou côtés, ainsi que le ciel de la tente, sont en toile. Les quatre draperies réunies figurent lhabitation de lempereur. Leur ensemble sappelle ouo, la tapisserie. Cest lalcôve en draperie où lempereur se tient. La couverture de tête, ou le dais, est dominée par le ciel de la tente. Lorsque lon sasseoit dans la tente, le dais reçoit la poussière audessus. Les quatre côtés et le dais de lalcôve sont faits en étoffe de soie. Tous ces objets sont attachés avec des cordons de soie.
05. ( HYPERLINK \l "t05183" 183) Comm. Wang-yng-tien. Quand lempereur et les princes se rendent visite et sacrifient, chacun a sa tente disposée suivant son rang. Quand lempereur commande en personne une armée, une grande chasse, alors on doit préparer le ciel de tente et le dais qui labrite. Ces objets sont livrés par les officiers de cet article à ceux de larticle suivant, qui les déploient, les étendent (Comm. B).
05. ( HYPERLINK \l "t05184" 184) Comm. B. Ces dispositions sont prises pour recevoir les visiteurs étrangers. Les rideaux servent à fermer la salle. Quelquefois, on les étend, avec le ciel de tente, dans le vestibule du palais. On place le dais audessus du cercueil. On ne dispose pas lalcôve, parce quil nen est pas besoin dans cette cérémonie.
05. ( HYPERLINK \l "t05185" 185) Comm. B. Il ny a pas de dais aux funérailles des gradués, qui sont des préposés secondaires. Il nest placé sur le corps que par une faveur de lempereur. Comm. C. Le texte nomme ici les trois conseillers auliques, San-koung, et ne cite ni les princes feudataires, Heou, ni les viceconseillers, Kou. A larticle suivant, il nomme les princes feudataires qui sont de même rang. que les conseillers auliques, et cite aussi les viceconseillers. Ainsi le texte cite deux fois les dignitaires qui sont de premier rang, et une fois les autres.
05. ( HYPERLINK \l "t05186" 186) Comm. B. Ils sont chargés des mesures et dimensions.
Comm. C. Quand lempereur sort du palais, les employés au ciel de tente prennent les diverses tentures et laccompagnent jusquau lieu où il doit placer sa tente. Alors ces divers objets sont déployés, étendus par les officiers du présent article. Comm. Wangchi-siangchoue. Ces mêmes officiers placent les tentes des dignitaires, le dais qui couvre le corps dans les funérailles de lempereur. Ces diverses opérations sont comprises implicitement dans le terme général, placement de la tente.
05. ( HYPERLINK \l "t05187" 187) Comm. B. Il sagit ici des grands sacrifices offerts au ciel sur le tertre circulaire, dans le cas de grands évènements. Alors ils prennent la couverture de laine feutrée pour aire le lit de lempereur dans lintérieur de lalcôve en draperie.
Comm. C Ngan, banc, a ici le sens de Tchoang, lit. On place sur le lit la couverture ou le tapis de laine. Le paravent jaune désigne la grande boiserie placée derrière le siège du souverain. On y peignait des dessins en forme de haches. On plaçait en haut des plumes teintes avec les couleurs du Fonghoang (le phénix des Chinois). Cette boiserie portative était une sorte de paravent.
05. ( HYPERLINK \l "t05188" 188) Comm. B. A léquinoxe du printemps, lempereur salue le soleil en dehors de la porte orientale. Il sacrifie aux cinq souverains du ciel dans les quatre banlieues de la capitale. Tsé, signifie ici lalcôve, la tente intérieure. On établit la grande tente extérieure au lieu où lempereur sarrête en commençant ses voyages. On établit la petite tente quand lempereur sacrifie promptement et refuse dattendre. Selon le rite des sacrifices, les Tcheou sacrifiaient au soleil le matin et le soir. Le texte ne cite pas ici le tapis de laine et le paravent jaune. Ils sont sousentendus.
05. ( HYPERLINK \l "t05189" 189) Comm. C. Les rideaux ou côtés de la tente sont sousentendus.
05. ( HYPERLINK \l "t05190" 190) Comm. D. On dresse la grande tente quand le prince commence son voyage. On dresse la petite tente quand il attend laccomplissement de la solennité. Un prince peut diriger une grande chasse, sur lordre de lempereur.
Selon les éditeurs, chaque prince feudataire a un officier particulier chargé de préparer sa tente. Cette opération ne doit pas être effectuée par les officiers de lempereur. Le texte indique simplement la différence des dispositions prises pour les princes ou pour lempereur. Il faudrait alors traduire on déploie, on dresse.
05. ( HYPERLINK \l "t05191" 191) Comm. B. Cette expression signifie que ces grands officiers sont délégués par lempereur pour le remplacer dans un sacrifice, dans une solennité. Le texte ne mentionne pas ici les trois conseillers Sankoung, parce que ces hauts fonctionnaires ont rang de prince feudataire et ont droit à la même représentation.
05. ( HYPERLINK \l "t05192" 192) Comm. B. Ils déploient le dais pour recevoir la poussière au-dessus du corps.
Comm. C. Les princes feudataires désignent ici les trois grands conseillers, Sankoung, les fils, la mère, les frères cadets de lempereur. Sil sagissait des princes feudataires de lextérieur, les Tchang-tsé ne feraient point les préparatifs de la cérémonie funèbre.
Le comm. Lieou-y pense quil est ici question des princes feudataires qui meurent pendant leur visite à la cour ou aux époques de grandes assemblées.
05. ( HYPERLINK \l "t05193" 193) Comm. B. Les conseillers, les ministres et les autres officiers se tiennent en dehors de la porte du lieu où lon sacrifie et attendent la cérémonie. On étend pour eux la grande draperie. Il y a une tente particulière pour le représentant du défunt.
05. ( HYPERLINK \l "t05194" 194) Comm. B. On lit dans le rite de la grande cérémonie du tir de larc :
Aussitôt lempereur ordonne aux trois couples de tireurs de prendre les arcs et les flèches dans la tente.
LIVRE VI
06. ( HYPERLINK \l "t06101" 101) Comm B. Ainsi le trésorier de lintérieur, Neï-fou, reçoit ce qui doit être conservé. Le chargé de lintérieur, Tchi-neï, reçoit ce qui doit être employé. En général, tous les objets de valeurs sont emmagasinés pour les besoins des services. Ce qui est de première qualité est destiné au service de lempereur ; le reste est destiné au service de lÉtat.
En principe, les valeurs de première classe (Ho) comprennent lor et le jade ; les valeurs de seconde classe (Hoeï) comprennent les toiles, les étoffes. Mais, comme lobserve un second commentateur, Mao-yng-loung, la première classe comprend aussi des objets de la seconde, tels que des armes, des ustensiles, qui doivent être conservés. De même, la seconde classe comprend des objets de la première, tels que des objets usuels où il entre de lor, du jade. Ainsi les expressions employées par le texte sont synonymes.
06. ( HYPERLINK \l "t06102" 102) Comm. B. Le texte distingue les trois cent soixante officiers supérieurs attachés à la cour impériale, et dépendants des six ministères, les officiers des trois classes de terrains affectés à lentretien des princes du sang et hauts fonctionnaires, enfin les individus chargés dun travail ou dun service pour lÉtat ; tous reçoivent du grand trésorier les objets quits doivent employer.
06. ( HYPERLINK \l "t06103" 103) Éditeurs et comm. Wang-yng-tien : Il considère limportance des opérations et du cérémonial requis, le chiffre des dépenses nécessaires, la qualité des objets, le plus ou moins de promptitude exigée. Toutes les dépenses sont réglées par le grand administrateur, premier ministre, daprès les ressources disponibles. Voyez livre II.
06. ( HYPERLINK \l "t06104" 104) Comm. B et Wang-yng-tien. Le territoire des quatre banlieues, qui sétend à cent li de la capitale, fournit la nourriture des bestiaux
06. ( HYPERLINK \l "t06105" 105) Comm. Wang-yng-tien. Ces domaines sont à trois cents li de la capitale. Leur produit est attribué aux charges de préfets. Ce sont les terres appelées Kiay, à larticle du HYPERLINK \l "t12145" Tsaï-ssé, livre XII.
06. ( HYPERLINK \l "t06106" 106) Id. Elles sont à deux cents li de la capitale. Elles comprennent les fiefs Koung-y, attribués à la famille impériale.
06. ( HYPERLINK \l "t06107" 107) Id. Ce sont les petits apanages, Siao-tou, situés à quatre cents li de la capitale. Leur produit est attribué aux charges de ministres. Les étoffes précieuses sont offertes en cadeau aux visiteurs étrangers.
06. ( HYPERLINK \l "t06108" 108) Id. Ce sont les grands apanages, Tatou, situés à cinq cents li de la capitale. Leur produit est attribué aux grands conseillers auliques.
Ces quatre sortes de domaines ou apanages sont soumises au contrôle du préposé aux travaux agricoles appelé Tsaï-ssé, livre XII.
06. ( HYPERLINK \l "t06109" 109) Comm. Wang-nganchi. On emploie pour les cérémonies funèbres des roseaux, des joncs dont on fait des nattes, des coquilles dhuîtres, des plantes funéraires, des pièces de bois. La plupart de ces objets proviennent des montagnes et des lacs.
06. ( HYPERLINK \l "t06110" 110) Voyez lénumération de ces différentes taxes et les explications sur les différentes sortes de domaines. livre II, fol. 28 et suivants, article du HYPERLINK \l "t02129" Tatsaî.
06. ( HYPERLINK \l "t06111" 111) Comm. B. Les consolations désignent ici en général les cinq sortes de rites relatifs aux événements malheureux, lesquels comprennent : les funérailles, les disettes, les consolations adressées à loccasion de deuil ; les sacrifices pour conjurer les malheurs, les actes de charité ou secours accordés aux misérables.
06. ( HYPERLINK \l "t06112" 112) Comm. B. Ce sont les produits résultant des neuf genres de travaux ou professions, que le grand administrateur institue, livre II. fol. 19 et suivants. Voyez aussi larticle du HYPERLINK \l "l1208" Liu-ssé, préposé aux habitations, livre XII.
06. ( HYPERLINK \l "t06113" 113) Comm. B. On subvient dabord aux dépenses réglées, comme il est dit, livre II, fol. 32, et au service des consolations. On fait entrer les quantités suffisantes dans les trésors ou magasins, et alors, sil y a un excédant, on peut lemployer pour des dépenses dagrément.
06. ( HYPERLINK \l "t06114" 114) Comm. C. Cest une expression collective qui comprend les produits fournis par les neuf classes de travailleurs et les tributs des principautés feudataires.
06. ( HYPERLINK \l "t06115" 115) Comm. B et C. Tous ces objets représentent lexcédant des tributs cité fol. 10. Le jade est la matière la plus précieuse, et le chef de ce magasin est spécialement chargé de sa conservation. Il reçoit aussi une certaine quantité dobjets qui ne sont pas de première qualité.
06. ( HYPERLINK \l "t06116" 116) Le jade du costume impérial désigne, suivant le comm. A, les douze morceaux de jade qui ornent le bonnet impérial, et, en outre, suivant Lieou-yng, laiguille de tête et les pierres précieuses mentionnées à larticle des préposés au bonnet, livre XXXII. Le jade de la ceinture désigne, daprès le comm. B. le morceau de jade blanc attaché à la ceinture de soie noire que porte lempereur. Selon le comm. Lieou-tchang, les perles précieuses sont placées comme ornement sur le bonnet impérial.
06. ( HYPERLINK \l "t06117" 117) Comm. B. Le jade est lessence de pureté du principe mâle. Lempereur en mange comme correctif de leau quil boit. Comm. A et D. Lempereur jeûne et se purifie avant de se mettre en rapport avec les esprits ; il doit prendre lextrait pur de jade ; on le fait dissoudre, afin quil puisse le manger.
06. ( HYPERLINK \l "t06118" 118) Comm. C. Ce morceau de jade a la forme de la tablette Pi, mais il est plus petit, pour pouvoir tenir dans la bouche du défunt. Le texte ne mentionne pas le jade offert aux parents du mort, le jade du repas.
06. ( HYPERLINK \l "t06119" 119) Comm. A. Fo, cest la cérémonie où on appelle lâme. Le mort est revêtu des vêtements quil portait pendant sa vie. On appelle lâme de lempereur dans la grande salle des ancêtres et jusque dans les quatre banlieues de la capitale.
06. ( HYPERLINK \l "t06120" 120) Comm. B. Kiotchin, loreiller à angles supporte la tête du mort.
06. ( HYPERLINK \l "t06121" 121) Comm. A. Kiossé, la spatule angulaire à sept angles. Suivant le rite funéraire des gradués, on se sert de cette spatule pour soutenir les dents du mort. Alors on peut placer lobjet qui doit remplir sa bouche.
06. ( HYPERLINK \l "t06122" 122) Comm. B. Ce sont les vêtements de dessous, les vêtements longs, les vêtements pour dormir, en toile, en soie de première qualité. Lempereur les met pour se reposer.
Comm. D. Il sagit ici des habits que lempereur porte dans ses appartements intérieurs, et non des habits de cérémonie. Ils sont confiés au chef du magasin du jade et non au préposé des habillements, Sséfo.
06. ( HYPERLINK \l "t06123" 123) Comm. A. Les vases pour la propreté du corps, les vases pour uriner.
06. ( HYPERLINK \l "t06124" 124) Comm. B. Les anciens recevaient le sang de la victime dans un bain, et plaçaient les grains offerts sur un plat. Lorsquil y avait une réunion des princes feudataires, il était dusage de couper loreille dun buf, On recevait le sang, et on sen frottait les lèvres, en signe dalliance. Le bassin, orné de perles, contenait loreille. Il était tenu par le représentant de lancêtre qui présidait à la cérémonie.
Comm. C. Dans les sacrifices réguliers, on offrait du millet des deux espèces, posé sur un plat. Dans la cérémonie du serment, il ny avait pas de grains offerts. Le plat contenait le sang, et loreille était déposée dans le bassin, comme le prouvent un passage du Tsotchouen, septième année de Ngaï-kong, et larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3208" Jongyeou, livre XXXII du Tcheou-li.
06. ( HYPERLINK \l "t06125" 125) Voyez la note [101] jointe au fol. 1.
06. ( HYPERLINK \l "t06126" 126) Comm. C. Ils sont confectionnés par les cent ouvriers dépendants du ministère de lhiver. Les armes comprennent les arcs, flèches, massues, épées, lances, javelots. Les objets mobiliers comprennent les bars, les instruments de musique et les ustensiles des cérémonies solennelles.
06. ( HYPERLINK \l "t06127" 127) Cette expression comprend, comme le disent les éditeurs, tout ce qui est distribué suivant les neuf proportions réglées par le grand administrateur, HYPERLINK \l "t02137" livre II, fol. 32.
06. ( HYPERLINK \l "t06128" 128) Comm. C. Lempereur délègue des officiers du rang de conseiller, ministre, préfet, pour aller prendre des informations auprès des princes feudataires. Cest ainsi que les grands voyageurs ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Tahing-jîn) sont chargés dentendre, dinterroger, dexaminer, découter, livre XXXVIII.
06. ( HYPERLINK \l "t06129" 129) Comm. B. Le grand administrateur, qui statue sur les petites affaires présentées par les visiteurs étrangers ( HYPERLINK \l "t02190" livre II, fol. 61), peut aussi leur accorder les objets qui leur plaisent.
06. ( HYPERLINK \l "t06130" 130) Comm. B. Pou est ici pour Thsiouen. Quand on encaisse la monnaie, on lappelle Thsiouen, source. Quand on la met en circulation, on lappelle Pou, diffusion. Comme les sources deau, son cours se répand dans tous les lieux. Le chef du magasin extérieur reçoit la monnaie et ensuite la fait sortir. Tantôt il fabrique les objets usuels, tantôt il les achète. Ce qui a un règlement désigne les dépenses officielles des fonctionnaires supérieurs, cest-à-dire, toutes celles qui se rapportent aux règlements et aux proportions que le Tatsaï établit, livre II, fol. 4 et 32.
06. ( HYPERLINK \l "t06131" 131) Comm. Wangnganchi. Ces dépenses sont donc soumises à un règlement, comme celles des officiers.
06. ( HYPERLINK \l "t06132" 132) Comm. B. Au lieu de Tsi, présent, subvention de route, il faut lire peut-être Tsé, valeurs, richesses. Quelquesuns pensent que Tsi et Tsé ont le même sens.
06. ( HYPERLINK \l "t06133" 133) Comm. D. Les espèces monétaires de lÉtat peuvent remplacer les cent objets utiles (toute sorte dobjet utile), et leur être substituées. Ainsi, on peut dire que le chef du magasin extérieur reçoit ce qui sert aux petites dépenses de lÉtat.
Note des éditeurs. Le chef du magasin intérieur reçoit en masse toutes les matières ou valeurs, pour subvenir aux grandes dépenses de lÉtat. Le chef du magasin extérieur soccupe seulement des valeurs monétaires. Ainsi, il reçoit ce qui se rapporte aux petites dépenses ou dépenses de détail.
06. ( HYPERLINK \l "t06134" 134) Comm. C. Le rendement de compte général est exigé pour la dépense dhabillement du prince héritier.
06. ( HYPERLINK \l "t06135" 135) Ce sont les grands règlements fondamentaux, cités à larticle du grand administrateur (Tatsaï), livre II.
06. ( HYPERLINK \l "t06136" 136) Voyez encore larticle du grand administrateur, livre II. Le comm. C observe que, parmi les neuf taxes, celles de la capitale, des barrières et des excédants, ne se rapportent pas aux terres cultivées ou non cultivées, Tienye. Le texte les comprend avec les six autres qui sont prélevées sur les terres.
06. ( HYPERLINK \l "t06137" 137) Comm. C. Le chef des écritures, Sséchou, est préposé aux pièces originales de la comptabilité. Le chef des comptes généraux est préposé aux doubles de ces pièces, pour contrôler le chef des écritures. A larticle du Sséchou, fol. 28 : le comm. D sexprime de même, et dit que les originaux des règlements sont entre les mains du grand administrateur et du grand annaliste, que le sousadministrateur et le chef des comptes ont les doubles. Le caractère Eul, semble désigner à la fois les doubles des pièces et la révision des pièces. Voyez aussi la note [146] du comm. D, à larticle du Tchi-neï, fol. 32. Voyez pour les diverses sortes de terres, ici énoncées, les articles du Tatsaï et du Tsaïfou, livres II et III.
06. ( HYPERLINK \l "t06138" 138) Éditeurs. Lensemble des dépenses relatives aux divers services comprend toujours lordre demploi, la sortie du magasin, lemploi détaillé, les objets livrés. Ces opérations se font par trois officiers, qui ont chacun un registre de compte. On a donc, en général, une triple vérification. Ainsi les quantités de riz et de millet sont :
premièrement réparties par le chargé des dépenses annuelles, Tchi-souï ;
elles sont livrées par les employés aux greniers et dépôts, Lin-jîn, Tsang-jîn ;
il y a les officiers qui les reçoivent et les emploient.
Dautre part, il y a des services qui exigent le concours dofficiers attachés à différents ministères. On compare alors le compte dun officier avec celui dun autre officier, ce qui fait une double vérification. Ainsi, pour les grandes corvées, il y a le compte du chef de district, Hiangssé, et celui du ministre des travaux publics, Ssékoung.
Il ny a que le compte des opérations journalières ou journal qui contienne lensemble des diverses opérations. En comparant deux ou trois journaux, on obtient le chiffre exact. Alors les comptes mensuels, les comptes annuels ne peuvent pas être en erreur, quoiquils offrent des totaux considérables.
06. ( HYPERLINK \l "t06139" 139) Comm. D. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé règlement impérial, HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi :
« Le chef des comptes généraux prend les résultats de lannée et les transmet à lempereur ou au grand administrateur, Tchoungtsaï, quand il y a jeûne et abstinence.
Éditeurs. Cette phrase complète ce qui a été dit, fol. 22, au commencement de cet article. Ainsi chaque prince ou chef de royaume feudataire présentait à lempereur ses comptes, vers la fin de lannée. On lit dans le Li-ki, au chapitre des règlements mensuels Youeling :
« Chaque année, à la fin de lautomne, il (lempereur) règle la quantité des charges que les feudataires doivent imposer au peuple, pour lannée suivante. Il règle le chiffre des impôts.
En effet, on devait connaître les circonstances heureuses ou désastreuses de lannée, et ensuite on réglait la proportion des charges que le peuple devait supporter. On devait connaître les recettes et dépenses des royaumes, et ensuite on établissait le chiffre des impôts.
06. ( HYPERLINK \l "t06140" 140) Comm. B. Les neuf produits réguliers (Tching) désignent les produits des neuf taxes et des neuf tributs. Les neuf opérations (Ssé), désignent les neuf règlements de proportion (Chi). Voyez plus haut les articles du Tatsaï et du Tsaï fou.
06. ( HYPERLINK \l "t06141" 141) Comm. B. Il constate les quantités suffisantes des matières et soieries : Il tient un registre spécial des excédants, et fait porter ces excédants au chargé des étoiles et matières précieuses. Les étoffes doivent être en effet employées en temps convenable. Si on les conservait longtemps, elles se pourriraient ou seraient détruites par les teignes. En conséquence, elles ne sont pas reportées dans les magasins où elles étaient ; elles sont immédiatement livrées pour être employées.
06. ( HYPERLINK \l "t06142" 142) Comm. B. Les personnages supérieurs désignent ici lempereur et le grand administrateur général, comme le prouve un passage de larticle du Neï-fou. Bien qui il ny ait pas de compte général régulier pour les dépenses personnelles de lempereur, on doit en connaître la quantité et les examiner. Cet examen est fait par le chef des comptes généraux ou comptes réunis, comme lindique la dernière phrase du premier paragraphe, fol. 23.
06. ( HYPERLINK \l "t06143" 143) Comm. B et note. Les ustensiles désignent ici les ustensiles des cérémonies rituelles et les instruments de musique. Le terme Hiaï désigne les armes, telles que les arcs, flèches, lances, massues.
06. ( HYPERLINK \l "t06144" 144) Comm. C. Tels sont les officiers préposés aux habitations et aux quantités qui dépendent du second ministère, livres XII et XVI. Ils doivent venir recevoir leur règlement. Ensuite ils remettent leurs comptes, pour que le chef des écritures connaisse le nombre des matières et ustensiles. Quand il les a calculés, il les examine et compare.
Suivant le comm. B. Les tableaux réglementaires représentent les quantités qui correspondent à la taxe proportionnelle par famille et nature de terrain.
06. ( HYPERLINK \l "t06145" 145) Comm. B. Ce terme désigne lensemble des registres et pièces qui indiquent les quantités des produits provenant des taxes et tributs de toute espèce.
06. ( HYPERLINK \l "t06146" 146) Comm. D. Les officiers préposés conservent leurs registres originaux. Le chargé de lintérieur conserve les doubles, pour comparer les quantités réunies et les quantités employées.
06. ( HYPERLINK \l "t06147" 147) Voyez la note à la fin de larticle du chef des comptes généraux, fol. 24.
06. ( HYPERLINK \l "t06148" 148) Le Comm. B entend, selon lordre littéral de la phrase du texte, que les officiers qui reçoivent les matières, reçoivent aussi du chargé de lentrée le double de lautorisation, et que celui-ci linscrit. Mais cette interprétation est rejetée par les éditeurs qui disent : « Les officiers qui reçoivent des matières les emmagasinent, daprès la répartition faite par le grand trésorier. Tels sont les chefs des magasins du jade, des magasins extérieurs et intérieurs, et au dehors les officiers qui administrent les apanages et domaines affectés. Le grand trésorier prend le double de lordre et le transmet au chargé de lentrée, lequel le reçoit et linscrit.
06. ( HYPERLINK \l "t06149" 149) Comm. C. Les comptes généraux sont faits à la fin de lannée. Le chargé des dépenses manuelles est préposé à la sortie des matières. Le chargé du dedans ou de lentrée est préposé à leur entrée dans les magasins. Il examine, dune part, les quantités des matières entrées, et, de lautre, les quantités des matières sorties, avec lautorisation du Tchisouï, ainsi que les quantités employées par les officiers. Il les compare toutes ensemble.
06. ( HYPERLINK \l "t06150" 150) Comm. B. Il examine ce qui reste dans les magasins et lenregistre. Ces objets peuvent être transportés à dautres services.
06. ( HYPERLINK \l "t06151" 151) Comm. C. Cet officier correspond avec le précédent. Leurs opérations sont simultanées et destinées à contrôler les opérations de toutes les branches administratives.
06. ( HYPERLINK \l "t06152" 152) Comm. B. Toutes les dépenses destinées aux services administratifs sont réglées suivant des mesures proportionnelles. Le chargé des dépenses annuelles, qui est préposé à la sortie des matières, conserve les anciens règlements, les proportions consacrées. Cest lui qui règle les quantités employées, et non le grand trésorier.
06. ( HYPERLINK \l "t06153" 153) Comm. B. Suivant le rang de ceux qui reçoivent.
Comm. C. Cest ce qui est appelé petites dépenses à larticle du HYPERLINK \l "l0609" Tchi-pi, chargé des étoffes précieuses. Voyez plus bas.
06. ( HYPERLINK \l "t06154" 154) Comm. B. Il aide le chef des comptes généraux, Ssé-hoeï. Il vérifie les comptes de tous les officiers.
Comm. D. A larticle précédent, il est dit que le chargé de lentrée soccupe aussi des comptes généraux, pour contrôler les sorties des matières permises par le chargé des dépenses annuelles, et lemploi de ces matières par les officiers de ladministration supérieure. Ainsi, ces deux officiers aident simultanément le chef des comptes généraux
06. ( HYPERLINK \l "t06155" 155) Comm. B. Pi, les étoffes précieuses, données en présent ; cest lexcédant de ce qui est employé pour les services publics.
06. ( HYPERLINK \l "t06156" 156) Éditeurs. Ce dernier membre de phrase désigne les artisans qui travaillent les matières, les marchands qui sont chargés de les chercher, les officier subalternes et les hommes du peuple qui sont employés pour une opération, un travail. Ils sont ainsi chargés de travaux officiels, comme il a été dit, folio 2, à larticle du grand trésorier.
06. ( HYPERLINK \l "t06157" 157) Comm. B. Ici le texte indique séparément ceux qui ont une délégation extraordinaire de lempereur, en dehors des services ordinaires.
06. ( HYPERLINK \l "t06158" 158) Comm. D. Quelquefois lexcédant ne suffit pas pour les dépenses régulières : donc les personnages supérieurs doivent être éclairés sur les quantités restantes. Selon le comm. C, les cadeaux ici mentionnés sont les cadeaux ordinaires, cités à larticle du chef du magasin extérieur, et doivent se distinguer des cadeaux dagrément cités aux articles des chefs du magasin intérieur et du magasin au jade.
06. ( HYPERLINK \l "t06159" 159) Comm. A. Le grand habit de fourrure est lhabit en peau dagneau noir que lempereur revêt quand il sacrifie au ciel. La couleur noire est lemblème de la sincérité. Cest la couleur de premier ordre pour les habits des sacrifices. Lhabit de peau dagneau est uniquement de cette couleur, sans mélange de rouge, qui est la seconde couleur.
Comm. Tching-ngo. Le sacrifice au ciel est offert au jour du solstice dhiver. Lempereur prend lhabit de peau dagneau et met pardessus lhabit impérial orné de figures de dragon. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104" Sséfo ou préposé aux costumes, livre XXI.
06. ( HYPERLINK \l "t06160" 160) Comm. C. On lit dans le Li-ki, au chapitre des règlements mensuels (Youeling) :
« Au premier mois de lhiver, le fils du ciel commence à prendre les habits de fourrure.
En conséquence, on présente au milieu de lautomne les habillements chauds qui lui sont destinés.
06. ( HYPERLINK \l "t06161" 161) Comm. A et B. Il donne aux officiers de petits oiseux tels que les cailles, les moineaux que prennent les faucons. Ces oiseaux changent de forme pendant lautomne, et reprennent leur première forme au printemps. On les distribue à ces deux époques. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3016" filetier, livre XXX.
06. ( HYPERLINK \l "t06162" 162) Comm. A et B. Ces habillements sont destinés à être portés par les ministres et par les préfets. Ils sont faits avec des peaux de renard, de daim, et un peu plus communs que les précédents.
06. ( HYPERLINK \l "t06163" 163) Comm. B. Le grand tir de larc a lieu quand on célèbre un sacrifice. Lorsque lempereur doit accomplir une cérémonie sacrée dans la salle des ancêtres ou dans la banlieue de la capitale, il choisit par le tir de larc ceux qui peuvent sacrifier avec lui, entre les princes feudataires, les officiers de son service et les préposés secondaires ou gradués qui ont été présentés par les royaumes. Par le tir de larc, il peut connaître ceux qui ont la vertu et la pratique. La tenue de leur corps est conforme aux rites. La mesure de leurs mouvements est conforme à la musique ; et ceux qui atteignent plusieurs fois le but peuvent se joindre au sacrifice. Le terme dHeou, prince feudataire, indique ici collectivement les trois grands conseillers, Sankong, les fils et frères de lempereur qui ont des fiefs dans le royaume impérial. Les ministres, King, les préfets, Tafou, ont aussi des domaines spécialement affectés à leurs charges. Lorsquils offrent un sacrifice à leurs grands ancêtres, ils choisissent par le tir de larc ceux de leurs subordonnés qui assisteront à la cérémonie. En général, chaque titulaire de fief ou dapanage a un emplacement réservé pour le grand tir de larc.
Le but est garni sur les côtés de peaux de tigre, dours, de léopard ou de grand cerf ; mais celle du milieu est proprement le but de peau, et donne son nom au but spécialement affecté à chaque ordre de dignitaire. Ainsi, au grand tir du souverain, lempereur tire sur le but à peau de tigre ; les princes feudataires tirent sur le but à peau dours, les ministres et les préfets tirent sur le but à peau de léopard. Au grand tir des princes feudataires, le prince tire sur le but à peau dours, et ses officiers tirent sur le but à peau de léopard. Aux grands tirs des ministres et préfets le fonctionnaire qui préside à la cérémonie tire sur le but à peau de cerf ainsi que ses subordonnés. La route du but est mesurée en longueurs darcs (six pieds), et sa longueur varie suivant le rang du chef de la cérémonie. Ainsi, on compte, pour le but à peau de tigre, quatrevingtdix arcs, pour le but à peau dours, soixante et dix, pour les buts à peaux de léopard et de cerf, cinquante. Voyez le mémoire sur le tir de larc présidé par le chef de district, dans le HYPERLINK "i_li.doc" \l "c05" I-li. Voyez aussi, dans la section supplémentaire du Tcheou-li, Khaokong-ki, larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4209" Tsé-jîn, où le texte donne les dimensions des buts et de la partie centrale appelée Ko. Daprès le Comm. B. ce nom est dérivé de celui dun petit oiseau appelé Yenko, et dont le tir est difficile. Celui qui latteint au vol passe pour un habile tireur. Ce nom se prononce aussi Kiao comme comparer, diriger son attention vers, et peut désigner, avec ce sens, le point vers lequel les tireurs dirigent leur attention. Les gradués qui sont audessous des préfets ne peuvent présider un grand tir de larc.
06. ( HYPERLINK \l "t06164" 164) Comm. B. Cet habit de fourrure est semblable à celui que portait lempereur.
06. ( HYPERLINK \l "t06165" 165) Comm. B. Les peaux sont longtemps séchées avant dêtre employées ; elles sont présentées à lempereur et ensuite livrées au chef des fourrures, qui les fournit suivant les besoins de lempereur.
Éditeurs : Les peaux garnies de poils se nomment Pi. Elles servent à faire les habits de fourrures. Quand on a enlevé les poils elles se nomment Ké. Lorsquon a tanné et travaillé les peaux, elles se nomment Weï, cuir. Le terme Ké, du texte, comprend ici les peaux préparées et le cuir. On les emploie pour le bonnet et la ceinture de lempereur.
06. ( HYPERLINK \l "t06166" 166) Comm. C. Ce terme général désigne les divers ouvriers qui emploient les peaux, tels que les fourreurs, les corroyeurs, les ouvriers qui font les cuirasses en peau.
06. ( HYPERLINK \l "t06167" 167) Comm. B. et C. Il surveille la confection des pièces feutrées, conjointement avec le ministre des travaux publics ; il les livre quand on en a besoin, par exemple, quand on étend la couverture sur le lit de lempereur en voyage, livre V, fol. 55.
06. ( HYPERLINK \l "t06168" 168) Comm. B. et glose. Les matières de service désignent les quantités des peaux apportées des quatre parties de lempire ainsi que lexcédant qui reste en magasin, sur ce qui est sorti. Les objets donnés désignent ce qui a été délivré aux divers individus. Suivant le commentaire A, il faudrait lire Tsé, valeur en général.
LIVRE VII
07. ( HYPERLINK \l "t07101" 101) Comm. Lieou-y et B. Tous les officiers et employés de lintérieur du palais sont inscrits sur un registre, ainsi que leurs enfants. Tous les logements quils occupent dans le palais particulier de lempereur sont figurés sur un plan et répartis par ladministrateur de lintérieur.
Éditeurs et comm. I-fo. Lintérieur du souverain désigne la dernière des cinq divisions du palais impérial, dans laquelle ne peuvent entrer les officiers de lextérieur. On doit avoir son plan exact, et on peut ensuite distribuer les logements des personnes qui lhabitent. A larticle du HYPERLINK \l "l0301" Siaotsaï, livre III, le texte mentionne simplement le palais de lempereur. Cest une expression collective qui comprend aussi les appartements de limpératrice. Ladministrateur de lintérieur ( HYPERLINK \l "l0701" Neï-tsaï) a la direction spéciale du pavillon de limpératrice et des pavillons attribués aux trois femmes légitimes et autres femmes impériales.
07. ( HYPERLINK \l "t07102" 102) Comm. D. Jîn, individu, désigne ici les employés supérieurs. Mîn, peuple, désigne les employés inférieurs. Jîn-mîn désigne collectivement tous les individus, mâles ou femelles, qui ont un service dans le palais du Nord, ou autrement dans le palais des femmes. (Comm. Mao-yngloung et éditeurs.)
07. ( HYPERLINK \l "t07103" 103) Littéralement les rites du principe femelle ou principe passif. Selon les Chinois, tous les phénomènes physiques sont produits par la prédominance alternative de deux principes actif et passif, ou autrement mâle et femelle. Comm. B. Les rites du principe passif sont ceux de la femme. Comm. B. Les six pavillons désignent ici limpératrice que le rédacteur du texte nose pas appeler par son nom.
Ainsi, maintenant, on dit le pavillon du milieu pour limpératrice et les pavillons pour les femmes légitimes de lempereur. Le mot de pavillon, Kong, a le sens de chose cachée, réservée. Comme lempereur, limpératrice a six pavillons ou appartements. Ils sont placés derrière ceux de lempereur. Comm. Tching-ngo. Le premier est le pavillon spécial où elle décide les affaires du palais intérieur. Les cinq autres sont ses appartements de repos.
07. ( HYPERLINK \l "t07104" 104) Comm. B. Les trois femmes légitimes ou du premier rang, Fou-jîn, et les vingtsept femmes du troisième rang, Chi-fou, ne sont pas nommées ici pour abréger. Comm. Lieou-y. Les neuf femmes du deuxième rang, et celles qui sont audessous delles, observent les mêmes rites que limpératrice ; mais elles sont instruites séparément, parce quelles ont des devoirs spéciaux à remplir envers limpératrice et les trois femmes légitimes. Suivant les éditeurs, les trois femmes légitimes sont instruites avec limpératrice, parce quelles sont préposées séparément aux six pavillons. Les vingtsept femmes du troisième rang dépendent des neuf femmes du deuxième rang et se conforment à lenseignement que cellesci reçoivent.
07. ( HYPERLINK \l "t07105" 105) Comm. B et D. Les neuf du service impérial désignent les concubines impériales, fol. 30. Elles sont au nombre de quatrevingtune, et sont groupées par neuf sous chaque femme du second rang, fol. 25. Elles sont attachées à lempereur ; de là vient leur nom. Elles tissent les étoffes de soie, et les toiles de chanvre, ce qui forme les deux sortes douvrages mentionnés par le texte.
07. ( HYPERLINK \l "t07106" 106) Comm. B. Il sagit ici des sacrifices offerts dans la salle des ancêtres. Limpératrice fait alors des libations après lempereur. Elle ne paraît pas dans les sacrifices offerts au ciel et à la terre, aux montagnes et aux fleuves, aux génies de la terre et des céréales. Ce commentaire dit aussi quelle offre les chairs des victimes après lempereur. Les éditeurs ne sont pas de cette opinion et disent que loffrande et la libation ne représentent quune seule opération attribuée à limpératrice. Voyez, livre V, larticle des HYPERLINK \l "l0510" employés aux paniers. Quand le représentant de lancêtre a mangé, elle prend le vase consacré et linvite à boire.
07. ( HYPERLINK \l "t07107" 107) Comm. B et glose. Il règle ses positions dans les sacrifices à grandes et petites victimes ; il lui indique comment elle doit se placer dans la salle, à la porte et sur lescalier. Les objets offerts par limpératrice doivent être présentés et enlevés au moment où la musique joue certains airs consacrés.
07. ( HYPERLINK \l "t07108" 108) Comm. B. Il aide les neuf femmes du deuxième rang à seconder limpératrice qui sacrifie. Les neuf femmes du deuxième rang aident limpératrice lorsquelle présente le vase de jade, lorsquon apporte et enlève les vases en bois, les paniers, fol. 26.
07. ( HYPERLINK \l "t07109" 109) Comm. B. et éditeurs. Ces formalités ont lieu quand lempereur reçoit des princes feudataires du premier rang et leur offre un repas. Elles sont accomplies par limpératrice, ou par le supérieur des cérémonies sacrées, qui la supplée dans ces occasions.
07. ( HYPERLINK \l "t07110" 110) Comm. B et glose. Limpératrice est visitée par les princes feudataires, lorsquils se rassemblent à la cour. Elle est visitée aussi par les femmes de ces princes et par les princes du sang impérial qui habitent le royaume de lempereur. Ces visites se font suivant certaines règles détiquette.
07. ( HYPERLINK \l "t07111" 111) Comm. B. Les femmes titrées de lintérieur désignent les neuf femmes du deuxième rang, les vingtsept femmes du troisième rang et les concubines impériales. Le texte ne parle pas des trois femmes du premier rang, parce quelles accompagnent limpératrice et ne sont pas soumises aux règlements restrictifs.
Comm. A (Tching ssénong) : Les femmes titrées de lextérieur désignent les femmes des ministres, King, des préfets, Ta-fou, et même, selon quelquesuns, celles des gradués. Suivant les rites des Tcheou, les premiers gradués avaient trois tablettes dordonnance ; les seconds, deux ; les troisièmes, une : doù lon doit conclure que les femmes des gradués étaient des femmes à tablettes honorifiques ou titrées.
Comm. C. Cette expression, toutes les cérémonies funèbres, comprend les funérailles de lempereur, de limpératrice, du prince héritier et des grands dignitaires.
07. ( HYPERLINK \l "t07112" 112) Comm. B. Un royaume est constitué par létablissement du marché et du palais dans la capitale. Lempereur établit le palais ; limpératrice établit le marché. Cest le symbole de la concordance parfaite des deux principes mâle et femelle qui président au mouvement et au repos.
07. ( HYPERLINK \l "t07113" 113) Comm. Wangnganchi. Les pavillons désignent ici les deux pavillons des préposés au marché. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1401" Sséchi, livre XIV. La disposition générale désigne la disposition des places occupées par chaque marchand.
Comm. C. Il y eut, sous la dynastie Chang, cinq changements de résidence impériale, depuis Tching-thang, le premier empereur de cette dynastie, jusquà Pankeng. Parmi les princes de la famille Tcheou, Thaï-wang transporta sa résidence à Khi ; Wenwang à Foung ; Wouwang à Hao. Enfin Tchingwang fonda Loyn.
07. ( HYPERLINK \l "t07114" 114) Comm. B. On élève les vers à soie dans la banlieue du nord. La femme honore spécialement le principe du repos. On lit, dans le chapitre, Tsi-thoung du Li-ki :
« Lempereur laboure lui-même dans la banlieue du midi ; il honore ainsi le principe du mouvement. Limpératrice élève les vers à soie dans la banlieue du nord ; elle honore ainsi le principe du repos.
Dans la banlieue du nord, il doit y avoir des mûriers appartenant à lÉtat et une maison pour léducation des vers à soie.
On voit que le texte suit ici le calendrier des Hia. Léducation des vers à soie commence en avril.
07. ( HYPERLINK \l "t07115" 115) Comm. B. Les personnes de lintérieur désignent spécialement les neuf troupes de femmes attachées au service impérial. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0711" Tien-foukoung.
07. ( HYPERLINK \l "t07116" 116) Comm. B. Les personnes qui présentent les pièces font partie des neuf troupes de femmes attachées au service impérial. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0711" Tien-foukoung.
07. ( HYPERLINK \l "t07117" 117) Éditeurs : Les pièces de grande valeur sont les ouvrages en toile fine, gaze unie et brochée, les broderies ; les pièces de petite valeur désignent le fil, les ceintures, les toiles grossières et les serviettes. Dans ces deux genres, il y a des degrés de grossièreté, de perfection.
07. ( HYPERLINK \l "t07118" 118) Il punit ou récompense par la quantité des rations ou appointements quil alloue.
07. ( HYPERLINK \l "t07119" 119) Comm. B. Il compte les matières utiles attribuées à lintérieur des six pavillons, cestàdire aux femmes légitimes et à celles de rang inférieur.
Note des éditeurs. Les officiers précédemment nommés, tels que lintendant du palais, le tueur, le cuisinier intérieur, fournissent seulement les objets de consommation destinés à lempereur, à limpératrice, au prince héréditaire. Des officiers différents doivent être chargés de la nourriture des femmes du premier rang et des autres femmes impériales. Cest ladministrateur de lintérieur qui fait le compte total de leurs dépenses.
07. ( HYPERLINK \l "t07120" 120) Comm. Wangnganchi. Il fait le compte total des rations alimentaires à la fin de lannée, et les distribue au commencement de lannée régulière (celle des Hia). Il examine les ouvrages à la fin de lannée, et les rassemble au commencement de la nouvelle année régulière.
07.( HYPERLINK \l "t07121" 121) Comm. B. et glose, Ce sont les six pavillons de limpératrice qui sont au nord par rapport aux six chambres particulières de lempereur. Ils sont gouvernés par limpératrice daprès les règles et défenses établies par lempereur ; car la femme est toujours subordonnée à son mari, ce que le texte indique en disant quils relèvent de lempereur.
07.( HYPERLINK \l "t07122" 122) Comm. C. Au commencement du printemps, signifie encore le commencement de lannée régulière.
07.( HYPERLINK \l "t07123" 123) Comm. B. Les personnes des six pavillons désignent les femmes légitimes et autres audessous delles qui habitent séparément les six pavillons de limpératrice. Autrefois, on faisait conserver les grains dans les pavillons de limpératrice. On prenait les espèces dont la bonté était reconnue ; on les faisait germer et on les offrait aux esprits. Limpératrice coopérait ainsi à la cérémonie du labourage. Lempereur devait labourer et semer dans le champ sacré ; il semait les grains de millet Cho, et de millet Tsi, qui ont, tous les deux, des variétés hâtives et tardives.
07.( HYPERLINK \l "t07124" 124) Comm. Tching-ngo. Ladministrateur de lintérieur règle le costume et la position de limpératrice aux époques des grands sacrifices. Les petits officiers de lintérieur soccupent de ses habillements et de sa position quand elle se tient dans ses appartements.
07.( HYPERLINK \l "t07125" 125) Comm. B. Ils la guident aussi dans sa marche.
07.( HYPERLINK \l "t07126" 126) Comm. B. Pin : ils transmettent les paroles de limpératrice, si elle a des demandes à faire.
07.( HYPERLINK \l "t07127" 127) Comm. B. Le texte emploie ici trois expressions différentes, suivant le rang des personnes auxquelles sadressent les avertissements des petits officiers.
Même observation dans le comm. Wang-yng-tien.
07.( HYPERLINK \l "t07128" 128) Daprès la glose du comm. B. Tsou désigne une table basse sur laquelle on étalait les pièces des victimes découpées et cuites. Cette table ainsi garnie était placée avec le vase qui contenait le vin, au moment où lempereur et ensuite limpératrice invitaient le représentant de lancêtre à boire. On peut voir aussi la figure du Tsou reproduite livre XLVI, fol. 32 de lédition impériale, daprès le commentaire de Tchouhi.
07.( HYPERLINK \l "t07129" 129) Comm. B et C. Limpératrice adresse des compliments et des présents aux princes et princesses qui sont parents de lempereur. Elle peut aussi avoir des rapports accidentels avec les ministres du royaume impérial. Cest ce que le texte désigne par ordre agréable.
07.( HYPERLINK \l "t07130" 130) Comm. B. Ils sont chargés damener les femmes qui doivent venir près de lempereur. Ils transmettent les ordres de lempereur pour les confections dhabillement, douvrages en soie et en chanvre quil demande.
07.( HYPERLINK \l "t07131" 131) Comm. B. La porte du milieu est intermédiaire entre les portes extérieures et intérieures. Telle est maintenant la porte à lucarne ou Kiuemen du palais (Dict. de Gonçalvès). Tchingssénoung dit : Il y avait cinq portes au palais impérial, à lextérieur était la porte Haute (Kaomen) ; la deuxième était la porte du Faisan (Ki-men) ; la troisième était la porte des Magasins (Koumen) ; la quatrième était la porte des Réponses (Yngmen) ; la cinquième était la grande Porte (Loumen), que lon appelait aussi la porte du Filet céleste (Pi-men). Quelques-uns disent que la porte du Faisan était la troisième ou celle du milieu. (Voyez la figure placée en tête du livre 1er.)
07.( HYPERLINK \l "t07132" 132) Comm. B. Les habits de deuil sont ceux qui sont appelés Tsouï et Tie dans les chapitres Khioli et Tankong du Li-ki. On interdit lentrée au palais des cuirasses portées sous les vêtements, des armes ou instruments qui servent aux malfaiteurs. Différents passages du Tsotchouen confirment les interprétations du commentaire.
07.( HYPERLINK \l "t07133" 133) Comm. A. Il doit arrêter au passage les meubles de la maison impériale.
Éditeurs : Les personnes de lintérieur désignent les femmes du service impérial qui ne sortent pas librement.
07.( HYPERLINK \l "t07134" 134) Comm. B et Wang-yngtien : Il ouvre le matin, il ferme le soir, quand la clepsydre est complètement vide.
07.( HYPERLINK \l "t07135" 135) Comm. B. Il écarte les passants pour quil ny ait pas dembarras. Les hommes titrés de lintérieur sont les officiers supérieurs qui résident dans lintérieur du palais. Les hommes titrés de lextérieur sont les ministres et préfets qui viennent à laudience, Les femmes titrées de lextérieur sont leurs femmes. Les femmes titrées de lintérieur sont les trois femmes légitimes et les autres femmes de lempereur.
07.( HYPERLINK \l "t07136" 136) Comm. B et C. Cest lemplacement correspondant à la porte du milieu. Chaque autre porte a un surveillant spécial qui la balaye.
07.( HYPERLINK \l "t07137" 137) Comm. B et glose : Les torches sont placées à terre. Il y en a cent pour lempereur, cinquante pour les conseillers auliques ou princes du premier rang, Koung, trente pour les autres princes feudataires du deuxième ou cinquième rang. La salle des Ancêtres est en dehors de la porte du milieu. Comm. C. Le concierge place les torches pour les services funèbres, tels que celui de lempereur et autres, au moment où lon se réunit dans la salle des Ancêtres et lorsquon enlève le corps. Il place aussi des torches quand lempereur offre à des visiteurs étrangers un grand repas dans la salle des Ancêtres ou une collation dans ses appartements particuliers.
Dans le tableau général du ministère, livre 1er, fol. 35, il est dit quil y a quatre concierges à chaque porte du palais et des parcs ou lieux de plaisance. Le texte expose ici les fonctions des concierges de la porte principale du palais ; les autres ont des devoirs analogues.
07.( HYPERLINK \l "t07138" 138) Voyez la note ajoutée à ce nom, livre I, fol. 36.
07.( HYPERLINK \l "t07139" 139) Niukoung. Cette expression désigne, suivant le comm. Wang-yng-tien, les femmes du peuple attachées au service du palais, et selon le comm. B. les femmes condamnées qui sont dans le palais. Les éditeurs rejettent ce dernier sens ; en effet, le texte les classe immédiatement audessous des concubines impériales, Nia-yu ; donc, ce sont des femmes qui nont pas de rang et qui font le service intérieur, comme les femmes appelées Kong-jîn ou Tou-jîn, personnes du palais dans les annales des Ming. Elles portaient les paniers remplis de grains et de fruits, les préparations au vinaigre, etc.
07.( HYPERLINK \l "t07140" 140) Comm. B. Cette expression désigne le ministre du printemps ou grand supérieur des cérémonies sacrées, les grands officiers du palais réservé, et aussi les officiers attachés aux vingtsept femmes du troisième rang (Chi-fou).
07.( HYPERLINK \l "t07141" 141) Éditeurs : Ils empêchent les concubines impériales de sortir sans motif officiel.
07.( HYPERLINK \l "t07142" 142) Comm. B. Ils accompagnent les vingtsept femmes du troisième rang, quand elles vont pleurer à lenterrement de leurs parents ou alliés. Ils les avertissent de les imiter quand elles sortent du palais impérial ou quand elles y entrent. Elles ne doivent pas sécarter des règles de létiquette.
Comm. C et glose. Les femmes de lintérieur, ou concubines impériales, peuvent accompagner les femmes du troisième rang qui sortent pour aller pleurer à lenterrement dun ministre. (Voy. fol. 29.) Elles peuvent aussi sortir, comme limpératrice, à la mort de leurs parents. Les eunuques se placent devant elles, parce quelles sont de rang inférieur. Elles doivent ne pas sécarter des règles de la décence.
07.( HYPERLINK \l "t07143" 143) Comm. B. On envoie les jeunes domestiques (Thoungchu) porter les ordres de lempereur aux six pavillons de limpératrice à lintérieur, et aux ministres à lextérieur. Ils sont employés pour les petits services irréguliers qui demandent de la promptitude.
07.( HYPERLINK \l "t07144" 144) Comm. B. Ils accompagnent les femmes du troisième rang lorsquil y a une solennité dans la salle des Ancêtres.
07.( HYPERLINK \l "t07145" 145) Comm. B et glose. On expose le corps dans la salle des Ancêtres. Sséke, littéralement objets ou instruments de saleté, désigne le bassin qui sert à parer le corps, la cuvette qui sert à laver son visage et ses cheveux. Cette même expression a été expliquée par objets de propreté, vases de nuit, Houtse, à larticle du chef du magasin au jade (Iufou). Il sagissait alors dobjets qui servent pendant la vie.
07.( HYPERLINK \l "t07146" 146) Pour passer la nuit auprès de lui.
07.( HYPERLINK \l "t07147" 147) Comm. B. Le jade désigne ici le vase où lon reçoit les grains présentés en offrande. Limpératrice présente ce vase, mais elle ne le retire pas.
Comm. C. Limpératrice naccomplit aucune cérémonie à lextérieur. Elle paraît seulement aux sacrifices de la salle des Ancêtres. Les hommes apportent la table où sont déposés les morceaux de la victime. Les femmes placent les terrines en bois, les paniers de bambou, les vases (Fou) carrés à lextérieur et ronds en dedans, les vases (Koueï), ronds à lextérieur et carrés à lintérieur ; alors elles les prennent et les présentent à limpératrice. Celleci les met en place. Cest ainsi quelles laident pour présenter et enlever les vases.
On lisait dans lancien texte : Elles aident pour le grain impérial, ce qui remplace le caractère Iu, jade, par le caractère Wang, souverain. Les éditeurs ont conservé la leçon adoptée par la majorité des commentateurs.
07.( HYPERLINK \l "t07148" 148) Comm. B. Limpératrice pleure, et toutes les femmes qui suivent pleurent aussi.
07.( HYPERLINK \l "t07149" 149) Comm. C. Les sacrifices où paraissent les femmes sont ceux de la salle des Ancêtres. Elles présentent les aliments aux visiteurs étrangers dans la salle des Ancêtres. Elles paraissent aux funérailles impériales, où le corps est exposé dans la même salle.
07.( HYPERLINK \l "t07150" 150) Comm. C. Cet examen est vérifié et complété par les officiers spécialement attachés aux femmes du troisième rang. (Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2105" leur article, livre XXI.) Les mets délicats de lintérieur comprennent les grains grillés, le riz pilé, la farine de grain et les petites victimes, telles que les moutons et les porcs, qui proviennent de lintérieur du palais.
07.( HYPERLINK \l "t07151" 151) Comm. B. Lempereur leur ordonne daller consoler les parents du défunt. Comm. C. On lit à larticle du préposé aux habillements HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104" Ssé-fo, que lempereur doit envoyer lui-même des consolations à la mort dun conseiller, dun ministre, dun préfet. Les femmes de troisième rang sont alors déléguées pour porter les présents. Éditeurs. Elles sont envoyées auprès des personnes que limpératrice ne visite pas ellemême. Le texte ne nomme pas les conseillers et viceconseillers, à la mort desquels on envoie aussi des consolations.
07.( HYPERLINK \l "t07152" 152) Ce sont celles qui sont appelées Iu-fou, femmes dattente, dans le chapitre du Li-ki, intitulé rites du mariage, HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c41" Hoen-y. (Comm. B. livre 1er, fol. 41.)
Comm. B. Elles empêchent les jalousies entre les femmes de rang supérieur, lorsque lempereur ne passe pas la nuit auprès de limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07153" 153) Comm. B. Elles les aident à diriger, à placer les femmes du peuple attachées au palais.
07.( HYPERLINK \l "t07154" 154) Comm. C. Elles font cette opération audessous de la fenêtre du midi. Éditeurs : il sagit seulement ici des funérailles de limpératrice. Le commentaire B se trompe quand il dit quelles lavent aussi le corps de lempereur : celui-ci est lavé par les subordonnés du grand préposé des prières et du maître des sacrifices Voyez ces articles, livres HYPERLINK \l "l19"XIX, et HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "l25" XXV.
07.( HYPERLINK \l "t07155" 155) Cha. Comm. B. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé des objets consacrés aux rites, Li-ké : Le cercueil de lempereur et celui de limpératrice ont chacun huit éventails. Quand le convoi est en marche, on ordonne aux concubines impériales de les tenir. Il y a quatre femmes de chaque côté du char. Les éditeurs disent quelles sont assises.
07.( HYPERLINK \l "t07156" 156) Comm. B. Le nombre de femmes qui accompagnent est proportionné au rang de la personne déléguée. La femme légitime du premier rang représente le conseiller aulique Kong ; celle du deuxième rang représente le viceconseiller, Kou ; celle du troisième représente le préfet, Ta-fou ; enfin, les concubines impériales, Niuiu, représentent les gradués ou préposés secondaires, Ssé. Ces divers officiers ont autant de suivants quils ont de brevets ou tablettes honorifiques. Ainsi un préfet, qui a quatre tablettes, a quatre suivants ; la femme du troisième rang, qui est son égale, a quatre suivantes.
07.( HYPERLINK \l "t07157" 157) Comm. B. Les sacrifices intérieurs ont lieu à la porte du foyer particulier de limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07158" 158) Comm. D et éditeurs. Limpératrice a des fonctions réglées dans les cérémonies où elle paraît. Ainsi elle présente et enlève les offrandes dans les sacrifices ; elle présente les végétaux et fait linvitation à boire dans les réceptions de visiteurs étrangers. Les femmes chargées des écritures écrivent les règlements consacrés pour toutes les démarches de limpératrice. Ladministrateur de lintérieur sen sert pour instruire limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07159" 159) Comm. B. Les règlements originaux sont entre les mains de ladministrateur de lintérieur (Neï-tsaï). Les femmes annalistes les écrivent et en prennent copie.
Éditeurs : Les femmes annalistes sont auprès du Neï-tsaï comme les grands annalistes sont auprès du Tchoungtsaï, grand administrateur général. Ces deux grands officiers ont entre leurs mains les pièces originales relatives à leurs charges. Les grands annalistes et les femmes annalistes conservent les doubles. Limpératrice intervient dans certains cas et prend part à ladministration de lintérieur.
07.( HYPERLINK \l "t07160" 160) Comm. B. Cestàdire le compte des objets qui sont dans les six pavillons de limpératrice, tels que les objets qui sont distribués, les matières précieuses, le riz, le grain.
07.( HYPERLINK \l "t07161" 161) Comm. B. Ce sont les ordres de limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07162" 162) Comm. B. Cest ainsi que les grands annalistes accompagnent lempereur aux grandes assemblées des princes, aux grandes audiences. Ils écrivent la manière dont il doit accomplir le cérémonial et donner les présents. Ils prennent cette écriture pour instruire lempereur. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2601" Tassé, livre XXVI. Ici, les femmes annalistes prennent de même le règlement quelles ont écrit davance, et accompagnent limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07163" 163) Comm. A. Les femmes de lintérieur désignent les concubines impériales (Niuiu). Le dernier membre de phrase désigne la soie, le chanvre, propres aux travaux des femmes.
Note des éditeurs. Les femmes de tout rang désignent ici les femmes qui travaillent la soie et le chanvre, comme on le lit livre II, fol. 24, et qui habitent dans les quatre banlieues, comme il est dit livre XII, fol. 37, à larticle du préposé aux habitations. Elles travaillent au dehors et sont ainsi séparées des concubines, qui travaillent dans le palais. Le commentaire B nous paraît comprendre à tort, dans cette dénomination, les neuf femmes du deuxième rang. les vingtsept du troisième. Cellesci commandent et ne sont pas soumises au Tien-fou-koung. Cet officier exerce ici les mêmes fonctions que notre chef actuel du travail des tissus (Ssétchi-tsao).
07.( HYPERLINK \l "t07164" 164) Comm. A. Il examine et sépare les étoffes et les toiles ; il compare leurs dimensions.
Comm. B. Lorsque les objets ne sont pas régulièrement faits, il doit estimer en numéraire le travail quils représentent ; il doit indiquer si telle pièce vaut mille ou deux mille pièces de monnaie. Note des éditeurs : Le texte ne nomme pas ici les femmes de lintérieur, parce que les produits de leurs travaux sont présentés par ladministrateur de lintérieur Neï-tsaï.
07.( HYPERLINK \l "t07165" 165) Comm. Kin-yao : Ceci désigne les habillements destinés aux six pavillons, ainsi que les objets donnés par lempereur et limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07166" 166) Éditeurs : Il ne faut pas croire, comme lindique la glose du commentaire B, que ces objets restent dans le magasin de lintérieur, jusquà ce que lempereur et limpératrice en aient besoin. Le chef du magasin intérieur reçoit les matières provenant des neuf sortes de taxes, des neuf sortes de travaux, les neuf sortes de tributs ; il ne fournit pas directement les habillements destinés à lempereur et à limpératrice. En général, la soie, le fil, les toiles, les étoffes sont emmagasinés par le chef du magasin intérieur. Celles de ces matières qui sont travaillées par les femmes de lintérieur servent à lusage personnel de lempereur et de limpératrice. Celles qui sont travaillées par les ouvrières de lextérieur sont employées pour les besoins de lÉtat. Les habillements ordinaires de lempereur concernent le chef du magasin au jade. Ainsi, on donne les matières au tailleur ; le tailleur fait les habits et les porte ensuite au magasin du jade. Les habits de cérémonie sont remis aux chefs des habits, tant pour lextérieur que pour lintérieur.
07.( HYPERLINK \l "t07167" 167) Comm. C. La soie des vers élevés dans les appartements de limpératrice est employée dans les pavillons postérieurs pour confectionner les habits des sacrifices. Elle nest point livrée au directeur de la soie en fil ; mais cet officier reçoit la soie qui fait partie des tributs annuels, comme on le voit au chapitre Yukoung du Chou-king.
Comm. Hoang-tou : Il les marque pour faire la proportion des quantités livrées aux ouvrières et rendues par elles.
07.( HYPERLINK \l "t07168" 168) Comm. B. Ainsi, une chaleur modérée convient pour les étoffes faites en soie tordue, pour les taffetas ; un temps frais et pur convient pour les étoffes façonnées ou brodées. Les étoffes brodées se font avec de la soie teinte. La chaleur de lété détériore les couleurs ; ainsi on attend la fraîcheur de lautomne.
07.( HYPERLINK \l "t07169" 169) Comm. B. Les ouvrières de lextérieur, ce sont les femmes du dehors ; les ouvrières de lintérieur, ce sont les femmes attachées au service impérial.
Comm. C. Pour les étoffes unies, le taffetas, il donne de la soie blanche, non teinte ; pour les étoffes façonnées, il donne de la soie teinte en couleurs différentes.
07.( HYPERLINK \l "t07170" 170) Comm. B et D. Selon le rang des personnes, on donne des qualités de soie différentes.
07.( HYPERLINK \l "t07171" 171) Les commentaires B et C lisent Kou, au lieu de Liang ; Kou a ici le sens de Kou, grossier. Le directeur de la soie, disentils, reçoit les pièces de gros ouvrage pour subvenir aux dépenses publiques, des officiers, Quant aux beaux ouvrages, Liang-koung, cest le directeur du travail des femmes, Tien-foukoung, qui les reçoit pour subvenir aux besoins du service de lempereur et de limpératrice.
Selon les éditeurs, cette correction nest pas nécessaire. On peut entendre que, dans la répartition des pièces travaillées, apportées au directeur du travail des femmes, le directeur de la soie reçoit les belles pièces en soie, tandis que le directeur du chanvre reçoit les pièces grossières, cestàdire les toiles.
07.( HYPERLINK \l "t07172" 172) Comm. B. et C. Ces étoffes désignent les diverses parties du costume impérial et les serviettes qui sont employées dans la cérémonie.
07.( HYPERLINK \l "t07173" 173) Comm. B. Les broderies sont faites en bleu et en rouge.
07.( HYPERLINK \l "t07174" 174) Comm. B. Tels que les tapis, rideaux, paravents, etc.
07.( HYPERLINK \l "t07175" 175) Comm. B. Le texte indique ainsi toutes les espèces de toiles confectionnées avec le chanvre, la plante Ko et autres.
07.( HYPERLINK \l "t07176" 176) Comm. B. Ici encore, les ouvrages de travail supérieur sont livrés au directeur du travail des femmes pour servir à lusage personnel de lempereur et de limpératrice. Voir la note [171] au fol. 38.
07.( HYPERLINK \l "t07177" 177) Selon le commentaire C, les deux directeurs de la soie et du chanvre (Tien-ssé, Tien-si) ne soccupent pas de ce qui est employé pour lempereur, pour limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07178" 178) Comm. A. Oeï-y, robe brodée portée par les reines dans les sacrifices. Voyez le chapitre HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c22" Tsi-tong, principes fondamentaux des sacrifices, dans le Li-ki. Yoti, Kiouéti : ce sont les ornements de plumes teintes. Tchen-y, robe simple ou blanche ; Kioy, robe jaune.
Comm. B. [..] il faut lire Ti, nom du faisan dans lancien dictionnaire Eul-ya, qui distingue deux espèces aux cinq couleurs. On imprimait la figure de ces oiseaux sur des pièces de soie ; on les peignait avec les cinq couleurs et on les fixait sur les robes comme ornements. On brodait la première espèce de faisan sur la première robe citée par le texte, et lautre espèce, avec couleur ou sans couleur, sur la deuxième on la troisième. Ces trois robes servent pour les sacrifices. La robe jaune est couleur de poussière, comme les feuilles de mûrier qui commencent à pousser. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé Règlements mensuels, Youé-ling :
« A la troisième lune, on offre la robe jaune aux anciens empereurs. On avertit quil est temps de soccuper des mûriers.
La robe blanche est lemblème de la sincérité ; cest la robe de cérémonie que met limpératrice pour visiter lempereur ou recevoir les visiteurs étrangers. La robe noire est la robe commune que met limpératrice quand elle veut passer la nuit avec lempereur ou quand elle se repose dans ses appartements. Les trois robes des sacrifices ont aussi des couleurs distinctes : la première est bleu foncé, la seconde bleue, la troisième rouge. Ces six robes ont toutes des bordures pour maintenir létoffe.
07.( HYPERLINK \l "t07179" 179) Comm. B. Les femmes titrées de lintérieur sont les neuf princesses, ou femmes du deuxième rang, qui portent des robes jaunes ; les femmes du troisième rang, qui portent des robes banches ; les concubines impériales, qui portent des robes noires. Quant aux costumes des femmes titrées de lextérieur, les femmes des viceconseillers portent des robes jaunes ; les femmes de ministres portent des robes blanches ; les femmes de gradués portent des robes noires. Les trois femmes légitimes de lempereur et les femmes des princes feudataires portent des robes ornées de plumes avec les cinq couleurs ou sans couleur.
07.( HYPERLINK \l "t07180" 180) Comm. B. Les femmes titrées désignent ici en général les concubines impériales et les femmes titrées de lextérieur. Parmi les femmes dofficiers, on ne donne des robes quà celles des officiers à deux brevets. Ainsi, les femmes des gradués de troisième ordre, qui nont quun brevet, ne reçoivent pas de robes. Les femmes titrées de lextérieur naccompagnent limpératrice aux sacrifices et aux réceptions que lorsque lempereur y paraît en personne.
07.( HYPERLINK \l "t07181" 181) Comm. C. Les femmes titrées de lintérieur reçoivent des robes de deuil bordées, pour le deuil de lempereur ; elles ne portent pas le deuil de limpératrice. Les neuf princesses et les autres femmes titrées de lintérieur, jusquaux concubines impériales, portent des robes non bordées pour le deuil de lempereur, et des robes bordées pour celui de limpératrice.
07.( HYPERLINK \l "t07182" 182) Comm. C. Il y a douze objets de nom différent employés pour revêtir le corps, dixneuf pour la cérémonie de lensevelissement, cent vingt pour la cérémonie de lenterrement.
07.( HYPERLINK \l "t07183" 183) Comm. B. Ce sont les serviettes, ou essuiemains, le fil à coudre, la bourre de soie que lon place dans le tombeau des femmes titrées. Voyez le chapitre Neïtsé du Li-ki, lequel cite, en outre, la pierre à aiguiser les couteaux, la petite pointe de corne pour délier les nuds.
07.( HYPERLINK \l "t07184" 184) Éditeurs : Dans le tableau général du premier ministère, livre I, cet office comprend deux eunuques, huit concubines impériales ; quatrevingts ouvrières du peuple et trente femmes condamnées. Les eunuques ont seulement la direction générale des ouvrières du peuple et des femmes condamnées, pour quelles obéissent aux ordres de détail donnés par les concubines impériales. Suivant le commentaire B. ils aident les concubines impériales pour la confection des habillements de lempereur et de limpératrice ; ils agissent par euxmêmes pour la confection des autres habillements.
07.( HYPERLINK \l "t07185" 185) Voyez dans Li-ki les deux chapitres intitulés grand mémoire sur les funérailles HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c19" Sangtaki, et des objets qui servent aux rites Li-ke.
07.( HYPERLINK \l "t07186" 186) Éditeurs : On voit que le tailleur ne soccupe pas seulement de la confection des habillements.
07.( HYPERLINK \l "t07187" 187) Comm. Lieouy, Dans le travail de la teinture, les étoffes de première qualité se font en teignant dabord les fils et tissant ensuite ; les étoffes de seconde qualité sont faites en tissant dabord et teignant ensuite.
07.( HYPERLINK \l "t07188" 188) Comm. B. Il fait bouillir les pièces grossières dans le bain de teinture. Les habillements des sacrifices sont teints en fil et non en pièces.
07.( HYPERLINK \l "t07189" 189) Comm. B. Ce sont les couleurs spéciales du ciel et de la terre. Elles servent pour les habits des sacrifices. Voyez larticle des assembleurs de plumes, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4202" Tchong-chi, livre XLII.
07.( HYPERLINK \l "t07190" 190) Les cinq couleurs sont : le bleu, le jaune, le rouge, le blanc et le noir. Commentaire B. Le faisan varié, Hiati, offre sur son plumage la série complète des cinq couleurs. De là le sens de Hia.
07.( HYPERLINK \l "t07191" 191) Comm. I-fo et Wang-yng-tien. Il ne teint pas seulement la soie ; il teint les toiles en chanvre et autres plantes.
07.( HYPERLINK \l "t07192" 192) Touï, signifie travailler (le jade), daprès le commentaire B, livre 1er , fol. 45, et une citation du Chi-king.
07.( HYPERLINK \l "t07193" 193) Comm. B. La capote sert à couvrir la tête de limpératrice quand elle accompagne lempereur aux sacrifices. La perruque (Pien) est faite avec des cheveux régulièrement disposés, comme lindique son nom. Cest la coiffure pour aller aux mûriers. La troisième coiffure (Tsé) se fait en assemblant des cheveux longs et des cheveux courts. Cest la coiffure des visites à lempereur. Les aiguilles transversales pendent des deux côtés de la capote, visàvis des oreilles ; laiguille de tête réunit ensemble les cheveux. Toutes deux sont faites en jade.
Les notes du commentaire B contiennent beaucoup de détails sur ces objets de toilette. Les autres commentaires citent aussi divers passages extraits du Tsotchouen et dautres articles du Tcheou-li.
07.( HYPERLINK \l "t07194" 194) Comm. B. Les parures de tête de ces femmes sont des perruques et tours de cheveux. La perruque se met avec la robe jaune et la robe blanche. Le tour de cheveux se met avec la robe noire.
07.( HYPERLINK \l "t07195" 195) Comm. C. Le I-li nomme, parmi les objets qui composent le costume de deuil, les aiguilles de tête en bambou, en bois, en ivoire.
07.( HYPERLINK \l "t07196" 196) Comm. B. A chaque habillement correspond une chaussure particulière. Celles qui ont double fond sont appelées Si ; celles qui ont un fond simple sont appelées Kiu. [..] il faut lire [] courroie placée en tête de la chaussure pour arrêter le pied en marchant. Ces courroies sont faites en cordonnet de soie. Les souliers sans couleur et les habits de toile ou de soie non teinte servent quand on fait le sacrifice de deuil. Les souliers de toile sont pour lété ; les souliers de peau sont pour lhiver.
07.( HYPERLINK \l "t07197" 197) Comm. B. Pour les hommes titrés ou décorés dinsignes, les souliers détiquette sont des souliers couleur rouge pâle. Pour les femmes titrées, les souliers détiquette sont de couleur jaune. Les souliers de travail sont blancs ou noirs pour les viceconseillers, ministres, préfets, selon les habillements que portent ces fonctionnaires, ainsi que pour les neuf princesses ou femmes impériales du deuxième rang et pour les femmes de viceconseillers. Les femmes impériales du troisième rang et les femmes titrées à plusieurs brevets ont leurs souliers ordinaires en couleur noire ; les concubines impériales, les gradués et leurs femmes ont la même couleur pour leurs souliers détiquette. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1801" supérieur des cérémonie sacrées, livre XVIII. Les souliers négligés sont sans ornement, comme les souliers simples, sans couleur, que porte lempereur en certaines occasions.
Note des éditeurs : Les souliers détiquette sont ceux que les officiers portent au moment de leur installation ; ensuite, tous prennent des souliers de travail ; cest pour cela que le texte indique ces deux sortes de souliers.
07.( HYPERLINK \l "t07198" 198) Comm. B. et glose. Chaque espèce de soulier correspond à la convenance de la saison et de la cérémonie. Ainsi, en été, on porte des souliers tissés en plante Ko ; en hiver, on porte des souliers de peau ; aux sacrifices de réjouissances, on porte des souliers rouges ou noirs à double semelle, des souliers détiquette ; aux sacrifices funèbres, on porte des souliers sans couleur, des souliers négligés
07.( HYPERLINK \l "t07199" 199) Note des éditeurs : Hia signifie ici réunion de couleurs, comme à larticle des teinturiers (Jên-jîn), fol. 41. Lassortisseur des couleurs orne les drapeaux avec des plumes de couleurs variées, naturelles ou teintes. Ainsi, les plumes entières sont pour les drapeaux Souï ; les plumes coupées sont pour les drapeaux Tsing. (Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t27149" livre XXVII, fol. 32.) Il fournit des drapeaux ornés de plumes pour les diverses solennités, telles que les tournées de lempereur, les sacrifices quil offre, les grandes assemblées des feudataires quil préside, le grand tir de larc.
07.( HYPERLINK \l "t07200" 200) Comm. A. Quand un homme vient de mourir, on invite lâme à rentrer dans le corps. Selon le rite des funérailles du gradué, quand un gradué meurt dans sa résidence, lappel est fait par un homme qui prend son costume et son bonnet officiel, et monte sur lextrémité orientale du toit. Il se place au milieu du bâtiment, tourne la face au nord, et il invite le défunt à reprendre ses habits en disant trois fois : Un tel, revenez. Il descend les habits par lauvent du toit. On les reçoit dans une caisse et on monte par lescalier pour habiller le mort. Suivant le grand mémoire des funérailles, on appelle lhomme par son petit nom et la femme par son nom honorifique. Cet usage existe encore. Voyez Edimb. Cycl. China, tome II, page 282.
07.( HYPERLINK \l "t07201" 201) Comm. B. Il cherche les lieux où lempereur allait sacrifier. Le bonnet et lhabit impérial ne doivent pas sortir du palais. Ainsi on les prend pour appeler dans la grande salle des Ancêtres. Quand lempereur sacrifie dans les quatre banlieues, il monte sur le char de jade, et alors on dresse le grand étendard. Quand on fait le rappel de lâme dans les quatre banlieues, on ôte les pendants. Souï paraît devoir être remplacé par Jouï, guidon à queue de buf qui était létendard du premier empereur de la dynastie Hia.
Les éditeurs font observer que cet officier, qui assortit les couleurs, nest pas seulement chargé du rappel de lâme à la mort de lempereur ; il doit avoir dautres fonctions, et conséquemment le texte paraît incomplet. Il manque vraisemblablement plusieurs caractères entre Tchang, il est préposé à..... et les caractères suivants.
LIVRE VIII
08.( HYPERLINK \l "t08101" 101) Ce préambule est le même que nous avons vu en tête de la première section. Il est répété, comme une sorte de formule, en tête de chaque section du Tcheou-li. Voyez les explications que jai données au commencement du tableau général du premier ministère.
08.( HYPERLINK \l "t08102" 102) Le texte conserve ici la même forme de phrase que nous avons vue au deuxième paragraphe de la première section. Elle est fidèlement reproduite en tête de chaque ministère pour expliquer le motif de sa création. Lenseignement officiel désigne ici linstruction morale et politique, comprenant laccomplissement des devoirs envers le souverain, les parents, les voisins, en général la conduite publique et privée des individus. Ce mot se retrouve, avec le même sens, dans lédit sacré de lempereur Khanghi.
Comm. Tching-ngo. Ce ministre est chargé de lenseignement général et du règlement des terres de lempire. En conséquence, il est appelé ministre de la terre. Il règle les terres et gouverne les grandes réunions dhommes. En conséquence, il est appelé directeur des multitudes (Ssétou).
08.( HYPERLINK \l "t08103" 103) Voyez pour les officiers subalternes les explications que jai données dans le tableau du premier ministère, livre 1er.
08.( HYPERLINK \l "t08104" 104) Comm. A. En deçà de cent li de la capitale sont les six districts intérieurs, Hiang. Au delà de cent li sont les six districts extérieurs, Souï.
Comm. B. Ancien équivaut à honorable. Le souverain constitue les six districts intérieurs. Alors les trois Koung, ou grands conseillers, soccupent, à lintérieur de la cour, des affaires administratives avec lempereur, et au dehors, de lenseignement du peuple dans les six districts intérieurs. Le territoire de ces districts est divisé en Tcheou, Tang, Tao, Liu, Pi.
08.( HYPERLINK \l "t08105" 105) Comm. B. Tsaï a ici le sens de Sié, occupation, travail. Les officiers de ce service occupent le peuple et règlent sa taxe. Comm. Tching-ngo : Ils déterminent le règlement des terres, daprès ce quelles peuvent rendre.
08.( HYPERLINK \l "t08106" 106) Comm. B. Il est préposé à la perception des taxes dans les six districts intérieurs. Comm. Weï-kiao. On lappelle préposé aux habitations, parce quil connaît en détail, par porte, par habitation, la situation exacte des gens du peuple.
08.( HYPERLINK \l "t08107" 107) Ce nom désigne spécialement la cinquième division du royaume impérial, livre II, fol. 30. Mais le préposé aux dépendances étend son inspection sur les territoires compris dans la quatrième et la sixième division, et même sur les royaumes feudataires, comme on le lit à son HYPERLINK \l "l1301" article, livre XIII, fol. 1.
08.( HYPERLINK \l "t08108" 108) Ils distribuent les secours alloués par lempereur aux malheureux, aux vieillards, aux visiteurs, etc.
08.( HYPERLINK \l "t08109" 109) Comm. B. Ce service est relatif à linstruction des élèves du collège impérial, Kouétseu. Cest pour cette raison que lon met à la tête un préfet de deuxième classe, avec un grand nombre de subordonnés.
08.( HYPERLINK \l "t08110" 110) Comm. A et B. Cet officier assure les hommes dans la bonne voie. Il est chargé, conjointement avec le Sséchi, dinstruire les fils de lempereur et des dignitaires.
08.( HYPERLINK \l "t08111" 111) Comm. Tching-ngo. Il surveille la moralité du peuple et lempêche de se mal conduire.
08.( HYPERLINK \l "t08112" 112) Comm. B. Tchi : cest constituer, établir la vente des objets. Les éditeurs prouvent que le caractère Tchi se rapporte ici beaucoup plutôt aux conventions faites en double, Tchi-tsi, lesquelles sont soumises au contrôle des Tchi-jîn.
08.( HYPERLINK \l "t08113" 113) Éditeurs. Cet officier dépend du prévôt du marché. Il est chargé de la taxe perçue sur les emplacements où sont déposées les denrées et marchandises. Le comm. Toutseutchun entend par Tchen les places vides dans le marché. Il faut entendre les emplacements des boutiques.
08.( HYPERLINK \l "t08114" 114) Comm. B. Ces officiers avaient les mêmes fonctions que nos inspecteurs actuels des portes des villes. Ils présidaient aux douze portes de la ville impériale, laquelle avait quatre côtés, et à chaque côté, trois portes. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4303"Tsiang-jîn, livre XLIII, fol. 23.
08.( HYPERLINK \l "t08115" 115) Comm. B. Les Souï-jîn ont la haute administration des districts extérieurs (Souï), comme les Ssé-tou ont la haute administration des districts intérieurs (Hiang).
Comm. C. Les Souï-jîn sont deux préfets de second ordre. Ils correspondent aux Siaossé-tou ou sousdirecteurs des multitudes. Les Souï-ssé sont quatre préfets de troisième ordre. Ils correspondent aux Hiang-ssé ou chefs des districts intérieurs.
Note des éditeurs. Les six districts extérieurs, Souï, embrassent seulement le territoire compris entre cent et deux cents li de la capitale. A eux se rattachent les domaines et apanages Tien, Sao, Hien, Tou, Kongi. Les Souï-jîn dirigent la délimitation des canaux et chemin des diverses sections extérieures. Cest pour cela que le texte dit quils établissent les communications du royaume impérial : il ne faut pas entendre quil y ait des portions de territoire appelées Souï à lintérieur du royaume impérial.
08.( HYPERLINK \l "t08116" 116) Comm. C. Liu équivaut à Tchong, nombreux, quantité. Les Liu-ssé perçoivent les grains provenant de la culture faite en commun, de la taxe des maisons et des individus sans profession fixe. Ils ont beaucoup de suivants, parce quils opèrent sur un territoire étendu.
08.( HYPERLINK \l "t08117" 117) Comm. B. Ces officiers exécutent les ordres des Hienssé, fol. 12. Les terrains à trois cents li de la capitale sont les terrains Sao.
08.( HYPERLINK \l "t08118" 118) Comm. B. Ils rassemblent le bois et les fourrages produits par les terrains Thien et Sao : ils préparent ainsi les approvisionnements pour les visiteurs.
08.( HYPERLINK \l "t08119" 119) Comm. Weï-kiao. Ils ont des fonctions analogues à celle des officiers égaliseurs (Kiun-jîn). Ceuxci soccupent seulement du centre du royaume (de la capitale) et des quatre banlieues. Les égaliseurs territoriaux opèrent sur tout lempire. Cest ainsi quil est dit dans le chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p2c1" Yukoung du Chouking :
« Les différentes terres furent comparées entre elles, et on distingua trois sortes de sol pour fixer les impôts dans le royaume du Milieu.
08.( HYPERLINK \l "t08120" 120) Comm. B et glose. Ils ôtent les herbes : cest un travail qui doit précéder le transport de fumier et les semailles dans les terres.
08.( HYPERLINK \l "t08121" 121) Comm. C. Ils sont préposés aux semences dans les terrains inondés régulièrement. Ils dirigent ce genre de culture.
08.( HYPERLINK \l "t08122" 122) Comm. B. Les officiers de ce service peuvent expliquer les qualités et les défauts des terres parcourues par lempereur.
08.( HYPERLINK \l "t08123" 123) Comm. B. Ceuxci exposent la nature des travaux habituels dans les pays traversés par lempereur, ainsi que les faits des anciens temps.
08.( HYPERLINK \l "t08124" 124) Comm. B et C. Tsé, lieu où il y a un amas deau. Seou, lieu où il y a peu ou point deau.
08.( HYPERLINK \l "t08125" 125) Comm. B. Ils connaissent les lieux où le gibier se tient.
08.( HYPERLINK \l "t08126" 126) Les officiers des cornes et des plumes rassemblent les cornes et les plumes qui servent à orner les chars et les étendards.
08.( HYPERLINK \l "t08127" 127) Comm. B. Ces officiers sont préposés à la conservation des grains dans les greniers de lÉtat. De ce service dépendent les officiers des trois services suivants.
08.( HYPERLINK \l "t08128" 128) Comm. B. Ché, équivaut à Koung, palais, habitation du prince. Ils règlent la répartition des grains consommés dans le palais impérial.
08.( HYPERLINK \l "t08129" 129) Ils sont préposés aux dépôts des grains perçus comme taxe dans les différentes divisions territoriales, et obéissent aux Lin-jîn.
08.( HYPERLINK \l "t08130" 130) Pour décortiquer le riz offert dans les sacrifices.
08.( HYPERLINK \l "t08131" 131) Éditeurs : Il est dit à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3613" Sséli (livre XXXIV) : « Les esclaves mâles sont attachés aux travaux forcés. Les esclaves femelles sont attachées aux services du battage et des rations de récompense. » On trouve ici des femmes attachées à ces deux services, outre les femmes condamnées. Elles disposent le travail sous les ordres des préposés en chef, qui nagissent que dans les circonstances importantes.
08.( HYPERLINK \l "t08132" 132) Comm. C. Il fait cuire les grains offerts dans les sacrifices.
08.( HYPERLINK \l "t08133" 133) Comm. A. Kao est ici pour Kao, ration de récompense.
Note de Tchinfoliang. Les mets de lempereur sont présentés par des officiers qui relèvent du premier ministre, Tatsaï. Les repas offerts dans les audiences extérieures et intérieures sont du ressort de ceuxci, qui sont des eunuques dépendants du deuxième ministère. On craignait demployer des eunuques pour les repas de lempereur, de peur quils ne se fissent valoir dans ces repas, en la flattant et lui inspirant des doutes. Ce service était donc fait par des préfets, des gradués dépendants du premier ministère.
LIVRE IX
09.( HYPERLINK \l "t09101" 101) Comm. B. Cest ainsi quactuellement le Ssékong (ministre des travaux publics) dresse les cartes des royaumes et principautés. Glose. Sous les Han, Siaoho réunit les cartes des Thsin pour connaître la largeur de lempire et la distance de ses barrières. Sous les Han de la seconde branche, il y eut des cartes générales des royaumes et districts dressées par les soins du Ssékong.
09.( HYPERLINK \l "t09102" 102) Comm. B. Ce sont les neuf grandes divisions de lempire décrites au chapitre Ynkoung du Chouking. We désigne les productions. Khi, le royaume impérial, comprend mille li.
Comm. Ma-jong. La largeur est prise dorient en occident. La longueur est prise du nord au sud.
09.( HYPERLINK \l "t09103" 103) Comm. B. et glose. Le premier est le génie de la localité ou des cinq espèces de travaux attribués aux diverses natures de terres. Il est appelé prince de la terre, Heoutou. Keoulong, ministre de la terre sous Tchouenhio, eut du mérite par rapport à la terre, et fut assimilé avec ce génie après sa mort. Le second est appelé supérieur de la culture. Il est ici désigné par Tsi, le millet, parce que cest la première des cinq céréales qui ait été cultivée. Ki, ministre du millet sous Yao, apprit au peuple à semer et récolter. Il eut du mérite par rapport au peuple ; après sa mort il fut assimilé avec ce génie et appelé Heou-tsi, prince du millet. Voyez lintroduction à la traduction du Chouking, par Gaubil.
Weï, lenceinte du sacrifice, comprend lautel en terre placé au centre, et les murs en terre élevés sur ses quatre côtés. On peut voir la figure donnée par Tchouhi, livre XLV de lédition impériale.
09.( HYPERLINK \l "t09104" 104) Comm. B. Ces arbres furent successivement le pin, le cyprès, le châtaignier. Lorsque la dynastie des Hia résidait à Pingyang du Chansi, larbre convenable était le pin ; lorsque la dynastie des Chang résidait à Po (Kiangnan), larbre convenable était le cyprès ; lorsque la dynastie des Tcheou résidait à Hao (Chensi), larbre convenable était le châtaignier. Si le génie de la localité ou du pays est représenté par le pin, le pays est appelé pays du génie Pin. On détermine les côtés de lenceinte, en plantant des arbres de cette espèce, comme signaux ou repères (comm. Tchouchin).
Comm. C. Ces plantations sont exécutées par les officiers des levées de terre, sous les ordres du directeur des multitudes.
09.( HYPERLINK \l "t09105" 105) Comm. Wang-ngan-chi. Il fait le compte général des montagnes, rivières, lacs, collines, plaines, marais de lempire. Il établit leurs quantités et distingue ensuite ce qui vit sur ces terrains ou leurs productions.
Fa, règlement, doit désigner ici des registres, comme à différents articles du premier ministère.
09.( HYPERLINK \l "t09106" 106) Comm. B. Les espèces à poils désignent la martre, le renard, le sanglier, le renard dormeur ou blaireau et autres. Comm. A. Les espèces plantées sont celles qui ont une racine. La couleur noirâtre indique le châtaignier et larbre à bois dur appelé Tso ; maintenant, le fruit de cet arbre est appelé Tsaoteou, boisseau de noir. Selon le Yunhoeï cité par Khanghi au caractère Tsao, larbre Tsao, dans cette phrase, est Siang, le chêne. De là vient le nom de Tsao appliqué à la couleur noire.
09.( HYPERLINK \l "t09107" 107) Comm. B. Les espèces à petites écailles désignent les poissons, les dragons (crocodiles ?). Au lieu de [a] Kao, gras, il faut lire [b] Kao, enveloppe, ce qui indique les plantes aquatiques Kien et Lien (nénufar). Tsin est interprété par Joun, gras.
09.( HYPERLINK \l "t09108" 108) Comm. B. Les espèces ailées désignent des faisans de diverses espèces. Les espèces à fruits charnus se rapportent aux cerisiers, aux pruniers.
09.( HYPERLINK \l "t09109" 109) Comm. Tortues de deux espèces ; elles habitent dans leau et naissent sur les bords.
09.( HYPERLINK \l "t09110" 110) Comm B. Espèces analogues au Wangki, sorte de jujubier, au Tsi-kie ou Tsaohie. Dictionnaire de Gonzalvès, Kie, noyau des fruits.
09.( HYPERLINK \l "t09111" 111) Comm. Wangnganchi. Le commentateur B dit que les espèces nues désignent ici les tigres et les léopards. Mais les animaux de ce genre ont été compris plus haut dans le terme général despèces à poils. Il sagit ici des grenouilles et des vers.
Éditeurs : Le texte désigne ici, en général, les animaux qui nont ni poils, ni plumes, ni écailles.
09.( HYPERLINK \l "t09112" 112) Comm. Tching-ngo. Il est dit dans le chapitre du gouvernement impérial ( HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c03" Wangtchi du Li-ki) : « Les larges vallées, les grands cours deau doivent être administrés différemment. Le peuple qui y vit a des murs différentes. »
09.( HYPERLINK \l "t09113" 113) Comm. C. Lorsque les morts sont respectés, les vivants soccupent de leurs parents. Alors ils nagissent pas inconsidérément.
09.( HYPERLINK \l "t09114" 114) Comm. B et C. Les rites du principe mâle désignent ici les rites de la cérémonie où le chef du district tire de larc et boit du vin. Alors ceux qui ont cinquante ans sont au bas de la salle ; ceux qui ont soixante ans sont au haut ; les uns et les autres doivent se céder leurs places suivant lâge. Alors le peuple ne se dispute pas.
09.( HYPERLINK \l "t09115" 115) Comm. B. Les rites du principe femelle désignent ici les rites des relations entre lhomme et la femme. Ils doivent se marier en temps convenable. Alors il ny a pas de plainte, pas de séparation.
Note des éditeurs : On a vu, livre VII, fol. 4, que ladministrateur de lintérieur (Neïtsaï) enseigne les rites du principe femelle, ou autrement les rites de la femme, à limpératrice et aux autres femmes de lempereur. Quand les maris se querellent, presque toutes leurs disputes proviennent des femmes. Ainsi on enseigne lamour conjugal par les rites du principe femelle. Jai expliqué, livre VII, fol. 4, que les Chinois attribuent tous les phénomènes de la nature à linfluence combinée de deux principes, dont lun préside au mouvement et lautre au repos ; le premier est le principe actif ou mâle ; le second est le principe passif ou femelle.
09.( HYPERLINK \l "t09116" 116) Comm. B. Ainsi, dans les cérémonies, le prince doit faire face au midi et le peuple doit faire face au nord ; le père doit sasseoir et le fils doit se prosterner. Ceci est une citation de lYking.
09.( HYPERLINK \l "t09117" 117) Comm. B et I-fo : Il y a dans les divers pays des usages différents pour les constructions des maisons, des tombes, pour les habillements, pour les relations entre les frères aînés et cadets, les maîtres et les élèves, les amis et compagnons. Lobservation des usages primitifs assure le développement des relations sociales.
09.( HYPERLINK \l "t09118" 118) Comm. Tchingngo. Le ministre de Chun, Kaoyao, fit connaître les punitions différentes et dit : Le peuple est uni dans le juste milieu. Ainsi cest par les châtiments que lon instruit les hommes à garder le juste milieu.
09.( HYPERLINK \l "t09119" 119) Comm. B. Dans les malheurs, dans les dangers, on doit avoir compassion les uns des autres. Quand les hommes sont charitables, ils ne sont pas indolents, paresseux.
Comm. Hoang-tou. Il y a des engagements qui se contractent dans les sacrifices, il y a des engagements qui se contractent dans les réunions darmée. Tous doivent être respectés.
09.( HYPERLINK \l "t09120" 120) Comm. B. Les mesures désignent les règles et proportions pour les maisons, les chars, les habillements.
09.( HYPERLINK \l "t09121" 121) Comm. B. Ceci désigne les occupations diverses des officiers publics, agriculteurs, artisans et marchands. Quand ils sy exercent dès leur enfance, leur cur est paisible. Comme on leur apprend ce quils peuvent faire, ils ne changent pas de profession. On lit dans le Thsi-iu, deuxième section du recueil de discours administratifs Koueiu : Les fils des officiers doivent toujours être officiers ; les fils des artisans doivent toujours être artisans ; les fils des marchands doivent toujours être marchands ; les fils des agriculteurs doivent toujours être agriculteurs.
09.( HYPERLINK \l "t09122" 122) Comm. B. Yong est ici pour Kong, action méritoire, bons services. Par les emplois, on met en évidence le mérite. Par les appointements ou redevances, on récompense les bons services.
Comm. Wang-yng-tien. Le règlement des appointements est attribué au premier ministre pour les officiers civils, et au quatrième ministre pour les officiers militaires. Les officiers qui dirigent la population sous les ordres du second ministre honorent les hommes de mérite, et, par là, ils propagent le bon enseignement ; ils encouragent lapplication au travail.
09.( HYPERLINK \l "t09123" 123) Comm. B. Les douze territoires sont les douze royaumes correspondant aux douze signes célestes. (Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2604" Paotchangchi, livre XXVI.)
Éditeurs : Dans chaque royaume, il y a les cinq espèces de terres (jaune, rouge, blanche, noire et grise). Quand la nature de la terre est reconnue, on peut déterminer les lieux habitables et faire en sorte que le peuple en tire un profit égal. Comm. I-fo : Les animaux et les végétaux sont distingués par le règlement du compte territorial, fol. 5. Chaque espèce étant en lieu convenable, on ordonne au peuple de les augmenter, de les multiplier.
09.( HYPERLINK \l "t09124" 124) Le dernier caractère Y signifie planter, semer. Joint à Chu, planter, il a probablement le sens de semer pour les semis darbres.
09.( HYPERLINK \l "t09125" 125) Comm. B. Les cinq espèces sont les cinq espèces de terres précédemment notées. Les travaux du peuple se rapportent aux neuf professions ou classes de travail citées à larticle du premier ministre Tatsaï. Éditeurs : Les neuf classes correspondent aux diverses redevances établies par Yu pour les neuf provinces ou grandes divisions de lempire, et réunies dans le chapitre Yukoung du Chouking. Comm. I-fo. Il règle les étendues attribuées à chaque famille de cultivateur en terre de première, deuxième et troisième qualité.
09.( HYPERLINK \l "t09126" 126) Toukoueï. Le dictionnaire de Khanghi explique que le caractère est ici pour [] mesure. Cette explication est aussi donnée fol. 22 par le commentaire B. Toukoueï signifie la tablette des mesures. Cétait la partie horizontale et divisée du cadran solaire, comme on le voit à larticle des jadiers HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4205" Iujîn, livre XLII, fol. 19.
Comm. B. Le Toukoueï sert à déterminer lombre du soleil et de la lune, dans les quatre saisons.
Comm. A. La profondeur de la terre, cest la profondeur ou létendue au nord, au midi, à lorient, à loccident.
Éditeurs : A partir des quatre frontières, on se dirige vers lintérieur. On détermine un carré ayant cent li de côté pour former le royaume impérial. Ensuite, des confins du royaume impérial, on se dirige vers lintérieur. Quand on arrive au lieu où on veut établir la capitale du royaume impérial, on dresse le gnomon ; on mesure lombre ; on avance ainsi progressivement.
09.( HYPERLINK \l "t09127" 127) Comm. B. A la moitié de lhorloge du jour (à midi), on établit la tablette des mesures (Toukoueï). Au nord et au sud du signal ou gnomon, on détermine le nord et le sud de la tablette. Où lombre est courte sur la tablette des mesures, on dit : sud du soleil ; ces pays sont près du sud par rapport au soleil. Où lombre est longue sur la tablette des mesures, on dit : nord du soleil ; ces pays sont près du nord par rapport au soleil. Lorient, sur la tablette des mesures, cest lorient du soleil ; ces pays sont près de lorient par rapport au soleil. Loccident, sur la tablette des mesures, cest loccident du soleil ; ces pays sont près de loccident par rapport au soleil. Tant que le froid, le chaud, la brume, le vent ne sont pas en harmonie, on na pas encore le point que lon cherche, cestàdire le milieu de la terre.
Glose explicative de Kia : A lépoque de lannée où lon mesure lombre du soleil, on établit un gnomon (Piao) qui est le gnomon du milieu. A lorient, à loccident, au nord, au sud de ce gnomon central, à une distance de mille li, on établit quatre gnomons.
Le gnomon du midi, à la moitié de lhorloge du jour, marque une ombre : dun pied quatre dixièmes ; ce pays est près du midi par rapport au soleil ; lombre y est courte, il y a beaucoup de chaleur.
Le gnomon du nord, à la moitié de lhorloge du jour, marque une ombre dun pied six dixièmes ; ce pays est près du nord par rapport au soleil ; lombre est longue, il y a beaucoup de froid.
Le gnomon de lorient, à la moitié de lhorloge du jour, marque lombre du soir, quand sombre du gnomon central a la mesure régulière ; ce pays est près de lorient par rapport au soleil ; il y a beaucoup de vent.
Le gnomon de loccident, à la moitié de lhorloge du jour, marque lombre du matin, quand lombre du gnomon central a la mesure régulière ; ce pays est près de loccident par rapport au soleil ; il y a beaucoup de brume.
Comm. A. La longueur de la tablette des mesures est un pied cinq dixièmes. Au jour du solstice dété, ou établit un gnomon (Piao) de huit pieds. Là où son ombre est daccord avec la dimension de la tablette, on dit que cest le milieu de la terre. Cest le pays dYang-tching, dans le district actuel de Yngtchouen (Honan). Ce commentaire explique ensuite, comme la glose précédente, le sud, le nord, lorient et loccident du soleil ; mais son texte me paraît contenir des fautes quil est inutile de discuter ici.
Comm. Wang-yutchi (du temps des Soung) : Quand on constitue un royaume, on mesure lombre du soleil ; on fait cette opération au solstice dété et non au solstice dhiver ; car lombre du solstice dhiver est treize pieds trois dixièmes, et dépasse la dimension de la tablette des mesures, tandis que lombre du solstice dété est un pied cinq dixièmes, et saccorde avec la dimension de cette tablette. Cest donc au solstice dété que lon établit le gnomon pour la déterminer. Note des éditeurs. La tablette des mesures sert à observer lombre du soleil. Au milieu de la terre (à la capitale impériale), lombre du solstice dété est longue dun pied cinq dixièmes ; on règle, daprès elle, la dimension de la tablette. On ne fait pas dabord une tablette dun pied cinq dixièmes, pour attendre que lombre saccorde avec cette dimension.
Remarque générale des éditeurs. La tablette de mesures sert à obtenir lombre du soleil. Cest avec elle que lon distingue les équinoxes et les solstices, quon détermine les quatre côtés du monde. En observant les ombres les plus longues et les plus courtes, on connaît les deux solstices ; en observant les ombres moyennes entre les deux solstices, on connaît les deux équinoxes ; en observant la direction de lombre du soleil levant et du soleil couchant, aux deux équinoxes, on connaît lorient et loccident ; en déterminant lombre du milieu du jour, on connaît le sud et le nord. Ainsi les équinoxes et les solstices, les quatre côtés du monde, se déterminent avec la tablette des mesures.
Quant au milieu de la terre, il y en a deux : il y a le milieu de la forme, il y a le milieu climatérique. Quant à la forme, le ciel enveloppe la terre comme la coquille de luf enveloppe le jaune ; tous deux sont ronds ; conséquemment, le milieu de la terre est aussi le milieu du ciel. Seulement, au milieu de la ligne rouge (léquateur des cartes chinoises), aux deux équinoxes, le gnomon, à lheure de midi, ne marque pas dombre. Quant au milieu climatérique ou climat moyen, les principes du repos et du mouvement, les cinq éléments ou planètes doivent sunir et saccorder ensemble ; alors, cest le milieu. Ceci se reconnaît dans louvrage intitulé Tcheou-peï. Audessous des deux pôles, le jour et la nuit sont excessifs ; ces pays sont très froids. Audessous de la ligne rouge, le jour et la nuit sont toujours égaux ; ces pays sont très chauds. Le royaume du milieu (la Chine) est au nord de la ligne rouge ; le chaud et le froid, la température tiède et fraîche y forment un cercle régulier ; il ny a rien dexcessif. Lo-y (Lo-yang du Honan) est le milieu de ce milieu. Comme ce lieu possède la moyenne climatérique du ciel et de la terre, on dit que cest le milieu de la terre.
On voit que les éditeurs modernes sefforcent de justifier le nom de milieu de terre, attribué par le texte à la capitale des Tcheou. Les Chinois ont toujours prétendu que la capitale de leur empire était placée au milieu de la terre. Les Persans modernes ont la même prétention pour la capitale de la Perse.
09.( HYPERLINK \l "t09128" 128) Comm. B. On plante des arbres sur les bords des canaux peur indiquer, protéger, défendre et fortifier.
Éditeurs. On trace un carré ayant mille li de côté, Il comprend de hautes montagnes, de grandes collines. Sur ces points on ne peut établir des canaux ; on fait seulement des levées aux limites, et on plante des arbres pour quon les reconnaisse. Le texte dit de même plus loin quon fait des levées et canaux (Foungkeou) pour la détermination des limites des royaumes feudataires, des apanages et domaines. Les limites des royaumes sont irrégulières, plus on moins larges ou étroites.
Tantôt on peut y faire des canaux, tantôt on peut seulement y former des levées.
09.( HYPERLINK \l "t09129" 129) Comm. I-fo. Lorsque lon mesure un territoire, on se sert de la tablette des mesures pour déterminer lombre du soleil, pour fixer les positions de lorient, de loccident, du sud, du nord. Ensuite lon détermine les limites de son étendue plus ou moins grande. Éditeurs : Quand le souverain constitue un royaume feudataire, il doit avoir égard à la grandeur et configuration des montagnes et cours deau, à la disposition des chemins pour établir la ville principale et fixer les quatre frontières ; il se sert de la tablette des mesures pour régler la position de la ville principale. Ensuite on détermine létendue du territoire.
09.( HYPERLINK \l "t09130" 130) Comm. A. Le Koung, ou prince feudataire de premier rang, a, pour la redevance affectée à sa nourriture ou à son entretien la moitié de cette étendue ; lautre moitié représente les petites principautés placées sous sa protection. On doit entendre de même le tiers, le quart attribués spécialement aux autres princes feudataires. Les principautés dépendantes du royaume de Lou sont citées dans les chants funèbres du royaume, quatrième partie du Chi-king. Ainsi, dit le commentaire Wang-yng-tien, chaque étendue ici énoncée comprend la portion dinvestiture spéciale et la portion annexée à la juridiction.
Selon le commentaire B, la moitié, le tiers, le quart consacrés à lentretien (Chi) correspondent à la proportion du tribut payé à lempereur par les princes feudataires. Le tribut est plus fort pour les grands royaumes et plus doux pour les petits.
Une autre interprétation est présentée par le comm. Tchingngo. Celui-ci dit : On lit à larticle du quatrième ministre, grand commandant des chevaux : Dans les terres de première qualité, celle qui nourrit forme les deux tiers ; dans les terres de seconde qualité, celle qui nourrit forme la moitié ; dans les terres de troisième qualité, celle qua nourrit forme le tiers. Telle est la proportion des terres quon peut cultiver et qui peuvent nourrir. Ici le texte compte la terre qui peut nourrir, par moitié, tiers, quart, à cause des montagnes, bois, cours deau qui ne peuvent être cultivés et nourrir la population.
Les éditeurs adoptent la première de ces trois interprétations. Seulement, disentils, audessous du Koung, dans le territoire attribué aux feudataires Heou et Pé, qui est très grand, la portion dinvestiture, selon le premier commentateur, se trouve être le tiers, et la portion dannexion les deux tiers. Dans le territoire des feudataires Tseu et Nân, qui est très petit, la portion dinvestiture se trouve être le quart et la portion dannexion forme les trois quarts. Ceci ne peut sexpliquer, puisque les petits royaumes doivent avoir des annexes moins considérables que les grands. Linterprétation du troisième commentateur saccorde avec le passage du livre XV, où on lit que les préfets de districts extérieurs (Souï) distinguent parmi les terres celles qui peuvent nourrir. Alors, en retranchant les bois, les montagnes, les cours deau, les lacs dans un grand royaume, la terre quon peut cultiver serait la moitié du territoire total. Dans un royaume de deuxième ordre, la terre quon peut cultiver serait le tiers. Dans un petit royaume, elle serait le quart. Ceci ne peut pas non plus être admis.
Le commentaire B dit que le tribut payé à lempereur par les grands royaumes était considérable, et que celui des petits royaumes était faible. Ceci saccorde avec un passage du Tsotchouen sur la répartition de la taxe. Mais alors il faudrait quil y eût dans le texte : Le tribut adressé à lempereur, [], est successivement la moitié, le tiers, le quart ; il ne faudrait pas quil y eût le caractère [], nourrir, entretenir.
Les savants ont discuté sur ces passages sans sortir de ces trois explications. Cest pourquoi on les a rapportées toutes ensemble.
Mengtseu rapporte, dans son livre IV, chapitre II, le mode adopté par les Tcheou pour la division des cinq ordres de principautés feudataires. Il donne aux Kong et aux Heou un territoire ayant cent li de côté, aux Pé un territoire ayant soixante et dix li de côté, aux Tseu et aux Nân un territoire ayant cinquante li de côté. Mengtseu décrit le règlement adopté par les premiers empereurs de la dynastie Tcheou
. En comparant ce quil dit avec le texte du Tcheou-li, on en conclut que celui-ci représente les terres de toute nature, vagues et autres, affectées aux diverses principautés. Mais les proportions des terres cultivables, indiquées par ce texte, ne saccordent avec les chiffres de Meng-tseu que pour le territoire du cinquième ordre de feudataires ; en effet, (100 x 100)/4 = 2500 ou le carré de 50.
09.( HYPERLINK \l "t09131" 131) Comm. B. Tou-pi. Ces expressions désignent les terres affectées aux fils et frères du souverain, aux dignitaires du rang de conseillers, ministres, préfets. Voyez HYPERLINK \l "t02130" livre II, fol. 29 et 30.
09.( HYPERLINK \l "t09132" 132) Comm. B. Habitations comprises dans une enceinte de murailles. Ainsi on lit dans le HYPERLINK "cheu_king.doc" \l "o154" Chi-king, première partie, chapitre XV, première ode des chants du royaume de Pin :
« Allons, ma femme et mes enfants, dit le chef de famille, voici le changement de lannée ; entrons dans notre maison.
Voyez, pour la division des terres, larticle du sousdirecteur des multitudes HYPERLINK \l "l1001" Siaossétou.
09.( HYPERLINK \l "t09133" 133) Comm. A. Les terres sans changement sont ensemencées annuellement ; les terres dun changement sont laissées un an sans culture et sont ensuite ensemencées ; les terres de deux changements sont laissées deux ans sans culture et sont ensuite ensemencées. Les premières sont les bonnes terres ; on en donne cent Meou par famille ; les secondes sont les terres médiocres ; on en donne deux cents Meou par famille ; les troisièmes sont les terres très médiocres ; on en donne trois cents Meou par famille. Le Meou de ce temps pouvait équivaloir environ à trois ares. Voyez mon HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093132" Mémoire sur la propriété territoriale en Chine, Journal Asiatique, troisième série, 1827, et larticle du HYPERLINK \l "l1207" Tsaïssé, livre XII, du Tcheou-li.
09.( HYPERLINK \l "t09134" 134) Comm. Hoang-tou. Lensemble de ces détails montre lorganisation uniforme du royaume impérial, des royaumes feudataires, des apanages et domaines affectés aux charges.
Il y a dans ce passage plusieurs expressions assez vagues. Ti-tchi désigne, suivant le comm. B. les neuf professions ou classes du travailleurs Kieoutchi, cités à larticle du premier ministre Tatsaï. Mais on lit ici dans le même passage : Il attribue les diverses sortes doccupations Feutchi-ssé, lesquelles sont au nombre de douze, comme on le voit plus loin, et qui comprennent les neuf classes de travaux. Il y aurait donc répétition. Les éditeurs citent divers passages du Li-ki, du Tsotchouen dans lesquels le terme Tchi désigne les divers services et corvées que le peuple doit exécuter pour les sacrifices, les chasses et expéditions, les réceptions détrangers. Ti-cheou, la garde de la terre, se rapporte aux ouvrages de défense établis par les préposés aux défenses et retranchements, et à la garde de ces ouvrages. Ti-fa, le règlement de la terre, est une expression assez vague pour résumer ce qui a été dit plus haut.
09.( HYPERLINK \l "t09135" 135) Comm. C. Si les récoltes de lannée ne mûrissent pas, on doit craindre que la population ne sécarte, ne se dispersé. Alors on la réunit par des mesures destinées à la préserver de la disette.
09.( HYPERLINK \l "t09136" 136) Littéralement, rendre les peines comme des flocons de soie.
09.( HYPERLINK \l "t09137" 137) Cestàdire les corvées.
09.( HYPERLINK \l "t09138" 138) Littéralement, linterrogation sur les quantités des denrées.
09.( HYPERLINK \l "t09139" 139) Comm. A. On doit chercher les sacrifices qui ont été négligés et les accomplir.
09.( HYPERLINK \l "t09140" 140) Comm. B. Ceux de soixante et dix ans sont nourris par leur district ; ceux de cinquante ans reçoivent des secours extraordinaires en grains.
09.( HYPERLINK \l "t09141" 141) Comm. B. et glose. Ainsi maintenant, du temps des Han, ceux qui ne peuvent servir lÉtat, parce quils sont malades, ne sont pas comptés comme soldats ; ceux qui peuvent servir lÉtat, quoique souffrants, ne sont pas astreints aux services pénibles, ne font que la moitié du service obligé.
09.( HYPERLINK \l "t09142" 142) Comm. B. En égalisant les taxes, en ne faisant pas de perception arbitraire.
09.( HYPERLINK \l "t09143" 143) Comm. B. Primitif équivaut à ancien. Comm. Weï-kiao : Les coutumes primitives sont le principe, la racine des coutumes rituelles.
09.( HYPERLINK \l "t09144" 144) Note des éditeurs à la fin de cet article : Quand il y a la salle des ancêtres, et les chambres à coucher, alors le peuple se fixe dans le lieu quil habite et ne cherche pas à le quitter.
09.( HYPERLINK \l "t09145" 145) Comm. B Ceux qui ont le même ancêtre se rapprochent les uns des autres, pendant leur vie et après leur mort.
09.( HYPERLINK \l "t09146" 146) Comm. B. Ce sont ceux qui enseignent la bonne voie et les connaissances utiles dans les chefslieux de districts et dans les villages Ils sont également cités à larticle du premier ministre ( HYPERLINK \l "t02123" Tatsaï), en parlant des neuf liens dassociation, livre II, fol. 19.
09.( HYPERLINK \l "t09147" 147) Comm. B. Les disciples ont le même maître ; les amis ont des intentions semblables.
09.( HYPERLINK \l "t09148" 148) Comm. B. Rendre uniforme, cest rendre convenable. Les personnes aisées, ellesmêmes, ne doivent pas se singulariser par leur habillement.
09.( HYPERLINK \l "t09149" 149) Comm. C. Il met en harmonie les diverses parties de renseignement officiel : puis il le publie ou le propage dans tous les royaumes, pour que les princes feudataires instruisent leurs administrés. Il le répand dans les apanages et domaines affectés, pour que les grands conseillers, les ministres qui en jouissent instruisent leurs administrés.
09.( HYPERLINK \l "t09150" 150) Kie est ici pour Chi, dix, comme à la fin de larticle du premier ministre Tatsaï, livre II, fol. 46. Voyez à ce passage la situation du lieu Siangweï, où les règlements sont exposés en public.
09.( HYPERLINK \l "t09151" 151) Comm. B. On voit ici comment le directeur des multitudes excite le peuple à se bien conduire. Ses ordres sont exécutés par les officiers qui dirigent sous lui les districts, arrondissements, cantons, communes, sections et groupes de familles.
Le Pi ou groupe est de cinq familles.
Le Liu ou la section est de vingtcinq familles.
Le Tso ou la commune est de cent familles.
Le Tcheou ou larrondissement en contient deux mille cinq cent.
Le Hiang ou le district en contient douze mille cinq cents.
09.( HYPERLINK \l "t09152" 152) Comm. B. Le directeur des multitudes classe la population sur les registres par nature de travail. Ceux qui peuvent semer sont inscrits sur le registre des trois genres dagriculteurs. Ceux qui peuvent planter sont inscrits sur le registre des jardiniers. Voyez les neuf divisions du peuple par nature de travail, à larticle du HYPERLINK \l "t02124" premier ministre, grand administrateur, livre II.
Comm. C. Les divers genres de travaux sont dabord classés par le premier ministre, et ensuite répartis par le deuxième ministre, chef des officiers préposés au peuple.
09.( HYPERLINK \l "t09153" 153) Comm. A. Élever les arbres dans les jardins, les vergers.
09.( HYPERLINK \l "t09154" 154) Cestàdire les rites, la musique, le calcul, lécriture, lart de tirer des flèches, lart de conduire les chars. Il faut y joindre létude de la sagesse ou de la bonne voie, daprès le comm. A.
09.( HYPERLINK \l "t09155" 155) Éditeurs : Ceci se rapporte à la sorcellerie, à la médecine, à la divination par les sorts et la plante Chi : ce sont des occupations savantes qui se perpétuent dans les mêmes familles.
09.( HYPERLINK \l "t09156" 156) Fossé, cestàdire, daprès le comm. A, faire le service de la maison du prince, comme les subalternes, gardesmagasins, écrivains, aides, suivants, hommes du peuple qui sont au service de lÉtat.
Résumé des commentaires. Les neuf premiers genres doccupations correspondent aux neuf genres de travaux, mentionnés à larticle du premier ministre. La première classe comprend les cultivateurs des trois genres ; la seconde, les jardiniers ; la troisième, les bûcherons et travailleurs des montagnes ; la quatrième, les hommes des lacs desséchés et les bergers ; la cinquième, les ouvriers qui façonnent les huit sortes de matières ; la sixième, les marchands et colporteurs ; la septième, les femmes qui travaillent la soie, le chanvre ; la huitième, les serviteurs qui rassemblent les objets nécessaires à la vie ; la neuvième, les ouvriers intermédiaires qui nont pas doccupation fixe. Ceuxci travaillent tour à tour avec ceux qui ont des occupations déterminées.
Les trois derniers genres doccupations se rapportent :
à lenseignement des six sciences consacrées ;
à lastrologie et divination, à la médecine ;
au service de lÉtat dans les emplois subalternes.
09.( HYPERLINK \l "t09157" 157) Le texte emploie ici le mot Wé, chose qui est très vague. Le comm. A lexplique par Ssé, opération, affaire, qui est également vague ; Wé me paraît devoir être entendu ici comme dans lexpression Jînwé, hommes distingués. Le comm. B dit : Quand le peuple est complètement instruit des trois choses, le préfet de district élève en grade les hommes de talent et de capacité. Il les reçoit comme ses hôtes, en accomplissant avec eux la cérémonie où lon boit le vin. Puis il présente à lempereur son rapport où leurs noms sont inscrits.
Comm. Wang-yuchi. Le texte place le mot Hiang, district intérieur, en tête de ce paragraphe et du suivant, parce que le système de lenseignement moral commence par ces districts.
09.( HYPERLINK \l "t09158" 158) Comm. Theng-youen-yang : Les punitions de district sont les punitions de lenseignement moral. Ce sont des corrections par la bastonnade, comme il est dit au chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p1c2" Chuntien, du Chouking. Elles diffèrent donc des châtiments qui sont appliqués par les prévôts de justice, officiers du cinquième ministère.
09.( HYPERLINK \l "t09159" 159) La première vertu est la piété filiale. Cest à elle que correspond la première punition.
09.( HYPERLINK \l "t09160" 160) Comm. B. Pour avoir répandu des bruits mensongers et trompé la multitude.
09.( HYPERLINK \l "t09161" 161) Comm. B. En changeant les noms des officiers et des choses, pour supposer de faux ordres, en altérant les mesures, les règlements, en faisant des opérations de sorcellerie, interdites aux gens du peuple, comme il est expliqué au chapitre du HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" règlement impérial, dans le Li-ki.
09.( HYPERLINK \l "t09162" 162) Comm. A. Les cinq rites sont les rites des cérémonies heureuses ou des fêtes, des cérémonies malheureuses ou des enterrements et des sacrifices expiatoires, des réceptions, des convocations militaires, des cérémonies nuptiales. Les six sortes de musique ou de chants musicaux sont appelées Yunmen, Yentchi, Tachao, Tahia, Tahou, Ta-wou. Voyez, livre XXII, larticle du directeur de la musique ou HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2201"Tasse-yo.
09.( HYPERLINK \l "t09163" 163) Comm. B. Lenseignement officiel désigne les douze enseignements du fol. 9. Le texte distingue les affaires où il y a délit et emprisonnement, et celles où il y a procès sur la propriété dun objet. Cette distinction se retrouve à larticle du grand juge ou ministre des châtiments, livre XXXV.
Note des Éditeurs : Les contestations ici mentionnées se rapportent aux huit punitions qui dépendent des chefs de district. Telles sont les contestations relatives aux maisons, aux terres, aux travaux des ouvriers, à lexécution des corvées. Les officiers qui administrent les terres sont les officiers préposés aux six districts intérieurs, aux six districts extérieurs aux terrains affectés, désignés par les noms de Kong, Y, Tou, Pi. [a] Yu équivaut ici à Cheou donner. Le second ministre délègue aux préposés des terres le soin dentendre et de juger les affaires. Il nentend pas, ne décide pas les contestations par lui-même, mais par ses délégués, les chefs de districts et des autres divisions territoriales. Il me semble très douteux que lon puisse interpréter ainsi [a], qui signifie avec, dans la phrase du texte. Cette phrase doit sentendre au surplus dune manière générale, comme plusieurs autres où laction du ministre est mêlée avec celle de ses subordonnés.
09.( HYPERLINK \l "t09164" 164) Comm. Hoang-tou. Le directeur des multitudes (Ssétou) préside à lenseignement moral et politique, et dirige le jugement des affaires litigieuses. Quand on ne renvoie pas les délinquants aux officiers criminels, on espère quils pourront être instruits et se corriger.
09.( HYPERLINK \l "t09165" 165) Comm. A (Tchingssénong). Ssé, cest apprêter les os et le corps. Il présente les os et la chair quil a séparés. Éditeurs : Cette expression ne se trouve dans le Tcheou-li quaux articles du directeur et du sousdirecteur des multitudes, et à celui du sousservant des sacrifices ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3004" Siaotseu), livre XXX. Le buf est la victime du premier ordre.
09.( HYPERLINK \l "t09166" 166) Comm. C. Un grand visiteur désigne un prince feudataire. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Tahing-jîn.
09.( HYPERLINK \l "t09167" 167) Comm. B. Pour les petites quantités, on dit : Weï, amasser. Pour les grandes quantités, on dit : Tsi, accumuler. Cest ce que lon donne aux visiteurs. Éditeurs : Lordre de préparer les chemins est transmis par le ministre et par les chefs de districts aux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3714"Yeliuchi, ou préposés aux baraques des campagnes, livre XXXVIII. Le nettoyage est exécuté par les hommes qui gardent les chemins et les terres. Lordre de faire les approvisionnements est transmis aux Y-jîn ou officiers des gratifications. Ces provisions sont livrées par les officiers qui gardent les stations et hôtelleries on lon attend les visiteurs. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1501" Souï-jîn, livre XV, et celui du HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn, livre XIII.
09.( HYPERLINK \l "t09168" 168) Comm. B et glose. Les six districts intérieurs font soixante et quinze mille feux. Le ministre prend un certain nombre dhommes ; il les fait venir et leur ordonne de tirer le cercueil.
Comm. A. Loyn, les six tirants désignent les cordons qui tirent le char funèbre. Les six districts intérieurs président aux six cordons du char. Les six districts extérieurs président aux cordons du cercueil.
Comm. Hiang-ngan-chi. Les tirants (Yn) sont sur le char ; cest avec eux quon tire le char. Les cordons (Fo) sont sur le cercueil ; cest avec eux quon tire séparément le cercueil.
09.( HYPERLINK \l "t09169" 169) Comm. B. Cest le drapeau sur lequel on peignait un ours ou un tigre. Au jour et à lheure fixés, on plantait ce drapeau ; on se réunissait sous lui. Voyez larticle du commandant des chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29147" Tasséma, quatrième ministre, livre XXIX, fol. 29.
09.( HYPERLINK \l "t09170" 170) Comm. Wangtchi-tchang. Au temps des trois premiers empereurs de la dynastie des Tcheou, il ny avait pas ce que nous appelons des soldats. Avant la convocation sous le drapeau, il ny avait que des hommes du peuple. Quand les expéditions militaires ou les grandes chasses étaient achevées, ils dépendaient comme auparavant du directeur des multitudes, le second ministre.
Éditeurs : Le ministre de la guerre, quatrième ministre, a le commandement supérieur des hommes qui sont réunis en corps darmée ou dans les garnisons. Quand ils sont sous ses ordres, ils sont appelés soldats. Quand ils sont convoqués par le directeur des multitudes, deuxième ministre, ils sont appelés levées en masse.
09.( HYPERLINK \l "t09171" 171) Ces tablettes sont les passeports délivrés en temps de danger, quand il y a une invasion ennemie, ou quand lempereur meurt. (Comm B.)
09.( HYPERLINK \l "t09172" 172) On transfère le peuple du point où est le mal aux points où il y a facilité pour vivre. Les douze ordres spéciaux des temps de disette, fol. 31, sappliquent aussi aux cas dépidémie et sétendent à tous les royaumes feudataires. Le texte en mentionne seulement quatre pour abréger.
09.( HYPERLINK \l "t09173" 173) Comm. B. La fin de lannée désigne ici le dernier mois dhiver (Li-thoung), de lannée des Tcheou. (Ce mois comprenait la fin de novembre et le commencement de décembre jusquau solstice dhiver.) Les soixante officiers supérieurs qui dépendent du second ministre mettent alors au net leurs écritures et présentent leurs règlements de compte.
09.( HYPERLINK \l "t09174" 174) Comm. B. Le commencement de lannée régulière désigne le premier jour de la première lune de lannée des Hia. Elle commençait, comme lannée actuelle, à la lune qui précédait celle où se trouvait léquinoxe du printemps, cestàdire vers la première moitié de février.
Note des éditeurs, fol. 58. Le ministre de la terre soccupe de la terre et commande aux multitudes. Comme préposé à la terre, il établit les cartes territoriales. Dabord, il distingue les cinq espèces de terrains pour connaître les productions de la terre ; ensuite il distingue les douze territoires (correspondant aux douze divisions du ciel) pour régler les travaux de la terre. Puis, encore, il distingue les neuf divisions territoriales, déterminées par Iu pour égaliser ladministration, cestàdire les impôts de la terre. Daprès ces bases, il détermine le royaume impérial ; il constitue les royaumes feudataires, il établit les apanages et domaines affectés ; il trace lorganisation complète des travaux de la terre. Comme préposé aux multitudes, il détermine avec soin le nombre des hommes du peuple ; il établit le système des divisions du peuple par groupes de familles, sections, communes, cantons, arrondissements, districts, et alors le nombre des maisons du peuple peut être constaté. Il établit les registres où lon inscrit les gradués ou officiers, les cultivateurs, les artisans, les marchands, et alors les différentes professions peuvent être déterminées avec précision. Lorsque lon a ces données fondamentales, il ny a plus derreur ou de fraude possible relativement au nombre des hommes du peuple qui peuvent servir lÉtat et de ceux qui peuvent être exemptés, et, ce qui est le point capital, on amène les hommes à se surveiller, à sexciter mutuellement. Alors, sil y a un homme vertueux, il peut être connu et élevé en grade. Sil y a un homme non vertueux, il peut être connu et puni. Cest ainsi que les hommes transmettent à leurs descendants les trois genres de mérite et les huit punitions.
LIVRE X
10.( HYPERLINK \l "t10101" 101) Comm. C. Le sousdirecteur des multitudes met en vigueur les règlements de lenseignement. Il nest pas seulement laide du deuxième ministre ; il agit aussi par lui-même.
Les sacrifices désignent ici les sacrifices offerts à la terre dans les chefslieux darrondissement de chaque district ; les sacrifices pour appeler le bonheur, offerts dans les cantons Tang ; les sacrifices pour éloigner les mauvais esprits, offerts dans les communes Tso. Les cérémonies indiquées ensuite dans le texte sont celles où le chef de district boit le vin sacré avec ses invités, où le chef de commune mange les grains offerts. Les règlements des funérailles se rapportent au règlement par lequel les hommes dune même commune se doivent la sépulture. Voyez HYPERLINK \l "t09148" livre IX, fol. 39.
Éditeurs : Le sousdirecteur des multitudes est chargé détablir les règlements relatifs au travail de la population, comme le sousadministrateur général du premier ministre établit les punitions relatives au palais impérial. Il enseigne ce qui est permis et défendu dans laccomplissement des sacrifices, des solennités où lon boit, où lon mange, enfin des funérailles ; il fait aussi connaître au peuple les rites et usages consacrés, de manière à augmenter la production et régulariser la vente ; il enseigne comment on doit diminuer les taxes, exempter des corvées. Il fait ainsi que le peuple honore la fidélité et lhumanité, de manière quil oublie ses peines et lutte contre les difficultés.
10.( HYPERLINK \l "t10102" 102) Comm. C. Les chars désignent ici les chars de guerre et les grands chars ou charrettes. Lien désigne un chariot tiré par des hommes. Voyez plus loin la HYPERLINK \l "n10141" note au fol. 33.
10.( HYPERLINK \l "t10103" 103) Comm. Wang-yng-tien. Lenseignement administratif se rapporte aux cérémonies précédemment notées, telles que les sacrifices, les services funèbres, les cérémonies où lon boit le vin sacré, où lon mange les grains offerts. Les ordres et sommations se rapportent au service des expéditions, à la perception des taxes et tributs.
10.( HYPERLINK \l "t10104" 104) Comm. A et B. On fait alors dans lempire la révision générale de la population et le compte général des objets. Cette opération se fait actuellement à la huitième lune. Le sousdirecteur des multitudes reçoit les états ou résumés des comptes par royaume et principauté et aussi par district intérieur et extérieur.
10.( HYPERLINK \l "t10105" 105) Comm. B. Lescouade Ou était de cinq hommes ; le peloton Liang était de vingtcinq ; la compagnie Tso était de cent ; le bataillon Liu comprenait cinq cents hommes ; le régiment Chi en comprenait deux mille cinq cents, le corps darmée Kiun en comprenait douze mille cinq cents. Les anciens souverains réglaient le service militaire daprès les travaux de lagriculture ; ils voulaient quil y eût uniformité parfaite entre les hommes de chaque groupe ; ils ne permettaient pas que dautres hommes se mêlassent parmi eux.
10.( HYPERLINK \l "t10106" 106) Comm. C. Les soldats des six corps darmée proviennent des six districts intérieurs Hiang. On organise davance les escouades, les compagnies, et on les emploie pour les expéditions militaires, les chasses impériales. Cinq familles font un groupe Pi. On prend par famille un homme ; à larmée, ces cinq hommes font une escouade Ou. Cinq groupes Pi font une section Liu ; à larmée, les cinq escouades forment un peloton Liang, et ainsi successivement les divisions élémentaires de larmée correspondent aux divisions élémentaires de la population. Cinq arrondissements Tcheou font un district Hiang. A larmée, cinq régiments Chi font un corps darmée Kiun.
Tchouhi pense comme le comm. C que les six corps darmée sont principalement formés dhommes des six districts intérieurs, quoique les six districts extérieurs fournissent aussi leurs contingents pour le service militaire. Ceuxci sont convoqués par les grands officiers des districts extérieurs Souï-jîn, livre XV, et doivent être organisés de même. Mais le sousdirecteur des multitudes dirige seulement les hommes des six districts intérieurs, selon les éditeurs.
Comm. Tching-ngo. La formation des groupes de soldats qui composent larmée devrait être attribuée au ministre de la guerre, grand commandant des chevaux, cependant le sousdirecteur des multitudes en est chargé. En effet, si le service nétait pas préparé davance, en ne pourrait pas avoir des soldats convenables. Si le directeur des multitudes ninstruisait pas les hommes, sils ne se réunissaient pas suivant un ordre réglé davance, le grand commandant des chevaux pourraitil employer les troupes, dès le jour où il désirerait les réunir ?
10.( HYPERLINK \l "t10107" 107) Éditeurs : Il doit y avoir des hommes chargés dindiquer la proportion de la taxe, selon que lannée est bonne ou mauvaise, et de régler les jours et instants où se fait la perception. Cette opération est organisée comme le service militaire. Actuellement sur nos registres des terres et des contribuables, dix familles font un Kia, dix Kia font un Tou. On réunit le peuple et on perçoit aussi la taxe daprès ce mode imité du mode ancien.
10.( HYPERLINK \l "t10108" 108) Remarque de Li-chopao : Il résulte de ce règlement (reproduit à larticle du ministre de la guerre, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29123" livre XXIX, fol. 13), que dans huit familles des trois classes de cultivateurs, il y a vingt individus capables de servir lÉtat ou corvéables. En effet, suivant le texte, on compte :
FamilleCorvéablePremière classe
Deuxième classe
Troisième classe1
2
13
5
2Total410
Donc huit familles prises dans les trois classes représentent vingt individus. En partant de cette donnée quun carré Tsing (fol. 14) contient huit familles et que huit familles représentent vingt corvéables, la division territoriale Tien (fol. 14), qui contient soixantequatre Tsing, représente mille deux cent quatrevingts individus valides. Or le document intitulé Règlement du commandant des chevaux (Sséma-fa), dit quon tire de chaque division Tien trois soldats cuirassés, et soixante et douze soldats de pied, ce qui fait seulement soixante et quinze hommes. Ainsi, sur le nombre total enregistré par le directeur des multitudes, le commandant des chevaux ne prend pas le dixième des hommes valides. Cest la proportion adoptée pour le service actif, quoique les rôles contiennent un nombre beaucoup plus grand dhommes disponibles pour faire des soldats.
Comm. Yéchi : Quand on dit quun Tsing contient huit familles, on prend pour base les terrains de troisième qualité. Alors un Tsing représente seize hommes valides ou corvéables. La proportion dun homme requis par famille, que donne ici le texte, représente donc huit hommes par Tsing. Cest ainsi quil est dit livre XV, à larticle des HYPERLINK \l "l1501" Souï-jîn, grands officiers des districts extérieurs, que lon appelle le peuple daprès la proportion de la dernière classe. Quoiquon prenne les hommes des terrains de première et seconde qualité, et quon les emploie, on règle la proportion sur la dernière classe. On épargne aussi les forces du peuple ; on empêche que le service de lÉtat ne lui soit trop pénible.
Comm. B. Ceux qui sont en état de servir lÉtat sont les individus valides qui peuvent supporter les travaux pénibles. On ôte pour les vieillards un individu par famille. Sur les autres, hommes et femmes, individus robustes et faibles, on prend moyennement la moitié : Cest le nombre généralement adopté.
10.( HYPERLINK \l "t10109" 109) Selon le commentaire C, dans chaque famille on prend un homme ; cest le soldat régulier. Les autres sont les soldats supplémentaires. Selon les éditeurs, ces hommes supplémentaires sont les jeunes gens non mariés qui ont un terrain annexé à celui du chef de famille et que lon appelle les cultivateurs excédants Yu-fou. Cest seulement par opposition au soldat régulier que le texte les appelle ici soldats supplémentaires. De même, il les appelle, livre XV, cultivateurs excédants Yu-fou, par opposition aux cultivateurs réguliers Tchingfou. Voyez larticle des HYPERLINK \l "l1501" Souï-jîn.
10.( HYPERLINK \l "t10110" 110) Comm. Tchingki. Par les grandes chasses, on enseigne aux hommes lusage des armes. Au printemps, on fait marcher tel individu ; en automne, on fait marcher tel autre. Quant aux escortes et suites du prince, tous les hommes valides peuvent marcher.
10.( HYPERLINK \l "t10111" 111) Comm. C. Les masses dhommes désignent ici la population des six districts intérieurs.
10.( HYPERLINK \l "t10112" 112) Comm. B. Les ordres sont communiqués aux hommes réunis, comme on le voit HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l290130" livre XXIX, fol. 30, à larticle du grand commandant des chevaux.
Éditeurs. Il instruit les hommes en temps de repos, et quand il faut agir, il leur annonce les prescriptions, les défenses. Quand il y a une grande expédition, une assemblée des feudataires, un service funèbre pour lempereur, le commandement des masses dhommes est attribué aux grands officiers du second et du quatrième ministère. Le chef de district intérieur dirige les levées faites pour les services collectifs ordinaires.
10.( HYPERLINK \l "t10113" 113) Comm. B. La grande opération désigne une prise darmes pour une expédition ; la seconde indique une calamité publique, une invasion dennemis.
10.( HYPERLINK \l "t10114" 114) Comm. B. Iutseu, littéralement les jeunes excédants. Ce sont les fils des ministres, des préfets, qui doivent garder le palais du souverain. Éditeurs. Iutseu désigne les jeunes gens appelés suppléants des élèves de lÉtat (Kouetseu) à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3102" Tchoutseu, livre XXXI, qui est préposé à leurs exercices et les conduit aux sacrifices, aux cérémonies funèbres. En temps de danger, ils sont convoqués par le directeur des multitudes. Ils sont appelés ici jeunes excédants Iutseu par rapport à leurs familles, comme le jeune cultivateur non marié est appelé Iu-fou, cultivateur excédant, par rapport au chef de famille, le cultivateur proprement dit. Ils sont appelés cadets Chutseu, livre IV, à larticle du commandant du palais Koungtching, où ils sont mentionnés avec les guerriers délite.
10.( HYPERLINK \l "t10115" 115) Ceci se rapporte à la division des terres grasses et maigres, comme à larticle du second ministre ( HYPERLINK \l "t09133" livre IX, fol. 27). Suivant le Comm. A, Tsing désigne les plaines basses, et Mo désigne le bas des collines, les bords des rivières ; mais, comme le disent les comm. B et Tchi-king, dans la même localité, il y avait des terres à puits Tsing et des terres à pacage Mo, divisées également en neuf lots. Les premières étaient les terres sans jachère ; les autres étaient les terres qui nétaient cultivées que tous les deux ans ou tous les trois ans. Lexpression collective Tsingmo ne désigne donc pas des localités différentes.
10.( HYPERLINK \l "t10116" 116) Éditeurs. Ceci indique que le sousdirecteur des multitudes distingue entre les terres celles qui conviennent à la culture, celles qui conviennent au pacage, les terres jaunes et blanches qui conviennent au blé, les terres grasses et humides qui conviennent au riz. Ainsi, dune part les professions des agriculteurs, pâtres, jardiniers, bûcherons sont réglées par ladministrateur général ou premier ministre (Tatsaï), réparties par le grand directeur des multitudes et surveillée par le préposé aux habitations Liussé ; dautre part, les travaux qui conviennent aux différentes terres sont réglés par le sousdirecteur des multitudes, classés par 1e Tsaïssé, égalisés par le Toukiun.
10.( HYPERLINK \l "t10117" 117) Kongfou. Daprès le comm. B et lhistorien des Han, Pankou, section des peines et châtiments, Kong ou Choue, tribut, désignait autrefois les fournitures en produits alimentaires ; Fou, taxe, contribution, désignait les quantités dhommes, de chevaux, de chars, requis pour les expéditions militaires.
10.( HYPERLINK \l "t10118" 118) Éditeurs. Cestàdire les époques de la perception, les hommes, requis pour son exécution, les lieux où lon emmagasine les produits perçus, les quantités conservées en approvisionnement.
10.( HYPERLINK \l "t10119" 119) Comm. B. Les territoires occupés par les royaumes, les apanages, les districts intérieurs et extérieurs.
10.( HYPERLINK \l "t10120" 120) Voyez larticle des HYPERLINK \l "l1303" Kiun-jîn, livre XIII.
10.( HYPERLINK \l "t10121" 121) Comm. B. Les petits sacrifices sont adressés aux forêts, aux lacs, aux plaines basses et hautes, aux esprits célestes tels que les esprits du vent et de la pluie. Lempereur prend alors le bonnet bleunoirâtre ou bleu foncé.
Com. C. Puisquon immole un buf dans les petits sacrifices, on immole des bufs dans tous les sacrifices offerts par lempereur.
10.( HYPERLINK \l "t10122" 122) Comm. B. Cestàdire un officier envoyé par un prince feudataire.
10.( HYPERLINK \l "t10123" 123) Cet ordre est transmis aux préposés des baraques HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3714" Yeliuchi, et aux officiers des gratifications HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn, Voyez ces articles.
10.( HYPERLINK \l "t10124" 124) Comm. B et C. Les grandes armées sont commandées par lempereur en personne ; les petites armées sont commandées par les officiers délégués. Les services des grandes corvées sont inspectés par le grand directeur des multitudes ; le sousdirecteur inspecte lexécution des petites corvées.
Éditeurs : Il nest parlé des grandes chasses quà larticle du chef de district, qui les dirige lui-même. Quand on réunit une grande armée, le sous-directeur des multitudes présente les hommes au grand directeur, qui les organise. Cest le sous-directeur qui organise les hommes pour les petites armées. Lorsquon forme une grande armée, le grand directeur commande aux troupes dhommes, en général, et non pas seulement aux hommes des six districts intérieurs. Le sous-directeur des multitudes et les chefs de district nagissent que sur la population de ces six districts.
10.( HYPERLINK \l "t10125" 125) Comm. B. Il y a alors des hommes de corvée pour placer 1e cercueil dans la salle des Ancêtres, tenir les cordons du cercueil jusquà sa fosse, déposer le cercueil dans la fosse, rejeter la terre extraite. Comm. Wang-yng-tien. Ces opérations sont effectuées sous la direction spéciale du sous-directeur des multitudes.
10.( HYPERLINK \l "t10126" 126) Comm. C. Il ne va pas lui-même sur les lieux ; il donne les mesures écrites dans le règlement.
10.( HYPERLINK \l "t10127" 127) Le groupe élémentaire de cinq familles, HYPERLINK \l "l090139a" livre IX, fol. 39.
10.( HYPERLINK \l "t10128" 128) Éditeurs et comm. C. Il examine les comptes de gestion, les rendements de compte des officiers du ministère, qui sont au nombre de soixante.
10.( HYPERLINK \l "t10129" 129) Éditeurs : Les officiers subordonnés au sous-directeur des multitudes sont les préfets, les gradués attachés au deuxième ministre et les divers agents qui ont des fonctions à la cour impériale. Ensuite le texte dit : tous les officiers ; ce terme général désigne tous les officiers des districts intérieurs et extérieurs, des domaines impériaux, ainsi que les officiers des terrains affectés Kia, Sao, Hien, Tou et des fiefs particuliers. Comme ils ne dépendent pas uniquement du second ministère, le texte fait une distinction. Le sous-directeur du second ministère ordonne aux officiers en général de préparer les comptes pour les transmettre au ministère du gouvernement. Il ne peut pas examiner, punir et récompenser de sa propre autorité. Cest laideadministrateur (Tsaï-fou) du premier ministère qui examine la gestion des officiers attachés à ladministration impériale ou préposés aux terrains affectés ; cest lui qui additionne les entrées et sorties des matières.
10.( HYPERLINK \l "t10130" 130) Je suis le comm. B et le comm. Wang-yng-tien.
Éditeurs. Le sous-directeur des multitudes prend les tableaux des règlements et les suspend à la porte du palais, au lieu dexposition. Les officiers qui sont au dehors de la capitale ne peuvent pas voir ces tableaux. Alors le sous-directeur ordonne à chacun deux dafficher dans sa juridiction les ordres et défenses de lautorité supérieure.
10.( HYPERLINK \l "t10131" 131) Comm. B. Trois chefs de famille Fou forment une maison Ouo. Trois maisons forment un groupe à puits commun Tsing, ou un groupe de neuf lots dans les bonnes terres.
10.( HYPERLINK \l "t10132" 132) Éditeurs. Il est dit, au fol. 1, que le sous-directeur des multitudes est chargé de constater, dans toute létendue du royaume impérial, le nombre des individus répartis dans les neuf classes de la population ; daprès ce second passage, il contrôle seulement, sous ce rapport, les opérations des officiers qui administrent les six districts intérieurs et les quatre banlieues. Les officier des districts extérieurs (Souï) et des domaines de lÉtat (Koung-y) sont inspectés par les préfets de ces districts. Les officiers des domaines affectés aux charges administratives, aux parents de la famille impériale, sont de même inspectés par les chefs des terrains appelés lien ou dépendances du royaume impérial. (Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1207" Tsaïssé.) Le second ministre, grand directeur des multitudes, répartit les différentes occupations des officiers de lÉtat, cultivateurs, artisans, marchands ; il constitue les divisions du territoire. Le sous directeur des multitudes répartit les registres du contrôle ordinaire, et, aux époques fixées, on lui livre le relevé des quantités. Quand la troisième année arrive, il reçoit de nouveau les résumés ou le compte total.
10.( HYPERLINK \l "t10133" 133) Comm. C. Les chefs de district intérieur sont au nombre de quatre ; deux ensemble sont à la tête de trois districts.
Comm. B. Chaque officier, depuis le chef darrondissement jusquau chef de cinq feux, examine et juge les contestations de ses administrés. Le chef de district examine les opérations de ces officiers ; il craint quils ne commettent quelque erreur, et les surveille.
Éditeurs. Les six ministres sont les préfets des six districts intérieurs. Comment pourraientils avoir le loisir de surveiller lenseignement, ladministration, les contestations litigieuses dans ces districts ? Ils donnent seulement les ordres généraux, à la première lune et à la 5e de lannée. La décision des contestations et la surveillance des détails sont attribuées aux chefs des districts intérieurs.
10.( HYPERLINK \l "t10134" 134) Comm. C. Cest le règlement des neuf classes de la population, déterminé par le sous-directeur des multitudes, comme il a été dit au commencement de son article.
10.( HYPERLINK \l "t10135" 135) Éditeurs. Le chef de district intérieur reçoit ce règlement du sous-directeur des multitudes. (Voyez fol. 1.) Lun et lautre de ces deux fonctionnaires sont chargés dinspecter les hommes et les femmes, de distinguer les détails relatifs à la perception de la taxe et aux exemptions ou diminutions. Le sous-directeur soccupe en général des domaines qui font partie du territoire de la capitale et des quatre banlieues ; les chefs de districts intérieurs soccupent séparément des six districts intérieurs. Les chefs des districts extérieurs soccupent séparément des six districts extérieurs. Les chefs des dépendances du royaume (Hienssé) soccupent des domaines affectés aux fils du souverain et aux grands offices.
Wé, choses, objets, désigne les drapeaux, armes et instruments appartenant aux différentes divisions du territoire. Dans les districts extérieurs (Souï), cest le préfet de district extérieur qui inspecte la population, les bestiaux, le matériel, et le chef de district extérieur inscrit le résultat de cette inspection ; cest le contraire pour les districts intérieurs. Alors le chef de district intérieur inspecte, et le préfet de district intérieur inscrit. Le préfet de district extérieur a des fonctions spéciales et fournit les documents au chef de district extérieur qui les inscrit ; mais les préfets des districts intérieurs sont des chefs supérieurs des six ministres (voyez HYPERLINK \l "l1101" livre XI, fol, 1 et 2). Ils ne peuvent pas faire linspection des hommes, des bestiaux, du matériel. Les chefs de districts intérieurs sont les contrôleurs dexécution du ministère de la terre, et ont ainsi beaucoup doccupations ; mais ils ne sont pas chargés, comme les chefs de districts extérieurs, de faire le classement des terres et de leurs produits. Ce travail important est attribué, pour les six districts intérieurs, au sous-directeur des multitudes, ce qui soulage les chefs des districts intérieurs.
10.( HYPERLINK \l "t10136" 136) Comm. C. Les grandes corvées ont lieu pour construire des digues, bâtir des murailles de ville et autres ouvrages de ce genre.
10.( HYPERLINK \l "t10137" 137) Comm. B et glose. Dans lexécution du travail, on note par jour la mesure du travail accompli ; cest ce que le texte indique par létat comparatif du ministre des travaux publics.
Comm. Liutsoukien. Le ministre des travaux publics qui bâtit la capitale fait exécuter le travail. Le ministre des multitudes qui dirige les corvées enregistre les hommes du peuple qui sont demandés. Conséquemment, le chef de district intérieur doit à la fois examiner la quantité de travail exécuté et faire la somme totale des hommes employés.
10.( HYPERLINK \l "t10138" 138) Éditeurs. Les travaux exigés par lÉtat comprennent, non seulement le service des corvées ordinaires, mais encore lembrasement des herbes, quand il y a une grande chasse dans la banlieue, la traction des six cordons du char dans les cérémonies funèbres, la préparation des chemins pour les étrangers qui passent, et autres services.
10.( HYPERLINK \l "t10139" 139) Éditeurs. Le buf étant la principale victime des grands sacrifices, cest le grand directeur des multitudes ou second ministre qui présente les chairs découpées. Le chef de district intérieur lassiste dans cette opération.
10.( HYPERLINK \l "t10140" 140) Comm. B. Daprès le rite des offrandes faites aux funérailles des gradués, ceci désigne le chanvre et les autres herbes coupées à la longueur dun demi-pied que lofficier des prières place sur la natte, à lorient du banc dappui. Il pose sur ces herbes les grains de millet qui forment loffrande. Quand le sacrifice est terminé, il les lie en paquet et les retire. On lit aussi (livre XXI) que le gardien des tablettes funéraires, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2104" Cheoutiao, dépose en terre les restes du sacrifice. Comm. C. Ces herbes sont fournies par lintendant du domaine impérial ( HYPERLINK \l "t04175" livre IV, fol. 41).
10.( HYPERLINK \l "t10141" 141) Comm. C. Outre le service des six corps darmée, il y a les corvées du peuple, les corvées de mission. Les hommes qui exécutent ces divers services sortent des districts intérieurs.
Comm. B et glose. Les premiers de ces chariots, appelés Kiu, sont tirés par des chevaux. Les bufs ne sont attelés quaux grands chars et aux chars en bois de cyprès. (Voyez larticle des charrons HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l44" Tche-jîn.) Les seconds appelés Lien sont tirés par des hommes. Les premiers contiennent les lourds bagages. Les seconds contiennent les instruments et objets de service. Quand on sarrête, ils forment lenceinte du camp. Daprès louvrage intitulé Sséma-fa, règlement militaire, les chariots Lien étaient appelés, sous les Hia, Yutché ; sous les Yn, Hounoutche, sous les Tcheou, Tsetien, chariots à bagages. Ils contenaient une petite hache, une hache, une pioche, une bêche, une houe, et en outre, sous les Tcheou, deux planches et deux maillets de bois pour bâtir les remparts en terre. Sous les Hia, ces chariots étaient traînés par vingt hommes ; sous les Yu, par dixhuit ; sous les Tcheou, par quinze.
10.( HYPERLINK \l "t10142" 142) Comm. B. Le chef des ouvriers constructeurs (livre XLIII) agit sous les ordres du ministre des travaux publics, comme le chef de district obéit au ministre de la terre ; ils président ensemble à la conduite du cercueil. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c18" Tsoki, mémoires mêlés :
« Aux funérailles dun prince feudataire, cinq cents hommes sont commandés pour tenir les cordons du cercueil. Il y a quatre cordons, et les porteurs sont bâillonnés. Le commandant des chevaux, ministre de la guerre, prend la clochette ; huit hommes sont à gauche, huit hommes sont à droite. Le chef des ouvriers constructeurs prend létendard garni de plumes pour conduire le cercueil.
Il suit de ce passage, quil doit y avoir six cordons au cercueil de lempereur. Létendard ou guidon garni de plumes est mentionné dans lancien dictionnaire Eul-ya ; il sert à diriger ceux qui traînent le cercueil, à régler leurs mouvement. Quand on descend le cercueil en terre, le chef de district se tient près du chef des ouvriers et le surveille. Selon quelquesuns, le chef des ouvriers fait alors placer les grandes colonnes tumulaires. Le chef de district prend une petite hache et se tient près de lui ; il lui enjoint dachever son travail. On lit au chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c02" Tankong du Li-ki : « Dans la maison du prince, on voit la grande colonne tumulaire. »
Daprès le commentaire, ces colonnes ou poteaux pour le tombeau de lempereur sont de grandes pièces de bois dressées à la hache. Il y a quatre poteaux semblables, disposés carrément et garnis de poulies, sur lesquelles passent les cordons du cercueil. Comme il y a six cordons au cercueil de lempereur, les poteaux davant et darrière portent chacun deux poulies et ceux de côte nen ont quune. Mille hommes sont répartis auprès des six cordons du cercueil ; tous tournent le dos aux poteaux et tirent ensemble. On frappe le tambour pour marquer linstant où ils doivent lâcher les cordons. Le chef des ouvriers constructeurs les fait agir daccord. Le chef de district surveille cette opération, en tenant à la main une petite hache.
10.( HYPERLINK \l "t10143" 143) On prend les mêmes dispositions pour les grandes chasses impériales et pour les expéditions militaires.
10.( HYPERLINK \l "t10144" 144) Comm. B. Cest le drapeau sur lequel on peignait un ours et un tigre, HYPERLINK \l "n09169" livre IX, fol. 53. Le chef de district sen sert, parce quil fait lappel des hommes pour le second ministre, directeur des multitudes. Comme il a rang de préfet, son drapeau spécial est le drapeau à loiseau et à lépervier. Daprès larticle du préposé à létendard HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t27140"Ssé-Tchang, livre XXVII, fol. 26, le directeur des multitudes, étant ministre, a ordinairement le drapeau rouge, et le chef de district, ayant rang de préfet, a ordinairement le drapeau de couleur mêlée. A larmée, le premier élève le drapeau à lours et au tigre ; le second élève le drapeau à loiseau et à lépervier. (Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29141" livre XXIX, fol. 25.)
Comm. Y-fo. En général, ceux qui commandent ont des drapeaux peints ; ceux qui ne commandent pas ont des drapeaux sans peinture. Quand le directeur des multitudes est à la tête dune grande chasse, il a un commandement militaire ; il élève donc le drapeau à lours et au tigre.
10.( HYPERLINK \l "t10145" 145) Les noms des arrondissements et des cantons sont inscrits sur leurs drapeaux, comme il est dit au HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t27143" livre XXVII, fol. 30.
10.( HYPERLINK \l "t10146" 146) Comm. B. Ceci désigne les annonces des grandes chasses et les différents ordres spéciaux qui se publient, à chaque lune, pour avertir les populations. Ils sont exposés en détail dans le chapitre du Li-ki, intitulé : Des règlements mensuels ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youeling).
10.( HYPERLINK \l "t10147" 147) Éditeurs. Ce sont des lieux où les hommes se rassemblent, Le chef de district fait ainsi connaître lavis officiel à toute la population. Les résidences administratives des officiers sont appelées Tchao, palais. Pour les distinguer du palais de lempereur, les anciens réunissaient toujours les deux mots Chi-tchao, marché et palais dadministration, et disaient : Les palais des marchés. Sous les Han, les palais des gouverneurs sappelaient aussi Kiuntchao, palais de district.
10.( HYPERLINK \l "t10148" 148) Comm. B. Chi ne désigne pas ici les quatre saisons de lannée, mais les époques convenables.
Comm. Wang-yng-tien. Le chef de district remplace lempereur pour visiter les malheureux et répandre ses bienfaits. Voyez aussi les articles de l HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn, officier des gratifications, du HYPERLINK \l "l1628" Ssé-kia, préposé aux semailles, du HYPERLINK \l "l1307" Ssékieou, préposé aux secours. Ces trois officiers ont un cercle daction très étendu. En conséquence, le chef de district sort lui-même et fait sa tournée.
10.( HYPERLINK \l "t10149" 149) Comm. C. Les chefs de districts font leur rapport à lempereur et au grand administrateur, premier ministre, sur les officiers que lon doit révoquer, que lon doit conserver.
Éditeurs. Il faut ajouter au souverain et au grand administrateur le second ministre, qui reçoit aussi le rapport des chefs de district.
10.( HYPERLINK \l "t10150" 150) Comm. Tching-ngo. Le commencement de lannée régulière correspond au calendrier des Hia.
10.( HYPERLINK \l "t10151" 151) Comm. B et glose. Les habits de fête servent pour les sacrifices offerts par les chefs des sections, des communes, des arrondissements ; car le chef de cinq feux ne sacrifie pas. Les habits de tristesse servent pour accompagner les enterrements. Les chefs de groupe de cinq feux surveillent la confection de ces deux sortes dhabillements, Les vases ronds et carrés, les marmites qui servent dans les sacrifices sont faits sous la direction du chef de vingtcinq feux. On emploie dans les cérémonies funèbres les bassines qui sont posées sous le corps, les plats en bois, les supports du cercueil. Les chefs des communes de cent feux président à leur confection. Les hommes du peuple sont en rapport mutuel pour ces trois sortes dobjets. On emploie au tir de larc les arcs, les flèches, les carquois, qui sont confectionnés sous la direction des chefs de canton. Il y a par arrondissement cinq cantons, et le chef darrondissement vient tour à tour dans chacun de ces cantons accomplir la solennité du tir de larc. On emploie aux réceptions honorifiques les vases consacrés et les instruments de musique qui sont confectionnés sous la direction des chefs darrondissement. Il y a par district cinq arrondissements ; le préfet de district choisit tour à tour un de ces cinq arrondissements, pour recevoir avec les formalités rituelles les hommes de mérite et de capacité. Les quatre sortes dobjets ainsi fournis par les sections, communes, cantons, arrondissements, sont réunies ensemble par le préfet de district intérieur.
Comm. C. Les objets fournis par les groupes de cinq, vingtcinq et cent familles représentent les amendes, en toile et grains, infligées à ceux qui ne cultivent pas soigneusement, par les préposés aux travaux agricoles Tsaïssé, HYPERLINK \l "t12149" livre XII, fol. 34, 38. Le comm. B dit, à cet article, que les négligents sont condamnés à fournir les habits de fête et de tristesse et les objets employés dans les funérailles. Comme il ny a pas de cérémonies du gouvernement dans ces trois divisions élémentaires, on ny emploie pas les objets appartenant à lÉtat. Les objets fournis par les cantons, arrondissements, districts, sont destinés à des cérémonies faites au nom de lÉtat, et sont ainsi objets de lÉtat.
10.( HYPERLINK \l "t10152" 152) Comm. B. Il examine les paroles et les actions des officiers ; il connaît si leurs sentiments sont ou ne sont pas réguliers.
Comm. Li-jou-yu. Le chef de district examine si les officiers des districts mettent ou ne mettent pas en pratique les principes de lenseignement officiel. Il examine la véracité de leurs paroles, létat du matériel qui dépend deux, leur fidélité administrative. Il fait son rapport au premier ministre et donne les indications nécessaires pour que lempereur punisse et récompense.
Comm. Wang-yng-tien. A la fin de chaque année, on révoque ou on conserve les officiers. Tous les trois ans, on punit, on récompense.
LIVRE XI
11.( HYPERLINK \l "t11101" 101) Comm. B. Le district intérieur comprend douze mille cinq cents familles.
Comm. Wangtsiangchoue. Cette expression, les fonctions, nest employée dans le Tcheou-li que pour les trois premiers officiers des cinq ministères dont le texte a été conservé. Elle est employée ici pour les préfets de district, parce que chacun deux est un des six ministres (King).
11.( HYPERLINK \l "t11102" 102) Comm. B. Les chefs darrondissements, de cantons et autres divisions territoriales.
Comm. Wang-yng-tien. Chaque année, le préfet reçoit les rapports des chefs de cantons et darrondissements ; il les examine de nouveau pour en faire la base des promotions et réceptions honorifiques qui ont lieu à dautres époques.
11.( HYPERLINK \l "t11103" 103) Comm. Teng-youenyang. Ils doivent examiner leur conduite à lintérieur et à lextérieur, ainsi que le développement plus ou moins sensible de leur intelligence.
Comm. Weï-kiao. Les préfets des districts intérieurs sont les six ministres (King). Tous reçoivent pareillement les règlements du grand directeur des multitudes. En effet, létiquette entre les ministres résulte de leur situation officielle. A la cour, le grand administrateur général (Tatsaï) a la préséance ; dans les districts intérieurs, elle appartient au grand directeur des multitudes (Tassétou) ; à larmée, elle appartient au grand commandant des chevaux (Tasséma).
11.( HYPERLINK \l "t11104" 104) Comm. D. Il prend les relevés partiels faits par les chefs de communes (Tso), les additionne, et les porte sur son registre.
11.( HYPERLINK \l "t11105" 105) Le pied légal des Tcheou avait environ vingt centimètres. Sept pieds de cette époque faisaient donc un mètre quarante centimètres ; six pieds faisaient un mètre vingt centimètres. En outre, il est dit, livre XI, fol. 16, que la taille de lhomme adulte est de huit pieds (1 mètre 60 centimètres). Daprès le comm. C, les tailles ici mentionnées correspondent à lâge de vingt ans et à lâge de quinze ans. Les individus qui ont atteint ces tailles sont requis pour construire les canaux, les routes, tirer les bateaux, les chariots. Les hommes de cinquante ans ne suivent pas les grandes chasses, naccompagnent pas aux sacrifices ; les hommes de soixante ans sont exemptés des expéditions militaires. Daprès le chapitre du règlement impérial, 3e du HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03a508" Li-ki, tous les hommes de soixante ans étaient exemptés de ce dernier service, sans distinction du centre du royaume et des campagnes extérieures.
Comm. Hoangtou. Le texte cite la taille, parce quon exempte ceux qui sont trop petits. Comm. Tchinchin. Le service des corvées étant plus pénible autour de la capitale, les hommes y étaient appelés plus tard et en étaient exemptés plus tôt.
11.( HYPERLINK \l "t11106" 106) Comm. A. Les membres de la famille impériale et les fonctionnaires étaient exemptés alors comme actuellement. Les vieillards désignent les hommes de quatrevingts à quatrevingtdix ans. Les malades ne peuvent travailler.
Éditeurs. Autrefois, les six ministres King étaient les généraux de larmée. Les six King du Tcheoukouan ou tableau des officiers des Tcheou, sont aussi réellement les préfets des districts intérieurs, parce que la population des districts intérieurs formait lélément principal de larmée.
11.( HYPERLINK \l "t11107" 107) Comm. B. Les hommes de mérite sont les hommes vertueux ; les hommes capables sont ceux qui possèdent les sciences, qui suivent la bonne voie.
11.( HYPERLINK \l "t11108" 108) Les anciens des districts, Hianglao, sont les trois grands conseillers auliques Koung. (Voyez ce nom dans le tableau des officiers du ministre de la terre, HYPERLINK \l "t08104" livre VIII, fol. 3.)
11.( HYPERLINK \l "t11109" 109) Comm. B. Ils exécutent avec eux la cérémonie de réception où le chef de district boit le vin sacré. Voyez le HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c42"Li-ki au chapitre de cette cérémonie. Le nombre des assistants nest pas limité.
11.( HYPERLINK \l "t11110" 110) Comm. B. Le chef du magasin céleste est chargé de conserver les objets précieux de la salle des Ancêtres. (Voyez larticle du HYPERLINK \l "l2006" Thien fou, livre XX.) Lannaliste de lintérieur copie la liste, parce quil doit éclairer lempereur pour la distribution des emplois et des appointements. (Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2605" Neï-ssé, livre XXVI.)
11.( HYPERLINK \l "t11111" 111) Comm. C. Daprès le I-li et le Li-ki, le lieu où se fait cette cérémonie est appelé Tang, « la salle » ; on appelle Sié ou Siu « gymnase », le lieu où le chef darrondissement exerce ses administrés au printemps et en automne.
11.( HYPERLINK \l "t11112" 112) Comm. B. Il consulte les assistants, comme il est dit dans le chapitre du HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c43" Li-ki, intitulé : Rite du tir de larc.
Comm. Hokaosin. Il interroge le peuple ; il cherche ses hommes pour les améliorer et préparer la promotion.
Éditeurs. Quand on tire de larc, les couples de tireurs se réunissent. Sils se saluent et se cèdent tour à tour la première place, on prend ceux qui sont capables dunion. Vainqueurs ou non vainqueurs, sils ont même apparence, on prend ceux qui sont capables de résignation. Sils ont une contenance régulière, sils exécutent les figures des danses, alors, quand on fait le tir de larc, la tenue du corps est conforme aux rites ; la mesure de la danse est conforme à la musique. Après la présentation de la liste des hommes de mérite et de capacité, le préfet consulte la multitude pour rectifier et exciter les officiers inférieurs. Selon les premiers commentateurs, lunion comprend ici les six vertus ; la patience comprend les six actions louables, recommandées par le premier ministre, HYPERLINK \l "t09157" livre IX, fol. 46. Il est dit aussi, dans la première partie du Chouking, quon examinait les qualités des hommes par le tir de larc.
Selon le comm. B, la peau dont il est ici parlé provient des distributions de gibier faites aux gens du peuple dans les grandes chasses. On étend cette peau et on tire sur elle ; il ny a pas, pour les hommes du peuple, de but régulièrement établi selon les rites.
11.( HYPERLINK \l "t11113" 113) Comm. B. Le principe dune bonne administration est de se conformer aux désirs du peuple ; ainsi, le philosophe Lao-tseu a dit :
« Le juge na pas toujours le même sentiment ; il prend le sentiment du peuple, et en fait son propre sentiment.
Ce commentaire nexplique pas nettement ce que deviennent les hommes de mérite qui vont au dehors. La glose dit quils deviennent chefs dapanages, et domaines, ou même princes feudataires.
Selon les éditeurs, les hommes de mérite sortent de leurs arrondissements et districts pour entrer à lécole de perfectionnement (Tching-kiun) annexée à la cour. Ensuite on fait deux promotions : lune comprend les hommes supérieurs par leur vertu et leur talent, qui sont présentés à lempereur et deviennent officiers supérieurs avec le titre de préfets, ministres ou conseillers ; lautre est de degré inférieur et comprend les hommes distingués par leur conduite et leur capacité, qui reviennent comme administrateurs darrondissements, de cantons, communes, etc.
On lit dans le Trésor des rites :
« Un district est en progrès ou en souffrance ; les murs et coutumes y sont bonnes ou mauvaises. Les hommes du district sont les seuls qui le savent. Dans ce district, il y a des hommes qui peuvent être choisis ; on ordonne au peuple de les nommer lui-même. Alors ils deviennent ses supérieurs ; ils peuvent augmenter le bienêtre et chasser le mal, suivant la convenance du peuple, Depuis que la règle du choix par district et village a été abandonnée, les officiers de lempire doivent prendre des informations et les transmettre au ministre des offices. Comment ce ministre pourrait-il, par lui-même, connaître les hommes de mérite et les hommes dépravés ?
11.( HYPERLINK \l "t11114" 114) Comm. B. Cestàdire leurs écritures complètes de lannée.
Comm. C. Cest à la fin de lannée quon examine ce qui est bien, ce qui est mal ; conséquemment, tous les officiers des subdivisions du district présentent leurs comptes généraux au préfet. Quand celui-ci les a reçus, il les remet au grand directeur des multitudes, ministre de la terre ; ensuite on les examine.
11.( HYPERLINK \l "t11115" 115) Éditeurs. A la première lune, chaque préfet reçoit les règlements officiels du ministre de la terre et les distribue (fol. 2). Dix jours après cette distribution, on peut connaître le bien et le mal qui peuvent en résulter pour le peuple. Si des officiers ont quelques doutes, le préfet les envoie euxmêmes auprès du ministre de la terre, pour lui soumettre leurs observations.
11.( HYPERLINK \l "t11116" 116) Comm. B. On consulte le peuple dans trois cas : lorsque le royaume est en danger, lorsquon veut changer la capitale, lorsquun nouveau prince est installé.
Comm. C. Tchao désigne ici la cour des audiences extérieures, où lon a planté trois arbres Hoaï (Sophord japonica), et neuf jujubiers. (Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3910" livre XXXIX, fol. 49.)
11.( HYPERLINK \l "t11117" 117) Comm. B et Wang-yng-tien : Il ordonne que tous les hommes se réunissent à la résidence du chef de section ; ils attendent en repos lordre de se mettre en marche.
11.( HYPERLINK \l "t11118" 118) Éditeurs. Lorsquil y a une calamité publique, une invasion étrangère, le grand directeur des multitudes ordonne que, sans tablettes marquées du sceau impérial, on ne pourra circuler dans lempire. Ceux qui ont des tablettes marquées du sceau impérial ne subissent pas dinterrogatoire et circulent librement. Pour les marchandises et denrées qui passent dans les barrières, dans les marchés, il est ordonné, dans chaque royaume, de questionner à leur passage. Sil y a des tablettes scellées, on ne fait pas dinterrogation. On prend plus de précautions pour les ordres expédiés par lempereur ou par le chef de lun des six ministères. Quoique le porteur de lordre soit muni dune tablette de jade, on craint encore quil ny ait quelque irrégularité ou quelque fraude, il faut ordonner aux officiers des routes et chemins de prendre les tablettes au drapeau affectées à chaque arrondissement pour raccompagner le messager. Ils reconnaissent si lordre émane de lempereur ou de lun des ministres ; ils reconnaissent le caractère officiel du messager, qui est un garde impérial ou un officier dordonnance pour les ordres de lempereur, un gradué pour ceux du second ministre, etc.
11.( HYPERLINK \l "t11119" 119) Comm. B. Larrondissement Tcheou comprend deux mille cinq cents familles ou deux mille cinq cents feux.
11.( HYPERLINK \l "t11120" 120) Comm. C. Il lit les règlements administratifs pour une seule année (lannée courante), et les douze enseignements mentionnés à larticle du grand directeur des multitudes (Tasséfou) ; il fait en sorte que le peuple les connaisse. Cette explication est confirmée par un passage suivant du même article, fol. 17.
Éditeurs. Les tableaux réglementaires remis par le ministre de la terre au préfet du district sont immédiatement distribués par celui-ci aux chefs darrondissement, qui en font la lecture publique, en examinant et encourageant leurs administrés. Ces réunions darrondissements sont la base de la promotion solennelle, faite plus tard par le préfet de district.
11.( HYPERLINK \l "t11121" 121) Comm. C. Au printemps, il sacrifie au génie de la terre pour demander des pluies fécondantes et labondance des cinq sortes de grains. En automne, il lui sacrifie encore pour le remercier de la bonne récolte ; il explique les règlements par articles, dans ces deux cérémonies.
11.( HYPERLINK \l "t11122" 122) Comm. C. Il accomplit dabord le rite de la cérémonie où le préfet de district boit le vin ; ensuite il tire de larc.
Comm. C. Siu, cest le gymnase ou le lieu des exercices de larrondissement Tcheou et du canton Tang, comme on le voit plus bas à larticle du chef de canton. Il réunit le peuple et tire de larc ; par cette cérémonie, il rectifie les sentiments du peuple.
11.( HYPERLINK \l "t11123" 123) Comm. B. Les grands sacrifices désignent les sacrifices aux génies de la terre et des céréales de larrondissement. On sacrifie toujours simultanément à ces deux génies. Ainsi, lorsque lempereur et les princes feudataires sacrifient au génie de la terre, ils adressent en même temps leurs prières au génie des céréales. Quand un ancien de district (conseiller aulique) ou un préfet de district meurt dans larrondissement, il y a alors un grand enterrement. Il ne sagit pas ici des funérailles dun prince de la famille impériale.
Quelquesuns pensent que les grands sacrifices comprennent les cérémonies célébrées en lhonneur des montagnes et cours deau, des anciens sages et hommes vertueux qui se rapportent à la localité.
11.( HYPERLINK \l "t11124" 124) Comm. B. Il les conduit au sousdirecteur des multitudes, qui se met à la tête des contingents et les présente au grand directeur Tassé-tou. Daprès la dernière phrase du texte, le chef darrondissement devient à larmée officier militaire. Il y dirige, comme dit Wang yng-tien, les chefs de bataillon et de compagnie qui sont choisis, en temps de paix, dans les six districts intérieurs. Ce commentateur rappelle aussi que les contingents dhommes sont présentés au grand directeur des multitudes, et ensuite au grand commandant des chevaux, ministre de la guerre.
11.( HYPERLINK \l "t11125" 125) Comm. C. Il réunit les comptes des officiers qui lui sont subordonnés depuis le chef de canton et les présente.
11.( HYPERLINK \l "t11126" 126) Comm. B : Il les lit à la première lune de lannée des Tcheou (vers le solstice dhiver), puis à lannée régulière (celle des Hia qui commence en février), il les lit de nouveau. Daprès cela, au commencement des quatre saisons, il réitère sa lecture.
Éditeurs. Ce sont les mêmes tableaux quil lit dans les sacrifices offerts au génie de la localité, fol. 15.
11.( HYPERLINK \l "t11127" 127) Comm. C. Lexamen de vérification est achevé tous les ans. La troisième année, on fait le grand examen de contrôle ; on lui donne le nom de grand, parce que cest alors que lon dégrade ou que lon avance les fonctionnaires.
11.( HYPERLINK \l "t11128" 128) Comm. A. Un canton Tang comprend cinq cents feux ou cinq cents familles.
11.( HYPERLINK \l "t11129" 129) Comm. Tchuchin. Le chef de canton publie dans son canton les règlements quil a reçus de son chef darrondissement.
Comm. Outeng. Le chef darrondissement soccupe plus de lenseignement général et moins des ordres administratifs ; le chef de canton soccupe plus des ordres administratifs et moins de lenseignement général. Cest pour cette raison que lordre de ces expressions est différent dans les deux phrases qui expriment les devoirs de ces deux fonctionnaires.
11.( HYPERLINK \l "t11130" 130) Comm. B. Les officiers qui aiment leurs administrés les réunissent souvent pour les instruire ; ainsi le chef darrondissement, qui administre cinq cantons, fait quatre lectures des règlements ; le chef de canton fait sept lectures ; le chef de commune en fait quatorze.
Les sacrifices conjuratoires Yng ou Yu-yng sont adressés aux esprits de la pluie et de la sécheresse. On élève alors un autel en terre, comme pour les sacrifices aux génies de la terre et des céréales. Ceci est confirmé par des citations du Tsotchouen.
Comm. Tching-ngo. Le texte dit tantôt les règlements de lenseignement, tantôt les règlements officiels.
Éditeurs, Le jour heureux Ki-ji désigne le premier jour de la lune. Chaque lune, le chef de commune réunit ses administrés et leur lit les règlements. Quand cette lecture coïncide avec le premier jour de la première lune des quatre saisons, il les conduit au chef de canton.
11.( HYPERLINK \l "t11131" 131) Comm. B. Les prières aux esprits ont lieu à lépoque du sacrifice Tcho, qui est offert collectivement à tous les esprits, vers la douzième lune de lannée.
11.( HYPERLINK \l "t11132" 132) Comm. B. La distinction des rangs est établie ici, comme dans le chapitre du Li-ki qui décrit la cérémonie où le chef de district boit le vin. Ce chapitre dit que les hommes de soixante ans sont assis, que les hommes de cinquante ans se tiennent debout auprès deux, quon augmente le nombre des plats offerts, de lâge de soixante à lâge de quatrevingtdix ans. Comme les hommes du peuple sont occupés des travaux de la culture pendant trois saisons, ils pourraient sécarter des rites ; on les réunit à lépoque où la culture est interrompue. En les classant par ordre dâge ou de mérite, on leur apprend à respecter leurs supérieurs, à nourrir les vieillards, à considérer les règles de lamitié fraternelle. On na plus le rite de la cérémonie où le chef de canton buvait le vin ; mais ce rite, qui devait se trouver dans le I-li, devait peu sécarter du rite suivi par le chef de district.
11.( HYPERLINK \l "t11133" 133) Daprès le comm. B et les éditeurs, lofficier qui préside la cérémonie est lhôte qui reçoit. Le vieillard le plus âgé est le visiteur principal qui est reçu ; auprès de celui-ci est lassistant : ensuite il y a trois visiteurs et, après eux, viennent les autres hommes. Ceux qui nont quune tablette honorifique sont répartis indifféremment au bas et au haut de la salle, suivant leur âge et non suivant leur office ; ceux qui en ont deux sont classés par ordre de mérite et de famille ; ils se placent entre eux par rang dâge ; ceux qui en ont trois ont un office supérieur ; pour eux, il ny a pas de rang dâge.
11.( HYPERLINK \l "t11134" 134) Comm. Outeng. Cest le règlement par escouades de cinq et de dix, qui sapplique à tout service collectif requis pour lÉtat.
Comm. Tching-ngo. En temps ordinaire, il y a le règlement habituel ; quand il faut agir, il y a le règlement spécial. Cest ainsi que les hommes réunis saident mutuellement.
Comm. B. Lorsquil y a convocation darmée, le chef de canton devient chef de bataillon (Liutsouï).
11.( HYPERLINK \l "t11135" 135) Comm. C. Ses officiers sont les chefs de commune, de section, de groupe. Il présente le rapport de son canton au préfet darrondissement, qui le transmet au préfet du district. Les éditeurs font remarquer que le texte nemploie plus lexpression générale Tchingling, « ordres administratifs », pour caractériser les opérations des officiers placés audessous du chef darrondissement.
11.( HYPERLINK \l "t11136" 136) Comm. Wang-yng-tien. Le chef de canton est près des hommes du peuple. Il fait donc une enquête sur leur situation morale et intellectuelle ; il écrit leurs qualités, leurs imperfections. Ces notes servent ensuite pour linspection du chef darrondissement, pour le choix fait par le Préfet de district.
11.( HYPERLINK \l "t11137" 137) Comm. A et C. Linspection comparative était faite par les chefs de commune qui comptaient les hommes, les bestiaux, etc, comme il est dit fol. 27. Sous les Han, cette opération est appelée le petit examen comparatif Siaonganpi ; à lépoque du grand contrôle triennal, le chef de canton surveille aussi les opérations des chefs de commune. Je traduis [] par inspection comparative et non par recensement, parce que, selon les commentateurs, on notait laugmentation ou la diminution, sans faire de recensement exact.
11.( HYPERLINK \l "t11138" 138) Comm. A et B. Le Tso ou la commune comprend cent feux ou cent familles. Le service exécutif désigne les corvées et réquisitions pour le service de lÉtat.
Éditeurs. Ssé doit avoir ici le sens de supérieur Tchang ; cependant le comm. Tching-ngo le prend dans le sens de maître, dinstructeur, parce que le Tsossé dépend du ministre de lenseignement officiel.
11.( HYPERLINK \l "t11139" 139) Comm. C. Le texte mentionne ici seulement quatre des six vertus recommandées par le directeur des multitudes, HYPERLINK \l "t09157" livre IX, fol. 46. Ce que les hommes de la commune étudient, ce sont les six sciences usuelles. (Voyez livre IX, même folio.)
11.( HYPERLINK \l "t11140" 140) Comm. B. [a] Pou est ici pour [b] Pou, les esprits qui nuisent aux hommes et aux animaux. On fait dans cette cérémonie un autel en terre, comme dans le sacrifice collectif offert par le chef de canton.
Éditeurs. Le chef de commune ne pratique pas le rite régulier de la cérémonie où lon boit le vin et qui est accomplie par le préfet de district, par les chefs darrondissement et de canton. La commune na pas de gymnase ou lieu dexercice ou cette cérémonie puisse se faire. Le chef de commune est un fonctionnaire inférieur. Quand il sacrifie aux esprits malfaisants, lui et ses subordonnés sinvitent mutuellement à boire.
Pou signifie proprement inviter à boire, et à ce sujet, le comm. Wang-yng-tien dit : Autrefois les hommes du peuple ne pouvaient pas se réunir pour boire, sans une circonstance particulière. Quand Wenti des Han accorda au peuple cinq jours pour se réunir et boire ensemble, Tapou, lorigine de cette autorisation fut vraisemblablement le sacrifice mentionné dans le Tcheouli.
11.( HYPERLINK \l "t11141" 141) Comm. Tching-ngo. Ce sont les tableaux de classement que le sousdirecteur des multitudes distribue dans les six districts intérieurs.
11.( HYPERLINK \l "t11142" 142) Comm. C. Il administre quatre sections formant vingt groupes de familles ; les officiers du chef de commune sont donc les chefs de section et de groupe.
11.( HYPERLINK \l "t11143" 143) Éditeurs. Il rassemble le peuple à certaines époques, afin de distinguer séparément ceux qui sont disponibles pour les armées, les chasses, les tournées, les corvées. Les chefs de section font un premier choix qui est vérifié par le chef de commune. Les nombres dhommes et de femmes sont différents suivant les terrains ; ils sont inspectés séparément pour les quatre sections et forment ensemble le nombre total des habitants de la commune. Ceci fait, on compense ensemble les quantités plus ou moins grandes pour fournir le contingent requis.
11.( HYPERLINK \l "t11144" 144) Comm. C. Les familles fixées dans les localités sont ainsi associées entre elles pour leurs devoirs envers lÉtat, comme les soldats sont associés entre eux pour le service de larmée. Elles se soutiennent mutuellement, de sorte quil ny a pas de faute. Sil y a un accident dans une habitation, elles se confient mutuellement leurs effets.
Comm. Li-chopao. Par ces associations des groupes, lordre se trouve maintenu. Sil y a un homme non vertueux, il est expulsé par tous les autres.
Les éditeurs comparent ce mode de groupement avec celui du sous-directeur des multitudes qui réunit les hommes par cinq et par cent pour les corvées et autres services, HYPERLINK \l "t10105" livre X, fol. 5. Les communes étant associées deux à deux, quand il y a des hommes requis pour larmée, un chef de commune les commande ; un autre reste et garde les deux communes. Le premier instruit les soldats ; le second instruit les hommes qui restent chez eux.
Matouanlin dit dans sa première section, livre I : Ce système dassociation fut reproduit sous les Thsin, qui groupèrent de même les familles par cinq et par dix, en les rendant solidaires les unes des autres. Il avait été établi par les Tcheou pour que les hommes saimassent et saidassent mutuellement ; il les instruisait par limitation mutuelle à devenir sages et vertueux ; mais il nen fut pas de même du temps des Thsin. Alors, quand un homme était vicieux, il était dénoncé par ses voisins ; quand il commettait un délit, il était condamné par eux. Limitation mutuelle ne fit donc que détériorer leur moralité.
11.( HYPERLINK \l "t11145" 145) Comm. B. A larmée, le chef de commune devient chef de compagnie. Comm. Wang-yng-tien : Il y a des hommes exemptés, des hommes qui ne peuvent faire le service complet ; le chef de commune doit donc rassembler ses hommes pour avoir le nombre nécessaire.
11.( HYPERLINK \l "t11146" 146) Voyez larticle du grand commandant des chevaux (Tasséma), livre XXIX, fol. 20.
11.( HYPERLINK \l "t11147" 147) Comm. A. Vingtcinq familles font une section Liu.
11.( HYPERLINK \l "t11148" 148) Comm. Tching-ngo. Il y a sommation, Tching, pour la perception de la taxe ; il y a ordre pour lexécution des corvées.
11.( HYPERLINK \l "t11149" 149) Comm. Oùteng. Il aide ainsi le chef de commune à vérifier et noter la situation de sa commune.
Éditeurs. Autrefois, à la troisième lune après la naissance dun enfant, on choisissait un jour et on lui donnait son petit nom. On le déclarait à lécrivain de la section ; celui-ci écrivait deux fois la déclaration ; il remettait une de ces écritures à lécrivain de larrondissement et conservait lautre. Conséquemment, aux diverses époques de lannée, on pouvait réunir ces pièces et compter. Lexamen comparatif des diverses subdivisions du district était fondé sur le compte des chefs de section. Ainsi, sans compter exactement la population, on connaissait ses variations. On trouve dans la première partie du HYPERLINK "kouo_yu.doc" \l "p107" Koueiu le discours dun grand officier contre un recensement général ordonné par Siouenwang vers lan 800 avant notre ère. Ce grand officier dit que lon ne faisait pas de recensement général sous les premiers empereurs de la dynastie Tcheou.
11.( HYPERLINK \l "t11150" 150) Comm. B et Tchinchen. Il réunit les hommes demandés pour les sacrifices offerts par les chefs darrondissement, de canton, de commune, pour les corvées des chasses et les commandements des cérémonies où lon tire de larc à larrondissement, où lon boit le vin au canton, enfin pour les enterrements qui ont lieu dans la commune.
11.( HYPERLINK \l "t11151" 151) Comm. C. Le chef de commune lit les règlements, à des époques fixées, dans toutes les sections. Lassistant de section est plus près du peuple ; il fait simultanément la lecture et lexamen, quand il a ordre de le réunir. Comm. Tchin-tsiang-tao. Le chef de section note par écrit ce qui se voit facilement ; le chef de commune note ce qui demande de létude ; le chef de canton note les progrès, les vertus, les sciences. Lexamen comparatif est attribué au chef darrondissement, et le droit de promotion au préfet de district.
11.( HYPERLINK \l "t11152" 152) Comm. C. Lorsque les hommes sont réunis ensemble, on fait lexamen comparatif de leur activité, de leur conduite. Dans les cérémonies où lon tire de larc, ou lon boit le vin, on punit ceux qui manquent aux rites. Les fautes légères sont punies par le vin de la corne de rhinocéros ; les fautes graves sont punies par le bâton en bois dépine. Voyez larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2204" Siaosiu, livre XII du Tcheou-li, et plusieurs citations du Chi-king rapportées dans le Dictionnaire de Khanghi, au caractère Keng. Le caractère du texte est lancienne forme de ce caractère Keng, et peut désigner une corne de buffle sauvage, aussi bien quune corne de rhinocéros. Il paraît que les négligents étaient obligés de vider cette grande corne pleine de vin.
Aujourdhui encore, les naturels du Yunnan punissent ainsi, dans leurs festins, ceux qui refusent de boire comme les autres. Annales de la propagation de la foi, septembre 1849.
11.( HYPERLINK \l "t11153" 153) Éditeurs. Lancien de groupe est un des cultivateurs ; il exhorte les cinq familles à saimer, à vivre en bonne harmonie. On se rappellera quil a le titre de gradué de troisième classe, dans le Tableau général du deuxième ministère, livre VIII. Probablement, cette distinction était accordée aux chefs de cinq familles pour encourager lagriculture.
11.( HYPERLINK \l "t11154" 154) Comm. D. On lit à larticle du directeur des multitudes, HYPERLINK \l "l090139a" livre IX, fol. 39 : Cinq familles forment un groupe élémentaire ; il leur est ordonné de se soutenir entre elles ; cinq groupes font une section de vingtcinq familles ; il leur est ordonné de se recevoir entre elles. Ici le texte dit seulement que les familles se reçoivent entre elles ; ainsi les familles du groupe et de la section se soutiennent et se reçoivent entre elles.
11.( HYPERLINK \l "t11155" 155) Comm. B. Tantôt des gens de la capitale passent dans la banlieue ; tantôt des gens de la banlieue passent dans la capitale. On les accompagne et on les livre à lofficier du lieu où ils se fixent ; ce qui constate que ces émigrants ne sont pas coupables de délit. Dans le système des Tcheou, la banlieue extérieure comprenait cent li à partir du centre. Avec la capitale, les quatre banlieues formaient les six districts intérieurs. Ceux que le texte indique ici comme passant de la capitale à la banlieue ne séloignaient pas de lintérieur de leur district.
Comm. Yechi. Sous les Han, ceux qui émigraient dans les terres étendues ou vacantes devaient être autorisés ; de même, sous les Thang, ceux qui passaient des districts resserrés aux districts étendus, devaient être autorisés. Cétait le même principe que sous les Tcheou.
11.( HYPERLINK \l "t11156" 156) Comm. B et glose. Lorsque des familles vont habiter un district différent, il ne suffit pas quil y ait livraison ; il faut quelles aient une tablette de passe pour se mettre en route. Lofficier qui les livre a la tablette de passe. Il semble que cet officier devrait être supérieur au simple chef de groupe. La tablette au drapeau désigne le district.
11.( HYPERLINK \l "t11157" 157) Comm. B. Quand des individus se déplacent dans un district sans livraison légale, ou sortent de leur district sans passeport, on les interroge à leur passage ; on les enchaîne dans la prison centrale ; on leur fait subir un jugement. Youentou est le nom de la prison centrale. (Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t35110" livre XXXV, fol. 5, et plusieurs autres articles du ministère des châtiments.) Cette prison est citée dans le Chouking.
Comm. King-yao. Les hommes du groupe séclairent sur leurs simples fautes ; alors ils ne peuvent devenir méchants. Sil y en a un qui ait une méchanceté invétérée, ses mauvaises actions sont mises à découvert ; il peut encore senfuir ; mais, comme il na ni autorisation pour être reçu, ni tablette marquée du sceau, on le met en prison.
Comm. Weï-kiao. Le principe de ladministration du peuple, cest la formation des groupes et sections, villages et districts ; le principe du système territorial, cest la formation des divisions territoriales, appelées Tsing, I, Khieou, Tien ; le principe de lorganisation militaire, cest la formation des escouades, peloton, compagnies, bataillons ; le principe de ladmission aux fonctions administratives, cest le choix au village, la promotion au district. Sans ces principes fondamentaux, il serait difficile de chercher à gouverner lempire.
LIVRE XII
12.( HYPERLINK \l "t12101" 101) Comm. C. En dehors de lautel, il y a les murs disposés en enceinte. Le texte ne nomme pas lautel, mais la mention de lenceinte extérieure renferme ce qui est à lintérieur. Les quatre côtés extérieurs du royaume impérial ont cinq cents li. Pour chaque côté, on établit la frontière ou limite. Sur ces limites, on fait un canal ; la terre qui en est extraite est disposée à lextérieur et forme une levée. Elle est plantée darbres et forme ainsi une défense.
Comm. B. Il y avait alors sur les frontières du royaume impérial des levées en terre, comme il y en a sur nos frontières actuelles. Le texte nomme seulement le génie de la terre ; il sousentend le génie des céréales, parce que ces deux génies sont invoqués dans le même sacrifice.
Éditeurs. Voyez larticle du soussupérieur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "l1901" Siaotsongpé), où il est dit que ce fonctionnaire détermine les places affectées aux esprits du royaume. A droite est la place consacrée aux génies de le terre et des céréales ; à gauche est la salle des Ancêtres. Voyez aussi larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4303" Tsiang-jîn, livre XLIII.
12.( HYPERLINK \l "t12102" 102) Comm. B. Quand on investit un prince feudataire, on établit les limites de son royaume. Comm. C. Le chapitre Iukong du Chouking mentionne à larticle du Siu-tcheou les terres des cinq couleurs envoyées en tribut. Daprès le commentaire de Kong-ngan-koue, lempereur emploie les terres des cinq couleurs pour lautel où il sacrifie au génie de la terre. Quand il crée des princes feudataires, il coupe à chacun la terre de la couleur du pays qui lui est concédé, et la lui donne, en lui ordonnant de sen servir pour lautel où il sacrifiera au génie de la terre.
12.( HYPERLINK \l "t12103" 103) Comm. Wang-yng-tien. Les officiers des levées opèrent sous les ordres du grand directeur des multitudes ( HYPERLINK \l "l0901" Tassétou), pour établir les limites du royaume impérial. Ils secondent le sous-directeur des multitudes ( HYPERLINK \l "l1001" Siaossétou) pour établir les limites des royaumes feudataires.
12.( HYPERLINK \l "t12104" 104) Éditeurs. Les officiers qui ont des fonctions déterminées dans la célébration des sacrifices sont dirigés par le sousadministrateur général (Siaotsaï). Les officiers des levées aux frontières dirigent les hommes qui gardent les murs et lautel en terre pour les sacrifices, aux génies de la terre et des céréales, ceux qui nettoient et balayent.
On se rappellera que les sacrifices aux génies de la terre et des céréales sont offerts par les chefs darrondissement et par les fonctionnaires qui leur sont supérieurs.
12.( HYPERLINK \l "t12105" 105) Comm. B et A : Ils nettoient, arrangent, lavent, purifient les victimes. Le morceau de bois Fo est placé entre les cornes ; le morceau de bois Heng est placé sur le nez. (Ces deux morceaux de bois devaient être attachés au cou de lanimal pour lempêcher de baisser la tête.) Le lien Yn se passe dans le nez du buf. A linstant où le prince conduit la victime dans lintérieur de lenceinte, lofficier des levées en terre le suit en chantant et dansant. Il dit que la victime est grasse et succulente, pour rendre favorables les esprits auxquels elle est offerte. Il ôte les poils en les flambant, ou plutôt, comme le disent les éditeurs, il chante et danse pendant que cette opération est faite par un tueur danimaux.
12.( HYPERLINK \l "t12106" 106) Comm. C. Les cérémonies funèbres comprennent lensevelissement et lenterrement, les sacrifices offerts le premier jour de la lune et à la moitié de la lune, les offrandes aux Ancêtres et aux personnes qui vont être enterrées.
Comm. B et Y-fo : Quand lempereur fait prêter serment aux princes feudataires réunis, il y a un buf immolé dans cette cérémonie. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3611" Sséming.
12.( HYPERLINK \l "t12107" 107) Comm. Wang-yng-tien. Ils instruisent les hommes du peuple qui apprennent à battre le tambour, à jouer des instruments en cuivre. On trouvera plus bas les noms des différentes sortes de tambours et dinstruments en cuivre. A larmée, les hommes écoutent les tambours et les instruments pour suivre leurs chefs, dans les grandes chasses, on exerce leurs oreilles et leurs yeux, de sorte que chacun se tienne à son poste.
Éditeurs. A la cour impériale, le grand directeur de la musique, Tasse-yo, est professeur en chef des instruments dont on joue dans toutes les solennités. Les sousmaîtres, Siaochi, enseignent lart de battre les grands et petits tambours. Les Possé, ou maîtres des grosses cloches, ont la direction des tambours dautre sorte. Les officiers des tambours, ici mentionnés, opèrent dans les sacrifices offerts par les chefs darrondissement et de canton, dans les rassemblements de troupes, dans les réunions des grandes chasses.
12.( HYPERLINK \l "t12108" 108) Comm. B. Ils enseignent le nombre de coups que lon doit frapper sur les tambours ; ils distinguent les différents genres de services pour lesquels on doit employer leur son.
12.( HYPERLINK \l "t12109" 109) Le commentaire B explique quil sagit ici des esprits du ciel, et cite larticle du grand directeur de la musique (Tassé-yo), qui emploie le tambour des esprits supérieurs, Lingkou, pour les sacrifices aux génies de la terre. Les génies de la terre désignent collectivement les génies des cinq sortes de terres.
12.( HYPERLINK \l "t12110" 110) Comm. B. Les sacrifices aux esprits inférieurs désignent les sacrifices dans la salle des Ancêtres. Daprès larticle du grand directeur des cérémonies sacrées ( HYPERLINK \l "l1801" Tatsongpé), on distingue, parmi les sacrifices de la salle des Ancêtres, six grands sacrifices, savoir : le sacrifice Ti, offert tous les cinq ans, le sacrifice Hia, offert tous les trois ans, et les sacrifices des quatre saisons. On place en seconde ligne les sacrifices offerts aux anciens princes, et en troisième, ceux qui sont offerts à loccasion de décès.
Ce même commentaire B dit que le premier tambour avait huit faces ; le second, six, et le troisième, quatre, ce qui semble indiquer que chacun deux se composait dun nombre de tambours placés sur un châssis. Cela paraît douteux aux éditeurs.
12.( HYPERLINK \l "t12111" 111) Je donne ces longueurs daprès le commentaire B. Selon ce commentaire et la glose, quand la musique des instruments de cuivre commence, on frappe dabord les cloches attachées ensemble ou séparées ; ensuite on frappe les tambours. Ainsi les tambours accompagnent les cloches.
Éditeurs. Les trois tambours cités ici en première ligne servent respectivement pour les sacrifices aux esprits du ciel, de la terre, aux esprits inférieurs. On emploie les instruments métalliques, pour jouer lair Ssehia, lorsque le représentant du défunt entre dans la salle des Ancêtres et en sort ; pour jouer lair Chaohia, lorsque la victime entre et sort. A ces deux moments, on frappe le tambour Tsin. Ce même tambour sert pour les sacrifices offerts par les chefs darrondissement et de canton, soit aux génies de la terre et des céréales, soit aux montagnes et rivières, aux quatre régions, aux cent objets. De même, dans les solennités où le chef darrondissement tire de larc, où le chef de canton boit le vin, les visiteurs sortent au son du tambour Tsin et des instruments métalliques.
12.( HYPERLINK \l "t12112" 112) Comm. B.
Linstrument Tun est appelé aussi Tunyu. Il est rond comme une tête de pilon ; il est grand en haut et petit en bas. Le Koue-iu dit que lon combat avec le Tunyu. Quand la musique commence, on le fait résonner ; il saccorde avec les tambours, il leur donne le ton.
Linstrument Tcho a la forme dune petite cloche. Quand un corps darmée est en marche, on le fait résonner, pour donner la mesure aux tambours. Voyez larticle du commandant des chevaux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2901"Sséma, livre XXIX.
Linstrument Nao ressemble à une clochette ; il na pas de battant ; il a une poignée. Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29126" livre XXIX, fol. 15. Quand on fait avancer les troupes, on bat le tambour ; quand on les fait reculer, on sonne avec le Nao, qui contient une balle de métal (Dictionnaire de Medhurst).
Linstrument To est une sonnette. A larmée, cette sonnette a un battant métallique ; on lappelle alors la sonnette métallique. Quand elle a un battant de bois, on lappelle la sonnette de bois Mou-to. Cest cellelà que lon agite pour publier les édits. Quand le commandant en chef Ssema agite la sonnette, alors les chefs de corps et les autres officiers font frapper les tambours. Ainsi le texte dit que cette sonnette règle le nombre des coups de tambour.
Éditeurs. Dans les grandes chasses qui ont lieu aux secondes lunes des quatre saisons, le ministre de la guerre enseigne la manière de se régler sur les instruments métalliques et les tambours. Ici cette même fonction est attribuée aux officiers des tambours qui dépendent du ministre de la terre. Ils exercent en temps de paix les hommes du peuple, pour quils sachent manuvrer au son du tambour et des instruments, quand viendra linstant du service.
12.( HYPERLINK \l "t12113" 113) Éditeurs. Maintenant, le texte indique les diverses circonstances où les officiers des tambours frappent euxmêmes les tambours. Les sacrifices offerts aux esprits des cent choses désignent les sacrifices offerts au printemps, en automne et à la fin de lannée, dans les chefslieux des six districts intérieurs. Il ny a pas de danse dans les cérémonies darrondissement et de canton. Le tambour y est employé quelquefois, mais il est frappé alors par lofficier qui dirige la cérémonie.
Comm. C. Voyez fol. 12, larticle des maîtres des danses (Wousse). Dans les sacrifices aux esprits des montagnes et des rivières, on danse avec le bouclier et la hache ; dans les sacrifices aux génies de la terre et des céréales, on danse en tenant à sa main une baguette ornée de touffes de soie aux cinq couleurs.
12.( HYPERLINK \l "t12114" 114) Comm. B. Daprès louvrage intitulé Ssémafa ou règlement militaire, on frappe le soir quatre coups de tambour ; au milieu de la nuit, on en frappe trois ; au lever du jour, on en frappe cinq. Le premier roulement est appelé le grand coup de tambour.
Comm. C. Dans les grandes chasses, on frappe le tambour pour figurer lapproche de lennemi.
12.( HYPERLINK \l "t12115" 115) Comm. B. On secourt le soleil et la lune éclipsés. Alors le souverain doit frapper lui-même le tambour. Il fait le roulement du prodige (Tay). Dans la Chronique du Tchunthsieou, il ny a pas déclipse mentionnée sans que le texte dise quon battit le tambour.
Comm. C. Pour les sacrifices au soleil, à la lune, ainsi quaux esprits du ciel, on se sert pareillement du tambour du tonnerre (Louïkou). Cest ce même tambour qui sert pour secourir le soleil et la lune.
12.( HYPERLINK \l "t12116" 116) Comm. B. Ceci a lieu quand lempereur meurt et quand on lenterre. (Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3108" Ta po, livre XXXI.)
Comm. Wang-yng-tien. Les officiers des tambours ne dépendent pas du grand supérieur de la musique Tassé-yo, qui est spécialement chargé denseigner la musique et la danse aux élèves de lÉtat, fils de dignitaires. Ils dépendent du ministre de la terre, qui est spécialement préposé au peuple réparti dans la capitale, dans les six districts intérieurs et dans les six districts extérieurs. Ce fonctionnaire emploie la musique en beaucoup de circonstances, pour les réunions de troupes armées, les grandes chasses, les sacrifices. En conséquence, il a sous ses ordres les officiers des tambours et les maîtres des danses, pour instruire le peuple.
12.( HYPERLINK \l "t12117" 117) Comm. C. Ils enseignent ces différentes danses aux hommes de la campagne ; ils les exécutent avec eux dans les sacrifices offerts aux montagnes et rivières, et autres cérémonies.
Chaque danse est désignée par le nom de lobjet que tiennent les danseurs. Ainsi, dans les deux premières, ils tiennent des armes, des baguettes à touffes de soie (voyez la note du fol. 9) ; dans les deux autres, ils tiennent, daprès le comm. B, des baguettes qui portent des touffes de plumes blanches ou de plumes aux cinq couleurs. On exécute des danses particulières pour demander la fin de la sécheresse. On peut consulter, pour larrangement de ces plumes, les figures jointes à lédition impériale du Tcheou-li, kiven XLVII, fol. 62. Elles diffèrent un peu de celles qui accompagnent la traduction du Chouking, par Gaubil, page 327.
12.( HYPERLINK \l "t12118" 118) Comm. B. Les danseurs de la campagne désignent les hommes de la campagne qui désirent apprendre à danser, et qui sont en dehors des quarante suivants, attachés aux maîtres des danses. Tous sont instruits par les maîtres des danses, pour suppléer aux vacances accidentelles parmi leurs suivants.
12.( HYPERLINK \l "t12119" 119) Daprès les commentaires, ceci paraît se rapporter en général aux sacrifices offerts par lempereur. Les troupes de danseurs de la campagne ny figurent pas.
12.( HYPERLINK \l "t12120" 120) Comm. B. Le buf, le cheval, le mouton, le porc, le chien, le faisan.
12.( HYPERLINK \l "t12121" 121) Le Comm. C explique Wé par espèce à poils, Maowé.
Éditeurs : Quand les espèces sont nombreuses, on peut choisir des victimes convenables. Les pâtres de cet article paraissent soccuper spécialement des cinq dernières espèces de victimes, puisque lon trouve plus loin larticle des bouviers, qui soccupent spécialement des bufs.
12.( HYPERLINK \l "t12122" 122) Comm. B.
Les sacrifices qui se rapportent au principe mâle désignent les sacrifices offerts au ciel, dans la banlieue du midi, et les sacrifices de la salle des Ancêtres.
Les seconds sont les sacrifices offerts à la terre, dans la banlieue du nord, et ceux qui sont offerts aux génies de la terre et des céréales.
Les derniers sont offerts aux esprits des cinq monts sacrés, des quatre monts protecteurs, des quatre fleuves principaux.
Éditeurs. On distingue la couleur rouge, la couleur noire, pour les différents sacrifices. Quand on a examiné ensemble tous les animaux ainsi classés par couleurs, on préfère ceux qui sont dune seule couleur, sans mélange. Le buf est la victime de premier ordre. Si lon sacrifie un mouton comme victime, comme on na pas encore vu des moutons rouges, on prend simplement un mouton dune seule couleur.
12.( HYPERLINK \l "t12123" 123) Comm. B.
Les sacrifices réguliers des quatre saisons sont offerts aux montagnes et aux cours deau, aux quatre régions, à tous les esprits réunis.
Les sacrifices de lextérieur désignent ceux des grandes chasses où lon dresse un signal, et ceux que lempereur en voyage offre aux esprits des montagnes ou rivières quil traverse.
12.( HYPERLINK \l "t12124" 124) Comm. Toutseutchun. Ce sont des cérémonies extraordinaires pour demander le bonheur, détruire ou éloigner le mal. (Voyez larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2502" Siaotcho.)
Comm. Tching-ngo : Dans les cérémonies ordinaires, on peut choisir des victimes ayant les conditions requises. Les sacrifices de lextérieur ne sont pas des cérémonies ordinaires. Quelquefois il est difficile ou même impossible de se procurer des victimes régulières ; cest pourquoi on peut aussi se servir de victimes à pelage varié.
12.( HYPERLINK \l "t12125" 125) Comm. B. La victime est livrée aux HYPERLINK \l "l1206" engraisseurs (livre XII, fol. 21) pour être nourrie séparément. Quand on offre des sacrifices hors des époques régulières, tels que ceux des tournées impériales et les sacrifices conjuratoires, la victime nest pas attachée à part. Alors les pâtres ne fournissent pas seulement la victime ; ils la conduisent euxmêmes au lieu du sacrifice.
12.( HYPERLINK \l "t12126" 126) Éditeurs. Ces animaux sont spécialement destinée à lusage de lÉtat.
12.( HYPERLINK \l "t12127" 127) Comm. Wang-yng-tien. Les officiers spéciaux désignent les pâtres ( HYPERLINK \l "l1204" Mo-jîn), les engraisseurs ( HYPERLINK \l "l1206" TchongJîn), les préposés aux portes ( HYPERLINK \l "l1411" Ssé-men). Voyez ces articles.
Éditeurs. Au printemps et en automne, on choisit par la divination des bufs qui seront sacrifiés. Les bouviers fournissent les bufs pour cette opération où on examine et réforme. Cest ce quindique le texte en notant les bufs demandés Kieou. Le commentaire Lieou-tchang se trompe quand il dit quil faut remplacer ce caractère par Kieou, paire ou compagnon, et entendre par là le buf qui fait la paire ou le second buf, comme dans les sacrifices de la banlieue, où lon sacrifie un buf aux souverains célestes, et un autre buf au génie des céréales. Le texte parle ici de tous les sacrifices en général. Le commentaire A sécarte aussi du sens, quand il interprète ce même caractère par Y, sacrifice particulier, qui soffre dans la salle des Ancêtres. Lorsque lon offre le sacrifice triennal aux ancêtres des sept salles, on amène quatorze bufs. On ne peut garantir quil ny en aura pas quelquesuns de blessés. On fournit plusieurs bufs pour suppléer à la demande du moment. On opère donc comme il est dit ici.
12.( HYPERLINK \l "t12128" 128) Comm. C. Outre les chars de guerre proprement dits, qui sont attelés de quatre chevaux, il y a dautres chars à double brancard qui sont tirés par des bufs et portent les objets de service. On les appelle aussi chars de guerre.
12.( HYPERLINK \l "t12129" 129) Comm. A et B. Quand on a tué la victime, on la découpe, et on suspend les différentes pièces sur un châssis jusquau moment de loffrande. On reçoit le sang dans un bassin ; on dépose les chairs dans des paniers de bambou.
12.( HYPERLINK \l "t12130" 130) Comm. Y-fo. Les engraisseurs reçoivent les animaux livrés par les pâtres, par les bouviers, et les attachent séparément.
12.( HYPERLINK \l "t12131" 131) Comm. B. Ils les attachent dans une étable séparée, pour quelles ne blessent personne, et les engraissent pendant trois lunes ; comme il est dit à la 2e année de Houankong, Chronique du Tchunthsieou, par Koung-yang. Lexpression Tsao, « nourrir dherbes », ne sapplique quaux bufs, chevaux, moutons. On nourrit de grains les chiens et les porcs ; on ne les attache pas.
12.( HYPERLINK \l "t12132" 132) Comm. B et D. Les sacrifices irréguliers sont ceux qui sont offerts dans les prestations de serment, ceux qui sont offerts aux esprits des montagnes, des rivières, en dehors des grands sacrifices réguliers.
12.( HYPERLINK \l "t12133" 133) Comm. C. et D. Alors les victimes ne sont pas engraissées pendant trois lunes ; quelquefois on ne les engraisse que pendant dix jours. Les engraisseurs chargent les HYPERLINK \l "l1411" préposés aux portes de les nourrir. (Voyez plus bas larticle de ces officiers.)
12.( HYPERLINK \l "t12134" 134) Comm. B et glose. Ainsi maintenant un officier des cérémonies sacrées examine les victimes réservées, le soir de la veille du sacrifice ; ensuite, quand le prince conduit la victime choisie dans lenceinte du lieu où lon sacrifie, lengraisseur laide et prend la corde laquelle on mène le buf. Dans la seconde phrase, Chi a le sens de grand, gros, comme dans le HYPERLINK "Tso_tchouan_T1.doc" \l "a70501a" Tsotchouen, à la 6e année de Houankong, où on lit :
« Ils présentent la victime ; ils avertissent et disent : Elle est amplement grasse et bien portante.
Éditeurs. On lit dans le chapitre du Li-ki intitulé HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c21" Tsey « rites des sacrifices », que le prince, au commencement et au milieu de la lune, inspecte lui-même létat des victimes. Peutêtre, lexamen des victimes, ici mentionné par le texte, se rapporte à cette inspection. Lengraisseur signale le bon état des victimes, indique quelles nont pas de défaut. Pour Chi « grand », peutêtre, il faut lire Chi « tuer à coups de flèches ». Ces deux caractères ont le même son, et la faute paraît assez probable, en remarquant que le prince, avant de tirer, attache la victime au pilier, et quil doit être alors aidé par lengraisseur, au lieu que cet officier naide pas ordinairement le prince au moment de la présentation de la victime.
Le comm. Wangchi-tsiangchoué suit lexplication du comm. B.
12.( HYPERLINK \l "t12135" 135) Voyez, pour le sens de Tsaï, la note du comm. B. dans le tableau général du 2e ministère, fol. 11.
12.( HYPERLINK \l "t12136" 136) Comm. B. Il détermine ce que les terres peuvent produire et nourrir, afin de régler leur taxe proportionnelle. Il distingue, daprès la couleur des terres, les genres de travaux qui leur conviennent.
Éditeurs. Tchi, dans la seconde phrase, signifie « le règlement de la taxe », et ne désigne pas les devoirs ou professions des divers travailleurs, comme lentend le commentaire B. La répartition de ces devoirs est attribuée à lofficier de larticle suivant. Le Tsaï-ssé établit donc ce que nous appelons le cadastre des terres, comme on le voit dans les phrases suivantes.
12.( HYPERLINK \l "t12137" 137) Tchen désigne, suivant le comm. A, les terrains vides dans le marché, dans la ville, et suivant le comm. B. lemplacement occupé par les habitations du peuple. Comm. B. Li a ici le sens dhabitation.
Éditeurs. A côté des habitations, il y a des terrains vacants où lon peut semer et planter. On fait le compte daprès ce qui est produit par les semis et plantations ; on peut fixer la taxe au vingtième du produit. Quelques auteurs modernes ont cru à tort que Tchen désignait ici les boutiques des marchés ; cellesci appartiennent à lÉtat et sont du ressort du prévôt des marchés ; elles sont taxées par les officiers des boutiques. Elles ne peuvent pas être soumises à lexpertise du préposé aux travaux de culture.
12.( HYPERLINK \l "t12138" 138) Éditeurs. Aux habitations sont joints des enclos qui servent à lentretien des cultivateurs. Quand la récolte a été faite à lautomne, on y bat une aire, un emplacement sec pour déposer le grain ; le reste de lenclos est cultivé en potager.
12.( HYPERLINK \l "t12139" 139) Suivant le comm. Ngaoki-kong, cette expression désigne les hommes qui nont pas encore de fonctions administratives et qui habitent dans leur famille. Suivant le comm. B, elle désigne les familles de ceux qui ont quitté les emplois administratifs. Ce second sens paraît douteux aux éditeurs.
12.( HYPERLINK \l "t12140" 140) Suivant le comm. A, les champs des gradués désignent ceux qui sont possédés et labourés par les fils de ces officiers. La glose dit : Daprès le Li-ki, les fils des gradués ne peuvent se dispenser de cultiver la terre : les fils des préfets (Ta-fou) sont dispensés de cette obligation. Les éditeurs réfutent le comm. B qui remplace Ssé « gradués » par Ssé, désignation générale des magistrats en exercice. Enfin, le comm. Lieoutchong lit, au lieu de Ssé, Kong « artisan », ce qui présente encore une interprétation assez plausible.
12.( HYPERLINK \l "t12141" 141) Comm. B. Ce sont les champs que reçoivent les familles des marchands qui habitent dans le marché. Comm. C. Il ne faut pas confondre ces commerçants avec les hommes chargés des achats et ventes dans certains services administratifs ; ceuxci sont défrayés par lÉtat.
12.( HYPERLINK \l "t12142" 142) Comm B. Lorsque des hommes du peuple sont attachés à ladministration publique, leurs familles reçoivent des terres qui sont appelées champs administratifs (Kouantien).
12.( HYPERLINK \l "t12143" 143) Comm. A. Ce sont les terres allouées en gratification, qui sont citées à larticle du préposé aux actions déclat ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3001" Sséhiun), livre XXX.
12.( HYPERLINK \l "t12144" 144) Comm. B. Ce sont les champs reçus par les familles de ceux qui élèvent et font paître les troupeaux de lÉtat.
La banlieue voisine sétendait jusquà cinquante li de la capitale. La banlieue éloignée sétendait de ce point jusquà cent li de la capitale. Le li doit être évalué approximativement au dixième dune lieue de 25 au degré.
Éditeurs. Toutes les terres ici mentionnées sont données pour être cultivées moyennant une redevance. Elles représentent lexcédant des six districts intérieurs, depuis la capitale jusquà la banlieue éloignée. Le préposé au travail Tsaïssé a dans ses attributions la répartition des neuf taxes instituées par le premier ministre, HYPERLINK \l "t02128" livre II, fol. 25.
12.( HYPERLINK \l "t12145" 145) Comm. B. Les domaines impériaux (Koung-y) sont lexcédant des six districts extérieurs Souï. Lempereur délègue des officiers spéciaux pour les administrer. Ceux qui sont situés à deux ou trois cents li de la capitale sont administrés par des préfets de deuxième ordre, comme les arrondissements intérieurs. Ceux qui sont éloignés de quatre à cinq cents li sont administrés par des préfets de troisième ordre, comme les arrondissements extérieurs ; ces domaines sont soumis également à linspection des HYPERLINK \l "l1501" Souï-jîn, grands officiers des districts extérieurs, livre XV.
12.( HYPERLINK \l "t12146" 146) Comm. B. Les domaines Kiay sont affectés à lentretien des charges de préfet ; les petits apanages sont affectés à lentretien des charges de ministre ; les grands apanages sont affectés aux charges de grand conseiller. Parmi ceuxci, il y en a aussi dont la redevance est attribuée aux fils et frères de lempereur. (Voyez HYPERLINK \l "t02132"livre II, fol. 29.) La frontière est à cinq cents li et forme la limite du royaume impérial. Les différentes terres ici nommées ne forment pas des carrés réguliers et concentriques comme on pourrait les tracer sur une carte ; leur distance de la capitale nest pas rigoureusement conforme au règlement. On les classe donc pour fixer la redevance perçue sur leurs produits.
Éditeurs. Les districts intérieurs et extérieurs et les emplacements des habitations dans ces districts sont dabord déterminés. Les préfets des districts intérieurs et extérieurs et les chefs subordonnés saident entre eux à cet égard, sans attendre le classement du préposé au travail Tsaïssé. A partir du territoire hors banlieue, il y a des domaines impériaux Koung-y, qui se trouvent aussi dans les trois dernières divisions jusquà la frontière. Le territoire hors banlieue nétait pas affecté à lentretien des charges, comme les territoires suivants ; le texte le cite spécialement pour létablissement de la taxe des domaines impériaux, laquelle est réglée par le Tsaïssé. Ces domaines ne sont pas mentionnés dans lénumération des divisions du royaume, livres II et IX. Ils y sont sousentendus et compris dans les désignations générales présentées par le texte.
12.( HYPERLINK \l "t12147" 147) Comm. A. Les maisons situées dans la ville ne sont pas taxées.
Comm. C. Les marais et les bois sont faiblement taxés, parce quils donnent des produits naturels, qui ne résultant pas du travail de lhomme.
Éditeurs. Lemplacement des maisons nest pas taxé, parce quil ny a pas là de terrain vide qui puisse être ensemencé ou planté ; les enclos et terrains de dégagement peuvent être ensemencés et plantés, mais lespace quils occupent est restreint et exige un fort travail ; on diminue donc leur taxe.
La perception du dixième du produit a été le taux moyen des trois premières dynasties Hia, Chang, Tcheou. On voit par le Tchunthsieou que Siouenkong, du royaume de Lou, fut le premier qui établit une taxe par mesure de terre (Meou). Autrefois, il y avait dans chaque groupe de terrain cultivé, le champ de lÉtat sur lequel on prenait les habitations, le puits et le foyer communs, les cultures en oignons et légumes, La partie labourée de ce champ comprenait quatrevingts mesures Meou. Cest ainsi que Mengtseu et le Tsochouen comptent quatrevingts mesures Meou pour le champ de lÉtat et huit cents mesures Meou pour les champs particuliers de chaque groupe. Alors ce qui revenait à lÉtat était le dixième du produit des champs particuliers. Cette proportion nest pas dépassée dans le Tcheou-li pour les familles qui exercent les trois genres de culture et qui produisent les neuf sortes de fruits de la terre.
12.( HYPERLINK \l "t12148" 148) Comm. A. Littéralement : terre sans poils, cestàdire terre où lon na pas planté de mûriers, où lon na pas semé de chanvre. Les plantes et les arbres sont les poils de la terre.
12.( HYPERLINK \l "t12149" 149) Éditeurs. Le caractère Li a trois sens. Il signifie :
un groupe de vingtcinq maisons ;
une longueur de dixhuit cents pieds, dont le carré forme un Tsing ;
une habitation.
Cest ce dernier sens quon doit adopter ici pour lamende par li (Li-pou) que cite le texte. Si le terrain joint à lhabitation est cultivé, on en tire un produit en soie et chanvre ; sil nest pas cultivé, on ne peut en tirer ni soie, ni chanvre. On limpose alors comme terrain de dégagement Tchen pour punir le détenteur, et lamende se paye en monnaie, Pou ayant ici le sens de Thsiouen monnaie. Si lon adoptait le premier sens de Li, lamende séleverait à la somme payée par vingt cinq familles : un règlement de ce genre ne pourrait être mis à exécution.
12.( HYPERLINK \l "t12150" 150) Comm. B. Lamende pour un lot de terrain laissé sans culture est le rendement en grains de trois familles. Trois chefs de famille font une maison Ouo.
12.( HYPERLINK \l "t12151" 151) Éditeurs. A larticle du sous-directeur des multitudes, Foukia signifie lhomme et la femme. Sous les Tcheou, lÉtat nexigeait de taxe ou de travail obligatoire que des ménages établis. Le texte indique ici le travail pénible auquel est assujetti le chef de famille ou cultivateur. Quand lhomme et la femme ne travaillent pas, on exige deux, en monnaie, la valeur du travail. Cest ce que Mengtseu appelle la monnaie du cultivateur. Les trois sortes damendes citées par le texte sont destinées à réprimer la paresse et le vagabondage.
Un homme a reçu une habitation ; sil ne la cultive pas, il ne peut pas éviter la taxe en soie et toile.
Un homme a reçu un champ ou lot de terrain ; sil ne le laboure pas, il ne peut pas éviter la taxe en riz et millet.
Un homme est établi ; sil na pas des devoirs de profession, il ne peut pas éviter la taxe représentative des travaux et corvées.
Il est dans la condition des individus intermédiaires, sans profession fixe, et est considéré séparément.
12.( HYPERLINK \l "t12152" 152) Comm. C. On se conforme aux quatre saisons pour percevoir les produits des taxes. Comm. Weï-kiao : Les fonctions de cet officier, qui règle les taxes, comprennent la perception de ces taxes et le perfectionnement des travailleurs.
12.( HYPERLINK \l "t12153" 153) Cet officier est spécialement chargé, de constater les nombres dhommes et de bestiaux attachés aux différentes sortes de travaux, comme le précédent est chargé du classement des terres.
12.( HYPERLINK \l "t12154" 154) Comm. Y-fo. Il règle les travaux des hommes, depuis les cultivateurs et horticulteurs, jusquaux bûcherons. Il classe les produits qui proviennent des cultures et plantations des montagnes et marais.
Comm. Yechi. Il règle lemploi de leurs forces, de sorte quils fassent ce quils doivent faire, et ne fassent pas ce qui leur est défendu.
12.( HYPERLINK \l "t12155" 155) Comm. C. Ceci désigne les taxes et les corvées. (Voyez la note fol. 5, livre XIII.)
12.( HYPERLINK \l "t12156" 156) Comm. C. Voyez les noms des diverses professions à larticle du grand administrateur HYPERLINK \l "t02124" Tatsaï, livre II, fol. 20-25. Le grand administrateur détermine les neuf professions des hommes du peuple. Le préposé aux habitations Liussé applique le règlement établi par le grand administrateur.
Ici, comme dans larticle précédent, jai traduit, par le mot imposer, le caractère [], qui est appliqué successivement aux terres et aux hommes.
12.( HYPERLINK \l "t12157" 157) Éditeurs et comm. C. Les individus sans profession sont les individus intermédiaires cités à larticle du grand administrateur (Tatsaï), les gens qui nont pas de profession fixe et changent tour à tour doccupation. Ils ne payent pas de redevance en nature de produits, parce quils nont pas de lot de terre à cultiver. En conséquence, on leur fait payer une somme en monnaie, égale à la taxe dun chef de famille.
12.( HYPERLINK \l "t12158" 158) Comm. B. Il sagit des punitions ordinaires relatives aux travaux des familles. Ching, les grains offerts dans les sacrifices désignent les grains de millet des deux espèces. Les diverses punitions ici mentionnées sont infligées pour faire rougir les paresseux de leur négligence.
Les cercueils chinois se composent de deux bières : la bière intérieure reçoit le corps et se place dans une seconde caisse appelée bière extérieure. Cet usage a vraisemblablement pour but de conserver plus longtemps les corps.
12.( HYPERLINK \l "t12159" 159) Éditeurs. On peut inférer de ce passage que les préposés aux habitations règlent, pour la population des six districts intérieurs comme pour celle de la capitale, les rites des sacrifices et du deuil, les mesures des habillements. Il ny avait pas de différence, à cet égard, ni pour les familles, ni pour les districts intérieurs.
Comm. Wang-yngtien. Ceci sapplique à toutes les professions, puisque, sous les anciens empereurs, tous les hommes, y compris les gradués, artisans, marchands, recevaient des terres. On frappait damende, comme il est dit à larticle précédent, fol. 34, le revenu de ceux qui ne pratiquaient pas lagriculture ; on diminuait en outre le rite de ceux qui ne pouvaient remplir tous les devoirs prescrits.
Éditeurs. Les détails présentés par Mengtseu, sur ladministration des empereurs et les obligations des gens du peuple, sont compris, en abrégé, dans ce seul passage du texte. Ainsi, celui qui nélève pas de bestiaux ne remplit pas le devoir du pâtre ; celui qui ne laboure pas ne remplit pas le devoir de lagriculteur. Tous ces individus ne remplissent pas les obligations qui leur sont imposées. En conséquence, il leur est défendu de pratiquer les rites attribués aux hommes de leur classe ; on veut les faire rougir et les ramener à la bonne conduite.
LIVRE XIII
13.( HYPERLINK \l "t13101" 101) Comm. B. Les officiers de ce service étendent leur contrôle sur tout lempire ; ils sont appelés préposés aux dépendances du royaume impérial, parce que le territoire de ces dépendances est intermédiaire entre les six districts intérieurs et les royaumes feudataires.
13.( HYPERLINK \l "t13102" 102) Éditeurs. Les officiers de ce service sont spécialement préposés aux territoires qui comprennent les domaines affectés aux charges, Kiasao, les dépendances du royaume impérial Hien, les apanages Tou, et qui sont entre la banlieue et les royaumes feudataires. Il y a aussi dans cet espace des domaines impériaux Koung-y. Comme ces territoires se touchent, le texte les nomme tous ensemble, et de là le commentaire B conclut que les Hienssé exercent leur contrôle sur tout lempire. En réalité, ces officiers des dépendances ne soccupent pas des royaumes feudataires, non plus que des domaines impériaux et des banlieues. Chaque apanage ou domaine affecté a, comme les districts intérieurs et extérieurs, ses officiers particuliers qui font les dénombrements et les écrivent sur des registres ; ce travail sert pour le contrôle des préposés aux dépendances. Ils comptent toute la population, outre les hommes et femmes mariés. Sous les Thang, à vingt et un ans, on était homme contribuable ; à soixante ans, on était vieillard. Dautre part, à seize ans, on était demi-homme, à quatre ans, on était petit homme. Les générations suivantes ont opéré de même pour distinguer les familles et les individus.
13.( HYPERLINK \l "t13103" 103) Comm. Wang-yng-tien. Le sousdirecteur des multitudes opère le grand contrôle ; alors il reçoit les rôles de comparaison. Le préposé aux dépendances apprécie aussi la gestion des officiers daprès le défrichement ou labandon des terres, daprès laugmentation ou la diminution des familles et individus.
Éditeurs. Il examine la gestion des officiers des domaines, dépendances, apanages. Le sousdirecteur des multitudes distribue les tableaux de comparaison et reçoit les rôles. Les plans et registres du préposé aux dépendances sont très détaillés.
13.( HYPERLINK \l "t13104" 104) Comm. B. Il sait ainsi le nombre des hommes et animaux de trait quil doit mettre en mouvement.
Comm. Wang-yng-tien. Il les appelle et fait quils viennent au rendezvous. Le caractère Tso signifie littéralement faire. Il doit avoir ici, comme à larticle des préfets de district, le sens de faire agir.
13.( HYPERLINK \l "t13105" 105) Éditeurs. Lorsquil y a un ordre de service général, le préposé aux dépendances agit comme les chefs des districts intérieurs et extérieurs. Les officiers des différents apanages et domaines affectés fournissent alors leurs contingents, et, pour quils ne se séparent pas, on met à leur tête le préposé aux dépendances. Celui-ci les conduit au ministre de la guerre, commandant des chevaux (Sséma), et les lui livre. Alors les officiers des apanages et domaines affectés passent sous les ordres du commandant des chevaux et dirigent leurs troupes dhommes. Le préposé aux dépendances obéit au ministre de la guerre pour les rassemblements armés, quoiquil dépende du second ministère.
Voyez ce qui est dit aux articles du sousdirecteur des multitudes ( HYPERLINK \l "l1001" Siaosséfou), du chef de commune ( HYPERLINK \l "l1104" Tsossé), de ladministrateur de hameau ( HYPERLINK \l "l1507" Lïtsaï).
13.( HYPERLINK \l "t13106" 106) Comm. C. Les apanages sont les terrains Tou, situés à quatre cents et cinq cents li du centre du royaume, et attribués aux ministres et grands conseillers ou aux princes du sang. Les domaines affectés sont les terrains Y, situés à trois cents li du centre et affectés à lentretien des charges de préfets. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l02"Tatsaï, ou grand administrateur général, livre II, fol. 25.
13.( HYPERLINK \l "t13107" 107) Éditeurs. Comme le grand directeur des multitudes, livre IX, fol. 1527, il distingue les cinq natures de terres, la différence des assolements et le nombre des habitations ; ensuite il détermine les limites de lapanage ou du domaine, comme fait le sousdirecteur des multitudes pour les six districts intérieurs, et le chef de districts extérieurs pour ces six autres districts.
13.( HYPERLINK \l "t13108" 108) Comm. B. La campagne Ye désigne ici les apanages et domaines qui dépendent spécialement du préposé aux dépendances. Éditeurs. Ce terme sapplique successivement, dans le Tcheou li, aux terres administrées par les préfets des districts intérieurs et extérieurs, aux terres de la couronne appelées Koung-y ; enfin, ici, aux apanages et domaines affectés Kia, Sao, Hien, Tou. Les produits des six districts intérieurs et des quatre banlieues sont perçus par les Liussé ; les produits des districts extérieurs et des terres de la couronne sont perçus par les chefs de districts extérieurs ; les produits des apanages et domaines affectés, Tou, Kia, sont perçus par le préposé aux dépendances. Il agit à cet égard comme le Tsaï-ssé agit à lintérieur du royaume impérial. Ces officiers ordonnent la perception, et ne perçoivent pas euxmêmes.
13.( HYPERLINK \l "t13109" 109) Comm. Hoang-tou. Le comm. B dit à tort que ces officiers nont à leur disposition que lexcédant des matières dépensées pour lÉtat. Toutes les gratifications quils distribuent sont réglées. En conséquence, ils font leurs approvisionnements aux époques où lon perçoit les taxes ; ils partagent les produits avec les officiers des greniers.
13.( HYPERLINK \l "t13110" 110) Comm. C. Les portes ici désignées sont les douze portes de la capitale. Il y a aussi les douze barrières aux confins du royaume. On perçoit un droit sur tout ce qui entre ou sort. En dehors des dépenses ordinaires de lÉtat, on en réserve une partie pour nourrir les vieillards et orphelins. (Voyez larticle des préposés aux portes HYPERLINK \l "l1411" Ssémen.)
13.( HYPERLINK \l "t13111" 111) Comm. C et Éditeurs. Quand les visiteurs étrangers arrivent aux banlieues de la capitale, on leur donne les fournitures en grains pour leur séjour ; ils reçoivent également des officiers des gratifications, leurs provisions de route.
13.( HYPERLINK \l "t13112" 112) Comm. C. Comme les six districts extérieurs (Souï) sont à lextérieur des banlieues, ils sont appelés Ye, campagne. Dans ces districts se trouvent les Pi ou cantons de cinq cents familles. Ainsi, lexpression du texte désigne les six districts extérieurs ; elle comprend les domaines impériaux Koung-y, qui sont dans le territoire hors banlieue. Éditeurs. Les voyageurs désignent les officiers qui sortent du royaume pour porter des présents ou pour une mission officielle.
13.( HYPERLINK \l "t13113" 113) Comm. C. Le territoire des dépendances est à quatre cents li de la capitale ; le territoire des apanages est à cinq cents li. Il y a, en outre, à trois cents li, le territoire des domaines affectés Kia, qui nest pas mentionné ici ; il est compris implicitement dans lexpression collective Hien-tou, dépendances et apanages. Lorsquil y a une inondation, une disette à lintérieur ou à lextérieur du royaume impérial, on transporte la population souffrante du dehors au dedans, du dedans au dehors.
13.( HYPERLINK \l "t13114" 114) Comm. Li-jouyu. Il a été parlé plus haut de larrivée des visiteurs dans les banlieues. Ici, le texte indique les dispositions prises sur leur route, pendant quils traversent le royaume impérial.
13.( HYPERLINK \l "t13115" 115) Comm. B. Les baraques du texte correspondent aux loges placées actuellement (du temps des Han) pour attendre les voyageurs. On peut sarrêter dans lauberge, et y passer la nuit. Telles sont actuellement les maisons des stations Ting, placées de dix li en dix li, où résident les inspecteurs des campagnes appelés Sanlao. Lhôtellerie avait un étage supérieur doù lon pouvait voir au loin. Ainsi, il y avait trois loges et une auberge dans lintervalle entre deux marchés.
Comm. Wang-yng-tien. Tous les dix li, il y a une loge où se reposent les voyageurs qui transmettent les ordres ; on y trouve à boire et à manger pour ceux qui sont fatigués, affamés ou altérés par la marche. Tous les trente li, il y a une auberge où lon peut sarrêter ; on y trouve du fourrage pour nourrir les chevaux, les bufs. Tous les cinquante li, il y a un marché, une place pour faciliter la vente et lachat ; on y trouve des provisions pour fournir aux repas des voyageurs.
13.( HYPERLINK \l "t13116" 116) Comm. Wang-yngtien. Ils inspectent la quantité des vivres approvisionnés, la proportion de la dépense, le mode de vérification, les hommes qui les gardent, ils examinent sil se fait des contraventions, si les quantités sont suffisantes ou non.
Éditeurs. Les officiers de cet article font leurs tournées depuis la banlieue jusquaux territoires des dépendances et apanages ; partout il y a des approvisionnements ; chaque approvisionnement est proportionné à son emploi dans la localité, et gardé par les officiers qui attendent les distributions de circonstance ordonnées par les officiers des gratifications ; ceuxci doivent donc les inspecter avant cette époque.
Les grains destinés aux secours de route sont fournis par les officiers des dépôts publics et administrés par les officiers des greniers publics.
Voyez, livre XVI, les articles Tsang-jîn, Lin-jîn.
13.( HYPERLINK \l "t13117" 117) Comm. B. Tching est ici pour [] percevoir la taxe.
13.( HYPERLINK \l "t13118" 118) Comm. B. Les corvées des hommes comprennent la fondation des murs des villes, le creusement des canaux et rigoles ; les corvées des bufs, chevaux, chars comprennent les transports des approvisionnements, etc.
Comm. C. Ces officiers embrassent dans leurs opérations lextérieur du royaume impérial, les districts intérieurs et extérieurs, les domaines appartenant à lÉtat (Koung-y).
Éditeurs. Le grand directeur des multitudes (Tassé-tou) répartit les travaux des terres, assure la garde des terres et détermine leur taxe ; le sousdirecteur des multitudes développe et coordonne les règlements établis par le ministère ; les officiers égaliseurs égalisent leur application aux terres du royaume.
13.( HYPERLINK \l "t13119" 119) Comm. Yechi. Il sagit seulement ici des travaux de circonstance, tels que la fondation des murs de ville, le creusement des canaux.
Éditeurs. On lit dans le chapitre du Li-ki intitulé : Règlement impérial ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi), que lon nemploie pas les forces du peuple plus de trois jours par an. Ce sont les trois jours pris dans les bonnes années, suivant le texte du Tcheou-li. Les anciens appelaient Koungsun « décade du prince » le nombre des jours de corvée exigés chaque année de tous les cultivateurs pour les travaux publics. Quoique ce service ne comprît que trois jours, deux jours, ou même un seul jour, ils employaient, par hyperbole, le mot décade, pour indiquer lempressement du peuple à servir son prince.
13.( HYPERLINK \l "t13120" 120) Comm. B : On a compassion de la fatigue, de la misère du peuple.
Éditeurs. Le texte cite dabord lexemption de la taxe en produits Tsaï-fou, laquelle comprend les produits prélevés sur les neuf genres de travaux, ensuite, il dit quon ne perçoit pas la garde des terres et le devoir ou travail de la terre ; ceci ne peut se confondre avec la taxe sur les neuf genres de travaux. On doit entendre quon nexige pas la fourniture des armes pour la garde des terres, dune part, et, de lautre, les offrandes pour les sacrifices.
13.( HYPERLINK \l "t13121" 121) Comm. Li-jouyu. La taxe territoriale et les obligations des corvées sont soumises chaque année à la petite égalisation. Quand on arrive à la troisième année, le grand contrôle a lieu ; alors on opère la grande égalisation des taxes et corvées, afin quil y ait égalité parfaite pour tous les pays et tous les hommes.
13.( HYPERLINK \l "t13122" 122) Comm. B. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wenwang-chi-tseu :
« Le Chi, ou instructeur, est celui qui enseigne à lhéritier présomptif la conduite quil doit tenir, les principes des diverses vertus.
Éditeurs. Le Sséchi, instructeur de cet article, est un préfet de deuxième ordre ; le Paochi, ou protecteur, cité plus bas, est un préfet de troisième ordre ; ils ont pour fonctions spéciales dinstruire le prince héritier. Les instructeurs et protecteurs directs de lempereur sont les grands conseillers Koung et les viceconseillers Kou ; mais, afin que le prince héritier respecte plus son instructeur et son protecteur, le texte attribue à linstructeur Ssé-chi le droit davertir lempereur lui-même, et au protecteur Paochi, le droit de le reprendre.
Comm. Yechi. Le Sséchi et le Paochi sont, dans le Tcheouli, les seuls officiers chargés de faire des représentations ; mais beaucoup dautres officiers, tels que le grand administrateur général, le grand trésorier, doivent avertir le souverain, et conséquemment lui faire aussi des représentations.
13.( HYPERLINK \l "t13123" 123) Comm. B. Ce nom désigne les fils et frères cadets des conseillers auliques, des ministres, des préfets, lesquels sont instruits par le Ssé-chi. Le prince héritier prend rang parmi eux. Voyez le chapitre du Li-ki intitulé : Règlement impérial HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03"Wangtchi ; il confirme lexplication du commentaire.
Le Sséchi enseigne à ces jeunes élèves les règles des relations entre le prince et le sujet, le père et le fils, les hommes âgés et les jeunes gens. Voyez le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wenwangchi-tseu du Li-ki.
Comm. Wangsiang-choue. Le prince héritier fait partie des élèves de lÉtat (Kouetseu) nommés aux articles du Sséchi, du Paochi, du grand directeur de la musique et des maîtres de musique ; mais il nest pas compris parmi les étudiants (Hiossé) nommés aux articles des grands et petits aides, livre XXII. Ceuxci sont enregistrés pour être présentés à lofficier Tchoutseu, et font office de danseurs dans les cérémonies.
13.( HYPERLINK \l "t13124" 124) Comm. Tchouhi. La vertu de la perfection, cest une intention pure, un cur droit ; la bonne voie, cest la concordance des préceptes du ciel et des sentiments de lhomme ; cest lart de se diriger, de régler sa famille, de gouverner le royaume, de pacifier lempire.
13.( HYPERLINK \l "t13125" 125) Comm. Tchouhi. La vertu de la vigilance, cest une intention ferme et une exécution forte. Par la pratique, on voit les progrès journaliers de ce qui est conforme à la bonne règle.
Comm. D. Sil ny a pas de vigilance dans la vertu, alors on commence avec ardeur, on finit avec négligence ; on agit sans principe déterminé.
13.( HYPERLINK \l "t13126" 126) Comm. B. La vertu de la piété filiale, cest honorer ses ancêtres, respecter ses parents, soigner ceux auxquels on doit la naissance.
Comm. Tchouhi. Lorsque lon possède en soi cette vertu, sincère et profonde, on peut alors connaître les vices des autres hommes, et sen préserver soi-même. Les trois vertus ici mentionnées se correspondent entre elles ; celui qui nen pratique quune seule ne peut pas être un homme parfait.
13.( HYPERLINK \l "t13127" 127) Comm. B et Tchouhi. La vertu est dans le cur ; la manifestation de la vertu, cest la pratique qui règle son application.
13.( HYPERLINK \l "t13128" 128) Éditeurs. Hienliang, ce sont les hommes qui se sont distingués en étudiant la vertu, en pratiquant la bonne voie. A larticle du Ta-ssé-yo, on les appelle : ceux qui ont la vertu, ceux qui ont la voie. Le nom dHienliang fut donné sous les Han aux hommes de mérite que lempereur convoquait à la cour par un appel extraordinaire. Voyez mon Histoire de linstruction publique en Chine.
13.( HYPERLINK \l "t13129" 129) Éditeurs. Les maîtres désignent linstructeur Sséchi, le protecteur Pao-chi, les grands et petits maîtres de la musique ; en outre, on doit avoir de la déférence pour ceux qui suivent les mêmes études et sont les plus âgés.
13.( HYPERLINK \l "t13130" 130) Comm. B. La porte du Tigre (Houmen) est la porte des grands appartements (Loutsin). Comme lempereur tient ses audiences de jour à cette porte appelée Loumen, grande porte dans le plan du palais, joint au livre 1er [HYPERLINK "dessins.doc" \l "appartements"css], on peint à lextérieur un tigre comme emblème de sa vigueur, de sa sévérité pour conserver les institutions. Ssé signifie inspecter, examiner ; linstructeur avertit lempereur sil y a une occasion de pratiquer les bonnes règles. Comm. Li-jou-yu : il surveille la manière dont lempereur dirige laudience.
13.( HYPERLINK \l "t13131" 131) Comm. B. Tchoung, milieu, moyen ; cest se conformer aux rites, Tchoungli. Chi, erreur, erroné, cest sécarter des rites. Il fait étudier les anciens faits à ses élèves.
Comm. Tchin-foliang. Il montre à ses élèves les actions régulières et les erreurs des gouvernants ; il leur apprend ainsi à connaître ce qui est régulier, ce qui est défendu.
Éditeurs. Il enseigne à ses élèves lhistoire des fils des anciens souverains qui se sont bien ou mal conduits.
13.( HYPERLINK \l "t13132" 132) Comm. B et C. Le texte désigne ici les fils et frères du souverain et des hauts dignitaires qui nont pas encore des places administratives. Ils sont dans lécole de la cour, et emploient leurs loisirs à étudier les devoirs quils devront remplir.
Éditeurs. Ceux quinstruisent les deux officiers, Ssé-chi, et Paochi, linstructeur et le protecteur, nont pas encore le bonnet viril ; ils sont de même âge que le prince héritier et étudient avec lui ; ainsi, on ne leur joint pas les gradués et présentés du royaume (Tsun-ssé).
Lorsque le prince héritier a pris le bonnet viril, est devenu homme, on doit faire un large choix des hommes distingués par la piété filiale et lamitié fraternelle ; on doit prendre de larges informations sur ceux qui ont la voie et la science ; ce sont les présentés par les arrondissements. Alors le prince héritier vit avec eux, et non plus uniquement avec les fils et frères des personnages de la cour.
13.( HYPERLINK \l "t13133" 133) Comm. B ; Tingtchi, cestàdire que lempereur se déplace et se rend au dehors du royaume pour statuer sur les affaires administratives. Il tient audience dans ses tournées, comme il est dit plus bas.
Éditeurs. Il est dit à larticle du grand administrateur général Tatsaï : Lorsque lempereur tient laudience du gouvernement (à la cour), il laide à statuer sur les affaires administratives ; lorsquil tient laudience des décisions dans les quatre parties de lempire, il fait encore de même. Lexpression Tingtchi de larticle actuel correspond à laudience des décisions dans les quatre parties de lempire, mentionnée à larticle du Ta-tsaï. Linstructeur et le protecteur accompagnent lempereur. On a vu dailleurs plus haut que linstructeur assiste comme inspecteur à laudience de la cour, ce qui détermine ici le sens de lexpression Tingtchi.
13.( HYPERLINK \l "t13134" 134) Comm. C. Ceci désigne les deux gradués de premier ordre attachés à linstructeur, ainsi que les gardesmagasins, écrivains, aides, suivants qui dépendent du même officier. (Voyez le tableau général du deuxième ministère, HYPERLINK \l "l08" livre VIII, fol. 14.)
13.( HYPERLINK \l "t13135" 135) Glose du comm. B et comm. Wangtsiangchoué : Li, « gardes inférieurs », composés en partie de prisonniers de guerre. Ils sont commandés par les HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3705" Sséli (livre XXXVII, fol. 811), qui accompagnent aussi linstructeur.
13.( HYPERLINK \l "t13136" 136) Comm. Kin-yao. Quand lempereur fait sa tournée dinspection à lextérieur, on établit à ses stations deux rangées de barrières ( HYPERLINK \l "t05177" livre V, fol. 49). La séparation intérieure désigne ici lenceinte intérieure où se tient le souverain.
13.( HYPERLINK \l "t13137" 137) Comm. B. Un lit dans le chapitre du Li-ki intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wen-wangchi-tseu : Le protecteur (Paotché) veille sur le prince héritier pour laider, le protéger et le ramener à la bonne voie. Le texte dit ici quil élève les fils des dignitaires dans la bonne voie : cest-àdire quil les examine sur les vertus et pratiques que leur enseigne linstructeur, quil leur enseigne les règles du cérémonial et les sciences.
Comm. Wangnganchi. Linstructeur instruit le prince qui na pas encore de bonnes qualités ; le protecteur reprend le prince sil a quelques défauts. (Voyez la note [122] au fol. 16.)
13.( HYPERLINK \l "t13138" 138) Comm. B. Les cinq rites sont les rites des fêtes et cérémonies tristes, des réceptions détrangers, des réunions militaires, des mariages. (Voyez larticle du grand supérieur des cérémonies sacrées HYPERLINK \l "l1801" Ta-tsongpé.)
Les six sortes de musique ou dairs musicaux sont appelés Yunmen, « porte des nuages » ; Tahien, « grande union » ; Tachao, « grande concorde », air de lempereur Chun ; Tahia, « grand air dHia », air de lempereur Iu ; Tahou, « grande pluie », air de lempereur Tchingwang, pour demander de la pluie, à une époque de grande sécheresse ; Tawou, « grand guerrier », air martial de Wouwang. Voyez larticle du grand directeur de la musique, Tasséyo.
13.( HYPERLINK \l "t13139" 139) Comm. A et glose explicative. On tire les flèches de cinq manières différentes, désignées par les noms suivants :
La flèche blanche. La flèche traverse le but et le dépasse ; sa pointe brille à la vue.
Les trois flèches réunies. Dabord on décoche une flèche contre le but, ensuite trois flèches sont liées ensemble et tirées vers le point du but déjà percé par la première flèche.
La pointe tombante, Yentchu. La tête garnie de plumes est en haut ; la pointe est en bas. On ôte ainsi à la flèche la faculté de piquer le but.
Le pied cédé, Jangtchi. Lorsque les sujets tirent avec le prince, ils ne se mettent pas en ligne avec lui ; ils lui cèdent un pied et se retirent en arrière.
La figure du puits, Tsingy. Quatre flèches doivent atteindre le but et former entre elles un carré semblable à louverture dun puits.
13.( HYPERLINK \l "t13140" 140) Comm. A et glose explicative. Il y a cinq manières de conduire les chars :
Aller en cadence, comme on lit dans le commentaire sur lode 3 des Chants du royaume de Wei :
« Il monte sur le char, alors les chevaux se mettent en mouvement. Alors les sonnettes résonnent : il y a concordance de son entre le pas des chevaux et le bruit des sonnettes. »
Suivre les ondulations de leau. On dirige si rapidement un char que lon glisse sur leau sans y enfoncer.
Passer le signal du prince ; ainsi on lit dans le commentaire de Mao sur lode Tchekoung, Chi-king, IIe partie, IIIe chapitre, 5e ode :
« On place les drapeaux pour faire la porte de lenceinte où se tient lempereur en tournée. Le passage est étroit ; on peut entrer en allant rapidement, mais deux chars ne peuvent entrer ensemble.
La même remarque se lit dans le commentaire de Kouliang sur le Tchunthsieou, à la 8e année de Tchaokong.
Faire la danse du croisement de route. Le char étant à un croisement de route, il tourne comme sil exécutait une figure de danse.
Suivre la gauche du gibier. Quand on va audevant des animaux rabattus à la chasse, on fait en sorte quils passent à la gauche du prince monté sur char. Le prince tire du côté gauche. Voyez lode Tchekong, dans le Chi-king, commentaire de Mao.
13.( HYPERLINK \l "t13141" 141) Comm. A et glose explicative. Les six formes décriture comprennent :
Les signes figuratifs, Sianghing, comme le soleil et la lune.
Les caractères formés de la réunion de deux idées (Hoeï-y), comme :
le caractère Sin, « fidélité », formé de lhomme et de la parole ;
le caractère Wou, « guerrier », formé de « sarrêter », et de « lance ».
On réunit ainsi les idées des hommes.
Les caractères alternatifs, Tchouentchu, comme Kao, « examiner », et Lao, « vieillard » ; leur son est uniforme ; leur sens est réciproque et comme parallèle.
Les caractères à rôle de position, Tchussé. Ainsi le caractère « lhomme », placé audessus du caractère [a] signe de lunité, forme Chang, « en haut ». Le même caractère placé audessous du même caractère [a], forme Hia, « en bas ». Chacun de ces caractères a son rôle, et est placé convenablement.
Les caractères demprunt, Kiatso, comme Hing, « ordonnance et loi » ; Tchang, « long et éminent » ; chacun de ces caractères a deux emplois. Les caractères qui renferment une forme et un son, Hiaïtching, par exemple, composés du signe de leau, qui indique la forme de lobjet, et des caractères Kiang, Ho, qui représentent le son.
13.( HYPERLINK \l "t13142" 142) Les neuf opérations numériques (Kieouso), comprennent :
la mesure des terres ;
le cubage des grains ;
la décomposition et le partage (règles de partage) ;
la réduction des largeurs (extraction des racines carrées et cubiques) ;
la mesure des denrées et ouvrages ;
les règles pour égaliser la taxe ;
les règles pour cuber et peser ;
le calcul de lexcédant et du déficit ;
les problèmes complémentaires (Pangyao).
Glose de Kia, Ce sont les titres des neuf chapitres de lancien ouvrage Kieoutchang. Du temps des Han, il y avait les chapitres intitulés : Tchongtcha, « différence des poids » ; Yehie, « division de la nuit » ; Keou-kou, « léquerre ou le triangle rectangle ». Ce dernier titre remplace, dans le Kieoutchang actuel, le titre Pang-yao, qui désignait conséquemment les problèmes relatifs à léquerre.
Il existe une édition moderne du Kieoutchang. Cet ouvrage a été aussi refondu sous le titre de Traité complet de la science du calcul, Souanfatongtsong. Jai analysé ce dernier livre dans le HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093133" Journal asiatique, Janv.-Juin 1839, série 3, T. 7, pages 193-218.
13.( HYPERLINK \l "t13143" 143) Comm. Tchingssénoung. Dans les sacrifices, on doit se montrer très attentif, très respectueux ; lorsque lon reçoit des visiteurs étrangers, on doit témoigner du respect, du soin, de lattention ; dans le palais impérial, on doit agir avec dignité et empressement ; dans les cérémonies funèbres, il faut pleurer et être grave ; à larmée, il faut regarder son chef et attendre lordre ; sur un char ou à cheval, il faut de la vigilance, de la tenue.
13.( HYPERLINK \l "t13144" 144) Éditeurs. Comme linstructeur Sséchi, le protecteur Paochi se tient à la porte du Tigre et inspecte ou examine laudience impériale ; il a alors des fonctions analogues à celles de linstructeur. Le texte nen parle pas pour être plus bref.
13.( HYPERLINK \l "t13145" 145) Comm. C. Les subordonnés de linstructeur gardent le dehors de la porte du milieu, par laquelle passe lempereur ; les subordonnés du protecteur gardent les portes latérales, par lesquelles passent les officiers du palais et les gens de service.
Éditeurs. Linstructeur Sséchi a sous lui douze aides et cent vingt suivants ; il est suppléé par le protecteur Paochi. Comme il faut beaucoup de monde pour la garde de la porte impériale, il emploie à cet effet les condamnés ou gardes inférieurs des quatre nations étrangères ; il ordonne à ses aides et suivants de se mettre à leur tête. Le protecteur Paochi garde les portes latérales du palais intérieur ; il nemploie que la moitié du nombre dhommes employé par linstructeur.
13.( HYPERLINK \l "t13146" 146) Comm. D. En les associant pour leurs travaux, on fait en sorte quils se liment les uns les autres (quils se corrigent ensemble). La bonne voie est la mesure des bonnes actions ; lhabileté dans les sciences est la mesure de lactivité convenable. Le terme de sciences, Y, doit toujours sentendre comme au fol. 28.
13.( HYPERLINK \l "t13147" 147) Comm. B. Il va prendre des informations parmi le peuple ; il distingue ceux qui peuvent être chefs de commune, assistants de section, supérieurs de groupe.
Éditeurs. Les chefs darrondissement, de canton, de commune, ne laissent point passer se saison sans lire en public les tableaux réglementaires pour instruire le peuple. Cependant on institue en outre le censeur (Ssékien) et le sauveur (Ssékieou) pour examiner si les hommes du peuple sont vertueux, réguliers dans la pratique, fermes dans la bonne voie, habiles dans les sciences. Le préfet de district enseigne, perfectionne, afin de choisir les hommes distingués et capables ; le chef darrondissement examine les fautes, réunit la multitude et la maintient dans le devoir ; mais on ne voit pas que ces officiers soccupent spécialement de la corriger. Conséquemment, on institue les deux charges de censeur et de sauveur pour diriger, aider les hommes, qui ne se conforment pas à lenseignement officiel.
13.( HYPERLINK \l "t13148" 148) Comm. C. Par les informations quil prend dans ces tournées, il sait si ladministration des officiers est ou nest pas régulière.
13.( HYPERLINK \l "t13149" 149) Comm. D. Le chef de district intérieur (Hiangssé) fait son rapport à la fin de lannée sur les destitutions et conservations des officiers en place ; le censeur na pas dépoque fixe pour faire son rapport.
Éditeurs. Le censeur fait son rapport au chef de district intérieur (Hiang-ssé), ainsi quau chef de district extérieur (Souïssé). Lorsque des individus changent de domicile dans la banlieue, dans les districts extérieurs, sans se conformer aux règlements dordre, il leur pardonne, sils peuvent se corriger. Il enjoint à chacun de rentrer dans son district. Quant aux hommes tout à fait dépravés, les officiers des arrondissements et villages les défèrent euxmêmes au ministre des affaires criminelles (Ssékeou) ; le censeur na pas droit de leur pardonner.
13.( HYPERLINK \l "t13150" 150) Comm. B. Les irrégularités et fautes désignent le mépris des hommes plus âgés, des vieillards, le défaut dattention dans les paroles et autres irrégularités qui ne sont pas encore des délits. Les fautes graves et égarements désignent livrognerie, le goût des disputes.
13.( HYPERLINK \l "t13151" 151) Éditeurs. Lhomme du peuple est instruit par son père, son frère aîné ; il est surveillé par ses voisins, puni par ses officiers. Ce sont les rites qui larrêtent, qui le sauvent du mal.
13.( HYPERLINK \l "t13152" 152) Éditeurs. Le prévôt de justice dépouille le coupable de son bonnet et de ses ornements. Il écrit sa faute sur une pancarte, et lapplique sur son dos. La belle pierre Kiachi est une pierre veinée, placée à gauche de la porte de la salle de laudience extérieure (livre XXXV). Elle est sous la surveillance des prévôts de laudience impériale, qui font asseoir le coupable sur cette pierre pour lhumilier ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t36142" livre XXXVI, fol. 1921). Il est ensuite condamné aux travaux publics.
13.( HYPERLINK \l "t13153" 153) Comm. B. Les fautes graves et les égarements approchent des délits. Les coupables sont astreints à des travaux pendant le jour, et renfermés la nuit dans la prison ; on ajoute aussi la peine de la manifestation publique pour les humilier. On ne les condamne pas à sasseoir sur la pierre Kia, parce que leur délit a déjà été mis en évidence ; on ne les punit pas encore de lun des cinq grands supplices.
Éditeurs. Les trois réprimandes sont suivies de la punition par la bastonnade. Là sarrête laction de lofficier sauveur, ou Ssékieou. La peine de la manifestation publique, lenvoi à la prison sont dans les attributions du ministre des châtiments, et sont cités ici seulement à la fin pour montrer la punition complète des coupables.
13.( HYPERLINK \l "t13154" 154) Comm. B. Il prend la tablette à drapeau, précédemment mentionnée aux articles des chefs de canton, de commune.
Comm. Tching-ngo. En temps ordinaire, les chefs des districts intérieurs Hiangssé font leurs tournées et secourent les hommes affamés et misérables, sans se munir de tablette. Ici il sagit de cas extraordinaires. Le sauveur est délégué pour aller inspecter les souffrances du peuple, pour lui allouer des secours de circonstance. Il prend donc la tablette à drapeau pour inspirer de la confiance dans sa mission. Il rassure le peuple effrayé.
13.( HYPERLINK \l "t13155" 155) Comm B. Nân, les inimitiés, les contestations des hommes entre eux.
13.( HYPERLINK \l "t13156" 156) Comm. A. Il concilie les parties ; il règle laffaire avec les gens de la localité.
13.( HYPERLINK \l "t13157" 157) Éditeurs. Par exemple, quand il y a des chevaux qui ruent, des bufs qui donnent des coups de corne, des chiens hargneux qui blessent des hommes.
13.( HYPERLINK \l "t13158" 158) Comm. C. Léloignement du coupable est proportionné au degré de parenté entre lui et la personne atteinte. Le mauvais fils est chassé de lempire.
Éditeurs. Pour les inimitiés contre un père, un frère aîné, qui sont susceptibles de conciliation, ainsi que pour les meurtres et blessures par accident, on applique ici la loi de Chun, qui ordonne lexil et exempte des grands supplices.
13.( HYPERLINK \l "t13159" 159) Éditeurs. On étend les mêmes principes à la punition des délits envers les supérieurs. Tchuyeou, ami principal, désigne celui des amis qui est le plus affectueux et dirige le travail des autres (comme dans les réunions des habitants dun même village). Ce terme ne peut désigner, comme le dit le comm. B., le prince par rapport à son officier, tel quun préfet : car loffense dun officier envers son prince ne peut être assimilée à celles qui sont commises envers des oncles ou des cousins. Le caractère Kiun, littéralement prince, placé en tête de la phrase, doit donc désigner un chef officiel, tel quun préfet, un gradué. Comment lofficier de paix pourraitil être chargé de concilier les inimitiés contre le prince du royaume?
13.( HYPERLINK \l "t13160" 160) Ce passage assez obscur est différemment interprété par le commentaire B et par les éditeurs. Le premier dit que lempereur donne une tablette à pointe au conciliateur, qui la prend et juge le délit. Suivant les éditeurs, le conciliateur donne la tablette de garantie au fils ou frère de lhomme tué ; celui-ci la conserve comme gage de sincérité, et le coupable ne peut être inquiété.
Cette explication est au moins incomplète. Daprès le texte, la tablette de garantie paraît donnée au coupable comme signe de pardon ; les fils ou frères du défunt ny semblent pas indiqués. Peutêtre, le second membre de phrase se rapporte au conciliateur, qui protège le pardonné avec la tablette.
13.( HYPERLINK \l "t13161" 161) Comm. B et glose. Un homme a tué un autre homme. Celui-ci a un fils, un frère ; derechef, le meurtrier tue ce fils, ce frère ; on le voue à lexécration publique dans tous les royaumes. Si un prince feudataire reçoit ce meurtrier en récidive, il est puni.
13.( HYPERLINK \l "t13162" 162) Comm. D. Par exemple, celui qui surprend un voleur en flagrant délit, un détourneur ou corrupteur desclave, et qui le tue, est dans son droit. Le fils et le petitfils de lhomme tué ne peuvent alors exercer des actes dinimitié contre celui qui la tué. Sils le font, ils sont coupables, et comme ils ne sont pas dans leur droit, ils sont condamnés à mort. Suivant les éditeurs, ce membre de phrase il doit se fixer dans un royaume différent est de trop, On lit dans le Tsotchouen: Tching-feou ravit la femme dun homme ; le mari lattaqua, le tua et sen alla avec sa femme. Tseutsan lui fit grâce ; il ordonna à la famille de Tchingfeou de ne pas se plaindre. Doù lon peut inférer quil a pas nécessairement dans ce cas émigration dans un royaume différent.
13.( HYPERLINK \l "t13163" 163) Comm. B. Il écrit les petits noms et noms de famille de ceux qui ont une contestation, ainsi que lorigine de cette contestation.
Comm. D. Il cherche à apaiser les querelles ; sil ne peut y réussir, il écrit sur un registre les bases de larrangement. Ceux qui ont les premiers excité la querelle ne sont pas réguliers dans leur conduite, et conséquemment sont punis ; alors nul nose se mettre le premier en mouvement.
13.( HYPERLINK \l "t13164" 164) Comm. B. Il forme les couples, il fait les unions.
13.( HYPERLINK \l "t13165" 165) Comm. A. Quand lenfant a trois mois, le père lui donne son petit nom. (Voyez le chapitre Neï-tsé du Li-ki.)
13.( HYPERLINK \l "t13166" 166) Comm. B. Deux et trois sont les nombres des rapports réciproques entre la terre et le ciel. Le Yking dit: Trois pour le ciel, deux pour la terre: ce sont les nombres fondamentaux.
Citation du Lun-yu (entretiens familiers de Confucius):
Ngaïkoung interrogea Koungtseu (Confucius) et lui dit :
Jai entendu dire que, daprès les rites, lhomme prend femme à trente ans, la femme prend un mari à vingt ans. Pourquoi ne se marieraientils pas plus tard ?
Koungtseu répondit :
Lâge fixé ainsi par les rites est un maximum quon ne peut dépasser. Lhomme prend le bonnet viril à vingt ans ; il a les conditions nécessaires pour devenir père. La fille à quinze ans prend laiguille de tête ; elle a les conditions nécessaires pour être donnée à un homme. Alors, ils se marient de leur propre volonté.
13.( HYPERLINK \l "t13167" 167) Éditeurs. Le nouveau mari adopte les enfants de lautre homme ; on les enregistre pour éviter quil ny ait après lui des réclamations, des contestations.
13.( HYPERLINK \l "t13168" 168) Voyez ce qui est dit dans lancien calendrier Hiasiaotching, pour la même époque de lannée. HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/document?O=N093136" Journal asiatique, 1840, pages 551-560.
13.( HYPERLINK \l "t13169" 169) Note des éditeurs. Les trentesept caractères de ce passage ont été ajoutés à la fin de la première dynastie Han par Lieouhin et Wang-mang. Celui-ci ordonna que les contrefacteurs des monnaies seraient jugés par groupes de cinq et condamnés à être esclaves. Cet arrêt fut appliqué à cent mille individus ; alors on fit contracter de nouveaux mariages aux maris et aux femmes des personnes condamnées. Comme le peuple était mécontent, Lieouhin ajouta ce passage pour justifier la mesure de Wangmang par une loi de Tcheoukong. On ne peut admettre lautorisation des unions illégales indiquée dans la deuxième phrase.
Même dans des temps de trouble et avec des magistrats corrompus, on na pu publier une telle loi : il y a contradiction entre cette phrase et la suivante, où il est dit quon ne peut être dispensé des formalités du mariage sans une cause spéciale, comme un deuil. Peutêtre faudrait-il supprimer les deux caractères Poukin, « ils ne sont pas empêchés ». Alors le membre de phrase « ceux qui sunissent illégalement » se joindrait au suivant « ceux qui ne se conforment pas aux édits sans des circonstances extraordinaires », et tous deux se rapporteraient à « ils sont punis ».
13.( HYPERLINK \l "t13170" 170) Comm. B. Tsé est ici pour Tsé, étoffe de couleur noire. On se servait dune étoffe de soie de cette couleur pour présenter les objets précieux. Le noir est la couleur de la femme, comme emblème du principe femelle ou caché.
Comm. C. Ces expressions générales : marier sa fille, épouser une femme, sappliquent simultanément à la classe distinguée et à la classe inférieure ; mais, quand le texte mentionne les étoffes de couleur noire, ceci se rapporte principalement aux mariages du peuple.
Comm. Yechi. Autrefois les présents offerts pour les mariages du peuple étaient limités à cinq paires. On sattachait aux rites et on était économe sur les objets.
Éditeurs. Quant aux huit objets précieux, Papei, on na pas encore bien examiné quels étaient ces huit objets. Suivant quelquesuns, les deux caractères Pa-peï sont de trop dans le texte.
13.( HYPERLINK \l "t13171" 171) Comm. B. Les personnes qui nont pas été mariées durant leur vie sont transportées, après leur mort, pour être réunies ensemble dans la même place. [] désigne les personnes de dixneuf ans au plus qui meurent avant dêtre mariées. Ces deux sortes de personnes nont pas eu de relations conformes aux rites durant leur vie. Les unir après la mort, ce serait troubler lordre de la société.
Kiachang signifie proprement épouser une jeune fille après sa mort. Ceci se dit du fiancé dune jeune fille qui meurt avant dixneuf ans.
13.( HYPERLINK \l "t13172" 172) Comm. B. Lorsquun royaume est détruit, on supprime le lieu consacré aux sacrifices de ce royaume, en couvrant ses parties hautes de constructions, et renfermant ses parties basses dans des barrières dépines, de sorte quelles naient plus de communication avec les principes mâle et femelle.
13.( HYPERLINK \l "t13173" 173) Lofficier de mariage choisit cet emplacement pour juger les discussions secrètes ; il est clair quil ne doit pas les divulguer. Si les fautes commises ne sont point pardonnables, il adresse les coupables aux prévôts de justice, qui les punissent. Ceuxci dépendent du ministre des châtiments (Ssé-keou).
LIVRE XIV.
DISPOSITION DU MARCHÉ
daprès le texte du Tcheou-li, Kiven XIV,
et la figure insérée dans le Kiven XLV de lédition impériale, fol. 20.
Dans cette figure chaque petit carré représente une boutique. Ces boutiques sont groupées par vingt en forme de carré. Il y a vingt groupes semblables dans le marché entier qui est lui-même un carré.
Lespace au milieu des vingt groupes de boutiques est le terrain vide. Le pavillon du chef ou prévôt du marché est placé au centre. Entre les groupes de boutiques se trouvent les chemins et passages par lesquels circulent les chars et les hommes.
Au milieu de chaque groupe de boutiques est un terrain vide qui sert de cour commune. A chacun de ces groupes sont attachés un prévôt des aides et un prévôt des marchands. Le texte dit que ces officiers se tiennent dans des pavillons spéciaux. On peut admettre que ces pavillions étaient au centre de chaque groupe de boutiques qui reproduit en petit la figure du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14101" 101) Le comm. Lieoutchang explique ainsi les différents termes employés ici pour caractériser les fonctions générales de ce prévôt du marché :
gouverner, cest fixer les règles légales des échanges entre les hommes du peuple ;
enseigner, cest ordonner que, dans les trois marchés de chaque jour, il y ait sincérité et équité, quil ny ait point dabus ;
régulariser, cest fixer à leur juste proportion les prix des choses ;
punir, cest traiter, comme ils le méritent, les voleurs et fraudeurs.
Le prévôt du marché est préposé aux cinq sortes de poids employés pour les grains, aux cinq mesures de longueur employées pour les toiles et soieries ; il défend de contrevenir à la loi, de troubler les usages, de vendre hors du marché ; il propage par ses ordres lenseignement officiel et consolide ladministration du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14102" 102) Éditeurs. Il attribue un emplacement spécial aux boutiques de chaque nature dobjet vendable ; de cette manière on peut facilement comparer et distinguer ce qui est bon, ce qui est mauvais, et la vente est régulièrement organisée.
14.( HYPERLINK \l "t14103" 103) Comm. B et glose : Il empêche que les denrées de certaines espèces ne soient trop abondantes, ou de mauvaise qualité.
14.( HYPERLINK \l "t14104" 104) Comm. C. Les uns transportent les denrées ; les autres se tiennent dans le marché et les vendent, ainsi les matières vendables saccumulent ; la monnaie circule.
14.( HYPERLINK \l "t14105" 105) Comm. B. Si les denrées ont un prix régulier, les acheteurs viennent.
14.( HYPERLINK \l "t14106" 106) Comm. B et glose. Lexpression Tchi-tsi désigne une planchette sur laquelle on écrivait en double la convention et que lon coupait en deux. (Voyez larticle du HYPERLINK \l "t03130" Siaotsaï, livre III, fol. 21.)
14.( HYPERLINK \l "t14107" 107) Comm. B. Voyez plus loin les articles du HYPERLINK \l "l1404" prévôt des aides et du HYPERLINK \l "l1405" prévôt des marchands. Par lentremise de ces agents, le directeur des marchés constate les falsifications des denrées, les fraudes avec les hommes.
14.( HYPERLINK \l "t14108" 108) Daprès le comm. B. les punitions ici mentionnées sont limitées à lannonce des châtiments, à linspection et aux coups de bâton que lon inflige aux délinquants ; les individus passibles de punitions graves sont adressés aux prévôts de justice.
14.( HYPERLINK \l "t14109" 109) Comm. B. Si les hommes du peuple ont des denrées et ne vendent pas, alors on achète ces denrées en bloc ; si les hommes du peuple nont pas de denrées, on leur en vend à crédit.
Comm. Wang-yng-tien. En amassant et prêtant tour à tour, le gouvernement et le peuple sont en relation mutuelle ; ainsi on rend la vente uniforme.
Éditeurs. Quand le gouvernement maintient le système de lachat en bloc et de la vente à crédit, ceux qui viennent avec des denrées peuvent vendre dune manière uniforme, sans courir la chance de fortes pertes ; alors la masse des denrées peut être disséminée, répandue ; et le peuple trouve abondamment ce qui lui est utile.
Le prévôt du marché a sous lui des officiers préposés aux marchands, aux conventions, aux punitions, au magasin de la monnaie. (Voyez plus bas.)
14.( HYPERLINK \l "t14110" 110) Comm. B. Lheure de laprèsmidi est celle qui convient le mieux aux allées et venues des hommes du peuple qui sont, les uns dans la ville, les autres hors de la ville ; à cette heure, les hommes des lieux éloignés peuvent arriver pour faire leurs achats. Les marchands habitent temporairement ou dune manière fixe dans la ville ; lheure du matin leur convient. Les revendeurs et revendeuses achètent le matin aux gros marchands et revendent le soir. Ainsi, les heures des trois marchés concordent avec les habitudes de la masse des acheteurs, des marchands et des revendeurs.
14.( HYPERLINK \l "t14111" 111) Littéralement, quand les vendeurs et acheteurs entrent ; ceci sapplique aux marchés des trois heures de la journée. Voyez plus bas larticle des HYPERLINK \l "l1408" aides du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14112" 112) Comm. B. Le fouet sert à tenir la multitude en respect ; il est attaché à un manche long de douze pieds sur lequel on grave les mesures ; cest pour cela que le texte dit : « le fouetmesure ». Les aides gardent les portes et surveillent les fraudes et contraventions.
14.( HYPERLINK \l "t14113" 113) Comm. C. Ce sont les prévôts des aides et autres officiers dépendant du prévôt du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14114" 114) Comm. B. On dresse le drapeau comme signal ; quand on le voit, on sait que le marché est ouvert. Ssé, « méditation », est ici pour Ssé « chef, commandant » ; cest une erreur de son. Le pavillon du chef correspond à notre pavillon du marché Chi-ting.
Comm. A. Les pavillons, Thsé, désignent les loges des inspecteurs de lintérieur du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14115" 115) Comm. C. Ceux qui veulent acheter ou vendre.
14.( HYPERLINK \l "t14116" 116) Éditeurs. LÉtat, ou ladministration, se sert de monnaie pour acheter en bloc les denrées qui ne se vendent pas ; alors les marchands livrent leurs denrées et reçoivent de la monnaie. Ceux qui achètent de ladministration livrent de la monnaie et reçoivent des denrées.
14.( HYPERLINK \l "t14117" 117) Comm. Wang-yng-tien. Si lordre nétait pas établi dans le marché, si la foule se portait sur un seul point, tout y serait confondu ; le prévôt du marché ne pourrait suffire en un jour à régler les discussions.
14.( HYPERLINK \l "t14118" 118) Comm. B. Ceux qui ont trouvé des objets perdus ont ordre de les réunir dans des places spéciales, ce qui facilite leur recherche.
14.( HYPERLINK \l "t14119" 119) Suivant le comm. B. Kiu signifie ici quon les confisque au profit de lÉtat. Les éditeurs rejettent cette interprétation ; suivant eux, on enregistre simplement ces objets, pour que ceux qui cherchent puissent les examiner. Ils veulent adoucir le sens littéral du texte.
14.( HYPERLINK \l "t14120" 120) Il a soin que les denrées soient de bonne qualité et en quantité suffisante. Pour Tchin-y, voyez lexplication du commentateur B [note HYPERLINK \l "n14127" 127] à larticle Tchi-jîn. Ce commentateur explique ici que le prévôt du marché encourage la vente des objets utiles et empêche la vente des objets nuisibles.
Comm. Wang-yng-tien. Il fait circuler les denrées, en donnant des permis ; il les arrête, en ne donnant pas de permis.
14.( HYPERLINK \l "t14121" 121) Comm. B. Si-tsié, cest une tablette au sceau impérial, telle que les Teoukien-fong du temps des Han ; ceuxci étaient de forme carrée et portaient en haut lempreinte du sceau ; lécriture était à lintérieur de ce carré. Ces tablettes ou permis servaient pour la circulation des marchandises. Les denrées sortaient du royaume impérial avec les tablettes délivrées par le prévôt du marché de la capitale, et y entraient avec les tablettes délivrées par les prévôts des marchés établis dans les royaumes feudataires. Dans lun et lautre cas, elles passaient par les barrières du royaume, les portes de la ville. (Voyez larticle des HYPERLINK \l "l1412" préposés aux barrières.)
14.( HYPERLINK \l "t14122" 122) Comm. B. On ne perçoit pas le droit de vente, à cause de la misère du peuple. Pour lor et le cuivre, il ny a pas de mauvaises années ; comme ces objets sont précieux, on fait une grande fonte de monnaie pour enrichir le peuple.
Éditeurs. Le droit du marché, cest le droit sur les boutiques prélevé par les officiers des boutiques HYPERLINK \l "l1403" Tchen-jîn. (Voyez cet article.) Le texte dit que, dans les mauvaises années, on ne percevait pas de droit : ceci correspond à ce que dit Mengtseu, livre I, chapitre III, art. 41 : Faeulpoutchen ; la loi était en vigueur, mais on ne percevait pas le droit des boutiques. On ne percevait pas le droit pour favoriser les marchands ambulants ; on faisait de la monnaie pour régulariser la position des marchands domiciliés.
14.( HYPERLINK \l "t14123" 123) Comm. Wangyngtien. On prend des objets faux et on les arrange comme sils étaient vrais, ou bien on mêle des objets de bonne et de mauvaise qualité ; ces fraudes sont défendues.
Comm. B. On lit dans le Li-ki, au chapitre du Règlement impérial HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wang-tchi :
« On ne peut vendre dans le marché les instruments usuels, les armes, les chars qui ne sont pas conformes aux mesures légales, les rouleaux de toile ou de soierie qui ne sont pas conformes au nombre légal, les lés détoffes qui nont pas la dimension voulue en largeur, les mélanges de bonnes et mauvaises couleurs, les grains des cinq espèces récoltés hors de saison, les fruits qui ne sont pas mûrs, le bois qui nest pas de dimension, les quadrupèdes, oiseaux, poissons, tortues qui nont pas été tués régulièrement.
Le comm. Tengyouen-yang (du temps des Ming) explique les diverses sortes de falsification correspondantes aux quatre classes dindividus mentionnés par le texte ; les hommes du peuple mouillent le riz ou substituent le chanvre à la soie ; les marchands ambulants font du jade avec des pierres, ou font des produits du pays dYang (Kiang-nan) avec des produits du pays de Khi (Petchi-li, Chansi) ; les marchands domiciliés font des objets antiques avec des objets modernes, vendent du vieux pour du neuf ; les artisans placent des vases fêlés avec de la bonne poterie, et allient de létain avec du cuivre.
14.( HYPERLINK \l "t14124" 124) Comm. B et glose. Hien, cest signaler la boutique du fraudeur en y mettant un placard ; Siun, cest montrer lindividu lui-même.
14.( HYPERLINK \l "t14125" 125) Comm. B. Les trois premiers personnages exercent leur prérogative dans le marché de la capitale ; les officiers titrés désignent les préfets et les princes du sang qui ont un droit analogue dans le marché des villes de leurs apanages. Le marché est la place publique où lon fait du commerce et où lon applique les châtiments. Le prince ny vient pas sans quelque circonstance extraordinaire ; alors il fait grâce pour rendre le peuple joyeux. La princesse, le prince héréditaire, les personnes titrées nont pas le même droit, mais ils ordonnent de remplacer le châtiment par une amende. Le prince fait grâce de laffiche, de lexposition et de la bastonnade. Lamende ordonnée par les autres personnages consiste en une tapisserie, une draperie, un rideau, objets dusage général et commun dans le commerce. Le texte parle ici spécialement de ce qui se fait dans les marchés du royaume impérial ; mais cette expression, le prince du royaume, placée en tête de lalinéa, indique que les mêmes prérogatives sappliquent aux royaumes feudataires.
14.( HYPERLINK \l "t14126" 126) Comm. B. Dans ces occasions, il faut établir un marché sur le lieu où il y a le plus de gens réunis ; on y fait venir les objets nécessaires pour leur consommation.
Éditeurs et comm. C. Les prévôts des marchands connaissent le prix des denrées ; le prévôt des marchés se fait donc accompagner par eux. De cette manière on rassure le peuple des districts éloignés qui pourrait craindre quelque violence et ne pas se présenter au marché de larmée ou de la grande réunion.
14.( HYPERLINK \l "t14127" 127) Comm. B. Il régularise les opérations commerciales. Les hommes que lon vend sont les esclaves mâles et femelles. Tchiny désigne les objets consommés dans les quatre saisons. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0403" Chen-fou dans le Tcheou-li, le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi du Li-ki, et le Dictionnaire Tchintseuthong, cité par celui de Khanghi.
Éditeurs. Les prix des denrées sont réglés par les prévôts des marchands ; lofficier des garanties (Tchi-jîn) soccupe spécialement des conventions faites en double ou Tchi-tsi ; cest ce que le texte appelle ici Tchin-y, « parfaire, régulariser ». Deux hommes font ensemble un échange ; ils présentent la convention faite en double à lofficier des garanties ; alors laffaire est complète et on ne peut changer. Sil y a tromperie, un procès sengage sur la convention ; chaque partie a ses pièces qui sont la base du jugement.
Autrefois, il ny avait pas desclaves (Nou-peï). Cependant on lit dans lYking :
« Il nourrit des serviteurs et des femmes du deuxième rang ou servantes.
On lit dans le Chouking :
« Des serviteurs, des femmes du second rang, ou servantes, se sauvent, senfuient.
Dans les neuf classes de la population citées à larticle du Ta-tsaï, on trouve celle des serviteurs et femmes du second rang qui réunissent les objets de consommation usuelle. Ces serviteurs et femmes du deuxième rang peuvent être aussi appelés des esclaves. Suivant nous, cétaient les fils et filles des voleurs. En dehors des condamnés qui pilaient le riz, quelquesuns étaient donnés aux officiers ; ainsi il y en avait dans les maisons des préfets et gradués. On lit aussi dans le Li-ki:
« Quand on achète une femme et quon ne sait pas le nom de sa famille, on le cherche par la divination.
Toutes ces citations expliquent comment le texte parle ici des hommes vendus dans le marché. Il devait se trouver des individus ainsi vendus, parmi les serviteurs et servantes nourris dans les maisons des officiers.
14.( HYPERLINK \l "t14128" 128) Comm. B. Tchi, Tsi, ce sont les titres ou conventions que gardent les contractants. Les grandes affaires sont les ventes dhommes, de bufs, de chevaux ; les petites affaires sont les ventes darmes, dobjets mobiliers, de substances alimentaires. Lécrit que lon rédige est plus ou moins étendu, selon limportance de laffaire.
14.( HYPERLINK \l "t14129" 129) Comm. B. Ce sont les billets écrits pour les denrées reçues et livrées, comme on le voit à larticle du HYPERLINK \l "l0301" Siaotsaï, livre III, fol. 20. Ces billets avaient la forme dune double planchette écrite avec une gravure sur le côté.
14.( HYPERLINK \l "t14130" 130) Comm. B et glose. La largeur légale des étoffes est de deux pieds quatre dixièmes ; la longueur légale est de dixhuit pieds.
Éditeurs. Il inscrit les noms des délinquants sur son registre pour les faire rougir de leur conduite.
14.( HYPERLINK \l "t14131" 131) Comm. B. Il sagit ici des conventions et promesses de payement sur lesquelles il y a discussion, procès. Celles qui sont présentées dans le temps accordé donnent lieu à un jugement ; celles qui sont présentées après le temps accordé ne donnent pas lieu à jugement. On empêche ainsi que le peuple naime les discussions litigieuses.
Comm. Wang-ngan-chi. Le jugement des conventions et promesses doit être rendu dans un temps fixé ; si on jugeait longtemps après lépoque où la convention a été faite, les témoins, les accusateurs, pourraient être morts.
14.( HYPERLINK \l "t14132" 132) Voyez plus bas larticle des HYPERLINK \l "l1409" chefs de boutiques.
14.( HYPERLINK \l "t14133" 133) Comm. B.
La monnaie des amendes représente les amendes pour contravention aux règlements du marché.
La monnaie des boutiques, cest le droit prélevé sur lemplacement occupé par les marchandises.
La monnaie de la toile était un droit perçu sur les boutiques séparées ;
il y avait un droit pour le pesage et mesurage, un droit pour la présentation des conventions écrites en double.
Éditeurs. Sous les anciens empereurs, les denrées transportées par les marchands ambulants nétaient pas taxées hors des places de vente ; à cela se rapporte le droit perçu par les préposés aux portes. Quant aux marchands domiciliés, on imposait la boutique et non la marchandise ; cest le droit de cet article. Voyez aussi larticle des HYPERLINK \l "l1412" préposés aux barrières. Les amendes infligées pour contraventions relatives aux conventions écrites doivent être comprises dans la monnaie des amendes ; elles ne peuvent faire un objet séparé. Dans le texte original, il y avait seulement la monnaie payée par sommes, la monnaie des amendes, la monnaie des boutiques. Cest Lieouhin qui a ajouté la monnaie de la toile, la monnaie des conventions écrites. Comme Wangmang avait créé différents droits pour vexer les marchands ambulants et les artisans, Lieouhin fit cette interpolation afin daugmenter la quantité des droits indiqués dans le texte.
14.( HYPERLINK \l "t14134" 134) Comm. B. Il examine les substances de consommation qui ne se vendent pas et sont dans les boutiques. Si elles y restaient longtemps, elles pourraient perdre de leur qualité, se détériorer ; alors il les achète et il les livre au magasin de lintendant des mets (Chen-fou).
14.( HYPERLINK \l "t14135" 135) Comm. C. Dans le tableau général des officiers du deuxième ministère, livre VIII, on compte un prévôt des aides par vingt groupes de boutiques. Les châtiments infligés dans lintérieur du marché sont laffiche sur la boutique, lexposition du fraudeur, la bastonnade.
14.( HYPERLINK \l "t14136" 136) Comm. D. Chaque prévôt des aides décide les affaires et contestations secondaires dans son pavillon ; il nen importune pas le prévôt du marché, de sorte que les affaires ne saccumulent pas dune manière gênante.
14.( HYPERLINK \l "t14137" 137) Comm. C. Comme le prévôt des aides, il distingue les espèces et régularise leur quantité ; en outre, il examine leur qualité et détermine le prix.
14.( HYPERLINK \l "t14138" 138) Comm. B. Ainsi, ceux qui font des amas de grains les vendent cher, quand il survient de longues pluies ; ceux qui amassent du bois à cercueil le vendent cher, sil y a une épidémie ; ils profitent de la calamité générale pour augmenter la misère du peuple.
14.( HYPERLINK \l "t14139" 139) Comm. B. Telles que les prémices des grains et fruits que lon offre dans la salle des Ancêtres aux quatre saisons. Voyez le chapitre du Règlement mensuel HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youé-ling, dans le Li-ki. Le prévôt des marchands empêche quon nélève leur prix dans les années ordinaires.
14.( HYPERLINK \l "t14140" 140) Comm. Wang-yng-tien. Sil y a un déficit accidentel dans les approvisionnements, alors lÉtat veut acheter au peuple ; ou bien, si lÉtat a une accumulation de matières, il lui convient de les vendre au peuple. Dans ces deux cas, le prévôt des marchands de chaque pavillon est chargé de lopération à tour de rôle. Sil y a une grande assemblée des princes feudataires, une expédition militaire, chaque prévôt des marchés est aussi de service par mois. Cest ainsi que, dans darticle du prévôt des marchés, il est dit que ce fonctionnaire se met à la tête des prévôts des marchands et se rend au lieu de la réunion annoncée.
14.( HYPERLINK \l "t14141" 141) Comm. C. Les prévôts des aides font connaître les peines et défenses relatives aux fraudes et falsifications ; les préposés aux violences font connaître les défenses relatives aux rixes, disputes, violences, désordres.
Les Ssé-pao sont les commissaires de police du marché.
14.( HYPERLINK \l "t14142" 142) Éditeurs. Les mauvais hommes complotent en secret de voler dans le marché ; les aides et surveillants les surprennent et les arrêtent. Quand il y a des disputes, des rixes, le désordre est manifeste ; si on ne peut lempêcher, on arrête les délinquants.
14.( HYPERLINK \l "t14143" 143) Comm. B. Ceux qui dans leurs habillements, leur manière de regarder, ne sont pas comme les autres hommes, ceux qui ne tiennent pas les objets comme il convient.
14.( HYPERLINK \l "t14144" 144) Comm. Wang-yng-tien. Ils les conduisent au prévôt des aides.
14.( HYPERLINK \l "t14145" 145) Éditeurs. Il sagit ici des petits vols de détail qui sont punis de la bastonnade. Les individus qui commettent des vols importants sont livrés aux prévôts de justice qui dépendent du ministère des châtiments.
14.( HYPERLINK \l "t14146" 146) Comm. B. Comparez cette phrase avec celle qui se lit à larticle du prévôt du marché, HYPERLINK \l "t14112" fol. 6. Quand on entre au marché, les aides ont la garde des portes ; quand on est entré, ils surveillent tout ce qui est devant eux.
14.( HYPERLINK \l "t14147" 147) Comm. B. Il y a, pour les trois marchés de la journée, des instants où les hommes du peuple et les marchands ambulants doivent sarrêter ou se lever pour partir, entrer ou sortir. Les aides empêchent quon ne confonde ces instants, quon ne trouble lordre du marché.
Éditeurs. Par dix groupes de boutiques, on place un préposé aux violences (Siépao) pour faire la police du marché ; il est le suppléant du prévôt des aides pour la police. Par cinq groupes de boutiques, on place un inspecteur (Sséki) pour inspecter les contraventions ; il est le suppléant du préposé aux violences pour linspection. Par deux groupes de boutiques, on place un aide (Siu) qui tient le fouetmesure et surveille ce qui est devant lui ; il supplée linspecteur pour la surveillance. Ces trois officiers saident mutuellement.
14.( HYPERLINK \l "t14148" 148) Suivant le Comm. B, punir signifie ici faire payer lamende.
Éditeurs. Le prévôt du marché et les prévôts des aides jugent les délits qui leur sont déférés ; les aides exécutent la punition ordonnée.
14.( HYPERLINK \l "t14149" 149) Comm. B. Il a soin que les objets de mauvaise qualité soient éloignés des objets de bonne qualité, et que ceuxci soient placés ensemble.
Comm. A. Ainsi, tout ce qui est de la nature du jade ou du corail est généralement appelé jade, corail ; mais la valeur vénale peut varier du centuple à lunité. On craint que les cultivateurs, les gens ignorants ne soient trompés ; en conséquence, on distingue les objets de qualité différente ; on ordonne quils soient éloignés les uns des autres, on fait en sorte que les marchands ne puissent les mêler pour tromper les acheteurs.
14.( HYPERLINK \l "t14150" 150) Comm. D. Il perçoit le droit en monnaie et le remet à lofficier des boutiques ( HYPERLINK \l "l1403" Tchenjîn). (Voyez cet article, même livre, fol. 18.)
Éditeurs. Chaque prévôt des marchands, lorsque lÉtat fait une vente ou un achat en bloc, se met à la tête de ses subordonnés et fait son service mensuel ; les chefs de boutiques dépendent de ces prévôts des marchands. Ainsi, cest le chef de boutiques qui recueille la monnaie due par ceux qui achètent à crédit des marchandises de lÉtat ; il fait le compte des sommes dues tantôt à la fin de la journée, tantôt après un délai de dix jours. Il rend compte de sa perception à lofficier des boutiques.
14.( HYPERLINK \l "t14151" 151) Comm. C. La monnaie produite par les droits du marché est recueillie par lofficier des boutiques (Tchen-jîn) et encaissée par le trésorier de la monnaie.
14.( HYPERLINK \l "t14152" 152) Comm. A. Il écrit le prix de chaque espèce sur une planchette et lattache aux objets. On achète hors de saison quand on désire vivement un objet.
Comm. Yang-chi. Il rend service aux marchands en achetant les denrées non vendues, mais il ne profite pas de leur bas prix. Il rend service à ceux qui achètent hors de saison, mais il ne profite pas du prix élevé quont alors les objets quil a réunis.
Extrait de Matouanlin. Les opérations du trésorier de la monnaie, dans ce passage, sont analogues à celles des officiers qui, sous les dynasties postérieures, ont été chargés de régulariser les prix des denrées par des achats et ventes quils faisaient au nom de lÉtat.
14.( HYPERLINK \l "t14153" 153) Comm. A et Wang-yng-tien. Les chefs des apanages et domaines affectés sont les préfets qui les administrent pour les conseillers et ministres retenus à la cour par leurs fonctions ; les préposés de la banlieue et du royaume sont les officiers des districts intérieurs et extérieurs. Le trésorier livre les objets demandés sur un bon de ces fonctionnaires. On craint que des fripons ne sempressent dacheter pour revendre cher ; lÉtat serait trompé, et le peuple ne profiterait pas de ses bienfaits.
Éditeurs. LÉtat prend les denrées qui font encombrement ; le principe de cette opération est le profit du peuple. En conséquence, lÉtat ne doit donner que lorsquen réalité il y a des besoins pressants. Il ne donne rien aux marchands des lieux éloignés, aux gros commerçants, qui font des spéculations en transportant des denrées.
14.( HYPERLINK \l "t14154" 154) Comm. A. On achète à crédit de lÉtat à loccasion des sacrifices et des funérailles ; cette faculté est accordée au peuple parce que ce sont des actes importants dans la vie ordinaire.
Comm. Lieou-y. Pour les fêtes, les sacrifices de réjouissance, on nabandonne pas ses occupations ; conséquemment, on peut payer dans une dizaine de jours. Pour les cérémonies funèbres, on abandonne ses occupations ; la tolérance va jusquà trois lunes, afin que lacheteur puisse se mettre en règle après les funérailles.
14.( HYPERLINK \l "t14155" 155) Éditeurs. On se demande à quoi se rapportent ces prêts, après ceux de la phrase précédente. Si lon pense que lon prête ici des objets qui ne proviennent pas dun encombrement de marchandises, ils ne seraient pas utiles à des familles de cultivateurs, dartisans. Sil sagit de prêts faits aux marchands à qui lon permet de bénéficier sur la vente, alors cette vente se rapporterait aux objets rassemblés par le trésorier de la monnaie ; mais ces objets étaient destinés à subvenir aux besoins des cérémonies, et nétaient délivrés que sur des bons des officiers pour éviter quon en fit commerce. Sil sagit de prêts en numéraire, les anciens souverains considéraient le commerce seulement pour le rattacher à lagriculture ; jamais ils nenrichissaient des marchands pour faire en secret des bénéfices. Cest lusurpateur Wangmang (au premier siècle de notre ère) qui commença à faire au peuple des prêts de monnaie.
Les interprétations des divers commentateurs sur ce passage ne peuvent saccorder avec le système administratif des Tcheou. Premièrement, lÉtat admettait lachat à crédit, mais non le prêt. Wang-mang ayant voulu prêter au peuple et gagner lintérêt, Lieouhîn, qui a le premier édité le Tcheou-li, a interpolé cette phrase pour tromper la multitude. Cette interpolation est mise hors de doute par trois passages que citent les éditeurs.
14.( HYPERLINK \l "t14156" 156) Éditeurs. Les officiers qui doivent acheter certains objets pour les cérémonies publiques en reçoivent la fourniture du trésorier de la monnaie qui est dans le marché et connaît les différents objets. Le trésorier de lextérieur est chargé de lentrée et de la sortie du numéraire de lÉtat pour fournir les cent objets et subvenir aux dépenses officielles. Conséquemment, les objets qui ne sont pas compris dans le tribut des neuf classes des travailleurs et qui sont nécessaires au service de lÉtat, sont achetés dans le marché par le trésorier de la monnaie. Si le numéraire provenant des droits quil perçoit ne suffit pas, il reçoit de la monnaie du trésorier de lextérieur pour la fourniture requise.
14.( HYPERLINK \l "t14157" 157) Comm. B. Il remet lexcédant au chargé des étoffes et objets précieux ( HYPERLINK \l "l0609" Tchi-pi). (Voyez cet article, livre VI.)
Comm. C. Les entrées désignent les sommes en numéraire recueillies par les officiers des boutiques (Tchen-jîn).
14.( HYPERLINK \l "t14158" 158) Comm. A et glose. Le cadenas sert à fermer. Le tube Kouan sert à ouvrir ; cest la clef du cadenas.
Comm. Tchouking. On ouvre le matin ; alors ils donnent le tube qui sert de clef. On ferme le soir ; alors ils donnent le cadenas. Ces officiers sont préposés à toutes les portes de la ville.
14.( HYPERLINK \l "t14159" 159) Comm. B. lisez Tching, taxer.
Comm. Tchinki. Les contraventions, ce sont les mélanges de matières bonnes et mauvaises qui dépassent la proportion tolérée.
Éditeurs. On prélève un droit aux portes sur les denrées des marchands ambulants ; elles nentrent pas dans les boutiques du marché. On distingue ainsi le droit sur la circulation et le droit sur les boutiques. Les préposés aux portes ne punissent pas. Comme les portes sont voisines du marché, ils envoient les délinquants à lofficier des titres de garanties (Tchi-jîn), qui règle lamende.
14.( HYPERLINK \l "t14160" 160) Comm. B. Les parents des hommes morts au service de lÉtat sont également cités à larticle des préposés aux gratifications HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn.
14.( HYPERLINK \l "t14161" 161) Comm. B. Les surveillants des portes, Kienmen, sont les suivants attachés aux officiers des portes. On a vu, à larticle des engraisseurs Tchoung-jîn, que les victimes des sacrifices faits à la hâte ne sont pas placées dans une étable spéciale ; alors les surveillants des portes sont chargés de les nourrir.
Comm. Wang-yng-tien. Entre les fossés et les remparts, il y a beaucoup de terrain vide ; les victimes y sont attachées et y paissent. A chaque porte, il y a deux écrivains et quatre suivants ; à leurs moments de loisir, ils nourrissent les victimes. De cette manière, il ny a ni perte de terrain, ni perte de travail.
14.( HYPERLINK \l "t14162" 162) Comm. C. On lit dans le chapitre du Li-ki intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youeling, ou Règlements mensuels : « En automne, on sacrifie à la porte. » Cette porte est celle de la salle des Ancêtres.
Ici, le texte désigne les onze portes de la capitale. En dehors des sacrifices réguliers des quatre saisons, on doit noter aussi les cérémonies des prières. Cest ainsi quon lit dans le HYPERLINK "Tso_tchouan_T1.doc" \l "a66805" Tchunthsieou :
« A la vingtcinquième année de Tchoang koung, il y eut de grandes eaux en automne ; on sacrifia des victimes aux portes.
Comm. Wang-yngtien. Le texte se sert de lexpression : en général. En effet, chaque année, en automne, on sacrifie à la porte de la salle des Ancêtres ; on se rend aux neuf portes pour sacrifier au vent, pour prononcer des prières conjuratoires ; il faut y joindre les sacrifices offerts aux portes pour implorer lassistance des esprits et pour les remercier.
14.( HYPERLINK \l "t14163" 163) Comm. B. Ils avertissent lempereur et arrêtent les visiteurs, pour quon se rende à leur rencontre.
14.( HYPERLINK \l "t14164" 164) Comm. B. Hotsie, les permis de vente sont les tablettes marquées au sceau légal que délivrent les prévôts des marchés et que montrent les marchands ambulants. Quand ils viennent du dehors, on examine leurs tablettes ou permis, et on inscrit la quantité de leurs denrées. On envoie les marchands aux portes de la capitale, et, de là, au prévôt du marché. Linverse a lieu à la sortie. Le prévôt du marché délivre aux marchands des permis pour passer aux portes de la capitale, et, de là, aux barrières du royaume. Ainsi, les préposés de ces trois localités différentes saccordent pour empêcher les fraudes. On craint quil ny ait des fraudeurs qui dissimulent la quantité de leurs marchandises, qui ne passent point par les barrières pour éviter le droit.
Éditeurs. les tablettes au sceau impérial qui servent de passe sont citées par le texte à larticle du prévôt du marché et à celui des préposés aux barrières. Elles ne sont pas citées à larticle des préposés aux portes ; mais on comprend aisément quelles doivent être présentées à ces officiers, placés entre les barrières et le marché.
14.( HYPERLINK \l "t14165" 165) Comm. B. Audessous de la barrière, il y a des maisons de dépôt. On en retire un droit en monnaie, comme celui des boutiques dans le marché.
Éditeurs. Quelquefois on laisse les marchandises à la barrière. On attend les acheteurs de la campagne et des domaines extérieurs. On nentre pas dans les portes, dans le marché. Tchingtchen équivaut à Tchentching, droit dentrepôt. Le comm. B sépare à tort ces deux mots pour distinguer le droit sur les marchandises et le droit dentrepôt. Quelquesuns ont des doutes sur ce passage du Tcheou-li parce quil est dit dans HYPERLINK "meng_tzeu.doc" \l "a1205a" Mengtseu, livre I, chapitre II, article 28, que,
« lorsque Wenwang gouvernait la ville de Ki, on examinait les marchandises aux portes sans percevoir de droit sur elles.
Mais ceci nétait quun règlement temporaire pour attirer les marchands dans la nouvelle ville.
14.( HYPERLINK \l "t14166" 166) Comm. B et Wangyngtien. Ils confisquent les marchandises que lon porte par des chemins particuliers (différents de la grande route) pour éviter le droit, et aussi les marchandises prohibées. Voyez Morisson, au caractère Kiu.
Suivant les éditeurs, les fraudeurs sont punis de la bastonnade ou dune amende, et alors on leur rend leurs marchandises. Cellesci ne sont donc pas entièrement confisquées. Cest ainsi quon lit, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t37108" livre XXXVII, fol. 3, que « des individus emprisonnés pour amende conservent leur avoir intact ». Les éditeurs semblent vouloir adoucir le sens littéral du texte, ici, comme au fol. 8, à larticle du prévôt du marché. Daprès nos lois, le fraudeur est puni de la confiscation et de lamende ; le détenu pour dettes conserve son avoir.
14.( HYPERLINK \l "t14167" 167) Glose du comm. B. Pour ce qui sort du marché impérial, le prévôt du marché fait lui-même le permis marqué du sceau impérial. Quelquefois on achète des denrées parmi le peuple, à lintérieur des barrières et dans la banlieue. On ne peut pas se présenter devant le prévôt du marché et en obtenir un permis au sceau impérial. Alors on a la facilité dobtenir un permis à la barrière, et de sortir.
Comm. Wang-yng-tien. Pour toutes les marchandises qui doivent passer, les préposés aux barrières donnent un permis au sceau impérial. Ils y ajoutent une déclaration et les font sortir.
Comm. D. Le permis sert pour faire passer la marchandise. On écrit la quantité sur la déclaration.
14.( HYPERLINK \l "t14168" 168) Comm.A. On examine encore ; car on ne peut pas permettre que des malveillants où fraudeurs sortent et entrent librement. A cela se rapporte la citation du premier livre de Mengtseu, livre I, chapitre III, art. 42.
Éditeurs. On ne perçoit pas le droit aux portes ; on ne taxe pas les marchandises. On ne perçoit pas le droit aux barrières ; cestà-dire, on ne perçoit pas le droit dentrepôt.
Il nest pas parlé de la suspension des droits à larticle des préposés aux portes ; cest pour cela quil en est mention dans larticle actuel.
14.( HYPERLINK \l "t14169" 169) Comm. B et glose. Il sagit ici des visites faites à la cour. Lorsquun prince feudataire vient à la cour impériale, il envoie un de ses grands officiers en information. Celui-ci arrive à la barrière ; il sadresse dabord aux préposés de la barrière.
14.( HYPERLINK \l "t14170" 170) Comm. B. Cestàdire des officiers porteurs de présents offerts en tribut, ou porteurs dune lettre, ceux qui vont et viennent pour les affaires ordinaires. Cest ainsi quil est dit à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t39155" Hoang-jîn, liv. XXXIX: « Il va audevant des visiteurs: il les reconduit à leur départ. »
14.( HYPERLINK \l "t14171" 171) Comm. C. et B. Pangtsie : les tablettes au sceau de lÉtat désignent ici des tablettes au sceau impérial. Le texte parle plus loin des tablettes au sceau des royaumes feudataires. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l2007" Tien-chouï (livre XX) pour les formes des différentes tablettes marquées du sceau. Quand le souverain a un ordre à transmettre, le préposé aux tablettes du sceau donne au délégué la tablette qui convient à cet ordre. Celui-ci la prend pour faire foi de sa mission.
14.( HYPERLINK \l "t14172" 172) Comm. B. Les princes feudataires, dans leurs royaumes, les conseillers supérieurs, les ministres, les préfets, les fils et frères du souverain, dans leurs apanages spéciaux, avaient des tablettes à sceau pour appuyer leurs ordres. Les tablettes en jade étaient faites comme celles de lempereur, et plus ou moins grandes, suivant le titre du dignitaire. Les tablettes en corne étaient en corne de rhinocéros ou de buffle, mais on ne sait quelle était leur forme. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn, livre XXXVIII.
Éditeurs. Les tablettes en corne étaient employées à lintérieur des apanages et domaines, pour les ordres des fonctionnaires, qui les gouvernaient au nom des conseillers et ministres ; elles ne servaient pas à de grandes distances, hors des limites de ces apanages et domaines.
14.( HYPERLINK \l "t14173" 173) Comm. B. Les officiers délégués des royaumes feudataires sont des ministres, des préfets délégués pour prendre des informations auprès dautres princes feudataires. Ils reçoivent des lettres de créance pour leur route.
14.( HYPERLINK \l "t14174" 174) Comm. B. Dans les montagnes, il y a beaucoup de tigres ; dans les terres plates, il y a beaucoup dhommes ; dans les lacs, il y a beaucoup de dragons. Les figures de ces diverses espèces sont fondues en métal (Kin) pour distinguer les royaumes où elles se trouvent. Ainsi, sous notre dynastie des Han, il y a des tablettes de passe ornées de figures de tigre en cuivre.
Comm. Wangyngtien. Ce qui a été dit plus haut se rapporte aux tablettes des délégués envoyés par lempereur. Chaque royaume feudataire a son système de tablettes spéciales pour ses délégués. Comparez avec larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn, livre XXXVIII.
14.( HYPERLINK \l "t14175" 175) Suivant le comm. Toutseutchun, [a] est ici pour [b] Thang, écrin, cassette. Yng-thang paraît être une cassette peinte où lon renferme la tablette du sceau.
Suivant le comm. Kanpao, [a] désigne ici une plume de roseau en lisant []Thang. Yng désigne un écrit. Yngthang serait alors une lettre écrite. Les éditeurs admettent ce sens daprès ce qui se lit fol. 42, première phrase du texte.
14.( HYPERLINK \l "t14176" 176) Comm. B. Le texte indique ainsi les différentes tablettes de passe employées par les préposés aux portes et aux barrières, par les officiers qui président à la circulation des denrées, tels que les prévôts des marchés, par les officiers préposés aux cinq sortes de chemins, tels que les préfets des districts intérieurs et extérieurs.
14.( HYPERLINK \l "t14177" 177) Comm. B. Les préposés aux portes de la ville délivrent des permis à ceux qui en sortent. Les préposés aux barrières font également des permis à ceux qui entrent ; sils sont marchands, le prévôt du marché leur délivre un permis. Sils ont des ordres à présenter, ou sils sont porteurs dun édit, si ce sont des familles démigrants, les préfets des districts intérieurs et extérieurs leur délivrent un permis. Seulement ceux qui vont pour une affaire temporaire et ne sortent pas des barrières (comme au fol. 36 du liv. XI) nont pas besoin de permis au sceau.
Comm. Hoang-tou. Lempereur délègue un officier avec une tablette au drapeau. Elle est délivrée par le préposé aux tablettes du sceau. Les hommes du peuple qui viennent du dehors doivent tous avoir une tablette de route délivrée par lofficier ou le fonctionnaire du lieu doù ils viennent. Ils arrivent à la barrière ; alors le préposé aux barrières garde la tablette de route et leur donne un certificat Foutsié avec lequel ils entrent dans le royaume. Aux portes de la capitale, ils déclarent le jour où ils entrent, le jour où ils sortent. Quand ils sortent par la barrière, ils rendent leur certificat. Le préposé de la barrière leur rend la tablette au sceau quil a gardée et les laisse sortir: Ceux qui sortent de lintérieur du royaume sont pourvus dune tablette délivrée par lofficier du lieu duquel ils partent. Ils ont en outre une déclaration et un délai de temps pour rendre la tablette. Non seulement les hommes du peuple et les marchands, mais aussi les préposés des portes et barrières des chemins et routes ont un temps fixé pour rendre les tablettes qui leur sont confiées. Ils les rendent et on les leur donne de nouveau. Si elles sont usées, on les change, on en fait de nouvelles.
14.( HYPERLINK \l "t14178" 178) Comm. B. Il sagit des personnes qui font un long voyage, qui se rendent dans les pays éloignés. La tablette du permis (Tsié) est leur passeport personnel ; la déclaration (Tchouen) explique les objets quils ont avec eux et leur destination. Ceux qui nont pas de permis sont emprisonnés.
Comm. C. Ainsi, ceux qui ont un permis sans déclaration, ceux qui ont une déclaration sans permis, ceux qui nont ni permis, ni déclaration, ne peuvent circuler dans lempire.
Éditeurs. Dans lintérieur des frontières du royaume, les familles émigrantes et ceux qui transportaient les denrées devaient avoir des permis de circulation. Ceux qui sortaient pour peu de temps (de leur domicile) nen avaient pas besoin.
Comm. Tching-fou-liang. Daprès le système administratif des Tcheou, ceux qui navaient pas de permis ou passeport ne pouvaient circuler dans lempire. Cette mesure empêchait les réunions secrètes des préfets, les conférences illicites des gradués et attachait le peuple à la terre. A lépoque de la décadence de Tcheou, les royaumes se rendirent indépendants. Les princes imposèrent au peuple les charges qui leur convinrent sans en demander lautorisation. En effet, linspection des officiers impériaux ne sétendait pas sur les pays situés hors du royaume impérial. Sous lempereur Wenti des Han, il y eut aussi des défenses contre la sortie des barrières. A cette époque, des faussaires, des fourbes se servaient de simples déclarations pour aller lever, dans les royaumes et provinces, des contributions de grains, de monnaie. Nul nosait leur demander qui ils étaient et pourquoi ils agissaient ainsi. On reconnut alors lexcellence du système par lequel les anciens souverains retenaient le peuple dans le devoir.
LIVRE XV
15.( HYPERLINK \l "t15101" 101) Comm. B. La campagne désigne lextérieur de la banlieue, ce qui comprend les territoires des domaines affectés Tien, Sao, Hien, Tou, situés de deux cents à cinq cents li de la capitale. Comm. Hoang-tou. Ces différents domaines obéissent à leurs chefs spéciaux et sont hors des attributions spéciales des Souï-jîn. Mais les règlements généraux qui leur sont appliqués pour domicilier le peuple, distribuer les champs cultivables, administrer les terres, proviennent de ces grands officiers.
Éditeurs. Lofficier Souï-jîn soccupe spécialement des six districts extérieurs Souï, et des domaines de lÉtat Koung-y. Les apanages princiers et les domaines affectés Toukia sont administrés séparément par des fonctionnaires spéciaux, sous le contrôle général du préposé aux dépendances ; mais laction du Souï-jîn sétend sur tout le royaume impérial pour le tracé des canaux et rigoles.
Souï, dans cet article, signifie alternativement rigole et district extérieur.
15.( HYPERLINK \l "t15102" 102) Comm. B. Le Souï-jîn opère ici comme le HYPERLINK \l "t10115"Siaossé-tou, livre X, fol. 14. Les districts extérieurs sont divisés comme les districts intérieurs ; le nombre des familles est le même dans les uns et dans les autres. Les contingents fournis par les districts extérieurs, pour les expéditions militaires et les corvées, sont les mêmes que ceux des districts intérieurs. Il y a donc identité dans lorganisation des districts intérieurs (Hiang) et des districts extérieurs (Souï).
Éditeurs. Ainsi, dans la section des vivres et du commerce, annexée aux annales des Han, on trouve pour les divisions du territoire les dénominations de Lin, Li, Tso, Tang, Tcheou, jusquà celle de lHiang ou district de douze mille cinq cents familles. Les groupes élémentaires Lin et Li faisaient alors partie du district intérieur Hiang, tandis que ces mêmes noms désignent ici des subdivisions du district extérieur Souï. Donc les groupes élémentaires Pi et Liu, attribués au district intérieur Hiang dans larticle du sousdirecteur des multitudes, pourraient aussi représenter des subdivisions du district extérieur Souï. Ceci suffit pour montrer lorganisation identique des districts intérieurs et extérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15103" 103) Comm. C. Ainsi, pour cinq familles, il y a le chef de voisinage Lintchang. Pour cinq voisinages, il y a le chef de hameau Li-tsaï, etc.
15.( HYPERLINK \l "t15104" 104) Comm. Hoang-tou. Lexpression en général indique que laction du Souï-jîn sétend aux apanages et domaines affectés.
15.( HYPERLINK \l "t15105" 105) Jai traduit par multitude le mot Moung, qui désigne, selon le comm. B. le peuple grossier, récemment civilisé. Cette expression est appliquée ici aux hommes des districts extérieurs pour indiquer quils sont inférieurs à ceux des districts intérieurs appelés Min, peuple. Comm. B. Quoique les gens du peuple reçoivent des terres de première, seconde ou troisième classe, les contingents des corvées sont fournis par les familles daprès la proportion de la dernière classe, comme il est dit livre X, à larticle du sous-directeur des multitudes Siaossé-tou.
15.( HYPERLINK \l "t15106" 106) Comm. C. Comm. Wang-yng-tien. En donnant aux hommes de la multitude une propriété, on fixe leur domicile, on les attache à la localité. Comm. D. Lhabitation avec le jardin se donne dans les villes comme dans les champs.
15.( HYPERLINK \l "t15107" 107) Comm. B. Il encourage les mariages comme lofficier préposé aux mariages (Meï-chi).
15.( HYPERLINK \l "t15108" 108) Comm. Kinyao. Ce sont les convenances des douze sortes de terrains distingués par le directeur des multitudes, livre IX.
15.( HYPERLINK \l "t15109" 109) Comm. C. Il excite les hommes du peuple à sentraider, ce qui est profitable à tous.
Éditeurs. Parmi les terres concédées, il y en a de bonnes et de mauvaises. Parmi les hommes, il y en a qui sont occupés à des cérémonies funèbres ou qui soignent des malades. On excite donc à la vertu toute la multitude en masse. On fait en sorte que les hommes saident les uns les autres. Alors ils profitent ensemble.
15.( HYPERLINK \l "t15110" 110) Comm. B. Il fait fondre des bêches, des pioches et autres instruments dagriculture.
15.( HYPERLINK \l "t15111" 111) Comm. B. Si des gens du peuple ont un excédant de force, on leur donne encore des terres. Cest ainsi quon donne des terres en supplément pour les jeunes gens non mariés qui ont lâge de corvéable (Iu-fou).
15.( HYPERLINK \l "t15112" 112) Éditeurs. Le système dégalisation établi par le directeur des multitudes est appliqué aux districts extérieurs comme aux districts intérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15113" 113) Comm. B. Tchen, lhabitation comprend cinq mesures de terre ou Meou, comme il est dit au premier chapitre de HYPERLINK "meng_tzeu.doc" \l "a1103a" Meng-tseu. On plante des mûriers, on sème du chanvre sur cet emplacement.
15.( HYPERLINK \l "t15114" 114) Comm. Lieoutchang. Cestàdire la même proportion de terres vagues. Dans Mengtseu, le cultivateur excédant reçoit vingtcinq mesures ou Meou.
Éditeurs. La répartition des terres dans les districts intérieurs est indiquée au livre IX sans mention du cultivateur excédant. Dans ces districts intérieurs ; il ny a pas de terre vague parmi les terres de première classe. Comme elles sont voisines des villes, les hommes et les bestiaux y sont nombreux ; on a aisément du fumier.
15.( HYPERLINK \l "t15115" 115) Comm. B. Les rigoles, conduits, petits et grands canaux, sont établis pour conduire les eaux dans les rivières ou cours deau. Les rigoles ont deux pieds en largeur et profondeur. Les conduits ont des dimensions doubles de celles des rigoles, Les petits canaux ont des dimensions doubles de celles des conduits. Les canaux ont en largeur et profondeur seize pieds. Les sentiers, communications, chaussées, chemins, routes sont établis pour la circulation des piétons et des chars dans le royaume. Le sentier est assez large pour un cheval, un buf. La communication est assez large pour une charrette. La chaussée a la largeur de la traverse antérieure dun char à quatre chevaux. Le chemin a deux largeurs de traverse semblable. La grande route en a trois. Dix lots forment le terrain de deux voisinages. Cent lots forment le terrain dun village. Mille lots forment le terrain de deux cantons. Dix mille lots forment le terrain de quatre arrondissements. On dispose le plan du terrain total daprès les champs placés au midi. Ainsi, lélément de division étant le lot de terre attribué au chef de famille, en tête de dix lots on fait un conduit transversal. Dix conduits correspondent à cent lots de terre. Sur leur limite, on trace un petit canal dirigé du sud au nord. A la limite méridionale de dix petits canaux ainsi tracés, on fait un canal transversal. On groupe ainsi neuf canaux, et, sur leurs quatre limites, on établit un grand cours deau en dehors.
Comm. Wang-yng-tien. Les rigoles et conduits, les sentiers et petites communications, sont exécutés par les forces de la population locale. Les petits canaux ont des chaussées. Les canaux ont des chemins. Ce sont des opérations qui doivent être décidées par des hommes de haute position et exécutées par une réunion de forces. Enfin, les routes et cours deau principaux exigent un grand travail. Ce sont des opérations qui ne peuvent être accomplies par la population dun seul district. Il faut y consacrer les réserves des trésors de lÉtat et transporter des hommes sur les lieux. Elles sont comprises dans les grandes corvées, à larticle du quatrième ministre, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29174" livre XXIX.
15.( HYPERLINK \l "t15116" 116) Éditeurs. Cette dernière phrase indique que la même disposition des rigoles et canaux, sentiers et chemins est reproduite depuis la banlieue jusquaux territoires des dépendances et des frontières. Ye, la campagne, désigne, par rapport à la banlieue, le territoire hors banlieue qui comprend les six districts extérieurs. Mais cette expression, employée seule en tête de ce paragraphe, peut comprendre aussi les districts intérieurs et la banlieue, comme livre XI, fol. 2, à larticle du préfet de district intérieur.
15.( HYPERLINK \l "t15117" 117) Comm. B. Les professions désignent les neuf professions réglées par le grand administrateur, livre II ; les tributs et taxes sont les neuf tributs et les neuf taxes du même livre.
15.( HYPERLINK \l "t15118" 118) Éditeurs. Les corvées (Tchingyu) désignent les corvées pour transporter les produits de limpôt, creuser des canaux, bâtir les murs des villes. Le texte cite séparément les convocations pour les expéditions militaires, les grandes chasses. Les mêmes contingents servent à ces opérations différentes.
15.( HYPERLINK \l "t15119" 119) Comm. B. Il sagit ici dune expédition militaire, dune grande chasse. On dresse alors le grand étendard qui représente un tigre ou un ours. Le Souï-jîn a rang de préfet (Ta-fou). Il se sert ordinairement dun drapeau à figures doiseaux pour convoquer la multitude. Mais ici, il représente le grand directeur de multitudes (Tassétou). Il prend donc un étendard à figure de tigre ou dours, comme celui qui est attribué à ce grand fonctionnaire.
Comm. C. Il ordonne aux chefs des arrondissements extérieurs et des autres divisions territoriales de se mettre à la tête de leurs hommes. Voyez larticle du chef darrondissement Hien, où le texte parle de lemploi de la population des campagnes pour les expéditions militaires, les grandes chasses. Le chef darrondissement extérieur reçoit les ordres du Souï-jîn.
Comm. Wang-ngan-chi. Lorsque le chef de district intérieur (Hiang) convoque ses hommes, il se sert du grand étendard du Ssétou. Cest le même étendard qui est dressé par le Souï-jîn. Le texte lappelle successivement étendard des districts extérieurs, étendard du directeur des multitudes.
Dans ce passage et dans lalinéa précédent, le Souï-jîn opère sur les districts extérieurs Souï, comme le Siaosséfou, ou sousdirecteur des multitudes, opère sur les districts intérieurs Hiang, livre IX. Cette correspondance daction est signalée par le commentaire dans le tableau général du deuxième ministère. Quant à ce qui est dit plus haut, au fol. 8, le Souï-jîn opère alors comme grand ingénieur territorial. Le système des voies et canaux dont il est chargé doit sappliquer aussi aux districts intérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15120" 120) Éditeurs. Le texte mentionne spécialement les sacrifices faits au nom de lÉtat, les sacrifices officiels, pour les distinguer des sacrifices ordinaires offerts par les officiers, préposés aux subdivisions des districts extérieurs. Les victimes comprennent les quadrupèdes et les oiseaux élevés par les pâtres et nourrisseurs. Les gens de la campagne ou des districts extérieurs doivent envoyer leurs offrandes.
15.( HYPERLINK \l "t15121" 121) Comm. B. On approvisionne alors les loges, hôtelleries, marchés, sur la route que doivent suivre les visiteurs étrangers. Éditeurs. Le Souï-jîn donne ses ordres aux HYPERLINK \l "l1302" Y-jîn, aux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3714" Yéliuchi. Voyez ces articles.
15.( HYPERLINK \l "t15122" 122) Comm. B. Les cordons Fo servent à lever le cercueil quand on lemporte dans la salle des Ancêtres et quand on le dépose dans la fosse. Daprès ce qui est dit, HYPERLINK \l "t09168" livre IX, fol. 53, le ministre de la terre dirige le cortège aux funérailles de lempereur. Les six districts intérieurs fournissent les hommes qui tirent les six cordons du char funèbre. Les six districts extérieurs fournissent les hommes qui tiennent les cordons du cercueil lorsquon le place sur le char et lorsquon le dépose en terre. Ils fournissent aussi les hommes qui creusent la fosse.
15.( HYPERLINK \l "t15123" 123) Éditeurs. Il a été dit, fol 14, que le Souï-jîn ordonne aux chefs des arrondissements extérieurs et autres officiers de conduire leurs contingents au centre du district extérieur. Ici, le Souï-jîn se met lui-même à la tête des contingents réunis et vient au lieu du rendezvous pour recevoir les ordres du ministre de la terre ou grand directeur des multitudes.
15.( HYPERLINK \l "t15124" 124) Comm. C. Le district extérieur comprend douze mille cinq cents feux comme le district intérieur. Il y a quatre Souïssé ou chefs de districts extérieurs, lesquels sont chargés des six districts extérieurs, comme il y a quatre Hiangssé, chargés des six districts intérieurs (Hiang). Ainsi, il y a deux Souïssé pour trois districts extérieurs.
Les fonctions de ces officiers sont identiques avec celles des Hiang-ssé, et le texte reproduit ici les mêmes expressions quil a employées livre X, fol. 28.
15.( HYPERLINK \l "t15125" 125) Comm. B. Kingmo, cestàdire il détermine les limites et les groupes des champs.
15.( HYPERLINK \l "t15126" 126) Comm. B. Il distingue les terres qui peuvent être labourées dans lannée courante.
15.( HYPERLINK \l "t15127" 127) Comm. B. Les époques du labourage, du sarclage, des récoltes et coupes varient selon les convenances des terres. Il y a aussi des travaux pressés, à cause du vent et de la pluie. On emploie alternativement les populations, de sorte quelles saident entre elles.
Éditeurs. On trouve dans cet article des détails sur le tracé des champs et lencouragement de lagriculture. A larticle du chef de districts intérieurs, livre X, le texte a parlé de la lecture des tableaux réglementaires et de la promotion des hommes de mérite. En réunissant ce qui est dit dans ces deux articles, on a le tableau complet des fonctions attribuées aux chefs des districts intérieurs et extérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15128" 128) Éditeurs. Les sacrifices ici mentionnés ont lieu dans le territoire de la campagne ou des six districts extérieurs. Conséquemment, le chef de district extérieur aide à lapplication des règlements prohibitifs institués par le sousadministrateur général (livre III). Il les examine, pour maintenir dans le devoir les fonctionnaires et le peuple qui lui sont spécialement subordonnés. Il présente les victimes de ses districts, tandis que le grand officier, Souï-jîn, présente les victimes de la campagne, en général, fol. 15, quel que soit le district où le sacrifice a lieu.
15.( HYPERLINK \l "t15129" 129) Comm. B. Les cultivateurs des montagnes et des lacs fournissent pour leur taxe des matières du genre des os, des plumes. La population des districts extérieurs et des domaines de lÉtat, Koungy, fournit des objets de même nature. Conséquemment ils sont classés avec ceux qui sont employés au trésor du jade.
Éditeurs. Les chefs des districts extérieurs soccupent seulement des districts extérieurs et des domaines de lÉtat, Koungy. Les produits provenant des autres domaines, Kia, Sao, Hien, Pou, sont perçus par les chefs des dépendances du royaume (Hienssé).
15.( HYPERLINK \l "t15130" 130) Comm. Wang-yng-tien. Le grand officier des districts extérieurs, Souï-jîn, donne des ordres pour les approvisionnements. Le chef de districts extérieurs fait sa tournée pour les inspecter.
15.( HYPERLINK \l "t15131" 131) Comm. B. Celui qui donne ce premier ordre est le Tatsaï ou grand administrateur général, duquel dépendent les employés du ciel de tente, Mo-jîn, livre V. Ensuite, cest le Ssé-tou ou directeur des multitudes qui commande au chef de district extérieur. Celui-ci range ses hommes, pendant que le corps est sous le dais, dans la salle où on lenveloppe dans le linceul (note des éditeurs), et il les conduit jusquà la fosse.
15.( HYPERLINK \l "t15132" 132) Comm. B. Li est pour Chi-li, littéralement, allants et suivants : cest le nom de ceux qui tiennent les cordons du cercueil. Ainsi, pour le convoi de lempereur, mille hommes sont répartis auprès des cordons du cercueil, les uns à droite, les autres à gauche. On les appelle les allants et suivants, Chi-li. Ceux qui tiennent les cordons tirent en tournant le dos aux poteaux disposés autour de la fosse, et marchent en reculant (voyez HYPERLINK \l "t10142" livre X, fol. 34). Le chef de district extérieur prend les noms portés au registre, et les vérifie en faisant sa tournée. Il connaît ainsi ceux qui sont présents et ceux qui ne le sont pas.
15.( HYPERLINK \l "t15133" 133) Comm. B et glose. Après que la bière a été descendue, on reprend la terre qui est audessus de la fosse ; et on forme un tertre.
Loung désigne un panier à porter la terre.
Le char funèbre a quatre grandes roues qui ressemblent à de grandes coquilles dhuîtres. De là vient le nom de Tchin, huître, donné à ses roues. Les hommes de corvée vont jusquà la fosse, et replacent ensuite dans le char les objets qui ont servi à lenterrement. Ce mot Tchin est dans plusieurs passages du Li-ki ; les commentateurs lisent tantôt Tchouen, char funèbre, tantôt Thsiouen, roue pleine, sans rayons.
Le comm. Wang-yngtien prétend quil sagit ici dun chariot sur lequel on apporte des coquilles dhuîtres pour recouvrir la fosse. Les éditeurs le réfutent.
15.( HYPERLINK \l "t15134" 134) Comm. B. Il les répartit par escouades, compagnies, etc.
15.( HYPERLINK \l "t15135" 135) Comm. Li-kiahoeï. Le préfet de district extérieur fait lexamen détaillé, et ensuite le chef de district extérieur enregistre les nombres ainsi déterminés. Voyez plus haut le commencement de larticle de ce fonctionnaire.
15.( HYPERLINK \l "t15136" 136) Comm. B. Cestàdire les travaux des neuf professions.
15.( HYPERLINK \l "t15137" 137) Comm. B. Le texte ne nomme pas ici les officiers du district. Il nomme les officiers qui gèrent les domaines de lÉtat, pour indiquer quil reçoivent aussi du préfet de district extérieur les ordres généraux, relatifs à ces domaines.
Éditeurs. Daprès ce qui est dit dans les deux alinéas suivants, les officiers qui gèrent les domaines de lÉtat (Koung-y) sont séparés des officiers qui dépendent entièrement du préfet de district extérieur. Lorsque le texte veut désigner en général le territoire situé hors des districts intérieurs, il emploie lexpression Ye, campagne, qui embrasse à la fois les districts extérieurs et les domaines spéciaux de lÉtat.
15.( HYPERLINK \l "t15138" 138) Comm. B. Il dispose les limites des territoires, il examine létat des chemins. Il prend les mesures convenables pour les diverses sortes de terrains et pour la production des cinq sortes de céréales, comme il est dit au chapitre des règlements mensuels dans le Li-ki.
15.( HYPERLINK \l "t15139" 139) Comm. B. Il choisit le hommes du peuple qui se distinguent par leur vertu et leur capacité, comme font les préfets des six districts intérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15140" 140) Comm. B. Il élève en grade les officiers qui ont des mérites, et réunit les autres pour les instruire de leurs devoirs spéciaux, depuis le chef darrondissement jusquau chef de voisinage (Lintchang).
Éditeurs. Les préfets des districts extérieurs examinent les officiers qui dépendent immédiatement deux. Ils punissent ceux qui ont commis de petites fautes : ils destituent ceux qui ont commis de grandes fautes. A lépoque du grand contrôle, ils mettent en évidence ceux qui se sont longtemps distingués par leur application, et les signalent à lautorité supérieure. Les officiers qui administrent les domaines de lÉtat ne peuvent être examinés de la même manière.
15.( HYPERLINK \l "t15141" 141) Cette expression nest pas expliquée dune manière satisfaisante. Le comm. B dit quil y a pour ladministration du peuple quatre objets principaux à inspecter ou vérifier, savoir :
la variation du nombre dhommes et de femmes ;
les six sortes de bestiaux, les chars et chariots à bras ;
les semailles, récoltes, labourages et sarclages ;
les drapeaux, tambours, armes offensives et défensives.
Ces divers objets sont énoncés successivement aux articles du chef de district extérieur, du préfet de district extérieur et du chef de voisinage.
Le comm. Wei-kiao dit que lon compare ensemble la gestion des différents domaines de lÉtat, et que lon connaît ainsi les bons et les mauvais officiers, ceux qui sont actifs et ceux qui sont négligents. Il ajoute : Les officiers sont punis ou récompensés, destitués ou maintenus par le premier ministre. Tous les trois ans, on punit, on récompense. Tous les ans, on destitue ou maintient en fonctions ; car on nattend pas le grand contrôle pour distinguer les hommes de mérite et les séparer de ceux qui ne font pas leur devoir.
Peutêtre, disent les éditeurs, cette expression, les quatre pénétrations, indique quon pénètre ou passe successivement du district extérieur aux domaines de lÉtat qui font partie du territoire horsbanlieue, Tien, et à ceux qui sont placés dans les territoires plus éloignés, Sao, Hien, Tou. A la fin de lannée, les préposés de ces domaines présentent leur gestion. Tous les trois ans, on fait des promotions dans le peuple. Quand on a réglé les mérites et actes des fonctionnaires qui dépendent du district, on examine les mérites et actes des officiers qui gèrent les domaines de ces quatre classes différentes.
15.( HYPERLINK \l "t15142" 142) Comm. B. En changeant, prendre les services, I-tchi-ssé, cest employer alternativement les différentes parties de la population, pour les grands services publics, comme il a été dit à larticle des chefs de districts extérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15143" 143) Éditeurs. Le chef darrondissement extérieur, Hien, agit comme le chef darrondissement, Tcheou, dans les districts intérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15144" 144) Comm. B. Le canton extérieur, Pi, contient cinq cents feux, comme le canton du district intérieur, Tang. On offre dans ceuxci les sacrifices propitiatoires (Yng) : les sacrifices offerts dans le canton extérieur sont donc des sacrifices du même genre.
15.( HYPERLINK \l "t15145" 145) Comm. B. Lorsque lon fait une réquisition dhommes, pour une réunion darmée, une grande chasse, une tournée impériale, une corvée.
15.( HYPERLINK \l "t15146" 146) Comm. Wang-yng-tien. Le chef de canton extérieur opère comme le chef de canton intérieur. Il y a une correspondance constante entre les deux articles.
15.( HYPERLINK \l "t15147" 147) Éditeurs. Par cet examen, il aide le préfet de district extérieur à faire les promotions.
15.( HYPERLINK \l "t15148" 148) Comm. Wang-yng-tien. Il réunit les comptes de ladministration de son canton. Il se met à la tête des chefs de village et autres fonctionnaires inférieurs. Il présente le relevé des opérations de son canton.
15.( HYPERLINK \l "t15149" 149) Le village, Tsan, comprend cent feux, comme la commune, Tso, du district intérieur. Les fonctions du chef de village extérieur et celles du chef de commune intérieure se correspondent.
15.( HYPERLINK \l "t15150" 150) Il règle le nombre des assistants aux services funèbres. Les sacrifices du village extérieur sont les mêmes que les sacrifices adressés à lesprit du lieu par le chef de la commune intérieure. Voyez larticle de ce chef appelé HYPERLINK \l "l1104" Tsossé, livre XI.
15.( HYPERLINK \l "t15151" 151) Comm. Wang-yng-tien. On lit de même à larticle du chef de commune extérieure : avec le tambour, la clochette, le drapeau, les armes, il se met à la tête de son contingent et vient au rendezvous. Le service militaire est réglé sur celui des travaux agricoles. Les chefs de commune et de village commandent leurs hommes à larmée, comme dans leur village ou commune.
15.( HYPERLINK \l "t15152" 152) Le comm. B dit que lofficier inspecteur est le préfet du district extérieur. Les éditeurs pensent que cette dénomination désigne un délégué, que le préfet choisit parmi les officiers attachés à sa personne.
15.( HYPERLINK \l "t15153" 153) Comm. B. Le chef de village est un gradué de deuxième ordre. Il ne peut décider les affaires de sa propre autorité. Il reçoit et met à exécution les règlements de ses supérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15154" 154) Cestàdire le filage de la soie et du chanvre, le tissage des toiles et étoffes.
Les détails présentés dans cet article sont complétés par ceux qui se lisent à larticle du chef de commune intérieure. De même, les deux articles suivants, qui décrivent les fonctions des chefs de vingtcinq et de cinq feux, sont complétés par les deux articles des chefs de section et de groupe dans les districts intérieurs, livre XI.
15.( HYPERLINK \l "t15155" 155) Le Li comprend vingtcinq familles ou feux, comme le Liu des districts intérieurs.
Comm. B. La section Y, correspond ici à Li, comme on le voit à larticle suivant.
15.( HYPERLINK \l "t15156" 156) Comm. B. Tsou, cest la résidence administrative du chef de hameau. Ces loges correspondaient à celles que lon appelait, sous les Han, Kiaï-than, ou « maisons de réunion de la rue ». Plus tard, elles ont été appelées Chinmingtîng « pavillons de linstruction répétée ». Le chef réunit dans cette maison les couples de travailleurs, leur ordonne de saider mutuellement Tsou. Cest ce quindique le nom ancien, composé de ce caractère et du caractère Louï, « charrue ou bêche. » Voyez le chap. HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04a651" Youeling du Li-ki, au dernier mois de lhiver. Daprès le Comm. B. on réunissait aussi des couples de bufs pour le travail. Lemploi des bufs pour le labourage remonte au temps dHeoutsi (XXIIe siècle avant notre ère), daprès le Chan-Hai-king.
15.( HYPERLINK \l "t15157" 157) Cest ainsi que le chef de district intérieur enjoint de régler lordre du travail, livre X.
Comm. Tching-ngo. Une largeur de coup de houe a un demi-pied. Deux largeurs font un pied. Il faut deux hommes ensemble pour faire une ouverture semblable dans la terre. Il y a des hommes forts et faibles. On les réunit par couples pour quils saident.
15.( HYPERLINK \l "t15158" 158) Comm. I-fo. Le grand officier des districts extérieurs règle la taxe. Le chef de district la publie et la transmet aux officiers placés sous ses ordres, jusquà ladministrateur de hameau qui annonce de nouveau la taxe et en réunit les produits. Voyez larticle de lassistant de section, HYPERLINK \l "l1105" Liusiu, du district intérieur, qui a les mêmes fonctions que le Li-tsaï.
15.( HYPERLINK \l "t15159" 159) Le voisinage (Lin) comprend cinq feux ou cinq familles.
15.( HYPERLINK \l "t15160" 160) Comm. C. Ytchoung signifie ici lintérieur dun hameau (Li), qui est administré par le Li-tsaï. Ce fonctionnaire doit administrer, publier, secourir. Les cinq voisinages, placés sous ses ordres, doivent se surveiller, se recevoir, se suppléer mutuellement, comme les groupes de cinq feux, dans les districts intérieurs.
15.( HYPERLINK \l "t15161" 161) Comm. C. Ceci est conforme à ce quon lit dans larticle du chef de groupe (Pi-tchang) des districts intérieurs.
Éditeurs. Les chefs de voisinage sont des hommes du peuple qui travaillent par couples. La surveillance des travaux agricoles nest pas comprise dans leurs attributions.
LIVRE XVI
16.( HYPERLINK \l "t16101" 101) Comm. B. La campagne désigne le territoire hors de la banlieue éloignée. Le grain du travail commun Tsouso est le grain de la taxe prélevée sur chaque groupe de neuf cultivateurs formant un Tsing.
[Ainsi, le caractère doit se décomposer en ses deux éléments Louï, instrument du labourage, bêche, et Tsou, saider mutuellement.] Quand un homme a un lot de terre et ne le cultive pas, on le punit dune amende égale à la taxe de trois cultivateurs, habitant une même maison. Les gens intermédiaires, sans profession fixe, payent aussi une taxe spéciale. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l1207" Tsaïssé qui fait une perception semblable dans les districts intérieurs.
16.( HYPERLINK \l "t16102" 102) Éditeurs. Le grain du travail commun, cest le grain de la taxe qui est produit par le champ de lÉtat, travaillé en commun ; ou autrement, cest la taxe prélevée sur le dixième des mesures de terre allouées à chaque cultivateur. Ce grain est livré aux officiers des greniers et dépôts publics, Lin-jîn, Ché-jîn, Tsangjîn. Le Liussé en fait aussi des amas dans divers lieux des arrondissements et cantons extérieurs, avec le grain provenant des amendes et taxes des individus sans profession. Il les réunit et règle semblablement leur emploi pour des gratifications, allocations. Le premier commentaire dit que le Liussé dirige lentrée de ces produits. Tchangtseu dit quil dirige leur sortie. Ces deux interprétations sappliquent ensemble à la phrase du texte : ils règlent leur emploi.
16.( HYPERLINK \l "t16103" 103) Comm. Wang-yng-tien. Dans les années ordinaires, on renouvelle les semences, et on exige le remboursement de ces avances au moyen dun titre écrit.
Éditeurs. Les grains provenant des trois sortes de droits sont mis en évidence, pour subvenir aux besoins du peuple, Ce qui manque aux hommes du peuple varie suivant les individus. Les Liussé opèrent la répartition suivant la proportion des besoins, et font leur recette, en automne, au moyen des titres écrits en double. Si des individus sont très misérables, ils nexigent pas le payement. Ils prêtent au printemps et se font rembourser en automne. Ils divisent ainsi le profit ou lintérêt de leurs avances. Ils égalisent ces opérations, de manière quil ny ait aucune irrégularité sur les quantités, aucune préférence pour les individus.
Comm. Weïkiao. Ce système de prêt des grains a été adopté par les générations postérieures, pour secourir le peuple. Il faut quil soit dirigé par les officiers supérieurs, de manière à régulariser le prix dachat des grains, et faire prospérer simultanément lagriculture et le commerce.
16.( HYPERLINK \l "t16104" 104) Comm. B. Ils font les avances de grains à lépoque où il y en a pénurie. Ils recueillent les grains ainsi prêtés, à lépoque où il y a abondance de grains.
Comm. C. En agissant ainsi, lÉtat peut changer les anciennes semences contre de nouvelles, le peuple peut subvenir à ses besoins. On fait profiter le peuple, et simultanément on ne fait pas tort à lÉtat.
16.( HYPERLINK \l "t16105" 105) Comm. B. Sinmoung, le peuple nouveau, désigne les émigrants nouvellement arrivés dans un canton extérieur. Ils nont encore ni lot de terre, ni travail déterminé. Les Liussé règlent leur situation, les classent dans le canton où ils arrivent. Ils les exemptent de taxe et de corvée, comme il est dit dans le Li-ki. On lit au chapitre de cet ouvrage intitulé règlement impérial (Wangtchi) :
« Ceux qui passent dun royaume feudataire dans une dépendance de ce royaume (Kia) ne sont plus soumis à la taxe, pendant un délai déterminé.
16.( HYPERLINK \l "t16106" 106) Comm. C. Quatre Tsing font une section territoriale Y. Quatre Y font une section territoriale Khieou. Quatre Khieou font un Tien. Le Tien fournit un grand char de guerre Tching. Suivant le commentaire B, le caractère [] Tching est ici pour [] Tien.
Comm. Wang-yng-tien. Quoique lon tire des soldats de toutes les divisions du territoire, depuis le Tsing jusquau district dapanage Tou, le texte ne présente ici que lindication de deux de ces divisions Khieou et Tien. Le Khieou fournit un cheval. Le Tien de quatre Khieou fournit quatre chevaux, un char de guerre. Ce char est lélément principal de lorganisation militaire, et celui qui le monte gouverne le contingent. Le char Tching représente donc la division territoriale Tien.
Éditeurs. Les Sao-jîn ont seulement la haute inspection des sections territoriales qui sont administrées par leurs officiers spéciaux
16.( HYPERLINK \l "t16107" 107) Comm. B. Dans ces circonstances, le préposé aux dépendances (Hien-ssé) reçoit les instructions du commandant des chevaux, ministre de la guerre, et dirige, daprès elles, lorganisation des contingents. Quant aux apanages Tou et aux domaines affectés (Kia-y), de première et seconde classe, le Sao-jîn met à exécution les instructions reçues du commandant des chevaux par le préposé aux dépendances. Il agit daprès elles et présente son contingent au commandant des chevaux. Tous les hommes disponibles ne marchent pas au même moment. On règle les contingents et on alterne ainsi le travail et le repos.
Daprès les éditeurs, le Sao-jîn présente dabord le contingent à son supérieur immédiat, le second ministre, directeur des multitudes, et cest celui-ci qui lui enjoint dobéir au commandant des chevaux comme chef de tous les contingents, pendant la durée du service requis.
16.( HYPERLINK \l "t16108" 108) Comm. B. Les chars à grandes roues et les hommes de corvée sont fournis par les grands officiers des districts extérieurs (Souï-jîn). Les Sao-jîn sont inspecteurs de la campagne, cestàdire des terres affectées des trois ordres. Ils se mettent à la tête des chars et hommes requis, et viennent au lieu de la cérémonie. Voyez les articles des HYPERLINK \l "t15122" Souï-jîn et des HYPERLINK \l "t15131" Souï-ssé aux passages où il est parlé des services funèbres.
Éditeurs. Lofficier des terres affectées aide les grands officiers et chefs des districts extérieurs, pour les divers genres de services collectifs.
16.( HYPERLINK \l "t16109" 109) Comm. B. La taxe de la campagne désigne ici la taxe des parcs, vergers, montagnes et lacs qui se trouvent dans la campagne extérieure. Les substances de gros usage désignent les substances comestibles provenant des arbres et plantes à fruit. Les produits approvisionnés, ce sont les citrouilles, concombres, mauves, et racines potagères qui se conservent pour lhiver.
Comm. Tchi-king. Comme les officiers des gratifications (Y-jîn) réunissent les quantités de grains dans les districts intérieurs, les collecteurs (Weï-jîn) réunissent dans les districts extérieurs les quantités de fruits et autres objets. Leur nom dérive des quantités quils réunissent.
16.( HYPERLINK \l "t16110" 110) Les voyageurs ordinaires désignent les officiers envoyés en mission par lempereur, comme il est dit HYPERLINK \l "t13112" livre XIII, fol. 9, à larticle des officiers des gratifications qui font, à cet effet, les provisions de grains dans le territoire des districts extérieurs. Les collecteurs (Wei-jîn) font les provisions de bois, de fourrage, pour les visiteurs étrangers et les officiers en passage.
16.( HYPERLINK \l "t16111" 111) Comm. B. Lisez [] Iù, restant, surplus. Les approvisionnements de surplus désignent ceux des territoires plus éloignés, appelés territoires des dépendances et des apanages. Ces approvisionnements doivent être ajoutés à ceux des districts extérieurs et du territoire des offices.
16.( HYPERLINK \l "t16112" 112) Éditeurs. Ces gratifications et distributions sappliquent tantôt aux alliés éloignés de lempereur, qui vivent dans les territoires des dépendances et apanages, et qui sont pauvres, tantôt au passage des visiteurs allant à la cour et des officiers en mission.
16.( HYPERLINK \l "t16113" 113) Comm. B. Les règlements des proportions sappliquent aux quantités nécessaires pour le service requis.
Sintching, ce sont les bois de gros et de petit échantillon qui servent à brûler, à éclairer. Les bois de construction Motsaï servent pour établir les tentes, comme on le voit à larticle des Tchangtsé.
16.( HYPERLINK \l "t16114" 114) Comm. B. Pour les armées, il y a aussi des matières de gros usage qui servent de complément aux grains et que lon donne aux chevaux, aux bufs.
16.( HYPERLINK \l "t16115" 115) Comm. B. Les provisions de la campagne désignent le fourrage et le bois de chauffage, réunis dans les stations et lieux où lon sarrête. Si on établit un poste de garde, ils préparent les armes des soldats qui y sont placés. Ils préparent les produits utiles des parcs et clôtures.
Éditeurs. Toute la dernière phrase se rapporte aux dispositions prises pour le passage des troupes. Le bois et le fourrage sont préparés aux lieux où elles stationnent et rassemblés à lextérieur. On fournit les armes des postes de garde. Le dernier membre de phrase désigne le bambou et le bois, les joncs et roseaux, les poissons et tortues qui se trouvent dans les parcs. Ils sont aussi livrés pour les troupes. Le texte les appelle produits des parcs de la campagne, pour les distinguer des bestiaux livrés par les hommes des parcs, HYPERLINK \l "l1622" Yeou-jîn. Voyez cet article plus bas.
16.( HYPERLINK \l "t16116" 116) Comm. C. Il sagit ici des princes feudataires qui secondent avec des troupes les expéditions militaires commandées par lempereur.
Comm. B. Puisquils sarrêtent dans ces lieux, on doit y préparer ce qui est nécessaire pour les bufs et les chevaux.
16.( HYPERLINK \l "t16117" 117) Comm. B. Tching, perception de la taxe. Ces officiers la régularisent dans les royaumes feudataires et les annexes de ces royaumes, comme il est dit plus bas. Ils opèrent sur les royaumes feudataires, comme les officiers égaliseurs (Kiun-jîn) opèrent sur les six districts intérieurs, les six districts extérieurs et les domaines impériaux. Voyez larticle des HYPERLINK \l "l1303" Kiun-jîn, liv. XIII, fol. 12.
16.( HYPERLINK \l "t16118" 118) Comm. B. Ceci désigne les neuf sortes de produits livrés en tribut par les princes feudataires. Voyez larticle du HYPERLINK \l "t02146" Tatsaï, livre II.
Éditeurs. On doit distinguer :
la taxe perçue sur le peuple dans les royaumes feudataires,
le tribut payé à lempereur par les princes feudataires.
Les égaliseurs territoriaux soccupent des travaux des terres et règlent leurs convenances, comme le fait le Tsaï-ssé pour le royaume impérial.
16.( HYPERLINK \l "t16119" 119) Comm. C et Liutsoukien. Les égaliseurs territoriaux établissent lharmonie, la concorde ; ils ne changent pas les règlements consacrés de ladministration, mais ils réfléchissent sur leur application. Il ny a quun système uniforme pour les rites, cérémonies funèbres, cérémonies des sacrifices, mais les détails peuvent différer pour un pays et pour un autre. Le grand directeur des multitudes donne les instructions générales ; il faut encore quelles soient méditées par les égaliseurs.
Comm. B. Dans les diverses principautés, le peuple suit les rites des anciens souverains. Le sage ne change pas les usages établis. Il en règle la mesure, suivant les pays.
Éditeurs. Il est dit dans larticle des officiers égaliseurs (Kiun-jîn) quils égalisent les services corporels, suivant que lannée est bonne ou mauvaise. Il est évident que ceci sapplique aussi aux principautés feudataires. De même, on doit appliquer aussi aux districts et apanages du royaume impérial ce qui est dit ici de la proportionnalité établie par les égaliseurs territoriaux dans les rites et cérémonies, suivant la qualité bonne ou mauvaise des terres.
16.( HYPERLINK \l "t16120" 120) Ils dirigent le sarclage des mauvaises herbes, comme le dit le commentaire, dans le tableau général des officiers de ce ministère.
16.( HYPERLINK \l "t16121" 121) Comm. B. Lart de transformer ou daméliorer les terres est fondé sur des principes, des règles, comme celles de Ki-ching, le meilleur des auteurs qui ont écrit sur lagriculture, au temps des Han.
16.( HYPERLINK \l "t16122" 122) Comm. B. Ils examinent surtout la couleur des terres et règlent ce qui doit y être semé. Si la terre est jaune ou blanche, il convient dy semer du blé.
16.( HYPERLINK \l "t16123" 123) Comm. A. Avec le jus des os de buf, on purifie les semences.
Comm. B. En général on emploie pour fumer les semences le jus extrait de matières cuites.
Éditeurs. Cette expression, fumer les grains des semences, ne signifie pas que lon fume les champs. On fait cuire des os : on macère les semences dans le jus ainsi extrait, et on les sème dans les terrains des neuf espèces. Alors on peut connaître ce qui convient à lessence productive de chaque terre et en séparer ce qui est mauvais. Cest ce que le texte appelle lart de transformer les terres. Sil sagissait de fumer les champs, comment pourraiton fumer les terres des neuf espèces, avec le fumier de grand cerf, de cerf ordinaire, de renard, de blaireau, que lon peut avoir ?
16.( HYPERLINK \l "t16124" 124) Comm. Hokaosin. On brûle le chanvre, et on en fait des cendres dont on se sert pour purifier les semences.
16.( HYPERLINK \l "t16125" 125) Comm. C. Le chapitre Yukoung du Chouking mentionne neuf espèces de terres dont les dénominations ne se rapportent pas à celles que présente ici le texte du Tcheou-li. Ceci tient à ce que le chapitre Yukoung attribue une seule espèce de terre à chacune des neuf grandes divisions de lempire, pour les distinguer entre elles. Les neuf espèces de terres qui sont ici mentionnées ne se rapportent pas à une seule de ces grandes divisions. Ce sont les neuf espèces de terres qui peuvent se rencontrer partout.
16.( HYPERLINK \l "t16126" 126) Comm. Wang-yng-tien. Dans les plaines, le sol est élevé ; leau est à une certaine profondeur ; la terre est fertile. Elle convient aux différents millets, aux plantes potagères, au froment. Cest seulement près de leau quil y a des terres basses. On doit apprendre au peuple à les ensemencer en les inondant. Comme il nest pas encore habitué à ce genre de travail, on établit des officiers spéciaux pour le diriger.
16.( HYPERLINK \l "t16127" 127) Comm. A. On lit dans la chronique du Tchunthsieou ( HYPERLINK "Tso_tchouan_T2.doc" \l "cc588" Tsotchouen), 25e année de Siangkong :
« On prépare lemplacement du barrage. On trace en rond le réservoir où samassent les eaux.
Comm. B. Yentchu désigne le réservoir où lon réunit les eaux courantes.
16.( HYPERLINK \l "t16128" 128) Comm. B. Le barrage est établi auprès du réservoir. La rigole (Souï) est un petit canal qui reçoit les eaux en tête du champ. Les séparations, ce sont les saignées pour faire couler leau dans les champs. A la partie inférieure du champ, il y a un grand conduit pour lécoulement des eaux.
Éditeurs. Quand on emploie leau, on la fait passer de la vanne du barrage dans le premier canal, et de là dans les rigoles. On la fait séjourner dans les saignées et lirrigation se communique. Quand il y a excès deau, on lévacue par le canal inférieur. On la conduit dans le grand cours deau, et elle ne nuit pas aux semences. Le commentaire A dit que Ché, dans lavantdernière phrase, signifie ôter, enlever. Le comm. B linterprète par arrêter, ce qui saccorde mieux avec la dernière phrase.
16.( HYPERLINK \l "t16129" 129) Comm. B. Ils ouvrent les rigoles, et font séjourner leau dans les saignées de séparation. Alors ils entrent dans leau, enlèvent les tiges des plantes qui ont été coupées lannée précédente, et préparent le terrain pour les semences.
16.( HYPERLINK \l "t16130" 130) Comm. B. Avant densemencer le terrain des étangs, il faut, à la 6e lune, en été, lorsque viennent les grandes pluies, détruire par les eaux les plantes qui ont poussé depuis la récolte. En automne, les eaux se dessèchent. Alors on coupe ces plantes. Lannée suivante, on ensemence le terrain.
Éditeurs. Le texte parle ici de la méthode pour changer le terrain des étangs en terres cultivables. Dans ce terrain, les herbes sont abondantes ; les racines adhèrent au sol, et quoiquon ait coupé les herbes, elles renaissent encore très facilement. Aux jours de lété, quand il y a beaucoup deau et que la surface est molle, on détruit les racines par la force de leau. Ensuite on les coupe et on les ramasse. Alors les herbes ne peuvent repousser et on peut semer.
16.( HYPERLINK \l "t16131" 131) Le comm. A explique cette expression par riz, froment ; mais le comm. Tchi-king observe que le blé nest pas une plante convenable pour leau. Ainsi, le texte désigne seulement le riz.
Comm. Yechi. Les grands officiers des districts extérieurs établissent les canaux et conduits deau. Ils propagent ainsi lemploi utile de leau ou les irrigations. Les officiers des herbes soccupent de lamélioration des terres et distinguent les fumiers qui conviennent aux divers terrains. Les officiers des semences en terrain inondé, soccupent densemencer les terres basses. Ils complètent lemploi utile de la terre ; ils achèvent de rendre les terres cultivables.
16.( HYPERLINK \l "t16132" 132) Comm. B. Ces officiers soccupent spécialement de la culture du riz qui a besoin deau.
Comm. Tchingssénoung (A). Ils réunissent les objets relatifs à la cérémonie des prières pour implorer la pluie. Daprès les éditeurs, on ne sait pas au juste quels étaient ces objets, et faute de mieux, on doit se contenter de lexplication du commentaire. Les prières pour la pluie correspondent au sacrifice dautomne offert par le chef de canton. Suivant le comm. C. ces prières se font après la 5e lune.
16.( HYPERLINK \l "t16133" 133) Comm. B. La fosse est tapissée de jonc pour empêcher lhumidité. Le comm. Wangnganchi dit que les joncs sont employés dans les cérémonies funéraires, parce que cest un produit des terres basses. Éditeurs. Lexpression Weïssé désigne les nattes de jonc employées dans les cérémonies funèbres par le HYPERLINK \l "l2005" Sse-kan-yen, préposé aux bancs et nattes, liv. XX, fol. 11.
16.( HYPERLINK \l "t16134" 134) Comm. B. Il explique la configuration des neuf grandes divisions de lempire ; il montre ce qui convient aux montagnes et aux rivières ; il indique à lempereur comment il doit répartir les travaux qui leur conviennent, Ainsi le pays de Yang et de King (vallée du Kiang) convient à la culture du riz ; le pays dYeou et de Ping (nord de la Chine) convient à la culture du chanvre.
16.( HYPERLINK \l "t16135" 135) Comm. B. Les causes dinsalubrité, les circonstances nuisibles.
16.( HYPERLINK \l "t16136" 136) Comm. B. Il distingue ce quil y a et ce quil ny a pas dans chaque pays. Il explique les saisons des différents produits, afin que lempereur ne demande pas un objet hors de saison ou qui ne se trouve pas dans un pays.
16.( HYPERLINK \l "t16137" 137) Comm. B. Il engage ainsi lempereur à examiner les traditions de la haute antiquité.
16.( HYPERLINK \l "t16138" 138) Comm. B. Si lon névite pas de mécontenter le peuple dune région, il sen plaint dans ses entretiens familiers. Comm. A. On ne doit pas contrarier les usages. Ainsi on lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01" Khioli ou des petits rites : Le sage pratique les rites ; il ne cherche point à changer les coutumes.
16.( HYPERLINK \l "t16139" 139) Comm. Weï-kiao. Autrefois dans les tournées impériales, on plaçait les cartes à gauche et les livres à droite. Le démonstrateur des terres soccupait des cartes. Le lecteur démonstrateur soccupait des livres. Ces deux officiers se tenaient près du char, pour répondre aux questions de lempereur.
16.( HYPERLINK \l "t16140" 140) Comm. I-fo. Pour les montagnes, il y a les officiers Yu, pour les forêts, il y a les officiers Heng. Le texte réunit ici ensemble les mots Chan, lin, montagnes et forêts, parce que les seconds reçoivent leurs instructions des premiers.
Comm. C. Les bois de bambous qui croissent dans les plaines sont administrés par les HYPERLINK \l "1610" Linheng. Voyez plus loin cet article. Le texte cite ici les bois qui sont sur les montagnes et qui sont administrés spécialement par les Chan-yu.
16.( HYPERLINK \l "t16141" 141) Comm. B. Il y a des limites de circonscription pour chaque espèce de bois ou darbre. Voyez le texte plus bas.
Comm. Li-chopse. Les anciens souverains partageaient avec le peuple le profit matériel des montagnes, bois, cours deau, étangs. Mais en fait de profit, les hommes sont avides, ardents. LÉtat établissait des défenses, des limites à observer.
16.( HYPERLINK \l "t16142" 142) Comm. B. Les arbres qui croissent au midi des montagnes se nomment arbres du midi ou du principe mâle. Les arbres qui croissent au nord des montagnes se nomment arbres du nord ou du principe femelle. On coupe les premiers en hiver et les seconds en été.
Ces indications doivent se rapporter à lannée des Tcheou, dans laquelle lété correspondait à notre printemps, 21 mars au 21 juin, et lhiver à notre automne, 21 septembre au 21 décembre.
16.( HYPERLINK \l "t16143" 143) Comm. B. Il faut que les bois aient de la souplesse pour les pièces dans lesquelles on pratique des mortaises, ou qui doivent être courbes, comme le manche de charrues.
16.( HYPERLINK \l "t16144" 144) Comm. C. Daprès le chapitre du Li-ki, intitulé Règlement impérial ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi), quand les arbres ont laissé tomber leurs feuilles, on entre dans les bois des montagnes. Ceci indiqué la dixième lune (des Hia) ou le mois de novembre.
16.( HYPERLINK \l "t16145" 145) Comm. B. Ceci doit sentendre des bois particuliers de lÉtat.
Comm. Wangtchi-tchang. Les ouvriers de lÉtat nont pas de jours fixés pour la durée de leur travail dans les bois ; mais ils ne doivent travailler que dans la saison convenable. Éditeurs. Les défenses générales sappliquent aussi à certaines espèces darbres ou à certaines dimensions darbres que les hommes du peuple ne peuvent prendre.
16.( HYPERLINK \l "t16146" 146) Comm. B. Hors des saisons dété et dhiver, on ne peut pas entrer dans les lieux défendus et couper les arbres. On peut couper les arbres des quatre campagnes extérieures, pour les besoins du peuple.
Éditeurs. Au printemps et en automne, les hommes du peuple peuvent être autorisés à couper, lorsquil y a nécessité, urgence, par exemple pour faire des cercueils à cause de morts, pour construire une digue contre les grandes eaux. Alors, en dehors des lieux défendus, on peut en prendre plus ou moins. Quant aux lieux défendus, on ne peut y entrer. Sil ny avait pas urgence, on ne permettrait pas de couper les arbres au printemps et en automne.
16.( HYPERLINK \l "t16147" 147) Comm. D. Par la crainte de ces châtiments, nul nose violer les défenses relatives aux arbres réservés.
Éditeurs. On lit à larticle du Liussé : « Celui qui ne plante pas na pas de cercueil extérieur. » Ainsi, il ny avait pas de terrain perdu dans les habitations. Ici le texte indique les châtiments pour les voleurs de bois. Ainsi, dans les montagnes et terres vagues, on ne détruisait pas le bois. Ceux qui gouvernaient autrefois lempire étendaient leurs soins jusquaux détails minutieux.
16.( HYPERLINK \l "t16148" 148) Comm. B. Ils fournissent les objets que lon emploie selon les saisons. Ils préparent le chemin et lautel en terre.
Comm. Wang-yngtien. Les inspecteurs des montagnes (Chanyu) président aux sacrifices qui sont offerts aux montagnes et forêts. Les inspecteurs des étangs (Tse-yu) président à ceux qui sont offerts aux étangs et cours deau.
16.( HYPERLINK \l "t16149" 149) Comm. C. Si la grande chasse dirigée par lempereur a lieu sur les montagnes, les inspecteurs des montagnes arrachent, nettoient les plantes et le bois sur le lieu où lon doit ranger en ordre les chasseurs. Daprès la glose du comm. B, cet espace avait 250 longueurs de six pieds, du midi au nord, et pouvait contenir au moins six chars à quatre chevaux, de lest à louest.
16.( HYPERLINK \l "t16150" 150) Comm. B. Ils plantent le drapeau qui indique leurs fonctions, comme inspecteurs des montagnes. On peut y peindre un ours ou un tigre : mais le manche est court. Éditeurs. Suivant le document intitulé Li-weï, le manche du drapeau a neuf jîn pour lempereur, sept jîn pour un prince feudataire, cinq jîn pour un préfet et trois jîn pour un gradué. Les inspecteurs des montagnes ont ce dernier rang : mais ces dimensions sont excessives, puisque le jîn est une mesure de huit pieds, et on ne peut pas les admettre.
16.( HYPERLINK \l "t16151" 151) Comm. B. Ils répartissent également le service de la garde entre les hommes du territoire, et ils en font linspection : Si les bois au pied des montagnes sont en bon état, si lon na pas volé, ils récompensent ; ils punissent dans le cas contraire.
Comm. C. Daprès le dictionnaire Eulya, Lo désigne le pied dune montagne. Les bois situés à la partie basse des montagnes ne dépendent pas des inspecteurs des montagnes, mais des officiers de cet article qui sont appelés inspecteurs des forêts.
16.( HYPERLINK \l "t16152" 152) Comm. B. La saison pour la coupe des bois est, comme on la vu, le milieu de lhiver ou de lété. On ne coupe le bois que pendant un nombre de jours déterminé. Cest ce que désigne ce terme : le règlement.
16.( HYPERLINK \l "t16153" 153) Comm. C. Les lacs ou étangs sont unis avec les cours deau. Ils sont donc compris dans le département des inspecteurs des cours deau. Ainsi, dans le chapitre Yukong du Chouking, il est dit que la rivière de Thsi en débordant forme le lac Yong.
Éditeurs. Che a ici le sens de détendre, mettre en repos.
Les gardes tantôt sont de service et tantôt se reposent. On les change par intervalles ; le travail et le repos sont ainsi égalisés.
16.( HYPERLINK \l "t16154" 154) Comm. B. Ce sont les objets dont on remplit les paniers, les terrines, tels que des poissons, des huîtres. Voyez les articles des employés aux paniers et aux hachis, livre V.
Suivant le comm. Wangnganchi, les inspecteurs des cours deau dépendent des inspecteurs des étangs, cités plus bas, comme les inspecteurs des forêts dépendent des inspecteurs des montagnes.
16.( HYPERLINK \l "t16155" 155) Comm. B. Ce qui est livré au magasin du jade se compose de peaux, cornes, perles, coquilles. Les hommes livrent la quantité due pour la taxe légale ; ensuite ils peuvent prendre le surplus pour leur propre usage. Il y a aussi des époques déterminées pour recueillir ces matières. Voyez le chap. Wangtchi du Li-ki.
Éditeurs. Les préposés aux semences en terrain inondé partagent entre les hommes du peuple les parties des étangs qui peuvent être ensemencées. Les autres étangs sont sous la garde des officiers de cet article.
16.( HYPERLINK \l "t16156" 156) Comm. B. Ce sont les plantes aquatiques qui se placent dans les paniers et terrines.
16.( HYPERLINK \l "t16157" 157) Comm. B. On fait avec ces plantes des nattes pour préserver le cercueil.
16.( HYPERLINK \l "t16158" 158) Comm. B. Cest ainsi quon lit à larticle des inspecteurs des montagnes : On leur présente le gibier et ils coupent loreille gauche de chaque animal. Ici les inspecteurs des étangs rassemblent le gibier tué et le classent par espèce. Ils ont un drapeau spécial, comme signe de leurs fonctions. On y peint des oiseaux deau, comme on peint un ours ou un tigre sur celui des inspecteurs des montagnes.
Éditeurs. Les officiers de ces quatre articles opèrent la perception de la taxe sur les forêts et les étangs, à lintérieur du royaume impérial. Cette taxe est acquittée en produits de la localité, comme cela est réglé pour les six districts intérieurs par le préposé aux habitations. Liussé, livre XII.
16.( HYPERLINK \l "t16159" 159) Comm. B. Ce sont les parcs de chasse sous les Han.
16.( HYPERLINK \l "t16160" 160) Comm. C. Les officiers des traces suivent la trace du gibier. Ils connaissent le lieu où se tient le gibier, où il a son gîte habituel. Ils font alors de ce lieu un parc clos. Ils disposent, à lentour, des baies avec des arbres ; ils ordonnent aux hommes de la localité de garder cette enceinte réservée.
Éditeurs. Il y avait des terrains consacrés aux chasses de lempereur. Ce sont les parcs indiqués dans différents passages du Chi-king et du Tsotchouen. On y rassemblait du gibier de terre et deau. On pouvait y passer les troupes en revue. On établissait des réserves et défenses et on partageait le menu bois et les herbes de ces enceintes avec ceux qui les gardaient.
16.( HYPERLINK \l "t16161" 161) Comm. B. Cestàdire la désignation du temps et du lieu.
Éditeurs. Lempereur accorde le droit de chasse à ses fils et ses frères, aux grands conseillers, aux ministres. Tantôt, à loccasion dune cérémonie funèbre, dune réception de visiteur, ou pour la présentation des aliments délicats au printemps et en automne, les officiers reçoivent pour un temps le droit de chasse. Tantôt, après que lempereur a chassé, il autorise le peuple à entrer dans le terrain réservé et à chasser. Toutes ces chasses particulières sont réglées et dirigées par les officiers des traces.
16.( HYPERLINK \l "t16162" 162) Comm. D. On laisse les jeunes animaux croître dans leur saison, on les tue suivant lusage établi.
Comm. Wang-yng-tien. Même aux époques où la chasse est permise, il y a encore des défenses spéciales. Ainsi on lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé des règlements mensuels (Youeling) :
« A la première lune du printemps, ne tuez pas les jeunes faons ; ne détruisez pas les ufs. A la dernière lune du printemps, les drogues qui servent à tuer les animaux ne doivent pas sortir des neuf portes du palais.
On lit de même dans le chapitre des petits rites (Khioli) :
« Quand le prince dun royaume chasse au printemps, il ne faut pas entourer les marais pour prendre le gibier. Un officier du rang de préfet ne peut prendre par surprise beaucoup de gibier. Un officier du rang de gradué ne peut prendre les jeunes faons et les ufs des oiseaux.
16.( HYPERLINK \l "t16163" 163) Éditeurs. Le chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p2c1" Yukoung, du Chouking cite les trois espèces de métaux, savoir lor, largent, le cuivre. Ce que les anciens appelaient généralement le métal, cétait le cuivre. Ici, ce terme désigne les trois espèces de métaux.
16.( HYPERLINK \l "t16164" 164) Comm. B. Il détermine la configuration et la couleur du terrain. Il sait sil est salé ou non salé. Il enseigne le lieu où on trouve le métal.
Comm. Wangtchi-tchang. Il craint que ceux qui extraient ne fassent de faux rapports sur les travaux quils exécutent pour le compte de lÉtat ; quil ny ait envahissement, violation des limites. Par erreur, on peut ouvrir une tombe, renverser une maison. En conséquence, il donne un plan aux ouvriers ; il a soin quils sy conforment pour lextraction, et nosent pas sen écarter.
Comm. Weï-kiao. On nextrait pas sans une cause particulière.
16.( HYPERLINK \l "t16165" 165) Comm. Wang-yngtien. Il surveille lexécution des règlements et défenses qui concernent lextraction des métaux.
16.( HYPERLINK \l "t16166" 166) Comm. B. Les montagnes et les marais fournissent des dents, des cornes, des os. Parmi ces objets, les grands proviennent des éléphants et rhinocéros. Ceux de petite dimension proviennent des grands cerfs Mi, et des cerfs ordinaires.
Comm. Wangyngtien. Les cultivateurs des montagnes et marais obtiennent du riz, du millet plus difficilement que ceux des plaines. Ils fournissent donc des dents, des cornes, des os, objets nécessaires aux artisans.
Éditeurs. La taxe ici désignée est la taxe sur les terres. Les cultivateurs des montagnes et marais sont, en principe, passibles de la taxe. Sils ont amassé des dents, des cornes, des os, ils les livrent aux officiers, pour compléter leur taxe territoriale, payable en riz et en grains.
16.( HYPERLINK \l "t16167" 167) Comm. B. Il reçoit à la mesure de capacité les os qui se mêlent avec le vernis. Il reçoit les autres objets à la mesure de longueur ; il mesure leurs dimensions.
Éditeurs. Le dernier membre de phrase indique lusage général de tous les objets provenant des montagnes et des étangs. Les petits os peuvent être incinérés en les brûlant et mêlés avec du vernis. Cest ainsi que lon fait les boules de vernis, citées à larticle des ouvriers qui font les roues ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4001" Lun-jîn), livre XL.
16.( HYPERLINK \l "t16168" 168) Comm. B. Littéralement les plumes et la racine des plumes.
Comm. C. Ces plumes sont livrées aux HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4202" Tchongchi, livre XLII. On tes teint pour servir dornements aux chars de lempereur et aux drapeaux.
16.( HYPERLINK \l "t16169" 169) Cet officier agit comme lofficier des cornes. Il reçoit les plumes en place des grains dus par les cultivateurs des montagnes et des étangs.
16.( HYPERLINK \l "t16170" 170) Comm. B. Lancien dictionnaire Eul-ya désigne ces diverses sortes de paquets de plumes par des noms qui se prononcent à peu près comme ceux que le texte emploie ici.
Comm. Wang-yngtien. On ne peut recevoir les plumes au poids ou à la mesure. On les reçoit donc par quantités numériques.
16.( HYPERLINK \l "t16171" 171) Cette phrase me semblerait mieux placée au commencement de larticle.
16.( HYPERLINK \l "t16172" 172) Comm. B. Cestàdire les espèces de grands chanvres, dites Tchu, King, qui peuvent être tissées.
Comm. Wangyngtien. Quand les produits ont été recueillis, ils sont livrés au directeur du travail des femmes, HYPERLINK \l "l0711" Tien-foukoung. Voyez cet article, livre VII.
16.( HYPERLINK \l "t16173" 173) Suivant le comm. B et la glose explicative, les plantes employées pour la teinture sont :
le Maoseou, qui sert à teindre en rouge ; ce nom se trouve dans lancien dictionnaire Eul-ya, et est identifié avec celui de Tsien ;
le Ki-liu qui nest pas cité par lEulya ;
le Chi-teou, qui sy trouve cité, sans être noté comme une plante tinctoriale ;
le Tsélié, cité par lEul-ya et qui sert à teindre en violet.
La glose ajoute les plantes de lespèce Lien, qui doit être lindigo, la plante Tsao, qui sert à teindre en noir, et quelques autres qui ne sont pas identifiées.
Comm. Wang-nganchi. Les plantes de teinture sont livrées en complément de la taxe, quoique le texte ne répète pas ici la formule des articles précédents.
16.( HYPERLINK \l "t16174" 174) Comm. B et glose. Cette saison est lautomne, où lon teint avec les cinq couleurs. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0716" Jen-jîn, ou teinturier, livre VII, fol. 51.
16.( HYPERLINK \l "t16175" 175) Comm. B. Ce sont des produits qui se tirent des montagnes et des étangs. Les cendres de végétaux servent pour faire cuire la soie. Voyez larticle des Mang-jîn. Le charbon a beaucoup dusages.
16.( HYPERLINK \l "t16176" 176) Éditeurs. On lit dans le chapitre des règlements mensuels (Youe-ling du Li-ki) :
« Dans le dernier mois de lautomne, les plantes et les arbres jaunissent et se fanent ; on coupe les roseaux et on en fait du charbon. Au mois du milieu de lété, il est défendu de brûler, dincinérer le bois.
16.( HYPERLINK \l "t16177" 177) Éditeurs. Les usages du charbon et des cendres végétales sont très étendus. Le charbon est de nécessité journalière, et est spécialement utile pour résister au froid de lhiver. Les cendres des végétaux, outre leur usage pour purifier, nettoyer, servent, étant mêlées avec du vin, à chasser les insectes nuisibles et les crapauds. Voyez les articles des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3730" Tchi-pochi et des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3731" Kouechi. Les pierres brûlantes, les cendres bleues sont utiles dans les maisons de toutes les classes. Le charbon de pierre peut remplacer les petits bois à brûler. Il est donc aussi dans les attributions de lofficier du charbon.
16.( HYPERLINK \l "t16178" 178) Tou, plante à fleurs jaunes, identifiée par le comm. B avec la plante Mao-jou. Cette plante paraît être le laiteron (Sonchus).
16.( HYPERLINK \l "t16179" 179) Glose du comm. B. Dans les cérémonies funèbres, on tapisse le cercueil avec les plantes. On prend de la toile de couleur noirâtre, chaque pièce étant dun seul lé. On coud ces pièces ensemble, et on les garnit de plantes Tou. Avant de descendre le corps dans le caveau, on enveloppe le cercueil extérieur avec la toile ainsi garnie.
Comm. Wangyngtien. Quand on descend le cercueil dans le caveau, on le tapisse avec des plantes Tou. On les prend souples et molles pour quelles conservent lhumidité.
Éditeurs. Le Chi-king cite trois espèces de plantes appelées Tou. La première est le Tou amer, Koutou, autrement Koutsaï.
16.( HYPERLINK \l "t16180" 180) Voyez les mêmes expressions, plus haut, fol. 10.
Cet officier est chargé, en général, de percevoir la taxe des plantes dont on conserve les fruits ou les racines. La plante Tou est la plus importante. On désigne donc cette charge par son nom. (Comm. B).
16.( HYPERLINK \l "t16181" 181) Comm. B. Avant de descendre le cercueil, on garnit le fond du caveau avec des coquilles dhuîtres, pour le préserver de lhumidité. Cestàdire, suivant la glose, on y répand de la poudre de coquilles dhuîtres. Exemple tiré du Tsotchouen, deuxième année de Tching-kong.
16.( HYPERLINK \l "t16182" 182) Comm. A. Les coquilles dhuîtres servent pour blanchir les ustensiles.
Comm. B. Ces coquilles servent pour embellir les vases et ustensiles des sacrifices. De même, on lit à larticle du Tchang-jîn, officier des vins aromatisés : « Pour les sacrifices adressés aux esprits des quatre régions, des montagnes et des rivières, il se sert de vases embellis avec des huîtres. » Cette expression se trouve encore dans le Tchunthsieou de Tsokhieouming, à la quatorzième année de Ting-kong.
La glose explique que tous les vases et les ustensiles, dans les sacrifices offerts aux génies de la terre et des céréales, aux âmes des ancêtres, sont embellis avec de la poudre dhuître.
16.( HYPERLINK \l "t16183" 183) Comm. B. Ceci sapplique spécialement aux murs blanchis de la salle des Ancêtres. Dans le Chantong, on se sert, à cet effet, de poudre dhuître.
16.( HYPERLINK \l "t16184" 184) Littéralement : Des défense relatives aux quadrupèdes, etc.
16.( HYPERLINK \l "t16185" 185) Comm. Wangnganchi. Ainsi ils fournissent des tranches minces de cerf, des pattes dours, etc.
Comm Wang-yng-tien. On trouve dans le département du premier ministre, les officiers des quadrupèdes (Cheou-jîn), qui soccupent des animaux renfermés dans les parcs. Ces officiers sont les preneurs danimaux. Ceux quils tuent à coups de flèches, et dont la chair doit être desséchée, ils les livrent aux employés des chairs sèches. Ceux quils prennent vivants, ils les livrent aux tueurs des cuisines. Ceux qui ne sont pas encore en bonne chair et qui peuvent être nourris, ils les livrent aux officiers des parcs, qui dépendent du deuxième ministère, parce quil a pour attribution spéciale de nourrir et délever. Les animaux sauvages, qui ne peuvent être placés dans les parcs, sont nourris par les dompteurs, Fopochi, Ceuxci dépendent du troisième ministère, qui a pour attribution dadoucir, dapprivoiser, et ainsi de suite. Chaque ministère a des officiers qui ont des fonctions particulières relativement aux animaux.
16.( HYPERLINK \l "t16186" 186) Comm. Wangyngtien. On établit les jardins de lempereur ou des princes dans les terrains vides, en dehors de lenceinte des villes et des lieux habités.
16.( HYPERLINK \l "t16187" 187) Comm. B. Les fruits à noyau sont ceux des jujubiers, pruniers et autres arbres. Les fruits sans noyau désignent des melons, citrouilles. Les fruits rares et précieux désignent les raisins (Poutao) et les bibas (Pipa, Mespitus Japonica). A larticle du prévôt du marché, livre XIV, cette même expression désigne les primeurs. On se rappellera que le commentateur B est du second siècle de notre ère. La vigne paraît avoir été apportée en Chine des pays de lAsie centrale où lavait vue Tchang-kien, vers lan 130 avant J.-C.
16.( HYPERLINK \l "t16188" 188) Éditeurs. Le comm. B explique le mot Hiang, offrande par lintroduction de la victime. La glose dit quà ce moment on présente les terrines et paniers qui contiennent les fruits de toute sorte, ce qui est exact ; mais comme ces objets ont déjà été livrés durant le sacrifice, on ne pourrait pas les sortir une seconde fois et les représenter. A larticle du cuisinier de lextérieur, après avoir parlé des sacrifices et réceptions de visiteurs, le texte mentionne immédiatement les repas offerts aux vieillards, orphelins, gardes du palais. La même citation se lit, plus loin, à larticle des Kao-jîn. De là on doit inférer que la cérémonie de loffrande ici mentionnée correspond à ces repas.
16.( HYPERLINK \l "t16189" 189) Comm. C. Les officiers des greniers sont chargés spécialement de conserver le riz et aussi de conserver les autres espèces de grains et de graines légumineuses.
Voyez les articles des HYPERLINK \l "l02" Tatsaï, HYPERLINK \l "l0401" Koungtching, HYPERLINK \l "l0701" Neï-tsaï.
16.( HYPERLINK \l "t16190" 190) Comm. Ifo. Les officiers des greniers ne soccupent pas de régler les quantités, de proportionner lapplication des rites dans les cérémonies. Ils ne font quavertir le souverain et le grand administrateur général, et leur indiquent si les grains emmagasinés suffisent ou ne suffisent pas pour les dépenses de lÉtat.
Comm. Wangtchi-tchang. Le système de limpôt, sous les Tcheou, avait lavantage de régler les quantités des dépenses de lÉtat, daprès le rendement de la taxe. Le système de limpôt, sous les dynasties suivantes, a été vicieux, en ce quon a réglé les quantités des produits exigés du peuple, daprès la proportion des dépenses de lÉtat.
16.( HYPERLINK \l "t16191" 191) Comm. B. Tout ceci se rapporte aux quantités de riz consommé en un mois. Six boisseaux et quatre dixièmes font une mesure Fou. Autrefois, comme maintenant, les allocations alimentaires se distribuaient mois par mois.
Comm. Wangyngtien. Le texte a mentionné plus haut le calcul des quantités disponibles pour les dépenses de lÉtat. Ici, il parle du calcul des quantités pour lalimentation des individus. On réduit les dépenses dans les mauvaises années. Ainsi il est dit à larticle de lintendant des mets : « Sil y a une famine, lempereur na pas de grand repas. »
Comm. C. Le texte donne trois proportions. Mais la proportion habituelle est fondée sur le rendement des années moyennes.
Éditeurs. On lit à larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4105" Li-chi (livre XLI) : « La mesure Fou est profonde dun pied sur un pied en carré. » Cest la mesure ancienne. Dans le système des mesures actuelles, un pied en carré sur un pied de profondeur contient quatre boisseaux.
Lancien pied était égal à 0,625 du pied actuel. Établissons le compte sur cette base. Approximativement, le Chi dautrefois représentait, en mesures actuelles, un boisseau et 52/100 : le Fou dautrefois représentait, en mesures actuelles, 977/1000 de boisseau. Ainsi, en comptant daprès les mesures actuelles, la consommation journalière dun individu était, dans une année moyenne, 0,10 de boisseau ; dans une bonne année, 0,13 ; dans une mauvaise année, 0,06. Si lon natteignait pas cette dernière quantité, il y avait disette. Les hommes de lantiquité et ceux des temps modernes sont daccord à cet égard. Le comm. Wangyngtien pense que le riz ne formait que la moitié des grains et quainsi, dans les années moyennes, la consommation journalière en riz de chaque individu nétait que de trois dixièmes de boisseau. Il fait une erreur manifeste, puisque, en réduisant aux mesures actuelles, cette quantité ne serait pas équivalente à un demi-dixième de boisseau. Bien que les officiers des greniers soccupassent des grains de toute espèce, le calcul de la consommation de chaque individu est fait ici daprès la quantité de riz, et non daprès celle des grains ou graines cultivées.
Selon les comparaisons faites à Canton, le Teou ou boisseau de riz pèse moyennement 7,41 kg. Donc, le dixième du boisseau équivaut à 0,74 kg. Cest la proportion de riz que les éditeurs assignent pour la consommation journalière de chaque individu. On peut observer aussi que le rapport 0,625 entre le pied des Tcheou et le pied moderne est conforme à celui des valeurs de ces deux pieds mesurés par Amyot, 0,198 m et 0,316 m.
16.( HYPERLINK \l "t16192" 192) Comm. B. Liang désigne les provisions en grains secs pour la route ; Chi désigne le riz consommé dans les lieux où lon sarrête.
Éditeurs. Autrefois, les armées en marche navaient pas de provisions à leur suite. On ordonnait aux officiers des lieux traversés par les troupes militaires de fournir les vivres nécessaires. Cest ce que le texte indique ici. On lit de même à larticle des Tsang-jîn, officiers des dépôts ou magasins : « Quand il y a une grande opération faite, au nom de lÉtat, ils livrent les quantités de grains sur la route de lexpédition. » Quoiquil y eut dans les auberges et stations de quoi boire et manger pour les étrangers et leur escorte, il y avait aussi des cas extraordinaires, tels que celui dune expédition militaire, et alors il allait fournir des vivres.
16.( HYPERLINK \l "t16193" 193) Comm. B. Au lieu de Tsi, unir ou recevoir, il faut lire Tcha, prendre. Ils prennent ces grains pour les donner à lofficier du battage. Les grains des grands sacrifices sont récoltés dans le champ que laboure lempereur, et conservés dans le magasin des esprits. On ne les emploie pas pour des usages inférieurs.
Éditeurs. Daprès une explication du Tsotchouen, ce que lon entend ici par les grains réunis ou transposés, pourrait désigner, selon quelquesuns, le mélange des anciens grains avec les nouveaux qui se mettent audessus, soit par moitié, soit en plus petite quantité.
16.( HYPERLINK \l "t16194" 194) Traduisez de même ce nom et voyez la note [ HYPERLINK \l "n08127" 08.127] livre VIII, fol. 34.
16.( HYPERLINK \l "t16195" 195) Comm. B. Ils comptent les quantités de grains destinés à la consommation. Ils les distribuent au commandant du palais impérial (Koungtching), à ladministrateur du palais intérieur (Neï-tsaï), pour que ceuxci les gardent et le partagent. Le riz est livré par les officiers des greniers. Si ceuxci ont un déficit, les officiers des logements comptent les quantités qui doivent leur être restituées.
Comm. Wang-yng-tien. Ils reçoivent des officiers des greniers : alors ils ont un compte dentrée. Ils livrent au préfet du palais, à ladministrateur de lintérieur : alors ils ont un compte de sortie. Ils font ces opérations, daprès les règles posées par le grand administrateur général (Tatsaï).
16.( HYPERLINK \l "t16196" 196) Comm. B et glose. Ils déposent dans les vases ronds les millets des deux espèces Cho et Tsi ; ils placent dans les vases carrés le riz et le millet Liang. Exactement, Fou désigne une forme de vase, carré à lextérieur et rond à lintérieur ; Koueï désigne une autre forme de vase, rond à lextérieur et carré à lintérieur.
16.( HYPERLINK \l "t16197" 197) Glose du comm. B. Lorsquon fait la livraison des vivres aux princes qui viennent prendre des informations à la cour, cent paniers de riz sont placés dans la grande salle du milieu ; trente chars de riz sont rangés en dehors de la porte ; il y a trente chars de blé, ainsi que du bois, des fourrages en quantité double de celle du blé.
Éditeurs. Lofficier du battage fournit le riz des sacrifices ; le cuiseur le prépare pour être offert ; puis les officiers des logements en remplissent les paniers ronds et carrés, et les rangent. Lorsquon reçoit des visiteurs étrangers, lofficier du battage fournit le riz. On en fait le triage. Alors les officiers des logements en remplissent les paniers et les chargent sur les chars.
16.( HYPERLINK \l "t16198" 198) Comm. B. On place dans la bouche du mort des grains cuits et accommodés, pour quil ny ait pas de vide. A cet effet, on emploie des grains de différente espèce, suivant le rang du défunt. La quantité employée est toujours 4/10 de boisseau.
Les grains grillés sont déposés à côté du cercueil. Suivant le rite des funérailles, on emploie pour un prince quatre espèces de grains placés dans huit paniers ; pour un préfet, trois espèces de grains placés dans six paniers ; pour un gradué, deux espèces de grains placés dans quatre paniers. On y ajoute du poisson et de la viande sèche.
La glose du comm. B donne les différentes espèces de grains grillés qui sont ainsi placées, suivant le rang du personnage défunt. Pour un gradué, il y a deux paniers de millet Chou, deux paniers de millet Tsi. Pour un préfet, on ajoute aux deux espèces précédentes du millet Liang. Pour un prince, on ajoute encore deux paniers de riz. Quand il y a quatre paniers, on en place un à la tête, un aux pieds ; les autres se placent à droite et à gauche. Daprès cela, pour lempereur, on ajoute du froment et le grain du millet aquatique Kou. On a ainsi six espèces et dix paniers. On place encore un panier à la tête, un panier aux pieds, et les autres sont répartis à droite et à gauche du corps.
16.( HYPERLINK \l "t16199" 199) Comm. B. Ils les suspendent pour les sécher par laction du vent.
Comm. A. Au printemps, lempereur doit labourer dans le champ sacré. Alors limpératrice présente les grains de semence. Voyez larticle de ladministrateur de lintérieur, HYPERLINK \l "l0701" Neïtsaï, livre VII.
16.( HYPERLINK \l "t16200" 200) Comm. B. Parmi les neuf sortes de grains, il y a les six espèces analogues au riz. Ils les écrivent sur des registres différents.
Suivant la glose, les six espèces analogues au riz sont les deux espèces de millet, Chou et Tsi, le riz proprement dit, le millet Liang, le riz ou millet aquatique Kou et le grand dolichos. Les espèces différentes du riz sont le chanvre, le petit dolichos ou les pois, le petit millet.
16.( HYPERLINK \l "t16201" 201) Comm. B. Ils comptent les quantités des grains employés.
Comm. D. Le commandant du palais (Koungtching), à la fin de chaque lune, dresse le compte des subsistances fournies aux officiers. Ladministrateur de lintérieur, Neï-tsaï, à la fin de lannée, dresse le compte des subsistances fournies aux femmes de lintérieur. Les officiers des logements, Che-jîn, font le compte général des quantités de grains employées. Ainsi les fonctions de ces divers officiers se correspondent.
16.( HYPERLINK \l "t16202" 202) Daprès le tableau des officiers du ministère de la terre, les officiers des dépôts, Tsangjîn, sont préposés aux dépôts des grains perçus comme taxe dans les différentes divisions territoriales.
Comm. Wang-yngtien. Les préposés aux habitations, Liussé, perçoivent le grain de la taxe des quatre banlieues. Les chefs des districts extérieurs, Souï-ssé, les chefs des dépendances, Hienssé, perçoivent les grains de la taxe des terres extérieures. Toutes ces quantités de grains sont livrées aux officiers des dépôts. Voyez les articles des HYPERLINK \l "l1208" Liu-ssé, HYPERLINK \l "l1502" Souï-ssé, HYPERLINK \l "l1301" Hienssé.
16.( HYPERLINK \l "t16203" 203) Comm. Tching-ngo. Ces dépenses consistent dans les distributions, gratifications, allocations attribuées aux offices administratifs.
16.( HYPERLINK \l "t16204" 204) Comm. B. Ceci se rapporte aux approvisionnements placés sur les chemins pour fournir abondamment les visiteurs étrangers.
Comm. Wang-yng-tien. Ainsi, dans les circonstances difficiles, le grand directeur des multitudes diminue les dépenses des cérémonies officielles, et réduit les présents ou secours envoyés comme consolation.
Les éditeurs ne sont pas satisfaits de ces explications et disent : En dehors des quantités ordinaires pour les distributions, gratifications, allocations attribuées aux charges administratives, il y a encore des faveurs extraordinaires, qui sont considérées comme dépenses de surplus, dépenses non obligées. Il ne semble pas quon puisse réduire les provisions placées sur les routes pour les visiteurs.
16.( HYPERLINK \l "t16205" 205) Comm. B. Ceci désigne les services funèbres et les prises darmes. Dans le Tsotchouen, il est dit : « Les grandes opérations officielles consistent dans les sacrifices et les prises darmes. » Ici, le comm. B ne mentionne pas les sacrifices, parce quil est question, dans le texte, de marches sur les routes et chemins. Les sacrifices se font dans la banlieue voisine. Conséquemment il nest pas besoin, pour leur célébration, de provisions placées sur les routes.
16.( HYPERLINK \l "t16206" 206) Comm. Tchingki. Les officiers des greniers et des dépôts, Lin-jîn, Tsang-jîn, soccupent de lentrée et de la sortie des grains ; mais le texte ne dit pas que ces deux ordres dofficiers présentent des comptes généraux. Si lon se reporte à larticle du chef des comptes généraux, HYPERLINK \l "l0605" Sséhoeï, livre VI, on y lit que cet officier détermine les produits utiles du territoire, daprès le règlement des neuf taxes, quil soccupe des recettes et dépenses qui concernent les officiers de la cour, des banlieues et terres du peuple, apanages et dépendances, quen général il conserve les doubles des mandats, registres et plans, pour contrôler la gestion des divers officiers et vérifier leurs comptes. De là on peut inférer que les comptes des préposés aux greniers et aux dépôts publics sont examinés par le chef des comptes généraux.
16.( HYPERLINK \l "t16207" 207) Comm. B. Ils reconnaissent dans tout le royaume les terres qui conviennent aux diverses sortes de semences. Ils affichent les produits des semences de lannée précédente, pour instruire le peuple.
16.( HYPERLINK \l "t16208" 208) Comm. Wang-yngtien. Il y a des époques de sécheresse et de grandes eaux. Il y a des qualités de terre différentes. Chaque année, les récoltes ne sont pas également belles. En conséquence, les préposés aux semences parcourent les champs et les examinent.
Comm. B. Dans les bonnes années, on se conforme au taux régulier de la taxe. Dans les mauvaises années, dans les temps de disette, il y a diminution. Ainsi, suivant le mode des Han, le produit ordinaire étant dix, il y a perte de deux ou de trois parties, on prend le reste comme produit total et on taxe seulement la moitié. Le produit total se trouve réduit à huit ou à sept, et la taxe ne porte que sur la moitié de cette quantité.
Éditeurs. Dans le carré formé par un groupe, Tsing, le champ de lÉtat est au milieu. Les champs des particuliers sont disposés sur les côtés extérieurs. Le travail de leur culture se fait en commun, et quand on récolte, on égalise les parts. En gros, les bommes du peuple ont neuf parts de la récolte et le prince a une seule part ; ceci est le taux régulier des bonnes années. Dans les années médiocres et mauvaises, on réduit quelques fractions prises sur le rendement du champ de lÉtat, et de cette manière on soulage les hommes du peuple. Voyez les articles des HYPERLINK \l "l1208" Liu-ssé, des HYPERLINK \l "l1603" Weï-jîn, pour la perception de la taxe sur les professions en dehors de lagriculture.
16.( HYPERLINK \l "t16209" 209) Comm. B. Ils régularisent les proportions.
16.( HYPERLINK \l "t16210" 210) Comm. Wang-yu-tchi. Ainsi, le préposé aux quantités (Liussé) répartit également les grains quil a amassés.
Éditeurs La consommation mensuelle des hommes du peuple, varie, suivant que les années sont bonnes ou mauvaises. Elle doit représenter tantôt quatre mesures Fou, tantôt trois, tantôt deux, enfin moins que cette dernière quantité. Quand les préposés aux semences ont reconnu la proportion convenable, ils égalisent la consommation du peuple, secourent les misérables et régularisent le bienêtre général.
16.( HYPERLINK \l "t16211" 211) Comm. B. Ceci désigne les grains offerts dans les vases ronds et carrés, Koueï et Fou.
16.( HYPERLINK \l "t16212" 212) Comm. B. Cest le riz offert aux visiteurs et placé dans les paniers ronds et carrés, Kouang, Kiu. Il est joint aux victimes qui composent la grande offrande présentée aux visiteurs.
16.( HYPERLINK \l "t16213" 213) Comm. B. Dans les collations, on ne mange pas de riz. Dans les repas ordinaires, on ne boit pas de vin. Dans les banquets ou grands repas, on boit du vin, on mange du riz.
Comm. Wang-yng-tien. Il livre aux cuisiniers le riz destiné aux sacrifices, aux repas des visiteurs. Il livre aux officiers Tchangke et Che-jîn le riz qui entre dans la grande offrande.
16.( HYPERLINK \l "t16214" 214) Comm. Wang-yngtien. Il livre les six sortes de grains destinés à la nourriture de lempereur, de limpératrice, du prince héritier, les grains destinés aux femmes de divers rangs, attachées à la personne de lempereur, ainsi que ceux qui sont destinés aux repas offerts aux vieillards et orphelins, ou employés en rations des gardes et soldats au palais.
16.( HYPERLINK \l "t16215" 215) Comm. B. Il prépare les grains en les faisant cuire.
16.( HYPERLINK \l "t16216" 216) Éditeurs. Les grains destinés au prince héritier sont joints à ceux qui sont destinés à lempereur et à limpératrice, comme on le voit à larticle de lintendant des mets et à celui du cuisinier de lextérieur, livre V.
16.( HYPERLINK \l "t16217" 217) Comm. B. Ceci se rapporte au repas du soir ou souper offert à larrivée, puisque le texte mentionne ensuite le repas de jour offert aux étrangers.
16.( HYPERLINK \l "t16218" 218) Comm. B et C. Ce sont des officiers sans emploi qui restent pour régler les écritures des audiences. Comme ils ne peuvent pas retourner chez eux pour prendre leurs repas, on leur fournit des aliments.
16.( HYPERLINK \l "t16219" 219) Comm. B et glose. Lempereur a trois salles daudience. Lune est dans la partie postérieure du palais où sont les chambres à coucher, Loutsin. Le texte ne la mentionne pas ici, parce que ce nest pas une salle daudience ordinaire. La seconde est la salle daudience de ladministration générale. Elle est en dehors de la grande porte, Lou-men, et placée sous linspection du grand prévôt de justice. La troisième est la salle daudience de lextérieur, en dehors de la porte du Trésor. Elle est sous linspection du Tchaossé ou prévôt des audiences. La seconde de ces salles est celle que le texte appelle ici la salle daudience de lintérieur.
16.( HYPERLINK \l "t16220" 220) Comm. B. Ce sont les fils et les frères des ministres et préfets, qui gardent le palais impérial.
16.( HYPERLINK \l "t16221" 221) Comm. Wang-yng-tien. Voyez dans la section du premier ministère les articles des cuisiniers de lintérieur et de lextérieur. Le premier sert les visiteurs étrangers, comme le cuiseur de grain, Tchi-jîn. Le second sert les vieillards, orphelins, gardes et cadets, comme les officiers de cet article.
Comm. Tchi-king. Les chevaux, les bufs, les moutons destinés aux sacrifices sont conduits aux engraisseurs, Tchoung-jîn, qui les nourrissent dherbes. Voyez livre VII. Les chiens destinés aux sacrifices sont conduits aux officiers des rations de récompense, parce quon les nourrit avec du grain : cest ce que signifie le mot Hoan.
LIVRE XVII
17.( HYPERLINK \l "t17101" 101) Ce préambule est toujours le même au commencement de chaque ministère. Voyez les explications données à larticle du premier ministère.
17.( HYPERLINK \l "t17102" 102) Comm. C. Quand le printemps fait naître toutes les espèces vivantes, le fils du ciel institue le chef des cérémonies sacrées. Il lui enjoint de soccuper des rites officiels, parmi lesquels on met au premier rang les honneurs rendus aux esprits surnaturels.
Comm. B. Il y a trentesix sortes de cérémonies, comme on le verra plus loin.
Tsoung-pé signifie littéralement supérieur des hommages respectueux. On ne peut pas traduire préposé au culte, parce que le mot Tsoung a un sens plus général et sapplique à toutes les cérémonies officielles.
Les rites sont lorigine de ladministration et de linstruction morale et politique, comme la première saison de lannée, le printemps, est lorigine des changements du ciel et de la terre. De là vient le nom de ministre du printemps, donné au chef des cérémonies sacrées.
17.( HYPERLINK \l "t17103" 103) Voyez, pour les noms de ces officiers subalternes, les explications que jai données à larticle correspondant du premier ministère, liv. I [HYPERLINK \l "n01110"note 01.110].
17.( HYPERLINK \l "t17104" 104) Comm. B. Cest la plante aromatique Yohin. On lemploie pour aromatiser le vin des sacrifices.
17.( HYPERLINK \l "t17105" 105) Comm. B. On fait fermenter le millet noir, et on en fait du vin, dont le parfum se répand en haut et en bas, lorsque le représentant du défunt ou de lancêtre fait la libation.
17.( HYPERLINK \l "t17106" 106) Comm. C. Au printemps, cet officier présente les coqs que lon sacrifie. De plus, comme le coq, il annonce laurore. De là vient le nom particulier de ce service.
Éditeurs. Pour toutes les cérémonies rituelles, il faut régler les instants où lon doit agir, où lon doit sarrêter, où lon doit donner le signal. Le coq connaît les heures. Ceci explique comment lofficier des coqs dépend du ministère des rites.
17.( HYPERLINK \l "t17107" 107) Comm. B. Les vases I contiennent le vin aromatisé. Les vases Tsan contiennent lespèce de vin appelée Thsi-thsieou.
17.( HYPERLINK \l "t17108" 108) Comm. B. Cest un magasin qui renferme des objets précieux.
17.( HYPERLINK \l "t17109" 109) Comm. B. Chouï signifie titre de garantie. Cétaient des tablettes de pierre précieuse portant le sceau impérial. Les Tienchouï des Tcheou correspondaient aux Fou-si-lang ou gardes des sceaux impériaux, sous les Han.
17.( HYPERLINK \l "t17110" 110) Comm. B. Ming signifie les brevets par lesquels lempereur avance et classe les officiers.
17.( HYPERLINK \l "t17111" 111) Comm. C. Fo désigne les costumes attribués aux officiers qui ont au moins deux brevets. Ils reçoivent le brevet et ensuite le costume de leur rang.
17.( HYPERLINK \l "t17112" 112) Comm. C. Il y a sept salles consacrées pour les ancêtres de lempereur. En y joignant la salle de Kiang-youen, mère de Heoutsi, premier ancêtre des Tcheou, il y a en tout huit salles consacrées. La garde de chacune de ces salles est attribuée à un eunuque.
17.( HYPERLINK \l "t17113" 113) Comm. B. Ce nom désigne les officiers des pavillons de limpératrice. Ils sont cités séparément, parce que leurs fonctions ne sont pas limitées au service des pavillons de limpératrice. Elles sétendent aux choses sacrées de lextérieur et de lintérieur.
Comm. C. Tous ces officiers sont des eunuques. Lusage des eunuques remonte donc à la dynastie des Tcheou.
17.( HYPERLINK \l "t17114" 114) Comm. B. Il y a six pavillons et conséquemment douze ministres des pavillons. Le titre de King, qui caractérise le rang des ministres dÉtat, sapplique donc aussi à des officiers revêtus de fonctions moins importantes. On peut remarquer que, daprès nos usages diplomatiques, on appelle de même ministres les ambassadeurs, les résidents que ces gouvernements envoient à létranger.
17.( HYPERLINK \l "t17115" 115) Comm. B. Les femmes de lintérieur sont les femmes de même famille que le souverain. Elles jouissent dun appointement, comme mariées à des préfets, à des gradués. Leur nombre est illimité.
17.( HYPERLINK \l "t17116" 116) Comm. B. Les femmes de lextérieur sont les filles des tantes et surs du souverain.
Comm. C. Les honorables de lintérieur et de lextérieur assistent limpératrice dans les sacrifices. En conséquence, elles sont classées dans deux services distincts.
17.( HYPERLINK \l "t17117" 117) Comm. B. Il amasse la terre pour faire la tombe, et lui donne la forme dun sommet de montagne, comme lexplique lancien dictionnaire Eulya.
Comm. C. Ce genre de travail est classé ici dans un service séparé, comme se rapportant aux rites.
17.( HYPERLINK \l "t17118" 118) Comm. B. Mo, cest lemplacement des tombes, le lieu que vénèrent les fils pieux.
17.( HYPERLINK \l "t17119" 119) Comm. B. Ces officiers disposent et dirigent, avec leurs subordonnés, les funérailles des grands conseillers, ministres et préfets.
Comm. Weï-kiao. Ils sont chargés des détails de ces cérémonies qui sont trop pénibles aux fils des défunts.
17.( HYPERLINK \l "t17120" 120) Comm. B. Le grand directeur de la musique est le chef du corps des officiers de la musique.
17.( HYPERLINK \l "t17121" 121) Comm. B. Les aides sont des hommes dont lintelligence et la capacité sont connues. Voyez, dans le Li-ki, le chap. HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06a105" Wenwangchi-tseu, où il est dit : « Quand le sousdirecteur de la musique enseigne la danse du bouclier, il est suppléé par les grands aides. »
Comm. C. Les sousaides sont chargés darranger les instruments de musique que lon suspend sur des châssis, et partagent aussi les fonctions des grands aides.
17.( HYPERLINK \l "t17122" 122) Comm. B. En général, toute lexécution musicale doit être confiée à des aveugles.
Glose. Comme ils ne voient pas, leur esprit ne peut être distrait des sons. Ceux qui ont de lhabileté et du savoir sont nommés grand instructeur et sousinstructeurs.
Comm. A. Kou désigne les individus qui nont point dyeux et point de prunelles. Moung désigne ceux qui ont des yeux et des prunelles, mais qui ne voient pas ; Seou est le nom de ceux qui ont des yeux sans prunelle.
17.( HYPERLINK \l "t17123" 123) Comm. B. Thoung désigne les tons femelles, Ynliu. Le texte les cite toujours avant les tons mâles, Yangliu. Ainsi on lit à larticle du grand instructeur : Il prend les tons femelles et mâles Thoung-liu, pour régler la musique militaire.
17.( HYPERLINK \l "t17124" 124) Le comm. A explique Meï par musique des étrangers orientaux, daprès le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c12" Mingtang-weï. Le comm. B admet aussi, pour ce mot, le sens de couleur rougeâtre ; comme celle du cuir.
Éditeurs. Les Tcheou partirent de la Chine occidentale. Leur civilisation se répandit dabord au midi, ensuite au nord. Il y eut seulement de la résistance dans les pays de lorient. Après la destruction des royaumes de Chang et dYen, les peuples du Hoaï et du Siu étaient encore indolents et stupides. En conséquence, on institua un service dofficiers qui durent étudier la musique ou les airs de lorient, afin de rappeler les peines prises par les empereurs pour civiliser cette partie de lempire.
17.( HYPERLINK \l "t17125" 125) Comm. B. Mao désigne un étendard fait avec une queue de buf sauvage. Les danseurs le tiennent à la main, comme signal. Il sagit ici des danses étrangères.
17.( HYPERLINK \l "t17126" 126) Comm. B. Cest la flûte dans laquelle soudent les danseurs. Voyez le HYPERLINK "Tso_tchouan_T1.doc" \l "a60004" Tchunthsieou, à la huitième année de Siouenkoung.
17.( HYPERLINK \l "t17127" 127) Comm. B. Ils soufflent dans ces flûtes pour jouer les airs des chants populaires.
17.( HYPERLINK \l "t17128" 128) Comm. B. Ti-kiu désigne la chaussure que portent les danseurs des quatre pays étrangers. De là, le nom des officiers préposés à ces danseurs. Daprès le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01" Khioli, du Li-ki, Cest une chaussure sans courroie. Le comm. A dit que cest la chaussure des préfets qui quittent le royaume et sont en deuil.
17.( HYPERLINK \l "t17129" 129) Comm. B. Yong désigne une action déclat. Quand il y a une action déclat, on fond des objets usuels ; on en fait des pièces sur lesquelles on grave la mention de cette action. Ainsi, dans le Tchun-thsieou, de Tsokhieouming, il est dit, à la dixneuvième année de Siangkong, que lon fondit les armes prises sur larmée de Thsi, que lon en fit des cloches et que lon y grava les beaux faits de larmée de Lou.
Comm. Y-fo. Cet usage remonte aux victoires de Wenwang et de Wouwang. On conservait dans le magasin céleste les objets précieux pris sur lennemi, comme témoignage des hauts faits des anciens souverains. Les pièces gardées par les officiers de cet article pouvaient servir dornements aux instruments de musique.
17.( HYPERLINK \l "t17130" 130) Comm. C. Ces officiers sont chargés des objets que tiennent les danseurs. On frappait sur un bouclier, dans la danse avec le bouclier, Cétait la danse de Wouwang, citée dans le Chouking. De même, la danse avec la flûte était la danse de Wenwang, citée dans le Chi-king.
17.( HYPERLINK \l "t17131" 131) Comm. B et glose. Le grand augure est le chef des devins, augure et autres officiers qui tirent les sorts.
17.( HYPERLINK \l "t17132" 132) Comm. B. Ils reçoivent les écailles de tortue et les travaillent.
17.( HYPERLINK \l "t17133" 133) Comm. B. Pour brûler et éclairer, on se sert de bois de larbre King, espèce analogue au Tchouï. On brûle ce bois dans les funérailles.
17.( HYPERLINK \l "t17134" 134) Comm. B. Ils examinent les lignes symboliques qui se forment sur lécaille des tortues que lon chauffe. Ils pronostiquent les événements heureux ou malheureux.
17.( HYPERLINK \l "t17135" 135) Comm. B. Littéralement, observateur des envahissements des deux principes mâle et femelle, lun sur lautre, ou, suivant le comm. Tching-ngo, observateur des attaques de ces deux principes contre le soleil.
17.( HYPERLINK \l "t17136" 136) Comm. B et glose. Le titre de ces officiers est accompagné de la désignation honorifique Chi, attribuée aux familles, ce qui indique que leurs fonctions sont héréditaires. Ils montent sur les hautes tours pour examiner la position des astres dans le ciel. Ils relèvent du grand annaliste qui a, parmi ses attributions, lexamen de létat du ciel. Voyez le chapitre des règlements mensuels ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youeling) dans, le Liki.
17.( HYPERLINK \l "t17137" 137) Comm. B. Cest une charge héréditaire, comme la précédente ; le titre a donc la désignation Chi. Ces officiers surveillent les changements de létat du ciel.
Comm. Lieoujou. Le Foungsiang-chi examine lordre numérique des jours ou le calendrier, pour connaître les routes du ciel (les routes que parcourent le soleil, la lune, les planètes). Le Paotchangchi augure sur les constellations célestes, pour examiner les changements des saisons. Le premier est lastronome ; le second est lastrologue.
17.( HYPERLINK \l "t17138" 138) Comm. Hoang-tou. Le chef de ce service soccupe, comme le grand administrateur, Ta-tsaï, des huit moyens daction sur les officiers de ladministration. Ses fonctions sont dun ordre élevé, et le corps dofficiers attachés à son service est considérable.
Comm. Santchi-hong. Ces annalistes dépendent du grand supérieur des cérémonies, parce quils conservent les livres sacrés de la salle des Ancêtres. Ces charges ne peuvent être remplies que par des savants de connaissances étendues.
Comm. Weï-kiao. Ces officiers furent appelés, sous Yao et Chun, introducteurs des paroles, Nayen ; sous les Han, Changchou ; sous les Wei, Tchong-choumenhia.
17.( HYPERLINK \l "t17139" 139) Comm. Weï-kiao. Ceuxci sont à lextérieur. Ils élargissent les oreilles et les yeux du souverain. Ils pénètrent les réticences, les obstacles qui entravent les affaires. Daprès cette explication, les annalistes de lextérieur sont principalement les correspondants de lempereur à lextérieur. Leur service ne comprend que des gradués, et est subordonné au précédent, qui a pour chef un préfet de deuxième ordre (Éditeurs).
17.( HYPERLINK \l "t17140" 140) Comm. B. On compte pour ce service cent vingt écrivains, parce quil y a beaucoup dhommes pour aider aux écritures.
Comm Liutsiangkien. Le chapitre Tcheoukouan, dans le Chou-king, mentionne les Yussé ; cétaient alors des officiers de second rang, des gradués. Cette charge prit de lextension à lépoque des guerres civiles (500300 avant J-C.). On lit souvent dans les textes de ce temps que les pétitions ont été présentées aux grands Yussé du souverain. Sous les Han, les Yussé furent des préfets et eurent le même rang que les Chingsiang ou viceprésidents des ministères.
17.( HYPERLINK \l "t17141" 141) Comm. B et glose. La décoration des chars comprend le jade, livoire, lor ou métal précieux, le cuir, qui servent pour les orner. Le Kintché est le chef des employés aux chars, désignés dans les articles suivants.
Éditeurs. Les chars sont construits par les ouvriers spéciaux, qui font les caisses, les roues, les timons et qui dépendent du dixième ministère. Les cent ouvriers, ici mentionnés, soccupent de garnir les chars avec le jade, livoire, lor, le cuir.
17.( HYPERLINK \l "t17142" 142) Comm. B. Lou, désigne les chars sur lesquels monte lempereur.
17.( HYPERLINK \l "t17143" 143) Comm. B. Le Ssétchang préside aux étendards et drapeaux du souverain. Il y a neuf sortes de drapeaux. Tous sont sous la direction du Ssé-tchang.
Comm. Tchingngo. Le Tatchang est un des neuf drapeaux. Il sert de désignation à cette charge, parce que le caractère Tchang est aussi employé comme terme général pour les drapeaux. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Tahing-jîn, livre XXXVIII.
17.( HYPERLINK \l "t17144" 144) Comm. B. Tou, désigne en général les apanages dont sont investis les fils et frères du souverain, ainsi que les domaines affectés à lentretien des charges de grands conseillers et de ministres.
17.( HYPERLINK \l "t17144" 144) Comm. B. Kia désigne les domaines affectés à lentretien des charges de préfet.
17.( HYPERLINK \l "t17145" 145) Comm. B et C. Sil y a des hommes qui aient du savoir, de lintelligence, on les fait entrer dans le corps des officiers du culte. Ainsi il ny a pas de nombre régulier.
Comm. D. Le savoir Y sapplique ici à la connaissance des lois des trois principes supérieurs, le soleil, la lune, les planètes, à lart de la divination, etc.
LIVRE XVIII.
18.( HYPERLINK \l "t18101" 101) Ces trois ordres desprits sont désignés, dans le texte, par trois caractères différents : Chin, Koueï, Khi. Le premier ordre comprend le Seigneur suprême (Changti), le soleil, la lune et les cinq planètes anciennement connues ; cellesci correspondent aux cinq esprits qui président aux cinq régions du ciel, dans le livre HYPERLINK "memoires_historiques_t.III.doc" \l "c27" Thien-kouan de Ssémathsien. Le second ordre comprend les anciens princes ou ministres invoqués comme des génies protecteurs de lempire. Le troisième comprend les esprits qui président aux montagnes, aux rivières, aux lacs, et en général aux localités terrestres.
18.( HYPERLINK \l "t18102" 102) Comm. B. On leur rend hommage par les trois sortes de sacrifices désignés par les caractères Ssé, Tsi, Kiang. Le texte distingue trois sortes de sacrifices offerts avec une intention pure et leffusion du sang aux esprits du ciel, autant de sacrifices analogues offerts aux esprits de la terre, et six autres offerts aux esprits de lordre humain ou aux anciens princes, honorés comme intelligences protectrices.
18.( HYPERLINK \l "t18103" 103) Comm. C. On lit dans le Tcheou-yu, première partie du Koue-yu, sacrifier avec une intention pure et droite, cest Yu.
Comm. B. Le texte désigne ici les sacrifices offerts, vers lépoque du solstice dhiver, dans les jardins et sur les collines, au ciel auguste, au Seigneur suprême.
Comm. Tching-tseu. Les deux caractères Thien ciel, et Ti Seigneur souverain, sont équivalents. Le premier désigne la forme ou la substance. Le second désigne lintelligence directrice.
Éditeurs. Le texte mentionne, en première ligne, les cinq souverains célestes, Outi, quand il cite, livre II et IX, les sacrifices auxquels assistent les deux premiers ministres. Ces sacrifices sont identiques avec celui qui est offert au Seigneur suprême.
18.( HYPERLINK \l "t18104" 104) Comm. A. Chi-tchaï : cestàdire un buf entier, ou sans tache, placé sur le bûcher.
18.( HYPERLINK \l "t18105" 105) Comm. B. Le caractère Sing, étoiles, désigne ici les cinq planètes. La région orientale est attribuée à la planète de lannée (Jupiter) ; la région méridionale, à la lueur errante (Mars) ; la région occidentale, à la grande blancheur (Vénus) ; la région septentrionale, à la planète de lheure (Mercure). Au centre est la planète de la domination ou pacification (Saturne). Chin désigne les douze stations où le soleil et la lune se réunissent. On suit aussi le même rite pour sacrifier aux cinq souverains (Outi),
18.( HYPERLINK \l "t18106" 106) Comm. B. Pour les trois sortes de sacrifices, il y a du bois entassé et une victime sans tache. Quelquefois, il y a des objets en jade, des étoffes de soie. On les brûle et on fait élever de la fumée. Cest ainsi que lon remercie le principe du mouvement ou principe mâle.
18.( HYPERLINK \l "t18107" 107) Ce sont les groupes appelés Sanneng ou Sankiaï. C estàdire les trois groupes formés par ¹, º, », ¼, ½, ¾, de la grande Ourse.
18.( HYPERLINK \l "t18108" 108) Ce sont les étoiles de la salle du Wentchang (¸, ½, º, grande Ourse).
18.( HYPERLINK \l "t18109" 109) C est le groupe du Nanki ou crible du midi (³, ´, Sagittaire).
18.( HYPERLINK \l "t18110" 110) C est le groupe du filet Pi (les Hyades, ± et autres du Taureau).
Ces identifications sont données par le comm. B. qui ajoute : On dit aussi que les deux premiers noms Ssé-tchong, Sséming, désignent la cinquième et la quatrième étoile du groupe Wentchang. Suivant la glose, ces noms se donnent encore aux groupes Changthaï et Tchongthaï.
Comm. C. Le texte indique successivement, dans ces trois phrases, les détails communs aux trois sortes de sacrifices. Dabord on empile le bois. Ensuite, on place la victime sans tache, et après, on reçoit la fumée.
18.( HYPERLINK \l "t18111" 111) Comm. B. Le texte ne dit pas quon sacrifie à la terre : mais tous les esprits quil mentionne sont des esprits de lordre terrestre, ce qui montre quil explique le rite du sacrifice à la terre. Loffrande du sang caractérise les sacrifices offerts au principe femelle.
Chetsi, ce sont les génies de la terre et des céréales. Le premier est Keoulong, fils de Kongkong. Le second est Ki, autrement Heoutsi, ministre dYu.
Les cinq esprits des sacrifices sont les esprits des cinq anciens ministres, qui résident dans les quatre banlieues. Aux quatre saisons, quand on va saluer les émanations des cinq éléments dans les quatre banlieues, et que lon sacrifie aux cinq souverains, on nourrit aussi ces esprits. Parmi les fils de Chaohao, lun fut appelé Tchong, et devint Keouhoang ; il est nourri par le bois. Un autre, appelé Kai, devint Tchinkao ; il est nourri par le métal. Sieou et Hi devinrent ensemble Hiouenming, qui est nourri par leau. Le fils de Tchouenhiu, nommé Li, devint Tchoyong ; il est nourri par le feu. La glose explicative ajoute à ces quatre personnages Keoulong, fils de Kong-kong, qui devint le génie de la terre Heoutou.
Les cinq Yo sont les cinq monts sacrés.
18.( HYPERLINK \l "t18112" 112) Comm. Holingyen. On sacrifie aux montagnes et aux forêts sur des tertres ou autels en terre. On sacrifie aux rivières et aux lacs sur les puits. Ainsi on lit dans le Li-ki :
« On sacrifie aux esprits des quatre régions sur les quatre autels en terre, et sur les quatre puits. La victime sacrifiée est de la petite espèce. Lempereur porte un bonnet de couleur noirâtre. La couleur de chaque région est reproduite par la victime et le jade que lon offre.
18.( HYPERLINK \l "t18113" 113) Comm. B et glose. On ouvre la poitrine de la victime pour voir si sa constitution est conforme à la saison. On découpe la victime pour éloigner les mauvaises influences.
18.( HYPERLINK \l "t18114" 114) Comm. B. Avant lintroduction de la victime, lempereur et limpératrice font la libation du vin odorant, en loffrant au représentant du défunt, pour chercher le moment qui convient aux esprits supérieurs. Ainsi, lorsque lon sacrifie dans la salle des Ancêtres, le prince verse le vin odorant dans le vase des libations, et le présente au représentant de lancêtre, qui le répand sur la terre et ne le boit pas.
Dans les sacrifices on fait de la musique en lhonneur du principe mâle ; on fait la libation sur le sol, en lhonneur du principe femelle. La race des Chang ou des Yn adressait dabord ses hommages au principe mâle. Alors le son des instruments de musique précédait la libation. La race des Tcheou sadressait dabord au principe femelle ; alors la libation précédait la musique instrumentale.
Comm. Tchin-fouliang. La libation de vin et la présentation de grains ont lieu dans les sacrifices appelés Tse, Yo, Tchang, Tching, lorsque le souverain, dans les quatre saisons, accomplit la cérémonie de la salle des Ancêtres. Jai traduit Ssé, suivant lexplication des éditeurs qui citent plusieurs passages du Tcheou-li, où ce caractère a le sens de grand, principal.
18.( HYPERLINK \l "t18115" 115) Comm. Tchin fouliang. Tous ces sacrifices se font à la première lune des quatre saisons de lannée. Suivant larticle du quatrième ministre, commandant des chevaux ou Tasséma, ils ont lieu dans la seconde lune des quatre saisons.
Comm. B. Le terme Hiang se trouve ainsi répété six fois pour les hommages rendus aux anciens souverains. Le terme Tsi a été répété trois fois pour les hommages rendus aux esprits de la terre. Le terme Ssé a été répété trois fois pour les hommages rendus aux esprits du ciel.
18.( HYPERLINK \l "t18116" 116) Comm. B. On secourt les gens malheureux et souffrants. Il y a cinq cérémonies de ce genre.
18.( HYPERLINK \l "t18117" 117) Comm. B. Les proches parents du souverain ou du prince ont le vêtement complet. Les parents éloignés ont la pièce placée dans la bouche et le linceul. Il sagit ici des objets que le prince envoie pour les funérailles.
Le comm. Tchouhi distingue les deux expressions Ssé et Wang. La première désigne linstant de la mort. La seconde semploie en parlant de la personne enterrée.
18.( HYPERLINK \l "t18118" 118) Comm. B. Hoang, littéralement famine, désigne ici les circonstances où les hommes et les choses éprouvent du dommage. Ainsi on lit dans le chap. Khioli du Li-ki :
« Dans les mauvaises années, les graines ne mûrissent pas. Le prince ne mange pas de mets délicats. Les chevaux ne mangent pas de grains.
Comm. Lintchi-ki. Hoang se rapporte aux intempéries atmosphériques. Tcha se rapporte aux maladies générales.
18.( HYPERLINK \l "t18119" 119) Comm. B. Hotsaï désigne les désastres provenant dincendies, dinondations accidentelles.
Citation du HYPERLINK "Tso_tchouan_T1.doc" \l "a68203" Tsotchouen, onzième année de Tchoang-kong :
« Le royaume de Soung ayant été inondé, Tchoang roi de Lou envoya des hommes consoler le roi de Soung. Ces envoyés dirent : Le ciel a fait des pluies torrentielles : il a nui à vos récoltes. Comment ne vous adresseraiton pas des consolations ?
18.( HYPERLINK \l "t18120" 120) Comm. B. Ceux qui font alliance réunissent leurs richesses et valeurs pour réparer ce qui est perdu.
Comm. C. Ainsi, livre XXXVIII, les officiers appelés HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Ta-hing-jîn et HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn ordonnent des sacrifices pour secourir les princes malheureux, et pour les réunions darmée.
18.( HYPERLINK \l "t18121" 121) Comm. B. Les brigandages proviennent des hommes armés qui viennent de lextérieur. Les désordres proviennent des hommes armés qui se répandent dans lintérieur.
18.( HYPERLINK \l "t18122" 122) Comm. B. Ce genre de rites se subdivise en huit espèces de rites particuliers.
18.( HYPERLINK \l "t18123" 123) Comm. B. Ces six rites se rapportent aux visites que les princes feudataires font à lempereur. Les visites de circonstance sont celles qui ne se font pas à des époques régulières. Ainsi, lorsquil y a des princes feudataires qui nobéissent pas, lempereur, après les visites régulières du printemps et de lautomne, élève un autel hors de son royaume, réunit tous les princes et leur annonce quil va punir les coupables. Cest ce que le Tso-tchouen appelle réunion pour affaire. Si lempereur ne fait pas la tournée de la douzième année, il réunit tous les princes feudataires, et leur communique ses ordres pour suppléer à la tournée générale.
Éditeurs. Les quatre premières sortes de visites ont lieu à des époques régulières. Les deux autres se rapportent à des réunions pour des opérations extraordinaires ou à des réunions générales qui nont lieu quà des intervalles de plusieurs années.
18.( HYPERLINK \l "t18124" 124) Éditeurs. Quand un prince est retenu par une circonstance particulière et ne peut venir à la cour, il envoie un délégué pour demander ce que lon fait. Quand il survient un évènement grave, soit heureux, soit malheureux, dans la maison impériale, les princes des six zones de lempire envoient des délégués pour voir lempereur. Le comm. B dit ici, comme au fol. 7, liv. XXXVIII, que les visites collectives des délégués ont régulièrement lieu dans lannée où les princes de la première zone viennent à la cour.
18.( HYPERLINK \l "t18125" 125) Comm. B. On maintient dans le respect ceux qui ne sont pas daccord, qui ont des différends. Le rite des armées se subdivise en cinq espèces de rites.
18.( HYPERLINK \l "t18126" 126) Comm. B. On utilise leurs forces réelles.
Éditeurs. Tantôt lempereur commande en personne. Tantôt il ordonne à un général de mettre en mouvement une armée.
18.( HYPERLINK \l "t18127" 127) Comm. B. On égalise la culture, la garde, la taxe des terres, pour être charitable envers le peuple.
Comm. D. On règle la taxe daprès la nature des terres, et les contingents des corvées daprès le nombre des familles.
Éditeurs. Ce sont là des opérations de détail qui sont réglées par les officiers égaliseurs des royaumes. Le texte indique ici en général que lon proportionne la taxe ou le tribut et le service des expéditions militaires, en ayant égard à la fertilité des territoires, à la distance des chemins, à la situation des affaires de chaque royaume.
18.( HYPERLINK \l "t18128" 128) Comm. B. Autrefois, on exerçait les soldats par les grandes chasses ; on examinait le nombre des chars et des fantassins disponibles.
Comm. D. On exerçait les hommes aux manuvres, au mouvement et maniement des armes. On pouvait ainsi choisir ceux qui étaient capables de bien servir.
18.( HYPERLINK \l "t18129" 129) Comm. B. On utilise les forces variables du peuple pour bâtir des palais, des villes.
Éditeurs. Ainsi il faut les forces réunies de beaucoup dhommes pour creuser un grand canal, construire une grande digue. On mesure la distance des chemins ; on tient compte de la richesse du pays, de labondance de lannée. On proportionne ainsi les corvées.
18.( HYPERLINK \l "t18130" 130) Comm. B. On détermine la position des frontières et limites, des canaux et rigoles. Cest par là quon harmonise et réunit les populations. Voyez larticle des HYPERLINK \l "l1201"Foungjîn, officiers des levées aux frontières, liv. XII.
18.( HYPERLINK \l "t18131" 131) Comm. B. Kia a le sens de Chen, bon. Cest par ces rites que le cur de lhomme saméliore. Ils se divisent en six espèces de rites particuliers.
18.( HYPERLINK \l "t18132" 132) Comm. B. On fait ainsi quils saiment mutuellement. Les hommes du peuple, comme les princes, doivent tous nourrir laïeul et les parents, et boire le vin avec eux. Voyez le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wenouangchi-tseu du Li-ki.
18.( HYPERLINK \l "t18133" 133) Comm. C. Kouan, la prise du bonnet viril se rapporte seulement à lhomme. Il y a aussi la cérémonie où la femme prend laiguille de tête. Cest pour cela que le texte nomme les deux sexes, à la fin de la phrase. Par le rite du mariage, lhomme et la femme saiment. Par le rite du bonnet viril et de laiguille de tête, chacun deux devient homme fait, femme faite.
18.( HYPERLINK \l "t18134" 134) Comm. B. Dans le rite du tir de larc, lempereur, malgré son rang, prend aussi le rôle alternatif de létranger qui est reçu et de lhôte qui reçoit. Les anciens amis et compagnons du souverain ici désignés, ce sont ceux qui ont étudié avec lui, quand il était prince héréditaire. Lempereur a aussi pour amis ceux qui sont justes parmi les princes feudataires. Voyez ce que dit Wouwang dans le chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c2" Mo-chi du Chouking.
Comm. C. Le rite ici indiqué par le texte comprend celui de la collation qui était jointe à la cérémonie du tir de larc.
Éditeurs. Les anciens souverains considéraient leurs officiers comme leurs amis et compagnons. Voyez différents passages du Chi-king et du Chouking. Ainsi, conformément au rite de létranger reçu, et du tir de larc, ils répondaient à leurs salutations, ils sasseyaient avec eux.
18.( HYPERLINK \l "t18135" 135) Comm. B. Ce nom désigne les princes et officiers qui viennent en visite à la cour du souverain ou à celles des princes.
Comm. C. Le nombre des banquets ou grands repas et des collations est proportionné au rang des dignitaires qui rendent visite. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3905" Tchangké ou agent des visiteurs étrangers.
Comm. Tchingngo. Daprès le Tsotchouen les banquets se composaient de pièces entières ; on servait des pièces découpées dans les collations. Les grands conseillers ont droit au banquet. Les ministres ont droit seulement à la collation.
18.( HYPERLINK \l "t18136" 136) Comm. B. Ceci désigne les chairs qui sont offertes aux génies de la terre et des céréales et dans la salle des Ancêtres. Lempereur envoie des morceaux de la victime à ses frères, cestàdire aux princes de sa race, pour quils participent au bonheur qui résultera de ce sacrifice. Ainsi on lit dans le Tsotchouen que lempereur envoya une pièce de la victime à Tingkong, prince de Lou, qui descendait du même ancêtre.
18.( HYPERLINK \l "t18137" 137) Comm. B. Ce sont les gendres, les oncles par alliance. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Ta-hing-jîn, livre XXXVIII.
18.( HYPERLINK \l "t18138" 138) Ming signifie ici lordonnance de promotion, le brevet. Voyez, livre XXI, larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2101" Tienming qui distribue les brevets des princes feudataires et de leurs officiers. Comm. B. A chaque brevet correspond une étiquette différente. Ainsi se classent les rangs.
Comm. D Le nombre des brevets est déterminé daprès la vertu des officiers. Létiquette est proportionnée daprès les brevets. Les rangs sont classés daprès létiquette.
18.( HYPERLINK \l "t18139" 139) Comm. B. On devient alors officier régulier ; on est audessus des subalternes, tels que les gardesmagasins, écrivains, aides, suivants qui sont punis et destitués par leurs chefs de service. Le premier degré est celui des gradués de troisième classe, qui nont quun brevet.
18.( HYPERLINK \l "t18140" 140) Comm. B. On reçoit le costume du bonnet noir. Le double brevet est attribué en général aux préfets des divers royaumes et même aux ministres King des royaumes inférieurs de quatrième et cinquième ordre. Les gradués de seconde classe du royaume impérial ont aussi deux brevets. Tous ces fonctionnaires portent le bonnet noir.
Éditeurs. Les officiers à un seul brevet ont aussi un costume spécial. Ainsi le mot costume doit désigner ici, dans le texte, le bonnet noir Hiouenmien.
18.( HYPERLINK \l "t18141" 141) Comm. B. Ceci sapplique aux ministres King des divers royaumes, qui ont en général trois brevets. Ils deviennent officiers en titre du souverain, et ont une place distincte auprès de lui. Les gradués de première classe dans le royaume du souverain ont aussi trois brevets. Glose. Les officiers des royaumes feudataires qui nont que deux brevets peuvent venir visiter lempereur : mais on ne peut pas dire quils ont une place à la cour impériale. Ce que dit ici le texte sapplique donc proprement aux ministres des royaumes.
18.( HYPERLINK \l "t18142" 142) Comm. B. Ceci sapplique aux viceconseillers des princes feudataires du premier ordre. Ils peuvent avoir les vases consacrés aux sacrifices. En général, les préfets doivent seulement les emprunter, lorsquils accomplissent un sacrifice officiel, comme il est dit au chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c07" Li-yun du Li-ki. Dans le royaume impérial, les préfets de troisième classe ont aussi quatre brevets. Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2101" Tienming.
18.( HYPERLINK \l "t18143" 143) Comm. B. Le préfet inférieur du royaume impérial a quatre brevets. Sil sort du royaume pour prendre possession dun fief, on le fait monter dun degré : il a cinq brevets : Il accorde alors à ses administrés des règlements ou statuts.
Suivant le commentaire B. Thsé, littéralement règlement, désigne ici un domaine non constitué en principauté complète. Suivant le Tsotchouen, une principauté complète fournit un contingent de chars de guerre moitié de celui du royaume impérial. Cinq tablettes correspondent à une concession ayant en carré de cent à deux cent li. Une principauté complète forme un carré de trois cent li. Cette explication est adoptée en partie par les éditeurs. Voyez leur note plus bas.
18.( HYPERLINK \l "t18144" 144) Comm. B. Ceci sapplique aux ministres du souverain, lesquels ont six brevets. Ils ont droit de nommer eux-mêmes leurs officiers et dadministrer les apanages et domaines Kia, Y. Voyez le Tsotchouen à la huitième année de Siangkong.
Comm. C. Ainsi, le grand administrateur général, HYPERLINK \l "l02" Tchoungtsaï, distribue les huit statuts aux apanages et domaines affectés. Il nomme leurs chefs, leurs suppléants et officiers inférieurs. Voyez livre II.
18.( HYPERLINK \l "t18145" 145) Comm. B. Quand un ministre du souverain sort du royaume pour prendre possession dun fief de deuxième ou troisième ordre, on le fait monter dun degré.
Éditeurs. Les princes feudataires de quatrième et cinquième ordre, Tseu, Nân, ont cinq brevets ; les princes feudataires de deuxième et troisième ordre, Heou, Pé, en ont sept. Ils sont ainsi classés, liv. XXXVIII, à larticle des HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l38" Hing-jîn. Ceux qui ont six brevets sont seulement les viceconseillers et ministres de la cour impériale. Ils ont droit de règlement, et ainsi le texte mentionne seulement pour eux la charge de grand officier. Le terme de règlement employé plus haut indique les attributions des feudataires de quatrième et cinquième ordre.
18.( HYPERLINK \l "t18146" 146) Comm. B. Parmi les princes feudataires de deuxième et troisième rang, ceux qui sont méritants et vertueux reçoivent un brevet de plus. Ils ont le droit dattaquer les princes rebelles et de les forcer à payer le tribut. Tching-ssé-noung dit : « Cest le pasteur ou gouverneur dune province Tcheou. » Les trois grands conseillers du souverain avaient également huit brevets. Une province contenait deux cent dix principautés. On choisissait un prince vertueux parmi les feudataires du deuxième rang : il devenait Mo, pasteur ou gouverneur.
18.( HYPERLINK \l "t18147" 147) Comm. B. Parmi les Koung supérieurs ou princes feudataires de premier rang, sil y en a qui soient méritants et vertueux, on leur ajoute un brevet. On en fait les deux Pa, chefs de princes. Ils ont droit de commandement sur cinq princes de deuxième rang et neuf princes du troisième (Heou et Pe).
Comm. C. On lit dans le chapitre des petits rites ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01" Khioli) du Li-ki : Les chefs de cinq grands ministres sont appelés Pa. Ils ont des contrées sous leur direction. Le commentaire du Li-ki dit daprès le Tchun-thsieou de Kong yang : Le pays à partir du Chensi, en allant vers lorient, était commandé par Tcheoukong. Le pays à partir du Chensi, en allant à loccident, était commandé par Tchaokong. Ainsi il y avait les deux chefs Pa de lorient et de loccident. Voyez aussi le chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c23" Keng-wangtchi-kao, dans le Chouking.
18.( HYPERLINK \l "t18148" 148) On trouve les figures de ces tablettes à la fin de lédition impériale du Tcheou-li. Ces figures ont été ajoutées pour expliquer le texte.
18.( HYPERLINK \l "t18149" 149) Comm. B. On pacifie les quatre régions avec cette tablette. Le nom de Tchin-koueï peut indiquer quelle était ornée de la figure des quatre monts protecteurs situés aux extrémités de lempire. Daprès la glose, cette explication est douteuse. Cette tablette était longue dun pied et deux dixièmes.
18.( HYPERLINK \l "t18150" 150) Comm. B. Les Koung sont les grands conseillers de lempereur et les descendants des deux premiers empereurs. Les deux colonnes sont lemblème du palais, et le soutiennent, comme les princes Koung soutiennent lempereur. Peutêtre le nom de Ouankoueï indique que cette tablette portait deux colonnes. Elle était longue de 9/10 de pied.
18.( HYPERLINK \l "t18151" 151) Comm. B. Au lieu de Sin, il faut lire Chin, corps : cest une erreur de son. Les deux sortes de tablettes Chinkoueï, Koungkoueï, représentaient probablement une figure dhomme, droit dans les premières, courbé ou incliné dans les secondes. Ces tablettes étaient longues de 7/10 de pied.
18.( HYPERLINK \l "t18152" 152) Comm. B. Les grains Ko servent à nourrir les hommes. On fait avec les joncs des nattes qui servent à fixer les hommes dans des habitations. Ces deux morceaux de jade étaient peutêtre ornés de figures représentant des céréales et des joncs. Leur longueur était 7/10 de pied.
Les dignitaires Tseu et Nân navaient que des demi-tablettes Pi, parce que leur apanage était dun rang inférieur à celui des royaumes Koue.
18.( HYPERLINK \l "t18153" 153) Comm. B. Tchi a le sens darriver Tchi, et désigne lobjet que lon prend pour le présenter soi-même.
Comm. C. Le texte dit plus bas que les viceconseillers impériaux prennent des peaux, des étoffes. En tête de larticle, il mentionne les oiseaux, parce que les objets présentés sont principalement de cette espèce.
Comm. Tching-ngo. Autrefois, ceux qui visitaient le prince pour la première fois, devaient tenir un objet particulier, comme emblème de leurs sentiments. Les femmes et les jeunes gens devaient aussi présenter un objet. On lappelait Tchi ou la pièce de bienvenue. Ces offrandes étaient converties en mets. Voyez les articles du HYPERLINK \l "l0403" Chen-fou et du HYPERLINK \l "l1304" Sséchi.
18.( HYPERLINK \l "t18154" 154) Comm. B. Il présentait une peau de tigre ou de léopard, ou bien un rouleau de taffetas.
Comm. Wang-yng-tien. Lorsque lempereur ne pratiquait pas le rite consacré pour les visiteurs étrangers, il ny avait pas de pièce de bienvenue. On implorait seulement les esprits surnaturels, et on se servait de vin odorant pour la bienvenue. Les trois grands conseillers Koung prenaient des tablettes rondes Pi, comme on le voit à larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3013" Che-jîn ou préposé au tir de larc.
18.( HYPERLINK \l "t18155" 155) Comm. B. Les agneaux ne sécartent pas de leur troupeau. Les oies sauvages attendent lépoque convenable pour se mettre en route, et les faisans meurent en restant dans les limites des parcs : ces oiseaux ne sécartent pas des règles conformes à leur nature. Ces diverses offrandes sont lemblème des qualités que doivent avoir les fonctionnaires ici désignés.
18.( HYPERLINK \l "t18156" 156) Comm. B. Les canards privés ne senvolent pas au loin. Les coqs et poules se mettent en mouvement à des heures fixes. Les hommes du commun sont les officiers subalternes, tels que gardesmagasins, écrivains, aides, et suivants.
Éditeurs, Suivant le rite des gradués qui se visitent, lofficier subalterne ne rend pas ordinairement visite au souverain : il court en approchant ou en séloignant. Les gradués et les préfets offrent une pièce de bienvenue. Le subalterne ne présente rien. Ici le texte parle en général des cas où des subalternes visitent pour affaire de cérémonie les gradués, les préfets et les princes. Lhomme du commun attaché à un officier supérieur doit, en commençant son service, offrir la pièce de bienvenue.
18.( HYPERLINK \l "t18157" 157) Comm. B. Ceci désigne le jade employé pour la cérémonie du cube brillant consacré aux esprits supérieurs (Fangming) : il était peint dune couleur différente sur chaque face. Cette cérémonie est mentionnée dans le HYPERLINK "tch_chou.doc" \l "t177" Tchouchouki-nien, au règne de Thaï-kia.
Comm. C. On appelle tablettes (Chouï) ce que tiennent les hommes. On appelle ustensiles (Ke) ce qui sert aux cérémonies des esprits supérieurs. Ces expressions se prennent aussi en sens inverse.
18.( HYPERLINK \l "t18158" 158) Comm. B. Les objets consacrés pour rendre hommage aux esprits supérieurs, doivent représenter par leur forme la nature de ces divers esprits. Le Pi est rond et figure le ciel. Le Tsong a huit pans et figure la terre. Le Koueï a la forme pointue, en fer de lance, et figure le printemps, la naissance de tout ce qui a vie. Le demi-Koueï est appelé Tchang. La tablette Hou, à figure de tigre, est lemblème de la sévérité. Elle représente les actes sévères de lautomne (les condamnations). Le demi-Pi est appelé Hoanq.
Comm. C. On lit dans le rite de la visite des dignitaires en automne : « Le tertreautel a douze Tsin (de 8 pieds), avec une profondeur de quatre pieds. On place audessus le cube brillant Fangming. A lorient, est le Koueï. Au sud, est le Tchang ou demi-Koueï. A loccident, est le Hou. Au nord, est le Hoang, ou demi-Pi. » Cette disposition est semblable à celle quindique le texte du Tcheou-li. Seulement les tablettes longues Koueï et les tablettes rondes Pi sont nommées dans un ordre différent.
Éditeurs. Ce qui est dit dans ce passage sapplique à une seule cérémonie, celle où lon place le cube brillant (Fangming). Les commentaires B et C y voient les six cérémonies accomplies aux deux solstices et au commencement des quatre saisons, comme il est dit au chapitre des règlements mensuels dans le Li-ki et dans le Weïchou. Mais daprès larticle du conservateur des tablettes Tienchouï, on emploie des tablettes différentes pour ces cérémonies et les quatre dernières ne sont pas des grands sacrifices.
18.( HYPERLINK \l "t18159" 159) Comm. B. Le vase qui contient le vin est accompagné dune pièce de soie.
18.( HYPERLINK \l "t18160" 160) Comm. B. Les productions célestes désignent les espèces qui se meuvent, cestàdire les six espèces de victimes. Les productions terrestres désignent les espèces qui sont plantées, cestàdire les neuf espèces de fruits de la terre offerts dans les sacrifices. En dautres termes, les premières désignent les animaux. Les secondes désignent les végétaux, offerts dans les sacrifices.
Éditeurs. Le texte explique ici lapplication de la musique et des rites. En général, pour tout ce qui constitue les rapports des esprits supérieurs et des hommes, il faut approfondir le principe et ensuite compléter lusage. LI-king dit : Il ny a quun seul principe femelle et un seul principe mâle. Ils président à tous les phénomènes de la création. La vertu de ces deux principes, cest la juste mesure et lharmonie du ciel et de la terre. Les rites de la musique sont lapplication de la juste mesure et de lharmonie. On joint la musique à la célébration des rites, parce que la mélodie des sons, la justesse des danses en dérivent. On nourrit le principe femelle avec les produits attribués au principe mâle. On nourrit le principe mâle avec les produits attribués au principe femelle. De cette manière, il ny a pas dexcès dans un sens ni dans lautre, ou en dautres termes, les deux influences se compensent.
18.( HYPERLINK \l "t18161" 161) Comm. Teng-youen-yang. Quand les rites sont dans la juste mesure, quand la musique est daccord, il y a correspondance avec les mouvements alternatifs du ciel et de la terre, de toutes les choses.
Éditeurs. Ainsi les sacrifices solennels du printemps et de lautomne concordent avec les changements alternatifs du ciel et de la terre. Au printemps, il y a lunion des danses. En automne, il y a lunion des accords musicaux. On varie la nature des objets offerts. Voyez larticle du grand directeur de la musique, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2201" Tasseyo.
18.( HYPERLINK \l "t18162" 162) Ce sont les sacrifices désignés par les caractères Ssé, Hiang, Tsi.
18.( HYPERLINK \l "t18163" 163) Le comm. B dit que la veille du sacrifice, le supérieur des cérémonies sacrées renouvelle les prescriptions ou défenses qui ont été annoncées par le premier ministre, après lauguration du jour. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l02" Ta-tsaï.
18.( HYPERLINK \l "t18164" 164) Comm. B. Ceci désigne les diverses tablettes et pièces de jade que lon emploie pour honorer les esprits. Il sen approche, et quand on sacrifie, il les présente, ou suivant le comm. A, il examine les différentes pièces de jade.
18.( HYPERLINK \l "t18165" 165) Comm. B. Il avertit le grand invocateur ou grand officier des prières. Voyez larticle du grand invocateur, où le texte distingue, 1° les trois sortes dinvocations pour les esprits des trois ordres céleste, terrestre et humain, 2° les trois sortes dinvocations pour les victimes, les grains, les étoffes.
Éditeurs. Quand on doit sacrifier, le supérieur des cérémonies sacrées sapproche des pièces de jade et les inspecte. Quand on accomplit la cérémonie, il les présente pour les remettre au souverain. Le grand administrateur général assiste le souverain et fait loffrande sur le siège de lesprit, auprès duquel se tient lempereur.
Voyez larticle du Tatsaï ou grand administrateur, où il est parlé du jade et des étoffes précieuses que lon offre dans les sacrifices.
18.( HYPERLINK \l "t18166" 166) Comm. B. Il étudie les rites des grandes cérémonies, et lorsque lépoque dune cérémonie arrive, il indique à lempereur les rites quil doit pratiquer : il lassiste dans la cérémonie.
18.( HYPERLINK \l "t18167" 167) Comm. B. Lorsque le souverain a une raison de sabsenter, telle quune indisposition, un deuil, il le remplace pour la célébration de la cérémonie.
Comm. C. Le grand administrateur (Tatsaï) est le remplaçant du souverain pour les affaires administratives. Le supérieur des cérémonies sacrées le supplée pour les sacrifices, comme le grand commandant militaire le supplée pour commander les armées.
18.( HYPERLINK \l "t18168" 168) Comm. B. Il préside à ces détails qui sont du ressort de limpératrice.
Comm. C. Dans les sacrifices extérieurs, limpératrice nest pas présente. Il sagit seulement ici des sacrifices qui ont lieu dans la salle des Ancêtres et auxquels elle assiste.
Comm. Tchingngo. Limpératrice en personne présente les huit vases en terre, les huit corbeilles faites en bambou. Les neuf femmes du second ordre laident pour les présenter et les enlever. Si limpératrice nest pas présente à la cérémonie, les neuf femmes ne remplissent aucune fonction. Alors, cest le grand supérieur des cérémonies sacrées qui préside à ces diverses opérations.
18.( HYPERLINK \l "t18169" 169) Comm. Wangnganchi et I-fo : Le troisième ministre supplée encore ici limpératrice empêchée. Voyez larticle des Waïtsong, honorables de lextérieur. Les éditeurs disent : Le troisième ministre aide lempereur dans les réceptions détranger, mais il ne le supplée pas à cette occasion.
18.( HYPERLINK \l "t18170" 170) Comm. B. Le ministre indique le rite attribué à lempereur. Cinq officiers sont délégués pour recevoir les visiteurs. Un ministre est leur chef comme adjudant supérieur. Voyez les articles du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3801" Ta-hing-jîn et du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn, liv. XXXVIII. Les grandes funérailles désignent celles de lempereur, de limpératrice et du prince héritier. Le souverain accorde des regrets aux princes qui meurent.
18.( HYPERLINK \l "t18171" 171) Comm. B. Lintroducteur fait avancer celui qui doit recevoir le titre. Il linvite à venir le prendre ; il lui dit de monter dans la salle. Lannaliste de lintérieur se tient à la droite de lempereur, et écrit la déclaration avec le poinçon. Le nouvel élu descend au bas de lescalier, salue deux fois en baissant la tête jusquà terre, monte, reçoit son brevet et sort. Voyez le Tsotchouen, 38e [ ?] année de Hi-kong.
18.( HYPERLINK \l "t18172" 172) Comm. B. Il prépare la cérémonie extraordinaire, pour invoquer les esprits supérieurs. Changti, le seigneur suprême, désigne ici les cinq souverains du ciel (Outi). Ssé-wang, les quatre objets éloignés, désignent les cinq monts sacrés, les quatre monts protecteurs situés aux frontières, les quatre grands lacs. Le mot Wang indique quon regarde la montagne ou le lac, et quon élève dans sa direction lautel sur lequel on sacrifie.
Comm. D. Le mot Liu, multitude, indique quon offre un sacrifice aux esprits réunis.
Le comm. C réfute le comm. A qui dit que les quatre objets éloignés (Wang) sont le soleil, la lune, les étoiles ou planètes, et la mer. On voit dans la chronique du Tchunthsieou que les rivières Kiang, Han, Souï et Tchang étaient les Wang du royaume de Thsou. Daprès le dict. Eul-ya, le mont Liang était le Wang du royaume de Thsi. Il est dit dans le Chouking que lon fait la cérémonie Wang pour les montagnes et rivières. Il nest donc pas question des esprits célestes dans cette sorte de cérémonie.
18.( HYPERLINK \l "t18173" 173) Comm. C. Il sagit ici de linvestiture dun grand fief ou royaume. La concession dun apanage à un frère du souverain, dun domaine à un grand officier sappelle petite investiture. Lancien ministre Keou-long fut, de son vivant, ministre de la terre (Heoutou). Après sa mort, il fut considéré comme légal du génie de la terre, et les générations suivantes ont désigné ce génie par le nom dHeoutou.
Comm. Hoang-tou. On lit dans le chapitre Iukong du Chouking que le district de Siu livre en tribut des terres des cinq couleurs. Confucius dit dans son explication :
« Lempereur donne linvestiture des terres aux cinq couleurs, il offre le sacrifice au génie de la terre, il institue les princes feudataires. Alors il donne à chacun la terre de la couleur de son fief ; il enjoint au nouveau prince de consacrer un lieu pour sacrifier au génie de la terre.
18.( HYPERLINK \l "t18174" 174) Comm. B. Il distingue les sacrifices qui conviennent à chaque division territoriale et leurs rites.
Comm. C. Les princes feudataires ne peuvent sacrifier au ciel et à la terre considérés en général. Ils ont seulement le droit de sacrifier aux génies de leur territoire et des céréales, de sacrifier dans la salle des Ancêtres, et doffrir les cinq sacrifices réguliers de lannée.
Comm. Kao-yang. Tou, Kia désignent les domaines affectés à lentretien des charges administratives et des frères du souverain. Hiang désigne les six districts intérieurs. Y désigne les six districts extérieurs, et les apanages Kong, Y.
LIVRE XIX.
19.( HYPERLINK \l "t19101" 101) Éditeurs. Il les détermine dabord de sa propre autorité ; il se réunit ensuite au grand supérieur des cérémonies sacrées pour compléter les détails du culte affecté à chaque localité.
19.( HYPERLINK \l "t19102" 102) Comm. B. Cestàdire à droite et à gauche de lespace compris entre lintérieur de la porte du magasin (Koumen) et lextérieur de la porte du Faisan (Ki-men). Voyez la figure du palais des Tcheou, livre I.
Suivant le comm. Wangnganchi, la droite est le côté du principe femelle et correspond à la terre. Donc on place de ce côté les génies de la terre et des céréales. La gauche est le côté du principe mâle, et correspond à lhomme. Conséquemment, la salle des Ancêtres est de ce côté.
19.( HYPERLINK \l "t19103" 103) Comm. B. Il détermine lemplacement des tertres qui servent dautels. Les quatre objets éloignés désignent les montagnes et les rivières sacrées, ainsi quon le voit à larticle du Tatsongpé. Les quatre spécialités désignent le soleil, la lune, les planètes et les signes zodiacaux ou principales étoiles. Comme leurs mouvements ne sont pas uniformes, la position de leurs autels varie suivant leur influence spéciale. On sacrifie au soleil dans la banlieue de lorient. On sacrifie à la lune et au seigneur des vents (Fongchi) dans la banlieue de loccident. On sacrifie aux astérismes Ssétchong et Sséming dans la banlieue du midi. On sacrifie au seigneur de la pluie (Yuchi) dans la banlieue du nord. Voyez ces mêmes noms, fol. 4, à larticle précédent du HYPERLINK \l "l1801" Tatsongpe.
19.( HYPERLINK \l "t19104" 104) Éditeurs. Il faut ajouter les forêts aux montagnes et les lacs aux rivières. Le texte lexprime dune manière abrégée.
Comm. Tchingngo. Les montagnes, rivières, etc. peuvent envoyer des nuages, faire de la pluie ou du vent. On observe le phénomène quelles ont produit, et on leur sacrifie dans la région où elles se trouvent.
19.( HYPERLINK \l "t19105" 105) Comm. A. On distingue, comme on la vu à larticle précédent, les rites des cérémonies de réjouissance, des cérémonies tristes, des convocations darmée, des réceptions détrangers, enfin des mariages.
19.( HYPERLINK \l "t19106" 106) Comm. B. Cestàdire les victimes et les vases des sacrifices, qui varient suivant le rang de celui qui sacrifie. Ainsi il faut être au moins préfet du royaume impérial pour sacrifier un buf. Les gradués du royaume impérial sacrifient une chèvre ou un mouton, de même que les préfets des royaumes feudataires. Les gradués de ces mêmes royaumes sacrifient une truie. Quant aux vases, il y a quatre vases Touï pour une chèvre, et deux seulement pour une truie. Il y a pour un gradué deux vases Teou et trois vases Tsou ; pour un préfet, quatre Teou et cinq Tsou ; pour les princes feudataires, six Teou et sept Tsou ; pour lempereur, huit Teou et neuf Tsou.
19.( HYPERLINK \l "t19107" 107) Comm. B. On divise en deux séries les personnages qui descendent du premier ancêtre. Alternativement, les pères sont appelés Tchao, illustres, et sont placés à gauche ; les fils sont appelés Mo, respectables, et sont placés à droite.
Comm. C. On lit dans le chap. du Li-ki, intitulé Règlement impérial (Wang-tchi) :
« Lempereur a sept Miao ou salles consacrées à sa famille, dont trois à gauche pour la série Tchao des ancêtres, et trois à droite pour la série Mo. En y joignant la salle du premier Ancêtre, on a un total de sept. Chaque prince feudataire a pour sa famille cinq Miao, savoir : deux Miao pour la série Tchao, deux Miao pour la série Mo, et la salle du premier Ancêtre. Chaque préfet a trois Miao pour sa famille, savoir : un pour la série Tchao ou de gauche, un pour la série Mo ou de droite, et la salle du premier Ancêtre. Le gradué na pour sa famille quun seul Miao (dans lequel on disposait, suivant le même ordre, les tablettes du premier ancêtre et de ses descendants). Lhomme du peuple sacrifie dans une chambre isolée, comme celles qui sont jointes aux Miao. Les Tcheou reconnaissaient Heoutsi comme premier ancêtre. Ils établirent seulement des Miao, sans rien détruire. Après Heoutsi vint Poutcho, qui eut de nombreux descendants, Pou-tcho, comme père, fut placé à gauche, dans la série Tchao. Son fils, Kio, comme fils, fut placé à droite dans la série Mo. Wenwang, qui était à la quatorzième génération, fut placé à droite, du côté de la série Mo. Son fils, Wouwang, fondateur de la dynastie impériale, fut placé à gauche, du côté de la série Tchao.
On voit, dans les figures jointes par Tchouhi, la disposition des sept Miao de lempereur, conformément au texte du chapitre Wang-tchi. La salle du grand Ancêtre est au nord. A gauche, sont les salles des ancêtres Tchao ; à droite, celles des ancêtres Mo. Le fils et le petit fils du grand ancêtre sont appelés origine de la famille, Chi-tchi, ou les honorables, Tsoung.
19.( HYPERLINK \l "t19108" 108) Comm. B. Les cinq costumes désignent les costumes de lempereur, des grands conseillers, des ministres, des préfets, des gradués.
Comm. Tching-ngo. Il y a, pour les cérémonies de réjouissance, cinq costumes différents, selon le rang des individus. Il y a également cinq costumes pour les cérémonies tristes. Ils varient suivant le degré de parenté de la personne quon regrette.
19.( HYPERLINK \l "t19109" 109) Comm. C. Ainsi, à larticle du régulateur des brevets HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2101" Tienming, livre XXI, il est dit que les règles relatives aux palais et maisons, aux drapeaux et chars, aux costumes, varient suivant le nombre des tablettes attribuées aux dignitaires.
19.( HYPERLINK \l "t19110" 110) Comm. B et C. Le père, le fils, le petitfils, font les trois premiers degrés, à partir desquels on règle la distribution des ascendants et descendants, dans larbre généalogique.
19.( HYPERLINK \l "t19111" 111) Comm. B. Lexpression Tchingtchi désigne le fils légitime qui succède au père. On lit dans le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01" Khioli : Le fils orphelin devient maître de maison. On lit dans un autre chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c06" Wenwangchi-tseu : Le premier fils légitime garde la grande salle des Ancêtres.
19.( HYPERLINK \l "t19112" 112) Comm. Tching-ngo : Il détermine les séries de gauche et de droite dans la salle des Ancêtres. Il met en évidence les situations respectives des fils légitimes et illégitimes. Il empêche quon ne les confonde.
19.( HYPERLINK \l "t19113" 113) Comm. A. Le buf est attribué au second ministre, directeur des multitudes ; le faisan au troisième ministre, directeur des cérémonies sacrées ; le cheval et le mouton au quatrième ministre, commandant des chevaux ; le chien au cinquième ministre, préposé aux malfaiteurs ; le porc au sixième ministre, préposé aux travaux publics.
19.( HYPERLINK \l "t19114" 114) Comm. Tchingngo. Il est dit à larticle des HYPERLINK "l1204" Mo-jîn ou pâtres, quils choisissent le pelage des victimes. Le soussupérieur des cérémonies examine aussi le pelage des victimes, comme vérification.
Comm. C. Lorsquon sacrifie, le premier ministre supplée lempereur, pour accomplir la cérémonie : mais il ne peut présenter les victimes. Elles doivent être présentées par les cinq ministres réunis, comme le dit le texte. Le matin du jour du sacrifice, le soussupérieur des cérémonies sacrées se tient en dehors de la porte de la salle. Il répartit les victimes entre les cinq ministres, et aide lempereur à faire entrer les victimes dans la salle.
19.( HYPERLINK \l "t19115" 115) Comm. B. Tsé, nom générique des six grains. Les six sortes de grains désignent les deux espèces de millet Chou et Tsi, le riz, le vin, le froment, le millet appelé Liang, et le riz aquatique.
19.( HYPERLINK \l "t19116" 116) Comm C. La préparation des grains est le travail des femmes. Le texte dit quils sont présentés par les femmes des six pavillons intérieurs : ce qui indique les femmes du 3e rang (Chi-fou) qui surveillent les travaux des femmes du palais.
Comm. D. Les six sortes de victimes sont dans lordre des productions célestes et se rapportent au principe mâle. En conséquence, lempereur lui-même conduit les victimes : les cinq ministres sunissent pour les présenter. Les six sortes de grains sont dans lordre des productions terrestres, et se rapportent au principe femelle. En conséquence, limpératrice offre ellemême les six sortes de grains consacrés. Les femmes des six pavillons se réunissent pour les présenter.
19.( HYPERLINK \l "t19117" 117) Comm. B. Les six vases I de la salle des Ancêtres sont appelés vase au coq, vase à loiseau, vase à trois pieds courbes, vase jaune, vase au tigre, vase au singe. Au lieu de Ko, lisez Kouan libations en lhonneur dun personnage défunt. Les six vases sacrés Tsun sont appelés vase des offrandes, vase de léléphant, vase en forme de marmite, vase qui sappuie sur le sol ou vase sans pieds (Tchotsun), grand vase, et vase à la montagne.
Comm. C. On accompagne le représentant du défunt, et létranger quon reçoit. On les reconduit.
Comm. I-fo. Les six vases I sont employés peur les libations Kouan. On les remplit de vin aromatisé. Les six vases Tsun sont employés pour loffrande Hien. Ils contiennent les six vins consacrés Tsi, et les trois sortes de vins que lon boit. Voyez larticle des HYPERLINK \l "l0507"employés aux vins. Le soussupérieur des cérémonies sacrées distingue les noms et les couleurs des vases, avant quils soient employés. Ensuite le préposé aux vases Tsun et I (HYPERLINK \l "l2004"Ssetsuni, voyez cet article) distingue lusage spécial des différents vases et les liquides dont on doit les remplir.
19.( HYPERLINK \l "t19118" 118) Comm. B. Ces récompenses et gratifications sont accordées par lempereur à ceux qui ont des services méritoires. Les habillements sont fournis par le préposé aux costumes. Les chars et drapeaux sont fournis par le décorateur des chars.
19.( HYPERLINK \l "t19119" 119) Comm. B. Il détermine par la divination le jour de la cérémonie : il choisit la victime ; il examine la propreté des vases et tous les préparatifs du banquet. Il détermine lheure où tout doit être en ordre.
Comm. Tching-ngo. A chaque saison, il y a un sacrifice régulier et de plus, à lépoque de ce sacrifice, il y a un règlement spécial. Ainsi on augure le jour et ensuite on fait abstinence. Quand on a fait les libations, on introduit la victime, etc..
19.( HYPERLINK \l "t19120" 120) Comm. A, et glose. Par exemple, pour linstallation dun prince, pour la création dune grande principauté, pour changer la résidence impériale. Voyez larticle du grand augure HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2401" Tapou.
19.( HYPERLINK \l "t19121" 121) Comm. C. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l2006" Thien fou, chef du magasin du ciel, où il est dit : A la troisième lune de lhiver, il présente le jade pour que lon augure si lannée suivante sera heureuse ou malheureuse. On interroge les esprits sur la régularité des opérations. On emploie des objets en jade peur la cérémonie. On offre aux esprits six rouleaux de soieries.
19.( HYPERLINK \l "t19122" 122) Comm. B. Il indique si la cérémonie doit avoir lieu le matin ou le soir. Il indiqué quels sont les aliments apprêtés.
Voyez larticle du Tatsongpé ou grand supérieur des cérémonies sacrées, HYPERLINK \l "t18161" livre XVIII, fol. 44.
19.( HYPERLINK \l "t19123" 123) Comm. B. Dans certaines circonstances, il le prend et le donne au supérieur des cérémonies sacrées. Voyez HYPERLINK \l "t18168" livre XVIII, fol. 47. Lempereur a un vase à tablette, Koueï-tsan. Le prince feudataire a un vase à demi-tablette, Tchangtsan.
Éditeurs. Si limpératrice nassiste pas à la cérémonie, le grand supérieur des cérémonies sacrées la remplace : alors le soussupérieur lui présente le vase. Cest le sousadministrateur général qui assiste lempereur pour les libations. Le soussupérieur des cérémonies sacrées nagit pas dans cette circonstance.
19.( HYPERLINK \l "t19124" 124) Comm. D. Cest le grand supérieur des cérémonies sacrées qui enjoint aux officiers daider pour les grands rites. Dans ce cas, le sous-supérieur aide simplement son chef.
Comm. Tching-ngo. Il y a des grands et des petits sacrifices. Il y a des grands et des petits rites qui se rapportent à la célébration du même sacrifice. Le texte sapplique à ces deux ordres de circonstances, et non simplement aux petits rites accomplis par les officiers qui remplacent les hauts dignitaires.
19.( HYPERLINK \l "t19125" 125) Voyez HYPERLINK \l "t18157" livre XVIII, fol. 40.
19.( HYPERLINK \l "t19126" 126) Comm. D. Il opère, comme le grand supérieur des cérémonies sacrées opère pour les grands sacrifices, HYPERLINK \l "t18161" liv. XVIII, fol. 44.
Comm. C. Les petits sacrifices sont ceux où lempereur sacrifie avec un bonnet noir, en petit costume.
19.( HYPERLINK \l "t19127" 127) Comm. B. Ce sont les objets précieux qui sont offerts en tribut et en présent. A la fin des visites collectives que les princes feudataires font à la cour, au printemps et en automne, on accomplit le rite des trois offrandes dans la salle des Ancêtres. Le soussupérieur des cérémonies sacrées reçoit les objets précieux en jade et en étoffes qui remplissent le vestibule.
Éditeurs. Chacun apporte les produits de son royaume : cest le sous-administrateur général qui reçoit les objets précieux et les transmet aux chefs du grand trésor, du magasin du jade, qui sont dans la première division ministérielle. Mais il y a des objets extraordinaires qui ne sont pas notés sur les registres des officiers des visites, Hing-jîn (livre XXXVIII), on ne peut pas les offrir directement. Ils peuvent être refusés comme contraires aux rites. Ils sont donc soumis au contrôle du sous-supérieur des cérémonies sacrées qui est le second officier du ministère des rites.
19.( HYPERLINK \l "t19128" 128) Comm. Wang-yng-tien. Quand larmée est campée, le lieu consacré au génie de la terre est à gauche ; le lieu consacré aux ancêtres est à droite, comme dans la capitale. Comm. B. Les préposés désignent le grand augure Tatcho (et ses subordonnés). Quand lempereur fait sortir larmée, il doit dabord y avoir une cérémonie adressée au génie de la terre. Voyez le chapitre HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c03" Wangtchi du Li-ki. On transporte aussi la salle des Ancêtres, cestàdire quon transporte au camp des tablettes en soie, qui représentent les tablettes des ancêtres. La tablette du génie du campement est en pierre (Éditeurs).
19.( HYPERLINK \l "t19129" 129) Comm. A. Il offre avec lui les sacrifices militaires, tels que le sacrifice avant dentrer en campagne, le sacrifice au génie du terrain occupé par larmée.
19.( HYPERLINK \l "t19130" 130) Éditeurs. Cest le général qui est le chef de la cérémonie. Quand on entre sur un territoire, en approchant des cinq monts sacrés, des quatre lacs, on enjoint aux préposés de disposer la cérémonie qui leur est due : mais, si lempereur ne commande pas en personne, on ne leur offre pas le sacrifice collectif. Si lon marche vers lorient, on sacrifie à la montagne sacrée de la mer. De même, à larticle suivant du Maître des sacrifices, il est dit quil sacrifie aux montagnes et rivières.
19.( HYPERLINK \l "t19131" 131) Comm. B. Il offre le produit de la chasse aux esprits des quatre régions, qui ont leurs autels dans les banlieues, Il partage le reste entre les officiers. Ainsi on lit dans le commentaire du Chi-king : les officiers sexercent au tir de larc dans la salle du Lac ou champ dexercice, et on leur distribue le gibier.
19.( HYPERLINK \l "t19132" 132) Comm. C. Les grandes chasses ont lieu dans les quatre saisons. Quand la chasse est finie, on traverse les banlieues pour entrer dans la capitale. Là se trouvent les emplacements consacrés au soleil, à la lune, montagnes et rivières. Il est facile de leur faire un sacrifice. Il y a dans le texte Kin, animaux à deux pieds, Cheou, animaux à quatre pieds : ce sont des expressions complémentaires lune de lautre.
19.( HYPERLINK \l "t19133" 133) Comm. B. Ceci désigne le grand augure, les sorciers et les sorcières.
19.( HYPERLINK \l "t19134" 134) Comm. C. Quand il y a des incendies, des inondations, quand les fruits de la terre ne mûrissent pas, on implore les esprits, et sils exaucent les prières, on les remercie par un sacrifice.
19.( HYPERLINK \l "t19135" 135) Comm. Wang-yng-tien. Dès que lempereur est mort, on place le corps sur un lit de parade. Cest ce quon appelle la grande préparation. On dit aussi par abréviation : Tatsien, le grand lavage. Le comm. B donne une explication analogue.
19.( HYPERLINK \l "t19136" 136) Comm. B. Ceci désigne encore le grand augure et ses subordonnés.
19.( HYPERLINK \l "t19137" 137) Comm. B. Daprès le grand mémoire sur les funérailles ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c08" chap. VIII du Li-ki), il y a dixneuf vêtements différents, employés également pour le petit ensevelissement du prince, du préfet et du gradué. Dans la cérémonie complète du grand ensevelissement, il y a cent vingt noms de vêtements pour lempereur, cent pour les princes, cinquante pour les préfets, trente pour les gradués. Le nombre est le même pour les officiers de lempereur et pour ceux des princes feudataires.
Comm. Wang-yng-tien. Le petit ensevelissement correspond à lhabillement du corps même du défunt. On ne peut ni ôter, ni ajouter. Le rite est donc le même pour les supérieurs et les inférieurs. Dans le grand ensevelissement, on peut ajouter aux objets indispensables. Il y a donc des différences, selon le rang du mort. Les parents directs des différents degrés aident à lensevelissement. Les alliés peuvent prêter leur concours à la cérémonie.
Éditeurs. Dans les grandes funérailles de lempereur, les officiers supérieurs et inférieurs des cinq ministères ont tous des fonctions spéciales.
19.( HYPERLINK \l "t19138" 138) Comm. Wang-yng-tien. Le costume et le bonnet de deuil sont formés détoffe plus ou moins recherchée, et confectionnés avec plus ou moins de soin. A cet effet, il y a un règlement détiquette, selon le degré de parenté et le rang des personnes. On lexpose en dehors, pour que la population le connaisse. Comme la coiffure et lhabillement diffèrent pour les hommes et les femmes, le grand assistant suspend aussi à la porte du palais le règlement du deuil des femmes.
19.( HYPERLINK \l "t19139" 139) Comm. B. Ce sont les ouvriers en bois précieux, les ingénieurs constructeurs, dont les articles sont dans le livre XLIII.
19.( HYPERLINK \l "t19140" 140) Comm. B. Voyez le chap. Tankong du Li-ki. Il présente ce qui est simple, comme les enveloppes du corps, ce qui est complémentaire, comme les ornements. Il place ces divers objets en dehors de la porte du caveau funéraire.
Éditeurs. Le prince successeur nest pas présent à cette partie du service funèbre. Le soussupérieur des cérémonies sacrées doit le remplacer pour faire les lamentations.
19.( HYPERLINK \l "t19141" 141) Comm. B. Les sacrifices funéraires désignent loblation qui se fait aux invités, en revenant de lenterrement, et le sacrifice aux ancêtres. Ainsi on lit dans le chap. Tankong du Li-ki : Au jour de lenterrement, on fait loblation.
19.( HYPERLINK \l "t19142" 142) Comm. B. Il fait élever le tertre sur la fosse. La tombe de lempereur nest pas terminée en un jour. On élève à gauche de la tombe lautel des sacrifices, Les formes corporelles des ancêtres du souverain ont été confiées à cette terre : on sacrifie à leurs esprits pour les rendre favorables. Voyez aussi larticle des officiers des sépultures ( HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2108" Tchoung-jîn).
Comm. I-fo. Le Tatsongpé ou grand supérieur des cérémonies sacrées est le chef des officiers attachés au ministère du printemps. Dans les grandes funérailles, il a le rôle de premier ministre.
19.( HYPERLINK \l "t19143" 143) Comm. B. Toutseutchun a corrigé ici lancien texte
On doit se conformer aux rites parfaits pour les prières et les sacrifices. Le soussupérieur des cérémonies sacrées préside à leur disposition.
19.( HYPERLINK \l "t19144" 144) Comm. C. Tels quune famine, un incendie, une inondation. Il règle alors la disposition de la cérémonie accomplie pour conjurer les esprits.
19.( HYPERLINK \l "t19145" 145) Comm. C. Les calamités du ciel désignent les éclipses de soleil et de lune, les mouvements des étoiles et des planètes, les apparitions de météores, les chutes de bolides. Les calamités de la terre désignent les tremblements de terre, les fissures du sol.
Comm. I-fo. Il étudie le cérémonial qui convient pour les sacrifices et prières extraordinaires. Il règle seulement les dispositions pour les solennités ordinaires.
19.( HYPERLINK \l "t19146" 146) Comm. C. Cet officier préside à lexécution des ordres du supérieur des cérémonies sacrées.
19.( HYPERLINK \l "t19147" 147) Comm. B. Les grands sacrifices sont offerts au ciel et à la terre. Les sacrifices de second ordre sont offerts au soleil, à la lune, aux planètes et aux signes zodiacaux. Les petits sacrifices sont offerts aux esprits inférieurs, tels que le Sséming, etc. Suivant quelquesuns, on doit comprendre encore parmi les grands sacrifices ceux de la salle des Ancêtres ; parmi les sacrifices de second ordre, ceux qui sont offerts aux génies de la terre et des céréales, aux cinq monts sacrés, les cinq sacrifices annuels ; parmi les petits sacrifices, ceux qui sont offerts aux montagnes et aux rivières, à tous les objets de la création.
Éditeurs. Il sagit ici de létablissement du rite des sacrifices qui sont offerts dans les royaumes feudataires. Les rites des sacrifices offerts, dans le royaume impérial, aux intelligences supérieures des trois ordres, sont constitués par le grand supérieur des cérémonies sacrées (Tatsongpé). Le texte a dit plus haut que le Sséchi établit les rites des sacrifices et aide le grand supérieur des cérémonies sacrées parce que celui-ci règle et répartit ces rites. Ici, il sagit des rites propres aux royaumes feudataires ; celui qui les établit est le Sséchi ou maître des sacrifices. Cest sa fonction spéciale, et conséquemment le texte la distingue dabord. Ainsi, à larticle du Siaotsaï ou sousadministrateur général, il est dit dabord quil constitue les punitions du palais, et ensuite le texte expose comment il supplée le Ta-tsaï ou grand administrateur.
19.( HYPERLINK \l "t19148" 148) Comm. B. Dans lancien texte, il y a [a], que Toutseutchun a corrigé par [b], sacrifice dinvocation. Au lieu de [c], le même lit [], gâteau. Dautres proposent de lire, pour le premier caractère, [] pronostics, ou circonstances heureuses et malheureuses ; pour le second, [d] sacrifice dans lequel on offre le sang dun oiseau. Suivant la glose, il faut se reporter ici au commentaire de larticle du grand prévôt de justice, Sséchi, livre XXXV, où on lit : Pour les victimes à poil, on dit : [], égorger la victime. Pour les victimes à plumes, on dit : [d], offrir le sang de loiseau. Jai suivi cette dernière interprétation qui me semble la meilleure. Le commentaire I-fo conserve [b], sacrifice dinvocation. [c], qui signifie pendant doreille, doit être certainement remplacé par [d].
19.( HYPERLINK \l "t19149" 149) Éditeurs. Il ordonne aux engraisseurs (Tchoung-jîn) de les nourrir dherbes. Les fonctionnaires (Tchi-jîn) désignent les cinq ministres et leurs subordonnés. Voyez larticle précédent où le soussupérieur des cérémonies sacrées livre les victimes aux cinq ministres, et leur enjoint de les présenter ensemble. Le Sséchi soccupe des mêmes détails.
19.( HYPERLINK \l "t19150" 150) Comm. B. So désigne le soir qui précède le jour où lon augure sur le sacrifice. Glose. Pour tous les sacrifices, on augure par le sort sur le jour : alors on fait abstinence. Il y a sept jours dabstinence libre, et trois jours dabstinence rigoureuse. Le soir qui précède la divination, le Sséchi se réunit avec les augures et ceux qui fonctionnent dans le sacrifice, et le matin du jour suivant est le commencement du jeûne.
Comm. C. Il ordonne, il indique comment les officiers doivent aider à la divination, et pratiquer le rite dabstinence.
19.( HYPERLINK \l "t19151" 151) Comm. Wangnganchi. Le soussupérieur des cérémonies sacrées annonce à lempereur que les vases sont préparés. Le maître des sacrifices fait la même annonce, par rapport au soussupérieur des cérémonies.
Comm. B et glose. Les grains sont placés dans des vases couverts. On ne sait pas ce que contiennent ces vases. Donc on doit les montrer, les mettre en évidence.
19.( HYPERLINK \l "t19152" 152) Éditeurs et comm. A. On pile les plantes aromatiques pour développer leur odeur. On les fait bouillir pour développer leur saveur. On fait ainsi le vin odorant qui sert pour les libations. Ces opérations sont exécutées par le maître des sacrifices, réuni à lofficier des plantes aromatiques.
19.( HYPERLINK \l "t19153" 153) Comm. B. Le soussupérieur des cérémonies sacrées occupe des petits rites des sacrifices. Le maître des sacrifices exécute les ordres du grand supérieur des cérémonies sacrées. Conséquemment ils dirigent ensemble les petits rites.
19.( HYPERLINK \l "t19154" 154) Comm. B. Thao désigne ici lenceinte qui protége lautel en terre, comme les murs qui défendent les approches dun palais.
Comm. C. Il soccupe de lemplacement des autels en terre, dans les quatre banlieues. Il enjoint aux hommes de ne pas empiéter sur lespace réservé aux esprits. Il agit de même pour les sept salles sacrées.
19.( HYPERLINK \l "t19155" 155) Comm. B. Lorsque lempereur reçoit un visiteur étranger, il puise le vin odorant, et le donne au grand supérieur des cérémonies sacrées, qui exécute les libations.
Comm. C. Le préposé aux bancs dappui et nattes pour sasseoir les met en place. Le maître des sacrifices examine ensuite leur disposition.
Glose du comm. B. Le soussupérieur des cérémonies sacrées et le maître des sacrifices se suppléent mutuellement, ou cas dempêchement. Dans les réceptions de visiteurs, le grand supérieur des cérémonies assiste limpératrice et fait avec elle les libations. Il est secondé par le soussupérieur des cérémonies sacrées. Si celui-ci est retenu par une cause accidentelle, il est suppléé par le maître des sacrifices.
19.( HYPERLINK \l "t19156" 156) Glose du comm. B. Dans les réceptions ordinaires des quatre saisons, cette fonction est remplie par le HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3802" Siaohing-jîn ou sousvoyageur. Voyez cet article. Les paniers et les cruches sont déposés dans les logements des visiteurs étrangers. Leur nombre varie selon le rang des visiteurs.
Comm. C. Le maître des sacrifices ne soccupe pas réellement des détails relatifs au boire et au manger. Mais, conformément à létiquette, il ordonne que les agents des visiteurs et autres officiers spéciaux placent ensemble les paniers et les cruches.
19.( HYPERLINK \l "t19157" 157) Comm. B. Il donne aux bêtes les poumons des victimes sacrifiées. Lintendant des mets, dit la glose, donne la part de lempereur. Alors le maître des sacrifices donne la part qui est attribuée aux visiteurs étrangers. Voyez le chapitre du Li-ki, intitulé HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c01" Khioli, où il est dit que les repas sont des sacrifices.
19.( HYPERLINK \l "t19158" 158) Comm. B : Voyez larticle du HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l2502" Siaotcho. Les frontières sont à cinq cents li de la capitale. Les deux banlieues sétendent autour de la capitale ; la première jusquà cinquante, la seconde jusquà cent li.
Comm. C. Il attend, il appelle le bonheur. Il conjure, il éloigne les mauvaises influences, en sacrifiant avec les officiers des prières. Il sagit ici des sacrifices offerts aux esprits pour quils rendent le peuple heureux.
19.( HYPERLINK \l "t19159" 159) Comm. B. Il pile des plantes odorantes de lespèce Yo. Il les cuit dans leau pour faire le vin odorant, qui sert à laver le corps. Comm. C. Dans les grandes funérailles, le soussupérieur des cérémonies sacrées fait le lavage du corps avec du vin odorant. Alors le maître des sacrifices pile la plante Yokin et y joint des aromates.
19.( HYPERLINK \l "t19160" 160) Comm. C. Elles sont rangées daprès leur costume de deuil. Les femmes titrées de lintérieur portent le grand deuil de lempereur, et sont en avant. Les autres portent le petit deuil et sont en arrière.
Comm. Wang-yng-tien. Quand lempereur est mort et que lon enveloppe le corps dans le linceul, elles ne pleurent pas toutes ensemble. Elles se succèdent pour les lamentations.
19.( HYPERLINK \l "t19161" 161) Comm. B. Les hommes titrés de lextérieur sont les officiers qui résident hors des six arrondissements intérieurs. Les hommes titrés de lintérieur sont les ministres, préfets, gradués, attachés au palais impérial. Leurs femmes sont les femmes titrées de lextérieur. Quant aux femmes titrées de lintérieur, ce nom désigne les trois femmes légitimes du souverain et les autres femmes impériales audessous delles. Chaque personne doit avoir un vêtement de deuil avec le nombre de fils et de lés proportionné à son rang.
Comm. C. Voyez le chap. Tankong du Li-ki, où il est dit :
« Lorsque le souverain meurt, le 3e jour, les officiers chargés des prières prennent le deuil les premiers. Alors, les fils du souverain et limpératrice prennent aussi leur costume de deuil. Le 5e jour, les officiers supérieurs, cestàdire les préfets et les gradués, prennent le deuil.
Il est évident que lempereur, les trois grands conseillers et les autres dignitaires, ainsi que les trois femmes légitimes et les autres femmes, prennent aussi le costume de deuil. Le bâton dappui est toujours dusage avec ce costume.
19.( HYPERLINK \l "t19162" 162) Comm. B. Le génie de la terre est le génie du campement de larmée : les ancêtres sont représentés par les tablettes portatives, ainsi quil a été dit fol. 18. On lit dans le commentaire du Chouking (Chang-choutchouen) : Quand lempereur monte sur un navire et va sur leau, il est suivi par les cloches et tambours, par son observatoire, par le chef des navires, par la salle des Ancêtres. Dans ce passage, le nom de chef des navires représente le génie du lieu. Il a ses tablettes spéciales, comme les ancêtres.
Éditeurs. Cest seulement dans les chasses des expéditions militaires que lon sadresse au génie du campement de larmée et aux ancêtres. Alors le maître des sacrifices prend les dispositions pour lemplacement convenable, et sacrifie une victime. Dans les chasses régulières des quatre saisons, les officiers dressent un signal en tête de la troupe réunie, et quand on revient dans la banlieue, ils offrent le gibier aux esprits.
19.( HYPERLINK \l "t19163" 163) Comm. B et C. Il sagit ici des sacrifices offerts par larmée victorieuse. On dispose lemplacement selon le rite du sacrifice Louï, qui est analogue à celui des sacrifices dans la banlieue. Les grandes intelligences supérieures désignent le génie du campement, les génies des quatre régions et ses monts sacrés. On sacrifie aux montagnes et rivières près desquelles larmée est arrêtée. Ainsi on lit dans le grand commentaire du Chouking que Wouwang, après sa victoire sur Cheou, sacrifia au seigneur suprême, au génie du campement, à la maison de la plaine de Mo.
Éditeurs. Les sacrifices offerts pendant lexpédition militaire sont adressés par le soussupérieur des cérémonies sacrées. La cérémonie du retour de larmée est une cérémonie ordinaire. Sa préparation est attribuée au maître des sacrifices, qui connaît les anciens règlements. Selon le comm. B, Tsao équivaut ici à Tsi, ensuite, il désigne lachèvement du sacrifice. Le comm. D dit : Louï est le nom spécial du sacrifice offert aux esprits réunis ensemble. Tsao, cest venir au lieu consacré et sacrifier. Suivant le Li-ki, le sacrifice Louï est attribué au seigneur suprême (Changti). Le sacrifice I est attribué au génie de la terre. Le sacrifice Tsao est adressé à lancêtre, ou aux tablettes des ancêtres, transportées à larmée. Larticle du soussupérieur des cérémonies sacrées mentionne le sacrifice Louï adressé aux génies de la terre et des céréales, ainsi quaux esprits de la salle des ancêtres. Ici, la cérémonie adressée au seigneur suprême est caractérisée par les deux termes Louï et Tsao. Ainsi la cérémonie Louï nest pas uniquement attribuée au seigneur suprême : la cérémonie Tsao nest pas uniquement attribuée à laïeul.
19.( HYPERLINK \l "t19164" 164) Comm. B. Il aide le grand commandant des chevaux, Tasséma. Ce grand officier, si larmée est battue, prend le deuil et présente le char aux tablettes. Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29172" livre XXIX, fol. 42.
Éditeurs. Il y a dans laccomplissement de ce rite deux opérations distinctes. Le grand commandant des chevaux présente les tablettes pour quon les place sur le char. Le maître des sacrifices se tient près des chevaux, et, les dirige. Il craint quils ne résistent au frein. Les chars de guerre ont des cochers et nont pas de guides à pied. Le char des tablettes a des guides distincts, comme marque de respect. Quand larmée entre en campagne et quand elle revient victorieuse, le sous-supérieur des cérémonies sacrées présente le char des tablettes, mais il ne doit pas le conduire. Si larmée du souverain est battue, le commandant des chevaux perd sa charge, à cause de cette défaite. Il présente le char des tablettes, et le maître des sacrifices aide à le conduire.
19.( HYPERLINK \l "t19165" 165) Comm. B. Ma, cest le sacrifice fait au nom de larmée. On sacrifie sur le terrain où lon a dressé un signal, et lon entre en campagne. On demande aux esprits de doubler les forces naturelles. Comm. C. Ce sacrifice est mentionné à larticle du commandant des chevaux Sséma, livre XXIX, lorsquil fait la grande revue au milieu de lhiver.
Comm. Tchinyangtao. Le Chi-king dit : On fait le sacrifice Louï, le sacrifice Ma. Le Li-ki dit : On fait le sacrifice Ma sur le terrain que larmée doit attaquer. Ce caractère désigne, comme celui du texte, le sacrifice militaire. On enjoint aux officiers de dresser un signal en avant de larmée. Le maître des sacrifices Sséchi fait les dispositions. Le Thientcho, officier des prières pour les chasses, soccupe des prières et des invocations. Ensuite on fait prêter serment à la multitude et on commence la chasse. Autrefois, lorsquon devait augurer, on sacrifiait au premier devin. Lorsquon devait employer des chevaux, on sacrifiait à lancêtre des chevaux. Lorsquon devait employer le feu, on sacrifiait à lesprit du feu. De même, avant de mettre en mouvement larmée ou la chasse, on faisait le sacrifice Ma à linventeur de lart militaire.
19.( HYPERLINK \l "t19166" 166) Comm. B. Autrefois, lorsque lon commençait les labours, on arrachait les semences naturelles des champs. Lessai, Tchang, indique quon essayait, en les goûtant, les nouveaux grains récoltés. Cétait le sacrifice dautomne. Alors, comme dit le texte, on augurait : cest-àdire, on cherchait, par la divination, sil conviendrait darracher ou de ne pas arracher les herbes. Le Chi-king recommande à ceux qui labourent les marais darracher les herbes, de couper les arbres.
Comm. Y-fo. Lessai Tchang est la solennité où lon goûte les grains. Daprès le résultat de cet essai, on augure sur les travaux agricoles. On fait en sorte que les hommes sachent tous le résultat de lauguration, et travaillent activement au sarclage.
19.( HYPERLINK \l "t19167" 167) Comm. B. Quand on fait la chasse dautomne, on commence à shabituer aux armes ; on se prépare aux événements imprévus. Les hommes, déjà habitués à marcher en troupe, à se faire des baraques, commencent les exercices militaires dans cette saison de lannée. Voyez HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "t29125" livre XXIX, fol. 14 et suivants. On interroge le sort pour connaître les préparatifs de guerre qui doivent être faits pour lannée suivante.
19.( HYPERLINK \l "t19168" 168) Comm. C. La cérémonie du sacrifice à la terre a lieu en automne, comme les deux précédentes solennités. Comm. B. On interroge le sort pour connaître les semences qui conviendront lannée suivante.
Comm. Y-fo. La divination se fait par la tortue. Elle est exécutée par les chefs des devins et par les devins ordinaires. Le maître des sacrifices se place seulement auprès deux.
19.( HYPERLINK \l "t19169" 169) Comm. B. Quand il y a une inondation, une sécheresse, un désastre, une disette, on ordonne de sacrifier au génie de la terre, et deffectuer les cérémonies conjuratoires Yng et Pou. Voyez larticle du HYPERLINK \l "l0901"deuxième ministre, et ceux de ses subordonnés, pour les cérémonies attribuées aux arrondissements, cantons et communes.
Éditeurs. Cest le grand supérieur des cérémonies sacrées, troisième ministre, qui prescrit les cérémonies relatives à la circonstance. Le soussupérieur des cérémonies sacrées et le maître des cérémonies exécutent ses ordres.
19.( HYPERLINK \l "t19170" 170) Comm. B. Voyez le chapitre des règlements mensuels ( HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c04" Youeling) dans le Li-ki, pour les cérémonies des équinoxes et des solstices.
19.( HYPERLINK \l "t19171" 171) Comm. B. Il aide les fils aînés dans laccomplissement de ces devoirs, Les fils naturels nont aucun devoir à remplir. Les fils aînés et légitimes doivent saluer les étrangers et venir à leur rencontre.
Éditeurs. Le directeur des funérailles (Tchi-sang) prépare les rites funèbres du royaume, surveille leurs prescriptions et régularise leur exécution. Ceci est identique pour les différents ordres dofficiers. Mais les funérailles des ministres et des préfets sont différentes de celles des gradués. Alors le maître des sacrifices aide les fils de ces officiers supérieurs à accomplir les détails prescrits pour le service funèbre.
19.( HYPERLINK \l "t19172" 172) Comm. Wang-yngtien et éditeurs. Dans les grandes solennités officielles, le Tatsongpe ou grand supérieur des cérémonies sacrées, préside à la solennité. Le soussupérieur laide et le maître des sacrifices aide le soussupérieur. Il le remplace quelquefois, lorsque celui-ci est absent par indisposition. Dans les petites solennités, le soussupérieur agit comme le grand supérieur, et il est encore aidé par le maître des sacrifices.
Éditeurs. Sil y a une expédition militaire, lun des soussupérieurs marche avec larmée. Lautre peut être retenu par un enterrement, une maladie. Alors, pour les sacrifices réguliers, les réceptions des visiteurs à la cour, il faut nécessairement laide du maître des sacrifices. Si lempereur est indisposé, le grand supérieur des cérémonies sacrées le remplace dans les sacrifices et se fait aider par le soussupérieur. Le maître des sacrifices doit suppléer celui-ci dans ses fonctions.
LIVRE XX
20.( HYPERLINK \l "t20101" 101) Comm. B. Ceci désigne les vases I que lon remplit de vin mélangé avec la plante Yokin, les bassins qui leur sont joints, et les vases Tsan à Koueï et demi-Koueï.
20.( HYPERLINK \l "t20102" 102) Comm. C. Pour le ciel et la terre, il ny a pas de libations. Pour les montagnes, les rivières et le génie de la terre, on se sert seulement de vin odorant : on nexécute pas les libations régulières. Les sacrifices mentionnés ici par le texte sont ceux qui soffrent dans la salle des Ancêtres. Quand le maître des sacrifices (Ssechi) a pilé et cuit dans leau les plantes de lespèce Yokin, lofficier de cet article mêle cet extrait avec le vin odorant. Il étend le mélange avec le vin Tsi, et en remplit les vases I. Il dispose ces vases à lintérieur de la salle des Ancêtres, pour régaler les visiteurs étrangers et parfumer le lieu du sacrifice.
20.( HYPERLINK \l "t20103" 103) Comm. B. Kouan-yu, jade des libations, désigne les vases Tsan à Koueï et demi-Koueï. Lorsque lon sacrifie des victimes dans la banlieue, on fait des libations sur le sol avec ces deux sortes de vases. Les premiers sont attribués à lempereur, les seconds sont attribués à limpératrice.
20.( HYPERLINK \l "t20104" 104) Comm. B. Ceci désigne lheure du matin ou du soir où le souverain présente le vase de jade, fait les libations et reconduit le représentant de lancêtre.
Éditeurs. Le grand supérieur des cérémonies sacrées indique le rite prescrit. Le soussupérieur indique linstant du matin ou du soir lempereur. En comparant ce passage avec les articles du sous-supérieur des cérémonies sacrées et du maître des sacrifices, on voit que lofficier des plantes aromatiques annonce au premier linstant où lon doit faire les libations, au second, le résultat du pilage et de la cuisson des plantes aromatiques. Les deux grands fonctionnaires assistent le souverain pour les libations, et conséquemment celui-ci est seul nommé par le commentaire B.
20.( HYPERLINK \l "t20105" 105) Comm. C. Dans les sacrifices, lorsque lempereur fait des libations, il lave ses mains et le vase Tsan. Lofficier des plantes aromatiques lui verse leau. Sil y a une réception de visiteurs étrangers, cest le grand supérieur des cérémonies sacrées qui fait les libations, alors le même officier lui verse de leau.
Les éditeurs observent que lempereur lave plusieurs fois ses mains dans les grands sacrifices, et que leau lui est ordinairement versée par les petits serviteurs (Siaotchin). Lofficier des plantes aromatiques ne lui verse leau que lorsquil a fait les libations avec le vin odorant.
20.( HYPERLINK \l "t20106" 106) Comm. B. On lit dans le grand mémoire sur les services funèbres HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c19" Sangtaki : On pose la grande bassine, on prépare la glace, pour le prince et pour un préfet. On pose un bassin de terre cuite, sans glace, pour un gradué. On dispose le lit de parade. Il y a aussi le cercueil. Ce sont là les objets qui servent à préparer le corps. On place aussi la grande bassine, pleine de glace, pour rafraîchir le corps de lempereur.
Éditeurs. Selon le comm. Hoangtou, il sagirait ici seulement du vin odorant qui sert au lavage. Mais ce détail est attribué à lofficier du vin odorant Tchang-jîn. Le chef du magasin du jade, qui est préposé au lit du souverain, présente, dans les grandes funérailles, les bijoux de jade qui se placent dans la bouche, la cuiller en corne qui sert à ouvrir la bouche, la pièce de corne qui sert doreiller à la tête. Puisquil nest pas parlé à cet article, du lit de parade et du bassin placé sous le corps, ces détails doivent être attribués à lofficier des plantes aromatiques.
20.( HYPERLINK \l "t20107" 107) Comm. B. Il présente les vases I et Tsan qui servent au sacrifice offert au défunt dans la salle des Ancêtres, et après la cérémonie, il enterre ces vases entre les degrés que lon monte pour entrer dans la salle.
20.( HYPERLINK \l "t20108" 108) Comm. B. Il y a dans le texte un caractère fautif. Il faut lire Kia, même son. Ce caractère désigne ici les paroles de bon augure prononcées par celui qui représente le défunt ou lancêtre. Lofficier des plantes aromatiques reçoit le vase, à la sortie de lempereur, comme laide administrateur reçoit le grain dans les corbeilles.
Comm. C. Ceci a lieu dans les sacrifices à la salle des Ancêtres.
Éditeurs. Le sens de ce passage na pas encore été nettement expliqué. On peut suivre linterprétation du commentaire B ; mais il est douteux que lofficier des plantes aromatiques prenne part aux libations. Le représentant de lancêtre, quand on a sacrifié, quand il a goûté le vin et reçu les offrandes, élève le vase pour adresser la parole à lempereur, Le vase où lempereur a bu peut nêtre pas épuisé. Alors lofficier des plantes aromatiques et celui des mesures boivent le reste.
20.( HYPERLINK \l "t20109" 109) Comm. D. Le mélange fait par lofficier des plantes aromatiques, est employé pour les libations. Il ne faut pas le confondre avec le vin de millet noir, qui est préparé pour le moment où lon fait linvitation à boire, et où lon présente les offrandes au représentant de lancêtre. Le vase qui le contient est couvert dune toile, comme les huit vases cités à larticle des HYPERLINK \l "l0514" Mi-jîn, livre V.
Suivant le commentateur Maotchang, le caractère Tchang désigne une plante aromatique. On la pile, on la cuit avec de leau, on y joint la plante Yo, et le mélange des deux extraits est appelé Tchang, Mais Kong-yngta dit : Le vin extrait du millet noir sappelle par lui-même Tchang, sans quil soit combiné avec lextrait de la plante Yo. Ce nom Yo désigne la plante que nous appelons actuellement Yokin, et que lon cuit avec de leau pour lunir avec du vin. Tchang est 1e nom spécial dun vin qui se fait avec du millet noir, en mêlant une partie de millet noir et deux parties de riz. Dans aucun ouvrage ancien ou moderne, Tchang na jamais été un nom de plante.
20.( HYPERLINK \l "t20110" 110) Comm. B et glose. On amasse de la terre sur les quatre côtés, et lon fait des murs en terre. Au milieu, on nettoie le sol et on forme lemplacement du sacrifice sur lequel on élève lautel en terre.
20.( HYPERLINK \l "t20111" 111) Comm. B. Ces sacrifices sont offerts aux esprits, lorsquil y a des inondations, des sécheresses, des épidémies ou des pluies, des vents hors de saison. La population des villes et lieux entourés de murs se réunit pour ces grands sacrifices. On prend une grosse courge douce. On enlève sa tige, et en coupant la partie attenante on en fait un vase.
20.( HYPERLINK \l "t20112" 112) Comm. B. Il sagit ici du sacrifice quinquennal, offert dans la salle des Ancêtres. Le vase Yeou est de moyenne grandeur, parmi les vases des sacrifices. Le vase I est plus grand, le vase Louï est plus petit. On commence à se servir du vase Yeou, au banquet solennel qui est offert aux assistants.
20.( HYPERLINK \l "t20113" 113) Comm. B. Ce vase est décoré dhuîtres peintes. Lhuître, qui contient une sorte de saumure, ressemble au vase qui contient le vin. Le comm. Nietsongy donne les dimensions de ce vase : mais ces mesures paraissent douteuses aux éditeurs.
20.( HYPERLINK \l "t20114" 114) Comm. B et glose. Ce vase, enduit de vernis noir, a un cordon rouge autour de sa panse. Le nom de Kaï, qui signifie mesure, indique ce cordon qui sépare transversalement les deux parties noires. La cérémonie ici mentionnée est la cérémonie Li : elle constitue le sacrifice ordinaire aux montagnes et aux forêts, et se distingue de la précédente, qui nest faite que pour les grandes montagnes et les grandes rivières. Il faut lire ce caractère Li, au lieu de [] Kouan, faire des libations, qui est dans le texte. Pour les libations solennelles, on se sert du vase I, et non du vase à cordon.
20.( HYPERLINK \l "t20115" 115) Comm. C. Cest ainsi que le grand supérieur des cérémonies sacrées sacrifie aux quatre régions, aux cent produits de la création.
20.( HYPERLINK \l "t20116" 116) Comm. B. Tous les vases ici désignés depuis le vase Yeou sont vernissés. Le vase San est sans ornement, tandis que les autres sont ornés. Ils sont représentés dans les planches de lédition impériale, liv. XLVI, fol. 45 et suivants.
20.( HYPERLINK \l "t20117" 117) Comm. B. Ce vase contient le liquide avec lequel on lave le corps.
20.( HYPERLINK \l "t20118" 118) Comm. Wang-yngtien. Le corps de lempereur mort est lavé avec du vin parfumé, mélangé, dextrait de la plante Yokin. On ne fait pas cette addition au vin qui est offert à lempereur, pour quil se lave et se purifie. Celui-ci est directement fourni par lofficier du vin odorant.
20.( HYPERLINK \l "t20119" 119) Comm. B et Tchingngo. Quand lempereur rend visite à des inférieurs, il séjourne dans leur salle des Ancêtres. Il sapproche des vases sacrés. Il ordonne aux aides qui laccompagnent de prendre le vin odorant pour rendre hommage aux ancêtres de son sujet. Seulement il ne présente pas lui-même le vin.
20.( HYPERLINK \l "t20120" 120) Comm. B. Lorsque lon sacrifie, selon le rite du principe mâle, on prend un coq rouge. Lorsque lon sacrifie selon le rite du principe femelle, on prend un coq noir. Les sacrifices du premier genre soffrent dans la banlieue du midi et dans la salle des Ancêtres. Les sacrifices du deuxième genre soffrent dans la banlieue du nord et dans le lieu consacré aux génies de la terre et des céréales.
20.( HYPERLINK \l "t20121" 121) Comm. B. Cestàdire, quand la clepsydre de nuit nest pas encore vidée, à lheure où le coq chante ; la clepsydre est réglée par le HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l3012" Kiehouchi, livre XXX, fol. 28.
20.( HYPERLINK \l "t20122" 122) Comm. B. Il imite le coq, qui connaît les heures. Il avertit les officiers qui doivent assister à la cérémonie.
Éditeurs. Le texte dit quil annonce lheure et non pas le jour, parce que les cérémonies ont lieu tantôt le matin, tantôt le soir. Ainsi au printemps, le matin, on sacrifie au soleil ; en automne, le soir, on sacrifie à la lune.
20.( HYPERLINK \l "t20123" 123) Comm. A et B. Les sacrifices ici mentionnés sont ceux de la salle des Ancêtres. Les autres cérémonies sont celles des invocations adressées aux esprits. On arrose de sang la salle des Ancêtres, et les objets qui sy trouvent, tels que les tambours, les cuirasses, les armes. La salle des Ancêtres est arrosée du sang de mouton. La partie voisine de la porte est arrosée avec du sang de coq.
20.( HYPERLINK \l "t20124" 124) Comm. B. Il règle le lieu où ils doivent être placés dans les cérémonies. Ainsi, daprès le chap. HYPERLINK "Li_Ki.doc" \l "c07" Li-yun du Li-ki, le vin noir, cestà-dire leau, est dans la maison ; le vin doux et nouveau est à la porte, etc. En puisant le vin, on le sépare de sa lie. Il montre comment on doit puiser séparément dans chaque vase. On emploie des liquides différents pour les sacrifices des quatre saisons : on place dans les vases les extraits de la plante Yo, le vin doux, les trois sortes de vins destinées à être bues, et les espèces de vins appelées Thsi, qui sont employées pour les libations.
20.( HYPERLINK \l "t20125" 125) Comm. B. Loiseau désigne le Foung-hoang ou phénix chinois. Il y avait sur ces vases des figures de ces oiseaux ciselées et peintes.
20.( HYPERLINK \l "t20126" 126) Comm. A. Tcheou, bateau, a ici le sens de soucoupe, comme le bassin qui se place, au temps des Han, sous le vase à vin. Au lieu de [] offrir, il faut lire [] de couleur simple. Les vases de couleur simple étaient ornés avec des plumes rouges. Les vases à figures (Siang) avaient la figure du Foung-hoang. Quelquesuns prennent Siang dans le sens déléphant, et disent que ce vase était orné divoire. Le vase de couleur simple est cité dans le chap. Mingtangweï du Li-ki.
Comm. Wangnganchi. Le premier service du matin désigne le service de paniers et de terrines, disposé pour être présenté par limpératrice, lorsque les victimes sont amenées. Cette première opération est appelée loffrande du matin, au fol. 14, parce que lon offre alors le vase consacré Tsio. La seconde offrande désigne la présentation faite ensuite de ces mêmes victimes cuites et servies pour être mangées ; ce qui est indiqué plus clairement encore fol. 14, quand le texte dit : loffrande des aliments. Ces expressions correspondent à celles qui se lisent à larticle des employés aux paniers, HYPERLINK \l "l0510" Pien-jîn, livre V.
20.( HYPERLINK \l "t20127" 127) Comm. B. Il y avait des plateaux et de petits vases Louï pour tous les sacrifices du printemps, de lété, de lautomne et de lhiver, ainsi que pour les cérémonies extraordinaires. Au lieu de [], lisez [] boire sur linvitation.
20.( HYPERLINK \l "t20128" 128) Comm. B. Le vase jaune, Hoangi, est le vase aux yeux jaunes, cité dans le chapitre Mingtaweï du Li-ki. On y lit que ce vase remplaçait, sous les Tcheou, le vase Kia de la dynastie Yn et le vase au coq qui était usité sous la dynastie Hia.
Tchoutsun désigne un vase qui pose directement sur la terre, qui na pas de pieds. Daprès le même chapitre Mingtangweï, il était usité sous la dynastie Yn. Le vase à large panse (Houtsun) est cité dans le Tsotchouen. Suivant le comm. A, il faudrait corriger le texte et lire : vase à figure de grains (Kia), pour le nom du vase Kia.
20.( HYPERLINK \l "t20129" 129) Comm. A. Ceci désigne le sacrifice Hia qui se fait tous les trois ans dans la salle des Ancêtres, et le sacrifice Ti que les souverains offrent à leurs ancêtres tous les cinq ans. Ils ont lieu à des époques de lannée intermédiaires, entre les sacrifices réguliers des quatre saisons. En conséquence, le texte les appelle sacrifices intermédiaires.
20.( HYPERLINK \l "t20130" 130) Comm. A. Le grand vase Tsun était un vase en terre cuite qui servait dans la haute antiquité. Le vase à la montagne, Chantsun, est aussi appelé Chanlouï, vase Louï à la montagne. Daprès le chap. Mingtangweï du Li-ki, cétait un vase employé par lempereur Iu. Le grand vase Tsun est usité depuis le temps de Chun.
Comm. B. Louï ou Hoeï désigne une espèce de singe qui a le nez relevé et la queue longue. Le dictionnaire Eul-ya dit que cest un grand singe. Le vase Chanlouï est ciselé et peint. Il y a sur ce vase une figure de nuage placé audessus dune montagne.
20.( HYPERLINK \l "t20131" 131) Éditeurs. Le comm. A est exact. Le grand sacrifice quinquennal remonte au premier ancêtre : aucune cérémonie ne descend plus profondément dans lantiquité. De là lui vient, dans le texte, le nom de cérémonie de la méditation rétrospective, Tchouïhiang. Lorsque les tablettes de différentes salles ou de salles détruites sont introduites dans le grand temple des Ancêtres, cette opération renferme lidée de visite à la cour. Conséquemment, le sacrifice triennal où se fait, cette réunion des tablettes sacrées, est identique avec la cérémonie de la visite à la cour Tchaohiang, citée dans le texte.
20.( HYPERLINK \l "t20132" 132) Comm. B. Le vieux texte a été corrigé dans ce passage. Daprès la place des vins cités dans le chapitre Li-yun, du Li-ki, Yangthsi désigne le vin qui séclaircit. Le texte explique les opérations successives pour la clarification. On unit au vin de millet noir les plantes aromatiques quon a fait bouillir. On le clarifie ensuite, en le mêlant avec le vin qui séclaircit. Le vin doux est très trouble. On le mêle avec du vin clair pour le rendre plus liquide. On le coule à travers des pailles, pour recueillir la lie. On mêle le vin qui séclaircit, avec du vin clair, pour le clarifier tout à fait.
Le caractère Hien, offrir, est expliqué de diverses manières par les commentateurs. Wangnganchi dit quon présente, Hien, le premier mélange sans ôter la lie avec de la paille. Il ajoute quon fait cette opération pour le vin doux, mais sans le mêler avec du vin clair.
20.( HYPERLINK \l "t20133" 133) Comm. B. Ceci désigne les trois vins qui se boivent ordinairement, et qui sont nommés à larticle de lintendant des vins, HYPERLINK \l "t05127" livre V, fol. 19.
20.( HYPERLINK \l "t20134" 134) Cest la cérémonie dans laquelle lofficier des plantes aromatiques (fol. 3, même livre) présente les vases des libations. Ces vases sont examinés par lofficier des vases Tsun et I. Tel est le sens du caractère [] Tsun, suivant le comm. B. Cet officier fait ensuite enlever les vases, et, selon les éditeurs, il examine ceux qui sont conservés pour être enterrés, ainsi quil est dit au fol. 3, à larticle de lofficier des plantes aromatiques.
20.( HYPERLINK \l "t20135" 135) Comm. B. Liu désigne le sacrifice collectif offert à loccasion dune calamité publique, dun grand sujet dinquiétude pour le royaume. Lofficier des vases examine leur état et les dispose en place.
20.( HYPERLINK \l "t20136" 136) Comm. B. Ces objets ont des dimensions, des formes, des couleurs spéciales, et se placent différemment dans les cérémonies présidées par lempereur.
20.( HYPERLINK \l "t20137" 137) Comm. B. Fou-y. Le premier caractère est souvent remplacé par Fou, hache. Le second a le sens dappui, de proche, et est ici pour [], nom des paravents. Ce paravent se place derrière le siège impérial. Il est couvert de broderies en soie noire et blanche, qui représentent des haches. Ce qui touchait les haches était blanc. Ce qui touchait les manches était noir. Le fond était en étoffe rouge, couleur de la famille Tcheou.
20.( HYPERLINK \l "t20138" 138) Comm. A et B. La natte sur laquelle sasseoit lempereur est en avant du paravent. A gauche et à droite, sont les bancs dappui. Il y a plusieurs nattes et plusieurs bancs pour lui faire honneur. La deuxième natte est faite en joncs coupés, liés avec des cordons aux cinq couleurs. La lisière est peinte en figure de nuages. La troisième natte Tsé, est faite en branches de pêcher. Elle porte des dessins disposés par rangée.
Comm. A. Au lieu de Sao, il faut lire Tsao, dans le sens de bordure brodée, comme on le voit dans le Tsotchouen, deuxième année de Houankong. On lit dans le chapitre HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c22" Kou-ming, du Chouking : Quand Tchingwang fut près de mourir, on le revêtit du costume des cérémonies, on lui mit le bonnet impérial, et il sappuya sur le petit banc de jade. Voyez la fig. 17, planche III, dans la traduction du Chouking, par Gaubil.
Lun des bancs dappui est pour lempereur. Lautre est pour les génies ou esprits supérieurs auxquels le sacrifice est offert.
20.( HYPERLINK \l "t20139" 139) Comm. B. Lisez [], inviter à boire. Le texte indique ici les nattes qui servent au sacrifice et sur lesquelles lempereur reçoit linvitation. Quand le représentant de lancêtre a goûté les aliments, lempereur linvite à boire. Quand il a goûté le vase, le grand officier des cérémonies le reçoit. Il puise le vin et le donne au représentant de lancêtre. Celui-ci invite à son tour lempereur. Alors la natte est placée au dedans de la porte. Quand limpératrice et les grands officiers prennent le vase, on place encore les nattes.
20.( HYPERLINK \l "t20140" 140) Comm. D. Les lisières brodées sont en soie de différente couleur et séparées. Les lisières peintes représentent des figures. Daprès la section Khaokongki, le mot brodé indique les tissus où le bleu et le blanc, le rouge et le noir se correspondent ; le mot peint indique des dessins de montagne ou deau.
20.( HYPERLINK \l "t20141" 141) Comm. B. Encore [], inviter à boire.
Comm. C. Le représentant de lancêtre invite à son tour le prince qui le reçoit. Alors, on place aussi ces deux nattes à lorient et à loccident du dedans de la porte. Ce sont les nattes sur lesquelles il sassoit.
Comm. D. Pour lempereur, la natte du personnage qui invite et celle des sacrifices ordinaires, sont semblables. Pour les princes feudataires, elles sont différentes. En effet, lempereur seul est très honorable et peut sasseoir sur une natte semblable à celle des esprits supérieurs.
20.( HYPERLINK \l "t20142" 142) Comm. B. Les visiteurs de haut rang sont les princes qui viennent rendre hommage, les ministres et les préfets des royaumes feudataires qui viennent en information.
Éditeurs. Dans les visites en corps, lempereur se place en avant du paravent, la face au midi, pour recevoir. Dans les banquets et collations, on suit le rite de lhôte et de létranger. Ainsi, dans les visites ordinaires, la natte du visiteur, qui est létranger, est placée au midi, en avant de la fenêtre. Le prince est à la place de lhôte, au haut des marches de lescalier,
20.( HYPERLINK \l "t20143" 143) Comm. B. Il sagit ici des réunions pour les grandes chasses des quatre saisons. On place la natte au lieu où se fait le sacrifice qui précède la chasse.
20.( HYPERLINK \l "t20144" 144) Comm. B. Ceci se rapporte à la cérémonie dans laquelle on réunit les invités à lenterrement.
20.( HYPERLINK \l "t20145" 145) Comm. B. Pour les personnes vivantes, les bancs dappui sont à gauche. Pour les génies, les bancs dappui sont à droite. Daprès cette règle, quand un prince feudataire sacrifie, le banc dappui est à droite de sa natte. Quand on fait asseoir un visiteur, le banc dappui est à gauche de la natte. Le banc vernissé et le banc sans couleur, sont à droite, parce quils sont destinés aux esprits.
20.( HYPERLINK \l "t20146" 146) Pési, est, selon le comm. A, la natte qui se pose sur la terre. La natte de joncs est posée audessus. Dautres croient que cette natte Pési est celle sur laquelle se déposent les grains offerts. Comm. B. La natte du cercueil est celle sur laquelle sassied lesprit qui vient sous le dais.
Les commentateurs varient aussi sur la dernière phrase. Les éditeurs présument que le texte est altéré, et reconnaissent quon ne peut pas obtenir une explication nette de ce passage.
20.( HYPERLINK \l "t20147" 147) Comm. B. Lorsque lempereur sacrifie dans la salle des Ancêtres, lorsquil fait des libations dans sa maison particulière, lorsquil offre un banquet dans la salle de réception, lorsquil sacrifie sur le seuil de la porte, à chacune de ces cérémonies, on change les bancs dappui pour lempereur et les esprits. Dans les cérémonies tristes, le banc du sacrifice est le même, le matin et le soir, parce que le rite des funérailles est abrégé. Cest le banc sans couleur, comme il a été dit au folio précédent.
20.( HYPERLINK \l "t20148" 148) Comm. B. Cest la salle dHeoutsi, le grand ancêtre de la famille impériale. On conserve dans sa salle les objets précieux, transmis de génération en génération. Ainsi, dans le royaume de Lou, on conservait le grand arc orné de jade.
20.( HYPERLINK \l "t20149" 149) Comm. B. Ceci désigne les belles tablettes de jade, les beaux objets en jade. On les montre dans les grands sacrifices, dans les grandes funérailles pour faire honneur au royaume.
20.( HYPERLINK \l "t20150" 150) Voyez le chap. HYPERLINK "chou_king.doc" \l "p4c22" Kouming, du Chouking, où le texte énumère les différents objets exposés à la mort de Tchingwang.
20.( HYPERLINK \l "t20151" 151) Comm. C. Tous les officiers, depuis la capitale jusquaux quatre confins, ont des livres où ils inscrivent leurs opérations. Le texte ne cite pas, pour abréger, les officiers des six districts extérieurs Souï, ainsi que ceux des domaines de lÉtat Kongy.
Comm. Wang-yngtien. Tchi-tchong désigne les rapports ou la reddition de compte que reçoit le grand administrateur, premier ministre, et daprès lequel il juge de la gestion des officiers. Ils doivent saccorder avec la juste règle. De là le nom de Tchi-tchong, ce qui est conforme à ladministration.
Editeurs. La gestion des officiers est examinée par chaque chef de service, qui transmet son rapport au grand administrateur. Le chef du magasin céleste reçoit ces rapports, pour que lon puisse les consulter. On peut craindre que des officiers ne se soient écartés de la juste règle, quil ny ait des inexactitudes dans lexamen des chefs de service, dans le jugement du grand administrateur.
20.( HYPERLINK \l "t20152" 152) Comm. B. Cest le Mengtchun, ou premier mois du printemps.
20.( HYPERLINK \l "t20153" 153) Comm. B. Les cérémonies de réjouissance désignent les sacrifices réguliers des quatre saisons, et les sacrifices des réunions qui ont lieu la troisième et la cinquième années. Les cérémonies tristes désignent les funérailles de lempereur et de limpératrice ; le sacrifice offert en lhonneur du défunt dans la salle de lAncêtre.
20.( HYPERLINK \l "t20154" 154) Comm. C. Dans les grands sacrifices réguliers, le souspréposé aux invocations donne à laver au représentant de lancêtre. De même, les petits serviteurs donnent à laver à lempereur qui accomplit ces cérémonies. Ces deux opérations se font dans la salle de lAncêtre, et alors, le chef du magasin céleste prend la torche. Quand le chef des gradués (livre XXXI) sacrifie aux cinq souverains célestes, il offre à laver au représentant de lancêtre ; mais on ne léclaire pas, parce que ce sacrifice ne se fait pas dans la salle de lAncêtre.
20.( HYPERLINK \l "t20155" 155) Comm. B. On interroge par la tortue ; pour savoir si lannée sera bonne ou mauvaise. Voyez, à larticle du grand augure, les détails de cette cérémonie appelée Tatchin ou la grande détermination. Il prépare les objets en jade qui servent pour accomplir les rites envers les esprits. Selon Tchingsségong, qui cite un passage du Kouéiu, Tchin a ici le sens dinterroger.
Comm. C. Le texte désigne ici la fin de lhiver des Hia (janvier). Cest une époque de renouvellement. En conséquence, on augure par la plante Chi.
20.( HYPERLINK \l "t20156" 156) Comm. C. Si lempereur transporte sa résidence, on transporte aussi les joyaux de la couronne. Le chef du magasin céleste les livre au chef du magasin céleste de la nouvelle résidence. Celui-ci les garde en dépôt, comme avait fait le premier.
20.( HYPERLINK \l "t20157" 157) Comm. B. Ssémin, lastérisme qui préside au peuple forme les cornes de la constellation Hien-youen (± Regulus et autres du Lion), laquelle est composée de dixsept étoiles et a la figure d un dragon. Elle a deux cornes qui sont appelées le grand peuple, Ta-min, le petit peuple, Siaomin.
Ssélo, l astérisme qui préside aux appointements, c est la 6e étoile de la constellation Wentchang (¸, Å, Æ Grande Ourse). On l appelle aussi Hianeng, le conseiller inférieur. A l article du grand supérieur des cérémonies sacrées, on appelle ces mêmes astérismes Ssétchong, Sséming. Les appointements sont proportionnés aux produits de la terre. On sacrifie à ces deux astérismes, à lentrée de lhiver.
20.( HYPERLINK \l "t20158" 158) Comm. C. Au commencement de lhiver, il est enjoint aux officiers du peuple de présenter le dénombrement du peuple et les produits récoltés. Le souspréposé aux brigands, suppléant du ministre des châtiments, les reçoit et les présente au souverain. Quand celui-ci les a, il les transmet au chef du magasin céleste, qui les reçoit et les conserve.
20.( HYPERLINK \l "t20159" 159) Comm. B. Chouï désigne les tablettes précieuses que tiennent ceux qui visitent lempereur. Khi désigne les vases et objets qui servent à rendre hommage aux esprits. Les tablettes précieuses sont des signes de créance, des gages de sincérité. Les ornements détiquette désignent les cordons brodés qui sont détiquette avec ces tablettes. Voyez le dict. de Khanghi. Il sagit des cordons garnis de pierres de jade qui pendent des deux côtés du bonnet.
20.( HYPERLINK \l "t20160" 160) Comm. A. Lisez Tsin, comme dans lexpression Tsinchin, celui qui fixe à sa ceinture une épée, un insigne, cestàdire, lofficier en fonction. A larticle des ouvriers en jade, Iu-jîn, livre XLII, il est dit : Le grand Koueï est long de trois pieds, et porté par lempereur. Le Tchinkoueï, Koueï de la puissance suprême, ou des monts protecteurs, est long dun pied 2/10. Il est attribué à lempereur. Tsieou a le sens de Ts, contour, garniture ; chaque tour fait un Tsieou.
Les Koueï étaient les tablettes portées par l empereur et les grands dignitaires.
Comm. B. Les cordons ont des broderies aux cinq couleurs. C est sur eux que l on fixe les pierres de jade. Tsieou a le sens de perfection, achèvement. On lit dans le rite de la réunion dautomne : Lempereur sacrifie au soleil, en dehors de la porte orientale.
Éditeurs. Le comm. C dit : Au printemps, le matin, lempereur offre le sacrifice Tchao au soleil ; en automne, le soir, il offre le sacrifice Si à la lune. Mais ce sont des sacrifices ordinaires. Suivant le rite de la réunion automnale, lempereur se met à la tête des princes feudataires et salue le soleil, en dehors de la porte orientale. Il y a ici une différence avec le passage suivant où il est dit que lempereur prend le Koueï rond pour sacrifier au soleil et à la lune.
Les commentateurs varient sur le sens de Tchin, qui signifie la toutepuissance, la pacification, et qui est aussi le nom donné aux quatre monts protecteurs de frontières : Dans les planches ajoutées par Tchouhi, on voit sur le Koueï de ce nom quatre amas de roches qui figurent des montagnes.
20.( HYPERLINK \l "t20161" 161) Dans les figures données par Tchouhi, le premier de ces Koueï est un peu recourbé par le haut, et on voit sur cette tablette deux colonnes, emblème du palais. Sia, qui signifie proprement sincérité, est lu ici Chin corps, pour le nom du deuxième Koueï. On voit sur celui-ci un homme ayant la tête droite, comme indice de puissance. Kong signifie corps. Le Koueï de ce nom offre une figure dhomme un peu courbée, pour indiquer la soumission. La tablette suivante porte une figure de céréale analogue au riz, et la dernière, la figure de joncs aquatiques. Toutes deux étaient rondes, et leurs emblèmes représentaient la fertilité, labondance que les princes feudataires du 4e et 5e rang devaient procurer au peuple.
20.( HYPERLINK \l "t20162" 162) Comm. B. Les trois couleurs sont le rouge, le blanc, le bleu. Les deux couleurs sont le rouge et le vert.
20.( HYPERLINK \l "t20163" 163) Comm. A. Outre les visites en corps des quatre saisons, il y a les visites de circonstance, Hoeï, les visites collectives, Tong.
20.( HYPERLINK \l "t20164" 164) Voyez le dictionnaire de Khanghi pour les deux tablettes Tchouen et Tsong. La première est formée dune pierre précieuse travaillée. La seconde est un morceau de jade à huit pans.
20.( HYPERLINK \l "t20165" 165) Comm. D. Le Tchouenkoueï et le Tchang ont huit dixièmes de pied. La tablette ronde Pi, la tablette Tsong, ont la même dimension, daprès larticle des ouvriers en jade (Iu-jîn), 6e section du Tcheouli. Ces diverses tablettes servent pour les visites des préfets, en grand et petit nombre. Les Koueï sont oblongs et pointus. Les Pi sont ronds. Tous se rapportent au principe mâle. Ils sont attribués aux feudataires. Le demi-Koueï est appelé Tchang. Celui qui a huit pans et représente les contrées terrestres, est appelé Tsong. Ceux-ci se rapportent au principe femelle. Ils sont attribués aux femmes impériales.
20.( HYPERLINK \l "t20166" 166) Comm. A. Au centre est la tablette ronde. Les Koueï sappuyent sur ses quatre faces. Cette pièce est faite avec un seul morceau de jade. [] signifie, daprès lancien dictionnaire Eul-ya, la partie principale, qui est la tablette ronde. Les Koueï forment les parties accessoires qui font saillie sur les quatre côtés, de sorte que la pièce a une partie centrale et quatre pointes.
Les commentateurs varient sur les dimensions des diverses parties de cette pièce. Voici la figure [A] donnée par Tchouhi, kiven XLV, fol. 66, édit. impériale :
20.( HYPERLINK \l "t20167" 167) Comm. B. A larticle du grand supérieur des cérémonies sacrées, il est parlé des sacrifices extraordinaires, offerts au seigneur suprême et aux quatre objets éloignés, lorsquil arrive une calamité publique.
20.( HYPERLINK \l "t20168" 168) Comm. B. Ces deux Koueï sont opposés et ont un même centre. Ils figurent deux pieds opposés. Voici la figure [B] donnée par Tchou-hi, kiv. XLV, fol. 68, édit. impériale.
20.( HYPERLINK \l "t20169" 169) Comm. D. Les sacrifices à la terre sont les sacrifices aux régions et aux lacs. Les sacrifices aux quatre objets éloignés sont les sacrifices extraordinaires aux monts et aux lacs sacrés.
20.( HYPERLINK \l "t20170" 170) Comm. A. La tête du Koueï est travaillée en forme dustensile pour verser le vin odorant, faire les libations, sacrifier. Cest le Tsan, cité dans le Chi-king. Ce Koueï est appelé dans le Koueiu, Koueï du vin odorant. Daprès Tchintsiangtao, le demi-Koueï formait le manche. Le Tsan formait la cuiller pour puiser.
Suivant Tching-ngo, le Tsan était fait comme un bassin. Le manche était le Koueï. On peut voir la figure, kiv. XLVI, fol. 4.
20.( HYPERLINK \l "t20171" 171) Comm. B. Pour ce Koueï, la partie principale est la plaque circulaire Pi. Tching-ngo dit que le haut de la plaque circulaire est travaillé de manière à en faire sortir un Koueï.
Voici la figure [C] donnée par Tchouhi, kiv. XLV, fol. 70.
Comm. Wang-tsiang-choue. On a vu plus haut que lon fait la sacrifice du matin au soleil, avec le grand Koueï, le Tchinkoueï. Ici lon sacrifie, au soleil et à la lune avec le Koueï-pi. La première cérémonie, qui est spéciale, est adressée aux esprits célestes. On emploie donc des pièces différentes de jade pour la seconde de ces deux cérémonies.
20.( HYPERLINK \l "t20172" 172) Comm. A et B. Ici, le demi-Koueï a deux parties appelées Ti et Che. Che signifie pointu, comme lexplique le commentaire à larticle des ouvriers en jade (sixième section du Tcheou-li), où le texte cite cette pièce.
Voici la figure [D] donnée par Tchouhi, kiv. XLV, fol. 70.
20.( HYPERLINK \l "t20173" 173) Le texte emploie ici deux caractères différents, Tsao et Tseng. Selon Hiangnganchi, Tsao désigne la fourniture faite lorsque létranger arrive à lhôtellerie ; Tsong désigne loffrande qui lui est faite lorsquil sort de la banlieue. On prend le demi-Koueï en pointe, pour porter lordre de loffrande.
20.( HYPERLINK \l "t20174" 174) Comm. B. On mesure sur cette pièce les longueurs atteintes par lombre du soleil et par celle de la lune, dans les quatre saisons. En hiver et en été, on observe le soleil. Au printemps et en automne, on observe la lune. Lorsquon investit un prince feudataire, on emploie le Koueï des mesures pour déterminer, en divisions du pied, la distance du point atteint par lombre du soleil. Par cette opération, on détermine les limites du territoire concédé.
Ce passage montre que lon se sert du gnomon pour fixer les limites du territoire, par la longueur de lombre projetée à midi, Comparez avec le passage du kiv. IX, où le texte explique lusage du Koueï des mesures, et dit que Tou a ici le sens de mesurer.
Éditeurs. La lune étant observée au printemps et en automne, ces observations devaient correspondre aux époques des quartiers où son ombre portée est la plus longue et la plus courte. Si lon opérait à lépoque de la pleine lune, quand elle est en face du soleil, et pareillement dans la voie rouge (léquateur), aux équinoxes de printemps et dautomne, on naurait pas la limite de ces ombres longues et courtes, comme on la pour le soleil, en lobservant aux solstices dhiver et dété.
20.( HYPERLINK \l "t20175" 175) Comm. B. Cest la tablette de créance (Chouï-tsie) des délégués de lempereur. Il y en a de grandes et de petites. Elle doit correspondre aux tablettes Youen et Yen que portaient les princes en visite, et qui sont citées à larticle des ouvriers en jade. Sous les Han, les officiers désignés par lempereur pour des missions ont des tablettes du même genre.
20.( HYPERLINK \l "t20176" 176) Comm. A. Cette pièce est travaillée en forme de dent. Les dents sont lemblème de la guerre. En conséquence le demi-Koueï denté sert pour les levées de troupes. Ainsi sous les Han, on se servait des tablettes au tigre de cuivre, Thonghou fou, pour lever des troupes.
20.( HYPERLINK \l "t20177" 177) Comm. B. Selon Tchingssenong, le diamètre de cette pièce était dun pied. Daprès larticle des ouvriers en jade (sixième section du Tcheou-li, HYPERLINK "tch_li_2.doc" \l "l4205" kiv. XLII), sa mesure était un pied et trois dixièmes de pied. Selon quelquesuns, cette pièce nétait pas ronde, comme la tablette ordinaire Pi. Sa largeur était de 8/10 de pied. Sa longueur était dun pied. Elle était ovale et servait détalon pour mesurer les longueurs.
Comm. Lieouy. Par le Pi-yen on fixe les mesures : alors le pied et le dixième de pied ne peuvent varier. Par le Tsoutsong, tablette à cordon de soie, on fixe les poids. Alors on ne peut confondre le poids des objets.
20.( HYPERLINK \l "t20178" 178) Comm. B. Il ajoute ces pièces après quon a fait le grand ensevelissement du corps. Suivant la glose, il y a un trou pratiqué aux deux bouts de chacune de ces six pièces de jade. Quand on place le corps dans le cercueil, le Koueï est à gauche, le demi-Koueï est à la tête. La tablette au tigre est à droite. La demi-tablette circulaire est aux pieds. La tablette circulaire est sous le dos. La tablette octogonale est sur le ventre. On figure ainsi limage du Fangming ou cube brillant qui sert demblème dans les sacrifices, La tablette circulaire Pi et la tablette Tsong figurent, par leur séparation, le ciel et la terre.
20.( HYPERLINK \l "t20179" 179) Comm. B. Cest aussi une tablette de créance pour les envoyés de lempereur. Ko a le sens de bon, excellent. Cette tablette est ornée dune figure de plante analogue au riz (autre sens du même caractère). Elle sert pour réconcilier les ennemis, comme on le voit dans le Tsotchouen à la 4e année de Houankong. Elle sert pour demander une fille en mariage, selon le rite de lofficier des mariages, HYPERLINK \l "l1309" Meï-chi.
20.( HYPERLINK \l "t20180" 180) Comm. A. Ce Koueï na pas de pointe. En conséquence, il sert pour exciter la vertu, perfectionner les bons sentiments.
Comm. B. Cest encore une tablette attribuée aux envoyés de lempereur. Quand un prince feudataire se montre vertueux, lempereur ordonne de lui donner ce Koueï. Le prince envoie un préfet pour venir sinformer des intentions impériales. Le préfet et le délégué impérial élèvent un autel en terre et sy rencontrent.
20.( HYPERLINK \l "t20181" 181) Comm. A. Ce Koueï a une pointe saillante. Cest lemblème des torts et des offenses, de lattaque et du rappel au devoir, du blâme et du châtiment. Lorsque lempereur ordonne à un dignitaire de changer sa mauvaise conduite et de saméliorer, cest avec cette tablette quil lui témoigne son blâme et lavertit.
Comm. B. Cest encore une tablette de créance pour les envoyés de lempereur, ainsi que pour ceux des princes. Lorsquun prince envoie un préfet pour venir chercher les instructions du souverain. il lui enjoint de prendre ce Koueï et indiquer ainsi sa mission.
20.( HYPERLINK \l "t20182" 182) Comm. B. Tels que la tablette aux quatre Koueï, le Koueï des libations, et autres pièces.
20.( HYPERLINK \l "t20183" 183) Comm. B. On brise du jade pour le mêler avec le riz, comme aliment du mort.
Comm. C. Lempereur, les princes et les officiers se nourrissent dans ces occasions des différentes sortes de grains. Ils se servent en même temps de jade et de riz. Cette explication paraît singulière. Le comm. C cite le chap. Tankong du Li-ki, dans lequel il est dit : Pour le repas funèbre, on se sert de riz et de coquilles.
20.( HYPERLINK \l "t20184" 184) Comm. B. Cest la pièce de jade qui soutient les dernières dents molaires à droite et à gauche, et se place dans la bouche du mort. Cette pièce est ronde comme la tablette circulaire Pi, mais plus petite. Daprès le chap. HYPERLINK "Li_Ki_2.doc" \l "c18" Tsaki du Li-ki, cité par le comm. C, sous les Hia, on plaçait des coquilles dans la bouche du mort, et leur nombre était proportionné à son rang. Sous les Tcheou, on se servait de jade pour le même objet.
20.( HYPERLINK \l "t20185" 185) Comm. B. Les pièces de jade offertes en présent peuvent être des tablettes, et aussi des objets précieux, tels que des rouleaux détoffe.
Comm. C. Quand le cercueil est dans la terre, on donne des rouleaux de soieries noires et rouges. Aux funérailles de lempereur, on ajoute du jade à ces présents. En rapprochant ce passage de larticle du chef du magasin de jade, on voit que celui-ci surveille la confection de la pièce de jade destinée au mort, et que le conservateur des tablettes la prépare ou la livre pour lopération définitive.
20.( HYPERLINK \l "t20186" 186) Comm. Hoangtou. Le conservateur des tablettes préside à la sortie comme à la conservation des objets destinés aux cérémonies. Il ne sagit pas ici des objets distribués en présent. Ceuxlà sortent du magasin de jade et du magasin intérieur.
Comm. Wangsiangchoue. Le chef du magasin céleste garde en dépôt les pièces de jade, et les objets très précieux qui sont les joyaux de lÉtat. Le conservateur des tablettes garde les tablettes de jade et les objets en jade qui servent dans les sacrifices, pour les usages officiels. A la fin du premier article, il est parlé du transport des joyaux de la couronne. A la fin du second, il est parlé de la préparation et de la présentation des objets en jade, ce qui marque la différence de ces deux charges.
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Kiv. I, fol. 1 et suiv.
Kiv. II, fol. 49.
Kiv. XXIX, fol. 5.
Ibid. fol. 6.
Ibid. fol. 7.
Kiv. II, fol. 20 à 25.
Voyez les fonctions assignées aux eunuques, dans le tableau du personnel de la maison impériale, aux kiv. I et VII passim ; au kiv. VIII, fol. 36, 37 ; et au kiv. XVII, fol. 7. Ils ne se voient nulle part ailleurs.
Tous les détails qui suivent sont exposés dans les sept premiers kiven, qui spécifient tous les offices ressortissant au grand administrateur général.
LÉtat de la France, année 1699, p. 298, 1 vol. in8°, par Trabouillet, dédié au roi.
Kiv. IV, fol. 13, 18, 19, 20.
Kiv. VIII, fol. 37, comm.
Kiv. IV, fol. 18.
Kiv. XIII, fol. 43, 44.
Kiv. XIII. fol. 16, 27, 32.
Kiv. XI, fol. 5, 6, 9.
Kiv. XXXI, fol. 16 et suiv.
Kiv. XXXIV, fol. 24 comm. Wang-yutchi.
Kiv. XXXII, fol. 50.
Kiv. XXVI, fol. 13, 16, 18.
Kiv. XXVI, fol. 20, comm. Voyez aussi dans le Journal des savants, année 1840, p. 34, puis p. 142 et suivantes, les caractères géométriques par lesquels les douze signes écliptiques grecs, diffèrent des douze divisions écliptiques de Tcheoukong.
Kiv. XIII, fol. 29 ; kiv. XXXII, fol. 53.
Kiv. X, fol. 1à 11 ; kiv. XXIX, fol. 13 et passim.
Kiv. X, fol. 1 à 8 ; ibid. fol. 28 ; kiv. XI, fol. 2 ; kiv. XXXVI, fol. 28.
Kiv. XXXIII, fol. 1 et suiv.
Kiv. XXXV, fol. 33, article du Sséchi, comm.
Kiv. XXXV, fol. 26.
Kiv. XXXVI, fol. 4.
Kiv. XXXVI, fol. 35,36.
Kiv. XXXVII, fol. 7.
Kiv. XXXV, fol. 17.
Kiv. XXXV, fol. 26 ; kiv. XXXVI, fol. 28. 29.
Kiv. XXXVI, fol. 41 à 44.
Kiv. XXXVIII et XXXIX, passim.
Id. ibid.
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