TD n°4 TESB Développement durable et commerce équitable: Le ...
23 juin 2009 ... CorrigéTD n°4 TESB Développement durable et commerce équitable: Le Quinoa
... 46% de la production est ainsi exportée, ce qui rapporté 30 millions ?. ... et
dépendance vis à vis de l'entreprise transgénique mais aussi risque de .... Il ne
pousse que dans la zone Intersalar, un secteur situé au beau ...
part of the document
TD n°4 TESB Développement durable et commerce équitable: Le Quinoa (1ère partie)
Objectifs:
-Montrer les effets environnementaux provoqués par la hausse de la production de quinoa
-Relier développement durable et hausse du PIB
-Évaluer les effets sociaux (positifs et négatifs) liés à la hausse du prix du quinoa
Supports: Émission RFI HYPERLINK "http://www.rfi.fr/contenu/20100521-2-le-quinoa-reportage-occasion-quinzaine-commerce-equitable" http://www.rfi.fr/contenu/20100521-2-le-quinoa-reportage-occasion-quinzaine-commerce-equitable et documents
1)Comment peut-on expliquer la hausse de la production de quinoa depuis les années 80? (illustrez avec des chiffres)
2)Quels ont été les effets sur le niveau de vie des producteurs?
3)Quels sont les risques écologiques liées à l'augmentation des surfaces cultivées?
4)Quels sont les effets sociaux de la hausse du prix du quinoa?
5)En quoi la hausse de la demande de quinoa met-elle en valeur la contradiction qui peut exister entre croissance du PIB et développement durable? (cf. définition dans le livre)
Document 1
Document3
La monoculture intensive, seule à même de répondre à laccroissement de la demande de production, fait rage. Et repousse la frontière agricole. Ce processus dintensification de la culture a des résultats : en 2008, la production bolivienne de quinoa atteint les 23 000 tonnes. Et près de 60 % ont été exportées. Le reste se répartit entre la contrebande vers le Pérou et le marché interne. Mais cela conduit aussi à des évolutions négatives : érosion éolienne des terres des plaines, perte de fertilité des sols, apparition de nouveaux nuisibles inconnus dans les hauteurs, diminution des troupeaux de lamas et de moutons. En outre toute lorganisation sociale des paysans aymaras, si particulière, est perturbée.
Source: cf. doc.2
CorrigéTD n°4 TESB Développement durable et commerce équitable: Le Quinoa
1)Comment peut-on expliquer la hausse de la production de quinoa depuis les années 80? (illustrez avec des chiffres)
La hausse de la production s'explique principalement par une hausse de la demande étrangère (les pays occidentaux sont « séduits » par les bienfaits de cette céréale) et notamment de 3 pays (Etats-Unis, France, Pays-Bas). 46% de la production est ainsi exportée, ce qui rapporté 30 millions ¬ .Cette hausse de la demande a provoqué une hausse du prix du quintal de quinoa (de 1 à 2¬ le kg ds les années 70 à 70¬ aujourd hui, ce qui a incité les producteurs à accroître la surface cultivée. L'entreprise SAITE a augmenté son chiffre d'affaires et son personnel grâce au boom de la quinoa.
On observe donc en première lecture, un rôle positif de la mondialisation (hausse de la demande) sur le développement économique du secteur de la quinoa
2)Quels ont été les effets sur le niveau de vie des producteurs?
Le niveau de vie des producteurs a augmenté en raison de la hausse du prix au quintal, leur revenu annuel passe de 1200¬ par an (années 70) à 20 000¬ par an (sans doute exagéré). Cette hausse du revenu permet aussi l'accès à l'éducation et à la santé (construction d'écoles et de dispensaires).
Montre que la croissance (du quinoa) favorise le développement (hausse du revenu, éducation, santé).
3)Quels sont les risques écologiques liées à l'augmentation des surfaces cultivées?
-Appauvrissement des sols dû à la culture intensive du quinoa (les sols sont à la base pauvres et le climat aride ne favorise pas la fertilité)
-Baisse de l'élevage de lamas et moutons (et du bétail) en raison de l'extension des surfaces cultivées aux détriment du pâturage
-La baisse du pâturage diminue la production de fumiers (guano) ce qui diminue la fertilisation des sols (bouleverse l'éco-système traditionnel)
-Erosion « éolienne » des sols en raison de l'extension de la culture ds des zones plus exposées au vent (pampa) cf. doc.3
-Apparition de semences transgéniques avec tous les pbs qui y sont liés (coût élevé pour le producteur et dépendance vis à vis de l'entreprise transgénique mais aussi risque de dissémination dans l'environnement)
Montre que l'exploitation du quinoa met en péril l'environnement
4)Quels sont les effets sociaux de la hausse du prix du quinoa?
Le « boom » de la quinoa bouleverse la répartition traditionnelle des terres qui est organisée et gérée de façon collective chez les Aymaras (population indienne vivant en Bolivie). Il y a des conflits pour le partage des terres en raison de leur plus forte rentabilité (normalement la terre appartient aux premier qui la cultive). Beaucoup de nouveaux acteurs (importateurs, certificateurs, grossistes, coopératives équitables) apparaissent ce qui peut être source de dépossession pour les producteurs. L'auto-consommation de quinoa diminue en raison de son prix (5 fois plus cher que le riz).
Montre que l'exploitation plus intensive du quinoa est source de changement social (mode de répartition de la terre différent) et d'inégalités.
5)En quoi la hausse de la demande de quinoa met-elle en valeur la contradiction qui peut exister entre croissance du PIB et développement durable? (cf. définition dans le livre)
La production à grande échelle du quinoa (avec tracteur et engrais) étend les terres cultivées et accroît le PIB dans la mesure où le produit se vend de mieux en mieux à l'étranger (quantités et prix en hausse). Mais ce « développement » économique n'est pas durable car s'il satisfait les besoins du présent (les producteurs de quinoa voient leur niveau de vie augmenter), il ne garantit pas les besoins des générations futures qui trouveront un sol appauvri et peut être incapable de produire de la quinoa.
Le développement durable prend en compte les effets de l'activité économique sur l'environnement car celui ci est considéré comme un « capital naturel » (cf. texte productivité et Robinson) qui sert à produire des ressources dans le futur.
Question: Comment produire de manière durable?
23/06/2009 à 06h52 Libération
Creuser un sillon durable
Gestion. La recherche agronomique au secours des paysans boliviens.
Par CLARA DELPAS
Devant la montée des problèmes posés par lessor de la production du quinoa, une mobilisation sest faite pour améliorer la gestion du territoire. Sy mêlent les efforts des ONG, des consultants du gouvernement bolivien, des spécialistes de la coopération internationale et des instituts de recherche (Institut de recherche et de développement), qui mènent sur le terrain de nombreux programmes détudes et dintervention depuis les années 2000.
Lamas. Dès 2001, un projet a été mis en uvre avec lappui dAgronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) dans la zone Intersalar, pour aider les communautés à adopter des normes et des règles communautaires de gestion du territoire mieux adaptées. Lélevage de lamas est vivement encouragé, tout comme la plantation de barrières vives, et la rotation des cultures, avec une mise en jachère de trois ans. On fait très attention au sens des sillons, afin de limiter lérosion éolienne. Lors de la cueillette du quinoa, on laisse les racines en terre, ce qui évite de retourner les sols et limite les effets de lérosion. Ces bonnes pratiques agricoles, qui font désormais partie des exigences des potentiels acheteurs, sont bien admises dans les communautés.
Atout. Pour les ONG, cela ne suffit cependant pas. Il est indispensable de renforcer les mécanismes de contrôle communautaire, dont laffaiblissement est probablement lune des causes de la situation actuelle. Renforcée par la reconnaissance des droits indigènes dans la nouvelle Constitution de lEtat bolivien, la structure sociale des Indiens Aymaras (1) est probablement un excellent atout pour lapplication des normes collectives qui sont en train dêtre mises en uvre. «Il ne sagit pas de se contenter dimposer des normes de certifications bio ou Fair Trade Labelling Organization [FLO] établies depuis létranger. Elles ne seraient certainement pas adaptées au terrain !» précise Romain Valleur, dAVSF-Pérou chargé, dans la zone Intersalar, dune étude commanditée par la plateforme française du commerce équitable.
A linverse, les normes mises en place aideront à définir les critères du commerce équitable du quinoa. Car pour linstant, les standards ne tiennent pas compte de toutes les données. Le temps où le commerce équitable se limitait à lidée dune juste rétribution des producteurs est révolu. Dans le système FLO-Max Havelaar, on tient compte de limpact sur les systèmes de production (surface, emplacements), sur la situation socio-économique des familles (revenus, accès aux services basiques), sur le milieu rural (structuration des organisations paysannes), sur le développement local - et national - et sur la gestion des ressources naturelles et du territoire
Ateliers. LIRD, depuis 2007, observe et analyse les conséquences de la culture du quinoa sur la durabilité sociale et agricole. Les premiers résultats du projet Equeco, qui sachèvera en novembre, confirment lampleur des transformations en cours et les menaces quelles font peser à court terme sur les terres et sur lorganisation sociale. «Les Indiens ne voient pas particulièrement lavenir en rose», commente Manuela Vieira Pak, doctorante à lInstitut de recherche et de développement, à partir des ateliers participatifs quelle a animés au sein des communautés. «Bien conscients que tout à une fin, poursuit-elle, ils envisagent même à une échéance assez proche la fin de la fertilité de leurs terres.» Tout lenjeu des actions en cours est déviter une telle évolution.
(1) Les territoires indigènes (les ayllus, qui délimitent chacun une communauté constituée de familles) sont soumis à une cogestion entre autorités traditionnelles (ou «ancestrales») et autorités administratives locales, représentatives de lEtat.
Le graine-storming du quinoa
Agriculture. La plante connaît un succès paradoxal : elle constitue une nouvelle ressource en Bolivie mais menace la fertilité des sols.
Par CLARA DELPAS CHALLAPATA, envoyée spéciale
Tous les samedis, sur la place du marché de Challapata, en Bolivie, cultivateurs et acheteurs se retrouvent pour échanger le quinoa. Comme à la Bourse, on y négocie les cours de cette graine typique des Andes. Ce printemps, ils ont battu tous les records : 750 bolivianos (75 euros) le quintal bolivien (46,8 kg), soit plus du double quen 2006 ! La petite «graine dor», comme on la surnomme ici (el grano de oro), na jamais porté si bien son nom. Et nombreux sont les Boliviens qui rêvent de faire fortune de son négoce. Près de 40 000 familles vivent de sa culture et de sa transformation.
Paradoxe : cet essor inquiète les spécialistes du développement durable. Quinoa real : bio, équitable, mais pas vraiment durable ?
Depuis quelques années, le quinoa orne les rayons des magasins dalimentation biologique. Objet dun boom économique remarquable, cette petite graine pose de nombreuses questions sur la durabilité des terres boliviennes où elle est cultivée. Sur le terrain, ONG internationales (Agronomes et vétérinaires sans frontières, SOS-Faim) et politiques uvrent depuis près de dix ans pour tenter denrayer un processus qui semble inéluctable.
Chenilles. On le cultive pourtant depuis plus de 7 000 ans sur les hauts plateaux des Andes (Altiplano), au Pérou, en Equateur et en Bolivie. Ici, parmi ses milliers de variétés différentes, toutes ne se valent pas : la mieux cotée, la «meilleure», la vraie
et même la seule exportable, est le quinoa real (de real, «réel»
et non «royal» comme on traduit souvent). Il ne pousse que dans la zone Intersalar, un secteur situé au beau milieu des deux déserts de sel du pays, entre 3 700 et 5900 mètres daltitude, en terres aymaras, non loin du fief natal dEvo Morales, le président bolivien.
Traditionnellement, on y cultive le quinoa à flanc de montagne. De petits murets de terre, dont on dit quils remontent aux Incas, abritent les cultures du vent et empêchent lérosion des sols. Dans les plaines, qui sont bien plus soumises aux aléas du gel que les versants des collines, on élève plutôt des lamas et des moutons, pour leur laine, pour leur viande mais aussi pour leurs crottes qui font des engrais parfaits. A cette altitude, pas grand-chose ne menace les cultures, mis à part les chenilles, dont les Indiens contrôlent les invasions en organisant collectivement des chasses aux papillons, quelques nuits par an, à la torche
Mais, dans les années 60, mécanisation de lagriculture aidant, la culture du quinoa descend dans les plaines et sintensifie. Avec lappui «bienveillant» de laide au développement. Comme le précise Javier Quisbert, coordinateur de gestion territoriale indigène pour le ministère bolivien de la Terre : «La coopération internationale a été un échec parce quelle ne misait que sur la production, sans penser à la commercialisation. Une décennie plus tard, les premiers dégâts collatéraux se sont fait sentir, sous forme dexcédents de production, à lorigine dun commerce sordide : des intermédiaires peu scrupuleux se sont mis à sillonner les campagnes, pour délester les paysans de leur production quils achetaient à bas prix et revendaient aux Péruviens. A laller, leurs camions étaient remplis des produits de première nécessité que lon ne trouve quen ville et quils osaient leur vendre à prix fort ! Cest dailleurs pour contrer ces intermédiaires que certains producteurs de quinoa, appuyés par des ONG telles SOS-Faim et portés par un contexte politique favorable, se sont constitués en associations.»
En 1983, lAssociation nationale des producteurs de quinoa (Anapqui) est fondée. Elle se trouve aussitôt des clients comme laméricain Quinoa Corporation ou lallemand Gepa.
Erosion. Le ver est pourtant dans le fruit. La monoculture intensive, seule à même de répondre à laccroissement de la demande de production, fait rage. Et repousse la frontière agricole. Ce processus dintensification de la culture a des résultats : en 2008, la production bolivienne de quinoa atteint les 23 000 tonnes. Et près de 60 % ont été exportées. Le reste se répartit entre la contrebande vers le Pérou et le marché interne. Mais cela conduit aussi à des évolutions négatives : érosion éolienne des terres des plaines, perte de fertilité des sols, apparition de nouveaux nuisibles inconnus dans les hauteurs, diminution des troupeaux de lamas et de moutons. En outre toute lorganisation sociale des paysans aymaras, si particulière, est perturbée (lire ci-contre).
Migrations. Le succès commercial de la petite graine a en effet suscité des vocations agricoles chez de nombreux descendants des communautés, au détriment des autres ressources économiques habituelles. Manuela Vieira Pak, écologue doctorante à lInstitut de recherche et développement (IRD) dans le cadre du projet Emergence du quinoa dans le commerce mondial (Equeco) précise : «Depuis des temps reculés, la plupart des familles de la région assurent leur vie en combinant plusieurs activités : agriculture, élevage, mais aussi travail dans les mines, commerce, transport. Une pluriactivité qui passe souvent par des phases de migrations plus ou moins longues vers les centres miniers et les villes, voire les pays voisins.»
Aujourdhui, ces familles ont opté pour le quinoa, un choix plutôt fragile dans le sud bolivien, soumis à des conditions environnementales extrêmes et source de conflits sociaux. Ceux qui sont partis en ville ont beau être loin de leurs terres ancestrales, ils en gardent les droits dexploitation envers et contre toutes les rivalités intra ou intercommunautaires. Saisissant laubaine du quinoa, ils peuvent les cultiver à distance, par téléphone et par peones interposés (ouvriers agricoles sud-américains), sans même prendre part à la vie et aux tâches de la communauté. Une scission qui fragilise lesprit communautaire, mais aussi les autorités, traditionnelles et administratives, qui gèrent les territoires.
Mais cest une autre menace, inattendue, qui pèse sur lAltiplano depuis les années 80 : la demande en produits biologiques et/ou du commerce équitable ! Ces nouveaux marchés ont renforcé lintensification de la culture du quinoa, et ce, en dépit de toutes les notions élémentaires de gestion du territoire ! Est-ce un effet pervers ou de simples lacunes dans les cahiers des charges des organismes certificateurs ?
Certifications. «A ses débuts, le "bio" proposait simplement de mieux contrôler le processus de production sur une parcelle sans jamais se poser la question de savoir sil pouvait dégrader un territoire dans son ensemble, rappelle Sarah Métais, coordinatrice nationale dAgronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) en Bolivie. Cest exactement la même chose dans les premiers temps du commerce équitable.» Les certifications contribuent à faire monter les cours au marché de Challapata. Leur remise en cause savérait donc nécessaire dans un contexte très dépendant des exportations, avec des consommateurs étrangers de plus en plus exigeants vis-à-vis des critères du bio et de léquitable.
BCPR[\]µ¶äå: < D S T Á Â
!
.
0
¤
¥
å
æ
9:yz+-789:=FG#$+17mnâã\^ùõíùõéäõéõéõéõéäõÜéÜõÜõéõéõéõéõéõéùÕǼéùÕõ鱦õõéäõéhAZq6] h~%>>*hAZqB*
phh~%>6CJ]aJhAZq6CJ]aJjh~%>h~%>UjhScUmHnHuh~%>5\jh~%>U hAZq>*h~%>hAZq5>*\hAZqhAZq5\7QR]¶å; < /
0
¥
æ
:z,-8;<=G$nã^`*ýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýûûûýýýýýý^`(*ÐÒxyúûÛÜ\]¯°> ? @ B Ò ñ ò î"ï"Þ#ß#
$$$-$.$/$0$1$J$K$$$$$ $]&^&e&W)X)_)5+,,,-/./8/0Á0i1ùôïëçàùôïëçëçëçëçëçàùëôçëçàëçëôëçëçàùÖÌçëçÆçÆëçëçÀ¸çëç²ëç²ë¬ëçëç²ë¬ë
hAZq0J
hAZq0JhAZq0JCJ
hAZqCJ
h~%>aJh~%>56\]hAZq56\]hAZq6]h~%>hAZq h~%>>* hAZq>*h~%>6]D*ÒyûÜ]°@ ò ï"ß#$$.$/$0$1$K$$ $^&X),./:223ýýýýýýýýýýýýýýýúøöøôòòòòòòòò$i1ô192:2132333O3P3Ø3Ù3Ý3é3ê34 4n5|55¦5Z6[6¤6¯6Ý6Þ6888É9Ï9â:ã:e=f=>ÁAÂAÃApBqByBxEyEEõFMHNHOHJJKKºL»LËLÌLMNUNsOtO\^^Q^R^S^U^V^X^Y^[^úöòöòìöòöòæÞæØòöúöúöòöúöòöòÒöúöòöòöúöòöòÒöòÒöúöòöúöòöòÒöúöúöòÐöòöòÀö¸ö¸öjhAZqUjh~%>hAZqB*UphU
hAZq0J
hAZqCJhAZq0JCJ
hAZqCJ
h~%>aJh~%>hAZq
hAZq0JH2333P3Ù3 4[6Þ68ã:f=ÃAqByEOHK»LtO^R^T^U^W^X^Z^[^]^^^_^i^ýûùùùùùùùùùùùùùùù÷òýòýòýòýýýgd~%>Si sur le terrain, les choses saméliorent, les Boliviens ont rencontré les limites écologiques de leur territoire. Et le gouvernement a beau chercher comment en relancer la consommation interne, cette petite «graine dor» que lon disait être les restes dun repas des dieux, est devenue si chère quon la considère désormais comme un produit de luxe. De nombreux Boliviens, qui ne peuvent plus se loffrir, sont condamnés aux pâtes américaines, bien meilleur marché. Un autre paradoxe, celui-là, de la mondialisation
http://www.liberation.fr/sciences/0101575686-le-graine-storming-du-quinoa
Document2
Tous les samedis, sur la place du marché de Challapata, en Bolivie, cultivateurs et acheteurs se retrouvent pour échanger le quinoa. Comme à la Bourse, on y négocie les cours de cette graine typique des Andes. Ce printemps, ils ont battu tous les records : 750 bolivianos (75 euros) le quintal bolivien (46,8 kg), soit plus du double quen 2006 ! La petite «graine dor», comme on la surnomme ici (el grano de oro), na jamais porté si bien son nom. Et nombreux sont les Boliviens qui rêvent de faire fortune de son négoce. Près de 40 000 familles vivent de sa culture et de sa transformation.
Source: Clara Delpas, « Le graine-storming du quinoa » Libération 23/06/2009