Nouveautés - Graine de Multimédia, Un programme pourl ...
Ce dispositif s'adresse, à partir de la classe de quatrième, à des élèves âgés d'au
..... examen attentif par l'équipe éducative incluant selon les cas, le psychologue
..... et de proximité (site http://www.enviedagir.fr, guides régionaux, n° indigo 0
825 ...... Dans le cadre de sa mission d'éducation et en complément du rôle de ...
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Nouveautés
Octobre 2004
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc87849303" DISPOSITIONS GÉNÉRALES PAGEREF _Toc87849303 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc87849304" PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2004 DANS LES ÉCOLES, LES COLLEGES ET LES LYCÉES PAGEREF _Toc87849304 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc87849305" I - Développer une démarche stratégique aux différents niveaux de pilotage du système éducatif PAGEREF _Toc87849305 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc87849306" II - Atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires PAGEREF _Toc87849306 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc87849307" III - Affirmer les valeurs de lécole et développer la responsabilité des élèves PAGEREF _Toc87849307 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc87849308" Calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007 PAGEREF _Toc87849308 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc87849309" Préparation de la carte scolaire du premier degré PAGEREF _Toc87849309 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc87849310" I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire PAGEREF _Toc87849310 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc87849311" II - Modalités de la concertation PAGEREF _Toc87849311 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc87849312" III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations PAGEREF _Toc87849312 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc87849313" Règlement de sécurité contre les risques dincendie et de panique dans les établissements recevant du public PAGEREF _Toc87849313 \h 37
HYPERLINK \l "_Toc87849314" L'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées PAGEREF _Toc87849314 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc87849315" Contrôle de la fréquentation et de l'assiduité scolaires et sanctions pénales PAGEREF _Toc87849315 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc87849316" Titre 1er - Modification du décret n° 66-104 du 18 février 1966 PAGEREF _Toc87849316 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc87849317" Titre II - Sanctions pénales PAGEREF _Toc87849317 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc87849318" Contrôle et promotion de lassiduité des élèves soumis à lobligation scolaire PAGEREF _Toc87849318 \h 47
HYPERLINK \l "_Toc87849319" Port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics PAGEREF _Toc87849319 \h 53
HYPERLINK \l "_Toc87849320" I - Les principes PAGEREF _Toc87849320 \h 53
HYPERLINK \l "_Toc87849321" II - Le champ dapplication de la loi PAGEREF _Toc87849321 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc87849322" III - Le dialogue PAGEREF _Toc87849322 \h 55
HYPERLINK \l "_Toc87849323" IV - Le règlement intérieur PAGEREF _Toc87849323 \h 55
HYPERLINK \l "_Toc87849324" MODÈLE DARTICLE À INSÉRER DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE LÉTABLISSEMENT PAGEREF _Toc87849324 \h 56
HYPERLINK \l "_Toc87849325" LA SANTÉ DES ÉLÈVES : PROGRAMME QUINQUENNAL DE PRÉVENTION ET DÉDUCATION PAGEREF _Toc87849325 \h 57
HYPERLINK \l "_Toc87849326" I - Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves PAGEREF _Toc87849326 \h 58
HYPERLINK \l "_Toc87849327" II - Mieux connaître, mieux repérer et prendre en compte les signes de souffrances psychiques des enfants et des adolescents PAGEREF _Toc87849327 \h 58
HYPERLINK \l "_Toc87849328" III - Assurer tout au long de la scolarité la continuité des actions déducation à la santé PAGEREF _Toc87849328 \h 60
HYPERLINK \l "_Toc87849329" IV - Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : généraliser lapprentissage des gestes qui sauvent PAGEREF _Toc87849329 \h 62
HYPERLINK \l "_Toc87849330" contrat-cadre DE PARTENARIAT EN SANTÉ PUBLIQUE PAGEREF _Toc87849330 \h 63
HYPERLINK \l "_Toc87849331" APPLICATION DE LA LOI DU 10 JANVIER 1991 DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PAGEREF _Toc87849331 \h 64
HYPERLINK \l "_Toc87849332" EXPÉRIMENTATION DANS 22 ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PILOTES PAGEREF _Toc87849332 \h 65
HYPERLINK \l "_Toc87849333" LUTTE CONTRE LE TABAC - EXPÉRIMENTATION 22 SITES PILOTES PAGEREF _Toc87849333 \h 66
HYPERLINK \l "_Toc87849334" CONVENTION PAGEREF _Toc87849334 \h 66
HYPERLINK \l "_Toc87849335" CONVENTION-CADRE N° 2003/002 PAGEREF _Toc87849335 \h 74
HYPERLINK \l "_Toc87849336" PROTOCOLE DACCORD PAGEREF _Toc87849336 \h 75
HYPERLINK \l "_Toc87849337" Instruction relative aux politiques éducatives locales PAGEREF _Toc87849337 \h 80
HYPERLINK \l "_Toc87849338" 1 - Dans le respect du caractère interministériel des dispositifs, assurer la cohérence entre les orientations nationales et les politiques locales en matière déducation et de jeunesse PAGEREF _Toc87849338 \h 80
HYPERLINK \l "_Toc87849339" 2 - Simplifier les procédures et amplifier les collaborations pour plus defficacité PAGEREF _Toc87849339 \h 81
HYPERLINK \l "_Toc87849340" La photographie scolaire PAGEREF _Toc87849340 \h 82
HYPERLINK \l "_Toc87849341" Semaine des parents à lécole PAGEREF _Toc87849341 \h 85
HYPERLINK \l "_Toc87849342" AFFECTATION DES STAGIAIRES LAURÉATS DES CONCOURS ET DES EXAMENS PROFESSIONNELS - RENTRÉE 2003 PAGEREF _Toc87849342 \h 86
HYPERLINK \l "_Toc87849343" Préparation de la carte scolaire du premier degré PAGEREF _Toc87849343 \h 110
HYPERLINK \l "_Toc87849344" Approbation des statuts de lUnion sportive de lenseignement du premier degré PAGEREF _Toc87849344 \h 117
HYPERLINK \l "_Toc87849345" Abrogation de circulaires ministérielles et de notes de service PAGEREF _Toc87849345 \h 120
HYPERLINK \l "_Toc87849346" CIRCULAIRES DÉPARTEMENTALES PAGEREF _Toc87849346 \h 125
HYPERLINK \l "_Toc87849347" Classes à projet artistique et culturel et projets environnement. PAGEREF _Toc87849347 \h 126
HYPERLINK \l "_Toc87849348" Accueil et encadrement des élèves dans les écoles. PAGEREF _Toc87849348 \h 127
HYPERLINK \l "_Toc87849349" Scolarisation des élèves nouvellement arrivés en France PAGEREF _Toc87849349 \h 129
HYPERLINK \l "_Toc87849350" Etablissement scolaire ou école d'accueil : Classe provisoire PAGEREF _Toc87849350 \h 133
HYPERLINK \l "_Toc87849351" Enseignant PAGEREF _Toc87849351 \h 133
HYPERLINK \l "_Toc87849352" Elections aux Conseils d'Ecole PAGEREF _Toc87849352 \h 136
HYPERLINK \l "_Toc87849353" Transport et organisation des sorties scolaires avec nuitée(s) des écoles maternelles et élémentaires publiques. PAGEREF _Toc87849353 \h 142
HYPERLINK \l "_Toc87849354" Accompagnement des élèves en visite dans le collège du secteur. PAGEREF _Toc87849354 \h 143
HYPERLINK \l "_Toc87849355" Autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève donnée par les parents dans le cadre de sa fréquentation d'une école publique ou d'un EPLE PAGEREF _Toc87849355 \h 144
HYPERLINK \l "_Toc87849356" Une stratégie départementale pour le développement de lenseignement des langues vivantes à lEcole PAGEREF _Toc87849356 \h 148
HYPERLINK \l "_Toc87849357" DOSSIER PÉDAGOGIQUE PAGEREF _Toc87849357 \h 152
HYPERLINK \l "_Toc87849358" Élections des représentants de parents d'élèves aux conseils des écoles et aux conseils d'administration des EPLE - année 2004-2005 PAGEREF _Toc87849358 \h 153
HYPERLINK \l "_Toc87849359" Élections des représentants des parents délèves et des élèves dans les EPLE PAGEREF _Toc87849359 \h 154
HYPERLINK \l "_Toc87849360" Élections des représentants des parents délèves au conseil décole PAGEREF _Toc87849360 \h 156
HYPERLINK \l "_Toc87849361" MODALITÉS DÉLECTION DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS DÉLÈVES AU CONSEIL DÉCOLE PAGEREF _Toc87849361 \h 156
HYPERLINK \l "_Toc87849362" MODALITÉS DE DÉSIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL DADMINISTRATION DES EPLE PAGEREF _Toc87849362 \h 159
HYPERLINK \l "_Toc87849363" Programme national d'incitation à la lecture et à l'écriture dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre l'illettrisme PAGEREF _Toc87849363 \h 162
HYPERLINK \l "_Toc87849364" Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire PAGEREF _Toc87849364 \h 174
HYPERLINK \l "_Toc87849365" Dispositif national dévaluation diagnostique - année 2004-2005 PAGEREF _Toc87849365 \h 179
HYPERLINK \l "_Toc87849366" Organisation du service départemental dauxiliaires de vie scolaire - rentrée 2004 PAGEREF _Toc87849366 \h 183
HYPERLINK \l "_Toc87849367" ACCUEIL EN COLLECTIVITÉ DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ ÉVOLUANT SUR UNE LONGUE PÉRIODE PAGEREF _Toc87849367 \h 187
HYPERLINK \l "_Toc87849368" ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE EN MATIERE D'ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES ET D'ACTION CULTURELLE PAGEREF _Toc87849368 \h 195
HYPERLINK \l "_Toc87849369" Éducation à la sécurité routière - année 2003-2004 PAGEREF _Toc87849369 \h 209
HYPERLINK \l "_Toc87849370" Risques particuliers à lenseignement de lEPS et au sport scolaire PAGEREF _Toc87849370 \h 215
HYPERLINK \l "_Toc87849371" Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré PAGEREF _Toc87849371 \h 222
Dispositions GénéralesDISPOSITIONS GÉNÉRALESEncart B.O. n° 14 du 03 avril 2003.
PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2004 DANS LES ÉCOLES, LES COLLEGES ET LES LYCÉES
C. n° 2004-015 du 27-1-2004NOR : MENE0400173CRLR : 510-1 ; 520-1 ; 520-3MEN - DESCO
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Dans la continuité des orientations données pour 2003-2004, la circulaire préparatoire à la rentrée 2004 a pour objet la mise en uvre des grands objectifs de la politique éducative de lécole au lycée, en insistant sur les inflexions nouvelles données à ses priorités. Comme lan dernier, elle ne se veut donc pas exhaustive et comporte, en annexe, les références des textes réglementaires applicables. Ainsi, le contexte du débat national sur lavenir de lécole, les évolutions liées à la stratégie ministérielle de réforme, à la mise en uvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) et à la nouvelle étape de la décentralisation, conduisent à souligner limportance particulière des modalités du pilotage de la politique éducative aux différents niveaux de sa mise en uvre.De là découlent les trois grandes priorités qui doivent guider la préparation de la rentrée 2004, tant sur le plan national que dans votre académie : - développer une démarche stratégique à tous les niveaux de pilotage de la politique éducative ; - atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires du système éducatif ; - faire vivre les valeurs de lécole et responsabiliser les élèves.
I - Développer une démarche stratégique aux différents niveaux de pilotage du système éducatif
Le pilotage stratégique de la politique éducative doit être renforcé, à tous les niveaux du système : - au niveau national, il appartient de définir les objectifs prioritaires et daccompagner les services académiques dans leur mise en uvre ; - au niveau académique, il revient de décliner les objectifs nationaux en fonction des caractéristiques locales ; - au niveau local, il incombe aux écoles et aux établissements de mettre en uvre ces objectifs en utilisant pleinement lautonomie dont ils bénéficient.I.1 Au niveau nationalLe pilotage national sorganise autour des priorités qui constituent aujourdhui le socle de notre action : - améliorer la maîtrise des apprentissages fondamentaux à la fin de lécole primaire, notamment dans les domaines de la lecture et de lécriture ; - réduire fortement le nombre de jeunes sortant du système éducatif sans qualification ; - proposer à tous les élèves la maîtrise des technologies de linformation et de la communication (TIC) ; - adapter les conditions de scolarisation des enfants et adolescents à besoins éducatifs particuliers ; - favoriser un développement diversifié des poursuites détudes au-delà du collège jusquau baccalauréat ; - prévenir les phénomènes de violence et dabsentéisme et développer la responsabilité des élèves.De tels objectifs, éventuellement précisés, complétés ou enrichis par les conclusions tirées du débat national, devront être, à partir de 2006, dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), finalisés dans des programmes déclinés en actions et accompagnés dindicateurs de performance. Mais, il importe de commencer à anticiper les conséquences de telles dispositions.De même, ces objectifs sinscrivent dans le contexte dune démarche européenne visant à renforcer la coopération éducative entre États membres depuis le sommet tenu à Lisbonne en 2000. Cest ainsi quà Copenhague en mai 2003, ont été adoptés par les gouvernements de lUnion européenne des objectifs communs désignant des performances à atteindre au niveau de lensemble de lUnion européenne dici 2010, qui constituent par-là même autant de références pour notre politique éducative en ce qui concerne la maîtrise des compétences de base, les sorties du système scolaire sans qualification, lachèvement du cycle secondaire, le nombre des diplômés en mathématiques, sciences et technologie ainsi que la participation des adultes en âge de travailler à la formation tout au long de la vie. Cest ainsi également qua été adoptée à Athènes, en novembre 2003, une résolution en vue de favoriser lintégration des TIC dans les systèmes éducatifs en Europe.Ladministration centrale accompagnera les académies dans la mise en uvre de ces objectifs, notamment en développant les outils de diagnostic et daide au pilotage et en généralisant la démarche de contractualisation déjà engagée avec la majorité dentre elles. Des indicateurs de résultats complèteront les outils déjà disponibles. Ainsi, les données issues de lévaluation-bilan réalisée par la direction de lévaluation et de la prospective (DEP) en mai-juin 2004 devraient, pour la première fois, fournir une appréciation (au moins pour certaines académies) des compétences générales atteintes par les élèves en fin de collège. I.2 Au niveau académique Il appartient à chaque académie de fonder sa stratégie sur un projet régulièrement actualisé, qui définit ses objectifs prioritaires, les actions qui doivent permettre de les atteindre et les indicateurs qui serviront à en évaluer les résultats. Ce projet sera la base dune contractualisation renouvelée et renforcée entre ladministration centrale et les académies.Ce projet devra viser à : Linscription dans le territoire de la politique éducative nationale, afin dadapter au contexte du territoire académique les priorités nationales et de contribuer ainsi de manière optimale aux résultats attendus. Dans cet esprit, pour le premier degré, des schémas territoriaux seront élaborés dans la concertation la plus large en vue notamment de développer les réseaux décole dans le cadre de lintercommunalité. À compter de la rentrée 2004, ces réseaux évolueront dans un cadre réglementaire précisé : lobjectif est de parvenir à 600 réseaux à lhorizon 2006-2007. De même, dans le second degré, les académies doivent procéder aux ajustements de structures que nécessitent les évolutions démographiques, sociales et territoriales ainsi que lévolution des moyens disponibles.Loptimisation de loffre de formation, dans le second degré, afin dassurer la cohérence et la continuité des parcours scolaires, en prenant appui sur la complémentarité des établissements et, pour lenseignement professionnel, le partenariat avec les collectivités locales et les milieux professionnels : - Ainsi pour pallier certaines dérives concernant les enseignements optionnels, sera élaborée une carte académique incitant, au niveau local, notamment au sein des bassins, les établissements à améliorer la complémentarité de leur offre de formation.- En matière denseignements artistiques et daction culturelle, on sefforcera : . au collège, de rendre plus lisibles et plus cohérents les ensembles : enseignements artistiques, dispositifs transversaux, activités complémentaires [68] ; . au lycée, de conforter le partenariat avec lensemble des acteurs locaux (collectivités locales, structures culturelles et associations...) notamment par lactivation des commissions académiques mixtes. - Léducation à lenvironnement durable sera généralisée à lécole, au collège et au lycée. Elle sinscrira notamment dans les dispositifs pédagogiques récents comme les itinéraires de découverte (IDD), léducation civique, juridique et sociale (ECJS), les travaux personnels encadrés (TPE) et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP).- Dans la voie professionnelle, ladaptation de loffre de formation doit être poursuivie et renforcée avec une double exigence de cohérence et de partenariat dans le cadre des compétences partagées de la région et de lÉtat, ce que confirme et consolide le projet de loi relatif aux responsabilités locales. Il appartient aux recteurs de participer à lélaboration du plan régional de développement des formations professionnelles (PRDFP) et de préparer la signature avec le président du conseil régional de la convention qui, conformément au texte de loi, doit désormais arrêter les évolutions annuelles des formations professionnelles initiales. - Dans le domaine de la formation continue des adultes, il convient de renforcer limplication de léducation nationale dans le processus de la validation des acquis de lexpérience (VAE) et leffort dadaptation de loffre de formation des Greta afin de prendre en compte les nouveaux droits introduits par le projet de loi sur la formation tout au long de la vie et les dispositifs qui les accompagnent.- Une attention particulière sera portée aux dispositifs ou classes spécifiques destinés aux élèves à besoins particuliers (cohérence densemble de loffre, choix des implantations, qualité des projets et des partenariats).Le développement structuré et maîtrisé de lenseignement des langues vivantes, afin de proposer aux élèves des parcours linguistiques cohérents de lécole au lycée, reposant sur une diversification maîtrisée, en liaison avec les différents dispositifs denseignement international (sections européennes et de langues orientales, sections internationales, ...). La diversification ne peut être laissée au hasard des demandes ; elle repose sur un pilotage académique fort, prenant appui sur la carte des langues et associant étroitement premier et second degrés au sein du groupe de pilotage académique. Dans ce cadre on veillera tout particulièrement à : - favoriser lapprentissage à lécole primaire des langues enseignées au collège du secteur et assurer la poursuite de cet apprentissage au collège en affichant explicitement lobligation de continuité ; - renforcer la diversification par des stratégies adaptées dimplantation de la deuxième langue vivante (LV2) au collège sappuyant en particulier sur la mise en place de pôles au profit des langues moins enseignées ou sur dautres initiatives conjointes entre établissements - notamment au lycée - permettant dassurer la continuité et la qualité de tels enseignements. Dans cette perspective, on encouragera également toutes les possibilités de commencer létude de la LV2 avant la classe de 4ème ; - impulser et accompagner les démarches déchange et de partenariat avec les autres régions du monde en sinscrivant ainsi délibérément dans lapproche européenne initiée au sommet de Lisbonne 2000.Le respect absolu des moyens délégués et la concentration privilégiée de ces moyens sur les priorités nationales et académiques :- dans le premier degré, la priorité est de renforcer laide directe aux élèves dans les classes et le soutien aux maîtres afin quils adaptent leurs pratiques en fonction des programmes et des besoins réels de leurs élèves ; - dans le second degré, un effort particulier doit être accompli en direction des collèges notamment dans les académies où leur taux dencadrement relatif est faible.Loptimisation de loffre de formation doit contribuer fortement à ce rééquilibrage qualitatif dans lutilisation des moyens disponibles.I.3 Au niveau des écoles et des établissements Les perspectives dautonomie pédagogique, déjà ouvertes par la circulaire préparatoire à la rentrée 2003, doivent être approfondies. Cette autonomie, qui ne se confond pas avec la nécessaire liberté pédagogique des maîtres, ne peut être exercée individuellement par chaque enseignant. Elle est mise en uvre dune part au niveau des écoles et des établissements (offre de formation, constitution des classes, des emplois du temps) et, dautre part, au niveau des équipes pédagogiques (équipes des enseignants dun même cycle, dune même classe, dune même discipline, dune même filière). Le travail en équipe est le corollaire obligé de la mise en uvre de lautonomie. Ses modalités peuvent être débattues dans les écoles au sein des conseils de maîtres ou, pour les EPLE et sous lautorité du chef détablissement au sein des équipes pédagogiques, des conseils de classe ou dune instance spécifique, préfiguration dun conseil scientifique ou pédagogique. Cette autonomie respecte les programmes ; elle doit permettre aux élèves une meilleure appropriation de leur contenu et lacquisition raisonnée de bonnes méthodes de travail. Elle se concrétise déjà dans plusieurs champs : - à lécole primaire, de nombreuses possibilités de souplesse sont permises notamment à lintérieur des cycles ; les choix opérés prennent sens dans le projet décole qui regroupe les principaux axes de travail retenus pour répondre aux besoins des élèves ; - dans le second degré, les textes réglementaires précisent déjà de nombreuses possibilités de souplesse horaire (enseignements dispensés en classe entière ou en groupes allégés par exemple). Les établissements peuvent utiliser de manière différenciée les moyens horaires qui leur sont alloués. Ainsi est-il déjà possible, à partir de lanalyse des besoins des élèves, dorganiser, par exemple, des rapprochements entre les TPE et lECJS en terminale, de substituer aux IDD dautres modalités daide aux élèves en considérant que les moyens dévolus aux IDD sont mis à la disposition des équipes pédagogiques pour lusage qui leur semblera le plus utile aux élèves. Cest dans ce même esprit que peut être expérimentée une diversification des enseignements artistiques en classe de 3ème [68] ; - de plus, les dispositifs qui associent plusieurs disciplines, les TPE, les PPCP, lECJS, laide individualisée au lycée, les IDD au cycle central des collèges permettent de réelles rencontres entre disciplines [10].Il est souhaitable daller au-delà et dexpérimenter de nouveaux modes dorganisation des enseignements et de mise en uvre des programmes. Les professeurs dune même discipline et dun même niveau peuvent organiser en commun une partie de leurs heures denseignement. Plusieurs combinaisons sont possibles : dédoublements sur une partie de lhoraire, regroupements de classes avec un même professeur sur une autre partie, interventions communes... Il est également possible dassocier ces modes dorganisation avec des regroupements dhoraires en séquences mensuelles ou bimensuelles. Au lycée, en langues vivantes étrangères, il est possible de regrouper des élèves selon les compétences de communication à travailler, quils soient en LV1 ou LV2. Au lycée professionnel on exploitera au mieux les libertés dorganisation liées à lannualisation des horaires figurant dans les référentiels.Cette souplesse peut aussi être utilisée en fonction dun objectif commun à plusieurs disciplines : la maîtrise de la langue ou, sur un autre plan, léducation à lenvironnement vers le développement durable par exemple.Cet élargissement des champs de lautonomie nest pas une déréglementation. Les finalités des enseignements, telles quelles sont précisées dans les programmes et les documents daccompagnement, simposent naturellement à toutes les écoles, à tous les établissements, à tous les professeurs. La souplesse sexerce dans les approches et les méthodes. Le suivi de ces marges dautonomie est dorénavant une des fonctions majeures des corps dencadrement, équipes de direction et corps territoriaux dinspection. En fonction de lampleur que pourra revêtir cette autonomie, linspecteur de la circonscription pour les écoles primaires, un ou plusieurs IEN-ET ou IA-IPR pour les collèges et les lycées, pourraient être proposés, par le recteur ou lIA-DSDEN, comme référents afin de préparer et valider les choix soumis par les équipes.La direction de lenseignement scolaire (DESCO), après consultation de linspection générale, pourra mettre en place, pour certaines situations, un protocole de suivi des expérimentations. Une évaluation des nouvelles pratiques doit être obligatoirement prévue et organisée, au niveau de lécole et de létablissement ou au niveau du bassin, du département, voire de lacadémie. Cette évaluation porte sur les acquis des élèves et mesure lécart entre les résultats attendus (à partir du diagnostic et des finalités précisées au départ) et les résultats constatés. Au plan national, la DESCO dans le cadre de la politique nationale de soutien à linnovation est chargée du suivi de ces nouvelles pratiques, en collaboration avec lIGEN notamment pour leur évaluation. I.4 À chaque niveau, impulser la formation continue des enseignants La formation continue constitue un des leviers stratégiques pour accompagner la mise en uvre de la politique éducative et développer les compétences individuelles et collectives des personnels.Il importe donc quà tous les niveaux soient pris en compte les besoins exprimés par les équipes pédagogiques et/ou identifiés par les corps dinspections. Ainsi, lors de lélaboration des plans de formation comme dans la conception des actions, il convient de répondre au mieux aux questions que se posent les enseignants face aux réformes en cours ainsi quaux difficultés quils rencontrent. Les consultations sur les projets de programmes mais aussi les données recueillies par les corps dinspection sont autant de matériaux à utiliser pour que la formation facilite lévolution des pratiques.Au niveau national, un effort particulier sera entrepris en 2004 en particulier au CP et au CE1, pour accompagner la priorité donnée dans le premier degré à la prévention de lillettrisme et à la mise en uvre des nouveaux programmes.À cet effet, un plan national daccompagnement sera annoncé dici le printemps 2004. Il sappuiera sur des universités dété et autres séminaires nationaux, précisera les modalités de conseil et de soutien des corps dinspection et conseillers pédagogiques et définira des modalités nouvelles de coopération avec des équipes universitaires et de recherche.Ces actions devront impérativement être relayées de manière privilégiée dans les plans académiques de formation et leurs volets départementaux relatifs au premier degré, qui intégreront obligatoirement des actions en faveur des maîtres engagés dans le dispositif de prévention au CP et au CE1.Par ailleurs et de manière générale, le programme national de pilotage (PNP) de la DESCO fournit des ressources pour laccompagnement des priorités de la politique éducative. Il convient donc dêtre attentif à la désignation des personnels participant à ces séminaires et à la démultiplication des actions qui doit en être la conséquence.Au niveau académique, on continuera à porter une attention soutenue à laccompagnement de lentrée dans le métier des jeunes professeurs, mis en uvre depuis deux ans. Lanalyse des pratiques professionnelles est une modalité privilégiée de cet accompagnement et la formation de formateurs dans ce domaine doit être renforcée [70].On continuera également à encourager lélaboration des plans de formation détablissements dans le second degré, décoles ou de circonscription dans le premier degré. Ces plans doivent permettre un meilleur exercice de lautonomie pédagogique : capacité à travailler en équipes pluridisciplinaires ou pluricatégorielles, capacité à monter, conduire et évaluer un projet et notamment à prendre en compte les usages des TIC dans les enseignements, en valorisant les équipements des écoles et des établissements et en facilitant la préparation des niveaux 1 et 2 du B2i [62].Une attention particulière est à accorder à la mise en uvre de la formation rénovée dans le domaine de ladaptation et de lintégration scolaire. Pour ce faire, vous mettrez en place, en concertation avec lIUFM, un plan permettant dassurer prioritairement la formation des enseignants nommés sur des postes spécialisés dans le premier degré, ainsi que celle denseignants du second degré exerçant pour partie au moins leur service auprès délèves de SEGPA ou délèves en situation de handicap. Les nouvelles dispositions de formation et de certification en ce domaine seront mises en uvre dès la rentrée 2004.
II - Atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires
II.1 Renforcer lefficacité de lapprentissage des savoirs fondamentaux à lécole primaire Cest cet objectif que visent toutes les actions mises en place à lécole primaire, quil sagisse du plan de prévention de lillettrisme ou de la mise en uvre des programmes 2002 [2, 3] qui entre dans sa dernière phase en 2004-2005, en touchant les classes de cours élémentaire première année et de cours moyen deuxième année. Organiser rigoureusement la cohérence et la continuité de lenseignement Il convient en priorité daméliorer lefficacité pédagogique en lecture et en écriture, sachant que les échecs précoces dans ce domaine ont un caractère pénalisant large et durable. La mesure de nos résultats doit devenir plus précise et référée à des buts clairs connus de tous. À cette fin, des objectifs opérationnels explicitant les compétences de fin de cycle seront précisés pour caractériser le savoir lire et le savoir écrire aux diverses étapes de la scolarité. Ces références constitueront ainsi des repères plus concrets pour les équipes pédagogiques et pour lélaboration des évaluations nationales. Pour construire des apprentissages solides, il importe dorganiser la continuité des apprentissages, selon des étapes bien identifiées, incluant des évaluations régulières et des remédiations engagées sans attendre [6]. Dans cet esprit et conformément aux nouveaux programmes, on portera une attention particulière : - à lélaboration de progressions pédagogiques à lécole maternelle, tout particulièrement pour le langage, et à linsertion dans ces parcours des évaluations diagnostiques pour lesquelles des outils ont été distribués aux enseignants et restent accessibles sur le site : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr/" http://www.banqoutils.education.gouv.fr/ ;- à la continuité entre grande section et cours préparatoire ; il est tout à fait déterminant de ne pas laisser les écarts normaux entre acquisitions au début du CP se transformer pour certains en véritables difficultés faute davoir été identifiés et pris en compte. Le livret Lire au CPdoit aider à cette prise en charge ; - à la continuité de lapprentissage de la lecture au cycle III, où la littérature de jeunesse et les approches transversales de la langue et de ses usages doivent tenir une place importante dans le respect des horaires prescrits.Lévaluation nationale de CE2 sera dès 2005 ajustée aux nouveaux programmes. Dès lannée scolaire 2004-2005 à titre expérimental, une nouvelle évaluation sera proposée en cours de CE1. Lobjectif dune telle évaluation, qui ne visera quun nombre limité délèves, sinscrit dans la continuité des actions déjà e ntreprises pour prévenir lillettrisme et prendre en charge les troubles du langage. Destinée à affiner la connaissance des difficultés rencontrées par les élèves afin de mettre en place des réponses adaptées sans attendre la fin du cycle II, et sans préjuger les décisions relatives au parcours scolaire en fin de cycle, elle sadressera aux élèves en décalage par rapport aux attentes du CE1. Des critères seront ultérieurement précisés pour aider à déterminer les élèves concernés. Sur la base dune analyse fine et détaillée des résultats, des dispositifs temporaires, tels que regroupements dadaptation ou groupes de besoin pris en charge par des maîtres supplémentaires, pourront alors être mis en place afin que les élèves concernés puissent acquérir les fondamentaux dans les conditions adaptées à leur situation. Des séances de travail seront programmées dans les départements et circonscriptions afin que les maîtres et autres personnels impliqués (membres des réseaux daides spécialisées aux élèves en difficulté et des équipes de santé) soient aidés dans lutilisation des outils proposés, dans lanalyse des résultats et dans lélaboration des réponses adaptées.Au-delà des seuls aspects liés à la maîtrise de la langue orale et écrite, de la lecture et de lécriture, on valorisera davantage la contribution de tous les champs disciplinaires à la motivation des élèves et à leur réussite scolaire. Lenseignement rénové des sciences demande encore un fort soutien. La maîtrise des fondamentaux en mathématiques dont les évaluations nationales en CE2 et en 6ème montrent linsuffisance, doit également faire lobjet dune vigilance renouvelée ; par des animations pédagogiques ou des actions de formation, on aidera les maîtres à mieux appliquer les programmes tout en prenant en compte les besoins diagnostiqués grâce aux évaluations. Ajuster les aides apportées aux équipes pédagogiques pour améliorer la réussite scolaire Des mesures particulières touchent depuis la rentrée 2002 les écoles où se concentrent de très nombreux élèves plus fragilescompte tenu de diverses caractéristiques (linguistiques et culturelles en particulier) avec la mise en place de dispositifs de prévention au cours préparatoire (CP). Depuis septembre 2003, ce sont près de 4 000 classes de CP qui relèvent de ce dispositif et de ses différentes modalités : classes à effectifs réduits, classes renforcées par un maître supplémentaire ou accompagnées par un assistant déducation. Ces dispositifs seront reconduits et consolidés en veillant, dune part, à ce quils sadressent bien aux publics concernés et, dautre part, à ce quils induisent les adaptations des modalités et des rythmes de travail de nature à améliorer lefficacité pédagogique. On examinera en même temps la possibilité détendre ces dispositifs à des écoles qui nauraient pu en bénéficier à la rentrée 2003, en privilégiant la modalité de classe renforcée : mise en place de groupes dune dizaine délèves, pendant les temps de lapprentissage de la lecture et de lécriture avec lappui dun maître supplémentaire.Les équipes de cycle seront invitées à construire le projet le plus approprié pour la prévention et la prise en charge des difficultés dans leur école, soit en mobilisant les moyens attribués uniquement au profit du CP, soit en partageant cette ressource entre le CP et le CE1 ; les suites à donner à la nouvelle évaluation en CE1 pourront en effet mobiliser partiellement cette ressource pour la deuxième moitié de lannée scolaire. La prévention doit bien rester la première finalité du dispositif : il ne sagit donc pas seulement de penser des interventions correctrices après que les difficultés se sont manifestées mais dorganiser la pédagogie de telle façon que lon minimise le risque de survenue de ces difficultés. Cela suppose dès le début du CP une évaluation des acquis des élèves et lélaboration dun projet adapté qui permette de prendre en charge tous les besoins même ceux qui, pour le plus grand nombre, sont traités à lécole maternelle. Les décalages du début CP sont souvent importants ; la prévention des difficultés exige quil en soit tenu compte dès le début de lannée. Le livret pour les classes à effectifs réduits ou à encadrement renforcé, actuellement consultable sur les sites Éduscol INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site eduscol" \t "_blank" http://www.eduscol.education.fr et Bien Lire INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.bienlire.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site bien lire" \t "_blank" http://www.bienlire.education.fr, doit faciliter ce travail. Dune manière générale, on veillera à lutilisation des moyens disponibles au bénéfice direct du travail des élèves dans les classes. En particulier, pour tous les postes hors classe et en particulier ceux dits de soutien ou danimation, on sassurera de leur contribution effective à lamélioration qualitative des apprentissages, soit par des interventions directes auprès des élèves dans le cadre de projets fondés sur une évaluation des besoins, la définition dobjectifs opérationnels et la mesure de leur réalisation, soit par des conseils aux maîtres - et parfois une assistance en classe - afin de favoriser des évolutions de pratiques. Les équipes de circonscription (en particulier pour les visites dinspection ou de conseil, les animations pédagogiques, les stages divers) et les formateurs en général feront porter leurs efforts sur laide à lévolution des pratiques pédagogiques en fonction des besoins des maîtres identifiés dans les classes et analysés avec eux. Les documents daccompagnement des programmes, les sites ministériels (Éduscol ; BienLire ; banqoutils ; Éducnet) ainsi que les résultats les plus significatifs des innovations accompagnées par les équipes académiques constituent des ressources mobilisables en formation ou en animation pédagogique quil faut faire mieux connaître.Renforcer la continuité école/collège Lannée scolaire 2004-2005 marque la dernière étape de la mise en uvre des nouveaux programmes qui seront ainsi installés à tous les niveaux de lécole primaire. Cette année sera mise à profit pour développer les indispensables relations entre professeurs de lécole primaire et du collège de façon à ce que la continuité soit bien prise en charge à lentrée en 6ème. Pour la rentrée 2005, il importe que les professeurs de collège soient préparés à accueillir des élèves qui auront sans doute un profil scolaire un peu nouveau ; ils peuvent sinformer précisément sur les textes publiés (programmes et documents daccompagnement ou dapplication), les collèges ayant été destinataires. Outre lorganisation de rencontres et de formations communes, on veillera à adapter et préciser les documents de liaison entre école et collège pour faciliter cette continuité. Cette exigence vaut en particulier pour les langues vivantes [4, 5] ainsi que pour les sciences et la technologie. Dans ces domaines, il convient de consolider lenseignement dans toutes les classes de cycle III en développant sa régularité et sa qualité. Il convient aussi de renforcer la continuité des apprentissages entre lécole et le collège qui bénéficiera à la rentrée 2005 de lintroduction de nouveaux programmes, en cohérence avec ceux de lécole primaire et qui, comme eux, seront finalisés par la définition des compétences attendues des élèves.Les évaluations diagnostiques à lentrée en 6ème dune part, les situations proposées par la banque doutils dévaluation - en particulier en langues vivantes - dautre part, doivent faciliter lappréciation par les professeurs des compétences acquises à lécole primaire et favoriser ainsi la continuité des apprentissages. II.2 Développer la diversification des modes dapprentissage et des parcours au collège et au lycéeAu collège Le développement dune véritable diversification au collège relève des mêmes préoccupations que celles qui animent le plan de prévention de lillettrisme : agir le plus en amont possible pour réduire le nombre délèves qui quittent notre système éducatif sans qualification. Cest dans cette perspective que sinscrivent les dispositifs en alternance en 4ème et 3ème. Dune part ils complètent la gamme des moyens déjà mis en uvre par les collèges pour répondre à la diversité des besoins et intérêts des élèves, remédier à leurs difficultés afin de prévenir léchec scolaire. Dautre part ils revêtent une fonction spécifique par leur nature et les caractéristiques du public quils visent.Il importe à ce sujet de préciser que les dispositifs en alternance ne doivent être confondus, ni avec les IDD, ni avec léducation à lorientation.Lalternance est un dispositif de formation des élèves, dérogatoire, caractérisé par les lieux où se déroulent les séquences hors collège (lycée professionnel ou/et entreprises), leur fréquence, leur durée et par les aménagements dhoraires et de programme nécessaires à leur mise en uvre. Un texte de cadrage, en cours de publication, précisera les aspects réglementaires et apportera les clarifications attendues pour mettre en évidence la spécificité des dispositifs (notamment sur la durée minimale de lalternance et sa périodicité). Un document daccompagnement, en cours de préparation, précisera les finalités et les modalités de cette diversification pédagogique.Ce dispositif sadresse, à partir de la classe de quatrième, à des élèves âgés dau moins 14 ans qui manifestent : - une accumulation de retards ou de lacunes que les modalités traditionnelles de soutien scolaire ne permettent pas ou nont pas permis jusque là de surmonter ; - mais aussi des intérêts, des goûts ou des talents non pris en charge dans la scolarité ordinaire du collège.Il sagit donc délèves qui ne relèvent pas des dispositifs relais mais dont la situation déchec scolaire patent risque de les faire décrocher si on cherche à les maintenir dans le cursus ordinaire.Limportance accordée aux dispositifs en alternance en 2003 est confirmée pour la rentrée 2004, avec une attention particulière aux aspects qualitatifs de leur mise en uvre [11, 12].Afin dassurer leur réussite, ces dispositifs doivent prendre place au sein dune offre de formation diversifiée (de la SEGPA aux classes européennes, en passant par les classes relais, etc.) dans le but de proposer aux élèves des réponses qui correspondent à leurs besoins. Cette offre élargie de formation, lorsquelle ne peut être proposée par un seul collège, sera réalisée par la mise en réseau de plusieurs établissements au sein dun bassin de formation.Il convient à ce propos de rappeler le rôle joué par les SEGPA et les EREA vis-à-vis délèves pour qui laccès à une formation qualifiante représente louverture sur une réelle insertion. La liaison avec le lycée professionnel y revêt également une importance majeure, en particulier dans laccompagnement et le suivi de ces élèves à lissue de la 3ème pour leur permettre daccéder à une qualification professionnelle reconnue [16].Au-delà du cycle central, ce même principe de diversification fonde le projet de rénovation de la classe de 3ème et du diplôme national du brevet. La structure retenue est celle dune seule classe de 3ème, destinée à se substituer, tout en intégrant leurs acquis, aux actuelles 3ème (à option langue vivante, à option technologie) ainsi quaux diverses formes de 3ème préparatoire à la voie professionnelle développées ces dernières années. Ainsi envisagée, cette 3ème diversifiée repose sur une diversification accrue (de lordre de 15% du volume horaire) et plus explicite. Cette diversification sinscrit dans une logique de construction du projet dorientation à travers des enseignements définis en référence aux contenus de la classe de seconde (générale et technologique, et professionnelle) : dune part lenseignement de technologie dont les contenus seront diversifiés, dautre part un module de découverte professionnelle que tous les élèves auront la possibilité de choisir. Outre son rôle dans la préparation des choix futurs dorientation des élèves, ce module nouveau dont le contenu sera défini par arrêté dici la fin de la présente année scolaire, contribuera à étendre loffre de formation au collège en y intégrant la découverte des métiers et des professions comme composante de la culture scolaire. Les classes de 3ème préparatoires à la voie professionnelle, expérimentées ces dernières années, majoritairement au lycée professionnel mais aussi en collège, sintégreront dans la structure de la nouvelle 3ème.Par ailleurs, une offre diversifiée denseignements artistiques sera expérimentée en lien avec les contenus des programmes de la classe de seconde. Les textes réglementaires relatifs à la classe de 3ème et au diplôme national du brevet seront publiés avant la fin de la présente année scolaire et entreront en application à la rentrée 2005, ce qui nexclut pas des expérimentations possibles dès 2004. La rentrée 2005 verra également lactualisation des programmes du collège dans la plupart des disciplines.De manière générale, il convient daccorder une attention particulière aux collèges dans la répartition des moyens disponibles, en veillant notamment à préserver les taux dencadrement permettant la meilleure mise en uvre possible des priorités énoncées [8].Au lycée denseignement général et technologiqueDans la voie générale, prolongeant la création en série L dune option obligatoire au choix de mathématiques à la rentrée 2003, un enseignement de spécialité de 3 heures est institué en classe terminale à la rentrée 2004 dans cette même série [41, 42]. Les mathématiques deviennent de la sorte un des choix possibles denseignement de la série L et devraient permettre aux élèves délargir leurs possibilités de poursuite détudes à lissue du lycée. À la rentrée 2004 seront mis en uvre, dabord en classe de 1ère, les programmes spécifiques de cet enseignement qui remplaceront les actuels programmes transitoires.Par ailleurs, la rénovation des programmes se poursuit avec la mise en application de nouveaux programmes [43, 44] en langues vivantes en classes de première (séries générales et technologiques) et en histoire-géographie en classes terminales des séries ES, L et S.Dans la voie technologique, la rentrée 2004 marquera la préparation de la rénovation de la série sciences et technologies tertiaires (STT) qui entrera en vigueur à la rentrée 2005 en classe de 1ère. Les modifications apportées à la grille horaire, comme le renouvellement des programmes dans les enseignements technologiques et généraux visent, par delà lactualisation des contenus de formation, à positionner plus clairement cette série, désormais dénommée sciences et technologies de la gestion (STG), comme une voie daccès privilégiée à lenseignement technologique supérieur, plus particulièrement dans les sections de techniciens supérieurs (STS) et les instituts universitaires de technologie (IUT).Outre la prise en compte, dans les plans académiques de formation, des besoins liés aux nouveaux programmes des enseignements technologiques, vous veillerez à organiser linformation des élèves de seconde, mais aussi de 3ème, sur les exigences nouvelles de la future série sciences et technologies de la gestion, afin de réduire les orientations par défaut qui caractérisent trop souvent la série STT et qui conduisent nombre de bacheliers à des échecs lors de leurs poursuites détudes.Leffort est à poursuivre pour développer les passerelles entre les voies professionnelles et technologiques [46]. Tout lycée offrant une formation technologique a vocation à accueillir en classe de première des élèves titulaires du BEP. À cet effet, il doit prévoir un cursus adapté à leur profil (1ère dadaptation, modules de soutien, parcours individualisés). Il convient dattirer lattention des corps dinspection sur lintérêt dun suivi attentif et régulier de ces dispositifs.Laccent doit être mis par ailleurs sur un meilleur équilibre entre les filières de formation notamment en développant les filières scientifiques et technologiques afin de constituer un vivier suffisant pour des orientations correspondantes dans lenseignement supérieur.Une attention particulière sera apportée à laccueil prioritaire des bacheliers technologiques en STS, conformément aux instructions données par la circulaire de rentrée 2003.Il convient enfin dêtre particulièrement attentif à une évolution des structures permettant loptimisation des moyens disponibles, en veillant notamment à une bonne répartition des options au sein de chaque bassin de formation et en laissant une certaine souplesse aux établissements dans la gestion des horaires des enseignements, à condition que soit garanti lhoraire minimal réglementaire dû à lélève. Cette souplesse concerne les langues vivantes (toutes séries), la philosophie et lhistoire-géographie en terminale S. Dans ce dernier cas, les établissements ont la possibilité soit de conserver le dédoublement de classe prévu par les textes réglementaires, soit de revenir à un horaire en classe entière [1].Au lycée professionnel La valorisation de la voie professionnelle doit être poursuivie, en utilisant plusieurs leviers : - le renforcement des pratiques pédagogiques propres au lycée professionnel, en particulier les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP), qui restent lune des marques de la spécificité de la voie professionnelle [19, 20]), ainsi que les classes à PAC ; - la diversification de la durée des formations professionnelles, notamment dans le cadre de lexpérimentation relative aux préparations en trois ans au baccalauréat professionnel ; celles-ci seront reconduites conformément aux conditions douvertures définies dans la circulaire de rentrée 2003 [25] et dans les documents daccompagnement diffusés en 2001 pour le secteur de la métallurgie et en 2003 pour le secteur du tertiaire administratif [26]. Destinées à renforcer lattractivité des secteurs caractérisés à la fois par des difficultés de recrutement et par une insertion professionnelle se situant désormais au niveau IV, sauf exceptions dûment justifiées et expressément autorisées, ces formations expérimentales concerneront les spécialités répondant à ce double critère ; - lamplification des actions qui permettent de développer lesprit dentreprendre, notamment en prenant appui sur le réseau des ingénieurs pour lécole [21] ; des actions de ce type font déjà lobjet dun recensement et dune mutualisation par le biais du site internet de lOPPE (observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat) [22, 23] ; - dans tout bassin de formation, on offrira aux jeunes titulaires dun BEP la possibilité de sengager dans un parcours de formation conduisant au baccalauréat professionnel ou technologique puis à lenseignement supérieur technologique, en utilisant toutes les structures disponibles, notamment les classes de première dadaptation. Après le baccalauréat professionnel, on procédera aux aménagements nécessaires de la première année de BTS afin dassurer une poursuite détudes optimale aux titulaires de ce diplôme.De même que pour le lycée, vous devrez être particulièrement attentifs à une évolution des structures de formation permettant loptimisation des moyens disponibles, en veillant notamment au bon remplissage des formations et à la réduction du nombre de très petites structures.Le renforcement de la qualité des formations professionnelles et technologiques sera tout spécialement recherché par le développement du lycée des métiers [27], qui montre que la voie professionnelle et la voie technologique sont des voies dexcellence et dont le processus de labellisation constitue un support puissant pour la mise en uvre dune démarche de progrès. Il faut inviter tous les lycées offrant des formations professionnelles et/ou technologiques à sengager dans cette voie. Toutes les mesures daccompagnement appropriées devront être prises de façon à mobiliser lensemble des personnels sur ce projet. Un soin particulier doit être accordé aux établissements polyvalents comme aux lycées professionnels de petite taille. Tout doit être fait pour faciliter leur mise en réseau afin quils puissent, en mutualisant leurs ressources et en jouant la carte de la complémentarité, sengager eux aussi dans cette démarche qualité. Dans ce cadre notamment, lapprentissage peut apporter une réponse complémentaire à la diversité des besoins des élèves et des possibilités du tissu économique environnant. En fonction du contexte régional, son introduction en établissement peut prendre des formes différentes (sections dapprentissage, unités de formation par apprentissage, CFA) [28, 29, 30]. Une attention particulière devra être réservée à lattribution du label lycée des métiers. Sil est en effet souhaitable que tous les lycées professionnels et denseignement technologique puissent y prétendre, le label, signe de la diversité et de la qualité des formations offertes (du CAP à la licence professionnelle), ne peut être décerné quà des établissements dont le dynamisme et la volonté de respecter le cahier des charges manifestent ladhésion à cette démarche. Leur engagement devra faire lobjet dune vérification attentive. Vous veillerez à informer régulièrement la DESCO des attributions du label auxquelles vous aurez procédé.Au collège comme au lycée et au lycée professionnel, les services dinformation et dorientation participeront à cet effort de diversification des parcours des élèves, notamment en accompagnant les établissements dans la mise en uvre de la démarche éducative en orientation [47, 48, 49]. La consultation nationale en cours sur le service public dinformation et dorientation, conduite dans les académies, doit contribuer à améliorer lefficacité de son pilotage national et académique, de son organisation et de son fonctionnement. En renforçant la cohérence du service public dinformation et dorientation dans la diversité de ses composantes, il sagit dassurer, à léchelle régionale, la meilleure réponse à lensemble des usagers.En outre, vous veillerez particulièrement à la prévention des sorties sans qualification des élèves de plus de 16 ans afin que soit atteint lobjectif global, fixé par le plan national daction pour linclusion sociale (PNAI), visant à réduire de 10 000 par an les sorties prématurées. Afin de mieux répondre aux besoins des élèves en risque de rupture ou qui viennent de quitter une formation, vous mettrez en uvre dans le cadre de la mission générale dinsertion les actions de remotivation conformes aux recommandations qui vous ont été communiquées par mon courrier en date du 23 décembre 2002 [24]. La nouvelle organisation en modules de ces actions et le renforcement de leurs contenus pédagogiques permettent den faire soit des compléments de formation pour les élèves accueillis dans des formations traditionnelles, soit une formation à temps complet pour les élèves nayant pas été insérés dans ce type de formation. Il conviendra dutiliser lune et lautre de ces modalités pour agir plus efficacement auprès des élèves les plus fragiles.
II.3 Rechercher les conditions de la réussite scolaire pour tous les élèves à besoins éducatifs particuliers
II.3.a Organiser des réponses aux besoins particuliers Quand les réponses pédagogiques mises en place dans les classes ne sont pas suffisantes pour prendre en charge efficacement certains besoins éducatifs particuliers, des dispositifs spécifiques peuvent être mobilisés, de manière transitoire ou durable, par les écoles et les établissements scolaires pour apporter des réponses mieux adaptées aux besoins des élèves en évitant les ruptures de leur parcours scolaire. Lorganisation de ces dispositifs particuliers (notamment les classes dinitiation et classes daccueil pour enfants et adolescents nouveaux arrivants - CLIN et CLA [52, 53] -, les classes dintégration scolaire et unités pédagogiques dintégration - CLIS et UPI [7, 17] -, les sections denseignement général et professionnel adapté - SEGPA [16] - , les dispositifs adaptés pour les enfants du voyage [54] appelle une concertation avec des partenaires nombreux (collectivités territoriales, directions départementales ou régionales des affaires sociales, associations, services de soins, etc.). Dans dautres cas, la scolarisation requiert la mise en uvre de parcours aménagés, organisés dans le cadre du projet décole ou détablissement (élèves intellectuellement précoces, élèves ayant des troubles spécifiques du langage...). Quel que soit le cas de figure, la situation des élèves concernés doit faire lobjet dun examen attentif par léquipe éducative incluant selon les cas, le psychologue scolaire ou le conseiller dorientation-psychologue, les personnels de santé, les assistants de services sociaux, et associant les parents ou représentants légaux de lélève. De même, les réponses qui leur seront apportées doivent être organisées dans un projet individualisé qui en garantisse la cohérence.Toutes ces situations exigent une très grande attention tant au niveau académique que départemental. Une étude des besoins doit précéder lélaboration dune carte de ces dispositifs, incluant les écoles régionales du premier degré et les EREA, de manière à répartir au mieux sur le territoire départemental et académique une offre de ressources diversifiées qui doit être rendue publique. Cette démarche est impérative pour choisir limplantation des 200 nouvelles unités pédagogiques dintégration (UPI) prévues à la rentrée 2004 et poursuivre la restructuration de la carte des classes dintégration scolaire (CLIS). Vous veillerez à prendre en compte dans ce cadre les besoins des élèves présentant des troubles envahissants du développement. Les élèves en situation de handicap En continuité avec laction entreprise au cours de ces dernières années, lobjectif poursuivi est dassurer dici à 2007 la scolarisation de tous les jeunes handicapés ou malades.Sauf exception liée à sa situation personnelle, la scolarité de lélève se déroule dans lécole ou létablissement scolaire le plus proche de son domicile. Quelle que soit la modalité retenue pour lintégration, individuelle ou dans un dispositif collectif de type classe dintégration scolaire (CLIS) ou unité pédagogique dintégration (UPI), le projet individualisé, actualisé au moins annuellement, assure la cohérence et la qualité des accompagnements nécessaires et des aides. Il appartient aux commissions de circonscription préscolaire et élémentaire (CCPE) et aux commissions de circonscription du second degré (CCSD) dassurer la régulation et le suivi de ces projets en liaison étroite avec les équipes éducatives des établissements scolaires daccueil [51].Dans tous les cas, cest à partir dune évaluation globale de la situation et des besoins de lélève que sont déterminées les aides pertinentes, quil sagisse daides techniques (matériels pédagogiques adaptés) ou de lattribution dun auxiliaire de vie scolaire (AVS) [56, 57]. Le rôle de lAVS-individuel est de favoriser la participation de lélève à lactivité scolaire de la classe, de lécole ou de létablissement scolaire, sans se substituer à lenseignant ni faire écran entre lélève handicapé et ses camarades.Lorsque le recours à un dispositif collectif semble souhaitable, il convient de sassurer que celui qui est proposé offre des réponses pédagogiques adaptées aux besoins de lélève.Chaque classe dintégration scolaire (CLIS) ou unité pédagogique dintégration (UPI) est organisée pour répondre aux besoins dun groupe délèves ayant des besoins suffisamment proches. Leur projet pédagogique explicite sinscrit dans le projet décole ou détablissement, de telle sorte que ces dispositifs assurent pleinement leur fonction dintégration pour les élèves. Les enseignants exerçant dans ces dispositifs collectifs doivent pouvoir bénéficier des heures de coordination et de synthèse dans le respect des textes en vigueur [7, 17, 55]. Ils doivent également, tout comme leurs collègues intégrant de manière individuelle des élèves handicapés dans leur classe, pouvoir participer à des actions de formation organisées, soit à linitiative des établissements, soit dans le cadre des modules de formation spécialisée qui seront mis en place. Dans certains cas, et notamment lorsque certains élèves présentent une forte restriction dautonomie, laffectation dun emploi dAVS-collectif, prévu dans le projet pédagogique de la CLIS ou de lUPI, permet de faciliter la participation des élèves à lactivité de classe, ainsi quaux activités organisées dans lécole ou dans létablissement.Une anticipation suffisante du parcours doit permettre de garantir la continuité de la scolarité lors des changements détablissements (école maternelle, école élémentaire, collège, lycée).Des échanges et des coopérations entre écoles, établissements publics locaux denseignement (EPLE), notamment EREA, et établissements médico-éducatifs sont à encourager de manière à assurer la pleine participation de ces derniers au plan départemental et académique de scolarisation des élèves en situation de handicap et à faciliter soit la scolarisation à temps partiel dans une école ou un EPLE de jeunes accueillis dans ces établissements, soit le retour en milieu scolaire délèves qui, à un moment de leur cursus, ont été amenés à y effectuer un séjour.Les élèves présentant un trouble spécifique du langage oral ou écrit Dans le cadre du plan daction [50] prévu pour ces élèves et du plan de prévention de lillettrisme, il importe de favoriser le repérage précoce des élèves rencontrant des difficultés dapprentissage de la lecture et lidentification précise de leur origine afin de mettre en uvre très tôt les actions daide pédagogique et, si besoin, les rééducations nécessaires. Dans les cas où le diagnostic de troubles spécifiques du langage est établi, un projet individualisé précise les mesures retenues pour réduire autant que possible les perturbations du cursus scolaire et prévenir les échecs.Les enfants et les jeunes nouveaux arrivants en France et non francophones Pour tous ces élèves la maîtrise de la langue constitue la priorité. Ladaptation du réseau des dispositifs particuliers [52, 53] susceptibles de les accueillir prendra appui sur une analyse des flux et de la durée des séjours dans les CLIN ou CLA au cours de ces dernières années.Une attention spécifique doit être accordée aux enfants et aux jeunes ayant été très peu scolarisés antérieurement et aux adolescents qui arrivent en France à lâge limite de lobligation scolaire, voire au-delà de 16 ans. Sils ont été normalement scolarisés antérieurement, on doit viser au plus vite lintégration dans une classe ordinaire, en apportant si nécessaire des remédiations aux lacunes repérées sous forme de modules. Pour ceux qui ont été peu scolarisés dans le pays dorigine, on recourra aux actions existantes pour faciliter lintégration et laccès à une formation professionnelle qualifiante, le plus souvent organisées par la mission générale dinsertion. Dans le cadre du contrat daccueil et dintégration, 24 départements vont expérimenter des mesures daccueil et de formation pour ces publics de plus de 16 ans, qui nauront pu intégrer une classe ordinaire. Les jeunes détectés en difficulté de lecture lors des journées daccueil de préparation à la défense (JAPD) Remédier aux difficultés de ces élèves est lun des objectifs du plan de prévention de lillettrisme. Or, lenquête diligentée en 2003 par la DESCO auprès des inspections académiques a montré une insuffisante prise en compte de cette question. Des efforts indispensables de mobilisation de lensemble des acteurs éducatifs doivent être engagés pour mieux prendre en charge ces élèves. Les nouvelles épreuves passées lors de la journée dappel et de préparation à la défense (JAPD) par les jeunes en difficulté de lecture permettront de mieux cerner le type de difficultés quils rencontrent. Chaque année, une évaluation des actions de remédiation sera entreprise afin que les dynamiques intéressantes soient mieux connues et fassent lobjet dune mutualisation. Les élèves en difficulté dinsertion dans le milieu professionnel (opérations de parrainage) Sur la base du volontariat, des académies se sont engagées dans une expérimentation visant à permettre le parrainage de 500 jeunes au cours de lannée scolaire 2003-2004. Ces actions de parrainage, mises en place à lintention délèves en difficulté dinsertion dans le milieu professionnel au cours de leur formation, consistent à faire accompagner ces jeunes, dans leurs recherches de stages ou de premier emploi, par des parrains bénévoles issus du milieu économique. Conformément à une décision du comité interministériel à lintégration, lobjectif est que 800 jeunes bénéficient de ce dispositif au cours de 2004-2005.Le guide récemment édité par la direction de lenseignement scolaire [31] est de nature à vous apporter les renseignements et les conseils utiles à la mise en place de cette opération [32].Les élèves de moins de 16 ans en risque de rupture scolaire Les dispositifs relais (classes et ateliers relais) [14] constituent une réponse efficace au risque de rupture scolaire. Modalités temporaires de scolarisation obligatoire, ils ne constituent pas une filière mais bien un temps de passage limité dans le cours dune année scolaire. Lenquête auprès des ateliers relais conduite conjointement par la direction de lenseignement scolaire (DESCO) et la direction de la jeunesse, de léducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) comme les évaluations précises des besoins, montrent que le développement de ces dispositifs, nécessite un pilotage départemental qui en assure la cohérence, et doit saccompagner dune réflexion approfondie quant aux partenariats à développer et aux contenus pédagogiques à renforcer.II.3.b Promouvoir des projets éducatifs locaux autour dobjectifs ambitieux et cohérents De nouveaux contrats de réussite scolaire pour les territoires de léducation prioritaire Dès la rentrée 2004, les nouveaux contrats de réussite scolaire [58] devront clairement marquer lengagement des autorités académiques et des équipes pédagogiques et viser explicitement lamélioration des résultats des élèves. Laccent sera porté sur la rigueur de lorganisation et de laction pédagogiques à partir des besoins repérés. Le document, dont lélaboration finale doit résulter dun large processus de concertation, doit proposer un volet évaluation afin de mieux asseoir le pilotage du dispositif et la communication tant avec les partenaires, notamment dans le cadre de la politique de la Ville, quavec les enseignants et les parents délèves concernés.Le contrat éducatif local fédère les actions éducatives Les contrats éducatifs locaux (CEL) [59, 60, 61], près de 2 600 aujourdhui, doivent aller au-delà dun simple recensement de dispositifs existants, pour devenir le cadre fédérateur des actions éducatives partenariales complémentaires à lécole et le support des dispositifs et opérations que le ministère met en uvre localement, seul ou avec les services déconcentrés des autres ministères, les collectivités locales et les associations. À cette fin, les inspecteurs dacadémie-directeurs des services départementaux de léducation nationale (IA-DSDEN) et les directions départementales de la jeunesse et des sports (DDJS) organiseront au moins une rencontre annuelle avec leurs partenaires.Dans ce cadre, il importe de porter une attention particulière à lopération École ouverte [18], dont les effets positifs sur les conditions de vie et de travail des élèves sont démontrés. Elle doit être amplifiée et étendue à des territoires qui nen bénéficient pas encore. Ainsi, tout collège inscrit dans un réseau déducation prioritaire, devrait proposer à ses élèves comme à ceux de fin de cycle III, des activités tant culturelles et sportives que scolaires, comme le prévoit le dispositif. Lobjectif est de passer de 3 500 semaines offertes en 2003 à 5 000 semaines à lhorizon 2005-2006.
III - Affirmer les valeurs de lécole et développer la responsabilité des élèves
Le fonctionnement de lécole nest pas semblable à celui de la cité sur laquelle elle doit cependant souvrir. Des règles spécifiques en organisent lactivité pour créer les conditions nécessaires à la réussite des élèves. Dans ce cadre, lautorité des personnels est une valeur qui doit être clairement réaffirmée. Aussi, les règles de son exercice doivent-elles être clairement rappelées dans les règlements intérieurs et faire lobjet dune large communication à lensemble des membres de la communauté scolaire.III.1 Prévenir la violence et réduire labsentéisme III.1.a Prévenir la violence à lécole Lanalyse des données recueillies par lintermédiaire du logiciel SIGNA fait apparaître une diminution relative du nombre de faits de violence dans les écoles et les établissements scolaires. Des territoires restent très perméables au phénomène, dautres sont plus fragilisés quauparavant, mais partout limplication des équipes éducatives et la dynamique des partenariats conclus avec les services dautres ministères et les collectivités territoriales sont des éléments décisifs dans la maîtrise des situations. Cest la raison pour laquelle les conventions qui relient lécole à ces partenaires seront renouvelées ou enrichies en fonction des évolutions. Au plan local, dans le strict respect des compétences de chacun et des valeurs de lécole, les responsables du système éducatif doivent prendre une part active dans les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Au sein de la classe, les enseignements porteurs de connaissances et de modes de raisonnement propres à organiser les relations entre les individus et les groupes, seront autant doccasions spécifiques de réflexion sur la loi et la règle proposées aux élèves. La prévention doit sinscrire dans la durée et commencer le plus tôt possible. Ainsi dès lécole primaire, les moments hebdomadaires explicitement prévus par les programmes pour le vivre ensemble seront exploités dans cette perspective. Les références à la loi et à la règle seront mobilisées aussi souvent que nécessaire pour éclairer, expliquer et convaincre.Au collège comme au lycée, les programmes déducation civique ont précisément pour objectif de former au sens des responsabilités individuelles et collectives : les savoirs transmis et les pratiques de classe sont des supports dune réflexion qui concourt à rendre les élèves acteurs de leur formation et de leur implication dans la vie de la cité.Les heures de vie de classe contribuent, par le dialogue et le débat argumenté, à la recherche de solutions collectives dans le respect de chacun.III.1.b Réduire labsentéisme En sappuyant notamment sur les conclusions du groupe de travail interministériel sur lassiduité des élèves soumis à lobligation scolaire, il a été décidé de mettre en place au niveau départemental, un dispositif de soutien à la responsabilité parentale mobilisant les partenaires du système éducatif. La directive nationale dorientation du 1er octobre 2003 relative au plan daction gouvernemental en faveur de lassiduité scolaire et de la responsabilisation des familles [69], qui en précise la mise en uvre, rappelle que le premier traitement de labsentéisme se fait dans létablissement. Cest donc à ce niveau quil importe dabord dintervenir par un relevé systématique des absences et une information immédiate des familles. Un dialogue ouvert et constructif doit contribuer à lélaboration de mesures efficaces pour ramener les élèves absentéistes à renouer de façon durable avec leur formation. Parallèlement, la direction de lévaluation et de la prospective a lancé une enquête mensuelle auprès dun échantillon représentatif détablissements du second degré, de façon à mieux apprécier lampleur et les caractéristiques du phénomène. Les résultats permettront de construire des réponses éducatives appropriées. Une autre enquête diligentée auprès des inspections académiques permettra de recenser les élèves pour lesquels les difficultés nauront pu être résolues au niveau des établissements ou des circonscriptions.III.2 Développer la responsabilité et soutenir lengagement des jeunesIII.2.a Développer la responsabilitéGénéraliser léducation à lenvironnement vers un développement durable Le futur citoyen doit avoir conscience, dès le plus jeune âge, quil est un acteur du développement durable : il doit donc être informé et formé comme le prévoit le projet de charte de lenvironnement et la stratégie nationale du développement durable. Faisant suite à lexpérimentation réalisée au cours de lannée 2003-2004 dans dix académies, la mise en uvre dune éducation à lenvironnement vers un développement durable doit être généralisée à la rentrée 2004 dans les écoles, les collèges et les lycées. Il ne sagit en aucun cas de créer une nouvelle discipline mais dancrer cette préoccupation sur les programmes, de sappuyer sur les dispositifs pluridisciplinaires et sur les actions éducatives conduites en partenariat.Un document pédagogique adapté sera mis à la disposition des enseignants et des actions de formation seront organisées afin de permettre aux recteurs de mettre en place un plan daccompagnement de la généralisation.Les programmes de collège actualisés qui entreront en application à la rentrée 2005, présenteront des thèmes de convergences disciplinaires dont lénergie, lenvironnement et le développement durable, la météorologie et la climatologie. Dès lannée scolaire prochaine, les équipes pédagogiques pourront, si elles le souhaitent, sappuyer sur ces nouvelles orientations pédagogiques.Développer la civilité et la responsabilité dans lusage des TIC Cette formation est expressément prévue par le B2i. À cette fin, il serait souhaitable que chaque école ou établissement élabore une charte de lutilisation de linternet et lannexe au règlement intérieur ; une charte nationale type est disponible à ladresse suivante : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.educnet.education.fr/chrgt/charteproj.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 45 ko" \t "_blank" http://www.educnet.education.fr/chrgt/charteproj.pdf Garantir léducation à la sécurité routière au collège Le rôle essentiel des attestations scolaires de sécurité routière, pour les élèves de 5ème et de 3ème doit être rappelé et réaffirmé. Elles sont, en effet, désormais obligatoires, pour la conduite ultérieure dun cyclomoteur et linscription à lépreuve théorique du permis de conduire [13]. Il importe de veiller à la mobilisation des équipes sur cette priorité nationale.Développer la pratique du sport scolaire auprès des jeunes Il sagit de sassurer que linformation sur les modalités de fonctionnement de lassociation sportive (AS), les activités proposées et le programme de lannée a bien été adressée à tous les élèves de lécole (quand lAS existe) ou de létablissement. Cette information essentielle doit permettre de réduire les inégalités daccès aux pratiques sportives [67], permettre une augmentation du nombre délèves qui en bénéficient et leur ouvrir une occasion supplémentaire de prise de responsabilité, par exemple à travers le rôle de jeune arbitre.Agir pour la santé des élèves La promotion de la santé et la prévention des conduites à risque [63] font partie intégrante de la formation à des comportements de responsabilité pour soi même et pour autrui. Le programme quinquennal de prévention et déducation relatif à la santé des élèves, décline les grands axes de la politique de santé dans les écoles et les établissements scolaires [64]. Il conviendra de sy reporter. Parmi les axes à développer prioritairement à la rentrée 2004, figurent : - lamélioration de lefficacité du suivi des avis médicaux donnés aux familles lors de la visite médicale obligatoire de la sixième année, par la mise en place dune étroite collaboration avec les familles, les collectivités territoriales et les réseaux de soins ;- lexpérimentation dans une vingtaine de départements dun dispositif de coordination et daccueil, en partenariat avec les professionnels de la santé mentale, pour permettre une meilleure prise en charge des élèves souffrant de troubles psychiques, repérés dans le cadre scolaire ;- le développement de la formation aux premiers secours au collège en continuité du programme Apprendre à porter secours à lécole ;- lextension progressive de lexpérimentation lycées sans fumée, lobjectif final étant de faire de tous les établissements scolaires des lieux totalement non-fumeurs.Les comités déducation à la santé et à la citoyenneté (CESC)Le CESC constitue le dispositif le mieux adapté pour organiser les actions de prévention au niveau dun bassin. Il est désormais reconnu par lensemble des partenaires du système éducatif intervenant dans le champ de la prévention au sein dun territoire. La généralisation du dispositif doit sachever au cours de lannée 2004-2005. Pour gagner en cohérence et en efficacité, les CESC favoriseront les dispositions entre établissements et incluront les écoles primaires de rattachement. Les IA-DSDEN réuniront les représentants des CESC de chaque bassin déducation de leur département dans le courant du premier trimestre de lannée scolaire pour définir un programme annuel dactions.III.2.b Soutenir lengagement des jeunes avec le programme Envie dagir À plusieurs reprises les jeunes ont montré leur désir dengagement, le souhait de prendre des responsabilités, la volonté de travailler à la construction dune image positive et valorisante et de trouver dans des domaines complémentaires à lécole des objets dapplication des connaissances et compétences acquises en classe. Cest ainsi que le programme Envie dagir [65, 66] trouve sa place dans les établissements scolaires du second degré en réponses à ces attitudes avérées. Des actions de solidarité, déducation à la citoyenneté, au développement durable, conduites dans les établissements scolaires auront avantage à sintégrer à ce programme. À cet égard, il serait opportun que la vie scolaire impulse et accompagne les initiatives. Lengagement des élèves dans les fonctions de délégué de classe, délégué au conseil de vie lycéenne, danimation des instances associatives dans létablissement seront ainsi encouragées et valorisées. Des outils diversifiés et de proximité (site INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.enviedagir.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.enviedagir.fr, guides régionaux, n° indigo 0 825 090 630) sont à la disposition des jeunes et des équipes pour développer des projets. Louverture à lEurope du programme Envie dagir doit contribuer à la construction dune identité européenne citoyenne pour la jeunesse, rejoignant en cela les ambitions des objectifs communs retenus par lUnion européenne. Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Textes de référence de niveau européen
- Conclusions de la présidence de lUE à lissue du Conseil européen de Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 qui reconnaissent limportance du rôle que joue léducation dans les politiques économiques et sociales dont elle fait partie intégrante, dune part comme instrument de renforcement de la compétitivité de lEurope dans le monde et, dautre part, comme garante de la cohésion de nos sociétés et du plein développement des citoyens. Le Conseil européen a fixé comme objectif stratégique à lUnion européenne de devenir léconomie de la connaissance la plus dynamique du monde. - Journal officiel des Communautés européennes du 14-6-2002 - p. C142/1 et suivantes.- Déclaration de Copenhague du 30 novembre 2002 des ministres de léducation de 31 pays européens et de la commission européenne : elle concerne le renforcement de la coopération dans le domaine de lenseignement et la formation professionnelle en Europe.- Résolution des ministres européens de léducation, réunis à la 21ème session de leur conférence permanente les 10-12 novembre 2003 à Athènes en vue de favoriser lintégration des technologies de linformation et de la communication (TIC) dans les systèmes éducatifs en Europe.
Références réglementaires
1- INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/default.htm" Circulaire n° 2003-050 du 28 mars 2003 - B.O. n° 14 du 3 avril 2003 : préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, les collèges et les lycées.
ÉCOLE PRIMAIRE
Horaires et programmes
2 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm" Arrêté du 25-1-2002 fixant les horaires des écoles maternelles et élémentaires. 3 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm" Arrêté du 25-1-2002 fixant les programmes denseignement de lécole primaire. Ces deux arrêtés ont été publiés au B.O. hors-série n° 1 du 14 février 2002.
Langues vivantes étrangères ou régionales
4 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs4/default.htm" Arrêté du 28-6-2002 fixant le programme transitoire denseignement des langues étrangères ou régionales au cycle des approfondissements à lécole primaire. 5 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs4/default.htm" Arrêté du 28-6-2002 fixant le programme denseignement des langues étrangères ou régionales à lécole primaire. Ces deux arrêtés ont été publiés au B.O. hors-série n° 4 du 29 août 2002.
Programmes personnalisés daide et de progrès (PPAP)
6 - Circulaire n° 2000-205 du 16-11-2000 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/default.htm" B.O. n° 42 du 23 novembre 2000 : exploitations de lévaluation nationale en CE2 : mettre en uvre des réponses pédagogiques adaptées.
Prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers
7 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo020409/MENE0201158C.htm" Circulaire n° 2002-113 du 30 avril 2002 - B.O. n° 19 du 9 mai 2002 : les dispositifs de ladaptation et de lintégration scolaires dans le premier degré.
COLLÈGE
Organisation des enseignements dans les classes de 6ème, du cycle central (5ème et 4ème) et du cycle dorientation du collège (3ème)
8 - Arrêtés du 14 janvier 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/8/default.htm" B.O. n° 8 du 21 février 2002.- Arrêté du 26 décembre 1996 - B.O. n° 5 du 30 janvier 1997.
Dispositifs daide et de soutien en 4ème et classes de 3ème dinsertion
9 - Circulaire n° 97-134 du 30 mai 1997 - B.O. n° 24 du 12 juin 1997.
Itinéraires de découverte
10 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo020418/MENE0200870C.htm" Circulaire n° 2002-074 du 10 avril 2002 - B.O. n° 16 du 18 avril 2002 et INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020829/MENE0201759C.htm" circulaire n° 2002-160 du 2 août 2002 - B.O. n° 31 du 29 août 2002.
Dispositifs en alternance
11 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/MENE0300748C.htm" Circulaire n° 2003-050 du 28 mars 2003 - B.O. n° 14 du 3 avril 2003 : Préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, les collèges et les lycées. Annexe II. 12 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0301448D.htm" Décret n° 2003-812 du 26 août 2003 - B.O. n° 34 du 18 septembre 2003 : Modalités daccueil en milieu professionnel délèves mineurs de moins de 16 ans. INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0301440C.htm" Circulaire n° 2003-134 du 8 septembre 2003.
Sécurité routière
13 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" Note de service n° 2003-153 du 2 octobre 2003 - B.O. n° 37 du 9 octobre 2003.
Dispositifs relais
14 - Circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1998/25/default.htm" B.O. n° 25 du 18 juin 1998. Convention du 2 octobre 2002, B.O. n° 37 du 10 octobre 2002.
Classe de 3ème préparatoire à la voie professionnelle (3ème à projet professionnel)
15 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010614/MENE0101309C.htm" Circulaire n° 2001-105 du 8 juin 2001, B.O. n° 24 du 14 juin 2001.
Enseignements généraux et professionnels adaptés
16 - Circulaire n° 98-129 du 19 juin 1998 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1998/26/default.htm" B.O. n° 26 du 25 juin 1998 : Orientations pédagogiques pour les enseignements généraux et professionnels adaptés dans le second degré.
Scolarisation des élèves handicapés dans les établissements du second degré et développement des UPI
17 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010301/MENE0100364C.htm" Circulaire n° 2001-035 du 21 février 2001 - B.O. n° 9 du 1er mars 2001.
École ouverte
18 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030130/MENE0203096C.htm" Circulaire n° 2003-0008 du 23 janvier 2003 - B.O. n° 5 du 30 janvier 2003.
VOIE PROFESSIONNELLE
Développement des pratiques pédagogiques innovantes dans les formations professionnelles sous statut scolaire
19 - Projet pluridisciplinaire à caractère professionnel en BEP et baccalauréat professionnel ; éducation civique, juridique et sociale ; attestation Europro ; aide individualisée et modules : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020418/MENE0200936C.htm" circulaire n° 2002-77 du 11-4-2002, B.O. n° 16 du 18-4-2002, point III.3.20 - Pour la mise en uvre du PPCP, on pourra se référer aux préconisations de la brochure Le projet pluridisciplinaire à caractère professionnel réalisée par la DESCO et éditée et diffusé par le CNDP en juin 2002 dans tous les établissements. Elle est téléchargeable sur Éduscol INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/D0047/default.htm" http://www.eduscol.education.fr/D0047/default.htm
Activités pédagogiques contribuant à développer lesprit dentreprendre
21 - Ingénieurs pour lécole : Convention- cadre du 5 février 2003 entre le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et lassociation ingénieurs pour lécole - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/10/default.htm" B.O. n° 10 du 6 mars 2003.22 - Protocole daccord entre le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche, le ministre délégué à lenseignement scolaire et le secrétariat dÉtat aux PME, au commerce, à lartisanat, aux professions libérales et à la consommation, signé le 6 mars 2003 : une ambition partagée : développer lesprit dentreprendre, consultable sur : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/presse/2003/pme.pdf" http://www.education.gouv.fr/presse/2003/pme.pdf23 - Des exemples dactivités pédagogiques sont consultables sur le site de lOPPE : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.entrepreneuriat.net" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.entrepreneuriat.net
Rénovation des actions daccueil et de remotivation de la mission générale dinsertion (MGI)
24 - Un document daccompagnement pour la mise en uvre des actions rénovées a été communiqué aux recteurs par courrier n° 0529 en date du 23 décembre 2002.
Expérimentation de formations préparant en trois ans au baccalauréat professionnel
25 - Les modalités douverture des sections expérimentales sont précisées dans la circulaire de rentrée 2003 parue au INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/default.htm" B.O. n° 14 du 3 avril 2003.26 - Pour les spécialités relevant de la 3ème CPC (métallurgie), les modalités dorganisation des expérimentations pourront sappuyer sur le document élaboré conjointement par la direction de lenseignement scolaire, linspection générale de léducation nationale et les représentants de lUIMM. Ce document a été adressé aux recteurs par courrier en date du 18 octobre 2001. Pour les spécialités du tertiaire administratif, se reporter au protocole dexpérimentation cosigné par le directeur de lenseignement scolaire et linspecteur général de léducation nationale doyen du groupe économie et gestion, communiqué aux recteurs par courrier n° 0348 en date du 23 septembre 2003.
Mise en place du lycée des métiers
27 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030306/MENE0300423C.htm" Circulaire n° 2003-036 du 27 février 2003 - B.O. n° 10 du 6 mars 2003 : Le lycée des métiers.
Mise en place de formations par apprentissage dans les EPLE
28 - Les centres de formation dapprentis : article L 431-1 du code de léducation. 29 - Guide pour louverture de sections dapprentissage : édité par le CRDP de Lorraine et téléchargeable sur le site du centre national de ressources pour lalternance en apprentissage : CNRAA, adresse INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa.30 - Fiches conseils pour la mise en place dune unité de formation par apprentissage (UFA) : téléchargeable sur le site du CNRAA : adresse INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa.
Opérations de parrainage
31 - Guide du parrainage édité par le CNDP.32 - Lettre aux recteurs n° 214 en date du 4 juillet 2003.
Horaires des classes préparant au CAP sous statut scolaire
33 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020523/MENE0201069A.htm" Arrêté du 24-4-2002 - B.O. n° 21 du 23 mai 2002. 34 - Chaque spécialité de CAP est rattachée à lune des trois grilles horaires figurant en annexe du décret du 24-4-2002 : un tableau récapitulatif est consultable sur Éduscol INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/D0037/default.htm" http://www.eduscol.education.fr/D0037/default.htm
Périodes en entreprise des CAP
35 - Décret n° 2002-463 du 4 avril 2002. 36 - Pour les CAP dont larrêté de création indique une période en entreprise dune durée inférieure à 12 semaines, en lattente de leur mise en conformité : - cette durée réduite est maintenue ; - lhoraire cycle par discipline denseignement général ne peut être inférieur à lhoraire cycle indiqué dans la grille figurant en annexe 2 de larrêté du 24-4-2002 précité ; - lhoraire cycle denseignement professionnel (y compris la formation en entreprise) ne peut être inférieur à 1 350 h.
Compléments dinformation sur la mise en uvre du décret CAP
37 - Circulaire n° 2003-15 du 20 janvier 2003 : elle répond aux questions sur lentrée en vigueur de certaines dispositions (forme de passage de lexamen, épreuves de remplacement et conservation de note) et sur les conséquences éventuelles de la nouvelle réglementation du CAP sur le BEP, sur le champ de la dispense de lépreuve dEPS, sur la composition du jury et sur lentrée en vigueur des programmes.
Programmes des enseignements généraux des certificats daptitude professionnelle
38 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs5/default.htm" B.O. hors-série n° 5 du 29-8-2002 39 - Courrier n° 331 du 27 juin 2002 : instructions pour la mise en uvre des nouveaux programmes, notamment pour les formations par apprentissage. 40 - Arrêté du 25 septembre 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/39/default.htm" B.O. n° 39 du 24 octobre 2002 : programme dEPS pour les CAP, BEP et baccalauréat professionnel.
LYCÉE DENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE
Organisation et horaires des enseignements
41 - Arrêté du 17 février 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/12/default.htm" B.O. n° 12 du 20 mars 2003 : Mathématiques en série littéraire. 42 - Arrêté du 15 juillet 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/31/default.htm" B.O. n° 31 du 28 août 2003 : Programme de mathématiques (enseignement de spécialité) de la classe terminale, série littéraire, pour 2004-2005.
Poursuite de la rénovation des programmes, rentrée 2004
43 - Arrêté du 15 juillet 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/hs7/default.htm" B.O. hors-série n° 7 du 28 août 2003 : Programmes de langues vivantes en classe de première des séries générales et technologiques.44 - Arrêté du 30 juillet 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs7/default.htm" B.O. hors-série n° 7 du 3 octobre 2002 : Programme dhistoire-géographie en classe terminale des séries générales .
Travaux personnels encadrés
45 - a) Modalités de fonctionnement : Note de service n° 2002-1110 du 30 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/19/default.htm" B.O. n° 19 du 9 mai 2002 ;b) Thèmes nationaux : Note de service à paraître dici à la fin de lannée scolaire 2003-2004 ;c) Épreuve du baccalauréat : Note de service n° 2002-260 du 20 novembre 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/44/default.htm" B.O. n° 44 du 28 novembre 2002.Il convient de préciser que pour les élèves ayant choisi de ne pas présenter lépreuve de TPE au baccalauréat, le suivi de cette activité reste obligatoire ; leur TPE donnera alors lieu à des appréciations portées sur le livret scolaire.
Horaires des classes de première dadaptation SMS, STI, STL et STT
46 - Circulaires n° 94-165 du 25 mai 1994 ( B.O. n° 22 du 2 juin 1994) et n° 97-197 du 11 novembre 1997 (B.O. hors-série n° 8 du 2 octobre 1997).N.B. - Prolongation pour la session 2005 de la dérogation autorisant les élèves titulaires dun BEP et entrant en première dadaptation de la série STT de remplacer lépreuve de LV2 par une épreuve de LV1 renforcée (arrêté du 8 juillet 1997 - B.O. n° 30 du 4 septembre 1997).
TOUS NIVEAUX
Orientation
47 - Circulaire N° 96-204 du31 juillet 1996 - B.O. n° 31 du 5 septembre 1996 : mise en uvre de lexpérimentation de léducation à lorientation au collège.48 - Circulaire n° 96-230 du 1er octobre 1996 - B.O. n° 31 du 10 octobre 1996 : mise en uvre dune éducation à lorientation dans les lycées denseignement général et technologique.49 - Document support pour la mise en uvre de démarches éducatives dorientation en collège, lycée denseignement général et technologique et lycées professionnels site INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" http://www.eduscol.education.fr, rubrique orientation.
Prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers
50 - Circulaire n° 2002-024 du 31-1-2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/6/default.htm" B.O. n° 6 du 7 février 2002 : plan daction pour les enfants atteints dun trouble spécifique du langage oral et écrit.51 - Circulaire n° 2002-111 du 30 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/19/default.htm" B.O. n° 19 du 9 mai 2002 : adaptation et intégration scolaires : des ressources au service dune scolarité réussie pour tous les élèves.52 - Circulaire n° 2002-100 du 25 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : organisation de la scolarité des élèves nouvellement arrivés en France sans maîtrise suffisante de la langue française ou des apprentissages.53 - Circulaire n° 2002-063 du 20 mars 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : modalités dinscription et de scolarisation des élèves de nationalité étrangère des premier et second degrés 54 - Circulaire n° 2002-101 du 25 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : scolarisation des enfants du voyage et de familles non sédentaires.55 - Circulaire n° 74-148 du 19 avril 1974 - B.O. n° 18 du 2 mai 1974 - Obligations de service des personnels de léducation spéciale et de ladaptation.
Assistants déducation et auxiliaires de vie scolaire
56 - Circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/25/default.htm" B.O. n° 25 du 19 juin 2003 - Assistants déducation.57 - Circulaire n° 2003-093 du 11 juin 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/25/default.htm" B.O. n° 25 du 19 juin 2003 - Scolarisation des enfants et adolescents présentant un handicap ou un trouble de santé invalidant : accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire.
Éducation prioritaire
58 - Circulaire n° 2003-133 du 01 septembre 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/33/default.htm" B.O. n° 33 du 11 septembre 2003 : Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire.
Contrats éducatifs locaux
59 - Circulaire n° 98-144 du 9 juillet 1998 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/bo/1998/29/default.htm" B.O. n° 29 du 16 juillet 1998 : aménagement des temps et des activités de lenfant : mise en place du contrat éducatif local et des rythmes périscolaires. 60 - Circulaire n° 2000-208 du 22 novembre - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/43/default.htm" B.O. n° 43 du 30 novembre 2000 : aménagements du temps des élèves-les contrats éducatifs locaux.61 - Instruction du 29 octobre 2003 relative aux politiques éducatives territoriales - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/41/default.htm" B.O. n° 41 du 6 novembre 2003
Mise en uvre du B2i
62 - Note de service n° 2000-206 du 16 novembre 2000 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/default.htm" B.O. n° 42 du 23 novembre 2000 : brevet informatique et internet (B2i), école- collège.
Éducation à la santé et à la sexualité
63 - Circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/9/default.htm" B.O. n° 9 du 27 février 2003 : Léducation à la sexualité à lécole, au collège et au lycée.64 - Circulaire n° 2003-210 du 1er décembre 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/default.htm" B.O. n° 46 du 11 décembre 2003 : la santé des élèves : programme quinquennal de prévention et déducation.
Engagement des jeunes
65 - Note de service n° 2002-259 du 20 novembre 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/44/default.htm" B.O. n° 44 du 28 novembre 2002 : Lengagement des jeunes.66 - Note de service n° 2003-216 du 8 décembre 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/47/default.htm" B.O. n° 47 du 18 décembre 2003 : mise en uvre de la politique ministérielle de soutien à lengagement des jeunes pour lannée scolaire 2003-2004.
Sport scolaire
67 - Circulaire n° 2002-130 du 25 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/25/default.htm" B.O. n° 25 du 20 juin 2002 : Le sport scolaire à lécole, au collège et au lycée.
Enseignements artistiques et action culturelle
68 - Circulaire n° 2003-173 du 22 octobre 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/40/default.htm" B.O. n° 40 du 30 octobre 2003 : Orientations pour une politique en matière denseignements artistiques et daction culturelle.
Vie scolaire
69 - Directive nationale dorientation du 1er octobre 2003 relative au plan gouvernemental en faveur de lassiduité scolaire et de la responsabilisation des familles - JO du 18 octobre 2003.
Formation continue des personnels enseignants
70 - Circulaire n° 2001-150 du 27 juillet 2001 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2001/32/default.htm" B.O. n° 32 du 6 septembre 2001 : Accompagnement de lentrée dans le métier et formation continue des enseignants des premier et second degrés et des personnels déducation et dorientation.
B.O. N°32 du 4 septembre 2003
Calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007 HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0301509ARLR : 507-0ARRÊTÉ DU 11-7-2003JO DU 24-7-2003MENDESCO B6
Vu art. L. 521-1 du code de léducation ; D. n° 90-236 du 14-3-1990 ; D. n° 90-788 du 6-9-1990, mod. par D. n° 91-383 du 22-4-1991, not. art. 10, 10-1 et 10-2 ; avis du CSE du 26-6-2003
Article 1 - Le présent arrêté fixe le calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007.Article 2 - Lannée scolaire sétend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante.Article 3 - Les académies, à lexception de celles visées à larticle 5, sont réparties en trois zones de vacances A, B et C.La zone A comprend les académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse.La zone B comprend les académies dAix- Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg.La zone C comprend les académies de Bordeaux, Créteil, Paris, Versailles.Article 4 - Pour toute la durée des années scolaires 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007, dans tous les établissements scolaires relevant du ministère chargé de léducation, les dates de rentrée des personnels enseignants et les dates de rentrée des élèves, ainsi que les dates des périodes de vacance des classes, sont fixées conformément aux tableaux annexés au présent arrêté, sous réserve de lapplication des dispositions des décrets du 14 mars 1990 et du 6 septembre 1990 susvisés.Article 5 - Pour les académies de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de la Réunion, de la Corse et pour Saint-Pierre-et-Miquelon, le calendrier est fixé conformément aux dispositions du décret du 14 mars 1990 susvisé.Article 6 - Le directeur de lenseignement scolaire et les recteurs dacadémie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de lexécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Fait à Paris, le 11 juillet 2003Le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOS
Annexe 1
ANNÉE SCOLAIRE 2004-2005
ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Mercredi 1er septembre 2004Rentrée des élèvesJeudi 2 septembre 2004ToussaintSamedi 23 octobre 2004Jeudi 4 novembre 2004NoëlSamedi 18 décembre 2004Lundi 3 janvier 2005HiverSamedi 12 février 2005 Lundi 28 février 2005Samedi 5 février 2005 Lundi 21 février 2005Samedi 19 février 2005 Lundi 7 mars 2005PrintempsSamedi 16 avril 2005 Lundi 2 mai 2005Samedi 9 avril 2005Lundi 25 avril 2005Samedi 23 avril 2005 Lundi 9 mai 2005Début des vacances dété (2)Samedi 2 juillet 2005(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée.(2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusquà la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués.Pour les élèves qui nont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les courset la rentrée a lieu le jeudi.
Annexe 2
ANNÉE SCOLAIRE 2005-2006
ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Jeudi 1er septembre 2005Rentrée des élèvesVendredi 2 septembre 2005ToussaintSamedi 22 octobre 2005Jeudi 3 novembre 2005NoëlSamedi 17 décembre 2005Mardi 3 janvier 2006HiverSamedi 18 février 2006Lundi 6 mars 2006Samedi 11 février 2006Lundi 27 février 2006Samedi 4 février 2006Lundi 20 février 2006PrintempsSamedi 22 avril 2006Mardi 9 mai 2006Samedi 15 avril 2006Mardi 2 mai 2006Samedi 8 avril 2006Lundi 24 avril 2006Début des vacances dété (2)Mardi 4 juillet 2006(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée.(2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusquà la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués.Pour les élèves qui nont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les courset la rentrée a lieu le jeudi.
Annexe 3
ANNÉE SCOLAIRE 2006-2007
ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Vendredi 1er septembre 2006Rentrée des élèvesLundi 4 septembre 2006ToussaintMercredi 25 octobre 2006Lundi 6 novembre 2006NoëlSamedi 23 décembre 2006Lundi 8 janvier 2007HiverSamedi 10 février 2007 Lundi 26 février 2007Samedi 24 février 2007 Lundi 12 mars 2007Samedi 17 février 2007 Lundi 5 mars 2007PrintempsSamedi 31 mars 2007Lundi 16 avril 2007Samedi 14 avril 2007Mercredi 2 mai 2007Samedi 7 avril 2007Lundi 23 avril 2007Début des vacances dété (2)Mercredi 4 juillet 2007(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée.(2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusquà la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués.Pour les élèves qui nont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les courset la rentrée a lieu le jeudi.
B.O. N°28 du 10 juillet 2003
Préparation de la carte scolaire du premier degré HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0300766CRLR : 510-1CIRCULAIRE N°2003-104 DU 3-7-2003MENDESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\carte.6.gif" \* MERGEFORMATINET La préparation de la carte scolaire du premier degré est devenue, au fil des années, un moment essentiel du débat public sur lécole. Cela tient au fait que la demande sociale à légard de lécole est de plus en plus exigeante et que lécole primaire est un maillon de proximité, sans aucun doute le service public le plus proche, celui auquel nos concitoyens sont le plus attachés.La circulaire du 21 février 1986, qui constituait jusquà maintenant la référence en la matière, est apparue comme dépassée par le groupe de travail, puis par la commission spécialisée écoles, qui ont conduit une réflexion sur les conditions de préparation de la carte scolaire. La rédaction dun nouveau texte sest donc avérée nécessaire, à partir des propositions formulées dans les rapports publiés au terme de ces travaux.Cest ainsi que les modalités délaboration de la carte scolaire dans le premier degré doivent garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, léquité, la transparence et la concertation que lon est en droit dattendre dun grand service public.Pour être comprises et acceptées, les mesures de carte scolaire doivent être fondées sur des critères précis, qui auront donné lieu à toutes les clarifications souhaitables auprès de lensemble des partenaires. Les décisions prises à tout niveau doivent donc être précédées dune analyse, dune réflexion et de débats approfondis, impliquant effectivement tous les acteurs concernés, sappuyant sur une vision prospective de lécole, tenant compte également des évolutions passées.La préparation de la carte scolaire du premier degré est une compétence partagée entre lÉtat et les communes. Le rappel du cadre législatif et réglementaire dans lequel elle sinscrit figure en annexe.Ce partage de compétences et la complémentarité des rôles quil implique exigent que sinstaure un dialogue entre leurs représentants respectifs à tous les niveaux : national, académique, départemental et local. Limportance de la concertation entre lÉtat et les collectivités territoriales est, de ce fait, une composante essentielle de lélaboration de la carte scolaire. Cette concertation doit impérativement sétendre à tous les acteurs de la communauté éducative et aux partenaires de lécole, pour permettre à chacun deux dapporter sa contribution en jouant pleinement son rôle.La présente circulaire décrit les étapes du processus délaboration de la carte scolaire, en mettant laccent sur les procédures de concertation et en proposant un calendrier indicatif pour le déroulement des opérations.Elle a vocation à constituer, pour tous les acteurs de la communauté éducative et pour les partenaires de lécole, un outil de référence qui laisse toute sa place aux initiatives et aux adaptations localement négociées, dès linstant où elles ne dérogent pas à la réglementation.Cette circulaire abroge et remplace la circulaire du 21 février 1986 relative à la Planification scolaire pour les écoles et les classes élémentaires et maternelles publiques.
I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire
Les mesures de carte scolaire du premier degré se traduisent par des ouvertures et des fermetures décole(s) et de classe(s). La restructuration du réseau peut résulter par ailleurs de créations de regroupements ou de fusions décoles.
A - Ouvertures et fermetures décole(s) ou de classe(s)
Louverture dune classe ou dune école est de fait le résultat de lexercice de compétences partagées entre lÉtat et les communes : dune part, sa création et son implantation par le conseil municipal, cest-à-dire le choix de la localisation, la construction, lappropriation ou laménagement de locaux à des fins denseignement et, dautre part, laffectation du ou des emplois denseignants correspondants par linspecteur dacadémie. Ces deux décisions peuvent être simultanées ou distinctes dans le temps.Les projets de création et dimplantation de classes ou décoles élaborés par les communes sont transmis pour avis au préfet. Celui-ci se concerte avec linspecteur dacadémie, responsable de lattribution et du retrait des emplois, sur les projets proposés. Lavis du préfet recueilli, les communes arrêtent leurs décisions et les lui transmettent. Linspecteur dacadémie en est aussitôt informé.Aucune décision relevant de la compétence de la commune nest nécessaire pour louverture dune classe, dès lors quelle consiste à affecter un emploi lorsque des locaux sont disponibles et quaucune décision municipale nest intervenue pour les désaffecter. Il sagit du cas le plus fréquent.En cas de refus dune commune de fournir les locaux nécessaires au bon fonctionnement du service public au regard des critères départementaux deffectifs, linspecteur dacadémie peut proposer au préfet la mise en uvre de la création par lÉtat dun établissement denseignement (art. L 211-3 du code de léducation, modifié par lart. 81 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). Cette procédure est exceptionnelle.Parallèlement, la fermeture dune classe ou dune école résulte de fait du retrait du ou des postes denseignant par linspecteur dacadémie. Le Conseil dÉtat a en effet considéré quun poste peut être retiré, même sans laccord de la commune, en indiquant quaucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait demplois dinstituteur à lintervention préalable dune délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe (CE 5/5/1995, ministère de léducation nationale/association Sauvons nos écoles). La décision de désaffectation des locaux scolaires correspondants est de la compétence du conseil municipal ou de lorgane délibérant de létablissement public de coopération intercommunale. Toutefois, si des locaux scolaires ne font pas lobjet de désaffectation, après la suppression des emplois denseignant correspondants, ils restent affectés au service public denseignement.Lavis du préfet, qui peut sappuyer sur celui de linspecteur dacadémie, doit être recueilli préalablement à la désaffectation de locaux scolaires (cf. circulaire interministérielle du 25 août 1995 relative à la désaffectation des biens des écoles élémentaires et maternelles publiques).Bien que le Conseil dÉtat ait jugé (CE n° 87 522 ministre de léducation nationale/commune de Meilhan-sur-Garonne 28 octobre 1992) que, légalement, la consultation de la commune, avant toute décision de retrait de poste, nétait pas obligatoire, cette consultation apparaît tout à fait indispensable.
B - Cas de regroupements décoles
1) Les regroupements décoles de plusieurs communes (regroupements pédagogiques intercommunaux)
Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour létablissement et lentretien dune école, mais le regroupement délèves de plusieurs communes dans une seule école ne simpose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que lune des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de léducation). Dans les autres cas, laccord de la commune est requis.Les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) peuvent utilement sappuyer sur des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).Il existe deux sortes de RPI :- les RPI dispersés : chaque école rassemble les élèves de plusieurs communes par niveau pédagogique et garde son statut juridique et sa direction décole ;- les RPI concentrés : lensemble des élèves des communes concernées est scolarisé dans lécole de lune des communes.
2) Les réseaux décoles
Plusieurs écoles, dune seule commune ou de plusieurs communes, appartenant ou non à un regroupement pédagogique intercommunal, peuvent également être regroupées en réseaux, formules souples permettant en particulier la mise en commun de moyens et déquipements et la mise en uvre de projets communs. Les réseaux, qui peuvent être adossés à un établissement public de coopération intercommunale, sont généralement sans conséquence sur la structure pédagogique des écoles qui les composent.Lorganisation en réseau, modalité en voie de développement, fera lobjet de textes spécifiques.
3) Les fusions décoles au sein dune commune
Il sagit de la réunion de deux écoles en une structure unique, ou bien du regroupement des élèves de deux écoles dans une seule des deux structures. Peuvent être fusionnées des écoles élémentaires, ou des écoles maternelles, ou encore une école maternelle et une école élémentaire.La fusion de deux écoles comporte nécessairement la fermeture de lune delles et, le cas échéant, une modification de limplantation des classes issues de la fusion. Une décision de la commune concernée est nécessaire dans tous les cas. Toutefois, dans la mesure où la réunion de deux écoles implique la suppression dun emploi de directeur, une telle décision ne peut être prise quen étroite concertation entre linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, et la municipalité.La fusion de deux écoles, et en particulier dune école maternelle et dune école élémentaire, ne doit pas conduire à créer un ensemble dune taille trop élevée, notamment en zone déducation prioritaire, et ne doit pas avoir pour effet de remettre en cause la spécificité de lécole maternelle.
II - Modalités de la concertation
La concertation relative à la préparation de la carte scolaire du premier degré est conduite, sous lautorité de lÉtat, avec notamment les représentants des communes, des parents délèves et des personnels. Une information claire, complète et identique doit être donnée à lensemble des partenaires de lécole ; les associations complémentaires de lécole et les délégués départementaux de léducation nationale peuvent être consultés en tant que de besoin.Cette concertation doit être menée à tous les niveaux, selon des modalités et avec des objectifs variables selon le niveau concerné.
A - Niveau national
Les décisions prises au niveau national, en ce qui concerne la répartition des moyens, se fondent sur une analyse de la situation des académies de manière à satisfaire au mieux les besoins recensés. Ainsi, outre lévolution de la démographie scolaire, il sagit de prendre en compte les caractéristiques sociales, territoriales et structurelles des académies, tout en leur laissant les marges de manuvre permettant la mise en uvre des orientations et priorités académiques et départementales. Les services académiques sont dailleurs associés à la réflexion menée par ladministration centrale sur la préparation de la rentrée, pour ce qui concerne leur académie.Le Conseil supérieur de léducation (CSE) et en son sein, tout particulièrement, la commission spécialisée des écoles peuvent servir de cadre à la concertation au niveau national. En effet, réunissant lensemble des partenaires de linstitution scolaire, le conseil supérieur peut être saisi par le ministre de toutes les questions quil juge utile de lui soumettre. La commission spécialisée des écoles prépare la discussion et les avis du conseil en ce qui concerne le premier degré en amont de ses réunions. Des représentants de lassociation des maires de France sont, en toute hypothèse, associés à la concertation.Le comité technique paritaire ministériel (CTPM) est consulté sur les critères de répartition des emplois au niveau national.Compte tenu des résultats de ces diverses consultations, les dotations définies au niveau national sont notifiées globalement aux recteurs dacadémie afin de permettre la mise en uvre de la politique éducative dans chaque académie, tout en intégrant les nécessités du pilotage académique et départemental.
B - Niveau académique
Lélaboration de la carte scolaire sinscrit dans le cadre de la politique éducative conduite dans lacadémie. Par ailleurs, compte tenu du partage de compétences, rappelé en annexe, entre lÉtat et les communes, il apparaît souhaitable dassocier des représentants des communes à la réflexion engagée au niveau académique, par exemple en recueillant les propositions et observations des présidents des associations départementales de lAssociation des maires de France (AMF). Cest par rapport aux objectifs généraux de la stratégie académique et en tenant compte des résultats de la concertation menée avec les élus et les autres organisations représentatives de la communauté éducative que le recteur définit les grandes orientations et les priorités qui vont guider son action pour le premier degré.Deux instances sont consultées :Le conseil académique de léducation nationale (Caen) peut être consulté sur tout ce qui concerne lorganisation et le fonctionnement du service public denseignement dans lacadémie. Il est ainsi consulté sur les critères de répartition des emplois entre les départements de lacadémie. Il est recommandé que, à linstar du CSE, une commission spécialisée École issue du Caen - ou un groupe de travail assurant une bonne représentation des organisations représentatives de la communauté éducative concernées par le premier degré - prépare la consultation de cette instance sur les sujets relatifs au premier degré.Le comité technique paritaire académique (CTPA) est consulté sur lorganisation des établissements denseignement du premier degré de lacadémie. Le projet de répartition des emplois entre les départements lui est présenté. Compte tenu de la composition du comité technique paritaire académique, peu adaptée au premier degré, il est recommandé de constituer un groupe de travail spécifique.Après avoir recueilli lavis de ces instances, le recteur arrête les critères de répartition des emplois entre les départements, puis répartit les emplois entre les départements de lacadémie.
C - Niveau départemental
Linspecteur dacadémie répartit, après mise en uvre des différentes procédures de concertation et de consultation des partenaires intéressés, les moyens qui lui sont alloués et définit les mesures daménagement du réseau scolaire qui en découlent, à partir des orientations fixées par le ministre de léducation nationale et des priorités définies par le recteur.
1) Les éléments dappréciation et le schéma territorial
Lévolution des effectifs, les taux dencadrement, les contraintes liées à la ruralité ou aux difficultés denvironnement, lexistence de projets éducatifs cohérents, les conditions daccueil des élèves handicapés ou en difficulté figurent parmi les éléments dappréciation les plus significatifs. En tout état de cause, il nexiste plus de normes nationales en matière daffectation ou de retrait demploi, les critères pertinents relevant de lappréciation des autorités académiques.Lanalyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national doit être affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale qui sera jugée pertinente. La zone infra-départementale définie peut être variable selon lurbanisation (quartier, pays...).Dautres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre décoles de petite taille, le nombre décoles de taille importante, le nombre décoles en ZEP ou en REP...En tout état de cause, les critères susceptibles dêtre retenus doivent être clairement définis, afin de faire lobjet dune information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations.Une perspective pluriannuelle sera bien entendu privilégiée, intégrant lanalyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes.Les données démographiques, économiques et sociales ainsi définies sont rassemblées et analysées dans un schéma territorial fixé par linspecteur dacadémie après avis du CDEN. Le schéma territorial, qui annonce clairement les objectifs visés, doit servir de base à la réflexion et au débat au sein des instances de concertation. Il établit en effet un inventaire complet de la situation scolaire du département. Il identifie notamment les réseaux décoles existants et présente les orientations souhaitées en matière de création de nouveaux réseaux. Le schéma territorial sinscrit dans le cadre de la réalisation des projets territoriaux de lÉtat ou de la région. Il constitue par ailleurs un outil dinformation national pour la préparation des rentrées scolaires.
2) Les consultations réglementaires
Le conseil départemental de léducation nationale (CDEN) est informé du bilan de la rentrée scolaire. Il peut être consulté sur toute question relative à lorganisation et au fonctionnement du service public denseignement dans le département, et notamment sur les orientations. Il est obligatoirement consulté sur limplantation des emplois dans les écoles publiques et sur les ajustements de rentrée du département. Il peut définir les modalités de la concertation locale, à léchelon infra départemental.Le comité technique paritaire départemental (CTPD) est consulté sur lorganisation des établissements denseignement du premier degré du département ; il est ainsi consulté sur limplantation des emplois et également sur les ajustements de rentrée. Linspecteur dacadémie y présente le bilan de la rentrée et le projet de la rentrée suivante : objectifs, priorités, répartition des moyens, critères départementaux pour lattribution des emplois. Il est informé des projets des communes, à court et moyen terme.
3) Les modalités de la concertation infradépartementale
En dehors des procédures de consultation prévues réglementairement, il est fortement recommandé de mettre en place localement dautres modalités de concertation et dinformation. En amont des consultations dinstances réglementaires, les inspecteurs dacadémie, avec le concours des inspecteurs responsables des circonscriptions du premier degré, réuniront en tant que de besoin les partenaires des écoles concernées, plus particulièrement les représentants des municipalités ou des établissements publics de coopération intercommunale, des parents délèves et des enseignants, aux moments principaux de la préparation de la rentrée scolaire. Les intéressés devront disposer dans ce cadre des éléments dinformation nécessaires.
4) Le dialogue État-communes
Les maires et les présidents dEPCI sont, en toute hypothèse, tenus informés par les inspecteurs dacadémie des conditions daccueil des élèves à la rentrée scolaire et des prévisions deffectifs établies par les directeurs décole. Ils sont consultés sur les projets daffectation et de retrait des postes.
5) Procédures de concertation dans le cadre de laménagement du territoire
Les décrets n° 82-389 et n° 82-390 du 10 mai 1982 modifiés par le décret du 20 octobre 1999, relatifs aux pouvoirs des préfets et des préfets de région, ont mis en place des procédures particulières applicables en cas de réorganisation densemble ou de fermeture de services publics, notamment décoles, dans un département ou une région.Larticle 29 de la loi du 4 février 1995 modifiée par la loi du 25 juin 1999 institue des dispositions particulières pour les zones urbaines sensibles et les zones de revitalisation rurale.Ces procédures sajoutent aux autres concertations obligatoires imposées par ailleurs dans le cadre de lélaboration de la carte scolaire. Il appartient en particulier à linspecteur dacadémie, pour tout projet de fermeture décole, de réaliser une étude dimpact qui est transmise au préfet. La réalisation de cette étude dimpact est une formalité obligatoire (CAA Nancy n° 00NC01168 du 21/6/2001 association École et territoire, Mme Philippe).En cas de cumul de projets de fermeture de services publics, des procédures particulières sont mises en uvre, faisant intervenir, dans certains cas, la consultation par le préfet de la commission départementale dorganisation et de modernisation des services publics et pouvant amener, de manière exceptionnelle, à la suspension des décisions de linspecteur dacadémie.
III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations
Chaque recteur et chaque inspecteur dacadémie établissent, en liaison avec le préfet, un calendrier des opérations annuelles, qui permette aux communes de prendre leurs décisions et au mouvement des enseignants de se dérouler dans de bonnes conditions. Le calendrier proposé ci-dessous constitue un cadre de référence. Il donne lieu aux adaptations liées aux spécificités locales.
Annexe
RAPPEL DES COMPÉTENCES DE LÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ
Bilan et orientations Préparation de la rentrée scolaire suivante Ajustement de rentrée Octobre-décembre : bilan de la rentrée scolaire de lannée N. Orientations à courtet moyen termes. Niveau académiqueDécembre-janvier : notification des dotations aux académies et aux départements.Examen de la traduction des orientations en mesures de rentrée Niveau départementalJanvier-février-mars : répartition des emplois dans les écoles Juin-septembre ConcertationinfradépartementaleCDENCTPDCaenCTPACSECTPM Caen : consultation sur les critères derépartition desemplois entre lesdépartementsGroupes de travail1er degréCTPA : répartition des dotations en emplois ConcertationinfradépartementaleCTPD : consultation sur la répartitiondes emplois par écoleConcertation avec les maires sur les projets dattribution et de retrait demploisCommunicationdes projets de fermeture décole et de létude dimpact correspondante au préfet, chargé de mettre en uvre les procédures prévues en cas de fermeture ou de cumul de fermetures de services publicsCDEN : consultation sur la répartitiondes emplois CTPDCDEN Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMARAnnexeRAPPEL DES COMPÉTENCES DE L'ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ"L'éducation nationale est un service public de l'État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales" (article L. 211-1 du code de l'éducation). En matière de premier degré, ces compétences sont exercées au niveau municipal.1) La communeLa commune a la charge de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des écoles publiques. Elle décide légalement de la création et de l'implantation des écoles et des classes élémentaires et maternelles d'enseignement public, après avis du représentant de l'État (article L. 212-1, code de l'éducation, article L. 2121-30, code général des collectivités territoriales). De même, et par parallélisme, la suppression des classes et des écoles (désaffectation), ou le changement d'implantation d'une classe ou d'une école, dépendent de la commune. Toutes ces décisions appartiennent au conseil municipal. Ces compétences, ou une partie d'entre elles, relèvent de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, dès lors que celui-ci a en charge l'enseignement primaire public, en totalité ou en partie, aux lieu et place des communes membres (article L 5211-5 I - III, alinéa 3, code général des collectivités territoriales).2) Le maire, en tant qu'agent de l'ÉtatLe maire est chargé d'inscrire les élèves dans les différentes écoles publiques de sa commune. Il lui appartient préalablement de déterminer par arrêté le ressort territorial de chaque école, dans les communes qui ont plusieurs écoles publiques (article L 131-5, code de l'éducation). Ces décisions, qui sont prises par le maire, non pas en sa qualité d'exécutif de la collectivité territoriale, mais en tant qu'agent de l'État, peuvent avoir une incidence sur l'ouverture et la fermeture de classes.3) Le préfetSon intervention, sous forme d'avis, est prévue en cas de création et implantation de classe, ainsi que, par parallélisme, avant la désaffectation de locaux scolaires par la commune ; enfin, il a un rôle important à jouer dans le cadre des procédures spécifiques de concertation mises en place par les textes relatifs à l'aménagement du territoire.4) Les autorités de l'éducation nationaleL'État définit le contenu et l'organisation des activités d'enseignement obligatoires. Il a la charge de la rémunération du personnel enseignant des écoles maternelles et élémentaires publiques.Le ministre de l'éducation nationale répartit les moyens en emplois entre les académies. Les recteurs d'académie procèdent ensuite à la répartition des moyens entre les départements. L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, est chargé d'implanter et de retirer les emplois d'instituteur et de professeur des écoles dans son département. Il procède aux nominations et aux mutations d'instituteurs et de professeurs des écoles dans le département. Il appartient donc aux autorités académiques de définir annuellement, après concertation, les priorités et les critères d'attribution et de retrait des postes.L'inspecteur responsable d'une circonscription du premier degré joue un rôle essentiel, notamment pour la liaison entre les écoles, les communes et l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale. Il veille en particulier à la fiabilité des prévisions d'effectifs d'élèves. HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/28/MENE0300766C.htm" \l "top#top"
B.O. n°16 du 22avril 2004
Règlement de sécurité contre les risques dincendie et de panique dans les établissements recevant du public
NOR : INTE0400049ARLR : 171-4fARRÊTÉ DU 13-1-2004JO DU 14-2-2004INT
Vu directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22-6-1998, not. notification n° 2003 0348 F ; code de la construction et de lhabitation, not. art. R. 123-12 ; A. du 25-6-1980 mod. ; A. du 4-6-1982 mod. ; avis de la sous-commission permanente de la Commission centrale de sécurité
Article 1 - Sont approuvées les modifications apportées aux dispositions du livre Ier du règlement de sécurité contre les risques dincendie et de panique dans les établissements recevant du public annexées au présent arrêté (classement des établissements).Article 2- - Sont approuvées les modifications apportées aux dispositions du chapitre VI du titre II du livre II du règlement de sécurité contre les risques dincendie et de panique dans les établissements recevant du public annexées au présent arrêté (établissements du type R). Article 3- - Les dispositions du présent arrêté sont applicables trois mois après sa publication. Article 4- - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 13 janvier 2004Pour le ministre de lintérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales et par délégation, Le directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut fonctionnaire de défense C. GALLIARD DE LAVERNÉEAnnexes
Ces annexes sont au format PDF INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2004/16/annexes.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 58 Ko" \t "_blank" annexes.pdf - 9 pages, 58 Ko
B.O. n°9 du 27 février 2003
L'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées
NOR : MENE0300322C RLR : 505-7 CIRCULAIRE N°2003-027 DU 17-2-2003 MEN DESCO B4
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux directrices et directeurs d'école ; aux chefs d'établissement ; aux directrices et directeurs régionaux des affaires sanitaires et sociales ; aux directrices et directeurs départementaux des affaires sanitaires et sociales
INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/images/carrebob.gif" \* MERGEFORMATINET L'évolution des mentalités, des comportements, du contexte social, juridique et médiatique dans le domaine de la sexualité, ainsi que des connaissances scientifiques liées à la maîtrise de la reproduction humaine a conduit les pouvoirs publics à développer l'éducation à la sexualité en milieu scolaire comme une composante essentielle de la construction de la personne et de l'éducation du citoyen. Dans le cadre de sa mission d'éducation et en complément du rôle de premier plan joué par les familles, l'école a une part de responsabilité à l'égard de la santé des élèves et de la préparation à leur future vie d'adulte : l'éducation à la sexualité contribue de manière spécifique à cette formation dans sa dimension individuelle comme dans son inscription sociale. Cette démarche est d'autant plus importante qu'elle est à la fois constitutive d'une politique nationale de prévention et de réduction des risques - grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles, VIH/ sida - et légitimée par la protection des jeunes vis-à-vis des violences ou de l'exploitation sexuelles, de la pornographie ou encore par la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes. L'éducation à la sexualité à l'école est inséparable des connaissances biologiques sur le développement et le fonctionnement du corps humain, mais elle intègre tout autant, sinon plus, une réflexion sur les dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques. Elle doit ainsi permettre d'approcher, dans leur complexité et leur diversité, les situations vécues par les hommes et les femmes dans les relations interpersonnelles, familiales, sociales. Cette éducation, qui se fonde sur les valeurs humanistes de tolérance et de liberté, du respect de soi et d'autrui, doit trouver sa place à l'école sans heurter les familles ou froisser les convictions de chacun, à la condition d'affirmer ces valeurs communes dans le respect des différentes manières de les vivre. C'est pourquoi il est fondamental qu'en milieu scolaire l'éducation à la sexualité repose sur une éthique dont la règle essentielle porte sur la délimitation entre l'espace privé et l'espace public, afin que soit garanti le respect des consciences, du droit à l'intimité et de la vie privée de chacun. Un certain nombre de fondements de l'éducation à la sexualité se trouvent d'ores et déjà explicitement mentionnés dans les programmes scolaires de l'école primaire et dans ceux de quelques-unes des disciplines des collèges et des lycées. Plusieurs textes spécifiques sont par ailleurs venus en 1996 (1) puis en 1998 (2), instaurer l'organisation de séquences d'éducation à la sexualité au collège et mettre en place un dispositif de formation des personnels. Les dispositions de l'article 22 de la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception ont désormais complété le chapitre II du titre I du livre III du code de l'éducation par un article L. 312-16 aux termes duquel "Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d'autres intervenants extérieurs conformément à l'article 9 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d'enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le ministère de la santé pourront également y être associés." Dans cette nouvelle perspective, il est nécessaire, en s'appuyant sur l'ensemble des actions déjà mises en place, de définir les objectifs de l'éducation à la sexualité de l'école primaire jusqu'à la fin du lycée, en précisant les modalités de mise en uvre, et le pilotage du dispositif. Cette circulaire annule et remplace la circulaire n° 98-234 du 19 novembre 1998 relative à l'éducation à la sexualité et à la prévention du sida.
(1) Circulaire n° 96-100 du 15 avril 1996 relative à la prévention du sida en milieu scolaire et à l'éducation à la sexualité. (2) Circulaire n° 98-234 du 19 novembre 1998 relative à l'éducation à la sexualité et à la prévention du sida. I - Les objectifs de l'éducation à la sexualité dans le cadre scolaire L'école a un rôle spécifique dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents. Il s'agit de leur donner les moyens de s'approprier progressivement les données essentielles de leur développement sexuel et affectif et leur permettre notamment de mieux analyser et appréhender les multiples messages médiatiques et sociaux qui les assaillent quotidiennement. Dans ce cadre, l'éducation à la sexualité vise principalement à apporter aux élèves, en partant de leurs représentations et de leurs acquis, les informations objectives et les connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité ; elle doit également susciter leur réflexion à partir de ces informations et les aider à développer des attitudes de responsabilité individuelle, familiale et sociale. Ainsi, afin de guider l'élaboration d'un projet par les équipes éducatives, on peut appliquer au champ spécifique de l'éducation à la sexualité, les objectifs éducatifs suivants : - comprendre comment l'image de soi se construit à travers la relation aux autres ; - analyser les enjeux, les contraintes, les limites, les interdits et comprendre l'importance du respect mutuel ; se situer dans la différence des sexes et des générations ; - apprendre à identifier et à intégrer les différentes dimensions de la sexualité humaine, biologique affective, psychologique, juridique, sociale, culturelle et éthique ; - développer l'exercice de l'esprit critique notamment par l'analyse des modèles et des rôles sociaux véhiculés par les médias, en matière de sexualité ; - favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective notamment des comportements de prévention et de protection de soi et de l'autre ; - apprendre à connaître et utiliser les ressources spécifiques d'information, d'aide et de soutien dans et à l'extérieur de l'établissement. Des documents accompagnant la mise en uvre des séances d'éducation à la sexualité en préciseront les contenus, la répartition et la progression pédagogiques adaptés à chaque cycle. II - La mise en uvre de l'éducation à la sexualité Au sein des écoles et des établissements scolaires, tous les personnels, membres de la communauté éducative, participent explicitement ou non, à la construction individuelle, sociale et sexuée des enfants et adolescents. En effet, en toutes circonstances, dans les différents espaces des écoles et des établissements (salles de classe, de cours ou d'activité, lieux d'accueil ou de récréation, espaces de circulation, vestiaires, restaurant scolaire...), tout adulte de la communauté éducative contribue à réguler les relations interindividuelles et à développer chez les élèves des savoir-être tels que le respect de soi et de l'autre ou l'acceptation des différences. Ces pratiques éducatives impliquent une nécessaire cohérence entre les adultes participant au respect des lois et des règles de vie en commun qui s'exercent aussi bien dans le cadre de la mixité, de l'égalité, que de la lutte contre les violences sexistes et homophobes contraires aux droits de l'homme. Au-delà de ces situations quotidiennes, il est nécessaire d'organiser un travail pluridisciplinaire s'appuyant sur les compétences complémentaires des divers personnels, inscrit dans le projet d'école et le projet d'établissement, voire inséré dans une politique d'établissement. 2.1 Une formation à destination de l'ensemble des élèves Dans les enseignements, à tous les niveaux, les programmes des différentes champs disciplinaires - tels que la littérature, l'éducation civique, les arts plastiques, la philosophie, l'histoire, l'éducation civique juridique et sociale... - offrent, dans leur mise en uvre, l'opportunité d'exploiter des situations, des textes ou des supports en relation avec l'éducation à la sexualité selon les objectifs précédemment définis. Les enseignements scientifiques liés aux sciences de la vie occupent une place spécifique mais non exclusive dans ce domaine. Ils procurent aux élèves les bases scientifiques - connaissances et raisonnements - qui permettent de comprendre les phénomènes biologiques et physiologiques mis en jeu. Les enseignants de ces disciplines sont en outre guidés par le souci constant d'établir un lien entre les contenus scientifiques et leurs implications humaines, préparant ainsi les élèves à adopter des attitudes responsables et à prévenir les risques. Dans la construction de leur progression sur l'année et sur le cycle, ils veillent à donner toute leur place aux parties des programmes relatives, selon les niveaux d'enseignement, à la reproduction et à la transmission de la vie, à la contraception, aux infections sexuellement transmissibles et particulièrement au sida. En lien avec les connaissances acquises à travers les programmes scolaires aux différents niveaux, il est nécessaire de concevoir une continuité éducative tenant compte des questionnements et de la maturité des élèves. À cette fin, trois séances d'information et d'éducation à la sexualité doivent, au minimum, être organisées dans le courant de chaque année scolaire. Elles permettent de relier les différents apports concourant à l'éducation à la sexualité et de les compléter notamment dans les domaines affectif, psychologique et social, conformément aux objectifs définis ci-dessus (cf. §1). 2.1.1 À l'école primaire, l'éducation à la sexualité suit la progression des contenus fixée par les programmes pour l'école. Les temps qui lui sont consacrés seront identifiés comme tels dans l'organisation de la classe. Ils feront cependant l'objet, en particulier aux cycles 1 et 2, d'une intégration aussi adaptée que possible à l'ensemble des autres contenus et des opportunités apportées par la vie de classe ou d'autres événements. Aussi, à l'école, le nombre de trois séances annuelles fixé par l'article L. 312-16 du code de l'éducation doit-il être compris plutôt comme un ordre de grandeur à respecter globalement dans l'année que comme un nombre rigide de séances qui seraient exclusivement dévolues à l'éducation à la sexualité. L'ensemble des questions relatives à l'éducation à la sexualité est abordé collectivement par l'équipe des maîtres lors de conseils de cycle ou de conseils de maîtres. Les objectifs de cet enseignement intégré aux programmes ainsi que les modalités retenues pour sa mise en uvre feront en outre l'objet d'une présentation lors du conseil d'école. 2.1.2 Au collège et au lycée, le chef d'établissement établit en début d'année scolaire les modalités d'organisation et la planification de ces séances, inscrites dans l'horaire global annuel des élèves, garantissant ainsi la mise en uvre et la cohérence de ce dispositif, qui sera intégré au projet d'établissement et présenté au conseil d'administration. Pour les lycées, il fera également l'objet d'un débat au conseil de la vie lycéenne. Les modalités d'organisation des séances - durée, taille des groupes - sont adaptées à chaque niveau de scolarité. Elles doivent privilégier un cadre favorisant l'écoute, le dialogue et la réflexion et peuvent s'appuyer sur les dispositifs existants. Le chef d'établissement veillera à la cohérence et à la complémentarité entre les apports des enseignements et les apports de ces séances. La mise en uvre de l'éducation à la sexualité, dans le premier comme dans le second degré, doit donc s'appuyer sur une véritable démarche de projet qui permet à la fois : - d'informer et/ou d'associer les parents d'élèves ; - de garantir la cohérence et la coordination des différents apports ; - de susciter un travail intercatégoriel ; - d'assurer, le cas échéant, le cadrage des interventions de partenaires extérieurs. 2.2 Des actions individuelles Les séances d'éducation à la sexualité peuvent être l'occasion de susciter chez certains élèves des questionnements d'ordre privé ou encore de révéler des difficultés personnelles. Celles-ci ne doivent pas être traitées dans un cadre collectif mais relèvent d'une prise en compte individuelle de l'élève et d'une relation d'aide qui, dans les écoles et les établissements scolaires, peut s'appuyer sur tout adulte de la communauté scolaire susceptible d'apporter une écoute et d'être un relais, et plus particulièrement sur les compétences spécifiques des personnels de santé et sociaux. En outre, la prise en charge et l'accompagnement qui s'exercent à l'occasion des bilans de santé, des dépistages, de l'accueil à l'infirmerie ou de l'entretien social, permettent d'établir avec les élèves une relation de confiance et un dialogue en toute confidentialité. C'est dans ce contexte que prennent place les dispositions de la loi n° 2000-1209 du 13 décembre 2000 relative à la contraception d'urgence et du décret d'application n° 2001-258 du 27 mars 2001, selon lesquelles les infirmières des établissements scolaires peuvent administrer la contraception d'urgence dans les situations d'urgence et de détresse caractérisée. Les personnels de santé et sociaux assurent également les relais nécessaires au sein de l'école ou de l'établissement, ainsi qu'avec les familles et les professionnels des réseaux de soins. Ainsi certains élèves traversant des difficultés personnelles nécessitant un entretien individuel seront orientés s'ils le souhaitent, soit vers les personnes ressources de l'établissement - personnels de santé et sociaux - soit vers des structures extérieures spécialisées. III - La prise en charge - À l'école primaire, c'est aux maîtres chargés de classe qu'incombe la mise en uvre de l'éducation à la sexualité dans le cadre des enseignements, avec le tact qui s'impose et en recherchant la plus grande cohésion avec l'ensemble des apprentissages. Le cas échéant, les maîtres pourront solliciter conseils et assistance auprès de l'infirmière ou du médecin scolaire formés à cet effet. Les maîtres porteront une attention toute particulière à la parole de l'enfant en vue de l'aider à discerner ce qui, dans les rapports qu'il entretient avec ses camarades et avec les adultes, est acceptable ou ne l'est pas. - Au collège et au lycée, ces séances sont prises en charge par une équipe de personnes volontaires, constituée avec un souci de pluralité, associant autant que possible, dans la logique du projet d'établissement, enseignants et personnels d'éducation, sociaux et de santé, formés à cet effet. - Il peut être fait appel à des interventions extérieures, dans le respect des procédures d'agrément en vigueur, conformément, d'une part, au décret n° 92-1200 du 6 novembre 1992, modifié le 20 mai 1999, relatif aux relations du ministère chargé de l'éducation nationale avec les associations qui prolongent l'action de l'enseignement public et, d'autre part, aux dispositions de la circulaire n° 93-136 du 25 février 1993 relative aux relations avec les associations qui prolongent l'action de l'enseignement public, qui rappellent cependant la possibilité pour des associations non agréées d'intervenir pendant le temps scolaire, dans des conditions précisées au chapitre II. Il peut être toutefois recommandé de privilégier le recours à des intervenants issus d'associations ayant reçu l'agrément, national ou académique, prévu par le décret du 6 novembre 1992. Les partenaires extérieurs ayant bénéficié d'une formation appropriée peuvent intervenir, dans les séances d'éducation à la sexualité dans le respect des principes, de l'éthique et des objectifs définis dans la présente circulaire. Ces interventions, qui s'inscrivent dans le cadre du projet d'école ou d'établissement, devront s'insérer dans la programmation et la progression définies par l'équipe éducative en charge des séances. Elles sont organisées avec l'autorisation du directeur d'école après avis du conseil des maîtres, dans le premier degré (3), ou à la demande du chef d'établissement, en accord avec l'équipe en charge de l'éducation à la sexualité, dans le second degré. Elles se déroulent en présence et sous la responsabilité pédagogique du maître ou d'un membre de cette équipe afin d'assurer la continuité de la relation éducative, l'accompagnement, le suivi et l'évaluation des actions. Le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) est le dispositif de repérage et de mise en réseau indispensable des partenaires de proximité auxquels il peut être fait appel. Il permet en outre d'assurer l'information de l'ensemble des personnels de la communauté éducative. Par ailleurs, si la mise en uvre de partenariats est susceptible d'étendre les ressources de l'école en mobilisant des compétences spécifiques complémentaires, elle permet aussi de disposer de ressources et relais extérieurs à l'école. Ainsi les lieux d'information, de consultation et de conseil conjugal et familial, les centres de documentation spécialisés, les espaces d'écoute jeunes, les services téléphoniques, dispensent un accueil personnalisé, une orientation, des informations sur la sexualité, la contraception, la prévention des IST et du sida, les violences sexuelles, accessibles aux élèves des collèges et des lycées. Les personnels des établissements scolaires doivent assurer la diffusion de ces informations notamment en mettant à disposition des élèves des dépliants et un espace d'affichage sur les structures locales et les numéros verts. Cette démarche sera accompagnée dans le cadre des séances d'éducation à la sexualité.
(3) Circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991, modifiée les 20 juillet 1992 et 29 juin 1994, portant directives générales pour l'établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires (1er paragraphe du chapitre 5.4.4). Circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 relative à la participation d'intervenants extérieurs aux activités d'enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires (annexe 1, A, § b). IV - Pilotage et formation 4.1 Un dispositif académique de pilotage Chaque académie doit se doter d'un projet d'éducation à la sexualité intégré dans le projet académique de santé des élèves, tel qu'il a été défini dans la circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001 portant orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves, et la circulaire n° 2002-098 du 25 avril 2002 relative à la politique de santé en faveur des élèves. Un bilan récent relatif aux actions et formations en éducation à la sexualité établi par la direction de l'enseignement scolaire, fait apparaître que de nombreuses académies disposent d'équipes de pilotage chargées pour l'essentiel de l'organisation et du suivi des formations. La généralisation de l'éducation à la sexualité, notamment par les séances d'éducation à la sexualité prévues par la loi, impose désormais, compte tenu de l'ampleur du dispositif à mettre en uvre, que chaque recteur désigne auprès de lui un coordonnateur et une équipe de pilotage académiques, en veillant à ce que des représentants désignés par les inspecteurs d'académie directeurs des services départementaux de l'éducation nationale y participent également. Afin de ne pas multiplier les dispositifs spécifiques d'éducation à la santé et de prévention, de mieux les articuler et les mettre en cohérence, notamment avec le groupe d'animation des CESC, il est souhaitable de constituer un dispositif académique de pilotage regroupant l'ensemble des coordonnateurs et des personnes-ressources compétentes sur les thématiques de santé, sexualité, prévention. En ce qui concerne l'éducation à la sexualité, comme pour les autres domaines évoqués, les missions de l'équipe de pilotage académique se déclinent selon cinq axes principaux : - constituer une force de proposition dans l'élaboration de la politique académique ; - construire les partenariats institutionnels - en particulier avec les programmes régionaux de santé ainsi que les réseaux de soins - les partenariats associatifs et mutualistes, en intégrant notamment les fédérations de parents d'élèves. L'organisation de ces partenariats, les modalités d'intervention dans les écoles et les établissements scolaires, ainsi que leur contribution à la formation des personnels et des intervenants extérieurs seront définis dans une charte académique, établie selon les niveaux, entre le recteur et le directeur régional de l'action sanitaire et sociale (DRASS), ou entre l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale et le directeur départemental de l'action sanitaire et sociale (DDASS). Cette charte, qui permet de poser un cadre éthique, pédagogique et administratif clairement défini, pourra le cas échéant être élargie à d'autres partenaires en fonction des situations de chaque académie ou département ; - contribuer à la définition du cahier des charges de la formation des personnels, à l'élaboration du plan académique et aux choix des formateurs ; - constituer un réseau de ressources documentaires à disposition des écoles et des établissements scolaires, en s'appuyant en particulier sur les nouvelles technologies ; - établir un bilan annuel académique de la mise en uvre de la loi, à partir d'une grille nationale qui sera transmise aux recteurs. 4.2 Une politique de formation des personnels La formation initiale et continue des personnels s'inscrit comme une des composantes du dispositif de pilotage d'une éducation à la sexualité des élèves ; elle doit permettre la constitution d'équipes aux compétences partagées, susceptibles d'analyser dans leur contexte, les besoins des élèves, de construire une démarche globale et progressive d'éducation adaptée à l'école ou l'établissement scolaire. En effet, une politique de formation efficace, en un domaine qui exige de concilier savoirs, éthique, culture, respect des personnes suppose à tout le moins que soit prise en compte la dimension pluricatégorielle de l'encadrement des séances d'éducation à la sexualité. Ainsi professeurs des écoles, enseignants de science de la vie et de la Terre, de vie sociale et professionnelle, conseillers principaux d'éducation, médecins, infirmières, assistants de service social apportent en particulier, chacun pour ce qui le concerne, leur contribution à un projet défini en commun dans ses objectifs et ses résultats. Les dispositifs de formation élaborés dans ce cadre, et éventuellement construits avec les équipes locales pour mieux répondre à leurs besoins, prendront appui aussi bien sur les ressources académiques que sur celles apportées par les partenaires extérieurs institutionnels ou associatifs habilités à intervenir auprès des élèves dans le domaine de l'éducation à la sexualité. Compte tenu de la diversité des personnels susceptibles d'intervenir dans ces formations, la logique d'ensemble des dispositifs gagnera à être définie au niveau académique dans l'objectif de la meilleure utilisation des ressources disponibles. Les modalités de formation pourront cependant privilégier les interventions sur site aidant en cela à la constitution des équipes éducatives. Au cours des dernières années, des formations interacadémiques à pilotage national ont permis de constituer un réseau de formateurs pluricatégoriels chargés notamment d'organiser les actions de formation d'équipes d'établissements participant à la mise en uvre de l'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Les recteurs veilleront à mobiliser ces personnels et à développer leurs compétences tout en renforçant ce réseau de formateurs afin d'être en mesure de répondre aux besoins des écoles et établissements de leur académie. La loi du 4 juillet 2001 a confié à l'école une mission éducative dans le champ bien spécifique de l'éducation à la sexualité. Les orientations définies dans la présente circulaire, constitue un cadrage aussi bien pour les personnels de l'éducation nationale que pour les partenaires appelés à intervenir dans les écoles et les établissements scolaires. J'appelle votre attention sur l'importance que j'attache à la mise en uvre de ces dispositions. Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l'enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. N°14 du 1° avril 2004
Contrôle de la fréquentation et de l'assiduité scolaires et sanctions pénales
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D. n° 2004-162 du 19-2-2004 (JO du 20-2-2004 et du 13-3-2004)NOR : MENE0400161DRLR : 503-1MEN - DESCO B6 - JUS - SAN - AGR
Vu code pénal, not. art. 121-7, 121-13 et R. 610-1 ; code de l'éducation, not. art. L. 111-2, L. 111-4, L. 122-1 et L. 131-1 à L.131-12 ; code rural, not. art. L. 810-1, L. 814-1, L. 814-2 et L. 814-4 ; D. n° 66-104 du 18-2-1966 mod. par D. n° 86-642 du 14-3-1986 et D. n° 93-726 du 29-3-1993 ; avis du CNEA du 16-10-2003 ; avis du CSE du 16-10-2003
Titre 1er - Modification du décret n° 66-104 du 18 février 1966
Article 1 - Le décret du 18 février 1966 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 8 du présent décret.Article 2 - Dans le titre, les mots : et aux sanctions que comportent, au regard du versement des prestations familiales et en matière pénale, les manquements à lobligation scolaire sont supprimés .Article 3 - Il est ajouté après larticle 1er un article 1-1 :Art. 1-1 : Le présent décret définit les modalités de contrôle de lobligation, de la fréquentation et de lassiduité scolaires conformément à larticle L. 131-12 du code de léducation, afin de garantir aux enfants soumis à lobligation scolaire le respect du droit à linstruction. Le contrôle de lassiduité scolaire sappuie sur un dialogue suivi entre les personnes responsables de lenfant et celles qui sont chargées de ce contrôle.Article 4 - Au premier alinéa de larticle 2, les mots : au sens de larticle 5 modifié de la loi du 28 mars 1882 sont remplacés par les mots : au sens de larticle L. 131-4 du code de léducation.Article 5 - Larticle 4 est remplacé par les dispositions suivantes :Art. 4 - Le maire fait connaître sans délai à linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, les manquements à lobligation dinscription dans une école ou un établissement denseignement ou de déclaration dinstruction dans la famille prévue par larticle L. 131-5 du code de léducation pour les enfants soumis à lobligation scolaire.Sont également habilitées à signaler lesdits manquements à linspecteur dacadémie les personnes mentionnées au deuxième alinéa de larticle 3.Article 6 - Larticle 5 est remplacé par les dispositions suivantes :Art. 5. - Il est tenu, dans chaque école et établissement scolaire public ou privé, un registre dappel sur lequel sont mentionnées, pour chaque classe, les absences des élèves inscrits. Tout personnel responsable dune activité organisée pendant le temps scolaire signale les élèves absents, selon des modalités arrêtées par le règlement intérieur de lécole ou de létablissement.Toute absence est immédiatement signalée aux personnes responsables de lenfant qui doivent sans délai en faire connaître les motifs au directeur de lécole ou au chef de létablissement, conformément à larticle L. 131-8 du code de léducation.En cas dabsence prévisible, les personnes responsables de lenfant en informent préalablement le directeur de lécole ou le chef de létablissement et en précisent le motif. Sil y a doute sérieux sur la légitimité du motif, le directeur de lécole ou le chef de létablissement invite les personnes responsables de lenfant à présenter une demande dautorisation dabsence quil transmet à linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale.Article 7 - Il est ajouté , après larticle 5, les articles 5-1, 5-2 et 5-3 ainsi rédigés :Art. 5-1 - Les absences dun élève, avec leur durée et leurs motifs, sont mentionnées dans un dossier, ouvert pour la seule année scolaire, qui regroupe lensemble des informations et documents relatifs à ces absences.En cas dabsences répétées dun élève, justifiées ou non, le directeur de lécole ou le chef de létablissement engage avec les personnes responsables de lenfant un dialogue sur sa situation.Art. 5-2 - Dans les cas prévus aux 1° et 2° de larticle L. 131-8 du code de léducation, linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, saisi du dossier de lélève par le directeur de lécole ou le chef de létablissement, adresse aux personnes responsables un avertissement et leur rappelle leurs obligations légales et les sanctions pénales auxquelles elles sexposent. Il peut diligenter une enquête sociale.Les personnes responsables de lenfant sont convoquées pour un entretien avec linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale ou son représentant. Celui-ci peut proposer des mesures de nature pédagogique ou éducative pour lélève et des modules de soutien à la responsabilité parentale.Le contenu et les modalités des actions daide aux parents sont définies par une instance départementale présidée par le préfet et qui comprend en outre des représentants de lÉtat, de la communauté éducative, des caisses dallocations familiales et des associations familiales. Sa composition et ses modalités de fonctionnement sont précisées par arrêté préfectoral.Sil constate la poursuite de labsentéisme de lenfant, en dépit de lavertissement prévu au premier alinéa et des mesures éventuellement prises en vertu du deuxième alinéa, linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, saisit le procureur de la République des faits susceptibles dêtre constitutifs de linfraction prévue à larticle R. 624-7 du code pénal. Il informe de cette saisine les personnes responsables de lenfant.Art. 5-3 - Pour lapplication du premier alinéa de larticle 5-2 aux élèves relevant de lenseignement agricole, la saisine de linspecteur dacadémie est effectuée par lintermédiaire, pour la métropole, du directeur régional de lagriculture et de la forêt et, pour les départements doutre-mer, du directeur de lagriculture et de la forêt. Pour lapplication du deuxième alinéa de larticle 5-2 aux mêmes élèves, les personnes responsables sont convoquées par le directeur régional de lagriculture et de la forêt pour la métropole et par le directeur de lagriculture et de la forêt pour les départements doutre-mer. Ceux-ci peuvent proposer des mesures de nature pédagogique ou éducative pour lélève et des modules de soutien à la responsabilité parentale.Article 8 - Les articles 16 à 18 sont abrogés.
Titre II - Sanctions pénales
Article 9 - Il est inséré après la section III du chapitre IV du titre II du livre VI de la deuxième partie (décrets en Conseil dÉtat) du code pénal une section ainsi rédigée :
Section IV - Du manquement à lobligation dassiduité scolaire
Art. R. 624-7 - Le fait, pour lun ou lautre parent dun enfant soumis à lobligation scolaire ou pour toute personne exerçant à son égard lautorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, après avertissement donné par linspecteur dacadémie et mise en uvre des procédures définies à larticle 5-2 du décret n° 66-104 du 18 février 1966 relatif au contrôle de la fréquentation et de lassiduité scolaires, de ne pas imposer à lenfant lobligation dassiduité scolaire sans faire connaître de motif légitime ou dexcuse valable ou en donnant des motifs dabsence inexacts est puni de lamende prévue pour les contraventions de la 4ème classe.Le fait de faciliter, par aide ou assistance, la commission de la contravention prévue au présent article est puni des mêmes peines.Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par larticle 121-2, de linfraction définie au présent article.La peine encourue par les personnes morales est lamende, suivant les modalités prévues par larticle 131-41.Article 10 - Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche, le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, le ministre de lagriculture, de lalimentation, de la pêche et des affaires rurales, le ministre délégué à lenseignement scolaire et le ministre délégué à la famille sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Fait à Paris, le 19 février 2004Jean-Pierre RAFFARINPar le Premier ministre :Le ministre de la jeunesse,de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe garde des sceaux, ministre de la justiceDominique PERBENLe ministre de la santé, de la familleet des personnes handicapéesJean-François MATTEILe ministre de lagriculture, de lalimentation,de la pêche et des affaires ruralesHervé GAYMARDLe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOSLe ministre délégué à la familleChristian JACOB HYPERLINK "javascript:history.back();"
B.O. N°14 du 1° avril 2004
Contrôle et promotion de lassiduité des élèves soumis à lobligation scolaire HYPERLINK "javascript:history.back();"
C. n° 2004-054 du 23-3-2004NOR : MENE0400620CRLR : 503-1MEN - DESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu3.gif" \* MERGEFORMATINET Labsentéisme est un phénomène complexe qui prend ses racines dans un ensemble de difficultés dordre scolaire, mais aussi dordre social et familial. Des jeunes séloignent ainsi de lécole et une fréquentation de plus en plus distendue sinstalle.Les recteurs et les inspecteurs dacadémie, directeurs des services départementaux de léducation nationale, ont déjà pris des initiatives en mettant en place des dispositifs pour aider les écoles et établissements à mieux faire face aux problèmes dabsentéisme et y remédier. La mobilisation des établissements, grâce à lengagement des personnels de direction et des équipes éducatives animées par les conseillers principaux déducation, a déjà permis, dans bien des cas, de mieux analyser ce phénomène et dy apporter des réponses adaptées au contexte local.Lécole est, en effet, un lieu déterminant pour lintégration sociale, culturelle et, à terme, professionnelle des jeunes. Cest pourquoi tous ont droit à léducation et sont soumis à lobligation scolaire de 6 à 16 ans.Pour garantir lexercice de ce droit et le respect de cette obligation, le gouvernement, constatant la persistance de labsentéisme scolaire, a décidé, tout en sappuyant sur les actions déjà conduites localement, de mobiliser lensemble des acteurs et des partenaires pour lutter contre ce phénomène. Les mesures gouvernementales privilégient la prévention en renforçant notamment le soutien individualisé aux familles. Ainsi, pour favoriser lassiduité des élèves, le dispositif met laccent sur la réactivité des établissements, le dialogue avec les familles, lanalyse approfondie de la situation des élèves dabord au niveau des établissements puis à celui de linspecteur dacadémie, laide apportée aux parents qui se sentent démunis et limplication des partenaires dans ce soutien.Il sagit avant tout dinformer, de soutenir, mais aussi de responsabiliser les parents. Le dispositif de sanction au regard du versement des prestations familiales, jugé inefficace et inéquitable, est supprimé par la loi du 2 janvier 2004 relative à laccueil et à la protection de lenfance, tandis que, parallèlement, la sanction pénale réprimant le manquement à lobligation scolaire est renforcée avec la mise en place dune contravention de 4ème classe, le montant maximum de lamende sélevant à 750 euros.La présente circulaire a pour objet dexpliciter les nouvelles dispositions relatives au contrôle de lassiduité scolaire et, en particulier, les modalités de prévention, de suivi et de traitement des absences dans le cadre défini par le décret n° 66-104 du 18 février 1966 modifié par le décret n° 2004-162 du 19 février 2004 en précisant le rôle imparti à chaque niveau de responsabilité. Lécole et létablissement du second degré assument en premier lieu le dépistage et le traitement des absences des élèves. Linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, auquel la loi confie le contrôle de lassiduité scolaire, est appelé à jouer un rôle renforcé dans ce dispositif. Le recteur définit au niveau académique les orientations générales en matière de lutte contre labsentéisme scolaire et veille à la cohérence des mesures prises en la matière au niveau départemental.Le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche se dote des instruments nécessaires au pilotage national : une enquête auprès détablissements permet de suivre lévolution de labsentéisme et de ses principales caractéristiques et une enquête auprès des inspecteurs dacadémie a pour objectif de faire un point régulier sur la mise en uvre et les effets des politiques de prévention et de contrôle. Lune et lautre donneront lieu à un retour dindicateurs et de références aux services académiques et aux établissements.En outre, dans le cadre de la mise en place dun système dinformation dans le premier degré et de lévolution en cours de celui du second degré, les logiciels de gestion des élèves et de traitement des absences seront adaptés de manière à faciliter lensemble des travaux de contrôle et de suivi des absences, à informer les services académiques et à renseigner les enquêtes nationales.
1 - Le rôle de lécole ou de létablissement
1.1 Le contrôle des absencesLécole ou létablissement est le premier lieu de prévention, de repérage et de traitement des absences des élèves ; cest là où la majorité des cas doit pouvoir trouver une solution.Cest pourquoi larticle 5 du décret n° 66-104 du 18 février 1966, dans sa rédaction issue du décret n° 2004-162 du 19 février 2004, prévoit que doit être tenu, dans chaque école et établissement, un registre dappel sur lequel sont mentionnées pour chaque classe, les absences des élèves inscrits. Tout personnel responsable dune activité organisée pendant le temps scolaire signale les élèves absents selon des modalités arrêtées par le règlement intérieur de lécole, établi en référence au règlement type départemental, ou celui de létablissement qui doivent être portés à la connaissance des familles. Ce contrôle sexerce lors des activités scolaires, et, pour les collèges, lors des études surveillées ou dirigées, des activités périscolaires et à la pause méridienne pour les élèves demi-pensionnaires et les internes.Dans le cadre de la réunion des parents délèves organisée en début dannée scolaire, les familles sont systématiquement informées des obligations qui leur incombent en matière dassiduité de leurs enfants. Les modalités selon lesquelles est assuré le contrôle de lassiduité et les conditions dans lesquelles les absences éventuelles de leurs enfants leur sont signalées sont également précisées. Il est rappelé que les certificats médicaux ne sont exigibles que dans les cas de maladies contagieuses énumérées dans larrêté interministériel du 3 mai 1989.Il doit être précisé aux familles, quen cas dabsence de leur enfant, elles doivent en faire connaître dans les plus brefs délais les motifs au directeur ou au chef détablissement. Sil sagit dune absence prévisible, linformation devra en être donnée préalablement avec indication des motifs. Le directeur et le chef détablissement sont réglementairement les destinataires de ces informations qui, dans le premier degré, seront généralement transmises par lintermédiaire du maître de la classe et, dans le second degré, par le conseiller principal déducation.Sur demande écrite des parents, le directeur décole ou le principal de collège peut, à titre exceptionnel et en cas de nécessité, autoriser lélève à sabsenter sur le temps scolaire, à condition dêtre accompagné. Ces absences peuvent être justifiées pour permettre aux élèves de bénéficier de certains soins ou rééducations qui ne pourraient lêtre de manière opportune à dautres moments. Ces situations sont examinées au cas par cas.En toute hypothèse, laccent doit être mis auprès des parents sur limportance de la fréquentation de chaque heure de cours pour assurer la régularité des apprentissages et contribuer à la réussite scolaire. Ce rappel du sens de lécole et du rôle de lassiduité peut être effectué à loccasion de la signature par les familles du règlement intérieur.1.2 Le traitement des absencesDès le repérage de labsence, les familles sont informées le plus rapidement possible par tout moyen (appel téléphonique, message écrit sur portable.....) et invitées à faire connaître au plus vite le motif de labsence. Une relation de confiance, fondée sur le dialogue et léchange, doit être engagée.- Dans le premier degré, indépendamment des contacts directs qui peuvent sinstaurer entre lenseignant et les parents, léquipe éducative, telle quelle est définie par larticle 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, constitue linstance appropriée pour établir un dialogue avec les parents sur les questions de manquement à lassiduité scolaire. Une réflexion pourra également être conduite par les équipes pédagogiques sur les difficultés dun élève susceptibles dêtre à lorigine dun comportement dévitement scolaire et sur les mesures qui peuvent être prises, au sein de lécole ou en liaison avec les parents, pour y remédier.- Dans le second degré, sous lautorité du chef détablissement, les conseillers principaux déducation notamment ont vocation à établir cette relation de confiance et à proposer aux familles une aide et un suivi particuliers : point régulier sur les absences, information rapide réciproque... Les professeurs principaux sont très régulièrement informés des absences des élèves de leur classe et veilleront à proposer au chef détablissement, en liaison avec leurs collègues enseignants les solutions pédagogiques qui leur paraîtront les plus appropriées : dialogue avec lélève afin de le responsabiliser, rencontres avec les familles, soutien scolaire, tutorat... Les personnels sociaux et de santé et les personnels dorientation sont étroitement associés à ce suivi afin de permettre une analyse la plus fine possible des motifs, réels ou allégués, de labsence, en liaison, le cas échéant, avec les services extérieurs chargés de lenfance et connaissant lenfant.En tant que de besoin, la commission de vie scolaire, lorsquelle est instituée dans létablissement, peut être réunie afin de permettre une réflexion approfondie sur labsentéisme et les stratégies à mettre en place pour y remédier. Les situations des élèves qui posent des problèmes dassiduité seront examinées sous tous leurs aspects, des solutions pédagogiques et éducatives pourront être proposées aux élèves et à leur famille. À cet égard lintérêt dun certain nombre de mesures doit être ici souligné : différencier les approches pédagogiques afin daccroître la motivation des élèves, apporter une attention particulière aux conditions de travail scolaire (meilleur équilibre possible de lemploi du temps des élèves, aménagement et animation des lieux de travail...).Il est rappelé que, conformément à la circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000, lorsquune sanction dexclusion temporaire est prise à légard dun élève, elle est accompagnée de travaux dintérêt scolaire réalisés, le cas échéant, à lintérieur de létablissement. En effet, cette période ne doit pas être pour lélève un temps de désuvrement, afin déviter toute rupture avec la scolarité.- Dans les écoles et établissements, les absences sont consignées, pour chaque élève non assidu, dans un dossier constitué pour la durée de lannée scolaire. Ce dossier individuel est distinct du dossier scolaire de lélève et nest pas conservé dune année sur lautre. Il présente le relevé des absences en mentionnant leur durée et leurs motifs ainsi que lensemble des contacts avec la famille, les mesures prises pour rétablir lassiduité et les résultats obtenus. Peut également figurer au dossier tout autre document ou élément dinformation concernant ces absences. Les parents sont informés de lexistence de ce dossier et des conditions dans lesquelles ils peuvent y avoir accès.Si les démarches entreprises en direction de la famille et de lélève nont pas defficacité, si lassiduité de lélève nest pas rétablie, le dialogue avec la famille étant considéré comme rompu, le directeur décole ou le chef détablissement transmet le dossier de lélève à linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale.1.3 Le suivi de labsentéismeDans chaque école et établissement, les taux dabsences sont suivis classe par classe.Dans le second degré, ce suivi et les analyses effectuées figurent au rapport annuel sur le fonctionnement pédagogique de létablissement qui est présenté au conseil dadministration. À cet égard, un débat en conseil dadministration sur labsentéisme dans létablissement et les actions à mener pour y remédier permettra dassocier tous les membres de la communauté éducative à cette réflexion essentielle. Dans le premier degré, le sujet pourra être abordé en conseil décole.
2 - Le rôle des services académiques
Le recteur définit la politique académique de lutte contre labsentéisme. Il veille à la cohérence des actions entreprises par les services départementaux de léducation nationale et les établissements scolaires et favorise la diffusion des bonnes pratiques repérées dans ce domaine.Le traitement individuel des dossiers des élèves qui sont transmis par les écoles et les établissements relève réglementairement de la compétence de linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale.Linspecteur dacadémie procède à linstruction de ces dossiers. Il peut confier au service social en faveur des élèves le soin deffectuer les démarches supplémentaires nécessaires à lévaluation globale de la situation de lenfant, suivant les modalités les plus appropriées, incluant, le cas échéant, un déplacement à domicile. Il examine par ailleurs si la situation de lélève appelle des modalités particulières denseignement, le cas échéant une réorientation, voire exceptionnellement un changement décole ou détablissement.Dans les cas prévus aux 1° et 2° de larticle L. 131-8 du code de léducation, linspecteur dacadémie adresse un avertissement à la famille ou aux personnes responsables au sens de larticle L. 131-4 du même code et leur rappelle leurs obligations légales et les sanctions pénales auxquelles elles sexposent. Il les convoque par le même courrier à un entretien au cours duquel, lui-même ou son représentant formulera des propositions susceptibles de restaurer lassiduité de lenfant. Ces propositions sont transmises par écrit à la famille.Cette procédure, définie par larticle 5-2 du décret du 18 février 1966 modifié, permet daccorder une deuxième chance à ces familles et aux élèves pour rétablir la situation, mais constitue aussi juridiquement un préalable obligatoire à la mise en uvre éventuelle de poursuites pénales ultérieures.Sil le juge utile, linspecteur dacadémie peut proposer aux personnes quil a convoquées un module de soutien à la responsabilité parentale dont il précise les modalités de mise en uvre. Ce module est facultatif et ne peut en aucune façon être considéré comme une mesure alternative à des poursuites pénales à lencontre des parents. Si les parents acceptent cette proposition ainsi que la communication de leurs coordonnées, linspecteur dacadémie transmet celles-ci au responsable de lanimation du module.Il veille à tenir les directeurs décole et les chefs détablissement informés de la suite donnée aux dossiers qui lui sont adressés. Le cas échéant, il appelle leur attention sur la nécessité de préparer pour les élèves concernés un accueil adapté tenant compte des mesures quil a proposées.Si, en dépit des dispositions prises, lassiduité scolaire nest pas rétablie, linspecteur dacadémie saisit le procureur de la République qui juge des suites à donner.Linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, étudie lévolution des taux dabsences dans les établissements et les résultats des politiques mises en oeuvre.Le recteur est tenu régulièrement informé des résultats de cette analyse, ainsi que de lensemble des mesures adoptées.
3 - La commission départementale de suivi de lassiduité scolaire
Le préfet de département installe une commission départementale de suivi de lassiduité scolaire. Cette instance partenariale a pour mission de mobiliser lensemble des partenaires en faveur de lassiduité.Dans un souci defficacité, la composition de la commission prendra en compte le contexte local et limplication éprouvée des acteurs.Outre les représentants de linspection académique, de la direction régionale de lagriculture et de la forêt et du conseil général, cette commission peut être composée, en fonction du contexte local, du procureur de la République, du médiateur académique, délus locaux, du représentant du défenseur des enfants, de représentants de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, de représentants de la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, des services de police et de gendarmerie, du fonds daction et de soutien à lintégration et à la lutte contre les discriminations, de la mutualité sociale agricole, de la ou des caisses dallocations familiales, de lunion départementale des associations familiales, des fédérations et associations de parents délèves...Cette commission peut sappuyer sur les travaux des comités départementaux qui existent déjà dans ce domaine (comité danimation départemental des réseaux découte, dappui et daccompagnement de parents, groupe de pilotage départemental des dispositifs relais, comité départemental de veille éducative, comité départemental daccompagnement à la scolarité...). Elle établit un diagnostic sur les absences des élèves et leur spécificité dans le département. Elle fixe des priorités pour mobiliser les familles en faveur de lassiduité, elle identifie les ressources et cherche les moyens de communication et dinformation les plus appropriés. Elle met en uvre toute action de prévention adaptée. Elle en évalue les effets.Un bilan annuel des travaux de la commission sera présenté devant les comités techniques paritaires départementaux et devant le conseil départemental de léducation nationale.
4 - Le module de soutien à la responsabilité parentale
Le module de soutien à la responsabilité parentale constitue lun des éléments clés du processus engageant lécole, les institutions publiques, le monde associatif et la société civile en faveur de lassiduité des élèves soumis à lobligation scolaire.Lobjectif est dassurer au plus vite le rétablissement de lassiduité de lenfant grâce à une mobilisation de sa famille. Ceci implique notamment de conseiller les parents sur la manière de créer les conditions concrètes de lassiduité ( par exemple, en valorisant lécole et ce que lenfant y apprend, en portant intérêt aux activités de lenfant à lécole, en surveillant ses horaires et son travail personnel...), mais aussi de les aider à prendre conscience de leurs compétences et des outils dont ils disposent pour soutenir lenfant dans son assiduité scolaire.Le préfet de département confie à une ou plusieurs institutions représentées dans la commission départementale, en fonction des situations locales, le soin de mettre en place le module de soutien à la responsabilité parentale. Linstitution désigne en son sein un responsable de lanimation du module qui doit avoir une expérience avérée du soutien à la parentalité et de lanimation de groupes.Linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, et la ou les institutions concernées concluent une convention relative à la mise en uvre de ce module.Vous trouverez, en annexes, des précisions sur lorganisation et le fonctionnement du module de soutien à la responsabilité parentale (annexe 1) et un modèle de convention entre linspecteur dacadémie et linstitution concernée pour la mise en uvre du module (annexe 2).Linformation et la mobilisation des familles dans un dialogue ouvert et constructif avec les équipes des écoles et des établissements, la recherche, dabord par ces équipes, puis, le cas échéant, par linspecteur dacadémie, de solutions pédagogiques et éducatives, la mobilisation de lensemble des partenaires constituent des éléments clés de la lutte en faveur de lassiduité des élèves soumis à lobligation scolaire.Le titre A.II de la circulaire n° 96-248 du 25 octobre 1996 relative à la surveillance des élèves et la circulaire n° 96-247 du 25 octobre 1996 relative à la prévention de labsentéisme sont abrogés.Pour le ministre de la jeunesse,de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe 1MODULE DE SOUTIEN À LA RESPONSABILITE PARENTALEOrganisation et fonctionnement du module de soutien à la responsabilité parentaleIl convient de distinguer lopérateur (service social, organisme public, fédération ou association de parents délèves, association du mouvement familial, collectivité...) auquel la responsabilité est confiée par convention et le responsable de lanimation du module désigné en son sein (voir la convention type).Ce responsable sentoure dintervenants qui ont une bonne connaissance du contexte départemental et dont les compétences en matière de soutien à la parentalité et danimation de groupes sont reconnues. Un travailleur social ou, quand la démarche a été mise en place, un acteur de la veille éducative, est associé à ces travaux : il peut se rendre dans les familles et les accompagner après la première session du module pour faciliter le retour de lenfant à lécole ou létablissement.Le responsable de lanimation du module invite les familles (père, mère ou personnes responsables de lenfant) dont les coordonnées lui auront été communiquées par linspecteur dacadémie, en précisant la date, le lieu et les modalités. Dans tous les cas, si les parents ont un domicile distinct, un courrier est adressé à chacun.Chaque session du module sadresse de préférence à plusieurs familles (six maximum), pour favoriser la réflexion, lentraide, la dynamique de mobilisation collective.Le responsable de lanimation du module évitera de réunir des familles dun même quartier ou dont les enfants sont scolarisés dans le même établissement pour éviter les stigmatisations.Si le nombre de familles pour lesquelles le module semble utile dans le département est peu élevé, il ne faut pas hésiter à recourir à une démarche individualisée.
Déroulement type dun moduleLe module se tient dans un lieu accessible et convivial. Les lieux qui pourraient entraîner une confusion (école, établissement scolaire, tribunal, etc.) sont à proscrire.Il se déroule à un moment compatible avec les contraintes des parents.Il est organisé en deux sessions :INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Une première demi-journée :- est consacrée à lexplication de la loi (notamment, quest-ce quêtre parent selon la loi, quel est le rôle de lécole selon la loi ?) et à la mobilisation des familles pour lassiduité de leurs enfants ;- valorise lécole, ses missions, ses valeurs ;- suscite les échanges sur léducation entre les familles participantes ;- présente les dispositifs et actions daccompagnement des parents organisés localement dans le cadre du soutien à la parentalité (réseaux découte, dappui et daccompagnement des parents, accompagnement à la scolarité, veille éducative, médiation familiale...) ;- prévoit à lissue de la première session un accompagnement de chaque famille pour le retour en classe de son enfant.INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Une deuxième demi-journée :- placée un ou deux mois après permet la régulation et la mutualisation de ce qui a été entrepris par les parents.
Annexe 2CONVENTION TYPE
Entre :linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationaleetlinstitution/lassociation, représentée par ....................., (qualité : .....................), dont le siège social est . ....................., dénommé lopérateur ;il est convenu ce qui suit
Article 1 - Objet de la conventionLa convention a pour objet la définition des modalités de mise en uvre du module de soutien à la responsabilité parentale par lopérateur, en conformité avec les dispositions de la circulaire n° 2004-054 du 23 mars 2004, en particulier son annexe 1, et les orientations définies par la commission départementale de suivi de lassiduité scolaire.Article 2 - Modalités de mise en uvre du module de soutien à la responsabilité parentaleLopérateur assure lorganisation matérielle et lanimation des modules de soutien à la responsabilité parentale. À cet effet il sengage à :- mettre en place sur lannée .... réunions pour 6 familles maximum par réunion ;- organiser la première session du module dans un délai dun mois maximum après réception de la liste définie ci-dessous, ainsi quune deuxième session dans un délai de deux mois maximum après la première ;- adresser aux familles un courrier leur précisant la date, le lieu et les modalités du module ;- sentourer dintervenants qualifiés ;- transmettre à linspection académique, à la suite de chaque session du module, la liste des personnes qui y ont participé, ainsi que la fiche technique figurant en annexe qui sera communiquée à la commission départementale.Lopérateur nomme en son sein Madame / Monsieur ..................... (qualité : .....................) en qualité de responsable de lanimation du module de soutien à la responsabilité parentale. Il est garant de la bonne mise en uvre du module par le responsable.Le responsable du module est tenu à la confidentialité pour toutes les informations dont il pourrait avoir connaissance dans lexercice de ses fonctions.Article 3 - Durée de la conventionLa présente convention est conclue pour lannée scolaire .....................Article 4 - Bilan de la mise en uvre du moduleLopérateur remet à linspection académique et à la commission départementale, au mois de juin de lannée scolaire en cours, un bilan sur la mise en uvre du module de soutien à la responsabilité parentale sous la forme dune synthèse des fiches techniques remises à lissue de chaque session. Ce bilan ne contient aucune donnée nominative.Article 5 - Reconduction de la conventionLa convention est renouvelée par tacite reconduction sous réserve de la présentation du bilan défini à larticle 4, après avis de la commission départementale et sous réserve de la non-dénonciation de la convention par lopérateur.Article 6 - Modification de la convention par accord conjoint des parties et rupture de la convention.Les parties peuvent dun commun accord modifier si nécessaire la convention en cours dannée.Lopérateur sengage à faciliter, à tout moment, le contrôle par ladministration de la mise en uvre du module de soutien à la responsabilité parentale.En cas de nécessité, de non-exécution ou de modification substantielle sans accord écrit de linspecteur dacadémie des conditions dexécution de la convention par lopérateur, linspecteur dacadémie peut suspendre lapplication de la convention.Fait le , àLinspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationaleLinstitution/lassociation représentée par ... (qualité)
FICHE TECHNIQUE(À REMPLIR PAR LE RESPONSABLE À LISSUE DE CHAQUE SESSIONDU MODULE DE SOUTIEN À LA RESPONSABILITÉ PARENTALE)
(ce document doit être adapté en fonction de la situation locale)Ce document ne comporte aucun élément nominatif concernant les famillesINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre de familles qui ont accepté le module proposé par linspecteur dacadémieINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre de familles qui ont effectivement participé à la sessionINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre denfants concernésINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre et qualité des animateursINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Contenus de la sessionINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Modalités qui ont semblé efficaces et biens perçuesINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Climat de la sessionINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Points forts/points faiblesINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Ce quil faut améliorerINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Pour la session n° 1 : description du suivi prévuINCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Pour la session n° 2 : évaluation globale
B.O. N°21 du 27 mai 2004
Port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENG0401138CRLR : 502-2CIRCULAIRE N°2004-084 Du 18-5-2004 JO du 22-5-2004MENDAJ
Réf. : L. n° 2004-228 du 15-3-2004 (JO du 17-3-2004) Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directeurs et directrices des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\signes2.gif" \* MERGEFORMATINET La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer limportance de ce principe indissociable des valeurs dégalité et de respect de lautre. Elle témoigne de la volonté des représentants de la Nation de conforter lécole de la République.La présente circulaire précise les modalités dapplication de la loi du 15 mars 2004. Elle abroge et remplace la circulaire du 12 décembre 1989 relative à la laïcité, au port de signes religieux par les élèves et au caractère obligatoire des enseignements, la circulaire du 26 octobre 1993 sur le respect de la laïcité, et la circulaire du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires.
I - Les principes
La loi du 15 mars 2004 est prise en application du principe constitutionnel de laïcité qui est un des fondements de lécole publique. Ce principe, fruit dune longue histoire, repose sur le respect de la liberté de conscience et sur laffirmation de valeurs communes qui fondent lunité nationale par-delà les appartenances particulières.Lécole a pour mission de transmettre les valeurs de la République parmi lesquelles légale dignité de tous les êtres humains, légalité entre les hommes et les femmes et la liberté de chacun y compris dans le choix de son mode de vie. Il appartient à lécole de faire vivre ces valeurs, de développer et de conforter le libre arbitre de chacun, de garantir légalité entre les élèves et de promouvoir une fraternité ouverte à tous. En protégeant lécole des revendications communautaires, la loi conforte son rôle en faveur dun vouloir-vivre-ensemble. Elle doit le faire de manière dautant plus exigeante quy sont accueillis principalement des enfants.LÉtat est le protecteur de lexercice individuel et collectif de la liberté de conscience. La neutralité du service public est à cet égard un gage dégalité et de respect de lidentité de chacun.En préservant les écoles, les collèges et les lycées publics, qui ont vocation à accueillir tous les enfants, quils soient croyants ou non croyants et quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques, des pressions qui peuvent résulter des manifestations ostensibles des appartenances religieuses, la loi garantit la liberté de conscience de chacun. Elle ne remet pas en cause les textes qui permettent de concilier, conformément aux articles L. 141-2, L. 141-3 et L. 141-4 du code de léducation, lobligation scolaire avec le droit des parents de faire donner, sils le souhaitent, une instruction religieuse à leurs enfants.Parce quelle repose sur le respect des personnes et de leurs convictions, la laïcité ne se conçoit pas sans une lutte déterminée contre toutes les formes de discrimination. Les agents du service public de léducation nationale doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande fermeté à légard de toutes les formes de racisme ou de sexisme, de toutes les formes de violence faite à un individu en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe ethnique ou religieux. Tout propos, tout comportement qui réduit lautre à une appartenance religieuse ou ethnique, à une nationalité (actuelle ou dorigine), à une apparence physique, appelle une réponse. Selon les cas, cette réponse relève de laction pédagogique, disciplinaire, voire pénale. Elle doit être ferme et résolue dans tous les cas où un élève ou un autre membre de la communauté éducative est victime dune agression (quelle soit physique ou verbale) en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe donné.Parce que lintolérance et les préjugés se nourrissent de lignorance, la laïcité suppose également une meilleure connaissance réciproque y compris en matière de religion. À cet égard, les enseignements dispensés peuvent tous contribuer à consolider les assises dune telle connaissance. De même, les activités de vivre ensemble à lécole primaire, léducation civique au collège ou léducation civique, juridique et sociale au lycée constituent des moments privilégiés pour faire progresser la tolérance et le respect de lautre. Plus spécifiquement, les faits religieux, notamment quand ils sont des éléments explicites des programmes, comme cest le cas en français et en histoire, doivent être utilisés au mieux dans les enseignements pour apporter aux élèves les éléments de culture indispensables à la compréhension du monde contemporain.
II - Le champ dapplication de la loi
Aux termes du premier alinéa de larticle L. 141-5-1 du code de léducation, dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
2.1 La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse
Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom quon lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir sappliquer à toutes les religions et de manière à répondre à lapparition de nouveaux signes, voire à déventuelles tentatives de contournement de la loi.La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets.Elle ninterdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux quil y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans létablissement.
2.2 La loi sapplique aux écoles, aux collèges et aux lycées publics
La loi sapplique à lensemble des écoles et des établissements denseignement scolaire publics. Dans les lycées, la loi sapplique à lensemble des élèves, y compris ceux qui sont inscrits dans des formations post-baccalauréat (classes préparatoires aux grandes écoles, sections de technicien supérieur).La loi sapplique à lintérieur des écoles et des établissements et plus généralement à toutes les activités placées sous la responsabilité des établissements ou des enseignants y compris celles qui se déroulent en dehors de lenceinte de létablissement (sortie scolaire, cours déducation physique et sportive...).
2.3 La loi ne modifie pas les règles applicables aux agents du service public et aux parents délèves
Les agents contribuant au service public de léducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe dappartenance religieuse, même discret. Ils doivent également sabstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque dadhésion ou au contraire comme une critique à légard dune croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées.La loi ne concerne pas les parents délèves. Elle ne sapplique pas non plus aux candidats qui viennent passer les épreuves dun examen ou dun concours dans les locaux dun établissement public denseignement et qui ne deviennent pas de ce seul fait des élèves de lenseignement public. Ceux-ci doivent toutefois se soumettre aux règles dorganisation de lexamen qui visent notamment à garantir le respect de lordre et de la sécurité, à permettre la vérification de lidentité des candidats ou à prévenir les risques de fraudes.
2.4 Les obligations qui découlent, pour les élèves, du respect du principe de laïcité ne se résument pas à la question des signes dappartenance religieuse
La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes dappartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de sopposer à un enseignement. On ne peut admettre par exemple que certains élèves prétendent, au nom de considérations religieuses ou autres, contester le droit dun professeur, parce que cest un homme ou une femme, denseigner certaines matières ou le droit dune personne nappartenant pas à leur confession de faire une présentation de tel ou tel fait historique ou religieux. Par ailleurs, si certains sujets appellent de la prudence dans la manière de les aborder, il convient dêtre ferme sur le principe selon lequel aucune question nest exclue a priori du questionnement scientifique et pédagogique.Les convictions religieuses ne sauraient non plus être opposées à lobligation dassiduité ni aux modalités dun examen. Les élèves doivent assister à lensemble des cours inscrits à leur emploi du temps sans pouvoir refuser les matières qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions. Cest une obligation légale. Les convictions religieuses ne peuvent justifier un absentéisme sélectif par exemple en éducation physique et sportive ou en sciences de la vie et de la Terre. Les consignes dhygiène et de sécurité ne sauraient non plus être aménagées pour ce motif.Des autorisations dabsence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O. En revanche, les demandes dabsence systématique ou prolongée doivent être refusées dès lors quelles sont incompatibles avec lorganisation de la scolarité. Linstitution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions nécessaires pour quaucun examen ni aucune épreuve importante ne soient organisés le jour de ces grandes fêtes religieuses.
III - Le dialogue
Aux termes du second alinéa de larticle L. 141-5-1 du code de léducation tel quil résulte de la loi du 15 mars 2004, le règlement intérieur rappelle que la mise en uvre dune procédure disciplinaire est précédée dun dialogue avec lélève.3.1 La mise en uvre de la loi passe dabord par le dialogueLe second alinéa de larticle L. 141-5-1 illustre la volonté du législateur de faire en sorte que la loi soit appliquée dans le souci de convaincre les élèves de limportance du respect du principe de laïcité. Il souligne que la priorité doit être donnée au dialogue et à la pédagogie.Ce dialogue nest pas une négociation et ne saurait bien sûr justifier de dérogation à la loi.3.2 Lorganisation du dialogue relève de la responsabilité du chef détablissementLorsquun élève inscrit dans létablissement se présente avec un signe ou une tenue susceptible de tomber sous le coup de linterdiction, il importe dengager immédiatement le dialogue avec lui.Le chef détablissement conduit le dialogue en liaison avec léquipe de direction et les équipes éducatives en faisant notamment appel aux enseignants qui connaissent lélève concerné et pourront apporter leur contribution à la résolution du problème. Mais cette priorité nest en rien exclusive de tout autre choix que le chef détablissement pourrait au cas par cas juger opportun.Pendant la phase de dialogue, le chef détablissement veille, en concertation avec léquipe éducative, aux conditions dans lesquelles lélève est scolarisé dans létablissement.Dans les écoles primaires, lorganisation du dialogue est soumise en tant que de besoin à lexamen de léquipe éducative prévue à larticle 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990.Le dialogue doit permettre dexpliquer à lélève et à ses parents que le respect de la loi nest pas un renoncement à leurs convictions. Il doit également être loccasion dune réflexion commune sur lavenir de lélève pour le mettre en garde contre les conséquences de son attitude et pour laider à construire un projet personnel.Pendant le dialogue, linstitution doit veiller avec un soin particulier à ne pas heurter les convictions religieuses de lélève ou de ses parents. Le principe de laïcité soppose évidemment à ce que lÉtat ou ses agents prennent parti sur linterprétation de pratiques ou de commandements religieux.
3.3 En labsence dissue favorable au dialogue
Le dialogue devra être poursuivi le temps utile pour garantir que la procédure disciplinaire nest utilisée que pour sanctionner un refus délibéré de lélève de se conformer à la loi.Si le conseil de discipline prononce une décision dexclusion de lélève, il appartiendra à lautorité académique dexaminer avec lélève et ses parents les conditions dans lesquelles lélève poursuivra sa scolarité.
IV - Le règlement intérieur
La loi du 15 mars 2004 sapplique à compter de la rentrée scolaire prochaine.Même si linterdiction posée par le premier alinéa de larticle L. 141-5-1 est dapplication directe, il est utile de la rappeler dans les règlements intérieurs et de veiller à ce que ceux-ci ne comportent plus de référence à la notion de signes ostentatoires qui sappuyait sur la jurisprudence du Conseil dÉtat à laquelle la loi nouvelle se substitue.Les règlements intérieurs doivent rappeler, conformément aux prescriptions du second alinéa de larticle L.141-5-1, que la mise en uvre dune procédure disciplinaire est précédée dun dialogue avec lélève.Les chefs détablissement sont invités à soumettre aux conseils dadministration les clauses jointes en annexe.Les recteurs diffuseront prochainement aux établissements une liste des personnes qui auront pour mission de répondre aux questions que pourraient se poser les chefs détablissement et les équipes éducatives. Ces correspondants académiques, sous lautorité du recteur, seront eux-mêmes en contact étroit avec la direction de lenseignement scolaire et la direction des affaires juridiques qui sont chargées de leur apporter toute laide nécessaire dans la mise en uvre de la loi. Les recteurs et les correspondants académiques sont, en tant que de besoin, les points de contact avec les tiers intéressés à la mise en uvre de la loi.Chaque chef détablissement adressera au recteur de son académie avant la fin de lannée scolaire 2004-2005 un compte rendu faisant le bilan des conditions dapplication de la loi dans son établissement et des éventuelles difficultés rencontrées. Une attention particulière doit être apportée à la rédaction de ces comptes rendus qui fourniront les informations nécessaires au travail dévaluation prévu par larticle 4 de la loi.
Le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheFrançois FILLON
Annexe
MODÈLE DARTICLE À INSÉRER DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE LÉTABLISSEMENT
Conformément aux dispositions de larticle L. 141-5-1 du code de léducation, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.Lorsquun élève méconnaît linterdiction posée à lalinéa précédent, le chef détablissement organise un dialogue avec cet élève avant lengagement de toute procédure disciplinaire.
B.O. n° 46 du 11 décembre 2003
LA SANTÉ DES ÉLÈVES : PROGRAMME QUINQUENNAL DE PRÉVENTION ET DÉDUCATION
C. n° 2003-210 du 1-12-2003NOR : MENE0302706CRLR : 505-7MEN - DESCO B4
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices dacadémie et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux chefs détablissement ; aux inspectrices et inspecteurs de léducation nationale
PRÉAMBULELécole a la responsabilité particulière, en liaison étroite avec la famille, de veiller à la santé des jeunes qui lui sont confiés et de favoriser le développement harmonieux de leur personnalité. Elle participe également à la prévention et à la promotion de la santé en assurant aux élèves, tout au long de leur scolarité, une éducation à la santé, en articulation avec les enseignements, adaptée à la fois à leurs attentes et à leurs besoins ainsi quaux enjeux actuels de santé publique. Lobjectif est de leur permettre dacquérir des connaissances, de développer leur esprit critique et dadopter par là même des comportements favorables à leur santé en développant leur accès à lautonomie et à la responsabilité. Cest pourquoi la prise en compte de la santé des élèves ne peut être laffaire de quelques spécialistes mais concerne lensemble de la communauté éducative.Aussi, la promotion de la santé en faveur des élèves est-t-elle indissociable de la politique éducative globale. Elle est également liée à laction de prévention dont les champs sont définis notamment dans le contrat-cadre de partenariat entre le ministère chargé de léducation nationale et le ministère chargé de la santé. Ensemble, ces politiques concourent à transmettre aux élèves la dimension essentielle du respect de soi-même et dautrui, favorisant ainsi leur intégration à lécole et, dune manière plus générale, dans la vie sociale. Désormais, la politique éducative de santé à lécole sinscrit dans un programme quinquennal, défini en termes dobjectifs prioritaires, de stratégies daction et dévaluation. La mise en uvre de ce programme sappuie, dune part sur les textes actuellement en vigueur à léducation nationale : - la circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, Orientations pour léducation à la santé à lécole et au collège, qui fera lobjet de modifications suite au rapport des inspections générales de léducation nationale et de linspection générale des affaires sociales, dont les conclusions doivent être rendues pour la fin de lannée 2003 ; - la circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998 Prévention des conduites à risque et comité déducation à la santé et à la citoyenneté ; - la circulaire n° 98-140 du 7 juillet 1998, Éducation à la citoyenneté dans lenseignement primaire et secondaire ; - les circulaires n° 2001-012 du 12 janvier 2001 Orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves, n° 2001-013 Missions des médecins de léducation nationale et n° 2001-014 Missions des infirmier(ères) de léducation nationale ; - les circulaires n° 2002-024 du 31 janvier 2002 et n° 2002-111 du 30 avril 2002 : Adaptation et intégration scolaires : des ressources au service dune scolarité réussie pour tous les élèves ; - la circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 Éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées, dautre part, sur des collaborations plus étroites et formalisées avec les partenaires du système éducatif : ministère chargé de la santé, Institut national de prévention et déducation à la santé, Institut national de la santé et de la recherche médicale (contrat-cadre et conventions joints en annexe de la présente circulaire).Il faut en effet aujourdhui organiser, autour de la santé des élèves, une mobilisation totale pour aider les jeunes à préserver leur santé et lutter efficacement contre les problèmes quils sont susceptibles de rencontrer. A cette fin, limplication des familles, et de tous les acteurs de la communauté éducative, en particulier les personnels de santé et sociaux mais aussi les enseignants et les conseillers principaux déducation, qui sont au quotidien avec les élèves, comme la collaboration étroite avec les partenaires (collectivités, organismes publics et associatifs, professionnels de santé extérieurs à lécole) sont indispensables.La réflexion sur la santé des élèves devra être intégrée à la vie de lécole ou de létablissement scolaire, en prenant en compte notamment les questions de gestion du temps et de lespace scolaires des élèves et des adultes. Les instances de lécole ou de létablissement scolaire - conseil décole, conseil dadministration, commission hygiène et sécurité, comité déducation à la santé et à la citoyenneté...) - constituent des lieux de débat et de concertation sur lensemble de ces questions. Lensemble des partenaires y contribue, dans lécole comme dans les différents lieux de vie des enfants et des adolescents.Un bilan régulier de la politique menée dans le cadre de ce programme sera présenté aux instances paritaires académiques et départementales.Ainsi lécole, en tenant compte de son environnement et en favorisant léducation des jeunes à la santé et à la citoyenneté, sassociera pleinement à la politique générale du pays en matière de santé publique dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé.
I - Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves
La santé des élèves est un facteur essentiel dans lacquisition des savoirs à lécole. Le repérage et le suivi efficaces des problèmes de santé doivent également permettre de remédier aux inégalités face à laccès aux soins, liées soit au contexte familial et social, soit à la localisation géographique.Ainsi, les bilans médicaux, effectués par les médecins de léducation nationale, contribuent à dépister les pathologies, les maladies, les déficiences pouvant entraver la scolarité des élèves, notamment les troubles spécifiques du langage écrit ou oral, de repérer les signes de souffrance psychique, de délivrer des conseils de santé, de favoriser toute forme dintégration scolaire et dorienter si nécessaire vers des structures adaptées, mais aussi de construire une véritable vigilance des familles et des jeunes sur les problèmes liés à la santé.La réalisation de cet objectif doit suivre trois axes prioritaires : - réaliser à 100 % les bilans médicaux des enfants scolarisés avant leur sixième anniversaire. Ce bilan, inscrit dans le code de léducation, doit être centré sur les acquisitions et le développement nécessaires à une bonne insertion à lécole, notamment sur les compétences neuro-sensorielles nécessaires à lapprentissage des langages. La concertation entre médecins, infirmier(e)s, enseignants, membres du RASED, professionnels de soins et les familles sera organisée conformément aux dispositions de la circulaire n° 2002-024 du 31 janvier 2002, relative à la mise en uvre dun plan daction pour les enfants atteints dun trouble spécifique du langage oral ou écrit ; - augmenter lefficacité du suivi des avis médicaux donnés aux familles pour assurer laccès et le recours aux soins. Le taux actuel de retour dinformation de ces avis sétablit en moyenne autour de 35 %. Lobjectif fixé est datteindre un taux de 80 %. Il convient de parvenir à une mobilisation générale pour améliorer laccès aux soins : lorganisation de réseaux locaux en vue dune recherche concertée de solutions partenariales, une étroite collaboration avec les familles, les services des collectivités territoriales et les organismes sociaux, la formation déquipes pluriprofessionnelles sensibilisées au repérage dindicateurs significatifs et le contrôle effectif par les personnels de la communauté éducative concernés par le suivi de santé des élèves (cf. en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe3#annexe3" annexe 3 à titre dexemple les protocoles de lOise et de la Seine-Saint-Denis) ; - inciter les familles à faire bénéficier leurs enfants des consultations de prévention aux âges charnières (fin du primaire et fin du collège) à partir de la rentrée 2004 ; ces consultations gratuites, déjà organisées par certaines caisses primaires dassurance maladie (CPAM), sont réalisées, au choix de la famille, en ville, à lhôpital, au dispensaire ou dans toute autre structure habilitée. Il sagit de les multiplier. Il est à noter quun nombre important délèves bénéficient dune visite dite dorientation en fin de 3ème. Il conviendra détablir des modalités de liaison entre les médecins de léducation nationale qui effectuent cette visite et les médecins qui réaliseront la visite de prévention.Dune façon générale, les inspecteurs dacadémie, directeurs des services départementaux de léducation nationale, veilleront à ce que la collaboration étroite entre les médecins scolaires, les médecins de la protection maternelle et infantile et les médecins de ville permette datteindre rapidement ces premiers objectifs. En outre, il pourra être fait appel aux étudiants en médecine de 3ème cycle qui effectueront tout ou une partie de leur stage en milieu scolaire. Ces internes, sous la responsabilité des médecins de léducation nationale, apporteront leur concours aux différentes actions menées.Pour accompagner cette démarche, il est nécessaire que les différents médecins appelés à intervenir auprès des enfants, disposent doutils communs de recueil de données. Pour la rentrée scolaire 2004/2005, un nouveau carnet de santé, adapté à ces objectifs, ainsi quun protocole de consultation intégrant des données sur la santé psychique, seront élaborés par un groupe national de travail éducation nationale-santé. Ce carnet intégrera également les protocoles de soins et durgence des élèves atteints de troubles de la santé et le repérage des troubles spécifiques du langage. Il sera utilisé, comme le carnet de santé actuel, conformément aux règles régissant le respect de la confidentialité.De manière transitoire, il conviendra dutiliser les documents existants pour lannée scolaire 2003-2004, tout en veillant particulièrement aux orientations nouvelles.
II - Mieux connaître, mieux repérer et prendre en compte les signes de souffrances psychiques des enfants et des adolescents
Des enfants et des adolescents en souffrance se signalent de plus en plus tôt par des plaintes somatiques, des troubles du comportement qui ne sont pas toujours reconnus comme des signaux dalarme, mais dont la fréquence et la durée doivent alerter (repli sur soi, violences, absentéisme, modifications importantes des résultats scolaires...). Une attention particulière doit être apportée au repérage des risques suicidaires ; en effet, 8,7 % des garçons et 19 % des filles consultant linfirmière déclarent avoir déjà tenté de se suicider. (1)Le travail en équipe doit être favorisé autour de ces jeunes fragilisés. Dans les différents lieux daccueil et découte existant dans les établissements scolaires, tous les personnels -personnels de direction, denseignement, déducation, dassistance éducative, daccueil, de restauration, sociaux et de santé, administratifs et techniques, ainsi que les psychologues scolaires et les conseillers dorientation-psychologues-doivent être attentifs aux signes de mal-être des enfants et des adolescents. La visite à linfirmerie est souvent loccasion de repérer ces signes. Si la situation le nécessite, et après accord de la famille pour un élève mineur, ou de lélève lui-même sil est majeur, le relais sera passé au médecin de léducation nationale ou, en cas dimpossibilité ou durgence, au médecin traitant, ou au service durgence spécialisé afin quun diagnostic soit réalisé. Toute prise en charge éventuelle, sera alors proposée dans le cadre dun travail en réseau avec les services spécialisés, notamment avec les CMPP et les secteurs de psychiatrie. Afin dorganiser ce travail en réseau de façon systématique, une concertation pour la mise en place dun dispositif dorientation et daccueil sera engagée à partir de la rentrée 2003, dans chaque département par linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, dans le cadre dune convention avec le directeur départemental de laction sanitaire et sociale, et les services de santé concernés pour le signalement et la prise en charge des urgences psychiques après concertation entre les partenaires concernés. Ce dispositif devra conduire à créer des procédures innovantes permettant dorienter rapidement les élèves en souffrance et de les accueillir au plus vite dans les structures daccompagnement ou de traitement adéquates. Il sagit de tout mettre en uvre pour assurer la meilleure protection des jeunes. Lobjectif recherché est que soit organisée, au cours de lannée 2003-2004, une vingtaine de dispositifs daccueil, à titre expérimental, dont il conviendra de prévoir lévaluation, avant une éventuelle démultiplication.Cette mesure figure au nombre des objectifs prioritaires retenus dans le contrat-cadre entre le ministère chargé de léducation nationale et le ministère chargé de la santé.Afin daccompagner la mise en uvre de ces actions, il est nécessaire de mener un travail préalable permettant : - de mesurer et didentifier la prévalence de ces troubles ainsi que leur prise en charge dans la population scolaire ;- de sensibiliser et dinformer les enseignants et lensemble des personnels des écoles et des établissements scolaires qui ont un contact quotidien avec les élèves ;- de renforcer les compétences des professionnels de santé et sociaux rattachés aux écoles et aux établissements scolaires, ainsi que des psychologues scolaires et des COP, dans le domaine de la santé psychique, et notamment dans la prévention des conduites suicidaires ;- de développer la collaboration entre le milieu scolaire et les structures spécialisées (CMPP, secteurs de psychiatrie, services de médecine pour adolescents...) ;- de sappuyer sur les recommandations du guide réalisé par lorganisation mondiale de la santé (OMS) intitulé La prévention du suicide -indications pour le personnel enseignant et le milieu scolaire et diffusé à la rentrée dans les académies.À cette fin, plusieurs mesures vont être mises en uvre. Il sagit tout particulièrement : - dintégrer, dès la rentrée 2003 dans le cadre du cycle triennal denquêtes engagé entre la direction de lenseignement scolaire et la direction de la recherche, des études de lévaluation et des statistiques du ministère chargé de la santé, un volet santé psychique dans le questionnaire en direction des élèves de 3ème. Le protocole denquêtes entre les directions concernées figure en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe5#annexe5" annexe 5) du contrat-cadre éducation nationale-santé ;- didentifier des propositions dactions à partir des expertises collectives menées sous la direction de lINSERM, dune part sur léducation pour la santé des jeunes, et dautre part, sur le dépistage et la prévention des troubles mentaux chez lenfant et ladolescent ; - délaborer un guide daction à destination des équipes éducatives en partenariat avec lINPES. Ce guide proposera, outre des apports théoriques, des exemples concrets dactions de terrain susceptibles de servir dappui aux actions à mener ; - de permettre, dans le cadre du plan national de prévention du suicide, laccès aux formations organisées au plan régional, pour les personnels de santé et sociaux intervenant en milieu scolaire ; - de réaliser une enquête sur les collaborations existantes ou à développer entre les équipes éducatives et les équipes de psychiatrie, les CMP et les CMPP. Cette enquête sera menée à partir de la fin de lannée 2003, sur un échantillon décoles et détablissements. Létat des lieux ainsi réalisé permettra détablir des recommandations pour une meilleure prise en charge des élèves en souffrance ; - dorganiser des journées de sensibilisation régionales ou départementales à destination des responsables de la santé publique et de léducation nationale, afin de favoriser la connaissance mutuelle de ces réseaux et la circulation des informations ; - de mettre en place une convention-cadre avec lINSERM, ayant pour objet de fixer les conditions générales de collaboration pour faire progresser et valoriser les connaissances disponibles liées à lenfance et à ladolescence, et contribuer à leur mise à disposition auprès des acteurs du système éducatif. En 2003-2004 le programme de travail portera sur une étude à caractère multidisciplinaire sur les modes de vie et les comportements à risque des enfants et des adolescents scolarisés (convention cadre jointe en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe4#annexe4" annexe 4).(1) Source : enquête en milieu scolaire réalisée par lInserm en 2001.
III - Assurer tout au long de la scolarité la continuité des actions déducation à la santé
Dans le cadre de laction publique déducation et de promotion de la santé chez les jeunes, lécole a un rôle prépondérant à jouer, complémentaire de celui de la famille.Léducation à la santé participe à lacquisition progressive de savoirs et de compétences qui permettront aux élèves de faire des choix éclairés et responsables en matière de santé.3.1 Intégrer dans les projets décole et détablissement une programmation ou des actions déducation à la santé Dès à présent, les thèmes relatifs à la santé sont abordés à lécole primaire, comme au collège ou au lycée, au travers des enseignements, et peuvent lêtre dans le cadre de dispositifs spécifiques tels que les itinéraires de découverte, les travaux personnels encadrés et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel.Dautre part, les dispositions de la circulaire du 1er juillet 1998 relative aux comités déducation à la santé et à la citoyenneté ainsi que le cadre donné par la circulaire du 24 novembre 1998 Orientations pour léducation à la santé à lécole et au collège qui prévoit lorganisation de 30 à 40 heures de rencontres éducatives sur la santé ont permis la mise en place de nombreuses actions en particulier dans les collèges. Ce dernier dispositif fera lobjet dune évaluation conjointe de linspection générale des affaires sociales, de linspection générale de léducation nationale, et de linspection générale de ladministration de léducation nationale et de la recherche, sattachant notamment à en évaluer les conditions effectives dapplication, à en analyser les modalités de mise en uvre, freins et éléments facilitateurs. Lévaluation examinera également la complémentarité entre les actions conduites dans les établissements scolaires et les politiques déducation à la santé menées en direction des jeunes en dehors du cadre scolaire, ainsi que les articulations entre les différents partenaires. Enfin, elle formulera toute proposition en vue du renouvellement du dispositif déducation à la santé à lécole et au collège, de son extension au lycée et dune meilleure coordination des acteurs impliqués dans ces politiques. Cependant, dores et déjà, létude menée en 2001 (2) sur léducation à la santé et à la sexualité à lécole et au collège, met en évidence une multiplicité et une hétérogénéité dactions sans projet réellement structuré.Aussi, afin daider les équipes éducatives à construire une programmation déducation à la santé, intégrée dans le projet décole et détablissement, un travail a-t-il été entrepris entre la direction de lenseignement scolaire, lInstitut national de prévention et déducation pour la santé et la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, afin de mettre en place une expérimentation dans ce domaine. Celle-ci sappuiera sur les enseignements et les séances déducation à la santé, en tenant compte dune progression pédagogique de lécole au lycée et proposera des pistes dactions ainsi quune méthodologie dintervention et dévaluation.Cette expérimentation se déroulera sur trois ans dans les académies volontaires et son évaluation déterminera les conditions de sa généralisation. Trois à cinq bassins de formation seront retenus. Parallèlement, un guide méthodologique sera réalisé et diffusé à lensemble des académies à la rentrée 2006.Plus largement, la convention de partenariat engagée entre lINPES et la DESCO précise les diverses modalités de collaboration, et définit les opérations prioritaires à mener en commun. Elle est annexée au contrat-cadre éducation nationale-santé ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe2#annexe2" annexe 2).3.2 Développer léducation à la sexualitéConformément à la loi du 4 juillet 2001 et à la circulaire du 27 février 2003, lensemble des collèges et des lycées doivent mettre en place des séances déducation à la sexualité. Un travail important a déjà été réalisé dans les collèges pour les classes de 4ème et 3ème. Il convient désormais de létendre à tous les niveaux de classes.Dans les lycées, une information est souvent effectuée sur des thématiques précises, notamment en termes de prévention des risques. Il importe désormais de mettre en uvre une véritable éducation à la sexualité. Lobjectif à atteindre est fixé à au moins 50 % des lycées sur 3 ans. Les méthodes dintervention devront être adaptées à lâge et aux attentes des élèves, en privilégiant notamment les temps déchanges et les débats.Afin de faciliter la mise en uvre de ces dispositions, deux documents pédagogiques seront mis à disposition des formateurs et des équipes éducatives des collèges et des lycées : un support de formation réactualisant et complétant le guide Repères sur léducation à la sexualité sera diffusé très prochainement et un guide pédagogique sera réalisé en 2004. Une brochure à lintention des enseignants du premier degré sera élaborée au cours de cette même année.Par ailleurs, les élèves doivent être informés, dans les établissements scolaires, des diverses sources dinformation, dorientation et de conseil existantes au sein de ceux-ci et à lextérieur. À cet effet, un espace daffichage dans les lieux de passage des élèves et dans les lieux de soins sera obligatoirement réservé. Il comportera les heures douverture de linfirmerie, les numéros verts, les coordonnées des structures locales (centres de planification et déducation familiale, de planning familial, consultations de dépistage anonyme et gratuit, accès gratuits à la contraception durgence). Dans les lycées, les modalités de mise à disposition des préservatifs (dans les infirmeries et/ou dans tout type de distributeur automatique), devront être établies et faire lobjet dune réflexion avec les lycéens, au sein du conseil dadministration et du conseil de la vie lycéenne, afin de permettre une meilleure accessibilité à ce moyen de prévention.
(2) Note dinformation 03.02 avril de la DPD à la demande de la DESCO.
3.3 Prévenir les conduites addictives La prévention des comportements à risque et la lutte contre la consommation de produits illicites ou dangereux doit être intégrée dès lécole primaire et tout au long du cursus scolaire, particulièrement au collège. Lexpérimentation des produits psycho-actifs est de plus en plus précoce et conduit de plus en plus souvent à des poly-consommations associant les drogues, lalcool, le tabac et la prise de médicaments psycho-actifs. Ces consommations plus ou moins régulières, peuvent porter gravement atteinte à la santé et à la scolarité des jeunes, et compromettre leur insertion dans la société.Une enquête DESCO-OFDT (3)-MILDT relative à lapplication de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 dans les établissements, réalisée en 2001, montre que lapplication de cette loi nest pas effective, notamment dans les lycées.À partir de ces constats, il est obligatoire : - dappliquer effectivement la loi ° 91-32 du 10 janvier 1991 ; - dinscrire dans les règlements intérieurs linterdiction de fumer dans lenceinte des établissements (lieux couverts et non couverts) pour lensemble des élèves.Par ailleurs, il est essentiel de décourager linitiation aux substances psycho-actives et de réduire les risques sanitaires et sociaux chez les jeunes consommateurs.Dans cette perspective, les modalités suivantes devront être mises en uvre : - faire connaître, appliquer les dispositions de la loi sur les consommations de produits licites (loi du 10 janvier 1991) et illicites (loi du 31 décembre 1970), et les inscrire au règlement intérieur ; - rappeler systématiquement les sanctions disciplinaires et judiciaires encourues en cas dinfraction à la législation sur les stupéfiants ;- organiser dans le cadre du projet détablissement une information systématique sur les dangers des produits psycho-actifs et la nocivité des polyconsommations ; - prévoir des réunions dinformation et de sensibilisation en début dannée scolaire à lintention des personnels de létablissement et des parents, non seulement sur la connaissance et les effets des produits, mais aussi sur le développement de ladolescent ; - développer des actions daide aux jeunes en situation de consommation régulière et mettre éventuellement en place des orientations vers les services spécialisés.Le chef détablissement veillera à lapplication de ces mesures en usant de tous les moyens à sa disposition pour leur mise en uvre. Celle-ci fera lobjet dun point particulier dans le bilan annuel dactivité présenté au conseil dadministration.Afin daméliorer la lutte contre le tabagisme, les infirmières des établissements scolaires proposeront aux adolescents, dans le cadre dactions de prévention, des tests visant à mesurer le taux de monoxyde de carbone expiré et leur communiqueront des informations sur laccès aux dispositifs de sevrage. Elles pourront accompagner les élèves engagés dans une démarche de sevrage en lien avec les professionnels ou services spécialisés. Elles auront également la possibilité de délivrer ponctuellement, et à titre dérogatoire, des substituts nicotiniques (pastilles sublinguales), après une phase dexpérimentation conduite dans une vingtaine détablissements volontaires. Les modalités de cette expérimentation figurent en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe1#annexe1" annexes 1.2 et 1.3) du contrat-cadre éducation nationale-santé.Le comité déducation à la santé et à la citoyenneté est le dispositif le mieux adapté pour organiser ces actions de prévention, notamment des conduites addictives. La totalité des établissements devront en être dotés à la rentrée 2004. À cette fin, linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, réunira les représentants des comités déducation à la santé et à la citoyenneté de chaque bassin déducation de son département dans le courant du premier trimestre de chaque année scolaire pour définir, en conformité avec les orientations nationales et académiques, le programme dactions de lannée scolaire à venir. Les coordonnateurs académiques et les personnes-ressources formés au niveau des inspections académiques devront renforcer leur collaboration avec les chefs de projets départementaux drogues et dépendances.Lorganisation, en 2003-2004 de journées interacadémiques, à destination du réseau des coordonnateurs académiques et des chefs de projet départementaux drogues et dépendances, conduira en 2004 à la tenue dAssises de la prévention. 3.4 Éduquer à la nutrition et prévenir les problèmes de surpoids et dobésité Les problèmes de surpoids ou dobésité touchent aujourdhui plus de 10 % des enfants de 5 à 12 ans et 13,4 % des adolescents.Léducation nutritionnelle, léducation au goût et à la consommation, ont toute leur place aussi bien à lécole quau collège ou au lycée, en appui sur les enseignements ou dans le cadre des animations organisées autour de la valorisation des patrimoines culinaires.Cette éducation à la nutrition et à la prévention des problèmes de surpoids et dobésité, conformément aux recommandations du Plan national nutrition santé, doit sappuyer sur des mesures concrètes. En particulier, il convient : - de généraliser lutilisation des outils de repérage (disque indice de masse corporelle -IMC- et courbe de poids), lors des bilans médicaux et des dépistages infirmiers et dinformer systématiquement les parents des suites de ce repérage ; - de diffuser dans les établissements scolaires en 2004-2005 un guide de la nutrition pour les adolescents, élaboré par lINPES ; - dinciter les chefs détablissement à mener une réflexion au sein du conseil dadministration sur la présence de distributeurs et particulièrement sur leurs contenus afin de prendre en compte la qualité nutritionnelle des produits proposés. Les boissons sans sucre, leau, les produits frais (fruits, légumes...) et les aliments à faible teneur en calories seront largement privilégiés dans ces distributeurs ; - de définir une politique dinstallation de fontaines deau réfrigérée en concertation avec les collectivités territoriales concernées. Tous les établissements devront être pourvus de ces fontaines à lhorizon 2007.En ce qui concerne lopportunité et la composition de la collation de 10 heures ainsi que des aliments proposés lors des goûters et à loccasion des différentes manifestations organisées au sein de lécole (anniversaires, fêtes de fin dannée, kermesses...), une expertise scientifique va être réalisée par lAgence française de sécurité sanitaire des aliments. À lissue de cette expertise, et sans méconnaître les aspects de convivialité qui sattachent à ces événements, des recommandations seront communiquées aux écoles.Par ailleurs une enquête sera menée au cours de lannée 2004 sur lapplication de la circulaire du 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en milieu scolaire, notamment en ce qui concerne les recommandations nutritionnelles.Enfin il faut rappeler que lactivité physique et sportive est un facteur essentiel de prévention des problèmes de surpoids et dobésité.
(3) OFDT : Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
IV - Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : généraliser lapprentissage des gestes qui sauvent
Afin daboutir à une généralisation progressive de lapprentissage des gestes qui sauvent, deux priorités sont déterminées : - dans toutes les écoles, développer sur les trois années à venir le dispositif Apprendre à porter secours (APS) ;- dans les collèges, poursuivre ce programme au cours des cinq prochaines années scolaires afin daboutir, à la fin de cette période, à lobtention de lattestation de formation aux premiers secours (AFPS) pour tous les élèves.Cet apprentissage a un double objectif : dune part, permettre à tout élève deffectuer une alerte et de pratiquer des gestes simples face à une situation durgence médicale avant la prise en charge par les secours spécialisés, dautre part, faire acquérir aux élèves des savoirs et savoir-faire dans la gestion de situations dincidents ou daccidents de santé, en prenant appui sur les programmes denseignement. Cinq mesures accompagnent ce dispositif : - une attestation nationale validera les acquis de cette formation à lissue des trois cycles de lécole primaire ; - la brochure pédagogique APS, référentiel de formation pour les formateurs, sera actualisée et diffusée dès la rentrée 2003-2004. Elle prend en compte les nouveaux programmes de lenseignement primaire et lévolution de la formation aux premiers secours ; - le développement de la formation aux premiers secours des enseignants se poursuivra en formation initiale ou continue ; - le partenariat entre le ministère chargé de léducation nationale et le ministère chargé de la santé sur la formation Apprendre à porter secours est formalisé dans le cadre dune convention nationale, qui sera mise en uvre durant lannée scolaire 2003-2004 ; cette convention est jointe en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe6#annexe6" annexes 6, 6.1, 6.2) du contrat-cadre éducation nationale-santé.- un protocole daccord sera également signé entre le ministère chargé de léducation nationale et le ministère de lintérieur afin daboutir, à terme, à ce que les collégiens puissent obtenir en fin de 3ème lattestation de formation aux premiers secours. Un premier bilan concernant : - le dispositif mis en place dans les académies relatif au suivi des problèmes de santé des élèves et des avis médicaux donnés aux familles ; - le dispositif dorientation et daccueil pour les élèves en souffrances psychiques ; - lexpérimentation des vingt-deux sites pilotes de lutte contre le tabagisme (liste en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe1#annexe1" annexe 1.3),devra être adressé par les inspecteurs dacadémie aux recteurs, puis transmis à la direction de lenseignement scolaire pour le 15 mars 2004 selon une grille nationale qui sera adressée aux recteurs ultérieurement.
Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe 1.1
contrat-cadre DE PARTENARIAT EN SANTÉ PUBLIQUE
Entrele ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche,le ministre délégué à lenseignement scolaireet le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées
PRÉAMBULE Létablissement dune collaboration renforcée entre le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et le ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées est un impératif, comme lont démontré les travaux et les études réalisés en commun à loccasion de ladoption du plan national de lutte contre le cancer ou de la présentation en conseil des ministres de la communication sur la santé des jeunes en milieu scolaire.Le politique de Santé publique et la promotion de la santé en faveur des élèves sont étroitement liées. En effet, la protection de la santé des jeunes représente le premier maillon de la chaîne de préservation du capital santé de chacun. Cest au sein du milieu familial, mais aussi à lécole que se forgent les prises de conscience, les comportements et les habitudes qui feront que ladulte sera attentif à la qualité de sa santé tout au long de son existence. Cest dire limportance du rôle de lécole pour veiller au bien-être et à lépanouissement physique, mental et social de lélève, assurer, tout au long de la scolarité, une éducation à la santé adaptée aux enjeux actuels et contribuer à la prévention des conduites et des situations à risques.Les deux ministres conviennent de renforcer et de mieux organiser leur collaboration dans le présent contrat-cadre.Article 1 - Domaines concernés Ce contrat porte sur les différentes dimensions de la politique de santé publique qui concernent la population des élèves. Les principaux domaines concernés sont : - les dépistages des troubles de la santé, notamment les troubles sensoriels ;- la prévention des conduites à risques incluant les consommations de produits psycho-actifs et du tabac ;- la promotion des comportements favorables à la santé notamment en matière de nutrition, dactivité physique, dexposition solaire, de qualité du sommeil ;- léducation à la sexualité notamment pour une prévention des infections sexuellement transmissibles, du sida et des grossesses non désirées ;- la prévention des troubles mentaux ainsi que le suivi des élèves concernés ; - la scolarisation des enfants malades.Article 2 - Objectifs Chaque année scolaire, les objectifs prioritaires des ministères font lobjet dune définition commune par les ministres.Pour lannée scolaire 2003-2004, les objectifs prioritaires sont : - la lutte contre le tabagisme (annexes 1.2 et 1.3) ;- la généralisation de la formation aux premiers secours ; - la collaboration entre la direction de lenseignement scolaire et lInstitut national de prévention et déducation pour la santé ;- la réalisation dun cycle triennal denquêtes sur létat de santé des populations scolaires ;- lexpérimentation de la mise en place de dispositifs daccueil des enfants et des adolescents en souffrance psychique.Dans chacun de ces domaines, les deux ministères décident de coordonner leurs actions et de soutenir activement les programmes ou actions en faveur de léducation à la santé et de la santé des jeunes en milieu scolaire. Ils favoriseront le développement de la promotion de la santé au sein de lécole, du collège et du lycée, dans un objectif de continuité avec les actions menées sur ce thème au cours de la petite enfance et danticipation des enjeux de santé attachés à la vie adulte et professionnelle.Article 3 - Constitution du comité de pilotage Un comité de pilotage est constitué, sous la présidence conjointe du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de léducation nationale.Il est notamment composé des organismes cités ci-après. Pour le ministère de la santé la direction générale de la santé, linstitut national de prévention et déducation à la santé, linstitut de veille sanitaire Pour le ministère de léducation nationale La direction de lenseignement scolaire, la direction de lenseignement supérieur, la direction de la recherche, linspection générale de léducation nationale Les organismes compétents en matière de prévention et déducation à la santé, en particulier la mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie et lInserm.Article 4 - Missions Les missions du comité de pilotage sont : - la définition des objectifs communs, du programme dactions et de son calendrier ;- le choix des études et enquêtes à mener en commun ;- le choix des thèmes faisant lobjet dactions communes de communication, dinformation et de formation des personnels ;- la définition des modalités selon lesquelles les agences sanitaires contribuent au programme daction;- le suivi des indicateurs dévaluation des actions ;- la bonne articulation entre le repérage, le dépistage et le dispositif de prise en charge ;- lexamen des possibilités de développement de la collaboration entre tous les partenaires, dans le domaine de léducation à la santé des jeunes et de la prévention en milieu scolaire.Le comité de pilotage peut décider de constituer des groupes de travail associant toute personnalité compétente dans le domaine concerné.Il se réunira au moins une fois par an.Fait à Paris, le 17 juillet 2003Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées Jean-François MATTEILe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOSAnnexe 1.2
APPLICATION DE LA LOI DU 10 JANVIER 1991 DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Objectif
Viser à ce que tous les établissements scolaires appliquent la loi du 10 janvier 1991 dès la rentrée scolaire 2003.
Public visé
Tous les élèves et tous les personnels, des écoles, des collèges et des lycées denseignement général, technique et professionnel.
Modalités
- Rappeler aux chefs détablissement et aux corps dinspection limpératif du respect de la loi.- Encourager les initiatives tendant à faire des écoles et des établissements scolaires des lieux non fumeurs.- Favoriser linformation des jeunes et des personnels sur les conséquences du tabagisme.- Agir sur les représentations sociales et culturelles de la consommation de tabac.- Décourager linitiation et favoriser le sevrage chez les jeunes consommateurs.- Apporter une aide méthodologique aux établissements scolaires qui sengagent dans la lutte contre le tabagisme.- Mettre en place dans vingt-deux établissements scolaires pilotes des centres de ressources (infirmeries) dès la rentrée 2003 (voir cahier des charges annexe 1.3).- Assurer la formation spécifique des infirmières scolaires en premier lieu des établissements scolaires pilotes, notamment pour le soutien personnel à apporter aux fumeurs.- Faciliter la diffusion de linformation et laide à larrêt de la consommation du tabac pour les jeunes et les adultes, et/ou orientation vers les services spécialisés.Ces axes sintègrent dans la stratégie générale de prévention, de dépistage et de prise en charge des consommations de substances psychoactives mise en place par le Gouvernement dans le cadre du plan quinquennal de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.Annexe 1.3
EXPÉRIMENTATION DANS 22 ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PILOTES
Objectif
Viser à ce que ces vingt-deux établissements scolaires pilotes deviennent des lieux non fumeurs.
Public visé
Tous les élèves et tous les personnels des établissements concernés
Conditions de mise en uvre
- Appel à candidature auprès des lycées volontaires disposant dune infirmerie et dotés dun poste dinfirmier(ère) à temps plein.- Implication du chef détablissement, de linfirmier(ère) scolaire et de la communauté éducative.- Existence de ressources de proximité pour linformation et le sevrage tabagique.
Modalités
- Communication sur le projet pour impliquer lensemble des acteurs de la communauté (personnels, parents, élèves) et les partenaires et maintenir la dynamique tout au long de lannée, en sappuyant sur les comités déducation à la santé et à la citoyenneté.- Formation spécifique des infirmier(ère)s de léducation nationale.- Mise à disposition de testeurs de monoxyde de carbone dans les infirmeries et, à titre dérogatoire, de substituts nicotiniques de dépannage. Des financements spécifiques sont prévus sur le budget du ministère chargé de la santé (chapitre 47-11).- Développement dun travail en réseau avec les partenaires locaux : centres dinformation, consultation tabacologiques, centres dinformation et de ressources sur la drogue et les dépendances (CIRDD), comités départementaux déducation à la santé (CODES), médecin de ville ...
Évaluation
Cette politique dexpérimentation se déroulera dès lannée scolaire 2003-2004.Elle sera évaluée sur la base dindicateurs établis au niveau national et mis à la disposition des établissements scolaires au cours du 1er trimestre de lannée scolaire. La généralisation de laction fera lobjet dune planification rapide.|
LUTTE CONTRE LE TABAC - EXPÉRIMENTATION 22 SITES PILOTES
La liste des 22 sites pilotes est au format PDF( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/46/sites.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 31 Ko" \t "_blank" sites.pdf - 1 page, 31 Ko)Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site www.adobe.fr" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Annexe 2
CONVENTION
Entre Le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet LInstitut national de prévention et déducation pour la santéPRÉAMBULELe ministère chargé de léducation nationale conduit dans le cadre de sa mission éducative une politique de promotion de la santé, déducation à la santé et de prévention, en faveur des élèves.Les axes essentiels de cette politique sont définis dans les textes suivants : - La circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998,Prévention des conduites à risque et comité déducation à la santé et à la citoyenneté, rappelle les principes fondamentaux de la politique éducative en matière de prévention des conduites à risque, définit la politique de létablissement scolaire dans ce domaine et invite à une généralisation des comités déducation à la santé et à la citoyenneté (CESC). - La circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, Orientations pour léducation à la santé à lécole et au collège, définit la nature et les objectifs de léducation à la santé, les moyens et les méthodes de sa mise en uvre et instaure des rencontres éducatives sur la santé au collège. - La circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001, définis les Orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves. - La circulaire n° 2002-098 du 25 avril 2002, Politique de santé en faveur des élèves, résume les trois principes qui guident la politique de santé à lécole : linformation et la participation des familles, limplication de lensemble de la communauté éducative et le développement de partenariats avec les autres acteurs de santé publique. - La circulaire n° 03-027 du 17 février 2003, Léducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées, instaure trois séances annuelles dinformation et déducation à la sexualité pour les trois niveaux de scolarité. LInstitut national de prévention et déducation pour la santé (INPES), établissement public créé par décret le 3 mai 2002, sest substitué au Comité français déducation pour la santé (CFES). Selon les termes de la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, il a pour missions : - dexercer une fonction dexpertise et de conseil en matière de prévention et de promotion de la santé ;- dassurer le développement de léducation pour la santé, y compris de léducation thérapeutique, sur lensemble du territoire en tant que mission de service public ;- de mettre en uvre les programmes nationaux de prévention, pour le compte de lÉtat et de ses établissements publics. Le directeur de lenseignement scolaire siège au conseil dadministration de lINPES. Le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche, représenté par le directeur de lenseignement scolaire (DESCO), Monsieur Jean-Paul de Gaudemaret lInstitut national de prévention et déducation pour la santé, représenté par son directeur général, Monsieur Philippe LamoureuxConstatant La convergence de leurs missions et de leurs objectifs dans le domaine de la promotion de la santé des enfants et des adolescents, et afin de renforcer et de formaliser leur partenariat Conviennent ce qui suit : Article 1 - La direction de lenseignement scolaire (DESCO) et lINPES conviennent de travailler ensemble dans le domaine de la prévention, de léducation à la santé et de la promotion de la santé auprès des enfants et des adolescents scolarisés. Cette collaboration se traduit par lélaboration concertée dun programme de travail, la définition des opérations prioritaires à mener en commun et lévaluation conjointe des résultats. Article 2 - Actions en direction des enfants et des adolescents scolarisés La DESCO et lINPES mènent ensemble des actions de promotion de la santé en direction des enfants et des adolescents scolarisés. Ils conviennent notamment de concevoir, expérimenter et évaluer une programmation déducation à la santé de la maternelle au lycée, dont le descriptif figure ci-après. Article 3 - Formation des personnels LINPES apporte son expertise, notamment sur les aspects méthodologiques de léducation à la santé, les formations des personnels que la DESCO organise ou auxquelles elle participe. Il peut contribuer à la conception et/ou la réalisation de ces formations.Article 4 - Collaborations de proximité LINPES et la DESCO soutiennent les collaborations au niveau régional, académique et local entre les acteurs de santé publique (DDASS, DRASS, comités déducation pour la santé, assurance maladie, etc.) et les acteurs de léducation nationale (rectorats, inspections dacadémies, écoles, établissements publics locaux denseignement, etc.). Article 5 - Outils pédagogiques LINPES et la DESCO peuvent sassocier pour créer et/ou promouvoir des outils pédagogiques ou des documents dinformation en éducation à la santé destinés au milieu scolaire, selon des modalités adaptées à chaque projet.La DESCO et lINPES travaillent ensemble sur les critères de validation des outils pédagogiques en éducation à la santé destinés au milieu scolaire, en associant en tant que de besoin les partenaires concernés.LINPES informera la DESCO sur le dispositif pédagothèque danalyse des outils pédagogiques. LINPES associera la DESCO et/ou les professionnels de léducation nationale à lanalyse des outils spécifiquement destinés au milieu scolaire.Article 6 - Publications La DESCO participe au comité de rédaction de la revue publiée par lINPES : La Santé de lhomme. Dautres collaborations sur des publications peuvent être menées.Article 7 - Diffusion LINPES et la DESCO définissent et mettent en uvre une procédure pour la promotion et la diffusion des documents et outils pédagogiques en éducation à la santé auprès des personnels des écoles et des établissements scolaires de lEducation nationale : relais, modalités daccompagnement de ces outils, mise à disposition des fichiers utiles...Article 8 - Enquêtes et travaux de recherche LINPES et la DESCO peuvent mener ensemble des recherches ou des enquêtes dans le domaine de léducation à la santé. Ils peuvent également inciter et aider les acteurs locaux à mener des recherches-actions permettant notamment danalyser la démarche éducative menée dans les écoles ou établissements scolaires sur les thèmes de santé.Article 9 - Colloques, séminaires LINPES et la DESCO peuvent organiser conjointement des colloques, séminaires ou journées nationales de travail. Article 10 - En dehors même de leur programme commun de travail, la DESCO et lINPES se tiennent réciproquement informés des initiatives quils prennent en matière de prévention, déducation à la santé et de promotion de la santé en milieu scolaire. Article 11 - Le directeur général de lINPES et le directeur de lenseignement scolaire se rencontrent au moins une fois par an pour sentretenir des modalités de leur collaboration, de lévaluation du programme de travail en cours et de la préparation de lannée suivante.Article 12 - La présente convention est établie pour une durée de trois ans à compter de sa signature. Elle est renouvelable par tacite reconduction. Elle fait lobjet, pour chaque année civile, dun avenant précisant le programme conjoint de travail entre la DESCO et lINPES.Fait à Paris, le 6 août 2003Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et par délégationLe directeur de lenseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMARLe directeur général de lInstitut national de prévention et déducation pour la santéPhilippe LAMOUREUXAVENANT : PROGRAMME DE TRAVAIL 2003Ce programme se réfère aux articles suivants de la convention : Article 2 - Actions en direction des enfants et des adolescents scolarisésExpérimentation dune programmation déducation à la santé de la maternelle au lycée : conception, mise en uvre et évaluation Ce projet, prévu sur plusieurs années, est décrit en annexe.Pour lannée 2003, lINPES et la DESCO se donnent pour objectifs : - de mettre en place le comité de pilotage national ;- de constituer les groupes de travail (primaire, collège, lycée) ;- délaborer la première trame de la programmation déducation à la santé se déroulant tout au long de la scolarité ;- de déterminer les 2 ou 3 académies chargées de sélectionner les lieux dans lesquels se déroulera lexpérimentation.Article 3 - Formation des personnelsDispositif de formation dadaptation à lemploi du programme national de pilotage 2002-2003 : conseillers techniques de service médical, infirmier ou social Cette formation a pour objectif de développer les compétences de conseil, dencadrement et danimation des conseillers techniques nouvellement nommés. Un premier module de formation a eu lieu du 25 au 29 novembre 2002 intitulé Présentation des fonctions et responsabilités des conseillers techniques. LINPES est intervenu le 29 novembre 2002, lors de la matinée consacrée à la préparation du travail de lintersession à effectuer par les stagiaires et les 24 et 25 mars lors du deuxième et dernier module intitulé approfondissement des connaissances et renforcement des compétences. Article 5 - Outils pédagogiquesConception de la mallette pédagogique Léa et le feu En 2003, lINPES a prévu de concevoir et déditer la quatrième mallette pédagogique de la collection Les chemins de la santé : Léa et le feu. La DESCO participera au comité de pilotage de cette action et/ou aidera au choix des professionnels de terrain à associer à ce comité. Conception dune mallette pédagogique sur le thème de la nutrition En 2003, lINPES a prévu de concevoir une mallette pédagogique sur le thème de la nutrition, destinée aux classes de collèges. La DESCO participera au comité de pilotage de cette action et/ou aidera au choix des professionnels de terrain à associer à ce comité. Élaboration et diffusion de fiches daide à laction à partir douvrages de littérature pour la jeunesse En 2003, lINPES débutera un nouveau projet ayant pour objectif de réaliser, à partir des ouvrages de littérature pour la jeunesse, des outils danimation en éducation à la santé sur le thème de la santé mentale. Pour cela il est prévu de constituer un comité de lecture restreint. Celui-ci analysera les ouvrages de littérature pour la jeunesse puis rédigera des fiches décrivant chaque ouvrage de façon synthétique et proposant des pistes dactions pour lutiliser comme outil danimation en éducation à la santé. La DESCO participera à ce comité de lecture et/ou aidera au choix des professionnels de terrain susceptibles dy participer. Conception dun guide dactions sur la promotion de la santé mentale En 2003, lINPES coordonnera la rédaction dun guide dactions sur la promotion de la santé mentale, destiné aux différents acteurs locaux des secteurs sociaux, éducatifs et sanitaires concernés par des actions de prévention ou promotion de la santé auprès des jeunes. Ce guide dactions sinscrit dans le prolongement dun travail entrepris en 2002. Il présentera : - un point conceptuel sur les connaissances théoriques relatives aux compétences psychosociales ;- des exemples dactions de terrain se référant à ce concept ;- des critères dévaluation.Pour réaliser ce guide dactions, lINPES constituera un comité de pilotage auquel la DESCO participera et/ou aidera au choix des professionnels susceptibles dy participer. Conception de documents sur les troubles du langage : une synthèse documentaire et un guide-ressources Dans le cadre du plan de communication grand public sur les troubles du langage, lINPES coordonnera la production de plusieurs documents, notamment une synthèse documentaire et un guide-ressources à destination des professionnels de santé et des personnels de léducation nationale. Pour réaliser ces documents, un comité de pilotage a été mis en place auquel la DESCO participe.Conception dun guide pédagogique sur léducation à la sexualité Dans le cadre des documents daccompagnement pédagogique annoncés dans la circulaire sur léducation à la sexualité à lécole, au collège et au lycée, la DESCO a prévu de concevoir dans la collection Repères un guide pour les équipes éducatives de collège et de lycée. Ce guide, qui sadresse aux personnels denseignement, déducation, de santé et daction sociale, a pour objectif daider à la mise en place des séances déducation à la sexualité. LINPES participera au comité de pilotage ou au groupe de travail mis en place par la DESCO et/ou aidera au choix des professionnels de léducation pour la santé susceptibles dy participer.Article 7 - DiffusionDéfinition dune procédure En 2003, lINPES et la DESCO conviendront dune procédure de travail pour assurer la promotion et la diffusion des documents et outils pédagogiques en éducation à la santé destinés au milieu scolaire. Cette réflexion concernera notamment les documents suivants : - Livret La santé des jeunes scolarisés à destination des personnels de léducation nationale. Ce livret présente les résultats du Baromètre santé 2000 qui concernent la santé des jeunes scolarisés. Il présente également des outils pédagogiques, des pistes dactions et des expériences de terrain susceptibles daider les personnels de léducation nationale à développer léducation à la santé dans leur établissement. - Mallette pédagogique Protège ton dos destinée aux enfants de cycle 3 à lécole primaire. - Coffret Badaboum et Garatoi pour les enfants de cycle 2 à lécole primaire.- Trois brochures dinformation sur la nutrition destinées aux enfants (6-10 ans) et aux adolescents (11/14 ans et 15-18 ans) ainsi quun livret daccompagnement de 4 pages destiné aux enseignants.- Un cédérom Fonds documentaire et pédagogique en éducation nutritionnelle réunissant les références des ouvrages et des outils pédagogiques sur la nutrition ainsi quun dossier documentaire sur les représentations de lalimentation et les comportements alimentaires. Ce cédérom pourra être diffusé aux enseignants souhaitant mener des actions déducation à la santé sur ce thème.- Les mallettes pédagogiques de la collection Les chemins de la santé.- Brochure dinformation sur la sexualité : Questions dados destinée aux lycéens.
EXPÉRIMENTATION DUNE PROGRAMMATION DÉDUCATION À LA SANTÉ DE LA MATERNELLE AU LYCÉE - CONCEPTION, MISE EN UVRE, ÉVALUATION
INTRODUCTION Reconnue comme le lieu privilégié, mais non unique, déducation et de promotion de la santé en raison des interactions importantes entre la santé, la réussite scolaire et léducation, et aussi parce quelle permet datteindre la très grande majorité dune classe dâge HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "1#1" (1), lécole sest vu confier par le ministère de léducation nationale un rôle essentiel en matière déducation pour la santé : Ni simple discours sur la santé, ni seulement apport dinformations, léducation pour la santé a pour objectifs lappropriation de connaissances utiles pour comprendre et agir, la maîtrise de méthodes de pensée et daction, le développement dattitudes telles que lestime de soi, le respect des autres, la solidarité, lautonomie, la responsabilité. Composante dune éducation globale, léducation à la santé ne constitue pas une nouvelle discipline : elle se développe à travers les enseignements et la vie scolaire. Tous les personnels membres de la communauté éducative y prennent part, individuellement et collectivement, chacun selon la spécificité de ses missions HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "2#2" (2).Si les directives du ministère de léducation nationale sont ainsi claires et ambitieuses, les activités mises en place sont encore de nature et de qualité variables : en effet, tous les niveaux existent, dune séance ponctuelle dinformation jusquà une véritable programmation inscrite dans le projet détablissement, associant lensemble des membres de la communauté éducative et intégrant un processus dévaluation. En sappuyant sur les atouts existants, il est proposé de concevoir, dexpérimenter et dévaluer, avec les professionnels de terrain, une programmation déducation à la santé de la maternelle au lycée. Les actions mises en uvre seront adaptées à chaque cycle scolaire, menées dans la durée, par des équipes formées et soutenues au plan méthodologique. Elles sappuieront sur les enseignements et la vie des établissements, et sarticuleront aux projets académiques et à la politique régionale de santé.Dans un premier temps, à partir de lanalyse des textes officiels et dexpériences déjà menées, une programmation sera établie et des outils méthodologiques facilitant sa mise en uvre seront conçus. Ce dispositif sera ensuite expérimenté dans plusieurs écoles, collèges et lycées, sur une durée de trois années scolaires. Après évaluation, des recommandations seront rédigées pour faciliter son éventuelle extension.
Les objectifs du projet
Objectif général Élaborer et expérimenter une programmation déducation à la santé en milieu scolaire, de la maternelle au lycée.Objectifs spécifiques Concevoir, expérimenter et évaluer dans trois à cinq sites une programmation déducation à la santé de lécole maternelle au lycée HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "3#3" (3), associant la communauté éducative et lensemble des partenaires.- Articuler la programmation déducation à la santé avec le projet académique et avec les programmes régionaux et locaux de santé.- Développer et organiser le partenariat au sein de la communauté éducative et avec les autres acteurs locaux de santé publique (institutionnels, professionnels, associatifs).- Soutenir et renforcer les compétences de la communauté éducative en matière déducation à la santé (formation, soutien méthodologique...).- Développer, chez les élèves, les compétences qui leur permettront de protéger et promouvoir leur santé en sappuyant sur lappropriation des connaissances, la maîtrise de méthodes de pensée et daction, le développement dattitudes telles que lestime de soi, le respect des autres, la solidarité, lautonomie et la responsabilité HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "4#4" (4).- Identifier et construire les conditions et les outils nécessaires à lextension de la programmation sur lensemble du territoire.- Identifier les atouts et les freins à la mise en place de ce projet.- Mettre à la disposition des membres de la communauté éducative un guide méthodologique et les outils pédagogiques nécessaires à la mise en uvre de la programmation.Concevoir et organiser des modules de formation initiale et continue pour les professionnels de léducation nationale.
Phases de travail
1 - Conception de la programmation Mettre en place un comité de pilotage national composé, dans un premier temps, de la Desco, de lInpes, de la DGS et de la Mildt HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "5#5" (5). Ce comité assurera lanimation, la coordination et le suivi général du projet à ses différentes phases.Élaborer, à partir des enseignements existants, des orientations fixées par le ministère de léducation nationale en matière déducation à la santé et des priorités de santé publique, la première trame dune programmation déducation à la santé se déroulant tout au long de la scolarité, suivant une progression pédagogique et respectant les besoins des enfants et des adolescents à chaque étape de leur développement. À cette fin, il faudra préalablement : - identifier la place de léducation à la santé dans les programmes scolaires officiels, de la maternelle au lycée (filière générale, technologique et professionnelle) ;- rassembler les informations disponibles sur les pratiques actuelles déducation à la santé en milieu scolaire (enquêtes, rapports dactivités, expériences innovantes...) et les attentes des différents membres de la communauté éducative dans ce domaine ;- recenser et sélectionner les documents et outils pédagogiques déducation à la santé susceptibles dêtre utilisés en milieu scolaire.2 - Expérimentation dans trois à cinq sites Lancer un appel à participation auprès des académies qui sélectionneront les écoles, collèges et lycées participant à la phase expérimentale.Constituer un comité de pilotage local dans chaque bassin déducation. Ce comité devra : - adapter aux spécificités locales, aux motivations et aux compétences des équipes éducatives participant au projet, la première trame de travail proposée par le comité de pilotage national ;- accompagner les équipes éducatives participant au projet : organisation de formations, soutien méthodologique, soutien à la mise en place de partenariats... ;- assurer lanimation, la coordination et le suivi du projet au niveau du bassin déducation ;- désigner un représentant par bassin déducation pour participer aux échanges avec le comité de pilotage national ;- engager, dans chaque site, la programmation déducation à la santé à plusieurs niveaux de classe pendant trois ans ;- évaluer la programmation (processus et résultats). Lévaluation se déroulera en plusieurs étapes, permettant des ajustements en cours dexpérimentation ;- identifier les facteurs facilitant ou freinant lextension éventuelle de ce dispositif ;- établir des recommandations pour la pérennisation du programme et son extension à dautres sites.
(1) Inserm. Éducation pour la santé des jeunes. Démarches et méthodes. Synthèse et recommandations. Paris : Les éditions Inserm, coll. Expertise collective, 2001 : 40 p. (2) Orientations pour léducation à la santé à lécole et au collège. Circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998 du ministère de léducation nationale.3) Dans la première phase, la programmation débutera conjointement dans les différents niveaux de classes.(4) Voir la circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, ministère de léducation nationale Orientations pour léducation à la santé à lécole et au collège. (5) Sa composition pourra secondairement sélargir à dautres services du ministère de léducation nationale (linspection générale notamment) et à des professionnels de terrain.
CALENDRIER PRÉVISIONNEL DES DEUX PREMIÈRES PHASES
2003 - Mise en place du comité de pilotage national.- Organisation générale du projet.- Recherche documentaire, recensement dexpériences et doutils pédagogiques.- Constitution de trois groupes de travail (primaire, collège, lycée) associant des représentants institutionnels et des professionnels de terrain.- Élaboration du programme déducation à la santé pour chacun des trois niveaux (proposition dune méthode de travail et doutils pédagogiques).Premier semestre 2004 - Appel à participation et sélection décoles, de collèges et de lycées qui expérimenteront les programmes proposés.- Mise en place des comités de pilotage locaux.- Séminaire de travail réunissant le comité de pilotage national, les trois groupes de travail nationaux et les comités de pilotage locaux.- Adaptation et affinement du programme pour chaque site.- Conception des méthodes et fabrication des outils dévaluation.- Choix et/ou fabrication des documents et des outils pédagogiques qui seront utilisés dans chaque bassin.Septembre 2004 à juin 2007 - Mise en place dune formation de base en éducation à la santé pour les équipes locales.- Expérimentation du programme dans chaque site.- Évaluation continue du processus et des résultats.Deuxième semestre 2007- Identification des facteurs favorisant ou freinant la généralisation du programme.- Rédaction des recommandations.Annexe 3
SUIVI DES PROBLÈMES DE SANTÉ REPÉRÉS CHEZ LES JEUNES ENFANTS - PROTOCOLE DE MISE EN UVRE (*)
1 - À partir du bilan de santé systématique
Tous les enfants de grande section de maternelle ou de cours préparatoire sont examinés en présence des parents, par la mission de promotion de la santé en faveur des élèves (MPSFE) dans le cadre du bilan de santé systématique. En cas de dépistage dun trouble, la MPSFE transmet aux parents de lenfant un avis lui indiquant la nécessité de consulter un professionnel de santé selon le problème dépisté. La famille, ou le professionnel consulté doit avertir par Retour, que lenfant a bien été vu par le système de soins. Sil ny a pas de Retour après un délai variable quil faut déterminer selon la déficience dépistée, lenvironnement et les possibilités logistiques, la MPSFE effectue un Rappel écrit ou oral à la famille lui indiquant la nécessité de consulter. Si, après ce rappel, à ny a toujours pas Retour, il faut intervenir auprès de la famille.
2 - Intervention dun médiateur
Un ordre de mission comprenant des données très succinctes sur lenfant est alors transmis à ce que lon pourrait appeler un accompagnant santé .Cette personne a une fonction précise : contacter la famille de lenfant afin de vérifier les raisons du non Retour puis laider à accéder aux soins si nécessaire.
*Expérimentation menée dans les départements de lOise et de la Seine-Saint-Denis.
En effet : - soit il sagit dun simple défaut de retour dinformation, lenfant ayant eu en fait accès aux soins (ou tout au moins en cours daccès, par exemple prise de rendez-vous déjà effectuée...). Le médiateur va alors transmettre à la MPSFE les informations utiles au suivi ; - soit lenfant na pas eu accès aux soins pour diverses raisons que le médiateur va étudier avec la famille. Il va, non seulement déterminer les difficultés-réelles ou supposées-daccès et/ou de recours aux soins. mais aussi tenter, avec les institutions, associations, ou toutes personnes utiles, y compris la MPSFE, de les résoudre afin que lenfant soit réellement pris en charge. Ce médiateur doit avoir toute compétence pour mettre la famille en confiance afin de préciser, avec elle, le problème évoqué.Dans les expériences de ce type déjà menées dans lOise, le rôle de médiateur est tenu, soit par un personnel de la caisse primaire dassurance maladie (CPAM) ou de la caisse régionale dassurance maladie (CRAM) ( personnel administratif, travailleur social) soit par des volontaires associatifs. Dans tous les cas, le médiateur a un rôle majeur. En effet, à côté de sa fonction de facilitateur daccès aux soins, il possède certaines informations indispensables à lanalyse des difficultés et des obstacles rencontrés, au suivi des enfants mais aussi à lévaluation de lensemble du dispositif.Ces médiateurs, et linstitution à laquelle ils appartiennent, font partie intégrante du dispositif. En aucun cas, il ne doit y avoir dun côté, le personnel de la MPSFE réduit aux fonctions de dépistage-avis-rappel et de lautre, des médiateurs chargés de laccès aux soins. Il sagit dun ensemble cohérent de partenaires partageant exactement les mêmes objectifs, les mêmes méthodes et les mêmes critères dévaluation. Pour cela, deux outils sont requis : - un comité de pilotage qui se réunit au moins deux fois par an ; - un système dinformation adapté aux exigences du programme.
3 - Le comité de pilotage
Sa fonction est dassurer lorganisation, le suivi et lévaluation des actions tout en maintenant le haut niveau de dialogue entre les différents partenaires. Il communique de façon claire et succincte avec lensemble des institutions et professionnels concernés dans la ville et le département. Il désigne la structure susceptible de gérer les fonds éventuellement mobilisables au renforcement de laction (contrat ville...). Il négocie les conventions indispensables. Le comité de pilotage se réunit au moins deux fois par an. Il est coprésidé par linspecteur dacadémie, directeur des services de léducation nationale et le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales et/ou par leur représentant, le médecin conseiller technique et le médecin inspecteur de santé publique. Il est composé des équipes de la MPSFE, du ou des médiateurs, dun représentant de chaque partenaire de laction : CPAM, conseil général, ville, associations, Conseil de lordre, professionnels de soins, centre médico-psycho-pédagogique (CMPP).Il peut proposer des actions spécifiques complémentaires visant à améliorer lefficacité du dispositif.Par exemple : - mobiliser les enfants, les familles et lentourage socio-éducatif sur la nécessité de la prise en charge ;- sensibiliser lenfant et son entourage à ladoption de comportements favorables à la santé. Dans tous les cas, il recherche les opérateurs pertinents : comité régional déducation à la santé (CRES) ou comité départemental déducation à la santé (CDES)... et procède à lévaluation des actions entreprises. Ces nouveaux opérateurs intègrent alors le comité de pilotage.
4 - Le système dinformation
Les supports dinformation et lorganisation du recueil dinformation doivent permettre, sans quil y ait violation du secret médical : - de préciser les caractéristiques (identité, sexe, adresse classe. école...) de chaque enfant ;- dassurer le suivi des pathologies détectées ;- dinformer sur les mesures daccompagnement mises en place pour laccès aux soins de chaque problème de santé mais aussi déclairer sur les obstacles rencontrés par les familles.En bref, le système dinformation doit permettre dévaluer régulièrement lefficience du dispositif global et des différentes étapes du processus. Il doit donc recueillir les données nécessaires et suffisantes, mais pas plus. Les supports dinformation à utiliser peuvent être divers : papier seul, papier et informatique, ou informatique seule. Le choix du support doit tenir compte des habitudes et contraintes locales ainsi que du lieu du recueil informatique (transfert aller-retour des dossiers et supports papier). Cependant, la nécessité absolue dinformatisation du projet nest plus à démontrer. On ne peut suivre lévolution dune action de ce type en demandant aux équipes de comptabiliser à la main, pour plusieurs items et plusieurs fois par an des centaines, sinon des milliers de dossiers.
5 - Le support informatique
Cest lutilisation du logiciel (MEDSI) : chaque équipe de la MPSFE a son ordinateur portable et saisit directement les données. Il faut alors non seulement vérifier les items du suivi et de lactivité des médiateurs, mais aussi prévoir la centralisation et lanalyse des données. Les éléments suivants doivent apparaître clairement afin que la saisie et lanalyse informatique puissent avoir lieu : - oui ou non y-a-t-il tel ou tel problème de santé ?- est-il déjà pris en charge ?- si déficience, non ou mal prise en charge, un avis a-t-il été transmis ?- en cas davis, quel type de professionnel de santé est sollicité ?- y-a-t-il eu Retour ?- y-a-t-il eu besoin dun Rappel ?- type de prise en charge (facultatif) ?- nécessité dun suivi ? - ordre de mission transmis au médiateur ?- retour du médiateur ?- actions mises en uvre par le médiateur ?
6 - Lordre de mission au médiateur
Afin de donner toute indication utile au médiateur, sans violer le secret médical, un ordre de mission est envisagé. Celui-ci a plusieurs fonctions : Côté recto - préciser le nom et les coordonnées de lenfant (et de sa famille) à contacter ;- indiquer les professionnels de santé pour qui un avis a été donné ;- concrétiser - seul document commun - les relations partenariales entre la MPSFE et le médiateur.Côté verso - le mode dintervention du médiateur ;- indiquer si lenfant a déjà eu accès aux soins ;- informer la MPSFE des aides spécifiques réalisées par le médiateur.Cette difficulté, reprise à juste titre par plusieurs médecins, pourrait être levée de la façon suivante : lors du bilan systématique, le médecin scolaire, en donnant lavis à la famille, la prévient demblée, quen cas de non-retour, un médiateur prendra contact avec elle afin de laider à surmonter des difficultés éventuelles. La mobilisation de ce médiateur peut dailleurs être immédiate si, au cours du bilan, une difficulté dans laccès aux soins est manifeste (problème administratif ou financier). La famille sait, alors immédiatement quil y a partage, avec le médiateur, de linformation médicale.
7 - Suivi année après année ou à la demande
Quel que soit le temps de contact avec lenfant durant lequel le repérage dun trouble a été effectué, le dispositif doit être capable de mobiliser à nouveau le même circuit des partenaires et le même système dinformation : - nouvel enfant arrivant dans le dispositif ;- nouveau trouble apparaissant en cours de scolarité ;- examen à la demande des parents, des enseignants ; - rupture dans la piste en charge dune déficience (ex : lenfant ne va plus à ses séances dorthophonie).Chaque équipe de centre médico- scolaire (CMS) sorganise avec ses partenaires afin de prendre en charge ces différents cas. Les supports dinformation prévoient ces étapes. Le comité de pilotage valide.
8 - Bilan médical en CM2
Cet entretien médical, proposé dans lOise à tous les élèves de CM2, a un quadruple objectif : - il permet de sassurer que les prises en charge préconisées au préalable lont bien été. Cela permet de réorienter si besoin et de donner des éléments dévaluation pour le dispositif général ;- il repère de nouveaux troubles plus spécifiques de la pré-adolescence pouvant donner lieu à des avis adaptés ; - il maintient et renforce le lien entre lélève, sa famille et la santé scolaire ; - il constitue un temps de parole adapté à lécoute et au conseil. Ces entretiens individuels peuvent déboucher sur la mise en place de programmes déducation pour la santé mais aussi sur la modification du dispositif général daccompagnement. Le comité de pilotage recherche les indicateurs pertinents dévaluation de ces entretiens.Annexe 4
CONVENTION-CADRE N° 2003/002
Entre Le ministère de la jeunesse de léducation nationale et de la recherche, direction de lenseignement scolaire, représentée par Monsieur Jean-Paul de Gaudemar,localisé au 107, rue de Grenelle, 75007 Paris ci-après désigné par le ministère dune part,et LInstitut national de la santé et de la recherche médicale,Établissement public scientifique et technologique, représenté par son directeur général, Monsieur Christian Brechot,localisé 101, rue de Tolbiac, 75654 Paris cedex 13ci-après désigné par lInsermdautre partCollectivement désignés ci-après les parties
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - Domaine de collaboration Le présent accord-cadre a pour objet de fixer les conditions générales de collaboration entre le ministère et lInserm pour faire progresser et valoriser les connaissances disponibles liées à lenfance et à ladolescence, et contribuer à leur mise à disposition auprès des acteurs du système éducatif.Article 2 - Modalités de collaboration2.1 Les thèmes susceptibles de faire lobjet dactions conjointes seront examinés par les parties dans le cadre dun comité de coordination. Ce comité qui se réunit au moins une fois par an, est composé : l Pour lInserm : - du directeur général ou de son représentant ;- du directeur du Département animation et partenariats scientifiques ou de son représentant.l Pour le ministère : - du directeur de lenseignement scolaire ou de son représentant ;- du sous-directeur des établissements et de la vie scolaire ou de son représentant.2.2 Chaque action conjointe envisagée dans le cadre du présent accord respectera les conditions suivantes : - définition préalable concertée entre les parties du champ dactivité à promouvoir et des moyens susceptibles dy contribuer ; - établissement dun avenant particulier pour chaque action retenue.Article 3 - Contenu des avenants particuliers Chaque avenant définira notamment : - le domaine précis de collaboration et sa durée ; - le montant des participations financières du ministère et de lInserm ; - les dispositions ayant trait aux personnels affectés à ces collaborations.Article 4 - Propriété des résultats 4.1 Les données fournies par le ministère restent sa propriété.4.2 Les résultats, y compris méthodes, procédés et/ou savoir-faire, objets des avenants à la présente convention-cadre sont la propriété de lInserm.4.3 Le ministère pourra utiliser les résultats des actions pour ses besoins propres.Article 5 - Publication des résultats 5.1 Les parties conviennent que les résultats des actions donneront lieu à la rédaction de publications scientifiques effectuées sous la direction du responsable scientifique.5.2 Tout résultat devra être soumis aux deux partenaires pour approbation avant publication. Toute publication devra mentionner que les actions ont été réalisées par lInserm à la demande du ministère. Article 6 - Collaboration avec des tiers Le ministère et lInserm se réservent la possibilité, pour toute action conjointe, dassocier un ou plusieurs partenaires à la mise en uvre de cette action. Ceux-ci seront signataires de lavenant particulier décrit à larticle 3.Article 7 - Durée La présente convention-cadre est conclue pour une durée de 3 ans à compter de sa signature, renouvelable par tacite reconduction.Article 8 - Litiges Les parties sefforceront de régler à lamiable, préalablement à toutes instances judiciaires, tout différend qui pourrait intervenir à loccasion de linterprétation ou de lexécution des clauses du présent avenant. À défaut la contestation sera portée devant le tribunal compétent de Paris. Fait à Paris, le 26 septembre 2003En deux exemplaires originauxPour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation, Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMARPour linstitut national de la santé et de la recherche médicaleLe directeur généralChristian BRECHOTAnnexe 5
PROTOCOLE DACCORD
EntreLe ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherchereprésenté par le directeur de lenseignement scolaire (DESCO) et le directeur de la programmation et du développement (DPD),Le ministère des affaires sociales, du travail et de la solidaritéreprésenté par la directrice de la recherche, des études, de lévaluation et des statistiques (DREES) et le directeur général de la santé (DGS)et LInstitut de veille sanitaire (InVs) représenté par son directeur généralcollectivement désignés ci-après par les parties.
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - Objet du protocole daccord Le présent protocole daccord est relatif à la réalisation dun cycle triennal denquêtes sur létat de santé des populations scolaires.Article 2 - Conduite des enquêtes Les enquêtes définies à larticle 1 sont effectuées à linitiative conjointe du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et du ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, coréalisateurs de ces enquêtes, qui associent à titre de partenaire lInstitut de veille sanitaire. Les rôles et les droits de chacune des parties font lobjet des articles 3 à 7 du présent protocole daccord.Un comité de projet est constitué, composé de représentants des parties : DESCO, DPD, DREES, DGS, InVs, et de représentants dautres institutions ou experts en tant que de besoin. Le comité de projet détermine les thématiques et les protocoles scientifiques des enquêtes et réalise le suivi de leur réalisation, conformément aux articles suivants. Le comité, qui veillera à léthique et au bon déroulement de lenquête, se réunira chaque fois que nécessaire et à linitiative de lune ou lautre des parties.Article 3 - Modalités dexécution/responsabilité scientifique/rôles et droits des parties Les parties sengagent à fournir les moyens nécessaires pour dune part, mener à bien lorganisation du projet et laccompagnement du dispositif mis en place et, dautre part, pour assurer lutilisation des résultats obtenus.3.1 Production des données Les enquêtes successives seront réalisées par les deux ministères coréalisateurs, avec lappui technique du comité de projet, dans le cadre de leurs compétences propres inhérentes à leurs missions spécifiques.- La DREES est chargée de réaliser le matériel denquête, le diffuser, le collecter et de saisir les données. - La DPD procède au tirage des échantillons.- La DESCO détermine la faisabilité des enquêtes, compte tenu dune part de leur déroulement au regard des exigences de la scolarité à ce moment, dautre part des programmes dactivité des personnels de santé de léducation nationale auxquels elle confiera le recueil des données.La constitution et la validation des fichiers sont réalisées par la DREES avec lappui technique du comité de projet.3.2 Déroulement de la collecte Lorganisation administrative des enquêtes auprès des écoles et des établissements publics locaux denseignement est mise en place sous lautorité et la responsabilité du recteur et de linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale.3.3 Garanties entourant le déroulement de lenquête Les enquêtes seront réalisées, après avis du conseil national de linformation statistique (application des dispositions du décret n° 84-628 du 17 juillet 1984) et selon les conditions de confidentialité conformes aux recommandations de la Commission nationale de linformatique et des libertés (CNIL) et, en tant que de besoin, soumises au Comité consultatif pour la protection des personnes soumises à la recherche biomédicale (CCPPRB), dans le respect des formalités prévues.En particulier, une lettre rappelant les principaux objectifs de lenquête concernée, ainsi que les modalités de passation, sera remise aux parents quelques jours avant le déroulement de lenquête. Ils pourront faire part au directeur décole ou au chef détablissement dun éventuel refus.Article 4 - Analyse des données et publication des résultats Chaque enquête fait lobjet dune première publication de nature générale rédigée par les deux ministères coréalisateurs de lenquête et publiée dans les supports de ces deux ministères dans un délai maximum de six mois après consolidation des fichiers. Cette publication fera mention des différents intervenants ayant participé à la réalisation de lenquête. Le comité de projet sera tenu au courant du contenu de cette étude avant publication, pour information.Suite à cette première publication, le comité de projet aura la responsabilité de lanalyse des données par les différents participants au comité de projet. Dans ce cadre, il devra veiller à une bonne harmonisation des travaux pour éviter des redondances éventuelles. En ce sens, les publications spécifiques à chacune des parties feront lobjet dune information préalable du comité de projet. Selon lopportunité, il pourra sagir de publications communes ou non, dans le respect des règles habituelles de publication propres à chaque support. De façon générale, lorigine des données sera systématiquement mentionnée dans les publications. Les tableaux de résultats mentionneront à la fois à titre de source les deux ministères coréalisateurs et le fichier dont est issue lexploitation statistique ou létude.Article 5 - Propriété de lenquête et modalités de transferts de données Les ministères de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et des affaires sociales, du travail et de la solidarité bénéficient dune protection du contenu de la base au titre de leur droit de producteurs de bases de données, sexerçant sans préjudice de la protection résultant du droit dauteur ou dun autre droit sur la base de données publiques ou un de ses éléments constitutifs.En application des articles L. 1413-2 et L. 1413-3 du code de la santé publique, la DREES remet à lInstitut de veille sanitaire une copie de lensemble des données dans un délai maximum de six mois après la consolidation des fichiers afin que celui-ci puisse exercer ses missions.Dans loptique dune pleine valorisation du travail de collecte des données réalisé, le principe général sera de favoriser laccès aux fichiers denquêtes, en premier lieu pour les participants au comité de projet. Les transferts de données seront organisés dans le respect des dispositions de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, notamment de son titre V ter relatif au traitement des données personnelles de santé à des fins dévaluation ou danalyse des activités de soins ou de prévention.Les demandes daccès aux données de lenquête par des équipes de recherche extérieures sont faites auprès de la DREES et seront examinées par le comité de projet. Celui-ci donne un avis sur cette demande aux directeurs de la DPD, de la DESCO et de la DREES, pour accord. Les demandes doivent comprendre une présentation de lobjectif de létude, le plan danalyse des données ainsi que lavis de la CNIL lorsque les données demandées sont indirectement nominatives. La mise à disposition des données ne doit pas nécessiter un traitement de la part de la DREES. Les données ainsi transmises ne peuvent pas être cédées à un tiers et ne peuvent pas être commercialisées.Les bénéficiaires de ces transferts sengageront à respecter les dispositions relatives au secret statistique et à la confidentialité contenues dans la loi n° 51-711 du 7 juin 1951 sur lobligation, la coordination et le secret en matière de statistiques.Article 6 - Durée du protocole daccord Le présent protocole daccord prend effet à la date de signature par les différentes parties pour une période couvrant un cycle triennal. À lissue de cette période, lapplication de ce protocole daccord sera évaluée, afin de procéder à son adaptation, si nécessaire.Il sera ensuite renouvelé, par tacite reconduction, pour des périodes équivalentes. Il pourra être dénoncé par chacune des parties, après un préavis dune durée suffisante pour permettre la conclusion de la dernière enquête en cours.Article 7 - Régime de laccord/Litiges Les parties sefforceront de résoudre à lamiable tout différend qui pourrait intervenir à loccasion de linterprétation ou de lexécution de clauses du présent protocole daccord.Fait à Paris, en 1 exemplaire original, le 14 janvier 2003Le ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheDirection de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMARDirection de la programmation et du développement1Jean-Richard CYTERMANNLe ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité,Direction de la recherche, des études, de lévaluation et des statistiquesMireille ELBAUMLInstitut de veille sanitaireGilles BRUCKERAnnexe 6
CONVENTION
entreLe ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche,ci-après désigné MJENRLe ministre délégué à lenseignement scolaire etLe ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapéesci-après désigné MSFPH
PRÉAMBULEDans le cadre dun partenariat, initié par la direction de lenseignement scolaire du ministère chargé de léducation nationale et la direction générale de la santé du ministère chargé de la santé, un dispositif de formation des enseignants aux premiers gestes de secours a permis délaborer et de mettre en uvre le programme Apprendre à porter secours à lécole primaire (note de service DE-DLC n° 97-151 du 10 juillet 1997, circulaire DGS du 25 juillet 1997).À partir dune initiative originale conduite dans le département de la Somme, un dispositif de formation, à destination des enseignants du premier degré, a été développé. Ce dispositif leur permet denseigner aux élèves des gestes simples qui peuvent sauver une vie. Il sintègre dans le projet interdisciplinaire de chaque classe et soutient, tout au long des trois cycles, un enseignement progressif établi en fonction du développement psychomoteur et de la construction par lenfant de son autonomie. Pour aider les formateurs, la direction de lenseignement scolaire et le SAMU/CESU-80, au titre de lANCESU/SAMU de France, ont réalisé une brochure pédagogique Apprendre à porter secours. Cet outil de référence permet de mettre en uvre les modalités de formation des enseignants du premier degré.Le ministre délégué à lenseignement scolaire, dans sa communication en conseil des ministres du 26 février 2003 sur La santé des jeunes en milieu scolaire, préconise la généralisation du dispositif Apprendre à porter secours à lensemble des élèves de lécole primaire et lextension progressive dune formation aux premiers secours pour les élèves du collège, jusquà lobtention de lattestation de formation aux premiers secours (AFPS).Cest pourquoi il a paru nécessaire de formaliser le cadre du partenariat Éducation nationale- santé en matière de formation de formateurs et denseignants et notamment de préciser les modalités dintervention des SAMU-CESU auprès des équipes ressources de formateurs dans chaque académie ou département.
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - La présente convention fixe le cadre du partenariat établi entre le MSFPH et le MJENR afin de répondre, dune part, à un objectif de santé publique et dautre part à un objectif dapprentissage scolaire. Il sagit de : - rendre plus efficace le premier maillon de la chaîne des secours, en permettant à tout citoyen deffectuer une alerte et de pratiquer des gestes simples face à une situation durgence médicale avant la prise charge par les secours spécialisés ; - développer, chez les élèves, des comportements citoyens et de solidarité et faire acquérir des savoirs et savoir-faire dans la gestion de situations dincidents ou daccidents de santé, en prenant appui sur les programmes denseignement.Afin de réaliser ces objectifs, il convient de mettre en place des stratégies académiques ou départementales permettant la constitution des équipes ressources définies à larticle 2, la généralisation de la formation des enseignants du premier degré, la possibilité de création de comités de pilotage académiques ou départementaux et la déclinaison de conventions au niveau local. Article 2 - Le développement des formations de formateurs au programme Apprendre à porter secours nécessite de constituer des équipes ressources académiques ou départementales composées dinfirmières, de médecins scolaires, de membres des équipes de circonscription du premier degré et de personnels de SAMU/CESU. Les personnels de SAMU/CESU, territorialement compétents, apportent le conseil technique dans le domaine des soins durgence. Ces équipes ressources sont chargées de former les enseignants du premier degré selon un référentiel national en annexe 6.1 (formation de base pour les enseignants). Ceux-ci dispenseront, à leurs élèves, un enseignement leur permettant de reconnaître une situation durgence et dy répondre en attendant les secours spécialisés suivant le tableau référencé en annexe 6.2 (compétences à acquérir par les élèves).Ces deux annexes définissent les objectifs et les contenus dune formation de base pour les enseignants du premier degré de 6 heures minimum réparties en 3 heures pour les gestes techniques et 3 heures pour les modalités pédagogiques.Article 3 - Un comité de pilotage national est constitué par les représentants des deux ministères signataires de cette convention. Il définit la formation Apprendre à porter secours en prenant appui sur les références scientifiques et pédagogiques nationales et internationales pour la formation aux premiers secours et les orientations et modalités pédagogiques des programmes scolaires du niveau concerné.Article 4 - Les ministères signataires élaborent et diffusent des outils pédagogiques nationaux supports de la formation de formateurs en prenant en compte lévolution de la formation aux premiers secours et des programmes scolaires. Ces outils, de formes diverses, sont adaptés en fonction des besoins identifiés : brochures, affiches, supports multimédia, site internet.Article 5 - Le comité de pilotage national peut proposer lorganisation de journées nationales détudes ou de formation. Des travaux de recherche pourront être envisagés.Article 6 - Le comité de pilotage national suit la mise en uvre des formations Apprendre à porter secours dans les académies et les départements et envisage les évolutions nécessaires. La DESCO et la DHOS établissent, conjointement, un bilan annuel.Article 7 - Au niveau académique ou départemental, des conventions signées par les représentants de léducation nationale et de la santé prévoiront le fonctionnement des équipes ressources et établiront les modalités dorganisation de la formation Apprendre à porter secours pour les enseignants du premier degré en référence aux annexes 6.1 et 6.2, incluant le cas échéant dautres partenaires. Elles définiront également les conditions de financement de ces formations. Pour la formation initiale, les équipes sont invitées à établir des contacts locaux avec les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) pour inciter à la mise en uvre de cette formation. En ce qui concerne la formation continue, cette formation sera inscrite dans les dispositifs académiques ou départementaux de formation.Les partenaires sengagent à assurer les recyclages nécessaires pour permettre la mise en uvre du programme tel que défini aux annexes 6.1 et 6.2.Les SAMU-CESU peuvent participer à la formation continue, dans le domaine des soins durgence pour les personnels de la mission de promotion de la santé en faveur des élèves. Les partenaires peuvent constituer un comité de pilotage académique ou départemental garant de lapplication de la formation nationale telle que définie aux annexes 6.1 et 6.2.Elles peuvent prévoir la réalisation de documents pédagogiques spécifiques qui respecteront la finalité de cette formation et les contenus des annexes 6.1 et 6.2.Elles préciseront les modalités de pilotage et de suivi des formations et prévoiront un bilan annuel qui sera transmis à la DESCO selon une grille nationale de recueil. Elles établiront également les modalités selon lesquelles les SAMU/CESU feront apparaître les actions réalisées en partenariat dans le cadre de leur bilan dactivité annuel.Article 8 - Cette convention a une durée de validité dune année, à dater de la signature et pourra être ensuite renouvelée par tacite reconduction sauf dénonciation par un des signataires dans le délai de deux mois avant son échéance. Elle peut être modifiée, par avenant, à la demande de lune ou lautre des parties.Fait à Paris, le 26 septembre 2003Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean Paul de GAUDEMARPour le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, et par délégation,Le directeur de lhospitalisation et de lorganisation des soinsÉdouard COUTYAnnexes 6.1 et 6.2APPRENDRE À PORTER SECOURS
Ces annexes sont au format PDF( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/46/annexe61_62.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 50 Ko" \t "_blank" annexe61_62.pdf - 8 pages, 50 Ko)Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site www.adobe.fr" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.htmlB.O. N°43 du 30 novembre 2000
Instruction relative aux politiques éducatives locales HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0302412JRLR : 514-3INSTRUCTION DU 29-10-2003MENDJEPVADESCO
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux préfètes et préfets ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux directrices et directeurs régionaux et départementaux de la jeunesse et des sports
Instruction relative à la coordination des interventions des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche dans le développement des projets éducatifs locaux
Depuis près de vingt ans, la question du temps de lenfant et des pratiques éducatives péri et extrascolaires a constamment préoccupé lÉtat et ses partenaires.Différentes réponses ont été apportées, installant progressivement, sur des espaces territoriaux différents, des actions à fort pilotage institutionnel reposant sur dimportants financements publics.Bien quil soit affirmé dans la circulaire doctobre 2000 que le contrat éducatif local (CEL) est le contrat fédérateur de tous les dispositifs entrant dans le champ éducatif, nombreux sont ceux qui développent une logique et une administration spécifiques : contrat local daccompagnement scolaire (CLAS), volet éducatif du contrat de ville, contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD)...Le développement de ces politiques éducatives dinitiative nationale sest résolument inscrit dans un cadre interministériel. Elles sont déclinées, au plan local, selon des modalités contractuelles multiples qui engagent largement les collectivités territoriales.Leur évaluation, bien quencore incomplète, a mis en avant des résultats encourageants quil convient de consolider, et fait apparaître la nécessité dune cohérence plus affirmée dans lélaboration, la mise en uvre et laccompagnement des projets.En sappuyant sur les conclusions rendues par linspection générale de léducation nationale (IGEN) et linspection générale de ladministration de léducation nationale et de la recherche (IGAENR), la présente circulaire a pour objet de préciser les objectifs que doivent privilégier les projets et les modalités de pilotage qui doivent être retenues par les services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche pour accompagner leur élaboration et leur mise en uvre.
1 - Dans le respect du caractère interministériel des dispositifs, assurer la cohérence entre les orientations nationales et les politiques locales en matière déducation et de jeunesse
Avec les contrats éducatifs locaux, lengagement conjoint de quatre ministères (jeunesse et sports, éducation nationale, culture et communication, ville), en témoignant du nécessaire partage de la mission éducative, a largement contribué à la mobilisation dimportantes ressources aussi bien humaines que financières et matérielles.Afin de rendre encore plus efficiente cette mobilisation, il appartient aux responsables des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche de faire prévaloir, dans le choix des actions, celles qui confortent les missions assignées à lécole et les axes prioritaires de la politique de la jeunesse à savoir :- laccompagnement à la scolarité qui, sans sy limiter, fera une place importante à laide apportée au travail demandé en dehors de lécole ;- le développement des capacités dexpression orale et écrite et de lecture des enfants et des jeunes ;- lapprentissage du civisme et de la citoyenneté, léducation au respect de la règle et le développement des solidarités ;- linformation des jeunes, leur participation à lélaboration des projets qui les concernent, laide à leur engagement, tout particulièrement dans le cadre de lopération Envie dagir ;- lassociation plus étroite des parents aux projets et le renforcement de laide à la fonction parentale.Dans cette logique, il conviendra de rechercher une meilleure articulation entre les projets éducatifs locaux, les projets décoles, détablissements et de réseaux déducation prioritaire, les programmes dactions des comités déducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) et lopération École ouverte.Il est essentiel que vous donniez des instructions en ce sens à vos représentants dans les différents comités de pilotage locaux.
2 - Simplifier les procédures et amplifier les collaborations pour plus defficacité
Lobjectif est daller, en matière de politique éducative locale, vers une seule instance rassemblant lensemble des partenaires éducatifs agissant sur un même territoire, sadressant aux mêmes publics, avec des objectifs convergents et aujourdhui impliqués dans lun ou lautre des contrats actuels.Aussi, linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale et le directeur départemental de la jeunesse et des sports doivent-ils contribuer conjointement à rapprocher lensemble des différents groupes de pilotage, départementaux et locaux, existant autour de ces dispositifs, en référence, notamment, à lannexe 1 §5.1.2 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 dorientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine.Je vous rappelle quau niveau local, le groupe de pilotage du CEL initie les diagnostics, fédère les acteurs éducatifs, mutualise les ressources financières, recrute les coordonnateurs et assure un suivi de lensemble des dispositifs.Au niveau départemental, il revient au groupe de pilotage des CEL de lancer les appels à projets, de valider les projets locaux, de mobiliser les financeurs potentiels, de proposer des formations adaptées et dassurer lévaluation de lensemble des actions. Dans ce cadre, en concertation avec les autres ministères, vous serez à linitiative dune rencontre annuelle avec les représentants des collectivités territoriales, qui associera dans toute la mesure du possible les partenaires associatifs, dans le double but dapprofondir le contenu des partenariats et de créer un lieu de réflexion et déchanges entre les différents acteurs éducatifs.Compte tenu de lenjeu de ces politiques pour les jeunes et de limportance des fonds publics mobilisés, il importe de se donner les moyens de mieux apprécier limpact des actions engagées. Il est rappelé que tout projet déposé devra être accompagné des éléments quantitatifs et qualitatifs qui permettront dévaluer les résultats déjà obtenus et/ou les effets attendus.Pour faciliter lappréciation des résultats obtenus, un guide méthodologique, destiné à aider les équipes locales à réaliser une évaluation qualitative des dispositifs, parviendra dans les services déconcentrés dici le 31 octobre 2003.Par ailleurs, dans le courant de lannée 2004, un nouvel outil dévaluation sera élaboré au niveau national, qui prendra progressivement la place de loutil de gestion et de suivi informatisé en fonction actuellement.À linstar des initiatives citées dans le rapport des inspections générales, il est essentiel que vous renforciez les modes de coordination interne dans chacun des services concernés et que vous meniez, dès cette année, des actions permettant de renforcer votre collaboration.Une équipe de conseil et danimation, composée de membres des trois inspections générales (inspection générale de léducation nationale, inspection générale de ladministration de léducation nationale et de la recherche, inspection générale de la jeunesse, des sports et des loisirs), pourra apporter son concours aux recteurs, aux inspecteurs dacadémie, directeurs des services départementaux de léducation nationale, aux directeurs régionaux et départementaux de la jeunesse et des sports.Vous ferez parvenir pour le 15 novembre 2003, sous double timbre, à la direction de la jeunesse, de léducation populaire et de la vie associative (bureau des politiques éducatives territoriales) qui transmettra à la direction de lenseignement scolaire (bureau du réseau scolaire), les initiatives concrètes que vous aurez prises en matière de simplification de vos procédures, dorganisation de vos services et de développement des échanges et des collaborations, notamment entre vos représentants dans les comités de pilotage départementaux et locaux.Pour le ministre de la jeunesse,de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,La directrice de la jeunesse,de léducation populaireet de la vie associativeHélène MATHIEULe directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n°24 du 12 juin 2003.
La photographie scolaire
NOR : MENE0301227CRLR : 552-6CIRCULAIRE N°2003-091 DU 5-6-2003MENDESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux chefs détablissement
La pratique de la photographie scolaire correspond à une tradition ancienne dans les écoles publiques. Elle répond à une attente de la part dune majorité de familles soucieuses de conserver un souvenir de la scolarité de leurs enfants. En effet, la photographie de lélève, en situation scolaire, dans la classe, cest-à-dire celle qui montre lenfant dans son cadre de travail, est devenue, pour beaucoup, au même titre que la photographie collective, le moyen de se familiariser avec linstitution scolaire et de conserver, année après année, un souvenir du temps passé à lécole.En revanche, la photographie didentité, ainsi que toute autre photo qui ne sinscrit pas dans un cadre scolaire et peut être réalisée par un photographe dans son studio, est de nature, si la prise de vue est effectuée à lécole, à concurrencer les autres photographes locaux. Elle ne peut donc être admise que si elle répond aux besoins de létablissement et nest pas proposée aux familles. Des représentants dassociations professionnelles de photographes, conscients des dérives auxquelles la pratique de la photographie scolaire avait parfois pu donner lieu, ont proposé un code de bonne conduite, rappelant un ensemble de principes que les professionnels de la photographie scolaire sengagent à respecter.Le ministre a pris acte avec intérêt des engagements ainsi pris par les professionnels, ces engagements étant en conformité avec les principes qui régissent lorganisation du service public de léducation nationale. Ce document de référence est annexé à la présente circulaire.Un certain nombre de règles concernant le fonctionnement des écoles et des établissements du second degré doivent en outre être rappelées :
1 - Principes dorganisation
Lintervention du photographe dans lécole doit être autorisée, après discussion entre les maîtres, par le directeur décole pour les écoles maternelles et élémentaires publiques et par le chef détablissement, après examen au sein du conseil dadministration, pour les établissements publics locaux denseignement (EPLE).Le choix du photographe sera fait en tenant compte des prix qui seront proposés, lexpérience et la qualité du travail étant bien entendu également prises en considération.Il conviendra également dêtre attentif aux modalités concrètes de la prise de vue, en particulier de veiller à ce que ces modalités ne perturbent pas le déroulement des activités denseignement. Il y a lieu à cet égard de se limiter à lorganisation dune seule séance de photographies scolaires pour la même classe dans lannée. Un EPLE peut confier à une association péri-éducative ayant son siège dans létablissement la vente des photographies scolaires.Pour les écoles maternelles et élémentaires, dans la mesure où elles ne disposent pas de la personnalité juridique et de lautonomie financière, seule une association en lien avec lécole, en particulier la coopérative scolaire, peut passer commande auprès dun photographe et revendre ces photos aux familles. Cette opération doit être réalisée dans le strict respect des règles applicables aux associations déclarées du type loi 1901.
2 - Utilisation et diffusion des photographies délèves
Une particulière attention doit être portée au respect des règles relatives au droit à limage. Je vous rappelle, en effet, que toute personne peut sopposer à la reproduction de son image et que toute prise de vue nécessite lautorisation expresse de lintéressé ou du titulaire de lautorité parentale pour les mineurs. À ce propos, il devra être clairement précisé aux parents que lautorisation ainsi donnée ne vaut pas engagement dachat.Il est rappelé également que la publication sur quelque support que ce soit et notamment la diffusion en ligne dune photographie délève obéit aux mêmes règles dautorisation préalable.De plus, la diffusion électronique dun fichier de photos délèves et autres données relatives aux élèves, qui constitue un traitement automatisé dinformations nominatives, est soumise à la procédure prévue par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à linformatique, aux fichiers et aux libertés. En vertu de larticle 15 de cette loi, les traitements opérés pour le compte dune personne publique sont décidés par un acte réglementaire pris après avis motivé de la Commission nationale de linformatique et des libertés (CNIL). Les établissements publics locaux denseignement relèvent donc de ces dispositions.Toute mise en ligne de données personnelles relatives aux élèves (notamment de photographies) réalisée en dehors du cadre prévu par la loi du 6 janvier 1978 doit donc être proscrite.Jappelle, en outre, tout particulièrement votre attention sur les risques que comporte la diffusion sur internet de photographies délèves, dès lors que ceux-ci sont identifiables, comme cest le cas lorsque le fichier des élèves avec leurs photos est diffusé sur le site de létablissement accessible par internet. Je vous remercie de veiller à ce que ces mises en ligne, lorsquelles sont souhaitées par létablissement, soient réservées à un réseau interne, non accessible au grand public.Sont abrogées la circulaire du 13 décembre 1927 relative aux photographies de classes, la circulaire du 28 juin 1950 relative aux photographies dans les établissements publics denseignement, les circulaires n° 70-307 du 24 juillet 1970 et n° 71-184 du 21 mai 1971 relatives aux photographies dans les établissements denseignement, la circulaire n° 76-076 du 18 février 1976 relative à la photographie dans les écoles et les établissements denseignement, la note de service n° 83-508 du 13 décembre 1983 relative à la photographie dans les établissements scolaires et la note DESCO du 14 mars 2002 relative à la photographie scolaire et à linterdiction des prises de vue individuelles. Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Code de bonne conduite des interventions de photographes professionnels en milieu scolaire
Le présent code de bonne conduite a pour objet de préciser les principes et les règles qui régissent les relations entre, dune part, les photographes professionnels et, dautre part, les établissements scolaires et les foyers socio-éducatifs, coopératives scolaires et autres associations concernés par la photographie scolaire.Les organisations professionnelles signataires sengagent à faire respecter les dispositions du présent code.
Article 1 - Principe de neutralité
Les organisations professionnelles signataires sengagent à respecter le principe de neutralité du service public déducation et à ne pas effectuer de démarche publicitaire dans le cadre de cette activité.Les photographies seront livrées sans nom du photographe ou du studio. Aucune marque ou label privé ne devra figurer sur les photographies ainsi que sur les cartonnages de présentation.Le photographe professionnel sinterdira toute forme de rémunération ou dintéressement des personnels enseignants ou non enseignants des écoles maternelles et élémentaires et établissements secondaires à loccasion des opérations de partenariat.Il sinterdira tout commerce de quelque nature que ce soit en dehors de ladite prise de vue.
Article 2 - Principe de spécialité
Le photographe professionnel sengage à ce que les prises de vue aient un lien direct avec lécole et ses missions. Il ne réalisera, à destination des familles, que des photos de classe collectives ou des photos individuelles en situation scolaire.
Article 3 - Conditions de vente
Les organisations professionnelles signataires réaffirment leur attachement au principe de la transparence comptable qui doit exister dans les relations du photographe avec lécole ou létablissement, la coopérative scolaire ou le foyer.Le photographe professionnel devra remettre à son commanditaire un bon de commande mentionnant le prix net, lobjet de la prestation et les modalités de réalisation en conformité avec les principes rappelés dans le présent code.Le photographe professionnel nappliquera quune politique de prix résolument conforme à la législation en vigueur facturée en prix unitaire net TVA incluse. La facture sera établie, selon les cas, au nom de la coopérative scolaire, du foyer socio-éducatif ou de létablissement. Le photographe professionnel sengage à présenter à la demande de toute autorité compétente de léducation nationale la facturation correspondante.
Article 4 - Droit à limage et autorisation parentale
Les organisations professionnelles signataires rappellent leur attachement à larticle 9 du code civil : Chacun a droit au respect de sa vie privée. La reproduction des traits dune personne ne peut se faire sans son accord et cest à celui qui reproduit limage dapporter la preuve de lautorisation.Le photographe professionnel sengage, dans le cadre du respect de ce droit, à sassurer que les directeurs décole et les chefs détablissement ont reçu toutes les autorisations écrites nécessaires, des élèves eux-mêmes lorsquils sont majeurs, ou de leurs responsables légaux sils sont mineurs.Il est entendu que lautorisation écrite parentale nimplique aucune obligation dachat.
Article 5 - Prises de vue professionnelles et traitement de limage
Le photographe professionnel exercera son métier avec un statut social et fiscal conforme à la législation en vigueur. Il ne mettra à disposition que des employés qualifiés, reconnus et compétents tant sur le plan technique que relationnel avec les enfants.Le photographe sengage à nutiliser que du matériel de prise de vue et de laboratoire professionnel afin de garantir le respect de toutes les règles de sécurité inhérentes à toute intervention dans le milieu scolaire.Le photographe professionnel sengage à limiter le format des tirages au 24 x 30 maximum.Le photographe professionnel sengage à ce que tous les tirages non vendus soient détruits.En revanche, conformément au code de la propriété intellectuelle, les négatifs, diapositives ou fichiers ainsi que tout support original sont la propriété du photographe.Le photographe sengage à assurer, dans le respect des dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative à linformatique et aux libertés, un archivage soigné des clichés pour répondre à tout besoin exprimé par les parents ou, le cas échéant lélève majeur, ou, sur demande des mêmes intéressés, à procéder à leur destruction. Dans le cas de conservation sur support numérique, laccord préalable des intéressés sera recueilli.Les organisations professionnelles signataires réaffirment leur attachement à la déontologie professionnelle et au droit à limage qui garantissent quaucune utilisation de négatifs, diapositives ou fichiers, etc. ne pourra être faite par le photographe sans lautorisation expresse des responsables légaux de lélève mineur ou de celle de lélève majeur.
Article 6 - Charte qualité
Afin de mettre en uvre les principes édictés ci-dessus, une charte qualité sera élaborée par les organisations professionnelles signataires, lesquelles sengagent à mettre en place les formations nécessaires à lapplication de cette charte.
B.O. N°32 du 4 septembre 2003
Semaine des parents à lécole HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0301669NRLR : 511-8NOTE DE SERVICE N°2003-122 DU 1-8-2003MENDESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ;aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
La semaine des parents à lécole aura lieu cette année du 13 au 18 octobre 2003, semaine au cours de laquelle se tiennent les élections des représentants de parents délèves.La qualité des relations quentretiennent tous les membres de la communauté éducative est un atout majeur pour la réalisation de la mission confiée au système éducatif. Elle est essentielle au bon fonctionnement de lécole et à la scolarité des élèves.Cette année, la semaine des parents à lécole sera une fois encore loccasion dencourager le dialogue entre les parents délèves et lécole, et de favoriser son développement ensuite tout au long de lannée scolaire, comme limpose légalement larticle L. 111-4, alinéa 2 du code de léducation.Cette manifestation a également pour objet de donner aux parents délèves toutes les informations dont ils auront besoin pour suivre la scolarité de leur enfant, notamment sur le fonctionnement de lécole ou de létablissement, les missions des différents personnels qui y interviennent, les projets et objectifs pédagogiques, ainsi que sur le rôle des parents et celui de leurs représentants au sein de linstitution scolaire. Elle sera loccasion déchanges entre toutes les composantes de la communauté éducative.Cette semaine sera organisée en partenariat avec les représentants des fédérations de parents délèves et les associations de parents délèves présentes dans létablissement, qui pourront exposer leur rôle et leurs activités. Une grande souplesse est donnée aux acteurs locaux dans lorganisation de cette manifestation, qui pourra comprendre une journée portes ouvertes.Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
HYPERLINK "javascript:history.back();" B.O. n° 5 du 30 janvier 2003
AFFECTATION DES STAGIAIRES LAURÉATS DES CONCOURS ET DES EXAMENS PROFESSIONNELS - RENTRÉE 2003 HYPERLINK "javascript:history.back();"
N.S. n° 2003-009 du 23-1-2003NOR : MENP0300123NRLR : 800-0 ; 913-2 ; 625-0bMEN - DPE
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte ; au directeur de l'éducation de Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux directrices et directeurs d'IUFM
L'objet de la présente note de service est de définir les modalités permanentes d'affectation à chaque rentrée scolaire, des lauréats des concours de recrutement externes et internes de l'agrégation, du CAPES, du CAPET, du CAPEPS, du CAPLP, de conseillers principaux d'éducation et de conseillers d'orientation-psychologues, des concours d'accès aux cycles préparatoires au CAPLP, des lauréats des concours réservés, des examens professionnels de professeurs certifiés, de professeurs d'EPS, de professeurs de lycées professionnels, de conseillers principaux d'éducation et de conseillers d'orientation-psychologues, ainsi que celles des lauréats du troisième concours de recrutement de professeurs certifiés, de professeurs d'EPS, de professeurs de lycées professionnels, de conseillers principaux d'éducation.Elle s'adresse aux lauréats de la session en cours, ainsi qu'à certains lauréats des sessions antérieures ayant bénéficié d'un report de stage ou d'un congé. Elle a pour objet de préciser les différentes options qui leur sont offertes et de leur fournir les indications nécessaires pour établir leur dossier.Pour accomplir leur démarche, les lauréats des concours et des examens professionnels disposent du système d'information et d'aide aux lauréats, SIAL, sur le site internet du ministère de l'éducation nationale : HYPERLINK "javascript:openWin('http://www.education.gouv.fr/personnel/sial/default.htm')" www.education.gouv.fr rubrique SIAL.Conformément à la politique de simplification des démarches administratives, la procédure repose, en particulier, sur la confiance qui doit présider aux relations entre les usagers et les services. Comme certaines pièces justificatives ne sont plus réclamées, les lauréats doivent remplir avec la plus grande attention les rubriques mises en ligne. De la précision des renseignements apportés dépend le résultat de leur affectation.Pour les accompagner dans leur démarche, SIAL met un guide à leur disposition et permet un accès direct à la réglementation en vigueur.La note de service est suivie de quatre annexes (A, B, C et D), la première relative aux obligations des personnels enseignants du second degré et des personnels d'éducation et d'orientation stagiaires, la deuxième concernant les critères de classement pour une affectation en IUFM, la troisième au sujet de la formation des stagiaires en IUFM, enfin la quatrième ayant trait à la nature du service des stagiaires en situation.Après avoir pris connaissance des indications portées dans la présente note de service et vérifié qu'il remplit bien les conditions pour l'obtenir, chaque lauréat doit choisir une des options suivantes :- une affectation en IUFM (option 1) ;- un stage en situation (option 2) ;- un report de stage (option 3) ;- une affectation dans l'enseignement supérieur (option 4) ;- un maintien dans l'enseignement privé (option 5) ;- une affectation dans une classe préparatoire aux grandes écoles ou dans une section de techniciens supérieurs (option 6) ;- un recrutement en qualité de moniteur ou d'ATER (option 7) ;- une affectation dans une collectivité territoriale d'outre-mer (option 8) ;- un détachement en qualité de stagiaire (option 9).
CORPS D'ACCÈS MODE DE RECRUTEMENT OPTIONS CONCOURS EXTERNE/INTERNE RÉSERVÉOU EXAMEN PROFESSIONNEL 1 2 3 4 5 6 7 8 9 AGRÉGÉS Agrégation externe X X X X X X X X X Agrégation interne X X X X X X X X CERTIFIÉS CAPES/CAPET externe X X X X X X X CAPES/CAPET interne X X X X X X X Concours réservé X X X X X Examen professionnel X X X X X Troisième concours X X X PEPS CAPEPS externe X X X X X X X CAPEPS interne X X X X X X X Concours réservé X X X X X Examen professionnel X X X X X Troisième concours X X X PLP Concours externe X X X X X X X Concours interne X X X X X X X Concours réservé X X X X Examen professionnel X X X X Troisième concours X X X CPE Concours externe X X X X X Concours interne X X X X X Concours réservé X X X Examen professionnel X X X Troisième concours X X CP/CAPLP Concours externe X X L'administration se réserve le droit de rectifier l'option choisie par le lauréat si, après examen du dossier et, éventuellement, vérification auprès des services académiques ou de l'IUFM, il apparaît qu'il ne peut y prétendre.TITRE I - AFFECTATION EN IUFML'affectation en IUFM comprend la formation théorique en IUFM et le stage pratique en établissement (annexe C ci-après).Elle concerne les lauréats des concours externes, internes ou des troisièmes concours qui doivent suivre, en raison de leur origine universitaire, professionnelle ou de leur situation administrative, une formation préalable à leur titularisation.Sont affectés en IUFM, en qualité de professeur stagiaire ou de CPE stagiaire, les lauréats précédemment :- élèves de 1ère année d'IUFM ;- étudiants ;- élèves d'une école normale supérieure (ENS) ;- maîtres d'internat ou surveillants d'externat ;- personnels titulaires de l'État, d'une collectivité territoriale ou de la fonction publique hospitalière qui n'exerçaient pas des fonctions d'enseignement ou, pour les CPE stagiaires, des fonctions d'éducation, dans le second degré ;- personnels non titulaires de l'État, d'une collectivité territoriale ou de la fonction publique hospitalière qu'ils aient exercé ou pas des fonctions d'enseignement ou, pour les CPE stagiaires, des fonctions d'éducation, dans le second degré ;- élèves-professeurs lauréats du CAPLP dès lors qu'ils n'enseignaient pas préalablement à leur admission au cycle préparatoire ;- les lauréats des concours externes précédemment personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le 2nd degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, peuvent choisir cette option à la place du stage en situation (Titre II ci-après) ;- professeurs des écoles ou instituteurs ;- les lauréats du 3ème concours.Les lauréats admis, quant à eux, aux concours d'entrée au cycle préparatoire au CAPLP externe sont affectés en IUFM en qualité d'élève-professeur.I.1 Modalités d'affectation en IUFMPour recevoir une affectation en IUFM les lauréats expriment au maximum six vux en classant par ordre de préférence les académies où ils peuvent suivre leur formation.En fonction de la situation déclarée au moment de l'inscription au concours, les vux exprimés peuvent donner lieu à des bonifications (se reporter à l'annexe B).I.1.1 Modalités particulières applicables aux élèves des IUFM des académies de la région parisienneLes élèves de première année d'IUFM des académies de Créteil, Paris et Versailles formuleront au moins trois vux de la manière suivante :- en vu n° 1, l'académie où ils ont préparé le(s) concours ;- en vux n° 2 et n° 3, les deux autres académies par ordre de préférence.I.1.2 Affectation dans les IUFM de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et du Pacifique (Polynésie française et Nouvelle-Calédonie)Les lauréats sont affectés sur leur demande, dans la limite des places disponibles et dans les seules formations offertes par ces IUFM s'ils remplissent les deux conditions suivantes :- ils étaient inscrits au concours dans l'une de ces académies ou collectivités territoriales et y résidaient effectivement l'année du concours ;- et ils ont demandé en premier vu l'académie ou la collectivité territoriale, à condition qu'ils en soient originaires ou que leur conjoint ou leurs ascendants directs (père ou mère) en soient originaires et sous réserve de justification de cette qualité par un document dans les conditions ci-après (I.3.2).Les lauréats qui remplissent ces deux conditions peuvent également y être affectés en rapprochement de conjoint.Cas particulier de la Nouvelle-Calédonie : affectation à l'antenne de Nouméa de l'IUFM du Pacifique.Dans le cas où les disciplines de formation n'existent pas à l'IUFM du Pacifique, les lauréats sont affectés en métropole.Toutefois, sur proposition du vice-recteur, certains lauréats pourront être affectés à l'IUFM du Pacifique si toutes les conditions suivantes sont remplies :- un poste complet (libéré ou créé) doit être vacant au 1er mars pour accueillir le lauréat en stage en responsabilité ;- le lauréat doit justifier d'attaches réelles en Nouvelle-Calédonie et d'une situation familiale nécessitant son maintien dans la collectivité territoriale ;- les moyens pédagogiques dont dispose l'IUFM doivent lui permettre d'assurer une formation adaptée ;- la formation du jury académique doit être possible pour la délivrance de l'examen de qualification professionnelle (EQP) ou du certificat d'aptitude.I.2 Situation familialeI.2.1 Affectation au titre du rapprochement de conjointPeuvent demander cette affectation pour la durée de leur stage :- les lauréats mariés - mariage célébré au plus tard le 15 juillet de l'année en cours ;- les lauréats liés par un pacte civil de solidarité (PACS) établi avant le 15 juillet de l'année en cours ;- les lauréats non mariés ayant la charge d'au moins un enfant reconnu par l'un et l'autre parents ou d'un enfant à naître reconnu par anticipation dans les mêmes conditions ;- les demandes présentées pour rapprochement de conjoint ne sont recevables que pour les seuls lauréats dont le conjoint exerce, à la date du 1er septembre de l'année en cours, une activité professionnelle ou est inscrit à l'ANPE comme demandeur d'emploi après cessation d'une activité professionnelle.I.2.2 Affectation au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointePeuvent demander cette affectation pour la durée de leur stage :- les lauréats veufs, divorcés (ou en instance de divorce), célibataires, ayant des enfants à charge ou en garde conjointe âgés de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours.I.3 Constitution des dossiersDès la réception de la lettre les informant de l'admissibilité et des modalités d'accès à SIAL les lauréats sont invités à effectuer leur démarche aussitôt que possible et, en tout état de cause, avant la date de fermeture de SIAL indiquée dans la lettre.À la fin de la saisie, un écran récapitule la demande. Il est très vivement conseillé d'imprimer cet écran.I.3.1 Cas généralSur SIAL ils complètent les rubriques et formulent au maximum 6 vux d'affectation.I.3.2 Affectation dans les IUFM de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et du Pacifique (antenne de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie)Sur SIAL après avoir exprimé en 1er vu l'académie ou la collectivité territoriale, ils classent les académies métropolitaines par ordre de préférence. Parallèlement ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3 coordonnées en fin de document) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces justifiant de leur qualité d'originaire et de la proposition du vice-recteur en ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie. L'absence des pièces entraîne obligatoirement une affectation en métropole.I.3.3 Affectation au titre du rapprochement de conjointsSur SIAL ils font figurer en premier vu l'académie correspondant à la commune d'installation professionnelle ou privée de leur conjoint au 1er septembre de l'année en cours, si la formation y est effectivement prévue dans la discipline ou option de leur concours de recrutement.Dans le cas où cette formation n'est pas assurée dans l'académie considérée, les intéressés doivent formuler en premier vu une académie limitrophe, ou l'académie la plus proche de la résidence dans laquelle la formation est prévue.Il est précisé que les académies de Créteil, Paris, Versailles constituent une même académie pour l'application des dispositions du présent paragraphe.S'ils sollicitent un changement d'académie pour rapprochement de conjoint, les élèves d'IUFM et les élèves-professeurs perdent la bonification qui leur était accordée en cette qualité sur leur premier vu. Néanmoins, elle sera rétablie s'ils demandent en deuxième vu l'IUFM où ils ont préparé le concoursI.3.4 Affectation au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointeSur SIAL ils font figurer en premier vu l'académie de leur résidence privée, si la formation y est effectivement prévue dans la discipline ou option de leur concours de recrutement.Dans le cas où cette formation n'est pas assurée dans l'académie considérée, les intéressés doivent formuler en premier vu une académie limitrophe, ou l'académie la plus proche de la résidence dans laquelle la formation est prévue.Il est précisé que les académies de Créteil, Paris, Versailles constituent une même académie pour l'application des dispositions du présent paragraphe.S'ils sollicitent un changement d'académie au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointe, les élèves d'IUFM et les élèves-professeurs perdent la bonification qui leur était accordée en cette qualité sur leur premier vu. Néanmoins, elle sera rétablie s'ils demandent en deuxième vu l'IUFM où ils ont préparé le concours.L'octroi de cette bonification exclut toute attribution de points au titre du rapprochement de conjoints.Attention : Il est rappelé que l'administration pourra demander aux lauréats la production des pièces justifiant leur situation.Les fraudes et tentatives de fraudes sont passibles de sanctions pénales (articles 313-1, 313-3, 433-19 et 441-7 du code pénal) pouvant aller jusqu'à des peines d'emprisonnement et au paiement d'amende, et entraînent la perte du bénéfice du concours.Le fait de ne pas accomplir la démarche et de ne pas formuler de vux d'affectation en temps utile entraînera une affectation en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur en fonction des seuls besoins du service.I.4 Lauréats de plusieurs concoursDès l'admissibilité au premier concours, ils sont invités à classer par ordre de préférence les différents concours auxquels ils se sont inscrits. Ils gardent la possibilité de modifier leur choix jusqu'à la date de fermeture de SIAL.Leur choix sera pris en compte une fois toutes les admissions prononcées.Attention : après la fermeture de SIAL aucune modification ne sera acceptée.I.5 Résultats des opérations d'affectationLes affectations sont prononcées après consultation d'un groupe de travail avec les représentants du personnel sur la base d'un classement dont les critères figurent à l'annexe B, en fonction des possibilités offertes selon la discipline dans chaque académie, compte tenu des capacités d'accueil de l'IUFM et des possibilités de stages en responsabilité.Les lauréats pourront prendre connaissance du résultat de leur affectation sur SIAL.Toutefois, ceux d'entre eux qui ne seraient pas désireux de bénéficier de ce service pourront demander lors de la saisie sur SIAL l'interdiction d'affichage des données les concernant. Dans cette éventualité, seuls les services administratifs qui ont besoin de connaître rapidement les résultats des affectations pourront accéder à ces informations par un code et un mot de passe spécifiques.Dans le même délai, les intéressés reçoivent à leur adresse la décision les concernant.Dans le cas d'éléments nouveaux justifiant une éventuelle modification d'affectation, les demandes ne seront examinées par les bureaux de gestion compétents qu'à la double condition d'être complètes (décision d'affectation, copie de l'écran SIAL qui récapitule la saisie et pièces justificatives) et d'être adressées avant la date limite indiquée sur SIAL.TITRE II - STAGE EN SITUATIONLe stage en situation s'effectue en totalité en établissement, collège ou lycée (annexe D ci-après).Il concerne les lauréats qui, selon le concours ou, le cas échéant, l'examen professionnel auquel ils ont été admis exercent déjà dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation en qualité de titulaire ou de non-titulaire, ainsi que les lauréats qui justifient d'un titre ou d'un diplôme professionnel obtenu dans un État membre de la communauté européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen et les qualifiant pour exercer les fonctions postulées dans l'enseignement du second degré.Accomplissent ainsi un stage en situation en qualité de professeur stagiaire ou de CPE stagiaire :- les personnels titulaires ou stagiaires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation ;- les personnels titulaires du ministère de l'agriculture qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation ;- les élèves-professeurs admis au CAPLP qui, pendant l'année précédant leur entrée en cycle préparatoire relevaient du ministère de l'éducation nationale et exerçaient des fonctions d'enseignement dans le second degré en qualité de titulaires ou de non titulaires ;- les personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, lauréats des concours internes qui, les deux années précédant leur nomination, ont effectué des services dont la durée, traduite en équivalent temps plein, est égale ou supérieure à une année ; dans le cas contraire ils recevront une affectation en IUFM ;- les personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, lauréats des concours externes, qui choisissent cette option. Les deux années précédant leur nomination, ils devront justifier de services dont la durée, traduite en équivalent temps plein, est égale ou supérieure à une année ;- les lauréats des concours réservés, des examens professionnels, sauf les lauréats du concours ou de l'examen professionnel de COP qui sont affectés selon les modalités prévues au titre X ;- les lauréats des concours externes ou internes justifiant d'un titre ou diplôme les qualifiant pour enseigner ou pour assurer des fonctions d'éducation dans le second degré dans un État membre de la communauté européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen.II.1 Modalités d'affectation des stagiaires en situationII.1.1 Personnels titulaires ou non titulaires de l'éducation nationaleLes personnels enseignants ou d'éducation du ministère de l'éducation nationale, exerçant dans la discipline ou l'option du concours auquel ils ont été déclarés admis, sont maintenus dans l'académie en qualité de stagiaire en principe sur le poste qu'ils occupent ou qu'ils occuperont à la rentrée scolaire s'ils ont participé au mouvement national à gestion déconcentrée.Les personnels titulaires du ministère de l'éducation nationale qui, durant l'année scolaire du concours, ont été placés en disponibilité, en détachement, en congé parental, en position d'accomplissement du service national, en congé de non-activité en vue de suivre des études d'intérêt professionnel, en congé de formation professionnelle, etc. doivent préalablement être réintégrés par le service chargé de leur gestion. Ils sont nommés en qualité de stagiaire dans l'académie où ils exerçaient ou dans l'académie obtenue en cas de participation au mouvement du corps auquel ils appartiennent.Les autres stagiaires accomplissant un stage en situation seront en principe, et sauf exceptions prévues au paragraphe II.2 ci-après, maintenus à titre provisoire dans l'académie dans laquelle ils exercent durant l'année scolaire en cours.Tous ces lauréats doivent confirmer cette option sur SIAL.Le recteur procède à leur affectation dans l'académie, s'ils ne peuvent être maintenus sur leur poste, en fonction des vux exprimés par les intéressés, de leur situation familiale et des besoins du service.II.2 Cas particuliersII.2.1 Personnels non titulaires du ministère de l'éducation nationale n'ayant pas exercé durant l'année scolaire en cours- Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice. Ils doivent confirmer cette option sur SIAL.II.2.2 Personnels non titulaires du ministère de l'éducation nationale exerçant dans l'enseignement supérieur ou dans le secteur de la formation continue durant l'année scolaire en cours- Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice.- Ils doivent confirmer cette option sur SIAL.- Ils pourront demander au recteur à effectuer l'année de stage dans le secteur où ils ont exercé durant l'année scolaire.II.2.3 Élèves-professeurs du cycle préparatoire au CAPLP- Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice avant l'entrée en cycle préparatoire.- Ils doivent confirmer cette option sur SIAL.II.2.4 Personnels enseignants ou d'éducation en fonction dans les académies de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane ou de la RéunionII.2.4.1 Les personnels titulaires appartenant à un corps enseignant ou d'éducation du second degré, en fonction dans l'une de ces académies, y sont maintenus en qualité de stagiaire. Ils doivent confirmer cette option sur SIAL.II.2.4.2 Les autres lauréats (personnels enseignants ou d'éducation ex-auxiliaires ou contractuels du ministère de l'éducation nationale), qui exercent dans l'une de ces académies au titre de l'année scolaire en cours, ne pourront y être maintenus, sur proposition du recteur, que dans la stricte limite des postes vacants dans chaque discipline.Sur SIAL après avoir exprimé en 1er vu l'académie d'exercice, ils classent les académies métropolitaines par ordre de préférence. Parallèlement ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée de l'accord du recteur au maintien dans son académie. L'absence de l'accord du recteur entraîne obligatoirement une affectation en métropole.Les lauréats issus des académies de la Martinique ou de la Guadeloupe peuvent également formuler un vu portant sur la Guyane.Il est précisé qu'une affectation en qualité de stagiaire en situation dans l'académie de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane ou de la Réunion ne confère à son bénéficiaire aucun droit à une affectation définitive dans l'académie en dehors du mouvement national à gestion déconcentrée auquel il devra obligatoirement participer.II.2.5 Lauréats en fonctions ou susceptibles de l'être dans un établissement d'enseignement public à Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Nouvelle-CalédonieIls relèvent du titre VIII.II.2.6 Lauréats des concours externes ou internes, justifiant d'un titre ou d'un diplôme professionnel les qualifiant pour exercer dans l'enseignement du 2nd degréLes lauréats, qui antérieurement au concours ont acquis, soit en France, soit dans un autre État membre de la Communauté européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen, un titre ou un diplôme les qualifiant pour enseigner ou assurer des fonctions d'éducation soit dans l'enseignement du second degré en France, soit à niveau équivalent dans un autre État membre de la Communauté européenne, ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen, bénéficient à la fois :- d'une dispense totale ou partielle de la formation en IUFM ;- d'une dispense de l'examen de qualification professionnelle ou du certificat d'aptitude.La décision de dispense est prise par le ministre de l'éducation nationale au vu des pièces justificatives établies par l'autorité compétente du pays d'origine et fournies par les lauréats des concours. Ces pièces doivent, si nécessaire, être accompagnées de leur traduction en langue française et authentifiées.II.2.6.1 Lauréats qualifiés en FranceSur SIAL, ils saisissent un vu unique correspondant à l'académie où ils exercent. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur qualification à enseigner ou à assurer des fonctions d'éducation dans le 2nd degré.Ils seront maintenus dans la dernière académie d'exercice.II.2.6.2 Lauréats qualifiés dans un autre État membre de la Communauté européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen et qui ne peuvent pas justifier du rattachement à la dernière académie d'exercice.Sur SIAL ils classent les académies par ordre de préférence. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur qualification à enseigner ou à assurer des fonctions d'éducation dans le 2nd degré.Ils seront affectés en fonction des nécessités du service.II.2.7 Personnels titulaires du ministère de l'agricultureIls doivent avoir exercé en tant que titulaire des fonctions enseignantes ou d'éducation dans l'enseignement du 2nd degré.Sur SIAL ils saisissent un vu unique correspondant à l'académie où ils exercent. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur affectation en tant que titulaire dans cette académie. L'absence des pièces entraîne une affectation en IUFM (option1) en fonction des seules nécessités du service.Ils ne relèvent pas du titre IX réservé aux seuls personnels de l'éducation nationale titulaires et ne peuvent pas solliciter un détachement pour effectuer leur stage au sein du ministère de l'agriculture.II.3 Stagiaires en situation qui souhaitent changer d'académie pour rapprochement de conjointLes personnels auxiliaires ou contractuels du ministère de l'éducation nationale qui remplissent les conditions pour accomplir leur stage en situation et qui souhaitent changer d'académie pour suivre leur conjoint, remplissent les rubriques correspondantes sur SIAL et formulent un vu correspondant à l'académie d'exercice ou de résidence du conjoint. Leur affectation dans la nouvelle académie sera prononcée après accord de l'académie sollicitée.II.4 Professeurs changeant de discipline au sein de leur corps après réussite au concoursUn professeur peut se présenter, pour changer de discipline ou d'option, à un concours alors qu'il est déjà titulaire dans le corps auquel ce concours donne normalement accès.En cas d'admission, il ne peut faire l'objet d'une nouvelle nomination en qualité de professeur stagiaire et a fortiori d'une titularisation.Dans ces conditions, le professeur fera l'objet d'un arrêté pris par le bureau de gestion concerné, DPE C2 ou DPE C3, portant uniquement changement de discipline au sein du corps considéré. Cette mesure prend effet au 1er septembre de l'année qui suit la proclamation des résultats d'admission au concours, son succès au concours le qualifiant pour enseigner dans sa nouvelle discipline.II.4.1 Conditions d'affectation et de serviceSauf exception, le professeur changeant de discipline après réussite à un concours sera affecté au titre de sa nouvelle discipline ou option dans l'académie dans laquelle il exerce ou dans laquelle il a obtenu une affectation ou une mutation à la rentrée scolaire. Le lauréat du CAPES de documentation, quel que soit le corps auquel il appartient, est soumis aux obligations de service des professeurs chargés des fonctions de documentation fixées par le décret n° 80-28 du 10 janvier 1980 modifié.II.4.2 Cas particulier des professeurs agrégés admis au CAPES ou au CAPETLes professeurs agrégés, admis au concours du CAPES ou du CAPET dans une section qui n'est pas créée pour l'agrégation, conservent leur qualité de professeur agrégé titulaire dans leur discipline. Ils feront l'objet d'un arrêté ministériel les autorisant à exercer dans la nouvelle discipline.II.4.3 Changement ultérieur de disciplineLes professeurs ayant changé de discipline après réussite à un concours dans les conditions prévues ci-dessus peuvent toujours se prévaloir de leur admission au concours et de leur qualification disciplinaire initiale, notamment s'ils souhaitent enseigner à nouveau dans cette première discipline.Ils devront solliciter auprès du bureau de gestion concerné un changement de discipline qui ne sera accordé qu'après l'accord de l'inspection générale de l'éducation nationale.TITRE III - REPORT DE STAGELes lauréats des concours peuvent solliciter le report de leur nomination en qualité de stagiaire pour les seuls motifs prévus ci-après :
CORPS D'ACCES MODE DE RECRUTEMENT MOTIFS DE REPORT DE STAGE CONCOURS EXTERNE/INTERNE RÉSERVÉ OU EXAMEN PROFESSIONNEL Études doctorales Préparer l'agrégation Service national volontaire Séjour à l'étranger Congé de maternité Congé parental Scolarité ENS A B C* D E* F* G AGRÉGÉS Agrégation externe X X X X X X Agrégation interne X X X X CERTIFIÉS CAPES/CAPET externe X X X X X X CAPES/CAPET interne X X X Concours réservé X X X Examen professionnel X X X Troisième concours X X X PEPS CAPEPS externe X X X X CAPEPS interne X X X Concours réservé X X X Examen professionnel X X X Troisième concours X X X PLP Concours externe X X X X X Concours interne X X X Concours réservé X X X Examen professionnel X X X Troisième concours X X X CPE Concours externe X X X Concours interne X X X Concours réservé X X X Examen professionnel X X X Troisième concours X X X CP/CAPLP Concours externe X X X * Motifs prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics.III.1 Motifs de report de stageL'administration apprécie, en fonction notamment des besoins de recrutement dans la discipline, les demandes de report de stage au titre des motifs A, B, D et G qui ne sont pas prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics. Le report est accordé pour un seul motif et pour une année scolaire. Aucun cumul de reports n'est autorisé à l'exception des motifs C, E et F prévus par le décret de 1994 précité.En tout état de cause il ne sera pas accordé de report de stage pour des raisons de convenances personnelles.Attention : tout rejet d'une demande de report entraîne obligatoirement l'affectation en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur à compter du 1er septembre.Les lauréats qui ne rejoindront pas leur affectation perdront le bénéfice du concours.Il est rappelé aux lauréats qui avaient obtenu un congé (formation professionnelle) ou une disponibilité (convenances personnelles...) au titre de leur ancien corps, qu'ils doivent y mettre un terme afin de recevoir une affectation en qualité de stagiaire s'ils ne peuvent bénéficier de l'un des motifs de report.III.1.1 Motif A : pour effectuer des études doctoralesLes lauréats des seuls concours de l'agrégation peuvent demander le report de leur nomination pour effectuer des études doctorales dans un établissement public français d'enseignement ou dans un organisme public français de recherche.Le report de stage est accordé pour une année scolaire, renouvelable deux fois. Il est précisé que la préparation au DEA peut correspondre à la première année de report.Ils saisissent l'option sur SIAL et formulent des vux au cas où le report serait refusé.Parallèlement, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée obligatoirement d'une attestation d'inscription en 3ème cycle. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera alors prononcée en fonction des vux exprimés.III.1.2 Motif B : pour préparer l'agrégationSeuls les lauréats des concours externes du CAPES, du CAPET, du CAPEPS et du CAPLP de la session en cours reçus sur la liste principale, dès lors qu'ils n'ont pas la qualité de fonctionnaire, peuvent solliciter un report pour ce motif.Il est rappelé qu'ils doivent justifier le 15 septembre des titres universitaires et diplômes requis, notamment la maîtrise, pour s'inscrire aux concours de l'agrégation.Ils saisissent l'option sur SIAL et obligatoirement des vux au cas où ils ne seraient pas reçus sur la liste principale. Le report sera accordé après appréciation par l'administration des besoins de recrutement dans la discipline. Les lauréats recevront soit une décision leur accordant le report de stage soit une affectation en IUFM qu'ils devront rejoindre sous peine de perdre le bénéfice du concours.Ce report de stage est accordé pour une année scolaire et il n'est pas renouvelable.III.1.3 Motif C : pour effectuer le service national en tant que volontaireLes lauréats, volontaires dans les armées, ou volontaires civils, dont la date d'incorporation ne leur permettrait pas d'être nommés et installés en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur le 1er septembre et de suivre la totalité de leur formation en IUFM ou en centre de formation pendant l'année scolaire, doivent solliciter un report pour ce motif.Il est recommandé aux volontaires de prendre toutes dispositions auprès des autorités militaires pour être incorporés au plus tard le 1er septembre, et de veiller à ce que la date de leur incorporation corresponde à l'année scolaire pour leur permettre d'être nommés et affectés à la rentrée scolaire suivant leur libération.Il est précisé que les services d'enseignement qui pourraient être accomplis durant la période du service national volontaire ne peuvent en aucun cas être pris en compte comme période de stage en vue de la titularisation.La durée du report de stage est d'une année scolaire, renouvelable une fois si l'intéressé effectue un service volontaire d'une durée supérieure à un an.Sur SIAL, ils saisissent l'option. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur engagement.III.1.4 Motif D : pour effectuer un séjour à l'étrangerCette possibilité est offerte aux lauréats des concours externes de langues vivantes reçus sur la liste principale, qui doivent accomplir leur année de stage en IUFM, et qui souhaitent effectuer un séjour linguistique à l'étranger. Les lauréats en report de stage pour préparer l'agrégation ne peuvent pas bénéficier du report pour effectuer un séjour à l'étranger l'année suivante.Ils saisissent l'option sur SIAL et formulent obligatoirement des vux au cas où le report serait refusé.Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une attestation sur l'honneur justifiant leur séjour à l'étranger. Cet envoi doit impérativement être effectué, au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation en sera alors prononcée en fonction des vux exprimés.Les lauréats recevront soit une décision leur accordant le report de stage soit une affectation en IUFM qu'il devront rejoindre sous peine de perdre le bénéfice du concours.Ce report de stage est accordé pour une année scolaire ; il n'est pas renouvelable.III.1.5 Motif E : congé de maternité (article 4 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994)Peuvent solliciter un report de stage au titre de ce motif les lauréates qui se trouvent en état de grossesse au 1er septembre.Toutefois, les lauréates peuvent demander à être nommées stagiaires dès le 1er septembre. Dans ce cas, elles devront impérativement prendre leurs fonctions à l'issue de leur congé de maternité, sauf si elles sollicitent un des congés prévus par les dispositions du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994.Elles saisissent l'option sur SIAL.Parallèlement à la saisie sur SIAL, elles envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'un certificat de grossesse indiquant la date présumée de l'accouchement ou, le cas échéant, copie de la décision leur accordant un congé de maternité. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL.III.1.6 Motif F : congé parental (article 21 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994)Les lauréats, fonctionnaires titulaires, qui se trouvent en position de congé parental, peuvent demander, s'ils souhaitent rester dans cette position, que leur nomination soit reportée à la date d'expiration du congé.Ils saisissent alors l'option sur SIAL.Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'arrêté accordant le congé parental. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL.III.1.7 Motif G : pour terminer la scolarité à l'école normale supérieureLes élèves des ENS, lauréats des concours externes de l'agrégation, du CAPES ou du CAPET qui n'ont pas terminé leur cycle d'études, peuvent solliciter un report de stage pour terminer leur scolarité.Ils saisissent alors l'option sur SIAL et formulent des vux au cas ou le report serait refusé.Parallèlement à la saisie sur SIAL ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une attestation signée par le directeur de l'ENS. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard, à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou en cas d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation au titre de l'option 1 IUFM (ou de l'option 2 stage en situation) sera prononcée en fonction des vux exprimés.Ce report est accordé par année scolaire. Il ne peut excéder la durée de la scolarité à l'ENS.III.2 Nomination à l'issue du report de stageLes lauréats en report de stage au titre de l'année en cours doivent obligatoirement justifier leur situation.III.2.1 Report prononcé pour une seule année au titre du motif B pour préparer l'agrégation ou du motif D pour effectuer un séjour à l'étrangerIls reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de demander une affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 au 1er septembre. En cas de réussite au concours de l'agrégation, les lauréats qui auront bénéficié d'un report pour préparer l'agrégation ne pourront pas solliciter un nouveau report pour effectuer un séjour à l'étranger.III.2.2 Report accordé au titre du motif A études doctorales, motif G pour terminer la scolarité à l'ENSIls reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de justifier leur situation en vue de leur nomination en qualité de stagiaire. S'ils sollicitent un renouvellement de report, ils renvoient la lettre d'information au bureau DPE C2 ou DPE C3 avec les pièces justificatives dans le délai indiqué dans cette lettre.Les lauréats en report de stage susceptibles d'être recrutés en qualité de moniteur ou d'ATER doivent se reporter au titre VII ci après.III.2.3 Report accordé au titre du motif C pour effectuer un service national volontaire, motif E congé de maternité, motif F congé parentalIls reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de justifier leur situation en vue de leur nomination en qualité de stagiaire. S'ils sollicitent un renouvellement de report pour rester dans la même position, ils renvoient la lettre d'information au bureau DPE C2 ou DPE C3 avec les pièces justificatives dans le délai indiqué dans cette lettre. Leur attention est appelée sur le fait qu'ils ne peuvent pas solliciter un renouvellement de report pour préparer l'agrégation ou pour effectuer un séjour à l'étranger.Avertissement : les lauréats en report de stage qui ne justifieront pas leur situation s'exposeront à perdre le bénéfice de leur concours.III.3 Les congés des stagiairesLes congés non rémunérés auxquels le fonctionnaire stagiaire est en mesure de prétendre, peuvent avoir pour effet de reporter le stage.Si le fonctionnaire stagiaire ne peut être placé dans la position de disponibilité, il peut, par contre, à sa demande, bénéficier d'un congé sans traitement d'une durée maximale d'un an, renouvelable deux fois (article 19 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994) :- pour donner des soins au conjoint, à un enfant ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ;- pour élever un enfant de moins de huit ans ou pour donner des soins à un enfant à charge, ou au conjoint, ou à un ascendant atteint d'un handicap qui nécessite la présence d'une tierce personne ;- pour suivre son conjoint lorsque celui-ci est, en raison de sa profession, astreint à établir sa résidence habituelle en un lieu éloigné du lieu où le fonctionnaire stagiaire intéressé exerce ses fonctions.Le congé doit être sollicité auprès du recteur de l'académie où le stagiaire a été désigné.De même, un congé sans traitement est accordé à la demande du fonctionnaire stagiaire lorsqu'il est admis à suivre soit un cycle préparatoire à un concours donnant accès à un emploi de la fonction publique de l'État, territoriale ou internationale, soit une période probatoire ou de scolarité préalable à une nomination dans l'un de ces emplois. Ce congé qui ne peut être cumulé avec d'autres congés, prend fin à l'expiration du stage ou de la scolarité.TITRE IV - AFFECTATION DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SUR UN EMPLOI DE PROFESSEUR DU SECOND DEGRÉPeuvent y prétendre les lauréats titulaires de l'éducation nationale déjà affectés dans un établissement d'enseignement supérieur ou qui seront recrutés au 1er septembre de l'année en cours, pour occuper un emploi de professeur du second degré dans les conditions prévues par la note de service annuelle relative à l'affectation dans l'enseignement supérieur publiée au B.O.Ils saisissent l'option sur SIAL et un vu unique correspondant à l'académie du lieu d'affectation dans l'enseignement supérieur au 1er septembre.Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur arrêté d'affectation dans l'enseignement supérieur ou, le cas échéant, d'une attestation précisant leur recrutement effectif au 1er septembre. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, l'affectation dans l'enseignement supérieur sera refusée. L'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera prononcée en fonction des seules nécessités du service.Il est précisé que :- la nomination en qualité de professeur stagiaire interviendra à la date de l'installation effective du lauréat dans son établissement. Celui-ci ne peut prétendre à sa prise en charge financière à compter du 1er septembre que si l'emploi qu'il doit occuper est effectivement vacant à cette dernière date ;- la titularisation à l'issue de l'année réglementaire de stage n'a pas pour effet de transformer ipso facto l'emploi occupé pendant le stage en un emploi de titulaire dans le nouveau corps considéré.Les lauréats admis également à un concours de recrutement de maîtres de conférences devront nécessairement opter pour l'un ou l'autre des concours.TITRE V - MAINTIEN DANS L'ENSEIGNEMENT PRIVÉSeuls les maîtres contractuels ou agréés de l'enseignement privé relevant du ministère de l'éducation nationale, lauréats du concours externe de l'agrégation, peuvent demander leur maintien dans l'enseignement privé conformément aux dispositions du décret n° 64-217 du 10 mars 1964 modifié.Ils doivent obligatoirement détenir au moment de leur inscription au concours un contrat définitif ou provisoire ou un agrément définitif, dans les conditions prévues par le décret précité du 10 mars 1964. Ils devront également exercer à la rentrée scolaire dans un établissement d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État dans lequel ils pourront subir les épreuves sanctionnant l'année probatoire dans les classes de niveau correspondant au concours de l'agrégation.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer en vu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire.Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de la lettre par laquelle ils optent pour l'enseignement privé, d'une copie de leur contrat ou de leur agrément établi par la division chargée de l'enseignement privé du rectorat de l'académie dont ils relèvent, ainsi que l'attestation d'emploi, dans la discipline ou option du concours, établie par leur chef d'établissement au titre de l'année scolaire en cours. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL.En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera prononcée dans l'enseignement public.Sont exclus de cette possibilité d'option :- les lauréats du concours externe de l'agrégation inscrits également au concours d'accès à l'échelle de rémunération des professeurs agrégés. Conformément à l'article 5 du décret n° 64-217 du 10 mars 1964 modifié, ils ne peuvent pas demander leur maintien dans l'enseignement privé. Ils accompliront le stage en situation -option2- dans l'enseignement public ;- les lauréats du concours externe de l'agrégation exerçant en délégation rectorale dans un établissement d'enseignement privé, c'est-à-dire sans contrat, au moment de leur inscription au concours. Ils accompliront le stage en situation - option 2 - dans l'enseignement public.Avertissement : Les lauréats du concours externe de l'agrégation qui auront opté pour leur maintien dans l'enseignement privé et qui, à l'issue de la première année ou ultérieurement, souhaiteraient intégrer l'enseignement public devront demander leur intégration. Deux conditions devront alors être remplies :- être dans une position statutaire permettant l'intégration dans l'enseignement public ;- l'intégration sera subordonnée à l'existence d'emplois vacants au niveau national en application de l'article 7 ter du décret n° 51-1423 du 5 décembre 1951.Il est précisé que l'affectation en tant que titulaire de l'enseignement public est prononcée en fonction des règles du mouvement national à gestion déconcentrée.TITRE VI - AFFECTATION DANS UNE CLASSE PRÉPARATOIRE AUX GRANDES ÉCOLES OU DANS UNE SECTION DE TECHNICIENS SUPÉRIEURSCette disposition concerne les lauréats de l'agrégation qui auront fait l'objet, sur avis de l'inspection générale de leur discipline de recrutement, et après accord ministériel, d'une proposition d'affectation dans un établissement public de l'enseignement du second degré pour y assurer un service d'enseignement à temps complet en classe préparatoire ou en section de techniciens supérieurs pendant la totalité de l'année scolaire 2002-2003.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer en vu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire.Ils seront nommés en qualité de professeurs agrégés stagiaires et assureront les mêmes obligations de service que les professeurs titulaires enseignant dans les mêmes classes, puisqu'ils sont dispensés de suivre la formation en IUFM.Il est précisé que leur affectation en qualité de stagiaire sur le poste qu'ils auront occupé durant l'année de stage ne leur confère aucun droit à une affectation à titre définitif. Ils devront participer au mouvement sur postes spécifiques organisé l'année suivante.TITRE VII - LAURÉATS RECRUTÉS OU SUSCEPTIBLES DE L'ÊTRE PAR UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR RELEVANT DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN QUALITÉ DE MONITEUR OU D'ATER- moniteur en application des titres I et II du décret n° 89-794 du 30 octobre 1989 relatif au monitorat d'initiation à l'enseignement supérieur ;- attaché temporaire d'enseignement et de recherche conformément aux dispositions du décret n° 88-654 du 7 mai 1988 modifié.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vu correspondant à l'académie où est implanté l'établissement public d'enseignement supérieur dont ils relèvent, ou celui auprès duquel ils ont déposé leur candidature.Ils formulent ensuite 5 vux en classant par ordre de préférence les académies au cas où ils n'obtiendraient pas leur contrat d'engagement. Ils devront alors solliciter sans délai une affectation en qualité de stagiaire (option 1 ou 2 selon le cas), leur nomination prenant effet à la date de leur installation. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vux exprimés, le premier vu étant pris en considération.* Lauréats des concours de l'année en coursParallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur contrat d'engagement, le cas échéant de la proposition d'engagement du président de l'université. Cet envoi doit impérativement être effectué, au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation au titre de l'option 1 ou 2 sera prononcée en fonction des seules nécessités du service.* Lauréats en report de stageParallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui les invite à justifier leur situation au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur contrat d'engagement avant le 30 novembre. Les lauréats qui transmettront leur dossier au-delà de cette date pourront bénéficier du contrat d'ATER ou de moniteur mais seront maintenus en report de stage. Leur nomination en qualité de professeur agrégé stagiaire sera reportée à la rentrée scolaire suivante.Les lauréats qui ne justifieront pas leur situation s'exposent à perdre le bénéfice du concours.Les effets de la nomination en qualité de professeur stagiaireLa nomination en qualité de professeur stagiaire interviendra le 1er septembre, s'ils ont été recrutés à cette date pour exercer les fonctions d'ATER ou de moniteur.En application des dispositions du décret n° 91-259 du 7 mars 1991, les intéressés sont placés, sur leur demande, en congé sans traitement pour exercer les fonctions d'ATER, ou celles de moniteur.S'ils ont reçu une affectation en IUFM et qu'ils y ont été effectivement installés, l'obtention de leur congé sans traitement est subordonnée à l'accord du rectorat de l'académie de leur centre de formation.Conformément aux dispositions de l'article 2 du décret du 7 mars 1991, pendant la durée du congé sans traitement les services sont réputés être accomplis dans la durée réglementaire du stage. Ils sont pris :- pour la totalité en ce qui concerne les ATER ;- pour la moitié de leur durée en ce qui concerne les moniteurs.En cas d'interruption du contrat, les intéressés seront donc tenus de terminer leur année réglementaire de stage pour pouvoir faire l'objet d'une titularisation.TITRE VIII - LAURÉATS EN FONCTIONS OU SUSCEPTIBLES DE L'ÊTRE DANS UN ÉTABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT PUBLIC À MAYOTTE , SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON, WALLIS-ET-FUTUNA, POLYNÉSIE FRANÇAISE, NOUVELLE-CALÉDONIELes lauréats des concours de recrutement en fonctions, ou susceptibles de l'être, dans une collectivité territoriale d'outre-mer au moment de leur admission, qu'ils détiennent ou non la qualité d'agents titulaires de l'État, peuvent être maintenus dans le territoire pour y effectuer leur année de stage en situation dans les conditions prévues ci-après.Au cours de l'année scolaire en cours,ils doivent avoir exercé, en qualité de personnels enseignants ou d'éducation titulaires du cadre d'État, dans un établissement d'enseignement public relevant du ministère chargé de l'éducation implanté dans la collectivité territoriale.Cette première condition n'est pas opposable aux personnels enseignants ou d'éducation titulaires qui ont obtenu, pour la rentrée scolaire suivante, une affectation ministérielle dans la collectivité d'outre-mer concernée.Cette même disposition pourra être applicable, sous réserve de l'avis du vice-recteur, aux agents non titulaires remplissant les mêmes conditions de service.À la rentrée scolaire en cours, ils devront exercer leurs fonctions dans la discipline ou option de leur recrutement dans un établissement d'enseignement public (collège, lycée ou lycée professionnel) dans lequel ils ont vocation à enseigner.Les intéressés ne pourront se prévaloir de cette nomination pour être maintenus dans le territoire au moment de leur titularisation.Si l'une des conditions énoncées ci-dessus n'est pas remplie, les intéressés recevront une affectation en qualité de stagiaires (option 1 ou 2 selon le cas) en métropole.Cas particulier de la Nouvelle-CalédonieA) Les lauréats qui remplissent les conditions pour pouvoir bénéficier du transfert du centre de leurs intérêts moraux et matériels en Nouvelle-Calédonie ou qui ont l'accord de la direction des ressources humaines et de la fonction publique territoriale pour une intégration dans la cadre territorial de l'enseignement, sollicitent l'avis du vice-recteur qui vérifie si ces conditions sont remplies.Deux situations peuvent alors se présenter :- soit ils sont nommés le 1er septembre s'ils étaient déjà sur un emploi vacant avant la réussite au concours- soit ils sont placés en report de nomination de septembre jusqu'au mois de février suivant pour attendre une nomination sur poste libéré ou créé à la rentrée scolaire australe.Dans les deux cas, ils devront participer au mouvement TOM (novembre) pour recevoir une affectation définitive à la rentrée scolaire australe (février) sous réserve de la titularisation prononcée à l'issue du stage.B) Les lauréats qui ne remplissent pas les conditions ci-dessus sont affectés en métropole.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vu correspondant à la collectivité territoriale. Ils formulent ensuite 5 vux en classant par ordre de préférence les académies de métropole au cas où ils ne rempliraient pas l'une des conditions prévues pour obtenir leur maintien dans la collectivité territoriale. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée des pièces justificatives notamment l'avis du vice-recteur. L'absence de l'avis du vice-recteur entraînera une affectation en métropole.TITRE IX - DÉTACHEMENT EN QUALITÉ DE STAGIAIRE DES AGENTS TITULAIRES DE L'ÉDUCATION NATIONALESeuls les agents titulaires du ministère de l'éducation nationale en détachement exerçant à la rentrée scolaire de l'année en cours des fonctions d'enseignement, ou d'éducation pour les CPE, dans un établissement d'enseignement ou de formation ne relevant pas du ministère de l'éducation nationale, pourront effectuer leur stage dans cet établissement si le ministère d'accueil (ou l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger) accepte de les prendre en charge dans leur nouvelle qualité de professeur stagiaire. Pour cela, ils devront exercer des fonctions de même nature que celles des membres du corps dans lequel ils ont vocation à être titularisés.Important : les lauréats ne pourront être détachés en qualité de stagiaire que s'ils remplissent les deux conditions suivantes :- seuls peuvent bénéficier de cette mesure ceux d'entre eux qui, en raison de leur situation administrative, doivent effectuer un stage en situation (cf. Titre II de la note de service). Les autres lauréats doivent obligatoirement effectuer leur stage en IUFM (option1) ;- la demande de détachement ne sera examinée que sous réserve de l'accord du ministère d'accueil (ou de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger AEFE), qui assurera la rémunération pendant le stage et devra faciliter le déroulement des procédures de validation. L'attention des lauréats est donc attirée sur la nécessité de prendre, dès les résultats d'admissibilité, l'attache des services de leur ministère d'accueil (ou de l'AEFE) pour obtenir, dans les délais requis et en tout état de cause avant le 1er septembre, l'accord nécessaire.S'ils ne remplissent pas les conditions énoncées ci-dessus, ils doivent, s'il y a lieu, mettre fin à leur détachement et solliciter sans délai, une affectation en qualité de stagiaire (option 2). En effet, si les lauréats n'obtiennent pas un détachement, ils ne peuvent pas bénéficier d'un report de stage pour ce motif, et doivent être affectés dans une académie ; à défaut, ils perdent le bénéfice du concours.Il existe deux situations pour un détachement en qualité de stagiaire.IX.1 Agents titulaires de l'éducation nationale détachés en FranceIls exercent en France des fonctions d'enseignement dans leur discipline ou d'éducation dans des classes correspondant, selon le concours, aux collèges, aux lycées ou aux lycées professionnels dans un établissement public d'enseignement ou de formation ne relevant pas du ministère de l'éducation nationale.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vu correspondant à l'académie où est implanté l'établissement dans lequel ils exercent.Au cas où ils n'obtiendraient pas l'accord du ministère d'accueil, ils formulent ensuite 5 vux en classant par ordre de préférence les académies. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vux exprimés, le premier vu étant pris en considération.Parallèlement à la saisie sur SIAL ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'accord du ministère d'accueil. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation sera prononcée en fonction des seules nécessités du service.IX.2 Agents titulaires de l'éducation nationale détachés à l'étrangerIls exercent à l'étranger des fonctions d'enseignement du second degré dans la discipline de recrutement ou d'éducation dans les classes d'un établissement scolaire français à l'étranger.Ils ne pourront être détachés en qualité de stagiaire que s'ils remplissent la condition suivante :- pour que la titularisation puisse être prononcée, il doit y avoir possibilité d'inspection. À cet effet, les lauréats qui n'effectueraient pas leurs fonctions d'enseignement dans des classes ou des niveaux de formation correspondant, selon le concours, aux collèges, aux lycées ou aux lycées professionnels, sont tenus d'accomplir au cours de l'année scolaire un stage de cinq semaines dans un établissement public du second degré en France. Ils recevront en temps utile l'information nécessaire pour accomplir leur stage. Il en est de même pour les lauréats qui exercent devant des élèves non francophones. Ils devront s'engager, par écrit, à effectuer ce stage, faute de quoi il ne pourra pas être procédé à leur détachement en qualité de stagiaire.Cette disposition est également applicable aux lauréats pour qui l'inspection générale de la discipline concernée ne pourrait pas diligenter, à l'étranger, une mission d'inspection au cours de l'année scolaire.Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vu correspondant à l'académie de leur choix. Cette académie sera chargée de l'organisation du contrôle pédagogique en vue de la titularisation. L'administration peut, le cas échéant, modifier ce choix en fonction des nécessités de l'organisation du contrôle pédagogique.Au cas où ils n'obtiendraient pas l'accord du ministère d'accueil, ils formulent ensuite 5 vux en classant par ordre de préférence les académies. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vux exprimés, le premier vu étant pris en considération.Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'accord du ministère d'accueil et le cas échéant, de l'engagement écrit à effectuer le stage de cinq semaines. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard, à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation sera prononcée en métropole en fonction des seules nécessités du service.TITRE X - AFFECTATION EN CENTRE DE FORMATION DES CONSEILLERS D'ORIENTATION-PSYCHOLOGUES STAGIAIRESLes dispositions de la présente note de service sont applicables aux lauréats des concours de recrutement de COP à l'exception des dispositions spécifiques ci-après.En application des dispositions du décret n° 91-290 du 20 mars 1991 relatif au statut des directeurs de centre d'information et d'orientation et conseillers d'orientation-psychologues et du décret n° 2001-369 du 27 avril 2001 portant organisation des concours et examens professionnels de recrutement de personnels de l'enseignement du second degré réservés à certains agents non titulaires, au titre du ministère de l'éducation nationale en application des articles 1er et 2 de la loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu'au temps de travail dans la fonction publique territoriale, les candidats admis aux concours externe, interne, réservé ou à l'examen professionnel de recrutement de COP sont nommés conseillers d'orientation-psychologues stagiaires et suivent une formation de deux années sanctionnée par le diplôme d'État de conseiller d'orientation-psychologue (DECOP).Les lauréats précédemment titulaires de l'éducation nationale en détachement ne peuvent bénéficier d'un détachement en qualité de stagiaire.X.1 Modalités d'affectation en centre de formation (option1)Sur SIAL, les lauréats complètent les rubriques et expriment au maximum 4 voeux correspondant chacun à l'académie dans laquelle est implanté le centre de formation à savoir : Paris, Aix-Marseille, Lille et Rennes.La date d'appréciation de la situation familiale telle que prévue au I.2.1 de la note de service est fixée au 1er juillet au lieu du 15 juillet.X.2 Report de stage (option3)Les lauréats peuvent solliciter le report de leur nomination pour les seuls motifs prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et ses établissements publics : service national volontaire, congé de maternité, congé parental.TITRE XI - CONDITIONS DE NOMINATION ET D'AFFECTATION EN QUALITÉ DE PROFESSEUR, DE CPE, DE COP STAGIAIRE OU D'ÉLÈVE-PROFESSEURXI.1 NominationTous les lauréats, qu'ils soient affectés en IUFM ou en centre de formation ou qu'ils accomplissent un stage en situation, font l'objet d'une nomination en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur dans les conditions prévues par chaque statut particulier et du décret n° 2001-369 du 24 avril 2001 pour les candidats nommés stagiaires suite à leur admission à un concours réservé ou à un examen professionnel et par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics.La nomination prendra normalement effet administratif et financier au 1er septembre ; elle peut être différée dans les cas prévus par la réglementation en vigueur.Les stagiaires, admis ultérieurement à un autre concours de recrutement, verront leur stage en cours interrompu. Ils seront mis en congé pour pouvoir faire l'objet d'une nouvelle nomination en qualité de stagiaire, conformément aux dispositions de l'article 20 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 modifié.Seuls sont assurés d'une nomination en qualité de stagiaire :- les lauréats inscrits sur les listes principales d'admission aux concours ;- les lauréats d'un examen professionnel.Aptitude physiqueIl est rappelé que la nomination définitive en qualité de stagiaire est légalement subordonnée à la constatation de l'aptitude physique, ceci en application du titre II "des conditions d'aptitude physique pour l'admission aux emplois publics" du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 modifié. Aussi, tout stagiaire ou élève-professeur qui ne se rendrait pas aux convocations à caractère médical qui lui seront adressées, se placerait de lui-même en position irrégulière. Conditions particulières pour les stagiaires EPSLes lauréats de l'agrégation d'EPS, du CAPEPS, du concours réservé d'EPS ou de l'examen professionnel d'EPS doivent justifier au plus tard à la date de nomination en qualité de stagiaire, soit avant le 1er septembre de l'année en cours, des diplômes et attestations de natation, sauvetage aquatique et de secourisme général et sportif prévus par les annexes I et II de la section EPS de l'arrêté du 12 septembre 1988 fixant les modalités des concours de l'agrégation, l'article 11 de l'arrêté du 22 septembre 1989 fixant les modalités des concours du certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive et l'article 8 de l'arrêté du 27 avril 2001 relatif aux modalités d'organisation de concours et d'examens professionnels réservés à certains personnels non titulaires exerçant des fonctions d'enseignement, de formation, d'éducation ou d'orientation et leurs arrêtés modificatifs du 24 janvier 2002.La nomination définitive est subordonnée à la transmission de ces pièces au bureau DPE C2, au plus tard le 15 septembre.ClassementPar ailleurs, il est précisé que tous les lauréats des concours et des examens professionnels de recrutement de professeurs et de CPE nommés en qualité de stagiaire sont classés à la date de leur nomination selon les dispositions prévues par le décret n° 51-1423 du 5 décembre 1951 modifié.S'agissant des élèves-professeurs, ils ne font pas l'objet d'un reclassement à la date d'entrée en cycle préparatoire. Mais ils peuvent opter pendant leur scolarité, sous certaines conditions, pour le traitement indiciaire correspondant à leur situation antérieure s'ils possédaient la qualité d'agent titulaire ou non titulaire.Il en est de même pour les COP stagiaires qui bénéficient du même droit d'option pendant leur stage.XI.2 AffectationLes stagiaires et les élèves des cycles préparatoires sont affectés pour la seule durée réglementaire du stage ou de leur scolarité.L'affectation détenue durant le stage ne préjuge en rien, quels que soient la qualité et le statut des lauréats au moment de leur admission, de l'affectation définitive que les stagiaires recevront, après leur titularisation, dans le cadre des opérations du mouvement national à gestion déconcentrée auquel ils devront obligatoirement participer.Enfin, tout stagiaire ou élève-professeur qui refuse de rejoindre son affectation, sans qu'il se soit trouvé dans l'impossibilité matérielle de le faire et malgré la mise en demeure qui lui sera faite, verra sa nomination retirée. Ce refus emporte rupture de tout lien avec le service et lui fait perdre le bénéfice de son concours.Une attention toute particulière doit être accordée à la diffusion de la présente note de service et à l'information des candidats.Aussi, est-il demandé aux directeurs d'IUFM, aux directeurs des centres de formation, aux responsables académiques des examens et concours et des personnels enseignants, ainsi qu'aux chefs d'établissement, de mettre ces modalités à la disposition des intéressés.Toutes ces informations sont disponibles sur le site internet du ministère chargé de l'éducation ( HYPERLINK "javascript:openWin('http://www.education.gouv.fr/personnel/sial/default.htm')" www.education.gouv.fr, rubrique SIAL). Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur des personnels enseignantsPierre-Yves DUWOYE
CALENDRIER 2003
DATE OPÉRATIONS RÉFÉRENCE De l'admissibilité ou de la date d'ouverture de SIAL au 5 juillet 2003 Saisie des vux sur SIAL quel que soit le concours ou l'examen professionnel objet de l'admissibilité. Autant de saisie que d'admissibilité pour un même candidat. (période de 15 jours par discipline) 1er juillet 2003 Pour les COP uniquement, date limite de mariage, PACS, reconnaissance d'enfants, pour bénéficier des bonifications pour rapprochement de conjoint. Chapitre X.1 5 juillet 2003 Clôture de la saisie des voeux sur le site SIAL. 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation d'inscription en 3e cycle pour une demande de report au titre d'études doctorales. § III.1.1 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation sur l'honneur au titre d'une demande de report pour un séjour à l'étranger. § III.1.4 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à la demande de report pour congé de maternité. § III.1.5 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à la demande de report pour congé parental. § III.1.6 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation du directeur de l'ENS pour les demandes de report pour fin de scolarité ENS. § III-1-7 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de la copie de l'arrêté d'affectation dans l'enseignement supérieur pour les candidats concernés. Titre IV 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de la lettre au terme de laquelle les candidats concernés optent pour l'enseignement privé, ainsi que leur contrat d'engagement dans l'enseignement privé, ou de leur agrément. Titre V 5 juillet 2003 Date limite d'envoi du contrat d'engagement pour les candidats à un poste de moniteur ou d'ATER pour les candidats de la session 2003. Titre VII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande d'affectation en TOM. Titre VIII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande d'affectation en Nouvelle-Calédonie. Titre VIII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande de détachement. Titre IX 15 juillet 2003 Date limite de mariage, PACS pour les lauréats qui sollicitent une affectation au titre du rapprochement de conjoint § I.2.1 3ème semaine de juillet 2003 Réunion des groupes de travail pour l'affectation des COP et des CPE. du 28 juillet au 11 août 2003 Réunion des groupes de travail pour l'affectation des lauréats de l'agrégation, du CAPES, du CAPEPS et du CAPLP 1er septembre 2003 Date d'affectation et de nomination en qualité de stagiaire. 1er septembre 2003 Date limite de prise en compte des enfants à charge de moins de 20 ans § I.2 15 septembre 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une candidature en EPS. Titre XI 30 novembre 2003 Date limite d'envoi du contrat d'engagement pour les candidats à un poste de moniteur ou d'ATER pour les lauréats des sessions antérieures à 2003, en report de stage. Titre VII
Coordonnées des bureaux DPE C2 et DPE C3 DPE C2 : bureau des professeurs des disciplines littéraires et des sciences humaines, des professeurs d'EPS et des personnels d'éducation, d'orientation et de documentation DPE C3 : bureau des professeurs des disciplines scientifiques et technologiques et des professeurs de lycée professionnel 34, rue de Châteaudun, 75436 Paris cedex 09 Sur toutes correspondancespréciser : gestion des stagiaires et la discipline.joindre : une copie de la lettre prononçant l'admissibilité. Renseignements téléphoniques : du 1er juin au 31 août au 01 55 55 54 54.
Annexe A
OBLIGATIONS DES PERSONNELS ENSEIGNANTS DU SECOND DEGRÉ ET DES PERSONNELS D'ÉDUCATION ET D'ORIENTATION STAGIAIRES
Lors de leur nomination en qualité de fonctionnaires stagiaires, les personnels appartenant à l'un des corps de personnels enseignants du second degré et des personnels d'éducation et d'orientation sont soumis aux mêmes obligations que celles auxquelles est assujetti l'ensemble des fonctionnaires de l'État.Ces obligations résultent notamment de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires et de la loi n° 84-16 du 11 juillet 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État ainsi que de l'ensemble des textes réglementaires pris pour leur application.À cet égard, l'attention des fonctionnaires stagiaires appartenant à l'un des corps susmentionnés doit être appelée sur le rôle de l'État en matière de protection des mineurs. Il s'agit d'une mission de service public plus particulièrement confiée au ministre chargé de la jeunesse et de l'éducation nationale et, concrètement, à tous les enseignants et à tous les éducateurs. Ceux-ci doivent donc avoir avec les enfants et les jeunes un comportement irréprochable, dépourvu de toute ambiguïté et de nature à préserver, en toutes circonstances, leur intégrité, leur dignité et leur sécurité.En ce domaine, le métier d'enseignant a des exigences plus fortes que celles des autres fonctionnaires, notamment l'exemplarité, indissociable du rôle d'éducateur.Aux termes du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 modifié fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics, toute faute commise par un stagiaire dans ou en dehors de l'exercice de ses fonctions l'expose à l'une des cinq sanctions disciplinaires suivantes :1. L'avertissement ;2. Le blâme ;3. L'exclusion temporaire, avec retenue de rémunération à l'exclusion du supplément familial de traitement, pour une durée maximale de deux mois ;4. Le déplacement d'office ;5. L'exclusion définitive de service.
Annexe B
CRITÈRES DE CLASSEMENT POUR UNE AFFECTATION EN IUFM OU EN CENTRE DE FORMATION
Le lauréat qui choisit une affectation en IUFM ou en centre de formation se voit attribuer, en fonction de son rang de classement, de sa qualité déclarée au moment de l'inscription au concours et de sa situation familiale, un nombre de points permettant de classer sa demande.Pour bénéficier des bonifications ci-après il doit impérativement renseigner les rubriques SIAL.
DATE OPÉRATIONS RÉFÉRENCE Rang de classement au concours Les promotions sont divisées en déciles : Lauréats nommés sur la liste complémentaire : 0 point 1er décile : 40 points 2ème décile : 36 points 3ème décile : 32 points 4ème décile : 28 points 5ème décile : 24 points 6ème décile : 20 points 7ème décile : 16 points 8ème décile : 12 points 9ème décile : 8 points 10ème décile : 4 points Bonification spécifique pour les lauréats de l'agrégation 30 points Situation familiale :- bonification pour rapprochement de conjoint 60 points Cette bonification exclut toute attribution de points au titre d'élève IUFM lors d'un changement d'académie sur le 1er vu. Néanmoins elle sera rétablie si le second vu porte sur l'académie de l'IUFM de préparation du concours. - autorité parentale unique, garde conjointe 60 points attribués au lauréat veuf(ve), divorcé(e) ou célibataire quel que soit le nombre d'enfants, à charge ou en garde conjointe, de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours, elle exclut toute attribution au titre du rapprochement de conjoint. - enfants à charge 20 points par enfant à charge de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours 10 points forfaitaires à partir du 3ème enfant Situation déclarée au moment de l'inscription au concours :- élèves 1ère année IUFM et lauréats assimilés (cycles préparatoires)- lauréats de la session antérieure, précédemment déclarés élèves 1ère année IUFM, en report de stage l'année en cours- lauréats d'une session antérieure précédemment déclarés élèves 1ère année IUFM en report de stage pour service national, congé maternité ou parental 40 points sur le premier vu correspondant obligatoirement à l'académie où les élèves de première année d'IUFM ont préparé le concours. - cas particulier des élèves des IUFM de Créteil, Paris et Versailles 40 points sur le 1er vu correspondant obligatoirement à l'académie où les élèves ont préparé le concours 30 points sur les vux 2 et 3 correspondant aux 2 autres académies de la région parisienne classées par ordre de préférence - élèves d'une ENS 20 points non cumulables avec les autres bonifications - maîtres contractuels de l'enseignement privé 40 points sur le premier vu qui doit correspondre à l'académie dont ils relèvent* - lauréats du concours externe précédemment non-titulaires de l'éducation nationale, MI-SE, lauréats du 3ème concours 100 points sur le premier vu qui doit correspondre à l'académie dont ils relèvent* - lauréats du concours interne précédemment non-titulaires de l'éducation nationale qui ne remplissent pas les conditions pour l'option 2 100 points sur le premier vu qui doit correspondre à la dernière académie d'affectation - lauréats précédemment titulaires de l'éducation nationale, titulairesde l'État, de la fonction publique territoriale ou hospitalière 100 points sur le premier vu qui doit correspondre à la dernière académie d'affectation* - sportifs de haut niveau 100 points sur le premier vu qui doit correspondre à l'académie correspondant aux intérêts sportifs* *La formation doit être assurée dans l'académie formulée en vu n° 1, dans le cas contraire le vu n° 1 doit être formulésur l'académie limitrophe ou la plus proche dans laquelle la formation est effectivement assurée.Égalité de points : Les lauréats sont départagés en prenant en compte, d'abord l'ordre des vux exprimés,puis la situation familiale.
Annexe C
FORMATION DES STAGIAIRES EN IUFM
Les IUFM conduisent la formation initiale des personnels enseignants et d'éducation pour les disciplines et options assurées par chaque IUFM en fonction de la carte des formations.Les professeurs stagiaires et les CPE stagiaires qui ne justifient pas d'un diplôme ou d'un titre professionnel obtenus dans un État partie à l'accord sur l'espace économique européen les qualifiant pour exercer les fonctions postulées dans l'enseignement du second degré, reçoivent une formation dispensée dans les conditions prévues et selon les modalités fixées par l'arrêté du 2 juillet 1991, par la circulaire n° 91-202 du 2 juillet 1991 relatifs au contenu et à la validation des formations organisées par les IUFM et la circulaire n° 93-10 du 6 août 1993 relative aux nouvelles orientations dans les IUFM des futurs enseignants du premier et du second degré à compter de la rentrée de septembre 1993, ainsi que par le plan de formation prévu par chaque IUFM.S'agissant des PLP stagiaires, l'organisation de leur formation au cours de l'année de stage s'inscrit dans le cadre des orientations définies par la circulaire susvisée du 2 juillet 1991 et par la circulaire n° 92-223 du 30 juillet 1992 relative à l'organisation de la formation des professeurs de lycée professionnel du deuxième grade stagiaire bénéficiant de la deuxième année en IUFM.En ce qui concerne les professeurs certifiés de documentation et les CPE stagiaires, leur formation sera assurée selon les modalités prévues respectivement par les circulaires n° 92-137 et n° 92-138 du 31 mars 1992 relatives au contenu et à la validation de la formation de ces deux catégories de personnels dans les IUFM.Pour leur stage en responsabilité, les professeurs stagiaires et les CPE stagiaires sont affectés dans un établissement d'accueil, élément d'un réseau de lieux de formation, choisi par le recteur en accord avec l'IUFM et lié à ce dernier dans le cadre d'une convention. L'affectation des stagiaires dans les établissements retenus pour la durée du stage est déterminée au plan académique.Enfin, les élèves-professeurs des cycles préparatoires au CAPLP suivent toute leur scolarité dans le même IUFM, sauf si la formation n'y est plus assurée.
Annexe D
NATURE DU SERVICE DES STAGIAIRES EN SITUATION
Le service doit, sauf dispositions particulières concernant notamment l'enseignement des langues régionales, être assuré dans toute la mesure du possible en totalité dans la discipline ou option du concours correspondant à la nouvelle qualité du stagiaire.En effet, les stagiaires doivent pouvoir être évalués dans leur discipline en vue de leur titularisation selon les modalités prévues par chaque statut particulier.Les obligations de service des stagiaires accomplissant un stage en situation sont celles des personnels titulaires du corps et, le cas échéant, de la discipline au titre desquels ils ont été recrutés.FormationLes professeurs stagiaires et les CPE stagiaires accomplissant un stage en situation doivent bénéficier d'une formation organisée par les IUFM dans le cadre de la formation continue.Pour permettre aux intéressés de participer à ces actions de formation, les chefs d'établissement veilleront à ce que le service et l'emploi du temps des personnels concernés puissent être aménagés en conséquence. De plus, le stagiaire doit bénéficier de l'aide d'un tuteur pédagogique pendant l'année de stage.Stage à temps partielEn application du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994, les personnels admis à un concours et devant accomplir un stage en situation peuvent bénéficier, pour la durée de l'année scolaire, d'une autorisation de travail à temps partiel dans les mêmes conditions que les personnels titulaires.Leur stage sera prolongé durant l'année scolaire suivante à concurrence d'une année de stage accomplie à temps complet, et la titularisation sera prononcée à l'issue de celui-ci.Cette facilité qui leur est accordée ne les dispense à aucun moment de la formation organisée à leur intention.
B.O. N°28 du 10 juillet 2003
Préparation de la carte scolaire du premier degré HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0300766CRLR : 510-1CIRCULAIRE N°2003-104 DU 3-7-2003MENDESCO B6
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "C:\\DOCUME~1\\HERVBL~1\\LOCALS~1\\Temp\\FrontPageTempDir\\wpe7.gif" \* MERGEFORMATINET La préparation de la carte scolaire du premier degré est devenue, au fil des années, un moment essentiel du débat public sur lécole. Cela tient au fait que la demande sociale à légard de lécole est de plus en plus exigeante et que lécole primaire est un maillon de proximité, sans aucun doute le service public le plus proche, celui auquel nos concitoyens sont le plus attachés.La circulaire du 21 février 1986, qui constituait jusquà maintenant la référence en la matière, est apparue comme dépassée par le groupe de travail, puis par la commission spécialisée écoles, qui ont conduit une réflexion sur les conditions de préparation de la carte scolaire. La rédaction dun nouveau texte sest donc avérée nécessaire, à partir des propositions formulées dans les rapports publiés au terme de ces travaux.Cest ainsi que les modalités délaboration de la carte scolaire dans le premier degré doivent garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, léquité, la transparence et la concertation que lon est en droit dattendre dun grand service public.Pour être comprises et acceptées, les mesures de carte scolaire doivent être fondées sur des critères précis, qui auront donné lieu à toutes les clarifications souhaitables auprès de lensemble des partenaires. Les décisions prises à tout niveau doivent donc être précédées dune analyse, dune réflexion et de débats approfondis, impliquant effectivement tous les acteurs concernés, sappuyant sur une vision prospective de lécole, tenant compte également des évolutions passées.La préparation de la carte scolaire du premier degré est une compétence partagée entre lÉtat et les communes. Le rappel du cadre législatif et réglementaire dans lequel elle sinscrit figure en annexe.Ce partage de compétences et la complémentarité des rôles quil implique exigent que sinstaure un dialogue entre leurs représentants respectifs à tous les niveaux : national, académique, départemental et local. Limportance de la concertation entre lÉtat et les collectivités territoriales est, de ce fait, une composante essentielle de lélaboration de la carte scolaire. Cette concertation doit impérativement sétendre à tous les acteurs de la communauté éducative et aux partenaires de lécole, pour permettre à chacun deux dapporter sa contribution en jouant pleinement son rôle.La présente circulaire décrit les étapes du processus délaboration de la carte scolaire, en mettant laccent sur les procédures de concertation et en proposant un calendrier indicatif pour le déroulement des opérations.Elle a vocation à constituer, pour tous les acteurs de la communauté éducative et pour les partenaires de lécole, un outil de référence qui laisse toute sa place aux initiatives et aux adaptations localement négociées, dès linstant où elles ne dérogent pas à la réglementation.Cette circulaire abroge et remplace la circulaire du 21 février 1986 relative à la Planification scolaire pour les écoles et les classes élémentaires et maternelles publiques.
I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire
Les mesures de carte scolaire du premier degré se traduisent par des ouvertures et des fermetures décole(s) et de classe(s). La restructuration du réseau peut résulter par ailleurs de créations de regroupements ou de fusions décoles.
A - Ouvertures et fermetures décole(s) ou de classe(s)
Louverture dune classe ou dune école est de fait le résultat de lexercice de compétences partagées entre lÉtat et les communes : dune part, sa création et son implantation par le conseil municipal, cest-à-dire le choix de la localisation, la construction, lappropriation ou laménagement de locaux à des fins denseignement et, dautre part, laffectation du ou des emplois denseignants correspondants par linspecteur dacadémie. Ces deux décisions peuvent être simultanées ou distinctes dans le temps.Les projets de création et dimplantation de classes ou décoles élaborés par les communes sont transmis pour avis au préfet. Celui-ci se concerte avec linspecteur dacadémie, responsable de lattribution et du retrait des emplois, sur les projets proposés. Lavis du préfet recueilli, les communes arrêtent leurs décisions et les lui transmettent. Linspecteur dacadémie en est aussitôt informé.Aucune décision relevant de la compétence de la commune nest nécessaire pour louverture dune classe, dès lors quelle consiste à affecter un emploi lorsque des locaux sont disponibles et quaucune décision municipale nest intervenue pour les désaffecter. Il sagit du cas le plus fréquent.En cas de refus dune commune de fournir les locaux nécessaires au bon fonctionnement du service public au regard des critères départementaux deffectifs, linspecteur dacadémie peut proposer au préfet la mise en uvre de la création par lÉtat dun établissement denseignement (art. L 211-3 du code de léducation, modifié par lart. 81 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). Cette procédure est exceptionnelle.Parallèlement, la fermeture dune classe ou dune école résulte de fait du retrait du ou des postes denseignant par linspecteur dacadémie. Le Conseil dÉtat a en effet considéré quun poste peut être retiré, même sans laccord de la commune, en indiquant quaucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait demplois dinstituteur à lintervention préalable dune délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe (CE 5/5/1995, ministère de léducation nationale/association Sauvons nos écoles). La décision de désaffectation des locaux scolaires correspondants est de la compétence du conseil municipal ou de lorgane délibérant de létablissement public de coopération intercommunale. Toutefois, si des locaux scolaires ne font pas lobjet de désaffectation, après la suppression des emplois denseignant correspondants, ils restent affectés au service public denseignement.Lavis du préfet, qui peut sappuyer sur celui de linspecteur dacadémie, doit être recueilli préalablement à la désaffectation de locaux scolaires (cf. circulaire interministérielle du 25 août 1995 relative à la désaffectation des biens des écoles élémentaires et maternelles publiques).Bien que le Conseil dÉtat ait jugé (CE n° 87 522 ministre de léducation nationale/commune de Meilhan-sur-Garonne 28 octobre 1992) que, légalement, la consultation de la commune, avant toute décision de retrait de poste, nétait pas obligatoire, cette consultation apparaît tout à fait indispensable.
B - Cas de regroupements décoles
1) Les regroupements décoles de plusieurs communes (regroupements pédagogiques intercommunaux)
Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour létablissement et lentretien dune école, mais le regroupement délèves de plusieurs communes dans une seule école ne simpose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que lune des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de léducation). Dans les autres cas, laccord de la commune est requis.Les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) peuvent utilement sappuyer sur des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).Il existe deux sortes de RPI :- les RPI dispersés : chaque école rassemble les élèves de plusieurs communes par niveau pédagogique et garde son statut juridique et sa direction décole ;- les RPI concentrés : lensemble des élèves des communes concernées est scolarisé dans lécole de lune des communes.
2) Les réseaux décoles
Plusieurs écoles, dune seule commune ou de plusieurs communes, appartenant ou non à un regroupement pédagogique intercommunal, peuvent également être regroupées en réseaux, formules souples permettant en particulier la mise en commun de moyens et déquipements et la mise en uvre de projets communs. Les réseaux, qui peuvent être adossés à un établissement public de coopération intercommunale, sont généralement sans conséquence sur la structure pédagogique des écoles qui les composent.Lorganisation en réseau, modalité en voie de développement, fera lobjet de textes spécifiques.
3) Les fusions décoles au sein dune commune
Il sagit de la réunion de deux écoles en une structure unique, ou bien du regroupement des élèves de deux écoles dans une seule des deux structures. Peuvent être fusionnées des écoles élémentaires, ou des écoles maternelles, ou encore une école maternelle et une école élémentaire.La fusion de deux écoles comporte nécessairement la fermeture de lune delles et, le cas échéant, une modification de limplantation des classes issues de la fusion. Une décision de la commune concernée est nécessaire dans tous les cas. Toutefois, dans la mesure où la réunion de deux écoles implique la suppression dun emploi de directeur, une telle décision ne peut être prise quen étroite concertation entre linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, et la municipalité.La fusion de deux écoles, et en particulier dune école maternelle et dune école élémentaire, ne doit pas conduire à créer un ensemble dune taille trop élevée, notamment en zone déducation prioritaire, et ne doit pas avoir pour effet de remettre en cause la spécificité de lécole maternelle.
II - Modalités de la concertation
La concertation relative à la préparation de la carte scolaire du premier degré est conduite, sous lautorité de lÉtat, avec notamment les représentants des communes, des parents délèves et des personnels. Une information claire, complète et identique doit être donnée à lensemble des partenaires de lécole ; les associations complémentaires de lécole et les délégués départementaux de léducation nationale peuvent être consultés en tant que de besoin.Cette concertation doit être menée à tous les niveaux, selon des modalités et avec des objectifs variables selon le niveau concerné.
A - Niveau national
Les décisions prises au niveau national, en ce qui concerne la répartition des moyens, se fondent sur une analyse de la situation des académies de manière à satisfaire au mieux les besoins recensés. Ainsi, outre lévolution de la démographie scolaire, il sagit de prendre en compte les caractéristiques sociales, territoriales et structurelles des académies, tout en leur laissant les marges de manuvre permettant la mise en uvre des orientations et priorités académiques et départementales. Les services académiques sont dailleurs associés à la réflexion menée par ladministration centrale sur la préparation de la rentrée, pour ce qui concerne leur académie.Le Conseil supérieur de léducation (CSE) et en son sein, tout particulièrement, la commission spécialisée des écoles peuvent servir de cadre à la concertation au niveau national. En effet, réunissant lensemble des partenaires de linstitution scolaire, le conseil supérieur peut être saisi par le ministre de toutes les questions quil juge utile de lui soumettre. La commission spécialisée des écoles prépare la discussion et les avis du conseil en ce qui concerne le premier degré en amont de ses réunions. Des représentants de lassociation des maires de France sont, en toute hypothèse, associés à la concertation.Le comité technique paritaire ministériel (CTPM) est consulté sur les critères de répartition des emplois au niveau national.Compte tenu des résultats de ces diverses consultations, les dotations définies au niveau national sont notifiées globalement aux recteurs dacadémie afin de permettre la mise en uvre de la politique éducative dans chaque académie, tout en intégrant les nécessités du pilotage académique et départemental.
B - Niveau académique
Lélaboration de la carte scolaire sinscrit dans le cadre de la politique éducative conduite dans lacadémie. Par ailleurs, compte tenu du partage de compétences, rappelé en annexe, entre lÉtat et les communes, il apparaît souhaitable dassocier des représentants des communes à la réflexion engagée au niveau académique, par exemple en recueillant les propositions et observations des présidents des associations départementales de lAssociation des maires de France (AMF). Cest par rapport aux objectifs généraux de la stratégie académique et en tenant compte des résultats de la concertation menée avec les élus et les autres organisations représentatives de la communauté éducative que le recteur définit les grandes orientations et les priorités qui vont guider son action pour le premier degré.Deux instances sont consultées :Le conseil académique de léducation nationale (Caen) peut être consulté sur tout ce qui concerne lorganisation et le fonctionnement du service public denseignement dans lacadémie. Il est ainsi consulté sur les critères de répartition des emplois entre les départements de lacadémie. Il est recommandé que, à linstar du CSE, une commission spécialisée École issue du Caen - ou un groupe de travail assurant une bonne représentation des organisations représentatives de la communauté éducative concernées par le premier degré - prépare la consultation de cette instance sur les sujets relatifs au premier degré.Le comité technique paritaire académique (CTPA) est consulté sur lorganisation des établissements denseignement du premier degré de lacadémie. Le projet de répartition des emplois entre les départements lui est présenté. Compte tenu de la composition du comité technique paritaire académique, peu adaptée au premier degré, il est recommandé de constituer un groupe de travail spécifique.Après avoir recueilli lavis de ces instances, le recteur arrête les critères de répartition des emplois entre les départements, puis répartit les emplois entre les départements de lacadémie.
C - Niveau départemental
Linspecteur dacadémie répartit, après mise en uvre des différentes procédures de concertation et de consultation des partenaires intéressés, les moyens qui lui sont alloués et définit les mesures daménagement du réseau scolaire qui en découlent, à partir des orientations fixées par le ministre de léducation nationale et des priorités définies par le recteur.
1) Les éléments dappréciation et le schéma territorial
Lévolution des effectifs, les taux dencadrement, les contraintes liées à la ruralité ou aux difficultés denvironnement, lexistence de projets éducatifs cohérents, les conditions daccueil des élèves handicapés ou en difficulté figurent parmi les éléments dappréciation les plus significatifs. En tout état de cause, il nexiste plus de normes nationales en matière daffectation ou de retrait demploi, les critères pertinents relevant de lappréciation des autorités académiques.Lanalyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national doit être affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale qui sera jugée pertinente. La zone infra-départementale définie peut être variable selon lurbanisation (quartier, pays...).Dautres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre décoles de petite taille, le nombre décoles de taille importante, le nombre décoles en ZEP ou en REP...En tout état de cause, les critères susceptibles dêtre retenus doivent être clairement définis, afin de faire lobjet dune information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations.Une perspective pluriannuelle sera bien entendu privilégiée, intégrant lanalyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes.Les données démographiques, économiques et sociales ainsi définies sont rassemblées et analysées dans un schéma territorial fixé par linspecteur dacadémie après avis du CDEN. Le schéma territorial, qui annonce clairement les objectifs visés, doit servir de base à la réflexion et au débat au sein des instances de concertation. Il établit en effet un inventaire complet de la situation scolaire du département. Il identifie notamment les réseaux décoles existants et présente les orientations souhaitées en matière de création de nouveaux réseaux. Le schéma territorial sinscrit dans le cadre de la réalisation des projets territoriaux de lÉtat ou de la région. Il constitue par ailleurs un outil dinformation national pour la préparation des rentrées scolaires.
2) Les consultations réglementaires
Le conseil départemental de léducation nationale (CDEN) est informé du bilan de la rentrée scolaire. Il peut être consulté sur toute question relative à lorganisation et au fonctionnement du service public denseignement dans le département, et notamment sur les orientations. Il est obligatoirement consulté sur limplantation des emplois dans les écoles publiques et sur les ajustements de rentrée du département. Il peut définir les modalités de la concertation locale, à léchelon infra départemental.Le comité technique paritaire départemental (CTPD) est consulté sur lorganisation des établissements denseignement du premier degré du département ; il est ainsi consulté sur limplantation des emplois et également sur les ajustements de rentrée. Linspecteur dacadémie y présente le bilan de la rentrée et le projet de la rentrée suivante : objectifs, priorités, répartition des moyens, critères départementaux pour lattribution des emplois. Il est informé des projets des communes, à court et moyen terme.
3) Les modalités de la concertation infradépartementale
En dehors des procédures de consultation prévues réglementairement, il est fortement recommandé de mettre en place localement dautres modalités de concertation et dinformation. En amont des consultations dinstances réglementaires, les inspecteurs dacadémie, avec le concours des inspecteurs responsables des circonscriptions du premier degré, réuniront en tant que de besoin les partenaires des écoles concernées, plus particulièrement les représentants des municipalités ou des établissements publics de coopération intercommunale, des parents délèves et des enseignants, aux moments principaux de la préparation de la rentrée scolaire. Les intéressés devront disposer dans ce cadre des éléments dinformation nécessaires.
4) Le dialogue État-communes
Les maires et les présidents dEPCI sont, en toute hypothèse, tenus informés par les inspecteurs dacadémie des conditions daccueil des élèves à la rentrée scolaire et des prévisions deffectifs établies par les directeurs décole. Ils sont consultés sur les projets daffectation et de retrait des postes.
5) Procédures de concertation dans le cadre de laménagement du territoire
Les décrets n° 82-389 et n° 82-390 du 10 mai 1982 modifiés par le décret du 20 octobre 1999, relatifs aux pouvoirs des préfets et des préfets de région, ont mis en place des procédures particulières applicables en cas de réorganisation densemble ou de fermeture de services publics, notamment décoles, dans un département ou une région.Larticle 29 de la loi du 4 février 1995 modifiée par la loi du 25 juin 1999 institue des dispositions particulières pour les zones urbaines sensibles et les zones de revitalisation rurale.Ces procédures sajoutent aux autres concertations obligatoires imposées par ailleurs dans le cadre de lélaboration de la carte scolaire. Il appartient en particulier à linspecteur dacadémie, pour tout projet de fermeture décole, de réaliser une étude dimpact qui est transmise au préfet. La réalisation de cette étude dimpact est une formalité obligatoire (CAA Nancy n° 00NC01168 du 21/6/2001 association École et territoire, Mme Philippe).En cas de cumul de projets de fermeture de services publics, des procédures particulières sont mises en uvre, faisant intervenir, dans certains cas, la consultation par le préfet de la commission départementale dorganisation et de modernisation des services publics et pouvant amener, de manière exceptionnelle, à la suspension des décisions de linspecteur dacadémie.
III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations
Chaque recteur et chaque inspecteur dacadémie établissent, en liaison avec le préfet, un calendrier des opérations annuelles, qui permette aux communes de prendre leurs décisions et au mouvement des enseignants de se dérouler dans de bonnes conditions. Le calendrier proposé ci-dessous constitue un cadre de référence. Il donne lieu aux adaptations liées aux spécificités locales.
Annexe
RAPPEL DES COMPÉTENCES DE LÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ
Bilan et orientations Préparation de la rentrée scolaire suivante Ajustement de rentrée Octobre-décembre : bilan de la rentrée scolaire de lannée N. Orientations à courtet moyen termes. Niveau académiqueDécembre-janvier : notification des dotations aux académies et aux départements.Examen de la traduction des orientations en mesures de rentrée Niveau départementalJanvier-février-mars : répartition des emplois dans les écoles Juin-septembre ConcertationinfradépartementaleCDENCTPDCaenCTPACSECTPM Caen : consultation sur les critères derépartition desemplois entre lesdépartementsGroupes de travail1er degréCTPA : répartition des dotations en emplois ConcertationinfradépartementaleCTPD : consultation sur la répartitiondes emplois par écoleConcertation avec les maires sur les projets dattribution et de retrait demploisCommunicationdes projets de fermeture décole et de létude dimpact correspondante au préfet, chargé de mettre en uvre les procédures prévues en cas de fermeture ou de cumul de fermetures de services publicsCDEN : consultation sur la répartitiondes emplois CTPDCDEN Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMARAnnexeRAPPEL DES COMPÉTENCES DE L'ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ"L'éducation nationale est un service public de l'État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales" (article L. 211-1 du code de l'éducation). En matière de premier degré, ces compétences sont exercées au niveau municipal.1) La communeLa commune a la charge de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des écoles publiques. Elle décide légalement de la création et de l'implantation des écoles et des classes élémentaires et maternelles d'enseignement public, après avis du représentant de l'État (article L. 212-1, code de l'éducation, article L. 2121-30, code général des collectivités territoriales). De même, et par parallélisme, la suppression des classes et des écoles (désaffectation), ou le changement d'implantation d'une classe ou d'une école, dépendent de la commune. Toutes ces décisions appartiennent au conseil municipal. Ces compétences, ou une partie d'entre elles, relèvent de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, dès lors que celui-ci a en charge l'enseignement primaire public, en totalité ou en partie, aux lieu et place des communes membres (article L 5211-5 I - III, alinéa 3, code général des collectivités territoriales).2) Le maire, en tant qu'agent de l'ÉtatLe maire est chargé d'inscrire les élèves dans les différentes écoles publiques de sa commune. Il lui appartient préalablement de déterminer par arrêté le ressort territorial de chaque école, dans les communes qui ont plusieurs écoles publiques (article L 131-5, code de l'éducation). Ces décisions, qui sont prises par le maire, non pas en sa qualité d'exécutif de la collectivité territoriale, mais en tant qu'agent de l'État, peuvent avoir une incidence sur l'ouverture et la fermeture de classes.3) Le préfetSon intervention, sous forme d'avis, est prévue en cas de création et implantation de classe, ainsi que, par parallélisme, avant la désaffectation de locaux scolaires par la commune ; enfin, il a un rôle important à jouer dans le cadre des procédures spécifiques de concertation mises en place par les textes relatifs à l'aménagement du territoire.4) Les autorités de l'éducation nationaleL'État définit le contenu et l'organisation des activités d'enseignement obligatoires. Il a la charge de la rémunération du personnel enseignant des écoles maternelles et élémentaires publiques.Le ministre de l'éducation nationale répartit les moyens en emplois entre les académies. Les recteurs d'académie procèdent ensuite à la répartition des moyens entre les départements. L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, est chargé d'implanter et de retirer les emplois d'instituteur et de professeur des écoles dans son département. Il procède aux nominations et aux mutations d'instituteurs et de professeurs des écoles dans le département. Il appartient donc aux autorités académiques de définir annuellement, après concertation, les priorités et les critères d'attribution et de retrait des postes.L'inspecteur responsable d'une circonscription du premier degré joue un rôle essentiel, notamment pour la liaison entre les écoles, les communes et l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale. Il veille en particulier à la fiabilité des prévisions d'effectifs d'élèves. HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/28/MENE0300766C.htm" \l "top#top"
B.O. N°36 du 2 octobre 2003
Approbation des statuts de lUnion sportive de lenseignement du premier degré HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENE0301730DRLR : 936-2DÉCRET DU 12-9-2003JO DU 20-9-2003MEN - DESCO A9SPR
Vu code de léducation, not. art. L. 552-2 et L. 552-3 ; L. n° 84-610 du 16-7-1984 mod. ; D. n° 86-495 du 14-3-1986 mod. par D. n° 90-686 du 31-7-1990, not. art. 1 ; avis du CSE du 12-12-2002 ; avis du Conseil national des activités physiques et sportives du 20-3-2003
Article 1 - Sont approuvés tels quils sont annexés au présent décret les nouveaux statuts de lassociation dénommée Union sportive de lenseignement du premier degré (USEP).Article 2 - Le décret du 31 juillet 1990 approuvant les statuts de lUnion sportive de lenseignement du premier degré et le décret n° 96-674 du 23 juillet 1996 portant approbation des modifications des statuts de lUnion sportive de lenseignement du premier degré sont abrogés.Article 3 - Le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et le ministre des sports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Fait à Paris, le 12 septembre 2003Jean-Pierre RAFFARINPar le Premier ministre :Le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe ministre des sportsJean-François LAMOUR HYPERLINK "javascript:history.back();" Annexe
Article 1 - LUSEP, Union sportive de lenseignement du premier degré, est, au sein de la Ligue de lenseignement, une fédération sportive scolaire placée sous la tutelle du ministre chargé de léducation. LUSEP est membre du Comité national olympique et sportif français.Elle regroupe :1) des associations de lenseignement public du premier degré organisant, à titre principal, des activités sportives ;2/ des associations sportives dautres établissements denseignement public accueillant des élèves du premier degré ayant reçu lagrément des autorités académiques et du comité directeur de lUSEP ;3) des associations péri-scolaires agréées par le comité directeur de lUSEP.Sa durée est illimitée.Les associations affiliées à lUSEP sont déclarées conformément à la loi du 1er juillet 1901 ou au droit civil local dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.Leurs statuts devront comporter les dispositions rendues obligatoires par les lois et règlements et être en accord avec les règles édictées par les instances nationales de lUSEP.LUSEP peut comprendre également des licenciés à titre individuel ainsi que des membres dhonneur, des membres donateurs et des membres bienfaiteurs.Article 2 - LUSEP est habilitée à :1/ organiser les activités et rencontres sportives scolaires et périscolaires des écoles publiques,2) promouvoir le développement dactivités sportives volontaires diversifiées, complémentaires de léducation physique et sportive obligatoire et offertes à tous les élèves, dans un cadre associatif et dans une perspective de formation à la responsabilité, à lautonomie, au civisme et à la démocratie,3) concourir à la formation et au travail des enseignants, des animateurs, des équipes éducatives, des formateurs intervenant dans les cadres scolaires et périscolaires.Pour cela, en liaison avec les collectivités territoriales et le mouvement sportif, lUSEP contribue à la cohérence nécessaire des activités physiques et sportives proposées aux élèves de lenseignement du premier degré.Elle a son siège social à Paris ; il est le même que celui de la Ligue française de lenseignement ; il peut être transféré dans une autre commune par délibération de lassemblée générale de lUSEP.Article 3 - Toutes discussions ou manifestations étrangères aux buts de lassociation y sont interdites.Article 4 - LUSEP institue des comités départementaux et régionaux sous forme dassociations déclarées conformément à la loi du 1er juillet 1901 ou au droit civil local dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.Chacun de ces comités dont la composition et le mode de désignation des membres sont précisés au règlement intérieur est présidé par un membre élu en son sein. Assiste de droit à leurs réunions, un représentant (ou son suppléant) désigné par chacune des instances déconcentrées des ministères chargés de léducation nationale, de la jeunesse et des sports.Leurs statuts doivent comporter des dispositions obligatoires arrêtées par lUSEP.Article 5 - Lassemblée générale de lUSEP est composée de représentants des associations affiliées dûment mandatés. Les modalités de désignation des délégués ainsi que le nombre de voix dont chacun dispose et qui est calculé en fonction du nombre de licences délivrées sont déterminés par le règlement intérieur de lunion.Pour délibérer valablement, lassemblée générale doit être composée dau moins la moitié de ses membres en exercice représentant au moins la moitié des voix.Si le quorum nest pas atteint, lassemblée générale est de nouveau convoquée quinze jours plus tard. Aucune condition de quorum nest alors exigée.Article 6 - Lassemblée générale tient au moins une séance par an sur convocation de son président.Elle entend les rapports sur les activités de lUSEP et sur sa gestion. Elle approuve les comptes de lexercice précédent et vote le budget de lexercice suivant.Elle définit et contrôle le programme de lUSEP et délibère sur les questions mises à lordre du jour. Elle procède, sil y a lieu, à lélection des membres du comité directeur.Lassemblée générale approuve le règlement intérieur de lUSEP.Article 7 - Un comité directeur de vingt-quatre membres est élu pour 4 ans par lassemblée générale de lUSEP.Article 8 - Le comité directeur de lUSEP exerce tous les pouvoirs qui ne sont pas attribués à lassemblée générale par les présents statuts. Il présente chaque année au ministre chargé de léducation le bilan des activités et les projets daction de lUSEP.Article 9 - Dès lélection du comité directeur, lassemblée générale élit le président de lUSEP : il est choisi parmi les membres du comité directeur, sur proposition de celui-ci ; il est élu au scrutin secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés.Le mandat du président prend fin avec celui du comité directeur.Article 10 - Après lélection du président par lassemblée générale, le comité directeur élit en son sein, au scrutin secret, un bureau dont la composition est fixée par le règlement intérieur et qui comprend au moins un secrétaire général et un trésorier.Le mandat du bureau prend fin avec celui du comité directeur.Article 11 - Le président de lUSEP préside les assemblées générales, le comité directeur et le bureau. Il ordonnance les dépenses. Il représente lUSEP dans tous les actes de la vie civile et devant les tribunaux.Le président peut déléguer certaines de ses attributions dans les conditions fixées par le règlement intérieur.Article 12 - Les ressources de lUSEP se composent :1) du revenu de ses biens ;2) du montant des droits daffiliation des associations membres de lUSEP fixés par lassemblée générale ;3) du montant des licences et des cotisations fixé par lassemblée générale ;4) du montant des crédits ouverts au bénéfice de lUSEP dans le budget de la Ligue de lenseignement ;5) du produit des manifestations quelle organise ;6) des aides de lÉtat, des collectivités territoriales, des établissements et autres organismes ;7) des ressources créées à titre exceptionnel et, sil y a lieu, avec lagrément de lautorité compétente ;8) du produit des rétributions perçues pour services rendus ;9) de tout autre produit autorisé par la loi.Article 13 - Il est tenu une comptabilité faisant apparaître annuellement un compte dexploitation générale, le résultat de lexercice et un bilan.Le comité directeur justifie chaque année auprès des ministères ou secrétariats dÉtat concernés, de lemploi des fonds provenant de toutes les aides et subventions accordées au cours de lexercice écoulé.Article 14 - Les statuts ne peuvent être modifiés que par une assemblée générale extraordinaire sur proposition soit du ministre chargé de léducation soit du comité directeur ou du quart au moins des membres dont se compose lassemblée générale représentant au moins le quart des voix.Pour délibérer valablement, cette assemblée générale extraordinaire doit comprendre au moins deux tiers de ses membres en exercice représentant au moins deux tiers des voix.Les modifications sont adoptées lorsquelles sont votées à une majorité dau moins deux tiers des suffrages exprimés, à la condition que le nombre de ces suffrages exprimés soit au moins égal au deux tiers des voix représentées. Elles ne deviennent exécutoires quaprès approbation par décret en Conseil dÉtat.Article 15 - Lassemblée générale extraordinaire appelée à se prononcer sur la dissolution de lUSEP, convoquée spécialement à cet effet, doit comprendre plus de la moitié des membres en exercice. Elle se prononce dans les conditions prévues par le troisième alinéa de larticle 14 ci- dessus.Article 16 - En cas de dissolution, lassemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de lUSEP. Elle propose au ministre chargé de léducation dattribuer lactif net à un ou plusieurs établissements publics ou reconnus dutilité publique.
B.O. N°24 du 17 juin 2004
Abrogation de circulaires ministérielles et de notes de service HYPERLINK "javascript:history.back();"
NOR : MENI0401236CCIRCULAIRE N°2004-092 DU 10-6-2004MENIG
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux chefs détablissement
Dans un souci de bonne gestion et de simplification administrative, jai décidé de procéder à labrogation dune série de circulaires et notes de service qui nont plus dapplication faute de base légale ou réglementaire ou encore dont les dispositions sont totalement obsolètes et désormais sans objet.Ces circulaires et notes de service sont présentées par titre du recueil des lois et règlements (RLR), chronologiquement, avec lindication du chapitre du RLR dans lequel elles sont actuellement classées.Sont abrogées les dispositions suivantes :
a) Administration générale
1. Circulaire du 14 novembre 1945 : Transmission par voie hiérarchique (RLR 107-0) ;2. Circulaire du 8 mai 1946 : Transmission par la voie hiérarchique (RLR 107-0) ;3. Circulaire du 25 mars 1943 : Forme du courrier administratif (RLR 107-1) ;4. Note du 3 mars 1945 : Présentation de la correspondance (RLR 107-1) ;5. Circulaire du 26 janvier 1963 : Correspondance administrative (RLR 107-1) ;6. Circulaire du 11 mars 1960 : Usage abusif de la franchise postale - (RLR 107-2) ;7. Note de service n° 81-165 du 14 avril 1981 : Franchise postale (RLR 107-2) ;8. Circulaire du 10 janvier 1963 : Application de larrêté du 28 décembre 1962 portant délégation de la signature du ministre de léducation nationale de certains actes administratifs aux recteurs dacadémie (RLR 140-2 g).
b) Bibliothèques
9. Circulaire du 8 janvier 1936 : Réglementation des prêts dimprimés manuscrits entre bibliothèques (RLR 153-1) ;10. Circulaire n° 65-331 du 31 août 1965 : Exercice du droit de préemption en vente publique par les établissements relevant du ministère de léducation (RLR 153-2) ;11. Circulaire n° 81-1821 du 8 décembre 1981 : Réalisation dun catalogue collectif unifié des publications en série (RLR 153-1) ;12. Circulaire n° 85-221 du 12 juin 1985 : Recommandations pour le PEB et la fourniture à distance de documents (RLR 153-1) ;13. Circulaire n° 96-104 du 16 avril 1996 : Tarifs recommandés pour les reproductions au titre du PEB (RLR 451-0).
c) Relations entre ladministration et les administrés
14. Circulaire n° 76-194 et n° 76-U-079 du 25 mai 1976 : Instructions du Premier ministre en vue de lamélioration des relations entre les fonctionnaires et les administrés (RLR 160-3) ;15. Circulaire n° 78-321 et n° 78-U-066 du 20 septembre 1978 : Instructions du Premier ministre en vue de lamélioration des relations entre les fonctionnaires et les administrés (RLR 160-3) ;16. Circulaire n° 80-U-004 du 24 janvier 1980 : Application de la loi informatique et liberté (RLR 160-3) ;17. Note de service n° 82-130 du 22 mars 1982 : Motivation des actes administratifs (RLR 160-3) ;18. Note de service n° 82-404 du 20 septembre 1982 : Amélioration des relations entre ladministration et les administrés ou les usagers (RLR 160-3) ;19. Note de service n° 83-091 du 17 février 1983 : Correspondances soumises à ladministration centrale par les usagers et personnels de léducation nationale (RLR 160-3) ;20. Circulaire n° 84-186 du 24 mai 1984 : Mise en uvre des dispositions du décret du 28 novembre 1983 concernant les relations entre ladministration et les usagers (RLR 160-3).
d) Moyens denseignement
21. Circulaire du 7 février 1956 : Réglementation des cahiers et articles assimilés (RLR 177-0a) ;22. Circulaire du 8 septembre 1959 : Envoi de timbres-poste aux écoles primaires par ladministration des PTT (RLR 177-0a) ;23. Circulaire n° 64-118 du 4 mars 1964 : Extension du service de la philatélie à lécole à lenseignement privé (RLR 177-0a) ;24. Circulaire n° 65-303 du 5 août 1965 : Attribution de matériel audiovisuel en nature (RLR 177-0a) ;25. Circulaire n° 65-313 du 18 août 1965 : Auxiliaires audiovisuels dans lenseignement des langues vivantes (RLR 177-0a) ;26. Circulaire n° IV - 69-520 du 22 décembre 1969 : La philatélie à lécole (RLR 177-0a) ;27. Circulaire n° 73-080 du 15 février 1973 : La philatélie à lécole (RLR 177-0a) ;28. Note de service n° 83-422 du 21 octobre 1983 : Un outil pédagogique : le timbre-poste (RLR 177-0a) ;29. Circulaire n° 77-405 du 26 octobre 1977 : Attestation pour conférences audiovisuelles (RLR 177-0b) ;30. Circulaire n° 72-79 du 1er mars 1972 : Équipement audiovisuel des établissements scolaires du second degré en vue de lenseignement des langues vivantes (RLR 177-1) ;31. Circulaire n° 74-121 du 27 mars 1974 : Laboratoires de langues vivantes (RLR 177-1) ;32. Circulaire n° 75-188 du 20 mai 1975 : Équipement des établissements du second degré en appareils et documents audiovisuels (RLR 177-1) ;33. Circulaire n° 77-323 du 14 septembre 1977 : Rationalisation des équipements audiovisuels des établissements denseignement (RLR 177-1) ;34. Circulaire n° 79-270 du 30 août 1979 : Rationalisation des équipements audiovisuels : recommandation relative aux achats de magnétophones (RLR 177-1) ;35. Circulaire du 3 février 1948 : Cinéma scolaire de lacadémie de Paris (RLR 177-2a) ;36. Circulaire du 18 mars 1948 : Subvention pour lacquisition dappareils de projection fixe et dappareils cinématographiques denseignement (RLR 177-2a) ;37. Circulaire du 1er juillet 1948 : Locaux scolaires utilisés par des exploitants professionnels (RLR 177-2a) ;38. Instruction du 30 janvier 1952 modifiée par la circulaire du 21 février 1952 : Production et acquisition des films denseignement par le ministère de léducation nationale ; acquisition des films denseignement par les établissements scolaires ; régime de distribution des films par les cinémathèques de prêt (RLR 177-2a) ;39. Circulaire du 31 mars 1954 : Achat de copies de films (RLR 177-2a) ;40. Circulaire du 2 juin 1954 : Fourniture de films cinématographiques aux lycées et collèges (RLR 177-2a) ;41. Instruction n° 74-118 du 26 mars 1974 : Cinémathèque centrale de lenseignement : abonnements ; locations (RLR 177-2a) ;42. Circulaire du 31 mai 1963 : Enseignement du cinéma (RLR 177-2b) ;43. Circulaire du 21 juillet 1958 : Utilisation de la télévision scolaire (RLR 177-3) ;44. Circulaire du 10 juillet 1959 : Utilisation de la télévision scolaire (RLR 177-3) ;45. Circulaire n° 66-433 du 13 décembre 1966 : Équipement des écoles primaires en postes de radio à modulation de fréquence (RLR 177-3) ;46. Note du 10 janvier 1972 : Recommandation relative aux circuits fermés de télévision pour la formation des maîtres (RLR 177-3) ;47. Circulaire du 4 septembre 1901 : Bibliothèques scientifiques (RLR 177-5) ;48. Circulaire du 17 août 1903 : Alambics de laboratoire (RLR 177-5) ;49. Circulaire du 17 février 1947 : Alcools destinés aux usages scientifiques (RLR 177-5).
e) Avantages en nature
50. Circulaire du 15 avril 1961 : Indemnités allouées par les collectivités locales aux fonctionnaires et agents de lÉtat, employés comme agents spéciaux des lycées municipaux (RLR 217-3) ;51. Circulaire n° VII - 68-108 du 26 février 1968 : Alimentation en électricité des logements situés dans lenceinte des établissements relevant du ministère de léducation nationale (RLR 218-6) ;52. Circulaire n° VII - 68-296 du 10 juillet 1968 : Alimentation en électricité des logements situés dans lenceinte des établissements relevant du ministère de léducation nationale (RLR 218-6).
f) Réglementation financière et comptable
53. Note du 5 juin 1998 : Dispositions relatives à leuro (RLR 300-6) ;54. Circulaire n° 65-456 du 15 décembre 1965 : Locations dimmeubles à usage scolaire (RLR 360-0a) ;55. Instruction du 30 septembre 1925 : Administration financière des collèges (RLR 360-1) ;56. Circulaire du 9 octobre 1935 : Obligations des villes (RLR 360-1) ;57. Lettre ministérielle du 14 septembre 1943 : Situation juridique des internats gérés par lÉtat (RLR 360-2) ;58. Circulaire du 9 mars 1943 : Internats exploités en régie départementale ou communale (RLR 360-3) ;59. Circulaire du 11 mai 1948 : Comptabilité des internats en régie départementale ou communale (RLR 360-3) ;60. Circulaire du 7 juillet 1948 : Fonds de réserve des internats en régie municipale (RLR 360-3).
g) Enseignements scolaires
61. Circulaire du 14 avril 1939 : Attribution de lorientation professionnelle (RLR 504-0) ;62. Circulaire n° 338/1 du 3 janvier 1946 : Fonctionnement des secrétariats dorientation professionnelle (RLR 504-0) ;63. Circulaire du 20 avril 1961 : Orientation professionnelle. Nouvelles dénominations (RLR 504-0) ;64. Circulaire du 5 décembre 1924 : Délégués cantonaux (RLR 511-4) ;65. Circulaire n° 78-460 du 22 décembre 1978 : Classement de la documentation relative à linformation scolaire dans les collèges et les lycées au cours de la rentrée scolaire 1978-1979 (RLR 523-0) ;66. Note de service n° 84-028 du 13 janvier 1984 : Préparation et mise en uvre de lorientation au cours de lannée scolaire 1983-1984 en vue de la rentrée 1984 (RLR 523-0) ;67. Note de service n° 85-014 du 8 janvier 1985 : Préparation de la rentrée scolaire 1985 : objectifs pour lorientation (RLR 523-0) ;68. Circulaire n° 85-119 du 27 mars 1985 : Diversification de lorientation des jeunes filles (RLR 523-0) ;69. Note de service n° 87-196 du 8 juillet 1987 : Diffusion dans les centres de documentation et dinformation (CDI) de lycées professionnels dun système autodocumentaire spécifique mis au point par lONISEP (RLR 523-0) ;70. Circulaire n° 87-388 du 7 décembre 1987 : La préparation de lorientation des élèves du second degré en 1987-1988 (RLR 523-0) ;71. Circulaire n° 88-355 du 21 décembre 1988 : Préparation de lorientation des élèves du second degré en 1988-1989 (RLR 523-0).
h) Enseignement privé
72. Circulaire du 4 janvier 1897 : Renseignements sur la qualité de leau (RLR 530-0) ;73. Circulaire du 21 octobre 1901 : Registre du personnel (RLR 530-0) ;74. Circulaire du 25 février 1912 : Analyse de leau (RLR 530-0) ;75. Circulaire du 31 mai 1939 : Instructions pour lapplication de la loi du 3 mars 1938 (RLR 530-0) ;76. Circulaire du 19 mars 1949 : Inspection des établissements denseignement privé (RLR 530-0) ;77. Circulaire du 13 mars 1893 : Conditions dinstallation des écoles primaires privées : prescriptions dhygiène à observer (RLR 530-1) ;78. Circulaire du 27 mai 1895 : Ouverture décoles privées (RLR 530-1) ;79. Circulaire du 12 juillet 1939 : Moniteurs étrangers et cours de langues étrangères dans les écoles primaires, publiques et privées (RLR 530-1) ;80. Circulaire du 12 janvier 1851 : Secours aux établissements denseignement libre (RLR 530-2) ;81. Circulaire du 17 janvier 1885 modifiée par la circulaire du 14 août 1907 : Examen, par les conseils académiques, des demandes de certificats de stage pour louverture détablissements libres denseignement secondaire (RLR 530-2) ;82. Circulaire du 30 mars 1893 : Étrangers professeurs darts dagrément (RLR 530-2) ;83. Circulaire du 30 mars 1899 : Enseignement secondaire : subventions ; locaux (RLR 530-2) ;84. Circulaire du 21 décembre 1925 : Moniteurs étrangers de langues vivantes (RLR 530-2) ;85. Circulaire du 28 mars 1929 : Moniteurs étrangers (RLR 530-2) ;86. Circulaire du 29 janvier 1935 : Dispense de stage (RLR 530-2) ;87. Circulaire du 15 octobre 1946 : Étrangers qui exercent des fonctions denseignement ou de surveillance (RLR 530-2) ;88. Circulaire du 11 janvier 1950 : Constitution des dossiers de demandes de subventions acceptées par certaines assemblées départementales et municipales et formulées par divers établissements libres dinstruction secondaire (RLR 530-2) ;89. Circulaire du 16 septembre 1959 : Subventions aux établissements dinstruction secondaire (application des dispositions de larticle 69 de la loi du 15 mars 1850) (RLR 530-2) ;90. Circulaire du 11 janvier 1961 : Instruction des demandes dintégration, de contrat dassociation et de contrat simple présentées par les établissements denseignement privé (RLR 531-0) ;91. Circulaire du 2 mars 1961 : Rapports entre lÉtat et les établissements denseignement privés. Instruction des demandes de contrats (RLR 531-0) ;92. Circulaire n° 64-329 du 24 juillet 1964 : Application de la loi du 31 décembre 1959 sur les rapports entre lÉtat et les établissements denseignement privés : accélération des procédures et règlements (RLR 531-0) ;93. Circulaire n° 65-340 du 7 septembre 1965 : Instruction des demandes de contrat déposées par les établissements denseignement privé. Délai de fonctionnement (RLR 531-0) ;94. Circulaire n° 65-355 du 28 septembre 1965 : Instruction des demandes de contrat déposées par les établissements denseignement privé. Situation des cours complémentaires (RLR 531-3) ;95. Circulaire n° 71-136 du 9 avril 1971 : Enseignement privé : modalités pratiques dapplication de larticle 3 du décret n° 70-796 du 9 septembre 1970 portant modification du décret n° 60-746 du 28 juillet 1960 relatif aux conditions financières de fonctionnement (personnel) des classes sous contrat simple et de larticle 28 de la loi de finances rectificative pour 1970 ( n° 70-1283 du 31 décembre 1970) (RLR 531-3) ;96. Circulaire n° 78-215 du 4 juillet 1978 : Effectifs requis des établissements denseignement privé sous contrat simple (RLR 531-3) ;97. Circulaire n° 76-348 du 18 octobre 1976 : Paiement des subventions de fonctionnement des centres de formation pédagogique privés (RLR 531-5) ;98. Circulaire n° 78-472 et n° 78-359 bis du 20 octobre 1978 : Participation des communes aux dépenses de fonctionnement matériel des établissements denseignement privés du premier degré sous contrat dassociation (RLR 531-5) ;99. Note de service n° 87-360 du 6 novembre 1987 : Contrôle de lutilisation des crédits daide à la mise en place de linformatique pédagogique dans les établissements denseignement privés sous contrat (RLR 531-5) ;100. Note de service n° 87-423 du 10 décembre 1987 : Mandatement du forfait dexternat aux établissements denseignement privés du second degré sous contrat dassociation. Forfait dexternat (RLR 531-5) ;101. Note de service n° 88-303 du 22 novembre 1988 : Versement du forfait dexternat aux établissements denseignement privés du second degré sous contrat dassociation (RLR 531-5) ;102. Note de service n° 84-226 du 28 juin 1984 : Modalités transitoires dobtention du diplôme dinstituteur par les maîtres des établissements spécialisés sous contrat simple, accueillant des enfants et adolescents handicapés (RLR 531-7 d) ;103. Note de service n° 87-111 du 14 avril 1987 : Préparation de la rentrée 1987 dans les collèges privés sous contrat. Mise en uvre de la rénovation (RLR 531-8) ;104. Note de service n° 82-273 du 30 juin 1982 : Établissements privés sous contrat dassociation : achat de manuels scolaires et douvrages pédagogiques dans les collèges et les lycées denseignement professionnel : année scolaire 1982-1983 (RLR 572-0) ;105. Note de service n° 83-257 du 1er juillet 1983 : Établissements privés sous contrat dassociation : achat de manuels scolaires et douvrages pédagogiques dans les collèges et les lycées denseignement professionnel : année scolaire 1983-1984 (RLR 572-0).
i) Examens
106. Circulaire du 8 mai 1963 : Baccalauréat : examen des livrets scolaires des élèves du CNTE (RLR 544-0 b) ;107. Circulaire du 25 juin 1948 : Résultats du CEP (RLR 546-0) ;108. Circulaire n° 32 du 15 février 1961 : CEP : Inscription des enfants de bateliers et de forains (RLR 546-0) ;109. Circulaire du 16 mars 1963 : Inscription au CEP de bateliers et de forains (enfants et adultes) (RLR 546-0 et 546-1) ;110. Circulaire n° 64-155 du 25 mars 1964 : Épreuves dhistoire, de géographie et de sciences pour les élèves des classes de transition candidats au CEP (RLR 546-0) ;111. Circulaire n° 65-42 du 28 janvier 1965 : Épreuves dhistoire, géographie et de sciences pour les élèves des classes de quatrième du cycle terminal de CEG et CES candidats au CEP (RLR 546-0) ;112. Circulaire n° 66-24 du 24 janvier 1966 : Épreuves dhistoire, géographie et de sciences pour les élèves des classes de quatrième du cycle terminal de CEG et CES candidats au CEP (RLR 546-0) ;113. Circulaire n° IV- 68-78 du 8 février 1968 : Inscription au certificat détudes primaires élémentaires des candidats bateliers et forains (RLR 546-0 et 546-1) ;114. Circulaire du 3 avril 1953 : Certificat détudes pour adultes (RLR 546-1) ;115. Circulaire du 28 février 1955 : Certificat détudes primaires des adultes (RLR 546-1) ;116. Circulaire n° IV- 69-144 du 13 mars 1969 : Organisation de sessions de certificat détudes primaires réservées aux militaires du contingent (RLR 546-1).
j) Vie scolaire
117. Circulaire n° 1449/4 du 28 septembre 1949 : Brimades dans les établissements denseignement technique (RLR 551-0b) ;118. Circulaire du 7 septembre 1954 : Brimades (RLR 551-0b) ;119. Circulaire du 1er septembre 1962 : Brimades (RLR 551-0b) ;120. Circulaire n° 64-392 du 15 octobre 1964 : Brimades (RLR 551-0b) ;121. Circulaire du 17 février 1938 : Entourage du poêle par une grille protectrice (RLR 552-0b) ;122. Circulaire du 19 février 1940 : Devoir de signaler aux municipalités létat défectueux des locaux (RLR 552-0b) ;123. Circulaire du 14 mars 1950 : Bois de chauffage des classes des écoles primaires publiques (RLR 552-0b) ;124. Circulaire du 23 mai 1950 : Obligations des communes concernant le balayage des locaux scolaires et lallumage des feux (RLR 552-0b) ;125. Circulaire du 16 mai 1956 : Collecte annuelle de dessins et travaux manuels des différents ordres denseignement (RLR 557-1) ;126. Circulaire du 29 novembre 1963 : Concours de la Journée européenne des écoles (RLR 557-2) ;127. Circulaire n° 76-241 du 29 juillet 1976 : Transports scolaires : application des dispositions de larticle 8 de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 dorientation en faveur des personnes handicapées (RLR 571-0).
k) Accidents scolaires
128. Circulaire du 30 mai 1963 : Assurance des élèves contre les accidents scolaires qui pourraient leur survenir (RLR 562-2) ;129. Circulaire n° 1697/1 du 7 novembre 1950 : Accidents scolaires : déplacements à bicyclette des élèves des établissements denseignement technique public (RLR 563-1).
l) Personnels
130. Circulaire n° 72-281 du 5 juillet 1972 : Appellation des mères célibataires (RLR 610-9) ;131. Circulaire n° 75-409 et 75-U-108 du 14 novembre 1975 : Incidence des dispositions du décret n° 75-683 du 30 juillet 1975 sur la carrières des fonctionnaires des catégories C et D (RLR 612-3) ;132. Circulaire n° VIII 67-294 du 29 juin 1967 : Fonctionnaires stagiaires relevant de la direction des bibliothèques et de la lecture publique (RLR 626-0) ;133. Note de service n° 92-217 du 21 juillet 1992 : Programmes des concours internes spéciaux de recrutement dans le corps des médecins de léducation nationale, organisés selon les modalités prévues par larrêté du 5 mars 1992 (art. 28) (RLR 627-4) ;134. Circulaire du 29 juin 1859 : Leçons particulières (RLR 700-3) ;135. Circulaire du 25 novembre 1919 : Interdiction de donner des cours dans les établissements denseignement libre (RLR 530-0 et 700-3) ;136. Circulaire du 13 janvier 1925 : Interdiction de donner des cours dans les établissements denseignement libre (RLR 530-0 et 700-3) ;137. Lettre ministérielle du 1er février 1929 : Leçons particulières (RLR 700-3) ;138. Circulaire du 19 novembre 1932 : Cours de danse (RLR 700-3) ;139. Circulaire du 21 août 1947 : Interdiction de participation des membres de lenseignement public à lenseignement libre (RLR 700-3) ;140. Circulaire du 10 novembre 1919 : Interdiction des opérations commerciales (RLR 700-3) ;141. Circulaire du 27 juin 1936 : Attribution des postes restant en fin de mouvement (RLR 720-4 a) ;142. Circulaire du 23 mai 1949 : Participation au mouvement des instituteurs et institutrices réintégrés après lexpiration dun congé pour convenances personnelles (RLR 720-4 a) ;143. Circulaire du 17 mars 1927 : Secrétariat de mairie (RLR 720-7) ;144. Circulaire du 28 novembre 1921 relative à lobligation de résidence (RLR 805-1) ;145. Note de service n° 96-056 du 20 février 1996 : Affectation des stagiaires en prolongation de stage ou autorisés à effectuer une seconde et dernière année de stage (RLR 822-6) ;146. Note de service n° 97-094 du 10 avril 1997 : Stagiaires en prolongation de stage ou autorisés à effectuer une seconde et dernière année de stage - rentrée scolaire 1997, publiée au B.O. du 17 avril 1997.
m) Dispositions diverses
147. Circulaire du 24 octobre 1951 : Films interdits aux mineurs de moins de seize ans (RLR 506-0) ;148. Circulaire du 2 octobre 1961 : Possibilités demploi offertes aux veuves de guerre et aux veuves dont les maris sont morts pour la France (RLR 843-9).149. Circulaire du 13 janvier 1955 : Diffusion de films de la direction de la jeunesse et des sports (RLR 973-2).La présente circulaire sera publiée au B.O.L e ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheFrançois FILLON
Circulaires départementalesCIRCULAIRES DÉPARTEMENTALES
Classes à projet artistique et culturel et projets environnement.
Dans le cadre de leur projet, les écoles envisageant d'organiser :
des classes à projet artistique et culturel
des projets d'éducation à l'environnement
peuvent demander un financement.
Les dossiers sont à retirer auprès des circonscriptions.
Concernant les classes à P.A.C., je vous rappelle qu'il est indispensable de procéder à l'élaboration du projet avec un conseiller pédagogique spécialiste ou un conseiller pédagogique généraliste de circonscription.
Pour l'année scolaire 2004-2005, les priorités départementales concernent les domaines suivants : les arts visuels et notamment le design, la musique, la culture scientifique et le patrimoine.
Ces dossiers sont à déposer auprès de l'Inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription, qui les transmettra avec un avis circonstancié à l'Inspection Académique, Division de la scolarité, pour le 14 mai 2004, délai de rigueur.
Les demandes de classes à projet artistique et culturel seront examinées par une commission départementale d'expertise en vue d'une réponse en fin de la présente année scolaire.
Les projets environnement seront soumis aux différents partenaires pour une réponse en début d'année scolaire prochaine. Une copie du dossier sera envoyée au Rectorat (DAPCI) pour le 14 mai 2004.
Monique LESKO
Accueil et encadrement des élèves dans les écoles.
L'accueil et l'encadrement des élèves dans les écoles nécessitent le rappel de trois dispositions importantes :
Le contrôle de l'assiduité des élèves soumis à l'obligation scolaire fait dorénavant l'objet de nouvelles mesures légales (loi n° 2004-1 du 2 janvier 2004) et réglementaires (décret n° 2004-162 du 19 février 2004 publié au B.O. n° 14 du 1er avril 2004). Pour permettre à l'autorité académique d'assurer ce contrôle, de procéder le cas échéant au rappel à la loi et d'engager avec les familles le dialogue nécessaire, il convient que la fréquentation scolaire soit dûment vérifiée par les directeurs et directrices d'écoles maternelles et élémentaires.
Conformément à une réglementation déjà ancienne, je vous demande donc de faire en sorte que, dans chacune des classes de votre école, le registre d'appel soit renseigné lors de chaque demi-journée, que les renseignements y soient consignés de manière infalsifiable, et que les moyennes mensuelles de fréquentation soient calculées.
Conformément à la quatrième priorité de ma circulaire de rentrée, je rappelle la nécessité d'entretenir avec chaque parent des enfants inscrits dans l'école une relation suivie. Les circulaires ministérielles de 1999 sur la transmission des résultats scolaires aux familles et du 15 juillet 2004 sur les modalités d'élection des représentants de parents d'élèves au Conseil d'école nous imposent une information régulière à chacun des deux parents, sauf dans le cas, très rare, où l'un des parents s'est vu retirer l'autorité parentale. Dans la mesure toutefois où les informations concernant chacun d'eux n'auraient pas été communiquées à l'école, il ne vous appartient pas d'effectuer les investigations à ce sujet.
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La prévention de la violence doit faire l'objet d'une attention et d'une vigilance particulières à tous les niveaux d'enseignement.
Un groupe d'appui départemental est installé depuis le 20 octobre 2004 pour apporter aux directeurs d'école, aux inspecteurs de l'Education nationale et aux chefs d'établissement le soutien nécessaire dans cette action.
D'ores et déjà, je vous demande d'exercer votre devoir de surveillance des élèves qui vous sont confiés avec la plus grande attention, notamment dans la cour de récréation et lors des mouvements d'élèves.
Monique LESKO
Scolarisation des élèves nouvellement arrivés en France
Réf : circulaires n° 2002-063 du 20/3/03 et2002-101 du 25/4/2002
Les écoles, les collèges et les lycées sont appelés à scolariser des enfants arrivant de pays étrangers. Pour ces élèves la maîtrise de la langue française constitue une priorité. Ils sont généralement soumis à lobligation scolaire et leur accueil dans le système éducatif doit être effectif. Leur recensement doit être rapide et précis afin quun bilan général des compétences puisse être établi par le centre dinformation et dorientation et le réseau daccueil.
Une attention spécifique doit être accordée à ceux qui ont été peu scolarisés antérieurement, notamment en organisant des parcours adaptés à chacun. Ces parcours sappuient sur des modules intensifs dapprentissage du français et sur lintégration raisonnée en classe ordinaire, avec un suivi individuel et la mise en place du tutorat.
Pour les jeunes de plus de seize ans, le bilan daccueil devra définir un projet de formation qui conduira soit à une scolarisation soit à une orientation vers un dispositif de formation professionnelle.
Les élèves nouvellement arrivés en France sont inscrits en fonction de leur âge dans létablissement scolaire qui correspond au domicile du responsable légal ou de la personne qui assure lhébergement. Pour un jeune de moins de seize ans séjournant en France sans ses parents, mais avec une personne qui déclare en avoir la responsabilité et à ce titre demande son inscription dans un établissement scolaire, il y a lieu de vérifier la situation de cette personne par rapport à lenfant.
Pour les écoles, le directeur procède à ladmission à partir du certificat dinscription délivré par le maire de la commune selon la réglementation en vigueur.
Deux situations peuvent se présenter :
lélève a moins de six ans, il intègre lécole au niveau correspondant à son âge. Léquipe éducative lui assure un enseignement intensif de la langue française centré sur la compréhension et lexpression orale.
lélève est âgé de six ans ou plus, les réponses pédagogiques sont construites par lécole avec les maîtres chargés des cours de rattrapage intégrés (CRI) en fonction des besoins des enfants et des spécificité scolaires locales.
Pour définir les modalités dintervention, le directeur décole sadresse au maître CRI le plus proche ou à la coordinatrice du premier degré. Selon les cas, le maître CRI pourra, soit intervenir directement auprès de lécole, soit apporter un appui pédagogique à léquipe enseignante.
Pour plus dinformation, les directeurs décole peuvent se procurer auprès des maîtres CRI ou de la coordonatrice du premier degré le document « vous accueillez un enfant nouvellement arrivé en France »
Toute inscription est immédiatement signalée à linspection académique (DISCOL). Lenvoi du récépissé dinscription conditionne lintervention du réseau daccueil et la définition des modalités de scolarisation spécifique dans létablissement ou lécole concernés.
Laffectation dun élève nouvellement arrivé en France implique une concertation entre de nombreux acteurs : la famille, le directeur décole ou le chef détablissement, lenseignant, linspection académique , le maire de la commune
Les principes généraux sont les suivants, il convient de les adapter à la situation de chacun :
lélève intègre la classe qui correspond à son âge ou éventuellement le niveau inférieur
les élèves âgés de 6 ans rejoignent le cours préparatoire. Un éventuel aménagement de la scolarité peut intervenir à la suite de lévaluation de la période dadaptation .
Les élèves de 12 ans sont inscrits au collège même si une partie de leur enseignement est dispensé par un maître CRI.
Les directeurs décole et les principaux de collèges saisissent mesdames les coordinatrices du premier et du second degré des situations qui justifieraient dautres dispositions.
Le réseau daccueil des élèves nouvellement arrivés en France est un dispositif départemental qui concerne le premier et le second degré. Il est basé au collège Jules Vallès 3 rue du Puits Thibaud à Saint Etienne.
Responsable du dossier Henry DESTOUR Inspecteur dacadémie
inspecteur pédagogique régional
Inspection académique de la Loire
( 04 77 81 41 72
Coordonnatrice 1er degré Marie Christine KAYSEN
Inspecteur de léducation nationale St Etienne 5 ( 04 77 80 08 96
Coordonnatrice 2nd degré Pierrette EPALLE Principale
Collège Jules Vallès
( 04 77 49 47 37
Je vous remercie par avance de lattention personnelle que vous voudrez bien porter à ce dossier et je vous sais gré de me tenir informée des difficultés éventuelles.
Monique LESKO
ACADEMIE DE LYON
Inspection Académique de le Loire
11, rue des Docteurs Charcot
42023 Saint-Etienne cedex
e-mail : HYPERLINK mailto:ce.ia42-discol@ac-lyon.fr ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
Cachet de l'établissement ou de l'école
Tél : 04 77 81 41 13
Fax : 04 77 81 41 05
RECEPISSE DINSCRIPTION
Elève nouvellement arrive en France sans maîtrise suffisante de la langue française
Nom de l'élève :
Prénom :
.Sexe :
Né(e) le :
Lieu de naissance :
Pays d'origine :
Nationalité :
Arrivé en France le :
Date de scolarisation dans votre établissement
Si lélève était déjà scolarisé en France précisez la date dinscription et le nom de létablissement
Nom du responsable légal :Lien de parenté :
Adresse :
Téléphone :
Etablissement scolaire ou école d'accueil : Classe provisoire
Circonscription ou bassin
Réseau daccueil si linformation est disponible
Enseignant
Date de prise en charge
A.......................... le........................
le chef détablissement ou directeur décole
Notice individuelle
Les parents ou responsables légaux
pèremèreresponsable légal
(en cas d'absence des parents)Présent en France (oui-non)Date de naissanceSituation professionnelleLangue(s) parlée(s)
La fratrie résidant en France
Nom Prénom Date de naissance Sexe - Etablissement scolaire fréquenté
Motifs de la présence en France
Personnes de lentourage ayant une influence sur lintégration en France.
Nombre dannées de scolarisation dans le pays dorigine (joindre justificatif si possible)
Nombre dannées détudes du français comme langue étrangère et nombre d'heures/semaine
Langue maternelle
Autres langues vivantes étudiées (autres que la langue maternelle)
langue(s) Nombre d'années Nombre d'heures/semaine
La scolarité a-t-elle été régulière, intermittente ?
Précisions (santé, conflits, autres raisons...)
Ce document est renseigné par le chef d'établissement ou le directeur décole
Il est à adresser à l'Inspection Académique DISCOL- dès l'inscription de l'élève . Merci de signaler tout changement de classe ou d'établissement ou départ définitif de l'élève.
Lenvoi de ce document conditionnera laccompagnement des élèves par le réseau daccueil
Elections aux Conseils d'Ecole
Dispositions réglementaires :
Arrêté du 13 mai 1985 (B.O. n° 22 du 30 mai 1985) modifié par larrêté du 25 août 1989 (B.O. n° 31), larrêté du 22 juillet 1993 (B.O. n° 28 du 2 septembre 1993), et l'arrêté du 17 juin 2004 (B.O. n° 29 du 22 juillet 2004);
Arrêté modificatif du 9 juin 2000 (B.O. n° 23 du 15 juin 2000) ;
Circulaire ministérielle n° 2000-082 du 9 juin 2000 (B.O. n° 23 du 15 juin 2000) , modifiée par la circulaire n° 2004-115 du 15 juillet 2004 (B.O. n° 29 du 22 juillet 2004)
Circulaire ministérielle n°2000-142 du 6 septembre 2000
Circulaire n° 2001-078 du 3 mai 2001 (B.O. n° 19 du 10 mai 2001).
N.S n°2003-086 du 22 mai 2003 (B.O. n°22 du 29 mai 2003)
NS du 25 juin 2004 (B.O. n°29 du 22 juillet 2004)
ORGANISATION DES ELECTIONS
Les élections des représentants de parents au conseil décole doivent se dérouler cette année le 15 ou 16 octobre à une date arrêtée au niveau de chaque école ou groupement décoles par niveau pédagogique. Toutes les écoles sont concernées.
Un calendrier de déroulement accompagne cette note, pour certaines phases, la chronologie doit être individualisée au niveau de lécole par la commission électorale quil vous appartient de réunir très rapidement.
Je vous demande de veiller au respect de ce calendrier.
Vous avez à organiser une réunion des parents délèves dès le début de lannée scolaire. Au cours de celle-ci, vous informerez les familles sur les différentes instances où les parents siègent et sur lorganisation des élections de leurs représentants et sur le sens de la participation qui est attendue deux.
J'attire votre attention sur les modifications apportées par les textes réglementaires de juillet 2004. Désormais, chaque parent sera éligible et électeur (et non plus un par famille) sous réserve de ne pas s'être vu retirer l'autorité parentale.
D'autre part, à l'occasion de la distribution du matériel de vote aux parents d'élèves, je vous demande de leur remettre la courte note jointe mentionnant l'existence du réseau des médiateurs de l'Education nationale et les modalités de leur intervention.
Enfin, je rappelle que les élections des parents délèves étant un élément du fonctionnement normal des écoles, les dépenses éventuelles y afférent (fourniture des enveloppes et des bulletins de vote) ne doivent pas être traitées différemment des autres dépenses de lécole. Les bulletins de vote sont établis par les candidats à l'élection.
CALENDRIER
Fin d'année scolaire
ou début d'annéeDésignation par le conseil d'école d'une commission électorale chargée d'assurer l'organisation et le bon déroulement des électionsArt.1 Arrêté du 13/5/85 modifiéDébut d'année scolaireRéunion d'information aux parents d'élèves
sur l'organisation des élections.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.18 jours après la rentrée
et pendant 4 semainesPossibilité pour les responsables d'associations de
parents d'élèves et les responsables des listes de
candidats de prendre connaissance de la liste des
parents d'élèves comportant les adresses des parents
ayant donné leur accord à cette communication.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.120 jours au moins
avant la date des
électionsArrêt par le bureau des élections* de la liste des
parents d'élèves constituant le corps électoral. Tout litige relatif à son établissement est porté devant l'Inspecteur de l'éducation nationale qui statue sans délai.
(*composé du directeur d'école, d'un instituteur, de deux parents d'élèves, d'un DDEN, un représentant de collectivité locale)Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.a10 jours au moins avant la date des électionsTransmission en deux exemplaires au bureau des élections* des listes de candidatures de parents selon le modèle I-A joint.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.bTransmission des déclarations de candidatures au
bureau des élections*, selon le modèle I-B joint.
Ces déclarations sont souscrites au verso de l'exemplaire de la liste de candidature.Circulaire n°2000-142 du 6/9/2000
Modèle I-B6 jours au moins avant
la date du scrutinExpédition des bulletins de vote, éventuellement
accompagnés des textes de profession de foi,
à chaque parent électeur par voie postale ou possibilité de les distribuer aux élèves pour être remis à leurs parents.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.c
Circulaire 3 mai 2001
(BO n°19 du 10/05/01)15 ou 16 octobreJour du scrutin choisi par la commission électorale.
Déroulement sur une demi-journée, avec une
amplitude d'ouverture de 4h minimum.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.2.5Dès la clôture
du scrutinopération de dépouillement des votes.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.2.6Fin du jour du scrutinEtablissement d'un procès verbal des résultats sur
le modèle joint :(joindre la liste de candidature pour l'IA)
- Affichage d'une copie dans un lieu accessible au
public.
- Transmission d'un exemplaire du procès verbal ainsi q'un exemplaire des listes présentées :
1) à l'IEN chargé de la circonscription
2) à l'Inspection Académique de la Loire, DISCOL.
Ces envois s'opèrent sous pli spécifique, portant la mention "Elections aux conseils d'école".Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.3
PROCEDURE DE TIRAGE AU SORT
Si, à la suite des élections la parité du nombre avec le nombre de classes n'est pas assurée (y compris si les élections n'ont pu avoir lieu faute de candidats) une procédure publique de tirage au sort est organisée au niveau de la circonscription par l'inspecteur de l'éducation nationale parmi les parents volontaires.
Vous voudrez bien communiquer, dès que possible, avant le 21 octobre, à votre I.E.N la liste des parents qui, sur appel de votre part, se seraient déclarés volontaires en même temps que le nombre de sièges à pourvoir selon ces modalités.
Monique LESKO
NOTE D'INFORMATION A L'INTENTION DES PARENTS D'ELEVES
Objet : le médiateur académique
Réf : décret n°98.1082 du 1er décembre 1998
J'ai l'honneur de vous rappeler l'existence du réseau des médiateurs de l'Education nationale, institué par le décret cité en référence.
Un médiateur de l'Education nationale est nommé pour trois ans. Il instruit les réclamations des usagers ayant trait aux décisions prises par les services centraux du ministère.
Dans chaque académie est nommé pour un an un médiateur académique. L'objectif de leur création est d'être un lien d'écoute, attentif et respectueux, entre les usagers et l'administration.Il reçoit les réclamations d'usagers ayant trait à des décisions individuelles prises par les services ou les établissements de l'académie.
Toute réclamation de l'usager devant le médiateur académique n'est possible qu'après l'échec de ses démarches auprès des services ou établissements concernés. La réclamation doit être accompagnée de pièces justifiant cet échec.
Avant d'instruire la demande, le médiateur académique s'assure de ces démarches préalables.
Après instruction de la demande, le médiateur a trois possibilités :
soit elle est injustifiée, il en informe le réclamant,
soit elle n'est pas de sa compétence, il la transmet au service concerné en avertissant l'intéressé,
soit elle est fondée, il émet des recommandations aux services ou établissements concernés. Il ne détient aucun pouvoir d'injonction mais le service ou l'établissement doit l'informer des suites apportées.
La saisine du médiateur n'interrompt pas les délais de recours devant les juridictions compétentes.
Le médiateur de l'académie de Lyon est :
MASSARD Marie-Thérèse
Rectorat de Lyon
92 rue de Marseille -BP 7227-
69254 LYON CEDEX 07
Monique LESKO
Transport et organisation des sorties scolaires avec nuitée(s) des écoles maternelles et élémentaires publiques.
réf. : Circulaire ministérielle n° 99-136 du 21 septembre 1999.
La gestion 2003/2004 des dossiers de sorties scolaires m'a amenée à constater l'absence fréquente ou le caractère incomplet des éléments relatifs au transport.
Afin de parer à la perte de temps que génèrent les demandes de compléments de dossiers, mes services ont établi deux imprimés-type qui devront être joints systématiquement à chaque dossier et qui ont été diffusés à la plupart des transporteurs auxquels vous avez fait appel cette année. Il s'agit :
d'un schéma de conduite relatif au trajet principal aller et retour,
d'une annexe 3 BIS qui regroupe les différents parcours en car prévus durant le séjour.
Par ailleurs, je vous rappelle que les demandes d'autorisation de sorties doivent comporter obligatoirement :
l'annexe 2, avec indication
du nom et de l'adresse de l'école
du nom de l'adulte titulaire de l'A.F.P.S., du B.N.P.S. ou du B.N.S.,
un projet pédagogique,
un programme détaillé du séjour (emploi du temps des enfants),
l'annexe 3 (transport),
une attestation de prise en charge sur papier libre si le transport est organisé par une collectivité territoriale ou par un centre d'accueil,
en ayant soin de respecter les taux d'encadrement minimum pour la vie collective et les activités organisées (encadrement + intervenants agréés).
Monique LESKO
Accompagnement des élèves en visite dans le collège du secteur.
Référence : circulaire n°99-136 du 21/09/99.
Interrogée à plusieurs reprises sur le problème posé par l'accompagnement des élèves de CM2 en visite pédagogique dans leur collège de secteur, il me paraît opportun de rappeler quelques règles à ce sujet.
Dans le cadre du renforcement de la continuité école/collège, il est important d'organiser des visites permettant aux élèves de CM2 de se familiariser avec leur futur collège. Ces visites doivent être envisagées dans le cadre d'une sortie scolaire occasionnelle sans nuitée. Elles ont un caractère obligatoire si elles sont organisées pendant les horaires habituels de classe ne comprenant pas la pause déjeuner.
Dans cette perspective, il convient de prévoir les déplacements dans les termes prévus par la circulaire citée en référence. Il faut notamment une autorisation du directeur d'école et un encadrement de deux adultes au moins dont le maître de la classe quel que soit l'effectif de la classe, au-delà de trente élèves, un adulte supplémentaire pour 15 élèves en classe élémentaire. Concernant le départ et le retour, ils se font à l'école. Toutefois, à titre dérogatoire, tous les élèves peuvent cependant être invités à rejoindre un autre lieu de rassemblement après accord exprès des parents. En cas d'impossibilité ou de refus, même d'une seule famille, cette dérogation n'est pas accordée.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ces informations.
Monique LESKO
Autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève donnée par les parents dans le cadre de sa fréquentation d'une école publique ou d'un EPLE
Référence : loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
La loi citée en référence a apporté depuis deux ans une évolution législative en matière d'autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève dans le cadre de sa fréquentation d'un établissement scolaire. Dans le chapitre 1° consacré à "l'information des usagers du système de santé et expression de leur volonté", elle définit les dispositions nécessaires au traitement de l'urgence, notamment les soins pour les mineurs. Il est précisé qu' "aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne, ce consentement peut être retiré à tout moment". En d'autres termes, il n'est pas donné une fois pour toute.
De cette évolution législative il résulte
d'une part que la "fiche d'urgence à l'intention des parents" figurant dans l'annexe du chapitre V du protocole national sur l'organisation des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics locaux d'enseignement publié au bulletin officiel de l'éducation nationale du 6 janvier 2000 doit être modifiée pour ne plus mentionner d'autorisation d'intervention chirurgicale. Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser le modèle joint à cette note.
d'autre part il n'est plus nécessaire de demander aux familles de remplir et de signer ces autorisations.
Je vous précise qu'il est très important que les familles renseignent les rubriques de la fiche d'urgence concernant leurs coordonnées afin de pouvoir être averties immédiatement soit elles mêmes, soit toute autre personne désignée par elles, en cas d'accident ou d'évacuation sanitaire de l'élève vers une structure de soins ou hospitalière. En cas de parents séparés ou divorcés, il faut vous assurer d'avoir les coordonnées des deux.
Votre rôle consiste à rechercher une mise en relation rapide des parents de l'élève avec les professionnels de santé de la structure d'accueil afin que ces derniers leur délivrent une information médicale dans les meilleurs délais, et recueillent leur consentement à des actes médicaux et interventions chirurgicales qui se révèlent nécessaires à moins que ceux-ci aient été déjà effectués en cas d'urgence.
La recherche de cette mise en relation se traduit par le fait d'avertir téléphoniquement la famille que l'élève a été évacué vers une structure de soins ou hospitalière. Elle doit également conduire à la remise au service d'urgence chargé de l'évacuation de l'élève d'une copie de la fiche d'urgence afin de permettre aux professionnels de santé de prendre contact directement avec la famille dès l'admission de l'élève dans la structure concernée.
En ce qui concerne plus particulièrement le transport des élèves, dans les situations d'urgence et conformément aux directives données dans la circulaire n°151 du 29 mars 2004 relative au rôle des SAMU, des services départementaux d'incendie et de secours(SDIS) et des ambulanciers dans l'aide médicale urgente, vous devez alerter les services d'urgence en composant le numéro du SAMU (centre 15, seul service médicalisé) et vous efforcez de prévenir immédiatement les parents.Le médecin régulateur du SAMU est chargé d'évaluer la gravité de la situation et de mobiliser l'ensemble des ressources disponibles, médecins généralistes, SMUR, ambulances et, si besoin, de solliciter auprès du service départemental d'incendie et de secours ses moyens, en vue d'apporter la réponse la plus appropriée à l'état du patient et de veiller à ce que les soins nécessaires lui soient effectivement délivrés. Il coordonne l'ensemble des moyens mis en uvre et assure le suivi des interventions.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez au respect de ces instructions.
Monique LESKO
DIRECTION DE LENSEIGNEMENT SCOLAIRE
Proposition
FICHE DURGENCE A LINTENTION DES PARENTS*
Nom de létablissement
Année scolaire :
Nom :
.Prénom :
Classe :
.Date de naissance :
.Nom et adresse des parents ou du représentant légal :
.
N° et adresse du centre de sécurité sociale :
..
N° et adresse de lassurance scolaire :
..
En cas daccident, létablissement sefforce de prévenir la famille par les moyens les plus rapides. Veuillez faciliter notre tâche en nous donnant au moins un numéro de téléphone :
1. N° de téléphone du domicile :
.2. N° du travail du père :
.Poste :
3. N° du travail de la mère :
Poste :
.4. Nom et n° de téléphone dune personne susceptible de vous prévenir rapidement :
En cas durgence, un élève accidenté ou malade est orienté et transporté par les services de secours durgence vers lhôpital le mieux adapté. La famille est immédiatement avertie par nos soins. Un élève mineur ne peut sortir de lhôpital quaccompagné de sa famille.
Date du dernier rappel de vaccin antitétanique :
.
(Pour être efficace, cette vaccination nécessite un rappel tous les 5 ans)
Observations particulières que vous jugerez utiles de porter à la connaissance de létablissement (allergies, traitements en cours, précautions particulières à prendre
)
..
NOM, adresse et n° de téléphone du médecin traitant :
.
Une stratégie départementale pour le développement de lenseignement des langues vivantes à lEcole
Un enseignement obligatoire dans un contexte européen
La généralisation de lenseignement des langues vivantes à lécole a pour visée première de permettre à tous les jeunes sortant du système scolaire français, au sein de lespace européen, de maîtriser au moins trois langues vivantes : la langue nationale, et deux autres langues européennes. Lobjectif à moyen terme, assigné à lécole élémentaire, est de construire des compétences de communication, en utilisant la langue orale en priorité.
LEnseignement des Langues Vivantes à lEcole, maintenant discipline obligatoire à part entière, est organisé dans le cadre des dispositions réglementaires parues au BOEN du 14/02/02, du 18/04/02 et des nouveaux programmes.(BOEN hors série n°4 du 29/08/02 et documents daccompagnement des programmes.)
Le cycle des approfondissements (cycle III) crée les bases des apprentissages linguistiques.
Une activité organisée, structurée et suivie.
Afin de garantir la continuité des apprentissages, lenseignement dune langue débuté en Cycle 3, devra pouvoir être poursuivi au collège. Lenseignement des langues doit prendre toute sa place dans la liaison 1er et 2nd degrés.
Chaque groupe classe devra bénéficier de 1h30 denseignement en 2 séances hebdomadaires de 45 mn.
Dans ce cadre, la langue devient la langue de communication de la classe afin d'en travailler la prosodie et la structure syntaxique dans sa globalité. Des liens devront être tissés avec les autres domaines denseignement et notamment avec celui de la langue française, dans des activités métalinguistiques. Pour faciliter la structuration et la régularité de cet apprentissage les enseignants s'appuieront sur le document référence "Guide pédagogique pour l'enseignement des langues vivantes", document proposé par le groupe d'appui départemental. Des ressources documentaires et pédagogiques sont par ailleurs mises à disposition des personnels dans chacun des centres de ressources liés aux bassins de formation.
Une responsabilité et un devoir collectifs.
Il est de la responsabilité de chaque équipe décole de tout mettre en uvre pour que cet enseignement soit assuré, soit par le maître de la classe, soit par échanges de service avec un maître de lécole ou du groupe scolaire.
Toutefois cet enseignement pourra être assuré par des enseignants du secondaire dans des conditions particulières, sous réserve de l'autorisation de leur chef détablissement ou par des intervenants extérieurs, après habilitation. Des assistants étrangers peuvent être appelés à compléter le dispositif.
Chaque intervenant extérieur, chaque professeur du secondaire, est rémunéré par lEducation Nationale pour lhoraire effectif denseignement. Un état des services effectués est validé chaque mois par le directeur de lécole et transmis et retourné au plus tôt à l'IEN chargé de la circonscription. Le suivi administratif et pédagogique de tous les personnels est effectué par les corps dinspection (IA-IPR et IEN) assistés des conseillers pédagogiques et des formateurs en langues vivantes.
La responsabilité des enseignants
Le choix de la langue étant défini, l'enseignant habilité assure l'apprentissage de cette langue au moins dans sa classe. Dans une classe où le maître a reçu lhabilitation, aucun intervenant extérieur ou professeur du secondaire ne sera affecté.
Dans une école, l'attribution d'un intervenant extérieur, quelle que soit sa nature, ne sera envisagée que dans le cas où l'ensemble des échanges de service possibles ne permet pas d'assurer l'enseignement retenu faute de toute ressource.
Dans tous les cas, qu'il le dispense ou non, le maître de la classe reste le responsable et le garant de la mise en uvre de cet enseignement.
Une procédure et un calendrier départementaux
Afin dharmoniser la mise en place dun dispositif équitable pour tous les élèves, une date unique est fixée pour le début des cours dans l'ensemble des classes du département : le 11 octobre 2004.
A chaque rentrée des classes, le Conseil des maîtres de l Ecole transmet à l'I.A. avec copie au bureau des langues (doc. ci-joint), pour validation, le tableau présentant le dispositif d'organisation prévoyant explicitement l'utilisation des compétences des maîtres de l'école, les échanges de services, les décloisonnements et toute autre disposition concourant à garantir la mise en uvre de cet enseignement.
Animation, accompagnement et formation.
Un accompagnement des maîtres (stages de didactique et de linguistique, animations pédagogiques, conférences, échanges internationaux
) permet une montée en puissance des ressources du 1er degré conjointement aux apports de la formation initiale en LVE pour les Professeurs des Ecoles sortant de lIUFM. Dans le cadre de la formation continue hors temps scolaire, des ateliers de pratique linguistique donnent aux maîtres volontaires pour enseigner dans leur école, l'occasion daméliorer leur pratique de la langue.
Un groupe d'appui et de pilotage départemental est à l'uvre depuis trois ans. Il est composé comme suit :
- l'inspectrice d'académie ou son représentant,
lIEN chargé de mission,
la Conseillère Pédagogique Départementale,
les formateurs en LVE
les services de lIA.
Il fait appel aux experts du département ou de lacadémie ( IA-IPR de Langue, Principal de Collège, Formateur IUFM, conseiller pédagogique.. ) en tant que de besoin.
Ce groupe présente à lInspectrice dAcadémie :
des propositions en termes dévaluation, de développement, de régulation et dajustement du dispositif,
- des documents didactiques ou pédagogiques à destination des enseignants,
des outils de travail : calendrier , référentiel
LANGUES VIVANTES
Dispositif d'organisation de l'enseignement au Cycle 3
Année scolaire 2004/2005
Circonscription :
Ecole :
. (:
.
CLASSEEFFECTIFMaîtres de la classe
( nom- prénom)Diplôme en LVEHabilitéLangue NiveauOui/ NonLangueCE2CE2/CM1CM1CM1/CM2CM2CLISAutre personnel habilité dans le groupe scolaire
Organisation retenue pour lenseignement des LVE. (échanges de services, décloisonnement etc.
)
Fiche à retourner au Bureau des Langues vivantes, IUFM, 90 Rue de la Richelandière, 42023 St Etienne Cedex 2 (( : 04 77 49 29 85)
et à l'I.EN. chargé de la circonscription.
pour le 6 Septembre 2004 impérativement
impérativement
Dossier pédagogiqueDOSSIER PÉDAGOGIQUEB.O. n°26 du 1° juillet 2004.
Élections des représentants de parents d'élèves aux conseils des écoles et aux conseils d'administration des EPLE - année 2004-2005
NOR : MENE0401418NRLR : 511-7 ; 521-1NOTE DE SERVICE N°2004-104 du 25-6-2004MENDESCO B6 HYPERLINK "javascript:history.back();"
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\electi1.gif" \* MERGEFORMATINET Pour lannée scolaire 2004-2005, les élections des représentants de parents délèves aux conseils dadministration des établissements publics locaux denseignement et aux conseils des écoles, se dérouleront les 15 et 16 octobre 2004. Le jour du scrutin sera choisi, comme chaque année, entre ces deux dates par le chef détablissement dans le second degré et par la commission électorale dans le premier degré.Jattire tout particulièrement votre attention sur la récente modification des textes réglementaires qui régissent ces élections, qui sont parus au Journal officiel du 19 juin 2004. Désormais, chaque parent dun enfant, quelle que soit sa situation matrimoniale, est électeur, et éligible, à ces élections, sauf dans le cas où il sest vu retirer lautorité parentale. Ces situations sont très rares et il nappartient pas à lécole ou létablissement deffectuer des investigations à ce sujet. Il convient donc de demander, au début de lannée scolaire, les coordonnées des deux parents, conformément aux dispositions de la note du 13 octobre 1999, publiée au INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\electi2.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1999/38/default.htm" B.O. n° 38 du 28 octobre 1999. Les deux parents figureront sur la liste électorale, dans la mesure toutefois où les informations concernant chacun deux auront été communiquées à lécole ou létablissement. Les circulaires modifiant dune part la circulaire n° 2000-082 du 9 juin 2000, pour le premier degré, et dautre part celle du 30 août 1985, pour le second degré, seront publiées très prochainement.Je vous rappelle également que les textes concernant ces élections prévoient quau cours de la réunion des parents délèves, au début de lannée scolaire, une information doit être donnée aux familles sur les différentes instances où siègent les parents et sur lorganisation des élections de leurs représentants. À cette occasion, il y aura lieu dexpliquer aux familles la teneur de ces nouvelles dispositions.Par ailleurs, pour faite suite à une recommandation du Médiateur de léducation nationale, il convient, à loccasion de la distribution du matériel de vote aux parents délèves, de leur remettre une courte note, mentionnant lexistence du réseau des médiateurs de léducation nationale et précisant aux familles les modalités de leur intervention.La remontée des résultats des élections des représentants de parents délèves sera effectuée par voie dinternet, selon des modalités et dans des délais qui vous seront précisés ultérieurement.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n°29 du 22 juillet 2004.
Élections des représentants des parents délèves et des élèves dans les EPLE
D. n° 2004-563 du 17-6-2004.JO du 19-6-2004NOR : MENE0401234DRLR : 520-0MEN - DESCO B6 HYPERLINK "javascript:history.back();"
Vu code de léducation, not. art. L.421-16 ; D. n° 85-924 du 30-8-1985 mod. ; avis du CSE du 17-5-2004
Article 1 - Le décret du 30 août 1985 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 9 du présent décret.Article 2 - Larticle 8 est modifié ainsi quil suit :Au c) du 1°, les mots : la conférence des délégués des élèves sont remplacés par les mots : lassemblée générale des délégués des élèves.Article 3 - Larticle 18 est modifié ainsi quil suit :I - Il est inséré, après la première phrase du premier alinéa, une phrase ainsi rédigée :En cas dégalité des restes, le siège restant à pourvoir est attribué à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages et, en cas dégalité du nombre de suffrages, au candidat le plus âgé.II - Les deux derniers alinéas sont remplacés par les dispositions suivantes :Chaque parent est électeur et éligible sous réserve pour les parents denfant mineur de ne sêtre pas vu retirer lautorité parentale. Il ne dispose que dune voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement.Lorsque lexercice de lautorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance et à léducation de lenfant, ce tiers exerce à la place des parents le droit de voter et de se porter candidat.Ce droit de suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de parent dun ou plusieurs élèves inscrits dans létablissement.Article 4 - Larticle 19 est modifié ainsi quil suit :I - Le troisième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :Les délégués délèves élisent en leur sein au scrutin plurinominal à un tour les représentants des élèves au conseil dadministration. Le nom de chaque candidat est accompagné de celui de son suppléant. Sont seuls éligibles les élèves des classes dun niveau égal ou supérieur à la classe de cinquième.II - Il est ajouté un quatrième alinéa ainsi rédigé :Dans les scrutins prévus au présent article, en cas dégalité des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu.Article 5 - Lintitulé de la section IV est remplacé par lintitulé suivant : Lassemblée générale des délégués des élèves et le conseil des délégués pour la vie lycéenne.Article 6 - Larticle 29 est remplacé par les dispositions suivantes :Article 29 - Dans les lycées, lensemble des délégués des élèves est réuni en assemblée générale sous la présidence du chef détablissement au moins deux fois par an, dont une fois avant la fin de la septième semaine de lannée scolaire. Le ou les adjoints du chef détablissement et les conseillers principaux déducation assistent aux réunions.Au cours de sa première réunion, il est procédé à lélection :a) des représentants des délégués des élèves au conseil dadministration ;b) des trois représentants des délégués des élèves au conseil des délégués pour la vie lycéenne.Lassemblée générale des délégués des élèves constitue un lieu déchanges sur les questions relatives à la vie et au travail scolaires.Article 7 - Le premier alinéa de larticle 30 est remplacé par les dispositions suivantes :Dans les lycées, un conseil des délégués pour la vie lycéenne est composé de dix lycéens élus au scrutin plurinominal à un tour, dont trois élus pour un an par les délégués des élèves et sept élus pour deux ans par lensemble des élèves de létablissement. En cas dégalité des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu.Article 8 - Au huitième alinéa de larticle 30-1, les mots : ou à celle de la conférence des délégués sont supprimés.Article 9 - Le deuxième alinéa de larticle 30-2 est remplacé par les dispositions suivantes :Pour les sièges à pourvoir au suffrage direct, le chef détablissement recueille les candidatures, qui doivent lui parvenir dix jours au moins avant la date du scrutin. Chaque candidature doit comporter le nom dun titulaire et dun suppléant. Les élèves dont la scolarité se déroule en dehors de létablissement peuvent voter par correspondance selon des modalités fixées par le règlement intérieur de létablissement.Article 10 - Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter de la rentrée de lannée scolaire qui suit sa publication.Article 11 - Le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la recherche est chargé de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Fait à Paris, le 17 juin 2004
Jean-Pierre RAFFARINPar le Premier ministre :Le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheFrançois FILLON
Élections des représentants des parents délèves au conseil décole
A. du 17-6-2004. JO du 19-6-2004NOR : MENE0401235ARLR : 511-7MEN - DESCO B6 HYPERLINK "javascript:history.back();"
Vu code de léducation, not. art. L. 111-4 et L. 411-2 ; D. n° 90-788 du 6-9-1990 mod. ; A. du 13-5-1985 mod. ; avis du CSE du 17-5-2004
Article 1 - Larticle 2 de larrêté du 13 mai 1985 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :Article 2 - Chaque parent est électeur sous réserve de ne sêtre pas vu retirer lautorité parentale. Il ne dispose que dune voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans la même école.Lorsque lexercice de lautorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance et à léducation de lenfant, ce tiers exerce à la place des parents le droit de voter et de se porter candidat.Ce droit de suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de parent dun ou plusieurs élèves inscrits dans lécole.Article 2 - Larticle 3 de larrêté du 13 mai 1985 susvisé est modifié ainsi quil suit :I - La première phrase du premier alinéa de larticle 3 est remplacée par la phrase suivante :Tout électeur est éligible.II - Le deuxième alinéa est abrogé.III - Dans le troisième alinéa, après les mots : les aides-éducateurs, sont ajoutés les mots : et les assistants déducation.Article 3 - Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter de la rentrée de lannée scolaire qui suit sa publication.Article 4 - Le directeur de lenseignement scolaire est chargé de lexécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Fait à Paris, le 17 juin 2004Le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheFrançois FILLON
MODALITÉS DÉLECTION DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS DÉLÈVES AU CONSEIL DÉCOLE
C. n° 2004-115 du 15-7-2004NOR : MENE0401598CRLR : 511-7MEN - DESCO B6 HYPERLINK "javascript:history.back();"
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ;aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux directrices et directeurs décole
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\parent3.gif" \* MERGEFORMATINET La présente circulaire a pour objet dactualiser et de modifier la circulaire n° 2000-82 du 9 juin 2000, relative aux modalités délection des représentants des parents délèves au conseil décole, et de la mettre en conformité avec les dispositions de larrêté du 13 avril 1985 modifié par larrêté du 17 juin 2004, relatif au conseil décole.La circulaire n° 2000-82 du 9 juin 2000, est modifiée ainsi quil suit :
TITRE II - ÉLECTIONS DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS DÉLÈVES AU CONSEIL DÉCOLE
II.1 Organisation et préparation des élections
II.1.2 Préparation des élections : établissement de la liste électorale, des listes de candidatures et des bulletins de voteLe paragraphe introductif est remplacé par les dispositions suivantes :Chaque parent est électeur et éligible.Tous les parents sont donc concernés, quelle que soit leur situation, cest à dire quils soient mariés ou non, séparés ou divorcés.Seuls sont écartés les parents qui se sont vu retirer lautorité parentale par décision de justice. En tout état de cause ces cas sont exceptionnels et, en absence de précision contraire, qui serait donnée et justifiée par la personne en charge de lenfant, il convient de considérer que les deux parents dun enfant sont électeurs.Chaque parent ne dispose que dune seule voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans létablissement.Dans les cas particuliers où lexercice de lautorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance ou à léducation de lenfant, celui-ci exerce le droit de voter et de se porter candidat à la place des parents. Ce suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de ses propres enfants inscrits dans le même établissement.Les personnes de nationalité étrangère bénéficient des mêmes droits que les nationaux.a) Listes électoralesRemplacer les deux alinéas par les dispositions suivantes :La liste électorale, constituée des noms des parents denfants inscrits et admis dans lécole dans les conditions prévues par la circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991, relative aux directives générales pour létablissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires, est arrêtée par le bureau des élections vingt jours au moins avant la date des élections. Cette liste nest pas affichée mais est déposée au bureau du directeur de lécole.Elle est établie sur la base des informations données dans les documents remplis par les familles en début dannée sur lesquels figure, conformément aux termes de la note du 13 octobre 1999, une rubrique permettant de recueillir les coordonnées des deux parents. Toutefois, si un seul parent est mentionné, il figurera seul sur la liste, sauf si lautre parent se manifeste ultérieurement avant le scrutin. En effet, les électeurs peuvent vérifier leur inscription sur la liste et demander, le cas échéant, à tout moment avant le jour du scrutin, au directeur de lécole de réparer une omission ou une erreur les concernant. En cas de difficulté, les services de linspection académique apporteront le soutien nécessaire.Cette liste sert de liste démargement au moment du scrutin.b) Listes de candidaturesAu cinquième alinéa :- Remplacer la première phrase par Tout électeur est éligible ou rééligible.- Dans la dernière phrase, ajouter les mots les assistants déducation entre les mots les aides-éducateurs et les mots et les agents spécialisés.c) Bulletins de voteRemplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes :Ces documents peuvent être expédiés par la poste ou distribués aux élèves, pour être remis à leur parents, six jours au moins avant la date du scrutin. Chaque parent électeur doit recevoir la totalité du matériel de vote. Dans le cas des parents chez lesquels les enfants ne résident pas, et dont ladresse a été communiquée à lécole à la date de lenvoi, celui-ci se fera nécessairement par la poste. Quand les documents sont remis aux élèves, le bureau des élections déterminera si et sous quelle forme les parents doivent en accuser réception.II.2 Le scrutinII.2.2 Le vote par correspondanceAjouter, à la fin du deuxième alinéa, les dispositions suivantes :Si les deux parents souhaitent faire un seul envoi, les deux secondes enveloppes, comportant les mentions indiquées ci-dessus, seront insérées dans une troisième enveloppe libellée à ladresse de lécole et portant la mention élections des représentants des parents délèves au conseil décole.II.2.5 Déroulement du scrutinLe sixième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :Si un pli a été expédié par un parent qui a déjà pris part au scrutin, ce vote par correspondance nest pas recevable.II.3 Procès-verbal, affichage et remontée des résultatsRemplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes :Les travaux de contrôle et détablissement des résultats définitifs des élections sont effectués par les inspecteurs dacadémie en présence des représentants des associations de parents délèves affiliées à lune des fédérations ou unions nationales et des autres associations représentatives sur le plan départemental.II.5 Tirage au sortÀ la fin du premier alinéa, supprimer les dispositions suivantes :conformément au premier alinéa de larticle 3 de larrêté du 13 mai 1985, ci-avant modifié, notamment en ce qui concerne les conditions dunicité de candidature au conseil décole par famille.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
MODALITÉS DE DÉSIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL DADMINISTRATION DES EPLE
C. n° 2004-114 du 15-7-2004NOR : MENE0401597CRLR : 521-1MEN - DESCO B6 HYPERLINK "javascript:history.back();"
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux chefs détablissement
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\parent3.gif" \* MERGEFORMATINET La présente circulaire a pour objet dactualiser la circulaire du 30 août 1985, en ce qui concerne les modalités de désignation des membres des conseils dadministration des établissements publics locaux denseignement, et de la mettre en conformité avec les dispositions du décret n° 85-924 du 30 août 1985 modifié par le décret n° 2004-563 du 17 juin 2004, relatif aux établissements publics locaux denseignement.Le titre I de la circulaire du 30 août 1985 est modifié ainsi quil suit :
I - MISE EN PLACE DU CONSEIL DADMINISTRATION
6 - Représentants des élèves
Les dispositions relatives à la représentation des élèves ne concernent pas les écoles régionales du premier degré.6.1 Élection des élèves comme délégués de classeChaque classe élit deux délégués (titulaires et suppléants) pour lannée scolaire. Le professeur principal ou un professeur désigné par le chef détablissement organise lélection, avant la fin de la sixième semaine de lannée scolaire.Lélection doit être précédée dune réunion dinformation sur le rôle des délégués de classe et les attributions du conseil de classe.Cette réunion doit sinscrire dans le souci éducatif de contribuer non seulement à la gestion de létablissement mais aussi à la formation civique du futur citoyen.Les candidatures sont individuelles. Elles font lobjet dun affichage ou dune inscription au tableau dans la salle où se déroule le scrutin. Un élève qui na pas présenté sa candidature peut néanmoins être élu si les voix de ses camarades se sont portées sur lui en nombre suffisant et sil accepte son élection.Lélection a lieu à bulletins secrets. La majorité absolue est exigée, au premier tour. Il est procédé, le cas échéant, à un second tour à la majorité relative. En cas dégalité du nombre des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu.Lorsque le mandat dun délégué prend fin en cours dannée scolaire, par suite de démission ou de départ, le chef détablissement fait procéder à nouveau, mais au maximum deux fois dans lannée scolaire, à lélection dun remplaçant.6.2 Élection des représentants des élèves au conseil dadministrationLes représentants des élèves au conseil dadministration sont élus au scrutin plurinominal à un tour. Tous les délégués de classe titulaires sont électeurs.a) Liste des candidaturesSeuls sont éligibles les délégués titulaires des classes dun niveau égal ou supérieur à la classe de cinquième.Chaque déclaration de candidature comporte le nom dun titulaire et dun suppléant.Sur chaque déclaration de candidature figurent pour le titulaire, comme pour le suppléant :- le nom et le ou les prénoms ;- la classe ;- la signature.Aucun candidat, titulaire ou suppléant, ne peut figurer sur plus dun bulletin de candidature.Chaque déclaration de candidature doit avoir été déposée par écrit deux jours au moins avant la date des élections auprès du chef détablissement.Le chef détablissement dresse la liste de tous les candidats, par ordre alphabétique, à partir dune lettre tirée au sort. À côté du nom de chaque candidat titulaire est indiqué le nom du suppléant correspondant. Cette liste est affichée dans un lieu facilement accessible aux élèves.b) Organisation du scrutinAvant la fin de la septième semaine de lannée scolaire, les délégués délèves sont convoqués par le chef détablissement afin délire en leur sein leurs représentants au conseil dadministration, après avoir reçu une information sur le rôle et les attributions des différentes instances dans lesquelles siègent un ou des représentants des élèves (conseil dadministration, commission permanente, conseil de discipline, conseil des délégués pour la vie lycéenne).Lélection a lieu à bulletins secrets.La liste des candidats constitue le bulletin de vote. Le nombre dexemplaires de bulletin de vote disponibles sera au moins égal au nombre de délégués titulaires.Chaque électeur, pour exprimer valablement son vote, doit retenir au maximum autant de noms de candidats quil y a de sièges à pourvoir. Il rayera tous les autres noms quil naura pas retenus. Le nom dun titulaire est indissociable de celui de son suppléant. Ainsi, par exemple, pour trois sièges à pourvoir, le votant ne devra laisser sur le bulletin que, au maximum, les noms de trois candidats titulaires accompagnés des noms des suppléants correspondants.c) Dépouillement et attribution des siègesLe dépouillement suit immédiatement la clôture du scrutin.Les bulletins de vote sur lesquels sont retenus plus de noms que de sièges à pourvoir ou comportant des marques distinctives sont nuls.Les votes sont également décomptés comme nuls lorsque lenveloppe contient plusieurs bulletins différents. Lorsque lenveloppe contient plusieurs bulletins identiques, ils ne sont comptabilisés que pour un seul vote.Les votes sont décomptés comme blancs lorsque lenveloppe ne contient aucun bulletin.Le bureau établit le nombre dinscrits, délecteurs, de bulletins blancs ou nuls, de suffrages valablement exprimés et le nombre de voix obtenues par chaque candidat. Le nombre de suffrages exprimés est celui du nombre de bulletins reconnus valables.Sont déclarés élus les candidats ayant obtenu le plus de voix dans la limite du nombre de sièges à pourvoir. En cas dégalité du nombre de suffrages, le siège à pourvoir est attribué au candidat le plus jeune.d) RésultatsLes résultats de lélection des représentants des élèves au conseil dadministration sont publiés par voie daffichage dans létablissement scolaire au plus tard le lendemain du scrutin.
8 - Représentants des parents délèves
8.3 Préparation des électionsRemplacer ce paragraphe par les dispositions suivantes :Chaque parent est électeur et éligible.Tous les parents sont donc concernés, quelle que soit leur situation, cest à dire quils soient mariés ou non, séparés ou divorcés.Seuls sont écartés, sagissant des élèves mineurs, les parents qui se sont vu retirer lautorité parentale par décision de justice. En tout état de cause ces cas sont exceptionnels, et en absence de précision contraire, qui serait donnée et justifiée par la personne en charge de lenfant, il convient de considérer que les deux parents dun enfant sont électeurs.Chaque parent ne dispose que dune seule voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans létablissement.Dans les cas particuliers où lexercice de lautorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance ou à léducation de lenfant, celui-ci exerce le droit de voter et de se porter candidat à la place des parents. Ce suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de ses propres enfants inscrits dans le même établissement.Les personnes de nationalité étrangère bénéficient des mêmes droits que les nationaux.a) Listes électoralesRemplacer les deux premiers alinéas par les dispositions suivantes :La liste des parents délèves constituant le corps électoral est arrêtée par le chef détablissement vingt jours au moins avant la date des élections. Elle est établie sur la base des informations données dans les documents remplis par les familles en début dannée sur lesquels figure, conformément aux termes de la note du 13 octobre 1999, une rubrique permettant de recueillir les coordonnées des deux parents. Toutefois, si un seul parent est mentionné sur ces documents, il figurera seul sur la liste, sauf si lautre parent se manifeste ultérieurement avant le scrutin. En effet, les électeurs peuvent vérifier leur inscription sur la liste et demander, le cas échéant, à tout moment avant le jour du scrutin, au chef détablissement de réparer une omission ou une erreur les concernant. En cas de difficulté, les services de linspection académique ou du rectorat apporteront le soutien nécessaire.b) Listes de candidaturesRemplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes :Tout électeur est éligible ou rééligible.c) Bulletins de voteRemplacer le dernier alinéa par les dispositions suivantes :Ces documents peuvent être expédiés par la poste ou distribués aux élèves, pour être remis à leur parents, six jours au moins avant la date du scrutin. Chaque parent électeur doit recevoir la totalité du matériel de vote. Dans le cas des parents chez lesquels les enfants ne résident pas, et dont ladresse a été communiquée à létablissement à la date de lenvoi, celui-ci se fera nécessairement par la poste. Quand les documents sont remis aux élèves, les parents doivent accuser réception de cet envoi par visa du carnet de correspondance ou de tout autre moyen de liaison avec létablissement.
II - SCRUTINS
1 - Vote par correspondance
Ajouter, à la fin du deuxième alinéa, les dispositions suivantes :Si les deux parents souhaitent faire un seul envoi, les deux secondes enveloppes, comportant les mentions indiquées ci-dessus, seront insérées dans une troisième enveloppe libellée à ladresse de létablissement et portant la mention élections des représentants au conseil dadministration de létablissement.
5 - DÉROULEMENT DU SCRUTIN
- Remplacer la première phrase du premier alinéa par les dispositions suivantes :Les opérations de scrutin se déroulent pendant huit heures au moins pour les élections des représentants des personnels et pendant quatre heures au moins pour celles des représentants des parents délèves.- Remplacer le sixième alinéa par les dispositions suivantes :Si un pli a été expédié par un parent qui a déjà pris part au scrutin, ce vote par correspondance nest pas recevable.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n° 1 du 2 janvier 2003
Programme national d'incitation à la lecture et à l'écriture dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre l'illettrisme
NOR : MENJ0202948XRLR : 554-6NOTE DU 20-12-2002MENDJEP 6
Texte adressé aux préfètes et préfets de région , directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports ; aux préfètes et préfets de département, directions départementales de la jeunesse et des sports ; au directeur de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire ; aux directrices et directeurs des centres d'éducation populaire et de sport
oð Le rattachement de la jeunesse à l'éducation nationale offre, pour la première fois, la chance de concevoir et mener une politique globale de la jeunesse, considérée sous l'angle de la mission éducative de l'État.Comme vous le savez, j'ai fait de la prévention et de la lutte contre l'illettrisme un chantier prioritaire de l'action du ministère.J'ai demandé à la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire d'élaborer des propositions, à l'attention des enfants et des jeunes gens dans les temps péri et extra-scolaires, avec les objectifs, les partenaires, les méthodes et les outils qui lui sont propres, en complémentarité du système scolaire.Il s'agit, dans une approche globale de prévention et de lutte contre l'illettrisme, d'initier des actions visant à éveiller et à stimuler la curiosité, le désir et le goût pour la culture de la langue et de l'écrit. L'environnement ludique dans lequel s'inscrivent ces actions, perçu comme non contraignant par les enfants et les jeunes gens, favorise l'acquisition et le développement de compétences et de savoirs qui, sans procéder directement des apprentissages fondamentaux, ni emprunter les mêmes voies, concourent cependant à leur réussite et à leur consolidation.Depuis longtemps déjà, vous vous êtes investis dans la promotion de cette démarche et je vous en remercie. L'expérience que vous avez acquise est précieuse.Grâce à vous, une première opération d'incitation à la lecture et à l'écriture dans les structures d'accueil collectif des enfants et des jeunes s'est déroulée, durant l'été 2002, dans vingt départements (instruction n° 742 du 25 juin 2002). Vous trouverez, en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe1#annexe1" annexe 1, la liste de ces départements.Lors des réunions interrégionales des cadres des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche (directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports, rectorats, inspections académiques), vous avez pu confronter les modalités de l'intervention des uns et des autres et réfléchir à un projet éducatif complet et cohérent dans le domaine de l'écrit.Compte tenu du bilan positif de ces opérations, j'ai décidé de demander à l'ensemble des services déconcentrés chargés de la jeunesse de s'impliquer, en 2003, dans la mission de prévention et de lutte contre l'illettrisme en développant des actions d'incitation à la lecture et à l'écriture.Pour vous permettre de les mener à bien, un budget d'un montant global de 1 300 000 euros sera déconcentré conformément au tableau de répartition que vous trouverez en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe2#annexe2" annexe 2.Je vous demande de bien vouloir désigner un collaborateur qui sera votre référent technique et pédagogique et aura la charge d'élaborer et de coordonner un programme départemental, dans le cadre d'un groupe de suivi rassemblant l'ensemble des acteurs concernés (autres services de l'État, collectivités, associations, établissements d'enseignement, parents, personnalités qualifiées). (Vous voudrez bien renseigner et transmettre au bureau DJEP 6, la fiche d'identification jointe en HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe3#annexe3" annexe 3).Le groupe départemental d'incitation à la lecture et à l'écriture pourra utilement s'associer au comité départemental de pilotage des contrats éducatifs locaux. La future instruction sur les politiques éducatives territoriales reprendra cet objectif dans ses priorités.Les centres de loisirs sans hébergement et les centres de vacances offrent également des conditions privilégiées d'intervention. Vous l'avez montré dès l'été 2002. Vous veillerez à associer les collectivités territoriales et les associations qui organisent ces accueils aux travaux du groupe départemental d'incitation à la lecture et à l'écriture. Vous insisterez pour qu'ils intègrent cette préoccupation à leur projet éducatif et pédagogique et mettent en place des actions pertinentes en liaison avec le réseau des bibliothèques et des librairies spécialisées dans le domaine de la littérature de jeunesse.J'ai demandé à la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire de procéder au même travail incitatif, au niveau national, en direction des grandes fédérations d'éducation populaire et de jeunesse organisatrices de centres, de façon à formaliser, dans le cadre des conventions qui les associent au ministère, les principes d'une collaboration efficace.Tous les projets favorisant l'engagement des jeunes, qui rencontreront explicitement les objectifs de prévention, de lutte contre l'illettrisme et l'échec scolaire et d'incitation à la lecture et à l'écriture, feront l'objet d'une attention particulière de votre part. Ils pourront notamment être présentés sur le site internet de l'engagement, dès le mois de mars 2003.Au niveau national, la DJEP s'est assuré le concours de divers partenaires. Elle a mis en place :- un comité de pilotage, chargé de coordonner, suivre et définir les procédures d'évaluation du programme. Il est constitué de représentants de la DESCO (direction de l'enseignement scolaire), de la DPD (direction de la programmation et du développement), des services déconcentrés et des établissements nationaux de la jeunesse et des sports, de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, du Centre national de documentation pédagogique et de cinq fédérations désignées par le CNAJEP (comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire), CEMEA, FCPE, FRANCAS, FNLL, LFEEP ;- un conseil des associations-ressources dans les domaines du livre de jeunesse et des pratiques de lecture, prêtes à mettre leur expérience au service des projets que vous souhaiteriez voir se réaliser.Il comprend des représentants de l'association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt, de l'association Lire et faire lire, du centre de recherche et d'information sur la littérature de jeunesse, du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, du prix Chronos de la Fondation nationale de gérontologie et du prix des Incorruptibles du réseau national des libraires "Page".Un site intranet dédié à ce programme d'actions sera prochainement ouvert et permettra la mise en réseau de l'ensemble des coordonnateurs départementaux, pour la communication en ligne d'informations, de témoignages d'expériences, de réflexions pédagogiques, de questionnements et de suggestions.Vous serez conviés, soit le 28, soit le 29 janvier 2003, à un premier regroupement national des coordonnateurs départementaux qui se déroulera à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire. Ce sera l'occasion d'échanger les informations, de recueillir vos remarques et propositions et d'accueillir les membres du conseil des associations-ressources qui témoigneront des expériences qui sont les leurs dans ce domaine.Un second regroupement national des chefs de services et coordonnateurs départementaux, dont la date précise n'est pas encore arrêtée, aura lieu au mois de mars 2003, en collaboration avec l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI), pour vous fournir des éléments d'analyse du phénomène et des données historiques, statistiques et sociologiques déterminantes.J'attire votre attention sur les stages du plan national de formation continue des personnels, qui ont trait à cette problématique.Je souhaite que dans les initiatives que vous prendrez au niveau départemental, vous veilliez tout particulièrement à l'ouverture interprofessionnelle de vos actions de formation.Au niveau régional, vous encouragerez les établissements et les associations, en charge de la formation continue des animateurs, à intégrer dans leurs programmes les éléments de connaissance et de méthode nécessaires à une intervention de qualité dans le domaine de la lecture et de l'écriture.Enfin, il me paraît opportun que vous organisiez, au moins une fois par an, un regroupement interdépartemental (interrégional, si vous le jugez utile) rassemblant l'ensemble des services, institutions et associations impliqués.Vous arrêterez l'ordre du jour de ces regroupements en étroite collaboration avec les correspondants régionaux de l'ANLCI, les rectorats, les directions régionales des affaires culturelles, les structures régionales du livre et agences de coopération entre bibliothèques.Ces regroupements ont pour objectif de développer une culture commune du phénomène dans toutes ses dimensions, d'en affiner la connaissance, de progresser dans la compréhension de ses mécanismes, de capitaliser les expériences concluantes, mais aussi d'identifier et d'écarter les pratiques inefficaces.Je compte sur votre implication personnelle et celle de vos collaborateurs pour apporter les réponses les plus pertinentes à la question qui nous occupe et concourir ainsi à la réussite du plan national de prévention, de lutte contre l'illettrisme et d'incitation à la lecture et à l'écriture.Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la rechercheLuc FERRY
Annexe 1
PROGRAMME D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LES STRUCTURES D'ACCUEIL COLLECTIF DES ENFANTS ET DES JEUNES - LISTE DES DÉPARTEMENTS IMPLIQUÉS DANS L'OPÉRATION DE L'ÉTÉ 2002
Directions départementales de la jeunesse et des sports - DDJS Ardèche- DDJS Aube- DDJS Aveyron- DDJS Cantal- DDJS Côtes-d'Armor- DDJS Creuse- DDJS Haute-Loire- DDJS Haute-Savoie- DDJS Indre- DDJS Isère- DDJS Lozère- DDJS Loire- DDJS Maine-et-Loire- DDJS Morbihan- DDJS Territoire de BelfortDirections régionales et départementales de la jeunesse et des sports - DRDJS Picardie/département de la Somme- DRDJS Aquitaine/département de la Gironde- DRDJS Lorraine/département de la Meurthe-et-Moselle- DRDJS Nord-Pas-de-Calais/département du Nord- DRDJS Auvergne/département du Puy-de-Dôme
Annexe 2
PROGRAMME NATIONAL D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LE CADRE DU PLAN DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME - DÉCONCENTRATION DES CRÉDITS - ANNÉE 2003
DépartementsDotationforfaitaireSupplément/pop. - 26 ans TotaldotationRégionsDotationrégionaleAin5 0004 8659 865 Aisne5 0005 09210 092 Allier5 0002 5987 598 Alpes-de-Haute-Provence5 0001 1166 116 Hautes-Alpes5 0001 0156 015 Alpes-Maritimes5 0007 91512 915 Ardèche5 0002 3347 334 Ardennes5 0002 7367 736 Ariège5 0001 0176 017 Aube5 0002 6357 635 Aude5 0002 4207 420 Aveyron5 0001 9486 948 Bouches-du-Rhône5 00016 66221 662PACA10 000Calvados5 0006 33511 335Basse-Normandie10 000Cantal5 0001 1136 113 Charente5 0002 7327 732 Charente-Maritime5 0004 4659 465 Cher5 0002 5327 532 Corrèze5 0001 6626 662 Côte-d'Or5 0004 8049 804Bourgogne10 000Côtes-d'Armor5 0004 4709 470 Creuse5 0008295 829 Dordogne5 0002 8127 812 Doubs5 0004 8569 856Franche-Comté10 000Drôme5 0003 9218 921 Eure5 0005 18310 183 Eure-et-Loir5 0003 8098 809 Finistère5 0007 46512 465 Corse-du-Sud5 0009455 945Corse10 000Haute-Corse5 0001 1436 143 Gard5 0005 37010 370 Haute-Garonne5 0009 74914 749Midi-Pyrénées10 000Gers5 0001 2186 218 Gironde5 00011 61616 616Aquitaine10 000Hérault5 0008 15613 156Languedoc-Roussillon10 000Ille-et-Vilaine5 0008 59913 599Bretagne10 000Indre5 0001 7356 735 Indre-et-Loire5 0005 06910 069 Isère5 00010 66315 663 Jura5 0002 0407 040 Landes5 0002 5127 512 Loir-et-Cher5 0002 6007 600 Loire5 0006 56111 561 Haute-Loire5 0001 7226 722 Loire-Atlantique5 00011 01716 017Pays de la Loire10 000Loiret5 0005 75110 751Centre10 000Lot5 0001 1486 148 Lot-et-Garonne5 0002 4067 406 Lozère5 0005755 575 Maine-et-Loire5 0007 33812 338 Manche5 0004 2689 268 Marne5 0005 51510 515Champagne-Ardenne10 000Haute-Marne5 0001 7156 715 Mayenne5 0002 6457 645 Meurthe-et-Moselle5 0006 89811 898Lorraine10 000Meuse5 0001 7306 730 Morbihan5 0005 64310 643 Moselle5 0009 46914 469 Nièvre5 0001 7176 717 Nord5 00026 95731 957Nord-Pas-de-Calais10 000Oise5 0007 66812 668 Orne5 0002 5697 569 Pas-de-Calais5 00014 53919 539 Puy-de-Dôme5 0005 22310 223Auvergne10 000Pyrénées-Atlantiques5 0004 9069 906 Hautes-Pyrénées5 0001 6706 670 Pyrénées-Orientales5 0003 1528 152 Bas-Rhin5 0009 62714 627Alsace10 000Haut-Rhin5 0006 43511 435 Rhône5 00015 42320 423Rhône-Alpes10 000Haute-Saône5 0002 1847 184 Saône-et-Loire5 0004 4679 467 Sarthe5 0004 8079 807 Savoie5 0003 3628 362 Haute-Savoie5 0005 83110 831 Paris5 00016 83821 838Ile-de-France10 000Seine-Maritime5 00012 09017 090Haute-Normandie10 000Seine-et-Marne5 00012 31417 314 Yvelines5 00013 52718 527 Deux-Sèvres5 0002 8857 885 Somme5 0005 37410 374Picardie10 000Tarn5 0002 7087 708 Tarn-et-Garonne5 0001 6726 672 Var5 0007 31312 313 Vaucluse5 0004 5019 501 Vendée5 0004 7079 707 Vienne5 0003 6658 665Poitou-Charentes10 000Haute-Vienne5 0002 8227 822Limousin10 000Vosges5 0003 4098 409 Yonne5 0002 8537 853 Territoire de Belfort5 0001 2916 291 Essonne5 00011 26816 268 Hauts-de-Seine5 00012 71717 717 Seine-Saint-Denis5 00014 21319 213 Val-de-Marne5 00011 33116 331 Val-d'Oise5 00011 68416 684 Guadeloupe5 0004 7419 741 Martinique5 0003 9908 990 Guyane5 0002 2967 296 Réunion5 0009 09314 093 Saint-Pierre-et-Miquelon 5 00005 000 Mayotte5 00005 000 Nouvelle Calédonie5 00005 000 Polynésie française5 00005 000 Wallis-et-Futuna5 00005 000 TOTAL525 000555 0001 080 000 220 000
Annexe 3
PROGRAMME NATIONAL D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LE CADRE DU PLAN DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME - ANNÉE 2003
DÉSIGNATION DU RÉFÉRENT TECHNIQUE ET PÉDAGOGIQUE
DRDJS/- DDJS : ...............................................................................................................................................ADRESSE : .....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................N° TÉLÉPHONE : .............................................................................................................................................N° TÉLÉCOPIE : ...............................................................................................................................................NOM : ..............................................................................................................................................................PRÉNOM : .......................................................................................................................................................MÉL. : .............................................................................................................................................................CORPS PROFESSIONNEL : .............................................................................................................................SPÉCIALITÉ DE RECRUTEMENT (cadres techniques et pédagogiques) : .....................................................................................................................................................................................................................................MISSIONS EXERCÉES : ...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................Avez-vous, à titre professionnel, une pratique dans le domaine de la prévention de l'illettrisme et/ou du livre et de la lecture ?........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................VISA DU CHEF DE SERVICE :Cette fiche est à retourner, au plus tard le 6 janvier 2003, par télécopie au 01 40 45 92 92,à l'attention de Fabienne Coblence/Pierre Bressan, bureau DJEP6.
B.O. n°21 du 22 mai 2003
Pilotage et accompagnement des dispositifs relais : classes relais et ateliers relais
NOR : MENE0301107CRLR : 523-3dCIRCULAIRE N°2003-085 DU 16-5-2003MENDESCODJEPVA
Réf. : code de l'éducation ; C. n° 98-120 du 12-6-1998 ; C. n° 99-147 du 4-10-1999 ; texte d'orientation du 8-6-2000 ; C. n° 2000-141 du 4-9-2000 ; convention cadre du 2-10-2002 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux directrices et directeurs régionaux de la jeunesse et des sports et aux directrices et directeurs départementaux de la jeunesse et des sports
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\relais12.gif" \* MERGEFORMATINET Les dispositifs relais participent à la lutte contre l'échec scolaire et à la prévention de la marginalisation sociale.Les modalités temporaires de scolarisation obligatoire que sont ces dispositifs (classes et ateliers relais), constituent une orientation fondamentale des actions conjointes mises en place par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, par le ministère de la justice et les mouvements associatifs d'éducation populaire en direction d'élèves en grandes difficultés.La présente circulaire a pour objet de rappeler les objectifs assignés aux dispositifs relais et d'apporter des précisions quant à leurs modalités de mise en uvre.I - Rappel des objectifs communs à tous les dispositifs relaisIls accueillent des jeunes sous obligation scolaire et permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en risque ou en situation de marginalisation scolaire et sociale. Ils ont pour objet de réinsérer durablement ces élèves dans un parcours de formation générale, technologique ou professionnelle en les engageant simultanément dans des processus de resocialisation et de réinvestissement dans les apprentissages scolaires. Ils ont donc vocation à accueillir, au cours de l'année scolaire, des élèves issus de l'ensemble des divisions de collège, éventuellement de lycée. Selon le projet, ils sont implantés dans ou hors les murs de l'établissement scolaire.Ces élèves en risque de marginalisation scolaire et sociale, ne sont pas de simples perturbateurs. Ce sont des adolescents qui connaissent des situations familiales et sociales très complexes. Beaucoup d'entre eux bénéficient ou sont susceptibles de bénéficier d'un suivi éducatif par ailleurs.Les motifs qui président à l'admission d'un élève peuvent être liés à des difficultés de déscolarisation, d'absentéisme, de comportement, d'incivilités, de démotivation dans les apprentissages voire de passivité.II - Modalités de pilotageAu niveau localIl est déterminant aujourd'hui d'assurer l'essor du nombre de classes et d'ateliers relais.Afin d'atteindre les objectifs assignés, il convient de réaffirmer le rôle prépondérant du groupe départemental de pilotage institué par la circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 et étendu par la convention cadre du 2 octobre 2002.Ce groupe doit arrêter le schéma de développement des dispositifs relais de manière à diversifier l'offre de structures de cette nature et veiller à leur articulation au regard des publics potentiellement concernés.Il appartient au groupe départemental de pilotage ou, le cas échéant, aux commissions locales qui en sont l'émanation, de déterminer, pour chaque élève signalé, la solution d'accueil la plus pertinente (classes ou ateliers), la durée de son séjour, la nature du soutien et de l'accompagnement à mettre en place, les enseignements dont il doit bénéficier, le type d'activités à lui proposer en dehors du temps d'enseignement. Les dispositifs doivent accueillir un nombre d'élèves qui ne pourra pas être inférieur à 10 élèves par module ou dispositif sur l'année.À ce titre, il conviendra de se rapprocher des actions menées dans le cadre des projets éducatifs territoriaux, en particulier des contrats éducatifs locaux (CEL), dans la mesure où les objectifs généraux sont convergents. Ainsi, sera évité l'isolement des jeunes accueillis dans les dispositifs relais pendant les périodes où ils ne sont pas dans leur établissement scolaire.Le groupe départemental de pilotage assure l'évaluation des dispositifs relais. Un bilan annuel est réalisé et transmis à l'administration centrale (direction de l'enseignement scolaire et direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative) avant le 1er juillet de l'année scolaire.Au niveau nationalUn groupe de suivi interministériel, associant l'ensemble des partenaires collaborant dans ces dispositifs, sera destinataire de la synthèse des évaluations et fixera pour l'année suivante les perspectives de travail.Un regroupement annuel, s'adressant aux correspondants académiques et régionaux des dispositifs relais, permettra d'actualiser les orientations, de confronter l'approche nationale aux réalités locales et d'entendre des experts impliqués dans ces dispositifs.Il importe également de préciser le mode d'élaboration, d'instruction et de suivi des projets. Il convient en particulier de souligner que les projets d'ouverture doivent, dès leur origine, associer localement les services académiques et les services déconcentrés de la jeunesse et de l'éducation populaire.Afin d'assurer conjointement le suivi des projets d'ouverture, un groupe de travail est constitué au niveau national. Il est composé des représentants de la direction de l'enseignement scolaire et de la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative.Les projets, qui doivent être transmis à ces deux directions, ne sont examinés que s'ils sont accompagnés du double avis, des autorités académiques d'une part, et des responsables des services déconcentrés de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, d'autre part.III - Modalités de soutien et d'accompagnementLes soutiens apportés aux dispositifs relais peuvent prendre la forme d'emplois, d'heures ou de crédits. Les modalités d'attribution sont fixées en annexe.Le séjour en atelier relais ou en classe relais doit permettre à l'élève de se réinvestir dans les apprentissages scolaires et contribuer à leur donner du sens. À cet égard, éducation à l'orientation et découverte des métiers sont des champs à ouvrir aux élèves qui fréquentent ces dispositifs. Une réflexion est actuellement menée par trois groupes de travail nationaux (mathématiques, activités scientifiques et technologiques, français) et vise l'identification des savoirs dont l'acquisition nécessite des activités pédagogiques adaptées qui ne peuvent être la simple répétition des enseignements antérieurs. Cette réflexion pourra être élargie ultérieurement à d'autres domaines d'enseignement.Ces situations pédagogiques ne constituent pas des modèles : elles ont pour objet d'offrir aux enseignants, aux instituteurs spécialisés, aux éducateurs et aux animateurs des pistes de réflexion et de production leur permettant de mettre en uvre une pédagogie de questionnement des savoirs et de la manière de se les approprier.Par ailleurs, l'enquête menée depuis deux ans par la direction de l'évaluation et de la prospective (DEP) sur les caractéristiques et le devenir des élèves accueillis dans un dispositif relais sera poursuivie.Enfin, les différentes inspections générales pourront être amenées à faire une évaluation sur l'ensemble des dispositifs relais.Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de l'enseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMARLa directrice de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associativeHélène MATHIEU
Annexe
MODALITÉS DE SOUTIENS DES DISPOSITIFS RELAIS À COMPTER DE LA RENTRÉE 2003
1 - Les moyens accordés par la direction de l'enseignement scolaireLes moyens en emplois, en heures et en crédits de fonctionnement pédagogique pour les dispositifs relais, sont prévus dans les dotations déléguées aux académies. La transmission d'un dossier à l'administration centrale par les services académiques doit donc comporter l'identification des moyens prévus par l'académie.2 - Les moyens accordés par la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associativeL'attribution de financements de cette nature repose sur les stipulations de la convention cadre et du cahier des charges du 2 octobre 2002.Conformément à la demande des associations signataires, chaque atelier relais sera financé par l'administration centrale (DJEPVA) sur la base d'un forfait annuel.Cependant, il sera tenu compte de la réalité de la mise en place du dispositif (date de démarrage, nombre de semaines effectuées, nombre d'élèves participants...).Les crédits sont versés en fonction de la réception de la convention signée par les parties (inspection académique, direction départementale jeunesse et sports, association d'accueil, éventuellement collectivité territoriale) au bureau DJEPVA3.Enfin, des projets de classes relais, en partenariat avec des associations agréées, et répondant aux mêmes critères que ceux inscrits dans le cahier des charges des ateliers relais, pourront être financés dans la limite des crédits disponibles. À cet effet, il appartient au groupe départemental de pilotage de faire remonter ces projets accompagnés d'un budget faisant apparaître la demande de financement.3 - La poursuite de la mutualisation des ressources partenariales.Il importe bien entendu de poursuivre les collaborations avec les services de l'État ( protection judiciaire de la jeunesse, délégation interministérielle à la ville) parties prenantes dans le développement des dispositifs relais et qui peuvent, le cas échéant, apporter un soutien complémentaire sous la forme de subventions de fonctionnement (prise en charge des frais de locaux), la rémunération de personnels notamment d'animateurs ou de personnels éducatifs, le financement d'activités périscolaires. Il convient également de mobiliser les collectivités territoriales et les associations concernées de proximité.Les concours du fonds social européen peuvent enfin bénéficier aux dispositifs relais. Il importe d'intensifier le recours à cette modalité particulière de financement. À cet égard, l'appui des correspondants académiques "fonds structurels" aux porteurs de projet doit permettre de lever les obstacles liés à la constitution des dossiers.
B.O. n°33 du 11 septembre 2003
Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire
NOR : MENE0301905CRLR : 510-1CIRCULAIRE N°2003-133 DU 1-9-2003MENDESCO B5
Réf. : circulaires du 31-10-1997,10-7-1998,20-1-1999 , 8-2-2000 Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs de léducation nationale ; aux chefs détablissements ; aux enseignantes et enseignants
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\rep.ht13.gif" \* MERGEFORMATINET Lécole doit permettre à tous les élèves lacquisition des savoirs, la construction dune culture commune, léducation à la citoyenneté et la formation en vue de linsertion sociale. Il faut avoir pour les enfants des secteurs défavorisés en raison de leur environnement social, économique et culturel les mêmes exigences et ambitions que sur lensemble du territoire, dans le respect des textes généraux qui sappliquent à tous.Le cadre spécifique de léducation prioritaire demeure régi par les circulaires du 31 octobre 1997, du 10 juillet 1998, du 20 janvier 1999 et du 8 février 2000 qui ont mis en place les réseaux déducation prioritaire (REP), instauré les contrats de réussite, promu les pôles dexcellence scolaire et défini des orientations qui doivent être aujourdhui réaffirmées et pour certaines dentre elles renforcées.Le bilan de trois années de contrat de réussite, marquées par une implication remarquable des équipes dans les écoles et les établissements scolaires, fait apparaître que cest lamélioration des résultats scolaires quil convient de viser. Celle-ci doit faire lobjet de lengagement réciproque des équipes des réseaux et des autorités académiques pour une nouvelle période de trois ou quatre ans. À cet égard, on sera particulièrement attentif à retrouver lesprit de projet, qui prévalait à lorigine des ZEP : les moyens supplémentaires consacrés à léducation prioritaire ont avant tout vocation à soutenir des projets pédagogiques précis adaptés aux besoins des élèves.Partant des constats, cette seconde vague de contrats de réussite scolaire sera particulièrement marquée par lattention rigoureuse à porter à lutilisation pédagogique des moyens supplémentaires. Leur répartition doit permettre tout à la fois un renforcement de léducation prioritaire sur les territoires les plus défavorisés et dans les établissements les plus en difficulté, et un accompagnement de ceux qui réussissent et quil convient de valoriser.Si le projet de réseau constitue le cadre essentiel de définition de nouveaux axes de progrès, cest sur la recherche dune organisation pédagogique appropriée aux conditions de chaque réseau que portera principalement le contrat qui sera passé avec les autorités académiques.Ce document, fruit dune réflexion et dune concertation larges et ouvertes, doit constituer un outil de communication tant avec les acteurs internes quavec les partenaires. La démarche qui préside à son élaboration doit impliquer réellement les équipes pédagogiques pour quau terme de ce processus, le contrat de réussite scolaire trouve sa pleine traduction dans les projets décole et détablissement du réseau.Il fera apparaître clairement les indicateurs pertinents pour lévaluation des résultats et lengagement précis et explicite des autorités académiques quant aux moyens alloués et à laccompagnement assuré.
Des orientations réaffirmées, des objectifs précisés pour des contrats de réussite scolaire clairement définis
Centrer les activités sur la classe et les apprentissages scolairesSans remettre en cause les activités périphériques, sources dapprentissages mais aussi moyens déprouver les acquis, il faut mettre laccent sur le travail dans la classe, espace propice à la concentration et à la conduite de séquences tout aussi attractives que rigoureuses. Les repères se posent mieux dans un cadre défini quenseignants et élèves se sont approprié. Assurer la maîtrise de la langue, de la lecture et de lécritureUne des causes principales de la fracture scolaire réside dans linsuffisante maîtrise de la langue française et des pratiques de lecture et décriture. La relative faiblesse des résultats en mathématiques accentue les écarts. La conjonction des deux phénomènes affecte gravement les conditions dune orientation positive et ambitieuse des élèves à lissue du collège.Il convient donc daccorder une priorité, dans les REP, à la qualité de lapprentissage de la langue française dès lécole maternelle dont le rôle de prévention dans la détection de la difficulté scolaire est important. Cest pour ce niveau de la scolarité un enjeu majeur que de conduire chaque élève à savoir sexprimer dans les diverses situations quil rencontre à lécole et à comprendre aussi bien les consignes et les échanges de la vie ordinaire de la classe que les propos plus spécifiques qui sétablissent dans les divers domaines dactivités. Dans cette perspective de développement du langage, la scolarisation dès deux ans prend tout son sens dans les écoles maternelles des REP.Il convient de rappeler que l éducation prioritaire ne fait pas lobjet de programmes particuliers : les exigences y sont les mêmes quailleurs. Ils constituent une référence nationale définissant des exigences communes.Leur maîtrise ouvre la voie à une éducation réussie.Le souci déquité et defficacité implique que soient différenciées les démarches pédagogiques afin que les élèves les plus en difficulté disposent de prises en charge et daides spécifiques. Les modalités daides dont bénéficie lécole primaire (RASED, CLIN ou CRI, etc.) doivent être étroitement associées aux efforts en faveur dune meilleure réussite pour tous. On veillera à orienter les moyens disponibles, et notamment les maîtres supplémentaires affectés dans les REP, sur le cycle 2 et très spécifiquement sur le cours préparatoire où le repérage des premiers signes de difficulté et leur prise en charge doivent être assurés sans délai. Les dispositifs annoncés en faveur de cours préparatoires renforcés constituent donc des solutions à proposer en priorité dans des écoles des réseaux.Lorganisation pédagogique de chaque école doit prévoir les réponses adaptées aux besoins locaux.Des évaluations régulières sont indispensables pour le repérage des acquis et des difficultés de tous les élèves. Elles sont un préalable pour la mise en place de situations pédagogiques appropriées aux besoins de chacun des élèves, de chaque classe, de lécole ou du collège et contribuent à lorganisation de dispositifs adaptés (mise en place de programmes personnalisés daide et de progrès - ou PPAP -, modalités de laide aux élèves en 6ème et en 5ème, etc.). Les outils dévaluation élaborés au niveau national, protocoles et/ou banques doutils daide à lévaluation, constituent des instruments précieux que les enseignants doivent apprendre à mieux utiliser. On ne négligera pas pour autant lévaluation de lévolution des comportements et des savoir-être. Les évaluations devraient également permettre dengager, avec les enseignants du cycle précédent, une réflexion sur les acquis réels des élèves et sur la continuité des apprentissages quil convient de favoriser. Assurer la continuité des apprentissages de lécole à la fin du collège et conduire les élèves vers une orientation positiveSi des difficultés surgissent au moment des changements de cycle et notamment entre le cycle 3 de lécole primaire et le cycle dadaptation du collège, il convient de resserrer le lien existant entre lécole et le collège, en allant au-delà des réunions dharmonisation de fin dannée.Le suivi des élèves entrant en 6ème doit ainsi être renforcé de façon à mieux connaître chacun et dêtre à même de lui offrir les appuis dont il peut avoir besoin.La classe de 6ème permet des modalités diversifiées dorganisation du travail, en particulier grâce aux deux heures inscrites dans la grille horaire réservées à laccueil et à laccompagnement du travail personnel des élèves, quil convient plus que jamais dexploiter dans ce cadre.La part dautonomie des établissements doit favoriser les réponses à apporter aux besoins spécifiques des élèves et lémergence dinitiatives en matière de regroupement délèves (groupes de besoin, dapprofondissement ou de remédiation), dutilisation des technologies de linformation et de la communication, de décloisonnement des enseignements et de travail en équipe.Toutes ces activités doivent être directement liées aux contenus des enseignements, cette liaison étant une condition nécessaire à leur efficacité.Les dispositifs en alternance, dont le développement est prévu à partir de la rentrée 2003, peuvent offrir les conditions dune orientation positive pour les élèves de collège volontaires ou en recherche de projet.Les lycées, quelle que soit leur voie et notamment ceux participant aux REP, sont invités, dans ce cadre, à travailler étroitement avec les collèges des réseaux.Des partenariats avec des établissements proposant des formations post-baccalauréat, des établissements denseignement supérieur, des écoles dingénieurs, ainsi quavec des établissements culturels et des grandes entreprises seront développés. Ils doivent contribuer à ouvrir les élèves des réseaux déducation prioritaire à des cursus dacquisition de savoirs et de parcours professionnels dexcellence. Renforcer la relation école-familles et léducation à la citoyennetéBien des situations trouvent des évolutions positives dans une relation renforcée avec les familles et il importe quun volet particulier du projet de réseau porte sur ce domaine.Associés à lécole, à son fonctionnement, informés de ses missions mais aussi de ses attentes, les parents en percevront mieux les enjeux et les obligations. Ils sinscriront plus efficacement dans la nécessaire démarche de coéducation.Chaque élève doit trouver un climat favorable à létude afin que sur les lieux dapprentissages soit pleinement établie lautorité en rappelant le respect de lobligation scolaire et du règlement intérieur, en mettant clairement élèves et parents devant leurs responsabilités.Léducation civique, lapprentissage de la citoyenneté aideront les élèves à se situer dans lécole ou létablissement, dans leur environnement, dans la société. Ce travail construit dans la continuité école-collège doit permettre à chaque élève de mieux sapproprier ses devoirs et ses droits. Stabiliser les équipes et accompagner les enseignantsLes bilans ont montré que le travail en équipes, la stabilité de celles-ci et la mutualisation des pratiques professionnelles porteuses de succès sont des conditions de la réussite dans les réseaux. La formation tant initiale que continue et laccompagnement doivent contribuer à ce que ces conditions soient réunies.Ils doivent amener les enseignants à mieux comprendre les caractéristiques de lenvironnement social dans lequel ils travaillent et à en intégrer les dimensions dans leurs pratiques professionnelles. Sur ce point, plutôt que sur les différences, il faut davantage insister et se fonder sur ce qui rassemble les élèves et les jeunes, pour poursuivre des objectifs déducation communs à tous.Il y a lieu dêtre attentif à la prise de poste dans les REP et à laccueil à mettre en place pour les néo-titulaires lors de la première année de prise de fonction.Parallèlement, un accompagnement pédagogique particulier doit être conduit par les corps dinspection auprès des enseignants des réseaux. Ces derniers, très engagés dans la mise en place de dispositifs particuliers ou en recherche daides pour régler des situations complexes, doivent recevoir les réponses quils attendent légitimement de linstitution pour aller plus loin dans leurs démarches. La valorisation des réussites, qui conduit à la reconnaissance de lengagement des équipes, contribue aussi à modifier le regard porté sur les territoires de léducation prioritaire.
Une évaluation du contrat confortée
Eu égard aux moyens engagés et aux efforts consentis par la collectivité, il est indispensable que les évolutions puissent être mesurées.Une base de données spécifiques à léducation prioritaire a été développée par le ministère. ICoTEP constitue ainsi un outil de références validé, qui propose des indicateurs permettant une comparaison à la fois dans lespace et dans le temps (voir annexe).Bien au-delà des indispensables et légitimes comptes à rendre, lévaluation doit être entendue comme une base objective de la nécessaire valorisation des réussites.
Un pilotage réaffirmé
Les bilans des contrats de réussite ont clairement mis en avant le fait que les réussites étaient aussi la conséquence dun pilotage académique et départemental fort et de proximité. Elles reposent incontestablement sur lengagement des personnes. Il convient donc dinsister sur cet aspect et sur la mise en place dun dispositif à la fois souple et rigoureux.Cest la raison pour laquelle il est demandé aux autorités académiques de porter un soin tout particulier au choix des responsables chargés danimer le réseau.Au plan académique, le recteur désigne un correspondant académique chargé de léducation prioritaire et en mesure de faire le lien avec les acteurs de la politique de la ville.Le correspondant a pour mission de coordonner les activités du groupe de pilotage académique que préside le recteur assisté des inspecteurs dacadémie, directeurs des services départementaux de léducation nationale, et dont lobjet est de poser le diagnostic des réseaux, de fixer, en fonction des contextes locaux, les orientations particulières à prendre, de veiller à moduler les moyens là où les difficultés sociales et scolaires sont les plus importantes, de proposer des actions daccompagnement. À cet effet, il est souhaitable que les services statistiques académiques soient représentés au sein de ce groupe afin que puisse être élaboré, avec précision, un tableau de bord académique de léducation prioritaire.Le suivi des enseignants et des enseignements dans les REP par les corps dinspection territoriaux est une priorité à inscrire au plan de travail académique des corps dinspection.Sur proposition de linspecteur dacadémie, le recteur désigne un responsable ou des coresponsables du réseau parmi les chefs détablissement et les inspecteurs en charge de circonscription installés sur le réseau. Il adresse à chacun une lettre de mission définissant les objectifs à atteindre pour la durée du contrat.Le coordonnateur des actions du réseau, auquel sera adressée une lettre de mission, est désigné par linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale. Sous lautorité du responsable du réseau, il assure la cohérence des actions et des interventions des différents acteurs ; il organise son activité conformément à sa lettre de mission définie à partir du cahier des charges académique et du contexte local.Le réseau déducation prioritaire et son instance de pilotage constituent le dispositif propre à léducation nationale en articulation avec la politique de la ville. Linstance de pilotage définit, anime, coordonne les actions pédagogiques propres à son territoire.Là où sur le territoire existent réseau déducation prioritaire et contrat éducatif local, il est fondamental darticuler les actions. Afin de ne pas diluer les engagements de chacun au risque de perdre en efficacité, on veillera à donner davantage de lisibilité et de cohérence aux projets qui concourent à lépanouissement et au développement personnel de lenfant, dans son double statut délève et denfant. Les instances de pilotage respectifs des deux dispositifs devront intégrer cette exigence et travailler de manière coordonnée.Dans le même esprit, il y a lieu de travailler à la relation étroite et cohérente entre les actions conduites au sein des réseaux et celles mises en uvre dans le cadre de la politique de la ville ou des politiques menées par les collectivités locales.Là où ils existent, les centres académiques de ressources pour léducation prioritaire (CAREP) ont fait la preuve de leur efficacité en assurant notamment le lien entre les différents réseaux dune académie. Il importe que chacune dentre elles en soit dotée et que laction de ces centres soit renforcée.Leur programme de travail sera défini par le groupe de pilotage académique et portera principalement sur la capitalisation et la mutualisation des expériences repérées sur le terrain, linformation et la mise à disposition de documentation, détudes et de recherches voire la production doutils de régulation, dévaluation, de formation. Ils pourront recourir aux ressources disponibles auprès du CNDP et des CRDP, (site INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\rep.ht14.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.cndp.fr/zeprep/dossiers/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.cndp.fr/zeprep/dossiers/ notamment) et prendre appui sur les activités du centre Alain Savary et les travaux de lobservatoire international sur les politiques éducatives et scolaires de discrimination positive.Reposant sur la réaffirmation dexigences communes à tous les élèves, le chantier de léducation prioritaire est fondamental pour réduire la fracture scolaire et assurer un égal accès de tous au savoir. Il appartient à chacun des acteurs impliqués de poursuivre son engagement.Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Les indicateurs
Quelques indicateurs extraits des ICoTEP constitueront le noyau obligatoire et commun à tous les tableaux de bord des contrats de réussite scolaire. Ces indicateurs sont déjà calculés, suivis dannée en année et référencés.Dans ce cadre, le suivi des indicateurs de mobilité et dorientation des élèves ainsi que les indicateurs de parcours scolaire faciliteront le pilotage et devraient permettre de faire léconomie des suivis de cohortes, intéressants mais coûteux en temps compte tenu de lextrême mobilité des élèves dans grand nombre de REP. Ils seront complétés autant que de besoin par quelques indicateurs locaux en fonction des spécificités des REP :- évolution de lindicateur denvironnement social ;- résultats aux évaluations nationales (considérés dans tous les cas à partir de lécart aux moyennes nationales) ;- proportion délèves en retard au début du cycle 3 ;- proportion délèves en retard à la fin du cycle 3 ;- proportion délèves en retard de 2 ans ou plus en 6ème ;- proportion délèves en retard de 2 ans ou plus en 3ème générale (sauf 3ème dinsertion et 3ème SEGPA) ;- taux daccès de 6ème en 3ème ;- devenir des élèves en fin de 3ème ;- devenir des élèves de 3ème en fin de seconde générale et technologique ;- devenir des élèves de 3ème en fin de seconde professionnelle.En prenant soin détablir des références départementales et académiques, seront également mesurés les résultats au diplôme national du brevet (épreuves ponctuelles mais aussi localement écarts avec le contrôle continu).Chaque fois que cela sera possible, on retiendra le taux dévitement à lentrée en 6ème du collège du secteur.Des indicateurs de moyens, notamment ceux fournis dans ICoTEP comme le nombre denseignants pour 100 élèves dans les écoles et la dotation horaire globale dans les collèges, permettront de mesurer linvestissement supplémentaire consenti au bénéfice du REP et, croisés avec les indicateurs de résultats, donneront une évaluation de lutilisation pédagogique de ces moyens.
B.O. n°28 du 15 juillet 2004.
Dispositif national dévaluation diagnostique - année 2004-2005
NOR : MENK0401465CRLR : 514-2 ; 523-2CIRCULAIRE N°2004-108 DU 5-7-2004MENDEP C1
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux directrices et directeurs dinstitut universitaire de formation des maîtres ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs de léducation nationale ; aux proviseures et proviseurs de lycée ; aux principales et principaux de collège ; aux directrices et directeurs décole ; aux enseignantes et enseignants
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua5.gif" \* MERGEFORMATINET Le dispositif dévaluation diagnostique qui repose sur la réalisation dévaluations nationales obligatoires à deux moments clés du parcours scolaire (CE2 et 6ème) et sur la mise à disposition des enseignants dune banque doutils daide à lévaluation de la grande section de maternelle à la classe de seconde, sera reconduit en 2004-2005.En outre, sera expérimentée, dans chaque académie, au cours de cette année scolaire, la mise à disposition doutils dévaluation des difficultés dapprentissage de la lecture en CE1.
I - Les évaluations diagnostiques de rentrée par protocoles nationaux
Leur objectifLes évaluations à lentrée du CE 2 et de la 6ème ont pour objectif premier de permettre lobservation des compétences et dapprécier les réussites et les difficultés éventuelles de chaque élève considéré individuellement, à un moment précis de la scolarité. Elles fournissent aux enseignants des repères pédagogiques pour organiser la suite des apprentissages. Cependant, elles ne couvrent pas tous les domaines des programmes officiels, soit pour des raisons dordre technique (non prise en compte de lévaluation de lexpression orale, par exemple), soit pour ne pas alourdir la durée de passation des épreuves. Les critères explicites quapportent ces évaluations complètent et enrichissent les différentes sources dinformation dont disposent les enseignants pour identifier les acquisitions et les difficultés éventuelles des élèves.Lanalyse des résultats obtenus par les élèves est une aide à la mise en uvre des réponses pédagogiques adaptées aux besoins particuliers de leurs élèves.Lorganisation de leur passationLes évaluations seront organisées dans les écoles et les collèges de manière à être terminées le 24 septembre 2004.Larrivée des documents dans les points de diffusion seffectuera entre le 23 et le 27 août 2004. Il est indispensable que les IA-DSDEN prennent les dispositions nécessaires afin dassurer leur diffusion dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat pour la prérentrée.Les logiciels CASIMIR et JADEÀ la rentrée 2004, le logiciel JADE connaîtra sa deuxième phase de déploiement. Les éva-luations CE2 et 6ème seront saisies et exploitées avec le logiciel JADE dans les écoles et les collèges que les recteurs et les IA-DSDEN auront décidé dimpliquer dans le dispositif. Il sagit pour cette rentrée de 70% des circonscriptions et 70% des collèges. Les autres écoles et collèges utiliseront le logiciel Casimir. La généralisation du logiciel JADE est envisagée pour la rentrée 2005.Les logiciels CASIMIR et JADE, nécessaires pour la saisie et lexploitation informatisée des réponses des élèves, seront disponibles dans les centres de ressources informatiques académiques (CRIA) qui les diffuseront en fonction des informations qui leur seront données par les IA-DSDEN. Destinés aux équipes pédagogiques, ces logiciels facilitent le repérage des réussites et lanalyse des difficultés éventuelles rencontrées par les élèves, tant au niveau individuel que collectif. Ils peuvent être utilisés de façon autonome par chaque enseignant.
Leur exploitation pédagogique
Les documents daccompagnement destinés aux enseignants proposent, outre des informations pratiques, des commentaires pédagogiques sur les capacités et compétences visées dans chaque exercice, des principes danalyse des réponses et des suggestions afin daider à lélaboration de réponses adaptées aux besoins repérés.Les analyses des réponses peuvent sorganiser par capacité, par compétence et par exercice pour lensemble de la classe, pour des groupes délèves ciblés ou pour chaque élève. La concaténation des résultats de plusieurs classes permet délargir le champ danalyse et daider à la mise en place de groupes de besoin et de programmes personnalisés daide et de progrès. Les enseignants pourront se référer aux analyses des résultats des échantillons représentatifs constitués au plan national qui fournissent des repères nationaux.Ces repères, accompagnés de synthèses, seront disponibles sur le site internet du ministère de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la recherche (1) en novembre 2004. Des analyses plus détaillées seront ensuite publiées dans les Notes dÉvaluation et les dossiers Éducation et Formation. (1) INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://evace26.education.gouv.fr" http://evace26.education.gouv.frLes principaux doivent transmettre aux différentes écoles concernées, les résultats des élèves qui y étaient scolarisés lannée précédente.
Linformation des parents et des établissements dorigine des élèves
Les principaux de collège et les directeurs décole doivent diffuser aux parents une information sur les résultats des élèves. Il est important que cette information soit présentée sous une forme compréhensible et quelle ne se limite pas à la fourniture de fiches individuelles de résultats. Elle doit être loccasion de commenter les résultats de lélève et de présenter les dispositifs daccompagnement éventuellement proposés.
II - Action entrant dans le cadre de la prévention des difficultés de lecture et décriture : mise à disposition dune évaluation en CE1
Pour construire des apprentissages solides, il importe dorganiser la continuité des apprentissages, selon des étapes bien identifiées, incluant des évaluations régulières et des remédiations engagées sans attendre. Dans cet esprit et conformément aux nouveaux programmes, dune part on portera une attention particulière à lélaboration de progressions pédagogiques à lécole maternelle, tout particulièrement pour le langage, et à linsertion dans ces parcours des évaluations pédagogiques pour lesquelles des outils ont été distribués aux enseignants et restent accessibles sur le site :INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr" http://www.banqoutils.education.gouv.fr, dautre part, une nouvelle évaluation sera proposée au CE1.Objectifs de lévaluation en CE1Dès lannée scolaire 2004-2005, à titre expérimental, une nouvelle évaluation sera proposée au cours du CE1 (circulaire n° 2004-015 du 27 janvier 2004 ). Lobjectif de cette évaluation sinscrit dans la continuité des actions déjà entreprises pour prévenir lillettrisme et prendre en charge les troubles du langage. Elle doit permettre, à lissue du premier trimestre, de repérer les acquis et les lacunes des élèves (compétences, connaissances, savoir-faire), de comprendre les sources des difficultés et de déterminer les modalités de réponses pertinentes : prise en charge au sein de la classe avec des aménagements précisément définis ou adaptations pédagogiques complétées par des interventions, plus ou moins substantielles, des membres des réseaux daides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) ou par des professionnels extérieurs à lécole. La situation des élèves en difficulté devra être examinée conjointement par le maître de la classe, si possible par léquipe pédagogique du cycle des apprentissages fondamentaux réunie en conseil des maîtres de cycle, avec le RASED ou son correspondant pour lécole, éventuellement avec le médecin de léducation nationale si des investigations complémentaires ont été jugées utiles.Les spécificités de lévaluation en CE1Une telle évaluation sadresse aux élèves jugés en difficulté. La proportion de ceux-ci peut être estimée à 20 % en moyenne des élèves en CE1 avec évidemment de très fortes disparités selon les écoles et les zones.Cette évaluation se composera de deux parties :- La première concernera tous les élèves. Cette épreuve standardisée permettra - à partir de critères objectifs et communs à lensemble de la population - de trier de façon homogène quel que soit le niveau moyen de la classe, deux groupes délèves : lun sans difficultés majeures de lecture, lautre ayant des difficultés de lecture dont lanalyse doit être précisée.- Pour ces derniers, la seconde épreuve permettra de définir avec précision - pour les compétences devant être acquises en fin de CP, la nature des difficultés qui freinent les apprentissages.Le moment de sa passation est choisi par le maître ou le conseil des maîtres de cycle de lécole. Elle ne doit cependant intervenir ni trop tôt - ce nest pas un examen dentrée en CE1 et le maître doit avoir eu un temps suffisant pour conforter les apprentissages conduits en CP - ni trop tard - il faut que les structures daide et le maître aient le temps de mettre en uvre les actions de remédiation nécessaires et que ces dernières soient susceptibles de produire leurs effets avant la fin de lannée scolaire. Cette évaluation nest évidemment pas destinée à justifier une décision de redoublement du CE1. Ce dispositif permettra, en outre, en précédant lévaluation diagnostique généralisée à chaque rentrée en CE2, de recentrer cette dernière sur lévaluation de la maîtrise par les élèves des acquis nécessaires à la poursuite des apprentissages en français et en mathématiques au cycle 3.Une expérimentation en janvier 2005La réussite de cette action est largement conditionnée par la qualité des mesures daccompagnement qui seront mises en place au niveau local. Cest la raison pour laquelle en janvier 2005, une expérimentation élargie sera organisée pour valider le protocole dévaluation et surtout pour mettre au point les recommandations de prise en charge des élèves par les enseignants et léquipe du RASED, les documents proposant des activités de remédiation, soutien, réapprentissage et pour envisager avec les responsables locaux les mesures danimation pédagogique qui devront accompagner ce dispositif nouveau.Cette expérimentation de janvier 2005, sera conduite dans une trentaine de circonscriptions (une par académie) de manière à associer étroitement les équipes locales à lamélioration du protocole et à la mise au point des mesures daccompagnement.Généralisation de lévaluation en CE1Le dispositif devrait être finalisé en mai 2005 en vue dune diffusion à toutes les écoles, en fonction de leurs besoins, au premier trimestre de lannée scolaire 2005-2006. Les modalités de commande et de routage des documents nécessaires à cette évaluation suivront la même procédure que celle des évaluations CE2 et 6ème.
III - La banque doutils daide à lévaluation
Elle complète le dispositif dévaluation diagnostique. Son objectif est de donner aux enseignants des outils diversifiés pour établir un diagnostic sur les points qui constitueraient des freins à la maîtrise des compétences des élèves dans les diverses disciplines de la grande section de la maternelle aux classes des lycées : français, histoire-géographie, langues vivantes, mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, physique-chimie, technologie.La banque répond à une demande doutils daide au diagnostic, fréquemment exprimée par les équipes pédagogiques. Ils sont disponibles sur le site :INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr/" http://www.banqoutils.education.gouv.fr/La conception des outils de la banqueLes outils de la banque permettent de faire évoluer les progressions pédagogiques en fonction des besoins objectivement repérés chez les écoliers, les collégiens et les lycéens.Chaque outil est une entité qui peut être utilisée pour un élève ou un groupe délèves, au moment où lenseignant le juge nécessaire. Il se compose de deux parties, lune destinée à lélève, lautre à lenseignant.Tous les outils doivent être utilisés tels quels et ne sauraient être considérés comme des modèles à imiter. Ils conduisent à une analyse des réponses des élèves qui permettent un diagnostic dont la pertinence repose sur la cohérence interne de chaque outil. Cest pourquoi toute modification ou utilisation partielle dun outil fausserait le diagnostic.Lélaboration des outils de la banqueElle repose sur des académies volontaires. Des pôles disciplinaires nationaux définissent un cahier des charges destiné à des groupes académiques multi-niveaux chargés de la construction des outils. Après validation interacadémique, les outils sont mis en ligne sur le site internet du ministère mentionné ci-dessus. Ces deux premières années, la priorité a été donnée aux classes charnières : CM2/6ème - 3ème / 2e et au cycle 3 de lécole.Un calibrage effectué sur un échantillon national représentatif fournira à terme pour chaque nouvel outil des références statistiques analogues à celles qui sont données pour les protocoles nationaux dévaluation CE2/6ème.Utilisation de la banque doutilsLa banque enrichit la palette des outils mis à la disposition des enseignants. Son objectif nest pas de leur proposer des exercices dapprentissage, dentraînement ou des épreuves de contrôle mais de les aider à faire le point sur le degré dacquisition de compétences bien définies, pour un, plusieurs ou même tous les élèves de leur classe. Lidentification de ce qui est maîtrisé, partiellement acquis et non acquis doit permettre de mieux ajuster lenseignement aux besoins du moment, et ceci, quelle que soit la période de lannée scolaire. Elle suggère des pistes pédagogiques en relation avec les freins et les erreurs repérés mais ne donne pas de modèles de situations de remédiation.Léquipe pédagogique dispose ainsi déléments objectifs à partir desquels sétabliront des échanges pour favoriser lélaboration de projets communs disciplinaires ou pluri-disciplinaires pour construire des apprentissages solides à des étapes bien identifiées.Dans cet esprit, la banque doutils permet de porter une attention particulière à lacquisition du langage à lécole maternelle, à la continuité entre grande section et cours préparatoire ; aux articulations école/collège et collège/lycée denseignement général et technologique ou lycée professionnel, dans toutes les disciplines.Les compétences évaluées sont en nombre restreint dans certaines disciplines. En langues vivantes, les objectifs prioritaires de ces outils portent sur lévaluation de la compréhension de loral et de lécrit dans ses diverses composantes. Plusieurs outils peuvent cibler la même compétence.Les nouveautés de lannée scolaire 2004-2005- Pour continuer à enrichir la banque doutils, la mise en place de nouveaux groupes de travail académiques ou la reconduction déquipes existantes sont demandées aux rectrices et recteurs pour la rentrée 2004. Il sagit datteindre lobjectif de trois équipes issues dacadémies différentes, par discipline, afin de favoriser une production plus importante doutils et une dynamique interacadémique autour de laide au diagnostic de la maîtrise des compétences par les élèves.- Deux nouvelles disciplines seront présentes sur le site banque doutils : arabe et russe. Les premiers outils sont ciblés sur les élèves débutants ou faux débutants.
IV - Lanimation académique du dispositif
La pertinence de lutilisation des différents volets du dispositif dévaluation diagnostique repose sur un travail dimpulsion, danimation et de formation au niveau académique.Impulsion et animationChacun a un rôle à jouer dans la mise en uvre des évaluations.Les rectrices et les recteurs maintiendront limpulsion donnée depuis la rentrée 2000. Ils assureront la pérennité du groupe de pilotage académique auquel ont été confiés la réalisation et le suivi des différents travaux concernant les évaluations de rentrée et la banque doutils daide à lévaluation. Ils informeront la direction de lévaluation et de la prospective des changements éventuels survenus dans ce groupe, veilleront, le cas échéant, au remplacement de ses membres, coordonnateurs banque, coordonnateur logiciel..., et feront parvenir à la direction de lévaluation et de la prospective les noms et coordonnées des personnes nouvellement désignées pour en faire partie.Les rectrices et recteurs donneront, sur leurs dotations globalisées, les moyens financiers et logistiques pour :- développer les pratiques dévaluation (formations, utilisation des évaluations nationales, recours à la banque doutils daide à lévaluation, exploitation et diffusion des textes officiels et publications relatives à lévaluation) ;- organiser les stages de formation pour la mise en place du nouveau logiciel JADE animés par les correspondants académiques ;- créer et maintenir des groupes de travail qui contribuent à la création doutils nouveaux destinés à enrichir la banque doutils daide à lévaluation.Les membres des corps dinspection du premier et du second degré développeront les actions danimation pédagogique quils ont entreprises.Politiques de formationLa formation initiale et continue doit permettre aux enseignants de bien maîtriser les outils daide au diagnostic afin de les intégrer dans leurs pratiques pédagogiques.Les rectrices et les recteurs, les directrices et les directeurs dIUFM, faciliteront lappropriation par les enseignants de la démarche dévaluation, en lui donnant toute sa place dans les plans de formation. La formation initiale donnera aux professeurs stagiaires une bonne connaissance des évaluations et des outils fournis au niveau national. Les plans de formation continue prendront en compte les besoins qui auront été mis en évidence lors des exploitations des résultats des évaluations.Les collaborateurs de la direction de lévaluation et de la prospective sefforceront de répondre aux demandes concernant les formations académiques ou la formation initiale.Je vous remercie par avance de toute lattention que vous porterez à ce dispositif dévaluation et au bon déroulement des opérations.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,La directrice de lévaluation et de la prospectiveClaudine PERETTI
B.O. n°29 du 22 juillet 2004.
Organisation du service départemental dauxiliaires de vie scolaire - rentrée 2004
NOR : MENE0401590CRLR : 501-5 . 847-2CIRCULAIRE N°2004-117 DU 15-7-2004MENDESCO
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ;aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationaleRéf. : C. n° 2003-093 du 11-6-2003 (B.O. n° 25 du 19-6-2003)
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\avs.ht8.gif" \* MERGEFORMATINET Le dispositif des assistants déducation exerçant des fonctions dauxiliaires de vie scolaire pour lintégration individualisée des élèves handicapés (AVS-I), placé sous la responsabilité des inspecteurs dacadémie, directeurs des services départementaux de léducation nationale (IA-DSDEN) sest organisé rapidement à la rentrée 2003 dans des conditions parfois complexes, liées à des situations locales très différentes les unes des autres. En dépit des difficultés rencontrées, tous les départements sont parvenus à assurer une mise en place rapide, augmentant de façon significative les possibilités daccompagnement des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire.En fin dannée scolaire 2003-2004, on recense plus de 6 000 agents (dont environ 1 800 aides-éducateurs encore en fonction), rémunérés et gérés par léducation nationale, assurant les fonctions dAVS ; près des 5/6èmes dentre eux assurent un accompagnement individuel auprès des élèves.Néanmoins, à lissue de cette première année, il semble utile deffectuer un bilan et de préciser certains points afin daméliorer le fonctionnement du dispositif.
1 - Le recrutement des assistants déducation AVS-I
Le recrutement des assistants déducation-AVS-I relève de la compétence des IA-DSDEN. Lappel à candidatures doit faire clairement apparaître la spécificité des fonctions confiées à ces personnels, ainsi que la particularité des tâches quils ont à assurer.À ce titre, ces emplois sadressent en premier lieu à des personnes qui souhaitent accéder à des carrières du travail social et qui peuvent trouver dans ces fonctions loccasion dune première expérience professionnelle rémunérée, pouvant donner lieu à une validation des acquis de lexpérience. Cette perspective va se trouver renforcée du fait de lorganisation à partir de la rentrée prochaine dune formation spécifique élaborée à partir du cahier des charges qui vous a été récemment adressé (note DESCO-MAIS n° 2004-0200 du 17 juin 2004).Cest pourquoi afin daméliorer la qualité de laccompagnement des élèves et donner à la formation sa pleine efficacité, il est préférable de favoriser le recrutement de personnels sur des contrats de trois ans, déviter, sauf situation exceptionnelle, des recrutements à temps incomplet étroitement calqués sur le temps daccompagnement dun élève et de rédiger des contrats de recrutement en conséquence. Dans tous les cas, la formation spécifique dadaptation à lemploi doit leur être dispensée.En outre, afin de favoriser la stabilité des personnels sur ces emplois, il est souhaitable de prévoir la possibilité de leurs interventions dans des écoles ou établissements dun secteur géographique donné, limitant ainsi les frais de déplacements et les modifications des conditions de travail lors des changements délèves accompagnés. Il est rappelé que les assistants déducation peuvent prétendre au remboursement des frais de déplacement en application du décret n° 90-437 du 28 mai 1990.Les AVS-I doivent conserver une fonction daccompagnement généraliste et nont pas vocation à se substituer à dautres professionnels spécialistes (ergothérapeutes, éducateurs spécialisés, codeurs LPC, interprètes LSF, etc.). Il convient cependant de rechercher, le cas échéant, larticulation du travail de lAVS-I avec les services médico-sociaux concernés (SESSAD, SAAAIS, SSEFIS...) afin de mieux cerner les spécificités et les complémentarités des fonctions. Cette articulation ne peut par ailleurs que favoriser la distanciation et lobjectivation nécessaires à lexercice quotidien de laccompagnement de grande proximité délèves handicapés.Les AVS-I doivent également travailler en liaison étroite avec les équipes pédagogiques, il convient donc de favoriser létablissement de relations stables avec un nombre limité détablissements scolaires.Pour lensemble de ces raisons, et de manière à réduire le nombre de démissions observées au cours de cette année, il importe que la commission de recrutement, sous la présidence de lIA-DSDEN ou de son représentant, veille à informer précisément les candidats de la particularité des tâches qui leur incombent. La composition de cette commission a été précisée dans la circulaire citée en références (directeur décole, chef détablissement, enseignant spécialisé et personnalités qualifiées ayant une expérience dans le domaine de la gestion ou de la formation des AVS-I, notamment représentants dassociations).
2 - La coordination et le pilotage du dispositif départemental
Tous les départements ont désigné un responsable chargé de la coordination du dispositif et de son animation ; cette fonction doit être préservée et consolidée dans la perspective du développement de la scolarisation délèves handicapés en milieu ordinaire.En effet, ce coordonnateur doit être en mesure deffectuer un suivi rigoureux des décisions prises par la CDES, dentretenir le dialogue avec les familles et de répondre efficacement aux situations délicates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas dabsence de lAVS-I (qui ne doit pas entraîner ipso facto la rupture de scolarisation de lélève), soit en cas dabsence prolongée de lélève accompagné pour des raisons de santé. Il est rappelé quen cas dune absence de courte durée de lAVS, un protocole doit être mis en place dans lécole permettant dassurer la continuité de la scolarité de lélève handicapé, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas dabsence prolongée de lAVS-I (congés de maternité, congés maladie prolongés par exemple) des possibilités de remplacement doivent être prévues.De même en cas dabsence brève de lélève handicapé, il est préférable - sauf cas particulier - que lAVS-I continue à être présent dans la ou les classe(s) où il intervient habituellement de manière à ce quil puisse au mieux pallier auprès de lélève handicapé les effets de son absence momentanée. Il peut, à cette occasion -sur les indications de lenseignant - apporter une aide à certains élèves de la classe où il accompagne habituellement un élève handicapé. En cas dabsence prolongée de lélève (maladie, hospitalisation), il est nécessaire de prévoir la réaffectation de lAVS-I auprès dun ou plusieurs autres élèves handicapés.Le comité de pilotage doit être tenu régulièrement informé du suivi et de lévaluation du dispositif et veiller notamment à ce que la transition avec le dispositif des emplois jeunes seffectue dans les meilleures conditions. À cet égard, il est rappelé tout lintérêt que présente la participation à ce comité de pilotage de représentants désignés par le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, le président du conseil général, ainsi que de représentants des associations ayant un savoir faire dans le domaine de laccompagnement scolaire délèves handicapés ou pouvant concourir à leur formation.
3 - Le dispositif des AVS-I - un volet de la politique de scolarisation des élèves handicapés en milieu ordinaire
Le dispositif des auxiliaires de vie scolaire a permis daccroître très sensiblement le nombre délèves handicapés pouvant accéder à une scolarisation en milieu scolaire ordinaire et y recevoir une formation scolaire ou professionnelle. Toutefois le développement extrêmement rapide de ce dispositif exige que lon veille dès maintenant à éviter toute dérive qui ne manquerait pas de savérer très préjudiciable au respect de lindépendance et au développement de lautonomie de lélève handicapé.Il faut rappeler que cette modalité particulière daccompagnement na de sens que si elle répond aux besoins identifiés dun élève. Ladmission et la scolarisation dun élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence dun AVS. Celui-ci na dutilité que lorsque la restriction dautonomie de lélève constitue un obstacle à sa participation à tout ou partie des activités dapprentissage au sein de la classe ou à des activités organisées sur le temps péri-scolaire (études, cantine, permanence, sorties, voyages). Cest la raison pour laquelle peu nombreux sont les élèves ayant besoin dun AVS-I de manière permanente et pour toutes les activités scolaires. De même, dans bien des cas, la présence de lAVS-I doit être transitoire pour faciliter lintégration de lélève au sein de la classe, pour laider à prendre des repères dans un univers non familier ou à établir des relations avec ses camarades.En revanche, le recours non maîtrisé à laccompagnement par un AVS-I peut constituer un frein réel à lacquisition de lautonomie de lélève handicapé et à létablissement de relations effectives avec son enseignant et avec ses camarades de classe. Le risque de créer un lien de dépendance ne peut en aucun cas être sous-estimé. Lévaluation des besoins, menée dans le cadre du projet individuel et le suivi de ce projet sont les moyens de prévenir cette possible dépendance. Cest seulement dans des situations bien précises que la présence en continu et dans la durée peut se justifier.Pour lensemble de ces raisons il est essentiel que - sauf cas particuliers - le temps de présence de lAVS-I soit sensiblement différent du temps de présence de lenfant dans lécole. Dans la grande majorité des cas, au bout de quelques semaines, lélève doit pouvoir vivre des temps de classe sans son AVS-I. Il peut y avoir des exceptions à cette règle générale mais elles doivent être solidement évaluées.En outre, et tout particulièrement à lécole élémentaire, la présence dun AVS-I ne peut suppléer la qualification propre à lenseignant spécialisé, en particulier lorsque lévaluation des besoins dun élève fait apparaître comme indispensable le recours à des adaptations pédagogiques (adaptation majeure des situations dapprentissage, aménagement des progressions pédagogiques pour tenir compte des rythmes des élèves...). Dans ces cas précis, laffectation en CLIS, faisant lobjet dun projet individualisé, conserve toute sa pertinence pour donner à lélève les meilleures chances de réaliser les apprentissages scolaires, condition de son autonomie future de citoyen.En conséquence, il convient de rappeler avec fermeté que - dans chaque cas - cest compte tenu de lévaluation des besoins de lélève, en relation étroite et en accord avec sa famille, et dans la perspective de construction optimale des apprentissages scolaires, que les décisions touchant à la scolarité des élèves handicapés doivent être prises. Laccompagnement par un AVS-I est lune des solutions disponibles, qui offre lavantage dêtre souple et évolutive, mais qui ne saurait devenir la réponse exclusive de lécole aux besoins des élèves handicapés.Ce dispositif nouveau daccompagnement de la scolarité pour des élèves handicapés doit faire lobjet dune évaluation régulière, dans le cadre dinstances associant toutes les parties prenantes (administrations, CDES, représentants des parents, représentants des personnels ainsi que partenaires, collectivités territoriales, associations...) de manière à opérer les évolutions nécessaires.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Encart B.O. n°34 du 18 septembre 2003
ACCUEIL EN COLLECTIVITÉ DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ ÉVOLUANT SUR UNE LONGUE PÉRIODE
NOR : MENE0300417CRLR : 501-5 ; 960-0 Cìrculaire n° 2003-135 du 8-9-2003MEN - DESCO B4 - INT - AGR - SAN
Texte adressé aux préfètes et préfets de région ; aux préfètes et préfets de département ; aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux directrices et directeurs régionaux de laction sanitaire et sociale ; aux directrices et directeurs départementaux de laction sanitaire des sociale ; aux directrices et directeurs régionaux de lagriculture et de la forêt ; aux directrices et directeurs régionaux de la jeunesse et des sports ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux directrices et directeurs départementaux de la jeunesse et des sports
INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Il convient de tout mettre en uvre pour éviter lexclusion et lisolement dans lequel la maladie peut placer lenfant ou ladolescent et de développer ladoption de comportements solidaires au sein de la collectivité.La circulaire n° 99-181 du 10 novembre 1999 du ministère de léducation nationale a permis de favoriser laccueil et lintégration des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période pendant le temps scolaire, par la mise en place dun projet daccueil individualisé.Cependant, certaines difficultés persistent, notamment en ce qui concerne la généralisation de laccueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé dans les cantines des écoles, la prise de médicaments ou les soins à donner en urgence. Par ailleurs, le décret n° 2000-762 du 1er août 2000 réformant les conditions dautorisation et de fonctionnement des crèches, haltes garderies et jardins denfants (articles R. 180 à R. 180-26 du code de la santé publique) prévoit que les établissements et services daccueil des enfants de moins de six ans concourent à lintégration sociale des enfants ayant un handicap ou atteints de maladie chronique. Sil nexiste pas de droit à laccueil, a fortiori en collectivité pour les enfants dâge préscolaire, ni dobligation à la charge des pouvoirs publics, la nouvelle réglementation vise cependant à favoriser cet accueil, et demande aux établissements et services délaborer un projet qui précise les mesures à prendre.Les dispositions proposées ont pour but dharmoniser les conditions daccueil en collectivité des enfants atteints de maladie chronique, dallergie et dintolérance alimentaires en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre à la multiplicité des situations individuelles rencontrées. Elles doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur scolarité ou dêtre accueillis en collectivité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, dassurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés à leur état de santé.La population concernée par les dispositions ci-après est constituée des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes (à lexclusion des maladies aiguës), dallergie ou dintolérance alimentaires, pour lesquels des mesures particulières doivent être prises dans les collectivités qui les accueillent.Cette circulaire est applicable dans les écoles, les établissements publics locaux denseignement relevant du ministère chargé de léducation nationale et du ministère chargé de lagriculture, les établissements privés sous contrat dans le respect des dispositions de la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée. Elle sert de cadre de référence aux établissements daccueil de la petite enfance (crèches, haltes-garderies, jardins denfants) et aux centres de vacances et de loisirs.La circulaire éducation nationale n° 99-181 du 10 novembre 1999 est abrogée.
1 - UNE DÉMARCHE CONCERTÉE AVEC DES SPÉCIFICITÉS PROPRES AUX ÉCOLES, AUX ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET À DAUTRES COLLECTIVITÉS
1.1 Dans les écoles et les établissements scolaires relevant du ministère chargé de léducation nationale ou du ministère chargé de lagriculture
Ladmission scolaire des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période, dallergie ou dintolérance alimentaires, seffectue selon les règles en vigueur. À partir des informations recueillies auprès de la famille et, selon le cas, du médecin de PMI et du médecin prescripteur, le médecin scolaire ou le médecin désigné par létablissement relevant du ministère de lagriculture, de lalimentation, de la pêche et des affaires rurales, quand celui-ci ne bénéficie pas des prestations du médecin de scolaire, après concertation avec linfirmière, détermine les aménagements particuliers susceptibles dêtre mis en place.Lavis de léquipe éducative est également sollicité sur les dispositions à mettre en uvre. Les aménagements envisagés ne doivent pas toutefois être préjudiciables au fonctionnement de lécole ou de létablissement scolaire. Lorsque des incompatibilités entre létat de santé de lenfant et les capacités daccueil de lécole ou de létablissement sont constatées, dautres solutions doivent être proposées à la famille dans le cadre du respect de lobligation scolaire. La commission de léducation spéciale sera éventuellement saisie conformément à la circulaire n° 2002-112 du 30 avril 2002 relative à laccueil des élèves handicapés.Cest par une réflexion densemble et un travail en équipe associant tous les membres de la communauté éducative, et les inspecteurs de léducation nationale (IEN) pour le 1er degré, que les conditions optimales de lintégration scolaire seront réunies. Le projet décole ou détablissement permettra de prendre en compte lensemble du temps de présence de lélève : temps denseignement et temps daccompagnement dans toute sa diversité (accueil des élèves, récréation, cantine, étude, internat, club, groupe dintérêts, activités socioculturelles, sportives ...) et favorisera une attitude douverture et de solidarité de la part des personnels déjà sensibilisés à ces problèmes.Il convient de souligner le rôle des personnels de santé et daction sociale en faveur des élèves, dont la mission est dapporter, chacun dans son domaine de compétence, toute lassistance requise aux équipes éducatives et de contribuer à la résolution des difficultés que celles-ci pourraient rencontrer. Ils établiront toutes les liaisons utiles et impulseront une action dinformation et de sensibilisation auprès de lensemble des personnels.
1.2 Dans les structures daccueil des jeunes enfants : crèche, halte-garderie, jardin denfants
Ladmission en crèche, halte-garderie ou jardin denfants, des jeunes enfants atteints de troubles de la santé seffectue selon les règles définies par le décret n° 2000-762 du 1er août 2000. Dans le cas dun accueil régulier, de type crèche, le médecin attaché à létablissement donne son avis lors de ladmission, après examen médical de lenfant effectué en présence de ses parents, conformément aux dispositions de larticle R.180-19 du code de la santé publique. Si ce texte prévoit que dans le cas dun accueil dans une structure de vingt places au plus, lavis médical peut être donné par le médecin traitant de lenfant, il apparaît préférable, pour ces situations particulières, que le médecin de la collectivité daccueil rencontre la famille et lenfant dès son arrivée. Il en est de même pour un accueil occasionnel, de type halte-garderie, pour lequel aucun avis médical nest exigée par la réglementation. Cette rencontre permettra en effet déchanger avec la famille notamment à propos du rythme de vie lenfant, de ses particularités, de ses possibilités dadaptation au mode daccueil, et dapprécier son état de santé et ses traitements éventuels, en vue de contribuer à la mise en place du projet daccueil individualisé en cas de maladie chronique .
1.3 Dans les centres de vacances et les centres de loisirs sans hébergement
Lensemble des prescriptions qui permet, dans le cadre dun projet daccueil individualisé, de favoriser lintégration dans les établissements scolaires, les crèches, les jardins denfants et les haltes-garderies des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé sur une longue période ne peut sappliquer tel quel à la spécificité des accueils en centres de vacances et de loisirs. En effet il sagit dun accueil ponctuel, effectué durant le temps des loisirs et les normes dencadrement portent essentiellement sur léquipe pédagogique et technique. Il faut notamment souligner que les centres de vacances et de loisirs ne bénéficient pas dun personnel médical qualifié. Cependant, afin de favoriser et faciliter laccueil denfants atteints de troubles de la santé en centres de vacances et de loisirs, des recommandations ont été conçues en collaboration avec le secrétariat détat aux personnes handicapées. Elles ont été élaborées en concertation avec les organisateurs de centres de vacances et de loisirs et leurs sont destinées ainsi quaux directeurs de séjour.Cette démarche répond à une demande des mineurs atteints de troubles de la santé et de leur famille. Elle permet à tous les participants de faire lapprentissage de la solidarité dans le respect de la diversité et des différences. Les recommandations figurant au chapitre 4 de la présente circulaire sont répertoriées par période, en incluant le temps de préparation du séjour et par type de personne concernée.Dans le but de renforcer le rôle éducatif des centres de vacances et de loisirs, les principes du projet éducatif ont été fixés dans le décret n° 2002-885 du 3 mai 2002. Ils portent notamment sur lorganisation de la vie collective au sein de ces centres. Le projet est élaboré en concertation avec les personnes qui animent le séjour. Lorsque le séjour accueille des mineurs atteints de troubles de la santé, le projet éducatif doit ainsi préciser les mesures qui sont envisagées pour faciliter lintégration des enfants concernés. Il doit être communiqué aux représentants légaux des mineurs avant laccueil de ces derniers.
2 - LE PROJET DACCUEIL INDIVIDUALISÉ
Le projet daccueil individualisé (PAI) est avant tout une démarche daccueil résultant dune réflexion commune des différents intervenants impliqués dans la vie de lenfant malade. Il a pour but de faciliter laccueil de cet enfant mais ne saurait se substituer à la responsabilité des familles.Le rôle de chacun et la complémentarité des interventions sont précisés dans un document écrit. Celui-ci associe lenfant ou ladolescent, sa famille, léquipe éducative ou daccueil, les personnels de santé rattachés à la structure, les partenaires extérieurs et toute personne ressource.Ce document organise, dans le respect des compétences de chacun et compte tenu des besoins thérapeutiques de lenfant ou de ladolescent, les modalités particulières de la vie quotidienne dans la collectivité et fixe les conditions dintervention des partenaires. Sont notamment précisés les conditions des prises de repas, interventions médicales, paramédicales ou de soutien, leur fréquence, leur durée, leur contenu, les méthodes et les aménagements souhaités.Le projet daccueil individualisé définit les adaptations apportées à la vie de lenfant ou de ladolescent durant lensemble de son temps de présence au sein de la collectivité. Il indique notamment les régimes alimentaires, aménagements dhoraires, les dispenses de certaines activités incompatibles avec sa santé et les activités de substitution qui seront proposés.Il est mis au point, à la demande de la famille, ou en accord et avec la participation de celle-ci, par le directeur décole, le chef détablissement, ou le directeur de létablissement ou du service daccueil denfants de moins de six ans :- à partir des besoins thérapeutiques, précisés dans lordonnance signée du médecin qui suit lenfant dans le cadre de sa pathologie, adressée sous pli cacheté au médecin de linstitution ou désigné par la collectivité daccueil et mis à jour en fonction de lévolution de la maladie ;- en concertation étroite avec, selon le cas, le médecin scolaire, de la PMI, ou le médecin et linfirmier(ère) de la collectivité daccueil.Selon la nature du trouble de santé, il appartient au médecin prescripteur dadresser au médecin de la collectivité, avec lautorisation des parents :- lordonnance qui indique avec précision le médicament quil convient dadministrer : nom, doses et horaires ;- les demandes daménagements spécifiques quil convient dapporter dans le cadre de la collectivité ;- la prescription ou non dun régime alimentaire.Cest à partir de ces éléments que le PAI sera rédigé avec le médecin qui y associera linfirmier(ère) désigné(e) de la collectivité.Le protocole durgence est joint dans son intégralité au PAI.Dans le cadre scolaire, ce document précise comment, en cas de périodes dhospitalisation ou de maintien à domicile, les enseignants de lécole ou de létablissement dorigine veilleront à assurer le suivi de la scolarité en conformité avec les recommandations données dans la circulaire n° 98-151 du 17 juillet 1998, relative à lassistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
3 - DES AMÉNAGEMENTS DANS LA VIE QUOTIDIENNE
3.1 La restauration collective
3.1.1 Organisation généraleIl convient que tout enfant ayant, pour des problèmes médicaux, besoin dun régime alimentaire particulier, défini dans le projet daccueil individualisé, puisse profiter des services de restauration collective (établissements daccueil de la petite enfance, écoles maternelles, élémentaires, établissements publics locaux denseignement, relevant du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et du ministère de lagriculture, de lalimentation, de la pêche et des affaires rurales) selon les modalités suivantes :- soit les services de restauration fournissent des repas adaptés au régime particulier en application des recommandations du médecin prescripteur ;- soit lenfant consomme, dans les lieux prévus pour la restauration collective, le repas fourni par les parents, selon des modalités définies dans le projet daccueil individualisé respectant les règles dhygiène et de sécurité.Dans le cas où lalimentation en restauration collective serait impossible, sous ces deux formes, il convient dorganiser au niveau local les modalités permettant dapporter une aide aux familles en sappuyant éventuellement sur les expériences pilotes mettant en uvre un régime spécifique.En conséquence, dans tous les cas où un régime spécifique ne peut être mis en place et conformément aux dispositions de la circulaire interministérielle n° 2001-118 du 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en restauration scolaire et à la sécurité des aliments, les paniers repas peuvent être autorisés. Bien que cette circulaire ne concerne pas les structures daccueil des jeunes enfants régies par le décret du 1er août 2000, elle peut, en labsence de textes spécifiques les concernant, donner un cadre de référence pour la restauration dans ces établissements.Dans ce cas quatre points essentiels sont à observer : la famille assume la pleine et entière responsabilité de la fourniture du repas (composants, couverts, conditionnements et contenants nécessaires au transport et au stockage de lensemble) ; tous les éléments du repas doivent être parfaitement identifiés pour éviter toute erreur ou substitution ; il convient de respecter la chaîne du froid de la fabrication (ou lachat) du repas jusquà la présentation à lenfant mais un réfrigérateur et un four à micro-ondes spécifiques à ces situations ne sont pas nécessaires ; il convient de se reporter aux dispositions de la circulaire n° 2002-004 du 3 janvier 2002 relative à la sécurité des aliments : les bons gestes qui précise les modalités suivantes concernant le transport et le stockage des aliments : les produits conservés au froid doivent être transportés, pour assurer un maintien à basse température pendant tout le temps du transport et éventuellement du stockage avant consommation, dans des glacières (caisses isothermes) ou des sacs isothermes :. munis de plaques à accumulation de froid (plaques eutectiques) ;. ou, à défaut, de bouteilles deau congelées, en quantité suffisante.Avant consommation, dans lenceinte de lécole, les produits qui nécessitent une conservation au froid doivent être entreposés dans le réfrigérateur lorsque cet équipement existe. À défaut, les produits sont laissés dans la caisse glacière ou le sac isotherme jusquau dernier moment. Pendant lattente, les caisses ou sacs isothermes sont mis à labri de toute source de chaleur, à labri notamment du soleil.Dans tous les cas, il est recommandé dassocier au projet daccueil la collectivité organisatrice de la restauration collective.Les principes dhygiène générale sont à rappeler : les enfants et adolescents atteints de troubles de la santé risquent, en effet, plus que dautres, de nombreuses infections. En conséquence, il convient :. de veiller au lavage régulier des mains des élèves, notamment avant et après chaque récréation, repas, collation ou passage aux toilettes ; . déviter les eaux stagnantes (fleurs coupées, bacs à réserve deau, aquarium) ; . de désinfecter, tous les jours, les lavabos, robinets, toilettes, jouets ; . déviter la présence danimaux ; . daérer régulièrement les locaux. 3.1.2 Dans le cadre scolaire (écoles et établissements publics locaux denseignement relevant du ministère chargé de léducation nationale ; établissements relevant du ministère chargé de lagriculture) Sagissant des écoles maternelles et élémentaires, il est recommandé dassocier les services municipaux en charge du service de restauration au moment de la rédaction du projet daccueil individualisé afin de déterminer avec eux les dispositions à mettre en uvre à cet effet.En ce qui concerne la mise en place des régimes alimentaires particuliers prévus dans le projet daccueil, la responsabilité de lorganisation relève : - Pour le premier degré de la compétence de la commune organisatrice En cas de dysfonctionnement pouvant être rattaché à une attribution de police municipale (sécurité, assistance, secours), le régime de droit commun de la responsabilité administrative sapplique, conformément aux dispositions de larticle L 2216-2 du code général des collectivités territoriales, lorsque les locaux appartiennent au domaine communal.Lengagement éventuel de la responsabilité pénale des responsables des exécutifs locaux sur la base de larticle 121-3 du code pénal obéit aux règles de larticle L 2123-34 du code général des collectivités territoriales, sagissant de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité. - Pour le second degré, de la compétence de létablissement public local denseignement que la préparation et la consommation des repas se fassent sur place (cuisine autonome) ou que les repas soient préparés et livrés par un service de restauration collective.Dans lhypothèse où le service de restauration a été affermé ou a fait lobjet dautres contrats administratifs, toute mesure spécifique pour les élèves ayant besoin dun régime alimentaire particulier, défini dans leur projet daccueil individualisé, pourra être stipulée dans le contrat administratif éventuellement par un avenant audit contrat.Les établissements denseignement privés sous contrat ont, quant à eux, la responsabilité de déterminer les modalités de gestion de leur service de restauration.
3.2 Le traitement médical
Certaines dispositions sont susceptibles de faciliter la vie quotidienne en collectivité des enfants et adolescents confrontés à la maladie. Celles concernant la prise de médicaments pendant le temps de présence des élèves à lécole ont été précisées dans la circulaire éducation nationale n° 92-194 du 29 juin 1992 relative à laccueil des enfants porteurs du virus de limmunodéficience humaine (VIH) dans les établissements denseignement publics et privés sous contrat des premier et second degrés. Dautre part, le protocole national du 6 janvier 2000 précise lorganisation des soins et des urgences dans les écoles et les EPLE.Dans le cadre du décret du 1er août 2000 et de la circulaire DGS/DAS du 4 juin 1999, traduisant un avis du Conseil dÉtat du 9 mars 1999, il est indiqué quen ce qui concerne les établissements et services daccueil des enfants de moins de six ans (crèches, haltes garderies ou jardins denfants), laide à la prise de médicaments nest pas un acte médical relevant de larticle L.372 du code de la santé publique. Il sagit dun acte de la vie courante, lorsque la prise de médicament est laissée par le médecin prescripteur à linitiative du malade ou de sa famille et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficulté particulière ni ne nécessite un apprentissage. Cette aide concerne les enfants de moins de six ans accueillis en crèches, haltes-garderies ou jardins denfants, qui pourront recevoir des médicaments dauxiliaires de puériculture, dassistantes maternelles, déducateurs de jeunes enfants ou dautres professionnels, dans le cadre de lorganisation mise en uvre par le directeur de létablissement. Les auxiliaires de puériculture peuvent en outre, dans un établissement social ou médico-social, sous certaines conditions, et conformément aux dispositions de larticle 4 du décret n° 2002-194 du 11 février 2002, collaborer aux actes accomplis et aux soins dispensés par une infirmière relevant de son rôle propre.Il est souhaitable, pour ces enfants ou adolescents confrontés à la maladie, que la structure daccueil apporte son concours aux parents pour lexécution des ordonnances médicales prescrivant un régime alimentaire, des soins, ou un traitement médicamenteux oral, inhalé, ou par auto-injection. Cest dans un climat déchange et de confiance que les personnels peuvent eux-mêmes donner, lorsque les familles le demandent et sur prescription de leur médecin, des médicaments à ces jeunes en cours de traitement.Lordonnance précisant le traitement est adressée sous pli confidentiel, selon le cas, au médecin scolaire, ou au médecin de PMI ou au médecin de la collectivité daccueil.Le protocole de soins durgence signé par le médecin qui suit lenfant dans le cadre de sa pathologie est adressé, sous pli confidentiel, au médecin de la collectivité daccueil ou désigné par celle-ci. En cas dabsence de médecin désigné par la collectivité, les parents ont la possibilité dadresser lordonnance à linfirmière de létablissement.Il appartient au médecin prescripteur, en liaison avec le médecin de la structure daccueil, de décider si la prise dun médicament même en cas durgence nécessite exclusivement lintervention dun auxiliaire médical ou dun médecin au regard notamment des précisions apportées par la circulaire du ministère de lemploi et de la solidarité (DGS-DAS) n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments.En situation durgence, sil sagit dune pathologie chronique à risque vital immédiat et dans le cas où le protocole de soins durgence établi par le médecin prescripteur préconise une auto-injection dun traitement médicamenteux, il est important davoir prévu les dispositions pour quelle puisse être pratiquée à tout moment selon les instructions médicales précisées dans le projet daccueil individualisé. Ces cas exceptionnels et subordonnés à une situation durgence, conduisent les adultes de la communauté daccueil à tout mettre en uvre pour que le traitement injectable puisse être administré en attendant larrivée des secours ; ils doivent être strictement définis par le protocole de soins durgence dont lun des enjeux est de prévoir toute assistance adéquate à lélève en situation de danger.Le médecin ou linfirmière de la collectivité fournira une information aux personnels accueillant lenfant bénéficiaire du PAI sur les modalités de linjection.Laide et le conseil du médecin régulateur du SAMU peuvent être sollicités à tout moment.Dans le cadre scolaire, sagissant des problèmes de responsabilité qui peuvent se poser dans ce domaine, les personnels bénéficient, en lespèce et sous réserve de lappréciation souveraine des tribunaux, du régime particulier de substitution de la responsabilité de lÉtat à celles des membres de lenseignement public, prévu par larticle 2 de la loi du 5 avril 1937 (article L. 911-4 du code de léducation) ou du régime de droit commun de la responsabilité administrative pour défaut dorgani-sation de service ou mauvais fonctionnement de service.
3.3 Le secret professionnel
Le respect du secret professionnel est une obligation générale et absolue qui simpose aux médecins, aux infirmières, aux autres professionnels paramédicaux et aux travailleurs sociaux. Il importe, par ailleurs, de rappeler lobligation de discrétion professionnelle dont tous les personnels de la structure daccueil doivent faire preuve pour tous les faits ou informations relatifs à la santé de lenfant ou ladolescent. Toutefois le secret professionnel ne peut empêcher de déterminer avec léquipe daccueil les mesures à prendre pour faciliter la bonne adaptation de lenfant ou de ladolescent.Pour cette raison, lorsque la maladie dont souffre lenfant ou ladolescent le nécessite, et à la demande expresse des familles, lensemble des dispositions et informations contenues dans son projet daccueil individualisé, à lexception de celles couvertes par le secret médical, contenues dans un pli cacheté, pourra être porté à la connaissance de la communauté daccueil, et mis en uvre par celle-ci.La décision de révéler des informations couvertes par le secret médical à certains membres de la communauté daccueil, qui assisteraient les personnels de santé plus particulièrement, ou auraient un rôle prééminent dans la mission daccueil et dintégration de lenfant, appartient à la famille.
3.4 Les soins durgence
Lorsque la maladie évolue par crises ou par accès, il sera établi, dès la demande daccueil, un protocole dintervention décrivant : les signes dappel, les symptômes visibles, les mesures à prendre pour assurer la mise en sécurité de lenfant ou ladolescent, les médecins à joindre, les permanences téléphoniques accessibles et les éléments dinformation à fournir aux services durgence pour une compréhension efficace du problème. Ce protocole signé par le médecin prescripteur est adressé au médecin de la collectivité.Sagissant des urgences médicales, il est rappelé quil existe dans chaque département un SAMU joignable 24 heures sur 24 sur la quasi totalité du territoire par le numéro dappel 15 ou le 112.Cet appel met en relation avec un médecin régulateur qui, sans délai aide à évaluer la gravité de la situation, donne son avis et des conseils pour prendre les mesures durgence et, selon le cas dépêche une équipe médicale hospitalière avec véhicule de réanimation ou envoie une ambulance pour le transport vers un centre hospitalier.Dans tous les cas, il est recommandé de disposer :- dune ligne téléphonique permettant de contacter le SAMU (service daide médicale urgente). Labsence de dispositions permettant dalerter rapidement les secours serait en effet susceptible, lorsquelle aurait pour conséquence de retarder larrivée des secours et de porter ainsi un préjudice à la victime, dêtre retenu comme élément constitutif des incriminations de mise en danger de la vie dautrui ou de non-assistance à personne en danger ;- dune trousse durgence contenant les médicaments spécifiques aux élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période. Cette trousse devra rester hors de portée des élèves et il appartiendra au membre de la communauté éducative concerné qui en assurera la garde, de veiller à prendre toute précaution en son pouvoir pour éviter que des élèves puissent y avoir accès. Par ailleurs, ce personnel devra veiller, au cas où il est absent, à ce que la trousse reste accessible en cas durgence aux autres membres de la communauté éducative.Dans certaines pathologies, et selon lâge et lautonomie de lenfant, il est conseillé quil possède, sur lui, le ou les médicaments dont il peut avoir besoin en urgence.Dans le cadre scolaire, pour les établissements du second degré, les mesures sinscriront dans le cadre du dispositif mis en place par les établissements en application de larticle 57 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 et de la circulaire n° 86-144 du 20 mars 1986, qui précisent que les modalités dorganisation de la médecine de soins dans les établissements relèvent de la compétence et de la responsabilité des chefs détablissements. Dans les établissements publics denseignement agricole, les mesures sinscriront dans le cadre de la note de service DGER/SET/GEFIC/N90 n° 2031 du 19 avril 1990 relative aux modalités dorganisation de la médecine de soins.Il convient également de se reporter au protocole national du 6 janvier 2000 relatif à lorganisation des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics locaux denseignement (EPLE) et à la note de service DGER/SDACE/C2001-2016 du 6 décembre 2001 relative à lorganisation du service, missions et obligations de service et congés des infirmier(ère)s exerçant dans les établissements de lenseignement technique agricole.Dans les établissements et services daccueil de la petite enfance, les modalités dintervention médicale en cas durgence doivent être prévues par le règlement intérieur de létablissement conformément aux dispositions de larticle R180-11 du code de la santé publique. Cest le médecin attaché à létablissement qui organise les conditions de recours au SAMU (article 180-19 du code de la santé publique).
3.5 Les aménagements pédagogiques dans le cadre scolaire
Dune manière générale, dans le domaine pédagogique un élève atteint de troubles de la santé devra être considéré de la même manière que ses camarades en bonne santé. Cest là lobjectif central du processus dintégration.Cependant, chaque fois que les difficultés de santé spécifiques dun enfant ou dun adolescent contraignent lenseignant à dispenser cet élève de telle ou telle séquence pédagogique, il sera souhaitable de trouver, avec laide de léquipe éducative, le dispositif qui permettra de faire bénéficier ce dernier de toutes les compensations dont il a besoin.Ce sera particulièrement le cas pendant les périodes dhospitalisation ou de maintien à domicile. Tout devra être mis en uvre pour assurer à lélève une réelle continuité de sa scolarité.Divers dispositifs sont des auxiliaires précieux pour atteindre de manière adaptée cet objectif essentiel : la scolarisation à lhôpital, conformément à la circulaire n° 91-303 du 18 novembre 1991 relative à la scolarisation des enfants et adolescents accueillis dans les établissements à caractère médical, sanitaire ou social, les organismes habilités à apporter un soutien éducatif, le centre national denseignement à distance (CNED), le centre national de promotion rural (CNPR) pour lenseignement agricole.On recherchera toujours à éviter une rupture brutale et prolongée et à préparer le retour à lécole, au collège ou au lycée conformément à la circulaire éducation nationale n° 98-151 du 17 juillet 1998 relative à lassistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
3.6 Linformation et la formation
Linformation et la formation sont des éléments qui peuvent permettre à lensemble des personnels de se familiariser avec les conduites adaptées, à se sentir sécurisés, à dédramatiser.À cette fin, il est souhaitable de mettre en place une formation ou une sensibilisation à laccueil des enfants atteints de troubles de la santé et aux gestes de premiers secours. Il appartient aux responsables des collectivités concernées de favoriser les actions sadressant à :- lensemble des personnels intervenant auprès des enfants des écoles maternelles et élémentaires, notamment les enseignants et personnels dits ATSEM (agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles), intervenants réguliers. Avec laccord de la commune, dautre personnels municipaux pourront être associés à ces actions ;- lensemble des personnels des établissements du second degré, les personnels dencadrement, déducation et de surveillance ;- lensemble des personnels intervenant dans les établissements daccueil de la petite enfance. Pour ces derniers, le médecin attaché à létablissement ou, le cas échéant, le service de PMI du département, contribue, dans le cadre de leur mission de promotion et déducation à la santé, à linformation et à la formation.Il est conseillé que soient présentes dans lécole ou létablissement une ou deux personnes ayant suivi une formation aux premiers secours : AFPS (attestation de formation aux premiers secours) ou STT (sauvetage, secourisme du travail) permettant de faire face aux situations les plus courantes et notamment aux crises dasthme, dèmes de Quincke et chocs anaphylactiques.
4 - ACCUEIL DENFANTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ EN CENTRES DE VACANCES ET DE LOISIRS
4.1 Avant le séjour
Informations préalables relevant de la compétence de lorganisateur Pour faciliter les démarches des familles et leur permettre de sorienter au mieux vers lorganisateur de séjours de vacances, celui-ci pourra dans son catalogue, informer le public de la possibilité daccueil offerte aux enfants atteints de troubles de la santé.Une personne référente et un numéro de téléphone sont des mentions importantes également pour les familles.Inscription relevant de la compétence de lorganisateur Au moment de linscription, pour un meilleur accueil de lenfant, il est nécessaire que :- la famille, ou linstitution, signale tout problème de santé de lenfant susceptible dinfluer sur lorganisation du séjour, en précisant le niveau dautonomie de lenfant, les aspects qui risquent une mise en danger de lui-même et des autres, le cas échéant le système de communication de lenfant avec autrui...Afin dobtenir des renseignements médicaux utiles sur lenfant, le représentant légal apporte des informations nécessaires sur la conduite à tenir en cas de difficulté de santé de lenfant. Ces informations sont rendues à la famille à la fin du séjour et le cas échéant, complétée par le directeur du centre de vacances ou de loisirs ;- la famille, ou linstitution, soit orientée vers le directeur du séjour, et puisse ainsi entrer en contact avec lui.Préparation du séjour relevant de la compétence du directeurLe directeur doit sinformer des particularités générées par la situation de lenfant et du jeune.Un système déchange dinformations avec les parents doit être établi avant le séjour.Il est essentiel que le dossier soit constitué par le médecin, la famille, ou les personnes assurant le suivi habituel, avec laide du médecin traitant. Il permettra également de mettre en exergue les capacités relationnelles, dautonomie et les centres dintérêt de lenfant. Le dossier contient notamment un certificat médical précisant toute réserve, inaptitude ou contre-indication.Lenfant ou le jeune sera impliqué, suivant ses capacités, dans la démarche de mise en place le concernant.Le directeur doit informer léquipe dencadrement des difficultés rencontrées par lenfant et du type des problèmes que ce dernier est susceptible de rencontrer. Les informations médicales diffusées à léquipe se limitent à celles nécessaires au fonctionnement du séjour (exemple : en cas dallergies alimentaires, toute léquipe doit être informée des risques encourus par lenfant et ceci dès le premier repas). La personne chargée du suivi sanitaire est informée de lensemble des renseignements disponibles par le directeur.La confidentialité des informations contenues dans le dossier doit être respectée par toute personne en ayant connaissance.4.2 Pendant le séjour Dès le début du séjour, les animateurs doivent être sensibilisés aux diverses procédures de la vie quotidienne.Des contacts préalables sont pris avec le médecin local pour définir des consignes en cas de problème. Cette démarche est effectuée par le directeur, ou par la personne chargée du suivi sanitaire sous lautorité du directeur.Les consignes sont rappelées en début de séjour aux personnels concernés (animateurs, cuisinier...).Les numéros de téléphone durgence doivent être clairement affichés et accessibles à tous.Léquipe dencadrement doit veiller à respecter le rythme de vie de lenfant, et prendre les précautions nécessaires dans la vie quotidienne et lors des activités. Elle devra être sensibilisée au suivi du traitement médical (directeur, personne chargée du suivi sanitaire, animateur, cuisinier selon le cas) ou des précautions à prendre (ensemble de léquipe). Les informations médicales complémentaires (ordonnance nominative, détaillée, récente...) et les médicaments identifiés et gardés à part, sont transmis à la personne chargée du suivi sanitaire. Celle-ci doit sassurer quotidiennement de la prise des médicaments par lenfant.En cas de besoin, elle doit veiller à ce que lenfant ait sur lui, lors de randonnées ou de sorties, le traitement à sa portée lorsquil sagit dautomédication (exemple : allergie aux piqûres de guêpe, asthme...).Lattention de léquipe dencadrement sera également appelée sur les dangers du soleil (médicaments photosensibilisants...).Léconome et le cuisinier devront anticiper de façon rigoureuse sur la composition des repas en cas dallergie alimentaire et de régime spécifique. Vie quotidienne relevant de la compétence du directeur et des animateursLes conditions de participation à certaines activités seront déterminées en fonction des recommandations médicales et pratiques ; lanimateur sera plus attentif au bien être de lenfant.Il est rappelé que des consignes précises doivent être données à léquipe pour lévacuation des locaux en tenant compte des divers types de déficiences constatées. Il est recommandé, dans la mesure du possible, dhéberger en priorité les mineurs ayant une mobilité réduite à proximité dune issue de secours adaptée.
4.3 Après le séjour
Tous les documents sanitaires sont rendus à la famille par le directeur du centre de vacances et le cas échéant complétés par des informations médicales.Le déroulement du séjour de lenfant pourra aussi faire lobjet de remarques, utiles tant pour la famille, que pour léquipe qui suit lenfant le reste de lannée.Les préfets de département veilleront à tenir informés les présidents de conseil général ainsi que les maires du contenu de la présente circulaire.Je vous remercie de porter une attention particulière à lapplication de ces directives et de signaler toutes les difficultés que vous pourriez rencontrer dans son application.Le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe ministre de lintérieur, de la sécurité intérieure et des libertés localesNicolas SARKOZYLe ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapéesJean-François MATTEILe ministre de lagriculture, de lalimentation, de la pêche et des affaires ruralesHervé GAYMARDLe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOSLe ministre délégué à la familleChristian JACOB
Annexe 1
QUELQUES AFFECTIONS DE RÉFÉRENCE (cette liste indicative nest pas limitative)- affection métabolique héréditaire- affection osseuse- affection respiratoire chronique- allergie- anaphylaxie non alimentaire- arthrite chronique juvénile- asthme- cancer- cardiopathie- diabète- drépanocytose- dyslexie, dysphasie, troubles du langage- épilepsie- greffe de moelle et autre greffe- hémophilie- insuffisance rénale- intolérance alimentaire- leucémie- maladie de Crohn- maladies inflammatoires du tube digestif- mucoviscidose- myopathie et autres maladies dégénératives- saturnisme- syndrome dimmunodéficience humaine - transplantation dorgane
Annexe 2
MODÈLE DE PROJET DACCUEIL INDIVIDUALISÉ QUIL CONVIENT DADAPTER À CHAQUE PATHOLOGIE
Cette annexe est au format PDF( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/34/projet.pdf" projet.pdf - 2 pages, 127 Ko)Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.htmlAnnexe 3
LISTE DES TEXTES OFFICIELS
Cette annexe est au format PDF( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/34/liste.pdf" liste.pdf - 3 pages, 128 Ko)Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.htmlEncart du B.O. n°40 du 30 octobre 2003
ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE EN MATIERE D'ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES ET D'ACTION CULTURELLE
C. n° 2003-173 du 22-10-2003NOR : MENE0301998CRLR : 501-6-; 435-0MEN - DESCO A9
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\cultur27.gif" \* MERGEFORMATINET Les termes actuellement utilisés sont nombreux qui désignent indifféremment, et quel que soit le niveau considéré du cursus scolaire, les diverses situations pédagogiques où les élèves sont mis en relation avec lart. Ainsi parle-t-on, par exemple, mais sans justification logique, de pratiques culturelles, déducation artistique, de sensibilisation esthétique, darts et de culture, denseignements artistiques. Cette pluralité dappellations, plus ou moins pertinente et approximative, introduit depuis longtemps la confusion dans lesprit du lecteur et des usagers, élèves et parents.Lexpression, enseignements artistiques et action culturelle, proposée ci-dessus, veut marquer clairement la hiérarchie et la corrélation entre ce qui est central, fondateur et propre à léducation nationale : les enseignements et ce qui vient les compléter : laction culturelle.Par ailleurs, cette expression a, contrairement aux autres, le mérite de rester globalement opératoire de la maternelle à luniversité et dans tous les ordres denseignement : général, technologique, professionnel, spécialisé.Il est donc souhaitable quelle soit définitivement adoptée par tous les acteurs du système éducatif.
I - UN PAYSAGE CONTRASTÉ
Si lon considère les enseignements artistiques et laction culturelle à tous les niveaux du système éducatif, on constate, que tout ou presque a été inventé au cours des vingt dernières années pour consolider et enrichir le système ; que cela sest fait dans la continuité, sans à-coups majeurs et sans remise en question importante avec, au total, de réelles améliorations dont on doit se féliciter.Néanmoins, une analyse approfondie tempère cette impression favorable. Elle fait notamment apparaître que si le bilan quantitatif est plutôt satisfaisant (le nombre délèves concernés ne cesse de croître : 10 millions aujourdhui), le bilan qualitatif reste plus mitigé malgré de très nombreuses réussites, imputables aux équipes pédagogiques et à la diversification des partenariats. À cela plusieurs raisons et notamment celles-ci :- lécart entre les textes officiels - souvent très ambitieux - et leur mise en uvre sur le terrain, entre les principes et leur application, entre un idéal projeté et la réalité même, est souvent trop important ;- le système est riche en offres de formations diversifiées mais lempilement des réformes successives a produit un ensemble complexe, le plus souvent illisible pour les élèves et leurs familles à la recherche de repères simples, rassurants, efficaces ;- conséquence de ces deux points, le sens profond dune mise en relation des jeunes avec les arts sest perdu faute dune position conceptuelle forte, claire et pérenne de linstitution, concernant la politique des enseignements artistiques et de laction culturelle.Cette note dorientation (annoncée par la circulaire de rentrée de la DESCO) fera lobjet de textes dapplication, opératoires et précis, relatifs aux points énoncés ci-dessous.
II - QUELQUES PRINCIPES MAJEURS
Ce diagnostic appelle évidemment remèdes. Il incite à dégager un certain nombre dorientations politiques qui doivent trouver leur traduction technique dans une programmation appropriée.Dorénavant, il ne sagit plus dajouter sans fin des nouveautés, parfois plus médiatiques quefficaces, mais de faire fonctionner correctement le système actuel en remédiant à ses carences et dysfonctionnements comme en valorisant et développant ses réussites.Pour cela, il convient, au préalable, de formuler quelques principes majeurs concernant dune part les objectifs que léducation nationale se doit datteindre, dautre part les moyens dont elle dispose pour remplir cette mission.
2.1 Léducation nationale se doit datteindre un double objectif
À savoir :- optimiser le rôle décisif que peut jouer le système éducatif, notamment à lécole primaire, dans la détermination des pratiques culturelles en donnant réellement à tous les élèves une culture artistique, théorique et pratique, intégrée à la culture générale et mobilisable à tout instant dans une vie dadulte réussie ;- assurer à ceux dentre eux, élèves et étudiants qui en ont le projet, la formation nécessaire à lexercice futur dun métier artistique ou pédagogique en relation avec lart.
2.2 Pour remplir cette mission, léducation nationale sappuie sur un dispositif opératoire : les enseignements artistiques et laction culturelle, quassurent des enseignants spécialisés, associés, dans certains domaines, à des partenaires culturels.
2.2.1 Ce dispositif résulte de larticulation - pour lenseignement scolaire - de trois ensembles quil convient de différencier clairement pour éviter les confusions sémantiques et leurs conséquences regrettables : les enseignements artistiques proprement dits, les dispositifs transversaux, les activités complémentaires.Ces trois ensembles nont pas exactement la même configuration dans le premier et le second degrés.Dans le premier degréLes enseignements artistiques sont cadrés par les programmes nationaux et font lobjet dévaluations régulières. Compte tenu des objectifs propres à ce niveau de la scolarité, ils intègrent des composantes qui peuvent ensuite devenir optionnelles ou changer de statut. Cest le cas, par exemple, de la chorale.Divers dispositifs qui sappuient sur les programmes et privilégient linterdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches, peuvent être mobilisés par les enseignants pour mettre en uvre certains éléments des programmes. Ils ont tous en commun de faire appel à des artistes ou professionnels de la culture, détablir des liens entre pratiques en milieu scolaire et pratique en milieux artistiques ou culturels. Cest le cas des classes à projet artistique et culturel (PAC), des ateliers de pratiques artistiques, des classes culturelles, dopérations liées au cinéma ou au patrimoine...Les activités complémentaires, inscrites par exemple dans les contrats éducatifs locaux, (CEL), apportent un enrichissement pour les enfants volontaires (1 500 000 actuellement) dans le temps péri ou extrascolaire. Ces activités ne se substituent pas aux enseignements menés sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire. De par leur caractère spécifique, leur encadrement, leur finalité, elles sinscrivent dans un contexte non déterminé par les programmes même si la continuité éducative est recherchée.Dans le second degréLes enseignements artistiques proprement dits- Obligatoires, au collège et à certains niveaux du lycée professionnel, ils sont optionnels au lycée denseignements général et technologique (enseignements de détermination en seconde, enseignements de spécialité en série L, options facultatives dans toutes les séries, cursus spécialisés dans la voie technologique et professionnelle...).- Ils constituent le socle de la formation commune à tous les élèves jusquà la fin de la classe de troisième. Au collège comme au lycée, ils sont inscrits dans des horaires précis, cadrés par des programmes nationaux, scandés par des examens, évalués périodiquement et assurés par des professeurs spécialisés (darts appliqués, darts plastiques, déducation musicale, dEPS). Dans certains domaines (cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre), ils sont mis en uvre par des équipes associant professeurs de diverses disciplines, artistes et professionnels de la culture. À eux seuls - et comme dans le premier degré - ces enseignements apportent une contribution déterminante à la généralisation de la formation artistique des élèves.- Ils relèvent des trois grands champs artistiques actuellement reconnus dans le monde de la création auxquels sajoute larchitecture et que traversent lhistoire et lesthétique des arts. À savoir :. les arts visuels : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, photographie, vidéo et toutes les extensions récentes ;. les arts du son : musique vocale et instrumentale, travail du son portant sur lenregistrement, la transformation, le montage, le mixage et la restitution du matériau sonore... ;. les arts du spectacle vivant : arts du cirque, danse, marionnette, mime, théâtre...- Ces trois grands champs, qui se recoupent fréquemment dans lart contemporain, trouvent au collège, et surtout au lycée, une traduction plus resserrée en terme de disciplines : arts appliqués, arts du cirque, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, métiers dart, musique, théâtre...Les dispositifs transversauxIls comprennent des classes à projet artistique et culturel (PAC) et, toutes les fois que leur objet détude comporte une dimension artistique, les itinéraires de découvertes (IDD) au collège, les projets personnels à caractère professionnel (PPCP) au lycée professionnel, les travaux personnels encadrés (TPE) au lycée denseignement général.Tous ces dispositifs sappuient sur les textes officiels en privilégiant linterdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches.Les activités complémentairesInscrites dans le temps scolaire, elles ont pour objet la pédagogie de projet, les initiatives locales, lautonomie des acteurs. Ce sont les lieux privilégiés dexpérimentation de nouvelles modalités pédagogiques et de partenariats. Une articulation avec les activités conduites hors temps scolaire existe parfois.Relèvent de ce troisième ensemble les ateliers artistiques dans douze domaines (dont celui du livre et de lécriture connaît un développement original) ; les chorales, les ensembles instrumentaux, les classes culturelles, les opérations liées au cinéma, à la poésie, etc.2.2.2 Ces trois ensembles, enseignements artistiques proprement dits, dispositifs transversaux et activités complémentaires visent un objectif commun : léducation artistique des élèves. Pour cela, ils mettent en uvre trois composantes : pratique ; culturelle ; technique et méthodologique.Ces trois composantes, ici dissociées pour la clarté de lexposé et agissant constamment en interaction sont le plus souvent imbriquées lors de laction pédagogique.La composante pratiqueFondamentale et spécifique des domaines artistiques, elle donne lieu à des pratiques individuelles ou collectives, dapprentissage, dexpérimentation, dexpression, de création. Cest la composante du faire.La composante culturelleElle est centrée sur lhistoire et lanalyse des arts, des théories et des mouvements, la connaissance des auteurs et lapproche des uvres relevant du patrimoine comme du contemporain. Cest la composante des savoirs.La composante technique et méthodologiqueElle vise la maîtrise des gestes et des outils, traditionnels et modernes (numérique), lexploration des procédures et des démarches de questionnement, dexpérimentation, de communication, de mise en uvre progressive de projets. Cest la composante des savoir-faire.Ces trois composantes sont opératoires, mais selon des modalités adaptées, à tous les niveaux du système, de la maternelle à luniversité.
III - DES ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE DURABLE
Appliquer ces principes majeurs noblige aucunement à ajouter de nouveaux dispositifs denseignements artistiques et daction culturelle. Cela impose plutôt - et ce nest pas manque dambition - dévaluer lexistant (notamment pour ce qua apporté le plan de cinq ans), de préserver et de développer les bons acquis, de combler les manques, de créer des dynamiques nouvelles et de donner à lensemble la cohérence voulue en prenant régulièrement appui sur lexpérimentation de terrain, les initiatives locales et les réussites constatées.Ainsi convient-il :1) de travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de laction culturelle ;2) de compléter, de diversifier et de réactualiser régulièrement les programmes denseignement à tous les niveaux ;3) de stimuler le recrutement des maîtres du second degré et daméliorer la formation des maîtres des premier et second degrés ainsi que celle des enseignants-chercheurs ;4) de renforcer lencadrement et le pilotage de lenseignement scolaire (corps dinspection, conseillers pédagogiques, délégués académiques et coordonnateurs départementaux à léducation artistique et laction culturelle, chargés de missions dans les domaines artistiques, chefs détablissement...) ;5) de redéfinir et redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées ;6) de développer une nouvelle coopération culturelle européenne ;7) de rénover et réactiver le Haut Comité des enseignements artistiques.
3.1 Travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de laction culturelle
3.1.1 Cest spécifier nettement chaque étape de la scolarité pour mieux marquer la progressivité des cursus.- à lécole primaire, la sensibilisation et les premiers apprentissages ;- au collège, la consolidation et une ouverture, progressive et raisonnée sur la pluralité des arts ;- au lycée, le choix dun approfondissement à visée personnelle, préprofessionnelle et professionnelle ;- dans le supérieur, universitaire ou non, la spécialisation, soit vers la recherche, soit vers les métiers.Plus de répétitions inutiles donc, mais une progression par paliers, logique et constructive, sans cloisonnements étanches et fondée sur des programmes denseignement rigoureux et régulièrement mis à jour dans lesquels sancrent les dispositifs transversaux et les activités complémentaires (cf. point 2.2.1).3.1.2 Cest redistribuer et recentrer les diverses situations pédagogiques par niveaux pour rationaliser et clarifier le dispositif.En toute logique, ce point étant la conséquence du précédent, cest renoncer à mettre un peu de tout partout, à saupoudrer le cursus de situations pédagogiques répétitives.Une redistribution progressive simpose donc qui consistera, à concentrer et éventuellement développer :- les classes à projet artistique et culturel (PAC) :. à lécole primaire où elles confortent la sensibilisation ;. au lycée professionnel où elles aident à la professionnalisation (sous réserve quelles ne fassent pas doublon avec les PPCP) ;. éventuellement au collège (mais en classe de 6ème seulement, pour assurer la transition avec le premier degré) ;- les ateliers artistiques, au collège et au lycée professionnel, où ils participent bien de louverture aux divers arts ;- les options artistiques au lycée, séries générales et technologiques (sept domaines artistiques : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, musique, théâtre et arts du cirque), où elles développent la capacité des élèves à choisir leur mode dinvestissement ultérieur dans les arts, à titre personnel ou préprofessionnel.3.1.3 Cest se préoccuper de la continuité des cursus pour mettre fin à des interruptions préjudiciables à la formation des élèves.Les cursus se sont multipliés - cest heureux -avec la diversification des enseignements artistiques engagée dès le début des années quatre-vingt.Cependant, la continuité nécessaire nest assurée que pour les arts plastiques et la musique; enseignés de lécole primaire au supérieur. Elle fait défaut à dautres enseignements (arts appliqués, cinéma et audiovisuel, danse, théâtre par exemple), introduits à lécole primaire, présents au lycée et dans le supérieur, mais absents du collège.Dorénavant, il conviendra de corriger cette incohérence, en instaurant une réelle continuité : Au niveau de la classe de troisième - et dans le cadre strict et unique du volontariat des équipes pédagogiques et de lexpérimentation citée aux III et IV - en permettant à des collégiens de bénéficier dune diversité des parcours et des arts favorisant la prise en compte des aptitudes, des talents et des projets de chacun. Dans ce cas, ils pourront choisir parmi les composantes des grands champs artistiques (cf. point 2.2.1) : arts visuels (2 heures) ou arts du son (2 heures) ou arts du spectacle vivant (2 heures), ou encore transversaux : histoire des arts (2 heures). Ainsi la classe de troisième remplirait bien son rôle de cycle dorientation et de transition avec le lycée.Les enseignements artistiques, au choix mais toujours obligatoires, seront assurés par les professeurs darts plastiques et déducation musicale. Pour le cinéma, la danse, lhistoire des arts et le théâtre, ils le seront selon les formules utilisées au lycée dans ces mêmes domaines (associant équipes de professeurs et partenaires culturels).Il va sans dire que les établissements non intéressés pourront en rester au dispositif actuel : 1 heure darts plastiques + 1 heure déducation musicale obligatoires pour tous les élèves sans exception. Au niveau universitaire du DEUG arts, en ajoutant auprès des cinq mentions existantes, arts plastiques, arts du spectacle, histoire des arts et archéologie, médiation culturelle et communication, musique, une sixième mention : arts appliqués-design. Cette mention offrira une suite détudes supplémentaire aux diplômés du niveau IV en arts appliqués et métiers dart qui ne sont pas toujours admissibles en STS darts appliqués.Le moment venu, on intègrera évidemment ces six mentions dans la logique nouvelle du L/M/D, licence/master/doctorat, dont la mise en place débute avec la contractualisation des établissements. Au niveau des CPGE littéraires, en ouvrant auprès des anciennes options en arts plastiques et musique, de nouvelles options en études cinématographiques et audiovisuelles, histoire des arts, études théâtrales, suites logiques des études artistiques en lycée et préparant à lentrée de lÉcole normale supérieure (Paris-Ulm) et de lÉcole normale supérieure de lettres et sciences humaines Fontenay - Saint-Cloud (Lyon) dont les concours et les cursus seront modifiés progressivement dans ce sens (cf. B.O. n° 26 du 26 juin 2003, p. 1351 à p. 1359).Ce souci de continuité ne doit pas conduire à lexcès et à la mise en place de cursus tubulaires nautorisant ni les entrées ni les sorties en cours de route, ni les passages dune filière à lautre.Pour éviter ces dangers et aider aux reconversions, quelques formations de rattrapage : classes de mise à niveau arts, seront installées, notamment entre les diplômes de niveau IV (baccalauréats et autres) et le début des études supérieures. Ainsi les élèves pourront se réorienter à tous moments en fonction de leurs goûts, de leurs aptitudes et de leurs projets.
3.2 Compléter, diversifier et réactualiser régulièrement les programmes denseignement à tous les niveaux
3.2.1 Cest poursuivre et mener à bien le travail engagé à lécole primaire et au lycée professionnel pour disposer de textes efficaces.l À lécole primaire - qui reste la priorité - en complétant les nouveaux programmes par la publication de documents daccompagnement ; Au lycée professionnel, en étendant à trois autres diplômes (brevet détudes professionnelles, brevet des métiers darts, baccalauréats professionnels à spécialités artistiques) la rénovation déjà achevée au niveau du certificat daptitude professionnel avec le programme arts appliqués et cultures artistiques et son document daccompagnement ; Dans les deux cas, en soutenant programmes et documents daccompagnement par des outils pédagogiques fabriqués à cet effet.3.2.2 Cest remédier à certaines carences concernant le collège et le lycée denseignement général pour ouvrir vers dautres solutions. Au collège :- en réajustant certains contenus et objectifs, dune part pour prendre en compte les propositions du groupe dexperts en charge de la relecture des programmes du pôle des humanités, dautre part pour permettre la mise en uvre de la diversification des enseignements artistiques expérimentée en classe de troisième (cf. point 3.1.3) ;- en étudiant, dans la continuité de lécole élémentaire, la possibilité détendre à dautres arts le dispositif des classes à horaires aménagés, jusquici réservé à la seule musique. Au lycée denseignement général et technologique :- en poursuivant lélaboration des programmes concernant les arts du cirque (enseignement de série L en cours dinstallation) ;- en rénovant la série du baccalauréat technologique techniques de la musique et de la danse (F11/F11) ;- en dressant une carte nationale précise des enseignements optionnels, outil de pilotage indispensable pour notre système mais aussi outil daide à lorientation, précieux pour les élèves ;- en étudiant des dispositifs expérimentaux pour que des lycéens volontaires des sections scientifiques puissent accéder à une formation artistique plus substantielle, réclamée depuis longtemps par eux, et convenablement validée au baccalauréat. Il sagit là de mieux les préparer à certains métiers où arts et sciences se conjuguent efficacement (architecture, professions techniques du cinéma et du son, pratiques émergentes liées au numérique, au multimédia, etc.) ;- en ouvrant le concours général aux domaines nouveaux : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre.
3.3 Stimuler le recrutement des PLC et améliorer la formation des PE, des PLC et des enseignants-chercheurs
3.3.1 Stimuler les candidatures aux concours de recrutement du second degré.Prendre appui sur les concours de recrutement récemment rénovés (CAPET darts appliqués et agrégation arts, option arts appliqués ; CAPES darts plastiques et agrégation arts, option arts plastiques ; CAPES déducation musicale et chant choral et agrégation de musique) pour rénover la formation initiale des futurs PLC et stimuler les candidatures dans les domaines où il y a déficit (CAPES externe déducation musicale et chant choral notamment).3.3.2 Améliorer la formation des professeurs des écoles (PE) pour rendre partout effective la sensibilisation des élèves aux divers arts.Cest moduler la formation des professeurs de telle sorte :- que tous les futurs PE puissent acquérir une aptitude à initier les élèves aux apprentissages fondamentaux, à les sensibiliser à la richesse des pratiques artistiques et culturelles, à travailler en partenariat ;- que certains dentre eux démontrent une maîtrise suffisante pour quils deviennent des professeurs des écoles à compétences artistiques renforcées. Ces maîtres, toujours polyvalents, interviendront comme formateurs-ressources de leurs collègues et comme enseignants opérant dans le cadre déchanges de services dans leur école.3.3.3 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycées et collèges (PLC) pour favoriser lémergence dune culture artistique partagée.Cest agir pour irriguer lensemble du système et plus particulièrement les niveaux du collège et du lycée. Cest faire en sorte que les professeurs stagiaires intéressés - et pas seulement les spécialistes des arts dont le statut et la fonction ne sauraient être remis en question-puissent acquérir et faire valider en IUFM la formation nécessitée par cet objectif.Cest faire en sorte que ces professeurs, munis dune certification complémentaire, dont il conviendra détudier avec attention les modalités possibles, puissent :- à tous les niveaux du cursus scolaire, enrichir leurs cours de lettres, histoire, langue ou autres disciplines, de références au cinéma, à lhistoire de lart, au théâtre ou à dautres arts. Linterdisciplinarité, dimension toujours évoquée mais trop rarement mise en pratique, prendrait alors tout son sens ;- au collège, simpliquer dans le cadre des IDD, dans la mise en uvre de nouveaux enseignements artistiques expérimentaux en 3ème ou dateliers artistiques de cinéma, patrimoine, théâtre... ;- intégrer le vivier des formateurs-ressources disponibles pour la mise en uvre des politiques académiques artistiques et culturelles.3.3.4 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycée chargés des enseignements de spécialité en série L et des options facultatives pour lesquels nexiste aucun concours de recrutement spécifique (cinéma et audiovisuel, histoire des arts, théâtre notamment).Cest pour les professeurs stagiaires en IUFM concernés, développer et valider des certifications complémentaires (cf. point 3.3.3) en sappuyant sur les expériences réussies actuellement menées dans plusieurs IUFM.Ces personnels seront particulièrement bien placés pour intégrer les équipes enseignant dans les options citées ci-dessus.(Les formateurs en exercice bénéficieront à titre rétroactif de ces certifications complémentaires).3.3.5 Améliorer la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs de luniversité pour prendre en compte louverture des territoires de recherche et denseignement.Cest - en prenant acte des pratiques en vigueur - compléter et réactualiser le champ dexpertise du Conseil national des universités (CNU), 18ème section arts, en louvrant, à larchitecture (ses théories et ses pratiques), aux arts appliqués et à lépistémologie des enseignements artistiques.Cet ajout officiel devrait avoir des effets directs sur la spécialisation vers la recherche des architectes et autres professionnels du cadre bâti, (formés par léducation nationale et par la culture), sur lenseignement universitaire, sur la préparation aux concours de recrutement des disciplines artistiques et des effets indirects sur lenseignement des options artistiques en lycée.
3.4 Renforcer lencadrement et le pilotage de lenseignement scolaire
3.4.1 Cest, dans le premier degré, resserrer le réseau des compétences et des responsabilités.Pour cela :- assurer une continuité pédagogique entre les IGEN du premier et du second degrés en désignant un correspondant enseignements artistiques et action culturelle dans le groupe de lenseignement primaire ;- redéfinir le profil et les missions des conseillers pédagogiques en tenant compte des nouveaux programmes ;- mettre en place un pilotage national et une formation continue de lensemble de ces conseillers ;- impliquer fortement, en les responsabilisant individuellement, les inspecteurs chargés de circonscription sans lesquels toutes les autres mesures seront de peu deffet.3.4.2 Cest au collège et au lycée, renforcer le réseau des inspecteurs et des animateurs.Pour cela :- compléter le groupe des IA/IPR darts plastiques et déducation musicale ainsi que celui des IEN-ET darts appliqués, actuellement trop sollicités (cumul de domaines, dacadémies, de fonctions, de chantiers...) ;- renforcer la formation disciplinaire des IA/IPR chargés du cinéma et audiovisuel, de la danse, de lhistoire des arts, du théâtre, en leur assurant des stages spécifiques ;- sensibiliser les IA/IPR dautres disciplines (lettres, histoire...) aux enjeux et aux modalités de la transversalité dans le domaine des arts et de la culture ;- partout où cela sera nécessaire, charger un professeur danimer la politique de chaque collège ou lycée en matière denseignements artistiques et daction culturelle, toujours en relation avec les projets détablissement et léquipe de direction.Il va sans dire que ces améliorations, indispensables, notamment dans le premier degré, nécessiteront des regroupements interacadémiques des divers acteurs pour information, formation, échanges et rédaction de protocoles de travail et dexpérimentation.
3.5 Redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées
3.5.1 Cest rénover et stimuler le partenariat liant léducation nationale et la culture.Pour cela :- organiser des assises nationales du partenariat concernant tous les domaines artistiques (et plus particulièrement ceux où la relation au secteur culturel est obligatoire : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre et arts du cirque), afin dassocier à la réflexion lensemble des acteurs ;- relancer, en réactualisant les textes fondateurs, les commissions nationales dorientation et de suivi en cinéma (COSEAC), en histoire des arts (COSEHA), en théâtre (COSEAT) ; en créer une en danse (COSEAD) et poursuivre éventuellement cette dynamique dans dautres domaines.Redonner efficacité et légitimité à leurs déclinaisons académiques (CASEAC, CASEHA, CASEAT) ; en instaurer une en danse (CASEAD) ;- resserrer les liens avec les partenaires essentiels que sont les directions régionales des affaires culturelles (DRAC).3.5.2 Cest mieux structurer et rendre plus visibles les partenariats entre léducation nationale et les collectivités territoriales afin de resserrer le maillage sur le terrain.Pour cela, sappuyer sur le dynamisme et les possibilités de la décentralisation en contractualisant à tous les niveaux des collectivités territoriales (communes et communautés de communes, villes et communautés urbaines, départements, régions). Ces contrats porteront, dès la conception des projets artistiques, sur le fonctionnement, les équipements et les contenus de projets (conçus dans le respect des programmes nationaux et sous la responsabilité de lenseignant quand ils se déroulent dans le temps scolaire).Si lobjet de ces contrats consiste dabord à mieux ancrer les établissements dans leur contexte en exploitant toujours davantage les ressources locales, ils gagneront à sinscrire dans le cadre dun pilotage national et/ou académique et de chartes de développement visant à atténuer décalages et inégalités entre établissements.3.5.3 Continuer à passer des conventions- cadres avec des associations engagées dans des actions régulières de formation délèves, denseignants et de partenaires,Pour cela, prendre appui sur la méthodologie de conventionnement pluriannuel sur objectifs engagée en novembre 2002, lors du Salon de léducation, pour les arts plastiques, le cinéma, la danse, le théâtre (et lutiliser prochainement pour la musique et dautres domaines artistiques et culturels).3.5.4 Valoriser et rendre plus visibles ces actions en sappuyant sur de grands événements artistiques nationaux.Cette dynamique partenariale se manifestera au cours dévénements artistiques emblématiques : festivals tels celui de Cannes pour le cinéma (cf. le premier Prix de léducation, attribué par un jury denseignants à un film de la sélection officielle en 2003), Avignon pour le théâtre, Aix pour la musique, Bordeaux pour larchitecture. En ces occasions, léducation nationale, la culture et les villes impliquées sassocieront, sous des formes diverses et adaptées, pour promouvoir leur politique en matière denseignements artistiques et daction culturelle.
3.6 Développer une nouvelle coopération culturelle européenne
Que la France nait pas à rougir de ses enseignements artistiques (non sans défauts mais considérés parmi les meilleurs dEurope) ne la dispense pas de se tourner vers ses voisins pour concevoir avec eux des projets communs innovants. Lenseignement supérieur, et plus particulièrement universitaire, est en mesure de le faire en prenant appui sur le nouveau dispositif européen licence/master/doctorat (LMD).Il pourra en résulter une Université européenne des arts hors les murs. Cette université associera en réseau plusieurs pays qui pourront être, dans une phase de préfiguration, la France, lAllemagne et lEspagne. Dans chacun de ces trois pays, deux établissements, lun universitaire, lautre relevant du secteur culturel supérieur, croiseront leurs programmes denseignement et de recherche. Ils délivreront des diplômes nationaux de même niveau (diplômes actuels ou diplômes conçus spécialement à cet effet utilisant le système des crédits et correspondant, au moins, à bac + 3).Des étudiants volontaires ainsi diplômés, puis sélectionnés par les pays impliqués, seront admis à préparer un master puis un doctorat, tous deux internationaux.Larchitecture, les arts plastiques, le cinéma, le design, la musique, le théâtre seront concernés dans un premier temps ; lesthétique, lhistoire de lart, la littérature pourront venir un peu plus tard.Un conseil dorientation international pilotera ce dispositif, en accord avec les autorités de tutelle de chacun des pays partenaires.Ainsi, les arts contribueront-ils puissamment à lémergence de cette Europe de la culture tant espérée et si délicate à mettre en uvre.
3.7 Rénover et réactiver le "Haut Comité des enseignements artistique"
Créé par la loi n° 88-20 du 6 janvier 1988 relative aux enseignements artistiques, le Haut Comité des enseignements artistiques [est] chargé de suivre la mise en uvre des mesures administratives et financières relatives au développement des enseignements artistiques... Il établit et publie chaque année un rapport sur son activité et sur létat des enseignements artistiques (chapitre III ; art.15).Interministériel, ce haut comité sera rénové, réactivé, sa composition revue pour quil puisse assumer lensemble des missions qui lui sont confiées par la loi.Il contribuera notamment à ce que le Gouvernement présente chaque année au Parlement, en annexe au projet de loi des finances, un état récapitulatif des crédits affectés au développement des enseignements artistiques (chapitre III ; art. 16).
IV - CALENDRIER ET MODALITÉS DE MISE EN UVRE
La mise en uvre de ces principes majeurs aux différents niveaux du système se déroulera sur deux années, scolaires et universitaires, à partir de la rentrée 2003. Elle se fera avec le souci constant et prioritaire de la qualité.l Elle sera suivie au niveau interministériel par le Haut Comité des enseignements artistiques (cf. point 3.7). Elle sera assurée pédagogiquement et administrativement par les directions concernées du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et du ministère de la culture et de la communication travaillant en concertation avec les inspections générales et prenant appui, le cas échéant, sur les travaux de groupes dexperts. Conformément au principe consacré par la Constitution et précisé par la Loi organique, lexpérimentation, confiée par les recteurs à des équipes volontaires, sera privilégiée pour tout ce qui concerne les mesures pédagogiques les plus innovantes :a) Au collège- diversification des parcours artistiques en classe de troisième ;- ouverture de classes à horaires aménagés de divers arts (cf. point 3.2.2).b) Au lycéeOffre artistique adaptée pour les élèves volontaires des séries scientifiques (cf. point 3.2.2).c) Au niveau postbaccalauréat (universitaire ou non)- classes de mise à niveau arts ;- mention arts appliqués-design dans le DEUG arts (cf. point 3.1.3).- en IUFM, certifications complémentaires (cf. point 3.3.2) ;- en fin de cursus, Université européenne des arts hors les murs (cf. point 3.6). À lissue de la période dexpérimentation, un bilan sera dressé qui permettra dévaluer les résultats obtenus, dapporter les modifications souhaitables, de stabiliser les points positifs et de conforter par les textes tout ce qui aura contribué à améliorer la formation des élèves et des étudiants.Cet apport irremplaçable des enseignements artistiques et de laction culturelle doit trouver un prolongement et un renforcement dans une offre plus développée et structurée de loisirs éducatifs de qualité hors du temps scolaire : des initiatives seront prises à cet égard dans le cadre de la politique de jeunesse du ministère.Ces orientations pour une politique durable conforteront les enseignements artistiques et laction culturelle.Elles leur permettront datteindre lobjectif premier : donner à tous les élèves et étudiants une culture solide et préparer certains dentre eux à exercer un métier artistique ou pédagogique en relation avec lart.Elles faciliteront aussi leur entrée dans le monde des adultes par la rencontre sensible, réfléchie et active avec lart, sa permanence et ses variations, les grandes questions quil pose, son aptitude inégalée à évoquer les cultures disparues, à expliquer celles qui se constituent aujourdhui, peut- être même, à annoncer celles qui émergeront demain.À faire réfléchir sur la condition humaine et ses relations au monde.Le ministre de la jeunesse,de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOS
le plus souvent illisible pour les élèves et leurs familles à la recherche de repères simples, rassurants, efficaces ;- conséquence de ces deux points, le sens profond dune mise en relation des jeunes avec les arts sest perdu faute dune position conceptuelle forte, claire et pérenne de linstitution, concernant la politique des enseignements artistiques et de laction culturelle.Cette note dorientation (annoncée par la circulaire de rentrée de la DESCO) fera lobjet de textes dapplication, opératoires et précis, relatifs aux points énoncés ci-dessous.
II - QUELQUES PRINCIPES MAJEURS
Ce diagnostic appelle évidemment remèdes. Il incite à dégager un certain nombre dorientations politiques qui doivent trouver leur traduction technique dans une programmation appropriée.Dorénavant, il ne sagit plus dajouter sans fin des nouveautés, parfois plus médiatiques quefficaces, mais de faire fonctionner correctement le système actuel en remédiant à ses carences et dysfonctionnements comme en valorisant et développant ses réussites.Pour cela, il convient, au préalable, de formuler quelques principes majeurs concernant dune part les objectifs que léducation nationale se doit datteindre, dautre part les moyens dont elle dispose pour remplir cette mission.
2.1 Léducation nationale se doit datteindre un double objectif
À savoir :- optimiser le rôle décisif que peut jouer le système éducatif, notamment à lécole primaire, dans la détermination des pratiques culturelles en donnant réellement à tous les élèves une culture artistique, théorique et pratique, intégrée à la culture générale et mobilisable à tout instant dans une vie dadulte réussie ;- assurer à ceux dentre eux, élèves et étudiants qui en ont le projet, la formation nécessaire à lexercice futur dun métier artistique ou pédagogique en relation avec lart.
2.2 Pour remplir cette mission, léducation nationale sappuie sur un dispositif opératoire : les enseignements artistiques et laction culturelle, quassurent des enseignants spécialisés, associés, dans certains domaines, à des partenaires culturels.
2.2.1 Ce dispositif résulte de larticulation - pour lenseignement scolaire - de trois ensembles quil convient de différencier clairement pour éviter les confusions sémantiques et leurs conséquences regrettables : les enseignements artistiques proprement dits, les dispositifs transversaux, les activités complémentaires.Ces trois ensembles nont pas exactement la même configuration dans le premier et le second degrés.Dans le premier degréLes enseignements artistiques sont cadrés par les programmes nationaux et font lobjet dévaluations régulières. Compte tenu des objectifs propres à ce niveau de la scolarité, ils intègrent des composantes qui peuvent ensuite devenir optionnelles ou changer de statut. Cest le cas, par exemple, de la chorale.Divers dispositifs qui sappuient sur les programmes et privilégient linterdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches, peuvent être mobilisés par les enseignants pour mettre en uvre certains éléments des programmes. Ils ont tous en commun de faire appel à des artistes ou professionnels de la culture, détablir des liens entre pratiques en milieu scolaire et pratique en milieux artistiques ou culturels. Cest le cas des classes à projet artistique et culturel (PAC), des ateliers de pratiques artistiques, des classes culturelles, dopérations liées au cinéma ou au patrimoine...Les activités complémentaires, inscrites par exemple dans les contrats éducatifs locaux, (CEL), apportent un enrichissement pour les enfants volontaires (1 500 000 actuellement) dans le temps péri ou extrascolaire. Ces activités ne se substituent pas aux enseignements menés sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire. De par leur caractère spécifique, leur encadrement, leur finalité, elles sinscrivent dans un contexte non déterminé par les programmes même si la continuité éducative est recherchée.Dans le second degréLes enseignements artistiques proprement dits- Obligatoires, au collège et à certains niveaux du lycée professionnel, ils sont optionnels au lycée denseignements général et technologique (enseignements de détermination en seconde, enseignements de spécialité en série L, options facultatives dans toutes les séries, cursus spécialisés dans la voie technologique et professionnelle...).- Ils constituent le socle de la formation commune à tous les élèves jusquà la fin de la classe de troisième. Au collège comme au lycée, ils sont inscrits dans des horaires précis, cadrés par des programmes nationaux, scandés par des examens, évalués périodiquement et assurés par des professeurs spécialisés (darts appliqués, darts plastiques, déducation musicale, dEPS). Dans certains domaines (cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre), ils sont mis en uvre par des équipes associant professeurs de diverses disciplines, artistes et professionnels de la culture. À eux seuls - et comme dans le premier degré - ces enseignements apportent une contribution déterminante à la généralisation de la formation artistique des élèves.- Ils relèvent des trois grands champs artistiques actuellement reconnus dans le monde de la création auxquels sajoute larchitecture et que traversent lhistoire et lesthétique des arts. À savoir :. les arts visuels : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, photographie, vidéo et toutes les extensions récentes ;. les arts du son : musique vocale et instrumentale, travail du son portant sur lenregistrement, la transformation, le montage, le mixage et la restitution du matériau sonore... ;. les arts du spectacle vivant : arts du cirque, danse, marionnette, mime, théâtre...- Ces trois grands champs, qui se recoupent fréquemment dans lart contemporain, trouvent au collège, et surtout au lycée, une traduction plus resserrée en terme de disciplines : arts appliqués, arts du cirque, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, métiers dart, musique, théâtre...Les dispositifs transversauxIls comprennent des classes à projet artistique et culturel (PAC) et, toutes les fois que leur objet détude comporte une dimension artistique, les itinéraires de découvertes (IDD) au collège, les projets personnels à caractère professionnel (PPCP) au lycée professionnel, les travaux personnels encadrés (TPE) au lycée denseignement général.Tous ces dispositifs sappuient sur les textes officiels en privilégiant linterdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches.Les activités complémentairesInscrites dans le temps scolaire, elles ont pour objet la pédagogie de projet, les initiatives locales, lautonomie des acteurs. Ce sont les lieux privilégiés dexpérimentation de nouvelles modalités pédagogiques et de partenariats. Une articulation avec les activités conduites hors temps scolaire existe parfois.Relèvent de ce troisième ensemble les ateliers artistiques dans douze domaines (dont celui du livre et de lécriture connaît un développement original) ; les chorales, les ensembles instrumentaux, les classes culturelles, les opérations liées au cinéma, à la poésie, etc.2.2.2 Ces trois ensembles, enseignements artistiques proprement dits, dispositifs transversaux et activités complémentaires visent un objectif commun : léducation artistique des élèves. Pour cela, ils mettent en uvre trois composantes : pratique ; culturelle ; technique et méthodologique.Ces trois composantes, ici dissociées pour la clarté de lexposé et agissant constamment en interaction sont le plus souvent imbriquées lors de laction pédagogique.La composante pratiqueFondamentale et spécifique des domaines artistiques, elle donne lieu à des pratiques individuelles ou collectives, dapprentissage, dexpérimentation, dexpression, de création. Cest la composante du faire.La composante culturelleElle est centrée sur lhistoire et lanalyse des arts, des théories et des mouvements, la connaissance des auteurs et lapproche des uvres relevant du patrimoine comme du contemporain. Cest la composante des savoirs.La composante technique et méthodologiqueElle vise la maîtrise des gestes et des outils, traditionnels et modernes (numérique), lexploration des procédures et des démarches de questionnement, dexpérimentation, de communication, de mise en uvre progressive de projets. Cest la composante des savoir-faire.Ces trois composantes sont opératoires, mais selon des modalités adaptées, à tous les niveaux du système, de la maternelle à luniversité.
III - DES ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE DURABLE
Appliquer ces principes majeurs noblige aucunement à ajouter de nouveaux dispositifs denseignements artistiques et daction culturelle. Cela impose plutôt - et ce nest pas manque dambition - dévaluer lexistant (notamment pour ce qua apporté le plan de cinq ans), de préserver et de développer les bons acquis, de combler les manques, de créer des dynamiques nouvelles et de donner à lensemble la cohérence voulue en prenant régulièrement appui sur lexpérimentation de terrain, les initiatives locales et les réussites constatées.Ainsi convient-il :1) de travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de laction culturelle ;2) de compléter, de diversifier et de réactualiser régulièrement les programmes denseignement à tous les niveaux ;3) de stimuler le recrutement des maîtres du second degré et daméliorer la formation des maîtres des premier et second degrés ainsi que celle des enseignants-chercheurs ;4) de renforcer lencadrement et le pilotage de lenseignement scolaire (corps dinspection, conseillers pédagogiques, délégués académiques et coordonnateurs départementaux à léducation artistique et laction culturelle, chargés de missions dans les domaines artistiques, chefs détablissement...) ;5) de redéfinir et redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées ;6) de développer une nouvelle coopération culturelle européenne ;7) de rénover et réactiver le Haut Comité des enseignements artistiques.
3.1 Travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de laction culturelle
3.1.1 Cest spécifier nettement chaque étape de la scolarité pour mieux marquer la progressivité des cursus.- à lécole primaire, la sensibilisation et les premiers apprentissages ;- au collège, la consolidation et une ouverture, progressive et raisonnée sur la pluralité des arts ;- au lycée, le choix dun approfondissement à visée personnelle, préprofessionnelle et professionnelle ;- dans le supérieur, universitaire ou non, la spécialisation, soit vers la recherche, soit vers les métiers.Plus de répétitions inutiles donc, mais une progression par paliers, logique et constructive, sans cloisonnements étanches et fondée sur des programmes denseignement rigoureux et régulièrement mis à jour dans lesquels sancrent les dispositifs transversaux et les activités complémentaires (cf. point 2.2.1).3.1.2 Cest redistribuer et recentrer les diverses situations pédagogiques par niveaux pour rationaliser et clarifier le dispositif.En toute logique, ce point étant la conséquence du précédent, cest renoncer à mettre un peu de tout partout, à saupoudrer le cursus de situations pédagogiques répétitives.Une redistribution progressive simpose donc qui consistera, à concentrer et éventuellement développer :- les classes à projet artistique et culturel (PAC) :. à lécole primaire où elles confortent la sensibilisation ;. au lycée professionnel où elles aident à la professionnalisation (sous réserve quelles ne fassent pas doublon avec les PPCP) ;. éventuellement au collège (mais en classe de 6ème seulement, pour assurer la transition avec le premier degré) ;- les ateliers artistiques, au collège et au lycée professionnel, où ils participent bien de louverture aux divers arts ;- les options artistiques au lycée, séries générales et technologiques (sept domaines artistiques : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, musique, théâtre et arts du cirque), où elles développent la capacité des élèves à choisir leur mode dinvestissement ultérieur dans les arts, à titre personnel ou préprofessionnel.3.1.3 Cest se préoccuper de la continuité des cursus pour mettre fin à des interruptions préjudiciables à la formation des élèves.Les cursus se sont multipliés - cest heureux -avec la diversification des enseignements artistiques engagée dès le début des années quatre-vingt.Cependant, la continuité nécessaire nest assurée que pour les arts plastiques et la musique; enseignés de lécole primaire au supérieur. Elle fait défaut à dautres enseignements (arts appliqués, cinéma et audiovisuel, danse, théâtre par exemple), introduits à lécole primaire, présents au lycée et dans le supérieur, mais absents du collège.Dorénavant, il conviendra de corriger cette incohérence, en instaurant une réelle continuité : Au niveau de la classe de troisième - et dans le cadre strict et unique du volontariat des équipes pédagogiques et de lexpérimentation citée aux III et IV - en permettant à des collégiens de bénéficier dune diversité des parcours et des arts favorisant la prise en compte des aptitudes, des talents et des projets de chacun. Dans ce cas, ils pourront choisir parmi les composantes des grands champs artistiques (cf. point 2.2.1) : arts visuels (2 heures) ou arts du son (2 heures) ou arts du spectacle vivant (2 heures), ou encore transversaux : histoire des arts (2 heures). Ainsi la classe de troisième remplirait bien son rôle de cycle dorientation et de transition avec le lycée.Les enseignements artistiques, au choix mais toujours obligatoires, seront assurés par les professeurs darts plastiques et déducation musicale. Pour le cinéma, la danse, lhistoire des arts et le théâtre, ils le seront selon les formules utilisées au lycée dans ces mêmes domaines (associant équipes de professeurs et partenaires culturels).Il va sans dire que les établissements non intéressés pourront en rester au dispositif actuel : 1 heure darts plastiques + 1 heure déducation musicale obligatoires pour tous les élèves sans exception. Au niveau universitaire du DEUG arts, en ajoutant auprès des cinq mentions existantes, arts plastiques, arts du spectacle, histoire des arts et archéologie, médiation culturelle et communication, musique, une sixième mention : arts appliqués-design. Cette mention offrira une suite détudes supplémentaire aux diplômés du niveau IV en arts appliqués et métiers dart qui ne sont pas toujours admissibles en STS darts appliqués.Le moment venu, on intègrera évidemment ces six mentions dans la logique nouvelle du L/M/D, licence/master/doctorat, dont la mise en place débute avec la contractualisation des établissements. Au niveau des CPGE littéraires, en ouvrant auprès des anciennes options en arts plastiques et musique, de nouvelles options en études cinématographiques et audiovisuelles, histoire des arts, études théâtrales, suites logiques des études artistiques en lycée et préparant à lentrée de lÉcole normale supérieure (Paris-Ulm) et de lÉcole normale supérieure de lettres et sciences humaines Fontenay - Saint-Cloud (Lyon) dont les concours et les cursus seront modifiés progressivement dans ce sens (cf. B.O. n° 26 du 26 juin 2003, p. 1351 à p. 1359).Ce souci de continuité ne doit pas conduire à lexcès et à la mise en place de cursus tubulaires nautorisant ni les entrées ni les sorties en cours de route, ni les passages dune filière à lautre.Pour éviter ces dangers et aider aux reconversions, quelques formations de rattrapage : classes de mise à niveau arts, seront installées, notamment entre les diplômes de niveau IV (baccalauréats et autres) et le début des études supérieures. Ainsi les élèves pourront se réorienter à tous moments en fonction de leurs goûts, de leurs aptitudes et de leurs projets.
3.2 Compléter, diversifier et réactualiser régulièrement les programmes denseignement à tous les niveaux
3.2.1 Cest poursuivre et mener à bien le travail engagé à lécole primaire et au lycée professionnel pour disposer de textes efficaces.l À lécole primaire - qui reste la priorité - en complétant les nouveaux programmes par la publication de documents daccompagnement ; Au lycée professionnel, en étendant à trois autres diplômes (brevet détudes professionnelles, brevet des métiers darts, baccalauréats professionnels à spécialités artistiques) la rénovation déjà achevée au niveau du certificat daptitude professionnel avec le programme arts appliqués et cultures artistiques et son document daccompagnement ; Dans les deux cas, en soutenant programmes et documents daccompagnement par des outils pédagogiques fabriqués à cet effet.3.2.2 Cest remédier à certaines carences concernant le collège et le lycée denseignement général pour ouvrir vers dautres solutions. Au collège :- en réajustant certains contenus et objectifs, dune part pour prendre en compte les propositions du groupe dexperts en charge de la relecture des programmes du pôle des humanités, dautre part pour permettre la mise en uvre de la diversification des enseignements artistiques expérimentée en classe de troisième (cf. point 3.1.3) ;- en étudiant, dans la continuité de lécole élémentaire, la possibilité détendre à dautres arts le dispositif des classes à horaires aménagés, jusquici réservé à la seule musique. Au lycée denseignement général et technologique :- en poursuivant lélaboration des programmes concernant les arts du cirque (enseignement de série L en cours dinstallation) ;- en rénovant la série du baccalauréat technologique techniques de la musique et de la danse (F11/F11) ;- en dressant une carte nationale précise des enseignements optionnels, outil de pilotage indispensable pour notre système mais aussi outil daide à lorientation, précieux pour les élèves ;- en étudiant des dispositifs expérimentaux pour que des lycéens volontaires des sections scientifiques puissent accéder à une formation artistique plus substantielle, réclamée depuis longtemps par eux, et convenablement validée au baccalauréat. Il sagit là de mieux les préparer à certains métiers où arts et sciences se conjuguent efficacement (architecture, professions techniques du cinéma et du son, pratiques émergentes liées au numérique, au multimédia, etc.) ;- en ouvrant le concours général aux domaines nouveaux : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre.
3.3 Stimuler le recrutement des PLC et améliorer la formation des PE, des PLC et des enseignants-chercheurs
3.3.1 Stimuler les candidatures aux concours de recrutement du second degré.Prendre appui sur les concours de recrutement récemment rénovés (CAPET darts appliqués et agrégation arts, option arts appliqués ; CAPES darts plastiques et agrégation arts, option arts plastiques ; CAPES déducation musicale et chant choral et agrégation de musique) pour rénover la formation initiale des futurs PLC et stimuler les candidatures dans les domaines où il y a déficit (CAPES externe déducation musicale et chant choral notamment).3.3.2 Améliorer la formation des professeurs des écoles (PE) pour rendre partout effective la sensibilisation des élèves aux divers arts.Cest moduler la formation des professeurs de telle sorte :- que tous les futurs PE puissent acquérir une aptitude à initier les élèves aux apprentissages fondamentaux, à les sensibiliser à la richesse des pratiques artistiques et culturelles, à travailler en partenariat ;- que certains dentre eux démontrent une maîtrise suffisante pour quils deviennent des professeurs des écoles à compétences artistiques renforcées. Ces maîtres, toujours polyvalents, interviendront comme formateurs-ressources de leurs collègues et comme enseignants opérant dans le cadre déchanges de services dans leur école.3.3.3 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycées et collèges (PLC) pour favoriser lémergence dune culture artistique partagée.Cest agir pour irriguer lensemble du système et plus particulièrement les niveaux du collège et du lycée. Cest faire en sorte que les professeurs stagiaires intéressés - et pas seulement les spécialistes des arts dont le statut et la fonction ne sauraient être remis en question-puissent acquérir et faire valider en IUFM la formation nécessitée par cet objectif.Cest faire en sorte que ces professeurs, munis dune certification complémentaire, dont il conviendra détudier avec attention les modalités possibles, puissent :- à tous les niveaux du cursus scolaire, enrichir leurs cours de lettres, histoire, langue ou autres disciplines, de références au cinéma, à lhistoire de lart, au théâtre ou à dautres arts. Linterdisciplinarité, dimension toujours évoquée mais trop rarement mise en pratique, prendrait alors tout son sens ;- au collège, simpliquer dans le cadre des IDD, dans la mise en uvre de nouveaux enseignements artistiques expérimentaux en 3ème ou dateliers artistiques de cinéma, patrimoine, théâtre... ;- intégrer le vivier des formateurs-ressources disponibles pour la mise en uvre des politiques académiques artistiques et culturelles.3.3.4 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycée chargés des enseignements de spécialité en série L et des options facultatives pour lesquels nexiste aucun concours de recrutement spécifique (cinéma et audiovisuel, histoire des arts, théâtre notamment).Cest pour les professeurs stagiaires en IUFM concernés, développer et valider des certifications complémentaires (cf. point 3.3.3) en sappuyant sur les expériences réussies actuellement menées dans plusieurs IUFM.Ces personnels seront particulièrement bien placés pour intégrer les équipes enseignant dans les options citées ci-dessus.(Les formateurs en exercice bénéficieront à titre rétroactif de ces certifications complémentaires).3.3.5 Améliorer la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs de luniversité pour prendre en compte louverture des territoires de recherche et denseignement.Cest - en prenant acte des pratiques en vigueur - compléter et réactualiser le champ dexpertise du Conseil national des universités (CNU), 18ème section arts, en louvrant, à larchitecture (ses théories et ses pratiques), aux arts appliqués et à lépistémologie des enseignements artistiques.Cet ajout officiel devrait avoir des effets directs sur la spécialisation vers la recherche des architectes et autres professionnels du cadre bâti, (formés par léducation nationale et par la culture), sur lenseignement universitaire, sur la préparation aux concours de recrutement des disciplines artistiques et des effets indirects sur lenseignement des options artistiques en lycée.
3.4 Renforcer lencadrement et le pilotage de lenseignement scolaire
3.4.1 Cest, dans le premier degré, resserrer le réseau des compétences et des responsabilités.Pour cela :- assurer une continuité pédagogique entre les IGEN du premier et du second degrés en désignant un correspondant enseignements artistiques et action culturelle dans le groupe de lenseignement primaire ;- redéfinir le profil et les missions des conseillers pédagogiques en tenant compte des nouveaux programmes ;- mettre en place un pilotage national et une formation continue de lensemble de ces conseillers ;- impliquer fortement, en les responsabilisant individuellement, les inspecteurs chargés de circonscription sans lesquels toutes les autres mesures seront de peu deffet.3.4.2 Cest au collège et au lycée, renforcer le réseau des inspecteurs et des animateurs.Pour cela :- compléter le groupe des IA/IPR darts plastiques et déducation musicale ainsi que celui des IEN-ET darts appliqués, actuellement trop sollicités (cumul de domaines, dacadémies, de fonctions, de chantiers...) ;- renforcer la formation disciplinaire des IA/IPR chargés du cinéma et audiovisuel, de la danse, de lhistoire des arts, du théâtre, en leur assurant des stages spécifiques ;- sensibiliser les IA/IPR dautres disciplines (lettres, histoire...) aux enjeux et aux modalités de la transversalité dans le domaine des arts et de la culture ;- partout où cela sera nécessaire, charger un professeur danimer la politique de chaque collège ou lycée en matière denseignements artistiques et daction culturelle, toujours en relation avec les projets détablissement et léquipe de direction.Il va sans dire que ces améliorations, indispensables, notamment dans le premier degré, nécessiteront des regroupements interacadémiques des divers acteurs pour information, formation, échanges et rédaction de protocoles de travail et dexpérimentation.
3.5 Redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées
3.5.1 Cest rénover et stimuler le partenariat liant léducation nationale et la culture.Pour cela :- organiser des assises nationales du partenariat concernant tous les domaines artistiques (et plus particulièrement ceux où la relation au secteur culturel est obligatoire : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre et arts du cirque), afin dassocier à la réflexion lensemble des acteurs ;- relancer, en réactualisant les textes fondateurs, les commissions nationales dorientation et de suivi en cinéma (COSEAC), en histoire des arts (COSEHA), en théâtre (COSEAT) ; en créer une en danse (COSEAD) et poursuivre éventuellement cette dynamique dans dautres domaines.Redonner efficacité et légitimité à leurs déclinaisons académiques (CASEAC, CASEHA, CASEAT) ; en instaurer une en danse (CASEAD) ;- resserrer les liens avec les partenaires essentiels que sont les directions régionales des affaires culturelles (DRAC).3.5.2 Cest mieux structurer et rendre plus visibles les partenariats entre léducation nationale et les collectivités territoriales afin de resserrer le maillage sur le terrain.Pour cela, sappuyer sur le dynamisme et les possibilités de la décentralisation en contractualisant à tous les niveaux des collectivités territoriales (communes et communautés de communes, villes et communautés urbaines, départements, régions). Ces contrats porteront, dès la conception des projets artistiques, sur le fonctionnement, les équipements et les contenus de projets (conçus dans le respect des programmes nationaux et sous la responsabilité de lenseignant quand ils se déroulent dans le temps scolaire).Si lobjet de ces contrats consiste dabord à mieux ancrer les établissements dans leur contexte en exploitant toujours davantage les ressources locales, ils gagneront à sinscrire dans le cadre dun pilotage national et/ou académique et de chartes de développement visant à atténuer décalages et inégalités entre établissements.3.5.3 Continuer à passer des conventions- cadres avec des associations engagées dans des actions régulières de formation délèves, denseignants et de partenaires,Pour cela, prendre appui sur la méthodologie de conventionnement pluriannuel sur objectifs engagée en novembre 2002, lors du Salon de léducation, pour les arts plastiques, le cinéma, la danse, le théâtre (et lutiliser prochainement pour la musique et dautres domaines artistiques et culturels).3.5.4 Valoriser et rendre plus visibles ces actions en sappuyant sur de grands événements artistiques nationaux.Cette dynamique partenariale se manifestera au cours dévénements artistiques emblématiques : festivals tels celui de Cannes pour le cinéma (cf. le premier Prix de léducation, attribué par un jury denseignants à un film de la sélection officielle en 2003), Avignon pour le théâtre, Aix pour la musique, Bordeaux pour larchitecture. En ces occasions, léducation nationale, la culture et les villes impliquées sassocieront, sous des formes diverses et adaptées, pour promouvoir leur politique en matière denseignements artistiques et daction culturelle.
3.6 Développer une nouvelle coopération culturelle européenne
Que la France nait pas à rougir de ses enseignements artistiques (non sans défauts mais considérés parmi les meilleurs dEurope) ne la dispense pas de se tourner vers ses voisins pour concevoir avec eux des projets communs innovants. Lenseignement supérieur, et plus particulièrement universitaire, est en mesure de le faire en prenant appui sur le nouveau dispositif européen licence/master/doctorat (LMD).Il pourra en résulter une Université européenne des arts hors les murs. Cette université associera en réseau plusieurs pays qui pourront être, dans une phase de préfiguration, la France, lAllemagne et lEspagne. Dans chacun de ces trois pays, deux établissements, lun universitaire, lautre relevant du secteur culturel supérieur, croiseront leurs programmes denseignement et de recherche. Ils délivreront des diplômes nationaux de même niveau (diplômes actuels ou diplômes conçus spécialement à cet effet utilisant le système des crédits et correspondant, au moins, à bac + 3).Des étudiants volontaires ainsi diplômés, puis sélectionnés par les pays impliqués, seront admis à préparer un master puis un doctorat, tous deux internationaux.Larchitecture, les arts plastiques, le cinéma, le design, la musique, le théâtre seront concernés dans un premier temps ; lesthétique, lhistoire de lart, la littérature pourront venir un peu plus tard.Un conseil dorientation international pilotera ce dispositif, en accord avec les autorités de tutelle de chacun des pays partenaires.Ainsi, les arts contribueront-ils puissamment à lémergence de cette Europe de la culture tant espérée et si délicate à mettre en uvre.
3.7 Rénover et réactiver le "Haut Comité des enseignements artistique"
Créé par la loi n° 88-20 du 6 janvier 1988 relative aux enseignements artistiques, le Haut Comité des enseignements artistiques [est] chargé de suivre la mise en uvre des mesures administratives et financières relatives au développement des enseignements artistiques... Il établit et publie chaque année un rapport sur son activité et sur létat des enseignements artistiques (chapitre III ; art.15).Interministériel, ce haut comité sera rénové, réactivé, sa composition revue pour quil puisse assumer lensemble des missions qui lui sont confiées par la loi.Il contribuera notamment à ce que le Gouvernement présente chaque année au Parlement, en annexe au projet de loi des finances, un état récapitulatif des crédits affectés au développement des enseignements artistiques (chapitre III ; art. 16).
IV - CALENDRIER ET MODALITÉS DE MISE EN UVRE
La mise en uvre de ces principes majeurs aux différents niveaux du système se déroulera sur deux années, scolaires et universitaires, à partir de la rentrée 2003. Elle se fera avec le souci constant et prioritaire de la qualité.l Elle sera suivie au niveau interministériel par le Haut Comité des enseignements artistiques (cf. point 3.7). Elle sera assurée pédagogiquement et administrativement par les directions concernées du ministère de la jeunesse, de léducation nationale et de la recherche et du ministère de la culture et de la communication travaillant en concertation avec les inspections générales et prenant appui, le cas échéant, sur les travaux de groupes dexperts. Conformément au principe consacré par la Constitution et précisé par la Loi organique, lexpérimentation, confiée par les recteurs à des équipes volontaires, sera privilégiée pour tout ce qui concerne les mesures pédagogiques les plus innovantes :a) Au collège- diversification des parcours artistiques en classe de troisième ;- ouverture de classes à horaires aménagés de divers arts (cf. point 3.2.2).b) Au lycéeOffre artistique adaptée pour les élèves volontaires des séries scientifiques (cf. point 3.2.2).c) Au niveau postbaccalauréat (universitaire ou non)- classes de mise à niveau arts ;- mention arts appliqués-design dans le DEUG arts (cf. point 3.1.3).- en IUFM, certifications complémentaires (cf. point 3.3.2) ;- en fin de cursus, Université européenne des arts hors les murs (cf. point 3.6). À lissue de la période dexpérimentation, un bilan sera dressé qui permettra dévaluer les résultats obtenus, dapporter les modifications souhaitables, de stabiliser les points positifs et de conforter par les textes tout ce qui aura contribué à améliorer la formation des élèves et des étudiants.Cet apport irremplaçable des enseignements artistiques et de laction culturelle doit trouver un prolongement et un renforcement dans une offre plus développée et structurée de loisirs éducatifs de qualité hors du temps scolaire : des initiatives seront prises à cet égard dans le cadre de la politique de jeunesse du ministère.Ces orientations pour une politique durable conforteront les enseignements artistiques et laction culturelle.Elles leur permettront datteindre lobjectif premier : donner à tous les élèves et étudiants une culture solide et préparer certains dentre eux à exercer un métier artistique ou pédagogique en relation avec lart.Elles faciliteront aussi leur entrée dans le monde des adultes par la rencontre sensible, réfléchie et active avec lart, sa permanence et ses variations, les grandes questions quil pose, son aptitude inégalée à évoquer les cultures disparues, à expliquer celles qui se constituent aujourdhui, peut- être même, à annoncer celles qui émergeront demain.À faire réfléchir sur la condition humaine et ses relations au monde.Le ministre de la jeunesse,de léducation nationale et de la rechercheLuc FERRYLe ministre délégué à lenseignement scolaireXavier DARCOS
B.O. n°37 du 9 octobre 2003
Éducation à la sécurité routière - année 2003-2004
NOR : MENE0302149NRLR : 553-1NOTE DE SERVICE N°2003-153 DU 2-10-2003MENDESCO A2
Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs détablissement
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie24.gif" \* MERGEFORMATINET La sécurité routière est lun des chantiers prioritaires du Gouvernement. Je vous rappelle quil fait lobjet dun pilotage attentif de la part de notre département ministériel dont la responsabilité est essentielle dans les domaines de léducation, de la formation et de la prévention. Il convient que vous mobilisiez les équipes éducatives pour que les décisions arrêtées lors des comités interministériels de sécurité routière et présentées en conseil des ministres par le ministre délégué à lenseignement scolaire sinscrivent effectivement dans les pratiques pédagogiques des établissements denseignement.Les circulaires n° 2002-229 et n° 2002-230 du 25 octobre 2002 ont défini les modalités dune action éducative continue, désormais assurée de lécole maternelle à la classe de 3ème garantissant, à travers lenseignement des disciplines et la vie scolaire, une prise de conscience des dangers de la route et lacquisition de connaissances et de comportements réfléchis et responsables.Au-delà des enseignements obligatoires, cette politique éducative concerne également les activités périscolaires, les contrats éducatifs locaux (CEL) et lopération "École ouverte" . Elle offre un espace favorable à lengagement des jeunes et aux actions partenariales concertées.Ce texte a pour objet de rappeler les différentes étapes qui vont jalonner lannée scolaire 2003-2004.
1 - Les étapes dune action continue dans le cadre scolaire
La sécurité routière requiert, tout au long du parcours scolaire des élèves, une approche éducative globale, articulant enseignement, sensibilisation et participation à des projets et campagnes dinformation. Inscrite dans les projets décoles et détablissements, elle est ouverte aux partenariats.À lécole, la mise en uvre de lattestation de première éducation à la route (APER) se poursuit parallèlement à lentrée en application des programmes pour lécole primaire qui concerne, cette année, la seconde année de chacun des cycles ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1).Au collège, lorganisation des épreuves de lattestation scolaire de sécurité routière (ASSR) seffectue selon le schéma des années antérieures ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2).À titre exceptionnel, une session dépreuves sera organisée en décembre 2003 pour les élèves nés entre le 1er janvier et le 15 mars 1988, et non encore titulaires de lune ou lautre des ASSR ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2).Dans les GRETA, une attestation de sécurité routière (ASR),créée par le décret n° 2002-675 du 30-4-2002, est proposée aux personnes qui nont pu être en mesure dobtenir lattestation scolaire de sécurité routière (ASSR) au cours de leur scolarité et pour qui la possession dun tel document est obligatoire ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "3#3" annexe 3).
2 - Outils, ressources et accompagnement
Pour faciliter la mise en uvre de léducation à la sécurité routière, un ensemble doutils et de ressources est mis à la disposition des personnels, qui bénéficient également dun accompagnement de proximité de la part des correspondants académiques et départementaux "sécurité" .Les outils pédagogiques- Toutes les écoles primaires publiques et privées sous contrat sont destinataires dun nouveau livret "la sécurité routière à lécole primaire", diffusé début 2004 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1).- Tous les collèges et établissements publics et privés sous contrat préparant à lattestation scolaire de sécurité routière (ASSR) sont destinataires dun livret de préparation "la sécurité routière dans les disciplines au collège", diffusé en octobre 2003 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1) et du matériel dexamen nécessaire aux épreuves de lASSR pour les élèves des classes des niveaux de 5ème et de 3ème, diffusé début 2004 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2).- Les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) sont également destinataires des deux livrets de préparation ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1).Les ressources- Le site pédagogique de la direction de lenseignement scolaire : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.eduscol.education.fr propose, depuis juillet 2003, lensemble des informations requises pour la mise en uvre de léducation à la sécurité routière à lécole.- Le site du ministère chargé des transports apporte les informations utiles concernant la réglementation et son évolution : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/Laccompagnement et le pilotageLe réseau des correspondants académiques et départementaux "sécurité" est étroitement associé à la réussite dobjectifs qui exigent une sensibilisation de toute la communauté éducative, un suivi et un bilan annuel des actions conduites.Sagissant de la sécurité routière, leurs rôle et missions sont précisés en INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "4#4" annexe 4.
3 - Les actions nationales et le partenariat
Les services déconcentrés des départements ministériels concernés, réunis dans chaque région au sein du "Pôle danimation sécurité routière", sont largement engagés dans la mise en uvre des grandes orientations nationales, la formation ainsi que léchange dexpériences en vue de lamélioration des pratiques.Dans cette logique, les plans départementaux dactions de sécurité routière (PDASR) permettent dimpliquer et dassocier lensemble des services de lÉtat (police, gendarmerie, inspection académique, affaires sanitaires et sociales, etc.) et des acteurs locaux (collectivités territoriales, associations, compagnies dassurances, entreprises, organismes socio-professionnels, etc.) dans la définition du programme dactions annuel.À cet égard, les inspecteurs dacadémie sont invités à participer à lélaboration des PDASR, afin de faciliter lorganisation, dans les établissements denseignement, des actions organisées au titre de la sécurité routière ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "4#4" annexe 4).Dans le cadre des contrats locaux de sécurité, chaque établissement partenaire est encouragé à établir un diagnostic sur les risques routiers. Cette démarche participative doit impliquer les jeunes usagers, les parents, la communauté éducative ainsi que les partenaires institutionnels et associatifs. Elle vise à identifier, dune part les risques potentiels dans lenvironnement de lenfant ou du jeune autour de létablissement denseignement et, dautre part, les risques liés à son comportement.Elle peut saccompagner dune analyse fondée sur lactualité locale, les circonstances daccidents et leurs conséquences et sappuyer sur laide et lexpertise des inspecteurs départementaux de la sécurité routière.La mobilisation des citoyens, la réflexion conduite à lÉcole et la mise en uvre des différentes actions, engagées notamment avec les directions départementales de la jeunesse, doivent converger au cours du temps fort national que constitue la semaine de la sécurité routière, qui se tiendra du 15 au 22 octobre 2003. Cest, en effet, loccasion dorganiser et de valoriser toutes initiatives utiles dinformation, déducation et de prévention, dans et hors lécole, dans le cadre dun partenariat élargi.Au cours de cette semaine nationale, des Assises départementales de la sécurité routière sont prévues sur lensemble du territoire : leur objectif est denrichir la réflexion commune sur les enjeux principaux de la sécurité routière, précisément à partir de lexpérience des partenaires et des acteurs locaux et de contribuer ainsi à la définition des politiques départementales.Je vous remercie de bien vouloir assurer la diffusion de ces informations auprès des équipes chargées de léducation à la sécurité routière relevant de votre autorité.Pour le ministre de la jeunesse, de léducation nationale et de la rechercheet par délégation,Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe 1
ACCOMPAGNEMENT DES ENSEIGNANTS : OUTILS PÉDAGOGIQUES
Afin de faciliter la prise en charge de léducation à la sécurité routière par les enseignants, des outils pédagogiques renouvelés seront diffusés durant lannée scolaire.Dans les écolesLa circulaire n° 2002-229 du 25 octobre 2002 ayant défini les modalités de mise en uvre de lattestation de première éducation à la route (APER), des fiches pédagogiques actualisées sont déjà disponibles sur le site ÉduSCOL, rubrique École à ladresse suivante :INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/D0161/default.htm" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://eduscol.education.fr/D0161/default.htmUn nouveau livret "La sécurité routière à lécole primaire" est en cours délaboration ; il sera adressé à toutes les écoles au début de lannée 2004 et mis en ligne.Dans les collègesLa circulaire n° 2002-230 du 25 octobre 2003 a défini les modalités de mise en uvre et validation sociale des attestations scolaires de sécurité routière : la préparation aux épreuves des deux attestations (ASSR) est du ressort des établissements scolaires. Elle est obligatoire.Un livret "la sécurité routière dans les disciplines au collège" sera diffusé en octobre 2003. Composé de fiches pédagogiques réalisées sous le contrôle des inspecteurs pédagogiques régionaux des différentes disciplines, ce livret permet de traiter, en prenant pour thème la sécurité routière, des parties de programmes disciplinaires.Le nombre de livrets diffusés cette année est de 8 exemplaires par collège auxquels sajoutent 4 exemplaires par SEGPA (pour des raisons de fichier, les 2 envois sont distincts) et de 4 exemplaires pour les autres établissements.Les établissements qui le souhaitent peuvent acheter des exemplaires supplémentaires auprès du centre régional de documentation pédagogique de Poitou-Charentes (CRDP de Poitou-Charentes) 6, rue Ste Catherine, 86034 Poitiers cedex, tél. 05 49 60 67 00, fax 05 49 88 02 12.Dans les IUFMLes livrets "la sécurité routière à lécole primaire" et "la sécurité routière dans les disciplines au collège"seront adressés à tous les IUFM au cours du 1er semestre 2004 en autant dexemplaires que denseignants en formation et de formateurs en IUFM.
Annexe 2
ORGANISATION ET PASSATION DES ÉPREUVES DES ATTESTATIONS SCOLAIRES DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE (ASSR)
Une action éducative continue est désormais assurée de lécole maternelle à la classe de 3ème. Elle doit garantir, à travers un enseignement, disciplinaire et interdisciplinaire, une prise de conscience des dangers de la route, lacquisition de connaissances et de comportements réfléchis ainsi quun apprentissage de la responsabilité.Cette exigence se traduit au collège dans les dispositions concernant les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR) qui, conformément aux termes du décret du 30 avril 2002, revêtent désormais une fonction sociale.
I - Public concerné
Cette attestation, dont il convient de rappeler le caractère obligatoire, sadresse : Pour le premier niveau : à lensemble des élèves des classes de cinquième et de niveau équivalent (SEGPA, EREA, établissements spécialisés...).Conduire un cyclomoteur étant possible à partir de 14 ans, le passage de lattestation scolaire de premier niveau doit être également proposé aux élèves de sixième qui auront 14 ans avant la date des épreuves de lannée suivante. Cette attestation scolaire de premier niveau, complétée par trois heures de conduite, sera obligatoire, à compter du 1er janvier 2004, pour conduire un cyclomoteur, sans limite dâge pour tous ceux qui ne possèderont pas un permis de conduire, et non plus seulement entre 14 et 16 ans. Il est important de rappeler que limmatriculation des cyclomoteurs neufs devient obligatoire à compter de cette même date. Pour le second niveau : à lensemble des élèves des classes de troisième générales, technologiques, dinsertion et de niveau équivalent (SEGPA, EREA, établissements spécialisés...). Passer le Code étant possible à partir de 16 ans (apprentissage anticipé de la conduite), les épreuves de lattestation scolaire de second niveau doivent être également proposées aux élèves de quatrième qui auront 16 ans avant la date des épreuves de lannée suivante.Les élèves des classes de troisième rattachées aux lycées bénéficient des mêmes dispositions que les élèves de collège. Les proviseurs sont invités à informer tous les élèves du rôle des attestations. Sils sont destinataires du matériel dexamen, ils devront faire passer les épreuves de premier ou de second niveau aux élèves qui nen sont pas titulaires. Dans le cas contraire, il leur appartient de négocier avec les établissements de proximité laccueil des élèves concernés.Une session de remplacement sera organisée à lattention des élèves absents le jour des épreuves pour une raison de force majeure. En revanche, les élèves ayant échoué aux épreuves ne pourront pas se représenter avant lannée suivante.
Mesure exceptionnelle pour 2003
Pour les élèves nés entre le 1er janvier et le 15 mars 1988, et non encore titulaires de lune ou lautre des ASSR, il est prévu à titre dérogatoire dorganiser pour ceux qui le souhaitent, en décembre 2003une session dexamen. Ces élèves devront se faire connaître auprès des chefs détablissements (collèges ou lycées de proximité), qui procèderont au recensement des candidats. Le nombre de candidats ainsi recensés sera transmis à linspection académique du département.Linspecteur dacadémie devra désigner dans chaque département des établissements organisateurs de lexamen. Les supports dépreuves dexamen seront choisis parmi les cassettes vidéo des sessions antérieures. Il est recommandé de prévoir une correction immédiate ainsi que la délivrance des attestations sur le lieu dexamen.
II - Date des épreuves
Les épreuves de lASSR, session 2004, quil vous appartient dorganiser dans votre établissement à laide du matériel qui vous sera adressé à cet effet, se dérouleront :
Tous les départements sauf la RéunionDépartement de la RéunionASSR 1er niveauSemaine du 15 au 20 mars 2004,de préférence le mardi 16 mars 2004Semaine du 22 mars au 27 mars 2004,de préférence le mardi 23 mars 2004ASSR 2nd niveauSemaine du 22 au 27 mars 2004,de préférence le mardi 23 mars 2004Semaine du 29 mars au 3 avril 2004,de préférence le mardi 30 mars 2004III - Matériel dexamen
Le matériel dexamen qui vous sera adressé début 2004 se compose des éléments suivants :- note dinformation ;- deux cassettes vidéo (cinquième et troisième), supports de lépreuve regroupant vingt séquences et les questions correspondantes.Les organisateurs de lexamen sont invités à vérifier le bon fonctionnement et la lisibilité des cassettes et sont autorisés, pour faciliter le déroulement simultané des épreuves, à les dupliquer. Leur contenu doit toutefois demeurer strictement confidentiel jusquà la date des épreuves.- Deux cents grilles de réponses individuelles pour les élèves.- Une feuille de consignes concernant le déroulement des épreuves et lévolution de la réglementation.Les enseignants sollicités pour surveiller le déroulement et la correction des épreuves doivent impérativement prendre connaissance de ces consignes.- Deux enveloppes contenant le transparent de correction (cinquième et troisième) et une feuille reprenant les vingt questions, leurs réponses et les références au livret de préparation.La correction doit se faire le plus tôt possible après la fin des épreuves.- La feuille de bilan à adresser, dans les 10 jours suivant les épreuves,à linspection académique du département (les établissements français à létranger adresseront ce bilan à leur structure de rattachement en France).
IV - Cartes de réussite
Le modèle de carte en vigueur les années antérieures est conservé et peut être utilisé indifféremment pour les 2 niveaux.Ces cartes sont à demander, après le déroulement des épreuves, à linspection académique qui fournira autant de cartes que délèves reçus pour chacun des deux niveaux.Les chefs détablissement délivreront une carte pour le premier niveau et une carte pour le second niveau, la première étant nécessaire pour circuler à cyclomoteur et la seconde devant figurer au dossier constitué pour se présenter au permis de conduire. Ils veilleront à informer les élèves quen cas de perte, il ne leur sera délivré quun seul duplicata établi par létablissement qui aura fait passer les épreuves et en aura conservé la mémoire, en utilisant le modèle de carte en vigueur.Compte tenu de limportance que revêtent les cartes de réussite pour la vie quotidienne des élèves, il conviendra que, dans chaque collège, les élèves soient sensibilisés à la nécessité de conserver ces documents obligatoires, véritables pièces justificatives. Enfin, la mémoire des résultats devra être conservée dans les établissements scolaires selon les modalités de leur choix.Personnes à contacter pour tout renseignement complémentaire :- Martine Giacometti [2nd degré], direction de lenseignement scolaire, bureau des collèges (DESCO A2), 107, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 55 55 13 42, fax 01 55 55 38 92, mél. : HYPERLINK "mailto:martine.giacometti@education.gouv.fr" martine.giacometti@education.gouv.fr- Jacques Miroz [gestion des fichiers et diffusion des outils pédagogiques], CRDP de Bourgogne, BP 490, 21013 Dijon cedex, tél. 03 80 73 85 12, fax 03 80 73 85 76, mél. : HYPERLINK "mailto:jacques.miroz@u-bourgogne.fr" jacques.miroz@u-bourgogne.fr- Françoise Lagarde [1er degré], direction de lenseignement scolaire, bureau des écoles (DESCO A1), 107, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 55 55 35 25, fax 01 55 55 38 92, mél. : HYPERLINK "mailto:francoise.lagarde@education.gouv.fr" francoise.lagarde@education.gouv.fr
Annexe 3
ATTESTATION DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE (ASR)
Pour toutes les personnes qui nauront pu être en mesure dobtenir lattestation scolaire de sécurité routière (ASSR) en milieu scolaire, une attestation de sécurité routière (ASR) a été créée par décret n° 2002-675 en date du 30 avril 2002.À partir du 1er janvier 2004, toutes les personnes nées à compter du 1er janvier 1988 souhaitant conduire un cyclomoteur doivent être titulaires du brevet de sécurité routière (ASSR de premier niveau ou ASR complétées par 3 heures de conduite). Pour se présenter au permis de conduire, elles doivent être titulaires de lASSR de second niveau ou de lASR.Par ailleurs, il est important de rappeler que limmatriculation des cyclomoteurs neufs devient obligatoire à compter du 1er janvier 2004.Par convention avec le ministère de léquipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer, un GRETA (groupements détablissements pour la formation continue des adultes) par département est chargé de lorganisation, de la validation et de la délivrance de lASR.Létablissement scolaire organisateur des épreuves est désigné par le recteur dacadémie.Les attestations sont décernées par le chef détablissement, président du GRETA.Personne à contacter : Michel Lemberg, direction de lenseignement scolaire, bureau de la formation continue des adultes, DESCO A8, 142, rue du Bac, 75007 Paris, tél. 01 55 55 33 77, fax 01 55 55 37 14, mél. : HYPERLINK "mailto:michel.lemberg@education.gouv.fr" michel.lemberg@education.gouv.fr
Annexe 4
LES CORRESPONDANTS ACADÉMIQUES ET DÉPARTEMENTAUX "SÉCURITÉ" : MISSIONS SPÉCIFIQUES DANS LE DOMAINE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Laction de notre département ministériel en matière déducation à la sécurité routière sinscrit dans une double perspective à la fois préventive et éducative. Prenant appui sur larticle L. 312-13 du code de léducation énonçant lobligation de léducation à la sécurité routière dans les programmes denseignement, de nouvelles mesures, qui instituent un continuum éducatif de lécole au collège, sont entrées en vigueur : ainsi, au-delà de cet enseignement obligatoire, la sécurité routière, requiert une approche éducative globale, ouverte aux partenariats, tout au long du parcours scolaire des élèves.Ces objectifs exigent une sensibilisation de toute la communauté éducative, un suivi, un accompagnement et un bilan annuel des actions conduites.Telle sont les missions des correspondants académiques et départementaux, chargés de la sécurité routière. Installés depuis 1987, ils ont prouvé leur engagement dans ce domaine à travers leur action auprès des enseignants, des élèves et des partenaires. Ils constituent un élément clef du fonctionnement du dispositif.À lheure où cette priorité gouvernementale prend une nouvelle dimension, il est nécessaire de rappeler leur rôle et de conforter leurs missions.
1 - Des missions territoriales renforcées
Les missions des correspondants sécurité, telles que définies par la note DESCO datée du 22 septembre 1998, sont confirmées et renforcées, notamment dans le domaine de la sécurité routière :- contribuer à la mise en uvre effective de léducation à la sécurité routière dans les écoles, les collèges et les lycées, coordonner les actions déducation et de prévention conduites sur ce thème dans le département ou lacadémie ;- participer à lélaboration, sous lautorité du préfet, des plans départementaux dactions de sécurité routière (PDASR), en proposant des actions à conduire dans les écoles et les établissements et des actions de formation initiale et continue à destination des équipes pédagogiques chargées de léducation à la sécurité routière ;- aider à la mise en uvre des partenariats locaux. Les institutions, les collectivités et les associations sont, à cet égard, déjà engagées dans une politique active déducation à la sécurité routière : il convient non seulement dêtre attentif à leurs attentes mais également de les solliciter dans un souci de coordination des actions locales et de complémentarité des compétences.
2 - Un rôle essentiel au service de la politique nationale de sécurité routière
Partie intégrante du cursus des élèves, léducation à la sécurité routière comporte plusieurs volets qui sollicitent limplication des correspondants académiques et départementaux.2.1 La préparation aux attestations scolaires de sécurité routièreTrès récemment, un décret et deux circulaires datées du 30 avril 2002 ont défini les dispositions relatives à :- la formation à la conduite et à la sécurité routière (décret n° 2002-675 du 30 avril 2002) ;- la préparation et la mise en uvre des attestations scolaires de sécurité routière, APER dans le primaire, ASSR 1er et 2nd niveau au collège, (circulaires du 25 octobre 2002).Ces textes traduisent la volonté de prendre en compte, tout au long de la vie, lensemble des formations reçues. Ainsi, les attestations scolaires de sécurité routière délivrées au collège sont désormais exigées pour la conduite des cyclomoteurs et pour linscription au permis de conduire.Il appartiendra aux correspondants sécurité :- dapporter aux écoles et aux établissements toute laide et les ressources nécessaires pour la préparation de ces attestations ;- de contribuer à établir, chaque année, un état du déroulement des épreuves des attestations scolaires de sécurité routière et des réussites (collecte et vérification des données à chaque niveau).Ces bilans, après validation par les autorités académiques, feront lobjet dune large diffusion sur le site Internet du ministère.2.2 Léducation à la prévention des risquesLe ministre chargé de lenseignement scolaire a rappelé, lors de sa communication en conseil des ministres du 2 avril 2003, limportance dune éducation à la sécurité comme vecteur de la responsabilisation des jeunes, à la fois dans le dispositif de prévention des risques et dans celui de lengagement.Dores et déjà, nombre décoles, de collèges et de lycées ont développé des actions sur le thème de la sécurité routière dans le cadre de leur projet décole ou détablissement. Pour impulser ou conforter cette démarche, les correspondants sécurité apporteront aux équipes éducatives conseil, information sur les ressources disponibles. Ils contribueront également à mutualiser les réalisations tant au plan académique quau plan national. Dans cette perspective, ils dresseront, à lintention des autorités académiques, un rapport annuel recensant les projets et actions réalisées ou en cours de réalisation dans le cadre de la politique menée contre linsécurité et la violence routières.De même, leur rôle de coordonnateur et de relais doit trouver sa place, au mois doctobre de chaque année lors de la semaine de sécurité routière, moment fort de limplication des différents acteurs et partenaires.Par ailleurs, parce que la formation à la sécurité routière sinscrit dans une politique éducative large englobant le temps scolaire, les activités périscolaires et de loisirs, des regroupements annuels, académiques ou interacadémiques associant les correspondants sécurité routière et des représentants des directions départementales de la jeunesse seront organisées en vue dune mutualisation des pratiques.La relation forte avec les différents partenaires mobilisés autour de cette priorité gouvernementale, mais aussi la nécessaire cohérence et continuité de léducation à la sécurité à tous les niveaux denseignement appellent un travail en réseau des correspondants sécurité au sein de lacadémie. De plus, leur implication personnelle est déterminante pour lefficacité des dispositifs académiques et départementaux mis en place.Une attention particulière est à porter à la désignation des correspondants académiques et départementaux sécurité. Leurs noms seront communiqués, dès que possible, sur les fiches dont le modèle est joint à la présente annexe 4.La liste des correspondants académiques sécurité est consultable sur le site :INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" www.eduscol.education.fr
HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" Désignation des correspondants départementaux - Éducation à la sécurité 2003-2004
Les fiches sont au format PDF( HYPERLINK "file:///P:\\directeur\\cede\\directeur\\peda\\fiches.pdf" fiches.pdf - 2 pages, 23 Ko)B.O. n° : 32 du 9 septembre 2004
Risques particuliers à lenseignement de lEPS et au sport scolaire
NOR : MENE0401637CRLR : 560-1 ; 930-3 CIRCULAIRE N°2004-138 DU 13-7-2004MEN DESCO
Réf. : N.S. du 9-3-1994 ; art. 40 de L. du 6-7-2000 modifiant L. n° 84-610 du 16-7-1984 ; art. L. 911-4 du code de léducation ; L. n° 96-393 du 13-5-1996, alinéa 3 de art. 121-3 du code pénal Texte adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ;au directeur de lacadémie de Paris, aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux en éducation physique et sportive ; aux inspectrices et inspecteurs de léducation nationale ; aux chefs détablissements scolaires ; aux enseignantes et enseignants chargés de léducation physique et sportive
RECOMMANDATIONS À LATTENTION DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE ET DES ENSEIGNANTS DEPS
INTRODUCTION
Les programmes denseignement récemment publiés confirment la contribution de léducation physique et du sport scolaire aux finalités de lécole. Toutefois, la spécificité de leur mise en uvre nécessite des contraintes particulières dorganisation pour à la fois garantir la sécurité des élèves et contribuer à léducation à la sécurité. En raison de cette même spécificité les enseignants peuvent se trouver dans des situations où leurs gestes et leurs attitudes, destinés aussi bien à aider les élèves quà prévenir les risques daccident, sont susceptibles de donner lieu à des interprétations erronées et parfois malveillantes.En continuité avec la note de service du 9 mars 1994 et les lettres ministérielles du 10 janvier 2001, les présentes recommandations ont pour objet de préciser, voire de rappeler aux différents membres de la communauté éducative, les fondements de la spécificité de laction des enseignants chargés de léducation physique et sportive, les risques qui y sont liés ainsi que les attitudes et interventions permettant dy répondre, sans remettre en cause les dispositions qui ont été prises afin de protéger les élèves contre les maltraitances et agressions de toute nature.Il convient également de rappeler que la mise en jeu de la responsabilité des enseignants dEPS sexerce dans les mêmes conditions que celles des autres enseignants. Ce point fait lobjet dun important développement en annexe de cette recommandation.
I - Les risques liés à la nature des activités et aux conditions de lenseignement de léducation physique et sportive
Les programmes de léducation physique et sportive sappuient sur des activités dont les conditions de mise en uvre sont étudiées afin que, quelle que soit lactivité, les risques objectifs daccidents et de dommages soient systématiquement écartés. Aucune delle ne peut donc être qualifiée de dangereuse a priori.Toutefois, on ne peut oublier que léducation physique et sportive est la première source daccidents en milieu scolaire. La dernière enquête de lObservatoire national de la sécurité des établissements scolaires et denseignement supérieur fait apparaître quen collège plus de 58 % des accidents scolaires ont lieu pendant les séances dEPS, au cours ou en dehors de la pratique des activités physiques et sportives proprement dites. À lévidence, si toutes les activités humaines sont génératrices de risque, celles pratiquées en EPS, qui entraînent un engagement physique et affectif important le sont plus particulièrement. Les études les plus récentes sur les causes des accidents font apparaître que les facteurs potentiels des accidents les plus graves relèvent de lenvironnement, des matériels, mais aussi de la nature des exercices qui sont proposés aux élèves.Il en résulte des obligations particulières pour lenseignant dEPS en terme de vigilance vis-à-vis des équipements et matériels utilisés mais aussi dans la définition des tâches demandées aux élèves ainsi que dans les modalités dorganisation pédagogique de lenseignement. I.1 Les équipements sportifs, lenvironnement habituel des pratiques Léducation physique et le sport scolaire se déroulent dans un environnement spécialisé ou aménagé, le plus souvent normalisé. Les équipements sportifs immobiliers tels que les gymnases et les piscines sont soumis à la réglementation des équipements recevant du public (ERP) et les procédures destinées à en vérifier la conformité doivent être connues de tous et respectées.Les documents attestant de ces contrôles et vérifications périodiques doivent pouvoir être consultés aisément par les membres de la communauté éducative.La qualité de conception des équipements et lutilisation adaptée des matériaux contribuent à la protection contre les dommages corporels. Les enseignants dEPS sont des utilisateurs privilégiés de ces équipements dont la construction et lentretien relèvent de la responsabilité de la collectivité propriétaire et de létablissement gestionnaire. Toutefois, les enseignants doivent veiller, en signalant au gestionnaire toute défectuosité, à ce que ces équipements restent en bon état dutilisation. Dans le cas déquipements et dinstallations mis à la disposition des établissements, larticle 40 de la loi du 6 juillet 2000 oblige à la signature dune convention entre létablissement utilisateur, sa collectivité de rattachement et le propriétaire de léquipement. À cet égard, il sera utile de se référer aux travaux de lObservatoire national de la sécurité des établissements scolaires et denseignement supérieur qui propose notamment un modèle de convention ainsi quun exemple de cahier de suivi des équipements destiné à assurer la liaison entre les utilisateurs et les services chargés de lentretien et de la maintenance. Certaines activités physiques peuvent se pratiquer dans des lieux non soumis à la réglementation applicable aux équipements sportifs et qui peuvent être daccès libre. Dans ces conditions, il conviendra, en labsence de toute directive particulière, de prendre contact avec les autorités locales afin de connaître les conditions dusage de certains lieux.1.1.1 Les déplacements pour se rendre sur les lieux dactivité Les équipements sportifs utilisés sont généralement implantés à lextérieur des établissements scolaires. Les rejoindre nécessite des déplacements réguliers qui peuvent également être à la source dincidents dorigines diverses. Les difficultés constatées peuvent être dues à lenvironnement, aux moyens de déplacement, au non-respect des règles par des élèves ou à lintervention de personnes extérieures aux groupes délèves en déplacement.Chaque fois que cela savèrera nécessaire, il conviendra détudier précisément les modalités de ces déplacements, laide éventuelle à apporter à leur organisation, ainsi que les dispositions à prendre en cas dincident ou accident en référence au Protocole national des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics denseignement publié dans le B.O. hors-série n° 1 du 6 janvier 2000. Lors de leur recrutement, les personnels dEPS doivent apporter la preuve dune qualification pour les premiers secours. Il conviendrait dorganiser par la suite, dans chaque département, à lintention de ces personnels, des sessions de mise à jour régulières de leurs connaissances en la matière.1.1.2 Le cas particulier des vestiaires La pratique de léducation physique nécessite le port dune tenue adaptée qui doit être revêtue avant la séance et enlevée à la fin. Par ailleurs, léducation à la santé passe par lacquisition de comportements dhygiène nécessitant un minimum de soins corporels après leffort. La mixité des classes, la préservation de lintimité nécessitent des vestiaires séparés par sexe. Si ce nest pas le cas, il appartiendra à lenseignant dadopter la solution la mieux adaptée à la situation particulière. Le temps passé dans les vestiaires, hors de la présence de ladulte, doit être suffisant pour permettre le changement de tenue, sans empiéter de manière excessive sur le temps de travail. Il faut aussi prendre conscience que les vestiaires peuvent être le lieu de comportements agressifs, voire de maltraitance. Cest afin déviter toute dérive (chahut, rixe, élèves prenant du retard...) que lintervention de lenseignant à lintérieur du vestiaire peut savérer indispensable. En effet, il est de sa responsabilité dassurer la sécurité de tous les élèves et de garantir les conditions denseignement. I.2 Les matériels utilisés Les matériels utilisés sont de deux types. Certains dentre eux peuvent être considérés comme une composante de la pratique, tels les ballons et les agrès, dautres servent à préserver lintégrité physique dans les activités qui nécessitent des équipements de protection individuelle.Dans les deux cas, ces matériels sont conçus de façon à satisfaire les critères minima de qualité et de sécurité définis par les instances de normalisation. Par ailleurs, des recommandations de la commission centrale des marchés précisent les critères de qualité des matériels spécialement consacrés aux activités denseignement de lEPS. Il ne faut toutefois pas oublier quen ce qui concerne les matériels, le facteur potentiel daccident le plus fréquent est dû à un détournement dusage et non à leur défectuosité. À ce propos, il faut rappeler que la mise en place et le rangement après utilisation sintègrent naturellement dans la séance et ne constituent pas une utilisation anormale du matériel. La commodité daccès aux espaces de rangement permet que ce moment de la séquence dEPS se fasse dans les meilleures conditions de sécurité.Il convient également de rappeler quhormis le petit matériel, il nappartient pas aux utilisateurs dassurer lentretien et la maintenance des matériels pédagogiques. Cette responsabilité incombe aux personnels spécialisés des établissements gestionnaires ou propriétaires, généralement aux collectivités territoriales. Toutefois dans le cadre de sa responsabilité pédagogique, lenseignant doit être attentif à létat des matériels utilisés et doit signaler, par écrit, toute défectuosité au gestionnaire de ces équipements. Cest de la collaboration établie entre les utilisateurs et les gestionnaires que découlera le maintien de la qualité des matériels et la sûreté de leur utilisation.À cet égard, le recours aux recommandations de lObservatoire national de la sécurité des établissements scolaires et denseignement supérieur savère particulièrement utile et notamment celles qui figurent dans les documents suivants : - Équipements et installations sportives ; quelles précautions pour en assurer la sécurité ? ; - Lescalade en milieu scolaire : ce quil faut savoir sur les SAE ; - Cahier de suivi des équipements sportifs intégrés aux établissements scolaires ; - Équipements sportifs : convention dutilisation. (documents consultables sur le site : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/syst/ons/publica.htm" www.education.gouv.fr/syst/ons/publica.htm)
II - Lintégration des exigences de sécurité dans les organisations pédagogiques
À lorigine des accidents figurent souvent des tâches ou exercices insuffisamment adaptés aux possibilités de réalisation des élèves, mais aussi des consignes dorganisation et dexécution manquant de précision ou non respectées par les élèves. Certaines pratiques dactivités physiques et sportives font lobjet de règles générales de sécurité publique, codifiées dans des règlements quil convient de connaître et respecter -code du travail, code de la consommation, code de la route notamment. Ces règles structurent les organisations à mettre en place. Cest le cas notamment des activités nautiques, des activités sur route, des activités de montagne et des activités nécessitant le port et lusage déquipements de protection individuelle. Dans les autres activités, lexigence de sécurité et de prévention des risques est partie intégrante des organisations pédagogiques mises en uvre.Afin dappliquer efficacement ces principes généraux de sécurité aux différents domaines dactivités physiques, sportives et artistiques, des travaux ont été conduits dans certaines académies. Une synthèse nationale de ces principes sera élaborée afin de constituer un ensemble de ressources et de références communes aux enseignants et aux formateurs.Les différences interindividuelles Lorganisation pédagogique doit également prendre en compte les différences interindividuelles qui résultent de lhétérogénéité des classes, réalité générale du fonctionnement de linstitution scolaire. Les écarts de poids, de taille, dâge, mais aussi les incapacités occasionnelles ou permanentes ainsi que les différences entre élèves de sexes différents peuvent constituer des sources potentielles de risques lors de la manipulation dobjets ou de déplacements pouvant entraîner chocs et collisions.Cest par un traitement didactique des activités que lenseignant prend en compte ces différences dans la conception, la mise en place et la conduite des séquences, en veillant à ce quelles ne produisent pas des comportements dexclusion volontaires ou subis générateurs de risques potentiels. Les contacts corporels À lécole, la mission de protection des élèves ne se limite pas à la préservation de leur intégrité corporelle. Elle concerne également toutes les formes datteinte à la pudeur des enfants et des adolescents ou de transgression des règles morales. En éducation physique et sportive, les contacts corporels entre les élèves ainsi quentre eux et lenseignant sont une constante. Ils ont pu donner lieu à des interprétations conduisant à des mises en cause de certains professeurs, alors quils résultent le plus souvent dactes dintervention directe de lenseignant envers un ou des élèves en vue dassurer leur sécurité ou la réussite de leurs apprentissages.Lenseignant, par la précision de ses consignes dorganisation et de réalisation mais aussi par sa capacité à observer et à comprendre lactivité des élèves, est le premier artisan de leur sécurité. Lorganisation des activités physiques nécessite, dans certains cas, son intervention directe pour aider ou protéger les élèves dont il a la responsabilité. Ces contacts sont nécessaires et sont explicables par la mise en jeu de sa responsabilité en cas daccident. En effet, ne pas apporter une aide ou une parade pourrait constituer une défaillance dans lintervention pédagogique et donner lieu à un dommage corporel important. Par ailleurs, lorsquil est confronté à des conflits au sein de la classe, lenseignant doit intervenir, y compris, si nécessaire, en sinterposant physiquement afin de préserver lintégrité physique des élèves. Il doit pouvoir exercer sa responsabilité, en veillant à éviter tous sévices corporels sur les élèves.
III - Recommandations à lusage de la communauté éducative
III.1 Pour les enseignants dEPS, une double exigence de vigilance et dinformation3.1.1 Une exigence de vigilanceLenseignant dEPS doit constamment faire preuve de vigilance. En effet, il est le premier artisan de la sécurité des élèves, mais également de sa propre sécurité. Cette vigilance sexercera aussi bien dans la préparation que dans la conduite des actions denseignement.3.1.2 Une exigence dinformation Une seconde exigence simpose à lenseignant dEPS, celle de linformation de la communauté éducative, à commencer par les élèves. Il apparaît ainsi particulièrement pertinent de consacrer, dès le début de lannée, un temps suffisant pour aborder avec les élèves les questions de sécurité et fixer quelques règles qui simposeront lors de toutes les séances. Ces règles concerneront les comportements à adopter lors des déplacements et dans les vestiaires, ainsi que les consignes à respecter lors de la séance proprement dite.Cette information sera relayée au début de chaque cycle afin de prendre en compte la spécificité des différentes APS, des exigences particulières en matière de sécurité quelles impliquent, mais aussi les modes dintervention (aides, parades) quelles nécessitent.Il importe que cette information se traduise par des consignes concrètes afin que chacun perçoive bien la nécessité dadopter, au sein de létablissement, individuellement et collectivement, des comportements et des attitudes adaptés à la prévention des incidents et accidents. Il conviendra également de rappeler, notamment dans le règlement intérieur de létablissement, que le non-respect des règles dorganisation et dexécution dactivités physiques et sportives doit pouvoir être réprimandé et, le cas échéant, sanctionné.Par ailleurs, les équipes pédagogiques, à linitiative du chef détablissement et en liaison avec les IA-IPR chargés de léducation physique et sportive et de la vie scolaire, intégreront ces questions à leur réflexion dans lanalyse régulière quelles font de leurs pratiques et des conditions de leur mise en uvre.III.2 La connaissance, par tous les acteurs de la communauté éducative, des conditions de mise en uvre de lEPS3.2.1 Les publics visés Sils nignorent pas les caractéristiques qui distinguent léducation physique et sportive des autres disciplines scolaires, les parents délèves et, par extension, la communauté éducative toute entière. ne sont pas forcément sensibilisés aux contraintes et implications qui en résultent.Il en va souvent de même pour les personnels de direction, les enseignants des autres disciplines ainsi que pour les personnels déducation, de santé et de service. Il apparaît donc particulièrement souhaitable que lensemble des conditions particulières de lEPS, ainsi que les initiatives que les enseignants peuvent être amenés à prendre soient portées à la connaissance des parents délèves et des personnels de létablissement.Cette information contribuera également à intégrer encore davantage lEPS et le sport scolaire dans le projet de létablissement.Enfin, il ne faut pas oublier les partenaires de lÉcole, les services de police et de justice qui doivent être informés de la spécificité de lEPS qui se distingue, par son caractère obligatoire, des pratiques sportives volontaires où le principe du risque naturellement accepté est reconnu par la jurisprudence. 3.2.2 Les lieux dinformation et déchanges Il convient, en premier lieu, dutiliser les ressources offertes par le cadre institutionnel et en particulier le conseil dadministration qui doit pouvoir être informé et débattre de ces questions.Cette information de portée générale sera utilement complétée à loccasion des rencontres entre enseignants et parents délèves où seront abordées les conditions de mise en uvre des enseignements déducation physique et sportive ainsi que les contraintes causées par certains déplacements, par lutilisation déquipements spécifiques ou par la confrontation à des pratiques physiques pouvant être considérées par lopinion publique comme à risques. 3.2.3 Des connaissances et des principes à partager En rappelant quelques règles et principes fondamentaux dorganisation pédagogique, ces recommandations visent à réduire les incidents, les accidents et les dommages qui pourraient en résulter. Toutefois, compte tenu de la multiplicité des éléments qui interviennent, lhypothèse dun accident ne peut être totalement écartée. Avant toute mise en cause personnelle il importe alors que chacun conserve à lesprit que cest de lanalyse des causes réelles que découleront les responsabilités et non dune appréciation personnelle forcément subjective. Ces recommandations visent donc aussi, à travers la connaissance partagée des conditions denseignement de lEPS, à favoriser une approche raisonnée de certains faits et de leurs conséquences dommageables.Ainsi envisagée cette information participe donc dun double objectif de responsabilisation en direction des élèves vis-à-vis deux-mêmes et des autres mais aussi des enseignants concernés et de manière plus large, de la communauté éducative dans son ensemble.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation, Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
RESPONSABILITÉS
La responsabilité des enseignants repose sur la loi du 5 avril 1937 qui en fait un régime de responsabilité civile. Aux termes de larticle 2 de cette loi, devenu larticle L. 911-4 du code de léducation, dans tous les cas où la responsabilité des membres de lenseignement public est engagée à la suite ou à loccasion dun fait dommageable commis, soit par les élèves ou les étudiants qui leur sont confiés à raison de leurs fonctions, soit au détriment de ces élèves ou de ces étudiants dans les mêmes conditions, la responsabilité de lÉtat est substituée à celle desdits membres de lenseignement qui ne peuvent jamais être mis en cause devant les tribunaux civils par la victime ou ses représentants.Responsabilité civile
Une responsabilité fondée sur une faute prouvée...
Il résulte de ce dispositif spécifique que les victimes ou leurs représentants ne peuvent mettre directement en jeu la responsabilité civile personnelle des enseignants devant les tribunaux civils.La responsabilité de lÉtat se substitue à celle de lenseignant civilement responsable dun accident causé ou subi par un élève. Par conséquent, la réparation du préjudice subi par la victime est assumée par lÉtat.Sagissant dun régime de faute prouvée, le fait que la responsabilité de lÉtat soit substituée à celle de lenseignant ne signifie nullement que lÉtat est responsable dès quil y a accident. LÉtat nest responsable quautant que la responsabilité de lenseignant est elle-même engagée au regard des articles 1382 et 1383 selon lesquels :
...conformément aux dispositions du code civil :
- article 1382 : Tout fait quelconque de lhomme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.- article 1383 : Chacun est responsable du dommage quil a causé non seulement par sa faute, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.Cest dans le cadre de ces dispositions que sexerce, à linstar de celle des autres membres de lenseignement public, la mise en jeu de la responsabilité des enseignants déducation physique et sportive.Il convient cependant de souligner que lobjectif de réparation civile (versement de dommages et intérêts à la victime) qui sous-tend le régime de responsabilité mis en place par la loi du 5 avril 1937 ne satisfait plus toujours à lattente des victimes et des familles qui sont de plus en plus tentées de saisir le juge pénal. Dans cette hypothèse, la substitution de la responsabilité de lÉtat à celle de lenseignant au plan civil ne sopère pas au plan pénal.Responsabilité pénale
Une responsabilité personnelle...
En effet, larticle 121-1 du code pénal dispose que nul nest responsable pénalement que de son propre fait. Conformément à ce principe, la responsabilité pénale du membre de lenseignement, à linstar des autres citoyens, pourra être engagée sil commet une infraction.
... intentionnelle ou non intentionnelle
Lalinéa 1 de larticle 121-3 du code pénal évoque la faute intentionnelle, cest-à-dire la volonté de réaliser un acte que lon sait interdit. Lalinéa 2 du même article introduit la faute de mise en danger dautrui, qui se caractérise par une prise de risque délibérée exposant la vie dautrui. Lalinéa 3, enfin, prévoit la faute non intentionnelle : lagent adopte un comportement risqué (manquement à une obligation de prudence ou de sécurité) ou commet une imprudence, une négligence ou une maladresse.Cest à loccasion des infractions non intentionnelles (homicide involontaire, blessures et coups involontaires), prévues par les articles 221-6, 222-19 et 222-20 du code pénal, quest généralement mise en jeu la responsabilité des membres de lenseignement, et plus particulièrement celle des enseignants déducation physique et sportive. En effet, les accidents survenus au cours de lenseignement des activités physiques et sportives pouvant revêtir un caractère grave, parfois lourd de conséquences, lintroduction dune action pénale est, en principe, toujours possible à lencontre du professeur, à linitiative du procureur de la République ou à la suite dune plainte avec constitution de partie civile déposée par la victime.Dans un contexte de développement de pénalisation de laction administrative, qui dépassait la sphère éducative, il était important dapporter une réponse à la crainte légitime des agents publics confrontés au risque pénal.Dans le souci de limiter ce risque, le législateur est intervenu à deux reprises.La première intervention sest concrétisée par ladoption de la loi n° 96-393 du 13 mai 1996, relative à la responsabilité pénale pour des faits dimprudence ou de négligence.
Aménagement des règles de preuve du délit non intentionnel
Cette loi a introduit des dispositions spécifiques dans la loi modifiée n° 83-634 du 13 juillet 1983, portant droit et obligations des fonctionnaires. Selon ces dispositions les fonctionnaires et les agents publics non titulaires de droit public ne peuvent être condamnés sur le fondement du troisième alinéa de larticle 121-3 du code pénal pour des faits non intentionnels commis dans lexercice de leurs fonctions que sil est établi quils nont pas accompli les diligences normales compte tenu de leurs compétences, du pouvoir et des moyens dont ils disposaient ainsi que des difficultés propres aux missions que la loi leur confie.Un exemple de lapplication jurisprudentielle de cette législation a été fourni en 1999, lorsque la cour dappel de Bastia a prononcé la relaxe dune directrice décole, qui avait été reconnue coupable de blessures involontaires, en première instance, à la suite de la chute accidentelle dun enfant dans la cour de récréation, du fait que le mobilier de jeu qui était dans la cour nétait plus aux normes.
Une meilleure définition du délit non intentionnel
La seconde intervention a été marquée par le vote de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant à préciser la définition des délits non intentionnels, qui a modifié le 3ème alinéa de larticle 121-3 du code pénal comme suit : Il y a également délit, en cas de faute dimprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, sil est établi que lauteur des faits na pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.Dans le cas prévu par lalinéa qui précède, les personnes physiques qui nont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui nont pas pris les mesures permettant de léviter, sont responsables pénalement sil est établi quelles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque dune particulière gravité quelles ne pouvaient ignorer.Désormais, pour condamner un agent, auteur indirect de faits ayant entraîné un dommage (mort ou blessures), le juge pénal est tenu de caractériser une faute dune certaine gravité soit qui expose autrui à un risque particulièrement grave et que cet agent ne pouvait ignorer, soit qui consiste en la violation manifestement délibérée dune obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, cest-à-dire par un décret ou un arrêté.Lexamen des premières décisions qui ont été rendues en application de la loi du 10 juillet 2000 montre que les juges interprètent les nouvelles dispositions de manière plus favorable aux élus et aux fonctionnaires.Par un jugement du 7 septembre 2000, le tribunal correctionnel de La Rochelle a relaxé un maire poursuivi pour homicide involontaire à la suite de la mort dun enfant du fait dun équipement défectueux sur un terrain de sport de la commune. Les juges ont écarté la responsabilité pénale du maire à qui, compte tenu des circonstances de lespèce, il ne pouvait être reproché la violation de façon manifestement délibérée dune obligation particulière de prudence et de sécurité prévue par la loi ou le règlement.Cest également en application de ces dispositions que la cour dappel de Lyon a, par arrêt du 11 mai 2001, prononcé la relaxe de deux enseignantes dans laffaire du Drac.Le dénouement dune affaire mettant en cause une directrice décole, à la suite de la chute mortelle survenue à un élève dans la cour de récréation, a permis de mesurer lévolution du droit, notamment dans la dissociation entre la faute pénale et la faute civile.En effet, sous légide des dispositions antérieures à la loi du 10 juillet 2000, la directrice avait été reconnue coupable dhomicide involontaire par le tribunal correctionnel du Havre (jugement du 28 juin 1999 confirmé par la cour dappel de Rouen le 5 juin 2000).Appelée à statuer de nouveau sur laffaire, après renvoi de la Cour de cassation, la cour dappel de Rouen a pu accorder, sur le fondement de la loi du 5 avril 1937, une indemnisation à la famille de la victime tout en prononçant la relaxe de la directrice décole.Ainsi, désormais, même si la culpabilité du membre de lenseignement mis en cause nest pas retenue au plan pénal, la victime pourra néanmoins, ce qui constitue un des apports essentiels de la loi du 10 juillet 2000, obtenir la réparation de son préjudice sur le fondement de larticle 1383 du code civil.
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B.O. n° : 32 du 9 septembre 2004
Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré
NOR : MENE0401638CRLR : 934-0 CIRCULAIRE N°2004-139 DU 13-7-2004MENDESCO
Réf. : art. L.312-3 et 363-1 du code de léducation ; L. n° 51-662 du 24-5-1951 ; D. n° 77-1177 du 20-10-1977 mod. par D. n° 91-365 du 15-4-1991 ; C. n° 92-196 du 3-7-1992 ; N.S. n° 94-116 du 9-3-1994 ; C. n° 99-136 du 21-9-1999 ; A. du 25-1-2002Textes abrogés : circulaires n°65-154 du 15-10-1965, n° 65-154 bis du 18 -10-1965 et n° 87-124 du 27-4-1987 modifiée par C. n° 88-027 du 27-1-1988 ; le 2. Intervenants extérieurs du II - Mise en uvre de la responsabilité des enseignants et intervenants extérieurs de C. n° 92-196 du 3 -7-1992 ; le N.B. 1 du tableau 3 fixant les taux dencadrement renforcé pour certaines activités denseignement déducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitées de C. n° 99-139 du 21-9-1999Texte adressé aux rectrices et aux recteurs, au directeur de lacadémie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des services départementaux de léducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés de circonscription ; aux chefs détablissements scolaires du second degré ; aux directrices et directeurs décole
INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Les activités aquatiques et la natation sont partie intégrante de lenseignement de léducation physique et sportive à lécole, au collège et au lycée.À lécole maternelle et à lécole élémentaire, depuis plusieurs décennies, la pratique des activités en milieu aquatique a pris une place importante dans cet enseignement. Lexpérience de toutes ces années, les recherches et les travaux pédagogiques conduits dans ce domaine, les évaluations réalisées à différentes occasions ont mis en évidence laugmentation du nombre délèves ayant accès à cet enseignement, sans toutefois avoir réussi à le généraliser. Par ailleurs, la publication, en janvier 2002, des programmes de lécole primaire introduit des données nouvelles qui nécessitent une réactualisation de la réglementation existante. Il en va de même dans le second degré où la diversité des activités aquatiques prévues par les programmes des collèges et des lycées rend nécessaire le rappel et lactualisation des exigences concernant les conditions matérielles denseignement, lencadrement pédagogique, compte tenu du niveau dautonomie acquis par les élèves à ces différents niveaux de scolarité. Il convient également de favoriser la continuité des apprentissages qui, de lécole primaire au collège puis au lycée, visent à assurer la construction, par tous les élèves, des compétences indispensables à la maîtrise de leur sécurité. Cest notamment le cas de la natation pratiquée dans le cadre de léducation physique et sportive et de lassociation sportive.
I - Rappel des objectifs, compétences attendues et des conditions de mise en uvre
Les diverses enquêtes réalisées récemment montrent que la natation est une des activités les plus pratiquées dans le premier et dans le second degré.Cette importance est liée à son caractère utilitaire qui fait du savoir nager un élément essentiel de la sécurité des personnes. Elle tient également à la diversité des pratiques culturelles en milieu aquatique et au développement des activités nautiques de pleine nature. Cest ainsi que les objectifs visés en fin de scolarité obligatoire se traduisent par des exigences de maîtrise qui vont au-delà de la simple sécurité en milieu aquatique. Leur atteinte nécessite une cohérence des actions pédagogiques et une continuité des apprentissages. Il convient donc dutiliser toutes les occasions favorisant la concertation entre les équipes pédagogiques du premier et du second degrés. Dans le même ordre didée, on ne peut quencourager la réalisation doutils favorisant cette continuité de lécole au collège et particulièrement le suivi des compétences acquises. A - Les objectifs et compétences attendues1) À lécole Les activités aquatiques et la natation contribuent à léducation globale de lenfant et visent à lui faire acquérir des compétences spécifiques, définies par les nouveaux programmes, qui seront ensuite approfondies au collège. Le choix de cette activité, comme des autres, relève de la responsabilité de léquipe pédagogique de lécole. Limportance de la sécurité que procure la maîtrise du mouvement dans le milieu aquatique doit cependant conduire les équipes à privilégier ce choix aussi souvent que le milieu environnant le permet, sans que la natation puisse être considérée comme le seul moyen déducation physique et sportive. Cest ainsi quelle trouve sa place dans un projet densemble qui concerne les cycles 2 et 3 de lécole primaire, sans exclure, lorsque les conditions sy prêtent, lécole maternelle et plus spécialement la grande section. Les enseignements seront organisés, comme prévu par les programmes, en modules et, en fin décole élémentaire, les élèves devront avoir acquis les savoir-faire correspondant aux compétences attendues, définies par les programmes, consistant à parcourir environ 15 m en eau profonde, sans brassière et sans appui. Pour atteindre ces compétences, il convient de prévoir, aux cycles 2 et 3, vingt-quatre à trente (24 à 30) séances, en deux ou trois modules, auxquelles peut sajouter, lorsque les conditions le permettent, un module supplémentaire de 12 séances au cycle 3 pour conforter les apprentissages.Toutefois, lorsque les conditions locales permettent daller au-delà, on visera pour les élèves ayant atteint ces compétences du cycle 3, le niveau dautonomie caractérisant le savoir-nager tel quil est défini dans les programmes denseignement du collège. Plusieurs tests existent pour caractériser ce niveau de compétence. À titre dexemple, on peut citer lenchaînement suivant : un plongeon suivi dun parcours de 50 m de nage, en grande profondeur, sans reprise dappui, déplacements effectués alternativement en position dorsale et ventrale (10 mètres au moins devront être parcourus dans chaque position) suivi dun maintien sur place de 10 secondes et de la recherche dun objet immergé à 2 m de profondeur environ. 2) Au collège et au lycée Dans le prolongement des apprentissages de lécole, lenseignement de la natation au collège et au lycée a pour but de faire acquérir des compétences spécifiques aux activités en milieu aquatique au travers des différentes formes de pratique, telles que les nages sportives, la natation synchronisée, le water-polo, mais aussi les activités de sauvetage. Pour garantir le développement de cette diversité de compétences, le niveau caractérisant le savoir-nager devra être maîtrisé, au plus tard, à la fin de la sixième.Selon les lieux, lhétérogénéité des élèves entrant au collège est plus ou moins important. Certains ont atteint le niveau dautonomie défini par les programmes de lécole primaire en étant capables de parcourir environ 15 m en eau profonde, sans brassière et sans appui. Dautres nont pu bénéficier dun nombre suffisant de séances et nont pas atteint ce premier niveau. Pour ces élèves non nageurs, il y a lieu de procéder à des actions de soutien et donc de prévoir une organisation, spécifique et limitée dans le temps, leur permettant dacquérir ce premier niveau dautonomie. Les programmes de collège indiquant que tous les groupes dactivités doivent être abordés de la 6ème à la 3ème pour un temps dactivité correspondant à 20 heures de pratique effective, il convient de prévoir, pour la scolarité au collège, deux cycles de 12 à 15 séances.B - La mise en uvre de lenseignement de la natation La fréquence et la durée des séances sont des éléments déterminants pour assurer la qualité des apprentissages. Dans le cadre dun module ou dun cycle dapprentissage, une séance hebdomadaire est un seuil au-dessous duquel on ne peut descendre, chaque séance devant correspondre à une durée optimale, à lécole, denviron 30 à 35 minutes de pratique effective dans leau, et de 45 minutes à une heure au collège et au lycée.Compte tenu de ces paramètres, une planification rigoureuse est nécessaire afin que les équipements locaux profitent au maximum délèves dans les meilleures conditions. Cest par la concertation de tous les acteurs amenés à collaborer que passe cette régulation locale. Il est souhaitable que cette concertation ait lieu en présence du gestionnaire de la piscine qui établit le planning de fréquentation de lensemble des utilisateurs.
II - Lencadrement et la qualification des personnels
A - Qualification de lencadrement Rappel du cadre général Les qualifications des personnes qui sont amenées à enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive sont définies au I de larticle L. 363-1 du code de léducation (loi n° 2003-339 du 14 avril 2003 art. 4 VII, Journal officiel du 15 avril 2003 et loi n° 2003-708 du 1er août 2003 art. 6, Journal officiel du 2 août 2003). Cependant, ces dispositions ne sont pas applicables aux militaires, aux fonctionnaires relevant des titres II, III et IV du statut général des fonctionnaires dans lexercice des missions prévues par leur statut particulier et aux enseignants des établissements denseignement publics et des établissements denseignement privés sous contrat avec lÉtat dans lexercice de leurs missions.1) Dans le premier degré, lencadrement est assuré par lenseignant de la classe ou, à défaut lenseignant qui, dans le cadre de lorganisation du service, assure lencadrement des séances de natation. Il participe effectivement à lenseignement, notamment en prenant en charge un groupe de travail. Lencadrement est également assuré par des professionnels qualifiés au regard de larticle L. 363-1 du code de léducation, chargés de lenseignement des activités physiques et sportives, ainsi que par des intervenants bénévoles qui contribuent efficacement, par leur aide, à la mise en uvre de cet enseignement.Les professionnels, soumis à lagrément préalable de linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, sont des éducateurs sportifs qualifiés, titulaires dun diplôme conférant le titre de maître nageur sauveteur (diplôme dÉtat de maître nageur sauveteur ou brevet dÉtat déducateur sportif des activités de la natation) ou des fonctionnaires territoriaux des activités physiques et sportives qui, dans le cadre de leurs statuts particuliers, sont qualifiés pour encadrer les activités physiques des enfants et des adolescents (éducateurs et conseillers territoriaux des activités physiques et sportives ou opérateurs territoriaux des APS intégrés lors de la constitution initiale du cadre demploi).Les bénévoles, lorsquils participent aux activités physiques et sportives, interviennent également dans le cadre dun agrément délivré par linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale. Ils doivent disposer dune compétence dont le niveau et les procédures destinées à la vérifier seront arrêtées par linspecteur dacadémie sur proposition de léquipe départementale en EPS. À cet égard, la proposition sinspirera du référentiel transmis le 27 février 1998 sous la référence DESCO/CM/YT/PG/ 98-007.À lécole maternelle, dans le cadre de leur statut, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) peuvent être associés à lorganisation des séances de natation uniquement pour les activités daccompagnement (transport, vestiaire, toilette et douche). Ils ne sont pas soumis à lagrément préalable de linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale. Cependant, la participation de lATSEM à cette activité doit faire lobjet dune autorisation préalable du maire.2) Dans le second degré et, comme pour les autres activités déducation physique et sportive, lencadrement de la natation et des activités aquatiques est assuré par lenseignant dEPS, responsable de la classe ou du groupe.B - Taux dencadrement1) À lécole Avec la qualification des personnels, le taux dencadrement conditionne la qualité de lenseignement et la sécurité des élèves. Ce taux est à prévoir sur les bases suivantes : - en maternelle, 3 adultes qualifiés pour une classe ; - en élémentaire, 2 adultes qualifiés pour une classe ; - dans les classes multicours qui comprennent des élèves de grande section, il y aura lieu dappliquer le taux dencadrement prévu pour lécole maternelle. Toutefois, dans le cas où leffectif total de la classe est inférieur à 20 élèves, lencadrement sera alors limité à 2 adultes qualifiés.Par ailleurs, il est souhaitable de veiller à ce que lencadrement ne soit pas trop important, notamment lorsquil inclut des non-professionnels. En effet, il peut conduire à une dilution de la responsabilité et entraîner des situations dinsécurité.2) Au collège et au lycée Il appartient à létablissement, à partir des compétences vérifiées des élèves, dorganiser les groupes et dadapter lencadrement. Trois situations peuvent se présenter et permettent de définir des mesures prévisionnelles.Dans une classe hétérogène composée délèves ayant satisfait au test du savoir-nager et délèves nayant atteint que le niveau dautonomie défini par les programmes de lécole primaire, il sera nécessaire de constituer, pour ces derniers, un groupe spécifique dont leffectif ne doit pas dépasser 15 élèves et dont la responsabilité sera confiée à un professeur afin dassurer à la fois la sécurité et la mise en place dune différenciation pédagogique. Lorsque le groupe classe est composé délèves ayant satisfait aux exigences du test du savoir-nager, leffectif délèves confiés à un seul enseignant correspondra alors à celui de la classe ou du groupe tel quil est arrêté par le chef détablissement, à condition que lespace aquatique disponible ne soit pas inférieur à 7 m2 par élève. Afin de conserver de bonnes conditions dintervention pédagogique, il est cependant souhaitable que, dans ce cas, le nombre délèves constituant un groupe confié à un seul enseignant ne dépasse pas 30.Enfin, il convient de prendre en compte le cas particulier des élèves nayant pas bénéficié dun enseignement de la natation et nayant pas atteint le niveau dautonomie défini par les programmes de lécole primaire. Dans le cadre de lorganisation spécifique et limitée dans le temps devant permettre à ces élèves dacquérir le niveau dautonomie requis, le taux dencadrement à respecter sera dun enseignant pour 12 élèves.Par ailleurs, le cas des élèves déclarés inaptes devra faire lobjet dune attention particulière. Ces élèves font partie intégrante du groupe classe et sont sous la responsabilité pédagogique de lenseignant. Il est souhaitable de créer les conditions de leur participation active au déroulement de la séance. En cas dimpossibilité, pour des raisons matérielles ou de sécurité, il sera nécessaire de prévoir leur maintien dans lenceinte de létablissement.
III - La surveillance et la sécurité
A - La surveillance
Le cadre général de la surveillance des établissements de bains est défini par le plan dorganisation de sécurité et de secours (POSS) prévu par larrêté du 16 juin 1998.
Dans le cadre scolaire, dans le premier et dans le second degré, cette surveillance est obligatoire pendant toute la durée de la présence des classes dans le bassin et sur les plages. Elle est assurée par du personnel titulaire dun des diplômes conférant le titre de maître nageur sauveteur (diplôme dÉtat de MNS, brevet dÉtat déducateur sportif des activités de la natation) ou par un personnel territorial des APS, qui, dans le cadre de son statut, est qualifié pour surveiller les établissements de bains. Ce personnel est exclusivement affecté à cette tâche et, par conséquent, ne peut simultanément remplir une mission denseignement. Dans le premier degré et jusquà 3 classes évoluant dans le même bassin, une personne chargée de la surveillance sera nécessaire au bord du bassin ; au-delà de 3 classes, deux personnes seront nécessaires, y compris en cas dutilisation dun système informatisé de surveillance.Dans le second degré et compte tenu de la qualification des professeurs déducation physique et sportive en matière de sauvetage, cette tâche de surveillance des scolaires pourra être assurée par une seule personne, exclusivement affectée à cette tâche, quel que soit le nombre de classes présentes dans le bassin. Ces dispositions sont également applicables aux séances dentraînement effectuées dans le cadre de lassociation sportive de létablissement.B - La sécurité est active et permanente La sécurité ne tient pas uniquement aux conditions externes de surveillance. Si elles sont indispensables, celles-ci ne suffisent pas pour engager sous une forme active léducation à la sécurité. Aussi les enseignants veilleront à mettre en place des procédures de travail propres à limiter les risques et à en faire prendre conscience aux élèves, notamment à travers : - les modalités de travail, associant le plus souvent deux élèves afin que chacun porte attention à son partenaire ; - le balisage des espaces de travail de chaque groupe ; - les entrées et les sorties ordonnées du bassin ; - le déplacement sur les plages et dans les espaces de circulation.Toutes les formes dorganisation doivent respecter la même exigence de sécurité avec une vigilance renforcée pour les modifications de tâche qui constituent un facteur potentiel daccident. Cest ainsi que des activités de réinvestissement, généralement organisées en fin de séance, nécessitent un niveau accru dattention.De plus, le comptage régulier des élèves ainsi que les signes éventuels de fatigue feront lobjet dune attention toute particulière de la part de lenseignant responsable du groupe.
IV - Les conditions matérielles
A - Température et confort La sensation de confort thermique pour les participants aux activités denseignement est essentielle au bon déroulement des activités denseignement. Elle sera systématiquement recherchée en agissant sur la température, lhumidité ambiante et la ventilation afin de prendre en compte les différentes situations et les différents publics.Pour les classes de lécole primaire, cette sensation correspond généralement à une température de leau de 27° C et à une température de lair de 24 à 27° C. Pour les piscines découvertes, la température de leau est généralement inférieure de quelques degrés à celle des bassins couverts. Elle ne sera en aucun cas inférieure à 25° C afin de respecter au mieux cette sensation de confort thermique.B - Surface utile et fréquentation du bassin Pendant toute la durée des premiers apprentissages, loccupation du bassin doit être calculée à raison de 5 m2 de plan deau par élève présent dans leau. Lutilisation dun matériel pédagogique adapté (tapis, cerceaux, cage par exemple), permettant notamment de diversifier les situations pédagogiques, sera recherchée afin daméliorer lefficacité des apprentissages.Dès que le niveau dautonomie correspondant au savoir-nager sera atteint par tous les élèves de la classe ou du groupe, il sera nécessaire de prévoir une surface de 7 m2 de plan deau par élève. Compte tenu des exigences de sécurité des élèves et des impératifs de lenseignement, les séances organisées dans un bassin ouvert en même temps au public ne peuvent être autorisées. Toutefois, lorsque le public nest constitué que de groupes organisés et encadrés, le recteur pourra déroger à cette règle pour des classes du second cycle du second degré.Il convient également déviter la présence dans le même bassin délèves de collège ou de lycée et délèves des cycles 1 et 2 de lécole primaire.C - Les cas particuliers des bassins dapprentissage et des piscines intégrées aux établissements scolaires du second degré Les établissements de bains sont des équipements culturels et sportifs largement répandus. Toutefois, toutes les collectivités territoriales, notamment en zones rurales, ne peuvent disposer déquipements de natation importants compte tenu des coûts dinvestissement et de gestion. Une réponse adaptée est alors fournie par les bassins dapprentissage, structures spécifiques et isolées, dune superficie inférieure ou égale à 100m2 et dune profondeur maximale de 1,30 m.Conçus pour pouvoir accueillir une classe entière, ces équipements se révèlent particulièrement sûrs pour des activités encadrées par des personnels qualifiés.Cest pourquoi, dans le premier degré, tout en respectant les taux dencadrement précisés en fonction du niveau de scolarité et du niveau de pratique, la surveillance sera assurée par les membres de lencadrement pédagogique dans la mesure où lun dentre eux, au moins, aura satisfait aux tests de sauvetage prévus par lun des trois diplômes suivants : le diplôme dÉtat de MNS, le brevet dÉtat déducateur sportif des activités de natation, le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, ou encore aux tests constituant les pré-requis du certificat daptitude au professorat déducation physique et sportive. Dans le second degré, lenseignement et la surveillance sont assurés par le ou les enseignants dEPS habituel(s) de la classe. Il en va de même pour les piscines intégrées aux établissements du second degré où lorganisation pédagogique mise en place devra intégrer les dispositions relatives à la surveillance et à la sécurité des élèves. Dans tous les cas, un au moins des membres permanents de léquipe pédagogique dEPS devra avoir été formé à lutilisation du matériel de réanimation et de premiers secours, cette formation devant être actualisée régulièrement, chaque année ou lors de la mise à disposition des bassins de nouveaux matériels de réanimation et de premiers secours. À cet effet, à linitiative des autorités académiques, des contacts pourront être établis avec les services locaux de secours et dincendie.D - Lutilisation de plans deau ouverts En cas dimpossibilité dactivité denseignement de la natation en établissement de bains, il est possible dutiliser des plans deau ouverts sous réserve de respecter les conditions suivantes : - le plan deau utilisé doit être régulièrement autorisé par les autorités compétentes, notamment par le maire, dans la bande des 300 m en application de la loi Littoral (3 janvier 1986), qui lui confère un pouvoir de police spécial (article L 2213-23 du code général des collectivités territoriales) ; - le plan deau doit également être soumis à un certain nombre dobligations (délimitation, information des usagers, périodes de surveillance et obligation de sécurisation) ; - la zone dévolution des activités denseignement doit être nettement définie par des bouées de couleur permettant de la différencier du balisage, par des bouées jaunes, de la zone réservée uniquement à la baignade (ZRUB).En matière de surveillance et de sécurité, les dispositions générales précisées ci-dessus (III-A) seront appliquées avec vigilance et devront, si léquipe pédagogique le juge utile, être renforcées.Enfin, les séances en eau libre devront être préalablement autorisées par linspecteur dacadémie, directeur des services départementaux de léducation nationale, au vu dun dossier permettant dapprécier les dispositifs de sécurité mis en place.
V - Les responsabilités
A - Les enseignants La mission de lenseignant est de concilier organisation pédagogique et sécurité des élèves. Lenseignant a la responsabilité des élèves placés sous sa surveillance (article 1384 du code civil).La présence des personnels de surveillance au cours de lenseignement de la natation ne modifie pas les conditions de mise en jeu de la responsabilité des enseignants.Toute faute commise par un enseignant dans lexercice de ses fonctions qui serait à lorigine dun dommage causé ou subi par un élève peut susciter une action devant les tribunaux.Sagissant de laction en réparation, en application des dispositions de larticle L. 911-4 du code de léducation (loi du 5 avril 1937), la responsabilité civile de lÉtat se substitue à celle de lenseignant par la faute duquel les dommages ont été subis ou causés. LÉtat aura donc à en assurer lindemnisation.Sur le plan pénal, la responsabilité de lenseignant, comme celle de tout citoyen, est personnelle. Ainsi, en cas de faute constitutive dune infraction, la responsabilité pénale de lenseignant pourrait être recherchée.Il convient de préciser à cet égard que la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant à préciser des délits non intentionnels est venue notamment modifier larticle 121-3 du code pénal en précisant que les personnes physiques qui nont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui nont pas pris les mesures permettant de léviter, sont responsables pénalement sil est établi quelles ont soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque dune particulière gravité quelles ne pouvaient ignorer.Il résulte de cette formulation que les faits pouvant être reprochés à un membre du personnel dun établissement scolaire, qui aurait indirectement causé un dommage, consistent soit dans le non-respect manifestement délibéré dune obligation de prudence ou de sécurité, obligation elle-même prévue par la loi ou le règlement, cest-à-dire par un décret ou un arrêté, soit dans lexposition fautive dun élève à un risque particulièrement grave et que lagent naurait pas dû ignorer.B - Les personnels non enseignants La responsabilité du personnel non enseignant, intervenant pédagogique ou chargé de la surveillance, peut également être engagée si celui-ci commet une faute à lorigine dun dommage causé ou subi par un élève.La jurisprudence intervenue récemment en la matière a admis lapplication des dispositions de larticle L. 911-4 du code de léducation (loi du 5 avril 1937) à des personnes, autres que des membres de lenseignement public, participant à des activités scolaires. Il en résulte donc quau plan civil, la substitution de la responsabilité de lÉtat se fera au profit des personnels de surveillance, dans les mêmes conditions que pour les membres de lenseignement public.La responsabilité pénale du personnel de surveillance peut évidemment aussi être engagée sil a commis une infraction à lorigine dun accident grave subi ou causé par un élève. La présente circulaire abroge et remplace , à compter de la rentrée scolaire 2004, les circulaires n° 65-154 du 15 octobre 1965, n° 65-154 bis du 18 octobre 1965 et n° 87-124 du 27 avril 1987 modifiée par la circulaire n° 88-027 du 27 janvier 1988, le 2. Intervenants extérieurs du II - Mise en uvre de la responsabilité des enseignants et intervenants extérieurs de la circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 relative à la participation dintervenants extérieurs aux activités denseignement dans les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que le N.B. 1 du tableau 3 fixant les taux dencadrement renforcé pour certaines activités denseignement déducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitées de la circulaire n° 99-139 du 21 septembre 1999.Pour le ministre de léducation nationale, de lenseignement supérieur et de la rechercheet par délégation, Le directeur de lenseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR
* DOCUMENT NON CONFIDENTIEL à remplir par les familles à chaque début dannée scolaire.
Si vous souhaitez transmettre des informations confidentielles, vous pouvez le faire sous enveloppe fermée à lintention du médecin ou de linfirmière de létablissement.
Directeurs décole : Nouveautés
DATE \@ "dd/MM/yyyy" 10/11/2004 PAGE 4
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Division de la scolarité
Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 42
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : HYPERLINK mailto:ce.ia42-discol@ac-lyon.fr ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : FC/CJ
Saint-Etienne,
Le 2 avril 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames et Messieurs
les directrices et directeurs d'école
Mesdames et Messieurs
les inspectrices et inspecteurs de l'Education nationale
- Pour information
DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/CJ/MC
Saint-Etienne,
Le 26 octobre 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames et Messieurs les IEN
Mesdames et Messieurs les directeurs décole
S/c de Mesdames et Messieurs les IEN
Mesdames et Messieurs les chefs détablissement
Enseignement secondaire public
Mesdames et Messieurs les directeurs de CIO
DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Yvette Renaudier
Tél. : 04 77 81 41 13
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/CJ/YR
Saint-Etienne,
Le 9 septembre 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames et Messieurs les I.E.N
Mesdames et Messieurs les Directeurs d'école
Madame et Monsieur les Présidents des associations et unions de parents
DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Aline AURELLE
Tél. : 04 77 81 41 17
Fax : 04 77 81 41 05
Mel :
ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : FC/AA
Saint-Etienne,
Le TIME \@ "d MMMM yyyy" 10 novembre 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames les Directrices et
Messieurs les Directeurs d'écoles
Mesdames les Inspectrices
Messieurs les Inspecteurs
de l'Education Nationale, pour information
Division de la scolarité
Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 42
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : FC/CJ
Saint-Etienne,
Le 26 août 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames et Messieurs
les directrices (eurs) d'école
Mesdames et Messieurs
les Inspectrices (eurs) de l'Education nationale
- Pour attribution
DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Françoise COURRENQ
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/FC/MC
Saint-Etienne,
Le TIME \@ "d MMMM yyyy" 10 novembre 2004
LInspectrice dacadémie, directrice des services départementaux de lÉducation nationale
à
Mesdames et messieurs les chefs d'établissement
Mesdames et messieurs les inspecteurs de l'éducation nationale
Mesdames les directrices et messieurs les directeurs d'école
DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Françoise COURRENQ
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
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