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Nouveautés - Graine de Multimédia, Un programme pourl ...

Ce dispositif s'adresse, à partir de la classe de quatrième, à des élèves âgés d'au ..... examen attentif par l'équipe éducative incluant selon les cas, le psychologue ..... et de proximité (site http://www.enviedagir.fr, guides régionaux, n° indigo 0 825 ...... Dans le cadre de sa mission d'éducation et en complément du rôle de ...




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Nouveautés

Octobre 2004

 TOC \o "1-3" \h \z \u  HYPERLINK \l "_Toc87849303" DISPOSITIONS GÉNÉRALES  PAGEREF _Toc87849303 \h 4
 HYPERLINK \l "_Toc87849304" PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2004 DANS LES ÉCOLES, LES COLLEGES ET LES LYCÉES  PAGEREF _Toc87849304 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc87849305" I - Développer une démarche stratégique aux différents niveaux de pilotage du système éducatif  PAGEREF _Toc87849305 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc87849306" II - Atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires  PAGEREF _Toc87849306 \h 9
 HYPERLINK \l "_Toc87849307" III - Affirmer les valeurs de l’école et développer la responsabilité des élèves  PAGEREF _Toc87849307 \h 17
 HYPERLINK \l "_Toc87849308" Calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007  PAGEREF _Toc87849308 \h 27
 HYPERLINK \l "_Toc87849309" Préparation de la carte scolaire du premier degré  PAGEREF _Toc87849309 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc87849310" I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire  PAGEREF _Toc87849310 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc87849311" II - Modalités de la concertation  PAGEREF _Toc87849311 \h 32
 HYPERLINK \l "_Toc87849312" III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations  PAGEREF _Toc87849312 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc87849313" Règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public  PAGEREF _Toc87849313 \h 37
 HYPERLINK \l "_Toc87849314" L'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées  PAGEREF _Toc87849314 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc87849315" Contrôle de la fréquentation et de l'assiduité scolaires et sanctions pénales  PAGEREF _Toc87849315 \h 44
 HYPERLINK \l "_Toc87849316" Titre 1er - Modification du décret n° 66-104 du 18 février 1966  PAGEREF _Toc87849316 \h 44
 HYPERLINK \l "_Toc87849317" Titre II - Sanctions pénales  PAGEREF _Toc87849317 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc87849318" Contrôle et promotion de l’assiduité des élèves soumis à l’obligation scolaire  PAGEREF _Toc87849318 \h 47
 HYPERLINK \l "_Toc87849319" Port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics  PAGEREF _Toc87849319 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc87849320" I - Les principes  PAGEREF _Toc87849320 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc87849321" II - Le champ d’application de la loi  PAGEREF _Toc87849321 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc87849322" III - Le dialogue  PAGEREF _Toc87849322 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc87849323" IV - Le règlement intérieur  PAGEREF _Toc87849323 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc87849324" MODÈLE D’ARTICLE À INSÉRER DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ÉTABLISSEMENT  PAGEREF _Toc87849324 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc87849325" LA SANTÉ DES ÉLÈVES : PROGRAMME QUINQUENNAL DE PRÉVENTION ET D’ÉDUCATION  PAGEREF _Toc87849325 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc87849326" I - Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves  PAGEREF _Toc87849326 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc87849327" II - Mieux connaître, mieux repérer et prendre en compte les signes de souffrances psychiques des enfants et des adolescents  PAGEREF _Toc87849327 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc87849328" III - Assurer tout au long de la scolarité la continuité des actions d’éducation à la santé  PAGEREF _Toc87849328 \h 60
 HYPERLINK \l "_Toc87849329" IV - Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : généraliser l’apprentissage des gestes qui sauvent  PAGEREF _Toc87849329 \h 62
 HYPERLINK \l "_Toc87849330" contrat-cadre DE PARTENARIAT EN SANTÉ PUBLIQUE  PAGEREF _Toc87849330 \h 63
 HYPERLINK \l "_Toc87849331" APPLICATION DE LA LOI DU 10 JANVIER 1991 DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES  PAGEREF _Toc87849331 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc87849332" EXPÉRIMENTATION DANS 22 ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PILOTES  PAGEREF _Toc87849332 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc87849333" LUTTE CONTRE LE TABAC - EXPÉRIMENTATION 22 SITES PILOTES  PAGEREF _Toc87849333 \h 66
 HYPERLINK \l "_Toc87849334" CONVENTION  PAGEREF _Toc87849334 \h 66
 HYPERLINK \l "_Toc87849335" CONVENTION-CADRE N° 2003/002  PAGEREF _Toc87849335 \h 74
 HYPERLINK \l "_Toc87849336" PROTOCOLE D’ACCORD  PAGEREF _Toc87849336 \h 75
 HYPERLINK \l "_Toc87849337" Instruction relative aux politiques éducatives locales  PAGEREF _Toc87849337 \h 80
 HYPERLINK \l "_Toc87849338" 1 - Dans le respect du caractère interministériel des dispositifs, assurer la cohérence entre les orientations nationales et les politiques locales en matière d’éducation et de jeunesse  PAGEREF _Toc87849338 \h 80
 HYPERLINK \l "_Toc87849339" 2 - Simplifier les procédures et amplifier les collaborations pour plus d’efficacité  PAGEREF _Toc87849339 \h 81
 HYPERLINK \l "_Toc87849340" La photographie scolaire  PAGEREF _Toc87849340 \h 82
 HYPERLINK \l "_Toc87849341" Semaine des parents à l’école  PAGEREF _Toc87849341 \h 85
 HYPERLINK \l "_Toc87849342" AFFECTATION DES STAGIAIRES LAURÉATS DES CONCOURS ET DES EXAMENS PROFESSIONNELS - RENTRÉE 2003  PAGEREF _Toc87849342 \h 86
 HYPERLINK \l "_Toc87849343" Préparation de la carte scolaire du premier degré  PAGEREF _Toc87849343 \h 110
 HYPERLINK \l "_Toc87849344" Approbation des statuts de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré  PAGEREF _Toc87849344 \h 117
 HYPERLINK \l "_Toc87849345" Abrogation de circulaires ministérielles et de notes de service  PAGEREF _Toc87849345 \h 120
 HYPERLINK \l "_Toc87849346" CIRCULAIRES DÉPARTEMENTALES  PAGEREF _Toc87849346 \h 125
 HYPERLINK \l "_Toc87849347" Classes à projet artistique et culturel et projets environnement.  PAGEREF _Toc87849347 \h 126
 HYPERLINK \l "_Toc87849348" Accueil et encadrement des élèves dans les écoles.  PAGEREF _Toc87849348 \h 127
 HYPERLINK \l "_Toc87849349" Scolarisation des élèves nouvellement arrivés en France  PAGEREF _Toc87849349 \h 129
 HYPERLINK \l "_Toc87849350" Etablissement scolaire ou école d'accueil : Classe provisoire  PAGEREF _Toc87849350 \h 133
 HYPERLINK \l "_Toc87849351" Enseignant  PAGEREF _Toc87849351 \h 133
 HYPERLINK \l "_Toc87849352" Elections aux Conseils d'Ecole  PAGEREF _Toc87849352 \h 136
 HYPERLINK \l "_Toc87849353" Transport et organisation des sorties scolaires avec nuitée(s) des écoles maternelles et élémentaires publiques.  PAGEREF _Toc87849353 \h 142
 HYPERLINK \l "_Toc87849354" Accompagnement des élèves en visite dans le collège du secteur.  PAGEREF _Toc87849354 \h 143
 HYPERLINK \l "_Toc87849355" Autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève donnée par les parents dans le cadre de sa fréquentation d'une école publique ou d'un EPLE  PAGEREF _Toc87849355 \h 144
 HYPERLINK \l "_Toc87849356" Une stratégie départementale pour le développement de l’enseignement des langues vivantes à l’Ecole  PAGEREF _Toc87849356 \h 148
 HYPERLINK \l "_Toc87849357" DOSSIER PÉDAGOGIQUE  PAGEREF _Toc87849357 \h 152
 HYPERLINK \l "_Toc87849358" Élections des représentants de parents d'élèves aux conseils des écoles et aux conseils d'administration des EPLE - année 2004-2005  PAGEREF _Toc87849358 \h 153
 HYPERLINK \l "_Toc87849359" Élections des représentants des parents d’élèves et des élèves dans les EPLE  PAGEREF _Toc87849359 \h 154
 HYPERLINK \l "_Toc87849360" Élections des représentants des parents d’élèves au conseil d’école  PAGEREF _Toc87849360 \h 156
 HYPERLINK \l "_Toc87849361" MODALITÉS D’ÉLECTION DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES AU CONSEIL D’ÉCOLE  PAGEREF _Toc87849361 \h 156
 HYPERLINK \l "_Toc87849362" MODALITÉS DE DÉSIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES EPLE  PAGEREF _Toc87849362 \h 159
 HYPERLINK \l "_Toc87849363" Programme national d'incitation à la lecture et à l'écriture dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre l'illettrisme  PAGEREF _Toc87849363 \h 162
 HYPERLINK \l "_Toc87849364" Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire  PAGEREF _Toc87849364 \h 174
 HYPERLINK \l "_Toc87849365" Dispositif national d’évaluation diagnostique - année 2004-2005  PAGEREF _Toc87849365 \h 179
 HYPERLINK \l "_Toc87849366" Organisation du service départemental d’auxiliaires de vie scolaire - rentrée 2004  PAGEREF _Toc87849366 \h 183
 HYPERLINK \l "_Toc87849367" ACCUEIL EN COLLECTIVITÉ DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ ÉVOLUANT SUR UNE LONGUE PÉRIODE  PAGEREF _Toc87849367 \h 187
 HYPERLINK \l "_Toc87849368" ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE EN MATIERE D'ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES ET D'ACTION CULTURELLE  PAGEREF _Toc87849368 \h 195
 HYPERLINK \l "_Toc87849369" Éducation à la sécurité routière - année 2003-2004  PAGEREF _Toc87849369 \h 209
 HYPERLINK \l "_Toc87849370" Risques particuliers à l’enseignement de l’EPS et au sport scolaire  PAGEREF _Toc87849370 \h 215
 HYPERLINK \l "_Toc87849371" Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré  PAGEREF _Toc87849371 \h 222




Dispositions GénéralesDISPOSITIONS GÉNÉRALES Encart B.O. n° 14 du 03 avril 2003.
PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2004 DANS LES ÉCOLES, LES COLLEGES ET LES LYCÉES
C. n° 2004-015 du 27-1-2004 NOR : MENE0400173C RLR : 510-1 ; 520-1 ; 520-3 MEN - DESCO

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

 INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Dans la continuité des orientations données pour 2003-2004, la circulaire préparatoire à la rentrée 2004 a pour objet la mise en œuvre des grands objectifs de la politique éducative de l’école au lycée, en insistant sur les inflexions nouvelles données à ses priorités. Comme l’an dernier, elle ne se veut donc pas exhaustive et comporte, en annexe, les références des textes réglementaires applicables. Ainsi, le contexte du débat national sur l’avenir de l’école, les évolutions liées à la stratégie ministérielle de réforme, à la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) et à la nouvelle étape de la décentralisation, conduisent à souligner l’importance particulière des modalités du pilotage de la politique éducative aux différents niveaux de sa mise en œuvre. De là découlent les trois grandes priorités qui doivent guider la préparation de la rentrée 2004, tant sur le plan national que dans votre académie : - développer une démarche stratégique à tous les niveaux de pilotage de la politique éducative ; - atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires du système éducatif ; - faire vivre les valeurs de l’école et responsabiliser les élèves.
I - Développer une démarche stratégique aux différents niveaux de pilotage du système éducatif
Le pilotage stratégique de la politique éducative doit être renforcé, à tous les niveaux du système : - au niveau national, il appartient de définir les objectifs prioritaires et d’accompagner les services académiques dans leur mise en œuvre ; - au niveau académique, il revient de décliner les objectifs nationaux en fonction des caractéristiques locales ; - au niveau local, il incombe aux écoles et aux établissements de mettre en œuvre ces objectifs en utilisant pleinement l’autonomie dont ils bénéficient. I.1 Au niveau national Le pilotage national s’organise autour des priorités qui constituent aujourd’hui le socle de notre action : - améliorer la maîtrise des apprentissages fondamentaux à la fin de l’école primaire, notamment dans les domaines de la lecture et de l’écriture ; - réduire fortement le nombre de jeunes sortant du système éducatif sans qualification ; - proposer à tous les élèves la maîtrise des technologies de l’information et de la communication (TIC) ; - adapter les conditions de scolarisation des enfants et adolescents à besoins éducatifs particuliers ; - favoriser un développement diversifié des poursuites d’études au-delà du collège jusqu’au baccalauréat ; - prévenir les phénomènes de violence et d’absentéisme et développer la responsabilité des élèves. De tels objectifs, éventuellement précisés, complétés ou enrichis par les conclusions tirées du débat national, devront être, à partir de 2006, dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), finalisés dans des programmes déclinés en actions et accompagnés d’indicateurs de performance. Mais, il importe de commencer à anticiper les conséquences de telles dispositions. De même, ces objectifs s’inscrivent dans le contexte d’une démarche européenne visant à renforcer la coopération éducative entre États membres depuis le sommet tenu à Lisbonne en 2000. C’est ainsi qu’à Copenhague en mai 2003, ont été adoptés par les gouvernements de l’Union européenne des objectifs communs désignant des performances à atteindre au niveau de l’ensemble de l’Union européenne d’ici 2010, qui constituent par-là même autant de références pour notre politique éducative en ce qui concerne la maîtrise des compétences de base, les sorties du système scolaire sans qualification, l’achèvement du cycle secondaire, le nombre des diplômés en mathématiques, sciences et technologie ainsi que la participation des adultes en âge de travailler à la formation tout au long de la vie. C’est ainsi également qu’a été adoptée à Athènes, en novembre 2003, une résolution en vue de favoriser l’intégration des TIC dans les systèmes éducatifs en Europe. L’administration centrale accompagnera les académies dans la mise en œuvre de ces objectifs, notamment en développant les outils de diagnostic et d’aide au pilotage et en généralisant la démarche de contractualisation déjà engagée avec la majorité d’entre elles. Des indicateurs de résultats complèteront les outils déjà disponibles. Ainsi, les données issues de l’évaluation-bilan réalisée par la direction de l’évaluation et de la prospective (DEP) en mai-juin 2004 devraient, pour la première fois, fournir une appréciation (au moins pour certaines académies) des compétences générales atteintes par les élèves en fin de collège. I.2 Au niveau académique Il appartient à chaque académie de fonder sa stratégie sur un projet régulièrement actualisé, qui définit ses objectifs prioritaires, les actions qui doivent permettre de les atteindre et les indicateurs qui serviront à en évaluer les résultats. Ce projet sera la base d’une contractualisation renouvelée et renforcée entre l’administration centrale et les académies. Ce projet devra viser à : L’inscription dans le territoire de la politique éducative nationale, afin d’adapter au contexte du territoire académique les priorités nationales et de contribuer ainsi de manière optimale aux résultats attendus. Dans cet esprit, pour le premier degré, des schémas territoriaux seront élaborés dans la concertation la plus large en vue notamment de développer les réseaux d’école dans le cadre de l’intercommunalité. À compter de la rentrée 2004, ces réseaux évolueront dans un cadre réglementaire précisé : l’objectif est de parvenir à 600 réseaux à l’horizon 2006-2007. De même, dans le second degré, les académies doivent procéder aux ajustements de structures que nécessitent les évolutions démographiques, sociales et territoriales ainsi que l’évolution des moyens disponibles. L’optimisation de l’offre de formation, dans le second degré, afin d’assurer la cohérence et la continuité des parcours scolaires, en prenant appui sur la complémentarité des établissements et, pour l’enseignement professionnel, le partenariat avec les collectivités locales et les milieux professionnels : - Ainsi pour pallier certaines dérives concernant les enseignements optionnels, sera élaborée une carte académique incitant, au niveau local, notamment au sein des bassins, les établissements à améliorer la complémentarité de leur offre de formation. - En matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle, on s’efforcera : . au collège, de rendre plus lisibles et plus cohérents les ensembles : “enseignements artistiques”, “dispositifs transversaux”, “activités complémentaires” [68] ; . au lycée, de conforter le partenariat avec l’ensemble des acteurs locaux (collectivités locales, structures culturelles et associations...) notamment par l’activation des commissions académiques mixtes. - L’éducation à l’environnement durable sera généralisée à l’école, au collège et au lycée. Elle s’inscrira notamment dans les dispositifs pédagogiques récents comme les itinéraires de découverte (IDD), l’éducation civique, juridique et sociale (ECJS), les travaux personnels encadrés (TPE) et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP). - Dans la voie professionnelle, l’adaptation de l’offre de formation doit être poursuivie et renforcée avec une double exigence de cohérence et de partenariat dans le cadre des compétences partagées de la région et de l’État, ce que confirme et consolide le projet de loi relatif aux responsabilités locales. Il appartient aux recteurs de participer à l’élaboration du plan régional de développement des formations professionnelles (PRDFP) et de préparer la signature avec le président du conseil régional de la convention qui, conformément au texte de loi, doit désormais arrêter les évolutions annuelles des formations professionnelles initiales. - Dans le domaine de la formation continue des adultes, il convient de renforcer l’implication de l’éducation nationale dans le processus de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et l’effort d’adaptation de l’offre de formation des Greta afin de prendre en compte les nouveaux droits introduits par le projet de loi sur la formation tout au long de la vie et les dispositifs qui les accompagnent. - Une attention particulière sera portée aux dispositifs ou classes spécifiques destinés aux élèves à besoins particuliers (cohérence d’ensemble de l’offre, choix des implantations, qualité des projets et des partenariats). Le développement structuré et maîtrisé de l’enseignement des langues vivantes, afin de proposer aux élèves des parcours linguistiques cohérents de l’école au lycée, reposant sur une diversification maîtrisée, en liaison avec les différents dispositifs d’enseignement international (sections européennes et de langues orientales, sections internationales, ...). La diversification ne peut être laissée au hasard des demandes ; elle repose sur un pilotage académique fort, prenant appui sur la carte des langues et associant étroitement premier et second degrés au sein du groupe de pilotage académique. Dans ce cadre on veillera tout particulièrement à : - favoriser l’apprentissage à l’école primaire des langues enseignées au collège du secteur et assurer la poursuite de cet apprentissage au collège en affichant explicitement l’obligation de continuité ; - renforcer la diversification par des stratégies adaptées d’implantation de la deuxième langue vivante (LV2) au collège s’appuyant en particulier sur la mise en place de pôles au profit des langues moins enseignées ou sur d’autres initiatives conjointes entre établissements - notamment au lycée - permettant d’assurer la continuité et la qualité de tels enseignements. Dans cette perspective, on encouragera également toutes les possibilités de commencer l’étude de la LV2 avant la classe de 4ème ; - impulser et accompagner les démarches d’échange et de partenariat avec les autres régions du monde en s’inscrivant ainsi délibérément dans l’approche européenne initiée au sommet de Lisbonne 2000. Le respect absolu des moyens délégués et la concentration privilégiée de ces moyens sur les priorités nationales et académiques : - dans le premier degré, la priorité est de renforcer l’aide directe aux élèves dans les classes et le soutien aux maîtres afin qu’ils adaptent leurs pratiques en fonction des programmes et des besoins réels de leurs élèves ; - dans le second degré, un effort particulier doit être accompli en direction des collèges notamment dans les académies où leur taux d’encadrement relatif est faible. L’optimisation de l’offre de formation doit contribuer fortement à ce rééquilibrage qualitatif dans l’utilisation des moyens disponibles. I.3 Au niveau des écoles et des établissements Les perspectives d’autonomie pédagogique, déjà ouvertes par la circulaire préparatoire à la rentrée 2003, doivent être approfondies. Cette autonomie, qui ne se confond pas avec la nécessaire liberté pédagogique des maîtres, ne peut être exercée individuellement par chaque enseignant. Elle est mise en œuvre d’une part au niveau des écoles et des établissements (offre de formation, constitution des classes, des emplois du temps) et, d’autre part, au niveau des équipes pédagogiques (équipes des enseignants d’un même cycle, d’une même classe, d’une même discipline, d’une même filière). Le travail en équipe est le corollaire obligé de la mise en œuvre de l’autonomie. Ses modalités peuvent être débattues dans les écoles au sein des conseils de maîtres ou, pour les EPLE et sous l’autorité du chef d’établissement au sein des équipes pédagogiques, des conseils de classe ou d’une instance spécifique, préfiguration d’un conseil scientifique ou pédagogique. Cette autonomie respecte les programmes ; elle doit permettre aux élèves une meilleure appropriation de leur contenu et l’acquisition raisonnée de bonnes méthodes de travail. Elle se concrétise déjà dans plusieurs champs : - à l’école primaire, de nombreuses possibilités de souplesse sont permises notamment à l’intérieur des cycles ; les choix opérés prennent sens dans le projet d’école qui regroupe les principaux axes de travail retenus pour répondre aux besoins des élèves ; - dans le second degré, les textes réglementaires précisent déjà de nombreuses possibilités de souplesse horaire (enseignements dispensés en classe entière ou en groupes allégés par exemple). Les établissements peuvent utiliser de manière différenciée les moyens horaires qui leur sont alloués. Ainsi est-il déjà possible, à partir de l’analyse des besoins des élèves, d’organiser, par exemple, des rapprochements entre les TPE et l’ECJS en terminale, de substituer aux IDD d’autres modalités d’aide aux élèves en considérant que les moyens dévolus aux IDD sont mis à la disposition des équipes pédagogiques pour l’usage qui leur semblera le plus utile aux élèves. C’est dans ce même esprit que peut être expérimentée une diversification des enseignements artistiques en classe de 3ème [68] ; - de plus, les dispositifs qui associent plusieurs disciplines, les TPE, les PPCP, l’ECJS, l’aide individualisée au lycée, les IDD au cycle central des collèges permettent de réelles rencontres entre disciplines [10]. Il est souhaitable d’aller au-delà et d’expérimenter de nouveaux modes d’organisation des enseignements et de mise en œuvre des programmes. Les professeurs d’une même discipline et d’un même niveau peuvent organiser en commun une partie de leurs heures d’enseignement. Plusieurs combinaisons sont possibles : dédoublements sur une partie de l’horaire, regroupements de classes avec un même professeur sur une autre partie, interventions communes... Il est également possible d’associer ces modes d’organisation avec des regroupements d’horaires en séquences mensuelles ou bimensuelles. Au lycée, en langues vivantes étrangères, il est possible de regrouper des élèves selon les compétences de communication à travailler, qu’ils soient en LV1 ou LV2. Au lycée professionnel on exploitera au mieux les libertés d’organisation liées à l’annualisation des horaires figurant dans les référentiels. Cette souplesse peut aussi être utilisée en fonction d’un objectif commun à plusieurs disciplines : la maîtrise de la langue ou, sur un autre plan, l’éducation à l’environnement vers le développement durable par exemple. Cet élargissement des champs de l’autonomie n’est pas une déréglementation. Les finalités des enseignements, telles qu’elles sont précisées dans les programmes et les documents d’accompagnement, s’imposent naturellement à toutes les écoles, à tous les établissements, à tous les professeurs. La souplesse s’exerce dans les approches et les méthodes. Le suivi de ces marges d’autonomie est dorénavant une des fonctions majeures des corps d’encadrement, équipes de direction et corps territoriaux d’inspection. En fonction de l’ampleur que pourra revêtir cette autonomie, l’inspecteur de la circonscription pour les écoles primaires, un ou plusieurs IEN-ET ou IA-IPR pour les collèges et les lycées, pourraient être proposés, par le recteur ou l’IA-DSDEN, comme référents afin de préparer et valider les choix soumis par les équipes. La direction de l’enseignement scolaire (DESCO), après consultation de l’inspection générale, pourra mettre en place, pour certaines situations, un protocole de suivi des expérimentations. Une évaluation des nouvelles pratiques doit être obligatoirement prévue et organisée, au niveau de l’école et de l’établissement ou au niveau du bassin, du département, voire de l’académie. Cette évaluation porte sur les acquis des élèves et mesure l’écart entre les résultats attendus (à partir du diagnostic et des finalités précisées au départ) et les résultats constatés. Au plan national, la DESCO dans le cadre de la politique nationale de soutien à l’innovation est chargée du suivi de ces nouvelles pratiques, en collaboration avec l’IGEN notamment pour leur évaluation. I.4 À chaque niveau, impulser la formation continue des enseignants La formation continue constitue un des leviers stratégiques pour accompagner la mise en œuvre de la politique éducative et développer les compétences individuelles et collectives des personnels. Il importe donc qu’à tous les niveaux soient pris en compte les besoins exprimés par les équipes pédagogiques et/ou identifiés par les corps d’inspections. Ainsi, lors de l’élaboration des plans de formation comme dans la conception des actions, il convient de répondre au mieux aux questions que se posent les enseignants face aux réformes en cours ainsi qu’aux difficultés qu’ils rencontrent. Les consultations sur les projets de programmes mais aussi les données recueillies par les corps d’inspection sont autant de matériaux à utiliser pour que la formation facilite l’évolution des pratiques. Au niveau national, un effort particulier sera entrepris en 2004 en particulier au CP et au CE1, pour accompagner la priorité donnée dans le premier degré à la prévention de l’illettrisme et à la mise en œuvre des nouveaux programmes. À cet effet, un plan national d’accompagnement sera annoncé d’ici le printemps 2004. Il s’appuiera sur des universités d’été et autres séminaires nationaux, précisera les modalités de conseil et de soutien des corps d’inspection et conseillers pédagogiques et définira des modalités nouvelles de coopération avec des équipes universitaires et de recherche. Ces actions devront impérativement être relayées de manière privilégiée dans les plans académiques de formation et leurs volets départementaux relatifs au premier degré, qui intégreront obligatoirement des actions en faveur des maîtres engagés dans le dispositif de prévention au CP et au CE1. Par ailleurs et de manière générale, le programme national de pilotage (PNP) de la DESCO fournit des ressources pour l’accompagnement des priorités de la politique éducative. Il convient donc d’être attentif à la désignation des personnels participant à ces séminaires et à la démultiplication des actions qui doit en être la conséquence. Au niveau académique, on continuera à porter une attention soutenue à l’accompagnement de l’entrée dans le métier des jeunes professeurs, mis en œuvre depuis deux ans. L’analyse des pratiques professionnelles est une modalité privilégiée de cet accompagnement et la formation de formateurs dans ce domaine doit être renforcée [70]. On continuera également à encourager l’élaboration des plans de formation d’établissements dans le second degré, d’écoles ou de circonscription dans le premier degré. Ces plans doivent permettre un meilleur exercice de l’autonomie pédagogique : capacité à travailler en équipes pluridisciplinaires ou pluricatégorielles, capacité à monter, conduire et évaluer un projet et notamment à prendre en compte les usages des TIC dans les enseignements, en valorisant les équipements des écoles et des établissements et en facilitant la préparation des niveaux 1 et 2 du B2i [62]. Une attention particulière est à accorder à la mise en œuvre de la formation rénovée dans le domaine de l’adaptation et de l’intégration scolaire. Pour ce faire, vous mettrez en place, en concertation avec l’IUFM, un plan permettant d’assurer prioritairement la formation des enseignants nommés sur des postes spécialisés dans le premier degré, ainsi que celle d’enseignants du second degré exerçant pour partie au moins leur service auprès d’élèves de SEGPA ou d’élèves en situation de handicap. Les nouvelles dispositions de formation et de certification en ce domaine seront mises en œuvre dès la rentrée 2004.
II - Atteindre les objectifs pédagogiques prioritaires
II.1 Renforcer l’efficacité de l’apprentissage des savoirs fondamentaux à l’école primaire C’est cet objectif que visent toutes les actions mises en place à l’école primaire, qu’il s’agisse du plan de prévention de l’illettrisme ou de la mise en œuvre des programmes 2002 [2, 3] qui entre dans sa dernière phase en 2004-2005, en touchant les classes de cours élémentaire première année et de cours moyen deuxième année. Organiser rigoureusement la cohérence et la continuité de l’enseignement Il convient en priorité d’améliorer l’efficacité pédagogique en lecture et en écriture, sachant que les échecs précoces dans ce domaine ont un caractère pénalisant large et durable. La mesure de nos résultats doit devenir plus précise et référée à des buts clairs connus de tous. À cette fin, des objectifs opérationnels explicitant les compétences de fin de cycle seront précisés pour caractériser le “savoir lire” et le “savoir écrire” aux diverses étapes de la scolarité. Ces références constitueront ainsi des repères plus concrets pour les équipes pédagogiques et pour l’élaboration des évaluations nationales. Pour construire des apprentissages solides, il importe d’organiser la continuité des apprentissages, selon des étapes bien identifiées, incluant des évaluations régulières et des remédiations engagées sans attendre [6]. Dans cet esprit et conformément aux nouveaux programmes, on portera une attention particulière : - à l’élaboration de progressions pédagogiques à l’école maternelle, tout particulièrement pour le langage, et à l’insertion dans ces parcours des évaluations diagnostiques pour lesquelles des outils ont été distribués aux enseignants et restent accessibles sur le site :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr/" http://www.banqoutils.education.gouv.fr/ ; - à la continuité entre grande section et cours préparatoire ; il est tout à fait déterminant de ne pas laisser les écarts normaux entre acquisitions au début du CP se transformer pour certains en véritables difficultés faute d’avoir été identifiés et pris en compte. Le livret “Lire au CP”doit aider à cette prise en charge ; - à la continuité de l’apprentissage de la lecture au cycle III, où la littérature de jeunesse et les approches transversales de la langue et de ses usages doivent tenir une place importante dans le respect des horaires prescrits. L’évaluation nationale de CE2 sera dès 2005 ajustée aux nouveaux programmes. Dès l’année scolaire 2004-2005 à titre expérimental, une nouvelle évaluation sera proposée en cours de CE1. L’objectif d’une telle évaluation, qui ne visera qu’un nombre limité d’élèves, s’inscrit dans la continuité des actions déjà e ntreprises pour prévenir l’illettrisme et prendre en charge les troubles du langage. Destinée à affiner la connaissance des difficultés rencontrées par les élèves afin de mettre en place des réponses adaptées sans attendre la fin du cycle II, et sans préjuger les décisions relatives au parcours scolaire en fin de cycle, elle s’adressera aux élèves “en décalage” par rapport aux attentes du CE1. Des critères seront ultérieurement précisés pour aider à déterminer les élèves concernés. Sur la base d’une analyse fine et détaillée des résultats, des dispositifs temporaires, tels que regroupements d’adaptation ou groupes de besoin pris en charge par des maîtres supplémentaires, pourront alors être mis en place afin que les élèves concernés puissent acquérir les fondamentaux dans les conditions adaptées à leur situation. Des séances de travail seront programmées dans les départements et circonscriptions afin que les maîtres et autres personnels impliqués (membres des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté et des équipes de santé) soient aidés dans l’utilisation des outils proposés, dans l’analyse des résultats et dans l’élaboration des réponses adaptées. Au-delà des seuls aspects liés à la maîtrise de la langue orale et écrite, de la lecture et de l’écriture, on valorisera davantage la contribution de tous les champs disciplinaires à la motivation des élèves et à leur réussite scolaire. L’enseignement rénové des sciences demande encore un fort soutien. La maîtrise des fondamentaux en mathématiques dont les évaluations nationales en CE2 et en 6ème montrent l’insuffisance, doit également faire l’objet d’une vigilance renouvelée ; par des animations pédagogiques ou des actions de formation, on aidera les maîtres à mieux appliquer les programmes tout en prenant en compte les besoins diagnostiqués grâce aux évaluations. Ajuster les aides apportées aux équipes pédagogiques pour améliorer la réussite scolaire Des mesures particulières touchent depuis la rentrée 2002 les écoles où se concentrent de très nombreux élèves plus “fragiles”compte tenu de diverses caractéristiques (linguistiques et culturelles en particulier) avec la mise en place de dispositifs de prévention au cours préparatoire (CP). Depuis septembre 2003, ce sont près de 4 000 classes de CP qui relèvent de ce dispositif et de ses différentes modalités : classes à effectifs réduits, classes renforcées par un maître supplémentaire ou accompagnées par un assistant d’éducation. Ces dispositifs seront reconduits et consolidés en veillant, d’une part, à ce qu’ils s’adressent bien aux publics concernés et, d’autre part, à ce qu’ils induisent les adaptations des modalités et des rythmes de travail de nature à améliorer l’efficacité pédagogique. On examinera en même temps la possibilité d’étendre ces dispositifs à des écoles qui n’auraient pu en bénéficier à la rentrée 2003, en privilégiant la modalité de “classe renforcée” : mise en place de groupes d’une dizaine d’élèves, pendant les temps de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture avec l’appui d’un maître supplémentaire. Les équipes de cycle seront invitées à construire le projet le plus approprié pour la prévention et la prise en charge des difficultés dans leur école, soit en mobilisant les moyens attribués uniquement au profit du CP, soit en partageant cette ressource entre le CP et le CE1 ; les suites à donner à la nouvelle évaluation en CE1 pourront en effet mobiliser partiellement cette ressource pour la deuxième moitié de l’année scolaire. La prévention doit bien rester la première finalité du dispositif : il ne s’agit donc pas seulement de penser des interventions correctrices après que les difficultés se sont manifestées mais d’organiser la pédagogie de telle façon que l’on minimise le risque de survenue de ces difficultés. Cela suppose dès le début du CP une évaluation des acquis des élèves et l’élaboration d’un projet adapté qui permette de prendre en charge tous les besoins même ceux qui, pour le plus grand nombre, sont traités à l’école maternelle. Les décalages du début CP sont souvent importants ; la prévention des difficultés exige qu’il en soit tenu compte dès le début de l’année. Le “livret pour les classes à effectifs réduits ou à encadrement renforcé”, actuellement consultable sur les sites Éduscol  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site eduscol" \t "_blank" http://www.eduscol.education.fr et Bien Lire  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.bienlire.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site bien lire" \t "_blank" http://www.bienlire.education.fr, doit faciliter ce travail. D’une manière générale, on veillera à l’utilisation des moyens disponibles au bénéfice direct du travail des élèves dans les classes. En particulier, pour tous les postes hors classe et en particulier ceux dits de soutien ou d’animation, on s’assurera de leur contribution effective à l’amélioration qualitative des apprentissages, soit par des interventions directes auprès des élèves dans le cadre de projets fondés sur une évaluation des besoins, la définition d’objectifs opérationnels et la mesure de leur réalisation, soit par des conseils aux maîtres - et parfois une assistance en classe - afin de favoriser des évolutions de pratiques. Les équipes de circonscription (en particulier pour les visites d’inspection ou de conseil, les animations pédagogiques, les stages divers) et les formateurs en général feront porter leurs efforts sur l’aide à l’évolution des pratiques pédagogiques en fonction des besoins des maîtres identifiés dans les classes et analysés avec eux. Les documents d’accompagnement des programmes, les sites ministériels (Éduscol ; BienLire ; banqoutils ; Éducnet) ainsi que les résultats les plus significatifs des innovations accompagnées par les équipes académiques constituent des ressources mobilisables en formation ou en animation pédagogique qu’il faut faire mieux connaître. Renforcer la continuité école/collège L’année scolaire 2004-2005 marque la dernière étape de la mise en œuvre des nouveaux programmes qui seront ainsi installés à tous les niveaux de l’école primaire. Cette année sera mise à profit pour développer les indispensables relations entre professeurs de l’école primaire et du collège de façon à ce que la continuité soit bien prise en charge à l’entrée en 6ème. Pour la rentrée 2005, il importe que les professeurs de collège soient préparés à accueillir des élèves qui auront sans doute un profil scolaire un peu nouveau ; ils peuvent s’informer précisément sur les textes publiés (programmes et documents d’accompagnement ou d’application), les collèges ayant été destinataires. Outre l’organisation de rencontres et de formations communes, on veillera à adapter et préciser les documents de liaison entre école et collège pour faciliter cette continuité. Cette exigence vaut en particulier pour les langues vivantes [4, 5] ainsi que pour les sciences et la technologie. Dans ces domaines, il convient de consolider l’enseignement dans toutes les classes de cycle III en développant sa régularité et sa qualité. Il convient aussi de renforcer la continuité des apprentissages entre l’école et le collège qui bénéficiera à la rentrée 2005 de l’introduction de nouveaux programmes, en cohérence avec ceux de l’école primaire et qui, comme eux, seront finalisés par la définition des compétences attendues des élèves. Les évaluations diagnostiques à l’entrée en 6ème d’une part, les situations proposées par la banque d’outils d’évaluation - en particulier en langues vivantes - d’autre part, doivent faciliter l’appréciation par les professeurs des compétences acquises à l’école primaire et favoriser ainsi la continuité des apprentissages. II.2 Développer la diversification des modes d’apprentissage et des parcours au collège et au lycée Au collège Le développement d’une véritable diversification au collège relève des mêmes préoccupations que celles qui animent le plan de prévention de l’illettrisme : agir le plus en amont possible pour réduire le nombre d’élèves qui quittent notre système éducatif sans qualification. C’est dans cette perspective que s’inscrivent les dispositifs en alternance en 4ème et 3ème. D’une part ils complètent la gamme des moyens déjà mis en œuvre par les collèges pour répondre à la diversité des besoins et intérêts des élèves, remédier à leurs difficultés afin de prévenir l’échec scolaire. D’autre part ils revêtent une fonction spécifique par leur nature et les caractéristiques du public qu’ils visent. Il importe à ce sujet de préciser que les dispositifs en alternance ne doivent être confondus, ni avec les IDD, ni avec l’éducation à l’orientation. L’alternance est un dispositif de formation des élèves, dérogatoire, caractérisé par les lieux où se déroulent les séquences hors collège (lycée professionnel ou/et entreprises), leur fréquence, leur durée et par les aménagements d’horaires et de programme nécessaires à leur mise en œuvre. Un texte de cadrage, en cours de publication, précisera les aspects réglementaires et apportera les clarifications attendues pour mettre en évidence la spécificité des dispositifs (notamment sur la durée minimale de l’alternance et sa périodicité). Un document d’accompagnement, en cours de préparation, précisera les finalités et les modalités de cette diversification pédagogique. Ce dispositif s’adresse, à partir de la classe de quatrième, à des élèves âgés d’au moins 14 ans qui manifestent : - une accumulation de retards ou de lacunes que les modalités traditionnelles de soutien scolaire ne permettent pas ou n’ont pas permis jusque là de surmonter ; - mais aussi des intérêts, des goûts ou des talents non pris en charge dans la scolarité ordinaire du collège. Il s’agit donc d’élèves qui ne relèvent pas des “dispositifs relais” mais dont la situation d’échec scolaire patent risque de les faire “décrocher” si on cherche à les maintenir dans le cursus ordinaire. L’importance accordée aux dispositifs en alternance en 2003 est confirmée pour la rentrée 2004, avec une attention particulière aux aspects qualitatifs de leur mise en œuvre [11, 12]. Afin d’assurer leur réussite, ces dispositifs doivent prendre place au sein d’une offre de formation diversifiée (de la SEGPA aux classes européennes, en passant par les classes relais, etc.) dans le but de proposer aux élèves des réponses qui correspondent à leurs besoins. Cette offre élargie de formation, lorsqu’elle ne peut être proposée par un seul collège, sera réalisée par la mise en réseau de plusieurs établissements au sein d’un bassin de formation. Il convient à ce propos de rappeler le rôle joué par les SEGPA et les EREA vis-à-vis d’élèves pour qui l’accès à une formation qualifiante représente l’ouverture sur une réelle insertion. La liaison avec le lycée professionnel y revêt également une importance majeure, en particulier dans l’accompagnement et le suivi de ces élèves à l’issue de la 3ème pour leur permettre d’accéder à une qualification professionnelle reconnue [16]. Au-delà du cycle central, ce même principe de diversification fonde le projet de rénovation de la classe de 3ème et du diplôme national du brevet. La structure retenue est celle d’une seule classe de 3ème, destinée à se substituer, tout en intégrant leurs acquis, aux actuelles 3ème (à option langue vivante, à option technologie) ainsi qu’aux diverses formes de 3ème préparatoire à la voie professionnelle développées ces dernières années. Ainsi envisagée, cette 3ème diversifiée repose sur une diversification accrue (de l’ordre de 15% du volume horaire) et plus explicite. Cette diversification s’inscrit dans une logique de construction du projet d’orientation à travers des enseignements définis en référence aux contenus de la classe de seconde (générale et technologique, et professionnelle) : d’une part l’enseignement de technologie dont les contenus seront diversifiés, d’autre part un module de découverte professionnelle que tous les élèves auront la possibilité de choisir. Outre son rôle dans la préparation des choix futurs d’orientation des élèves, ce module nouveau dont le contenu sera défini par arrêté d’ici la fin de la présente année scolaire, contribuera à étendre l’offre de formation au collège en y intégrant la découverte des métiers et des professions comme composante de la culture scolaire. Les classes de 3ème préparatoires à la voie professionnelle, expérimentées ces dernières années, majoritairement au lycée professionnel mais aussi en collège, s’intégreront dans la structure de la nouvelle 3ème. Par ailleurs, une offre diversifiée d’enseignements artistiques sera expérimentée en lien avec les contenus des programmes de la classe de seconde. Les textes réglementaires relatifs à la classe de 3ème et au diplôme national du brevet seront publiés avant la fin de la présente année scolaire et entreront en application à la rentrée 2005, ce qui n’exclut pas des expérimentations possibles dès 2004. La rentrée 2005 verra également l’actualisation des programmes du collège dans la plupart des disciplines. De manière générale, il convient d’accorder une attention particulière aux collèges dans la répartition des moyens disponibles, en veillant notamment à préserver les taux d’encadrement permettant la meilleure mise en œuvre possible des priorités énoncées [8]. Au lycée d’enseignement général et technologique Dans la voie générale, prolongeant la création en série L d’une option obligatoire au choix de mathématiques à la rentrée 2003, un enseignement de spécialité de 3 heures est institué en classe terminale à la rentrée 2004 dans cette même série [41, 42]. Les mathématiques deviennent de la sorte un des choix possibles d’enseignement de la série L et devraient permettre aux élèves d’élargir leurs possibilités de poursuite d’études à l’issue du lycée. À la rentrée 2004 seront mis en œuvre, d’abord en classe de 1ère, les programmes spécifiques de cet enseignement qui remplaceront les actuels programmes transitoires. Par ailleurs, la rénovation des programmes se poursuit avec la mise en application de nouveaux programmes [43, 44] en langues vivantes en classes de première (séries générales et technologiques) et en histoire-géographie en classes terminales des séries ES, L et S. Dans la voie technologique, la rentrée 2004 marquera la préparation de la rénovation de la série sciences et technologies tertiaires (STT) qui entrera en vigueur à la rentrée 2005 en classe de 1ère. Les modifications apportées à la grille horaire, comme le renouvellement des programmes dans les enseignements technologiques et généraux visent, par delà l’actualisation des contenus de formation, à positionner plus clairement cette série, désormais dénommée sciences et technologies de la gestion (STG), comme une voie d’accès privilégiée à l’enseignement technologique supérieur, plus particulièrement dans les sections de techniciens supérieurs (STS) et les instituts universitaires de technologie (IUT). Outre la prise en compte, dans les plans académiques de formation, des besoins liés aux nouveaux programmes des enseignements technologiques, vous veillerez à organiser l’information des élèves de seconde, mais aussi de 3ème, sur les exigences nouvelles de la future série “sciences et technologies de la gestion”, afin de réduire les orientations “par défaut” qui caractérisent trop souvent la série STT et qui conduisent nombre de bacheliers à des échecs lors de leurs poursuites d’études. L’effort est à poursuivre pour développer les passerelles entre les voies professionnelles et technologiques [46]. Tout lycée offrant une formation technologique a vocation à accueillir en classe de première des élèves titulaires du BEP. À cet effet, il doit prévoir un cursus adapté à leur profil (1ère d’adaptation, modules de soutien, parcours individualisés). Il convient d’attirer l’attention des corps d’inspection sur l’intérêt d’un suivi attentif et régulier de ces dispositifs. L’accent doit être mis par ailleurs sur un meilleur équilibre entre les filières de formation notamment en développant les filières scientifiques et technologiques afin de constituer un vivier suffisant pour des orientations correspondantes dans l’enseignement supérieur. Une attention particulière sera apportée à l’accueil prioritaire des bacheliers technologiques en STS, conformément aux instructions données par la circulaire de rentrée 2003. Il convient enfin d’être particulièrement attentif à une évolution des structures permettant l’optimisation des moyens disponibles, en veillant notamment à une bonne répartition des options au sein de chaque bassin de formation et en laissant une certaine souplesse aux établissements dans la gestion des horaires des enseignements, à condition que soit garanti l’horaire minimal réglementaire dû à l’élève. Cette souplesse concerne les langues vivantes (toutes séries), la philosophie et l’histoire-géographie en terminale S. Dans ce dernier cas, les établissements ont la possibilité soit de conserver le dédoublement de classe prévu par les textes réglementaires, soit de revenir à un horaire en classe entière [1]. Au lycée professionnel La valorisation de la voie professionnelle doit être poursuivie, en utilisant plusieurs leviers : - le renforcement des pratiques pédagogiques propres au lycée professionnel, en particulier les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP), qui restent l’une des marques de la spécificité de la voie professionnelle [19, 20]), ainsi que les classes à PAC ; - la diversification de la durée des formations professionnelles, notamment dans le cadre de l’expérimentation relative aux préparations en trois ans au baccalauréat professionnel ; celles-ci seront reconduites conformément aux conditions d’ouvertures définies dans la circulaire de rentrée 2003 [25] et dans les documents d’accompagnement diffusés en 2001 pour le secteur de la métallurgie et en 2003 pour le secteur du tertiaire administratif [26]. Destinées à renforcer l’attractivité des secteurs caractérisés à la fois par des difficultés de recrutement et par une insertion professionnelle se situant désormais au niveau IV, sauf exceptions dûment justifiées et expressément autorisées, ces formations expérimentales concerneront les spécialités répondant à ce double critère ; - l’amplification des actions qui permettent de développer l’esprit d’entreprendre, notamment en prenant appui sur le réseau des “ingénieurs pour l’école” [21] ; des actions de ce type font déjà l’objet d’un recensement et d’une mutualisation par le biais du site internet de l’OPPE (observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat) [22, 23] ; - dans tout bassin de formation, on offrira aux jeunes titulaires d’un BEP la possibilité de s’engager dans un parcours de formation conduisant au baccalauréat professionnel ou technologique puis à l’enseignement supérieur technologique, en utilisant toutes les structures disponibles, notamment les classes de première d’adaptation. Après le baccalauréat professionnel, on procédera aux aménagements nécessaires de la première année de BTS afin d’assurer une poursuite d’études optimale aux titulaires de ce diplôme. De même que pour le lycée, vous devrez être particulièrement attentifs à une évolution des structures de formation permettant l’optimisation des moyens disponibles, en veillant notamment au bon remplissage des formations et à la réduction du nombre de très petites structures. Le renforcement de la qualité des formations professionnelles et technologiques sera tout spécialement recherché par le développement du lycée des métiers [27], qui montre que la voie professionnelle et la voie technologique sont des voies d’excellence et dont le processus de labellisation constitue un support puissant pour la mise en œuvre d’une démarche de progrès. Il faut inviter tous les lycées offrant des formations professionnelles et/ou technologiques à s’engager dans cette voie. Toutes les mesures d’accompagnement appropriées devront être prises de façon à mobiliser l’ensemble des personnels sur ce projet. Un soin particulier doit être accordé aux établissements polyvalents comme aux lycées professionnels de petite taille. Tout doit être fait pour faciliter leur mise en réseau afin qu’ils puissent, en mutualisant leurs ressources et en jouant la carte de la complémentarité, s’engager eux aussi dans cette démarche qualité. Dans ce cadre notamment, l’apprentissage peut apporter une réponse complémentaire à la diversité des besoins des élèves et des possibilités du tissu économique environnant. En fonction du contexte régional, son introduction en établissement peut prendre des formes différentes (sections d’apprentissage, unités de formation par apprentissage, CFA) [28, 29, 30]. Une attention particulière devra être réservée à l’attribution du label “lycée des métiers”. S’il est en effet souhaitable que tous les lycées professionnels et d’enseignement technologique puissent y prétendre, le label, signe de la diversité et de la qualité des formations offertes (du CAP à la licence professionnelle), ne peut être décerné qu’à des établissements dont le dynamisme et la volonté de respecter le cahier des charges manifestent l’adhésion à cette démarche. Leur engagement devra faire l’objet d’une vérification attentive. Vous veillerez à informer régulièrement la DESCO des attributions du label auxquelles vous aurez procédé. Au collège comme au lycée et au lycée professionnel, les services d’information et d’orientation participeront à cet effort de diversification des parcours des élèves, notamment en accompagnant les établissements dans la mise en œuvre de la démarche éducative en orientation [47, 48, 49]. La consultation nationale en cours sur le service public d’information et d’orientation, conduite dans les académies, doit contribuer à améliorer l’efficacité de son pilotage national et académique, de son organisation et de son fonctionnement. En renforçant la cohérence du service public d’information et d’orientation dans la diversité de ses composantes, il s’agit d’assurer, à l’échelle régionale, la meilleure réponse à l’ensemble des usagers. En outre, vous veillerez particulièrement à la prévention des sorties sans qualification des élèves de plus de 16 ans afin que soit atteint l’objectif global, fixé par le plan national d’action pour l’inclusion sociale (PNAI), visant à réduire de 10 000 par an les sorties prématurées. Afin de mieux répondre aux besoins des élèves en risque de rupture ou qui viennent de quitter une formation, vous mettrez en œuvre dans le cadre de la mission générale d’insertion les actions de remotivation conformes aux recommandations qui vous ont été communiquées par mon courrier en date du 23 décembre 2002 [24]. La nouvelle organisation en modules de ces actions et le renforcement de leurs contenus pédagogiques permettent d’en faire soit des compléments de formation pour les élèves accueillis dans des formations traditionnelles, soit une formation à temps complet pour les élèves n’ayant pas été insérés dans ce type de formation. Il conviendra d’utiliser l’une et l’autre de ces modalités pour agir plus efficacement auprès des élèves les plus fragiles.
II.3 Rechercher les conditions de la réussite scolaire pour tous les élèves à besoins éducatifs particuliers
II.3.a Organiser des réponses aux besoins particuliers Quand les réponses pédagogiques mises en place dans les classes ne sont pas suffisantes pour prendre en charge efficacement certains besoins éducatifs particuliers, des dispositifs spécifiques peuvent être mobilisés, de manière transitoire ou durable, par les écoles et les établissements scolaires pour apporter des réponses mieux adaptées aux besoins des élèves en évitant les ruptures de leur parcours scolaire. L’organisation de ces dispositifs particuliers (notamment les classes d’initiation et classes d’accueil pour enfants et adolescents nouveaux arrivants - CLIN et CLA [52, 53] -, les classes d’intégration scolaire et unités pédagogiques d’intégration - CLIS et UPI [7, 17] -, les sections d’enseignement général et professionnel adapté - SEGPA [16] - , les dispositifs adaptés pour les enfants du voyage [54] appelle une concertation avec des partenaires nombreux (collectivités territoriales, directions départementales ou régionales des affaires sociales, associations, services de soins, etc.). Dans d’autres cas, la scolarisation requiert la mise en œuvre de parcours aménagés, organisés dans le cadre du projet d’école ou d’établissement (élèves intellectuellement précoces, élèves ayant des troubles spécifiques du langage...). Quel que soit le cas de figure, la situation des élèves concernés doit faire l’objet d’un examen attentif par l’équipe éducative incluant selon les cas, le psychologue scolaire ou le conseiller d’orientation-psychologue, les personnels de santé, les assistants de services sociaux, et associant les parents ou représentants légaux de l’élève. De même, les réponses qui leur seront apportées doivent être organisées dans un projet individualisé qui en garantisse la cohérence. Toutes ces situations exigent une très grande attention tant au niveau académique que départemental. Une étude des besoins doit précéder l’élaboration d’une carte de ces dispositifs, incluant les écoles régionales du premier degré et les EREA, de manière à répartir au mieux sur le territoire départemental et académique une offre de ressources diversifiées qui doit être rendue publique. Cette démarche est impérative pour choisir l’implantation des 200 nouvelles unités pédagogiques d’intégration (UPI) prévues à la rentrée 2004 et poursuivre la restructuration de la carte des classes d’intégration scolaire (CLIS). Vous veillerez à prendre en compte dans ce cadre les besoins des élèves présentant des troubles envahissants du développement. Les élèves en situation de handicap En continuité avec l’action entreprise au cours de ces dernières années, l’objectif poursuivi est d’assurer d’ici à 2007 la scolarisation de tous les jeunes handicapés ou malades. Sauf exception liée à sa situation personnelle, la scolarité de l’élève se déroule dans l’école ou l’établissement scolaire le plus proche de son domicile. Quelle que soit la modalité retenue pour l’intégration, individuelle ou dans un dispositif collectif de type classe d’intégration scolaire (CLIS) ou unité pédagogique d’intégration (UPI), le projet individualisé, actualisé au moins annuellement, assure la cohérence et la qualité des accompagnements nécessaires et des aides. Il appartient aux commissions de circonscription préscolaire et élémentaire (CCPE) et aux commissions de circonscription du second degré (CCSD) d’assurer la régulation et le suivi de ces projets en liaison étroite avec les équipes éducatives des établissements scolaires d’accueil [51]. Dans tous les cas, c’est à partir d’une évaluation globale de la situation et des besoins de l’élève que sont déterminées les aides pertinentes, qu’il s’agisse d’aides techniques (matériels pédagogiques adaptés) ou de l’attribution d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) [56, 57]. Le rôle de l’AVS-individuel est de favoriser la participation de l’élève à l’activité scolaire de la classe, de l’école ou de l’établissement scolaire, sans se substituer à l’enseignant ni faire écran entre l’élève handicapé et ses camarades. Lorsque le recours à un dispositif collectif semble souhaitable, il convient de s’assurer que celui qui est proposé offre des réponses pédagogiques adaptées aux besoins de l’élève. Chaque classe d’intégration scolaire (CLIS) ou unité pédagogique d’intégration (UPI) est organisée pour répondre aux besoins d’un groupe d’élèves ayant des besoins suffisamment proches. Leur projet pédagogique explicite s’inscrit dans le projet d’école ou d’établissement, de telle sorte que ces dispositifs assurent pleinement leur fonction d’intégration pour les élèves. Les enseignants exerçant dans ces dispositifs collectifs doivent pouvoir bénéficier des heures de coordination et de synthèse dans le respect des textes en vigueur [7, 17, 55]. Ils doivent également, tout comme leurs collègues intégrant de manière individuelle des élèves handicapés dans leur classe, pouvoir participer à des actions de formation organisées, soit à l’initiative des établissements, soit dans le cadre des modules de formation spécialisée qui seront mis en place. Dans certains cas, et notamment lorsque certains élèves présentent une forte restriction d’autonomie, l’affectation d’un emploi d’AVS-collectif, prévu dans le projet pédagogique de la CLIS ou de l’UPI, permet de faciliter la participation des élèves à l’activité de classe, ainsi qu’aux activités organisées dans l’école ou dans l’établissement. Une anticipation suffisante du parcours doit permettre de garantir la continuité de la scolarité lors des changements d’établissements (école maternelle, école élémentaire, collège, lycée). Des échanges et des coopérations entre écoles, établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), notamment EREA, et établissements médico-éducatifs sont à encourager de manière à assurer la pleine participation de ces derniers au plan départemental et académique de scolarisation des élèves en situation de handicap et à faciliter soit la scolarisation à temps partiel dans une école ou un EPLE de jeunes accueillis dans ces établissements, soit le retour en milieu scolaire d’élèves qui, à un moment de leur cursus, ont été amenés à y effectuer un séjour. Les élèves présentant un trouble spécifique du langage oral ou écrit Dans le cadre du plan d’action [50] prévu pour ces élèves et du plan de prévention de l’illettrisme, il importe de favoriser le repérage précoce des élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage de la lecture et l’identification précise de leur origine afin de mettre en œuvre très tôt les actions d’aide pédagogique et, si besoin, les rééducations nécessaires. Dans les cas où le diagnostic de troubles spécifiques du langage est établi, un projet individualisé précise les mesures retenues pour réduire autant que possible les perturbations du cursus scolaire et prévenir les échecs. Les enfants et les jeunes nouveaux arrivants en France et non francophones Pour tous ces élèves la maîtrise de la langue constitue la priorité. L’adaptation du réseau des dispositifs particuliers [52, 53] susceptibles de les accueillir prendra appui sur une analyse des flux et de la durée des séjours dans les CLIN ou CLA au cours de ces dernières années. Une attention spécifique doit être accordée aux enfants et aux jeunes ayant été très peu scolarisés antérieurement et aux adolescents qui arrivent en France à l’âge limite de l’obligation scolaire, voire au-delà de 16 ans. S’ils ont été normalement scolarisés antérieurement, on doit viser au plus vite l’intégration dans une classe ordinaire, en apportant si nécessaire des remédiations aux lacunes repérées sous forme de modules. Pour ceux qui ont été peu scolarisés dans le pays d’origine, on recourra aux actions existantes pour faciliter l’intégration et l’accès à une formation professionnelle qualifiante, le plus souvent organisées par la mission générale d’insertion. Dans le cadre du contrat d’accueil et d’intégration, 24 départements vont expérimenter des mesures d’accueil et de formation pour ces publics de plus de 16 ans, qui n’auront pu intégrer une classe ordinaire. Les jeunes détectés en difficulté de lecture lors des journées d’accueil de préparation à la défense (JAPD) Remédier aux difficultés de ces élèves est l’un des objectifs du plan de prévention de l’illettrisme. Or, l’enquête diligentée en 2003 par la DESCO auprès des inspections académiques a montré une insuffisante prise en compte de cette question. Des efforts indispensables de mobilisation de l’ensemble des acteurs éducatifs doivent être engagés pour mieux prendre en charge ces élèves. Les nouvelles épreuves passées lors de la journée d’appel et de préparation à la défense (JAPD) par les jeunes en difficulté de lecture permettront de mieux cerner le type de difficultés qu’ils rencontrent. Chaque année, une évaluation des actions de remédiation sera entreprise afin que les dynamiques intéressantes soient mieux connues et fassent l’objet d’une mutualisation. Les élèves en difficulté d’insertion dans le milieu professionnel (opérations de parrainage) Sur la base du volontariat, des académies se sont engagées dans une expérimentation visant à permettre le parrainage de 500 jeunes au cours de l’année scolaire 2003-2004. Ces actions de parrainage, mises en place à l’intention d’élèves en difficulté d’insertion dans le milieu professionnel au cours de leur formation, consistent à faire accompagner ces jeunes, dans leurs recherches de stages ou de premier emploi, par des parrains bénévoles issus du milieu économique. Conformément à une décision du comité interministériel à l’intégration, l’objectif est que 800 jeunes bénéficient de ce dispositif au cours de 2004-2005. Le guide récemment édité par la direction de l’enseignement scolaire [31] est de nature à vous apporter les renseignements et les conseils utiles à la mise en place de cette opération [32]. Les élèves de moins de 16 ans en risque de rupture scolaire Les dispositifs relais (classes et ateliers relais) [14] constituent une réponse efficace au risque de rupture scolaire. Modalités temporaires de scolarisation obligatoire, ils ne constituent pas une filière mais bien un temps de passage limité dans le cours d’une année scolaire. L’enquête auprès des ateliers relais conduite conjointement par la direction de l’enseignement scolaire (DESCO) et la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) comme les évaluations précises des besoins, montrent que le développement de ces dispositifs, nécessite un pilotage départemental qui en assure la cohérence, et doit s’accompagner d’une réflexion approfondie quant aux partenariats à développer et aux contenus pédagogiques à renforcer. II.3.b Promouvoir des projets éducatifs locaux autour d’objectifs ambitieux et cohérents De nouveaux contrats de réussite scolaire pour les territoires de l’éducation prioritaire Dès la rentrée 2004, les nouveaux contrats de réussite scolaire [58] devront clairement marquer l’engagement des autorités académiques et des équipes pédagogiques et viser explicitement l’amélioration des résultats des élèves. L’accent sera porté sur la rigueur de l’organisation et de l’action pédagogiques à partir des besoins repérés. Le document, dont l’élaboration finale doit résulter d’un large processus de concertation, doit proposer un volet évaluation afin de mieux asseoir le pilotage du dispositif et la communication tant avec les partenaires, notamment dans le cadre de la politique de la Ville, qu’avec les enseignants et les parents d’élèves concernés. Le contrat éducatif local fédère les actions éducatives Les contrats éducatifs locaux (CEL) [59, 60, 61], près de 2 600 aujourd’hui, doivent aller au-delà d’un simple recensement de dispositifs existants, pour devenir le cadre fédérateur des actions éducatives partenariales complémentaires à l’école et le support des dispositifs et opérations que le ministère met en œuvre localement, seul ou avec les services déconcentrés des autres ministères, les collectivités locales et les associations. À cette fin, les inspecteurs d’académie-directeurs des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DSDEN) et les directions départementales de la jeunesse et des sports (DDJS) organiseront au moins une rencontre annuelle avec leurs partenaires. Dans ce cadre, il importe de porter une attention particulière à l’opération “École ouverte” [18], dont les effets positifs sur les conditions de vie et de travail des élèves sont démontrés. Elle doit être amplifiée et étendue à des territoires qui n’en bénéficient pas encore. Ainsi, tout collège inscrit dans un réseau d’éducation prioritaire, devrait proposer à ses élèves comme à ceux de fin de cycle III, des activités tant culturelles et sportives que scolaires, comme le prévoit le dispositif. L’objectif est de passer de 3 500 semaines offertes en 2003 à 5 000 semaines à l’horizon 2005-2006.
III - Affirmer les valeurs de l’école et développer la responsabilité des élèves
Le fonctionnement de l’école n’est pas semblable à celui de la cité sur laquelle elle doit cependant s’ouvrir. Des règles spécifiques en organisent l’activité pour créer les conditions nécessaires à la réussite des élèves. Dans ce cadre, l’autorité des personnels est une valeur qui doit être clairement réaffirmée. Aussi, les règles de son exercice doivent-elles être clairement rappelées dans les règlements intérieurs et faire l’objet d’une large communication à l’ensemble des membres de la communauté scolaire. III.1 Prévenir la violence et réduire l’absentéisme III.1.a Prévenir la violence à l’école L’analyse des données recueillies par l’intermédiaire du logiciel SIGNA fait apparaître une diminution relative du nombre de faits de violence dans les écoles et les établissements scolaires. Des territoires restent très perméables au phénomène, d’autres sont plus fragilisés qu’auparavant, mais partout l’implication des équipes éducatives et la dynamique des partenariats conclus avec les services d’autres ministères et les collectivités territoriales sont des éléments décisifs dans la maîtrise des situations. C’est la raison pour laquelle les conventions qui relient l’école à ces partenaires seront renouvelées ou enrichies en fonction des évolutions. Au plan local, dans le strict respect des compétences de chacun et des valeurs de l’école, les responsables du système éducatif doivent prendre une part active dans les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Au sein de la classe, les enseignements porteurs de connaissances et de modes de raisonnement propres à organiser les relations entre les individus et les groupes, seront autant d’occasions spécifiques de réflexion sur la loi et la règle proposées aux élèves. La prévention doit s’inscrire dans la durée et commencer le plus tôt possible. Ainsi dès l’école primaire, les moments hebdomadaires explicitement prévus par les programmes pour le “vivre ensemble” seront exploités dans cette perspective. Les références à la loi et à la règle seront mobilisées aussi souvent que nécessaire pour éclairer, expliquer et convaincre. Au collège comme au lycée, les programmes d’éducation civique ont précisément pour objectif de former au sens des responsabilités individuelles et collectives : les savoirs transmis et les pratiques de classe sont des supports d’une réflexion qui concourt à rendre les élèves acteurs de leur formation et de leur implication dans la vie de la cité. Les heures de vie de classe contribuent, par le dialogue et le débat argumenté, à la recherche de solutions collectives dans le respect de chacun. III.1.b Réduire l’absentéisme En s’appuyant notamment sur les conclusions du groupe de travail interministériel sur l’assiduité des élèves soumis à l’obligation scolaire, il a été décidé de mettre en place au niveau départemental, un dispositif de soutien à la responsabilité parentale mobilisant les partenaires du système éducatif. La directive nationale d’orientation du 1er octobre 2003 relative au plan d’action gouvernemental en faveur de l’assiduité scolaire et de la responsabilisation des familles [69], qui en précise la mise en œuvre, rappelle que le premier traitement de l’absentéisme se fait dans l’établissement. C’est donc à ce niveau qu’il importe d’abord d’intervenir par un relevé systématique des absences et une information immédiate des familles. Un dialogue ouvert et constructif doit contribuer à l’élaboration de mesures efficaces pour ramener les élèves absentéistes à renouer de façon durable avec leur formation. Parallèlement, la direction de l’évaluation et de la prospective a lancé une enquête mensuelle auprès d’un échantillon représentatif d’établissements du second degré, de façon à mieux apprécier l’ampleur et les caractéristiques du phénomène. Les résultats permettront de construire des réponses éducatives appropriées. Une autre enquête diligentée auprès des inspections académiques permettra de recenser les élèves pour lesquels les difficultés n’auront pu être résolues au niveau des établissements ou des circonscriptions. III.2 Développer la responsabilité et soutenir l’engagement des jeunes III.2.a Développer la responsabilité Généraliser l’éducation à l’environnement vers un développement durable Le futur citoyen doit avoir conscience, dès le plus jeune âge, qu’il est un acteur du développement durable : il doit donc être informé et formé comme le prévoit le projet de charte de l’environnement et la stratégie nationale du développement durable. Faisant suite à l’expérimentation réalisée au cours de l’année 2003-2004 dans dix académies, la mise en œuvre d’une éducation à l’environnement vers un développement durable doit être généralisée à la rentrée 2004 dans les écoles, les collèges et les lycées. Il ne s’agit en aucun cas de créer une nouvelle discipline mais d’ancrer cette préoccupation sur les programmes, de s’appuyer sur les dispositifs pluridisciplinaires et sur les actions éducatives conduites en partenariat. Un document pédagogique adapté sera mis à la disposition des enseignants et des actions de formation seront organisées afin de permettre aux recteurs de mettre en place un plan d’accompagnement de la généralisation. Les programmes de collège actualisés qui entreront en application à la rentrée 2005, présenteront des thèmes de convergences disciplinaires dont l’énergie, l’environnement et le développement durable, la météorologie et la climatologie. Dès l’année scolaire prochaine, les équipes pédagogiques pourront, si elles le souhaitent, s’appuyer sur ces nouvelles orientations pédagogiques. Développer la civilité et la responsabilité dans l’usage des TIC Cette formation est expressément prévue par le B2i. À cette fin, il serait souhaitable que chaque école ou établissement élabore une charte de l’utilisation de l’internet et l’annexe au règlement intérieur ; une charte nationale type est disponible à l’adresse suivante :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.educnet.education.fr/chrgt/charteproj.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 45 ko" \t "_blank" http://www.educnet.education.fr/chrgt/charteproj.pdf Garantir l’éducation à la sécurité routière au collège Le rôle essentiel des attestations scolaires de sécurité routière, pour les élèves de 5ème et de 3ème doit être rappelé et réaffirmé. Elles sont, en effet, désormais obligatoires, pour la conduite ultérieure d’un cyclomoteur et l’inscription à l’épreuve théorique du permis de conduire [13]. Il importe de veiller à la mobilisation des équipes sur cette priorité nationale. Développer la pratique du sport scolaire auprès des jeunes Il s’agit de s’assurer que l’information sur les modalités de fonctionnement de l’association sportive (AS), les activités proposées et le programme de l’année a bien été adressée à tous les élèves de l’école (quand l’AS existe) ou de l’établissement. Cette information essentielle doit permettre de réduire les inégalités d’accès aux pratiques sportives [67], permettre une augmentation du nombre d’élèves qui en bénéficient et leur ouvrir une occasion supplémentaire de prise de responsabilité, par exemple à travers le rôle de “jeune arbitre”. Agir pour la santé des élèves La promotion de la santé et la prévention des conduites à risque [63] font partie intégrante de la formation à des comportements de responsabilité pour soi même et pour autrui. Le programme quinquennal de prévention et d’éducation relatif à la santé des élèves, décline les grands axes de la politique de santé dans les écoles et les établissements scolaires [64]. Il conviendra de s’y reporter. Parmi les axes à développer prioritairement à la rentrée 2004, figurent : - l’amélioration de l’efficacité du suivi des avis médicaux donnés aux familles lors de la visite médicale obligatoire de la sixième année, par la mise en place d’une étroite collaboration avec les familles, les collectivités territoriales et les réseaux de soins ; - l’expérimentation dans une vingtaine de départements d’un dispositif de coordination et d’accueil, en partenariat avec les professionnels de la santé mentale, pour permettre une meilleure prise en charge des élèves souffrant de troubles psychiques, repérés dans le cadre scolaire ; - le développement de la formation aux premiers secours au collège en continuité du programme “Apprendre à porter secours” à l’école ; - l’extension progressive de l’expérimentation “lycées sans fumée”, l’objectif final étant de faire de tous les établissements scolaires des lieux totalement non-fumeurs. Les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) Le CESC constitue le dispositif le mieux adapté pour organiser les actions de prévention au niveau d’un bassin. Il est désormais reconnu par l’ensemble des partenaires du système éducatif intervenant dans le champ de la prévention au sein d’un territoire. La généralisation du dispositif doit s’achever au cours de l’année 2004-2005. Pour gagner en cohérence et en efficacité, les CESC favoriseront les dispositions entre établissements et incluront les écoles primaires de rattachement. Les IA-DSDEN réuniront les représentants des CESC de chaque bassin d’éducation de leur département dans le courant du premier trimestre de l’année scolaire pour définir un programme annuel d’actions. III.2.b Soutenir l’engagement des jeunes avec le programme “Envie d’agir” À plusieurs reprises les jeunes ont montré leur désir d’engagement, le souhait de prendre des responsabilités, la volonté de travailler à la construction d’une image positive et valorisante et de trouver dans des domaines complémentaires à l’école des objets d’application des connaissances et compétences acquises en classe. C’est ainsi que le programme “Envie d’agir” [65, 66] trouve sa place dans les établissements scolaires du second degré en réponses à ces attitudes avérées. Des actions de solidarité, d’éducation à la citoyenneté, au développement durable, conduites dans les établissements scolaires auront avantage à s’intégrer à ce programme. À cet égard, il serait opportun que la vie scolaire impulse et accompagne les initiatives. L’engagement des élèves dans les fonctions de délégué de classe, délégué au conseil de vie lycéenne, d’animation des instances associatives dans l’établissement seront ainsi encouragées et valorisées. Des outils diversifiés et de proximité (site  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.enviedagir.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.enviedagir.fr, guides régionaux, n° indigo 0 825 090 630) sont à la disposition des jeunes et des équipes pour développer des projets. L’ouverture à l’Europe du programme “Envie d’agir” doit contribuer à la construction d’une identité européenne citoyenne pour la jeunesse, rejoignant en cela les ambitions des objectifs communs retenus par l’Union européenne. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Textes de référence de niveau européen
- Conclusions de la présidence de l’UE à l’issue du Conseil européen de Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 qui reconnaissent l’importance du rôle que joue l’éducation dans les politiques économiques et sociales dont elle fait partie intégrante, d’une part comme instrument de renforcement de la compétitivité de l’Europe dans le monde et, d’autre part, comme garante de la cohésion de nos sociétés et du plein développement des citoyens. Le Conseil européen a fixé comme objectif stratégique à l’Union européenne de devenir l’économie de la connaissance la plus dynamique du monde. - Journal officiel des Communautés européennes du 14-6-2002 - p. C142/1 et suivantes. - Déclaration de Copenhague du 30 novembre 2002 des ministres de l’éducation de 31 pays européens et de la commission européenne : elle concerne le renforcement de la coopération dans le domaine de l’enseignement et la formation professionnelle en Europe. - Résolution des ministres européens de l’éducation, réunis à la 21ème session de leur conférence permanente les 10-12 novembre 2003 à Athènes en vue de favoriser l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les systèmes éducatifs en Europe.
Références réglementaires
1- INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/default.htm" Circulaire n° 2003-050 du 28 mars 2003 - B.O. n° 14 du 3 avril 2003 : préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, les collèges et les lycées.
ÉCOLE PRIMAIRE
Horaires et programmes
2 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm" Arrêté du 25-1-2002 fixant les horaires des écoles maternelles et élémentaires. 3 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm" Arrêté du 25-1-2002 fixant les programmes d’enseignement de l’école primaire. Ces deux arrêtés ont été publiés au B.O. hors-série n° 1 du 14 février 2002.
Langues vivantes étrangères ou régionales
4 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs4/default.htm" Arrêté du 28-6-2002 fixant le programme transitoire d’enseignement des langues étrangères ou régionales au cycle des approfondissements à l’école primaire. 5 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs4/default.htm" Arrêté du 28-6-2002 fixant le programme d’enseignement des langues étrangères ou régionales à l’école primaire. Ces deux arrêtés ont été publiés au B.O. hors-série n° 4 du 29 août 2002.
Programmes personnalisés d’aide et de progrès (PPAP)
6 - Circulaire n° 2000-205 du 16-11-2000 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/default.htm" B.O. n° 42 du 23 novembre 2000 : exploitations de l’évaluation nationale en CE2 : mettre en œuvre des réponses pédagogiques adaptées.
Prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers
7 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo020409/MENE0201158C.htm" Circulaire n° 2002-113 du 30 avril 2002 - B.O. n° 19 du 9 mai 2002 : les dispositifs de l’adaptation et de l’intégration scolaires dans le premier degré.
COLLÈGE
Organisation des enseignements dans les classes de 6ème, du cycle central (5ème et 4ème) et du cycle d’orientation du collège (3ème)
8 - Arrêtés du 14 janvier 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/8/default.htm" B.O. n° 8 du 21 février 2002. - Arrêté du 26 décembre 1996 - B.O. n° 5 du 30 janvier 1997.
Dispositifs d’aide et de soutien en 4ème et classes de 3ème d’insertion
9 - Circulaire n° 97-134 du 30 mai 1997 - B.O. n° 24 du 12 juin 1997.
Itinéraires de découverte
10 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo020418/MENE0200870C.htm" Circulaire n° 2002-074 du 10 avril 2002 - B.O. n° 16 du 18 avril 2002 et  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020829/MENE0201759C.htm" circulaire n° 2002-160 du 2 août 2002 - B.O. n° 31 du 29 août 2002.
Dispositifs en alternance
11 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/MENE0300748C.htm" Circulaire n° 2003-050 du 28 mars 2003 - B.O. n° 14 du 3 avril 2003 : Préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, les collèges et les lycées. Annexe II. 12 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0301448D.htm" Décret n° 2003-812 du 26 août 2003 - B.O. n° 34 du 18 septembre 2003 : Modalités d’accueil en milieu professionnel d’élèves mineurs de moins de 16 ans. INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0301440C.htm" Circulaire n° 2003-134 du 8 septembre 2003.
Sécurité routière
13 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" Note de service n° 2003-153 du 2 octobre 2003 - B.O. n° 37 du 9 octobre 2003.
Dispositifs relais
14 - Circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1998/25/default.htm" B.O. n° 25 du 18 juin 1998. Convention du 2 octobre 2002, B.O. n° 37 du 10 octobre 2002.
Classe de 3ème préparatoire à la voie professionnelle (3ème à projet professionnel)
15 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010614/MENE0101309C.htm" Circulaire n° 2001-105 du 8 juin 2001, B.O. n° 24 du 14 juin 2001.
Enseignements généraux et professionnels adaptés
16 - Circulaire n° 98-129 du 19 juin 1998 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1998/26/default.htm" B.O. n° 26 du 25 juin 1998 : Orientations pédagogiques pour les enseignements généraux et professionnels adaptés dans le second degré.
Scolarisation des élèves handicapés dans les établissements du second degré et développement des UPI
17 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010301/MENE0100364C.htm" Circulaire n° 2001-035 du 21 février 2001 - B.O. n° 9 du 1er mars 2001.
École ouverte
18 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030130/MENE0203096C.htm" Circulaire n° 2003-0008 du 23 janvier 2003 - B.O. n° 5 du 30 janvier 2003.
VOIE PROFESSIONNELLE
Développement des pratiques pédagogiques innovantes dans les formations professionnelles sous statut scolaire
19 - Projet pluridisciplinaire à caractère professionnel en BEP et baccalauréat professionnel ; éducation civique, juridique et sociale ; attestation Europro ; aide individualisée et modules : INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020418/MENE0200936C.htm" circulaire n° 2002-77 du 11-4-2002, B.O. n° 16 du 18-4-2002, point III.3. 20 - Pour la mise en œuvre du PPCP, on pourra se référer aux préconisations de la brochure “Le projet pluridisciplinaire à caractère professionnel” réalisée par la DESCO et éditée et diffusé par le CNDP en juin 2002 dans tous les établissements. Elle est téléchargeable sur Éduscol  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/D0047/default.htm" http://www.eduscol.education.fr/D0047/default.htm
Activités pédagogiques contribuant à développer l’esprit d’entreprendre
21 - Ingénieurs pour l’école : Convention- cadre du 5 février 2003 entre le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et l’association “ingénieurs pour l’école” -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/10/default.htm" B.O. n° 10 du 6 mars 2003. 22 - Protocole d’accord entre le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, le ministre délégué à l’enseignement scolaire et le secrétariat d’État aux PME, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation, signé le 6 mars 2003 : “une ambition partagée : développer l’esprit d’entreprendre”, consultable sur :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/presse/2003/pme.pdf" http://www.education.gouv.fr/presse/2003/pme.pdf 23 - Des exemples d’activités pédagogiques sont consultables sur le site de l’OPPE :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.entrepreneuriat.net" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.entrepreneuriat.net
Rénovation des actions d’accueil et de remotivation de la mission générale d’insertion (MGI)
24 - Un document d’accompagnement pour la mise en œuvre des actions rénovées a été communiqué aux recteurs par courrier n° 0529 en date du 23 décembre 2002.
Expérimentation de formations préparant en trois ans au baccalauréat professionnel
25 - Les modalités d’ouverture des sections expérimentales sont précisées dans la circulaire de rentrée 2003 parue au  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/default.htm" B.O. n° 14 du 3 avril 2003. 26 - Pour les spécialités relevant de la 3ème CPC (métallurgie), les modalités d’organisation des expérimentations pourront s’appuyer sur le document élaboré conjointement par la direction de l’enseignement scolaire, l’inspection générale de l’éducation nationale et les représentants de l’UIMM. Ce document a été adressé aux recteurs par courrier en date du 18 octobre 2001. Pour les spécialités du tertiaire administratif, se reporter au protocole d’expérimentation cosigné par le directeur de l’enseignement scolaire et l’inspecteur général de l’éducation nationale doyen du groupe économie et gestion, communiqué aux recteurs par courrier n° 0348 en date du 23 septembre 2003.
Mise en place du lycée des métiers
27 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030306/MENE0300423C.htm" Circulaire n° 2003-036 du 27 février 2003 - B.O. n° 10 du 6 mars 2003 : Le lycée des métiers.
Mise en place de formations par apprentissage dans les EPLE
28 - Les centres de formation d’apprentis : article L 431-1 du code de l’éducation. 29 - Guide pour l’ouverture de sections d’apprentissage : édité par le CRDP de Lorraine et téléchargeable sur le site du centre national de ressources pour l’alternance en apprentissage : CNRAA, adresse  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa. 30 - Fiches conseils pour la mise en place d’une unité de formation par apprentissage (UFA) : téléchargeable sur le site du CNRAA : adresse  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.ac-nancy-metz.fr/cnraa.
Opérations de parrainage
31 - Guide du parrainage édité par le CNDP. 32 - Lettre aux recteurs n° 214 en date du 4 juillet 2003.
Horaires des classes préparant au CAP sous statut scolaire
33 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020523/MENE0201069A.htm" Arrêté du 24-4-2002 - B.O. n° 21 du 23 mai 2002. 34 - Chaque spécialité de CAP est rattachée à l’une des trois grilles horaires figurant en annexe du décret du 24-4-2002 : un tableau récapitulatif est consultable sur Éduscol  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/D0037/default.htm" http://www.eduscol.education.fr/D0037/default.htm
Périodes en entreprise des CAP
35 - Décret n° 2002-463 du 4 avril 2002. 36 - Pour les CAP dont l’arrêté de création indique une période en entreprise d’une durée inférieure à 12 semaines, en l’attente de leur mise en conformité : - cette durée réduite est maintenue ; - l’horaire cycle par discipline d’enseignement général ne peut être inférieur à l’horaire cycle indiqué dans la grille figurant en annexe 2 de l’arrêté du 24-4-2002 précité ; - l’horaire cycle d’enseignement professionnel (y compris la formation en entreprise) ne peut être inférieur à 1 350 h.
Compléments d’information sur la mise en œuvre du décret CAP
37 - Circulaire n° 2003-15 du 20 janvier 2003 : elle répond aux questions sur l’entrée en vigueur de certaines dispositions (forme de passage de l’examen, épreuves de remplacement et conservation de note) et sur les conséquences éventuelles de la nouvelle réglementation du CAP sur le BEP, sur le champ de la dispense de l’épreuve d’EPS, sur la composition du jury et sur l’entrée en vigueur des programmes.
Programmes des enseignements généraux des certificats d’aptitude professionnelle
38 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs5/default.htm" B.O. hors-série n° 5 du 29-8-2002 39 - Courrier n° 331 du 27 juin 2002 : instructions pour la mise en œuvre des nouveaux programmes, notamment pour les formations par apprentissage. 40 - Arrêté du 25 septembre 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/39/default.htm" B.O. n° 39 du 24 octobre 2002 : programme d’EPS pour les CAP, BEP et baccalauréat professionnel.
LYCÉE D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE
Organisation et horaires des enseignements
41 - Arrêté du 17 février 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/12/default.htm" B.O. n° 12 du 20 mars 2003 : Mathématiques en série littéraire. 42 - Arrêté du 15 juillet 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/31/default.htm" B.O. n° 31 du 28 août 2003 : Programme de mathématiques (enseignement de spécialité) de la classe terminale, série littéraire, pour 2004-2005.
Poursuite de la rénovation des programmes, rentrée 2004
43 - Arrêté du 15 juillet 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/hs7/default.htm" B.O. hors-série n° 7 du 28 août 2003 : Programmes de langues vivantes en classe de première des séries générales et technologiques. 44 - Arrêté du 30 juillet 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs7/default.htm" B.O. hors-série n° 7 du 3 octobre 2002 : Programme d’histoire-géographie en classe terminale des séries générales .
Travaux personnels encadrés
45 - a) Modalités de fonctionnement : Note de service n° 2002-1110 du 30 avril 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/19/default.htm" B.O. n° 19 du 9 mai 2002 ; b) Thèmes nationaux : Note de service à paraître d’ici à la fin de l’année scolaire 2003-2004 ; c) Épreuve du baccalauréat : Note de service n° 2002-260 du 20 novembre 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/44/default.htm" B.O. n° 44 du 28 novembre 2002. Il convient de préciser que pour les élèves ayant choisi de ne pas présenter l’épreuve de TPE au baccalauréat, le suivi de cette activité reste obligatoire ; leur TPE donnera alors lieu à des appréciations portées sur le livret scolaire.
Horaires des classes de première d’adaptation SMS, STI, STL et STT
46 - Circulaires n° 94-165 du 25 mai 1994 ( B.O. n° 22 du 2 juin 1994) et n° 97-197 du 11 novembre 1997 (B.O. hors-série n° 8 du 2 octobre 1997). N.B. - Prolongation pour la session 2005 de la dérogation autorisant les élèves titulaires d’un BEP et entrant en première d’adaptation de la série STT de remplacer l’épreuve de LV2 par une épreuve de LV1 renforcée (arrêté du 8 juillet 1997 - B.O. n° 30 du 4 septembre 1997).
TOUS NIVEAUX
Orientation
47 - Circulaire N° 96-204 du31 juillet 1996 - B.O. n° 31 du 5 septembre 1996 : mise en œuvre de l’expérimentation de l’éducation à l’orientation au collège. 48 - Circulaire n° 96-230 du 1er octobre 1996 - B.O. n° 31 du 10 octobre 1996 : mise en œuvre d’une éducation à l’orientation dans les lycées d’enseignement général et technologique. 49 - Document support pour la mise en œuvre de démarches éducatives d’orientation en collège, lycée d’enseignement général et technologique et lycées professionnels site  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" http://www.eduscol.education.fr, rubrique orientation.
Prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers
50 - Circulaire n° 2002-024 du 31-1-2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/6/default.htm" B.O. n° 6 du 7 février 2002 : plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral et écrit. 51 - Circulaire n° 2002-111 du 30 avril 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/19/default.htm" B.O. n° 19 du 9 mai 2002 : adaptation et intégration scolaires : des ressources au service d’une scolarité réussie pour tous les élèves. 52 - Circulaire n° 2002-100 du 25 avril 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : organisation de la scolarité des élèves nouvellement arrivés en France sans maîtrise suffisante de la langue française ou des apprentissages. 53 - Circulaire n° 2002-063 du 20 mars 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : modalités d’inscription et de scolarisation des élèves de nationalité étrangère des premier et second degrés 54 - Circulaire n° 2002-101 du 25 avril 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special10/default.htm" B.O. spécial n° 10 du 25 avril 2002 : scolarisation des enfants du voyage et de familles non sédentaires. 55 - Circulaire n° 74-148 du 19 avril 1974 - B.O. n° 18 du 2 mai 1974 - Obligations de service des personnels de l’éducation spéciale et de l’adaptation.
Assistants d’éducation et auxiliaires de vie scolaire
56 - Circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/25/default.htm" B.O. n° 25 du 19 juin 2003 - Assistants d’éducation. 57 - Circulaire n° 2003-093 du 11 juin 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/25/default.htm" B.O. n° 25 du 19 juin 2003 - Scolarisation des enfants et adolescents présentant un handicap ou un trouble de santé invalidant : accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire.
Éducation prioritaire
58 - Circulaire n° 2003-133 du 01 septembre 2003 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/33/default.htm" B.O. n° 33 du 11 septembre 2003 : Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire.
Contrats éducatifs locaux
59 - Circulaire n° 98-144 du 9 juillet 1998 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/bo/1998/29/default.htm" B.O. n° 29 du 16 juillet 1998 : aménagement des temps et des activités de l’enfant : mise en place du contrat éducatif local et des rythmes périscolaires. 60 - Circulaire n° 2000-208 du 22 novembre - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/43/default.htm" B.O. n° 43 du 30 novembre 2000 : aménagements du temps des élèves-les contrats éducatifs locaux. 61 - Instruction du 29 octobre 2003 relative aux politiques éducatives territoriales - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/41/default.htm" B.O. n° 41 du 6 novembre 2003
Mise en œuvre du B2i
62 - Note de service n° 2000-206 du 16 novembre 2000 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/default.htm" B.O. n° 42 du 23 novembre 2000 : brevet informatique et internet (B2i), école- collège.
Éducation à la santé et à la sexualité
63 - Circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/9/default.htm" B.O. n° 9 du 27 février 2003 : L’éducation à la sexualité à l’école, au collège et au lycée. 64 - Circulaire n° 2003-210 du 1er décembre 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/default.htm" B.O. n° 46 du 11 décembre 2003 : la santé des élèves : programme quinquennal de prévention et d’éducation.
Engagement des jeunes
65 - Note de service n° 2002-259 du 20 novembre 2002 - INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET   HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/44/default.htm" B.O. n° 44 du 28 novembre 2002 : L’engagement des jeunes. 66 - Note de service n° 2003-216 du 8 décembre 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/47/default.htm" B.O. n° 47 du 18 décembre 2003 : mise en œuvre de la politique ministérielle de soutien à l’engagement des jeunes pour l’année scolaire 2003-2004.
Sport scolaire
67 - Circulaire n° 2002-130 du 25 avril 2002 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2002/25/default.htm" B.O. n° 25 du 20 juin 2002 : Le sport scolaire à l’école, au collège et au lycée.
Enseignements artistiques et action culturelle
68 - Circulaire n° 2003-173 du 22 octobre 2003 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/40/default.htm" B.O. n° 40 du 30 octobre 2003 : Orientations pour une politique en matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle.
Vie scolaire
69 - Directive nationale d’orientation du 1er octobre 2003 relative au plan gouvernemental en faveur de l’assiduité scolaire et de la responsabilisation des familles - JO du 18 octobre 2003.
Formation continue des personnels enseignants
70 - Circulaire n° 2001-150 du 27 juillet 2001 -  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2001/32/default.htm" B.O. n° 32 du 6 septembre 2001 : Accompagnement de l’entrée dans le métier et formation continue des enseignants des premier et second degrés et des personnels d’éducation et d’orientation.
B.O. N°32 du 4 septembre 2003
Calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0301509A RLR : 507-0 ARRÊTÉ DU 11-7-2003 JO DU 24-7-2003 MEN DESCO B6


Vu art. L. 521-1 du code de l’éducation ; D. n° 90-236 du 14-3-1990 ; D. n° 90-788 du 6-9-1990, mod. par D. n° 91-383 du 22-4-1991, not. art. 10, 10-1 et 10-2 ; avis du CSE du 26-6-2003

Article 1 - Le présent arrêté fixe le calendrier scolaire national des années 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007. Article 2 - L’année scolaire s’étend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante. Article 3 - Les académies, à l’exception de celles visées à l’article 5, sont réparties en trois zones de vacances A, B et C. La zone A comprend les académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse. La zone B comprend les académies d’Aix- Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg. La zone C comprend les académies de Bordeaux, Créteil, Paris, Versailles. Article 4 - Pour toute la durée des années scolaires 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007, dans tous les établissements scolaires relevant du ministère chargé de l’éducation, les dates de rentrée des personnels enseignants et les dates de rentrée des élèves, ainsi que les dates des périodes de vacance des classes, sont fixées conformément aux tableaux annexés au présent arrêté, sous réserve de l’application des dispositions des décrets du 14 mars 1990 et du 6 septembre 1990 susvisés. Article 5 - Pour les académies de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de la Réunion, de la Corse et pour Saint-Pierre-et-Miquelon, le calendrier est fixé conformément aux dispositions du décret du 14 mars 1990 susvisé. Article 6 - Le directeur de l’enseignement scolaire et les recteurs d’académie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 11 juillet 2003 Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS
Annexe 1
ANNÉE SCOLAIRE 2004-2005
  ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Mercredi 1er septembre 2004Rentrée des élèvesJeudi 2 septembre 2004ToussaintSamedi 23 octobre 2004 Jeudi 4 novembre 2004NoëlSamedi 18 décembre 2004 Lundi 3 janvier 2005HiverSamedi 12 février 2005 Lundi 28 février 2005Samedi 5 février 2005 Lundi 21 février 2005Samedi 19 février 2005 Lundi 7 mars 2005PrintempsSamedi 16 avril 2005 Lundi 2 mai 2005Samedi 9 avril 2005 Lundi 25 avril 2005Samedi 23 avril 2005 Lundi 9 mai 2005Début des vacances d’été (2)Samedi 2 juillet 2005(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée. (2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu’à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les cours et la rentrée a lieu le jeudi.
Annexe 2
ANNÉE SCOLAIRE 2005-2006
  ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Jeudi 1er septembre 2005Rentrée des élèvesVendredi 2 septembre 2005ToussaintSamedi 22 octobre 2005 Jeudi 3 novembre 2005NoëlSamedi 17 décembre 2005 Mardi 3 janvier 2006HiverSamedi 18 février 2006 Lundi 6 mars 2006Samedi 11 février 2006 Lundi 27 février 2006Samedi 4 février 2006 Lundi 20 février 2006PrintempsSamedi 22 avril 2006 Mardi 9 mai 2006Samedi 15 avril 2006 Mardi 2 mai 2006Samedi 8 avril 2006 Lundi 24 avril 2006Début des vacances d’été (2)Mardi 4 juillet 2006(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée. (2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu’à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les cours et la rentrée a lieu le jeudi.
Annexe 3
ANNÉE SCOLAIRE 2006-2007
  ZONE AZONE BZONE CRentrée des enseignants (1)Vendredi 1er septembre 2006Rentrée des élèvesLundi 4 septembre 2006ToussaintMercredi 25 octobre 2006 Lundi 6 novembre 2006NoëlSamedi 23 décembre 2006 Lundi 8 janvier 2007HiverSamedi 10 février 2007 Lundi 26 février 2007Samedi 24 février 2007 Lundi 12 mars 2007Samedi 17 février 2007 Lundi 5 mars 2007PrintempsSamedi 31 mars 2007 Lundi 16 avril 2007Samedi 14 avril 2007 Mercredi 2 mai 2007Samedi 7 avril 2007 Lundi 23 avril 2007Début des vacances d’été (2)Mercredi 4 juillet 2007(1) Deux demi-journées (ou horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée. (2) Les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu’à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi, les vacances débutent le mardi après les cours et la rentrée a lieu le jeudi.
 
B.O. N°28 du 10 juillet 2003
Préparation de la carte scolaire du premier degré  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0300766C RLR : 510-1 CIRCULAIRE N°2003-104 DU 3-7-2003 MEN DESCO B6


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\carte.6.gif" \* MERGEFORMATINET La préparation de la carte scolaire du premier degré est devenue, au fil des années, un moment essentiel du débat public sur l’école. Cela tient au fait que la demande sociale à l’égard de l’école est de plus en plus exigeante et que l’école primaire est un “maillon de proximité”, sans aucun doute le service public le plus proche, celui auquel nos concitoyens sont le plus attachés. La circulaire du 21 février 1986, qui constituait jusqu’à maintenant la référence en la matière, est apparue comme dépassée par le groupe de travail, puis par la commission spécialisée écoles, qui ont conduit une réflexion sur les conditions de préparation de la carte scolaire. La rédaction d’un nouveau texte s’est donc avérée nécessaire, à partir des propositions formulées dans les rapports publiés au terme de ces travaux. C’est ainsi que les modalités d’élaboration de la carte scolaire dans le premier degré doivent garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, l’équité, la transparence et la concertation que l’on est en droit d’attendre d’un grand service public. Pour être comprises et acceptées, les mesures de carte scolaire doivent être fondées sur des critères précis, qui auront donné lieu à toutes les clarifications souhaitables auprès de l’ensemble des partenaires. Les décisions prises à tout niveau doivent donc être précédées d’une analyse, d’une réflexion et de débats approfondis, impliquant effectivement tous les acteurs concernés, s’appuyant sur une vision prospective de l’école, tenant compte également des évolutions passées. La préparation de la carte scolaire du premier degré est une compétence partagée entre l’État et les communes. Le rappel du cadre législatif et réglementaire dans lequel elle s’inscrit figure en annexe. Ce partage de compétences et la complémentarité des rôles qu’il implique exigent que s’instaure un dialogue entre leurs représentants respectifs à tous les niveaux : national, académique, départemental et local. L’importance de la concertation entre l’État et les collectivités territoriales est, de ce fait, une composante essentielle de l’élaboration de la carte scolaire. Cette concertation doit impérativement s’étendre à tous les acteurs de la communauté éducative et aux partenaires de l’école, pour permettre à chacun d’eux d’apporter sa contribution en jouant pleinement son rôle. La présente circulaire décrit les étapes du processus d’élaboration de la carte scolaire, en mettant l’accent sur les procédures de concertation et en proposant un calendrier indicatif pour le déroulement des opérations. Elle a vocation à constituer, pour tous les acteurs de la communauté éducative et pour les partenaires de l’école, un “outil de référence” qui laisse toute sa place aux initiatives et aux adaptations localement négociées, dès l’instant où elles ne dérogent pas à la réglementation. Cette circulaire abroge et remplace la circulaire du 21 février 1986 relative à la “Planification scolaire pour les écoles et les classes élémentaires et maternelles publiques”.
I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire
Les mesures de carte scolaire du premier degré se traduisent par des ouvertures et des fermetures d’école(s) et de classe(s). La restructuration du réseau peut résulter par ailleurs de créations de regroupements ou de fusions d’écoles.
A - Ouvertures et fermetures d’école(s) ou de classe(s)
L’ouverture d’une classe ou d’une école est de fait le résultat de l’exercice de compétences partagées entre l’État et les communes : d’une part, sa création et son implantation par le conseil municipal, c’est-à-dire le choix de la localisation, la construction, l’appropriation ou l’aménagement de locaux à des fins d’enseignement et, d’autre part, l’affectation du ou des emplois d’enseignants correspondants par l’inspecteur d’académie. Ces deux décisions peuvent être simultanées ou distinctes dans le temps. Les projets de création et d’implantation de classes ou d’écoles élaborés par les communes sont transmis pour avis au préfet. Celui-ci se concerte avec l’inspecteur d’académie, responsable de l’attribution et du retrait des emplois, sur les projets proposés. L’avis du préfet recueilli, les communes arrêtent leurs décisions et les lui transmettent. L’inspecteur d’académie en est aussitôt informé. Aucune décision relevant de la compétence de la commune n’est nécessaire pour l’ouverture d’une classe, dès lors qu’elle consiste à affecter un emploi lorsque des locaux sont disponibles et qu’aucune décision municipale n’est intervenue pour les désaffecter. Il s’agit du cas le plus fréquent. En cas de refus d’une commune de fournir les locaux nécessaires au bon fonctionnement du service public au regard des critères départementaux d’effectifs, l’inspecteur d’académie peut proposer au préfet la mise en œuvre de la création par l’État d’un établissement d’enseignement (art. L 211-3 du code de l’éducation, modifié par l’art. 81 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). Cette procédure est exceptionnelle. Parallèlement, la fermeture d’une classe ou d’une école résulte de fait du retrait du ou des postes d’enseignant par l’inspecteur d’académie. Le Conseil d’État a en effet considéré qu’un poste peut être retiré, même sans l’accord de la commune, en indiquant qu’“aucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait d’emplois d’instituteur à l’intervention préalable d’une délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe” (CE 5/5/1995, ministère de l’éducation nationale/association Sauvons nos écoles). La décision de désaffectation des locaux scolaires correspondants est de la compétence du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale. Toutefois, si des locaux scolaires ne font pas l’objet de désaffectation, après la suppression des emplois d’enseignant correspondants, ils restent affectés au service public d’enseignement. L’avis du préfet, qui peut s’appuyer sur celui de l’inspecteur d’académie, doit être recueilli préalablement à la désaffectation de locaux scolaires (cf. circulaire interministérielle du 25 août 1995 relative à la désaffectation des biens des écoles élémentaires et maternelles publiques). Bien que le Conseil d’État ait jugé (CE n° 87 522 ministre de l’éducation nationale/commune de Meilhan-sur-Garonne 28 octobre 1992) que, légalement, la consultation de la commune, avant toute décision de retrait de poste, n’était pas obligatoire, cette consultation apparaît tout à fait indispensable.
B - Cas de regroupements d’écoles
1) Les regroupements d’écoles de plusieurs communes (regroupements pédagogiques intercommunaux)
Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour l’établissement et l’entretien d’une école, mais le regroupement d’élèves de plusieurs communes dans une seule école ne s’impose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que l’une des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de l’éducation). Dans les autres cas, l’accord de la commune est requis. Les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) peuvent utilement s’appuyer sur des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Il existe deux sortes de RPI : - les RPI dispersés : chaque école rassemble les élèves de plusieurs communes par niveau pédagogique et garde son statut juridique et sa direction d’école ; - les RPI concentrés : l’ensemble des élèves des communes concernées est scolarisé dans l’école de l’une des communes.
2) Les réseaux d’écoles
Plusieurs écoles, d’une seule commune ou de plusieurs communes, appartenant ou non à un regroupement pédagogique intercommunal, peuvent également être regroupées en réseaux, formules souples permettant en particulier la mise en commun de moyens et d’équipements et la mise en œuvre de projets communs. Les réseaux, qui peuvent être adossés à un établissement public de coopération intercommunale, sont généralement sans conséquence sur la structure pédagogique des écoles qui les composent. L’organisation en réseau, modalité en voie de développement, fera l’objet de textes spécifiques.
3) Les fusions d’écoles au sein d’une commune
Il s’agit de la réunion de deux écoles en une structure unique, ou bien du regroupement des élèves de deux écoles dans une seule des deux structures. Peuvent être fusionnées des écoles élémentaires, ou des écoles maternelles, ou encore une école maternelle et une école élémentaire. La fusion de deux écoles comporte nécessairement la fermeture de l’une d’elles et, le cas échéant, une modification de l’implantation des classes issues de la fusion. Une décision de la commune concernée est nécessaire dans tous les cas. Toutefois, dans la mesure où la réunion de deux écoles implique la suppression d’un emploi de directeur, une telle décision ne peut être prise qu’en étroite concertation entre l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, et la municipalité. La fusion de deux écoles, et en particulier d’une école maternelle et d’une école élémentaire, ne doit pas conduire à créer un ensemble d’une taille trop élevée, notamment en zone d’éducation prioritaire, et ne doit pas avoir pour effet de remettre en cause la spécificité de l’école maternelle.
II - Modalités de la concertation
La concertation relative à la préparation de la carte scolaire du premier degré est conduite, sous l’autorité de l’État, avec notamment les représentants des communes, des parents d’élèves et des personnels. Une information claire, complète et identique doit être donnée à l’ensemble des partenaires de l’école ; les associations complémentaires de l’école et les délégués départementaux de l’éducation nationale peuvent être consultés en tant que de besoin. Cette concertation doit être menée à tous les niveaux, selon des modalités et avec des objectifs variables selon le niveau concerné.
A - Niveau national
Les décisions prises au niveau national, en ce qui concerne la répartition des moyens, se fondent sur une analyse de la situation des académies de manière à satisfaire au mieux les besoins recensés. Ainsi, outre l’évolution de la démographie scolaire, il s’agit de prendre en compte les caractéristiques sociales, territoriales et structurelles des académies, tout en leur laissant les marges de manœuvre permettant la mise en œuvre des orientations et priorités académiques et départementales. Les services académiques sont d’ailleurs associés à la réflexion menée par l’administration centrale sur la préparation de la rentrée, pour ce qui concerne leur académie. Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et en son sein, tout particulièrement, la commission spécialisée des écoles peuvent servir de cadre à la concertation au niveau national. En effet, réunissant l’ensemble des partenaires de l’institution scolaire, le conseil supérieur peut être saisi par le ministre de toutes les questions qu’il juge utile de lui soumettre. La commission spécialisée des écoles prépare la discussion et les avis du conseil en ce qui concerne le premier degré en amont de ses réunions. Des représentants de l’association des maires de France sont, en toute hypothèse, associés à la concertation. Le comité technique paritaire ministériel (CTPM) est consulté sur les critères de répartition des emplois au niveau national. Compte tenu des résultats de ces diverses consultations, les dotations définies au niveau national sont notifiées globalement aux recteurs d’académie afin de permettre la mise en œuvre de la politique éducative dans chaque académie, tout en intégrant les nécessités du pilotage académique et départemental.
B - Niveau académique
L’élaboration de la carte scolaire s’inscrit dans le cadre de la politique éducative conduite dans l’académie. Par ailleurs, compte tenu du partage de compétences, rappelé en annexe, entre l’État et les communes, il apparaît souhaitable d’associer des représentants des communes à la réflexion engagée au niveau académique, par exemple en recueillant les propositions et observations des présidents des associations départementales de l’Association des maires de France (AMF). C’est par rapport aux objectifs généraux de la stratégie académique et en tenant compte des résultats de la concertation menée avec les élus et les autres organisations représentatives de la communauté éducative que le recteur définit les grandes orientations et les priorités qui vont guider son action pour le premier degré. Deux instances sont consultées : Le conseil académique de l’éducation nationale (Caen) peut être consulté sur tout ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement du service public d’enseignement dans l’académie. Il est ainsi consulté sur les critères de répartition des emplois entre les départements de l’académie. Il est recommandé que, à l’instar du CSE, une “commission spécialisée École” issue du Caen - ou un groupe de travail assurant une bonne représentation des organisations représentatives de la communauté éducative concernées par le premier degré - prépare la consultation de cette instance sur les sujets relatifs au premier degré. Le comité technique paritaire académique (CTPA) est consulté sur l’organisation des établissements d’enseignement du premier degré de l’académie. Le projet de répartition des emplois entre les départements lui est présenté. Compte tenu de la composition du comité technique paritaire académique, peu adaptée au premier degré, il est recommandé de constituer un groupe de travail spécifique. Après avoir recueilli l’avis de ces instances, le recteur arrête les critères de répartition des emplois entre les départements, puis répartit les emplois entre les départements de l’académie.
C - Niveau départemental
L’inspecteur d’académie répartit, après mise en œuvre des différentes procédures de concertation et de consultation des partenaires intéressés, les moyens qui lui sont alloués et définit les mesures d’aménagement du réseau scolaire qui en découlent, à partir des orientations fixées par le ministre de l’éducation nationale et des priorités définies par le recteur.
1) Les éléments d’appréciation et le schéma territorial
L’évolution des effectifs, les taux d’encadrement, les contraintes liées à la ruralité ou aux difficultés d’environnement, l’existence de projets éducatifs cohérents, les conditions d’accueil des élèves handicapés ou en difficulté figurent parmi les éléments d’appréciation les plus significatifs. En tout état de cause, il n’existe plus de normes nationales en matière d’affectation ou de retrait d’emploi, les critères pertinents relevant de l’appréciation des autorités académiques. L’analyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national doit être affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale qui sera jugée pertinente. La zone infra-départementale définie peut être variable selon l’urbanisation (quartier, pays...). D’autres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre d’écoles de petite taille, le nombre d’écoles de taille importante, le nombre d’écoles en ZEP ou en REP... En tout état de cause, les critères susceptibles d’être retenus doivent être clairement définis, afin de faire l’objet d’une information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations. Une perspective pluriannuelle sera bien entendu privilégiée, intégrant l’analyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes. Les données démographiques, économiques et sociales ainsi définies sont rassemblées et analysées dans un schéma territorial fixé par l’inspecteur d’académie après avis du CDEN. Le schéma territorial, qui annonce clairement les objectifs visés, doit servir de base à la réflexion et au débat au sein des instances de concertation. Il établit en effet un inventaire complet de la situation scolaire du département. Il identifie notamment les réseaux d’écoles existants et présente les orientations souhaitées en matière de création de nouveaux réseaux. Le schéma territorial s’inscrit dans le cadre de la réalisation des projets territoriaux de l’État ou de la région. Il constitue par ailleurs un outil d’information national pour la préparation des rentrées scolaires.
2) Les consultations réglementaires
Le conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) est informé du bilan de la rentrée scolaire. Il peut être consulté sur toute question relative à l’organisation et au fonctionnement du service public d’enseignement dans le département, et notamment sur les orientations. Il est obligatoirement consulté sur l’implantation des emplois dans les écoles publiques et sur les ajustements de rentrée du département. Il peut définir les modalités de la concertation locale, à l’échelon infra départemental. Le comité technique paritaire départemental (CTPD) est consulté sur l’organisation des établissements d’enseignement du premier degré du département ; il est ainsi consulté sur l’implantation des emplois et également sur les ajustements de rentrée. L’inspecteur d’académie y présente le bilan de la rentrée et le projet de la rentrée suivante : objectifs, priorités, répartition des moyens, critères départementaux pour l’attribution des emplois. Il est informé des projets des communes, à court et moyen terme.
3) Les modalités de la concertation infradépartementale
En dehors des procédures de consultation prévues réglementairement, il est fortement recommandé de mettre en place localement d’autres modalités de concertation et d’information. En amont des consultations d’instances réglementaires, les inspecteurs d’académie, avec le concours des inspecteurs responsables des circonscriptions du premier degré, réuniront en tant que de besoin les partenaires des écoles concernées, plus particulièrement les représentants des municipalités ou des établissements publics de coopération intercommunale, des parents d’élèves et des enseignants, aux moments principaux de la préparation de la rentrée scolaire. Les intéressés devront disposer dans ce cadre des éléments d’information nécessaires.
4) Le dialogue État-communes
Les maires et les présidents d’EPCI sont, en toute hypothèse, tenus informés par les inspecteurs d’académie des conditions d’accueil des élèves à la rentrée scolaire et des prévisions d’effectifs établies par les directeurs d’école. Ils sont consultés sur les projets d’affectation et de retrait des postes.
5) Procédures de concertation dans le cadre de l’aménagement du territoire
Les décrets n° 82-389 et n° 82-390 du 10 mai 1982 modifiés par le décret du 20 octobre 1999, relatifs aux pouvoirs des préfets et des préfets de région, ont mis en place des procédures particulières applicables en cas de réorganisation d’ensemble ou de fermeture de services publics, notamment d’écoles, dans un département ou une région. L’article 29 de la loi du 4 février 1995 modifiée par la loi du 25 juin 1999 institue des dispositions particulières pour les zones urbaines sensibles et les zones de revitalisation rurale. Ces procédures s’ajoutent aux autres concertations obligatoires imposées par ailleurs dans le cadre de l’élaboration de la carte scolaire. Il appartient en particulier à l’inspecteur d’académie, pour tout projet de fermeture d’école, de réaliser une étude d’impact qui est transmise au préfet. La réalisation de cette étude d’impact est une formalité obligatoire (CAA Nancy n° 00NC01168 du 21/6/2001 association École et territoire, Mme Philippe). En cas de cumul de projets de fermeture de services publics, des procédures particulières sont mises en œuvre, faisant intervenir, dans certains cas, la consultation par le préfet de la commission départementale d’organisation et de modernisation des services publics et pouvant amener, de manière exceptionnelle, à la suspension des décisions de l’inspecteur d’académie.
III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations
Chaque recteur et chaque inspecteur d’académie établissent, en liaison avec le préfet, un calendrier des opérations annuelles, qui permette aux communes de prendre leurs décisions et au mouvement des enseignants de se dérouler dans de bonnes conditions. Le calendrier proposé ci-dessous constitue un cadre de référence. Il donne lieu aux adaptations liées aux spécificités locales.
Annexe
RAPPEL DES COMPÉTENCES DE L’ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ
Bilan et orientations Préparation de la rentrée scolaire suivante Ajustement de rentrée  Octobre-décembre : bilan de la rentrée scolaire de l’année N. Orientations à court et moyen termes. Niveau académique Décembre-janvier : notification des dotations aux académies et aux départements. Examen de la traduction des orientations en mesures de rentrée Niveau départemental Janvier-février-mars : répartition des emplois dans les écoles  Juin-septembre Concertation infradépartementale CDEN CTPD Caen CTPA CSE CTPM  Caen : consultation sur les critères de répartition des emplois entre les départements Groupes de travail 1er degré CTPA : répartition des dotations en emplois Concertation infradépartementale CTPD : consultation sur la répartition des emplois par école Concertation avec les maires sur les projets d’attribution et de retrait d’emplois Communication des projets de fermeture d’école et de l’étude d’impact correspondante au préfet, chargé de mettre en œuvre les procédures prévues en cas de fermeture ou de cumul de fermetures de services publics CDEN : consultation sur la répartition des emplois  CTPD CDEN Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR Annexe RAPPEL DES COMPÉTENCES DE L'ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ "L'éducation nationale est un service public de l'État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales" (article L. 211-1 du code de l'éducation). En matière de premier degré, ces compétences sont exercées au niveau municipal. 1) La commune La commune a la charge de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des écoles publiques. Elle décide légalement de la création et de l'implantation des écoles et des classes élémentaires et maternelles d'enseignement public, après avis du représentant de l'État (article L. 212-1, code de l'éducation, article L. 2121-30, code général des collectivités territoriales). De même, et par parallélisme, la suppression des classes et des écoles (désaffectation), ou le changement d'implantation d'une classe ou d'une école, dépendent de la commune. Toutes ces décisions appartiennent au conseil municipal. Ces compétences, ou une partie d'entre elles, relèvent de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, dès lors que celui-ci a en charge l'enseignement primaire public, en totalité ou en partie, aux lieu et place des communes membres (article L 5211-5 I - III, alinéa 3, code général des collectivités territoriales). 2) Le maire, en tant qu'agent de l'État Le maire est chargé d'inscrire les élèves dans les différentes écoles publiques de sa commune. Il lui appartient préalablement de déterminer par arrêté le ressort territorial de chaque école, dans les communes qui ont plusieurs écoles publiques (article L 131-5, code de l'éducation). Ces décisions, qui sont prises par le maire, non pas en sa qualité d'exécutif de la collectivité territoriale, mais en tant qu'agent de l'État, peuvent avoir une incidence sur l'ouverture et la fermeture de classes. 3) Le préfet Son intervention, sous forme d'avis, est prévue en cas de création et implantation de classe, ainsi que, par parallélisme, avant la désaffectation de locaux scolaires par la commune ; enfin, il a un rôle important à jouer dans le cadre des procédures spécifiques de concertation mises en place par les textes relatifs à l'aménagement du territoire. 4) Les autorités de l'éducation nationale L'État définit le contenu et l'organisation des activités d'enseignement obligatoires. Il a la charge de la rémunération du personnel enseignant des écoles maternelles et élémentaires publiques. Le ministre de l'éducation nationale répartit les moyens en emplois entre les académies. Les recteurs d'académie procèdent ensuite à la répartition des moyens entre les départements. L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, est chargé d'implanter et de retirer les emplois d'instituteur et de professeur des écoles dans son département. Il procède aux nominations et aux mutations d'instituteurs et de professeurs des écoles dans le département. Il appartient donc aux autorités académiques de définir annuellement, après concertation, les priorités et les critères d'attribution et de retrait des postes. L'inspecteur responsable d'une circonscription du premier degré joue un rôle essentiel, notamment pour la liaison entre les écoles, les communes et l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale. Il veille en particulier à la fiabilité des prévisions d'effectifs d'élèves.  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/28/MENE0300766C.htm" \l "top#top"  
 

B.O. n°16 du 22avril 2004
Règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public
NOR : INTE0400049A RLR : 171-4f ARRÊTÉ DU 13-1-2004 JO DU 14-2-2004 INT

Vu directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22-6-1998, not. notification n° 2003 0348 F ; code de la construction et de l’habitation, not. art. R. 123-12 ; A. du 25-6-1980 mod. ; A. du 4-6-1982 mod. ; avis de la sous-commission permanente de la Commission centrale de sécurité

Article 1 - Sont approuvées les modifications apportées aux dispositions du livre Ier du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public annexées au présent arrêté (classement des établissements). Article 2- - Sont approuvées les modifications apportées aux dispositions du chapitre VI du titre II du livre II du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public annexées au présent arrêté (établissements du type R). Article 3- - Les dispositions du présent arrêté sont applicables trois mois après sa publication. Article 4- - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 13 janvier 2004 Pour le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales et par délégation, Le directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut fonctionnaire de défense C. GALLIARD DE LAVERNÉE Annexes
Ces annexes sont au format PDF  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2004/16/annexes.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 58 Ko" \t "_blank" annexes.pdf - 9 pages, 58 Ko
B.O. n°9 du 27 février 2003
L'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées
NOR : MENE0300322C RLR : 505-7 CIRCULAIRE N°2003-027 DU 17-2-2003 MEN DESCO B4

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux directrices et directeurs d'école ; aux chefs d'établissement ; aux directrices et directeurs régionaux des affaires sanitaires et sociales ; aux directrices et directeurs départementaux des affaires sanitaires et sociales

 INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/images/carrebob.gif" \* MERGEFORMATINET L'évolution des mentalités, des comportements, du contexte social, juridique et médiatique dans le domaine de la sexualité, ainsi que des connaissances scientifiques liées à la maîtrise de la reproduction humaine a conduit les pouvoirs publics à développer l'éducation à la sexualité en milieu scolaire comme une composante essentielle de la construction de la personne et de l'éducation du citoyen. Dans le cadre de sa mission d'éducation et en complément du rôle de premier plan joué par les familles, l'école a une part de responsabilité à l'égard de la santé des élèves et de la préparation à leur future vie d'adulte : l'éducation à la sexualité contribue de manière spécifique à cette formation dans sa dimension individuelle comme dans son inscription sociale. Cette démarche est d'autant plus importante qu'elle est à la fois constitutive d'une politique nationale de prévention et de réduction des risques - grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles, VIH/ sida - et légitimée par la protection des jeunes vis-à-vis des violences ou de l'exploitation sexuelles, de la pornographie ou encore par la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes. L'éducation à la sexualité à l'école est inséparable des connaissances biologiques sur le développement et le fonctionnement du corps humain, mais elle intègre tout autant, sinon plus, une réflexion sur les dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques. Elle doit ainsi permettre d'approcher, dans leur complexité et leur diversité, les situations vécues par les hommes et les femmes dans les relations interpersonnelles, familiales, sociales. Cette éducation, qui se fonde sur les valeurs humanistes de tolérance et de liberté, du respect de soi et d'autrui, doit trouver sa place à l'école sans heurter les familles ou froisser les convictions de chacun, à la condition d'affirmer ces valeurs communes dans le respect des différentes manières de les vivre. C'est pourquoi il est fondamental qu'en milieu scolaire l'éducation à la sexualité repose sur une éthique dont la règle essentielle porte sur la délimitation entre l'espace privé et l'espace public, afin que soit garanti le respect des consciences, du droit à l'intimité et de la vie privée de chacun. Un certain nombre de fondements de l'éducation à la sexualité se trouvent d'ores et déjà explicitement mentionnés dans les programmes scolaires de l'école primaire et dans ceux de quelques-unes des disciplines des collèges et des lycées. Plusieurs textes spécifiques sont par ailleurs venus en 1996 (1) puis en 1998 (2), instaurer l'organisation de séquences d'éducation à la sexualité au collège et mettre en place un dispositif de formation des personnels. Les dispositions de l'article 22 de la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception ont désormais complété le chapitre II du titre I du livre III du code de l'éducation par un article L. 312-16 aux termes duquel "Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d'autres intervenants extérieurs conformément à l'article 9 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d'enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le ministère de la santé pourront également y être associés." Dans cette nouvelle perspective, il est nécessaire, en s'appuyant sur l'ensemble des actions déjà mises en place, de définir les objectifs de l'éducation à la sexualité de l'école primaire jusqu'à la fin du lycée, en précisant les modalités de mise en œuvre, et le pilotage du dispositif. Cette circulaire annule et remplace la circulaire n° 98-234 du 19 novembre 1998 relative à l'éducation à la sexualité et à la prévention du sida.

(1) Circulaire n° 96-100 du 15 avril 1996 relative à la prévention du sida en milieu scolaire et à l'éducation à la sexualité. (2) Circulaire n° 98-234 du 19 novembre 1998 relative à l'éducation à la sexualité et à la prévention du sida. I - Les objectifs de l'éducation à la sexualité dans le cadre scolaire L'école a un rôle spécifique dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents. Il s'agit de leur donner les moyens de s'approprier progressivement les données essentielles de leur développement sexuel et affectif et leur permettre notamment de mieux analyser et appréhender les multiples messages médiatiques et sociaux qui les assaillent quotidiennement. Dans ce cadre, l'éducation à la sexualité vise principalement à apporter aux élèves, en partant de leurs représentations et de leurs acquis, les informations objectives et les connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité ; elle doit également susciter leur réflexion à partir de ces informations et les aider à développer des attitudes de responsabilité individuelle, familiale et sociale. Ainsi, afin de guider l'élaboration d'un projet par les équipes éducatives, on peut appliquer au champ spécifique de l'éducation à la sexualité, les objectifs éducatifs suivants : - comprendre comment l'image de soi se construit à travers la relation aux autres ; - analyser les enjeux, les contraintes, les limites, les interdits et comprendre l'importance du respect mutuel ; se situer dans la différence des sexes et des générations ; - apprendre à identifier et à intégrer les différentes dimensions de la sexualité humaine, biologique affective, psychologique, juridique, sociale, culturelle et éthique ; - développer l'exercice de l'esprit critique notamment par l'analyse des modèles et des rôles sociaux véhiculés par les médias, en matière de sexualité ; - favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective notamment des comportements de prévention et de protection de soi et de l'autre ; - apprendre à connaître et utiliser les ressources spécifiques d'information, d'aide et de soutien dans et à l'extérieur de l'établissement. Des documents accompagnant la mise en œuvre des séances d'éducation à la sexualité en préciseront les contenus, la répartition et la progression pédagogiques adaptés à chaque cycle. II - La mise en œuvre de l'éducation à la sexualité Au sein des écoles et des établissements scolaires, tous les personnels, membres de la communauté éducative, participent explicitement ou non, à la construction individuelle, sociale et sexuée des enfants et adolescents. En effet, en toutes circonstances, dans les différents espaces des écoles et des établissements (salles de classe, de cours ou d'activité, lieux d'accueil ou de récréation, espaces de circulation, vestiaires, restaurant scolaire...), tout adulte de la communauté éducative contribue à réguler les relations interindividuelles et à développer chez les élèves des savoir-être tels que le respect de soi et de l'autre ou l'acceptation des différences. Ces pratiques éducatives impliquent une nécessaire cohérence entre les adultes participant au respect des lois et des règles de vie en commun qui s'exercent aussi bien dans le cadre de la mixité, de l'égalité, que de la lutte contre les violences sexistes et homophobes contraires aux droits de l'homme. Au-delà de ces situations quotidiennes, il est nécessaire d'organiser un travail pluridisciplinaire s'appuyant sur les compétences complémentaires des divers personnels, inscrit dans le projet d'école et le projet d'établissement, voire inséré dans une politique d'établissement. 2.1 Une formation à destination de l'ensemble des élèves Dans les enseignements, à tous les niveaux, les programmes des différentes champs disciplinaires - tels que la littérature, l'éducation civique, les arts plastiques, la philosophie, l'histoire, l'éducation civique juridique et sociale... - offrent, dans leur mise en œuvre, l'opportunité d'exploiter des situations, des textes ou des supports en relation avec l'éducation à la sexualité selon les objectifs précédemment définis. Les enseignements scientifiques liés aux sciences de la vie occupent une place spécifique mais non exclusive dans ce domaine. Ils procurent aux élèves les bases scientifiques - connaissances et raisonnements - qui permettent de comprendre les phénomènes biologiques et physiologiques mis en jeu. Les enseignants de ces disciplines sont en outre guidés par le souci constant d'établir un lien entre les contenus scientifiques et leurs implications humaines, préparant ainsi les élèves à adopter des attitudes responsables et à prévenir les risques. Dans la construction de leur progression sur l'année et sur le cycle, ils veillent à donner toute leur place aux parties des programmes relatives, selon les niveaux d'enseignement, à la reproduction et à la transmission de la vie, à la contraception, aux infections sexuellement transmissibles et particulièrement au sida. En lien avec les connaissances acquises à travers les programmes scolaires aux différents niveaux, il est nécessaire de concevoir une continuité éducative tenant compte des questionnements et de la maturité des élèves. À cette fin, trois séances d'information et d'éducation à la sexualité doivent, au minimum, être organisées dans le courant de chaque année scolaire. Elles permettent de relier les différents apports concourant à l'éducation à la sexualité et de les compléter notamment dans les domaines affectif, psychologique et social, conformément aux objectifs définis ci-dessus (cf. §1). 2.1.1 À l'école primaire, l'éducation à la sexualité suit la progression des contenus fixée par les programmes pour l'école. Les temps qui lui sont consacrés seront identifiés comme tels dans l'organisation de la classe. Ils feront cependant l'objet, en particulier aux cycles 1 et 2, d'une intégration aussi adaptée que possible à l'ensemble des autres contenus et des opportunités apportées par la vie de classe ou d'autres événements. Aussi, à l'école, le nombre de trois séances annuelles fixé par l'article L. 312-16 du code de l'éducation doit-il être compris plutôt comme un ordre de grandeur à respecter globalement dans l'année que comme un nombre rigide de séances qui seraient exclusivement dévolues à l'éducation à la sexualité. L'ensemble des questions relatives à l'éducation à la sexualité est abordé collectivement par l'équipe des maîtres lors de conseils de cycle ou de conseils de maîtres. Les objectifs de cet enseignement intégré aux programmes ainsi que les modalités retenues pour sa mise en œuvre feront en outre l'objet d'une présentation lors du conseil d'école. 2.1.2 Au collège et au lycée, le chef d'établissement établit en début d'année scolaire les modalités d'organisation et la planification de ces séances, inscrites dans l'horaire global annuel des élèves, garantissant ainsi la mise en œuvre et la cohérence de ce dispositif, qui sera intégré au projet d'établissement et présenté au conseil d'administration. Pour les lycées, il fera également l'objet d'un débat au conseil de la vie lycéenne. Les modalités d'organisation des séances - durée, taille des groupes - sont adaptées à chaque niveau de scolarité. Elles doivent privilégier un cadre favorisant l'écoute, le dialogue et la réflexion et peuvent s'appuyer sur les dispositifs existants. Le chef d'établissement veillera à la cohérence et à la complémentarité entre les apports des enseignements et les apports de ces séances. La mise en œuvre de l'éducation à la sexualité, dans le premier comme dans le second degré, doit donc s'appuyer sur une véritable démarche de projet qui permet à la fois : - d'informer et/ou d'associer les parents d'élèves ; - de garantir la cohérence et la coordination des différents apports ; - de susciter un travail intercatégoriel ; - d'assurer, le cas échéant, le cadrage des interventions de partenaires extérieurs. 2.2 Des actions individuelles Les séances d'éducation à la sexualité peuvent être l'occasion de susciter chez certains élèves des questionnements d'ordre privé ou encore de révéler des difficultés personnelles. Celles-ci ne doivent pas être traitées dans un cadre collectif mais relèvent d'une prise en compte individuelle de l'élève et d'une relation d'aide qui, dans les écoles et les établissements scolaires, peut s'appuyer sur tout adulte de la communauté scolaire susceptible d'apporter une écoute et d'être un relais, et plus particulièrement sur les compétences spécifiques des personnels de santé et sociaux. En outre, la prise en charge et l'accompagnement qui s'exercent à l'occasion des bilans de santé, des dépistages, de l'accueil à l'infirmerie ou de l'entretien social, permettent d'établir avec les élèves une relation de confiance et un dialogue en toute confidentialité. C'est dans ce contexte que prennent place les dispositions de la loi n° 2000-1209 du 13 décembre 2000 relative à la contraception d'urgence et du décret d'application n° 2001-258 du 27 mars 2001, selon lesquelles les infirmières des établissements scolaires peuvent administrer la contraception d'urgence dans les situations d'urgence et de détresse caractérisée. Les personnels de santé et sociaux assurent également les relais nécessaires au sein de l'école ou de l'établissement, ainsi qu'avec les familles et les professionnels des réseaux de soins. Ainsi certains élèves traversant des difficultés personnelles nécessitant un entretien individuel seront orientés s'ils le souhaitent, soit vers les personnes ressources de l'établissement - personnels de santé et sociaux - soit vers des structures extérieures spécialisées. III - La prise en charge - À l'école primaire, c'est aux maîtres chargés de classe qu'incombe la mise en œuvre de l'éducation à la sexualité dans le cadre des enseignements, avec le tact qui s'impose et en recherchant la plus grande cohésion avec l'ensemble des apprentissages. Le cas échéant, les maîtres pourront solliciter conseils et assistance auprès de l'infirmière ou du médecin scolaire formés à cet effet. Les maîtres porteront une attention toute particulière à la parole de l'enfant en vue de l'aider à discerner ce qui, dans les rapports qu'il entretient avec ses camarades et avec les adultes, est acceptable ou ne l'est pas. - Au collège et au lycée, ces séances sont prises en charge par une équipe de personnes volontaires, constituée avec un souci de pluralité, associant autant que possible, dans la logique du projet d'établissement, enseignants et personnels d'éducation, sociaux et de santé, formés à cet effet. - Il peut être fait appel à des interventions extérieures, dans le respect des procédures d'agrément en vigueur, conformément, d'une part, au décret n° 92-1200 du 6 novembre 1992, modifié le 20 mai 1999, relatif aux relations du ministère chargé de l'éducation nationale avec les associations qui prolongent l'action de l'enseignement public et, d'autre part, aux dispositions de la circulaire n° 93-136 du 25 février 1993 relative aux relations avec les associations qui prolongent l'action de l'enseignement public, qui rappellent cependant la possibilité pour des associations non agréées d'intervenir pendant le temps scolaire, dans des conditions précisées au chapitre II. Il peut être toutefois recommandé de privilégier le recours à des intervenants issus d'associations ayant reçu l'agrément, national ou académique, prévu par le décret du 6 novembre 1992. Les partenaires extérieurs ayant bénéficié d'une formation appropriée peuvent intervenir, dans les séances d'éducation à la sexualité dans le respect des principes, de l'éthique et des objectifs définis dans la présente circulaire. Ces interventions, qui s'inscrivent dans le cadre du projet d'école ou d'établissement, devront s'insérer dans la programmation et la progression définies par l'équipe éducative en charge des séances. Elles sont organisées avec l'autorisation du directeur d'école après avis du conseil des maîtres, dans le premier degré (3), ou à la demande du chef d'établissement, en accord avec l'équipe en charge de l'éducation à la sexualité, dans le second degré. Elles se déroulent en présence et sous la responsabilité pédagogique du maître ou d'un membre de cette équipe afin d'assurer la continuité de la relation éducative, l'accompagnement, le suivi et l'évaluation des actions. Le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) est le dispositif de repérage et de mise en réseau indispensable des partenaires de proximité auxquels il peut être fait appel. Il permet en outre d'assurer l'information de l'ensemble des personnels de la communauté éducative. Par ailleurs, si la mise en œuvre de partenariats est susceptible d'étendre les ressources de l'école en mobilisant des compétences spécifiques complémentaires, elle permet aussi de disposer de ressources et relais extérieurs à l'école. Ainsi les lieux d'information, de consultation et de conseil conjugal et familial, les centres de documentation spécialisés, les espaces d'écoute jeunes, les services téléphoniques, dispensent un accueil personnalisé, une orientation, des informations sur la sexualité, la contraception, la prévention des IST et du sida, les violences sexuelles, accessibles aux élèves des collèges et des lycées. Les personnels des établissements scolaires doivent assurer la diffusion de ces informations notamment en mettant à disposition des élèves des dépliants et un espace d'affichage sur les structures locales et les numéros verts. Cette démarche sera accompagnée dans le cadre des séances d'éducation à la sexualité.

(3) Circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991, modifiée les 20 juillet 1992 et 29 juin 1994, portant directives générales pour l'établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires (1er paragraphe du chapitre 5.4.4). Circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 relative à la participation d'intervenants extérieurs aux activités d'enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires (annexe 1, A, § b). IV - Pilotage et formation 4.1 Un dispositif académique de pilotage Chaque académie doit se doter d'un projet d'éducation à la sexualité intégré dans le projet académique de santé des élèves, tel qu'il a été défini dans la circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001 portant orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves, et la circulaire n° 2002-098 du 25 avril 2002 relative à la politique de santé en faveur des élèves. Un bilan récent relatif aux actions et formations en éducation à la sexualité établi par la direction de l'enseignement scolaire, fait apparaître que de nombreuses académies disposent d'équipes de pilotage chargées pour l'essentiel de l'organisation et du suivi des formations. La généralisation de l'éducation à la sexualité, notamment par les séances d'éducation à la sexualité prévues par la loi, impose désormais, compte tenu de l'ampleur du dispositif à mettre en œuvre, que chaque recteur désigne auprès de lui un coordonnateur et une équipe de pilotage académiques, en veillant à ce que des représentants désignés par les inspecteurs d'académie directeurs des services départementaux de l'éducation nationale y participent également. Afin de ne pas multiplier les dispositifs spécifiques d'éducation à la santé et de prévention, de mieux les articuler et les mettre en cohérence, notamment avec le groupe d'animation des CESC, il est souhaitable de constituer un dispositif académique de pilotage regroupant l'ensemble des coordonnateurs et des personnes-ressources compétentes sur les thématiques de santé, sexualité, prévention. En ce qui concerne l'éducation à la sexualité, comme pour les autres domaines évoqués, les missions de l'équipe de pilotage académique se déclinent selon cinq axes principaux : - constituer une force de proposition dans l'élaboration de la politique académique ; - construire les partenariats institutionnels - en particulier avec les programmes régionaux de santé ainsi que les réseaux de soins - les partenariats associatifs et mutualistes, en intégrant notamment les fédérations de parents d'élèves. L'organisation de ces partenariats, les modalités d'intervention dans les écoles et les établissements scolaires, ainsi que leur contribution à la formation des personnels et des intervenants extérieurs seront définis dans une charte académique, établie selon les niveaux, entre le recteur et le directeur régional de l'action sanitaire et sociale (DRASS), ou entre l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale et le directeur départemental de l'action sanitaire et sociale (DDASS). Cette charte, qui permet de poser un cadre éthique, pédagogique et administratif clairement défini, pourra le cas échéant être élargie à d'autres partenaires en fonction des situations de chaque académie ou département ; - contribuer à la définition du cahier des charges de la formation des personnels, à l'élaboration du plan académique et aux choix des formateurs ; - constituer un réseau de ressources documentaires à disposition des écoles et des établissements scolaires, en s'appuyant en particulier sur les nouvelles technologies ; - établir un bilan annuel académique de la mise en œuvre de la loi, à partir d'une grille nationale qui sera transmise aux recteurs. 4.2 Une politique de formation des personnels La formation initiale et continue des personnels s'inscrit comme une des composantes du dispositif de pilotage d'une éducation à la sexualité des élèves ; elle doit permettre la constitution d'équipes aux compétences partagées, susceptibles d'analyser dans leur contexte, les besoins des élèves, de construire une démarche globale et progressive d'éducation adaptée à l'école ou l'établissement scolaire. En effet, une politique de formation efficace, en un domaine qui exige de concilier savoirs, éthique, culture, respect des personnes suppose à tout le moins que soit prise en compte la dimension pluricatégorielle de l'encadrement des séances d'éducation à la sexualité. Ainsi professeurs des écoles, enseignants de science de la vie et de la Terre, de vie sociale et professionnelle, conseillers principaux d'éducation, médecins, infirmières, assistants de service social apportent en particulier, chacun pour ce qui le concerne, leur contribution à un projet défini en commun dans ses objectifs et ses résultats. Les dispositifs de formation élaborés dans ce cadre, et éventuellement construits avec les équipes locales pour mieux répondre à leurs besoins, prendront appui aussi bien sur les ressources académiques que sur celles apportées par les partenaires extérieurs institutionnels ou associatifs habilités à intervenir auprès des élèves dans le domaine de l'éducation à la sexualité. Compte tenu de la diversité des personnels susceptibles d'intervenir dans ces formations, la logique d'ensemble des dispositifs gagnera à être définie au niveau académique dans l'objectif de la meilleure utilisation des ressources disponibles. Les modalités de formation pourront cependant privilégier les interventions sur site aidant en cela à la constitution des équipes éducatives. Au cours des dernières années, des formations interacadémiques à pilotage national ont permis de constituer un réseau de formateurs pluricatégoriels chargés notamment d'organiser les actions de formation d'équipes d'établissements participant à la mise en œuvre de l'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Les recteurs veilleront à mobiliser ces personnels et à développer leurs compétences tout en renforçant ce réseau de formateurs afin d'être en mesure de répondre aux besoins des écoles et établissements de leur académie. La loi du 4 juillet 2001 a confié à l'école une mission éducative dans le champ bien spécifique de l'éducation à la sexualité. Les orientations définies dans la présente circulaire, constitue un cadrage aussi bien pour les personnels de l'éducation nationale que pour les partenaires appelés à intervenir dans les écoles et les établissements scolaires. J'appelle votre attention sur l'importance que j'attache à la mise en œuvre de ces dispositions.   Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l'enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. N°14 du 1° avril  2004
Contrôle de la fréquentation et de l'assiduité scolaires et sanctions pénales
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D. n° 2004-162 du 19-2-2004 (JO du 20-2-2004 et du 13-3-2004) NOR : MENE0400161D RLR : 503-1 MEN - DESCO B6 - JUS - SAN - AGR


Vu code pénal, not. art. 121-7, 121-13 et R. 610-1 ; code de l'éducation, not. art. L. 111-2, L. 111-4, L. 122-1 et L. 131-1 à L.131-12 ; code rural, not. art. L. 810-1, L. 814-1, L. 814-2 et L. 814-4 ; D. n° 66-104 du 18-2-1966 mod. par D. n° 86-642 du 14-3-1986 et D. n° 93-726 du 29-3-1993 ; avis du CNEA du 16-10-2003 ; avis du CSE du 16-10-2003

Titre 1er - Modification du décret n° 66-104 du 18 février 1966
Article 1 - Le décret du 18 février 1966 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 8 du présent décret. Article 2 - Dans le titre, les mots : “et aux sanctions que comportent, au regard du versement des prestations familiales et en matière pénale, les manquements à l’obligation scolaire” sont supprimés . Article 3 - Il est ajouté après l’article 1er un article 1-1 : “Art. 1-1 : Le présent décret définit les modalités de contrôle de l’obligation, de la fréquentation et de l’assiduité scolaires conformément à l’article L. 131-12 du code de l’éducation, afin de garantir aux enfants soumis à l’obligation scolaire le respect du droit à l’instruction. Le contrôle de l’assiduité scolaire s’appuie sur un dialogue suivi entre les personnes responsables de l’enfant et celles qui sont chargées de ce contrôle.” Article 4 - Au premier alinéa de l’article 2, les mots : “au sens de l’article 5 modifié de la loi du 28 mars 1882” sont remplacés par les mots : “au sens de l’article L. 131-4 du code de l’éducation”. Article 5 - L’article 4 est remplacé par les dispositions suivantes : “Art. 4 - Le maire fait connaître sans délai à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, les manquements à l’obligation d’inscription dans une école ou un établissement d’enseignement ou de déclaration d’instruction dans la famille prévue par l’article L. 131-5 du code de l’éducation pour les enfants soumis à l’obligation scolaire. Sont également habilitées à signaler lesdits manquements à l’inspecteur d’académie les personnes mentionnées au deuxième alinéa de l’article 3”. Article 6 - L’article 5 est remplacé par les dispositions suivantes : “Art. 5. - Il est tenu, dans chaque école et établissement scolaire public ou privé, un registre d’appel sur lequel sont mentionnées, pour chaque classe, les absences des élèves inscrits. Tout personnel responsable d’une activité organisée pendant le temps scolaire signale les élèves absents, selon des modalités arrêtées par le règlement intérieur de l’école ou de l’établissement. Toute absence est immédiatement signalée aux personnes responsables de l’enfant qui doivent sans délai en faire connaître les motifs au directeur de l’école ou au chef de l’établissement, conformément à l’article L. 131-8 du code de l’éducation. En cas d’absence prévisible, les personnes responsables de l’enfant en informent préalablement le directeur de l’école ou le chef de l’établissement et en précisent le motif. S’il y a doute sérieux sur la légitimité du motif, le directeur de l’école ou le chef de l’établissement invite les personnes responsables de l’enfant à présenter une demande d’autorisation d’absence qu’il transmet à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale.” Article 7 - Il est ajouté , après l’article 5, les articles 5-1, 5-2 et 5-3 ainsi rédigés : “Art. 5-1 - Les absences d’un élève, avec leur durée et leurs motifs, sont mentionnées dans un dossier, ouvert pour la seule année scolaire, qui regroupe l’ensemble des informations et documents relatifs à ces absences. En cas d’absences répétées d’un élève, justifiées ou non, le directeur de l’école ou le chef de l’établissement engage avec les personnes responsables de l’enfant un dialogue sur sa situation. Art. 5-2 - Dans les cas prévus aux 1° et 2° de l’article L. 131-8 du code de l’éducation, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, saisi du dossier de l’élève par le directeur de l’école ou le chef de l’établissement, adresse aux personnes responsables un avertissement et leur rappelle leurs obligations légales et les sanctions pénales auxquelles elles s’exposent. Il peut diligenter une enquête sociale. Les personnes responsables de l’enfant sont convoquées pour un entretien avec l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale ou son représentant. Celui-ci peut proposer des mesures de nature pédagogique ou éducative pour l’élève et des modules de soutien à la responsabilité parentale. Le contenu et les modalités des actions d’aide aux parents sont définies par une instance départementale présidée par le préfet et qui comprend en outre des représentants de l’État, de la communauté éducative, des caisses d’allocations familiales et des associations familiales. Sa composition et ses modalités de fonctionnement sont précisées par arrêté préfectoral. S’il constate la poursuite de l’absentéisme de l’enfant, en dépit de l’avertissement prévu au premier alinéa et des mesures éventuellement prises en vertu du deuxième alinéa, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, saisit le procureur de la République des faits susceptibles d’être constitutifs de l’infraction prévue à l’article R. 624-7 du code pénal. Il informe de cette saisine les personnes responsables de l’enfant. Art. 5-3 - Pour l’application du premier alinéa de l’article 5-2 aux élèves relevant de l’enseignement agricole, la saisine de l’inspecteur d’académie est effectuée par l’intermédiaire, pour la métropole, du directeur régional de l’agriculture et de la forêt et, pour les départements d’outre-mer, du directeur de l’agriculture et de la forêt. Pour l’application du deuxième alinéa de l’article 5-2 aux mêmes élèves, les personnes responsables sont convoquées par le directeur régional de l’agriculture et de la forêt pour la métropole et par le directeur de l’agriculture et de la forêt pour les départements d’outre-mer. Ceux-ci peuvent proposer des mesures de nature pédagogique ou éducative pour l’élève et des modules de soutien à la responsabilité parentale.” Article 8 - Les articles 16 à 18 sont abrogés.
Titre II - Sanctions pénales
Article 9 - Il est inséré après la section III du chapitre IV du titre II du livre VI de la deuxième partie (décrets en Conseil d’État) du code pénal une section ainsi rédigée :
“Section IV - Du manquement à l’obligation d’assiduité scolaire
Art. R. 624-7 - Le fait, pour l’un ou l’autre parent d’un enfant soumis à l’obligation scolaire ou pour toute personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, après avertissement donné par l’inspecteur d’académie et mise en œuvre des procédures définies à l’article 5-2 du décret n° 66-104 du 18 février 1966 relatif au contrôle de la fréquentation et de l’assiduité scolaires, de ne pas imposer à l’enfant l’obligation d’assiduité scolaire sans faire connaître de motif légitime ou d’excuse valable ou en donnant des motifs d’absence inexacts est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe. Le fait de faciliter, par aide ou assistance, la commission de la contravention prévue au présent article est puni des mêmes peines. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41.” Article 10 - Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, le ministre délégué à l’enseignement scolaire et le ministre délégué à la famille sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 19 février 2004 Jean-Pierre RAFFARIN Par le Premier ministre : Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le garde des sceaux, ministre de la justice Dominique PERBEN Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées Jean-François MATTEI Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales Hervé GAYMARD Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS Le ministre délégué à la famille Christian JACOB HYPERLINK "javascript:history.back();" 
B.O. N°14 du 1° avril  2004
Contrôle et promotion de l’assiduité des élèves soumis à l’obligation scolaire  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

C. n° 2004-054 du 23-3-2004 NOR : MENE0400620C RLR : 503-1 MEN - DESCO B6


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu3.gif" \* MERGEFORMATINET L’absentéisme est un phénomène complexe qui prend ses racines dans un ensemble de difficultés d’ordre scolaire, mais aussi d’ordre social et familial. Des jeunes s’éloignent ainsi de l’école et une fréquentation de plus en plus distendue s’installe. Les recteurs et les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, ont déjà pris des initiatives en mettant en place des dispositifs pour aider les écoles et établissements à mieux faire face aux problèmes d’absentéisme et y remédier. La mobilisation des établissements, grâce à l’engagement des personnels de direction et des équipes éducatives animées par les conseillers principaux d’éducation, a déjà permis, dans bien des cas, de mieux analyser ce phénomène et d’y apporter des réponses adaptées au contexte local. L’école est, en effet, un lieu déterminant pour l’intégration sociale, culturelle et, à terme, professionnelle des jeunes. C’est pourquoi tous ont droit à l’éducation et sont soumis à l’obligation scolaire de 6 à 16 ans. Pour garantir l’exercice de ce droit et le respect de cette obligation, le gouvernement, constatant la persistance de l’absentéisme scolaire, a décidé, tout en s’appuyant sur les actions déjà conduites localement, de mobiliser l’ensemble des acteurs et des partenaires pour lutter contre ce phénomène. Les mesures gouvernementales privilégient la prévention en renforçant notamment le soutien individualisé aux familles. Ainsi, pour favoriser l’assiduité des élèves, le dispositif met l’accent sur la réactivité des établissements, le dialogue avec les familles, l’analyse approfondie de la situation des élèves d’abord au niveau des établissements puis à celui de l’inspecteur d’académie, l’aide apportée aux parents qui se sentent démunis et l’implication des partenaires dans ce soutien. Il s’agit avant tout d’informer, de soutenir, mais aussi de responsabiliser les parents. Le dispositif de sanction au regard du versement des prestations familiales, jugé inefficace et inéquitable, est supprimé par la loi du 2 janvier 2004 relative à l’accueil et à la protection de l’enfance, tandis que, parallèlement, la sanction pénale réprimant le manquement à l’obligation scolaire est renforcée avec la mise en place d’une contravention de 4ème classe, le montant maximum de l’amende s’élevant à 750 euros. La présente circulaire a pour objet d’expliciter les nouvelles dispositions relatives au contrôle de l’assiduité scolaire et, en particulier, les modalités de prévention, de suivi et de traitement des absences dans le cadre défini par le décret n° 66-104 du 18 février 1966 modifié par le décret n° 2004-162 du 19 février 2004 en précisant le rôle imparti à chaque niveau de responsabilité. L’école et l’établissement du second degré assument en premier lieu le dépistage et le traitement des absences des élèves. L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, auquel la loi confie le contrôle de l’assiduité scolaire, est appelé à jouer un rôle renforcé dans ce dispositif. Le recteur définit au niveau académique les orientations générales en matière de lutte contre l’absentéisme scolaire et veille à la cohérence des mesures prises en la matière au niveau départemental. Le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche se dote des instruments nécessaires au pilotage national : une enquête auprès d’établissements permet de suivre l’évolution de l’absentéisme et de ses principales caractéristiques et une enquête auprès des inspecteurs d’académie a pour objectif de faire un point régulier sur la mise en œuvre et les effets des politiques de prévention et de contrôle. L’une et l’autre donneront lieu à un retour d’indicateurs et de références aux services académiques et aux établissements. En outre, dans le cadre de la mise en place d’un système d’information dans le premier degré et de l’évolution en cours de celui du second degré, les logiciels de gestion des élèves et de traitement des absences seront adaptés de manière à faciliter l’ensemble des travaux de contrôle et de suivi des absences, à informer les services académiques et à renseigner les enquêtes nationales.
1 - Le rôle de l’école ou de l’établissement
1.1 Le contrôle des absences L’école ou l’établissement est le premier lieu de prévention, de repérage et de traitement des absences des élèves ; c’est là où la majorité des cas doit pouvoir trouver une solution. C’est pourquoi l’article 5 du décret n° 66-104 du 18 février 1966, dans sa rédaction issue du décret n° 2004-162 du 19 février 2004, prévoit que doit être tenu, dans chaque école et établissement, un registre d’appel sur lequel sont mentionnées pour chaque classe, les absences des élèves inscrits. Tout personnel responsable d’une activité organisée pendant le temps scolaire signale les élèves absents selon des modalités arrêtées par le règlement intérieur de l’école, établi en référence au règlement type départemental, ou celui de l’établissement qui doivent être portés à la connaissance des familles. Ce contrôle s’exerce lors des activités scolaires, et, pour les collèges, lors des études surveillées ou dirigées, des activités périscolaires et à la pause méridienne pour les élèves demi-pensionnaires et les internes. Dans le cadre de la réunion des parents d’élèves organisée en début d’année scolaire, les familles sont systématiquement informées des obligations qui leur incombent en matière d’assiduité de leurs enfants. Les modalités selon lesquelles est assuré le contrôle de l’assiduité et les conditions dans lesquelles les absences éventuelles de leurs enfants leur sont signalées sont également précisées. Il est rappelé que les certificats médicaux ne sont exigibles que dans les cas de maladies contagieuses énumérées dans l’arrêté interministériel du 3 mai 1989. Il doit être précisé aux familles, qu’en cas d’absence de leur enfant, elles doivent en faire connaître dans les plus brefs délais les motifs au directeur ou au chef d’établissement. S’il s’agit d’une absence prévisible, l’information devra en être donnée préalablement avec indication des motifs. Le directeur et le chef d’établissement sont réglementairement les destinataires de ces informations qui, dans le premier degré, seront généralement transmises par l’intermédiaire du maître de la classe et, dans le second degré, par le conseiller principal d’éducation. Sur demande écrite des parents, le directeur d’école ou le principal de collège peut, à titre exceptionnel et en cas de nécessité, autoriser l’élève à s’absenter sur le temps scolaire, à condition d’être accompagné. Ces absences peuvent être justifiées pour permettre aux élèves de bénéficier de certains soins ou rééducations qui ne pourraient l’être de manière opportune à d’autres moments. Ces situations sont examinées au cas par cas. En toute hypothèse, l’accent doit être mis auprès des parents sur l’importance de la fréquentation de chaque heure de cours pour assurer la régularité des apprentissages et contribuer à la réussite scolaire. Ce rappel du sens de l’école et du rôle de l’assiduité peut être effectué à l’occasion de la signature par les familles du règlement intérieur. 1.2 Le traitement des absences Dès le repérage de l’absence, les familles sont informées le plus rapidement possible par tout moyen (appel téléphonique, message écrit sur portable.....) et invitées à faire connaître au plus vite le motif de l’absence. Une relation de confiance, fondée sur le dialogue et l’échange, doit être engagée. - Dans le premier degré, indépendamment des contacts directs qui peuvent s’instaurer entre l’enseignant et les parents, l’équipe éducative, telle qu’elle est définie par l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, constitue l’instance appropriée pour établir un dialogue avec les parents sur les questions de manquement à l’assiduité scolaire. Une réflexion pourra également être conduite par les équipes pédagogiques sur les difficultés d’un élève susceptibles d’être à l’origine d’un comportement d’évitement scolaire et sur les mesures qui peuvent être prises, au sein de l’école ou en liaison avec les parents, pour y remédier. - Dans le second degré, sous l’autorité du chef d’établissement, les conseillers principaux d’éducation notamment ont vocation à établir cette relation de confiance et à proposer aux familles une aide et un suivi particuliers : point régulier sur les absences, information rapide réciproque... Les professeurs principaux sont très régulièrement informés des absences des élèves de leur classe et veilleront à proposer au chef d’établissement, en liaison avec leurs collègues enseignants les solutions pédagogiques qui leur paraîtront les plus appropriées : dialogue avec l’élève afin de le responsabiliser, rencontres avec les familles, soutien scolaire, tutorat... Les personnels sociaux et de santé et les personnels d’orientation sont étroitement associés à ce suivi afin de permettre une analyse la plus fine possible des motifs, réels ou allégués, de l’absence, en liaison, le cas échéant, avec les services extérieurs chargés de l’enfance et connaissant l’enfant. En tant que de besoin, la commission de vie scolaire, lorsqu’elle est instituée dans l’établissement, peut être réunie afin de permettre une réflexion approfondie sur l’absentéisme et les stratégies à mettre en place pour y remédier. Les situations des élèves qui posent des problèmes d’assiduité seront examinées sous tous leurs aspects, des solutions pédagogiques et éducatives pourront être proposées aux élèves et à leur famille. À cet égard l’intérêt d’un certain nombre de mesures doit être ici souligné : différencier les approches pédagogiques afin d’accroître la motivation des élèves, apporter une attention particulière aux conditions de travail scolaire (meilleur équilibre possible de l’emploi du temps des élèves, aménagement et animation des lieux de travail...). Il est rappelé que, conformément à la circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000, lorsqu’une sanction d’exclusion temporaire est prise à l’égard d’un élève, elle est accompagnée de travaux d’intérêt scolaire réalisés, le cas échéant, à l’intérieur de l’établissement. En effet, cette période ne doit pas être pour l’élève un temps de désœuvrement, afin d’éviter toute rupture avec la scolarité. - Dans les écoles et établissements, les absences sont consignées, pour chaque élève non assidu, dans un dossier constitué pour la durée de l’année scolaire. Ce dossier individuel est distinct du dossier scolaire de l’élève et n’est pas conservé d’une année sur l’autre. Il présente le relevé des absences en mentionnant leur durée et leurs motifs ainsi que l’ensemble des contacts avec la famille, les mesures prises pour rétablir l’assiduité et les résultats obtenus. Peut également figurer au dossier tout autre document ou élément d’information concernant ces absences. Les parents sont informés de l’existence de ce dossier et des conditions dans lesquelles ils peuvent y avoir accès. Si les démarches entreprises en direction de la famille et de l’élève n’ont pas d’efficacité, si l’assiduité de l’élève n’est pas rétablie, le dialogue avec la famille étant considéré comme rompu, le directeur d’école ou le chef d’établissement transmet le dossier de l’élève à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. 1.3 Le suivi de l’absentéisme Dans chaque école et établissement, les taux d’absences sont suivis classe par classe. Dans le second degré, ce suivi et les analyses effectuées figurent au rapport annuel sur le fonctionnement pédagogique de l’établissement qui est présenté au conseil d’administration. À cet égard, un débat en conseil d’administration sur l’absentéisme dans l’établissement et les actions à mener pour y remédier permettra d’associer tous les membres de la communauté éducative à cette réflexion essentielle. Dans le premier degré, le sujet pourra être abordé en conseil d’école.
2 - Le rôle des services académiques
Le recteur définit la politique académique de lutte contre l’absentéisme. Il veille à la cohérence des actions entreprises par les services départementaux de l’éducation nationale et les établissements scolaires et favorise la diffusion des bonnes pratiques repérées dans ce domaine. Le traitement individuel des dossiers des élèves qui sont transmis par les écoles et les établissements relève réglementairement de la compétence de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. L’inspecteur d’académie procède à l’instruction de ces dossiers. Il peut confier au service social en faveur des élèves le soin d’effectuer les démarches supplémentaires nécessaires à l’évaluation globale de la situation de l’enfant, suivant les modalités les plus appropriées, incluant, le cas échéant, un déplacement à domicile. Il examine par ailleurs si la situation de l’élève appelle des modalités particulières d’enseignement, le cas échéant une réorientation, voire exceptionnellement un changement d’école ou d’établissement. Dans les cas prévus aux 1° et 2° de l’article L. 131-8 du code de l’éducation, l’inspecteur d’académie adresse un avertissement à la famille ou aux personnes responsables au sens de l’article L. 131-4 du même code et leur rappelle leurs obligations légales et les sanctions pénales auxquelles elles s’exposent. Il les convoque par le même courrier à un entretien au cours duquel, lui-même ou son représentant formulera des propositions susceptibles de restaurer l’assiduité de l’enfant. Ces propositions sont transmises par écrit à la famille. Cette procédure, définie par l’article 5-2 du décret du 18 février 1966 modifié, permet d’accorder une deuxième chance à ces familles et aux élèves pour rétablir la situation, mais constitue aussi juridiquement un préalable obligatoire à la mise en œuvre éventuelle de poursuites pénales ultérieures. S’il le juge utile, l’inspecteur d’académie peut proposer aux personnes qu’il a convoquées un module de soutien à la responsabilité parentale dont il précise les modalités de mise en œuvre. Ce module est facultatif et ne peut en aucune façon être considéré comme une mesure alternative à des poursuites pénales à l’encontre des parents. Si les parents acceptent cette proposition ainsi que la communication de leurs coordonnées, l’inspecteur d’académie transmet celles-ci au responsable de l’animation du module. Il veille à tenir les directeurs d’école et les chefs d’établissement informés de la suite donnée aux dossiers qui lui sont adressés. Le cas échéant, il appelle leur attention sur la nécessité de préparer pour les élèves concernés un accueil adapté tenant compte des mesures qu’il a proposées. Si, en dépit des dispositions prises, l’assiduité scolaire n’est pas rétablie, l’inspecteur d’académie saisit le procureur de la République qui juge des suites à donner. L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, étudie l’évolution des taux d’absences dans les établissements et les résultats des politiques mises en oeuvre. Le recteur est tenu régulièrement informé des résultats de cette analyse, ainsi que de l’ensemble des mesures adoptées.
3 - La commission départementale de suivi de l’assiduité scolaire
Le préfet de département installe une commission départementale de suivi de l’assiduité scolaire. Cette instance partenariale a pour mission de mobiliser l’ensemble des partenaires en faveur de l’assiduité. Dans un souci d’efficacité, la composition de la commission prendra en compte le contexte local et l’implication éprouvée des acteurs. Outre les représentants de l’inspection académique, de la direction régionale de l’agriculture et de la forêt et du conseil général, cette commission peut être composée, en fonction du contexte local, du procureur de la République, du médiateur académique, d’élus locaux, du représentant du défenseur des enfants, de représentants de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, de représentants de la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse, des services de police et de gendarmerie, du fonds d’action et de soutien à l’intégration et à la lutte contre les discriminations, de la mutualité sociale agricole, de la ou des caisses d’allocations familiales, de l’union départementale des associations familiales, des fédérations et associations de parents d’élèves... Cette commission peut s’appuyer sur les travaux des comités départementaux qui existent déjà dans ce domaine (comité d’animation départemental des réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement de parents, groupe de pilotage départemental des dispositifs relais, comité départemental de veille éducative, comité départemental d’accompagnement à la scolarité...). Elle établit un diagnostic sur les absences des élèves et leur spécificité dans le département. Elle fixe des priorités pour mobiliser les familles en faveur de l’assiduité, elle identifie les ressources et cherche les moyens de communication et d’information les plus appropriés. Elle met en œuvre toute action de prévention adaptée. Elle en évalue les effets. Un bilan annuel des travaux de la commission sera présenté devant les comités techniques paritaires départementaux et devant le conseil départemental de l’éducation nationale.
4 - Le module de soutien à la responsabilité parentale
Le module de soutien à la responsabilité parentale constitue l’un des éléments clés du processus engageant l’école, les institutions publiques, le monde associatif et la société civile en faveur de l’assiduité des élèves soumis à l’obligation scolaire. L’objectif est d’assurer au plus vite le rétablissement de l’assiduité de l’enfant grâce à une mobilisation de sa famille. Ceci implique notamment de conseiller les parents sur la manière de créer les conditions concrètes de l’assiduité ( par exemple, en valorisant l’école et ce que l’enfant y apprend, en portant intérêt aux activités de l’enfant à l’école, en surveillant ses horaires et son travail personnel...), mais aussi de les aider à prendre conscience de leurs compétences et des outils dont ils disposent pour soutenir l’enfant dans son assiduité scolaire. Le préfet de département confie à une ou plusieurs institutions représentées dans la commission départementale, en fonction des situations locales, le soin de mettre en place le module de soutien à la responsabilité parentale. L’institution désigne en son sein un responsable de l’animation du module qui doit avoir une expérience avérée du soutien à la parentalité et de l’animation de groupes. L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, et la ou les institutions concernées concluent une convention relative à la mise en œuvre de ce module. Vous trouverez, en annexes, des précisions sur l’organisation et le fonctionnement du module de soutien à la responsabilité parentale (annexe 1) et un modèle de convention entre l’inspecteur d’académie et l’institution concernée pour la mise en œuvre du module (annexe 2). L’information et la mobilisation des familles dans un dialogue ouvert et constructif avec les équipes des écoles et des établissements, la recherche, d’abord par ces équipes, puis, le cas échéant, par l’inspecteur d’académie, de solutions pédagogiques et éducatives, la mobilisation de l’ensemble des partenaires constituent des éléments clés de la lutte en faveur de l’assiduité des élèves soumis à l’obligation scolaire. Le titre A.II de la circulaire n° 96-248 du 25 octobre 1996 relative à la surveillance des élèves et la circulaire n° 96-247 du 25 octobre 1996 relative à la prévention de l’absentéisme sont abrogés. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe 1 MODULE DE SOUTIEN À LA RESPONSABILITE PARENTALE Organisation et fonctionnement du module de soutien à la responsabilité parentale Il convient de distinguer l’opérateur (service social, organisme public, fédération ou association de parents d’élèves, association du mouvement familial, collectivité...) auquel la responsabilité est confiée par convention et le responsable de l’animation du module désigné en son sein (voir la convention type). Ce responsable s’entoure d’intervenants qui ont une bonne connaissance du contexte départemental et dont les compétences en matière de soutien à la parentalité et d’animation de groupes sont reconnues. Un travailleur social ou, quand la démarche a été mise en place, un acteur de la veille éducative, est associé à ces travaux : il peut se rendre dans les familles et les accompagner après la première session du module pour faciliter le retour de l’enfant à l’école ou l’établissement. Le responsable de l’animation du module invite les familles (père, mère ou personnes responsables de l’enfant) dont les coordonnées lui auront été communiquées par l’inspecteur d’académie, en précisant la date, le lieu et les modalités. Dans tous les cas, si les parents ont un domicile distinct, un courrier est adressé à chacun. Chaque session du module s’adresse de préférence à plusieurs familles (six maximum), pour favoriser la réflexion, l’entraide, la dynamique de mobilisation collective. Le responsable de l’animation du module évitera de réunir des familles d’un même quartier ou dont les enfants sont scolarisés dans le même établissement pour éviter les stigmatisations. Si le nombre de familles pour lesquelles le module semble utile dans le département est peu élevé, il ne faut pas hésiter à recourir à une démarche individualisée.
Déroulement type d’un module Le module se tient dans un lieu accessible et convivial. Les lieux qui pourraient entraîner une confusion (école, établissement scolaire, tribunal, etc.) sont à proscrire. Il se déroule à un moment compatible avec les contraintes des parents. Il est organisé en deux sessions : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Une première demi-journée : - est consacrée à l’explication de la loi (notamment, qu’est-ce qu’être parent selon la loi, quel est le rôle de l’école selon la loi ?) et à la mobilisation des familles pour l’assiduité de leurs enfants ; - valorise l’école, ses missions, ses valeurs ; - suscite les échanges sur l’éducation entre les familles participantes ; - présente les dispositifs et actions d’accompagnement des parents organisés localement dans le cadre du soutien à la parentalité (réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents, accompagnement à la scolarité, veille éducative, médiation familiale...) ; - prévoit à l’issue de la première session un accompagnement de chaque famille pour le retour en classe de son enfant. INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Une deuxième demi-journée : - placée un ou deux mois après permet la régulation et la mutualisation de ce qui a été entrepris par les parents.
Annexe 2 CONVENTION TYPE
Entre : l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale et l’institution/l’association, représentée par ....................., (qualité : .....................), dont le siège social est . ....................., dénommé “l’opérateur” ; il est convenu ce qui suit
Article 1 - Objet de la convention La convention a pour objet la définition des modalités de mise en œuvre du module de soutien à la responsabilité parentale par l’opérateur, en conformité avec les dispositions de la circulaire n° 2004-054 du 23 mars 2004, en particulier son annexe 1, et les orientations définies par la commission départementale de suivi de l’assiduité scolaire. Article 2 - Modalités de mise en œuvre du module de soutien à la responsabilité parentale L’opérateur assure l’organisation matérielle et l’animation des modules de soutien à la responsabilité parentale. À cet effet il s’engage à : - mettre en place sur l’année .... réunions pour 6 familles maximum par réunion ; - organiser la première session du module dans un délai d’un mois maximum après réception de la liste définie ci-dessous, ainsi qu’une deuxième session dans un délai de deux mois maximum après la première ; - adresser aux familles un courrier leur précisant la date, le lieu et les modalités du module ; - s’entourer d’intervenants qualifiés ; - transmettre à l’inspection académique, à la suite de chaque session du module, la liste des personnes qui y ont participé, ainsi que la fiche technique figurant en annexe qui sera communiquée à la commission départementale. L’opérateur nomme en son sein Madame / Monsieur ..................... (qualité : .....................) en qualité de responsable de l’animation du module de soutien à la responsabilité parentale. Il est garant de la bonne mise en œuvre du module par le responsable. Le responsable du module est tenu à la confidentialité pour toutes les informations dont il pourrait avoir connaissance dans l’exercice de ses fonctions. Article 3 - Durée de la convention La présente convention est conclue pour l’année scolaire ..................... Article 4 - Bilan de la mise en œuvre du module L’opérateur remet à l’inspection académique et à la commission départementale, au mois de juin de l’année scolaire en cours, un bilan sur la mise en œuvre du module de soutien à la responsabilité parentale sous la forme d’une synthèse des fiches techniques remises à l’issue de chaque session. Ce bilan ne contient aucune donnée nominative. Article 5 - Reconduction de la convention La convention est renouvelée par tacite reconduction sous réserve de la présentation du bilan défini à l’article 4, après avis de la commission départementale et sous réserve de la non-dénonciation de la convention par l’opérateur. Article 6 - Modification de la convention par accord conjoint des parties et rupture de la convention. Les parties peuvent d’un commun accord modifier si nécessaire la convention en cours d’année. L’opérateur s’engage à faciliter, à tout moment, le contrôle par l’administration de la mise en œuvre du module de soutien à la responsabilité parentale. En cas de nécessité, de non-exécution ou de modification substantielle sans accord écrit de l’inspecteur d’académie des conditions d’exécution de la convention par l’opérateur, l’inspecteur d’académie peut suspendre l’application de la convention. Fait le          , à L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale L’institution/l’association représentée par ... (qualité)
FICHE TECHNIQUE (À REMPLIR PAR LE RESPONSABLE À L’ISSUE DE CHAQUE SESSION DU MODULE DE SOUTIEN À LA RESPONSABILITÉ PARENTALE)
(ce document doit être adapté en fonction de la situation locale) Ce document ne comporte aucun élément nominatif concernant les familles INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre de familles qui ont accepté le module proposé par l’inspecteur d’académie INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre de familles qui ont effectivement participé à la session INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre d’enfants concernés INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Nombre et qualité des animateurs INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Contenus de la session INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Modalités qui ont semblé efficaces et biens perçues INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Climat de la session INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Points forts/points faibles INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Ce qu’il faut améliorer INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Pour la session n° 1 : description du suivi prévu INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\assidu4.gif" \* MERGEFORMATINET Pour la session n° 2 : évaluation globale
B.O. N°21 du 27 mai 2004
Port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENG0401138C RLR : 502-2 CIRCULAIRE N°2004-084 Du 18-5-2004 JO du 22-5-2004 MEN DAJ


Réf. : L. n° 2004-228 du 15-3-2004 (JO du 17-3-2004) Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directeurs et directrices des services départementaux de l’éducation nationale

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\general\\signes2.gif" \* MERGEFORMATINET La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer l’importance de ce principe indissociable des valeurs d’égalité et de respect de l’autre. Elle témoigne de la volonté des représentants de la Nation de conforter l’école de la République. La présente circulaire précise les modalités d’application de la loi du 15 mars 2004. Elle abroge et remplace la circulaire du 12 décembre 1989 relative à la laïcité, au port de signes religieux par les élèves et au caractère obligatoire des enseignements, la circulaire du 26 octobre 1993 sur le respect de la laïcité, et la circulaire du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires.
I - Les principes
La loi du 15 mars 2004 est prise en application du principe constitutionnel de laïcité qui est un des fondements de l’école publique. Ce principe, fruit d’une longue histoire, repose sur le respect de la liberté de conscience et sur l’affirmation de valeurs communes qui fondent l’unité nationale par-delà les appartenances particulières. L’école a pour mission de transmettre les valeurs de la République parmi lesquelles l’égale dignité de tous les êtres humains, l’égalité entre les hommes et les femmes et la liberté de chacun y compris dans le choix de son mode de vie. Il appartient à l’école de faire vivre ces valeurs, de développer et de conforter le libre arbitre de chacun, de garantir l’égalité entre les élèves et de promouvoir une fraternité ouverte à tous. En protégeant l’école des revendications communautaires, la loi conforte son rôle en faveur d’un vouloir-vivre-ensemble. Elle doit le faire de manière d’autant plus exigeante qu’y sont accueillis principalement des enfants. L’État est le protecteur de l’exercice individuel et collectif de la liberté de conscience. La neutralité du service public est à cet égard un gage d’égalité et de respect de l’identité de chacun. En préservant les écoles, les collèges et les lycées publics, qui ont vocation à accueillir tous les enfants, qu’ils soient croyants ou non croyants et quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques, des pressions qui peuvent résulter des manifestations ostensibles des appartenances religieuses, la loi garantit la liberté de conscience de chacun. Elle ne remet pas en cause les textes qui permettent de concilier, conformément aux articles L. 141-2, L. 141-3 et L. 141-4 du code de l’éducation, l’obligation scolaire avec le droit des parents de faire donner, s’ils le souhaitent, une instruction religieuse à leurs enfants. Parce qu’elle repose sur le respect des personnes et de leurs convictions, la laïcité ne se conçoit pas sans une lutte déterminée contre toutes les formes de discrimination. Les agents du service public de l’éducation nationale doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande fermeté à l’égard de toutes les formes de racisme ou de sexisme, de toutes les formes de violence faite à un individu en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe ethnique ou religieux. Tout propos, tout comportement qui réduit l’autre à une appartenance religieuse ou ethnique, à une nationalité (actuelle ou d’origine), à une apparence physique, appelle une réponse. Selon les cas, cette réponse relève de l’action pédagogique, disciplinaire, voire pénale. Elle doit être ferme et résolue dans tous les cas où un élève ou un autre membre de la communauté éducative est victime d’une agression (qu’elle soit physique ou verbale) en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe donné. Parce que l’intolérance et les préjugés se nourrissent de l’ignorance, la laïcité suppose également une meilleure connaissance réciproque y compris en matière de religion. À cet égard, les enseignements dispensés peuvent tous contribuer à consolider les assises d’une telle connaissance. De même, les activités de “vivre ensemble” à l’école primaire, l’éducation civique au collège ou l’éducation civique, juridique et sociale au lycée constituent des moments privilégiés pour faire progresser la tolérance et le respect de l’autre. Plus spécifiquement, les faits religieux, notamment quand ils sont des éléments explicites des programmes, comme c’est le cas en français et en histoire, doivent être utilisés au mieux dans les enseignements pour apporter aux élèves les éléments de culture indispensables à la compréhension du monde contemporain.
II - Le champ d’application de la loi
Aux termes du premier alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, “dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit”.
2.1 La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse
Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir s’appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l’apparition de nouveaux signes, voire à d’éventuelles tentatives de contournement de la loi. La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Elle n’interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l’établissement.
2.2 La loi s’applique aux écoles, aux collèges et aux lycées publics
La loi s’applique à l’ensemble des écoles et des établissements d’enseignement scolaire publics. Dans les lycées, la loi s’applique à l’ensemble des élèves, y compris ceux qui sont inscrits dans des formations post-baccalauréat (classes préparatoires aux grandes écoles, sections de technicien supérieur). La loi s’applique à l’intérieur des écoles et des établissements et plus généralement à toutes les activités placées sous la responsabilité des établissements ou des enseignants y compris celles qui se déroulent en dehors de l’enceinte de l’établissement (sortie scolaire, cours d’éducation physique et sportive...).
2.3 La loi ne modifie pas les règles applicables aux agents du service public et aux parents d’élèves
Les agents contribuant au service public de l’éducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. Ils doivent également s’abstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque d’adhésion ou au contraire comme une critique à l’égard d’une croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées. La loi ne concerne pas les parents d’élèves. Elle ne s’applique pas non plus aux candidats qui viennent passer les épreuves d’un examen ou d’un concours dans les locaux d’un établissement public d’enseignement et qui ne deviennent pas de ce seul fait des élèves de l’enseignement public. Ceux-ci doivent toutefois se soumettre aux règles d’organisation de l’examen qui visent notamment à garantir le respect de l’ordre et de la sécurité, à permettre la vérification de l’identité des candidats ou à prévenir les risques de fraudes.
2.4 Les obligations qui découlent, pour les élèves, du respect du principe de laïcité ne se résument pas à la question des signes d’appartenance religieuse
La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d’appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics. Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s’opposer à un enseignement. On ne peut admettre par exemple que certains élèves prétendent, au nom de considérations religieuses ou autres, contester le droit d’un professeur, parce que c’est un homme ou une femme, d’enseigner certaines matières ou le droit d’une personne n’appartenant pas à leur confession de faire une présentation de tel ou tel fait historique ou religieux. Par ailleurs, si certains sujets appellent de la prudence dans la manière de les aborder, il convient d’être ferme sur le principe selon lequel aucune question n’est exclue a priori du questionnement scientifique et pédagogique. Les convictions religieuses ne sauraient non plus être opposées à l’obligation d’assiduité ni aux modalités d’un examen. Les élèves doivent assister à l’ensemble des cours inscrits à leur emploi du temps sans pouvoir refuser les matières qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions. C’est une obligation légale. Les convictions religieuses ne peuvent justifier un absentéisme sélectif par exemple en éducation physique et sportive ou en sciences de la vie et de la Terre. Les consignes d’hygiène et de sécurité ne sauraient non plus être aménagées pour ce motif. Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O. En revanche, les demandes d’absence systématique ou prolongée doivent être refusées dès lors qu’elles sont incompatibles avec l’organisation de la scolarité. L’institution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions nécessaires pour qu’aucun examen ni aucune épreuve importante ne soient organisés le jour de ces grandes fêtes religieuses.
III - Le dialogue
Aux termes du second alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation tel qu’il résulte de la loi du 15 mars 2004, “le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève”. 3.1 La mise en œuvre de la loi passe d’abord par le dialogue Le second alinéa de l’article L. 141-5-1 illustre la volonté du législateur de faire en sorte que la loi soit appliquée dans le souci de convaincre les élèves de l’importance du respect du principe de laïcité. Il souligne que la priorité doit être donnée au dialogue et à la pédagogie. Ce dialogue n’est pas une négociation et ne saurait bien sûr justifier de dérogation à la loi. 3.2 L’organisation du dialogue relève de la responsabilité du chef d’établissement Lorsqu’un élève inscrit dans l’établissement se présente avec un signe ou une tenue susceptible de tomber sous le coup de l’interdiction, il importe d’engager immédiatement le dialogue avec lui. Le chef d’établissement conduit le dialogue en liaison avec l’équipe de direction et les équipes éducatives en faisant notamment appel aux enseignants qui connaissent l’élève concerné et pourront apporter leur contribution à la résolution du problème. Mais cette priorité n’est en rien exclusive de tout autre choix que le chef d’établissement pourrait au cas par cas juger opportun. Pendant la phase de dialogue, le chef d’établissement veille, en concertation avec l’équipe éducative, aux conditions dans lesquelles l’élève est scolarisé dans l’établissement. Dans les écoles primaires, l’organisation du dialogue est soumise en tant que de besoin à l’examen de l’équipe éducative prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. Le dialogue doit permettre d’expliquer à l’élève et à ses parents que le respect de la loi n’est pas un renoncement à leurs convictions. Il doit également être l’occasion d’une réflexion commune sur l’avenir de l’élève pour le mettre en garde contre les conséquences de son attitude et pour l’aider à construire un projet personnel. Pendant le dialogue, l’institution doit veiller avec un soin particulier à ne pas heurter les convictions religieuses de l’élève ou de ses parents. Le principe de laïcité s’oppose évidemment à ce que l’État ou ses agents prennent parti sur l’interprétation de pratiques ou de commandements religieux.
3.3 En l’absence d’issue favorable au dialogue
Le dialogue devra être poursuivi le temps utile pour garantir que la procédure disciplinaire n’est utilisée que pour sanctionner un refus délibéré de l’élève de se conformer à la loi. Si le conseil de discipline prononce une décision d’exclusion de l’élève, il appartiendra à l’autorité académique d’examiner avec l’élève et ses parents les conditions dans lesquelles l’élève poursuivra sa scolarité.
IV - Le règlement intérieur
La loi du 15 mars 2004 s’applique à compter de la rentrée scolaire prochaine. Même si l’interdiction posée par le premier alinéa de l’article L. 141-5-1 est d’application directe, il est utile de la rappeler dans les règlements intérieurs et de veiller à ce que ceux-ci ne comportent plus de référence à la notion de signes ostentatoires qui s’appuyait sur la jurisprudence du Conseil d’État à laquelle la loi nouvelle se substitue. Les règlements intérieurs doivent rappeler, conformément aux prescriptions du second alinéa de l’article L.141-5-1, que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève. Les chefs d’établissement sont invités à soumettre aux conseils d’administration les clauses jointes en annexe. Les recteurs diffuseront prochainement aux établissements une liste des personnes qui auront pour mission de répondre aux questions que pourraient se poser les chefs d’établissement et les équipes éducatives. Ces correspondants académiques, sous l’autorité du recteur, seront eux-mêmes en contact étroit avec la direction de l’enseignement scolaire et la direction des affaires juridiques qui sont chargées de leur apporter toute l’aide nécessaire dans la mise en œuvre de la loi. Les recteurs et les correspondants académiques sont, en tant que de besoin, les points de contact avec les tiers intéressés à la mise en œuvre de la loi. Chaque chef d’établissement adressera au recteur de son académie avant la fin de l’année scolaire 2004-2005 un compte rendu faisant le bilan des conditions d’application de la loi dans son établissement et des éventuelles difficultés rencontrées. Une attention particulière doit être apportée à la rédaction de ces comptes rendus qui fourniront les informations nécessaires au travail d’évaluation prévu par l’article 4 de la loi.
Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François FILLON
Annexe
MODÈLE D’ARTICLE À INSÉRER DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ÉTABLISSEMENT
“Conformément aux dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Lorsqu’un élève méconnaît l’interdiction posée à l’alinéa précédent, le chef d’établissement organise un dialogue avec cet élève avant l’engagement de toute procédure disciplinaire.”

B.O. n° 46 du 11 décembre 2003
LA SANTÉ DES ÉLÈVES : PROGRAMME QUINQUENNAL DE PRÉVENTION ET D’ÉDUCATION
C. n° 2003-210 du 1-12-2003 NOR : MENE0302706C RLR : 505-7 MEN - DESCO B4

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices d’académie et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissement ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale

PRÉAMBULE L’école a la responsabilité particulière, en liaison étroite avec la famille, de veiller à la santé des jeunes qui lui sont confiés et de favoriser le développement harmonieux de leur personnalité. Elle participe également à la prévention et à la promotion de la santé en assurant aux élèves, tout au long de leur scolarité, une éducation à la santé, en articulation avec les enseignements, adaptée à la fois à leurs attentes et à leurs besoins ainsi qu’aux enjeux actuels de santé publique. L’objectif est de leur permettre d’acquérir des connaissances, de développer leur esprit critique et d’adopter par là même des comportements favorables à leur santé en développant leur accès à l’autonomie et à la responsabilité. C’est pourquoi la prise en compte de la santé des élèves ne peut être l’affaire de quelques spécialistes mais concerne l’ensemble de la communauté éducative. Aussi, la promotion de la santé en faveur des élèves est-t-elle indissociable de la politique éducative globale. Elle est également liée à l’action de prévention dont les champs sont définis notamment dans le contrat-cadre de partenariat entre le ministère chargé de l’éducation nationale et le ministère chargé de la santé. Ensemble, ces politiques concourent à transmettre aux élèves la dimension essentielle du respect de soi-même et d’autrui, favorisant ainsi leur intégration à l’école et, d’une manière plus générale, dans la vie sociale. Désormais, la politique éducative de santé à l’école s’inscrit dans un programme quinquennal, défini en termes d’objectifs prioritaires, de stratégies d’action et d’évaluation. La mise en œuvre de ce programme s’appuie, d’une part sur les textes actuellement en vigueur à l’éducation nationale : - la circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, “Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège”, qui fera l’objet de modifications suite au rapport des inspections générales de l’éducation nationale et de l’inspection générale des affaires sociales, dont les conclusions doivent être rendues pour la fin de l’année 2003 ; - la circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998 “Prévention des conduites à risque et comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté” ; - la circulaire n° 98-140 du 7 juillet 1998, “Éducation à la citoyenneté dans l’enseignement primaire et secondaire” ; - les circulaires n° 2001-012 du 12 janvier 2001 “Orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves”, n° 2001-013 “Missions des médecins de l’éducation nationale” et n° 2001-014 “Missions des infirmier(ères) de l’éducation nationale” ; - les circulaires n° 2002-024 du 31 janvier 2002 et n° 2002-111 du 30 avril 2002 : “Adaptation et intégration scolaires : des ressources au service d’une scolarité réussie pour tous les élèves” ; - la circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 “Éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées”, d’autre part, sur des collaborations plus étroites et formalisées avec les partenaires du système éducatif : ministère chargé de la santé, Institut national de prévention et d’éducation à la santé, Institut national de la santé et de la recherche médicale (contrat-cadre et conventions joints en annexe de la présente circulaire). Il faut en effet aujourd’hui organiser, autour de la santé des élèves, une mobilisation totale pour aider les jeunes à préserver leur santé et lutter efficacement contre les problèmes qu’ils sont susceptibles de rencontrer. A cette fin, l’implication des familles, et de tous les acteurs de la communauté éducative, en particulier les personnels de santé et sociaux mais aussi les enseignants et les conseillers principaux d’éducation, qui sont au quotidien avec les élèves, comme la collaboration étroite avec les partenaires (collectivités, organismes publics et associatifs, professionnels de santé extérieurs à l’école) sont indispensables. La réflexion sur la santé des élèves devra être intégrée à la vie de l’école ou de l’établissement scolaire, en prenant en compte notamment les questions de gestion du temps et de l’espace scolaires des élèves et des adultes. Les instances de l’école ou de l’établissement scolaire - conseil d’école, conseil d’administration, commission hygiène et sécurité, comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté...) - constituent des lieux de débat et de concertation sur l’ensemble de ces questions. L’ensemble des partenaires y contribue, dans l’école comme dans les différents lieux de vie des enfants et des adolescents. Un bilan régulier de la politique menée dans le cadre de ce programme sera présenté aux instances paritaires académiques et départementales. Ainsi l’école, en tenant compte de son environnement et en favorisant l’éducation des jeunes à la santé et à la citoyenneté, s’associera pleinement à la politique générale du pays en matière de santé publique dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé.
I - Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves
La santé des élèves est un facteur essentiel dans l’acquisition des savoirs à l’école. Le repérage et le suivi efficaces des problèmes de santé doivent également permettre de remédier aux inégalités face à l’accès aux soins, liées soit au contexte familial et social, soit à la localisation géographique. Ainsi, les bilans médicaux, effectués par les médecins de l’éducation nationale, contribuent à dépister les pathologies, les maladies, les déficiences pouvant entraver la scolarité des élèves, notamment les troubles spécifiques du langage écrit ou oral, de repérer les signes de souffrance psychique, de délivrer des conseils de santé, de favoriser toute forme d’intégration scolaire et d’orienter si nécessaire vers des structures adaptées, mais aussi de construire une véritable vigilance des familles et des jeunes sur les problèmes liés à la santé. La réalisation de cet objectif doit suivre trois axes prioritaires : - réaliser à 100 % les bilans médicaux des enfants scolarisés avant leur sixième anniversaire. Ce bilan, inscrit dans le code de l’éducation, doit être centré sur les acquisitions et le développement nécessaires à une bonne insertion à l’école, notamment sur les compétences neuro-sensorielles nécessaires à l’apprentissage des langages. La concertation entre médecins, infirmier(e)s, enseignants, membres du RASED, professionnels de soins et les familles sera organisée conformément aux dispositions de la circulaire n° 2002-024 du 31 janvier 2002, relative à la mise en œuvre d’un plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral ou écrit ; - augmenter l’efficacité du suivi des avis médicaux donnés aux familles pour assurer l’accès et le recours aux soins. Le taux actuel de retour d’information de ces avis s’établit en moyenne autour de 35 %. L’objectif fixé est d’atteindre un taux de 80 %. Il convient de parvenir à une mobilisation générale pour améliorer l’accès aux soins : l’organisation de réseaux locaux en vue d’une recherche concertée de solutions partenariales, une étroite collaboration avec les familles, les services des collectivités territoriales et les organismes sociaux, la formation d’équipes pluriprofessionnelles sensibilisées au repérage d’indicateurs significatifs et le contrôle effectif par les personnels de la communauté éducative concernés par le suivi de santé des élèves (cf. en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe3#annexe3" annexe 3 à titre d’exemple les protocoles de l’Oise et de la Seine-Saint-Denis) ; - inciter les familles à faire bénéficier leurs enfants des consultations de prévention aux âges charnières (fin du primaire et fin du collège) à partir de la rentrée 2004 ; ces consultations gratuites, déjà organisées par certaines caisses primaires d’assurance maladie (CPAM), sont réalisées, au choix de la famille, en ville, à l’hôpital, au dispensaire ou dans toute autre structure habilitée. Il s’agit de les multiplier. Il est à noter qu’un nombre important d’élèves bénéficient d’une visite dite “d’orientation” en fin de 3ème. Il conviendra d’établir des modalités de liaison entre les médecins de l’éducation nationale qui effectuent cette visite et les médecins qui réaliseront la visite de prévention. D’une façon générale, les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, veilleront à ce que la collaboration étroite entre les médecins scolaires, les médecins de la protection maternelle et infantile et les médecins de ville permette d’atteindre rapidement ces premiers objectifs. En outre, il pourra être fait appel aux étudiants en médecine de 3ème cycle qui effectueront tout ou une partie de leur stage en milieu scolaire. Ces internes, sous la responsabilité des médecins de l’éducation nationale, apporteront leur concours aux différentes actions menées. Pour accompagner cette démarche, il est nécessaire que les différents médecins appelés à intervenir auprès des enfants, disposent d’outils communs de recueil de données. Pour la rentrée scolaire 2004/2005, un nouveau carnet de santé, adapté à ces objectifs, ainsi qu’un protocole de consultation intégrant des données sur la santé psychique, seront élaborés par un groupe national de travail éducation nationale-santé. Ce carnet intégrera également les protocoles de soins et d’urgence des élèves atteints de troubles de la santé et le repérage des troubles spécifiques du langage. Il sera utilisé, comme le carnet de santé actuel, conformément aux règles régissant le respect de la confidentialité. De manière transitoire, il conviendra d’utiliser les documents existants pour l’année scolaire 2003-2004, tout en veillant particulièrement aux orientations nouvelles.
II - Mieux connaître, mieux repérer et prendre en compte les signes de souffrances psychiques des enfants et des adolescents
Des enfants et des adolescents en souffrance se signalent de plus en plus tôt par des plaintes somatiques, des troubles du comportement qui ne sont pas toujours reconnus comme des signaux d’alarme, mais dont la fréquence et la durée doivent alerter (repli sur soi, violences, absentéisme, modifications importantes des résultats scolaires...). Une attention particulière doit être apportée au repérage des risques suicidaires ; en effet, 8,7 % des garçons et 19 % des filles consultant l’infirmière déclarent avoir déjà tenté de se suicider. (1) Le travail en équipe doit être favorisé autour de ces jeunes fragilisés. Dans les différents lieux d’accueil et d’écoute existant dans les établissements scolaires, tous les personnels -personnels de direction, d’enseignement, d’éducation, d’assistance éducative, d’accueil, de restauration, sociaux et de santé, administratifs et techniques, ainsi que les psychologues scolaires et les conseillers d’orientation-psychologues-doivent être attentifs aux signes de mal-être des enfants et des adolescents. La visite à l’infirmerie est souvent l’occasion de repérer ces signes. Si la situation le nécessite, et après accord de la famille pour un élève mineur, ou de l’élève lui-même s’il est majeur, le relais sera passé au médecin de l’éducation nationale ou, en cas d’impossibilité ou d’urgence, au médecin traitant, ou au service d’urgence spécialisé afin qu’un diagnostic soit réalisé. Toute prise en charge éventuelle, sera alors proposée dans le cadre d’un travail en réseau avec les services spécialisés, notamment avec les CMPP et les secteurs de psychiatrie. Afin d’organiser ce travail en réseau de façon systématique, une concertation pour la mise en place d’un dispositif d’orientation et d’accueil sera engagée à partir de la rentrée 2003, dans chaque département par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, dans le cadre d’une convention avec le directeur départemental de l’action sanitaire et sociale, et les services de santé concernés pour le signalement et la prise en charge des urgences psychiques après concertation entre les partenaires concernés. Ce dispositif devra conduire à créer des procédures innovantes permettant d’orienter rapidement les élèves en souffrance et de les accueillir au plus vite dans les structures d’accompagnement ou de traitement adéquates. Il s’agit de tout mettre en œuvre pour assurer la meilleure protection des jeunes. L’objectif recherché est que soit organisée, au cours de l’année 2003-2004, une vingtaine de dispositifs d’accueil, à titre expérimental, dont il conviendra de prévoir l’évaluation, avant une éventuelle démultiplication. Cette mesure figure au nombre des objectifs prioritaires retenus dans le contrat-cadre entre le ministère chargé de l’éducation nationale et le ministère chargé de la santé. Afin d’accompagner la mise en œuvre de ces actions, il est nécessaire de mener un travail préalable permettant : - de mesurer et d’identifier la prévalence de ces troubles ainsi que leur prise en charge dans la population scolaire ; - de sensibiliser et d’informer les enseignants et l’ensemble des personnels des écoles et des établissements scolaires qui ont un contact quotidien avec les élèves ; - de renforcer les compétences des professionnels de santé et sociaux rattachés aux écoles et aux établissements scolaires, ainsi que des psychologues scolaires et des COP, dans le domaine de la santé psychique, et notamment dans la prévention des conduites suicidaires ; - de développer la collaboration entre le milieu scolaire et les structures spécialisées (CMPP, secteurs de psychiatrie, services de médecine pour adolescents...) ; - de s’appuyer sur les recommandations du guide réalisé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) intitulé “La prévention du suicide -indications pour le personnel enseignant et le milieu scolaire” et diffusé à la rentrée dans les académies. À cette fin, plusieurs mesures vont être mises en œuvre. Il s’agit tout particulièrement : - d’intégrer, dès la rentrée 2003 dans le cadre du cycle triennal d’enquêtes engagé entre la direction de l’enseignement scolaire et la direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques du ministère chargé de la santé, un volet “santé psychique” dans le questionnaire en direction des élèves de 3ème. Le protocole d’enquêtes entre les directions concernées figure en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe5#annexe5" annexe 5) du contrat-cadre éducation nationale-santé ; - d’identifier des propositions d’actions à partir des expertises collectives menées sous la direction de l’INSERM, d’une part sur l’éducation pour la santé des jeunes, et d’autre part, sur le dépistage et la prévention des troubles mentaux chez l’enfant et l’adolescent ; - d’élaborer un guide d’action à destination des équipes éducatives en partenariat avec l’INPES. Ce guide proposera, outre des apports théoriques, des exemples concrets d’actions de terrain susceptibles de servir d’appui aux actions à mener ; - de permettre, dans le cadre du plan national de prévention du suicide, l’accès aux formations organisées au plan régional, pour les personnels de santé et sociaux intervenant en milieu scolaire ; - de réaliser une enquête sur les collaborations existantes ou à développer entre les équipes éducatives et les équipes de psychiatrie, les CMP et les CMPP. Cette enquête sera menée à partir de la fin de l’année 2003, sur un échantillon d’écoles et d’établissements. L’état des lieux ainsi réalisé permettra d’établir des recommandations pour une meilleure prise en charge des élèves en souffrance ; - d’organiser des journées de sensibilisation régionales ou départementales à destination des responsables de la santé publique et de l’éducation nationale, afin de favoriser la connaissance mutuelle de ces réseaux et la circulation des informations ; - de mettre en place une convention-cadre avec l’INSERM, ayant pour objet de fixer les conditions générales de collaboration pour faire progresser et valoriser les connaissances disponibles liées à l’enfance et à l’adolescence, et contribuer à leur mise à disposition auprès des acteurs du système éducatif. En 2003-2004 le programme de travail portera sur une étude à caractère multidisciplinaire sur les modes de vie et les comportements à risque des enfants et des adolescents scolarisés (convention cadre jointe en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe4#annexe4" annexe 4). (1) Source : enquête en milieu scolaire réalisée par l’Inserm en 2001.
III - Assurer tout au long de la scolarité la continuité des actions d’éducation à la santé
Dans le cadre de l’action publique d’éducation et de promotion de la santé chez les jeunes, l’école a un rôle prépondérant à jouer, complémentaire de celui de la famille. L’éducation à la santé participe à l’acquisition progressive de savoirs et de compétences qui permettront aux élèves de faire des choix éclairés et responsables en matière de santé. 3.1 Intégrer dans les projets d’école et d’établissement une programmation ou des actions d’éducation à la santé Dès à présent, les thèmes relatifs à la santé sont abordés à l’école primaire, comme au collège ou au lycée, au travers des enseignements, et peuvent l’être dans le cadre de dispositifs spécifiques tels que les itinéraires de découverte, les travaux personnels encadrés et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel. D’autre part, les dispositions de la circulaire du 1er juillet 1998 relative aux comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté ainsi que le cadre donné par la circulaire du 24 novembre 1998 “Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège” qui prévoit l’organisation de 30 à 40 heures de rencontres éducatives sur la santé ont permis la mise en place de nombreuses actions en particulier dans les collèges. Ce dernier dispositif fera l’objet d’une évaluation conjointe de l’inspection générale des affaires sociales, de l’inspection générale de l’éducation nationale, et de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, s’attachant notamment à en évaluer les conditions effectives d’application, à en analyser les modalités de mise en œuvre, freins et éléments facilitateurs. L’évaluation examinera également la complémentarité entre les actions conduites dans les établissements scolaires et les politiques d’éducation à la santé menées en direction des jeunes en dehors du cadre scolaire, ainsi que les articulations entre les différents partenaires. Enfin, elle formulera toute proposition en vue du renouvellement du dispositif d’éducation à la santé à l’école et au collège, de son extension au lycée et d’une meilleure coordination des acteurs impliqués dans ces politiques. Cependant, d’ores et déjà, l’étude menée en 2001 (2) sur l’éducation à la santé et à la sexualité à l’école et au collège, met en évidence une multiplicité et une hétérogénéité d’actions sans projet réellement structuré. Aussi, afin d’aider les équipes éducatives à construire une programmation d’éducation à la santé, intégrée dans le projet d’école et d’établissement, un travail a-t-il été entrepris entre la direction de l’enseignement scolaire, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, afin de mettre en place une expérimentation dans ce domaine. Celle-ci s’appuiera sur les enseignements et les séances d’éducation à la santé, en tenant compte d’une progression pédagogique de l’école au lycée et proposera des pistes d’actions ainsi qu’une méthodologie d’intervention et d’évaluation. Cette expérimentation se déroulera sur trois ans dans les académies volontaires et son évaluation déterminera les conditions de sa généralisation. Trois à cinq bassins de formation seront retenus. Parallèlement, un guide méthodologique sera réalisé et diffusé à l’ensemble des académies à la rentrée 2006. Plus largement, la convention de partenariat engagée entre l’INPES et la DESCO précise les diverses modalités de collaboration, et définit les opérations prioritaires à mener en commun. Elle est annexée au contrat-cadre éducation nationale-santé ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe2#annexe2" annexe 2). 3.2 Développer l’éducation à la sexualité Conformément à la loi du 4 juillet 2001 et à la circulaire du 27 février 2003, l’ensemble des collèges et des lycées doivent mettre en place des séances d’éducation à la sexualité. Un travail important a déjà été réalisé dans les collèges pour les classes de 4ème et 3ème. Il convient désormais de l’étendre à tous les niveaux de classes. Dans les lycées, une information est souvent effectuée sur des thématiques précises, notamment en termes de prévention des risques. Il importe désormais de mettre en œuvre une véritable éducation à la sexualité. L’objectif à atteindre est fixé à au moins 50 % des lycées sur 3 ans. Les méthodes d’intervention devront être adaptées à l’âge et aux attentes des élèves, en privilégiant notamment les temps d’échanges et les débats. Afin de faciliter la mise en œuvre de ces dispositions, deux documents pédagogiques seront mis à disposition des formateurs et des équipes éducatives des collèges et des lycées : un support de formation réactualisant et complétant le guide “Repères sur l’éducation à la sexualité” sera diffusé très prochainement et un guide pédagogique sera réalisé en 2004. Une brochure à l’intention des enseignants du premier degré sera élaborée au cours de cette même année. Par ailleurs, les élèves doivent être informés, dans les établissements scolaires, des diverses sources d’information, d’orientation et de conseil existantes au sein de ceux-ci et à l’extérieur. À cet effet, un espace d’affichage dans les lieux de passage des élèves et dans les lieux de soins sera obligatoirement réservé. Il comportera les heures d’ouverture de l’infirmerie, les numéros verts, les coordonnées des structures locales (centres de planification et d’éducation familiale, de planning familial, consultations de dépistage anonyme et gratuit, accès gratuits à la contraception d’urgence). Dans les lycées, les modalités de mise à disposition des préservatifs (dans les infirmeries et/ou dans tout type de distributeur automatique), devront être établies et faire l’objet d’une réflexion avec les lycéens, au sein du conseil d’administration et du conseil de la vie lycéenne, afin de permettre une meilleure accessibilité à ce moyen de prévention.
(2) Note d’information 03.02 avril de la DPD à la demande de la DESCO.
3.3 Prévenir les conduites addictives La prévention des comportements à risque et la lutte contre la consommation de produits illicites ou dangereux doit être intégrée dès l’école primaire et tout au long du cursus scolaire, particulièrement au collège. L’expérimentation des produits psycho-actifs est de plus en plus précoce et conduit de plus en plus souvent à des poly-consommations associant les drogues, l’alcool, le tabac et la prise de médicaments psycho-actifs. Ces consommations plus ou moins régulières, peuvent porter gravement atteinte à la santé et à la scolarité des jeunes, et compromettre leur insertion dans la société. Une enquête DESCO-OFDT (3)-MILDT relative à l’application de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 dans les établissements, réalisée en 2001, montre que l’application de cette loi n’est pas effective, notamment dans les lycées. À partir de ces constats, il est obligatoire : - d’appliquer effectivement la loi ° 91-32 du 10 janvier 1991 ; - d’inscrire dans les règlements intérieurs l’interdiction de fumer dans l’enceinte des établissements (lieux couverts et non couverts) pour l’ensemble des élèves. Par ailleurs, il est essentiel de décourager l’initiation aux substances psycho-actives et de réduire les risques sanitaires et sociaux chez les jeunes consommateurs. Dans cette perspective, les modalités suivantes devront être mises en œuvre : - faire connaître, appliquer les dispositions de la loi sur les consommations de produits licites (loi du 10 janvier 1991) et illicites (loi du 31 décembre 1970), et les inscrire au règlement intérieur ; - rappeler systématiquement les sanctions disciplinaires et judiciaires encourues en cas d’infraction à la législation sur les stupéfiants ; - organiser dans le cadre du projet d’établissement une information systématique sur les dangers des produits psycho-actifs et la nocivité des polyconsommations ; - prévoir des réunions d’information et de sensibilisation en début d’année scolaire à l’intention des personnels de l’établissement et des parents, non seulement sur la connaissance et les effets des produits, mais aussi sur le développement de l’adolescent ; - développer des actions d’aide aux jeunes en situation de consommation régulière et mettre éventuellement en place des orientations vers les services spécialisés. Le chef d’établissement veillera à l’application de ces mesures en usant de tous les moyens à sa disposition pour leur mise en œuvre. Celle-ci fera l’objet d’un point particulier dans le bilan annuel d’activité présenté au conseil d’administration. Afin d’améliorer la lutte contre le tabagisme, les infirmières des établissements scolaires proposeront aux adolescents, dans le cadre d’actions de prévention, des tests visant à mesurer le taux de monoxyde de carbone expiré et leur communiqueront des informations sur l’accès aux dispositifs de sevrage. Elles pourront accompagner les élèves engagés dans une démarche de sevrage en lien avec les professionnels ou services spécialisés. Elles auront également la possibilité de délivrer ponctuellement, et à titre dérogatoire, des substituts nicotiniques (pastilles sublinguales), après une phase d’expérimentation conduite dans une vingtaine d’établissements volontaires. Les modalités de cette expérimentation figurent en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe1#annexe1" annexes 1.2 et 1.3) du contrat-cadre éducation nationale-santé. Le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté est le dispositif le mieux adapté pour organiser ces actions de prévention, notamment des conduites addictives. La totalité des établissements devront en être dotés à la rentrée 2004. À cette fin, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, réunira les représentants des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté de chaque bassin d’éducation de son département dans le courant du premier trimestre de chaque année scolaire pour définir, en conformité avec les orientations nationales et académiques, le programme d’actions de l’année scolaire à venir. Les coordonnateurs académiques et les personnes-ressources formés au niveau des inspections académiques devront renforcer leur collaboration avec les chefs de projets départementaux drogues et dépendances. L’organisation, en 2003-2004 de journées interacadémiques, à destination du réseau des coordonnateurs académiques et des chefs de projet départementaux drogues et dépendances, conduira en 2004 à la tenue d’“Assises de la prévention”. 3.4 Éduquer à la nutrition et prévenir les problèmes de surpoids et d’obésité Les problèmes de surpoids ou d’obésité touchent aujourd’hui plus de 10 % des enfants de 5 à 12 ans et 13,4 % des adolescents. L’éducation nutritionnelle, l’éducation au goût et à la consommation, ont toute leur place aussi bien à l’école qu’au collège ou au lycée, en appui sur les enseignements ou dans le cadre des animations organisées autour de la valorisation des patrimoines culinaires. Cette éducation à la nutrition et à la prévention des problèmes de surpoids et d’obésité, conformément aux recommandations du Plan national nutrition santé, doit s’appuyer sur des mesures concrètes. En particulier, il convient : - de généraliser l’utilisation des outils de repérage (disque indice de masse corporelle -IMC- et courbe de poids), lors des bilans médicaux et des dépistages infirmiers et d’informer systématiquement les parents des suites de ce repérage ; - de diffuser dans les établissements scolaires en 2004-2005 un guide de la nutrition pour les adolescents, élaboré par l’INPES ; - d’inciter les chefs d’établissement à mener une réflexion au sein du conseil d’administration sur la présence de distributeurs et particulièrement sur leurs contenus afin de prendre en compte la qualité nutritionnelle des produits proposés. Les boissons sans sucre, l’eau, les produits frais (fruits, légumes...) et les aliments à faible teneur en calories seront largement privilégiés dans ces distributeurs ; - de définir une politique d’installation de fontaines d’eau réfrigérée en concertation avec les collectivités territoriales concernées. Tous les établissements devront être pourvus de ces fontaines à l’horizon 2007. En ce qui concerne l’opportunité et la composition de la “collation de 10 heures” ainsi que des aliments proposés lors des goûters et à l’occasion des différentes manifestations organisées au sein de l’école (anniversaires, fêtes de fin d’année, kermesses...), une expertise scientifique va être réalisée par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments. À l’issue de cette expertise, et sans méconnaître les aspects de convivialité qui s’attachent à ces événements, des recommandations seront communiquées aux écoles. Par ailleurs une enquête sera menée au cours de l’année 2004 sur l’application de la circulaire du 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en milieu scolaire, notamment en ce qui concerne les recommandations nutritionnelles. Enfin il faut rappeler que l’activité physique et sportive est un facteur essentiel de prévention des problèmes de surpoids et d’obésité.
(3) OFDT : Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
IV - Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : généraliser l’apprentissage des gestes qui sauvent
Afin d’aboutir à une généralisation progressive de l’apprentissage des gestes qui sauvent, deux priorités sont déterminées : - dans toutes les écoles, développer sur les trois années à venir le dispositif “Apprendre à porter secours” (APS) ; - dans les collèges, poursuivre ce programme au cours des cinq prochaines années scolaires afin d’aboutir, à la fin de cette période, à l’obtention de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS) pour tous les élèves. Cet apprentissage a un double objectif : d’une part, permettre à tout élève d’effectuer une alerte et de pratiquer des gestes simples face à une situation d’urgence médicale avant la prise en charge par les secours spécialisés, d’autre part, faire acquérir aux élèves des savoirs et savoir-faire dans la gestion de situations d’incidents ou d’accidents de santé, en prenant appui sur les programmes d’enseignement. Cinq mesures accompagnent ce dispositif : - une attestation nationale validera les acquis de cette formation à l’issue des trois cycles de l’école primaire ; - la brochure pédagogique “APS”, référentiel de formation pour les formateurs, sera actualisée et diffusée dès la rentrée 2003-2004. Elle prend en compte les nouveaux programmes de l’enseignement primaire et l’évolution de la formation aux premiers secours ; - le développement de la formation aux premiers secours des enseignants se poursuivra en formation initiale ou continue ; - le partenariat entre le ministère chargé de l’éducation nationale et le ministère chargé de la santé sur la formation “Apprendre à porter secours” est formalisé dans le cadre d’une convention nationale, qui sera mise en œuvre durant l’année scolaire 2003-2004 ; cette convention est jointe en annexe ( HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe6#annexe6" annexes 6, 6.1, 6.2) du contrat-cadre éducation nationale-santé. - un protocole d’accord sera également signé entre le ministère chargé de l’éducation nationale et le ministère de l’intérieur afin d’aboutir, à terme, à ce que les collégiens puissent obtenir en fin de 3ème l’attestation de formation aux premiers secours. Un premier bilan concernant : - le dispositif mis en place dans les académies relatif au suivi des problèmes de santé des élèves et des avis médicaux donnés aux familles ; - le dispositif d’orientation et d’accueil pour les élèves en souffrances psychiques ; - l’expérimentation des vingt-deux sites pilotes de lutte contre le tabagisme (liste en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "annexe1#annexe1" annexe 1.3), devra être adressé par les inspecteurs d’académie aux recteurs, puis transmis à la direction de l’enseignement scolaire pour le 15 mars 2004 selon une grille nationale qui sera adressée aux recteurs ultérieurement.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR



Annexe 1.1
contrat-cadre DE PARTENARIAT EN SANTÉ PUBLIQUE
Entre le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, le ministre délégué à l’enseignement scolaire et le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées
PRÉAMBULE L’établissement d’une collaboration renforcée entre le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et le ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées est un impératif, comme l’ont démontré les travaux et les études réalisés en commun à l’occasion de l’adoption du plan national de lutte contre le cancer ou de la présentation en conseil des ministres de la communication sur la santé des jeunes en milieu scolaire. Le politique de Santé publique et la promotion de la santé en faveur des élèves sont étroitement liées. En effet, la protection de la santé des jeunes représente le premier maillon de la chaîne de préservation du capital santé de chacun. C’est au sein du milieu familial, mais aussi à l’école que se forgent les prises de conscience, les comportements et les habitudes qui feront que l’adulte sera attentif à la qualité de sa santé tout au long de son existence. C’est dire l’importance du rôle de l’école pour veiller au bien-être et à l’épanouissement physique, mental et social de l’élève, assurer, tout au long de la scolarité, une éducation à la santé adaptée aux enjeux actuels et contribuer à la prévention des conduites et des situations à risques. Les deux ministres conviennent de renforcer et de mieux organiser leur collaboration dans le présent contrat-cadre. Article 1 - Domaines concernés Ce contrat porte sur les différentes dimensions de la politique de santé publique qui concernent la population des élèves. Les principaux domaines concernés sont : - les dépistages des troubles de la santé, notamment les troubles sensoriels ; - la prévention des conduites à risques incluant les consommations de produits psycho-actifs et du tabac ; - la promotion des comportements favorables à la santé notamment en matière de nutrition, d’activité physique, d’exposition solaire, de qualité du sommeil ; - l’éducation à la sexualité notamment pour une prévention des infections sexuellement transmissibles, du sida et des grossesses non désirées ; - la prévention des troubles mentaux ainsi que le suivi des élèves concernés ; - la scolarisation des enfants malades. Article 2 - Objectifs Chaque année scolaire, les objectifs prioritaires des ministères font l’objet d’une définition commune par les ministres. Pour l’année scolaire 2003-2004, les objectifs prioritaires sont : - la lutte contre le tabagisme (annexes 1.2 et 1.3) ; - la généralisation de la formation aux premiers secours ; - la collaboration entre la direction de l’enseignement scolaire et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé ; - la réalisation d’un cycle triennal d’enquêtes sur l’état de santé des populations scolaires ; - l’expérimentation de la mise en place de dispositifs d’accueil des enfants et des adolescents en souffrance psychique. Dans chacun de ces domaines, les deux ministères décident de coordonner leurs actions et de soutenir activement les programmes ou actions en faveur de l’éducation à la santé et de la santé des jeunes en milieu scolaire. Ils favoriseront le développement de la promotion de la santé au sein de l’école, du collège et du lycée, dans un objectif de continuité avec les actions menées sur ce thème au cours de la petite enfance et d’anticipation des enjeux de santé attachés à la vie adulte et professionnelle. Article 3 - Constitution du comité de pilotage Un comité de pilotage est constitué, sous la présidence conjointe du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de l’éducation nationale. Il est notamment composé des organismes cités ci-après. • Pour le ministère de la santé la direction générale de la santé, l’institut national de prévention et d’éducation à la santé, l’institut de veille sanitaire • Pour le ministère de l’éducation nationale La direction de l’enseignement scolaire, la direction de l’enseignement supérieur, la direction de la recherche, l’inspection générale de l’éducation nationale • Les organismes compétents en matière de prévention et d’éducation à la santé, en particulier la mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie et l’Inserm. Article 4 - Missions Les missions du comité de pilotage sont : - la définition des objectifs communs, du programme d’actions et de son calendrier ; - le choix des études et enquêtes à mener en commun ; - le choix des thèmes faisant l’objet d’actions communes de communication, d’information et de formation des personnels ; - la définition des modalités selon lesquelles les agences sanitaires contribuent au programme d’action; - le suivi des indicateurs d’évaluation des actions ; - la bonne articulation entre le repérage, le dépistage et le dispositif de prise en charge ; - l’examen des possibilités de développement de la collaboration entre tous les partenaires, dans le domaine de l’éducation à la santé des jeunes et de la prévention en milieu scolaire. Le comité de pilotage peut décider de constituer des groupes de travail associant toute personnalité compétente dans le domaine concerné. Il se réunira au moins une fois par an. Fait à Paris, le 17 juillet 2003 Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées Jean-François MATTEI Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS Annexe 1.2
APPLICATION DE LA LOI DU 10 JANVIER 1991 DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Objectif
Viser à ce que tous les établissements scolaires appliquent la loi du 10 janvier 1991 dès la rentrée scolaire 2003.
Public visé
Tous les élèves et tous les personnels, des écoles, des collèges et des lycées d’enseignement général, technique et professionnel.
Modalités
- Rappeler aux chefs d’établissement et aux corps d’inspection l’impératif du respect de la loi. - Encourager les initiatives tendant à faire des écoles et des établissements scolaires des lieux non fumeurs. - Favoriser l’information des jeunes et des personnels sur les conséquences du tabagisme. - Agir sur les représentations sociales et culturelles de la consommation de tabac. - Décourager l’initiation et favoriser le sevrage chez les jeunes consommateurs. - Apporter une aide méthodologique aux établissements scolaires qui s’engagent dans la lutte contre le tabagisme. - Mettre en place dans vingt-deux établissements scolaires pilotes des centres de ressources (infirmeries) dès la rentrée 2003 (voir cahier des charges annexe 1.3). - Assurer la formation spécifique des infirmières scolaires en premier lieu des établissements scolaires pilotes, notamment pour le soutien personnel à apporter aux fumeurs. - Faciliter la diffusion de l’information et l’aide à l’arrêt de la consommation du tabac pour les jeunes et les adultes, et/ou orientation vers les services spécialisés. Ces axes s’intègrent dans la stratégie générale de prévention, de dépistage et de prise en charge des consommations de substances psychoactives mise en place par le Gouvernement dans le cadre du plan quinquennal de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Annexe 1.3
EXPÉRIMENTATION DANS 22 ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PILOTES
Objectif
Viser à ce que ces vingt-deux établissements scolaires pilotes deviennent des lieux non fumeurs.
Public visé
Tous les élèves et tous les personnels des établissements concernés
Conditions de mise en œuvre
- Appel à candidature auprès des lycées volontaires disposant d’une infirmerie et dotés d’un poste d’infirmier(ère) à temps plein. - Implication du chef d’établissement, de l’infirmier(ère) scolaire et de la communauté éducative. - Existence de ressources de proximité pour l’information et le sevrage tabagique.
Modalités
- Communication sur le projet pour impliquer l’ensemble des acteurs de la communauté (personnels, parents, élèves) et les partenaires et maintenir la dynamique tout au long de l’année, en s’appuyant sur les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté. - Formation spécifique des infirmier(ère)s de l’éducation nationale. - Mise à disposition de testeurs de monoxyde de carbone dans les infirmeries et, à titre dérogatoire, de substituts nicotiniques de dépannage. Des financements spécifiques sont prévus sur le budget du ministère chargé de la santé (chapitre 47-11). - Développement d’un travail en réseau avec les partenaires locaux : centres d’information, consultation tabacologiques, centres d’information et de ressources sur la drogue et les dépendances (CIRDD), comités départementaux d’éducation à la santé (CODES), médecin de ville ...
Évaluation
Cette politique d’expérimentation se déroulera dès l’année scolaire 2003-2004. Elle sera évaluée sur la base d’indicateurs établis au niveau national et mis à la disposition des établissements scolaires au cours du 1er trimestre de l’année scolaire. La généralisation de l’action fera l’objet d’une planification rapide.|
LUTTE CONTRE LE TABAC - EXPÉRIMENTATION 22 SITES PILOTES
La liste des 22 sites pilotes est au format PDF ( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/46/sites.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 31 Ko" \t "_blank" sites.pdf - 1 page, 31 Ko) Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site www.adobe.fr" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Annexe 2
CONVENTION
Entre Le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé PRÉAMBULE Le ministère chargé de l’éducation nationale conduit dans le cadre de sa mission éducative une politique de promotion de la santé, d’éducation à la santé et de prévention, en faveur des élèves. Les axes essentiels de cette politique sont définis dans les textes suivants : - La circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998, Prévention des conduites à risque et comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté, rappelle les principes fondamentaux de la politique éducative en matière de prévention des conduites à risque, définit la politique de l’établissement scolaire dans ce domaine et invite à une généralisation des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC). - La circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège, définit la nature et les objectifs de l’éducation à la santé, les moyens et les méthodes de sa mise en œuvre et instaure des rencontres éducatives sur la santé au collège. - La circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001, définis les Orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves. - La circulaire n° 2002-098 du 25 avril 2002, Politique de santé en faveur des élèves, résume les trois principes qui guident la politique de santé à l’école : l’information et la participation des familles, l’implication de l’ensemble de la communauté éducative et le développement de partenariats avec les autres acteurs de santé publique. - La circulaire n° 03-027 du 17 février 2003, L’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées, instaure trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité pour les trois niveaux de scolarité. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), établissement public créé par décret le 3 mai 2002, s’est substitué au Comité français d’éducation pour la santé (CFES). Selon les termes de la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, il a pour missions : - d’exercer une fonction d’expertise et de conseil en matière de prévention et de promotion de la santé ; - d’assurer le développement de l’éducation pour la santé, y compris de l’éducation thérapeutique, sur l’ensemble du territoire en tant que mission de service public ; - de mettre en œuvre les programmes nationaux de prévention, pour le compte de l’État et de ses établissements publics. Le directeur de l’enseignement scolaire siège au conseil d’administration de l’INPES. Le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, représenté par le directeur de l’enseignement scolaire (DESCO), Monsieur Jean-Paul de Gaudemar et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, représenté par son directeur général, Monsieur Philippe Lamoureux Constatant La convergence de leurs missions et de leurs objectifs dans le domaine de la promotion de la santé des enfants et des adolescents, et afin de renforcer et de formaliser leur partenariat Conviennent ce qui suit : Article 1 - La direction de l’enseignement scolaire (DESCO) et l’INPES conviennent de travailler ensemble dans le domaine de la prévention, de l’éducation à la santé et de la promotion de la santé auprès des enfants et des adolescents scolarisés. Cette collaboration se traduit par l’élaboration concertée d’un programme de travail, la définition des opérations prioritaires à mener en commun et l’évaluation conjointe des résultats. Article 2 - Actions en direction des enfants et des adolescents scolarisés La DESCO et l’INPES mènent ensemble des actions de promotion de la santé en direction des enfants et des adolescents scolarisés. Ils conviennent notamment de concevoir, expérimenter et évaluer une programmation d’éducation à la santé de la maternelle au lycée, dont le descriptif figure ci-après. Article 3 - Formation des personnels L’INPES apporte son expertise, notamment sur les aspects méthodologiques de l’éducation à la santé, les formations des personnels que la DESCO organise ou auxquelles elle participe. Il peut contribuer à la conception et/ou la réalisation de ces formations. Article 4 - Collaborations de proximité L’INPES et la DESCO soutiennent les collaborations au niveau régional, académique et local entre les acteurs de santé publique (DDASS, DRASS, comités d’éducation pour la santé, assurance maladie, etc.) et les acteurs de l’éducation nationale (rectorats, inspections d’académies, écoles, établissements publics locaux d’enseignement, etc.). Article 5 - Outils pédagogiques L’INPES et la DESCO peuvent s’associer pour créer et/ou promouvoir des outils pédagogiques ou des documents d’information en éducation à la santé destinés au milieu scolaire, selon des modalités adaptées à chaque projet. La DESCO et l’INPES travaillent ensemble sur les critères de validation des outils pédagogiques en éducation à la santé destinés au milieu scolaire, en associant en tant que de besoin les partenaires concernés. L’INPES informera la DESCO sur le dispositif “pédagothèque” d’analyse des outils pédagogiques. L’INPES associera la DESCO et/ou les professionnels de l’éducation nationale à l’analyse des outils spécifiquement destinés au milieu scolaire. Article 6 - Publications La DESCO participe au comité de rédaction de la revue publiée par l’INPES : La Santé de l’homme. D’autres collaborations sur des publications peuvent être menées. Article 7 - Diffusion L’INPES et la DESCO définissent et mettent en œuvre une procédure pour la promotion et la diffusion des documents et outils pédagogiques en éducation à la santé auprès des personnels des écoles et des établissements scolaires de l’Education nationale : relais, modalités d’accompagnement de ces outils, mise à disposition des fichiers utiles... Article 8 - Enquêtes et travaux de recherche L’INPES et la DESCO peuvent mener ensemble des recherches ou des enquêtes dans le domaine de l’éducation à la santé. Ils peuvent également inciter et aider les acteurs locaux à mener des recherches-actions permettant notamment d’analyser la démarche éducative menée dans les écoles ou établissements scolaires sur les thèmes de santé. Article 9 - Colloques, séminaires L’INPES et la DESCO peuvent organiser conjointement des colloques, séminaires ou journées nationales de travail. Article 10 - En dehors même de leur programme commun de travail, la DESCO et l’INPES se tiennent réciproquement informés des initiatives qu’ils prennent en matière de prévention, d’éducation à la santé et de promotion de la santé en milieu scolaire. Article 11 - Le directeur général de l’INPES et le directeur de l’enseignement scolaire se rencontrent au moins une fois par an pour s’entretenir des modalités de leur collaboration, de l’évaluation du programme de travail en cours et de la préparation de l’année suivante. Article 12 - La présente convention est établie pour une durée de trois ans à compter de sa signature. Elle est renouvelable par tacite reconduction. Elle fait l’objet, pour chaque année civile, d’un avenant précisant le programme conjoint de travail entre la DESCO et l’INPES. Fait à Paris, le 6 août 2003 Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR Le directeur général de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé Philippe LAMOUREUX AVENANT : PROGRAMME DE TRAVAIL 2003 Ce programme se réfère aux articles suivants de la convention : Article 2 - Actions en direction des enfants et des adolescents scolarisés Expérimentation d’une “programmation” d’éducation à la santé de la maternelle au lycée : conception, mise en œuvre et évaluation Ce projet, prévu sur plusieurs années, est décrit en annexe. Pour l’année 2003, l’INPES et la DESCO se donnent pour objectifs : - de mettre en place le comité de pilotage national ; - de constituer les groupes de travail (primaire, collège, lycée) ; - d’élaborer la première trame de la programmation d’éducation à la santé se déroulant tout au long de la scolarité ; - de déterminer les 2 ou 3 académies chargées de sélectionner les lieux dans lesquels se déroulera l’expérimentation. Article 3 - Formation des personnels Dispositif de formation d’adaptation à l’emploi du programme national de pilotage 2002-2003 : conseillers techniques de service médical, infirmier ou social Cette formation a pour objectif de développer les compétences de conseil, d’encadrement et d’animation des conseillers techniques nouvellement nommés. Un premier module de formation a eu lieu du 25 au 29 novembre 2002 intitulé “Présentation des fonctions et responsabilités des conseillers techniques”. L’INPES est intervenu le 29 novembre 2002, lors de la matinée consacrée à la “préparation du travail de l’intersession à effectuer par les stagiaires” et les 24 et 25 mars lors du deuxième et dernier module intitulé “approfondissement des connaissances et renforcement des compétences”. Article 5 - Outils pédagogiques Conception de la mallette pédagogique “Léa et le feu” En 2003, l’INPES a prévu de concevoir et d’éditer la quatrième mallette pédagogique de la collection Les chemins de la santé : “Léa et le feu”. La DESCO participera au comité de pilotage de cette action et/ou aidera au choix des professionnels de terrain à associer à ce comité. Conception d’une mallette pédagogique sur le thème de la nutrition En 2003, l’INPES a prévu de concevoir une mallette pédagogique sur le thème de la nutrition, destinée aux classes de collèges. La DESCO participera au comité de pilotage de cette action et/ou aidera au choix des professionnels de terrain à associer à ce comité. Élaboration et diffusion de fiches d’aide à l’action à partir d’ouvrages de littérature pour la jeunesse En 2003, l’INPES débutera un nouveau projet ayant pour objectif de réaliser, à partir des ouvrages de littérature pour la jeunesse, des outils d’animation en éducation à la santé sur le thème de la santé mentale. Pour cela il est prévu de constituer un comité de lecture restreint. Celui-ci analysera les ouvrages de littérature pour la jeunesse puis rédigera des fiches décrivant chaque ouvrage de façon synthétique et proposant des pistes d’actions pour l’utiliser comme outil d’animation en éducation à la santé. La DESCO participera à ce comité de lecture et/ou aidera au choix des professionnels de terrain susceptibles d’y participer. Conception d’un guide d’actions sur la promotion de la santé mentale En 2003, l’INPES coordonnera la rédaction d’un guide d’actions sur la promotion de la santé mentale, destiné aux différents acteurs locaux des secteurs sociaux, éducatifs et sanitaires concernés par des actions de prévention ou promotion de la santé auprès des jeunes. Ce guide d’actions s’inscrit dans le prolongement d’un travail entrepris en 2002. Il présentera : - un point conceptuel sur les connaissances théoriques relatives aux compétences psychosociales ; - des exemples d’actions de terrain se référant à ce concept ; - des critères d’évaluation. Pour réaliser ce guide d’actions, l’INPES constituera un comité de pilotage auquel la DESCO participera et/ou aidera au choix des professionnels susceptibles d’y participer. Conception de documents sur les troubles du langage : une synthèse documentaire et un “guide-ressources” Dans le cadre du plan de communication grand public sur les troubles du langage, l’INPES coordonnera la production de plusieurs documents, notamment une synthèse documentaire et un guide-ressources à destination des professionnels de santé et des personnels de l’éducation nationale. Pour réaliser ces documents, un comité de pilotage a été mis en place auquel la DESCO participe. Conception d’un guide pédagogique sur l’éducation à la sexualité Dans le cadre des documents d’accompagnement pédagogique annoncés dans la circulaire sur l’éducation à la sexualité à l’école, au collège et au lycée, la DESCO a prévu de concevoir dans la collection Repères un guide pour les équipes éducatives de collège et de lycée. Ce guide, qui s’adresse aux personnels d’enseignement, d’éducation, de santé et d’action sociale, a pour objectif d’aider à la mise en place des séances d’éducation à la sexualité. L’INPES participera au comité de pilotage ou au groupe de travail mis en place par la DESCO et/ou aidera au choix des professionnels de l’éducation pour la santé susceptibles d’y participer. Article 7 - Diffusion Définition d’une procédure En 2003, l’INPES et la DESCO conviendront d’une procédure de travail pour assurer la promotion et la diffusion des documents et outils pédagogiques en éducation à la santé destinés au milieu scolaire. Cette réflexion concernera notamment les documents suivants : - Livret La santé des jeunes scolarisés à destination des personnels de l’éducation nationale. Ce livret présente les résultats du Baromètre santé 2000 qui concernent la santé des jeunes scolarisés. Il présente également des outils pédagogiques, des pistes d’actions et des expériences de terrain susceptibles d’aider les personnels de l’éducation nationale à développer l’éducation à la santé dans leur établissement. - Mallette pédagogique Protège ton dos destinée aux enfants de cycle 3 à l’école primaire. - Coffret Badaboum et Garatoi pour les enfants de cycle 2 à l’école primaire. - Trois brochures d’information sur la nutrition destinées aux enfants (6-10 ans) et aux adolescents (11/14 ans et 15-18 ans) ainsi qu’un livret d’accompagnement de 4 pages destiné aux enseignants. - Un cédérom Fonds documentaire et pédagogique en éducation nutritionnelle réunissant les références des ouvrages et des outils pédagogiques sur la nutrition ainsi qu’un dossier documentaire sur les représentations de l’alimentation et les comportements alimentaires. Ce cédérom pourra être diffusé aux enseignants souhaitant mener des actions d’éducation à la santé sur ce thème. - Les mallettes pédagogiques de la collection “Les chemins de la santé”. - Brochure d’information sur la sexualité : Questions d’ados destinée aux lycéens.
EXPÉRIMENTATION D’UNE PROGRAMMATION D’ÉDUCATION À LA SANTÉ DE LA MATERNELLE AU LYCÉE - CONCEPTION, MISE EN ŒUVRE, ÉVALUATION
INTRODUCTION “Reconnue comme le lieu privilégié, mais non unique, d’éducation et de promotion de la santé en raison des interactions importantes entre la santé, la réussite scolaire et l’éducation, et aussi parce qu’elle permet d’atteindre la très grande majorité d’une classe d’âge  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "1#1" (1)”, l’école s’est vu confier par le ministère de l’éducation nationale un rôle essentiel en matière d’éducation pour la santé : “Ni simple discours sur la santé, ni seulement apport d’informations”, l’éducation pour la santé a pour objectifs “l’appropriation de connaissances utiles pour comprendre et agir, la maîtrise de méthodes de pensée et d’action, le développement d’attitudes telles que l’estime de soi, le respect des autres, la solidarité, l’autonomie, la responsabilité. Composante d’une éducation globale, l’éducation à la santé ne constitue pas une nouvelle discipline : elle se développe à travers les enseignements et la vie scolaire. Tous les personnels membres de la communauté éducative y prennent part, individuellement et collectivement, chacun selon la spécificité de ses missions”  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "2#2" (2). Si les directives du ministère de l’éducation nationale sont ainsi claires et ambitieuses, les activités mises en place sont encore de nature et de qualité variables : en effet, tous les niveaux existent, d’une séance ponctuelle d’information jusqu’à une véritable programmation inscrite dans le projet d’établissement, associant l’ensemble des membres de la communauté éducative et intégrant un processus d’évaluation. En s’appuyant sur les atouts existants, il est proposé de concevoir, d’expérimenter et d’évaluer, avec les professionnels de terrain, une programmation d’éducation à la santé de la maternelle au lycée. Les actions mises en œuvre seront adaptées à chaque cycle scolaire, menées dans la durée, par des équipes formées et soutenues au plan méthodologique. Elles s’appuieront sur les enseignements et la vie des établissements, et s’articuleront aux projets académiques et à la politique régionale de santé. Dans un premier temps, à partir de l’analyse des textes officiels et d’expériences déjà menées, une programmation sera établie et des outils méthodologiques facilitant sa mise en œuvre seront conçus. Ce dispositif sera ensuite expérimenté dans plusieurs écoles, collèges et lycées, sur une durée de trois années scolaires. Après évaluation, des recommandations seront rédigées pour faciliter son éventuelle extension.
Les objectifs du projet
Objectif général Élaborer et expérimenter une programmation d’éducation à la santé en milieu scolaire, de la maternelle au lycée. Objectifs spécifiques Concevoir, expérimenter et évaluer dans trois à cinq sites une programmation d’éducation à la santé de l’école maternelle au lycée  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "3#3" (3), associant la communauté éducative et l’ensemble des partenaires. - Articuler la programmation d’éducation à la santé avec le projet académique et avec les programmes régionaux et locaux de santé. - Développer et organiser le partenariat au sein de la communauté éducative et avec les autres acteurs locaux de santé publique (institutionnels, professionnels, associatifs). - Soutenir et renforcer les compétences de la communauté éducative en matière d’éducation à la santé (formation, soutien méthodologique...). - Développer, chez les élèves, les compétences qui leur permettront de protéger et promouvoir leur santé en s’appuyant sur l’appropriation des connaissances, la maîtrise de méthodes de pensée et d’action, le développement d’attitudes telles que l’estime de soi, le respect des autres, la solidarité, l’autonomie et la responsabilité  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "4#4" (4). - Identifier et construire les conditions et les outils nécessaires à l’extension de la programmation sur l’ensemble du territoire. - Identifier les atouts et les freins à la mise en place de ce projet. - Mettre à la disposition des membres de la communauté éducative un guide méthodologique et les outils pédagogiques nécessaires à la mise en œuvre de la programmation. Concevoir et organiser des modules de formation initiale et continue pour les professionnels de l’éducation nationale.
Phases de travail
1 - Conception de la programmation Mettre en place un comité de pilotage national composé, dans un premier temps, de la Desco, de l’Inpes, de la DGS et de la Mildt  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/46/MENE0302706C.htm" \l "5#5" (5). Ce comité assurera l’animation, la coordination et le suivi général du projet à ses différentes phases. Élaborer, à partir des enseignements existants, des orientations fixées par le ministère de l’éducation nationale en matière d’éducation à la santé et des priorités de santé publique, la première trame d’une programmation d’éducation à la santé se déroulant tout au long de la scolarité, suivant une progression pédagogique et respectant les besoins des enfants et des adolescents à chaque étape de leur développement. À cette fin, il faudra préalablement : - identifier la place de l’éducation à la santé dans les programmes scolaires officiels, de la maternelle au lycée (filière générale, technologique et professionnelle) ; - rassembler les informations disponibles sur les pratiques actuelles d’éducation à la santé en milieu scolaire (enquêtes, rapports d’activités, expériences innovantes...) et les attentes des différents membres de la communauté éducative dans ce domaine ; - recenser et sélectionner les documents et outils pédagogiques d’éducation à la santé susceptibles d’être utilisés en milieu scolaire. 2 - Expérimentation dans trois à cinq sites Lancer un appel à participation auprès des académies qui sélectionneront les écoles, collèges et lycées participant à la phase expérimentale. Constituer un comité de pilotage local dans chaque bassin d’éducation. Ce comité devra : - adapter aux spécificités locales, aux motivations et aux compétences des équipes éducatives participant au projet, la première trame de travail proposée par le comité de pilotage national ; - accompagner les équipes éducatives participant au projet : organisation de formations, soutien méthodologique, soutien à la mise en place de partenariats... ; - assurer l’animation, la coordination et le suivi du projet au niveau du bassin d’éducation ; - désigner un représentant par bassin d’éducation pour participer aux échanges avec le comité de pilotage national ; - engager, dans chaque site, la programmation d’éducation à la santé à plusieurs niveaux de classe pendant trois ans ; - évaluer la programmation (processus et résultats). L’évaluation se déroulera en plusieurs étapes, permettant des ajustements en cours d’expérimentation ; - identifier les facteurs facilitant ou freinant l’extension éventuelle de ce dispositif ; - établir des recommandations pour la pérennisation du programme et son extension à d’autres sites.
(1) Inserm. Éducation pour la santé des jeunes. Démarches et méthodes. Synthèse et recommandations. Paris : Les éditions Inserm, coll. Expertise collective, 2001 : 40 p. (2) Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège. Circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998 du ministère de l’éducation nationale. 3) Dans la première phase, la programmation débutera conjointement dans les différents niveaux de classes. (4) Voir la circulaire n° 98-234 du 24 novembre 1998, ministère de l’éducation nationale “Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège”. (5) Sa composition pourra secondairement s’élargir à d’autres services du ministère de l’éducation nationale (l’inspection générale notamment) et à des professionnels de terrain.
CALENDRIER PRÉVISIONNEL DES DEUX PREMIÈRES PHASES
2003 - Mise en place du comité de pilotage national. - Organisation générale du projet. - Recherche documentaire, recensement d’expériences et d’outils pédagogiques. - Constitution de trois groupes de travail (primaire, collège, lycée) associant des représentants institutionnels et des professionnels de terrain. - Élaboration du programme d’éducation à la santé pour chacun des trois niveaux (proposition d’une méthode de travail et d’outils pédagogiques). Premier semestre 2004 - Appel à participation et sélection d’écoles, de collèges et de lycées qui expérimenteront les programmes proposés. - Mise en place des comités de pilotage locaux. - Séminaire de travail réunissant le comité de pilotage national, les trois groupes de travail nationaux et les comités de pilotage locaux. - Adaptation et affinement du programme pour chaque site. - Conception des méthodes et fabrication des outils d’évaluation. - Choix et/ou fabrication des documents et des outils pédagogiques qui seront utilisés dans chaque bassin. Septembre 2004 à juin 2007 - Mise en place d’une formation de base en éducation à la santé pour les équipes locales. - Expérimentation du programme dans chaque site. - Évaluation continue du processus et des résultats. Deuxième semestre 2007 - Identification des facteurs favorisant ou freinant la généralisation du programme. - Rédaction des recommandations. Annexe 3
SUIVI DES PROBLÈMES DE SANTÉ REPÉRÉS CHEZ LES JEUNES ENFANTS - PROTOCOLE DE MISE EN ŒUVRE (*)
1 - À partir du bilan de santé systématique
Tous les enfants de grande section de maternelle ou de cours préparatoire sont examinés en présence des parents, par la mission de promotion de la santé en faveur des élèves (MPSFE) dans le cadre du bilan de santé systématique. En cas de dépistage d’un trouble, la MPSFE transmet aux parents de l’enfant un “avis” lui indiquant la nécessité de consulter un professionnel de santé selon le problème dépisté. La famille, ou le professionnel consulté doit avertir par “Retour”, que l’enfant a bien été vu par le système de soins. S’il n’y a pas de “Retour” après un délai variable qu’il faut déterminer selon la déficience dépistée, l’environnement et les possibilités logistiques, la MPSFE effectue un “Rappel” écrit ou oral à la famille lui indiquant la nécessité de consulter. Si, après ce rappel, à n’y a toujours pas “Retour”, il faut intervenir auprès de la famille.
2 - Intervention d’un médiateur
Un “ordre de mission” comprenant des données très succinctes sur l’enfant est alors transmis à ce que l’on pourrait appeler un “accompagnant santé “. Cette personne a une fonction précise : contacter la famille de l’enfant afin de vérifier les raisons du non “Retour” puis l’aider à accéder aux soins si nécessaire.
*Expérimentation menée dans les départements de l’Oise et de la Seine-Saint-Denis.
En effet : - soit il s’agit d’un simple défaut de retour d’information, l’enfant ayant eu en fait accès aux soins (ou tout au moins en cours d’accès, par exemple prise de rendez-vous déjà effectuée...). Le médiateur va alors transmettre à la MPSFE les informations utiles au suivi ; - soit l’enfant n’a pas eu accès aux soins pour diverses raisons que le médiateur va étudier avec la famille. Il va, non seulement déterminer les difficultés-réelles ou supposées-d’accès et/ou de recours aux soins. mais aussi tenter, avec les institutions, associations, ou toutes personnes utiles, y compris la MPSFE, de les résoudre afin que l’enfant soit réellement pris en charge. Ce médiateur doit avoir toute compétence pour mettre la famille en confiance afin de préciser, avec elle, le problème évoqué. Dans les expériences de ce type déjà menées dans l’Oise, le rôle de médiateur est tenu, soit par un personnel de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ou de la caisse régionale d’assurance maladie (CRAM) ( personnel administratif, travailleur social) soit par des volontaires associatifs. Dans tous les cas, le médiateur a un rôle majeur. En effet, à côté de sa fonction de facilitateur d’accès aux soins, il possède certaines informations indispensables à l’analyse des difficultés et des obstacles rencontrés, au suivi des enfants mais aussi à l’évaluation de l’ensemble du dispositif. Ces médiateurs, et l’institution à laquelle ils appartiennent, font partie intégrante du dispositif. En aucun cas, il ne doit y avoir d’un côté, le personnel de la MPSFE réduit aux fonctions de “dépistage-avis-rappel” et de l’autre, des médiateurs chargés de l’accès aux soins. Il s’agit d’un ensemble cohérent de partenaires partageant exactement les mêmes objectifs, les mêmes méthodes et les mêmes critères d’évaluation. Pour cela, deux outils sont requis : - un comité de pilotage qui se réunit au moins deux fois par an ; - un système d’information adapté aux exigences du programme.
3 - Le comité de pilotage
Sa fonction est d’assurer l’organisation, le suivi et l’évaluation des actions tout en maintenant le haut niveau de dialogue entre les différents partenaires. Il communique de façon claire et succincte avec l’ensemble des institutions et professionnels concernés dans la ville et le département. Il désigne la structure susceptible de gérer les fonds éventuellement mobilisables au renforcement de l’action (contrat ville...). Il négocie les conventions indispensables. Le comité de pilotage se réunit au moins deux fois par an. Il est coprésidé par l’inspecteur d’académie, directeur des services de l’éducation nationale et le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales et/ou par leur représentant, le médecin conseiller technique et le médecin inspecteur de santé publique. Il est composé des équipes de la MPSFE, du ou des médiateurs, d’un représentant de chaque partenaire de l’action : CPAM, conseil général, ville, associations, Conseil de l’ordre, professionnels de soins, centre médico-psycho-pédagogique (CMPP). Il peut proposer des actions spécifiques complémentaires visant à améliorer l’efficacité du dispositif. Par exemple : - mobiliser les enfants, les familles et l’entourage socio-éducatif sur la nécessité de la prise en charge ; - sensibiliser l’enfant et son entourage à l’adoption de comportements favorables à la santé. Dans tous les cas, il recherche les opérateurs pertinents : comité régional d’éducation à la santé (CRES) ou comité départemental d’éducation à la santé (CDES)... et procède à l’évaluation des actions entreprises. Ces nouveaux opérateurs intègrent alors le comité de pilotage.
4 - Le système d’information
Les supports d’information et l’organisation du recueil d’information doivent permettre, sans qu’il y ait violation du secret médical : - de préciser les caractéristiques (identité, sexe, adresse classe. école...) de chaque enfant ; - d’assurer le suivi des pathologies détectées ; - d’informer sur les mesures d’accompagnement mises en place pour l’accès aux soins de chaque problème de santé mais aussi d’éclairer sur les obstacles rencontrés par les familles. En bref, le système d’information doit permettre d’évaluer régulièrement l’efficience du dispositif global et des différentes étapes du processus. Il doit donc recueillir les données nécessaires et suffisantes, mais pas plus. Les supports d’information à utiliser peuvent être divers : papier seul, papier et informatique, ou informatique seule. Le choix du support doit tenir compte des habitudes et contraintes locales ainsi que du lieu du recueil informatique (transfert aller-retour des dossiers et supports papier). Cependant, la nécessité absolue d’informatisation du projet n’est plus à démontrer. On ne peut suivre l’évolution d’une action de ce type en demandant aux équipes de comptabiliser à la main, pour plusieurs items et plusieurs fois par an des centaines, sinon des milliers de dossiers.
5 - Le support informatique
C’est l’utilisation du logiciel (MEDSI) : chaque équipe de la MPSFE a son ordinateur portable et saisit directement les données. Il faut alors non seulement vérifier les items du suivi et de l’activité des médiateurs, mais aussi prévoir la centralisation et l’analyse des données. Les éléments suivants doivent apparaître clairement afin que la saisie et l’analyse informatique puissent avoir lieu : - oui ou non y-a-t-il tel ou tel problème de santé ? - est-il déjà pris en charge ? - si déficience, non ou mal prise en charge, un avis a-t-il été transmis ? - en cas d’avis, quel type de professionnel de santé est sollicité ? - y-a-t-il eu “Retour” ? - y-a-t-il eu besoin d’un Rappel ? - type de prise en charge (facultatif) ? - nécessité d’un suivi ? - “ordre de mission” transmis au médiateur ? - “retour” du médiateur ? - actions mises en œuvre par le médiateur ?
6 - L’ordre de mission au médiateur
Afin de donner toute indication utile au médiateur, sans violer le secret médical, un “ordre de mission” est envisagé. Celui-ci a plusieurs fonctions : Côté recto - préciser le nom et les coordonnées de l’enfant (et de sa famille) à contacter ; - indiquer les professionnels de santé pour qui un “avis” a été donné ; - concrétiser - seul document commun - les relations partenariales entre la MPSFE et le médiateur. Côté verso - le mode d’intervention du médiateur ; - indiquer si l’enfant a déjà eu accès aux soins ; - informer la MPSFE des aides spécifiques réalisées par le médiateur. Cette difficulté, reprise à juste titre par plusieurs médecins, pourrait être levée de la façon suivante : lors du bilan systématique, le médecin scolaire, en donnant l’avis à la famille, la prévient d’emblée, qu’en cas de non-retour, un “médiateur” prendra contact avec elle afin de l’aider à surmonter des difficultés éventuelles. La mobilisation de ce “médiateur” peut d’ailleurs être immédiate si, au cours du bilan, une difficulté dans l’accès aux soins est manifeste (problème administratif ou financier). La famille sait, alors immédiatement qu’il y a partage, avec le médiateur, de l’information médicale.
7 - Suivi année après année ou à la demande
Quel que soit le temps de contact avec l’enfant durant lequel le repérage d’un trouble a été effectué, le dispositif doit être capable de mobiliser à nouveau le même circuit des partenaires et le même système d’information : - nouvel enfant arrivant dans le dispositif ; - nouveau trouble apparaissant en cours de scolarité ; - examen à la demande des parents, des enseignants ; - rupture dans la piste en charge d’une déficience (ex : l’enfant ne va plus à ses séances d’orthophonie). Chaque équipe de centre médico- scolaire (CMS) s’organise avec ses partenaires afin de prendre en charge ces différents cas. Les supports d’information prévoient ces étapes. Le comité de pilotage valide.
8 - Bilan médical en CM2
Cet entretien médical, proposé dans l’Oise à tous les élèves de CM2, a un quadruple objectif : - il permet de s’assurer que les prises en charge préconisées au préalable l’ont bien été. Cela permet de réorienter si besoin et de donner des éléments d’évaluation pour le dispositif général ; - il repère de nouveaux troubles plus spécifiques de la pré-adolescence pouvant donner lieu à des avis adaptés ; - il maintient et renforce le lien entre l’élève, sa famille et la santé scolaire ; - il constitue un temps de parole adapté à l’écoute et au conseil. Ces entretiens individuels peuvent déboucher sur la mise en place de programmes d’éducation pour la santé mais aussi sur la modification du dispositif général d’accompagnement. Le comité de pilotage recherche les indicateurs pertinents d’évaluation de ces entretiens. Annexe 4
CONVENTION-CADRE N° 2003/002
Entre Le ministère de la jeunesse de l’éducation nationale et de la recherche, direction de l’enseignement scolaire, représentée par Monsieur Jean-Paul de Gaudemar, localisé au 107, rue de Grenelle, 75007 Paris ci-après désigné par le “ministère” d’une part, et L’Institut national de la santé et de la recherche médicale, Établissement public scientifique et technologique, représenté par son directeur général, Monsieur Christian Brechot, localisé 101, rue de Tolbiac, 75654 Paris cedex 13 ci-après désigné par l’“Inserm” d’autre part Collectivement désignés ci-après les “parties”
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - Domaine de collaboration Le présent accord-cadre a pour objet de fixer les conditions générales de collaboration entre le ministère et l’Inserm pour faire progresser et valoriser les connaissances disponibles liées à l’enfance et à l’adolescence, et contribuer à leur mise à disposition auprès des acteurs du système éducatif. Article 2 - Modalités de collaboration 2.1 Les thèmes susceptibles de faire l’objet d’actions conjointes seront examinés par les parties dans le cadre d’un comité de coordination. Ce comité qui se réunit au moins une fois par an, est composé : l Pour l’Inserm : - du directeur général ou de son représentant ; - du directeur du Département animation et partenariats scientifiques ou de son représentant. l Pour le ministère : - du directeur de l’enseignement scolaire ou de son représentant ; - du sous-directeur des établissements et de la vie scolaire ou de son représentant. 2.2 Chaque action conjointe envisagée dans le cadre du présent accord respectera les conditions suivantes : - définition préalable concertée entre les parties du champ d’activité à promouvoir et des moyens susceptibles d’y contribuer ; - établissement d’un avenant particulier pour chaque action retenue. Article 3 - Contenu des avenants particuliers Chaque avenant définira notamment : - le domaine précis de collaboration et sa durée ; - le montant des participations financières du ministère et de l’Inserm ; - les dispositions ayant trait aux personnels affectés à ces collaborations. Article 4 - Propriété des résultats 4.1 Les données fournies par le ministère restent sa propriété. 4.2 Les résultats, y compris méthodes, procédés et/ou savoir-faire, objets des avenants à la présente convention-cadre sont la propriété de l’Inserm. 4.3 Le ministère pourra utiliser les résultats des actions pour ses besoins propres. Article 5 - Publication des résultats 5.1 Les parties conviennent que les résultats des actions donneront lieu à la rédaction de publications scientifiques effectuées sous la direction du responsable scientifique. 5.2 Tout résultat devra être soumis aux deux partenaires pour approbation avant publication. Toute publication devra mentionner que les actions ont été réalisées par l’Inserm à la demande du ministère. Article 6 - Collaboration avec des tiers Le ministère et l’Inserm se réservent la possibilité, pour toute action conjointe, d’associer un ou plusieurs partenaires à la mise en œuvre de cette action. Ceux-ci seront signataires de l’avenant particulier décrit à l’article 3. Article 7 - Durée La présente convention-cadre est conclue pour une durée de 3 ans à compter de sa signature, renouvelable par tacite reconduction. Article 8 - Litiges Les parties s’efforceront de régler à l’amiable, préalablement à toutes instances judiciaires, tout différend qui pourrait intervenir à l’occasion de l’interprétation ou de l’exécution des clauses du présent avenant. À défaut la contestation sera portée devant le tribunal compétent de Paris. Fait à Paris, le 26 septembre 2003 En deux exemplaires originaux Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR Pour l’institut national de la santé et de la recherche médicale Le directeur général Christian BRECHOT Annexe 5
PROTOCOLE D’ACCORD
Entre Le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche représenté par le directeur de l’enseignement scolaire (DESCO) et le directeur de la programmation et du développement (DPD), Le ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité représenté par la directrice de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et le directeur général de la santé (DGS) et L’Institut de veille sanitaire (InVs) représenté par son directeur général collectivement désignés ci-après par les “parties”.
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - Objet du protocole d’accord Le présent protocole d’accord est relatif à la réalisation d’un cycle triennal d’enquêtes sur l’état de santé des populations scolaires. Article 2 - Conduite des enquêtes Les enquêtes définies à l’article 1 sont effectuées à l’initiative conjointe du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et du ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, coréalisateurs de ces enquêtes, qui associent à titre de partenaire l’Institut de veille sanitaire. Les rôles et les droits de chacune des parties font l’objet des articles 3 à 7 du présent protocole d’accord. Un comité de projet est constitué, composé de représentants des parties : DESCO, DPD, DREES, DGS, InVs, et de représentants d’autres institutions ou experts en tant que de besoin. Le comité de projet détermine les thématiques et les protocoles scientifiques des enquêtes et réalise le suivi de leur réalisation, conformément aux articles suivants. Le comité, qui veillera à l’éthique et au bon déroulement de l’enquête, se réunira chaque fois que nécessaire et à l’initiative de l’une ou l’autre des parties. Article 3 - Modalités d’exécution/responsabilité scientifique/rôles et droits des parties Les parties s’engagent à fournir les moyens nécessaires pour d’une part, mener à bien l’organisation du projet et l’accompagnement du dispositif mis en place et, d’autre part, pour assurer l’utilisation des résultats obtenus. 3.1 Production des données Les enquêtes successives seront réalisées par les deux ministères coréalisateurs, avec l’appui technique du comité de projet, dans le cadre de leurs compétences propres inhérentes à leurs missions spécifiques. - La DREES est chargée de réaliser le matériel d’enquête, le diffuser, le collecter et de saisir les données. - La DPD procède au tirage des échantillons. - La DESCO détermine la faisabilité des enquêtes, compte tenu d’une part de leur déroulement au regard des exigences de la scolarité à ce moment, d’autre part des programmes d’activité des personnels de santé de l’éducation nationale auxquels elle confiera le recueil des données. La constitution et la validation des fichiers sont réalisées par la DREES avec l’appui technique du comité de projet. 3.2 Déroulement de la collecte L’organisation administrative des enquêtes auprès des écoles et des établissements publics locaux d’enseignement est mise en place sous l’autorité et la responsabilité du recteur et de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. 3.3 Garanties entourant le déroulement de l’enquête Les enquêtes seront réalisées, après avis du conseil national de l’information statistique (application des dispositions du décret n° 84-628 du 17 juillet 1984) et selon les conditions de confidentialité conformes aux recommandations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et, en tant que de besoin, soumises au Comité consultatif pour la protection des personnes soumises à la recherche biomédicale (CCPPRB), dans le respect des formalités prévues. En particulier, une lettre rappelant les principaux objectifs de l’enquête concernée, ainsi que les modalités de passation, sera remise aux parents quelques jours avant le déroulement de l’enquête. Ils pourront faire part au directeur d’école ou au chef d’établissement d’un éventuel refus. Article 4 - Analyse des données et publication des résultats Chaque enquête fait l’objet d’une première publication de nature générale rédigée par les deux ministères coréalisateurs de l’enquête et publiée dans les supports de ces deux ministères dans un délai maximum de six mois après consolidation des fichiers. Cette publication fera mention des différents intervenants ayant participé à la réalisation de l’enquête. Le comité de projet sera tenu au courant du contenu de cette étude avant publication, pour information. Suite à cette première publication, le comité de projet aura la responsabilité de l’analyse des données par les différents participants au comité de projet. Dans ce cadre, il devra veiller à une bonne harmonisation des travaux pour éviter des redondances éventuelles. En ce sens, les publications spécifiques à chacune des parties feront l’objet d’une information préalable du comité de projet. Selon l’opportunité, il pourra s’agir de publications communes ou non, dans le respect des règles habituelles de publication propres à chaque support. De façon générale, l’origine des données sera systématiquement mentionnée dans les publications. Les tableaux de résultats mentionneront à la fois à titre de source les deux ministères coréalisateurs et le fichier dont est issue l’exploitation statistique ou l’étude. Article 5 - Propriété de l’enquête et modalités de transferts de données Les ministères de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et des affaires sociales, du travail et de la solidarité bénéficient d’une protection du contenu de la base au titre de leur droit de producteurs de bases de données, s’exerçant sans préjudice de la protection résultant du droit d’auteur ou d’un autre droit sur la base de données publiques ou un de ses éléments constitutifs. En application des articles L. 1413-2 et L. 1413-3 du code de la santé publique, la DREES remet à l’Institut de veille sanitaire une copie de l’ensemble des données dans un délai maximum de six mois après la consolidation des fichiers afin que celui-ci puisse exercer ses missions. Dans l’optique d’une pleine valorisation du travail de collecte des données réalisé, le principe général sera de favoriser l’accès aux fichiers d’enquêtes, en premier lieu pour les participants au comité de projet. Les transferts de données seront organisés dans le respect des dispositions de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, notamment de son titre V ter relatif au traitement des données personnelles de santé à des fins d’évaluation ou d’analyse des activités de soins ou de prévention. Les demandes d’accès aux données de l’enquête par des équipes de recherche extérieures sont faites auprès de la DREES et seront examinées par le comité de projet. Celui-ci donne un avis sur cette demande aux directeurs de la DPD, de la DESCO et de la DREES, pour accord. Les demandes doivent comprendre une présentation de l’objectif de l’étude, le plan d’analyse des données ainsi que l’avis de la CNIL lorsque les données demandées sont indirectement nominatives. La mise à disposition des données ne doit pas nécessiter un traitement de la part de la DREES. Les données ainsi transmises ne peuvent pas être cédées à un tiers et ne peuvent pas être commercialisées. Les bénéficiaires de ces transferts s’engageront à respecter les dispositions relatives au secret statistique et à la confidentialité contenues dans la loi n° 51-711 du 7 juin 1951 sur l’obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques. Article 6 - Durée du protocole d’accord Le présent protocole d’accord prend effet à la date de signature par les différentes parties pour une période couvrant un cycle triennal. À l’issue de cette période, l’application de ce protocole d’accord sera évaluée, afin de procéder à son adaptation, si nécessaire. Il sera ensuite renouvelé, par tacite reconduction, pour des périodes équivalentes. Il pourra être dénoncé par chacune des parties, après un préavis d’une durée suffisante pour permettre la conclusion de la dernière enquête en cours. Article 7 - Régime de l’accord/Litiges Les parties s’efforceront de résoudre à l’amiable tout différend qui pourrait intervenir à l’occasion de l’interprétation ou de l’exécution de clauses du présent protocole d’accord. Fait à Paris, en 1 exemplaire original, le 14 janvier 2003 Le ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Direction de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR Direction de la programmation et du développement1 Jean-Richard CYTERMANN Le ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques Mireille ELBAUM L’Institut de veille sanitaire Gilles BRUCKER Annexe 6
CONVENTION
entre Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, ci-après désigné MJENR Le ministre délégué à l’enseignement scolaire et Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées ci-après désigné MSFPH
PRÉAMBULE Dans le cadre d’un partenariat, initié par la direction de l’enseignement scolaire du ministère chargé de l’éducation nationale et la direction générale de la santé du ministère chargé de la santé, un dispositif de formation des enseignants aux premiers gestes de secours a permis d’élaborer et de mettre en œuvre le programme “Apprendre à porter secours” à l’école primaire (note de service DE-DLC n° 97-151 du 10 juillet 1997, circulaire DGS du 25 juillet 1997). À partir d’une initiative originale conduite dans le département de la Somme, un dispositif de formation, à destination des enseignants du premier degré, a été développé. Ce dispositif leur permet d’enseigner aux élèves des gestes simples qui peuvent sauver une vie. Il s’intègre dans le projet interdisciplinaire de chaque classe et soutient, tout au long des trois cycles, un enseignement progressif établi en fonction du développement psychomoteur et de la construction par l’enfant de son autonomie. Pour aider les formateurs, la direction de l’enseignement scolaire et le SAMU/CESU-80, au titre de l’ANCESU/SAMU de France, ont réalisé une brochure pédagogique “Apprendre à porter secours”. Cet outil de référence permet de mettre en œuvre les modalités de formation des enseignants du premier degré. Le ministre délégué à l’enseignement scolaire, dans sa communication en conseil des ministres du 26 février 2003 sur “La santé des jeunes en milieu scolaire”, préconise la généralisation du dispositif “Apprendre à porter secours” à l’ensemble des élèves de l’école primaire et l’extension progressive d’une formation aux premiers secours pour les élèves du collège, jusqu’à l’obtention de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS). C’est pourquoi il a paru nécessaire de formaliser le cadre du partenariat Éducation nationale- santé en matière de formation de formateurs et d’enseignants et notamment de préciser les modalités d’intervention des SAMU-CESU auprès des équipes ressources de formateurs dans chaque académie ou département.
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 - La présente convention fixe le cadre du partenariat établi entre le MSFPH et le MJENR afin de répondre, d’une part, à un objectif de santé publique et d’autre part à un objectif d’apprentissage scolaire. Il s’agit de : - rendre plus efficace le premier maillon de la chaîne des secours, en permettant à tout citoyen d’effectuer une alerte et de pratiquer des gestes simples face à une situation d’urgence médicale avant la prise charge par les secours spécialisés ; - développer, chez les élèves, des comportements citoyens et de solidarité et faire acquérir des savoirs et savoir-faire dans la gestion de situations d’incidents ou d’accidents de santé, en prenant appui sur les programmes d’enseignement. Afin de réaliser ces objectifs, il convient de mettre en place des stratégies académiques ou départementales permettant la constitution des équipes ressources définies à l’article 2, la généralisation de la formation des enseignants du premier degré, la possibilité de création de comités de pilotage académiques ou départementaux et la déclinaison de conventions au niveau local. Article 2 - Le développement des formations de formateurs au programme “Apprendre à porter secours” nécessite de constituer des équipes ressources académiques ou départementales composées d’infirmières, de médecins scolaires, de membres des équipes de circonscription du premier degré et de personnels de SAMU/CESU. Les personnels de SAMU/CESU, territorialement compétents, apportent le conseil technique dans le domaine des soins d’urgence. Ces équipes ressources sont chargées de former les enseignants du premier degré selon un référentiel national en annexe 6.1 (formation de base pour les enseignants). Ceux-ci dispenseront, à leurs élèves, un enseignement leur permettant de reconnaître une situation d’urgence et d’y répondre en attendant les secours spécialisés suivant le tableau référencé en annexe 6.2 (compétences à acquérir par les élèves). Ces deux annexes définissent les objectifs et les contenus d’une formation de base pour les enseignants du premier degré de 6 heures minimum réparties en 3 heures pour les gestes techniques et 3 heures pour les modalités pédagogiques. Article 3 - Un comité de pilotage national est constitué par les représentants des deux ministères signataires de cette convention. Il définit la formation “Apprendre à porter secours” en prenant appui sur les références scientifiques et pédagogiques nationales et internationales pour la formation aux premiers secours et les orientations et modalités pédagogiques des programmes scolaires du niveau concerné. Article 4 - Les ministères signataires élaborent et diffusent des outils pédagogiques nationaux supports de la formation de formateurs en prenant en compte l’évolution de la formation aux premiers secours et des programmes scolaires. Ces outils, de formes diverses, sont adaptés en fonction des besoins identifiés : brochures, affiches, supports multimédia, site internet. Article 5 - Le comité de pilotage national peut proposer l’organisation de journées nationales d’études ou de formation. Des travaux de recherche pourront être envisagés. Article 6 - Le comité de pilotage national suit la mise en œuvre des formations “Apprendre à porter secours” dans les académies et les départements et envisage les évolutions nécessaires. La DESCO et la DHOS établissent, conjointement, un bilan annuel. Article 7 - Au niveau académique ou départemental, des conventions signées par les représentants de l’éducation nationale et de la santé prévoiront le fonctionnement des équipes ressources et établiront les modalités d’organisation de la formation “Apprendre à porter secours” pour les enseignants du premier degré en référence aux annexes 6.1 et 6.2, incluant le cas échéant d’autres partenaires. Elles définiront également les conditions de financement de ces formations. Pour la formation initiale, les équipes sont invitées à établir des contacts locaux avec les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) pour inciter à la mise en œuvre de cette formation. En ce qui concerne la formation continue, cette formation sera inscrite dans les dispositifs académiques ou départementaux de formation. Les partenaires s’engagent à assurer les recyclages nécessaires pour permettre la mise en œuvre du programme tel que défini aux annexes 6.1 et 6.2. Les SAMU-CESU peuvent participer à la formation continue, dans le domaine des soins d’urgence pour les personnels de la mission de promotion de la santé en faveur des élèves. Les partenaires peuvent constituer un comité de pilotage académique ou départemental garant de l’application de la formation nationale telle que définie aux annexes 6.1 et 6.2. Elles peuvent prévoir la réalisation de documents pédagogiques spécifiques qui respecteront la finalité de cette formation et les contenus des annexes 6.1 et 6.2. Elles préciseront les modalités de pilotage et de suivi des formations et prévoiront un bilan annuel qui sera transmis à la DESCO selon une grille nationale de recueil. Elles établiront également les modalités selon lesquelles les SAMU/CESU feront apparaître les actions réalisées en partenariat dans le cadre de leur bilan d’activité annuel. Article 8 - Cette convention a une durée de validité d’une année, à dater de la signature et pourra être ensuite renouvelée par tacite reconduction sauf dénonciation par un des signataires dans le délai de deux mois avant son échéance. Elle peut être modifiée, par avenant, à la demande de l’une ou l’autre des parties. Fait à Paris, le 26 septembre 2003 Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean Paul de GAUDEMAR Pour le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, et par délégation, Le directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins Édouard COUTY Annexes 6.1 et 6.2 APPRENDRE À PORTER SECOURS
Ces annexes sont au format PDF ( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/46/annexe61_62.pdf" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers un fichier pdf - 50 Ko" \t "_blank" annexe61_62.pdf - 8 pages, 50 Ko) Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre vers le site www.adobe.fr" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html B.O. N°43 du 30 novembre 2000
Instruction relative aux politiques éducatives locales HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0302412J RLR : 514-3 INSTRUCTION DU 29-10-2003 MEN DJEPVA DESCO


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux préfètes et préfets ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux directrices et directeurs régionaux et départementaux de la jeunesse et des sports

Instruction relative à la coordination des interventions des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche dans le développement des projets éducatifs locaux
Depuis près de vingt ans, la question du temps de l’enfant et des pratiques éducatives péri et extrascolaires a constamment préoccupé l’État et ses partenaires. Différentes réponses ont été apportées, installant progressivement, sur des espaces territoriaux différents, des actions à fort pilotage institutionnel reposant sur d’importants financements publics. Bien qu’il soit affirmé dans la circulaire d’octobre 2000 que le contrat éducatif local (CEL) est le contrat fédérateur de tous les dispositifs entrant dans le champ éducatif, nombreux sont ceux qui développent une logique et une administration spécifiques : contrat local d’accompagnement scolaire (CLAS), volet éducatif du contrat de ville, contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD)... Le développement de ces politiques éducatives d’initiative nationale s’est résolument inscrit dans un cadre interministériel. Elles sont déclinées, au plan local, selon des modalités contractuelles multiples qui engagent largement les collectivités territoriales. Leur évaluation, bien qu’encore incomplète, a mis en avant des résultats encourageants qu’il convient de consolider, et fait apparaître la nécessité d’une cohérence plus affirmée dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’accompagnement des projets. En s’appuyant sur les conclusions rendues par l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) et l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), la présente circulaire a pour objet de préciser les objectifs que doivent privilégier les projets et les modalités de pilotage qui doivent être retenues par les services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche pour accompagner leur élaboration et leur mise en œuvre.
1 - Dans le respect du caractère interministériel des dispositifs, assurer la cohérence entre les orientations nationales et les politiques locales en matière d’éducation et de jeunesse
Avec les contrats éducatifs locaux, l’engagement conjoint de quatre ministères (jeunesse et sports, éducation nationale, culture et communication, ville), en témoignant du nécessaire partage de la mission éducative, a largement contribué à la mobilisation d’importantes ressources aussi bien humaines que financières et matérielles. Afin de rendre encore plus efficiente cette mobilisation, il appartient aux responsables des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche de faire prévaloir, dans le choix des actions, celles qui confortent les missions assignées à l’école et les axes prioritaires de la politique de la jeunesse à savoir : - l’accompagnement à la scolarité qui, sans s’y limiter, fera une place importante à l’aide apportée au travail demandé en dehors de l’école ; - le développement des capacités d’expression orale et écrite et de lecture des enfants et des jeunes ; - l’apprentissage du civisme et de la citoyenneté, l’éducation au respect de la règle et le développement des solidarités ; - l’information des jeunes, leur participation à l’élaboration des projets qui les concernent, l’aide à leur engagement, tout particulièrement dans le cadre de l’opération “Envie d’agir” ; - l’association plus étroite des parents aux projets et le renforcement de l’aide à la fonction parentale. Dans cette logique, il conviendra de rechercher une meilleure articulation entre les projets éducatifs locaux, les projets d’écoles, d’établissements et de réseaux d’éducation prioritaire, les programmes d’actions des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) et l’opération École ouverte. Il est essentiel que vous donniez des instructions en ce sens à vos représentants dans les différents comités de pilotage locaux.
2 - Simplifier les procédures et amplifier les collaborations pour plus d’efficacité
L’objectif est d’aller, en matière de politique éducative locale, vers une seule instance rassemblant l’ensemble des partenaires éducatifs agissant sur un même territoire, s’adressant aux mêmes publics, avec des objectifs convergents et aujourd’hui impliqués dans l’un ou l’autre des contrats actuels. Aussi, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale et le directeur départemental de la jeunesse et des sports doivent-ils contribuer conjointement à rapprocher l’ensemble des différents groupes de pilotage, départementaux et locaux, existant autour de ces dispositifs, en référence, notamment, à l’annexe 1 §5.1.2 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine. Je vous rappelle qu’au niveau local, le groupe de pilotage du CEL initie les diagnostics, fédère les acteurs éducatifs, mutualise les ressources financières, recrute les coordonnateurs et assure un suivi de l’ensemble des dispositifs. Au niveau départemental, il revient au groupe de pilotage des CEL de lancer les appels à projets, de valider les projets locaux, de mobiliser les financeurs potentiels, de proposer des formations adaptées et d’assurer l’évaluation de l’ensemble des actions. Dans ce cadre, en concertation avec les autres ministères, vous serez à l’initiative d’une rencontre annuelle avec les représentants des collectivités territoriales, qui associera dans toute la mesure du possible les partenaires associatifs, dans le double but d’approfondir le contenu des partenariats et de créer un lieu de réflexion et d’échanges entre les différents acteurs éducatifs. Compte tenu de l’enjeu de ces politiques pour les jeunes et de l’importance des fonds publics mobilisés, il importe de se donner les moyens de mieux apprécier l’impact des actions engagées. Il est rappelé que tout projet déposé devra être accompagné des éléments quantitatifs et qualitatifs qui permettront d’évaluer les résultats déjà obtenus et/ou les effets attendus. Pour faciliter l’appréciation des résultats obtenus, un guide méthodologique, destiné à aider les équipes locales à réaliser une évaluation qualitative des dispositifs, parviendra dans les services déconcentrés d’ici le 31 octobre 2003. Par ailleurs, dans le courant de l’année 2004, un nouvel outil d’évaluation sera élaboré au niveau national, qui prendra progressivement la place de l’outil de gestion et de suivi informatisé en fonction actuellement. À l’instar des initiatives citées dans le rapport des inspections générales, il est essentiel que vous renforciez les modes de coordination interne dans chacun des services concernés et que vous meniez, dès cette année, des actions permettant de renforcer votre collaboration. Une équipe de conseil et d’animation, composée de membres des trois inspections générales (inspection générale de l’éducation nationale, inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, inspection générale de la jeunesse, des sports et des loisirs), pourra apporter son concours aux recteurs, aux inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, aux directeurs régionaux et départementaux de la jeunesse et des sports. Vous ferez parvenir pour le 15 novembre 2003, sous double timbre, à la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (bureau des politiques éducatives territoriales) qui transmettra à la direction de l’enseignement scolaire (bureau du réseau scolaire), les initiatives concrètes que vous aurez prises en matière de simplification de vos procédures, d’organisation de vos services et de développement des échanges et des collaborations, notamment entre vos représentants dans les comités de pilotage départementaux et locaux. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, La directrice de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative Hélène MATHIEU Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n°24 du 12 juin 2003.

La photographie scolaire
NOR : MENE0301227C RLR : 552-6 CIRCULAIRE N°2003-091 DU 5-6-2003 MEN DESCO B6

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissement

La pratique de la photographie scolaire correspond à une tradition ancienne dans les écoles publiques. Elle répond à une attente de la part d’une majorité de familles soucieuses de conserver un souvenir de la scolarité de leurs enfants. En effet, la photographie de l’élève, en situation scolaire, dans la classe, c’est-à-dire celle qui montre l’enfant dans son cadre de travail, est devenue, pour beaucoup, au même titre que la photographie collective, le moyen de se familiariser avec l’institution scolaire et de conserver, année après année, un souvenir du temps passé à l’école. En revanche, la photographie d’identité, ainsi que toute autre photo qui ne s’inscrit pas dans un cadre scolaire et peut être réalisée par un photographe dans son studio, est de nature, si la prise de vue est effectuée à l’école, à concurrencer les autres photographes locaux. Elle ne peut donc être admise que si elle répond aux besoins de l’établissement et n’est pas proposée aux familles. Des représentants d’associations professionnelles de photographes, conscients des dérives auxquelles la pratique de la photographie scolaire avait parfois pu donner lieu, ont proposé un “code de bonne conduite”, rappelant un ensemble de principes que les professionnels de la photographie scolaire s’engagent à respecter. Le ministre a pris acte avec intérêt des engagements ainsi pris par les professionnels, ces engagements étant en conformité avec les principes qui régissent l’organisation du service public de l’éducation nationale. Ce document de référence est annexé à la présente circulaire. Un certain nombre de règles concernant le fonctionnement des écoles et des établissements du second degré doivent en outre être rappelées :
1 - Principes d’organisation
L’intervention du photographe dans l’école doit être autorisée, après discussion entre les maîtres, par le directeur d’école pour les écoles maternelles et élémentaires publiques et par le chef d’établissement, après examen au sein du conseil d’administration, pour les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). Le choix du photographe sera fait en tenant compte des prix qui seront proposés, l’expérience et la qualité du travail étant bien entendu également prises en considération. Il conviendra également d’être attentif aux modalités concrètes de la prise de vue, en particulier de veiller à ce que ces modalités ne perturbent pas le déroulement des activités d’enseignement. Il y a lieu à cet égard de se limiter à l’organisation d’une seule séance de photographies scolaires pour la même classe dans l’année. Un EPLE peut confier à une association péri-éducative ayant son siège dans l’établissement la vente des photographies scolaires. Pour les écoles maternelles et élémentaires, dans la mesure où elles ne disposent pas de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, seule une association en lien avec l’école, en particulier la coopérative scolaire, peut passer commande auprès d’un photographe et revendre ces photos aux familles. Cette opération doit être réalisée dans le strict respect des règles applicables aux associations déclarées du type loi 1901.
2 - Utilisation et diffusion des photographies d’élèves
Une particulière attention doit être portée au respect des règles relatives au “droit à l’image”. Je vous rappelle, en effet, que toute personne peut s’opposer à la reproduction de son image et que toute prise de vue nécessite l’autorisation expresse de l’intéressé ou du titulaire de l’autorité parentale pour les mineurs. À ce propos, il devra être clairement précisé aux parents que l’autorisation ainsi donnée ne vaut pas engagement d’achat. Il est rappelé également que la publication sur quelque support que ce soit et notamment la diffusion en ligne d’une photographie d’élève obéit aux mêmes règles d’autorisation préalable. De plus, la diffusion électronique d’un fichier de photos d’élèves et autres données relatives aux élèves, qui constitue un traitement automatisé d’informations nominatives, est soumise à la procédure prévue par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. En vertu de l’article 15 de cette loi, les traitements opérés pour le compte d’une personne publique sont décidés par un acte réglementaire pris après avis motivé de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Les établissements publics locaux d’enseignement relèvent donc de ces dispositions. Toute mise en ligne de données personnelles relatives aux élèves (notamment de photographies) réalisée en dehors du cadre prévu par la loi du 6 janvier 1978 doit donc être proscrite. J’appelle, en outre, tout particulièrement votre attention sur les risques que comporte la diffusion sur internet de photographies d’élèves, dès lors que ceux-ci sont identifiables, comme c’est le cas lorsque le fichier des élèves avec leurs photos est diffusé sur le site de l’établissement accessible par internet. Je vous remercie de veiller à ce que ces mises en ligne, lorsqu’elles sont souhaitées par l’établissement, soient réservées à un réseau interne, non accessible au grand public. Sont abrogées la circulaire du 13 décembre 1927 relative aux photographies de classes, la circulaire du 28 juin 1950 relative aux photographies dans les établissements publics d’enseignement, les circulaires n° 70-307 du 24 juillet 1970 et n° 71-184 du 21 mai 1971 relatives aux photographies dans les établissements d’enseignement, la circulaire n° 76-076 du 18 février 1976 relative à la photographie dans les écoles et les établissements d’enseignement, la note de service n° 83-508 du 13 décembre 1983 relative à la photographie dans les établissements scolaires et la note DESCO du 14 mars 2002 relative à la photographie scolaire et à l’interdiction des prises de vue individuelles. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Code de bonne conduite des interventions de photographes professionnels en milieu scolaire
Le présent code de bonne conduite a pour objet de préciser les principes et les règles qui régissent les relations entre, d’une part, les photographes professionnels et, d’autre part, les établissements scolaires et les foyers socio-éducatifs, coopératives scolaires et autres associations concernés par la photographie scolaire. Les organisations professionnelles signataires s’engagent à faire respecter les dispositions du présent code.
Article 1 - Principe de neutralité
Les organisations professionnelles signataires s’engagent à respecter le principe de neutralité du service public d’éducation et à ne pas effectuer de démarche publicitaire dans le cadre de cette activité. Les photographies seront livrées sans nom du photographe ou du studio. Aucune marque ou label privé ne devra figurer sur les photographies ainsi que sur les cartonnages de présentation. Le photographe professionnel s’interdira toute forme de rémunération ou d’intéressement des personnels enseignants ou non enseignants des écoles maternelles et élémentaires et établissements secondaires à l’occasion des opérations de partenariat. Il s’interdira tout commerce de quelque nature que ce soit en dehors de ladite prise de vue.
Article 2 - Principe de spécialité
Le photographe professionnel s’engage à ce que les prises de vue aient un lien direct avec l’école et ses missions. Il ne réalisera, à destination des familles, que des photos de classe collectives ou des photos individuelles en situation scolaire.
Article 3 - Conditions de vente
Les organisations professionnelles signataires réaffirment leur attachement au principe de la transparence comptable qui doit exister dans les relations du photographe avec l’école ou l’établissement, la coopérative scolaire ou le foyer. Le photographe professionnel devra remettre à son commanditaire un bon de commande mentionnant le prix net, l’objet de la prestation et les modalités de réalisation en conformité avec les principes rappelés dans le présent code. Le photographe professionnel n’appliquera qu’une politique de prix résolument conforme à la législation en vigueur facturée en prix unitaire net TVA incluse. La facture sera établie, selon les cas, au nom de la coopérative scolaire, du foyer socio-éducatif ou de l’établissement. Le photographe professionnel s’engage à présenter à la demande de toute autorité compétente de l’éducation nationale la facturation correspondante.
Article 4 - Droit à l’image et autorisation parentale
Les organisations professionnelles signataires rappellent leur attachement à l’article 9 du code civil : “Chacun a droit au respect de sa vie privée”. La reproduction des traits d’une personne ne peut se faire sans son accord et c’est à celui qui reproduit l’image d’apporter la preuve de l’autorisation. Le photographe professionnel s’engage, dans le cadre du respect de ce droit, à s’assurer que les directeurs d’école et les chefs d’établissement ont reçu toutes les autorisations écrites nécessaires, des élèves eux-mêmes lorsqu’ils sont majeurs, ou de leurs responsables légaux s’ils sont mineurs. Il est entendu que l’autorisation écrite parentale n’implique aucune obligation d’achat.
Article 5 - Prises de vue professionnelles et traitement de l’image
Le photographe professionnel exercera son métier avec un statut social et fiscal conforme à la législation en vigueur. Il ne mettra à disposition que des employés qualifiés, reconnus et compétents tant sur le plan technique que relationnel avec les enfants. Le photographe s’engage à n’utiliser que du matériel de prise de vue et de laboratoire professionnel afin de garantir le respect de toutes les règles de sécurité inhérentes à toute intervention dans le milieu scolaire. Le photographe professionnel s’engage à limiter le format des tirages au 24 x 30 maximum. Le photographe professionnel s’engage à ce que tous les tirages non vendus soient détruits. En revanche, conformément au code de la propriété intellectuelle, les négatifs, diapositives ou fichiers ainsi que tout support original sont la propriété du photographe. Le photographe s’engage à assurer, dans le respect des dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique et aux libertés, un archivage soigné des clichés pour répondre à tout besoin exprimé par les parents ou, le cas échéant l’élève majeur, ou, sur demande des mêmes intéressés, à procéder à leur destruction. Dans le cas de conservation sur support numérique, l’accord préalable des intéressés sera recueilli. Les organisations professionnelles signataires réaffirment leur attachement à la déontologie professionnelle et au droit à l’image qui garantissent qu’aucune utilisation de négatifs, diapositives ou fichiers, etc. ne pourra être faite par le photographe sans l’autorisation expresse des responsables légaux de l’élève mineur ou de celle de l’élève majeur.
Article 6 - Charte qualité
Afin de mettre en œuvre les principes édictés ci-dessus, une charte qualité sera élaborée par les organisations professionnelles signataires, lesquelles s’engagent à mettre en place les formations nécessaires à l’application de cette charte.
B.O. N°32 du 4 septembre 2003
Semaine des parents à l’école  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0301669N RLR : 511-8 NOTE DE SERVICE N°2003-122 DU 1-8-2003 MEN DESCO B6

  Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

La semaine des parents à l’école aura lieu cette année du 13 au 18 octobre 2003, semaine au cours de laquelle se tiennent les élections des représentants de parents d’élèves. La qualité des relations qu’entretiennent tous les membres de la communauté éducative est un atout majeur pour la réalisation de la mission confiée au système éducatif. Elle est essentielle au bon fonctionnement de l’école et à la scolarité des élèves. Cette année, la semaine des parents à l’école sera une fois encore l’occasion d’encourager le dialogue entre les parents d’élèves et l’école, et de favoriser son développement ensuite tout au long de l’année scolaire, comme l’impose légalement l’article L. 111-4, alinéa 2 du code de l’éducation. Cette manifestation a également pour objet de donner aux parents d’élèves toutes les informations dont ils auront besoin pour suivre la scolarité de leur enfant, notamment sur le fonctionnement de l’école ou de l’établissement, les missions des différents personnels qui y interviennent, les projets et objectifs pédagogiques, ainsi que sur le rôle des parents et celui de leurs représentants au sein de l’institution scolaire. Elle sera l’occasion d’échanges entre toutes les composantes de la communauté éducative. Cette semaine sera organisée en partenariat avec les représentants des fédérations de parents d’élèves et les associations de parents d’élèves présentes dans l’établissement, qui pourront exposer leur rôle et leurs activités. Une grande souplesse est donnée aux acteurs locaux dans l’organisation de cette manifestation, qui pourra comprendre une journée “portes ouvertes”. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
 
 HYPERLINK "javascript:history.back();" B.O. n° 5 du 30 janvier 2003
AFFECTATION DES STAGIAIRES LAURÉATS DES CONCOURS ET DES EXAMENS PROFESSIONNELS - RENTRÉE 2003 HYPERLINK "javascript:history.back();" 
N.S. n° 2003-009 du 23-1-2003 NOR : MENP0300123N RLR : 800-0 ; 913-2 ; 625-0b MEN - DPE

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte ; au directeur de l'éducation de Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux directrices et directeurs d'IUFM

L'objet de la présente note de service est de définir les modalités permanentes d'affectation à chaque rentrée scolaire, des lauréats des concours de recrutement externes et internes de l'agrégation, du CAPES, du CAPET, du CAPEPS, du CAPLP, de conseillers principaux d'éducation et de conseillers d'orientation-psychologues, des concours d'accès aux cycles préparatoires au CAPLP, des lauréats des concours réservés, des examens professionnels de professeurs certifiés, de professeurs d'EPS, de professeurs de lycées professionnels, de conseillers principaux d'éducation et de conseillers d'orientation-psychologues, ainsi que celles des lauréats du troisième concours de recrutement de professeurs certifiés, de professeurs d'EPS, de professeurs de lycées professionnels, de conseillers principaux d'éducation. Elle s'adresse aux lauréats de la session en cours, ainsi qu'à certains lauréats des sessions antérieures ayant bénéficié d'un report de stage ou d'un congé. Elle a pour objet de préciser les différentes options qui leur sont offertes et de leur fournir les indications nécessaires pour établir leur dossier. Pour accomplir leur démarche, les lauréats des concours et des examens professionnels disposent du système d'information et d'aide aux lauréats, SIAL, sur le site internet du ministère de l'éducation nationale :  HYPERLINK "javascript:openWin('http://www.education.gouv.fr/personnel/sial/default.htm')" www.education.gouv.fr rubrique SIAL. Conformément à la politique de simplification des démarches administratives, la procédure repose, en particulier, sur la confiance qui doit présider aux relations entre les usagers et les services. Comme certaines pièces justificatives ne sont plus réclamées, les lauréats doivent remplir avec la plus grande attention les rubriques mises en ligne. De la précision des renseignements apportés dépend le résultat de leur affectation. Pour les accompagner dans leur démarche, SIAL met un guide à leur disposition et permet un accès direct à la réglementation en vigueur. La note de service est suivie de quatre annexes (A, B, C et D), la première relative aux obligations des personnels enseignants du second degré et des personnels d'éducation et d'orientation stagiaires, la deuxième concernant les critères de classement pour une affectation en IUFM, la troisième au sujet de la formation des stagiaires en IUFM, enfin la quatrième ayant trait à la nature du service des stagiaires en situation. Après avoir pris connaissance des indications portées dans la présente note de service et vérifié qu'il remplit bien les conditions pour l'obtenir, chaque lauréat doit choisir une des options suivantes : - une affectation en IUFM (option 1) ; - un stage en situation (option 2) ; - un report de stage (option 3) ; - une affectation dans l'enseignement supérieur (option 4) ; - un maintien dans l'enseignement privé (option 5) ; - une affectation dans une classe préparatoire aux grandes écoles ou dans une section de techniciens supérieurs (option 6) ; - un recrutement en qualité de moniteur ou d'ATER (option 7) ; - une affectation dans une collectivité territoriale d'outre-mer (option 8) ; - un détachement en qualité de stagiaire (option 9).

CORPS D'ACCÈS MODE DE RECRUTEMENT OPTIONS CONCOURS EXTERNE/INTERNE RÉSERVÉ OU EXAMEN PROFESSIONNEL 1 2 3 4 5 6 7 8 9 AGRÉGÉS Agrégation externe X X X X X X X X X Agrégation interne X X X X   X X X X CERTIFIÉS CAPES/CAPET externe X X X X     X X X CAPES/CAPET interne X X X X     X X X Concours réservé    X X X     X X   Examen professionnel   X X X     X X   Troisième concours X   X       X     PEPS CAPEPS externe X X X X     X X X CAPEPS interne X X X X     X X X Concours réservé   X X X     X X   Examen professionnel   X X X     X X   Troisième concours X   X       X     PLP Concours externe X X X X     X X X Concours interne X X X X     X X X Concours réservé   X X       X X   Examen professionnel   X X       X X   Troisième concours X   X       X     CPE Concours externe X X X         X X Concours interne X X X         X X Concours réservé   X X         X   Examen professionnel   X X         X   Troisième concours X   X             CP/CAPLP Concours externe X   X              L'administration se réserve le droit de rectifier l'option choisie par le lauréat si, après examen du dossier et, éventuellement, vérification auprès des services académiques ou de l'IUFM, il apparaît qu'il ne peut y prétendre. TITRE I - AFFECTATION EN IUFM L'affectation en IUFM comprend la formation théorique en IUFM et le stage pratique en établissement (annexe C ci-après). Elle concerne les lauréats des concours externes, internes ou des troisièmes concours qui doivent suivre, en raison de leur origine universitaire, professionnelle ou de leur situation administrative, une formation préalable à leur titularisation. Sont affectés en IUFM, en qualité de professeur stagiaire ou de CPE stagiaire, les lauréats précédemment : - élèves de 1ère année d'IUFM ; - étudiants ; - élèves d'une école normale supérieure (ENS) ; - maîtres d'internat ou surveillants d'externat ; - personnels titulaires de l'État, d'une collectivité territoriale ou de la fonction publique hospitalière qui n'exerçaient pas des fonctions d'enseignement ou, pour les CPE stagiaires, des fonctions d'éducation, dans le second degré ; - personnels non titulaires de l'État, d'une collectivité territoriale ou de la fonction publique hospitalière qu'ils aient exercé ou pas des fonctions d'enseignement ou, pour les CPE stagiaires, des fonctions d'éducation, dans le second degré ; - élèves-professeurs lauréats du CAPLP dès lors qu'ils n'enseignaient pas préalablement à leur admission au cycle préparatoire ; - les lauréats des concours externes précédemment personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le 2nd degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, peuvent choisir cette option à la place du stage en situation (Titre II ci-après) ; - professeurs des écoles ou instituteurs ; - les lauréats du 3ème concours. Les lauréats admis, quant à eux, aux concours d'entrée au cycle préparatoire au CAPLP externe sont affectés en IUFM en qualité d'élève-professeur. I.1 Modalités d'affectation en IUFM Pour recevoir une affectation en IUFM les lauréats expriment au maximum six vœux en classant par ordre de préférence les académies où ils peuvent suivre leur formation. En fonction de la situation déclarée au moment de l'inscription au concours, les vœux exprimés peuvent donner lieu à des bonifications (se reporter à l'annexe B). I.1.1 Modalités particulières applicables aux élèves des IUFM des académies de la région parisienne Les élèves de première année d'IUFM des académies de Créteil, Paris et Versailles formuleront au moins trois vœux de la manière suivante : - en vœu n° 1, l'académie où ils ont préparé le(s) concours ; - en vœux n° 2 et n° 3, les deux autres académies par ordre de préférence. I.1.2 Affectation dans les IUFM de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et du Pacifique (Polynésie française et Nouvelle-Calédonie) Les lauréats sont affectés sur leur demande, dans la limite des places disponibles et dans les seules formations offertes par ces IUFM s'ils remplissent les deux conditions suivantes : - ils étaient inscrits au concours dans l'une de ces académies ou collectivités territoriales et y résidaient effectivement l'année du concours ; - et ils ont demandé en premier vœu l'académie ou la collectivité territoriale, à condition qu'ils en soient originaires ou que leur conjoint ou leurs ascendants directs (père ou mère) en soient originaires et sous réserve de justification de cette qualité par un document dans les conditions ci-après (I.3.2). Les lauréats qui remplissent ces deux conditions peuvent également y être affectés en rapprochement de conjoint. Cas particulier de la Nouvelle-Calédonie : affectation à l'antenne de Nouméa de l'IUFM du Pacifique. Dans le cas où les disciplines de formation n'existent pas à l'IUFM du Pacifique, les lauréats sont affectés en métropole. Toutefois, sur proposition du vice-recteur, certains lauréats pourront être affectés à l'IUFM du Pacifique si toutes les conditions suivantes sont remplies : - un poste complet (libéré ou créé) doit être vacant au 1er mars pour accueillir le lauréat en stage en responsabilité ; - le lauréat doit justifier d'attaches réelles en Nouvelle-Calédonie et d'une situation familiale nécessitant son maintien dans la collectivité territoriale ; - les moyens pédagogiques dont dispose l'IUFM doivent lui permettre d'assurer une formation adaptée ; - la formation du jury académique doit être possible pour la délivrance de l'examen de qualification professionnelle (EQP) ou du certificat d'aptitude. I.2 Situation familiale I.2.1 Affectation au titre du rapprochement de conjoint Peuvent demander cette affectation pour la durée de leur stage : - les lauréats mariés - mariage célébré au plus tard le 15 juillet de l'année en cours ; - les lauréats liés par un pacte civil de solidarité (PACS) établi avant le 15 juillet de l'année en cours ; - les lauréats non mariés ayant la charge d'au moins un enfant reconnu par l'un et l'autre parents ou d'un enfant à naître reconnu par anticipation dans les mêmes conditions ; - les demandes présentées pour rapprochement de conjoint ne sont recevables que pour les seuls lauréats dont le conjoint exerce, à la date du 1er septembre de l'année en cours, une activité professionnelle ou est inscrit à l'ANPE comme demandeur d'emploi après cessation d'une activité professionnelle. I.2.2 Affectation au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointe Peuvent demander cette affectation pour la durée de leur stage : - les lauréats veufs, divorcés (ou en instance de divorce), célibataires, ayant des enfants à charge ou en garde conjointe âgés de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours. I.3 Constitution des dossiers Dès la réception de la lettre les informant de l'admissibilité et des modalités d'accès à SIAL les lauréats sont invités à effectuer leur démarche aussitôt que possible et, en tout état de cause, avant la date de fermeture de SIAL indiquée dans la lettre. À la fin de la saisie, un écran récapitule la demande. Il est très vivement conseillé d'imprimer cet écran. I.3.1 Cas général Sur SIAL ils complètent les rubriques et formulent au maximum 6 vœux d'affectation. I.3.2 Affectation dans les IUFM de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et du Pacifique (antenne de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie) Sur SIAL après avoir exprimé en 1er vœu l'académie ou la collectivité territoriale, ils classent les académies métropolitaines par ordre de préférence. Parallèlement ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3 coordonnées en fin de document) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces justifiant de leur qualité d'originaire et de la proposition du vice-recteur en ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie. L'absence des pièces entraîne obligatoirement une affectation en métropole. I.3.3 Affectation au titre du rapprochement de conjoints Sur SIAL ils font figurer en premier vœu l'académie correspondant à la commune d'installation professionnelle ou privée de leur conjoint au 1er septembre de l'année en cours, si la formation y est effectivement prévue dans la discipline ou option de leur concours de recrutement. Dans le cas où cette formation n'est pas assurée dans l'académie considérée, les intéressés doivent formuler en premier vœu une académie limitrophe, ou l'académie la plus proche de la résidence dans laquelle la formation est prévue. Il est précisé que les académies de Créteil, Paris, Versailles constituent une même académie pour l'application des dispositions du présent paragraphe. S'ils sollicitent un changement d'académie pour rapprochement de conjoint, les élèves d'IUFM et les élèves-professeurs perdent la bonification qui leur était accordée en cette qualité sur leur premier vœu. Néanmoins, elle sera rétablie s'ils demandent en deuxième vœu l'IUFM où ils ont préparé le concours I.3.4 Affectation au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointe Sur SIAL ils font figurer en premier vœu l'académie de leur résidence privée, si la formation y est effectivement prévue dans la discipline ou option de leur concours de recrutement. Dans le cas où cette formation n'est pas assurée dans l'académie considérée, les intéressés doivent formuler en premier vœu une académie limitrophe, ou l'académie la plus proche de la résidence dans laquelle la formation est prévue. Il est précisé que les académies de Créteil, Paris, Versailles constituent une même académie pour l'application des dispositions du présent paragraphe. S'ils sollicitent un changement d'académie au titre de l'autorité parentale unique ou de la garde conjointe, les élèves d'IUFM et les élèves-professeurs perdent la bonification qui leur était accordée en cette qualité sur leur premier vœu. Néanmoins, elle sera rétablie s'ils demandent en deuxième vœu l'IUFM où ils ont préparé le concours. L'octroi de cette bonification exclut toute attribution de points au titre du rapprochement de conjoints. Attention : Il est rappelé que l'administration pourra demander aux lauréats la production des pièces justifiant leur situation. Les fraudes et tentatives de fraudes sont passibles de sanctions pénales (articles 313-1, 313-3, 433-19 et 441-7 du code pénal) pouvant aller jusqu'à des peines d'emprisonnement et au paiement d'amende, et entraînent la perte du bénéfice du concours. Le fait de ne pas accomplir la démarche et de ne pas formuler de vœux d'affectation en temps utile entraînera une affectation en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur en fonction des seuls besoins du service. I.4 Lauréats de plusieurs concours Dès l'admissibilité au premier concours, ils sont invités à classer par ordre de préférence les différents concours auxquels ils se sont inscrits. Ils gardent la possibilité de modifier leur choix jusqu'à la date de fermeture de SIAL. Leur choix sera pris en compte une fois toutes les admissions prononcées. Attention : après la fermeture de SIAL aucune modification ne sera acceptée. I.5 Résultats des opérations d'affectation Les affectations sont prononcées après consultation d'un groupe de travail avec les représentants du personnel sur la base d'un classement dont les critères figurent à l'annexe B, en fonction des possibilités offertes selon la discipline dans chaque académie, compte tenu des capacités d'accueil de l'IUFM et des possibilités de stages en responsabilité. Les lauréats pourront prendre connaissance du résultat de leur affectation sur SIAL. Toutefois, ceux d'entre eux qui ne seraient pas désireux de bénéficier de ce service pourront demander lors de la saisie sur SIAL l'interdiction d'affichage des données les concernant. Dans cette éventualité, seuls les services administratifs qui ont besoin de connaître rapidement les résultats des affectations pourront accéder à ces informations par un code et un mot de passe spécifiques. Dans le même délai, les intéressés reçoivent à leur adresse la décision les concernant. Dans le cas d'éléments nouveaux justifiant une éventuelle modification d'affectation, les demandes ne seront examinées par les bureaux de gestion compétents qu'à la double condition d'être complètes (décision d'affectation, copie de l'écran SIAL qui récapitule la saisie et pièces justificatives) et d'être adressées avant la date limite indiquée sur SIAL. TITRE II - STAGE EN SITUATION Le stage en situation s'effectue en totalité en établissement, collège ou lycée (annexe D ci-après). Il concerne les lauréats qui, selon le concours ou, le cas échéant, l'examen professionnel auquel ils ont été admis exercent déjà dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation en qualité de titulaire ou de non-titulaire, ainsi que les lauréats qui justifient d'un titre ou d'un diplôme professionnel obtenu dans un État membre de la communauté européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen et les qualifiant pour exercer les fonctions postulées dans l'enseignement du second degré. Accomplissent ainsi un stage en situation en qualité de professeur stagiaire ou de CPE stagiaire : - les personnels titulaires ou stagiaires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation ; - les personnels titulaires du ministère de l'agriculture qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation ; - les élèves-professeurs admis au CAPLP qui, pendant l'année précédant leur entrée en cycle préparatoire relevaient du ministère de l'éducation nationale et exerçaient des fonctions d'enseignement dans le second degré en qualité de titulaires ou de non titulaires ; - les personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, lauréats des concours internes qui, les deux années précédant leur nomination, ont effectué des services dont la durée, traduite en équivalent temps plein, est égale ou supérieure à une année ; dans le cas contraire ils recevront une affectation en IUFM ; - les personnels auxiliaires, contractuels ou vacataires relevant du ministère de l'éducation nationale qui exercent dans le second degré des fonctions d'enseignement ou d'éducation, lauréats des concours externes, qui choisissent cette option. Les deux années précédant leur nomination, ils devront justifier de services dont la durée, traduite en équivalent temps plein, est égale ou supérieure à une année ; - les lauréats des concours réservés, des examens professionnels, sauf les lauréats du concours ou de l'examen professionnel de COP qui sont affectés selon les modalités prévues au titre X ; - les lauréats des concours externes ou internes justifiant d'un titre ou diplôme les qualifiant pour enseigner ou pour assurer des fonctions d'éducation dans le second degré dans un État membre de la communauté européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen. II.1 Modalités d'affectation des stagiaires en situation II.1.1 Personnels titulaires ou non titulaires de l'éducation nationale Les personnels enseignants ou d'éducation du ministère de l'éducation nationale, exerçant dans la discipline ou l'option du concours auquel ils ont été déclarés admis, sont maintenus dans l'académie en qualité de stagiaire en principe sur le poste qu'ils occupent ou qu'ils occuperont à la rentrée scolaire s'ils ont participé au mouvement national à gestion déconcentrée. Les personnels titulaires du ministère de l'éducation nationale qui, durant l'année scolaire du concours, ont été placés en disponibilité, en détachement, en congé parental, en position d'accomplissement du service national, en congé de non-activité en vue de suivre des études d'intérêt professionnel, en congé de formation professionnelle, etc. doivent préalablement être réintégrés par le service chargé de leur gestion. Ils sont nommés en qualité de stagiaire dans l'académie où ils exerçaient ou dans l'académie obtenue en cas de participation au mouvement du corps auquel ils appartiennent. Les autres stagiaires accomplissant un stage en situation seront en principe, et sauf exceptions prévues au paragraphe II.2 ci-après, maintenus à titre provisoire dans l'académie dans laquelle ils exercent durant l'année scolaire en cours. Tous ces lauréats doivent confirmer cette option sur SIAL. Le recteur procède à leur affectation dans l'académie, s'ils ne peuvent être maintenus sur leur poste, en fonction des vœux exprimés par les intéressés, de leur situation familiale et des besoins du service. II.2 Cas particuliers II.2.1 Personnels non titulaires du ministère de l'éducation nationale n'ayant pas exercé durant l'année scolaire en cours - Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice. Ils doivent confirmer cette option sur SIAL. II.2.2 Personnels non titulaires du ministère de l'éducation nationale exerçant dans l'enseignement supérieur ou dans le secteur de la formation continue durant l'année scolaire en cours - Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice. - Ils doivent confirmer cette option sur SIAL. - Ils pourront demander au recteur à effectuer l'année de stage dans le secteur où ils ont exercé durant l'année scolaire. II.2.3 Élèves-professeurs du cycle préparatoire au CAPLP - Ils seront affectés dans la dernière académie d'exercice avant l'entrée en cycle préparatoire. - Ils doivent confirmer cette option sur SIAL. II.2.4 Personnels enseignants ou d'éducation en fonction dans les académies de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane ou de la Réunion II.2.4.1 Les personnels titulaires appartenant à un corps enseignant ou d'éducation du second degré, en fonction dans l'une de ces académies, y sont maintenus en qualité de stagiaire. Ils doivent confirmer cette option sur SIAL. II.2.4.2 Les autres lauréats (personnels enseignants ou d'éducation ex-auxiliaires ou contractuels du ministère de l'éducation nationale), qui exercent dans l'une de ces académies au titre de l'année scolaire en cours, ne pourront y être maintenus, sur proposition du recteur, que dans la stricte limite des postes vacants dans chaque discipline. Sur SIAL après avoir exprimé en 1er vœu l'académie d'exercice, ils classent les académies métropolitaines par ordre de préférence. Parallèlement ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée de l'accord du recteur au maintien dans son académie. L'absence de l'accord du recteur entraîne obligatoirement une affectation en métropole. Les lauréats issus des académies de la Martinique ou de la Guadeloupe peuvent également formuler un vœu portant sur la Guyane. Il est précisé qu'une affectation en qualité de stagiaire en situation dans l'académie de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane ou de la Réunion ne confère à son bénéficiaire aucun droit à une affectation définitive dans l'académie en dehors du mouvement national à gestion déconcentrée auquel il devra obligatoirement participer. II.2.5 Lauréats en fonctions ou susceptibles de l'être dans un établissement d'enseignement public à Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie Ils relèvent du titre VIII. II.2.6 Lauréats des concours externes ou internes, justifiant d'un titre ou d'un diplôme professionnel les qualifiant pour exercer dans l'enseignement du 2nd degré Les lauréats, qui antérieurement au concours ont acquis, soit en France, soit dans un autre État membre de la Communauté européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen, un titre ou un diplôme les qualifiant pour enseigner ou assurer des fonctions d'éducation soit dans l'enseignement du second degré en France, soit à niveau équivalent dans un autre État membre de la Communauté européenne, ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen, bénéficient à la fois : - d'une dispense totale ou partielle de la formation en IUFM ; - d'une dispense de l'examen de qualification professionnelle ou du certificat d'aptitude. La décision de dispense est prise par le ministre de l'éducation nationale au vu des pièces justificatives établies par l'autorité compétente du pays d'origine et fournies par les lauréats des concours. Ces pièces doivent, si nécessaire, être accompagnées de leur traduction en langue française et authentifiées. II.2.6.1 Lauréats qualifiés en France Sur SIAL, ils saisissent un vœu unique correspondant à l'académie où ils exercent. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur qualification à enseigner ou à assurer des fonctions d'éducation dans le 2nd degré. Ils seront maintenus dans la dernière académie d'exercice. II.2.6.2 Lauréats qualifiés dans un autre État membre de la Communauté européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen et qui ne peuvent pas justifier du rattachement à la dernière académie d'exercice. Sur SIAL ils classent les académies par ordre de préférence. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur qualification à enseigner ou à assurer des fonctions d'éducation dans le 2nd degré. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service. II.2.7 Personnels titulaires du ministère de l'agriculture Ils doivent avoir exercé en tant que titulaire des fonctions enseignantes ou d'éducation dans l'enseignement du 2nd degré. Sur SIAL ils saisissent un vœu unique correspondant à l'académie où ils exercent. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur affectation en tant que titulaire dans cette académie. L'absence des pièces entraîne une affectation en IUFM (option1) en fonction des seules nécessités du service. Ils ne relèvent pas du titre IX réservé aux seuls personnels de l'éducation nationale titulaires et ne peuvent pas solliciter un détachement pour effectuer leur stage au sein du ministère de l'agriculture. II.3 Stagiaires en situation qui souhaitent changer d'académie pour rapprochement de conjoint Les personnels auxiliaires ou contractuels du ministère de l'éducation nationale qui remplissent les conditions pour accomplir leur stage en situation et qui souhaitent changer d'académie pour suivre leur conjoint, remplissent les rubriques correspondantes sur SIAL et formulent un vœu correspondant à l'académie d'exercice ou de résidence du conjoint. Leur affectation dans la nouvelle académie sera prononcée après accord de l'académie sollicitée. II.4 Professeurs changeant de discipline au sein de leur corps après réussite au concours Un professeur peut se présenter, pour changer de discipline ou d'option, à un concours alors qu'il est déjà titulaire dans le corps auquel ce concours donne normalement accès. En cas d'admission, il ne peut faire l'objet d'une nouvelle nomination en qualité de professeur stagiaire et a fortiori d'une titularisation. Dans ces conditions, le professeur fera l'objet d'un arrêté pris par le bureau de gestion concerné, DPE C2 ou DPE C3, portant uniquement changement de discipline au sein du corps considéré. Cette mesure prend effet au 1er septembre de l'année qui suit la proclamation des résultats d'admission au concours, son succès au concours le qualifiant pour enseigner dans sa nouvelle discipline. II.4.1 Conditions d'affectation et de service Sauf exception, le professeur changeant de discipline après réussite à un concours sera affecté au titre de sa nouvelle discipline ou option dans l'académie dans laquelle il exerce ou dans laquelle il a obtenu une affectation ou une mutation à la rentrée scolaire. Le lauréat du CAPES de documentation, quel que soit le corps auquel il appartient, est soumis aux obligations de service des professeurs chargés des fonctions de documentation fixées par le décret n° 80-28 du 10 janvier 1980 modifié. II.4.2 Cas particulier des professeurs agrégés admis au CAPES ou au CAPET Les professeurs agrégés, admis au concours du CAPES ou du CAPET dans une section qui n'est pas créée pour l'agrégation, conservent leur qualité de professeur agrégé titulaire dans leur discipline. Ils feront l'objet d'un arrêté ministériel les autorisant à exercer dans la nouvelle discipline. II.4.3 Changement ultérieur de discipline Les professeurs ayant changé de discipline après réussite à un concours dans les conditions prévues ci-dessus peuvent toujours se prévaloir de leur admission au concours et de leur qualification disciplinaire initiale, notamment s'ils souhaitent enseigner à nouveau dans cette première discipline. Ils devront solliciter auprès du bureau de gestion concerné un changement de discipline qui ne sera accordé qu'après l'accord de l'inspection générale de l'éducation nationale. TITRE III - REPORT DE STAGE Les lauréats des concours peuvent solliciter le report de leur nomination en qualité de stagiaire pour les seuls motifs prévus ci-après :
CORPS D'ACCES MODE DE RECRUTEMENT MOTIFS DE REPORT DE STAGE CONCOURS EXTERNE/INTERNE RÉSERVÉ OU EXAMEN PROFESSIONNEL Études doctorales Préparer l'agrégation Service national volontaire Séjour à l'étranger Congé de maternité Congé parental Scolarité ENS     A B C * D E * F * G AGRÉGÉS  Agrégation externe X   X X X X X Agrégation interne X   X   X X   CERTIFIÉS CAPES/CAPET externe   X X X X X X CAPES/CAPET interne     X   X X   Concours réservé     X   X X   Examen professionnel     X   X X   Troisième concours     X   X X   PEPS CAPEPS externe   X X   X X   CAPEPS interne     X   X X   Concours réservé     X   X X   Examen professionnel     X   X X   Troisième concours     X   X X   PLP  Concours externe   X X X X X   Concours interne     X   X X   Concours réservé     X   X X   Examen professionnel     X   X X   Troisième concours     X   X X   CPE Concours externe     X   X X   Concours interne     X   X X   Concours réservé     X   X X   Examen professionnel     X   X X   Troisième concours     X   X X   CP/CAPLP Concours externe     X   X X    * Motifs prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics. III.1 Motifs de report de stage L'administration apprécie, en fonction notamment des besoins de recrutement dans la discipline, les demandes de report de stage au titre des motifs A, B, D et G qui ne sont pas prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics. Le report est accordé pour un seul motif et pour une année scolaire. Aucun cumul de reports n'est autorisé à l'exception des motifs C, E et F prévus par le décret de 1994 précité. En tout état de cause il ne sera pas accordé de report de stage pour des raisons de convenances personnelles. Attention : tout rejet d'une demande de report entraîne obligatoirement l'affectation en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur à compter du 1er septembre. Les lauréats qui ne rejoindront pas leur affectation perdront le bénéfice du concours. Il est rappelé aux lauréats qui avaient obtenu un congé (formation professionnelle) ou une disponibilité (convenances personnelles...) au titre de leur ancien corps, qu'ils doivent y mettre un terme afin de recevoir une affectation en qualité de stagiaire s'ils ne peuvent bénéficier de l'un des motifs de report. III.1.1 Motif A : pour effectuer des études doctorales Les lauréats des seuls concours de l'agrégation peuvent demander le report de leur nomination pour effectuer des études doctorales dans un établissement public français d'enseignement ou dans un organisme public français de recherche. Le report de stage est accordé pour une année scolaire, renouvelable deux fois. Il est précisé que la préparation au DEA peut correspondre à la première année de report. Ils saisissent l'option sur SIAL et formulent des vœux au cas où le report serait refusé. Parallèlement, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée obligatoirement d'une attestation d'inscription en 3ème cycle. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera alors prononcée en fonction des vœux exprimés. III.1.2 Motif B : pour préparer l'agrégation Seuls les lauréats des concours externes du CAPES, du CAPET, du CAPEPS et du CAPLP de la session en cours reçus sur la liste principale, dès lors qu'ils n'ont pas la qualité de fonctionnaire, peuvent solliciter un report pour ce motif. Il est rappelé qu'ils doivent justifier le 15 septembre des titres universitaires et diplômes requis, notamment la maîtrise, pour s'inscrire aux concours de l'agrégation. Ils saisissent l'option sur SIAL et obligatoirement des vœux au cas où ils ne seraient pas reçus sur la liste principale. Le report sera accordé après appréciation par l'administration des besoins de recrutement dans la discipline. Les lauréats recevront soit une décision leur accordant le report de stage soit une affectation en IUFM qu'ils devront rejoindre sous peine de perdre le bénéfice du concours. Ce report de stage est accordé pour une année scolaire et il n'est pas renouvelable. III.1.3 Motif C : pour effectuer le service national en tant que volontaire Les lauréats, volontaires dans les armées, ou volontaires civils, dont la date d'incorporation ne leur permettrait pas d'être nommés et installés en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur le 1er septembre et de suivre la totalité de leur formation en IUFM ou en centre de formation pendant l'année scolaire, doivent solliciter un report pour ce motif. Il est recommandé aux volontaires de prendre toutes dispositions auprès des autorités militaires pour être incorporés au plus tard le 1er septembre, et de veiller à ce que la date de leur incorporation corresponde à l'année scolaire pour leur permettre d'être nommés et affectés à la rentrée scolaire suivant leur libération. Il est précisé que les services d'enseignement qui pourraient être accomplis durant la période du service national volontaire ne peuvent en aucun cas être pris en compte comme période de stage en vue de la titularisation. La durée du report de stage est d'une année scolaire, renouvelable une fois si l'intéressé effectue un service volontaire d'une durée supérieure à un an. Sur SIAL, ils saisissent l'option. Parallèlement, ils envoient au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité accompagnée des pièces qui justifient leur engagement. III.1.4 Motif D : pour effectuer un séjour à l'étranger Cette possibilité est offerte aux lauréats des concours externes de langues vivantes reçus sur la liste principale, qui doivent accomplir leur année de stage en IUFM, et qui souhaitent effectuer un séjour linguistique à l'étranger. Les lauréats en report de stage pour préparer l'agrégation ne peuvent pas bénéficier du report pour effectuer un séjour à l'étranger l'année suivante. Ils saisissent l'option sur SIAL et formulent obligatoirement des vœux au cas où le report serait refusé. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une attestation sur l'honneur justifiant leur séjour à l'étranger. Cet envoi doit impérativement être effectué, au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation en sera alors prononcée en fonction des vœux exprimés. Les lauréats recevront soit une décision leur accordant le report de stage soit une affectation en IUFM qu'il devront rejoindre sous peine de perdre le bénéfice du concours. Ce report de stage est accordé pour une année scolaire ; il n'est pas renouvelable. III.1.5 Motif E : congé de maternité (article 4 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994) Peuvent solliciter un report de stage au titre de ce motif les lauréates qui se trouvent en état de grossesse au 1er septembre. Toutefois, les lauréates peuvent demander à être nommées stagiaires dès le 1er septembre. Dans ce cas, elles devront impérativement prendre leurs fonctions à l'issue de leur congé de maternité, sauf si elles sollicitent un des congés prévus par les dispositions du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994. Elles saisissent l'option sur SIAL. Parallèlement à la saisie sur SIAL, elles envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'un certificat de grossesse indiquant la date présumée de l'accouchement ou, le cas échéant, copie de la décision leur accordant un congé de maternité. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. III.1.6 Motif F : congé parental (article 21 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994) Les lauréats, fonctionnaires titulaires, qui se trouvent en position de congé parental, peuvent demander, s'ils souhaitent rester dans cette position, que leur nomination soit reportée à la date d'expiration du congé. Ils saisissent alors l'option sur SIAL. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'arrêté accordant le congé parental. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. III.1.7 Motif G : pour terminer la scolarité à l'école normale supérieure Les élèves des ENS, lauréats des concours externes de l'agrégation, du CAPES ou du CAPET qui n'ont pas terminé leur cycle d'études, peuvent solliciter un report de stage pour terminer leur scolarité. Ils saisissent alors l'option sur SIAL et formulent des vœux au cas ou le report serait refusé. Parallèlement à la saisie sur SIAL ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une attestation signée par le directeur de l'ENS. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard, à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou en cas d'envoi tardif, le report sera refusé. L'affectation au titre de l'option 1 IUFM (ou de l'option 2 stage en situation) sera prononcée en fonction des vœux exprimés. Ce report est accordé par année scolaire. Il ne peut excéder la durée de la scolarité à l'ENS. III.2 Nomination à l'issue du report de stage Les lauréats en report de stage au titre de l'année en cours doivent obligatoirement justifier leur situation. III.2.1 Report prononcé pour une seule année au titre du motif B pour préparer l'agrégation ou du motif D pour effectuer un séjour à l'étranger Ils reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de demander une affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 au 1er septembre. En cas de réussite au concours de l'agrégation, les lauréats qui auront bénéficié d'un report pour préparer l'agrégation ne pourront pas solliciter un nouveau report pour effectuer un séjour à l'étranger. III.2.2 Report accordé au titre du motif A études doctorales, motif G pour terminer la scolarité à l'ENS Ils reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de justifier leur situation en vue de leur nomination en qualité de stagiaire. S'ils sollicitent un renouvellement de report, ils renvoient la lettre d'information au bureau DPE C2 ou DPE C3 avec les pièces justificatives dans le délai indiqué dans cette lettre. Les lauréats en report de stage susceptibles d'être recrutés en qualité de moniteur ou d'ATER doivent se reporter au titre VII ci après. III.2.3 Report accordé au titre du motif C pour effectuer un service national volontaire, motif E congé de maternité, motif F congé parental Ils reçoivent une lettre au plus tard au mois d'avril les informant de l'obligation de justifier leur situation en vue de leur nomination en qualité de stagiaire. S'ils sollicitent un renouvellement de report pour rester dans la même position, ils renvoient la lettre d'information au bureau DPE C2 ou DPE C3 avec les pièces justificatives dans le délai indiqué dans cette lettre. Leur attention est appelée sur le fait qu'ils ne peuvent pas solliciter un renouvellement de report pour préparer l'agrégation ou pour effectuer un séjour à l'étranger. Avertissement : les lauréats en report de stage qui ne justifieront pas leur situation s'exposeront à perdre le bénéfice de leur concours. III.3 Les congés des stagiaires Les congés non rémunérés auxquels le fonctionnaire stagiaire est en mesure de prétendre, peuvent avoir pour effet de reporter le stage. Si le fonctionnaire stagiaire ne peut être placé dans la position de disponibilité, il peut, par contre, à sa demande, bénéficier d'un congé sans traitement d'une durée maximale d'un an, renouvelable deux fois (article 19 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994) : - pour donner des soins au conjoint, à un enfant ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ; - pour élever un enfant de moins de huit ans ou pour donner des soins à un enfant à charge, ou au conjoint, ou à un ascendant atteint d'un handicap qui nécessite la présence d'une tierce personne ; - pour suivre son conjoint lorsque celui-ci est, en raison de sa profession, astreint à établir sa résidence habituelle en un lieu éloigné du lieu où le fonctionnaire stagiaire intéressé exerce ses fonctions. Le congé doit être sollicité auprès du recteur de l'académie où le stagiaire a été désigné. De même, un congé sans traitement est accordé à la demande du fonctionnaire stagiaire lorsqu'il est admis à suivre soit un cycle préparatoire à un concours donnant accès à un emploi de la fonction publique de l'État, territoriale ou internationale, soit une période probatoire ou de scolarité préalable à une nomination dans l'un de ces emplois. Ce congé qui ne peut être cumulé avec d'autres congés, prend fin à l'expiration du stage ou de la scolarité. TITRE IV - AFFECTATION DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SUR UN EMPLOI DE PROFESSEUR DU SECOND DEGRÉ Peuvent y prétendre les lauréats titulaires de l'éducation nationale déjà affectés dans un établissement d'enseignement supérieur ou qui seront recrutés au 1er septembre de l'année en cours, pour occuper un emploi de professeur du second degré dans les conditions prévues par la note de service annuelle relative à l'affectation dans l'enseignement supérieur publiée au B.O. Ils saisissent l'option sur SIAL et un vœu unique correspondant à l'académie du lieu d'affectation dans l'enseignement supérieur au 1er septembre. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur arrêté d'affectation dans l'enseignement supérieur ou, le cas échéant, d'une attestation précisant leur recrutement effectif au 1er septembre. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence de la pièce, ou d'envoi tardif, l'affectation dans l'enseignement supérieur sera refusée. L'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera prononcée en fonction des seules nécessités du service. Il est précisé que : - la nomination en qualité de professeur stagiaire interviendra à la date de l'installation effective du lauréat dans son établissement. Celui-ci ne peut prétendre à sa prise en charge financière à compter du 1er septembre que si l'emploi qu'il doit occuper est effectivement vacant à cette dernière date ; - la titularisation à l'issue de l'année réglementaire de stage n'a pas pour effet de transformer ipso facto l'emploi occupé pendant le stage en un emploi de titulaire dans le nouveau corps considéré. Les lauréats admis également à un concours de recrutement de maîtres de conférences devront nécessairement opter pour l'un ou l'autre des concours. TITRE V - MAINTIEN DANS L'ENSEIGNEMENT PRIVÉ Seuls les maîtres contractuels ou agréés de l'enseignement privé relevant du ministère de l'éducation nationale, lauréats du concours externe de l'agrégation, peuvent demander leur maintien dans l'enseignement privé conformément aux dispositions du décret n° 64-217 du 10 mars 1964 modifié. Ils doivent obligatoirement détenir au moment de leur inscription au concours un contrat définitif ou provisoire ou un agrément définitif, dans les conditions prévues par le décret précité du 10 mars 1964. Ils devront également exercer à la rentrée scolaire dans un établissement d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État dans lequel ils pourront subir les épreuves sanctionnant l'année probatoire dans les classes de niveau correspondant au concours de l'agrégation. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer en vœu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de la lettre par laquelle ils optent pour l'enseignement privé, d'une copie de leur contrat ou de leur agrément établi par la division chargée de l'enseignement privé du rectorat de l'académie dont ils relèvent, ainsi que l'attestation d'emploi, dans la discipline ou option du concours, établie par leur chef d'établissement au titre de l'année scolaire en cours. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation au titre de l'option 1 ou de l'option 2 sera prononcée dans l'enseignement public. Sont exclus de cette possibilité d'option : - les lauréats du concours externe de l'agrégation inscrits également au concours d'accès à l'échelle de rémunération des professeurs agrégés. Conformément à l'article 5 du décret n° 64-217 du 10 mars 1964 modifié, ils ne peuvent pas demander leur maintien dans l'enseignement privé. Ils accompliront le stage en situation -option2- dans l'enseignement public ; - les lauréats du concours externe de l'agrégation exerçant en délégation rectorale dans un établissement d'enseignement privé, c'est-à-dire sans contrat, au moment de leur inscription au concours. Ils accompliront le stage en situation - option 2 - dans l'enseignement public. Avertissement : Les lauréats du concours externe de l'agrégation qui auront opté pour leur maintien dans l'enseignement privé et qui, à l'issue de la première année ou ultérieurement, souhaiteraient intégrer l'enseignement public devront demander leur intégration. Deux conditions devront alors être remplies : - être dans une position statutaire permettant l'intégration dans l'enseignement public ; - l'intégration sera subordonnée à l'existence d'emplois vacants au niveau national en application de l'article 7 ter du décret n° 51-1423 du 5 décembre 1951. Il est précisé que l'affectation en tant que titulaire de l'enseignement public est prononcée en fonction des règles du mouvement national à gestion déconcentrée. TITRE VI - AFFECTATION DANS UNE CLASSE PRÉPARATOIRE AUX GRANDES ÉCOLES OU DANS UNE SECTION DE TECHNICIENS SUPÉRIEURS Cette disposition concerne les lauréats de l'agrégation qui auront fait l'objet, sur avis de l'inspection générale de leur discipline de recrutement, et après accord ministériel, d'une proposition d'affectation dans un établissement public de l'enseignement du second degré pour y assurer un service d'enseignement à temps complet en classe préparatoire ou en section de techniciens supérieurs pendant la totalité de l'année scolaire 2002-2003. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer en vœu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire. Ils seront nommés en qualité de professeurs agrégés stagiaires et assureront les mêmes obligations de service que les professeurs titulaires enseignant dans les mêmes classes, puisqu'ils sont dispensés de suivre la formation en IUFM. Il est précisé que leur affectation en qualité de stagiaire sur le poste qu'ils auront occupé durant l'année de stage ne leur confère aucun droit à une affectation à titre définitif. Ils devront participer au mouvement sur postes spécifiques organisé l'année suivante. TITRE VII - LAURÉATS RECRUTÉS OU SUSCEPTIBLES DE L'ÊTRE PAR UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR RELEVANT DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN QUALITÉ DE MONITEUR OU D'ATER - moniteur en application des titres I et II du décret n° 89-794 du 30 octobre 1989 relatif au monitorat d'initiation à l'enseignement supérieur ; - attaché temporaire d'enseignement et de recherche conformément aux dispositions du décret n° 88-654 du 7 mai 1988 modifié. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vœu correspondant à l'académie où est implanté l'établissement public d'enseignement supérieur dont ils relèvent, ou celui auprès duquel ils ont déposé leur candidature. Ils formulent ensuite 5 vœux en classant par ordre de préférence les académies au cas où ils n'obtiendraient pas leur contrat d'engagement. Ils devront alors solliciter sans délai une affectation en qualité de stagiaire (option 1 ou 2 selon le cas), leur nomination prenant effet à la date de leur installation. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vœux exprimés, le premier vœu étant pris en considération. * Lauréats des concours de l'année en cours Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur contrat d'engagement, le cas échéant de la proposition d'engagement du président de l'université. Cet envoi doit impérativement être effectué, au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation au titre de l'option 1 ou 2 sera prononcée en fonction des seules nécessités du service. * Lauréats en report de stage Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui les invite à justifier leur situation au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée d'une copie de leur contrat d'engagement avant le 30 novembre. Les lauréats qui transmettront leur dossier au-delà de cette date pourront bénéficier du contrat d'ATER ou de moniteur mais seront maintenus en report de stage. Leur nomination en qualité de professeur agrégé stagiaire sera reportée à la rentrée scolaire suivante. Les lauréats qui ne justifieront pas leur situation s'exposent à perdre le bénéfice du concours. Les effets de la nomination en qualité de professeur stagiaire La nomination en qualité de professeur stagiaire interviendra le 1er septembre, s'ils ont été recrutés à cette date pour exercer les fonctions d'ATER ou de moniteur. En application des dispositions du décret n° 91-259 du 7 mars 1991, les intéressés sont placés, sur leur demande, en congé sans traitement pour exercer les fonctions d'ATER, ou celles de moniteur. S'ils ont reçu une affectation en IUFM et qu'ils y ont été effectivement installés, l'obtention de leur congé sans traitement est subordonnée à l'accord du rectorat de l'académie de leur centre de formation. Conformément aux dispositions de l'article 2 du décret du 7 mars 1991, pendant la durée du congé sans traitement les services sont réputés être accomplis dans la durée réglementaire du stage. Ils sont pris : - pour la totalité en ce qui concerne les ATER ; - pour la moitié de leur durée en ce qui concerne les moniteurs. En cas d'interruption du contrat, les intéressés seront donc tenus de terminer leur année réglementaire de stage pour pouvoir faire l'objet d'une titularisation. TITRE VIII - LAURÉATS EN FONCTIONS OU SUSCEPTIBLES DE L'ÊTRE DANS UN ÉTABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT PUBLIC À MAYOTTE , SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON, WALLIS-ET-FUTUNA, POLYNÉSIE FRANÇAISE, NOUVELLE-CALÉDONIE Les lauréats des concours de recrutement en fonctions, ou susceptibles de l'être, dans une collectivité territoriale d'outre-mer au moment de leur admission, qu'ils détiennent ou non la qualité d'agents titulaires de l'État, peuvent être maintenus dans le territoire pour y effectuer leur année de stage en situation dans les conditions prévues ci-après. Au cours de l'année scolaire en cours, ils doivent avoir exercé, en qualité de personnels enseignants ou d'éducation titulaires du cadre d'État, dans un établissement d'enseignement public relevant du ministère chargé de l'éducation implanté dans la collectivité territoriale. Cette première condition n'est pas opposable aux personnels enseignants ou d'éducation titulaires qui ont obtenu, pour la rentrée scolaire suivante, une affectation ministérielle dans la collectivité d'outre-mer concernée. Cette même disposition pourra être applicable, sous réserve de l'avis du vice-recteur, aux agents non titulaires remplissant les mêmes conditions de service. À la rentrée scolaire en cours, ils devront exercer leurs fonctions dans la discipline ou option de leur recrutement dans un établissement d'enseignement public (collège, lycée ou lycée professionnel) dans lequel ils ont vocation à enseigner. Les intéressés ne pourront se prévaloir de cette nomination pour être maintenus dans le territoire au moment de leur titularisation. Si l'une des conditions énoncées ci-dessus n'est pas remplie, les intéressés recevront une affectation en qualité de stagiaires (option 1 ou 2 selon le cas) en métropole. Cas particulier de la Nouvelle-Calédonie A) Les lauréats qui remplissent les conditions pour pouvoir bénéficier du transfert du centre de leurs intérêts moraux et matériels en Nouvelle-Calédonie ou qui ont l'accord de la direction des ressources humaines et de la fonction publique territoriale pour une intégration dans la cadre territorial de l'enseignement, sollicitent l'avis du vice-recteur qui vérifie si ces conditions sont remplies. Deux situations peuvent alors se présenter : - soit ils sont nommés le 1er septembre s'ils étaient déjà sur un emploi vacant avant la réussite au concours - soit ils sont placés en report de nomination de septembre jusqu'au mois de février suivant pour attendre une nomination sur poste libéré ou créé à la rentrée scolaire australe. Dans les deux cas, ils devront participer au mouvement TOM (novembre) pour recevoir une affectation définitive à la rentrée scolaire australe (février) sous réserve de la titularisation prononcée à l'issue du stage. B) Les lauréats qui ne remplissent pas les conditions ci-dessus sont affectés en métropole. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vœu correspondant à la collectivité territoriale. Ils formulent ensuite 5 vœux en classant par ordre de préférence les académies de métropole au cas où ils ne rempliraient pas l'une des conditions prévues pour obtenir leur maintien dans la collectivité territoriale. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée des pièces justificatives notamment l'avis du vice-recteur. L'absence de l'avis du vice-recteur entraînera une affectation en métropole. TITRE IX - DÉTACHEMENT EN QUALITÉ DE STAGIAIRE DES AGENTS TITULAIRES DE L'ÉDUCATION NATIONALE Seuls les agents titulaires du ministère de l'éducation nationale en détachement exerçant à la rentrée scolaire de l'année en cours des fonctions d'enseignement, ou d'éducation pour les CPE, dans un établissement d'enseignement ou de formation ne relevant pas du ministère de l'éducation nationale, pourront effectuer leur stage dans cet établissement si le ministère d'accueil (ou l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger) accepte de les prendre en charge dans leur nouvelle qualité de professeur stagiaire. Pour cela, ils devront exercer des fonctions de même nature que celles des membres du corps dans lequel ils ont vocation à être titularisés. Important : les lauréats ne pourront être détachés en qualité de stagiaire que s'ils remplissent les deux conditions suivantes : - seuls peuvent bénéficier de cette mesure ceux d'entre eux qui, en raison de leur situation administrative, doivent effectuer un stage en situation (cf. Titre II de la note de service). Les autres lauréats doivent obligatoirement effectuer leur stage en IUFM (option1) ; - la demande de détachement ne sera examinée que sous réserve de l'accord du ministère d'accueil (ou de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger AEFE), qui assurera la rémunération pendant le stage et devra faciliter le déroulement des procédures de validation. L'attention des lauréats est donc attirée sur la nécessité de prendre, dès les résultats d'admissibilité, l'attache des services de leur ministère d'accueil (ou de l'AEFE) pour obtenir, dans les délais requis et en tout état de cause avant le 1er septembre, l'accord nécessaire. S'ils ne remplissent pas les conditions énoncées ci-dessus, ils doivent, s'il y a lieu, mettre fin à leur détachement et solliciter sans délai, une affectation en qualité de stagiaire (option 2). En effet, si les lauréats n'obtiennent pas un détachement, ils ne peuvent pas bénéficier d'un report de stage pour ce motif, et doivent être affectés dans une académie ; à défaut, ils perdent le bénéfice du concours. Il existe deux situations pour un détachement en qualité de stagiaire. IX.1 Agents titulaires de l'éducation nationale détachés en France Ils exercent en France des fonctions d'enseignement dans leur discipline ou d'éducation dans des classes correspondant, selon le concours, aux collèges, aux lycées ou aux lycées professionnels dans un établissement public d'enseignement ou de formation ne relevant pas du ministère de l'éducation nationale. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vœu correspondant à l'académie où est implanté l'établissement dans lequel ils exercent. Au cas où ils n'obtiendraient pas l'accord du ministère d'accueil, ils formulent ensuite 5 vœux en classant par ordre de préférence les académies. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vœux exprimés, le premier vœu étant pris en considération. Parallèlement à la saisie sur SIAL ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'accord du ministère d'accueil. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation sera prononcée en fonction des seules nécessités du service. IX.2 Agents titulaires de l'éducation nationale détachés à l'étranger Ils exercent à l'étranger des fonctions d'enseignement du second degré dans la discipline de recrutement ou d'éducation dans les classes d'un établissement scolaire français à l'étranger. Ils ne pourront être détachés en qualité de stagiaire que s'ils remplissent la condition suivante : - pour que la titularisation puisse être prononcée, il doit y avoir possibilité d'inspection. À cet effet, les lauréats qui n'effectueraient pas leurs fonctions d'enseignement dans des classes ou des niveaux de formation correspondant, selon le concours, aux collèges, aux lycées ou aux lycées professionnels, sont tenus d'accomplir au cours de l'année scolaire un stage de cinq semaines dans un établissement public du second degré en France. Ils recevront en temps utile l'information nécessaire pour accomplir leur stage. Il en est de même pour les lauréats qui exercent devant des élèves non francophones. Ils devront s'engager, par écrit, à effectuer ce stage, faute de quoi il ne pourra pas être procédé à leur détachement en qualité de stagiaire. Cette disposition est également applicable aux lauréats pour qui l'inspection générale de la discipline concernée ne pourrait pas diligenter, à l'étranger, une mission d'inspection au cours de l'année scolaire. Ils saisissent l'option sur SIAL et font figurer un premier vœu correspondant à l'académie de leur choix. Cette académie sera chargée de l'organisation du contrôle pédagogique en vue de la titularisation. L'administration peut, le cas échéant, modifier ce choix en fonction des nécessités de l'organisation du contrôle pédagogique. Au cas où ils n'obtiendraient pas l'accord du ministère d'accueil, ils formulent ensuite 5 vœux en classant par ordre de préférence les académies. Ils seront affectés en fonction des nécessités du service sur l'un des vœux exprimés, le premier vœu étant pris en considération. Parallèlement à la saisie sur SIAL, ils envoient une copie de la lettre qui annonce leur admissibilité au bureau de gestion (DPE C2 ou DPE C3) accompagnée de l'accord du ministère d'accueil et le cas échéant, de l'engagement écrit à effectuer le stage de cinq semaines. Cet envoi doit impérativement être effectué au plus tard, à la date de fermeture de SIAL. En l'absence des pièces justificatives, ou d'envoi tardif, l'affectation sera prononcée en métropole en fonction des seules nécessités du service. TITRE X - AFFECTATION EN CENTRE DE FORMATION DES CONSEILLERS D'ORIENTATION-PSYCHOLOGUES STAGIAIRES Les dispositions de la présente note de service sont applicables aux lauréats des concours de recrutement de COP à l'exception des dispositions spécifiques ci-après. En application des dispositions du décret n° 91-290 du 20 mars 1991 relatif au statut des directeurs de centre d'information et d'orientation et conseillers d'orientation-psychologues et du décret n° 2001-369 du 27 avril 2001 portant organisation des concours et examens professionnels de recrutement de personnels de l'enseignement du second degré réservés à certains agents non titulaires, au titre du ministère de l'éducation nationale en application des articles 1er et 2 de la loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu'au temps de travail dans la fonction publique territoriale, les candidats admis aux concours externe, interne, réservé ou à l'examen professionnel de recrutement de COP sont nommés conseillers d'orientation-psychologues stagiaires et suivent une formation de deux années sanctionnée par le diplôme d'État de conseiller d'orientation-psychologue (DECOP). Les lauréats précédemment titulaires de l'éducation nationale en détachement ne peuvent bénéficier d'un détachement en qualité de stagiaire. X.1 Modalités d'affectation en centre de formation (option1) Sur SIAL, les lauréats complètent les rubriques et expriment au maximum 4 voeux correspondant chacun à l'académie dans laquelle est implanté le centre de formation à savoir : Paris, Aix-Marseille, Lille et Rennes. La date d'appréciation de la situation familiale telle que prévue au I.2.1 de la note de service est fixée au 1er juillet au lieu du 15 juillet. X.2 Report de stage (option3) Les lauréats peuvent solliciter le report de leur nomination pour les seuls motifs prévus par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et ses établissements publics : service national volontaire, congé de maternité, congé parental. TITRE XI - CONDITIONS DE NOMINATION ET D'AFFECTATION EN QUALITÉ DE PROFESSEUR, DE CPE, DE COP STAGIAIRE OU D'ÉLÈVE-PROFESSEUR XI.1 Nomination Tous les lauréats, qu'ils soient affectés en IUFM ou en centre de formation ou qu'ils accomplissent un stage en situation, font l'objet d'une nomination en qualité de stagiaire ou d'élève-professeur dans les conditions prévues par chaque statut particulier et du décret n° 2001-369 du 24 avril 2001 pour les candidats nommés stagiaires suite à leur admission à un concours réservé ou à un examen professionnel et par le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics. La nomination prendra normalement effet administratif et financier au 1er septembre ; elle peut être différée dans les cas prévus par la réglementation en vigueur. Les stagiaires, admis ultérieurement à un autre concours de recrutement, verront leur stage en cours interrompu. Ils seront mis en congé pour pouvoir faire l'objet d'une nouvelle nomination en qualité de stagiaire, conformément aux dispositions de l'article 20 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 modifié. Seuls sont assurés d'une nomination en qualité de stagiaire : - les lauréats inscrits sur les listes principales d'admission aux concours ; - les lauréats d'un examen professionnel. Aptitude physique Il est rappelé que la nomination définitive en qualité de stagiaire est légalement subordonnée à la constatation de l'aptitude physique, ceci en application du titre II "des conditions d'aptitude physique pour l'admission aux emplois publics" du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 modifié. Aussi, tout stagiaire ou élève-professeur qui ne se rendrait pas aux convocations à caractère médical qui lui seront adressées, se placerait de lui-même en position irrégulière. • Conditions particulières pour les stagiaires EPS Les lauréats de l'agrégation d'EPS, du CAPEPS, du concours réservé d'EPS ou de l'examen professionnel d'EPS doivent justifier au plus tard à la date de nomination en qualité de stagiaire, soit avant le 1er septembre de l'année en cours, des diplômes et attestations de natation, sauvetage aquatique et de secourisme général et sportif prévus par les annexes I et II de la section EPS de l'arrêté du 12 septembre 1988 fixant les modalités des concours de l'agrégation, l'article 11 de l'arrêté du 22 septembre 1989 fixant les modalités des concours du certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive et l'article 8 de l'arrêté du 27 avril 2001 relatif aux modalités d'organisation de concours et d'examens professionnels réservés à certains personnels non titulaires exerçant des fonctions d'enseignement, de formation, d'éducation ou d'orientation et leurs arrêtés modificatifs du 24 janvier 2002. La nomination définitive est subordonnée à la transmission de ces pièces au bureau DPE C2, au plus tard le 15 septembre. Classement Par ailleurs, il est précisé que tous les lauréats des concours et des examens professionnels de recrutement de professeurs et de CPE nommés en qualité de stagiaire sont classés à la date de leur nomination selon les dispositions prévues par le décret n° 51-1423 du 5 décembre 1951 modifié. S'agissant des élèves-professeurs, ils ne font pas l'objet d'un reclassement à la date d'entrée en cycle préparatoire. Mais ils peuvent opter pendant leur scolarité, sous certaines conditions, pour le traitement indiciaire correspondant à leur situation antérieure s'ils possédaient la qualité d'agent titulaire ou non titulaire. Il en est de même pour les COP stagiaires qui bénéficient du même droit d'option pendant leur stage. XI.2 Affectation Les stagiaires et les élèves des cycles préparatoires sont affectés pour la seule durée réglementaire du stage ou de leur scolarité. L'affectation détenue durant le stage ne préjuge en rien, quels que soient la qualité et le statut des lauréats au moment de leur admission, de l'affectation définitive que les stagiaires recevront, après leur titularisation, dans le cadre des opérations du mouvement national à gestion déconcentrée auquel ils devront obligatoirement participer. Enfin, tout stagiaire ou élève-professeur qui refuse de rejoindre son affectation, sans qu'il se soit trouvé dans l'impossibilité matérielle de le faire et malgré la mise en demeure qui lui sera faite, verra sa nomination retirée. Ce refus emporte rupture de tout lien avec le service et lui fait perdre le bénéfice de son concours. Une attention toute particulière doit être accordée à la diffusion de la présente note de service et à l'information des candidats. Aussi, est-il demandé aux directeurs d'IUFM, aux directeurs des centres de formation, aux responsables académiques des examens et concours et des personnels enseignants, ainsi qu'aux chefs d'établissement, de mettre ces modalités à la disposition des intéressés. Toutes ces informations sont disponibles sur le site internet du ministère chargé de l'éducation ( HYPERLINK "javascript:openWin('http://www.education.gouv.fr/personnel/sial/default.htm')" www.education.gouv.fr, rubrique SIAL).   Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur des personnels enseignants Pierre-Yves DUWOYE

CALENDRIER 2003

DATE OPÉRATIONS RÉFÉRENCE De l'admissibilité ou de la date d'ouverture de SIAL au 5 juillet 2003 Saisie des vœux sur SIAL quel que soit le concours ou l'examen professionnel objet de l'admissibilité. Autant de saisie que d'admissibilité pour un même candidat. (période de 15 jours par discipline)   1er juillet 2003 Pour les COP uniquement, date limite de mariage, PACS, reconnaissance d'enfants, pour bénéficier des bonifications pour rapprochement de conjoint. Chapitre X.1 5 juillet 2003 Clôture de la saisie des voeux sur le site SIAL.   5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation d'inscription en 3e cycle pour une demande de report au titre d'études doctorales. § III.1.1 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation sur l'honneur au titre d'une demande de report pour un séjour à l'étranger. § III.1.4 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à la demande de report pour congé de maternité. § III.1.5 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à la demande de report pour congé parental. § III.1.6 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de l'attestation du directeur de l'ENS pour les demandes de report pour fin de scolarité ENS. § III-1-7 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de la copie de l'arrêté d'affectation dans l'enseignement supérieur pour les candidats concernés. Titre IV 5 juillet 2003 Date limite d'envoi de la lettre au terme de laquelle les candidats concernés optent pour l'enseignement privé, ainsi que leur contrat d'engagement dans l'enseignement privé, ou de leur agrément. Titre V 5 juillet 2003 Date limite d'envoi du contrat d'engagement pour les candidats à un poste de moniteur ou d'ATER pour les candidats de la session 2003. Titre VII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande d'affectation en TOM. Titre VIII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande d'affectation en Nouvelle-Calédonie. Titre VIII 5 juillet 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une demande de détachement. Titre IX 15 juillet 2003 Date limite de mariage, PACS pour les lauréats qui sollicitent une affectation au titre du rapprochement de conjoint § I.2.1 3ème semaine de juillet 2003 Réunion des groupes de travail pour l'affectation des COP et des CPE.   du 28 juillet au 11 août 2003 Réunion des groupes de travail pour l'affectation des lauréats de l'agrégation, du CAPES, du CAPEPS et du CAPLP   1er septembre 2003 Date d'affectation et de nomination en qualité de stagiaire.   1er septembre 2003 Date limite de prise en compte des enfants à charge de moins de 20 ans § I.2 15 septembre 2003 Date limite d'envoi des pièces justificatives relatives à une candidature en EPS. Titre XI 30 novembre 2003 Date limite d'envoi du contrat d'engagement pour les candidats à un poste de moniteur ou d'ATER pour les lauréats des sessions antérieures à 2003, en report de stage. Titre VII 
Coordonnées des bureaux DPE C2 et DPE C3   DPE C2 : bureau des professeurs des disciplines littéraires et des sciences humaines, des professeurs d'EPS et des personnels d'éducation, d'orientation et de documentation   DPE C3 : bureau des professeurs des disciplines scientifiques et technologiques et des professeurs de lycée professionnel   34, rue de Châteaudun, 75436 Paris cedex 09   Sur toutes correspondances préciser : gestion des stagiaires et la discipline. joindre : une copie de la lettre prononçant l'admissibilité.   Renseignements téléphoniques : du 1er juin au 31 août au 01 55 55 54 54.  

Annexe A

OBLIGATIONS DES PERSONNELS ENSEIGNANTS DU SECOND DEGRÉ ET DES PERSONNELS D'ÉDUCATION ET D'ORIENTATION STAGIAIRES

Lors de leur nomination en qualité de fonctionnaires stagiaires, les personnels appartenant à l'un des corps de personnels enseignants du second degré et des personnels d'éducation et d'orientation sont soumis aux mêmes obligations que celles auxquelles est assujetti l'ensemble des fonctionnaires de l'État. Ces obligations résultent notamment de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires et de la loi n° 84-16 du 11 juillet 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État ainsi que de l'ensemble des textes réglementaires pris pour leur application. À cet égard, l'attention des fonctionnaires stagiaires appartenant à l'un des corps susmentionnés doit être appelée sur le rôle de l'État en matière de protection des mineurs. Il s'agit d'une mission de service public plus particulièrement confiée au ministre chargé de la jeunesse et de l'éducation nationale et, concrètement, à tous les enseignants et à tous les éducateurs. Ceux-ci doivent donc avoir avec les enfants et les jeunes un comportement irréprochable, dépourvu de toute ambiguïté et de nature à préserver, en toutes circonstances, leur intégrité, leur dignité et leur sécurité. En ce domaine, le métier d'enseignant a des exigences plus fortes que celles des autres fonctionnaires, notamment l'exemplarité, indissociable du rôle d'éducateur. Aux termes du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 modifié fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l'État et de ses établissements publics, toute faute commise par un stagiaire dans ou en dehors de l'exercice de ses fonctions l'expose à l'une des cinq sanctions disciplinaires suivantes : 1. L'avertissement ; 2. Le blâme ; 3. L'exclusion temporaire, avec retenue de rémunération à l'exclusion du supplément familial de traitement, pour une durée maximale de deux mois ; 4. Le déplacement d'office ; 5. L'exclusion définitive de service.

Annexe B

CRITÈRES DE CLASSEMENT POUR UNE AFFECTATION EN IUFM OU EN CENTRE DE FORMATION

Le lauréat qui choisit une affectation en IUFM ou en centre de formation se voit attribuer, en fonction de son rang de classement, de sa qualité déclarée au moment de l'inscription au concours et de sa situation familiale, un nombre de points permettant de classer sa demande. Pour bénéficier des bonifications ci-après il doit impérativement renseigner les rubriques SIAL.
DATE OPÉRATIONS RÉFÉRENCE Rang de classement au concours Les promotions sont divisées en déciles : Lauréats nommés sur la liste complémentaire : 0 point 1er décile : 40 points   2ème décile : 36 points   3ème décile : 32 points   4ème décile : 28 points   5ème décile : 24 points   6ème décile : 20 points   7ème décile : 16 points   8ème décile : 12 points   9ème décile : 8 points   10ème décile : 4 points   Bonification spécifique pour les lauréats de l'agrégation 30 points   Situation familiale :- bonification pour rapprochement de conjoint 60 points Cette bonification exclut toute attribution de points au titre d'élève IUFM lors d'un changement d'académie sur le 1er vœu. Néanmoins elle sera rétablie si le second vœu porte sur l'académie de l'IUFM de préparation du concours. - autorité parentale unique, garde conjointe 60 points attribués au lauréat veuf(ve), divorcé(e) ou célibataire quel que soit le nombre d'enfants, à charge ou en garde conjointe, de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours, elle exclut toute attribution au titre du rapprochement de conjoint. - enfants à charge 20 points par enfant à charge de moins de 20 ans au 1er septembre de l'année en cours 10 points forfaitaires à partir du 3ème enfant Situation déclarée au moment de l'inscription au concours : - élèves 1ère année IUFM et lauréats assimilés (cycles préparatoires) - lauréats de la session antérieure, précédemment déclarés élèves 1ère année IUFM, en report de stage l'année en cours - lauréats d'une session antérieure précédemment déclarés élèves 1ère année IUFM en report de stage pour service national, congé maternité ou parental 40 points sur le premier vœu correspondant obligatoirement à l'académie où les élèves de première année d'IUFM ont préparé le concours. - cas particulier des élèves des IUFM de Créteil, Paris et Versailles 40 points sur le 1er vœu correspondant obligatoirement à l'académie où les élèves ont préparé le concours   30 points sur les vœux 2 et 3 correspondant aux 2 autres académies de la région parisienne classées par ordre de préférence - élèves d'une ENS 20 points non cumulables avec les autres bonifications - maîtres contractuels de l'enseignement privé 40 points sur le premier vœu qui doit correspondre à l'académie dont ils relèvent* - lauréats du concours externe précédemment non-titulaires de l'éducation nationale, MI-SE, lauréats du 3ème concours 100 points sur le premier vœu qui doit correspondre à l'académie dont ils relèvent* - lauréats du concours interne précédemment non-titulaires de l'éducation nationale qui ne remplissent pas les conditions pour l'option 2 100 points sur le premier vœu qui doit correspondre à la dernière académie d'affectation - lauréats précédemment titulaires de l'éducation nationale, titulairesde l'État, de la fonction publique territoriale ou hospitalière 100 points sur le premier vœu qui doit correspondre à la dernière académie d'affectation* - sportifs de haut niveau 100 points sur le premier vœu qui doit correspondre à l'académie correspondant aux intérêts sportifs*  *La formation doit être assurée dans l'académie formulée en vœu n° 1, dans le cas contraire le vœu n° 1 doit être formulé sur l'académie limitrophe ou la plus proche dans laquelle la formation est effectivement assurée. Égalité de points : Les lauréats sont départagés en prenant en compte, d'abord l'ordre des vœux exprimés, puis la situation familiale.

Annexe C

FORMATION DES STAGIAIRES EN IUFM

Les IUFM conduisent la formation initiale des personnels enseignants et d'éducation pour les disciplines et options assurées par chaque IUFM en fonction de la carte des formations. Les professeurs stagiaires et les CPE stagiaires qui ne justifient pas d'un diplôme ou d'un titre professionnel obtenus dans un État partie à l'accord sur l'espace économique européen les qualifiant pour exercer les fonctions postulées dans l'enseignement du second degré, reçoivent une formation dispensée dans les conditions prévues et selon les modalités fixées par l'arrêté du 2 juillet 1991, par la circulaire n° 91-202 du 2 juillet 1991 relatifs au contenu et à la validation des formations organisées par les IUFM et la circulaire n° 93-10 du 6 août 1993 relative aux nouvelles orientations dans les IUFM des futurs enseignants du premier et du second degré à compter de la rentrée de septembre 1993, ainsi que par le plan de formation prévu par chaque IUFM. S'agissant des PLP stagiaires, l'organisation de leur formation au cours de l'année de stage s'inscrit dans le cadre des orientations définies par la circulaire susvisée du 2 juillet 1991 et par la circulaire n° 92-223 du 30 juillet 1992 relative à l'organisation de la formation des professeurs de lycée professionnel du deuxième grade stagiaire bénéficiant de la deuxième année en IUFM. En ce qui concerne les professeurs certifiés de documentation et les CPE stagiaires, leur formation sera assurée selon les modalités prévues respectivement par les circulaires n° 92-137 et n° 92-138 du 31 mars 1992 relatives au contenu et à la validation de la formation de ces deux catégories de personnels dans les IUFM. Pour leur stage en responsabilité, les professeurs stagiaires et les CPE stagiaires sont affectés dans un établissement d'accueil, élément d'un réseau de lieux de formation, choisi par le recteur en accord avec l'IUFM et lié à ce dernier dans le cadre d'une convention. L'affectation des stagiaires dans les établissements retenus pour la durée du stage est déterminée au plan académique. Enfin, les élèves-professeurs des cycles préparatoires au CAPLP suivent toute leur scolarité dans le même IUFM, sauf si la formation n'y est plus assurée.

Annexe D

NATURE DU SERVICE DES STAGIAIRES EN SITUATION

Le service doit, sauf dispositions particulières concernant notamment l'enseignement des langues régionales, être assuré dans toute la mesure du possible en totalité dans la discipline ou option du concours correspondant à la nouvelle qualité du stagiaire. En effet, les stagiaires doivent pouvoir être évalués dans leur discipline en vue de leur titularisation selon les modalités prévues par chaque statut particulier. Les obligations de service des stagiaires accomplissant un stage en situation sont celles des personnels titulaires du corps et, le cas échéant, de la discipline au titre desquels ils ont été recrutés. Formation Les professeurs stagiaires et les CPE stagiaires accomplissant un stage en situation doivent bénéficier d'une formation organisée par les IUFM dans le cadre de la formation continue. Pour permettre aux intéressés de participer à ces actions de formation, les chefs d'établissement veilleront à ce que le service et l'emploi du temps des personnels concernés puissent être aménagés en conséquence. De plus, le stagiaire doit bénéficier de l'aide d'un tuteur pédagogique pendant l'année de stage. Stage à temps partiel En application du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994, les personnels admis à un concours et devant accomplir un stage en situation peuvent bénéficier, pour la durée de l'année scolaire, d'une autorisation de travail à temps partiel dans les mêmes conditions que les personnels titulaires. Leur stage sera prolongé durant l'année scolaire suivante à concurrence d'une année de stage accomplie à temps complet, et la titularisation sera prononcée à l'issue de celui-ci. Cette facilité qui leur est accordée ne les dispense à aucun moment de la formation organisée à leur intention.
B.O. N°28 du 10 juillet 2003
Préparation de la carte scolaire du premier degré  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0300766C RLR : 510-1 CIRCULAIRE N°2003-104 DU 3-7-2003 MEN DESCO B6


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

 INCLUDEPICTURE "C:\\DOCUME~1\\HERVBL~1\\LOCALS~1\\Temp\\FrontPageTempDir\\wpe7.gif" \* MERGEFORMATINET La préparation de la carte scolaire du premier degré est devenue, au fil des années, un moment essentiel du débat public sur l’école. Cela tient au fait que la demande sociale à l’égard de l’école est de plus en plus exigeante et que l’école primaire est un “maillon de proximité”, sans aucun doute le service public le plus proche, celui auquel nos concitoyens sont le plus attachés. La circulaire du 21 février 1986, qui constituait jusqu’à maintenant la référence en la matière, est apparue comme dépassée par le groupe de travail, puis par la commission spécialisée écoles, qui ont conduit une réflexion sur les conditions de préparation de la carte scolaire. La rédaction d’un nouveau texte s’est donc avérée nécessaire, à partir des propositions formulées dans les rapports publiés au terme de ces travaux. C’est ainsi que les modalités d’élaboration de la carte scolaire dans le premier degré doivent garantir, aux niveaux national, académique, départemental et local, l’équité, la transparence et la concertation que l’on est en droit d’attendre d’un grand service public. Pour être comprises et acceptées, les mesures de carte scolaire doivent être fondées sur des critères précis, qui auront donné lieu à toutes les clarifications souhaitables auprès de l’ensemble des partenaires. Les décisions prises à tout niveau doivent donc être précédées d’une analyse, d’une réflexion et de débats approfondis, impliquant effectivement tous les acteurs concernés, s’appuyant sur une vision prospective de l’école, tenant compte également des évolutions passées. La préparation de la carte scolaire du premier degré est une compétence partagée entre l’État et les communes. Le rappel du cadre législatif et réglementaire dans lequel elle s’inscrit figure en annexe. Ce partage de compétences et la complémentarité des rôles qu’il implique exigent que s’instaure un dialogue entre leurs représentants respectifs à tous les niveaux : national, académique, départemental et local. L’importance de la concertation entre l’État et les collectivités territoriales est, de ce fait, une composante essentielle de l’élaboration de la carte scolaire. Cette concertation doit impérativement s’étendre à tous les acteurs de la communauté éducative et aux partenaires de l’école, pour permettre à chacun d’eux d’apporter sa contribution en jouant pleinement son rôle. La présente circulaire décrit les étapes du processus d’élaboration de la carte scolaire, en mettant l’accent sur les procédures de concertation et en proposant un calendrier indicatif pour le déroulement des opérations. Elle a vocation à constituer, pour tous les acteurs de la communauté éducative et pour les partenaires de l’école, un “outil de référence” qui laisse toute sa place aux initiatives et aux adaptations localement négociées, dès l’instant où elles ne dérogent pas à la réglementation. Cette circulaire abroge et remplace la circulaire du 21 février 1986 relative à la “Planification scolaire pour les écoles et les classes élémentaires et maternelles publiques”.
I - Mesures de carte scolaire et de restructuration du réseau scolaire
Les mesures de carte scolaire du premier degré se traduisent par des ouvertures et des fermetures d’école(s) et de classe(s). La restructuration du réseau peut résulter par ailleurs de créations de regroupements ou de fusions d’écoles.
A - Ouvertures et fermetures d’école(s) ou de classe(s)
L’ouverture d’une classe ou d’une école est de fait le résultat de l’exercice de compétences partagées entre l’État et les communes : d’une part, sa création et son implantation par le conseil municipal, c’est-à-dire le choix de la localisation, la construction, l’appropriation ou l’aménagement de locaux à des fins d’enseignement et, d’autre part, l’affectation du ou des emplois d’enseignants correspondants par l’inspecteur d’académie. Ces deux décisions peuvent être simultanées ou distinctes dans le temps. Les projets de création et d’implantation de classes ou d’écoles élaborés par les communes sont transmis pour avis au préfet. Celui-ci se concerte avec l’inspecteur d’académie, responsable de l’attribution et du retrait des emplois, sur les projets proposés. L’avis du préfet recueilli, les communes arrêtent leurs décisions et les lui transmettent. L’inspecteur d’académie en est aussitôt informé. Aucune décision relevant de la compétence de la commune n’est nécessaire pour l’ouverture d’une classe, dès lors qu’elle consiste à affecter un emploi lorsque des locaux sont disponibles et qu’aucune décision municipale n’est intervenue pour les désaffecter. Il s’agit du cas le plus fréquent. En cas de refus d’une commune de fournir les locaux nécessaires au bon fonctionnement du service public au regard des critères départementaux d’effectifs, l’inspecteur d’académie peut proposer au préfet la mise en œuvre de la création par l’État d’un établissement d’enseignement (art. L 211-3 du code de l’éducation, modifié par l’art. 81 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). Cette procédure est exceptionnelle. Parallèlement, la fermeture d’une classe ou d’une école résulte de fait du retrait du ou des postes d’enseignant par l’inspecteur d’académie. Le Conseil d’État a en effet considéré qu’un poste peut être retiré, même sans l’accord de la commune, en indiquant qu’“aucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait d’emplois d’instituteur à l’intervention préalable d’une délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe” (CE 5/5/1995, ministère de l’éducation nationale/association Sauvons nos écoles). La décision de désaffectation des locaux scolaires correspondants est de la compétence du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale. Toutefois, si des locaux scolaires ne font pas l’objet de désaffectation, après la suppression des emplois d’enseignant correspondants, ils restent affectés au service public d’enseignement. L’avis du préfet, qui peut s’appuyer sur celui de l’inspecteur d’académie, doit être recueilli préalablement à la désaffectation de locaux scolaires (cf. circulaire interministérielle du 25 août 1995 relative à la désaffectation des biens des écoles élémentaires et maternelles publiques). Bien que le Conseil d’État ait jugé (CE n° 87 522 ministre de l’éducation nationale/commune de Meilhan-sur-Garonne 28 octobre 1992) que, légalement, la consultation de la commune, avant toute décision de retrait de poste, n’était pas obligatoire, cette consultation apparaît tout à fait indispensable.
B - Cas de regroupements d’écoles
1) Les regroupements d’écoles de plusieurs communes (regroupements pédagogiques intercommunaux)
Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour l’établissement et l’entretien d’une école, mais le regroupement d’élèves de plusieurs communes dans une seule école ne s’impose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que l’une des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de l’éducation). Dans les autres cas, l’accord de la commune est requis. Les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) peuvent utilement s’appuyer sur des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Il existe deux sortes de RPI : - les RPI dispersés : chaque école rassemble les élèves de plusieurs communes par niveau pédagogique et garde son statut juridique et sa direction d’école ; - les RPI concentrés : l’ensemble des élèves des communes concernées est scolarisé dans l’école de l’une des communes.
2) Les réseaux d’écoles
Plusieurs écoles, d’une seule commune ou de plusieurs communes, appartenant ou non à un regroupement pédagogique intercommunal, peuvent également être regroupées en réseaux, formules souples permettant en particulier la mise en commun de moyens et d’équipements et la mise en œuvre de projets communs. Les réseaux, qui peuvent être adossés à un établissement public de coopération intercommunale, sont généralement sans conséquence sur la structure pédagogique des écoles qui les composent. L’organisation en réseau, modalité en voie de développement, fera l’objet de textes spécifiques.
3) Les fusions d’écoles au sein d’une commune
Il s’agit de la réunion de deux écoles en une structure unique, ou bien du regroupement des élèves de deux écoles dans une seule des deux structures. Peuvent être fusionnées des écoles élémentaires, ou des écoles maternelles, ou encore une école maternelle et une école élémentaire. La fusion de deux écoles comporte nécessairement la fermeture de l’une d’elles et, le cas échéant, une modification de l’implantation des classes issues de la fusion. Une décision de la commune concernée est nécessaire dans tous les cas. Toutefois, dans la mesure où la réunion de deux écoles implique la suppression d’un emploi de directeur, une telle décision ne peut être prise qu’en étroite concertation entre l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, et la municipalité. La fusion de deux écoles, et en particulier d’une école maternelle et d’une école élémentaire, ne doit pas conduire à créer un ensemble d’une taille trop élevée, notamment en zone d’éducation prioritaire, et ne doit pas avoir pour effet de remettre en cause la spécificité de l’école maternelle.
II - Modalités de la concertation
La concertation relative à la préparation de la carte scolaire du premier degré est conduite, sous l’autorité de l’État, avec notamment les représentants des communes, des parents d’élèves et des personnels. Une information claire, complète et identique doit être donnée à l’ensemble des partenaires de l’école ; les associations complémentaires de l’école et les délégués départementaux de l’éducation nationale peuvent être consultés en tant que de besoin. Cette concertation doit être menée à tous les niveaux, selon des modalités et avec des objectifs variables selon le niveau concerné.
A - Niveau national
Les décisions prises au niveau national, en ce qui concerne la répartition des moyens, se fondent sur une analyse de la situation des académies de manière à satisfaire au mieux les besoins recensés. Ainsi, outre l’évolution de la démographie scolaire, il s’agit de prendre en compte les caractéristiques sociales, territoriales et structurelles des académies, tout en leur laissant les marges de manœuvre permettant la mise en œuvre des orientations et priorités académiques et départementales. Les services académiques sont d’ailleurs associés à la réflexion menée par l’administration centrale sur la préparation de la rentrée, pour ce qui concerne leur académie. Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et en son sein, tout particulièrement, la commission spécialisée des écoles peuvent servir de cadre à la concertation au niveau national. En effet, réunissant l’ensemble des partenaires de l’institution scolaire, le conseil supérieur peut être saisi par le ministre de toutes les questions qu’il juge utile de lui soumettre. La commission spécialisée des écoles prépare la discussion et les avis du conseil en ce qui concerne le premier degré en amont de ses réunions. Des représentants de l’association des maires de France sont, en toute hypothèse, associés à la concertation. Le comité technique paritaire ministériel (CTPM) est consulté sur les critères de répartition des emplois au niveau national. Compte tenu des résultats de ces diverses consultations, les dotations définies au niveau national sont notifiées globalement aux recteurs d’académie afin de permettre la mise en œuvre de la politique éducative dans chaque académie, tout en intégrant les nécessités du pilotage académique et départemental.
B - Niveau académique
L’élaboration de la carte scolaire s’inscrit dans le cadre de la politique éducative conduite dans l’académie. Par ailleurs, compte tenu du partage de compétences, rappelé en annexe, entre l’État et les communes, il apparaît souhaitable d’associer des représentants des communes à la réflexion engagée au niveau académique, par exemple en recueillant les propositions et observations des présidents des associations départementales de l’Association des maires de France (AMF). C’est par rapport aux objectifs généraux de la stratégie académique et en tenant compte des résultats de la concertation menée avec les élus et les autres organisations représentatives de la communauté éducative que le recteur définit les grandes orientations et les priorités qui vont guider son action pour le premier degré. Deux instances sont consultées : Le conseil académique de l’éducation nationale (Caen) peut être consulté sur tout ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement du service public d’enseignement dans l’académie. Il est ainsi consulté sur les critères de répartition des emplois entre les départements de l’académie. Il est recommandé que, à l’instar du CSE, une “commission spécialisée École” issue du Caen - ou un groupe de travail assurant une bonne représentation des organisations représentatives de la communauté éducative concernées par le premier degré - prépare la consultation de cette instance sur les sujets relatifs au premier degré. Le comité technique paritaire académique (CTPA) est consulté sur l’organisation des établissements d’enseignement du premier degré de l’académie. Le projet de répartition des emplois entre les départements lui est présenté. Compte tenu de la composition du comité technique paritaire académique, peu adaptée au premier degré, il est recommandé de constituer un groupe de travail spécifique. Après avoir recueilli l’avis de ces instances, le recteur arrête les critères de répartition des emplois entre les départements, puis répartit les emplois entre les départements de l’académie.
C - Niveau départemental
L’inspecteur d’académie répartit, après mise en œuvre des différentes procédures de concertation et de consultation des partenaires intéressés, les moyens qui lui sont alloués et définit les mesures d’aménagement du réseau scolaire qui en découlent, à partir des orientations fixées par le ministre de l’éducation nationale et des priorités définies par le recteur.
1) Les éléments d’appréciation et le schéma territorial
L’évolution des effectifs, les taux d’encadrement, les contraintes liées à la ruralité ou aux difficultés d’environnement, l’existence de projets éducatifs cohérents, les conditions d’accueil des élèves handicapés ou en difficulté figurent parmi les éléments d’appréciation les plus significatifs. En tout état de cause, il n’existe plus de normes nationales en matière d’affectation ou de retrait d’emploi, les critères pertinents relevant de l’appréciation des autorités académiques. L’analyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national doit être affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale qui sera jugée pertinente. La zone infra-départementale définie peut être variable selon l’urbanisation (quartier, pays...). D’autres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre d’écoles de petite taille, le nombre d’écoles de taille importante, le nombre d’écoles en ZEP ou en REP... En tout état de cause, les critères susceptibles d’être retenus doivent être clairement définis, afin de faire l’objet d’une information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations. Une perspective pluriannuelle sera bien entendu privilégiée, intégrant l’analyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes. Les données démographiques, économiques et sociales ainsi définies sont rassemblées et analysées dans un schéma territorial fixé par l’inspecteur d’académie après avis du CDEN. Le schéma territorial, qui annonce clairement les objectifs visés, doit servir de base à la réflexion et au débat au sein des instances de concertation. Il établit en effet un inventaire complet de la situation scolaire du département. Il identifie notamment les réseaux d’écoles existants et présente les orientations souhaitées en matière de création de nouveaux réseaux. Le schéma territorial s’inscrit dans le cadre de la réalisation des projets territoriaux de l’État ou de la région. Il constitue par ailleurs un outil d’information national pour la préparation des rentrées scolaires.
2) Les consultations réglementaires
Le conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) est informé du bilan de la rentrée scolaire. Il peut être consulté sur toute question relative à l’organisation et au fonctionnement du service public d’enseignement dans le département, et notamment sur les orientations. Il est obligatoirement consulté sur l’implantation des emplois dans les écoles publiques et sur les ajustements de rentrée du département. Il peut définir les modalités de la concertation locale, à l’échelon infra départemental. Le comité technique paritaire départemental (CTPD) est consulté sur l’organisation des établissements d’enseignement du premier degré du département ; il est ainsi consulté sur l’implantation des emplois et également sur les ajustements de rentrée. L’inspecteur d’académie y présente le bilan de la rentrée et le projet de la rentrée suivante : objectifs, priorités, répartition des moyens, critères départementaux pour l’attribution des emplois. Il est informé des projets des communes, à court et moyen terme.
3) Les modalités de la concertation infradépartementale
En dehors des procédures de consultation prévues réglementairement, il est fortement recommandé de mettre en place localement d’autres modalités de concertation et d’information. En amont des consultations d’instances réglementaires, les inspecteurs d’académie, avec le concours des inspecteurs responsables des circonscriptions du premier degré, réuniront en tant que de besoin les partenaires des écoles concernées, plus particulièrement les représentants des municipalités ou des établissements publics de coopération intercommunale, des parents d’élèves et des enseignants, aux moments principaux de la préparation de la rentrée scolaire. Les intéressés devront disposer dans ce cadre des éléments d’information nécessaires.
4) Le dialogue État-communes
Les maires et les présidents d’EPCI sont, en toute hypothèse, tenus informés par les inspecteurs d’académie des conditions d’accueil des élèves à la rentrée scolaire et des prévisions d’effectifs établies par les directeurs d’école. Ils sont consultés sur les projets d’affectation et de retrait des postes.
5) Procédures de concertation dans le cadre de l’aménagement du territoire
Les décrets n° 82-389 et n° 82-390 du 10 mai 1982 modifiés par le décret du 20 octobre 1999, relatifs aux pouvoirs des préfets et des préfets de région, ont mis en place des procédures particulières applicables en cas de réorganisation d’ensemble ou de fermeture de services publics, notamment d’écoles, dans un département ou une région. L’article 29 de la loi du 4 février 1995 modifiée par la loi du 25 juin 1999 institue des dispositions particulières pour les zones urbaines sensibles et les zones de revitalisation rurale. Ces procédures s’ajoutent aux autres concertations obligatoires imposées par ailleurs dans le cadre de l’élaboration de la carte scolaire. Il appartient en particulier à l’inspecteur d’académie, pour tout projet de fermeture d’école, de réaliser une étude d’impact qui est transmise au préfet. La réalisation de cette étude d’impact est une formalité obligatoire (CAA Nancy n° 00NC01168 du 21/6/2001 association École et territoire, Mme Philippe). En cas de cumul de projets de fermeture de services publics, des procédures particulières sont mises en œuvre, faisant intervenir, dans certains cas, la consultation par le préfet de la commission départementale d’organisation et de modernisation des services publics et pouvant amener, de manière exceptionnelle, à la suspension des décisions de l’inspecteur d’académie.
III - Recommandation pour le calendrier annuel des procédures et des concertations
Chaque recteur et chaque inspecteur d’académie établissent, en liaison avec le préfet, un calendrier des opérations annuelles, qui permette aux communes de prendre leurs décisions et au mouvement des enseignants de se dérouler dans de bonnes conditions. Le calendrier proposé ci-dessous constitue un cadre de référence. Il donne lieu aux adaptations liées aux spécificités locales.
Annexe
RAPPEL DES COMPÉTENCES DE L’ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ
Bilan et orientations Préparation de la rentrée scolaire suivante Ajustement de rentrée  Octobre-décembre : bilan de la rentrée scolaire de l’année N. Orientations à court et moyen termes. Niveau académique Décembre-janvier : notification des dotations aux académies et aux départements. Examen de la traduction des orientations en mesures de rentrée Niveau départemental Janvier-février-mars : répartition des emplois dans les écoles  Juin-septembre Concertation infradépartementale CDEN CTPD Caen CTPA CSE CTPM  Caen : consultation sur les critères de répartition des emplois entre les départements Groupes de travail 1er degré CTPA : répartition des dotations en emplois Concertation infradépartementale CTPD : consultation sur la répartition des emplois par école Concertation avec les maires sur les projets d’attribution et de retrait d’emplois Communication des projets de fermeture d’école et de l’étude d’impact correspondante au préfet, chargé de mettre en œuvre les procédures prévues en cas de fermeture ou de cumul de fermetures de services publics CDEN : consultation sur la répartition des emplois  CTPD CDEN Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR Annexe RAPPEL DES COMPÉTENCES DE L'ÉTAT ET DES COMMUNES EN MATIÈRE DE CARTE SCOLAIRE DU PREMIER DEGRÉ "L'éducation nationale est un service public de l'État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales" (article L. 211-1 du code de l'éducation). En matière de premier degré, ces compétences sont exercées au niveau municipal. 1) La commune La commune a la charge de la construction, de l'entretien et du fonctionnement des écoles publiques. Elle décide légalement de la création et de l'implantation des écoles et des classes élémentaires et maternelles d'enseignement public, après avis du représentant de l'État (article L. 212-1, code de l'éducation, article L. 2121-30, code général des collectivités territoriales). De même, et par parallélisme, la suppression des classes et des écoles (désaffectation), ou le changement d'implantation d'une classe ou d'une école, dépendent de la commune. Toutes ces décisions appartiennent au conseil municipal. Ces compétences, ou une partie d'entre elles, relèvent de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, dès lors que celui-ci a en charge l'enseignement primaire public, en totalité ou en partie, aux lieu et place des communes membres (article L 5211-5 I - III, alinéa 3, code général des collectivités territoriales). 2) Le maire, en tant qu'agent de l'État Le maire est chargé d'inscrire les élèves dans les différentes écoles publiques de sa commune. Il lui appartient préalablement de déterminer par arrêté le ressort territorial de chaque école, dans les communes qui ont plusieurs écoles publiques (article L 131-5, code de l'éducation). Ces décisions, qui sont prises par le maire, non pas en sa qualité d'exécutif de la collectivité territoriale, mais en tant qu'agent de l'État, peuvent avoir une incidence sur l'ouverture et la fermeture de classes. 3) Le préfet Son intervention, sous forme d'avis, est prévue en cas de création et implantation de classe, ainsi que, par parallélisme, avant la désaffectation de locaux scolaires par la commune ; enfin, il a un rôle important à jouer dans le cadre des procédures spécifiques de concertation mises en place par les textes relatifs à l'aménagement du territoire. 4) Les autorités de l'éducation nationale L'État définit le contenu et l'organisation des activités d'enseignement obligatoires. Il a la charge de la rémunération du personnel enseignant des écoles maternelles et élémentaires publiques. Le ministre de l'éducation nationale répartit les moyens en emplois entre les académies. Les recteurs d'académie procèdent ensuite à la répartition des moyens entre les départements. L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, est chargé d'implanter et de retirer les emplois d'instituteur et de professeur des écoles dans son département. Il procède aux nominations et aux mutations d'instituteurs et de professeurs des écoles dans le département. Il appartient donc aux autorités académiques de définir annuellement, après concertation, les priorités et les critères d'attribution et de retrait des postes. L'inspecteur responsable d'une circonscription du premier degré joue un rôle essentiel, notamment pour la liaison entre les écoles, les communes et l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale. Il veille en particulier à la fiabilité des prévisions d'effectifs d'élèves.  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/28/MENE0300766C.htm" \l "top#top"  
 
B.O. N°36 du 2 octobre 2003
Approbation des statuts de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENE0301730D RLR : 936-2 DÉCRET DU 12-9-2003 JO DU 20-9-2003 MEN - DESCO A9 SPR


Vu code de l’éducation, not. art. L. 552-2 et L. 552-3 ; L. n° 84-610 du 16-7-1984 mod. ; D. n° 86-495 du 14-3-1986 mod. par D. n° 90-686 du 31-7-1990, not. art. 1 ; avis du CSE du 12-12-2002 ; avis du Conseil national des activités physiques et sportives du 20-3-2003

Article 1 - Sont approuvés tels qu’ils sont annexés au présent décret les nouveaux statuts de l’association dénommée Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP). Article 2 - Le décret du 31 juillet 1990 approuvant les statuts de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré et le décret n° 96-674 du 23 juillet 1996 portant approbation des modifications des statuts de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré sont abrogés. Article 3 - Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et le ministre des sports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 12 septembre 2003 Jean-Pierre RAFFARIN Par le Premier ministre : Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le ministre des sports Jean-François LAMOUR  HYPERLINK "javascript:history.back();"  Annexe
Article 1 - L’USEP, Union sportive de l’enseignement du premier degré, est, au sein de la Ligue de l’enseignement, une fédération sportive scolaire placée sous la tutelle du ministre chargé de l’éducation. L’USEP est membre du Comité national olympique et sportif français. Elle regroupe : 1) des associations de l’enseignement public du premier degré organisant, à titre principal, des activités sportives ; 2/ des associations sportives d’autres établissements d’enseignement public accueillant des élèves du premier degré ayant reçu l’agrément des autorités académiques et du comité directeur de l’USEP ; 3) des associations péri-scolaires agréées par le comité directeur de l’USEP. Sa durée est illimitée. Les associations affiliées à l’USEP sont déclarées conformément à la loi du 1er juillet 1901 ou au droit civil local dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Leurs statuts devront comporter les dispositions rendues obligatoires par les lois et règlements et être en accord avec les règles édictées par les instances nationales de l’USEP. L’USEP peut comprendre également des licenciés à titre individuel ainsi que des membres d’honneur, des membres donateurs et des membres bienfaiteurs. Article 2 - L’USEP est habilitée à : 1/ organiser les activités et rencontres sportives scolaires et périscolaires des écoles publiques, 2) promouvoir le développement d’activités sportives volontaires diversifiées, complémentaires de l’éducation physique et sportive obligatoire et offertes à tous les élèves, dans un cadre associatif et dans une perspective de formation à la responsabilité, à l’autonomie, au civisme et à la démocratie, 3) concourir à la formation et au travail des enseignants, des animateurs, des équipes éducatives, des formateurs intervenant dans les cadres scolaires et périscolaires. Pour cela, en liaison avec les collectivités territoriales et le mouvement sportif, l’USEP contribue à la cohérence nécessaire des activités physiques et sportives proposées aux élèves de l’enseignement du premier degré. Elle a son siège social à Paris ; il est le même que celui de la Ligue française de l’enseignement ; il peut être transféré dans une autre commune par délibération de l’assemblée générale de l’USEP. Article 3 - Toutes discussions ou manifestations étrangères aux buts de l’association y sont interdites. Article 4 - L’USEP institue des comités départementaux et régionaux sous forme d’associations déclarées conformément à la loi du 1er juillet 1901 ou au droit civil local dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Chacun de ces comités dont la composition et le mode de désignation des membres sont précisés au règlement intérieur est présidé par un membre élu en son sein. Assiste de droit à leurs réunions, un représentant (ou son suppléant) désigné par chacune des instances déconcentrées des ministères chargés de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Leurs statuts doivent comporter des dispositions obligatoires arrêtées par l’USEP. Article 5 - L’assemblée générale de l’USEP est composée de représentants des associations affiliées dûment mandatés. Les modalités de désignation des délégués ainsi que le nombre de voix dont chacun dispose et qui est calculé en fonction du nombre de licences délivrées sont déterminés par le règlement intérieur de l’union. Pour délibérer valablement, l’assemblée générale doit être composée d’au moins la moitié de ses membres en exercice représentant au moins la moitié des voix. Si le quorum n’est pas atteint, l’assemblée générale est de nouveau convoquée quinze jours plus tard. Aucune condition de quorum n’est alors exigée. Article 6 - L’assemblée générale tient au moins une séance par an sur convocation de son président. Elle entend les rapports sur les activités de l’USEP et sur sa gestion. Elle approuve les comptes de l’exercice précédent et vote le budget de l’exercice suivant. Elle définit et contrôle le programme de l’USEP et délibère sur les questions mises à l’ordre du jour. Elle procède, s’il y a lieu, à l’élection des membres du comité directeur. L’assemblée générale approuve le règlement intérieur de l’USEP. Article 7 - Un comité directeur de vingt-quatre membres est élu pour 4 ans par l’assemblée générale de l’USEP. Article 8 - Le comité directeur de l’USEP exerce tous les pouvoirs qui ne sont pas attribués à l’assemblée générale par les présents statuts. Il présente chaque année au ministre chargé de l’éducation le bilan des activités et les projets d’action de l’USEP. Article 9 - Dès l’élection du comité directeur, l’assemblée générale élit le président de l’USEP : il est choisi parmi les membres du comité directeur, sur proposition de celui-ci ; il est élu au scrutin secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés. Le mandat du président prend fin avec celui du comité directeur. Article 10 - Après l’élection du président par l’assemblée générale, le comité directeur élit en son sein, au scrutin secret, un bureau dont la composition est fixée par le règlement intérieur et qui comprend au moins un secrétaire général et un trésorier. Le mandat du bureau prend fin avec celui du comité directeur. Article 11 - Le président de l’USEP préside les assemblées générales, le comité directeur et le bureau. Il ordonnance les dépenses. Il représente l’USEP dans tous les actes de la vie civile et devant les tribunaux. Le président peut déléguer certaines de ses attributions dans les conditions fixées par le règlement intérieur. Article 12 - Les ressources de l’USEP se composent : 1) du revenu de ses biens ; 2) du montant des droits d’affiliation des associations membres de l’USEP fixés par l’assemblée générale ; 3) du montant des licences et des cotisations fixé par l’assemblée générale ; 4) du montant des crédits ouverts au bénéfice de l’USEP dans le budget de la Ligue de l’enseignement ; 5) du produit des manifestations qu’elle organise ; 6) des aides de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et autres organismes ; 7) des ressources créées à titre exceptionnel et, s’il y a lieu, avec l’agrément de l’autorité compétente ; 8) du produit des rétributions perçues pour services rendus ; 9) de tout autre produit autorisé par la loi. Article 13 - Il est tenu une comptabilité faisant apparaître annuellement un compte d’exploitation générale, le résultat de l’exercice et un bilan. Le comité directeur justifie chaque année auprès des ministères ou secrétariats d’État concernés, de l’emploi des fonds provenant de toutes les aides et subventions accordées au cours de l’exercice écoulé. Article 14 - Les statuts ne peuvent être modifiés que par une assemblée générale extraordinaire sur proposition soit du ministre chargé de l’éducation soit du comité directeur ou du quart au moins des membres dont se compose l’assemblée générale représentant au moins le quart des voix. Pour délibérer valablement, cette assemblée générale extraordinaire doit comprendre au moins deux tiers de ses membres en exercice représentant au moins deux tiers des voix. Les modifications sont adoptées lorsqu’elles sont votées à une majorité d’au moins deux tiers des suffrages exprimés, à la condition que le nombre de ces suffrages exprimés soit au moins égal au deux tiers des voix représentées. Elles ne deviennent exécutoires qu’après approbation par décret en Conseil d’État. Article 15 - L’assemblée générale extraordinaire appelée à se prononcer sur la dissolution de l’USEP, convoquée spécialement à cet effet, doit comprendre plus de la moitié des membres en exercice. Elle se prononce dans les conditions prévues par le troisième alinéa de l’article 14 ci- dessus. Article 16 - En cas de dissolution, l’assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l’USEP. Elle propose au ministre chargé de l’éducation d’attribuer l’actif net à un ou plusieurs établissements publics ou reconnus d’utilité publique.

B.O. N°24 du 17 juin 2004
Abrogation de circulaires ministérielles et de notes de service  HYPERLINK "javascript:history.back();" 
NOR : MENI0401236C CIRCULAIRE N°2004-092 DU 10-6-2004 MEN IG


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissement

Dans un souci de bonne gestion et de simplification administrative, j’ai décidé de procéder à l’abrogation d’une série de circulaires et notes de service qui n’ont plus d’application faute de base légale ou réglementaire ou encore dont les dispositions sont totalement obsolètes et désormais sans objet. Ces circulaires et notes de service sont présentées par titre du recueil des lois et règlements (RLR), chronologiquement, avec l’indication du chapitre du RLR dans lequel elles sont actuellement classées. Sont abrogées les dispositions suivantes :
a) Administration générale
1. Circulaire du 14 novembre 1945 : Transmission par voie hiérarchique (RLR 107-0) ; 2. Circulaire du 8 mai 1946 : Transmission par la voie hiérarchique (RLR 107-0) ; 3. Circulaire du 25 mars 1943 : Forme du courrier administratif (RLR 107-1) ; 4. Note du 3 mars 1945 : Présentation de la correspondance (RLR 107-1) ; 5. Circulaire du 26 janvier 1963 : Correspondance administrative (RLR 107-1) ; 6. Circulaire du 11 mars 1960 : Usage abusif de la franchise postale - (RLR 107-2) ; 7. Note de service n° 81-165 du 14 avril 1981 : Franchise postale (RLR 107-2) ; 8. Circulaire du 10 janvier 1963 : Application de l’arrêté du 28 décembre 1962 portant délégation de la signature du ministre de l’éducation nationale de certains actes administratifs aux recteurs d’académie (RLR 140-2 g).
b) Bibliothèques
9. Circulaire du 8 janvier 1936 : Réglementation des prêts d’imprimés manuscrits entre bibliothèques (RLR 153-1) ; 10. Circulaire n° 65-331 du 31 août 1965 : Exercice du droit de préemption en vente publique par les établissements relevant du ministère de l’éducation (RLR 153-2) ; 11. Circulaire n° 81-1821 du 8 décembre 1981 : Réalisation d’un catalogue collectif unifié des publications en série (RLR 153-1) ; 12. Circulaire n° 85-221 du 12 juin 1985 : Recommandations pour le PEB et la fourniture à distance de documents (RLR 153-1) ; 13. Circulaire n° 96-104 du 16 avril 1996 : Tarifs recommandés pour les reproductions au titre du PEB (RLR 451-0).
c) Relations entre l’administration et les administrés
14. Circulaire n° 76-194 et n° 76-U-079 du 25 mai 1976 : Instructions du Premier ministre en vue de l’amélioration des relations entre les fonctionnaires et les administrés (RLR 160-3) ; 15. Circulaire n° 78-321 et n° 78-U-066 du 20 septembre 1978 : Instructions du Premier ministre en vue de l’amélioration des relations entre les fonctionnaires et les administrés (RLR 160-3) ; 16. Circulaire n° 80-U-004 du 24 janvier 1980 : Application de la loi “informatique et liberté” (RLR 160-3) ; 17. Note de service n° 82-130 du 22 mars 1982 : Motivation des actes administratifs (RLR 160-3) ; 18. Note de service n° 82-404 du 20 septembre 1982 : Amélioration des relations entre l’administration et les administrés ou les usagers (RLR 160-3) ; 19. Note de service n° 83-091 du 17 février 1983 : Correspondances soumises à l’administration centrale par les usagers et personnels de l’éducation nationale (RLR 160-3) ; 20. Circulaire n° 84-186 du 24 mai 1984 : Mise en œuvre des dispositions du décret du 28 novembre 1983 concernant les relations entre l’administration et les usagers (RLR 160-3).
d) Moyens d’enseignement
21. Circulaire du 7 février 1956 : Réglementation des cahiers et articles assimilés (RLR 177-0a) ; 22. Circulaire du 8 septembre 1959 : Envoi de timbres-poste aux écoles primaires par l’administration des PTT (RLR 177-0a) ; 23. Circulaire n° 64-118 du 4 mars 1964 : Extension du service de la “philatélie à l’école” à l’enseignement privé (RLR 177-0a) ; 24. Circulaire n° 65-303 du 5 août 1965 : Attribution de matériel audiovisuel en nature (RLR 177-0a) ; 25. Circulaire n° 65-313 du 18 août 1965 : Auxiliaires audiovisuels dans l’enseignement des langues vivantes (RLR 177-0a) ; 26. Circulaire n° IV - 69-520 du 22 décembre 1969 : La philatélie à l’école (RLR 177-0a) ; 27. Circulaire n° 73-080 du 15 février 1973 : La philatélie à l’école (RLR 177-0a) ; 28. Note de service n° 83-422 du 21 octobre 1983 : Un outil pédagogique : le timbre-poste (RLR 177-0a) ; 29. Circulaire n° 77-405 du 26 octobre 1977 : Attestation pour conférences audiovisuelles (RLR 177-0b) ; 30. Circulaire n° 72-79 du 1er mars 1972 : Équipement audiovisuel des établissements scolaires du second degré en vue de l’enseignement des langues vivantes (RLR 177-1) ; 31. Circulaire n° 74-121 du 27 mars 1974 : Laboratoires de langues vivantes (RLR 177-1) ; 32. Circulaire n° 75-188 du 20 mai 1975 : Équipement des établissements du second degré en appareils et documents audiovisuels (RLR 177-1) ; 33. Circulaire n° 77-323 du 14 septembre 1977 : Rationalisation des équipements audiovisuels des établissements d’enseignement (RLR 177-1) ; 34. Circulaire n° 79-270 du 30 août 1979 : Rationalisation des équipements audiovisuels : recommandation relative aux achats de magnétophones (RLR 177-1) ; 35. Circulaire du 3 février 1948 : Cinéma scolaire de l’académie de Paris (RLR 177-2a) ; 36. Circulaire du 18 mars 1948 : Subvention pour l’acquisition d’appareils de projection fixe et d’appareils cinématographiques d’enseignement (RLR 177-2a) ; 37. Circulaire du 1er juillet 1948 : Locaux scolaires utilisés par des exploitants professionnels (RLR 177-2a) ; 38. Instruction du 30 janvier 1952 modifiée par la circulaire du 21 février 1952 : Production et acquisition des films d’enseignement par le ministère de l’éducation nationale ; acquisition des films d’enseignement par les établissements scolaires ; régime de distribution des films par les cinémathèques de prêt (RLR 177-2a) ; 39. Circulaire du 31 mars 1954 : Achat de copies de films (RLR 177-2a) ; 40. Circulaire du 2 juin 1954 : Fourniture de films cinématographiques aux lycées et collèges (RLR 177-2a) ; 41. Instruction n° 74-118 du 26 mars 1974 : Cinémathèque centrale de l’enseignement : abonnements ; locations (RLR 177-2a) ; 42. Circulaire du 31 mai 1963 : Enseignement du cinéma (RLR 177-2b) ; 43. Circulaire du 21 juillet 1958 : Utilisation de la télévision scolaire (RLR 177-3) ; 44. Circulaire du 10 juillet 1959 : Utilisation de la télévision scolaire (RLR 177-3) ; 45. Circulaire n° 66-433 du 13 décembre 1966 : Équipement des écoles primaires en postes de radio à modulation de fréquence (RLR 177-3) ; 46. Note du 10 janvier 1972 : Recommandation relative aux circuits fermés de télévision pour la formation des maîtres (RLR 177-3) ; 47. Circulaire du 4 septembre 1901 : Bibliothèques scientifiques (RLR 177-5) ; 48. Circulaire du 17 août 1903 : Alambics de laboratoire (RLR 177-5) ; 49. Circulaire du 17 février 1947 : Alcools destinés aux usages scientifiques (RLR 177-5).
e) Avantages en nature
50. Circulaire du 15 avril 1961 : Indemnités allouées par les collectivités locales aux fonctionnaires et agents de l’État, employés comme agents spéciaux des lycées municipaux (RLR 217-3) ; 51. Circulaire n° VII - 68-108 du 26 février 1968 : Alimentation en électricité des logements situés dans l’enceinte des établissements relevant du ministère de l’éducation nationale (RLR 218-6) ; 52. Circulaire n° VII - 68-296 du 10 juillet 1968 : Alimentation en électricité des logements situés dans l’enceinte des établissements relevant du ministère de l’éducation nationale (RLR 218-6).
f) Réglementation financière et comptable
53. Note du 5 juin 1998 : Dispositions relatives à l’euro (RLR 300-6) ; 54. Circulaire n° 65-456 du 15 décembre 1965 : Locations d’immeubles à usage scolaire (RLR 360-0a) ; 55. Instruction du 30 septembre 1925 : Administration financière des collèges (RLR 360-1) ; 56. Circulaire du 9 octobre 1935 : Obligations des villes (RLR 360-1) ; 57. Lettre ministérielle du 14 septembre 1943 : Situation juridique des internats gérés par l’État (RLR 360-2) ; 58. Circulaire du 9 mars 1943 : Internats exploités en régie départementale ou communale (RLR 360-3) ; 59. Circulaire du 11 mai 1948 : Comptabilité des internats en régie départementale ou communale (RLR 360-3) ; 60. Circulaire du 7 juillet 1948 : Fonds de réserve des internats en régie municipale (RLR 360-3).
g) Enseignements scolaires
61. Circulaire du 14 avril 1939 : Attribution de l’orientation professionnelle (RLR 504-0) ; 62. Circulaire n° 338/1 du 3 janvier 1946 : Fonctionnement des secrétariats d’orientation professionnelle (RLR 504-0) ; 63. Circulaire du 20 avril 1961 : Orientation professionnelle. Nouvelles dénominations (RLR 504-0) ; 64. Circulaire du 5 décembre 1924 : Délégués cantonaux (RLR 511-4) ; 65. Circulaire n° 78-460 du 22 décembre 1978 : Classement de la documentation relative à l’information scolaire dans les collèges et les lycées au cours de la rentrée scolaire 1978-1979 (RLR 523-0) ; 66. Note de service n° 84-028 du 13 janvier 1984 : Préparation et mise en œuvre de l’orientation au cours de l’année scolaire 1983-1984 en vue de la rentrée 1984 (RLR 523-0) ; 67. Note de service n° 85-014 du 8 janvier 1985 : Préparation de la rentrée scolaire 1985 : objectifs pour l’orientation (RLR 523-0) ; 68. Circulaire n° 85-119 du 27 mars 1985 : Diversification de l’orientation des jeunes filles (RLR 523-0) ; 69. Note de service n° 87-196 du 8 juillet 1987 : Diffusion dans les centres de documentation et d’information (CDI) de lycées professionnels d’un système autodocumentaire spécifique mis au point par l’ONISEP (RLR 523-0) ; 70. Circulaire n° 87-388 du 7 décembre 1987 : La préparation de l’orientation des élèves du second degré en 1987-1988 (RLR 523-0) ; 71. Circulaire n° 88-355 du 21 décembre 1988 : Préparation de l’orientation des élèves du second degré en 1988-1989 (RLR 523-0).
h) Enseignement privé
72. Circulaire du 4 janvier 1897 : Renseignements sur la qualité de l’eau (RLR 530-0) ; 73. Circulaire du 21 octobre 1901 : Registre du personnel (RLR 530-0) ; 74. Circulaire du 25 février 1912 : Analyse de l’eau (RLR 530-0) ; 75. Circulaire du 31 mai 1939 : Instructions pour l’application de la loi du 3 mars 1938 (RLR 530-0) ; 76. Circulaire du 19 mars 1949 : Inspection des établissements d’enseignement privé (RLR 530-0) ; 77. Circulaire du 13 mars 1893 : Conditions d’installation des écoles primaires privées : prescriptions d’hygiène à observer (RLR 530-1) ; 78. Circulaire du 27 mai 1895 : Ouverture d’écoles privées (RLR 530-1) ; 79. Circulaire du 12 juillet 1939 : Moniteurs étrangers et cours de langues étrangères dans les écoles primaires, publiques et privées (RLR 530-1) ; 80. Circulaire du 12 janvier 1851 : Secours aux établissements d’enseignement libre (RLR 530-2) ; 81. Circulaire du 17 janvier 1885 modifiée par la circulaire du 14 août 1907 : Examen, par les conseils académiques, des demandes de certificats de stage pour l’ouverture d’établissements libres d’enseignement secondaire (RLR 530-2) ; 82. Circulaire du 30 mars 1893 : Étrangers professeurs d’arts d’agrément (RLR 530-2) ; 83. Circulaire du 30 mars 1899 : Enseignement secondaire : subventions ; locaux (RLR 530-2) ; 84. Circulaire du 21 décembre 1925 : Moniteurs étrangers de langues vivantes (RLR 530-2) ; 85. Circulaire du 28 mars 1929 : Moniteurs étrangers (RLR 530-2) ; 86. Circulaire du 29 janvier 1935 : Dispense de stage (RLR 530-2) ; 87. Circulaire du 15 octobre 1946 : Étrangers qui exercent des fonctions d’enseignement ou de surveillance (RLR 530-2) ; 88. Circulaire du 11 janvier 1950 : Constitution des dossiers de demandes de subventions acceptées par certaines assemblées départementales et municipales et formulées par divers établissements libres d’instruction secondaire (RLR 530-2) ; 89. Circulaire du 16 septembre 1959 : Subventions aux établissements d’instruction secondaire (application des dispositions de l’article 69 de la loi du 15 mars 1850) (RLR 530-2) ; 90. Circulaire du 11 janvier 1961 : Instruction des demandes d’intégration, de contrat d’association et de contrat simple présentées par les établissements d’enseignement privé (RLR 531-0) ; 91. Circulaire du 2 mars 1961 : Rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés. Instruction des demandes de contrats (RLR 531-0) ; 92. Circulaire n° 64-329 du 24 juillet 1964 : Application de la loi du 31 décembre 1959 sur les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés : accélération des procédures et règlements (RLR 531-0) ; 93. Circulaire n° 65-340 du 7 septembre 1965 : Instruction des demandes de contrat déposées par les établissements d’enseignement privé. Délai de fonctionnement (RLR 531-0) ; 94. Circulaire n° 65-355 du 28 septembre 1965 : Instruction des demandes de contrat déposées par les établissements d’enseignement privé. Situation des cours complémentaires (RLR 531-3) ; 95. Circulaire n° 71-136 du 9 avril 1971 : Enseignement privé : modalités pratiques d’application de l’article 3 du décret n° 70-796 du 9 septembre 1970 portant modification du décret n° 60-746 du 28 juillet 1960 relatif aux conditions financières de fonctionnement (personnel) des classes sous contrat simple et de l’article 28 de la loi de finances rectificative pour 1970 ( n° 70-1283 du 31 décembre 1970) (RLR 531-3) ; 96. Circulaire n° 78-215 du 4 juillet 1978 : Effectifs requis des établissements d’enseignement privé sous contrat simple (RLR 531-3) ; 97. Circulaire n° 76-348 du 18 octobre 1976 : Paiement des subventions de fonctionnement des centres de formation pédagogique privés (RLR 531-5) ; 98. Circulaire n° 78-472 et n° 78-359 bis du 20 octobre 1978 : Participation des communes aux dépenses de fonctionnement matériel des établissements d’enseignement privés du premier degré sous contrat d’association (RLR 531-5) ; 99. Note de service n° 87-360 du 6 novembre 1987 : Contrôle de l’utilisation des crédits d’aide à la mise en place de l’informatique pédagogique dans les établissements d’enseignement privés sous contrat (RLR 531-5) ; 100. Note de service n° 87-423 du 10 décembre 1987 : Mandatement du forfait d’externat aux établissements d’enseignement privés du second degré sous contrat d’association. Forfait d’externat (RLR 531-5) ; 101. Note de service n° 88-303 du 22 novembre 1988 : Versement du forfait d’externat aux établissements d’enseignement privés du second degré sous contrat d’association (RLR 531-5) ; 102. Note de service n° 84-226 du 28 juin 1984 : Modalités transitoires d’obtention du diplôme d’instituteur par les maîtres des établissements spécialisés sous contrat simple, accueillant des enfants et adolescents handicapés (RLR 531-7 d) ; 103. Note de service n° 87-111 du 14 avril 1987 : Préparation de la rentrée 1987 dans les collèges privés sous contrat. Mise en œuvre de la rénovation (RLR 531-8) ; 104. Note de service n° 82-273 du 30 juin 1982 : Établissements privés sous contrat d’association : achat de manuels scolaires et d’ouvrages pédagogiques dans les collèges et les lycées d’enseignement professionnel : année scolaire 1982-1983 (RLR 572-0) ; 105. Note de service n° 83-257 du 1er juillet 1983 : Établissements privés sous contrat d’association : achat de manuels scolaires et d’ouvrages pédagogiques dans les collèges et les lycées d’enseignement professionnel : année scolaire 1983-1984 (RLR 572-0).
i) Examens
106. Circulaire du 8 mai 1963 : Baccalauréat : examen des livrets scolaires des élèves du CNTE (RLR 544-0 b) ; 107. Circulaire du 25 juin 1948 : Résultats du CEP (RLR 546-0) ; 108. Circulaire n° 32 du 15 février 1961 : CEP : Inscription des enfants de bateliers et de forains (RLR 546-0) ; 109. Circulaire du 16 mars 1963 : Inscription au CEP de bateliers et de forains (enfants et adultes) (RLR 546-0 et 546-1) ; 110. Circulaire n° 64-155 du 25 mars 1964 : Épreuves d’histoire, de géographie et de sciences pour les élèves des classes de transition candidats au CEP (RLR 546-0) ; 111. Circulaire n° 65-42 du 28 janvier 1965 : Épreuves d’histoire, géographie et de sciences pour les élèves des classes de quatrième du cycle terminal de CEG et CES candidats au CEP (RLR 546-0) ; 112. Circulaire n° 66-24 du 24 janvier 1966 : Épreuves d’histoire, géographie et de sciences pour les élèves des classes de quatrième du cycle terminal de CEG et CES candidats au CEP (RLR 546-0) ; 113. Circulaire n° IV- 68-78 du 8 février 1968 : Inscription au certificat d’études primaires élémentaires des candidats bateliers et forains (RLR 546-0 et 546-1) ; 114. Circulaire du 3 avril 1953 : Certificat d’études pour adultes (RLR 546-1) ; 115. Circulaire du 28 février 1955 : Certificat d’études primaires des adultes (RLR 546-1) ; 116. Circulaire n° IV- 69-144 du 13 mars 1969 : Organisation de sessions de certificat d’études primaires réservées aux militaires du contingent (RLR 546-1).
j) Vie scolaire
117. Circulaire n° 1449/4 du 28 septembre 1949 : Brimades dans les établissements d’enseignement technique (RLR 551-0b) ; 118. Circulaire du 7 septembre 1954 : Brimades (RLR 551-0b) ; 119. Circulaire du 1er septembre 1962 : Brimades (RLR 551-0b) ; 120. Circulaire n° 64-392 du 15 octobre 1964 : Brimades (RLR 551-0b) ; 121. Circulaire du 17 février 1938 : Entourage du poêle par une grille protectrice (RLR 552-0b) ; 122. Circulaire du 19 février 1940 : Devoir de signaler aux municipalités l’état défectueux des locaux (RLR 552-0b) ; 123. Circulaire du 14 mars 1950 : Bois de chauffage des classes des écoles primaires publiques (RLR 552-0b) ; 124. Circulaire du 23 mai 1950 : Obligations des communes concernant le balayage des locaux scolaires et l’allumage des feux (RLR 552-0b) ; 125. Circulaire du 16 mai 1956 : Collecte annuelle de dessins et travaux manuels des différents ordres d’enseignement (RLR 557-1) ; 126. Circulaire du 29 novembre 1963 : Concours de la “Journée européenne des écoles” (RLR 557-2) ; 127. Circulaire n° 76-241 du 29 juillet 1976 : Transports scolaires : application des dispositions de l’article 8 de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées (RLR 571-0).
k) Accidents scolaires
128. Circulaire du 30 mai 1963 : Assurance des élèves contre les accidents scolaires qui pourraient leur survenir (RLR 562-2) ; 129. Circulaire n° 1697/1 du 7 novembre 1950 : Accidents scolaires : déplacements à bicyclette des élèves des établissements d’enseignement technique public (RLR 563-1).
l) Personnels
130. Circulaire n° 72-281 du 5 juillet 1972 : Appellation des mères célibataires (RLR 610-9) ; 131. Circulaire n° 75-409 et 75-U-108 du 14 novembre 1975 : Incidence des dispositions du décret n° 75-683 du 30 juillet 1975 sur la carrières des fonctionnaires des catégories C et D (RLR 612-3) ; 132. Circulaire n° VIII 67-294 du 29 juin 1967 : Fonctionnaires stagiaires relevant de la direction des bibliothèques et de la lecture publique (RLR 626-0) ; 133. Note de service n° 92-217 du 21 juillet 1992 : Programmes des concours internes spéciaux de recrutement dans le corps des médecins de l’éducation nationale, organisés selon les modalités prévues par l’arrêté du 5 mars 1992 (art. 28) (RLR 627-4) ; 134. Circulaire du 29 juin 1859 : Leçons particulières (RLR 700-3) ; 135. Circulaire du 25 novembre 1919 : Interdiction de donner des cours dans les établissements d’enseignement libre (RLR 530-0 et 700-3) ; 136. Circulaire du 13 janvier 1925 : Interdiction de donner des cours dans les établissements d’enseignement libre (RLR 530-0 et 700-3) ; 137. Lettre ministérielle du 1er février 1929 : Leçons particulières (RLR 700-3) ; 138. Circulaire du 19 novembre 1932 : Cours de danse (RLR 700-3) ; 139. Circulaire du 21 août 1947 : Interdiction de participation des membres de l’enseignement public à l’enseignement libre (RLR 700-3) ; 140. Circulaire du 10 novembre 1919 : Interdiction des opérations commerciales (RLR 700-3) ; 141. Circulaire du 27 juin 1936 : Attribution des postes restant en fin de mouvement (RLR 720-4 a) ; 142. Circulaire du 23 mai 1949 : Participation au mouvement des instituteurs et institutrices réintégrés après l’expiration d’un congé pour convenances personnelles (RLR 720-4 a) ; 143. Circulaire du 17 mars 1927 : Secrétariat de mairie (RLR 720-7) ; 144. Circulaire du 28 novembre 1921 relative à l’obligation de résidence (RLR 805-1) ; 145. Note de service n° 96-056 du 20 février 1996 : Affectation des stagiaires en prolongation de stage ou autorisés à effectuer une seconde et dernière année de stage (RLR 822-6) ; 146. Note de service n° 97-094 du 10 avril 1997 : Stagiaires en prolongation de stage ou autorisés à effectuer une seconde et dernière année de stage - rentrée scolaire 1997, publiée au B.O. du 17 avril 1997.
m) Dispositions diverses
147. Circulaire du 24 octobre 1951 : Films interdits aux mineurs de moins de seize ans (RLR 506-0) ; 148. Circulaire du 2 octobre 1961 : Possibilités d’emploi offertes aux veuves de guerre et aux veuves dont les maris sont morts pour la France (RLR 843-9). 149. Circulaire du 13 janvier 1955 : Diffusion de films de la direction de la jeunesse et des sports (RLR 973-2). La présente circulaire sera publiée au B.O. L e ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François FILLON
Circulaires départementalesCIRCULAIRES DÉPARTEMENTALES












Classes à projet artistique et culturel et projets environnement.



Dans le cadre de leur projet, les écoles envisageant d'organiser :
des classes à projet artistique et culturel
des projets d'éducation à l'environnement
peuvent demander un financement.
Les dossiers sont à retirer auprès des circonscriptions.

Concernant les classes à P.A.C., je vous rappelle qu'il est indispensable de procéder à l'élaboration du projet avec un conseiller pédagogique spécialiste ou un conseiller pédagogique généraliste de circonscription.

Pour l'année scolaire 2004-2005, les priorités départementales concernent les domaines suivants : les arts visuels et notamment le design, la musique, la culture scientifique et le patrimoine.

Ces dossiers sont à déposer auprès de l'Inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription, qui les transmettra avec un avis circonstancié à l'Inspection Académique, Division de la scolarité, pour le 14 mai 2004, délai de rigueur.

Les demandes de classes à projet artistique et culturel seront examinées par une commission départementale d'expertise en vue d'une réponse en fin de la présente année scolaire.

Les projets environnement seront soumis aux différents partenaires pour une réponse en début d'année scolaire prochaine. Une copie du dossier sera envoyée au Rectorat (DAPCI) pour le 14 mai 2004.


Monique LESKO











Accueil et encadrement des élèves dans les écoles.





L'accueil et l'encadrement des élèves dans les écoles nécessitent le rappel de trois dispositions importantes :


Le contrôle de l'assiduité des élèves soumis à l'obligation scolaire fait dorénavant l'objet de nouvelles mesures légales (loi n° 2004-1 du 2 janvier 2004) et réglementaires (décret n° 2004-162 du 19 février 2004 publié au B.O. n° 14 du 1er avril 2004). Pour permettre à l'autorité académique d'assurer ce contrôle, de procéder le cas échéant au rappel à la loi et d'engager avec les familles le dialogue nécessaire, il convient que la fréquentation scolaire soit dûment vérifiée par les directeurs et directrices d'écoles maternelles et élémentaires.


Conformément à une réglementation déjà ancienne, je vous demande donc de faire en sorte que, dans chacune des classes de votre école, le registre d'appel soit renseigné lors de chaque demi-journée, que les renseignements y soient consignés de manière infalsifiable, et que les moyennes mensuelles de fréquentation soient calculées.


Conformément à la quatrième priorité de ma circulaire de rentrée, je rappelle la nécessité d'entretenir avec chaque parent des enfants inscrits dans l'école une relation suivie. Les circulaires ministérielles de 1999 sur la transmission des résultats scolaires aux familles et du 15 juillet 2004 sur les modalités d'élection des représentants de parents d'élèves au Conseil d'école nous imposent une information régulière à chacun des deux parents, sauf dans le cas, très rare, où l'un des parents s'est vu retirer l'autorité parentale. Dans la mesure toutefois où les informations concernant chacun d'eux n'auraient pas été communiquées à l'école, il ne vous appartient pas d'effectuer les investigations à ce sujet.


…/…
La prévention de la violence doit faire l'objet d'une attention et d'une vigilance particulières à tous les niveaux d'enseignement.

Un groupe d'appui départemental est installé depuis le 20 octobre 2004 pour apporter aux directeurs d'école, aux inspecteurs de l'Education nationale et aux chefs d'établissement le soutien nécessaire dans cette action.

D'ores et déjà, je vous demande d'exercer votre devoir de surveillance des élèves qui vous sont confiés avec la plus grande attention, notamment dans la cour de récréation et lors des mouvements d'élèves.








Monique LESKO

















Scolarisation des élèves nouvellement arrivés en France
Réf : circulaires n° 2002-063 du 20/3/03 et2002-101 du 25/4/2002



Les écoles, les collèges et les lycées sont appelés à scolariser des enfants arrivant de pays étrangers. Pour ces élèves la maîtrise de la langue française constitue une priorité. Ils sont généralement soumis à l’obligation scolaire et leur accueil dans le système éducatif doit être effectif. Leur recensement doit être rapide et précis afin qu’un bilan général des compétences puisse être établi par le centre d’information et d’orientation et le réseau d’accueil.

Une attention spécifique doit être accordée à ceux qui ont été peu scolarisés antérieurement, notamment en organisant des parcours adaptés à chacun. Ces parcours s’appuient sur des modules intensifs d’apprentissage du français et sur l’intégration raisonnée en classe ordinaire, avec un suivi individuel et la mise en place du tutorat.

Pour les jeunes de plus de seize ans, le bilan d’accueil devra définir un projet de formation qui conduira soit à une scolarisation soit à une orientation vers un dispositif de formation professionnelle.

Les élèves nouvellement arrivés en France sont inscrits en fonction de leur âge dans l’établissement scolaire qui correspond au domicile du responsable légal ou de la personne qui assure l’hébergement. Pour un jeune de moins de seize ans séjournant en France sans ses parents, mais avec une personne qui déclare en avoir la responsabilité et à ce titre demande son inscription dans un établissement scolaire, il y a lieu de vérifier la situation de cette personne par rapport à l’enfant.

Pour les écoles, le directeur procède à l’admission à partir du certificat d’inscription délivré par le maire de la commune selon la réglementation en vigueur.
Deux situations peuvent se présenter :
l’élève a moins de six ans, il intègre l’école au niveau correspondant à son âge. L’équipe éducative lui assure un enseignement intensif de la langue française centré sur la compréhension et l’expression orale.
l’élève est âgé de six ans ou plus, les réponses pédagogiques sont construites par l’école avec les maîtres chargés des cours de rattrapage intégrés (CRI) en fonction des besoins des enfants et des spécificité scolaires locales.
Pour définir les modalités d’intervention, le directeur d’école s’adresse au maître CRI le plus proche ou à la coordinatrice du premier degré. Selon les cas, le maître CRI pourra, soit intervenir directement auprès de l’école, soit apporter un appui pédagogique à l’équipe enseignante.
Pour plus d’information, les directeurs d’école peuvent se procurer auprès des maîtres CRI ou de la coordonatrice du premier degré le document « vous accueillez un enfant nouvellement arrivé en France »

Toute inscription est immédiatement signalée à l’inspection académique (DISCOL). L’envoi du récépissé d’inscription conditionne l’intervention du réseau d’accueil et la définition des modalités de scolarisation spécifique dans l’établissement ou l’école concernés.
L’affectation d’un élève nouvellement arrivé en France implique une concertation entre de nombreux acteurs : la famille, le directeur d’école ou le chef d’établissement, l’enseignant, l’inspection académique , le maire de la commune…
Les principes généraux sont les suivants, il convient de les adapter à la situation de chacun :
l’élève intègre la classe qui correspond à son âge ou éventuellement le niveau inférieur
les élèves âgés de 6 ans rejoignent le cours préparatoire. Un éventuel aménagement de la scolarité peut intervenir à la suite de l’évaluation de la période d’adaptation .
Les élèves de 12 ans sont inscrits au collège même si une partie de leur enseignement est dispensé par un maître CRI.

Les directeurs d’école et les principaux de collèges saisissent mesdames les coordinatrices du premier et du second degré des situations qui justifieraient d’autres dispositions.

Le réseau d’accueil des élèves nouvellement arrivés en France est un dispositif départemental qui concerne le premier et le second degré. Il est basé au collège Jules Vallès – 3 rue du Puits Thibaud à Saint Etienne.


Responsable du dossier Henry DESTOUR Inspecteur d’académie
inspecteur pédagogique régional
Inspection académique de la Loire
( 04 77 81 41 72

Coordonnatrice 1er degré  Marie Christine KAYSEN
Inspecteur de l’éducation nationale St Etienne 5 ( 04 77 80 08 96

Coordonnatrice 2nd degré Pierrette EPALLE Principale
Collège Jules Vallès
( 04 77 49 47 37



Je vous remercie par avance de l’attention personnelle que vous voudrez bien porter à ce dossier et je vous sais gré de me tenir informée des difficultés éventuelles.








Monique LESKO
ACADEMIE DE LYON
Inspection Académique de le Loire
11, rue des Docteurs Charcot
42023 Saint-Etienne cedex
e-mail :  HYPERLINK mailto:ce.ia42-discol@ac-lyon.fr ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
Cachet de l'établissement ou de l'école
Tél : 04 77 81 41 13
Fax : 04 77 81 41 05


RECEPISSE D’INSCRIPTION
Elève nouvellement arrive en France sans maîtrise suffisante de la langue française


Nom de l'élève : ………………………………… Prénom : ……………………………….Sexe : ……



Né(e) le :


Lieu de naissance :
Pays d'origine :
Nationalité :



Arrivé en France le :



Date de scolarisation dans votre établissement



Si l’élève était déjà scolarisé en France précisez la date d’inscription et le nom de l’établissement




Nom du responsable légal :Lien de parenté :


Adresse :




Téléphone : 
Etablissement scolaire ou école d'accueil : Classe provisoire



Circonscription ou bassin


Réseau d’accueil si l’information est disponible
Enseignant


Date de prise en charge


A.......................... le........................
le chef d’établissement ou directeur d’école

Notice individuelle

Les parents ou responsables légaux

pèremèreresponsable légal
(en cas d'absence des parents)Présent en France (oui-non)Date de naissanceSituation professionnelleLangue(s) parlée(s)
La fratrie résidant en France

Nom – Prénom – Date de naissance – Sexe - Etablissement scolaire fréquenté





Motifs de la présence en France



Personnes de l’entourage ayant une influence sur l’intégration en France.


Nombre d’années de scolarisation dans le pays d’origine (joindre justificatif si possible)


Nombre d’années d’études du français comme langue étrangère et nombre d'heures/semaine


Langue maternelle


Autres langues vivantes étudiées (autres que la langue maternelle)

langue(s) Nombre d'années Nombre d'heures/semaine



La scolarité a-t-elle été régulière, intermittente ?

Précisions (santé, conflits, autres raisons...)


Ce document est renseigné par le chef d'établissement ou le directeur d’école
Il est à adresser à l'Inspection Académique – DISCOL- dès l'inscription de l'élève . Merci de signaler tout changement de classe ou d'établissement ou départ définitif de l'élève.

L’envoi de ce document conditionnera l’accompagnement des élèves par le réseau d’accueil











Elections aux Conseils d'Ecole

Dispositions réglementaires :

Arrêté du 13 mai 1985 (B.O. n° 22 du 30 mai 1985) modifié par l’arrêté du 25 août 1989 (B.O. n° 31), l’arrêté du 22 juillet 1993 (B.O. n° 28 du 2 septembre 1993), et l'arrêté du 17 juin 2004 (B.O. n° 29 du 22 juillet 2004);
Arrêté modificatif du 9 juin 2000 (B.O. n° 23 du 15 juin 2000) ;
Circulaire ministérielle n° 2000-082 du 9 juin 2000 (B.O. n° 23 du 15 juin 2000) , modifiée par la circulaire n° 2004-115 du 15 juillet 2004 (B.O. n° 29 du 22 juillet 2004)
Circulaire ministérielle n°2000-142 du 6 septembre 2000
Circulaire n° 2001-078 du 3 mai 2001 (B.O. n° 19 du 10 mai 2001).
N.S n°2003-086 du 22 mai 2003 (B.O. n°22 du 29 mai 2003)
NS du 25 juin 2004 (B.O. n°29 du 22 juillet 2004)


ORGANISATION DES ELECTIONS

Les élections des représentants de parents au conseil d’école doivent se dérouler cette année le 15 ou 16 octobre à une date arrêtée au niveau de chaque école ou groupement d’écoles par niveau pédagogique. Toutes les écoles sont concernées.

Un calendrier de déroulement accompagne cette note, pour certaines phases, la chronologie doit être individualisée au niveau de l’école par la commission électorale qu’il vous appartient de réunir très rapidement.
Je vous demande de veiller au respect de ce calendrier.

Vous avez à organiser une réunion des parents d’élèves dès le début de l’année scolaire. Au cours de celle-ci, vous informerez les familles sur les différentes instances où les parents siègent et sur l’organisation des élections de leurs représentants et sur le sens de la participation qui est attendue d’eux.
J'attire votre attention sur les modifications apportées par les textes réglementaires de juillet 2004. Désormais, chaque parent sera éligible et électeur (et non plus un par famille) sous réserve de ne pas s'être vu retirer l'autorité parentale.

D'autre part, à l'occasion de la distribution du matériel de vote aux parents d'élèves, je vous demande de leur remettre la courte note jointe mentionnant l'existence du réseau des médiateurs de l'Education nationale et les modalités de leur intervention.

Enfin, je rappelle que les élections des parents d’élèves étant un élément du fonctionnement normal des écoles, les dépenses éventuelles y afférent (fourniture des enveloppes et des bulletins de vote) ne doivent pas être traitées différemment des autres dépenses de l’école. Les bulletins de vote sont établis par les candidats à l'élection.



CALENDRIER

Fin d'année scolaire
ou début d'annéeDésignation par le conseil d'école d'une commission électorale chargée d'assurer l'organisation et le bon déroulement des électionsArt.1 Arrêté du 13/5/85 modifiéDébut d'année scolaireRéunion d'information aux parents d'élèves
sur l'organisation des élections.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.18 jours après la rentrée
et pendant 4 semainesPossibilité pour les responsables d'associations de
parents d'élèves et les responsables des listes de
candidats de prendre connaissance de la liste des
parents d'élèves comportant les adresses des parents
ayant donné leur accord à cette communication.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.120 jours au moins
avant la date des
électionsArrêt par le bureau des élections* de la liste des
parents d'élèves constituant le corps électoral. Tout litige relatif à son établissement est porté devant l'Inspecteur de l'éducation nationale qui statue sans délai.
(*composé du directeur d'école, d'un instituteur, de deux parents d'élèves, d'un DDEN, un représentant de collectivité locale)Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.a10 jours au moins avant la date des électionsTransmission en deux exemplaires au bureau des élections* des listes de candidatures de parents selon le modèle I-A joint.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.bTransmission des déclarations de candidatures au
bureau des élections*, selon le modèle I-B joint.
Ces déclarations sont souscrites au verso de l'exemplaire de la liste de candidature.Circulaire n°2000-142 du 6/9/2000
Modèle I-B6 jours au moins avant
la date du scrutinExpédition des bulletins de vote, éventuellement
accompagnés des textes de profession de foi,
à chaque parent électeur par voie postale ou possibilité de les distribuer aux élèves pour être remis à leurs parents.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.1.2.c

Circulaire 3 mai 2001
(BO n°19 du 10/05/01)15 ou 16 octobreJour du scrutin choisi par la commission électorale.
Déroulement sur une demi-journée, avec une
amplitude d'ouverture de 4h minimum.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.2.5Dès la clôture
du scrutinopération de dépouillement des votes.Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.2.6Fin du jour du scrutinEtablissement d'un procès verbal des résultats sur
le modèle joint :(joindre la liste de candidature pour l'IA)
- Affichage d'une copie dans un lieu accessible au
public.
- Transmission d'un exemplaire du procès verbal ainsi q'un exemplaire des listes présentées :
1) à l'IEN chargé de la circonscription
2) à l'Inspection Académique de la Loire, DISCOL.
Ces envois s'opèrent sous pli spécifique, portant la mention "Elections aux conseils d'école".Circulaire n°2000-082 du
9/06/2000 modifiée II.3
PROCEDURE DE TIRAGE AU SORT

Si, à la suite des élections la parité du nombre avec le nombre de classes n'est pas assurée (y compris si les élections n'ont pu avoir lieu faute de candidats) une procédure publique de tirage au sort est organisée au niveau de la circonscription par l'inspecteur de l'éducation nationale parmi les parents volontaires.
Vous voudrez bien communiquer, dès que possible, avant le 21 octobre, à votre I.E.N la liste des parents qui, sur appel de votre part, se seraient déclarés volontaires en même temps que le nombre de sièges à pourvoir selon ces modalités.


Monique LESKO


NOTE D'INFORMATION A L'INTENTION DES PARENTS D'ELEVES






Objet : le médiateur académique

Réf : décret n°98.1082 du 1er décembre 1998




J'ai l'honneur de vous rappeler l'existence du réseau des médiateurs de l'Education nationale, institué par le décret cité en référence.

Un médiateur de l'Education nationale est nommé pour trois ans. Il instruit les réclamations des usagers ayant trait aux décisions prises par les services centraux du ministère.

Dans chaque académie est nommé pour un an un médiateur académique. L'objectif de leur création est d'être un lien d'écoute, attentif et respectueux, entre les usagers et l'administration.Il reçoit les réclamations d'usagers ayant trait à des décisions individuelles prises par les services ou les établissements de l'académie.

Toute réclamation de l'usager devant le médiateur académique n'est possible qu'après l'échec de ses démarches auprès des services ou établissements concernés. La réclamation doit être accompagnée de pièces justifiant cet échec.

Avant d'instruire la demande, le médiateur académique s'assure de ces démarches préalables.

Après instruction de la demande, le médiateur a trois possibilités :

soit elle est injustifiée, il en informe le réclamant,
soit elle n'est pas de sa compétence, il la transmet au service concerné en avertissant l'intéressé,
soit elle est fondée, il émet des recommandations aux services ou établissements concernés. Il ne détient aucun pouvoir d'injonction mais le service ou l'établissement doit l'informer des suites apportées.

La saisine du médiateur n'interrompt pas les délais de recours devant les juridictions compétentes.

Le médiateur de l'académie de Lyon est :

MASSARD Marie-Thérèse
Rectorat de Lyon
92 rue de Marseille -BP 7227-
69254 LYON CEDEX 07







Monique LESKO











Transport et organisation des sorties scolaires avec nuitée(s) des écoles maternelles et élémentaires publiques.
réf. : Circulaire ministérielle n° 99-136 du 21 septembre 1999.


La gestion 2003/2004 des dossiers de sorties scolaires m'a amenée à constater l'absence fréquente ou le caractère incomplet des éléments relatifs au transport.

Afin de parer à la perte de temps que génèrent les demandes de compléments de dossiers, mes services ont établi deux imprimés-type qui devront être joints systématiquement à chaque dossier et qui ont été diffusés à la plupart des transporteurs auxquels vous avez fait appel cette année. Il s'agit :

d'un schéma de conduite relatif au trajet principal aller et retour,
d'une annexe 3 BIS qui regroupe les différents parcours en car prévus durant le séjour.

Par ailleurs, je vous rappelle que les demandes d'autorisation de sorties doivent comporter obligatoirement :

l'annexe 2, avec indication
du nom et de l'adresse de l'école
du nom de l'adulte titulaire de l'A.F.P.S., du B.N.P.S. ou du B.N.S.,
un projet pédagogique,
un programme détaillé du séjour (emploi du temps des enfants),
l'annexe 3 (transport),
une attestation de prise en charge sur papier libre si le transport est organisé par une collectivité territoriale ou par un centre d'accueil,

en ayant soin de respecter les taux d'encadrement minimum pour la vie collective et les activités organisées (encadrement + intervenants agréés).

Monique LESKO













Accompagnement des élèves en visite dans le collège du secteur.
Référence : circulaire n°99-136 du 21/09/99.




Interrogée à plusieurs reprises sur le problème posé par l'accompagnement des élèves de CM2 en visite pédagogique dans leur collège de secteur, il me paraît opportun de rappeler quelques règles à ce sujet.

Dans le cadre du renforcement de la continuité école/collège, il est important d'organiser des visites permettant aux élèves de CM2 de se familiariser avec leur futur collège. Ces visites doivent être envisagées dans le cadre d'une sortie scolaire occasionnelle sans nuitée. Elles ont un caractère obligatoire si elles sont organisées pendant les horaires habituels de classe ne comprenant pas la pause déjeuner.

Dans cette perspective, il convient de prévoir les déplacements dans les termes prévus par la circulaire citée en référence. Il faut notamment une autorisation du directeur d'école et un encadrement de deux adultes au moins dont le maître de la classe quel que soit l'effectif de la classe, au-delà de trente élèves, un adulte supplémentaire pour 15 élèves en classe élémentaire. Concernant le départ et le retour, ils se font à l'école. Toutefois, à titre dérogatoire, tous les élèves peuvent cependant être invités à rejoindre un autre lieu de rassemblement après accord exprès des parents. En cas d'impossibilité ou de refus, même d'une seule famille, cette dérogation n'est pas accordée.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ces informations.



Monique LESKO














Autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève donnée par les parents dans le cadre de sa fréquentation d'une école publique ou d'un EPLE

Référence : loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.


La loi citée en référence a apporté depuis deux ans une évolution législative en matière d'autorisation parentale d'intervention chirurgicale d'un élève dans le cadre de sa fréquentation d'un établissement scolaire. Dans le chapitre 1° consacré à "l'information des usagers du système de santé et expression de leur volonté", elle définit les dispositions nécessaires au traitement de l'urgence, notamment les soins pour les mineurs. Il est précisé qu' "aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne, ce consentement peut être retiré à tout moment". En d'autres termes, il n'est pas donné une fois pour toute.

De cette évolution législative il résulte

d'une part que la "fiche d'urgence à l'intention des parents" figurant dans l'annexe du chapitre V du protocole national sur l'organisation des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics locaux d'enseignement publié au bulletin officiel de l'éducation nationale du 6 janvier 2000 doit être modifiée pour ne plus mentionner d'autorisation d'intervention chirurgicale. Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser le modèle joint à cette note.
d'autre part il n'est plus nécessaire de demander aux familles de remplir et de signer ces autorisations.

Je vous précise qu'il est très important que les familles renseignent les rubriques de la fiche d'urgence concernant leurs coordonnées afin de pouvoir être averties immédiatement soit elles mêmes, soit toute autre personne désignée par elles, en cas d'accident ou d'évacuation sanitaire de l'élève vers une structure de soins ou hospitalière. En cas de parents séparés ou divorcés, il faut vous assurer d'avoir les coordonnées des deux.

Votre rôle consiste à rechercher une mise en relation rapide des parents de l'élève avec les professionnels de santé de la structure d'accueil afin que ces derniers leur délivrent une information médicale dans les meilleurs délais, et recueillent leur consentement à des actes médicaux et interventions chirurgicales qui se révèlent nécessaires à moins que ceux-ci aient été déjà effectués en cas d'urgence.

La recherche de cette mise en relation se traduit par le fait d'avertir téléphoniquement la famille que l'élève a été évacué vers une structure de soins ou hospitalière. Elle doit également conduire à la remise au service d'urgence chargé de l'évacuation de l'élève d'une copie de la fiche d'urgence afin de permettre aux professionnels de santé de prendre contact directement avec la famille dès l'admission de l'élève dans la structure concernée.

En ce qui concerne plus particulièrement le transport des élèves, dans les situations d'urgence et conformément aux directives données dans la circulaire n°151 du 29 mars 2004 relative au rôle des SAMU, des services départementaux d'incendie et de secours(SDIS) et des ambulanciers dans l'aide médicale urgente, vous devez alerter les services d'urgence en composant le numéro du SAMU (centre 15, seul service médicalisé) et vous efforcez de prévenir immédiatement les parents.Le médecin régulateur du SAMU est chargé d'évaluer la gravité de la situation et de mobiliser l'ensemble des ressources disponibles, médecins généralistes, SMUR, ambulances et, si besoin, de solliciter auprès du service départemental d'incendie et de secours ses moyens, en vue d'apporter la réponse la plus appropriée à l'état du patient et de veiller à ce que les soins nécessaires lui soient effectivement délivrés. Il coordonne l'ensemble des moyens mis en œuvre et assure le suivi des interventions.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez au respect de ces instructions.







Monique LESKO

DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

Proposition

FICHE D’URGENCE A L’INTENTION DES PARENTS*


Nom de l’établissement …………………………Année scolaire : ………………Nom : …………………………………………………….Prénom : ……………………………………………Classe : ………………………………………………….Date de naissance : …………………………….Nom et adresse des parents ou du représentant légal : ……………………………………………………….…………………………………………………………………N° et adresse du centre de sécurité sociale : ……………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………N° et adresse de l’assurance scolaire : …………………………………………………………………………..
En cas d’accident, l’établissement s’efforce de prévenir la famille par les moyens les plus rapides. Veuillez faciliter notre tâche en nous donnant au moins un numéro de téléphone :
1. N° de téléphone du domicile : ……………………………………….2. N° du travail du père : ……………………………….Poste : …………………………………3. N° du travail de la mère : ……………………………Poste : ………………………………….4. Nom et n° de téléphone d’une personne susceptible de vous prévenir rapidement : ………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
En cas d’urgence, un élève accidenté ou malade est orienté et transporté par les services de secours d’urgence vers l’hôpital le mieux adapté. La famille est immédiatement avertie par nos soins. Un élève mineur ne peut sortir de l’hôpital qu’accompagné de sa famille.


Date du dernier rappel de vaccin antitétanique : …………………………………………………………….
(Pour être efficace, cette vaccination nécessite un rappel tous les 5 ans)


Observations particulières que vous jugerez utiles de porter à la connaissance de l’établissement (allergies, traitements en cours, précautions particulières à prendre …) ……………………………………………………..…………………………………………………………………

NOM, adresse et n° de téléphone du médecin traitant : ………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………….
Une stratégie départementale pour le développement de l’enseignement des langues vivantes à l’Ecole

Un enseignement obligatoire dans un contexte européen

La généralisation de l’enseignement des langues vivantes à l’école a pour visée première de permettre à tous les jeunes sortant du système scolaire français, au sein de l’espace européen, de maîtriser au moins trois langues vivantes : la langue nationale, et deux autres langues européennes. L’objectif à moyen terme, assigné à l’école élémentaire, est de construire des compétences de communication, en utilisant la langue orale en priorité.
L’Enseignement des Langues Vivantes à l’Ecole, maintenant discipline obligatoire à part entière, est organisé dans le cadre des dispositions réglementaires parues au BOEN du 14/02/02, du 18/04/02 et des nouveaux programmes.(BOEN hors série n°4 du 29/08/02 et documents d’accompagnement des programmes.)
Le cycle des approfondissements (cycle III) crée les bases des apprentissages linguistiques.

Une activité organisée, structurée et suivie.

Afin de garantir la continuité des apprentissages, l’enseignement d’une langue débuté en Cycle 3, devra pouvoir être poursuivi au collège. L’enseignement des langues doit prendre toute sa place dans la liaison 1er et 2nd degrés.
Chaque groupe classe devra bénéficier de 1h30 d’enseignement en 2 séances hebdomadaires de 45 mn.
Dans ce cadre, la langue devient la langue de communication de la classe afin d'en travailler la prosodie et la structure syntaxique dans sa globalité. Des liens devront être tissés avec les autres domaines d’enseignement et notamment avec celui de la langue française, dans des activités métalinguistiques. Pour faciliter la structuration et la régularité de cet apprentissage les enseignants s'appuieront sur le document référence "Guide pédagogique pour l'enseignement des langues vivantes", document proposé par le groupe d'appui départemental. Des ressources documentaires et pédagogiques sont par ailleurs mises à disposition des personnels dans chacun des centres de ressources liés aux bassins de formation.

Une responsabilité et un devoir collectifs.

Il est de la responsabilité de chaque équipe d’école de tout mettre en œuvre pour que cet enseignement soit assuré, soit par le maître de la classe, soit par échanges de service avec un maître de l’école ou du groupe scolaire.
Toutefois cet enseignement pourra être assuré par des enseignants du secondaire dans des conditions particulières, sous réserve de l'autorisation de leur chef d’établissement ou par des intervenants extérieurs, après habilitation. Des assistants étrangers peuvent être appelés à compléter le dispositif.
Chaque intervenant extérieur, chaque professeur du secondaire, est rémunéré par l’Education Nationale pour l’horaire effectif d’enseignement. Un état des services effectués est validé chaque mois par le directeur de l’école et transmis et retourné au plus tôt à l'IEN chargé de la circonscription. Le suivi administratif et pédagogique de tous les personnels est effectué par les corps d’inspection (IA-IPR et IEN) assistés des conseillers pédagogiques et des formateurs en langues vivantes.
La responsabilité des enseignants

Le choix de la langue étant défini, l'enseignant habilité assure l'apprentissage de cette langue au moins dans sa classe. Dans une classe où le maître a reçu l’habilitation, aucun intervenant extérieur ou professeur du secondaire ne sera affecté.
Dans une école, l'attribution d'un intervenant extérieur, quelle que soit sa nature, ne sera envisagée que dans le cas où l'ensemble des échanges de service possibles ne permet pas d'assurer l'enseignement retenu faute de toute ressource.
Dans tous les cas, qu'il le dispense ou non, le maître de la classe reste le responsable et le garant de la mise en œuvre de cet enseignement.

Une procédure et un calendrier départementaux

Afin d’harmoniser la mise en place d’un dispositif équitable pour tous les élèves, une date unique est fixée pour le début des cours dans l'ensemble des classes du département : le 11 octobre 2004.
A chaque rentrée des classes, le Conseil des maîtres de l ’Ecole transmet à l'I.A. avec copie au bureau des langues (doc. ci-joint), pour validation, le tableau présentant le dispositif d'organisation prévoyant explicitement l'utilisation des compétences des maîtres de l'école, les échanges de services, les décloisonnements et toute autre disposition concourant à garantir la mise en œuvre de cet enseignement.

Animation, accompagnement et formation.

Un accompagnement des maîtres (stages de didactique et de linguistique, animations pédagogiques, conférences, échanges internationaux…) permet une montée en puissance des ressources du 1er degré  conjointement aux apports de la formation initiale en LVE pour les Professeurs des Ecoles sortant de l’IUFM. Dans le cadre de la formation continue hors temps scolaire, des ateliers de pratique linguistique donnent aux maîtres volontaires pour enseigner dans leur école, l'occasion d’améliorer leur pratique de la langue.

Un groupe d'appui et de pilotage départemental est à l'œuvre depuis trois ans. Il est composé comme suit :
- l'inspectrice d'académie ou son représentant,
l’IEN chargé de mission,
la Conseillère Pédagogique Départementale,
les formateurs en LVE
les services de l’IA.
Il fait appel aux experts du département ou de l’académie ( IA-IPR de Langue, Principal de Collège, Formateur IUFM, conseiller pédagogique.. ) en tant que de besoin.

Ce groupe présente à l’Inspectrice d’Académie :
des propositions en termes d’évaluation, de développement, de régulation et d’ajustement du dispositif,
- des documents didactiques ou pédagogiques à destination des enseignants,
des outils de travail : calendrier , référentiel
LANGUES VIVANTES
Dispositif d'organisation de l'enseignement au Cycle 3
Année scolaire 2004/2005

Circonscription : ………………………………
Ecole : …………………………………………. (: …………………………….


CLASSEEFFECTIFMaîtres de la classe
( nom- prénom)Diplôme en LVEHabilitéLangue NiveauOui/ NonLangueCE2CE2/CM1CM1CM1/CM2CM2CLISAutre personnel habilité dans le groupe scolaire
Organisation retenue pour l’enseignement des LVE. (échanges de services, décloisonnement etc. …)



Fiche à retourner au Bureau des Langues vivantes, IUFM, 90 Rue de la Richelandière, 42023 St Etienne Cedex 2 (( : 04 77 49 29 85)
et à l'I.EN. chargé de la circonscription.
pour le 6 Septembre 2004 impérativement
impérativement




Dossier pédagogiqueDOSSIER PÉDAGOGIQUE B.O. n°26 du 1° juillet 2004.
Élections des représentants de parents d'élèves aux conseils des écoles et aux conseils d'administration des EPLE - année 2004-2005
NOR : MENE0401418N RLR : 511-7 ; 521-1 NOTE DE SERVICE N°2004-104 du 25-6-2004 MEN DESCO B6  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\electi1.gif" \* MERGEFORMATINET Pour l’année scolaire 2004-2005, les élections des représentants de parents d’élèves aux conseils d’administration des établissements publics locaux d’enseignement et aux conseils des écoles, se dérouleront les 15 et 16 octobre 2004. Le jour du scrutin sera choisi, comme chaque année, entre ces deux dates par le chef d’établissement dans le second degré et par la commission électorale dans le premier degré. J’attire tout particulièrement votre attention sur la récente modification des textes réglementaires qui régissent ces élections, qui sont parus au Journal officiel du 19 juin 2004. Désormais, chaque parent d’un enfant, quelle que soit sa situation matrimoniale, est électeur, et éligible, à ces élections, sauf dans le cas où il s’est vu retirer l’autorité parentale. Ces situations sont très rares et il n’appartient pas à l’école ou l’établissement d’effectuer des investigations à ce sujet. Il convient donc de demander, au début de l’année scolaire, les coordonnées des deux parents, conformément aux dispositions de la note du 13 octobre 1999, publiée au INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\electi2.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/1999/38/default.htm" B.O. n° 38 du 28 octobre 1999. Les deux parents figureront sur la liste électorale, dans la mesure toutefois où les informations concernant chacun d’eux auront été communiquées à l’école ou l’établissement. Les circulaires modifiant d’une part la circulaire n° 2000-082 du 9 juin 2000, pour le premier degré, et d’autre part celle du 30 août 1985, pour le second degré, seront publiées très prochainement. Je vous rappelle également que les textes concernant ces élections prévoient qu’au cours de la réunion des parents d’élèves, au début de l’année scolaire, une information doit être donnée aux familles sur les différentes instances où siègent les parents et sur l’organisation des élections de leurs représentants. À cette occasion, il y aura lieu d’expliquer aux familles la teneur de ces nouvelles dispositions. Par ailleurs, pour faite suite à une recommandation du Médiateur de l’éducation nationale, il convient, à l’occasion de la distribution du matériel de vote aux parents d’élèves, de leur remettre une courte note, mentionnant l’existence du réseau des médiateurs de l’éducation nationale et précisant aux familles les modalités de leur intervention. La remontée des résultats des élections des représentants de parents d’élèves sera effectuée par voie d’internet, selon des modalités et dans des délais qui vous seront précisés ultérieurement. Pour le ministre de l’éducation nationale, de lenseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n°29 du 22 juillet 2004.
Élections des représentants des parents d’élèves et des élèves dans les EPLE
D. n° 2004-563 du 17-6-2004. JO du 19-6-2004 NOR : MENE0401234D RLR : 520-0 MEN - DESCO B6  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

Vu code de l’éducation, not. art. L.421-16 ; D. n° 85-924 du 30-8-1985 mod. ; avis du CSE du 17-5-2004

Article 1 - Le décret du 30 août 1985 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 9 du présent décret. Article 2 - L’article 8 est modifié ainsi qu’il suit : Au c) du 1°, les mots : “la conférence des délégués des élèves” sont remplacés par les mots : “l’assemblée générale des délégués des élèves”. Article 3 - L’article 18 est modifié ainsi qu’il suit : I - Il est inséré, après la première phrase du premier alinéa, une phrase ainsi rédigée : “En cas d’égalité des restes, le siège restant à pourvoir est attribué à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages et, en cas d’égalité du nombre de suffrages, au candidat le plus âgé.” II - Les deux derniers alinéas sont remplacés par les dispositions suivantes : “Chaque parent est électeur et éligible sous réserve pour les parents d’enfant mineur de ne s’être pas vu retirer l’autorité parentale. Il ne dispose que d’une voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement. Lorsque l’exercice de l’autorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance et à l’éducation de l’enfant, ce tiers exerce à la place des parents le droit de voter et de se porter candidat. Ce droit de suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de parent d’un ou plusieurs élèves inscrits dans l’établissement.” Article 4 - L’article 19 est modifié ainsi qu’il suit : I - Le troisième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : “Les délégués d’élèves élisent en leur sein au scrutin plurinominal à un tour les représentants des élèves au conseil d’administration. Le nom de chaque candidat est accompagné de celui de son suppléant. Sont seuls éligibles les élèves des classes d’un niveau égal ou supérieur à la classe de cinquième.” II - Il est ajouté un quatrième alinéa ainsi rédigé : “Dans les scrutins prévus au présent article, en cas d’égalité des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu.” Article 5 - L’intitulé de la section IV est remplacé par l’intitulé suivant : “L’assemblée générale des délégués des élèves et le conseil des délégués pour la vie lycéenne”. Article 6 - L’article 29 est remplacé par les dispositions suivantes : “Article 29 - Dans les lycées, l’ensemble des délégués des élèves est réuni en assemblée générale sous la présidence du chef d’établissement au moins deux fois par an, dont une fois avant la fin de la septième semaine de l’année scolaire. Le ou les adjoints du chef d’établissement et les conseillers principaux d’éducation assistent aux réunions. Au cours de sa première réunion, il est procédé à l’élection : a) des représentants des délégués des élèves au conseil d’administration ; b) des trois représentants des délégués des élèves au conseil des délégués pour la vie lycéenne. L’assemblée générale des délégués des élèves constitue un lieu d’échanges sur les questions relatives à la vie et au travail scolaires.” Article 7 - Le premier alinéa de l’article 30 est remplacé par les dispositions suivantes : “Dans les lycées, un conseil des délégués pour la vie lycéenne est composé de dix lycéens élus au scrutin plurinominal à un tour, dont trois élus pour un an par les délégués des élèves et sept élus pour deux ans par l’ensemble des élèves de l’établissement. En cas d’égalité des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu.” Article 8 - Au huitième alinéa de l’article 30-1, les mots : “ou à celle de la conférence des délégués” sont supprimés. Article 9 - Le deuxième alinéa de l’article 30-2 est remplacé par les dispositions suivantes : “Pour les sièges à pourvoir au suffrage direct, le chef d’établissement recueille les candidatures, qui doivent lui parvenir dix jours au moins avant la date du scrutin. Chaque candidature doit comporter le nom d’un titulaire et d’un suppléant. Les élèves dont la scolarité se déroule en dehors de l’établissement peuvent voter par correspondance selon des modalités fixées par le règlement intérieur de l’établissement.” Article 10 - Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter de la rentrée de l’année scolaire qui suit sa publication. Article 11 - Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 17 juin 2004
Jean-Pierre RAFFARIN Par le Premier ministre : Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François FILLON
 Élections des représentants des parents d’élèves au conseil d’école
A. du 17-6-2004. JO du 19-6-2004 NOR : MENE0401235A RLR : 511-7 MEN - DESCO B6  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

Vu code de l’éducation, not. art. L. 111-4 et L. 411-2 ; D. n° 90-788 du 6-9-1990 mod. ; A. du 13-5-1985 mod. ; avis du CSE du 17-5-2004

Article 1 - L’article 2 de l’arrêté du 13 mai 1985 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : “Article 2 - Chaque parent est électeur sous réserve de ne s’être pas vu retirer l’autorité parentale. Il ne dispose que d’une voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans la même école. Lorsque l’exercice de l’autorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance et à l’éducation de l’enfant, ce tiers exerce à la place des parents le droit de voter et de se porter candidat. Ce droit de suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de parent d’un ou plusieurs élèves inscrits dans l’école.” Article 2 - L’article 3 de l’arrêté du 13 mai 1985 susvisé est modifié ainsi qu’il suit : I - La première phrase du premier alinéa de l’article 3 est remplacée par la phrase suivante : “Tout électeur est éligible”. II - Le deuxième alinéa est abrogé. III - Dans le troisième alinéa, après les mots : “les aides-éducateurs”, sont ajoutés les mots : “et les assistants d’éducation”. Article 3 - Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter de la rentrée de l’année scolaire qui suit sa publication. Article 4 - Le directeur de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 17 juin 2004 Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François FILLON
 




 MODALITÉS D’ÉLECTION DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES AU CONSEIL D’ÉCOLE
C. n° 2004-115 du 15-7-2004 NOR : MENE0401598C RLR : 511-7 MEN - DESCO B6  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux directrices et directeurs d’école

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\parent3.gif" \* MERGEFORMATINET La présente circulaire a pour objet d’actualiser et de modifier la circulaire n° 2000-82 du 9 juin 2000, relative aux modalités d’élection des représentants des parents d’élèves au conseil d’école, et de la mettre en conformité avec les dispositions de l’arrêté du 13 avril 1985 modifié par l’arrêté du 17 juin 2004, relatif au conseil d’école. La circulaire n° 2000-82 du 9 juin 2000, est modifiée ainsi qu’il suit :
TITRE II - ÉLECTIONS DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES AU CONSEIL D’ÉCOLE
II.1 Organisation et préparation des élections
II.1.2 Préparation des élections : établissement de la liste électorale, des listes de candidatures et des bulletins de vote Le paragraphe introductif est remplacé par les dispositions suivantes : “Chaque parent est électeur et éligible. Tous les parents sont donc concernés, quelle que soit leur situation, c’est à dire qu’ils soient mariés ou non, séparés ou divorcés. Seuls sont écartés les parents qui se sont vu retirer l’autorité parentale par décision de justice. En tout état de cause ces cas sont exceptionnels et, en absence de précision contraire, qui serait donnée et justifiée par la personne en charge de l’enfant, il convient de considérer que les deux parents d’un enfant sont électeurs. Chaque parent ne dispose que d’une seule voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans l’établissement. Dans les cas particuliers où l’exercice de l’autorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance ou à l’éducation de l’enfant, celui-ci exerce le droit de voter et de se porter candidat à la place des parents. Ce suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de ses propres enfants inscrits dans le même établissement. Les personnes de nationalité étrangère bénéficient des mêmes droits que les nationaux.” a) Listes électorales Remplacer les deux alinéas par les dispositions suivantes : “La liste électorale, constituée des noms des parents d’enfants inscrits et admis dans l’école dans les conditions prévues par la circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991, relative aux directives générales pour l’établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires, est arrêtée par le bureau des élections vingt jours au moins avant la date des élections. Cette liste n’est pas affichée mais est déposée au bureau du directeur de l’école. Elle est établie sur la base des informations données dans les documents remplis par les familles en début d’année sur lesquels figure, conformément aux termes de la note du 13 octobre 1999, une rubrique permettant de recueillir les coordonnées des deux parents. Toutefois, si un seul parent est mentionné, il figurera seul sur la liste, sauf si l’autre parent se manifeste ultérieurement avant le scrutin. En effet, les électeurs peuvent vérifier leur inscription sur la liste et demander, le cas échéant, à tout moment avant le jour du scrutin, au directeur de l’école de réparer une omission ou une erreur les concernant. En cas de difficulté, les services de l’inspection académique apporteront le soutien nécessaire. Cette liste sert de liste d’émargement au moment du scrutin.” b) Listes de candidatures Au cinquième alinéa : - Remplacer la première phrase par “Tout électeur est éligible ou rééligible.” - Dans la dernière phrase, ajouter les mots “les assistants d’éducation” entre les mots “les aides-éducateurs” et les mots “et les agents spécialisés”. c) Bulletins de vote Remplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes : “Ces documents peuvent être expédiés par la poste ou distribués aux élèves, pour être remis à leur parents, six jours au moins avant la date du scrutin. Chaque parent électeur doit recevoir la totalité du matériel de vote. Dans le cas des parents chez lesquels les enfants ne résident pas, et dont l’adresse a été communiquée à l’école à la date de l’envoi, celui-ci se fera nécessairement par la poste. Quand les documents sont remis aux élèves, le bureau des élections déterminera si et sous quelle forme les parents doivent en accuser réception.” II.2 Le scrutin II.2.2 Le vote par correspondance Ajouter, à la fin du deuxième alinéa, les dispositions suivantes : “Si les deux parents souhaitent faire un seul envoi, les deux secondes enveloppes, comportant les mentions indiquées ci-dessus, seront insérées dans une troisième enveloppe libellée à l’adresse de l’école et portant la mention “élections des représentants des parents d’élèves au conseil d’école”.” II.2.5 Déroulement du scrutin Le sixième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : “Si un pli a été expédié par un parent qui a déjà pris part au scrutin, ce vote par correspondance n’est pas recevable.” II.3 Procès-verbal, affichage et remontée des résultats Remplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes : “Les travaux de contrôle et d’établissement des résultats définitifs des élections sont effectués par les inspecteurs d’académie en présence des représentants des associations de parents d’élèves affiliées à l’une des fédérations ou unions nationales et des autres associations représentatives sur le plan départemental.” II.5 Tirage au sort À la fin du premier alinéa, supprimer les dispositions suivantes : “conformément au premier alinéa de l’article 3 de l’arrêté du 13 mai 1985, ci-avant modifié, notamment en ce qui concerne les conditions d’unicité de candidature au conseil d’école par famille.” Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
MODALITÉS DE DÉSIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES EPLE
C. n° 2004-114 du 15-7-2004 NOR : MENE0401597C RLR : 521-1 MEN - DESCO B6  HYPERLINK "javascript:history.back();" 

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissement

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\parent3.gif" \* MERGEFORMATINET La présente circulaire a pour objet d’actualiser la circulaire du 30 août 1985, en ce qui concerne les modalités de désignation des membres des conseils d’administration des établissements publics locaux d’enseignement, et de la mettre en conformité avec les dispositions du décret n° 85-924 du 30 août 1985 modifié par le décret n° 2004-563 du 17 juin 2004, relatif aux établissements publics locaux d’enseignement. Le titre I de la circulaire du 30 août 1985 est modifié ainsi qu’il suit :
I - MISE EN PLACE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
6 - Représentants des élèves
“Les dispositions relatives à la représentation des élèves ne concernent pas les écoles régionales du premier degré.” 6.1 Élection des élèves comme délégués de classe “Chaque classe élit deux délégués (titulaires et suppléants) pour l’année scolaire. Le professeur principal ou un professeur désigné par le chef d’établissement organise l’élection, avant la fin de la sixième semaine de l’année scolaire. L’élection doit être précédée d’une réunion d’information sur le rôle des délégués de classe et les attributions du conseil de classe. Cette réunion doit s’inscrire dans le souci éducatif de contribuer non seulement à la gestion de l’établissement mais aussi à la formation civique du futur citoyen. Les candidatures sont individuelles. Elles font l’objet d’un affichage ou d’une inscription au tableau dans la salle où se déroule le scrutin. Un élève qui n’a pas présenté sa candidature peut néanmoins être élu si les voix de ses camarades se sont portées sur lui en nombre suffisant et s’il accepte son élection. L’élection a lieu à bulletins secrets. La majorité absolue est exigée, au premier tour. Il est procédé, le cas échéant, à un second tour à la majorité relative. En cas d’égalité du nombre des voix, le plus jeune des candidats est déclaré élu. Lorsque le mandat d’un délégué prend fin en cours d’année scolaire, par suite de démission ou de départ, le chef d’établissement fait procéder à nouveau, mais au maximum deux fois dans l’année scolaire, à l’élection d’un remplaçant.” 6.2 Élection des représentants des élèves au conseil d’administration “Les représentants des élèves au conseil d’administration sont élus au scrutin plurinominal à un tour. Tous les délégués de classe titulaires sont électeurs.” a) Liste des candidatures “Seuls sont éligibles les délégués titulaires des classes d’un niveau égal ou supérieur à la classe de cinquième. Chaque déclaration de candidature comporte le nom d’un titulaire et d’un suppléant. Sur chaque déclaration de candidature figurent pour le titulaire, comme pour le suppléant : - le nom et le ou les prénoms ; - la classe ; - la signature. Aucun candidat, titulaire ou suppléant, ne peut figurer sur plus d’un bulletin de candidature. Chaque déclaration de candidature doit avoir été déposée par écrit deux jours au moins avant la date des élections auprès du chef d’établissement. Le chef d’établissement dresse la liste de tous les candidats, par ordre alphabétique, à partir d’une lettre tirée au sort. À côté du nom de chaque candidat titulaire est indiqué le nom du suppléant correspondant. Cette liste est affichée dans un lieu facilement accessible aux élèves.” b) Organisation du scrutin “Avant la fin de la septième semaine de l’année scolaire, les délégués d’élèves sont convoqués par le chef d’établissement afin d’élire en leur sein leurs représentants au conseil d’administration, après avoir reçu une information sur le rôle et les attributions des différentes instances dans lesquelles siègent un ou des représentants des élèves (conseil d’administration, commission permanente, conseil de discipline, conseil des délégués pour la vie lycéenne). L’élection a lieu à bulletins secrets. La liste des candidats constitue le bulletin de vote. Le nombre d’exemplaires de bulletin de vote disponibles sera au moins égal au nombre de délégués titulaires. Chaque électeur, pour exprimer valablement son vote, doit retenir au maximum autant de noms de candidats qu’il y a de sièges à pourvoir. Il rayera tous les autres noms qu’il n’aura pas retenus. Le nom d’un titulaire est indissociable de celui de son suppléant. Ainsi, par exemple, pour trois sièges à pourvoir, le votant ne devra laisser sur le bulletin que, au maximum, les noms de trois candidats titulaires accompagnés des noms des suppléants correspondants.” c) Dépouillement et attribution des sièges “Le dépouillement suit immédiatement la clôture du scrutin. Les bulletins de vote sur lesquels sont retenus plus de noms que de sièges à pourvoir ou comportant des marques distinctives sont nuls. Les votes sont également décomptés comme nuls lorsque l’enveloppe contient plusieurs bulletins différents. Lorsque l’enveloppe contient plusieurs bulletins identiques, ils ne sont comptabilisés que pour un seul vote. Les votes sont décomptés comme blancs lorsque l’enveloppe ne contient aucun bulletin. Le bureau établit le nombre d’inscrits, d’électeurs, de bulletins blancs ou nuls, de suffrages valablement exprimés et le nombre de voix obtenues par chaque candidat. Le nombre de suffrages exprimés est celui du nombre de bulletins reconnus valables. Sont déclarés élus les candidats ayant obtenu le plus de voix dans la limite du nombre de sièges à pourvoir. En cas d’égalité du nombre de suffrages, le siège à pourvoir est attribué au candidat le plus jeune.” d) Résultats “Les résultats de l’élection des représentants des élèves au conseil d’administration sont publiés par voie d’affichage dans l’établissement scolaire au plus tard le lendemain du scrutin.”
8 - Représentants des parents d’élèves
8.3 Préparation des élections Remplacer ce paragraphe par les dispositions suivantes : “Chaque parent est électeur et éligible. Tous les parents sont donc concernés, quelle que soit leur situation, c’est à dire qu’ils soient mariés ou non, séparés ou divorcés. Seuls sont écartés, s’agissant des élèves mineurs, les parents qui se sont vu retirer l’autorité parentale par décision de justice. En tout état de cause ces cas sont exceptionnels, et en absence de précision contraire, qui serait donnée et justifiée par la personne en charge de l’enfant, il convient de considérer que les deux parents d’un enfant sont électeurs. Chaque parent ne dispose que d’une seule voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans l’établissement. Dans les cas particuliers où l’exercice de l’autorité parentale a été confié à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance ou à l’éducation de l’enfant, celui-ci exerce le droit de voter et de se porter candidat à la place des parents. Ce suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de ses propres enfants inscrits dans le même établissement. Les personnes de nationalité étrangère bénéficient des mêmes droits que les nationaux.” a) Listes électorales Remplacer les deux premiers alinéas par les dispositions suivantes : “La liste des parents d’élèves constituant le corps électoral est arrêtée par le chef d’établissement vingt jours au moins avant la date des élections. Elle est établie sur la base des informations données dans les documents remplis par les familles en début d’année sur lesquels figure, conformément aux termes de la note du 13 octobre 1999, une rubrique permettant de recueillir les coordonnées des deux parents. Toutefois, si un seul parent est mentionné sur ces documents, il figurera seul sur la liste, sauf si l’autre parent se manifeste ultérieurement avant le scrutin. En effet, les électeurs peuvent vérifier leur inscription sur la liste et demander, le cas échéant, à tout moment avant le jour du scrutin, au chef d’établissement de réparer une omission ou une erreur les concernant. En cas de difficulté, les services de l’inspection académique ou du rectorat apporteront le soutien nécessaire.” b) Listes de candidatures Remplacer le quatrième alinéa par les dispositions suivantes : “Tout électeur est éligible ou rééligible.” c) Bulletins de vote Remplacer le dernier alinéa par les dispositions suivantes : “Ces documents peuvent être expédiés par la poste ou distribués aux élèves, pour être remis à leur parents, six jours au moins avant la date du scrutin. Chaque parent électeur doit recevoir la totalité du matériel de vote. Dans le cas des parents chez lesquels les enfants ne résident pas, et dont l’adresse a été communiquée à l’établissement à la date de l’envoi, celui-ci se fera nécessairement par la poste. Quand les documents sont remis aux élèves, les parents doivent accuser réception de cet envoi par visa du carnet de correspondance ou de tout autre moyen de liaison avec l’établissement.”
II - SCRUTINS
1 - Vote par correspondance
Ajouter, à la fin du deuxième alinéa, les dispositions suivantes : “Si les deux parents souhaitent faire un seul envoi, les deux secondes enveloppes, comportant les mentions indiquées ci-dessus, seront insérées dans une troisième enveloppe libellée à l’adresse de l’établissement et portant la mention “élections des représentants au conseil d’administration de l’établissement”.
5 - DÉROULEMENT DU SCRUTIN
- Remplacer la première phrase du premier alinéa par les dispositions suivantes : “Les opérations de scrutin se déroulent pendant huit heures au moins pour les élections des représentants des personnels et pendant quatre heures au moins pour celles des représentants des parents d’élèves.” - Remplacer le sixième alinéa par les dispositions suivantes : “Si un pli a été expédié par un parent qui a déjà pris part au scrutin, ce vote par correspondance n’est pas recevable.” Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n° 1 du 2 janvier 2003
Programme national d'incitation à la lecture et à l'écriture dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre l'illettrisme

NOR : MENJ0202948X RLR : 554-6 NOTE DU 20-12-2002 MEN DJEP 6

Texte adressé aux préfètes et préfets de région , directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports ; aux préfètes et préfets de département, directions départementales de la jeunesse et des sports ; au directeur de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire ; aux directrices et directeurs des centres d'éducation populaire et de sport

oð Le rattachement de la jeunesse à l'éducation nationale offre, pour la première fois, la chance de concevoir et mener une politique globale de la jeunesse, considérée sous l'angle de la mission éducative de l'État. Comme vous le savez, j'ai fait de la prévention et de la lutte contre l'illettrisme un chantier prioritaire de l'action du ministère. J'ai demandé à la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire d'élaborer des propositions, à l'attention des enfants et des jeunes gens dans les temps péri et extra-scolaires, avec les objectifs, les partenaires, les méthodes et les outils qui lui sont propres, en complémentarité du système scolaire. Il s'agit, dans une approche globale de prévention et de lutte contre l'illettrisme, d'initier des actions visant à éveiller et à stimuler la curiosité, le désir et le goût pour la culture de la langue et de l'écrit. L'environnement ludique dans lequel s'inscrivent ces actions, perçu comme non contraignant par les enfants et les jeunes gens, favorise l'acquisition et le développement de compétences et de savoirs qui, sans procéder directement des apprentissages fondamentaux, ni emprunter les mêmes voies, concourent cependant à leur réussite et à leur consolidation. Depuis longtemps déjà, vous vous êtes investis dans la promotion de cette démarche et je vous en remercie. L'expérience que vous avez acquise est précieuse. Grâce à vous, une première opération d'incitation à la lecture et à l'écriture dans les structures d'accueil collectif des enfants et des jeunes s'est déroulée, durant l'été 2002, dans vingt départements (instruction n° 742 du 25 juin 2002). Vous trouverez, en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe1#annexe1" annexe 1, la liste de ces départements. Lors des réunions interrégionales des cadres des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche (directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports, rectorats, inspections académiques), vous avez pu confronter les modalités de l'intervention des uns et des autres et réfléchir à un projet éducatif complet et cohérent dans le domaine de l'écrit. Compte tenu du bilan positif de ces opérations, j'ai décidé de demander à l'ensemble des services déconcentrés chargés de la jeunesse de s'impliquer, en 2003, dans la mission de prévention et de lutte contre l'illettrisme en développant des actions d'incitation à la lecture et à l'écriture. Pour vous permettre de les mener à bien, un budget d'un montant global de 1 300 000 euros sera déconcentré conformément au tableau de répartition que vous trouverez en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe2#annexe2" annexe 2. Je vous demande de bien vouloir désigner un collaborateur qui sera votre référent technique et pédagogique et aura la charge d'élaborer et de coordonner un programme départemental, dans le cadre d'un groupe de suivi rassemblant l'ensemble des acteurs concernés (autres services de l'État, collectivités, associations, établissements d'enseignement, parents, personnalités qualifiées). (Vous voudrez bien renseigner et transmettre au bureau DJEP 6, la fiche d'identification jointe en  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm" \l "annexe3#annexe3" annexe 3). Le groupe départemental d'incitation à la lecture et à l'écriture pourra utilement s'associer au comité départemental de pilotage des contrats éducatifs locaux. La future instruction sur les politiques éducatives territoriales reprendra cet objectif dans ses priorités. Les centres de loisirs sans hébergement et les centres de vacances offrent également des conditions privilégiées d'intervention. Vous l'avez montré dès l'été 2002. Vous veillerez à associer les collectivités territoriales et les associations qui organisent ces accueils aux travaux du groupe départemental d'incitation à la lecture et à l'écriture. Vous insisterez pour qu'ils intègrent cette préoccupation à leur projet éducatif et pédagogique et mettent en place des actions pertinentes en liaison avec le réseau des bibliothèques et des librairies spécialisées dans le domaine de la littérature de jeunesse. J'ai demandé à la direction de la jeunesse et de l'éducation populaire de procéder au même travail incitatif, au niveau national, en direction des grandes fédérations d'éducation populaire et de jeunesse organisatrices de centres, de façon à formaliser, dans le cadre des conventions qui les associent au ministère, les principes d'une collaboration efficace. Tous les projets favorisant l'engagement des jeunes, qui rencontreront explicitement les objectifs de prévention, de lutte contre l'illettrisme et l'échec scolaire et d'incitation à la lecture et à l'écriture, feront l'objet d'une attention particulière de votre part. Ils pourront notamment être présentés sur le site internet de l'engagement, dès le mois de mars 2003. Au niveau national, la DJEP s'est assuré le concours de divers partenaires. Elle a mis en place : - un comité de pilotage, chargé de coordonner, suivre et définir les procédures d'évaluation du programme. Il est constitué de représentants de la DESCO (direction de l'enseignement scolaire), de la DPD (direction de la programmation et du développement), des services déconcentrés et des établissements nationaux de la jeunesse et des sports, de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, du Centre national de documentation pédagogique et de cinq fédérations désignées par le CNAJEP (comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire), CEMEA, FCPE, FRANCAS, FNLL, LFEEP ; - un conseil des associations-ressources dans les domaines du livre de jeunesse et des pratiques de lecture, prêtes à mettre leur expérience au service des projets que vous souhaiteriez voir se réaliser. Il comprend des représentants de l'association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt, de l'association Lire et faire lire, du centre de recherche et d'information sur la littérature de jeunesse, du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, du prix Chronos de la Fondation nationale de gérontologie et du prix des Incorruptibles du réseau national des libraires "Page". Un site intranet dédié à ce programme d'actions sera prochainement ouvert et permettra la mise en réseau de l'ensemble des coordonnateurs départementaux, pour la communication en ligne d'informations, de témoignages d'expériences, de réflexions pédagogiques, de questionnements et de suggestions. Vous serez conviés, soit le 28, soit le 29 janvier 2003, à un premier regroupement national des coordonnateurs départementaux qui se déroulera à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire. Ce sera l'occasion d'échanger les informations, de recueillir vos remarques et propositions et d'accueillir les membres du conseil des associations-ressources qui témoigneront des expériences qui sont les leurs dans ce domaine. Un second regroupement national des chefs de services et coordonnateurs départementaux, dont la date précise n'est pas encore arrêtée, aura lieu au mois de mars 2003, en collaboration avec l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI), pour vous fournir des éléments d'analyse du phénomène et des données historiques, statistiques et sociologiques déterminantes. J'attire votre attention sur les stages du plan national de formation continue des personnels, qui ont trait à cette problématique. Je souhaite que dans les initiatives que vous prendrez au niveau départemental, vous veilliez tout particulièrement à l'ouverture interprofessionnelle de vos actions de formation. Au niveau régional, vous encouragerez les établissements et les associations, en charge de la formation continue des animateurs, à intégrer dans leurs programmes les éléments de connaissance et de méthode nécessaires à une intervention de qualité dans le domaine de la lecture et de l'écriture. Enfin, il me paraît opportun que vous organisiez, au moins une fois par an, un regroupement interdépartemental (interrégional, si vous le jugez utile) rassemblant l'ensemble des services, institutions et associations impliqués. Vous arrêterez l'ordre du jour de ces regroupements en étroite collaboration avec les correspondants régionaux de l'ANLCI, les rectorats, les directions régionales des affaires culturelles, les structures régionales du livre et agences de coopération entre bibliothèques. Ces regroupements ont pour objectif de développer une culture commune du phénomène dans toutes ses dimensions, d'en affiner la connaissance, de progresser dans la compréhension de ses mécanismes, de capitaliser les expériences concluantes, mais aussi d'identifier et d'écarter les pratiques inefficaces. Je compte sur votre implication personnelle et celle de vos collaborateurs pour apporter les réponses les plus pertinentes à la question qui nous occupe et concourir ainsi à la réussite du plan national de prévention, de lutte contre l'illettrisme et d'incitation à la lecture et à l'écriture. Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche Luc FERRY

Annexe 1

PROGRAMME D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LES STRUCTURES D'ACCUEIL COLLECTIF DES ENFANTS ET DES JEUNES - LISTE DES DÉPARTEMENTS IMPLIQUÉS DANS L'OPÉRATION DE L'ÉTÉ 2002

Directions départementales de la jeunesse et des sports - DDJS Ardèche - DDJS Aube - DDJS Aveyron - DDJS Cantal - DDJS Côtes-d'Armor - DDJS Creuse - DDJS Haute-Loire - DDJS Haute-Savoie - DDJS Indre - DDJS Isère - DDJS Lozère - DDJS Loire - DDJS Maine-et-Loire - DDJS Morbihan - DDJS Territoire de Belfort Directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports - DRDJS Picardie/département de la Somme - DRDJS Aquitaine/département de la Gironde - DRDJS Lorraine/département de la Meurthe-et-Moselle - DRDJS Nord-Pas-de-Calais/département du Nord - DRDJS Auvergne/département du Puy-de-Dôme

Annexe 2

PROGRAMME NATIONAL D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LE CADRE DU PLAN DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME - DÉCONCENTRATION DES CRÉDITS - ANNÉE 2003


DépartementsDotation forfaitaireSupplément/ pop. - 26 ans Total dotationRégionsDotation régionaleAin5 0004 8659 865   Aisne5 0005 09210 092  Allier5 0002 5987 598  Alpes-de-Haute-Provence5 0001 1166 116  Hautes-Alpes5 0001 0156 015  Alpes-Maritimes5 0007 91512 915  Ardèche5 0002 3347 334  Ardennes5 0002 7367 736  Ariège5 0001 0176 017  Aube5 0002 6357 635  Aude5 0002 4207 420  Aveyron5 0001 9486 948  Bouches-du-Rhône5 00016 66221 662PACA10 000Calvados5 0006 33511 335Basse-Normandie10 000Cantal5 0001 1136 113  Charente5 0002 7327 732  Charente-Maritime5 0004 4659 465  Cher5 0002 5327 532  Corrèze5 0001 6626 662  Côte-d'Or5 0004 8049 804Bourgogne10 000Côtes-d'Armor5 0004 4709 470  Creuse5 0008295 829  Dordogne5 0002 8127 812  Doubs5 0004 8569 856Franche-Comté10 000Drôme5 0003 9218 921  Eure5 0005 18310 183  Eure-et-Loir5 0003 8098 809  Finistère5 0007 46512 465  Corse-du-Sud5 0009455 945Corse10 000Haute-Corse5 0001 1436 143  Gard5 0005 37010 370  Haute-Garonne5 0009 74914 749Midi-Pyrénées10 000Gers5 0001 2186 218  Gironde5 00011 61616 616Aquitaine10 000Hérault5 0008 15613 156Languedoc-Roussillon10 000Ille-et-Vilaine5 0008 59913 599Bretagne10 000Indre5 0001 7356 735  Indre-et-Loire5 0005 06910 069  Isère5 00010 66315 663  Jura5 0002 0407 040  Landes5 0002 5127 512  Loir-et-Cher5 0002 6007 600  Loire5 0006 56111 561  Haute-Loire5 0001 7226 722  Loire-Atlantique5 00011 01716 017Pays de la Loire10 000Loiret5 0005 75110 751Centre10 000Lot5 0001 1486 148  Lot-et-Garonne5 0002 4067 406  Lozère5 0005755 575  Maine-et-Loire5 0007 33812 338  Manche5 0004 2689 268  Marne5 0005 51510 515Champagne-Ardenne10 000Haute-Marne5 0001 7156 715  Mayenne5 0002 6457 645  Meurthe-et-Moselle5 0006 89811 898Lorraine10 000Meuse5 0001 7306 730  Morbihan5 0005 64310 643  Moselle5 0009 46914 469  Nièvre5 0001 7176 717  Nord5 00026 95731 957Nord-Pas-de-Calais10 000Oise5 0007 66812 668  Orne5 0002 5697 569  Pas-de-Calais5 00014 53919 539  Puy-de-Dôme5 0005 22310 223Auvergne10 000Pyrénées-Atlantiques5 0004 9069 906  Hautes-Pyrénées5 0001 6706 670  Pyrénées-Orientales5 0003 1528 152  Bas-Rhin5 0009 62714 627Alsace10 000Haut-Rhin5 0006 43511 435  Rhône5 00015 42320 423Rhône-Alpes10 000Haute-Saône5 0002 1847 184  Saône-et-Loire5 0004 4679 467  Sarthe5 0004 8079 807  Savoie5 0003 3628 362  Haute-Savoie5 0005 83110 831  Paris5 00016 83821 838Ile-de-France10 000Seine-Maritime5 00012 09017 090Haute-Normandie10 000Seine-et-Marne5 00012 31417 314  Yvelines5 00013 52718 527  Deux-Sèvres5 0002 8857 885  Somme5 0005 37410 374Picardie10 000Tarn5 0002 7087 708  Tarn-et-Garonne5 0001 6726 672  Var5 0007 31312 313  Vaucluse5 0004 5019 501  Vendée5 0004 7079 707  Vienne5 0003 6658 665Poitou-Charentes10 000Haute-Vienne5 0002 8227 822Limousin10 000Vosges5 0003 4098 409  Yonne5 0002 8537 853  Territoire de Belfort5 0001 2916 291  Essonne5 00011 26816 268  Hauts-de-Seine5 00012 71717 717  Seine-Saint-Denis5 00014 21319 213  Val-de-Marne5 00011 33116 331  Val-d'Oise5 00011 68416 684  Guadeloupe5 0004 7419 741  Martinique5 0003 9908 990  Guyane5 0002 2967 296  Réunion5 0009 09314 093  Saint-Pierre-et-Miquelon 5 00005 000  Mayotte5 00005 000  Nouvelle Calédonie5 00005 000  Polynésie française5 00005 000  Wallis-et-Futuna5 00005 000  TOTAL525 000555 0001 080 000 220 000


Annexe 3

PROGRAMME NATIONAL D'INCITATION À LA LECTURE ET À L'ÉCRITURE DANS LE CADRE DU PLAN DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE L'ILLETTRISME - ANNÉE 2003

DÉSIGNATION DU RÉFÉRENT TECHNIQUE ET PÉDAGOGIQUE
DRDJS/- DDJS : ............................................................................................................................................... ADRESSE : ..................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................ N° TÉLÉPHONE : ............................................................................................................................................. N° TÉLÉCOPIE : ............................................................................................................................................... NOM : .............................................................................................................................................................. PRÉNOM : ....................................................................................................................................................... MÉL. : ............................................................................................................................................................. CORPS PROFESSIONNEL : ............................................................................................................................. SPÉCIALITÉ DE RECRUTEMENT (cadres techniques et pédagogiques) : ............................................................. ........................................................................................................................................................................ MISSIONS EXERCÉES : ................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................ Avez-vous, à titre professionnel, une pratique dans le domaine de la prévention de l'illettrisme et/ou du livre et de la lecture ? ........................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................ VISA DU CHEF DE SERVICE : Cette fiche est à retourner, au plus tard le 6 janvier 2003, par télécopie au 01 40 45 92 92, à l'attention de Fabienne Coblence/Pierre Bressan, bureau DJEP6.
B.O. n°21 du 22 mai 2003
Pilotage et accompagnement des dispositifs relais : classes relais et ateliers relais
NOR : MENE0301107C RLR : 523-3d CIRCULAIRE N°2003-085 DU 16-5-2003 MEN DESCO DJEPVA

Réf. : code de l'éducation ; C. n° 98-120 du 12-6-1998 ; C. n° 99-147 du 4-10-1999 ; texte d'orientation du 8-6-2000 ; C. n° 2000-141 du 4-9-2000 ; convention cadre du 2-10-2002 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux directrices et directeurs régionaux de la jeunesse et des sports et aux directrices et directeurs départementaux de la jeunesse et des sports

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\relais12.gif" \* MERGEFORMATINET Les dispositifs relais participent à la lutte contre l'échec scolaire et à la prévention de la marginalisation sociale. Les modalités temporaires de scolarisation obligatoire que sont ces dispositifs (classes et ateliers relais), constituent une orientation fondamentale des actions conjointes mises en place par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, par le ministère de la justice et les mouvements associatifs d'éducation populaire en direction d'élèves en grandes difficultés. La présente circulaire a pour objet de rappeler les objectifs assignés aux dispositifs relais et d'apporter des précisions quant à leurs modalités de mise en œuvre. I - Rappel des objectifs communs à tous les dispositifs relais Ils accueillent des jeunes sous obligation scolaire et permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en risque ou en situation de marginalisation scolaire et sociale. Ils ont pour objet de réinsérer durablement ces élèves dans un parcours de formation générale, technologique ou professionnelle en les engageant simultanément dans des processus de resocialisation et de réinvestissement dans les apprentissages scolaires. Ils ont donc vocation à accueillir, au cours de l'année scolaire, des élèves issus de l'ensemble des divisions de collège, éventuellement de lycée. Selon le projet, ils sont implantés dans ou hors les murs de l'établissement scolaire. Ces élèves en risque de marginalisation scolaire et sociale, ne sont pas de simples perturbateurs. Ce sont des adolescents qui connaissent des situations familiales et sociales très complexes. Beaucoup d'entre eux bénéficient ou sont susceptibles de bénéficier d'un suivi éducatif par ailleurs. Les motifs qui président à l'admission d'un élève peuvent être liés à des difficultés de déscolarisation, d'absentéisme, de comportement, d'incivilités, de démotivation dans les apprentissages voire de passivité. II - Modalités de pilotage Au niveau local Il est déterminant aujourd'hui d'assurer l'essor du nombre de classes et d'ateliers relais. Afin d'atteindre les objectifs assignés, il convient de réaffirmer le rôle prépondérant du groupe départemental de pilotage institué par la circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 et étendu par la convention cadre du 2 octobre 2002. Ce groupe doit arrêter le schéma de développement des dispositifs relais de manière à diversifier l'offre de structures de cette nature et veiller à leur articulation au regard des publics potentiellement concernés. Il appartient au groupe départemental de pilotage ou, le cas échéant, aux commissions locales qui en sont l'émanation, de déterminer, pour chaque élève signalé, la solution d'accueil la plus pertinente (classes ou ateliers), la durée de son séjour, la nature du soutien et de l'accompagnement à mettre en place, les enseignements dont il doit bénéficier, le type d'activités à lui proposer en dehors du temps d'enseignement. Les dispositifs doivent accueillir un nombre d'élèves qui ne pourra pas être inférieur à 10 élèves par module ou dispositif sur l'année. À ce titre, il conviendra de se rapprocher des actions menées dans le cadre des projets éducatifs territoriaux, en particulier des contrats éducatifs locaux (CEL), dans la mesure où les objectifs généraux sont convergents. Ainsi, sera évité l'isolement des jeunes accueillis dans les dispositifs relais pendant les périodes où ils ne sont pas dans leur établissement scolaire. Le groupe départemental de pilotage assure l'évaluation des dispositifs relais. Un bilan annuel est réalisé et transmis à l'administration centrale (direction de l'enseignement scolaire et direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative) avant le 1er juillet de l'année scolaire. Au niveau national Un groupe de suivi interministériel, associant l'ensemble des partenaires collaborant dans ces dispositifs, sera destinataire de la synthèse des évaluations et fixera pour l'année suivante les perspectives de travail. Un regroupement annuel, s'adressant aux correspondants académiques et régionaux des dispositifs relais, permettra d'actualiser les orientations, de confronter l'approche nationale aux réalités locales et d'entendre des experts impliqués dans ces dispositifs. Il importe également de préciser le mode d'élaboration, d'instruction et de suivi des projets. Il convient en particulier de souligner que les projets d'ouverture doivent, dès leur origine, associer localement les services académiques et les services déconcentrés de la jeunesse et de l'éducation populaire. Afin d'assurer conjointement le suivi des projets d'ouverture, un groupe de travail est constitué au niveau national. Il est composé des représentants de la direction de l'enseignement scolaire et de la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative. Les projets, qui doivent être transmis à ces deux directions, ne sont examinés que s'ils sont accompagnés du double avis, des autorités académiques d'une part, et des responsables des services déconcentrés de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, d'autre part. III - Modalités de soutien et d'accompagnement Les soutiens apportés aux dispositifs relais peuvent prendre la forme d'emplois, d'heures ou de crédits. Les modalités d'attribution sont fixées en annexe. Le séjour en atelier relais ou en classe relais doit permettre à l'élève de se réinvestir dans les apprentissages scolaires et contribuer à leur donner du sens. À cet égard, éducation à l'orientation et découverte des métiers sont des champs à ouvrir aux élèves qui fréquentent ces dispositifs. Une réflexion est actuellement menée par trois groupes de travail nationaux (mathématiques, activités scientifiques et technologiques, français) et vise l'identification des savoirs dont l'acquisition nécessite des activités pédagogiques adaptées qui ne peuvent être la simple répétition des enseignements antérieurs. Cette réflexion pourra être élargie ultérieurement à d'autres domaines d'enseignement. Ces situations pédagogiques ne constituent pas des modèles : elles ont pour objet d'offrir aux enseignants, aux instituteurs spécialisés, aux éducateurs et aux animateurs des pistes de réflexion et de production leur permettant de mettre en œuvre une pédagogie de questionnement des savoirs et de la manière de se les approprier. Par ailleurs, l'enquête menée depuis deux ans par la direction de l'évaluation et de la prospective (DEP) sur les caractéristiques et le devenir des élèves accueillis dans un dispositif relais sera poursuivie. Enfin, les différentes inspections générales pourront être amenées à faire une évaluation sur l'ensemble des dispositifs relais. Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l'enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR La directrice de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative Hélène MATHIEU

Annexe

MODALITÉS DE SOUTIENS DES DISPOSITIFS RELAIS À COMPTER DE LA RENTRÉE 2003

1 - Les moyens accordés par la direction de l'enseignement scolaire Les moyens en emplois, en heures et en crédits de fonctionnement pédagogique pour les dispositifs relais, sont prévus dans les dotations déléguées aux académies. La transmission d'un dossier à l'administration centrale par les services académiques doit donc comporter l'identification des moyens prévus par l'académie. 2 - Les moyens accordés par la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative L'attribution de financements de cette nature repose sur les stipulations de la convention cadre et du cahier des charges du 2 octobre 2002. Conformément à la demande des associations signataires, chaque atelier relais sera financé par l'administration centrale (DJEPVA) sur la base d'un forfait annuel. Cependant, il sera tenu compte de la réalité de la mise en place du dispositif (date de démarrage, nombre de semaines effectuées, nombre d'élèves participants...). Les crédits sont versés en fonction de la réception de la convention signée par les parties (inspection académique, direction départementale jeunesse et sports, association d'accueil, éventuellement collectivité territoriale) au bureau DJEPVA3. Enfin, des projets de classes relais, en partenariat avec des associations agréées, et répondant aux mêmes critères que ceux inscrits dans le cahier des charges des ateliers relais, pourront être financés dans la limite des crédits disponibles. À cet effet, il appartient au groupe départemental de pilotage de faire remonter ces projets accompagnés d'un budget faisant apparaître la demande de financement. 3 - La poursuite de la mutualisation des ressources partenariales. Il importe bien entendu de poursuivre les collaborations avec les services de l'État ( protection judiciaire de la jeunesse, délégation interministérielle à la ville) parties prenantes dans le développement des dispositifs relais et qui peuvent, le cas échéant, apporter un soutien complémentaire sous la forme de subventions de fonctionnement (prise en charge des frais de locaux), la rémunération de personnels notamment d'animateurs ou de personnels éducatifs, le financement d'activités périscolaires. Il convient également de mobiliser les collectivités territoriales et les associations concernées de proximité. Les concours du fonds social européen peuvent enfin bénéficier aux dispositifs relais. Il importe d'intensifier le recours à cette modalité particulière de financement. À cet égard, l'appui des correspondants académiques "fonds structurels" aux porteurs de projet doit permettre de lever les obstacles liés à la constitution des dossiers.
B.O. n°33 du 11 septembre 2003
 Éducation prioritaire : des objectifs et des méthodes pour lutter contre la fracture scolaire et élaborer les contrats de réussite scolaire

NOR : MENE0301905C RLR : 510-1 CIRCULAIRE N°2003-133 DU 1-9-2003 MEN DESCO B5

Réf. : circulaires du 31-10-1997,10-7-1998,20-1-1999 , 8-2-2000 Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissements ; aux enseignantes et enseignants

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\rep.ht13.gif" \* MERGEFORMATINET L’école doit permettre à tous les élèves l’acquisition des savoirs, la construction d’une culture commune, l’éducation à la citoyenneté et la formation en vue de l’insertion sociale. Il faut avoir pour les enfants des secteurs défavorisés en raison de leur environnement social, économique et culturel les mêmes exigences et ambitions que sur l’ensemble du territoire, dans le respect des textes généraux qui s’appliquent à tous. Le cadre spécifique de l’éducation prioritaire demeure régi par les circulaires du 31 octobre 1997, du 10 juillet 1998, du 20 janvier 1999 et du 8 février 2000 qui ont mis en place les réseaux d’éducation prioritaire (REP), instauré les contrats de réussite, promu les pôles d’excellence scolaire et défini des orientations qui doivent être aujourd’hui réaffirmées et pour certaines d’entre elles renforcées. Le bilan de trois années de contrat de réussite, marquées par une implication remarquable des équipes dans les écoles et les établissements scolaires, fait apparaître que c’est l’amélioration des résultats scolaires qu’il convient de viser. Celle-ci doit faire l’objet de l’engagement réciproque des équipes des réseaux et des autorités académiques pour une nouvelle période de trois ou quatre ans. À cet égard, on sera particulièrement attentif à retrouver l’esprit de projet, qui prévalait à l’origine des ZEP : les moyens supplémentaires consacrés à l’éducation prioritaire ont avant tout vocation à soutenir des projets pédagogiques précis adaptés aux besoins des élèves. Partant des constats, cette seconde vague de contrats de réussite scolaire sera particulièrement marquée par l’attention rigoureuse à porter à l’utilisation pédagogique des moyens supplémentaires. Leur répartition doit permettre tout à la fois un renforcement de l’éducation prioritaire sur les territoires les plus défavorisés et dans les établissements les plus en difficulté, et un accompagnement de ceux qui réussissent et qu’il convient de valoriser. Si le projet de réseau constitue le cadre essentiel de définition de nouveaux axes de progrès, c’est sur la recherche d’une organisation pédagogique appropriée aux conditions de chaque réseau que portera principalement le contrat qui sera passé avec les autorités académiques. Ce document, fruit d’une réflexion et d’une concertation larges et ouvertes, doit constituer un outil de communication tant avec les acteurs internes qu’avec les partenaires. La démarche qui préside à son élaboration doit impliquer réellement les équipes pédagogiques pour qu’au terme de ce processus, le contrat de réussite scolaire trouve sa pleine traduction dans les projets d’école et d’établissement du réseau. Il fera apparaître clairement les indicateurs pertinents pour l’évaluation des résultats et l’engagement précis et explicite des autorités académiques quant aux moyens alloués et à l’accompagnement assuré.
Des orientations réaffirmées, des objectifs précisés pour des contrats de réussite scolaire clairement définis
• Centrer les activités sur la classe et les apprentissages scolaires Sans remettre en cause les activités périphériques, sources d’apprentissages mais aussi moyens d’éprouver les acquis, il faut mettre l’accent sur le travail dans la classe, espace propice à la concentration et à la conduite de séquences tout aussi attractives que rigoureuses. Les repères se posent mieux dans un cadre défini qu’enseignants et élèves se sont approprié. • Assurer la maîtrise de la langue, de la lecture et de l’écriture Une des causes principales de la fracture scolaire réside dans l’insuffisante maîtrise de la langue française et des pratiques de lecture et d’écriture. La relative faiblesse des résultats en mathématiques accentue les écarts. La conjonction des deux phénomènes affecte gravement les conditions d’une orientation positive et ambitieuse des élèves à l’issue du collège. Il convient donc d’accorder une priorité, dans les REP, à la qualité de l’apprentissage de la langue française dès l’école maternelle dont le rôle de prévention dans la détection de la difficulté scolaire est important. C’est pour ce niveau de la scolarité un enjeu majeur que de conduire chaque élève à savoir s’exprimer dans les diverses situations qu’il rencontre à l’école et à comprendre aussi bien les consignes et les échanges de la vie ordinaire de la classe que les propos plus spécifiques qui s’établissent dans les divers domaines d’activités. Dans cette perspective de développement du langage, la scolarisation dès deux ans prend tout son sens dans les écoles maternelles des REP. Il convient de rappeler que l’ éducation prioritaire ne fait pas l’objet de programmes particuliers : les exigences y sont les mêmes qu’ailleurs. Ils constituent une référence nationale définissant des exigences communes. Leur maîtrise ouvre la voie à une éducation réussie. Le souci d’équité et d’efficacité implique que soient différenciées les démarches pédagogiques afin que les élèves les plus en difficulté disposent de prises en charge et d’aides spécifiques. Les modalités d’aides dont bénéficie l’école primaire (RASED, CLIN ou CRI, etc.) doivent être étroitement associées aux efforts en faveur d’une meilleure réussite pour tous. On veillera à orienter les moyens disponibles, et notamment les maîtres supplémentaires affectés dans les REP, sur le cycle 2 et très spécifiquement sur le cours préparatoire où le repérage des premiers signes de difficulté et leur prise en charge doivent être assurés sans délai. Les dispositifs annoncés en faveur de cours préparatoires renforcés constituent donc des solutions à proposer en priorité dans des écoles des réseaux. L’organisation pédagogique de chaque école doit prévoir les réponses adaptées aux besoins locaux. Des évaluations régulières sont indispensables pour le repérage des acquis et des difficultés de tous les élèves. Elles sont un préalable pour la mise en place de situations pédagogiques appropriées aux besoins de chacun des élèves, de chaque classe, de l’école ou du collège et contribuent à l’organisation de dispositifs adaptés (mise en place de programmes personnalisés d’aide et de progrès - ou PPAP -, modalités de l’aide aux élèves en 6ème et en 5ème, etc.). Les outils d’évaluation élaborés au niveau national, protocoles et/ou banques d’outils d’aide à l’évaluation, constituent des instruments précieux que les enseignants doivent apprendre à mieux utiliser. On ne négligera pas pour autant l’évaluation de l’évolution des comportements et des savoir-être. Les évaluations devraient également permettre d’engager, avec les enseignants du cycle précédent, une réflexion sur les acquis réels des élèves et sur la continuité des apprentissages qu’il convient de favoriser. • Assurer la continuité des apprentissages de l’école à la fin du collège et conduire les élèves vers une orientation positive Si des difficultés surgissent au moment des changements de cycle et notamment entre le cycle 3 de l’école primaire et le cycle d’adaptation du collège, il convient de resserrer le lien existant entre l’école et le collège, en allant au-delà des réunions d’harmonisation de fin d’année. Le suivi des élèves entrant en 6ème doit ainsi être renforcé de façon à mieux connaître chacun et d’être à même de lui offrir les appuis dont il peut avoir besoin. La classe de 6ème permet des modalités diversifiées d’organisation du travail, en particulier grâce aux deux heures inscrites dans la grille horaire réservées à l’accueil et à l’accompagnement du travail personnel des élèves, qu’il convient plus que jamais d’exploiter dans ce cadre. La part d’autonomie des établissements doit favoriser les réponses à apporter aux besoins spécifiques des élèves et l’émergence d’initiatives en matière de regroupement d’élèves (groupes de besoin, d’approfondissement ou de remédiation), d’utilisation des technologies de l’information et de la communication, de décloisonnement des enseignements et de travail en équipe. Toutes ces activités doivent être directement liées aux contenus des enseignements, cette liaison étant une condition nécessaire à leur efficacité. Les dispositifs en alternance, dont le développement est prévu à partir de la rentrée 2003, peuvent offrir les conditions d’une orientation positive pour les élèves de collège volontaires ou en recherche de projet. Les lycées, quelle que soit leur voie et notamment ceux participant aux REP, sont invités, dans ce cadre, à travailler étroitement avec les collèges des réseaux. Des partenariats avec des établissements proposant des formations post-baccalauréat, des établissements d’enseignement supérieur, des écoles d’ingénieurs, ainsi qu’avec des établissements culturels et des grandes entreprises seront développés. Ils doivent contribuer à ouvrir les élèves des réseaux d’éducation prioritaire à des cursus d’acquisition de savoirs et de parcours professionnels d’excellence. • Renforcer la relation école-familles et l’éducation à la citoyenneté Bien des situations trouvent des évolutions positives dans une relation renforcée avec les familles et il importe qu’un volet particulier du projet de réseau porte sur ce domaine. Associés à l’école, à son fonctionnement, informés de ses missions mais aussi de ses attentes, les parents en percevront mieux les enjeux et les obligations. Ils s’inscriront plus efficacement dans la nécessaire démarche de coéducation. Chaque élève doit trouver un climat favorable à l’étude afin que sur les lieux d’apprentissages soit pleinement établie l’autorité en rappelant le respect de l’obligation scolaire et du règlement intérieur, en mettant clairement élèves et parents devant leurs responsabilités. L’éducation civique, l’apprentissage de la citoyenneté aideront les élèves à se situer dans l’école ou l’établissement, dans leur environnement, dans la société. Ce travail construit dans la continuité école-collège doit permettre à chaque élève de mieux s’approprier ses devoirs et ses droits. • Stabiliser les équipes et accompagner les enseignants Les bilans ont montré que le travail en équipes, la stabilité de celles-ci et la mutualisation des pratiques professionnelles porteuses de succès sont des conditions de la réussite dans les réseaux. La formation tant initiale que continue et l’accompagnement doivent contribuer à ce que ces conditions soient réunies. Ils doivent amener les enseignants à mieux comprendre les caractéristiques de l’environnement social dans lequel ils travaillent et à en intégrer les dimensions dans leurs pratiques professionnelles. Sur ce point, plutôt que sur les différences, il faut davantage insister et se fonder sur ce qui rassemble les élèves et les jeunes, pour poursuivre des objectifs d’éducation communs à tous. Il y a lieu d’être attentif à la prise de poste dans les REP et à l’accueil à mettre en place pour les néo-titulaires lors de la première année de prise de fonction. Parallèlement, un accompagnement pédagogique particulier doit être conduit par les corps d’inspection auprès des enseignants des réseaux. Ces derniers, très engagés dans la mise en place de dispositifs particuliers ou en recherche d’aides pour régler des situations complexes, doivent recevoir les réponses qu’ils attendent légitimement de l’institution pour aller plus loin dans leurs démarches. La valorisation des réussites, qui conduit à la reconnaissance de l’engagement des équipes, contribue aussi à modifier le regard porté sur les territoires de l’éducation prioritaire.
Une évaluation du contrat confortée
Eu égard aux moyens engagés et aux efforts consentis par la collectivité, il est indispensable que les évolutions puissent être mesurées. Une base de données spécifiques à l’éducation prioritaire a été développée par le ministère. ICoTEP constitue ainsi un outil de références validé, qui propose des indicateurs permettant une comparaison à la fois dans l’espace et dans le temps (voir annexe). Bien au-delà des indispensables et légitimes comptes à rendre, l’évaluation doit être entendue comme une base objective de la nécessaire valorisation des réussites.
Un pilotage réaffirmé
Les bilans des contrats de réussite ont clairement mis en avant le fait que les réussites étaient aussi la conséquence d’un pilotage académique et départemental fort et de proximité. Elles reposent incontestablement sur l’engagement des personnes. Il convient donc d’insister sur cet aspect et sur la mise en place d’un dispositif à la fois souple et rigoureux. C’est la raison pour laquelle il est demandé aux autorités académiques de porter un soin tout particulier au choix des responsables chargés d’animer le réseau. Au plan académique, le recteur désigne un correspondant académique chargé de l’éducation prioritaire et en mesure de faire le lien avec les acteurs de la politique de la ville. Le correspondant a pour mission de coordonner les activités du groupe de pilotage académique que préside le recteur assisté des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, et dont l’objet est de poser le diagnostic des réseaux, de fixer, en fonction des contextes locaux, les orientations particulières à prendre, de veiller à moduler les moyens là où les difficultés sociales et scolaires sont les plus importantes, de proposer des actions d’accompagnement. À cet effet, il est souhaitable que les services statistiques académiques soient représentés au sein de ce groupe afin que puisse être élaboré, avec précision, un tableau de bord académique de l’éducation prioritaire. Le suivi des enseignants et des enseignements dans les REP par les corps d’inspection territoriaux est une priorité à inscrire au plan de travail académique des corps d’inspection. Sur proposition de l’inspecteur d’académie, le recteur désigne un responsable ou des coresponsables du réseau parmi les chefs d’établissement et les inspecteurs en charge de circonscription installés sur le réseau. Il adresse à chacun une lettre de mission définissant les objectifs à atteindre pour la durée du contrat. Le coordonnateur des actions du réseau, auquel sera adressée une lettre de mission, est désigné par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Sous l’autorité du responsable du réseau, il assure la cohérence des actions et des interventions des différents acteurs ; il organise son activité conformément à sa lettre de mission définie à partir du cahier des charges académique et du contexte local. Le réseau d’éducation prioritaire et son instance de pilotage constituent le dispositif propre à l’éducation nationale en articulation avec la politique de la ville. L’instance de pilotage définit, anime, coordonne les actions pédagogiques propres à son territoire. Là où sur le territoire existent réseau d’éducation prioritaire et contrat éducatif local, il est fondamental d’articuler les actions. Afin de ne pas diluer les engagements de chacun au risque de perdre en efficacité, on veillera à donner davantage de lisibilité et de cohérence aux projets qui concourent à l’épanouissement et au développement personnel de l’enfant, dans son double statut d’élève et d’enfant. Les instances de pilotage respectifs des deux dispositifs devront intégrer cette exigence et travailler de manière coordonnée. Dans le même esprit, il y a lieu de travailler à la relation étroite et cohérente entre les actions conduites au sein des réseaux et celles mises en œuvre dans le cadre de la politique de la ville ou des politiques menées par les collectivités locales. Là où ils existent, les centres académiques de ressources pour l’éducation prioritaire (CAREP) ont fait la preuve de leur efficacité en assurant notamment le lien entre les différents réseaux d’une académie. Il importe que chacune d’entre elles en soit dotée et que l’action de ces centres soit renforcée. Leur programme de travail sera défini par le groupe de pilotage académique et portera principalement sur la capitalisation et la mutualisation des expériences repérées sur le terrain, l’information et la mise à disposition de documentation, d’études et de recherches voire la production d’outils de régulation, d’évaluation, de formation. Ils pourront recourir aux ressources disponibles auprès du CNDP et des CRDP, (site INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\rep.ht14.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.cndp.fr/zeprep/dossiers/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.cndp.fr/zeprep/dossiers/ notamment) et prendre appui sur les activités du centre Alain Savary et les travaux de l’observatoire international sur les politiques éducatives et scolaires de discrimination positive. Reposant sur la réaffirmation d’exigences communes à tous les élèves, le chantier de l’éducation prioritaire est fondamental pour réduire la fracture scolaire et assurer un égal accès de tous au savoir. Il appartient à chacun des acteurs impliqués de poursuivre son engagement. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR

 Annexe
Les indicateurs
Quelques indicateurs extraits des ICoTEP constitueront le noyau obligatoire et commun à tous les tableaux de bord des contrats de réussite scolaire. Ces indicateurs sont déjà calculés, suivis d’année en année et référencés. Dans ce cadre, le suivi des indicateurs de mobilité et d’orientation des élèves ainsi que les indicateurs de parcours scolaire faciliteront le pilotage et devraient permettre de faire l’économie des suivis de cohortes, intéressants mais coûteux en temps compte tenu de l’extrême mobilité des élèves dans grand nombre de REP. Ils seront complétés autant que de besoin par quelques indicateurs locaux en fonction des spécificités des REP : - évolution de l’indicateur d’environnement social ; - résultats aux évaluations nationales (considérés dans tous les cas à partir de l’écart aux moyennes nationales) ; - proportion d’élèves en retard au début du cycle 3 ; - proportion d’élèves en retard à la fin du cycle 3 ; - proportion d’élèves en retard de 2 ans ou plus en 6ème ; - proportion d’élèves en retard de 2 ans ou plus en 3ème générale (sauf 3ème d’insertion et 3ème SEGPA) ; - taux d’accès de 6ème en 3ème ; - devenir des élèves en fin de 3ème ; - devenir des élèves de 3ème en fin de seconde générale et technologique ; - devenir des élèves de 3ème en fin de seconde professionnelle. En prenant soin d’établir des références départementales et académiques, seront également mesurés les résultats au diplôme national du brevet (épreuves ponctuelles mais aussi localement écarts avec le contrôle continu). Chaque fois que cela sera possible, on retiendra le taux d’évitement à l’entrée en 6ème du collège du secteur. Des indicateurs de moyens, notamment ceux fournis dans ICoTEP comme le nombre d’enseignants pour 100 élèves dans les écoles et la dotation horaire globale dans les collèges, permettront de mesurer l’investissement supplémentaire consenti au bénéfice du REP et, croisés avec les indicateurs de résultats, donneront une évaluation de l’utilisation pédagogique de ces moyens. 
B.O. n°28 du 15 juillet 2004.
Dispositif national d’évaluation diagnostique - année 2004-2005
NOR : MENK0401465C RLR :  514-2 ; 523-2 CIRCULAIRE N°2004-108 DU 5-7-2004 MEN DEP C1

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux directrices et directeurs d’institut universitaire de formation des maîtres ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale ; aux proviseures et proviseurs de lycée ; aux principales et principaux de collège ; aux directrices et directeurs d’école ; aux enseignantes et enseignants

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua5.gif" \* MERGEFORMATINET Le dispositif d’évaluation diagnostique qui repose sur la réalisation d’évaluations nationales obligatoires à deux moments clés du parcours scolaire (CE2 et 6ème) et sur la mise à disposition des enseignants d’une banque d’outils d’aide à l’évaluation de la grande section de maternelle à la classe de seconde, sera reconduit en 2004-2005. En outre, sera expérimentée, dans chaque académie, au cours de cette année scolaire, la mise à disposition d’outils d’évaluation des difficultés d’apprentissage de la lecture en CE1.
I - Les évaluations diagnostiques de rentrée par protocoles nationaux
Leur objectif Les évaluations à l’entrée du CE 2 et de la 6ème ont pour objectif premier de permettre l’observation des compétences et d’apprécier les réussites et les difficultés éventuelles de chaque élève considéré individuellement, à un moment précis de la scolarité. Elles fournissent aux enseignants des repères pédagogiques pour organiser la suite des apprentissages. Cependant, elles ne couvrent pas tous les domaines des programmes officiels, soit pour des raisons d’ordre technique (non prise en compte de l’évaluation de l’expression orale, par exemple), soit pour ne pas alourdir la durée de passation des épreuves. Les critères explicites qu’apportent ces évaluations complètent et enrichissent les différentes sources d’information dont disposent les enseignants pour identifier les acquisitions et les difficultés éventuelles des élèves. L’analyse des résultats obtenus par les élèves est une aide à la mise en œuvre des réponses pédagogiques adaptées aux besoins particuliers de leurs élèves. L’organisation de leur passation Les évaluations seront organisées dans les écoles et les collèges de manière à être terminées le 24 septembre 2004. L’arrivée des documents dans les points de diffusion s’effectuera entre le 23 et le 27 août 2004. Il est indispensable que les IA-DSDEN prennent les dispositions nécessaires afin d’assurer leur diffusion dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat pour la prérentrée. Les logiciels CASIMIR et J’ADE À la rentrée 2004, le logiciel J’ADE connaîtra sa deuxième phase de déploiement. Les éva-luations CE2 et 6ème seront saisies et exploitées avec le logiciel J’ADE dans les écoles et les collèges que les recteurs et les IA-DSDEN auront décidé d’impliquer dans le dispositif. Il s’agit pour cette rentrée de 70% des circonscriptions et 70% des collèges. Les autres écoles et collèges utiliseront le logiciel Casimir. La généralisation du logiciel J’ADE est envisagée pour la rentrée 2005. Les logiciels CASIMIR et J’ADE, nécessaires pour la saisie et l’exploitation informatisée des réponses des élèves, seront disponibles dans les centres de ressources informatiques académiques (CRIA) qui les diffuseront en fonction des informations qui leur seront données par les IA-DSDEN. Destinés aux équipes pédagogiques, ces logiciels facilitent le repérage des réussites et l’analyse des difficultés éventuelles rencontrées par les élèves, tant au niveau individuel que collectif. Ils peuvent être utilisés de façon autonome par chaque enseignant.
Leur exploitation pédagogique
Les documents d’accompagnement destinés aux enseignants proposent, outre des informations pratiques, des commentaires pédagogiques sur les capacités et compétences visées dans chaque exercice, des principes d’analyse des réponses et des suggestions afin d’aider à l’élaboration de réponses adaptées aux besoins repérés. Les analyses des réponses peuvent s’organiser par capacité, par compétence et par exercice pour l’ensemble de la classe, pour des groupes d’élèves ciblés ou pour chaque élève. La concaténation des résultats de plusieurs classes permet d’élargir le champ d’analyse et d’aider à la mise en place de groupes de besoin et de programmes personnalisés d’aide et de progrès. Les enseignants pourront se référer aux analyses des résultats des échantillons représentatifs constitués au plan national qui fournissent des repères nationaux. Ces repères, accompagnés de synthèses, seront disponibles sur le site internet du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (1) en novembre 2004. Des analyses plus détaillées seront ensuite publiées dans les “Notes d’Évaluation” et les dossiers “Éducation et Formation”. (1) INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://evace26.education.gouv.fr" http://evace26.education.gouv.fr Les principaux doivent transmettre aux différentes écoles concernées, les résultats des élèves qui y étaient scolarisés l’année précédente.
L’information des parents et des établissements d’origine des élèves
Les principaux de collège et les directeurs d’école doivent diffuser aux parents une information sur les résultats des élèves. Il est important que cette information soit présentée sous une forme compréhensible et qu’elle ne se limite pas à la fourniture de fiches individuelles de résultats. Elle doit être l’occasion de commenter les résultats de l’élève et de présenter les dispositifs d’accompagnement éventuellement proposés.
II - Action entrant dans le cadre de la prévention des difficultés de lecture et d’écriture : mise à disposition d’une évaluation en CE1
Pour construire des apprentissages solides, il importe d’organiser la continuité des apprentissages, selon des étapes bien identifiées, incluant des évaluations régulières et des remédiations engagées sans attendre. Dans cet esprit et conformément aux nouveaux programmes, d’une part on portera une attention particulière à l’élaboration de progressions pédagogiques à l’école maternelle, tout particulièrement pour le langage, et à l’insertion dans ces parcours des évaluations pédagogiques pour lesquelles des outils ont été distribués aux enseignants et restent accessibles sur le site : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr" http://www.banqoutils.education.gouv.fr, d’autre part, une nouvelle évaluation sera proposée au CE1. Objectifs de l’évaluation en CE1 Dès l’année scolaire 2004-2005, à titre expérimental, une nouvelle évaluation sera proposée au cours du CE1 (circulaire n° 2004-015 du 27 janvier 2004 ). L’objectif de cette évaluation s’inscrit dans la continuité des actions déjà entreprises pour prévenir l’illettrisme et prendre en charge les troubles du langage. Elle doit permettre, à l’issue du premier trimestre, de repérer les acquis et les lacunes des élèves (compétences, connaissances, savoir-faire), de comprendre les sources des difficultés et de déterminer les modalités de réponses pertinentes : prise en charge au sein de la classe avec des aménagements précisément définis ou adaptations pédagogiques complétées par des interventions, plus ou moins substantielles, des membres des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) ou par des professionnels extérieurs à l’école. La situation des élèves en difficulté devra être examinée conjointement par le maître de la classe, si possible par l’équipe pédagogique du cycle des apprentissages fondamentaux réunie en conseil des maîtres de cycle, avec le RASED ou son correspondant pour l’école, éventuellement avec le médecin de l’éducation nationale si des investigations complémentaires ont été jugées utiles. Les spécificités de l’évaluation en CE1 Une telle évaluation s’adresse aux élèves jugés en difficulté. La proportion de ceux-ci peut être estimée à 20 % en moyenne des élèves en CE1 avec évidemment de très fortes disparités selon les écoles et les zones. Cette évaluation se composera de deux parties : - La première concernera tous les élèves. Cette épreuve standardisée permettra - à partir de critères objectifs et communs à l’ensemble de la population - de “trier” de façon homogène quel que soit le niveau moyen de la classe, deux groupes d’élèves : l’un sans difficultés majeures de lecture, l’autre ayant des difficultés de lecture dont l’analyse doit être précisée. - Pour ces derniers, la seconde épreuve permettra de définir avec précision - pour les compétences devant être acquises en fin de CP, la nature des difficultés qui freinent les apprentissages. Le moment de sa passation est choisi par le maître ou le conseil des maîtres de cycle de l’école. Elle ne doit cependant intervenir ni trop tôt - ce n’est pas un examen d’entrée en CE1 et le maître doit avoir eu un temps suffisant pour conforter les apprentissages conduits en CP - ni trop tard - il faut que les structures d’aide et le maître aient le temps de mettre en œuvre les actions de remédiation nécessaires et que ces dernières soient susceptibles de produire leurs effets avant la fin de l’année scolaire. Cette évaluation n’est évidemment pas destinée à justifier une décision de redoublement du CE1. Ce dispositif permettra, en outre, en précédant l’évaluation diagnostique généralisée à chaque rentrée en CE2, de recentrer cette dernière sur l’évaluation de la maîtrise par les élèves des acquis nécessaires à la poursuite des apprentissages en français et en mathématiques au cycle 3. Une expérimentation en janvier 2005 La réussite de cette action est largement conditionnée par la qualité des mesures d’accompagnement qui seront mises en place au niveau local. C’est la raison pour laquelle en janvier 2005, une expérimentation élargie sera organisée pour valider le protocole d’évaluation et surtout pour mettre au point les recommandations de prise en charge des élèves par les enseignants et l’équipe du RASED, les documents proposant des activités de remédiation, soutien, réapprentissage et pour envisager avec les responsables locaux les mesures d’animation pédagogique qui devront accompagner ce dispositif nouveau. Cette expérimentation de janvier 2005, sera conduite dans une trentaine de circonscriptions (une par académie) de manière à associer étroitement les équipes locales à l’amélioration du protocole et à la mise au point des mesures d’accompagnement. Généralisation de l’évaluation en CE1 Le dispositif devrait être finalisé en mai 2005 en vue d’une diffusion à toutes les écoles, en fonction de leurs besoins, au premier trimestre de l’année scolaire 2005-2006. Les modalités de commande et de routage des documents nécessaires à cette évaluation suivront la même procédure que celle des évaluations CE2 et 6ème.
III - La banque d’outils d’aide à l’évaluation
Elle complète le dispositif d’évaluation diagnostique. Son objectif est de donner aux enseignants des outils diversifiés pour établir un diagnostic sur les points qui constitueraient des freins à la maîtrise des compétences des élèves dans les diverses disciplines de la grande section de la maternelle aux classes des lycées : français, histoire-géographie, langues vivantes, mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, physique-chimie, technologie. La banque répond à une demande d’outils d’aide au diagnostic, fréquemment exprimée par les équipes pédagogiques. Ils sont disponibles sur le site : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\evalua6.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.banqoutils.education.gouv.fr/" http://www.banqoutils.education.gouv.fr/ La conception des outils de la banque Les outils de la banque permettent de faire évoluer les progressions pédagogiques en fonction des besoins objectivement repérés chez les écoliers, les collégiens et les lycéens. Chaque outil est une entité qui peut être utilisée pour un élève ou un groupe d’élèves, au moment où l’enseignant le juge nécessaire. Il se compose de deux parties, l’une destinée à l’élève, l’autre à l’enseignant. Tous les outils doivent être utilisés tels quels et ne sauraient être considérés comme des modèles à imiter. Ils conduisent à une analyse des réponses des élèves qui permettent un diagnostic dont la pertinence repose sur la cohérence interne de chaque outil. C’est pourquoi toute modification ou utilisation partielle d’un outil fausserait le diagnostic. L’élaboration des outils de la banque Elle repose sur des académies volontaires. Des pôles disciplinaires nationaux définissent un cahier des charges destiné à des groupes académiques multi-niveaux chargés de la construction des outils. Après validation interacadémique, les outils sont mis en ligne sur le site internet du ministère mentionné ci-dessus. Ces deux premières années, la priorité a été donnée aux “classes charnières” : CM2/6ème - 3ème / 2e et au cycle 3 de l’école. Un calibrage effectué sur un échantillon national représentatif fournira à terme pour chaque nouvel outil des références statistiques analogues à celles qui sont données pour les protocoles nationaux d’évaluation CE2/6ème. Utilisation de la banque d’outils La banque enrichit la palette des outils mis à la disposition des enseignants. Son objectif n’est pas de leur proposer des exercices d’apprentissage, d’entraînement ou des épreuves de contrôle mais de les aider à faire le point sur le degré d’acquisition de compétences bien définies, pour un, plusieurs ou même tous les élèves de leur classe. L’identification de ce qui est maîtrisé, partiellement acquis et non acquis doit permettre de mieux ajuster l’enseignement aux besoins du moment, et ceci, quelle que soit la période de l’année scolaire. Elle suggère des pistes pédagogiques en relation avec les freins et les erreurs repérés mais ne donne pas de modèles de situations de remédiation. L’équipe pédagogique dispose ainsi d’éléments objectifs à partir desquels s’établiront des échanges pour favoriser l’élaboration de projets communs disciplinaires ou pluri-disciplinaires pour construire des apprentissages solides à des étapes bien identifiées. Dans cet esprit, la banque d’outils permet de porter une attention particulière à l’acquisition du langage à l’école maternelle, à la continuité entre grande section et cours préparatoire ; aux articulations école/collège et collège/lycée d’enseignement général et technologique ou lycée professionnel, dans toutes les disciplines. Les compétences évaluées sont en nombre restreint dans certaines disciplines. En langues vivantes, les objectifs prioritaires de ces outils portent sur l’évaluation de la compréhension de l’oral et de l’écrit dans ses diverses composantes. Plusieurs outils peuvent cibler la même compétence. Les nouveautés de l’année scolaire 2004-2005 - Pour continuer à enrichir la banque d’outils, la mise en place de nouveaux groupes de travail académiques ou la reconduction d’équipes existantes sont demandées aux rectrices et recteurs pour la rentrée 2004. Il s’agit d’atteindre l’objectif de trois équipes issues d’académies différentes, par discipline, afin de favoriser une production plus importante d’outils et une dynamique interacadémique autour de l’aide au diagnostic de la maîtrise des compétences par les élèves. - Deux nouvelles disciplines seront présentes sur le site banque d’outils : arabe et russe. Les premiers outils sont ciblés sur les élèves débutants ou faux débutants.
IV - L’animation académique du dispositif
La pertinence de l’utilisation des différents volets du dispositif d’évaluation diagnostique repose sur un travail d’impulsion, d’animation et de formation au niveau académique. Impulsion et animation Chacun a un rôle à jouer dans la mise en œuvre des évaluations. Les rectrices et les recteurs maintiendront l’impulsion donnée depuis la rentrée 2000. Ils assureront la pérennité du groupe de pilotage académique auquel ont été confiés la réalisation et le suivi des différents travaux concernant les évaluations de rentrée et la banque d’outils d’aide à l’évaluation. Ils informeront la direction de l’évaluation et de la prospective des changements éventuels survenus dans ce groupe, veilleront, le cas échéant, au remplacement de ses membres, coordonnateurs banque, coordonnateur logiciel..., et feront parvenir à la direction de l’évaluation et de la prospective les noms et coordonnées des personnes nouvellement désignées pour en faire partie. Les rectrices et recteurs donneront, sur leurs dotations globalisées, les moyens financiers et logistiques pour : - développer les pratiques d’évaluation (formations, utilisation des évaluations nationales, recours à la banque d’outils d’aide à l’évaluation, exploitation et diffusion des textes officiels et publications relatives à l’évaluation) ; - organiser les stages de formation pour la mise en place du nouveau logiciel J’ADE animés par les “correspondants académiques” ; - créer et maintenir des groupes de travail qui contribuent à la création d’outils nouveaux destinés à enrichir la banque d’outils d’aide à l’évaluation. Les membres des corps d’inspection du premier et du second degré développeront les actions d’animation pédagogique qu’ils ont entreprises. Politiques de formation La formation initiale et continue doit permettre aux enseignants de bien maîtriser les outils d’aide au diagnostic afin de les intégrer dans leurs pratiques pédagogiques. Les rectrices et les recteurs, les directrices et les directeurs d’IUFM, faciliteront l’appropriation par les enseignants de la démarche d’évaluation, en lui donnant toute sa place dans les plans de formation. La formation initiale donnera aux professeurs stagiaires une bonne connaissance des évaluations et des outils fournis au niveau national. Les plans de formation continue prendront en compte les besoins qui auront été mis en évidence lors des exploitations des résultats des évaluations. Les collaborateurs de la direction de l’évaluation et de la prospective s’efforceront de répondre aux demandes concernant les formations académiques ou la formation initiale. Je vous remercie par avance de toute l’attention que vous porterez à ce dispositif d’évaluation et au bon déroulement des opérations. Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, La directrice de l’évaluation et de la prospective Claudine PERETTI
B.O. n°29 du 22  juillet 2004.
Organisation du service départemental d’auxiliaires de vie scolaire - rentrée 2004
NOR : MENE0401590C RLR : 501-5 . 847-2 CIRCULAIRE N°2004-117 DU 15-7-2004 MEN DESCO

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationaleRéf. : C. n° 2003-093 du 11-6-2003 (B.O. n° 25 du 19-6-2003)

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\avs.ht8.gif" \* MERGEFORMATINET Le dispositif des assistants d’éducation exerçant des fonctions d’auxiliaires de vie scolaire pour l’intégration individualisée des élèves handicapés (AVS-I), placé sous la responsabilité des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DSDEN) s’est organisé rapidement à la rentrée 2003 dans des conditions parfois complexes, liées à des situations locales très différentes les unes des autres. En dépit des difficultés rencontrées, tous les départements sont parvenus à assurer une mise en place rapide, augmentant de façon significative les possibilités d’accompagnement des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire. En fin d’année scolaire 2003-2004, on recense plus de 6 000 agents (dont environ 1 800 aides-éducateurs encore en fonction), rémunérés et gérés par l’éducation nationale, assurant les fonctions d’AVS ; près des 5/6èmes d’entre eux assurent un accompagnement individuel auprès des élèves. Néanmoins, à l’issue de cette première année, il semble utile d’effectuer un bilan et de préciser certains points afin d’améliorer le fonctionnement du dispositif.
1 - Le recrutement des assistants d’éducation AVS-I
Le recrutement des assistants d’éducation-AVS-I relève de la compétence des IA-DSDEN. L’appel à candidatures doit faire clairement apparaître la spécificité des fonctions confiées à ces personnels, ainsi que la particularité des tâches qu’ils ont à assurer. À ce titre, ces emplois s’adressent en premier lieu à des personnes qui souhaitent accéder à des carrières du travail social et qui peuvent trouver dans ces fonctions l’occasion d’une première expérience professionnelle rémunérée, pouvant donner lieu à une validation des acquis de l’expérience. Cette perspective va se trouver renforcée du fait de l’organisation à partir de la rentrée prochaine d’une formation spécifique élaborée à partir du cahier des charges qui vous a été récemment adressé (note DESCO-MAIS n° 2004-0200 du 17 juin 2004). C’est pourquoi afin d’améliorer la qualité de l’accompagnement des élèves et donner à la formation sa pleine efficacité, il est préférable de favoriser le recrutement de personnels sur des contrats de trois ans, d’éviter, sauf situation exceptionnelle, des recrutements à temps incomplet étroitement calqués sur le temps d’accompagnement d’un élève et de rédiger des contrats de recrutement en conséquence. Dans tous les cas, la formation spécifique d’adaptation à l’emploi doit leur être dispensée. En outre, afin de favoriser la stabilité des personnels sur ces emplois, il est souhaitable de prévoir la possibilité de leurs interventions dans des écoles ou établissements d’un secteur géographique donné, limitant ainsi les frais de déplacements et les modifications des conditions de travail lors des changements d’élèves accompagnés. Il est rappelé que les assistants d’éducation peuvent prétendre au remboursement des frais de déplacement en application du décret n° 90-437 du 28 mai 1990. Les AVS-I doivent conserver une fonction d’accompagnement “généraliste” et n’ont pas vocation à se substituer à d’autres professionnels spécialistes (ergothérapeutes, éducateurs spécialisés, codeurs LPC, interprètes LSF, etc.). Il convient cependant de rechercher, le cas échéant, l’articulation du travail de l’AVS-I avec les services médico-sociaux concernés (SESSAD, SAAAIS, SSEFIS...) afin de mieux cerner les spécificités et les complémentarités des fonctions. Cette articulation ne peut par ailleurs que favoriser la distanciation et l’objectivation nécessaires à l’exercice quotidien de l’accompagnement de grande proximité d’élèves handicapés. Les AVS-I doivent également travailler en liaison étroite avec les équipes pédagogiques, il convient donc de favoriser l’établissement de relations stables avec un nombre limité d’établissements scolaires. Pour l’ensemble de ces raisons, et de manière à réduire le nombre de démissions observées au cours de cette année, il importe que la commission de recrutement, sous la présidence de l’IA-DSDEN ou de son représentant, veille à informer précisément les candidats de la particularité des tâches qui leur incombent. La composition de cette commission a été précisée dans la circulaire citée en références (directeur d’école, chef d’établissement, enseignant spécialisé et personnalités qualifiées ayant une expérience dans le domaine de la gestion ou de la formation des AVS-I, notamment représentants d’associations).
2 - La coordination et le pilotage du dispositif départemental
Tous les départements ont désigné un responsable chargé de la coordination du dispositif et de son animation ; cette fonction doit être préservée et consolidée dans la perspective du développement de la scolarisation d’élèves handicapés en milieu ordinaire. En effet, ce coordonnateur doit être en mesure d’effectuer un suivi rigoureux des décisions prises par la CDES, d’entretenir le dialogue avec les familles et de répondre efficacement aux situations délicates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas d’absence de l’AVS-I (qui ne doit pas entraîner ipso facto la rupture de scolarisation de l’élève), soit en cas d’absence prolongée de l’élève accompagné pour des raisons de santé. Il est rappelé qu’en cas d’une absence de courte durée de l’AVS, un protocole doit être mis en place dans l’école permettant d’assurer la continuité de la scolarité de l’élève handicapé, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas d’absence prolongée de l’AVS-I (congés de maternité, congés maladie prolongés par exemple) des possibilités de remplacement doivent être prévues. De même en cas d’absence brève de l’élève handicapé, il est préférable - sauf cas particulier - que l’AVS-I continue à être présent dans la ou les classe(s) où il intervient habituellement de manière à ce qu’il puisse au mieux pallier auprès de l’élève handicapé les effets de son absence momentanée. Il peut, à cette occasion -sur les indications de l’enseignant - apporter une aide à certains élèves de la classe où il accompagne habituellement un élève handicapé. En cas d’absence prolongée de l’élève (maladie, hospitalisation), il est nécessaire de prévoir la réaffectation de l’AVS-I auprès d’un ou plusieurs autres élèves handicapés. Le comité de pilotage doit être tenu régulièrement informé du suivi et de l’évaluation du dispositif et veiller notamment à ce que la transition avec le dispositif des emplois jeunes s’effectue dans les meilleures conditions. À cet égard, il est rappelé tout l’intérêt que présente la participation à ce comité de pilotage de représentants désignés par le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, le président du conseil général, ainsi que de représentants des associations ayant un savoir faire dans le domaine de l’accompagnement scolaire d’élèves handicapés ou pouvant concourir à leur formation.
3 - Le dispositif des AVS-I - un volet de la politique de scolarisation des élèves handicapés en milieu ordinaire
Le dispositif des auxiliaires de vie scolaire a permis d’accroître très sensiblement le nombre d’élèves handicapés pouvant accéder à une scolarisation en milieu scolaire ordinaire et y recevoir une formation scolaire ou professionnelle. Toutefois le développement extrêmement rapide de ce dispositif exige que l’on veille dès maintenant à éviter toute dérive qui ne manquerait pas de s’avérer très préjudiciable au respect de l’indépendance et au développement de l’autonomie de l’élève handicapé. Il faut rappeler que cette modalité particulière d’accompagnement n’a de sens que si elle répond aux besoins identifiés d’un élève. L’admission et la scolarisation d’un élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d’un AVS. Celui-ci n’a d’utilité que lorsque la restriction d’autonomie de l’élève constitue un obstacle à sa participation à tout ou partie des activités d’apprentissage au sein de la classe ou à des activités organisées sur le temps péri-scolaire (études, cantine, permanence, sorties, voyages). C’est la raison pour laquelle peu nombreux sont les élèves ayant besoin d’un AVS-I de manière permanente et pour toutes les activités scolaires. De même, dans bien des cas, la présence de l’AVS-I doit être transitoire pour faciliter l’intégration de l’élève au sein de la classe, pour l’aider à prendre des repères dans un univers non familier ou à établir des relations avec ses camarades. En revanche, le recours non maîtrisé à l’accompagnement par un AVS-I peut constituer un frein réel à l’acquisition de l’autonomie de l’élève handicapé et à l’établissement de relations effectives avec son enseignant et avec ses camarades de classe. Le risque de créer un lien de dépendance ne peut en aucun cas être sous-estimé. L’évaluation des besoins, menée dans le cadre du projet individuel et le suivi de ce projet sont les moyens de prévenir cette possible dépendance. C’est seulement dans des situations bien précises que la présence en continu et dans la durée peut se justifier. Pour l’ensemble de ces raisons il est essentiel que - sauf cas particuliers - le temps de présence de l’AVS-I soit sensiblement différent du temps de présence de l’enfant dans l’école. Dans la grande majorité des cas, au bout de quelques semaines, l’élève doit pouvoir vivre des temps de classe sans son AVS-I. Il peut y avoir des exceptions à cette règle générale mais elles doivent être solidement évaluées. En outre, et tout particulièrement à l’école élémentaire, la présence d’un AVS-I ne peut suppléer la qualification propre à l’enseignant spécialisé, en particulier lorsque l’évaluation des besoins d’un élève fait apparaître comme indispensable le recours à des adaptations pédagogiques (adaptation majeure des situations d’apprentissage, aménagement des progressions pédagogiques pour tenir compte des rythmes des élèves...). Dans ces cas précis, l’affectation en CLIS, faisant l’objet d’un projet individualisé, conserve toute sa pertinence pour donner à l’élève les meilleures chances de réaliser les apprentissages scolaires, condition de son autonomie future de citoyen. En conséquence, il convient de rappeler avec fermeté que - dans chaque cas - c’est compte tenu de l’évaluation des besoins de l’élève, en relation étroite et en accord avec sa famille, et dans la perspective de construction optimale des apprentissages scolaires, que les décisions touchant à la scolarité des élèves handicapés doivent être prises. L’accompagnement par un AVS-I est l’une des solutions disponibles, qui offre l’avantage d’être souple et évolutive, mais qui ne saurait devenir la réponse exclusive de l’école aux besoins des élèves handicapés. Ce dispositif nouveau d’accompagnement de la scolarité pour des élèves handicapés doit faire l’objet d’une évaluation régulière, dans le cadre d’instances associant toutes les parties prenantes (administrations, CDES, représentants des parents, représentants des personnels ainsi que partenaires, collectivités territoriales, associations...) de manière à opérer les évolutions nécessaires. Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Encart B.O. n°34 du 18 septembre 2003

ACCUEIL EN COLLECTIVITÉ DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ ÉVOLUANT SUR UNE LONGUE PÉRIODE
NOR : MENE0300417C RLR : 501-5 ; 960-0 Cìrculaire n° 2003-135 du 8-9-2003 MEN - DESCO B4 - INT - AGR - SAN

Texte adressé aux préfètes et préfets de région ; aux préfètes et préfets de département ; aux rectrices et recteurs d’académie ; aux directrices et directeurs régionaux de l’action sanitaire et sociale ; aux directrices et directeurs départementaux de l’action sanitaire des sociale ; aux directrices et directeurs régionaux de l’agriculture et de la forêt ; aux directrices et directeurs régionaux de la jeunesse et des sports ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux directrices et directeurs départementaux de la jeunesse et des sports

 INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Il convient de tout mettre en œuvre pour éviter l’exclusion et l’isolement dans lequel la maladie peut placer l’enfant ou l’adolescent et de développer l’adoption de comportements solidaires au sein de la collectivité. La circulaire n° 99-181 du 10 novembre 1999 du ministère de l’éducation nationale a permis de favoriser l’accueil et l’intégration des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période pendant le temps scolaire, par la mise en place d’un projet d’accueil individualisé. Cependant, certaines difficultés persistent, notamment en ce qui concerne la généralisation de l’accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé dans les cantines des écoles, la prise de médicaments ou les soins à donner en urgence. Par ailleurs, le décret n° 2000-762 du 1er août 2000 réformant les conditions d’autorisation et de fonctionnement des crèches, haltes garderies et jardins d’enfants (articles R. 180 à R. 180-26 du code de la santé publique) prévoit que les établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans concourent à l’intégration sociale des enfants ayant un handicap ou atteints de maladie chronique. S’il n’existe pas de droit à l’accueil, a fortiori en collectivité pour les enfants d’âge préscolaire, ni d’obligation à la charge des pouvoirs publics, la nouvelle réglementation vise cependant à favoriser cet accueil, et demande aux établissements et services d’élaborer un projet qui précise les mesures à prendre. Les dispositions proposées ont pour but d’harmoniser les conditions d’accueil en collectivité des enfants atteints de maladie chronique, d’allergie et d’intolérance alimentaires en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre à la multiplicité des situations individuelles rencontrées. Elles doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur scolarité ou d’être accueillis en collectivité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, d’assurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés à leur état de santé. La population concernée par les dispositions ci-après est constituée des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes (à l’exclusion des maladies aiguës), d’allergie ou d’intolérance alimentaires, pour lesquels des mesures particulières doivent être prises dans les collectivités qui les accueillent. Cette circulaire est applicable dans les écoles, les établissements publics locaux d’enseignement relevant du ministère chargé de l’éducation nationale et du ministère chargé de l’agriculture, les établissements privés sous contrat dans le respect des dispositions de la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée. Elle sert de cadre de référence aux établissements d’accueil de la petite enfance (crèches, haltes-garderies, jardins d’enfants) et aux centres de vacances et de loisirs. La circulaire éducation nationale n° 99-181 du 10 novembre 1999 est abrogée.
1 - UNE DÉMARCHE CONCERTÉE AVEC DES SPÉCIFICITÉS PROPRES AUX ÉCOLES, AUX ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET À D’AUTRES COLLECTIVITÉS
1.1 Dans les écoles et les établissements scolaires relevant du ministère chargé de l’éducation nationale ou du ministère chargé de l’agriculture
L’admission scolaire des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période, d’allergie ou d’intolérance alimentaires, s’effectue selon les règles en vigueur. À partir des informations recueillies auprès de la famille et, selon le cas, du médecin de PMI et du médecin prescripteur, le médecin scolaire ou le médecin désigné par l’établissement relevant du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, quand celui-ci ne bénéficie pas des prestations du médecin de scolaire, après concertation avec l’infirmière, détermine les aménagements particuliers susceptibles d’être mis en place. L’avis de l’équipe éducative est également sollicité sur les dispositions à mettre en œuvre. Les aménagements envisagés ne doivent pas toutefois être préjudiciables au fonctionnement de l’école ou de l’établissement scolaire. Lorsque des incompatibilités entre l’état de santé de l’enfant et les capacités d’accueil de l’école ou de l’établissement sont constatées, d’autres solutions doivent être proposées à la famille dans le cadre du respect de l’obligation scolaire. La commission de l’éducation spéciale sera éventuellement saisie conformément à la circulaire n° 2002-112 du 30 avril 2002 relative à l’accueil des élèves handicapés. C’est par une réflexion d’ensemble et un travail en équipe associant tous les membres de la communauté éducative, et les inspecteurs de l’éducation nationale (IEN) pour le 1er degré, que les conditions optimales de l’intégration scolaire seront réunies. Le projet d’école ou d’établissement permettra de prendre en compte l’ensemble du temps de présence de l’élève : temps d’enseignement et temps d’accompagnement dans toute sa diversité (accueil des élèves, récréation, cantine, étude, internat, club, groupe d’intérêts, activités socioculturelles, sportives ...) et favorisera une attitude d’ouverture et de solidarité de la part des personnels déjà sensibilisés à ces problèmes. Il convient de souligner le rôle des personnels de santé et d’action sociale en faveur des élèves, dont la mission est d’apporter, chacun dans son domaine de compétence, toute l’assistance requise aux équipes éducatives et de contribuer à la résolution des difficultés que celles-ci pourraient rencontrer. Ils établiront toutes les liaisons utiles et impulseront une action d’information et de sensibilisation auprès de l’ensemble des personnels.
1.2 Dans les structures d’accueil des jeunes enfants : crèche, halte-garderie, jardin d’enfants
L’admission en crèche, halte-garderie ou jardin d’enfants, des jeunes enfants atteints de troubles de la santé s’effectue selon les règles définies par le décret n° 2000-762 du 1er août 2000. Dans le cas d’un accueil régulier, de type crèche, le médecin attaché à l’établissement donne son avis lors de l’admission, après examen médical de l’enfant effectué en présence de ses parents, conformément aux dispositions de l’article R.180-19 du code de la santé publique. Si ce texte prévoit que dans le cas d’un accueil dans une structure de vingt places au plus, l’avis médical peut être donné par le médecin traitant de l’enfant, il apparaît préférable, pour ces situations particulières, que le médecin de la collectivité d’accueil rencontre la famille et l’enfant dès son arrivée. Il en est de même pour un accueil occasionnel, de type halte-garderie, pour lequel aucun avis médical n’est exigée par la réglementation. Cette rencontre permettra en effet d’échanger avec la famille notamment à propos du rythme de vie l’enfant, de ses particularités, de ses possibilités d’adaptation au mode d’accueil, et d’apprécier son état de santé et ses traitements éventuels, en vue de contribuer à la mise en place du projet d’accueil individualisé en cas de maladie chronique .
1.3 Dans les centres de vacances et les centres de loisirs sans hébergement
L’ensemble des prescriptions qui permet, dans le cadre d’un projet d’accueil individualisé, de favoriser l’intégration dans les établissements scolaires, les crèches, les jardins d’enfants et les haltes-garderies des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé sur une longue période ne peut s’appliquer tel quel à la spécificité des accueils en centres de vacances et de loisirs. En effet il s’agit d’un accueil ponctuel, effectué durant le temps des loisirs et les normes d’encadrement portent essentiellement sur l’équipe pédagogique et technique. Il faut notamment souligner que les centres de vacances et de loisirs ne bénéficient pas d’un personnel médical qualifié. Cependant, afin de favoriser et faciliter l’accueil d’enfants atteints de troubles de la santé en centres de vacances et de loisirs, des recommandations ont été conçues en collaboration avec le secrétariat d’état aux personnes handicapées. Elles ont été élaborées en concertation avec les organisateurs de centres de vacances et de loisirs et leurs sont destinées ainsi qu’aux directeurs de séjour. Cette démarche répond à une demande des mineurs atteints de troubles de la santé et de leur famille. Elle permet à tous les participants de faire l’apprentissage de la solidarité dans le respect de la diversité et des différences. Les recommandations figurant au chapitre 4 de la présente circulaire sont répertoriées par période, en incluant le temps de préparation du séjour et par type de personne concernée. Dans le but de renforcer le rôle éducatif des centres de vacances et de loisirs, les principes du projet éducatif ont été fixés dans le décret n° 2002-885 du 3 mai 2002. Ils portent notamment sur l’organisation de la vie collective au sein de ces centres. Le projet est élaboré en concertation avec les personnes qui animent le séjour. Lorsque le séjour accueille des mineurs atteints de troubles de la santé, le projet éducatif doit ainsi préciser les mesures qui sont envisagées pour faciliter l’intégration des enfants concernés. Il doit être communiqué aux représentants légaux des mineurs avant l’accueil de ces derniers.
2 - LE PROJET D’ACCUEIL INDIVIDUALISÉ
Le projet d’accueil individualisé (PAI) est avant tout une démarche d’accueil résultant d’une réflexion commune des différents intervenants impliqués dans la vie de l’enfant malade. Il a pour but de faciliter l’accueil de cet enfant mais ne saurait se substituer à la responsabilité des familles. Le rôle de chacun et la complémentarité des interventions sont précisés dans un document écrit. Celui-ci associe l’enfant ou l’adolescent, sa famille, l’équipe éducative ou d’accueil, les personnels de santé rattachés à la structure, les partenaires extérieurs et toute personne ressource. Ce document organise, dans le respect des compétences de chacun et compte tenu des besoins thérapeutiques de l’enfant ou de l’adolescent, les modalités particulières de la vie quotidienne dans la collectivité et fixe les conditions d’intervention des partenaires. Sont notamment précisés les conditions des prises de repas, interventions médicales, paramédicales ou de soutien, leur fréquence, leur durée, leur contenu, les méthodes et les aménagements souhaités. Le projet d’accueil individualisé définit les adaptations apportées à la vie de l’enfant ou de l’adolescent durant l’ensemble de son temps de présence au sein de la collectivité. Il indique notamment les régimes alimentaires, aménagements d’horaires, les dispenses de certaines activités incompatibles avec sa santé et les activités de substitution qui seront proposés. Il est mis au point, à la demande de la famille, ou en accord et avec la participation de celle-ci, par le directeur d’école, le chef d’établissement, ou le directeur de l’établissement ou du service d’accueil d’enfants de moins de six ans : - à partir des besoins thérapeutiques, précisés dans l’ordonnance signée du médecin qui suit l’enfant dans le cadre de sa pathologie, adressée sous pli cacheté au médecin de l’institution ou désigné par la collectivité d’accueil et mis à jour en fonction de l’évolution de la maladie ; - en concertation étroite avec, selon le cas, le médecin scolaire, de la PMI, ou le médecin et l’infirmier(ère) de la collectivité d’accueil. Selon la nature du trouble de santé, il appartient au médecin prescripteur d’adresser au médecin de la collectivité, avec l’autorisation des parents : - l’ordonnance qui indique avec précision le médicament qu’il convient d’administrer : nom, doses et horaires ; - les demandes d’aménagements spécifiques qu’il convient d’apporter dans le cadre de la collectivité ; - la prescription ou non d’un régime alimentaire. C’est à partir de ces éléments que le PAI sera rédigé avec le médecin qui y associera l’infirmier(ère) désigné(e) de la collectivité. Le protocole d’urgence est joint dans son intégralité au PAI. Dans le cadre scolaire, ce document précise comment, en cas de périodes d’hospitalisation ou de maintien à domicile, les enseignants de l’école ou de l’établissement d’origine veilleront à assurer le suivi de la scolarité en conformité avec les recommandations données dans la circulaire n° 98-151 du 17 juillet 1998, relative à l’assistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
3 - DES AMÉNAGEMENTS DANS LA VIE QUOTIDIENNE
3.1 La restauration collective
3.1.1 Organisation générale Il convient que tout enfant ayant, pour des problèmes médicaux, besoin d’un régime alimentaire particulier, défini dans le projet d’accueil individualisé, puisse profiter des services de restauration collective (établissements d’accueil de la petite enfance, écoles maternelles, élémentaires, établissements publics locaux d’enseignement, relevant du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales) selon les modalités suivantes : - soit les services de restauration fournissent des repas adaptés au régime particulier en application des recommandations du médecin prescripteur ; - soit l’enfant consomme, dans les lieux prévus pour la restauration collective, le repas fourni par les parents, selon des modalités définies dans le projet d’accueil individualisé respectant les règles d’hygiène et de sécurité. Dans le cas où l’alimentation en restauration collective serait impossible, sous ces deux formes, il convient d’organiser au niveau local les modalités permettant d’apporter une aide aux familles en s’appuyant éventuellement sur les expériences pilotes mettant en œuvre un régime spécifique. En conséquence, dans tous les cas où un régime spécifique ne peut être mis en place et conformément aux dispositions de la circulaire interministérielle n° 2001-118 du 25 juin 2001 relative à la composition des repas servis en restauration scolaire et à la sécurité des aliments, les paniers repas peuvent être autorisés. Bien que cette circulaire ne concerne pas les structures d’accueil des jeunes enfants régies par le décret du 1er août 2000, elle peut, en l’absence de textes spécifiques les concernant, donner un cadre de référence pour la restauration dans ces établissements. Dans ce cas quatre points essentiels sont à observer : • la famille assume la pleine et entière responsabilité de la fourniture du repas (composants, couverts, conditionnements et contenants nécessaires au transport et au stockage de l’ensemble) ; • tous les éléments du repas doivent être parfaitement identifiés pour éviter toute erreur ou substitution ; • il convient de respecter la chaîne du froid de la fabrication (ou l’achat) du repas jusqu’à la présentation à l’enfant mais un réfrigérateur et un four à micro-ondes spécifiques à ces situations ne sont pas nécessaires ; • il convient de se reporter aux dispositions de la circulaire n° 2002-004 du 3 janvier 2002 relative à “la sécurité des aliments : les bons gestes” qui précise les modalités suivantes concernant le transport et le stockage des aliments : les produits conservés au froid doivent être transportés, pour assurer un maintien à basse température pendant tout le temps du transport et éventuellement du stockage avant consommation, dans des glacières (caisses isothermes) ou des sacs isothermes : . munis de plaques à accumulation de froid (plaques eutectiques) ; . ou, à défaut, de bouteilles d’eau congelées, en quantité suffisante. Avant consommation, dans l’enceinte de l’école, les produits qui nécessitent une conservation au froid doivent être entreposés dans le réfrigérateur lorsque cet équipement existe. À défaut, les produits sont laissés dans la caisse glacière ou le sac isotherme jusqu’au dernier moment. Pendant l’attente, les caisses ou sacs isothermes sont mis à l’abri de toute source de chaleur, à l’abri notamment du soleil. Dans tous les cas, il est recommandé d’associer au projet d’accueil la collectivité organisatrice de la restauration collective. Les principes d’hygiène générale sont à rappeler : les enfants et adolescents atteints de troubles de la santé risquent, en effet, plus que d’autres, de nombreuses infections. En conséquence, il convient : . de veiller au lavage régulier des mains des élèves, notamment avant et après chaque récréation, repas, collation ou passage aux toilettes ; . d’éviter les eaux stagnantes (fleurs coupées, bacs à réserve d’eau, aquarium) ; . de désinfecter, tous les jours, les lavabos, robinets, toilettes, jouets ; . d’éviter la présence d’animaux ; . d’aérer régulièrement les locaux. 3.1.2 Dans le cadre scolaire (écoles et établissements publics locaux d’enseignement relevant du ministère chargé de l’éducation nationale ; établissements relevant du ministère chargé de l’agriculture) S’agissant des écoles maternelles et élémentaires, il est recommandé d’associer les services municipaux en charge du service de restauration au moment de la rédaction du projet d’accueil individualisé afin de déterminer avec eux les dispositions à mettre en œuvre à cet effet. En ce qui concerne la mise en place des régimes alimentaires particuliers prévus dans le projet d’accueil, la responsabilité de l’organisation relève : - Pour le premier degré de la compétence de la commune organisatrice En cas de dysfonctionnement pouvant être rattaché à une attribution de police municipale (sécurité, assistance, secours), le régime de droit commun de la responsabilité administrative s’applique, conformément aux dispositions de l’article L 2216-2 du code général des collectivités territoriales, lorsque les locaux appartiennent au domaine communal. L’engagement éventuel de la responsabilité pénale des responsables des exécutifs locaux sur la base de l’article 121-3 du code pénal obéit aux règles de l’article L 2123-34 du code général des collectivités territoriales, s’agissant de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité. - Pour le second degré, de la compétence de l’établissement public local d’enseignement que la préparation et la consommation des repas se fassent sur place (cuisine autonome) ou que les repas soient préparés et livrés par un service de restauration collective. Dans l’hypothèse où le service de restauration a été affermé ou a fait l’objet d’autres contrats administratifs, toute mesure spécifique pour les élèves ayant besoin d’un régime alimentaire particulier, défini dans leur projet d’accueil individualisé, pourra être stipulée dans le contrat administratif éventuellement par un avenant audit contrat. Les établissements d’enseignement privés sous contrat ont, quant à eux, la responsabilité de déterminer les modalités de gestion de leur service de restauration.
3.2 Le traitement médical
Certaines dispositions sont susceptibles de faciliter la vie quotidienne en collectivité des enfants et adolescents confrontés à la maladie. Celles concernant la prise de médicaments pendant le temps de présence des élèves à l’école ont été précisées dans la circulaire éducation nationale n° 92-194 du 29 juin 1992 relative à l’accueil des enfants porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans les établissements d’enseignement publics et privés sous contrat des premier et second degrés. D’autre part, le protocole national du 6 janvier 2000 précise l’organisation des soins et des urgences dans les écoles et les EPLE. Dans le cadre du décret du 1er août 2000 et de la circulaire DGS/DAS du 4 juin 1999, traduisant un avis du Conseil d’État du 9 mars 1999, il est indiqué qu’en ce qui concerne les établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans (crèches, haltes garderies ou jardins d’enfants), l’aide à la prise de médicaments n’est pas un acte médical relevant de l’article L.372 du code de la santé publique. Il s’agit d’un acte de la vie courante, lorsque la prise de médicament est laissée par le médecin prescripteur à l’initiative du malade ou de sa famille et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficulté particulière ni ne nécessite un apprentissage. Cette aide concerne les enfants de moins de six ans accueillis en crèches, haltes-garderies ou jardins d’enfants, qui pourront recevoir des médicaments d’auxiliaires de puériculture, d’assistantes maternelles, d’éducateurs de jeunes enfants ou d’autres professionnels, dans le cadre de l’organisation mise en œuvre par le directeur de l’établissement. Les auxiliaires de puériculture peuvent en outre, dans un établissement social ou médico-social, sous certaines conditions, et conformément aux dispositions de l’article 4 du décret n° 2002-194 du 11 février 2002, collaborer aux actes accomplis et aux soins dispensés par une infirmière relevant de son rôle propre. Il est souhaitable, pour ces enfants ou adolescents confrontés à la maladie, que la structure d’accueil apporte son concours aux parents pour l’exécution des ordonnances médicales prescrivant un régime alimentaire, des soins, ou un traitement médicamenteux oral, inhalé, ou par auto-injection. C’est dans un climat d’échange et de confiance que les personnels peuvent eux-mêmes donner, lorsque les familles le demandent et sur prescription de leur médecin, des médicaments à ces jeunes en cours de traitement. L’ordonnance précisant le traitement est adressée sous pli confidentiel, selon le cas, au médecin scolaire, ou au médecin de PMI ou au médecin de la collectivité d’accueil. Le protocole de soins d’urgence signé par le médecin qui suit l’enfant dans le cadre de sa pathologie est adressé, sous pli confidentiel, au médecin de la collectivité d’accueil ou désigné par celle-ci. En cas d’absence de médecin désigné par la collectivité, les parents ont la possibilité d’adresser l’ordonnance à l’infirmière de l’établissement. Il appartient au médecin prescripteur, en liaison avec le médecin de la structure d’accueil, de décider si la prise d’un médicament même en cas d’urgence nécessite exclusivement l’intervention d’un auxiliaire médical ou d’un médecin au regard notamment des précisions apportées par la circulaire du ministère de l’emploi et de la solidarité (DGS-DAS) n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments. En situation d’urgence, s’il s’agit d’une pathologie chronique à risque vital immédiat et dans le cas où le protocole de soins d’urgence établi par le médecin prescripteur préconise une auto-injection d’un traitement médicamenteux, il est important d’avoir prévu les dispositions pour qu’elle puisse être pratiquée à tout moment selon les instructions médicales précisées dans le projet d’accueil individualisé. Ces cas exceptionnels et subordonnés à une situation d’urgence, conduisent les adultes de la communauté d’accueil à tout mettre en œuvre pour que le traitement injectable puisse être administré en attendant l’arrivée des secours ; ils doivent être strictement définis par le protocole de soins d’urgence dont l’un des enjeux est de prévoir toute assistance adéquate à l’élève en situation de danger. Le médecin ou l’infirmière de la collectivité fournira une information aux personnels accueillant l’enfant bénéficiaire du PAI sur les modalités de l’injection. L’aide et le conseil du médecin régulateur du SAMU peuvent être sollicités à tout moment. Dans le cadre scolaire, s’agissant des problèmes de responsabilité qui peuvent se poser dans ce domaine, les personnels bénéficient, en l’espèce et sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, du régime particulier de substitution de la responsabilité de l’État à celles des membres de l’enseignement public, prévu par l’article 2 de la loi du 5 avril 1937 (article L. 911-4 du code de l’éducation) ou du régime de droit commun de la responsabilité administrative pour défaut d’organi- sation de service ou mauvais fonctionnement de service.
3.3 Le secret professionnel
Le respect du secret professionnel est une obligation générale et absolue qui s’impose aux médecins, aux infirmières, aux autres professionnels paramédicaux et aux travailleurs sociaux. Il importe, par ailleurs, de rappeler l’obligation de discrétion professionnelle dont tous les personnels de la structure d’accueil doivent faire preuve pour tous les faits ou informations relatifs à la santé de l’enfant ou l’adolescent. Toutefois le secret professionnel ne peut empêcher de déterminer avec l’équipe d’accueil les mesures à prendre pour faciliter la bonne adaptation de l’enfant ou de l’adolescent. Pour cette raison, lorsque la maladie dont souffre l’enfant ou l’adolescent le nécessite, et à la demande expresse des familles, l’ensemble des dispositions et informations contenues dans son projet d’accueil individualisé, à l’exception de celles couvertes par le secret médical, contenues dans un pli cacheté, pourra être porté à la connaissance de la communauté d’accueil, et mis en œuvre par celle-ci. La décision de révéler des informations couvertes par le secret médical à certains membres de la communauté d’accueil, qui assisteraient les personnels de santé plus particulièrement, ou auraient un rôle prééminent dans la mission d’accueil et d’intégration de l’enfant, appartient à la famille.
3.4 Les soins d’urgence
Lorsque la maladie évolue par crises ou par accès, il sera établi, dès la demande d’accueil, un protocole d’intervention décrivant : les signes d’appel, les symptômes visibles, les mesures à prendre pour assurer la mise en sécurité de l’enfant ou l’adolescent, les médecins à joindre, les permanences téléphoniques accessibles et les éléments d’information à fournir aux services d’urgence pour une compréhension efficace du problème. Ce protocole signé par le médecin prescripteur est adressé au médecin de la collectivité. S’agissant des urgences médicales, il est rappelé qu’il existe dans chaque département un SAMU joignable 24 heures sur 24 sur la quasi totalité du territoire par le numéro d’appel “15” ou le 112. Cet appel met en relation avec un médecin régulateur qui, sans délai aide à évaluer la gravité de la situation, donne son avis et des conseils pour prendre les mesures d’urgence et, selon le cas dépêche une équipe médicale hospitalière avec véhicule de réanimation ou envoie une ambulance pour le transport vers un centre hospitalier. Dans tous les cas, il est recommandé de disposer : - d’une ligne téléphonique permettant de contacter le SAMU (service d’aide médicale urgente). L’absence de dispositions permettant d’alerter rapidement les secours serait en effet susceptible, lorsqu’elle aurait pour conséquence de retarder l’arrivée des secours et de porter ainsi un préjudice à la victime, d’être retenu comme élément constitutif des incriminations de mise en danger de la vie d’autrui ou de non-assistance à personne en danger ; - d’une trousse d’urgence contenant les médicaments spécifiques aux élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période. Cette trousse devra rester hors de portée des élèves et il appartiendra au membre de la communauté éducative concerné qui en assurera la garde, de veiller à prendre toute précaution en son pouvoir pour éviter que des élèves puissent y avoir accès. Par ailleurs, ce personnel devra veiller, au cas où il est absent, à ce que la trousse reste accessible en cas d’urgence aux autres membres de la communauté éducative. Dans certaines pathologies, et selon l’âge et l’autonomie de l’enfant, il est conseillé qu’il possède, sur lui, le ou les médicaments dont il peut avoir besoin en urgence. Dans le cadre scolaire, pour les établissements du second degré, les mesures s’inscriront dans le cadre du dispositif mis en place par les établissements en application de l’article 57 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 et de la circulaire n° 86-144 du 20 mars 1986, qui précisent que les modalités d’organisation de la médecine de soins dans les établissements relèvent de la compétence et de la responsabilité des chefs d’établissements. Dans les établissements publics d’enseignement agricole, les mesures s’inscriront dans le cadre de la note de service DGER/SET/GEFIC/N90 n° 2031 du 19 avril 1990 relative aux modalités d’organisation de la médecine de soins. Il convient également de se reporter au protocole national du 6 janvier 2000 relatif à l’organisation des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et à la note de service DGER/SDACE/C2001-2016 du 6 décembre 2001 relative à l’organisation du service, missions et obligations de service et congés des infirmier(ère)s exerçant dans les établissements de l’enseignement technique agricole. Dans les établissements et services d’accueil de la petite enfance, les modalités d’intervention médicale en cas d’urgence doivent être prévues par le règlement intérieur de l’établissement conformément aux dispositions de l’article R180-11 du code de la santé publique. C’est le médecin attaché à l’établissement qui organise les conditions de recours au SAMU (article 180-19 du code de la santé publique).
3.5 Les aménagements pédagogiques dans le cadre scolaire
D’une manière générale, dans le domaine pédagogique un élève atteint de troubles de la santé devra être considéré de la même manière que ses camarades en bonne santé. C’est là l’objectif central du processus d’intégration. Cependant, chaque fois que les difficultés de santé spécifiques d’un enfant ou d’un adolescent contraignent l’enseignant à dispenser cet élève de telle ou telle séquence pédagogique, il sera souhaitable de trouver, avec l’aide de l’équipe éducative, le dispositif qui permettra de faire bénéficier ce dernier de toutes les compensations dont il a besoin. Ce sera particulièrement le cas pendant les périodes d’hospitalisation ou de maintien à domicile. Tout devra être mis en œuvre pour assurer à l’élève une réelle continuité de sa scolarité. Divers dispositifs sont des auxiliaires précieux pour atteindre de manière adaptée cet objectif essentiel : la scolarisation à l’hôpital, conformément à la circulaire n° 91-303 du 18 novembre 1991 relative à la scolarisation des enfants et adolescents accueillis dans les établissements à caractère médical, sanitaire ou social, les organismes habilités à apporter un soutien éducatif, le centre national d’enseignement à distance (CNED), le centre national de promotion rural (CNPR) pour l’enseignement agricole. On recherchera toujours à éviter une rupture brutale et prolongée et à préparer le retour à l’école, au collège ou au lycée conformément à la circulaire éducation nationale n° 98-151 du 17 juillet 1998 relative à l’assistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
3.6 L’information et la formation
L’information et la formation sont des éléments qui peuvent permettre à l’ensemble des personnels de se familiariser avec les conduites adaptées, à se sentir sécurisés, à dédramatiser. À cette fin, il est souhaitable de mettre en place une formation ou une sensibilisation à l’accueil des enfants atteints de troubles de la santé et aux gestes de premiers secours. Il appartient aux responsables des collectivités concernées de favoriser les actions s’adressant à : - l’ensemble des personnels intervenant auprès des enfants des écoles maternelles et élémentaires, notamment les enseignants et personnels dits ATSEM (agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles), intervenants réguliers. Avec l’accord de la commune, d’autre personnels municipaux pourront être associés à ces actions ; - l’ensemble des personnels des établissements du second degré, les personnels d’encadrement, d’éducation et de surveillance ; - l’ensemble des personnels intervenant dans les établissements d’accueil de la petite enfance. Pour ces derniers, le médecin attaché à l’établissement ou, le cas échéant, le service de PMI du département, contribue, dans le cadre de leur mission de promotion et d’éducation à la santé, à l’information et à la formation. Il est conseillé que soient présentes dans l’école ou l’établissement une ou deux personnes ayant suivi une formation aux premiers secours : AFPS (attestation de formation aux premiers secours) ou STT (sauvetage, secourisme du travail) permettant de faire face aux situations les plus courantes et notamment aux crises d’asthme, œdèmes de Quincke et chocs anaphylactiques.
4 - ACCUEIL D’ENFANTS ATTEINTS DE TROUBLES DE LA SANTÉ EN CENTRES DE VACANCES ET DE LOISIRS
4.1 Avant le séjour
Informations préalables relevant de la compétence de l’organisateur Pour faciliter les démarches des familles et leur permettre de s’orienter au mieux vers l’organisateur de séjours de vacances, celui-ci pourra dans son catalogue, informer le public de la possibilité d’accueil offerte aux enfants atteints de troubles de la santé. Une personne référente et un numéro de téléphone sont des mentions importantes également pour les familles. Inscription relevant de la compétence de l’organisateur Au moment de l’inscription, pour un meilleur accueil de l’enfant, il est nécessaire que : - la famille, ou l’institution, signale tout problème de santé de l’enfant susceptible d’influer sur l’organisation du séjour, en précisant le niveau d’autonomie de l’enfant, les aspects qui risquent une mise en danger de lui-même et des autres, le cas échéant le système de communication de l’enfant avec autrui... Afin d’obtenir des renseignements médicaux utiles sur l’enfant, le représentant légal apporte des informations nécessaires sur la conduite à tenir en cas de difficulté de santé de l’enfant. Ces informations sont rendues à la famille à la fin du séjour et le cas échéant, complétée par le directeur du centre de vacances ou de loisirs ; - la famille, ou l’institution, soit orientée vers le directeur du séjour, et puisse ainsi entrer en contact avec lui. Préparation du séjour relevant de la compétence du directeur Le directeur doit s’informer des particularités générées par la situation de l’enfant et du jeune. Un système d’échange d’informations avec les parents doit être établi avant le séjour. Il est essentiel que le dossier soit constitué par le médecin, la famille, ou les personnes assurant le suivi habituel, avec l’aide du médecin traitant. Il permettra également de mettre en exergue les capacités relationnelles, d’autonomie et les centres d’intérêt de l’enfant. Le dossier contient notamment un certificat médical précisant toute réserve, inaptitude ou contre-indication. L’enfant ou le jeune sera impliqué, suivant ses capacités, dans la démarche de mise en place le concernant. Le directeur doit informer l’équipe d’encadrement des difficultés rencontrées par l’enfant et du type des problèmes que ce dernier est susceptible de rencontrer. Les informations médicales diffusées à l’équipe se limitent à celles nécessaires au fonctionnement du séjour (exemple : en cas d’allergies alimentaires, toute l’équipe doit être informée des risques encourus par l’enfant et ceci dès le premier repas). La personne chargée du suivi sanitaire est informée de l’ensemble des renseignements disponibles par le directeur. La confidentialité des informations contenues dans le dossier doit être respectée par toute personne en ayant connaissance. 4.2 Pendant le séjour • Dès le début du séjour, les animateurs doivent être sensibilisés aux diverses procédures de la vie quotidienne. Des contacts préalables sont pris avec le médecin local pour définir des consignes en cas de problème. Cette démarche est effectuée par le directeur, ou par la personne chargée du suivi sanitaire sous l’autorité du directeur. Les consignes sont rappelées en début de séjour aux personnels concernés (animateurs, cuisinier...). Les numéros de téléphone d’urgence doivent être clairement affichés et accessibles à tous. L’équipe d’encadrement doit veiller à respecter le rythme de vie de l’enfant, et prendre les précautions nécessaires dans la vie quotidienne et lors des activités. Elle devra être sensibilisée au suivi du traitement médical (directeur, personne chargée du suivi sanitaire, animateur, cuisinier selon le cas) ou des précautions à prendre (ensemble de l’équipe). • Les informations médicales complémentaires (ordonnance nominative, détaillée, récente...) et les médicaments identifiés et gardés à part, sont transmis à la personne chargée du suivi sanitaire. Celle-ci doit s’assurer quotidiennement de la prise des médicaments par l’enfant. En cas de besoin, elle doit veiller à ce que l’enfant ait sur lui, lors de randonnées ou de sorties, le traitement à sa portée lorsqu’il s’agit d’automédication (exemple : allergie aux piqûres de guêpe, asthme...). L’attention de l’équipe d’encadrement sera également appelée sur les dangers du soleil (médicaments photosensibilisants...). L’économe et le cuisinier devront anticiper de façon rigoureuse sur la composition des repas en cas d’allergie alimentaire et de régime spécifique. • Vie quotidienne relevant de la compétence du directeur et des animateurs Les conditions de participation à certaines activités seront déterminées en fonction des recommandations médicales et pratiques ; l’animateur sera plus attentif au bien être de l’enfant. Il est rappelé que des consignes précises doivent être données à l’équipe pour l’évacuation des locaux en tenant compte des divers types de déficiences constatées. Il est recommandé, dans la mesure du possible, d’héberger en priorité les mineurs ayant une mobilité réduite à proximité d’une issue de secours adaptée.
4.3 Après le séjour
Tous les documents sanitaires sont rendus à la famille par le directeur du centre de vacances et le cas échéant complétés par des informations médicales. Le déroulement du séjour de l’enfant pourra aussi faire l’objet de remarques, utiles tant pour la famille, que pour l’équipe qui suit l’enfant le reste de l’année. Les préfets de département veilleront à tenir informés les présidents de conseil général ainsi que les maires du contenu de la présente circulaire. Je vous remercie de porter une attention particulière à l’application de ces directives et de signaler toutes les difficultés que vous pourriez rencontrer dans son application. Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales Nicolas SARKOZY Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées Jean-François MATTEI Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales Hervé GAYMARD Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS Le ministre délégué à la famille Christian JACOB
Annexe 1
QUELQUES AFFECTIONS DE RÉFÉRENCE (cette liste indicative n’est pas limitative) - affection métabolique héréditaire - affection osseuse - affection respiratoire chronique - allergie - anaphylaxie non alimentaire - arthrite chronique juvénile - asthme - cancer - cardiopathie - diabète - drépanocytose - dyslexie, dysphasie, troubles du langage - épilepsie - greffe de moelle et autre greffe - hémophilie - insuffisance rénale - intolérance alimentaire - leucémie - maladie de Crohn - maladies inflammatoires du tube digestif - mucoviscidose - myopathie et autres maladies dégénératives - saturnisme - syndrome d’immunodéficience humaine - transplantation d’organe
Annexe 2
MODÈLE DE PROJET D’ACCUEIL INDIVIDUALISÉ QU’IL CONVIENT D’ADAPTER À CHAQUE PATHOLOGIE
Cette annexe est au format PDF ( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/34/projet.pdf" projet.pdf - 2 pages, 127 Ko) Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html Annexe 3
LISTE DES TEXTES OFFICIELS
Cette annexe est au format PDF ( HYPERLINK "ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2003/34/liste.pdf" liste.pdf - 3 pages, 128 Ko) Si vous n'avez pas ACROBAT READER pour visualiser et imprimer ce fichier, téléchargez ce logiciel gratuit à cette adresse :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_type1.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html" \t "_blank" http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html Encart du B.O. n°40 du 30 octobre  2003
ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE EN MATIERE D'ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES ET D'ACTION CULTURELLE

C. n° 2003-173 du 22-10-2003 NOR : MENE0301998C RLR : 501-6-; 435-0 MEN - DESCO A9

INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\cultur27.gif" \* MERGEFORMATINET Les termes actuellement utilisés sont nombreux qui désignent indifféremment, et quel que soit le niveau considéré du cursus scolaire, les diverses situations pédagogiques où les élèves sont mis en relation avec l’art. Ainsi parle-t-on, par exemple, mais sans justification logique, de “pratiques culturelles”, “d’éducation artistique”, de “sensibilisation esthétique”, d’“arts et de culture”, d’“enseignements artistiques”. Cette pluralité d’appellations, plus ou moins pertinente et approximative, introduit depuis longtemps la confusion dans l’esprit du lecteur et des usagers, élèves et parents. L’expression, “enseignements artistiques et action culturelle”, proposée ci-dessus, veut marquer clairement la hiérarchie et la corrélation entre ce qui est central, fondateur et propre à l’éducation nationale : les enseignements et ce qui vient les compléter : l’action culturelle. Par ailleurs, cette expression a, contrairement aux autres, le mérite de rester globalement opératoire de la “maternelle à l’université” et dans tous les ordres d’enseignement : général, technologique, professionnel, spécialisé. Il est donc souhaitable qu’elle soit définitivement adoptée par tous les acteurs du système éducatif.
I - UN PAYSAGE CONTRASTÉ
Si l’on considère les “enseignements artistiques et l’action culturelle” à tous les niveaux du système éducatif, on constate, que tout ou presque a été inventé au cours des vingt dernières années pour consolider et enrichir le système ; que cela s’est fait dans la continuité, sans à-coups majeurs et sans remise en question importante avec, au total, de réelles améliorations dont on doit se féliciter. Néanmoins, une analyse approfondie tempère cette impression favorable. Elle fait notamment apparaître que si le bilan quantitatif est plutôt satisfaisant (le nombre d’élèves concernés ne cesse de croître : 10 millions aujourd’hui), le bilan qualitatif reste plus mitigé malgré de très nombreuses réussites, imputables aux équipes pédagogiques et à la diversification des partenariats. À cela plusieurs raisons et notamment celles-ci : - l’écart entre les textes officiels - souvent très ambitieux - et leur mise en œuvre sur le terrain, entre les principes et leur application, entre un idéal projeté et la réalité même, est souvent trop important ; - le système est riche en offres de formations diversifiées mais l’empilement des réformes successives a produit un ensemble complexe, le plus souvent illisible pour les élèves et leurs familles à la recherche de repères simples, rassurants, efficaces ; - conséquence de ces deux points, le sens profond d’une mise en relation des jeunes avec les arts s’est perdu faute d’une position conceptuelle forte, claire et pérenne de l’institution, concernant la politique des enseignements artistiques et de l’action culturelle. Cette note d’orientation (annoncée par la circulaire de rentrée de la DESCO) fera l’objet de textes d’application, opératoires et précis, relatifs aux points énoncés ci-dessous.
II - QUELQUES PRINCIPES MAJEURS
Ce diagnostic appelle évidemment remèdes. Il incite à dégager un certain nombre d’orientations politiques qui doivent trouver leur traduction technique dans une programmation appropriée. Dorénavant, il ne s’agit plus d’ajouter sans fin des nouveautés, parfois plus médiatiques qu’efficaces, mais de faire fonctionner correctement le système actuel en remédiant à ses carences et dysfonctionnements comme en valorisant et développant ses réussites. Pour cela, il convient, au préalable, de formuler quelques principes majeurs concernant d’une part les objectifs que l’éducation nationale se doit d’atteindre, d’autre part les moyens dont elle dispose pour remplir cette mission.
2.1 L’éducation nationale se doit d’atteindre un double objectif
À savoir : - optimiser le rôle décisif que peut jouer le système éducatif, notamment à l’école primaire, dans la détermination des pratiques culturelles en donnant réellement à tous les élèves une culture artistique, théorique et pratique, intégrée à la culture générale et mobilisable à tout instant dans une vie d’adulte réussie ; - assurer à ceux d’entre eux, élèves et étudiants qui en ont le projet, la formation nécessaire à l’exercice futur d’un métier artistique ou pédagogique en relation avec l’art.
2.2 Pour remplir cette mission, l’éducation nationale s’appuie sur un dispositif opératoire : les “enseignements artistiques et l’action culturelle”, qu’assurent des enseignants spécialisés, associés, dans certains domaines, à des partenaires culturels.
2.2.1 Ce dispositif résulte de l’articulation - pour l’enseignement scolaire - de trois ensembles qu’il convient de différencier clairement pour éviter les confusions sémantiques et leurs conséquences regrettables : les “enseignements artistiques” proprement dits, les “dispositifs transversaux”, les “activités complémentaires”. Ces trois ensembles n’ont pas exactement la même configuration dans le premier et le second degrés. Dans le premier degré Les enseignements artistiques sont cadrés par les programmes nationaux et font l’objet d’évaluations régulières. Compte tenu des objectifs propres à ce niveau de la scolarité, ils intègrent des composantes qui peuvent ensuite devenir optionnelles ou changer de statut. C’est le cas, par exemple, de la chorale. Divers dispositifs qui s’appuient sur les programmes et privilégient l’interdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches, peuvent être mobilisés par les enseignants pour mettre en œuvre certains éléments des programmes. Ils ont tous en commun de faire appel à des artistes ou professionnels de la culture, d’établir des liens entre pratiques en milieu scolaire et pratique en milieux artistiques ou culturels. C’est le cas des classes à projet artistique et culturel (PAC), des ateliers de pratiques artistiques, des classes culturelles, d’opérations liées au cinéma ou au patrimoine... Les activités complémentaires, inscrites par exemple dans les contrats éducatifs locaux, (CEL), apportent un enrichissement pour les enfants volontaires (1 500 000 actuellement) dans le temps péri ou extrascolaire. Ces activités ne se substituent pas aux enseignements menés sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire. De par leur caractère spécifique, leur encadrement, leur finalité, elles s’inscrivent dans un contexte non déterminé par les programmes même si la continuité éducative est recherchée. Dans le second degré Les enseignements artistiques proprement dits - Obligatoires, au collège et à certains niveaux du lycée professionnel, ils sont optionnels au lycée d’enseignements général et technologique (“enseignements de détermination” en seconde, “enseignements de spécialité” en série L, options facultatives dans toutes les séries, cursus spécialisés dans la voie technologique et professionnelle...). - Ils constituent le socle de la formation commune à tous les élèves jusqu’à la fin de la classe de troisième. Au collège comme au lycée, ils sont inscrits dans des horaires précis, cadrés par des programmes nationaux, scandés par des examens, évalués périodiquement et assurés par des professeurs spécialisés (d’arts appliqués, d’arts plastiques, d’éducation musicale, d’EPS). Dans certains domaines (cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre), ils sont mis en œuvre par des équipes associant professeurs de diverses disciplines, artistes et professionnels de la culture. À eux seuls - et comme dans le premier degré - ces enseignements apportent une contribution déterminante à la généralisation de la formation artistique des élèves. - Ils relèvent des trois grands champs artistiques actuellement reconnus dans le monde de la création auxquels s’ajoute l’architecture et que traversent l’histoire et l’esthétique des arts. À savoir : . “les arts visuels” : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, photographie, vidéo et toutes les extensions récentes ; . “les arts du son” : musique vocale et instrumentale, travail du son portant sur l’enregistrement, la transformation, le montage, le mixage et la restitution du matériau sonore... ; . “les arts du spectacle vivant” : arts du cirque, danse, marionnette, mime, théâtre... - Ces trois grands champs, qui se recoupent fréquemment dans l’art contemporain, trouvent au collège, et surtout au lycée, une traduction plus resserrée en terme de disciplines : arts appliqués, arts du cirque, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, métiers d’art, musique, théâtre... Les dispositifs transversaux Ils comprennent des classes à projet artistique et culturel (PAC) et, toutes les fois que leur objet d’étude comporte une dimension artistique, les itinéraires de découvertes (IDD) au collège, les projets personnels à caractère professionnel (PPCP) au lycée professionnel, les travaux personnels encadrés (TPE) au lycée d’enseignement général. Tous ces dispositifs s’appuient sur les textes officiels en privilégiant l’interdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches. Les activités complémentaires Inscrites dans le temps scolaire, elles ont pour objet la pédagogie de projet, les initiatives locales, l’autonomie des acteurs. Ce sont les lieux privilégiés d’expérimentation de nouvelles modalités pédagogiques et de partenariats. Une articulation avec les activités conduites hors temps scolaire existe parfois. Relèvent de ce troisième ensemble les ateliers artistiques dans douze domaines (dont celui du livre et de l’écriture connaît un développement original) ; les chorales, les ensembles instrumentaux, les classes culturelles, les opérations liées au cinéma, à la poésie, etc. 2.2.2 Ces trois ensembles, “enseignements artistiques proprement dits”, “dispositifs transversaux” et “activités complémentaires” visent un objectif commun : l’éducation artistique des élèves. Pour cela, ils mettent en œuvre trois composantes : pratique ; culturelle ; technique et méthodologique. Ces trois composantes, ici dissociées pour la clarté de l’exposé et agissant constamment en interaction sont le plus souvent imbriquées lors de l’action pédagogique. La composante pratique Fondamentale et spécifique des domaines artistiques, elle donne lieu à des pratiques individuelles ou collectives, d’apprentissage, d’expérimentation, d’expression, de création. C’est la composante du faire. La composante culturelle Elle est centrée sur l’histoire et l’analyse des arts, des théories et des mouvements, la connaissance des auteurs et l’approche des œuvres relevant du patrimoine comme du contemporain. C’est la composante des savoirs. La composante technique et méthodologique Elle vise la maîtrise des gestes et des outils, traditionnels et modernes (numérique), l’exploration des procédures et des démarches de questionnement, d’expérimentation, de communication, de mise en œuvre progressive de projets. C’est la composante des savoir-faire. Ces trois composantes sont opératoires, mais selon des modalités adaptées, à tous les niveaux du système, “de la maternelle à l’université”.
III - DES ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE DURABLE
Appliquer ces principes majeurs n’oblige aucunement à ajouter de nouveaux dispositifs d’enseignements artistiques et d’action culturelle. Cela impose plutôt - et ce n’est pas manque d’ambition - d’évaluer l’existant (notamment pour ce qu’a apporté le “plan de cinq ans”), de préserver et de développer les bons acquis, de combler les manques, de créer des dynamiques nouvelles et de donner à l’ensemble la cohérence voulue en prenant régulièrement appui sur l’expérimentation de terrain, les initiatives locales et les réussites constatées. Ainsi convient-il : 1) de travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de l’action culturelle ; 2) de compléter, de diversifier et de réactualiser régulièrement les programmes d’enseignement à tous les niveaux ; 3) de stimuler le recrutement des maîtres du second degré et d’améliorer la formation des maîtres des premier et second degrés ainsi que celle des enseignants-chercheurs ; 4) de renforcer l’encadrement et le pilotage de l’enseignement scolaire (corps d’inspection, conseillers pédagogiques, délégués académiques et coordonnateurs départementaux à l’éducation artistique et l’action culturelle, chargés de missions dans les domaines artistiques, chefs d’établissement...) ; 5) de redéfinir et redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées ; 6) de développer une nouvelle coopération culturelle européenne ; 7) de rénover et réactiver le “Haut Comité des enseignements artistiques”.
3.1 Travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de l’action culturelle
3.1.1 C’est spécifier nettement chaque étape de la scolarité pour mieux marquer la progressivité des cursus. - à l’école primaire, la sensibilisation et les premiers apprentissages ; - au collège, la consolidation et une ouverture, progressive et raisonnée sur la pluralité des arts ; - au lycée, le choix d’un approfondissement à visée personnelle, préprofessionnelle et professionnelle ; - dans le supérieur, universitaire ou non, la spécialisation, soit vers la recherche, soit vers les métiers. Plus de répétitions inutiles donc, mais une progression par paliers, logique et constructive, sans cloisonnements étanches et fondée sur des programmes d’enseignement rigoureux et régulièrement mis à jour dans lesquels s’ancrent les dispositifs transversaux et les activités complémentaires (cf. point 2.2.1). 3.1.2 C’est redistribuer et recentrer les diverses situations pédagogiques par niveaux pour rationaliser et clarifier le dispositif. En toute logique, ce point étant la conséquence du précédent, c’est renoncer à mettre “un peu de tout partout”, à saupoudrer le cursus de situations pédagogiques répétitives. Une redistribution progressive s’impose donc qui consistera, à concentrer et éventuellement développer : - les classes à projet artistique et culturel (PAC) : . à l’école primaire où elles confortent la sensibilisation ; . au lycée professionnel où elles aident à la professionnalisation (sous réserve qu’elles ne fassent pas doublon avec les PPCP) ; . éventuellement au collège (mais en classe de 6ème seulement, pour assurer la transition avec le premier degré) ; - les ateliers artistiques, au collège et au lycée professionnel, où ils participent bien de l’ouverture aux divers arts ; - les options artistiques au lycée, séries générales et technologiques (sept domaines artistiques : “arts appliqués”, “arts plastiques”, “cinéma et audiovisuel”, “danse”, “histoire des arts”, “musique”, “théâtre” et “arts du cirque”), où elles développent la capacité des élèves à choisir leur mode d’investissement ultérieur dans les arts, à titre personnel ou préprofessionnel. 3.1.3 C’est se préoccuper de la continuité des cursus pour mettre fin à des interruptions préjudiciables à la formation des élèves. Les cursus se sont multipliés - c’est heureux -avec la diversification des enseignements artistiques engagée dès le début des années quatre-vingt. Cependant, la continuité nécessaire n’est assurée que pour les arts plastiques et la musique; enseignés de l’école primaire au supérieur. Elle fait défaut à d’autres enseignements (arts appliqués, cinéma et audiovisuel, danse, théâtre par exemple), introduits à l’école primaire, présents au lycée et dans le supérieur, mais absents du collège. Dorénavant, il conviendra de corriger cette incohérence, en instaurant une réelle continuité : • Au niveau de la classe de troisième - et dans le cadre strict et unique du volontariat des équipes pédagogiques et de l’expérimentation citée aux III et IV - en permettant à des collégiens de bénéficier d’une diversité des parcours et des arts favorisant la prise en compte des aptitudes, des talents et des projets de chacun. Dans ce cas, ils pourront choisir parmi les composantes des grands champs artistiques (cf. point 2.2.1) : “arts visuels” (2 heures) ou “arts du son” (2 heures) ou “arts du spectacle vivant” (2 heures), ou encore transversaux : “histoire des arts” (2 heures). Ainsi la classe de troisième remplirait bien son rôle de “cycle d’orientation” et de transition avec le lycée. Les enseignements artistiques, au choix mais toujours obligatoires, seront assurés par les professeurs d’arts plastiques et d’éducation musicale. Pour le cinéma, la danse, l’histoire des arts et le théâtre, ils le seront selon les formules utilisées au lycée dans ces mêmes domaines (associant équipes de professeurs et partenaires culturels). Il va sans dire que les établissements non intéressés pourront en rester au dispositif actuel : 1 heure d’arts plastiques + 1 heure d’éducation musicale obligatoires pour tous les élèves sans exception. • Au niveau universitaire du DEUG “arts”, en ajoutant auprès des cinq mentions existantes, “arts plastiques”, “arts du spectacle”, “histoire des arts et archéologie”, “médiation culturelle et communication”, “musique”, une sixième mention : “arts appliqués-design”. Cette mention offrira une suite d’études supplémentaire aux diplômés du niveau IV en arts appliqués et métiers d’art qui ne sont pas toujours admissibles en STS d’arts appliqués. Le moment venu, on intègrera évidemment ces six mentions dans la logique nouvelle du L/M/D, licence/master/doctorat, dont la mise en place débute avec la contractualisation des établissements. • Au niveau des CPGE littéraires, en ouvrant auprès des anciennes options en “arts plastiques” et “musique”, de nouvelles options en “études cinématographiques et audiovisuelles”, “histoire des arts”, “études théâtrales”, suites logiques des études artistiques en lycée et préparant à l’entrée de l’École normale supérieure (Paris-Ulm) et de l’École normale supérieure de lettres et sciences humaines Fontenay - Saint-Cloud (Lyon) dont les concours et les cursus seront modifiés progressivement dans ce sens (cf. B.O. n° 26 du 26 juin 2003, p. 1351 à p. 1359). Ce souci de continuité ne doit pas conduire à l’excès et à la mise en place de cursus “tubulaires” n’autorisant ni les entrées ni les sorties en cours de route, ni les passages d’une filière à l’autre. Pour éviter ces dangers et aider aux reconversions, quelques formations de rattrapage : “classes de mise à niveau arts”, seront installées, notamment entre les diplômes de niveau IV (baccalauréats et autres) et le début des études supérieures. Ainsi les élèves pourront se réorienter à tous moments en fonction de leurs goûts, de leurs aptitudes et de leurs projets.
3.2 Compléter, diversifier et réactualiser régulièrement les programmes d’enseignement à tous les niveaux
3.2.1 C’est poursuivre et mener à bien le travail engagé à l’école primaire et au lycée professionnel pour disposer de textes efficaces. l À l’école primaire - qui reste la priorité - en complétant les nouveaux programmes par la publication de documents d’accompagnement ; • Au lycée professionnel, en étendant à trois autres diplômes (brevet d’études professionnelles, brevet des métiers d’arts, baccalauréats professionnels à spécialités artistiques) la rénovation déjà achevée au niveau du certificat d’aptitude professionnel avec le programme “arts appliqués et cultures artistiques” et son document d’accompagnement ; • Dans les deux cas, en soutenant programmes et documents d’accompagnement par des outils pédagogiques fabriqués à cet effet. 3.2.2 C’est remédier à certaines carences concernant le collège et le lycée d’enseignement général pour ouvrir vers d’autres solutions. • Au collège : - en réajustant certains contenus et objectifs, d’une part pour prendre en compte les propositions du groupe d’experts en charge de la relecture des programmes du pôle des humanités, d’autre part pour permettre la mise en œuvre de la diversification des enseignements artistiques expérimentée en classe de troisième (cf. point 3.1.3) ; - en étudiant, dans la continuité de l’école élémentaire, la possibilité d’étendre à d’autres arts le dispositif des classes à horaires aménagés, jusqu’ici réservé à la seule musique. • Au lycée d’enseignement général et technologique : - en poursuivant l’élaboration des programmes concernant les “arts du cirque” (enseignement de série L en cours d’installation) ; - en rénovant la série du baccalauréat technologique “techniques de la musique et de la danse” (F11/F11’) ; - en dressant une carte nationale précise des enseignements optionnels, outil de pilotage indispensable pour notre système mais aussi outil d’aide à l’orientation, précieux pour les élèves ; - en étudiant des dispositifs expérimentaux pour que des lycéens volontaires des sections scientifiques puissent accéder à une formation artistique plus substantielle, réclamée depuis longtemps par eux, et convenablement validée au baccalauréat. Il s’agit là de mieux les préparer à certains métiers où arts et sciences se conjuguent efficacement (architecture, professions techniques du cinéma et du son, pratiques émergentes liées au numérique, au multimédia, etc.) ; - en ouvrant le concours général aux domaines nouveaux : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre.
3.3 Stimuler le recrutement des PLC et améliorer la formation des PE, des PLC et des enseignants-chercheurs
3.3.1 Stimuler les candidatures aux concours de recrutement du second degré. Prendre appui sur les concours de recrutement récemment rénovés (CAPET d’arts appliqués et agrégation arts, option arts appliqués ; CAPES d’arts plastiques et agrégation arts, option arts plastiques ; CAPES d’éducation musicale et chant choral et agrégation de musique) pour rénover la formation initiale des futurs PLC et stimuler les candidatures dans les domaines où il y a déficit (CAPES externe d’éducation musicale et chant choral notamment). 3.3.2 Améliorer la formation des professeurs des écoles (PE) pour rendre partout effective la sensibilisation des élèves aux divers arts. C’est moduler la formation des professeurs de telle sorte : - que tous les futurs PE puissent acquérir une aptitude à initier les élèves aux apprentissages fondamentaux, à les sensibiliser à la richesse des pratiques artistiques et culturelles, à travailler en partenariat ; - que certains d’entre eux démontrent une maîtrise suffisante pour qu’ils deviennent des “professeurs des écoles à compétences artistiques renforcées”. Ces maîtres, toujours polyvalents, interviendront comme formateurs-ressources de leurs collègues et comme enseignants opérant dans le cadre d’échanges de services dans leur école. 3.3.3 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycées et collèges (PLC) pour favoriser l’émergence d’une culture artistique partagée. C’est agir pour irriguer l’ensemble du système et plus particulièrement les niveaux du collège et du lycée. C’est faire en sorte que les professeurs stagiaires intéressés - et pas seulement les spécialistes des arts dont le statut et la fonction ne sauraient être remis en question-puissent acquérir et faire valider en IUFM la formation nécessitée par cet objectif. C’est faire en sorte que ces professeurs, munis d’une “certification complémentaire”, dont il conviendra d’étudier avec attention les modalités possibles, puissent : - à tous les niveaux du cursus scolaire, enrichir leurs cours de lettres, histoire, langue ou autres disciplines, de références au cinéma, à l’histoire de l’art, au théâtre ou à d’autres arts. L’interdisciplinarité, dimension toujours évoquée mais trop rarement mise en pratique, prendrait alors tout son sens ; - au collège, s’impliquer dans le cadre des IDD, dans la mise en œuvre de nouveaux enseignements artistiques expérimentaux en 3ème ou d’ateliers artistiques de cinéma, patrimoine, théâtre... ; - intégrer le vivier des formateurs-ressources disponibles pour la mise en œuvre des politiques académiques artistiques et culturelles. 3.3.4 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycée chargés des enseignements de spécialité en série L et des options facultatives pour lesquels n’existe aucun concours de recrutement spécifique (cinéma et audiovisuel, histoire des arts, théâtre notamment). C’est pour les professeurs stagiaires en IUFM concernés, développer et valider des “certifications complémentaires” (cf. point 3.3.3) en s’appuyant sur les expériences réussies actuellement menées dans plusieurs IUFM. Ces personnels seront particulièrement bien placés pour intégrer les équipes enseignant dans les options citées ci-dessus. (Les formateurs en exercice bénéficieront à titre rétroactif de ces “certifications complémentaires”). 3.3.5 Améliorer la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs de l’université pour prendre en compte l’ouverture des territoires de recherche et d’enseignement. C’est - en prenant acte des pratiques en vigueur - compléter et réactualiser le champ d’expertise du Conseil national des universités (CNU), 18ème section arts, en l’ouvrant, à l’architecture (ses théories et ses pratiques), aux arts appliqués et à l’épistémologie des enseignements artistiques. Cet ajout officiel devrait avoir des effets directs sur la spécialisation vers la recherche des architectes et autres professionnels du cadre bâti, (formés par l’éducation nationale et par la culture), sur l’enseignement universitaire, sur la préparation aux concours de recrutement des disciplines artistiques et des effets indirects sur l’enseignement des options artistiques en lycée.
3.4 Renforcer l’encadrement et le pilotage de l’enseignement scolaire
3.4.1 C’est, dans le premier degré, resserrer le réseau des compétences et des responsabilités. Pour cela : - assurer une continuité pédagogique entre les IGEN du premier et du second degrés en désignant un correspondant “enseignements artistiques et action culturelle” dans le groupe de l’enseignement primaire ; - redéfinir le profil et les missions des conseillers pédagogiques en tenant compte des nouveaux programmes ; - mettre en place un pilotage national et une formation continue de l’ensemble de ces conseillers ; - impliquer fortement, en les responsabilisant individuellement, les inspecteurs chargés de circonscription sans lesquels toutes les autres mesures seront de peu d’effet. 3.4.2 C’est au collège et au lycée, renforcer le réseau des inspecteurs et des animateurs. Pour cela : - compléter le groupe des IA/IPR d’arts plastiques et d’éducation musicale ainsi que celui des IEN-ET d’arts appliqués, actuellement trop sollicités (cumul de domaines, d’académies, de fonctions, de chantiers...) ; - renforcer la formation disciplinaire des IA/IPR chargés du cinéma et audiovisuel, de la danse, de l’histoire des arts, du théâtre, en leur assurant des stages spécifiques ; - sensibiliser les IA/IPR d’autres disciplines (lettres, histoire...) aux enjeux et aux modalités de la transversalité dans le domaine des arts et de la culture ; - partout où cela sera nécessaire, charger un professeur d’animer la politique de chaque collège ou lycée en matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle, toujours en relation avec les projets d’établissement et l’équipe de direction. Il va sans dire que ces améliorations, indispensables, notamment dans le premier degré, nécessiteront des regroupements interacadémiques des divers acteurs pour information, formation, échanges et rédaction de protocoles de travail et d’expérimentation.
3.5 Redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées
3.5.1 C’est rénover et stimuler le partenariat liant l’éducation nationale et la culture. Pour cela : - organiser des assises nationales du partenariat concernant tous les domaines artistiques (et plus particulièrement ceux où la relation au secteur culturel est obligatoire : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre et arts du cirque), afin d’associer à la réflexion l’ensemble des acteurs ; - relancer, en réactualisant les textes fondateurs, les commissions nationales d’orientation et de suivi en cinéma (COSEAC), en histoire des arts (COSEHA), en théâtre (COSEAT) ; en créer une en danse (COSEAD) et poursuivre éventuellement cette dynamique dans d’autres domaines. Redonner efficacité et légitimité à leurs déclinaisons académiques (CASEAC, CASEHA, CASEAT) ; en instaurer une en danse (CASEAD) ; - resserrer les liens avec les partenaires essentiels que sont les directions régionales des affaires culturelles (DRAC). 3.5.2 C’est mieux structurer et rendre plus visibles les partenariats entre l’éducation nationale et les collectivités territoriales afin de resserrer le maillage sur le terrain. Pour cela, s’appuyer sur le dynamisme et les possibilités de la décentralisation en contractualisant à tous les niveaux des collectivités territoriales (communes et communautés de communes, villes et communautés urbaines, départements, régions). Ces contrats porteront, dès la conception des projets artistiques, sur le fonctionnement, les équipements et les contenus de projets (conçus dans le respect des programmes nationaux et sous la responsabilité de l’enseignant quand ils se déroulent dans le temps scolaire). Si l’objet de ces contrats consiste d’abord à mieux ancrer les établissements dans leur contexte en exploitant toujours davantage les ressources locales, ils gagneront à s’inscrire dans le cadre d’un pilotage national et/ou académique et de chartes de développement visant à atténuer décalages et inégalités entre établissements. 3.5.3 Continuer à passer des conventions- cadres avec des associations engagées dans des actions régulières de formation d’élèves, d’enseignants et de partenaires, Pour cela, prendre appui sur la méthodologie de “conventionnement pluriannuel sur objectifs” engagée en novembre 2002, lors du Salon de l’éducation, pour les arts plastiques, le cinéma, la danse, le théâtre (et l’utiliser prochainement pour la musique et d’autres domaines artistiques et culturels). 3.5.4 Valoriser et rendre plus visibles ces actions en s’appuyant sur de grands événements artistiques nationaux. Cette dynamique partenariale se manifestera au cours d’événements artistiques emblématiques : festivals tels celui de Cannes pour le cinéma (cf. le premier Prix de l’éducation, attribué par un jury d’enseignants à un film de la sélection officielle en 2003), Avignon pour le théâtre, Aix pour la musique, Bordeaux pour l’architecture. En ces occasions, l’éducation nationale, la culture et les villes impliquées s’associeront, sous des formes diverses et adaptées, pour promouvoir leur politique en matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle.
3.6 Développer une nouvelle coopération culturelle européenne
Que la France n’ait pas à rougir de ses enseignements artistiques (non sans défauts mais considérés parmi les meilleurs d’Europe) ne la dispense pas de se tourner vers ses voisins pour concevoir avec eux des projets communs innovants. L’enseignement supérieur, et plus particulièrement universitaire, est en mesure de le faire en prenant appui sur le nouveau dispositif européen licence/master/doctorat (LMD). Il pourra en résulter une “Université européenne des arts hors les murs”. Cette université associera en réseau plusieurs pays qui pourront être, dans une phase de préfiguration, la France, l’Allemagne et l’Espagne. Dans chacun de ces trois pays, deux établissements, l’un universitaire, l’autre relevant du secteur culturel supérieur, croiseront leurs programmes d’enseignement et de recherche. Ils délivreront des diplômes nationaux de même niveau (diplômes actuels ou diplômes conçus spécialement à cet effet utilisant le système des crédits et correspondant, au moins, à bac + 3). Des étudiants volontaires ainsi diplômés, puis sélectionnés par les pays impliqués, seront admis à préparer un master puis un doctorat, tous deux internationaux. L’architecture, les arts plastiques, le cinéma, le design, la musique, le théâtre seront concernés dans un premier temps ; l’esthétique, l’histoire de l’art, la littérature pourront venir un peu plus tard. Un conseil d’orientation international pilotera ce dispositif, en accord avec les autorités de tutelle de chacun des pays partenaires. Ainsi, les arts contribueront-ils puissamment à l’émergence de cette Europe de la culture tant espérée et si délicate à mettre en œuvre.
3.7 Rénover et réactiver le "Haut Comité des enseignements artistique"
Créé par la loi n° 88-20 du 6 janvier 1988 relative aux enseignements artistiques, le “Haut Comité des enseignements artistiques [est] chargé de suivre la mise en œuvre des mesures administratives et financières relatives au développement des enseignements artistiques”... “Il établit et publie chaque année un rapport sur son activité et sur l’état des enseignements artistiques” (chapitre III ; art.15). Interministériel, ce haut comité sera rénové, réactivé, sa composition revue pour qu’il puisse assumer l’ensemble des missions qui lui sont confiées par la loi. Il contribuera notamment à ce que “le Gouvernement présente chaque année au Parlement, en annexe au projet de loi des finances, un état récapitulatif des crédits affectés au développement des enseignements artistiques” (chapitre III ; art. 16).
IV - CALENDRIER ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE
• La mise en œuvre de ces principes majeurs aux différents niveaux du système se déroulera sur deux années, scolaires et universitaires, à partir de la rentrée 2003. Elle se fera avec le souci constant et prioritaire de la qualité. l Elle sera suivie au niveau interministériel par le “Haut Comité des enseignements artistiques” (cf. point 3.7). • Elle sera assurée pédagogiquement et administrativement par les directions concernées du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et du ministère de la culture et de la communication travaillant en concertation avec les inspections générales et prenant appui, le cas échéant, sur les travaux de groupes d’experts. • Conformément au principe consacré par la Constitution et précisé par la Loi organique, l’expérimentation, confiée par les recteurs à des équipes volontaires, sera privilégiée pour tout ce qui concerne les mesures pédagogiques les plus innovantes : a) Au collège - diversification des parcours artistiques en classe de troisième ; - ouverture de classes à horaires aménagés de divers arts (cf. point 3.2.2). b) Au lycée Offre artistique adaptée pour les élèves volontaires des séries scientifiques (cf. point 3.2.2). c) Au niveau postbaccalauréat (universitaire ou non) - classes de mise à niveau arts ; - mention “arts appliqués-design” dans le DEUG arts (cf. point 3.1.3). - en IUFM, “certifications complémentaires” (cf. point 3.3.2) ; - en fin de cursus, “Université européenne des arts hors les murs” (cf. point 3.6). • À l’issue de la période d’expérimentation, un bilan sera dressé qui permettra d’évaluer les résultats obtenus, d’apporter les modifications souhaitables, de stabiliser les points positifs et de conforter par les textes tout ce qui aura contribué à améliorer la formation des élèves et des étudiants. Cet apport irremplaçable des enseignements artistiques et de l’action culturelle doit trouver un prolongement et un renforcement dans une offre plus développée et structurée de loisirs éducatifs de qualité hors du temps scolaire : des initiatives seront prises à cet égard dans le cadre de la politique de jeunesse du ministère. Ces orientations pour une politique durable conforteront les enseignements artistiques et l’action culturelle. Elles leur permettront d’atteindre l’objectif premier : donner à tous les élèves et étudiants une culture solide et préparer certains d’entre eux à exercer un métier artistique ou pédagogique en relation avec l’art. Elles faciliteront aussi leur entrée dans le monde des adultes par la rencontre sensible, réfléchie et active avec l’art, sa permanence et ses variations, les grandes questions qu’il pose, son aptitude inégalée à évoquer les cultures disparues, à expliquer celles qui se constituent aujourd’hui, peut- être même, à annoncer celles qui émergeront demain. À faire réfléchir sur la condition humaine et ses relations au monde. Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS
le plus souvent illisible pour les élèves et leurs familles à la recherche de repères simples, rassurants, efficaces ; - conséquence de ces deux points, le sens profond d’une mise en relation des jeunes avec les arts s’est perdu faute d’une position conceptuelle forte, claire et pérenne de l’institution, concernant la politique des enseignements artistiques et de l’action culturelle. Cette note d’orientation (annoncée par la circulaire de rentrée de la DESCO) fera l’objet de textes d’application, opératoires et précis, relatifs aux points énoncés ci-dessous.
II - QUELQUES PRINCIPES MAJEURS
Ce diagnostic appelle évidemment remèdes. Il incite à dégager un certain nombre d’orientations politiques qui doivent trouver leur traduction technique dans une programmation appropriée. Dorénavant, il ne s’agit plus d’ajouter sans fin des nouveautés, parfois plus médiatiques qu’efficaces, mais de faire fonctionner correctement le système actuel en remédiant à ses carences et dysfonctionnements comme en valorisant et développant ses réussites. Pour cela, il convient, au préalable, de formuler quelques principes majeurs concernant d’une part les objectifs que l’éducation nationale se doit d’atteindre, d’autre part les moyens dont elle dispose pour remplir cette mission.
2.1 L’éducation nationale se doit d’atteindre un double objectif
À savoir : - optimiser le rôle décisif que peut jouer le système éducatif, notamment à l’école primaire, dans la détermination des pratiques culturelles en donnant réellement à tous les élèves une culture artistique, théorique et pratique, intégrée à la culture générale et mobilisable à tout instant dans une vie d’adulte réussie ; - assurer à ceux d’entre eux, élèves et étudiants qui en ont le projet, la formation nécessaire à l’exercice futur d’un métier artistique ou pédagogique en relation avec l’art.
2.2 Pour remplir cette mission, l’éducation nationale s’appuie sur un dispositif opératoire : les “enseignements artistiques et l’action culturelle”, qu’assurent des enseignants spécialisés, associés, dans certains domaines, à des partenaires culturels.
2.2.1 Ce dispositif résulte de l’articulation - pour l’enseignement scolaire - de trois ensembles qu’il convient de différencier clairement pour éviter les confusions sémantiques et leurs conséquences regrettables : les “enseignements artistiques” proprement dits, les “dispositifs transversaux”, les “activités complémentaires”. Ces trois ensembles n’ont pas exactement la même configuration dans le premier et le second degrés. Dans le premier degré Les enseignements artistiques sont cadrés par les programmes nationaux et font l’objet d’évaluations régulières. Compte tenu des objectifs propres à ce niveau de la scolarité, ils intègrent des composantes qui peuvent ensuite devenir optionnelles ou changer de statut. C’est le cas, par exemple, de la chorale. Divers dispositifs qui s’appuient sur les programmes et privilégient l’interdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches, peuvent être mobilisés par les enseignants pour mettre en œuvre certains éléments des programmes. Ils ont tous en commun de faire appel à des artistes ou professionnels de la culture, d’établir des liens entre pratiques en milieu scolaire et pratique en milieux artistiques ou culturels. C’est le cas des classes à projet artistique et culturel (PAC), des ateliers de pratiques artistiques, des classes culturelles, d’opérations liées au cinéma ou au patrimoine... Les activités complémentaires, inscrites par exemple dans les contrats éducatifs locaux, (CEL), apportent un enrichissement pour les enfants volontaires (1 500 000 actuellement) dans le temps péri ou extrascolaire. Ces activités ne se substituent pas aux enseignements menés sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire. De par leur caractère spécifique, leur encadrement, leur finalité, elles s’inscrivent dans un contexte non déterminé par les programmes même si la continuité éducative est recherchée. Dans le second degré Les enseignements artistiques proprement dits - Obligatoires, au collège et à certains niveaux du lycée professionnel, ils sont optionnels au lycée d’enseignements général et technologique (“enseignements de détermination” en seconde, “enseignements de spécialité” en série L, options facultatives dans toutes les séries, cursus spécialisés dans la voie technologique et professionnelle...). - Ils constituent le socle de la formation commune à tous les élèves jusqu’à la fin de la classe de troisième. Au collège comme au lycée, ils sont inscrits dans des horaires précis, cadrés par des programmes nationaux, scandés par des examens, évalués périodiquement et assurés par des professeurs spécialisés (d’arts appliqués, d’arts plastiques, d’éducation musicale, d’EPS). Dans certains domaines (cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre), ils sont mis en œuvre par des équipes associant professeurs de diverses disciplines, artistes et professionnels de la culture. À eux seuls - et comme dans le premier degré - ces enseignements apportent une contribution déterminante à la généralisation de la formation artistique des élèves. - Ils relèvent des trois grands champs artistiques actuellement reconnus dans le monde de la création auxquels s’ajoute l’architecture et que traversent l’histoire et l’esthétique des arts. À savoir : . “les arts visuels” : arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, photographie, vidéo et toutes les extensions récentes ; . “les arts du son” : musique vocale et instrumentale, travail du son portant sur l’enregistrement, la transformation, le montage, le mixage et la restitution du matériau sonore... ; . “les arts du spectacle vivant” : arts du cirque, danse, marionnette, mime, théâtre... - Ces trois grands champs, qui se recoupent fréquemment dans l’art contemporain, trouvent au collège, et surtout au lycée, une traduction plus resserrée en terme de disciplines : arts appliqués, arts du cirque, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, métiers d’art, musique, théâtre... Les dispositifs transversaux Ils comprennent des classes à projet artistique et culturel (PAC) et, toutes les fois que leur objet d’étude comporte une dimension artistique, les itinéraires de découvertes (IDD) au collège, les projets personnels à caractère professionnel (PPCP) au lycée professionnel, les travaux personnels encadrés (TPE) au lycée d’enseignement général. Tous ces dispositifs s’appuient sur les textes officiels en privilégiant l’interdisciplinarité, le croisement des domaines, des méthodes et des approches. Les activités complémentaires Inscrites dans le temps scolaire, elles ont pour objet la pédagogie de projet, les initiatives locales, l’autonomie des acteurs. Ce sont les lieux privilégiés d’expérimentation de nouvelles modalités pédagogiques et de partenariats. Une articulation avec les activités conduites hors temps scolaire existe parfois. Relèvent de ce troisième ensemble les ateliers artistiques dans douze domaines (dont celui du livre et de l’écriture connaît un développement original) ; les chorales, les ensembles instrumentaux, les classes culturelles, les opérations liées au cinéma, à la poésie, etc. 2.2.2 Ces trois ensembles, “enseignements artistiques proprement dits”, “dispositifs transversaux” et “activités complémentaires” visent un objectif commun : l’éducation artistique des élèves. Pour cela, ils mettent en œuvre trois composantes : pratique ; culturelle ; technique et méthodologique. Ces trois composantes, ici dissociées pour la clarté de l’exposé et agissant constamment en interaction sont le plus souvent imbriquées lors de l’action pédagogique. La composante pratique Fondamentale et spécifique des domaines artistiques, elle donne lieu à des pratiques individuelles ou collectives, d’apprentissage, d’expérimentation, d’expression, de création. C’est la composante du faire. La composante culturelle Elle est centrée sur l’histoire et l’analyse des arts, des théories et des mouvements, la connaissance des auteurs et l’approche des œuvres relevant du patrimoine comme du contemporain. C’est la composante des savoirs. La composante technique et méthodologique Elle vise la maîtrise des gestes et des outils, traditionnels et modernes (numérique), l’exploration des procédures et des démarches de questionnement, d’expérimentation, de communication, de mise en œuvre progressive de projets. C’est la composante des savoir-faire. Ces trois composantes sont opératoires, mais selon des modalités adaptées, à tous les niveaux du système, “de la maternelle à l’université”.
III - DES ORIENTATIONS POUR UNE POLITIQUE DURABLE
Appliquer ces principes majeurs n’oblige aucunement à ajouter de nouveaux dispositifs d’enseignements artistiques et d’action culturelle. Cela impose plutôt - et ce n’est pas manque d’ambition - d’évaluer l’existant (notamment pour ce qu’a apporté le “plan de cinq ans”), de préserver et de développer les bons acquis, de combler les manques, de créer des dynamiques nouvelles et de donner à l’ensemble la cohérence voulue en prenant régulièrement appui sur l’expérimentation de terrain, les initiatives locales et les réussites constatées. Ainsi convient-il : 1) de travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de l’action culturelle ; 2) de compléter, de diversifier et de réactualiser régulièrement les programmes d’enseignement à tous les niveaux ; 3) de stimuler le recrutement des maîtres du second degré et d’améliorer la formation des maîtres des premier et second degrés ainsi que celle des enseignants-chercheurs ; 4) de renforcer l’encadrement et le pilotage de l’enseignement scolaire (corps d’inspection, conseillers pédagogiques, délégués académiques et coordonnateurs départementaux à l’éducation artistique et l’action culturelle, chargés de missions dans les domaines artistiques, chefs d’établissement...) ; 5) de redéfinir et redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées ; 6) de développer une nouvelle coopération culturelle européenne ; 7) de rénover et réactiver le “Haut Comité des enseignements artistiques”.
3.1 Travailler à une meilleure lisibilité du dispositif des enseignements artistiques et de l’action culturelle
3.1.1 C’est spécifier nettement chaque étape de la scolarité pour mieux marquer la progressivité des cursus. - à l’école primaire, la sensibilisation et les premiers apprentissages ; - au collège, la consolidation et une ouverture, progressive et raisonnée sur la pluralité des arts ; - au lycée, le choix d’un approfondissement à visée personnelle, préprofessionnelle et professionnelle ; - dans le supérieur, universitaire ou non, la spécialisation, soit vers la recherche, soit vers les métiers. Plus de répétitions inutiles donc, mais une progression par paliers, logique et constructive, sans cloisonnements étanches et fondée sur des programmes d’enseignement rigoureux et régulièrement mis à jour dans lesquels s’ancrent les dispositifs transversaux et les activités complémentaires (cf. point 2.2.1). 3.1.2 C’est redistribuer et recentrer les diverses situations pédagogiques par niveaux pour rationaliser et clarifier le dispositif. En toute logique, ce point étant la conséquence du précédent, c’est renoncer à mettre “un peu de tout partout”, à saupoudrer le cursus de situations pédagogiques répétitives. Une redistribution progressive s’impose donc qui consistera, à concentrer et éventuellement développer : - les classes à projet artistique et culturel (PAC) : . à l’école primaire où elles confortent la sensibilisation ; . au lycée professionnel où elles aident à la professionnalisation (sous réserve qu’elles ne fassent pas doublon avec les PPCP) ; . éventuellement au collège (mais en classe de 6ème seulement, pour assurer la transition avec le premier degré) ; - les ateliers artistiques, au collège et au lycée professionnel, où ils participent bien de l’ouverture aux divers arts ; - les options artistiques au lycée, séries générales et technologiques (sept domaines artistiques : “arts appliqués”, “arts plastiques”, “cinéma et audiovisuel”, “danse”, “histoire des arts”, “musique”, “théâtre” et “arts du cirque”), où elles développent la capacité des élèves à choisir leur mode d’investissement ultérieur dans les arts, à titre personnel ou préprofessionnel. 3.1.3 C’est se préoccuper de la continuité des cursus pour mettre fin à des interruptions préjudiciables à la formation des élèves. Les cursus se sont multipliés - c’est heureux -avec la diversification des enseignements artistiques engagée dès le début des années quatre-vingt. Cependant, la continuité nécessaire n’est assurée que pour les arts plastiques et la musique; enseignés de l’école primaire au supérieur. Elle fait défaut à d’autres enseignements (arts appliqués, cinéma et audiovisuel, danse, théâtre par exemple), introduits à l’école primaire, présents au lycée et dans le supérieur, mais absents du collège. Dorénavant, il conviendra de corriger cette incohérence, en instaurant une réelle continuité : • Au niveau de la classe de troisième - et dans le cadre strict et unique du volontariat des équipes pédagogiques et de l’expérimentation citée aux III et IV - en permettant à des collégiens de bénéficier d’une diversité des parcours et des arts favorisant la prise en compte des aptitudes, des talents et des projets de chacun. Dans ce cas, ils pourront choisir parmi les composantes des grands champs artistiques (cf. point 2.2.1) : “arts visuels” (2 heures) ou “arts du son” (2 heures) ou “arts du spectacle vivant” (2 heures), ou encore transversaux : “histoire des arts” (2 heures). Ainsi la classe de troisième remplirait bien son rôle de “cycle d’orientation” et de transition avec le lycée. Les enseignements artistiques, au choix mais toujours obligatoires, seront assurés par les professeurs d’arts plastiques et d’éducation musicale. Pour le cinéma, la danse, l’histoire des arts et le théâtre, ils le seront selon les formules utilisées au lycée dans ces mêmes domaines (associant équipes de professeurs et partenaires culturels). Il va sans dire que les établissements non intéressés pourront en rester au dispositif actuel : 1 heure d’arts plastiques + 1 heure d’éducation musicale obligatoires pour tous les élèves sans exception. • Au niveau universitaire du DEUG “arts”, en ajoutant auprès des cinq mentions existantes, “arts plastiques”, “arts du spectacle”, “histoire des arts et archéologie”, “médiation culturelle et communication”, “musique”, une sixième mention : “arts appliqués-design”. Cette mention offrira une suite d’études supplémentaire aux diplômés du niveau IV en arts appliqués et métiers d’art qui ne sont pas toujours admissibles en STS d’arts appliqués. Le moment venu, on intègrera évidemment ces six mentions dans la logique nouvelle du L/M/D, licence/master/doctorat, dont la mise en place débute avec la contractualisation des établissements. • Au niveau des CPGE littéraires, en ouvrant auprès des anciennes options en “arts plastiques” et “musique”, de nouvelles options en “études cinématographiques et audiovisuelles”, “histoire des arts”, “études théâtrales”, suites logiques des études artistiques en lycée et préparant à l’entrée de l’École normale supérieure (Paris-Ulm) et de l’École normale supérieure de lettres et sciences humaines Fontenay - Saint-Cloud (Lyon) dont les concours et les cursus seront modifiés progressivement dans ce sens (cf. B.O. n° 26 du 26 juin 2003, p. 1351 à p. 1359). Ce souci de continuité ne doit pas conduire à l’excès et à la mise en place de cursus “tubulaires” n’autorisant ni les entrées ni les sorties en cours de route, ni les passages d’une filière à l’autre. Pour éviter ces dangers et aider aux reconversions, quelques formations de rattrapage : “classes de mise à niveau arts”, seront installées, notamment entre les diplômes de niveau IV (baccalauréats et autres) et le début des études supérieures. Ainsi les élèves pourront se réorienter à tous moments en fonction de leurs goûts, de leurs aptitudes et de leurs projets.
3.2 Compléter, diversifier et réactualiser régulièrement les programmes d’enseignement à tous les niveaux
3.2.1 C’est poursuivre et mener à bien le travail engagé à l’école primaire et au lycée professionnel pour disposer de textes efficaces. l À l’école primaire - qui reste la priorité - en complétant les nouveaux programmes par la publication de documents d’accompagnement ; • Au lycée professionnel, en étendant à trois autres diplômes (brevet d’études professionnelles, brevet des métiers d’arts, baccalauréats professionnels à spécialités artistiques) la rénovation déjà achevée au niveau du certificat d’aptitude professionnel avec le programme “arts appliqués et cultures artistiques” et son document d’accompagnement ; • Dans les deux cas, en soutenant programmes et documents d’accompagnement par des outils pédagogiques fabriqués à cet effet. 3.2.2 C’est remédier à certaines carences concernant le collège et le lycée d’enseignement général pour ouvrir vers d’autres solutions. • Au collège : - en réajustant certains contenus et objectifs, d’une part pour prendre en compte les propositions du groupe d’experts en charge de la relecture des programmes du pôle des humanités, d’autre part pour permettre la mise en œuvre de la diversification des enseignements artistiques expérimentée en classe de troisième (cf. point 3.1.3) ; - en étudiant, dans la continuité de l’école élémentaire, la possibilité d’étendre à d’autres arts le dispositif des classes à horaires aménagés, jusqu’ici réservé à la seule musique. • Au lycée d’enseignement général et technologique : - en poursuivant l’élaboration des programmes concernant les “arts du cirque” (enseignement de série L en cours d’installation) ; - en rénovant la série du baccalauréat technologique “techniques de la musique et de la danse” (F11/F11’) ; - en dressant une carte nationale précise des enseignements optionnels, outil de pilotage indispensable pour notre système mais aussi outil d’aide à l’orientation, précieux pour les élèves ; - en étudiant des dispositifs expérimentaux pour que des lycéens volontaires des sections scientifiques puissent accéder à une formation artistique plus substantielle, réclamée depuis longtemps par eux, et convenablement validée au baccalauréat. Il s’agit là de mieux les préparer à certains métiers où arts et sciences se conjuguent efficacement (architecture, professions techniques du cinéma et du son, pratiques émergentes liées au numérique, au multimédia, etc.) ; - en ouvrant le concours général aux domaines nouveaux : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre.
3.3 Stimuler le recrutement des PLC et améliorer la formation des PE, des PLC et des enseignants-chercheurs
3.3.1 Stimuler les candidatures aux concours de recrutement du second degré. Prendre appui sur les concours de recrutement récemment rénovés (CAPET d’arts appliqués et agrégation arts, option arts appliqués ; CAPES d’arts plastiques et agrégation arts, option arts plastiques ; CAPES d’éducation musicale et chant choral et agrégation de musique) pour rénover la formation initiale des futurs PLC et stimuler les candidatures dans les domaines où il y a déficit (CAPES externe d’éducation musicale et chant choral notamment). 3.3.2 Améliorer la formation des professeurs des écoles (PE) pour rendre partout effective la sensibilisation des élèves aux divers arts. C’est moduler la formation des professeurs de telle sorte : - que tous les futurs PE puissent acquérir une aptitude à initier les élèves aux apprentissages fondamentaux, à les sensibiliser à la richesse des pratiques artistiques et culturelles, à travailler en partenariat ; - que certains d’entre eux démontrent une maîtrise suffisante pour qu’ils deviennent des “professeurs des écoles à compétences artistiques renforcées”. Ces maîtres, toujours polyvalents, interviendront comme formateurs-ressources de leurs collègues et comme enseignants opérant dans le cadre d’échanges de services dans leur école. 3.3.3 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycées et collèges (PLC) pour favoriser l’émergence d’une culture artistique partagée. C’est agir pour irriguer l’ensemble du système et plus particulièrement les niveaux du collège et du lycée. C’est faire en sorte que les professeurs stagiaires intéressés - et pas seulement les spécialistes des arts dont le statut et la fonction ne sauraient être remis en question-puissent acquérir et faire valider en IUFM la formation nécessitée par cet objectif. C’est faire en sorte que ces professeurs, munis d’une “certification complémentaire”, dont il conviendra d’étudier avec attention les modalités possibles, puissent : - à tous les niveaux du cursus scolaire, enrichir leurs cours de lettres, histoire, langue ou autres disciplines, de références au cinéma, à l’histoire de l’art, au théâtre ou à d’autres arts. L’interdisciplinarité, dimension toujours évoquée mais trop rarement mise en pratique, prendrait alors tout son sens ; - au collège, s’impliquer dans le cadre des IDD, dans la mise en œuvre de nouveaux enseignements artistiques expérimentaux en 3ème ou d’ateliers artistiques de cinéma, patrimoine, théâtre... ; - intégrer le vivier des formateurs-ressources disponibles pour la mise en œuvre des politiques académiques artistiques et culturelles. 3.3.4 Améliorer la formation initiale et continue des professeurs de lycée chargés des enseignements de spécialité en série L et des options facultatives pour lesquels n’existe aucun concours de recrutement spécifique (cinéma et audiovisuel, histoire des arts, théâtre notamment). C’est pour les professeurs stagiaires en IUFM concernés, développer et valider des “certifications complémentaires” (cf. point 3.3.3) en s’appuyant sur les expériences réussies actuellement menées dans plusieurs IUFM. Ces personnels seront particulièrement bien placés pour intégrer les équipes enseignant dans les options citées ci-dessus. (Les formateurs en exercice bénéficieront à titre rétroactif de ces “certifications complémentaires”). 3.3.5 Améliorer la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs de l’université pour prendre en compte l’ouverture des territoires de recherche et d’enseignement. C’est - en prenant acte des pratiques en vigueur - compléter et réactualiser le champ d’expertise du Conseil national des universités (CNU), 18ème section arts, en l’ouvrant, à l’architecture (ses théories et ses pratiques), aux arts appliqués et à l’épistémologie des enseignements artistiques. Cet ajout officiel devrait avoir des effets directs sur la spécialisation vers la recherche des architectes et autres professionnels du cadre bâti, (formés par l’éducation nationale et par la culture), sur l’enseignement universitaire, sur la préparation aux concours de recrutement des disciplines artistiques et des effets indirects sur l’enseignement des options artistiques en lycée.
3.4 Renforcer l’encadrement et le pilotage de l’enseignement scolaire
3.4.1 C’est, dans le premier degré, resserrer le réseau des compétences et des responsabilités. Pour cela : - assurer une continuité pédagogique entre les IGEN du premier et du second degrés en désignant un correspondant “enseignements artistiques et action culturelle” dans le groupe de l’enseignement primaire ; - redéfinir le profil et les missions des conseillers pédagogiques en tenant compte des nouveaux programmes ; - mettre en place un pilotage national et une formation continue de l’ensemble de ces conseillers ; - impliquer fortement, en les responsabilisant individuellement, les inspecteurs chargés de circonscription sans lesquels toutes les autres mesures seront de peu d’effet. 3.4.2 C’est au collège et au lycée, renforcer le réseau des inspecteurs et des animateurs. Pour cela : - compléter le groupe des IA/IPR d’arts plastiques et d’éducation musicale ainsi que celui des IEN-ET d’arts appliqués, actuellement trop sollicités (cumul de domaines, d’académies, de fonctions, de chantiers...) ; - renforcer la formation disciplinaire des IA/IPR chargés du cinéma et audiovisuel, de la danse, de l’histoire des arts, du théâtre, en leur assurant des stages spécifiques ; - sensibiliser les IA/IPR d’autres disciplines (lettres, histoire...) aux enjeux et aux modalités de la transversalité dans le domaine des arts et de la culture ; - partout où cela sera nécessaire, charger un professeur d’animer la politique de chaque collège ou lycée en matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle, toujours en relation avec les projets d’établissement et l’équipe de direction. Il va sans dire que ces améliorations, indispensables, notamment dans le premier degré, nécessiteront des regroupements interacadémiques des divers acteurs pour information, formation, échanges et rédaction de protocoles de travail et d’expérimentation.
3.5 Redynamiser les partenariats avec le ministère de la culture, avec les collectivités territoriales et les associations qualifiées
3.5.1 C’est rénover et stimuler le partenariat liant l’éducation nationale et la culture. Pour cela : - organiser des assises nationales du partenariat concernant tous les domaines artistiques (et plus particulièrement ceux où la relation au secteur culturel est obligatoire : cinéma et audiovisuel, danse, histoire des arts, théâtre et arts du cirque), afin d’associer à la réflexion l’ensemble des acteurs ; - relancer, en réactualisant les textes fondateurs, les commissions nationales d’orientation et de suivi en cinéma (COSEAC), en histoire des arts (COSEHA), en théâtre (COSEAT) ; en créer une en danse (COSEAD) et poursuivre éventuellement cette dynamique dans d’autres domaines. Redonner efficacité et légitimité à leurs déclinaisons académiques (CASEAC, CASEHA, CASEAT) ; en instaurer une en danse (CASEAD) ; - resserrer les liens avec les partenaires essentiels que sont les directions régionales des affaires culturelles (DRAC). 3.5.2 C’est mieux structurer et rendre plus visibles les partenariats entre l’éducation nationale et les collectivités territoriales afin de resserrer le maillage sur le terrain. Pour cela, s’appuyer sur le dynamisme et les possibilités de la décentralisation en contractualisant à tous les niveaux des collectivités territoriales (communes et communautés de communes, villes et communautés urbaines, départements, régions). Ces contrats porteront, dès la conception des projets artistiques, sur le fonctionnement, les équipements et les contenus de projets (conçus dans le respect des programmes nationaux et sous la responsabilité de l’enseignant quand ils se déroulent dans le temps scolaire). Si l’objet de ces contrats consiste d’abord à mieux ancrer les établissements dans leur contexte en exploitant toujours davantage les ressources locales, ils gagneront à s’inscrire dans le cadre d’un pilotage national et/ou académique et de chartes de développement visant à atténuer décalages et inégalités entre établissements. 3.5.3 Continuer à passer des conventions- cadres avec des associations engagées dans des actions régulières de formation d’élèves, d’enseignants et de partenaires, Pour cela, prendre appui sur la méthodologie de “conventionnement pluriannuel sur objectifs” engagée en novembre 2002, lors du Salon de l’éducation, pour les arts plastiques, le cinéma, la danse, le théâtre (et l’utiliser prochainement pour la musique et d’autres domaines artistiques et culturels). 3.5.4 Valoriser et rendre plus visibles ces actions en s’appuyant sur de grands événements artistiques nationaux. Cette dynamique partenariale se manifestera au cours d’événements artistiques emblématiques : festivals tels celui de Cannes pour le cinéma (cf. le premier Prix de l’éducation, attribué par un jury d’enseignants à un film de la sélection officielle en 2003), Avignon pour le théâtre, Aix pour la musique, Bordeaux pour l’architecture. En ces occasions, l’éducation nationale, la culture et les villes impliquées s’associeront, sous des formes diverses et adaptées, pour promouvoir leur politique en matière d’enseignements artistiques et d’action culturelle.
3.6 Développer une nouvelle coopération culturelle européenne
Que la France n’ait pas à rougir de ses enseignements artistiques (non sans défauts mais considérés parmi les meilleurs d’Europe) ne la dispense pas de se tourner vers ses voisins pour concevoir avec eux des projets communs innovants. L’enseignement supérieur, et plus particulièrement universitaire, est en mesure de le faire en prenant appui sur le nouveau dispositif européen licence/master/doctorat (LMD). Il pourra en résulter une “Université européenne des arts hors les murs”. Cette université associera en réseau plusieurs pays qui pourront être, dans une phase de préfiguration, la France, l’Allemagne et l’Espagne. Dans chacun de ces trois pays, deux établissements, l’un universitaire, l’autre relevant du secteur culturel supérieur, croiseront leurs programmes d’enseignement et de recherche. Ils délivreront des diplômes nationaux de même niveau (diplômes actuels ou diplômes conçus spécialement à cet effet utilisant le système des crédits et correspondant, au moins, à bac + 3). Des étudiants volontaires ainsi diplômés, puis sélectionnés par les pays impliqués, seront admis à préparer un master puis un doctorat, tous deux internationaux. L’architecture, les arts plastiques, le cinéma, le design, la musique, le théâtre seront concernés dans un premier temps ; l’esthétique, l’histoire de l’art, la littérature pourront venir un peu plus tard. Un conseil d’orientation international pilotera ce dispositif, en accord avec les autorités de tutelle de chacun des pays partenaires. Ainsi, les arts contribueront-ils puissamment à l’émergence de cette Europe de la culture tant espérée et si délicate à mettre en œuvre.
3.7 Rénover et réactiver le "Haut Comité des enseignements artistique"
Créé par la loi n° 88-20 du 6 janvier 1988 relative aux enseignements artistiques, le “Haut Comité des enseignements artistiques [est] chargé de suivre la mise en œuvre des mesures administratives et financières relatives au développement des enseignements artistiques”... “Il établit et publie chaque année un rapport sur son activité et sur l’état des enseignements artistiques” (chapitre III ; art.15). Interministériel, ce haut comité sera rénové, réactivé, sa composition revue pour qu’il puisse assumer l’ensemble des missions qui lui sont confiées par la loi. Il contribuera notamment à ce que “le Gouvernement présente chaque année au Parlement, en annexe au projet de loi des finances, un état récapitulatif des crédits affectés au développement des enseignements artistiques” (chapitre III ; art. 16).
IV - CALENDRIER ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE
• La mise en œuvre de ces principes majeurs aux différents niveaux du système se déroulera sur deux années, scolaires et universitaires, à partir de la rentrée 2003. Elle se fera avec le souci constant et prioritaire de la qualité. l Elle sera suivie au niveau interministériel par le “Haut Comité des enseignements artistiques” (cf. point 3.7). • Elle sera assurée pédagogiquement et administrativement par les directions concernées du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et du ministère de la culture et de la communication travaillant en concertation avec les inspections générales et prenant appui, le cas échéant, sur les travaux de groupes d’experts. • Conformément au principe consacré par la Constitution et précisé par la Loi organique, l’expérimentation, confiée par les recteurs à des équipes volontaires, sera privilégiée pour tout ce qui concerne les mesures pédagogiques les plus innovantes : a) Au collège - diversification des parcours artistiques en classe de troisième ; - ouverture de classes à horaires aménagés de divers arts (cf. point 3.2.2). b) Au lycée Offre artistique adaptée pour les élèves volontaires des séries scientifiques (cf. point 3.2.2). c) Au niveau postbaccalauréat (universitaire ou non) - classes de mise à niveau arts ; - mention “arts appliqués-design” dans le DEUG arts (cf. point 3.1.3). - en IUFM, “certifications complémentaires” (cf. point 3.3.2) ; - en fin de cursus, “Université européenne des arts hors les murs” (cf. point 3.6). • À l’issue de la période d’expérimentation, un bilan sera dressé qui permettra d’évaluer les résultats obtenus, d’apporter les modifications souhaitables, de stabiliser les points positifs et de conforter par les textes tout ce qui aura contribué à améliorer la formation des élèves et des étudiants. Cet apport irremplaçable des enseignements artistiques et de l’action culturelle doit trouver un prolongement et un renforcement dans une offre plus développée et structurée de loisirs éducatifs de qualité hors du temps scolaire : des initiatives seront prises à cet égard dans le cadre de la politique de jeunesse du ministère. Ces orientations pour une politique durable conforteront les enseignements artistiques et l’action culturelle. Elles leur permettront d’atteindre l’objectif premier : donner à tous les élèves et étudiants une culture solide et préparer certains d’entre eux à exercer un métier artistique ou pédagogique en relation avec l’art. Elles faciliteront aussi leur entrée dans le monde des adultes par la rencontre sensible, réfléchie et active avec l’art, sa permanence et ses variations, les grandes questions qu’il pose, son aptitude inégalée à évoquer les cultures disparues, à expliquer celles qui se constituent aujourd’hui, peut- être même, à annoncer celles qui émergeront demain. À faire réfléchir sur la condition humaine et ses relations au monde. Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY Le ministre délégué à l’enseignement scolaire Xavier DARCOS
B.O. n°37 du 9 octobre 2003
Éducation à la sécurité routière - année 2003-2004
NOR : MENE0302149N RLR : 553-1 NOTE DE SERVICE N°2003-153 DU 2-10-2003 MEN DESCO A2
  Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d’établissement
INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie24.gif" \* MERGEFORMATINET La sécurité routière est l’un des chantiers prioritaires du Gouvernement. Je vous rappelle qu’il fait l’objet d’un pilotage attentif de la part de notre département ministériel dont la responsabilité est essentielle dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la prévention. Il convient que vous mobilisiez les équipes éducatives pour que les décisions arrêtées lors des comités interministériels de sécurité routière et présentées en conseil des ministres par le ministre délégué à l’enseignement scolaire s’inscrivent effectivement dans les pratiques pédagogiques des établissements d’enseignement. Les circulaires n° 2002-229 et n° 2002-230 du 25 octobre 2002 ont défini les modalités d’une action éducative continue, désormais assurée de l’école maternelle à la classe de 3ème garantissant, à travers l’enseignement des disciplines et la vie scolaire, une prise de conscience des dangers de la route et l’acquisition de connaissances et de comportements réfléchis et responsables. Au-delà des enseignements obligatoires, cette politique éducative concerne également les activités périscolaires, les contrats éducatifs locaux (CEL) et l’opération "École ouverte" . Elle offre un espace favorable à l’engagement des jeunes et aux actions partenariales concertées. Ce texte a pour objet de rappeler les différentes étapes qui vont jalonner l’année scolaire 2003-2004.
1 - Les étapes d’une action continue dans le cadre scolaire
La sécurité routière requiert, tout au long du parcours scolaire des élèves, une approche éducative globale, articulant enseignement, sensibilisation et participation à des projets et campagnes d’information. Inscrite dans les projets d’écoles et d’établissements, elle est ouverte aux partenariats. À l’école, la mise en œuvre de l’attestation de première éducation à la route (APER) se poursuit parallèlement à l’entrée en application des programmes pour l’école primaire qui concerne, cette année, la seconde année de chacun des cycles ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1). Au collège, l’organisation des épreuves de l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) s’effectue selon le schéma des années antérieures ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2). À titre exceptionnel, une session d’épreuves sera organisée en décembre 2003 pour les élèves nés entre le 1er janvier et le 15 mars 1988, et non encore titulaires de l’une ou l’autre des ASSR ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2). Dans les GRETA, une attestation de sécurité routière (ASR), créée par le décret n° 2002-675 du 30-4-2002, est proposée aux personnes qui n’ont pu être en mesure d’obtenir l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) au cours de leur scolarité et pour qui la possession d’un tel document est obligatoire ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "3#3" annexe 3).
2 - Outils, ressources et accompagnement
Pour faciliter la mise en œuvre de l’éducation à la sécurité routière, un ensemble d’outils et de ressources est mis à la disposition des personnels, qui bénéficient également d’un accompagnement de proximité de la part des correspondants académiques et départementaux "sécurité" . Les outils pédagogiques - Toutes les écoles primaires publiques et privées sous contrat sont destinataires d’un nouveau livret "la sécurité routière à l’école primaire", diffusé début 2004 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1). - Tous les collèges et établissements publics et privés sous contrat préparant à l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) sont destinataires d’un livret de préparation "la sécurité routière dans les disciplines au collège", diffusé en octobre 2003 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1) et du matériel d’examen nécessaire aux épreuves de l’ASSR pour les élèves des classes des niveaux de 5ème et de 3ème, diffusé début 2004 ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "2#2" annexe 2). - Les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) sont également destinataires des deux livrets de préparation ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "1#1" annexe 1). Les ressources - Le site pédagogique de la direction de l’enseignement scolaire : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.eduscol.education.fr propose, depuis juillet 2003, l’ensemble des informations requises pour la mise en œuvre de l’éducation à la sécurité routière à l’école. - Le site du ministère chargé des transports apporte les informations utiles concernant la réglementation et son évolution : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/ L’accompagnement et le pilotage Le réseau des correspondants académiques et départementaux "sécurité" est étroitement associé à la réussite d’objectifs qui exigent une sensibilisation de toute la communauté éducative, un suivi et un bilan annuel des actions conduites. S’agissant de la sécurité routière, leurs rôle et missions sont précisés en INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "4#4" annexe 4.
3 - Les actions nationales et le partenariat
Les services déconcentrés des départements ministériels concernés, réunis dans chaque région au sein du "Pôle d’animation sécurité routière", sont largement engagés dans la mise en œuvre des grandes orientations nationales, la formation ainsi que l’échange d’expériences en vue de l’amélioration des pratiques. Dans cette logique, les plans départementaux d’actions de sécurité routière (PDASR) permettent d’impliquer et d’associer l’ensemble des services de l’État (police, gendarmerie, inspection académique, affaires sanitaires et sociales, etc.) et des acteurs locaux (collectivités territoriales, associations, compagnies d’assurances, entreprises, organismes socio-professionnels, etc.) dans la définition du programme d’actions annuel. À cet égard, les inspecteurs d’académie sont invités à participer à l’élaboration des PDASR, afin de faciliter l’organisation, dans les établissements d’enseignement, des actions organisées au titre de la sécurité routière ( INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/bo/2003/37/MENE0302149N.htm" \l "4#4" annexe 4). Dans le cadre des contrats locaux de sécurité, chaque établissement partenaire est encouragé à établir un diagnostic sur les risques routiers. Cette démarche participative doit impliquer les jeunes usagers, les parents, la communauté éducative ainsi que les partenaires institutionnels et associatifs. Elle vise à identifier, d’une part les risques potentiels dans l’environnement de l’enfant ou du jeune autour de l’établissement d’enseignement et, d’autre part, les risques liés à son comportement. Elle peut s’accompagner d’une analyse fondée sur l’actualité locale, les circonstances d’accidents et leurs conséquences et s’appuyer sur l’aide et l’expertise des inspecteurs départementaux de la sécurité routière. La mobilisation des citoyens, la réflexion conduite à l’École et la mise en œuvre des différentes actions, engagées notamment avec les directions départementales de la jeunesse, doivent converger au cours du temps fort national que constitue la semaine de la sécurité routière, qui se tiendra du 15 au 22 octobre 2003. C’est, en effet, l’occasion d’organiser et de valoriser toutes initiatives utiles d’information, d’éducation et de prévention, dans et hors l’école, dans le cadre d’un partenariat élargi. Au cours de cette semaine nationale, des Assises départementales de la sécurité routière sont prévues sur l’ensemble du territoire : leur objectif est d’enrichir la réflexion commune sur les enjeux principaux de la sécurité routière, précisément à partir de l’expérience des partenaires et des acteurs locaux et de contribuer ainsi à la définition des politiques départementales. Je vous remercie de bien vouloir assurer la diffusion de ces informations auprès des équipes chargées de l’éducation à la sécurité routière relevant de votre autorité. Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe 1
ACCOMPAGNEMENT DES ENSEIGNANTS : OUTILS PÉDAGOGIQUES
Afin de faciliter la prise en charge de l’éducation à la sécurité routière par les enseignants, des outils pédagogiques renouvelés seront diffusés durant l’année scolaire. Dans les écoles La circulaire n° 2002-229 du 25 octobre 2002 ayant défini les modalités de mise en œuvre de l’attestation de première éducation à la route (APER), des fiches pédagogiques actualisées sont déjà disponibles sur le site ÉduSCOL, rubrique École à l’adresse suivante : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/D0161/default.htm" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" http://eduscol.education.fr/D0161/default.htm Un nouveau livret "La sécurité routière à l’école primaire" est en cours d’élaboration ; il sera adressé à toutes les écoles au début de l’année 2004 et mis en ligne. Dans les collèges La circulaire n° 2002-230 du 25 octobre 2003 a défini les modalités de mise en œuvre et validation sociale des attestations scolaires de sécurité routière : la préparation aux épreuves des deux attestations (ASSR) est du ressort des établissements scolaires. Elle est obligatoire. Un livret "la sécurité routière dans les disciplines au collège" sera diffusé en octobre 2003. Composé de fiches pédagogiques réalisées sous le contrôle des inspecteurs pédagogiques régionaux des différentes disciplines, ce livret permet de traiter, en prenant pour thème la sécurité routière, des parties de programmes disciplinaires. Le nombre de livrets diffusés cette année est de 8 exemplaires par collège auxquels s’ajoutent 4 exemplaires par SEGPA (pour des raisons de fichier, les 2 envois sont distincts) et de 4 exemplaires pour les autres établissements. Les établissements qui le souhaitent peuvent acheter des exemplaires supplémentaires auprès du centre régional de documentation pédagogique de Poitou-Charentes (CRDP de Poitou-Charentes) 6, rue Ste Catherine, 86034 Poitiers cedex, tél. 05 49 60 67 00, fax 05 49 88 02 12. Dans les IUFM Les livrets "la sécurité routière à l’école primaire" et "la sécurité routière dans les disciplines au collège" seront adressés à tous les IUFM au cours du 1er semestre 2004 en autant d’exemplaires que d’enseignants en formation et de formateurs en IUFM.
Annexe 2
ORGANISATION ET PASSATION DES ÉPREUVES DES ATTESTATIONS SCOLAIRES DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE (ASSR)
Une action éducative continue est désormais assurée de l’école maternelle à la classe de 3ème. Elle doit garantir, à travers un enseignement, disciplinaire et interdisciplinaire, une prise de conscience des dangers de la route, l’acquisition de connaissances et de comportements réfléchis ainsi qu’un apprentissage de la responsabilité. Cette exigence se traduit au collège dans les dispositions concernant les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR) qui, conformément aux termes du décret du 30 avril 2002, revêtent désormais une fonction sociale.
I - Public concerné
Cette attestation, dont il convient de rappeler le caractère obligatoire, s’adresse : • Pour le premier niveau : à l’ensemble des élèves des classes de cinquième et de niveau équivalent (SEGPA, EREA, établissements spécialisés...). Conduire un cyclomoteur étant possible à partir de 14 ans, le passage de l’attestation scolaire de premier niveau doit être également proposé aux élèves de sixième qui auront 14 ans avant la date des épreuves de l’année suivante. Cette attestation scolaire de premier niveau, complétée par trois heures de conduite, sera obligatoire, à compter du 1er janvier 2004, pour conduire un cyclomoteur, sans limite d’âge pour tous ceux qui ne possèderont pas un permis de conduire, et non plus seulement entre 14 et 16 ans. Il est important de rappeler que l’immatriculation des cyclomoteurs neufs devient obligatoire à compter de cette même date. • Pour le second niveau : à l’ensemble des élèves des classes de troisième générales, technologiques, d’insertion et de niveau équivalent (SEGPA, EREA, établissements spécialisés...). Passer le Code étant possible à partir de 16 ans (apprentissage anticipé de la conduite), les épreuves de l’attestation scolaire de second niveau doivent être également proposées aux élèves de quatrième qui auront 16 ans avant la date des épreuves de l’année suivante. Les élèves des classes de troisième rattachées aux lycées bénéficient des mêmes dispositions que les élèves de collège. Les proviseurs sont invités à informer tous les élèves du rôle des attestations. S’ils sont destinataires du matériel d’examen, ils devront faire passer les épreuves de premier ou de second niveau aux élèves qui n’en sont pas titulaires. Dans le cas contraire, il leur appartient de négocier avec les établissements de proximité l’accueil des élèves concernés. Une session de remplacement sera organisée à l’attention des élèves absents le jour des épreuves pour une raison de force majeure. En revanche, les élèves ayant échoué aux épreuves ne pourront pas se représenter avant l’année suivante.
Mesure exceptionnelle pour 2003
Pour les élèves nés entre le 1er janvier et le 15 mars 1988, et non encore titulaires de l’une ou l’autre des ASSR, il est prévu à titre dérogatoire d’organiser pour ceux qui le souhaitent, en décembre 2003 une session d’examen. Ces élèves devront se faire connaître auprès des chefs d’établissements (collèges ou lycées de proximité), qui procèderont au recensement des candidats. Le nombre de candidats ainsi recensés sera transmis à l’inspection académique du département. L’inspecteur d’académie devra désigner dans chaque département des établissements organisateurs de l’examen. Les supports d’épreuves d’examen seront choisis parmi les cassettes vidéo des sessions antérieures. Il est recommandé de prévoir une correction immédiate ainsi que la délivrance des attestations sur le lieu d’examen.
II - Date des épreuves
Les épreuves de l’ASSR, session 2004, qu’il vous appartient d’organiser dans votre établissement à l’aide du matériel qui vous sera adressé à cet effet, se dérouleront :
  Tous les départements sauf la RéunionDépartement de la RéunionASSR 1er niveauSemaine du 15 au 20 mars 2004, de préférence le mardi 16 mars 2004Semaine du 22 mars au 27 mars 2004, de préférence le mardi 23 mars 2004ASSR 2nd niveauSemaine du 22 au 27 mars 2004, de préférence le mardi 23 mars 2004Semaine du 29 mars au 3 avril 2004, de préférence le mardi 30 mars 2004III - Matériel d’examen
Le matériel d’examen qui vous sera adressé début 2004 se compose des éléments suivants : - note d’information ; - deux cassettes vidéo (cinquième et troisième), supports de l’épreuve regroupant vingt séquences et les questions correspondantes. Les organisateurs de l’examen sont invités à vérifier le bon fonctionnement et la lisibilité des cassettes et sont autorisés, pour faciliter le déroulement simultané des épreuves, à les dupliquer. Leur contenu doit toutefois demeurer strictement confidentiel jusqu’à la date des épreuves. - Deux cents grilles de réponses individuelles pour les élèves. - Une feuille de consignes concernant le déroulement des épreuves et l’évolution de la réglementation. Les enseignants sollicités pour surveiller le déroulement et la correction des épreuves doivent impérativement prendre connaissance de ces consignes. - Deux enveloppes contenant le transparent de correction (cinquième et troisième) et une feuille reprenant les vingt questions, leurs réponses et les références au livret de préparation. La correction doit se faire le plus tôt possible après la fin des épreuves. - La feuille de bilan à adresser, dans les 10 jours suivant les épreuves, à l’inspection académique du département (les établissements français à l’étranger adresseront ce bilan à leur structure de rattachement en France).
IV - Cartes de réussite
Le modèle de carte en vigueur les années antérieures est conservé et peut être utilisé indifféremment pour les 2 niveaux. Ces cartes sont à demander, après le déroulement des épreuves, à l’inspection académique qui fournira autant de cartes que d’élèves reçus pour chacun des deux niveaux. Les chefs d’établissement délivreront une carte pour le premier niveau et une carte pour le second niveau, la première étant nécessaire pour circuler à cyclomoteur et la seconde devant figurer au dossier constitué pour se présenter au permis de conduire. Ils veilleront à informer les élèves qu’en cas de perte, il ne leur sera délivré qu’un seul duplicata établi par l’établissement qui aura fait passer les épreuves et en aura conservé la mémoire, en utilisant le modèle de carte en vigueur. Compte tenu de l’importance que revêtent les cartes de réussite pour la vie quotidienne des élèves, il conviendra que, dans chaque collège, les élèves soient sensibilisés à la nécessité de conserver ces documents obligatoires, véritables pièces justificatives. Enfin, la mémoire des résultats devra être conservée dans les établissements scolaires selon les modalités de leur choix. Personnes à contacter pour tout renseignement complémentaire : - Martine Giacometti [2nd degré], direction de l’enseignement scolaire, bureau des collèges (DESCO A2), 107, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 55 55 13 42, fax 01 55 55 38 92, mél. :  HYPERLINK "mailto:martine.giacometti@education.gouv.fr" martine.giacometti@education.gouv.fr - Jacques Miroz [gestion des fichiers et diffusion des outils pédagogiques], CRDP de Bourgogne, BP 490, 21013 Dijon cedex, tél. 03 80 73 85 12, fax 03 80 73 85 76, mél. :  HYPERLINK "mailto:jacques.miroz@u-bourgogne.fr" jacques.miroz@u-bourgogne.fr - Françoise Lagarde [1er degré], direction de l’enseignement scolaire, bureau des écoles (DESCO A1), 107, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél. 01 55 55 35 25, fax 01 55 55 38 92, mél. :  HYPERLINK "mailto:francoise.lagarde@education.gouv.fr" francoise.lagarde@education.gouv.fr
Annexe 3
ATTESTATION DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE (ASR)
Pour toutes les personnes qui n’auront pu être en mesure d’obtenir l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) en milieu scolaire, une attestation de sécurité routière (ASR) a été créée par décret n° 2002-675 en date du 30 avril 2002. À partir du 1er janvier 2004, toutes les personnes nées à compter du 1er janvier 1988 souhaitant conduire un cyclomoteur doivent être titulaires du brevet de sécurité routière (ASSR de premier niveau ou ASR complétées par 3 heures de conduite). Pour se présenter au permis de conduire, elles doivent être titulaires de l’ASSR de second niveau ou de l’ASR. Par ailleurs, il est important de rappeler que l’immatriculation des cyclomoteurs neufs devient obligatoire à compter du 1er janvier 2004. Par convention avec le ministère de l’équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer, un GRETA (groupements d’établissements pour la formation continue des adultes) par département est chargé de l’organisation, de la validation et de la délivrance de l’ASR. L’établissement scolaire organisateur des épreuves est désigné par le recteur d’académie. Les attestations sont décernées par le chef d’établissement, président du GRETA. Personne à contacter : Michel Lemberg, direction de l’enseignement scolaire, bureau de la formation continue des adultes, DESCO A8, 142, rue du Bac, 75007 Paris, tél. 01 55 55 33 77, fax 01 55 55 37 14, mél. :  HYPERLINK "mailto:michel.lemberg@education.gouv.fr" michel.lemberg@education.gouv.fr
Annexe 4
LES CORRESPONDANTS ACADÉMIQUES ET DÉPARTEMENTAUX "SÉCURITÉ" : MISSIONS SPÉCIFIQUES DANS LE DOMAINE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
L’action de notre département ministériel en matière d’éducation à la sécurité routière s’inscrit dans une double perspective à la fois préventive et éducative. Prenant appui sur l’article L. 312-13 du code de l’éducation énonçant l’obligation de l’éducation à la sécurité routière dans les programmes d’enseignement, de nouvelles mesures, qui instituent un continuum éducatif de l’école au collège, sont entrées en vigueur : ainsi, au-delà de cet enseignement obligatoire, la sécurité routière, requiert une approche éducative globale, ouverte aux partenariats, tout au long du parcours scolaire des élèves. Ces objectifs exigent une sensibilisation de toute la communauté éducative, un suivi, un accompagnement et un bilan annuel des actions conduites. Telle sont les missions des correspondants académiques et départementaux, chargés de la sécurité routière. Installés depuis 1987, ils ont prouvé leur engagement dans ce domaine à travers leur action auprès des enseignants, des élèves et des partenaires. Ils constituent un élément clef du fonctionnement du dispositif. À l’heure où cette priorité gouvernementale prend une nouvelle dimension, il est nécessaire de rappeler leur rôle et de conforter leurs missions.
1 - Des missions territoriales renforcées
Les missions des correspondants sécurité, telles que définies par la note DESCO datée du 22 septembre 1998, sont confirmées et renforcées, notamment dans le domaine de la sécurité routière : - contribuer à la mise en œuvre effective de l’éducation à la sécurité routière dans les écoles, les collèges et les lycées, coordonner les actions d’éducation et de prévention conduites sur ce thème dans le département ou l’académie ; - participer à l’élaboration, sous l’autorité du préfet, des plans départementaux d’actions de sécurité routière (PDASR), en proposant des actions à conduire dans les écoles et les établissements et des actions de formation initiale et continue à destination des équipes pédagogiques chargées de l’éducation à la sécurité routière ; - aider à la mise en œuvre des partenariats locaux. Les institutions, les collectivités et les associations sont, à cet égard, déjà engagées dans une politique active d’éducation à la sécurité routière : il convient non seulement d’être attentif à leurs attentes mais également de les solliciter dans un souci de coordination des actions locales et de complémentarité des compétences.
2 - Un rôle essentiel au service de la politique nationale de sécurité routière
Partie intégrante du cursus des élèves, l’éducation à la sécurité routière comporte plusieurs volets qui sollicitent l’implication des correspondants académiques et départementaux. 2.1 La préparation aux attestations scolaires de sécurité routière Très récemment, un décret et deux circulaires datées du 30 avril 2002 ont défini les dispositions relatives à : - la formation à la conduite et à la sécurité routière (décret n° 2002-675 du 30 avril 2002) ; - la préparation et la mise en œuvre des attestations scolaires de sécurité routière, APER dans le primaire, ASSR 1er et 2nd niveau au collège, (circulaires du 25 octobre 2002). Ces textes traduisent la volonté de prendre en compte, tout au long de la vie, l’ensemble des formations reçues. Ainsi, les attestations scolaires de sécurité routière délivrées au collège sont désormais exigées pour la conduite des cyclomoteurs et pour l’inscription au permis de conduire. Il appartiendra aux correspondants sécurité : - d’apporter aux écoles et aux établissements toute l’aide et les ressources nécessaires pour la préparation de ces attestations ; - de contribuer à établir, chaque année, un état du déroulement des épreuves des attestations scolaires de sécurité routière et des réussites (collecte et vérification des données à chaque niveau). Ces bilans, après validation par les autorités académiques, feront l’objet d’une large diffusion sur le site Internet du ministère. 2.2 L’éducation à la prévention des risques Le ministre chargé de l’enseignement scolaire a rappelé, lors de sa communication en conseil des ministres du 2 avril 2003, l’importance d’une éducation à la sécurité comme vecteur de la responsabilisation des jeunes, à la fois dans le dispositif de prévention des risques et dans celui de l’engagement. D’ores et déjà, nombre d’écoles, de collèges et de lycées ont développé des actions sur le thème de la sécurité routière dans le cadre de leur projet d’école ou d’établissement. Pour impulser ou conforter cette démarche, les correspondants sécurité apporteront aux équipes éducatives conseil, information sur les ressources disponibles. Ils contribueront également à mutualiser les réalisations tant au plan académique qu’au plan national. Dans cette perspective, ils dresseront, à l’intention des autorités académiques, un rapport annuel recensant les projets et actions réalisées ou en cours de réalisation dans le cadre de la politique menée contre l’insécurité et la violence routières. De même, leur rôle de coordonnateur et de relais doit trouver sa place, au mois d’octobre de chaque année lors de la semaine de sécurité routière, moment fort de l’implication des différents acteurs et partenaires. Par ailleurs, parce que la formation à la sécurité routière s’inscrit dans une politique éducative large englobant le temps scolaire, les activités périscolaires et de loisirs, des regroupements annuels, académiques ou interacadémiques associant les correspondants sécurité routière et des représentants des directions départementales de la jeunesse seront organisées en vue d’une mutualisation des pratiques. La relation forte avec les différents partenaires mobilisés autour de cette priorité gouvernementale, mais aussi la nécessaire cohérence et continuité de l’éducation à la sécurité à tous les niveaux d’enseignement appellent un travail en réseau des correspondants sécurité au sein de l’académie. De plus, leur implication personnelle est déterminante pour l’efficacité des dispositifs académiques et départementaux mis en place. Une attention particulière est à porter à la désignation des correspondants académiques et départementaux sécurité. Leurs noms seront communiqués, dès que possible, sur les fiches dont le modèle est joint à la présente annexe 4. La liste des correspondants académiques sécurité est consultable sur le site : INCLUDEPICTURE "C:\\Documents and Settings\\Hervé BLETTERY\\Application Data\\Microsoft\\peda\\routie25.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank" www.eduscol.education.fr
 HYPERLINK "http://www.eduscol.education.fr/" \o "ouverture d'une nouvelle fenêtre" \t "_blank"  Désignation des correspondants départementaux - Éducation à la sécurité 2003-2004
Les fiches sont au format PDF ( HYPERLINK "file:///P:\\directeur\\cede\\directeur\\peda\\fiches.pdf" fiches.pdf - 2 pages, 23 Ko) B.O. n° : 32 du 9 septembre 2004
Risques particuliers à l’enseignement de l’EPS et au sport scolaire
NOR : MENE0401637C RLR : 560-1 ; 930-3 CIRCULAIRE N°2004-138 DU 13-7-2004 MEN DESCO

Réf. : N.S. du 9-3-1994 ; art. 40 de L. du 6-7-2000 modifiant L. n° 84-610 du 16-7-1984 ; art. L. 911-4 du code de l’éducation ; L. n° 96-393 du 13-5-1996, alinéa 3 de art. 121-3 du code pénal Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;au directeur de l’académie de Paris, aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux en éducation physique et sportive ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissements scolaires ; aux enseignantes et enseignants chargés de l’éducation physique et sportive

RECOMMANDATIONS À L’ATTENTION DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE ET DES ENSEIGNANTS D’EPS
INTRODUCTION
Les programmes d’enseignement récemment publiés confirment la contribution de l’éducation physique et du sport scolaire aux finalités de l’école. Toutefois, la spécificité de leur mise en œuvre nécessite des contraintes particulières d’organisation pour à la fois garantir la sécurité des élèves et contribuer à l’éducation à la sécurité. En raison de cette même spécificité les enseignants peuvent se trouver dans des situations où leurs gestes et leurs attitudes, destinés aussi bien à aider les élèves qu’à prévenir les risques d’accident, sont susceptibles de donner lieu à des interprétations erronées et parfois malveillantes. En continuité avec la note de service du 9 mars 1994 et les lettres ministérielles du 10 janvier 2001, les présentes recommandations ont pour objet de préciser, voire de rappeler aux différents membres de la communauté éducative, les fondements de la spécificité de l’action des enseignants chargés de l’éducation physique et sportive, les risques qui y sont liés ainsi que les attitudes et interventions permettant d’y répondre, sans remettre en cause les dispositions qui ont été prises afin de protéger les élèves contre les maltraitances et agressions de toute nature. Il convient également de rappeler que la mise en jeu de la responsabilité des enseignants d’EPS s’exerce dans les mêmes conditions que celles des autres enseignants. Ce point fait l’objet d’un important développement en annexe de cette recommandation.
I - Les risques liés à la nature des activités et aux conditions de l’enseignement de l’éducation physique et sportive
Les programmes de l’éducation physique et sportive s’appuient sur des activités dont les conditions de mise en œuvre sont étudiées afin que, quelle que soit l’activité, les risques objectifs d’accidents et de dommages soient systématiquement écartés. Aucune d’elle ne peut donc être qualifiée de dangereuse a priori. Toutefois, on ne peut oublier que l’éducation physique et sportive est la première source d’accidents en milieu scolaire. La dernière enquête de l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur fait apparaître qu’en collège plus de 58 % des accidents scolaires ont lieu pendant les séances d’EPS, au cours ou en dehors de la pratique des activités physiques et sportives proprement dites. À l’évidence, si toutes les activités humaines sont génératrices de risque, celles pratiquées en EPS, qui entraînent un engagement physique et affectif important le sont plus particulièrement. Les études les plus récentes sur les causes des accidents font apparaître que les facteurs potentiels des accidents les plus graves relèvent de l’environnement, des matériels, mais aussi de la nature des exercices qui sont proposés aux élèves. Il en résulte des obligations particulières pour l’enseignant d’EPS en terme de vigilance vis-à-vis des équipements et matériels utilisés mais aussi dans la définition des tâches demandées aux élèves ainsi que dans les modalités d’organisation pédagogique de l’enseignement. I.1 Les équipements sportifs, l’environnement habituel des pratiques L’éducation physique et le sport scolaire se déroulent dans un environnement spécialisé ou aménagé, le plus souvent normalisé. Les équipements sportifs immobiliers tels que les gymnases et les piscines sont soumis à la réglementation des équipements recevant du public (ERP) et les procédures destinées à en vérifier la conformité doivent être connues de tous et respectées. Les documents attestant de ces contrôles et vérifications périodiques doivent pouvoir être consultés aisément par les membres de la communauté éducative. La qualité de conception des équipements et l’utilisation adaptée des matériaux contribuent à la protection contre les dommages corporels. Les enseignants d’EPS sont des utilisateurs privilégiés de ces équipements dont la construction et l’entretien relèvent de la responsabilité de la collectivité propriétaire et de l’établissement gestionnaire. Toutefois, les enseignants doivent veiller, en signalant au gestionnaire toute défectuosité, à ce que ces équipements restent en bon état d’utilisation. Dans le cas d’équipements et d’installations mis à la disposition des établissements, l’article 40 de la loi du 6 juillet 2000 oblige à la signature d’une convention entre l’établissement utilisateur, sa collectivité de rattachement et le propriétaire de l’équipement. À cet égard, il sera utile de se référer aux travaux de l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur qui propose notamment un modèle de convention ainsi qu’un exemple de cahier de suivi des équipements destiné à assurer la liaison entre les utilisateurs et les services chargés de l’entretien et de la maintenance. Certaines activités physiques peuvent se pratiquer dans des lieux non soumis à la réglementation applicable aux équipements sportifs et qui peuvent être d’accès libre. Dans ces conditions, il conviendra, en l’absence de toute directive particulière, de prendre contact avec les autorités locales afin de connaître les conditions d’usage de certains lieux. 1.1.1 Les déplacements pour se rendre sur les lieux d’activité Les équipements sportifs utilisés sont généralement implantés à l’extérieur des établissements scolaires. Les rejoindre nécessite des déplacements réguliers qui peuvent également être à la source d’incidents d’origines diverses. Les difficultés constatées peuvent être dues à l’environnement, aux moyens de déplacement, au non-respect des règles par des élèves ou à l’intervention de personnes extérieures aux groupes d’élèves en déplacement. Chaque fois que cela s’avèrera nécessaire, il conviendra d’étudier précisément les modalités de ces déplacements, l’aide éventuelle à apporter à leur organisation, ainsi que les dispositions à prendre en cas d’incident ou accident en référence au Protocole national des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics d’enseignement publié dans le B.O. hors-série n° 1 du 6 janvier 2000. Lors de leur recrutement, les personnels d’EPS doivent apporter la preuve d’une qualification pour les premiers secours. Il conviendrait d’organiser par la suite, dans chaque département, à l’intention de ces personnels, des sessions de mise à jour régulières de leurs connaissances en la matière. 1.1.2 Le cas particulier des vestiaires La pratique de l’éducation physique nécessite le port d’une tenue adaptée qui doit être revêtue avant la séance et enlevée à la fin. Par ailleurs, l’éducation à la santé passe par l’acquisition de comportements d’hygiène nécessitant un minimum de soins corporels après l’effort. La mixité des classes, la préservation de l’intimité nécessitent des vestiaires séparés par sexe. Si ce n’est pas le cas, il appartiendra à l’enseignant d’adopter la solution la mieux adaptée à la situation particulière. Le temps passé dans les vestiaires, hors de la présence de l’adulte, doit être suffisant pour permettre le changement de tenue, sans empiéter de manière excessive sur le temps de travail. Il faut aussi prendre conscience que les vestiaires peuvent être le lieu de comportements agressifs, voire de maltraitance. C’est afin d’éviter toute dérive (chahut, rixe, élèves prenant du retard...) que l’intervention de l’enseignant à l’intérieur du vestiaire peut s’avérer indispensable. En effet, il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité de tous les élèves et de garantir les conditions d’enseignement. I.2 Les matériels utilisés Les matériels utilisés sont de deux types. Certains d’entre eux peuvent être considérés comme une composante de la pratique, tels les ballons et les agrès, d’autres servent à préserver l’intégrité physique dans les activités qui nécessitent des équipements de protection individuelle. Dans les deux cas, ces matériels sont conçus de façon à satisfaire les critères minima de qualité et de sécurité définis par les instances de normalisation. Par ailleurs, des recommandations de la commission centrale des marchés précisent les critères de qualité des matériels spécialement consacrés aux activités d’enseignement de l’EPS. Il ne faut toutefois pas oublier qu’en ce qui concerne les matériels, le facteur potentiel d’accident le plus fréquent est dû à un détournement d’usage et non à leur défectuosité. À ce propos, il faut rappeler que la mise en place et le rangement après utilisation s’intègrent naturellement dans la séance et ne constituent pas une utilisation anormale du matériel. La commodité d’accès aux espaces de rangement permet que ce moment de la séquence d’EPS se fasse dans les meilleures conditions de sécurité. Il convient également de rappeler qu’hormis le petit matériel, il n’appartient pas aux utilisateurs d’assurer l’entretien et la maintenance des matériels pédagogiques. Cette responsabilité incombe aux personnels spécialisés des établissements gestionnaires ou propriétaires, généralement aux collectivités territoriales. Toutefois dans le cadre de sa responsabilité pédagogique, l’enseignant doit être attentif à l’état des matériels utilisés et doit signaler, par écrit, toute défectuosité au gestionnaire de ces équipements. C’est de la collaboration établie entre les utilisateurs et les gestionnaires que découlera le maintien de la qualité des matériels et la sûreté de leur utilisation. À cet égard, le recours aux recommandations de l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur s’avère particulièrement utile et notamment celles qui figurent dans les documents suivants : - “Équipements et installations sportives ; quelles précautions pour en assurer la sécurité ?” ; - “L’escalade en milieu scolaire : ce qu’il faut savoir sur les SAE” ; - “Cahier de suivi des équipements sportifs intégrés aux établissements scolaires” ; - “Équipements sportifs : convention d’utilisation”. (documents consultables sur le site :  INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/_gfx/puc_hp_liens.gif" \* MERGEFORMATINET  HYPERLINK "http://www.education.gouv.fr/syst/ons/publica.htm" www.education.gouv.fr/syst/ons/publica.htm)
II - L’intégration des exigences de sécurité dans les organisations pédagogiques
À l’origine des accidents figurent souvent des tâches ou exercices insuffisamment adaptés aux possibilités de réalisation des élèves, mais aussi des consignes d’organisation et d’exécution manquant de précision ou non respectées par les élèves. Certaines pratiques d’activités physiques et sportives font l’objet de règles générales de sécurité publique, codifiées dans des règlements qu’il convient de connaître et respecter -code du travail, code de la consommation, code de la route notamment. Ces règles structurent les organisations à mettre en place. C’est le cas notamment des activités nautiques, des activités sur route, des activités de montagne et des activités nécessitant le port et l’usage d’équipements de protection individuelle. Dans les autres activités, l’exigence de sécurité et de prévention des risques est partie intégrante des organisations pédagogiques mises en œuvre. Afin d’appliquer efficacement ces principes généraux de sécurité aux différents domaines d’activités physiques, sportives et artistiques, des travaux ont été conduits dans certaines académies. Une synthèse nationale de ces principes sera élaborée afin de constituer un ensemble de ressources et de références communes aux enseignants et aux formateurs. Les différences interindividuelles L’organisation pédagogique doit également prendre en compte les différences interindividuelles qui résultent de l’hétérogénéité des classes, réalité générale du fonctionnement de l’institution scolaire. Les écarts de poids, de taille, d’âge, mais aussi les incapacités occasionnelles ou permanentes ainsi que les différences entre élèves de sexes différents peuvent constituer des sources potentielles de risques lors de la manipulation d’objets ou de déplacements pouvant entraîner chocs et collisions. C’est par un traitement didactique des activités que l’enseignant prend en compte ces différences dans la conception, la mise en place et la conduite des séquences, en veillant à ce qu’elles ne produisent pas des comportements d’exclusion volontaires ou subis générateurs de risques potentiels. Les contacts corporels À l’école, la mission de protection des élèves ne se limite pas à la préservation de leur intégrité corporelle. Elle concerne également toutes les formes d’atteinte à la pudeur des enfants et des adolescents ou de transgression des règles morales. En éducation physique et sportive, les contacts corporels entre les élèves ainsi qu’entre eux et l’enseignant sont une constante. Ils ont pu donner lieu à des interprétations conduisant à des mises en cause de certains professeurs, alors qu’ils résultent le plus souvent d’actes d’intervention directe de l’enseignant envers un ou des élèves en vue d’assurer leur sécurité ou la réussite de leurs apprentissages. L’enseignant, par la précision de ses consignes d’organisation et de réalisation mais aussi par sa capacité à observer et à comprendre l’activité des élèves, est le premier artisan de leur sécurité. L’organisation des activités physiques nécessite, dans certains cas, son intervention directe pour aider ou protéger les élèves dont il a la responsabilité. Ces contacts sont nécessaires et sont explicables par la mise en jeu de sa responsabilité en cas d’accident. En effet, ne pas apporter une aide ou une parade pourrait constituer une défaillance dans l’intervention pédagogique et donner lieu à un dommage corporel important. Par ailleurs, lorsqu’il est confronté à des conflits au sein de la classe, l’enseignant doit intervenir, y compris, si nécessaire, en s’interposant physiquement afin de préserver l’intégrité physique des élèves. Il doit pouvoir exercer sa responsabilité, en veillant à éviter tous sévices corporels sur les élèves.
III - Recommandations à l’usage de la communauté éducative
III.1 Pour les enseignants d’EPS, une double exigence de vigilance et d’information 3.1.1 Une exigence de vigilance L’enseignant d’EPS doit constamment faire preuve de vigilance. En effet, il est le premier artisan de la sécurité des élèves, mais également de sa propre sécurité. Cette vigilance s’exercera aussi bien dans la préparation que dans la conduite des actions d’enseignement. 3.1.2 Une exigence d’information Une seconde exigence s’impose à l’enseignant d’EPS, celle de l’information de la communauté éducative, à commencer par les élèves. Il apparaît ainsi particulièrement pertinent de consacrer, dès le début de l’année, un temps suffisant pour aborder avec les élèves les questions de sécurité et fixer quelques règles qui s’imposeront lors de toutes les séances. Ces règles concerneront les comportements à adopter lors des déplacements et dans les vestiaires, ainsi que les consignes à respecter lors de la séance proprement dite. Cette information sera relayée au début de chaque cycle afin de prendre en compte la spécificité des différentes APS, des exigences particulières en matière de sécurité qu’elles impliquent, mais aussi les modes d’intervention (aides, parades) qu’elles nécessitent. Il importe que cette information se traduise par des consignes concrètes afin que chacun perçoive bien la nécessité d’adopter, au sein de l’établissement, individuellement et collectivement, des comportements et des attitudes adaptés à la prévention des incidents et accidents. Il conviendra également de rappeler, notamment dans le règlement intérieur de l’établissement, que le non-respect des règles d’organisation et d’exécution d’activités physiques et sportives doit pouvoir être réprimandé et, le cas échéant, sanctionné. Par ailleurs, les équipes pédagogiques, à l’initiative du chef d’établissement et en liaison avec les IA-IPR chargés de l’éducation physique et sportive et de la vie scolaire, intégreront ces questions à leur réflexion dans l’analyse régulière qu’elles font de leurs pratiques et des conditions de leur mise en œuvre. III.2 La connaissance, par tous les acteurs de la communauté éducative, des conditions de mise en œuvre de l’EPS 3.2.1 Les publics visés S’ils n’ignorent pas les caractéristiques qui distinguent l’éducation physique et sportive des autres disciplines scolaires, les parents d’élèves et, par extension, la communauté éducative toute entière. ne sont pas forcément sensibilisés aux contraintes et implications qui en résultent. Il en va souvent de même pour les personnels de direction, les enseignants des autres disciplines ainsi que pour les personnels d’éducation, de santé et de service. Il apparaît donc particulièrement souhaitable que l’ensemble des conditions particulières de l’EPS, ainsi que les initiatives que les enseignants peuvent être amenés à prendre soient portées à la connaissance des parents d’élèves et des personnels de l’établissement. Cette information contribuera également à intégrer encore davantage l’EPS et le sport scolaire dans le projet de l’établissement. Enfin, il ne faut pas oublier les partenaires de l’École, les services de police et de justice qui doivent être informés de la spécificité de l’EPS qui se distingue, par son caractère obligatoire, des pratiques sportives volontaires où le principe du risque naturellement accepté est reconnu par la jurisprudence. 3.2.2 Les lieux d’information et d’échanges Il convient, en premier lieu, d’utiliser les ressources offertes par le cadre institutionnel et en particulier le conseil d’administration qui doit pouvoir être informé et débattre de ces questions. Cette information de portée générale sera utilement complétée à l’occasion des rencontres entre enseignants et parents d’élèves où seront abordées les conditions de mise en œuvre des enseignements d’éducation physique et sportive ainsi que les contraintes causées par certains déplacements, par l’utilisation d’équipements spécifiques ou par la confrontation à des pratiques physiques pouvant être considérées par l’opinion publique comme “à risques”. 3.2.3 Des connaissances et des principes à partager En rappelant quelques règles et principes fondamentaux d’organisation pédagogique, ces recommandations visent à réduire les incidents, les accidents et les dommages qui pourraient en résulter. Toutefois, compte tenu de la multiplicité des éléments qui interviennent, l’hypothèse d’un accident ne peut être totalement écartée. Avant toute mise en cause personnelle il importe alors que chacun conserve à l’esprit que c’est de l’analyse des causes réelles que découleront les responsabilités et non d’une appréciation personnelle forcément subjective. Ces recommandations visent donc aussi, à travers la connaissance partagée des conditions d’enseignement de l’EPS, à favoriser une approche raisonnée de certains faits et de leurs conséquences dommageables. Ainsi envisagée cette information participe donc d’un double objectif de responsabilisation en direction des élèves vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres mais aussi des enseignants concernés et de manière plus large, de la communauté éducative dans son ensemble. Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
RESPONSABILITÉS
La responsabilité des enseignants repose sur la loi du 5 avril 1937 qui en fait un régime de responsabilité civile. Aux termes de l’article 2 de cette loi, devenu l’article L. 911-4 du code de l’éducation, “dans tous les cas où la responsabilité des membres de l’enseignement public est engagée à la suite ou à l’occasion d’un fait dommageable commis, soit par les élèves ou les étudiants qui leur sont confiés à raison de leurs fonctions, soit au détriment de ces élèves ou de ces étudiants dans les mêmes conditions, la responsabilité de l’État est substituée à celle desdits membres de l’enseignement qui ne peuvent jamais être mis en cause devant les tribunaux civils par la victime ou ses représentants”. Responsabilité civile
Une responsabilité fondée sur une faute prouvée...
Il résulte de ce dispositif spécifique que les victimes ou leurs représentants ne peuvent mettre directement en jeu la responsabilité civile personnelle des enseignants devant les tribunaux civils. La responsabilité de l’État se substitue à celle de l’enseignant civilement responsable d’un accident causé ou subi par un élève. Par conséquent, la réparation du préjudice subi par la victime est assumée par l’État. S’agissant d’un régime de faute prouvée, le fait que la responsabilité de l’État soit substituée à celle de l’enseignant ne signifie nullement que l’État est responsable dès qu’il y a accident. L’État n’est responsable qu’autant que la responsabilité de l’enseignant est elle-même engagée au regard des articles 1382 et 1383 selon lesquels :
...conformément aux dispositions du code civil :
- article 1382 : “Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.” - article 1383 : “Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par sa faute, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.” C’est dans le cadre de ces dispositions que s’exerce, à l’instar de celle des autres membres de l’enseignement public, la mise en jeu de la responsabilité des enseignants d’éducation physique et sportive. Il convient cependant de souligner que l’objectif de réparation civile (versement de dommages et intérêts à la victime) qui sous-tend le régime de responsabilité mis en place par la loi du 5 avril 1937 ne satisfait plus toujours à l’attente des victimes et des familles qui sont de plus en plus tentées de saisir le juge pénal. Dans cette hypothèse, la substitution de la responsabilité de l’État à celle de l’enseignant au plan civil ne s’opère pas au plan pénal. Responsabilité pénale
Une responsabilité personnelle...
En effet, l’article 121-1 du code pénal dispose que “nul n’est responsable pénalement que de son propre fait”. Conformément à ce principe, la responsabilité pénale du membre de l’enseignement, à l’instar des autres citoyens, pourra être engagée s’il commet une infraction.
... intentionnelle ou non intentionnelle
L’alinéa 1 de l’article 121-3 du code pénal évoque la faute intentionnelle, c’est-à-dire la volonté de réaliser un acte que l’on sait interdit. L’alinéa 2 du même article introduit la faute de mise en danger d’autrui, qui se caractérise par une prise de risque délibérée exposant la vie d’autrui. L’alinéa 3, enfin, prévoit la faute non intentionnelle : l’agent adopte un comportement risqué (manquement à une obligation de prudence ou de sécurité) ou commet une imprudence, une négligence ou une maladresse. C’est à l’occasion des infractions non intentionnelles (homicide involontaire, blessures et coups involontaires), prévues par les articles 221-6, 222-19 et 222-20 du code pénal, qu’est généralement mise en jeu la responsabilité des membres de l’enseignement, et plus particulièrement celle des enseignants d’éducation physique et sportive. En effet, les accidents survenus au cours de l’enseignement des activités physiques et sportives pouvant revêtir un caractère grave, parfois lourd de conséquences, l’introduction d’une action pénale est, en principe, toujours possible à l’encontre du professeur, à l’initiative du procureur de la République ou à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par la victime. Dans un contexte de développement de pénalisation de l’action administrative, qui dépassait la sphère éducative, il était important d’apporter une réponse à la crainte légitime des agents publics confrontés au risque pénal. Dans le souci de limiter ce risque, le législateur est intervenu à deux reprises. La première intervention s’est concrétisée par l’adoption de la loi n° 96-393 du 13 mai 1996, relative à la responsabilité pénale pour des faits d’imprudence ou de négligence.
Aménagement des règles de preuve du délit non intentionnel
Cette loi a introduit des dispositions spécifiques dans la loi modifiée n° 83-634 du 13 juillet 1983, portant droit et obligations des fonctionnaires. Selon ces dispositions “les fonctionnaires et les agents publics non titulaires de droit public ne peuvent être condamnés sur le fondement du troisième alinéa de l’article 121-3 du code pénal pour des faits non intentionnels commis dans l’exercice de leurs fonctions que s’il est établi qu’ils n’ont pas accompli les diligences normales compte tenu de leurs compétences, du pouvoir et des moyens dont ils disposaient ainsi que des difficultés propres aux missions que la loi leur confie”. Un exemple de l’application jurisprudentielle de cette législation a été fourni en 1999, lorsque la cour d’appel de Bastia a prononcé la relaxe d’une directrice d’école, qui avait été reconnue coupable de blessures involontaires, en première instance, à la suite de la chute accidentelle d’un enfant dans la cour de récréation, du fait que le mobilier de jeu qui était dans la cour n’était plus aux normes.
Une meilleure définition du délit non intentionnel
La seconde intervention a été marquée par le vote de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant à préciser la définition des délits non intentionnels, qui a modifié le 3ème alinéa de l’article 121-3 du code pénal comme suit : “Il y a également délit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait. Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer.” Désormais, pour condamner un agent, auteur indirect de faits ayant entraîné un dommage (mort ou blessures), le juge pénal est tenu de caractériser une faute d’une certaine gravité soit qui expose autrui à un risque particulièrement grave et que cet agent ne pouvait ignorer, soit qui consiste en la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, c’est-à-dire par un décret ou un arrêté. L’examen des premières décisions qui ont été rendues en application de la loi du 10 juillet 2000 montre que les juges interprètent les nouvelles dispositions de manière plus favorable aux élus et aux fonctionnaires. Par un jugement du 7 septembre 2000, le tribunal correctionnel de La Rochelle a relaxé un maire poursuivi pour homicide involontaire à la suite de la mort d’un enfant du fait d’un équipement défectueux sur un terrain de sport de la commune. Les juges ont écarté la responsabilité pénale du maire à qui, compte tenu des circonstances de l’espèce, il ne pouvait être “reproché la violation de façon manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence et de sécurité prévue par la loi ou le règlement”. C’est également en application de ces dispositions que la cour d’appel de Lyon a, par arrêt du 11 mai 2001, prononcé la relaxe de deux enseignantes dans l’affaire du Drac. Le dénouement d’une affaire mettant en cause une directrice d’école, à la suite de la chute mortelle survenue à un élève dans la cour de récréation, a permis de mesurer l’évolution du droit, notamment dans la dissociation entre la faute pénale et la faute civile. En effet, sous l’égide des dispositions antérieures à la loi du 10 juillet 2000, la directrice avait été reconnue coupable d’homicide involontaire par le tribunal correctionnel du Havre (jugement du 28 juin 1999 confirmé par la cour d’appel de Rouen le 5 juin 2000). Appelée à statuer de nouveau sur l’affaire, après renvoi de la Cour de cassation, la cour d’appel de Rouen a pu accorder, sur le fondement de la loi du 5 avril 1937, une indemnisation à la famille de la victime tout en prononçant la relaxe de la directrice d’école. Ainsi, désormais, même si la culpabilité du membre de l’enseignement mis en cause n’est pas retenue au plan pénal, la victime pourra néanmoins, ce qui constitue un des apports essentiels de la loi du 10 juillet 2000, obtenir la réparation de son préjudice sur le fondement de l’article 1383 du code civil.
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B.O. n° : 32 du 9 septembre 2004


Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré
NOR : MENE0401638C RLR : 934-0 CIRCULAIRE N°2004-139 DU 13-7-2004 MEN DESCO

Réf. : art. L.312-3 et 363-1 du code de l’éducation ; L. n° 51-662 du 24-5-1951 ; D. n° 77-1177 du 20-10-1977 mod. par D. n° 91-365 du 15-4-1991 ; C. n° 92-196 du 3-7-1992 ; N.S. n° 94-116 du 9-3-1994 ; C. n° 99-136 du 21-9-1999 ; A. du 25-1-2002Textes abrogés : circulaires n°65-154 du 15-10-1965, n° 65-154 bis du 18 -10-1965 et n° 87-124 du 27-4-1987 modifiée par C. n° 88-027 du 27-1-1988 ; le “2. Intervenants extérieurs” du II - Mise en œuvre de la responsabilité des enseignants et intervenants extérieurs de C. n° 92-196 du 3 -7-1992 ; le N.B. 1 du tableau 3 fixant les taux d’encadrement renforcé pour certaines activités d’enseignement d’éducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitées de C. n° 99-139 du 21-9-1999 Texte adressé aux rectrices et aux recteurs, au directeur de l’académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés de circonscription ; aux chefs d’établissements scolaires du second degré ; aux directrices et directeurs d’école

 INCLUDEPICTURE "http://www.education.gouv.fr/bo/images/puceverte.gif" \* MERGEFORMATINET Les activités aquatiques et la natation sont partie intégrante de l’enseignement de l’éducation physique et sportive à l’école, au collège et au lycée. À l’école maternelle et à l’école élémentaire, depuis plusieurs décennies, la pratique des activités en milieu aquatique a pris une place importante dans cet enseignement. L’expérience de toutes ces années, les recherches et les travaux pédagogiques conduits dans ce domaine, les évaluations réalisées à différentes occasions ont mis en évidence l’augmentation du nombre d’élèves ayant accès à cet enseignement, sans toutefois avoir réussi à le généraliser. Par ailleurs, la publication, en janvier 2002, des programmes de l’école primaire introduit des données nouvelles qui nécessitent une réactualisation de la réglementation existante. Il en va de même dans le second degré où la diversité des activités aquatiques prévues par les programmes des collèges et des lycées rend nécessaire le rappel et l’actualisation des exigences concernant les conditions matérielles d’enseignement, l’encadrement pédagogique, compte tenu du niveau d’autonomie acquis par les élèves à ces différents niveaux de scolarité. Il convient également de favoriser la continuité des apprentissages qui, de l’école primaire au collège puis au lycée, visent à assurer la construction, par tous les élèves, des compétences indispensables à la maîtrise de leur sécurité. C’est notamment le cas de la natation pratiquée dans le cadre de l’éducation physique et sportive et de l’association sportive.
I - Rappel des objectifs, compétences attendues et des conditions de mise en œuvre
Les diverses enquêtes réalisées récemment montrent que la natation est une des activités les plus pratiquées dans le premier et dans le second degré. Cette importance est liée à son caractère utilitaire qui fait du “savoir nager” un élément essentiel de la sécurité des personnes. Elle tient également à la diversité des pratiques culturelles en milieu aquatique et au développement des activités nautiques de pleine nature. C’est ainsi que les objectifs visés en fin de scolarité obligatoire se traduisent par des exigences de maîtrise qui vont au-delà de la simple sécurité en milieu aquatique. Leur atteinte nécessite une cohérence des actions pédagogiques et une continuité des apprentissages. Il convient donc d’utiliser toutes les occasions favorisant la concertation entre les équipes pédagogiques du premier et du second degrés. Dans le même ordre d’idée, on ne peut qu’encourager la réalisation d’outils favorisant cette continuité de l’école au collège et particulièrement le suivi des compétences acquises. A - Les objectifs et compétences attendues 1) À l’école Les activités aquatiques et la natation contribuent à l’éducation globale de l’enfant et visent à lui faire acquérir des compétences spécifiques, définies par les nouveaux programmes, qui seront ensuite approfondies au collège. Le choix de cette activité, comme des autres, relève de la responsabilité de l’équipe pédagogique de l’école. L’importance de la sécurité que procure la maîtrise du mouvement dans le milieu aquatique doit cependant conduire les équipes à privilégier ce choix aussi souvent que le milieu environnant le permet, sans que la natation puisse être considérée comme le seul moyen d’éducation physique et sportive. C’est ainsi qu’elle trouve sa place dans un projet d’ensemble qui concerne les cycles 2 et 3 de l’école primaire, sans exclure, lorsque les conditions s’y prêtent, l’école maternelle et plus spécialement la grande section. Les enseignements seront organisés, comme prévu par les programmes, en modules et, en fin d’école élémentaire, les élèves devront avoir acquis les savoir-faire correspondant aux compétences attendues, définies par les programmes, consistant à parcourir environ 15 m en eau profonde, sans brassière et sans appui. Pour atteindre ces compétences, il convient de prévoir, aux cycles 2 et 3, vingt-quatre à trente (24 à 30) séances, en deux ou trois modules, auxquelles peut s’ajouter, lorsque les conditions le permettent, un module supplémentaire de 12 séances au cycle 3 pour conforter les apprentissages. Toutefois, lorsque les conditions locales permettent d’aller au-delà, on visera pour les élèves ayant atteint ces compétences du cycle 3, le niveau d’autonomie caractérisant le “savoir-nager” tel qu’il est défini dans les programmes d’enseignement du collège. Plusieurs tests existent pour caractériser ce niveau de compétence. À titre d’exemple, on peut citer l’enchaînement suivant : un plongeon suivi d’un parcours de 50 m de nage, en grande profondeur, sans reprise d’appui, déplacements effectués alternativement en position dorsale et ventrale (10 mètres au moins devront être parcourus dans chaque position) suivi d’un maintien sur place de 10 secondes et de la recherche d’un objet immergé à 2 m de profondeur environ. 2) Au collège et au lycée Dans le prolongement des apprentissages de l’école, l’enseignement de la natation au collège et au lycée a pour but de faire acquérir des compétences spécifiques aux activités en milieu aquatique au travers des différentes formes de pratique, telles que les nages sportives, la natation synchronisée, le water-polo, mais aussi les activités de sauvetage. Pour garantir le développement de cette diversité de compétences, le niveau caractérisant le “savoir-nager” devra être maîtrisé, au plus tard, à la fin de la sixième. Selon les lieux, l’hétérogénéité des élèves entrant au collège est plus ou moins important. Certains ont atteint le niveau d’autonomie défini par les programmes de l’école primaire en étant capables de parcourir environ 15 m en eau profonde, sans brassière et sans appui. D’autres n’ont pu bénéficier d’un nombre suffisant de séances et n’ont pas atteint ce premier niveau. Pour ces élèves non nageurs, il y a lieu de procéder à des actions de soutien et donc de prévoir une organisation, spécifique et limitée dans le temps, leur permettant d’acquérir ce premier niveau d’autonomie. Les programmes de collège indiquant que tous les groupes d’activités doivent être abordés de la 6ème à la 3ème pour un temps d’activité correspondant à 20 heures de pratique effective, il convient de prévoir, pour la scolarité au collège, deux cycles de 12 à 15 séances. B - La mise en œuvre de l’enseignement de la natation La fréquence et la durée des séances sont des éléments déterminants pour assurer la qualité des apprentissages. Dans le cadre d’un module ou d’un cycle d’apprentissage, une séance hebdomadaire est un seuil au-dessous duquel on ne peut descendre, chaque séance devant correspondre à une durée optimale, à l’école, d’environ 30 à 35 minutes de pratique effective dans l’eau, et de 45 minutes à une heure au collège et au lycée. Compte tenu de ces paramètres, une planification rigoureuse est nécessaire afin que les équipements locaux profitent au maximum d’élèves dans les meilleures conditions. C’est par la concertation de tous les acteurs amenés à collaborer que passe cette régulation locale. Il est souhaitable que cette concertation ait lieu en présence du gestionnaire de la piscine qui établit le planning de fréquentation de l’ensemble des utilisateurs.
II - L’encadrement et la qualification des personnels
A - Qualification de l’encadrement Rappel du cadre général Les qualifications des personnes qui sont amenées à enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive sont définies au I de l’article L. 363-1 du code de l’éducation (loi n° 2003-339 du 14 avril 2003 art. 4 VII, Journal officiel du 15 avril 2003 et loi n° 2003-708 du 1er août 2003 art. 6, Journal officiel du 2 août 2003). Cependant, ces dispositions ne sont pas applicables aux militaires, aux fonctionnaires relevant des titres II, III et IV du statut général des fonctionnaires dans l’exercice des missions prévues par leur statut particulier et aux enseignants des établissements d’enseignement publics et des établissements d’enseignement privés sous contrat avec l’État dans l’exercice de leurs missions. 1) Dans le premier degré, l’encadrement est assuré par l’enseignant de la classe ou, à défaut l’enseignant qui, dans le cadre de l’organisation du service, assure l’encadrement des séances de natation. Il participe effectivement à l’enseignement, notamment en prenant en charge un groupe de travail. L’encadrement est également assuré par des professionnels qualifiés au regard de l’article L. 363-1 du code de l’éducation, chargés de l’enseignement des activités physiques et sportives, ainsi que par des intervenants bénévoles qui contribuent efficacement, par leur aide, à la mise en œuvre de cet enseignement. Les professionnels, soumis à l’agrément préalable de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, sont des éducateurs sportifs qualifiés, titulaires d’un diplôme conférant le titre de maître nageur sauveteur (diplôme d’État de maître nageur sauveteur ou brevet d’État d’éducateur sportif des activités de la natation) ou des fonctionnaires territoriaux des activités physiques et sportives qui, dans le cadre de leurs statuts particuliers, sont qualifiés pour encadrer les activités physiques des enfants et des adolescents (éducateurs et conseillers territoriaux des activités physiques et sportives ou opérateurs territoriaux des APS intégrés lors de la constitution initiale du cadre d’emploi). Les bénévoles, lorsqu’ils participent aux activités physiques et sportives, interviennent également dans le cadre d’un agrément délivré par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Ils doivent disposer d’une compétence dont le niveau et les procédures destinées à la vérifier seront arrêtées par l’inspecteur d’académie sur proposition de l’équipe départementale en EPS. À cet égard, la proposition s’inspirera du référentiel transmis le 27 février 1998 sous la référence DESCO/CM/YT/PG/ 98-007. À l’école maternelle, dans le cadre de leur statut, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) peuvent être associés à l’organisation des séances de natation uniquement pour les activités d’accompagnement (transport, vestiaire, toilette et douche). Ils ne sont pas soumis à l’agrément préalable de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Cependant, la participation de l’ATSEM à cette activité doit faire l’objet d’une autorisation préalable du maire. 2) Dans le second degré et, comme pour les autres activités d’éducation physique et sportive, l’encadrement de la natation et des activités aquatiques est assuré par l’enseignant d’EPS, responsable de la classe ou du groupe. B - Taux d’encadrement 1) À l’école Avec la qualification des personnels, le taux d’encadrement conditionne la qualité de l’enseignement et la sécurité des élèves. Ce taux est à prévoir sur les bases suivantes : - en maternelle, 3 adultes qualifiés pour une classe ; - en élémentaire, 2 adultes qualifiés pour une classe ; - dans les classes multicours qui comprennent des élèves de grande section, il y aura lieu d’appliquer le taux d’encadrement prévu pour l’école maternelle. Toutefois, dans le cas où l’effectif total de la classe est inférieur à 20 élèves, l’encadrement sera alors limité à 2 adultes qualifiés. Par ailleurs, il est souhaitable de veiller à ce que l’encadrement ne soit pas trop important, notamment lorsqu’il inclut des non-professionnels. En effet, il peut conduire à une dilution de la responsabilité et entraîner des situations d’insécurité. 2) Au collège et au lycée Il appartient à l’établissement, à partir des compétences vérifiées des élèves, d’organiser les groupes et d’adapter l’encadrement. Trois situations peuvent se présenter et permettent de définir des mesures prévisionnelles. Dans une classe hétérogène composée d’élèves ayant satisfait au test du “savoir-nager” et d’élèves n’ayant atteint que le niveau d’autonomie défini par les programmes de l’école primaire, il sera nécessaire de constituer, pour ces derniers, un groupe spécifique dont l’effectif ne doit pas dépasser 15 élèves et dont la responsabilité sera confiée à un professeur afin d’assurer à la fois la sécurité et la mise en place d’une différenciation pédagogique. Lorsque le groupe classe est composé d’élèves ayant satisfait aux exigences du test du “savoir-nager”, l’effectif d’élèves confiés à un seul enseignant correspondra alors à celui de la classe ou du groupe tel qu’il est arrêté par le chef d’établissement, à condition que l’espace aquatique disponible ne soit pas inférieur à 7 m2 par élève. Afin de conserver de bonnes conditions d’intervention pédagogique, il est cependant souhaitable que, dans ce cas, le nombre d’élèves constituant un groupe confié à un seul enseignant ne dépasse pas 30. Enfin, il convient de prendre en compte le cas particulier des élèves n’ayant pas bénéficié d’un enseignement de la natation et n’ayant pas atteint le niveau d’autonomie défini par les programmes de l’école primaire. Dans le cadre de l’organisation spécifique et limitée dans le temps devant permettre à ces élèves d’acquérir le niveau d’autonomie requis, le taux d’encadrement à respecter sera d’un enseignant pour 12 élèves. Par ailleurs, le cas des élèves déclarés inaptes devra faire l’objet d’une attention particulière. Ces élèves font partie intégrante du groupe classe et sont sous la responsabilité pédagogique de l’enseignant. Il est souhaitable de créer les conditions de leur participation active au déroulement de la séance. En cas d’impossibilité, pour des raisons matérielles ou de sécurité, il sera nécessaire de prévoir leur maintien dans l’enceinte de l’établissement.
III - La surveillance et la sécurité
A - La surveillance
Le cadre général de la surveillance des établissements de bains est défini par le plan d’organisation de sécurité et de secours (POSS) prévu par l’arrêté du 16 juin 1998.
Dans le cadre scolaire, dans le premier et dans le second degré, cette surveillance est obligatoire pendant toute la durée de la présence des classes dans le bassin et sur les plages. Elle est assurée par du personnel titulaire d’un des diplômes conférant le titre de maître nageur sauveteur (diplôme d’État de MNS, brevet d’État d’éducateur sportif des activités de la natation) ou par un personnel territorial des APS, qui, dans le cadre de son statut, est qualifié pour surveiller les établissements de bains. Ce personnel est exclusivement affecté à cette tâche et, par conséquent, ne peut simultanément remplir une mission d’enseignement. Dans le premier degré et jusqu’à 3 classes évoluant dans le même bassin, une personne chargée de la surveillance sera nécessaire au bord du bassin ; au-delà de 3 classes, deux personnes seront nécessaires, y compris en cas d’utilisation d’un système informatisé de surveillance. Dans le second degré et compte tenu de la qualification des professeurs d’éducation physique et sportive en matière de sauvetage, cette tâche de surveillance des scolaires pourra être assurée par une seule personne, exclusivement affectée à cette tâche, quel que soit le nombre de classes présentes dans le bassin. Ces dispositions sont également applicables aux séances d’entraînement effectuées dans le cadre de l’association sportive de l’établissement. B - La sécurité est active et permanente La sécurité ne tient pas uniquement aux conditions externes de surveillance. Si elles sont indispensables, celles-ci ne suffisent pas pour engager sous une forme active l’éducation à la sécurité. Aussi les enseignants veilleront à mettre en place des procédures de travail propres à limiter les risques et à en faire prendre conscience aux élèves, notamment à travers : - les modalités de travail, associant le plus souvent deux élèves afin que chacun porte attention à son partenaire ; - le balisage des espaces de travail de chaque groupe ; - les entrées et les sorties ordonnées du bassin ; - le déplacement sur les plages et dans les espaces de circulation. Toutes les formes d’organisation doivent respecter la même exigence de sécurité avec une vigilance renforcée pour les modifications de tâche qui constituent un facteur potentiel d’accident. C’est ainsi que des activités de réinvestissement, généralement organisées en fin de séance, nécessitent un niveau accru d’attention. De plus, le comptage régulier des élèves ainsi que les signes éventuels de fatigue feront l’objet d’une attention toute particulière de la part de l’enseignant responsable du groupe.
IV - Les conditions matérielles
A - Température et confort La sensation de confort thermique pour les participants aux activités d’enseignement est essentielle au bon déroulement des activités d’enseignement. Elle sera systématiquement recherchée en agissant sur la température, l’humidité ambiante et la ventilation afin de prendre en compte les différentes situations et les différents publics. Pour les classes de l’école primaire, cette sensation correspond généralement à une température de l’eau de 27° C et à une température de l’air de 24 à 27° C. Pour les piscines découvertes, la température de l’eau est généralement inférieure de quelques degrés à celle des bassins couverts. Elle ne sera en aucun cas inférieure à 25° C afin de respecter au mieux cette sensation de confort thermique. B - Surface utile et fréquentation du bassin Pendant toute la durée des premiers apprentissages, l’occupation du bassin doit être calculée à raison de 5 m2 de plan d’eau par élève présent dans l’eau. L’utilisation d’un matériel pédagogique adapté (tapis, cerceaux, cage par exemple), permettant notamment de diversifier les situations pédagogiques, sera recherchée afin d’améliorer l’efficacité des apprentissages. Dès que le niveau d’autonomie correspondant au “savoir-nager” sera atteint par tous les élèves de la classe ou du groupe, il sera nécessaire de prévoir une surface de 7 m2 de plan d’eau par élève. Compte tenu des exigences de sécurité des élèves et des impératifs de l’enseignement, les séances organisées dans un bassin ouvert en même temps au public ne peuvent être autorisées. Toutefois, lorsque le public n’est constitué que de groupes organisés et encadrés, le recteur pourra déroger à cette règle pour des classes du second cycle du second degré. Il convient également d’éviter la présence dans le même bassin d’élèves de collège ou de lycée et d’élèves des cycles 1 et 2 de l’école primaire. C - Les cas particuliers des bassins d’apprentissage et des piscines intégrées aux établissements scolaires du second degré Les établissements de bains sont des équipements culturels et sportifs largement répandus. Toutefois, toutes les collectivités territoriales, notamment en zones rurales, ne peuvent disposer d’équipements de natation importants compte tenu des coûts d’investissement et de gestion. Une réponse adaptée est alors fournie par les bassins d’apprentissage, structures spécifiques et isolées, d’une superficie inférieure ou égale à 100m2 et d’une profondeur maximale de 1,30 m. Conçus pour pouvoir accueillir une classe entière, ces équipements se révèlent particulièrement sûrs pour des activités encadrées par des personnels qualifiés. C’est pourquoi, dans le premier degré, tout en respectant les taux d’encadrement précisés en fonction du niveau de scolarité et du niveau de pratique, la surveillance sera assurée par les membres de l’encadrement pédagogique dans la mesure où l’un d’entre eux, au moins, aura satisfait aux tests de sauvetage prévus par l’un des trois diplômes suivants : le diplôme d’État de MNS, le brevet d’État d’éducateur sportif des activités de natation, le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, ou encore aux tests constituant les pré-requis du certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive. Dans le second degré, l’enseignement et la surveillance sont assurés par le ou les enseignants d’EPS habituel(s) de la classe. Il en va de même pour les piscines intégrées aux établissements du second degré où l’organisation pédagogique mise en place devra intégrer les dispositions relatives à la surveillance et à la sécurité des élèves. Dans tous les cas, un au moins des membres permanents de l’équipe pédagogique d’EPS devra avoir été formé à l’utilisation du matériel de réanimation et de premiers secours, cette formation devant être actualisée régulièrement, chaque année ou lors de la mise à disposition des bassins de nouveaux matériels de réanimation et de premiers secours. À cet effet, à l’initiative des autorités académiques, des contacts pourront être établis avec les services locaux de secours et d’incendie. D - L’utilisation de plans d’eau ouverts En cas d’impossibilité d’activité d’enseignement de la natation en établissement de bains, il est possible d’utiliser des plans d’eau ouverts sous réserve de respecter les conditions suivantes : - le plan d’eau utilisé doit être régulièrement autorisé par les autorités compétentes, notamment par le maire, dans la bande des 300 m en application de la loi Littoral (3 janvier 1986), qui lui confère un pouvoir de police spécial (article L 2213-23 du code général des collectivités territoriales) ; - le plan d’eau doit également être soumis à un certain nombre d’obligations (délimitation, information des usagers, périodes de surveillance et obligation de sécurisation) ; - la zone d’évolution des activités d’enseignement doit être nettement définie par des bouées de couleur permettant de la différencier du balisage, par des bouées jaunes, de la zone réservée uniquement à la baignade (ZRUB). En matière de surveillance et de sécurité, les dispositions générales précisées ci-dessus (III-A) seront appliquées avec vigilance et devront, si l’équipe pédagogique le juge utile, être renforcées. Enfin, les séances en eau libre devront être préalablement autorisées par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, au vu d’un dossier permettant d’apprécier les dispositifs de sécurité mis en place.
V - Les responsabilités
A - Les enseignants La mission de l’enseignant est de concilier organisation pédagogique et sécurité des élèves. L’enseignant a la responsabilité des élèves placés sous sa surveillance (article 1384 du code civil). La présence des personnels de surveillance au cours de l’enseignement de la natation ne modifie pas les conditions de mise en jeu de la responsabilité des enseignants. Toute faute commise par un enseignant dans l’exercice de ses fonctions qui serait à l’origine d’un dommage causé ou subi par un élève peut susciter une action devant les tribunaux. S’agissant de l’action en réparation, en application des dispositions de l’article L. 911-4 du code de l’éducation (loi du 5 avril 1937), la responsabilité civile de l’État se substitue à celle de l’enseignant par la faute duquel les dommages ont été subis ou causés. L’État aura donc à en assurer l’indemnisation. Sur le plan pénal, la responsabilité de l’enseignant, comme celle de tout citoyen, est personnelle. Ainsi, en cas de faute constitutive d’une infraction, la responsabilité pénale de l’enseignant pourrait être recherchée. Il convient de préciser à cet égard que la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant à préciser des délits non intentionnels est venue notamment modifier l’article 121-3 du code pénal en précisant que “les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer”. Il résulte de cette formulation que les faits pouvant être reprochés à un membre du personnel d’un établissement scolaire, qui aurait indirectement causé un dommage, consistent soit dans le non-respect manifestement délibéré d’une obligation de prudence ou de sécurité, obligation elle-même prévue par la loi ou le règlement, c’est-à-dire par un décret ou un arrêté, soit dans l’exposition fautive d’un élève à un risque particulièrement grave et que l’agent n’aurait pas dû ignorer. B - Les personnels non enseignants La responsabilité du personnel non enseignant, intervenant pédagogique ou chargé de la surveillance, peut également être engagée si celui-ci commet une faute à l’origine d’un dommage causé ou subi par un élève. La jurisprudence intervenue récemment en la matière a admis l’application des dispositions de l’article L. 911-4 du code de l’éducation (loi du 5 avril 1937) à des personnes, autres que des membres de l’enseignement public, participant à des activités scolaires. Il en résulte donc qu’au plan civil, la substitution de la responsabilité de l’État se fera au profit des personnels de surveillance, dans les mêmes conditions que pour les membres de l’enseignement public. La responsabilité pénale du personnel de surveillance peut évidemment aussi être engagée s’il a commis une infraction à l’origine d’un accident grave subi ou causé par un élève. La présente circulaire abroge et remplace , à compter de la rentrée scolaire 2004, les circulaires n° 65-154 du 15 octobre 1965, n° 65-154 bis du 18 octobre 1965 et n° 87-124 du 27 avril 1987 modifiée par la circulaire n° 88-027 du 27 janvier 1988, le “2. Intervenants extérieurs” du II - Mise en œuvre de la responsabilité des enseignants et intervenants extérieurs de la circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 relative à la participation d’intervenants extérieurs aux activités d’enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que le N.B. 1 du tableau 3 fixant les taux d’encadrement renforcé pour certaines activités d’enseignement d’éducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitées de la circulaire n° 99-139 du 21 septembre 1999. Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l’enseignement scolaire Jean-Paul de GAUDEMAR



* DOCUMENT NON CONFIDENTIEL à remplir par les familles à chaque début d’année scolaire.
Si vous souhaitez transmettre des informations confidentielles, vous pouvez le faire sous enveloppe fermée à l’intention du médecin ou de l’infirmière de l’établissement.

Directeurs d’école : Nouveautés


 DATE \@ "dd/MM/yyyy" 10/11/2004  PAGE 4


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Division de la scolarité


Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 42
Fax : 04 77 81 41 05
Mel :  HYPERLINK mailto:ce.ia42-discol@ac-lyon.fr ce.ia42-discol@ac-lyon.fr

N/Réf. : FC/CJ

Saint-Etienne,
Le 2 avril 2004


L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames et Messieurs
les directrices et directeurs d'école

Mesdames et Messieurs
les inspectrices et inspecteurs de l'Education nationale
- Pour information



DIVISION DE LA SCOLARITE

Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/CJ/MC

Saint-Etienne,
Le 26 octobre 2004





L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames et Messieurs les IEN
Mesdames et Messieurs les directeurs d’école
S/c de Mesdames et Messieurs les IEN
Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement
Enseignement secondaire public
Mesdames et Messieurs les directeurs de CIO


DIVISION DE LA SCOLARITE
Affaire suivie par :
Yvette Renaudier
Tél. : 04 77 81 41 13
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/CJ/YR

Saint-Etienne,
Le 9 septembre 2004

L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames et Messieurs les I.E.N
Mesdames et Messieurs les Directeurs d'école
Madame et Monsieur les Présidents des associations et unions de parents


DIVISION DE LA SCOLARITE

Affaire suivie par :
Aline AURELLE
Tél. : 04 77 81 41 17
Fax : 04 77 81 41 05
Mel :
ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : FC/AA

Saint-Etienne,
Le  TIME \@ "d MMMM yyyy" 10 novembre 2004

L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames les Directrices et
Messieurs les Directeurs d'écoles

Mesdames les Inspectrices
Messieurs les Inspecteurs
de l'Education Nationale, pour information

Division de la scolarité

Affaire suivie par :
Cécile JUANICO
Tél. : 04 77 81 41 42
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@ac-lyon.fr
N/Réf. : FC/CJ

Saint-Etienne,
Le 26 août 2004


L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames et Messieurs
les directrices (eurs) d'école

Mesdames et Messieurs
les Inspectrices (eurs) de l'Education nationale
- Pour attribution



DIVISION DE LA SCOLARITE

Affaire suivie par :
Françoise COURRENQ
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
Mel : ce.ia42-discol@-lyon.fr
N/Réf. : DISCOL/FC/MC

Saint-Etienne,
Le  TIME \@ "d MMMM yyyy" 10 novembre 2004

L’Inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’Éducation nationale

à

Mesdames et messieurs les chefs d'établissement
Mesdames et messieurs les inspecteurs de l'éducation nationale
Mesdames les directrices et messieurs les directeurs d'école

DIVISION DE LA SCOLARITE

Affaire suivie par :
Françoise COURRENQ
Tél. : 04 77 81 41 16
Fax : 04 77 81 41 05
 
 "#$;YZ[\rstŽüæÒæÎÀδ¥Î¡––‚yuya‚y\R\GR\jahC4£UjhC4£U hC4£'jæhÚhC4£>*B*UphÿhC4£hÚhC4£0JjhÚhC4£0JU he+¶hJXQjhe+¶hJXQUhJXQhÎÄhýt4CJOJQJaJhýt4CJOJQJaJjhýt4UmHnHuhýt4&jhÎÄhýt4B*CJUaJph+hýt4hýt45B*CJ`OJQJ\aJ`ph™™™h_ úÃ&v:Ü܃\ûiúÃ&v:úÃ&v:kq U*B*UmHnHphÿuhC4£mHnHuhÚhC4£0JmHnHu!hC4£CJOJQJaJmHnHu$jhÚhC4£0JUmHnHuhC4£mHnHujhC4£UmHnHu j&hC4£UmHnHuË Ì Í 

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