Exercices d'initiation aux rudiments quantiques
Exercices d'initiation aux rudiments quantiques .... à la construction de votre
réponse en vous fondant sur le souvenir expérimental de ... Justifie-t-il que l'on
se passe de la mécanique quantique pour expliquer le comportement de l'
antenne ?
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onnement du corps noir. Le pic démission maximum du soleil se situe à environ 480 nm. Le rayon RS du soleil est denviron 700.000 km.
1. Évaluer sa température de surface du soleil.
2. Estimer la puissance totale P rayonnée par le soleil, de manière isotrope dans tout lespace.
3. Quelle est la perte de masse correspondante à chaque seconde ?
3. Est-ce compatible avec lintensité du rayonnement solaire reçu au niveau de la Terre la constante solaire de lordre de 1,3-1,4 kW.m-2 ?
Exercice III : transitions entre états dans latome dhydrogène
Les niveaux dénergie de lélectron dans latome dhydrogène, En, sont donnés, en première approximation, par la relation de Bohr :
EMBED Equation.3 (en eV).
La série des raies démission ou dabsorption de Balmer est constituée des raies spectrales des rayonnements électromagnétiques émis ou absorbés entre des états dénergie En avec n >2 et létat dénergie E2.
1. Quelle est lénergie du niveau fondamental de lélectron dans latome dhydrogène ? À quelle valeur de n correspond-il ?
2. Calculer les longueurs donde respectives des quatre premières raies de la série de Balmer. Appartiennent-elles au domaine de la lumière visible ?
3. Quelle est la valeur maximale, EMBED Equation.3 , de la longueur donde dun rayonnement électromagnétique monochromatique capable darracher lélectron de latome dhydrogène à partir du niveau dénergie n = 2.
Exercice IV : possibilité de transition entre états dans latome dhydrogène
Lélectron dun atome dhydrogène est dans son état fondamental. Latome reçoit un rayonnement électromagnétique de fréquence ( = 2,922.1015 Hz.
1. À quel domaine spectral appartient un tel rayonnement électromagnétique ?
2. Un photon du rayonnement incident peut-il être effectivement absorbé ? Argumentez votre réponse.
3. Quelle doit être la fréquence minimale dun rayonnement électromagnétique pour faire sortir lélectron de son état fondamental et le porter à un état excité ?
Exercice V : excitation et dernière ionisation dun ion hydrogénoïde
On désigne par « ion hydrogénoïde » lion formé à partir dun atome EMBED Equation.3 de lélément X auquel on a retiré Z ( 1 de ses Z électrons. Les niveaux dénergie de lélectron restant dans lion sont alors, en première approximation, donnés par la formule de Bohr :
EMBED Equation.3
où Z est le numéro atomique de lélément X et E0 lénergie dionisation de latome dhydrogène.
1. Calculer lénergie des quanta dun rayonnement électromagnétique monochromatique permettant de faire passer lélectron de lion hydrogénoïde du béryllium (Z = 4) Be3+ de son état fondamental à son premier état excité. En déduire la longueur donde du rayonnement. À quel domaine spectral appartient-il ?
On envoie sur un ion hydrogénoïde du béryllium un rayonnement électromagnétique de 0,25 keV.
2. Un tel rayonnement parvient-il à arracher le dernier électron restant de lion Be3+ ?
Exercice VI : flux de photons dans un faisceau LASER
Le LASER He-Ne utilisé traditionnellement dans le laboratoire de physique du lycée a une longueur donde ( égale à 622 nm. La puissance électromagnétique transportée par le faisceau lumineux, P, est égale à 2mW.
Quel est le nombre de quanta dénergie traversant une section du faisceau lumineux pendant une seconde ? Vous préciserez les hypothèses supplémentaires et/ou les ordres de grandeurs sur certaines caractéristiques physiques du faisceau nécessaires à la construction de votre réponse en vous fondant sur le souvenir expérimental de lusage que votre professeur ou vous-même avez de la lumière émise par le LASER.
Exercice VII : flux de photon émis par une antenne de radiodiffusion
Une antenne de radio émet un rayonnement à la fréquence 100 MHz avec une puissance de 1kW.
Quel est le nombre de photons émis chaque seconde par lantenne ? Justifie-t-il que lon se passe de la mécanique quantique pour expliquer le comportement de lantenne ?
Exercice VIII : sur les photons utilisés par les téléphones mobiles
Les télécommunications mobiles à très haut débit (4G) vont se voir attribuer par lA.R.C.E.P. (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) la bande de fréquences comprises entre 2500 et 2690 MHz.
1. Donner les valeurs des quanta dénergie (en eV) et des impulsions des photons aux deux extrémités du spectre dont il est question.
2. Comparer les valeurs des quanta à lordre de grandeur des énergies de liaison que lon rencontre classiquement entre les éléments constitutifs des ions ou des molécules. Conclure sur la possibilité que de tels photons puissent rompre ces liaisons.
Exercice IX : circuit électrique et mécanique quantique
On considère un circuit résonnant, formé dun condensateur de capacité C = 100 pF et dune bobine dinduction dinductance L = 0,1 mH. On suppose que le circuit oscille de sorte que la tension maximale aux bornes de la bobine soit de 1 mV.
1. Construire une grandeur physique « naturelle » pour le circuit ayant la dimension dune action. Calculez-la en unités de la constante de Planck.
2. La mécanique quantique est-elle nécessaire pour comprendre le comportement du circuit ?
Exercice X : scintillement dune étoile
Nous avons tous observé que les étoiles scintillent. Sachant quune étoile de première grandeur envoie sur la surface de la Terre un flux denviron 10-6 lumen.m-2, estimer le nombre de photons N qui pénètrent dans lil dun observateur et la fluctuation relative de ce nombre, estimée par EMBED Equation.3 .
Un lumen, pour une longueur donde de visibilité maximale, de lordre de 5560 Å correspond à 1,6 mW.
Exercice XI : photodissociation moléculaire
Lénergie de la liaison C ( H dans le méthane est estimée à 435 kJ.mol-1 ; celle de la liaison Cl ( Cl dans le dichlore est de 242 kJ.mol-1. La chloration du méthane à partir du dichlore est exprimée par léquation bilan : CH 4 + Cl 2 ( CH 3 Cl + HCl.
La réaction est facilitée si lon envoie sur le récipient fermé contenant le méthane et le dichlore des flashes de lumière riches en U.V.
Interprétez.
Exercice XII : Longueur donde de de Broglie et diffraction de neutrons
Le réacteur nucléaire de lInstitut von Laue Langevin (I.L.L.) à Grenoble est conçu pour fournir un puissant flux de neutrons (masse : mn = 940 MeV/c2) utilisés dans de nombreuses techniques expérimentales. On y trouve trois sources de neutrons, dénergies différentes suivant la température du milieu où les neutrons sont amenés à léquilibre thermique (par collisions successives avec les atomes de ce milieu) :
- la source ordinaire, constituée par le modérateur (eau lourde) à la température T0 = 300 K ;
- la source chaude, constituée dun bloc de graphite à Tc = 2000 K ;
- la source froide, constituée de deutérium liquide à Tf = 25 K.
1. Calculer lénergie moyenne (en eV) et la longueur donde moyenne (en nm) des neutrons provenant de chacune des sources.
2. Quelles sources utiliser pour mener des études cristallographiques de la matière par diffraction de neutrons ?
On rappelle que les particules dun gaz de température absolue T sont dotés en moyenne dune énergie pratiquement exclusivement cinétique égale à 3kBT / 2, où kB est la constante de Boltzmann,environ égale à 1,38.10 23 J.K-1.
Exercice XIII : longueur donde de De Broglie et électrons de conduction
Dans le cuivre (masse volumique 8,9.103 kg.m-3 ; nombre de masse 63), les électrons de conduction ont une énergie cinétique denviron 7 eV.
Calculer leur longueur donde. La comparer à la distance interatomique. Conclure.
Exercice XIV : démonstration de la relation de Compton
Un photon dun rayonnement électromagnétique de longueur donde ( est diffusé par un électron de masse me au repos. EMBED Equation.3 désigne la direction du photon incident ; EMBED Equation.3 celle du photon diffusé à la longueur donde ( ; ( est langle de EMBED Equation.3 par rapport à EMBED Equation.3 et EMBED Equation.3 limpulsion de lélectron après la diffusion du photon. On rappelle la relation dEinstein entre lénergie E dune particule de masse au repos m et son impulsion p :
EMBED Equation.3 ,
où c est la célérité de la lumière dans le vide.
1.a. Exprimer limpulsion totale du système {photon + électron}avant la diffusion.
1.b. Même question après la diffusion du photon. En déduire une première relation entre (, ( et EMBED Equation.3 sachant que la diffusion Compton est un processus au cours de laquelle limpulsion du système est conservée.
2.a. Exprimer lénergie totale du système {photon + électron}avant la diffusion.
2.b. Même question après la diffusion du photon. En déduire une seconde relation entre les données, sachant que la diffusion Compton est un processus au cours de laquelle lénergie du système est conservée.
2.c. Par combinaison des deux relations obtenues, retrouver la relation de Compton.
Exercice XV : test expérimental de la diffusion Compton
Parmi les premières expériences de vérification de cette théorie, citons les résultats de M. de Broglie et A. Dauvillier, Comptes rendus de lAcadémie des Sciences 179, 11 (1924) : pour des angles de déviation de ( / 4, ( / 2 et 3( / 4, ils observèrent que « les déplacements sont respectivement égaux à 8,5 X, 21 X et 31 X » (lunité X utilisée valait 10-3 Å).
Compte tenu de ce que les rayons X utilisés présentaient un spectre de longueur donde dune largeur voisine de 5 X, laccord entre la théorie et lexpérience est-il satisfaisant ?
Exercice XVI : diffusion Compton
Un rayonnement ( à 250 keV est envoyé sur une cible susceptible de provoquer une diffusion Compton des photons du rayonnement. Le détecteur du rayonnement diffusé est disposé derrière la cible dans une direction faisant un angle de 25° avec la direction du faisceau incident.
1. Quelle est lénergie des quanta du faisceau de rayons ( diffusé dans cette direction ?
2. En déduire lénergie emportée par lélectron et la comparer avec lénergie dionisation dun matériau quelconque. Conclure sur la pertinence de lhypothèse « électron au repos » sur lequel se fonde la relation de Compton.
On modifie la position du détecteur pour recueillir le rayonnement ( diffusé par effet Compton à 210 keV.
3. Déterminer langle de la direction après la cible dans laquelle le détecteur doit être placé pour recueillir un tel rayonnement diffusé.
Problème : latome de Bohr
En 1912, le physicien danois Niels Bohr a donné un premier modèle semi-classique, ou « pré-quantique », de lélectron dans latome dhydrogène, modèle construit sur les trois hypothèses suivantes :
a.- le mouvement de lélectron supposé ponctuel, de masse me et de charge (( e), autour du proton, lui aussi supposé ponctuel, de charge EMBED Equation.3 seffectue sous leffet de la seule force électrostatique de Coulomb EMBED Equation.3 que le proton exerce sur lélectron :
EMBED Equation.3 ,
force à laquelle est associée une énergie potentielle égale à :
EMBED Equation.3 ,
où EMBED Equation.3 est le vecteur unitaire dirigé, à tout instant, du proton vers lélectron, rn la distance entre lélectron et le proton dans létat stable dénergie En et (0 la permittivité diélectrique du vide approximativement égale à 1/(36 ( 109) F.m-1 ;
b.- les états stables de lélectron sont ceux pour lesquels ce dernier possède un mouvement de rotation circulaire uniforme, à la vitesse vn , dans un plan contenant le proton qui est le centre de la trajectoire de lélectron, de rayon rn ;
c.- les états stables de lélectron sont ceux pour lesquels laction EMBED Equation.3 est un multiple entier de EMBED Equation.3 , à savoir, dans létat dénergie mécanique En : me vn rn = n ' où n est un entier naturel non nul. On appelle cette relation la « relation de quantification ».
1. Appliquer, en supposant le référentiel du laboratoire dans lequel on procède à l étude de l atome d hydrogène galiléen, le principe fondamental de la dynamique à lélectron et en déduire une relation liant v n et r n.
2.a. À laide de la relation de quantification, montrer que les rayons des trajectoires correspondant à des états stables sont de la forme : r n = r0 · n2 où r0 est à exprimer en fonction de e, me , (0 et '.
2.b. Calculer la valeur numérique de r0.
3.a. Rappeler la définition de l énergie mécanique d une particule dans un référentiel donné.
3.b. Exprimer l énergie mécanique En de l électron et montrer que celle-ci peut se mettre sous la forme :
EMBED Equation.3 ,
où E0 est une énergie que l on exprimera en fonction de e, me , (0 et '.
3.c. Calculer la valeur numérique de E0 en joules puis en eV. Comparer sa valeur avec celle habituellement retenue dans les exercices : 13,6 eV.
4.a. Exprimer l impulsion pn (ou quantité de mouvement me vn) de l électron dans l état stable d énergie En en fonction de me , e, ', (0 et n.
4.b. En déduire la longueur d onde de de Broglie (n associée à l électron dans l état d énergie En au cours de son mouvement autour du proton.
4.c. En déduire que la circonférence de la trajectoire de lélectron dans de cet état est égale à un nombre entier de la longueur donde de de Broglie.
Extension du problème : niveaux dénergie des ions hydrogénoïdes
On désigne par « ion hydrogénoïde » lion formé à partir dun atome EMBED Equation.3 de lélément X auquel on a retiré Z ( 1 de ses Z électrons. Lélectron restant est ainsi soumis à la force électrostatique de Coulomb quexercent sur lui les Z protons du noyau supposé ponctuel.
1. Comment sont modifiées la force électrostatique de Coulomb qui sexerce sur lélectron de lion hydrogénoïde et lénergie potentielle associée à cette force.
2. En reprenant les questions 1, 2 et 3, montrer que les niveaux dénergie de lélectron dans lion hydrogénoïde sont :
EMBED Equation.3
où Z est le numéro atomique de lélément X et E0 lénergie dionisation de latome dhydrogène.
3.a. Quelle est, si le modèle est exact, lénergie de quatrième ionisation, cest-à-dire lénergie quil faut fournir à une mole dions hydrogénoïdes de Béryllium pour arracher le dernier électron restant ? Vous lexprimerez en kJ.mol-1.
3.b. Cette valeur est-elle dans la logique des énergies de première, seconde et troisième ionisations, cest-à-dire les énergies nécessaires à larrachement du premier, du second et du troisième électron : 899,4 kJ.mol-1, 1,757 MJ.mol-1 et 14,85 MJ.mol-1 ? Argumentez votre réponse.
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