I. La gestion électronique des documents (GED)
12 avr. 2002 ... A partir de ces documents, quelles sont les fonctions de la gestion de documents
? ... La gestion électronique de documents (GED), ou la gestion électronique d'
informations et de documents existants ..... Corrigés des activités ..... TD 1 : Les
gains financiers ..... TD5 : Évaluez les acquis du chapitre (p. 51).
part of the document
Chapitre 5
LA GESTION DES DOCUMENTS
1.3. Communication organisée et gestion des documents
.
Le document est envisagé comme un ensemble formé par un support et une information qui peut être lu par lhomme ou la machine.
La gestion documentaire recouvre les activités dacquisition, de classement, de stockage et de diffusion des documents liés à lactivité de lorganisation. Des technologies rendent possible une dématérialisation des documents « papier » pour les intégrer dans le système de gestion électronique des documents produits et exploités au sein de lorganisation.
Laccès aux documents stockés est facilité par une classification et un rangement adaptés aux utilisations prévues.
Gestion électronique des documents
Acquisition de documents papier
Critères et procédés de classement
Stockage
Réflexion préalable page 43 oralement.
1. Que vous inspire le montage de photos ci-dessus ?
La photo montre :
dune part un classement manuel de documents dans :
des dossiers suspendus à visibilité latérale, leur nombre semble imposant, le nombre détagères ne facilite pas leur accès ;
des classeurs, dont certains mal empilés dénotent un certain désordre.
dautre part, comme un rêve suspendu en lair, occupant très peu de place :
un ordinateur multimédia ;
un DVD-R, c'est-à-dire le « top » des supports de sauvegarde : capacité énorme (DVD) et possibilité de lutiliser plusieurs fois parce quil est réinscriptible (R).
Cette photo veut donc mettre en évidence les apports de la technologie au stockage des informations.
2. Comment organisez-vous vos cours et TP lorsque vous venez au lycée ? Et chez-vous ?
Question qui nest pas aussi triviale quon pourrait le penser pour certains de nos élèves !
La plupart utilisent des classeurs, bien nommées et opèrent un classement par matière, dautres des pochettes cartonnées
A lintérieur dun « gros » classeur, des intercalaires
Certains préfèrent un cahier qui privilégie la chronologie, par matière.
Le problème est de savoir comment ils gèrent la rotation du contenu de leur(s) classeur(s) semaine après semaine.
3. Avez-vous des documents de travail scolaire qui soient informatisés ? Si oui, comment organisez-vous ces documents sur votre poste de travail ?
Tout dabord les élèves font des travaux informatiques au lycée et les fichiers qui en résultent sont normalement sauvegardés sur lespace de travail qui leur a été alloué sur un des serveurs du réseau local pédagogique du lycée, mais aussi sur leur clé USB personnelle.
Dans tous les cas il faut attirer leur attention sur la notion de dossier, appelé aussi répertoire (et de sous dossier etc.) qui leur permet, grâce à une arborescence bien pensée dorganiser la gestion de leurs documents.
A ce propos on peut leur faire remarquer
- quun même fichier peut se trouver dans plusieurs répertoires puisque lopération de copie dun document informatisé est simple et rapide ;
- quun même fichier peut avoir connu des versions différentes et quil est inutile de conserver toutes ses versions successives ;
- quil faut quils prennent conscience du volume (en Ko, Mo) quoccupent leurs fichiers, surtout sils enregistrent des documents multimédia (images, photos, musique, vidéo) ;
- quils peuvent utiliser des outils de compression de fichiers (WinZip, WinRar, etc.).
4. Gardez-vous les cours des années précédentes ? Sont-ils rangés avec vos cours de cette année ? Pourquoi ?
Il sagit ici dattirer lattention des élèves sur larchivage et le stockage de documents. Pourquoi archiver des documents (ici les cours des années précédentes) ? Pendant combien de temps les conserver (ont-ils gardé leurs cours de collège, de seconde) ? Quelle est la fréquence de consultation des cours de lannée précédente ? Ces archives sont-elles organisées (chronologiquement, par matière ... ?) Comment matériellement ont-ils conservé ces cours ?
Remarque pour le professeur
Ils ont vraisemblablement gardé leurs cours de Première. Cest loccasion de les inviter à en relire certains notamment pour les chapitres informatiques (les réseaux, les bases de données
) qui ne sont pas repris en Terminale mais dont les connaissances quils contiennent doivent être rafraîchies pour mieux comprendre le creuset des nouvelles technologies.
Ces cours ne sont vraisemblablement pas rangés avec les cours de lannée en cours, mais éventuellement cela peut être intéressant de rassembler autour dun même thème des cours de Terminale et des cours de Première, surtout à lapproche du baccalauréat.
5. Plus généralement organisez-vous vos autres documents (documents personnels, livres, musique, films etc.) ? Retenez un exemple et proposez deux critères de rangement.
Lexemple le plus probable concerne leur CD audio, de plus en plus au format MP3.
Chaque support donne vraisemblablement lieu à un classement séparé.
Deux critères de classement (sil existe !) seront souvent cités :
- un classement alphabétique ;
- un classement thématique.
La gestion électronique des documents (GED)
Lire les documents page 44 puis répondre aux questions suivantes :
A partir de ces documents, quelles sont les fonctions de la gestion de documents ?
Daprès les quatre documents on peut identifier quatre grandes fonctions de la gestion des documents :
- classer les documents (document 2) ;
- accéder à linformation recherchée (documents 1 et 2) ;
- stocker les documents (documents 1 et 3) ;
- assurer leur sauvegarde et leur sécurité (document 1 et 4).
En quoi la GED les rend-elle plus efficaces ?
Grâce aux technologies informatiques mises en uvre :
- elle accroît la capacité de stockage en réduisant de « 80% lespace physique de stockage des documents » (document 1), cela est devenue dautant plus nécessaire qu « en 2004 une organisation maintiendra 30 fois plus dinformations quelle ne le faisait en 1999 ! » (document 2) ;
- elle réduit le temps daccès à linformation en « multipliant par trois sa capacité de traitement des dossiers (document 1) et en réduisant « par deux le temps consacré à la recherche dinformations » (document 1). Elle accroît ainsi la productivité des salariés : « Gagnez des heures de travail avec le classement numérique ! » (document 3) ;
- elle met à la disposition de tous (elle « démocratise
laccès à certains documents » document 4) une « base de connaissances » pour éviter que « savoir faire soit morcelé sur des dizaines/centaines de PC (document 2 ) et que « 80 à 90% des informations dune entreprise ne soient pas valorisés, utilisés, répertorié » (document 2).
1. Définitions
La gestion des documents a pour fonction de favoriser le stockage, larchivage, la recherche, la consultation et la diffusion de linformation.
La gestion électronique de documents (GED), ou la gestion électronique dinformations et de documents existants (GEIDE), est « un ensemble doutils et de techniques qui permettent de dématérialiser, classer, gérer et stocker des documents à partir dapplications informatiques ».
2. Les intérêts de la GED
a) Accéder rapidement aux documents
Les applications de type « classement administratif » ou « archivage » permettent les gains de productivité les plus importants par la réduction des délais et donc des coûts.
Exemple. Pour retrouver la pièce comptable correspondant à une écriture comptable (facture, titre de paiement, bon de livraison, note de frais
), il faut 5 à 15 minutes. Avec la GED, liée au logiciel de comptabilité, on retrouve le document dans le même laps de temps que lécriture comptable, cest-à-dire en quelques secondes.
b) Favoriser la diffusion de linformation
La GED met linformation à la disposition de nombreux acteurs, présents ou distants, dans des délais très réduits, et leur permet dy accéder simultanément.
c) Fédérer des informations dispersées
Selon certains experts, 80 à 90 % des informations dune entreprise ne sont pas valorisées, utilisées, répertoriées correctement. De plus, ces informations sont le plus souvent dispersées entre les établissements, les services, voire les bureaux. La GED permet de les répertorier puisquelles ne sont donc pas utilisées efficacement.
d) Favoriser le travail collaboratif
Dans le cadre dun réseau, plusieurs personnes peuvent travailler en même temps sur les mêmes documents et les enrichir au fur et à mesure de lavancement du projet qui les réunit, sans avoir à se déplacer.
3. Les moyens requis par la GED
La gestion électronique des documents repose sur le réseau local de lentreprise et des moyens de communication.
Des moyens sont nécessaires pour que la GED soit efficace :
des outils de communication internes (accès aux applications informatiques, transferts de fichiers, messagerie interne
) ;
des outils de communication externes (accès à des messageries publiques, accès à Internet) ;
des dispositifs matériels et/ou logiciels appelés « serveurs » dont lobjet est doffrir des services aux utilisateurs (services dimpression, de sauvegarde de données, de bureautique, dapplications informatiques, de bases de données, etc.) ;
des postes de travail, les clients (PC sous MS-Windows ou Linux, Macintosh, etc.).
La GED requiert une architecture de type « client-serveur ». Le client commande et le serveur le sert avec un temps de réponse satisfaisant.
II. Lacquisition numérique des documents
1. La numérisation des documents
On entend par « acquisition » la capture, ou numérisation, de linformation qui permet de transformer une information papier en une information sous une forme électronique. Cette opération rend linformation gérable par lordinateur.
Exemple. Un centre hospitalier, dans le cadre de linformatisation du suivi des patients, numérise leurs dossiers médicaux.
Lacquisition du document est réalisée par un scanner, ou numériseur, dont les caractéristiques sont :
la résolution (nombre définissant la densité des points constituant une image ; généralement, ce nombre est donné en « dots per inch » [dpi], cest-à-dire en points par pouce) ;
la vitesse (elle est exprimée le plus souvent en nombre de pages par minute ou en nombre dimages par minute, notamment dans le cas des scanneurs recto vers ; les applications de GEIDE privilégient le plus souvent la vitesse) ;
le type dacquisition (monochrome, niveaux de gris ou couleur) ;
le format de documents et le type dintroduction des documents (A5, A4, A3... A0, et lintroduction automatique et feuille à feuille ou à plat, page par page).
2. La reconnaissance des caractères (OCR)
Afin que le contenu des documents numérisés puisse être traité par un logiciel bureautique, il est nécessaire deffectuer une reconnaissance des caractères par un logiciel dOCR (Optical Character Recognition).
Les logiciels dOCR daujourdhui reconnaissent les polices de caractères utilisées dans le document source ; la taille des points, le style de caractères (gras, italiques et souligné), la tabulation et lalignement (à gauche, centré, à droite et justifié) de chaque bloc de texte, lemplacement des colonnes, des parties de texte et des graphiques.
La technologie OCR permet donc darchiver une véritable copie du document original, mais il sagit cette fois dun texte éditable et non pas dune simple image numérisée.
3. La compression des fichiers
Compresser un fichier signifie réduire sa taille, ce qui présente deux avantages majeurs pour les organisations : la diminution des temps (et donc des coûts) de transfert des fichiers et des volumes de stockage des informations.
a) Les fichiers bureautiques
Aujourdhui, les logiciels de compression (WinZip, WinRar, etc.) offrent de très nombreuses fonctionnalités (compression, archivage, codage
). Ils permettent notamment de compresser toute une arborescence de fichiers dans un seul fichier.
Lextension dun fichier compressé est souvent « .zip » ou « .rar ».
Les taux de compression sont variables selon le format initial du fichier et lefficacité du programme de compression.
Lors de la décompression, à laide du même logiciel qui la compressé ou dun autre logiciel compatible, le fichier retrouve sa taille dorigine : il ny a donc aucune perte.
b) Les fichiers photo, sonores ou vidéo
Lorsquil sagit de fichiers dimages ou de sons principalement, une opération de compression définitive permet de réduire la taille du document et ainsi den faciliter le stockage et la transmission. Ces documents peuvent être restitués sans perte perceptible pour loreille et lil humains.
Exemple. La compression JPEG (Joint Photographic Expert Group) utilisée pour les publications de photographies sur Internet ; MP3 (MPEG Audio Layer 3) ou MPEG (Moving Picture Expert Group) ou le DivX pour la vidéo.
III. Lindexation des documents
1. Les objectifs et les principes de fonctionnement
Lindexation des documents a pour objectifs de faciliter et daccélérer la recherche des documents en fonction dun ou de plusieurs mots clés.
À chaque mot clé sont associées toutes les adresses de tous les documents concernés.
Lutilisateur émet une requête sur un ou plusieurs mots clés combinés éventuellement par des opérateurs logiques pour affiner sa recherche dinformation.
Exemples. Roman ; Victor Hugo.
2. Lindexation formelle
Lindexation formelle a pour objectif de classer les documents afin den faciliter la recherche.
a) La fiche descriptive
La fiche vise à décrire le document grâce à un ensemble dinformations (auteur[s], titre, type de document, résumé, date de création, etc.).
À chaque document est donc associée une fiche descriptive qui en constitue une réelle « carte didentité ».
Les logiciels de GED proposent un formulaire afin délaborer la fiche descriptive associée au document.
b) Les ordres de classement
Lire le document 8 puis reliez le mode de classement avec sa définition.
DécimalIl permet de classer les documents selon la succession des lettres de l'alphabet.
ChronologiqueIl permet de classer les documents par numéro, chaque numéro correspondant à un thème.
AlphabétiqueIl permet de classer les documents par ordre de succession des dates.Alphanumérique
ThématiqueIl permet de classer les documents par Pays, Région, Département puis Commune.
Géographique
Le classement décimal correspond à :
« Il permet la recherche directe et le classement rapide mais n'offre pas une extensibilité facile »
Un des exemples les plus connus est la fameuse CDU utilisée dans les bibliothèques.
Selon quel mode de classement est conçu le plan comptable :
Plan comptable ( Décimal
Carte de restaurant ( Thématique, voire décimal (dans certains restaurants chinois ou japonais)
Selon quel mode de classement est conçue une carte de restaurant : Thématique
Quel est lintérêt dun mode de classement ?
Le classement a essentiellement pour but :
- dorganiser une masse dinformations en la structurant ;
- de retrouver rapidement une information.
Le mode de classement dépend de la nature des informations à classer.
Des factures seront classées par ordre chronologique, des dossiers clients par ordre alphabétique, des cours par classement thématique (par matière), des données économiques par classement géographique (par pays),
Les informations sont classées à partir des données fournies par la fiche descriptive. Les principaux modes de classement sont :
le classement thématique (arts, sciences sociales, littérature
) ;
le classement alphabétique ;
le classement numérique ;
le classement chronologique.
Lordre de classement choisi doit être adapté aux types de documents.
Exemples. Classement par thématiques puis par auteurs dans une librairie ; classement des documents par clients selon un ordre alphabétique puis chronologique en comptabilité.
3. Lindexation par concepts : les mots clés
Lindexation par concepts a pour objectif dinformer sur le contenu des documents. Répondre aux questions du document 9 page 46
Relevez les principales informations qui peuvent être attachées à un document.
- le dossier (avec son chemin complet) informatique où il est rangé ;
- le titre ;
- le ou les thèmes auquel il est rattaché ;
- le ou les mots clés ;
- le type (ou la famille) du document (voir la liste déroulante) ;
- la date de mise en place (ou mise à disposition) ;
- le rédacteur du document ;
- la fonction de ce rédacteur ;
Etc.
Comment la liste des mots clés peut-elle être constituée ? Soit elle est constituée au fur et à mesure de lenregistrement des documents en fonction du titre et du contenu. Mais on risque daboutir rapidement à une inflation et à de nombreux synonymes, elle est alors établie à lavance quitte à être enrichie si cela savère nécessaire.
Quelle est l'utilité des mots clés que vous trouvez dans la page de garde de chacun des chapitres de ce livre ? Si le livre était numérisé, que permettraient ces mots clés ? Ils attirent lattention sur les mots nouveaux caractéristiques du chapitre. Ces mots traduisent souvent des concepts que le chapitre a pour but de définir et dillustrer.
Si le livre était numérisé, ces mots clés permettraient de constituer un index. Cet index serait bâti sur la liste alphabétique de tous les mots clés et chaque mot clé renverrait au(x) chapitre(s) : chaque numéro de chapitre où il figure est un lien hypertexte qui, une fois cliqué, renvoie à lendroit exact où le mot apparaît (la première fois) dans le chapitre.
a) Les mots clés
Les mots clés sont des mots extraits du titre, du résumé ou du texte du document.
Le choix des mots utilisés a pour double objectif :
de traduire le sens du texte ;
Exemple. Dans un article intitulé « Selon lINSEE, le pouvoir dachat des ménages a augmenté en moyenne de 1,4 % en 2004 », « INSEE », « pouvoir dachat » et « ménages » seront des mots clés. Dans le texte, on relèvera les mots et expressions : « revenu », « activité économique », « patrimoine », « inégalités » et « fiscalité ».
de limiter le nombre de mots clés.
Une liste de mots clés est préétablie afin den limiter le nombre et de faciliter la recherche.
Exemple. Les mots (ou expressions) « imposition », « pression fiscale », « seuil dimposition », « tranches dimpôt » seront remplacés par le terme « fiscalité » qui figure dans la liste prédéfinie.
Dans le domaine des nouvelles technologies, un gros effort a été fait pour franciser de nombreux termes dorigine anglo-saxonne. Toutefois, certains ont du mal à simposer.
Exemple. Courriel et e-mail, hub et concentrateur, TAM (Toile daraignée mondiale) et Web (World Wide Web), la causette et le chat (prononcer « tchat »), émoticon et smiley.
b) Lextraction par programme des mots clés
La puissance des ordinateurs alliée à des programmes informatiques ingénieux permet lindexation intégrale des documents, appelée aussi full text. Elle indexe tous les mots de tous les documents, sauf ceux les plus fréquents comme les articles (« le », « la », « un », « des », etc.) ou les verbes ayant un sens trop général (« faire », « être », etc.).
IV. Le stockage des documents et leur diffusion
Lire le document 10 page 47.
1. Identifiez les critères de choix dun support de stockage.
Daprès le document 10, nous pouvons en dénombrer trois principaux.
1. Le volume des documents à stocker. Il faut être capable danticiper le taux de croissance de ce volume pour ne pas être pris de court.
La mesure de ce volume dépend de la nature des supports :
- en m3 pour des supports traditionnels (armoires, bibliothèques etc.) ;
- en Go pour des supports informatiques. Dans ce cas, le volume dépend de la nature de linformation stockée. Toutes choses égales par ailleurs, nous pouvons classer la nature de linformation par ordre croissant de volume de stockage :
- du « simple » texte ;
- du texte enrichi (variétés de polices de caractères, couleurs, mise en forme élaborée (tableaux
) ;
- du dessin (schéma, graphiques, etc.) ;
- de limage (taille, résolution) ;
- de la vidéo.
2. La fréquence de consultation des documents : plus elle est élevée, plus le support devra être accessible et rapide. Il faudra se demander quelles sont les personnes qui ont lautorisation de consultation.
3. La durée de conservation des documents : plus elle est longue, plus le mode de stockage devra être sûr (voir chapitre 6). Daprès le document 11, nous pouvons en ajouter 2 :
4. La possibilité ou non de réinscrire des données sur le même support. Certains documents sont vivants pendant tout leur cycle de vie, ils connaîtront de nombreuses modifications successives, notamment dans le cadre dun travail collaboratif. Cest le cas aussi des bases de données « on line » qui sont sans cesse sollicitées par des ajouts, des modifications ou des suppressions denregistrements dans les tables.
5. Enfin, stocker nest pas gratuit. Nous pouvons constater que le coût de stockage a tendance à baisser (voir notamment le produit clé USB : pour le même prix, on peut chaque année stocker deux fois plus que lannée précédente).
2. Sur quel type de support stockeriez-vous les informations suivantes ? Pourquoi ?
a. Les fichiers de létude et du projet que vous préparez pour le baccalauréat.
La clé USB semble la plus pratique : capacité largement suffisante, coût modique et, surtout, support « portable » (mais on peut le perdre
).
Pour des raisons de sécurité, il faut donc aussi sauvegarder son travail sur lespace de travail qui a été alloué à chaque élève sur le réseau local du lycée.
b. Les dossiers médicaux des anciens patients dun hôpital.
Le volume peut atteindre des tailles gigantesques, la fréquence de consultation est faible, il est important de bien les conserver pour assurer un bon suivi médical si le patient est à nouveau hospitalisé ; donc le microfilm est le support le plus approprié.
c. Les dossiers clients dune banque.
Ce sont des dossiers vivants et volumineux. Sils ne sont pas totalement informatisés (contrats de prêts notamment), ils doivent être facilement accessibles par le conseiller bancaire : dossiers suspendus par exemple, classés par ordre alphabétique.
La partie informatisée se trouve dans une base de données accessible au conseiller depuis son poste de travail. Elle se trouve sur le serveur de données de lagence, qui est muni dun « gros » disque et qui est en liaison périodique avec le(s) serveur(s) de données de la banque au niveau de son siège.
Aujourdhui les banques mettent à disposition des services Internet qui permettent aux clients daccéder à leur dossier et même deffectuer des opérations (un virement inter-comptes par exemple).
3. À votre avis, tous les documents doivent-ils être stockés sur des supports numériques ? Justifiez votre réponse par des exemples.
Aujourdhui, vu la baisse constante du coût des supports numériques (le prix du Go diminue chaque année de moitié) et les avantages considérables quils offrent par rapport à des supports traditionnels (encombrement réduit, temps daccès rapide et à distance, grande facilité pour gérer les droits daccès
), la plupart des documents sont informatisés. Soit ils sont crées directement sur support informatique (même la photo et la vidéo sont numérisées dès le départ), soit on numérise ceux qui ne lavaient pas été à leur naissance.
Mais certains documents, par leur caractère juridique, peuvent échapper à cette numérisation omniprésente. Citons par exemple : un contrat de prêt entre une banque et son client ; un testament.
Aujourdhui, même si la signature électronique est reconnue comme preuve juridique au niveau européen, elle nest utilisée que pour les contrats commerciaux entre les entreprises.
Enfin, certains documents de nature historique, même sils peuvent être numérisés, doivent être conservés dans leur état premier pour leur valeur affective et patrimoniale
1. Où stocker les documents ?
Les documents sont nombreux et omniprésents dans les organisations.
Exemple. Dans un tiroir de bureau, dans une armoire accessible à tous les membres du service, dans un répertoire du disque de son ordinateur, sur un des serveurs du réseau local de lentreprise, dans lintranet ou encore dans le centre de documentation de lentreprise.
La diversité des lieux et des supports de stockage dépend de la diversité des usages de linformation :
individuels ou collectifs ;
Exemple. Les dossiers clients, quils soient sous forme papier ou numérique, doivent être accessibles à lensemble des personnels du service.
fréquents ou rares ;
Exemple. Le répertoire interne dune entreprise qui fournit les numéros de poste des différents personnels doit être constamment accessible, sous forme papier sur le bureau ou sur lordinateur personnel.
provisoires ou durables.
Exemple. Le plan dun prototype doit être sur un support qui le préserve.
2. Sur quels supports les stocker ?
a) La diversité des supports
Les systèmes informatiques proposent des supports de stockage très variés : disques magnétiques, numériques, microfilms.
Ces supports se caractérisent par leur capacité, leur vitesse daccès, leur durabilité.
Exemple. Le microfilm, durable, peu encombrant mais daccès lent, est utilisé pour les archives.
b) Les critères de choix
Le choix des supports de stockage des informations répond à un ensemble de contraintes :
la taille des documents détermine la capacité de stockage ;
la fréquence de consultation (le temps daccès à un document fréquemment consulté doit être très bref par rapport à celui dun document darchive) ;
la pérennité du document conditionne la durée physique du support ;
le coût du support ne cesse de baisser pour des capacités de plus en plus importantes ;
la possibilité ou non de réinscrire des données sur le même support.
3. Comment les diffuser ?
Les organisations définissent, en fonction de leurs objectifs, les moyens de diffusion de linformation ; tout en cherchant à éviter l« infobésité » :
en adressant linformation à leurs destinataires (courrier, télécopie, messagerie) ou en la mettant à disposition des utilisateurs possibles (site Web, centre de documentation) ;
en sélectionnant le support adapté (papier, électronique, fax).
Exemple. Le règlement intérieur de lentreprise est remis sous forme papier à chaque salarié nouvellement recruté et est disponible sur lintranet de lentreprise.
Les technologies de linformation et de la communication contribuent largement à la diffusion de linformation :
le portail du site de lentreprise, page dentrée du site, fournit les liens vers les différentes parties du site, voire dautres sites ;
le site Internet présente en ligne lensemble des informations que lorganisation souhaite diffuser auprès de lensemble de ses partenaires, internes et externes. Accessible à tous, il ne contient aucune information confidentielle ;
le site intranet contient, en revanche, des informations plus ou moins confidentielles, accessibles aux personnes autorisées, salariés de lorganisation ou partenaires externes tels que clients, fournisseurs et sous-traitants.
Réflexion préalable (p. 43)
Pistes dexploitation
Corrigés des activités
I. La gestion électronique des documents (GED)
Document 1 : Les intérêts de la GED pour lentreprise Ernst & Young (p. 44)
Document 2 : Aujourdhui, la GED, un besoin ! (p. 44)
Document 3 : Publicité pour Companeo (p. 44)
Document 4 : Le numérique impact sur le cycle de vie du document (p. 44)
Objectif
Comprendre la nécessité, le rôle et les apports de la GED.
Réponses aux questions
1. Identifiez, à partir de ces documents, les fonctions de la gestion des documents.
2. En quoi la GED les rend-elles plus efficaces ?
Complément pour le professeur
Voici laccroche commerciale du logiciel de GED mentionnée dans le document 2 :
!AutoindexiT"!
BÉNÉFICES DE LA GESTION DE DOCUMENTS ?
1- RETROUVER: Gain de Temps Quotidien
2- GAIN de productivité (éviter de refaire ce qui existe.)
3- GÉRER : Plus Besoin d'un spécialiste (du domaine)
4- CLASSER: Respect du plan de classement
5- COMPARER: Pas de duplication de l'information
6- SÉCURITÉ de l'information (des connaissances)
7- PARTAGE de l'information
8- ARCHIVAGE automatique
9- Gestion de la DISTRIBUTION de l'information
Voici quelques chiffres concernant le traitement « à lancienne » des documents donnés par lagence
Coopers & Lybrand:
En moyenne: 19 copies dun même document!
Dépense 21 ¬ d efforts pour le classement de chaque document
Dépense 140 ¬ pour rechercher un document mal classé.
Perte de 1 document sur 20 !
Nous vous recommandons de vous rendre à l URL
HYPERLINK "http://www.polen-mende.com/116-dossier-veille-gestion-electronique-documents.html" http://www.polen-mende.com/116-dossier-veille-gestion-electronique-documents.html
de télécharger la présentation PowerPoint de Mathieu BILLET (cliquer sur le lien HYPERLINK "http://www.polen-mende.com/dl/dossier_veille/02-ged/presentation_polen.ppt" \t "_blank" POLeN) et de la projeter à vos élèves. Cest lun des meilleurs documents que nous ayons trouvé sur la toile par son contenu, sa présentation et sa haute valeur ajoutée pédagogique.
Pour une connaissance plus approfondie et exhaustive de ce thème nous vous recommandons également de lien sur le lien HYPERLINK "http://www.polen-mende.com/dl/dossier_veille/02-ged/dossier_aproged.pdf" \t "_blank" Dossier de lAPROGED, un fichier au format pdf peut être téléchargé.
Sur cette même page bien dautres liens, tous plus intéressants les uns que les autres, méritent dêtre activés. Bon surf !
II. Lacquisition numérique des documents
Document 5 : Numérisation et imagerie (p. 45)
Objectif
Comprendre lintérêt de numériser des documents.
Réponses aux questions
1. Quest-ce que la numérisation de documents ?
Elle consiste à photographier limage dun document papier et à le traduire dans un code binaire (uniquement avec des 0 et des 1) pour quils puissent être enregistrés sur un support informatique (disque, bande magnétique, clé USB, CD, DVD.
2. Quel est lintérêt de la reconnaissance optique de caractères ?
Elle permet de repérer le texte contenu dans limage dun document numérisé et dopérer les transformations nécessaires pour que ce texte puisse alors être lu par un éditeur ou un traitement de texte, comme si on lavait soi même saisi directement sur lordinateur.
Complément pour le professeur
Définitions officielles de la reconnaissance de caractères :
1. HYPERLINK "http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp" http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp
Définition :Technique qui repose sur les méthodes appliquées en reconnaissance de formes et qui, à partir de procédés divers (procédé optique, magnétique, etc.), permet à un système informatique de lire et de stocker de façon automatique un texte dactylographié, imprimé ou manuscrit sans qu'on ait à retaper ce dernier.
synonyme(s) reconnaissance automatique de caractères n. f.
Note(s) :La marge d'erreur des systèmes de reconnaissance de caractères varie considérablement selon le degré de perfectionnement de ceux-ci. Certains exigent une longue préparation du texte à saisir ou du logiciel utilisé, mais peuvent s'adapter à n'importe quelle police de caractères; d'autres sont plus précis, mais sont limités à certaines polices. Ces systèmes fonctionnent avec un logiciel spécialisé et un périphérique d'entrée comme un numériseur. Quand il s'agit plus précisément de reconnaissance de caractères manuscrits, on parle de « reconnaissance de l'écriture manuscrite ». [Office de la langue française, 1999]
2. HYPERLINK "http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/8874420.htm" http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/8874420.htm
logiciel de reconnaissance optique de caractères n. m.
Synonyme(s):logiciel de ROC n. m.logiciel d'OCR n. m.Entrée(s) additionnelle(s):programme de reconnaissance optique de caractères n. m.
Logiciel spécialisé qui permet de saisir avec un lecteur optique de caractères du texte dactylographié, imprimé ou manuscrit et de le traiter afin qu'il soit stocké en mémoire, sans qu'il soit nécessaire de le retaper. Note(s): Bien que les termes « logiciel » et « programme » fassent référence à des concepts voisins mais différents, il n'est pas rare qu'on utilise les deux indifféremment, dans le discours. Il existe deux types de logiciels de reconnaissance optique de caractères : les logiciels sans apprentissage et les logiciels avec apprentissage. Wordscan, OmniPage et Readstar sont des exemples de logiciels de reconnaissance optique de caractères. Document 6 : Quest-ce que la compression des données ? (p. 45)
Document 7 : Compression, archivage et encodage (p. 45)
Objectif
Comprendre lintérêt de compresser des fichiers
Réponses aux questions
1. Quest-ce que la compression de fichiers ?
Daprès le document 1, elle consiste à « raccourcir la taille globale du document sur le disque dur » ou, daprès le document 2 à « réduire leur taille en appliquant un algorithme qui enregistre l'information sous une forme plus compacte ».
Le s de fichiers indique, en plus de cette fonction de compression, les logiciels de compressions proposent une fonction d'archivage qui « sert à regrouper plusieurs fichiers dans un même fichier de destination ». (document 2)
2. Comment mesure-t-on la compression dun document ?
En faisant le rapport entre la taille compressée et la taille initiale, plus le taux est petit plus la compression a été efficace.
On peut fournir par exemple limage ci-dessous aux élèves, ou bien en TP, leur faire utiliser un logiciel de compression (( HYPERLINK "http://www.rarlab.com/download.htm" http://www.rarlab.com/download.htm).
Dans ce cas le taux de compression du premier fichier est de 28 664 / 434 176 soit 6,6%, et celui du second 12 041 / 36 352 soit 33,1%. Nous nous rendons compte que selon la nature du fichier à compresser (respectivement ici une base de données ACCESS et un document WORD) le taux de compression peut être sensiblement différent).
le taux de compression de lensemble est de (28 664 + 12 041) / (434 176 + 36 352) soit 8,7%.
Compléments pour le professeur
Définitions officielles de la compression de données
HYPERLINK "http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/2074431.htm" http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/2074431.htm
compression de données n. f.
Synonyme(s):compression n. f.
Opération qui consiste à réduire la taille des informations en leur appliquant un algorithme spécialisé, de manière à diminuer l'espace mémoire qu'elles occupent en stockage ou la durée de leur transmission. Note(s): L'algorithme de compression utilisé dépend du type de données à traiter (textes, son, images, etc.). Il peut résulter de cette opération, lors de la relecture, une perte d'information plus ou moins importante, selon la nature de l'information. Ainsi, pour le son et l'image, la perte est habituellement si minime que l'oeil ou l'oreille ne peuvent la détecter. En revanche, dans le cas d'un fichier de données, elle peut avoir des conséquences plus grandes, si on ne choisit pas le format de compression approprié (par exemple, la compression JPEG, pour les images; le format ZIP, pour les données).
À ladresse HYPERLINK "http://www.services.gouv.qc.ca/fr/enligne/index.asp" http://www.services.gouv.qc.ca/fr/enligne/index.asp, vous trouverez un article qui explique clairement comment il est possible de compresser un fichier grâce à un « Algorithme de compression de données » et qui présente les deux formats les plus connus des fichiers compressés, le format ZIP et le format RAR.
III. Lindexation des documents
Document 8 : Les modes de classement (p. 46)
Objectif
Bien distinguer les différents modes de classement.
Réponses aux questions
1. Reliez le mode de classement avec sa définition.
Complément pour le professeur
( http://www.bibli.ens-cachan.fr/CATWEB/CDU.htm
CDU(Classification Décimale Universelle)
ClasseDisciplines0 Généralités 1 Philosophie, psychologie 2 Religion, théologie 3 Sciences sociales, économiques et juridiques; sciences de l'éducation 5 Mathématiques et sciences pures6 Sciences appliquées 7 Beaux-arts, arts industriels, divertissements, jeux, sports 8 Langues, linguistique, littérature 9 Archéologie, géographie, biographie, histoire À lintérieur de chacune des classes, les indices permettent de classer les livres en allant d'une notion générale à une notion plus spécialisée.Exemple de la classe 5 51Mathématiques52 Astronomie53Physique54Chimie55Géologie56Paléontologie57Biologie58Botanique59Zoologie
Le classement alphanumérique est une extension du classement alphabétique, comme par exemple, à ce jour, les plaques dimmatriculation des voitures en France.
Ces modes de classement peuvent se combiner. Dans une entreprise, les dossiers des tiers sont souvent classés par une combinaison du classement alphabétique pour les dossiers et chronologique pour les pièces quils contiennent.
Cette activité sinspire directement dun questionnaire (un « quiz ») que vous trouverez sur Internet à :
http://e-qcm.net/quizz/820471861/
Complément pour le professeur
Un site lié au gouvernement canadien (très en pointe sur les technologies de gestion des documents, les sites liés gouvernement canadien sont très riches et très didactiques)
HYPERLINK "http://www.termium.gc.ca/didacticiel_tutorial/francais/lecon2/page2_2_3_f.html" http://www.termium.gc.ca/didacticiel_tutorial/francais/lecon2/page2_2_3_f.html
Les systèmes de classement des savoirs aident à assimiler et à transmettre le savoir et facilitent l'accès au savoir. Ces systèmes peuvent différer en fonction de la complexité, du niveau de détail, de l'optique ou de la perspective adoptée ou du but dans lequel ils sont conçus.
Les systèmes de classification sont des outils indispensables dans la recherche terminologique.
Lire la suite
Document 9 : La fiche descriptive dun document (p. 46)
Objectif
Comprendre lintérêt de décrire les documents pour décupler les possibilités de recherche.
Réponses aux questions
1. Relevez les principales informations qui peuvent être attachées à un document.
2. Comment la liste des mots clés peut-elle être constituée ?
3. Quelle est lutilité des mots clés que vous trouvez dans la page de garde de chacun des chapitres de ce livre ? Si le livre était entièrement numérisé, que permettraient ces mots clés ?
Compléments pour le professeur
Pour plus dinformations nous ne saurions trop vous recommander de lire dans le livre « La gestion électronique documentaire » de Jean-Yves Prax (Interéditions) la partie 2.4 intitulée « Lindexation » de la page 84 à la page 100, dont voici un court extrait :
« Lindexation est le coeur de la GED: elle doit être la représentation la plus fidèle et la plus exhaustive du contenu, du sens du document afin de faciliter les recherches et den garantir la pertinence.
La conception de la politique dindexation (la construction des index et leur maintenance dans de grandes bases documentaires pouvant comporter plusieurs centaines de milliers de références) est une opération particulièrement complexe et pouvant représenter des investissements matériels et humains importants. Aussi ma-t-il paru important de consacrer un très long développement à ces méthodes et techniques dindexation. »
IV. Le stockage des documentset leur diffusion
Découvrir les fonctionnalités dun logiciel de diffusion des documents.
Page 47 Document 12 Quelles sont les nouvelles fonctionnalités que pourraient apporter un logiciel de diffusion des documents dans lentreprise ?
- Pouvoir accéder directement à linformation contenue dans un document sans être obligé de le télécharger intégralement, cest à dire en ayant la possibilité de ne télécharger que les zones souhaitées.
- Pouvoir associer au document la charte graphique de présentation des documents en vigueur dans lentreprise.
- Permettre (à ceux qui en ont le droit bien sûr) dajouter des notes, des commentaires.
Pour découvrir plus en détail les fonctionnalités offertes par ce nouveau type de logiciel, aller à : www.sollan.com/site/fr/documents/SOLLAN_Solution_WEBDOCUMENT_WEBNOTE-2006.pdf
Corrigé des travaux dirigés
TD 1 : Les gains financiersapportés par la GED (p. 48)
Objectif
Mesurer les gains financiers dus à la GED à travers un exemple.
Réponse à la question
Le responsable administratif vous demande de lui présenter, dans un tableau, le comparatif des coûts mensuels entre la solution papier et la solution GED pour chacun des trois éléments de coûts suivants : des recherches, de stockage, des équipements (support stockage et immobilier), en faisant clairement ressortir les gains financiers de la GED.
GAINS mensuels de la GEDNombre de documents dans le mois20000Nombre de jours de travail20Taux horaire15,00 ¬ Coût d'un m² de bureau30,00 ¬ PapierGEDGainCoût des recherches Temps de recherche d'un document (en mn)30,5 Temps de recherche total (en h)1000,00166,67 Coût mensuel 15 000,00 ¬ 2 500,00 ¬ 12 500,00 ¬ Coût de stockage Temps de stockage d'un document (en mn)3,51 Temps de stockage total (en h)1166,67333,33 Coût mensuel17 500,00 ¬ 5 000,00 ¬ 12 500,00 ¬ Coût des équipements Coût du support de stockage0,030,0076 Coût mensuel du stockage600,00 ¬ 152,00 ¬ 448,00 ¬ Capacité de stockage au m²200040000 Surface de bureau nécessaire100,5 Coût immobilier mensuel300,00 ¬ 15,00 ¬ 285,00 ¬ Coût total 33 400,00 ¬ 7 667,00 ¬ 25 733,00 ¬
Le document EXCEL correspondant sera disponible sur le site compagnon sous le nom de « GRH Chap 5 Appli1.xls »
TD 2 : BAC Entraînez-vous à l étudeLa dématérialisation des factures (p. 48)
Objectif
S entraîner à un travail d étude dans l optique de lépreuve pratique.
Réponses aux questions
1. Pour mener cette étude, vous choisissez trois ou quatre documents que vous aurez sélectionnés dans les sources proposées ci-dessous ou dans dautres sources.
2. Vous rédigez une synthèse structurée dune page environ.
Avec les références qui sont données, les élèves disposent de toutes les informations utiles pour mener à bien ce travail de synthèse.
Complément pour le professeur
La frappe sous Google de lexpression « dématérialisation des factures » renvoie à de très nombreux liens, cest pourquoi nous avons sélectionné ceux qui nous paraissent les plus pertinents au moment bien sûr où ce chapitre a été rédigé.
Dautres liens peuvent être consultés utilement, comme par exemple :
HYPERLINK "http://www.ladservices.fr/docupost_factures.htm" http://www.ladservices.fr/docupost_factures.htm où une présentation en format pdf du logiciel docupost-factures peut être téléchargé.
HYPERLINK "http://www.readsoft.fr/target/products/invoices/dematerialisation-facture.htm" http://www.readsoft.fr/target/products/invoices/dematerialisation-facture.htm de la société READSOFT qui contient plusieurs liens vers des expériences de dématérialisation de factures.
HYPERLINK "http://www.vnunet.fr/actualite/tpepme_-_business/entreprises/20060321005" http://www.vnunet.fr/actualite/tpepme_-_business/entreprises/20060321005 où un article court et synthétique intitulé « La dématérialisation des factures : un déploiement qui reste encore trop long » du 21 mars 2006 où le PDG Cyrille Sautereau de la société Descom présente les caractéristiques du marché de la dématérialisation des opérations de facturation dans le secteur privé.
TD 3 : Lapport de la LADpour les 3 Suisses (p. 49)
Objectif
Mesurer le travail de description dun document.
Réponses aux questions
1. Donnez la signification des mots soulignés.
Informatique centrale main frame
Cest un terme ancien (années 1960) qui désignait lordinateur central autour duquel étaient connectés des terminaux qui étaient de simples « clavier - écrans » dénués de toute autonomie (pas de processeur, quasiment pas de mémoire centrale). Aujourdhui ce terme désigne encore de très gros serveurs dans des architectures complexes. Bref ce terme évoque une informatique de haut de gamme avec des serveurs dune très grande capacité de stockage et de calcul.
( http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp
Tapez « main frame » dans la zone dinterrogation.
Monétique
Formé à partie des mots de monnaie et dinformatique, ce terme désigne lensemble des techniques informatiques mises en uvre pour assurer la circulation monétaire (aussi bien les billets que la monnaie scripturale) : les DAB (distributeurs automatique de billets), les guichets automatiques bancaires, les terminaux point de vente, monéo etc.)
( http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/8368694.htm
monétique n. f.
Ergonomie
Lergonomie des applications informatiques a pour objet loptimisation de linterface entre lutilisateur et lordinateur. Le choix des contrôles de saisie (les menus déroulants, zones de texte à saisir, listes déroulantes, cases à cocher, boutons radios, boutons de commande, onglets, etc.), leur organisation spatiale à lécran, le nombre de fenêtres simultanées, la navigation entre les fenêtres, le choix des couleurs etc., tout cela ne doit pas être laissé au hasard et certains principes ont été édictés pour améliorer le confort des utilisateurs.
( http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp
Tapez « ergonomie » dans la zone dinterrogation.
Et aussi : http://www.commentcamarche.net/web/ergonomie.php3
Terminal passif
Déjà évoqué dans la définition de main frame. Cest une station de travail qui ne peut pas fonctionner de façon autonome. Elle doit être connectée à un serveur, elle est dépourvue de processeur.
( http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/terminologie/fiches/2075788.htm
Ad hoc
C'est une locution latine qui signifie adéquat, adapté. Ici, cela signifie donc que la direction du personnel a proposé des formations adaptées aux problèmes rencontrés par le personnel dans le passage d'une « ancienne » informatique aux technologies d'aujourd'hui.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad_hoc
2. Quel a été lapport de la LAD pour les 3 Suisses ?
- « 20 % de gains de productivité » dans un premier temps.
- « Un impact sur la créativité marketing » : la possibilité de réaliser des modèles de bons de commande de plus en plus personnalisés.
- Une meilleure formation du personnel aux nouvelles technologies.
3. Quels sont les descripteurs de ce texte ?
Lauteur : Xavier Baseul
Date de publication : 12 avril 2002
Journal : 01 Informatique
Titre : « LAD : Les 3 Suisses traiteront 9 millions d'images numériques en 2002 »
Adresse du site :
http://www.itesoft.fr/site/itesoft_fr/indexFrameset.php?loadThis=press/review/review.php?ID=48
4. Quels mots clés choisiriez-vous pour ce texte ? En choisiriez-vous qui ne sont pas présents dans le texte ? Certains sont-ils synonymes ?
Choisis dans le texte
- LAD, Lecture automatique de documents, vente par correspondance, monétique
Dautres mots voisins peuvent être choisis pour rapprocher ce document dautres documents qui parleraient de la même chose sans utiliser les mêmes mots.
Choisis en dehors du texte
- Numérisation, VPC, gestion des commandes, dématérialisation, numérisation.
Certains sont synonymes
- LAD et Lecture automatique de documents.
- VPC et vente par correspondance.
- Dématérialisation et numérisation.
Dans le cadre dune GED, il serait souhaitable de mettre au point un ensemble de mots clés préétablis qui limiteraient le nombre de synonymes et rendrait la recherche ainsi plus efficace.
TD 4 : Rechercher des documents sur son poste de travail (p. 50)
Objectif
Identifier les apports de lindexation des documents.
Réponses aux questions
1. Quelle fonctionnalité intéressante offre ce logiciel ?
Il permet de retrouver rapidement, sur son ordinateur, tous les documents qui répondent à un critère de recherche. Un clic sur le nom de lun des fichiers qui contient linformation recherchée permet de visualiser, dans la même fenêtre, le contenu du fichier avec le(s) mot(s) de la recherche qui sont surlignés. En outre chaque fichier trouvé est accompagné du chemin complet de son emplacement sur le disque : on peut ainsi retrouver loriginal et lafficher et/ou le modifier avec le logiciel qui la crée.
2. Quels sont les critères de recherche ?
Comme dans tout moteur de recherche, un ou plusieurs mots, mais en plus on peut « affiner » sa recherche en indiquant :
- le type de fichier (les trois lettres de son extension) ;
- la taille (fourchette de valeurs en Ko et/ou Mo) ;
- la date à partir de laquelle les fichiers ont été enregistrés ;
- lemplacement (un disque, un répertoire
).
3. En quoi consiste lindexation dont il est fait mention dans le message de bas décran : « Lindexation redémarrera après 5 secondes dinactivité de votre ordinateur » ?
Si la recherche est si rapide, cest que les fichiers sont systématiquement indexés. Lindex est une base de données qui est structurée de telle façon quelle permet de retrouver, en lançant la requête qui correspond aux critères de recherche, lemplacement des fichiers correspondants. La première fois, cette opération est longue. Par la suite elle est plus rapide car il suffit que le logiciel mette à jour les tables de son index chaque fois quun document est enregistré, modifié ou supprimé.
Pour ne pas ralentir lordinateur pendant quil est utilisé, le logiciel indexe dès que celui-ci est inactif pendant 5 secondes. Cette durée peut être paramétrée.
TD5 : Évaluez les acquis du chapitre (p. 51)
Objectif
Sapproprier les connaissances du cours.
Réponses aux questions
1. Rappelez les fonctions de la gestion des documents.
La gestion des documents a pour fonction de favoriser le stockage, larchivage, la recherche, la consultation et la diffusion de linformation.
2. Par quel moyen dématérialise-t-on un support papier ?
Lacquisition du document est réalisée par un scanner ou numériseur dont les caractéristiques sont :
- la résolution : nombre définissant la densité des points constituant une image. Généralement, ce nombre est donné en « dots per inch » (dpi), c'est-à-dire en points par pouce ;
- la vitesse : elle est exprimée le plus souvent en nombre de pages par minute ou nombre d'images par minute, notamment dans le cas des scanners recto-verso. Les applications de GEIDE privilégient le plus souvent la vitesse ;
- le type d'acquisition : monochrome, niveaux de gris ou couleur ;
- le format de documents et type d'introduction des documents : A5, A4, A3,...A0 et introduction automatique et feuille à feuille ou à plat, page par page.
3. Quel est lintérêt de cette dématérialisation pour la gestion des documents. ?
« Gagner du temps et de la place » comme le rappelle le document. Mais aussi rendre les possibilités de recherche considérablement amplifiées grâce à lindexation des documents et un moteur de recherche.
4. Pourquoi les nouvelles technologies naboutissent-elles pas au « zéro papier » ?
Parce que une lecture attentive dun document, surtout sil est long et complexe, nécessite encore le support papier qui offre un confort de lecture irremplaçable. Ce support est léger, facilement transportable et il peut être consulté dans nimporte quelle circonstances (assis dans un fauteuil, dans un train, dans son lit
) et ne nécessite aucun matériel supplémentaire pour pouvoir être consulté. Il favorise une vison synoptique et permet des annotations (sur lignage, remarques etc.).
Peut être que les nouvelles générations seront plus familières à la lecture sur écran (elles sont « tombées dedans » dès leur plus jeune âge
) et éprouveront moins le besoin dimprimer pour lire.
Peut être aussi que la qualité des écrans des ordinateurs portables saméliorera encore pour rendre la lecture de moins en moins fatigante.
Quelques sites
Des liens pédagogiques
HYPERLINK "http://www.polen-mende.com/9-presentation-generale-polen.html" http://www.polen-mende.com/9-presentation-generale-polen.html
HYPERLINK "http://www.crcom.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=140" http://www.crcom.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=140
HYPERLINK "http://www.ac-versailles.fr/cerpeg/tice/edi.htm" http://www.ac-versailles.fr/cerpeg/tice/edi.htm
HYPERLINK "http://www3.sympatico.ca/acpotvin/gestion/" http://www3.sympatico.ca/acpotvin/gestion/
Des liens institutionnels
HYPERLINK "http://www.aproged.org/" http://www.aproged.org/
HYPERLINK "http://www.collectionscanada.ca/gestion-information/0625/0625020308_f.html" http://www.collectionscanada.ca/gestion-information/0625/0625020308_f.html
HYPERLINK "http://www.dsi-info.ca/chroniques/chroniques-recherche-web.html" http://www.dsi-info.ca/chroniques/chroniques-recherche-web.html
HYPERLINK "http://www.erudist.fr/" http://www.erudist.fr/
HYPERLINK "http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/banque/index.asp" http://w3.oqlf.gouv.qc.ca/banque/index.asp
HYPERLINK "http://www.diplomatie.gouv.fr/archives/service/historique/courantes/strip5.html#top"
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