A. Évaluation Environnementale - The World Bank Documents
M1 : Biologie cellulaire (Cours : 30h, TD : 7,5h, TP : 10h). Objectifs du ...
Méthodes d'étude de la cellule (complément de cours et exercices). ......
Magnétostratigraphie; Méthodes géophysiques et diagraphiques appliquées à la
stratigraphie.
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SR25
Revue Diagnostic des Sauvegardes (RDS)
En vue de lutilisation dun
Système National de Protection Environnementale
Pour
Tunisie :
Second Projet de Gestion Des Ressources Naturelles
PGRN 2
Décembre 2009
TABLE DES MATIÈRES
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc248008442"Liste des Abréviations et Acronymes PAGEREF _Toc248008442 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc248008443"Sommaire Exécutif PAGEREF _Toc248008443 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc248008444"I. Introduction. PAGEREF _Toc248008444 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc248008445"II. Objectif et Composantes du Projet PAGEREF _Toc248008445 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc248008446"A. Lamélioration de la mobilisation et lutilisation des ressources en eau PAGEREF _Toc248008446 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc248008448"B. Le Développement de systèmes de production durable PAGEREF _Toc248008448 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc248008451"C. Conservation des Eaux et des Sols (CES) PAGEREF _Toc248008451 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc248008455"D. Renforcement institutionnel PAGEREF _Toc248008455 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc248008456"III. Base de Sélection du Projet comme Projet Pilote. PAGEREF _Toc248008456 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc248008457"IV. Méthodologie et Procédures suivies pour lanalyse de lequivalence et de lacceptabilité PAGEREF _Toc248008457 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc248008458"V. Résumé de lAnalyse sur lEquivalence PAGEREF _Toc248008458 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc248008459"A. Évaluation Environnementale PAGEREF _Toc248008459 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc248008460"B. Les forêts PAGEREF _Toc248008460 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc248008463"C. Conclusion Générale sur lAnalyse de lÉquivalence PAGEREF _Toc248008463 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc248008464"VI- Évaluation DE LAcceptabilité PAGEREF _Toc248008464 \h 18
HYPERLINK \l "_Toc248008465"A. Process et Procédures PAGEREF _Toc248008465 \h 18
HYPERLINK \l "_Toc248008466"B. Capacité des Institutions Responsables de la Mise en uvre du PGRN 2. PAGEREF _Toc248008466 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc248008467"C. Evaluation des résultats PAGEREF _Toc248008467 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc248008468"D. Conclusion Générale sur lAcceptabilité PAGEREF _Toc248008468 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc248008469"VII. Conclusions Générales et Recommandations PAGEREF _Toc248008469 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc248008470"A. Proposition pour la réduction des écarts - Equivalence PAGEREF _Toc248008470 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc248008471"B. Proposition pour la réduction des écarts - Acceptabilité PAGEREF _Toc248008471 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc248008472"C. Consultation Publique PAGEREF _Toc248008472 \h 35
HYPERLINK \l "_Toc248008473"Annexe 1 : Matrice dEquivalence (en accord avec la Politique Opérationnelle 4.00 de la banque Mondiale) PAGEREF _Toc248008473 \h 37
HYPERLINK \l "_Toc248008474"Annexe 2 : Liste des Lois, décrets et règlements applicables à la gestion des eaux, des Sols et des Forêts en Tunisie PAGEREF _Toc248008474 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc248008475"Annexe 3 : Compte rendu de latelier dinformation et de concertation PAGEREF _Toc248008475 \h 56
HYPERLINK \l "_Toc248008476"Annexe 4- Document cadre de protection environnementale et sociale (dcpes) PAGEREF _Toc248008476 \h 1
Liste des Abréviations et Acronymes
ADL : Association Développement Local
AED : Adduction de lEau Potable
AFD Agence Française de Développement
AGR Activités Génératrices de Revenus
API Approche Participative Intégrée
BV Bassin Versant
CITET : Centre International des Technologies de lEnvironnement de Tunis
CRDA : Commissariat Régional au Développement Agricole
DAO Dossier dAppel dOffre
DCEPS Document Cadre de mise en uvre de la Protection Environnementale et Sociale
DGF Direction Générale des Forets
DGFIOP Direction Générale Financement Investissements et Organismes Professionnels
DGAJF Direction Générale des Affaires Juridiques et Foncières
EE Évaluation Environnementale
EIE Étude dImpact sur lEnvironnement
EUT Eaux Usées Traitées
FEDS Fiche Environnementale de diagnostic simplifiée
FEM Fonds de lEnvironnement Mondial
FIES Fiche dInformation Environnementale et Sociale
GDA Groupement de Développement Agricole
GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau
MARH Ministère de lAgriculture et des Ressources Hydrauliques
MDCI Ministère du Développement et de la Coopération Internationale
MEDD Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable
ONAS Office National de lAssainissement
OPO Objectifs et Principes Opérationnels
PCGES Plan-Cadre de gestion Environnementale et Sociale
FC Fiche de Criblage
PDP Plan de Développement Participatif
PEES Procédure de LÉvaluation Environnementale et Sociale
PGE Plan de Gestion de lEnvironnement
PGRN 2 Projet de Gestion des Ressources Naturelles 2
RDS Revue Diagnostique des Sauvegardes
SONEDE Société Nationale dExploitation et de Distribution des Eaux
TdR Termes de Référence
USN Utilisation du Système Nationale
UCC Unité Centrale de Coordination
Sommaire Exécutif
Dans le cadre de la préparation du PGRN2, la Banque mondiale a préparé avec lassistance des Ministères de lAgriculture et des Ressources Hydrauliques (MARH) et de lEnvironnement et de Développement Durable (MEDD) une Revue Diagnostic des Sauvegardes (RDS) en vue de lutilisation du Système National (USN) de d Évaluation Environnementale conformément à la politique opérationnelle (PO 4.00) et qui est aussi classé dans la Catégorie B conformément à la Politique Opérationnelle 4.01 de la Banque mondiale. Le PGRN 2 actionne les politiques environnementales et sociales relatives à lÉvaluation Environnementale (EA), les Forêts et la Réinstallation Involontaire du fait de la possibilité dacquisition dassiettes foncières pour les besoins de ses investissements. Pour les besoins du PGRN 2, seules les politiques relatives à lEA et aux Forêts seront pilotées en utilisant le système national tunisien. La politique sur la Réinstallation Involontaire fera lobjet dun traitement particulier en conformité avec la Politique Opérationnelle de la Banque mondiale 4.12.
La Tunisie a été lun des premiers pays retenus dans le cadre de lutilisation des systèmes nationaux à titre pilote, compte tenu de létat relativement avancé de son cadre réglementaire en matière environnementale, sa capacité institutionnelle et sa performance comme lindiquent les deux RDS déjà faites par la Banque mondiale dans le projet de la Gestion Durable des Déchets Municipaux ( Rapport No 35611-TN) et dans le Second Projet d Investissement dans lEau ( PISEAU II, Rapport No 26396-TN).
3. Lanalyse de léquivalence a montré que lensemble des lois, règlements et instruments nationaux encadrant les investissements et les activités dans le secteur des ressources naturelles concernées par le PGRN 2 sont dune manière générale en accord avec les Objectifs et Principes Opérationnels (OPOs) contenus dans lAnnexe A.1 de la PO 4.00 concernant lEA et les Forêts. La revue de ces lois, règlements et instruments montrent quelques écarts ou différences qui ont fait lobjet dune discussion entre la partie tunisienne et la Banque mondiale . Les deux parties ont convenu que ces écarts ou différences peuvent être comblés sans recourir à une modification des lois et réglementations en vigueur en Tunisie. Ces écarts peuvent être traités dune manière appropriée par ladoption et la mise en uvre dinstruments juridiques, institutionnels et techniques spécifiques au PGRN 2 à même de réglementer et couvrir les aspects environnementaux des investissements et activités dans le secteur des ressources naturelles envisagés par le PGRN 2 conformément aux bonnes pratiques identifiées à léchelle nationale et internationale. Ces différences et écarts découlent du fait que le cadre environnemental tunisien fondé sur le décret 2005-1991 :
Ne prévoit pas :
la soumission des projets dirrigation, de drainage, de recharge de la nappe phréatique et de forage utilisant les eaux conventionnelles qui feront lobjet dinvestissements dans le cadre des Composantes du Projet à une évaluation environnementale préalable;
lexigence dune dissémination des documents environnementaux du projet aux parties prenantes en vue de recueillir leurs avis et commentaires sur le projet et ses impacts; et
une consultation publique et une diffusion des EIEs aussi bien pour les projets.
Ne décrit pas en détail le contenu du Plan de Gestion Environnementale (PGE) exigé pour toute activité ou sous-projet utilisant les eaux usées traitées (EUT) en particulier, eu égard au suivi, au renforcement de la capacité institutionnelle et aux mesures de formation pour les cadres et agents en charge de la gestion des projets dans le secteur de leau y compris la gestion environnementale. Ces détails devront se retrouver dans les clauses environnementales inclus dans les cahiers des charges pour tous les sous-projets financés par le PGRN 2 ;
Ne clarifie pas les conditions de mise en uvre des articles 16 et 208 du Code forestier de 1988 concernant la gestion des impacts sur les massifs forestiers.
Une analyse de lacceptabilité a été faite sur la capacité des institutions responsables de la mise en uvre du PGRN 2 et dune manière générale de la mise en uvre des lois et règlements applicables en matière dEE dans le secteur de leau, lagriculture et es forêts. Il sagit notamment, des mandats juridiques, rôles et responsabilités des différentes agences, leur structure organisationnelle et la disponibilité des ressources humaines et financières, les processus de prise de décisions lexistence des mécanismes de surveillance et suivi ainsi que les procédures et pratiques de préparation, application et de suivi des rapports de lévaluation environnementale.
Dune manière générale, il existe un minimum de dispositifs institutionnels et de mise en uvre, une conformité par rapport aux exigences administratives et juridiques tunisiennes telles quelles sappliquent aux activités et projets concernant les eaux usées traitées et leur usage à des fins dirrigation ou de recharge. Cependant, des exigences environnementales ne sont pas appliquées pour les eaux conventionnelles, les piste rurales, et les forages. Il a été relevé des écarts significatifs entre les conditions légales du système tunisien dEE et la pratique qui en faite qui se reflètent dans certaines faiblesses du processus de lEE. Ces écarts peuvent être comblées par des actions que le Gouvernement a défini dans le Document Cadre Pour la Mise en uvre des Mesures de Protection Environnementales et Sociale (DCPES) pour le PGRN 2 et qui ont été discutées entre le Gouvernement (MARH, MEDD, ANPE) dune part, et de la Banque mondiale dautre part et soumis à la consultation publique.
Afin de réduire les écarts dEquivalence pendant la durée du PGRN 2 et au-delà, le Gouvernement Tunisien, à travers le MARH, a accepté de prendre les mesures suivantes :
A. Pendant la mission de pré- évaluation, le MARH a soumis la version préliminaire dun Document Cadre de la Protection Environnementale et Sociale (DCPES) qui inclut une classification des investissements du PGRN 2 en quatre classes de sous-projets détaillées dans le DCPES Annexé à la présente RDS. Conformément à la pratique suivie par le MARH, les sous-projets financés par le PGRN 2- non listés dans les Annexes I et II du Décret 2005-1991 feront aussi lobjet dune analyse environnementale qui prendra la forme décrite dans le DCPES ainsi :
Classe I : tous sous projet utilisant les EUT : les prescriptions du Décret 2005-1991 seront appliquées et complétées par la consultation des parties intéressées et affectées. Le contenu du rapport des EIE, inclura une description du processus participatif suivi pour la préparation de lEIE ainsi de la consultation publique organisée sous une forme dune journée détudes et de réflexion ainsi que des détails sur la capacité institutionnelle, le budget, le contrôle et de suivi y compris à travers les clauses environnementales applicables à tous les sous-projets. Le sommaire de ce rapport dÉIE sera diffusé sur le site web de lANPE et/ou du MARH,
Classe II : tous les sous projets relatifs aux ouvrages dadduction d eau potable, de pistes rurales, des retenues collinaires de plus de deux mètres de hauteur ainsi que daires dirrigation dont la superficie est supérieure à cent hectares (100 ha) doivent faire lobjet dune évaluation simplifiée dimpact environnemental et social selon une procédure et des modalités décrites dans le DCPES et de mesures de gestion de ces impacts qui seront inclus dans les cahiers des charges des opérateurs de ces sous projets. La préparation de lévaluation simplifiée et la définition des mesures de gestion environnementale et sociale des sous-projets de cette catégorie seront préparés en consultation des personnes et associations affectées et bénéficiaires des sous-projets. Lévaluation simplifiée dimpact environnemental et social et les mesures de gestion des impacts seront publiées et diffusées sur le site web du MARH. Les sous-projets relatifs aux espaces forestiers, y compris ceux relatifs à la collecte des produits forestiers non-ligneux ou non ligneux, objet de la Composante 2.2, seront conformes aux plans daménagement des forêts concernées conformément à larticle 16 du Code forestier dont le contenu tiendra lieu dévaluation simplifiée dimpact environnemental et social.
Classe III pour tous les sous projets de moindre impact environnemental et social, une revue simplifiée des aspects environnementaux et sociaux fera lobjet dune fiche descriptive incluant qui définira les mesures environnementales et sociales à inclure dans les contrats de réalisation de travaux. Cette fiche sera diffusée sur le site web du MARH.
Classe IV pour tout projet ou sous projet pour lequel aucune évaluation environnementale nest requise.
B. Tous les termes de référence et les cahiers des charges pour les EIE feront mention de la nécessité pour les maitres douvrage de considérer les alternatives aux sous-projets proposés, y compris la description des raisons du choix du sous-projet proposé au financement du PGRN 2.
C. Les sous projets, selon leur classification découlant du point (i) ci-dessus feront lobjet de TdR ou de cahiers des charges, de FIES ou de FEDS qui définiront tous les éléments applicables et nécessaires dun plan de gestion de lenvironnement conformément aux conclusions de la RDS y compris le DCPES qui lui est annexé;
Afin darriver à la cohérence totale du système de lEE et afin dachever les mesures dacceptabilité définies ci-dessus et dans le DCPES, le MARH mettra en uvre ou veillera à la mise en uvre dune série de mesures selon le calendrier suivant que la Banque mondiale a endossé :
Avant la mission dévaluation du PGRN 2, le MARH :
Intégrera les procédures et modalités du DCPES dans le Plan dExécution du Projet (PEP) ;
A organisé le 23 Novembre 2009, la consultation publique sur la RDS, y compris le DCPES énoncée ci-dessus comme mesure pour assurer léquivalence afin de permettre au MARH de diffuser les procédures de lévaluation environnementale du PGRN 2 aux parties prenantes y compris les directions générales concernées du MARH (DGF, DFR, DGFIOP) les trois CRDA, ANPE, ONAS, SONEDE, et des représentants de la société civile.
décidera des modalités de renforcement des CRDA en vue dassurer la mise en uvre et le suivi du DCPES dans leur commissariat respectif. Ces modalités seront définies et décrites dans le DCPES
(ii) Avant le 15 juillet 2010, le MARH
Mettra à jour les TdR pour les évaluations environnementales des sous-projets relatifs aux sous projets qui ne sont pas soumis à une EIE préalable en vertu du Décret 2005-1991 mais seront améliorées conformément à la procédure de lévaluation environnementale définie dans le DCPES. Ces sous projets concernent :
Les périmètres irrigués
La recharge de la nappe phréatique
Les pistes rurales et activités sylvo-pastorales dans le domaine forestier ;
Adoptera les modalités et procédures de préparation et de mise en uvre des projets forestiers communautaires y compris les aspects environnementaux en conformité avec les plans daménagement.
(iii) Avant le 30 décembre 2010, le MARH mettra en place un système de suivi environnemental qui aura pour but sassurer de la conformité avec les contrats de travaux qui incluront des clauses environnementales qui seront mises en uvre par la maitre douvrage ainsi que pour les des sous projets utilisant les eaux usées traitées et les eaux conventionnelles respectivement.
(iv) Lors de la mise en uvre du PGRN 2 :
LUnité Centrale de Coordination (UCC) du projet sera responsable de synthétiser les rapports du suivi et surveillance environnementaux quelle recevra des consultants pour sassurer quils sont conformes aux procédés et résultats décrit dans le DCPES. A ce titre lUCC engagera annuellement les services dun consultant national à temps partiel qui : (a) examinera les rapports reçus, (b) sélectionnera un échantillon de sous projets qui feront lobjet dun audit pour sassurer que les mesures datténuation sont suivies ; (c) préparera un rapport davancement dans la mise en uvre des activités de gestion environnementale et sociale du PGRN 2. Ce rapport sera intégré dans le rapport annuel davancement du programme que lUCC soumettra à la Banque mondiale
b. Pendant les missions régulières de supervision du PGRN 2, les cadres de la Banque mondiale suivront létat davancement des mesures pour combler les écarts de léquivalence et lacceptabilité, et discuteront avec le MARH de toute mesure ou action nécessaire pour assurer le respect des procédures décrites dans le DCPES et renforcer les moyens de mise en uvre du système national dans le cadre du PGRN 2
Consultation sur les conclusions et recommandations de la RDS
Une consultation publique désignée par « journée détudes et de réflexion » a été organisée le 23 novembre 2009, en vue de discuter (a) le contenu du présent rapport de la Revue Diagnostic des Sauvegardes(RDS) environnementales tunisiennes ; (b) le DCPES et (c) le plan cadre de réinstallation involontaire qui ne fait pas lobjet de lutilisation du système national, mais qui a été préparé en vue dassurer la conformité avec la Politique Opérationnelle de la Banque mondiale (PO 4.12) sur la réinstallation involontaire). Un compte-rendu de la réunion et une liste des participants sont attachés au présent document (Annexe 5 B).
Ce présent document a été modifié en tenant compte des observations fournies par les participants durant le consultation publique
I. Introduction.
Ce rapport est une évaluation de lEquivalence et de lAcceptabilité (E & A) du Système dEvaluation Environnementale (EE) en Tunisie, par rapport à la Politique Opérationnelle 4.00 (PO 4.00) de la Banque mondiale. Cette PO 4.00 introduit la possibilité dappliquer lUtilisation des Systèmes Nationaux (USN) à titre pilote, en matière de Sauvegardes Environnementales et Sociales, dans le cadre de projets financés par la Banque mondiale. Elle définit des Objectifs et Principes Opérationnels (OPOs) (Tableau A1 en annexe de la PO) sur la base desquels un système national est examiné en vue détablir son équivalence et son acceptabilité. Dans le cas du projet proposé en Tunisie, Le PGRN 2 actionne les politiques environnementales relatives à lÉvaluation Environnementale (EA), et les Forêts qui seront pilotées en utilisant le système national tunisien et pour lequel le tableau complété sur léquivalence est annexé au présent rapport (Annexe A).
La Tunisie a été lun des premiers pays retenus dans le cadre de lutilisation des systèmes nationaux à titre pilote, compte tenu de létat relativement avancé de son cadre réglementaire en matière environnementale, sa capacité institutionnelle et sa performance comme lindiquent des études diagnostics déjà faites par la Banque mondiale. Cette revue diagnostic du système tunisien de sauvegarde environnementale relative à lEE sapplique à un projet potentiel que pourrait financer la Banque mondiale. Il sagit du Second Projet de Gestion des Ressources Naturelles (PGRN 2) dont lévaluation est prévue pour le second trimestre de lannée 2009.
II. Objectif et Composantes du Projet
Lobjectif du PGRN2 est (a) : (i) daméliorer les revenus et les conditions de vie des populations de 27 Imadats du Gouvernorat de Jendouba, 27 de Kasserine et 18 de Médenine » ; (ii) améliorer la gestion durable des ressources naturelles dans ces 72 Imadat » ; et (iii) institutionnaliser la pratique de lAPI au sein des trois CRDA concernés
Afin que le PGRN 2 soit opérationnel dés la mise en vigueur du prêt de la Banque mondiale , huit Plan de Développement Participatifs PDPs ( 2 pour Médenine, 3 pour Kasserine et 3 pour Jendouba) seront préparés avant la fin Février 2010 2009 et financés par le don japonais ( PHRD). Cependant en anticipation aux demandes des Imadats et en se basant sur lexpérience du PGRN1 et des CRDA, le projet a été formulé en 4 composantes avec des sous projets résumés ci-dessous . Ces composantes sont :
A. Lamélioration de la mobilisation et de lutilisation des ressources en eau
B. Le développement des systèmes de production agricole durable
C. La conservation des eaux et des sols
D. Le renforcement institutionnel
Lamélioration de la mobilisation et lutilisation des ressources en eau
Cette composante (dont le coût estimé est de 24,02 M$EU ou 35.6% du coût total du projet) comprendra les sous composantes suivantes :
Evaluation et mobilisation des ressources en eau (4,124 M$EU ou 6,1 % du coût total du projet) qui regroupe toutes les actions qui vont mettre à la disposition des populations de nouvelles ressources en eau que ce soit pour leau potable ou pour lirrigation : création des points deau, des puits de forages et leur approfondissement de moins de 100 m., des citernes et création et réhabilitation de puits et de citernes.
Création et réhabilitation de périmètres irrigués (12,94 M$EU ou 19,2 % du coût total du projet) publics et privés, alimentés par forage, par puits de surface et à sec.
Valorisation des EUT en agriculture (4,83 M$EU ou 7,11% du coût total du projet) regroupe létude dexécution transfert des EUT des stations dépuration du grand Tunis vers les zones de réutilisation à lintérieur de Zaighouan, deux opérations-pilote de valorisation des EUT en agriculture à Kasserine et Medenine , préparation des plans d aménagements des PI, et dun plan dactions de communication, de sensibilisation et de formation pour une meilleure gestion des ressources naturelles
Infrastructures de base (2,137 M$EU ou 3,2 % du coût total du projet) qui concernent la création et la réhabilitation de pistes dans les zones forestières, création et réhabilitation de systèmes dalimentation en eau potable ;
Le Développement de systèmes de production durable
Cette composante (dont le coût estimé est de 23,91. M$EU ou 35,4 % du coût total du projet) comprendra les sous composantes suivantes :
Conseil Agricole et soutien aux productions agricoles et pastorales (10,78 M$EU, ou 16 % du coût total du projet) qui regroupe toutes les actions qui vont aider les agriculteurs à tirer un meilleur parti de leurs moyens de production soit le conseil agricole, le soutien au développement de larboriculture, le soutien à lélevage et le remembrement des terres en sec ;
Amélioration pastorale et sylvo-pastorale et développement forestier (5,86 M$EU ou 8,2 % du coût total du projet) destinée à intensifier lélevage par la création de périmètres sylvo-pastoraux, création des prairies permanentes, la plantation dacacias et cactus, lamélioration de parcours avec mise en défens ou ressemis et à mieux gérer la forêt par la préparation de Plans de gestion des massifs forestiers concernés;
Promotion dactivités génératrices de revenus (AGR) (7,57 M$EU ou 11,2 % du coût total du projet), activités principalement destinées aux petits agriculteurs et aux agriculteurs sans terre, aux femmes et aux jeunes, groupe cible du projet, qui ne peuvent retirer de lagriculture des revenus suffisants pour couvrir les besoins de leurs familles et qui doivent aller chercher ailleurs les compléments indispensables ; ces activités génératrices de revenus seront agricoles et forestières et non-agricoles et un appui sera également accordé pour la consolidation dAGR agricoles établies sous le PGRN1.
Conservation des Eaux et des Sols (CES)
Cette composante (dont le coût estimé est de 9,101 M$EU ou 13,5% du coût total du projet) comprendra les actions qui ont trait à la lutte contre le ravinement, au traitement des interfluves, lutte contre lensablement, consolidation , entretien et sauvegarde des ouvrages par des plantations, aux ouvrages de recharges des nappes dans le domaine public, des ouvrages d épandages et daménagement doued de protection des berges doueds en dehors des exploitations agricoles.
Renforcement institutionnel
Cette composante (dont le coût estimé est de 10,426 M$EU ou 15,4% du coût total du projet) regroupe les diverses actions qui sont jugées nécessaires pour atteindre le troisième objectif : institutionnaliser la pratique de lAPI au sein des trois CRDA concernés, en aidant ces Commissariats à mettre en uvre lapproche participative et intégrée par lensemble de leurs Arrondissements ; renforcement des CRDA et renforcement des partenaires : appui aux GDA et appui aux ONGs et aux Associations de développement local et renforcement de la DGFIOP , communication environnementale, suivi et évaluation au niveau de lUCC et CRDA ainsi que la mise en uvre du Document Cadre de Protection Environnementale et Sociale et du Plan cadre des Questions Foncières
Le coût total du projet pour une durée de 5ans a été estimé à 67,55 M$EU ou 87,18 MTND. Il est prévu 18,27 M$EU pour Jendouba ; 24,85 M$EU pour Kasserine ; 20,93 M$EU pour Médenine et 3,413 M$EU pour le niveau central
Le cout du projet sera financé à titre indicatif, comme suit :
Le Gouvernement tunisien : 14,56 M$EU Auto financement des Agriculteurs : 7,2 M$EUBanque mondiale : 36.0 M$EUDon FEM : 9,79 M$EUTotal 67,55 M$EU (87,18 MTND)
III. Base de Sélection du Projet comme Projet Pilote.
Le secteur de leau, dirrigation et de lagriculture a été choisi parce quil a constitué un secteur important de la coopération avec la Banque mondiale et les autres bailleurs de fonds dans le passé comme latteste les financements passés du PISEAU I (IBRD 70250-TN) et du PGRN 1 (IBRD 30963-TN). La Tunisie a démontré que ses procédures et institutions dans le secteur ont une expérience importante qui a permis lachèvement réussi de ces deux projets et leur continuation dans le cadre de nouveaux investissements notamment le PISEAU II et le présent PGRN 2 en projet. Dune manière générale, la Tunisie a acquis une expérience avérée en la matière confirmée par des résultats positifs des projets cités ci-dessus.
Par ailleurs, le système national tunisien dévaluation environnementale a fait lobjet dune expérience pilote dans le secteur de la gestion des déchets solides et dune application au PISEAU 2. Deux RDS ont été déjà préparées par la Banque mondiale dans le projet de la Gestion Durable des Déchets Municipaux (Rapport No 35611-TN) et dans le Second Projet d Investissement dans lEau (PISEAU II, Rapport No 26396-TN). La mise en uvre des recommandations et actions dans les deux RDSs ont montré lengagement du Gouvernement Tunisien à étendre lutilisation du système national dans le secteur de lagriculture à travers le PGRN 2.
La Tunisie souhaite continuer, avec lassistance de la Banque mondiale, à utiliser son système des EIE dans dautres secteurs tels que lagriculture et le développement sylvo- pastoral. Ceci permettrait à la Tunisie de continuer à améliorer son système national dEIE pour tenter de la mettre au même niveau des systèmes internationaux dEIE qui cristallise en eux les bonnes pratiques reconnus et qui sont employées dans de nombreux pays et reflétés dans les politiques et procédures de la Banque mondiale et des principaux bailleurs de fonds. Du fait que plusieurs projets dinvestissement sont et/ou seront cofinancés par diverses institutions financières, il apparait plus efficace dutiliser le système national des EIE au lieu dutiliser des systèmes individuels des différents bailleurs de fonds. Après avoir complété lévaluation du système national des EIE et mis en uvre les recommandations des RDS en termes déquivalence juridique et réglementaire et dacceptabilité de la capacité effective de mise en uvre et de contrôle, la reconnaissance de léquivalence du système national dEE permettrait à la Tunisie de demander aux bailleurs de fonds ou investisseurs dutiliser son système des EE.
HYPERLINK \l "_Toc213275620"IV. Méthodologie et Procédures suivies pour lanalyse de lequivalence et de lacceptabilité
La méthodologie utilisée pour déterminer léquivalence entre le système tunisien dEE et les Objectifs et les Principes Opérationnels de la Politique Opérationnelle 4.00 (PO 4.00) applicables au PGRN 2 ont impliqué: (a) une revue par la banque mondiale des analyses mentionnées plus haut; (b) une analyse des lois et règlements applicables aux activités couvertes par le PGRN2 y compris les lois et règlements relatifs a la protection de lenvironnement, et (c) des interviews et discussions avec les cadres tunisiens en charge des différentes activités eu PGRN 2 et de la préparation et mise en uvre des règlements à cet effet. Une revue faite à Washington entre les mois de Juillet et Septembre a été continue lors dune mission en Octobre (10-17 `Tunis) pour discuter des questions déquivalence alors que les questions dacceptabilité ont fait lobjet de missions en Juin-Juillet et Octobre 2009. Lévaluation de lacceptabilité comprenait une évaluation des capacités institutionnelles du MARH et des autres institutions impliquées dans le PGRN 2 à effectivement mettre en uvre et appliquer les lois, règlements et normes tunisiennes applicables aux activités dont ils ont la charge.
De même, des missions de la Banque mondiale ont visité la Tunisie pendant deux missions du 15-31 Juillet 2009 et du 18-23 Octobre 2009. Ils ont revu les textes juridiques et réglementaires concernant leau, lirrigation, les forêts lagriculture et lenvironnement. Ils se sont réunis avec les cadres supérieurs du MARH et du MEDD en vue dobtenir des renseignements supplémentaires et clarifier lapplication des textes réglementaires et juridiques. Le consultant en charge de la préparation de lacceptabilité a visité des sous-projets dans les Gouvernorats de Jendouba, Kasserine et Medenine et sest réuni avec les cadres des CRDA afin dexpliquer lutilisation du système national et clarifier les aspects environnementaux relatifs à ces sous-projets. Il a aussi examiné des rapports des EIE, des études de faisabilité et davant projets.
Suite à ces analyses et visites sur le terrain, la RDS a été préparé par les cadres de la Banque mondiale et discutée avec les cadres du MARH. Ce document a été distribué aux directions centrales des trois CRDAs et a fait lobjet d une consultation publique le 23 novembre 2009 ( voir section VII C ci-dessous)
V. HYPERLINK \l "_Toc213275621"Résumé de lAnalyse sur lEquivalence
A. Évaluation Environnementale
Le Projet de Gestion des Ressources Naturelles II (PGRN2) est classé dans la Catégorie B conformément à la Politique Opérationnelle 4.01 de la Banque mondiale. Le PGRN 2- actionne deux des politiques opérationnelles de sauvegarde environnementales et sociales, à savoir la PO 4.01 sur lévaluation environnementale et la PO 4.12 sur la réinstallation involontaire. Pour les besoins du projet proposé (PGRN 2) seule lévaluation environnementale sera mise en uvre dans le cadre de lutilisation du système national (tunisien) de sauvegarde environnementale. Pour des raisons dincertitude quant à la mise en uvre de la PO 4.12, il a été décidé de préparer un cadre de Politique dAcquisition des Terres conformément à la procédure et aux règles de la Banque mondiale. Il faut noter que le Projet comporte une composante de foresterie communautaire dont les activités sinscrivent dans le cadre de plans daménagement des massifs forestiers élaborés par la MARH et qui intègrent toutes les préoccupation environnementales et sociales. Les activités de la composante forestière feront lobjet dune analyse environnementale simplifiée sagissant de simples sous-projets communautaires.
Pour les besoins de lanalyse du système national de sauvegarde environnementale de la Tunisie, les onze (11) Objectifs et Principes Opérationnels (OPOs) de lEE qui sont décrits dans lAnnexe A.1 de lOP 4.00 seront comparés au système national tunisien en vue de déterminer la faisabilité et les modalités dutilisation de ce dernier. Le cadre législatif et réglementaire tunisien applicable aux aspects environnementaux du PGRN 2- comprend la totalité des lois et règlements en vigueur en Tunisie et applicable au secteur des ressources naturelles couvertes par le PGRN 2-, y compris leau et les forets. Ces textes incluent les documents de mise en uvre des investissements et activités relatifs au secteur des ressources naturels tels que les termes de référence, les cahiers des charges et les instruments administratifs qui sont ou seront utilisés par les autorités tunisiennes dans lexécution du PGRN 2-. De ce fait, lanalyse de léquivalence de ce cadre législatif et réglementaire au regard des onze OPOs a pris en compte non seulement les textes fondamentaux gouvernant le secteur des ressources naturelles, per se, mais aussi ceux applicables aux Etudes dImpact sur lEnvironnement ainsi que les textes applicables aux organes de gestion du secteur, à la protection de lenvironnement et aux instruments de mise en uvre des activités et investissements dans le secteur des ressources naturelles et du développement rural que les termes de référence pour les études dimpact sur lenvironnement, les cahiers des charges imposables aux opérateurs du secteur ainsi que dautres lois et règlements applicables à lagriculture, à laménagement du territoire, aux forets, ainsi que les normes relatives aux émissions dans lair, leau et le sol. Ces textes et instruments sont listés dans lAppendice 2 de ce rapport.
La gestion des ressources naturelles en particulier, constitue depuis plusieurs années une préoccupation majeure des responsables tunisiens. Cette préoccupation est dictée en particulier par la variabilité climatique qui caractérise la Tunisie, et par la rareté de ses ressources naturelles et leur vulnérabilité. C'est ainsi qu'une grande priorité est accordée dans les plans de développement économique et social aux programmes de la conservation des eaux et des sols, de la protection du couvert végétal naturel et au reboisement, et aux grands projets de lutte contre la pollution. Dans ce cadre, la durabilité du développement agricole et rural constitue un enjeu très important qui impose d'intégrer l'impératif de la préservation de l'environnement et de la gestion durable de ressources naturelles dans la conception et la mise en uvre de projets et programmes de développement en milieu rural.
En Tunisie, les études d'impact sur l'environnement (EIEs) constituent un des outils clés pour la mise en uvre de l'axe préventif de la politique et de l'action environnementales en vue de garantir l'intégration de la dimension environnementale dans le cycle de préparation des projets d'investissement. Larticle 6 du Décret 2005-1991 dispose clairement que lun des objectifs essentiels de lEIE consiste à évaluer les impacts prévisibles directes et indirects [des activités soumises à étude dimpact] sur lenvironnement et en particulier sur les ressources naturelles ». Ces ElEs interviennent à l'amont du processus de conception et de préparation de toute activité de développement économique susceptible d'avoir des impacts potentiels sur l'environnement et les ressources naturelles. Il est important de rappeler que le Décret 2005-1991 sur les EIEs ne reflète pas à lui seul lensemble des principes et procédures appliqués dans le cadre de la protection de lenvironnement et de la conservation dans le secteur de leau et des forêts. Ce décret a abrogé le décret 91-362 sur les EIE, qui soumettait certains projets et activités du secteur de leau à la nécessité de préparer et soumettre à lANPE « une description sommaire du projet mentionnant les incidences éventuelles de celui-ci sur lenvironnement, et les conditions dans lesquelles lopération projetée satisfait aux préoccupations de lenvironnement ». Cette exigence concernait: (i) les forages géothermiques, (ii) les forages pour lapprovisionnement en eau, et (iii) les projets dhydraulique agricole. Cette exigence nest plus maintenue sous le régime du Décret 2005 1991. Lors des discussions sur cette question, les experts tunisiens ont mentionné aux auteurs du présent rapport que, concernant la gestion des ressources en eaux et des infrastructures hydrauliques agricoles, ce changement était dû aux motifs suivants : (a) les impacts et les risques environnementaux qui peuvent être générés par ces projets sont très limités voire minimes, (b) Le MARH a une mission générale de gérer les aspects qualitatifs et quantitatifs de lexploitation des ressources en eaux, ce qui inclut les aspects environnementaux sur lesquels il doit veiller en permanence; (c) les impacts environnementaux éventuels sont pris en charge et analysés dans le contexte programmatique et sectorielle alors même que le décret sur les EIE se limite à lévaluation environnementale et à lanalyse des impacts spécifiques à un projet particulier.
Il faut noter que la Loi 88-20 du 13 Avril 1988 portant Code Forestier prévoit dans son article 208 que « lorsque des travaux et des projets daménagement [des forets] sont envisagés et que par leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, ils peuvent porter atteinte à ce dernier, ces travaux et projets doivent comporter une étude préalable, dimpact établie par les institutions spécialisées permettant dapprécier les conséquences ». Cette disposition ne semble pas avoir fait lobjet de mesures dapplication réglementaire et mériterait dêtre clarifiée, notamment pour la mise en uvre des activités forestières du PGRN 2. Par ailleurs, il faut noter que pour les forets à usages multiples dans les cinq provinces qui sont concernées par le PGRN 2- (Bousalem, Balta-Bouanane, Jendouba, Jendouba-Nord et Meliz) doivent être dotées de plan daménagement forestier conformément aux dispositions du Code Forestier (Article 16) qui doit définir les mesures environnementales (mise en défense partielle, mesures de restauration, exclusion de zones dactivités de parcours etc.
) faisant partie des plans daménagement. Ces plans daménagement constituent des instruments appropriés de gestion et de protection des espaces forestiers proposés au financement du PGRN 2
B. Les forêts
Le régime juridique des forêts en Tunisie est lobjet dune législation et dune réglementation développé depuis le Code Forestier adopté par la loi 88-20 du 13 avril 1988 et de ses textes dapplication. Le Code prévoit la mise en uvre dune étude dimpact sur lenvironnement pour tout projet ayant un impact substantiel sur les forêts protégées et impose la préparation et la mise en uvre dun plan daménagement pour tous les massifs forestiers afin de définir le type dactivité et les infrastructures qui peuvent y être implantées ainsi que les modalités de participation des usagers des massifs forestiers. La publication des plans daménagement et la consultation des usagers y sont décrites de manière détaillée et font du régime des forets, un régime adéquat qui peut soutenir léquivalence avec les OPOs de la PO 4.00. Les modalités de mise en uvre des études dimpacts pour les activités entreprises dans les massifs forestiers et qui peuvent avoir des impacts négatifs substantiels ne sont cependant toujours pas précisées à ce jour par un texte dapplication et les plans daménagement requis par le Code forestier ne couvrent pas encore toutes les forêts. Aux fins de léquivalence, il est proposé de combler labsence de clarté sur lobligation de mettre en uvre une EE simplifiée prévue pour les activités de la Classe 2 par lanalyse dacceptabilité pour les activités impliquant un impact sur les forets. Le DCPES a prévu cela en assurant que les activités financées par le PGRN 2 dans le domaine forestier feront lobjet dun criblage initial et dune analyse environnementale en tant que de besoin dans le cadre des dispositions du Code Forestier, notamment celles relatives au plan daménagement. Ce faisant, le PGRN 2 ne financera dans les massifs forestiers que celles des activités de développement qui seront conformes aux dispositions des plans daménagement de chaque foret tel que prévu par le Code forestier.
Conclusion Générale sur lAnalyse de lÉquivalence
En conclusion à cette analyse déquivalence, on peut affirmer que lensemble des lois, règlements et instruments encadrant les investissements et les activités dans le secteur des ressources naturelles en Tunisie sont dune manière générale en accord avec les OPOs contenus dans lAnnexe A.1 de la PO 4.00. La revue de ces lois, règlements et instruments montrent quelques écarts ou différences qui ont fait lobjet dune discussion entre la partie tunisienne et la Banque mondiale. Les deux parties ont convenu que ces écarts ou différences peuvent être comblés sans recourir à une modification des lois et réglementations en vigueur en Tunisie. Ces écarts peuvent être traités dune manière appropriée par ladoption et la mise en uvre dinstruments juridiques, institutionnels et techniques à même dencadrer les aspects environnementaux des investissements et activités dans le secteur des ressources naturelles conformément aux bonnes pratiques identifiées à léchelle nationale et internationale. Ces différences et écarts découlent du fait que le cadre tunisien fondé sur le décret 2005-1991 :
(1) Ne prévoit pas :
la soumission des projets dirrigation, de drainage, de recharge de la nappe phréatique et de forage utilisant les eaux conventionnelles qui feront lobjet dinvestissements dans le cadre des Composantes (i), (ii) et (iii) à une évaluation environnementale préalable;
lexigence dune dissémination des documents environnementaux du projet aux parties prenantes en vue de recueillir leurs avis et commentaires sur le projet et ses impacts; et
une consultation publique et une diffusion des EIEs pour les projets soumis à EIE en vertu de la législation.
(2) Ne décrit pas en détail le contenu du Plan de Gestion Environnementale (PGE) exigé pour toute activité ou sous-projet utilisant les eaux usées traitées (EUT) en particulier, eu égard au suivi, au renforcement de la capacité institutionnelle et aux mesures de formation pour les cadres et agents en charge de la gestion des projets dans le secteur de leau y compris la gestion environnementale ; et
(3) Ne clarifie pas les conditions de mise en uvre des articles 16 et 208 du Code forestier de 1988 concernant la gestion des impacts sur les massifs forestiers.
VI- Évaluation DE LAcceptabilité
Process et Procédures
Une analyse a été faite sur la capacité des institutions responsables de la mise en uvre du PGRN 2 et dune manière générale de la mise en uvre des lois et règlements applicables en matière dEE dans les secteurs de leau, lagriculture et des forêts. Il sagit notamment, des mandats juridiques, rôles et responsabilités des différentes agences, de leur structure organisationnelle et la disponibilité des ressources humaines et financières, des processus de prise de décisions, de lexistence et de la mise en uvre des mécanismes de surveillance et suivi ainsi que les procédures et pratiques de préparation, application et de suivi des rapports de lévaluation environnementale .
Le PGRN 1 : Précédent du PGRN 2
Le PGRN2 succède Pau GRN1 qui en a constitué la première phase (1997-2004).. Le PGRN 1 était considérée comme la tranche initiale du programme de gestion et de protection des ressources naturelles approuvé dans le cadre du IXème plan de développement économique. Lobjectif du PGRN 1 était la gestion durable des ressources naturelles en particulier dans les zones sévèrement dégradés et lamélioration de la productivité agricole en associant les communautés rurales qui bénéficient de ces ressources dans la mise en uvre des programmes de développement.
Cette approche participative a été pilotée dans les trois Commissariats Régionaux de Développement Agricole (CRDA) de Jendouba, Kasserine, et Medenine qui représentent les zones agro- écologiques de Nord, Centre et Sud de la Tunisie. Le PGRN 1 consistait en deux composantes :
(a) les opérations de gestion de ressources naturelles qui incluent le développement de plans de développement participatif (PDP) comprenant des investissements dans : (i) des travaux de conservations des eaux et des sols, (ii) le développement agricole et pastorale, (iii) a réhabilitation des petits périmètres irrigués, (iv) les infrastructures rurales, (v) des activités se support pour les femmes, et (vi) les investissement sous sectorielles, comprenant la recharge des nappes phréatiques ; et
(b) le renforcement des capacités, notamment : (i) létablissement dune unité dexécution du projet ainsi que des unités de projet des trois CRDA.
Le coût total du projet était estimé à 48 million DT ( 35.4 million de $EU) dont 25% était financé par le Gouvernement et 75% par la Banque mondiale. La coordination et le suivi du projet était assurés par la DGFIOP et lexécution des composantes par les directions compétentes des CRDAs de Jendouba , Medenine et Kasserine.
Le rapport dachèvement du PGRN 1, produit par la Banque mondiale en 2004, conclut que les objectifs damélioration de la gestion des ressources naturelles ont été atteints dans une bonne mesure. En termes de pratique de lapproche participative et intégrée (API) au sein des CRDA, le projet a démontré que ceci était faisable à travers une unité de coordination et dans le cadre dun projet spécifique. Dautres leçons soulignées dans le rapport sont que ; (i) limplication des autorités régionales/locales à travers leurs Conseils régionaux et locaux de développement est nécessaire pour assurer la durabilité des mécanismes institutionnels mis en place, (ii) les structures de proximité du CRDA pourraient jouer un rôle plus grand dans la mise en uvre dun projet, (iii) les Activités Génératrices de Revenus hors-exploitation (AGR) représentent lune des principales alternatives damélioration des revenus pour les populations des zones dégradées. Le rapport dachèvement a noté que le PGRN1 et a été classé en catégorie B conformément à la politique opérationnelle PO 4.01 de la Banque mondiale et que la mise en uvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale a été substantiellement satisfaisante grâce à lengagement et lappropriation du projet par le MARH et dune manière générale par le Gouvernement. Conformément aux rapports de supervisions de la Banque mondiale, le projet a eu un impact positif sur lenvironnement tels que démontré par une couverture végétale plus large, une réduction de lérosion et la recharge des nappes phréatiques.
Le PGRN2 a été précédé par le projet sur le Financement Cadre de la Gestion des Bassin Versants qui était co-financé par lAgence Française de Développement (AFD) par un crédit de 40 million dEuro et un don de 1.5 million d Euro et pour une durée de 5 ans à partir de Juin 2008. Le projet intervient dans 11 gouvernorats dont celui de Kasserine. La formulation de ce projet est similaire au PGRN2. Elle adopte lapproche participative et intégrée et inclue des composantes et sous composantes similaire notamment : (i) la conservation des eaux et des sols, (ii) laménagement sylvo-pastorale, (iii) lappui aux communautés par la promotion de microprojets et lappui institutionnel. Le MARH a développé avec lAFD un manuel de procédure pour le projet. Cependant le manuel ninclut pas les conditions et procédures requises pour la protection environnementale et sociale des composantes et sous composantes du projet
Pour les besoins du PGRN 2, le MARH a préparé un Document Cadre pour la Protection Environnementale et Sociale (DCPES) qui prend en charge lensemble des leçons apprises des projets précédents dans les mêmes secteurs pour corriger les insuffisances suivantes :
(i) inexistence au sein du PGRN 1 des responsables ayant une vue globale des mesures sociales et environnementales pour encadrer et suivre les différentes institutions en charge de la mise en uvre du projet ;
(ii) inexistence au sein des Commissions Régionales au Développement Agricole (CRDA) de spécialistes en environnement pour revoir les études dimpact ;
(iii) absence de participation publique et de dissémination de linformation des études dimpact ;
(iv) absence danalyse environnementale pour les actions pilotes sur la recharge de la nappe phréatique par les eaux de surface et le développement sylvo-pastorale du fait de labsence dexigence dune telle analyse par le décret 2005-1991 relatif aux EIEs.
(v) absence dexigence dun cahier des charges de mesures environnementales pour la construction des Adductions dEau Potable
De même le DCPES a pris en considération les constats de la mission thématique environnementale du Projet Développement des Zones Montagneuses du Nord Ouest (PNO3) dont lobjectif et les composantes sont similaires au PGRN 2 et pour lequel un rapport dachèvement est en cours de préparation. En effet le PNO3 incluent dans ses composantes le soutien à la production agricole/pastorale et le support à la protection/gestion des ressources naturelles.
La revue par les cadres de la Banque mondiale de lapplication des mesures de sauvegarde environnementale a montré que :
(i) Le criblage prévu pour catégoriser les projets en fonction de la sévérité de leurs impact sur lenvironnement a été abandonné, en application du décret de 1991 qui nexige pas détude dimpact ou de description sommaire pour les reboisements, la reforestation et les périmètres irrigués de moins de 100 ha.. Ces activités, conformément aux bonnes pratiques environnementales y compris les directives de la Banque mondiale, auraient du être soumises à un criblage suivi dun plan simplifié de gestion de lenvironnement
(ii) Le suivi et le contrôle des mesures environnementales et sociales prévus par le PGE ne sont pas formalisés par un procès verbal ou dans les aide-mémoires des missions de la Banque mondiale et que les procédures du PGE nont pas été inté grées au manuel des opérations ;
Capacité des Institutions Responsables de la Mise en uvre du PGRN 2.
La surveillance, le contrôle et le suivi environnemental du secteur de leau, agriculture et forêt implique non seulement lANPE, mais aussi les services du MARH, notamment au niveau déconcentré les CRDAs et les directions des forêts dans les gouvernorats
LAgence nationale de Protection de lEnvironnement :
En ce qui concerne lEE, la responsabilité principale est dévolue à lANPE pour lapplication des textes réglementaires relatifs à la protection de lenvironnement et notamment pour lexamen et préparation des EIEs (pour les projets classés en Annexe I du décret 2005-1991) et des cahiers des charges définissant les normes et procédures environnementales applicables pour les projets classés en Annexe II du décret 2005-1991). En ce qui concerne les fonctions relatives à lEIE, lANPE a élaboré quinze (15) Termes de Référence (TdRs) pour les projets soumis à une EIE préalable, et dix huit (18) cahiers de charges les projets décrits dans lAnnexe II du Décret 2005-1991. Parmi ces dix huit, deux cahiers de charge concernent directement le secteur de leau : il sagit de celui définissant les mesures environnementales applicables au transfert des eaux ainsi quaux AEPs et qui sont applicables à une partie des investissements du PGRN 2. LANPE a le mandat de sassurer de ladéquation des TdRs aux activités du PGRN 2 qui sont soumis à une EIE telles que lutilisation des EUTs et de lexamen des rapports des EIEs qui en résulteront. De même lapprobation des cahiers de charges pour la réalisation des AEPs ainsi que pour une unité classée délevage danimaux. Pour remplir ces mandats, lANPE possède des cadres qualifiées dans les départements des EIE et et de contrôle et suivi de la pollution
Les Commissariats Régionaux de Développement Agricole (CRDA)
En ce qui concerne lEE pour les projets utilisant les eaux conventionnelles, ainsi que les travaux de conservation des eaux et des sols (tels que la lutte contre le ravinement, traitement des interfluves, lutte contre lensablement, consolidation , entretien et sauvegarde des ouvrages par des plantations, aux ouvrages de recharges des nappes dans le domaine public) des ouvrages d épandages et daménagement doued de protection des berges doueds et la construction et/ou réhabilitations des pistes rurales) ce sont les Commissions Régionales du Développement Agricole (CRDA), organes déconcentrés du MARH qui ont la mandat juridique et la responsabilité de gérer et de contrôler ces infrastructures hydro-agricoles et dalimentation des différents périmètres agricoles. Les CRDA préparent ou sous traitent à des bureaux détudes indépendants les études de faisabilité sur la base des cahiers de charge et /ou des TdR types qui incluent également des dispositions générales sur la protection environnementale. Ces cahiers de charges et TdRs restent cependant assez généraux en ce qui concerne les aspects environnementaux. Au cours du PISEAU I, le CITET a préparé six TdRs pour lévaluation environnementale, et qui devront être appliqués pour les activités du PISEAU II, après leur ré- actualisation afin quils soient conforme au décret 2005-1991. Ces TdRs sont pour (a) les barrages collinaires, (b) la création dun périmètre irrigué sur forage. (c) un périmètre irrigué à partir des eaux usées traitées, (d) la recharge des nappes phréatiques et (d) la conduite de transfert deau. Ces TdRs pourront être appliqués pour le PGRN2. Cependant les CRDA nont pas de cadres spécialisés dans les aspects environnementaux et sociaux, et de ce fait ont systématiquement recours à lexpertise des bureaux détudes au moment de la préparation des études de faisabilité et du suivi de réalisation dans certains cas.
Afin de pallier à cette lacune, le PGRN 2 financera les formations de cadres des CRDAs dans les domaines la préparation, de lexécution et du suivi des recommandations des EE. Chaque CDRA désignera un de ses cadres qui sera formé par le PGRN 2 et le PISEAU II et le chargera des missions liées à la préparation, au suivi et contrôle des mesures environnementales et de sauvegarde sociales Une première session de formation est prévue pour le 20-21 octobre 2009 au CITET conjointement avec les cadres des CRDA du PISEAU II. La journée du 20 octobre sera consacrée à une formation sur lévaluation environnementale et sociale au profit d' une quarantaine de cadres (23 CRDA et directions techniques) et la journée du 21 octobre pour une formation spécialisée au profit de 23 chefs d'arrondissement Sol (CRDA) responsables des aspects environnementaux et sociaux. De même, et en attendant que les cadres ainsi formés soient complètement opérationnels, des consultants spécialisés en environnement seront contractés à temps partiel par le PGRN 2 pour fournir un support technique aux trois CRDAs pendant les deux à trois premières années de la mise en uvre du projet.
La Direction Générale des Forêts (DGF).
La DGF a pour mandat de veiller à la protection et la gestion du domaine forestier de lÉtat conformément au code forestier refondu (Loi 88-20 du 13/04/1988) ainsi que les décrets et avis y afférant. La DGF possède aussi des directions dans les gouvernorats et notamment dans les gouvernorats de Kasserine et Jendouba. Larticle 208 du code dispose que « lorsque des travaux et des projets daménagements sont envisagés et que par limportance de leur dimension et ou leur incidences sur le milieu naturel, ils peuvent porter atteinte à ce dernier, ces travaux et projets doivent comporter une étude dimpact, établie par les institutions spécialisées permettant dapprécier les conséquences. Les travaux et les projets daménagement indiqués et peuvent être entrepris quaprès autorisation du Ministre de lAgriculture. Les modalités de la mise en uvre de la procédure à suivre relative à létude dimpact sont fixées par le décret du 29 juin 2006 qui stipule quune étude dimpact sur lenvironnement (EIE) soit préparée conformément au décret des EIE No 2005-1991 du 15 juillet 2005 Cependant le développement forestier ne figure ni dans lAnnexe I (unités soumises obligatoirement à une EIE) ou dans lAnnexe II (unités soumises à un cahier de charge) du dit décret. Cette absence dharmonie entre le Code forestier et le décret 2005-1991 sur les EIE devra faire lobjet de lattention des autorités compétentes en vue dune correction appropriée. Cependant, il faut noter que le PGRN 2 ne finance que des projets de gestion et dutilisation durable des forets de dimension modeste et sans impact substantiel sur lenvironnement. En attendant, une telle rectification, le DCPES stipule que tout sous projet forestier sera soumis à une analyse environnementale appropriée.
Le rôle des bureaux détudes privés :
La Tunisie dispose dun tissu important de bureaux détudes nationaux de consultants et dingénierie, qui joue un rôle dans la préparation des EE et des études de faisabilité technique et environnementale pour le secteur de lEau et lAgriculture. Les EIE relatifs au traitement et à la réutilisation des eaux usées sont préparées par des bureaux détudes tunisiens sont dune qualité acceptable. Cependant outre que les EUTs, lanalyse environnementale ne figure pas dans les études de faisabilité technique conformément à la législation tunisienne.
Afin de pallier à cette lacune, les TdR type de faisabilité et préfaisabilité seront révisés pour inclure la préparation dune Fiche dInformation Environnementale et Sociale (FIES) qui exige une analyse des impacts et la définition et description de mesures de réduction ou de compensation de ces impacts ou un plan de gestion environnementale et sociale selon le cas. Les bureaux détudes seront requis davoir un spécialiste de lenvironnement dans leurs équipes. Quinze bureaux détudes tunisiens ont déjà reçu une formation dans la préparation de lévaluation environnementale et des FIES du 13-17 Avril 2009, qui a été offerte par les cadres de la Banque mondiale et de lANPE. Dautres sessions de formation sont prévues pendant la mise en uvre du PGRN 2.
Capacité des Institutions Locales dans le Secteur Foret
Au niveau régional, la DGF est représentée au sein des Commissariats régionaux au développement agricole (CRDA) par les des arrondissements forestiers (AF), un par Gouvernorat, eux-mêmes divisés en subdivisions (au niveau des Délégations) et en triages. Les AF relèvent, administrativement et financièrement, des CRDA et, techniquement, de la DGF. C'est ainsi que la DGF conçoit, supervise et contrôle les activités de développement forestier. Les AF exécutent les actions au sein des CRDA dans le cadre des budgets qui leur sont alloués et sous la responsabilité des commissaires.
Autres Partenaires
Régie d'exploitation forestière (REF) : La REF relève administrativement du MAERH et techniquement de la DGF. Pour les forêts domaniales, la Régie s'occupe de l'organisation des adjudications pour la vente du bois, du liège et des produits non ligneux du domaine forestier, de suivre les chantiers adjugés et d'organiser directement des chantiers dans les zones non adjugées et pour les opérations sylvicoles et les coupes sanitaires.
L'office de développement et sylvo-pastoral du Nord-Ouest (ODESYPANO) :L'office à gestion autonome, est sous la tutelle technique du MAERH. Il a été créé en 1981 avec la mission de promouvoir le développement agro-sylvo-pastoral dans son territoire d'action, à l'intérieure de cinq gouvernorats du Nord- Ouest. Depuis sa création l'office a bénéficié de plusieurs financements extérieurs (Banque Mondiale, Kfw, Union Européenne). Ses activités actuelles englobent : la structuration de l'espace rural en terroirs de développement communautaire par un approche participative intégré, la mise en place des infrastructures rurales, promotions des activités agricoles e de CES, plantations forestiers et agro-forestiers et mise en place des ouvrages de protection des cultures, formation des communautés.
L'office de l'élevage e du pâturage (OEP) :L'office à gestion autonome, est sous la tutelle technique du MAERH. Il est chargé de l'amélioration de la productivité, de l'élevage et de la production fourragère, suivi et développement des techniques dans ces domaines, l'appui aux éleveurs et la vulgarisation.
Les groupements forestiers d'intérêt collectif (GFIC) : Les GFIC (avant dénommés Associations forestières d'intérêt collectif - AFIC), ont été institués par le code forestier en 1988, avec l'objectif d'intégrer la population forestière aux actions de protection et de développement du domaine forestier et à l'exploitation des ressources forestières
Evaluation des résultats
Une dizaine dopérations pilotes ont été réalisées dans le cadre dun projet pilote de développement Intégré cofinancé par la Banque Mondiale, suite a la publication du décret en 1996 pour réaliser les obligations du Code Forestier. Ces opérations ont créé une dynamique communautaire et ont révélé une volonté de réconciliation entre administration et population ainsi qu'un apprentissage de collaboration entre l'administration forestière, les ONG et autres acteurs du développement. Néanmoins, une des facteurs qui a limité la réussite de ce projet était le faible capacité des ONG que nont pas permis de poursuivre la dynamique initiées après lachèvement des ces opérations. De plus ces ONG ont intervenues comme prestataires de services pour exécuter des composantes sans perspectives de continuer à soutenir la dynamique initiée après achèvement du Projet. En autre on a constaté une faible préparation du personnel forestier à suivre la démarche participative, Le personnel de l'administration forestière est resté trop homogène, trop centré sur la technique alors que la mission de l'administration exige d'autres compétences, d'autres visions. Les structures administratives restent marquées par un centralisme excessif ; elles sont peu adaptées aux exigences du développement durable et de l'approche participative et intégrée. L'élaboration d'une méthodologie appropriée (c'est-à-dire, holistique) s'est avérée relativement difficile étant donné le manque d'expérience de l'administration forestière en matière d'organisation des populations bénéficiaires et de l'application de l'approche participative dans le cadre de l'aménagement des forêts,
Capacité de la Surveillance et de Suivi dans le Secteur de lEau, Agriculture et Forêt
La surveillance et le suivi restent malgré tout ce qui précède un maillon faible de lévaluation environnementale dans le secteur de leau. LANPE dispose de deux départements qui ont des mandats complémentaires pour assurer la gestion environnementale du secteur de leau dans le domaine de la surveillance de la pollution ambiante et du suivi des EIE de lannexe 1 du décret 2005-1991:
(i) le département des EIE de lANPE dispose de cadres qualifiés mais en nombre insuffisants. Ils ne peuvent pas assurer la surveillance des plans de gestion environnementale de toutes les activités relatives aux ressources hydrauliques par manque de ressources humaines et matérielles ; et
(ii) le département contrôle et suivi de la pollution de lANPE est responsable de la surveillance et du suivi de la pollution de lair, de leau et des sols. Ce département ne compte que quatre cadres avec des équipements limités pour assurer le suivi de la pollution de leau sur tout le territoire tunisien. Ce contrôle a été récemment renforcé grâce à un projet de mise en place dun système de Contrôle de la Pollution de lEau (COPEAU) financé la Commission Européenne.
Sur la base des discussions avec les cadres des trois CDRAs rencontrés par lexpert de la Banque mondiale, il savère quils ne font aucun suivi des exigences environnementales dans le secteur de leau et de lagriculture car elles ne sont pas incluses dans les contrats des travaux. La Direction des Forêts dans les gouvernorats est responsable du suivi des pistes sylvo pastorales rurales et de toute activité de développement forestier. Larrondissement eaux et sols dans les CRDA sont responsable de faire le suivi de toute activité relative aux périmètres irrigués. De même lANPE est légalement en charge de la surveillance et le contrôle de la mise en uvre des plans de gestion environnementaux. Mais vu le manque deffectif de lANPE en matière de contrôle, il avait été décidée que le Département des EIE à lANPE bénéficie d'une assistance technique financée par le Projet de Gestion Durable des Déchets pour mettre en place un système de surveillance et de suivi de tous les Programme de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), y compris ceux qui utilisent des Eaux Usées Traitées. La Direction de la Santé au sein de chaque gouvernorat est chargée par son mandat de faire des analyses périodiques sur la qualité de leau potable et sur les eaux traitées utilisées dans lagriculture.. De même, la direction des travaux publics au sein de chaque gouvernorat est responsable du suivi des travaux des pistes rurales reliant les villages.
Il a été convenu avec le MARH que le suivi environnemental de toutes les activités du PISEAU II et du PGRN2 se fera par un des cadres de larrondissement sol dans chaque CRDA. Ce cadre sera affecté au suivi des mesures environnementales et sauvegarde sociale et à la mise en uvre des procédures dobtention des différents permis et autorisations de lONAS, des directions de la santé , des forêts et des travaux publiques, ainsi que de la préparation des rapports et/ou analyses pertinentes aux activités concernés. Dans le cas ou larrondissement sol ne pourra pas entreprendre ce suivi et les tâches qui sy rapportent, il pourra les faire exécuter sous la forme dun contrat de services à temps partiel octroyé à un consultant national financé par le Projet. Finalement, lUnité Centrale de Coordination (UCC) aura, sur un financement du PGRN 2 pour acquérir les services dun consultant national, expert en contrôle environnemental, qui vérifiera la conformité des projets aux exigences environnementales requises sur la base d'un échantillon de projets préalablement sélectionnés.
Participation Publique dans lÉvaluation Environnementale.
Comme noté dans le chapitre ci-dessus relatif à lanalyse de lEquivalence, le Décret des EIE de 2005-1991 ne prévoit ni la diffusion de la version provisoire ou finale, ni la publicité autour du processus de lEIE dune manière générale. Cependant dautres lois sectorielles telles que la loi 95-70 sur la conservation des eaux et des sols, lassainissement, laménagement du territoire etc
exigent la publicité des documents de projets et la consultation des parties prenantes. Dans le cadre de la Loi 95-70 ci-dessus, la concertation est exigée à travers la création dassociations dusagers des eaux et des sols qui interviennent à tous les niveaux de mise en uvre des projets dinvestissement. Pour le cas du remembrement des périmètres irrigués (PIs) financés par lÉtat, un décret présidentiel définit le périmètre et établit la superficie minimale et maximale des lots. Une fois le PI crée, une enquête sociale foncière des états des exploitants ou propriétaires est menée par lAgence Foncière Agricole (AFA) qui par la suite prépare à laide dun bureau détudes un avant projet qui est partagé avec les propriétaires pour regrouper les parcelles en forme de lots réguliers en tenant compte de la nature des sols. Lavant projet de remembrement est affiché pendant trois mois au gouvernorat, à la délégation et à lAFA. De même, le Code forestier prévoit la participation des parties intéressées impliquées dans la gestion, lusage et lexploitation du domaine forestier dans la préparation, la mise en uvre et lévaluation des projets affectant les forêts, notamment à travers les GDAs.
Cest ainsi que ces lois et décrets ont déjà permis la mise place des institutions et structures non gouvernementales ou mixtes qui sont impliquées dans la conception, la préparation et la mise en uvre de projets de développement de leau. En effet, les groupements de développement agricole (GDA) composés dagriculteurs, ont été formés conformément au Décret 99-1819 du 23 Aout 1999. Les GDA ont pour mission la protection et sauvegarde des ressources naturelles et assurer la gestion des infrastructures du réseau dirrigation secondaire et des ressources deaux (conventionnelles et eaux usées traités) mises à leur disposition. En plus, la consultation avec les personnes affectées est requise dans les plans de développement participatif (PDP) qui seront formulés par les populations, les élus et le conseil local de la plus petite entité administrative (connue sous le nom dImadat) en se basant sur lApproche Participative et Intégrée (API). Ces consultations qui incluront aussi les FEDS seront documentées dans les études PDPs Les plans daménagement forestier tel que celui de Ain Draham dans le Gouvernorat de Jendouba sont préparés avec la participation des communautés forestière et rurale et sont rendus publics au niveau dues gouvernorats. Ces communautés sont consultés sur les sous projets et activités qui sont financés dans le domaine forestier
Évaluation de la Documentation des EIE et des plans daménagement forestier
Un échantillonnage très limité des projets en cours a permis de documenter que pour tout projet utilisant des EUTs, les rapports des EIEs ont été préparés conformément au décret 2005-1991. Deux études dimpact environnementales ont été préparées pour des PI irriguées par les eaux usées traitées à Oued Essid à Kasserine, et à Sidi Sallem à Djerba ainsi que la recharge de la nappe de Oued Smar par les EUT à Medenine. Les EIEs ont été revues par lANPE et celle de Oued Essid a été refusé parce que la qualité des EUT nétait pas conforme aux normes tunisiennes. Les EIEs ne contiennent pas une consultation publique. Les projets dalimentation en eau potable et la réalisation des barrages collinaires nont pas été soumis à des cahiers de charges environnementaux tels quexigé par le décret des EIE de 2005-1991. Un exemple est létude de faisabilité du projet dalimentation en eau potable de Ras Bou Ramli dans la délégation de Médenine Nord .
Une EIE sur laménagement dun parc destiné à la promotion de lécotourisme à Ain Damous (Nord de Bizerte) a été préparée en Juillet 2005. au nom dun promoteur privé conformément au décret des EIE No 91-362 (qui a été remplacé par le nouveau décret des EIE No 1991-2005) tel que requis par larticle 208 du code forestier de 1988.La description du projet, ses impacts ainsi que les mesures datténuation sont bien expliqués et sont conformes au contenu dune EIE telle quexigée par le décret No 91-362.
Létude dun aménagement intégré et participatif de la 1ère série de la forêt de Ain Draham dite Ain Draham I de la wilaya de Jendouba a été confiée à un bureau détudes SERAH. Le contenu de létude est conforme aux exigences dun plan daménagement requis par larticle 16 section 2 du Code Forestier de 1988. Létude incluent des sections appartenant au contenu dune EIE sectorielle, notamment un analyse exhaustive de milieu bio-physique et socio économique, une étude de létat actuelle de la forêt, les orientations générales de laménagement un plan de gestion, une consultation publique et la publication du rapport
A travers le DCPES, le MARH exige des CDRAs la préparation dune Fiche Environnementale de Diagnostic Simplifiée (FEDS) et une Fiche dInformation Environnementale et Sociale (FIES) qui feront partie des TdR pour les sous projets financés par le PGRN 2et qui ne sont pas soumis à évaluation environnementale sous le régime du Décret 2005-1991.
Visites de Terrain
Un expert de la Banque mondiale a visité du 21-29 juillet, 2009, des sous projets financés par le PGRN 1 , le PISEAU I , le programme national pour la conservation des eaux et des sols. De même quil sest informé des sous projet soumis au financement du PISEAU II et PGRN2 dans les gouvernorats de Kasserine, Jendouba et Medenine et en a visité les sites potentiels. A Kasserine, un périmètre de 133 ha dOued Essid est irrigué par les eaux usées traitées de la station dépuration de Kasserine opérée par lONAS. La visite de terrain a montré que leau traitée est visuellement dune mauvaise qualité et a une couleur rouge foncée du fait que cette eau est mélangée avec le sang provenant de labattoir de Kasserine. Cette station est en réhabilitation. Quoiquun plan de gestion environnemental (PGE) a été préparé, aucune mesure datténuation na été mentionné sur les impacts de labattoir. De même aucune surveillance et suivi du PGE na été faite. Les agriculteurs ne sont pas satisfaits mais continuent à utiliser cette eau pour les cultures fourragères faute dautres alternatives. Rappelons que le cahier de charge fixant les modalités et les conditions particulières des EUTs à des fins agricoles stipule dans larticle 9 quen cas de non-conformité de la qualité des EUTs au normes NT 106.03-1989, larrêt de la fourniture de leau doit être effectué sur ordre de services de contrôle, jusquá rétablissement de la qualité requise. Le périmètre irrigué par les eaux de puits de huit (08) mètres à été construit par le PGRN1 dans la localité de Oued Hamza, cependant les agriculteurs demeurent inquiet de la salinité de leau qui ne fait pas lobjet dun suivi.
A Jendouba, la réalisation des lacs collinaires ainsi que lAEP qui parvient de la SONEDE na pas été soumise à une évaluation environnementale. Cependant les stations de pompage deau douce du barrage de Malleg fait lobjet dun suivi de la qualité de leau par la direction de la santé. A Médenine, le développement de lirrigation à partir des EUT dans la région de Sidi Salem a fait lobjet des TdR pour une étude de faisabilité et davant projet qui incluent une évaluation environnementale conformément au décret No 91-362 du 1er Mars 1991. La visite de terrain a montré que la qualité de leau dune manière visuelle est satisfaisante. De même le CRDA a préparé un cahier de charges en arabe fixant les conditions dutilisation des EUT pour lagriculture. Cependant la nappe deau douce de la localité dEl Khodr est mélangée avec les eaux de pluies perdues de la ville de Médenine ainsi que par les EUT de lONAS. Cette eau est supposée alimentée la nappe phréatique quaternaire par filtration, cependant le cours deau nest pas canalisé et souvent interrompu par des végétations sauvages. La recharge de cette nappe phréatique fera lobjet dune étude détaillée par un bureau d études compétent. Cette étude comprendra aussi une étude dimpact environnemental étant donné que lutilisation des EUT est soumis à une EIE conformément à la législation tunisienne. Le système dAEP de la localité de Saida a été réalisé sans la préparation dun cahier de charge requis par lANPE, qui na pris aucune mesure corrective. Cependant les habitants des cinq (05) localités desservis par ce réseau sont satisfaits de la qualité de leau potable. Les ouvrages en gabion pour la recharge de la nappe dans le bassin de Oued Morra et pour la protection des inondations ainsi que les tabias mécaniques dune hauteur de deux (02) mètres pour la rétention des eaux torrentiels sont bien réalisés à la demande des agriculteurs et ne présentent pas des risques significatifs sur lenvironnement.
Il nexiste aucun suivi environnemental pour tout forage privé financé par les agriculteurs et qui ne dépasse pas les cent (100) mètres de profondeur. Pendant le forage, le CRDA se charge de sassurer sur le tas que les conditions techniques de pompage et de débit sont respectées. Une fois que le forage est en exploitation, il nexiste aucune surveillance des débits et des quantités deau utilisés par les agriculteurs ou par les autorités. Ce manque de suivi des quantités pompées affecte potentiellement la gestion durable des nappes et exige, compte tenu des tendances observées en matière de renouvellement des eaux souterraines, une attention accrue des pouvoirs publics. Les mesures datténuation des forages inclues dans le DCPES prévoient linstallation dun compteur et dun robinet de prélèvement sur la conduite de production.
Le suivi des la qualité de leau potable et des EUT se fait régulièrement par la direction de la santé. LONAS soumet aussi au CRDA les analyses de la qualité des EUT de leur stations dépuration. Le suivi des travaux sur la conservation des eaux et des sols ainsi que laménagement des pistes rurales et sylvo-pastorales est limité au suivi et à la réception des travaux pour sassurer de la conformité des travaux aux termes du contrat.
Un consultant local, spécialiste en gestion et conservation forestière, a visité les sites où des activités forestières sont susceptibles dêtre mises en uvre. Il a contacté les parties prenantes y inclus les représentants des administrations concernées ainsi que des communautés impliquées dans les activités forestières (ex : Groupement de Développement, CRDA). Il a revu and discuté les investissements antérieurs financés par la GTZ, le FEM et la FAO. Il sest avéré que linventaire National des Forêts et terres de parcours établit en 1995 a été actualisé et que cet inventaire actualisé a bien été mis à la disposition du public dans les trois provinces concernées ainsi quau niveau national. Il a revu les dix opérations pilotes mises en uvre dans le écosystèmes forestiers et a identifié les forces et les faiblesses de chacune delles notamment en ce qui concerne la préparation des plans de gestion forestières, la consultation des parties prenantes et la mise en uvre de ces plans. En application des leçons tirées durant de la mise en uvre de ces opérations pilotes, le gouvernement, à travers le MARH, a entrepris de renforcer la participation et la consultation des communautés concernées et aussi à adapter en conséquence les modalités dutilisation de la forêt. Les principales mesures en questions portent sur; les droits coutumiers des communautés exploitant traditionnellement la forêt, les mesures lies à ladaptation aux changements climatiques et les mesures visant lharmonisation du cadre règlementaire tunisien en matière de gestion forestière avec les conventions internationales et accords ratifiés par la Tunisie.
Conclusion Générale sur lAcceptabilité
Dune manière générale, il existe un minimum de dispositifs institutionnels et opérationnels à même dassurer la conformité par rapport aux exigences administratives et juridiques tunisiennes telles quelles sappliquent aux activités et projets concernant les eaux usées traitées et leur usage à des fins dirrigation ou de recharge de nappes. Cependant, des exigences environnementales ne sont pas appliquées pour les eaux conventionnelles, les piste rurales, les forages, les pistes rurales en milieu forestier et autres activités dexploitation des forêts. Il a été relevé des écarts significatifs entre les conditions légales du système tunisien dEE et la pratique qui, en fait, reflètent certaines faiblesses du processus de lEE. Ces écarts peuvent être comblés par des actions que le MARH a définies dans le DCPES pour le PGRN 2 qui est annexé à la présente Revue Diagnostic des Sauvegardes (RDS) environnementales de la Tunisie. Ces actions ont fait lobjet de discussions entre le MARH, MEDD, ANPE dune part, et de la Banque mondiale dautre part avant dêtre acceptées et incluses dans la présente RDS.
Quant au secteur forestier en particulier, on peut constater quà l'échéance de mise en uvre de la stratégie de développement du secteur forestier, les principaux objectifs suivants devraient avoir été atteints:
Les forêts et les parcours forestiers seront aménagés et exploités de manière à leur permettre de jouer leur rôle de protection des sols et des eaux ; cette meilleure gestion combinée aux résultats des projets d'aménagement de bassins versants devrait avoir ralenti le taux d'envasement des barrages;
le niveau de vie des populations riveraines des forêts aura augmenté plus rapidement que la moyenne nationale permettant ainsi de supprimer certaines zones d'ombre et de réduire la disparité entre les zones favorisées et défavorisées du pays ; cette augmentation aura été obtenue grâce à la mise en uvre de programmes de développement rural au sein desquels les massifs forestiers concernés auront apporté leur contribution, dans le cadre d'une gestion durable;
Les productions ligneuses et non ligneuses des massifs spécialisés seront valorisées par des filières modernisées, en fonction des besoins des professionnels et des possibilités d'exportation ; les plans d'aménagement de ces massifs préciseront la manière dont les populations locales seront impliquées dans leur gestion ;
La disparition d'espèces animales et végétales rares aura été stoppée et la réintroduction d'espèces disparues aura permis de créer les conditions de leur développement; la population tunisienne aura été sensibilisée à la protection de la nature, principalement dans les parcs nationaux, les réserves naturelles et les réserves de faune où les communautés avoisinantes bénéficieront des retombées économiques générées par le développement de l'écotourisme
Les agglomérations urbaines bénéficieront d'espaces verts et les principales d'entre elles de forêts de récréation ; d'autre part, les espaces naturels et forestiers particulièrement beaux auront été préservés et valorisés à des fins touristiques
Linstitutionnalisation de la pratique de lapproche participative et intégrée (tenant compte de limpératif de protection de lespace forestier) et le financement de certaines actions dans le cadre du PGRN2 vont contribuer pertinemment à la mise en place dune meilleure intégration du secteur forestier dans son environnement institutionnel et valoriser les opportunités et les potentialités quil offre pour consolider le développement socio-économique. Lapproche du PGRN2 sinscrit parfaitement dans la stratégie adoptée pour le développement du secteur forestier. Le PGRN2 offrira un cadre propice pour mettre en pratique les mesures et les dispositions juridiques concernant lorganisation des usagers et leur implication effective dans laménagement et la gestion des ressources forestières, tout en capitalisant les différentes expériences en la matière, en accordant une attention particulière à la dimension environnementale et à la conciliation entre les besoins des usagers et la préservation de ressources naturelles.
En effet, la mise en place des mécanismes de concertation, de coordination et de coopération entre lensemble des services des CRDA et entre les CRDA et leurs partenaires (population, secteurs privés, ONG, élus locaux, autorités locales et régionales) viendront soutenir les efforts de développement dans les zones forestières et péri-forestières et répondre au mieux aux besoins et attentes des usagers et aux exigences de préservation de ressources naturelles.
Donc, lappui du PGRN2 portera essentiellement sur les composantes suivantes : la mise en place dune vingtaine de groupements de développement (GD) en zones forestières, dont les membres seront élus par les usagers, en veillant à la représentativité des divers groupes dintérêts. Les actions de renforcement de leur légitimité et de leurs capacités dintervention, prévues par le PGRN2 vont permettre à ces GD de jouer pleinement leur rôle dans le processus de développement socio-économique et de gestion durable des ressources naturelles, notamment en zones forestières.
Lélaboration des plans de gestion concertée et intégrée des massifs forestiers, appartenant aux zones dintervention du PGRN2 : Ces plans viseront limplication des usagers dans la réhabilitation, la valorisation et la préservation de ressources forestières ainsi que le transfert progressif aux GD de certaines opérations de gestion (entretiens des plantations et des peuplements forestiers, réhabilitation des ressources forestières et valorisation de certains produits secondaires des forêts dune manière compatible avec leur préservation
.)
La formulation dune vingtaine de Plans de Développement Participatif (PDP) en zones forestières, basés sur les plans de gestion des massifs forestiers. ces PDP constitueront un cadre fédérateur et intégrateur de lensemble des actions de développement et de gestion des ressources naturelles. Ils seront validés au niveau du conseil régional et seront mis en uvre dans le cadre de contrats-programmes qui seront établis entre les GD et le conseil local de développement. Les PDP et les CP constitueront pour lensemble des partenaires, les outils de références pour la planification, la programmation et le suivi-évaluation des actions de développement à léchelle locale et régionale.
La mise en place des systèmes de production viables et la promotion des activités génératrices de revenus (agroforesteries, apiculture, petit élevage, activité extra-agricoles
) : Ces actions viseront latténuation de la pression sur les ressources forestières et lamélioration des revenus des usagers. Lappui direct du PGRN2 cible les groupes démunis les plus dépendants de lutilisation des ressources forestières.
Les actions de développement et de gestion des ressources naturelles en zones forestières, à financer directement par le PGRN2, seront identifiées dans les PDP, en sappuyant sur les plans de gestion des massifs forestiers qui seront élaboré dans le cadre du PGRN2. Ces actions viseront à améliorer les sources de revenus des populations et à alléger la pression sur les ressources forestières tout en encourageant limplication des usagers dans la préservation des massifs forestiers. Elles seront conçues et réalisées en complémentarité et en cohérence avec les autres interventions à entreprendre par les autres intervenants. Larticle 75 tel quamendé par la loi 2005-13, introduit le système de concession du domaine forestier de lEtat pour une durée maximale de 30 ans renouvelables par périodes de 5 ans. Ces mesures seront prises « pour cause dutilité publique, de développement sylvo-pastoral, dexercice dactivités ou de réalisation de projets compatibles avec la forêt et sauvegardant sa vocation initiale et sa durabilité ». Le régime de concession ouvre la voie à dautres opérateurs pour investir sur le domaine de lEtat et contribuer à sa mise en valeur. Les modalités pratiques permettant dappliquer ces mesures devraient être clarifiées et mises au point avant juin 2010
VII. Conclusions Générales et Recommandations
Proposition pour la réduction des écarts - Equivalence
Afin de réduire les écarts dEquivalence pendant la durée du projet et au-delà, le Gouvernement de Tunisie, à travers le MARH, a accepté de prendre les mesures suivantes :
Pendant la mission de pré- évaluation, le MARH a soumis la version préliminaire dun Document Cadre de la Protection Environnementale et Sociale (DCPES) .Conformément à la pratique suivie par le MARH, les sous-projets financés par le PGRN 2 non listés dans les Annexes I et II du Décret 2005-1991 feront aussi lobjet dune analyse environnementale qui prendra la forme décrite dans le DCPES. A cette fin, ces sous-projets financés par le PGRN 2- feront lobjet dune classification en quatre classes détaillées dans le DCPES Annexé au présent RDS :
Classe I : tous sous projet utilisant les EUT : les prescriptions du Décret 2005-1991 seront appliquées et complétées par la consultation des parties intéressées et affectées. Le contenu du rapport des EIE, inclura une description du processus participatif suivi pour la préparation de lEIE ainsi de la consultation publique organisée sous une forme dune journée détudes et de réflexion ainsi que des détails sur la capacité institutionnelle, le budget, le contrôle et de suivi y compris à travers les clauses environnementales applicables à tous les sous-projets. Le sommaire de ce rapport dÉIE sera diffusé sur le site web de lANPE et/ou du MARH,
Classe II : tous les sous projets relatifs à la réalisation douvrages dadduction d eau potable, de pistes rurales, des retenues collinaires de plus de deux mètres de hauteur ainsi que daires dirrigation dont la superficie est supérieure à cent hectares (100 ha) doivent faire lobjet dune évaluation simplifiée dimpact environnemental et social selon une procédure et des modalités décrites dans le DCPES et de mesures de gestion de ces impacts qui seront inclus dans les cahiers des charges des opérateurs de ces sous projets. La préparation de lévaluation simplifiée et la définition des mesures de gestion environnementale et sociale des sous-projets de cette catégorie seront préparés en consultation des personnes et associations affectées et bénéficiaires des sous-projets. Lévaluation simplifiée dimpact environnemental et social et les mesures de gestion des impacts seront publiées et diffusées sur le site web du MARH. Les sous-projets relatifs aux espaces forestiers, y compris ceux relatifs à la collecte des produits forestiers non-ligneux ou non ligneux, objet de la Composante 2.2, seront conformes aux plans daménagement des forêts concernées conformément à larticle 16 du Code forestier dont le contenu tiendra lieu dévaluation simplifiée dimpact environnemental et social.
Classe III : pour tous les sous projets de moindre impact environnemental et social, une revue simplifiée des aspects environnementaux et sociaux fera lobjet dune fiche descriptive incluant qui définira les mesures environnementales et sociales à inclure dans les contrats de réalisation de travaux. Cette fiche sera diffusée sur le site web du MARH.
Classe IV : pour tout projet ou sous projet pour lequel aucune évaluation environnementale nest requise
Tous les termes de référence et les cahiers des charges et termes de référence pour les EIE feront mention de la nécessité pour les maitres douvrage de considérer les alternatives aux sous-projets proposés, y compris la description des raisons du choix du sous-projet proposée au financement du PGRN 2.
Les sous projets, selon leur classification découlant du point (a) ci-dessus feront lobjet de TdRs ou de cahiers des charges, de FIES ou de FEDS qui définiront tous les éléments applicables et nécessaires dun plan de gestion de lenvironnement conformément à ce RDS y compris le DCPES qui lui est annexé;
Le MARH :
A organisé le 23 Novembre 2009, une consultation publique sous la forme dune journée détude et de réflexion sur la Revue Diagnostique des Sauvegardes ; et diffusera le RDS sur le site web du MARH
mettra à la disposition des parties prenantes les sommaires des EIE et des évaluations environnementales, y compris des évaluations simplifiées des sous-projets afin de recueillir leurs commentaires et avis
diffusera dans le site web de lANPE pour les EIE de la classe I et dans le site web du MARH les évaluations simplifiées et les fiches descriptives pour les sous-projets financés des classes II et III par le PGRN 2
Publiera sur le site du MARH les plans daménagements des massifs forestiers où seront réalisés des projets communautaires.
Proposition pour la réduction des écarts - Acceptabilité
40. Afin darriver à la cohérence totale du système de lEE et afin dachever les mesures dacceptabilité définies ci-dessus et dans le DCPES, le MARH mettra en uvre ou veillera à la mise en uvre dune série de mesures selon le calendrier suivant que la Banque mondiale a endossé :
Avant la mission dévaluation du PGRN 2, le MARH :
Intégrera les procédures et modalités du DCPES dans le Plan dExécution du Projet (PEP) ;
diffusera le RDS et les procédures de lévaluation environnementale du PGRN 2 conformément aux dispositions du DCPES aux parties prenantes y compris les directions générales concernées du MARH (DGF, DFR, DGFIOP) les trois CRDA, ANPE, ONAS, SONEDE, et des représentants de la société civile, et le mettra en ligne dans son site web.
prendra les décisions nécessaires relatives aux modalités de renforcement des CRDA en vue dassurer la mise en uvre et le suivi du DCPES.
b. Avant le 15 juillet 2010, le MARH
Mettra à jour les TdR des périmètres irrigués et la recharge de la nappe les eaux de surface ainsi que les pistes rurales et sylvo-pastorales, qui ne sont pas soumis à une EIE préalable en vertu du Décret 2005-1991 mais seront améliorées conformément à la procédure de lévaluation environnementale définie dans le DCPES ;
Adoptera les modalités et procédures de préparation et de mise en uvre des projets forestiers communautaires y compris les aspects environnementaux en conformité avec les plans daménagement.
c. Avant le 30 décembre 2010, le MARH :
mettra en place, à travers un bureau détudes ou des consultants individuels, un système de suivi environnemental qui aura pour but sassurer de la conformité avec les contrats de travaux qui incluront des clauses environnementales qui devront être exécutés par la maitre douvrage ainsi que pour les des sous projets utilisant les eaux usées traitées et les eaux conventionnelles respectivement.
Lors de la mise en uvre du PGRN 2, LUnité Centrale de Coordination (UCC) du projet sera responsable de synthétiser les rapports du suivi et surveillance environnementaux quelle recevra des consultants pour sassurer quils sont conformes aux procédés et résultats décrit dans le DCPES. A ce titre lUCC engagera annuellement les services dun consultant national à temps partiel qui :
examinera les rapports reçus ;
sélectionnera un échantillon de sous projets pour sassurer que les mesures datténuation sont suivies; et
préparera un rapport davancement au niveau de la programmation. Ce rapport sera intégré dans le rapport annuel davancement du programme que lUCC soumettra à la Banque mondiale.
Consultation Publique
Une consultation publique désignée par « journée détudes et de réflexion » a été organisée le 23 novembre 2009, en vue de discuter (a) le contenu du présent rapport diagnostic des sauvegardes environnementales tunisiennes ; (b) le DCPES et (c) le plan cadre de réinstallation involontaire qui ne fait pas lobjet de lutilisation du système national, mais qui a été préparé en vue dassurer la conformité avec la Politique Opérationnelle de la Banque mondiale (PO 4.12 sur la réinstallation involontaire). Un compte-rendu de la réunion et une liste des participants sont attachés au présent document (Annexe 3). Etaient présents à la journée, 42 participants comprenant les cadres des trois CRDA concernés par le projet, des représentants des Groupements de Développement Associatifs (GDA) dans les trois gouvernorats, des ONG, les représentants des huit directions générales du MARH dont la Direction Générale de la Forêt ; et des représentants du Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable (DGEQV et ONAS). Plusieurs points ont été soulevés et solutions proposés sur la participation et consultation publique, la publication des plan daménagement forestier, le code forestier le la loi 2005-13 du 26 janvier 2005 modifiant et complémentant le code forestier, la classification environnementale, et le rôle de lANPE pour le contrôle et suivi. Ceux ci ont été pris en compte dans la RDS et le DCPES
Annexe 1 : Matrice dEquivalence (en accord avec la Politique Opérationnelle 4.00 de la banque Mondiale)
EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Principes Opérationnels
de la PO 4.00Cadre Juridique et Institutionnel Tunisien Différences ou écarts entre les principes opérationnels et le cadre juridique tunisienRapports des différences au PGRN 2 Mesures de redressement des différences recommandées1. Procéder à un examen initial pour chaque projet proposé, dès que possible, pour définir la portée et le type dévaluation environnementale (EE) de façon à ce que des études appropriées soient entreprises en proportion des risques potentiels
.Décret no. 2005-1991 du 11 juillet 2005 (abrogeant les dispositions du Décret no. 91-362 du 14 mars 1991) a établi un système dexamen initial qui comprend deux catégories selon la nature et lenvergure du projet. Les deux catégories sont définies dans les Annexes I et II du décret 2005-1991 :
Projets couverts par lAnnexe I:
- Catégorie « A » projets nécessitant une EIE dont lapprobation par lANPE intervient sur la base de non-objection dans un délai de 21 jours ;
- Catégorie « B » projets nécessitant une EIE dont lapprobation par lANPE intervient sur la base de non-objection dans un délai de trois mois ; et
Projets couverts par lAnnexe II :
Projets soumis à des cahiers des charges définissant les conditions environnementales qui leurs sont applicables.
Dans le cadre du PDRC-II-, les unités de traitement des eaux usées, les périmètres irrigués par les eaux usées traitées à des fins agricoles, les projets dinstallation de canaux de transport ou de transfert des eaux sont soumis soit à une EIE soit à un cahier des charges définissant des obligations environnementales spécifiques, Annexes I & II ne font pas de référence a certains projets objet du PGRN 2- tels que: (i) les périmètres dirrigation, les hautes digues et retenues deau, (ii) conservation des sols, (iii) aménagement et gestion des espaces forestiers etc
Différence substantielleMême non cités dans les listes des Annexes I et II du Décret 2005-1991, les sous-projets financés par le PGRN 2- feront lobjet dune classification établie dans le DCPES. Des procédures, termes de référence et de cahiers des charges comprenant des clauses générales et spécifiques relatives à la protection de lenvironnement seront développés pour mettre en uvre une procédure de criblage et dévaluation environnementale pour les différentes catégories de sous-projets financés par le PGRN 2.
et des impacts directs et, selon le cas, indirects, cumulés et associés. Le décret 2005-1991 prend en considération les impacts directs et indirects.
Même si elles ne sont pas spécifiquement visées par le Décret 2005-1991, les activités et investissements dans le domaine forestier font lobjet « de plan daménagement » ou détude dimpact selon la nature et limportance des impacts potentiels et de lespace forestier concernée (espace protégé ou espace forestier multi-usage) et ce conformément aux articles 16, 207 et 2088 du Code Forestier de 1988Le décret 2005-1991 ne fait pas référence aux impacts cumulatifs et aux impacts associés. Différence dimportance limitée. Certains projets dans le secteur des ressources naturelles pourraient générer des impacts associés. Les termes de référence et les cahiers des charges aborderont les impacts associés et cumulés, selon les besoins des projets proposés au financement du PDRCI. Le MARH, en collaboration avec le MEDD, lANPE et dautres parties prenantes, est en train de développer les clauses environnementales qui seront incluses dans les cahiers des charges pour les différents investissements du PDRCI. Ces clauses environnementales se référeront aux impacts associés et cumulés. Dans les activités relatives au domaine forestier, ces clauses seront reflétées de manière appropriée dans les plans daménagementUtiliser des évaluations environnementales sectorielles ou régionales selon les besoins. La législation tunisienne na pas de dispositions spécifiques sur les EIE régionales ou sectorielles. Différence substantielle du point de vue légal.Cette différence est importante sagissant du secteur des ressources naturelles. Certains investissements du PDRCI constituent une suite de ceux déjà réalisés sous le Projet de Développement des Zones Montagneuses et Forestières du Nord-Ouest (PNO). Le MARH a préparé un document cadre qui fournit une base pour prendre en charge les aspects régionaux et sectoriels des investissements du PDRCI. 2 Evaluer les impacts potentiels du projet proposé sur les ressources physiques, biologiques, socio-économiques et culturelles, y compris les aspects transfrontaliers et globaux, et les impacts potentiels sur la santé et la sécurité des personnes.Pour les projets nécessitant une EIE, les impacts sur les ressources physiques, biologiques, et socio-économiques sont prises en compte.
Les termes de référence pour les activités non couverte par le décret de 2005 sur les EIE, telles que la création dun périmètre irrigué par des eaux conventionnelles requièrent une étude faisabilité qui comprend la discussion de « toutes les contraintes sur les ressources naturelles et humaines qui sont de nature à préciser le projet et son environnement et à permettre de juger de lopportunité des opérations envisagées » et cela inclut tous les aspects liés au milieu physique (climatologie, hydrologie, hydrogéologie, pédologie, végétation naturelle..), au milieu humain (population, organisations sociales
), milieu agricole (agroéconomie, technique agronomiques, utilisation des sols, élevage
).
Par ailleurs, Le MARH possède une stratégie de développement du secteur forestier depuis 1990 et une politique de conservation de la biodiversité. De plus il a préparé une étude sur limpact des changements climatiques sur lagriculture qui est très pertinente dans le cadre du PGRN 2. Le cadre juridique national ne traite pas des impacts transfrontaliers et sur lenvironnement global Très peu pertinent dans le cadre du PGRN2 3 Evaluer ladéquation du cadre juridique et institutionnel applicable, y compris les traités et accords internationaux relatifs à lenvironnement en vigueur et confirmer quils interdisent au gouvernement coopérant de financer des projets ou activités en contravention avec les obligations internationales qui en découlent.Les lois et règlements importants qui ont un rapport direct ou indirect avec les évaluations environnementales (EIE) sont les suivants: (i) la Loi 75-16 du 31 mars 1975 concernant le Code des Eaux (amendée à ce jour), et son décret dapplication 56-1985 sur les conditions générales des rejets dans le milieu récepteur, (ii) la Loi 88-20 du 13 avril 1988 concernant létablissement de lANPE telle quamendée par la Loi 115-1992 du 30 novembre 1992 , (iii) Loi 95-70 du 17 Juillet 1995 relative a la conservation des eaux et du sol, (iv) la Loi 83-87 relative à la protection des terres agricoles, (v) le décret 85-86 relatif à la réglementation des rejets dans le milieu récepteur, (vi) Décret 89-1047 relatif aux conditions dutilisation des eaux dassainissement traitées à des fins agricoles, (vii) la Loi 30-2000 relative à la mise en valeur des terres agricoles dans le cadre des PPI, (viii) la Loi 88-20 du 13 Avril 2988 portant Code Forestier et ses textes dapplication et (ix) Décret No. 2005-1991 du 11 juillet 2005 qui définit lEIE,
La Tunisie est partie à de nombreux accords importants environnementaux mondiaux y compris ceux concernant les accords relatifs à la biodiversité, le changement climatique, la désertification. Les conventions internationales relatives à la protection de lenvironnement qui sont ratifiées par la Tunisie simposent aux opérateurs et doivent être prises en considération dans la définitions des obligations des opérateurs en matière de gestion et de protection de lenvironnement.Néant Néant4. Prévoir lévaluation dalternatives possibles en matière dinvestissements, de techniques et de sites, y compris une alternative de non-intervention, les impacts potentiels, la faisabilité de latténuation de ceux-ci, leurs coûts fixes et périodiques, leur adéquation aux conditions locales et leurs exigences en matière dinstitutions, de formation et de suivi. La législation ne prévoit pas explicitement lévaluation dalternatives, y compris loption « sans projet ».
Cependant les termes de référence pour les EIE, notamment pour les périmètres irrigués à partir des eaux usées traitées obligent les maitres douvrage à entreprendre une EIE y compris « les solutions alternatives ».
Aussi, les termes de référence pour les activités non couverte par le décret 2005-1991 sur les EIE, telles que la création dun périmètre irrigué par des eaux conventionnelles précisent que le consultant étudie et propose des « options et variantes techniques sur les plans de laménagement et de la mise en valeur
» Lévaluation dalternatives, y compris lalternative « sans projet » nest pas comprise dans le système de lEIE mais sont considérées dans les études de faisabilité Important pour identifier des approches alternatives pour protéger les ressources en eaux de la pollution et en assurer la conservation.Lévaluation des alternatives pourrait faire partie des TDR dune manière systématique pour les EIE préparées par les maitres douvrage.
Le MARH ajoutera au dossier de sous projets de la catégorie II prévue par le DCPES une référence à lobligation de justifier les raisons du choix du sous-projet proposé et de discuter la pertinence vis-à-vis dautres alternatives au projet.
Dans leur dossier de soumission pout tout financement, Les CRDA justifieront le choix de linvestissement proposé vis-à-vis des autres alternatives identifiés.5. Lorsque le type de projet appuyé le requiert, utiliser normalement le manuel de prévention et de réduction de la pollution (PPAH). Justifier tout écart si des alternatives aux mesures décrites dans le PAH ont été retenues.La Tunisie a préparé des textes juridiques spécifiques sur la gestion et la conservation des ressources en eux (Cf ci-dessus). Le Code des Eaux a une section sur la protection de leau contre les pollutions (articles 107-139) qui définit les interdictions et principes dune gestion durable des eaux.
Par ailleurs, la Tunisie possède des règlements qui définissent : (i) les normes tunisiennes relatives a la norme tunisienne relative aux rejets deffluents dans le milieu hydrique (arrêtée du 20 Juillet 1989) et (ii) la norme tunisienne NT 106-03 relative aux spécifications des eaux traitées utilisées à des fins agricoles (Arrêté du 18 Mai, 1989).
Enfin un arrêté interministériel (MARH, MEDD, Santé Publique du 28 Septembre 1995 a approuvé un cahier des charges fixant les modalités et les conditions particulières de lutilisation des eaux usées traitées à des fins agricoles qui comprennent les conditions relatives à la qualité des eaux, au stockage et à la distribution des eaux, à lutilisation directe des eaux traitées, à la protection des ressources en eaux souterraines et de surface, les spécifications physico-chimiques et biologiques. Cet arrêté intègre dans la législation nationale et par référence des directives environnementales pour la réutilisation des eaux usées urbaines dans la région méditerranéenne préparées en 1991 par la FAO et le PNUD.Néant. Le PPAH ne comprend pas de directives pour la gestion des eaux. Les textes juridiques tunisiens applicables aux ressources en eaux sont plus généraux que les directives générales environnementales du PPAH qui sappliquent aux projets sans directives environnementales.Pas de différence affectant le PGRN 2Néant.
6. Prévenir ou, si ce nest pas possible, au moins minimiser ou compenser les effets négatifs des projets et accroître leurs impacts positives grâce à une planification et à une gestion environnementale comprenant les mesures datténuation proposées, des mesures de suivi, de renforcement des capacités institutionnelles et de formation, un calendrier de mise en uvre et des estimations de coûts. Le système tunisien des EIE renforce les impacts positifs et impose des mesures datténuation pour les impacts négatifs, sans coûts associés. Des plans datténuation et de suivi et les dispositifs institutionnels associés sont traités de façon générale dans la législation des EIE.
De plus les textes sectoriels sur la gestion et la conservation des ressources en eaux accentuent les dispositions sur la prévention de toute dégradation de la ressource et des moyens et mesures datténuation appropriés. Le système tunisien nest pas suffisamment précis quant aux exigences du plan de gestion environnementale (PGE) complet pout tous les projets utilisant les eaux conventionnelles
Écart significatif
Les TDR pour les EE, les évaluations environnementales simplifiées ainsi que les cahiers des charges pour les sous-projets du PDRCI exigeront la préparation et les modalités de mise en uvre de mesures de gestion et de protection environnementale y compris les arrangements institutionnels le budget et les procédures et sanctions de la supervision et le contrôle. 7. Associer toutes les parties prenantes, y compris les groupes affectés par le projet et les organisations non gouvernementales locales aussitôt que possible dans le processus de préparation du projet et assurer que leurs vues et préoccupations soient connues des décisionnaires et prises en compte. Maintenir un processus de consultation pendant toute la durée de lexécution du projet de façon à pouvoir traiter selon quil est nécessaire toutes les questions liées à lEE qui les affectent.
La législation des EIE nexige pas de consultation publique au cours de la préparation de lEIE. Cependant, une consultation publique est requise dans le cas de projets qui sont soumis à dautres règles juridiques comme suit :
(a) Le Code des Eaux a prévu des organes consultatifs tels que Comité National de lEau et la Commission du Domaine Public Hydraulique pour inclure les parties prenantes dans lélaboration et le suivi des politiques de leau. De même le Code des eaux a prévu la mise en place des Associations dUsagers qui ont une mission consultative importante (Articles 153-155)
(b) Des projets définis par le Code des Eaux donnent lieu à des processus consultatifs: (i) modification au domaine public hydraulique (ii) a législation qui concernent
(c) Les projets concernant le développement foncier (Loi 94-122 du 28 novembre 1994). LArticle 16 requiert une période de consultation approfondie et de longue durée pour tout projet daménagement foncier ou de modification foncière. A la suite dune consultation avec les agences concernées et les autorités locales, le projet sera disséminé pendant deux mois pour permettre aux populations concernées dy apporter ses commentaires.
(d) Le Code Forestier prévoit la mise en place dAssociations Forestières (Section 5, Articles 43-47) et des procédures de consultation pour participer à la détermination des « des intérêts légitimes des usagers » qui seront définis dans les plans daménagement (Article 16)
lacune importante sauf pour les activités relatives au domaine forestier. Une consultation publique doit avoir lieu pour touts les sous projets utilisant les EUTs et pout tout sous projet dont le résultat du criblage (screening) mettra en évidence le risque dimpacts potentiels importants.
En plus des consultations ordinaires qui seront mises en uvre lors de la préparation des études dimpact ou des plans daménagement des espaces forestiers, une consultation publique prendra la forme dune journée détudes et de réflexion suite à la finalisation de la RDS.
De même, des leur finalisation, les EIE ainsi que les évaluations environnementales simplifiées requises par la législation nationale et le DCPES seront mises à la disposition des parties prenantes pour commentaires et avis et leurs sommaires seront publiés par lintermédiaire des sites Web de lANPE et/ou du MARH 8. Faire appel à une expertise indépendante dans la préparation de lEIE selon quil est approprié. Utiliser des organismes de conseil indépendants pendant la préparation et lexécution de projets où les risques sont élevés et les litiges possibles, ou qui sont susceptibles de soulever des questions graves et multidimensionnelles en matière environnementale et sociale.Le Décret 2005-1991 du 11 juillet 2005 (Article 2) exige quune EIE soit préparée par deux experts compétents dans le domaine.La notion dexpertise indépendante est connue de la réglementation sur les EIE. Elle nest pas prévue en vue de mettre en place une commission consultative pour conseiller les autorités sur les EIE pour les projets complexes.
Différence limitée. Les sous-projets du PDRCI ne sont pas réputés complexes au titre du principe opérationnel défini dans la colonne 1 et ne présentent aucun risque de contenir des points contentieux ou multidimensionnels justifiant la création dune commission consultative indépendante.Un bureau détudes indépendant ou un expert indépendant préparera les EIE et les évaluations environnementales simplifiées et mettra en uvre les clauses environnementales des cahiers des charges ou des contrats de réalisation douvrage selon le cas. Après la préparation de létude du projet y compris lEIE, lavis dexpert indépendant sera requis en tant que de besoin si lEIE révèle des aspects environnementaux complexes, contentieux ou multidimensionnels.9. Mettre en place des mesures liant le processus dévaluation environnementale et ses constats aux études et analyses économiques, financières, institutionnelles, sociales et techniques du projet propose.Dans le cadre juridique tunisien, le processus de lEIE est généralement plus étroitement lié à lanalyse technique du projet ainsi que son impact sur le coût du projet. Le Décret 2005-1991 exige que le sponsor du projet estime les coûts associés à lélimination, la réduction et la compensation pour les impacts affectant lenvironnement.
Le MARH exige la fourniture dune fiche danalyse des coûts du projet en relation avec ses caractéristiques techniques. Lintégration des résultats de lEIE dans lanalyse financière et économique du projet est limitée.Différence substantielleLintégration complète des résultats de lEIE et lanalyse financière et économique du sous-projet nécessiteront la formation: (a) des bureaux détudes responsables de la préparation des études de faisabilité du projet; (b) des cadres des ministères sectoriels ; et (c) des agents chargés de la revue des EIE au sein de lANPE et du MARH. Ces lacunes pourront être comblées au niveau de la composante sur le développement des capacités institutionnelles du projet qui fournira des ressources pour de telles formations.10. Prévoir lapplication des principes contenus dans le présent tableau aux sous-projets comportant des activités dinvestissement et faisant intervenir des intermédiaires financiers.Les sous-projets financés par un intermédiaire financier sont traités de la même façon que les projets indépendants. La loi actuelle sur les EIE nautorise pas la délégation dune fonction juridique à un troisième intervenant.
Le MARH a préparé un document cadre de protection environnementale et sociale sera finalisé avant la mission dévaluation du PDRCI. Ce document cadre définit une procédure dévaluation environnementale sera appliquée pour tous les projets financés par le PGRN 2Néant
NonLa procédure définie dans le DCPES sera mise en uvre pour chaque sous-projet financé par le PGRN 211. Publier lavant-projet en temps opportun avant de commencer lévaluation officielle et en assurer la disponibilité dans un lieu accessible et sous une forme et dans une langue compréhensible par les principales parties prenantes.Dissémination de lEIE aux parties prenantes pourrait faire partie de la consultation publique dans le Décret 68-88 et/ou la Loi 94-22.La dissémination des EIE nest pas obligatoire dans la législation des EE. Différence substantielle
La dissémination de lEIE et des évaluations environnementales prévues dans le DCPES pourrait être faite par : (a) la publication des sommaires des EIE sur les sites web de lANPE et du MARH ; et (b) la consultation sera achevée à travers la procédure définie dans le DCPES qui prévoit une présentation de lEIE au cours des « Journées détudes et de réflexion » aux parties prenantes et affectées pour les sous projets.
FORÊTSObjectif:
Réaliser le potentiel des forêts pour réduire la pauvreté dune manière durable, intégrer les forêts de manière effective dans le développement économique durable, et protéger les services environnementaux et la valeur des forêts pour l lenvironnement vital local et global.
Le Code forestier reconnait que la nécessité de protéger et de développer les forêts comme élément de la richesse nationale et besoin fondamental du développement socio-économique du pays (Article 1er du Code Forestier de 1988 ) et définit les éléments dune approche intégrée de la gestion des ressources forestières à travers la conservation des ressources naturelles, la foresterie communautaire et lutilisation durable des forêts, y compris le développement des services environnementaux (Cf. Article 2 du Code forestier).
Le cadre légal et réglementaire applicable aux forêts permet lusage durable des ressources naturelles pour atteindre les besoins du développement et protéger lenvironnement à travers des politiques et des plans appropriés. Aucune. aucunePrincipes Opérationnels
1. Analyser le plus tôt possible [dans le processus de préparation des projets] les impacts potentiels sur la santé et la qualité des forêts et le bien être des communautés qui en dépendent. En tant que de besoin, évaluer les perspectives de nouveaux marchés et de promotion.La Direction Générale des for6ets (DGF) du MARH a, en collaboration et en consultation avec dautres agences gouvernementales impliquées directement ou indirectement dans les activités forestières, développé des guides définissant toutes les conditions requises pour approuver et autoriser les activités et projets forestiers. Toutes les forêts sont soumises à la préparation dun plan daménagement et lorsque des projets ou des activités doivent être entrepris dans les massifs forestiers et pourraient avoir des effets négatifs, ils doivent faire lobjet dune EIE qui constitue un pré-requis pour la délivrance dun permis ou dune autorisation par le MARH pour commencer le dit projet ou activité.
Les guides pratiques et les conditions de mise en uvre de lEIE ne sont pas encore adoptés. Les guides sur la préparation des plans de gestion des massifs forestiers prévus par le Code forestier (Article 16) ainsi que les EIE pour les activités qui pourraient impacter la nature et les habitats naturels de manière substantielle (Article 208) doivent faire lobjet de clarification quant à létendue et au champ dapplication de la consultation des parties prenantes et de la dissémination des informations pertinentes
Différence substantielleLa mise en uvre des investissements du PGRN 2 dans les massifs forestiers devront se conformer aux conditions et méthodologies définies dans le plan daménagement et les procédures dévaluation définis dans le DCPES.2. Ne pas financer des projets qui impliqueraient une dégradation ou une conversion significative daires forestières critiques ou des habitats naturels ou qui contreviendraient aux dispositions des accords et conventions internationales applicables [dans le pays]
Le Code forestier de 1988 dispose que toutes les activités qui contribuent à la protection des aires naturelles et des paysages et au maintien de léquilibre biologique et à la protection de la nature contre les dégradations et les menaces.
(ii) la Tunisie a ratifié de nombreuses conventions internationales applicable à la protection des ressources forestières et de la nature y compris la Convention de Rio sur le diversité biologique (CBD), la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC),la Convention sur le commerce internationale des espèces en danger (CITES), et le protocole de Kyoto Protocol. Le PGRN 2 ne financera aucune activité qui pourrait avoir pour conséquence une dégradation ou une conversion dhabitats naturels ou daires forestières critiques ou qui seraient en contradiction avec les dispositions des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.
Aucune differenceaucune3. Ne pas financer la coupe de bois ou des plantations qui entraineraient des conversions ou des dégradations de forêts critiques ou dhabitats naturels. Les plans de gestion des forêts sont obligatoirement prépares par la DGF ( Article 16 du Code forestier) et doivent définir les conditions et quantités de produits forestiers qui doivent 6etre prélevées en sassurant quelles sont conformes pour atteindre les objectifs du développement durable et de production durable de produits forestiers. Le prélèvement de produits forestiers peut-être autorisé pour des besoins domestiques et dautres usages qui incluent la location de forêts à des conditions très strictes conformément aux dispositions du Code forestier.Aucune4. Ne supporter des projets qui pourraient avoir des impacts négatives sur les forêts critiques et les habitats naturels que si des alternatives viables ne sont pas disponibles et seulement lorsque les mesures de conservation et de réduction des impacts sont en place. Les règles et procédures tunisiennes applicable aux EIE imposent des analyses dimpact sur les ressources naturelles et disposent [y compris les forets] et réglementent la nécessité déviter des impacts négatifs ou den réduire la portée et les conséquences à travers des mesures qui seront imposées et contrôlées par les autorités compétentes.
De plus les plans de gestion des forêts doivent définir toutes les mesures qui assurent la durabilité de lexploitation des ressources forestières et la qualité de lenvironnement des massifs forestiers. Aucune.
Le PGRN 2 ne supportera aucune activité ayant un potentiel dendommager un massif forestier ou un habitat naturel. Un balayage environnemental sera fait pour sen assurer5. Ne supporter la coupe de bois à léchelle industrielle que sous la condition que les opérations de coupe soient certifiées sous un système de certification indépendant qui démontre que les opérations de coupe en question sont conformes aux standards internationaux établis en matière de gestion et dutilisation responsable des forêts. La Tunisie ne possède pas de régles ou de cadre juridique et réglementaire imposant une certification dactivités de coupes forestières. La dimension modeste de ces coupes justifie cette état de droit. Différence substantielle, mais le principe opérationnel ne sapplique pas au contexte tunisien.Aucune6. Sassurer que les opérations de restauration des forêts participant à la maintenance et à lamélioration de la biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes et que tout projet de plantation est adéquat du point de vue environnemental, socialement bénéfique et économiquement viable .Les plans de gestion des forêts requis par le Code forestier répondent à ce principe opérationnel. Cependant des clarifications seront nécessaires dans le futur à travers les guides et des textes dapplication de certaines dispositions du Code forestier de 1988.
Cf. Principe Opérationnel 1 ci-dessusAucune. .Aucune.7. donner la préférence aux petits projets de gestion des forêts par les communautés lorsquelle permet de réduire la pauvreté de manière durable.Le cadre légal et réglementaire applicable à la gestion des forêts en Tunisie fournit une base juridique solide pour lencouragement des modes de gestion communautaire et sociale qui est considérée comme loption préférée parmi les systèmes de gestion et dutilisation des forêts. Aucune. Le PGRN 2 est focalisé sur la promotion du mode de gestion communautaire des forêts Aucune.8. Supporter les coupes commerciales de bois de petite dimension faites par des propriétaires de forets, des communautés locales ou des entités sous le régime de gestion associée de forêts lorsque le contrôle se fait avec la participation informée des communautés locales qui démontre que ces opérations se font conformément à un standard de gestion conforme aux standards internationaux reconnus en matière de gestion et dutilisation responsables des forêts et que ces opérations se font selon un plan daction qui permet datteindre le niveau de ces standards. Lexploitation et lutilisation des forêts sont dune manière générale des opérations de dimensions modestes impliquant le secteur privé ou des communautés locales Toutes les opérations forestières sont mises en uvre en conformité avec les plans de gestion des massifs forestiers ainsi que des lois et règlements en vigueur y compris le décret de 2005 sur les EIE
Difference mineureLa DGF diffusera les guides de préparation et de mise en uvre des plans de gestions auprès de toutes les communautés concernées9. Utiliser les systèmes de certification des opérations forestières qui requièrent: (a)le respect du droit applicable; (b) la reconnaissance du, et le respect pour le droit positif ou coutumier applicable au terres et aux droits dusage ainsi que les droits des populations autochtones et des travailleurs; (c)les mesures qui améliorent les relations intra et inter communautaires; (d) la conservation de la biodiversité et des fonctions écologiques ; (e) les mesures de maintien ou damélioration des multiples bénéfices environnementaux des forêts ; (f) la prévention ou la réduction des impacts environnementaux; (g) la gestion effective de la planification des activités forestières ; (h)le contrôle actif et lévaluation des différents domaines de la gestion forestière ; et (i) lévaluation indépendante et à un coût acceptable par une partie tierce de la performance dans la gestion des forêts en utilisant des standards de mesure de la performance définis à léchelle nationale et compatible avec des principes et critères de gestion durable des forêts reconnus internationalement et qui incluent des procédures de prise de décision justes, transparentes définies de manière à éviter les conflits dintérêts et impliquent la participation informée des principales parties prenantes y compris le secteur privé, les populations autochtones et les communautés locales Ne sapplique pas au PGRN 2. Cependant, il ny a pas de dispositions légales en Tunisie sur la certification. Cependant certaines des caractéristiques du système de certification voulues par ce principe opérationnel se retrouvent dans le droit tunisien, notamment : (a) le respect des lois et règlements en vigueur, (b) reconnaissance et respect des droits dusage, (c) conservation de la diversité biologique et des fonctions écologiques des forêts (d) mesures pour maintenir ou améliorer les multiples bénéfices de la forêt, (e) prévention et réduction des impacts environnementaux négatifs des opérations forestières, et (f) gestion effective de la planification des forêts, et (g) contrôle des activités forestières par la DGF. Différence substantielle mais sans impact sur le PGRN2Aucune10. Disséminer tout plan daction de manière diligente et en temps voulu avant le début de lévaluation formelle du projet dans une place accessible aux parties prenantes et dans une forme et un langage que ces parties prenantes comprennent La consultation publique et la dissémination de documents de projets ne sont pas légalement obligatoires en règle générale en Tunisie. Cependant, le Code forestier reconnait et établit le droit des associations forestières de participer dans la gestion et la conservation d. Ces associations sont obligatoirement consultées par la DGF et les autres autorités compétentes sur toute question relative aux plans de développement et de gestion des activités forestières.
Tous les demandeurs de permis dactivité forestière, y compris les propriétaires de forêts privées, doivent fournir une analyse des impacts potentiels des activités quils se proposent dentreprendre et comment ils les réduiront. . Différence mineure
Annexe 2 : Liste des Lois, décrets et règlements applicables à la gestion des eaux, des Sols et des Forêts en Tunisie
Loi 75-16 du 31 mars 1975 portant Code des Eaux, modifiée et complétée par la Loi 87-35 du 6 Juillet 1987 et la Loi 88-94 du 2 Août 1988
Loi 82-66 du 6 Août 1982 relative à la normalisation et à la qualité,
Loi 83-87 relative à la protection des terres agricoles,
Loi 88-20 du 13 avril 1988 concernant létablissement de lANPE telle quamendée par la Loi 115-1992 du 30 novembre 1992,
Loi 88-20 du 13 Avril 1988 portant Code forestier tel que modifié et complété par la loi n°2001-28 du 19 mars 2001 portant simplification des procédures administratives dans le secteur de lagriculture et de la pêche et par la loi n°2005-13 du 26 janvier 2005 et notamment les articles 75 et 76 du dit code,
Loi 95-70 du 17 Juillet 1995 relative a la conservation des eaux et du sol,
Loi 99-43 du 10 Mai 1999 relative aux groupements de développement dans le secteur de lagriculture et de la pêche (GDA) telle que modifiée par la Loi 2004-24 du 15 Mars 2004.
Loi 30-2000 relative à la mise en valeur des terres agricoles dans le cadre des PPI,
Décret 99-1819 du 23 Août 1999 portant approbation des statuts-type des GDA complété par le Décret 2005-978 du 24 Mars 2005
Décret No. 2005-1991 du 11 juillet 2005 qui définit lEtude dImpact sur lEnvironnement,
Décret 2005-2647 du 3 Octobre 2005 portant création de Commissions Régionales des organismes professionnels dans le secteur de lagriculture et de la pêche et fixant leur composition et les modalités de leur fonctionnement
Décret n°2001-420 du 13 février 2001, fixant les attributions du ministère de lagriculture,
Arrêté du 23 décembre 1966, fixant les conditions de délivrance des autorisations de construire en terrain forestier,
Arrêté du ministre de lagriculture et des ressources hydrauliques et du ministre des finances du 29 juin 2006, fixant la liste des occupations temporaires déclarées dutilité publique,
Décret n°89-457 du 24 mars 1989, portant délégation de certains pouvoirs des membres du gouvernement aux gouverneurs, ensemble les textes qui lont modifié et complété et notamment le décret n°97-545 du 22 mars 1997,
Décret 96-2261 du 25 novembre 1996, fixant tes conditions de délivrance des autorisations d'exercice du droit d'usage dans les forêts de I Etat,
Décret 96-2173 du 9 décembre 1996, relatif au mode de constitution, d'organisation et de fonctionnement des associations forestières d'intérêt collectif et réglementant les modalités d'exécution des travaux par ces associations.
Annexe 3 : Compte rendu de latelier dinformation et de concertation
Centre de Formation et de Recyclage de Sidi Thabet à Tunis
- Lundi 23 Novembre 2009 -
Compte rendu de latelier dinformation et de concertation
Conformément aux conclusions des analyses déquivalence et dacceptabilité, le MARH a préparé et organisé une journée détude et de consultation sur le PGRN 2 le 23 Novembre 2009 au Centre de Formation et de Recyclage de Sidi Thabet à Tunis. Etaient présents à la journée, 42 participants comprenant les cadres des trois CRDA concernés par le projet, des représentants des Groupements de Développement Associatifs (GDA) dans les trois gouvernorats, des ONG, les représentants des huit directions générales du MARH dont la Direction Générale de la Forêt ; et des représentants du Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable (DGEQV et ONAS). L atelier a été ouvert par Mme Lamia Jemmeli, sous directeur à la DGFIOP et coordonnateur du PGRN2
La consultation a porté sur les objectifs, les composantes et les modalités de mise en uvre du PGRN2 par le Coordonnateur du Projet au sein du MARH qui a par ailleurs insisté sur la continuation du PGRN 1 en tenant compte des leçons apprises en matière de gestion environnementale. Les représentants de la Banque mondiale ont exposé leur analyse du contenu et des résultats de la Revue Diagnostic des Sauvegardes (RDS) tunisiennes en matière dÉvaluation Environnementale et de la Forêt applicables au PGRN 2. Cette analyse a permis de mettre en valeur les éléments du système tunisien qui sont en harmonie avec les objectifs et principes opérationnels définis dans la PO 4.00 de la Banque mondiale et didentifier les différences qui font lobjet de mesures spécifiques qui sont inclus dans le Document Cadre de Protection Environnementale et Social (DCPES) qui a été préparé par le MARH et présenté aux participants. Ce DCPES répond de manière générale aux différences relevées entre le système tunisien dévaluation environnementale et des forêts et les objectifs et principes opérationnels de la Banque mondiale définis dans la Politique Opérationnelle (PO 4.00) sur lUtilisation des Systèmes Nationaux. De même, le document cadre sur les questions foncières a été aussi présenté et discuté étant donné que le politique opérationnelle 4.12 de la Banque mondiale sur la ré installation involontaire est applicable au PGRN 2.
Les participants ont entamé une large discussion dont les points soulevés et les réponses proposés sont résumées dans le tableau suivant. :
Points soulevés par les participantsRéponses et PropositionsLanalyse de léquivalence exige une consultation et la publication des plans daménagements forestiers (PAF). Quelles sont le timing et la procédure de publication proposée ?Pour les PAFs qui ont été déjà réalisés ou seront préparés par le PGRN 2, ils devront être publiés avant le financement des activités forestières y afférentes sur le site Web du MARH . Une annonce de publication doit être postée dans le siège central du CRDA ou dans le gouvernorat, ou dans larrondissement forestier .
La RDS na pas tenu compte de lapproche participative qui exige une consultation avec les habitants, les élus et le conseil local de Imadats pour la préparation des plans de développement participatif (PDP). Est-ce que cette consultation nest elle pas suffisante pour combler lécart identifié dans lanalyse de léquivalence ?Le DCPES a expliqué lapproche participative et intégrée (API) dans la préparation des PDP et a reconnu la consultation publique au niveau locale Celle-ci est considérée à lamont de la mise en uvre des activités qui devraient être financées par le PGRN2. La RDS exige aussi une consultation à laval des PDP et au niveau de tout sous projet dont le criblage montrera quune évaluation environnementale et requise. Ceci est expliqué dans le DCPESLa RDS ne mentionne pas la loi de 2005-13 modifiant et complémentant le code forestier dans laquelle elle introduit le système de concession sur 30 ans, renouvelable tous les 5 ans, et peut confier de gré à gré aux associations dusagers et aux GDA des concessions dans les divers domaines forestiers.
De même la RDS ne mentionne pas la loi générale sur les concessions de 2008 préparée par le Premier Ministère, et dans la quelle un appel doffre est requis pour toute concession ainsi que 3 études complémentaires : technique, économique et environnementale
La Loi 2008 na pas tenu compte des conditions spécifiques de la Loi 2005-13 . Les juristes de la FAO fournissent en ce moment une assistance à la DGF pour la préparation des cahiers de charges des concessions forestières tout en essayant aussi de prendre en considération les modalités de la loi de 2008 sur les concessions La Loi de 2005-13 est mentionnée dans la RDS sans fournir de précision sur les concessions. L article 75 de cette loi sera reflétée dans la version finale du RDS
La RDS souligne la préparation dun plan daménagement forestier cependant ce qui est requis pour le PGRN2 est un plan daménagement pastoral ou de parcours pour les pistes rurales et parcours dans les forêts. Ceci sapplique plus spécialement pour Medenine La RDS a mis laccent sur la préparation d un plan daménagement forestier conformément au code forestier. Ceci n exclut pas la préparation dun plan daménagement de parcours dans le cas ou le PFRN2 financera uniquement des parcours et pistes rurales. Lévaluation environnementale risque dallonger la préparation des sous projets qui ont déjà connu un retard dans leur mise en ouvre. Il nest pas prévu que lévaluation environnementale entrainera des délais. Tel que décrit dans le DCPES, le criblage se fera pendant la préparation des PDPs et lévaluation environnementale fera partie de létude davant projet.La classification environnementale proposée dans la RDS ne clarifie pas la répartition spatiale des activités qui couvriront, comme par exemple, les 27 Imadats de Jendouba Le DCPES a clarifié que lévaluation environnementale couvrira tout groupe de sous projets homogènes et despace forestier appartenant à une même zone. De même lévaluation environnementale déterminera la zone dinfluence des sous projets qui ne sera pas limitée par leur site géographique et identifiera aussi (si ceci est possible) les impacts cumulatifs La RDS ne souligne pas limportance dassocier lÁNPE au soutien des CRDA ainsi que le contrôle et le suivi des activités du PGRN2.LANPE par son mandat nest responsable que dans lapplication du décret des EIE 2005-1991 dans lequel les ouvrages utilisant les eaux conventionnels sont exemptés de toute évaluation environnementale. De même par son mandat lANPE nest responsable que le contrôle et de suivi de la pollution ambiante. Cependant le DCPES a prévu que lANPE fera le contrôle et le suivi des ouvrages utilisant les EUT, ainsi quune formation des huit structures locales de lANPE pour a) la préparation de la FEDS et la FIES ;b) le suivi des clauses environnementales et sociales dans les contrats (c) la qualité de lexamen des EIE , (d) des mesures datténuation , de surveillance et de suivi au niveau local et la préparation des rapports de suivi environnementalLa RDS qualifie (au paragraphe 26) de « faiblesse »de lANPE, en matière de contrôle de la pollution. Il serait important de préciser que cette faiblesse est due à un manque deffectif et non pas à un manque de compétenceCette nuance sera précisée dans la version finale du RDS La RDS ne mentionne pas que le Ministère de lEnvironnement a sous traité au cours du PISEAU I, le CITET des TDR types et clauses environnementale qui peuvent être utilisés pour le PGRN2 Le DCPES a mentionné (au paragraphe 47) que le CITET a préparé pendant le PISEAU I six TdRs pour lévaluation environnementale qui peuvent être utilisé pour le PGRN2 après que ceux soient réactualisés pour quils soient conformes au décret des EIE 2001-1991Le DCPES a alloué un montant de US$ 15,000 pour la formation ce qui nest pas suffisant.Lestimation dans le DCPES nest quillustrative, elle sera précisée lors de la mission dévaluation du projet Le plan cadre des questions foncières exige lobtention d une autorisation d occupation temporaire (AOT) des propriétaires privés . Cependant plusieurs titres fonciers sont soit dans lindivision soit les propriétaires résident en dehors de la Tunisie La Loi tunisienne sur lexpropriation décrit les modalités dans le cas ou le foncier est dans lindivision (échange de parcelle, ou remembrement). Dans le cas de lindivision ou au cas où les propriétaires sont absents, la Direction Générale des Affaires Juridiques et Foncières au MARH devra être saisie pour fournir un avis légalEst-ce que lAOT est requise pour la pose des conduites dirrigation sur un terrain privé, qui peut durer quun ou deux jours ?Le document cadre des questions foncières ne peut prévoir tous les cas possibles de lAOT. Il est cependant nécessaire que le CRDA obtienne lavis légal de la Direction Générale des Affaires Juridiques et Foncières au MARH
Liste des participants
N°Nom et prénomFonctionOrganismeN° de tel & adresse E-mail1Maclnerney Lankford SiobhanJuristeBanque Mondiale00.1.202.458 27612Naâssaoui EssaiedDirecteurONASnaassaoui@ yahoo.fr3Deklhil SouadChef serviceDG/GREEsouad.deklhi@laposte.net4Messai AwatefChef serviceDGEQV/MEDD70 728 6445Gharbi NajetS/DirecteurDG/GREEnejet_garbi@yahoo.fr6 Yedes ZobeirS/DirecteurDG/GREEyedes2000@ yahoo.fr7Ben Salem LamiaIng GénéralOEP717904318Kmala MansourMembre GDAMedenine992885609Thamri NoureddineAnimateurCRDA Medenine98 66356010Sahal SamirChef darrondCRDA Medenine9890877211Fezzani AbdessalemS/DirecteurODESYPANO9388607312Harrathi JonaidiChef darrond ForetCRDA Kasserine7747450013Smaoui KarimChef darrond CESCRDA Jendouba9864947114Aloui AdejIng CESCRDA Kasserine9862206815Bouzid DalilaS/DirecteurDGPAbouziddalila@ yahoo.fr16Hajjej BrahimDirecteur CRDA Medenine7866142817Haddad RidhaChef darrond ForetCRDA Jendouba18Abidi JamelChef de divisionCRDA Jendouba19Hammami KhlifaDHERCRDA Jendouba20Bouznif MokhtarUSTMedenine21Hedhili KamelChef darrondCRDA Medenine22Lachihab NoureddineChef darrond CESCRDA MedenineLachihab.nour@ yahoo.fr23Walha ChokriChef darrond ESACRDA Medeninechokri-Walha@ yahoo.fr24Chrif HamedS/DirecteurDG/ACTAChrif hamed@ yahoo.com25Rejeb NabilDirecteurAFANabil-rejebafa@ yahoo.fr26Farah TaharS/DirecteurAFA7189220527Mohamed BechirDEDACRDA MedenineMohamedbechir07@ yahoo.fr28Ben Moussa RiadhIng princiDG/FIOPBenmoussa-riadh@ yahoo.fr29Lamia Hajem JemmeliS/DirecteurDG/FIOPjemlamia@voila.fr30Youssef saadaniDirecteurDG/FYsaadani04@yahoo.fr31Ben boubaker AberrahmanConsultant BM32Chourabi HassenDirecteurAVFAHassen.chourabi@iresa.agrinet.tn 33Nasri EzzedineCoordinateur PGNR2CRDA Kasserinenasriazdine@yahoo.fr34Haggui MejedIng GRUTSS Kasserineutsskasserine@gmail.fr35Messadi LeilaIng GRCSM36Dridi NezihaDirecteurOEPHajlaoui_naziha@yahoo.fr37Zarrouki MoradinspecteurMinistère des Finances38Aloui Kamel S/DirecteurODESYPANOAloui _Kame@hotmail.com39Ali Ben BrahimMembre GDAJendouba40Triki younisMembre CDJendouba41Babby jamelAnimateurJendouba42Khaled MassaoudiMembre CDKasserine43Besma OueslatiIng princiDG/FIOPbesmaoueslati@ yahoo.frAnnexe 4- Document cadre de protection environnementale et sociale (dcpes)
République Tunisienne
Ministère de lAgriculture et des Ressources Hydrauliques (MARH)
Direction Générale du Financement Investissements et Organismes Professionnels (DGFIOP)
Document -Cadre
Pour la
Mise En uvre des Mesures de Protection Environnementale et Sociale (DCPES)
Pour le
PROJET DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
DEUXIEME PHASE (PGRN2)
7 Décembre 2009
Table des Matières
Liste des Abréviations 3
I. Introduction 4
II. Objectif and Description des Composantes du PGRN 2 5
III Le Cadre Légal 9
IV Le Cadre Institutionnel 13
V Analyse Environnementale des composantes du PGRN2 15
VI Leçons à tirer des Procédures des EIE du PGRN1 24
VII Procédures et Pratiques suivies par le MARH pour lÉE 25
VIII Mise en uvre du Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale 26
IX Suivi et Surveillance Environnementale 31
X Formation et Renforcement des Capacités 32
XI Budget 33
XII Répartition du Budget 34
Annexe 1 : Fiche Environnemental de Diagnostic Simplifiée (FEDS) 36
Annexe 2 : Mesures Datténuation 39
Annexe 3 : Mesures de Suivi 46
Annexe 4 : Contenu dune Fiche Environnementale et Sociale (FIES) 48
Annexe 5 : Cahiers de charge de lANPE 49
Liste des Abréviations
ADL : Association Développement Local
AED : Adduction de lEau Potable
AGR Activités Génératrices de Revenus
API Approche Participative Intégrée
CITET : Centre International des Technologies de lEnvironnement de Tunis
CRDA : Commissariat Régional au Développement Agricole
DAO Dossier dAppel dOffre
DCEPS Document Cadre de mise en uvre de la Protection Environnementale et Sociale
DGAJF Direction Générale des Affaires Juridiques et Foncières
DGFIOP Direction Générale Financement Investissements et Organismes Professionnels
EE Évaluation Environnementale
EIE Étude dImpact sur lEnvironnement
EUT Eaux Usées Traitées
FEDS Fiche Environnementale de diagnostic simplifiée
FEM Fonds de lEnvironnement Mondial
FIES Fiche dInformation Environnementale et Sociale
GDA Groupement de Développement Agricole
GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau
MARH Ministère de lAgriculture et des Ressources Hydrauliques
MDCI Ministère du Développement et de la Coopération Internationale
MEDD Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable
ONAS Office National de lAssainissement
OPO Objectifs et Principes Opérationnels
PCGES Plan-Cadre de gestion Environnementale et Sociale
FC Fiche de Criblage
PDP Plan de Développement Participatif
PEES Procédure de LÉvaluation Environnementale et Sociale
PGE Plan de Gestion de lEnvironnement
PGRN 2 Projet de Gestion des Ressources Naturelles 2
RDS Revue Diagnostique des Sauvegardes
SONEDE Société Nationale dExploitation et de Distribution des Eaux
TdR Termes de Référence
UCC Unité Centrale de Coordination
I. Introduction.
1. Dans le cadre de la préparation du PGRN2, la Banque mondiale a préparé avec les Ministères de lAgriculture et des Ressources Hydrauliques (MARH) et de lEnvironnement et de Développement Durable (MEDD) une Revue Diagnostic des Sauvegardes (RDS) en vue de lutilisation dun Système National de Protection Environnementale. Afin que ce système soit compatible avec les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale, le rapport a recommandé que le MARH développe un document- cadre pour la mise en uvre de mesures de protection environnementale et sociale (DCPES) pour ce projet. Ce rapport a en effet comblé les écarts entre la législation tunisienne en matière dévaluation environnementale et les politiques de la Banque mondiale en matière des EIE pour le PGRN2.
2. Une RDS similaire à été préparée pour le PISEAU II qui a été approuvé par le Conseil dAdministration de la Banque en Mai 2009 et qui est aussi exécutée par le MARH. Les composantes du PGRN2 incluent des activités similaires à celles du PISEAU II ; à savoir la construction/ réhabilitation des Périmètres Irrigués (PI), lirrigation avec les eaux usées traitées (EUT), les forages de reconnaissances et dexploitation, la construction dadduction deau potable (ADP) et lassistance technique. Ces activités seront limitées aux trois gouvernorats de Kasserine, Medenine and Jendouba qui eux aussi vont bénéficier des activités financées par le PGRN2. En complémentarité avec le PISEAU II, Le PGRN2 a été conçu sur la base de lapproche participative intégrée (API) dans laquelle les communautés développeront leur propre plan de développement participatif (PDP) et leur contrat programme avec les CRDA. Le PGRN2 inclura des activités supplémentaires telles que la conservation des eux et du sol, réhabilitation /construction des périmètres irrigués , le soutien aux productions agricoles, lamélioration sylvo-pastorale , les plans d aménagement forestier, les pistes rurales que les promotions dactivités génératrices de revenus.
3. Lapplication de la même approche dans les sous projets financés par le PISEAU II et le PGRN2 permettra donc de mettre en uvre les synergies entre ces deux projets pour renforcer non seulement les aspects environnementaux et sociaux à léchelle locale mais contribuera aussi à harmoniser le cadre juridique national des EIE dans le secteur de leau et de lagriculture.
4. Le PGRN2 succède à la première phase (1997-2004) du PGRN1. La première phase du PGRN était considérée comme la tranche initiale du programme la protection des ressources naturelles approuvé dans le IXème plan de développement économique. Lobjectif de ce projet est la gestion durable des ressources naturelles en particulier dans les zones sévèrement dégradés et améliorer la productivité agricoles en associant les utilisateurs des ces ressources dans les programmes de développement Cette approche sera piloté dans les trois Commissariats Régionaux de Développement Agricole (CRDA) de Jendouba, Kasserine, et Medenine représentants les zones agro- écologiques de Nord, Centre et Sud de la Tunisie. Le coût total du projet était estimé à 48 million DT (35.4 million de $EU) dont 25% était financé par le Gouvernement et 75% par la Banque mondiale. La coordination et suivi du projet furent assurés par la DGFIOP et lexécution des composantes par les directions générales responsables au CRDAs de Jendouba Medenine et Kasserine.
5. Le rapport dachèvement du projet, produit par la Banque mondiale en 2004, conclut que les objectifs damélioration de la gestion des ressources naturelles ont été atteints dans une bonne mesure. En termes de pratique de lAPI au sein des CRDA, le projet a démontré que ceci était faisable à travers une unité de coordination et dans le cadre dun projet spécifique. Dautres leçons soulignées dans le rapport sont que ; (i) limplication des autorités régionales/locales à travers leurs Conseils régionaux et locaux de développement est nécessaire pour assurer la durabilité des mécanismes institutionnels mis en place, (ii) les structures de proximité du CRDA pourraient jouer un rôle plus grand dans la mise en uvre dun projet, (iii) les Activités Génératrices de Revenus hors-exploitation (AGR) représentent lune des principales alternatives damélioration des revenus pour les populations des zones dégradées. Le rapport dachèvement a noté dans la mise en uvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale qui ont fait lobjet d'une analyse environnementale pendant la préparation du PGRN1 et a été classifié en catégorie B conformément à la politique opérationnelle PO 4.01. Le rapport dachèvement a noté que lengagement et appropriation du Gouvernement et du MARH étaient forts et jugé substantiellement satisfaisant. Conformément aux rapports de supervisions de la Banque mondiale, le projet a eu un impact positif sur lenvironnement tels que démontré par une couverture végétale plus large, une réduction de lérosion et la recharge des nappes phréatiques.
6. Le montage du PGRN2 a été conçu sur les bases de
lamélioration de la gestion des ressources naturelles, à travers la restauration [lorsque cest possible] et la conservation de ces ressources (sol, végétation, eau et forêts) ainsi que par la promotion des modes de gestion durable et de techniques progressives de production agricole (végétale et animale) ;
lélargissement, lapprofondissement et linstitutionnalisation de la pratique de lAPI au sein des trois CRDA de Jendouba, Kasserine et Médenine.
promouvoir le développement dAGR (exploitation de produits forestiers non-ligneux, artisanat, petits métiers, etc..) dans le but de générer des sources de revenus familiaux complémentaires, surtout dans les zones dégradées et socio-économiquement démunies
promouvoir le développement rural dans les zones dintervention cest-à-dire au-delà du développement agricole à travers limplication et le renforcement des diverses organisations gouvernementales, non-gouvernementales et socioprofessionnelles uvrant dans le domaine:
II. Objectif et Description des Composantes du PGRN 2 :
7. Lobjectif du PGRN2 est (a) : (i) daméliorer les revenus et les conditions de vie des populations de 27 Imadats du Gouvernorat de Jendouba, 27 de Kasserine et 18 de Médenine » ; (ii) améliorer la gestion durable des ressources naturelles dans ces 72 Imadat » ; et (iii) institutionnaliser la pratique de lAPI au sein des trois CRDA concernés ». Les deux premiers objectifs reprennent en les élargissant ceux du PGRN1 tandis que le troisième va beaucoup plus loin que celui que la première phase avait retenu. Il avait permis de répondre positivement à la question de savoir si lapproche participative et intégrée pouvait être mise en uvre dans le cadre dune structure établie spécialement et pour la durée du projet au sein des CRDA. Cette seconde phase a lambition de mettre en uvre lAPI par lensemble du personnel des Commissariats en renforçant les départements qui le nécessitent.
8. Le projet va donc financer simultanément des travaux dintensification agricole et de conservation des eaux et du sol qui ont démontré leur efficacité au cours de la première phase tout en les complétant par un programme dactivités génératrices de revenus beaucoup plus ambitieux, par trois actions destinées à mieux valoriser les eaux usées traitées (EUT) en agriculture et par un important volet de renforcement institutionnel pour permettre aux trois CRDA concernés et à leurs partenaires régionaux de mettre en uvre lensemble de leurs programmes de développement dans le cadre de Plans de développement participatif et de Contrats programmes annuels qui seront progressivement préparés dans 72 Imadat rurales de ces trois Gouvernorats
9. Le projet sera mis en uvre par des activités sous chaque composante et sous composante qui sont identifiés ci dessus à titre indicatif. Le projet est basé sur une Approche Participative et Intégrée (API) dans laquelle les populations de la plus petite entité administrative (connue sous le nom de Imadat) formuleront avec laide des animateurs, leur plan de développement participatif (PDP) en impliquant lensemble des partenaires ( CRDA- différents services régionaux - autorités locales et régionales, propriétaires privés, agriculteurs ). Le PDP de chaque Imadat constituera le cadre de planification à moyen et long terme fédérateurs et intégrateurs de toutes les actions de développement, dépassant la durée du projet.
10. Afin que le PGRN 2 soit opérationnel dés la mise en vigueur du prêt de la Banque mondiale, huit PDPs ( 2 pour Medenine, 3 pour Kasserine et 3 pour Jendouba) seront préparés avant la fin février 2010 et financés par le don japonais ( PHRD). Cependant en anticipation aux demandes des Imadats et en se basant sur lexpérience du PGRN1 et des CRDA, le projet a été formulé en 4 composantes avec des sous projets résumés ci-dessous . Ces composantes sont :
A. Lamélioration de la mobilisation et de lutilisation des ressources en eau
B. Le développement des systèmes de production durable
C. La conservation des eaux et des sols
D. Le renforcement institutionnel
A- Lamélioration de la mobilisation et lutilisation des ressource en eau (dont le coût estimé est de 24,02 M$EU ou 35.6% du coût total du projet)
11. Cette composante comprendra les sous composantes suivantes :
Evaluation et mobilisation des ressources en eau (4,124 M$EU ou 6,1 % du coût total du projet) qui regroupe toutes les actions qui vont mettre à la disposition des populations de nouvelles ressources en eau que ce soit pour leau potable ou pour lirrigation : création des points deau, des puits de forages et leur approfondissement de moins de 100 m., des citernes et création et réhabilitation de puits et de citernes
Création et réhabilitation de périmètres irrigués (12,94M$EU ou 19,2 % du coût total du projet) publics et privés, alimentés par forage, par puits de surface et à sec
Valorisation des EUT en agriculture (4,83 M$EU ou 7,11 % du coût total du projet) regroupe létude dexécution de transfert des EUT des stations dépuration du grand Tunis vers les zones de réutilisation à Zaighouan, deux opérations-pilote de valorisation des EUT en agriculture à Kasserine et Medenine , préparation des plans d aménagements des PI, et dun plan dactions de communication, de sensibilisation et de formation pour une meilleure gestion des ressources naturelles
Infrastructures de base (2,137 M$EU ou 3,2 % du coût total du projet) qui concernent la création et la réhabilitation de pistes dans les zones forestières, création et réhabilitation de systèmes dalimentation en eau potable ;
B- Le Développement de systèmes de production durable (23,91 M$EU ou 35,4% du coût total du projet).
12. Cette composante comprendra les sous composantes suivantes :
Conseil Agricole et Soutien aux productions agricoles et pastorales (10,78 M$EU, ou 16 % du coût total du projet) qui regroupe toutes les actions qui vont aider les agriculteurs à tirer un meilleur parti de leurs moyens de production soit le conseil agricole, le soutien au développement de larboriculture, le soutien à lélevage et le remembrement des terres en sec ;
Amélioration pastorale et sylvo-pastorale et développement forestier (5,86 M$EU ou 8,2% du coût total du projet) destinée à intensifier lélevage par la création de périmètres sylvo-pastoraux, création des prairies permanentes, la plantation dacacias et cactus, lamélioration de parcours avec mise en défens ou ressemis et à mieux gérer la forêt par la préparation de Plans de gestion des massifs forestiers concernés;
Promotion dactivités génératrices de revenus (AGR) (7,57 M$EU ou 11,2 % du coût total du projet), activités principalement destinées aux petits agriculteurs et aux agriculteurs sans terre, aux femmes et aux jeunes, groupe cible du projet, qui ne peuvent retirer de lagriculture des revenus suffisants pour couvrir les besoins de leurs familles et qui doivent aller chercher ailleurs les compléments indispensables ; ces activités génératrices de revenus seront agricoles et forestières et non-agricoles et un appui sera également accordé pour la consolidation dAGR agricoles établies sous le PGRN1.
C- Conservation des Eaux et des Sols (CES) (9,1 M$EU ou 13,5% du coût total du projet).
13. Cette composante comprendra les actions qui ont trait à la lutte contre le ravinement, au traitement des interfluves, lutte contre lensablement, consolidation , entretien et sauvegarde des ouvrages par des plantations, aux ouvrages de recharges des nappes dans le domaine public, des ouvrages d épandages et daménagement doued de protection des berges doueds en dehors des exploitations agricoles.
D- Renforcement institutionnel (10,426 MSEU ou 15,4 % du coût total du projet).
14. Cette composante regroupe les diverses actions qui sont jugées nécessaires pour atteindre le troisième objectif : institutionnaliser la pratique de lAPI au sein des trois CRDA concernés, en aidant ces Commissariats à mettre en uvre lapproche participative et intégrée par lensemble de leurs Arrondissements ; renforcement des CRDA et renforcement des partenaires : appui aux GDA et appui aux ONG et aux Associations de développement local et renforcement de la DGFIOP , communication environnementale, suivi et évaluation au niveau de lUCC et CRDA ainsi que la mise en uvre du Document Cadre de Protection Environnementale et Sociale et du Plan cadre des Questions Foncières
15. Le coût total du projet pour une durée de 5ans a été estimé 67,55 M $EU ou 87,82 MDT . Il est prévu 18,27 M$EU pour Jendouba ; 24,85 M$EU pour Kasserine ; 20,93 M$EU pour Médenine et 3,413 M$EU pour le niveau central
16. Le cout du projet sera financé à titre indicatif, comme suit :
Le Gouvernement tunisien : 14,56 M$EU
Auto financement des Agriculteurs 7,2 M$EU
Banque mondiale 36.0 M$EU
Don FEM 9,79 M$EU
Total 67,55 M$EU ( 87,82MTN)
17. Le montage institutionnel interne du projet consiste à :
Un Comité National de Coordination (CNC) composé des directions générales du MARH, du MEDD et des autres ministères impliqués, la DGFIOP agissant en tant que secrétariat.
lUnité centrale de coordination (UCC) existant de la DGFIOP. Un Sous-directeur de cette unité deviendra le coordinateur national du projet appuyé par deux agroéconomistes Cette unité assurera la coordination journalière des activités du PGRN2
Une cellule régionale appartenant au département des études et développement agricole de chacun des trois CRDA. Ces trois structures appelées à devenir pérennes, seront responsables de la mise en uvre du projet dans leur CRDA respectif. Elles soccuperont respectivement de la planification territoriale et de lanimation, de la programmation et de la budgétisation des activités ainsi que de leur suivi-évaluation. Cette cellule encadrera aussi des équipes danimateurs qui seront constituées. Leur rôle serait dorganiser, en étroite liaison avec les communautés concernées et avec lappui des spécialistes-matières du CRDA et de ses partenaires, la préparation et la mise en uvre des PDP et des CP. Dautre part, il est prévu de mettre en place des équipes de conseillers agricoles qui seront encadrées par cette cellule, et qui fourniront les services en conseil programmés dans les PDP et les CP.
Le Comité de planification multisectorielle existant au sein de chaque Conseil régional, constituera le cadre de concertation formel pour le financement et la mise en uvre des PDP et des CP annuels.
18. Le PGRN2 sera cofinancé par la Banque Mondiale, et le FEM. Ce projet devrait de ce fait saligner avec des politiques de la Banque et en matière de protection environnementale et sociale tout en mettant en uvre le système national dévaluation environnementale après avoir apporté des améliorations pour combler les écarts entre la politique opérationnelle de la Banque mondiale et le système national (voir section VII ). En effet le rapport SDR préparé les cadres de la Banque mondiale pendant la préparation du PGRN 2, explique en détail lanalyse de léquivalence, de lacceptabilité et les écarts à combler entre les politiques de sauvegarde environnementale de la Banque mondiale et le système tunisien relatif à lévaluation environnementale. En conclusion, le Décret 2005-1991 sur les EIEs ne reflète pas à lui seul dans leur ensemble tous les principes et procédures appliqués dans le cadre de la protection de lenvironnement et de la conservation dans le secteur de leau. Ceux-ci sont éparpillés dans plusieurs textes et décrets tels quexpliqués dans la section III ci-dessus.
19. Comme indiqué auparavant, toutes les composantes ne pourront pas être identifiées avant lévaluation du projet sectoriel puisque les plans de développement participatifs (PDP) et les contrats programmes seront établis après lévaluation projet Ainsi toutes les études détaillées y compris les évaluations environnementales et sociales seront entreprises après lentrée en vigueur de laccord de prêt de la Banque mondiale et du don FEM
20. Le PGRN 2 a fait l'objet, dans son ensemble, d'une évaluation environnementale qui a été préparée par le MARH et décrit dans ce document. Cette évaluation comprend lidentification des aspects positifs et négatifs de chacune des composantes principales du ainsi que les procédures dévaluation environnementale qui consiste dans le développement d'une procédure de criblage « screening » pour l'intégration de l'évaluation environnementale dans le cycle de préparation des activités du projet et l'élaboration d'un Plan-Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES) (voir section VIII)
III. Le Cadre Légal.
21 La Tunisie s'est investie dans la mise en place d'un arsenal législatif et réglementaire varié allant de l'élaboration de codes relatifs aux principales ressources naturelles, aux multiples mesures coercitives à l'encontre des établissements pollueurs en passant par l'obligation des EIEs en tant qu'outil de prévention. Dans ce qui suit les principaux textes juridiques régissant la protection de l'environnement en Tunisie et susceptibles de s'appliquer au PGRN 2:
22 Le Code des Eaux No 76-75, promulgué le 31 mars 1975 qui prévoit des mesures propres à la prévention de la pollution des ressources hydriques et traite en partie des eaux marines. Il est complété En 1985 par le décret no 56 du 2.1.85 précisant les conditions générales des rejets dans le milieu récepteur. Le code de leau a été modifié par la loi 2001-116 du 26 novembre 2001 qui a enrichi le dispositif de mobilisation des eaux fondée sur le développement des ressources hydrauliques y compris lexploitation des ressources non conventionnelles telle que le dessalement des eaux saumâtres et salées et les eaux des mers et des sebkhas. De même les modifications du code de 2001 exige que « la planification et lutilisation des ressources hydrauliques doit être basée sur le principe de la valorisation maxima de la production du m3 d eau à léchelle de tout le pays selon les conditions économiques, et techniques acceptables et les travaux des eaux dun bassin à un autre doivent être précédés par une étude économique pour une meilleure valorisation des quantités deaux de transfert ». Cependant les changements apportés au code de leau ont partiellement pris en compte les impératifs de la protection de lenvironnement et lont limité aux ressources non conventionnelles.
23. La Loi No 83-87 relative à la protection des terres agricoles. Cette loi a pour objectif de protéger les terres agricoles contre lurbanisation et fixe les modalités et autorisations requises pour le changement du statut des terres agricoles
24. La Loi No 95-70 du 17 Juillet 1995 relative à la Conservation des Eaux et du Sol (1995). Cette loi institue le cadre d'intervention pour protéger les sols, basée sur le partenariat entre l'administration et les bénéficiaires. Larticle 5 de la loi énonce le principe de la prise en compte de lenvironnement agricole et de l équilibre écologique conformément au concept de développement durable. De même larticle 20 exige que la publicité et la concertation soit aussi établis notamment par la création des associations des eaux et des sols.
25. La Loi 88-91 du 2 Août 1988 portant création de l'Agence Nationale de Protection de LEnvironnement (ANPE) et modifiée par la Loi No 92-115 du 30 novembre 1992. Cette loi a introduit pour la première fois en Tunisie l'obligation de réaliser une étude dimpact sur lenvironnement ( EIE) avant l'implantation de toute unité industrielle, agricole ou commerciale dont l'activité présente de part sa nature ou en raison des moyens de production ou de transformation utilisés ou mis en uvre, des risques de pollution ou de dégradation de l'environnement. De 1991 à juillet 2005, le système dévaluation environnementale (EE) tunisien était régi principalement par la loi de 1988 créant lANPE tel que modifié dans le cadre du décret du 14 mars 1991 sur lEIE (Décret de 1991 sur lEIE), fixant les procédures fixant les procédures d'élaboration et d'approbation des études d'impact. Ce décret spécifie le contenu de l'EIE et la définit comme étant un outil permettant d'apprécier, évaluer et de mesurer les effets directs et indirects, à court, moyen et long terme des projets sur l'environnement. Il est joint à ce décret deux annexes I et Il listant les projets et activités soumis respectivement à une EIE et à une Description Sommaire (DS).
26. La Loi N° 2001-14 du 30 janvier 2001, portant simplification des procédures administratives relatives aux autorisations délivrées par le Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire dans les domaines de sa compétence. Cette loi a introduit pour la première fois la notion de « Cahier de charges » au lieu d'une EIE pour des activités précises et dont la liste sera fixée par décret. Ces cahiers de charge fixent les mesures environnementales que le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter. Cette loi a aussi mieux défini les pouvoirs de lANPE exigeant une autorisation préalable de celle-ci que pour toute installation à but industriel, agricole ou commercial soit soumis à une étude dimpact environnemental ou à un cahier de charges délivrés par un Arrêté du Ministère de lEnvironnement, selon le type dinstallation, la nature de son activité et les risques quelle représente pour lenvironnement.
27. Le Décret nº2005-1991 du 11 juillet 2005 a abrogé le Décret de 1991 sur lEIE (Décret sur lEIE de 2001), mais contient plusieurs changements importants par rapport à lancien décret. Les unités soumises obligatoirement à létude dimpact sur lenvironnement dans lAnnexe I ont été réduites et sont divisées en deux catégories. Catégorie A fait lobjet dun avis préalable de lANPE dans un délai ne dépassant pas 21 jours ouvrables. Catégorie B fait lobjet dun avis préalable de lANPE dans un délai ne dépassant pas trois mois ouvrables. Des Termes de Référence (TdRs) sectoriels doivent être fournis pour tous les secteurs importants requérant une EIE Les projets de lAnnexe II nont donc pas besoin dune EIE complète, à cause de la nature de leur activité et de la portée limitée des impacts. Des Plans de Gestion Environnementale (PGE) détaillés sont exigés, à la suite des TdRs préalablement approuvés ; et les EIEs doivent être préparées par des experts spécialisés dans le secteur affecté.
28. La liste unités soumises au cahier des charge dans lAnnexe II a été aussi réduite et simplifiée et les projets de lAnnexe II nont donc pas besoin dune EIE complète, à cause de la nature de leur activité et de la portée limitée des impacts. Lannexe II a écarté les projets de forages deau souterraine, et des périmètres irriguées avec les eaux de surface ( voir tableau 1) étant donne que le MARH inclus lanalyse des impacts et leur mesures datténuation dans les études de faisabilité et des cahiers de charges des entrepreneurs et des travaux civils .
29. Larrêté du Ministre de lEnvironnement et du Développement Durable du 8 mars 2006 portant approbation des cahiers des charges relatifs aux procédures environnementales que le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter pour les catégories dunités soumises aux cahiers des charges et spécifiées dans lAnnexe II du décret # 2005-1991. Dans le cadre du PGRN 2, les projets qui sont soumis à une EIE (Annexe I catégorie B ) sont (a) les unités de traitement des eaux usées traitées, et (b) les projets de périmètres irriguées par les eaux usées traitées à des fins agricoles .Les unités soumises au cahier des charges suivant lAnnexe II sont les projets d installation des canaux de transport ou de transfert des eaux
30 La Loi 94-122 relative au Code d'aménagement du territoire et de l'urbanisme. LArticle 5 du Code dUrbanisation prescrit lutilisation dun Schéma Directeur et stipule que lAgence responsable du territoire affecté a la responsabilité délaborer un Schéma Directeur en collaboration avec les autres ministères intéressés et les organismes publics (organisés en comité interministériel) et comprenant le Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable. Dans le cadre de lArticle 10 du Code Foncier, le Schéma Directeur devrait résumer toutes les options possibles pour lutilisation de la terre et proposer les mesures datténuation appropriées pour répondre aux impacts environnementaux et autres. LArticle 11 stipule , que les projets d'aménagement, d'équipement et d'implantation d'ouvrages pouvant affecter l'environnement naturel par leur taille ou impacts, sont soumis à une étude préalable d'impact sur l'environnement et que l accord définitif concernant les projets ne sera donné par les administration concernées quaprès approbation de l étude d impact pas le Ministère chargée de lenvironnement et de laménagement du territoire. Selon lArticle 16 de la Loi 94-122 , les projets impliquant des modifications des plans durbanisme, notamment limplantation des décharges de déchets municipaux ou la conversion des sites de décharges existants à un autre usage, requièrent une large consultation de toutes les agences et des collectivités locales affectées, et linformation devrait être publiquement diffusée pendant une période de deux mois, durant laquelle les personnes affectées et le public en général peuvent faire des commentaires.
31. Le Code forestier, promulgué en 1966 et refondu en 1988, assure une protection aux terrains boisés et institue un régime forestier préservant des restrictions sur l'utilisation de terrains boisés et des terres de parcours n'appartenant pas à l'état. L article 208 du code dispose que « lorsque des travaux et des projets daménagements sont envisagés et que par limportance de leur dimension et ou leur incidences sur le milieu naturel, ils peuvent porter atteint à ce dernier, ces travaux et projets doivent comporter une étude dimpact, établie par les institutions spécialisées permettant dapprécier les conséquences. Les travaux et les projets daménagement indiqués et peuvent être entrepris quaprès autorisation du Ministre de lAgriculture, Les modalités de la mise ne uvre de la procédure à suivre relative à l étude dimpact sont fixées par décret ».
32. Le décret ministériel du 29 juin 2006 fixe les conditions doctroi des autorisations temporaires de domaine forestier de lÉtat. Larticle 12 interdit lautorisation temporaire pour les parcs nationaux, les parcs naturels , la protection de la faune et de la flore, ainsi que pour tout ouvrage qui aura un impact négatif et des risques sur lenvironnement et les ressources naturelles. Les articles 15 et 19 exige que pour toute occupations temporaires pour utilité publique ( article 15) et pour le développement forestier et sylvo pastoral, qu une étude dimpact sur lenvironnement (EIE) soit préparée conformément au décret des EIE No 1991 du 15 juillet 2005 .
33 La Loi 82-66 du 6 Août 1982 relative à la normalisation, et le décret no 85-86 relatif à la réglementation des rejets dans le milieu récepteur qui fixe les conditions générales des rejets et celles doctroi des autorisations des rejets. Les conditions dutilisation des eaux usées traitées (EUT) à des fins agricoles sont fixées par le décret # 89-1047 7 du 28 juillet 1989, modifié par le décret # 93-2447. Ce décret fixe les modalités et conditions d utilisation des eaux usées traitées à des fins agricoles tel que modifié ainsi que larrêté du ministère de léconomie nationale et des finances du 18 mai 1990 portant promulgation de la norme tunisienne relative aux spécifications des eaux traitées à des fins agricoles et lArrêté du ministère de lAgriculture du 21 juin 1994 fixant la liste des cultures qui peuvent êtres irriguées par les eaux traitées. Lutilisation des eaux dassainissement traitées pour lirrigation des légumes qui peuvent être consommés crus, est interdite. Les eaux usées traitées peuvent être utilisées pour les culture de bois (vignes, les citrons, olives pèches etc.,) pour les culture de foins , pour les cultures industrielles ( coton, tabac, canne à sucre) ainsi que pour les céréales et les terrains de golfe. Les eaux usées traitées doivent répondre aux spécifications par la norme NT 106.03 de 1989.La fréquence des analyses physico-chimiques et parasitologiques des EUT a été aussi fixé par larticle # 3 de décret # 89-1047
34. Le décret no 97-2082 du 27 Octobre 1997 fixant les conditions dexercice de lactivité de forages deau exige lobtention dune carte professionnelle pour exercer les activités de forages divisées en 7 catégories en fonction de la profondeur des puits de forage
35. La Loi # 30 du 6 mars 2000 relative à la mise en valeur des terres agricoles dans les PPI, constitue lun des facteurs essentiels qui pourrait contribuer à une meilleure valorisation des investissements et à leur durabilité. Cette loi prévoit lobligation des exploitants à mettre en valeur au moins 90% de la superficie du PPI sur une période de 5 ans à partir de la mise en eau (article 19) : en équipant leurs parcelles par du matériel dirrigation, en protégeant leur terre contre tout phénomène de dégradation, en pratiquant régulièrement et dune manière continue des cultures irriguées, en assurant lentretien et la réparation des équipements hydrauliques du PPI . La loi, dans son article 25, prévoit dinterdire laccès à leau aux personnes ne respectant pas ces dispositions et des amendes proportionnelles à la superficie non exploitée (à partir de 100 DT pour chaque hectare non exploité).
36. Le Code du patrimoine - Loi 94-35 du 24 février 1994 relative à la protection des monuments historiques et des sites naturels et urbains.
37. La Loi 92-72 portant refonte de la législation relative à la protection des végétaux. Cette loi, réglemente les mesures de prévention et de lutte contre les organismes de quarantaine à lintérieur du pays, le contrôle phytosanitaire au niveau des points dentrée, et le contrôle du commerce, de distribution et de lutilisation des produits pesticides.
38 Le Décret n°2002-2015 du 4 Septembre 2002 fixe les règles techniques relatives à léquipement et à laménagement des véhicules utilisés pour le transport des matières dangereuses par route. Le transport de certaines matières dangereuses en loccurrence les pesticides est soumis à l'obtention d'une feuille de route. La liste de ces matières, le modèle de la feuille de route et les conditions de sa délivrance sont fixés par arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et du ministre chargé du transport
39. Le décret # 2002 -3158 portant sur la réglementation des marchés publics inclue que « dautres considérations peuvent être prise en compte 1a condition quelles soient spécifiées dans lavis de lappel doffre. Ces considérations doivent être liées à lobjet du marché et doivent permettre lévaluation ses avantages supplémentaires certains » Ceci permet que les clauses environnementales peuvent êtres inclus dans les appels doffres des marchés.
40. Le décret # 89-232 du 29 juin 1989 fixe lorganisation administrative et financière et les modalités de fonctionnement des Commissariat Régionaux au Développement Agricole (CRDA). Lorganisation spécifique pour chaque CDRA est fixée par décret
41. Le décret # 99-1819 du 23 Aout 1999, porte lapprobation du Groupement de Développement dans le secteur de lAgriculture (GDA) et de la pèche. La Loi # 2004-24 du 15 juin 2004 a modifié et complété la loi # 99-43 relative au GDA dans le quel larticle 4 a donné pour mission du GDA, la sauvegarde des ressources naturelles en plus de la protection de ces ressources et la rationalisation de leur utilisation
42. Le décret du Ministère de la Santé de 2003 interdisant limportation, lutilisation et la manipulation de lamiante amphiboles (amiante bleu)
43. Le décret #2000 de 2339 considérant lamiante ciment parmi les déchets dangereux et pour lequel la loi 96-41 relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination
IV. Le Cadre Institutionnel
44. De point de vu institutionnel, LAgence Nationale de Protection de lEnvironnement (ANPE), sous tutelle du Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable (MEDD) est lorganisme chargé de veiller à lintégrité du processus de préparation, examen et approbation des évaluations et pratiques environnementales en Tunisie. , lANPE est chargée notamment de veiller à lapplication des textes réglementaires relatifs à la protection de lenvironnement y compris ceux relatifs à lévaluation environnementale, préparer les termes de références nécessaires pour la préparation des EIEs ( pour les projets classifiés en Annexe I) et des cahier des charges pour les projets classifiés en Annexe II) et dexaminer et statuer sur les rapport des EIEs et cahiers de charges. La Direction de lEIE de lANPE est responsable de lapplication, de la revue et du suivi de lEIE en Tunisie. En plus de ses structures centrales, lANPE a huit bureaux régionaux desservant les régions du Nord 1 et Nord 2, du Nord-est, du Nord-Ouest, du Centre Est et Centre Ouest, du Sud-ouest et du Sud-est du pays. LANPE a aussi pour responsabilité : lélaboration des normes environnementales, la sensibilisation du public, léducation et la formation environnementale ; le contrôle de la pollution à la source ; le suivi de la qualité nationale de lair ; laccord technique pour le contrôle de pollution des projets et leur promotion pour lallocation des avantages financiers et fiscaux prévus par la loi ; la gestion des fonds anti-pollution ; et la gestion des parcs urbains. Les bureaux régionaux vérifie les cahiers de charge et sa conformité aux exigences environnementales, et participe dans le cadre de la commission devaluation des EIE. En ce qui concerne ses fonctions dEIE, lANPE a élaboré 15 TdRs pour les secteurs soumis aux conditions dEIE, et 18 cahiers de charges dont un cahier de charge pour le transfert des eaux peut être appliqué pour le PGRN 2. Le département contrôle et suivi de la pollution est responsable du de la surveillance et le contrôle de la pollution de lair, de leau et des sols et sera le point focal pour les activités de surveillance environnementales du PGRN 2.
45. Les autorités compétentes sont les directions générales du MARH qui sont habilitées à délivrer les autorisations pour limplantation du projet en question. Elles interviennent au début du processus pour exiger du promoteur, conformément à la réglementation en vigueur, la présentation dune EIE ou dun cahier de charges conformément au décret # 2005 -1991. En fin du cycle, lautorité compétente est tenue dobtenir lavis lANPE pour délivrer lautorisation. En cas de non respect des mesures et recommandations de lEIE ou des cahiers de charges, lautorisation pourrait être retirée. La DGRE est en charge dadministrer les autorisations dexploitation des ressources souterraines. La DGBTH étudie et planifie la mobilisation des eaux de barrages et des barrages collinaires et octroi les autorisations des grands aménagements hydrauliques et les transferts entre les régions. La DGGREE assurent avec le CRDA les études, la gestion et la distribution de leau rurale et particulièrement leau dirrigation y compris les EUTs.
46 LONAS a pour mission dassurer la gestion du secteur de lassainissement. Il est appelé dans le cadre de lexécution du PGRN 2, à réaliser ou veiller à réaliser les EIEs dans le cadre de létude de faisabilité de transfert des EUT ainsi que pour les deux actions pilotes de lutilisation des EUT dans deux périmètres irrigués à Kasserine et Medenine et /ou dinsérer des clauses environnementales dans les contrats des entrepreneurs conformément à ce document cadre.
47. Les Promoteurs : Ce sont les CRDA qui sont chargées de la mise en uvre de la politique agricole au niveau local et régional et sont placés sous la tutelle de MARH et encadrés principalement par la DGRE et la DGGR. Les CRDA exercent les missions de lagriculture et en relation avec le gouverneur conformément à la législation et à la réglementation en vigueur Les CRDA réalisent les opérations dapurement foncier et suivre les opérations de la réforme agraire des terres agricoles. Ils sont aussi responsables de gérer linfrastructure hydro-agricole et dalimentation des différents périmètres. Les CRDA préparent ou sous traitent les études de faisabilité y compris les EIE sur la base des cahiers de charge et /ou des TdR types. Au cours du PISEAU I, la DGEQV a sous traité le CITET pour la préparation des TdR et clauses environnementales pour les activités du PISEAU I. Six TdRs pour lévaluation environnementale peuvent être appliqués pour les activités du PGFRN 2, après leur ré- actualisation afin quils soient conforme au décret 2005-1991. Ces TdRs sont pour (a) les barrages collinaires, (b) la création dun périmètre irrigué sur forage. (c) un périmètre irrigué à partir des eaux usées traitées, d) pour la recharge des nappes phréatiques et (d) pour une conduite de transfert deau.
48 Pour les nouveaux périmètres, le CRDA a mis en place une gestion communautaire, le GDA qui est un groupement dagriculteurs dans les PIs et a pour mission la protection et sauvegarde des ressources naturelles et assure la gestion des infrastructures du réseau dirrigation secondaire et des ressources deaux mise à leur disposition. Le GDA a pour responsabilité lachat de leau du CRDA et la vente de ces eaux aux utilisateurs , ainsi que la gestion des PIs.
49. L Agence Foncière Agricole (AFA). Crée par la loi # 17 du 16 mars 1977, les principales attributions de lAFA sont : (a) la responsabilité de toutes les opérations immobilières décrites dans la loi de la reforme agraire no 18 de 1963 , concernant les périmètres irrigués (PI) publics (b) l acquisition des surfaces excédantes de la superficie minimale des PI publics ; (c) lindemnisation des périmètres irrigués publics conformément à la loi de la reforme agraire et (d) les remembrements des PIs publics.
50. Pour le cas des remembrement des périmètres irrigués (PIs) financés par lÉtat. , un décret présidentiel définit le périmètre et établit la superficie minimale et maximale des lots. Une fois le PI crée, une enquête sociale foncière des états des exploitants ou propriétaires est menée par lAgence Foncière Agricole (AFA) qui par la suite prépare à laide dun bureau détudes un avant projet qui est partagé avec les propriétaires pour regrouper les parcelles en forme de lots réguliers en tenant compte de la nature des sols. La loi sur la réforme agraire No 18 du 27 Mai 1963 permet de faire des échanges afin de regrouper les terrains, et régulariser la situation foncière. Les pistes rurales ainsi que les stations de pompage et réseau dirrigation font partie de plan de remembrement et leur superficies sont calculées proportionnellement à lensemble du PI. Chaque propriétaire participe au même taux pour le création des travaux hydrauliques et pistes, et ce taux ( fixé par décret du Ministre du MARH) ne doit pas dépassé 10% de la superficie totale du PI.Lavant projet de remembrement est affiché pendant trois mois au gouvernorat , à la délégation et à lAFA.
51. Dans le cas où des propriétaires ont une réclamation, celle-ci se fera par écrit et sera soumise à une commission locale qui prépare le dossier à une commission régionale. Celle-ci est habilitée à faire les modifications nécessaires au remembrement. Une fois que cette commission statue , le plan de remembrement est soumis au MARH pour homologation par le Tribunal Foncier pour faire le nouveau cadastre et pour que les propriétaires obtiennent des certificats de leur propriétés. Suivant la loi no. 29 du 6 mars 2000, lAFA peut intervenir pour le remembrement des périmètres à sec à condition quune demande écrite de 75% des propriétaires soient obtenue. Dans ce cas, le PI est crée par un arrêté du Ministre du MARH et les mêmes procédures décrites dans le paragraphe ci dessus sont suivies.
V Analyse environnementale des composantes du PGRN2 .
52 Les effets directs ou indirects des impacts, positifs ou négatifs des composantes du PGRN2 sont étroitement liés à la nature des activités à entreprendre dans le cadre de la mise en uvre du projet. Faut-il rappeler, que le concept du PGRN2 à retenu à travers la création des GDA lapproche participative intégrée pour la planification et la mise en uvre des activités escomptées. Lensemble des activités du projet seront identifiées et sélectionnées dans le cadre des plans de développement participatifs (PDP) qui seront élaborés au niveau des Imadats avec lappui des services techniques des cellules régionales du CRDA. Ceci étant, la présente analyse concernera les composantes du projet dont les effets et impacts potentiels sur lenvironnement sont jugés significatifs tout en gardant à lesprit que des études détaillées seront entreprises au moment de la mise en uvre du projet pour les activités susceptibles davoir un impact potentiel négatif sur lenvironnement et que les quantités sont uniquement à titre indicatif et seront confirmés lors de la préparation des PDPs
Composante I : Amélioration de la mobilisation et de lutilisation des ressources en eau
53. Sous composante 1.1 Evaluation et mobilisation des ressources en eau : lobjectif de cette composante est de mettre à la disposition des populations de nouvelles ressources en eau que ce soit pour leau potable ou pour lirrigation par :
La création de 5 points deau sur forage,
La création de 60 puits de moins de 30 m et approfondissement de 200 puits
La création de 200 citernes individuelles and la réhabilitation de 50 citernes collectives
54. Dautre part le FEM pourra financer laménagement et la protection des lits deau de façon à prolonger leur durée de vie et procurer des bénéfices aux agriculteurs. Cette action vise à soutenir la mise en place dune gestion intégrée des ressources naturelles permettant dassurer la protection des bassins versants et la mise en valeur des terres agricoles en valorisant les eaux pluviales retenues par ces ouvrages. Les agriculteurs seront encouragés, dans le cadre du projet, à installer des petits périmètres irrigués autour de ces lacs et de contribuer aux travaux de conservation des eaux et du sol pour protéger les infrastructures hydrauliques et les terres agricoles. Une partie de leau sera utilisée pour lirrigation dappoint des plantations qui seront réalisées pour consolider les ouvrages de CES. Des nouvelles techniques d'aménagement pourraient être expérimentées comme avec lacacia ou le cactus par exemple.
Aspects positifs
55. L'impact de ces ouvrages sur l'environnement est hautement positif car ils permettent aux agriculteurs d'utiliser l'eau pour la production agricole et animale. La maitrise de l'eau permet aux d'augmenter le nombre de saison culturale (culture sur toute l'année) et par conséquent accroitre qualitativement et quantitativement la production agricole et d'élevage. En l'absence de retenue, le ruissellement est important et l'eau n'a pas suffisamment de temps pour s'infiltrer et approvisionner les nappes phréatiques.
56 La création des nouveaux forages aura un impact positif pour : (a) lalimentation en eau des populations rurales qui en sont dépourvues, et contribuer ainsi à fixer ces populations en améliorant leurs conditions de vie b) réaliser des points deau pour de nouveaux périmètres irrigués, ou pour labreuvement du bétail dans les zones de parcours ; c) contribuer à la recherche et à la connaissance de nouvelles formations aquifères non exploitées et participer ainsi, en cas de succès, à un accroissement des potentialités nationales en eaux souterraines ; et d) lapplication de la gestion de la demande de leau . La recharge artificielle aura aussi un impact positif pour laugmentation des points deau et la conservation des eaux souterraines
Aspects négatifs
57. La construction des ouvrages hydro agricoles entraine aussi des risques d'impacts négatifs. Un mauvais choix de leurs emplacements, et une construction inadapté sont des éléments qui peuvent être engendrés des effets négatifs. Les principaux impacts négatifs sur l'environnement sont dus à la mauvaise conception des citernes ainsi que leur mauvais fonctionnement. Un mauvais entretien des citernes qui sont ont été conçues pour stocker leau des pluies peut engendrer une pollution hydrique qui affectera la santé des agriculteurs et celles des animaux. De même le stockage des eaux peuvent entraîner une concurrence et des conflits entre les agriculteurs à lamont et ceux à l'aval de ces structures du fait que leau ne peut arriver en quantité voulue dans les périmètres situés à laval de ces structures.
58. Limpact négatif des forages dun débit dune profondeur de plus de 100 m est lié à des risques associés au forage , comme les zones à perte, les risques de venue, éruptions internes, les accidents et en particulier les risques de la contamination de laquifère par les fluides de forages ou par tout autre effluent en provenance des puits, ainsi que l absence de méthodes de stockage et de traitement des déblais en cours de forage.
59. Sous composante 1.2 : Création et réhabilitation de périmètres irrigués Cette sous composante comprend :
La création de 190ha de périmètres irrigués (PI) sur forage
La création de 210 ha de PI à partir des sources deaux existants
La création de 172 ha de PI privés sur puits de surface
La réhabilitation des 150ha de PI publics
La réhabilitation de 490 ha des PI privés
La préparation de deux plans daménagement des PI
La création de deux actions pilotes de PI partir des eaux usée traitées (EUT)
Aspects positifs :
60. Cette sous composante incluent toutes de mesures datténuation environnementales pour la protection des eaux et des sols, lamélioration de la qualité des eaux de surfaces et la protection des PI contre les crues et la pollution hydrauliques des oueds. La mise en uvre de cette composante aura pour effet de renverser le processus de dégradation des sols et de les amener à un niveau de fertilité propice à obtenir une productivité maximale des terres agricoles existantes Les effets positifs de cette composante incluent notamment un frein au processus dérosion hydraulique, une diminution de la salinité, une restauration du couvert végétal et une nette amélioration de la fertilité du sol. En effet latténuation de lérosion hydrique se traduit par la réduction des pertes de terre et le maintien de la fertilité des sols ; la préservation de la couche meuble du sol qui augmente l'infiltration de l'eau et réduit par conséquent le ruissellement ; et l'amélioration du profil hydrique du sol qui atténue l'aridité entravant le développement du couvert végétal. L'extension des zones fertiles grâce au drainage et à lirrigation, sont positivement associées à un ralentissement de l'émigration, par suite de l'augmentation directe ou indirecte des opportunités demplois. Le drainage peut réduire les zones d'eaux stagnantes où les moustiques et autres vecteurs se reproduisent ayant un effet positif sur la santé.
Aspects négatifs :
61. Il sagit dune sous composante à dimension purement environnementale et les effets négatifs générés sur les ressources naturelles seront nettement minimes par rapport aux retombées positives qui en résulteront. II convient toutefois de souligner que malgré les résultats positifs que procureront ces travaux, il existe certains effets négatifs liés aux projets ; ceux-ci concernent la concentration de produits chimiques et de sels dans les eaux de drainage et, limpact de ces eaux sur les eaux réceptrices, les utilisateurs de l'eau en aval et les écosystèmes aquatiques. En effet lirrigation et le drainage peuvent provoquer laccumulation de sels dans le profil du sol ce qui altère en permanence le type de communauté végétale qui peut y vivre. Le drainage peut influencer la profondeur de la nappe phréatique, la surface du sol et salinité et la teneur en sodium du profil. Les caractéristiques de la couche aquifère (à savoir la salinité, la profondeur du point d'eau) alliées à des pratiques dirrigation et de gestion des cultures peuvent avoir des impacts à long terme, sur la performance et la viabilité du projet. Il serait donc nécessaire de tenir compte de lhydrologie et la géologie du bassin entier qui comprend lhydrologie de la nappe souterraine, lhydrogéologie, et la qualité de l'eau doivent être évaluées tout comme les effets potentiels du programme étudié.
Sous composante 1.3 : Valorisation des EUT en agriculture.
62. Les principales activités sous cette composante sont
(a) Létude dexécution , lavant projet sommaire et l EIE pour le transfert des EUT des stations dépuration du grand Tunis vers le gouvernorat de Zaighouan
(b) Deux opérations pilotes de valorisation des EUT à Medenine et Kasserine
63. Le FEM va financer les activités ci-dessus accompagnées par des plans dactions de communication, de sensibilisation et de formation. L'objectif de cette étude est de concevoir des ouvrages permettant d'assurer le transfert des eaux usées traitées vers les sites de valorisation dans les meilleures conditions de sécurité et de valorisation économique possible
64. Létude de faisabilité préliminaire entreprise par lONAS. a examiné la possibilité de transfert des EUT selon deux itinéraires : ( a) transfert des EUT vers les PIs de Zaighouan ( 13,000 ha), de Fahs ( Zaighouan) . Cette étude sera plus approfondie et accompagnée par une EIE , un avant projet sommaire (APS) et une étude d exécution qui seront sous traités par lONAS. Les deux actions pilotes de Medenine et Kasserine devraient être mises en uvre par le MARH, dans le cadre de contrats de gestion intégrée des périmètres qui associeraient la gestion de leau et des systèmes dirrigation, le développement des systèmes de production et la préservation de lenvironnement. Deux EIEs seront aussi financés pendant la préparation des plans daménagement. Il y serait également précisé le plan de cultures et les techniques culturales à appliquer ainsi que le rôle et les responsabilités des partenaires concernés (CRDA, ONAS, GDA, exploitants, etc.) dans la réalisation de cette opération
Aspects positifs.
65. Létude de faisabilité aura des répercussions bénéfiques sur lenvironnement et contribuera à une prise décision du Gouvernement tunisien sur lutilisation des EUT pour lagriculture et laugmentation des ressources en eau. Cette sous composante présentera aussi les avantages suivants : La minimisation les rejets des EUTs dans la mer, les sebkhas et les Oueds ; le renforcement de lactivité dans les zones pilotes, la valorisation dun potentiel deau actuellement perdu dans la nature ; une meilleure valorisation des terres et apport dune eau dirrigation riche en matière organique et minérale, une amélioration des revenus des agriculteurs et une augmentation des productions agricoles et fourragères.
Aspects négatifs :
66. Il nexiste pas de solution universelle pour la gestion des eaux usées dans le milieu rural. Un éventail de solutions où coexistent plusieurs options et arrangements techniques, institutionnelles et financières, restent à définir et à mettre en place à travers des études approfondies. Ces solutions dépendent du contexte social et nécessite au préalable une clarification du cadre institutionnel et la mise en place dun système financier pérenne Il serait dont nécessaire que l étude de faisabilité technique et environnementale soient préparée pour analyser dune part les critères de dimensionnement , le choix des sites, et de déterminer les paramètres pour une performance épuratoire optimale, et d'autre part, de proposer une combinaison judicieuse pour atteindre une qualité d'effluent compatible avec la norme d'irrigation tunisienne ( voir ce dessous).
67. Les effets néfastes de lutilisation des EUTs peuvent influencer négativement la qualité des eaux réceptrices de surface (leau drainée peut contenir de fortes concentrations de produits agricoles et de sels). Dans la plus part des cas, loued adjacent est le récepteur le plus efficace pour le drainage des effluents mais loued est aussi une source d'eau dirrigation en aval. Si la qualité de loued est dégradée par le drainage deffluents (problème de salinité), les eaux drainées ne peuvent plus être utilisée pour lirrigation en aval sans faire un traitement coûteux. De même, lutilisation des eaux usées traitées (EUT) dans les deux systèmes pilotes de drainage et dirrigation, peut compliquer la situation et rendre la gestion dautant plus difficile. Le contrôle et le traitement des EUTs doivent êtres conformes aux normes nationales NT 106.02, 106.03 et 106.20 (qui sont en cours de révision) relatives à la réglementation des rejets dans le milieu récepteur doivent se poursuivre en liaison avec une évaluation de la capacité d'assimilation des eaux réceptrices. Ceci nécessitera le même niveau de connaissance du système et un suivi et une gestion continue comme pour lélément précédent
Composante II Développement de systèmes de production durable.
68. Cette composante comprend :
69. La sous composante 2.1 Soutien aux productions agricoles et pastorales inclura
(a) le développement de conseil agricole,
(b) le soutien au développement de 8240 ha darboriculture,
(c) le soutien à lélevage
(d) le remembrement de 5100 ha de terres à sec
70. Le FEM peut prendre en charge les référentiels techniques qui seront élaborés en collaboration avec les instituts de recherche pour chacune des 3 zones écologiques. Aussi le FEM peut prendre en charge les conventions de recherche développement qui vont contribuer à expérimenter de nouvelles technologies favorables à l'adaptation aux changements climatiques. Cette activité permettra d'offrir de nouvelles options aux producteurs/trices agricoles
71. La sous composante 2.2 : Amélioration pastorale et sylvo-pastorale et développement forestier inclura ;
a. La création des périmètres sylvo-pastoraux de 400 ha
b. L amélioration de parcours avec mise en défens de 1200 ha
c. Lamélioration de parcours avec ressemis de 400 ha
d. La création de 50 ha de prairies permanentes
e. La création des plantations de cactus de 600 ha
f. La formation du développement forestier pour les GDA
g. Préparation de 20 plans de gestion intégrée pour massifs forestiers
72. Le FEM peut prendre en charge certains coûts reliés à la mise en valeur des aménagements antiérosifs par l'arboriculture peut appuyer l'intensification de l'élevage dans les zones marginales afin de réduire la pression sur les parcours, et améliorer les quantités de fumier et de matière organiques disponible et diminuer le surpâturage
Aspects positifs :
73. Le projet offrira un appui-conseil plus efficace aux actions de développement agricole et pastorale dans le but d'améliorer les conditions de vie des populations rurales et de faciliter la bonne exploitation des ressources naturelles à des niveaux compatibles avec la satisfaction des besoins de la population et le respect des équilibres écologiques indispensables.
74. Le projet fournira des outils pertinents pour la vulgarisation des bonnes techniques pour lamélioration des pratiques agricoles et pastorales et de lélevage ce qui permettrait à mieux équilibrer les systèmes de production et à mieux adapter la nature des productions au x potentialités des terres. La fertilité des sols devrait sen trouver améliorée et les risques dérosion limités.
75. Le projet appuiera aussi le suivi sanitaire du cheptel ce qui se traduirait par des effets positifs sur la santé humaine à travers lamélioration de la santé animale et la réduction des risques de santé liés aux maladies animales transmissibles à lhomme. Les opérations de remembrements des terres prévues auront des impacts de la population (amélioration des revenus agricoles, obtention des titres de propriétés ; infrastructures rurales) ; et la protection des ressources naturelle par lintroduction de techniques et pratiques agricoles mieux appropriées (réduction des labours dans le sens de la pente et engagement de travaux de CES).
76. Le développement de lagroforesterie dans le cadre de cette composante, à travers la plantation darbres despèces diverses, permettront de renforcer la protection des sols contre lérosion (fixation des sols), la consolidation des ouvrages de CES et dans certains cas la constitution de brise-vent en vue de la protection de certains sites de cultures (p. ex : petits périmètres irrigués, plantations fruitières, etc.). Le développement de lagroforesterie et les aménagements pastoraux et sylvo-pastoraux contribuent également à réduire lérosion des sols en assurant une amélioration substantielle de la couverture pérenne des sols et contribue également au développement de la biodiversité.
77. Lassociation de la population au processus de la planification, laménagement et lexploitation de lespace forestier fait delle non seulement un simple exploitant des ressources disponibles mais aussi un facteur impliqué dans la gestion de lespace offert et garant de sa durabilité. Ces opérations constituent un excellent outil, de sensibilisation et de formation des populations pour la gestion concertée et laménagement de protection des forets par la recherche dune convergence dintérêt entre les services forestiers (conservation à long terme) et les populations utilisatrices (parcours et bois de feu, protection des terres cultivables situées à laval, etc.)
Aspects négatifs :
78. Il est cependant, indispensable de veiller que leur conception et mise en uvre tiennent compte de la vulnérabilité des ressources naturelles de la région. Un conseil agricole nintégrant pas la dimension environnementale risque davoir des retombées très néfastes sur la durabilité des ressources naturelles. Pour ceci, il est proposé dinclure létude de laspect environnement lors de la mise à jour des référentiels techniques au même titre que les aspects techniques et économiques.
79. I1 est de même important de noter que, malgré les résultats hautement significatifs auxquels on peut s'attendre à travers les opérations pilotes de remembrement des terres, des effets négatifs peuvent être manifestés à la suite d'une mauvaise gestion des activités de cette composante. On note en particulier la surexploitation de ressources hydriques disponibles (nappes souterraines), laccroissement de lutilisation dengrais et produits de traitement suite à lintensification des activités agricoles, des perturbations des écosystèmes naturelles suite aux aménagements et infrastructures projetés (démolition douvrages de protection existants, perturbations du réseau hydrographique), laccentuation des phénomènes dérosion par lapplication de techniques et pratiques culturales non appropriées,
80. La création de périmètres sylvo-pastorales et lamélioration des parcours avec apport dengrais pastoral ne sera pas complètement exempt d'effets néfastes sur les ressources naturelles même si ceux-ci peuvent se révéler minimes. En effet, ces périmètres pourrait encourager une intensification de l'exploitation pastorale qui peut induire i) le risque d'une trop forte concentration du bétail; ii) la capacité de charge biologique des aires aménagées est souvent dépassée a cause d'une surexploitation du pâturage non contr6lee; et iii) le risque de la destruction du couvert végétal et de la dégradation du sol suite à une intensification de la pression du bétail sur le milieu physique. Ces impacts peuvent être minimes voire négligeables, si un plan d'action de suivi effectif intervienne réellement et efficacement dans la gestion des activités prévues. Aussi, un aménagement forestier de pauvre qualité qui nintègre pas la dimension environnementale peut accroître lérosion et lenvasement des retenues deau, perturber lhydrologie avec pour résultat un accroissement des problèmes dinondation et une diminution des ressources génétiques et amplification de problèmes socio-économiques, etc.
81. La réglementation sur l'utilisation des pesticides est suffisamment rigoureuse en ce qui concerne leur importation et leur transport. Par ailleurs, les agriculteurs n'ont pas de formation adéquate en matière de manipulation et de bonne utilisation des pesticides. Ainsi, une utilisation accrue des pesticides sans formation appropriée pourrait entrainer des intoxications et la pollution des eaux de surface et de la nappe phréatique.
Sous Composante 2.3 : Promotion dactivités génératrices de revenus
82. Le PGRN2 va appuyer les Activités Génératrices de Revenus (AGR) agricoles et non agricoles en ciblant, principalement aux agriculteurs sans terre, les femmes, les jeunes et les jeunes diplômés sans emploi. Plusieurs exemples ont été donnés dans la préparation: plantes médicinales aromatiques, osier, alpha, osier, culture biologique, écotourisme, fabrication de compost, élevage, bio digesteurs, produits de la forêt: escargots, champignons, serriculture, agriculture biologique, mais ils ne sont pas exhaustifs
83. Le FEM pourrait contribuer à financer une partie de ces activités dans la mesure où elles contribuent à lever la contrainte reliée au financement et à la durabilité des interventions. En plus des types d'activités mentionnées dans le rapport de préparation, d'autres idées pertinentes ont été émises durant la mission, comme par exemple les plantes aromatiques, lécotourisme, le compostage et la relance de la production d'osier
Aspects positifs
84. La mise en valeur des aménagements qui n'ont pas pu être réalisés au courant du PGRN1 vont permettre d'atteindre les impacts positifs escomptés en termes de sécurité alimentaire et de revenus, et permettre davoir accès à des microcrédits pour leurs activités génératrices de revenus. Les impacts positifs attendus sont liés à une augmentation de revenus et de la sécurité alimentaire des populations suite à la mise en culture des périmètres aménagés. Les reboisements envisagés sur les sites vont réduire lérosion, et vont contribuer à protéger les ressources forestières.
85. Cette composante qui est issue d'un processus largement participatif et répond aux aspirations des populations. Il contribuera largement à la réduction de la pauvreté monétaire à travers une amélioration des revenus et non monétaire à travers l'amélioration de l'accès aux services de base et l'organisation du monde rural dans ces gouvernorats et le désenclavement de zones de production agro-sylvo pastorales et éco-touristique.
Aspects Négatifs.
86. L'arrivée de nouvelles populations attirées par les possibilités de revenus va occasionner des besoins supplémentaires en eau potable et en irrigation. Le système de suivi environnemental va permettre d'appréhender les problèmes et servira d'outil d'animation pour la sensibilisation environnementale de ces populations.
Sous composante 2.4 : Infrastructure de Bases.
87. Cette sous composante comprend :
a) La création des pistes rurales dune longueur totale de 21 Kms
b) La réhabilitation de 35 kms de pistes rurales
c) La réhabilitation de 15 Kms de pistes dans les zones forestières
b) La création de 7 systèmes dadduction deau potable pour environ 300 famille par système
Aspects positifs.
88. La construction de pistes rurales quelles soient secondaires ou primaires aura des impacts très positifs sur la qualité de la vie des populations à lintérieur des zones du projet. En effet, ces infrastructures de désenclavement peuvent offrir aux populations locales une multitude de bénéfices qui vont dun accès plus facile aux marchés, de laccroissement des services publics tels que lélectricité, leau potable, les services de conseils et vulgarisation, les systèmes de crédit, les services de santé et déducation, à la stimulation de microprojets et à un élargissement des perspectives demploi.
89. De même, la construction de lAEP constitue à la fois une sécurisation d'accès à la ressource existante de leau, une amélioration des conditions sanitaires et une réduction du temps consacré par les populations surtout les femmes et les enfants, à la collecte de l'eau. Elle aura un impact positif sur la vie quotidienne des femmes et des enfants en charge aujourdhui de chercher leau sur des distances assez importantes. En ayant des sources deau plus proches, les bénéficiaires auront un gain de temps non négligeable quils peuvent investir dans des activités génératrices de revenues ou dans léducation pour le cas des enfants.
Aspects négatifs
90. Lérosion, représente le plus grave impact direct causé par la construction des pistes rurales. En effet des travaux de construction entrepris pendant la saison humide avec des modes de construction non appropriés peuvent exposer les sols environnants non protégés à des graves problèmes dérosion. Aussi, en cas daverses de forte intensité des pistes agricoles mal drainées peuvent être à lorigine dune forte dégradation des terres avoisinantes. Des pistes dans le tracé est mal choisi peuvent entraîner de grandes perturbations du milieu environnent telles que altération du fonctionnement des réseaux hydrographiques avec risque dinondation, attaques aux cycles biologiques et à la productivité des écosystèmes limitrophes, empiètent sur des sites historiques/archéologiques et/ou des aires protégés, des pollutions des ressources naturelles par le déversement accidentel de produits chimiques (accidents),
91. Le choix du tracé représente lélément le plus critique dans la construction dune piste. De lui dépend en grande partie le type et la portée des impacts sur lenvironnement et les populations. Il est important déviter que le tracé de la piste affecte des milieux humides, des sites archéologiques, des zones écologiques naturelles abritant de lhabitat sauvage sensible, des forets, des endroits exposés aux catastrophes naturelles (inondation). En parallèle il est fortement conseillé déviter les terrains en pentes, les sols instables, et les réseaux de drainage et de ruissellement. Enfin des pistes mal entretenues et mal drainées peuvent être à lorigine une accélération du phénomène dérosion des sols.
92. La création de lAEP ne doit pas poser de problèmes environnementaux particulier dans le cas où toutes les normes tunisiennes daménagement et dhygiènes sont appliquées et respectées. En particulier, il faut aménager des aires de propreté au niveau des sources, évacuation régulière des excédents, séparation des abreuvoirs, et suivi sanitaire des citernes. Une éducation sanitaire serait nécessaire pour la population pour lentretien de leur réserve deau et de leurs citernes pour que la qualité de leau soit saine sur le plan bactériologique.
Composante III. Conservation des Eaux et des Sols (CES):
93. Cette sous composante financera :
a. Lutte contre le ravinement dans 3950 ha
b. Traitement des interfluves dans 9675 ha
c. Lutte contre lensablement dune longueur linéaire de 130 kms
d. Consolidation des ouvrages dans 7200 ha
e. Entretien et sauvegarde des ouvrages dans 6350 ha
f. 3 Ouvrages de recharge des nappes dans le domaine de létat et les terres collectives
g. 50 ouvrages d épandage pour recharge hors exploitation
h. 47 ouvrages daménagement doued hors exploitation
94. Le FEM peut contribuer au financement de cette sous composante en assurant la promotion des techniques douces, la recherche de stratégie de démultiplication des ouvrages dans les localités visées et l'instrumentation des communautés pour une meilleure cohérence spatiale des investissements.
Aspects positifs
95. La mise en uvre de cette composante aura pour effet de renverser le processus de dégradation des sols et de les amener à un niveau de fertilité propice à une bonne production agricole. Les effets positifs de cette composante incluent notamment un frein au processus dérosion hydraulique, une restauration du couvert végétal et une nette amélioration de la fertilité du sol
Aspects négatifs
96. Il sagit dune sous composante à dimension purement environnementale et les effets négatifs générés sur les ressources naturelles seront nettement minimes par rapport aux retombées positives qui en résulteront. II convient toutefois de souligner que malgré les résultats positifs que procureront ces travaux de CES, il existe tout de même le risque de faire face a d'importants problèmes si ces réalisations ne sont pas accompagnées d'un programme de suivi environnemental assez soutenu. En particulier, la conception, la mise en uvre et lentretien des travaux liés à cette sous composantes doivent faire lobjet dune attention particulière au moment de la mise en uvre du projet. Il serait important de se focaliser notamment aux choix des techniques CES en fonction des conditions écologiques, de reliefs et pédologiques des zones à aménager et aux mesures à prendre pour assurer leur bonne exploitation et prise en charge par les bénéficiaires.
Composante IV : Renforcement Institutionnel
97. Cette composante financera :
a) Le renforcement des CRDA par des formations (méthodologique, techniques et générales)
b) Les conventions et contrats de sous-traitance avec les CRDA
c) La fourniture de moyens logistiques aux CRDA
d) Le Renforcement des partenaires gouvernementaux, appui au GDA, aux ONGs et aux ADL
e) Le Renforcement institutionnel de la DG/FIOP et développer un système de suivi-évaluation du projet incluant les aspects fonciers (décrit dans le plan dacquisition des terrains), et les aspects environnementaux et sociaux décrits dans ce DCPES
98 Le don du FEM viendra renforcer :
a) la formation des GDA sur les différents thèmes liés à l'environnement comme par exemple les changements climatiques et la gestion durable des terres, la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), la gestion rationnelle des pesticides, la lutte contre la dégradation des terres, lintégration des priorités des Plans d'action régionaux et locaux de lutte contre la désertification, les techniques douces de CES, lagriculture de conservation
b) la communication environnementale ciblant les changements climatiques, la dégradation des terres et la réutilisation des eaux usées traitées, à travers la mise en place d'une stratégie, l'élaboration de supports audio visuels et de documents de capitalisation et d'ateliers techniques d'échange. La communication ciblera les décideurs, les techniciens des CRDA, les GDA et les écoles.
Aspects positifs.
99. Des effets très positifs en matière de gestion des impacts potentiels du projet sur lenvironnement sont attendus à travers notamment les formations, la communication et suivi-évaluation environnementale.
Impacts négatifs.
100. Cette sous composante ne génère pas deffets négatifs sur lenvironnement
101. En conclusion, le PGRN2 aura des impacts positifs et négatifs sur l'environnement, mais les impacts positifs sont largement supérieurs. Le projet aura des impacts bénéfiques sur le développement économique et social dans les trois gouvernorats bénéficiaires du projet qui sont aujourd'hui soit affectées par la sécheresse soit pas un manque deau potable et dirrigation. soit par le manque demploi et de revenus. Il pourra permettre une meilleure utilisation et valorisation de leau pour accroître la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté. Avec les nombreuses mesures daccompagnement, va contribuer au développement dune meilleure gestion intégrée des ressources en eau et renforcera lAIP tout en préservant lenvironnement et laspect socio-économique.
VI. Leçons à tirer des Procédures de lEvaluation Environnementale (EE) du PGRN1
102. Pendant la préparation de ce DCPES, des visites ont eu lieu dans les trois gouvernorats afin dévaluer les procédures de lévaluation environnementale du PGRN1 de manière à tirer les leçons pour le PGRN2.
Il nexiste pas au sein du PGRN1 I des responsables ayant une vue globale des mesures sociales et environnementales et qui pourrait encadrer les différentes institutions exécutrices de ce programme
Il nexiste pas, au sein des trois Commissions Régionales au Développement Agricole (CRDA) de spécialistes en environnement pour revoir les études dimpacts.
Des actions sur la création des PI et sur la recharge de la nappe phréatique par les eaux de surface nont pas été soumises à une analyse environnementale étant donné que le décret national de 2005-1991 relatif aux EIEs ne lexige pas .
Deux études dimpact environnementales ont été préparées pour des PI irriguées par les eaux usées traitées à Oued Essid à Kasserine, et à Sidi Sallem à Djerba ainsi que la recharge de la nappe de Oued Smar par les EUT à Medenine. Les EIEs ont été revues par lANPE et celle de Oued Essid a été refusé parce que la qualité des EUT nétait pas conforme aux normes tunisiennes. Les EIEs ne contiennent pas une consultation publique
Les projets dalimentation en eau potable ne sont pas soumis à des cahiers de charges environnementaux tels quexigés par le décret des EIE de 2005-1991 . Un exemple est létude de faisabilité du projet dalimentation en eau potable de Ras Bou Ramli dans la délégation de Médenine Nord .
Un accord signé documentant la cession dune parcelle de terrain ou une occupation temporaire pour forage ou pour la création des pistes rurales nest pas établi entre le propriétaire privé etle CRDA. Seul un accord verbal est obtenu avec le propriétaire (dans le cas des périmètres irrigués, forages ou pistes rurales) ou avec le comité de développement, désigné par la population (dans le cas des terres collectives). Quelques cas de conflits et désaccords avec des propriétaires ont été signalés par le DGGREE. Toutefois, une occupation temporaire formelle est établie pour tout ouvrage dans le domaine forestier.
VII. Procédures et Pratiques suivies par le MARH pour lÉvaluation Environnementale
103 Le décret #2005-1991 a exempté tout ouvrage de pistes rurales, de forage, dirrigation, dagriculture, et de la recharge de la nappe phréatique utilisant des eaux conventionnelles de la procédure d études dimpact parce que limpact de ces ouvrages devrait être analysé dans un cadre sectoriel ou programmatique et pour lequel le MARH est habilité à étudier. Or le décret des EIE est limité à lanalyse des impacts causée par un projet spécifique et non par un programme ou un secteur. Le décret de 2005-1991 sest limité donc à la préparation des EIE pour ces mêmes ouvrages qui utilisent les eaux non conventionnelles telles que les EUTs. Les écarts entre le système tunisien des EIE et les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale sont principalement les suivantes
Labsence de consultation et de diffusion des EIEs dans les secteurs dirrigation avec les EUTs
Labsence dévaluation environnementale pour les projets dagriculture, dirrigation, de forage et de la recharge de la nappe par les eaux conventionnelles, les forêts et les pistes rurales
104 Le Décret 2005-1991 sur les EIEs ne reflète pas à lui seul dans leur ensemble tous les principes et procédures appliqués dans le cadre de la protection de lenvironnement et de la conservation dans le secteur de leau. Cependant quoique la législation tunisienne des EIE nexige pas une évaluation environnementale pour les projets utilisant les eaux conventionnelles, et les pistes rurales, cependant le ce décret a exigé la soumission dun cahier de charges (voir Annexe 6) qui fixe les mesures environnementales que doit respecter le maître de louvrage ou le pétitionnaire dun projet de réalisation (a) dun lac collinaire, (b) dinstallation des canaux de transport ou de transfert deau, (c) d une unité de huilerie, et (d) dune unité classée délevage d'animaux, Cependant :
Pour les ouvrages utilisant les eaux non conventionnelles (telles que lEUT) le MARH a préparé des EIE conformément au décret tunisien des EIEs. Cependant afin de saligner sur les procédures de la Banque mondiale Il a été décidé dun commun accord avec lANPE que le rapport des EIE fera lobjet dune consultation à travers une journée détudes et de réflexion, et de diffusion sur le site web telle que convenu avec la Banque mondiale pour le secteur des déchets ménagers.
Pour les ouvrages utilisant les eaux de surface, les pistes rurales, les pratiques environnementales qui restent toutefois effleurées même dans le cahiers de charges de lANPE , par le manque dévaluation qualitative et quantitative des impacts seront améliorées au courant du PGRN 2. Ces améliorations porteront sur une meilleure description du milieu récepteur à lamont et à laval du site du sous projet, une quantification des impacts sur le milieu naturel, une analyse des impacts cumulatifs et le développement dun plan de gestion chiffré qui incluent des mesures spécifiques datténuation et de suivi. Cette amélioration consistera à préparer (a) pour toutes les classes de sous projets ou des groupes de sous projets une évaluation qualitative des impacts sous forme dune fiche environnementale de diagnostic simplifié (FEDS) conformément à un criblage détaillé dans lannexe 2, et qui fera partie des PDPs et (b) pour une classe de sous projets ou groupes de sous projets une évaluation quantitative sous dune fiche dinformation environnementale et sociale (FIES) qui sera inclue dans létude de faisabilité entreprise par les bureaux détudes tunisien et dont le contenu de cette fiche est inclus dans lannexe et 5 et expliqué aussi dans la section VII ci-dessus.
VIII. La Mise en uvre du Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES)
105. Le tableau 2 résume les mesures environnementales proposées pour pallier aux aspects négatifs des composantes et sous composantes du PGRN2 en utilisant le système et les pratiques environnementales nationales comme suit et suivant les quatre classes suivantes:
Classe I : tous sous projet utilisant les EUT : les prescriptions du Décret 2005-1991 seront appliquées et complétées par la consultation des parties intéressées et affectées. Le contenu du rapport des EIE, inclura une description du processus participatif suivi pour la préparation de lEIE ainsi de la consultation publique organisée sous une forme dune journée détudes et de réflexion ainsi que des détails sur la capacité institutionnelle, le budget, le contrôle et de suivi y compris à travers les clauses environnementales applicables à tous les sous-projets. Le sommaire de ce rapport dÉIE sera diffusé sur le site web de lANPE et/ou du MARH,
Classe II : tous les sous projets relatifs à la réalisation d douvrages dadduction d eau potable, de pistes rurales, des retenues collinaires de plus de deux mètres de hauteur ainsi que daires dirrigation dont la superficie est supérieure à cent hectares (100 ha) doivent faire lobjet dune évaluation simplifiée dimpact environnemental et social sous une forme de Fiche dInformation Environnementale et Sociale (FIES) dont le contenu est décrit dans lannexe 4 . :es de mesures de gestion de ces impacts seront inclus dans les cahiers des charges des opérateurs de ces sous projets. La préparation de la FIES sera préparée en consultation des personnes et associations affectées et bénéficiaires des sous-projets. Les FIES des sous projets seront publiées et diffusées sur le site web du MARH. Les sous-projets relatifs aux espaces forestiers, y compris ceux relatifs à la collecte des produits forestiers non-ligneux ou non ligneux, objet de la Composante 2.2, seront conformes aux plans daménagement des forêts concernées conformément à larticle 16 du Code forestier dont le contenu tiendra lieu dévaluation simplifiée dimpact environnemental et social.
Classe III : pour tous les sous projets de moindre impact environnemental et social, une revue simplifiée des aspects environnementaux et sociaux fera lobjet dune Fiche Environnementale de Diagnostic Simplifié (FEDS) qui définira les mesures environnementales et sociales à inclure dans les contrats de réalisation de travaux conformément aux mesures datténuation et de suivi décrites dans les annexes 2 et 3 . Cette fiche sera diffusée sur le site web du MARH.
Classe IV : pour tout projet ou sous projet pour lequel aucune évaluation environnementale nest requise
Tous les termes de référence et les cahiers des charges et termes de référence pour les EIE feront mention de la nécessité pour les maitres douvrage de considérer les alternatives aux sous-projets proposés, y compris la description des raisons du choix du sous-projet proposée au financement du PGRN 2-.
Tableau Indicatif des sous projets financÉs par le PGRN2
Dans les wilayas de Kasserine, Jendouba et Medenine
Classification Environnementale :
Classe I. Préparation dune étude dimpact sur lenvironnement (EIE)
Classe II : Préparation d une fiche dinformation environnementale et sociale (FIES)
Classe III : Préparation dune Fiche environnementale de diagnostic simplifié (FEDS)
Classe IV : Exemptée de toute évaluation environnementale
Sous ComposanteSous Projets
( indicatifs)Total
( indicatif)Classification Environnementale1.1 Amélioration de la mobilisation de la ressource en eauCréation de Points deau ( forage)5III, FEDSCréation de puits < 30 m , diam 3m60III,FEDSApprofondissement de puits< 30 m205III, FEDSCréation et réhabilitation des citernes, capacité 100-150 m3 200 (individuelles)
50 (collectives)III, FEDS
IV , exempté pour
réhabilitation1.2 Création et réhabilitation des PICréation des PI sur forage190 haIII, FEDSCréation des PI à partir du lac210 haIII,FEDSRéhabilitation des PI publics
150 haIII, FEDSCréation des PI privés sur puits de surface172 haIII, FEDSRéhabilitation des PI privés490 haIV, exempté1.3 Valorisation des EUT dans lagricultureÉtude de faisabilité de transfert des EUT du Grand Tunis1I, EIEIrrigation des PI par les EUT (pilote)2I, EIE2.1 Soutien aux productions agricoles et pastoralesSoutien au développement de larboriculture8240 haIII,FEDSRemembrement des terres à sec5 000 haIII, FEDS2.2 Amélioration pastorale et sylvo-pastoraleCréation des périmètres sylvo-pastoraux400haIII,FEDSAmélioration de parcours en mis en defens et avec ressemis1200 ha ( en defens)
400 ha ( ressemis)IV, exemptéCréation prairies permanentes50 haIII, FEDSCréation des plantations de cactus600 haIII, FEDSPlan de gestion intégrée des forêts20IV, exempté2.3 Activités génératrices de revenus (AGR)
Agricoles
-apiculture, aviculture, engraissement dagneaux, élevage ovin
- Extraction dhuiles dolives
-Eau
4 320 projets
IV, exempté
II, FIES
II, FIESAGR non agricoles
Ruches dabeilles
Réparation des équipements hydrauliques
Tacherons
159 projets
IV, exempté2.4 Infrastructure de basesCréation de pistes rurales (plateforme 6 m, fondation 20 cms)21 KmsII, FIES > 1 kms
III, FEDS< 1 kmsRéhabilitation des pistes rurales35 kms
15 kms pistes forestièresIII, FEDSCréation de lAEP6-8II, cahier de chargeRéhabilitation des AEP7-11III, FEDS3. Conservation des Eaux et des SolsLutte contre le ravinement,( pierres sèches, tabias)3950 haII, FIES > 3 mètre
III, FEDS < 3 mTraitement des interfluves9675 haIV, exemptéLutte contre lensablement (cordon dunaires par plantation des tamarix)230 kmsIII, FEDSConsolidation des ouvrages banquettes par arboriculture1 350 haIV, exemptéCuvettes individuelles1 000 haIII, FEDSConsolidation des ouvrages par la plantation des arbres7200 haIV, exemptéEntretien et sauvegarde des ouvrages6 350 haIV, exemptéOuvrage de recharge des nappes dans le domaine public3 ouvragesIII, FEDS
106 Afin de sassurer que les impacts environnementaux soient effectivement pris en compte dans la planification et lexécution des composantes et sous composantes duPGRN2, la procédure suivante est proposée
107 Etape I : Détermination du foncier. Le CRDA se chargera de se procurer le titre foncier émis du gouvernorat pour chaque site des travaux. Dans le cas ou le site est dans le domaine public, ce sous projet pourrait être soumis à un financement du PGRN 2. Dans le cas échéant ou tout sous projet nécessite une autorisation daccès à un terrain privé ou une occupation provisoire ou définitive ou définitive dun terrain privé, un contrat de cession volontaire ou une autorisation doccupation provisoire devrait être préparé par le CRDA qui veillera à sa mise en uvre. Aucun sous projet ne pourrait être financé sous le PGRN2 sans que le problème du foncier soit résolu conformément au plan cadre dacquisition volontaire des terrains.
108 Etape II A. Classification et modalité dévaluation environnementale des sous projets de la Classe I
Les sous projets sous cette classe sont :
La création des PI avec les EUTs
Lamélioration de la qualité et la valorisation des EUTs
Toute étude de faisabilité utilisant le transfert des EUTs
109. Pour ces sous-projets, une EIE sera préparée conformément au décret tunisien des EIE # 2005-1991 pour tout sous projet dans le quel les eaux usées traitées (EUTs) seront utilisées. De même un cahier de charge de lANPE sera utilisé pour tout sous projet ou groupe de sous projets dAEP. A cet effet, le CRDA engagera les services dun bureau détudes tunisien sur la base des TdR type approuvé préalablement par la Banque mondiale. Ces TdR feront lobjet dune consultation par le bureau détudes avec les bénéficiaires du projet et au moment du démarrage de létude et lorsque la version préliminaire de lEIE est complétée, celle ci sera discutée au cours dune journée détudes et de réflexion organisée par le bureau détudes pour lequel un procès verbal (PV) sera annexé à la version finale des EIEs
110 Conformément au décret des EIEs, lANPE à travers sa direction des EIE, (a) émettra son avis suivi de son autorisation ; (b) publiera le résumé non technique des lEIE sur son site web, et (c) sera chargé du suivi du PGES pendant la mise en uvre du sous projet
Étape II B. Classification et évaluation environnementale des sous projets de la Classe II
111. Les sous projets sous cette classe sont :
AEP
Piste rurales de plus de 1 kms
PI avec des eaux de surface de > 100 ha
Haute digues de > 2 mètres
Extraction dhuiles
Espaces et/ou produits forestiers
112. Pour tout groupe de sous projets homogènes de forage ou de recharge, digues qui appartiennent à la même nappe, et pout tout groupe de sous projets homogènes dirrigation ou agriculture, et despace forestier appartenant à une même zone, les documents de lévaluation environnementale consiste à :
La préparation dune fiche environnementale de diagnostic simplifié (FEDS) qui sera remplie pendant la préparation des PDPs et telle que décrite dans lannexe 1 Cette fiche sera préparée par un consultant individuel ou par un cadre des CRDA qui aurait reçu une formation sur le tas, pour vérifier un certain nombre de paramètres aussi bien juridiques que techniques et pour identifier lintensité des impacts de ces sous groupes de projet.
La préparation dune fiche dinformation environnementale et sociale (FIES) conformément au format proposé dans lannexe 4 et pour lequel le bureau détudes devrait adapter sous forme de tableau les plans génériques datténuation environnementale en Annexe 2 ; et de suivi environnemental en Annexe 3 ainsi qu un plan de renforcement institutionnel pour la mise en uvre des plans datténuation et de suivi. La FIES fera partie de lavant projet sommaire (APS) ou détaillé (APD) et sera aussi inclus comme clauses environnementales dans les DAO. Ces clauses seront élaborées et introduites dans les cahiers de charge types. Les DAO incluront les exigences environnementales comme clause éliminatoire . Les cahiers de charge des AEP et fabrication dhuile requis par le décret 2005-1991 en Annexe 6 serviront respectivement comme supplément au FIES
113. Le CRDA avec lassistance des directions centrales techniques valideront la FEDS et la FIES au moment de la validité de létude et les transmettront à la direction technique appropriée (DGGR ou DGRE) qui sera chargée de les retransmettre à là la DGFIOP pour quelles soient sur le site web du MARH
Étape II C : Classification et évaluation environnementale des sous projets de la Classe III
114. Les sous projets sous cette classe sont :
Points deau forage
Création/réhabilitation des puits
Création Réhabilitation des PI < 100 ha
Création des pistes rurales de < 1 kms et réhabilitation des pistes rurales et forestières
Création et réhabilitations des banquette mécaniques ( tabias)
Conservation des sols, prairies permanentes, lutte contre le ravinement, remembrement
115. Pour tout groupe de sous projets homogènes de forage ou de recharge qui appartiennent à la même nappe, et pout tout groupe de sous projets homogènes dirrigation appartenant à une même zone, des baquettes mécaniques etc, les documents de lévaluation environnementale consiste à la préparation dune fiche environnementale de diagnostic simplifiée (FEDS) qui fera partie des PDPs et telle décrite dans lannexe 2 Cette fiche sera pour vérifier un certain nombre de paramètres aussi bien juridiques que techniques et pour identifier lintensité des impacts de ces sous groupes de projet
116. Quoique que les procédures ci-dessus classifient les sous projets en trois classes, il est possible que certains sous projets de la classe II ou classe III nécessitent la préparation dune FIES dans le cas où ces sous projets suite au résultat de la pondération (Annexe 1) :
causent la perte significative ou la dégradation significative des aires naturelles (forêts, zones humides, habitats naturels, aires protégées)
menacent une aire culturelle, historique ou archéologique
impliquent lachat de pesticides ou déquipement pour leur application
polluent la nappe libre et ou la nappe captive
IX. Suivi et Surveillance Environnemental
117. Le DCPES établira un système complémentaire de suivi et de surveillance environnementale.
Le système de suivi aura pour but de sassurer de la conformité des travaux avec les contrats qui incluront des clauses environnementales qui devront être exécutés par le maitre duvre. Ce suivi sera fait par la cellule régionale des trois CRDA et aura pour but dassurer que les mesures datténuations environnementales et sociales identifiées dans les mesures datténuation pour les eaux conventionnelles sont respectées dans la planification et la mise en uvre des sous-projets. A cet effet , un cadre nommé de cette cellule, sera le point focal des mesures environnementales et sociales ainsi. Il veillera à ce que les FEDS et FIES, fera le suivi de ces mesures pour assurer la conformité avec les clauses du contrat à travers le PV de réception définitive des travaux et transmettra les FEDS et FIES aux directions techniques concernées. Dans le cas où le CDRA ne pourra pas entreprendre ces services, , il engagera à temps partiel les services dun consultant tunisien. Ce consultant devra soumettre un rapport semestriel au CRDA concerné ainsi quà lUCC
Le système de surveillance environnementale pour les ouvrages utilisant les EUT sera fait par lONAS qui communiquera semestriellement au CRDA un rapport sur la qualité des EUTs . De même , la Direction de la santé se charge des analyses sur la qualité de leau potable
LUCC sera responsable de synthétiser les rapports du suivi et surveillance environnementaux quelle recevra de lANPE pour sassurer quils sont conformes aux procédés et résultats décrit dans le DCPES. A ce titre lUCC engagera annuellement les services dun consultant national à temps partiel qui ; (a) examinera les rapports reçus, (b) sélectionnera un échantillon de sous projets pour sassurer que les mesures datténuation sont suivies ; (c) préparera un rapport davancement au niveau de la programmation. Ce rapport sera intégré dans le rapport annuel davancement du programme que lUCC soumettra à la Banque mondiale
118. Le tableau 3 ci dessus résume lévaluation environnementale et sociale prévue pour le PGRN 2
Tableau 3 : Résumé de lévaluation environnementale et sociale du PGRN 2
Catégorie du ProjetDocumentation environnementale du PGRN 2Sous-projet Classe I
-Etude de transfert des EUT
-Périmètre Irrigués avec des EUTsPréparer et publier un EIE complet, consultation durant la supervision et suivi de la mise en uvre du PGE, Rapport analytique de lEIE publié sur le site web de lANPESous projet Classe II
-AEP
-Élevage danimaux
-Piste rurales de plus de 1 kms
-PI avec des eaux de surface de > 100 ha
-Haute digues de > 3 mètres
- Espace/produit Forestier -Préparer une Fiche Environnementale de Diagnostic Simplifiée (FEDS) qui est une analyse qualitative des impact
-Préparer une Fiche dInformation Environnementale et Sociale (FIES) (à préparer par un expert à identifier) pour quantifier les impacts et identifier les mesures environnementales, celles-ci devront être inscrites dans les contrats de génie civil et de consultance et publiées sur le site web du MARH
- Espaces/ Produits forestier seront conformes aux plans daménagement des forêts concernées conformément à larticle 16 du Code forestierSous projet Classe III
-Points deau forage
-Création/réhabilitation des puits
-Création Réhabilitation des PI < 100 ha
-Création des pistes rurales de < 1 kms et réhabilitation des pistes rurales et forestières
-Création et réhabilitations des banquette mécaniques ( tabias)
-Conservation des sols, prairies permanentes, lutte contre le ravinement.
-Ouvrage de recharge de la nappe
Evaluation qualitative par une FEDS ; mesures à inclure dans les contrats de génie civil et de travaux et publiées sur le site web du MARHSous projet classe IV
-Réhabilitation des puits privés et publiques
-Création et réhabilitation des citernes deau
-Réhabilitation des PI privés ne dépassant pas 5-10 ha par agriculteur
-Plan de gestion de massifs forestiers
-sauvegarde des ouvrages
-Activités génératrices de revenus
Exempté de toute évaluation environnementale
X. Formation et Renforcement des Capacités
119. Etant donné que le processus participatif de développement institué par PGRN2 impliquera les GDA ( composés de la populations locale),les ONG locaux et les partenaires régionaux ainsi que les structures régionales du CRDA et des bureaux régionaux de lANPE et les structures nationales (ministères et institutions), prévoient la formation et le renforcement des capacités à chaque niveau du programme Le DCPES à travers la 4ème composante sassurera que la sensibilisation sur les questions environnementales et que la formation/ renforcement des capacités pour lanalyse et la gestion des impacts sur lenvironnement et sur laspect social seront intégrés dans toutes les composantes du PGRN2 Dans la composante III, Le MEDD sera chargé dorganiser, participer et évaluer les programmes suivants de formation et de renforcement des capacités qui comportent les groupes suivants :
La sensibilisation des populations locales se fera par des réunions au cours de la préparation des PDPs, pour les sensibiliser à participer au processus de criblage et leur expliquer les impacts environnementaux et sociaux majeurs, et en particulier les impacts sur la qualité de leau et des sols et le processus daccès dans leur terrain privé
La formation des structures décisionnelles locales du CRDA , et bureaux régionaux de lANPE et les bureaux détudes qui fourniront lappui technique aux porteurs des sous projets, pour quelles puissent assurer (a) la préparation de la FEDS et la FIES ;b) le suivi des clauses environnementales et sociales dans les contrats (c) la qualité de lexamen des EIE , (d) des mesures datténuation , de surveillance et de suivi au niveau local et la préparation des rapports de suivi environnemental
XI Budget
120 Le budget indicatif pour la mise en uvre du DCPES (Voir tableau 3) estime les coûts additionnels imposés par les procédures dévaluation environnementale et sociale, le suivi et évaluation et la formation et renforcement des capacités. Ce budget est illustratif et basé sur le programme proposé par les trois CRDA , il pourrait être révisé avant la mission d évaluation du PGRN 2
Tableau 3 : Budget Indicatif du DCPES
ÉlémentsSous projets/activitésResponsabilitéNombrePrix unitaire en US$Coût total en US$Préparation des EIE
-Étude de transfert des EUT du Grand Tunis
-Irrigation des PI par les EUTs
Sous -Total Classe I
ONAS
CRDA avec lassistance de lONAS
1
2
15,000
30,000
30,000Préparation des FEDS et FIES -AEP
-Élevage danimaux
-Piste rurales de plus de 1 kms
-PI avec des eaux de surface de > 100 ha
-Haute digues de > 2 mètres
-Extraction huiles d olives
Sous- Total classe II
CRDA avec assistance de
DGGR/DGRE
4
8
2
10
4
5
5
38
1200
45,600Préparation des FEDS-Points deau forage
-Création/réhabilitation des puits
-Création des PI < 100 ha
-Création des pistes rurales de < 1 kms et réhabilitation des pistes rurales et forestières
-Création et réhabilitations des banquette mécaniques ( tabias)
-Remembrements
-Conservation des sols, prairies permanentes
-Ouvrage de recharge de la nappe
Sous- Total Classe III
CRDA avec assistance de
consultants5
30
10
10
30
50
2
3
140
300
42,000Evaluation Environnementale
Total Classes I , II, III
117,600Surveillance et Contrôle-Sous projets de la Classe I
- Echantillon des sous projets de la Classe II
-Sous Total Surveillance et SuiviANPE
Consultants nationaux10
502000
30020,000
15,000
35,000
Assistance Technique-Consultant à temps partiel pour les 3 CRDA
-Consultant à temps partiel pour lUCC
-Sous total Assistance TechniqueConsultants nationaux
200 jours
30 jours300
300
60,000
9,000
69,000
Formation et sensibilisation
Plan dacquisition de terrain
Ateliers de formations des structures décisionnelles
-Formation
-Assistance technique
Sous total Acquisition
MEDD
Consultants
9
4
120
5000
1000
300
45,000
4, 000
36,000
40,000Total DCPES306,600
XII. Répartition annuelle du Budget
121. Sur la base du budget de la section X I, la répartition du budget est proposée comme suit :
ÉlémentsTotal en US$20102011201220132014Évaluation Environnementale117,60047,60033,00027,00010,000Surveillance et Contrôle35,00010,00010,00010,0005,000Assistance technique69,0009,00020,00020,00020,000Formation et sensibilisation45,00015,00015,00015,000Plan de gestion foncière 40,00010,00010,00010,00010,000Total306,60081,60088,00082,00050,0005,000Annexe 1 :
PGRN2
Fiche Environnementale de Diagnostic Simplifiée (FIES)
1. Titre de la composante et sous composante du PGRN2 :
2. Titre du sous projet :
3. Lieu, Province Région :
4. Nom et adresse du Promoteur/Exploitant:
5. Nom et Adresse du CRDA
6. Nom et Adresse de lexploitant
Impacts Environnementaux et Sociaux
7. Impact Environnemental : Indiquer si limpact sur lenvironnement mentionné est applicable par un « X » dans la colonne « applicable ». Dans le cas où limpact est applicable, transposer dans la 3ème sous colonne « pondération », le même chiffre indiquée dans la sous colonne 3 « échelle de pondération » Au cas où limpact sur lenvironnement nest pas applicable, indique le chiffre Zéro dans la sous colonne 3 (pondération)
Est-ce que le sous projet ou groupe de sous projets ?PondérationApplicableEchelle de pondération Pondération1Est situé sur un site ou aire culturelle, historique, archéologique protégé par la législation tunisienne 32Est situé sur un site ou aire naturelle (foret, zone humide, habitat naturel, aire protégée) protégée localement par les wilayas ou les communes33Augmentera la salinité des sols de plus de 2g/litre en aval des PI34Est située déjà sur une nappe phréatique surexploitée 35Contribuera à la diminution de la quantité deau accessible aux utilisateurs à laval des PIs 36Est situé dans une zone ou il nexiste pas un réseau dassainissement rural27Utilisera des engins de transport ou des équipements de forage à base de diesel , ou mazout18Générera des déchets non dangereux et qui seront stockés sur le site du projet29Génèrera des déchets dangereux (solide, liquide) sur le site ?210Peut être une cause de maladie hydrique pour les agriculteurs des PI et des agriculteurs en aval des PIs 211Consiste en des forages profonds qui puisent sur la même nappe 2Total pondération24
Résultats du Criblage
(a)Si le total de la pondération est égale à et à plus de 13 points, le sous projet sera classifié dans la classe II et une fiche dinformation environnementale et sociale (FIES) est requise(b)Si le total de la pondération est moins de 13 points, une FIES nest pas requise, et des mesures datténuation telles que décrites dans lannexe 2 seront inclues dans les cahiers de charge que le maitre duvre devrait respecter
8. Impact Social : Indiquer si limpact social mentionné est applicable par un « X » dans la colonne « applicable ».
Est-ce que le sous projet ou groupe de sous projetsApplicable1est situé sur une terre privée ou empiète une terre privée ? 2 aura un impact sur laccès des populations locales à leurs habitats, biens, sources de revenus ou de moyens dexistence, services publics ?
Si les critères 1 et/ou 2 sont applicables, le CRDA devra préparer un plan de cession volontaire ou doccupation provisoire conformément à la politique 4.12 de la Banque mondiale relative à lacquisition des terres et la compensation pour pertes de bénéfices économiques.
_________________________ _________________________
Bureau détudes ou Consultant CRDA ou Direction Technique
Annexe 2
MESURES TYPE DATTÉNUATION
Les bonnes pratiques environnementales et les mesures datténuation génériques sont présentés dans le tableau ci-dessus pour les sous projets dont les résultats du criblage a montré que les impacts négatifs sont faibles ou moyen .Ces mesures constituent aussi les actions de bases que les gestionnaires des sous projets dont les résultats du criblage a montré que le total des pondération est moins que 13/25. Ces mesures datténuation seront introduites dans les cahiers de charge types au niveau de la section des DAO « Description Technique des Travaux » :
Impacts NégatifsMesure d'atténuationResponsabilitéCoûtFORAGES
Adapter le forage à la nature de la nappe
Vulnérabilité et transfert des pollutions superficielles en profondeur et contamination par communication entre les nappes
Abandonnement du forage
-Cimentation par des unités de cimentation appropriées voir même lapplication des techniques des forages pétroliers.
-Contrôle de la cimentation par des diagraphies spécifiques (CBL et VDL)
-Construction dun abri autour du forage avec porte
-Installer un compteur et un robinet de
prélèvement sur la conduite de production au niveau des forages profonds dexploitation
-Equiper les forages au niveau de leur tête par une prise manométrique pour la mesure de pression
Eloigner les produits polluants du forage
Faire dépasser du sol le tube guide afin de limiter le risque de pollution superficielle
Réaliser une dalle bétonnée pour protéger la tête de puits et limier les risques d infiltration de polluants
Disposer d une benne pour les déchets, de films polyane et de produits absorbants comme la sciure pour étancher les pollutions accidentelles
En cas déchec ou dabandon du forage, cimenter le tubage de protection par refoulement . : Mettre en place un bouchon de ciment au niveau du tube guide et/ou le tube mis en place au niveau de ce forage
Entreprise des travaux/DGRE
Entreprise des travaux
CRDA et entreprise des travaux
CRDA/DGRE
N /A
inclus dans le contrat des travaux
Inclus dans le contrat des travaux
Inclus dans le contrat des travaux
Pas de coûts supplémentairesADDUCTION DE LEAU POTABLE
Risque de contamination de la ressource d eau potable et impact sur la santé humaine lié au non respect des normes dhygiène
Augmentation des débits deaux usées dans le cas de zones à forte densité
ASSAINISSEMENT
Émanation dodeurs due la fermentation des eaux usées
Fuite accidentelles des eaux usées dans la nappe phréatique due a`une faible étanchéité
Risque deutrophisation si les eaux usées ne sont pas bien traitées
Aménager des aires de propreté
autour des sources
- Suivi sanitaire des citernes deau
-Séparation des abreuvoirs
-Evacuation des excédents
Prévoir des systèmes appropriés pour la gestion des eaux usées
Concevoir soigneusement les caractéristiques du projet et implanter les sites à plus de 200m des maisons dhabitation
Prendre en considération la mise en place dun système de traitement à biofiltre
Prendre des précautions importantes pour le traitement de lazote, du phosphate, et désinfection du bassin de lagunage
Assurer la qualité requise pour les eaux épurées
MARH/ANPE
SONEDE/Entrepreneurs
ONAS et CRDA
ONAS
Entrepreneurs
ONAS/
Entrepreneurs
ONAS/ entrepreneurs/ANPE
Pas de coûts supplémentaires
Pas de coûts supplémentaires
Inclus dans les contrats des travaux
Inclus dans les contrats des travaux
Inclus dans les contrats des travaux
Dangers possibles pour la santé et lenvironnement par suite de lutilisation deffluents deaux usées traitées pour l'irrigation
Risque de prolifération de moustiques et autres parasites
Plan Institutionnel
Absence dun service de gestion de lenvironnement au niveau du MARH , CRDA et GDA
Manque de capacité du MARH de comprendre les questions relatives à lenvironnement et questions connexes et à les trier et les revoir efficacement
Clarification des Rôles et responsabilités de lANPE, CRDA, GDA vis-à-vis du projet
Manque de directives écrites pour le criblage environnemental et social, la préparation des EE, et PGES la supervision du plan de suivi et d'atténuation des effets sur l'environnement
Chloration puis aération de leffluent final; suivi initial de la qualité des eaux dirrigation dans les canaux dirrigation en plus du suivi des effluents aux points de sortie de linstallation de traitement
Suivi des travailleurs et habitants
Engager les services de consultants nationaux à temps partiel pour préparer des fiches environnementales et sociales et PGES
Engager les consultants pour la surveillance environnementale
Engager les services de consultants pour assister les CRDA et lUCC a préparé les reports davancement environnemental
Engager les services de consultants pour préparer les plan dacquisition de terrains
Mettre en uvre un système de formation pour les différents intervenants du PGRN 2 pour lévaluation environnementale et pour les questions foncières
Définir les rôles et responsabilités de chacune des institutions
Préparation et Mise en uvre des directives écrites à travers le DCPES sur lévaluation environnementale
Entrepreneur/ONAS et ANPE
Ministère de la Santé/ONAS
MARH/DGFIOP/
Consultants
DGFIOP/CRDA
DGFIOP
DGFIOP/ANPE
DGFIOP
Inclus dans les contrats des travaux
A déterminer
US$ 104,000
US$ 45,000
117,600
Cultures foragères
Aménagement CES
(lutte contre le ravinement et traitement des interfluves Dégât causés par la destruction des ouvrages (érosion des sols et affouillement)
- risque de conflit dans la répartition des ressources
-Amélioration de l'organisation des éleveurs
- risque de surcharge des et de dégradation des pâturages
- revenus pour les exploitants, intensification de l'élevage, augmentation de productivité
Prévoir des seuils filtrants
- Fixation biologique des berges à laval
- Végétalisation des atterrissements
- Traitement et Végétalisation du bassin amont
- Renforcement des ouvrages
-- Limiter les interventions Mécaniques
CRDA/Agriculteurs
Entrepreneurs
Inclus dans les contrats des travaux
a) Création de périmètres
sylvo-pastoraux
Dégradation des sols
- Appauvrissement en végétation
b) Amélioration de parcours
- Réduction du couvert végétal
- Erosion linéaire
c) Développement de lagroforesterie Erosion du sol due au défrichement de lemplacement Utilisation dengrais et de produits de traitement ayant des effets néfastes sur les ressources en eau
e) Construction des pistes agricoles .Erosion des sols causée au moment des travaux suite à la perturbation du réseau de drainage naturel Destruction dédifices, de végétations et des sols lors des travaux de terrassement Obstruction des systèmes de Drainage. Glissement, éboulement et effondrement de terrain ou autre type de mouvement de terre pendant les opérations de terrassement Risques de causer des dégâts pour des sites archéologiques non connus
f) Mise en culture : pollution par les intrants et les pesticides-pollution par les intrants et pesticides, risque de salinisation et d'alcalinisation, tassement-
g) Activités génératrices de revenues
a) Proscrire le labour en généralisé
- Traitement en localisé
- Maintien des obstacles naturels
- Scarification perpendiculaire à la Pente
b) - Ne pas défricher les pentes, les terrains instables ni les sols sujets à lérosion - Eviter de préparer lemplacement pendant les périodes humides
- Replanter rapidement
- Sélectionner des essences résistantes
- Sensibiliser et contrôler les Exploitants
c) Elaboration dun plan daménagement y compris-la promotion des bonnes méthodes sylvicoles et la surveillance de labattage - Intégrer la protection de lenvironnement dans la gestion forestière propose
d) Eviter les travaux en période humide
- Prévoir dautres tracés possibles
-Préserver et/ou restaurer la végétation des bords de la piste
- Prévoir un système approprié de drainage
e) - Modifier le tracé pour éviter les terrains naturellement instables
- Concevoir des ouvrages de drainage atténuant au minimum les débits des eaux de surface
- Prévoir des ouvrages pour assurer la stabilité des sols
- Impliquer lagence nationale chargée du patrimoine dans le choix des tracés
- Interdire le transport de produit dangereux dans les zones écologiquement sensibles
f) -Amélioration de la fertilité par la fumure -Sécurisation foncière
g) Amélioration des revenus des femmes et des jeunes
Entreprises /CRDA
Entreprises/CRDA
Direction Générales des Forêts(DGF)/CRDA
Direction des travaux Publics/CRDA
Agriculteurs
Communautés
Inclus dans les contrats des travaux
Inclus dans les contrats des travaux
Inclus dans les contrats des travaux
Inclus dans les contrats des travaux
COUT TOTAL DES MESURES DATTÉNUATIONUS$ 266,600
Annexe 3
Mesures type de suivi
Le tableau ci-après comprend quelques exemples types de plan de suivi dévaluation pour les composantes du PGRN 2 les plus pertinentes. Les paramètres suivant devront faire part du PGES
A. Gestion des Eaux Souterraines, Irrigation et Drainage
Un programme de suivi sera exigé si les données existantes sont insuffisantes pour prendre les décisions; un tel programme doit être plus rigoureux que le programme des opérations de suivi. Le programme de données de base doit recueillir les données du bilan hydrique (flux de leau souterraine et de surface, évapotranspiration, infiltration etc.) et la qualité de leau.
Phase d' opérationParamètreFréquenceQualité des eaux souterrainesPH
Salinité
Alcalinité
Conductivité
Ammoniaque
Total nitrates
Phosphore
Herbicides et pesticides
DOB
DOCMensuellePuits forés, points de d'écoulement de drains en poterie et/ou puits de suiviQualité des eaux réceptricesPH
Salinité
Alcalinité
Conductivité
Ammoniaque
Total nitrates
Phosphore
Herbicides et pesticides
DOB
DOC
ColiformesHebdomadaireEn amont et en aval de la zone d'influence du projet et dans des stations stratégiques, en amont et en aval des points de sorties, au minimum tous les 500 mètres; Si la rivière a plus de 3 mètres de profondeur, les échantillons de toutes les stations doivent être prélevés à la surface et à 60-80% de la profondeur. Qualité du drainagePH
Salinité
Alkalinité
Conductivité
Ammoniaque
Total nitrates
Phosphore
Herbicides et pesticides
BOD
DOC
ColiformesHebdomadaireAu point final de décharge1 S'il y a des déchets suspects ou connus provenant deaux usées industrielles ou municipales, tout lensemble des paramètres mentionnés dans les Directives environnementales générales de la Banque mondiale de lannexe III, devra être strictement suivi.
Programme général de suivi pour une installation de traitement deaux usées
Paramètres de suiviFréquence
Suivi des sorties deffluents
pH
Demande en oxygène biologique (DOB)
Demande en oxygène chimique (DOC)
Huiles et graisses minérales
Total solides en suspension (TSS)
Métaux lourds (total et suivi spécifique)
Ammoniaque
Coliformes
Cyanure, libre
Cyanure, total
Nitrate
Fluor
Chlore, total résiduel
Phénols
Phosphore
Sulfures
Température au bord de la zone initiale de mélange
Flux des effluents, l/seconde
Suivi en aval pour les eaux réceptrices (paramètres dévaluation supplémentaires)
Oxygène dissous mg/1
La fréquence dépendra des caractéristiques des effluents précédant la décharge, ainsi que la dilution, la dispersion et la sensibilité et lutilisation en aval par lenvironnement récepteur (leau ou la terre)
Annexe 4
Contenu dune FIES
Tous les sous projets identifiés dans la classe II doivent avoir une FIES qui peut être un chapitre séparée dans les études de faisabilité..
Le FIES doit en particulier contenir les sections suivantes :
Description du projet : son objectif, ses composantes
Description et justification du site et les zone dinfluence sur ce site et par ce site
Description du milieu et en particulier le milieu hydrogéologiques pour les forages et PIs
Identification et résumé tous les impacts environnementaux et sociaux positifs et négatifs importants ainsi que les impacts cumulatifs
Préparation sous forme dun tableau, dun plan détaillé datténuation environnementale et sociale en fournissant des détails techniques sur chaque mesure datténuation, la responsabilité de pallier ces mesures et les coûts y afférents
Préparation sous forme de tableau , d un plan de suivi des mesures datténuation en fournissant des détails techniques des mesures de suivi, y compris les paramètres à mesurer, les méthodes à utiliser, la fréquence des mesures, les institutions responsables des mesures, et les coûts y afférents
Préparation sous forme de tableau din plan de renforcement institutionnel pour la mise en uvre des plans datténuation et de suivi , le calendrier dexécution des mesures , les étapes et la coordination , les couts estimatifs de plan ainsi que les coûts récurrents estimatifs et les sources de financement
.
Annexe5 A
Cahier des charges fixant les mesures
Environnementales que doit respecter le maître de
louvrage ou le pétitionnaire dun projet de
réalisation dun lac collinaire
Article premier : Le présent cahier des charges fixe les mesures environnementales que doit respecter le maître de louvrage ou le pétitionnaire dun projet de réalisation dun lac collinaire.
Article 2 : Le présent cahier des charges comprend seize (16) articles et quatre pages (04). Ce cahier des charges doit être signé et légalisé par le maître de louvrage ou le pétitionnaire.
Article 3 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter les textes législatifs et réglementaires en vigueur et notamment :
- La loi n°88-91 du 02 août 1988 portant création dune Agence Nationale de Protection de lEnvironnement telle que modifiée par la loi 92-115 du 30 novembre 1992 et la loi 93-120 du 27 décembre 1993.
- Le décret n°2005 - 1991 du 11 juillet 2005 relatif à létude dimpact sur lenvironnement et fixant les catégories des unités soumises à létude dimpact sur lenvironnement et les catégories des unités soumises aux cahiers des charges
Article 4 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter la vocation de la zone dimplantation du projet, les plans daménagement et les normes en vigueur.
Article 5 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit choisir les techniques appropriées qui garantissent la préservation de lenvironnement.
Article 6 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures préventives pour ne pas endommager lenvironnement limitrophe, notamment les zones bénéficiant dune protection juridique et les terres agricoles.
Article 7 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit collecter les déchets et assurer leur mise en décharge autorisée.
Article 8 : Lincinération des déchets en plein air est interdite.
Article 9 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit arroser le site des travaux et lisoler, de façon à éviter les émissions de poussières.
Article 10: Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit procéder à la maintenance des équipements, et du matériel utilisé pour la réalisation du projet et assurer le changement de ses huiles dans des établissements spécialisés, le cas échéant ; il est possible de changer les huiles sur place à condition dassurer leur collecte dans des conteneurs réservés à cet effet et placés dans des endroits couverts et accessibles aux véhicules de collecte de ces déchets et de les livrer à des personnes autorisées à exercer les activités de gestion de ces déchets, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Article 11 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire sengage à prendre les mesures nécessaires pour limiter le bruit pendant la période des travaux.
Article 12 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu dexercer un autocontrôle continu pour se conformer à la législation, à la réglementation, aux normes en vigueur et aux procédures mentionnées dans le présent cahier des charges.
Article 13 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu de notifier au préalable à LAgence Nationale de Protection de LEnvironnement toute modification dans les données déclarées.
Article 14: Les experts contrôleurs de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement sont chargés de contrôler lapplication des dispositions du présent cahier des charges.
Article 15: Toute infraction aux dispositions du présent cahier des charges donne lieu aux poursuites et pénalités prévues par la législation en vigueur.
Article 16: Le présent cahier des charges peut être retiré des services relevant du ministère de lenvironnement et du développement durable, de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement, du Journal Officiel de la République Tunisienne ou par internet.
Données relatives au maître de louvrage ou le pétitionnaire
Personne physique (1) :
Prénom
..
Nom
.
Date et lieu de naissance
CIN :
délivrée à
.le
...
..
Profession
...
.
Adresse N°
Rue / Avenue
Code Postal
..........................................
Commune,
Délégation ,
.Gouvernorat,
..
Tel
Fax
.
.E-mail
Personne Morale ( 2 ) :
Nom de la société
..
..
Type de la société
Objet de lactivité
.
Siège Social N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
..Gouvernorat
Tel
Fax
.
.E-mail
..
Représentant légal :
Prénom
Nom
Date et lieu de naissance
.
CIN :
délivrée à
..
.Le
.
Description et spécificité du projet (3) :
Nom du projet :
.
Site N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
Gouvernorat
..
Source des eaux et sa qualité
.
Superficie du lac
Capacité du lac
...................................................
Hauteur de la digue
...................................................
Longueur du barrage
.
Origine des remblais et leurs qualités
Durée des travaux
.
Date de démarrage des travaux :
Je soussigné
..
.signataire du
présent cahier des charges, atteste lexactitude des données ci-dessus mentionnées.
Fait à
..le
Signature légalisée
Cahier des charges fixant les mesures
Environnementales que doit respecter le maître
de louvrage ou le pétitionnaire dun projet
dinstallation des canaux de transport ou de
transfert des eaux
Article premier : Le présent cahier des charges fixe les mesures environnementales que doit respecter le maître de louvrage ou le pétitionnaire dun projet dinstallation des canaux de transport ou de transfert des eaux.
Article 2 : Le présent cahier des charges comprend dix huit (18) articles et quatre (04) pages. Ce cahier des charges doit être signé et légalisé par le maître de louvrage ou le pétitionnaire.
Article 3 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter les textes législatifs et réglementaires en vigueur et notamment :
- La loi n°88-91 du 02 août 1988 portant création dune Agence Nationale de Protection de lEnvironnement telle que modifiée par la loi 92-115 du 30 novembre 1992 et la loi 93-120 du 27 décembre 1993.
- Le décret n°2005 - 1991 du 11 juillet 2005 relatif à létude dimpact sur lenvironnement et fixant les catégories des unités soumises à létude dimpact sur lenvironnement et les catégories des unités soumises aux cahiers des charges
Article 4 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter la vocation de la zone dimplantation du projet, les plans daménagement et les normes en vigueur.
Article 5 : Le projet doit être implanté dans une zone autorisée, en dehors des zones bénéficiant dune protection juridique et notamment les zones naturelles ou sensibles, et son implantation ne doit causer aucune dégradation à lenvironnement.
Article 6 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit choisir les techniques appropriées qui garantissent la préservation de lenvironnement.
Article 7 : Le rejet des eaux usées dans le milieu naturel est interdit.
Article 8 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour évacuer les eaux pluviales, éviter leur stagnation et assurer leur gestion de manière à préserver lenvironnement.
Article 9 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit collecter les déchets et assurer leur mise en décharge autorisée.
Article 10 : Lincinération des déchets en plein air est interdite.
Article 11 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit arroser le site des travaux et lisoler, de façon à éviter les émissions de poussières.
Article 12: Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit procéder à la maintenance des équipements, et du matériel utilisé pour la réalisation du projet et assurer le changement de ses huiles dans des établissements spécialisés, le cas échéant ; il est possible de changer les huiles sur place à condition dassurer leur collecte dans des conteneurs réservés à cet effet et placés dans des endroits couverts et accessibles aux véhicules de collecte de ces déchets et de les livrer à des personnes autorisées à exercer les activités de gestion de ces déchets, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Article 13 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire sengage à prendre les mesures nécessaires pour limiter le bruit afin de ne pas provoquer de gène aux riverains pendant la période des travaux.
Article 14 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu dexercer un autocontrôle continu, pour se conformer, à la législation, à la réglementation, aux normes en vigueur et aux procédures mentionnées dans le présent cahier des charges.
Article 15 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu de notifier au préalable à LAgence Nationale de Protection de LEnvironnement toute modification dans les données déclarées.
Article 16: Les experts contrôleurs de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement sont chargés de contrôler lapplication des dispositions du présent cahier des charges.
Article 17: Toute infraction aux dispositions du présent cahier des charges donne lieu aux poursuites et pénalités prévues par la législation en vigueur
Article 18: Le présent cahier des charges peut être retiré des services relevant du ministère de lenvironnement et du développement durable, de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement, du Journal Officiel de la République Tunisienne ou par internet.
Personne physique (1) :
Prénom
..
Nom
.
Date et lieu de naissance
CIN :
délivrée à
.le
...
..
Profession
...
.
Adresse N°
Rue / Avenue
Code Postal
..........................................
Commune,
Délégation ,
.Gouvernorat,
..
Tel
Fax
.
.E-mail
Personne Morale ( 2 ) :
Nom de la société
..
..
Type de la société
Objet de lactivité
.
Siège Social N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
..Gouvernorat
Tel
Fax
.
.E-mail
..
Représentant légal :
Prénom
Nom
Date et lieu de naissance
.
CIN :
délivrée à
..
.Le
.
Identification et spécificités du projet (3) :
Nom du projet
.
...... ........................................................................................
Situation du projet
.....................................................................................................................................
Source des eaux et ses caractéristiques
..................................................................................
Zone à alimenter par les eaux
.......... ....................................................................
Débit de leau
m3/heure
....................................................................................
Longueur de la canalisation .-Longueur globale
..
Longueur de la canalisation souterraine
...................................................................................................
Longueur de la canalisation apparente
..
Diamètre de la canalisation
.
............................................................................................
Typologie de la canalisation
..........................................................................................
Nombre des réservoirs et leur capacité de stockage
.....................................................................
Nombre des stations de pompage
.........................................................................
Durée des travaux
.
...............................................................................................
Date de démarrage des travaux :
...............................................................................................
Je soussigné
.signataire du présent
cahier des charges, atteste lexactitude des données ci-dessus mentionnées.
Fait à
..le
Signature légalisée
Cahier des charges fixant les mesures environnementales
que doit respecter le maître de louvrage ou le
pétitionnaire dune unité de trituration dolive (huilerie)
Article premier : Le présent cahier des charges fixe les mesures environnementales que doit respecter le maître de louvrage ou le pétitionnaire dune unité de trituration dolive (huilerie)
Article 2 : Le présent cahier des charges comprend vingt (20) articles et quatre (04) pages. Ce cahier des charges doit être signé et légalisé par le maître de louvrage ou le pétitionnaire.
Article 3 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter les textes législatifs et réglementaires en vigueur et notamment :
- La loi n°88-91 du 02 août 1988 portant création dune Agence Nationale de Protection de lEnvironnement telle que modifiée par la loi 92-115 du 30 novembre 1992 et la loi 93-120 du 27 décembre 1993.
- Le décret n°2005 - 1991 du 11 juillet 2005 relatif à létude dimpact sur lenvironnement et fixant les catégories des unités soumises à létude dimpact sur lenvironnement et les catégories des unités soumises aux cahiers des charges
Article 4 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter la vocation de la zone dimplantation du projet, les plans daménagement et les normes en vigueur.
Article 5 : Lunité doit être implantée dans une zone autorisée, en dehors des zones bénéficiant dune protection juridique et notamment les zones naturelles ou sensibles, et son implantation ne doit causer aucune dégradation à lenvironnement.
Article 6 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit choisir les techniques appropriées qui garantissent la préservation de lenvironnement et la santé publique.
Article 7 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit évacuer les eaux usées sanitaires dans le réseau public dassainissement. En cas dabsence du réseau public dassainissement, des fosses étanches , couvertes et clôturées doivent être réalisées pour la collecte des eaux usées sanitaires et vidées périodiquement dans la station dépuration la plus proche par des camions appropriés.
Article 8 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour évacuer les eaux pluviales, éviter leur stagnation et assurer leur gestion de manière à préserver lenvironnement.
Article 9 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit équiper son unité par des bassins étanches capables de contenir au moins la quantité de la margine résultant de lexercice de lactivité pendant une semaine, et assurer périodiquement sa mise en décharge autorisée.
Article 10 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu de collecter le lixiviat des grignons et les eaux de lavages des olives dans un bassin étanche raccordé au bassin de collecte de la margine.
Article 11 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit collecter et stocker les grignons sur une plateforme étanche, spécialement aménagé et de les livrer à des personnes autorisées à les gérer.
Article 12 : Lincinération des déchets en plein air est interdite.
Article 13 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit gérer les huiles usagées conformément à la réglementation en vigueur et effectuer la maintenance des équipements, et du matériel utilisé pour la réalisation du projet et assurer le changement de ses huiles dans des établissements spécialisés.
Article 14 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter lémission des mauvaises odeurs.
Article 15 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire sengage à prendre touts les mesures nécessaires pour limiter le bruit afin de ne pas provoquer de gène aux riverains pendant la période des travaux.
Article 16 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu dexercer un autocontrôle continu pour se conformer à la législation, à la réglementation, aux normes en vigueur et aux procédures mentionnées dans le présent cahier des charges.
Article 17 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu de notifier au préalable à LAgence Nationale de Protection de LEnvironnement toute modification dans les données déclarées.
Article 18: Les experts contrôleurs de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement sont chargés de contrôler lapplication des dispositions du présent cahier des charges.
Article 19: Toute infraction aux dispositions du présent cahier des charges donne lieu aux poursuites et pénalités prévues par la législation en vigueur
Article 20: Le présent cahier des charges peut être retiré des services relevant du ministère de lenvironnement et du développement durable, de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement, du Journal Officiel de la République Tunisienne ou par internet.
Données relatives au maître de louvrage ou le pétitionnaire
Personne physique (1) :
Prénom
..
Nom
.
Date et lieu de naissance
CIN :
délivrée à
.le
...
..
Profession
...
.
Adresse N°
Rue / Avenue
Code Postal
..........................................
Commune,
Délégation ,
.Gouvernorat,
..
Tel
Fax
.
.E-mail
Personne Morale ( 2 ) :
Nom de la société
..
..
Type de la société
Objet de lactivité
.
Siège Social N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
..Gouvernorat
Tel
Fax
.
.E-mail
..
Représentant légal :
Prénom
Nom
Date et lieu de naissance
.
CIN :
délivrée à
..
.Le
.
Identification et spécificité du projet (3) :
Nom du projet
Activité
Situation du projet
..
...............................................................................................................................................................................................................
Description du projet
..
.............................................
.
Adresse N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
..Gouvernorat
..............................
Superficie totale du projet
Superficie couverte du projet
..
Capacité de production
Tonnes / jour
..
.
Tonnes / an
Capacité de trituration
.Tonnes / jour
Tonnes / an
Capacité de stockage de la margine en m3
.
( La capacité de stockage doit
dépasser la quantité de la margine résultant de lexercice de lactivité pendant une semaine)
La superficie de la plateforme de stockage des grignons (en m2)
.................
Nom de la Décharge de margine autorisée:
...
Lieu de la décharge de la margine
..............................
Distance entre la Décharge autorisée et lHuilerie
..
..Km
Equipements et Moyens de transport (type et nombre)
.
..
Date du démarrage des travaux :
.
Je soussigné
..signataire du présent
cahier des charges, atteste lexactitude des données ci-dessus mentionnées.
Fait à
..le
Signature légalisée
Cahier des charges fixant les mesures environnementales
que doit respecter le maître de louvrage ou le
pétitionnaire dune unité classée délevage d'animaux
Article premier : Le présent cahier des charges fixe les mesures environnementales que doit respecter le maître de louvrage ou le pétitionnaire dune unité classée délevage d'animaux.
Article 2 : Le présent cahier des charges comprend vingt (20) articles et quatre (04) pages. Ce cahier des charges doit être signé et légalisé par le maître de louvrage ou le pétitionnaire.
Article 3 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter les textes législatifs et réglementaires en vigueur et notamment :
- La loi n°88-91 du 02 août 1988 portant création dune Agence Nationale de Protection de lEnvironnement telle que modifiée par la loi 92-115 du 30 novembre 1992 et la loi 93-120 du 27 décembre 1993.
- Le décret n°2005 - 1991 du 11 juillet 2005 relatif à létude dimpact sur lenvironnement et fixant les catégories des unités soumises à létude dimpact sur lenvironnement et les catégories des unités soumises aux cahiers des charges
Article 4 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit respecter la vocation de la zone dimplantation du projet, les plans daménagement et les normes en vigueur.
Article 5 : Lunité doit être implantée dans une zone autorisée, en dehors des zones bénéficiant dune protection juridique et notamment les zones naturelles ou sensibles, et son implantation ne doit causer aucune dégradation à lenvironnement.
Article 6 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit choisir les techniques appropriées qui garantissent la préservation de lenvironnement.
Article 7 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit évacuer les eaux usées sanitaires dans le réseau public dassainissement. En cas dabsence du réseau public dassainissement, des fosses étanches , couvertes et clôturées doivent être réalisées pour la collecte des eaux usées sanitaires et vidées périodiquement dans la station dépuration la plus proche par des camions appropriés.
Article 8 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit mettre en place les équipements nécessaires pour limiter la pollution engendrée par les eaux usées afin de garantir leur conformité aux normes tunisiennes en vigueur.
Article 9 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour évacuer les eaux pluviales, éviter leur stagnation et assurer leur gestion de manière à préserver lenvironnement.
Article 10 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit collecter les déchets et assurer leur mise en décharge autorisée.
Article 11 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire sengage à enfouir les cadavres des animaux dans une fosse couverte et à rajouter une couche de chaux vive suivie dune couche de terre.
Article 12 : Lincinération des déchets en plein air est interdite.
Article 13 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter lémission des mauvaises odeurs.
Article 14 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit gérer les huiles usagées conformément à la réglementation en vigueur et effectuer la maintenance des équipements, et du matériel utilisé et assurer le changement de ses huiles dans des établissements spécialisés.
Article 15 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter le bruit et équiper son unité de matériels isolants pour garantir le respect des valeurs limites autorisées.
Article 16 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu dexercer un autocontrôle continu, pour se conformer, à la législation, à la réglementation, aux normes en vigueur et aux procédures mentionnées dans le présent cahier des charges.
Article 17 : Le maître de louvrage ou le pétitionnaire est tenu de notifier au préalable à LAgence Nationale de Protection de LEnvironnement toute modification dans les données déclarées.
Article 18: Les experts contrôleurs de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement sont chargés de contrôler lapplication des dispositions du présent cahier des charges.
Article 19: Toute infraction aux dispositions du présent cahier des charges donne lieu aux poursuites et pénalités prévues par la législation en vigueur
Article 20: Le présent cahier des charges peut être retiré des services relevant du ministère de lenvironnement et du développement durable, de lAgence Nationale de Protection de l'Environnement, du Journal Officiel de la République Tunisienne ou par internet.
Données relatives
au maître de louvrage ou le pétitionnaire
Personne physique (1) :
Prénom
..
Nom
.
Date et lieu de naissance
CIN :
délivrée à
.le
...
..
Profession
...
.
Adresse N°
Rue / Avenue
Code Postal
..........................................
Commune,
Délégation ,
.Gouvernorat,
..
Tel
Fax
.
.E-mail
Personne Morale ( 2 ) :
Nom de la société
..
..
Type de la société
Objet de lactivité
.
Siège Social N°
..Rue/Avenue
..
Commune
Délégation
..Gouvernorat
Tel
Fax
.
.E-mail
..
Représentant légal :
Prénom
Nom
Date et lieu de naissance
.
CIN :
délivrée à
..
.Le
.
Identification et spécificité du projet (3) :
Nom du projet
..
Situation du projet
..
..............................................................................................................................................................................................................
Description du projet
Activité
..
Adresse N°
..Rue/Avenue
.
Commune
.
Délégation
.
.. Gouvernorat
.............................
Superficie totale du projet
Superficie couverte
..
Date de démarrage des travaux :
Je soussigné
..signataire du présent
cahier des charges, atteste lexactitude des données ci-dessus mentionnées.
Fait à
..le
Signature légalisée
Cf. Rapport Diagnostic établi pour les besoins de lutilisation du système national tunisien dans le projet de gestion intégrée des déchets municipaux et du Second Project dInvestissement de lEau (PISEAU II). Les conclusions des rapport précités (HYPERLINK "http://www.worldbank.org/tunisie"www.worldbank.org/tunisie et www.anpe.nat.tn) et du présent rapport sont par ailleurs largement corroborée par des études comparatives indépendantes du système tunisien dEE avec dautres systèmes dEE dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et de la Banque mondiale (HYPERLINK "http://www.metap.org"www.metap.org).
Ces écarts ou différences demeurent toutefois et sont mentionnés dans lanalyse déquivalence tels que présentés dans le tableau de lAnnexe A
Ces écarts concernent, notamment, le manque de détails suffisants dans lidentification, la quantification des impacts, la spécification des mesures datténuation et de suivi pour tout projet dirrigation, de pistes rurales, de forage et de recharge de la nappe, une quasi absence de surveillance et de suivi et le manque dapplication rigoureuse des contrats des travaux qui exigent des mesures de protection de lenvironnement.
Le DCPES est annexé en Annexe C au présent RDS
Annexe 4
Les documents relatifs au sous-projet et a son analyse environnementale devront parvenir aux parties prenantes à la consultation au moins quinze jours avant la date de la consultation pour leur permettre den prendre connaissance et de fournir des commentaires informés.
Cf. Rapport Diagnostic établi pour les besoins de lutilisation du système national tunisien dans le projet de gestion intégrée des déchets municipaux (HYPERLINK "http://www.worldbank.org/tunisise"www.worldbank.org/tunisise ). Les conclusions du rapport précité et du présent rapport sont par ailleurs largement corroborée par des études comparatives indépendantes du système tunisien dEE avec dautres systèmes dEE dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et de la Banque mondiale.
LImadat est la plus petite entité administrative dans un gouvernorat .Le gouvernorat est formé administrativement de 13 délégations. Chaque délégation est constituée de 10 imadats
Cf. Rapport Diagnostic établi pour les besoins de lutilisation du système national tunisien dans le projet de gestion intégrée des déchets municipaux et du Second Project D Investissement de lEau (PISEAU II). Les conclusions des rapport précité ( HYPERLINK "http://www.worldbank.org/tunisie"www.worldbank.org/tunisie et www. anpe.nat.tn ) et du présent rapport sont par ailleurs largement corroborée par des études comparatives indépendantes du système tunisien dEE avec dautres systèmes dEE dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et de la Banque mondiale ( HYPERLINK "http://www.metap.org"www.metap.org)
.
En anglais Community-Based Integrated Rural Development Project (CBIRD)
Voir (i) Code forestier refondu par la loi n°88-20 du 13 avril 1988, tel que modifié et complété par la loi n°2001-28 du 19 mars 2001 portant simplification des procédures administratives dans le secteur de lagriculture et de la pêche et par la loi n°2005-13 du 26 janvier 2005 et notamment les larticles 75 et 76 du dit code, (ii) Arrêté du Ministre de lAgriculture du 13 Décembre 1988 relatif à la mise en uvre de certaines dispositions du Code forestier, (iii) Décret n°2001-420 du 13 février 2001, fixant les attributions du ministère de lagriculture, (iii) Arrêté du 23 décembre 1966, fixant les conditions de délivrance des autorisations de construire en terrain forestier, (iv) Arrêté du ministre de lagriculture et des ressources hydrauliques et du ministre des finances du 29 juin 2006, fixant la liste des occupations temporaires déclarées dutilité publique, et aussi (v) Décret n°89-457 du 24 mars 1989, portant délégation de certains pouvoirs des membres du gouvernement aux gouverneurs, ensemble les textes qui lont modifié et complété et notamment le décret n°97-545 du 22 mars 1997, (vi) Décret 96-2261 du 25 novembre 1996, fixant tes conditions de délivrance des autorisations d'exercice du droit d'usage dans les forêts de I Etat, (vii) Décret 96-2173 du 9 décembre 1996, relatif au mode de constitution, d'organisation et de fonctionnement des associations forestières d'intérêt collectif et réglementant les modalités d'exécution des travaux par ces associations, et (viii) Décret 91-1651 relatif à
.
Décret 2005-1991 du 11 Juillet 2005 modifiant le Décret 91-362 du 13 Mars 1991 relatif aux EIE.
cf. Plus loin lanalyse détaillée des lois et règlements applicables à la gestion du secteur de leau et des forêts en Tunisie
Article 5 du Décret 91-362
Il faut mentionner que la législation tunisienne ne prévoit pas lobligation de réaliser des études dimpact stratégique, programmatique ou sectoriel sur lenvironnement.
Larticle 16 stipule : »en vue dassurer la pérennité, la reconstitution périodique et la meilleure rentabilité des massifs forestiers domaniaux, tout en tenant compte des intérêts légitimes des usagers, la direction générale des forets pour chaque massif forestier [
] un plan technique dit « plan daménagement ». Ces plans daménagement comprennent notamment : (a) un règlement dexploitation
., (b) la détermination des zones qui, en raison de lexploitation dont elle font lobjet, doivent être mise en défense pendant la période nécessaire à leur reconstitution, (c) la détermination des zones qui peuvent être ouvertes au parcours ainsi que le maximum des animaux à y admettre, (d) les mesures à prendre pour restaurer ou améliorer les peuplements et les pâturages forestiers, ¬ la création de réserve de pâturage à utiliser en cas de période calamiteuse »
Ces écarts ou différences demeurent toutefois et sont mentionnés dans l analyse d équivalence tels que présentés dans le tableau de l Annexe A
Ces détails devront se retrouver dans les clauses environnementales inclus dans les cahiers des charges pour tous les sous-projets financés par le PGRN 2.
Dans le secteur forestier il faut noter le rôle clé de la participation des tous les groupes d'intérêt à la planification, la programmation, la mise en uvre et le suivi des activités forestières, ainsi que la nécessité d'adopter une approche intersectorielle et holistique. Des initiatives importantes des divers acteurs nationaux et internationaux (Banque Mondiale, JBIC, UE, Coopération allemande, etc.) ont contribué à encourager telles approches
Centres techniques de vulgarisation (CTV) et Centres de rayonnement agricole (CRA).
Financement Cadre des Bassin Versants. Manuel de Procédures, Version Provisoire Juin 2008
Aide Mémoire de la Mission thématique de la Banque mondiale du 15-25 avril 2008
A. Alba Tunisia pfn INFO - April 2008,FAO, http://www.fao.org/forestry/14331-0-54.pdf
Préparé par le Centre National des études agricoles , Septembre 2007
Préparé par le Bureau Tunisien des Etudes Hydrauliques, Juillet 2008
Préparé par les bureaux détudes Environment Consulting Office et Environment Assesssment Management , Juillet 2005
Ces écarts concernent, notamment, le manque de détails suffisants dans lidentification, la quantification des impacts, la spécification des mesures datténuation et de suivi pour tout projet dirrigation, de pistes rurales, de forage et de recharge de la nappe, une quasi absence de surveillance et de suivi et le manque dapplication rigoureuse des contrats des travaux qui exigent des mesures de protection de lenvironnement.
Le DCPES est annexé en Annexe C au présent RDS
Plusieurs projets de développement ont été conçus et réalisés en coopération avec divers partenaires tels que la Banque Mondiale, la Banque Japonaise pour la Coopération Internationale, le FEM, la GTZ et la FAO. Ces projets ont accordé un intérêt particulier aux questions relatives à la mise en place des modes de gestion appropriée des ressources forestières et au développement socio-économique des populations forestières, en adoptant une approche participative et intégrée pour laménagement et la gestion des forêts.
Renforcement des groupements en directeurs techniques compétents et bien formés ; formation pratiques des membres de ces groupements et leur encadrement de proximité, mise à leur disposition des moyens de travail (local, équipements
) et appui technique de proximité pour les aider à élaborer et à mettre en uvre leurs plans daction
Loi 2005-13 du 26 Janvier 2005 modifiant et complémentant le code forestier, JORT 1e février No 9
Annexe 4
Les documents relatifs au sous-projet et a son analyse environnementale devront parvenir aux parties prenantes à la consultation au moins quinze jours avant la date de la consultation pour leur permettre den prendre connaissance et de fournir des commentaires informés.
Les parties prenantes auront au moins quinze jours de délai pour prendre connaissance des dossiers de sous-projets et fournir leurs commentaires au CDRA concerné.
Article no. 5 de cette loi, amendé par la Loi 115 de 1992, définit les rôles de lANPE et rend obligatoire dentreprendre un EE pour toutes les activités qui affectent lenvironnement.
Cette liste ninclut pas les traités, accords et conventions internationales ratifiées par la Tunisie et qui pourraient trouver application dans les activités couvertes par le PGRN 2, notamment ceux relatifs à la protection de la biodiversité, des ressources en eaux, émissions polluantes et eaux internationales. Ils ont cependant fait lobjet dune revue dans le cadre des projets précédents exécutés sous la PO 4.00 de la Banque mondiale, Cf. notamment : HYPERLINK "http://www-wds.worldbank.org/external/default/main?pagePK=64193027&piPK=64187937&theSitePK=523679&menuPK=64187510&searchMenuPK=64187283&siteName=WDS&entityID=000012009_20060410151851"http://www-wds.worldbank.org/external/default/main?pagePK=64193027&piPK=64187937&theSitePK=523679&menuPK=64187510&searchMenuPK=64187283&siteName=WDS&entityID=000012009_20060410151851
Et HYPERLINK "http://www-wds.worldbank.org/external/default/main?pagePK=64193027&piPK=64187937&theSitePK=523679&menuPK=64187510&searchMenuPK=64187283&theSitePK=523679&entityID=000334955_20090309084013&searchMenuPK=64187283&theSitePK=523679"http://www-wds.worldbank.org/external/default/main?pagePK=64193027&piPK=64187937&theSitePK=523679&menuPK=64187510&searchMenuPK=64187283&theSitePK=523679&entityID=000334955_20090309084013&searchMenuPK=64187283&theSitePK=523679
Article no. 5 de cette loi, amendé par la Loi 115 de 1992, définit les rôles de lANPE et rend obligatoire dentreprendre une EE pour toutes les activités qui affectent lenvironnement.
Le PISEAU II a été approuvé par le Conseil dAdministration de la Banque mondiale et mise en vigueur en Août 2009. Il a pour objectif de (a) promouvoir une gestion efficace des périmètres irrigués
Centres techniques de vulgarisation (CTV) et Centres de rayonnement agricole (CRA).
LImadat est la plus petite entité administrative dans un gouvernorat .Le gouvernorat est formé administrativement de 13 délégations. Chaque délégation est constituée de 10 imadats
Décret 91-362 du 13 mars 1991 réglementant les procédures de préparation et dapprobation des Etudes dImpacts (JORT 26 mars 1991).
Décret nº2005-1991 du 11 juillet 2005 9JORT, 9 juillet 2005)
Loi sur le Code dUrbanisation. Nº 94-122. 28 novembre 1994
METAP/Université de Manchester, Evaluation et développement futur du système dEIE en Tunisie Décembre 2000
Site web de lANPE http://www.anpe.nat.tn
Préparé par le Centre National des études agricoles , Septembre 2007
Préparé par le Bureau Tunisien des Etudes Hydrauliques, Juillet 2008
Les documents relatifs au sous-projet et a son analyse environnementale devront parvenir aux parties prenantes à la consultation au moins quinze jours avant la date de la consultation pour leur permettre den prendre connaissance et de fournir des commentaires informés.
Le cout de lEIE est inclus dans létude de faisabilité financée par le FEM
Estimation à reviser
Lorsque l'ensemble des impacts potentiels du sous projet ont été identifiés, l'importance des modifications prévisibles de laspect environnemental et social ce sous projet est évaluée. Cette évaluation repose essentiellement sur l'appréciation de laspect environnemental et social étudié ainsi que de l'intensité, de l'étendue et de la durée des effets appréhendés (positifs ou négatifs) . Ces trois caractéristiques sont agrégées en un indicateur synthèse, l'importance de l'effet environnemental, qui permet de porter un jugement sur l'ensemble des effets prévisibles de laspect environnemental du sous projet sur une composante donnée de l'environnement. L'importance de l'impact est exprimée selon trois classes: forte, moyenne, faible (échelle de pondération de 1 à 3).
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Tunisie PGRN2 Revue Diagnostic des Sauvegardes
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Tunisie PGRN2 Document Cadre pour la mise en uvre des mesures de Protection Environnementale et Sociale