FICHE PROFESSEUR
Produit et de quotient de fractions formées de nombres relatifs (en 4ème). ... par
le biais d'Aplusix les erreurs qu'ils commettent et surtout de les leurs faire corriger
. ... Cette activité peut soit être une activité d'entraînement aux calculs sur les
fractions ... Par la suite les aides supplémentaires pourront être données par
petits ...
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SOMMAIRE
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HYPERLINK "TH1ACT11CE.doc" \o "Cliquer ici pour ouvrir le COMPTE-RENDU D'EXPERIMENTATION"Compte-rendu d'expérimentation
HYPERLINK "TH1ACT11CV.doc" CV
FICHE DIDENTIFICATION
Type :Exercice d'application avec le logiciel AplusixNiveau :Classe de quatrième ou début de troisièmeMots-clés :Règle , fractions, remédiationObjectifs pédagogiques
Généraux :Connaître et utiliser les règles relatives au calcul fractionnaire.
Faire prendre conscience aux élèves de leurs erreurs concernant ces règles et y remédier par retour à la règle. Modalité :Classe entièreDispositif technique :Salle informatique avec le logiciel AplusixListe et description des
fichiers :La ressource contient une fiche élève présentant les consignes données aux élèves, un scénario dusage, une fiche professeur explicitant les objectifs, les modalités de travail et les raisons des choix effectués et un compte rendu d'expérimentation.Description activité:Travail de préférence individuel ou à deux élèves par poste informatique AuteurMarc Boullis et le tuteur A. Bronner
FICHE PROFESSEUR
Niveau de la classe
Classe de quatrième ou en début de la classe de troisième.
La place de l'activité
Après avoir rencontré, sur deux années, les outils nécessaires à la bonne conduite dun calcul comportant des fractions, cette activité a pour but damener les élèves à prendre du recul par rapport à tous ces outils et à adopter la bonne attitude ou les bonnes stratégies face à ces situations.
Avant cette activité, les élèves auront vu les règles suivantes :
Priorité des calculs (en 5ème).
Egalité de deux fractions EMBED Equation.DSMT4 (en 5ème).
Somme, produit et quotient de deux fractions formées dentiers naturels (en 5ème).
Somme et différence de nombres relatifs (en 5ème).
Produit et de quotient de nombres relatifs (en 4ème).
Produit et de quotient de fractions formées de nombres relatifs (en 4ème).
Les objectifs d'apprentissage en termes de savoir ou de savoir-faire
Les objectifs spécifiques de cette activité sont damener les élèves à connaître et utiliser les règles relatives au calcul fractionnaire, mais également de leur montrer par le biais dAplusix les erreurs quils commettent et surtout de les leurs faire corriger. Lobjectif est ici, outre damener les élèves à la connaissance des règles nécessaires à la conduite dun calcul comportant des fractions, déliminer à court ou à long terme les confusions entre les règles souvent dues non pas à la méconnaissance de celles-ci mais à labstraction (volontaire ou non) de leurs champs dapplications.
Fonction de lactivité
Cette activité peut soit être une activité dentraînement aux calculs sur les fractions soit une activité de remédiation.
Déroulement de lactivité
On distribue aux élèves une fiche succincte sur lutilisation de lenvironnement devant lequel ils se trouvent (un ordinateur) et surtout sur le logiciel Aplusix.
Cette fiche est volontairement peu détaillée pour quelle ne soit pas trop indigeste au premier abord et quelle constitue réellement une aide qui permettra à chacun des élèves dentrer dans lactivité sans lintervention du professeur.
Par la suite les aides supplémentaires pourront être données par petits groupes afin quune ambiance de travail sinstalle le plus rapidement possible dans la classe.
Ensuite chaque élève ou chaque groupe délève pourra faire à son rythme les exercices proposés. Un des grands intérêts dAplusix est quil ne laisse pas (si lon a choisi de le paramétrer ainsi) lélève continuer son calcul tant quil na pas écrit une étape équivalente à la précédente. Cela allège nettement lactivité du professeur et permet surtout à lélève de sinterroger directement sur la ou les erreurs quil vient de commettre et non pas dattendre la fin pour constater que son résultat est incorrect et quil a fait une erreur dès le départ. Ceci étant, ce type dactivité ne remplace pas un autre type dactivité qui pourrait-être de laisser lélève aller au bout de son calcul et dapprécier lui-même la pertinence de son résultat et donc éventuellement de rechercher les erreurs commises.
Dans une phase dintroduction, lactivité présentée sur Aplusix aurait une place antérieure à lautre.
Cependant certains élèves pourront pousser le questionnement aussi loin quils le veulent, si ceux-ci ne connaissent pas les règles visées il y a peu de chance quils aboutissent.
Dans ces cas là, le professeur écrira sur une feuille à côté de lélève la ou les règles en question afin de relancer la réflexion chez celui-ci sans pour autant, du moins dans un premier temps, lui préciser où il doit appliquer cette ou ces règles. On laissera ainsi à lélève la recherche du ou des champs dapplications des règles données.
En principe au bout dun temps assez court les élèves ont loutil informatique bien en main. Le professeur pourra alors distiller quelques conseils qui leur permettront de gagner du temps afin que la réflexion soit pleinement axée sur le problème mathématique posé et non pas sur lutilisation du logiciel lui-même. Quelques conseils, astuces et raccourcis sont donnés dans la fiche technique.
A la fin de la ou les séances (suivant les possibilités), le professeur na plus quà récupérer le travail de ses élèves sur le ou les ordinateurs et il pourra létudier à loisir grâce à la fonction magnétoscope dAplusix. Des statistiques pourront aussi être réalisées à laide dun logiciel complémentaire.
Explication des raisons
Cette activité a été construite après un devoir surveillé donné à deux classes de quatrième (50 élèves) dans lequel les erreurs ont été relevées, classifiées et codifiées. Cest, en partie, en sappuyant sur ces erreurs que lactivité a été construite de manière à ce que les élèves soient confrontés à celles-ci le plus rapidement possible dans lavancée de lactivité. Lactivité a été construite de manière à être graduée, peut-être indirectement au niveau de la difficulté, mais surtout au niveau des règles utilisées.
Ainsi les élèves seront confrontés tout dabord à des sommes, puis des différences, puis des produits et ensuite des quotients. Cette évolution étant également ponctuée par lintroduction de calculs sur les nombres relatifs également sources derreurs. Une fois ces calculs fait, les élèves seront confrontés à des expressions faisant intervenir plusieurs opérations, permettant à ceux-ci daborder les règles de priorités des calculs.
Voici tout dabord lessai de classification des différents types derreurs relevées dans les 50 copies délèves lors de la correction du devoir surveillé.
CodeDescriptionExplicationsAPriorité
des
calculsLes règles de priorité sont souvent transgressées de par le contexte du calcul. Il est à noter quen général ce nest pas la méconnaissance de ces règles qui entraîne ces erreurs, mais plutôt la reconnaissance dans le calcul dune forme familière vers laquelle lélève est « attiré ». Par exemple dans le calcul EMBED Equation.3 certains élèves, ne voyant que la somme de deux fractions de même dénominateur, seront poussés à effectuer cette opération en priorité sans même se poser la question de savoir si justement cest cette opération qui est prioritaire.
Il est à noter que les erreurs seront moins fréquentes si le même calcul se présente sous la forme EMBED Equation.3 car lopération prioritaire arrive en première position dans la lecture du calcul.BRègles daddition et de soustraction de deux fractions.Les règles daddition et de soustraction de deux fractions ont été la plupart du temps « déformées » voir « réinventées ». Souvent les élèves étant confrontés à la somme de deux fractions ont essayé de sen sortir en inventant des règles du type : EMBED Equation.3 ou EMBED Equation.3 .
Certains ont tout de même pris la peine de réduire les fractions au même dénominateur mais ont tout de même appliqué les deux non-règles ci-dessus. Ceci peut sexpliquer soit par un besoin davancer dans le calcul coûte que coûte ou alors par analogie faite entre les règles daddition et de soustraction et celle de la multiplication de deux fractions ce qui dans les deux cas à conduit les élèves à utiliser les deux non-règles précédemment citées.CMise au même dénominateur.Certains élèves ont fait des mises au même dénominateur erronées car ils nont pas respecté la règle dégalité des fractions. Par exemple ils ont écrit : EMBED Equation.3 . Il est vrai que pour eux lobjectif est atteint et ils ne se soucient pas de la validité de la transformation opérée. On peut se demander si cette transformation nest pas la seule préoccupation de lélève à ce moment-là, déconnecté alors de toute rationalité mathématique.DSimplification dune somme ou dune différence.Cette erreur relève dune analogie faite avec la simplification dun produit de fractions. Dans ce cas, les élèves ont acquis des méthodes qui pour ne relèvent plus de règles à proprement dit ou du moins dont ils ont oublié les champs dapplications. Par exemple, ils ont écrit :
EMBED Equation.3 .EAddition de nombres relatifsUne erreur fréquente se produit lors de laddition de deux nombres négatifs. Par exemple les élèves écrivent EMBED Equation.3 . Cette erreur est due au fait que le second signe «» est considéré comme un signe opératoire et que pour les élèves cest la seule opération qui est à faire dans ce calcul, ce qui jusque là ne peut pas être considéré comme faux, par contre ils occultent complètement le premier signe et ne sen préoccupent quune fois lopération effectuée. Ils retournent en fait ici dans un monde bien maîtrisé qui est celui de la différence de deux entiers naturels dont le premier est plus grand que le second. Effectivement, il y a ici un phénomène dattirance comme dans lerreur A vers cette forme bien connue, au détriment de tous les autres concepts enseignés depuis.
Il est vrai que les mêmes élèves ne font pas toujours lerreur sur le calcul EMBED Equation.3 car ici le calcul « EMBED Equation.3 » ne donne pas un résultat positif et doit sûrement replonger lélève dans le monde des entiers relatifs. De plus il est alors confronté à quelque chose du type « EMBED Equation.3 » qui lamène à se poser des questions sur la validité de ce quil vient de faire et le conduit donc à reconsidérer le calcul car il nest pas habitué à traiter des formes du type « EMBED Equation.3 ».FAnalogie entre la règle de multiplication de deux nombres relatifs et celle daddition.Certains élèves ont pris lhabitude de compter le nombre de facteurs négatifs dans un produit ou un quotient de plusieurs nombres relatifs et extrapolent ceci sur laddition de deux nombres relatifs. Par exemple :
EMBED Equation.3 devient 9 car ils appliquent la règle daddition de fractions en ce qui concerne les distances à zéro et la règle de multiplication pour le signe de la somme.GRègle du produit de deux nombres relatifs.Les erreurs constatées ici sont principalement sur le signe du produit. Peut-être la confusion inverse de lerreur du type F se fait ici, les élèves utilisant la règle daddition de deux nombres relatifs pour donner le signe dun produit. Par exemple EMBED Equation.3 .HMise au même dénominateur pour un produitIci encore, lélève réagit à une forme et fait une action sans y accoler un but précis, ou du moins sans objectif à long terme. Sa seule volonté ici est de réduire les deux fractions au même dénominateur sans se demander pourquoi il doit faire ceci. Cette action qui nest pas une erreur en soit au départ mais seulement une maladresse se transforme ensuite en erreur car, dans la majorité des cas, ceux-ci font une analogie avec la règle daddition de deux fractions et ne multiplient pas les dénominateurs entre-eux. Par exemple : EMBED Equation.3 . Il est vrai que cette erreur arrive plus fréquemment lorsque lun des dénominateurs est un multiple de lautre mais pas de façon flagrante. On peut supposer encore quil y a une certaine attirance vers une action que lon sait faire car lon a reconnu une forme familière.
Par contre quelques rares élèves, même après avoir réduit les deux fractions au même dénominateur, utilisent correctement la règle du produit mais au prix de calculs souvent compliqués.IReste 0 après une simplification.Lorsque des élèves simplifient une fraction ou un produit de fractions avant deffectuer celui-ci, il arrive parfois que tous les facteurs du numérateur ou du dénominateur (ou des deux) se simplifient. Quelques élèves écrivent alors 0 à la place du produit. Par exemple :
EMBED Equation.3 . Cette erreur relève sûrement du fait quà force de simplifier, ils perdent le sens de ce quils font et que pour eux il sagit juste de barrer les nombres égaux au numérateur et au dénominateur sans avoir en tête quils utilisent la règle EMBED Equation.DSMT4 et que tout nombre a sécrit EMBED Equation.3 .
Ils focalisent ce travail sur les symboles et « barrer » revient alors à faire disparaître lécriture du nombre.JRègle du quotient de deux fractionsIl sagit là en général dune méconnaissance de la règle nouvellement enseignée en quatrième et qui donne lieu à diverses tentatives erronées pour effectuer le calcul. Par exemple :
EMBED Equation.3 . Ici, si le premier calcul avait été écrit avec le signe EMBED Equation.3 , lerreur naurait sûrement pas été commise car les formes obtenues auraient été trop proches.KConfusion entre inverse et opposéCes élèves ont confondu linverse dun nombre soit avec son opposé, soit avec lopposé de son inverse bien que la règle du quotient soit connue. Par exemple EMBED Equation.3 ou encore EMBED Equation.3 .
Ce relevé derreur a donc guidé les choix des exercices, pour aboutir à la construction une dune fiche dexercice sur Aplusix permettant aux élèves daborder le plus rapidement possible ces différents types derreurs mais de façon progressive.
LISTE DES EXERCICES PROPOSES AUX ELEVES
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
EMBED Equation.DSMT4
Les calculs a, b, c, d et e amènent les élèves à réfléchir sur les erreurs du type B, C, D, E et F.
Dans le calcul a, lun des dénominateurs est un multiple de lautre, cela permettra dobserver comment les élèves réduisent au même dénominateur. Ici ils pourront soit prendre comme dénominateur commun soit 12 soit 36. Le premier dénotant une analyse plus pertinente de la situation.
Il restera une fois laddition faite une simplification par 3 à effecteur.
Dans le calcul b, les mêmes connaissances quau a sont testées mais en plus ici les élèves doivent effectuer une somme de nombres relatifs.
Si les élèves nont pas simplifié la première fraction ils devront calculer EMBED Equation.DSMT4 qui conduit souvent à EMBED Equation.DSMT4 , par contre sils ont simplifié la première fraction ils devront effectuer EMBED Equation.DSMT4 qui conduit souvent à EMBED Equation.DSMT4 .
Dans le premier cas il restera à simplifier la fraction obtenue mais pas dans le second.
Dans le calcul c, la difficulté est accrue car il sagit toujours dune somme mais lun des dénominateurs est négatif. En plus des connaissances testées précédemment, les élèves devront soit effectuer la somme de deux entiers négatifs ( EMBED Equation.DSMT4 )(erreur du type E) ou la somme de deux entiers positifs EMBED Equation.DSMT4 sils ont gardé le signe «» au dénominateur de la seconde fraction.
Dans les calculs d et e lélève se voit proposée une soustraction. On pourra déjà observer sil la transforme ou non en somme. Il sera ensuite confronté à un calcul du type EMBED Equation.DSMT4 où la distance à zéro du premier nombre est plus grande que celle du second ce qui amène souvent les élèves à occulter le premier signe «» et à répondre dans notre cas EMBED Equation.DSMT4 . Dans le calcul e ils seront « obligés » de transformer la différence en somme ce qui nétait pas le d et ils seront amenés à effectuer le calcul EMBED Equation.DSMT4 qui donne souvent EMBED Equation.DSMT4 .
Les calculs f et g amènent les élèves à réfléchir sur les erreurs du type G, H et I.
La règle du produit de deux fractions est sûrement la mieux connue par les élèves de par sa simplicité (pour autant quune règle puisse être plus simple quune autre car après tout, une règle est une règle). Aucune erreur navait été relevée directement lors du contrôle, par contre quelques élèves conditionnés par les forment réduisent au même dénominateur. Ici le calcul f attire les élèves vers cette action car les dénominateurs ( 5 et 10) sont des multiples de 5. Cest ce que nous testerons ici en plus de la gestion du signe du produit. Aucune simplification nest à faire après le produit.
Par contre dans le calcul g, si les élèves ne simplifient pas avant deffectuer le produit, ils seront vite bloqués (nayant pas de calculatrice) pour poursuivre le calcul et simplifier la fraction obtenue. Cest donc plus une méthode que la connaissance dune règle qui est testée ici. De plus, la fraction réduite ici aura un numérateur égal à 1, là où certains élèves écrivent 0 ou suppriment tout simplement le numérateur. Cela permettra de revenir sur la règle qui permet de simplifier une fraction.
Les calculs h, i et j amènent les élèves à réfléchir sur les erreurs du type G, H, I,J et K.
Ces trois calculs font intervenir la règle du quotient de deux fractions. Les élèves devront également connaître linverse dun nombre en écriture fractionnaire ou non pour aboutir à ces calculs. Les calculs i et j conduisent à des fractions réduites de numérateur 1 comme dans le g.
Après cette série 10 calculs, les élèves auront revu toutes les erreurs classiques et il leur reste maintenant à mettre tout cela en pratique dans les calculs qui suivent (k à z) avec cependant une source derreurs possibles en plus : les règles de priorité des calculs (Erreurs du type A).
Quelques remarques restent à faire pour certains calculs :
Dans le calcul k, les deux premières fractions ont le même dénominateur. Ceci pour « attirer » les élèves qui nont pas certitude sur lopération à effectuer vers la soustraction. Viendra alors une remise en question du choix fait lorsque le logiciel ne validera pas ce calcul.
Cest encore la même chose pour les calculs k, n, r et u ou des opérations non prioritaires sont appelées à être effectuées par les élèves de par les formes connues et reconnues quelles présentent.
Les calculs m et n amènent à une fraction réduite de numérateur égal à 1.
Les calculs v et w amènent à une fraction réduite de dénominateur égal à 1, donc le résultat sera un nombre entier (Respectivement 0 et 1).
Le calcul x dapparence complexe se simplifie dès que lon remarque quun des facteurs est commun au numérateur et au dénominateur.
FICHE ELEVE
UTILISATION DEDIX
Après avoir allumé lordinateur ouvrir la session suivante :
Nom dutilisateur :
.(Respecter bien les majuscules)
Mot de passe :
.(Respecter bien les majuscules)
Ensuite lancer le programme Aplusix (Un raccourci est soit dans le bureau, soit dans le menu programmes).
Dans la boite de dialogue qui apparaît cocher « Nouvel élève » et saisir :
Identifiant : Votre nom ou vos noms espacés dun tiret (-) sil y a plusieurs élèves sur un ordinateur. (Exemple DURAND-DUPONT-DUS)
Mot de passe : Saisir la date de naissance dun dentre vous sur 6 chiffres (Exemple : 050689)
Nom : Mettre vos noms
Prénoms : Mettre vos prénoms
Laisser le reste tel quel et cliquer sur OK.
Agrandir la fenêtre qui apparaît et déplacer le clavier virtuel en bas à droite de lécran en cliquant dans la barre den-tête de celui-ci et en glissant vers lendroit voulu. Voilà, cest prêt pour travailler.
Voici le premier exercice à traiter :
Ce qui donne :
Lorsque lexercice est fini, cliquer sur « Exercice Exercice terminé » puis sur
« Exercice Exercice suivant ». Bon amusement !
SCENARIO DUSAGE
Lactivité se déroule évidemment en salle informatique. Les élèves se mettront 1 ou 2 par poste suivant les possibilités de la salle. Dans le cas où ils seraient plusieurs par poste, il y a un rôle particulier lié à lutilisation du logiciel, qui sera tenu alternativement par chacun des élèves, pour éviter la spécialisation et favoriser les interactions.
Linstallation étant faite, on demande à tous dallumer lordinateur et de lire la fiche élève pendant que celui-ci se met en route.
Il faudra guider certains élèves pour la mise en route du logiciel.
Ensuite par petit groupe de proximité, on décrira la démarche à suivre pour afficher lindicateur « Réduit » en bas de lécran.
Il faut dans la barre de menus aller sur VOIR puis MONTRER TOUS LES INDICATEURS et à laide des croix on ferme ceux qui sont inutiles pour cette activité pour ne garder que lindicateur « Réduit » qui indique à lélève si létape sélectionnée peut ou non se réduire. Dans le cas particulier des fractions cela indiquera à lélève sil a donné le résultat sous la forme dune fraction irréductible ou non. Il faut cependant bien insister sur le fait que cela nindique pas si le résultat est correct. Par exemple pour le calcul EMBED Equation.DSMT4 si lélève écrit EMBED Equation.DSMT4 lindicateur « Réduit » sera entièrement vert ce qui signifie que létape est réduite mais par contre le logiciel montrera aussi que les deux étapes ne sont pas équivalentes
.
Lactivité étant maintenant lancée, le professeur naura plus quà donner quelques conseils sur la mise en forme des calculs (Comment écrire une fraction, utiliser le copier-coller, le glisser-déplacer, etc
) mais de façon ponctuelle et personnelle afin de ne pas gêner le reste de la classe.
Dans le cas particulier où certains élèves ne connaîtraient pas certaines règles mises en jeu, il serait inutile de les laisser chercher indéfiniment. On pourra alors simplement leur écrire la règle de manière formelle sur une feuille et les laisser réfléchir avec ce nouvel outil devant leur écran. Si la situation se débloque, lélève aura fait un grand pas vers lappropriation de cette règle, surtout quil devra sûrement lutiliser un peu plus tard dans la fiche.
Une fois la séance terminée, le professeur na plus quà récupérer le travail de ces élèves afin de létudier ultérieurement, soit par des statistiques, soit à laide du magnétoscope afin de décortiquer le travail effectué.
COMPTE RENDU DEXPERIMENTATION
Deux classes de quatrième ont travaillé sur cette activité. Lune étant dun très bon niveau et lautre assez faible. Il est clair que les objectifs nétaient pas forcément les mêmes dans ces deux classes. Pour les uns il sagissait de consolider des acquis souvent solides et pour les autres de remédier aux nombreuses erreurs faites lors du devoir surveillé.
Les élèves étant pour la plupart assez familiarisés avec loutil informatique, la prise en main du logiciel na souvent pas excédé 5 à 10 min ce qui a permis de travailler pleinement sur le sujet en question pendant une bonne quarantaine de minutes lors de la première séance.
Jai ensuite profité dune semaine de stage pour amener les élèves en difficulté dans cet exercice, continuer leur travail sur Aplusix pendant une ou deux séances suivant le cas.
Les élèves ont majoritairement apprécié le concept et ont vraiment joué le jeu. Passée la satisfaction dêtre en salle informatique et non pas devant une classique feuille de papier, ils ont travaillé aussi sérieusement que dhabitude, voir même plus car ils ont trouvé le support plaisant et surtout linteraction avec lordinateur à chaque instant ne leur laisse pas tellement de répit. Contrairement à une activité en classe où souvent la structure de contrôle de lélève reste le professeur, ici cest lordinateur. Peu de changement a priori si ce nest que le professeur ne pouvant être auprès de chaque élève en même temps, certains perdent parfois le fil de lactivité car ils senfouissent dans des calculs quils ne maîtrisent plus. Ici le logiciel répond à chaque instant en précisant léquivalence ou non de létape proposée.
Il est vrai que ceci enlève évidemment toute envie à lélève davoir sa propre structure de contrôle, mais ce nétait pas réellement lobjectif ici et on peut moduler ceci sur le logiciel tout simplement en lui demandant de vérifier « à la demande » de lélève ou encore de ne jamais vérifier léquivalence des étapes. Ceci peut-être une modification que lon peut apporter à lactivité suivant le niveau et les objectifs visés.
Du côté du professeur, le principe de cette activité permet de passer plus de temps avec ceux qui ont de réelles difficultés. En effet le visionnage du travail des élèves à laide du magnétoscope montre que la plupart dentre eux se corrigent rapidement dès que le logiciel leur signale une erreur, par contre pour ceux dont les difficultés sont plus lourdes cest un moment privilégié dans lequel on peut glisser les informations une par une et laisser lélève y réfléchir. Lorsque ceux-ci aboutissent enfin, il est clair que le statut de la règle a changé chez eux car elle passe de létat dobjet à létat doutil utile et indispensable pour faire des mathématiques. Par la suite le premier réflexe de ces élèves était alors de chercher une règle à appliquer et non plus décrire quelque chose à tout prix car le logiciel le refusait systématiquement.
CV
EtapeDateRéalisationsContributeurs1Octobre 2003Création dun germe de fiche élève en lien avec AplusixLe formateur A du
groupe «Le numérique et lalgébrique»2Novembre 2003Passage en classe de lactivité et
création dun germe de scénario et de compte rendu dexpérimentation Le formateur A du groupe «Le numérique et lalgébrique»3Début décembre 2003Evolution du scénario et du compte rendu dexpérience et écriture d'une fiche professeur Les formateurs A et B du groupe «Le numérique et lalgébrique»4Fin décembre 2003Mise au point de la ressource Le formateur A du groupe «Le numérique et lalgébrique»5Janvier 2003Mise en ligne sur la plate forme avec la création dune fiche didentificationLéquipe «Le numérique et lalgébrique»6Février 2003Présentation de la ressource en présentiel Le formateur A du groupe «Le numérique et lalgébrique»7Décembre 2005 Création d'un CVLéquipe «Le numérique et lalgébrique»
En cliquant sur cette flèche une étape suivante est créée dans laquelle il est possible davancer le calcul et ainsi de suite.
Ce signe signifie que les transformations effectuées sont correctes. Si cela nest pas le cas ce signe apparaît en rouge et barré ou en bleu et barré lorsque lexpression est incomplète.
Il est possible modifier cette expression comme dans nimporte quel traitement de texte avec le clavier ou de saider du clavier virtuel (voir ci-dessous).
Il est possible de créer ainsi autant détapes nécessaires pour arriver au résultat attendu.
Pour créer une fraction
Pour annuler la dernière action
Pour effacer une étape entière.