WO/PBC/20 - WIPO
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aux traités, ... aux besoins de l'État en fonction de l'exercice de la souveraineté et
des ...... 40. L'article 15 de la loi relative à l'identification définit le Service ...... la
distribution de livres et qui ont diffusé de nombreuses éditions ...
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FWO/PBC/20/8 ORIGINAL : anglaisDATE : 28 novembre 2013
Comité du programme et budget
Vingtième session
Genève, 8 12 juillet 2013
rapport
adopté par le Comité du programme et budget
TABLE DES MATIÈRES
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc373746844" POINT 1 OUVERTURE DE LA SESSION PAGEREF _Toc373746844 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc373746845" POINT 2 ADOPTION DE LORDRE DU JOUR PAGEREF _Toc373746845 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc373746846" POINT 3 RAPPORT SUR LEXÉCUTION DU PROGRAMME EN 2012 PAGEREF _Toc373746846 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc373746847" Rapport verbal sur les activités au titre du programme 18 (propriété intellectuelle et enjeux mondiaux) PAGEREF _Toc373746847 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc373746848" POINT 4 SITUATION FINANCIÈRE À FIN 2012 : RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES PAGEREF _Toc373746848 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc373746849" POINT 5 PROJET DE PROGRAMME ET BUDGET PROPOSÉ POUR LEXERCICE BIENNAL 2014 2015 PAGEREF _Toc373746849 \h 56
HYPERLINK \l "_Toc373746850" Procédure budgétaire appliquée, aux projets proposés, par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement PAGEREF _Toc373746850 \h 173
HYPERLINK \l "_Toc373746851" Plancadre déquipement 20142019 PAGEREF _Toc373746851 \h 179
HYPERLINK \l "_Toc373746852" POINT 6 FINANCEMENT DES PRESTATIONS AU PERSONNEL APRÈS LA CESSATION DE SERVICE PAGEREF _Toc373746852 \h 186
HYPERLINK \l "_Toc373746853" POINT 7 GOUVERNANCE DE LOMPI PAGEREF _Toc373746853 \h 190
HYPERLINK \l "_Toc373746854" POINT 8 ADOPTION DU RÉSUMÉ DES DÉCISIONS ET RECOMMANDATIONS PAGEREF _Toc373746854 \h 198
HYPERLINK \l "_Toc373746855" POINT 9 CLÔTURE DE LA SESSION PAGEREF _Toc373746855 \h 198
ANNEXE : Liste des participants
La vingtième session du Comité du programme et budget (PBC) de lOMPI sest tenue au siège de lOrganisation du 8 au 12 juillet 2013.
Le comité se compose des États membres suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Argentine, Bangladesh, Bélarus, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Égypte, El Salvador, Équateur, Espagne, ÉtatsUnis dAmérique, Fédération de Russie, France, Ghana, Grèce, Guatemala, Hongrie, Inde, Iran (République islamique d), Italie, Japon, Kirghizistan, Maroc, Mexique, Oman, Pakistan, Pérou, Pologne, République de Corée, République de Moldova, République tchèque, Roumanie, RoyaumeUni, Sénégal, Singapour, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse (ex officio), Tadjikistan, Thaïlande, Turquie, Ukraine et Zimbabwe (53). Les membres du comité représentés à cette session étaient les suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Argentine, Bangladesh, Bélarus, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Égypte, El Salvador, Équateur, Espagne, ÉtatsUnis dAmérique, Fédération de Russie, France, Grèce, Guatemala, Hongrie, Inde, Iran (République islamique d), Italie, Japon, Maroc, Mexique, Pologne, République de Corée, République tchèque, Roumanie, RoyaumeUni, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse (ex officio), Turquie, Ukraine et Zimbabwe (43). En outre, les États ciaprès, membres de lOMPI sans être membres du comité, étaient représentés par des observateurs : Andorre, Australie, Belgique, Burundi, Costa Rica, Côte dIvoire, Djibouti, Géorgie, Irlande, Israël, Jamaïque, Libye, Lituanie, Monaco, Panama, Paraguay, PaysBas, Portugal, République dominicaine, SaintSiège, Sao ToméetPrincipe, TrinitéetTobago, Venezuela (République bolivarienne du), Vietnam et Zambie (25). La liste des participants fait lobjet de lannexe du présent document.
POINT 1 OUVERTURE DE LA SESSION
Le président a souhaité la bienvenue aux délégations des États membres et les a remerciées pour leur implication constructive dans les consultations informelles quil avait menées la semaine précédente. Ces consultations avaient constitué une très belle occasion découter les points de vue de tous les groupes sur le projet de programme et budget. Le président espérait que les débats progresseraient rapidement. Il a rappelé aux délégations que conformément à la demande des États membres, la présente session était une session officielle afin déviter les répétitions de travaux entre la session officieuse de juillet et la session officielle de septembre. Cela signifiait quau cours de cette semaine, les questions qui pourraient être tranchées feraient lobjet de décisions afin que le comité nait pas à y revenir à la session de septembre. Les questions sur lesquelles le comité ne parviendrait pas à un compromis ou un consensus seraient traitées lors Comité du programme et budget de septembre. Sagissant du point 5 (Projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015), le président brosserait un tableau des débats ayant eu lieu lors de la consultation informelle lorsque ce point serait abordé. Il a ensuite souligné quil avait lintention de commencer toutes les réunions de la session à lheure. Le président a également indiqué que le Directeur général sadresserait au comité le lendemain. Il a invité le Secrétariat à effectuer ses observations introductives.
Le Secrétariat a souhaité la bienvenue aux délégations au nom du Directeur général qui serait présent à la session le lendemain afin de présenter le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015. Il a procédé à la présentation du projet dordre du jour et précisé que lors du Comité du programme et budget qui sétait tenu durant lexercice budgétaire, le premier objectif avait été de fournir aux membres un exposé exhaustif de la situation actuelle à travers le groupe de points intitulés Exécution du programme et questions financières. Dans le cadre de cette rubrique, les membres pourraient revenir sur les progrès et réalisations accomplis en ce qui concerne lexercice biennal et examineraient le Rapport sur lexécution du programme en 2012. Ils examineraient ensuite la situation financière et les résultats préliminaires pour 2012, ainsi que ceux se rapportant au premier trimestre 2013. Une fois le contexte établi, le groupe de points suivant intitulé Planification et budgétisation consistait à anticiper le prochain exercice biennal. Dans cette rubrique, les membres examineraient le prochain projet de programme et budget proposé. Ce point de lordre du jour comprenait également, conformément à la décision du PBC, un examen de i) la manière dont la procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) avait été mise en uvre en tant que solution totalement intégrée au cours du présent exercice biennal et ii) des investissements proposés en vertu du Plancadre déquipement pour la période 20142019 de lOrganisation récemment institué, conformément aux principes de gestion financière prudente, sept projets proposés pour approbation par les États membres pour utiliser les réserves conformément à la politique relative à lutilisation des réserves approuvée par les assemblées de 2010. Lordre du jour prévoyait ensuite un examen du document préparé par le Secrétariat consacré au financement à long terme des prestations du personnel au sein de lOMPI. Le Secrétariat a remercié le président pour sa direction et les réunions préparatoires qui sétaient tenues les 4 et 5 juillet avec lensemble des groupes régionaux, qui avaient aidé le Secrétariat à poursuivre la préparation dune session du PBC plus efficace. Il a remercié toutes les délégations pour leurs contributions et leur implication constructives aux séances dinformation que le Secrétariat avait organisées avant et après la conférence de Marrakech. Étant donné que la session de juillet du PBC était une session officielle, il avait fallu fournir lensemble des documents dans les six langues officielles. À cet égard, le Secrétariat a présenté ses excuses pour tout désagrément ayant pu être causé par les retards de publication des documents dans toutes les langues. Il a ajouté que dans son effort permanent visant à être plus réactif et davantage axé sur la prestation de services aux États membres, il avait, comme par le passé, rassemblé les questions et les réponses reçues pendant les consultations informelles dans un document. Ce document continuerait dêtre mis à jour, en intégrant les questions et réponses supplémentaires abordées à la session du PBC. Une version révisée était disponible ce matin. Le Secrétariat a conclu en déclarant quil attendait avec intérêt des échanges de points de vue positifs à la présente session.
POINT 2 ADOPTION DE LORDRE DU JOUR
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/1 Prov.
Le président a invité le Secrétariat à présenter le projet dordre du jour.
Le Secrétariat a indiqué quil avait été porté à son attention que le projet dordre du jour ne reflétait pas complètement la décision prise à la dixneuvième session du PBC en ce qui concerne la définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget. Le sousalinéa iv) de ladite décision disait : [Le PBC] a décidé que la question de la définition des dépenses de développement serait inscrite à lordre du jour de la vingtième session du PBC. La définition révisée éventuellement adoptée serait appliquée aux fins du programme et budget pour 20162017. Le Secrétariat a présenté ses excuses pour cette omission et proposé dinclure un nouveau point à lordre du jour, après le point 5, dans la section Planification et budgétisation, qui sintitulerait Définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a félicité le président pour sa nomination. Sagissant de lajout du nouveau point à lordre du jour, la délégation a noté que i) lordre du jour était disponible depuis déjà quelques semaines; ii) quil sagissait dun ordre du jour assez long et chargé. Elle était davis quil serait peutêtre préférable de débattre ou rediscuter de la possibilité dajouter ce point supplémentaire à lordre du jour plus tard. Elle a ajouté que le groupe B nétait pour linstant pas complètement prêt à entamer le débat sur les dépenses de développement. La délégation a appelé à respecter lordre du jour présenté dans le document WIPO/PBC/20/Prov.
Le président a rappelé aux délégations, pour mémoire, quil avait été décidé lors du PBC de lannée précédente dinscrire la définition des dépenses de développement en tant que point distinct de lordre du jour à la vingtième session. Aussi ne sagissaitil pas dajouter un point nouveau nayant pas été précédemment adopté. Le point ne figurait pas dans le projet dordre du jour uniquement suite à son omission par le Secrétariat.
Le Secrétariat a confirmé que le sousalinéa 4 de ladite décision figurant dans le Résumé des décisions et recommandations de la dixneuvième session (document WIPO/PBC/19/27) précisait que les dépenses de développement seraient inscrites à lordre du jour de la vingtième session du PBC.
Le président a demandé aux membres de confirmer si au vu de la décision prise par le PBC, le point relatif à la définition des dépenses de développement pouvait être ajouté à lordre du jour.
La délégation de la Belgique a pris note des explications apportées par le Secrétariat. Elle a déclaré quelle était prête à simpliquer dans les débats consacrés à cette question, mais a ajouté quelle devait y être tout à fait préparée. Aussi proposaitelle de conserver le présent ordre du jour, tel que présenté dans le document WO/PBC/19/1 Prov., et de revenir sur la possibilité dajouter un autre point à lordre du jour plus tard dans la semaine, en fonction de lavancée des débats sur les points figurant déjà à lordre du jour.
Le président a fait observer que cela signifiait que les décisions prises par les États membres ne pouvaient pas être mises en uvre. Si un tel précédent était créé, cela impliquerait que dautres décisions des États membres pourraient être rediscutées et rouvertes.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, était davis que les membres devraient mettre en uvre les décisions prises à la dernière session du PBC et que ce point devrait être ajouté à lordre du jour de la présente session. Elle a ajouté que la décision du PBC davoir un rapport écrit sur la propriété intellectuelle et les enjeux mondiaux (programme 18) devrait également être mise en uvre. Le projet dordre du jour continuait de faire état dun rapport verbal sur les activités au titre du programme 18.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a remercié le Secrétariat pour les documents. Elle estimait que parler de cette question était une erreur. En effet, il ne sagissait pas de savoir si lon devait ou non inclure un point à lordre du jour. Il sagissait dune erreur que le Secrétariat avait commise. Le Secrétariat avait reconnu quil avait commis une erreur; aussi la délégation atelle demandé à la délégation de la Belgique de reconsidérer sa position. Dans lavantpropos du Directeur général du Programme et budget, le thème du développement constituait un point important et les investissements en faveur du développement étaient censés être inclus dans le document consacré au budget. Il ne sagissait pas de débattre sil sagissait dun ajout ou non. Les membres avaient eu la possibilité douvrir le débat sur la question dajouter ou non un élément le 8 juillet.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, pensait quil sagissait dun oubli. Linscription des dépenses de développement à lordre du jour était une décision importante qui faisait partie intégrante des débats que les membres devaient engager à la présente session. Elle a exhorté la délégation de la Belgique à tenir compte de ce fait. Elle a également rappelé que la question de la définition des dépenses de développement avait été très longuement débattue à la dernière réunion du PBC et que, de fait, les membres ne rouvriraient pas le débat, mais sattacheraient plutôt à corriger une erreur commise par le Secrétariat.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour cet éclaircissement. Elle estimait que la situation était très claire. Une décision avait été prise par le comité lors dune précédente réunion; aussi les membres devraientils maintenir la définition des dépenses de développement à lordre du jour de la présente session. La délégation ne voyait là aucun problème et a ajouté quil nétait pas besoin de faire perdre un temps précieux au comité à débattre de ce sujet. Le Secrétariat avait très clairement expliqué que ce point serait discuté dans le cadre du débat budgétaire à compter du lendemain. Les délégations avaient amplement eu le temps de préparer leur position. Il ny avait là rien de nouveau. La délégation souhaitait quune décision soit prise immédiatement.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Secrétariat pour avoir expliqué le problème et a pleinement souscrit à la manière dont le président avait proposé de traiter cette question. Il était parfaitement clair quil ne sagissait pas pour les membres de décider dinscrire ou non ce point à lordre du jour. Cette décision avait déjà été prise. Si un État membre souhaitait demander la suppression de ce point de lordre du jour qui avait été précédemment adopté comme inscrit à ce dernier, cétait là une autre question qui exigerait une autre décision du comité. Il était très clair quune erreur devait être rectifiée et que ce point devrait être inscrit à lordre du jour. La délégation a pleinement appuyé la position du président.
La délégation de la Belgique a déclaré quaprès concertations au sein du groupe B, il y aurait peutêtre une possibilité dinscrire ce point à lordre du jour, à condition quil soit inscrit après le point 7. Elle a insisté sur le fait quil sagissait dun débat pour lequel le groupe navait pas été préparé. Le groupe souhaitait faire preuve de souplesse et permettre une inscription unique de ce point à lordre du jour consacré aux dépenses de développement mais, une fois encore, étant entendu quil ne voyait pas la nécessité de reprendre ce débat encore et encore.
La délégation du Sénégal jugeait que son intervention nétait plus nécessaire, étant donné quelle souhaitait appuyer le maintien de la question des dépenses de développement à lordre du jour. Le président ainsi que plusieurs délégations avaient appuyé cette inscription à lordre du jour.
Le président a noté que le Secrétariat avait proposé dinscrire les dépenses de développement sous le point 5 qui traitait de la procédure budgétaire, tandis que la délégation de la Belgique proposait de le déplacer pour linscrire après le point 7. Le président a prié les délégations dindiquer leur préférence quant à lordre.
La délégation de lAlgérie a rappelé le contexte dans lequel cette décision avait été prise. Il sagissait dessayer de travailler sur la base dune nouvelle proposition de définition des dépenses de développement afin de voir si cela aiderait les États membres à lintégrer dans les autres programmes et budgets. Aussi étaitil logique quelle soit discutée dans le cadre de la section Planification et budgétisation, dans la mesure où la définition sappliquerait aux futures planifications et budgétisations. Cela navait aucun sens de linsérer ailleurs. La délégation considérait quelle devrait rester sous le point 5.
La délégation du Brésil était davis que le débat sur les dépenses de développement faisait partie intégrante du débat sur le projet de budget pour lexercice 20142015 et quil ny avait aucune raison de placer ce point après le point 7. Elle pensait que les membres devraient tirer parti de linterdépendance de ce point avec le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015.
La délégation de la France a fait valoir trois points. Premièrement, elle ne pensait pas que les erreurs devraient être rectifiées le jour de louverture de la session. Le Secrétariat faisait un excellent travail et les membres étaient présents à la session pour en discuter. Le Secrétariat aurait peutêtre dû avertir les membres à lavance quil y avait une erreur et quil souhaitait en discuter. La délégation a ajouté que lorsquelle constatait une erreur, elle faisait immédiatement part de son existence. Plusieurs personnes avaient certainement relevé cette erreur avant la session de ce matin. La délégation a recommandé que de telles erreurs soient corrigées, ou quau moins les membres en soient informés, avant le début de la réunion. Il sagissait là dun point que la délégation avait fait valoir à plusieurs reprises. Les travaux du comité devaient être définis et devraient être cohérents. La délégation restait sur cette position. Deuxièmement, la délégation a indiqué quelle comprenait largument avancé par le président et son insistance et quelle appuyait le président en ce que le point devrait être inscrit à lordre du jour, puisque la décision en la matière avait été prise antérieurement. Troisièmement, la délégation nétait pas favorable à ce que lon discute de lutilité dune telle définition dans le cadre du point intitulé Programme et budget, étant donné quaucun consensus nétait nécessaire pour que les membres en discutent. Elle avait cru comprendre que plusieurs délégations souhaitaient discuter de la question particulière des dépenses de développement. Elle ne voyait aucune raison spécifique qui pourrait empêcher den discuter. Toutefois, la délégation navait pas de position particulière quant à lendroit où elle devrait figurer dans lordre du jour.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a déclaré quune fois quil avait été reconnu quil sagissait dune erreur du Secrétariat et que celuici estimait que ce point devrait être inscrit sous le point 5, elle navait pas de problème quant à lendroit où ce point figurait dans lordre du jour. Cependant, sil était inscrit après le point 7, le débat sur tous les points qui avaient déjà été discutés dans le cadre du point 5 serait rouvert. Les décisions prises en septembre 2012 lavaient été par tous les États membres et non uniquement par les États en développement. Elle a fait observer que la délégation de la France avait peutêtre ellemême également constaté quil y avait une erreur dans lordre du jour.
La délégation de lAllemagne préférait discuter de ce point de lordre du jour après le point 7 pour deux raisons. Elle ne voyait pas la pertinence dun tel débat pour le programme et budget de lexercice 20142015, étant donné que le budget proposé reposait sur la définition actuelle. Le débat sur la définition des dépenses de développement ne serait pertinent, le cas échéant, que pour le budget proposé pour lexercice biennal 20162017. Il semblait approprié de discuter de ce point à un stade ultérieur et de prendre certaines dimensions pratiques en compte, étant donné que ce point semblait faire lobjet de contestations. Il serait logique de travailler sur les points figurant actuellement à lordre du jour et daborder ce point ultérieurement.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour les travaux réalisés afin de préparer le projet dordre du jour et pour les autres documents élaborés pour la réunion. Le Secrétariat avait découvert un oubli et lavait admis. Cependant, la décision prise par le comité devrait être clairement citée. Les États membres avaient besoin détablir une définition claire des dépenses de développement afin de lappliquer au budget 20142015. Afin de respecter la décision prise par le comité à sa dernière réunion, ce point devrait être discuté dans le cadre du point de lordre du jour consacré au programme et budget. Cest pourquoi le débat ne pouvait être reporté ultérieurement dans lordre du jour. La délégation a exhorté les membres à relire la décision du comité qui précisait que cela sappliquerait dans le cadre du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015 afin détablir clairement la différence entre lactuelle définition des coûts de développement et la définition proposée. La question serait quoi quil en soit discutée dans le cadre du point consacré au programme et budget proposé et, si elle était inscrite après le point 7, elle serait rediscutée, ce qui signifiait quelle serait nécessairement discutée deux fois. Cela navait pas de sens de discuter dune même question deux fois. Afin de respecter la décision du comité, la délégation a plaidé, à linstar dautres délégations, en faveur dun accord pour débattre du point en question dans le cadre du point 5 de lordre du jour.
La délégation de la Belgique a déclaré que ce serait sa dernière intervention sur cette question et ajouté que les délégations de la France et de lAllemagne avaient également délivré un message très clair à ce sujet. Elle a tenté dexpliquer pourquoi elle souhaitait inscrire ce point après le point 7 de lordre du jour. Premièrement, les points 5 à 9 relevaient du grand thème de la planification et de la budgétisation. Il importait peu que le point soit inscrit après le point 5 ou le point 7, puisque quoi quil en soit, ils relevaient tous de la planification et de la budgétisation. Dun autre côté, si lon sintéressait aux trois premiers titres du deuxième grand thème, force était de constater que tous ces titres étaient liés à ce nouveau point. Cest pourquoi le groupe B demandait que si les États membres estimaient quil fallait un autre débat sur les dépenses de développement, cela intervienne après le point de lordre du jour consacré à la gouvernance (un point de lordre du jour pour lequel il ny avait aucun document soumis).
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a remercié la délégation de lÉgypte pour avoir recommandé de relire la décision prise dans le cadre du point 9 de lordre du jour, telle que consignée dans le document WIPO/PBC/19/27. Le texte indiquait que la définition révisée éventuellement adoptée serait appliquée aux fins du programme et budget pour lexercice biennal 20162017. Cétait dans ce contexte quune définition, si une nouvelle définition était éventuellement adoptée, serait pertinente. Aussi la délégation souscrivaitelle à la position adoptée par les délégations de la Belgique, de la France et de lAllemagne.
Le président a conclu quil semblait y avoir un blocage et que les membres ne pouvaient adopter le budget. Il existait deux moyens de sortie. Compte tenu de lintégrité de la décision portant sur le point relatif au Plan daction pour le développement, le point en question devrait être inscrit, comme proposé par le Secrétariat, sous le point 5. Cela permettrait aux membres de débattre de la question de la définition des dépenses de développement sous le point 5 et de ne pas rouvrir le débat sur ce point après le point 7. Dans le même temps, les délégations de lAllemagne et des ÉtatsUnis dAmérique avaient raison de dire que cela sappliquerait au programme et budget de 20162017 et non au budget 20142015, comme la délégation de lÉgypte lavait déclaré. Par conséquent, cette définition, même si elle était adoptée, ne sappliquerait pas au budget pour les deux années à venir, 2014 et 2015. Elle sappliquerait uniquement à lexercice biennal 20162017. Toutefois, il devrait y avoir un certain équilibre. Même si la nouvelle définition ne sappliquait pas avant 20162017, elle faisait partie de la définition du développement qui serait discutée dans le cadre du point 5 de lordre du jour parce que la définition des dépenses de développement faisait partie dune décision intégrale. Il nétait pas logique de mener le débat deux fois, sachant que cette question serait soulevée dans le cadre du point 5 par les pays en développement. Le président a insisté une fois encore sur le fait que la nouvelle définition ne serait applicable que dans la proposition de budget 20162017. Il a annoncé que le texte de la définition proposée serait mis à disposition dans la matinée. Il a ajouté quil aurait préféré inscrire ce point dans le cadre du point 5, afin de débattre de la question dans son ensemble jusquà son adoption ou non. Le président souhaitait poursuivre dans cet esprit et adopter lordre du jour avec lamendement proposé par le Secrétariat. Il sagissait dune erreur du Secrétariat que ce dernier avait rectifiée. La question se serait posée différemment sil avait été supposé que le Secrétariat nétait pas neutre. Si les membres partaient du principe que le Secrétariat était neutre et que ce dernier inscrivait ce point sous le point 5, il devait y avoir une raison à cela. Le président a invité le Secrétariat à expliquer les raisons ayant motivé linscription de ce point sous le point 5 de lordre du jour.
La délégation de la Suisse a remercié le président pour sa proposition, mais a fait observer que le débat sur ce point devrait avoir lieu indépendamment du débat sur le budget, dans la mesure où il concernait une nouvelle définition à appliquer dans le futur. Elle était davis que les membres devaient dabord conclure le débat sur le budget avant de sattaquer à une nouvelle définition ou discussion dune nouvelle définition des dépenses de développement applicables aux futurs budgets. Étant donné que la dernière décision sur ce point avait été très claire, en ce sens quelle proposait dinscrire ce dernier comme un point de lordre du jour, la délégation pensait quil pourrait être inscrit avant le point relatif à la gouvernance. Elle était davis que le point 5 de lordre du jour devrait être maintenu tel quel, sans aucun changement. Il concernait les questions budgétaires qui devraient être discutées. La définition des dépenses de développement constituerait un élément supplémentaire qui sappliquerait aux futurs budgets et non à celui débattu à cette session.
La délégation de Monaco a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Suisse. Si on lisait le texte de la décision prise à la dernière réunion du comité, il indiquait clairement que la question des dépenses de développement figurerait à lordre du jour de la vingtième session du PBC. Il ny avait pas là matière à interprétation. Ce point avait été défini comme un point particulier de lordre du jour. Aussi le comité ne pouvaitil pas lexaminer dans le cadre dun autre point de lordre du jour. La délégation a ajouté quelle nétait pas totalement daccord avec largument avancé par le président, dans la mesure où il était entendu que le programme et budget 20142015 reposerait sur la définition provisoire actuelle et que la définition qui serait éventuellement adoptée ne sappliquerait quau prochain exercice biennal. Elle était davis que les choses devraient être prises dans le bon ordre, à savoir examiner le programme et budget au regard de la définition actuelle, puis étudier une définition qui sappliquerait dans le futur. Cette définition devrait être étudiée indépendamment et après le débat sur le programme et budget pour 20142015.
La délégation de lItalie a souscrit à la proposition avancée par la délégation de la Suisse. Personne ne remettait en question le fait que les membres aient un débat sur les dépenses de développement. La question était de savoir si les membres devaient tenir un débat en bonne et due forme et éclairé quant aux objectifs à atteindre. Les membres devaient disposer de suffisamment de temps pour se préparer à ce débat afin quil soit significatif. Tenter davoir un débat rapidement, forcer les choses pour avoir un débat rapidement, avec une partie des membres mal préparés, ne garantirait pas la bonne qualité du débat. La délégation pensait que la proposition de la délégation de la Suisse constituait un bon compromis.
La délégation de lIran (République islamique d) a fait observer quil semblait que tout le monde souhaitait sen tenir à la décision prise lannée davant, mais quil existait deux points de vue. Les membres nétaient pas en train de discuter de ce point spécifique de lordre du jour pour le nouveau programme et budget 20162017. Lalinéa 3 de la décision demandait au Secrétariat, tout en appliquant la définition provisoire actuelle, dévaluer la définition proposée telle quelle aura été modifiée avant la prochaine session du PBC dans le cadre du projet de programme et budget pour 20142015, et de préciser les principales différences entre la définition actuelle et la définition proposée. Pour cette session, les membres nallaient adopter aucune définition à appliquer pour lexercice biennal 20142015. Cependant, la définition que le Secrétariat allait proposer préciserait les différences entre la définition actuelle et la nouvelle définition. Cest pourquoi la définition des dépenses de développement était directement liée au programme et budget 20142015. La question suivante consisterait à se demander si le groupe était prêt à décider dune nouvelle définition; elle serait alors discutée pour le prochain exercice biennal. La délégation avait compris que le Secrétariat avait proposé dinscrire ce point de lordre du jour sous le point Planification et budgétisation, après le point 5.
Le Secrétariat a présenté ses excuses pour la confusion engendrée. Comme indiqué par plusieurs délégations, le Secrétariat avait étudié la définition proposée par le président issue des derniers débats comme applicable pour lexercice biennal 20162017. Cest pourquoi elle figurait à lordre du jour pour la réunion de septembre. Cependant, le Secrétariat se tenait également prêt à discuter de la définition du président dans le contexte des propositions de budget pour 20142015, conformément à lalinéa 3 de cette même décision, qui demandait au Secrétariat dévaluer la définition proposée telle quelle aura été modifiée avant la prochaine session du PBC dans le cadre du projet de programme et budget pour 20142015, et de préciser les principales différences entre la définition actuelle et la définition proposée. Cétait lélément de la définition que le Secrétariat aurait mis en avant sous le point 5 de lordre du jour. La définition, tandis que lOrganisation approchait de 20162017, était une définition plus large, ce qui expliquait pourquoi le Secrétariat lavait inscrite à lordre du jour du PBC de septembre. Cétait là que résidait la confusion pour le Secrétariat : il avait vu cela comme deux pièces de ce qui pouvait être un même puzzle, mais dans deux contextes distincts. Lune montrerait, à un haut niveau, quelle serait limplication de cette nouvelle définition et cela viendrait alimenter le débat qui se tiendrait au PBC de septembre. Le Secrétariat a exprimé ses regrets pour avoir interprété cet alinéa de la décision de manière incorrecte.
La délégation du Brésil a fait part de sa déception quant au temps passé à discuter de ce problème. Elle était davis que les travaux et la discussion relatifs aux dépenses de développement présentaient des interconnexions avec la discussion du présent projet de proposition de budget. En lespèce, discuter de ce point en tant que cinquième point de lordre du jour nentraînerait pas une répétition des travaux du comité.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, comprenait et était satisfaite de ce que le Secrétariat venait de dire. Cependant, le groupe restait davis que la proposition présentée par les délégations de la Suisse et de lItalie était celle à laquelle les pays dEurope centrale et les États baltes souhaiteraient souscrire.
La délégation de la France a fait observer que toutes les délégations parlaient de la même chose. Elles souhaitaient un petit peu plus de temps pour discuter de ce point un peu plus tard dans la semaine. La délégation était daccord avec la délégation de la République islamique dIran que lune des choses que les membres devaient faire était de voir exactement quels effets la définition aurait eus, si elle avait été appliquée à la proposition de budget 20142015. Il sagissait là du point central de la décision. Cependant, le comité avait besoin de discuter du budget proposé pour 20142015 et davoir une image précise de ce que le programme et budget serait. Cela faciliterait manifestement le débat sur la mise en uvre de la nouvelle définition. Faire tout en même temps sèmerait la confusion autour de cette question. Les membres ne pouvaient pas débattre dune question de trois points de vue différents en même temps. Le comité avait besoin de voir quelle différence cela ferait une fois que la décision serait prise. Cest pourquoi la décision de septembre était parfaitement logique. Une fois que les membres sauraient quelle serait la définition, ils pourraient calculer quelle différence cela aurait faite. Il était impossible que les membres le fassent, à moins quils ne sachent ce que le budget allait être. La position de la délégation de la France était que cela navait rien à voir avec le développement en soi. Cela avait trait aux dépenses de développement. Aussi la délégation atelle prié le président de nétablir aucun lien entre les positions adoptées et la neutralité du Secrétariat. Le Secrétariat était sans aucun doute neutre. Cétait le seul moyen pour que les membres puissent prendre des décisions et débattre. La délégation de la France navait jamais eu le moindre doute quant à la neutralité du Secrétariat.
Le président a prié le Secrétariat de distribuer le texte de la définition adoptée. Les délégations liraient le texte et ne débattraient pas inutilement sur cette question. Les membres étaient en train de parler de la nouvelle définition et des nouveaux chiffres sans savoir à quoi ces chiffres correspondaient et le président estimait que cela venait encore compliquer les choses. Les nouveaux chiffres étaient presque les mêmes que les anciens. Si tout le monde pouvait constater cela, le président était certain que les membres ne seraient pas en train davoir ce débat.
La délégation de la Belgique, parlant au nom de son pays, a appuyé les interventions des délégations de la Suisse et de Monaco et a attiré lattention des membres sur le sousalinéa 4 de la décision sur le point 9 de la dixneuvième session, à savoir que la question de la définition des dépenses de développement figurerait à lordre du jour de la vingtième session du PBC. Il ne disait pas quelle devait faire partie dun des points de lordre du jour. Si les membres étaient daccord de la voir figurer à lordre du jour, ce qui constituait une demande pour laquelle les membres pouvaient faire preuve dune certaine souplesse, elle devrait alors constituer un point distinct de lordre du jour et non faire partie dun point existant, car cela serait contraire à la décision prise.
La délégation de lÉgypte pensait que les membres étaient sur le point de convenir que la définition des dépenses de développement se composait de deux parties, dont lune était le programme et budget pour 20142015 et il était par conséquent logique de débattre de la différence entre lactuelle définition et la définition qui serait associée à la période budgétaire ultérieure. Cette définition était liée au présent programme et budget, mais pour linstant, le débat portait sur une définition à appliquer à la proposition de budget pour lexercice biennal 20162017. Les membres ne devaient pas oublier lexistence de ces deux différentes parties. La deuxième partie consistait en une discussion sur ce qui se passerait si le comité décidait de mettre en uvre une nouvelle décision pour un futur budget. La délégation considérait quil était logique que ce point soit débattu avant que le comité ne discute du futur budget. Le comité avait besoin de discuter de la différence entre ces deux définitions pour voir sil mettrait en uvre la nouvelle définition dans le futur. La délégation a ajouté que les membres devaient discuter de ce point avant de débattre du budget pour 20162017.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du), après avoir entendu la dernière déclaration de la France, avait mieux saisi la question, étant donné que la France avait séparé la question du budget de la question du développement. Cependant, cela revenait au même pour la délégation qui ne pouvait pas imaginer que le comité puisse discuter du développement sans que le budget soit impliqué. Néanmoins, il était certes possible quil y ait des problèmes en termes de traduction, puisque la délégation ne pensait certainement pas quil y ait un quelconque doute quant à la transparence du Secrétariat et elle a ajouté que ce que le Secrétariat avait indiqué concernant le point 5 était parfaitement clair. Cela dit, pour traiter la question de manière cohérente, les délégations de la Suisse et de la France, entre autres, avaient suggéré que le comité discute du nouveau point 7 de lordre du jour dans le cadre du point 5 et quil ne prenne aucune décision à ce sujet avant daborder le point 7. Pour que tout le monde puisse sauver la face, les membres pourraient procéder de la manière suggérée par ces délégations, mais cela impliquait que le comité devrait travailler sur le point 7 avant de pouvoir vraiment prendre une décision définitive sur le point 5. Il était également clair quil ne sagissait nullement dajouter un nouveau point à lordre du jour. Il était tout aussi clair que la présente discussion avait lieu en raison dune erreur commise par le Secrétariat.
La délégation de la Grèce a exprimé son appui aux déclarations effectuées par les autres membres du groupe B, en particulier à celles des délégations de la France, de lItalie et de la Suisse. Elle considérait que le compromis proposé était un bon compromis qui favorisait la qualité du débat.
La délégation de Monaco a présenté son interprétation de la décision prise à la dernière session. Lalinéa 2 de la décision invitait les États membres à poursuivre lexamen dune nouvelle définition et priait le Secrétariat de fournir des informations aux États membres sur la nouvelle définition et ce qui pouvait avoir changé par rapport à la dernière décision, ainsi que sur lincidence que cela aurait pu avoir sur le programme et budget pour 20142015. La délégation a déclaré que cette décision aurait très bien pu parler de lincidence que cela aurait pu avoir sur le budget 20122013, mais, bien entendu, les membres étaient sur le point de discuter de la proposition de budget pour 20142015. Avec les chiffres, cette comparaison serait vraiment plus claire pour les délégations. Il ne sagissait que dun élément supplémentaire visant à aider les États membres à progresser pour parvenir à une décision sur la définition. Ces informations fournies par le Secrétariat navaient pas à intervenir pendant le débat consacré au budget 20142015. À ce que les délégations comprenaient, il devrait y avoir une discussion distincte sur la définition; les Membres utiliseraient simplement les chiffres de 20142015 et cette comparaison aiderait les États membres à comprendre les ramifications de la nouvelle définition. Cette discussion pouvait certainement se dérouler dans le cadre dun point distinct, mais comme la délégation de la Suisse lavait suggéré, elle pouvait avoir lieu avant le point consacré à la gouvernance. Cependant, il nétait indiqué nulle part dans la décision initiale que la discussion devrait avoir lieu dans le cadre dun point se rapportant au budget proposé pour lexercice biennal suivant. La comparaison que le Secrétariat allait effectuer et présenter visait uniquement à aider les membres face à la nouvelle définition, mais elle ne contribuerait nullement à prendre une décision sur le budget du prochain exercice biennal. La délégation était davis que le comité devait avoir un seul et unique débat sur la définition, en tenant compte des travaux que le Secrétariat avait accomplis sur la comparaison destinée à aider le comité à établir ladite définition.
La délégation de lAlgérie trouvait ce long débat inopportun et pensait que la seule manière de résoudre ce problème consistait à se montrer pragmatique et à se demander quel était le véritable problème que posait lajout de ce point à lordre du jour sous le point 5. Pour autant que la délégation avait compris, le problème tenait au fait détablir un lien entre le programme et budget actuel et le fait que la définition des dépenses de développement devait être appliquée à lexercice biennal 20162017. Une note de bas de page pourrait être ajoutée pour préciser que cette définition sappliquerait à lexercice biennal 20162017, si elle était adoptée. Dun point de vue pratique et pragmatique, examiner la définition des dépenses de développement impliquait détudier à quoi le budget ressemblerait selon que lon utilisait lancienne ou la nouvelle définition, cestàdire ce qui était pour lheure affecté au développement au titre de cette définition et ce qui serait affecté au titre de la nouvelle. Cela aiderait les délégations à avoir une meilleure compréhension pour les futures décisions à prendre. La délégation a proposé dinsérer ce point en tant que 5B plutôt que 5.2 ou 7.1.
Le président a indiqué quil prévoyait de suspendre la réunion du matin après les deux prochains intervenants, en vue de consultations entre les coordinateurs des groupes afin de parvenir à une décision.
La délégation du Japon a apporté son appui à la position du groupe B, ajoutant que selon la décision de la précédente session, le budget de lexercice biennal 20142015 serait utilisé comme matériel pour procéder à une étude comparative en ce qui concerne le débat sur la définition des dépenses de développement. Le débat sur la définition des dépenses de développement ne serait pas utilisé pour le budget de lexercice biennal 20142015. À cet égard, il convenait détablir une nette distinction entre le débat portant sur le budget de lexercice biennal 20142015 et le débat relatif à la définition des dépenses de développement. Cest pourquoi la délégation était favorable à un point distinct de lordre du jour pour inscrire le débat relatif à la définition des dépenses de développement.
La délégation de lAllemagne a repris à son compte la déclaration faite par la délégation du Japon ainsi que la position du groupe B.
La délégation de la Belgique, afin de trouver une solution acceptable pour toutes les délégations, a proposé dappeler le point inséré point 5bis de lordre du jour.
Le président a prié les délégations de confirmer leur accord en faveur de la suggestion faite, à savoir dinsérer le point relatif à la définition des dépenses de développement dans le cadre du programme et budget en tant que point 5bis de lordre du jour. Aucune objection na été émise. Lordre du jour a été adopté.
POINT 3 RAPPORT SUR LEXÉCUTION DU PROGRAMME EN 2012
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/2.
Le président a fait observer que le point 3 de lordre du jour comprenait deux points, le Rapport sur lexécution du programme en 2012 et un souspoint intitulé Rapport verbal sur les activités au titre du programme 18 (Propriété intellectuelle et enjeux mondiaux). Le Rapport sur lexécution du programme était un rapport intermédiaire sur lexécution réalisée par lOMPI. Le président considérait quune manière rapide, permettant de gagner du temps pour discuter du Rapport sur lexécution du programme consisterait pour les États membres qui avaient déjà examiné le rapport à indiquer de quels programmes ils souhaiteraient discuter.
Le Secrétariat a rappelé aux délégations que le Rapport sur lexécution du programme en 2012 était un rapport intermédiaire qui permettait de faire un bilan des progrès réalisés pour atteindre les résultats escomptés, sur la base des indicateurs dexécution et des ressources approuvées qui figurent dans le programme et budget pour lexercice biennal 20122013. Lélaboration du rapport avait dûment tenu compte des recommandations de la validation par la Division de laudit et de la supervision internes du Rapport sur lexécution du programme en 20102011. Le document était structuré de la manière suivante : une introduction apportant une explication sur la méthodologie appliquée pour lévaluation de lexécution; un résumé des réalisations en 2012; des évaluations de lexécution par programme comportant deux volets : i) un résumé analytique des progrès réalisés en 2012 et des difficultés rencontrées durant la période examinée et ii) une section qui rend compte de la manière dont un programme sinscrit dans la mise en uvre du Plan daction pour le développement. Il existait des tableaux de données relatives à lexécution pour chaque programme qui récapitulaient les résultats escomptés par programme ainsi que les indicateurs dexécution tels quils ont été approuvés par les États membres dans le programme et budget 20122013. Les niveaux de référence ont été mis à jour, selon les besoins, afin de rendre compte des niveaux réels à la fin de 2011. Conformément à la demande des États membres soumise à la dixhuitième session du PBC, les niveaux de référence actualisés étaient affichés à côté des niveaux de référence initiaux du document du programme et budget. De plus, les tableaux du programme du Rapport sur lexécution du programme contenaient les données dexécution pour 2012 pour chaque indicateur et proposaient une évaluation de lexécution au moyen dun code de couleurs : en bonne voie, pas en bonne voie, non disponibles ou objectif abandonné. La dernière section fournissait des informations concernant le budget 20122013 approuvé, le budget 20122013 après virements, les dépenses effectives et lutilisation du budget en 2012. Les rapports concernant cette section avaient été améliorés pour inclure deux tableaux. Le premier tableau présentait le budget et les dépenses effectives par résultat et donnait, pour la première fois, des informations sur le budget 20122013 approuvé, le budget 20122013 après virements et les dépenses effectives par résultat. Le deuxième tableau (Budget et dépenses effectives, ressources de personnel et autres ressources) fournissait des informations sur le budget 20122013 approuvé, le budget 20122013 après virements, et les dépenses réelles (dépenses de personnel et autres dépenses) en 2012. De plus, les différences entre le budget approuvé et le budget après virements faisaient lobjet dexplications; de même, lutilisation du budget était expliquée pour les programmes dont les dépenses effectives se situaient en dehors de la fourchette des 40 à 60% du budget de lexercice biennal. Lappendice du Rapport sur lexécution du programme donnait une présentation complète de la mise en uvre du fonds fiduciaire en 2012, en tant que partie intégrante du Rapport sur lexécution du programme. Lors de sa première année (2011), les États membres ont favorablement accueilli cette présentation quils ont considérée comme une concrétisation positive des efforts de lOMPI pour intégrer toutes les activités dans le cadre de gestion axée sur les résultats de lOrganisation, quelle que soit lorigine de ces fonds. Cest pourquoi cette pratique se poursuivait.
La délégation du Chili a demandé sil y aurait une possibilité dentendre les commentaires des groupes régionaux sur le budget, en termes généraux, et a ajouté que le GRULAC avait préparé un document. Les autres groupes avaient également préparé leurs interventions. La délégation estimait quil serait utile davoir un débat général et dentendre les commentaires des différents groupes avant dentrer dans un débat plus approfondi.
Le président a répondu que les déclarations générales pouvaient être faites soit dans le cadre de ce point de lordre du jour, soit dans le cadre du point 5.
La délégation du Chili était davis quil était important que les groupes aient la possibilité dentendre les positions des uns et des autres avant dentamer le débat.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a indiqué quelle ferait une déclaration lorsquil serait débattu du programme et budget.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) souhaitait faire une observation sur un thème particulier du Rapport sur lexécution du programme. Elle partageait lavis exprimé par la délégation du Chili concernant les déclarations générales.
Le président a invité les groupes qui souhaitaient faire des déclarations générales à ce stade à prendre la parole.
La délégation de la TrinitéetTobago, parlant au nom du GRULAC, était satisfaite de voir le président aux commandes du PBC et était convaincue que le comité réaliserait dimportants progrès au cours de la session. Concernant lAcadémie de lOMPI, le GRULAC souhaitait remercier le Secrétariat et en particulier, le directeur de lAcadémie, pour les activités entreprises en Amérique latine et dans la sousrégion des Caraïbes. Limportance de la propriété intellectuelle et de linnovation avait été mise en exergue dans la région et avait parcouru un long chemin en termes damélioration et de développement des connaissances des économies régionales. Cependant, afin daméliorer la qualité des services des académies dans la région, il existait quelques problèmes que le GRULAC souhaitait porter à lattention du comité. Le GRULAC avait noté que, dans plusieurs cas, des projets pilotes de valeur, en particulier pour les académies de la région, prenaient fin en raison dun manque de financement. Dans ces circonstances, le GRULAC appelait de ses vux létablissement dun budget ordinaire pour le prochain exercice biennal pour ces projets pilotes ainsi que pour les stratégies nationales en cours délaboration au sein de la région. De cette manière, la continuité de ces projets serait garantie et les États membres seraient en mesure de récolter les bénéfices à long terme associés à la mise en uvre de ces projets pilotes et des stratégies nationales de propriété intellectuelle. En ce qui concernait le budget 20142015, le GRULAC était convaincu quun tel budget devrait être équilibré. Afin de parvenir à un budget équilibré, les recettes et les dépenses devraient être réalistes et abordables dans le présent, comme sur le long terme. Si le GRULAC saluait lexistence dune augmentation escomptée des recettes pour lexercice biennal 20142015, il considérait quune telle augmentation devrait renforcer la capacité de lOrganisation à agir et à asseoir sa solidité financière. Le GRULAC était, par exemple, très préoccupé par le fait quen dépit de laugmentation des recettes, le pourcentage affecté à la part du développement était inférieur au montant approuvé lors de lexercice biennal précédent. Outre ce point, il restait la question du financement des dettes à long terme qui navait pas encore été résolue, ainsi que les besoins en infrastructure qui ne figuraient pas non plus dans la proposition de budget. Cette situation appelait à un réajustement plus stratégique des ressources utilisées par lOrganisation. La question des bureaux extérieurs de lOMPI constituait un autre sujet dinquiétude essentiel pour le GRULAC. Le groupe regrettait la manière dont elle avait été traitée et le fait que la procédure utilisée pour choisir les nouveaux bureaux extérieurs, intégrés au projet de budget, navait pas été ouverte, transparente et inclusive. À ce stade, le GRULAC proposait que le Secrétariat de lOMPI réfléchisse au projet de budget en envisageant des bureaux extérieurs dans la région de lAmérique latine et des Caraïbes, sans discrimination dans le cadre des cinq bureaux extérieurs proposés. Afin de maintenir un équilibre régional au sein du système de lOMPI, les fonds nécessaires devaient être par conséquent alloués dans le présent budget à létablissement de bureaux extérieurs dans la région de lAmérique latine et des Caraïbes. Le thème de lIPAS revêtait également la plus haute importance pour le GRULAC. Afin daméliorer lefficacité du système, les États membres auraient besoin dune assistance technique et dun appui plus importants dans le cadre de leurs offices de propriété intellectuelle locaux. En termes de nouvelles ressources budgétaires et de ressources élargies, le GRULAC souhaiterait également que le Secrétariat de lOMPI fournisse des explications supplémentaires sur cette question ainsi que des informations quant à la méthodologie utilisée pour la répartition de ces ressources entre les différentes activités de lOMPI. En conclusion, le GRULAC souhaitait souligner ses inquiétudes quant à labsence déquilibre géographique en termes de ressources humaines au sein de lOrganisation. Au regard des budgets précédents, le GRULAC continuait à souffrir dun désavantage suite à une réduction continue du personnel provenant de sa région géographique. Il était convaincu que cette situation serait corrigée dans un proche avenir. Il a relevé les récentes réductions de personnel au sein du bureau dAmérique latine et des Caraïbes et déclaré que cela constituait également un désavantage pour la région. Les effectifs du bureau devaient, sans délai, être ramenés à un niveau minimum. Le GRULAC se tenait à la disposition du Secrétariat pour convenir dune solution raisonnable à cette situation.
La délégation de lAlgérie a indiqué quelle livrerait ses observations au nom du groupe des pays africains dans le cadre du point 5 de lordre du jour.
La délégation de la Pologne, parlant au nom des pays dEurope centrale et des États baltes, a indiqué quelle était prête à simpliquer de manière constructive pendant la session afin que la vingtième session du PBC parvienne à des résultats positifs. Elle a remercié le Secrétariat pour le formidable travail accompli pour préparer la session. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes appréciait le fait que les documents présentés lavaient été en temps opportun, quils étaient clairs et précis. Le projet de programme et budget reflétait de nombreuses idées et réflexions des États membres, mais des améliorations étaient toujours possibles. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes considérait que pour obtenir la meilleure incidence possible, il était plus important que jamais de se concentrer sur la mise en uvre dobjectifs stratégiques se rapportant aux systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, au cadre juridique mondial, à linfrastructure mondiale, aux ressources mondiales en matière de référence et de développement. Il sagissait là des domaines dans lesquels lOrganisation disposait dun avantage comparatif et où elle pouvait laisser son empreinte et contribuer. Le groupe a noté que le projet de programme et budget 20142015 anticipait un excédent. Cependant, compte tenu de lincertitude régnant autour de la situation mondiale, il considérait que cet excédent de fonds devrait être dépensé sagement et de manière aussi efficace que possible. Par ailleurs, une augmentation des recettes était attendue. Les membres devraient se montrer prudents afin de ne pas finir avec un déficit si ces prévisions optimistes ne se réalisaient pas au cours de lexercice biennal à venir. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes partageait le point de vue que la coopération avec certains pays dEurope et dAsie comporterait deux volets. En premier lieu, apporter un appui pour améliorer la participation des pays dEurope centrale et des États baltes, des pays dAsie centrale et du Caucase aux avantages sociaux et économiques, et en deuxième lieu, coordonner la promotion et la mise en uvre des services et programmes de lOMPI aux pays développés. Lassistance accordée par le Programme 10 devrait être adaptée aux besoins spécifiques des pays concernés, qui se trouvaient à différents niveaux de développement économique et avaient des besoins en propriété intellectuelle différents. Suite à la crise économique et financière, de nombreux pays de la région des pays dEurope centrale et des États baltes étudiaient le rôle de la propriété intellectuelle. Cest pourquoi la demande délaboration de stratégies et programmes nationaux de propriété intellectuelle continuait à croître pour lexercice biennal à venir. Les petites et moyennes entreprises (PME) avaient joué un rôle central dans linnovation. Nombre de PME de la région commençaient à proposer des produits et fournir des services dans des secteurs qui font largement appel à la propriété intellectuelle. Aussi étaitil nécessaire de continuer dapprofondir leurs connaissances en matière de propriété intellectuelle, notamment savoir comment intégrer la propriété intellectuelle dans leurs politiques de linnovation, comment mieux utiliser les systèmes de linnovation et comment tirer parti des services de lOMPI. La logique qui soustendait la proposition en faveur de lintégration des activités destinées aux PME au sein du bureau régional devait être étudiée plus minutieusement. Les informations disponibles relatives au budget 20122013 et à lexécution du programme suggéraient que le programme des PME était actuellement sousfinancé. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes souhaiterait voir cela changer. Le recensement des risques et des stratégies datténuation avait été renforcé dans le projet de programme et budget. La gestion des risques et le Programme de réorientation stratégique visaient à pleinement intégrer les stratégies en matière dinformations dans la gestion de la performance organisationnelle, notamment dans la planification de lexercice biennal. Le groupe considérait que le Programme de réorientation stratégique luimême constituait la voie à suivre pour lOMPI. En termes de dépenses, le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes considérait deux questions comme préoccupantes. Lune était laugmentation des dépenses de personnel de 8,8%. Le groupe a noté, avec une grande inquiétude, laugmentation annuelle significative des dépenses de personnel et le manque de mesures efficaces pour réduire les coûts. Cela tenait en partie à la fin du processus de régularisation pour certains contrats du personnel et à des réserves plus élevées en vue de futures dépenses. Cependant, la distinction nétait pas claire entre les paiements effectifs requis en 20142015 et ce qui constituait les réserves en vue des futures dépenses. De plus, si les pays dEurope centrale et les États baltes voyaient dun il favorable les propositions supplémentaires visant à traiter le financement des employés à long terme et des prestations au sein de lOMPI, ils avaient pris note du fait quà ce stade, lOMPI ne disposait pas de stratégie claire pour réduire les dettes à long terme. La deuxième question inquiétante tenait à la proposition du Secrétariat de créer de nouveaux bureaux extérieurs. Les pays dEurope centrale et les États baltes avaient été surpris par linterprétation faite de lutilité et de la rentabilité de la création de nouveaux bureaux extérieurs. Dans une période où les dépenses en personnel et les coûts administratifs ne cessaient daugmenter et où lOrganisation aspirait à traiter plus de demandes en ligne et à investir massivement dans les TIC et où elle assurait la promotion dune approche unique fondée sur les Nations Unies, lOMPI devrait minutieusement examiner toute initiative engendrant de nouvelles structures de coûts. La proposition aurait pour effet dengendrer des coûts supplémentaires à long terme, tout en compliquant la gouvernance et la surveillance au sein de lOrganisation. Tout cela était tout à fait surprenant, compte tenu des conclusions du PBC de septembre 2012. Dans ce contexte, le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes apprécierait davantage dinformations et danalyses du fonctionnement actuel ainsi que de la valeur ajoutée des bureaux extérieurs existants, de la valeur ajoutée et des avantages en termes de coûts de la création de nouveaux bureaux extérieurs ainsi que de leurs implications budgétaires détaillées. Concernant les dettes à long terme, compte tenu des implications budgétaires, le Plancadre déquipement devait être étroitement surveillé, en particulier en termes de réduction des coûts. Les pays dEurope centrale et les États baltes souhaiteraient attirer lattention sur la question des réserves. Le Secrétariat devait veiller à garantir que les réserves sont utilisées à des fins strictement extraordinaires et non à titre de budget supplémentaire, en particulier lorsquune augmentation des recettes est escomptée. Dernier point, mais non des moindres, les pays dEurope centrale et les États baltes attendaient avec intérêt de voir le rapport des ressources humaines à la session du PBC de septembre. À cet égard, le groupe a souligné limportance dune représentation régionale équilibrée au sein du Secrétariat de lOMPI ainsi que dans les domaines qui concernaient la région du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a remercié le Secrétariat pour la préparation de tous les documents et pour les consultations intensives menées au cours des dernières semaines. Nombre de thèmes étaient interdépendants et les membres devaient sassurer que lapproche du budget à venir était cohérente. La délégation souhaitait sexcuser à lavance de la longueur de son intervention et féliciter le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes pour sa déclaration qui reflétait plusieurs éléments de la déclaration du groupe B. Le groupe a salué les prévisions pour lexercice biennal 20142015, mais compte tenu de lincertitude entourant la situation économique mondiale, il estimait que ladoption dun budget conservateur constituait la bonne démarche à adopter. Le groupe B a approuvé le budget pour lexercice biennal 20142015 en ce qui concerne la poursuite de lélaboration du cadre normatif international pour la propriété intellectuelle et lamélioration de laccès et de lutilisation des informations relatives à la propriété intellectuelle. Il a également pris note du fait que le Programme de réorientation stratégique qui avait impliqué dimportantes réformes organisationnelles était désormais achevé et a appuyé les efforts continus déployés pour garantir que les bénéfices et les améliorations résultant du Programme de réorientation stratégique soient maîtrisés. En outre, sagissant des dépenses prévues, le groupe B avait plusieurs inquiétudes. Ces dernières étaient essentiellement liées à laccroissement considérable des dépenses de personnel et à labsence dinformations concernant la politique proposée pour les éventuels bureaux extérieurs et lengagement de ressources à cet effet, des points qui jouaient contre une décision relative aux éventuels nouveaux bureaux. Sagissant des coûts de personnel, si le groupe B saluait le fait quil ny aurait pas daugmentation du nombre total de postes, il avait noté avec inquiétude quil semblait y avoir des augmentations sensibles continues des dépenses de personnel dun exercice biennal à lautre et quelles étaient dues à la fin du processus de régularisation. Bien que le groupe B appréciait les économies de 20% en frais de voyage du personnel et des tiers envisagées, des réductions supplémentaires des dépenses de personnel, y compris des coûts quotidiens ainsi que dautres économies seraient les bienvenues. Le groupe B a accueilli favorablement les propositions supplémentaires visant à traiter le financement des prestations à long terme dues aux employés à lOMPI et a noté que cette dernière ne disposait pas dune stratégie claire pour réduire les dettes à long terme. Sagissant de la proposition détablir de nouveaux bureaux extérieurs, le groupe B souhaitait faire les remarques suivantes. Tout dabord, et cela découlait directement des conclusions du PBC qui sétait tenu en septembre dernier, le groupe B ne serait pas en position de prendre une décision ici et maintenant sur ce sujet. En effet, le groupe B considérait quil nexistait aucun consensus à ce stade entre les membres quant à la politique à mener en matière de bureaux extérieurs. Aussi étaitil prématuré dinclure des ressources en personnel et des ressources financières dans le budget pour lexercice 20142015 sans consulter préalablement les États membres, comme cela avait été clairement indiqué en septembre 2012. Deuxièmement, avant dêtre en mesure de prendre une décision, quelle quelle soit, sur le principe ou la nécessité délargir le nombre des bureaux extérieurs, le groupe B serait favorable à davantage dinformations sur le fonctionnement actuel des bureaux existants. Si de nouveaux bureaux devaient être créés, une liste de critères devrait être établie. Toutefois, le groupe B apprécierait avant tout davantage dinformations sur les objectifs actuels visant à accorder la priorité aux services en ligne, à la valeur ajoutée, aux avantages en termes de coûts, aux structures budgétaires détaillées et aux résultats politiques en ce qui concerne les bureaux extérieurs existants. Enfin, avant dêtre en mesure de prendre une décision sur léventuel élargissement du nombre de bureaux extérieurs, le groupe B apprécierait davantage de détails quant à savoir pourquoi ces cinq propositions étaient directement intégrées dans le projet de programme et budget. Dautres propositions et demandes avaient été soumises et le groupe se demandait par conséquent pourquoi il ny avait que ces cinq propositionslà. Le groupe apprécierait davantage dinformations sur ce point à court terme et des informations plus durables à long terme. Il a noté que le projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015 ne contenait plus le programme relatif aux PME, alors que les PME constituaient une priorité essentielle, sappuyant sur le principe que les PME pouvaient être suffisamment intégrées. Le groupe B était inquiet du financement actuel de ces programmes et a exprimé son souhait délargir lintégration des activités et programmes favorisant la promotion de linnovation et du développement de la propriété intellectuelle au niveau des PME qui, de son point de vue, restaient la pierre angulaire dune croissance dans bien dautres pays. Deuxièmement, lintégration des activités ne devrait pas engendrer le sousfinancement auquel on assistait actuellement des programmes que le groupe souhaiterait voir se poursuivre. Troisièmement, lintégration des PME ne devrait pas entraîner lamoindrissement de la qualité des services fournis aux PME. Des remarques identiques pourraient sappliquer aux programmes et activités relatifs à linnovation. Dans le cadre du suivi du dernier PBC, le groupe B avait apprécié les présentations sur la construction dune nouvelle salle de conférence. Le groupe considérait que lorsque ces présentations étaient remplacées par des rapports écrits, un lien clair vers le Plancadre déquipement, en particulier en ce qui concerne lutilisation des réserves, devrait être mis en évidence. Il était par ailleurs davis que le Plancadre déquipement devrait faire lobjet dune surveillance très stricte, en particulier en termes de réduction de coûts. Le groupe B a également souligné que le Plancadre déquipement était lié au programme et budget, en particulier à limportance de sassurer que les réserves étaient utilisées à leurs fins initiales et non à des fins budgétaires à court terme. Sur ce point, il a déclaré quil apprécierait également des informations supplémentaires sur les réserves actuelles, de manière régulière, et ressentait quil y avait dautres améliorations à apporter dans la manière dont lOMPI menait ses projets, dans la mesure où il était plutôt difficile danalyser comment ces projets avançaient. Le groupe attendait avec intérêt des explications supplémentaires sur ces questions.
Le président a annoncé que trois documents étaient disponibles au service documentation : un livre blanc relatif aux bureaux extérieurs, la définition du président des dépenses de développement et une synthèse des questionsréponses actualisées. Le président a invité les délégations à consulter ces documents. Les débats ont été suspendus pendant une courte pause.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a elle aussi félicité le président pour sa présidence du comité. Le groupe du Plan daction pour le développement était convaincu que sous la direction du président, des progrès seraient accomplis dans divers domaines dactivité. Il a réitéré sa volonté de travailler de manière constructive avec tous les groupes et délégations afin de parvenir à un dialogue couronné de succès. Le groupe du Plan daction pour le développement a regretté que le CDIP ne constitue pas un facteur essentiel dans laffectation des ressources aux programmes de lOMPI. Linclusion du CDIP dans le mécanisme de coordination serait cohérente avec lobjectif dintégration du développement dans lensemble des domaines dactivité de lOMPI. Le groupe du Plan daction pour le développement a souhaité rappeler le fait que le PBC était, à ce jour, le seul comité de lOMPI à bénéficier dune supervision des activités liées au programme relatif à la propriété intellectuelle et aux défis mondiaux. Ces activités étaient liées à la mise en uvre du Plan daction pour le développement et à la manière dont la propriété intellectuelle pouvait être utilisée au mieux en faveur du développement économique et social. À la dixhuitième session du PBC, les États membres étaient convenus que le Secrétariat présenterait un rapport sur les activités prévues comme en cours du programme relatif à la propriété intellectuelle et aux défis mondiaux. Le groupe du Plan daction pour le développement attendait avec intérêt la lecture de ce rapport. Néanmoins, le groupe considérait que des rapports écrits et des séminaires périodiques au sein du Comité permanent du droit des brevets ou du CDIP constituaient une norme comptable minimale. Lune des questions les plus importantes débattues à la session était la définition des dépenses de développement. À la dixneuvième session du PBC, il avait été convenu quune nouvelle définition des dépenses de développement serait évaluée. Le groupe du Plan daction pour le développement simpliquerait de manière constructive avec les autres groupes et délégations intéressés afin dobtenir des résultats satisfaisants. Il pensait que cette définition devait refléter une affectation appropriée des ressources aux activités axées sur le développement. Il était important de relever que la structure du document WO/PBC/20/3 navait pas été modifiée. Les membres avaient apporté leur contribution à la dernière session. Un langage et un processus contrôlés par les membres devraient être mis en place au lieu dune approche économique. À cet égard, force était de rappeler que près dun an après les demandes des États membres de procéder à une ventilation des dépenses de développement en catégorie de coûts, le Secrétariat navait toujours pas appliqué ce système. Le groupe du Plan daction pour le développement a souligné le fait que ni le document WO/PBC/20/4, ni le projet de budget 20142015 ne prévoyaient de nouvelles ressources pour les activités du CDIP pour le prochain exercice biennal et le groupe sengagerait dans des pourparlers afin dobtenir une part adéquate pour le développement.
La délégation de lAlgérie, sexprimant au nom du groupe des pays africains, avait deux commentaires dordre général. Premièrement, concernant le statut du document du Rapport sur lexécution du programme, le groupe des pays africains avait déjà indiqué à la dernière session que ce document constituait une autoévaluation des activités menées par le Secrétariat. Comme précédemment mentionné, le groupe considérait quil était problématique de demander lapprobation dun document qui constituait une véritable autoévaluation. Cest pourquoi il estimait que le document devrait comporter tous les commentaires formulés par les États membres. Ces derniers feraient alors partie intégrante du Rapport sur lexécution du programme. Le deuxième commentaire était que tous les programmes faisaient référence aux formations proposées aux États membres : études, stages, etc. Le groupe souhaitait savoir quel était le contenu de ces formations et quels cours avaient été proposés aux États membres. Là encore, ce commentaire relatif à la nature et au contenu des activités de formation avait été fait à maintes reprises, tout au long du PBC. Pour le groupe des pays africains, il était très important que les formations ou les cours proposés par lOMPI soient équilibrés et quils abordent toutes les questions, dont les éléments de flexibilité, les exceptions et les limitations. Le groupe souhaitait savoir comment le Secrétariat traitait ces questions. Plusieurs programmes comportaient des références aux formations. Il sagissait dune question intersectorielle et le groupe souhaitait obtenir des détails à ce sujet.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a rappelé sa position selon laquelle le Rapport sur lexécution du programme, comme mentionné par la délégation de lAlgérie, constituait un instrument dautoévaluation et ne devrait pas être recommandé à lapprobation des États membres aux assemblées. Avant toute autre action, il devrait y avoir des débats et tous les commentaires des États membres devraient être intégrés dans le document. Pour lheure, le groupe du Plan daction pour le développement ne pouvait pas suivre la suggestion du Secrétariat et recommander lapprobation de ce document aux assemblées.
La délégation de lÉgypte a souscrit aux déclarations faites par les délégations de lAlgérie et du groupe du Plan daction pour le développement. Cette question avait déjà été débattue à la précédente session du PBC et le comité avait trouvé une formule qui était que lautoévaluation présentée par le Secrétariat devrait être complétée par les remarques formulées par les États membres. La délégation a fait observer que tous les programmes ne fournissaient pas de détails sur leur implication dans la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement, alors que les États membres avaient été informés que les activités de développement figureraient dans tous les programmes. Quant aux programmes qui faisaient état du développement, ils le faisaient dune manière très générale, sans apporter de détails. Aussi la délégation souhaiteraitelle que tous les programmes contribuant au Plan daction pour le développement fournissent des informations détaillées sur leurs contributions. Cela permettrait aux membres de disposer de moyens dévaluer les progrès accomplis dans le futur. La délégation ferait ultérieurement des observations sur dautres programmes lorsque les discussions afférentes seraient abordées.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat davoir préparé le document du Rapport sur lexécution du programme. Selon le document, il existait 300 indicateurs dexécution et la délégation était satisfaite de constater leffort constant déployé par le Secrétariat pour mettre en uvre les programmes. Au regard du Rapport sur lexécution du programme en 2010 qui avait été débattu deux ans plus tôt, les indicateurs indiquant quun programme était en bonne voie étaient passés de 83% à 80%, tandis que ceux évalués comme nétant pas en bonne voie avaient augmenté. La délégation a sollicité des explications quant à léventuelle existence dune raison spécifique à lorigine de ces fluctuations. Sagissant des indicateurs dexécution considérés comme nétant pas en bonne voie, il était essentiel de faire en sorte de les remettre en bonne voie lannée suivante. Le rapport devrait indiquer quelle stratégie le Secrétariat avait adoptée pour atténuer les risques. La délégation était en particulier intéressée par les indicateurs directement liés aux services mondiaux de propriété intellectuelle qui constituaient lactivité phare de lOrganisation. Cela comprenait, par exemple, le délai dexamen dans le programme 5 et le pourcentage dindicateurs au regard du nombre total de demandes reçues dans le programme 6. La délégation espérait vivement que des mesures utiles avaient été adoptées pour atténuer ces problèmes et y apporter des améliorations pendant le prochain exercice biennal.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a indiqué envisager de faire sa déclaration dans le cadre du point 5 de lordre du jour, comme plusieurs délégations lavaient fait. Cependant, poursuivant sur ce que la délégation du Japon avait déclaré concernant les résultats en bonne voie et pas en bonne voie, la délégation souhaitait demander au Secrétariat ce que en bonne voie et pas en bonne voie signifiaient, quelles normes ou règles permettaient daboutir à cette conclusion et qui décidait de si un programme ou un point dun programme était en bonne voie ou pas en bonne voie. Elle a fait observer que ce système binaire en bonne voie et pas en bonne voie laissait une grande place à dimportantes explications et modérations. Elle se demandait si cellesci faisaient partie ou pouvaient faire partie du projet de programme et budget.
La délégation du Canada a remercié le Secrétariat pour la présentation du Rapport sur lexécution du programme en 2012. Évoquant les objectifs et les indicateurs, la délégation a déclaré quil existait des niveaux de référence, mais que les membres ne pouvaient en fait pas les voir. Dans le programme 30, sous les résultats escomptés quant au nombre dutilisateurs de matériaux et dinstruments élaborés par lOMPI, il était indiqué 1167 utilisateurs. Cependant, il était également indiqué que le programme nétait pas en bonne voie, mais il ny avait aucun moyen pour le lecteur de savoir pourquoi. Lobjectif était de 3200 utilisateurs. Il serait utile pour les lecteurs dajouter les objectifs qui avaient été approuvés antérieurement. La deuxième observation venait juste dêtre formulée par les ÉtatsUnis dAmérique et concernait la signification des termes en bonne voie et pas en bonne voie, dans la mesure où il existait une large marge entre en bonne voie et pas en bonne voie. Il serait utile de disposer de moyens dappréhender cette marge.
La délégation de lItalie sest associée à la question posée par les deux précédentes délégations.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) est revenue sur la question de lapprobation ou de la nonapprobation du document du Rapport sur lexécution du programme. Elle a sollicité des éclaircissements sur ce point et demandé qui appliquerait les programmes au sein du Secrétariat si le Rapport sur lexécution du programme venait à ne pas être approuvé. Le Secrétariat travaillait pour les États membres et il avait été dit que le Rapport sur lexécution du programme constituait une autoévaluation réalisée par le Secrétariat sur la manière dont il pensait que les programmes que les États membres avaient sollicités étaient mis en uvre. Traditionnellement, le comité approuvait le document, mais, à lavenir, peutêtre que le comité devrait recommander que les commentaires des États membres soient intégrés au document. Ce que la délégation ne comprenait pas, cétait le fait que certaines délégations disent que le document ne devrait pas être approuvé par les États membres. Elle ne voyait aucune raison à cela, notamment en raison du fait quil avait été précédemment approuvé. Aux prochaines assemblées, si les États membres venaient à ne pas lapprouver, ils ne disposeraient daucune base pour discuter de ce qui avait été fait cette dernière année et de ce qui pourrait être fait dans le futur. Sil nétait pas approuvé, les membres ne sauraient pas ce qui devait être fait pour améliorer les choses à lavenir. Le fait que le Secrétariat fournisse ces informations aux États membres signifiait que le Secrétariat se soumettait luimême à un examen par les membres. La délégation a sollicité des éclaircissements sur ce que le comité faisait de ce document de 200 pages, sil ne nécessitait pas leur approbation. Le Secrétariat pouvait se contenter de le présenter et sen aller. Mais alors, comment le comité pourraitil expliquer aux autres membres, lors des assemblées, ce qui avait été fait du budget qui avait été approuvé pour ces programmes?
La délégation de la République de Corée a remercié le Secrétariat pour la préparation du document. Elle a demandé comment chacun des résultats dexécution était utilisé en interne, au sein de lOMPI. Elle se demandait, plus particulièrement, si un rapport sur lexécution avait une incidence sur la répartition des ressources ou sil était important en termes de décisions de gestion. La délégation a fait observer que par souci de clarté, deux types dinformation devraient être ajoutés dans les données relatives à lexécution. Il sagissait de lobjectif de tous les indicateurs dexécution et des références croisées à des indicateurs quand il existait une collaboration interprogrammes.
La délégation de la Chine a remercié le Secrétariat pour le Rapport détaillé sur lexécution du programme en 2012. Elle était davis que ce rapport aiderait les États membres à mieux comprendre le travail effectué par lOMPI au cours de la dernière année. Le rapport indiquait que 80% des indicateurs étaient en bonne voie. La délégation a exprimé sa satisfaction à cet égard. Toutefois, 12% des indicateurs nétaient pas en bonne voie. La délégation a exprimé ses inquiétudes à ce sujet et espérait que le Secrétariat de lOMPI tirerait les leçons qui simposaient et prendrait des mesures appropriées en 2013 pour aider à atteindre les objectifs et indicateurs fixés.
Le Secrétariat a répondu aux observations. Concernant le statut du document et son approbation, le Secrétariat a rappelé quun débat approfondi sur ce sujet avait eu lieu à la dernière session du PBC. Il a rappelé pourquoi, du point de vue du Secrétariat, lapprobation de ce document revêtait une très grande importance. Avant tout, le Rapport sur lexécution du programme offrait aux États membres la possibilité de se consulter non seulement sur la planification de lOrganisation, mais également sur ses résultats. Le Rapport sur lexécution du programme constituait un élément du cadre de gestion axée sur les résultats de lOrganisation. Beaucoup de temps était consacré à discuter du programme et budget et des mesures dexécution dans le cadre du programme et budget. Le Rapport sur lexécution du programme offrait une occasion de simpliquer et de voir, en fonction des cadres de mesure ayant été approuvés au stade de la planification, comment ce programme avait réellement été mis en uvre. Le Secrétariat a également rappelé que le Rapport sur lexécution du programme était le principal instrument de gestion dont disposait le Secrétariat. Après lapprobation du programme et budget, le Rapport sur lexécution du programme constituait linstrument permettant de rendre compte aux États membres de lexécution. En réalité, le rapport se conformait aux pratiques recommandées et découlait dune recommandation du Corps commun dinspection (document de référence JIU/rep/2006/6) dans lequel le CCI avait réalisé une synthèse exhaustive de la mise en uvre de la gestion axée sur les résultats au sein des Organisations des Nations Unies et avait en particulier présenté une recommandation qui préconisait quun seul rapport annuel de gestion sur lexécution des programmes, qui faciliterait les examens annuels auxquels doit procéder lAssemblée générale, soit adopté. Le CCI avait déclaré que la pratique recommandée consistait à adopter ce rapport afin quil constitue un tel instrument. Il existait également de nombreuses autres études réalisées par des entités de gestion du secteur public. Là encore, elles indiquaient que lun des facteurs tout à fait essentiels pour véritablement parvenir à des résultats dans une organisation au lieu détablir des rapports sur les résultats consistait à utiliser des informations dexécution, non seulement en interne, au niveau du Secrétariat, mais également au niveau de la gouvernance. Cétait un moyen de boucler la boucle et de tirer parti des leçons à retenir jusquau prochain processus dadoption. Du point de vue dune gestion axée sur les résultats, si lon sintéressait sérieusement à la mise en uvre de la gestion axée sur les résultats, cette manière de procéder contribuait à véritablement mettre en place tous les éléments requis. Sagissant de lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans tous les programmes (cette question avait été soulevée par la délégation de lÉgypte), le Secrétariat a rappelé que cétait également un thème qui avait été abordé dans le cadre des débats sur le précédent Rapport sur lexécution du programme. Le Secrétariat avait déployé des efforts considérables afin daméliorer ces sections du rapport et espérait que les membres pouvaient le constater lorsquils le lisaient. Le Secrétariat a ajouté que les informations très détaillées relatives la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement étaient également présentées au CDIP. Ces rapports devraient être considérés comme complémentaires. Le Secrétariat sest ensuite attaché à répondre aux questions relatives aux principaux indicateurs dexécution en bonne voie et pas en bonne voie au regard de lexercice biennal précédent. Le Secrétariat a rappelé que le programme et budget de lexercice biennal 20102011 ne présentait pas systématiquement des niveaux de référence et des objectifs pour tous les indicateurs. Cétait un domaine où des améliorations considérables avaient été apportées au cours des trois ou quatre dernières années, ce qui signifiait quà présent, les membres disposaient de niveaux de référence et dobjectifs pour chaque indicateur. Ce nétait pas le cas pour lexercice biennal 20102011, ce qui signifiait que lévaluation effective de lexécution, et de si un programme était en bonne voie ou non, était bien plus précise aujourdhui quelle ne létait par le passé. Concernant la suggestion avancée par la délégation du Canada, le Secrétariat a pris note de la suggestion et intégrerait, sil y avait un consensus, les éléments concernés dans la prochaine version du Rapport sur lexécution du programme. Le Secrétariat a ajouté quil serait très utile de pouvoir réellement voir les objectifs, mais la question se posait de savoir ce que lon devait mettre dans le rapport afin de ne pas reproduire lintégralité du Programme et budget dans le Rapport sur lexécution du programme. Cependant, lobjectif pourrait être intégré dans les versions ultérieures du Rapport sur lexécution du programme, comme demandé. Des questions avaient été également posées sur comment en bonne voie et pas en bonne voie était évalué. Lorsquil évaluait si une exécution était en bonne voie ou non, le Secrétariat regardait quel était lobjectif de lexercice biennal et quel pourcentage de cet objectif avait été atteint au cours de la première année. Si ce pourcentage était de 40%, il était indiqué comme en bonne voie. Cette évaluation seffectuait en très étroite coopération avec les chefs de programme. Le Secrétariat a reconnu que la suggestion davoir un code de couleurs intermédiaire était une bonne suggestion. Il a fait toutefois valoir que plus on introduisait de possibilités, plus il serait difficile de juger si un objectif donné entrait dans une catégorie ou une autre. Le Secrétariat étudierait cette possibilité et verrait sil pouvait arriver à une proposition. Concernant lévocation du renforcement des capacités et des formations dans le cadre des différents programmes (cétait une question posée par la délégation de lAlgérie), le Secrétariat a pris note de cette observation et a assuré quil déploierait tous les efforts nécessaires pour la prendre en considération. Le Secrétariat a ajouté que ce serait là loccasion de demander aux chefs de programme euxmêmes, sil y avait déventuelles questions en suspens quant au contenu exact des programmes de formation concernés.
Le président a évoqué les demandes des délégations se rapportant à linclusion de leurs observations dans le Rapport sur lexécution du programme et a rappelé que la décision prise lannée davant était que le PBC avait examiné le Rapport sur lexécution du programme et, reconnaissant sa nature dautoévaluation du Secrétariat, avait recommandé son approbation par les assemblées, sous réserve que les observations, inquiétudes et suggestions damélioration formulées par les États membres trouvent leur reflet dans le rapport du PBC, ainsi que dans une annexe au Rapport sur lexécution du programme. Le président a confirmé que toutes les observations des délégations seraient intégrées. Deuxièmement, afin de clarifier la notion de ce qui était en bonne voie et de ce qui ne létait pas, un exemple pourrait être donné. Sil y avait 30 programmes et 30 activités et quau bout dun an, 17 activités étaient achevées (et en bonne voie signifiait que 40 à 50% étaient achevés), il serait considéré comme en bonne voie. Si sur 30, 15 étaient achevées au cours de la première année, cela signifierait que 50% étaient accomplis.
La délégation de lAlgérie a remercié le Secrétariat pour les informations données. Le groupe des pays africains avait été le premier à soulever la question du statut du document. La délégation a indiqué que la décision prise à la dernière session pourrait être poursuivie, mais que cette décision devrait trouver son reflet dans le document luimême. La recommandation que le comité avait faite devait évoquer la décision prise à la dernière session et prendre en compte les commentaires, observations ou suggestions formulés par les États membres, plutôt que dimposer la recommandation. Ce serait la requête de la délégation. Répondant à la délégation de la République bolivarienne du Venezuela, la délégation a indiqué que lorsquelle avait demandé, au nom du groupe des pays africains, que ce document soit simplement annoté, elle lavait fait pour faire valoir que les membres avaient besoin de différencier les processus. Pour le programme et budget, il y avait des présentations et un questionnaire avait été envoyé aux États membres. Des sessions informelles avaient lieu avec le Secrétariat et le président pendant lesquelles les États membres étaient réellement impliqués dans le processus. Dans le cas du Rapport sur lexécution du programme, les États membres nétaient pas impliqués du tout et disposaient au plus de deux jours pour étudier le document. Cest pourquoi la délégation avait exprimé son inquiétude. Cependant, elle était fermement décidée à approuver le document, étant entendu que les observations des membres seraient prises en considération.
La délégation de la Belgique a indiqué comprendre la demande de voir les commentaires des États membres reflétés. Dun autre côté, les membres devaient respecter le caractère neutre du document. Certes, les membres avaient besoin davoir lévaluation du Secrétariat, mais il devrait y avoir une nette différence entre lautoévaluation du Secrétariat dune part, et les commentaires des États membres de lautre. Dans le cas contraire, la neutralité ne serait
pas préservée. Sagissant de la recommandation en vue de lapprobation par lAssemblée générale, la délégation estimait que le Secrétariat avait été très clair en soulignant les raisons motivant cette nécessité et la délégation y souscrivait.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour ses explications apportées en réponse aux demandes des délégations. Sagissant de la première dentre elles, concernant limportance dinclure les propositions et les observations formulées par les États membres dans le rapport, la délégation pensait que cela pouvait être fait et résoudrait le problème de la Belgique, si une partie subsidiaire comprenant les commentaires des États membres était mise en place sous chaque programme. De cette manière, les membres seraient en mesure détablir une distinction claire entre les observations du Secrétariat et celles des États membres. Le document pourrait évoluer sous cette forme. Quant au recensement de lexécution associée au Plan daction pour le développement, lalinéa 31.6 indiquait que le programme 31 était mis en uvre conformément au Plan daction pour le développement, sans expliquer comment les recommandations nº 1 et 6 du Plan daction pour le développement avaient été mises en uvre. Certains programmes étaient spécifiques à cette mise en uvre et, dans dautres cas, il sagissait dune observation bien plus générale. Aussi la délégation souhaitaitelle voir une harmonisation du document de façon à ce que la mise en uvre du Plan daction pour le développement soit indiquée de manière plus transparente.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a remercié le Secrétariat pour ses explications quant à en bonne voie et pas en bonne voie. La question était de savoir qui prenait la décision : étaitce le chef de programme qui décidait si quelque chose était en bonne voie ou pas? La délégation était particulièrement préoccupée par les nombreux objectifs pas en bonne voie relevés dans le code de couleurs du programme 30.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) sest dite satisfaite des explications fournies par la délégation de lAlgérie. Lévaluation des résultats des travaux était importante, mais tout devait être minutieusement recensé. La délégation pensait que les membres devaient également étudier les raisons pour lesquelles quelque chose avait été fait, pourquoi un paragraphe particulier avait été rédigé. Elle a demandé au Secrétariat dexpliquer quels avaient été le but et lesprit de son travail. Il sagissait dune autoévaluation et non dune évaluation par les États membres. Cétait certes le cas pour cet exercice particulier et il sagissait dun exercice ayant pour but de continuer à avancer concernant le budget. Les membres pouvaient faire des observations et des suggestions. Il apparaissait, cependant, que ce nétait ni le moment, ni le lieu de faire de telles observations. Lorsque le gouverneur dun État présentait à son Congrès national un rapport sur la manière dont un budget donné avait été géré par les États, ce rapport ne comprenait pas les commentaires faits par la population. Dans le cas présent, le problème était quil sagissait dun exercice dautoévaluation entrepris par le Secrétariat pour être soumis aux assemblées. Nos observations auraient dû intervenir par le passé, afin davoir une influence sur la manière dont le Secrétariat travaillait. Ce que les membres devaient faire était de penser à la manière de rendre lautoévaluation effectuée par le Secrétariat plus efficace. La délégation avait parfaitement compris le point souligné par la délégation de lAlgérie, étant donné que cette dernière était également très impliquée dans les problèmes associés au développement, mais elle se demandait si cétait le bon moment pour inclure des commentaires sur lautoévaluation. Les commentaires des États membres devraient plutôt indiquer que lautoévaluation du Secrétariat devait saméliorer à lavenir.
La délégation de la Belgique, répondant à la proposition avancée par la délégation de lÉgypte au nom du groupe B, a indiqué que le groupe B ne serait pas en position daccepter cela. Tout dabord, cela créerait un précédent pour les autres comités. Deuxièmement, le groupe pensait quil était essentiel de faire la distinction entre neutralité et évaluation neutre du Secrétariat et fait valoir que les remarques pouvaient être neutres, mais quelles pouvaient également pencher dans un sens ou dans un autre. Le groupe avait déjà fait montre de
souplesse en permettant la mise en annexe des commentaires au rapport, mais, encore une fois, ces commentaires ne devraient pas être inclus dans le rapport qui était une autoévaluation.
La délégation du Japon a rappelé que dans sa dernière intervention, elle avait déclaré que le Rapport sur lexécution du programme devrait indiquer quelle stratégie le Secrétariat avait adoptée pour atténuer lexécution qui nétait pas en bonne voie. Elle présumait que le Secrétariat avait adopté des mesures pour atténuer les risques et sollicitait des explications du Secrétariat.
Le Secrétariat a fait observer que le Rapport sur lexécution du programme était un instrument de responsabilisation individuelle utilisé au sein de lOrganisation et quil faisait partie du cadre de gestion axée sur les résultats, un cadre qui pouvait également être consulté dans le document du Programme et budget. Cétait un instrument que le Secrétariat sétait efforcé de toujours améliorer afin de rendre compte aux États membres de lexécution par lOrganisation. Les indicateurs avaient été renforcés et le Secrétariat avait essayé dêtre aussi transparent que possible. Il sagissait dune autoévaluation, mais les membres devaient également réaliser quune fois tous les deux ans, à lissue de lexercice biennal, cette autoévaluation était soumise à un processus dévaluation par la Division de laudit et de la supervision internes qui attestait des points sur lesquels des améliorations pouvaient être apportées ou non. Il était très important que ce rapport soit considéré pour ce quil était, cestàdire une manière pour le Secrétariat de rendre compte aux États membres et dassumer sa responsabilité à leur égard. Si le processus était affaibli, cela naffaiblissait que le cadre. Le Secrétariat souhaitait que cela soit franchement mis en avant afin que les membres comprennent le contexte dans lequel le Rapport sur lexécution du programme était utilisé.
Un autre membre du Secrétariat, répondant aux observations de la délégation de lAlgérie, estimait quil était très important de garder à lesprit que le Rapport sur lexécution du programme rendait compte de lexécution, de la réalisation des résultats pour des objectifs convenus de concert avec les États membres. Tout au long de la mise en uvre, les États membres étaient très largement impliqués et, en réalité, les résultats étaient obtenus en collaboration avec les États membres. Sagissant des stratégies mises en place (cela concernait la question de la délégation du Japon), le Secrétariat a rappelé que le Rapport sur lexécution du programme en 2012 était un rapport sur létat davancement signalant les progrès accomplis durant la première année de lexercice biennal. Il permettait au Secrétariat dêtre averti de manière précoce et de voir comment la mise en uvre progressait. Cétait là lobjet du Rapport sur lexécution du programme. Si certains éléments approuvés du programme nétaient pas en bonne voie, le Rapport sur lexécution du programme constituait une opportunité de sassurer que des mesures étaient mises en place afin que lOrganisation parvienne aux résultats et objectifs convenus avant la fin de lexercice biennal. Pour expliquer qui décidait si lexécution était en bonne voie ou pas en bonne voie, le Secrétariat souhaitait donner des détails sur la manière délaborer le rapport. Tout dabord, des instructions précises étaient adressées aux chefs de programme, notamment sur la manière dappliquer le code de couleurs (en bonne voie, pas en bonne voie, etc.). Il était recouru à une unité centrale pour faciliter ce processus. Lunité travaillait avec les chefs de programme et toutes les contributions des chefs de programme passaient par un très vaste processus dassurancequalité. Cétait un processus important, car tous les indicateurs, dans lensemble des programmes, devaient être vérifiés à des fins de cohérence et afin de voir, par exemple, si quelque chose avait été signalé lannée précédente. Lunité procédait à la vérification de lassurancequalité et le rapport était ensuite renvoyé aux chefs de programme pour quils en discutent. Ce processus consistant à revenir vers les chefs de programme afin de sassurer quil y avait un accord sur ce qui était mis en avant dans le Rapport sur lexécution du programme sous les termes en bonne voie et pas en bonne voie était relativement long. Enfin, le rapport était signé par tous les chefs de programme.
Les déclarations générales arrivant à leur conclusion, le président a sollicité les commentaires sur les programmes spécifiques.
La délégation de lItalie a commenté le programme 30, étant donné quelle avait noté un virement qui réduisait lenveloppe pour le programme, principalement dû au redéploiement du personnel sur dautres programmes. Elle se demandait si ce redéploiement et les postes vacants en résultant avaient eu une influence sur les activités du programme en termes dobtention fructueuse de résultats. Elle se demandait également sil serait approprié dintroduire des indicateurs dexécution raisonnables en fonction des capacités dune division ou dune unité, qui mesureraient le degré dobtention de résultats. Si la réduction des effectifs avait permis datteindre des objectifs non faisables, alors les indicateurs dexécution devaient être dune manière ou dune autre adaptés pour en tenir compte.
La délégation de lAngola a formulé une observation sur le programme 9, page 58, concernant le nombre de pays dans lesquels le besoin dassistance technique et de renforcement des capacités avait été évalué. Elle était daccord avec la manière dont le Secrétariat évaluait lexécution du programme, mais demandait davantage dinformations concernant le nombre réel de pays concernés. Le nombre indiqué était de cinq pays, tandis que plus loin dans le texte, il était question de 25 pays. À la page 61 (le nombre dÉtats membres ayant bénéficié de conseils dans le domaine des marques et des dessins et modèles industriels), il était fait référence à deux pays africains. Il serait utile de nommer ces pays afin que les gens sachent que lOMPI y entreprenait des choses. Cet aspect devrait être amélioré, à linstar de ce qui avait été fait dans dautres circonstances où des pays particuliers étaient mentionnés.
La délégation de lEspagne avait plusieurs commentaires relatifs à différents programmes et a demandé conseil au président sur la manière de procéder.
Le président a rappelé que bien quil ait été décidé de ne pas examiner chaque programme lun après lautre, sil était plus efficace de recourir à un débat programme par programme, cela pouvait être fait. Le président espérait tout de même recueillir toutes les observations et inviter ensuite le Secrétariat à y répondre. Cependant, il semblait y avoir une préférence pour un débat programme par programme. Cest pourquoi le président a ouvert le débat concernant le Rapport sur lexécution du programme en 2012 programme par programme.
Aucune observation na été formulée concernant les programmes 1 et 2.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 3.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a demandé une explication concernant la restructuration de la présentation des activités au titre du programme 3. Elle pensait que le budget pour lexercice 20122013 examinait le droit dauteur et les droits connexes dune manière générale alors que le présent budget faisait état de trois types dactivité : les activités détablissement de normes et liées à la politique générale, linfrastructure du droit dauteur et lassistance technique apportée aux pays en développement et aux pays les moins avancés. La délégation a demandé au Secrétariat de préciser quels chapitres du budget pour lexercice 20122013 couvraient les mêmes activités, et quels montants étaient inscrits au budget pour les projets relatifs à linfrastructure du droit dauteur. Des informations concrètes étaient demandées sur le projet TIGAR et le lien existant avec le Traité de Marrakech concernant les limitations et exceptions pour les déficients visuels. La délégation a exprimé la crainte quil y ait une confusion de tâches entre le projet TIGAR et le Traité de Marrakech. Des informations précises étaient également demandées sur ce que recouvraient les projets TAG et WIPOCOS.
Le Secrétariat a répondu aux questions en indiquant que le sigle TIGAR correspondait à Trusted Intermediaries Globally Accessible Resources. Le terme de trusted intermediaries ou intermédiaires de confiance était une autre façon de désigner les entités autorisées mentionnées dans le Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels. Le projet TIGAR permettait à un intermédiaire de confiance dans un pays daccéder à des uvres protégées par le droit dauteur dans des formats accessibles émanant dun intermédiaire de confiance situé dans un autre pays, avec laccord des titulaires des droits. Le système de technologies de linformation et de la communication mettant ce service à disposition avait été conçu à lOMPI et se trouvait dans sa première phase de développement. Il avait été utilisé pour transférer quelque 450 livres dun pays à lautre avec le consentement de chaque titulaire de droits. Le projet avait été lancé il y a environ trois ans et arrivait au terme de sa première phase. Un débat avait eu lieu pour déterminer comment laméliorer et le perfectionner pour quil complète le Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels. Le Secrétariat a ensuite indiqué que le sigle TAG correspondait aux termes anglais transparency, accountability and good governance, cestàdire transparence, responsabilité et bonne gouvernance. Le projet TAG était une initiative visant à collaborer avec les sociétés de perception intéressées dans des pays en développement et les pays développés pour élaborer une norme en matière dautoévaluation. Compte tenu de la qualité inégale des sociétés de perception dans le monde, le projet collaborerait avec le secteur pour régler ce problème. Le Secrétariat a expliqué que la plupart des sociétés de perception étaient gérées par des organismes privés, même si certaines étaient administrées par le gouvernement. La plus large participation possible au projet TAG était recherchée et plusieurs sociétés de perception avaient décidé dy adhérer. Une fois la norme élaborée, elle permettrait à la communauté internationale dexaminer chaque société de perception participant à linitiative pour voir quel niveau elle avait atteint concernant les trois valeurs essentielles que sont la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Le Secrétariat a poursuivi en expliquant que le terme infrastructure du droit dauteur dans le cadre de lOMPI renvoyait principalement aux systèmes de technologies de linformation et de la communication (TIC). Il englobait les ordinateurs, les bases de données et les réseaux qui relient ces bases de données aux utilisateurs dans les différentes parties du monde. Fort heureusement, la possibilité dutiliser des platesformes fondées sur lInternet avait fait baisser sensiblement les coûts de ces systèmes. La Division de linfrastructure du droit dauteur a recouru à des initiatives TIC pour soutenir différentes activités volontaires associées à des uvres protégées par le droit dauteur et les droits connexes, telles le projet TIGAR et le projet TAG. Cette division a également géré linitiative WIPOCOS, lancée en 1991 en Afrique en vue de fournir des logiciels de gestion des fonctions dappui pour les sociétés de perception, appelées aussi organismes de gestion collective. Le Secrétariat a noté que WIPOCOS faisait actuellement lobjet dune mise à jour et dune refonte afin de pouvoir répondre à la demande croissante. Les membres des sociétés de perception qui détenaient ou contrôlaient différents types de droits, par exemple sur des textes de chansons, des uvres musicales ou dautres types duvres publiées, avaient confié la gestion de ces droits aux sociétés de perception. Ainsi, un musicien de la Barbade détenant des droits sur un enregistrement sonore peut enregistrer les droits sur cette uvre auprès dune société de perception à la Barbade, qui pourrait gérer les droits en question. Dans le programme et budget, linfrastructure du droit dauteur était visée aux alinéas 3.9 à 3.14, au soustitre intitulé Poursuite du développement de linfrastructure du droit dauteur. Le projet TIGAR et les organismes de gestion collective étaient mentionnés expressément, contrairement au projet TAG qui y figurait sans être cité nommément.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a demandé comment le Secrétariat prévoyait de concilier le Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels, qui était fondé sur les limitations et exceptions et nimposait pas laccord de lauteur, avec le projet TIGAR, qui reposait sur le consentement préalable des titulaires de droits. Les deux mécanismes traitaient de léchange transfrontière duvres mais en partant dun postulat différent. Le groupe des pays africains souhaitait que lon accorde la priorité au Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels. La délégation de lAlgérie, parlant au nom de son pays,
a demandé des éclaircissements sur les activités du Secrétariat en matière de droits connexes. Nombre dactivités décrites au titre du programme 3 renvoyaient au droit dauteur, mais pas aux droits connexes.
Le Secrétariat a répondu quen règle générale, les projets relatifs à linfrastructure du droit dauteur nétablissaient pas de distinction entre droit dauteur et droits connexes. Quant au système WIPOCOS, il visait à lorigine les uvres protégées par le droit dauteur. Il a été renforcé au cours des deux dernières années pour inclure les droits connexes, et le nouveau système amélioré en cours délaboration couvrira à la fois le droit dauteur et les droits connexes. Le Secrétariat a expliqué que le projet TIGAR et le Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels étaient complémentaires et non contradictoires. Lorsque le projet TIGAR avait été lancé il y a deux ou trois ans, parallèlement aux négociations du traité au sein du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), il avait fallu obtenir lautorisation des détenteurs de droits pour transférer les livres pardelà les frontières. Une fois que le Traité de Marrakech relatif aux déficients visuels serait entré en vigueur, la question de lautorisation ne se poserait plus à terme. Cependant, la technologie élaborée et lexpérience acquise pourraient être utilisées pour le transfert duvres entre des intermédiaires de confiance dun pays A à un pays B après lentrée en vigueur du traité, léchange duvres étant prévu dans ses dispositions.
Le président a invité les participants à formuler des observations et à poser des questions sur le programme 4.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souligné limportance du programme 4 pour ce dernier. Elle constatait avec satisfaction que toutes les activités étaient en bonne voie et se félicitait de lattention accrue portée aux activités menées en vertu du programme 4. La délégation a demandé des informations sur la réduction du montant du Budget après virements pour 20122013. Le budget approuvé avait été devisé à 5 034 000 francs suisses alors que le budget après virements sélevait à 3 883 000 francs suisses.
Le Secrétariat a expliqué que le budget approuvé avait constitué une provision en vue de la tenue dune conférence diplomatique qui navait cependant pas eu lieu et naurait pas lieu au cours du présent exercice biennal. Par conséquent, le budget dévolu à la conférence diplomatique avait été retiré du programme.
Le président a invité les participants à formuler des observations et à poser des questions sur le programme 5.
La délégation de lEspagne, notant que le coût moyen pour le traitement dune demande internationale avait été ramené à 680 francs suisses en 2012, soit une baisse de 9% par rapport à 2011, a demandé que le Bureau international fournisse des précisions sur la recette moyenne perçue par lOMPI pour une demande internationale afin de pouvoir déterminer lécart entre la dépense moyenne et la recette moyenne par demande internationale et lévolution de cet écart par rapport aux années précédentes.
En réponse à la requête présentée par la délégation de lEspagne, le Secrétariat a confirmé que les coûts pour le traitement des demandes internationales navaient cessé de diminuer ces dernières années, principalement grâce aux efforts continus du Bureau international pour accroître lefficacité et aux formats et moyens (électroniques) utilisés par les déposants pour déposer leurs demandes et qui avaient permis de réduire la charge de travail du Bureau international, contribuant ainsi à faire baisser les dépenses de traitement. Cependant, le Bureau international nétait pas en mesure pour lheure de lier les coûts de traitement et les recettes perçues aux demandes individuelles. Le Bureau international serait certes ravi dexplorer cette possibilité plus avant, mais une application à chaque demande individuelle semblait peu probable. Une autre possibilité serait de procéder à une analyse statistique portant à la fois sur les dépenses encourues et les recettes perçues par catégorie de demande, étant entendu que létablissement dun lien avec les recettes perçues impliquait de tenir compte également des risques liés aux fluctuations de change. En conclusion, le Secrétariat a résumé la situation en disant que la tendance était à une baisse des coûts pour le traitement des demandes en vertu du PCT et quil nétait actuellement pas possible de lier les dépenses spécifiques aux demandes individuelles ou aux catégories de demande, mais que le Bureau international était disposé à étudier cette question de manière plus approfondie.
Le président a invité les participants à formuler des observations et à poser des questions sur le programme 31.
La délégation de lAllemagne a demandé des éclaircissements concernant la croissance escomptée du nombre de demandes, telle quelle figurait dans les objectifs budgétaires pour lexercice 20142015. La délégation a rappelé que le volume de demandes déposées au cours de lexercice biennal 20122013 demeurait inférieur aux estimations initiales du fait de la récession économique. Pour être en mesure de prendre une décision en connaissance de cause sur le prochain budget, il convenait délucider les raisons de lécart constaté entre les prévisions initiales et le nombre de demandes effectivement déposées.
En réponse à la demande déclaircissement de la délégation de lAllemagne, le Secrétariat a expliqué que lécart en question était dû, pour une large part, à la crise financière. En sus, pour des motifs internes dans certains pays, par exemple des retards dans les procédures de mise en uvre de la législation, certaines adhésions prévues à lActe de 1999 nétaient pas intervenues au cours de lexercice biennal 20122013. Néanmoins, la Chine, la République de Corée et les ÉtatsUnis dAmérique ont manifesté leur volonté dadhérer au système de La Haye en 2014, le Japon prévoyant une adhésion en 2015. Nul doute que ces adhésions contribueraient à une importante augmentation du nombre de demandes et, en fin de compte, du niveau de recette.
En réponse à une question posée par la délégation de la Turquie au sujet du retard concernant le lancement de la nouvelle interface de dépôt électronique des demandes internationales (dépôt électronique), le Secrétariat a relevé que le nouveau dépôt électronique était accessible sur le site Web de lOrganisation depuis le 3 juin 2013 et que les réactions des utilisateurs avaient été très positives. Le léger retard au niveau du lancement a été dû à un ensemble de prescriptions pour la mise en place dune plateforme de travail personnalisée pour les déposants. Celleci permettait aux déposants déjà enregistrés dutiliser des éléments de demandes antérieures pour les insérer dans une nouvelle demande internationale. Ils avaient en outre la possibilité de remplir partiellement une demande internationale et dy revenir ultérieurement. La gestion de ces exigences nouvelles avait pris un peu plus de temps que prévu.
Aucune observation na été formulée concernant le programme 7.
Le président a invité les participants à formuler des observations et à poser des questions sur le programme 8.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souligné limportance que le groupe attachait à ce programme, car il présentait une vue densemble de la façon dont le Plan daction pour le développement était mis en uvre. La délégation a remercié le Secrétariat pour les activités qui étaient menées en vue dinstaurer une meilleure coordination du Plan daction pour le développement. Évoquant lindicateur dexécution relatif au mécanisme de coordination, la délégation a fait observer que le code de couleurs indiquait que lexécution concernant cet indicateur était en bonne voie. Toutefois, dans la pratique, le mécanisme navait pas été mis en uvre ou approuvé par tous les comités au sein de lOMPI. De plus, les comités qui le mentionnaient le faisaient sur une base ponctuelle. La délégation a demandé au Secrétariat quels étaient les critères utilisés pour conclure que lexécution était effectivement en bonne voie. Elle a également demandé des éclaircissements concernant la réduction du montant entre le budget approuvé et le budget après virements, ajoutant que les notes de bas de page ne justifiaient pas de manière satisfaisante lécart constaté.
La délégation de lÉgypte a évoqué lindicateur dexécution relatif au nombre de recommandations du Plan daction pour le développement qui ont été mises en uvre par le CDIP dans des projets, des activités et des études et le niveau de référence correspondant qui faisait état de 42 recommandations (non encore épuisé). La délégation comprenait que toutes les recommandations navaient pas été mises en uvre et se demandait si un document avait été adopté à cet égard. Elle souhaitait par ailleurs quon lui explique ce que lon entendait par non encore épuisé.
Le Secrétariat, répondant aux observations formulées par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, a déclaré que le Rapport sur lexécution du programme concernait le programme 8 et non lensemble de lOrganisation. La question du mécanisme de coordination était un point sur lequel tous les différents programmes ou comités devaient faire rapport. Le programme 8 avait atteint ses objectifs en rassemblant tous les rapports émanant des différents comités. Concernant la question de la réduction du montant entre le budget approuvé et le budget après virements, le Secrétariat a indiqué quun transfert de fonds du budget du programme 8 à lAcadémie expliquait la différence constatée. Un autre représentant du Secrétariat a ajouté que la réduction du montant sexpliquait aussi par les mesures de maîtrise des coûts, notamment au titre des frais de voyage, qui avaient été mises en uvre au cours de lexercice biennal.
Concernant la question de la délégation de lÉgypte sur les recommandations qui nétaient pas épuisées et sur le sens à donner à lexpression non encore épuisé, le Secrétariat a rappelé que cétaient les États membres qui avaient décidé que la mise en uvre des projets ne signifiait pas que les recommandations mises en uvre par un projet avaient été épuisées et que dautres projets pouvaient toujours être proposés à lavenir par le comité. Tel était le sens de lexpression non encore épuisé.
La délégation du Brésil a demandé des éclaircissements à propos du résultat escompté concernant le nombre de projets proposés par des États membres qui étaient soumis à lexamen du CDIP. Le niveau de référence indiquait un seul projet et la délégation souhaitait mieux comprendre comment la contribution des États membres serait évaluée sil y avait davantage de projets, même sils nétaient pas approuvés, et si cela signifiait un plus grand succès des activités de lOMPI.
Pour répondre à la demande déclaircissement de la délégation du Brésil, le Secrétariat a indiqué que sa performance devait être considérée dans le contexte du rôle de la division concernée. En qualité dorgane de coordination, celleci relevait dans une large mesure des États membres. En dautres termes, on pouvait seulement commencer à élaborer un résultat escompté sur la base de lactivité produite par les États membres au sein du comité. Ainsi, sil y avait un seul projet comme dans le cas despèce, il faudrait établir une base et un niveau de référence fondé sur cette base. On était donc dune certaine manière prisonnier dun carcan et totalement tributaire de ce que proposait le comité. Sil y avait plusieurs projets, il allait de soi que le niveau de référence et les indicateurs dexécution seraient modifiés en conséquence.
La délégation du Brésil, tout en remerciant le Secrétariat pour ses explications, a complété sa question en demandant comment, si non défini, un objectif visé, un nombre donné de projets ou même lincidence du projet mis en uvre pouvait servir de résultat escompté. Le Secrétariat a indiqué que le rôle de la Division de la coordination du Plan daction pour le développement, cette coordination constituant le thème du programme 8, était de faciliter la soumission ou la proposition par les États membres de projets au CDIP. Sil encourageait ces derniers à faire de nouvelles propositions, manifestement et comme il lavait indiqué, il sagissait dune activité où sa performance était tributaire de leur collaboration. Pour ce qui était des données relatives à lexécution, la question était de savoir dans quelle mesure la Division de la coordination du Plan daction pour le développement avait facilité la tâche dun État membre, en loccurrence du Burkina Faso, et de quelle façon le Secrétariat avait facilité et coordonné la présentation du projet concerné, son examen et son approbation par le comité. Le nombre de projets, quil soit dun ou de 10, resterait inchangé sur le plan du code de couleurs (performance de la division). Bien entendu y avaitil peutêtre des cas où le Secrétariat ou la division manquait dapporter son appui à un État membre en ce quil sagissait de concrétiser une proposition sous la forme dun descriptif de projet. La performance de la division dépendait principalement de la mesure dans laquelle cette dernière facilitait ce travail. Sil devait y avoir plus de propositions, le niveau de référence continuerait dévoluer en conséquence.
Le président a invité les participants à formuler des observations et à poser des questions sur le programme 9.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a évoqué la création dune nouvelle division, comme indiqué à la rubrique relative au programme 9 du Rapport sur lexécution du programme, et a demandé un complément dinformation.
Le Secrétariat a expliqué que cette nouvelle division était en substance une division resserrée autour dactivités issues de projets du Plan daction pour le développement approuvés par le CDIP, parmi lesquels la base de données dassistance technique en matière de propriété intellectuelle, la liste de consultants et la base de données de mise en parallèle des besoins de développement liés à la propriété intellectuelle. La nouvelle division avait pour vocation dassurer le suivi de ces bases de données et de les développer plus avant, de les exploiter, de les intégrer et de sen servir dans les programmes dassistance technique de lOMPI. La base de données de mise en parallèle servait ainsi dinstrument de promotion des partenariats et de lassistance technique aux pays en développement et aux pays les moins avancés. Un autre projet du Plan daction pour le développement consistait à élaborer une méthodologie pour la création de marques, qui pourrait elle aussi être intégrée dans les programmes dassistance technique de lOMPI. Cette activité sinscrivait dans un cadre légèrement flou en ce quelle relevait à la fois du Secteur des marques, qui sintéressait essentiellement aux aspects législatifs et juridiques des marques et des indications géographiques, et du Secteur du développement. La nouvelle division permettait à lOMPI de concrétiser le rôle de la création de marques dans les pays en développement et les pays les moins avancés, en particulier dans le secteur agricole.
La délégation dEl Salvador a relevé les formats de présentation différents des programmes 9 et 10 dans le Rapport sur lexécution du programme, le format de présentation du programme 10 offrant une grande clarté en ce qui concernait les activités de coopération et de renforcement des capacités entreprises au bénéfice des pays dEurope centrale et des États baltes, des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale ainsi que de certains pays méditerranéens. La délégation a réclamé au Secrétariat un niveau de détail similaire, en particulier sagissant des activités menées en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Le Secrétariat a dit considérer comme une bonne suggestion, qui serait dailleurs étudiée, lidée dune concordance plus étroite des cadres dévaluation des résultats des programmes 9 et 10. Il a expliqué que le format actuel de communication des informations était modelé sur le cadre dévaluation des résultats approuvé du programme et budget pour 20122013 et que des améliorations avaient été apportées dans le programme et budget pour 20142015.
La délégation de lAustralie a évoqué lindicateur dexécution relatif au nombre de groupes doffices participant à une plateforme commune (WIPO CASE) relevant du résultat escompté de lamélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle ainsi que le code de couleurs correspondant (pas en bonne voie) et a demandé un complément dinformation. Le Secrétariat a précisé que ce nombre était pour 2012 de un alors que lobjectif fixé dans le programme et budget approuvé pour 20122013 était de trois.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 10.
La délégation de la Turquie a demandé des précisions concernant lindicateur dexécution relatif au nombre de pays ayant actualisé leur législation ou leur réglementation nationale en matière de propriété intellectuelle, pour lequel le niveau de référence actualisé était de 10. Ainsi quil ressortait des données relatives à lexécution, quatre pays avaient actualisé leur législation et six autres prévoyaient de modifier la leur. Quelle influence lOMPI avaitelle sur le processus législatif étant donné quun nombre bien trop important de facteurs pouvait influer sur ce processus avant ladoption de la législation proposée et comment lOMPI mesuraitelle cette influence? La seconde question de la délégation concernait lERP. La première phase du système ERP avait été lancée et allait être incorporée dans le portefeuille de projets ERP. Dans cette perspective, comment les indicateurs dexécution et les données relatives à lexécution correspondantes contribueraientils à la gestion des performances compte tenu de la nature extrêmement variée des activités? Quel type de travaux préliminaires avait été entrepris et serait entrepris en vue de la pleine mise en uvre du système ERP?
En réponse à la première question de la délégation, le Secrétariat a précisé que le programme 10 appuyait toujours les processus législatifs en fonction des demandes concrètes reçues des États membres. Ces demandes pouvaient porter sur diverses étapes du processus législatif, et lincidence du programme serait mesurée en conséquence. Sagissant de la question relative à lERP, le Secrétariat a précisé que le Rapport sur lexécution du programme traitait aussi déléments fournis par le nouveau système. Les efforts avaient porté sur de nombreux fronts comme lincorporation des informations relatives à lutilisation du budget dans le Rapport sur lexécution du programme dans le cadre de la première phase de mise en uvre du système ERP. La proposition de programme et budget pour 20142015 résultait elle aussi des travaux réalisés dans le cadre de ce système, où tant le cadre dévaluation des résultats que les ressources avaient été définis à laide de la nouvelle composante du système ERP.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 11.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat pour les réunions dinformation sur le programme 11 quil avait organisées la semaine précédant la session du PBC. Plusieurs questions intéressant la délégation avaient été éclaircies lors de ces réunions, et la délégation semployait à analyser les explications du Secrétariat. Elle attendait avec intérêt de recevoir de plus amples précisions sur le mécanisme de coordination que le Secrétariat envisageait dinstituer au cours de lexercice biennal 20142015 entre le Centre de formation de lOMPI et le Bureau de la coopération pour le développement avec lAmérique latine et les Caraïbes. La délégation avait compris des informations fournies par le Secrétariat que la définition du type de mécanisme était encore en cours. Néanmoins, la délégation restait désireuse de recevoir des informations sur la question.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souligné limportance attachée par les pays africains à la création dacadémies nationales de la propriété intellectuelle et sest enquise de la raison pour laquelle lindicateur dexécution relatif aux nouvelles académies créées en 2012 (document WO/PBC/2012, page 105) affichait le code de couleurs pas en bonne voie. Elle a en outre demandé des précisions au Secrétariat sagissant de la façon dont il entendait répondre aux futures demandes de création dacadémies de la propriété intellectuelle sur le continent africain.
La délégation de la Turquie a indiqué que son pays attachait une grande importance à lenseignement de la propriété intellectuelle. Celuici constituait un domaine prioritaire en ce quil sagissait de faire mieux connaître la propriété intellectuelle et à terme de permettre lutilisation et lapplication efficaces des droits de propriété intellectuelle, et le Gouvernement turc sétait déjà mis en rapport avec plusieurs universités et centres de recherche dans loptique de favoriser cet enseignement. En outre, une collaboration avec lOMPI avait été entamée deux ans auparavant en vue de la création en Turquie dun nouveau programme de troisième cycle sur la propriété intellectuelle. Les autorités turques avaient identifié à lissue dun processus dévaluation complexe luniversité turque la plus indiquée pour cette entreprise. LAcadémie de lOMPI navait regrettablement pas donné suite à la visite prévue dun expert de lOMPI chargé de réaliser une étude de faisabilité de lentreprise en question. Enfin, la délégation a exprimé sa satisfaction devant la réussite du Programme denseignement à distance de lAcadémie de lOMPI et elle a demandé des éclaircissements sur la différence entre les deux indicateurs dexécution suivants : i) le taux dachèvement des cours denseignement à distance (pour lequel le code de couleurs était en bonne voie); et ii) le pourcentage de participants aux cours denseignement à distance ayant réussi lexamen (pour lequel ce code était pas en bonne voie).
Concernant la question de lindicateur dexécution relatif aux nouvelles académies, le Secrétariat a indiqué quil y avait eu un malentendu entre, dune part, les collaborateurs qui avaient défini cet indicateur (nombre de nouvelles académies créées (projet du Plan daction pour le développement)) et, dautre part, ceux qui avaient défini les niveaux de référence (20122013) (deux) et lobjectif (six) correspondants. Si lon entendait par cet indicateur le nombre de projets de nouvelle académie entrepris, le niveau de référence et lobjectif susmentionnés faisaient sens (puisquau moment de lélaboration du programme et budget pour 20122013, deux projets de ce genre avaient effectivement été entrepris). Si, toutefois, ledit indicateur était interprété comme signifiant nombre de projets de création de nouvelles académies réalisés, alors le niveau de référence deux nétait pas logique, car effectivement, au moment de la rédaction du programme et budget 20122013, aucune nouvelle académie navait été réalisée. En outre, la phase II du projet relatif aux nouvelles académies coïncidant avec lexercice biennal 20122013, il allait de soi que les six projets ne seraient pas pleinement achevés dici à la fin de 2012, mais seulement dici à la fin de 2013. De plus, les projets de nouvelle académie ne présentaient pas nécessairement un rythme et une composition des dépenses linéaires et, pour diverses raisons, la mise en uvre dactivités de projet avait tendance à sintensifier à la phase finale. De même, la phase pilote avait montré quen moyenne, le déploiement des activités du projet prenait plus longtemps que les estimations initiales au moment de la conception du projet. Le Secrétariat nen demeurait pas moins convaincu que lindicateur dexécution relatif au projet de nouvelles académies serait dici à la fin de 2013 en bonne voie.
Concernant la question posée par la délégation de la Turquie, le Secrétariat a expliqué que lexistence de deux indicateurs différents pour ce qui était du programme denseignement à distance résultait du fait que, si les cours avancés denseignement à distance exigeaient de réussir un examen final, tel nétait pas le cas de certains cours dintroduction, à lissue desquels les étudiants recevaient seulement un certificat attestant de leur participation au cours concerné. Le fait était quil importait pour le chef de programme de suivre lévolution du taux détudiants inscrits qui achevaient les différents cours.
Aucune observation na été formulée concernant les programmes 12, 13 et 14.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 15.
La délégation de la Hongrie a demandé un complément dinformation au sujet de la distribution des pays bénéficiant dune assistance dans le cadre de ce programme et des précisions à propos du graphique de la page 127, la délégation souhaitant plus précisément savoir sil y avait eu des demandes de progiciels pour les dessins et modèles industriels au cours de la période considérée et, le cas échéant, où figurait cette information dans le graphique. Le Secrétariat a répondu quil fournirait avec plaisir de plus amples informations sur la distribution des pays recevant une assistance technique de lOMPI dans le cadre du programme 15. Concernant les demandes visant des systèmes dautomatisation en matière de dessins et modèles industriels, il a informé le Comité quaucune demande de ce genre navait été reçue. Le module brevets du système IPAS pouvait toutefois aussi être applicable et utilisable en ce quil sagissait des dessins et modèles industriels. Des offices de propriété intellectuelle intéressés tant par les brevets et les marques que les dessins et modèles industriels seraient ainsi en mesure détendre ce système aux procédures denregistrement de ces dessins et modèles. Le Secrétariat ne savait pas précisément quels offices avaient recours au système en question pour ces procédures, mais cela était techniquement possible.
Aucune observation na été formulée concernant le programme 16.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 17.
La délégation de lAlgérie a demandé des informations concernant les activités dassistance législative du Secrétariat évoquées à lalinéa 17.2. Le Secrétariat a rappelé fournir une telle assistance à la demande des États membres, conformément aux normes et obligations figurant dans la partie III de lAccord sur les ADPIC. Indication était donnée ce faisant de tous les éléments de flexibilité et options, notamment au regard des articles 7 et 8 de lAccord susmentionné, de sorte que les États membres, en particulier ceux faisant partie des pays les moins avancés, aient parfaitement connaissance des éléments de flexibilité à leur disposition.
La délégation du Brésil a demandé des précisions concernant les activités du Secrétariat entreprises en vue de la réalisation du résultat escompté VI.2 (coopération et coordination systématiques, transparentes et efficaces entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelle). Le Secrétariat a rappelé la coopération entretenue au titre du Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage, dans le cadre duquel lOMPI uvrait en partenariat avec INTERPOL, lOrganisation mondiale des douanes et le secteur privé et auquel elle soumettait certaines des questions issues du Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE). Un autre exemple était lactivité menée conjointement par lOMPI et le Programme des Nations Unies pour lenvironnement visant à la destruction équitable des biens portant atteinte aux droits de la propriété intellectuelle, une question également préalablement débattue au sein de lACE.
Le président a ouvert les débats à propos du programme 18.
La délégation de lIran (République islamique d) a demandé au Secrétariat de plus amples informations concernant les alinéas 18.2 et 18.7. Lalinéa 18.2 indiquait quen étroite collaboration avec le programme 20, lOMPI continuait de contribuer à des processus de politique publique et de participer à de tels processus. Lalinéa 18.7 relatif à la politique en matière de concurrence disait quune coopération structurée bien quinformelle avec 11 autres organisations compétentes dans ce domaine avait été entamée. La délégation a réclamé un complément dinformation sur cette coopération et cette participation, notamment sur la façon dont la première sorganisait et dont les États membres étaient tenus informés de tout débat, résultat ou décision à ce sujet.
Le Secrétariat a indiqué sagissant du programme 18.1 que les activités menées en coopération avec dautres organisations intergouvernementales supposaient expressément une coopération avec lOMS et lOMC. Dans le cadre dune coopération trilatérale, les questions du commerce, de linnovation et de la santé publique étaient abordées depuis 2009 sous un angle plus large. Trois colloques trilatéraux avaient eu lieu depuis 2010, chacun ouvert par les trois directeurs généraux. Le troisième de ces colloques sétait tenu à lOMPI le vendredi précédent sur le thème de linnovation médicale adapter les modèles commerciaux dans le domaine de linnovation en matière de santé mondiale. Un autre résultat de cette coopération trilatérale était létude conjointe intitulée Promouvoir laccès aux technologies et linnovation dans le domaine médical : convergences entre santé publique, propriété intellectuelle et commerce, présentée par les trois directeurs généraux en février. Les États membres avaient
été conviés à lensemble de ces colloques. Depuis la dernière session du PBC, le Secrétariat avait en outre diffusé pour les tenir informés trois notes dinformation sur les activités menées dans le cadre du programme relatif aux enjeux mondiaux.
Sagissant de lalinéa 18.7, une coopération informelle avait été entamée avec lOMC et lOCDE dans le domaine de la politique en matière de concurrence. Il sagissait dune forme informelle de coopération dans le cadre de laquelle des représentants des trois organisations sétaient rencontrés et avaient fait le point les uns avec les autres sur les activités récentes dans loptique de prévenir les chevauchements et de sassurer de contribuer aux activités quelles quelles soient menées dans leurs domaines daction respectifs. Cette coopération étant informelle et nayant produit aucun résultat concret tel quune étude conjointe ou une quelconque réunion conjointe, le Secrétariat navait pas communiqué aux États membres dautres informations que celles contenues dans le présent Rapport sur lexécution du programme.
Aucune observation na été formulée concernant le programme 19.
Le président a ouvert le débat sur le programme 20.
La délégation de la République de Corée a demandé quels étaient les indicateurs relatifs aux bureaux extérieurs aux fins dévaluation de la contribution de ces bureaux.
Sagissant des indicateurs, le Secrétariat a expliqué que létablissement des Rapports sur lexécution du programme était fondé sur les critères approuvés à légard du programme et budget pour 20122013. Il était exact que le tableau des résultats pour 20122013 ne comportait pas dindicateurs distincts pour chacun des bureaux extérieurs du programme 20. Le tableau des résultats avait été considérablement amélioré dans la proposition de programme et budget pour 20142015, particulièrement en ce qui concernait les bureaux extérieurs visés dans le programme 20. En 20122013, les bureaux extérieurs contribuaient aux résultats escomptés dans de nombreux programmes et objectifs stratégiques différents.
Le président a ouvert le débat sur le programme 21.
La délégation de la Turquie a évoqué lindicateur dexécution relatif au pourcentage de demandes davis juridique qui reçoivent des réponses rapides, indépendantes et fiables du Bureau du conseiller juridique. La délégation se demandait plus particulièrement de quelle manière lOMPI assurait lhomogénéité des avis fournis en réponse à de telles demandes lorsque ces dernières concernaient plusieurs secteurs différents de lOrganisation.
Le Secrétariat a répondu que cet indicateur se rapportait aux demandes davis juridique sadressant expressément au Bureau du conseiller juridique. Les demandes concernant dautres secteurs de lOrganisation étaient couvertes par les indicateurs contenus dans les programmes pertinents (par exemple les programmes 1, 2 et 3).
Le président a ouvert le débat sur le programme 22.
La délégation de la Turquie, se référant au premier indicateur dexécution (pourcentage de programmes de lOMPI qui utilisent des données relatives à lexécution aux fins de gestion de lexécution), a demandé si la donnée dexécution de 53% par rapport à un niveau de référence de 20% représentait le pourcentage de programmes utilisant le système ERP EPM de première génération. La délégation se demandait pourquoi ce modèle de première génération nétait pas utilisé par lensemble des programmes. Elle a également souligné quelle tenait à saluer ce résultat de 53%, qui était tout à fait en bonne voie.
Le Secrétariat a expliqué que lun des objectifs visés par le renforcement du cadre de gestion axée sur les résultats avait été de faire en sorte que les données dexécution soient utilisées non seulement pour rendre compte des résultats, mais aussi en interne, par la direction, à des fins damélioration continue des performances. Cet indicateur permettait de juger de la bonne utilisation par les chefs de programme des données dexécution en général, et pas nécessairement du nouveau système. La première phase du projet de gestion des performances de lOrganisation concernait la planification, et cétait cela qui était mis en uvre actuellement. La prochaine phase serait celle des évaluations et comptes rendus. Le Secrétariat a réitéré que cet indicateur reflétait la manière dont les chefs de programme utilisaient activement les mêmes données dexécution pour gérer leurs opérations au quotidien.Le Secrétariat a de nouveau souligné que cet indicateur montrait dans quelle mesure les chefs de programme utilisaient les mêmes données dévaluation dans la gestion de leurs opérations quotidiennes.
Le président a ouvert le débat sur le programme 23.
Le Secrétariat a fourni en réponse aux questions des États membres un complément dinformations chiffrées en matière de personnel. Il a précisé que ces dernières se trouveraient également dans le rapport annuel de 2013 sur les ressources humaines, lequel serait disponible à la session de septembre du comité du programme et budget.
Le Secrétariat a confirmé que le total des effectifs était resté stable au cours des trois dernières années. Sur le total des employés, le nombre dengagements à durée déterminée avait augmenté, tandis que celui des agents temporaires avait diminué par suite de la réforme des contrats. Le fait que le nombre total demployés soit resté inchangé résultait partiellement dune augmentation de productivité, en particulier dans les systèmes du PCT et de Madrid. LOMPI comptait également, outre son personnel financé dans le cadre du budget ordinaire, un petit nombre demployés rémunérés sur dautres budgets. LOrganisation employait aussi un nombre limité de ressources extérieures au personnel, à savoir des consultants, boursiers, stagiaires, etc., qui représentaient environ 5,8% de la mainduvre. Le Secrétariat a fourni une répartition du personnel ventilée par secteur. Sagissant de la part des dépenses de personnel, le Secrétariat a ajouté que celleci se maintenait dans la même fourchette depuis trois ans, soit entre 66 et 68,3%.
Selon les indications reçues, le système de gestion de la performance des membres du personnel fonctionnait de manière satisfaisante et faisait lobjet dune large application. La gestion de la formation était centralisée, et un montant de 1,4 million de francs suisses y avait été affecté pour lexercice biennal. Une part importante de la formation était en outre assurée par des formateurs internes. Cette formation fournie en interne représentait plus de la moitié de lensemble de la formation reçue par les membres du personnel de lOMPI.
Sagissant de la parité hommesfemmes, le Secrétariat a indiqué que celleci avait atteint globalement 50%, mais que des déséquilibres continuaient dexister à différents niveaux, et particulièrement dans les niveaux supérieurs de la catégorie professionnelle. LOMPI sétait fixé comme objectif datteindre la parité entre les sexes à tous les niveaux dici à 2020. Un expert en matière de parité et de diversité avait pris ses fonctions au Secrétariat le 1er juillet 2013.
Sur la question de la diversité géographique, le Secrétariat a pris acte des préoccupations formulées par plusieurs États membres concernant lexistence de certains déséquilibres et la nécessité de sy attaquer durgence.
Concernant les recommandations daudit formulées en matière de gestion des ressources humaines, le Secrétariat a confirmé la baisse du nombre de recommandations en attente, ces dernières étant passées de 52 en juillet 2012 à 15 en juillet 2013. Les 15 recommandations encore en attente se rapportaient à la mise en uvre du système de planification des ressources, laquelle était prévue pour octobre 2013, au système de justice interne, dont la mise en place devait avoir lieu en janvier 2014, et à la formation.
La délégation du Mexique, sexprimant également au nom du GRULAC, a réitéré sa préoccupation concernant les questions déquilibre géographique et a demandé que des améliorations soient apportées à court et moyen terme, avec des indicateurs et des objectifs clairs dans le cadre de la stratégie en matière de ressources humaines.
La délégation de la Pologne a réitéré les observations formulées par la délégation du Mexique.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat pour sa présentation, indiquant quelle avait formulé des observations et des suggestions au sujet de la diversité géographique devant dautres comités. La délégation se demandait quels étaient les critères de détermination de nationalité, étant donné quun grand nombre de candidats avait plusieurs nationalités.
La délégation de lIran (République islamique d) avait la même question que la délégation dEl Salvador, et a demandé que des détails relatifs à la nationalité des membres du personnel soient fournis dans le Rapport annuel sur les ressources humaines.
Le Secrétariat a confirmé quune seule nationalité, la première nationalité, était reconnue aux fins des dossiers de lONU et quun tableau de la répartition des nationalités au sein du personnel figurerait dans le Rapport annuel sur les ressources humaines.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour sa présentation des données relatives aux ressources humaines ainsi que pour son engagement aux côtés des États membres sur la question du personnel. La délégation a proposé de réintroduire dans le programme 23 un indicateur concernant labsentéisme. La délégation a demandé des informations comparatives concernant labsentéisme dans les diverses institutions des Nations Unies. La délégation a demandé en outre lajout dun indicateur permettant de surveiller les pourcentages de dépenses de personnel, pour que les États membres puissent voir lévolution des coûts et afin déviter laugmentation de ce pourcentage, qui semble constituer une tendance dans le système des Nations Unies.
Sagissant de labsentéisme, le Secrétariat a fait observer quune étude en matière de santé du travail avait été effectuée récemment. Les données initiales semblaient indiquer que les taux dabsentéisme ne différaient pas sensiblement de ceux constatés dans les autres organisations des Nations Unies. Le Secrétariat avait en outre pris des mesures de surveillance et de gestion de labsentéisme. Au sujet de la suggestion dintroduction dun indicateur sur les dépenses de personnel, le Secrétariat partageait lanalyse de la délégation de lEspagne concernant le risque dune augmentation de la part des coûts de personnel dans le montant global des dépenses, qui aurait pour effet de réduire les ressources disponibles pour les autres activités. Le Secrétariat a donc salué la suggestion de mise en place dun indicateur et a confirmé quil serait donné suite à cette idée.
Le président a demandé au Secrétariat de faire part de ses observations concernant une question soulevée par la délégation du Japon au sujet du Rapport sur lexécution du programme pour 2012.
Le Secrétariat a déclaré que la délégation du Japon avait fait parvenir un certain nombre de corrections factuelles concernant lannexe sur les fonds fiduciaires, et que ces corrections seraient dûment prises en compte dans le rapport actualisé.
Le président a ouvert le débat sur le programme 24.
La délégation de lEspagne a exprimé sa satisfaction au sujet du travail effectué par le Secrétariat, y compris en matière de réalisation déconomies et de gains defficacité. La délégation estimait que lajout dindicateurs supplémentaires était possible, sans toutefois faire
dans limmédiat de propositions concrètes à cet égard. Elle a exprimé le souhait de recevoir de la part du Secrétariat, comme lannée précédente, un document sur les gains defficacité et économies pouvant servir de fondement pour la formulation dobservations.
Le Secrétariat a confirmé quun tel document serait présenté à la vingt et unième session du PBC, au mois de septembre, comme cela avait été fait lannée précédente, sur les mêmes questions et dans le même contexte.
Le président a ouvert le débat sur le programme 25.
La délégation de lEspagne a demandé des renseignements concernant lutilisation des logiciels libres et des services dinformatique dématérialisée et de diffusion sur le Web ainsi que la difficulté à rechercher dans les capsules diffusées sur le Web des sujets ou des conférenciers particuliers.
Le Secrétariat a répondu quil faisait déjà un large usage des logiciels libres, en particulier à larrièreplan, pour lexploitation des serveurs informatiques. Pour ce qui est de lutilisation de linformatique dématérialisée, le Secrétariat a indiqué quil y avait déjà recours pour lhébergement de certains de ses systèmes des TIC. LOMPI faisait en outre partie dun groupe dinstitutions des Nations Unies qui en était à la phase finale de lévaluation des propositions de lindustrie pour une adoption à plus grande échelle de linformatique en nuage. LOMPI se trouvait toutefois dans une situation particulière en ce sens que la plupart des fournisseurs de services des technologies de linformation et des communications étaient également ses clients, cestàdire des utilisateurs des services de lOMPI. Le Secrétariat a aussi manifesté sa satisfaction dapprendre que la diffusion sur le Web était reçue positivement. Sagissant de la difficulté à trouver un segment denregistrement vidéo précis, il nexistait actuellement aucun moyen économique dintégrer un système de référencement aux enregistrements pour faciliter la recherche. Le Secrétariat continuerait de suivre lévolution de la technologie afin de pouvoir mettre en place un tel système, le cas échéant.
La délégation de la Turquie a demandé des renseignements concernant la structure et le fonctionnement du Conseil des TIC ainsi que lévolution de la mise en place des services essentiels des TIC.
Le Secrétariat a répondu que le Conseil des TIC était présidé par le Directeur général, appuyé par le sousdirecteur général chargé de ladministration et de la gestion, le sousdirecteur général chargé de linfrastructure mondiale ainsi que dautres directeurs, y compris le directeur des services informatiques. Le Conseil des TIC était le principal organe directeur pour les questions de technologies de linformation et des communications au sein du Secrétariat. Sagissant de la mise en place des services essentiels des TIC, le Secrétariat a expliqué que 38 de ces services étaient des éléments essentiels de linfrastructure, utilisés par la quasitotalité des systèmes informatiques, et étaient donc déjà en place. Leur renforcement avait été jugé prioritaire dans le contexte du plan de continuité opérationnelle, qui était en cours.
La délégation de la France sest enquise de lutilisation des sites miroirs pour la protection et la sécurité des données et du financement des investissements relatifs aux TIC, qui semblaient automatiquement financés par le biais de lutilisation des réserves. La délégation considérait que ces investissements relevaient de la maintenance et devaient être prélevés, à ce titre, sur le budget ordinaire, plutôt que dêtre considérés comme des dépenses exceptionnelles nécessitant la mobilisation des réserves.
Le Secrétariat a répondu que le site miroir avait principalement pour but de mieux assurer la continuité des opérations du Secrétariat, chose qui navait pas de lien direct avec lemplacement des bureaux extérieurs Il relevait dun ensemble de considérations très différentes, dont notamment la protection des données en cas de sinistre. La protection de la confidentialité des données était une chose tout à fait différente, qui concernait à la fois le site miroir et le site primaire. Sur la question des investissements dans les TIC, le Secrétariat a expliqué quils nétaient pas automatiquement financés par le biais des réserves. Par exemple, lamélioration de laccès aux réunions de lOMPI depuis lextérieur, qui avait reçu un accueil favorable de la part des États membres, avait été financée sur le budget ordinaire (la capacité future dans la nouvelle salle de conférence, en revanche, était financée sur les réserves, tout comme le bâtiment proprement dit).
Le président a ouvert le débat sur le programme 26.
La délégation de lEspagne a souligné que la plupart des indicateurs relatifs au programme 26 étaient en bonne voie. Il ressortait toutefois du rapport que les résultats escomptés nétaient pas atteints pour un certain nombre daudits réalisés dans des secteurs à haut risque. La délégation a demandé une explication à cet égard et également ce quil était prévu de faire pour atteindre lobjectif global de lexercice biennal. À titre de deuxième question, et éventuellement de suggestion, la délégation de lEspagne se demandait sil serait possible détablir un indicateur du pourcentage des recommandations relatives à des risques élevés mises en uvre par le Secrétariat. Elle souhaitait un suivi de lapplication par le Secrétariat des recommandations daudit interne portant sur des risques élevés.
La délégation de lAllemagne partageait cette préoccupation concernant le programme 26. Il y avait six audits de secteurs à haut risque à réaliser, et quatre dentre eux lavaient été en 2012. La délégation de lAllemagne aurait aimé savoir quand les deux autres seraient effectués et recevoir des informations complémentaires concernant les six secteurs à haut risque en question.
La délégation de la France a fait observer que la supervision interne avait une incidence en matière de gestion globale de la performance, ainsi que sur la qualité de la comptabilité externe : plus le travail du vérificateur interne serait bien fait et meilleure serait certainement la réputation de lOrganisation. La délégation a salué la qualité du travail effectué, qui semblait être très élevée. Elle a souligné que les moyens de supervision nétaient pas à la hauteur des défis et des risques, de sorte que la quantité laissait à désirer, même si le travail était de grande qualité. La délégation estimait que lOMPI était une organisation de taille suffisante, par rapport à dautres, pour avoir une bonne structure de supervision interne indépendante. Les attentes étaient par conséquent élevées, et il semblait que la division navait pas un positionnement suffisant en matière de surveillance ou dassistance au suivi des recommandations. La délégation souhaitait mentionner que le niveau de reddition de comptes aux États membres était quelque peu décevant, dans la mesure où lOrganisation avait un modèle de fonctionnement très particulier et plus difficile à comprendre pour les États membres. Elle a ajouté quavec les difficultés daccès aux rapports déjà mentionnées, il était encore en deçà des attentes. Il convenait de procéder à une amélioration qualitative concernant le rôle de laudit interne face à laudit externe. La délégation a souligné quil ny avait là aucun paradoxe, car la relation supervision externe/contrôle interne était à la fois naturelle et très importante. La délégation a demandé que le paradoxe des indicateurs fasse lobjet dune réflexion. Ce paradoxe fondamental de laudit interne était en effet un réel problème. La délégation a ajouté que si un bon vérificateur faisait des découvertes conséquentes, le rapport comporterait un grand nombre de drapeaux rouges, mais que cela narrivait malheureusement pas parce que les gens craignaient que les États membres ne posent des questions sur les raisons pour lesquelles tant de choses posaient des problèmes. La délégation sest dite favorable à la tenue dune réflexion sur les indicateurs, en procédant dune manière différente que pour tous les autres programmes. Il conviendrait de trouver une solution permettant de neutraliser ce paradoxe. La délégation a demandé à tous les délégués de garder cela présent à lesprit et dy réfléchir, peutêtre pas pour 20142015, mais pour 20162017. Une réflexion consacrée plus particulièrement aux indicateurs ayant une incidence sur la supervision interne devrait être effectuée sur la question de lévaluation de ce travail, car il ny avait rien de mieux, pour les États membres, quun rapport de supervision interne particulièrement sévère. Cest ce que les États membres apprécieraient le plus.
Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a remercié les délégations pour leurs observations constructives et a apporté des clarifications concernant les questions quelles avaient posées. Sagissant des résultats de lindicateur de nombre daudits, il a expliqué que le niveau de référence était de six audits par an. Au cours de la première année, quatre avaient été réalisés. Le nombre prévu était de six par année, donc 12 pour lexercice biennal. Il y en avait eu quatre deffectués en 2012, première année de lexercice biennal. Quatre sur 12, cétait sous le seuil de 40% défini comme nécessaire pour atteindre la cote en bonne voie. Pour avoir droit à un indicateur vert, il fallait au moins six rapports sur les 12, mais le niveau de référence restait à 12 pour lexercice biennal. Comme lavait souligné la délégation de la France, cétait un point de départ. Quatre rapports daudit avaient été produits au lieu de six pour la première année de lexercice biennal, mais le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a expressément indiqué que lobjectif était toujours de parvenir à un total de 12 pour lexercice biennal et quil espérait revenir lan prochain avec un feu vert à cet égard, sans avoir besoin dexpliquer de quelconques exceptions. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a indiqué les raisons pour lesquelles quatre rapports avaient été produits, la première étant indépendante de sa responsabilité, à savoir que lun des vérificateurs était parti en milieu dannée. Il avait été rapidement remplacé, avant la fin de lannée, mais la division avait souffert de la perte de ce vérificateur très expérimenté et connaissant bien lOrganisation. Le nouveau vérificateur ne connaissait pas aussi bien lOrganisation. Les choses avaient donc mis du temps à démarrer. La deuxième raison indiquée par le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes était que sa division avait mis en place un nouveau logiciel destiné à faciliter le travail de planification des missions individuelles et le suivi des recommandations ouvertes. Il a expliqué que ce nouveau logiciel savérerait utile à lensemble de lOrganisation au cours des prochains mois, mais que cela prenait du temps et des ressources de la division. Ces deux raisons pouvaient expliquer pourquoi lobjectif intermédiaire relatif à la production dun plus grand nombre de rapports daudit navait pas été atteint. Revenant sur les questions de nombre de rapports, de nombre de problèmes soulevés et de nombre de recommandations, le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a estimé quelles napprenaient pas vraiment grandchose à lOrganisation, étant donné quil était possible de recevoir un grand nombre de rapports, mais de ny trouver aucune recommandation. Il a ajouté que sa division jouait un rôle parmi dautres en matière de contrôle interne. Le Corps commun dinspection et le vérificateur externe des comptes jouaient par exemple un rôle. La Division de laudit et de la supervision internes jouait un rôle, mais pour ce qui était des contrôles internes, ils relevaient essentiellement des chefs de programme. Si les chefs de programme avaient un mécanisme de contrôle interne solide, celuici ferait lobjet danalyses et de rapports, mais avec un faible nombre de recommandations. Sagissant des indicateurs, le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes constatait que des indicateurs qui existaient déjà dans le programme et budget 20122013 relevaient de décisions prises en 2011. Ce nétaient donc pas des indicateurs qui auraient été choisis par léquipe de la division qui travaillait à en définir de meilleurs. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes estimait que les indicateurs du programme et budget 20142015 étaient définis de manière à permettre de mieux mesurer la qualité du travail et la qualité de ce qui avait été effectué. Ainsi, par exemple, en termes de mise en uvre, le pourcentage de recommandations mises en uvre par lOrganisation dans les délais requis constituait un indicateur pour 20142015. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes est revenu sur la question du logiciel qui avait été abordée précédemment, disant quil allait falloir du temps pour létablir, mais quil serait utile, car il permettrait de surveiller très étroitement ces indicateurs. Sur la question de laccès aux rapports, les États membres avaient décidé lannée dernière quils pourraient accéder sur demande aux rapports daudit et dévaluation de la division. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a mentionné quil suffisait aux États membres denvoyer une demande pour avoir accès à ces rapports. Le processus apparaissait très simple. Selon le directeur de la division, les personnes qui y avaient déjà eu recours navaient pas signalé de problèmes particuliers, même sil y en avait eu quelquesuns au début. Le directeur de la
Division de laudit et de la supervision internes a conclu en précisant quil serait probablement plus approprié de discuter des ressources mises à disposition de la division lors du débat sur le budget.
Le président a ouvert le débat sur le programme 27.
La délégation de la Turquie a déclaré que la mise en uvre de la nouvelle politique linguistique de lOMPI avait conduit, comme il était indiqué à lalinéa 27.2, à une augmentation considérable de la charge de travail par rapport à 2011. Pour y faire face, lOMPI avait adopté des outils de traduction assistée par ordinateur dont le déploiement était prévu pour 2013. Ces outils pouvaient contribuer à la réduction des coûts de traduction. LOMPI avait lintention de poursuivre dans cette voie, avec des outils entièrement automatiques susceptibles daméliorer la qualité des traductions. La délégation de la Turquie a demandé que le Secrétariat procède à lintention des comités concernés, et en particulier du Comité du programme et budget, à une courte étude concernant lutilisation des outils de traduction automatique, à savoir sils étaient utilisés par dautres institutions des Nations Unies, ainsi que leurs incidences en matière de coûts.
La délégation de lEspagne a salué le travail des traducteurs et interprètes, en particulier pour sa qualité et son efficacité. LOrganisation avait augmenté le nombre des comités et de leurs réunions, pour lesquels des services officiels de traduction et dinterprétation étaient fournis, ce qui constituait un défi budgétaire. Il arrivait cependant que, malgré tous les efforts déployés, des documents ne soient pas mis à disposition suffisamment longtemps à lavance. Il était parfois difficile de répondre aux exigences. Un indicateur intéressant, en ce qui concerne les assemblées, était le pourcentage de documents présentés avec deux mois davance. LOMPI avait institué cette période de deux mois afin de donner aux délégations le temps de se préparer. La délégation a demandé si le Secrétariat envisageait détendre cette règle, non seulement aux assemblées, mais aussi aux autres comités auxquels des documents étaient fournis dans les langues officielles. La question de lhoraire de fourniture de services dinterprétation aux comités était également importante. Des progrès avaient été faits au cours des trois derniers mois, mais plusieurs comités qui avaient travaillé tard navaient pas pu bénéficier de services dinterprétation après 20 heures ou 21 heures. Étant donné quil sagissait là aussi dun indicateur de qualité de service, peutêtre étaitil nécessaire de mettre en place un indicateur permettant de voir si des améliorations étaient possibles à cet égard, de façon à réduire à un minimum le nombre de comités auxquels il nétait pas possible de fournir des interprètes pendant toute la durée de leurs travaux. Une autre possibilité à envisager par le comité ou le Secrétariat était la mise en place dun indicateur permettant de suivre lévolution du nombre de pages moyen des documents, et éventuellement de le réduire. Plus les documents étaient longs, plus leur traduction coûtait cher. Il pouvait peutêtre y avoir aussi un autre indicateur pour aider ou encourager lOrganisation à produire des documents aussi courts et succincts que possible. Un tel indicateur pouvait aider lOrganisation à maintenir ses dépenses au niveau le plus bas, car cela contribuerait aussi à augmenter la qualité du service.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a déclaré que la délégation de lEspagne avait mis en lumière des questions très importantes. La délégation estimait que laquestion linguistique était étroitement liée à celle du développement et de la nécessité de faire en sorte que tout le monde puisse lire et étudier les documents dans sa propre langue dans les capitales. LOMPI avait fait dimportants efforts à cet égard, mais il restait encore quelques problèmes à résoudre. Il y avait deux langues fréquemment utilisées dans les travaux, et les documents dans les quatre autres langues étaient souvent publiés plus tardivement. La délégation pensait toutefois quil serait utile que le Secrétariat de lOMPI évalue le nombre de documents utilisés par chaque membre lors de chaque réunion de chaque comité. Les documents étaient souvent très longs, mais le nombre de pays participant aux réunions
étant variable, il y avait beaucoup de gaspillage dun point de vue dempreinte carbone et dimpact environnemental. Des documents énormes étaient produits pour des réunions auxquelles ne participait quun petit nombre de représentants, et ces documents finissaient simplement au recyclage.
La délégation de la Belgique a souscrit aux déclarations faites par les délégations de lEspagne et du Venezuela (République bolivarienne du) et a proposé la mise en place dun indicateur relatif au nombre moyen de documents pour chaque comité. La délégation a demandé si les volumineux rapports in extenso répondaient vraiment à une nécessité. Un précédent avait été établi à lOrganisation mondiale du commerce, où étaient utilisés des documents abrégés et résumés, et pour une petite délégation, un document court était toujours plus avantageux. La délégation a demandé en conclusion sil était possible de commencer à faire certains changements sur la question du nombre de documents.
Le Secrétariat a déclaré que lOMPI avait mis en place de nouveaux outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) en remplacement du système existant. Ces outils de TAO, qui avaient été mis à lessai sur une période de plusieurs mois en 2012, étaient axés sur la gestion de la traduction, les bases de données terminologiques et lenvironnement de flux de travail. Lun de ces outils avait été sélectionné en 2013 et était actuellement utilisé par le personnel de traduction. On estimait que les normes defficacité allaient assurément sen trouver améliorées. Grâce à la mise en place doutils daide à la traduction efficaces et aux améliorations en résultant en termes de mémoires de traduction, ce processus devrait devenir plus rentable. Le Secrétariat a ajouté que la traduction automatique ne pouvait pas répondre, dans son état actuel, aux exigences de lOMPI en matière de qualité. Comme lavaient clairement exprimé les États membres à loccasion des débats sur la politique linguistique aux assemblées générales de 2010 et 2011, le Secrétariat devait prendre les mesures nécessaires à la mise en uvre de la politique linguistique, mais sassurer en même temps que cela ne se faisait pas au détriment de la qualité. La qualité constituait la considération la plus importante sagissant de la traduction des documents de lOMPI. Le Secrétariat continuait néanmoins de suivre les développements en matière de traduction automatique à linstar dautres institutions des Nations Unies, et exercerait en temps utile les options appropriées. Sagissant de la déclaration faite par la délégation de lEspagne, le délai de deux mois pour la présentation des documents concernait lensemble des comités, et non la seule Assemblée générale. Le Secrétariat ferait tout son possible pour que les documents soient prêts dans toutes les langues deux mois avant le début des travaux du comité.
Concernant les installations dinterprétation mises à la disposition des comités, le Secrétariat a expliqué que les services des interprètes étaient retenus pour la durée de réunions déterminées. Le personnel de lOMPI ne comptait pas dinterprètes en tant que tels, et lOrganisation sefforçait dengager les interprètes en début dannée, une fois les réunions planifiées. Les interprètes étaient généralement engagés pour des périodes précises en semaine, normalement de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 18 heures. Il arrivait très fréquemment que des dispositions soient prises pour que des interprètes continuent de travailler après 18 heures, mais les préavis donnés par les organisateurs étaient parfois trop courts pour quil soit possible de fournir linterprétation dans les six langues. Si le calendrier dune semaine était arrêté dès le début de cette semaine, les chances de trouver des interprètes pour travailler après les heures prévues étaient meilleures, mais lidéal était de connaître les horaires au moment de la finalisation des contrats.
Sagissant de la question de la longueur des documents, loccasion dy revenir se présenterait lorsque le comité aborderait le programme et budget pour le prochain exercice biennal. Lors de ladoption de la politique linguistique, en 2011, des préoccupations avaient été exprimées au sujet de la limitation de la taille des documents. Une augmentation du volume de documentation était prévue à lépoque, et elle avait été estimée à environ 18%, le chiffre était finalement de 53%. Lune des décisions prises, en principe, à lépoque avait été détablir la taille des documents à 3300 mots (environ 10 pages standard des Nations Unies). Aucune limitation navait toutefois été imposée concernant les documents soumis à lOMPI par les États membres. Une autre décision prévoyait que les études, enquêtes ou questionnaires réalisés à la demande dun comité particulier sur instructions des États membres devaient être accompagnés dun résumé denviron 10 pages. Dans ce genre de cas, seul le résumé en question serait traduit dans les cinq autres langues. Létude serait distribuée dans la langue dorigine, à moins quun État membre ou un groupe dÉtats membres ne demandent quelle soit traduite dans une autre langue. Certaines de ces études avaient environ 400 pages. Normalement, seul le résumé était traduit dans les six langues. Il était toutefois arrivé que la traduction détudes dans dautres langues soit demandée. En 2012, le coût moyen de traduction sétait élevé à 177 francs suisses par page. La traduction dune étude de 400 pages coûtait par conséquent une somme assez considérable. Le Secrétariat sefforçait dimposer des mesures de rationalisation et de contrôle de la taille de ses documents et commençait à voir des résultats, dans la mesure où celleci était inférieure en 2013 à ce quelle était en 2012. Le Secrétariat était tout à fait disposé à limiter le nombre de documents distribués sous forme imprimée. À New York, les Nations Unies ne distribuaient plus de documents sur support papier dans la plupart des salles de réunion depuis la mise en place du concept PaperSmart. Les participants étaient encouragés à apporter leur propre iPad ou ordinateur portable, et la plupart dentre eux utilisaient des versions électroniques de documents pour suivre les réunions. Les personnes qui demandaient une version papier dun document devaient attendre que celleci soit imprimée et disponible. Le Secrétariat se ferait un plaisir dinstaurer à lOMPI une pratique consistant à distribuer des documents imprimés uniquement sur demande, si les États membres en décidaient ainsi.
Sur la question des rapports de réunion in extenso, les États membres avaient fait savoir quils souhaitaient les conserver au lieu dadopter la solution des résumés présentés par le président. La longueur moyenne dun rapport in extenso de réunion de comité avait été de 194 pages en 2012. Certains de ces rapports avaient 300 ou 400 pages. Sagissant des délais, le Secrétariat a indiqué quil devait mettre les documents de lOMPI à la disposition des comités permanents et des principaux organes dans toutes les six langues. Concernant les groupes de travail, la décision avait été prise dexaminer cette question dans le cadre des débats sur le programme et budget de 20142015, à la lumière de lexpérience acquise par le Secrétariat au cours des deux années antérieures suite à la mise en uvre de la politique linguistique.
Le président a mis laccent sur le fait que la traduction constituait un poste coûteux et quil fallait faire plus pour réduire les dépenses dans ce domaine.
La délégation de la France a souligné limportance de la question de linterprétation, en précisant quil nétait pas facile de trouver une solution idéale. Concernant la question des rapports in extenso, la délégation se demandait sil nexistait pas un document plus court indiquant létat davancement du document ainsi que les règlements, car ce nétait pas un rapport in extenso traduit sur papier qui était demandé actuellement. Ce quil fallait, cétait un enregistrement permettant aux participants de vérifier ce qui avait été dit, avec des traductions de déclarations précises sur des sujets précis, si elles étaient déterminantes. Pour les autres questions, il y avait les déclarations relatives aux conclusions; il était toutefois nécessaire de pouvoir déceler les problèmes lorsque des questions se posaient. Audelà de cela, les rapports in extenso ne constituaient nullement une nécessité. La délégation estimait que ses propos avaient souvent été déformés dans des rapports in extenso. Il y avait en outre la question de la validation des rapports in extenso. Que pouvaient faire les délégations si elles nétaient pas daccord avec le contenu de ces rapports? Il fallait dépenser des sommes énormes pour les corriger. La délégation demandait aux délégations qui souhaitaient avoir des rapports in extenso denvisager la possibilité de faire leurs vérifications à partir denregistrements.
La délégation de lEspagne a fait observer que lénorme charge de travail des comités permanents était impossible à prévoir, et que cela pouvait expliquer pourquoi les documents nétaient pas toujours prêts deux mois avant la date des réunions. Sagissant des réunions qui se poursuivaient audelà de lheure dite et du problème de disponibilité dinterprètes qui en résultait, cétait là une question de nature à la fois financière et organisationnelle. Peutêtre convenaitil que les États membres et le Secrétariat fassent plus defforts pour que les réunions se terminent à lheure prévue. Le fait quune réunion dure plus longtemps que la durée planifiée ne garantissait pas nécessairement un débat de meilleure qualité. De lavis de la délégation, la solution se trouvait dans la capacité dautodiscipline des États membres et du Secrétariat. Sur la question de la longueur des documents, la délégation a observé que certains des documents présentés au Secrétariat ne comptaient que 15 ou 20 pages et nétaient pourtant distribués dans les autres langues que sous forme de résumés. De tels documents ne pouvaient pas être considérés comme longs, et leur traduction ne devait pas poser de problème. Le fait que ces documents ne soient fournis que sous forme de résumés constituait une préoccupation. La délégation se demandait si le Secrétariat avait des idées dindicateurs susceptibles daméliorer la situation concernant le critère des deux mois, le manque de services dinterprétation à la fin des réunions et la règle relative aux documents exceptionnellement longs et à la traduction des documents dune certaine longueur. La délégation était toutefois favorable à un débat sur les rapports in extenso. La seule véritable difficulté concernait la possibilité de vérifier les déclarations en cas de problème. La délégation ne voyait pas quelle était la valeur ajoutée des rapports in extenso; elle était en revanche beaucoup plus préoccupée par les questions quelle avait soulevées et espérait voir des progrès à cet égard.
Le président a fait observer que la question de linterprétation et des services linguistiques serait abordée dans le cadre du débat sur le point 5, puis de nouveau au mois de septembre, lors de létablissement par le Secrétariat dun document relatif à la politique linguistique. En cas daccord sur la question des rapports in extenso et des enregistrements audio, une décision pourrait être adoptée à cet égard en septembre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a souscrit à la déclaration de la délégation de la France concernant la superfluité des rapports imprimés dès lors que des enregistrements audio étaient disponibles. La délégation a toutefois soulevé la question du référencement de tels enregistrements et du problème que posait la recherche de déclarations particulières sur un fichier sonore. Il était possible de rechercher du texte sur un rapport in extenso écrit. Si ce type de problème pouvait être résolu, cela permettrait dutiliser des enregistrements audio et de réaliser des économies considérables. Le soustitrage et le défilement de texte existaient. Pour ce qui était de la traduction des déclarations dans les autres langues des Nations Unies, la délégation était davis que lon pouvait transcrire ces déclarations au lieu de les traduire ultérieurement de langlais.
La délégation de lItalie a fait sienne la déclaration de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, observant que des enregistrements sonores correctement référencés constitueraient une bonne solution. Il y avait toutefois aussi la possibilité dutiliser directement en soustitrage le texte des interprètes, en faisant des révisions en cas derreurs factuelles.
La délégation de lÉgypte a déclaré que la question des rapports in extenso nécessitait dêtre examinée avec attention. Certains pays, notamment les pays ayant des délégations peu nombreuses, qui ne pouvaient pas toujours être présentes à toutes les réunions, continueraient davoir besoin du texte intégral des réunions, afin de pouvoir suivre ce qui sétait dit dans les divers comités et organes. La délégation était daccord sur le fait que les traductions coûtaient cher et que les systèmes de traduction automatique et assistée par ordinateur ne saisissaient pas toujours la signification exacte des textes. Peutêtre pourraiton résoudre la question en utilisant conjointement les deux systèmes. Une traduction produite automatiquement ou à laide de la technologie de TAO pourrait être corrigée ou révisée par un traducteur humain, ce qui permettrait déconomiser du temps et de réduire les coûts.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a tenu à clarifier que sil était impossible de référencer adéquatement des enregistrements sonores et sil fallait conserver les rapports in extenso écrits, elle proposerait que les textes des déclarations soient transmis en flux en
temps réel vers les cinq autres langues des Nations Unies, plutôt que dêtre traduits ultérieurement. Les flux en question seraient enregistrés sur papier. Cette formule de transcription des paroles des interprètes serait plus économique que la traduction.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat, ajoutant, au sujet de lalinéa 27.9 concernant les mesures damélioration defficacité prises par lOMPI, quelle saluait ces mesures et quen effet, les réductions de coûts effectuées au sein de lOrganisation ne devaient pas être préjudiciables aux intérêts des États membres. La délégation sest félicitée du fait que le système des indicateurs dexécution semblait fonctionner normalement. La délégation se demandait sil était possible de recevoir des informations concernant le nombre de notifications du système de Madrid avant la fin de lannée. Sagissant de la transcription des documents, lun des éléments importants en matière de développement de la propriété intellectuelle, la délégation avait accueilli avec satisfaction le fait que les résumés des documents avaient été mis à disposition en espagnol. Certains de ces documents étaient assez volumineux, mais ils rendaient compte dune manière approfondie de certains éléments détudes. Si les représentants à létranger étaient bilingues, ce nétait pas le cas des employés dans les capitales. Il était à souhaiter que cette pratique se poursuive. Les résumés étaient plus que satisfaisants, et peutêtre le Groupe de travail du PCT pouvaitil adopter cette façon de faire.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a souligné la complexité de la question de la traduction et se demandait si le comité était lenceinte appropriée pour en débattre. Le coût des traductions comprenait lexpérience et le savoir du traducteur concerné, et non uniquement le nombre de pages traduit. Concernant la possibilité davoir des documents complets, les résumés étaient le fait dune seule personne et étaient souvent subjectifs, même si ce nétait pas intentionnel. Concernant la traduction automatique, cétait une orientation qui ne ferait quempirer la situation. La formule consistant à utiliser des systèmes de traduction automatique pour produire des documents devant ensuite être révisés par des traducteurs risquait de savérer plus compliquée que denvoyer simplement ces documents à un traducteur humain. La délégation a déclaré, comme elle lavait fait précédemment, que le nombre de documents imprimés pouvait varier dun comité à lautre. De toute évidence, lOrganisation aurait une image plus verte et plus respectueuse de lenvironnement. Le Secrétariat devrait évaluer le nombre moyen de documents imprimés par comité. Il était fréquent quun volume important de documents soit produit pour des réunions auxquelles nassistait en fait quun petit nombre de personnes. Il était possible daugmenter le nombre de documents produits à la demande. Enfin, les interprètes et les traducteurs constituaient une solution face à la tour de Babel à laquelle était confrontée lOrganisation.
Le Secrétariat a déclaré que laugmentation de la charge de travail avait fait passer le pourcentage dexternalisation de 35% en 2011 à 56% lannée suivante. Sagissant de la productivité en interne, les normes sappliquant aux traducteurs internes de lOMPI étaient de 1500 mots par jour pour la traduction et 4500 mots par jour pour la révision. Selon une étude réalisée récemment par la Division de laudit et de la supervision internes, le taux de productivité de lOMPI était le plus élevé de toutes les organisations de Genève. Si les États membres décidaient dabandonner les rapports in extenso, le Secrétariat se conformerait à cette décision. Concernant la question de létablissement de résumés pour les documents volumineux, même sils ne comptaient que 15 ou 20 pages, les États membres avaient évoqué en 2011 un seuil de 10 pages. Le Secrétariat se réservait toutefois une certaine latitude à cet égard, car il était important de veiller à ce que la qualité des documents ne soit pas compromise. Pour ce qui était des enregistrements audio et autres suggestions, cette question serait examinée en collaboration avec le Département des technologies de linformation et de la communication.
Concernant lintervention de la délégation dEl Salvador au sujet de lalinéa 27.9 et de la mise en uvre de certaines mesures pour améliorer lefficacité, le Secrétariat a précisé que la qualité des services restait inchangée. Les réductions de coûts réalisées résultaient de négociations avec les fournisseurs de services. Sagissant des groupes de travail, la question serait abordée dans le cadre du débat sur le budget pour le prochain exercice biennal. Le Secrétariat a souscrit à la déclaration de la délégation de la République bolivarienne du Venezuela concernant la qualité des traductions et le fait quil fallait éviter daccorder une importance excessive aux questions de coût. Au bout du compte, le Secrétariat avait pour tâche de veiller à ce que les documents mis à la disposition des États membres soient de bonne qualité, respectent le style de lOMPI et soient conformes aux normes établies par lOrganisation. Pour ce qui était des traducteurs extérieurs, une procédure de sélection rigoureuse avait été mise en place afin de garantir aux États membres une documentation adéquate.
Le Secrétariat a souligné la pertinence dun grand nombre des observations formulées, ajoutant quelles seraient utiles dans lélaboration du document final sur la politique linguistique. Le débat sur le programme et budget de 20142015 fournirait loccasion de raffiner certains des indicateurs, et les actuelles délibérations avaient lieu au moment opportun. Sagissant de limpression des documents, lOMPI appliquait à cet égard une politique fondée sur le choix, en ce sens que les documents étaient mis à disposition sous forme électronique, à moins quune délégation ne demande expressément une version sur papier. Les documents nétaient pas systématiquement imprimés et distribués à toutes les délégations. Pour ce qui était des enregistrements Web et des propositions faites en matière de référencement, il fallait trouver un équilibre entre la formule choisie pour le référencement et les coûts qui sy rattachaient. À cet égard, le directeur des services informatiques avait parlé de la dépense que cela représentait, et cette question allait faire lobjet dun examen attentif. Dautres organisations sétaient penchées sur ce même sujet, mais lOMPI se devait de tenir également compte, dans son analyse, des droits de propriété intellectuelle de ses interprètes.
Aucune observation na été formulée concernant le programme 28.
Le débat a été ouvert sur le programme 29.
La délégation de lAllemagne a demandé quelle était la situation suite à la résiliation du contrat avec lancien entrepreneur général, et plus particulièrement en ce qui concernait les délais et les coûts. La délégation croyait comprendre que la date de livraison du projet de nouvelle salle de conférence avait été retardée, mais quil ny aurait pas de coûts supplémentaires.
Le Secrétariat a confirmé que la livraison du projet avait dû être remise à fin février 2014, et que le coût prévisionnel restait largement dans les limites du budget approuvé. Ces informations avaient été communiquées et périodiquement actualisées lors des séances dinformation mensuelles du Secrétariat à lintention des États membres tenues depuis octobre 2012. Le Secrétariat a profité de cette occasion pour rappeler aux délégations quil tenait tous les mois une séance dinformation verbale, conformément à ce quavait demandé le PBC en septembre 2012. La séance de juillet 2013 avait été fixée au 11 juillet entre 14 heures et 15 heures dans la salle Uchtenhagen, et les délégations y étaient les bienvenues. Ainsi quil avait été convenu avec les délégations présentes à la séance de mai 2013, il ny aurait pas de séance dinformation aux mois daoût et septembre, pour des raisons évidentes (période de vacances estivales ainsi que session formelle du PBC et assemblées au mois de septembre).
Le débat a été ouvert sur le programme 30.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a observé que sur les sept indicateurs dexécution, quatre nétaient pas en bonne voie et deux étaient sans objet, cela en raison du caractère de nouveauté de la division. Un seul de ces indicateurs était en bonne voie, soit celui du degré de satisfaction des participants individuels, ce qui était un point favorable. La délégation a demandé des informations concernant les quatre indicateurs qui nétaient pas en bonne voie. Elle a demandé des précisions sur lindicateur du nombre dutilisateurs provenant de pays en développement, utilisant des instruments, des modèles et du matériel élaborés par lOMPI, concernant linnovation et sa commercialisation. La délégation voulait savoir en particulier pourquoi 1167 utilisateurs ne répondaient pas au critère de 40% du niveau de référence de 2400 (40% étant le seuil défini par le Secrétariat, à partir duquel un indicateur était en bonne voie).
La délégation de lAlgérie a demandé des informations supplémentaires concernant les problèmes rencontrés au sujet de létablissement des bureaux de transfert de technologie. Sagissant des indicateurs dexécution relatifs aux stratégies nationales de propriété intellectuelle, la délégation a déclaré quaucune information ne figurait sous les données relatives à lexécution (le mot aucune était indiqué). Cela signifiait peutêtre quil ny avait pas eu beaucoup dactivités dans ce domaine. La délégation a demandé des informations supplémentaires sur cette question.
La délégation de lÉgypte a souscrit aux observations formulées par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique et de lAlgérie concernant les indicateurs dexécution qui nétaient pas en bonne voie. La délégation estimait que les membres avaient besoin de rapports réguliers, par exemple tous les deux mois, afin de pouvoir assurer un suivi sur ces questions de manière à vérifier que des efforts étaient faits, en particulier pour les pays en développement.
La délégation dEl Salvador a demandé des informations plus concrètes sur le travail effectué à légard de certains projets, entre autres létablissement de bureaux de transfert de technologie et linitiative universitaire de lOMPI. Concernant lindicateur dexécution relatif au nombre de stratégies nationales de propriété intellectuelle comprenant une composante innovation et technologie, la délégation était surprise de voir le mot aucune sous les indicateurs dexécution. Il ne devrait pas être permis de faire figurer des sujets aussi sensibles sans aucune indication quant à leurs progrès. De lavis de la délégation, certaines choses qui avaient été faites pouvaient très bien être prises en compte dans ce chapitre. La délégation a demandé des informations plus concrètes concernant le travail accompli à légard de certains projets, y compris létablissement des bureaux de transfert de technologie et linitiative de lOMPI en faveur des universités.
La délégation de lAllemagne estimait que ce programme était dune grande importance et a trouvé regrettable quaucun indicateur dexécution ne semble exister sur certains de ses aspects. La délégation était intéressée à savoir quelles étaient les attentes pour 2013, car il lui semblait quil était possible de remédier en partie à ce manque de données ou quune partie de la formation, formation des formateurs qui navait pas été donnée pouvait encore lêtre avant la fin de lannée 2013.
La délégation de lItalie a demandé si la réduction de lenveloppe financière mise en évidence dans le Rapport sur lexécution du programme par la réaffectation de personnel avait une incidence sur les activités de mise en uvre des travaux de la division. La délégation souhaitait également avoir des informations supplémentaires sur les points soulevés par les précédents intervenants.
En réponse aux questions de la délégation, le Secrétariat a évoqué la création, en janvier 2012, de la Division de linnovation à partir de deux unités distinctes (PME et Innovation et transfert de technologie), les difficultés en matière de ressources humaines nées de cette combinaison, et le fait que les principaux indicateurs dexécution avaient été établis en 2011, antérieurement à larrivée du directeur en février 2012. Concernant le projet de bureaux de transfert de technologie pour la région des pays arabes, le Secrétariat a observé que la raison pour laquelle ce dernier nétait pas en bonne voie relevait du financement extérieur. Sagissant du programme dinitiative universitaire de lOMPI, le Secrétariat a observé quil existait une pénurie de personnel pour ce programme. Pour ce qui était du nombre de stratégies nationales de propriété intellectuelle, le Secrétariat a expliqué quen réalité, une quantité appréciable de conseils avait déjà été fournie (y compris dans le cadre du projet de bureaux de transfert de technologie), et que les activités se poursuivraient dans ce domaine. Certains éléments du personnel éprouvaient toutefois des difficultés à faire progresser ces projets. Globalement, le critère des 40% qui aurait nécessité lachèvement de deux des trois stratégies nationales en 2012 nétait pas rempli. Sagissant du nombre dutilisateurs doutils, modèles et matériels sur linnovation et sa commercialisation développés par lOMPI, le Secrétariat a déclaré que lors de la mise en place du programme sous sa forme combinée (évoquée cidessus), il avait été supposé que le mot utilisateurs désignait les personnes formées par lOMPI qui recevaient le matériel et avaient de ce fait la faculté de déployer les outils qui leur avaient été remis. Une différence dinterprétation sétait révélée par la suite, et la question sétait posée de savoir si le mot utilisateurs avait besoin dêtre qualifié et sil convenait de vérifier que les personnes en question utilisaient bien, dans leur travail quotidien, le matériel qui leur avait été fourni dans le cadre de leur formation. Il avait été convenu de réaliser une enquête afin de déterminer le nombre dutilisateurs selon cette nouvelle interprétation; et de fait, le tableau de la page 76 du Rapport sur lexécution du programme contenait la phrase suivante : en 2012, le questionnaire denquête permettant de déterminer le nombre dutilisateurs navait pas encore été mis en chantier. Les données disponibles ne sont donc pas suffisantes pour pouvoir évaluer le nombre dutilisateurs en 2012. À présent achevé, le questionnaire est utilisé pour lannée 2013.
La délégation du Brésil a demandé pour quelle raison lutilisation des ressources extérieures au personnel pour les projets du Plan daction pour le développement était inférieure aux attentes.
La délégation de lÉgypte a émis lopinion que si la raison de la nonréalisation de certains objectifs était le manque de ressources financières extérieures, lOrganisation pouvait financer ces projets. La délégation sest déclarée favorable à des projets pour les petites et moyennes entreprises dans le cadre du budget.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, sur la question des utilisateurs par opposition aux participants et ayant fait observer que nous navons pas les données parce que lenquête na été ni établie ni diffusée, a demandé si cet indicateur ne devrait pas sintituler non disponible plutôt que pas en bonne voie, de manière à rendre compte de labsence de données. La délégation a demandé des précisions concernant les chiffres exacts (1167 utilisateurs contre un niveau de référence de 2400 utilisateurs).
Le Secrétariat a fait observer en réponse que les 2400 utilisateurs constituaient le niveau de référence, mais que la cible se situait en réalité à 3200. Le Secrétariat a également observé que dans la mesure où les données disponibles ne cadraient pas véritablement, dans ce cas, avec lindicateur, ce dernier (le code de couleurs) pouvait en fait être non disponible.
Sagissant de la question du Brésil au sujet des projets relevant du Plan daction pour le développement, le Secrétariat a évoqué deux facteurs principaux : a) quelques difficultés de la part de certains États membres à se mettre daccord sur le rôle quils seraient disposés à jouer dans le cadre de certains projets pilotes, de sorte que le processus était beaucoup plus long que prévu; et b) certains des problèmes de ressources humaines rencontrés au cours de lannée 2012 faisaient également obstacle à un progrès plus rapide de ces projets. Le Secrétariat a également noté que des discussions étaient en cours pour trouver des moyens de terminer et de livrer le reste des travaux avant la fin de lannée 2013.
Le Secrétariat a répondu à la question de la délégation de lÉgypte concernant le financement des projets de bureaux de transfert de technologie par lOrganisation en indiquant que les questions de financement de ce type relevaient des États membres et devaient donc être débattues dans le contexte du budget global et de lexamen des priorités.
Les débats sur le Rapport sur lexécution du programme en 2012 ont été clos. Le président a donné lecture de la proposition modifiée de paragraphe de décision.
Le Comité du programme et budget (PBC), ayant examiné le Rapport sur lexécution du programme et reconnaissant que celuici revêt un caractère dautoévaluation du Secrétariat, a recommandé son approbation à lAssemblée générale, sous réserve des observations, des préoccupations et des suggestions daméliorations formulées par les États membres et consignées dans le rapport du PBC, qui sont également annexées au Rapport sur lexécution du programme (document WO/PBC/20/2).
Rapport verbal sur les activités au titre du programme 18 (propriété intellectuelle et enjeux mondiaux)
Le Secrétariat a présenté un rapport verbal sur les activités au titre du programme 18 (Propriété intellectuelle et enjeux mondiaux; également distribué au Comité en version papier). Il a rappelé que la genèse du programme remontait à la conclusion de laccord entre lONU et lOMPI, qui rendait déjà compte de la nature de la propriété intellectuelle : dune part, une incitation à la création et à linnovation, dautre part, un moyen de faciliter le transfert de technologie. Il a également précisé lobjectif de lOrganisation, à savoir laccélération du développement économique, social et culturel. Le mandat de lOMPI avait ainsi été confirmé.
LOMPI avait de plus en plus été appelée à apporter sa contribution aux questions relativement complexes de linteraction entre la propriété intellectuelle et les grandes questions de politique publique telles que la santé publique, le changement climatique et la sécurité alimentaire. En 2009, le programme sur la propriété intellectuelle et les défis mondiaux avait été établi. Il suivait une approche pragmatique, en apportant des réponses concrètes à des questions concrètes de sorte à faciliter la coopération avec dautres acteurs majeurs dans ce domaine, en fournissant des informations sur les liens entre ces questions et la propriété intellectuelle et, surtout, en mettant à disposition des instruments pratiques et des platesformes qui, basés sur le système de propriété intellectuelle, permettaient dobtenir des résultats tangibles et dotés dune dimension plus large en matière de développement.
Dans le domaine de la santé publique, un très grand nombre de résultats positifs avaient été obtenus : la tenue de trois symposiums et la publication dune étude trilatérale dans le cadre de la coopération avec lOMS et lOMC, et le lancement de WIPO Re:Search. La plateforme WIPO Re:Search, déjà présentée à la réunion précédente, était une plateforme dinnovation ouverte conçue pour dynamiser linnovation sur les maladies tropicales négligées, la tuberculose et le paludisme. Dans ces domaines, le marché noffrait pas suffisamment dincitations à linnovation. Au cours de la première année, le nombre de membres de WIPO Re:Search avait doublé pour sélever à 69. Des contributions notables avaient pu être ajoutées dans la base de données et mises gratuitement à la disposition de tous les centres du monde qui menaient des recherches sur ces maladies. 26 collaborations avaient été menées à bien et beaucoup dautres étaient prévues. Parmi les évolutions dintérêt figurait létablissement, par lAustralie, dun fonds fiduciaire assez important qui permettait de financer des dispositifs daccueil pour les chercheurs venant de pays en développement et menant des travaux dans des instituts de recherche publics, des universités ou lindustrie pharmaceutique. Cela permettrait de renforcer les capacités à traiter ces questions et dencourager linnovation sur ces maladies négligées. La collaboration entre le Kumasi Center for Collaborative Research in Tropical Medicine (Ghana) et lUniversité de Stanford (ÉtatsUnis dAmérique) en était un exemple. Un autre exemple était laccord entre lentreprise pharmaceutique sudafricaine IThemba Pharmaceuticals et AstraZeneca.
Dans le domaine du changement climatique, la plupart des activités qui avaient été menées jusqualors portaient sur WIPO GREEN. Cette plateforme nétait pas tant axée sur linnovation que sur le transfert de technologies déjà existantes. La plateforme WIPO GREEN, actuellement en cours dexpérimentation, était destinée à devenir un lieu déchange pour les technologies existantes, et visait en premier lieu à accroître la transparence sur les technologies disponibles et les besoins existants. Elle permettait de se mettre en contact avec un réseau de partenaires à même de fournir des services dappui supplémentaires tels que des services de formation, de renforcement des capacités et de négociation de licences de technologie, ainsi que de faciliter les solutions de financement. LOMPI travaillait avec un ensemble de partenaires, dont une banque régionale de développement. La plateforme serait officiellement lancée fin novembre à Genève. La secrétaire exécutive de la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres, avait déjà confirmé sa présence à cette réunion.
Dans le domaine de la sécurité alimentaire, le Secrétariat navait pas pu mener autant dactivités, car les ressources disponibles devaient être allouées en priorité aux projets déjà plus avancés. Cependant, lun des séminaires sur les défis mondiaux avait été consacré à ce thème et un atelier sur linnovation, la propriété intellectuelle et la sécurité alimentaire avait été organisé en collaboration avec le Ministère de lagriculture de la Tanzanie. Par ailleurs, le Secrétariat mettait au point, avec des parties prenantes tanzaniennes et le Norman Borlaug Institute for International Agriculture (ÉtatsUnis dAmérique), une stratégie en vue de mener une étude préliminaire.
Le président a demandé à quel moment la base de données WIPO GREEN serait prête et de quelle façon les pays en développement en seraient informés, afin que cette plateforme puisse être utile et mutuellement avantageuse pour les transactions commerciales. Son expérience professionnelle en différents endroits lui permettait de dire que de nombreux pays faisaient face à des défis et avaient déjà formulé des idées (Europe, Japon, etc.). Ainsi, si cette base de données était accessible à différents endroits du monde, comment linformation seraitelle diffusée?
La délégation du Brésil a demandé des précisions sur le processus de prise de décisions et le choix des projets à mettre en uvre au titre de ce programme. Depuis le jour de la réunion, les responsables du programme relatif aux défis mondiaux faisaient rapport uniquement au Comité du programme et budget. Comment les États membres pouvaientils interagir avec le programme?
La délégation de lÉgypte a déclaré que ce programme était particulièrement important dans la mesure où sept millions de francs suisses y étaient consacrés. Sagissant des objectifs visés améliorer la sensibilisation et la prise de décisions en matière de propriété intellectuelle pour lélaboration de politiques le rôle de lOMPI était de fournir des informations et de mettre au point des outils sur la propriété intellectuelle, qui seraient utilisés pour le transfert de technologie vers les pays en développement afin de permettre à ces derniers de relever les différents défis quils rencontraient. LÉgypte souhaitait encourager les débats sur ce point. Cependant, certains enjeux demeuraient. Lexposé nétait pas suffisamment détaillé quant à la façon dont les individus pouvaient tirer parti des activités menées, notamment en ce qui concernait les données, dans le cadre de WIPO Re:Search, par exemple. Des activités de collaboration avaient eu lieu en 2012, cinq accords daccueil avaient été établis. LÉgypte y était favorable. Toutefois, il serait bon de disposer de précisions sur les avantages éventuels de ces activités. La façon de présenter cette évaluation constituait un autre défi. Des séances dinformation avaient été organisées en novembre 2012 et en mars 2013, en marge dautres comités. Cependant, les questions nétaient pas confiées à un comité spécifique, elles étaient débattues en marge des activités des réunions ou au cours de sessions parallèles. Il serait bon de désigner un comité chargé de ces questions et de présenter des rapports exhaustifs à ce dernier, quil sagisse du SCP, du CDIP ou dun autre comité. Il serait utile davoir des informations plus complètes permettant de mieux appréhender ce dont pouvaient disposer les pays, la teneur des avantages. La délégation a remercié le Secrétariat pour ses efforts.
La délégation du Japon appréciait les activités en cours en lien avec les questions mondiales, notamment les initiatives WIPO Re:Search et WIPO GREEN, auxquelles le Japon participait activement. Au sujet de WIPO GREEN, la délégation a noté que la Conférence sur le changement climatique et linnovation en Afrique, tenue au Kenya en juin, était en partie financée par lOMPI, et elle a estimé quil était important dinstaurer un environnement permettant à lindustrie dapporter volontairement une contribution sur les questions mondiales. La délégation souhaitait coopérer activement avec lOMPI à cette fin.
La délégation dEl Salvador a fait part de son vif intérêt pour le sujet ainsi que pour les initiatives WIPO Re:Search et WIPO GREEN. Des initiatives de ce type étaient demandées au niveau national. La délégation a repris à son compte la déclaration de lÉgypte et a indiqué que davantage dinformations permettaient de mieux faire connaître aux États membres les projets et les possibilités. Elle ne savait pas comment le Secrétariat pourrait effectivement répondre à ce besoin, mais ces initiatives devaient être accessibles à tous les États membres, dune manière ou dune autre. La délégation attendait avec un intérêt soutenu le rapport de novembre et les questions pour le prochain exercice biennal, qui étaient actuellement abordées.
La délégation de la France est revenue sur certaines préoccupations qui avaient déjà été soulevées. Elle a noté le fort intérêt que suscitaient ces questions mondiales, mais sest déclarée surprise de la façon dont elles étaient traitées. Il y avait des organisations chargées de la question de la sécurité alimentaire, en plus de lOMPI. Mais lOMPI navait ni le poids ni lexpérience nécessaires pour entreprendre un partenariat équilibré. Il était nécessaire de définir la contribution que lOMPI pouvait réellement apporter à une question qui nétait pas concrètement liée à la propriété intellectuelle. LOrganisation mondiale de la météorologie (OMM) connaissait les questions de propriété intellectuelle liées à son domaine de travail. LOMPI avaitelle des éléments à y ajouter? LOMPI avaitelle déjà, à un certain niveau, le statut dorganisation partenaire pour ce qui était des services climatologiques? La classification des données faisait évidemment partie des questions les plus concrètes. Comment lOMPI garantissaitelle que les données étaient actualisées et largement partagées, permettant ainsi aux pays en développement daccomplir de rapides progrès? Il sagissait dun point très concret. Il existait un groupe de travail chargé de cette question à lOMM. Ses membres navaient jamais entendu parler de WIPO GREEN auparavant. La question ne relevait pas de la CCNUCC. En ce qui concernait la réunion de la semaine précédente, il convenait de définir quelle était la valeur ajoutée par lOMPI aux processus existants. La formulation utilisée était surprenante. La délégation ne savait pas si lOMPI avait mené une quelconque action dans le domaine de la sécurité alimentaire. Peutêtre la relation entre propriété intellectuelle et sécurité alimentaire présentaitelle une spécificité particulière? Cela nétait pas clair. Daprès linteraction de la délégation avec son pays, des informations supplémentaires étaient nécessaires pour décider des programmes à mettre en uvre. Comment lOMPI sy prenaitelle pour garantir quelle apportait une valeur ajoutée, que les organisations travaillaient correctement sur la propriété intellectuelle dans leur domaine de compétence? Si une organisation ne travaillait pas correctement sur la propriété intellectuelle dans son domaine spécifique, lOMPI pouvait le lui indiquer sans nécessairement être une organisation partenaire. LOMPI devrait élargir son champ daction afin de traiter les 20 questions que traitaient déjà dautres organisations, au lieu de se limiter à sept questions, comme cétait le cas alors. Au sein des organisations quil suivait (OMS, OIT, OMM), le délégué navait jamais entendu dire que lOMPI avait été un partenaire particulièrement utile sur la question spécifique des données climatologiques et de leur mode de transfert, des données médicales et de leur mode de transfert. Il navait pas entendu dire que lOMPI avait une approche du transfert de données extrêmement efficace, qui méritait dêtre partagée. Les États membres avaient besoin de comprendre la légitimité de lactivité de lOMPI dans ces domaines, car il semblait que lOrganisation tentait détablir son mandat de façon à gagner du terrain, en quelque sorte. Lidée nétait pas, pour lOMPI, de gagner du terrain en termes de mandat. LOrganisation devait sacquitter de ses fonctions essentielles afin que les États membres puissent identifier la contribution de lOMPI dans ce domaine, pour ensuite lui apporter leur soutien.
Au sujet du lancement de WIPO GREEN, le Secrétariat a expliqué que les principales préoccupations étaient de faire connaître la base de données et déviter la redondance. Une version pilote du site Web de WIPO GREEN était déjà accessible. Elle navait pas encore été largement diffusée, car la base de données navait pas encore été lancée et était en cours dexpérimentation. Cependant, le Secrétariat avait déjà parlé de cette initiative et sétait engagé auprès de nombreux partenaires potentiels afin déviter la redondance dactivités. Il était possible que dautres platesformes mènent des activités similaires. Il existait par exemple une plateforme créée dans le contexte du PNUD dont lobjectif était de faciliter le transfert de technologie. Le Secrétariat travaillait avec les responsables de cette plateforme pour faire en sorte de ne pas publier des données identiques, mais plutôt des données complémentaires. Une collaboration similaire était menée avec la Banque asiatique de développement ainsi quavec lAssociation of University Technology Managers (AUTM) qui avait établi une base de données sur les technologies, même si celleci nétait pas spécifiquement consacrée aux technologies vertes ou respectueuses de lenvironnement. WIPO GREEN nétait pas une initiative redondante, elle sefforçait déviter le chevauchement de données et daméliorer la coordination. En termes de médiatisation, le Secrétariat utilisait les possibilités dont il disposait. La collaboration avec un nombre croissant de partenaires devrait permettre de diffuser linformation. Le Secrétariat apprécierait toute forme de soutien de la part des États membres. Toutes les institutions des États membres et tous les individus à même de participer à WIPO GREEN y étaient encouragés, sils avaient des technologies à partager ou sils recherchaient des technologies. Il en allait de même pour les institutions ou organisations pouvant fournir des services dappui supplémentaires dans ce domaine.
À la question posée par la délégation du Brésil sur la prise de décisions et la mise en uvre, le Secrétariat a répondu que, premièrement, une référence aux projets figurait dans le projet de programme et budget quavaient approuvé les États membres. Les platesformes collaboratives avaient été mentionnées pour la première fois dans le programme et budget pour 2010/2011, ce qui avait donné le feu vert à létude des possibilités existant dans ce domaine. Le document mentionnait des travaux sur létablissement de platesformes collaboratives par le biais desquelles lOMPI partagerait son expertise spécifique et ses contacts, afin dencourager les efforts déployés pour faciliter linnovation et améliorer le transfert de technologie dans ces domaines particuliers. Les platesformes collaboratives avaient ensuite été développées et chaque étape avait été décrite dans le Rapport sur lexécution du programme. À cet égard, un retour dinformation était fourni aux États membres. La coopération avec dautres organisations était mentionnée dans différents domaines du Plan daction pour le développement, qui indiquait que lOMPI devrait travailler avec dautres organisations internationales en fonction de leurs mandats respectifs, garantir la cohérence des politiques et éviter la redondance.
Concernant la question de linformation et de la participation des États membres, soulevée par lÉgypte et El Salvador, le Secrétariat a précisé quun maximum dinformations était fourni, dans autant dinstances que possible. Des renseignements avaient été communiqués à la dernière session du SCP et des séances dinformation avaient été organisées en marge du CDIP et du SCP. Les États membres pouvaient jouer un rôle en diffusant linformation relative à ces platesformes collaboratives auprès des institutions potentiellement intéressées par une collaboration. Au Brésil, le Secrétariat travaillait avec la Fundação Oswaldo Cruz (Fiocruz) sur linitiative WIPO Re:Search. Le Theodor Bilharz Research Institute (Égypte) avait envoyé un chercheur à lUniversité de Californie. Cependant, ce nétait pas lOMPI qui avait décidé des personnes à envoyer à un endroit donné. LOMPI mettait à disposition les deux platesformes et fournissait le catalyseur qui devrait permettre de faciliter la coopération, linnovation et le transfert de technologie. LOMPI ellemême ne fournissait aucune documentation et noctroyait aucune bourse. Elle fournissait la plateforme sur laquelle ces documents étaient médiatisés et rendus disponibles, et sur laquelle ces contacts étaient facilités.
Le Secrétariat a remercié le Japon davoir financé, dans une très large mesure, la Conférence sur le changement climatique et linnovation en Afrique, tenue au Kenya, à laide de son fonds fiduciaire.
En réponse aux observations de la délégation de la France, le Secrétariat a fait référence à une discussion similaire qui sétait tenue à la dernière réunion concernant WIPO GREEN, et il a assuré que lOMPI nétait ni en train de dévier de sa mission, ni en train dessayer dinfluencer des questions qui ne relevaient pas de son champ daction. De fait, des informations étaient demandées sur le fonctionnement effectif de linnovation et du transfert de technologie et sur la façon dont ils pourraient se dérouler dans les domaines en question. LOMPI ne cherchait à corriger personne. LOMPI participait, observait et exerçait sa fonction de source dinformations selon les demandes, en fournissant des informations neutres et basées sur des faits. En aucun cas elle nessayait de bousculer lordre du jour dautres parties prenantes. LOMPI avait pour seul mandat celui dhonorer ses obligations dorganisation internationale et dinstitution du système des Nations Unies, à savoir contribuer aux débats tenus au sein des instances des Nations Unies et fournir lexpertise dont elle disposait effectivement, afin de faire progresser lobjectif global des Nations Unies : Unis dans laction. LOMPI avait incontestablement un rôle à jouer. Le domaine dexpertise de lOMPI nétait pas le mode de partage des données météorologiques ou médicales. LOMPI ne pouvait pas vraiment participer avec assurance aux débats consacrés uniquement à la santé publique. Cependant, si le débat portait, par exemple, sur la façon dont la multitude dinformations disponibles au travers du système de brevets pouvait être utilisée, par exemple, pour déterminer la liberté daction en vue de faciliter linnovation dans le domaine pharmaceutique ou le domaine de la santé publique, alors lOMPI avait un rôle important à jouer. Tel était le thème de lun des symposiums trilatéraux organisés conjointement avec lOMS et lOMC en 2011. LOMPI nexagérait pas limportance de la propriété intellectuelle, mais elle estimait quelle devait contribuer aux débats, simplement pour diffuser son expertise et créer de la valeur ajoutée grâce aux connaissances et contributions spécifiques quelle pouvait apporter.
Le président a fait observer que la France avait soulevé une question dordre stratégique importante. On assistait en effet au sein du système des Nations Unies à une tendance dans laquelle chacune des institutions cherchait à élargir son rôle. Lun des problèmes, par exemple, était que lOIT soccupait dun grand nombre de questions, mais aussi de questions de droits de lhomme, et que lOMC traitait de questions de sécurité alimentaire. Linterrogation soulevée nétait pas seulement pertinente concernant lOMPI. Elle était pertinente pour lensemble du travail de lensemble des organisations internationales. Le principe dunité dans laction de la conférence des Nations Unies, le secrétaire général des Nations Unies avec les différentes institutions, jusquoù sétendait leur action, et où fallaitil établir la limite? La question était de savoir quelle était la valeur ajoutée. Tout le monde sentendait sur le fait quun rôle était possible, mais encore fallaitil savoir exactement quel était le créneau. La sécurité alimentaire était traitée par la FAO, lOMC, lAssemblée générale des Nations Unies, mais la question était de savoir où se trouvait la valeur ajoutée dans chacune de ces organisations, où devaient être tracées les limites pour chacune delles. Bien sûr, chacune considérait quil lui fallait élargir son mandat. Le HautCommissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) soccupait des réfugiés, mais maintenant, il était question détendre son action, par exemple, aux catastrophes humanitaires. Le président a conclu quil allait falloir plus de substance pour répondre aux questions au cours de lannée à venir. Les grands titres étaient très bons, mais ils avaient besoin de substance, de plus de viande sur le squelette fourni par le Secrétariat. Que pouvaiton faire dans ce domaine? En quoi ces exemples pouvaientils être utiles? Quel créneau pouvait fournir lOMPI pour que les États membres puissent dire oui, lOMPI a un rôle à jouer dans les défis mondiaux, ou non, il ny a pas de rôle, et largent de lOMPI ne devrait pas être dépensé sur ces questions. Les États membres ont besoin de plus dinformations pour être en mesure de porter un jugement fondé sur des critères de valeur quant à la question de savoir si lOMPI devrait sengager dans ces autres domaines. Ils pourraient souhaiter que le Secrétariat approfondisse un aspect, mais pas un autre. Pour pouvoir dialoguer en profondeur sur cette intéressante question, les États membres avaient besoin de ces informations. Le président a formulé lespoir que le rapport de lannée prochaine sera plus centré sur certaines de ces questions et fournira plus de détails à leur égard.
La délégation du Brésil a demandé quà la prochaine session, les informations soient fournies par écrit préalablement à la réunion, de manière à pouvoir être communiquées aux capitales.
La délégation de la Belgique, sexprimant au nom du groupe B, a fait part de la grande satisfaction du groupe concernant les informations fournies. Elles lavaient peutêtre été un peu tardivement, mais un autre document avait également été déposé en retard. Le groupe ne voyait aucune nécessité à recevoir encore dautres documents à cet égard.
La délégation de lÉgypte a déclaré quun complément dinformation était toujours bien accueilli. Cétait une bonne idée que de fournir de telles informations aux États membres ainsi quaux pays concernés, afin quils puissent les prendre en compte. Les rapports écrits étaient très importants, très utiles, en particulier pour les parties concernées.
Le président a demandé au groupe B de préciser les raisons pour lesquelles il ne souhaitait pas recevoir plus dinformations et sopposait à la demande formulée par certains membres qui désiraient en avoir.
La délégation de la Belgique a expliqué, au nom du groupe B, quà son sens, la Division des défis mondiaux fonctionnait parfaitement bien. Les États membres auraient toute liberté pour prendre contact directement avec le Secrétariat afin de recevoir des informations supplémentaires. Le groupe a répété quil ne voyait pas la nécessité dajouter une autre strate de documents. Il y avait déjà une grosse pile de documents sur lesquels poursuivre les travaux, et le groupe était parfaitement satisfait du niveau dinformation reçu. Sagissant de la deuxième question du président, à savoir si le groupe était opposé à ce que le Secrétariat présente plus dinformations au niveau institutionnel, la délégation de la Belgique, sexprimant au nom du groupe B, a clarifié quelle ne sopposait pas à quoi que ce soit, mais que les États membres étaient libres de prendre contact avec le Secrétariat directement et de la manière appropriée, de prendre contact avec la Division des défis mondiaux et de demander des informations complémentaires de cette façon.
La délégation de lAlgérie a expliqué quà ce quil lui apparaissait, les délégations ne demandaient pas dinformations supplémentaires, mais demandaient quun rapport ne se borne pas à être une présentation, que ce soit un rapport établi dans les formes, comme tous les documents de lOMPI. Celui qui avait été présenté était certes très utile, mais il ne pouvait pas être envoyé dans les capitales, étant donné quil ne sagissait pas dun document de travail en bonne et due forme. On ne demandait rien dautre. La délégation ne comprenait pas en quoi le groupe B pouvait être opposé à cela.
Le Secrétariat a déclaré quil se ferait un plaisir de fournir des informations aux États membres, et a demandé que les délégations lui fournissent des indications quant aux informations supplémentaires quelles souhaitaient avoir. Il y avait déjà le Rapport sur lexécution du programme, pages 98 et suivantes, qui était très exhaustif. Il serait utile de recevoir des renseignements plus précis sur les éléments que recherchaient les délégations en plus de ce qui se trouvait déjà dans le rapport et la présentation.
La délégation de la France a souscrit à la dernière observation. Elle avait indiqué quelles étaient les informations manquantes ou insuffisantes du point de vue de Paris. Mais il ny avait pas durgence à cet égard. Des indications concernant lavenir étaient fournies dans ce rapport, et le Secrétariat pouvait présenter les choses différemment et les compléter. Un bon compromis serait de débattre de tout cela sereinement au cours des mois à venir, et de parler du format et des informations manquantes. Des ajustements pourraient être faits en cours de route. Si certaines questions semblaient urgentes, pressantes aux États membres, elles pourraient être examinées. Limportant était de se mettre daccord sur un format pour lavenir. La position du groupe B navait pas besoin dêtre une contrainte, cétait simplement une manière de progresser. Peutêtre pouvaiton organiser deux ou trois débats supplémentaires à la lumière de ces discussions, mais il ne fallait perdre aucune occasion de maîtriser la demande, à moins quil ny ait vraiment urgence aujourdhui pour une raison particulière. Le mode de présentation de ces informations et données pouvait être rajusté au cours du prochain exercice.
La délégation de lÉgypte a déclaré quelle ne voulait pas alourdir la tâche du Secrétariat. Ce dernier présentait toujours des rapports conformes aux besoins et exigences. La délégation a suggéré de commencer par les résultats. Il existait par exemple des objectifs pour les activités liées à chacun des résultats indiqués. À lheure actuelle, il y avait seulement des indicateurs de mise en uvre. Peutêtre étaitil possible de commencer par les résultats. Un exemple de coopération entre deux institutions venait dêtre donné dans la présentation. Dautres exemples de coopération pouvaient être soumis, par exemple une coopération avec lÉgypte. Cela permettrait aux pays de bénéficier dun échange dexpériences. Cétait là une possibilité daméliorer les données et informations. Le prochain document fournirait ainsi une plus grande quantité dinformations, plus particulièrement dans le tableau des résultats.
Le Secrétariat a expliqué que le Rapport sur lexécution du programme était en fait un document formel, fourni aux États membres pour sa facilité dutilisation. Autrement, la lecture dune pléthore de documents connexes à ce rapport serait nécessaire. Il suggérerait par conséquent délargir le Rapport sur lexécution du programme en y incluant les éléments qui se trouvaient là, de manière à ce quils soient inscrits dans la démarche formelle. Ceux qui souhaitaient transmettre cette partie aux capitales pourraient ainsi lextraire simplement du Rapport sur lexécution du programme pour nenvoyer que les pages pertinentes.
La délégation du Brésil a expliqué que lidée de limiter les informations au programme 18 avait rapport aux caractéristiques particulières de ce programme. Cet aspect navait aucun lien avec la structure de la proposition de projet de budget. Étant donné que ce programme relevait du présent comité, les États membres bénéficieraient dune information plus complète par rapport aux autres programmes qui relevaient déjà dautres comités de lOMPI.
Le Secrétariat a précisé quil existait déjà un rapport élargi pour le programme 5 sur le système du PCT. Le Rapport sur lexécution du programme contenait une présentation beaucoup plus détaillée que pour les autres programmes. Il était en outre nécessaire, comme lavaient déjà dit certains États membres, de relier ces éléments à la grille dévaluation des résultats, de manière à ce quils puissent être pris en compte dans les données dexécution. Lidée était détoffer les informations textuelles relatives au programme 18 en y incluant ces éléments, comme cela avait été fait dans dautres domaines, pour quelles puissent être intégrées officiellement au Rapport sur lexécution du programme dans le cadre du compte rendu des activités du programme 18.
POINT 4 SITUATION FINANCIÈRE À FIN 2012 : RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES
Les discussions reposaient sur le document WO/PBC/20/INF.1
Le président a ouvert le débat sur ce point de lordre du jour et a donné la parole au vérificateur.
Le vérificateur a rappelé que le document examiné contenait les chiffres préliminaires à fin 2012 et indiqué que ces derniers seraient soumis à vérification et présentés ensuite officiellement à la session de septembre 2013 du PBC. Afin de donner aux États membres une vue plus détaillée de la situation financière de lOrganisation, le document présentait également les chiffres arrêtés à la fin du premier trimestre 2013. Le vérificateur a souligné le caractère informatif du document ainsi quil avait pour objet de servir de référence pour le débat du point 5 de lordre du jour, le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015. Concernant la situation financière, le vérificateur a déclaré quau 31 décembre 2012, les recettes de lOrganisation sélevaient à 344,9 millions de francs suisses sur une base budgétaire, soit 53% de lestimation de lintégralité de lexercice biennal. Les ajustements IPSAS consistant essentiellement en reports de recettes liés aux taxes de PCT sélevaient à 14,9 millions de francs suisses, engendrant des recettes après ajustements IPSAS de 330 millions de francs suisses. Les dépenses au regard du budget ordinaire pour la première année de lexercice biennal représentaient 290,1 millions de francs suisses. Les ajustements IPSAS, qui sélevaient à 14,3 millions de francs suisses, concernaient essentiellement lamortissement et la comptabilisation des engagements à venir de lOrganisation. Cela portait le chiffre des dépenses totales après ajustements IPSAS à 304,4 millions de francs suisses. Le résultat opérationnel de lOrganisation à la fin de la première année de lexercice biennal était de 25,6 millions de francs suisses. Lexcédent après dépenses de réserves et ajustements IPSAS sélevait au total à 15,7 millions de francs suisses, portant le niveau des réserves de lOrganisation et du fonds de roulement à 178,2 millions de francs suisses, au regard de lobjectif en matière de réserves de 120,6 millions de francs suisses. Le vérificateur a fait valoir que les chiffres pour la fin du premier trimestre 2013 continuaient de renforcer la tendance positive observée à la fois en termes de recettes et de dépenses, et que les niveaux denregistrement étaient également en bonne voie pour le PCT, comme pour le système de Madrid.
Le président a remercié le vérificateur pour son intervention et a donné la parole à lassistance.
La délégation du RoyaumeUni a salué lexcédent observé dans les résultats de lOrganisation. Tout en reconnaissant la nécessité de présenter un rapport sur une base biennale, la délégation a déclaré quil serait utile de disposer dun tableau année par année des dépenses réelles par rapport au budget, dans la mesure où cela aiderait à mieux comprendre la situation exacte et permettrait de déterminer les tendances. Sagissant des questions de personnel, la délégation a fait part de sa satisfaction quant au fait que leffectif global restait constant depuis 2012 et a encouragé la poursuite de cette politique. Elle a indiqué quelle apprécierait également de voir les bilans au 31 décembre 2012, car cela permettrait de mieux comprendre la position financière globale de lOrganisation, ajoutant quelle soulèverait aussi ce point dans le cadre de lexamen du budget pour lexercice biennal 20142015.
La délégation du Japon, en ce qui concerne la situation financière de 2012, a exprimé sa satisfaction face aux 25,6 millions de francs suisses dexcédent de lOrganisation après ajustements. Elle a ajouté que force était de reconnaître que les dépenses avaient été considérablement diminuées grâce à la mise en uvre des mesures de rentabilité et précisé quelle espérait que ces mesures de rentabilité seraient constamment appliquées de façon durable.
Le vérificateur a précisé que les observations formulées par la délégation du RoyaumeUni avaient bien été notées et que cétait la raison qui avait motivé la présentation dune synthèse annuelle des résultats pour 2012 aux États membres, allant jusquà inclure les chiffres du premier trimestre 2013. Il a ajouté que cela avait pour but de donner aux États membres une image claire de la situation à la lumière des chiffres les plus récents et quil espérait que ces informations savéreraient satisfaisantes. Le vérificateur a également indiqué quil avait pris note de lobservation concernant le bilan et a informé les États membres quen septembre, une fois les comptes vérifiés et le rapport de vérification externe publié, il serait possible de fournir aux États membres un bilan de lOrganisation et une synthèse financière plus complète. Il a ajouté quil avait pris bonne note des observations de la délégation du Japon et précisé que les efforts se poursuivraient en matière de réduction des coûts de lOrganisation.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour les informations présentées sur 2012 et le premier trimestre 2013 et fait part de son appui aux délégations du Japon et du RoyaumeUni sagissant de la question de la rentabilité. Elle a mentionné que dans le tableau 4 qui donnait les résultats à fin 2012, il était fait référence à des dépenses prélevées sur les réserves, notamment au titre de projets spéciaux financés sur les réserves et à des ajustements positifs apportés engendrant un chiffre positif. La délégation a indiqué quelle souhaitait être informée du coût final des projets spéciaux qui prendraient fin en 2013, étant donné que 18,2 millions de francs suisses avaient déjà été dépensés en 2013.
Le vérificateur a expliqué que les dépenses engagées au titre de projets spéciaux étaient évoquées lorsquun projet était financé sur les réserves de lOrganisation. Les ajustements IPSAS apportés étaient généralement positifs puisque lessentiel de cette dépense était converti en capital, engendrant une diminution du chiffre des dépenses et une augmentation de capital. Cest pourquoi on utilisait le terme dajustement positif. Le vérificateur a informé les États membres quil serait en mesure de leur indiquer le montant exact de ces dépenses prélevées sur les réserves à la fin de lannée, sils le souhaitaient.
Aucune autre observation na été formulée sur ce point de lordre du jour.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu du document WO/PBC/20/INF.1.
POINT 5 PROJET DE PROGRAMME ET BUDGET PROPOSÉ POUR LEXERCICE BIENNAL 2014 2015
Les discussions reposaient sur les documents WO/PBC/20/3 et WO/PBC/20/3 Corr.
Le président a ouvert le débat sur le point 5, soulignant que ce point de lordre du jour revêtait une importance stratégique pour les États membres de lOMPI. Il a ajouté que le document WO/PBC/20/3 avait été préparé par le Secrétariat en tenant compte du cadre stratégique et des neuf objectifs stratégiques ainsi que des retours dinformations et des observations reçus des États membres dans leur réponse au questionnaire relatif au projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Le président a par ailleurs remercié les délégations pour leur temps et leur engagement constructif accordés durant les consultations informelles de groupes tenues avec lui, la semaine précédente, et a fermement encouragé les membres à travailler de manière efficiente et efficace pour atteindre lobjectif fixé consistant à recommander lapprobation du programme et budget proposé à la cinquante et unième session des assemblées de lOMPI. Le président a ajouté quil était envisagé dadopter une approche programme par programme et que le Secrétariat prendrait en considération toute observation formulée et y répondrait en septembre.
Le président a invité le Directeur général à faire part de ses observations liminaires.
Le Directeur général a pris la parole et a présenté ses excuses aux délégations pour ne pas avoir été présent à louverture de la vingt et unième session du Comité du programme et budget en raison de son absence de Genève. Il a remercié le président davoir pris le temps dorganiser des consultations intensives avant la réunion. Il a également remercié les délégations et le Secrétariat, étant donné que ces consultations sétaient révélées extrêmement utiles. Le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142105 a été officiellement présenté. Le Directeur général a commencé par informer lassistance de la situation financière pour 2012 qui affichait des résultats parfaitement sains. À la fin 2012, il y avait eu un excédent opérationnel de 25,6 millions de francs suisses après ajustements IPSAS. Après prise en compte des dépenses autorisées prélevées sur les réserves, il restait un excédent global de 15,7 millions de francs suisses pour lannée, ce qui était considéré comme un excellent résultat. Le niveau des réserves sélevait à 178,2 millions de francs suisses, soit 58 millions de plus que le niveau devant être maintenu pour une exploitation financière régulière prudente de lOrganisation, conformément à la politique relative aux réserves. Cependant, le Directeur général a mis les délégués en garde quant au fait quils étaient confrontés à une situation dincertitude continue et à une très faible visibilité au niveau de léconomie mondiale. En dépit des bons résultats, la prudence était de mise. La proposition avancée pour le prochain exercice biennal, tout dabord sagissant des recettes, prévoyait une augmentation des recettes denviron 4,5% sur lensemble de lexercice pour atteindre les 713,3 millions de francs suisses. Cela traduirait la continuité des résultats solides des systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, en particulier du PCT. Les systèmes de Madrid et de La Haye devraient connaître une certaine expansion, en raison dune augmentation du nombre de demandes suite à leur élargissement due à lentrée de nouveaux membres. Par ailleurs, ce résultat escompté ou estimé en matière de recettes pour le prochain exercice biennal (20142015) reflétait également une croissance nominale nulle des contributions des États membres. Aussi les contributions des États membres ne connaîtraientelles aucun changement. Sagissant des dépenses, force était de constater la forte pression exercée par les coûts. On devrait notamment, comme les délégations lavaient peutêtre constaté, assister à une augmentation des dépenses de personnel de 8%, dont la principale cause, sans être la seule, tenait à la constitution de provisions en vue de la prise en compte des passifs à long terme que lOMPI était tenue deffectuer conformément aux principes IPSAS. Le Directeur général a indiqué quil était conscient quil existait dautres pressions exercées par les coûts et a cité lexemple du domaine de la traduction, précisant que cela allait plus loin que le débat qui avait eu lieu sur la politique linguistique de lOrganisation. Il a indiqué que près de 40% des demandes internationales déposées dans le cadre du PCT étaient déposées dans des langues autres que latines et que le coût unitaire de la traduction dans ces langues était bien plus élevé que pour les langues latines. Par ailleurs, il sagissait là du domaine des demandes du PCT qui connaissait la plus large expansion. Le Directeur général a décrit la pression exercée par les coûts liés aux besoins de lOrganisation en investissements continus dans les techniques de linformation, dont tous les services étaient dépendants. De plus, la sécurité de linformation et la sécurité des technologies de linformation suscitaient dimportantes préoccupations partagées par tout un chacun au sein de la communauté. Assurer un service uniforme dans le monde entier suscitait également certaines inquiétudes. Ainsi, avec ces pressions exercées par les coûts, lOMPI contenait, ou sefforçait de contenir, laugmentation du niveau des dépenses et envisageait que cette augmentation serait de 3,8%. Il sagissait de 3,8% par rapport à une prévision daugmentation des recettes de 4,5%. Ces 3,8% représentaient 673,2 millions de francs suisses. Sur ces 673,2 millions de francs suisses, les deux tiers, soit 66%, consistaient en dépenses de personnel, soit 447 millions de francs suisses pour les dépenses de personnel, et le tiers restant, 226,2 millions de francs suisses, pour les dépenses hors personnel. Aucune augmentation des effectifs nétait proposée pour le prochain exercice biennal et le Directeur général a en outre rappelé que lOMPI fonctionnait aujourdhui, en 2013, avec des effectifs moins importants quen 2008. Il a poursuivi en précisant quen dépit des augmentations considérables de la charge de travail, lOMPI maintenait les mêmes niveaux deffectifs ou un niveau légèrement plus bas quen 2008. Compte tenu des ajustements IPSAS qui étaient estimés (et le Directeur général a insisté sur le terme estimés) à 37,3 millions de francs suisses, on obtenait un excédent dexploitation de 2,8 millions de francs suisses. Par conséquent, les recettes moins les dépenses, avec les ajustements IPSAS donnaient 2,8 millions de francs suisses dexcédent dexploitation. Le Directeur général a commenté le programme sur la base de la proposition soumise aux délégations. Premièrement, il a souligné que le développement était, et resterait, une priorité pour lOrganisation. Les dépenses de développement, en termes de pourcentage des dépenses totales, restaient stables à 21,1%, mais en termes absolus, elles représentaient une augmentation de 2,8% en 20142015, au regard de lexercice biennal actuel. Le Directeur général a informé les délégués que les activités relatives à laide au développement et au renforcement des capacités sinsinuaient dans lensemble du programme. Même si le terme de développement nétait pas nécessairement cité, cela ne signifiait pas pour autant que lactivité ne se rapportait pas au développement. Les États membres sapercevraient, par exemple, que tout ce que lOrganisation entreprenait dans le cadre de lAcadémie visait au renforcement des capacités. Tout ce que lOrganisation faisait dans la plupart de ses projets dinfrastructure était destiné aux pays en développement. Le programme IPSAS et le programme WIPOCOS portaient tous deux sur le développement des capacités des pays les moins avancés et des pays en développement. Le Directeur général a attiré lattention des États membres sur la complexité de lenvironnement dans lequel la propriété intellectuelle sexerçait aujourdhui. Cette complexité sappliquait à la fois à lenvironnement institutionnel et gouvernemental dans lequel la propriété intellectuelle sexerçait ainsi quà lenvironnement économique et commercial. Le Directeur général a indiqué quen ce qui concernait lenvironnement institutionnel et gouvernemental, la plupart des gouvernements connaissaient une situation où les programmes nationaux étaient particulièrement chargés en matière de propriété intellectuelle, de concert avec des programmes bilatéraux tout aussi dynamiques dans ce domaine. Souvent, cela saccompagnait de programmes régionaux très dynamiques dans le domaine de la propriété intellectuelle et de programmes multilatéraux tout aussi chargés. Il y avait là un niveau de complexité qui nexistait pas 20 ans auparavant et un changement sétait opéré dans lenvironnement institutionnel et gouvernemental dans lequel la propriété intellectuelle fonctionnait. Il en allait de même de lenvironnement économique et commercial dans lequel la propriété intellectuelle sexerçait. Lécosystème de linnovation était aujourdhui bien plus sophistiqué quil y avait 20 ou 30 ans. De la même manière, le marché des produits numériques culturels était bien plus sophistiqué que 20 ans en arrière. Cétait un environnement complètement différent. Le Directeur général a souligné limportance pour lOMPI de déterminer quel était le rôle de lOrganisation, étant donné que dans la complexité de cet environnement, lOrganisation ne serait pas en mesure de tout faire. LOrganisation devrait hiérarchiser les priorités et sassurer que grâce aux outils de gestion axée sur les résultats, qui, de lavis du Directeur général, avaient été bien déployés, ainsi que grâce au nouveau tableau des résultats, elle présentait un programme ciblé et consolidé. À cet égard, la preuve de cette orientation et de cette consolidation du programme trouvait son reflet avant tout au sein de lAcadémie, où le Secrétariat avait présenté à maintes reprises aux délégations lorientation que lOrganisation conférait à lAcadémie afin de garantir quelle constituait un lieu, au sein de lOrganisation, où des activités de renforcement des capacités sexerçaient. Deuxièmement, des efforts avaient été déployés pour éliminer les redondances à travers lOrganisation afin de garantir que les activités de renforcement des capacités étaient menées au sein des différents bureaux. Cest pourquoi, alors que le renforcement des capacités humaines était assuré par lAcadémie dans le secteur du développement, dautres activités de renforcement des capacités étaient menées par le biais des bureaux, à lexception des systèmes mondiaux de propriété intellectuelle pour lesquels chaque système mondial de propriété intellectuel disposait de ses propres activités de renforcement des capacités. Le dernier exemple dorientation et de consolidation tenait à la façon dont lOMPI tendait à organiser la prestation des services dont les États membres souhaitaient bénéficier en matière de petites et moyennes entreprises. Il était estimé que ces services pourraient être bien plus efficacement assurés si lon disposait de membres du personnel au sein de chaque bureau dédié à la prestation de services aux petites et moyennes entreprises. Le Directeur général a poursuivi pour sexprimer sur le modèle dentreprise ou la façon dont lOrganisation était structurée pour pouvoir produire les résultats que les États membres lui avaient fixés. Premièrement, il a demandé aux délégations de garder à lesprit que 66% des dépenses prévues étaient affectées aux ressources humaines. Bien quil sagisse dun montant important, les ressources humaines constituaient, dans le même temps, lactif le plus conséquent de lOrganisation. Ces ressources constituaient également une contrainte pesant sur la capacité de lorganisation à faire preuve de souplesse dans ses prestations. Cest pourquoi lexternalisation des services constituait une chose à laquelle on continuait de réfléchir. Les domaines les plus évidents dans lesquels lOMPI pratiquait lexternalisation étaient la traduction et les technologies de linformation. Dans le domaine de la traduction dans le cadre du PCT, par exemple, près de 80% des travaux de traduction étaient réalisés en dehors de lOrganisation ou étaient externalisés et un pourcentage conséquent des traductions générales de lOrganisation et des traductions relevant du système de Madrid était également réalisé à lextérieur. Deuxièmement, dans le domaine des technologies de linformation, si la plupart des recherches étaient faites en interne, la mise en uvre réelle ou le développement était réalisé par lintermédiaire de soustraitants externes. Le Directeur général a expliqué le raisonnement motivant cette pratique. En premier lieu, lOrganisation pensait que cela pourrait présenter, et cela a en effet présenté, des avantages en termes de coûts. Deuxièmement, on assistait simplement à une prise de conscience croissante quil était extrêmement improbable que toute organisation, quelle quelle soit, intergouvernementale ou du secteur privé, puisse disposer de plus de ressources ou de meilleures ressources que celles disponibles dans le reste du monde. Cétait mathématiquement impossible. Aussi, multiplier la mobilisation de bonnes ressources à lextérieur pour apporter une expertise et une expérience au personnel permanent de lOrganisation constituait une tendance universelle observée depuis quelque temps et cétait dans cette perspective que lOMPI envisageait également lensemble de la question de lexternalisation. Cest pourquoi, outre lexternalisation en tant que stratégie économique, la durabilité constituait une autre stratégie importante que lOMPI cherchait à déployer. Le Directeur général a expliqué dans le détail que lOMPI sefforçait de sassurer que lorsquelle dispensait ses services ou proposait ses produits dans le domaine de la coopération en faveur du développement, ces derniers étaient proposés sur une base durable. Témoins, les centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI). Le système dautomatisation en matière de propriété intellectuelle (IPSAS) constituait un autre exemple illustrant cet aspect. De toute évidence, une grande partie des effectifs de lOMPI était étroitement impliquée dans le déploiement de ces services ou de ces systèmes de technologie de linformation et impliquée dans la formation; cependant, à un certain stade, on sattendait à ce que le pays soit en mesure dassumer toute la responsabilité des CATI ou du système IPSAS, en dehors des versions actualisées que lOMPI distribuait. Cétait ce qui se produisait actuellement et il semblait que cela fonctionnait bien, chose importante, puisquen dehors de la durabilité, dans le cas du système IPSAS qui avait été déployé dans 80 pays, il y avait aujourdhui une longue liste dautres pays qui souhaitaient également en profiter. Cest pourquoi il était important dêtre profondément impliqué au départ et de se retirer par la suite, afin de pouvoir offrir le même degré dintensité dimplication aux autres pays. Bien que le démarrage neût pas encore eu lieu, la durabilité permettait de garantir que lOMPI était capable daccorder son attention à dautres pays et que 80 se transformerait vraiment en 160. Par ailleurs, il existait dautres exemples de durabilité en dehors des CATI et de lIPSAS, comme les cours dété organisés par lAcadémie. Le Directeur général sest exprimé sur la question des bureaux extérieurs en ce qui concerne les services commerciaux. Le Secrétariat avait distribué un livre blanc consacré à ce thème aux délégués le premier jour du PBC. Premièrement, le Directeur général a rappelé que le Secrétariat nétait pas le demandeur de bureaux extérieurs. Il a expliqué que les demandeurs de bureaux extérieurs étaient quelque 20 États membres. Deuxièmement, bien que ce soit les États membres qui soient demandeurs, cela ne signifiait pas que le Secrétariat, pour autant que son point de vue soit pertinent, soit opposé à ces demandes. Au contraire, le Secrétariat nétait pas du tout défavorable à ces demandes.
En effet, il estimait quun petit réseau de bureaux extérieurs, unis, bien situés sur le plan stratégique et représentatifs sur le plan géographique pourrait être extrêmement utile pour renforcer la présence de lOrganisation dans le monde ainsi que pour la prestation de services de lOrganisation et pour développer lutilisation de ses systèmes mondiaux de propriété intellectuelle. Le Directeur général a poursuivi en indiquant quil ne fallait pas oublier que lOMPI était une organisation mondiale qui avait besoin de ladhésion de ses membres à léchelle mondiale. Les bureaux extérieurs, de lavis du Directeur général, constituaient un instrument important pour parvenir à obtenir cette adhésion mondiale. La propriété intellectuelle, comme les États membres le savaient, nétait pas territoriale. Les ressources physiques, pour leur part, étaient territoriales. Un pays avait ou navait pas de pétrole et cela constituait une caractéristique permanente de son existence. Toutefois, un pays qui navait pas de capacité dinnovation pouvait lacquérir et la propriété intellectuelle évoluait au plan mondial et non territorial. Ladhésion à léchelle mondiale était importante pour le système de propriété intellectuelle, comme le XIXe siècle lavait reconnu, lorsque Victor Hugo et dautres auteurs sétaient préoccupés de la circulation de leurs travaux et avaient milité en faveur de linstitution de la Convention de Berne. Le Directeur général a conclu quil serait ravi de répondre à toute question se rapportant à ce thème. Pour conclure, le Directeur général sest exprimé sur les points forts du programme. Il a longuement parlé des méthodes de prestation, exprimé des considérations dordre général et décrit le contexte dans lequel lOMPI exerçait ses activités. Sagissant des points forts du programme, il a souhaité informer les États membres que pour lexercice biennal à venir, en ce qui concerne les systèmes mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI, lOrganisation sattendait à une croissance continue au niveau du PCT et en particulier, à ce que le système électronique du PCT aujourdhui déployé continue à enregistrer des améliorations de productivité en termes de services dispensés dans le cadre du PCT. Le Secrétariat sattendait à assister à la poursuite des adhésions au système de Madrid. Il y avait eu plusieurs adhésions dÉtats membres au cours des deux dernières années, dont le Mexique, lInde, la Colombie, la NouvelleZélande et les Philippines, engendrant un vaste élargissement. Par ailleurs, le système de La Haye allait vraisemblablement connaître des transformations au cours du prochain exercice biennal et les États membres que sont les ÉtatsUnis dAmérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la Chine avaient informé le Secrétariat quils avaient bien progressé dans leur proposition dadhésion au système de La Haye. Aussi devaiton sattendre à une forte expansion, de concert avec une participation accrue aux systèmes mondiaux de propriété intellectuelle au cours du prochain exercice biennal. Plusieurs des projets normatifs devraient également arriver à maturité au cours du prochain exercice biennal. Comme les délégations devaient le savoir, ces projets étaient nombreux et comprenaient : un traité sur le droit des dessins et modèles, la diffusion, lIGC ainsi que la révision de lArrangement de Lisbonne. Ils constituaient lessentiel, mais ce nétait pas tout ce qui figurait dans lordre du jour normatif : dautres projets devaient arriver à maturité dans le cadre du cours normal des événements. Un suivi des récentes réussites dans lordre du jour normatif serait fourni sous la forme dune proposition aux États membres en septembre, en ce qui concernait la rénovation ou la professionnalisation de ce que lon avait appelé la plateforme des parties prenantes. Cette plateforme des parties prenantes avait été instituée par le Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes, à titre de tentative visant à mettre en uvre ce qui est aujourdhui devenu le cadre juridique du Traité de Marrakech, pour permettre la circulation de travaux dans un format accessible dans le monde entier. En outre, dans le domaine de linfrastructure, comme précédemment indiqué, on assistait à la poursuite de la vaste participation des pays en développement au système IPSAS. On espérait pouvoir entreprendre des travaux similaires pour les sociétés de gestion collective ou dadministration collective avec le système WIPOCOS, afin de garantir que linfrastructure soit disponible pour permettre lextraction de la richesse considérable des travaux culturels mis à disposition depuis les pays en développement, pour quils trouvent un débouché sur les marchés et pouvoir ainsi mieux les commercialiser. Laccès aux programmes de connaissance, tels que laccès au programme dinformation spécialisée en matière de brevets (ASPI) et au programme aRDi ainsi quà dautres domaines du secteur de linfrastructure mondiale revêtirait une grande importance. Sagissant de la gestion, bien que le Programme de réorientation stratégique touchait à sa fin, il était en train de se muter en un processus damélioration continue de création de valeur. Parmi les différents thèmes, laccent continu et considérable mis sur les ressources humaines au cours du prochain exercice biennal porterait sur la parité hommesfemmes et sur la représentation géographique au sein du Secrétariat; un membre du personnel qui soccuperait exclusivement de ce domaine avait déjà été désigné. Cependant, bien que lOrganisation comprenne parfaitement limportance de ce thème pour les États membres, comme les délégations le savaient, la capacité dévolution de lOrganisation dans ce domaine était quelque peu limitée. Pour être plus précis, le Directeur général a cité le fait que seules 11 personnes sur 1230 devaient prendre leur retraite de lOrganisation pendant lannée en cours, ce qui restreignait quelque peu le champ daction possible. Toutefois, lannée suivante, 20 personnes prendraient leur retraite. Bien que cette question soit importante, le champ daction était donc limité. Le Directeur général a conclu son discours au PBC en soulignant limportance de garantir la viabilité et la vitalité du Plan daction pour le développement dans le programme de lOMPI pour le prochain exercice biennal.
Le président a remercié le Directeur général pour cette présentation claire et cohérente et pour son autorité et ses visions novatrices qui revêtaient une grande importance puisque lOMPI était le portedrapeau de la propriété intellectuelle et devait progresser. Le président a également remercié le Directeur général pour avoir traité les questions clés et fourni une bonne introduction au point 5 de lordre du jour qui serait prochainement abordé dans le cadre du budget et de ses principales orientations. Laccent mis par le Directeur général sur le fait que le développement devait rester une priorité de lOrganisation a été salué, tout comme sa gestion des questions qui seraient débattues, telles que les PME, les bureaux extérieurs et lAcadémie de lOMPI, toutes sétant révélées être des questions fondamentales lors des consultations. Lorientation des services de lOrganisation, et la mesure dans laquelle celleci déviait ou éloignait lOrganisation du système des Nations Unies ou nuisait à son caractère international constituait une autre question essentielle. Le président a suggéré que le Directeur général creuse cette question et lexplique plus avant aux États membres, étant donné que davantage de clarté simposait.
Le Directeur général a répondu en présentant ce thème dans les termes suivants. Tout ce qui est fait au sein de lOMPI constituait un service, mais lOrganisation dispensait ces services à différentes entités. En premier lieu, les services étaient dispensés aux États membres de lOMPI en tant quorganisation intergouvernementale et cest pourquoi lOMPI était une organisation intergouvernementale. Cependant, les États membres avaient indiqué à lOMPI par le biais de traités quils souhaiteraient quelle dispense ses services directement au secteur privé dans certains cas. Les États membres avaient conclu le PCT, lArrangement de Madrid et lArrangement de La Haye et avaient institué le Centre darbitrage. Dans chacun de ces domaines, les États membres avaient établi le cadre général et déclaré que le Bureau international serait le Secrétariat qui administrerait ces services directement aux demandeurs et cest pourquoi lOMPI fournissait également des services directement au secteur privé, parce que les États membres lavaient chargé de le faire par le biais de traités. À cet égard, lOMPI attachait beaucoup dimportance à la qualité de ses services, parce quaucun de ces services que les États membres avaient demandé à lOMPI de dispenser au secteur privé ne constituait un monopole. Si une entité était une entreprise impliquée dans linnovation, il nétait pas nécessaire dutiliser le PCT. Lutilisation du système de Madrid nétait pas nécessaire lorsque lon recherchait la protection dune marque dans plus dun pays. Par conséquent, lOMPI mettait un point dhonneur à dispenser des services de grande qualité qui étaient compétitifs dans les domaines où les États membres lavaient chargée dassurer des prestations de services directement au secteur privé. De plus, ces domaines dans lesquels les États membres avaient chargé lOMPI de procéder ainsi généraient 95% des recettes de lOrganisation. Ces 95% de recettes permettaient à lOMPI de disposer dune base financière viable et durable pour lOrganisation et de financer 21,1% de ses activités sur le budget global consacré au développement. Par conséquent, on comprenait bien quil sagissait dun partenariat. Il était clair que lOMPI dispensait ses services aux États membres et au secteur privé à la demande des États membres par le biais darrangements encadrés par des traités et quelle devait assurer des prestations de services de qualité dans toute la gamme; ainsi, cela constituait une situation gagnantgagnant puisque les services de lOMPI fournis au secteur privé engendraient des recettes qui permettraient à lOMPI de renforcer les capacités et daméliorer la capacité des pays en développement à participer à et à utiliser le système de propriété intellectuelle pour le bénéfice de leurs capacités dinnovation et de leurs industries créatives.
Le président a remercié le Directeur général et donné la parole aux États membres afin quils formulent leurs observations.
La délégation de lÉgypte a remercié le président et le Secrétariat, en particulier le Directeur général, pour avoir préparé le projet de programme et budget ainsi que pour les consultations qui avaient été organisées avec les différents groupes régionaux par le président du PBC afin que la délégation soit en mesure de prendre note des positions de tous les pays à légard du document, y compris des programmes et activités de lOrganisation pour lexercice biennal 20142015. Sagissant du développement, la délégation était satisfaite des remarques du Directeur général à ce sujet. Elle était également satisfaite de constater que le développement constituait une priorité pour lOrganisation et souhaitait, à ce sujet, faire quelques propositions et commentaires qui, selon elle, contribueraient à se concentrer sur cette priorité pour le prochain exercice biennal. Premièrement, la délégation considérait quil était très important de disposer dinvestissements supplémentaires dans le Plan daction pour le développement afin de préparer dimportantes activités comme la coopération SudSud et le financement des activités de développement qui seraient définies pour le prochain exercice biennal. La délégation a poursuivi en indiquant quelle souhaitait émettre certaines réserves en raison de la réduction des ressources pour le programme de développement qui passaient ainsi de 6,4 millions de francs suisses selon le budget actuel à 1,6 million de francs suisses dans le budget proposé. Cette réduction était liée à trois projets en particulier. Deuxièmement, elle a souligné la nécessité de préserver lobjectif stratégique III sur la propriété intellectuelle au service du développement, afin que les progrès accomplis en la matière puissent être mesurés. Le nombre de résultats avait été réduit de 11 à 4, selon le programme et budget proposé. La délégation a également signalé quelle avait le sentiment quil était important de préserver toutes les activités relatives aux petites et moyennes entreprises et à linnovation et de disposer dobjectifs très clairs pour cellesci dans ce programme. Elle a poursuivi en déclarant quelle pensait que ce programme devrait rester indépendant. Les États membres devaient assurer les ressources financières de ce programme et le mener de sorte à garantir que les objectifs puissent être atteints. La délégation a pris note que les raisons avancées pour le nonaccomplissement de ces objectifs avaient été labsence de financement extérieur. Elle souhaitait saisir loccasion pour exprimer ses félicitations au Directeur général, à lOrganisation, aux participants et aux États membres, car elle considérait que des progrès considérables avaient été accomplis en matière de financement de lobjectif stratégique I, de la propriété intellectuelle, du cadre international avec la définition des thèmes choisis en vue dune conférence diplomatique. Un succès remarquable avait été obtenu à Marrakech lors de la conférence diplomatique pour la conclusion dun traité visant à faciliter laccès des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées. La délégation de lÉgypte espérait que chaque programme thématique comprendrait une partie déterminante sur les activités qui assureraient la promotion du Plan daction pour le développement de manière significative. Le Directeur général avait parlé de lAcadémie de lOMPI. La délégation était également davis que lAcadémie de lOMPI revêtait une grande importance et elle espérait que les éléments du développement et la formation constitueraient des priorités au sein de lAcadémie et des activités des académies nationales de propriété intellectuelle dans les pays en développement. Ce type de coordination permettrait aux États membres déviter les redondances, mais aussi de rationaliser, autant que possible, les activités de formation, déducation et de sensibilisation ainsi que de garantir une bonne coordination entre toutes ces activités pour atteindre les objectifs requis. La délégation a remercié le Directeur général pour avoir abordé la question des bureaux extérieurs. Elle savait que le Directeur général avait déclaré que lOMPI nétait pas à lorigine de la demande de création de ces bureaux. Néanmoins, ces bureaux étaient importants, en particulier en Afrique, et cest pourquoi la délégation, tout en remerciant le Secrétariat pour avoir pris certaines mesures afin détudier les candidatures des différents pays daccueil, souhaitait connaître le calendrier et les ressources appropriés pour ce sujet et avoir une idée claire des ressources de ces bureaux devant être créés en Afrique. Elle a également remercié le Secrétariat davoir utilisé la définition proposée pour les dépenses de développement. Elle considérait que cette définition était très détaillée, conforme aux normes des bénéficiaires des dépenses de développement et des investissements en développement ainsi quà lincidence de ces investissements et elle espérait que cela se refléterait dans le budget pour lexercice biennal 20162017. En outre, elle espérait que lapplication de cette définition commencerait également à partir de 20162017. Enfin, la délégation sest exprimée sur le rôle de lOMPI en tant quOrganisation du système des Nations Unies, une institution spécialisée en matière de propriété intellectuelle, gérée et dirigée par les États membres de manière transparente, démocratique, rationnelle et dotée dune bonne gouvernance. Le dernier thème que la délégation souhaitait aborder était précisément la bonne gouvernance. Elle avait le sentiment quil était important dinclure toutes ces questions dans le deuxième projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015 qui devait être préparé pour la vingt et unième session du PBC de septembre. Enfin, la délégation de lÉgypte a souscrit aux déclarations faites par le groupe des pays africains et le groupe du Plan daction pour le développement et réaffirmé son appui ainsi que le fait que la délégation était
ouverte à toute proposition qui pourrait lui permettre de continuer à poursuivre le dialogue avec le Secrétariat, avec les autres États membres et en particulier avec le Directeur général afin de parvenir à un accord et garantir le succès des réunions du Comité du programme et budget.
La délégation de la République de Corée a remercié le Directeur général pour ces observations liminaires. Elle avait cru comprendre que lheure était aux questions et réponses portant sur les remarques liminaires du Directeur général. Outre ses observations générales, la délégation souhaitait poser certaines questions au Directeur général. Le Directeur général avait déclaré quil y avait plus de 20 pays, 20 États membres, demandant à accueillir des bureaux extérieurs. Elle a sollicité davantage dexplications quant aux raisons pour lesquelles, de lavis du Directeur général, ces États membres souhaitaient accueillir des bureaux extérieurs dans leur pays.
Le président a informé les participants à la réunion que le Directeur général reviendrait à la séance de laprèsmidi et continuerait à répondre aux questions des États membres.
Parlant au nom du groupe des pays africains, la délégation de lAlgérie a remercié le Directeur général et le Secrétariat pour les recommandations exhaustives des séances de présentation formelles et informelles qui sétaient tenues. La délégation a informé quelle avait pris note de lintroduction, dans le projet de programme et budget, des gains defficacité nécessaires et des modifications apportées aux procédures et processus au sein du Secrétariat ainsi que de la livraison du programme comme souligné dans les programmes. Elle a ajouté que le groupe des pays africains considérait que le développement devait rester une priorité pour le prochain exercice biennal. Le groupe des pays africains considérait également que le cadre international de propriété intellectuelle ne devait pas seulement être équilibré, mais être également axé sur le développement et que ce point ne figurait pas dans le projet de budget. Afin de garantir que les nouvelles normes répondent aux besoins de tous les États membres, le groupe considérait que toutes les nouvelles normes devraient intégrer la dimension du développement de manière intrinsèque et il a appelé à la création dun programme indépendant où les activités seraient suffisamment visibles et pourraient être aisément surveillées. Le groupe des pays africains a observé que le programme 18 sur les enjeux de la propriété intellectuelle traitait des questions importantes comme la santé publique, les changements climatiques et la sécurité et que les activités de ce programme nétaient débattues par les États membres sur aucune plateforme au sein de lOMPI. Aussi le groupe des pays africains atil recommandé que lactivité de ce programme soit discutée dans le cadre du PBC. Il a noté la restructuration de lAcadémie de lOMPI et souligné limportance des activités de lAcadémie pour ses membres. Il a par ailleurs fait part de ses inquiétudes quant au fait que la restructuration pouvait nuire aux travaux de lAcadémie et a sollicité davantage dinformations à ce sujet. Le groupe a salué la définition plus précise des dépenses de développement et appelé les États membres à faire adopter cette définition par le PBC pour le programme et budget de lexercice biennal 20162017. Enfin, le groupe des pays africains a noté avec satisfaction la proposition douvrir deux bureaux extérieurs de lOMPI en Afrique, en particulier dans la mesure où la région africaine était la seule où lOMPI nétait pas représentée. Cest pourquoi il estimait que cette proposition viendrait équilibrer la représentation stratégique de lOMPI dans le monde et sest félicité à la perspective dengager des débats constructifs avec le Secrétariat et dautres États membres afin de garantir que les nouveaux offices ouverts servent les intérêts des pays africains. Le groupe des pays africains formulerait dautres commentaires pendant le débat consacré à la proposition de programme et budget.
Parlant au nom du groupe des pays asiatiques, la délégation de lInde a remercié le Secrétariat pour la préparation des documents, destinés aux réunions avec les groupes régionaux, pour avoir apporté des réponses aux questions soulevées et a également remercié le Directeur général pour son discours douverture prononcé dans la matinée. La délégation a ajouté que ses membres avaient déjà exprimé certaines des préoccupations et attentes du groupe des pays asiatiques en ce qui concerne le programme et budget pour lexercice biennal 20142015 dans le cadre des réunions préparatoires avec le président et indiqué quelle réitérait les mêmes points. Si le groupe des pays asiatiques attendait avec intérêt la mise au point définitive de la définition des recommandations durant la session pour le prochain exercice biennal, il considérait quun programme distinct serait essentiel pour mesurer le développement et linnovation, en particulier pour les pays en développement et les pays les moins avancés. Le groupe a pris note quune proposition avait été faite pour ouvrir des bureaux extérieurs dans cinq pays. À cet égard, le groupe a fait part de ses préoccupations quant au processus adopté pour choisir ces pays. Sagissant des activités de la Division des défis de mondiaux, la délégation a déclaré quil était important que les États membres soient informés à lavance de toutes les activités proposées ayant une incidence au niveau mondial. Enfin, sexprimant à propos de la proposition visant à organiser plusieurs conférences diplomatiques, la délégation a informé que le groupe souhaitait être tenu au courant des progrès accomplis concernant lavancement de cette proposition.
Parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, la délégation du Brésil a remercié le Secrétariat pour la préparation des documents et ajouté quelle souhaitait exprimer plusieurs préoccupations, en particulier concernant le document WO/PBC/20/3. Lun des problèmes tenait au fait que le Plan daction pour le développement nétait même pas mentionné. Le groupe estimait que cela donnait limpression erronée que le Plan daction pour le développement nétait pas au cur de lordre du jour de lOMPI et que cette question devrait être mise à la place qui lui revient. Par ailleurs, la délégation a déclaré que les États membres devraient avoir le droit de décider si elles approuvaient ou non de nouveaux projets pour le CDIP dans les deux années à venir. Le groupe sest dit surpris que le projet de budget nexige aucune ressource pour le programme 8. Il considérait également que la définition des dépenses de développement était inappropriée et a souligné limportance de lapprobation de cette définition pour les futurs budgets. Sur le plan général, la délégation a déclaré que le groupe était préoccupé par le fait que le PBC soit contrôlé par ses membres et souligné que lOMPI, en tant quorganisation contrôlée par ses membres, ne devrait pas être considéré comme une organisation axée sur les services. Concernant les points forts de lélément 4 du projet 3, le groupe a déclaré que le projet de Traité de Marrakech devrait être révisé conformément au tout dernier mandat accordé par les États membres, étant donné que tel nétait pas le cas pour linstant.
La délégation de la Chine a remercié le Secrétariat pour tous les documents de réunion officiels remis aux États membres avant la réunion dans les six langues officielles, considérant que cela traduisait limportance que lOMPI accordait à sa politique linguistique. La délégation chinoise a fait part de sa reconnaissance au Secrétariat pour son dur labeur, ajoutant que suite aux efforts intenses des États membres de lOMPI, des progrès à différents niveaux avaient été accomplis sur lensemble des neuf objectifs stratégiques avait accompli. Elle a observé lexistence de différents programmes appuyant laccomplissement de chacun de ces objectifs dans le programme et budget proposé pour 2014 et sest dite confiante dans le fait que ces objectifs seraient atteints. La délégation sest dite satisfaite de constater que le programme et budget proposé était ajusté à la stratégie de lOMPI axée sur les résultats et que les membres continueraient à participer activement aux débats, indiquant quelle espérait que cette participation contribuerait à améliorer et à peaufiner le programme et budget proposé pour que lOrganisation atteigne ses objectifs.
La délégation de la France a mentionné la grande qualité et la nature minutieuse de la déclaration faite par le groupe B qui résumait les enjeux de la réunion et abordait tous les thèmes. Parlant des dépenses de personnel, la délégation a exprimé ses préoccupations quant à la manière dont le personnel était budgétisé. Sagissant de la politique relative aux bureaux extérieurs, la délégation a fait part de sa préoccupation quant à la justification et à la logique soustendant leur ouverture et a souligné le besoin dune vision globale des obligations de lOrganisation. Une fois encore, concernant les dépenses de personnel, la déclaration a indiqué quelle avait du mal à faire la distinction, dans les montants indiqués, entre les obligations de payer et les réserves. Elle a par ailleurs noté que des économies considérables avaient été faites en termes de dépenses hors personnel. Elle a exhorté lOrganisation à partager les pratiques recommandées observées par dautres organisations dans le domaine des mesures de rationalisation des dépenses de personnel. Concernant le redéploiement, la délégation a déclaré quil y avait une absence de supervision dans ce domaine qui aboutissait à une absence de contrôle, un thème qui méritait dêtre débattu afin de clarifier les raisons de ce redéploiement. La délégation a exprimé sa difficulté à comprendre certaines justifications avancées pour les réserves ainsi que leurs liens avec le budget ordinaire. Elle considérait que la demande de postes était insuffisante dans le programme et budget proposé et que ce point méritait une attention particulière, compte tenu des défis mondiaux auxquels lOrganisation était confrontée. Par ailleurs, la délégation estimait quil ny avait pas suffisamment de lien entre les travaux techniques relatifs à la propriété intellectuelle et les comités qui se tenaient dans ce domaine, précisant que les experts en propriété intellectuelle ne se concentraient pas suffisamment sur les travaux quils étaient censés mener dans le cadre dun comité donné. Enfin, la délégation a souligné combien il était important dimpliquer les États membres dans les débats consacrés au programme et budget.
La délégation dEl Salvador a remercié le président davoir convoqué les réunions de consultation, en particulier les réunions organisées la semaine précédente. La délégation sest félicitée de la croissance du budget et, sagissant des traités administrés par lorganisation, et plus particulièrement par le Comité du programme et du budget, elle a souhaité savoir quelles activités et mesures étaient envisagées pour maintenir ce budget. Évoquant les réunions des groupes régionaux de la semaine précédente, elle a exprimé sa satisfaction quant aux informations reçues de lAcadémie de lOMPI pour les futurs programmes et suggestions damélioration, soulignant limportance de lAcadémie et du centre de formation ainsi que son intérêt pour le suivi de lévolution des programmes permanents de lAcadémie menés dans le cadre dautres programmes nationaux dautres pays et en collaboration avec le Bureau pour lAmérique latine et les Caraïbes. La délégation a également fait part de son intérêt pour les centres dappui, précisant quelle était prête à entreprendre un projet de ce type et quelle avait des questions quant à la façon dont le président et le Secrétariat envisageaient la durabilité, ajoutant quelle reviendrait sur ce point lorsque le thème afférent serait ultérieurement abordé. Sagissant des bureaux extérieurs, la délégation dEl Salvador a exprimé ses inquiétudes quant aux critères utilisés pour sélectionner ces bureaux et a demandé quelles fonctions ils exerceraient et quelle valeur ajoutée particulière ils apporteraient. Elle a déclaré quelle avait le sentiment quil manquait quelque chose dans la procédure employée pour déterminer la mise en place de bureaux extérieurs, ajoutant que lorsque des bureaux régionaux seraient établis dans les régions africaine et américaine, elle voulait être sûre que cela ne se ferait pas au détriment du bureau du GRULAC, que ce soit en termes de ressources humaines ou en termes de budget. Enfin, la délégation dEl Salvador a déclaré quil semblait y avoir une erreur dans le premier alinéa de la page 7 qui indiquait que toutes les régions seraient représentées dans la mise en place de bureaux extérieurs au cours du prochain exercice biennal, faisant valoir que tel ne serait pas le cas pour la région dAmérique latine et des Caraïbes.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour lélaboration et la présentation du projet de budget et pour le travail découte préliminaire réalisé par le Secrétariat ayant abouti à la rédaction du document de questions et réponses dune grande qualité. La délégation de lEspagne a souscrit à la déclaration du groupe B faite la veille ainsi quà celle de la France, plus particulièrement concernant lobjectif fondamental des Nations Unies à travailler de manière coordonnée et non de façon isolée afin de garantir viabilité future du système des Nations Unies. Bien que consciente de la difficulté de rester prudent en matière de dépenses lorsque les recettes ont été exceptionnellement bonnes, ce qui, de son point de vue, était le cas de lOrganisation, la délégation a souligné la nécessité de continuer à maîtriser les coûts en matière de dépenses, compte tenu de la crise économique mondiale persistante et de lincertitude du climat économique. À cet égard, la délégation a indiqué que si elle comprenait les arguments du Secrétariat, une augmentation de 3,86% du budget semblait être une augmentation très conséquente. La délégation a ajouté que dautres options qui navaient pas encore été explorées pourraient être désormais envisagées à la suite de la hausse des recettes, telles que la baisse des contributions des États membres, même si ces dernières étaient relativement faibles, ou une augmentation des réserves. Elle a également cité lexemple de lutilisation des recettes supplémentaires pour des projets comme ceux se rapportant à linfrastructure, à la construction ou aux logiciels, afin déviter dutiliser les réserves pour leur financement, ajoutant que ce pourrait être une bonne occasion détudier leur financement au moyen du budget ordinaire. Sagissant des dépenses de personnel, la délégation a fait valoir que les augmentations nétaient pas uniquement liées à lassurance maladie, mais que dans le budget proposé, on observait une hausse sensible des dépenses de personnel englobant également une augmentation des salaires ainsi que des coûts de reclassement et de réorganisation. Elle a souligné quil convenait de se montrer prudent lors de la création de coûts si rigides, étant donné quil serait difficile de les réduire par la suite, si le besoin venait à sen faire sentir. Elle estimait que le financement du projet dinvestissement par le biais des réserves était très ambitieux et que la situation actuelle et à venir des réserves devrait être prise en considération, ajoutant quétant donné que lIPSAS fournissait désormais des renseignements sur les futurs engagements en matière dassurance maladie, ces engagements de prévoyance ne devraient pas être oubliés. Sagissant des bureaux extérieurs, la délégation de lEspagne a appuyé la position de la délégation de la France, faisant part de sa surprise quant à la manière dont le processus était présenté et aux informations fournies dans le projet de budget. Elle a sollicité davantage dinformations de la part du Secrétariat quant à la valeur ajoutée de ces bureaux et a souhaité savoir exactement ce quils feraient, en particulier compte tenu des coûts impliqués. La délégation a évoqué la question des coûts incompressibles, précisant que louverture de tels bureaux régionaux engendrerait dimportants coûts à venir, tels que les dépenses de personnel, et que ces coûts incompressibles seraient très difficiles à réduire dans le futur, le cas échéant. Cest pourquoi les implications budgétaires de telles décisions devraient être indiquées très clairement. La délégation a déclaré attendre avec intérêt le débat consacré à ces questions et demandé au Secrétariat de fournir autant dinformations que possible sur ce sujet, avant quun tel débat ne soit lancé.
La délégation du RoyaumeUni a remercié le Secrétariat pour ce budget très détaillé et exhaustif et la félicité pour sa qualité. Elle a indiqué que bien que satisfaite de constater labsence daugmentation, elle apprécierait dobserver, à lavenir, une réduction des coûts détablissement de rapports et de traduction. Quant aux dépenses, la délégation a pris conscience quil était nécessaire que lOrganisation investisse pour lavenir et quelle présente un plancadre déquipement à titre de progrès, mais elle sest dite préoccupée par le fait que ce plan était quelque peu ambitieux, se demandant notamment si le Secrétariat était certain de disposer des ressources appropriées pour assurer la fourniture dun plan de bonne qualité en temps opportun et dans les limites du budget. Sagissant des dépenses de personnel, la délégation a noté une augmentation générale. Tout en reconnaissant quune part importante de cette augmentation était due aux salaires et indemnités versés au personnel et que ceuxci ne relevaient pas du contrôle de lOrganisation, elle se demandait si lon accordait suffisamment dattention à la gravité persistante de la situation économique. Sagissant des dépenses autres que les dépenses de personnel, la délégation sest félicitée des mesures de gains de productivité adoptées et de la diminution du reste des dépenses de 4,8% ou 11,5 millions de francs suisses dans le budget. Elle a également noté laugmentation spécifique des coûts associés à lexternalisation des traductions de 25%, soit 10 millions de francs suisses, sur un total de 50,1 millions de francs suisses et bien quelle ait accepté que de telles traductions représentaient une part croissante de lactivité de lOMPI, elle a demandé que toute lattention due soit accordée aux moyens alternatifs à la traduction, tels que lutilisation de ressources locales ou de ressources externes. La délégation du RoyaumeUni a déclaré quelle était fermement convaincue que les PME constituaient un solide moteur de croissance et elle a exhorté le Secrétariat à poursuivre le travail entrepris au titre du programme 30, faisant observer que ce programme nétait pour linstant pas très développé et quelle souhaitait voir ce programme se poursuivre pendant le prochain exercice biennal. Elle a indiqué quelle partageait les préoccupations des précédents intervenants quant à la proposition de création de cinq bureaux régionaux. Elle a ajouté que cétait une surprise et que des informations essentielles quant aux raisons motivant ce projet, nécessaires pour que les membres puissent prendre une décision éclairée sur cette question, faisaient défaut. La délégation du RoyaumeUni sest déclarée pleinement favorable à la réintégration du financement à long terme des prestations accordées au personnel, considérant cela comme une priorité de lOMPI, et elle a salué le fait quil soit reconnu quun fond assez conséquent devait être mis de côté afin de répondre aux besoins découlant des futurs engagements. La délégation a estimé quun compte bancaire distinct, tout en refinançant la trésorerie, ne contribuerait pas véritablement à réduire le passif et elle recommandait par conséquent deux actions. Premièrement, le plan dinvestissement pourrait être élaboré et examiné par un actuaire afin de déterminer les niveaux de contribution nécessaires pour couvrir les futurs engagements et, deuxièmement, les investissements requis devraient être effectués non seulement sur un compte bancaire, mais également dans des titres portant intérêt. La délégation a également estimé que des prévisions de flux de trésorerie à plus long terme, accompagnées dun examen actuaire du point de vue de lOMPI de lengagement au titre de lAMCS devraient être effectuées afin de déterminer quelle proportion des 82 millions de francs suisses serait disponible pour un investissement à plus long terme en vue de couvrir les différents niveaux de capitalisation globale du régime, à savoir financé à 100%, financé à 90%, financé à 80%, etc. La délégation a fait part de sa reconnaissance au Secrétariat pour les progrès accomplis.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat davoir élaboré le budget et les présentations préalables ainsi que davoir procédé à un exercice de questionsréponses avant la session. Dans lensemble, la délégation sest dite satisfaite de lexcédent quaffichait le budget pour lexercice biennal 20142015, ajoutant quelle commencerait par des observations générales sur le budget et quelle formulerait ensuite des observations spécifiques, en temps opportun. Elle a estimé que les prévisions de recettes devraient être aussi prudentes que possible, en raison de linstabilité permanente de la situation économique mondiale. À cet égard, la délégation a sollicité des précisions sur la méthode employée pour effectuer les prévisions. Elle a notamment demandé comment le Secrétariat procédait aux ajustements en cas décart important entre le nombre estimé de dépôts et le nombre réel. Elle a ajouté que les prévisions relatives aux recettes pour le système de La Haye étaient calculées en partant du principe que certains pays effectueraient davantage de paiements au cours du prochain exercice biennal, mais que la situation politique de chaque pays aurait une incidence sur léchéance de son adhésion à laccord et quil ny avait, par conséquent, aucune garantie que les pays bientôt censés devenir de nouveaux États contractants adhèreraient vraiment à laccord. La délégation a réitéré quil convenait de faire des prévisions prudentes, en tenant compte de ces incertitudes et des leçons retenues du passé. Sagissant des dépenses, la délégation sest exprimée sur laugmentation de 8,8% des dépenses de personnel proposée dans le projet de programme et budget. Elle sest montrée préoccupée par le fait que si les dépenses de personnel augmentaient, il serait très difficile de les réduire ou de les ajuster à la baisse à court terme, même en cas de réduction des recettes. La délégation a estimé que la prudence devrait être de mise pour déterminer le pourcentage daugmentation des dépenses de personnel, puisque cela avait une incidence directe sur le degré de souplesse dont lOrganisation disposerait et cest pourquoi, même si lon prévoyait une augmentation des recettes, toute augmentation des dépenses de personnel devrait être traitée avec prudence. Sur la base des points précités, la délégation a demandé au Secrétariat dengager une réflexion sur deux points. Premièrement, sur les calculs et les chiffres spécifiques utilisés pour lévaluation des coûts sélevant à 12,6 millions de francs suisses. Si la délégation a apprécié que le Secrétariat réponde à ses questions à lavance, notamment dans la version actualisée du document de Questionsréponses (question 13 de la page 5), elle a demandé que lon réfléchisse à la méthode utilisée pour obtenir chacun de ces chiffres pour chacun des postes cités dans la réponse. Le second point concernait les éventuelles mesures que le Secrétariat pourrait prendre si les recettes réelles venaient à être considérablement inférieures à celles prévues. Dans lexercice biennal 20042005, cela avait été fait grâce au report dun projet de construction dans le budget proposé. La délégation a indiqué quelle était satisfaite de la réponse anticipée du Secrétariat à sa question concernant ce point, figurant dans le document de Questionsréponses (question 14, page 5). Elle a plus spécifiquement demandé si dans ce cas, il serait possible de réduire soit les dépenses de personnel, soit dautres prévisions de coûts (si les dépenses de personnel devaient être maintenues au même niveau). Sagissant des dépenses autres que celles de personnel, la délégation a indiqué quelle était intéressée de savoir comment les mesures de maîtrise des coûts mises en uvre au cours de lexercice biennal se traduiraient dans le budget proposé. Enfin, la délégation du Japon, évoquant les affectations du budget, a indiqué que dans la mesure où plus de 90% des recettes de lOMPI provenaient des taxes payées par les demandeurs utilisant les services mondiaux de lOMPI, tels que le système du PCT, le maintien et lamélioration de la qualité de ces services devraient être prioritaires. La délégation a déclaré quelle apprécierait un débat approfondi sur lamélioration permanente du système luimême, sur la poursuite de lapplication de lefficacité des opérations, sur lélargissement des activités proposées, dont le renforcement des capacités par le biais de lutilisation des bureaux extérieurs, et sur le perfectionnement des outils proposés aux utilisateurs, tels que les services du personnel proposés pour répondre aux demandes dinformations, ainsi que sur la réduction des taxes.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a remercié le président pour les travaux entrepris entre la session précédente et la présente session, notamment les consultations de groupes. Elle a remercié le Secrétariat pour les documents fournis et le dur labeur déployé pour les préparer, faisant toutefois valoir quil y avait eu très peu de temps pour examiner minutieusement lensemble du dossier. La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé la déclaration faite la veille par la Belgique au nom du groupe B. Elle a indiqué partager les préoccupations exprimées par le coordonnateur du groupe quant aux 8,8% daugmentation des dépenses de personnel, observant que le Secrétariat avait à plusieurs reprises déclaré quaucun nouveau poste ne serait intégré dans le prochain exercice biennal. La délégation attendait avec intérêt une présentation plus détaillée par le Secrétariat des deux facteurs contribuant à cette augmentation, à savoir la réévaluation des coûts et les questions dassurance maladie après cessation de service ou AMCS. Elle sest dite également préoccupée par limportant écart entre les postes non affectés, passant de 24 dans le budget actuel, à 116 dans le budget proposé, déclarant que sil existait une entité au sein de lOMPI appelée secteur non affecté, ce serait le troisième secteur après les secteurs du PCT et du système de Madrid. La délégation a déclaré quelle apprécierait une explication du Secrétariat sur cette question. Elle a fait part de sa déception causée par lomission du programme 30 dans le projet de programme et budget et du démantèlement de la Division de linnovation qui en résultait, un point déjà soulevé dans le cadre des sessions informelles. Elle considérait que le travail effectué par la Division de linnovation au titre du programme 30, fournir une assistance appropriée à tous les États membres et utilisateurs du système, devrait être considéré comme une fonction essentielle de lOrganisation. Elle a ajouté que le travail sur la politique dinnovation, les structures dinnovation et les PME était trop important pour être décentralisé et réparti entre les bureaux et les autres unités qui navaient pas lexpertise requise pour fidèlement proposer un contenu de grande qualité. La délégation considérait que cétait inacceptable et a fait part de son souhait détablir un budget modifié comprenant le programme 30 et maintenant la Division de linnovation en place, pleinement doté en personnel et entièrement financé. Elle pensait que de nombreux États membres souhaitaient également voir le programme 30 réintégré et quelle trouverait certainement des alliés dans cet appel à agir.
La délégation de la République populaire démocratique de Corée considérait que la proposition actuelle reflétait le budget équilibré de 2013, avec une augmentation de 3% des dépenses sur lexercice biennal et un léger excédent dexploitation. La délégation a toutefois exprimé plusieurs préoccupations concernant les spécificités du budget biennal proposé. Premièrement, sagissant des 8,8% daugmentation des dépenses de personnel, elle estimait quil convenait dadopter une approche prudente et vigilante et détudier la possibilité deffectuer des réductions dans ce domaine, grâce à la poursuite des mesures de maîtrise des coûts mises en place au cours de lexercice biennal actuel. Deuxièmement, la délégation considérait quune approche prudente devrait être adoptée séparément à légard des dépenses budgétaires réelles proposées dans le domaine des prestations accordées après cessation de service. Troisièmement, la délégation a fait part de ses préoccupations concernant la procédure et le consensus impliqués en matière de politique et de critères utilisés pour déterminer combien de bureaux extérieurs seraient institués pour lOrganisation. Elle a déclaré que la décision détablir des bureaux extérieurs dans certains pays avait déjà été prise et a demandé des débats entre les membres afin de sassurer que la conclusion trouvée à cette question était équitable. La délégation formulerait des observations plus spécifiques sur ce point dans le cadre du programme concerné. Elle a remis en question la suppression du programme 30, soulignant son importance en particulier en termes dappui aux politiques des PME.
La délégation de lItalie a fait part de son inquiétude concernant le niveau des dépenses de personnel et estimé que des mesures de maîtrise des coûts et des rapports réguliers devraient être mis en uvre dans ce domaine. Elle a souligné limportance de maintenir un niveau de réserves suffisant et a sollicité des informations actualisées régulières sur ce sujet. Sagissant des autres questions, la délégation a fait part de sa satisfaction quant au fait que les résultats du Programme de réorientation stratégique contribuaient à lamélioration permanente de lOrganisation et a salué le principe de durabilité des services dispensés par lOMPI. La proposition de budget faisait également état de nouvelles sources de financement. La délégation a déclaré quil serait intéressant de disposer de renseignements sur ce sujet dinquiétude que constituaient les priorités budgétaires, ajoutant quelle était fort préoccupée par ce domaine, des préoccupations quelle développerait ultérieurement. La délégation de lItalie a dit apprécier laccent mis sur la consolidation de la coordination qui aboutirait par la suite à une fourniture de services et produits plus efficace. Elle sest dite préoccupée par le fait que la suppression du programme 30, des PME et de linnovation risquait dengendrer des réductions dans les programmes 9 et 10, ajoutant quil ne serait plus possible datteindre une prestation efficace et une coordination renforcée en termes de contenu et de qualité des services fournis. La délégation se demandait si la même qualité de prestations pourrait être maintenue sans le programme spécialisé et si lexpertise et les ressources nécessaires pour effectuer les futures tâches seraient toujours disponibles. Elle a ajouté que bien que les PME aient des spécificités particulières, elles devaient tout de même faire face à un défi de base commun, à savoir transformer linnovation en actif de propriété intellectuelle tangible, par le biais de lamélioration de leur compétitivité, et que cela exigeait une expertise quil ne faudrait pas perdre. Sagissant des programmes 9 et 10, la délégation était davis que les PME avaient également besoin de formation et de conseils pratiques en matière de développement, mais doutait quune telle expertise dût être encouragée; des considérations similaires sappliquaient aux activités de promotion des politiques dinnovation et à la commercialisation de la propriété intellectuelle telle que développée par les universités et institutions. Elle a ajouté quil manquait un indicateur dexécution au programme 9 pour les initiatives des PME, que le rôle du coordonnateur des PME nétait pas mis en lumière et que son mandat nétait pas clair. La délégation a fait valoir que lOMPI nétait pas uniquement un prestataire de renforcement des capacités, mais quelle produisait également des outils utiles comme les publications et documentations relatives à lIP Panorama, établies sur la propriété intellectuelle et gérées par les PME pour le compte dinstitutions nationales, dentreprises et dautres parties prenantes. La délégation a déclaré quil était important que de telles initiatives se poursuivent. La délégation de lItalie, parlant des activités de formation au sein de lAcadémie officielle, aujourdhui Centre de formation de lOMPI, a déclaré quelles devraient être conservées. En conclusion, la délégation considérait que lOMPI pouvait et devait continuer à apporter sa contribution dans le domaine des PME et de linnovation, à condition que lexpertise reste disponible et soit déployée à cette fin. Elle sest réservé le droit de formuler dautres observations sur les programmes 9 et 10 lorsquil en serait ultérieurement débattu.
Le président a accueilli le Directeur général à la tribune et rappelé aux États membres quils avaient demandé à pouvoir poser certaines questions au Directeur général. Le président a précisé que les interventions se dérouleraient conformément à la liste des pays qui avait été établie et en conséquence, il a passé la parole à la délégation de lAlgérie.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souhaité la bienvenue au Directeur général et la remercié, ainsi que le personnel et le Secrétariat pour les efforts déployés pour prendre en contre les préoccupations des États membres dans les activités de lOMPI. La délégation a déclaré que le groupe des pays africains était inquiet de constater que le développement nétait pas considéré comme une priorité, ajoutant que du point de vue du groupe, ce domaine devrait rester une priorité pour lOrganisation et que cela devrait se traduire par laffectation de ressources à la recherche et par le fait de relier certains autres programmes aux activités de développement. Sagissant des bureaux extérieurs, la délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a remercié le Directeur général pour lattention toute particulière quil avait accordée au continent africain, ajoutant que le groupe considérait que disposer de bureaux pour le continent africain était tout à fait essentiel. Ces bureaux seraient principalement utilisés pour des activités dassistance technique afin de développer la sensibilisation à lutilisation de la propriété intellectuelle dans la région. La délégation sest ensuite exprimée sur le rééquilibrage des activités de lOMPI précisant quà lavenir, le groupe des pays africains souhaiterait voir le Secrétariat sengager à aider les États membres à construire un consensus autour des activités relatives aux exceptions et limitations, à savoir dans des domaines comme les savoirs traditionnels et les ressources génétiques. Elle a cité lexemple du traité récemment adopté portant sur les exceptions et limitations pour les déficients visuels. Le groupe des pays africains a noté une augmentation du budget affecté aux ressources humaines et souligné que pour le groupe, la question la plus importante était celle de la représentation géographique. Le groupe était inquiet que le budget ne prévoie pas louverture dun nombre suffisant de postes et a dit espérer que dans le futur, il serait accordé une attention particulière aux critères de représentation et de répartition dans les questions relevant des ressources humaines. Le groupe a souhaité soulever un point spécifique concernant la prise en compte, dans les ressources de formation affectées à la formation du personnel, de la dimension du Plan daction pour le développement relative au fait que lOMPI ne traitait pas seulement des droits de propriété intellectuelle, mais quelle instituait également des exceptions et limitations. Enfin, la délégation a fait remonter que le groupe souhaitait soulever une question concernant la terminologie du budget et précisé que de son point de vue, les activités de lOMPI étaient axées sur les États, plutôt quaxées sur le secteur public ou privé. La délégation, au nom du groupe des pays africains, a une fois encore remercié le Directeur général et son personnel pour le travail considérable accompli.
La délégation de la France a souhaité déposer une motion dordre concernant les interventions effectuées qui constituaient une répétition des points déjà soulevés plus tôt et a demandé à la réunion de se conformer aux instructions du président à cet égard.
Le président a confirmé que la délégation de la France avait parfaitement compris la procédure, à savoir que les points déjà soulevés précédemment ne devraient pas être soulevés une deuxième fois.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a souscrit aux déclarations de lÉgypte et du groupe des pays africains concernant les ressources et la terminologie. Elle a déclaré que le groupe du Plan daction pour le développement considérait que lOMPI était une organisation axée sur ses États membres, plutôt quune organisation axée sur les services. Elle a fait savoir que le groupe du Plan daction pour le développement souhaitait demander des ressources supplémentaires pour le CDIP, ajoutant que les membres pourraient discuter de linscription de cette question à lordre du jour. Sagissant de la voie spécifique à suivre, la délégation a mentionné que daprès ce qui avait été compris, un nouveau mandat avait été accordé aux États membres par le Traité de Marrakech et que tout problème survenant dans lOrganisation devrait être guidé par ce mandat qui constituerait également la base de la ratification des traités pour tous les pays.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Directeur général pour la présentation quil avait faite précédemment et qui mettait en lumière les priorités et les activités clés du prochain programme et budget; elle sest dite convaincue quune attention appropriée serait accordée à lorientation et aux priorités données aux activités de lOMPI. La délégation a souligné limportance de ne pas perdre de vue le mandat initial de lOrganisation à légard des États membres, lorsque lon sintéresserait aux orientations et à laccent à mettre sur les activités dans le cadre du prochain programme et budget. Elle a ajouté quelle serait très reconnaissante si des informations pouvaient être fournies quant à la manière dont le mécanisme approuvé par les assemblées en 2006 pour la préparation du budget des programmes avait été suivi par le Secrétariat pour lélaboration du programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Évoquant le Plan stratégique à moyen terme (PSMT) dont les États membres avaient pris note en 2010, la délégation a sollicité des précisions pour savoir si ce plan avait fait lobjet dun nouvel examen depuis. Elle a poursuivi en remerciant le Directeur général pour ses explications concernant la réduction du programme et budget proposé et les applications du budget relatives aux activités effectuées au titre du programme 17, ajoutant quelle apprécierait toute information supplémentaire concernant ces réductions. Sagissant des bureaux extérieurs, la délégation souhaitait souligner, à la lumière de la Convention instituant lOrganisation de la propriété intellectuelle, limportance davoir un processus transparent et complet qui décrirait la nécessité, le mandat et la structure de chacun des bureaux. La délégation a déclaré, quà titre de principe de base et quelle que soit lorigine de la proposition, toute décision relative aux bureaux et à leurs fonctions devrait être prise par lAssemblée générale de lOMPI et que le processus de prise de décision en la matière devrait relever de lorientation et des directives données par les États membres.
La délégation de la TrinitéetTobago, parlant au nom du GRULAC, a rappelé sa déclaration concernant la présentation générale du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015 et déclaré quelle continuerait à simpliquer dans les débats pendant la semaine, étant donné quelle avait lintention dintervenir sur plusieurs sujets de préoccupation en vue de la session à venir du PBC en septembre.
La délégation de la Chine a remercié le Directeur général de sa participation à la réunion et indiqué quelle espérait quil serait fourni de meilleurs services ainsi quun appui supplémentaire, en particulier aux pays en développement et aux PMA. La délégation de la Chine a appuyé linitiative visant à établir des bureaux extérieurs supplémentaires, car, selon elle, cela aiderait lOrganisation à améliorer son efficacité et à réduire les coûts. La délégation a poursuivi en exprimant sa satisfaction au Secrétariat, pour lattention quil avait portée aux besoins de la Chine en termes daccroissement de lappui en matière de propriété intellectuelle, en particulier sagissant du système denregistrement international; elle a également remercié lOMPI pour lattention positive accordée à louverture dun bureau en Chine. La délégation a souligné limportance que revêtait louverture dun tel bureau en Chine, précisant quelle avait la ferme intention dapporter tout appui nécessaire à lOMPI pour cette initiative.
La délégation de lInde, faisant sienne les déclarations précédemment faites par le groupe des pays africains et le groupe du Plan daction pour le développement, a souligné limportance de la rationalisation des activités, ajoutant que cela devrait se refléter dans lavantpropos et se traduire dans laffectation des ressources pour ce programme et budget. Elle a souhaité savoir sil serait possible dinclure, dans le programme et budget pour le prochain exercice biennal, une initiative en faveur de louverture dun bureau extérieur en Inde.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a exprimé sa satisfaction quant au fait que le développement constituait une priorité pour lOrganisation, soulignant limportance dêtre précis sur la question des résultats, en fonction de lhistorique des débats et des négociations menées au sein de lOrganisation. Concernant la page 10 (page 9 de la version anglaise) du document, la conférence diplomatique de lIGC, la délégation a fait part de son souhait de voir ce point figurer en premier dans la liste, et non pas en troisième alinéa. Elle a également demandé lajout dune note supplémentaire après le dernier paragraphe sur les considérations internationales comportant une référence aux dessins ou modèles industriels, faisant part de son souhait de tenir une conférence diplomatique pendant lexercice biennal, cestàdire pour les assemblées. La délégation a ajouté quil serait plus équitable détudier, sous le titre PME, la mise en place dun coordonnateur pour la région du GRULAC. Concernant la page 13 du document espagnol (page 9 de la version anglaise), la délégation a fait valoir que dans la version espagnole, sous le numéro 4, il était fait référence à lintégration du développement dans tous les programmes de lOrganisation. Elle a indiqué que la version espagnole précisait que cela devrait être fait dès que possible, mais que ce point ne figurait pas dans la version anglaise du document, soulignant la nécessité de mieux veiller à la correspondance entre les textes espagnol et anglais.
Le Directeur général a remercié le président et présenté ses excuses à toutes les délégations pour toute perturbation ayant été causée par ses apparitions écourtées, en raison dengagements au niveau ministériel dans son agenda. Le Directeur général a assuré les délégations quil suivait les procédures de très près, même sil nétait pas toujours physiquement présent dans la salle, et quil recevait des rapports réguliers, quotidiennement, de ses collègues. Le Directeur général a indiqué quil était informé des différentes déclarations qui avaient été faites, ajoutant quil semblait que très peu de questions avaient été posées. Passant aux questions examinées, le Directeur général a tout dabord abordé la question soulevée par la délégation de lÉgypte concernant le calendrier et les ressources prévus pour les bureaux extérieurs. À cet égard, il a évoqué la page 10 du document de Questions et réponses qui avait été distribué le 8 juillet 2013, expliquant que cette page détaillait les ressources budgétaires proposées dans le programme 20. En ce qui concernait le calendrier, le Directeur général a déclaré que cela dépendrait des pays concernés. Dans le cas de lAfrique, cela dépendrait de la détermination des emplacements des deux bureaux ainsi que de la rapidité avec laquelle il serait possible de procéder à leur mise en uvre. Concernant la question soulevée par la République de Corée quant aux raisons motivant la demande de bureaux extérieurs, le Directeur général a indiqué que les pays concernés seraient mieux placés pour répondre à cette question, citant lexemple de la déclaration faite par lAlgérie au nom du groupe des pays africains, qui donnait une explication de la raison pour laquelle le groupe des pays africains souhaitait la mise en place de bureaux extérieurs en Afrique. Il a déclaré quil lui semblait que cétait une déclaration fort exhaustive en matière de coopération pour le développement, dassistance technique et de renforcement des capacités, ainsi que concernant dautres raisons généralement liées à lappui apporté pour les systèmes de propriété intellectuelle mondiaux. Il a ajouté que dans le document distribué la veille, dautres facteurs pertinents avaient été mentionnés, à savoir ceux liés aux préoccupations de lOMPI en matière de création de sites pour les systèmes de technologie de linformation et de services dassistance relatifs à ces systèmes, comme lIPSAS, qui étaient déployés dans les différents États membres, faisant valoir que ces derniers nécessitaient un certain degré de coopération technique de nature régulière. Sur la question de lorientation des services, le Directeur général a rappelé aux États membres les remarques quil avait faites à ce sujet le matin même, ajoutant quil avait pris bonne note de toutes les observations qui avaient été formulées. Le Directeur général a souligné quil était entendu que les organes décisionnels de lOrganisation étaient de nature intergouvernementale, constitués par des États, États qui assuraient également la supervision et la surveillance des programmes mis en place par le Secrétariat. Le Directeur général a ajouté que le fait quun programme impliquait des prestations de services au secteur des entreprises ne constituait en aucun cas une exception au caractère intergouvernemental du programme, étant donné que cétait les États membres euxmêmes qui avaient décidé détablir ce système et décidé que le Bureau international devait exercer de telles fonctions et assurer des prestations de services dans le cadre de ce système. À cet égard, le Directeur général a cité lexemple du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), auquel 148 États étaient parties et qui dispensait des services au secteur privé. Sagissant de la question soulevée par la délégation du Brésil concernant la plateforme des parties prenantes, le Directeur général a souhaité clarifier le fait quil ny avait absolument aucune incompatibilité, daucune sorte, avec le Traité de Marrakech. Il a précisé que le Traité de Marrakech offrait un cadre, lutilisation dune exception au droit dauteur en faveur des personnes aveugles, des déficients visuels ou des personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés, ajoutant que léchange international duvres dans des formats accessibles avait été créé en lien avec ces exceptions. Le Directeur général a informé les États membres que sagissant du programme pour le prochain exercice biennal, lune des premières priorités dans le domaine précité consisterait à garantir la ratification de ce traité qui exprimait une position collective des États membres, convenue par consensus, ajoutant que lOMPI avait un mandat pour poursuivre la ratification et que cela serait fait, de la même manière que cela était fait pour le Traité de Beijing ou tout autre traité conclu par les États membres. Le Directeur général a fait valoir que la plateforme des parties prenantes était simplement une tentative du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes daccélérer la circulation des uvres dans ce cadre, ajoutant que le Traité de Marrakech faciliterait grandement cela, dans la mesure où il créerait un environnement propice à cette fin et fournirait une manière pratique de poursuivre la coopération en lien avec le cadre qui avait été établi. Sur la question soulevée par la délégation de lInde concernant les bureaux extérieurs, le Directeur général a déclaré quil pensait que le calendrier dépendait des États membres. Il sest étendu sur cette question, précisant que la demande de bureaux extérieurs venait des États membres et que le Secrétariat ne sopposait pas à cette demande. Il a ajouté que le Secrétariat, au contraire, considérait que cela ajoutait de la valeur de disposer dun réseau stratégique restreint de bureaux extérieurs géographiquement bien placés, mais que la décision reviendrait aux États membres. Le Directeur général a conclu en déclarant que sagissant du document distribué la veille, il y avait dautres demandes importantes des États membres qui nétaient pas résumées dans les propositions figurant dans le programme et budget. Il a cité lexemple du souhait des pays dAmérique latine de disposer dun deuxième bureau qui soit hispanophone et du désir exprimé par lInde détablir un bureau extérieur, précisant quil sagissait de décisions que les États membres devraient prendre et que rien ne les empêchait détablir un calendrier prévisionnel à ce sujet si cétait là la volonté des États membres. Le Directeur général a remercié le président pour cette occasion offerte dinteragir avec le comité.
Le président a remercié le Directeur général pour les explications fournies et a donné la parole aux délégations pour dautres observations.
La délégation du Chili a remercié le Secrétariat pour le dur labeur préliminaire effectué pour préparer la session. Elle partageait entièrement les points de vue exprimés par le GRULAC le lundi concernant la vision du budget et les questions financières présentées au nom de la région. La délégation a soulevé la question générale suivante, principal sujet de préoccupation. Premièrement, sagissant de lautomatisation du système de gestion de la propriété intellectuelle, le système IPSAS, il était particulièrement important pour les bureaux de nombreux pays en développement, en particulier pour le propre pays de la délégation, qui avait mis en uvre ce système ces dernières années. Lintroduction du Directeur général et le programme 15 indiquaient quune fois le système mis en uvre, il devait devenir autonome de façon à ce que de nouveaux bureaux puissent en bénéficier. La délégation était daccord avec ce principe, dans la mesure où cela permettrait une meilleure utilisation des ressources. Cependant, elle trouvait que dans la pratique, lassistance technique était insuffisante pour une bonne mise en uvre du système. Les informations navaient pas été fournies par lOMPI. Cest pourquoi il semblait exister certaines incohérences entre les informations pratiques données et ce qui était dit ici. Comme le GRULAC lavait indiqué dans sa déclaration, la délégation avait espéré que ce processus serait considérablement différent de la manière dont il avait été en fait développé. La délégation souhaitait en particulier savoir pour quelles raisons la mise en uvre dun bureau extérieur en Amérique du Sud, en Amérique latine, navait pas été envisagée. Ce nétait quaujourdhui quun document avait été fourni par le Secrétariat qui expliquait certaines des raisons, le raisonnement soustendant ce programme, qui excluait une région ne disposant pas de bureau conçu pour apporter un appui aux pays dAmérique latine. Comme le Directeur général lavait indiqué, avoir un nombre limité de bureaux extérieurs situés à des emplacements stratégiques présentait des avantages pour cette Organisation et les services quelle dispensait. Toute décision relative à létablissement de tels bureaux devait être prise en gardant à lesprit toutes les demandes de toutes les régions du monde où de tels bureaux devraient être établis sur un pied dégalité. La proposition du Secrétariat telle quexposée ne comprenait aucun bureau extérieur utilisant lespagnol et traitant avec les Caraïbes et lAmérique latine. Cétait là quelque chose qui devait être corrigé dans le budget pour lexercice biennal 20142015, comme le GRULAC lavait clairement indiqué. Tous les établissements de bureaux devraient se trouver sur un pied dégalité, sans report à une date ultérieure incertaine. Troisièmement, la délégation souhaitait mieux comprendre les raisons de la reformulation et de la restriction des actions au sein de lAcadémie ainsi que de la restructuration qui pourrait avoir une incidence sur la capacité des pays en développement à entreprendre un programme dans le domaine de la propriété intellectuelle. Il y avait les augmentations des dépenses de personnel qui laissaient entendre quil devait y avoir une baisse considérable de largent disponible pour la formation. Enfin, la délégation a appelé le Secrétariat et le Directeur général à examiner, entre la présente réunion et celle qui devait se tenir en automne, les questions que la délégation avait soulevées afin de sassurer que le budget réponde aux intérêts de tous les États membres et non pas uniquement à lintérêt de certains groupes régionaux ou de certains États membres.
La délégation du Mexique a remercié le Secrétariat pour sa présentation du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015. Il était important que lOMPI se conforme aux principes établis dans son Plan stratégique à moyen terme. La délégation encouragerait le Secrétariat à poursuivre les démarches déjà entreprises pour gagner en productivité. Les membres devaient maintenir la synergie entre le budget de lUnion et les engagements ou obligations à moyen et long terme. Cest pourquoi les membres devaient garantir le maintien dun équilibre entre recettes et dépenses, de façon à permettre à lOMPI de fonctionner de manière durable. Le fait que la principale source de financement semble en augmentation constituait une excellente nouvelle. Cependant, la délégation était particulièrement préoccupée par la question stratégique que le Secrétariat devrait se poser. Une augmentation des recettes devrait accroître la capacité daction et dassistance de lOrganisation ainsi que sa santé financière dans le futur. Les engagements à long terme qui nétaient pas financés restaient un problème qui navait pas été traité et ce devrait être lobjet dun examen stratégique des dépenses et recettes : 8,6% des coûts, soit plus de 5% daugmentation, si lon considérait quil y avait eu une baisse de 10 millions lors de lexercice biennal précédent. La principale cause à cela tenait aux 76 millions de francs suisses de dépenses de personnel. Cette augmentation ne se traduisait pas par une augmentation des effectifs. Aussi la délégation nétaitelle pas daccord avec le principe selon lequel rien ne pouvait être fait pour réduire ces coûts. Un examen stratégique des dépenses de personnel devrait être envisagé. Il pourrait être entrepris dans le cadre du nouveau système stratégique des ressources humaines de lOMPI qui serait initié en automne. Enfin, la délégation a fait part de ses inquiétudes concernant le processus qui avait été suivi pour létablissement des bureaux extérieurs de lOMPI. Le Mexique apporterait son appui au Directeur général pour veiller à ce quil réponde mieux aux besoins et préoccupations des États membres et au désir de mettre en place des installations pour les pays en développement dune manière cohérente et conforme aux politiques des Nations Unies. En conséquence, la délégation était daccord pour mettre en place de telles activités, en particulier en Afrique. Cependant, elle estimait quil était extrêmement regrettable que cela nait pas été entrepris en étroite coopération, par le biais de discussions avec les États membres, et de plus, que des organes décisionnels comme le PBC naient pas été impliqués dans ce processus de prise de décision. Lors de la dernière réunion du PBC, la délégation avait souligné limportance de reconnaître que la mise en place dune telle politique en vue de la création de bureaux extérieurs était un processus complexe qui exigeait des consultations approfondies avec les États membres. Le Secrétariat sétait engagé à consulter les États membres et à examiner leurs points de vue. La délégation navait pas le sentiment que cela avait été réellement fait et cela allait à lencontre du concept de transparence avec lequel le Secrétariat souhaitait effectuer son travail. Dans lesprit du dernier PBC, la délégation souhaitait voir les consultations se poursuivre dune manière inclusive et transparente, ce qui permettrait aux membres davoir lesprit clair quant aux coûts, aux avantages et aux futures prévisions. Ce serait la seule manière de permettre lapprobation de la création dun bureau, un bureau qui couvrirait correctement les besoins de toutes les régions sur la base du principe déquité, équité qui devrait constituer lesprit qui anime cette organisation.
La délégation de la Grèce a fait siennes les déclarations faites le lundi. Elle souhaitait appuyer la gestion de lexcédent dans le cadre de priorités spécifiques décidées par les États membres et tout en tenant compte du contexte actuel de contraintes financières auquel nombre dentre eux devaient faire face. Cela dit, la délégation considérait quà des fins de prospérité, des ressources supplémentaires devraient être affectées à des investissements collectifs. La délégation a souligné limportance du perfectionnement créatif du système. Elle croyait à linnovation durable, à la créativité, la croissance et les emplois ainsi quà la création dun environnement sécurisé pour linvestissement dans la recherche scientifique et industrielle, et à lencouragement des innovations en matière de produits et services. À linstar dautres États membres, la délégation sest dite préoccupée par le fait que le budget actuel ne fournisse plus de programme spécifique adapté aux besoins des PME, étant donné quelle considérait que cela constituait une composante majeure de la croissance financière. Sagissant de létablissement de nouveaux bureaux, la délégation a pris note du document distribué par le Secrétariat. Néanmoins, elle considérait que le climat négatif appelait à la prudence. Dans ce contexte, les États membres se montreraient réticents à prendre une telle décision sans analyse préalable des coûts. Bien que la délégation soit ravie de lexcédent dégagé ces dernières années, des bureaux supplémentaires pourraient avoir des incidences négatives sur le budget de lOrganisation à long terme. Enfin, la délégation considérait que le cours actuel des consultations était important, non seulement en raison des discussions qui devaient avoir lieu ultérieurement dans lannée, mais également en raison des nombreux défis que lOrganisation devait relever dans un environnement en perpétuelle évolution.
La délégation de lAllemagne a souscrit à la déclaration du groupe B et souhaitait souligner quelques points importants. Premièrement, lévolution des dépenses de personnel constituait un sujet dinquiétude. Deuxièmement, sagissant de létablissement de nouveaux bureaux extérieurs, elle a remercié le Secrétariat pour le livre blanc. Cependant, la délégation continuait de voir un grand nombre de questions en suspens concernant les critères douverture de nouveaux bureaux et la question de savoir si certaines des fonctions pouvaient être assumées par les bureaux déjà en place. Dernier point, mais non des moindres, il serait important pour la délégation davoir davantage dinformations plus détaillées sur ces points, ainsi que sur les coûts unitaires de chacun de ces nouveaux bureaux proposés, y compris les prévisions à long terme et les coûts impliqués. Cétait une question qui devait être minutieusement étudiée avant de prendre toute décision. Le troisième point concernait lutilisation des réserves et le Plancadre déquipement. La délégation pensait que le coût du Plancadre déquipement ne devrait pas être dissocié du budget ordinaire. Cétait un point sur lequel la délégation reviendrait lorsque le Plancadre déquipement serait discuté. Le quatrième point était que la délégation se félicitait des activités que le Secrétariat avait entreprises concernant les gains de productivité et quelle encourageait dautres activités dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne la gestion efficace des réunions et dautres domaines tels que les dépenses de personnel et les coûts de traduction. La délégation sest réservé le droit de revenir sur ces points.
La délégation du Brésil a souhaité soulever un point spécifique concernant les bureaux extérieurs. Elle appuyait linitiative qui pourrait bénéficier directement non seulement aux titulaires de droits pouvant utiliser le système de lOMPI, mais également aux pays qui bénéficiaient dune coopération technique. Le bureau extérieur du Brésil était important non seulement en raison de son rôle dintermédiaire entre lOMPI et le Brésil, mais également en raison de la source de bénéfices quil représentait pour la région, encourageant la coopération avec le bureau de lOMPI et ladministration du fond de coopération du Sud. Ces deux fonds représentaient un investissement de quelque cinq millions de dollars américains pour des activités de coopération avec lOMPI. Bien que le bureau de lOMPI au Brésil soit en place depuis moins de deux ans, il avait déjà développé des activités de grande importance. Rien quen 2012, le bureau avait organisé la première réunion interrégionale sur la coopération SudSud et une conférence internationale sur la propriété intellectuelle et lindustrie du sport. Il avait également organisé la visite du Directeur général, une réunion régionale sur linfrastructure et la compétence ainsi quun projet local. Toutes ces réunions avaient eu lieu à Santiago, au Chili, mais le bureau de lOMPI au Brésil constituait un important centre de médiation et darbitrage. Contrairement à ce qui avait été dit par le Directeur général, le bureau de lOMPI du Brésil ne parlait pas uniquement portugais, mais également espagnol et anglais, dans la mesure où son principal rôle consistait à fournir une coopération SudSud. La délégation avait cru comprendre que ces bureaux devraient disposer de fonds appropriés pour atteindre leurs objectifs.
La délégation de Monaco a remercié le Secrétariat pour la préparation du budget préliminaire ainsi que dautres documents pour la présente session du PBC. Les membres se trouvaient face à un grand besoin dexpertise et de compétences pour réaliser les travaux avec succès. La délégation a fait sienne la position adoptée par la délégation de la Belgique et partageait les questions et demandes quelle contenait. Elle souhaitait ajouter ce qui suit : premièrement, en dépit des dépenses liées aux contrats à court terme et au financement à long terme, laugmentation de plus de 8% des dépenses de personnel prévue dans le budget choquait la délégation. Elle demandait davantage dinformations sur les raisons de cette augmentation, ainsi que les moyens dont le Secrétariat disposait pour la contenir. Sagissant de la proposition douverture de bureaux régionaux, la délégation souhaiterait remercier le Secrétariat pour les informations présentées et distribuées. Elle regrettait toutefois de ne pas avoir eu le temps de prendre connaissance du document à lavance. Létude de ces informations qui conduisait les membres à évaluer la valeur ajoutée était nécessaire et essentielle lors de la mise en place de nouveaux bureaux, tout comme lexamen des éventuelles redondances dans la mise en uvre des activités afin de garantir que cette approche était plus efficace que si les activités en question étaient gérées depuis le siège. Le document distribué ne fournissait aucun chiffre pouvant permettre cette évaluation. La délégation a souligné la nécessité de garder à lesprit que lutilisation de nouvelles technologies, de gains de productivité et de procédures impliquait que le coût de la décentralisation pouvait être atténué. Évoquant lutilisation des réserves proposée dans le cadre du Plancadre déquipement, la délégation a déclaré quelle avait toujours été très prudente concernant lutilisation des réserves, qui devrait se limiter à des dépenses extraordinaires qui sortaient du cadre du budget ordinaire. La délégation a demandé des explications supplémentaires à cet égard. Sagissant du Plancadre de développement, il était difficile pour la délégation de donner un avis, étant donné quelle ne disposait pas de toutes les informations relatives à lutilisation des réserves disponibles. Elle attendait la publication du rapport sur la nouvelle salle de conférence qui devait être remis à la session du PBC de septembre et sinterrogeait déjà sur le virement des réserves pour le paiement des intérêts des prêts contractés pour le financement des nouveaux bâtiments. Des informations supplémentaires sur ce virement seraient particulièrement bienvenues. La délégation a par ailleurs déclaré que durant ladoption du programme et budget actuellement en vigueur, le Bureau international avait limité la progression des dépenses aux principaux coûts. Elle a demandé un document comportant des informations actualisées sur la mise en uvre des mesures de gains de productivité ainsi que des indications quant à la manière dont le Secrétariat prévoyait de les mettre en uvre pour lexercice biennal à venir. Pour conclure, la délégation a fait observer que les Nations Unies préparaient un rapport sur la gestion et ladministration et que les recommandations allaient audelà de celles dédiées spécifiquement à lOrganisation. Le CCI a rendu compte de problèmes intersectoriels concernant les organisations des Nations Unies et de la planification stratégique. La délégation avait le sentiment quil serait utile que les États membres disposent dinformations sur la manière dont ces recommandations étaient suivies au sein de lOrganisation.
Le président a résumé que cétait un échange de points de vue très utile. De nombreuses questions avaient été posées et des observations faites. Le programme était le suivant : le Secrétariat commencerait par répondre aux questions dordre général, puis le débat se déroulerait programme par programme, en présence des chefs de programme pour répondre à toute question supplémentaire.
La délégation du Brésil a indiqué quelle souhaiterait un débat sur la présentation générale des résultats.
La délégation de lInde, sagissant de la présentation générale des résultats, a déclaré quelle comportait une référence à la tenue dune conférence diplomatique et que daprès ce que la délégation avait entendu dans les réunions, le Secrétariat était censé fournir un document reposant sur une décision du comité. Elle a rappelé quelle avait demandé des termes plus équilibrés concernant le débat au sein du comité et de lAssemblée générale lannée dernière.
La délégation de lAllemagne avait une question concernant le tableau figurant page 22 qui indiquait une augmentation de 85% et a sollicité de brèves explications.
La délégation de la République de Corée avait cru comprendre que le recours à des employés titulaires de contrats de courte durée se poursuivrait pour le prochain exercice biennal, ce qui était dûment reflété. Elle a demandé des explications sur les bourses figurant dans le tableau 5. Elle a également sollicité des informations sur lincidence de la réforme des contrats sur lexercice biennal à venir. La délégation a suggéré des indicateurs et des montants intersectoriels dans le graphique du tableau des résultats sils étaient communs à plus dun programme.
La délégation du Brésil a souhaité soulever le problème de la terminologie utilisée qui faisait référence à une organisation axée sur les services tout au long du document.
Le président a répondu que ce point pourrait être discuté une fois que les chefs de programme seraient présents pour répondre à toutes les questions.
La délégation de lAlgérie a demandé si les délégations pouvaient faire des suggestions de modifications par écrit, cestàdire suggérer de nouvelles formulations pour certaines parties du document. Sagissant de lalinéa 55 (synthèse financière), la délégation a demandé quels critères avaient été utilisés pour établir la liste des quatre projets du Plan daction pour le développement évoqués à cet endroit, en particulier au regard de tous les autres projets approuvés par le CDIP. Pourquoi ces quatrelà et pas dautres?
La délégation de lEspagne a indiqué que dans les premières pages du document évoquant les autres services contractuels, on pouvait constater quils avaient augmenté par rapport à 20122013. Dans le budget 20142015, les chiffres restaient très élevés au regard des propositions du précédent exercice biennal. La délégation a demandé une explication. Elle se demandait également comment le débat se déroulerait, puisque si une enveloppe financière était augmentée, cela signifierait quil faudrait en diminuer une autre et les membres devraient se mettre daccord sur ces changements.
Le président a expliqué que concernant certaines questions, telles que le programme des PME et lAcadémie, les positions étaient claires. Pour ce qui était des autres questions, comme les bureaux extérieurs, ce serait étudié au moment où ce programme serait discuté.
La séance de questionsréponses avec le Directeur général a été close.
Le président a rouvert les débats sur le point 5 et rappelé que certaines délégations et certains groupes régionaux avaient demandé à faire leurs déclarations générales et leur a par conséquent donné la parole.
Le président a indiqué que le Secrétariat apporterait des réponses aux questions posées la veille et a donné la parole au vérificateur.
Le vérificateur a noté que quelque 80 délégations souhaitaient formuler des observations et a ajouté quil sefforcerait de répondre aux questions financières. Il a fait observer que la nécessité pour lOrganisation de se montrer prudente avait été soulevée à maintes reprises, ajoutant que des détails seraient donnés concernant les mesures spécifiques mises en uvre par lOrganisation dans ce domaine. Il a noté quil y avait plusieurs questions concernant les recettes et les futures activités et a indiqué que les détails relatifs aux activités prévues seraient fournis par le Bureau de léconomiste en chef, mais que cellesci étaient prudentes et scientifiques. En réponse à la question posée par plusieurs délégations concernant ce qui se passerait si les recettes de lOrganisation venaient à diminuer, le vérificateur a expliqué que plusieurs mesures seraient mises en uvre si ce cas de figure survenait. Il avait été plus précisément fait référence à lalinéa 13 du document de questions et réponses qui donnait une description claire des mesures en question, y compris de la flexibilité, la possibilité deffectuer des virements entre programmes et celle de présenter un budget révisé. Il a rappelé lexistence dun fonds de réserve de 120 millions de francs suisses qui serait utilisé, le cas échéant, en cas de diminution des recettes. Le vérificateur a noté que plusieurs questions avaient été posées sur le thème des contributions. Il a fait observer que les contributions navaient pas augmenté depuis 20 ans, ce qui représentait une baisse de 10% en termes réels. Le vérificateur a observé que plusieurs commentaires avaient été faits sur les coûts, en particulier sur les dépenses de personnel. Il a ajouté que le Secrétariat partageait ces inquiétudes quant aux coûts, en particulier les dépenses de personnel, notant que laugmentation de 8,8% était une augmentation exceptionnelle. Il a expliqué quune augmentation normale des dépenses de personnel serait approximativement de 3 à 4% sur lexercice biennal et que le chiffre de 8,8% était un niveau extraordinaire résultant de lintroduction de 6% correspondant à la couverture des prestations accordées après cessation de service. Le calcul de ce chiffre de 6% a été déterminé, comme pour la plupart des organisations, au moyen dune échelle standard de ces coûts. Il a ajouté que les alinéas 34 à 40 de la version anglaise du document du budget donnaient une explication détaillée de la ventilation des chiffres. Il a par ailleurs mentionné que les dépenses de personnel seraient bien moins élevées en 20162017, ajoutant que lannexe figurant à la page 252 de la version anglaise indiquait la ventilation des dépenses de personnel et montrait que les dépenses de personnel régulières avaient augmenté, traduisant un degré dinflexibilité structurelle. Cela expliquait la nécessité de recourir à lexternalisation autant que possible, le fait quil nétait pas demandé de postes supplémentaires ainsi que la nécessité de faire preuve de souplesse. À cet égard, les virements entre programmes étaient particulièrement utiles. Le vérificateur a indiqué quun autre membre du Secrétariat répondrait ultérieurement à la question posée par les ÉtatsUnis dAmérique se rapportant aux 116 ou 96 postes et quils fourniraient les renseignements nécessaires sur ce point. Concernant les autres mesures de maîtrise des coûts, le vérificateur a indiqué que plusieurs mesures avaient été mises en uvre au cours des dernières années, notamment lutilisation de compagnies aériennes à bas prix pour les déplacements, une diminution du nombre de missions et lutilisation de classes inférieures pour les voyages en avion. Il a également mentionné des restrictions du nombre de personnes prenant part aux réunions et des économies de coûts découlant de contrôles plus étroits dans le choix des hôtels pour les missions des membres du personnel. En outre, les coûts associés aux réunions ont été réduits grâce à la mise à disposition dun moins grand nombre de documents et à la renégociation des contrats avec les prestataires de services de lOrganisation et les prestataires de services de maintenance. Les coûts de stockage, en particulier le nombre demplacements réservés au stockage des documents, ont été réduits. En outre, une utilisation plus économique de lénergie a été réalisée en concertation avec une société délectricité, notamment grâce à lutilisation de leau du lac pour le refroidissement et lutilisation de sources de gaz et délectricité les moins chères possible. Le vérificateur a ajouté que le nombre de voitures de fonction au sein de lOrganisation avait été réduit, à linstar du volume des envois postaux grâce à lutilisation de documents électroniques. Dautres mesures ont été prises en matière de trésorerie, dont ladoption dun système électronique permettant dobtenir le meilleur taux de change possible ainsi quune renégociation avec les banques de lOrganisation. Sagissant de la question posée par la délégation de lAllemagne, il a ajouté que cette renégociation était nécessaire pour améliorer la politique en matière de taux de changes et que bien que cela ait engendré une petite augmentation des coûts bancaires, le résultat général était positif. Le vérificateur a noté que de nombreuses questions avaient été posées sur les réserves. Il a rappelé aux États membres que lOrganisation avait adopté une méthode de fonctionnement très simple reposant sur le budget opérationnel. Elle consistait à virer tout excédent réalisé vers les réserves. Il a indiqué quun montant denviron 120 millions de francs suisses avait été réservé pour les cas durgence et que le reste, soit environ 50 millions de francs suisses, était utilisé pour des projets dinvestissement, une méthode approuvée par les États membres. Il a souligné la nature prudente de cette approche étant donné que lOrganisation était soumise à des fluctuations financières et a ajouté quen 2010, plusieurs règles avaient été mises en place pour linvestissement de ces fonds de réserve. Le document consacré à lutilisation des réserves, le document WO/PBC/15/7, adopté en 2010, donnait des directives détaillées, déclarant notamment que les fonds, en cas de besoin, devaient être mis à disposition rapidement. Dautres directives portaient sur le fait que les fonds provenant des réserves ne devaient être utilisés que pour des dépenses stratégiques ou extraordinaires allant audelà de lexercice biennal. Le vérificateur a ajouté quun rapport sur la situation concernant lutilisation des réserves était fourni chaque année et que le dernier rapport avait été remis en septembre. Cest pourquoi un document consacré à ce sujet était déjà disponible et un autre serait mis à disposition en septembre. Cela permettrait de garantir que les États membres étaient pleinement informés. Le fonds de réserve sélevait actuellement à 178 millions, dont 36 millions de francs suisses avaient été utilisés, laissant un montant de 20 millions de francs suisses disponibles en sus du fonds durgence. Sur ce montant, le vérificateur a informé les États membres que le Secrétariat demandait à pouvoir utiliser 11 millions de francs suisses, ce qui, de son point de vue, constituait un montant raisonnable et prudent. Concernant le programmecadre pour lutilisation de ce montant, il a précisé que les États membres seraient tenus informés des projets, chaque année ou tous les deux ans, point par point ou projet par projet, afin de donner un aperçu à long terme de la situation entre aujourdhui et 2019. Il a souligné la nature quelque peu ambitieuse du programme, dans la mesure où les projets représentant 11 millions de francs suisses iraient audelà de lexercice biennal 20142015 et a souligné le caractère exceptionnel des projets en question, puisquils portaient sur des travaux exceptionnels et plutôt coûteux, comme des rénovations majeures plutôt que des travaux réguliers de maintenance quotidienne. Il a informé les États membres que la délégation de la Suisse avait demandé à lOrganisation de mettre 1% de côté de la valeur totale des bâtiments, ce qui était acceptable jusquà ladoption du système IPSAS, qui ne prévoyait pas cette mesure. Il a souligné lutilité de la méthode en cours dexamen en ce sens quelle aurait une incidence minimale sur le budget ordinaire et garantirait une approche durable si ces projets se prolongeaient audelà dun exercice biennal. Le vérificateur a poursuivi en indiquant que plusieurs délégations avaient parlé des virements entre projets en cours dexercice, ajoutant que certaines règles sappliquaient en Suisse et que le Règlement financier et son règlement dexécution, approuvés par les membres, devaient également être respectés. Ce Règlement financier prévoyait la possibilité deffectuer des virements dun montant total représentant 1% du budget ou 5% de la valeur du programme. Il a rappelé la raison motivant cette mesure, soulignant sa nature prudente, étant donné notamment que le budget de lUnion était élaboré trois ans à lavance et que le climat économique était incertain à moyen terme et même à court terme, doù la nécessité dun certain degré de souplesse, également dans le redéploiement du personnel si cela était jugé nécessaire. Il a mentionné que les mesures prises au titre de la clause de flexibilité seraient en tout cas surveillées par les organes de surveillance de lOrganisation, tels que le vérificateur externe des comptes (le Gouvernement de lInde) et le comité daudit. Sagissant des réserves à long terme pour le personnel, le vérificateur a mentionné quil avait été dit que le Secrétariat navait pas de stratégie claire et déclaré quil souhaiterait apporter les informations pertinentes nécessaires sur ce point. Des mesures avaient déjà été mises en place dans ce domaine en 1987, lorsquun montant avait été mis de côté à chaque exercice biennal. Exceptionnellement, en 20122013, 6% navaient pas été mis de côté. En 2012, il avait été fait une proposition aux États membres concernant les provisions à long terme pour le personnel avec quatre options différentes. Il a rappelé que les États membres avaient dit que ces mesures étaient prématurées et que le Secrétariat devrait regarder ce que les Nations Unies faisaient. Aussi le Secrétariat revenaitil maintenant, après avoir étudié les pratiques appliquées au sein du système des Nations Unies, avec une proposition bien moins ambitieuse que celle avancée en septembre 2012. Elle impliquait de mettre de côté 6% des dépenses de personnel pour financer les besoins à long terme en question. Ces montants seraient investis de sorte à dégager des intérêts et afin que ces derniers viennent sajouter au montant déjà épargné. Il a fait valoir que si cette décision avait été prise lannée dernière, en septembre, un taux dintérêt de 2,7% aurait pu être obtenu, mais que malheureusement, comme la mesure avait été remise à cette année, il ne serait plus possible dobtenir quun taux de 0,5%, quel que soit le montant épargné. Il a ajouté que cette situation était actuellement examinée avec laide dexperts afin de tenter de trouver un meilleur investissement, tout en respectant la politique dinvestissement approuvée par les États membres. Le vérificateur a informé les membres quà lheure actuelle, les réserves sélevaient à 78 millions de francs suisses. Il a souligné que lOrganisation avait traversé la crise sans problème majeur et sans perte dans les placements effectués. Il a conclu en déclarant que le Secrétariat reviendrait pour répondre à la question des postes soulevée par les ÉtatsUnis dAmérique.
Le vérificateur souhaitait aborder trois points spécifiques, dont lun avait été soulevé par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique la veille, à savoir en quoi consistaient les 96 postes figurant sous lintitulé non affectés. Évoquant lalinéa 39 de la page 24 de la version anglaise de la proposition de programme et budget, il a expliqué que les 96 postes proposés étaient utilisés pour des agents temporaires de longue durée et des fonctions dont il avait été déterminé, au terme de lexamen de la structure de lOrganisation, quelles étaient de nature continue et qui étaient actuellement remplies par des fonctionnaires temporaires. Il a souligné la nécessité dêtre cohérent avec ce qui avait été fait dans le programme et budget 20122013 avec lapprobation des États membres, à savoir régulariser 60 agents de longue durée exerçant des fonctions continues. Il a ajouté que les postes examinés figuraient actuellement sous la mention non affectés. Les membres du personnel temporaire avaient été budgétisés sous leur programme respectif. Les 1,4 million de francs suisses évoqués à lalinéa 39 et les 96 postes étaient également inscrits comme non affectés, un montant qui serait viré vers les programmes où les postes à régulariser seraient recensés.
Le vérificateur a poursuivi pour répondre à la demande déclaircissement de la délégation de la Corée concernant laugmentation figurant dans le tableau 5 sous le poste bourses. Il a expliqué quil sagissait dune catégorie de dépenses hors personnel pour lOrganisation, puisquelles concernaient des programmes sélectionnés approuvés par le Directeur général, visant plus particulièrement à renforcer les compétences professionnelles de personnes expérimentées et a ajouté que ces personnes ne deviendraient pas par la suite des membres du personnel. Il a indiqué que des références explicites étaient fournies pour ces bourses à chaque fois quelles apparaissaient, que ce soit pour le système de Madrid (programme 6), le système du PCT (programme 5), les savoirs traditionnels (programme 4) ou pour le Centre darbitrage et de médiation (programme 7). Il a ajouté que la plus grande augmentation relevait du système denregistrement de Madrid et a suggéré à la délégation de poser des questions plus spécifiques lorsque le programme concerné, le programme 6, serait examiné. En réponse à la délégation de Corée sur la réforme des contrats, le vérificateur a indiqué que cette question avait été posée au directeur des ressources humaines. Il a ajouté que le coût de la réforme des contrats était évalué à trois millions de francs suisses pour lexercice biennal 20142015. Le vérificateur a parlé de la mise en place de taux pour les salariés ayant des personnes à charge ainsi que des éléments de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies pour les professionnels. Cela représenterait un coût de quatre millions de francs suisses pour lexercice biennal. Il a indiqué que si lon regardait le budget après virements, limpact budgétaire était plus faible parce quune partie de lincidence avait déjà été intégrée au budget 20122013 après virements, de sorte que la différence ne représentait plus lintégralité des quatre millions de francs suisses.
Le Secrétariat est intervenu sur les questions soulevées sur le tableau des résultats, les indicateurs dexécution et les questions portant sur le contenu des programmes. Il a remercié les délégations pour le dialogue très riche et constructif sur le Rapport sur lexécution du programme en 20122013, soulignant limportance de lutilité des enseignements et de lexpérience tirés dun exercice biennal donné pour la planification et la fixation dobjectifs réalistes pour lexercice biennal suivant, conformément au concept de gestion axée sur les résultats. Le Secrétariat a expliqué quil y avait 60 résultats escomptés au cours du présent exercice biennal et que ces derniers avaient été intégrés et consolidés pour arriver à 36 résultats prévus pour lexercice biennal à venir, sans aucune perte quant au fond. Afin daider à comprendre comment on était passé de 60 à 36, un document de concordance des résultats escomptés de lOrganisation à compter de lexercice biennal actuel et après était disponible pour consultation à lentrée de la salle A. Le Secrétariat a indiqué quil y avait eu plusieurs questions et observations sur les indicateurs dexécution, précisant que certains résultats organisationnels attendus et indicateurs dexécution avaient contribué aux résultats escomptés de lOrganisation et que toutes les observations relatives à linclusion dindicateurs spécifiques pour les PME ou pour le renforcement ou la clarification de certains des indicateurs proposés pourraient être discutées dans le cadre de lexamen programme par programme du programme et budget proposé. Le Secrétariat a ajouté quil y avait eu plusieurs questions sur la manière de traiter les préoccupations relatives à la présentation générale des résultats et il a fourni des explications en déclarant quil sagissait essentiellement de résumés de ce qui était présenté en détail dans chaque programme et que le Secrétariat devrait automatiquement traduire toute discussion ou modification au niveau du programme dans la présentation des résultats et la synthèse financière. Il y avait également eu plusieurs questions sur les dépenses de développement et cellesci seraient débattues dans le cadre du point cinq de lordre du jour adopté. Le Secrétariat a abordé deux questions soulevées la veille concernant les projets du Plan daction pour le développement. Lune des questions portait sur les critères utilisés pour proposer lintégration de quatre projets permanents cités à lalinéa 55. Le Secrétariat a souligné que lintégration de ces projets se faisait sous réserve de leur évaluation qui était encore en cours. Lévaluation finale donnerait lieu, ultérieurement, à un débat au sein du CDIP et à une approbation par le CDIP. Le Secrétariat a expliqué que la mise en uvre de ces projets avait été considérablement pilotée et que trois de ces quatre projets proposés étaient déjà passés par une phase initiale de mise en uvre. Ils se trouvaient actuellement dans leur seconde phase de mise en uvre. Les progrès de ces projets avaient été positivement appréciés par le CDIP. Trois de ces quatre projets avaient déjà fait lobjet dune évaluation indépendante de la première phase qui était discutée au sein du CDIP, à titre de condition dapprobation de la deuxième phase. Le Secrétariat a ajouté que la demande de services au titre de ces projets particuliers était et restait très élevée, en fait plus élevée que la portée des projets relevant du Plan daction pour le développement. Quant à la seconde question concernant les projets du Plan daction pour le développement, le Secrétariat a rappelé que trois projets étaient proposés pour lexercice biennal 20142015. Le premier projet sur la propriété intellectuelle et la création de dessins ou modèles aux fins du développement des entreprises dans les pays en développement et les pays les moins avancés était une proposition actuellement examinée au sein du CDIP. Le deuxième projet, le renforcement et le développement du secteur audiovisuel dans certains pays africains, était un projet en cours de mise en uvre, un processus qui devrait se poursuivre au cours du prochain exercice biennal. Par conséquent, une partie de ce dernier projet relevant de lexercice biennal 20142015 faisait partie du programme et budget proposé. Le troisième projet était un projet de propriété intellectuelle et de développement économique et social, actuellement en cours de mise en uvre sous les auspices de léconomiste en chef. Une deuxième phase de ce projet était en train dêtre proposée, là encore sous réserve de lapprobation par le CDIP. Le Secrétariat est ensuite passé à la troisième question soulevée par certaines délégations, à savoir ce qui était envisagé pour les projets du CDIP en cours dapprobation par ce dernier pendant la mise en uvre du programme et budget, cestàdire au cours de lexercice biennal 20142015. Le Secrétariat a rappelé le mécanisme de la procédure budgétaire appliqué aux projets proposés par le CDIP pour la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement (référence WO/PBC/15/6/Rev), le mécanisme budgétaire pour le financement des projets du Plan daction pour le développement approuvé par les États membres aux assemblées de 2010 et a expliqué quil sagissait dun mécanisme de financement destiné à garantir que lintervalle de temps entre lapprobation dun projet et sa mise en uvre soit réduit au minimum et visant à sassurer que le projet serait intégré dans le programme de travail général de lOrganisation. Le Secrétariat a poursuivi en expliquant que les projets prévus dans le programme et budget étaient liés aux résultats escomptés et, par conséquent, soumis à approbation au cours de leur mise en uvre. Le financement durant la mise en uvre serait déterminé conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. Enfin, le Secrétariat a fourni des explications en réponse aux questions portant sur la manière dont ce mécanisme avait véritablement fonctionné. À cet égard, le document WO/PBC/20/4 qui constituait un examen de ce mécanisme a été porté à lattention du PBC. Le Secrétariat a expliqué que ce document examinait et évaluait comment le mécanisme avait fonctionné au cours du présent exercice biennal, à la fois pour les projets prévus dans la phase de planification ainsi que pour ceux qui avaient été ultérieurement approuvés par le CDIP pendant leur mise en uvre.
La délégation de la Belgique a souhaité formuler quelques observations dordre général avant les débats détaillés consacrés aux différents programmes. Tout dabord, la délégation a évoqué limportance davoir une présentation générale du budget avant quil puisse être accepté, notant que même si cela exigeait de disposer dinformations sur chaque programme, une vision globale du budget simposait. Elle considérait que davantage dinformations étaient nécessaires pour certains programmes et que ces informations ne seraient fournies que dans les documents mis à disposition pour la session de septembre du PBC. Deuxièmement, la délégation a souhaité faire plusieurs observations préliminaires, en particulier concernant les bureaux extérieurs et les PME. Sagissant des bureaux extérieurs, la délégation a déclaré que bien quelle salue le livre blanc, il faudrait encore beaucoup dinformations financières pour pouvoir soutenir le postulat que dautres bureaux extérieurs pouvaient encore être nécessaires. Quant au processus, la délégation a indiqué quelle pensait quil serait difficile de parvenir à un accord complet lors de la présente session du PBC concernant la possibilité dinstituer de nouveaux bureaux extérieurs. Elle a fait part de ses inquiétudes quant à limposante charge de travail de la session de septembre, surtout si le sujet des bureaux extérieurs devait également y être débattu. Enfin, sagissant de létablissement de rapports en matière de développement dans le cadre du PBC, la délégation a déclaré quelle avait pris note de la documentation fournie par le Secrétariat dans ce domaine et sest félicitée des rapports déjà conséquents consacrés au développement, ajoutant quelle ne voyait pas la nécessité de poursuivre le débat sur cette question.
La délégation de lÉgypte, sur la question des remarques relatives à lobjectif stratégique III, la propriété intellectuelle au service du développement, a indiqué quelle appréciait les efforts déployés par le Secrétariat pour simplifier ce thème, mais quelle était préoccupée par le fait que la réduction des résultats de 11 à 4 risquait dengendrer une perte de substance. Elle souhaitait voir les résultats spécifiques maintenus dans le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, étant donné quil semblait que certains résultats spécifiques, qui avaient été enregistrés au cours du présent exercice biennal, ne trouvaient pas leur reflet dans la proposition de budget biennal suivante. La délégation a cité lexemple du résultat se rapportant à laccès à lenseignement de la propriété intellectuelle, déclarant quelle avait du mal à percevoir comment ce résultat était relié au résultat général proposé. La planification efficace de la mise en uvre, lévaluation et létablissement de rapports sur les recommandations constituaient dautres résultats cités pour illustrer ce point. La compréhension du Plan daction pour le développement par les États membres, les organisations de la société civile et les autres parties prenantes ainsi que le développement de la compréhension des PME concernant lutilisation réussie de la propriété intellectuelle pour appuyer lintégration et la commercialisation ont également été cités. La délégation a déclaré que la spécificité de ces résultats permettait aux États membres de suivre la mise en uvre des activités et programmes de lOMPI, mais que sil ny avait pas dapproche spécifique, il serait difficile dassurer un suivi de certaines questions particulières, comme celles figurant dans le tableau des résultats de lactuel exercice biennal. Sagissant du projet du Plan daction pour le développement, la délégation a souligné la nécessité de faire preuve de souplesse si des ressources supplémentaires venaient à savérer nécessaires pour des projets relatifs au Plan daction pour le développement pouvant impliquer une deuxième phase ou pouvant être proposés dans le futur au CDIP. Elle a souligné limportance de ce point étant donné quelle considérait que si lOrganisation devait dépendre des virements entre différents programmes ou de lépargne, cela ne garantirait pas les ressources nécessaires requises pour la mise en uvre dun projet proposé donné ou dune seconde phase.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Secrétariat pour les informations fournies et sollicité, dans le cadre de la préparation du budget pour lexercice biennal à venir, davantage dinformations sur le mécanisme faisant davantage intervenir les États membres dans la préparation et le suivi du programme et budget approuvé en 2006. Sagissant du Plan stratégique à moyen terme, la délégation a demandé sil avait fait lobjet dun examen à miparcours ou sil allait y en avoir un. Sur la question du financement des projets du Plan daction pour le développement, elle a fait siennes les préoccupations précédemment exprimées concernant leur financement. Elle sest dite favorable au financement de ces projets par le biais du budget ordinaire, plutôt que par lentremise darrangements extrabudgétaires, dans la mesure où elle considérait cela plus fiable en termes de disponibilité des fonds, et également plus transparent pour voir doù les fonds provenaient et à quelles activités ils étaient affectés. La délégation a indiqué quelle reviendrait sur cette question du financement des projets du Plan daction pour le développement lorsque ce thème serait abordé. Enfin, elle a évoqué la proposition relevant du programme 6 pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé (pages 25 du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015) et demandé des explications au Secrétariat sur les critères utilisés pour financer une éventuelle conférence diplomatique à hauteur de quelque 130 000 francs suisses. Elle a rappelé quen septembre 2008, lAssemblée de lUnion de Lisbonne avait institué un groupe de travail sur le développement du système, responsable de lexploration des améliorations possibles à apporter au système afin de le rendre plus attrayant et efficace en vue daugmenter le nombre de ses membres. Elle a déclaré que tous les États membres devraient participer à la révision de lArrangement de Lisbonne afin de permettre la participation dun plus grand nombre de pays en développement au Traité.
La délégation de lInde a sollicité des précisions du Secrétariat concernant la proposition de tenue de conférences diplomatiques sur des thèmes relevant des programmes 2 et 4 (respectivement traité sur le droit des dessins et modèles industriels et ressources génétiques, savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles, IGC), en précisant quelle soulèverait ces points simultanément lorsque les programmes concernés seraient abordés afin de les relier à la présentation générale des résultats.
La délégation de la Roumanie a remercié le Secrétariat pour les explications fournies là et a pleinement souscrit à la déclaration de la Pologne au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes et indiqué quelle souhaiterait aborder plusieurs points mis en avant dans le cadre de cette intervention. À cet égard, la délégation a sollicité davantage dinformations sur certains des changements envisagés dans le cadre du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015, en particulier concernant la fin du programme des PME et les raisons qui ont fait que ce programme avait été jugé inefficace. Elle a également demandé si le redéploiement interne des ressources visant à garantir les spécificités régionales des PME, traité conformément aux stratégies nationales de propriété intellectuelle, impliquerait des augmentations des effectifs au sein de la Division pour les économies transitoires et les pays développés. Sur la question de laffectation des recettes, la délégation a observé que le rapport final sur les ressources humaines nétait pas prêt à être distribué. Enfin, elle a dit attendre avec intérêt les débats approfondis sur le thème des bureaux extérieurs et le livre blanc distribué à ce sujet.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a souligné limportance de la répartition géographique afin davoir un aperçu des différents points de vue existants sur les thèmes abordés. Elle a insisté sur limportance du financement des questions de développement, y compris par le biais de lutilisation des réserves. Enfin, la délégation a mentionné que le principal argument avancé pour ne pas ouvrir un bureau à Caracas avait été la question des coûts et déclaré quil était important de regarder audelà des questions de coûts, ajoutant que toute chose ayant trait au développement devrait être considérée comme un investissement, plutôt que comme un poste de dépenses.
La délégation du Brésil a fait part de son appui à la position et aux questions soulevées par la délégation de lÉgypte et a souligné limportance du processus budgétaire concernant le CDIP. Elle considérait que le processus dapprobation des ressources pour le CDIP devait être simplifié, ajoutant que le budget spécifique dont le CDIP devait décider était nécessaire pour disposer dun processus plus efficace délaboration dun calendrier de mise en uvre des projets et programmes.
La délégation du Pérou a soulevé deux questions, lune sinscrivant dans le droit fil de ce que lInde avait déclaré concernant le programme 4, à savoir lIGC, et plus spécifiquement concernant le montant attribué au programme de la conférence diplomatique. Deuxièmement, la délégation a demandé davantage dinformations sur le programme 11 et la question de lintégration des PME dans les bureaux nationaux.
Le président a proposé que le Secrétariat apporte des précisions sur les points généraux soulevés et quil soit ensuite procédé au débat programme par programme.
Le Secrétariat, sexprimant sur les changements apportés au tableau des résultats, a déclaré que le document de concordance devrait avoir déjà été distribué à tous les membres et que les questions soulevées par la délégation de lÉgypte sur les résultats spécifiques de 20122013 étaient claires dans ce document. Il a précisé que les indicateurs dexécution des programmes contribuaient aux résultats organisationnels, en ce sens quils fournissaient des détails quant au fond que les programmes dispensaient. Le deuxième point que le Secrétariat souhaitait faire valoir était que lexercice biennal 20122013 représentait la première fois où lOrganisation avait présenté un budget reposant sur des résultats et cest pourquoi le tableau des résultats ne fournissait pas nécessairement une expression cohérente des résultats. Certains des résultats étaient plus détaillés que dautres, ce qui indiquait que lon nétait pas nécessairement parvenu à la meilleure expression possible du tableau des résultats. Le Secrétariat a affirmé sa ferme intention de constamment améliorer lexpression des résultats, ce qui faciliterait la compréhension de la manière dont les programmes contribuaient au résultat général. Concernant le Plan stratégique à moyen terme, le Secrétariat avait noté que les États membres pouvaient décider deffectuer un examen à miparcours qui pourrait être entrepris en 2013 ou à un moment jugé opportun par les États membres. Le Secrétariat a précisé que cétait un processus contrôlé par les États membres et que la décision des assemblées était quelle avait pris note du Plan stratégique à moyen terme ainsi que du fait que les observations soient représentées parallèlement à ce dernier. Le Secrétariat a invité les membres à soulever tout problème quils pouvaient avoir avec les termes utilisés en lien avec les conférences diplomatiques proposées avec les chefs de programme concerné dans le cadre de chacun des programmes en question. Il a ajouté que la question de la répartition géographique serait abordée dans le cadre du programme 23 et que comme le Directeur général lavait clairement indiqué, le Secrétariat travaillerait très sérieusement à rechercher une parité hommefemme et une diversité géographique, mais que cela prendrait du temps, surtout compte tenu du faible taux de rotation au sein des effectifs de lOrganisation.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a souhaité préciser lobjet de son intervention et indiqué quelle faisait référence aux délégations qui nenvisageraient pas de rotation des effectifs, précisant particulièrement que sil devait y avoir des contrearguments aux nouvelles nationalités arrivant ou rejoignant le personnel, il conviendrait que ces derniers soient convaincants et non fondés sur des considérations de nombres ou de coûts. La délégation souhaitait par ailleurs savoir ce qui se passerait si les réserves de lOrganisation diminuaient ou si elles venaient à être déficitaires et plus particulièrement, si cela impliquerait moins de ressources disponibles pour les questions présentant un intérêt pour la République bolivarienne du Venezuela, telles que le développement.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Secrétariat pour les explications fournies concernant le Plan stratégique à moyen terme, faisant valoir que ce dernier avait été discuté, mais non approuvé par les États membres. Par conséquent, sil devait y avoir de quelconques références au PSMT dans les propositions pour le prochain exercice biennal, les États membres seraient libres de les contester. La délégation a par ailleurs indiqué quelle apprécierait des précisions supplémentaires du Secrétariat sur le mécanisme faisant davantage intervenir les États membres dans la préparation et le suivi du programme et budget approuvé en 2006.
Le président a remercié la délégation de la République islamique dIran pour son intervention et déclaré quil était très clair que les États membres avaient pris note du document consacré au PSMT, y compris des observations formulées par les États membres. Concernant le mécanisme, le président a invité le vérificateur à apporter des précisions supplémentaires.
Le vérificateur a assuré les membres que lOrganisation respectait le Mécanisme faisant davantage intervenir les États membres dans la préparation et le suivi du programme et budget approuvé en 2006, ce qui était la raison pour laquelle cette réunion était une réunion officielle, conformément au mécanisme approuvé par les États membres. Il a indiqué quil y avait eu une année où il navait pas été possible de respecter le mécanisme, à savoir lannée des élections. La question du mécanisme était également la raison des consultations avec les États membres avant la réunion officielle du PBC. Il a ajouté quau cours de cette année, il y avait eu 12 réunions informelles avec les différents groupes afin de préparer la présente session du PBC.
Le Secrétariat a ajouté quune partie du mécanisme comprenait la distribution du questionnaire aux États membres avant le PBC et quau niveau de la réunion actuelle, lenvoi du questionnaire à lautomne dernier avait permis dintégrer nombre de suggestions et observations figurant dans le document mis à disposition pour la présente session du PBC.
Le président a ouvert le débat sur le programme 1.
La délégation de lÉgypte a sollicité des précisions sur les deux indicateurs suivants concernant lobjectif stratégique I : Évolution équilibrée du cadre normatif international de la propriété intellectuelle, page 29 du document WO/PBC/2 : i) progrès accomplis dans la conclusion daccords sur les questions actuellement inscrites à lordre du jour des travaux du SCCR; et ii) avancement des négociations au sein de lIGC en vue de lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux. Il a proposé que ces indicateurs soient reformulés pour plus de précision et pour traduire et mettre en uvre la décision de lAssemblée générale à cet égard. Sagissant du programme 1, la délégation a sollicité davantage dinformations sur lindicateur dexécution intitulé Progrès accomplis dans loptique de parvenir à un consensus sur la création dun groupe de travail dexperts sur la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMA, en particulier, sur son contexte, et sil avait une quelconque relation avec les travaux du Comité permanent du droit des brevets (SCP).
Le président a précisé que la première question soulevée par la délégation de lÉgypte relevait des programmes 3 et 4.
La délégation de lIran (République islamique d) a noté quà lalinéa 1.1 du document, dimportants défis avaient été anticipés pour le prochain exercice biennal. Du point de vue de la délégation, cette liste ne devrait pas être exhaustive, mais plutôt descriptive. Notant que la nécessité daméliorer la diffusion des technologies par lintermédiaire du système des brevets avait été mis en exergue comme un enjeu important, elle a déclaré que si modifier le rythme établi des transferts de technologies afin daméliorer la diffusion des technologies pouvait être considéré comme un défi pour les pays en développement, la nécessité du transfert de technologie dans le système des brevets constituait une demande et non lun des plus importants défis ayant été anticipés. Cest pourquoi elle a proposé de modifier le texte. Par ailleurs, la délégation a déclaré que le dernier indicateur dexécution sous les résultats escomptés 1.2, à savoir les progrès accomplis dans loptique de parvenir à un consensus sur la création dun groupe de travail dexperts sur la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMA, devrait être supprimé, dans la mesure où de son point de vue, la création dun groupe de travail devrait être discutée au sein du comité concerné avec les États membres. Elle estimait que pour les débats sur le droit des brevets, le forum pertinent et approprié serait le SCP, qui pouvait décider sil devait traiter un problème et comment, y compris sil souhaitait en discuter luimême ou sil préférait instituer un autre mécanisme, par exemple, un groupe de travail.
La délégation dEl Salvador a proposé daméliorer le texte de la cinquième puce de la liste de lalinéa 1.1, concernant les défis posés par les décisions dintérêt général en ce qui concerne la portée et lapplication appropriées du système des brevets. Bien que la délégation reconnaisse les progrès accomplis dans ce domaine, elle recherchait plus dinformations sur les travaux concrets effectués au titre du programme 1 au cours du prochain exercice biennal, de concert avec le programme 9 et les bureaux dAmérique latine et des Caraïbes.
La délégation de lItalie a souligné que le personnel avait été affecté de manière efficace. Elle a demandé au Secrétariat si les ressources en personnel pour le programme 1 étaient suffisantes, en particulier sagissant de lassistance politique et législative.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souscrit aux observations formulées par les délégations de lÉgypte et de la République islamique dIran concernant le groupe de travail dexperts. Elle a sollicité davantage dinformations sur cet indicateur dexécution et fait part de sa préférence pour la suppression de cet indicateur. Par ailleurs, la délégation a proposé dajouter un indicateur dexécution traduisant les activités en cours sur les éléments de flexibilité sous les résultats escomptés I.1, puisque les travaux du Secrétariat sur les éléments de flexibilité associés aux brevets avaient déjà été adoptés à la dernière session du CDIP.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a appuyé la déclaration faite par les délégations de lÉgypte, de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et de la République islamique dIran concernant lindicateur dexécution figurant sous le résultat escompté I.2. Elle a souligné que le Secrétariat navait aucun mandat pour établir un tel groupe de travail, ni pour décider du nombre de réunions que le groupe devrait tenir. Par conséquent, elle sest prononcée en faveur de la suppression de cet indicateur. À titre dobservation générale sur le programme 1, comparant le document du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20142015 au programme et budget pour lexercice biennal 20122013, la délégation a noté que si leur structure était similaire, le projet de programme et budget pour 20142015 nétablissait aucun lien entre les activités au titre du programme 1 et les recommandations du Plan daction pour le développement. La délégation a sollicité des précisions du Secrétariat quant à la raison pour laquelle il ny avait eu aucun débat sur ce point et suggéré une révision du document, ajoutant que des références au Plan daction pour le développement devraient être réinsérées de la même manière quelles figuraient dans programme et budget actuel. Elle a également fait observer quun nouveau tableau, décrivant les principaux risques et les stratégies datténuation, figurait page 32. Tout en reconnaissant
limportance du risque décrit, la délégation a déclaré que présenter les difficultés des États membres à trouver un consensus comme un risque inhérent au SCP nétait pas approprié et a suggéré que le texte soit modifié.
La délégation de la Turquie a noté que dans le Rapport sur lexécution du programme en 2012, limportance croissante des accords de libreéchange et des chapitres consacrés à la propriété intellectuelle figurant dans ces accords avait été mentionnée dans le cadre de lassistance législative et des demandes reçues sy rapportant. Elle a souligné que pour lexercice biennal à venir, le nombre daccords de libreéchange était susceptible daugmenter, tout comme le nombre de questions de brevets et de propriété intellectuelle sy rapportant. Étant donné que les accords de libreéchange reflétaient des questions et des besoins stratégiques des pays en développement allant audelà des questions purement juridiques, la délégation a invité le Secrétariat à préciser le champ dapplication de lassistance juridique de lOMPI se rapportant aux accords de libreéchange et comment lOMPI déterminait les besoins et intérêts des pays lorsquelle dispensait une assistance juridique liée à ces accords.
Le Secrétariat a expliqué que lalinéa 1.1 présentait le travail du programme 1 en recensant plusieurs préoccupations ou défis de tout premier ordre. Évoquant la déclaration de la délégation de la République islamique dIran, il a confirmé que la liste des plus importants défis ne se voulait pas exhaustive, mais quelle insistait sur les défis qui semblaient les plus importants. Dans la mesure où ces derniers étaient des indicateurs généraux de tout premier plan, du point de vue du Secrétariat, la formulation précise nétait pas aussi importante que lidée quils traduisaient, à savoir lexpression de certaines inquiétudes liées au fonctionnement du programme. Le Secrétariat a toutefois accueilli favorablement les suggestions des États membres quant à lamélioration de la description de ces inquiétudes. Il a souligné que le point spécifique consacré à la nécessité daméliorer la diffusion des technologies dans le système des brevets de cette liste impliquait, comme souligné par la délégation de la République islamique dIran, un énoncé de haut niveau impliquant toutes les formes de transferts de technologie disponibles pour exécuter les fonctions inhérentes du système de brevets, à savoir informer le public des nouvelles technologies de pointe au moment de la publication des demandes de brevet. Lefficacité des systèmes impliquant la diffusion dinformations au public sur ces technologies dans le cadre de leurs efforts permanents déployés sur leurs propres innovations ou sur ce qui était disponible en termes doctroi de licences et de développement constituait, par exemple, un autre énoncé de haut niveau. Le Secrétariat a souligné que ces termes visaient à être relativement larges afin de rendre compte de lensemble des problèmes et inquiétudes. Sagissant de lindicateur dexécution figurant page 33 concernant la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMA et ses situation et contexte demandés par plusieurs délégations, le Secrétariat a expliqué que la législation sur les modèles et brevets navait pas été révisée pendant plusieurs décennies et que de nombreux changements avaient été apportés au cadre international au cours des dernières décennies. Lintention du Secrétariat était de réviser la législation sur les brevets et les modèles dutilité afin de la moderniser et de la mettre à jour. Il a noté que le libellé de cet indicateur dexécution pouvait prêter à confusion : le terme groupe de travail dexperts ne sentendait pas au sens officiel, mais au sens du regroupement dun ensemble dexperts de manière géographiquement équilibrée, issus de toutes les régions du monde, qui pourraient ensuite travailler sur un projet visant à réviser la législation sur les brevets et les modèles, projet qui pourrait ensuite être soumis aux États membres. Sur la question de savoir si lactivité relevait du SCP, le Secrétariat a expliqué que la législation sur les brevets et les modèles dutilité était un instrument typique, utilisé dans le cadre de lassistance en matière de politique et de législation, qui nétait pas traité au sein du SCP, mais au sein de lunité gérant lassistance en matière de politique et de législation. Pour ce qui est de la question soulevée par la délégation de lItalie sur les ressources humaines, il a précisé quen termes dassistance en matière de législation et de politique pour les questions de brevets, y compris de modèles dutilité et de secrets commerciaux, trois membres du personnel travaillaient sur ces questions : deux occupants des postes réguliers et lun dans le cadre dun contrat temporaire. Le Secrétariat a expliqué que trois personnes suffisaient pour répondre aux diverses demandes, y compris aux questions restées en suspens. Idéalement, le Secrétariat devrait disposer de trois membres permanents afin de permettre une meilleure planification et le maintien et la préservation de lexpertise. Le Secrétariat a également noté quavec moins de ressources, il ne pouvait pas garantir le maintien du niveau de services actuel, que le nombre de demandes reste stable ou vienne à augmenter dans le futur. Sur la question du lien avec le Plan daction pour le développement et ses recommandations, le Secrétariat a pris note de limportance de ce lien et a fait valoir deux cas où un tel lien existait dans le document, à savoir lalinéa 1.2 et la dernière puce de lalinéa 1.3 qui indiquait que le programme 1 poursuivrait les travaux en étroite collaboration avec le programme 8 (coordination du Plan daction pour le développement). Tout en indiquant quil était tout à fait disposé à fournir, si le PBC le décidait, une description plus détaillée du lien avec le Plan daction pour le développement, le Secrétariat a précisé que son intention était bien de maintenir un lien étroit avec le Plan daction pour le développement. Sagissant de la question concernant les accords de libreéchange soulevée par la délégation de la Turquie, le Secrétariat a déclaré quil continuerait à apporter une assistance législative portant sur, ou dans le cadre des accords de libreéchange, sur demande des États membres. Il a précisé que le Secrétariat ne pouvait fournir aucune évaluation des accords de libreéchange en tant que tels, mais quil pouvait donner, sur demande des États membres, des informations ou des conseils sur la mise en uvre des obligations des accords de libreéchange dans le cadre juridique national. Concernant les stratégies datténuation des risques mentionnées par la délégation du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement, le Secrétariat a noté que cétait une question pointue et abstraite, en ce sens que lactivité du SCP était encline au risque damoindrir le rôle de ce dernier. Le Secrétariat sest dit favorable à toute suggestion des États membres sur le risque exprimé et les méthodes destinées à gérer ce risque. Il a toutefois indiqué que son objectif était simplement de sassurer que le travail du SCP répondait aux intérêts et demandes des États membres. Sagissant de la question des éléments de flexibilité soulevée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, le Secrétariat a évoqué lindicateur dexécution figurant sous le résultat escompté I.2 concernant les principes et pratiques juridiques du système des brevets, y compris les éléments de flexibilité existant dans le système et ses enjeux. Il a fait observer que sil était certainement possible dajouter plus dindicateurs, il était dans le même temps fermement décidé à faire preuve de concision raisonnable dans lélaboration de ces derniers, afin de traduire au mieux le principe fondamental qui voulait que le système des brevets inclue nécessairement des éléments de flexibilité dans de nombreux domaines de la part des États membres et que son travail visant à traiter les principes et pratiques du système des brevets devait nécessairement prendre en compte ces éléments de flexibilité puisquils constituaient une partie essentielle de lenvironnement. Le Secrétariat a indiqué quil était ouvert à lélaboration cohérente de tout indicateur traduisant les intérêts des États membres.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a remercié le Secrétariat pour ses explications sur le risque lié au programme et proposé de supprimer la première partie du texte Labsence daccord au sein du Comité permanent du droit des brevets amoindrira, de sorte que le risque lié au programme 1 serait : Amoindrissement du rôle du SCP en tant que tribune multilatérale.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat pour avoir répondu à toutes les questions et a précisé son intervention précédente concernant la cinquième puce de lalinéa 1.1 concernant les tensions inhérentes aux décisions dintérêt général en ce qui concerne la portée et lapplication appropriées du système des brevets. La délégation estimait que la formulation ne traduisait pas la quantité et la nature des travaux effectués par le Secrétariat au titre du programme 1. Sagissant de lalinéa 1.3 évoquant la poursuite du travail avec les autres programmes, la délégation a demandé comment le Secrétariat avait prévu de façonner son assistance technique pour les pays en développement membres au cours du prochain exercice biennal, comme lEl Salvador et les pays dAmérique latine et des Caraïbes.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a remercié le Secrétariat pour les informations fournies et fait part de son malaise face à la proposition concernant le groupe de travail dexperts. Comme le Secrétariat lavait indiqué, elle a insisté sur le fait que cet indicateur navait pas été demandé par les États membres, mais quil traduisait plutôt une intention du Secrétariat. Aussi préféreraitelle que cet indicateur soit supprimé. Quant à la question des éléments de flexibilité, elle a proposé quun autre indicateur traitant des progrès accomplis dans la préparation dun document du CDIP sur les éléments de flexibilité soit inclus sous le résultat escompté I.1, afin quil y ait une référence au programme de travail sur les éléments de flexibilité adopté au sein du CDIP. La délégation a proposé le texte suivant : Élaboration de documents se rapportant aux éléments de flexibilité dans le domaine du droit des brevets.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Secrétariat pour les informations supplémentaires fournies au comité et pour sa franchise quant à la manière dont les principales parties consacrées à la planification avaient été rédigées, en précisant certains défis et en faisant des propositions concrètes pour rendre le document plus objectif. Elle a souscrit à la déclaration faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains concernant la législation sur les brevets et les modèles dutilité et les autres propositions. Tout en se déclarant satisfaite des précisions apportées par le Secrétariat, elle a noté que cela avait soulevé dautres ambiguïtés, dans la mesure où il sécartait de la nature contrôlée par les États de lOrganisation. De son point de vue, un groupe dexperts provenant de pays particuliers, comme proposé par le Secrétariat, irait à lencontre de la nature de lOrganisation. Cest pourquoi elle a réitéré que bien que ninsistant pas sur un format spécifique, un comité dÉtats membres devrait discuter de cette question, que ce soit le SCP, le CDIP ou lAssemblée générale. Les États membres devraient en particulier discuter de la manière de gérer ce problème et faire la proposition, par exemple, sils en convenaient ainsi, dinstituer un groupe dexperts. À titre de point de départ, la délégation considérait que lAssemblée générale ou les États membres devraient décider de cette question.
La délégation du Brésil, sexprimant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, appuyait la déclaration de la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains concernant les travaux sur les éléments de flexibilité du CDIP ainsi que le groupe de travail dexperts. De son point de vue, lindicateur dexécution relatif au groupe de travail dexperts devrait être supprimé.
Le Secrétariat sest félicité de la suggestion de la délégation du Brésil concernant la modification du texte relatif au risque pour le programme. Il a fait observer que si le comité supprimait lallocution liminaire comme le suggérait la délégation du Brésil, le risque serait à un niveau encore plus élevé et sexprimerait de manière plus générale. À propos de la question de la délégation dEl Salvador concernant la cinquième puce dans lalinéa 1.1, le Secrétariat a expliqué quil sagissait là dune préoccupation commune et classique, exprimant la manière dont le système des brevets fonctionnait et la tension permanente entre les politiques publiques visant à éviter les monopoles dune part et à encourager linnovation dautre part. Le Secrétariat a clarifié son intention consistant à continuer à observer et à tenter de résoudre ce problème de tension, en particulier dans les domaines où de telles préoccupations divergentes existaient. Concernant la deuxième observation de la délégation dEl Salvador relativement au travail avec divers autres programmes tels quénumérés en page 32, le Secrétariat a précisé quil sagissait dune manière commune à tous les programmes daborder les intérêts supérieurs des travaux réalisés dans le cadre du programme. Il a indiqué que le programme 1 nétait pas isolé, mais que ses travaux devaient être réalisés en collaboration avec de nombreux autres programmes au sein de lOMPI. Bien que cette expression pourrait être plus détaillée en décrivant précisément ces travaux, le Secrétariat a déclaré quen pratique, des informations aussi détaillées figuraient plutôt dans les différents programmes de travail plutôt que dans le document consacré au budget qui se situait à un niveau stratégique légèrement supérieur. Concernant les observations formulées par certaines délégations, notamment la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, qui avait fait part de sa préoccupation et du niveau de malaise que lui inspirait le dernier indicateur dans Résultats escomptés I.2, le Secrétariat a pris note de cette préoccupation. Il a indiqué que la proposition était motivée par sa propre observation selon laquelle la législation type existante, qui était utilisée plus ou moins régulièrement, était plutôt obsolète. Il a souligné quil conviendrait de trouver une approche pour lactualiser, tout en étant totalement ouvert concernant la manière dont les États membres souhaiteraient que le Secrétariat aborde la question. Selon lui, il était donc approprié de prendre note de la question, alors que le Secrétariat était ouvert sur la manière de laborder. Le Secrétariat estimait toutefois quil était important de ne pas perdre la tâche de vue. Enfin, concernant la question des éléments de flexibilité et la demande visant à inclure une référence spécifique à la production de documents sur les éléments de flexibilité conformément au programme de travail qui avait été convenu, le Secrétariat a répété que, bien que cette inclusion était possible, cela nétait pas particulièrement répandu dans un document consacré au budget. Par exemple, lintégralité des détails sur le programme de travail du SCP pourrait être incluse dans un indicateur dexécution afin de vérifier si le SCP avait les résultats escomptés. Cependant, selon le Secrétariat, atteindre ce niveau de détail nétait pas particulièrement utile dans le processus de programme et budget, et il serait difficile daboutir à un choix parmi certaines de ces activités. Il a conclu en indiquant que lintention du Secrétariat avait consisté à obtenir le niveau de détail adéquat pour un document consacré au budget.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a déclaré que son groupe verrait un problème à établir un indicateur dexécution sur les éléments de flexibilité. À son avis, lalinéa 1.1 indiquait clairement que le programme 1 visait à assurer le développement du droit international des brevets. Puisque lintention du comité nétait pas de fournir de nouveaux éléments de flexibilité ou de limites, elle nétait pas daccord avec la création dun indicateur dexécution particulier. Concernant le dernier indicateur dexécution dans Résultats escomptés I.2, après lexplication claire donnée par le Secrétariat, elle a dit préférer le conserver tel quel. Plus généralement, la délégation a fait remarquer que si les États membres ouvraient tous les programmes et tentaient de modifier certaines formulations proposées par le Secrétariat, le PBC nen finirait jamais de débattre. La délégation estimait donc quil était approprié de prendre note des observations et de passer au commentaire suivant.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a fait preuve de souplesse sur lavis du Secrétariat concernant un indicateur dexécution sur les éléments de flexibilité, si le niveau élevé de généralité couvrait toutes les activités. Elle a toutefois répété que la référence au groupe de travail dexperts devait être supprimée. Sur cette question, en réponse à la déclaration de la délégation de la Belgique au nom du groupe B, elle a précisé que le groupe des pays africains nétait pas opposé à la tâche en tant que telle. Elle estimait cependant que la question devrait être débattue par les États membres, par exemple dans le cadre du CDIP, et ne devrait pas être placée dans le document sans consultation et informations contextuelles.
La délégation de lAustralie a relevé que, eu égard à lindicateur dexécution concernant le groupe de travail dexperts, de nombreuses activités du document du programme et budget navaient pas été approuvées par les États membres. Elle a indiqué que si tous les éléments qui avaient été proposés sans avoir été approuvés étaient supprimés, le document du programme et budget serait plutôt mince. Selon elle, il conviendrait de reconnaître que le Secrétariat devait prendre certaines dispositions pour les activités qui étaient proposées, mais nétaient pas encore approuvées. La délégation a toutefois reconnu les préoccupations qui avaient été soulevées et suggéré de reformuler lindicateur en remplaçant les termes Progrès accomplis dans loptique de parvenir à un consensus sur par Sous réserve de lapprobation des États membres. La délégation a relevé que sa proposition était de préciser quun groupe de travail dexperts avait été proposé et soumis à lapprobation. Selon elle, cette formulation permettrait au Secrétariat de prendre des dispositions pour cette activité, si elle était approuvée par les États membres.
La délégation de lIran (République islamique d) a demandé des précisions sur la déclaration de la délégation de la Belgique au nom du groupe B concernant les débats sur le document du programme et budget. Plus précisément, elle a demandé à la délégation de la Belgique si cela voulait dire que le document du programme et budget était à prendre ou à laisser en intégralité ou si les délégations étaient libres de formuler des remarques et des observations sur les programmes spécifiques. Elle a indiqué que le PBC étant le seul forum au sein duquel les délégations pouvaient débattre du projet de programme et budget proposé pour le prochain exercice biennal, le comité ne devrait pas sen tenir ou se limiter aux États membres. La délégation sest dite préoccupée par le fait que lintégralité du projet de budget avait été formulée dans le contexte des neuf objectifs stratégiques du PSMT, qui navaient pas été approuvés par les États membres, mais dont ils avaient plutôt pris note. La délégation sest montrée reconnaissante envers la délégation de lAustralie pour sa proposition visant à établir et tenir compte clairement de la référence à la décision des États membres dans lindicateur dexécution. Elle a néanmoins relevé que son problème avec le reste de la phrase qui anticipait et préjugeait de la décision des États membres selon laquelle un groupe de travail dexperts devrait être constitué. Selon elle, il était prématuré de décider de ce que les États membres allaient débattre et de la manière dont ils allaient aborder la question.
La délégation de lÉgypte, en réponse au point soulevé par la délégation de la Belgique, a relevé que le premier alinéa du document WO/PBC/20/3 indiquait que le projet de programme et budget avait été soumis à la vingtième session du PBC conformément à larticle 2.6 du Règlement financier discussion, observations et recommandations, ainsi que pour déventuelles modifications. La délégation a exprimé son souhait denregistrer cette disposition, avant de souligner quil était nécessaire de conserver de la souplesse pour que les États membres formulent des observations et des propositions sur le projet de budget, le cas échéant.
Le Secrétariat a fait part de sa gratitude envers la délégation de lAustralie pour avoir clarifié lindicateur dexécution en commençant la phrase par Sous réserve de lapprobation des États membres. Cependant, en réponse aux autres préoccupations à propos du Secrétariat qui aurait identifié une modalité particulière, elle a suggéré que la modalité particulière soit supprimée et quau lieu de cela, la tâche serait reconnue comme un apport qui serait mesuré par rapport aux progrès en direction de la révision de la législation type sans préciser le moyen pour y parvenir. Le Secrétariat a donc suggéré lindicateur suivant : Sous réserve de lapprobation des États membres, progrès accomplis en ce qui concerne la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMA.
Le président a estimé que la suggestion du Secrétariat était raisonnable et la déclarée comme étant adoptée par le comité. En ce qui concerne les autres observations formulées par les États membres, le président a demandé au Secrétariat de réviser le projet.
Eu égard à lobservation formulée par la délégation de la République islamique dIran, le Secrétariat a fait remarquer que les neuf objectifs stratégiques avaient été adoptés par lAssemblée générale au cours de la révision du programme et budget 20082009 en vertu du cadre stratégique révisé.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a soulevé des préoccupations à propos du texte suggéré par le Secrétariat sur lindicateur dexécution concernant la révision de la législation sur les brevets et les modèles. Elle a déclaré que la délégation navait pas eu suffisamment de temps pour analyser cette suggestion. En outre, se référant à la déclaration faite par la délégation de la Belgique faisant part de sa volonté à examiner le document comme un tout, la délégation a exprimé le souhait dexaminer le programme 1 ainsi que le programme 8.
Le président a précisé que le comité navait pas adopté le programme 1, mais la formulation faisant lobjet dun compromis suggérée par le Secrétariat à propos de la révision de la législation sur les brevets et les modèles pour éliminer le problème concernant le groupe de travail dexperts.
La délégation du Brésil a indiqué que le texte suggéré par le Secrétariat navait pas abordé ses préoccupations. Elle a exprimé le souhait daboutir à un consensus sur la création dun groupe de travail dexperts au sein du comité approprié et que mandat soit donné à ce groupe avant de prendre des dispositions dans le budget. La délégation a déclaré avoir besoin de plus de temps pour en débattre avec son groupe.
Le président a expliqué que le mandat ne devrait pas poser problème, puisque conformément au texte suggéré par le Secrétariat, lintégralité de la question était soumise à lapprobation des États membres, et quil nétait plus fait mention dun groupe de travail dexperts dans lindicateur.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a appuyé la déclaration formulée par la délégation du Brésil au nom du groupe du Plan daction pour le développement et a fait observer ses réserves quant à la formulation suggérée par le Secrétariat. Elle a fait remarquer que le PBC devrait revoir cette question en septembre ou plus tard dans la semaine.
Le président a fait remarquer que les délégations avaient la possibilité de faire part de leurs préoccupations lors de la session de septembre à la lueur de la vue globale sur tout le programme et budget même si, selon lui, le texte suggéré par le Secrétariat savérait être raisonnable.
La délégation de lIran (République islamique d) a fait remarquer que, de même que lindicateur dexécution concernant la révision de la législation sur les brevets et les modèles, les termes deux réunions sous les cibles devraient être supprimés, en vue de la suppression de la référence au groupe de travail dexperts.
Le président a ouvert le débat sur le programme 2.
Le Secrétariat a présenté le projet de programme 2 en faisant une référence particulière à la décision de lAssemblée générale de lOMPI concernant les travaux du SCT sur le droit des modèles industriels et la pratique en la matière, comme reflété dans le rapport de la session de lAssemblée générale de lOMPI doctobre 2012, et lors de deux sessions suivantes du SCT, qui ont eu lieu en décembre 2012 et en mai 2013, respectivement. En particulier, à la clôture de la vingtneuvième session du SCT, le président avait conclu que le SCT avait bien progressé sur les projets darticles et de règles figurant dans les documents SCT/29/2 et 3, et que les travaux avaient avancé sur lassistance technique et le renforcement des capacités. Plusieurs délégations ont déclaré que des progrès suffisants avaient été accomplis par le SCT pour recommander à lAssemblée générale de convoquer une conférence diplomatique en 2014. Dautres délégations ont estimé que davantage de progrès devaient être accomplis, dans le domaine de lassistance technique et du renforcement des capacités, pour parvenir à un résultat concret. LAssemblée générale de lOMPI ferait le point et examinerait les progrès réalisés et déciderait de convoquer ou non une conférence diplomatique. En dautres termes, la décision de convoquer une conférence diplomatique reviendrait à lAssemblée générale. LAssemblée générale se réunira lors de la dernière semaine de septembre et le projet dordre du jour de cette réunion aura inscrit le point à lordre du jour approprié. Dans léventualité où la décision pourrait être prise par lAssemblée générale en septembre, les dispositions budgétaires seraient suffisantes, en particulier pour permettre la convocation dune conférence diplomatique.
La délégation de lItalie a déclaré que lOrganisation devait avoir une disposition au cas où lAssemblée générale déciderait de convoquer cette conférence. Cette pratique valait également pour les autres négociations. Elle a donc fait part de son soutien à ce point du programme. En ce qui concernait les indicateurs dexécution pour les travaux du SCT, la délégation demandait plus dinformations concernant lindicateur proposé relativement à un rapport concis sur les options existantes pour la protection juridique des indications géographiques, notamment en ce qui concerne les coûts et les avantages des différentes approches.
La délégation de lIran (République islamique d) a demandé des éclaircissements au Secrétariat quant à savoir si les indicateurs dexécution proposés avaient été débattus par le SCT et si les États membres avaient décidé de recourir à ce type de rapport. En particulier, la délégation sest dite préoccupée concernant le rapport proposé sur le thème des marques notoires. Concernant lindicateur dexécution sur le cadre normatif relatif aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industriels, cétait à lAssemblée générale de décider de convoquer ou non une conférence diplomatique. La délégation avait toutefois limpression que la formulation de lindicateur dexécution était de nature anticipative et préjudiciable, ce qui pouvait préjuger de la décision prise par lAssemblée générale.
La délégation du Japon a dit avoir compris que les travaux relatifs aux trois indicateurs dexécution liés aux travaux du SCT navaient pas été approuvés par le SCT. Dans ce contexte, la délégation souhaitait confirmer que ces activités seraient avancées seulement sous réserve de lapprobation des États membres et sur la base des délibérations dans le cadre du SCT.
La délégation du RoyaumeUni a noté avec satisfaction que lune des cibles principales dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques était ladoption dun traité sur les dessins et modèles. La délégation appuyait la formulation telle que proposée, car elle sappuyait sur des faits concrets et également sur les récents développements au sein du SCT.
La délégation de la Turquie a fait référence au résultat proposé de cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelle dans le programme 1, avant de demander des éclaircissements au Secrétariat concernant le pourcentage de la cible du résultat escompté I.2.
La délégation de la Suisse sest référée aux trois indicateurs proposés pour le résultat escompté I.1. La délégation a dit que ces activités navaient pas été débattues par le SCT et quune décision du SCT ne devrait pas être préjugée. La préférence de la délégation allait donc vers une lecture plus générale à ce stade et elle se disait mal à lase avec lévocation de sujets qui navaient pas été débattus ou convenus par le comité. En ce qui concerne une conférence diplomatique sur le droit des dessins et modèles, la délégation était favorable à la fourniture dun budget pour cette activité, eu égard aux réalisations et au travail du SCT. La délégation comprenait quil y avait une certaine logique à avoir une espèce de similitude entre la formulation dans le programme proposé pour les deux conférences diplomatiques anticipées par les programmes 2 et 4, respectivement. En outre, la délégation a dit que le terme brands utilisé dans la version anglaise du document était actuellement traduit par marques, mais que cela exigeait plutôt lutilisation des termes signes distinctifs dans la version française.
La délégation dEl Salvador a déclaré soutenir la tenue dune conférence diplomatique et que prévoir un budget pour cette activité pour le prochain exercice biennal était tout à fait correct. Eu égard à lactivité proposée sur les marques notoires, la délégation a demandé des informations pour savoir sil devait y avoir un guide pour les offices de la propriété industrielle sur la manière de gérer les marques notoires et sil existait des plans par rapport aux grandes lignes de ce projet.
La délégation de lÉgypte a souligné la nécessité pour un traitement similaire de la question de la tenue dune conférence diplomatique dans les programmes 2 et 4. Par ailleurs, la délégation a demandé pourquoi les dotations budgétaires pour les conseils législatifs devaient être réduites en cas de tenue dune conférence diplomatique. En troisième lieu la délégation demandait des éclaircissements sur la raison pour laquelle la cible identifiée dans lalinéa 38 ne se limitait à un retour positif que de seulement 25% des pays concernés.
La délégation du Brésil a exprimé son soutien à la déclaration formulée par la délégation de lÉgypte. Elle a également demandé une modification dans lalinéa 2.1 du descriptif afin de reconnaître les parties prenantes différentes des industries des marques et des dessins et modèles. En outre, elle demandait des éclaircissements au Secrétariat pour savoir pourquoi les rapports thématiques étaient proposés pour le programme si le comité approprié navait pas encore débattu de ces sujets sur le fond.
La délégation de la Belgique a exprimé son soutien à la déclaration formulée par la délégation du RoyaumeUni.
La délégation de lEspagne a dit que, dans léventualité où les indicateurs dexécution proposés étaient modifiés, le Secrétariat se devait dinformer le comité des éventuelles implications budgétaires de ces modifications.
La délégation de la Hongrie a fait part de son soutien pour la déclaration de la délégation de lEspagne avant de déclarer être daccord avec la délégation de la Suisse concernant les indicateurs dexécution proposés pour le SCT.
La délégation de la France a exprimé son soutien à la déclaration formulée par la délégation de la Suisse à propos des indicateurs dexécution pour le SCT.
La délégation de lAllemagne a dit vouloir consigner son accord avec les positions exprimées par les délégations de la Belgique, du RoyaumeUni, de lEspagne et de la France. Elle était favorable à ladoption dun traité sur les dessins et modèles et soutenait la dotation de ressources dans le budget actuel.
La délégation de la Chine a dit que le SCT avait fait des progrès significatifs. De lavis de la délégation, lobjectif visant à convoquer une conférence diplomatique pour un traité sur les dessins et modèles et pour les dotations budgétaires respectives devrait être maintenu.
Le Secrétariat a déclaré que les indicateurs dexécution proposés pour les activités du SCT pouvaient être remplacés par une formulation plus neutre utilisée dans le programme et budget 20122013, telle que progrès visant à parvenir à un accord sur les points en cours de lordre du jour du SCT, et que les parties descriptives pour le programme 2 seraient modifiées en conséquence. Par ailleurs, la cible proposée pour lindicateur de programme I.2 serait révisée.
Le président en a conclu que cette solution était acceptable pour le comité.
Le président a ouvert le débat sur le programme 3.
Le Secrétariat a présenté le programme 3 en indiquant que celuici était très simple et direct, laccent portant sur le droit dauteur et les droits connexes, et en particulier sur lassistance technique aux pays en développement. Les activités visaient à aider les pays en développement à tirer parti du système du droit dauteur, et à le faire dune manière leur permettant dutiliser le droit dauteur et les droits connexes dans leur culture. Ce thème avait été couvert avec beaucoup de satisfaction. Le Secrétariat a signalé que le budget avait été légèrement réduit, mais que le secteur utiliserait des techniques qui lui étaient propres pour chercher des moyens daméliorer lefficacité. Les indicateurs dexécution étaient décrits comme étant un peu complexes, mais des progrès significatifs avaient été faits ces trois dernières années et le Secrétariat prévoyait de poursuivre son travail pour trouver la meilleure formulation et les meilleures mesures, en prenant en compte les observations des États membres lors de la réunion. Lobjectif sera de continuer à apprendre et à saméliorer ensemble.
La délégation du Brésil sest dite préoccupée par le fait que la mise en uvre du Traité de Marrakech sur les déficients visuels ne figurait pas dans les dotations budgétaires du programme 3 et ne constituait pas une priorité de lOMPI pour le prochain exercice biennal. La mise en uvre nécessiterait un budget pour que des ressources humaines et financières continuent à impliquer des parties prenantes majeures, en particulier des déficients visuels. Telle était lintention des États membres lors de la négociation du traité. La plateforme des parties prenantes, bien que complémentaire du traité, ne devrait pas être considérée comme étant la priorité budgétaire; la priorité devrait plutôt être la mise en uvre du traité. De même, les décisions concernant la plateforme des parties prenantes devraient être prises dans le cadre du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR), et non dans le cadre du Comité du programme et budget (PBC). Le SCCR navait pas débattu du budget du programme.
La délégation de la Suisse a demandé des éclaircissements à propos de la référence en page 41 de la version anglaise du texte du cadre de gestion axée sur les résultats visant une conférence diplomatique, alors que dans lalinéa 3.14 du budget, aucune ressource nétait prévue pour une conférence diplomatique. La délégation a demandé si cela signifiait que si le SCCR en arrivait au stade où il était prêt pour une conférence diplomatique lors du prochain exercice biennal, peutêtre pour les chantiers sur lesquels les travaux étaient déjà assez bien avancés, il serait hors de question de tenir la conférence diplomatique pour des raisons budgétaires. La délégation sest référée au débat de la veille et soutenait les travaux continus de lOMPI sur la plateforme des parties prenantes pour fournir laccès aux déficients visuels, travaux quelle estimait complémentaires au Traité de Marrakech.
La délégation de lÉgypte a noté quune conférence diplomatique était référencée en page 41, pourtant au point 3.14, il ny avait aucune disposition pour une conférence lors du prochain exercice biennal. Il ny avait pas non plus de référence dans la section à la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement par le programme 3, notamment des travaux liés aux politiques pour les recommandations 16, 17, 20 ou 22, ou à lassistance technique aux pays en développement en vertu du groupe A. La délégation a demandé à ce que les sections soient révisées pour inclure des recommandations spécifiques. La délégation a également fait remarquer que lobjectif pour le nombre de ratifications du Traité de Marrakech sur les déficients visuels était de 10 pays en page 41, mais comme 20 pays devaient ratifier le traité pour quil puisse entrer en vigueur, lobjectif devrait être ramené à 20 ratifications pour le prochain exercice biennal.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a formulé plusieurs observations sur le programme 3. En premier lieu, le Secrétariat était prié de fournir plus dinformations sur le traitement distinct entre droit dauteur et droits connexes. En deuxième lieu, la délégation demandait des informations sur les indicateurs relatifs à lassistance technique et à la formation qui indiquerait clairement aux États membres ce qui était fait en matière dactivités de formation. Tout particulièrement pour la ratification des traités importants, il devrait y avoir plus dactivités et plus dinformations sur les activités, comme savoir si elles incluent, par exemple, des réunions dinformation ou lenvoi dexperts dans les pays. En troisième lieu, la délégation a fait remarquer que ce qui avait été prévu pour aborder les principaux risques et les mesures permettant de les réduire nétait pas clair non plus. La sensibilisation sur limportance du droit dauteur, la mise en relief de la valeur quil porte, et son adaptation aux technologies de linformation en constante évolution étaient très générales. La demande était énorme en Afrique et les descriptions des actions étaient extrêmement vagues. En quatrième lieu, la délégation a à nouveau demandé ce que le Secrétariat prévoyait de faire dans le cadre de la plateforme des parties prenantes et du TIGAR, en dehors du Traité de Marrakech, pour garantir laccès aux déficients visuels. Le groupe des pays africains ne voulait pas que le Secrétariat sengage dans des activités qui rendraient le Traité de Marrakech facultatif dun point de vue fonctionnel. Il nétait pas évident que les activités étaient complémentaires, et elles devraient lêtre. La délégation a également demandé les chiffres du budget liés à la plateforme des parties prenantes et au projet TIGAR.
La délégation dEl Salvador a appuyé les déclarations de la délégation du Brésil en ce qui concerne le Traité de Marrakech et la plateforme des parties prenantes.
La délégation du Sénégal a appuyé la déclaration de la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains. Eu égard aux principaux risques et stratégies datténuation, la délégation a suggéré quil serait mieux davoir une stratégie datténuation en évoquant limportance de la technologie dans le domaine du droit dauteur, par opposition à la suggestion plus générale de la sensibilisation aux activités pour démontrer limportance du droit dauteur. La délégation a demandé de reformulation des résultats escomptés en 3.2 pour ajouter un indicateur dexécution sur la fourniture de lassistance technique aux États membres pour établir des organisations de gestion collective, au lieu de se concentrer uniquement sur la coopération entre les États membres disposant déjà dorganisations de gestion collective.
La délégation du Brésil a appuyé la déclaration de la délégation de lÉgypte selon laquelle lobjectif pour le nombre de pays à ratifier le Traité de Marrakech devrait être plus ambitieux.
La délégation de lIran (République islamique d) a appuyé la déclaration de la délégation du Brésil sur limportance de la mise en uvre des résultats de la conférence diplomatique de Marrakech et les questions à propos de la conférence diplomatique du prochain exercice biennal. La délégation a déclaré quil serait plus approprié de spécifier les conférences diplomatiques qui seront organisées et les sujets quelles aborderont. La délégation a également soutenu la demande de la délégation de lAlgérie pour plus dinformations sur la planification du projet TIGAR.
Le Secrétariat a répondu aux questions concernant les ressources budgétaires prévues pour la mise en uvre du Traité de Marrakech sur les déficients visuels en faisant remarquer que, bien que le texte du traité avait été adopté après la date du budget, le budget pour le programme 3 anticipait dans lalinéa 3.7 la mise en uvre du Traité de Marrakech proposé. Le Secrétariat a indiqué que les plans pour la mise en uvre du Traité de Marrakech étaient déjà en cours de réalisation et que le soutien à la mise en du Traité de Beijing serait maintenu. Le Secrétariat a convenu de relever lobjectif du nombre de pays en ratifiant le Traité de Marrakech sur les déficients visuels à 20, au lieu de 10, comme lont demandé plusieurs délégations. En ce qui concerne les questions à propos du lien entre les activités soutenant la mise en uvre du Traité de Marrakech pour les déficients visuels et les activités associées au projet TIGAR, les deux activités deviendront une seule et même activité, afin déviter toute séparation ou distinction. La plateforme des parties prenantes SCCR a démarré quand lautorisation dutiliser les travaux soumis à la protection du droit dauteur avant de les convertir dans des formats accessibles est devenue une nécessité. Cependant, cela ne sera pas nécessaire une fois le traité entré en vigueur et opérationnel, de sorte que les technologies utilisées sur le projet TIGAR soutiendront le processus de mise en uvre du traité et quil ny aura pas de séparation. Le Secrétariat a indiqué que la Finance aborderait la disposition pour une conférence diplomatique lors du prochain exercice biennal.
Le Secrétariat a également répondu quil était exact quil ny avait aucune référence à des recommandations spécifiques du Plan daction pour le développement. Cependant, presque tout ce qui a été réalisé dans le programme 3 était orienté sur le développement. Certains travaux délaboration de normes au sein du SCCR ont profité aux pays en développement et aux pays développés, mais une grande partie des travaux du SCCR se concentrait sur les limites et exceptions, la priorité étant les intérêts des pays en développement. Globalement, 95% du travail réalisé par le secteur de la culture et des industries de la création était axé sur les intérêts des pays en développement. Les divisions étaient au nombre de trois. La Division du développement du droit dauteur fournissait 100% de son assistance technique aux pays en développement, la Division du droit dauteur gérait les travaux du SCCR déjà évoqués, et la Division de linfrastructure du droit dauteur, précédemment décrite ce lundi, gérait toute linfrastructure visant à aider les pays en développement à tirer parti des avantages disponibles dans le système du droit dauteur et des droits connexes. Ceuxci comprenaient le projet TIGAR, les sociétés de gestion collective, et la technologie qui aidait les pays en développement à gérer les systèmes denregistrement volontaire du droit dauteur. Les dernières technologies avaient été utilisées par de nombreux pays dAmérique latine. Le Secrétariat convenait quil serait raisonnable de refléter la quantité de travail réalisé par le secteur pour les pays en développement dans les documents du budget.
Le Secrétariat a répondu à la demande de la délégation de lAlgérie pour plus dinformations sur le droit dauteur et les droits connexes séparément en indiquant que toute lassistance technique aux États membres fournie par le programme 3 était concentrée sur le droit dauteur et les droits connexes. Parfois, les droits connexes nétaient pas mentionnés, mais lorsque les travaux étaient réalisés en collaboration avec les pays à leur demande, il sagissait du droit dauteur et des droits connexes. Bien quune distinction entre les deux domaines pouvait être développée et figurer dans le document, cela ne refléterait pas la manière dont fonctionnait le programme 3, car toutes les activités couvraient lintégralité des droits dauteur et des droits connexes. Toutes les activités abordent les deux éléments, même si ce nest pas toujours mis noir sur blanc. Le développement du système WIPOCOS pour les sociétés de gestion collective et son inclusion des droits connexes ont été mentionnés précédemment.
Le Secrétariat a poursuivi pour aborder la question visant à savoir comment les États membres pouvaient comprendre ce qui était évalué par les indicateurs dexécution. Des progrès avaient été réalisés, mais les indicateurs ne sont pas parfaits et le Secrétariat accueillait les suggestions avec intérêt. Concernant ce que le Secrétariat faisait pour encourager la ratification du traité, cette activité impliquait dexpliquer les dispositions du traité et ses avantages aux différents États membres, y compris davoir des discussions avec des experts nationaux et dautres experts de lOMPI. Cela impliquait dexaminer la législation nationale en matière de droit dauteur dans le contexte du vingt et unième siècle et de lenvironnement numérique. Dans le même temps, il ny avait aucun encouragement, demande, exigence ou contrainte pour que les États membres apportent des modifications à leur législation nationale en matière de droit dauteur. Le Secrétariat a fourni des informations et répondu aux besoins des États membres à leur demande. La stratégie de gestion des risques était une nouvelle initiative du programme 3 et elle était nécessairement vaste. Lidée générale était que le droit dauteur posait problème dans lenvironnement numérique et quil valait mieux que lOMPI, en tant quorganisation de la propriété intellectuelle fasse quelque chose à ce sujet en réponse aux demandes des États membres, souvent en collaboration avec dautres parties prenantes intéressées par ce domaine. La stratégie fondamentale datténuation des risques était de poursuivre la sensibilisation, en particulier dans les pays en développement, afin de sassurer quils comprennent les implications dune technologie en constante évolution. Cest la raison pour laquelle la stratégie datténuation se réfère au paysage technologique en constante évolution. Le Secrétariat est revenu sur la question du financement des conférences diplomatiques pour le prochain exercice biennal, incluant une conférence éventuelle dans le programme 3. Pour lexercice biennal 20142015, le budget comptait trois conférences diplomatiques. Il était peu probable que les trois aient lieu. Les fonds pourraient être transférés dun programme à lautre afin de payer celles qui auraient lieu en utilisant les fonds alloués à celles qui nauraient pas lieu. Cela se passait de la même manière que lors de lexercice biennal 20122013. Le Secrétariat a fait observer que ce scénario démontrait à quel point il était utile de pouvoir transférer les fonds entre les projets.
La délégation de lAlgérie a à nouveau demandé les coûts engagés dans le projet TIGAR. La délégation souhaitait savoir exactement quelles ressources étaient allouées au projet pour les années 2012 et 2013, et quel montant le Secrétariat comptait affecter pour lexercice biennal suivant, en 20142015.
La délégation du Mexique a remercié le Secrétariat et fait observer à quel point la conférence diplomatique de Marrakech avait été une réussite. La délégation était daccord pour que le nombre de pays ciblé pour la ratification du traité soit augmenté afin que celuici puisse être exécuté de la meilleure des manières possibles.
Le président a fait remarquer que le Secrétariat avait déjà convenu de relever le nombre ciblé pour la ratification du Traité de Marrakech pour les déficients visuels à 20 pays.
Le Secrétariat a indiqué quil reviendrait à la question de lattribution du budget pour le projet TIGAR afin de fournir une réponse précise. Le montant était inclus dans un budget total de 2,8 millions de francs suisses pour lexercice biennal 20142015, mais la répartition nétait pas disponible immédiatement. Le chiffre détaillé pour 20122013 nétait pas non plus disponible immédiatement.
Le président a ouvert le débat sur le programme 4.
La délégation de lAllemagne a déclaré que lallocation des ressources budgétaires ne devrait pas préjuger de la décision de lAssemblée générale. Elle souhaitait que cela se reflète dans le texte. Une formulation neutre pour les programmes 2 et 4 devait être trouvée.
Le président a précisé que la même formulation serait utilisée dans les programmes 2 et 4.
La délégation dEl Salvador a formulé des observations sur les principaux risques et stratégies datténuation. Elle se demandait si une meilleure formulation pouvait être trouvée en remplacement de consensus. La délégation était convaincue que le contenu du tableau des résultats était bon, mais elle préférait que le texte soit reformulé de manière à être semblable à la formulation utilisée dans les programmes.
La délégation de lIran (République islamique d) estimait que la formulation des indicateurs dexécution spécifiques nétait pas la seule à devoir être modifiée. Dans le texte, consensus était parfois utilisé, par exemple, à lalinéa 4.3, alors quailleurs, le terme accord était utilisé. Dun point de vue juridique, les États membres pourraient prendre des décisions par lintermédiaire de différents mécanismes, par voie de consensus ou par dautres moyens. Le résultat du processus de prise de décision serait un accord. La délégation a suggéré de vérifier lintégralité du texte et de le rendre plus cohérent afin déviter toute incompréhension ou de préjuger des moyens permettant aux États de parvenir à des décisions.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a estimé que le tableau des résultats ne reflétait pas tout ce quavait accompli le programme 4 et ne paraissait par conséquent pas suffisamment ambitieux. Le programme 4 avait accompli plus quil nétait indiqué. Un troisième résultat escompté pouvait être ajouté, par exemple, concernant les conseils en matière de législation et de politique que le Secrétariat fournissait aux États membres. Elle était convaincue quil fallait rendre compte plus clairement de ce que le Secrétariat faisait réellement.
La délégation de lInde a déclaré que la cohérence quelle avait demandée concernant les programmes 2 et 4 portait non seulement sur les références à une conférence diplomatique, mais également sur lidée générale des programmes. Lalinéa 2.1 prévoyait que Le programme 2 semploiera à obtenir des résultats, qui permettront à lOMPI de favoriser une évolution équilibrée du cadre normatif international régissant les marques et les dessins et modèles, alors que lalinéa 4.3 prévoyait que Les résultats obtenus à léchelle internationale dépendent dun consensus entre les États membres. Il était évident que les traitements étaient différents. La délégation soutenait sans réserve les observations formulées par la délégation de la République islamique dIran concernant lutilisation des termes consensus et accord. Le traitement devait être similaire. La délégation a également souscrit aux observations faites par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains.
La délégation du Brésil a souscrit aux observations de la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et de la délégation de lInde. Elle remettait en question la diminution des ressources pour le résultat escompté III.2 renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transition. La raison indiquée à lalinéa 4.9 était Lintensité des travaux et laccent mis sur le processus de lIGC. La délégation se demandait si le Secrétariat navait pas estimé que des travaux plus intenses sur le renforcement des capacités aideraient à obtenir un bon résultat dans le cadre de lIGC.
La délégation de la Suède a souscrit aux observations faites par la délégation de lAllemagne. Il était important que lattribution des ressources ne préjugeât en aucune manière de la décision que prendrait lAssemblée générale. La délégation était satisfaite de la formulation du tableau des résultats proposée par le Secrétariat. Elle jugeait la formulation ambitieuse, mais équilibrée.
La délégation de la Suisse partageait la préoccupation exprimée à lalinéa 4.3 concernant la participation et la représentation des peuples autochtones et des communautés locales dans le cadre de lIGC. Il avait été indiqué lors de la dernière session de lIGC quil ny avait plus dargent dans le Fonds de contributions volontaires. Il était primordial de sassurer de la participation des peuples autochtones et des communautés locales. La délégation comprenait quil était difficile pour les États membres de donner individuellement au Fonds. Un effort avait été fait pour soulever des fonds, mais cela sétait révélé très difficile. Elle se demandait si le budget ordinaire de lOMPI pouvait donner de largent au Fonds de contributions volontaires. Elle était convaincue que cela serait très utile afin de poursuivre les travaux de lIGC et de la conférence diplomatique. Elle serait intéressée de savoir ce quen pensaient les autres délégations et si le Secrétariat pensait que cétait possible ou non.
La délégation de lAustralie a déclaré que lAustralie et la NouvelleZélande avaient récemment fait don de plus dargent au Fonds de contributions volontaires. Elle était déçue quil ny ait pas eu dautres dons. Dans ce contexte, elle était assez intéressée par la proposition formulée par la délégation de la Suisse. Elle serait intéressée par un examen plus approfondi.
Le Secrétariat a répondu aux questions posées. Afin de sassurer de la cohérence entre les programmes 2 et 4, la modification du premier indicateur dexécution du programme 4 a été suggérée, conformément à lindicateur dexécution du programme 2, pour accord dans les négociations au sein de lIGC en vue de lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux. Le Secrétariat navait pas lintention de traiter les deux programmes différemment et sexcusait sil y avait un quelconque malentendu à cet égard. Concernant la question soulevée précédemment par la délégation du Pérou, la somme de 0,8 million de francs suisses environ avait été mise de côté pour une conférence diplomatique, tel quindiqué en page 25. Cétait exactement la même chose que pour le programme 2. Le niveau dengagement était le même. Lobservation sur la formulation faite par la délégation dEl Salvador était semblable aux commentaires faits par les autres délégations concernant lutilisation du terme consensus. Le Secrétariat se demandait sil serait acceptable de remplacer consensus par accord. Concernant la première observation formulée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, parvenir à un accord sur un ou plusieurs instruments juridiques internationaux lors de lexercice biennal en cours était certainement ambitieux, même si lIGC avait fait des progrès considérables. LIGC serait assurément le centre des activités du programme 4. Concernant la deuxième observation formulée par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, le deuxième résultat escompté engloberait des conseils en matière de législation et de politique. Si les délégations ne pouvaient pas accepter le projet tel quil était actuellement, le Secrétariat serait ravi dexaminer une autre formulation. Concernant la préoccupation soulevée par la délégation du Brésil, les ressources en soutien à lIGC sur lobtention dun accord sur un ou plusieurs instruments juridiques internationaux avaient été augmentées, et cette somme incluait des activités de renforcement des capacités relatives à lIGC. Concernant le Fonds de contributions volontaires, le Secrétariat a remercié les délégations de lAustralie et de la NouvelleZélande pour leur don au Fonds, de sorte que les représentants autochtones pourraient être financés pour la session de lIGC à venir. Si, à lavenir, les États membres souhaitaient que la participation des représentants autochtones soit financée par le biais du budget ordinaire de lOMPI, une modification des textes du Fonds de contributions volontaires simposerait, ce dernier ne prévoyant actuellement pas le financement au moyen du budget. Cette modification pourrait être décidée par lAssemblée générale, après proposition dun État membre à cet égard.
La délégation de lAllemagne a demandé au Secrétariat de faire la lecture des indicateurs dexécution pour les programmes 2 et 4.
La délégation de lÉgypte a souscrit à la participation des représentants des peuples autochtones et des communautés locales au processus de lIGC. Elle a fait remarquer que le Fonds de contributions volontaires allait manquer dargent. Cependant, elle se demandait si lOMPI pouvait financer la participation des ONG. Les peuples autochtones et les communautés locales étaient classés dans la catégorie ONG, alors que lOMPI ne finançait habituellement que des représentants gouvernementaux. La délégation se demandait sil existait un précédent en la matière.
La délégation de lInde a suggéré dajouter par une conférence diplomatique après adoption dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux dans les objectifs visés du tableau des résultats. Cela serait cohérent par rapport à la formulation dans le programme 2.
La délégation du Brésil partageait les interrogations soulevées par la délégation de lÉgypte concernant le Fonds de contributions volontaires. Elle partageait également les préoccupations soulevées par la délégation dEl Salvador concernant les principaux risques et stratégies datténuation. Elle comprenait le fait que les États membres pourraient ne pas parvenir à un accord. Ce nétait toutefois pas très approprié. Elle se demandait quelle utilité les principaux risques pouvaient avoir, puisquils étaient apparus lors des délibérations sur le programme 1.
La délégation de lIran (République islamique d) a souligné le fait quelle ne voulait pas dune procédure de vote. Elle a suggéré le choix dune formulation très neutre. La procédure était une procédure de prise de décision. Elle a suggéré de remplacer le terme consensus par décision. Les résultats obtenus à léchelle internationale dépendaient des décisions des États membres. Elle a soutenu la proposition faite par la délégation de lInde. Concernant la nouvelle formulation du premier indicateur dexécution proposée par le Secrétariat, elle a proposé dajouter sur les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques après accord dans les négociations de lIGC sur un ou plusieurs instruments juridiques internationaux. La délégation a indiqué quelle partageait les préoccupations exprimées par la délégation de lInde. Lalinéa 4.3 donnait limpression que la tenue dune conférence diplomatique était peu probable. En comparaison au traité sur les dessins et modèles, les pays en développement fondaient moins despoir dans la formulation actuelle pour prévoir une conférence diplomatique. Le document du programme et budget devrait être neutre.
La délégation de la Suède était convaincue que lajout de par une conférence diplomatique tel que proposé par la délégation de lInde pourrait ne pas être nécessaire, puisque la décision que devait prendre lAssemblée générale ne devrait pas être préjugée. Elle a fait remarquer que les modalités et les formats des processus décisionnels, ainsi que les résultats finaux de ces éventuels instruments pourraient être différents. Par conséquent, elle préférait ne pas ajouter par une conférence diplomatique.
La délégation de lInde a répondu à la délégation de la Suède. La formulation quelle proposait était issue de la décision de lAssemblée générale de 2012. Elle nétait en rien nouvelle.
Le Secrétariat a déclaré que, depuis lexercice biennal 20062007, lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) avait demandé au Secrétariat de mettre en place la gestion des risques, qui visait à renforcer les contrôles internes. Elle faisait également partie intégrante du cadre dexécution du programme. Le Secrétariat avait intégré la gestion des risques non seulement dans ses travaux quotidiens, mais également dans ses programmes de travail, afin que les responsables puissent gérer les programmes efficacement en appréhendant les risques et mesures permettant de les atténuer. Le Secrétariat suggérerait de ne pas supprimer les principaux risques et stratégies datténuation, car cela affaiblirait le cadre dexécution du programme. Concernant la proposition formulée par la délégation de lInde, le Secrétariat ne voyait aucun problème, car elle était en conformité avec le texte du programme 2, ainsi quavec le mandat de lIGC. Pour lajout de sur les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques proposé par la délégation de la République islamique dIran, cela ne poserait aucun problème. En réponse à une demande de la délégation de lAllemagne, le Secrétariat a fait lecture de lindicateur dexécution pour le programme 2, conclusion dun accord sur le cadre normatif relatif aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industriels dont la cible était adoption dun Traité sur le droit des dessins et modèles par une conférence diplomatique. Prenant en compte les propositions formulées par les délégations de lInde et de la République islamique dIran, lindicateur dexécution du programme 4 se lirait comme accord dans les négociations au sein de lIGC en vue de lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux sur les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques, et la cible se lirait de la sorte : adoption dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux par une conférence diplomatique. Concernant lalinéa 4.3, le terme consensus serait remplacé par décision. En prenant en compte les observations faites par plusieurs délégations, le Secrétariat a proposé de raccourcir la deuxième phrase de lalinéa 4.3 pour des divergences de vues subsistent sur un certain nombre de questions. Concernant les questions de savoir si le budget ordinaire de lOMPI pourrait être utilisé pour la participation des ONG, les textes actuels du Fonds de contributions volontaires ne permettaient pas au Secrétariat de le faire. Une telle modification nécessiterait une décision des États membres. À ce stade, aucune participation dune quelconque ONG dun quelconque organe de lOMPI navait été financée par le budget ordinaire.
La délégation de lIran (République islamique d) souhaitait préciser que le terme consensus avait été remplacé par décision.
Le président a confirmé ce point.
Le président a ouvert le débat sur le programme 5.
La délégation dEl Salvador, se référant à la diversité croissante de létat de la technique dans le système mondial des brevets figurant dans la section 5.1 du document, a souligné limportance des efforts déployés par le Bureau international afin dajouter lespagnol comme langue pour linterface de la plateforme du PCT fondée sur lInternet pour une interaction avec le système du PCT par les déposants, les offices et les autorités. Eu égard aux ressources, la délégation a demandé pourquoi le budget proposé pour 20142015 pour le résultat escompté II.2 Amélioration du système du PCT de 3,106 millions de francs suisses était inférieur au budget approuvé pour 20122013 de 3,225 millions de francs suisses et au budget de lexercice biennal actuel de 3,263 millions de francs suisses après les transferts.
La délégation de la République de Corée a accueilli favorablement lengagement du Bureau international visant à fournir des services de qualité aux utilisateurs du système du PCT, comme lindiquaient les stratégies de mise en uvre exposées dans le programme 5, soulignant limportance de mettre laccent sur les mesures de marketing, de contrôle des coûts et defficacité. Se référant aux indicateurs des opérations du PCT exposées dans lAnnexe V au document, la délégation a félicité le Bureau international pour la diminution du coût moyen du traitement dune demande PCT publiée. Cependant, en rapport avec les économies réalisées grâce aux coûts de traitement réduits, la délégation a demandé quel pourcentage de gains defficacité revenait au système du PCT au profit des utilisateurs. La délégation a déclaré quil était largement reconnu que le niveau des frais était lun des principaux obstacles à laccès au système du PCT, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Le Bureau international devait donc garantir un bon rapport qualitéprix pour tous les utilisateurs du PCT en leur fournissant des services de qualité tout en évitant daugmenter les coûts. En référence aux précédents efforts visant à examiner les problèmes de marketing et politique des prix du système du PCT dans le cadre de lune des initiatives du Programme de réorientation stratégique, la délégation a dit espérer que ces efforts apporteraient des changements dans les politiques et pratiques pour la fourniture de services de propriété intellectuelle globaux davantage axés sur lutilisateur. Dans ce contexte, la délégation a accueilli favorablement les débats permanents au sein du Groupe de travail du PCT sur les réductions des coûts pour les petites et moyennes entreprises. Deuxièmement, la référence aux indicateurs pour la productivité aux fins de lexamen de forme exposé dans lannexe V du document, la délégation a demandé au Bureau international de fournir des chiffres séparés pour faire la distinction entre lexamen de forme réalisé sur les demandes où le Bureau international avait joué le rôle de loffice récepteur et lexamen de forme réalisé sur les demandes transmises au Bureau international par dautres offices récepteurs. Troisièmement, la délégation a demandé au Bureau international de fournir des précisions quant aux indicateurs dexécution Nombre de demandes selon le PCT originaires de pays en transition et de pays développés (programme concerné : programme 10) et Pourcentage de dépôts selon le PCT (programme concerné : programme 20) exposés pour lobjectif stratégique II sur le résultat escompté II.1 Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet. Puisque le programme 10 concernait la coopération avec certains pays dEurope et dAsie et que le programme 20 concernait le travail des bureaux extérieurs de lOMPI, la délégation se demandait comment lutilisation du PCT par les déposants de la République de Corée était prise en compte dans lévaluation du résultat II.1, faisant remarquer que la République de Corée possédait le cinquième nombre le plus élevé de dépôts selon le PCT par pays dorigine, avec approximativement 12 000 demandes enregistrées en 2012.
La délégation du Brésil, se référant à lindicateur dexécution sur le nombre de déposants selon le PCT originaires de pays en transition et de pays développés exposé pour lobjectif stratégique II sous le résultat escompté II.1, a déclaré quil serait plus approprié dinclure un indicateur dexécution couvrant les déposants des pays en développement, avant de demander au Secrétariat de fournir plus dinformations sur le fondement rationnel derrière cet indicateur et sur la raison pour laquelle il nexistait pas dindicateur correspondant pour les pays en développement.
La délégation de lAlgérie a demandé au Secrétariat de fournir une explication quant au changement de formulation du résultat escompté II.1. Dans le programme et budget pour 20122013, ce résultat avait été formulé ainsi : Utilisation stratégique du PCT, en connaissance de cause, par tous les innovateurs susceptibles den tirer parti alors que dans le projet de programme et budget pour 20142015, la formulation avait été remplacée par Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet. La délégation a émis lopinion que ce changement plaçait davantage laccent sur la quantité aux dépens de la qualité; elle a donc suggéré lajout des termes en connaissance de cause à la définition proposée de façon à ce que les aspects de qualité et de quantité soient reflétés dans le résultat escompté II.1.
La délégation du Japon était davis que laccent sur la qualité devait être maintenu et amélioré dans le contexte de la structure budgétaire de lOMPI et accueillait chaleureusement le programme et budget proposé pour le programme 5, en particulier limportance accordée à lamélioration de la productivité et de la qualité des services. Les ressources étaient toutefois limitées et il était important daccorder de lattention aux questions de réduction des coûts et gains defficacité. Dans ce contexte, la délégation a demandé à recevoir davantage dinformations sur laugmentation proposée dans les dépenses de personnel du projet de budget 20142015 pour le programme 5 dapproximativement 13,9 millions de francs suisses.
En réponse à la demande de la délégation dEl Salvador quant au budget proposé pour le résultat escompté II.2, le Secrétariat a déclaré que les dépenses réelles associées au résultat II.2 de lexercice biennal actuel avaient été inférieures à ce qui avait été envisagé initialement. Lun des principaux facteurs pour déterminer les dépenses hors personnel pour ce résultat était les dépenses nécessaires au financement de la participation de certains États membres aux sessions du Groupe de travail du PCT, où les dépenses réelles pour lexercice biennal actuel avaient été inférieures à ce qui avait été escompté. Les chiffres réduits pour lexercice biennal 20142015 donnaient donc une représentation plus précise des ressources requises dans ce domaine. Le Secrétariat a assuré au comité que les fonds du programme et budget 20142015 étaient suffisants pour poursuivre lexcellent travail effectué ces dernières années afin daméliorer le système du PCT.
En réponse à la question de la délégation de la République de Corée sur lutilisation des économies engendrées par la réduction des frais de traitement, le Secrétariat sest référé au modèle de financement généralement accepté pour lOrganisation en vertu duquel les frais collectés par le Bureau international du système du PCT ont été utilisés pour financer non seulement le fonctionnement du système du PCT, mais de nombreuses autres activités de lOMPI relatives au PCT. Grâce à une prestation efficace de services de la meilleure qualité, le fonctionnement du système du PCT au sein du Bureau international a assuré que lOrganisation remplissait ses objectifs budgétaires globaux. En termes de valeur pour les utilisateurs et les déposants, le Bureau international a tenté daborder cette question en comprenant le fait que les déposants du monde entier voulaient un système de propriété intellectuelle à tous égards sain et bien intégré dans la mesure du possible. Chose qui se révélait très difficile à évaluer, car cela allait audelà du PCT et devait prendre en compte de nombreuses autres activités de lOMPI qui avaient une incidence sur la valeur reçue au bout du compte par les utilisateurs du système du PCT. Eu égard à la question du marketing et de la politique de tarification du PCT soulevée par la délégation de la République de Corée, alors quun éclairage utile avait été obtenu grâce à une étude extérieure mandatée par le Bureau international, la décision finale sur la définition des tarifs revenait aux États membres. Dans ce contexte, les débats sur la question déventuelles réductions des coûts du PCT avaient commencé au sein du Groupe de travail du PCT et se poursuivraient lors de la prochaine session du groupe.
En réponse à la demande de la délégation de la République de Corée quant aux indicateurs pour la productivité aux fins de lexamen de forme réalisé par le Bureau international, le Secrétariat a précisé que les tâches étaient propres au Bureau international et impliquaient la saisie de données et leur préparation pour publication, au lieu de copier les travaux effectués par les offices récepteurs. Alors quil nétait pas possible pour le moment de fournir des indicateurs distincts pour, dune part, la productivité aux fins de lexamen de forme des demandes transmises par dautres offices récepteurs et, dautre part, la productivité aux fins de lexamen de forme pour les demandes enregistrées directement par le Bureau international en tant quoffice récepteur, le Secrétariat était ravi dexaminer plus avant la question afin de déterminer sil était possible de fournir à lavenir de tels indicateurs distincts. En outre, la question visant à développer des paramètres couvrant lexécution du système du PCT tout entier, y compris lexécution du Bureau international, était une question actuellement débattue au sein du Groupe de travail du PCT; dans le contexte de ces débats, des efforts se concentreraient sur le développement de paramètres mieux adaptés dans le domaine de lexamen de forme.
En réponse à la demande de la délégation de la République de Corée visant à recevoir davantage dinformations sur linclusion des indicateurs dexécution Nombre de demandes selon le PCT originaires de pays en transition et de pays développés et Pourcentage de dépôts selon le PCT, ces indicateurs avaient été le fruit de la contribution dautres secteurs et étaient spécifiques aux résultats escomptés devant être obtenus par ces secteurs en vertu des programmes 10 et 20. Le programme 5 ne suivait pas ces indicateurs particuliers dans le but de prendre des décisions sur la manière dont il fournirait des services aux utilisateurs du PCT. Nonobstant cela, la République de Corée était bien entendu lune des principales sources de demandes internationales et le Bureau international était en contact régulier avec lOffice coréen de la propriété intellectuelle ainsi quavec les représentants de la Mission permanente de la République de Corée à Genève pour sassurer que le Bureau international avait conscience des préoccupations soulevées par la communauté des déposants en République de Corée et sen occupait. Par ailleurs, un coordonnateur pour léquipe de traitement du PCT de la République de Corée avait été récemment désigné. En fin de compte, bien que les travaux du programme 5 nimpliquaient pas le contrôle des chiffres des dépôts des différents pays comme base des décisions opérationnelles quotidiennes, le Bureau international avait bien entendu conscience des statistiques de dépôt du PCT de chaque pays.
En réponse à la question de la délégation du Brésil quant au fondement rationnel derrière linclusion dun indicateur dexécution sur le nombre de déposants du PCT originaires de pays en transition et de pays développés, le Secrétariat a expliqué que le tableau contenant tous les indicateurs dexécution pour lobjectif stratégique II Prestation de services mondiaux de propriété intellectuelle de premier ordre était une compilation de tous les programmes qui contribuaient aux objectifs globaux du PCT, lindicateur relatif aux pays en transition et aux pays développés faisant partie du programme 10. Une entité similaire pourrait avoir été ajoutée au Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes si ce Bureau comptait, parmi ses objectifs pour 20142015, laugmentation du nombre de dépôts effectués par la région. Faisant remarquer que les indicateurs pour le programme 5 sur le résultat escompté II.1 étaient des indicateurs dun niveau supérieur à ceux fournis par dautres programmes, le Secrétariat a indiqué quil serait ravi dexaminer plus avant tous les indicateurs soumis par les divers programmes ayant contribué aux objectifs globaux du PCT afin de garantir une plus grande cohérence entre les indicateurs.
En réponse à la demande de la délégation de lAlgérie quant à la différence de formulation du résultat escompté II.1 entre les versions 20122013 et 20142015 du programme et budget, le Secrétariat a expliqué que cette modification était le résultat de délibérations avec les collègues de la Division de la planification des ressources, de la gestion et de lexécution des programmes, qui avaient fait remarquer que lélément qualité du résultat précédent était quasiment impossible à évaluer. La formulation du résultat escompté avait donc été modifiée afin de garantir que latteinte de ce résultat pourrait être évaluée et offrait une approximation de la qualité. Toutefois, cela nindiquait pas que le Bureau international ne faisait pas defforts pour sassurer que les choix des clients étaient faits en connaissance de cause; ces efforts étaient entrepris dans un certain nombre de programmes orientés sur le développement de stratégies pour lutilisation du système du PCT qui atteindraient le résultat escompté.
En réponse à la demande de la délégation du Japon à propos de la proposition daugmentation des dépenses de personnel dans le projet de budget 20142015 pour le programme 5, le vérificateur a expliqué que laugmentation moyenne des dépenses de personnel pour lexercice biennal 20142015 était de 8,8%. Plusieurs éléments expliquaient cette augmentation des dépenses, en particulier la régularisation, le reclassement et lassurance maladie après la cessation de service (ASHI). Cette augmentation moyenne de 8,8% variait entre les secteurs de lOrganisation, en fonction de facteurs tels que la taille du secteur et lâge du personnel, ce qui expliquait la majeure partie de laugmentation de 11,8% des dépenses de personnel pour le programme 5.
Le président a ouvert le débat sur le programme 6.
La délégation du Japon a déclaré souscrire à la simplification et à la rationalisation des opérations du système de Madrid. Elle était convaincue que le programme de bourses OMPI, entre le Bureau international et les offices nationaux de propriété intellectuelle, contribuerait à une meilleure compréhension des deux entités et améliorerait le service des opérations, notamment en réduisant le nombre dirrégularités répertoriées comme des indicateurs dexécution. La délégation espérait que les ressources étaient affectées au budget proposé pour ce programme. Par ailleurs, elle a indiqué que pour le programme 5 du PCT, le programme de bourses OMPI figurait dans le résultat II.3, mais que dans le programme 6, il se basait sur le résultat II.6, et que le résultat escompté II.7, plutôt que II.6, correspondait au résultat escompté II.3 dans le programme 5. Si le but du programme de bourses OMPI était le même dans les deux programmes, du point de vue de la cohérence, la délégation apprécierait si le document du programme et budget pouvait être plus cohérent et compréhensible.
La délégation de la Turquie a déclaré que, comme lavait déjà souligné le Directeur général dans son avantpropos, le nombre dÉtats membres parties au système de Madrid était appelé à augmenter. En outre, étant donné que la hausse du nombre de demandes denregistrement, de renouvellement et de désignation et du nombre total de demandes reçues et que laugmentation des recettes prévue enregistrerait une croissance de 8,3% pour lexercice biennal 20142015, la délégation a accueilli avec satisfaction et a appuyé les initiatives lancées en vue de renforcer lefficacité grâce au développement des outils de communication électronique avec les États membres et la fourniture de services dappui et de maintenance dans le cadre du lancement du Gestionnaire de produits et services, qui contribueront à assurer la satisfaction des utilisateurs. Par conséquent, il conviendrait également daméliorer les indicateurs relatifs aux délais. La délégation a également accueilli avec satisfaction et a appuyé le programme de bourses qui permettra aux participants de renforcer leurs compétences et dacquérir des connaissances approfondies, ce qui souvent, fait défaut ou peut être difficile à acquérir dans les offices nationaux.
La délégation de la Suisse a souligné limportance des activités du système de Madrid. Elle voulait sassurer que des fonds et des ressources suffisants étaient disponibles, pour les technologies de linformation et les services en ligne, comme le Gestionnaire de produits et services de Madrid (Gestionnaire P & S), et pour le développement du système, afin de garantir que les opérations disposaient dun personnel en nombre suffisant et bien formé. Elle a en outre déclaré que des utilisateurs avaient formulé des observations faisant référence à des retards dans le traitement de certaines demandes. La délégation a apprécié ce qui avait été fait, et en raison du développement du système de Madrid lors de lexercice biennal à venir, elle souhaiterait sassurer que des ressources informatiques et humaines suffisantes étaient disponibles, afin de garantir la poursuite du développement du système de Madrid et la prestation de services de qualité à ses utilisateurs à lavenir.
La délégation de la Suède a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Suisse. Elle a souligné limportance du système de Madrid et quil était primordial que nous continuions à lui affecter des ressources.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, tout en soulignant que son pays ne figurait pas parmi les parties contractantes de lArrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations dorigine et leur enregistrement international, mais quil offrait la protection des appellations dorigine par le biais de son système de marques, a fait part de sa préoccupation selon laquelle lArrangement de Lisbonne, y compris la révision proposée de celuici, nétait pas compatible avec le système des marques. De manière ironique, il était à présent demandé aux ÉtatsUnis dAmérique de payer pour la convocation dune conférence diplomatique à laquelle ils ne seraient pas invités, eu égard à un traité qui opérait dans le rouge et que les ÉtatsUnis dAmérique avaient choisi de ne pas signer. La délégation formulerait des observations plus approfondies concernant ce programme lors de la prochaine session du PBC en septembre 2013.
La délégation du Chili sest référée aux observations formulées par la délégation de la République islamique dIran lors des délibérations sur la synthèse financière dans le chapitre II du projet de programme et budget, en rapport avec le budget proposé pour les conférences diplomatiques lors du prochain exercice biennal. De son avis, lobjectif du groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne était de rendre le système de Lisbonne plus attrayant pour les autres membres de lOMPI qui ne faisaient actuellement pas partie de lArrangement de Lisbonne. Le Chili nétait pas un signataire, mais avait participé, en tant quobservateur, au groupe de travail, à ses frais. La délégation sinquiétait du fait que les fonds de lOMPI, qui devraient profiter à tous les États membres de lOMPI, allaient être utilisés pour une conférence diplomatique à laquelle, contrairement à lobjectif du groupe de travail, seuls quelques États membres de lOMPI allaient réellement participer. La délégation reviendrait sur cela lors de la prochaine session du PBC en septembre 2013.
Le Secrétariat a remercié toutes les délégations pour leur soutien au système de Madrid. Concernant le programme de bourses soulevé par la délégation du Japon, le Secrétariat a déclaré que ce programme était une nouvelle initiative dans la mesure où les systèmes de Madrid et de La Haye étaient concernés. Il avait été créé dans le but daméliorer la productivité, lefficacité et le niveau des services pour les utilisateurs. Ce programme de bourses prenait la suite du programme déchange dexaminateurs actuel qui était en place dans le système de Madrid depuis trois ans afin daméliorer la cohérence et la coopération entre les États membres et le Bureau international eu égard au fonctionnement efficace du système de Madrid. La majorité des boursiers viendraient des offices nationaux. Concernant la question de la qualité soulevée par la délégation de la Suisse, le Secrétariat a déclaré quil était clair que le Bureau international était face à des défis; comme le système de Madrid se développait désormais rapidement, les dépôts augmentaient depuis deux années consécutives et de nouveaux États membres intégraient le système. Un nombre accru dÉtats membres signifiait non seulement davantage de revenus et de dépôts, mais également une plus grande complexité potentielle desdits dépôts. Concernant les mesures prises par le Secrétariat devant les défis à relever, trois points majeurs devraient être mis en évidence : i) continuer à augmenter lautomatisation lors du prochain exercice biennal; ii) simplifier les procédures internes, notamment les aspects juridiques; et iii) identifier dautres améliorations pour le système et accroître lefficacité opérationnelle avec les États membres et les offices nationaux. Le Secrétariat sest référé aux questions concernant le système de Lisbonne soulevées par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique et du Chili. En réponse aux délégations des ÉtatsUnis dAmérique et du Chili, le Secrétariat a souligné que la révision proposée de lArrangement de Lisbonne était issue dune décision vieille de quatre ans à lAssemblée de lUnion de Lisbonne visant à réviser intégralement lArrangement de Lisbonne. Cette révision avait récemment eu pour résultat une recommandation du groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne pour une décision de lAssemblée de lUnion de Lisbonne afin de convoquer une conférence diplomatique en 2015. Cette recommandation figurait à lordre du jour de la prochaine session de lAssemblée de lUnion de Lisbonne. Les ressources affectées à cet effet dans le projet de programme et budget étaient basées sur le fait que la conférence diplomatique traiterait dune révision du traité actuel. Le Secrétariat a indiqué que lArrangement de Lisbonne prévoyait quune conférence diplomatique pour une telle révision serait convoquée par lAssemblée de lUnion de Lisbonne. Le Secrétariat a dit que le but de la révision était de permettre un élargissement de ladhésion et que, par conséquent, la révision visait à servir aux fins du plus grand nombre de pays possible. Le Secrétariat sest finalement référé, à titre de comparaison, à lexercice de révision concernant un autre traité en matière denregistrement administré par lOMPI, qui sétait soldé en 1999 par la signature de lActe de Genève de lArrangement de La Haye concernant lenregistrement international des dessins et modèles industriels. La conférence diplomatique à cette fin avait eu lieu, à Genève, sur la base du règlement intérieur qui donnait le droit de voter à tous les États membres de lOMPI. À cet égard, le Secrétariat a rappelé que lUnion de La Haye avait connu, à lépoque, une adhésion aussi réduite que celle quavait lUnion de Lisbonne aujourdhui.
Le président a ouvert le débat sur le programme 7.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a demandé à ce que lassistance technique ou la formation puisse être fournie aux pays de son groupe, faisant remarquer que les États avaient de plus en plus recours à larbitrage quils navaient recours aux approches juridiques et législatives, et que le groupe apprécierait par conséquent que le renforcement des capacités et la formation leur permettent daméliorer la possibilité de ses experts à participer aux arbitrages.
Le Secrétariat a déclaré quune partie importante du travail du Centre portait sur la possibilité davoir recours à des modes extrajudiciaires de règlement des litiges en matière de propriété intellectuelle. Le Secrétariat a rappelé que les demandes reçues en provenance dAfrique portaient essentiellement sur les noms de domaine dInternet. Ces dernières années, des exemples incluaient la formation des experts de noms de domaine de premier niveau qui sont des codes de pays marocains, et la participation à une réunion des administrateurs de domaines de premier niveau qui sont des codes de pays africains. Le Secrétariat a également fait remarquer que le Centre serait également disponible pour fournir lassistance aux offices de la propriété intellectuelle en Afrique. Se référant au texte consacré au programme 7, le Secrétariat a confirmé que le Centre avait commencé à travailler avec les offices de la propriété intellectuelle concernés pour aider à établir des procédures extrajudiciaires, telles que la médiation, qui offrait une alternative volontaire aux procédures administratives de règlement des litiges mises en place par ces offices, comme dans les cas dopposition en matière de marques. À cet égard, le Secrétariat a déclaré que, jusquelà, le Centre avait travaillé sur de telles options avec les offices de la propriété intellectuelle du Brésil, des Philippines et de Singapour, et que selon la disponibilité des ressources, le Centre serait ravi de sengager dans ce type dactions de sensibilisation en Afrique.
Le président a ouvert le débat sur le programme 8.
La délégation du Japon, se référant à lalinéa 8.6, a demandé une explication détaillée concernant laugmentation des ressources pour le programme.
La délégation du Brésil a demandé des éclaircissements sur la dotation budgétaire relative aux activités et aux ressources humaines et a demandé pour quelle raison le budget proposé pour le programme enregistrait une diminution denviron 400 000 francs suisses pour le prochain exercice biennal, comment le Plan daction pour le développement pouvait constituer une priorité pour lOMPI si le budget était moindre, et comment il était possible de refléter la priorité et la pertinence de ce programme dans le budget. La délégation a déclaré que la procédure dapprobation des ressources pour les projets du CDIP serait débattue ultérieurement et était directement liée au programme 8. La délégation a émis lavis selon lequel les États membres devraient disposer dun outil plus simple et plus accessible pour approuver et mettre en uvre les projets avec leurs budgets respectifs.
La délégation de lÉgypte a fait part de son soutien pour lintervention faite par la délégation du Brésil concernant les résultats escomptés. Se référant à lintégration des principes et recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI liés au développement tels que mentionnés dans lalinéa 8.3, la délégation a déclaré que la question se rapportait aux travaux de lOMPI dans leur ensemble et pas seulement aux travaux liés au développement et que, par conséquent, une petite modification simposait. Concernant le tableau des résultats, la délégation a déclaré son intérêt pour découvrir davantage dindicateurs dexécution pour évaluer et suivre les travaux de lOMPI. En ce qui concerne la diminution du coût des services contractuels en raison dun nombre moins élevé dévaluations des projets du Plan daction pour le développement en 20142015, la délégation a réaffirmé sa position, à savoir quelle souhaiterait quil y ait des dotations spécifiques pour de nouveaux projets qui pourraient être approuvés par le CDIP ainsi que pour les éventuelles deuxièmes phases des projets en cours.
La délégation de lAlgérie comprenait que la question du financement des projets du Plan daction pour le développement faisait partie dun débat distinct, puisquil y avait un document distinct sur la procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le CDIP. La délégation souhaitait confirmer quelle avait bien compris.
Le président était davis quil serait préférable que la question du financement des projets du Plan daction pour le développement soit débattue en même temps que le programme 8, celuici étant le programme de coordination des projets.
La délégation de lAlgérie, tout en remerciant le président pour cette précision, a déclaré quil fallait trouver un moyen de sassurer que les résultats escomptés faisaient clairement référence aux projets du Plan daction pour le développement. Il devait sagir dun résultat escompté, puisquavec seulement deux indicateurs dexécution, il serait difficile dévaluer lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI. Il était nécessaire de trouver un moyen de rendre plus clair le tableau des résultats du programme. La délégation, parlant au nom du groupe des pays africains, a proposé que le budget des projets du Plan daction pour le développement soit inclus dans le budget du programme 8. La délégation souhaitait savoir comment le Secrétariat prévoyait dattribuer les ressources pour les futurs projets du CDIP. Elle a fait remarquer que le Secrétariat avait choisi trois ou quatre projets qui auraient une deuxième phase; trois projets navaient pas encore été adoptés et ne disposaient donc toujours pas de ressources. La délégation a demandé le montant de la dotation des ressources pour les futurs projets du Plan daction pour le développement.
Le vérificateur, en réponse à la question soulevée par lAlgérie concernant les dépenses de personnel, a déclaré quil fallait effectuer une comparaison entre les montants après transfert en 20122013 plutôt quavec le budget adopté avec le budget proposé en 20142015. La raison pour laquelle le budget après les transferts était inférieur résidait dans le fait que, dans ce secteur, plusieurs postes étaient vacants lors de lexercice biennal 20122013 et les dépenses réelles étaient donc inférieures aux dépenses prévues.
Le Secrétariat, en référence à lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI, a déclaré que ce qui apparaissait dans les résultats 3.6, 3.7 et 3.8, avait été inclus dans le cadre plus vaste de lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI. Si les délégations souhaitaient une plus grande spécificité, cela ne poserait pas problème et les indicateurs pourraient le faire. La dernière approche serait plus logique.
La délégation de lAlgérie a déclaré quelle voulait éviter une situation où tous les documents étaient à disposition, mais où personne ne savait exactement ce qui était fait. Il fallait donc vraiment que ce soit un résultat escompté. Par exemple, que le principe du Plan daction pour le développement soit davantage rationalisé dans les activités organisationnelles comme un résultat escompté exigerait un indicateur dexécution permettant dévaluer latteinte de ce résultat. Mais si un indicateur de performance était accordé, ce qui était à faire ne serait pas clair. La délégation a donc demandé que ce qui était écrit dans le document soit mieux représenté dans les résultats escomptés avec des indicateurs dexécution et un budget clair.
La délégation de lÉgypte soutenait la position de la délégation de lAlgérie en ajoutant quelle ne voulait pas que les résultats du développement soient inclus; elle voulait quils soient clairement reflétés et déclarés. Se référant à lalinéa 3.8, la délégation a déclaré quil était en rapport non seulement avec lOMPI, mais avec les États membres, les gouvernements, les organisations, les sociétés civiles et les autres parties prenantes. Ces groupes nétaient pas reflétés comme le résultat de la rationalisation des recommandations applicables aux travaux de lOMPI. La délégation était donc en faveur de la conservation des résultats escomptés et non de les inclure.
Le Secrétariat a pris note de ces déclarations.
Un autre représentant du Secrétariat a déclaré quen réduisant les résultats escomptés, il ny avait aucune perte en termes de substance. Certains résultats escomptés précédents se situaient à des niveaux différents. Par exemple, dans le résultat III.7 du tableau des résultats pour 20122013, figuraient la mise en uvre et le rapport concernant les recommandations du Plan daction pour le développement. En y regardant attentivement, il ne sagissait pas dun résultat qui était donné; il sagissait dun moyen permettant darriver à une fin; une activité et pas une conséquence. Il fallait les amener à un niveau de résultat qui soit cohérent. Le Secrétariat appréciait les préoccupations concernant les spécificités et la perte de substance, et il a suggéré quil était tout à fait possible de saisir cela dans les indicateurs. Les indicateurs fournissaient les détails, comme pour les autres programmes. Il était possible de créer des indicateurs spécifiques dans le but de rationaliser le Plan daction pour le développement. Telle était la suggestion du Secrétariat.
La délégation de lAlgérie a réaffirmé sa position selon laquelle il devrait sagir dun résultat escompté et pas dun indicateur.
La délégation du Brésil a répété sa question visant à savoir pourquoi le budget avait diminué entre le dernier exercice biennal et le prochain. La diminution était de 400 000 francs suisses. La délégation ainsi que de nombreuses autres délégations avaient pris part au processus visant à apporter des contributions au Secrétariat concernant leurs attentes pour le prochain programme et budget. Les pays en développement avaient demandé une mise en uvre plus vigoureuse du Plan daction pour le développement et la délégation sattendait à ce que cela soit pris en compte dans davantage de dotations en ressources humaines et financières. La délégation était perplexe quant à la raison pour laquelle le budget était moindre pour programme aussi important. La délégation estimait que les activités du CDIP devraient être incluses dans le programme 8 avec suffisamment de ressources, de manière à ce que les pays puissent décider de la manière de mettre en uvre les programmes.
La délégation de la Suisse a demandé à ce que soit précisé si, à la suite de la demande de la délégation de lAlgérie, les résultats escomptés seraient reformulés ou si les indicateurs dexécution feraient lobjet dune nouvelle formulation. La délégation se préoccupait de savoir si, selon la formulation, le document serait plus compliqué et moins facile à lire. La délégation souhaitait conserver le même niveau de détail entre tous les programmes afin de pouvoir les comparer. La formulation pour le programme 1 semblait être large et acceptable, puisquelle englobait toutes les activités entreprises par le comité.
Le Secrétariat, se référant à la question posée par la délégation du Brésil, a déclaré que lune des raisons pour lesquelles le budget connaissait une réduction évidente pour le prochain exercice biennal était que la conférence internationale, qui devrait avoir lieu lors du présent exercice biennal, ne serait pas incluse et prévue pour le prochain exercice biennal. Abordant les points soulevés par la délégation de la Suisse, il a déclaré que le Secrétariat recevait des avis divergents, ce qui lui rendait difficile de décider des types de modifications qui devraient être apportées. Il fallait donc trouver un consensus sur les modifications à apporter, le cas échéant.
Le président a invité la délégation de lAlgérie à expliquer, à lattention de la délégation de la Suisse, les changements quelle souhaitait voir apportés.
La délégation de lAlgérie a indiqué quelle avait demandé à ce que les résultats escomptés pour le programme 8 reflètent les programmes qui avaient été approuvés par le CDIP. Un lien direct était donc nécessaire. Se référant au document non numéroté, la délégation a déclaré que, dans le document du programme et budget précédent, les résultats étaient associés aux résultats 3.6, 3.7 et 3.8. La base était que ces résultats escomptés avaient déjà été approuvés à la dernière session du comité et le Secrétariat savait comment gérer cela, puisquil lavait déjà fait par le passé. La délégation voulait voir le principe du Plan daction pour le développement davantage rationalisé dans le programme et les activités de lOrganisation, et une planification ainsi quune mise en uvre, un suivi et des rapports efficaces sur les recommandations du Plan daction pour le développement, et aussi lajout dune meilleure compréhension du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et de toutes les parties prenantes quant aux résultats escomptés.
La délégation de la Suisse a déclaré que sa préoccupation porterait sur la manière daborder un programme particulier différemment des autres. Elle avait compris lintention du Secrétariat visant à réduire les résultats escomptés au nombre de six pour avoir un niveau de détail comparable, et elle était assez satisfaite de cette modification. Il sagissait là dune amélioration en comparaison à ce qui avait été fait par le passé et elle sinquiétait quun programme spécifique puisse être traité différemment. Cétait une question de cohérence.
Le Secrétariat a déclaré que le but était de sassurer de résultats escomptés dune qualité supérieure dans lintégralité du cadre. Comme indiqué précédemment, certains résultats escomptés antérieurs nétaient pas formulés dune manière qui évoquait des résultats, mais plutôt des activités ou serait au niveau des activités. Le Secrétariat avait essayé de relever la barre concernant les résultats escomptés. Le Secrétariat avait baissé le niveau de certains résultats escomptés antérieurs qui nétaient probablement pas au bon niveau. Un moyen daborder les questions soulevées était dexaminer un résultat escompté, lintégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI, et de voir comment il pourrait être reformulé pour saisir certaines idées que lAlgérie souhaitait englober, au lieu de revenir à un résultat escompté plus faible. Il sagissait simplement dune idée que les États membres pourraient envisager.
Un autre membre du Secrétariat a ajouté quun autre moyen serait de lenvisager comme faisant partie des indicateurs. Les deux approches pouvaient donc être envisagées.
La délégation du Brésil a souscrit aux opinions exprimées par lAlgérie, déclarant quelle ne voyait pas de traitement différent pour les objectifs stratégiques. Si lon considérait les services de la CIB, les résultats escomptés étaient au nombre de neuf. Dans le même temps, dans lobjectif stratégique trois, même si les résultats passés étaient conservés, il y avait moins de neuf résultats escomptés. En fait, cela maintiendrait donc léquilibre du cadre stratégique.
Le Secrétariat a dit espérer que les États membres nenvisageraient pas la quantité comme un indicateur de qualité. LOrganisation sétait évertuée à obtenir de bons résultats escomptés et il importait peu quil y en ait trois, huit ou 10 sous un objectif. Si, par exemple, un résultat escompté ne reflétait pas quelque chose qui aurait par exemple été évoqué par la délégation de lAlgérie, il devrait alors être reformulé. Le nombre de résultats escomptés ne rendait pas un objectif stratégique moins important que dautres. Le comité ne devrait pas considérer la quantité, mais la qualité des indicateurs et tenter de saisir ce qui fait défaut, de manière similaire à celle dont la délégation de lAlgérie avait identifié des choses figurant dans les résultats 3.6, 3.7 et 3.8, et qui devaient y être reflétées. Le Secrétariat a proposé de travailler avec les délégations intéressées pour renforcer le résultat escompté.
La délégation de lÉgypte a déclaré que les résultats escomptés existants avaient fonctionné lors des dernières années, en termes de rapports sur lexécution du programme, en termes de travaux de lOMPI, et elle nétait pas convaincue quil était nécessaire de les modifier à ce stade. Bien entendu, toutes les délégations se devaient de proposer des résultats supplémentaires ou de nouveaux résultats en rapport avec différents programmes. La délégation a fait part de son souhait de conserver les résultats actuels qui avaient été utilisés par lOMPI ces deux dernières années. Elle a souligné que ces résultats étaient dun niveau suffisamment élevé et ne pouvaient pas être perçus comme des indicateurs dexécution. Par exemple, le résultat 3.8, meilleure compréhension des recommandations du Plan daction pour le développement, était un résultat. Mais lindicateur porterait sur le nombre dateliers à organiser pour accroître la sensibilisation, le nombre de participants qui étaient inclus dans cette compréhension, le nombre dexperts qui étaient impliqués pour accroître la sensibilisation. Il existait déjà une distinction entre les résultats et les indicateurs. De tels résultats étaient dun niveau suffisamment élevé pour devenir des indicateurs.
La délégation de lAlgérie a déclaré quapparemment, la délégation de la Suisse avait compris que le programme 8 pourrait être traité différemment si une telle modification était effectuée. Mais ce nétait pas ce que voulait la délégation. Tout ce quelle voulait, cétait saisir les idées, contenus et éléments importants dans le résultat escompté. La délégation ne pouvait pas se contenter dun seul résultat escompté aussi large et désirait avoir un résultat escompté clair qui pourrait être évalué dans le prochain Rapport sur lexécution du programme en 20142015. Sil ny avait quun seul résultat escompté, intégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI, il serait impossible pour les États membres et le groupe des pays africains dévaluer réellement si ce quils avaient demandé était mis en uvre de manière appropriée par le Secrétariat. La délégation était totalement daccord avec la délégation de lÉgypte, concernant le résultat 3.6. Sagissant de lintégration des principes du Plan daction pour le développement, lindicateur pour cela serait la formation du personnel et si celuici a été formé afin dacquérir lorientation vers le développement adéquate pour la planification, la mise en uvre et le suivi efficaces de la recommandation du Plan daction pour le développement. Les projets du CDIP seraient ici jugés quant à savoir sils étaient ou non correctement mis en uvre, etc. Pour le résultat 3.8, ce pourrait être par le biais de séminaires, par la formation. Ces éléments ne pourraient être reflétés quà travers les résultats escomptés, pas les indicateurs.
Le Secrétariat a proposé de se réunir avec la délégation de lAlgérie et les délégations intéressées pour convenir des résultats escomptés acceptables.
Le président a demandé au Secrétariat de préparer une suggestion de formulation et de la diffuser aux délégations pour examen.
La délégation de la Belgique a déclaré que le groupe B était à laise avec le résultat escompté tel quel, avant de faire part de son soutien à ce quavait dit la délégation de la Suisse.
Le président a déclaré quil y avait une proposition pour modifier le résultat escompté et quun projet serait diffusé. Il a demandé à la délégation de la Belgique si elle était disposée à accepter cette approche.
La délégation de la Belgique a répondu quelle serait disposée à se satisfaire de cette approche.
Le président a ouvert le débat sur le programme 9.
La délégation du Guatemala a soulevé deux questions relatives aux ressources affectées aux résultats escomptés spécifiques dans le cadre du programme. Dans le contexte de limportance énorme pour le Guatemala des stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle, la question a été soulevée quant à savoir si le montant affecté à ce résultat escompté (III.1) faisait uniquement référence à la formation pour les ressources humaines. Eu égard au résultat escompté IV.2, dont la délégation a mis en évidence quil impliquait des programmes et outils essentiels pour le développement de linnovation et de la créativité, et auquel les utilisateurs du système de la propriété intellectuelle participaient au Guatemala, une explication devait être fournie quant à la raison de la diminution du budget, qui était passé de 1,045 million de francs suisses pour lexercice biennal 20122013 à 994 000 francs suisses.
La délégation dEl Salvador a fait part de sa satisfaction devant la formulation des résultats escomptés et des indicateurs dexécution du programme 9, qui étaient identiques à ceux du programme 10 consacré à la coopération avec certains pays dEurope et dAsie. Concernant le programme 30 consacré aux petites et moyennes entreprises, la délégation était daccord avec les avis exprimés par les autres délégations. La délégation a souligné que le programme consacré aux petites et moyennes entreprises était un programme extrêmement important pour les pays en développement comme El Salvador et exigeait de connaître dans les moindres détails comment allait fonctionner les dispositions prises dans le cadre du budget proposé pour 20142015 de manière à ce que ces pays puissent prendre des décisions en connaissance de cause.
La délégation de lÉgypte, se référant au tableau des résultats révisé, était davis que les résultats escomptés III.4 et III.11 actuels devraient être préservés. En outre, en ce qui concerne le résultat escompté sur les stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle et lobjectif visé pour la région des pays arabes, la délégation a suggéré que lobjectif de trois pays proposé pour lexercice biennal (ou un nombre de sept pays cumulés, à partir dune base de quatre) soit augmenté de quatre à cinq pays.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, faisant référence aux longues délibérations de la veille à propos des petites et moyennes entreprises, a réaffirmé sa proposition visant à rétablir le programme 30, notamment tous les indicateurs dexécution et les objectifs liés aux petites et moyennes entreprises et à linnovation.
La délégation de lItalie a réaffirmé sa préférence à légard du rétablissement du programme 30 et de ses indicateurs dexécution.
Le président, citant le consensus apparent trouvé lors de la réunion pour la conservation du programme consacré aux petites et moyennes entreprises et à linnovation, a soulevé la question au Secrétariat sur la manière daborder ce point. Le Secrétariat a répondu quil faudrait sy atteler.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a fait remarquer que le tableau des résultats du programme 9 ne faisait aucunement référence aux bureaux de transfert de technologie, qui était un programme géré par les bureaux régionaux, avant de demander si leur gestion avait été transférée ailleurs. La délégation a également demandé une explication sur la raison pour laquelle les ressources affectées au programme avaient été réduites.
La délégation de lÉgypte a demandé à ce que certains résultats spécifiques liés à une utilisation élargie et améliorée des systèmes comme La Haye ou Madrid soient inclus dans les résultats du programme issus du programme 9, car ils avaient été pris en compte dans dautres programmes.
La délégation du Mexique, se référant aux petites et moyennes entreprises, a fait remarquer que les ressources avaient été incorporées dans les bureaux régionaux. Puisque les bureaux auraient un coordonnateur en charge des petites et moyennes entreprises et sengageraient dans les programmes les concernant dans le cadre de leurs services de base, il convenait davoir des ressources afin de soutenir les petites et moyennes entreprises dans les pays en développement. La délégation a souligné la nécessité de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises pour exploiter la propriété intellectuelle pour améliorer leur compétitivité et utiliser efficacement le système international de la propriété intellectuelle. Il convenait également de continuer à promouvoir les programmes liés à linnovation, précédemment repris dans le cadre du programme 30, notamment la création de bureaux de transfert de technologie et dune assistance à la rédaction de demandes de brevet qui sétaient révélées extrêmement utiles et dune grande valeur pour les pays de la région de lAmérique latine et des Caraïbes. La délégation était davis quil serait approprié de disposer dun programme spécifique pour les petites et moyennes entreprises et de pouvoir ainsi mieux superviser les ressources affectées aux petites et moyennes entreprises.
Le Secrétariat, en réponse aux questions soulevées par les délégations du Guatemala et de lAlgérie à propos des ressources allouées au programme, a répondu que la diminution des ressources avait lieu dans le contexte des mesures de rationalisation des coûts de lOrganisation. Les dotations de ressources par résultat incluaient les dépenses pour le personnel et hors personnel qui couvraient également la formation des ressources humaines. Concernant la question soulevée par la délégation dEl Salvador sur la manière dont le secteur du développement proposait de traiter le programme consacré aux petites et moyennes entreprises, le Secrétariat a expliqué que ce qui était envisagé était davoir un coordonnateur pour les petites et moyennes entreprises dans chaque bureau régional afin dentreprendre et de surveiller les activités liées aux petites et moyennes entreprises dans les différentes régions. Ils coordonneraient la mise en uvre des activités et ils sengageraient également dans la supervision et la préparation des orientations et des politiques relatives aux petites et moyennes entreprises dans les différentes régions. Eu égard à la proposition de la délégation de lÉgypte, le Secrétariat a répondu quen principe, il était possible daménager cela. Elle a également pris note des points soulevés par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique, de lItalie et du Mexique. En ce qui concerne la question soulevée par la délégation de lAlgérie, sagissant là dun objet traité par la Division de linnovation et des PME, le transfert de ressources proposé aux bureaux régionaux impliquait un transfert des activités et des projets en cours. Le Secrétariat a indiqué quil serait possible dêtre plus spécifique en matière de bureaux de transfert de technologie dans le cadre des indicateurs dexécution du programme. Concernant la question posée par la délégation de lÉgypte, le Secrétariat a expliqué que, puisque les bureaux régionaux agissaient principalement comme des coordonnateurs et des rapporteurs des systèmes de Madrid, de La Haye et du PCT, les résultats escomptés eu égard à une utilisation élargie de ces systèmes étaient traités par ceux qui étaient directement impliqués dans la promotion dune utilisation élargie des systèmes. Le rôle des bureaux régionaux était légèrement éloigné de la question dune utilisation élargie des systèmes, mais il était également pris en considération dans la rationalisation générale des travaux et dans la notion dUnis dans laction. Le Secrétariat a conclu quil nétait peutêtre pas nécessaire de refléter un résultat escompté dans tous les secteurs.
La délégation de lÉgypte sest référée au programme 10 qui comprenait lutilisation élargie et améliorée des systèmes de La Haye et de Lisbonne dans ses résultats escomptés et suggérait que le même résultat escompté soit appliqué aux pays africains et aux autres pays en développement.
Le Secrétariat a répondu que cela serait possible dans la mesure où il ny avait pas de duplication et quil sagissait de résultats escomptés dans lesquels les bureaux régionaux pourraient sengager de manière valable. Si les États membres estimaient quil devrait sagir dun résultat escompté, le Secrétariat appliquerait les modifications nécessaires.
Le président a ouvert le débat sur le programme 10 et les petites et moyennes entreprises (PME).
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a pris note du contenu du programme 10 et la approuvé tel quel. La délégation a remercié le Secrétariat pour avoir compris et clairement représenté les priorités de la région avant dajouter que le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes partageait sans réserve lopinion du Secrétariat concernant les principaux défis que devra relever le programme 10. La délégation estimait que les deux principales thématiques qui importaient pour la région des pays dEurope centrale et des États baltes, à savoir linnovation et les PME, étaient très bien présentées, mais soulignait quil était crucial que lassistance fournie par le programme soit adaptée aux besoins spécifiques des pays concernés. La délégation a ajouté quen raison de la crise économique et financière, de nombreux pays de la région des pays dEurope centrale et des États baltes considéraient comme important le rôle de linnovation et de la propriété intellectuelle pour leur redressement, ce qui expliquait la demande pour le développement de stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle et la croissance prévue pour les plans du prochain exercice biennal. La délégation a évoqué en quoi les PME constituaient un rouage essentiel du système dinnovation national de la région et, bien que le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes comprenait les raisons qui soustendaient la proposition visant à rationaliser les travaux des bureaux régionaux relatifs aux PME, le groupe souhaitait voir le Secrétariat développer davantage la restructuration du programme dans le prochain budget et la fourniture dune esquisse sur la manière dont il envisageait dexécuter les programmes pour la région des pays dEurope centrale et des États baltes, notamment les programmes liés aux PME. La délégation a ajouté que les réponses à un certain nombre de questions avaient été demandées par le groupe. Tout dabord, le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes souhaitait en savoir davantage sur les conséquences financières du rétablissement du programme 30 consacré aux PME dans les limites du budget prévu et si cela affecterait les ressources allouées au programme 10 dune quelconque manière. Le groupe était préoccupé par la formulation dans le tableau Principaux risques et stratégies datténuation du programme 10, en particulier la référence à linstabilité économique et politique des pays. Le groupe a indiqué que la région était extrêmement diversifiée et quil était assez difficile de qualifier toute la région en ces termes, même si cela pouvait sappliquer à certains pays.
La délégation du Bélarus, parlant au nom du groupe des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale, soutenait le programme 10 dans le budget pour le renforcement des systèmes nationaux en matière de propriété intellectuelle et leur utilisation pour le développement économique, social et culturel de ces pays et elle a fait part de sa satisfaction envers le travail de lOrganisation et la division consacrée aux pays en transition, ainsi que leur soutien aux gouvernements des pays dEurope centrale et des États baltes dans le domaine de la propriété intellectuelle. Eu égard au programme 10 et au budget consacré aux PME et à linnovation, le groupe des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale a déclaré que le département avait suffisamment dexpérience dans ce domaine et a dit espérer une représentation plus importante de lOMPI dans leur région.
La délégation de la République de Corée, se référant aux indicateurs dexécution, a indiqué quil y avait quatre indicateurs associés au nombre dutilisateurs pour les systèmes du PCT, de La Haye et aux activités relatives au Centre darbitrage et de médiation. La délégation jugeait que les indicateurs étaient excellents et exigeants avant de souligner que ces indicateurs dépendaient uniquement de facteurs externes tels que la situation économique sur des activités liées à la propriété intellectuelle particulières dans les industries. La délégation se demandait quelle était la tendance actuelle dans les régions concernées, en donnant lexemple dune éventuelle augmentation ultérieure du nombre dutilisateurs, et elle a demandé comment avait été obtenu lobjectif de 2% daugmentation de lactivité.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a réaffirmé sa position concernant les PME et linnovation, arguant que les fonctions figurant précédemment dans le cadre du programme 30, les indicateurs et objectifs du programme, devraient être rétablis dans une nouvelle version ou une version révisée du programme 30 dans un budget modifié. La délégation nétait pas convaincue que la décentralisation des fonctions des PME et de linnovation profiterait aux bureaux régionaux ou aux États membres et elle a demandé à ce que la position sur les PME demeure commune et centralisée. Elle estimait que la Division de linnovation, la section ou le secteur PME pourraient parfaitement bien prendre en compte le fait que différents pays avaient des besoins différents relativement aux PME, mais quun répertoire central dexpertise était nécessaire afin de fournir une assistance technique de qualité.
La délégation de lItalie souhaitait réaffirmer sa position exprimée la veille, à savoir quelle préférait disposer dun système centralisé sur un certain nombre de questions. La délégation a fait part de sa préoccupation à propos de la qualité de lassistance fournie, indiquant quun coordonnateur nétait quun simple organisateur dévénements, de formations ou de séminaires, qui suivait la qualité des séminaires en question. La délégation se demandait comment le système des coordonnateurs pourrait concrètement garantir que lOrganisation conserverait une expertise suffisante, comment il assurerait le suivi de la fonction de chaque coordonnateur et comment ceuxci entreraient en interaction pour veiller à ce quune forme adéquate dassistance soit bien fournie aux PME. La délégation se demandait également comment des activités concrètes accomplies actuellement par la Division des PME, comme la publication de supports et détudes, pourraient sintégrer au nouveau système proposé. Elle a souligné que ces types dactivités concernaient toutes les PME. La délégation se demandait comment la question de la taille des PME en Afrique et en Europe serait abordée et comment serait assurée la qualité du programme.
La délégation de la Fédération de Russie a appuyé la déclaration formulée par le Bélarus concernant les activités dappui dans le cadre du programme 10 consacré au développement des PME, soulignant lutilité, pour lOMPI, davoir sans son programme les PME et linnovation pour assurer une utilisation améliorée et plus efficace des systèmes et de linnovation. La délégation a dit quelle appréciait énormément le travail de lOMPI, car il permettait de prendre en compte les spécificités des différents pays et le travail à accomplir avec les spécialistes maintenant un niveau de compréhension économique développé de la région concernée, en particulier concernant les pays dEurope centrale et les États baltes. La délégation avait le sentiment que, dans le cadre du programme 10, il serait très utile de créer des bureaux de transfert de technologie pour contribuer à la formation en matière de propriété intellectuelle dans les universités et autres institutions. La délégation soutenait le programme 10 et les indicateurs quil contenait, ajoutant toutefois que le programme 10 ne reflétait pas le lien entre les systèmes nationaux en matière de propriété intellectuelle et les bureaux de transfert de technologie en termes déchange dinformations.
La délégation de la Turquie a remercié le Secrétariat pour avoir préparé le document et a fait part de sa satisfaction concernant la coopération dans certains pays dEurope et dAsie, permettant de mener à terme de nombreuses activités. Eu égard aux observations précédemment formulées par les délégations de la Corée du Sud concernant lutilisation accrue des règles du PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet, la délégation estimait quil serait plus approprié de baser les estimations sur le nombre de demandes plutôt que sur le nombre de déposants, arguant quil semblait difficile dinverser la tendance précédente et de basculer laccent sur les demandes vers les déposants, puisque cette approche reflétait moins bien la réalité des transactions PCT quant au nombre de demandes par rapport au nombre de déposants. Concernant le résultat escompté lié au renforcement des capacités en matière de ressources humaines (3.2), la délégation, se référant au deuxième alinéa, à savoir la recommandation en faveur dun indicateur dexécution pour les professionnels de la propriété intellectuelle formés qui mettent en pratique des compétences améliorées, a dit avoir du mal à comprendre à quoi faisaient vraiment référence les chiffres donnés par rapport à un niveau de référence de 40% et un objectif visé de 50%.
La délégation de lÉgypte a appuyé les déclarations formulées par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique et de lItalie, reconnaissant limportance de disposer dun programme propre aux PME avec des activités et des objectifs adaptés sur mesure aux besoins et exigences aux niveaux national et régional, et invoquant le rétablissement du programme.
La délégation de lInde a soutenu la position adoptée par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique, de lItalie et de lÉgypte pour le rétablissement du programme 30 consacré aux PME et, avec une référence particulière à lintervention de la délégation de lItalie,
elle partageait les préoccupations relatives à la qualité, arguant que des services sur mesure simposaient pour répondre parfaitement aux exigences de chaque pays afin de fournir un retour ciblé qui permettrait dapporter des améliorations en permanence.
La délégation de lItalie a souligné limportance davoir une Division des pays industrialisés pour renforcer et encourager lutilisation du système mondial de la propriété intellectuelle de lOMPI.
Le Secrétariat a remercié les délégations pour leurs interventions et les questions intéressantes quelles avaient posées et a estimé que, après avoir écouté ces déclarations, il convenait de leur faire part dune expérience particulière en rapport avec les activités liées aux PME et à linnovation en Europe centrale et dans les États baltes, dans les Balkans, dans le Caucase, en Asie centrale et dans certains pays méditerranéens. Se référant aux observations formulées en 2008, le Secrétariat a reconnu que le débat actuel aurait probablement dû avoir eu lieu plus tôt. Il a rappelé quà lorigine, le groupe de pays constitué de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Hongrie et de la Pologne avait créé cette nécessité et avait également fait part de certaines remarques critiques et constructives concernant lOMPI. Les besoins et attentes étaient formulés pour aborder des besoins spécifiques dans des domaines qui étaient déjà essentiels et urgents pour les pays dEurope centrale, sous la forme dune approche plus spécifique par opposition à lapproche générale en place à lépoque. Plus tard, des réunions de planification stratégique des responsables des offices de la propriété intellectuelle dEurope centrale, des Balkans, des États baltes, du Caucase, dIsraël, dAsie centrale et dEurope orientale ont eu lieu à Moscou, et ces exigences ont été confirmées. Les défis impliquant lOMPI étaient des questions liées au renforcement des capacités et il émergeait quune approche plus spécifique au moyen de lévaluation et de la définition des besoins et par la fourniture dune orientation et de règles adaptées à cette région était nécessaire pour traiter des besoins spécifiques des pays en transition. Par conséquent, lévaluation des besoins adéquate a été lancée en vue délaborer une série de stratégies dorientation. La première de ces stratégies était liée au développement de la propriété intellectuelle, qui était adaptée sur mesure et pensée pour cette région, permettant au transfert de technologie et à linnovation de suivre. Au terme de cet exercice, lOMPI est arrivée à la conclusion que cette orientation était également pertinente pour les pays dEurope centrale et les États baltes, et les supports adéquats ont donc été immédiatement traduits en anglais. La demande continuait, les universités et les centres de recherche universitaires ayant les mêmes exigences et, par voie de conséquence, lorientation spécifique et la méthode ont été élaborées pour sadapter à leurs exigences particulières dans ces régions. Cette expérience illustrait le fait que le Secrétariat commençait à traiter des questions déjà évoquées en 2008. Les experts de ces pays ont également constitué des groupes expérimentaux, qui permettaient de faciliter lévaluation des besoins de lOMPI. Ils ont défini les premiers outils, orientations et objectifs appropriés et élaboré les programmes pour les activités de renforcement des capacités, faisant preuve dun important niveau dengagement. Concernant la question de savoir comment était contrôlée la qualité de ces activités, celleci était non seulement contrôlée par lOMPI, mais également pas les auteurs, car ils venaient euxmêmes de la région concernée, ce qui permettait davoir un contrôle et une évaluation plus directs. En termes pratiques, plusieurs groupes expérimentaux étaient associés aux thèmes liés au transfert de technologie, à linnovation, à la Division des PME, etc. Ces experts identifiaient et spécifiaient des besoins, mais ils apportaient également des solutions. LOMPI a joué un rôle dintermédiaire dans ce type dexercice. Dun point de vue technique, le Secrétariat sest déclaré convaincu que cette approche était la bonne et ouvrait la voie à un renforcement des capacités sur le long terme. Concernant la question des conséquences financières, le Secrétariat a invité les membres à noter, en premier lieu, que le développement de tous ces programmes et activités avait commencé à utiliser des ressources allouées au programme 10. Si une décision sur le rétablissement du programme 10 devait être prise, les débats porteraient sur les ressources qui devraient y être allouées, car largent avait été réaffecté ailleurs. Concernant lautre question posée sur lobservation du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes à propos de linstabilité politique, le Secrétariat a remercié le coordonnateur pour avoir attiré lattention sur ce problème. Se posait également la question de la restructuration de lancienne Division pour certains pays dEurope et dAsie et sur la création du département pour les pays en transition et les pays développés. Le Secrétariat souhaitait souligner deux points. Dune part, il était convaincu que la création dun secteur chargé de la coordination des activités avec les pays développés était une avancée positive, bien que des ressources financières supplémentaires nétaient pas vraiment envisagées. Le Secrétariat estimait que la coordination des efforts avec les pays développés permettrait de réaliser des efforts communs et didentifier les domaines de renforcement des capacités qui pourraient être accomplis ensemble. Le Secrétariat a ajouté que lobjectif de la création de cette section au sein de ce département était de servir de promoteur à tous les types de services que lOMPI fournissait dans le monde entier. Le Secrétariat a souligné que ces activités de renforcement des capacités continueraient à être financées comme elles lavaient été auparavant. Il a réaffirmé son désir de faire des efforts afin de renforcer les systèmes nationaux en matière de propriété intellectuelle, ajoutant que le développement dapproches et de normes spécifiques pour des domaines particuliers contribuait à développer le système en fournissant des systèmes dappui spécifiques et efficaces que le Secrétariat voulait voir se perpétuer. En réponse à la question soulevée par le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes concernant la représentation géographique des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale, à savoir que le groupe était mécontent que le nombre de représentants de ces pays ne fût pas plus important au sein de lOMPI, le Secrétariat a indiqué que le nombre de représentants de cette région était passé de 27 en 2008 à 36 à lheure actuelle. Le Secrétariat a toutefois convenu que ce nombre pourrait être augmenté avant de dire que lOMPI en avait besoin, et quil lenvisagerait avec attention. Évoquant le point soulevé par la Corée concernant la manière dont lOMPI comptait proposer des améliorations aux utilisateurs des systèmes du PCT, de La Haye et de Madrid, le Secrétariat a indiqué que le département concerné cherchait à améliorer linteraction entre son secteur et les autres secteurs au sein de lOrganisation en identifiant les éventuels nouveaux utilisateurs et en prenant en compte les exigences linguistiques. Le Secrétariat a souligné le rôle dintermédiaire de ce département pour contribuer à la fourniture des activités de renforcement des capacités réalisée par des collègues travaillant dans les domaines liés aux systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye. Concernant la question des indicateurs dexécution relatifs au nombre de déposants du PCT et la question visant à savoir sil ne faudrait pas se concentrer sur les demandes selon le PCT, le Secrétariat a dit quil pensait réellement quil serait préférable dutiliser les demandes selon le PCT pour lindicateur dexécution, avant dajouter que la modification correspondante serait réalisée. Concernant la question de la délégation de la Turquie sur la propriété intellectuelle et les professionnels de la propriété intellectuelle formés qui mettent en pratique, dans le cadre de leur travail, leurs compétences améliorées et les niveaux de référence et objectifs visés correspondants, le Secrétariat a expliqué quil existait deux types dindicateurs pour lévaluation des résultats des activités de renforcement des capacités dans le programme et budget proposé. Le premier indicateur évaluait le niveau de satisfaction en rapport avec le renforcement des capacités fourni et lautre type dindicateur allait audelà de lévaluation de la satisfaction pour évaluer lutilisation réelle des compétences lorsque les stagiaires retournaient dans le contexte de leur environnement de travail quotidien. Le Secrétariat a expliqué que cela exigeait un type dévaluation différent et un type détude différent et que, selon la maturité de lévaluation des résultats des divers programmes, le Secrétariat essayait den tenir compte davantage puisquil sagissait du meilleur moyen dévaluer le fruit des activités de renforcement des capacités. Le Secrétariat a ajouté quil évoluait davantage vers une évaluation des résultats réels et que cela expliquait la différence qui pouvait être observée dans dautres types dindicateurs en termes de niveaux de référence et dobjectifs visés. Le Secrétariat a indiqué quun autre moyen dévaluer la qualité et limpact était deffectuer une évaluation après un événement donné, par exemple, il faudrait revenir sur quelques événements sélectionnés qui auraient eu lieu deux ou trois ans en arrière et demander aux bénéficiaires en quoi cet événement de renforcement des capacités les avait aidés dans leurs activités quotidiennes.
La République de Corée a demandé au Secrétariat de partager, éventuellement avant la fin du prochain exercice biennal, des méthodes concrètes ou des enseignements tirés des résultats concrets obtenus.
La délégation de lItalie, tout en convenant que les exigences régionales spécialisées étaient importantes, a demandé quel serait le rôle des coordonnateurs agissant en tant quexperts régionaux. Elle a également demandé, en cas de création dun système centralisé, de quelle manière serait assurée la viabilité de ce système et de quelle manière serait assurée la coordination avec des groupes régionaux dans léventualité dun retour en arrière vers un système décentralisé.
Le président a dit que plusieurs possibilités restaient ouvertes aux États membres : poursuivre le débat, malgré la réticence exprimée par le président en raison du temps limité quil restait, ou voter sur ce point, choix quil ne jugeait pas très bon non plus. Une autre possibilité serait de parvenir à un compromis qui permettrait au comité de progresser. Le président a ajouté que les raisons ou la logique visant à changer le système reposaient sur le fait que de nombreux programmes dans le cadre du programme 30 consacré aux PME nétaient pas en bonne voie et il suggérait de conserver le programme tel quel pour lexercice biennal actuel, cestàdire disposer dun département des PME fonctionnel pour 20142015. Le président a expliqué que cette possibilité permettrait de suivre les résultats de la stratégie adoptée lors dune évaluation à moyen terme, après un ou deux ans. En cas dissue positive, cela donnerait un relais positif. Cependant, sil restait des problèmes et que les résultats nétaient toujours pas en bonne voie, le Secrétariat se pencherait à nouveau sur la proposition afin de prendre une autre décision. Le président a invité les délégations à faire part de leurs éventuelles réactions à cette proposition.
La délégation de lInde a remercié le président pour ces propositions et, concernant la première dentre elles, a demandé ce que prévoyait de faire le Secrétariat lors de lexercice biennal 20142015 pour renforcer ou mettre la mise en uvre du programme sur les PME sur la bonne voie en soulignant que si, après deux ans, la proposition nétait pas un succès, il conviendrait de recourir à un autre plan et la présente proposition serait un échec.
Le président a assuré à nouveau que le Secrétariat ferait la lumière sur les étapes qui seraient suivies avec lapprobation de la proposition pour lui assurer la réussite.
La délégation de la Hongrie a remercié le président pour sa proposition et pour avoir fait son possible pour parvenir à un compromis, mais elle a déclaré quelle considérait, à partir du Rapport sur lexécution du programme, que le programme 30 nétait pas sur la bonne voie avant de suggérer dinverser la proposition, cestàdire davoir une approche spécifique qui servirait aux régions qui disposeraient de la propriété et, seulement après, créer un nouveau programme en cas déchec de cette option.
La délégation de la Suisse a appuyé la proposition formulée par la délégation de la Hongrie, soulignant le besoin de changement pour ne pas rester dans la situation actuelle.
La délégation de lÉgypte a estimé que le programme devrait recevoir davantage de ressources afin dêtre une réussite, en soulignant que lune des raisons invoquées pour le fait que le programme nétait pas prêt était un défaut de financement et que lOMPI ne pourrait pas assurer un financement extérieur, donc la proposition dassurer les ressources financières et humaines pour renforcer le programme et lui donner la possibilité datteindre ses objectifs.
La délégation de la Pologne a exprimé son appui aux positions adoptées par les délégations de la Hongrie et de la Suisse.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, en soutien à la proposition formulée par le président, a exprimé lavis selon lequel le maintien du statu quo était la meilleure option. Elle a ajouté que même la division qui réalisait le travail du programme nexistait que depuis le mois doctobre et que la section PME au sein de la division navait sans doute pas été suffisamment financée et pourvue en personnel. La délégation était favorable au maintien du statu quo pour le moment et à fournir à la division des fonds supplémentaires ainsi que les ressources nécessaires en termes de personnel. En soutien à la précédente intervention du Secrétariat, la délégation était davis quil y avait un intérêt à avoir de lexpertise au sein des bureaux, mais que cela pourrait également être accompli en conservant une bonne synergie et de bonnes relations entre les bureaux et la Division de linnovation qui accomplissent une grande partie du travail. Cela signifierait éventuellement de maintenir un coordonnateur dans les bureaux, qui se réunirait régulièrement avec la Division de linnovation et la section PME.
La délégation de lItalie a exprimé son soutien au maintien du statu quo et à une dotation supplémentaire en personnel pour le secteur après avoir entendu que le problème des PME était en proie non seulement à des problèmes de financement, mais également à une dotation en personnel inappropriée. Elle na affiché aucune préférence particulière quant à la forme exacte que devrait avoir le secteur des PME, même si elle a dit préférer la conservation du programme 30, et elle a souligné limportance dobtenir un résultat positif.
La délégation de lAlgérie était favorable à la présence dun coordonnateur dans loffice régional. Elle a souscrit aux déclarations faites par les délégations de lItalie, des ÉtatsUnis dAmérique, de lInde et de lÉgypte, à savoir que le problème était avant tout un problème de financement, un problème de ressources humaines et en particulier de coordination entre les différentes divisions de lOMPI. La délégation a conclu en disant que la meilleure solution était par conséquent de conserver le programme 30 tel quel et dessayer de travailler en interne pour améliorer la coordination.
La délégation de la République de Corée a souscrit aux propositions des ÉtatsUnis dAmérique et de lAlgérie. Étant donné limportance des PME pour les parties prenantes et la propriété intellectuelle, elle était convaincue que le programme 30 devrait être conservé dans le programme et budget 20142015.
La délégation du Bangladesh était favorable au maintien du statu quo et à laugmentation des ressources et des informations fournies eu égard au programme 30 afin de garantir une meilleure exécution du programme.
La délégation du RoyaumeUni était favorable à la conservation du programme 30 et à la création dun programme centralisé qui élaborerait les stratégies de lOMPI en matière de PME, de partage de la coordination et dassurance qualité. Selon elle, le programme 30 serait un programme central qui traiterait des problèmes et activités dans dautres domaines, notamment les programmes tels que les programmes 9 et 10 et éventuellement le programme 20.
La délégation de la TrinitéetTobago a souscrit aux positions adoptées par la délégation de lInde et dautres délégations pour le maintien et le renforcement des PME et des autres programmes.
La délégation du Bélarus était davis de laisser le programme tel quil était actuellement et daborder les sujets de préoccupation lors de débats futurs.
La délégation de la Fédération de Russie estimait que le programme 30 était inefficace et elle a fait part de ses doutes quant à son maintien dans le budget 20142015.
La délégation de lAfrique du Sud a souscrit à la proposition du président ainsi quaux interventions des délégations de lInde et de lAlgérie.
La délégation du Cameroun a souscrit à la déclaration faite par la délégation de lAlgérie.
Le président a fait une première proposition de compromis (Option A), comme suit : pour lexercice biennal 20142015, le programme 30 serait conservé tel quil était lors de lexercice biennal actuel. Une évaluation aurait lieu au milieu et à la fin de lexercice biennal afin de juger de son exécution et si le programme fonctionnait bien, il serait maintenu; dans le cas contraire, la proposition actuelle du Secrétariat serait réexaminée pour lexercice biennal suivant.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, souhaitait revenir sur la question à la prochaine session en septembre afin de disposer de davantage de temps pour en débattre.
La délégation de la Hongrie a fait part de ses doutes à propos de lintérêt de poursuivre avec le programme 30 avant de déclarer quelle ne pouvait pas être daccord avec la proposition du président, quil lui faudrait plus dinformations et une nouvelle proposition dans le budget pour voir si le maintien du programme 30 était justifié.
La délégation de la Fédération de Russie a soutenu les interventions des délégations de la Pologne et de la Hongrie, à savoir quil fallait plus dinformations sur le programme 30 afin de prendre la décision de linclure ou non dans le programme pour le budget 20142015.
La délégation de lItalie a souligné limportance den savoir davantage sur la qualité de lassistance fournie si le Secrétariat devait donner des informations supplémentaires et sur la manière dont les pratiques recommandées seraient partagées de manière centralisée.
En soutien aux déclarations formulées par les délégations de la Hongrie et de lItalie, la délégation de lInde a souligné limportance de savoir quel type dinformations le Secrétariat pouvait donner sur la situation afin de comprendre de quelle manière il envisageait délaborer une feuille de route pour le renforcement du programme existant en matière de financement, de dotation en personnel ou dautres exigences dans la préparation dune meilleure évaluation de la question par les États membres lors de la session de septembre.
La délégation de la Pologne a demandé de quelle manière la question de lévaluation toucherait les programmes 9 et 10 en termes de personnel, dactivités du programme et de budget.
La délégation de la République de Corée a souscrit à lintervention de la délégation de lInde avant de demander si des modifications seraient introduites dans la proposition de programme et budget de septembre pour le programme 30.
La délégation de lItalie a souhaité clarifier sa position en déclarant quelle nétait pas favorable au modèle décentralisé, mais quelle souhaitait mettre en évidence les questions essentielles qui devaient être abordées, indépendamment du modèle utilisé, et quelle estimait que ces questions seraient mieux traitées dans un modèle centralisé.
Le président a dit douter de la possibilité de résoudre les problèmes examinés et quil préférait supprimer ce point de lordre du jour de septembre. Le président souhaitait toutefois faire une autre proposition. En conséquence, le président a indiqué que loption A était loption évoquée avant la pause et il a poursuivi en faisant une deuxième proposition (Option B), comme suit : pour lexercice biennal 20142015, le programme 30 serait conservé essentiellement tel quil était, mais le programme 10 serait amélioré par le Secrétariat conformément au projet de programme et budget, avec les ressources hors personnel allouées en conséquence. Ce système hybride serait évalué lors du prochain exercice biennal afin de comparer les intérêts que présente une approche centralisée par rapport à une approche décentralisée, pour que la décision des États membres soit prise en connaissance de cause pour le prochain exercice biennal.
La délégation de la Suisse a remercié le président pour ses efforts en vue de trouver une solution sur cette question cruciale des activités des PME et, concernant la proposition intitulée option B, elle a dit que la cohérence globale du budget posait problème. La délégation a dit quil serait difficile de prendre une décision de principe sans une proposition globale prenant en compte tous les différents paramètres. La délégation a dit que les implications réelles de la décision nétaient pas claires en labsence du programme 30 pour le moment. La délégation a demandé à ce que le Secrétariat revienne à la session de septembre avec une proposition plus aboutie concernant les activités associées à lancien programme 30 afin que les États membres soient en position de juger, avec plus dinformations sur le programme proposé, et soient plus au fait de ce que les activités liées aux PME pourraient développer.
La délégation de la Fédération de Russie a demandé ce que signifiait le fait que le programme 10 serait maintenu : seraitil maintenu tel quel, avec toutes les ressources prévues et y auraitil un transfert de ressources? La délégation a indiqué ignorer quelles ressources seraient mises à la disposition du programme 30 et que, pour prendre une décision, il lui faudrait des informations à propos des ressources financières allouées à ce programme.
Le Secrétariat a expliqué que le budget global resterait le même et que la partie dédiée aux PME dans le programme 9 serait retirée pour être regroupée sous le programme 30. Le programme 10 demeurerait inchangé.
La délégation de lAlgérie a donné sa préférence pour loption A soulignée précédemment par le président, car elle la jugeait plus claire. La délégation a ajouté quil était clair pour elle que le Secrétariat reviendrait en septembre avec un nouveau programme 30, soulignant limportance de trouver une solution à la question à la session de septembre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a fait part de sa préférence pour la première option proposée, affirmant son souhait que le programme 30 soit entièrement doté en personnel et financé.
La délégation de lEspagne a faite sienne la position de la délégation de la Suisse avant de se dire favorable à lexamen des chiffres globaux en septembre, ce qui constituerait une approche plus responsable en termes de gestion du budget.
La délégation de lInde a témoigné son soutien à la position de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique.
La délégation de la République de Corée était favorable au maintien indéfini du programme 30, mais a dit pouvoir accepter la première proposition qui avait été faite.
La délégation de lAustralie a dit ne pas avoir une opinion arrêtée sur la solution structurelle qui serait préférable pour le programme consacré aux PME. Elle estimait que les deux solutions présentaient des avantages et des inconvénients avant de dire que la meilleure solution pourrait être quelque chose qui maintiendrait la visibilité du programme par une coordination centralisée, mais qui pourrait également être fournie grâce aux bureaux régionaux. La délégation était daccord avec le point soulevé par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, car elle nétait pas convaincue que lapproche hybride était optimale, suggérant au Secrétariat de prendre en compte toutes les préoccupations afin de revenir au PBC avec plus dinformations pour répondre aux questions posées, ou même denvisager la révision de la proposition et de revenir en septembre avec une toute nouvelle proposition que les membres pourraient étudier.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a soutenu la motion présentée par les délégations de la Suisse, de lEspagne et de lAustralie, suggérant au Secrétariat de préparer le document supplémentaire qui était débattu pour examiner la question globale en septembre.
La délégation du Bélarus, en sa capacité de coordonnateur de groupe, a convenu que le sujet serait étudié à la session de septembre.
Après avoir écouté les diverses positions exprimées, la délégation du Mexique a convenu quil vaudrait mieux disposer de plus dinformations qui pourraient être analysées et examinées à la session de septembre.
La délégation de la Fédération de Russie a également déclaré préférer obtenir plus dinformations sur le programme 30 pour les examiner à la session de septembre.
La délégation de la Turquie a manifesté son soutien à la proposition faite par la délégation de lAustralie.
La délégation de lItalie a dit que, en coopération avec ses collègues de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, elle avait rédigé une proposition qui pourrait servir de point de départ. La délégation a remercié la délégation de lAustralie pour avoir souligné la nécessité davoir quelque chose de centralisé, mais qui pourrait également être décentralisé, avant de suggérer de faire la lecture de la proposition, faisant remarquer quil ne sagissait pas dune version finale, mais plutôt dun point de départ : Le programme 30 et la Division de linnovation demeureraient intacts en tant que centre dexpertise pour les PME et linnovation. La présence de coordonnateurs dans tous les bureaux régionaux pourrait servir, comme le nom lindique, de liaison entre les offices nationaux de propriété intellectuelle et les Divisions des PME et de linnovation. Les bureaux régionaux, les programmes 9 et 10, et la Division de linnovation pourraient partager les indicateurs dexécution et les objectifs visés qui, à leur tour, faciliteraient une meilleure coopération dans la fourniture de produits de haute qualité. Cela permettrait de garder le programme 30 intact, intégralement financé et doté en personnel. Les bureaux régionaux seraient chargés de coordonner la fourniture du renforcement des capacités et de personnaliser les travaux développés par la Division de linnovation afin de les adapter aux besoins particuliers des régions, mais travailleraient néanmoins en étroite collaboration avec la Division de linnovation. Le coordonnateur devait être financé de manière adéquate, mais le financement au niveau du programme devrait rester dans le programme 30.
Le président a relayé la demande du Secrétariat visant à ce que les délégations de lItalie et des ÉtatsUnis dAmérique transmettent au Secrétariat la proposition par écrit.
La délégation de la Hongrie souhaitait présenter une motion dordre disant que, bien que respectant la proposition formulée par les deux délégations, de nombreux membres avaient clairement demandé plus dinformations. La délégation a suggéré de passer au point suivant de lordre du jour et de permettre au Secrétariat de recueillir les informations demandées par ces délégations.
Le président a indiqué que la proposition formulée par les délégations de lItalie et des ÉtatsUnis dAmérique, qui avaient été prise en compte dans la déclaration faite par la délégation de lAustralie, était effectivement une proposition et quaucune demande visant à ladopter navait été formulée à ce stade. Le président a dit quil allait suggérer découter la proposition, pas quil allait prendre une mesure la concernant et laisser la porte ouverte à trois options en septembre qui seraient étayées par les informations pertinentes en rapport avec les faits et les chiffres qui seraient fournis par le Secrétariat. Le président a suggéré que le Secrétariat lise brièvement et explique la troisième proposition de manière à ce quune décision permette de progresser.
Le Secrétariat a lu la proposition sur la table comme suit : Le programme 30 et la Division de linnovation demeureraient intacts en tant que centre dexpertise pour les PME et linnovation. La présence de coordonnateurs dans tous les bureaux régionaux pourrait servir, comme le nom lindique, de liaison entre les offices nationaux de propriété intellectuelle et les Divisions des PME et de linnovation. Les bureaux régionaux, les programmes 9 et 10 et la Division de linnovation pourraient partager les indicateurs dexécution et les objectifs visés qui, à leur tour, faciliteraient une meilleure coopération dans la fourniture de produits de haute qualité. Cela permettrait de garder le programme 30 intact, intégralement financé et doté en personnel. Les bureaux régionaux seraient chargés de coordonner la fourniture du renforcement des capacités et de personnaliser les travaux développés par la Division de linnovation afin de les adapter aux besoins particuliers des régions, mais travailleraient néanmoins en étroite collaboration avec la Division de linnovation. Le coordonnateur devrait être financé de manière adéquate, mais le financement au niveau du programme devrait rester dans le programme 30. Le Secrétariat souhaitait provoquer une réaction initiale, cestàdire que, comme indiqué précédemment, le Secrétariat comptait maintenir le niveau global de financement, ou le budget, au niveau auquel il était. Le Secrétariat a ajouté que les implications de la proposition devraient être considérées comme faisant partie de son travail, puisque des questions liées aux coordonnateurs dans les bureaux qui semblaient venir sajouter à ce quils faisaient à lheure actuelle, ce qui nétait pas le modèle que le Secrétariat avait sur la table, signifiant que de petits ajustements de leurs ressources entre ce qui deviendrait le programme 30 rétabli et le mandat du bureau pourraient être nécessaires dans cette fonction de coordination. Le Secrétariat a dit que la notion de intégralement financé et doté en personnel pouvait devoir être examinée dans le contexte susmentionné et quil étudierait la question pour la session de septembre.
La délégation de la Slovaquie, en soutien aux déclarations des délégations de la Suisse et de lEspagne, a dit quelle accueillerait avec satisfaction des informations supplémentaires du Secrétariat afin de disposer dun tableau plus complet des options disponibles avant de prendre une décision sur la question.
Le président a demandé à la délégation de la Slovaquie si elle demandait linclusion de la troisième option.
La délégation de la Slovaquie a répondu quelle serait favorable à linclusion de cette option dans les informations fournies, ainsi que les chiffres supplémentaires et toute autre information utile afin de pouvoir prendre une décision en septembre.
Le président a confirmé que le Secrétariat fournirait des informations sur les trois options pour la session de septembre.
La délégation de lAustralie souhaitait clarifier son intervention en déclarant quelle navait pas suggéré de réexaminer ces trois options en septembre, car elle ne pensait pas que cela permettrait de faire avancer le processus. La délégation a dit avoir suggéré que le Secrétariat examine toutes les préoccupations et intérêts qui avaient été évoqués, quil donne les informations en rapport avec les questions posées afin de présenter une proposition révisée qui pourrait inclure une ou plusieurs options.
La délégation de la Suisse a fait sienne la déclaration de la délégation de lAustralie quant à ce que le Secrétariat devrait fournir en septembre, déclarant que cétait à son avis le meilleur moyen de progresser.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique souhaitait clarifier le fait que, jusquà présent, les délibérations avaient porté sur la fonction des PME, alors quen fait, les politiques et structures en matière dinnovation devraient également être prises en compte. La délégation estimait quil y avait des indicateurs et des objectifs dans le programme 10 et sans doute ailleurs, et elle a exprimé son souhait de les conserver dans le programme 30, permettant ainsi à la Division de linnovation de demeurer intacte. La délégation a souligné que cela permettrait à la division de poursuivre ses travaux et de ne pas interrompre ses activités entre aujourdhui et la session de septembre.
Le président a résumé la situation en déclarant que la question serait examinée et réévaluée en septembre et que, dici là, le Secrétariat examinerait les différentes requêtes formulées par les délégations. Le président a ajouté quil serait nécessaire davoir ce débat à nouveau en septembre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a suggéré que les chefs des programmes 9 et 10 travaillent avec le chef du programme 30 pour voir si la proposition issue de la collaboration de lItalie et des ÉtatsUnis dAmérique était réalisable ou si la deuxième proposition fonctionnait ou quoi que ce soit dautre, car elle estimait que ce dialogue était essentiel dans le processus.
Le président a éclairci la situation en affirmant que le Secrétariat procéderait à une évaluation globale en prenant en compte ce qui avait été dit et quil veillerait à ce que tout ce qui avait été dit par les différents membres serait pris en compte avant de revenir en septembre avec des options et des déclarations claires sur la question, conformément à ce qui avait été demandé par les États membres.
Le président a ouvert le débat sur le programme 11.
La délégation dEl Salvador a remercié le Secrétariat pour les réunions dinformation quil avait organisées la semaine précédant le Comité du programme et budget (PBC) sur le programme 11 proposé (Le Centre de formation de lOMPI). Plusieurs questions intéressant la délégation avaient été clarifiées par ces réunions dinformation et la délégation était dans le processus danalyse des explications fournies par le Secrétariat. La délégation avait hâte de recevoir de nouveaux éclaircissements sur les mécanismes de coordination quenvisageait de mettre en place le Secrétariat lors de lexercice biennal 20142015 entre le Centre de formation de lOMPI et le Bureau de la coopération pour le développement avec lAmérique latine et les Caraïbes. Daprès le directeur exécutif de lAcadémie de lOMPI, la définition de ce mécanisme était en cours. Néanmoins, la délégation restait désireuse de recevoir des informations sur la question.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a souligné limportance que les pays africains attachaient à la création dacadémies nationales sur la propriété intellectuelle et sinterrogeait sur la raison pour laquelle lindicateur dexécution lié à la création de nouvelles académies en 2012 (document WO/PBC/2012, page 72) semblait ne pas être en préparation. La délégation a également demandé au Secrétariat de quelle manière il comptait répondre aux demandes futures de création dacadémies de propriété intellectuelle sur le continent africain.
La délégation de la Turquie a pris note avec satisfaction dun grand nombre de points soulevés dans les parties consacrées au contexte de planification et aux stratégies de mise en uvre du programme. En premier lieu, elle sest félicitée, dans le sens de laudit indépendant, de la définition des cinq grands rôles. Plus particulièrement, elle a souscrit au rôle de catalyseur de réseaux et de partenariats en vue d'élargir l'éventail de l'offre de formation dans les pays et de renforcer leur impact. Concernant les stratégies de mise en uvre, la définition dorientations de politique générales visant à déterminer les fonctions et attributions respectives dans lexécution des programmes, ainsi que la formation en collaboration avec les autres divisions de lOMPI revêtait une importance fondamentale. De lavis de la délégation, afin doffrir des formations aux différents pays, il convenait détudier et de cibler les besoins en étroite collaboration avec les bureaux régionaux et avec les pays concernés. Cela pourrait renforcer le succès du programme. À cet égard, la délégation se réjouissait davoir des informations plus détaillées sur le mécanisme qui serait mis en place à cette fin. Les cours et programmes denseignement à distance de lOMPI avaient de fortes chances datteindre un grand nombre de parties prenantes. Lexpansion continue du programme, à bien des égards, était souhaitable et les initiatives fructueuses lancées dans ce domaine avaient été accueillies avec satisfaction. Concernant le rôle du Centre de formation de lOMPI quant à la fourniture de conseils sur lélaboration de nouveaux programmes de maîtrise et lintégration de la formation en propriété intellectuelle dans les cours de droit de premier et deuxième cycles universitaires, la délégation a souhaité avoir des explications plus détaillées. Elle a notamment demandé quelle serait la politique de lOrganisation en matière de fourniture dune assistance dans ce domaine. Elle a également posé la question de savoir si lOMPI avait élaboré un plan de mise en uvre à cet égard pour le prochain exercice biennal. Enfin, concernant la mise en place de nouvelles académies nationales, la délégation sest félicitée de la poursuite de la fourniture dune assistance aux pays intéressés, rappelant lintérêt constant porté par un grand nombre de pays à ce projet et lappui apporté par la plupart des autres pays dans le cadre du CDIP.
Concernant la question de lindicateur dexécution lié aux nouvelles académies nationales, le Secrétariat a déclaré quil y avait eu une incompréhension entre, dune part, les collègues qui avaient rédigé lindicateur dexécution (Nombre de projets de création de nouvelles académies créés (projets du Plan daction pour le développement)) et ceux qui avaient créé le niveau de référence (deux) et lobjectif visé (six) associés pour 20122013. Si lindicateur était interprété comme nombre de projets de création de nouvelles académies amorcés, alors le niveau de référence deux et lobjectif visé six étaient logiques (car au moment de la rédaction du programme et budget 20122013, deux de ces projets avaient effectivement été lancés). Si, toutefois, ledit indicateur était interprété comme signifiant nombre de projets de création de nouvelles académies réalisés, alors le niveau de référence deux nétait pas logique, car effectivement, au moment de la rédaction du programme et budget 20122013, aucune nouvelle académie navait été réalisée. En outre, la phase II du projet relatif aux nouvelles académies coïncidant avec lexercice biennal 20122013, il allait de soi que les six projets ne seraient pas pleinement achevés dici à la fin de 2012, mais seulement dici à la fin de 2013. De plus, les projets de nouvelle académie ne présentaient pas nécessairement un rythme et une composition des dépenses linéaires et, pour diverses raisons, la mise en uvre dactivités de projet avait tendance à sintensifier à la phase finale. De même, la phase pilote avait montré quen moyenne, le déploiement des activités du projet prenait plus longtemps que les estimations initiales au moment de la conception du projet. Le Secrétariat restait confiant sur le fait que pour la fin 2013, lindicateur dexécution relatif au projet de création de nouvelles académies serait en bonne voie. Se référant à la question de la délégation de la Turquie, le Secrétariat a expliqué que lexistence de deux indicateurs différents pour le programme denseignement à distance était due au fait que, bien que les cours denseignement à distance avancés nécessitaient un examen final, certains cours dintroduction nen nécessitaient pas et à la fin du cours, les étudiants recevraient une attestation de réussite sans avoir à passer dexamen. Dans le même temps, il était important pour le chef de programme de suivre le taux détudiants inscrits qui allaient au terme dun cours donné.
Le président a ouvert le débat sur le programme 12.
La délégation du Mexique, concernant la question de la publication annuelle de la classification de Nice (voir alinéa 12.5), a indiqué quil était fondamental dinclure lespagnol dans les documents utilisés lors de la réunion des experts, experts responsables de la classification et des normes. La délégation a proposé que le Secrétariat, dans la deuxième phase de modernisation citée à lalinéa 12.5, prenne en compte la traduction éventuelle, en espagnol, de la classification sur une base annuelle.
La délégation de lEspagne a souscrit à la déclaration faite par la délégation du Mexique.
Concernant la question des principaux risques et stratégies datténuation, la délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a fait remarquer que lutilisation des termes politisation des débats au sein des comités techniques comme un risque principal dans un document de programme et budget était inacceptable.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a fait siennes les remarques de la délégation algérienne en ajoutant que les principaux risques et stratégies dans leur ensemble devraient être révisés dans le document.
La délégation de la Belgique a rappelé ce qui sétait passé lors de la dernière session du Comité des normes de lOMPI (CWS). Les experts techniques travaillaient dun côté et des négociations parallèles, des négociations politiques, avaient lieu dun autre côté. La délégation a fait remarquer que ce terme de politisation était vraiment approprié au débat.
La délégation de lInde a adhéré aux avis exprimés au nom du groupe du Plan daction pour le développement.
La délégation de lÉgypte a demandé à ce que le programme signale sa contribution pour la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement, conformément à dautres programmes et par souci de cohérence.
La délégation de lIran (République islamique d) était daccord avec les délégations de lAlgérie, du Brésil, de lInde et de lÉgypte.
La délégation de Monaco partageait lavis de la délégation de la Belgique et elle a rappelé que plus de trois jours avaient été passés au CWS à débattre du titre dun point à lordre du jour. Si cela nétait pas une politisation, ce nétait certainement pas technique.
La délégation de lEspagne partageait les préoccupations exprimées concernant ce qui sétait passé au CWS et sur la difficulté davancer, mais elle comprenait également pourquoi certaines délégations nétaient pas à laise avec la formulation actuelle de ce risque. La délégation a proposé de supprimer la première partie de la première phrase de politisation à comités. Il existait effectivement un risque pour le développement des progrès techniques au sein du comité. Le risque était néanmoins exprimé.
La délégation de la Suède a souscrit à la proposition faite par la délégation de lEspagne.
La délégation de lAlgérie a souscrit à la proposition faite par la délégation de lEspagne afin de parvenir à un consensus. LAlgérie a suggéré que cette proposition devrait également être appliquée à la rédaction du plan datténuation.
La délégation du Brésil appuyait la déclaration faite par lÉgypte concernant linclusion de la mention du Plan daction pour le développement dans le programme 12. Dautre part, le Brésil souscrivait à la proposition que venait de faire la délégation de lEspagne avant dindiquer quil fallait améliorer le plan datténuation.
La délégation du RoyaumeUni a indiqué quelle nétait pas très emballée par les formulations actuelles relatives au risque et à latténuation. Ce qui figurait actuellement dans le document reflétait vraiment parfaitement ce qui se passait lors du CWS. La délégation du RoyaumeUni a fait part de sa préoccupation quant à la tendance actuelle qui prévalait sur les aspects techniques du travail, avant dindiquer que ce comité devait rester un comité technique.
La délégation du Mexique adhérait à la proposition de compromis de la délégation de lEspagne.
La délégation de la Suisse était daccord avec lindication du risque que représentait la politisation des débats. Si le terme politisation posait problème à certaines délégations, la Suisse a suggéré que lon dise avis divergents sur des questions non techniques avant de continuer en exacerbant les différences entre les groupes de pays. Cela serait un moyen de couvrir le fait que des questions autres que techniques soulevaient des préoccupations lors des débats au sein de ce comité technique.
La délégation de lInde a rappelé que les travaux formels du comité navaient pas été freinés lors de la dernière session. Une consultation informelle avait eu lieu simultanément de manière à ce que les travaux formels puissent se poursuivre. Concernant le plan datténuation, une chose qui renforcerait le débat technique au sein des comités et tout ce qui était débattu en dehors pourrait être considéré comme étant acceptable.
La délégation de lEspagne a remarqué que toute référence aux questions politiques devrait également être supprimée du plan datténuation.
La délégation de Monaco a fait part de sa préoccupation sur le fait que le PBC jetait le voile de loubli sur ce qui sétait passé lors de ce comité en évitant dappeler un chat un chat. Et si le PBC voulait éviter de passer trop de temps sur ce point, alors la proposition suisse, sans utiliser le terme politisation, reflétait assez précisément ce qui sétait passé.
Le Secrétariat a répété la proposition suisse pour supprimer le terme controversé de politisation et pour commencer avec des avis divergents provoqués par des débats non techniques qui freineront lélaboration sur le plan technique de normes et de classifications. Cette formulation serait la formulation révisée du risque et, par conséquent, les plans datténuation devraient être légèrement modifiés en supprimant le terme questions politiques. La formulation finale des plans datténuation devrait donc être Débattre des problèmes et les résoudre en dehors des comités techniques; renforcer les discussions techniques à lintérieur des comités; suivre la mise en uvre de plans à long terme.
La délégation de lAlgérie a fait part de ses préoccupations par rapport à lutilisation du terme débat non technique. Le CWS a passé trois jours à tenter de faire le lien entre les normes qui étaient créées par ce comité et la recommandation du Plan daction pour le développement. Il était technique de manière différente. Mais il était technique. Il fallait donc trouver une description qui nutiliserait pas le terme politisation, car les recommandations du Plan daction pour le développement névoquaient pas la politisation. Et trouver une autre formulation qui nindiquait pas ce qui était technique et ce qui ne létait pas.
La délégation du Brésil a indiqué quelle préférerait une formulation plus générale qui impliquerait dautres types de faits qui pourraient éventuellement être des risques principaux pour le CWS, avant de suggérer la formulation le risque de limitation des normes et classifications du développement technique. Le Brésil ne pouvait pas soutenir la suggestion faite par la délégation de la Suisse. Linclusion des principaux risques et stratégies datténuation pourrait être un excellent outil pour la planification, mais de la manière dont ils étaient mis en uvre dans ce projet de budget, ils devraient être révisés dans tous les programmes pour les rendre efficaces. Lon ne pouvait pas laisser dire au Secrétariat, à cette Organisation, que le débat entre les États membres représentait un danger, un risque majeur, pour lOrganisation.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a indiqué que les consultations ou réunions ayant duré trois jours étaient tout sauf techniques. Parler des normes et classifications revenait à parler de la manière de développer des normes et des classifications, pas du fait de savoir si le Plan daction pour le développement ou certaines recommandations du Plan daction pour le développement étaient en conformité avec les travaux du CWS. Afin de parvenir à une sorte de compromis, sous lalinéa consacré au risque, les ÉtatsUnis dAmérique ont proposé quau lieu davoir recours à une référence aux différences politiques, lon pourrait dire des questions ne relevant pas de lélaboration technique des normes et classifications étaient soulevées. Dans lalinéa consacré à latténuation, Débattre et résoudre les questions en dehors du cadre du comité a été proposé.
Le président estimait que la proposition de lEspagne était celle qui recueillait le plus de soutien et que son adoption pourrait être un pas en avant, en labsence dopposition. Le Secrétariat a été invité à pondérer lalinéa sur latténuation de la même manière.
La proposition du président a été adoptée.
Le président a ouvert le débat sur le programme 13.
La délégation de la Turquie a fait remarquer une augmentation de plus de 100% de la quantité de données à inclure dans la base de données mondiale pour le prochain exercice biennal, et elle a demandé si les ressources proposées devraient être suffisantes pour sengager dans les activités pour lexpansion de la base de données mondiale sur les marques et la création dune base de données consacrée aux dessins et modèles. La délégation a également déclaré que les bases de données consacrées aux dessins et modèles industriels nécessiteraient des technologies pour présenter les données dimages avec les interfaces utilisateur dans plusieurs langues en réponse à une augmentation attendue de ladhésion à lArrangement de La Haye au cours du prochain exercice biennal. À cet égard, la délégation demandait plus dinformations sur les ressources et technologies nécessaires.
Le Secrétariat a assuré à nouveau à la délégation que les ressources proposées seraient appropriées pour sengager dans les activités prévues, car lélaboration de la base de données consacrée aux dessins et modèles devrait commencer par un prototype qui serait créé à partir de la base de données mondiale sur les marques. Le Secrétariat a aussi déclaré quelle devrait pouvoir bénéficier de lexpérience et des connaissances acquises grâce à lélaboration de la base de données mondiale sur les marques pour utiliser les technologies permettant de présenter les données dimage.
Le président a ouvert le débat sur le programme 14.
La délégation dEl Salvador sinterrogeait sur la viabilité du projet de CATI et a demandé une plus grande assurance de lassistance de lOMPI pour créer des centres autonomes sur le long terme, avec accès à lARDI et lASPI. La délégation a également demandé des informations supplémentaires sur le plan de déploiement des CATI en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Le Secrétariat sest référé aux alinéas 14.7 et 14.8 qui soulignaient la stratégie pour la viabilité et élaboraient la viabilité des CATI sur le long terme en mettant en évidence trois éléments importants. Le premier était lamélioration du transfert de savoir et la formation des professionnels travaillant aux CATI en utilisant des supports de formation en ligne efficaces, notamment les cours denseignement à distance de lOMPI et le didacticiel des CATI. Le deuxième élément concernait le réseautage des CATI au niveau national. Cela avait déjà été le cas dans plusieurs pays, par exemple, la Fédération de Russie comptait 37 centres CATI. Les centres nationaux à lorigine du réseau devraient être en mesure de saider les uns les autres comme dans une relation de parent à enfant. Le réseautage au niveau national améliorerait également le partage des connaissances et de lexpérience. Ce réseautage devrait avoir lieu dans tous les pays participant aux CATI, y compris El Salvador. Le troisième élément était la création dun réseautage mondial des CATI et à cet effet, nous utiliserons au mieux la plateforme de gestion des connaissances des CATI en ligne (eTISC), qui a été lancée en avril pour permettre aux professionnels de CATI déchanger des informations sur un réseau social sur le Web. Depuis son lancement, les statistiques ont démontré quil était utilisé activement par plus de 300 utilisateurs deTISC. Ils ont également bénéficié des conseils de cinq experts nommés par lOMPI pour répondre aux questions des CATI. Le Secrétariat estimait que les trois éléments devraient améliorer la viabilité des CATI. Concernant les objectifs indiquant une augmentation de quatre à six CATI en Amérique latine et dans la région des Caraïbes, le Secrétariat a déclaré quil ny avait à ce stade aucun nom de pays spécifique pour de nouveaux CATI et le plan de mise en uvre dépendrait du niveau de préparation des pays qui avaient demandé une assistance.
Le président a ouvert le débat sur le programme 15.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a remercié le Secrétariat pour le programme avant de déclarer que, selon le groupe, ce programme avait joué et devrait continuer à jouer un rôle actif dans le renforcement des procédures de travail des offices de propriété intellectuelle en mettant à leur disposition des outils et des services leur permettant de participer de manière efficace au système mondial de propriété intellectuelle. Comme la demande dassistance technique auprès des offices de propriété intellectuelle augmentait, le groupe a souscrit à laugmentation du budget pour ce programme. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes a noté la possible conférence diplomatique sur le traité sur le droit des dessins et modèles lors de lexercice biennal 20142015, plus vraisemblablement en 2014, et il avait hâte de prendre une décision encourageante sur cette question lors des assemblées de lOMPI de 2013. Pour tendre vers cet objectif et faciliter la mise en uvre du nouveau traité sur les dessins et les modèles, le groupe a demandé au Secrétariat de hiérarchiser, dans le programme de travail du prochain exercice biennal pour le programme 15, lélaboration de nouveaux outils pour traiter des demandes de dessins et modèles, y compris le dépôt électronique et les progiciels associés, et de travailler étroitement avec le programme 2 à cet égard.
La délégation de lIran (République islamique d), parlant au nom du groupe des pays asiatiques, sest référée aux stratégies de mise en uvre à lalinéa 15.7 sous le titre Intégration des offices de propriété intellectuelle dans les réseaux mondiaux et les bases de données mondiales, avant de faire remarquer quil était fait référence à des accords de partage du travail. Ces accords navaient pas été mandatés par le SCP ou le Groupe de travail du PCT. La délégation était davis quil était prématuré davoir des activités de programme soutenues par un budget en labsence dun tel mandat des États membres, avant de suggérer que lalinéa devrait être supprimé jusquà ce quil y ait un mandat du SCP ou du Groupe de travail du PCT. Concernant la stratégie à lalinéa 15.8 (Organismes de gestion collective), la délégation était également davis que les États membres navaient pas donné leur approbation et elle a proposé de supprimer la stratégie et lindicateur dexécution qui y était associé.
La délégation du Chili a remercié le Secrétariat du soutien apporté à son office de la propriété intellectuelle pour la mise en uvre du système IPSAS pour les marques et brevets. Le système avait bien fonctionné pendant plus dun an. La délégation a fait remarquer que les offices de propriété intellectuelle devaient être autonomes une fois le système opérationnel et la phase de mise en uvre terminée. Le budget devait donc se concentrer non seulement sur la phase de mise en uvre des projets, mais prévoir également des ressources suffisantes pour la surveillance, le suivi et le service client. La délégation a déclaré que son office de la propriété intellectuelle devait recevoir davantage de soutien du Secrétariat afin de devenir autonome dans le fonctionnement du système IPSAS, mais il navait pas encore reçu le soutien et le transfert de connaissances nécessaires. La délégation a demandé plus dinformations sur la manière dont les offices de la propriété intellectuelle pouvaient devenir autonomes. La délégation a suggéré que le Secrétariat avait besoin dun plan de développement intégré couvrant la mise en uvre et le soutien après la mise en uvre avec un engagement envers les offices de la propriété intellectuelle pour mettre en uvre un tel plan. La délégation remettait en cause le dernier indicateur dexécution pour lobjectif stratégique IV (dernier indicateur dans le cadre de lobjectif IV.4) qui devrait être plus large et reconnaître que des offices très divers mettaient en uvre le système IPSAS, et quun indicateur pour un seul office serait trop restrictif, de tels indicateurs devant être représentatifs de léventail complet des offices de la propriété intellectuelle qui avaient mis en uvre le système.
La délégation du Brésil sest référée aux stratégies de mise en uvre pour le WIPO CASE et le système de dossier mondial Global Dossier, avant de souligner que ce dernier, en particulier, était débattu dans le cadre du Groupe de travail du PCT et devrait donc être mis de côté concernant le présent programme ou noté comme étant en cours de délibération. La délégation sest également référée au projet WIPO CASE qui avait été développé à linitiative de plusieurs pays, mais dont les avantages pourraient encore être analysés. La délégation a aussi demandé quelle part de laugmentation du budget pour le programme 15 était imputable au WIPO CASE. La délégation a également remis en cause le mandat pour lattribution des ressources au soutien des organisations de gestion collective et demandé plus dinformations sur lattribution du budget.
La délégation de lInde a fait siennes les déclarations des délégations de lIran et du Brésil, et elle a remis en cause la dotation dédiée au WIPO CASE, qui navait reçu aucun soutien dans le cadre du Groupe de travail du PCT, en particulier de la part des pays en développement.
La délégation dEl Salvador a demandé plus dinformations à propos de la coopération avec des partenaires extérieurs avant de demander si lon avait envisagé de coopérer avec lOMC ou la CNUCED.
La délégation du Japon a souligné quun objectif stratégique de lOMPI était de permettre aux offices de la propriété intellectuelle de créer une infrastructure relative à la propriété intellectuelle et que lattribution des ressources au présent programme était donc appréciée. La délégation a expliqué quelle comprenait que le WIPO CASE était un système déjà existant et que le budget proposé devait servir à des mises à niveau et des améliorations qui ne nécessitaient pas de mandat spécifique du SCP ou du Groupe de travail du PCT. Linitiative faisait partie de lobjectif stratégique IV.
La délégation du Mexique a remis en cause la stratégie de mise en uvre liée aux bureaux extérieurs et selon elle, il faudrait plus dinformations et danalyses quant au rôle et au fonctionnement des bureaux extérieurs avant de pouvoir déterminer les stratégies.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a fait siennes les déclarations des délégations du Brésil et de lIran, avant de demander plus dinformations sur laugmentation du budget proposé de 7 à 12 millions de francs suisses.
La délégation de la Turquie a demandé des informations sur les politiques de gestion des contrats pour les projets informatiques, puisque la majorité des travaux de développement informatique étaient soustraités par le Secrétariat et que cela avait été identifié comme un risque et que le budget pour les services extérieurs avait augmenté de 136,6%.
La délégation de la Suisse a fait part de sa satisfaction quant aux activités liées aux organismes de gestion collective et elle a souscrit aux déclarations faites par la délégation du Japon concernant le projet WIPO CASE. La délégation estimait également quil était prématuré délaborer des stratégies de mise en uvre qui dépendaient de bureaux extérieurs alors que le débat sur les bureaux extérieurs nétait pas encore terminé.
La délégation de la République de Corée a adopté la déclaration formulée par la délégation du Japon concernant le WIPO CASE et elle a demandé de quelle manière les bureaux pourraient contribuer au projet.
Le Secrétariat a répondu aux questions posées. En ce qui concerne les logiciels de dessins et modèles industriels, le système IPSAS fournissait déjà le soutien pour les dessins et modèles, et le Secrétariat était donc déjà en position de répondre aux demandes des bureaux pour le soutien avec les systèmes denregistrement des dessins et modèles. Le Secrétariat a noté les interventions relatives au WIPO CASE avant dexpliquer que le système avait été développé dans le cadre du budget approuvé pour lexercice biennal 20122013 et que le budget proposé était destiné à apporter des améliorations au système, ce qui était un élément de lobjectif stratégique IV. Le projet avait démarré avec trois offices de la propriété intellectuelle dans une phase pilote avant de recevoir lappui et lintérêt de nombreux autres pays. Des informations plus détaillées étaient disponibles sur demande. Le projet WIPO CASE nétait pas directement lié aux délibérations sur le dossier mondial et était donc indépendant des délibérations au sein du Groupe de travail du PCT. Le Secrétariat a expliqué les stratégies de mise en uvre pour la fourniture dun meilleur soutien et du transfert des connaissances aux offices de la propriété intellectuelle à laide du système IPSAS. Un nouveau modèle était à lessai pour fournir le soutien logiciel à laide dun prestataire de services ou dun modèle de service dassistance informatique pour renforcer la fiabilité des réponses. Un nouveau modèle pour le transfert des connaissances était également en cours de développement et un nouveau format de formation technique avait été conçu et testé. Le Secrétariat a proposé de supprimer le dernier indicateur dexécution pour lobjectif stratégique IV (dernier indicateur dans le cadre de lobjectif IV.4). Le Secrétariat a accepté de réviser la stratégie de mise en uvre relative aux bureaux extérieurs après le débat sur les bureaux extérieurs. Le Secrétariat a expliqué quun cadre mondial de gestion de contrat des TIC était en place, qui respectait les pratiques recommandées de lindustrie et les politiques de gestion de contrat standard.
La délégation du Brésil a proposé de conserver la stratégie de mise en uvre relative aux bureaux extérieurs, qui pouvait constituer une stratégie importante, en attendant le débat sur les bureaux extérieurs. La délégation a demandé plus dinformations sur laugmentation du budget proposé, en particulier la dotation pour le projet WIPO CASE. Le Brésil et les autres pays dAmérique latine observaient le projet avec intérêt, mais établir un lien avec linitiative du dossier mondial était un peu prématuré, ce dernier étant toujours en délibération. La délégation a également demandé des informations sur la part du budget proposé à destination des organismes de gestion collective.
La délégation de lInde a pris note de la réponse du Secrétariat concernant le projet WIPO CASE avant de demander plus dinformations sur les éventuels avantages et inconvénients du projet, en particulier pour les pays en développement.
La délégation de lIran (République islamique d) a exprimé son appui à la proposition de la délégation de la Suisse concernant la stratégie de mise en uvre relative aux bureaux extérieurs. La délégation estimait également que le budget ne devrait pas être affecté au projet WIPO CASE avant le terme des délibérations pertinentes dans le cadre du SCP ou du Groupe de travail du PCT.
La délégation du Chili a proposé de conserver la stratégie de mise en uvre relative aux bureaux extérieurs, mais elle estimait quil était possible de laméliorer après les délibérations sur les bureaux extérieurs.
Le Secrétariat a proposé de conserver le texte sur les stratégies de mise en uvre relatives aux bureaux extérieurs, en attendant les délibérations ultérieures sur les bureaux extérieurs. Le Secrétariat a donné plus dinformations sur laugmentation du budget proposé qui était de lordre de quatre millions de francs suisses supplémentaires pour lexercice biennal. Deux millions de francs suisses supplémentaires ont été alloués aux dépenses de personnel qui serviraient en partie à fournir un meilleur soutien aux offices de la propriété intellectuelle. Les dépenses de personnel avaient également été augmentées en raison dune réaffectation des ressources du programme 25 afin den rationaliser les activités. Deux millions de francs suisses supplémentaires ont été alloués au projet pour les organismes de gestion collective. Le mandat pour cette activité était issu du programme 3, et le budget proposé pour le programme 15 servait à lassistance technique du programme 3. Le Secrétariat a également précisé que le projet WIPO CASE avait été développé en utilisant le budget approuvé pour lexercice biennal 20132014 et quune part relativement faible du budget était affecté aux activités de soutien et damélioration, et que les coûts liés à lextension du projet à dautres bureaux étaient en majeure partie absorbés par les bureaux euxmêmes.
Le président a ouvert le débat sur le programme 16.
La délégation de la Turquie a estimé que le travail accompli dans le cadre du programme était précieux, de qualité, facilement accessible, réalisé en temps voulu et utile. Elle a considéré que le programme avait atteint les objectifs visés, à savoir fournir des données statistiques précises, complètes et opportunes sur les résultats du système de la propriété intellectuelle dans le monde entier, ainsi que des analyses empiriques de qualité. La seule petite remarque constructive quelle formulerait serait que, en vue de renforcer les synergies, en particulier avec les pays intéressés et les milieux concernés tels que les milieux universitaires, la série de séminaires sur léconomie de la propriété intellectuelle, ainsi que la diffusion et la promotion de documents dans le domaine économique se tiennent dans les pays intéressés. Une telle manifestation pourrait être organisée non pas nécessairement à léchelle nationale, mais plutôt à léchelle régionale. Compte tenu des restrictions budgétaires dans le cadre du programme et afin quil ny ait aucune incidence sur le budget déjà proposé, les pays intéressés prendraient en charge leurs propres dépenses. Selon la délégation, une telle formule permettrait daugmenter les synergies avec les parties intéressées au niveau local et de réaliser lobjectif consistant à maximiser les synergies.
Le président a ouvert le débat sur le programme 17.
La délégation de lIran (République islamique d) a pris note des préoccupations concernant laugmentation du budget pour le programme 17 par rapport à dautres programmes importants. La délégation a indiqué que lobjectif stratégique VI devait être guidé par la recommandation 45 du Plan daction pour le développement, exigeant lapplication des droits pour prendre en compte lintérêt général et les préoccupations relatives au développement, et se concentrer sur les causes fondamentales et les questions telles que laccessibilité économique, la disponibilité et une protection excessive de la propriété intellectuelle. La délégation estimait que cette interprétation nétait pas prise en compte dans les activités du programme. Enfin, la délégation a fait observer que certaines questions examinées par le Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE), comme le règlement extrajudiciaire des litiges, navaient pas été convenues et finalisées par le comité. En outre, la délégation estimait quil était fait référence à des termes vagues sans définition convenue, comme lenvironnement numérique. La délégation a conclu quil était prématuré de déterminer les activités comme étant convenues et de les financer à ce stade.
La délégation de lAlgérie sest référée au troisième indicateur dexécution pour le résultat escompté III.2, % du public visé ayant témoigné de connaissances de base en matière de droits de propriété intellectuelle après avoir suivi des activités proposées par lOMPI, et elle a déclaré que, dans la mesure où tous les systèmes relatifs à la propriété intellectuelle étaient abordés, il convenait dévaluer non seulement les connaissances en matière de droits de propriété intellectuelle, mais également dinclure les éléments de flexibilité. De plus, la délégation a demandé à ce que transparence soit ajouté au résultat escompté VI.2, de manière à ce que les activités soient plus transparentes, avant dinviter le Secrétariat à fournir davantage dinformations concernant les activités entreprises en coordination avec dautres institutions des Nations Unies.
La délégation du Brésil a demandé des précisions sur laugmentation du budget pour le résultat escompté VI.2, qui couvrait des activités telles que le Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage, et des ateliers élaborés en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). La délégation voulait connaître les raisons de laugmentation de plus de 400 000 francs suisses du budget pour les activités réalisées dans la cadre de ce résultat escompté.
Le Secrétariat a indiqué que, conformément à lalinéa 17.8, laugmentation du budget était principalement due au transfert de deux personnes, qui étaient des spécialistes de linitiation et de la sensibilisation à la propriété intellectuelle, de la Division des communications à la Division de la promotion du respect de la propriété intellectuelle. Ce transfert visait à répondre au mieux aux demandes de nombreux pays qui demandaient des conseils sur la manière de mettre en place des campagnes de sensibilisation. Les dépenses hors personnel avaient seulement été légèrement augmentées afin de couvrir certaines de ces activités, notamment au Programme dattribution de prix, qui étaient seulement passées de la Division des communications à la Division de la promotion du respect de la propriété intellectuelle. Concernant les observations sur le règlement extrajudiciaire des litiges dans le programme de travail de lACE, le Secrétariat a rappelé que lors de la dernière session de lACE qui avait eu lieu en décembre 2012, deux points avaient été convenus par le comité : règlement extrajudiciaire des litiges et actions préventives, mesures ou expériences réussies en complément des mesures dapplication actuelles dans lobjectif de réduire la part du marché occupée par les produits contrefaits ou piratés. Concernant les observations visant à savoir si les activités du programme étaient réellement guidées par le Plan daction pour le développement, le Secrétariat a affirmé quelles létaient en soulignant les efforts consentis par le Secrétariat pour veiller à ce que les questions pertinentes, en particulier celles prévues dans la recommandation 45 du Plan daction pour le développement, figurent dans les programmes de formation organisés par le Secrétariat. Ces activités étaient définies de manière détaillée dans le document WIPO/ACE/8/2, y compris les informations sur le lien avec la recommandation 45. Chaque activité couvrait des questions issues de lACE, avec une présentation exhaustive et complète de lobjectif stratégique VI, comprenant lesprit des consommateurs, les méthodes, et la destruction des marchandises portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle. Par ailleurs, toute assistance législative fournie comprend des conseils sur tous les éléments de flexibilité et les possibilités daction à disposition du pays concerné eu égard aux questions de lapplication des droits. En ce qui concerne les propositions formulées par la délégation de lAlgérie à propos de lindicateur dexécution dans le cadre du résultat escompté III.2, le Secrétariat a expliqué que cet indicateur était destiné à aborder la sensibilisation de base à la propriété intellectuelle chez les écoliers. Elle a ajouté que les connaissances de base en matière de droits de propriété intellectuelle comprendraient les éléments de flexibilité, et le Secrétariat serait donc ravi de le préciser dans le texte. De la même manière, le Secrétariat acceptait dinclure transparence dans le résultat escompté VI.2.
La délégation du Brésil a remercié le Secrétariat pour ses précisions avant de déclarer quil sinterrogeait sur la tendance qui visait à réduire les ressources pour le résultat escompté VI.1 Progrès du dialogue international de politique générale, que la délégation considérait comme lun des principaux objectifs de lOrganisation, et à augmenter les ressources pour Coopération et coordination systématiques et efficaces qui hiérarchisait le dialogue entre lOMPI et les autres organisations. La délégation appuyait la suggestion faite par la délégation de lAlgérie par rapport à linclusion de transparence dans ce résultat escompté.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a remercié le Secrétariat pour son explication, en particulier concernant le résultat escompté III.2. Faisant remarquer que lindicateur dexécution concerné était lié aux activités à destination des écoliers et de la jeunesse, et rappelant que lélément de flexibilité dans le domaine de lapplication des droits renvoyait probablement à larticle 61 de lAccord sur les ADPIC, la délégation sinterrogeait sur lintérêt dapprendre au public ciblé la différence entre une marque contrefaite et une marque semblable au point de prêter à confusion ou une marchandise pirate portant atteinte au droit dauteur et une violation du droit dauteur analogue.
La délégation de lAlgérie estimait que les résultats escomptés étaient formulés de manière très générale et que le public ciblé était flou. La délégation a déclaré que le Secrétariat devrait avoir toute latitude afin de déterminer de quelle manière mettre en uvre la formation relative aux éléments de flexibilité, faisant remarquer que cela faisait sens sans les formations au niveau gouvernemental ou pour les étudiants universitaires, mais était plus ardu pour les activités des écoliers. Néanmoins, elle était convaincue que les éléments de flexibilité devraient figurer dans lindicateur dexécution, étant entendu que le Secrétariat devrait avoir toute latitude pour la mise en uvre.
La délégation de la Suède sest félicitée du fait que des ressources adéquates avaient été affectées à ce domaine très important du travail de lOMPI et elle a souscrit à la déclaration faite par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, remettant en cause toute valeur ajoutée dans ce cadre pour évoquer les exceptions et limitations.
En réponse aux observations formulées par la délégation du Brésil, le Secrétariat a expliqué que le budget nécessaire pour le résultat escompté sur le Dialogue international de politique générale en 20122013 était fondamentalement au même niveau que le budget proposé pour 20142015. Il fallait que le budget soit inférieur à celui prévu initialement en raison de mesures déconomie réduisant de manière significative une partie des frais de déplacement engagés. En conséquence, le Secrétariat ne dépriorisait pas ce résultat escompté et les travaux pour lACE, mais ramenait plutôt le budget à la hauteur de lexpérience engrangée jusquelà.
La délégation de la Suisse a rappelé les observations quelle avait faites précédemment pour un autre programme concernant la formulation des indicateurs dexécution et des résultats escomptés, et elle a souligné limportance de lutilisation dindicateurs dexécution qui se trouvaient au même niveau de détail afin de pouvoir comparer les programmes. La délégation a souligné le besoin de cohérence dans la formulation des indicateurs dexécution et a déclaré que plus dinformations concernant les cours de sensibilisation des jeunes enfants pourraient être fournies dans la partie descriptive du programme, afin davoir à éviter de modifier lindicateur dexécution. La délégation estimait quil était important que le Secrétariat continue à simpliquer dans des activités de sensibilisation, et elle comprenait que la sensibilisation nétait pas la même chose que la formation dispensée à des fonctionnaires gouvernementaux. La délégation ne voyait donc pas le besoin de faire une référence spécifique aux éléments de flexibilité dans des activités de sensibilisation à destination des écoliers.
Le Secrétariat était daccord avec lintervention de la délégation de la Suisse quant au besoin de cohérence entre les programmes et a déclaré quil nessayait pas seulement daméliorer les indicateurs dexécution en général, mais de parvenir également à une certaine cohérence. Le Secrétariat a proposé de revenir avec des suggestions sur lindicateur dexécution concerné pour aborder toutes les préoccupations soulevées.
Le président a ouvert le débat sur le programme 18.
La délégation de la France a dit quil était excellent davoir une certaine continuité dans le programme 18. Ce qui était saisissant quand on observait les préoccupations globales et les différentes organisations, cétait que lon ne parlait pas vraiment de lexpertise de lOMPI et de lusage qui en était fait. Dans la description des résultats escomptés, il était peu fait référence à ce qui pouvait être mis à contribution. Ce qui pouvait être fait entre aujourdhui et le mois de septembre, mais il convenait de se concentrer sur la compétence. Ce nétait pas lOMPI qui fournissait le développement sur les questions dordre mondial. Dautres parties prenantes avaient cette expertise, par exemple lOMM. Si lon observait lOMPI, aucune référence nétait faite aux services climatologiques. Mais de nombreuses délégations connaissaient les enjeux quand on parlait de lOMM. Donc, sil existait des solutions technologiques et que lon pouvait faire passer clairement le message quant à la contribution de la propriété intellectuelle, cela devrait être possible. Lon pouvait découvrir tant de choses. Dans le premier alinéa, il sagissait du Plan daction pour le développement. Cela devait se trouver ailleurs également, par souci de cohérence, car cela devrait être ailleurs. À lalinéa 18.10, concernant le renforcement de la coopération avec les institutions des Nations Unies, cela devrait se trouver dans les indicateurs aussi, et dans les objectifs. Mais ce nétait pas le cas. La seule mention qui y était faite se trouvait dans la partie accompagnant le développement. Mais ce nétait pas vraiment là le centre de lexpertise. Il ne sagissait que dexemples fournis par la délégation. Il pourrait y en avoir plus. Cétait comme si lOMPI travaillait à lécart du reste du système quand il sagissait de travailler, détudier des objectifs globaux à léchelle mondiale. Dans le cadre de lalinéa 7.2, il y avait des initiatives de lOMPI, des platesformes de lOMPI. Il était difficile de comprendre quand il sagissait de soulever des objectifs ou des enjeux mondiaux que cétait pour le système. Chaque organisation avait sa contribution à apporter. Comment faire fonctionner tout cela ensemble? Quand il sagissait dévaluer WIPO GREEN, aucun indicateur ne permettait de progresser. Pour résumer, il fallait se concentrer sur les initiatives existantes, mieux mettre en évidence lexpertise de ce que la propriété intellectuelle pouvait apporter aux banques régionales, aux banques du monde entier et aux spécialistes du développement, et les compétences mises en avant. La contribution technique et une meilleure compréhension de la propriété intellectuelle navaient pas vraiment été décrites comme il convenait de le faire. Cétait en suivant ces axes que lon pourrait vraiment analyser ce qui pourrait être réalisé dans le programme à lavenir. LOMPI devait sévertuer à faire ce qui était fait au sein des autres organisations.
La délégation de lAllemagne a déclaré quaprès avoir écouté la délégation de la France, elle voyait lintérêt de ce programme pour lOMPI, qui représentait lorganisation mondiale centrale en matière de propriété intellectuelle. Il semblait cohérent davoir un programme consacré à la propriété intellectuelle et aux enjeux mondiaux.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a déclaré que le programme sur les défis mondiaux donnait lieu à des débats sur la politique en matière de propriété intellectuelle et à la relation quelle avait par rapport aux enjeux mondiaux. Cela se faisait conformément à la mise en uvre du Plan daction pour le développement et y était directement associé. Pour cette raison, le groupe ne comprenait pas pourquoi ce débat ne pouvait pas avoir lieu dans le cadre de comités où les États membres pouvaient avoir une vue densemble du programme. À cet égard, la délégation a rappelé que, dans sa déclaration générale, elle avait suggéré que ce programme soit présenté régulièrement dans le cadre du SCP ou du CDIP. Ces deux forums étaient appropriés pour de tels débats ou au minimum pour dresser le rapport des activités. Pour le moment, peu dinformations étaient disponibles sur la planification et les travaux dans le cadre de ce programme pour le prochain exercice biennal. Par exemple, concernant la politique en matière de propriété intellectuelle et en matière de concurrence, le groupe exigeait plus dinformations sur les stratégies de mise en uvre. À lalinéa 18.17, il était question dun nouveau travail sur la compétence, la concurrence, qui accorderait une attention particulière au développement des pays émergents. La délégation exigeait plus dinformations de la part du Secrétariat sur la question, et elle a demandé à ce que les indicateurs dexécution sur limputabilité de ce programme soient inclus dans le tableau des résultats.
La délégation de lÉgypte a demandé à ce que, outre les observations faites par la délégation du Brésil et le groupe du Plan daction pour le développement, le résultat 7.3 soit conservé tel quil était dans lexercice biennal actuel dans le programme et budget pour ce programme.
La délégation dEl Salvador partageait lopinion exprimée par la délégation de lAllemagne, en particulier concernant limportance de ce programme, surtout pour les pays en développement.
La délégation de la Suisse a fait part de son soutien et de sa satisfaction devant le programme tel quil était formulé actuellement. La demande du groupe du Plan daction pour le développement avait été souvent posée lors des réunions du PBC et elle avait été résolue et expliquée clairement sur la base de la décision selon laquelle le programme 18 devait être débattu dans le cadre du PBC. Si les délégations avaient des observations et des questions, les responsables étaient là pour cela. Cétait le lieu précis du débat. Il avait également été déclaré que, lors de chaque réunion du PBC, un rapport serait présenté en plus de la séance dinformation. La délégation ne comprenait pas cette demande de débat. Il y avait souvent des réunions sur le travail et la santé, par exemple. Si cela devait être débattu, il convenait de le faire dans le cadre du PBC.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, soutenait le programme 18. Il était essentiel que lOMPI soit engagée dans des débats et des activités relatifs aux enjeux mondiaux. Toutefois, le groupe appuyait ce qui avait été dit par le groupe du Plan daction pour le développement et lÉgypte avait assurément pu voir que les débats sur les enjeux mondiaux devraient figurer parmi les travaux de lOMPI et de certains comités en son sein. La raison pour laquelle une question aussi importante ne pouvait pas être débattue dans le cadre du PBC était évidente, puisque le PBC ne pouvait débattre que de ce qui était associé au programme et budget, aux ressources, aux activités, mais il ne pouvait pas tenir compte des débats généraux. Sur la base de ce quavait dit la délégation de la France, il était clair que cela simposait. Il fallait donner un mandat clair au Secrétariat sur ce qui devait être fait dans le cadre de ce programme. Il était plutôt évident que le débat sur le programme 18 devrait concrètement avoir lieu dans un forum autre que le PBC. Le groupe souhaiterait examiner les risques que présentait la réalisation de ses résultats par le programme. Il sagissait dune demande des États membres, que ce programme doive être géré par un autre forum. Il y avait là une forme de risque pour le programme et pour lOMPI. Cela avait déjà été demandé. Il fallait indiquer dune manière ou dune autre que cette partie du débat nétait absolument pas dans le forum approprié. Quil sagisse du CDIP ou dun autre comité de lOMPI, les États membres ne parvenaient clairement pas à convenir de ce quil fallait discuter dans le cadre des enjeux mondiaux. Cela constituait un risque, il devait être mis en évidence parmi les risques, et le Secrétariat devait prendre des mesures pour tenter de latténuer.
La délégation de lEspagne a déclaré avoir remarqué dans la déclaration générale que celleci accordait une importance primordiale au principe de lunité des Nations Unies dans laction. Elle était convaincue que la coordination entre les différentes institutions des Nations Unies était essentielle, que cétait un objectif, et que cétait en effet une exigence distincte des gains defficacité sans compromettre les résultats. La délégation voulait voir ces efforts, qui étaient sans aucun doute entrepris par lOrganisation en coordination avec dautres organismes internationaux, et voir si ces efforts pouvaient se refléter dans les indicateurs.
La délégation de la Belgique, en son nom propre, a déclaré que le programme lui plaisait tel quil était. Dun autre côté, elle comprenait que le programme était assez souple. Il contenait des éléments qui étaient toujours en phase exploratoire. Elle pourrait bénéficier dun affinement de la valeur ajoutée du programme. La délégation ne pensait pas que le contenu du programme devrait être associé à un comité spécifique. Il sagissait dun programme axé sur le lien étroit entre la propriété intellectuelle et dautres questions. Il ne sagissait pas dun programme axé sur le lien étroit entre le droit dauteur, les marques ou quoi que ce soit en rapport avec ces questions.
La délégation du Brésil a souscrit à la déclaration faite par la délégation de lAlgérie. Elle a compris quil nétait pas possible davoir un débat de fond sur le contenu de la propriété intellectuelle dans le contexte du PBC. Elle a compris quil ne sagissait pas du forum approprié à ce débat. Les États membres devaient approuver un mandat pour ces travaux. Actuellement, il nexistait aucun mécanisme de la sorte. Concernant limputabilité, la délégation a compris que dans le tableau des résultats, il pouvait être suggéré que des présentations régulières sur les travaux du programme pouvaient être faites aux États membres. Lon ne pouvait pas uniquement sappuyer sur le PBC et avoir un très bref rapport écrit comme lors de la présente session. Il ny aurait quune seule session lannée prochaine et deux lannée suivante, ce qui était inapproprié pour assurer un suivi systématique du programme. La délégation a demandé linsertion dun indicateur pour avoir un séminaire au moins deux fois par an, et pour avoir une présentation avant le PBC, sur ce qui avait été réalisé et ce qui le serait. Alternativement, ce débat pourrait avoir également lieu dans le cadre du CDIP ou du SCP.
La délégation de Monaco a rappelé, comme la délégation de la Suisse, quen fait, la question de savoir si le programme devrait être débattu dans le cadre des différents comités avait déjà été évoquée. Un accord avait été trouvé selon lequel le programme devrait être débattu dans le cadre du PBC et pour quil y ait un rapport présenté oralement par le Secrétariat à chaque session du comité en sus de tout débat sur les rapports de mise en uvre. Les réunions programme et budget donnaient également de nombreuses occasions de débattre du fond du programme. La délégation ne voyait pas pourquoi cela devait encore être débattu, plusieurs fois par an, dans divers comités, en particulier parce que lordre du jour de ces comités était extrêmement chargé.
La délégation de lItalie voyait cela comme une question récurrente et pensait quun accord avait été trouvé à la dernière session. Ce programme était toutefois essentiel pour la délégation. Le PBC était le meilleur forum possible pour en débattre et le superviser. Sil sortait du PBC, il se retrouverait dans un domaine de microgestion, en dehors de la supervision et des rapports, un domaine quelque peu différent dans lequel la délégation ne souhaitait pas aller.
Le Secrétariat a déclaré que ce nétait pas au Secrétariat de décider sil rendait des comptes à un comité ou non. La décision revenait aux États membres. Le Secrétariat était ravi dans les deux cas : soit il faisait son rapport à ce comité, soit il faisait son rapport à un comité spécifique, ce qui constituerait une petite exception. Cependant, comme il la été dit précédemment, le Secrétariat pouvait déjà sengager à fournir une vue plus large du Rapport sur lexécution du programme et davantage dinformations écrites. Les États membres pouvaient contacter le Secrétariat pour toute question ou assister à des séances dinformation qui avaient été organisées autour des réunions du SCP et du CDIP. Les séances dinformation avaient été organisées à trois reprises ces 10 derniers mois et tout ce qui concernait les projets y était expliqué, ainsi que la manière dont les États membres pouvaient coopérer, la manière dont le Secrétariat coopérait avec les autres organisations internationales et la manière dont cela était ressenti en rapport avec le mandat. Concernant les questions soulevées par la délégation de la France, le Secrétariat apprécierait de recevoir des suggestions spécifiques sur la manière dont il pourrait faire ressortir cela dans le texte du projet de programme et budget, puisque la délégation nétait pas satisfaite de la présentation actuelle. Le Secrétariat a expliqué ce quil faisait dans le cadre de ces projets. Il ne sagissait vraiment pas de cloisonner, puisque la délégation sétait référée à une mentalité de cloisonnement de la part du Secrétariat. LOMPI se concentrait sur ce que lOMPI pouvait faire. Mais tous les projets portaient sur la collaboration et les principaux domaines dans lesquels lOMPI pouvait apporter sa contribution, cestàdire, comment utiliser les informations, le système de la propriété intellectuelle, pour faciliter et encourager linnovation dune part, mais également faciliter le transfert de technologie et la manière dutiliser les informations en matière de brevets afin de déterminer, par exemple, la liberté dexploitation. WIPO Re:Search était une plateforme multipartite qui était utilisée dans une large plage dorganisations nationales et internationales, privées et publiques, et auxquelles lOMS participait en tant que conseiller technique. LOMPI avait donc utilisé ses connaissances et son contenu afin délaborer un système qui mettait les informations propriétaires, la propriété intellectuelle dans le sens le plus large, à disposition gratuitement pour encourager linnovation dans des domaines qui avaient été négligés par le marché, qui avaient négligé les maladies tropicales, de manière à aborder ici une défaillance du marché. Mais des mécanismes de la propriété intellectuelle, cestàdire loctroi de licence, étaient utilisés afin de créer un environnement sûr pour les titulaires de droits de propriété intellectuelle pour partager ces informations. Cette plateforme était assurément multipartite. WIPO GREEN était un programme pilote consacré au transfert de technologie. Il navait pas été lancé de manière formelle. Il serait lancé en novembre. Il était soutenu par la CNUCC. Le secrétaire exécutif de la CNUCC avait accepté de participer au lancement. Il était dédié à la transparence du marché, mais se concentrait également sur les services existants de lOMPI, les services dassistance existants pour soutenir les négociations de transfert de technologie, pour soutenir la résolution des litiges dans des domaines spécifiques. Cela créait des synergies avec dautres institutions, publiques et privées, y compris des solutions de financement qui avaient été mentionnées. LOMPI travaillait avec la Banque asiatique de développement pour bâtir quelque chose. LOMPI avait été en contact avec InfoDev et dautres institutions liées à la Banque mondiale afin de sassurer quelle attirait également des solutions de financement en vue de faciliter ou au moins de contribuer à faciliter le transfert de technologie dans ce domaine. Concernant la question de la coopération avec dautres organisations internationales, le Secrétariat convenait totalement quelle était essentielle. Le Secrétariat avait plutôt tenté de saisir cela dans le programme 20, car le programme 18 travaillait très étroitement avec le programme 20, qui concernait les relations extérieures chargées de gérer les relations institutionnelles avec dautres organisations intergouvernementales. Le résultat escompté 8.5 apparaissait en page 146. LOMPI entrait en interaction et en partenariat dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementales avec trois indicateurs dexécution. Cet élément y était saisi. En fin de compte, ces programmes fonctionnaient tous ensemble pour saisir la détermination de lOMPI afin de faire partie du système des Nations Unies aussi en apportant des contributions à ce processus de politique qui sintéressait ici à ces domaines spécifiques.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a demandé plus dinformations concernant les stratégies de mise en uvre du sousprogramme dédié à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence, en particulier en ce qui concerne la mention faite au point 18.17 sur les nouveaux travaux, spécifiquement axés sur les pays en développement et les pays émergents. Le groupe du Plan daction pour le développement souhaitait également voir les indicateurs dexécution de limputabilité du sousprogramme 18.3 dans le tableau des résultats.
Le Secrétariat a indiqué que, en ce qui concerne le sousprogramme 18.3, le résultat escompté était pris en compte au point VII.3. Les deux indicateurs dexécution correspondants tentaient de saisir limputabilité du sousprogramme. Il a souligné que le sousprogramme 18.3 était un programme assez petit, destiné en premier lieu à renforcer des capacités au sein de lOrganisation afin daborder de manière compétente linterface entre la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence, qui était également lun des résultats attendus dans le cadre du Plan daction pour le développement. La stratégie suivie par ce sousprogramme était de faciliter léchange dexpériences, plutôt que détablir des orientations ou des pratiques recommandées. En fait, lobjectif du sousprogramme 18.3 était bien loin de cela. Un échange dexpériences significatif avait déjà eu lieu entre un grand nombre dÉtats membres et, en ce sens, la division concernée avait travaillé en étroite coopération avec des institutions telles que lINPI, la CADE et lIPEA, au Brésil, et le CGPDTM et le CCI, en Inde. En 2012, une étude élaborée par lIPEA sur les simulacres de procès, avait été mandatée par lOrganisation. Une autre voie ouverte était lanalyse et le débat sur des questions concrètes qui survenaient normalement à linterface entre la propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence, en particulier dans le contexte de la coopération.
La délégation du Brésil a dit que selon elle, le sousprogramme 18.3 visait principalement à partager des expériences sur la défense de la concurrence et de la propriété intellectuelle entre les institutions de différents pays. Dans ce cas, la manière dont les États membres pourraient voir leurs intérêts se refléter dans la formulation du programme nétait pas claire. La délégation a suggéré la tenue dun séminaire avant le PBC, pour informer les États membres des projets concernant ces activités spécifiques.
Le Secrétariat a confirmé que le représentant du Brésil avait parfaitement compris, et que lobjectif principal du sousprogramme sur la propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence était de faciliter lacquisition dune meilleure compréhension de cette interface et le partage dexpériences NordSud, SudSud et SudNord, quel que soit laxe. Le Secrétariat a aussi dit que si les délégations le souhaitaient, il serait ravi de tenir une réunion dinformation spécifique sur le sousprogramme 18.3 avant le Comité du programme et budget, comme il lavait déjà fait dans le cadre dautres comités.
Le président a ouvert le débat sur le programme 19.
La délégation de lAlgérie a demandé des précisions concernant les références dans le programme 19 à la proposition dorganisation dune ou deux manifestations à forte visibilité et à linstauration dune charte de services à la clientèle. La délégation a également rappelé ses précédentes observations intersectorielles concernant la culture axée sur le service.
Le Secrétariat a expliqué que les manifestations à forte visibilité incluraient, par exemple, louverture du nouveau centre de conférence de lOMPI, qui pourrait être combinée à une journée portes ouvertes. Dautres manifestations à forte visibilité comprendraient éventuellement des manifestations au siège de lOrganisation autour de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. Concernant la charte de services à la clientèle, le Secrétariat a précisé quil sagissait dun document interne de haut niveau, destiné à fournir des orientations au personnel qui était en contact avec les clients et les utilisateurs des services de lOMPI. Elle comprenait des directives pour veiller à ce que, par exemple, le personnel gère rapidement les appels téléphoniques et ait une mentalité axée sur le service pour répondre aux demandes.
Le président a ouvert le débat sur le programme 20.
Le président a invité les délégations à formuler leurs observations et questions sur la première partie du programme 20 consacrée aux relations extérieures et aux partenariats. Aucune observation na été formulée.
Le président a proposé de passer à la question des bureaux extérieurs en rappelant que les sessions informelles avaient donné lieu à de nombreuses observations avant la réunion du PBC, et quil avait proposé de choisir entre un processus sous le contrôle des membres ou sous le contrôle du Secrétariat. Il a aussi rappelé que le Directeur général avait déclaré au comité que ce nétait pas le Secrétariat, mais certains États membres qui avaient demandé à avoir de nouveaux bureaux extérieurs. Le président a invité les délégations sexprimant au nom de leur groupe à faire part de leurs observations sur les bureaux extérieurs.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a fait remarquer quelle avait des inquiétudes quant au processus, au principe et au fond. Concernant le processus, le groupe B a rappelé avoir déclaré ne pas être en position de décider aujourdhui et en ce lieu de lextension éventuelle des bureaux extérieurs et quil souhaiterait formuler trois points. Tout dabord, la préparation dun nouveau document de programme et budget sans aucune référence à de nouveaux bureaux extérieurs, ensuite, de nouvelles consultations qui seraient mieux organisées après le PBC et enfin, avoir la possibilité de commenter le livre blanc. Concernant le principe, le groupe B a fait remarquer que le Directeur général et le livre blanc faisaient état de raisons pour louverture éventuelle de nouveaux bureaux situés de manière stratégique et représentatifs dun point de vue géographique, mais que le groupe considérait cela comme une justification limitée et nen voyait pas le mandat exact. Concernant le fond, le groupe B avait des observations à faire sur le livre blanc. Le groupe sest référé à lalinéa 2 du livre blanc et a convenu que les nouveaux bureaux extérieurs ne devraient pas dupliquer les travaux, quil devrait y avoir une analyse des travaux réalisés dans les bureaux extérieurs ou au sein de lOMPI et que cela nécessiterait une analyse coûtsavantages claire des travaux supplémentaires éventuels. Concernant lalinéa 4, le groupe se demandait si ces cinq fonctions étaient cumulatives ou alternatives, le document nétant pas très clair à ce sujet. Concernant lalinéa 5, le groupe a demandé des précisions sur ce que désignaient les services de soutien local, et si cela incluait ou non une formation. Concernant lalinéa 7, le groupe jugeait important davoir une argumentation très détaillée sur les raisons pour lesquelles de nouveaux bureaux extérieurs devraient ou pourraient être créés sur la base du nombre dappels téléphoniques. À cet égard, le groupe a demandé une répartition des appels téléphoniques entrants à destination de lOMPI par rapport aux bureaux extérieurs. Concernant lalinéa 8, le groupe B a demandé plus dinformations sur lexpérience de la fourniture dun appui au réseau général dintervention auprès des clients de lOMPI et sur la manière dont cela sétait passé jusquelà. Concernant lalinéa 9, le groupe a mentionné la menace dattaque sur le système informatique et a demandé plus dinformations sur la manière dont lOMPI pouvait protéger la vulnérabilité des systèmes informatiques dans les divers sites où se trouvaient les bureaux extérieurs. Ayant découvert les FIT du Brésil depuis les discussions de la veille, le groupe a demandé des informations plus détaillées sur les FIT du Brésil, notamment les objectifs et les données budgétaires, ainsi que sur la manière exacte dont le Brésil et lOMPI travaillaient sur la structure du bureau brésilien de lOMPI. Concernant lalinéa 14, le groupe a déclaré que, bien que montrant la bonne direction, cet alinéa ne justifiait pas suffisamment la nécessité de créer des bureaux extérieurs et il fallait une meilleure justification pour évoquer les principes pour la création de bureaux extérieurs. Le groupe B a aussi fait remarquer quil trouvait la justification pour la création de nouveaux bureaux extérieurs trop générale et quaucune proposition budgétaire détaillée navait été faite, aucun renseignement navait été fourni sur ce qui se passerait à court terme et sur les implications à long terme. Le groupe sest référé aux bureaux extérieurs proposés en Afrique et leur engagement dans le renforcement des capacités. À la lueur du principe dunicité des Nations Unies selon lequel des efforts devraient être faits pour utiliser les bureaux de lONU existants pour sengager dans des activités de renforcement des capacités, le groupe a demandé des informations sur la manière dont lOMPI pouvait sadapter à ce principe dunicité des Nations Unies avec les bureaux extérieurs proposés. Enfin, le groupe a suggéré que lOMPI devrait avoir des critères pour la fermeture des bureaux extérieurs existants afin de limiter les implications budgétaires si de nouveaux bureaux extérieurs devaient être créés et, à cet égard, le groupe a demandé plus dinformations sur la nécessité ou non de fixer des limites quant au nombre de bureaux extérieurs qui pourraient être créés.
La délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains, a déclaré que le groupe soutenait la proposition visant à ouvrir de nouveaux bureaux extérieurs et il a rappelé le rôle de lOMPI dans la promotion de linnovation et de la créativité pour le développement social et culturel de tous les pays par le biais dun système international de propriété intellectuelle. La délégation a demandé à lOMPI daider lAfrique à développer laspect socioculturel du groupe. La délégation a fait observer le souhait du groupe à obtenir lassistance de lOMPI pour aider les pays africains à développer leurs capacités en matière de propriété intellectuelle, ajoutant que la création dun bureau régional en Afrique aurait de nombreux avantages : renforcement des infrastructures chargées de la propriété intellectuelle dans la région, sensibilisation à la propriété intellectuelle, promotion de linnovation, créativité et concurrence pour accélérer le développement économique, social et culturel en Afrique, recours à la culture et aux savoirs traditionnels pour renforcer le développement économique de la population africaine, réduction de la fracture numérique pour permettre à la région de contribuer davantage à léconomie mondiale, et renforcement des capacités techniques pour que lAfrique développe des solutions innovantes aux défis publics en matière de sécurité alimentaire, dans les sciences et la technologie.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a remercié le Secrétariat pour avoir fourni des informations supplémentaires sur les bureaux extérieurs, mais elle a fait remarquer que de nombreuses questions demeuraient sans réponse, notamment le processus à proprement parler. La délégation souhaitait répéter que le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes était surpris de linterprétation qui était faite des consultations non concluantes avec les missions à Genève sur lutilité et de maîtrise des coûts de la création de nouveaux bureaux extérieurs à une époque où les dépenses administratives et en personnel ne cessaient daugmenter, alors que lOrganisation visait à traiter davantage de demandes en ligne, en investissant lourdement dans les TIC et en encourageant une approche unifiée des Nations Unies. La délégation a en outre déclaré que cétait dautant plus surprenant à la suite des conclusions du PBC en 2012, et elle a ajouté que les pays dEurope centrale et les États baltes apprécieraient de recevoir une analyse approfondie concernant les fonctions actuelles des bureaux existants et la valeur ajoutée ainsi que les avantages financiers quapporterait la création de nouveaux bureaux.
La délégation de la TrinitéetTobago, sexprimant au nom du GRULAC, sest référée à sa déclaration générale formulée précédemment, et a répété que cette question avait une grande importance pour le groupe. La délégation estimait que cette question devrait être traitée de manière plus ouverte et transparente, et pour cette raison, la délégation a demandé à ce que le Secrétariat fournisse des réponses aux questions posées par le GRULAC et dautres membres dans un document officiel à remettre aux États membres afin quils lexaminent au moins quatre semaines avant le PBC de septembre. La délégation a en outre demandé à ce quaucune proposition ne dépasse les limites budgétaires actuellement affectées aux bureaux régionaux.
Le président a invité les pays individuels à formuler leurs observations.
La délégation du Panama était daccord avec la déclaration du Secrétariat quil sagissait là du début dun processus consultatif, mais elle a déclaré que le processus était loin dêtre terminé, puisquil y avait eu deux réunions avec les États membres intéressés par un échange dopinions, mais quaucun accord navait été trouvé quant aux termes de la procédure de création de nouveaux bureaux extérieurs et quune réunion planifiée le 17 juin 2011 pour décembre 2011 navait jamais eu lieu malgré les demandes formulées par la délégation auprès du Secrétariat. La délégation a déclaré que le livre blanc diffusé par le Secrétariat nétait pas un document sérieux qui présentait un consensus entre les États membres. La délégation a demandé des précisions sur la définition et la différence entre un bureau extérieur et un bureau régional telles que présentées dans le document WO/CC/62/4. La délégation a également demandé davantage de consultations formelles pour établir tout critère concernant le financement de chaque type de bureau et la définition dun réseau mondial de bureaux extérieurs limité.
La délégation dEl Salvador, remerciant le Secrétariat pour le livre blanc comme base des consultations, a souscrit à la déclaration du GRULAC et déclaré que la délégation sinquiétait de la situation dun point de vue national, et quelle ne voyait pas de processus clair pour formuler des demandes de nouveaux bureaux, mais quil était maintenant possible daborder ces questions. La délégation appuyait la déclaration du Panama à propos du manque de distinction des différences entre bureaux extérieurs et régionaux, et de la nécessité détudier les conséquences économiques des bureaux qui devraient souvrir. Elle a ajouté que lorsque les États membres seraient prêts à prendre une décision, cela ne devrait pas se faire au détriment économique des bureaux en Amérique latine et aux Caraïbes au niveau des finances et des ressources humaines.
La délégation du Chili soutenait les déclarations de la TrinitéetTobago au nom du GRULAC, et du Panama, et elle souhaitait éclaircir les raisons qui avaient poussé les délégations des autres pays du GRULAC et du Chili à demander un bureau dans la région afin dinformer les autres délégations participant au débat sur ce point. La délégation a déclaré quil existait actuellement un bureau extérieur de lOMPI dans la région, situé dans un pays dAmérique latine et créé conformément à la déclaration fournie à lalinéa 20.14 du document actuel du PBC, avec des accords de coopération entre le pays hôte, ici le Brésil, et lOMPI, qui exerçait ses fonctions sur le territoire brésilien, ainsi que dautres activités, telles que la coopération SudSud. Le bureau entreprenait la majorité de ses activités avec des pays situés dans dautres parties du monde, nonobstant un nombre limité de participants dans la région. Il nexistait pas de bureau extérieur de lOMPI qui soit principalement dédié aux besoins de lAmérique latine et des Caraïbes. Ayant clarifié la question, la délégation a déclaré que la création dun deuxième bureau extérieur en Amérique latine et aux Caraïbes devrait être traitée sur un pied dégalité avec les cinq autres bureaux proposés. La délégation souhaitait rejeter le contenu de lalinéa 28 du livre blanc à propos dun nouveau bureau en Amérique latine en fonction des budgets actuels. La décision devrait être une décision souveraine des États membres de lOMPI, pas une décision du Secrétariat.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a déclaré quen sa qualité de membre du GRULAC, il ne lui était pas possible daccepter la déclaration formulée par la délégation de la Belgique au nom du groupe B à propos dune révision du bureau brésilien et que si une révision devait être faite, elle devrait concerner tous les bureaux. La délégation a déclaré que la définition dun bureau national de lOMPI nétait pas claire, ni la raison pour laquelle les bureaux précédents avaient été créés. La délégation a en outre déclaré quil était impossible de débattre de la création de nouveaux bureaux sans débattre du rôle des bureaux existants et que, si tous les bureaux étaient examinés, peutêtre le problème seraitil clarifié.
La délégation du Japon sest associée à la déclaration faite par la délégation de la Belgique au nom du groupe B, concernant le besoin dinformations supplémentaires. La délégation a fait part de son avis sur la nécessité pour lOMPI de continuer à fournir des services de haute qualité et den promouvoir lutilisation. La délégation a déclaré quun contact direct avec les utilisateurs était important et, dans ce contexte, la délégation estimait que les bureaux extérieurs de lOMPI avaient un rôle essentiel à jouer dans la promotion des services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI. La délégation a déclaré que le bureau de lOMPI au Japon avait joué un rôle important dans la promotion des activités du PCT et dans la création de la base de données IP Advantage. La délégation a informé que lexécution du bureau avait été solide, tout en respectant les contraintes budgétaires, et que les chiffres des demandes déposées dans le cadre du PCT et du système de Madrid au Japon en 2012 indiquaient une augmentation de 12% et de 37%, respectivement, grâce à une campagne très active du bureau. La délégation était davis que des bureaux extérieurs devraient être créés sur la base de directives et, dans ce contexte, elle a remercié le Secrétariat pour le libre blanc et lui serait reconnaissante de lui donner une explication détaillée de la valeur ajoutée, des implications budgétaires et de la rentabilité des nouveaux bureaux extérieurs.
La délégation du Mexique a déclaré que le processus débattu était malencontreux, en rappelant le débat sur les bureaux extérieurs à la dernière assemblée et, en particulier, à la dernière session du PBC lors de laquelle le Secrétariat avait souligné que le processus de création de bureaux extérieurs était complexe et impliquait des consultations avec les États membres. Le Secrétariat sest engagé à fournir des informations sur ces débats et à ne pas prendre de décision sur ce sujet sans lorientation et les conseils des États membres. La délégation comptait être informée, par voie écrite, des consultations informelles avec le Directeur général. Lan dernier, une demande avait été formulée pour des informations sur la valeur ajoutée, des prévisions à long terme et dautres facteurs mettant en lumière la coordination des travaux entre les bureaux. La délégation avait eu des difficultés à prendre une décision motivée en raison de labsence de ces informations. La délégation a, de concert avec dautres délégations, rejeté le contenu de lalinéa 28 du livre blanc, qui proposait que lAmérique latine pourrait seulement avoir des bureaux après les cinq nouveaux bureaux proposés dans le cadre du budget à lexamen. La délégation souscrivait aux déclarations des délégations du Panama et dEl Salvador à cet égard et elle a déclaré ne pas être opposée à louverture de bureaux extérieurs, mais quil lui fallait des informations globales et justifiées à ce propos.
La délégation de lÉgypte appuyait la déclaration de la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et a déclaré que le problème comportait trois dimensions. Dabord, les questions de contexte, ensuite, la fonction des nouveaux bureaux proposés et enfin, le coût des nouveaux bureaux. Dabord, la question avait été débattue lors des assemblées de 2010 et la direction était claire, lOMPI allait développer des recommandations pour de nouveaux bureaux, suivies par des consultations de haut niveau sur le site et la fonction des nouveaux bureaux. LOMPI a alors reçu de nombreuses demandes pour la création de nouveaux bureaux avec des références et des citations de lassemblée sur la question. La délégation a rappelé quau fil des années, il y avait eu plusieurs réunions consultatives au plus haut niveau pour expliquer la question et pour débattre et voir quels seraient les meilleurs emplacements et fonctions de ces nouveaux bureaux. La question nétait donc pas récente. Ensuite, concernant la fonction, la délégation estimait que le livre blanc fourni par le Secrétariat donnait suffisamment de détails et fournissait également les critères pour le choix des sites, le premier étant de prévoir des services de soutien local pour les systèmes mondiaux de la propriété intellectuelle de lOMPI. La délégation sest référée aux cinq fonctions décrites dans le livre blanc, et elle a évoqué en particulier les fonctions attendues des bureaux africains. La délégation a déclaré quil était clairement mentionné que lAfrique nétait pas la bénéficiaire dune assistance quelconque en termes de renforcement des capacités et que la nécessité de renforcer les capacités était évidente dans lutilisation du système de propriété intellectuelle et la participation à celuici. Enfin, concernant le coût, lOMPI avait déclaré quelle prévoirait 300 000 francs suisses par bureau pour les dépenses hors personnel. La délégation a répété que les informations nécessaires avaient été fournies, que la question nétait pas nouvelle et que des décisions pourraient à présent être prises. La délégation a déclaré navoir entendu aucune opposition à la création de nouveaux bureaux et que la nécessité de ces bureaux était clairement reconnue. Il y avait toutefois des demandes légitimes pour plus de bureaux sur plus de sites. Le livre blanc, en particulier, faisait référence aux pays du GRULAC, à un bureau hispanophone et à lInde. En labsence dopposition aux cinq bureaux proposés, la délégation a suggéré leur création lors du prochain exercice biennal. Dautres demandes seraient examinées par la suite afin que personne ne se sente oublié et pour que tous les pays puissent avoir une demande légitime pour des bureaux faisant la promotion de linnovation dans leur région. Ainsi, aucun pays ou région ne serait privé de ses aspirations à promouvoir le renforcement des capacités pour le développement économique, social et culturel.
La délégation de la République de Corée a émis lopinion selon laquelle les orientations de politiques devraient être compilées pour la création de bureaux extérieurs spécifiques. À cet égard, tous les États membres devraient dabord recevoir des informations spécifiques et détaillées, par exemple, des rapports sur les activités, les finances et les ressources humaines des bureaux extérieurs existants et, ensuite, comme la mentionné le Directeur général, les diverses raisons pour héberger un bureau extérieur pourraient être réparties en deux catégories : axé sur lÉtat membre ou sur les services. La délégation était davis que les deux catégories pourraient être traitées différemment et, en conclusion, elle a dit ne pas disposer de suffisamment dinformations pour examiner la question.
La délégation du Brésil a déclaré quelle comprenait limportance des bureaux extérieurs et quelle préciserait les activités du bureau de lOMPI au Brésil. Rien que pour lannée 2012, le bureau a établi laccord de coopération SudSud et organisé la conférence, la conférence internationale sur lutilisation stratégique de la propriété intellectuelle dans lindustrie des sports, ainsi que des réunions régionales sur la coopération dans linfrastructure du système de la propriété intellectuelle, sur la propriété intellectuelle dans la concurrence et sur un projet régional pour partager les travaux dexamen de brevet. Récemment, le bureau a organisé le deuxième forum interrégional pour les directeurs doffice de propriété intellectuelle dans les pays sudaméricains et arabes avec la Ligue des États arabes à Rio de Janeiro en juin, en coopération avec loffice national brésilien de la propriété intellectuelle et lOMPI, par lintermédiaire du Bureau de lOMPI au Brésil. Les représentants de ce bureau ont pu définir un ensemble de priorités pour la coopération, telle quun rapport sur linfrastructure, lenvironnement mondial des technologies de linformation, et les besoins en formations des examinateurs, ainsi que la création dacadémies ou de centres de formation. La délégation a conclu en déclarant que le Brésil comprenait que les bureaux extérieurs étaient importants et nécessitaient des ressources financières et humaines appropriées.
La délégation de lAllemagne a souscrit à la déclaration de la délégation de la Belgique au nom du groupe B et a posé une autre question plus juridique en référence au document WO/CC/67/1 comme suit : ce document renvoyait à lintroduction de larticle 12, alinéa 4, de la Convention instituant lOMPI comme le socle juridique pour approbation. Conformément à cet article, les accords devraient être conclus et signés après approbation du Comité de coordination. La délégation a compris que, dans le cas de la Fédération de Russie et de la Chine, des accords avaient été signés les 10 et 25 avril 2013, respectivement, et la délégation a demandé plus de précisions au Secrétariat sur la question.
La délégation de lEspagne a adopté la déclaration de la délégation de la Belgique sexprimant au nom du groupe B, avant de conclure que deux éléments généraient le doute chez les États membres. Le premier concernait le processus et lautre les informations fournies par le Secrétariat. Elle a ajouté un autre élément qui était que le projet de budget soumis par le Secrétariat avait déjà compté les pays qui se portaient candidats pour héberger les bureaux extérieurs proposés. Cela animerait les débats déjà bien vifs avec les réflexions individuelles et les intérêts nationaux légitimement compréhensibles de demande de bureau extérieur pour un pays ou une région donné. La réalisation de ces objectifs individuels pourrait avoir des conséquences indésirables et des conséquences à long terme pour lOrganisation et le budget en question. La délégation a souligné la nécessité de faire preuve de prudence. La délégation a conclu avec deux choses sur lesquelles travailler : le processus devrait être rendu aussi ouvert que possible avant la prochaine réunion du PBC, et les informations fournies par le Secrétariat devraient être plus détaillées, en particulier concernant les questions relatives aux objectifs, au fonctionnement du bureau et aux aspects financiers et budgétaires. La délégation a dit quil était important que le document soit rendu officiel, tel que la demandé le GRULAC. Enfin, comme demandé par le groupe B, la délégation souhaitait insister sur le fait quil serait souhaitable davoir un budget révisé pour montrer lincidence de la noninclusion des nouveaux bureaux extérieurs devant les doutes soulevés par de nombreuses délégations.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a remercié la délégation du Brésil pour ses précisions concernant les activités du bureau.
La délégation de lItalie a fait sienne la déclaration de la délégation de la Belgique au nom du groupe B et a déclaré quelle nétait pas en position de prendre une décision avant quun document stratégique adapté ne soit développé. Elle a en outre appuyé la demande de la délégation de lEspagne pour un document officiel fournissant des informations détaillées sur les implications de louverture de bureaux extérieurs, en particulier concernant les dépenses à court et à long terme.
La délégation de la France a remercié toutes les délégations pour les informations fournies, elle soutenait la déclaration de la délégation de la Belgique sexprimant au nom du groupe B, et elle avait la sensation que la session était le préambule à une consultation sur de nombreuses choses qui navaient pas été dites auparavant ou pas été exprimées clairement, et que ce débat marquait le début de quelque chose qui avait été demandé depuis le commencement, comme lavait planifié lAssemblée de lOMPI en 2010, et comme lavait demandé le dernier PBC pour préparer cette réunion. La délégation estimait que mieux valait tard que jamais et elle a accueilli avec satisfaction les interventions, surtout celles des délégations du Chili et du Mexique, qui ont dit de nombreuses choses utiles. La délégation a rappelé les délibérations du PBC en septembre 2012 et en particulier lalinéa 366 du rapport, à savoir : qui nécessiterait des consultations approfondies avec les États membres. La délégation avait entendu ce qui suit : pas eu de consultations avec des membres individuels et le Secrétariat nen était pas au stade de la rédaction de documents, aux États membres, qui pourraient donner des conseils et des orientations et reviendrait vers les États membres pour leur communiquer les mesures suivantes quil envisageait de prendre et que cela avait été convenu. La délégation a continué avec le deuxième sujet de réflexion sur la présence de lOMPI dans ces pays, qui était un sujet légitime avec un débat positif. Quant à la question du document de fond sur la stratégie que le Secrétariat devrait préparer, la délégation a déclaré quil y avait la question de ce qui avait été prévu par les Nations Unies pour la configuration des offices nationaux. Quels problèmes techniques les autres organisations avaientelles rencontrés? En ce qui concerne la protection des données et la confidentialité qui était quelque chose de connu, la délégation souhaitait mieux comprendre les questions. La délégation était surprise de ne pas voir de références aux offices nationaux et elle a demandé de plus amples explications sur les offices nationaux, qui devraient manifestement être pris en compte dans le programme et budget, puisquils avaient très bien fonctionné avec lONU dans le cas de lUPU, de lUIT ou de lOMM. Les demandes dassistance comme celles entendues aujourdhui avaient souvent été gérées par le renforcement des offices nationaux. La délégation ne voyait pas lorigine du choix pour séparer ces questions et aimerait voir un peu dengagement sur ce point. Un autre point consistait à comprendre le raisonnement derrière larticulation des services en ligne par le Secrétariat, car elle était totalement absente des arguments avancés et essentiellement contradictoires, puisquil nétait pas possible de promouvoir les services en ligne en créant des bureaux physiques. La délégation a fait remarquer quil y avait derrière une forme de raisonnement quil serait bon de comprendre et aussi la raison derrière un apport financier dans les services en ligne. La délégation sest dite mal à laise face à lurgence apparue il y a quelques semaines sur cette question qui nexistait pas en septembre et elle a demandé pourquoi les membres se trouvaient soudainement face à une situation durgence. Elle a dit que les décisions futures devraient être anticipées, comme dans dautres programmes, et que le besoin en ressources ne devrait pas être une surprise lors des débats sur le programme. La particularité des délibérations planifiées se trouvait être un processus de consultation solide qui navait pas eu lieu et qui était un peu particulier dans le programme et budget, puisque les ressources humaines et financières étaient engagées avec des informations limitées sur lesdites ressources sur une base arbitraire, surtout pour un pays et pas un autre. La délégation convenait quil ne sagissait pas dun processus sous le contrôle du Secrétariat mais que les membres devaient décider (comme le Directeur général la rappelé aux délégations) quil devrait sagir dun processus sous le contrôle des membres et quil nétait par conséquent pas possible de commencer avec un projet de programme et budget qui affectait les ressources selon des critères flous sur certains aspects, mais pas sur dautres. La délégation a spécifiquement demandé plus dinformations sur les propositions facilitées par le Secrétariat sur la manière dont les ressources étaient allouées, à la fois la dotation en personnel et les ressources financières, et que les ressources affectées de manière arbitraire ne devraient pas servir de base. La délégation a fait part de sa surprise en apprenant que le comité gérait des questions à caractère multilatéral sans avoir tenu de consultations préalables et sans indications des États membres quant à lattribution des ressources. La caractéristique habituelle serait un budget neutre qui évoquerait des propositions sur laffectation des ressources. Si un accord pouvait être trouvé en septembre, ce serait parfait, mais il convenait de planifier et de suivre une phase de consultation. Une autre question spécifique reposait sur une étude exhaustive et approfondie quant à la manière de répondre aux demandes des États membres. Le Secrétariat devrait informer le comité dune chose, à savoir quels États étaient intéressés par le fait dhéberger un bureau extérieur, puisque la délégation était convaincue que leur nombre dépassait les vingt pays intéressés présents dans la salle. La délégation estimait que cétait une chose totalement différente si lon réalisait une étude plus spécifique sur la manière de répondre aux demandes mises en avant. La délégation avait entendu les exigences explicites du groupe des pays africains et du GRULAC, il ne sagissait pas exactement du même peuple et cette approche nétait pas universelle. La question était de savoir comment répondre au mieux à ces demandes en incluant la stratégie dans le cadre plus général des Nations Unies et concrètement sur le terrain. Le troisième point spécifique était que la délégation comptait sur une transparence accrue du Secrétariat, en ayant à lesprit la conclusion de septembre dernier, car les membres ne voudraient pas se retrouver dans une situation inconfortable et avec des projets mal articulés et des consultations qui nauraient pas eu lieu. La prudence était donc de mise. La délégation a ajouté que les présentes délibérations se révélaient utiles. La délégation était davis que la présence de lOMPI dans les pays ne devrait pas seulement être affichée uniquement sous la forme de bureaux extérieurs, car la délégation avait la sensation que les termes de cette forme spécifique de présence étaient un peu prédéterminés et nétaient pas ceux utilisés actuellement par les Nations Unies.
La délégation de la Suède a fait siennes les déclarations précédentes, en particulier celle de la délégation de la France. La délégation sest dite préoccupée par le processus, le manque de transparence et les consultations avec les États membres sur la question, et elle désirait disposer dune analyse coûtsavantages claire lors de louverture et de la fermeture de bureaux extérieurs, ainsi que les critères spécifiques qui déterminaient louverture et la fermeture des bureaux. Enfin, la délégation a fait montre de son intérêt pour la question posée par la délégation de lAllemagne.
La délégation de la Suisse a adopté les déclarations et observations de son groupe. La délégation nétait pas en position de prendre parti quant à louverture de nouveaux bureaux, il lui fallait plus dinformations sur la stratégie globale des délais dexécution pour louverture de ces bureaux. Comme dit précédemment, la délégation jugeait quil serait utile de disposer dun document officiel et exhaustif qui présenterait les stratégies et les avantages dune telle initiative. Avec ce document, la délégation espérait être en position de se prononcer sur une proposition spécifique lors de la prochaine réunion, mais il lui fallait davantage de principes et dinformations budgétaires pour adopter cette position.
La délégation du Canada a souscrit à la déclaration formulée par la délégation de la Belgique au nom du groupe B, et avec certains orateurs layant précédée quant aux préoccupations exprimées à propos du processus douverture de nouveaux bureaux extérieurs et le choix de leur site. La délégation souhaitait disposer dune analyse coûtsavantages claire. Elle disait ne pas voir le lien direct entre louverture des bureaux et le tableau des résultats. La délégation a déclaré quà cet égard, les coûts seraient fortement influencés par le choix de la ville dans un pays, que deux emplacements napporteraient pas la même contribution aux résultats de lOMPI, et quelle avait compris que le site devrait être choisi avec soin sur la base de la contribution souhaitée, qui entraînait la définition dobjectifs clairs en matière de résultats afin de faire un choix.
La délégation de Monaco a pleinement soutenu la déclaration de la délégation de la Belgique parlant au nom du groupe B avant de faire des observations sur le fond ainsi que sur la forme. Sur le fond, la délégation estimait quil était impossible de prendre une décision quant à la proposition faite par le Secrétariat visant à ouvrir des bureaux extérieurs, dans la mesure où tous les faits nécessaires nétaient pas disponibles afin de prendre cette décision, que le livre blanc préparé par le Secrétariat proposait de nombreuses idées dont le budget ne tenait pas compte et aussi en raison dun certain nombre dautres éléments. La délégation a fait part de son désir de voir les questions traitées de manière plus rentable au niveau du siège avant de souligner le besoin deffectuer une analyse coûtsavantages, puisque la proposition actuelle du Secrétariat nétait pas suffisamment documentée et quil était impossible de prendre une décision. Comme lavaient dit les autres délégations, en particulier la délégation de la France, le dernier PBC semblait ne pas avoir été respecté. Une réflexion collective sur la valeur ajoutée des bureaux extérieurs ainsi que la définition nécessaire dune politique claire et nette à cet égard étaient des conditions essentielles à toute initiative avancée par le Secrétariat et cela avait été convenu. Cette réflexion na cependant jamais eu lieu. Concernant les questions dordre juridique, la délégation était convaincue quil conviendrait de clarifier les questions soulevées par la délégation de lAllemagne et quil était évident, à la lueur de tout ce qui a été mentionné, que lon avait mis la charrue avant les bufs; voilà pourquoi la proposition du Secrétariat sur le programme 20 était une surprise.
La délégation de lInde a déclaré que des centaines de questions et quelques raisons favorables aux cinq nouveaux bureaux extérieurs proposés avaient été avancées et les membres du GRULAC en avaient déduit que lalinéa 28 du livre blanc appelait à une réponse sur la proposition actuelle et que, autant quils pussent sen souvenir, la question du processus sous le contrôle des membres avait été posée au Directeur général le premier jour et il avait dit quil sagirait dun processus sous le contrôle des membres. En ce qui concerne le processus, la transparence et dautres préoccupations, la délégation comprenait et souscrivait totalement aux préoccupations soulevées et était davis quil devrait y avoir un débat de haut niveau ou exhaustif avant de passer à cinq, six ou sept, ou même un ou deux bureaux extérieurs au cours de cet exercice biennal. En outre, la délégation estimait que les objectifs en termes de besoins ou davantages pour lOrganisation et les différentes régions spécifiques concernées, ainsi que le rôle et les fonctions de ces bureaux extérieurs, devraient être établis pour cinq ou 10 ans. Cette stratégie serait définie de diverses manières et la justification serait donnée pour tout pays ou site, comme le comprenaient tous les membres. La délégation a indiqué quil était fait référence à lInde à lalinéa 28. Elle était daccord avec la déclaration du GRULAC et a précisé quune décision collective devrait être prise avant de poursuivre, de manière à ce que le même exercice nait pas à se répéter avant la préparation du budget pour lexercice biennal suivant et que les objectifs pourraient être définis pour les cinq à six prochaines années.
La délégation de la Grèce a soutenu sans réserve la déclaration formulée par la Belgique au nom du groupe B et elle hésitait à approuver louverture de nouveaux bureaux extérieurs sans une analyse stratégique de la question. Elle était daccord avec les avis exprimés par ces délégations, en particulier la délégation de la France, qui a indiqué quil manquait une étape dans le processus de consultation entre les conclusions du précédent PBC et le PBC actuel, et que la situation devait être clarifiée, par exemple, en ce qui concerne le nombre de bureaux proposé, les pays concernés, lanalyse des coûts, la raison du choix effectué et la valeur ajoutée quapporteraient ces bureaux. Tout ceci permettrait davoir un tableau clair de la situation.
La délégation de lIran (République islamique d) sest référée à la déclaration faite lorsque le Directeur général était présent et elle a écouté avec attention les déclarations des autres délégations, qui montraient à quel point le débat sur les nouveaux bureaux proposés était prématuré, puisque les opinions très divergentes étaient la preuve quil était trop tôt pour tenir des délibérations sur des propositions spécifiques. La délégation a demandé au Secrétariat quel avait été le processus impliquant les États membres dans la création des trois bureaux existants, comment leur statut juridique était mandaté, leur responsabilité envers lOrganisation et le rôle des États membres dans leur création et leur définition juridique. À cet égard, la délégation soutenait la proposition de la délégation de la République bolivarienne du Venezuela pour la révision de la fonction, du mandat et de tout ce qui était associé aux bureaux existants. Concernant les bureaux proposés, la délégation a remercié le Secrétariat pour le livre blanc, mais elle a déclaré que, selon elle, le processus prenait les choses à lenvers, en partant de la phase finale, qui était lattribution dun budget pour les bureaux proposés et qui devrait être la dernière étape abordée par les États membres. Lalinéa 14 du livre blanc indiquait que la demande pour des bureaux extérieurs venait des États membres et que plus de 20 États avaient transmis leur candidature au Directeur général pour ces bureaux. La délégation a demandé au Secrétariat de fournir les noms des 20 pays avant de demander si un processus visant à interroger ces États sur leur volonté dhéberger ces bureaux avait été suivi et de quelle manière les 20 demandes avaient été traitées. Revenant au livre blanc, cinq fonctions y figuraient, les quatre premières soutenaient les préoccupations des membres concernant le changement de lOrganisation, qui passait dune Organisation sous le contrôle des membres, à une Organisation agissant en prestataire de services qui considérait les États membres comme des titulaires de droits de propriété intellectuelle. La délégation estimait, sur la base de la Convention instituant lOMPI, et plus particulièrement larticle 9, alinéa 4.c), qui disait : le Directeur général rend compte à lAssemblée générale et se conforme à ses directives en ce qui concerne les affaires intérieures et extérieures de lOrganisation, que toutes les contributions et activités de lOMPI en sa qualité dorganisation intergouvernementale devraient être approuvées par lAssemblée générale et les États membres. La délégation estimait, à la lueur de la demande du président pour des solutions spécifiques, que le point de départ du débat était lAssemblée générale ellemême. De prime abord, le PBC nétait pas un organe compétent pour débattre de la question et la délégation soutenait par conséquent les interventions allant dans ce sens. LAssemblée générale pourrait par la suite se décider à débattre de la question ou la déléguer aux comités pertinents. Elle a indiqué que lalinéa 14 du livre blanc précisait que la demande pour de nouveaux bureaux extérieurs ne venait pas du Secrétariat, mais des États membres, ce que navait pas souligné le Directeur général lors de sa prise de parole. La délégation a déclaré que les principes de base navaient pas été respectés tout au long du processus, ni suivis par le Secrétariat. Dans la phase finale du processus, de nouveaux bureaux spécifiques étaient proposés et les États membres étaient invités pour une consultation. Le livre blanc contenait des critères évoqués par le Directeur général qui étaient pertinents et dautres critères pourraient être ajoutés, mais, dans le même temps, ces critères étaient subjectifs, soumis à discussion et aucune définition les concernant navait été adoptée. La délégation a souligné quil était prématuré de décider des nouveaux bureaux proposés et que ce point devrait être retiré du programme et budget. À cet égard, la délégation appuyait la proposition de la délégation de la France appelant à une étude approfondie dont elle comprenait quelle devrait être demandée par lAssemblée générale, sans prendre de décision hâtive.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a remercié la délégation de la République islamique dIran pour les précisions apportées sur sa déclaration, avant dajouter quil y avait eu de nombreuses interventions et dindiquer que le contenu exact des interventions qui avaient été faites devrait être respecté. La délégation souhaitait souligner que les seules interventions du GRULAC qui devraient être assimilées à une déclaration régionale étaient celles quavait faites la délégation de la TrinitéetTobago au cours des six derniers mois. Lon avait entendu des gens dire le GRULAC a dit ceci ou cela, mais il ne sagissait en fait pas de déclarations formulées par la TrinitéetTobago.
Le Secrétariat a déclaré que les délégations avaient répondu à la question du président quant à savoir sil devrait sagir dun processus sous le contrôle des États membres ou du Secrétariat. Certaines délégations préféraient également attendre davoir plus dinformations. Si le processus était sous le contrôle des États membres, peutêtre le rôle du Secrétariat devraitil être limité et le Secrétariat ne devrait fournir que des informations concrètes en réponse aux questions posées. Le Secrétariat a dit quil serait ravi de faire le point sur le livre blanc ou le document officieux et, si les délégations nétaient plus satisfaites du document officieux, le Secrétariat devrait formaliser le document en y ajoutant des informations afin dapporter des réponses aux questions posées par les délégations. En réponse aux questions de la délégation de la Belgique (au nom du groupe B), le Secrétariat a déclaré que dautres questions seraient prises en compte lors de la révision du livre blanc et lorsque de nouvelles informations seraient disponibles. Le livre blanc révisé devrait aborder, par exemple, les alinéas quatre et cinq consacrés aux fonctions des bureaux extérieurs, à la question de savoir si le rôle et les fonctions des bureaux devraient être cumulatives ou alternatives et à la définition du soutien local. Ces réponses ne seraient pas fournies lors de la session en cours faute de temps, mais elles devraient figurer dans la version révisée du livre blanc. Les délégations des pays hébergeant les bureaux extérieurs existants avaient répondu à certaines questions et elles pouvaient être disposées à fournir de plus amples informations. Concernant la définition des bureaux extérieurs évoquée par la délégation du Panama qui sinterrogeait sur la différence entre bureaux régionaux et bureaux extérieurs, le Secrétariat a utilisé, tout au long du programme et budget proposé, la terminologie bureau extérieur pour ne pas laisser entendre que certains bureaux extérieurs fonctionnaient comme des bureaux régionaux, ou que des bureaux représentaient la région en question pour fournir des services à cette région. Il ny avait pas nécessairement de lien entre la région et lexistence de certains bureaux extérieurs, la terminologie neutre de bureau extérieur ayant donc été adoptée. Aux fins de clarification, les bureaux extérieurs dans le document du programme et budget renvoyaient aux trois bureaux : Singapour, Tokyo et Rio de Janeiro, et non le bureau de liaison des Nations Unies de lOMPI à New York. Le Secrétariat est revenu sur les questions posées par le groupe B et a déclaré que les statistiques sur, par exemple, les appels téléphoniques des utilisateurs reçus par les bureaux extérieurs devraient être fournies. Cependant, le nombre dactivités et dappels dans les bureaux proposés serait difficile à prédire et serait soumis à dautres discussions avec les pays hôtes des sites proposés. Se référant à lalinéa 8 du livre blanc et à la fonction de soutien local en vue de savoir si le soutien comprenait également la formation, question à laquelle la délégation du Japon avait répondu en partie, le Secrétariat serait ravi de fournir plus dinformations et danecdotes sur cette fonction. Se référant à lalinéa 9, une question a été soulevée en rapport avec la sécurité et lintégrité informatique des bureaux extérieurs, et le Secrétariat ajouterait les informations disponibles et développerait la question dans la prochaine version. Concernant les implications budgétaires, le Secrétariat a remercié la délégation de lÉgypte pour avoir fait référence à la question et avoir répondu à certaines autres questions. Un document officieux fourni par le Secrétariat avant la présente réunion contenait une estimation approximative des implications budgétaires et des ressources pour chaque bureau extérieur qui avoisinait les 300 000 francs suisses, ainsi que la répartition et dautres détails concernant les ressources budgétaires affectées aux bureaux existants pour lexercice biennal en cours et pour le prochain. Le Secrétariat a précisé que le chiffre de 300 000 francs suisses était une moyenne calculée sur la base des trois bureaux existants, et que cela ne préjugeait pas de la dotation future. Si les délégations nécessitaient davantage dimplications budgétaires, le Secrétariat y reviendrait et choisirait des sites spécifiques qui navaient pas encore été convenus. De nombreuses délégations ont fait remarquer que chaque bureau extérieur, quil sagisse dun bureau existant ou futur, aurait des fonctions différentes, ce qui voulait dire quune solution universelle, comme celle évoquée par la délégation de la France, nexistait pas. Chaque bureau nécessitait des ressources budgétaires sur mesure, selon loffre faite par le pays hôte et les coûts pour le site choisi. Faisant remarquer que, comme lavait indiqué le Directeur général, les ressources humaines représentaient le principal poste de dépense, le Secrétariat a rappelé que les bureaux extérieurs issus de la création de nouveaux bureaux extérieurs ne généreraient pas daugmentation des effectifs au sein de lOrganisation. Les effectifs de lOrganisation demeureraient inchangés en raison de lutilisation des effectifs existants pour doter les bureaux extérieurs en personnel. Les dépenses en ressources humaines devraient également être examinées conjointement aux sites spécifiques de chaque bureau extérieur. Concernant les questions du groupe B et de la délégation de la République islamique dIran sur plus dinformations concernant les candidatures ou les demandes des États membres, le Secrétariat serait ravi de fournir de plus amples informations eu égard à ces candidatures. En outre, eu égard à lalinéa 15 du livre blanc, que le groupe B a décrit comme étant trop général et pas suffisamment détaillé, le Secrétariat serait ravi de le renforcer dans la prochaine version. En ce qui concerne la question du groupe B sur lalinéa 26 (répétée par la délégation de la France), liée aux installations existantes des Nations Unies, le Secrétariat a fait remarquer que la situation devrait être examinée concrètement à la lueur des demandes des pays hôtes. Eu égard à la question de la prudence lors de la création dune nouvelle entité, telle que conseillée par le groupe B, le Secrétariat a relevé que lOrganisation était actuellement très centrée autour de Genève, il était prévu que les effectifs devaient augmenter et, plutôt que de créer des entités supplémentaires, lOrganisation sétendrait pour être en contact avec les États membres qui faisaient preuve de volonté pour aider lOrganisation à accueillir les bureaux extérieurs et il ny aurait par conséquent pas dengagements à long terme. Le Secrétariat sest référé aux déclarations de la délégation de lAlgérie (parlant au nom du groupe des pays africains) concernant la justification pour la création de nouveaux bureaux. Le Secrétariat était convaincu que cela avait été plus ou moins couvert dans le livre blanc, mais développerait ces points dans un livre blanc plus exhaustif. Concernant les questions soulevées par la délégation de la Pologne sexprimant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, à propos de la clarté du processus, le Secrétariat a expliqué quil était là question de savoir si le processus devrait être sous le contrôle des États membres ou du Secrétariat. Si lapproche sous le contrôle des États membres devait être adoptée, le rôle du Secrétariat serait de fournir des informations concrètes afin de faciliter les consultations. Le Secrétariat serait plus que ravi de répondre à la question du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes concernant les fonctions et activités entreprises actuellement par les bureaux existants. Cellesci seront incorporées dans la prochaine version du livre blanc. Ce document ajouterait et expliquerait également les ressources budgétaires ainsi que les ressources humaines et les activités, priorités, priorités régionales ou propres au pays, que devrait adopter chaque bureau extérieur. Concernant les questions soulevées par la délégation de la TrinitéetTobago (au nom du GRULAC) sur les informations budgétaires, le Secrétariat a déclaré que cette question avait été traitée, comme lavait été la question de la définition de la délégation du Panama. En ce qui concerne la question du réseautage figurant dans le livre blanc (également soulevée par la délégation de la France), le Secrétariat a déclaré quavec le réseautage institutionnel, les bureaux extérieurs existants et le siège sentraidaient régulièrement et que les trois bureaux extérieurs existants étaient en réseau. Par exemple, ils échangeaient des informations sur la manière dentrer en contact avec les utilisateurs locaux des services de lOMPI et ils se réunissaient de manière virtuelle, puisque les bureaux extérieurs disposaient de liaisons vidéo les uns avec les autres et que des visioconférences avaient régulièrement lieu entre les bureaux extérieurs et le siège de lOMPI. Le réseautage nécessitait du matériel et des réseaux informatiques. Le Secrétariat était en train daméliorer la connexion Internet entre les bureaux extérieurs et le siège afin de sassurer que les communications étaient fiables et sécurisées, ainsi que pour veiller à ce que lOMPI bénéficie de liaisons Internet permettant de participer à certaines réunions de manière virtuelle. Cela ne signifiait pas quune présence physique nétait pas nécessaire. Au contraire, il était vraiment nécessaire davoir une bonne combinaison de présence physique et de présence virtuelle. La connectivité informatique et les systèmes des réseaux dinformation devraient être complémentaires à la présence physique des bureaux extérieurs. Ce faisant, la rentabilité et la valeur ajoutée sen trouveraient optimisées. Les réponses aux questions de la délégation dEl Salvador concernant les conséquences financières avaient été apportées. Pour les délégations du Chili et du Venezuela, le Secrétariat a fait remarquer les problèmes de processus tels que mentionnés par un certain nombre de pays dAmérique latine. Le Secrétariat prévoyait dintroduire un meilleur processus pour une consultation approfondie. La délégation du Japon a partagé son expérience avec le Bureau de lOMPI au Japon. Le Secrétariat a expliqué quun exemple convaincant était que les candidatures au PCT et à Madrid avaient augmenté de manière significative et, bien quun lien de causalité entre lexistence dun bureau extérieur et laugmentation du nombre de demandes ne pouvait pas être prouvé, le Secrétariat y voyait là une sorte de corrélation. Concernant les questions et observations formulées par la délégation du Mexique, le Secrétariat les a notées et en cas de questions restées sans réponse, de divergences éventuelles ou dinformations insuffisantes, il apporterait des améliorations au livre blanc. La délégation de la République de Corée a demandé des informations spécifiques sur la base juridique, de la même façon que le faisait la question de la délégation de lAllemagne sur la base juridique pour la création de bureaux extérieurs. Le Secrétariat sest tourné vers le conseiller juridique pour lui transmettre la question. Le Secrétariat a remercié la délégation du Brésil pour son soutien au Bureau de lOMPI au Brésil et pour les informations fournies par la délégation, telles que lorganisation dun certain nombre de réunions financées par des fonds fiduciaires. Le Secrétariat a déclaré que les questions des délégations de lEspagne et de lItalie avaient été résolues, ainsi que celles des délégations de la Suède, de la Suisse et du Canada. Le Secrétariat a remercié la délégation de la France pour lanalyse des problèmes et a pris note des préoccupations et suggestions qui avaient été faites, notamment sur la question des problèmes informatiques qui avait été résolue. Il a déclaré que létude approfondie qui figurerait dans la prochaine édition du livre blanc comporterait plus dinformations, de manière à ce que la délégation soit en mesure de comprendre et danalyser les activités entreprises jusquelà par les bureaux existants. Le Secrétariat a reconnu la contribution de la délégation de lInde et a fait remarquer que le Secrétariat sétait engagé dans un processus de planification sur le long terme au niveau le plus élevé lors de la précédente réunion au niveau des ambassadeurs. Les remarques de la délégation de la Grèce avaient été notées, ainsi que celles de la délégation de la République islamique dIran. Le Secrétariat a conclu en disant quil était ravi de fournir plus dinformations à propos des activités et des implications budgétaires des bureaux extérieurs, mais quil nétait pas en mesure de fournir des informations plus spécifiques avant quune décision soit prise sur les sites spécifiques. Concernant les critères, le livre blanc donnait de nombreuses informations. Concernant les demandes, le Secrétariat a examiné les demandes formulées par les États membres de certaines régions et il a étudié la question importante sur la manière de répondre à ces demandes et de savoir si ces demandes répondaient de manière stratégique et rentable aux critères des bureaux extérieurs de manière à ajouter de la valeur aux activités de lOMPI et à contribuer à ses objectifs stratégiques dans le tableau des résultats, ce que le Secrétariat estimait être un critère minimum.
Le conseiller juridique a dit que la délégation de lAllemagne semblait vouloir comprendre dans quelle mesure les deux accords signés par lOMPI avec la République populaire de Chine et la Fédération de Russie étaient en conformité avec larticle 12 de la Convention de lOMPI. Le conseiller juridique a rappelé que larticle 12.3) de la Convention de lOMPI prévoyait que lOrganisation pourrait conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux avec dautres États membres en vue dobtenir les privilèges et immunités dont lOrganisation et ses fonctionnaires pourraient avoir besoin pour remplir leurs objectifs et dans lexercice de leurs fonctions. Larticle 12.4) stipulait également que ce type daccord devait dabord être approuvé par le Comité de coordination avant dêtre signé. Le conseiller juridique a ensuite expliqué quen vertu des accords avec la République populaire de Chine et la Fédération de Russie, le Secrétariat avait fait exactement ce quil avait toujours fait par le passé, comme cétait le cas, par exemple, avec les accords signés avec les gouvernements de Singapour et du Brésil. En dautres termes, ces accords étaient les premiers signés, mais ils contenaient des dispositions prévoyant quils nentreraient en vigueur quaprès avoir reçu lapprobation du Comité de coordination. En ce qui concerne les accords avec la République populaire de Chine et la Fédération de Russie, ils contenaient des dispositions faisant référence aux procédures internes de lOMPI. Les accords nentreraient donc en vigueur quaprès approbation du Comité de coordination en septembre. Cela permettait de veiller à ce que le Secrétariat ne viole pas les termes techniques et lesprit derrière la lettre de la disposition à larticle 12.4) de la Convention, qui exigeait la conclusion et la signature après lapprobation du Comité de coordination. En résumé, les accords avaient été signés avant, mais ils étaient explicitement soumis à lapprobation du Comité de coordination. Cétait exactement ce qui sétait passé avec les accords brésilien et singapourien, et ce qui sétait passé avec dautres accords qui avaient ensuite été approuvés par le Comité de coordination.
La délégation de lIran (République islamique d) a rappelé quelle avait posé une question concernant les bureaux extérieurs existants, afin de savoir sil y avait eu une base juridique pour lengagement de tous les États membres. À propos de ce que venait de dire le conseiller juridique, la délégation estimait que larticle 12 de la Convention de lOMPI devait être lu conjointement à larticle 9.4)c), concernant les bureaux extérieurs, disant que cétait à lAssemblée générale de trancher. La délégation était daccord avec lexplication du conseiller juridique selon laquelle le Comité de coordination devait dabord donner son approbation avant la signature daccords pour la création de bureaux extérieurs, mais larticle 9 indiquait aussi clairement que lapprobation de lAssemblée générale serait nécessaire.
Le conseiller juridique était daccord avec la délégation de la République islamique dIran. Il a également rappelé que la Convention de lOMPI donnait à lAssemblée générale la compétence pour les questions dordre budgétaire, mais concernant les questions liées aux privilèges et immunités (qui étaient impliquées dans la création de bureaux extérieurs), le Comité de coordination avait la compétence dapprouver les accords. Pour ce qui est des questions liées au programme et budget, où linclusion de bureaux extérieurs était concernée, cétait lapprobation de lAssemblée générale qui était requise, pas celle du Comité de coordination. LAssemblée générale était donc compétente en vertu de larticle 9, et le Comité de coordination létait en vertu de larticle 12.
La délégation de lAllemagne a remercié le Secrétariat pour son explication. De lavis de la délégation, larticle 8 stipulait que laccord entrerait en vigueur à la date de la dernière notification, où lune des parties informe lautre de lachèvement de ses procédures internes. La délégation a cependant demandé à ce que le Secrétariat explique à quel endroit, dans laccord, il avait été fait référence à lapprobation préalable du Comité de coordination.
La délégation de lEspagne a remercié le conseiller juridique pour sa participation à la réunion et pour avoir aidé à lever les doutes dans les esprits des délégations. De lavis de la délégation, les accords ne contenaient aucune référence explicite à lapprobation préalable du Comité de coordination. Au contraire, les accords étaient toujours appliqués à titre provisoire, entraînant par conséquent des droits et obligations, même avant davoir obtenu lapprobation du Comité de coordination.
La délégation de lInde et la délégation de Monaco ont soulevé la même question que la délégation de lEspagne.
Le conseiller juridique a répondu à la question de la délégation de lAllemagne avant de déclarer ignorer que les accords avec la République populaire de Chine et la Fédération de Russie étaient entrés en vigueur avant le PBC. Tel que le conseiller juridique le comprenait, ces accords étaient envoyés au Comité de coordination, pas au PBC. Ils nétaient donc pas soumis à discussion dans le cadre du PBC, mais seraient débattus en septembre par le Comité de coordination. En tout état de cause, les accords qui avaient été envoyés au Comité de coordination pour approbation ne comprenaient pas de formulation précise indiquant quils entreraient en vigueur après les procédures internes requises de la République populaire de Chine, de la Fédération de Russie et de lOMPI. Les procédures internes de lOMPI faisaient clairement référence au Comité de coordination, qui est le seul organe directeur à avoir toujours donné son approbation à lentrée en vigueur de ce type daccords. En ce qui concerne la question soulevée par la délégation de lEspagne, le conseiller juridique a confirmé que larticle 12.4) de la Convention de lOMPI employait une formulation faisant référence à la conclusion et à la signature après lapprobation du Comité de coordination. Cela ne sétait pas passé comme ça dans le cas des accords relatifs à la République populaire de Chine et à la Fédération de Russie. Cela ne sétait pas passé comme ça dans le cas des précédents accords passés avec les gouvernements de Singapour et du Brésil. Cela ne sétait pas passé comme ça dans le cas de plusieurs autres accords passés avec dautres entités et approuvés ensuite par le Comité de coordination. Le Secrétariat était toujours, puisque le Comité de coordination ne se réunissait quune fois par an, allé de lavant pour signer les accords, mais la signature avait toujours été sujette à lapprobation du Comité de coordination a posteriori. La lecture de la délégation de lEspagne de la Convention de lOMPI serait donc exacte si la délégation cherchait à suggérer que la pratique bien établie au sein du Secrétariat, qui avait toujours été approuvée par les États membres par lintermédiaire du Comité de coordination, allait à lencontre des termes de la Convention de lOMPI. Le conseiller juridique a conclu quil ne sagissait pas là dun argument quil pouvait contester. En ce qui concerne la question soulevée par la délégation de lInde, le conseiller juridique a confirmé que, selon lui, cétait au Comité de coordination dapprouver la signature des accords pour les bureaux extérieurs. LAssemblée générale navait pas à approuver ces accords, mais il lui fallait approuver le programme et budget, qui incluait ces bureaux extérieurs. Il y aurait donc en fin de compte lapprobation du Comité de coordination concernant les accords instituant les bureaux, et de lAssemblée générale concernant le programme et budget comprenant lesdits bureaux.
Le président a remercié le conseiller juridique pour son honnêteté établissant quune violation avait eu lieu, avant de proposer daller de lavant et de déclarer quil avait entendu de nombreuses questions des délégations concernant le passé, par exemple, Pourquoi ce manque de transparence? et certaines personnes avaient dit que les membres avaient convenu de quelque chose qui navait pas eu lieu. Le président savait quil y avait des inquiétudes à propos du passé, mais les membres devraient à présent aller de lavant. Le président a déclaré quil semblait y avoir une opinion très répandue selon laquelle il devrait y avoir une étude ou un document stratégique, une analyse, des informations, une étude coûtsavantages, de la transparence, un lien avec les bureaux des Nations Unies, etc. Le président a proposé une approche en deux étapes après avoir entendu que les délégations souhaitaient que le processus soit sous le contrôle des membres. Tout dabord, le Secrétariat serait mandaté pour achever létude sous la forme dun document qui répondait aux besoins des États membres, comme proposé lors de la présente session. Le Secrétariat a informé le président quil lui faudrait deux mois pour produire cette étude devant les États membres. Le président a demandé au Secrétariat de le faire avant, dans la mesure du possible. Les États membres auraient ensuite trois ou quatre semaines pour y répondre. Après que les États membres auraient étudié le rapport dans leurs capitales respectives, la deuxième étape pourrait commencer. La deuxième étape était une phase consultative, mais cette consultation ne serait pas réalisée par le Secrétariat, elle serait effectuée par les États membres sous légide dun président. Le président écouterait les membres après quils auraient eu lopportunité davoir quatre semaines pour étudier le rapport dans leur capitale. Il dirigerait les consultations sur une période donnée et présenterait ses recommandations au prochain PBC avant de les soumettre à lAssemblée générale pour la phase décisionnelle. Il était évident que le temps manquait pour placer ce processus avant septembre. Tel que le Secrétariat lavait fait entendre au président, il devrait avoir lieu lannée prochaine. Il serait donc rédigé dans deux mois, quatre semaines seraient consacrées à son étude, puis le président dirigerait les consultations (une, deux ou trois fois), ferait ses recommandations et les présenterait au PBC comme étant les recommandations du président résultant des consultations avec les États membres. Si le PBC les acceptait, les recommandations en question seraient ensuite soumises à lAssemblée générale pour y être adoptées. Le mécanisme était réglé ainsi. Lors du dernier PBC, un processus avait été convenu, mais pas de mécanisme et cétait là que le fossé sétait creusé. Le président a demandé aux délégations si elles étaient daccord avec le processus dun délai de deux mois pour que le Secrétariat prépare une étude, quatre semaines pour que les différentes capitales létudient, trois cycles de consultations par le président, la soumission de lissue desdites consultations et recommandations au PBC pour leur présentation à ladoption de lAssemblée générale.
La délégation de lInde a déclaré navoir aucun problème avec la stratégie du président, mais elle demandait des précisions sur ce que le Secrétariat allait étudier : seraitce cinq, sept ou un autre nombre de nouveaux bureaux extérieurs?
Le président a répondu que le Secrétariat avait entendu toutes les questions et quil pouvait désormais générer un document sur les questions qui avaient été posées. Le Secrétariat pourrait le présenter aux membres avec les réponses à toutes les questions. Le Secrétariat pourrait aider les membres en préparant le document le plus vite possible et en le remettant aux États membres désireux de demander de plus amples détails.
La délégation du Chili a remercié le président et a fait sienne la question de la délégation de lInde. La délégation demandait des précisions spécifiques afin de savoir si létude proposée inclurait seulement les cinq bureaux extérieurs proposés dans le budget actuel ou sil sagirait dune étude générale concernant toutes les demandes pour tous les bureaux qui pourraient être créés.
Le président a déclaré que létude serait exhaustive et contiendrait tout ce que les États membres voudraient y inclure. Toutes les exigences seraient notées par le Secrétariat avant dy être incorporées.
La délégation de la France a remercié le président avant de déclarer quil y avait effectivement eu des réponses détaillées sur le programme 20, mais que cela allait audelà de la question de la gestion du programme. La délégation convenait quil faudrait aller audelà de cela. Les discussions/débats portaient sur la question qui était un peu plus large par rapport à la proposition du président. La délégation a déclaré navoir aucune objection quant au principe de simplement chercher le meilleur moyen de progresser. Il était important davoir un projet de budget bien net. La délégation ne voyait pas comment les membres pouvaient avoir une discussion sur un principe sils avaient un projet de budget composé de choix, de directives appliquées, de sources données. La délégation a déclaré que les membres devaient expurger le budget et voir en septembre quelles propositions pourraient être faites en plus du budget. La délégation ne voyait pas comment le comité pouvait avoir une discussion, qui était préalablement orientée sur la question des ressources affectées, alors que les membres navaient pas eu les orientations et létude nécessaires telles que mentionnées par le président. La délégation a fait remarquer que le Secrétariat pensait quil sagirait dune discussion normale sur le budget et que les membres pourraient toujours débattre des choses après coup, et quil ne voyait pas lurgence. La délégation a poursuivi en disant que le point essentiel était la question du processus. Les membres étaient impliqués dans un processus dans lequel des États étaient demandeurs et dautres étaient intéressés à un niveau plus régional, ou dun point de vue linguistique, ou du point de vue des avantages, et venaient ensuite les États qui nétaient pas demandeurs. Il serait donc très difficile de trouver un précédent. La délégation a déclaré que des individus de grande qualité se trouvaient face à une question délicate. Elle se demandait comment trouver un point de vue neutre. Le Secrétariat avait un point de vue. Les États membres avaient un point de vue. La délégation a poursuivi en disant que le Secrétariat était impliqué, et que bien quil y avait un problème depuis un an et demi, le Secrétariat était neutre, il était le meilleur garant de la neutralité dans un tel processus. La délégation a suggéré que les membres pourraient demander aux coordonnateurs régionaux de piloter une sorte de processus collégial dans lequel les membres se poseraient la question de manière à être sereins lors du processus et que des progrès pourraient ainsi être réalisés lannée prochaine.
La délégation de la Suisse a remercié le président et posé une question au Secrétariat. La délégation a demandé sil serait possible dimaginer que le document puisse être disponible pour le prochain PBC. Cela permettrait aux membres davoir une idée plus précise de ce quil y avait derrière la proposition afin de décider du processus qui simposerait pour les consultations futures. Si ce document était disponible avant septembre, les membres pourraient déjà avoir une vision claire sur la manière de poursuivre ce débat. La délégation a souscrit aux observations formulées par la délégation de la France concernant le rôle que continuait à jouer le Secrétariat dans ce débat, en restant neutre, alors que le Secrétariat devrait pouvoir tenir cette discussion avec toutes les informations nécessaires. La délégation a proposé daccélérer la préparation du document et de décider du processus en décembre.
Le président a remercié la délégation de la Suisse et demandé au Secrétariat si létude, comprenant toutes les questions, pourrait être réalisée en moins de deux mois et prête pour le 9 août.
Le Secrétariat a répondu quil sen remettait aux délégations. Sil devait réaliser létude en trois ou quatre semaines, il le ferait, mais il a rappelé aux délégations quelles devaient la faire traduire ensuite. Si les versions française, espagnole, russe, chinoise, etc., étaient demandées, cela ne pourrait être fait en une semaine.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) estimait quil sagissait dune proposition merveilleuse, mais que le problème nétait pas le mois de juillet. Il aurait été bien que les membres laient en janvier, puisque conformément à ce quavait dit le président, il semblait que le programme 20 serait retiré du budget 20142015, étant donné quil y avait déjà des problèmes concernant la neutralité; on peut alors imaginer où se retrouveraient les membres sans le président actuel. Si ce programme sortait du budget 20142015, il y aurait un très long débat qui pourrait ne pas être possible.
La délégation de lIran (République islamique d) a déclaré avoir compris que les membres allaient disposer dune étude très progressive et détaillée qui serait soumise à la vingtdeuxième session du PBC, mais que les choses ne devraient pas être faites dans la précipitation. Ensuite, létude ne devrait pas se limiter aux questions pertinentes pour le PBC, mais également pour les autres comités. Comme il lavait été mentionné, le Comité de coordination avait un rôle à jouer, le PBC aussi et lAssemblée générale avait le rôle de décisionnaire final dans ce processus. Sachant cela, la délégation ignorait ce que serait le contenu de létude approfondie. Porteraitelle sur un nouvel examen des bureaux existants avec une proposition pour un ou deux? Ou porteraitelle sur lexamen des 20 candidats, ou seraitce une chance pour les délégations de soumettre dautres candidatures? La délégation a affirmé que le point de départ ne devrait pas se concentrer sur les pays proposés en particulier pour ces bureaux. La première étude devrait se concentrer sur les critères de la nécessité, du mandat et du processus, indépendamment de la délégation les proposant. Si une telle étude pouvait être soumise au PBC, elle pourrait y souscrire. Mais si létude devait faire référence aux bureaux extérieurs spécifiques, la délégation estimait quil serait précipité de renforcer la question, comme le président lavait mentionné. La délégation a fait remarquer que le Secrétariat ne serait pas en position de commencer létude pour demain. Cela prendrait au Secrétariat un peu de temps pour lancer létude, pour quelques consultations avec les États membres, de nature formelle ou informelle. Le Secrétariat pourrait ensuite présenter un rapport ou une étude approfondie concernant la nécessité de la question. Avec cette étude, sans proposer un quelconque bureau pour un pays spécifique, les membres pourraient aller de lavant avec le PBC suivant. Mais sil fallait décider quels bureaux, combien de bureaux seraient proposés et pour quels pays, alors il conviendrait de prendre un peu de temps dabord avant dexaminer la question, lAssemblée générale devrait en décider.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a fait des observations à propos de létude, concernant la première étape de la proposition du président, où elle avait entendu beaucoup de choses au sujet dune analyse coûtsavantages des nouveaux bureaux et que certaines délégations voulaient que létude se penche sur tous les bureaux. La délégation a ajouté ne pas avoir la certitude que les autres délégations avaient soulevé cette question, mais quune évaluation des risques devrait être effectuée et par évaluation des risques, la délégation désignait les systèmes informatiques et la vulnérabilité de lOMPI dans son ensemble. La délégation a déclaré quil fallait être très sensible à ce qui était demandé au Secrétariat. La délégation ne voulait pas, comme lavait dit la délégation de la République islamique dIran,
se précipiter dans quelque chose comme cela, car cela donnerait lieu à une étude incomplète. Il ne restait pas beaucoup de temps, néanmoins cette question ne devrait pas être examinée à hâte afin de veiller à ce que létude réalisée soit de bonne qualité.
La délégation de Monaco a déclaré quil allait être difficile, voire impossible, de prendre une décision rapide sur cette question. Par conséquent, comme lavait dit la délégation de la France, le programme 20 devrait être retiré du programme et budget pour septembre, car il était évident que les membres nauraient fait aucun progrès dici là et ne seraient donc pas en mesure de prendre une décision sur la proposition. Par ailleurs, sur la base de ce quavait dit le Secrétariat, la délégation soutenait la délégation de la République islamique dIran en disant quil ne fallait pas mettre la charrue avant les bufs. Les membres devaient dabord faire ce quils avaient à faire, cestàdire avoir un cadre général pour la politique, les avantages en termes de coûts, les risques, sans sattarder aux cas spécifiques concernant les bureaux extérieurs, avant de décider de ce quils allaient demander au Secrétariat de faire et quelle procédure adopter. La délégation a déclaré quil était trop tôt pour cela. Les membres devaient commencer par les consultations. À mesure que des progrès seraient faits, ils pourraient décider des étapes quils devaient suivre, mais une décision à la prochaine session du PBC ne serait pas chose possible. Il était impossible de savoir combien de consultations et combien de temps il faudrait aux membres avant quils ne parviennent à une décision. Ce nétait pas le moment de décider de toutes les étapes qui seraient nécessaires dans le processus.
La délégation du Mexique souhaitait, de manière constructive, soutenir le processus du document en rassemblant toutes les préoccupations et les informations du Secrétariat. Elle a indiqué que normalement, une étude comportait des annexes. Les annexes étaient des documents déjà existants et la délégation faisait référence aux protocoles daccord, aux rapports annuels des bureaux régionaux, ainsi quaux autres rapports que le Secrétariat possédait. Il sagissait de documents qui ne devaient pas vraiment être analysés. Ils comprenaient danciens rapports du Comité de coordination, des conventions existantes. Toutes ces informations pourraient être fournies. Les États membres pourraient déjà commencer à les examiner pendant que le Secrétariat préparait létude. Cela permettrait aux membres davoir le temps de considérer la question, pendant que le Secrétariat réalisait lanalyse de son côté.
La délégation de la Suisse a remercié le Secrétariat pour son action concernant la proposition, avant de déclarer que lidée était de voir si les informations pouvaient être disponibles avant la session de septembre et, éventuellement, si une partie de ces informations était déjà disponible, les membres pourraient y avoir accès afin daccélérer le processus. La délégation souhaiterait disposer dun document complet et de qualité, elle comprenait quil fallait un certain temps pour produire concrètement un document de ce genre.
La délégation de lInde a tenu compte du fait que le Secrétariat allait fournir des réponses, peutêtre en un jour ou deux, sur la base des questions qui avaient été posées. La délégation a proposé que les groupes régionaux se rencontrent par lintermédiaire du président, car il ne serait sans doute pas possible pour toutes les délégations de partager leurs préoccupations sur les bureaux extérieurs proposés. Le Secrétariat pourrait ensuite faire une analyse plus complète et apporter une contribution immédiate le cas échéant. Comme pour létude, la délégation soutenait sans réserve lidée dune étude approfondie, qui ne devrait pas être réalisée dans la précipitation. Concernant dautres aspects que la délégation de la République islamique dIran avait soulignés, il ny avait pas que le PBC qui était concerné par la création de nouveaux bureaux extérieurs, puisque cela impliquait la décision du Comité de coordination et de lAssemblée générale, et létude devrait prendre en compte tous les aspects depuis tous les angles possibles. Concernant les préoccupations régionales, pour les nouveaux ou éventuels bureaux extérieurs, cette étude ne devrait pas inclure les noms des bureaux extérieurs proposés, mais conserver le raisonnement pour toutes les régions. Elle devrait aussi
considérer les contraintes administratives et financières de lOMPI et de la manière de les prendre en compte de manière pondérée dans létude fournie à tous les États membres au prochain PBC ou ultérieurement.
Le président a remercié la délégation de lInde pour sa contribution et déclaré quil y avait désormais un peu de clarté. Le Secrétariat préparerait la portée de létude, avec un peu de chance pendant le déjeuner, et un document serait ensuite remis aux États membres. Comme létude pouvait contenir tout et nimporte quoi, le Secrétariat préparerait la portée de létude, qui devait aussi être raisonnable. Le président a déclaré que certaines délégations convenaient de ces conditions, qui constituaient la première étape. Concernant la feuille de route, certaines délégations ont dit que non, elles voulaient annuler la création des bureaux extérieurs sans convenir de quelconques progrès. Le président devait être juste avec tous les groupes et il était certain que les groupes qui étaient favorables à la proposition du Secrétariat ne voulaient pas lannuler sans avoir vu une avancée. La proposition de retirer le programme 20 du budget à lexamen avait été formulée, mais en retour, des progrès pourraient être faits suivant la proposition précédente, à savoir une étude suivie de consultations régies par les États membres, avec un président, dont les résultats seraient présentés au PBC de septembre de lannée prochaine, puis devant lAssemblée générale. Telle était la feuille de route. Le président a demandé si les délégations acceptaient la feuille de route et examinaient la demande visant à retirer le programme 20 du budget.
La délégation de lAlgérie, sexprimant au nom du groupe des pays africains, a déclaré quelle avait entendu les préoccupations des autres délégations. Le thème qui revenait le plus était quil était trop tôt pour faire une déclaration concrète sur un processus aussi long ou que si un processus devait effectivement être amorcé, il fallait quil soit plus raisonnable. La délégation a estimé que la proposition du Secrétariat sinscrivait dans le programme et budget et que le Secrétariat pourrait revenir vers les États membres avec toutes les informations demandées. Les délégations pourraient en débattre davantage lors de la session de septembre, puisque la majorité dentre elles nétaient pas opposées à la création des bureaux. Elles ne disposaient tout simplement pas dinformations suffisantes, ignoraient en quoi les bureaux étaient nécessaires, combien ils allaient coûter et ce quils allaient apporter en termes de valeur ajoutée. Le Secrétariat clarifierait ces éléments dinformation. La délégation était convaincue que les questions avaient été mélangées. Le Secrétariat parlait de cinq bureaux et cest sur ce point que les informations faisaient défaut. Le Secrétariat avait décrit la procédure et il y avait eu de graves omissions en matière de procédure. Mais il sagissait de deux questions totalement différentes, aucune des deux ne concernait le PBC. Le PBC devait adopter un budget et avait jusquau mois de septembre pour ce faire. Les informations nécessaires concernaient les bureaux extérieurs. Le Secrétariat pouvait fournir ces informations. En septembre, le PBC pourrait décider dapprouver ou non les bureaux extérieurs. Toutefois, le Comité de coordination et lAssemblée générale devaient délibérer des questions de transparence et de procédures.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a rappelé que le groupe avait dit quil voulait retirer le programme 20 consacré aux bureaux extérieurs pour la session de septembre et quil était convaincu que les délégations étaient daccord sur ce point et plus généralement quune étude de qualité était nécessaire. Cependant, une séparation artificielle entre convenir dabord de la feuille de route puis tenir un autre débat sur la portée nétait pas possible. Les deux étaient liés. La première chose était de voir ce qui était préparé précisément avant dêtre en position de convenir de la feuille de route.
La délégation de la Chine était daccord avec les propositions de nombreuses délégations, à savoir quil devrait y avoir des études pour préparer un document plus complet avec des informations pertinentes pour les États membres. La délégation était toutefois convaincue que le Secrétariat devrait déjà disposer de données et informations pertinentes et quil pourrait, dans des délais très raisonnables, fournir un rapport afin de ne pas retarder le processus de création des nouveaux bureaux. La délégation était convaincue que lanalyse stratégique et les études de lOMPI sur la création de nouveaux bureaux, ainsi que le travail sur le budget approprié, pourraient être effectués en parallèle. La délégation était opposée à lidée du retrait du programme 20 du budget. Cela devrait être débattu plus avant lors du PBC de septembre.
La délégation de la Fédération de Russie partageait lopinion selon laquelle, sous légide du président, le travail serait mené à bien, et elle souhaitait faire deux remarques. Tout dabord, la délégation ne soutenait pas la proposition visant à retirer le programme 20 du budget et elle en demandait le maintien. Parallèlement, les propositions pourraient faire lobjet de débats réfléchis, notamment celle du président, dont la délégation estimait quelle avait de bonnes perspectives et était intéressante. Ensuite, concernant la nature des débats, la délégation était convaincue que personne navait de doutes désormais sur le fait que le processus se devait dêtre transparent et que les États membres avaient la possibilité de débattre de, et de poser toutes les questions possibles dans le cadre du comité. Certaines délégations avaient pu débattre sur un document qui ne figurait même pas dans le dossier fourni pour le comité. La délégation attendait que le Secrétariat soit en mesure de préparer des informations pour les États membres intéressés dans les plus brefs délais, ce qui contribuerait à faire progresser lexamen et à prendre une décision sur la question.
La délégation de la France était ravie de prendre la parole après les délégations de la Chine et de la Fédération de Russie, car elle voulait vraiment connaître leur avis et elle avait également écouté la proposition faite par lAlgérie. La délégation soutenait la déclaration faite au nom du groupe B, mais souhaitait revenir au programme et budget puisque cétait la question concrète qui était censée être débattue. La délégation a aussi déclaré que le programme et budget proposé tel que présenté au comité était le fruit dun processus qui sétait révélé intrinsèquement problématique. La délégation était convaincue que la proposition nétait pas de retirer tout le programme 20, mais seulement une référence au financement, aux engagements financiers lors de lexercice biennal actuel. Une version épurée était souhaitée. Dans ce processus, une étape avait été oubliée. Les membres devaient donc revenir en arrière. Concernant les demandes qui avaient été formulées, le Secrétariat devrait revenir avec un nouveau document, en y ajoutant les références. La délégation voulait être claire sur ce que proposait le Secrétariat, mais sans préjuger du résultat, et sans préjuger de la décision, ce qui serait sortir des clous. La délégation a demandé sil serait possible davoir un document, par exemple conforme à ce que proposait le Secrétariat en termes de contenu et de finances. La délégation ne pensait pas quil était possible de commencer par une version qui tenait vraiment compte de la manière dont les choses avaient mal fonctionné depuis le dernier PBC, chose dont tout le monde convenait. La délégation a fait remarquer que cela ne devrait pas nécessairement figurer dans les documents, afin quune décision soit prise en septembre quant à intégrer ou non ces éléments et, le cas échéant, de quelle manière. Il fallait un budget épuré, qui était la manière la plus efficace de constater des progrès si les propositions changeaient concrètement sur le papier.
La délégation de lÉgypte a souligné le besoin de trouver une solution juste et équilibrée sur la question, avant de déclarer quil nétait pas juste et équilibré de supprimer cette proposition du budget. Il ny avait aucun engagement ou aucune clarté quant au processus daccord sur la création de ces bureaux. La proposition pour ces bureaux reflétait un besoin et un intérêt authentiques et il était simplement inapproprié de dire que ces régions navaient pas le droit davoir accès au savoir, à davantage de services de développement et de renforcement des capacités. Il était très important en débattant de cela quavant tout, le besoin de bureaux fût reconnu. Les besoins des délégations souhaitant plus dinformations devraient être comblés. Le Secrétariat avait proposé cinq sites ou cinq régions. Il fallait écouter les États membres afin de savoir sils souhaiteraient dautres propositions. Ces éléments étaient cruciaux dans lensemble pour figurer dans le budget et pour que les besoins de ces régions soient pris en compte par lOMPI.
La délégation de la République de Corée soutenait la position de la délégation de la République islamique dIran avant de déclarer que le débat porterait sur le choix entre une organisation axée sur les services et une organisation axée sur les États membres. La délégation a demandé si des indicateurs dexécution étaient disponibles pour évaluer les bureaux extérieurs existants. Dans laffirmative, il pourrait être avisé dévaluer les bureaux extérieurs existants lors de lexamen de ces questions, ce qui pourrait prendre un certain temps, bien quil ne soit pas nécessaire de se presser.
La délégation de lEspagne sest associée à la déclaration formulée par le groupe B et a fait remarquer quil y avait de nombreux intérêts et des demandes différentes. La délégation a proposé, en ce qui concerne une nouvelle version du budget qui offrirait des options différentes, de prendre en compte les propositions qui avaient été faites. Une option portait sur la proposition pour louverture des bureaux et les implications budgétaires que cela entraînerait. Une autre option était de voir ce que serait le budget sans ces nouveaux bureaux extérieurs et une option tenant compte des débats de la veille avec le budget tel quil serait sans utiliser les fonds de réserve. La délégation était convaincue que ce sujet était toujours dactualité sans aucune clarté sur le fait quil y ait vraiment un consensus sur lutilisation des fonds de réserve. Il y aurait donc ces différentes options et la délégation ne préjugerait pas du résultat des consultations proposées et convenues, ce qui donnerait également au Secrétariat la possibilité de fournir, avant le prochain PBC, un document de qualité que la délégation aimerait dans lidéal avoir à lavance afin de létudier en espagnol.
La délégation de lAustralie a remercié la délégation de lEspagne pour sa proposition et a suggéré que le débat visant à savoir si le programme 20 devait être inclus ou non dans le prochain budget. La délégation a suggéré que soit clarifié dans le budget quelles seraient les implications dy avoir les bureaux et les implications de ne pas y avoir les bureaux si la proposition nétait pas approuvée. Concernant le processus, la délégation a estimé quil était clair que les membres voulaient et avaient besoin de beaucoup plus dinformations et elle a suggéré que le Secrétariat, entre aujourdhui et la prochaine session, se concentre sur la fourniture de ces informations, ce qui pourrait être suffisant ou non pour lapprobation de la proposition à la prochaine session. Sinon, la prochaine session pourrait permettre de décider de ce que devrait être le processus suivant.
La délégation du Brésil considérait que le document sur la table était un projet de programme et budget dans son ensemble. Il ne pouvait pas être découpé en différentes parties ou un programme spécifique ne pouvait pas ne pas être approuvé. Le premier jour de cette réunion, la délégation de la Belgique a déclaré que le document était considéré comme un ensemble. Dautres programmes étaient approuvés comme faisant partie dun document. La délégation ne soutenait pas la suggestion de ne pas débattre du programme 20 lors du prochain PBC et comprenait quil y avait des questions urgentes, avec les intérêts des États membres de pays soutenus par les bureaux extérieurs qui avaient déjà été approuvés par lAssemblée générale et le Comité de coordination, et les régions où les pays envisageaient davoir de nouveaux bureaux extérieurs. La délégation a conclu en répétant limportance de cette question et son désir de la voir approuvée à la prochaine session.
Le président a déclaré quà sa connaissance, personne ne suggérait de supprimer le programme 20, mais simplement les nouveaux bureaux extérieurs figurant dans le programme 20. Lors de débats, certaines délégations ne voulaient pas les retirer du budget. Dun autre côté, dautres délégations ne les approuvaient pas. Le président a suggéré de revenir sur cette question en septembre. Ni suppression, ni approbation, après quoi les membres auraient le droit de lapprouver ou non. Le statu quo persistait. Mais la valeur ajoutée au débat pourrait progresser de deux manières. Le président avait entendu que deux choses étaient nécessaires. Une étude à court terme, disponible dans les plus brefs délais, donnant plus dinformations entre ce jour et le mois de septembre. Simultanément, létude à long terme demandée devrait être préparée. Les deux processus pouvaient être lancés de concert. Ensuite, lors de la session du PBC de septembre, létude à court terme serait examinée. Ce serait une bonne chose que létude à court terme soit satisfaisante et apporte de nouvelles idées. Si les membres nétaient pas satisfaits en septembre, il resterait létude à long terme, qui prendrait deux mois et serait traduite dans dautres langues, dont la portée serait présentée après le déjeuner. Le processus pouvait avancer sur cette base. Le Secrétariat préparerait une étude à court terme contenant le plus dinformations possible. En septembre, la question serait abordée à nouveau à la lueur des nouvelles informations. Le président avait entendu les délégations qui disaient vouloir un processus sous le contrôle des membres et les autres qui disaient ne pas le vouloir. Si le processus devait être sous le contrôle des membres, des consultations seraient effectuées après létude. Le président a offert le choix aux délégations dapprouver aujourdhui ou de reporter au mois de septembre, mais il semblait y avoir un consensus sur le besoin dinformations à court terme, une étude à long terme et lexamen du budget en septembre.
Le comité navait aucune objection à la proposition du président. Le président a conclu le débat sur le programme 20.
Le président a ouvert le débat sur le programme 21.
La délégation du Mexique a demandé, à la lueur des principaux risques, stratégies, prévisions budgétaires et résultats escomptés, quelles ressources étaient affectées au Bureau de déontologie, de quelle dotation en personnel disposait le bureau et quels défis majeurs se présentaient à lui.
Le chef du Bureau de déontologie a répondu en disant que le résultat escompté qui motivait le Bureau de déontologie était un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnel. Il a fait remarquer que le cadre réglementaire de lOrganisation englobait des questions dans le cadre et en dehors du mandat du Bureau de déontologie, et la question du cadre réglementaire incombait principalement au Département de la gestion des ressources humaines alors que la création dun système de déontologie et dintégrité fondé sur des valeurs incombait au Bureau de déontologie. Concernant les ressources, il a indiqué que les fonds proposés à la disposition du budget global pour le programme 21 pour le Bureau de déontologie lors de lexercice biennal 20142015 sélevaient à 40 000 francs suisses. La dotation en personnel du Bureau de déontologie comptait un professionnel, le chef du Bureau de déontologie. En termes de défis, le chef du Bureau de déontologie a fait observer limportance de veiller à ladoption de principes éthiques et, à cet égard, il a attiré lattention sur les progrès considérables accomplis par le programme de formation lancé en 2012 quavaient suivi plus de 96% du personnel. Concernant les voies permettant de répondre aux préoccupations du personnel, le chef du Bureau de déontologie a signalé que le système de justice interne était actuellement à lexamen, impliquant la révision des chapitres VIII, X et XI du Statut et Règlement du personnel de lOMPI. La révision devait piloter les modifications concernant la gestion des litiges en interne et la résolution des conflits dans le cadre du Statut et Règlement du personnel. Ces modifications devaient être proposées aux États membres, avec un renforcement du règlement informel des différends. Concernant le traitement des plaintes faisant état de représailles par les lanceurs dalerte, le chef du Bureau de déontologie a fait observer que lOrganisation avait publié une politique de protection des lanceurs dalerte.
La délégation du Mexique a indiqué quil lui semblait que le budget affecté au Bureau de déontologie était limité non seulement en termes de ressources financières, mais aussi en termes de personnel, étant donné que lOrganisation comptait 1200 employés et que tout un ensemble dactivités de sensibilisation, de promotion et dévaluation était censé être réalisé. La délégation du Mexique a demandé au Secrétariat de réfléchir à une possibilité de renforcer le Bureau de déontologie.
Le président a ouvert le débat sur le programme 22.
La délégation de lAllemagne a demandé des informations sur laugmentation de 47% du budget par rapport au précédent budget alloué à ce programme.
La délégation de lEspagne sinterrogeait sur les raisons de laugmentation de 2106% en services contractuels divers, surtout en comparaison au montant approuvé pour le budget précédent. Elle a aussi demandé des éclaircissements sur lalinéa 21.10 et les ressources affectées au résultat IX.3 et à lexamen et à lentretien du cadre financier réglementaire.
Le Secrétariat a expliqué que la principale raison de cette augmentation était le changement de la manière dont les projets ERP et les services étaient fournis. Le portefeuille de projets ERP avait été approuvé par les États membres en 2010, mais il fallait compter également lunité de soutien qui fournissait entretien et soutien aux modules ERP existants. Lunité de soutien ERP avait été transférée du programme 25 (programme relatif aux techniques de linformation et de la communication) au programme 22. La principale raison pour cette augmentation considérable venait de ces changements.
Le vérificateur a répondu à la demande relative à lalinéa 22.10 et expliqué que ce dernier parlait des transferts de fonds. Certaines contributions de lOMPI, qui servaient au financement dactivités des Nations Unies, étaient à présent placées dans ce programme. Il sagissait donc dun transfert dun programme à un autre.
La délégation de lEspagne a répondu queffectivement, à lalinéa 22.10, deux questions étaient évoquées, lune renvoyait à la participation au programme des Nations Unies, et lautre parlait des dépenses de personnel affectées à lexamen et à lentretien du cadre financier réglementaire de lOrganisation. Ces deux choses semblaient différentes. La délégation a précisé quelle sinterrogeait sur la première partie, alors que le vérificateur expliquait la seconde.
Le vérificateur a précisé que la première partie renvoyait aux estimations actuarielles, que le Secrétariat devait effectuer. La phrase renvoyait aux consultants pour les actuaires IPSAS.
La délégation du Brésil, se référant à la formulation utilisée, a fait remarquer quil sagissait davantage dune formulation destinée au secteur privé quà une organisation internationale. La délégation a demandé quelle était la signification de clients internes et de parties prenantes externes dans le résultat IX.1 (services dappui efficaces, efficients et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes). La délégation a également indiqué que la formulation dans le tableau Ressources par résultat, résultat 9.1, qui parlait des services dappui axés sur les clients, et elle préférait une formulation plus appropriée à une organisation internationale.
Le Secrétariat a répondu que, conformément au SRP, le Secrétariat avait tenté dinculquer la valeur de service au sein du personnel. LOMPI comprenait un univers de parties prenantes externes en fait, de nombreux univers différents de parties prenantes qui fournissaient des services à lextérieur de lOrganisation. Cependant, pour des programmes comme le programme 22, les clients auxquels étaient fournis les services étaient des chefs de programme internes. Par exemple, ce programme fournissait des services au secteur du PCT en matière de gestion des ressources et de planification des programmes. Le programme essayait dinculquer le sens du service, de sensibiliser le personnel à une attitude de service et à reconnaître quil existait un concept de service, même au sein de lOrganisation, pas seulement en dehors. Cette formulation était utilisée dans cet esprit et représentait un défi. La formation du service aux clients ou la formation orientée vers les services pour tout le personnel était en cours. Il était très important de maintenir les messages et la formulation afin que chacun comprenne ce que le Secrétariat tentait de faire, à savoir incorporer une attitude et une valeur, ce qui ne reflétait aucun changement dans le travail de lOrganisation ou son mandat.
Le président a ouvert le débat sur le programme 23.
La délégation de lIran (République islamique d) a remercié le Secrétariat pour le partage dinformations sur sa diversité géographique actuelle et a fait remarquer que plus de 50% du personnel venaient dune région géographique, défaut qui devait être traité de toute urgence. La délégation a dit quun équilibre géographique plus équitable simposait, conformément au système des Nations Unies, avant dajouter que cette question devrait figurer parmi les principaux risques dans le tableau des résultats, avec une stratégie datténuation appropriée. En outre, la délégation a demandé à ce que soient fournies des informations sur les dernières tendances en matière déquilibre géographique et quun indicateur soit inclus dans le tableau des résultats.
La délégation de la Pologne, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a soulevé des préoccupations du même ordre, ajoutant que le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes représentait seulement 3% du personnel du Secrétariat et que cela était inadéquat. La délégation a ajouté que le principal critère dembauche devrait être le mérite et la faculté de contribuer au travail de lOrganisation, qui se reflétait dans les qualifications et les compétences. Dans le même temps, la question dun équilibre équitable et géographique était importante et constituait effectivement une exigence conformément à larticle 4.2a) du Statut du personnel de lOMPI. La délégation a demandé à ce que les États membres soient informés régulièrement des progrès à cet égard.
La délégation de lEspagne a demandé à ce quun indicateur consacré à labsentéisme soit réintroduit dans le tableau des résultats. La délégation a aussi demandé un indicateur sur les dépenses de personnel.
La délégation du Mexique a suggéré un indicateur permettant de contrôler léquilibre géographique régional et la parité.
La délégation de lÉgypte, en soutien aux remarques des délégations de la Pologne et du Mexique, a ajouté que la référence à une représentation géographique équitable devrait être un principe fondamental du système.
La délégation de lAlgérie a soutenu les remarques des délégations de la Pologne, du Mexique et de lÉgypte, ajoutant que, en sa qualité de membre du groupe des pays africains, la délégation estimait quil y avait fort à faire dans ce domaine.
La délégation du Brésil a fait part de son soutien aux remarques de la délégation du Mexique concernant limportance de la représentation géographique.
La délégation dEl Salvador a fait écho aux observations des délégations du Mexique et du Brésil.
La délégation de la République de Corée a fait référence aux observations des délégations du Mexique et de lIran (République islamique d) concernant les indicateurs relatifs à la répartition géographique, exprimant des doutes quant à lapplication de tels indicateurs à certains postes spécifiques comme ceux des examinateurs.
Le Secrétariat a remercié les délégations pour leurs observations et a reconnu les graves préoccupations exprimées par les délégations sur la question de la représentation géographique. Le Secrétariat partageait ces préoccupations et a fait remarquer que ce déséquilibre avait existé à une époque. Afin daborder la question, le Secrétariat avait engagé un expert de la parité et de la diversité en juillet 2013. Le Secrétariat a fait observer quà titre de première mesure, la diversité géographique des demandes demploi serait améliorée. Le Secrétariat a confirmé quil nexistait aucun système reliant des postes à des régions géographiques. En raison de la faible rotation des effectifs, le Secrétariat a prévenu que les progrès ne seraient pas rapides, observant que seuls quelques membres du personnel devaient prendre leur retraite dans les années à venir. Par ailleurs, le Secrétariat a déclaré que la mise en uvre de la réforme des contrats et lintégration des employés temporaires de longue durée avaient ajouté au déséquilibre géographique ces dernières années, faisant observer que plus de la moitié du personnel engagé dans le cadre de la réforme mandatée par les États membres était issu de la région surreprésentée. Malgré ces contraintes, le Secrétariat a assuré aux États membres que de très gros efforts seraient faits pour améliorer la diversité géographique. Les résultats seraient donnés à intervalles réguliers. Le Secrétariat a également confirmé que lindicateur sur labsentéisme serait réintroduit dans le tableau des résultats. Le Secrétariat a par ailleurs accepté dinclure un indicateur relatif aux dépenses de personnel, mais dans le cadre des questions financières, pas dans le cadre du programme 23.
Le président a ouvert le débat sur le programme 24.
En réponse à une question soulevée par les délégations à loccasion de leurs déclarations générales, ainsi quà une question posée par la délégation de lEspagne, le Secrétariat a confirmé que la raison pour laquelle le paiement des intérêts pour le nouveau bâtiment avait été transféré du programme 29 au programme 24 pour le prochain exercice biennal était que le nouveau bâtiment était devenu un bâtiment existant, et il était donc traité comme tel, comme létaient les autres bâtiments existants. Le programme 29 resterait dédié aux projets de construction, qui couvrait uniquement à lheure actuelle la nouvelle salle de conférence et jusquà ce quil soit géré comme un projet. La nouvelle salle de conférence serait, lors des futurs exercices biennaux audelà de 20142015, gérée comme un bâtiment existant et serait aussi prise en compte uniquement dans le programme 24.
Le président a ouvert le débat sur le programme 25.
La délégation de la France a fait une observation sur limportance de linvestissement dans le développement informatique, comme pour toutes les organisations qui se devaient dêtre performantes dun point de vue technologique, et lOMPI en était une, à la fois en interne et dans les activités de service. La délégation a également accueilli avec satisfaction laugmentation des services en ligne, des services flexibles qui répondaient concrètement aux besoins des États membres. En réalité, ils répondaient aux besoins des offices nationaux. Il y avait davantage de fonctionnaires nationaux que de contributions régulières. Il y avait des exigences et des besoins importants. La délégation a dit que les services en ligne devraient rester axés ou entraîner toutes les activités.
Le président a ouvert le débat sur le programme 26.
La délégation de lItalie a demandé au directeur de la Division de laudit et de la supervision internes sil pensait que les ressources à sa disposition étaient suffisantes pour que la division sacquitte correctement de sa tâche, sil était satisfait du personnel dont il disposait.
Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a répondu quen 20 ans dexpérience à son poste, il navait jamais entendu de réponse simple à une question portant sur les ressources à disposition pour une mission de supervision. Son unique remarque était que le budget soumis pour la Division de laudit et de la supervision internes était un budget stable par rapport à 20122013, mais avec une augmentation substantielle depuis 20102011. Des ressources importantes étaient allouées à cette division depuis les deux derniers exercices biennaux. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a souligné que cette stabilité permettrait de voir de quelle manière la division sacquitterait de sa mission. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a expliqué quavec ces ressources, le budget de la division représentait 0,75% du budget total et 0,9% du personnel des ressources humaines. La division se trouvait donc juste dans la moyenne haute du système des Nations Unies, conformément à lévaluation réalisée par le CCI (Corps commun dinspection) dans son rapport de 2006 sur les lacunes des mécanismes de contrôle et les autres rapports successifs sur laudit et linvestigation. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a souligné que les résultats obtenus par le programme 2012 avaient déjà été discutés en début de semaine. Il a signalé que la Division de laudit et de la supervision internes nétait que lun des éléments de contrôle interne. Les chefs de programme étaient les premiers responsables du contrôle interne. Concernant le contrôle interne, il existait aussi dautres organes de vérification, comme les vérificateurs externes des comptes ou le CCI. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision a donc conclu que les ressources allouées à cette division devaient également prendre en compte les progrès réalisés par les contrôles internes, qui samélioraient de manière significative au sein de lOrganisation et aussi par les travaux effectués par le CCI et les vérificateurs externes des comptes.
La délégation du Mexique a fait observer que lalinéa 26.6 renvoyait à limportance de la coopération et de la coordination avec les vérificateurs externes des comptes, le médiateur et le Bureau de déontologie. La délégation a toutefois ajouté que, dans larchitecture des mécanismes de contrôle de lOMPI, il convenait de mentionner la coopération avec les services consultatifs de supervision indépendants. La délégation sest excusée pour la question quelle allait poser, car elle nétait pas familière avec le cas de lOMPI, bien quelle était familière avec dautres organisations internationales dans lesquelles il était habituel que le plan de supervision pour laudit et lévaluation figure en annexe au budget. La question posée visait à savoir sil était possible de voir cela ou davoir des informations sur la procédure à prévoir avec le plan, puisque parmi les références des indicateurs dexécution, il était indiqué quil y aurait trois audits et cinq évaluations.
La délégation de la France a marqué son soutien au rôle et à la fonction de cette structure. La délégation a fait remarquer quil y avait eu un saut qualitatif en termes de ressources disponibles et que lun des points qui devaient être vérifiés dans cette division était donc le taux de vacance et de vacance éventuelle, car il avait une incidence immédiate. Il convenait donc de sy attarder et de rester vigilant. Comme deuxième remarque, la délégation a mis laccent sur léquilibre des contrôles internes, tel que la évoqué le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes. Une réflexion devrait être engagée sur la manière dobtenir une reddition de contrôle optimale. Questce qui permettrait la traçabilité de lexécution du contrôle et de la supervision dans son ensemble? La délégation a dit quà ce stade, il nexistait pas grandchose et chaque organisation avait son propre modèle. Elle sattellerait donc à voir ce qui pouvait être fait. La délégation se demandait si un débat était programmé à Genève à propos des activités denquête qui étaient les plus coûteuses, pour voir si quelque chose pouvait être fait en commun avec les autres organisations genevoises, car cette activité était chronophage et mobilisait de nombreuses ressources. La délégation a conclu en disant que dautres organisations disposaient dun réseau dinvestigation et elle se demandait sil serait envisageable davoir un indicateur dédié à la question pour lexercice biennal 20162017.
Le directeur de la Division de laudit de la supervision internes a remercié les délégations du Mexique et de la France pour leurs questions pertinentes. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a expliqué que parler de la coordination avec les autres organes de supervision et de contrôle, en particulier le médiateur, le Bureau de déontologie et le vérificateur externe des comptes, faisait partie de la mission qui avait été confiée à la division par la Charte de la supervision interne. Le vérificateur externe des comptes et la Division de laudit et de la supervision internes participaient en fournissant des garanties concernant les mécanismes qui étaient définis au sein de lOrganisation. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a poursuivi en disant que désormais, avec lOCIS (Organe consultatif indépendant de surveillance), la coordination était permanente, mais que le rôle de lOCIS était un peu différent, car il était un organe subsidiaire de lAssemblée générale et du présent comité. Son rôle était donc davantage celui dun guide que celui dun coordonnateur en révisant le travail de la Division de laudit et de la supervision internes. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a ajouté que lOCIS prenait relativement soin de ne pas faire ses propres recommandations et de ne pas effectuer de tâches de supervision individuellement, ajoutant que cela correspondait à une bonne utilisation du contrôle interne. Concernant le plan de travail de la division, le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a indiqué que le plan de travail de la division avait été partagé avec les États membres lors dune consultation, qui avait eu lieu à la fin de lannée 2012 et au début de lannée en cours. Le plan de travail 2013 a été partagé et le plan final a été adressé aux différents coordonnateurs régionaux, mais il était disponible sur demande en cas de besoin. En outre, le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a précisé que, pour le plan 20142015, la division procéderait chaque année à une évaluation des risques et des sujets qui étaient importants pour lOrganisation. La Division de laudit et de la supervision internes consultait les chefs. La Division de laudit et de la supervision internes consultait les États membres au début et la fin de lannée. La Division de laudit et de la supervision internes a établi le plan pour lannée à venir et les États membres seraient consultés. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a souligné que, concernant les vacances, il était essentiel que la division ne souffre daucune vacance de poste pour le moment et que les gens persistaient à vouloir travailler au sein de la division. Concernant les contrôles internes, le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes faisait la distinction entre différents modèles possibles. Des travaux de fond avaient été effectués avec le SRP. Après plusieurs stades différents, il serait possible à un moment donné détablir une déclaration de conformité sur les contrôles internes. Mais il sagissait dune étape ultérieure qui accompagnerait les comptes. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a poursuivi en disant que compte tenu de la coordination avec dautres organisations internationales, surtout en matière denquête, cette année était une année particulière, puisque des réseaux établis se réunissaient régulièrement pour les fonctions daudit et dévaluation, mais de tels réseaux nexistaient pas pour les enquêtes. Toutefois, cette année, un réseau de coordination des enquêtes au sein de lONU avait été créé, notamment au regard de la recommandation du CCI. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a dit que le débat en était encore à létat embryonnaire, ajoutant quil serait seulement possible déchanger des ressources dans le domaine des enquêtes ou de les regrouper ultérieurement. La Conférence des enquêteurs internationaux devait se réunir en septembre. Le tout nouveau réseau spécifique des Nations Unies avait là lopportunité de se réunir et de définir un plan de travail. Le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes a conclu en disant que la division chercherait un moyen de rendre la coordination plus efficace.
Le président a ouvert le débat sur le programme 27.
La délégation de lEspagne a déclaré quil existait un indicateur qui établissait le pourcentage de documents utilisés pour les Assemblées générales et qui avait été publié deux mois à lavance, afin de veiller à ce que les délégations disposent du temps suffisant pour les étudier en détail. La délégation a suggéré que le Secrétariat devrait étendre ledit indicateur aux autres comités permanents, car, parfois, la règle des deux mois nétait pas respectée. Cependant, la délégation avait conscience que la question était compliquée et ne sattendait pas ce que la règle en question soit respectée en tout temps. Un indicateur permettrait didentifier et dencourager déventuelles améliorations pour lorganisation interne de lOMPI.
La délégation du Japon a réaffirmé que les rapports in extenso étaient importants. Il fallait toutefois envisager sérieusement les implications budgétaires de la traduction des rapports in extenso et la délégation a demandé au Secrétariat de fournir des chiffres clairs à la prochaine session à propos des économies éventuelles consécutives à labolition de ces rapports. Les traductions, comme la traduction de la langue anglaise, telles que proposées à la session de mai du groupe de travail du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), et dautres documents écrits, faciliteraient aussi les préparations pour la prochaine session.
La délégation dEl Salvador a remercié les services de conférence et services linguistiques, ainsi que M. Sundaram et son équipe, pour leurs efforts.
La délégation de la Belgique a fait part de son désir de se référer à ses déclarations précédentes.
La délégation du Brésil a déclaré que les rapports in extenso étaient extrêmement importants en termes de transparence et devraient être maintenus. La délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait précédemment mis en avant une proposition concernant la traduction et la délégation du Brésil souhaitait savoir si cette suggestion allait être considérée plus avant et sil serait possible de consacrer plus de temps à débattre de la question de la traduction.
Le Secrétariat a déclaré avoir pris note de la suggestion de la délégation de lEspagne et que des efforts seraient faits pour préparer un indicateur dexécution approprié à temps pour la session de septembre du PBC. Suite à la suggestion de la délégation du Japon, les informations sur les économies éventuelles consécutives à labolition des rapports in extenso pourraient figurer dans le document sur la mise en uvre de la politique linguistique couvrant les deux dernières années. Concernant les alternatives possibles aux rapports in extenso, le Secrétariat a dit que les informations pourraient être fournies lors du débat sur la politique linguistique à la session de septembre du PBC. À ce stade, une décision pourrait être prise sur la meilleure manière de procéder à lavenir.
Le président a demandé au Secrétariat de prendre note des remarques formulées afin de réviser les indicateurs, le cas échéant.
Le président a ouvert le débat sur le programme 28.
La délégation de lEspagne sinterrogeait sur les services contractuels des agents de sécurité. La délégation avait limpression que le personnel de sécurité ne possédait pas de contrats fixes.
Le Secrétariat a assuré à la délégation que les contrats des agents de sécurité étaient inclus dans le budget du programme dans les dépenses hors personnel, relevant de la catégorie Locaux et entretien.
La délégation de lEspagne a répondu quil serait peutêtre plus logique dinclure ces contrats dans des services soustraités.
Le président a ouvert le débat sur le programme 29.
La délégation de la Suisse a remercié le Secrétariat pour les réunions dinformation mensuelles quil a organisées sur les projets de construction, conformément à la recommandation du PBC et à la décision des assemblées en 2012. Comme peu de délégations pouvaient se rendre à ces réunions dinformation, la délégation a proposé, sous réserve de lexamen du PBC qui avait lancé lidée des réunions dinformation, darrêter les réunions dinformation orales tout en maintenant uniquement la publication mensuelle des informations par écrit sur le site Internet de lOMPI, en particulier compte tenu de la portée selon laquelle les informations avaient été mises à disposition jusquelà.
Le Secrétariat a apprécié la suggestion étant donné le contexte général visant à gagner en efficacité, faisant remarquer que la participation auxdites réunions avait oscillé entre deux et six délégations, alors que ces réunions dinformation étaient toutes organisées avec une interprétation simultanée en trois langues. Le Secrétariat serait ravi de continuer les communications orales en plus des rapports écrits, ou de continuer uniquement avec les rapports écrits tout en étant préparé à organiser une réunion dinformation orale sur une demande spécifique.
La délégation de la France a soutenu lintervention de la délégation de la Suisse et invité les délégations à ne pas hésiter à faire des suggestions concernant les besoins et demandes de rapports et de réunions, puisque selon elle, les délégations devraient prendre leurs responsabilités. Dans le cas présent, le PBC pourrait décider lors de la présente session de procéder différemment sur ce quelle avait demandé à la session précédente. La délégation a également suggéré quune notification soit envoyée par courrier électronique aux missions permanentes à chaque fois quune mise à jour est visible sur le site Internet de lOMPI, sur une base mensuelle ou bimensuelle.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a fait part de son soutien pour la proposition formulée par la délégation de la Suisse.
La délégation du Mexique a fait remarquer que, tout comme les États membres attendaient du Secrétariat quil réalise des gains defficacité et prenne des mesures déconomie, les États membres devraient également reconnaître quand certaines activités ne répondaient pas aux attentes. En particulier, la délégation a remarqué quelle avait été lune des deux délégations présentes lors de la réunion dinformation du 11 juillet 2013, et que ce nétait pas la première fois que cela se produisait. Le Secrétariat a vu juste lorsquil a dit quil était utile davoir ces réunions dinformation, mais les rapports écrits pourraient suffire. Cela nempêcherait en rien, si besoin, la tenue dune réunion dinformation sur un sujet spécifique, à la demande des États membres. En termes de gains defficacité, il serait plus raisonnable de suspendre ces réunions dinformation pour le moment, car la participation des États membres était trop faible.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour avoir organisé ces réunions dinformation depuis lannée passée. Étant lune des délégations ayant participé à quasiment toutes ces réunions dinformation, la délégation a demandé une mise à jour sur lavancement du rapport qui devait être fourni par le Secrétariat concernant les raisons qui avaient conduit à la résiliation à lamiable du contrat conclu avec lentreprise générale précédemment choisie.
La délégation dEl Salvador, tout en faisant remarquer que, pareillement aux autres délégations, elle ne participait pas quà une seule et unique organisation, souhaitait souligner limportance et la pertinence du contenu des réunions dinformation pour les États membres. La délégation a demandé au Secrétariat de laisser la porte ouverte à un groupe régional qui souhaiterait une réunion dinformation pour un sujet particulier, auquel cas les membres du groupe présents pourraient informer les autres membres.
En réponse à la délégation de lEspagne, le Secrétariat a confirmé quun rapport sur lavancement des projets serait présenté à la session de septembre du PBC. En réponse à la délégation dEl Salvador, le Secrétariat a confirmé être disposé à répondre à toutes les demandes déclaircissements de la part des États membres.
La délégation de la France a souligné que les mises à jour sur les projets de construction disponibles sur le site Internet de lOMPI ne devaient pas forcément être des rapports formalisés et que les fiches de synthèse dédiées aux mises à jour régulières suffiraient.
Le Secrétariat a fait remarquer que lapproche quil avait adoptée pour les réunions dinformation orales et les présentations écrites avait été, jusquelà, de souligner les mises à jour dune réunion dinformation à la suivante. Il avait déjà été convenu avec les délégations présentes à la réunion dinformation du mois de mai quil ny aurait pas de réunion en août en raison des vacances estivales, ni en septembre pour cause de sessions du PBC et des assemblées. Les présentations écrites continueraient à être mises en ligne sur le site Internet de lOMPI, sur la page dédiée accessible aux délégations dans le cadre de lobservatoire des données financières. Enfin, le Secrétariat a confirmé quun courrier électronique serait envoyé à chaque fois pour annoncer quune nouvelle présentation écrite est publiée.
La délégation du Mexique a suggéré que le Secrétariat informe les États membres de la décision prise par le PBC lors de la présente session et les oriente vers le site Internet de lOMPI pour des informations mises à jour.
Le Secrétariat a confirmé quil procéderait de la sorte.
La délégation de la France sinterrogeait quant à la manière dont le Secrétariat envisageait de mettre les installations de la future salle de conférence à la disposition des autres organisations du système des Nations Unies, pour des conférences telles que celles de lOIT, lOMS, la Commission des droits de lhomme, faisant remarquer que lOMPI naurait pas besoin au quotidien dune salle de conférence pouvant accueillir près dun millier de participants. Il était entendu que des contrats de location, peutêtre pas à des prix applicables aux baux commerciaux, pourraient être signés pour prouver lengagement multilatéral de lOrganisation envers ses organisations surs.
Le Secrétariat a indiqué que la question était déjà prise en compte dans le projet de programme et budget, dans le cadre de lindicateur 9.1, deuxième partie, faisant remarquer en particulier que la base proposée, commençant en 2015, prévoyait au moins deux demandes par an de la part des États membres ou dautres organisations ou entités internationales, pour des réunions autres que les réunions de lOMPI. Concernant le programme et budget pour 20162017, le Secrétariat mettrait à jour lobjectif ciblé à loccasion de ce débat. Le Secrétariat a indiqué que des réunions régulières impliquant dautres institutions de lONU avaient lieu (ONUG, OIT, OMS, OMC et UIT), notamment une réunion à lOMPI le mois dernier, où le partage des installations et des locaux figuraient à lordre du jour. La possibilité de mettre la future salle de conférence de lOMPI ainsi que les installations adjacentes à la disposition des autres organisations a été particulièrement délibérée en plusieurs occasions. Le Secrétariat voulait toutefois prévenir le PBC quil devait être prudent et se réserver suffisamment de temps pour tester les nouvelles installations lors de la première année afin dêtre à laise avec le nouvel espace pour les États membres ainsi que le Secrétariat, et de nenvisager la location aux autres organisations quultérieurement.
La délégation de la France a suggéré que le programme et budget pourrait être plus agressif. Bien que comprenant la nécessité de se montrer prudent au début, elle avait la conviction profonde quil était essentiel de renforcer les liens avec les autres organisations genevoises afin daccueillir des réunions intergouvernementales.
Le Secrétariat a proposé dexaminer les termes le long des lignes de promouvoir lutilisation de la salle de conférence.
Le Secrétariat a présenté le texte du projet de décision, à savoir : 1) le Comité du programme et budget avait examiné le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, et prié le Secrétariat : i) de tenir compte des modifications apportées aux programmes 1, 2, 23, 4, 9, 10, 11, 15, 17, 18, 20, 23, et 27, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC; ii) de prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne les PME et linnovation, de communiquer des informations supplémentaires en rapport avec les autres options proposées par les États membres; iii) conformément à ce qui précède, de soumettre une proposition révisée de programme et budget pour lexercice 20142015 pour examen par le PBC à sa vingt et unième session. Cette proposition révisée contiendra également un tableau récapitulatif donnant un aperçu du Plancadre déquipement et de son rapport avec le programme et budget. 2) Le PBC a également prié le Secrétariat détablir les documents ciaprès sur la question des bureaux extérieurs, en mettant laccent sur la nature de la procédure, menée à linitiative des membres : i) un document dinformation, à diffuser avant la prochaine session du PBC, en réponse aux questions et aux demandes dinformations supplémentaires présentées par les délégations à la présente session; ii) une étude détaillée traitant, de manière exhaustive, de toutes les questions en rapport avec ce sujet, y compris celles soulevées par les délégations à la présente session.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique estimait quà lalinéa 1.ii), de prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne le programme 30, il serait plus précis de faire référence aux PME. Elle a aussi souligné que le programme 30 devait être réintroduit dans la proposition de budget. La délégation a mis laccent sur le fait que la Division de linnovation devait rester parfaitement intacte et le programme 30 opérationnel au moins jusquà la fin de lannée et audelà, par lintermédiaire de ces révisions.
La délégation de lItalie, conformément à la déclaration des ÉtatsUnis dAmérique, sattendait et supposait que le Secrétariat ferait une nouvelle proposition sur la base des préoccupations et questions soulevées par les États membres [point 1.iii)]. La délégation a également rappelé aux autres délégations quà lheure actuelle, le programme 30 en tant que tel nexistait pas. Une option serait de le réintroduire, et cétait exactement loption proposée. Elle a rappelé que trois options étaient sur la table. La délégation a souligné quelle souhaitait voir loption qui comprenait la mise en uvre du programme 30 dans le document révisé.
La délégation de la Pologne a réaffirmé que le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes souhaitait que le texte reste tel quil était (tel que lu par le Secrétariat).
La délégation de la Fédération de Russie, se référant au point i), ne comprenait pas ce quétaient les modifications découlant des discussions et préférait la version initiale du texte. Elle a demandé des précisions concernant les références au programme 20.
Le président a demandé ce que la délégation entendait par version initiale.
La délégation de la Pologne a répondu quil sagissait de la version que le Secrétariat avait soumise et le programme 20 tel quil avait été proposé et présenté par le Secrétariat.
Le Secrétariat a précisé que la liste de programmes dans le texte de décision était censée refléter lexistence de discussions, de changements éditoriaux et/ou de changements apportés à certains indicateurs. Il a fait observer que, dans le programme 20, il devait réexaminer un alinéa. Lallusion au programme 20 pouvait toutefois être retirée si les délégations le souhaitaient.
La délégation de la Suisse a demandé des précisions sur le point deux et sur les PME. Le Secrétariat examinerait deux éléments. En premier lieu pour englober toute la discussion, pas simplement pour donner des informations supplémentaires sur les trois options. Toutefois, la délégation a pensé quil serait plus vaste que cela, que lengagement serait plus vaste et quil y aurait aussi des informations supplémentaires. La délégation souhaitait sen assurer.
La délégation de lÉgypte souhaitait ajouter le programme 12 à la liste et saisir les discussions et la proposition de tableau de résultats également, comme elle avait formulé des suggestions en rapport avec le tableau des résultats.
La délégation de lAustralie a apporté son soutien aux observations apportées par la délégation de la Suisse et aurait des modifications à suggérer à la formulation de lalinéa deux pour refléter la situation avec davantage de précision. Après les termes informations supplémentaires, elle suggérait dinclure et des propositions. Ensuite, elle a proposé de supprimer les termes en rapport avec les et de les remplacer par compte tenu des. Après le terme proposées à la dernière ligne, elle inclurait les termes et remarques formulées. Le texte donnerait ceci : De prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne les PME et linnovation, de communiquer des informations supplémentaires, compte tenu des autres options proposées et remarques formulées par les États membres.
La délégation de la Hongrie sest félicitée de la formulation sur la question des PME proposée à lalinéa 1.ii), mais elle souscrivait également aux suggestions de la Suisse et soutenait la formulation proposée par la délégation de lAustralie.
La délégation de la République de Corée nétait pas satisfaite de la formulation au point 2.ii). La délégation souhaitait toujours que le processus de création de nouveaux bureaux soit divisé en deux phases, à savoir lapprobation de directives et le processus de sélection. À cet égard, la délégation était convaincue que létude approfondie ne devrait pas inclure une quelconque indication de pays candidats avant lapprobation des directives qui étaient appliquées au processus de sélection.
Le Secrétariat a fait un commentaire sur la proposition de la délégation de lAustralie et espérait que la délégation ne sattendait pas à ce que le Secrétariat fournisse plusieurs propositions ou copies du programme et budget révisé puisque le terme propositions figurait dans le texte. Dire : informations supplémentaires compte tenu des autres options pourrait être faisable.
La délégation de lAustralie comprenait où le Secrétariat voulait en venir et était disposée à réviser la formulation pour et une proposition, ou même pour être plus claire, une proposition révisée.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique trouvait le texte du point iii) déroutant dans la manière dont il était rédigé et proposait de la modifier de la sorte : la proposition révisée comprendra également un récapitulatif.
Le Secrétariat a répondu à lintervention de la délégation de lÉgypte et proposé dajouter à la fin de la phrase, ainsi que les changements consécutifs à la synthèse des résultats, puisque les changements apportés aux programmes entraîneraient ensuite des changements dans la synthèse des résultats.
La délégation de lEspagne, se référant au point iii) proposé, a déclaré que linclusion du Plancadre déquipement attirerait lattention des membres plus clairement, non seulement sur les améliorations apportées au plan dinvestissement et aux liens avec les programmes, mais également sur les implications en termes de budget à proprement parler. Elle souhaitait que cela se reflète dans le texte.
Le président a résumé en disant que la proposition révisée contiendrait un tableau récapitulatif donnant un aperçu du Plancadre déquipement et de son rapport ainsi que des implications sur le programme et budget.
La délégation de la Pologne entendait que trois propositions avaient été faites sur les PME et souhaitait savoir laquelle serait choisie pour le budget.
La délégation du Brésil a demandé linsertion dun autre élément au point un concernant les modifications demandées par les États membres faisant référence à tous les documents ou à des préoccupations multidisciplinaires. Par exemple, la formulation et les principaux risques et atténuations étaient soulevés dans de nombreux points et ils ne renvoyaient pas spécifiquement à un programme, mais notamment à la synthèse financière, même le préambule du Directeur général. La délégation a prié le Secrétariat dévaluer cela et de fournir une meilleure formulation tenant compte de latténuation améliorée des risques dans les champs datténuation pour tous les programmes, même ceux qui nétaient pas concernés.
Le Secrétariat a rappelé aux délégations quétant donné que la présente session était une session formelle, tout ce qui était dit serait enregistré, un rapport serait généré afin dêtre soigneusement analysé pour tenir compte de toutes les modifications demandées par les délégations. Cependant, si les délégations le souhaitaient, la liste détaillée pourrait être reflétée dans le texte de décision. En réponse à la question de la Pologne, le Secrétariat a confirmé quil rédigerait une proposition reflétant les débats, essentiellement parce que le sens du débat était centralisé contre décentralisé, et le Secrétariat avait reçu des observations très utiles. De toute évidence, trois options avaient été avancées, mais le Secrétariat allait examiner toutes les observations enregistrées avec soin et reviendrait avec une proposition révisée.
La délégation de lAlgérie sinterrogeait sur les observations relatives au programme 20 dans la liste.
La délégation de lInde sest référée à un alinéa du programme 20 concernant les bureaux extérieurs qui allait être traité. Elle a demandé confirmation si sa compréhension était juste que la liste du texte de la décision i) indiquait généralement les programmes auxquels des changements seraient apportés. Si tel était le cas, alors le programme 20 devrait être ajouté à la liste.
La délégation de la Fédération de Russie a suggéré de modifier la formulation. Au lieu de dire tenir compte des modifications, il fallait dire autre chose, sinon le texte ne sappliquait pas au programme 20.
La délégation de la France a souscrit à la déclaration faite par la délégation de la Fédération de Russie. De nombreux éléments étaient impliqués. Certains ensembles de programmes allaient changer et le reste demeurerait inchangé, mais une formulation dune nature plus générale pourrait être trouvée, par exemple, de tenir compte des modifications apportées au projet de programme et budget, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC ou quelque chose ressemblant à cette phrase. La délégation estimait que répertorier 12 programmes pour lesquels une demande de modification avait été formulée, et ne pas faire référence au programme 30 ne serait pas du goût de la délégation, car cela donnait limpression que les membres avaient eu la même discussion approfondie sur tous les programmes, ce qui nétait pas le cas. Le texte devrait être de nature plus générale sans se compliquer les choses plus que de besoin.
La délégation du Mexique a souligné que le document dinformation qui devait être fourni sur les bureaux extérieurs devrait contenir des informations générales, à savoir des documents qui existaient déjà. Toutefois, la délégation ne voulait pas désigner des protocoles daccord, des rapports annuels ou des accords. Elle voulait désigner les documents nécessaires dont avaient besoin les membres à titre dinformation générale.
Le président a récapitulé le débat. À lalinéa un, afin déviter la duplication des débats lorsque les membres se réuniraient en septembre, seuls les programmes sur lesquels des modifications avaient été demandées figuraient sur la liste. Par élimination, les programmes ny figurant pas ne subiraient aucune modification. Par conséquent, quand le PBC se réunirait en septembre, il saurait ce qui avait été modifié.
Le Secrétariat a précisé quil y aurait des modifications mineures ailleurs, mais uniquement de nature multidisciplinaire générale et faisant partie des observations générales.
Le président a fait remarquer que, dans ce cas, la formulation nétait pas correcte et que la délégation de la France avait raison. Si le texte disait de tenir compte des modifications apportées, alors il convenait de dire que des modifications avaient été apportées dans les autres programmes et cela deviendrait très déroutant.
La délégation de la Suisse jugeait la formulation suggérée par la France acceptable, mais elle a rappelé quelle avait suggéré initialement notamment avant lénumération des programmes. Lajout du terme notamment signifiait que la liste nétait pas complète.
Le président a fait remarquer que la formulation était déroutante. Elle devrait être très spécifique ou très générale, mais pas les deux.
Le Secrétariat a proposé dadopter la suggestion de la France et de dire de tenir compte des modifications apportées au projet de programme et budget, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC. Le Secrétariat a lu à nouveau le texte entier à la convenance des délégations : Le Comité du programme et budget (PBC) avait examiné le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, et prié le Secrétariat : 1) de tenir compte des modifications apportées, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC sur le projet de programme et budget; ii) de prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne les PME et linnovation, de communiquer des informations supplémentaires et une proposition révisée, compte tenu des autres options proposées par les États membres; iii) conformément à ce qui précède, de soumettre une proposition révisée de programme et budget pour lexercice 20142015 pour examen par le PBC à sa vingt et unième session. Cette proposition révisée contiendra également un tableau récapitulatif donnant un aperçu du Plancadre déquipement et de son rapport ainsi que ses implications en termes de programme et budget. 2) Le PBC a également prié le Secrétariat détablir les documents ciaprès sur la question des bureaux extérieurs, en mettant laccent sur la nature de la procédure, menée à linitiative des membres : i) un document dinformation, à diffuser avant la prochaine session du PBC, en réponse aux questions et aux demandes dinformations supplémentaires présentées par les délégations à la présente session; et ii) une étude détaillée traitant, de manière exhaustive, de toutes les questions en rapport avec ce sujet, y compris celles soulevées par les délégations à la présente session.
La délégation de la Pologne, concernant la dernière partie du point 1.ii), sest référée aux options proposées par les États membres. Lune des propositions, lune des trois, avait été proposée par le président. La délégation a demandé si la proposition était aussi incluse. Il sagissait de la deuxième proposition, une proposition importante, mais ce nétait pas une proposition dun État membre.
Le président a répondu que sa proposition était acceptée par les États membres, cela faisait donc trois options.
La délégation de la Pologne sest référée au terme proposées dans le texte. Ce devrait être options proposées par le président et les États membres ou par les États membres et le président. Le texte donnerait là le reflet exact de ce qui sétait passé.
Le président a suggéré : Toutes les options proposées par le comité.
La délégation de lAustralie ne trouvait pas que le texte reflétait exactement le débat. Peutêtre en disant lors des débats ou proposées lors du comité.
La délégation de la République de Corée a suggéré dajouter la phrase, sans aucune indication des pays candidats avant que les États membres napprouvent les directives qui seront appliquées à la sélection de pays pour laccueil. après les derniers termes à la présente session.
Le président a fait observer que dans le présent texte, rien dans létude nengageait un quelconque État membre. La formulation a dit document dinformation en réponse aux demandes pour de plus amples informations formulées par les délégations à la présente session. Le deuxième point, une étude détaillée traitant, de manière exhaustive, de toutes les questions en rapport avec ce sujet, y compris celles qui avaient été soulevées par les délégations à la présente session. Le président a dit quil préférerait conserver la formulation telle quelle au lieu douvrir un autre grand débat sur la question.
La délégation de la Chine a soutenu les observations du président. La délégation estimait que lalinéa 2.ii) évoquait toutes les questions de manière exhaustive. Cette formulation avait déjà inclus les observations faites par la délégation coréenne ainsi que ses déclarations. La délégation suggérait de ne pas sengager dans un nouveau débat, car la formulation existante était déjà très exhaustive.
La délégation de la Fédération de Russie partageait sans réserve le point de vue du président et estimait que le point ii) devait rester tel quil était.
La délégation du Chili, en référence au point 2.i) et à lidée davoir des informations concrètes, souhaitait savoir si cela allait être envisagé dans la réponse quallaient obtenir les membres de la part du Secrétariat.
Le Secrétariat a répondu que cela apparaîtrait dans le renvoi. Il y aurait une note de bas de page et le document serait mis à disposition.
La délégation du Mexique a suggéré dajouter un document dinformation, y compris des informations dordre général au point 2.i). Les membres ne voulaient pas de notes de bas de page, mais les documents originaux. Cela ne prendrait pas trop de temps au Secrétariat, car il avait déjà les documents qui pourraient être mis en annexe.
La délégation de lIran (République islamique d) a fait part de sa satisfaction au président pour sa direction avisée, avant de remercier le Secrétariat pour ses efforts incessants en vue de fournir la formulation proposée. En ce qui concerne lalinéa deux, la délégation soutenait la position des délégations de la Chine et de la Russie, cestàdire conserver la formulation telle quelle et ne pas préjuger dune quelconque inclusion ou exclusion.
La délégation de la République de Corée a déclaré quelle était très souple sur la formulation de cet alinéa. Toutefois, la délégation souhaitait sassurer que les processus seraient divisés en deux processus : lapprobation des directives par les États membres, puis le suivi des activités, y compris la suggestion des pays candidats qui devrait arriver ultérieurement. SiI sagissait de lapproche qui allait être prise, la délégation navait pas de préférence particulière pour la formulation utilisée pour lexprimer.
Le Secrétariat a précisé que le texte de lalinéa deux concernait la fourniture dinformations. Il ne prévoyait pas le processus, dont les États membres seraient libres de débattre une fois les informations reçues. Les membres débattraient du processus à leur retour au PBC. Le Secrétariat fournirait des informations, en mettant laccent sur la nature de la procédure, menée à linitiative des membres.
En conclusion du débat sur le texte de décision, le président a remercié la délégation de la République de Corée de sa souplesse.
Le texte de décision suivant a été adopté :
1.) Le comité avait examiné, programme par programme, le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015, et prié le Secrétariat :
de tenir compte des modifications apportées au projet de programme et budget pour lexercice 20142015, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC;
de prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne les PME et linnovation, de communiquer des informations supplémentaires et de soumettre une proposition révisée, compte tenu des autres options proposées et des observations formulées lors des discussions tenues au cours de la session du PBC; et
conformément à ce qui précède, de soumettre une proposition révisée de programme et budget pour lexercice 20142015 pour examen par le PBC à sa vingt et unième session. Cette proposition révisée contiendra également un tableau récapitulatif donnant un aperçu du Plancadre déquipement et de son rapport avec le programme et budget, ainsi que des incidences en découlant.
2) Le PBC a également prié le Secrétariat détablir les documents ciaprès sur la question des bureaux extérieurs, en mettant laccent sur la nature de la procédure, menée à linitiative des membres :
un document dinformation, y compris des informations dordre général, à diffuser avant la prochaine session du PBC, en réponse aux questions et aux demandes dinformations supplémentaires présentées par les délégations à la présente session; et
une étude détaillée traitant, de manière exhaustive, de toutes les questions en rapport avec ce sujet, y compris celles soulevées par les délégations à la présente session.
Procédure budgétaire appliquée, aux projets proposés, par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/4.
La délégation de lAlgérie (au nom du groupe des pays africains) a fait remarquer quelle figurait parmi les groupes qui avaient demandé lexamen de la procédure budgétaire pour le financement des projets du CDIP. Ses observations sur ce document étaient, en premier lieu, que la procédure budgétaire ne paraissait pas être très tournée vers lavenir, car, comme cela sétait vu assez clairement lorsque les projets avaient été proposés dans le cadre du CDIP, le budget nétait pas prévu à lavance. Par conséquent, largent était issu des réserves, de montants prévus pour dautres projets ou pour dautres Comités, et la délégation souhaitait éviter de telles procédures lors du prochain exercice biennal. Au lieu de cela, elle a fait remarquer quelle voulait quun montant soit affecté aux futurs projets dès le début, puisque le mécanisme tel quil était nanticipait pas le financement de futurs projets. De lavis de la délégation, cela constituait un fossé important dans le mécanisme budgétaire, qui devrait être tourné vers lavenir et disposer dun montant affecté aux futurs projets. En labsence de tels projets, ces montants pourraient être reconduits pour lexercice biennal suivant. Ensuite, la délégation a pris note que, au sein du mécanisme actuel, la création de ressources pour des projets qui nétaient que dans la première phase de leur mise en uvre existait déjà, supposant quil y aurait une deuxième phase. Toutefois, la délégation voulait que le mécanisme sapplique aux projets qui étaient déjà dans le CDIP, car le CDIP comptait de nombreux projets qui en étaient seulement à leur première phase. La deuxième phase de ces projets attendait quun accord soit trouvé entre les États membres, mais le Secrétariat navait pas anticipé de dotations pour les projets sur la coopération SudSud ou sur le transfert de technologie, qui en étaient seulement à la première phase. Ils connaîtraient sans doute une deuxième phase, mais le Secrétariat ne semblait pas avoir prévu de budget pour ces projets. Enfin, la délégation a noté que lalinéa neuf du document à lexamen invitait seulement le comité à prendre note de son contenu. La délégation était davis que des leçons devaient être tirées sur la base du budget actuel et quil devrait y avoir une recommandation pour affecter des ressources aux projets à lavenir. Elle a aussi noté quelle nenvisageait pas de fermer la porte à dautres projets qui pourraient être présentés pour lexercice biennal 20142015. En conséquence, la délégation estimait que le PBC devrait recommander que ces ressources soient créées.
La délégation de la Suisse a fait part de sa satisfaction devant le document WO/PBC/20/4 et elle était ravie de prendre note et de recommander que la procédure décidée en 2010 pour le financement des projets du Plan daction pour le développement associés au CDIP continuerait à être appliquée. De lavis de la délégation, la procédure avait été débattue en profondeur en 2010 et un compromis avait été trouvé, qui, contrairement à ce qui avait été dit, prenait totalement en compte lavenir. La procédure était souple et prenait note des projets qui seraient décidés et qui auraient des incidences financières au cours de lexercice biennal. La délégation ne voyait pas pourquoi largent devait être bloqué à lavance, alors que lon ne savait pas sil serait dépensé. Par le passé, largent avait été mis de côté et bloqué, ce qui avait engendré des difficultés, car cet argent ne pouvait pas être utilisé pour dautres activités, ce qui était regrettable. La délégation a fait remarquer que le processus qui avait été élaboré était en parfaite adéquation avec la rationalisation du Plan daction pour le développement dans le cadre des activités de lOMPI, et sintégrait totalement dans le budget de lOMPI, au lieu davoir une sorte de budget distinct pour le Plan daction pour le développement, qui était bien entendu contraire à la philosophie visant lintégrité. La délégation estimait que le mécanisme budgétaire actuel était satisfaisant, puisquil permettait de reconnaître le budget et les résultats, et elle ne voyait pas la nécessité daffecter quelque chose séparément.
La délégation de la Belgique a déclaré être favorable à une budgétisation prudente, comme elle lavait déclaré dans sa déclaration douverture, et elle était davis que le document débattu accomplissait cela. Elle ne voyait pas la nécessité de modifier les paramètres des montants ou de lalinéa décisionnel.
La délégation du Brésil (au nom du groupe du Plan daction pour le développement) sassociait et soutenait la déclaration de la délégation de lAlgérie sur cette question particulière. Selon elle, il était effectivement absolument nécessaire doctroyer la prévisibilité aux projets dans le cadre du CDIP et il était nécessaire de les inclure clairement dans le budget. Elle estimait que la planification pour la deuxième phase des projets du CDIP était essentielle et devrait être résolue.
Le président a invité le Secrétariat à répondre aux questions posées.
Le Secrétariat a attiré lattention des délégations sur le document original de 2010, le document WO/PBC/15 Rev., qui indiquait clairement que le mécanisme budgétaire était également prospectif, car le document stipulait que pour les projets qui ne pouvaient pas être anticipés au moment où le budget était préparé, et qui étaient approuvés par le CDIP lors de lexercice biennal, le financement nécessaire serait défini conformément à larticle 5.5 du Règlement financier sur les virements de crédits. Le Secrétariat était davis que le mécanisme était prospectif. Le mécanisme avait dabord été mis en place afin dintégrer les projets du Plan daction pour le développement dans les travaux ordinaires de lOrganisation, ensuite, en termes de planification, de supervision et dévaluation, afin dassocier ces projets aux résultats escomptés de lOrganisation, et enfin, dun point de vue budgétaire également, pour sassurer que le financement serait disponible. En raison du délai de réaction entre les débats et lapprobation du projet du Plan daction pour le développement dans le cadre du CDIP et de lapprobation du programme et budget, le mécanisme anticipait la mise à disposition des fonds si ces projets étaient approuvés, après lapprobation ou lors de la mise en uvre dun programme et budget approuvé. Le Secrétariat a souligné que cétait exactement comme cela que les choses sétaient passées pour lexercice biennal en cours. Deux projets navaient pas été anticipés au moment où le programme et budget 20122013 avait été approuvé il sagissait des projets pour le Burkina Faso et pour la coopération SudSud, qui avaient été débattus et approuvés par le CDIP lors de lexercice biennal 20122013. En conséquence, après lapprobation du programme et budget, et conformément au mécanisme, le financement avait été entièrement mis à disposition pour ces projets et leur mise en uvre avait démarré immédiatement après approbation, limitant ainsi le délai de réaction entre lapprobation et la mise en uvre.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat davoir préparé le document de travail. La délégation était davis que le mécanisme budgétaire devrait être amélioré afin dallouer des ressources pour les futures phases des projets actuels du CDIP, ainsi que pour allouer des ressources pour de nouveaux projets. La délégation a déclaré que le PBC devrait recommander à lAssemblée générale daméliorer ce mécanisme.
La délégation de lAlgérie (au nom du groupe des pays africains) a fait remarquer que lalinéa sept du document indiquait que, pour le projet au Burkina Faso, qui avait été adopté après lapprobation du budget 20122013, le financement avait été obtenu grâce à des économies réalisées sur les projets de développement. La délégation a déclaré quelle voulait éviter au Secrétariat davoir à faire des économies sur certains projets afin den financer dautres. Elle a aussi déclaré quelle voulait éviter les problèmes de budgétisation lors du CDIP. La délégation a noté que, dans le CDIP, à chaque fois quun projet était débattu, le comité sentendait dire quil ny avait pas de budget. Selon elle, des ressources devraient être prévues pour les futurs projets. Le comité ne devrait pas avoir à compter sur le transfert déconomies deci delà dun projet à un autre.
La délégation de Monaco a fait remarquer que ce PBC soulevait les mêmes questions qui lavaient déjà été plusieurs années auparavant. Les questions portaient sur la manière dont les projets qui seraient adoptés pourraient être anticipés afin de déterminer et de prévoir à lavance les ressources adéquates, et la manière dont ces ressources seraient prévues dans le budget, et ce qui se passerait si le niveau de ces ressources était trop faible ou trop élevé. À lépoque où cela avait été débattu, la solution convenue avait été le mécanisme, lancé pour permettre laffectation de ressources lors de ladoption des projets. La délégation a indiqué quelle était satisfaite de la procédure actuelle et du document du Secrétariat.
La délégation de la France a appuyé les déclarations des délégations de Monaco et de la Suisse. Elle a fait remarquer que les délégations avaient tendance à ouvrir des débats sur de nombreux points, chose quelle trouvait regrettable. Selon elle, un compromis avait été trouvé et il nétait pas nécessaire de changer le mécanisme qui avait été convenu. Elle estimait également que pour que les choses restent simples, il ne devrait pas y avoir dapproches et de critères différents pour les différents projets.
La délégation de lIran (République islamique d) a soutenu les déclarations de la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et de la délégation de lÉgypte et du groupe du Plan daction pour le développement.
Le président a prié le Secrétariat de répondre, notant que certains groupes nétaient pas satisfaits du mécanisme, alors que dautres le jugeaient satisfaisant et efficace. Le président a demandé sil était possible daméliorer le mécanisme afin de parvenir à un compromis.
Le Secrétariat a fourni des éclaircissements par rapport à la question de la délégation de lAlgérie, avant de confirmer que le document faisait effectivement référence à ces ressources qui avaient été trouvées à partir déconomies issues de projets du Plan daction pour le développement déjà terminés. Cette déclaration avait été incluse dans le document afin dêtre en totale transparence quant à la source de financement des projets. Cependant, sil ny avait pas eu déconomies issues des projets du Plan daction pour le développement actuels, le Secrétariat a déclaré que les fonds auraient été trouvés dans les limites du budget, conformément au mécanisme approuvé par les États membres en 2010, et en accord avec larticle 5.5 du règlement sur les virements de crédits.
La délégation du Brésil a remercié le Secrétariat pour les précieuses informations quil a fournies. Elle a fait remarquer que les délégations qui voulaient que les projets soient développés dans le cadre du CDIP se trouvaient en position davoir à débattre si des fonds étaient disponibles ou non pour de tels projets. La délégation a noté que cétait un fait, et quelle se trouvait confrontée à cette situation en permanence, car le budget comptait des fonds qui étaient spécifiquement affectés à des projets en amont. Elle a reconnu quun mécanisme était en place et quil avait été adopté, mais il restait selon elle un problème, car à chaque fois quune proposition de projet était mise en avant, la délégation devait à nouveau en passer par un long débat. La délégation voulait savoir comment remédier à ce problème. Par ailleurs, elle a observé quil convenait de parler également de la deuxième phase des projets. Elle a demandé pourquoi des dispositions spécifiques ne pouvaient pas être prises pour la deuxième phase des projets. Si cette deuxième phase nétait pas adoptée, par exemple, parce que la première phase avait été considérée comme étant un échec, largent mis de côté pourrait être affecté à dautres projets ou à dautres choses. La délégation a demandé pourquoi cela nétait pas possible, par exemple. Elle a déclaré que le point important qui avait été soulevé était lexistence dun problème fondamental dans le fonctionnement du CDIP et la délégation voulait une solution à ce problème.
La délégation de la Suisse a déclaré que le moyen davancer sur cette question était de suivre ce qui était proposé et de recommander à lAssemblée de prendre note du document. Le processus avait été mis en uvre lors de lexercice biennal de manière satisfaisante et avait permis de financer des projets qui avaient été décidés par le CDIP. La délégation a fait remarquer quelle navait pas entendu quun quelconque projet avait été refusé en raison dun défaut de financement. Si des projets étaient refusés, cétait pour un désaccord de fond de la part des délégations, et si des précisions simposaient, certains projets avaient été révisés. De lavis de la délégation, le mécanisme tel quil existait avait permis au CDIP de lancer et mettre en uvre des projets. La délégation a déclaré quil fallait comprendre que largent ne tombait pas du ciel entre les mains de lOMPI. LOrganisation disposait de fonds limités et la délégation avait entendu des membres dire quils voulaient créer des bureaux extérieurs. Si les délégations voulaient affecter de largent à cet effet, elles ne seraient pas en mesure de tout financer au sein de lOrganisation. La délégation a déclaré que mobiliser de largent était artificiel quand rien navait été prévu pour en faire usage. La délégation a rappelé que, par le passé, de largent avait été mis de côté, de largent avait été bloqué et les membres avaient pu constater les difficultés que cela avait entraînées, car cet argent ne pouvait pas être utilisé pour dautres activités, ce quelle trouvait honteux. Le processus en place était pleinement conforme à lobjectif visant à inscrire totalement le Plan daction pour le développement dans les activités et le budget de lOMPI. Une budgétisation distincte du Plan daction pour le développement serait contraire à la philosophie visant lintégrité. La délégation estimait que le mécanisme avait permis aux États membres de reconnaître le budget et les résultats et ne voyait aucune nécessité à affecter des fonds de manière distincte, car le mécanisme de budgétisation actuel était satisfaisant.
La délégation de la Suède a remercié le Secrétariat pour le document et son approche constructive, avant dindiquer que selon elle, le meilleur moyen davancer était de suivre ce quavait déclaré la délégation de la Suisse. Elle a fait remarquer que rien nindiquait que les bons projets ne seraient pas financés, et cétait sans doute une bonne chose en termes de qualité, de processus et de transparence pour les nouveaux projets éventuels, sil existait un processus dans lequel le projet était dabord présenté sur le fond. Ensuite, lors de la deuxième phase, les délégations décideraient si le projet est bon et lui trouveraient le financement adéquat. La délégation a déclaré quelle soutenait sans réserve le document sur la table et la voie à suivre, présentés par le Secrétariat.
La délégation du Brésil (au nom du groupe du Plan daction pour le développement) a pris note des observations formulées par les autres délégations, mais elle a répété quelle ne pouvait pas convenir que le fonctionnement du budget était satisfaisant au niveau du CDIP. Elle ne pouvait pas ladmettre. Elle a aussi souligné à nouveau la possibilité dexplorer une budgétisation spécifique pour la deuxième phase des projets déjà approuvés.
La délégation de lÉgypte sest montrée favorable aux propos de la délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, et de la délégation de lAlgérie, parlant au nom du groupe des pays africains. Elle espérait que les choses se passaient bien. La délégation a déclaré quil sagissait dune demande pour répondre à un besoin qui existait réellement. Le problème avec le mécanisme était quil servait à inscrire les projets approuvés par le CDIP dans le budget et non à planifier et affecter des ressources à lavance pour des projets qui pourraient être approuvés par le CDIP. Il sagissait dun dilemme fondamental. Elle a déclaré que lors de lexercice biennal actuel, le Secrétariat avait expliqué, dans le document, avoir planifié à lavance la deuxième phase des projets actuels en cours de mise en uvre, sous réserve de lapprobation du CDIP. Toutefois, la délégation a noté quelle ne voyait pas cet aspect reflété dans le budget proposé pour le prochain exercice biennal. Elle a fait remarquer que le Secrétariat était parvenu, en toute bonne foi, à trouver des ressources pour des projets supplémentaires qui avaient été approuvés. Elle estimait toutefois quà ce stade, une fois la planification terminée, les délégations pourraient faire preuve de plus de prudence et de sagesse, et pourraient planifier à lavance au lieu dêtre soumises à la préparation ou à des dispositions ad hoc comme des transferts entre les programmes ou lidentification déconomies pour financer le projet. De lavis de la délégation, ce problème devait être résolu. Elle souhaitait suggérer que le PBC recommande à lAssemblée générale daméliorer et de renforcer le mécanisme afin de prendre des dispositions pour planifier à lavance la deuxième phase des projets ou pour des projets supplémentaires qui seraient approuvés par le CDIP, et que le budget même inclurait des ressources supplémentaires pour la deuxième phase des projets. Si cette deuxième phase ne devait pas se concrétiser, largent serait transféré vers dautres activités et programmes, conformément aux règles et règlements financiers.
La délégation de Monaco a fait remarquer quil ne fallait pas essayer de réparer quelque chose qui nétait pas cassé. Selon elle, il ny avait rien à reprocher au processus actuel. Elle souhaitait entendre quelquun expliquer précisément ce qui nallait pas avec la procédure actuelle, sil existait un quelconque projet adopté pour lequel le financement navait pas été trouvé. Si cela avait été le cas, la délégation aurait compris les membres qui affirmaient que le mécanisme ne fonctionnait pas. La délégation a indiqué que lobjectif du mécanisme était en fait de trouver le financement pour des projets adoptés par le CDIP lors de lexercice biennal. Si le Secrétariat pouvait trouver des projets spécifiques qui navaient pas pu être financés, la délégation pourrait alors comprendre la motivation à corriger ce mécanisme. Sinon, la délégation ne voyait aucune raison derrière le désir de changer le mécanisme.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat pour ce bon document qui décrivait parfaitement la situation actuelle et montrait que le mécanisme fonctionnait bien. La délégation a déclaré quelle jugeait difficile de trouver une raison légitime pour changer le mécanisme qui avait bien fonctionné.
Le Secrétariat a indiqué dans sa réponse que, en ce qui concernait le mécanisme, le processus dapprobation était le même, indépendamment du fait quil sagissait de la deuxième phase dun projet ou dun nouveau projet. La seule différence résidait dans le fait que pour la deuxième phase dun projet, la première phase faisait lobjet dune évaluation avant dêtre débattue par le CDIP, et seulement après le CDIP envisageait une deuxième phase pour approbation. Pour ce qui est de la question de savoir sil existait des projets ayant été approuvés par le CDIP en 2012 sans être financés au moyen du mécanisme, le Secrétariat a attiré lattention des délégations sur lalinéa six du document de travail, dont le deuxième sousalinéa indiquait que les deux projets débattus, mais nayant pas été approuvés par le CDIP en 2011 avaient été approuvés ensuite par le comité en 2012, et que leur mise en uvre avait débuté immédiatement après leur approbation.
La délégation du Sénégal a soutenu lintervention faite par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains et espérait que le mécanisme permettrait de prendre les dispositions pour les projets qui seraient adoptés par le CDIP.
La délégation de la Suisse souhaitait poser une question aux délégations qui avaient demandé à ce que des dispositions soient mises de côté. Où comptaientelles trouver largent pour ces dispositions? La délégation voulait le savoir afin de se faire une idée plus précise de la direction que prenait le débat.
La délégation du Maroc a souscrit aux propositions mises en avant par la délégation de lAlgérie au nom du groupe des pays africains, et par la délégation du Brésil. La délégation était davis que cétait une bonne chose dassurer le financement du mécanisme et de permettre aux pays en développement de tirer parti des projets décidés par le CDIP.
La délégation de lEspagne a déclaré que, comme lors des délibérations précédentes, elle voulait connaître les éventuelles incidences budgétaires des décisions qui étaient proposées. Ces informations devraient être disponibles avant que la décision ne soit prise.
La délégation de la Suède a également déclaré quelle voulait savoir sil y avait des incidences budgétaires. Elle a aussi fait remarquer quelle était convaincue que toutes les délégations conviendraient quil était souhaitable davoir des projets de qualité cela sappliquait à tous les projets convenus dans le cadre de lOMPI, la question étant de savoir comment y parvenir. Comment garantir une qualité maximale devant différents projets en donnant un sac de billets à certains comités, en leur disant de faire quelque chose avec cet argent? Ou plutôt en demandant aux États membres délaborer des projets et de les motiver, puis de demander le financement spécifique de projets spécifiques? Comment assurer une qualité supérieure?
Le Secrétariat a proposé la formulation révisée ciaprès à lexamen du PBC pour le paragraphe de décision, dans une tentative visant à rassurer tout le monde et à répondre aux préoccupations exprimées à propos du financement des projets. Le texte proposé révisé a été lu comme suit : Le PBC recommande aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu du présent document, suivi de la phrase suivante : et de noter que les projets du Plan daction pour le développement approuvés par le CDIP continueront à être intégralement financés conformément au mécanisme approuvé par les États membres en 2010.
La délégation du Brésil a remercié le Secrétariat pour ses explications et pour la formulation proposée. Elle a déclaré quelle essaierait dêtre plus claire sur ce que semblait être le problème de son propre point de vue. Elle a assuré au Secrétariat quil nétait pas le problème. La délégation estimait que la délégation de lAlgérie avait formulé la chose de manière assez éloquente en déclarant que la participation à une réunion du CDIP ressemblait souvent à une réunion du PBC. Du point de vue de la délégation, cela constituait un problème, car au CDIP, les délégations voulaient faire avancer le Plan daction pour le développement et mettre en uvre des projets. Toutefois, la délégation se considérait désavantagée aux réunions du CDIP, car elle devait subir de longs débats sur lincidence budgétaire des projets. Selon elle, cela ne devrait pas être nécessaire. Elle souhaitait voir, par exemple comme le proposait la délégation de lÉgypte, que des dispositions étaient prises pour la deuxième phase des projets. Si la deuxième phase dun projet approuvé nétait pas entreprise pour une raison quelconque, son financement pourrait être réaffecté à dautres activités. La délégation était davis que cela ajouterait de la prévisibilité au fonctionnement du CDIP, et la délégation aurait une bataille de moins à livrer. La délégation a conclu en remerciant le Secrétariat pour avoir expliqué comment les choses fonctionnaient et pour avoir assuré quil resterait engagé dans tous les efforts possibles pour que les projets approuvés puissent être mis en uvre. La délégation espérait toutefois quelle avait clairement montré que ses préoccupations étaient dune toute autre nature, et que cétait la raison pour laquelle elle voulait voir que les projets dans le cadre du CDIP étaient spécifiquement intégrés dans le budget de lOMPI.
La délégation de la France a indiqué que le débat la surprenait toujours. Elle navait jamais entendu dire que certaines délégations avaient la sensation dêtre dans une position désavantageuse au CDIP. La délégation a pris note de ce fait ainsi que de toutes les positions exprimées lors du PBC. Toutefois, la délégation était ravie de savoir quavant lapprobation dun projet, les incidences budgétaires et lintérêt du projet étaient examinés. Cétait un point positif selon elle. La délégation a fait remarquer que, comme la délégation de Monaco et dautres délégations lavaient dit précédemment, sil y avait eu un problème significatif concernant le financement dun projet qui était une priorité pour les États membres, cela devait bien entendu être débattu. Toutefois, la délégation navait pas limpression que tel était le cas. Le financement disponible étant limité, lOrganisation devait faire des choix pour que de bons projets soient financés. La délégation avait du mal à comprendre quels changements devraient être apportés au mécanisme. Elle trouvait que le débat devrait sarrêter là, puisque les positions exprimées étaient assez claires, et elle estimait que la formulation dans le paragraphe de décision rassurait les délégations concernant lintégrité de la procédure.
La délégation de Monaco a déclaré, comme la délégation de la France avant elle, quil était important de considérer les incidences budgétaires lors de ladoption dun projet. Elle a dit espérer que lon continuerait à examiner les incidences budgétaires des projets une fois ces derniers adoptés. La délégation a souligné quelle ne laisserait jamais un projet être adopté sans en regarder de près les détails financiers et budgétaires. Selon elle, ce point ne pouvait pas être remis en question, car quelles que soient les procédures budgétaires au moment de lexamen des projets, les délégations sintéressaient au contenu et aux activités et également aux incidences budgétaires, bien entendu.
Le Secrétariat a proposé la formulation révisée ciaprès à lexamen du PBC à propos du paragraphe de décision, afin de répondre aux préoccupations concernant les phases ultérieures des projets en cours et les rendre explicites dans ledit paragraphe. Le PBC recommande aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu de ce document et a ajouté la phrase révisée suivante : et de noter que les projets mis en uvre au titre du Plan daction pour le développement, y compris les phases ultérieures des projets en cours, approuvés par le CDIP, continuent dêtre intégralement financés conformément au mécanisme approuvé par les États membres en 2010.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour lajout très intéressant et la formulation quil avait introduit. Elle navait quune suggestion, le remplacement de de noter que les projets mis en uvre au titre du Plan daction pour le développement, y compris (
) par de faire en sorte que les projets mis en uvre au titre du Plan daction pour le développement, y compris (
) continuent dêtre intégralement financés.
Le Secrétariat a fait la lecture de la version finale du paragraphe de décision.
Le Comité du programme et budget :
a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu du document WO/PBC/20/4; et
a prié le Secrétariat de faire en sorte que les projets mis en uvre au titre du Plan daction pour le développement, y compris les phases ultérieures des projets en cours, approuvés par le CDIP, continuent dêtre intégralement financés conformément au mécanisme défini dans le document A/48/5/Rev. approuvé par les États membres en 2010.
Plancadre déquipement 20142019
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/5.
Le viceprésident a invité le Secrétariat à présenter le document.
Le Secrétariat a noté que, dans le contexte des efforts continus déployés pour améliorer la gestion et le contrôle des ressources financières, et compte tenu des résultats des initiatives de renforcement de la gestion de ces ressources lancées dans le cadre du Programme de réorientation stratégique, un premier Plancadre déquipement (PCE) détaillé et durable a été élaboré pour lOrganisation, qui porte sur les trois exercices biennaux allant de 2014 à 2019. Le PCE jette les fondations dun plan glissant sur six ans couvrant les dépenses déquipement de lOrganisation aux fins de i) réaliser les investissements déquipement nécessaires pour sassurer que lOMPI reste adaptée à sa mission; ii) réduire la nécessité de procéder à des réparations tardives et urgentes; et iii) supprimer ou atténuer autant que possible les risques pour lenvironnement, la sécurité, la santé et la sûreté. Le PCE serait révisé et actualisé régulièrement pour veiller à ce quil conserve sa pertinence. Le Secrétariat a indiqué que, conformément aux principes et au mécanisme dapprobation régissant lutilisation des réserves approuvés par les États membres à leur quarantehuitième série de réunions en septembre 2010, il a proposé de financer sept projets au moyen des réserves disponibles pour un coût total estimé à approximativement 11,2 millions de francs suisses (sur les 43,2 millions dévolus au PCE). Les détails de chaque projet étaient présentés dans lannexe du document, avec i) les objectifs du projet, ii) une déclaration concernant la contribution du projet à la réalisation du résultat escompté de lOrganisation approprié pour lexercice biennal, iii) des délais et budgets clairs, et iv) le mécanisme proposé pour la présentation de rapports à respecter. Suite à la mise en uvre de ces projets, des coûts récurrents supplémentaires sélevant à 3,97 millions de francs suisses devaient trouver un financement dans le budget ordinaire pour les trois prochains exercices biennaux. Pour ces projets comportant des coûts récurrents lors de lexercice biennal 20142015, ceuxci avaient été inclus dans le programme et budget proposé pour 20142015. À la fin de 2012, le Secrétariat a estimé quun montant de 20 millions de francs suisses serait disponible audessus du niveau recommandé, après financement de tous les projets en cours dont le financement au titre des réserves avait été approuvé précédemment. Ce niveau ne devrait pas diminuer pendant le prochain exercice biennal. En conséquence, le PBC a été invité i) à entériner les principes en vertu desquels les projets ont été et seront inclus dans le PCE de lOrganisation, comme indiqué dans le document WO/PBC/20/5; et ii) à recommander aux assemblées des États membres de lOMPI dapprouver le financement des projets présentés dans lannexe du document WO/PBC/20/5, pour un montant total estimé à 11,2 millions de francs suisses, si les fonds nécessaires au titre des réserves sont disponibles.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a remercié le Secrétariat pour le document, notant quil devait être examiné avec dautres documents et chiffres afin de pouvoir faire le point. Elle a également fait part de sa satisfaction pour les différentes réunions dinformation et mises à jour qui avaient été proposées aux États membres à la demande de certaines délégations, suite aux préoccupations exprimées sur la supervision et la budgétisation de questions liées à la rénovation de bâtiments et à la nouvelle salle de conférence. Dans ce contexte, le groupe B a convenu que les bâtiments et installations du système de lONU devaient être considérés comme des problèmes systémiques, nécessitant la meilleure utilisation possible des installations existantes et rénovées dans tous les sites, bien que cela nétait pas toujours clair dans tous les documents et présentations reçus. Elle a aussi fait remarquer que présenter les bâtiments, la sûreté et la sécurité, ainsi que les projets en matière de TIC dans une catégorie unique pourrait savérer pratique, mais que cela risquait de brouiller la dynamique. Selon elle, ces domaines devaient toujours être soigneusement distingués lors de lanalyse des coûts. La délégation a appelé à clarifier la distinction entre les projets déquipement et les investissements, faisant remarquer que théoriquement, seuls les projets déquipement pourraient avoir une incidence sur les actifs et les passifs. Elle a aussi demandé des précisions quant à la justification de lutilisation des réserves. La délégation a fait observer que les coûts devaient être aussi contenus que possible sur le long terme, afin doptimiser au mieux les ressources dans un environnement budgétaire tout aussi limité. Linvestissement dans les TIC était crucial pour fournir de meilleurs services en ligne à toutes les régions et pays, et se trouvait au cur de ce que lOMPI faisait et devait faire. Le groupe B sattendait à ce que cela soit parfaitement reflété dans la stratégie à court et à long terme de lOrganisation. La délégation a fait remarquer que lutilisation des réserves était là encore systématique, sur la base dune interprétation assez souple de ce qui constituait des circonstances exceptionnelles et des coûts administratifs extraordinaires. Le groupe B a déclaré que, comme il lavait fait observer par le passé, il estimait que linterprétation de ce qui était défini comme un investissement extraordinaire devrait être plus stricte afin déviter dutiliser les réserves comme un budget parallèle pour financer ce qui semblait être des coûts administratifs ordinaires et logiques pour une agence telle que lOMPI, à savoir la maintenance des mises à niveau logicielles et les questions de sécurité et de politique.
La délégation du Mexique a remercié le Secrétariat pour les efforts entrepris concernant les conditions de base permettant de garantir le fonctionnement optimal de lOMPI, et elle a pris note de la nécessité daborder les technologies de linformation et de la communication, les bâtiments et les projets liés à la sûreté et à la sécurité. Elle a également remercié le Secrétariat pour lapproche réaliste quil avait adoptée, reconnaissant lampleur du problème et la situation financière, ce qui signifiait quà moyen terme, tout ne pourrait être couvert. La délégation soutenait donc lidée des trois niveaux de priorité établis pour les projets, ajoutant que le financement ne serait fourni quaux projets présentant une priorité élevée. La délégation a fait remarquer limportance de comprendre les options permettant le financement de ces projets, ainsi que les mesures prises pour empêcher laugmentation des coûts qui leur étaient alloués. Elle a réitéré son appel lancé au Secrétariat afin quil sengage dans des gains defficacité supérieurs à 1% de réduction sur le budget, afin de pouvoir accomplir davantage de choses à long terme sans avoir à utiliser lintégralité des réserves. Elle a ensuite répété que les réserves ne devraient être utilisées quen cas de mesures extraordinaires, urgentes, et quelles ne devraient pas être considérées comme un budget alternatif pour lOrganisation. La présentation actuelle du budget ordinaire et du fonds de réserve donnait limpression que le budget de lOrganisation nenregistrait pas daugmentations régulières alors que cétait pourtant le cas. La délégation a indiqué que, selon elle, lOrganisation devait faire des efforts en vue de réduire les coûts prévisibles. Malgré tout cela, la délégation a pris note du financement proposé conformément aux décisions prises pour lutilisation des réserves de lOrganisation, mais elle estimait quil fallait utiliser les revenus pour accroître les réserves et faire preuve de souplesse quant à la proposition du Secrétariat. Concrètement, la délégation voulait proposer lapprobation de ce financement, mais uniquement à titre de mesure provisoire pour lexercice biennal 20142015, ce qui permettrait au Secrétariat daborder au plus vite les questions identifiées comme étant urgentes, tout en utilisant le budget ordinaire pour dautres questions. Selon elle, le seul moyen pour que la proposition soit acceptée dans son intégralité était de la faire présenter par le Secrétariat comme une stratégie financière intégrée pour le PCE, avec trois sources possibles : le budget ordinaire, le budget des gains defficacité de lexercice biennal et les excédents, et enfin lutilisation des réserves. Les réserves ne devraient être utilisées que dans des cas exceptionnels et urgents. Ces efforts et les gains defficacité devraient permettre une réduction importante du financement externe requis pour le plan et garantirait également que le principal objectif visant à assurer le fonctionnement optimal du bureau et à faire en sorte que les ressources soient durables.
La délégation de lEspagne a également remercié le Secrétariat pour le document et pour lexercice quil avait réalisé afin de classer et hiérarchiser les exigences, avant de les présenter selon le calendrier des exercices biennaux à venir. Elle a fait remarquer quelle partageait de nombreuses préoccupations avec la délégation du Mexique et faisait sienne la déclaration du groupe B. La délégation a indiqué que, selon elle, les politiques de réserve de lOrganisation étaient très vastes et permettaient le financement de projets pluriannuels, quelle que soit leur envergure. Toutefois, la délégation était davis quen ces temps dincertitude, où lOMPI espérait également connaître une augmentation significative en matière de revenus, lutilisation des réserves pour des coûts pluriannuels exigerait une vigilance et une prudence particulières. Elle a en outre indiqué que, avant daccéder à cette demande, elle voulait voir de quelle manière évoluerait le budget ordinaire si les réserves nétaient pas utilisées. En conséquence, la délégation a suggéré dattendre le mois de septembre pour que ces informations soient disponibles, afin dévaluer la situation à la lumière de ces données et de la situation actuelle des réserves, quelle aimerait voir incluses dans ce document également.
La délégation du RoyaumeUni était ravie de voir le PCE et elle a félicité le Secrétariat pour avoir fourni un document de qualité. La délégation était favorable à lutilisation des réserves pour les projets de priorité A, mais elle a indiqué que le plan pour les six prochaines années était ambitieux et impliquait des dépenses importantes de lordre de 43,2 millions de francs suisses. Selon elle, pour instaurer un programme aussi ambitieux, la qualité des rapports devrait être élevée et elle était impatiente de lire les rapports davancement du Secrétariat, déclarant espérer quils seraient à la fois clairs et dune qualité suffisante pour permettre aux États membres de les interpréter facilement. La délégation a aussi fait remarquer que les projets de catégories B et C qui devaient être engagés en 20152016 étaient pour la majorité associés à la construction et elle sattendait à recevoir de plus amples informations les concernant avant quun accord soit trouvé sur le plan. Eu égard aux projets spécifiques proposés, la délégation avait des questions à poser au Secrétariat, en particulier à propos du projet de refroidissement du bâtiment à laide de leau du lac. Ces questions étant liées à lenvironnement, la délégation reprendrait ces questions avec le Secrétariat en dehors de la réunion, car selon elle, le PBC devrait rester le forum privilégié pour débattre des incidences budgétaires des projets.
La délégation du Canada a remercié le Secrétariat pour la présentation de ce premier PCE, faisant remarquer que ce type de document reflétait un esprit essentiel en termes de transparence, une valeur indispensable à lOrganisation. La délégation a soutenu la déclaration faite par le groupe B et souhaitait adopter plusieurs observations formulées par les délégations ayant pris la parole sur le thème de lutilisation des réserves. Sur le fond, la délégation était surprise de relever que le PCE prévoirait une utilisation quasi systématique des réserves, et que la plupart des projets proposés dans le cadre du plan revêtaient une nature générale pour lOrganisation, plutôt quune nature extraordinaire, qui justifierait le recours aux réserves. La délégation estimait quil sagissait dune interprétation très généreuse de lutilisation des réserves. La délégation a fait observer que pour justifier la nature extraordinaire des dépenses proposées dans le document, le PCE noffrait quune courte évaluation, avec de petites cases ayant été cochées, mais ne permettant pas aux États membres de conclure par euxmêmes si ces dépenses étaient de nature extraordinaire ou non. La délégation se demandait également si le fait quun projet spécifique respectait les principes établis pour lutilisation des réserves devrait automatiquement conduire à lutilisation de ces réserves ou à leur recours. De lavis de la délégation, la première réaction devrait être davoir recours au budget ordinaire. La délégation a fait remarquer quelle sattendait à ce que le Plancadre déquipement soit plus transparent, et que les dépenses en matière déquipement seraient prévues ailleurs dans le programme et budget pour lexercice biennal 20142015, au lieu dutiliser les réserves. La délégation voulait éviter que le PCE devienne un budget de programme parallèle, qui institutionnaliserait lutilisation des réserves, car intrinsèquement, les réserves devraient être utilisées avec parcimonie, pour des dépenses extraordinaires, et le PCE devrait être à même de gérer les impondérables. La délégation a fait remarquer que les États membres devaient être consultés avant une quelconque utilisation des réserves; cette utilisation ne devrait donc pas être prévue, car cela irait à lencontre de la nature intrinsèque des réserves et les dépenses en question pourraient devenir ordinaires au lieu dextraordinaires et, par conséquent, imputables au budget ordinaire.
La délégation de lAllemagne a remercié le Secrétariat pour le document très informatif et a fait sienne la déclaration du groupe B, faisant remarquer quelle avait hâte de recevoir de plus amples informations sur le niveau actuel des réserves disponibles en septembre. La délégation a aussi fait remarquer que, sil sagissait dun plan pluriannuel, elle serait reconnaissante si les informations pouvaient être incluses dans le développement futur des réserves. Enfin, la délégation a demandé des précisions sur le lien entre le budget ordinaire et le Plancadre déquipement. Elle a demandé des éclaircissements quant à savoir si les coûts actuels étaient intégrés dans le budget pour 20142015, et la confirmation que ni les dépenses, ni les réserves nétaient prévues.
La délégation de la France a appuyé lintervention faite par le groupe B, ainsi que par dautres délégations qui, selon elle, avaient montré beaucoup dintérêt pour la question, ainsi que le niveau dengagement et les incidences quelle avait pour les États membres. En conséquence, la délégation navait aucune objection contre le fait de parler du PCE à ce stade, mais elle se disait surprise de la raison qui était utilisée pour ajourner le débat sur le thème précédent. De lavis de la délégation, de nombreuses délégations se sont donné beaucoup de mal pour être présentes à la réunion du soir, pour certaines à leurs frais personnels, chose que la délégation souhaitait souligner. Concernant les réserves, la délégation a demandé des éclaircissements sur la différence entre réserves et actifs nets, dont les autres organisations ne disposaient pas et qui avaient de nombreuses incidences ou répercussions sur le débat actuel. Si les réserves étaient les actifs nets de lOrganisation, cela impliquait que le chiffre changerait avec le temps, en fonction de lévolution de lactif et du passif. Il ny avait donc pas de somme spécifique sur laquelle débattre. Le débat portait plutôt sur un concept abstrait, ce qui représentait en loccurrence une complication. La délégation a aussi fait remarquer que, après examen du document, elle trouvait frappant que la définition des critères pour le financement à partir des réserves soit assez vague. Pour cette raison, la France intervenait régulièrement pour demander une interprétation de ce qui justifiait le recours aux réserves. Bien que la délégation estimait que chacun disposait dune marge pour assumer ses propres responsabilités, le texte était très vague, et il devenait donc possible de tout justifier. De lavis de la délégation, lOrganisation devait éviter, comme dautres délégations lavaient dit, le syndrome du budget B, surtout en ce qui concerne les questions de maintenance, dinvestissement et des TIC, car il sagissait de dépenses ordinaires, en particulier si lon considérait le texte de référence. La délégation a déclaré quil était important que les États membres aient lassurance que tout ce qui était financé grâce aux réserves létait pour cause dévénement spécial ou quelque chose de très exceptionnel. Mais sil sagissait simplement de renforcer les installations informatiques de lOrganisation, la délégation estimait que cela devait être davantage envisagé comme une dépense normale et faire partie du budget ordinaire.
La délégation de lItalie a fait écho aux points soulevés précédemment, en particulier en ce qui concerne le fait que les critères pour avoir recours aux réserves devraient être scrupuleusement interprétés. Le PCE, qui envisageait une utilisation régulière des réserves, semblerait être en conflit dune certaine manière avec lidée de dépense de nature exceptionnelle. La délégation a remercié le Secrétariat pour le plan, les informations fournies, les efforts pour tenter danticiper ce qui pourrait se passer et ce qui pourrait être nécessaire. Elle a fait remarquer que le document nenvisageait pas de manière appropriée la possibilité dutiliser des économies pour financer le PCE et faisait intervenir les réserves en deuxième choix. Selon elle, cette approche serait importante, car plus lOrganisation avait déconomies, plus les États membres auraient lassurance que les réserves se trouveraient audessus de lobjectif fixé. Compte tenu du fait que ces dépenses couvriraient plusieurs périodes, il serait bienvenu de le mettre en évidence. Concernant les rapports, la délégation était daccord avec la délégation de lAllemagne; parallèlement aux rapports sur les travaux, il fallait aux États membres des rapports sur le niveau des réserves, et en particulier sur le niveau qui dépassait lobjectif dont lutilisation était envisagée. La délégation a aussi demandé des éclaircissements sur la notion de coûts récurrents et sur leur présence dans le budget.
Le Secrétariat a répété que, comme il lavait dit en introduction à ce point, sa motivation pour la présentation de cette proposition pour le PCE était que, en premier lieu, il voulait séloigner de la présentation des propositions aux États membres de manière parcellaire. Ces dernières années, le Secrétariat avait présenté des projets sur une base individuelle aux États membres; la proposition dERP avait été présentée comme un projet, puis un projet informatique avait été présenté séparément. Cette approche était très parcellaire et, bien entendu, elle ne montrait pas vraiment que le Secrétariat réfléchissait et planifiait à lavance. Lune des motivations était donc de faire le point et dévaluer ce dont lOrganisation avait besoin actuellement ainsi quà lavenir. Ensuite, nombre de ces projets avaient été des projets pluriannuels et sétalaient sur plusieurs exercices biennaux. Il nétait pas possible de les approuver lors dun exercice biennal et despérer ensuite que la partie restante sur lexercice biennal suivant serait accomplie sous réserve de lapprobation dun budget biennal. Un mécanisme de financement durable devait être mis en place, en particulier pour les projets qui sétalaient sur plusieurs exercices biennaux ou plusieurs années. En réponse à la délégation de lAllemagne (et la raison pour laquelle le PCE était débattu dans le cadre de ce point à lordre du jour), le Secrétariat a déclaré que la mise en uvre des projets aurait des incidences sur le budget ordinaire en termes de coûts récurrents. Bien que les réserves ne faisaient pas partie du programme et budget, le Secrétariat souhaitait clairement montrer la partie des dépenses relatives au projet qui constituait les coûts récurrents réalisés, afin de révéler lincidence à venir sur le budget opérationnel.
Le Secrétariat sest référé au point soulevé par la délégation de lEspagne concernant le climat économique et il a souligné que, conformément à la politique relative à la réserve, les propositions de financement se faisaient uniquement par rapport au montant disponible en réserve audessus de lobjectif visé. Le niveau des réserves prévu disponible audessus de lobjectif était denviron 20 millions de francs suisses, et serait présenté de manière détaillée en septembre, dans le contexte du document relatif à lutilisation des réserves. Le Secrétariat a aussi fait observer quil ferait, bien entendu, des rapports aux États membres tous les ans sur les progrès réalisés sur ces projets.
Le vérificateur a noté que quelques années auparavant, lOrganisation avait décidé de travailler de la manière suivante : le budget ordinaire finançait les dépenses opérationnelles normales de lOrganisation, pendant que les dépenses exceptionnelles seraient couvertes par les réserves. Les réserves se divisaient en deux parties : une partie était conservée pour les temps difficiles, et actuellement cette partie sélevait à environ 120 millions de francs suisses; lautre partie était utilisée pour les dépenses exceptionnelles. Au cours des dernières années, les États membres avaient approuvé plusieurs de ces projets, et à la fin de lannée 2013, le niveau des réserves disponible audessus de lobjectif était estimé à 20 millions de francs suisses. Les réserves comptaient 120 millions de francs suisses qui nétaient pas utilisés; ils étaient réservés au temps des vaches maigres. Il y avait 20 millions de francs suisses audessus de ce niveau qui pouvaient être utilisés pour des dépenses exceptionnelles. Cela avait été convenu par le passé et les États membres lavaient approuvé. Les projets proposés dans le cadre du PCE étaient des projets comme les autres projets précédemment financés de la même manière. Fin 2012, les réserves sélevaient à 178 millions de francs suisses, soit 58 millions audessus de lobjectif visé, dont environ 36 millions avaient été utilisés pour des projets. Ces montants devaient être maintenus pour la fin 2013, avec une différence denviron un ou deux millions de francs suisses. Approximativement 20 millions seraient disponibles à la fin de lexercice biennal. Sur ces 20 millions disponibles, le Secrétariat a proposé de financer pour 11 millions de francs suisses de projets. Voilà qui était prudent et avisé. En ce concerne la nature exceptionnelle de ces projets, le Secrétariat sen remettait aux États membres qui décideraient si ces projets étaient de nature exceptionnelle ou non. Concernant ces projets, le Secrétariat mettrait particulièrement en exergue que linvestissement de la première année était conséquent, puis les coûts récurrents ou opérationnels seraient financés par le budget ordinaire. Les investissements conséquents concernaient, par exemple, la rénovation de façades et le système de refroidissement des bâtiments AB et PCT. Ce projet allait coûter six millions de francs suisses, qui ne pourraient pas être financés par le budget ordinaire. Le Secrétariat a donc proposé dutiliser les réserves pour ce projet qui était, par nature, exceptionnel. Lon ninstalle pas de systèmes de refroidissement tous les ans. On le faisait une fois pour toutes et une fois installés, ils continueraient à servir. Les coûts récurrents venaient, quant à eux, du budget. Le Secrétariat avait travaillé jusquà aujourdhui selon ces principes. Le vérificateur a poursuivi en faisant remarquer quil ny avait là rien de nouveau. La seule nouveauté résidait dans le fait quau lieu de soumettre les projets aux États membres tous les ans au cas par cas, le Secrétariat avait présenté une vision pour les années à venir et sélectionné des projets dont il estimait quils méritaient la priorité, qui ont ensuite été présentés comme un PCE. Cétait là la seule différence. Le vérificateur a fait remarquer quil sagissait dune autre amélioration et dune manière plus transparente de voir les choses à long terme, de financer les projets une fois pour toutes, et de financer ensuite les coûts récurrents avec le budget. Il a aussi fait remarquer que, si les États membres souhaitaient financer tous ces projets avec le budget ordinaire, les principes sen trouveraient totalement modifiés. Le Secrétariat travaillait conformément à lapprobation donnée auparavant par les États membres, ainsi que les principes acceptés par le passé. Le vérificateur a déclaré quil ne voyait dans ce plan aucun risque, uniquement des avantages. Il a fait remarquer que si les États membres nétaient pas daccord avec la priorité accordée aux projets proposés et estimaient quils devraient plutôt être financés par le budget ordinaire, le débat était bien entendu toujours possible. Il était toutefois surprenant dentendre des États membres soulever une question visant à réviser un principe, principe qui avait été approuvé à plusieurs reprises dans les règles financières, approuvé dans la politique relative à lutilisation des réserves, et approuvé à chaque fois que le Secrétariat soumettait des projets devant être financés grâce aux réserves.
Le Secrétariat a rappelé que des rapports réguliers et assez approfondis sur lutilisation des réserves avaient été introduits vers 2008. Depuis lors, à chaque PBC de septembre, le Secrétariat fournissait une présentation très détaillée de lutilisation des réserves. Tous les chiffres figurant dans les rapports étaient rapprochés avec les déclarations financières. En outre, lorsque le PBC se réunissait, le Secrétariat veillait à fournir suffisamment dinformations concernant la situation financière à la fin de lannée précédente en termes de revenus, de dépenses ou dexcédent/déficit de fonctionnement, ainsi que les réserves. Le tableau 2 du document WO/PBC/20/INF.1 fournissait les chiffres cités par le vérificateur pour les bilans disponibles des réserves de lOrganisation. Le Secrétariat a confirmé avoir soigneusement pris note des observations et des excellentes suggestions formulées par les délégations, et les accueillait avec satisfaction en poursuivant ses efforts dans lamélioration des rapports. Il a fait remarquer que les suggestions seraient incluses, le cas échéant, dans le document consacré à lutilisation des réserves publié pour le PBC de septembre, ainsi que pour les rapports futurs sur la mise en uvre des projets financés avec les réserves. Le Secrétariat a fait remarquer quil continuerait à éviter de surcharger les rapports en chiffres et quil fournirait aux États membres le contexte et lanalyse appropriés.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour toutes ses explications. Elle a reconnu que lexercice de planification avancée effectué par le Secrétariat était excellent, très bien reçu et quil constituait un exemple très net de transparence. Par ailleurs, si la suggestion visant à fournir plus dinformations sur les projets était incluse, peutêtre que des informations supplémentaires pourraient aussi être incluses sur létat des réserves, même si elle reconnaissait également que cela pourrait se révéler un peu compliqué. Tout dabord, la délégation a expliqué que les doutes quelle avait et qui étaient aussi partagés par dautres délégations étaient liés à la signification de ce que devait être un projet exceptionnel. Il était vrai que ces projets étaient pluriannuels, mais linterprétation quavaient de nombreuses délégations pour lutilisation des réserves était davantage axée sur la nature exceptionnelle et pas strictement sur le concept pluriannuel. Ensuite, la délégation sinterrogeait sur le fait de savoir si lépoque était appropriée pour utiliser les réserves. Lors de lexercice biennal suivant, le budget avait augmenté de 4,6%. Une augmentation de 3,8% était proposée pour lexercice biennal à venir, soutenue en partie par une augmentation des revenus. Maintenant que ce budget était en excédent, si lOrganisation ne maîtrisait pas lutilisation des réserves au minimum possible, que se passeraitil à lavenir, lorsque les revenus diminueraient et que les niveaux de réserve baisseraient? La délégation a fait remarquer que pour le moment, les réserves étaient assez élevées, surtout en comparaison à dautres organisations internationales. Cela nétait pas remis en question. Cependant, le niveau des réserves pouvait changer très rapidement si les revenus chutaient. Les obligations futures en matière dassurance maladie après cessation de service étaient très élevées et allaient augmenter dans les années à venir comme le décrivait le document soumis dans le cadre du point à lordre du jour suivant. Il était clair également que le passif éventuel en matière de fonds de pension nétait pas inclus pour le moment. La plupart des actifs de lOrganisation étaient liés à la valeur des bâtiments, qui pouvait varier également à lavenir et ne fournissait pas énormément de liquidités. La délégation a souligné que suite à tous ces éléments, le message devait être prudent et tirer parti des bons moments, des bons revenus et avoir recours à lutilisation des réserves le moins possible.
Le viceprésident a remercié la délégation de lEspagne pour son intervention et fait remarquer quil était peu probable que le comité en arrive au point dadopter les principes du PCE ou de recommander lapprobation des projets aux assemblées. Le Secrétariat avait pris bonne note des préoccupations exprimées par les délégations et travaillerait sur la proposition entre ce jour et le mois de septembre, pour revenir avec une version révisée du PCE à soumettre à lexamen du comité et pour en débattre à la session de septembre.
Le viceprésident a fait la lecture du paragraphe de décision proposé à cet ordre du jour.
Le Comité du programme et budget, après examen du Plancadre déquipement et des sept projets proposés au financement avec les réserves de lOrganisation, a demandé au Secrétariat de soumettre une version révisée du document WO/PBC/20/5 à la vingt et unième session du PBC, en tenant dûment compte des observations formulées.
POINT 6 FINANCEMENT DES PRESTATIONS AU PERSONNEL APRÈS LA CESSATION DE SERVICE
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/6.
Le Secrétariat a présenté le document WO/PBC/20/6 qui faisait le point sur la question du financement des prestations à long terme dues au personnel à lOMPI, comme lavaient demandé les États membres à la dixneuvième session du PBC en septembre 2012. Pendant le débat tenu ce même mois, plusieurs États membres avaient prié lOMPI de suivre la façon dont les autres institutions du système des Nations Unies, notamment lONU, traitaient la question du financement des prestations à long terme dues au personnel. Le Secrétariat a expliqué que lOMPI avait étudié durant lannée écoulée lévolution de la situation concernant les différents régimes dAMCS (assurancemaladie après cessation de service), ainsi que les solutions ou propositions visant à les financer, dans lensemble du système des Nations Unies. De nombreuses organisations avaient commencé à financer ces engagements à long terme. Pour donner suite aux observations formulées par plusieurs États membres selon lesquelles les possibilités de financement suggérées par le Secrétariat en 2012 étaient trop complexes, lOMPI proposait désormais une mesure préliminaire simple pour financer ses engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel. Il sagirait douvrir un compte bancaire distinct ayant le même statut que les autres comptes détenus par lOrganisation. Ce compte ferait partie de la comptabilité de lOMPI et son solde serait donc inclus dans le montant inscrit sous le poste trésorerie et équivalents de trésorerie dans létat de la situation financière. Lobjectif était de virer sur ce compte un dépôt correspondant à 50% du montant total des engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel au 31 décembre 2013. Le Secrétariat a déclaré que le dépôt en espèces devrait donc être denviron 82 millions de francs suisses et que le total estimé serait de 163,7 millions de francs suisses au 31 décembre 2013. Le Secrétariat a conclu en disant que tous les intérêts perçus sur les dépôts seraient portés au crédit du compte. Par ailleurs, le solde du prélèvement de 6% de la masse salariale, tel que proposé dans le budget pour 20122015, serait viré sur le compte, une fois effectués les paiements en espèces au titre des engagements à long terme.
La délégation du RoyaumeUni a remercié le président et sest déclarée ravie de voir le Secrétariat aborder la question des engagements à long terme, car il était très facile dignorer de tels engagements à long terme et de reporter laccord sur un plan. Elle a fait remarquer que la question était gérée de manière proactive et sensible, et que cela réduirait les engagements à long terme de lOMPI. Elle a accueilli avec satisfaction laffectation de 82 millions de francs suisses et ajouté que cette première étape devrait être prise dans les plus brefs délais. La délégation a toutefois remarqué que faire un simple dépôt de ce montant sur un autre compte bancaire pour toute autre chose quà court terme serait une opportunité manquée. Elle a expliqué que le Secrétariat avait indiqué que les taux dintérêt actuels perçus étaient de 0,37%, et quen termes réels, en prenant en compte linflation, le montant investi serait érodé, alors quen fait, les demandes de services et coûts associés augmentaient. La délégation recommandait donc que, concernant le transfert du montant forfaitaire de 82 millions de francs suisses, à la première occasion, des prévisions de trésorerie à plus long terme pour le rendement dexploitation de lOMPI soient effectuées afin de déterminer si lopportunité de transférer un montant forfaitaire pourrait survenir à lavenir. Elle a ajouté que des prévisions de trésorerie à long terme, ainsi quun examen actuariel du point de vue de lOMPI de lengagement au titre de lAMCS, devraient être effectués afin de déterminer quelle proportion des 82 millions de francs suisses serait disponible pour linvestissement à plus long terme pour répondre aux différents niveaux du financement global du plan, par exemple : financé à 100%, financé à 90%, financé à 80%, etc. La délégation voulait prendre en compte le type dinvestissement dans lequel la somme globale à plus long terme serait maintenue. Bien quelle reconnaissait les mises en garde et limites de la politique dinvestissement actuelle, elle préférait une approche de portefeuille équilibré aux structures de placement, notamment, sans sy limiter, les obligations, titres détat et la propriété commerciale. Elle a ajouté que lOMPI avait un ensemble de précédents concrets en matière dinvestissement commercial et que celuici restituait un bon 3%. La délégation a conseillé de réviser le coût ladministration du régime, ainsi que les prestataires du régime qui fournissaient les services aux membres. Elle se demandait si ceuxci offraient le meilleur rapport coûts/avantages et si dautres sur le marché concurrentiel pouvaient fournir un service plus avantageux. Elle a ajouté que pour aborder la question du passif qui continuerait à croître sans intervention, elle recommanderait des examens et des réflexions approfondis. Bien que comprenant que cela pouvait être dérangeant, les temps étaient durs et il ny avait aucun doute sur le fait que le régime actuel, dans sa forme actuelle, nétait pas viable à moyen ou à long terme. La délégation a suggéré deux options. La première était denvisager un régime révisé pour les nouveaux employés. Les employés déjà en poste conserveraient le régime actuel, mais tous les nouveaux employés qui étaient embauchés disposeraient dun régime social réduit ou avec une contribution personnelle revue à la hausse. Elle estimait que cela correspondait aux changements en cours dans les plans de retraite où lâge de la retraite pour les nouveaux entrants serait de 65 ans contre 60 pour le personnel déjà en poste. La deuxième option proposée par la délégation était dexaminer si le niveau actuel de contribution de lOMPI au régime avec 6% de la masse salariale était adéquat. Elle a ajouté que cétait autour du point médian de la contribution des organisations similaires à des régimes similaires, mais que cela devrait correspondre aux recommandations de lexamen actuariel quelle avait déjà recommandé. La délégation sest tout particulièrement félicitée que le Secrétariat reconnaissait que des mesures devaient être prises pour aborder le passif actuel et son augmentation constante. Elle a conclu que laffectation de 82 millions de francs suisses était une première étape essentielle, qui devrait être suivie dun examen détaillé des options avec une feuille de route et un plan clairs à suivre.
La délégation de lEspagne souhaitait remercier le Secrétariat pour le document qui expliquait la question brièvement, mais avec clarté en termes dobligations. Elle a dit que dans les futurs documents concernant lassurance maladie, elle aimerait avoir plus de détails sur ce que comprenaient les services médicaux et à quelle hauteur sélevait la contribution des employés et de lOrganisation. Elle pensait que cela aiderait à mieux comprendre la question. La question de service à long terme était un point de débat fondamental et la délégation estimait que le Secrétariat faisait du bon travail en prévoyant ses incidences. Pourtant, elle restait préoccupée par la tendance de ces obligations qui continuaient à augmenter, comme le soulignait le document. Six pour cent étaient une mesure positive, et peutêtre lOrganisation devraitelle fixer un plafond sur la couverture médicale si laugmentation des coûts continuait à être observée. Elle a ajouté que lOrganisation devrait penser à des plans pour réprimer laugmentation de ces obligations et à une manière de financer le passif avec ses propres ressources. Elle a ajouté que ce point était fondamental, car elle avait le sentiment que lOMPI avait un modèle de revenu qui lui permettait de planifier ces coûts.
La délégation de la France a fait part de son intérêt pour les déclarations des orateurs précédents. Elle a ajouté quelle considérait lOMPI comme une pionnière dans ce domaine, quelle avait fait dénormes progrès, et que lOMPI devrait être examinée attentivement par dautres organisations. La délégation a dit quelle voulait davantage dinformations chiffrées afin dévaluer la manière dont le passif évoluait. Prenant en compte les paiements pour 20142015 par rapport à la provision de 6%, elle souhaitait savoir quel était lécart dans les autres organisations qui tentaient de sassurer quelles disposaient des fonds adéquats à disposition. La délégation a répété quelle aimerait que ces chiffres soient disponibles. Elle a aussi ajouté que, eu égard à lobservation formulée par la délégation du RoyaumeUni, tous les facteurs devaient être étudiés. Cela pourrait entraîner une diminution dans les engagements à long terme, et peutêtre que deux ou trois choses pourraient être envisagées et être immédiatement utiles : lopinion du vérificateur externe des comptes, les facteurs qui pourraient contribuer à la diminution du passif à long terme dans ce domaine, ce que faisaient les autres organisations, par exemple lUnion postale universelle, qui était une petite organisation et comptait de nombreux employés à la retraite, et enfin ce que faisaient les autres. La délégation ne pensait pas que lOMPI devrait être prisonnière de ce qui se passait à New York ou effectivement, de ce qui se passait dans le système des Nations Unies, car certaines personnes étaient sous contrat et dautres non. LOMPI pouvait observer ce que faisaient les autres organisations et saccorder une marge de manuvre.
La délégation du Mexique a déclaré quelle navait vraiment pas grandchose à ajouter, puisque la majeure partie de ce quelle voulait dire avait déjà été exprimée par les orateurs précédents. Ces dernières années, les prestations à long terme dues au personnel avaient été un problème en matière de financement et de nombreuses options avaient été envisagées. Elle estimait que dautres éléments devaient être analysés et la délégation soutenait donc lEspagne, la France et le RoyaumeUni concernant le type dassurance maladie et ses coûts, les mécanismes qui pourraient être utilisés pour réduire le coût global et la part du pourcentage des contributions faites par les employés et par lOrganisation. La délégation a aussi ajouté que la question devrait être abordée de manière globale et pas seulement au niveau du financement. Elle a remercié le Secrétariat pour son approche proactive du contrôle de lévolution de ce débat au sein du système des Nations Unies. La veille, lors dune réunion ECOSOC, le débat en cours au sein du groupe de travail du Comité de haut niveau des Nations Unies pour la gestion avait été mentionné. Il y aurait une vue densemble de la situation actuelle dans tout le système des Nations Unies avant la fin de lannée, et cette étude serait intéressante à lire. Toutefois, la délégation pensait quil fallait avoir une démarche proactive de lOrganisation. La délégation a aussi ajouté que New York navait pas encore pris de décision concernant lAMCS car lONU navait pas encore adopté la norme IPSAS.
La délégation de la Suisse a remercié le Secrétariat pour le document et lui a demandé de continuer à penser à la question à lavenir. Elle a ajouté que penser à lavenir ne devrait pas empêcher lOrganisation de travailler cette année pour rendre les fonds disponibles afin daborder la question.
Le président a proposé de faire la lecture du paragraphe de décision pour ce point à lordre du jour, pour inclure la proposition de la délégation du RoyaumeUni afin daffecter les 82 millions de francs suisses, ainsi que pour explorer dautres options à lavenir. Le président a ensuite demandé à la délégation du RoyaumeUni si elle avait quelque chose à préciser.
La délégation du RoyaumeUni a demandé si la précision était liée à laffectation des 82 millions de francs suisses. Si tel était le cas, le paragraphe de décision était formulé correctement.
La délégation de lEspagne a demandé si un ajout serait apporté au paragraphe de décision pour préciser que dautres options devraient être envisagées.
Le président a proposé la formulation suivante : Le Comité du programme et budget est invité à recommander aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu de ce document qui a trait à laffectation de 82 millions de francs suisses au financement des engagements au titre de lAMCS de lOMPI. Le Secrétariat a indiqué que le document actuel proposait de placer les 82 millions de francs suisses sur un compte bancaire distinct. Le compte bancaire resterait dans le bilan de lOMPI et les fonctionnaires habilités à signer les documents bancaires seraient les mêmes que pour tous les autres comptes bancaires de lOMPI. Le président a demandé si tout le monde était satisfait de la formulation, étant donné le contenu du document, ou si de plus amples détails simposaient sur le sens de affectation.
La délégation du RoyaumeUni a précisé quelle navait pas lintention daller audelà de la proposition contenue dans le document.
Le président a proposé la formulation alternative suivante : Le Comité du programme et budget est invité à recommander aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu du document qui a trait à la création dun compte bancaire distinct destiné à recevoir les fonds affectés au financement futur des engagements au titre de lAMCS de lOMPI. Le président a demandé si elle était acceptable.
La délégation du RoyaumeUni a dit que la formulation était parfaitement acceptable à ses yeux.
La délégation de lEspagne a ajouté que, sur la base de ce quavait dit la délégation du RoyaumeUni, une déclaration à laquelle elle adhérait, le Secrétariat devrait non seulement examiner des mesures pour le financement à lavenir, mais également des options pour plafonner laugmentation du montant de ces obligations. La délégation pensait quune telle proposition devrait être incluse dans le paragraphe de décision.
Le président a remercié la délégation et dit quun deuxième paragraphe serait ajouté à la décision.
La délégation du Mexique a déclaré quelle partageait les préoccupations de la délégation de lEspagne, et que de nombreux autres éléments qui avaient été débattus devaient être pris en compte dans le débat sur lAMCS. Un autre élément se révélait être les résultats qui seraient rendus par le groupe créé par le comité des responsables des organisations des Nations Unies, car cela affecterait ce qui arriverait au système dans son ensemble. Par ailleurs, ces résultats pourraient vraiment être utiles au Secrétariat afin de contrôler les coûts et de présenter des alternatives, des changements dassurance maladie, etc. Un certain nombre de mesures différentes pourraient être débattues à lavenir, et cela devait également être pris en compte dans le paragraphe de décision.
La délégation de la France a dit quelle souhaitait soulever un point très précis. La formulation quelle voulait voir était un reflet de tous les moyens possibles visant à réduire les engagements à long terme. Ceuxci ne devraient pas seulement comprendre le plafonnement. Certains paramètres pouvaient être réduits et dautres limités.
Le Comité du programme et budget (PBC) a recommandé à lAssemblée générale de lOMPI de :
prendre bonne note du contenu du document, qui a trait à la création dun compte bancaire distinct destiné à recevoir les fonds affectés au financement futur des engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel par lOrganisation; et
détudier les moyens de maîtriser laugmentation du montant des engagements au titre des prestations à long terme dues au personnel dans le futur, en prenant en considération lévolution de cette question au sein du système des Nations Unies.
POINT 7 GOUVERNANCE DE LOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents WO/PBC/19/26 et WO/PBC/19/28.
Le président a dit quil préparerait le rapport oral après les discussions sur la gouvernance qui avaient eu lieu à lOMPI à la dixneuvième session du PBC. Il a rappelé que lors de la dixhuitième session du PBC, une demande avait été formulée auprès de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) pour examiner la question de la gouvernance de lOMPI et pour présenter aux États membres un rapport contenant les recommandations de lOCIS. Une demande a aussi été formulée auprès du président de lAssemblée générale pour organiser des consultations informelles avec les groupes régionaux, les coordonnateurs régionaux et trois délégations de chaque région pour débattre du rapport de lOCIS et faire des recommandations spécifiques. Il a dit quil disposait désormais des recommandations à la dixneuvième session du PBC. Le président a présenté le document WO/PBC/19/26 et fait un rapport à la dixneuvième session du PBC sur les résultats de la réunion avec les groupes régionaux. Après une présentation de lOCIS par le président, qui se concentrait sur les principaux points du rapport susmentionné, le président de lAssemblée générale a proposé que le PBC prenne note de son rapport et décide de toutes les actions relatives à la question. Par conséquent, les options dont disposaient les délégations des États membres étaient : 1) le PBC pourrait examiner le rapport du président de lAssemblée générale et en prendre note; 2) il pourrait aller plus avant et demander à lOCIS détablir une étude complète à ce sujet; et 3) si les États membres ne souhaitaient pas quune étude complète soit réalisée, car le coût de celuici était inconnu, le PBC pourrait demander létablissement dune étude préliminaire à une enquête complète de lOCIS, un expert indépendant ou le vérificateur externe des comptes.
Le président a rappelé que les avis divergeaient sur la nécessité dune étude exhaustive. Dune part, certains reconnaissaient que la structure actuelle fonctionnait mieux à présent quelle navait fonctionné et que cette amélioration était en partie attribuée au fait que les États membres assuraient une gouvernance plus active par le biais de communications efficaces. Toutefois, ils avaient aussi le sentiment quil y avait encore matière à amélioration et quil était grandement nécessaire de renforcer davantage les rôles du PBC et du Comité de coordination afin quils fonctionnent plus efficacement et quils puissent remplir leurs obligations exécutives et leur mandat. Dun autre côté, certaines délégations avaient la sensation quil ny avait pas de nécessité dexaminer en profondeur la structure institutionnelle de lOMPI et étaient davis que les organes de supervision et daudit de lOrganisation ne devaient pas être remaniés à fond. Suite à de longs débats au sein des groupes régionaux et dans un forum plus vaste, le président a conclu de labsence dun consensus sur la grande étude. Il a noté quil semblait y avoir un soutien limité pour létude préalable, et aucun accord navait été donné pour le lancement dun groupe de travail formel ou pour demander au Corps commun dinspection (CCI) dexaminer la question. Toutefois, il a dit quil y avait accord pour conserver tout processus dexamen convenu sur la gouvernance officieuse et pour débattre de lissue du processus informel dans un format structuré. Il a dit que suite à une longue consultation entre les groupes régionaux, ceuxci avaient produit le texte qui était désormais devant le PBC. Il a également rappelé quils avaient longuement débattu de la question de la gouvernance, et que cela leur avait quasiment pris une journée pour parvenir à un compromis sur la formulation utilisée, qui était débattue dans le cadre du point 7. Le président a expliqué que cette formulation navait pas été adoptée parce que deux délégations ne la jugeaient pas assez
ambitieuse à leurs yeux. Il a rappelé quil sagissait de lAfrique du Sud et du Zimbabwe, qui voulaient une formulation plus ambitieuse sur ce compromis qui avait été débattu par tous les groupes.
Le président a fait la lecture du texte qui était comme suit : 1) prend note du rapport du président de lAssemblée générale, du rapport de lOCIS et des remarques des États membres au sujet de celuici, le document WO/PBC/19/26; 2) après avoir examiné la question de la gouvernance, a décidé de poursuivre lexamen de cette question, y compris au travers dune consultation informelle à participation ouverte, conduite par un président. Au cours de ce processus seront examinées les propositions des États membres en matière de gouvernance, à commencer par les contributions existantes des États membres, et notamment, mais pas seulement, les documents WO/PBC/18/20 et WO/GA/38/2. Ce processus devrait avoir pour résultat de définir par consensus des questions dintérêt commun, ainsi que des améliorations éventuelles du système de gouvernance de lOMPI, et de les recommander au PBC pour examen à sa prochaine session dans un format structuré, notamment, mais pas exclusivement, selon les catégories suivantes : 1) la structure de gouvernance, et notamment, mais pas exclusivement, les rôles, les responsabilités des organes de gouvernance existants de lOMPI et une amélioration de leur efficacité, et 2) les questions ayant trait à lefficacité et à la gestion. Trois réunions se tiendront. Des services dinterprétation en français et en espagnol seront assurés. Ce processus ne préjugeait en rien le droit des États membres de mettre en avant les propositions; 3) a décidé que la question de la gouvernance de lOMPI serait inscrite à lordre du jour de la vingtième session du PBC. Il a dit que la deuxième partie était celle dédiée à la formulation quils avaient eue. Toutefois, comme certains membres avaient soulevé des objections quant au texte du deuxième alinéa, il avait été supprimé de la décision, et les États membres se trouvaient désormais face à deux options. La première était de recommencer tout le débat sur la gouvernance. Personnellement, il ne recommandait pas cette option, mais la décision en revenait aux États membres. Ensuite, il a indiqué que la formulation actuelle avait été quasiment atteinte par un consensus. Elle avait été débattue et délibérée, et la seule raison pour laquelle elle navait pas été adoptée était que deux délégations voulaient quelle soit plus ambitieuse et voulaient en supprimer lélément de consensus. Ce processus devrait avoir pour résultat de définir par consensus des questions dintérêt commun. Le président a dit que daprès ses souvenirs, cétait bien là le problème. Il a donc demandé si la formulation au point 7.2, qui était la formulation quasi consensuelle de la fois passée, était acceptable, et il sest dépêché dajouter quil croyait quelles pouvaient poursuivre avec le processus et éviter dentrer à nouveau dans un grand débat sur la gouvernance, chose quil recommanderait fortement déviter.
La délégation de la Belgique a dit quaprès le débat intense et animé du jour, elle était davis que le PBC pourrait trouver un bon compromis autour dune troisième option possible, qui était loption visant à ne plus débattre de la gouvernance. Tout dabord, la délégation a dit quelle souhaitait rappeler que la gouvernance nétait en général pas un thème en tant que tel dans le cadre du PBC. Néanmoins, les interactions sur les documents du budget faisaient déjà partie intégrante de la gouvernance de lOrganisation. Ensuite, elle avait commencé le grand débat sur la gouvernance depuis longtemps à la dixhuitième session du PBC, comme venait de le souligner le président. Cependant, depuis lors, lOMPI avait apporté des changements et améliorations considérables à la structure de sa gouvernance. Enfin, le groupe B et les autres groupes sétaient engagés dans un débat sur la gouvernance intéressant, mais nayant débouché sur aucune conclusion à la dixneuvième session du PBC, et la délégation ne voyait donc pas la nécessité de répéter ces débats. En conclusion, la délégation a dit quelle ne comprenait toujours pas pourquoi le PBC devrait sengager plus dans des débats généraux au lieu de concentrer son attention sur les documents disponibles, qui englobaient tous les principaux aspects de la gouvernance, programme et budget, performance financière, rapports annuels, audit, rapports de supervision, mesures de contrôle interne, maîtrise des coûts, efficacité, questions administratives et Plancadre déquipement, tels que débattus par le PBC la veille.
La délégation du Brésil, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a dit que lors de la dernière session, la délégation avait entendu que certains membres du groupe du Plan daction pour le développement voulaient davantage daméliorations concernant la formulation du document que la session avait devant elle. Le groupe du Plan daction pour le développement a donc compris quil avait trouvé un bon compromis lors de cette session. Tous les groupes, groupes régionaux et autres groupes, sétaient engagés dans le débat, et il a donc suggéré que le PBC pourrait approuver le document ou devrait le conserver comme un point à lordre du jour pour la session de septembre.
La délégation de lEspagne a suggéré que peutêtre le PBC pourrait attendre du rapport du CCI. Elle était davis que le PBC devrait attendre que lorganisme de contrôle achève son rapport, et une fois quils auraient les résultats de ce rapport, le PBC pourrait reprendre le débat. Si lon examinait particulièrement les thèmes présents, la délégation pensait que le PBC étudierait la gouvernance et dautres questions defficacité et de gestion administrative. En réponse à la question du président, la délégation a dit quelle faisait référence à lenquête menée par le CCI, qui était en cours, et dont lissue serait publiée à la fin de lannée.
En réaction à cette information, le président a dit que désormais, il savait pourquoi le CCI voulait linterviewer, et il a demandé quand exactement le rapport serait publié, ce à quoi le Secrétariat a répondu quil croyait que ce serait avant la fin de lannée 2013.
Le président a rappelé que le PBC avait ce débat consécutivement à un processus entier et il avait été demandé à lOCIS de lexaminer. Ils avaient rédigé le rapport, et il y avait des consultations par la suite. Il a conseillé que même si les délégations ne voulaient pas débattre de la question, elles devraient au moins lexaminer. Il a dit quil ne sagissait pas dune question du président ou dun groupe. Comme le comité le savait, une demande avait été formulée auprès de lOCIS sur la question de la gouvernance, sur laquelle il avait rédigé un rapport. Le rapport avait été remis au président de lAssemblée générale qui, à son tour, avait préparé et présenté un document dont les États membres débattraient. Il a rappelé à la réunion que la question de la gouvernance de lOMPI avait mobilisé des efforts énormes et une énergie considérable.
La délégation de lÉgypte était convaincue que cette question avait son propre contexte dans les recommandations données par lOCIS, donnant une recommandation spécifique que les États membres examineraient. Donc, si la réunion supprimait simplement la question du débat et de lordre du jour, elle ne remplirait pas ses fonctions, puisque les États membres étaient censés examiner les recommandations du comité. Elle a dit quil sagissait là dune échappatoire quelle encouragerait toutes les délégations à éviter. La délégation a dit que les États membres disposaient de plusieurs options. La première option était de commencer à débattre de la question, en commençant à partir de la recommandation de lOCIS, ou ils pouvaient commencer par débattre des propositions présentées par chaque État membre, puis considérer la proposition et débattre de la question de létude qui était recommandée par lOCIS, et à ce stade, se posait la question du financement de létude, qui pouvait ne pas être disponible. À ce stade, les États membres pouvaient demander au Secrétariat dexaminer létude. La délégation a déclaré que les États membres disposaient de nombreuses options, et que ce serait à eux de décider quelle option ils allaient choisir. Elle a dit se tenir prête à revisiter le débat sur cette question.
La délégation de la Belgique a réaffirmé que son premier choix serait la troisième option, qui serait de ne pas avoir de débat du tout. Elle a rappelé quelle avait répété les mêmes arguments, mais là encore, sil y avait vraiment une impulsion pour aller plus loin, la délégation était toujours favorable au fait de prendre des décisions en connaissance de cause et des décisions sappuyant sur tous les rapports et supports disponibles, et elle était davis quil était plus que juste que les États membres doivent attendre la contribution et le résultat des rapports très intéressants et bien rédigés du CCI.
La délégation de la France souhaitait ramener les choses à plus de simplicité. Elle a déclaré que, comme lavait dit le président, les États membres avaient eu un débat plus long, un bon débat à la dernière session du PBC. Elle a rappelé que, hormis deux délégations qui avaient besoin ou voulaient voir davantage de choses dans le compromis, toutes les autres délégations étaient daccord. La délégation se demandait si cela ne pouvait pas être simplifié en demandant si une délégation quelconque était contre ladoption, afin que le comité puisse conclure le document. Quant aux questions posées dans le document, la délégation a fait remarquer quil sagissait de questions que les États membres pourraient se poser à tout moment. Elle a réaffirmé que le comité parlerait de la gouvernance, et que ce nétait pas en adoptant un document qui était un compromis que les États membres pourraient avoir adopté en septembre quil serait mis un terme au débat. La délégation a demandé au président de demander au PBC si une délégation était contre ladoption. Elle a conseillé dadopter quelque chose de spécifique en septembre, qui représentait un compromis, même si cétait juste symbolique. Elle ne pensait pas que ce serait une bonne chose de tout laisser ouvert de la sorte. Après tout, les États membres allaient rouvrir le débat lorsquils auraient reçu le rapport du CCI et quelque chose qui venait dun État membre. Répondant à la demande déclaircissement du président, la délégation de la France a dit être daccord avec la remarque du président selon laquelle, hormis les deux délégations, il y avait consensus, et afin darrêter de tourner autour du pot sur la question, elle se demandait si la réunion ne pouvait pas tout simplement adopter le compromis et, en cas dobjection, ajourner la question. Elle a encouragé le président à poser la question au comité afin dy mettre un terme.
Le président a convenu que le comité voulait éviter ce débat et a donc demandé aux délégations dadopter la formulation telle que proposée dans le texte quil avait lu.
La délégation de la Suisse a dit quelle nétait pas encore prête à laccepter. Elle a dit quelle ne voyait pas lutilité de lancer un processus. Les États membres avaient eu une discussion approfondie et ils ne pensaient donc pas que cela simposait. Elle a déclaré que garder cette question à lordre du jour était comme maintenir le même débat. Peutêtre y auraitil quelque chose de plus spécifique dans le rapport du CCI. La délégation avait le sentiment que le rapport de lOCIS était satisfaisant. Elle se demandait pourquoi tout le processus devrait être lancé alors que cela ne paraissait pas nécessaire. La délégation a demandé pourquoi le comité devait revenir à un compromis. Cela remontait à lannée dernière, et entretemps il y avait eu une nouvelle année; elle était donc davis que cela nétait pas vraiment nécessaire.
En réaction à la déclaration formulée par la délégation de la Suisse, le président a dit que rien ne serait adopté sur la question de la gouvernance. Il a dit quil y avait seulement un processus qui permettrait dexaminer les propositions des États membres sur la gouvernance, et le résultat était de les identifier par voie de consensus. Il a fait remarquer que la question de la gouvernance il espérait que les États membres seraient daccord avec lui était une question qui nen finissait jamais, tout comme lamélioration. Il a ajouté que la perfection nétait pas de ce monde. Il avait conscience que les États membres avaient dit que lOMPI avait modifié certaines de ses pratiques et les avait améliorées, mais la question de la gouvernance était un processus continu. Il a donc précisé que personne ne demandait ici ladoption dune certaine question sur la gouvernance, mais il avait simplement été dit que les propositions qui avaient été avancées par les différents groupes seraient présentées, et que la question qui avait été débattue pendant six heures la dernière fois était lidée dun consensus. Le résultat serait destiné à identifier, par voie de consensus, les questions dintérêt général et les améliorations éventuelles ayant trait à la gouvernance de lOMPI. Il a déclaré que si tous les groupes pouvaient trouver un moyen daméliorer la gouvernance de lOMPI, ce serait une bonne chose, même si les États membres ne définissaient pas de quoi il sagissait, ce qui était une autre question. Le président a donc expliqué que lattente portait ici sur le lancement dun processus, découter les gens et de napporter des résultats que par voie de consensus. Par exemple, si tout le monde convenait que la réunion devrait démarrer à lheure ou économiser de largent, ou sil y avait quelque chose de plus rentable, cela devrait être mis en avant. Lon ne demandait rien de plus. Ensuite, les consultations à proprement parler auraient lieu et prendraient en compte les idées des États membres en vue daméliorer la gouvernance. Il a dit que pour les États membres, dire non à la gouvernance aujourdhui lui paraissait logique, mais que se passeraitil si lOrganisation se retrouvait face à un gros problème demain. Il a déclaré quil ne voulait pas ignorer la question, même du point de vue dune Organisation qui traitait dinnovation. Les gens ne voulaient pas entendre dire que le PBC refusait de débattre de lamélioration de la gouvernance au sein de lOMPI. Le président a expliqué que lidée ici était quaucune proposition concrète navait été faite sur la gouvernance. Il avait seulement été dit que le PBC avait reçu quelque chose, et sil y avait un consensus dessus, sur la gestion, les rôles, etc., dy jeter un il. Il était davis quune organisation aimait avoir une gouvernance, quelle aimait améliorer les choses. Autant il pouvait comprendre la frustration engendrée par les nombreuses discussions préalables, mais il lui était inconcevable de dire que le comité ne voulait résoudre la question de la gouvernance. Il a précisé quil ne sagissait pas dun ordre du jour entre les groupes, ou qui avait quoi que ce soit à voir avec le groupe du Plan daction pour le développement et le groupe des pays africains par opposition au groupe B. Il a dit quaucune délégation navait suggéré, par exemple, dannuler le PBC ou le Comité de coordination de lOMPI. Il a fait observer quil y avait à présent une dichotomie, puisque certaines délégations voulaient aborder la question pendant que dautres sy refusaient.
La délégation de lAlgérie, sexprimant au nom du groupe des pays africains, a déclaré quelle souscrivait sans réserve à ce que venait de dire le président. La gouvernance était un point important dun point de vue général, et a fortiori pour lOMPI. Elle a fait remarquer que ce nétait pas la première fois à lOMPI que les États membres allaient conserver un point à lordre du jour, même sil ny avait pas vraiment daccord. Elle a donné lexemple dun point qui était resté à lordre du jour pendant des années à propos des indications géographiques, et aucun progrès navait été fait. La délégation a dit que dans ce cas, le comité devrait considérer cela comme la première fois que cela se produisait et ne pas voir lutilité quil y avait à garder un point à lordre du jour, même sil ny avait pas vraiment de débat à son sujet. Elle a indiqué que la délégation qui soulevait la question aujourdhui était la même que celle qui conservait lautre point à lordre du jour en permanence, mais elle a ajouté quen raison de limportance du point, celuici devait rester à lordre du jour.
La délégation de la France a dit quelle souhaitait corriger sa position précédente sur la question, car elle avait sans doute mal compris lintégralité de la question, puisquelle avait examiné le mauvais alinéa. Elle a noté quun certain nombre de délégations avaient mis le doigt dessus. La délégation sest excusée avant de retirer ce quelle avait dit précédemment en réaction à la déclaration du président selon laquelle deux délégations avaient émis une objection, puisque cela portait sur un débat totalement différent. La délégation a souligné limportance des thèmes ayant été mentionnés, et elle pensait que tout lobjet du PBC était den débattre devant les documents. La délégation a réaffirmé que le PBC avait la possibilité de débattre de toutes les questions et de les soulever au moment approprié. Elle était donc davis que toutes les questions pouvaient être traitées dans le cadre du PBC, puisque nombre dentre elles avaient été examinées au cours de la semaine.
La délégation de la Belgique, parlant au nom du groupe B, a assuré à toutes les délégations que son groupe était toujours disposé à débattre de ces questions. Elle a fait remarquer que lors du CDIP, les États membres avaient eu un long débat sur la valeur des consultations informelles, et a rappelé que même le collègue distingué de lÉgypte avait fait un commentaire sur la valeur des consultations informelles. À cet égard, le groupe restait ouvert à une consultation informelle en dehors de la salle. La délégation a formulé un second point concernant la bonne gouvernance, telle que mise en relief par les interventions précédentes, avant de dire que ce concept était vraiment essentiel. La délégation a recommandé que, comme les États membres traitaient deux questions, ils pussent simplement tirer parti de lexpérience qui avait été obtenue par le rapport.
En réaction à la question du président, la délégation de lEspagne a confirmé que sa proposition était de placer cette question comme point à lordre du jour du PBC pour lannée prochaine, après avoir consulté le rapport du CCI. Elle a ajouté que sa délégation ne voyait aucun problème avec cet arrangement, puisquil était question de mettre en avant une recommandation, qui était que cela pourrait être débattu lannée prochaine.
La délégation du Brésil a fait observer que le vendredi soir nétait pas le meilleur moment pour débattre de la gouvernance. Elle a dit que les États membres aimeraient disposer des documents pour le débat à la prochaine session, et éventuellement plus tôt, peutêtre un lundi matin au lieu dun vendredi soir. La délégation a reconnu que la suggestion formulée par le distingué délégué de lEspagne était une suggestion que le comité devrait envisager : procéder à lanalyse du rapport du CCI dans le cadre de ce point à lordre du jour. Mais puisque le PBC navait trouvé aucun accord lors de la présente session, la délégation était convaincue que, comprenant que ce débat pourrait avoir lieu à la prochaine session, elle pourrait en rester là. Le PBC déciderait à la prochaine session quand il aurait le document du CCI, mais pour la prochaine session en septembre, il maintiendrait le point à lordre du jour et les documents sur la table.
La délégation de lÉgypte a dit quelle était ouverte à la proposition formulée par la délégation de lEspagne, qui a accepté de poursuivre avec la formulation et aussi avec ce processus à lavenir, en prenant en compte le rapport du CCI. Étant donné le temps et lheure, la délégation a dit quavoir ce point à lordre du jour à la prochaine session du PBC en septembre pourrait apporter un peu de souplesse et permettre de disposer des deux documents à lordre du jour également. La délégation espérait que la prochaine fois, le Secrétariat accorderait au comité un peu plus de temps pour permettre aux États membres daborder la question sérieusement, de manière à éviter den débattre à une heure aussi tardive.
La délégation de la Suisse a dit quil était un peu artificiel de maintenir ce point à lordre du jour du PBC, puisquil ny avait aucune question spécifique à aborder. Elle a déclaré que, comme lavait suggéré la délégation de lEspagne, et puisque le rapport du CCI ne serait pas disponible avant la fin de lannée, ce point pourrait être mis à lordre du jour de la vingtdeuxième session du PBC, le comité ayant déjà un ordre du jour bien complet en septembre et cela finirait par revenir à ajouter un autre point. Elle a fait observer que si le comité devait attendre un rapport, ce point pourrait tout aussi bien attendre la prochaine réunion du PBC.
En réaction à sa déclaration, le président a dit que, de la manière dont il lavait compris, aucun accord navait été trouvé pour supprimer ce point de lordre du jour ou pour ladopter. Il a fait remarquer que les États membres souhaitaient en débattre. La proposition de la délégation de lEspagne, avec laquelle de nombreuses délégations étaient daccord, semblait être logique, mais le PBC voudrait prendre la décision sur ladite proposition en septembre, après avoir examiné les documents mis à disposition. Le président a recommandé que, étant donné lheure tardive, les États membres reviennent à la session de septembre pour examiner les documents et aborder la question, ainsi que la proposition de la délégation de lEspagne, qui devait aborder la question et la mettre à lordre du jour du prochain PBC, une fois le rapport du CCI publié. Auquel cas, la décision était que les États membres ne voulaient pas agir aujourdhui, en raison de lheure tardive, mais en septembre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a fait part de son soutien au point formulé par la délégation de la Suisse, à savoir déplacer ce point à la vingtdeuxième session du PBC, en prenant en compte le fait que le rapport du CCI ne serait pas prêt avant la fin de lannée. La délégation a aussi fait part de son souhait de ne pas débattre de la question de la gouvernance en septembre, car cela prendrait du temps au comité.
La délégation de la Hongrie a convenu de ce qui avait été mentionné par les délégations de la Suisse et des ÉtatsUnis dAmérique. Elle était davis que le débat serait exactement le même la prochaine fois, car il ny aurait pas de nouveaux éléments sur la table à lexception du rapport du CCI. Elle a recommandé que le comité attende pour cela, et repousse le débat à la vingtdeuxième session du PBC. Elle a dit quelle ne pensait pas que le comité avancerait beaucoup plus à la prochaine session.
La délégation de lItalie était également daccord avec les trois interventions précédentes et a fait remarquer que le comité allait avoir le même débat. Le comité perdrait son temps et il serait mieux de tenir ce débat lorsque les membres auraient des questions pour lalimenter de manière adéquate, puisque la plupart des questions avaient déjà été épuisées et que des améliorations avaient été apportées.
La délégation du Brésil a fait remarquer que le comité disposerait dun document issu dun rapport qui alimenterait le débat. Elle a dit quelle ne pensait pas que lors de la session suivante du PBC, les membres auraient davantage de temps que lors de la prochaine session, car le calendrier était déjà bien chargé. Néanmoins, elle a fait remarquer que la gouvernance était une question pressante et elle a déconseillé de la supprimer de lordre du jour. Elle a rappelé la déclaration formulée par les ÉtatsUnis dAmérique selon laquelle le comité examinerait la gouvernance, car de nombreuses questions soulevées lors des délibérations du projet de budget avaient trait à la gouvernance. La délégation a fait observer que cela ne voulait pas dire quun quelconque autre pays ne pouvait pas soulever des éléments sur ce point lors de la prochaine session. Elle a également fait écho à lidée de tenir des consultations informelles jusquen septembre, et cela pourrait leur permettre davoir un nouvel éclairage pour un bref débat en septembre. La délégation a suggéré que le comité aurait pu approuver le point à lordre du jour, avant de poursuivre le débat lors des sessions du PBC suivantes.
La délégation de lIran (République islamique d) a dit que si elle avait bien compris, la délégation de lEspagne avait proposé dexaminer le rapport du CCI également et que le PBC navait pris aucune décision visant à inclure le rapport du CCI. Il sagissait donc simplement dune nouvelle proposition. Elle a fait observer que les membres nauraient pas suffisamment de temps lors de la vingt et unième session pour examiner, étudier et réviser le document soumis. La délégation a déclaré que si le comité avait suffisamment de temps pour la vingt et unième session du PBC et pensait que le Secrétariat accorderait le temps nécessaire pour examiner les documents existants, il serait alors possible détudier plus attentivement le document qui allait être soumis par le CCI à la fin de lannée 2013.
Le président lui ayant demandé de clarifier son propos, la délégation de la République islamique dIran a dit avoir compris correctement quil y avait deux positions. Lune consistait à débattre autour des documents qui existaient déjà. La note explicative du président faisait référence à certains documents. La vingt et unième session du PBC se consacrerait à lexamen du document que le PBC navait pas eu suffisamment de temps pour étudier. Elle a dit que cela ne signifiait pas que le comité allait prendre une décision sur la question lors de la vingtetunième session du PBC. La proposition consistait à simplement examiner et prendre en considération les documents pertinents existants, mais le comité poursuivrait son examen à la vingt et unième session du PBC en 2014 avec le rapport du CCI et apporterait une conclusion.
La délégation du Cameroun a dit que ce que le distingué délégué de la République islamique dIran avait proposé était possible, car il sagissait dun compromis entre les deux.
Concernant cette note, la proposition avait été adoptée.
La délégation de la Belgique a déclaré que la proposition paraissait intéressante, mais elle devait à nouveau affirmer quelle ne voyait pas lintérêt de répéter les mêmes délibérations encore et encore. Elle a dit que les États membres avaient toujours le document, mais navaient pas les documents du CCI et ne savaient pas ce quils contiendraient. Elle a suggéré quil serait peutêtre mieux dignorer totalement ce débat et dy revenir une fois que le comité aurait de plus amples informations sur le contenu exact des documents du CCI.
Le président a réaffirmé quun compromis avait été trouvé. Il avait conscience que les différents groupes campaient sur des positions différentes. Lune consistait à maintenir la question et lautre à lajourner. Il a suggéré de prendre une pause et de permettre aux États membres den discuter sils le souhaitaient, car il ne voyait pas de moyen davancer. Étant donné lheure tardive, il a demandé au Secrétariat dexpliquer ce qui se passerait si aucun accord nétait trouvé.
En réponse à la question, le conseiller juridique a dit que si la question nétait pas réglée, les États membres devraient décider de revisiter la question ou non en septembre ou lors de la session suivante du PBC.
Le Secrétariat a noté que le PBC avait décidé de reporter la suite du débat sur la question de gouvernance à la vingt et unième session du PBC qui aurait lieu en septembre 2013.
Le conseiller juridique a demandé aux délégations dapporter des précisions quant à leur réponse à la question soulevée par la délégation de lAllemagne, tout en débattant du point consacré aux bureaux extérieurs, car certaines délégations lavaient approché pour avoir des précisions sur ce quil avait dit. Il a informé le comité quil sétait avéré quau moins une délégation avait compris quil avait dit que le fait que lOMPI avait signé des accords ayant trait à des bureaux avec la Fédération de Russie et la République populaire de Chine avant de les soumettre au Comité de coordination était une violation de larticle 12.4 de la Convention de lOMPI. Il a déclaré que ce quil avait dit de manière spécifique était que le Secrétariat avait signé un accord avec la République populaire de Chine et un accord avec la Fédération de Russie, et que les deux accords étaient soumis au Comité de coordination en septembre pour recevoir son approbation, comme ce fut le cas dans le passé. Les deux accords indiquaient quils nentreraient en vigueur quaprès lapprobation du Comité de coordination. Cétait exactement ce qui se passait concernant laccord avec le gouvernement brésilien, et aussi concernant laccord avec le gouvernement singapourien. Cétait exactement ce que le Secrétariat avait fait avec dautres accords, ne traitant pas nécessairement de la création de bureaux de lOMPI. Le conseiller juridique a répété quil sagissait là dune pratique établie, comme lavait confirmé fort à propos le Comité de coordination, que le Secrétariat avait tendance à signer des accords avant que le Comité de coordination ne les ait officiellement approuvés.
Le président a remercié le conseiller juridique avant de dire que la question que lEspagne avait posée au conseiller juridique était que, effectivement, il sagissait dune pratique établie, mais que cette pratique établie était en violation avec la formulation, ce à quoi le conseiller juridique avait répondu que cétait tout de même une pratique établie. Par conséquent, le président a conclu que bien quétant la pratique, elle était en infraction avec la lettre. Le président a déclaré que lexplication du conseiller juridique serait consignée.
La délégation de la Turquie, faisant remarquer quil sagissait dune session formelle, a dit quelle parlait en son propre nom, mais également en tant que personne morale, et que ce nétait pas ce quelle avait compris après avoir écouté le conseiller juridique plus tôt dans la matinée. Elle a répété que daprès ce quelle avait compris, indépendamment de leur accord ou non, le conseiller juridique essayait dexpliquer que la pratique établie avait toujours été approuvée par le Comité de coordination.
Le Comité du programme et budget (PBC) a décidé de reporter le débat sur ce point à lordre du jour à la vingt et unième session du PBC qui aurait lieu en septembre 2013.
POINT 8 ADOPTION DU RÉSUMÉ DES DÉCISIONS ET RECOMMANDATIONS
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/20/7 Prov.
Le président a fait la lecture du texte des décisions et recommandations formulées à la présente session et figurant dans le document WO/PBC/20/7 Prov.
Le Comité du programme et budget a adopté le contenu du document WO/PBC/20/7.
POINT 9 CLÔTURE DE LA SESSION
La clôture de la session a été prononcée.
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WO/PBC/20/8
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