Td corrigé ?????????? ??????????????? ???????? pdf

?????????? ??????????????? ????????

Pour la première fois depuis quatre ans, un examen clinique affichait ..... mater, ou tâter le terrain, et pas seulement le terrain, d'ailleurs, dans les exercices à deux. ..... Elle n'était pas encore rentrée de l'aquagym, ce qui me laissait un peu de ...... C'est un sujet qui fâche, l'Apocalypse, dans la petite confrérie des anges de la ...




part of the document




!! !# !"+ !""#"
# +% "(
(# !"")
______________________________________________________________________



0D54@0 D@0=FC7A:>3> O7K:0 ! 2



 ( .., + "..


#' !
 -'!#  #


(4;O ABC45=B>2 IV :C@A0, 87CG0NI8E
D@0=FC7A:89 O7K: :0: 2B>@>9)















>A:20  2000 3.































© >A:>2A:89 >AC40@AB25==K9 8=AB8BCB
4=KE >B=>H5=89 (#=825@A8B5B)

























 !

0AB>OI55 CG51=>5 ?>A>185 A>AB02;5=> 2 A>>B25BAB288 A B@51>20=8O3@02A:>3> 3>AC40@AB25==>3> 8=AB8BCB0 4=KE >B=>H5=89 (#=825@A8B5B)  $ ?> 8=>AB@0==K9 O7K:) "&8:;: 10:0;02@-A?5F80;8AB". => ?@54=07=0G5=> 4;O ABC45=B>2 III 3>40 >1CG5=8O D0:C;LB5B0 4=KE M:>=>B=>H5=89 8 D0:C;LB5B0 4=>3> 187=5A0 8 45;>2>3> 0420=8O, >2;0452H8E >A=>20@9 3@03> O7K:0 :0: 2B>@>3> O7K:0 A?5F80;L=>AB8. >A>185 B0:65 65B 8A?>;L7>20BLAO 2 @07;8G=KE 2KAH8E CG51=KE 702545=8OE, 345 ?@5?>405BAO D@0=FC7A:89 O7K: 2 :0G5AB25 2B>@>3> 8=>AB@0==>3> O7K:0 ?@8 ?>43>B>2:5 A?5F80;8AB>2, A2O70==KE A M:>=>9 45OB5;L=>ABLN. 0==>5 ?>A>185 65B 1KBL @5:>20=> 8 ?@8 A0AB>OB5;L=>9 @01>B5 =04 D@0=FC7A:81@5AB8 =02K:8 ?>=840 D@0=FC7A:8E M:>=>2.
&5;8 8 7040G8. >A>185 =0?@02;5=> =0 4>AB865=85 :>9 F5;8 ?@8 >1CG5=88 D@0=FC7A:>AB8.  ?>A>188 @5H0NBAO A;54CNI85 7040G8:
1) D>@20=85 C2 @01>BK A B5:AB0=>3> A>45@60=8O, 0 8, @0728B85 =02K:>2 153;>3> 8 0=0;8B8G5A:>3> GB5=8O, C45@60=85 B5:AB0 2 A>:@0I5==>9 D>@2 CAB=>3> 8 ?8AL3> ?5@52>40 A D@0=FC7A:>3> O7K:0 =0 @CAA:89 O7K:;
3) @0728B85 =02K:>2 CAB=>9 (?>43>B>2;5==>9 8 =5?>43>B>2;5==>9) @5G8 2 ?@545;0E 87CG059 M:>=>9 B545@60=85. >A>185 A>AB>8B 87 5 C@>:>2 8 ?>AB@>5=> ?> B5: 1 - -:>=>5 =0A5;5=85 $@0=F88. @>1;5AB8 (K68=0 "..)
#@>: 2 - >B@51;5=85 2> $@0=F88. >E>4K =0A5;5=8O (K68=0 "..)
#@>: 3 - -:>=>: 4 - 2@>?59A:0O M:>=>: 5 - -:>=>AB. -:>=>;8B8:0 (02@8H8=0 ..)
A5 :0E, 70820=K 87 M:>=>9 ;8B5@0BC@K, A?@02>G=KE 8 ?5@8>48G5A:8E 8740=89.
!B@C:BC@0 C@>:0. 064K9 C@>: A>AB>8B 87 3-E G0AB59, A;>20@O 8 @0AAG8B0= =0 5-6 0C48B>@=KE 70=OB89.
'0ABL Module 1. PREPARATION ET COMPREHENSION A>AB>8B 87 42CE >A=>2=KE B5:AB>2, ?@54=07=0G5==KE 4;O ?8AL3> ?5@52>40, :064>B>@KE ?@54H5AB2CNB ?@54B5:AB>2K5 C?@06=5=8O (@0745; Préparez-vous), =0?@02;5==K5 =0 A=OB85 B@C4=>AB59 (2 >A=>2=>38G5A:>3> E0@0:B5@0), :>B>@K5 3CB 2>7=8:=CBL ?@8 GB5=88 8 ?5@52>45 MB8E B5:AB>2. >A;5 B5:AB>2 A;54CNB C?@06=5=8O, =0F5;5==K5 =0 D>@20=85 =02K:>2 87;>65=8O 8E A>45@60=8O 2 :@0B:>9 D>@=B@>;O CA2>5=8O B5@;>388 ?> B52 CAB=>3> 8 ?8AL3> ?5@52>40, ?@8 2K?>;=5=88 :>B>@KE ABC45=BK 4>;6=K 2KO28BL 2 B5:AB5 ?5@52>4G5A:85 B@C4=>AB8 8, 8A?>;L7CO >B@01>B0==K5 ?@854>;5=8O MB8E B@C4=>AB59, 40BL 045:20B=K9 ?5@52>4 B5:AB0 (@0745; A vous de traduire);
2) 7040=8O, AB81AC645=85 >A=>2=KE ?@>1;5:0 (@0745;K A vous de jouer avec les statistiques 8 A vous de parler et de débattre).
A5 B5:ABK, ?@54AB02;5==K5 2 III G0AB8, @0AH8@ONB 8 4>?>;=ONB B5A=>2=KE B5:AB>2 C@>:0.
!;>20@L : C@>:C O2;O5BAO B5@O4:5. = 2:;NG05B B5@;>38N, =5>1E>48=840 >A=>2=KE B5:AB>2 C@>:0.

2B>@K


















U N I T E I. LA POPULATION ACTIVE ET LE TRAVAIL


Module 1. PREPARATION ET COMPREHENSION

Texte 1. LE MONDE DU TRAVAIL EN MOUVEMENT
______________________________________________

Préparez-vous (

1. Formez les adverbes en ajoutant le suffixe “-ment” aux adjectifs qualificatifs. Rappelez-vous les particularités de la formation des adverbes de ce groupe. Faites de courtes phrases pour les utiliser:

Considérable, sensible, faible, rapide, nécessaire, rare, fort, régulier, relatif, négatif, progressif, successif, général, principal, égal, total, traditionnel, actuel, réel, essentiel, constant, suffisant, fréquent, récent, évident

Les quelques grandes tendances de l’évolution de l’emploi sont: féminisation,
salarisation, tertiarisation, précarisation. Dégagez le suffixe qui est utilisé à la formation de ces mots. Expliquez le sens qu’ils comportent:

Modèle: La féminisation de l’emploi signifie l’augmentation du nombre
d’emplois occupés par les femmes.

Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

le taux d’activité ?@>872>4AB25==K9 AB06l espérance de vie?5=A8>==K9 2>7@0ABl âge de la retraite?@>D5AA8>=0;L=K9 AB06l ancienneté @50;L=0O ?@>4>;68B5;L=>ABL 687=8la durée d activité professionnelleC@>25=L M:>=>9 0:B82=>AB8la durée de la vieA@54=OO ?@>4>;68B5;L=>ABL 687=8
4. Trouvez à l aide d un dictionnaire le contraire des mots en gros caractère dans les séries suivantes:

le secteur privé, les métiers traditionnels, la population rurale, un emploi précaire, l activité féminine, une situation salariale, la raison principale

Associez chaque verbe de la colonne A au nom qui convient dans la colonne B. Utilisez ces groupes de mots dans de courtes phrases:

A B accomplir des emplois créer sa carrière occuper une situation remplir un travail réussir une fonction faire une tâche avoir un poste

Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit:

Une forte natalité d’après-guerre suivie d’une longue période de dénatalité, l’allongement de l’espérance de vie entraînant le vieillissement de la population sont des évolutions démographiques que connaissent tous les pays occidentaux. Parmi les autres facteurs (tels que l’expansion de l’enseignement, la réduction de l’âge moyen de la retraite, le départ de la population rurale vers les villes, l’activité toujours croissante des femmes dans la recherche de l’emploi, etc.), elles ont agi sur le nombre et la structure de la population active d’une part, et la variation de l’emploi, d’autre part.
En effet, si le taux d’activité avait diminué régulièrement jusqu’au début des années 70, depuis 1970 il tend, au contraire, à augmenter. D’après l’I.N.S.E.E. (l’Institut National de la statistique et des études économiques), la population active comptait en 1996 25,6 millions, soit 42,2% de la population totale. Selon un scénario de projection, la ressource en main-d’oeuvre passerait à 28 millions en 2006. Ensuite, elle diminuerait avec le départ à la retraite des générations nombreuses du baby-boom. Trois tendances se prononcent clairement: salarisation, tertiarisation et féminisation de l’emploi.
Le salariat connaît un changement majeur: en nombre, mais aussi en psychologie. En nombre, puisque actuellement 85% des actifs sont salariés contre 72% en 1980. En psychologie, car pendant longtemps la situation salariale était considérée comme une situation de dépendance et de subordination: le rêve était d’être indépendant, de “travailler à son propre compte”. Or, d’après les derniers sondages, la majorité absolue des personnes interrogées choisissent le salariat: 56% des Français préféreraient, s’ils avaient le choix, être fonctionnaires, 36% être salariés d’une entreprise privée.
Cela ne veut pas dire qu’en France l’esprit entrepreneur soit mort. Au contraire, la crise de l’emploi, de même que les mesures d’encouragement prises par les pouvoirs publics, toujours préoccupés de la création de nouveaux postes de travail, font qu’un nombre assez important des Français deviennent créateurs d’entreprises. Par exemple, les entreprises créées depuis 1981 sont responsables de 18% des emplois salariés.
Les domaines concernés par les créations d’entreprises sont rarement l’agriculture (2,6%), l’industrie (6,5%) ou l’artisanat (12,9%), mais surtout le commerce (30%) et les services (48%), c’est-à-dire le tertiaire. Le secteur tertiaire est actuellement le plus gros créateur de postes de travail. Il emploie aujourd’hui 68% de la population active contre 51,4% en 1975 (début de la crise économique) et 39,6% en 1968 (âge d’or industriel).
La croissance rapide de l’emploi dans les services est souvent perçue négativement. Les emplois du tertiaire sont généralement jugés peu qualifiés, mal payés, précaires et peu valorisants. Cette vision du tertiaire semble cependant un peu trop injuste. Certes, les nouveaux emplois sont souvent créés par des services traditionnels, tels que le commerce, la restauration ou les services sociaux. Mais ils créent beaucoup d’emplois en grande partie du fait de leur masse initiale très importante. En revanche, il est clair que ce sont les services “nobles” (par exemple, les services aux entreprises dont: services informatiques, conseil, recherche) qui ont les taux de croissance les plus élevés. Ce sont des services dont le poids économique va s’accroître le plus.
Depuis 1968, les femmes ont “repris le travail”. Cela s’est fait en partie sous l’impulsion du grand mouvement féministe des années 70, dont l’une des revendications majeures était le droit au travail rémunéré, condition première de l’émancipation. Selon l’I.N.S.E.E., le taux d’activité féminine était de 47,6% en 1996, soit 11,5 millions. Désormais, la norme de la femme au foyer est remplacée par celle de la femme au travail.
Les études statistiques montrent que le taux d’activité des femmes augmente avec leur niveau de formation. Ce sont les femmes non mariées (célibataires, veuves ou divorcées) qui travaillent plus fréquemment que les autres (70% sont actives). Le taux d’activité est à son haut niveau à 25-50 ans, mais c’est à 25-29 ans et à 40-45 ans que l’activité féminine atteint sont maximum: près de quatre femmes sur cinq, neuf sur dix lorsqu’elles n’ont pas d’enfants. Dans le même temps, on constate que la maternité n’entraîne pas nécessairement l’arrêt de l’activité: plus des deux tiers des femmes ayant deux enfants travaillent.
Une autre constatation: les femmes prédominent dans le secteur des services et y occupent plus de la moitié des emplois. Elles sont aussi plus nombreuses dans le secteur public que dans le secteur privé.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi la demande de main-d’oeuvre féminine a été soutenue dans ces deux secteurs: un très fort développement des activités de service et la diminution du nombre d’emplois nécessitant la force masculine, aussi bien que la fréquence relative des offres de poste à temps partiel. Il y a aussi celle qui est moins avouée: le fait qu’à travail égal, les femmes sont souvent moins bien payées que les hommes. La crise a modifié l’impulsion qui avait poussé les femmes à rechercher du travail: née du désir d’affirmer son indépendance, aujourd’hui, dans beaucoup de cas, l’activité féminine est indispensable pour assurer la sécurité du revenu des couples.

2. Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu’il faudra conserver dans le résumé.

Répondez aux questions:

1. Quelles sont les évolutions quantitatives de la population active en France et à quoi
sont-elles dues?
2. Quels changements le salariat français connaît-il?
3. Pourquoi les pouvoirs publics encouragent-ils la création d’entreprises?
4. Quels types d’emplois sont créés par le secteur tertiaire?
5. Pour quelles raisons l’activité féminine se maintient-elle?
6. Quel est le portrait type de la femme au travail?
7. Qu’est-ce qui explique la montée et le maintien de l’activité féminine?

4. Trouvez dans le texte les facteurs qui agissent sur la population active et remplissez les cases vides du schéma suivant:

 La population active ( ( Nombre  Structure  ( ( ( ( ( ( ( ( ( (

5. Relevez dans le texte les raisons pour lesquelles l’auteur affirme ce qui suit:

La ressource en main-d’oeuvre augmenterait jusqu’au début du prochain siècle, elle
diminuerait ensuite.
Le salariat français connaît un changement en nombre et en psychologie.
En France, l’esprit entrepreneur n’est pas mort.
Le secteur tertiaire est actuellement le plus gros créateur de postes de travail.
La norme de la femme au foyer est remplacée par celle de la femme au travail.

6. Faites un résumé du texte en 10-15 phrases en utilisant les recommandations suivantes:

Il fautIl ne faut pas Rester fidèle au texte:
- mettre en évidence les idées principales
- respecter l’ordre dans lequel elles appa-
raissent
- respecter leur enchaînement
Reformuler plus brièvement:
- faire clair et précis
- utiliser un vocabulaire personnel
- supprimer les détails, les exemples Reprendre les mots du texte sauf les
mots clés
Déformer la pensée de l’auteur

Ajouter des commentaires personnels

Texte 2. LE MARCHE DU TRAVAIL
____________________________________

Préparez-vous (

a) Formez les adjectifs à l’aide des préfixes qui impliquent le sens contraire:

in- : utile, actif, égal, direct, compétent;
im- : populaire, possible;
il- : légal, légitime, limité;
ir- : régulier, responsable;
dé- : croissant, favorable;
non- : reconnu, négligeable, salarié.

b) Employés comme préfixes, “peu-“ et “sous-“ indiquent une insuffisance. Formez les adjectifs à l’aide de ces moyens:

peu- : important, probable, nombreux, valorisant;
sous- : qualifié, développé, estimé, scolarisé.

2. Associez à chaque terme sa définition: main-d’oeuvre (f.), marché (m.) du travail, embauche (f.), licenciement (m.), débouché (m.):

1. … - action de passer un contrat de travail avec un salarié
2. … - nom collectif qui désigne le personnel d’exécution de l’entreprise
3. … - possibilité d’emploi et de carrière
4. … - rupture du contrat de travail par l’employeur
5. … - ensemble des offres et des demandes d’emploi

3. Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

les professions libérales:04@K, HB0B les professions intermédiaires:20;8D8F8@>20==K5 @01>G85les cadres3>AC40@AB25==0O A;C610le personnel>@30=K 3>AC40@AB25==>9 2;0AB8les agriculteurs exploitants@01>G85 C7:>9 A?5F80;870F88les ouvriers qualifiés@01>B=8:8 @C:>2>4OI53> 725=0les ouvriers spécialisésD5@ 725=0les indépendants;8F0 A2>1>4=KE ?@>D5AA89
4. Trouvez dans la colonne droite les synonymes des termes dans la colonne gauche:

sans-travail (m.)  recrutement (m.) embauche (f.) ouvrier (m.) poste (m.) de travail emploi (m.) patron (m.) chômeur (m.) col (m.) bleu chef (m.) d'entreprise
5. Associez les éléments des deux colonnes:

être privé sur le marché être exclu par les politiques de l’emploi être concerné du mode de vie normal être touché de protection sociale être privilégié par le chômage

Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit:

Un des instruments permettant l’analyse de différents côtés de la vie socio-économique de la France est une classification des professions et catégories socioprofessionnelles (P.C.S.) mise en place par l’I.N.S.E.E. C’est celle que l’on voit le plus souvent dans la presse, les sondages et les statistiques officielles.
Ce système réunit les 455 “professions” en 6 groupes de personnes actives:
1) les agriculteurs exploitants;
2) les artisans, commerçants et chefs d’entreprise;
3) les cadres et professions intellectuelles supérieures (dont les professions libérales -
médecins, avocats, architectes, etc. - professions de l’information, des arts et des
spectacles, professeurs, cadres d’entreprise et de la fonction publique);
4) les professions intermédiaires (dont les instituteurs, professions intermédiaires de la
santé et du travail social de la fonction publique, techniciens, contremaîtres);
5) les employés (d’entreprise, de commerce, de la fonction publique);
6) les ouvriers (qualifiés, spécialisés, agricoles).
Les 2 autres groupes sont ceux des inactifs: les “retraités” et “les autres personnes sans activité professionnelle”.
Le marché du travail est un des facteurs qui gèrent la répartition de la population active. Celle-ci s’est beaucoup modifiée depuis quelques décennies. La part des agriculteurs exploitants et des indépendants non agricoles a fortement diminué au profit des catégories salariées non ouvrières. Bien que les ouvriers demeurent le groupe numériquement le plus important (27% des actifs), leur poids est désormais en régression. La montée des nouvelles couches moyennes salariées bouleverse la structure sociale: les “cols bleus” (ouvriers) cèdent leur place aux “cols blancs” (employés, cadres, techniciens).
Le marché du travail ne se présente pas sous forme unique, mais plutôt comme deux et même trois marchés distincts, “segmentés”.
Le premier marché, dit encore “primaire”, représente la main-d’oeuvre scolarisée, à qualification reconnue, ayant des emplois stables qui ouvrent carrière interne à l’entreprise.
Le second marché, dit encore “secondaire”, concerne la main-d’oeuvre sous-scolarisée, sous-qualifiée, sans garantie de statut ni stabilité d’emploi; c’est celui de la main-d’oeuvre surexploitée.
Les marchés échangent entre eux: le second sert de réserve d’embauche au premier, qui lui renvoie en revanche sa main-d’oeuvre inutile ou usée.
Le troisième marché, dit “noir”, occupe une place à part et concerne parfois des salariés et des retraités qui complètent leurs revenus, mais il peut aussi constituer une solution de survie pour des chômeurs ou des étrangers qui n’arrivent pas à trouver un vrai travail. Comme il s’agit d’un travail non déclaré, les travailleurs “au noir” sont privés de toute protection sociale en cas de maladie ou d’accident.
C’est l’A.N.P.E. (l’Agence Nationale pour l’emploi) qui est chargée de gérer les dossiers des demandeurs d’emploi, d’établir les statistiques, d’organiser l’information, l’orientation et les placements. Par son intermédiaire, 14,5% des demandeurs d’emploi réussissent à trouver du travail.
Le nombre toujours croissant des chômeurs pèse lourd sur les actifs occupés. C’est une des raisons pour lesquelles le chômage est considéré comme un des grands maux de la société. Une autre raison est d’ordre psychologique. C’est que la perte d’un emploi provoque le sentiment d’être exclu de la vie normale et ce sentiment s’accentue avec la durée du chômage.
En effet, même si le taux de chômage global connaît des variations (10,7% en 1987, 9% en 1990, 11,6% en 1995, 12,3% en 1997), le chômage de longue durée persiste et même s’aggrave. La durée moyenne du chômage a atteint 15 mois en 1997 et près de 39% des chômeurs le sont depuis plus d’un an.
Le chômage frappe inégalement et touche particulièrement:
· les femmes: 14,6% contre 10,8% chez les hommes - elles se trouvent dans des
secteurs plus vulnérables, ont moins de qualifications et moins d’ancienneté;
· les jeunes: un sur cinq chez les 15 à 24 ans - il n’y a pas beaucoup de débouchés sur
le marché du travail car ils manquent d’expérience professionnelle;
· les moins diplômés: 17,5% pour les sans diplôme contre 7,3% pour les titulaires d’un
diplôme supérieur;
· enfin les travailleurs étrangers: deux fois plus que la moyenne.
Les politiques de l’emploi se préoccupent non seulement de l’indemnisation des chômeurs, mais des mesures en faveur de l’emploi: développement des secteurs compétitifs, formation plus adaptée, incitation à la création d’emplois, réduction de la semaine de travail, prime pour l’embauche des jeunes. La mise en préretraite des personnes de plus de 55 ans a constitué également une manière de réduire le chômage en permettant l’embauche de plus jeunes.
L’extension des contrats à durée déterminée, du travail à temps partiel, des emplois intérimaires, de différents types de travail temporaire et de divers stages améliore le chiffre du chômage mais, par ailleurs, fait que la précarisation de l’emploi se place parmi les principales caractéristiques des dernières années.

Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu’il faudra
conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Quelles sont les principales catégories socioprofessionnelles salariées et non-
salariées?
2. Comment, au cours de ces dernières décennies, s’est modifiée la structure de la
population active?
3. Quel rôle joue le marché du travail dans la répartition de la population active?
4. Pourquoi les femmes, les jeunes et les travailleurs étrangers sont-ils le plus touchés
par le chômage?
5. Quels sont les effets négatifs du chômage?
6. Quelles mesures en faveur de l’emploi les pouvoirs publics prennent-ils?

4. Recherchez dans le texte les données chiffrées sur:

a) les variations du taux de chômage global;
b) le chômage de longue durée;
c) la situation de différentes catégories de chômeurs;
d) l’efficacité de l’A.N.P.E. dans la réembauche des demandeurs d’emploi.

Commentez le schéma en vous référant au texte:

 Marché
primaire ( (  Marché secondaire ( (
 Marché
“noir”
Est-ce que déboucher sur le marché secondaire est fatal pour l’avenir professionnel? Et sur le marché  noir ?
Faites un résumé du texte en 10-15 phrases.

Module 2. EXPLOITATION

Informez-vous (

1. !8=B0:A8G5A:85 ?@5>1@07>20=8O ?@8 ?5@52>45 ?@54;>65=89 A ?>4;560I83>, 4;O D@0=FC7A:>3> O7K:0 1>;55 E0@0:B5@=> C?>B@51;5=85 0:B82=>9 D>@;0 A ?>4;560I8B=>A8BAO : ?@54;>65=8OB>@KE C?>B@51;ONBAO ?5@5E>4=K5 3;03>;K B8?0: représenter, totaliser, assurer, absorber, fournir, employer, occuper 8 4@. @8 ?5@52>45 =0 @CAA:89 O7K: A;54C5B 8765=8O, 70@;0 =0 ?0AA82=CN, 0 D@0=FC7A:>5 ?>4;560I55 =0 @CAA:>5 >1AB>OB5;LAB2>, 0 B0:65 6=> 8A?>;L7>20BL 2K@065=85 «?@8E>48BLAO =0 4>;N».
0?@84;560I55 + ?5@5E>4=K9 3;03>; + ?@O5 4>?>;=5=85
0)  AD5@5 CA;C3 70=OB> 68% M:>=>3> =0A5;5=8O.
>1AB>OB5;LAB2> + ?0AA82=0O D>@;0 + ?>4;560I55
1) 0 4>;N A5:B>@0 CA;C3 ?@8E>48BAO 68% 0:B82=>3> =0A5;5=8O.

2. 5@52>4 :>=AB@C:F88 A 3;03>;>B>@K5 D@0=FC7A:85 3;03>;K =5@54:> 2KABC?0NB 2 A;C651=>9 DC=:F88, B5@OO ?@8 MB>5 >A=>2=>5 7=0G5=85. 0?@8; connaître .  MB>= 65B ?5@52>48BLAO 3;03>;03>, O2;ONI53>AO 4>?>;=5=85;5 connaître. @8 MB> 3;03>;0 A>>B25BAB2C5B 2@59 D>@;0 connaître (?@8 2>7@>A;0.

3. K@065=85 :>;8G5AB25==KE >B=>H5=89.
;O 2K@065=8O :>;8G5AB25==KE >B=>H5=89 2> D@0=FC7A:>;L7CNBAO A;54CNI85 A@54AB20:
0) 3;03>;K:
augmenter C25;8G820BLaugmenter, s'accroître, hausser, progresser C25;8G820BLAO; @0AB8diminuer CAB02;OBL atteindre 4>AB830BL
0 B0:65 :>=AB@C:F88:
être en baisse (en hausse, en chute) A=860BLAO (?>2KH0BLAO, ?040BL)
1) ?@8;030B5;L=K5:
important, considérable 7=0G8B5;L=K9croissant @0ABCI89décroissant A>:@0I0NI89AOsatisfaisant 4>AB0B>G=> 2KA>:89net O2=K9, 7=0G8B5;L=K9
2) =0@5G8O, ?@>872>4=K5 >B :0G5AB25==KE ?@8;030B5;L=KE, 0 B0:65:
de moins en moins 2A5 ;55
N.B. 1@0B8B5 2=8 3;03>;K C?>B@51;ONBAO A> A;54CNI830
diminuer/augmenter à 10.000 C7@0AB0BL 4> 10 BKAOGde
=0
2 ~ de 4 points
~ de 2 fois  ~ =0 4 ?@>F5=B0
~ 2 2 @070par 2se multiplier par 3 C25;8G820BLAO 2 3 @070de...àA...4>passer de 3% à 5%
passer de 10% à 6% C25;8G820BLAO A 3% 4> 5%
A>:@0I0BLAO A 10% 4> 6%
;O 2K@065=8O 4@>1=KE 25;8G8= 8A?>;L7CNBAO ACI5AB28B5;L=K5:
la moitié ?>;>28=0un (deux) tiers B@5BL (425 B@5B8)un quart, trois quarts G5B25@BL, B@8 G5B25@B8
8;8 G8A;8B5;L=K5:
un sur cinq >4=0 ?OB0O (:064K9 ?OBK9)neuf sur dix 452OBL 45AOBKE (452OBL 87 45AOB8)

4. K@065=85 ?@8G8==>-A;54AB25==KE A2O759.
@8G8==>-A;54AB25==0O A2O7L 65B 2K@060BLAO :0: ?@>ABK;01>9 entraîne 2K7K205B provoque B@51C5B exige, nécessite ?@82>48B : B> fait que >B@0605B reflète, traduit 45;05B (GB>-;.) 2>76=K1KB85, O2;5=85: Un évènement, un phénomène:  2K720=> est causé par, est dû (due) à O2;O5BAO A;54AB285 A... est lié à >1JOA=O5BAO s explique par 2K@0605BAO se traduit par >B@0605BAO (:0:81@07>AB>O==> C25;8G820NI0OAO M:>=>ABL 65=I8= 2K720=0 >BG0AB8 AB@59 AB>@>=K, >1JOA=O5BAO =54>AB0B>G=>9 AB018;L=>ABLN 4>E>4>2 A5AB 157@01>B8FK B@51C5B ?@>2545=8O 1>;55 381:>9 ?>;8B8:8 2 >1;0AB8 70=OB>AB8.
2B>872>4AB20 45;05B 2>76=K:@0I5=85 4>;8 =5:20;8D8F8@>20==>3> B@C40 =0 ?@54?@8OB8OE.
4=>9 87 ?@8G8= 157@01>B8FK A@548 ;>4568 O2;O5BAO >BACBAB285 ?@>D5A-A8>=0;L=>3> >?KB0.
! @0728B85@ ?>O2;5=85 =>2KE ?@>D5AA89, A>740=85 =>2KE 4>2 ?@>872>4AB20 8 C?@02;5=8O.
!=865=85 C@>2=O @>6405AB8 8 C25;8G5=85 A@54=59 ?@>4>;68B5;L=>AB8 687=8 2A5 >B@8F0B5;L=55 1C4CB >B@060BLAO =0 G8A;5==>AB8 8 ?>;>65=88 M:>=>3> =0A5;5=8O $@0=F88.


Module 3. BILAN DE VOS CONNAISSANCES

A vous de tester vos connaissances (

Traduisez les termes:

la durée d activité professionnelle, l espérance de vie, l emploi précaire, la main-d oeuvre, une profession libérale, l embauche, les débouchés, un cadre dirigeant, la féminisation de l emploi, le taux de chômage, un demandeur d emploi, les pouvoirs publics, le travail intérimaire, la population active

?@>872>4AB25==K9 AB06, AB018;L=>5 @01>G55 , 3>AC40@AB25==K9 A5:B>@, A>B@C4=8:8 ?@54?@8OB8O, 3>AC40@AB25==K9 A;C60I89, =05;L=5=85, D5@B=8:8 A@54=53> 725=0, @57@0AB, ?@>D5AA8>=0;L=>5 >1CG5=85

Déchiffrez les sigles:

l’I.N.S.E.E., l'A.N.P.E., les P.C.S., le CDD, le CDI

3. Complétez le texte en choisissant un des deux mots qui sont proposés:

Le chômage vient parfois du fait que les ... (études / qualifications) offertes par les ... (chercheurs d’emploi / demandeurs d’emploi) ne sont pas adaptées aux besoins des entreprises. Il faut alors mettre en place ... (une formation / un entraînement) correspondant aux nouveaux besoins économiques et aux nouvelles ... (techniques / théories) de production. D’autre part, les causes du chômage sont à chercher dans le ... (niveau / degré) d’activité des entreprises: ... (débouchés / sorties) limités, ... (fabrication / productivité) insuffisante, faible ... (ressource / rentabilité).

A vous de traduire (

4. Traduisez les textes oralement:

LE TELETRAVAIL¹, UN HANDICAP POUR L'ORGANISATION
DANS L'ENTREPRISE
Pour les uns, c'est l'invention sociale du siècle, qui doit apporter autonomie aux salariés et souplesse aux entreprises. Pour les autres, c'est une régression complète, qui conduit à une précarisation des salariés.
Rendu possible par les nouvelles technologies (informatique, télécommunications), le télétravail ne touche encore qu'un nombre limité de personnes, essentiellement des experts indépendants, des cadres dirigeants, des employés de bureau... Selon une étude de l'institut allemand Empirica, 1% seulement de la population active française serait concernée par cette nouvelle forme d'organisation du travail, contre 2,2% en Grande-Bretagne et 0,5% en Allemagne.
Si le télétravail se répand si lentement, c'est qu'il n'a pas totalement convaincu de ses avantages. Il permet certes aux entreprises d'économiser sur les loyers, de gagner en
productivité. Mais il comporte aussi de nombreux aspects négatifs. D'abord des coûts élevés, mais surtout une destructuration de l'organisation du travail. Peu à peu, les salariés ne connaissent plus leur rôle, leur place, leur statut et souffrent d'un isolement croissant. Alors que les entreprises cherchent à gérer des organisations de plus en plus complexes, capables d'évoluer, le télétravail impose de déterminer des tâches simples, ne nécessitant aucune coopération avec l'extérieur. Si le télétravail doit s'étendre, il le fera seulement à condition que les entreprises adoptent une structure plus souple qui leur permettra de maîtriser la coopération à distance.
__________________________________
¹ Le télétravail consiste à rester chez soi et à communiquer avec l’entreprise dont on est
salarié, par l’intermédiaire d’un terminal d’ordinateur.

LES ETATS-UNIS FONT L'ELOGE DU «VIEILLISSEMENT ACTIF»
Le vieillissement de la population du monde industriel devient de plus en plus préoccupant. Ce phénomène s'explique par la baisse de la fécondité, depuis plusieurs décennies déjà, et surtout aujourd'hui par l'augmentation constante de l'espérance de vie. Parmi les solutions possibles de ce problème, les Etats-Unis ont présenté à leurs partenaires du G 7 leurs travaux sur le «vieillissement actif». Un concept qui «reflète le désir et la capacité de beaucoup de personnes âgées de rester impliquées dans des activités économiques et sociales productives». Ce désir démontre que «les stéréotypes de personnes âgées improductives et dépendantes sont injustes». Il ne s'agit pas seulement d'augmenter l'âge de la retraite, mais d'encourager, sur une base individuelle, des activités d'assistance aux familles, aux enfants, aux personnes dépendantes. De nombreuses études montrent en effet que l'assistance à la vieillesse dépendante sera, à l'avenir, l'un des secteurs créateurs d'emploi.
L'Europe est, pour sa part, loin de partager l'optimisme américain concernant le «vieillissement actif». 21% de la population de l'Union est déjà âgée de 60 ans et plus (16% aux Etats-Unis) et ce pourcentage pourrait monter jusqu'à 40% en 2050. Il y a de quoi être préoccupé car des études montrent que «60% des dépenses de santé d'un individu, tout au long de sa vie, sont concentrées dans l'année qui précède son décès». Or, d'ici à 2025, le nombre de décès annuels devrait progresser de 17, 5%. En Italie, les retraités atteindraient près de 80% des actifs d'ici au milieu du siècle prochain. Une situation que pourrait bien connaître la France, si l'âge de la retraite n'est pas modifié.
Il est évident qu' «aucune intervention politique prise isolément n'a pas de chance de changer grand-chose à la charge économique d'une population vieillissante, la recherche se concentrera probablement aussi sur une combinaison de mesures susceptibles d'être plus efficaces et politiquement plus faciles à mettre sur pied».
_____________________
fécondité (f.)  74.: :>MDD8F85=B @>6405AB8, ?>:070B5;L D5@B8;L=>AB8
décès (m.)  A=G8=0

LE TEMPS PARTIEL, UNE NOUVELLE FORME DE PRECARITE
Depuis le milieu des années 70, lentement mais sûrement, le travail à temps partiel gagne du terrain dans l'Hexagone¹. De 10% en 1982, la part des emplois à temps partiel au sein de la population active occupée (hors chômeurs) est passée à 12,5% en 1992. Cette progression s'est brutalement accélérée ces dernières années, puisqu'en deux ans, la part du temps partiel a presque atteint 15%. Un nombre croissant d'emplois créés le sont à temps partiel.
Qui travaille à temps partiel? Essentiellement des femmes: 80% du total des actifs à temps partiel. Cette prédominance féminine est souvent expliquée par le souhait exprimé par de nombreuses femmes de travailler à temps partiel permettant de mieux équilibrer vie familiale et vie professionnelle.
Mais cette vision positive du temps partiel ne reflète pas toute la réalité. Le gros des postes à temps partiel se trouve dans le secteur des services et plus particulièrement dans les services directs aux particuliers (coiffeurs, serveurs, femmes de ménage, etc.). Or, dans tous ces secteurs, le développement du temps partiel répond d'abord à une exigence des employeurs qui imposent des horaires irréguliers, variables en fonction de la demande ce qui compromet les avantages de la journée réduite.
Le temps partiel apparaît de plus en plus souvent comme un travail précaire: un quart des contrats à durée déterminée correspondent à des postes à temps partiel. Dans ces conditions, rien d'étonnant que les emplois à temps partiel soient pour la plupart peu qualifiés. Près de 70% concernent des employés ou des ouvriers, moins de 8% des cadres et des professions intellectuelles supérieures. «Dans les entreprises, accéder au statut de cadre, et le garder, est encore difficilement compatible avec les horaires réduits», constate l'I.N.S.E.E.
Le temps partiel est donc loin d'être la panacée en matière d'emploi. Selon l'INSEE, il «semble lié à la recherche d'un partage plus efficace du travail peu qualifié».
_______________________________
¹ L’Hexagone = la France

LE CHOMAGE A ENCORE DE BEAUX JOURS DEVANT LUI
(Opinion de H.de Jouvenel, directeur de la revue “Futuribles”)
L’espoir que la reprise entraînera une réduction du chômage est une illusion.. Rien ne permet d’affirmer que la croissance économique s’élèvera et se maintiendra à un niveau suffisamment haut pour rendre possible une importante création d’emplois. Certes, l’amélioration de la situation des années 1986-90 s’est accompagnée de la création d’environ 800.000 emplois. Mais il s’agissait essentiellement d’emplois “atypiques” (apprentissage, stage, contrat à durée déterminée, intérim, sous-emploi, temps partiel); les emplois à temps plein à durée indéterminée ont diminué de 18,3 à 17,2 millions! En examinant une plus longue période, il faut constater qu’entre 1973 et 1993, le P.I.B. a augmenté de plus de 70% alors que le volume d’emplois est demeuré presque stable passant de 21,3 en 1973 à 21,8 millions en 1993!
En effet, la relation entre croissance économique et l’emploi n’est plus ce qu’elle était: en raison assurément de la mondialisation de l’économie et d’une âpre compétition internationale.
Un autre élément d’explication du chômage provient de l’augmentation de la population active. Pourtant, l’entrée dans la vie active des jeunes Français intervient de plus en plus tard et l’âge de cessation d’activité professionnelle ne cesse de baisser, en dépit de l’allongement de la durée de vie moyenne. Il faut observer que les taux d’activité, y compris des personnes de 30 à 49 ans, sont faibles. La France connaît à la fois un taux de chômage très élevé et des taux d’activité très bas.
A système économique et social inchangé, même avec une amélioration conjoncturelle, le chômage pourrait bien dépasser 15% de la population active en l’an 2000. Cela veut dire qu’un Français sur trois sera alors au travail, les deux autres à la charge de la protection sociale.
La solution est à chercher du côté de la politique fiscale dont la réforme semble nécessaire.

5. Traduisez le texte par écrit:

LE TRAITEMENT “SOCIAL” L’EMPORTE EN EUROPE
Dépenses “passives”, dépenses “actives”. Depuis plusieurs années, ces deux catégories servent à mesurer et à évaluer les politiques de l’emploi. Ainsi, on distingue le traitement “social” qui comprend des mesures de garantie de revenus (indemnisation des chômeurs, préretraites), dites “passives”, et le traitement économique qui comprend des mesures “actives” (formation, dispositifs pour les jeunes, aides à l’embauche, etc.) dont la vocation est d’agir sur le marché du travail et de favoriser l’emploi.
Cette classification permet de comparer les stratégies de lutte contre le chômage mises en oeuvre dans différents pays. C’est d’ailleurs, à partir de cette nomenclature que l’O.C.D.E.¹ suit, depuis 1985, l’évolution des politiques de l’emploi.
Une tendance majeure se dégage depuis 1990: la part des dépenses actives est en régression dans la plupart des pays européens. La montée du chômage est au coeur de cette évolution, car l’accroissement du nombre de demandeurs d’emploi se traduit mécaniquement par une augmentation des dépenses passives d’indemnisation et une réduction des dépenses actives. Le phénomène a frappé tous les pays à l’exception du Danemark, où la baisse du chômage a permis une progression des dépenses actives.
Seconde tendance forte: la hausse du chômage s’est partout conjuguée à des politiques d’économies budgétaires. Réduction de la durée et du montant des prestations, contrôle plus strict des bénéficiaires. A des degrés divers, toutes ces démarches ont été engagées dans l’Union depuis 1990. Ces politiques ont eu pour effet immédiat la réduction des dépenses passives. Selon les pays, elles ont également agi sur le niveau de la politique active.
Parallèlement à ces réformes, et conformément aux recommandations des experts de l’O.C.D.E., les Etats membres ont engagé des démarches “d’activation des dépenses
passives”. Cette mutation consiste à utiliser les prestations chômage comme subventions à l’emploi. La mise en oeuvre de ces stratégies reste délicate. C’est que l’efficacité des mesures actives n’est pas convaincante pour tout le monde. Certains croient que les politiques actives ont pour effet la rotation des postes et des emplois bien plus que la baisse du chômage. Le récent échec du modèle suédois ajoute à ce scepticisme. L’ampleur de la politique active dans ce pays était jugée comme le principal facteur de la faiblesse du chômage. Or, depuis 1990, son taux de chômage a été multiplié par quatre et la Suède a été obligée de réduire fortement ses dépenses actives.
Les experts de l’O.C.D.E. insistent sur une “complémentarité”et une “interaction” des politiques actives et passives ainsi que sur le rôle joué par les services publics de l’emploi (A.N.P.E … pour prendre l’exemple de la France) dans le soutien à la recherche active d’un emploi.
_________________________________
¹ L’O.C.D.E. – l’Organisation de coopération et de développement économique

A vous de jouer avec les statistiques (

 6. a) Après avoir étudié ces diagrammes de la répartition de la population française en classes d’âge, dites comment ont changé les rapports quantitatifs entre différentes générations:
moins de 20 ansplus de 65 ansde 20 à 65 ans
b) Les sociologues français affirment: “La population française augmente mais vieillit”. Projetez, dans cette optique, comment vont changer les secteurs du “camembert” ci-dessus et quels effets sur la population active aurait le vieillissement de la population totale.

7. Commentez le tableau qui présente les évolutions de la répartition de la population active par secteur. Formulez votre avis sur les causes de ces évolutions.

Secteurs 1906 1936 1954 1962 1975 1982 1999Primaire 44,0  37,9 28,0 21,0 10,1 8,4 5,0Secondaire 29,5 30,6 36,8 39,5 38,5 33,5 27,0Tertiaire 26,5 31,5 35,2 39,5 51,4 58,1 68,0
A vous de parler et de débattre (

8. Etes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes? Justifiez vos réponses.
Modèle: Les chômeurs ne font pas partie de la population active. Vrai
Faux
C’est faux. En effet, selon la définition de la population active, à savoir: “ce sont ceux qui travaillent ou sont en recherche d’un travail rémunéré”, les chômeurs doivent être comptés dans la population active.

1. La France connaît la diminution de la population active.
2. La création d’emplois à temps partiel est l’unique solution dans l’action contre le
chômage.
3. C’est le progrès technologique qui est responsable du chômage.
4. Etre patron de son entreprise est une garantie de sécurité.
5. Les femmes sont plus nombreuses dans le secteur tertiaire.
6. Le secteur tertiaire emploie surtout la main-d’oeuvre sous-qualifiée.
7. Le télétravail est un emploi d’avenir.

9. En vous appuyant sur les textes de cette unité faites une courte synthèse sur les sujets suivants:

Les tendances de l’emploi en France.
La situation sur le marché du travail français.
Les politiques de l’emploi en France.

Exposez en 3 minutes votre point de vue personnel sur les sujets suivants:

Les avantages et les inconvénients de la situation salariale et de la situation indépendante.
Est-ce que les situations sur le marché du travail en Russie et en France sont semblables?

















Vocabulaire

baby-boom (m.)0=3.: 27@K2 @>6405AB8chômage (m.)
~ de courte durée
~ de longue durée
~ global 157@01>B8F0
:@0B:>2@5B8F0
4>;3>2@5B8F0
>1I0O G8A;5==>ABL 157@01>B=KEcontrat (m.) de travail
~ à durée déterminée (CDD)
~ à durée indéterminée (CDI)B@C4>2>9 4>3>2>@
A@>G=K9 B@C4>2>9 4>3>2>@
15AA@>G=K9 B@C4>2>9 4>3>2>@embauche (f.)=0QABL
2) @01>G55 , @01>B0
=5?>AB>O==0O @01>B0
?>AB>O==0O @01>B0
?@5AB86=0O @01>B0
2@5B0 ~ à temps plein
~ à temps partiel
~ à mi-temps @01>G55  A ?>;=KG8;=KG8;>28=>9 @01>G53> 4=Odébouché (m.)

demande (f.)
~ d emploi
fonctionnaire (m.)
formation (f.)74.: A?@>A =0 @K=:5 B@C40, ?@54;>65=85 @01>BK
A?@>A
?>8A: @01>BK
3>AC40@AB25==K9 A;C60I89
>1@07>20=85licenciement (m.)
main-d oeuvre (f.)C2>;L=5=85
@01>G0O A8;0marché (m.)
~ du travail
~ primaire
~ secondaire@K=>:
@K=>: B@C40
?5@28G=K9 @K=>:
2B>@8G=K9 @K=>:maternité (f.)
natalité (f.)
niveau (m.) de formation
@>6405ABL
C@>25=L >1@07>20=8Ooffre (f.)
~ d emploi
P.C.S. (professions et catégories socio-professionnelles)?@54;>65=85
?@54;>65=85 @01>BK
?@>D5AA88 8 A>F80;L=>-
?@>D5AA8>=0;L=K5 :0B53>@88personnel (m.)HB0B, A>B@C4=8:8population (f.)
~ active
~ rurale
~ totale
~ urbaine=0A5;5=85
(M:>=>5 =0A5;5=85
A5;LA:>5 =0A5;5=85
>1I0O G8A;5==>ABL =0A5;5=8O
3>@>4A:>5 =0A5;5=85préretraite (f.)
prime (f.)
public,-que 4>A@>G=K9 CE>4 =0 ?5=A8N
?@51I5AB25==K9,-0O
2. 3>AC40@AB25==K9, -0Osecteur (m.)
~ primaire
~ secondaire
~ tertiaire
~ privé
~ public
~ compétitif
~ vulnérableA5:B>@ (M:.)
?5@28G=K9 A5:B>@
2B>@8G=K9 A5:B>@
A5:B>@ CA;C3
G0ABK9 A5:B>@
3>AC40@AB25==K9 A5:B>@
:>=:C@5=B>A?>A>1=K9 A5:B>@
CO728@sécurité (f.)
~ de l emploi
~ du revenu
statut (m.)74.: AB018;L=>ABL
?>AB>O==0O @01>B0
AB018;L=K9 C@>25=L 4>E>4>2
74.: AB0BCA @01>B=8:0 3>A?@54?@8OB8Otaux (m.)
~ d activité
~ de chômage AB5?5=L, C@>25=L, B5F5=B
C@>25=L (M:>=>9) 0:B82=>AB8
C@>25=L 157@01>B8FKtélétravail (m.)2=5>D8A=0O @01>B0 A 8A?>;L7>20=851O70B5;L=K5 >BG8A;5=8O
?>4>E>4=K9 =0;>3
35@1>2K9 A1>@
=0;>3 =0 4>102;5==CN AB>8ABL
753
?@O9 =0;>3
:>A25==K9 =0;>3
2A5>1I89 A>F80;L=K9 =0;>3
=0;>3 =0 ?@81K;L
6. Trouvez dans la colonne droite les expressions synonymiques à celles de la colonne gauche:

frapper d’impôt le revenu
acquitter un impôt
prélever un impôt
exempter d’impôt
augmenter la pression fiscale
alléger la pression fiscale  alourdir les impôts
exonérer d’impôt
payer un impôt
imposer le revenu
réduire les impôts
percevoir un impôt 
Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit :

Depuis vingt ans (1980-2000), le revenu primaire brut des ménages a augmenté de plus de deux fois. Ce chiffre serait assez rassurant s'il ne s'agissait pas là d'une analyse globale, macro-économique, qui met tous les groupes sociaux dans une catégorie unique (les ménages) sans prendre en considération la diversité des cas souvent frappante.
La différence entre les revenus primaires est souvent très grande même si on ne parle que de revenus salariaux. C'est que l'éventail des salaires est très large en France. Il y a un écart sensible entre un manoeuvre smicard qui touche un salaire annuel de 70.000F et un cadre dirigeant d'entreprise qui a une rémunération largement supérieure à 700.000F par an, certaines entreprises privées étant beaucoup plus généreuses que la moyenne.
Les estimations des salaires des cadres sont faussées, entre autres choses, par les avantages en nature (logement de fonction, voiture, remboursements des frais de repas, de téléphone privé, des activités sportives etc.) dont le cumul peut représenter le tiers du salaire total.
Dans les revenus non-salariaux la moyenne varie de un à sept entre la mieux rémunérée des professions libérales et le plus modeste des artisans ou commerçants.
Au sein d'une même profession, les situations individuelles font apparaître des écarts considérables. Il y a des médecins généralistes qui gagnent le SMIC (le Salaire minimum interprofessionnel de croissance) (tandis que la moyenne mensuelle est de 27.000F) et des architectes ou des restaurateurs de renom percevant des sommes très élevées.
Il faut préciser que les montants officiels des revenus sont probablement sous-estimés, du fait d'une évasion fiscale plus facile que dans les professions salariées.
Plus que le montant brut de la feuille de paie des salariés ou la rémunération des non-salariés ce sont les revenus réellement disponibles de chacun qu'il est intéressant de connaître. En effet, c'est ce dernier qui détermine le pouvoir d'achat des ménages et leur niveau de vie.
Pour calculer les revenus disponibles, il faut ajouter aux revenus bruts du travail ceux de la propriété (loyers, dividendes, intérêts), puis déduire les cotisations sociales (Sécurité sociale, chômage, vieillesse) et les impôts directs prélevés sur ces revenus. Le résultat de ces opérations, effectuées pour les différents membres du ménage, constitue le revenu primaire du ménage. La prise en compte des prestations sociales (revenu secondaire) reçues par les différents membres de la famille (allocations familiales, remboursements de maladie, indemnités de chômage, pensions de retraire, etc.) permet ensuite de déterminer le revenu disponible du ménage.
Ces différentes étapes illustrent la complexité des transferts sociaux et leur influence considérable sur le pouvoir d'achat des Français. En effet, les cotisations sociales, retenues en pourcentage sur les salaires et redistribuées ensuite sous forme de prestations sociales, représentent en moyenne un tiers du revenu primaire des ménages. Leur part varie de 4% pour les cadres supérieurs à 73% pour les inactifs. Ce mécanisme a été conçu comme un transfert des personnes bien portantes vers les malades, des ménages sans enfants vers les familles, des salariés vers les chômeurs et des actifs vers les retraités. La mise en place de ce mécanisme fait que l'éventail des revenus disponibles est beaucoup plus resserré que celui des revenus primaires.
Les aides sociales permettent de survivre aux démunis qui sont privés d'autres ressources de vie. En 1988, a été créé le Revenu minimum d'insertion (RMI). C’est une allocation différentielle. Elle est versée en fonction des autres ressources de toute nature dont dispose déjà la famille ou la personne. Elle représente donc la différence entre le minimum de revenu garanti par la loi pour chaque type de foyer et le montant de ces ressources. Le RMI est soumis à deux autres conditions : résider en France et être âgé de plus de vingt-cinq ans, sauf dans le cas de jeunes avec enfant. Etant donné la nature différentielle de l’allocation, son montant moyen versé est de 1950 francs par mois. Seulement 9% des bénéficiaires touchent un RMI complet. Les allocataires sont souvent des chômeurs de longue durée. Mais pour la plupart, ce sont les personnes proches de l’emploi bien que souvent ils ne parviennent à l’obtenir que sous ses formes les plus dégradées.
Le problème des pauvres se pose avec évidence. Ainsi, en 1996, 10% des ménages (c’est-à-dire, 2,4 millions) percevaient un revenu inférieur au seuil de pauvreté défini par l’Union européenne (pour la France, c’est le revenu inférieur à 3.300F par mois). Ils sont "pauvres" non seulement parce qu'ils manquent d'argent, mais aussi parce qu'ils sont écartés du mode de vie jugé normal par la société dans laquelle on vit.
Mais "la pauvreté" c'est aussi une notion subjective. Or, selon un sondage réalisé par l'institut Ipsos Opinion, 42% des personnes interrogées bouclent tout juste leur budget.

Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu’il faudra
conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Quelles catégories pouvez-vous confronter selon les écarts des revenus?
2. L'évaluation de quels écarts peut être considérée comme faussée ou sous-estimée?
3. Pourquoi les revenus du travail ne sont-ils pas déterminants pour l'évaluation
du pouvoir d'achat des Français?
4. Sur quel principe repose le mécanisme des transferts sociaux?
5. Qui est considéré comme pauvre en France?

4. Lisez et commentez les équations suivantes :

Revenu du travail + Revenu du capital =Revenu primaire
Revenu primaire -Impôts et cotisations sociales +Revenus de transfert
= Revenu disponible
4. Faites un résumé du texte en 10-15 phrases.


Texte 2. LES CONDITIONS DE VIE ET LA CONSOMMATION
DES FRANÇAIS
______________________________________

Préparez-vous (

a) Dégagez les adjectifs à partir desquels sont formés les verbes :

Modèle : s'élargir - devenir large
renforcer – rendre fort

s'allonger, s'aggraver, se ralentir, s'affermir, s'enrichir, rassurer, embellir, affaiblir, alourdir, alléger

b) Associez les verbes ci-dessus aux noms suivants :

la tendance, la progression, la durée, la crise, la situation, la pression, les impôts, la population

2. Complétez les colonnes du tableau ci-dessous:

Nom désignant l’action Verbe Nom désignant l’agent - vendre - achat -  - - -  consommateur - produire - utilisation - - - - soldeur
3. La qualité de la vie peut être caractérisée selon des critères différents. En voilà quelques uns: niveau (m.) de vie, mode (m.) [le train (m.)] de vie, cadre (m.) de vie, coût (m.) de la vie, ressources (f.pl.) de vie. a) Faites correspondre à chacun de ces critères sa définition.:

… c’est l’entourage, le milieu physique ou humain dans lequel on vit.
… c’est la forme particulière d’existence choisie par un individu, un ménage relativement aux dépenses de la vie courante que permet leur situation.
… c’est la qualité de biens et de services que le revenu d’un individu (d’un groupe social ou d’une nation) lui permet d’acquérir.
… c’est l’ensemble des dépenses concernant les biens et services d’un budget
… ce sont les moyens pécuniaires, matériels d’existence.

b) Associez les adjectifs aux termes que vous avez définis:

haut, bas, décent, humiliant, actif, sain, calme, large, réduit, urbain, rural, familial, privé, professionnel, élevé, croissant, limité

4. Trouvez dans la colonne droite le contraire des mots et expressions de la colonne gauche:

immeuble (m.) collectifproduit (m.) de consommation courante dépenses (f.pl.)acquisition (f.) vente (f.)épargne (f.) objet (m.) de luxebas (m.) de gamme haut (m.) de gammemaison (f.) individuelle période (f.) de prospéritélocataire (m.) d’un logement propriétaire (m.) d’un logementannées (f.pl.) de crise
Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit:
Depuis les années de prospérité (1945-1975), les Français se sont fait l'image d'un mode de vie auquel ils pourraient accéder grâce aux possibilités offertes par la "société de consommation". Or, pour beaucoup d'entre eux cette perspective a été compromise par la crise économique.
Ainsi, être propriétaire de son logement est un rêve de la majorité des Français. En vingt ans, le nombre de propriétaires a augmenté de 65%. Mais, pour la majorité absolue des Français, l'achat d'un logement se fait à crédit et, malgré les formules avantageuses des crédits, l'endettement des familles s'aggrave. Quant aux familles modestes, elles occupent des logements sociaux qui sont pour l'essentiel des HLM (les habitations à loyer modéré) en immeuble collectif.
Les logements se sont beaucoup modernisés depuis les années 70. 80% ont tout le confort contre 47,7% en 1975. Pratiquement tous les foyers ont un réfrigérateur, un téléviseur, un lave-linge et un téléphone. Un foyer sur deux a un magnétoscope. Le micro-ordinateur devient de plus en plus courant. Les appareils électroménagers toujours diversifiés font leur entrée dans la vie quotidienne. Pourtant, les dépenses consacrées à l'équipement du logement sont en baisse et correspondent le plus souvent à un renouvellement du matériel hors d'usage.
La voiture n'est plus un objet de luxe. Presque tout le monde en a une, quel que soit le milieu social. 28,4% des ménages disposent d’au moins 2 voitures. Mais pour des raisons d'économie, le nombre de grosses et même moyennes voitures est en diminution au profit des petites voitures. Les Français achètent plus souvent des voitures d'occasion et les gardent assez longtemps. L'augmentation du prix de l'essence fait que le kilométrage annuel est faible (entre 10.000 et 15.000 km par an) et explique le succès des moteurs Diesel, car le gazoil est nettement moins cher.
Pour le reste, la France s'inscrit dans la tendance qui est propre à tous les pays industriels: la part du budget consacrée aux besoins élémentaires (alimentation, habillement) est en baisse, l'intérêt du consommateur se déplaçant vers les biens "de luxe": loisirs, santé.
La répartition des budgets n'est pas la même pour tout le monde: elle varie selon la catégorie sociale du ménage, sa composition, son âge. Ainsi, l'alimentation est un poste plus important dans le budget des ouvriers que dans celui des classes moyennes, même lorsque le niveau de ressources est identique. Les classes moyennes et aisées consacrent plus d'argent aux loisirs culturels, aux activités sportives et aux résidences secondaires. Les jeunes couples investissent davantage dans l'équipement ménager. Les ménages d'âge moyen ont beaucoup de dépenses de services (éducation et loisirs des enfants) et de logement (remboursement des emprunts). Les personnes âgées ont un poste de logement et d'équipement faible, mais de grosses dépenses de santé. Quant aux célibataires, ils dépensent peu pour l'équipement de leur logement, sauf pour la hi-fi, et beaucoup pour leurs sorties. Leur budget "loisirs et culture" est le double de celui des personnes mariées, un tiers de leur budget est consacré à l'achat de vêtements.
En moyenne, les Français dépensent plus de 87% de leur revenu. Le reste constitue l'épargne: financière et non financière. Normalement, les mouvements du taux d'épargne accompagnent ceux du pouvoir d'achat. En effet, pendant la période de croissance économique et de forte augmentation du pouvoir d'achat, le taux d'épargne était passé de 12% à 20,2%. Il a baissé presque de moitié entre 1982 et 1987 et n’était plus que de 10% vers la fin des années 80. On a assisté, en 1990-1996, à une légère reprise de l'épargne (12%-14%), mais cette dernière reprise semble traduire l'inquiétude des Français face à l'instabilité de leur situation économique et professionnelle. Selon un sondage Ipsos Opinion, plus de deux Français sur trois (69%) estiment que la France est encore pour un moment dans une situation de crise.
L'époque moderne fait apparaître un nouveau type de consommateur. Sa première préoccupation: la recherche du meilleur rapport qualité-prix. Il cherche à optimiser ses dépenses. Que le même client achète dans le haut et le bas de gamme n'est plus une chose extraordinaire. Ni que les catégories même très aisées attendent les périodes des soldes pour faire leurs achats. Rationnel, il veut que le produit soit attrayant sans être plus cher.
Il est économe non seulement de son argent mais aussi de son temps. Il apprécie la rapidité des services (ce qui explique le succès des fast-food et de nouvelles formules de vente: par correspondance, commerce électronique) et n'admet pas qu'un produit lui fasse perdre du temps (les produits surgelés et instantanés constituent un des rares secteurs en développement dans l'alimentation). La facilité d'utilisation est un critère important dans ses choix. Il privilégie les appareils au régime automatique
Toutefois, responsabilisé dans son travail et conscient de l'instabilité de sa situation, il éprouve le besoin de maîtriser de nouvelles techniques. La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle devenant floue, il accepte chez lui les équipements à double finalité, personnelle et professionnelle (ordinateurs, téléphones mobile et Bi-Bop, fax sont déjà banalisés). Pour ne pas se perdre dans un environnement culturel en perpétuelle évolution, il utilise volontiers les nouvelles sources d'information et de connaissances que le multimédia met à sa portée (ordinateurs avec lecteur CD-Rom, chaîne câblée de télévision) sans négliger les moyens traditionnels (musées, cinéma, théâtre, lecture).
Il ne veut plus consommer de produits qui ne font pas preuve de leurs bienfaits, la santé étant une valeur centrale. Son intérêt croissant pour les activités sportives est dû non seulement à l'attention qu'il porte à sa forme. Pour lui, l'exercice physique doit rimer avec la détente. C'est une manière de joindre l'utile à l'agréable. Trop individualiste, il préfère le vélo, l'équitation, le parapente ou la planche à voile aux activités collectives organisées. D'autre part, inquiet face à l'environnement instable, il recherche de la sécurité dans les activités qui renforcent les liens familiaux, favorisent les relations entre générations et des contacts par affinités. Il est très favorable à l'idée de passer les vacances chez les parents ou des amis (54% en hiver, 36% en été).
Son besoin de sécurité se traduit aussi par la préférence du produit écologique. Il s'intéresse non seulement au produit en utilisation, mais aussi à sa sécurité écologique aux stades de fabrication et de destruction.
Pourtant, son pragmatisme n'exclut pas le besoin d'évasion et de rêve. Ce désir s'exprime à travers le voyage et le high-tech. Ce besoin est, selon les experts des comportements des consommateurs, "un axe de recherche à ne pas négliger dans la définition d'un produit, d'un mode de distribution ou d'une stratégie de communication".
Face à ce consommateur austère et exigeant, les experts sont unanimes: la reprise de la consommation viendra moins de la demande que de l'offre.

Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu’il faudra conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions :

La consommation des Français, quelle tendance générale suit-elle?
Quelle influence la composition des ménages et leur situation socioprofessionnelle
ont-elles sur la répartition de leurs budgets ?
3. Comment la crise économique modifie-t-elle les dépenses des Français ?
Quels sont les comportements des Français relatifs aux crédits (consommation,
immobilier) ?
Comment évoluent les mouvements de l’épargne en France ?
Quelles nouvelles tendances se manifestent dans la consommation des Français ?
4. En complétant le tableau faites le portrait-robot du consommateur moderne. Vous
pouvez vous référer au texte pour trouver la manifestation des traits de ce portait :

RationnelEconome :
de son argent
de son tempsMotivé dans son travailPréoccupé :
de sa forme physique
de sa santé
de sa sécuritéIndividualisteRêveurAutres…
5. Faites un résumé du texte en 10-15 phrases.

Module 2. EXPLOITATION

Informez-vous (

5@52>4 :>=AB@C:F89, A>45@60I8E ?@8G0AB85.
Participe présent 65B 2E>48BL 2 A>AB02 ?@>AB>3> ?@8G0AB=>3> >1>@>B0 8;8 01A>;NB=>9 ?@8G0AB=>9 :>=ABC:F88. =8 >B;8G0NBAO B5 2 ?@54;>65=8OE A 01A>;NB=>9 ?@8G0AB=>9 :>=AB@C:F859 84;560I8E, 0 A ?@8G0AB=K1>@>B>4=>. !@02=8B5:

L alimentation l an dernier a accusé sa plus forte chute depuis 1986 baissant de 0,7% en volume sur 80 marchés (?@>AB>9 ?@8G0AB=K9 >1>@>B).La part du budget consacrée aux besoins primaires est en baisse, l intérêt des consommateurs se déplaçant vers les loisirs et la santé (01A>;NB=0O ?@8G0AB=0O :>=AB@C:F8O)
@>AB>9 ?@8G0AB=K9 >1>@>B ?5@52>48BAO =0 @CAA:89 O7K: ?@8G0AB=K@>B>;NB=0O ?@8G0AB=0O :>=AB@C:F8O 65B 2K?>;=OBL 2 ?@54;>65=88 A;54CNI85 DC=:F88: ?@840B>G=>5 ?@8G8=K (?@8G=>5 ?@54;>65=85, :>B>@>5 8?>;=ONI55 7=0G5=85 (?@8=0 AB>8B 2 :>=F5 ?@54;>65=8O. 0?@8B@518B5;L ?@54?>G8B05B B>20@K, :>B>@K5 4>:070;8 A2>5 1;03>B2>@=>5 2;8O=85 =0 74>@>2L5 G5;>25:0, B0: :0: 74>@>2L5 O2;O5BAO B5?5@L >A=>2=>9 F5==>ABLN.
Cette tendance s est affermie vers 1991, le taux d épargne s installant à 12,4%. 
-B0 B5=45=F8O CA8;8;0AL : 1991 3>4C, ?@8 MB>25=L A15@565=89 A>AB028; 12,4%.
1>@>BK A ?@8G0AB8565=8O, 3CB 85 8;8 CABC?8B5;L=>5 7=0G5=85. 0?@8A:>;L:C >?;0B0 B@C40 @01>B=8:>2 @C:>2>4OI53> 725=0 G0AB> 7=0G8B5;L=> 2KH5 A@54=59, >=8 ?>;CG0NB >G5=L  A>F80;L=KE ?>A>189.
Très présentes sur le marché du travail, les femmes souffrent souvent d une
discrimination professionnelle.  @8 B> (E>BO) G8A;> 65=I8= =0 @K=:5 B@C40 >G5=L 25;8:>, >=8 G0AB> AB@040NB >B 48A:@859 ?@>D5AA8- >=0;L=>9 687=8.

2. 5@52>4 >1>@>B0  ne & plus que .
1>@>B ne & plus que =>A8BL >3@0=8G8B5;L=K9 E0@0:B5@ 8 A>>B25BAB2C5B =0@5G8N seulement. 0@5G85 plus 85, 0 2@55 7=0G5=85. A;8 2@59 ?5@8>4 2 ?@54;>65=88 >1>7=0G5=, B> MB> =0@5G85 ?@8 ?5@52>45 >?CA:05BAO. @8 >BACBAB288 B0:>3> >1>7=0G5=8O, >=> ?5@52>48BAO :0: «2 =0AB>OI55 2@5 2@5@>8B 3;03>;). 0?@8B@51;5=85 A0E0@0 7=0G8B5;L=> A>:@0B8;>AL 8 2 =0AB>OI55 2@5AB02;O5B B>;L:> ?>;>28=C >B C@>2=O 1970 3>40.
Le taux d épargne ne représentait plus que 10% vers la fin des années 80.  
:>=FC 80-E 3>4>2, C@>25=L A15@565=89 A>AB02;O; B>;L:> 10%.
K@065=85 :>;8G5AB25==KE >B=>H5=89 (A@02=5=85 25;8G8=).
'B>1K A@02=8BL 425 25;8G8=K, 2> D@0=FC7A:>;L7CNBAO A;54CNI85 A@54AB20:
0) ?@8;030B5;L=K5:
supérieur à = plus élevé (important, etc.) que&  2KH5, G5@>4A:8E 68B5;59 2KH5, G5B@51;OBLAO :>;8G5AB25==K5 ?>:070B5;8. 0?@8B=8:0 @C:>2>4OI53> 725=0 65B 2 45AOBL @07 ?@52KH0BL 70@?;0BC @01>G53>.

1) ?@54;>38:
au-dessus de& 2KH5au-dessous de& =865  0?@84C A@54=OO >?;0B0 B@C40 @01>B0NI8E 2 @568;=>3> @01>G53> 4=O =0 G0AB=>;LH5, G5E>48BL 4> 42CE (B@5E) @07représenter la moitié (un tiers, un quart) 1KBL 2 420 (B@8, G5BK@5) @070 AB02;OBL ?>;>28=C (B@5BLN, G5B25@BCN G0ABL) 0?@89 4>AC3 2 420 @070 1>;LH5, G51=K5:
représenter un cinquième de& A>AB02;OBL 1/5 >B& être égal à trois dixièmes de& 1KBL @02=KB& 
2 ?@54;>65=8OE B8?0:
L écart entre A. et B. est de 30% 07=8F0 AB02;O5B 30%L écart entre A. et B. est de un à trois (quatre, etc.). 2KH5 (=865) . 2 B@8 (G5BK@5 8 B.4.) @070, . 8 . A>>B=>AOBAO :0: 1:3 (4 8 B.4.)
0?@8872>4AB25, B>@3>2;5 8 AD5@5 CA;C3, 4>E>4K A>>B=>AOBAO :0: 1:3.

4) 3;03>;K 8 2K@065=8O:
dépasser, devancer?@52KH0BL, 1KBL 1>;LH5 (2KH5, 8 B.4.)marquer un retard>BAB020BL, 1KBL ;LH5, G58.
1@0B8B5 2=8 A;54C5B @07;8G0BL =0@5G8O plus que (moins que), C?>B@51;ONI85AO ?@8 A@02=5=88, 8 plus de (moins de), 8A?>;L7C53> :>;8G5AB20. !@02=8B5:
A travail égal les femmes perçoivent moins que les hommes.  0 @02=K9 B@C4 65=I8=K ?>;CG0NB ;55 G52>4OI53> 725=0.
K@065=8O, 8A?>;L7C52 >?@>A0.
@8 ?@54AB02;5=88 40==KE, ?>;CG5==KE 2 @57C;LB0B5 >?@>A0 >1I5AB25==>3> B@51;ONBAO 3;03>;K 8 2K@065=8O, ?5@540NI85 65;0=85, ?@54?>GB5=85. >B =5A:>;L:> 2>76=KE 20@80=B>2:
& % des personnes interrogées [sondées, enquêtées]:
donnent la priorité à (+ nom)
privilégient (+ nom)
préfèrent (+ nom ou inf.)
désirent (+ inf.), que (+ subj.)
sont favorables à (+ nom), à l idée de (+ inf.)
croient, pensent, trouvent, affirment, avouent que (+ prop.subord.)
Ils sont …%:
à choisir (+ nom), de (+ inf.)
à souhaiter (+ nom ou inf.), que (+ subj.)
à vouloir (+ inf.), que (+ subj.)
à favoriser (+ nom)


Entraînez-vous (

Remplacez la subordonnée de cause par la proposition participe absolue (comm.1):

L'écart entre les revenus primaires est souvent très grand car l'éventail des salaires
est très large en France.
Les estimations des salaires des cadres sont faussées du fait que ces derniers
perçoivent des avantages en nature souvent importants.
L'habitat en zone rurale et semi-rurale connaît un grand développement parce que les prix des appartements en ville deviennent de plus en plus élevés.
Comme l’environnement social et professionnel devient de plus en plus instable, les gens recherchent de la sécurité dans le renforcement des liens familiaux.

Classez les phrases en fonction du sens que comporte la construction mise en
italique (comm.1). Traduisez-les :

PropositionCauseConces-
sionComplément
d'informationLes moteurs Diesel connaissent un succès
croissant, le gasoil étant nettement moins cher
que l'essence.2. Conçu comme un contrat assurant un double
droit à l’allocation et à l’insertion, le RMI a du
mal à répondre à cette deuxième finalité.3. L 'évaluation du niveau de vie selon les revenus
primaires se trouve faussée, les transferts
sociaux modifiant considérablement le
tableau.4. La frontière entre la vie privée et la vie profes-
sionnelle devenant floue, le consommateur ac-
cepte chez lui les équipements à double finalité,
personnelle et professionnelle.5. Dans le domaine du tourisme, la segmentation
par les classes d'âge et les générations revient
en force, deux pôles très identifiés s'imposant
sur le marché: la population croissante des
personnes âgées et les jeunes consommateurs
(15-20 ans) des années 90.6. Econome de son temps, le consommateur mo-
derne apprécie beaucoup les services rapides.
3. Traduisez les phrases en faisant attention à l’acception de l’adverbe « plus » (comm.2-3):
10% des ménages les plus riches possèdent plus de 1,8 millions de francs.
Ce sondage a été réalisé auprès de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus.
Les femmes sont de plus en plus nombreuses dans le monde du travail. Aujourd’hui, elles sont 11,5 millions à travailler, soit près de deux fois plus qu’en 1960.
Le taux de fécondité ne représente plus que 1,7 enfant par femme, ce qui met en cause le remplacement des générations.
Plus que les dépenses de santé, celles des loisirs des enfants grèvent le budget des couples mariés.
Les cadres ne sont plus à l’abri du chômage.

4. Traduisez les phrases en employant les expressions de comparaison (comm.3):

07=8F0 2 4>E>40E 68B5;59 AB>;8G=>3> @538>=0 8 68B5;59 ?@>28=F88 A>:@0I05BAO 8 A>AB02;O5B 19% ?> A@02=5=8N A 1980 3>4>O=8O 10% A0>B=>AOBAO :0: 1:75.
! C25;8G5=85;8 :20;8D8F8@>20==>3> B@C40 A@548 65=I8=, @07=8F0 2 >?;0B5 65=A:>3> 8 3> B@C40 A>:@0I05BAO. !59G0A 8E 70@?;0B0 ;8HL =0 22% =865, G54C.
7 18,5 =>2 G5;>25:, 70=OBKE 2 G0AB=>@5, 2,8 =0 70@010BK20NB 2 2 ;>28=0 87 =8E @01>B05B =0 B@51;5=85 D@C:B>2 2 1998 3. 1>;55 G5 A@02=5=8N A 1970 3>4>;O @0AE>4>2 =0 :C;LBC@=K9 4>AC3 2 1N465B5 A540, ?@81;878B5;L=> @02=0 MB>9 4>;5 2 A5:82=5E>40. 'B> :0A05BAO 4@C38E D>@AC30 (:0D5, @5AB>@0=K, ?CB5H5AB28O 8 B.4.), B> 4>;O @0AE>4>2 C >15A?5G5==KE A5GB8 2 420 @070 
exclusion (f.)  74.: :@09=OO =8I5B0
insertion (f.)  74.: A>F80;L=0O 040?B0F8O

L'ORDINATEUR S'INSTALLE DANS LES FOYERS FRANÇAIS
Les Français sont longtemps restés insensibles aux avantages de l'informatique familiale. Pourtant, depuis quelques années, la situation s'est renversée.
Le point de rupture remonte à la rentrée scolaire 1997. Le lot de machines en promotion à moins de 5 000 francs s'était alors vendu en un éclair. Néanmoins, les achats de fin d'année privilégiaient des modèles plus coûteux que lors de la rentrée scolaire. L'équipement grand public a ainsi démontré qu'il était prêt à franchir le pas de l'informatique familiale. Les ventes d'ordinateurs ont progressé de 30% en 1997 et l'année suivante a confirmé cette tendance. Si les choses vont ce train, le taux d'équipement des foyers français monterait à 25% et la France n'aurait plus alors qu'environ une année de retard sur l'Allemagne et l'Angleterre. Les Etats-Unis restent encore loin devant, leur taux d'équipement en ordinateurs familiaux étant de 45%. La barre des 50% devrait y être atteinte d'ici une dizaine d'années.
En Europe comme aux Etats-Unis, la baisse du prix des machines joue un rôle déterminant dans la croissance des achats du grand public. Ainsi, l'ensemble des modèles, jusqu'aux plus puissants, subit une réduction de prix impressionnante. Noël 1998, les tarifs étaient deux fois inférieurs à ceux de Noël 1997 pour des performances au moins deux fois supérieures.
Au début du XXI-e siècle, on peut imaginer que le bas de gamme ne coûtera plus que 2000 à 3000 F. Quant au haut de gamme, les producteurs pourraient difficilement les maintenir au-dessus de 10 000 F. Il est probable qu'une machine capable de répondre largement à tous les besoins de la famille en matière d'éducation, de communication, de jeux multimédias et, même, de travail à domicile, ne dépassera pas les 5 000 F.
Ainsi, sur le plan financier, l'informatique personnelle devient accessible aux plus larges catégories sociales. Reste la complexité. Dans ce domaine aussi les constructeurs réalisent des progrès sensibles. Certains hypermarchés commencent à offrir une maintenance «sur site» d'un an. Une telle garantie démontre que la confiance dans la fiabilité des machines augmente nettement.
L'accès au réseau télématique mondial a enlevé les dernières hésitations. Plus personne, en France, ne doute de l'avenir d'Internet et le débat avec le Minitel est clos.
______________________________
maintenance (f.) – B5E=8G5A:>5 >1A;C6820=85
fiabilité (f.) - =0456=>ABL

FORMER DES CLIENTS PRUDENTS ET DES CONSOMMATEURS
AVISES
Acquérir une voiture ou un lave-vaisselle, signer un bail, souscrire un emprunt ou un contrat d'assurance? Pour mettre le plus grand nombre d'atouts de son côté avant de s'engager dans l'achat d'un bien ou d'un service, il est bien sûr prudent de commencer par s'informer. Mais encore faut-il trouver, sans trop de difficultés, la documentation précise dont on a besoin. C'est désormais possible dans un certain nombre de régions, grâce à l'ouverture des «infothèques-consommateurs», mises à la disposition du public.
Ces bases documentaires, régulièrement actualisées, rassemblent, pour l'essentiel, des tests comparatifs, conseils pratiques et documents juridiques et techniques. L'information, regroupée dans une quarantaine de classeurs thématiques (argent, assurances, automobile, droit, hi-fi-vidéo-photo, immobilier, maison, etc.) couvre la plupart des domaines de la consommation, à l'exception notable, pour l'instant, de l'informatique et des nouveaux médias.
«Mieux vaut prévenir que guérir: tel est le principe des infothèques-consommateurs», explique-t-on à la chambre de consommation d'Alsace. C'est cette instance qui, avec les associations consuméristes du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, a pris l'initiative de mettre au point et de diffuser cet outil. Ayant à traiter un nombre croissant de mécontentements et de litiges, les organisations alsaciennes souhaitaient réagir en engageant les particuliers à se renseigner avant d'acheter.
Le réseau des infothèques s'est élargi depuis. Cependant, à la différence de ce qui se passe par exemple en Allemagne, ce recours à l'information qui précède l'acte de consommation, ne fait pas encore partie des habitudes françaises. Il est vrai que l'implantation récente pour nombre d'entre eux de ces espaces de documentation fait qu'ils ne sont pas toujours très connus du public et on les découvre encore un peu par hasard.
Mais, hasard ou nécessité, les particuliers qui ont trouvé le chemin d'une infothèque semblent majoritairement satisfaits de l'information qu'ils ont pu y trouver. Et, comme il n'est jamais trop tôt pour apprendre à faire des choix éclairés, on compte bien élargir l'audience des infothèques au public scolaire et contribuer ainsi à la formation des jeunes consommateurs.
_____________________________
bail (m.) - 4>3>2>@ 0@5=4K
litige (m.)  A?>@; A?>@=K9 2>?@>A; @5:;0F80;L=0O ?>IL
?8B0=85; 74.: @0AE>4K =0 ?8B0=85 (AB0BLO 1N465B0)
?>A>185
2K?;0G820BL ?>A>185
A55 ?>A>185
?>A>185 ?> 157@01>B8F5
?>A>185 ?> 1>;57=8
?>A>185 ?> AB0@>AB8
1. ?@58BK
;L3>BK 2 45=56=>9 D>@BK 2 =0BC@0;L=>9 D>@;CG0BL ~
27=>AK, >BG8A;5=8O
>BG8A;5=8O 2 D>=4 A>F80;L=>3> AB@0E>20=8O
?;0B8BL 27=>AK
?>B@518B5;LA:89 :@548B
B@0B8BL
A1KB
@07=8F0, @07@K2
704>;65==>ABL
70Q?;5=8O
74.: 480?07>=
480?07>= 4>E>4>2
480?07>= >?;0BK B@C40
>A2>1>645=85 >B C?;0BK =0;>3>2
?;0B56=0O 254>ABL =0 70@?;0BC
>G03, 4>4K, 70B@0BK
74.: @0AE>4K =0 >4564C (AB0BLO 1N465B0)
74.: @0AE>4K =0 68;L5 (AB0BLO 1N465B0)
=0;>3
2783
?>A>185 ?> 157@01>B8F5
2:;04K20BL, 8=25AB8@>20BL
?@8>1@5B0BL 1KB>2>5 >1>@C4>20=85
B@0B8BL 45=L38 >1@07>20=85 45B59
2;>65=85 :0?8B0;0 [A@54AB2] 2 =542868ABL
4>AC3; 74.: @0AE>4K =0 >@30=870F8N 4>AC30 (AB0BLO 1N465B0)
4>>7O9AB2>, A5@78=0
8, A>AB>O=85; 4>AB>O=85
?5=A8O
AB0BLO @0AE>4>2
?>:C?0B5;L=0O A?>A>1=>ABL
27838, 27=>AK)
A>F80;L=K5 ?>A>18O
A>1AB25==>ABL
B>20@, ?@>4C:B
45H52K9 B>20@, B>20@ =87:>9 AB5?5=8 >1@01>B:8
4>@>3>9 B>20@, B>20@ 2KA>:>9 AB?5=8 >1@01>B:8
B>20@ ?>2A54=52=>3> A?@>A0
B>20@ H8@>:>3> ?>B@51;5=8O
2>730H5=85
?>A>185 ?> 1>;57=8
?>30H5=85 709;30)
:>4>2
2>7=03@0645=85; >?;0B0 B@C40
4>E>4
20;>2>9 4>E>4
4>E>4 A :0?8B0;0 (>B A>1AB25==>AB8)
@0A?>;0305E>4
=0;>3>>1;0305E>4
A>185 4;O A>F80;L=>9 040?B0F88
G8ABK9 4>E>4
?5@28G=K9 4>E>4
70@01>B=0O ?;0B0
4>E>4 >B ?@54?@8=89 8 8=48284C0;L=>9 B@C4>2>9 45OB5;L=>AB8
A>F80;L=K5 B@0=AD5@BK
@0A?@>4060
>?@>A >1I5AB25==>3> 20=85
70@01>B=0O ?;0B0
?>;CG0BL 70@01>B=CN ?;0BC
?>@>3 [G5@B0] 154=>AB8
?@>F5=B, AB5?5=L, :>MDD8F85=B, C@>25=L, AB02:0
C@>25=L [=>@F5=B=0O AB02:0 ?> :@548B0G=0O @01>G0O A8;0
Modèle: emploi (m.) - sous-emploi (m.) - =5?>;=0O 70=OB>ABL

"sur-": production (f.), capacités (f.pl.) de production, endettement (m.), investissement (m.), population (f.)
"sous-": production (f.), capacités (f.pl.) de production, consommation (f.), développement (m.)

2. Choisissez l'expression terminologique parmi celles qui sont proposées:

1. L'... (industrie légère / industrie lourde) se caractérise par une forte intensité de capital.
2. La métallurgie est une ... (industrie de transformation / industrie extractive).
3. L'... (industrie traditionnelle / industrie de pointe) fait appel à la recherche avancée pour la fabrication de produits nouveaux.
4. Les ... ( industries en amont / industries en aval) fabriquent des produits finis.

3. A l'aide d'un dictionnaire trouvez un équivalent russe pour chaque terme français qui désigne une des branches de l'économie. Répartissez-les entre trois principaux secteurs: primaire, secondaire , tertiaire:

sidérurgie (f.) 2. construction (f.) automobile 3. services (m.pl.) marchands (rendus
aux entreprises ou aux particuliers) 4. agriculture (f.) 5. transports (m.pl.) 6. pêche (f.)
7. construction (f.) mécanique 8. chimie (f.) 9. industrie (f.) pharmaceutique 10. assurances (f.pl.) 11. textile (m.) 12. banques (f.pl.) 13. électronique (f.) grand public 14. industrie (f.) d'armement 15. commerce (m.) 16. construction (f.) navale 17. agro-alimentaire (m.) 18. aérospatiale (f.) 19. restauration (f.) 20. télécommunications (f.pl.) 21. aéronautique (f.) 22. construction (f.) électrique 23. hôtellerie (f.) 24. services (m.pl.) non-marchands (englobant les services publics de l'adminisration, de l'enseignement, de la santé) 25. bâtiment (m.) et travaux (m.pl.) publics 26. métallurgie (f.) 27. habillement (m.) 28. élevage (m.) 29. informatique (f.) 30. construction (f.) des machines-outils 31. parachimie (f.)

SECTEUR PRIMAIRE - ensemble des activités économiques productrices de matières premières comme ....................................................
SECTEUR SECONDAIRE - ensemble des activités économiques correspondant à la transformation des matières premières en biens d'équipement ou en biens de consommation comme .......................................
SECTEUR TERTIAIRE - ensemble des activités produisant des services comme ...........................................

4. Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

biens (m.pl.)B>20@K; AB8; 8biens et services?@543> ?>;L7>20=8Obiens d'équipement>1>@C4>20=85 1KB>2>3> =07=0G5=8Obiens d'équipement professionnelB>20@K 8 CA;C38biens d'équipement ménager1>@C4>20=85biens de consommation>1>@C4>20=85 ?@>872>4AB25==>3> =07=0G5=8Obiens de productionA@54AB20 ?@>872>4AB20biens durables?>B@518B5;LA:85 B>20@Kbiens meubles [mobiliers]=5428685 8biens immeubles [immobiliers]428685 8

Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit.

De profonds changements s'opèrent dans l'économie française après 1945. La France rebâtit et renforce d'abord ses industries lourdes, développe ensuite ses industries de biens de consommation. Toutefois, on peut distinguer quelques phases dans son développement:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h une période de croissance rapide jusqu'à 1974, marquée par un accroissement de la production et une augmentation des effectifs;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h une période de crise jusqu'à 1987, avec une croissance très ralentie de la production et une baisse très prononcée de l'emploi industriel; le secteur secondaire n'occupe aujourd'hui que moins de 30% des actifs, soit 6 200 000 emplois. Par contre, le secteur tertiaire n'a cessé de progresser. Son extension est liée aux besoins nouveaux des entreprises et surtout des particuliers en matière d'éducation, de culture, de santé et de loisirs;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h un retour à la croissance depuis. Ce changement se manifeste par des résultats économiques encourageants, surtout par une progression de la production et des investissements industriels.
La modernisation de l'appareil productif français s'est traduite par des regroupements d'entreprises: ce processus de concentration a modifié considérablement la structure des entreprises. Actuellement une dizaine de groupes contrôlent les branches essentielles de l'économie.
Pourtant cette concentration est extrêmement variable selon les domaines d'activité: elle est élevée dans l'industrie lourde, l'industrie de haute technologie, alors qu'elle est beaucoup plus faible dans les industries légères, par exemple dans le textile.
Malgré ce processus de concentration les PME (petites et moyennes entreprises) restent numériquement prépondérantes: elles représentent 97% du total des entreprises. La place importante des PME est une donnée structurelle de l'économie française. C'est à la fois une faiblesse et une richesse. La petite taille leur permet une adaptation rapide aux innovations et facilite la production de séries limitées. En revanche, la faiblesse des moyens financiers des PME les rend fragiles et elles s'endettent souvent auprès des banques.

Trois grandes branches traditionnelles - la sidérurgie, le textile et le bâtiment - ont été contraintes d'effectuer des restructurations de profondeur: les deux premières du fait de la contraction des débouchés traditionnels et de l'intensification de la concurrence à la fois des pays industrialisés comme l'Allemagne ou l'Italie, qui s'étaient modernisés plus tôt, et des nouveaux venus d'Asie et d'Amérique; la troisième à la suite de la baisse de l'activité économique générale.
Face à la crise les entreprises en difficulté ont réagi inégalement par:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'appel à l'Etat, prié de protéger le marché intérieur et de subventionner les industries en crise;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la modernisation de l'appareil productif par la concentration des entreprises, la fermeture des unités non rentables, l'innovation... et le licenciement des sureffectifs;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la réorientation de la stratégie commerciale. Ainsi, la chute des commandes sur le marché national a obligé les entreprises du secteur "bâtiment et travaux publics" à se tourner vers l'étranger. Les entreprises françaises d'ingénierie travaillent dans le monde entier. Certaines performances, comme la construction de l'Université de Riyad en Arabie Saoudite, les placent en tête dans la compétition internationale.

Les entreprises de la construction électrique (dominée par deux grosses firmes - la Compagnie Générale d'Electricité et Thomson), de l'automobile (qui se concentre sur deux groupes - Renault et Peugeot S.A.), ainsi que celles de la chimie (Rhône-Poulenc, l'Air liquide, Sanofi, filiale d'Elf-Aquitaine) et de ses branches connexes, le caoutchouc (Michelin) et le verre (Saint-Gobain), constituent le fer de lance de l'industrie française.
Ces branches, représentant 1 500 000 emplois environ et produisant tant des biens d'équipement professionnel et ménager que des biens de consommation, sont à la fois:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les plus gros employeurs avec des entreprises comptant jusqu'à 20 000 personnes (c'est le cas surtout de l'industrie automobile);
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les plus gros investisseurs, affectant à la recherche et au développement une part importante de leur chiffre d'affaires;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les plus gros exportateurs, réalisant l'essentiel des exportations du pays.
Cependant les entreprises de ces branches souffrent d'une insuffisante spécialisation. La France ne s'impose vraiment dans aucun domaine, contrairement à ses principaux concurrents, comme le Japon et l'Allemagne dans la machine-outil et l'automobile, les USA et l'Allemagne dans la chimie, le Royaume-Uni et l'Allemagne dans la construction électrique.

L'automobile française est à la fois symbole et baromètre de l'activité industrielle. Elle joue un rôle économique majeur par:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h le chiffre d'affaires et l'importance des effectifs employés;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la contribution aux finances de la nation, équivalente à celle de l'impôt sur le revenu;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h le volume des exportations, puisque plus de 50% de la production sont exportés.
Placée au 4-e rang mondial, l'industrie automobile de la France connaît aujourd'hui certains problèmes. La conjoncture est devenue plus difficile depuis une dizaine d'années. La demande intérieure et mondiale diminue, tandis que les Japonais et les Européens, à l'image de Fiat, se modernisent. La production chute après le sommet atteint en 1980, et la pénétration du marché français par les modèles étrangers s'accroît. Les constructeurs français réagissent alors par la robotisation des usines, le renouvellement de la gamme et une politique offensive à l'extérieur des frontières.

2. Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu'il faudra conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Quelles phases du développement de l'économie française peut-on distinguer?
2. Par quels phénomènes se traduit la modernisation de l'appareil productif français?
3. Relevez la principale donnée structurelle de l'économie française. Est-ce une faiblesse ou un avantage?
4. Nommez les industries traditionnelles qui ont été contraintes à des restructurations de profondeur. Quelles en sont les raisons?
5. Comment les entreprises françaises en difficulté ont-elles réagi face à la crise ?

4. Recherchez dans le texte un ou des faits concrets qui pourraient illustrer chacune des affirmations suivantes:

1. Les PME restent numériquement prépondérantes dans l'économie française.
2. Face à la crise certaines entreprises françaises ont réagi par la réorientation de leur stratégie commerciale.

5. Relevez dans le texte les raisons pour lesquelles l'auteur affirme que:

1. Les entreprises de la construction électrique, de la chimie et de l'automobile constituent le fer de lance de l'économie française.
2. L'indusrtrie automobile joue un rôle majeur dans l'économie de la France.
3. L'automobile française connaît aujourd'hui certains problèmes.

6. Faites un résumé du texte (10-15 phrases).


Texte 2. LES INDUSTRIES DE POINTE.
LA FILIERE AGRO-ALIMENTAIRE
___________________________________

Préparez-vous (

1. Voici une liste des termes qui désignent les nouvelles activités et qui sont formés d'après le même modèle: télématique (f.), bureautique (f.), informatique(f.), productique (f.). Rappelez-vous comment ils sont formés et ce qu'ils désignent.

2. Associez à chaque terme sa définition: branche (f.), filière (f.), groupe (m.), entreprise (f.):

1. ... est une unité économique autonome qui produit des biens ou des services et les vend sur le marché.
2. ... est un ensemble de sociétés composé d'une société-mère et de filiales.
3. ... regroupe un ensemble d'activités complémentaires qui participent aux différentes étapes de production - de l'amont vers l'aval - et qui permettent donc d'obtenir à partir des matières premières un produit fini.
4. ... est un ensemble d'entreprises qui ont la même activité et produisent le même type de produit.

3. Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

produits (m.pl.)B>20@K; 8745;8O; ?@>4C:F8Oproduits de base [bruts]3>B>20O ?@>4C:F8Oproduits semi finisAK@L5produits finis?>;CD01@8:0BKproduits de consommation courante?@>20@Kproduits industriels:>=:C@5=B>A?>A>1=K5 B>20@Kproduits agricoles?@>4>2>;LAB25==K5 B>20@Kproduits alimentairesA5;LA:>E>7O9AB25==0O ?@>4C:F8Oproduits énergétiquesB>20@K ?>2A54=52=>3> A?@>A0produits compétitifsM=5@3>=>A8B5;8
4. Associez les verbes et adjectifs des colonnes A et C aux noms qui conviennent de la colonne B:

ABC renforcer branche (f.) grand développer petit implanter moyennationaliserentreprise (f.) privé privatiser extérieur fabriquer (non)rentable consommer production (f.) national exporter local fournir mondial moderniser public

Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit.

Les industries de pointe exigent une forte proportion de personnel scientifique et des frais élevés de recherche. Cinq activités de pointe, toutes fortement exportatrices, contribuent au nouvel essor de l'économie française:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'électronucléaire, grâce à l'expérience acquise au cours de la mise en oeuvre du programme nucléaire;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'électronique et ses applications dans l'informatique, la bureautique et la télématique;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'aéronautique et l'aérospatiale qui, associées aux partenaires européens, remportent un succès avec les avions de la gamme Airbus et avec le programme de fusées Ariane;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'industrie d'armement où la France occupe le troisième rang international avec environ 10% du marché mondial;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'industrie ferroviaire: le réseau TGV (train à grande vitesse) est une réussite française tant technologique que commerciale.
Depuis le début des années 70, la France a mis en oeuvre un programme nucléaire très ambitieux. Rapidement, le nucléaire est devenu la principale source de production d'électricité: 73% en 1996, le taux le plus fort dans le monde. La France est le deuxième producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire derrière les USA. C'est l'Electricité de France (EDF) qui est le principal responsable du programme nucléaire, y consacrant la moitié de ses investissements. Le choix en faveur du nucléaire a permis à la France de faire passer son taux d'indépendance énergétique de 25% en 1975 à 50% aujourd'hui, de diminuer régulièrement ses importations de pétrole, de réduire sensiblement le coût de la production électrique et d'exporter de l'électricité.
L'électronique illustre les difficultés et les espoirs de l'industrie de pointe française. La France est bien lancée dans les logiciels et les services informatiques ainsi que dans la fabrication de certains matériels professionnels. Elle possède trois entreprises de taille internationale: Bull qui bénéficie du vaste marché jusqu'ici protégé; la Compagnie Générale d'Electricité (CGE), dont la filiale Alcatel a considérablement étendu ses actvités dans l'électronique professionnelle et grand public avec l'acquisition de l'américain ITT; Thomson, spécialisé jusqu'ici dans l'électronique militaire, a élargi sa gamme par un accord avec l'américain General Electric.
Ce redéploiement de l'électronique française permettra peut-être d'atténuer deux faiblesses graves: la dépendance coûteuse vis-à-vis des USA et du Japon pour les composants électroniques et la très forte pénétration du marché français, notamment en bureautique et la micro-informatique, par les matériels américains, japonais et du Sud-Est asiatique.

La filière agro-alimentaire est la seconde branche de l'économie française. Elle emploie 570 000 personnes, transforme 60% de la production agricole; sa valeur ajoutée est supérieure à celles de la chimie ou de l'automobile. La filière agro-alimentaire fournit 16% des exportations françaises, assurant un excédent annuel de plus de 31 milliards de francs.
L'ouverture des frontières, la diversification de l'alimentation entraînée par l'urbanisation et l'essor des grandes surfaces, la modernisation et la concentration des exploitations agricoles ont été, depuis trente ans, des stimulants d'une industrie devenue la troisième du monde.
Malgrè ce brillant palmarès global l'agro-alimentaire n'est pas encore devenu le «pétrole vert» de la France, car de nombreuses faiblesses persistent:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la partie aval de la filière est insuffisamment développée. C'est pourquoi la France exporte davantage de produits agricoles bruts, que de produits alimentaires à forte valeur ajoutée;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les groupes français sont de taille modeste à l'échelle internationale: Danone est trois fois plus petit que Nestlé;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h le manque de compétitivité se traduit par une ouverture insuffisante sur les marchés extérieurs et, inversement, par une pénétration inquiétante du marché français. Le solde extérieur agro-alimentaire se trouve ainsi réduit.
La France n'a pas encore une industrie agro-alimentaire à la mesure de son potentiel agricole et de son renom gastronomique.

2. Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu'il faudra conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Qu'est-ce qu'on entend par une industrie de pointe? Quelles activités de pointe connaissent un développement dynamique en France?
2. Pourquoi la France a-t-elle fait un choix en faveur du programme nucléaire dans les années 70?
3. Quels sont les résultats positifs de la mise en oeuvre du programme nucléaire français?
4. En quoi consistent les succès et les faiblesses de l'électronique française?

4. Recherchez dans le texte les données chiffrées qui pourraient illustrer le rôle que la filière agro-alimentaire joue dans l'économie française.

5. En vous appuyant sur le texte commentez la phrase suivante : "L'agro-alimentaire n'est pas encore devenu le «pétrole vert» de la France."

6. Faites un résumé du texte (10-15 phrases).

Module 2. EXPLOITATION

Informez-vous (

1. 5@52>4 B5@2 8 :>=B5:AB.
=0G8B5;L=K5 B@C4=>AB8 ?@8 ?5@52>45 M:>=>2 A D@0=FC7A:>3> O7K:0 =0 @CAA:89 2>7=8:0NB 2 B>20==K9 2 A;>20@5, =5 ?>4E>48B. ">340 A;54C5B ?>4>1@0BL M:2820;5=B, >?8@0OAL =0 :>=B5:AB. 0?@8 D@075 "...une période de croissance rapide jusqu'à 1974, marquée par l'accroissement de la production et une augmentation des effectifs..." A;>2> effectifs (HB0B, ?5@A>=0;) ;CGH5 ?5@525AB8 ?@8 ?>I8 53> :>=B5:ABC0;L=>3> M:2820;5=B0 @01>G85 =B5:AB ?>305B >?@545;8BL @07;8G85 1I838G5A:8;L7>20=8520. "0:, 2> D@075, ?@82545==>9 2KH5, C?>B@51;5=> A;>2> croissance, :>B>@>5 81I55 7=0G5=85 "@>AB, C25;8G5=85" 8 B5@;>38G5A:>5 7=0G5=85 "M:>=>AB".  :>=B5:AB ?>:07K205B, GB> 2 40==> A;>2> 8A?>;L7C5BAO 2 :0G5AB25 B5@=> 4>;6=> 1KBL ?5@52545=> :0: M:>=>AB.
5H0NICN @>;L 83@05B :>=B5:AB 8 ?@8 2K1>@5 =C6=>3> 7=0G5=8O 3>7=0G=>3> B5@B@51;5= B5@20==>20@5 70D8:A8@>20=K A;54CNI85 7=0G5=8O MB>3> B5@=4K, :0?8B0; 2. M:>=>5 =0A5;5=85. ?8@0OAL =0 :>=B5:AB, A;54C5B 2K1@0BL 2B>@>5 7=0G5=85 8 ?5@525AB8 40==K9 B5@=>5 =0A5;5=85.

2. 5:A8G5A:85 2K@065=8O, 8A?>;L7C51>7=0G5=8O ?>78F88, 70=8=> ?@82>4OBAO @59B8=38, :;0AA8D8:0F88 (?@54?@8OB89, AB@0= 8 B.4.) 2 A>>B25BAB288 A @07;8G=K7=0G5=8O ?>78F88, :>B>@CN 70=8B@51;ONBAO A;54CNI85 2K@065=8O:

être placé [figurer, se classer, se placer, se situer] au [à la] ... rang [place, position]70=878F8N]être classé le premier [être le numéro un] au palmarès mondial70=85  2 2> 65 A05 >B=>A8BAO : ... .Cela revient au même.-B> >4=> 8 B> 65.
1) CB>G=5=8O, ?>OA=5=8O:c'est-à-direB> 5ABLen particulier, particulièrement2 G0AB=>AB8, 2 >A>15==>AB8notamment(a) 8plus spécialement2 >A=>2=>2>@Oen d'autres termes4@C3820 B0: 2K@078BLAOpour mieux dire8;8 ;CGH5 A:070BLCela veut dire (que) ...-B> >7=0G05B ... . -B> 7=0G8B, (GB>) ...
2) :>=:@5B870F88 (?@82545=8O ?@82):
par exemple=0?@8B@51;ONBAO B0:65 A;54CNI85 @5G52K5 :;8H5:
Je citerai [donnerai, prendrai] quelques exemples/ ?@8254C =5A:>;L:> ?@82.Je voudrais citer un exemple concret illustrant .../ E>B5; 1K ?@825AB8 :>=:@5B=K9 ?@8B =0@5G85 ainsi 65B 8=B5:AB ?>72>;8B 2K1@0BL =C6=>5 7=0G5=85. 0@5G85 ainsi 65B:
- 2K@060BL :>=:@5B870F8N 8 ?5@52>48BAO 2 MB> A@02=5=8N A ?@>H;K4>AB02;O5B 10 2 D@0=:>2.
2. &5=K =0 AK@L5 A=878;8AL =0 3%.
3. 1J5406 3@C??K . A>:@0B8;AO 4> 50 =>2 D@0=:>2.
4. 0 ?>A;54=85 ?OBL ;5B 4>;O ?@>406 8=>AB@0==KE B>20@>2 =0 2=CB@5==5 35%.
5. 1>@>B D8@4C =0 10% =865, G5H;>4C.
6.  AD5@5 CA;C3 >B5 ?@52KH5=85 M:A?>@B0 =04 8@B>B@0A;L ?@>AB8, AB@>5=85, O45@=0O M=5@35B8:0, 0M@>:>A-ABL, 1KB>20O M;5:B@>=8:0, :>B>20O ?@>4C:F8O, 1>@C4>20=85, C25;8G5=85 >1J5872>4AB20, 3>AC40@AB25==K5 8 G0AB=K5 ?@54?@8OB8O, >1>@>B D8@: A1KB0, ?@>=8:=>25=85 8=>AB@0==KE B>20@>2 =0 2=CB@5==89 @K=>:

3. Déchiffrez les sigles:

PME, BTP, PIB, CGE, PNB

4. Complétez le texte ci-dessous à l'aide des mots de la liste:

a) secteure) effectifsi) matérielsb) industrief) firmesj) chiffre d'affairesc) exportateursg) branchesk) groupesd) produitsh) producteursl) exportation
LA PHARMACIE FRANÇAISE
L'industrie pharmaceutique française est en pleine forme, ce qui "tranche avec la morosité des autres ...", selon une étude de l'INSEE. C'est "l'une des branches les plus dynamiques de l'...", plaçant la France au 4-e rang mondial des ..., derrière les USA, le Japon et l'Allemagne.
Grosse consommatrice de médicaments, la France est également un des importants ..., le 4-e mondial, derrière l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse. L'industrie pharmaceutique a ainsi permis à la France de dégager en 1996 un solde positif de 8,5 milliards de francs.
Entre 1980 et 1996, les exportations de ... pharmaceutiques ont progressé en moyenne de 4,6% en volume par an. En valeur, cependant, les exportations ont aug-menté de 4 fois du fait de la forte hausse des prix à l'..., soit +7,6% en moyenne par an.
En France, l'industrie pharmaceutique est, avec la parachimie et la fabrication de ... informatiques, la branche où les ... étrangers sont les plus présents. Ainsi, en 1995, les ... étrangères pharmaceutiques employaient en France 48% des ... et représentaint 49% du ... et 55% des investissements.
La pharmacie française, de son côté, est le ... qui a le plus investi à l'étranger depuis 1990.

A vous de traduire (

4. Traduisez les textes oralement:

LA FRANCE DANS L'EUROPE ORIENTALE
Troisième investisseur étranger à l'Est, la France est nettement distancée par les Etats-Unis et par l'Allemagne, dont la part dans le stock d'investissements étrangers est deux à trois fois supérieure selon les pays. L'Allemagne est en effet à l'origine de 25% des investissements réalisés dans la zone, alors que la France dépasse rarement les 10% et reste cantonnée dans les trois pays les plus avancés de la région (Pologne, République tchèque, Hongrie). Sur le plan commercial, la France s'en sort honorablement, avec 4% des parts de marché, mais les pays d'Europe centrale et orientale n'ont absorbé l'an dernier que 2,5% des ventes françaises - à peine plus qu'au moment de la chute du mur de Berlin (2%). L'Hexagone est relativement bien placé pout les biens de consommation, surtout agroalimentaires, mais s'est laissé distancer - par les Etats-Unis notamment - dans les secteurs tels que l'équipement électrique et l'automobile.

LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS DANS L'HEXAGONE
La France reste-t-elle une terre d'accueil pour les investissements étrangers? La décision de Toyota de s'y implanter semble le confirmer. Depuis plusieurs années, elle se classe au troisième rang mondial pour les investissements étrangers, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, et à égalité avec la Chine. Pourtant, les critiques ne cessent de se multiplier: la France commencerait à perdre de son pouvoir attractif, soulignent plusieurs enquêtes, comme celle de la Chambre américaine de commerce en France.
Pour l'instant, les chiffres ne viennent pas confirmer ces peurs. Selon la Banque de France, 73,5 milliards de francs ont été investis sur les huit premiers mois de 1999, soit 5% de plus que sur la même période de l'année précédente. Le record de 1997, qui avait été de 118 milliards de francs d'investissements étrangers, pourrait être atteint à nouveau vers la fin de 1999.
Dotée d'excellentes infrastructures, d'une main-d'oeuvre qualifiée, de centres de recherche de haut niveau, du deuxième marché européen de consommation, la France présente de nombreux avantages pour les groupes internationaux. Ces dernières années, un argument l'a emporté sur tous les autres chez les investisseurs étrangers: sa place tant géographique que politique dans le grand marché européen. Fer de lance de la construction européenne, elle apparaît comme une des meilleures bases pour s'attaquer au continent européen. L'introduction de l'euro a renforcé encore sa position, notamment face à la concurrence de la Grande-Bretagne. Alors que les Britanniques hésitent à passer à la monnaie unique, la France offre des gages de stabilité monétaire, qui sont des éléments décisifs pour les investisseurs étrangers.
Si les groupes américains, très actifs en France ces dernières années, semblent un peu moins présents, les firmes japonaises et britanniques maintiennent un très haut niveau d'investissement. La Bank of Scotland a décidé d'installer dans le centre de la France des services de traitement d'opérations bancaires, représentant 30 millions de francs d'investissement et 400 emplois créés. Les firmes automobiles japonaises, Akebono et Ogura, vont investir chacune plus de 100 millions de francs dans le Nord pour créer de nouvelles usines.
Pourtant les investisseurs se montrent plus prudents à cause d'une instabilité fiscale qui compromet la rentabilité d'investissements à long terme. En trois ans, les taux d'impôt, le calcul des amortissements ont changé. L'augmentation de l'impôt sur les sociétés, porté provisoirement de 33,3% à 41,6%, a été mal comprise par les étrangers, alors que dans le même temps, les autres pays européens se sont engagés dans une politique de réduction d'impôt, voire de dumping fiscal. Aux Pays-Bas, par exemple, l'impôt sur les sociétés peut, à travers différentes réductions, ne représenter que 8% à 15%.
Jusqu'à présent, la France a pu garder ses disparités fiscales sans freiner les implantations étrangères. L'instauration de la monnaie unique, qui permet de comparer les coûts dans les différents pays européens, pourrait changer la situation. Alors que la circulation des biens sera sans limitation au sein de l'Union européenne, les groupes étrangers accepteront-ils de payer jusqu'à 4 fois plus pour rester en France? Leur poids mérite examen: les filiales des groupes internationaux représentent 23% du PIB de la France et 33% de ses exportations.
____________________________
Banque (f.) de France - 0=: $@0=F88 (&5=B@0;L=K9 0=:)
gage (m.) -70;>3
amortissements (m.pl.) - 0@B870F8>==K5 >BG8A;5=8O

LES GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES
PEU PRÉSENTES SUR L'INTERNET
Entre l'explosion des ventes de micro-ordinateurs pour les particuliers et la croissance vigoureuse du nombre d'internautes (de 2,2 millions à 3,7 millions de personnes), le fameux "retard français" en matière de technologie de l'information et de la communication paraissait appartenir au passé.
Or une étude du cabinet spécialisé Benchmark Group démontre que cet attentisme n'a pas totalement disparu. Les coupables? Les grandes entreprises françaises , encore peu familières avec l'Internet. Seulement 27% des 1 500 plus importantes d'entre elles ont ouvert un site web français. Cette étude indique que 73 des 100 plus grandes entreprises de l'Hexagone sont représentées sur le réseau des réseaux.
L'un des auteurs de l'étude estime que "les entrepreneurs français se sont longtemps méfiés de ce qui pouvait leur paraître un effet de mode en provenance d'outre-Atlantique. Certains d'entre eux ne voient pas l'impact immédiat qu'une pré-sence sur le web pourrait avoir sur leur activité et sur leur relation avec leur clientèle. Enfin, d'autres s'interrogent sur les mesures de sécurité et les menaces de piratage".
Pour les sociétés présentes sur le web, là encore, les résultats de l'étude sont extrêmement mitigés. Par exemple, elles sont seulement 13% à avoir développé une activité de commerce électronique alors que 25% des entreprises américaines vendent déjà leurs produits en ligne.
En termes d'investissements, l'immense majorité des sites étudiés ont coûté moins de 500 000 francs.
Les auteurs de l'étude ont classé les bons et les mauvais élèves. Selon eux, le secteur le mieux représenté sur la Toile est la communication (59% des entreprises). Les activités finance, commerce et transports s'illustrent également en proposant aux internautes les sites les plus efficaces (rapidité d'accès, richesse de contenu). Plus surprenant, la distribution. Hormis les chaînes de magasins spécialisés, les grands magasins et les acteurs de la VCP (vente par correspondance), la distribution demeure encore sous-représentée au même titre que le secteur de l'agroalimentaire.
____________________________
attentisme (m.) - 2K6840B5;L=0O ?>78F8O
5. Traduisez le texte par écrit:

L'ETAT DE LA FRANCE
La France de l'an 2000 n'a rien à voir avec celle d'il y a vingt ans. L'évocation de la situation économique au début des années 80 a même quelque chose d'irréel: un déficit extérieur important, une inflation galopante, une perte de compétitivité des entreprises, un recul du pouvoir d'achat ...
Tous ces indicateurs se sont inversés, et, en un peu plus de quinze ans, le changement est spectaculaire. La position de la France dans le monde et sa capacité à créer des richesses et à se développer sont aujourd'hui bien plus fortes.
Depuis 1992, la France accumule des excédents commerciaux de plus en plus importants: les produits hexagonaux, voitures, luxe, paquebots ou Airbus, se vendent dans le monde entier. Au début des années 90 la situation financière des entreprises s'est améliorée, elles ont réussi à restaurer leurs bénéfices et sont aujourd'hui beaucoup plus compétitives, en termes à la fois de qualité et de prix.
Ce constat positif sur l'amélioration globale de la position de la France est néanmoins tempéré par les piètres performances des années récentes en matière de croissance. Depuis 1990, le PIB par habitant a sensiblement ralenti et la France a enregistré des résultats moins bons que ses grands partenaires. La baisse de l'investissement (qui a reculé de plus d'un tiers dans l'industrie depuis le début de la décennie) est aussi inquiétante pour la capacité des entreprises à se développer et à conserver leurs parts de marché. Il aura fallu attendre 1998 pour avoir le sentiment que le pays sort du cercle vicieux où il était tombé: la reprise économique et l'amélioration de l'emploi ont permis un retour de la confiance.
Plus grave, la France est en train de prendre du retard en matière de compétitivité technologique. Le paradoxe, c'est que la recherche française est l'une des meilleures du monde: les dépenses de recherche-développement publiques et privées (en pourcentage du PIB) sont supérieures à la moyenne de l'OCDE, et elles progressent. Mais les dépôts de brevets ne suivent pas, la part de la France restant inférieure aux autres, et en recul ces dernières années.
De plus, la France est mal placée dans un certain nombre de technologies clés. Même contradiction: si la France est bien placée sur le plan scientifique, elle ne l'est pas sur le plan industriel. Sa position est faible dans 41 des 136 secteurs concernés. C'est particulièrement vrai pour les technologies de l'information et de la communication, qui, rappelons-le, ont dopé la croissance américaine depuis sept ans. Globalement, toute l'Europe est à la traîne, mais les études de l'OCDE montrent que la part de la France dans le marché mondial des technologies de l'information diminue, alors que celle de l'Allemagne s'est renforcée.





A vous de jouer avec les statistiques (

6. Analysez le tableau qui suit. Les données de ce tableau vous permettent-elles de dire que la France perd du terrain sur une majorité de technologies clés jugées stratégiques pour l'avenir? Argumentez votre réponse.

LA POSITION DE LA FRANCE DANS LES TECHNOLOGIES CLES
(parts mondiale et européenne dans les technologies clés)

Domaines1 9 9 01 9 9 8
technologies cléspart du mondepart de l'UEpart du mondepart de l'UEComposants électriques et électroniques7,2%25,4%5%17,4%Audiovisuel, Télécommunication6,7%16,6%5,3%20%Informatique5,3%25,4%4,9%28,9%Instrumentation10,9%22,7%7,2%18,3%Produits pharmaceutiques, Médicaments7,4%26,2%6,6%25,8%Biotechnologies5,3%17,5%6,4%21,8%Procédés industriels6,5%17,6%6,5%14,6%Environnement12,3%19,5%12,1%19,4%Transports10,6%18,3%12,1%22,2%BTP11%20,7%5,8%16,9%Ensemble technologies clés8,4%21,6%7,2%20,2%
(Ce tableau est dressé à partir de deux indicateurs combinés: les dépôts de brevets et les parts de marché des industries concernées.)


7. A l'aide du tableau présenté ci-dessous comparez le classement des principales entreprises françaises avec celui d'autres géants industriels dans quatre branches clés.
Quelles conclusions pouvez-vous en tirer ?

AERONAUTIQUE, ESPACEELECTRONIQUErangsociétépaysCArangsociétépaysCA1BOEINGUSA144,21HITACHIJapon378,82UNITED TECHNOLOGIESUSA119,52IBMUSA355,53BRITISH AEROSPACERoyau-
me-Uni91,53MATSUSHITA ELECTRICJapon348,04McDONNELL-DOUGLASUSA82,04GENERAL ELECTRICUSA343,35LOCKHEEDUSA74,05SAMSUNGCorée du Sud290,98AEROSPATIALEFrance34,515ALCATEL-ALSTHOMFrance156,314SNECMAFrance10,823THOMSONFrance67,5
AUTOMOBILECHIMIE, MATERIAUX, VERRErangsociétépaysCArangsociétépaysCA1GENERAL MOTORSUSA783,41DU PONT DE NEMOURSUSA210,32FORD MOTORUSA615,32HOECHSTAllema-
gne157,93TOYOTAJapon483,53BAYERAllema-
gne140,64DAIMLER-BENZAllema-
gne341,34BASFAllema-
gne139,15NISSAN MOTORJapon304,75DOW CHEMICALUSA102,410RENAULTFrance169,78RHONE-POULENCFrance80,512PSA PEUGEOT-CITROENFrance145,49SAINT-GOBAINFrance71,5(classement par chiffre d'affaires en milliards de francs, 1998)


A vous de parler et de débattre (

8. Etes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes? Justifiez vos réponses.

1. La prépondérance des petites et moyennes entreprises est une donnée structurelle de l'économie française ce qui constitue l'un de ses avantages.
2. En France les grandes industries d'équipement sont à la fois les plus gros employeurs, investisseurs et exportateurs.
3. L'agro-alimentaire n'est pas encore devenu le "pétrole vert" de la France.
4. L'économie française est compétitive face à l'Allemagne, le Japon et les USA.
5. Dans la course aux investissements, la France fait figure de champion.
6. La position de la France s'est dégradée pour de nombreuses technologies stratégiques.

9. En vous appuyant sur les textes et documents de cette unité faites une courte syntèse sur le sujet suivant:

Les points forts et les points faibles de l'économie française.


































Vocabulaire

accroissement (m.)?@8@>AB; @>AB, C25;8G5=85aéronautique (f.)0280F8>==0O ?@>ABLaérospatiale (f.)0M@>:>AABLaffecter2K45;OBL (A@54AB20)agro-alimentaire (m.)03@>?@>872>4AB25==>3> ?@>F5AA0, B5E=>;>38G5A:>9 F5?>G:8)appareil (m.) productifA@54AB20 ?@>872>4AB20aval (m.):>=5G=0O AB048O (?@>872>4AB25==>3> ?@>F5AA0, B5E=>;>38G5A:>9 F5?>G:8)bâtiment (m.) et travaux (m. pl.) publicsAB@>8B5;LAB2> 8 >1I5AB25==K5 @01>BKbranche (f.) connexeAB@0A;Lchiffre (m.) d'affaires>1>@>Bcommande (f.)70:07compétitivité (f.):>=:C@5=B>A?>A>1=>ABLconstruction (f.)~ électriqueM;5:B@>B5E=8G5A:0O ?@>ABL~ mécaniqueAB@>5=85~ navaleAC4>AB@>5=85croissance (f.)1. C25;8G5=85, @>AB 2. M:>=>ABdébouché (m.)@K=>: A1KB0effectifs (m.pl.)HB0B, ?5@A>=0;électronique (f.)M;5:B@>=8:0~ grand public1KB>20O M;5:B@>=8:0~ professionnelleM;5:B@>==>5 >1>@C4>20=85 ?@>872>4AB25==>3> =07=0G5=8Oélectronucléaire (m.)O45@=0O M=5@35B8:0essor (m.)?>4J5=>7O9AB2>; D5@G5@=OO :>872>4AB25==K9 :>4K =0 =0CG=>-8AA;54>20B5;LA:CN @01>BCimportance (f.)1. 7=0G5=85 2. >1J5B@0A;L ?@>AB8~ en amont>B@0A;L, ?>AB02;ONI0O AK@L5~ en aval>B@0A;L, ?@>872>4OI0O 3>B>2CN
?@>4C:F8N~ extractive4>1K20NI0O >B@0A;L~ de haute technologie=0C:>5B@0A;L~ légère;53:0O ?@>ABL~ lourdeBO65;0O ?@>ABL~ de pointe?5@54>20O [=0C:>5B@0A;L~ de transformation>1@010BK20NI0O >B@0A;Linnovation (f.)=>2H5AB2>; =>2>22545=85logiciels (m.pl.)?@>3@015A?5G5=85machine-outil (f.)1. AB0=>: 2. AB0=:>AB@>5=85matériel (m.)>1>@C4>20=85, B5E=8:0~ électroniqueM;5:B@>==>5 >1>@C4>20=85~ informatique:>5 AB@>5=85parachimie (f.)1KB>20O E8=8:=>25=85 =0 @K=>:performance (f.)?>:070B5;L, @57C;LB0B; 4>AB865=85production (f.)1. ?@>872>4AB2>, 2K?CA:, 2K@01>B:0, 4>1KG0 2. ?@>4C:F8O, B>20@Krecherche (f.) et développement (m.) redéploiement (m.)?5@5>@85=B0F8O; ?5@5?@>D8;8@>20=85restructuration (f.)?@5>1@07>20=85; ?5@5AB@>9:0secteur (m.)1. A5:B>@ (M:>=>B@0A;Lservices (m.pl.)CA;C38~ marchands@K=>G=K5 [?;0B=K5] CA;C38~ non marchands=5@K=>G=K5 [=5:>25=8Otélématique (f.)B5;58=D>@102;5==0O AB>8ABLvolume (m.) des exportations>1J5@B0











UNITE IV. L'INTEGRATION ECONOMIQUE EUROPEENNE


Module 1. PREPARATION ET COMPREHENSION

Texte 1. DE L'UNION DOUANIERE VERS
L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE
_______________________________________

Préparez-vous (

1. Ajoutez aux mots mis en italique le préfixe "quasi-" qui signifie "presque". Traduisez les mots ainsi formés:

Modèle: totalité (f.) des contrôles sanitaires - la quasi-totalité des contrôles sanitaires - ?>GB8 2A5 284K A0=8B0@=>3> :>=B@>;O

totalité (f.) de la production, monopole (m.), disparition (f.) de l'inflation, totalité (f.) de la population

2. Formez à partir du modèle les expressions nominales et traduisez-les:

Modèle: signer le traité de Rome - la signature du traité de Rome - ?>4?8A0=85 83> 4>3>2>@0

créer l'Union douanière, établir un tarif extérieur commun, supprimer les droits de douane, réaliser le marché unique, reconnaître les normes de fabrication, harmoniser les législations nationales sur les normes techniques, éliminer les barrières fiscales, mettre en place l'Union économique et monétaire, rapprocher les performances économiques, respecter les critères de convergence économique, introduire l'euro, adhérer à l'Union européenne

3. Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

droits (m. pl.) de douane=5B0@8D=K5 >3@0=8G5=8Otarif (m.) extérieur commun:>;8G5AB25==K5 >3@0=8G5=8Orestrictions (f. pl.) quantitatives:2>B0contingent (m.)548=K9 B065==K9 B0@8Dbarrières (f. pl.) non tarifairesB065==K5 ?>H;8=K
4. Associez à chaque terme sa définition: union (f.) douanière, marché (m.) commun, union (f.) économique, zone (f.) de libre-échange:
1. Les pays membres de ... suppriment les droits de douane et les restrictions quantitatives à la libre circulation des marchandises entre eux, mais chaque pays reste libre de sa politique douanière.
2. Les différents pays qui participent à ... suppriment les droits de douane et les restrictions quantitatives, mais établissent un tarif extérieur commun.
3. ... est une union douanière à laquelle s'ajoute la libre circulation des capitaux et des personnes.
4. ... est un marché commun complété par des politiques économiques nationales harmonisées.

5. Associez les verbes et adjectifs des colonnes A et C aux noms qui conviennent de la colonne B:

ABCfixer [établir, introduire]
appliquer
acquitter
prélever
abaisser [réduire]
relever
supprimer [éliminer]
maintenir
exonérer [exempter] de

barrières (f. pl.)


droits (m. pl.) de douane

douanier
tarifaire
non tarifaire
technique
fiscal
effectif [en vigueur]
physique
Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit.

Depuis la signature du Traité de Rome, le 25 mars 1957, l'Union européenne (UE) (nouveau nom de la Communauté économique européenne (CEE) à partir de l'entrée en vigueur, le 1 novembre 1993, du traité de Maastricht) se construit et s'étend autour de deux axes:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h un axe d'extension dans l'espace:
L'Europe des Six (l'Allemagne, la France, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg) s'élargit graduellement à quinze (entrée du Danemark, de l'Irlande, de la Grande-Bretagne en 1973, de la Grèce en 1981 et de l'Espagne et du Portugal en 1986, l'adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède le 1 janvier 1995).
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h un axe d'extension des compétences communautaires:
Prévue au départ pour réaliser une Union douanière (1968), la CEE met en place ensuite une Politique agricole commune, puis un Système monétaire européen, lance enfin le programme d'intégration plus poussée de l'Europe connu sous le nom de l'Acte unique européen (1986) qui complète le Traité de Rome et prévoit la réalisation, à partir du 1 janvier 1993, d'un véritable marché intérieur - marché unique. Par le traité de Maastricht (1993) les Etats membres confirment la volonté de voir la Communauté européenne avancer vers l'Union économique et monétaire.

Le 1 juillet 1968, les droits de douane entre les pays membres de la CEE ont été supprimés et un tarif extérieur commun a été établi vis-à-vis des pays tiers. Depuis cette date, toute marchandise entrant dans l'UE, quel que soit le pays d'entrée, acquitte donc un droit de douane unique et bénéficie ensuite de la libre circulation, au même titre que les produits européens. Le montant du tarif extérieur commun a été souvent modifié, mais à partir de 1975 les recettes provenant des droits de douane reviennent au budget de l'UE.
La mise en place de l'Union douanière a constitué un pas important vers la libre circulation des marchandises dans l'UE. Toutefois, pour être complète, celle-ci suppose que l'ensemble des restrictions quantitatives aux échanges soient éliminées. Il s'agit avant tout du système des contingents qui consiste à fixer pour chaque produit la quantité physique pouvant être importée au cours d'une année. Les contingents qui subsistaient ont été progressivement supprimés entre les pays membres pour les produits agricoles et industriels.

Une fois les obstacles tarifaires éliminés, les années 1980 ont vu naître le marché unique. Tout a commencé par l'adoption du Livre blanc (programme et calendrier des mesures nécessaires pour l'achèvement du marché unique), publié le 14 juillet 1985 par la Commission européenne. Le Livre blanc a identifié tous les obstacles non tarifaires (physiques, techniques et fiscaux) qui fragmentaient encore le marché communautaire et entravaient la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux.
C'est dans l'élimination des barrières physiques (contrôles et formalités aux frontières intracommunautaires) que les résultats les plus spectaculaires ont été obtenus. Maintenant passer la frontière sans perte de temps est pour les entreprises chose banale. La quasi-totalité des contrôles sanitaires a été également harmonisée.
La suppression des barrières techniques s'est trouvée moins facile. Le Livre blanc a mis en pratique une nouvelle approche entre l'harmonisation des législations nationales relatives aux normes de fabrication et la reconnaissance mutuelle de celles-ci: seules doivent être harmonisées les exigences essentielles en matière de sécurité et de santé des consommateurs. Pour le reste, il faut respecter le principe de la reconnaissance mutuelle selon lequel "les produits légalement fabriqués et commercialisés dans un Etat membre doivent être acceptés dans un autre Etat membre".
La suppression des barrières fiscales reste certainement la difficulté majeure. La réforme de la fiscalité indirecte (taxe à la valeur ajoutée) est engagée pour rapprocher les taux d'imposition des Etats membres. Pourtant les distorsions de concurrence provoquées par les divergences des fiscalités nationales, qu'on peut appeler le dumping fiscal, sont encore nombreuses (fiscalité des entreprises, de l'épargne).

La dernière étape de l'intégration économique européenne est la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM). L'accord sur l'UEM définit la structure, les objectifs et le calendrier qui permettent aux Etats membres d'atteindre un degré élevé de convergence économique et de créer une monnaie unique.
La I-e phase de l'UEM a commencé en juin 1990 par la libération des mouvements de capitaux dans les pays de la Communauté européenne. La II-e phase s'est déroulée de 1994 à 1999. Un nouvel organe, l'Institut monétaire européen, a été fondé à Francfort en janvier 1994. Il devait surveiller le fonctionnement du système monétaire européen et préparer les instruments nécessaires au passage à la monnaie unique. Vers la fin de 1996 l'Institut monétaire européen devait définir le cadre réglementaire et organisationnel de la Banque centrale européenne (BCE) et du système européen des banques centrales (SEBC), ainsi que préparer avec la Commission de Bruxelles la législation relative à la BCE et au SEBC et à l'introduction de l'euro.
Pour participer à l'euro, les Etats membres se sont engagés à améliorer la situation de leurs économies, en les alignant sur les meilleures performances. C'est la notion de convergence. Le traité de Maastricht a défini cinq critères de convergence économique:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h un déficit public annuel qui n'excède pas 3% du PIB;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h une dette publique qui ne dépasse pas 60% du PIB;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h une inflation qui n'excède pas de plus de 1,5% les trois meilleures performances nationales de l'Union;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h une monnaie qui respecte, depuis au moins deux ans, les marges normales de fluctuation du système monétaire européen;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h des taux d'intérêt à long terme ne dépassant de plus de 2% la moyenne des trois Etats membres qui ont les taux les moins élevés.
Le 2 mai 1998 les chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze ont décidé officiellement que onze pays - la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, l'Irlande, l'Autriche et la Finlande - respectaient les critères fixés par le traité de Maastricht et pouvaient donc adopter la monnaie unique, tandis que le Danemark, la Suède, le Royaume-Uni ne voulaient pas participer à la première vague de l'UEM, et la Grèce ne pouvait pas puisqu'elle avait un déficit public trop élevé.
Le 1-er janvier 1999, c'est le début de la III-e phase de l'Union économique et monétaire quand l'euro devient en effet la monnaie de l'Europe, les taux de change des monnaies y participant sont définitivement et irrévocablement fixés, la Banque centrale européenne commence à définir et conduire la politique monétaire unique, les transactions interbancaires, les nouvelles émissions de dette publique et une part significative des transactions du secteur privé s'effectuent en monnaie unique. Le 1-er janvier 2002 des billets et pièces en euro seront mis en circulation et à partir du 1-er juillet 2002 les unités monétaires nationales des pays membres de l'UEM n'auront plus cours légal.

2. Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu'il faudra conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Quelles phases de l'élargissement de l'Union européenne pouvez-vous relever?
2. Dégagez les étapes fondamentales de la construction de l'Union européenne.
3. Quand et comment l'Union douanière entre les pays membres de la CEE a-t-elle été réalisée?
4. En quoi consiste l'importance du Livre blanc?
5. Quelles difficultés ont apparu lors de la mise en place du marché unique?
6. En quoi réside la portée historique du traité de Maastricht?
7. Quelles sont les phases principales de la création de l'Union économique et monétaire?
8. Qu'est-ce qu'on entend par les critères de convergence économique?

4. Faites le résumé du texte (10-15 phrases).

Texte 2. LES POLITIQUES COMMUNAUTAIRES
_____________________________________________

Préparez-vous (

1. Ajoutez aux mots ci-dessous le préfixe "pré-" qui exprime l'antériorité soit dans le temps soit dans l'espace. Traduisez les mots ainsi formés:

Modèle: condition (f.) de l'intégration dans l'UEM - la pré-condition de l'intégration dans l'UEM - ?@5420@8B5;L=>5 CA;>285 2ABC?;5=8O 2 -!

avis (m.), compte (m.), retraite (f.), sélection (f.), financement (m.)

2. Formez à partir du modèle les expressions nominales et traduisez-les:

Modèle: fixer les prix agricoles - la fixation des prix agricoles - CAB0=>2;5=85 F5= =0 A5;LA:>E>7O9AB25==K5 B>20@K

appliquer les prix communs, soutenir les prix agricoles, stabiliser les prix sur les marchés, geler les prix garantis, aligner les prix communautaires sur ceux du marché mondial, baisser les prix des céréales, ajuster les cours mondiaux et les prix communautaires

3. Faites correspondre les équivalents russes aux termes français:

prix (m.)F5=0prix garanti548=0O F5=0prix unique?>@>3>20O [?@545;L=0O] F5=0prix de seuil30@0=B8@>20==0O F5=0prix d'interventionF5=0 2G=0O F5=0]
4. Recherchez les antonymes des mots mis en italique:

prix minimum, prix d'achat, prix fluctuant, prix bas, prix supérieur

5. A l'aide d'un dictionnaire trouvez les acceptions du terme "déséquilibre (s) (m.) (pl.)". En employant ce terme, traduisez les expressions ci-dessous:

=5A>>B25BAB285 A>65=8525A8O 10;0=A0, @538>=0;L=K5 48A?@>?>@F88, AB@C:BC@=K5 48A?@>?>@F88, C25;8G820BL / C?>@F88

6. Recherchez dans un dictionnaire les acceptions du terme "fonds (m.) (pl)". Traduisez les expressions en faisant attention à la polysémie de ce terme:

Fonds (m.) monétaire international, Fonds (m.) européen de développement régional, fonds (m.) d'investissement, fonds (m.) de roulement, fonds (m.pl) propres de l'entreprise;
créer un fonds, réformer les fonds structurels de l'UE, investir des fonds importants, immobiliser les fonds, affecter les fonds, déposer les fonds à une banque


Lisez et analysez le texte (

1. Lisez le texte et traduisez-le par écrit.

La politique agricole commune (PAC) est la plus ancienne et la plus intégrée des politiques communautaires. Elle a pour objectif d'accroître la productivité de l'agriculture, d'assurer ainsi un revenu décent aux agriculteurs et un prix d'achat raisonnable aux consommateurs, de stabiliser les prix sur les marchés (éviter les grandes variations de cours mondiaux) et de garantir des approvisionnements réguliers.
Cette politique repose sur trois principes fondamentaux:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'unicité des marchés, autrement dit la liberté complète des échanges entre les pays membres;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la préférence communautaire qui assure la protection des marchés européens contre les importations. Vis-à-vis des tiers, l'UE propose un système d'ajustement entre les cours mondiaux, très fluctuants et bas, et le prix communautaire. Il s'agit d'un double système de "prélèvements-restitutions". Si un produit agricole entre dans l'UE et que son prix est inférieur au prix de seuil (prix minimum pour l'entrée des produits étrangers sur le territoire communautaire), l'UE prélève la différence entre ce prix minimum et le prix effectif de la marchandise importée. Inversement, si un agriculteur européen exporte des produits aux prix mondiaux qui sont plus bas que les prix communautaires, l'UE lui verse la différence (restitution).
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h la solidarité financière impliquant la contribution de chaque Etat membre au budget communautaire qui alimente un fonds spécialisé: le Fonds européen d'orientation et de garantie agricoles (FEOGA). Le FEOGA qui représente annuellement les deux tiers des dépenses communautaires, comprend deux sections: section "garantie" et section "orientation". La première permet de financer les dépenses nécessaires pour soutenir les prix: achats des excédents de production par les organismes d'intervention, frais de stockage de ces excédents, restitutions et aides à l'exportation. La section "orientation" assure le financement des actions visant à améliorer les infrastructures rurales, l'appareil de commercialisation et de transformation des produits, met en place des programmes en faveur des régions défavorisées.
L'un des éléments essentiels de la PAC est la fixation des prix communs, déterminés chaque année à Bruxelles par les ministres de l'Agriculture sur des propositions de la Commission. Il s'agit avant tout du prix minimum, dit d'intervention, applicable pour les céréales et valable pour toute une campagne de récolte sur le territoire communautaire. Si les cours descendent en dessous de ce prix durant la campagne, par l'intermédiaire des organismes d'intervention nationaux l'UE est tenue d'acheter la production agricole au prix d'intervention, de gérer les stocks et de les écouler.
Les objectifs de la PAC ont été largement atteints, mais leur réalisation a nécessité des adaptations permanentes, dont la dernière est la réforme de la PAC décidée par le Conseil des ministres en mai 1992. Fondée sur des prix plus compétitifs et sur les aides directes aux agriculteurs qui en ont le plus besoin, cette réforme a permis de réduire les excédents agricoles; elle doit aussi ralentir l'exode rural et préserver l'environnement, notamment en décourageant la production intensive, en favorisant le maintien de cultures traditionnelles et le développement d'activités nouvelles, touristiques ou autres.

La réduction des déséquilibres entre les régions et l'amélioration de la situation de l'emploi constituent les objectifs essentiels de la politique régionale de l'UE. Pour la réaliser, l'Union européenne dispose de différents mécanismes ou fonds structurels: Fonds européen de développement régional (FEDER), Fonds social européen (FSE), Fonds de cohésion et section "orientation" du FEOGA. Chaque fonds a sa propre finalité et ses domaines d'intervention. Le plus important est le FEDER, créé en 1975 et destiné non seulement à soutenir le développement des régions en retard, mais aussi à contribuer à la reconversion des régions de vieille industrialisation (sidérurgie, textile, construction navale) durement frappées par le ralentissement de la croissance, l'évolution des techniques et la concurrence des pays tiers. La Commission européenne a évalué à 1 million le nombre d'emplois créés à l'aide des concours du FEDER au cours de ses quinze premières années d'existence.
Le Fonds social européen dont la création était prévue par le Traité de Rome participe également au développement des régions défavorisées en finançant des actions de formation professionnelle, des actions d'aide d'embauche pour les jeunes et les chômeurs de longue durée.
Lors de la négociation du traité de Maastricht les pays d'Europe du Sud et l'Irlande ont profité de l'occasion pour obtenir une meilleure prise en compte de leur situation. L'Espagne agissant en quelque sorte comme leur chef de file a fait valoir qu'ils ne sauraient progresser dans la voie de la convergence, pré-condition de leur intégration dans l'Union économique et monétaire, sans un appui global de l'Union européenne. Pour répondre à cette exigence un protocole annexé au traité de Maastricht a prévu la création d'un nouveau fonds dit de "cohésion économique et social" destiné aux Etats dont le produit national par habitant est inférieur à 90% de la moyenne communautaire et qui ont mis en place un programme de convergence économique. Sont concernés l'Espagne, l'Irlande, la Grèce et le Portugal, mais non l'Italie dont la richesse est proche de la moyenne communautaire par suite du haut niveau de prospérité du nord du pays. Les concours du Fonds de cohésion sont exclusivement destinés aux réseaux européens de transport de personnes, de marchandises, d'énergie ou de télécommunications dont le développement est expressément prévu dans le traité ainsi qu'au financement de projets relatifs à l'environnement. A la suite de l'unification de l'Allemagne les Länder de l'Est ont été inscrits sur la liste des régions bénéficiant des actions stucturelles de l'Union européenne.
Le renforcement de la cohésion économique et sociale de l'Europe demeure l'un des défis que l'Union européenne doit relever avec ses Etats membres pour que tous ses citoyens puissent bénéficier des avantages du grand marché et de l'Union économique et monétaire. C'est pourquoi l'UE a consacré en 1998 29,1 milliards d'écus à la modernisation des structures économiques et à l'amélioration de la situation sociale de ses régions défavorisées. Ces actions ont représenté 31% du total des engagements financiers de l'Union en 1998, contre 18,5% en 1988. Après les dépenses agricoles, les dépenses régionales et sociales viennent au deuxième rang.

2. Relisez le texte et repérez les idées qui vous semblent essentielles et qu'il faudra conserver dans le résumé.

3. Répondez aux questions:

1. Quels sont les objectifs de la Politique agricole commune?
2. Sur quels trois principes fondamentaux repose la PAC?
3. Qu'est-ce qu'on entend par l'unicité des marchés?
4. Comment l'UE assure-t-elle la protection de ses marchés agricoles contre les importations et les fluctuations du marché mondial?
5. Précisez le rôle du Fonds européen d'orientation et de garantie agricoles.
6. Comment l'UE intervient-elle pour assurer le soutien des prix agricoles?
7. En quoi consiste la dernière réforme de la PAC?
8. Quels sont les objectifs de la politique régionale de l'UE?
9. L'UE, de quels mécanismes dispose-t-elle pour réaliser sa politique régionale? Précisez la finalité et les domaines d'intervention de chaque fonds structurel.

4. Faites le résumé du texte (10-15 phrases).

5. L'Europe verte, c'est une autre désignation de la Politique agricole commune. A quelles politiques communautaires sont associées les expressions suivantes : l'Europe bleue, l'Europe des étoiles?
Evoquez d'autres domaines de politique commune de l'UE. Illustrez-les par des exemples concrets.


Module 2. EXPLOITATION

Informez-vous (

1. 5@52>4 :>=AB@C:F88 "voir" + infinitif.
 :>=AB@C:F88 A 8=D8=8B82>; voir =5@54:> CB@0G8205B A2>5 A>1AB25==>5 7=0G5=85 8 65B >?CA:0BLAO ?@8 ?5@52>45. @8 MB>8AE>48B 87->1J5:B=KE >B=>H5=89 2 ?@54;>65=88: 4>?>;=5=85 : 3;03>;C voir (B.5. ACI5AB28B5;L=>5, A;54CNI55 70 =828BAO 2 @CAA:>65=88 ?>4;560I84;560I5>B25BAB2C5B ?@8 ?5@52>45 ;81> 4>?>;=5=85 (?@8 >1AB>OB5;LAB2> (?@8;O ?@>20@>2 C25;8G8;0AL A 1962 3.
2). Les années 1980 ont vu naître le marché unique.-  80-5 3. 1K; A>740= 548=K9 @K=>:.
;03>;C voir 65B ?@54H5AB2>20BL 4@C3>9 3;03>; 8;8 ACI5AB28B5;L=>5, 2K@060NI55 65;0=85, AB@5?0A5=85 8 B.4.  MB>=AB@C:F8O voir+infinitif 70G=K65=85B;8G85 >B (G53>-;81>)
1) A>N7K 8 A>N7=K5 A;>20:
au contraire, à l'opposé,
à l'inverse, inversement=0?@>B82, =0>1>@>Bpar contre, en revanche,
en contrepartie70B>, =0?@>B82mais, or=>en réalité, en fait=0 A0AB8alors que, tandis que
(?>4G8=8B5;L=K5 A>N7K, 22>4OI85 ?@840B>G=K5 ?@54;>65=8O)B>340, :0:
2) 3;03>;K 8 3;03>;L=K5 2K@065=8O:
être différent de ..., différer de ...,
se distinguer de ...>B;8G0BLAO >B (G53>-;81>)se distinguer , différer, diverger @07;8G0BLAOs'opposer à ...1KBL ?@>B82>?>;>6=>ABLN (G5)

Entraînez-vous (

1. Traduisez les phrases par écrit (comm. 1):

1. Les pays de l'OPEP ont vu leur rôle s'accroître rapidement dans le commerce communautaire à la faveur des deux chocs pétroliers et des commandes de biens d'équipement passées auprès des entreprises européennes.
2. Les importations de produits agro-alimentaires qui totalisaient encore 30% des achats des Six en 1958, ont vu leur importance relative diminuer à la suite de l'essor de la production agricole européenne.
3. Le programme Phare a vu son budget croître régulièrement: 500 millions d'ECU en 1990, plus de 1 milliard d'ECU en 1992.
4. Vingt parmi les plus grandes villes européennes ont vu leur nombre de sociétés étrangères augmenter, Bruxelles, Lisbonne et Zurick en tête.
5. Les années 90 voient naître d'autres zones de libre-échange dans le reste du monde: l'Alena (Canada, USA, Mexique), l'Apec (Forum de Coopération économique Asie-Pacifique).
6. Le souhait, exprimé par le Commissaire européen aux relations économiques extérieures de voir la Chine rejoindre l'Organisation mondiale du commerce risque d'être déçu.
7. Les parlementaires européens ont réaffirmé leur souhait de voir le président de la Banque centrale européenne les tenir régulièrement informés de la politique monétaire de son institution.
8. Les pays du Sud vont voir le robinet des aides se tarir maintenant qu'ils font partie de l'euro.

2. Traduisez les phrases oralement (comm. 2):

1. L'adhésion des cinq pays de l'Est à l'Union européenne, initialement prévue par Bruxelles pour le 1-er janvier 2003, devrait avoir lieu vers 2006 ou 2007.
2. Dans l'Euroland comme en France les rythmes de croissance atteindraient 2%.
3. Parmi les trois solutions proposées par la Commission européenne, Bruxelles privilégie le cofinancement national d'une partie des aides directes agricoles. Il permettrait de réduire dans le total des dépenses la part de celles consacrées à l'agriculture.
4. Cette année-là devrait voir la croissance dans la zone euro se situer à un peu plus de 2%.
5. L'extension de la PAC aux pays d'Europe centrale et orientale coûterait à l'UE près de 80 milliards de francs de plus.
6. Les pays du Sud s'opposent à la réforme de la politique structurelle de l'UE, car leurs subventions communautaires diminueraient.

3. a) Remplacez les mots en italique par leurs synonymes (comm. 3):

1. La création de la CEE s'est accompagnée de la mise en place d'une union douanière.
2. Dès 1962, les pays de la CEE se sont efforcés de mettre en pratique une politique agricole commune.
3. Le programme Ariane a contribué à la mise au point de nouveaux projets dans le domaine de la conquête de l'espace et des télécommunications, avec en particulier le projet Hermes.
4. Plusieurs organismes de l'UE participent à la mise en oeuvre des politiques communautaires en faveur du développement régional.
5. L'Union européenne et l'Amérique latine cherchent à mettre sur pied une sorte
d' «Atlantide commerciale», un marché commun entre l'Europe et l'Amérique
latine.
6. Pour l'Europe, mettre en marche le projet de commerce avec des régions éloignées dynamiques a une importance cruciale.

b) Traduisez les phrases en employant les expressions avec le verbe "mettre" ou le nom "mise (f.)" (comm. 3):

1. A=>2=0O F5;L -! 70:;NG0;0AL 2 A>740=88 >1I53> @K=:0 B>20@>2, CA;C3, :0?8B0;>2 8 @01>G59 A8;K AB@0=-CG0AB=8F.
2.  :>=FC 70-E 3>4>2 AB@0=0B0BL ?@>3@03> 20;NB=>3> A>B@C4=8G5AB20.
3. @>2545=85 548=>9 A5;LA:>E>7O9AB25==>9 ?>;8B8:8 >:070;> >3@>5 2;8O=85 =0 @0728B85 8=B53@0F8>==KE ?@>F5AA>2 2 0?04=>9 2@>?5.
4.  90-5 3>4K AB@0=K-G;5=K -! ?@8ABC?8;8 : D>@20=8N 20;NB=>3> 8 M:>=>3> A>N70.

4. Reliez les deux phrases en utilisant un mot de liaison qui exprime l'opposition (comm. 4):

1. Grâce à la révolution technologique le Japon maintenait son rythme de croissance au dessus de 4% par an dans les années 70-80. L'Europe et les USA tombaient à 2%.
2. Le Japon s'est hissé au 3-e rang des fournisseurs de l'UE grâce à l'essor rapide de ses ventes d'automobiles, d'électronique, de matériel optique et de hi-fi. L'UE exporte vers le Japon trois fois moins qu'elle n'importe; elle n'assure que 13% des importations de ce pays, alors qu'elle absorbe 17% de ses exportations.
3. Dans les années 90 la performance était particulièrement médiocre pour l'emploi chez les Britanniques et les Italiens. Les Etats-Unis ont accru leurs emplois de plus d'un quart.
4. La communauté européenne exporte surtout des produits manufacturés, qu'il s'agisse de biens d'équipement ou de biens de consommation. Les produits énergétiques et les matières premières tiennent une bonne place dans ses importations, attestant ainsi de la médiocrité des ressources naturelles du territoire communautaire.
5. L'augmentation des recettes de l'UE est nécessaire pour faire face à l'accroissement continu des dépenses. La crise économique a limité l'essor des échanges et de la consommation intérieure, et par conséquent les droits de douane et la TVA.
6. La convention de Lomé accorde le libre accès au marché communautaire à la quasi-totalité des produits des pays ACP (pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) avec des formalités douanières réduites. Les Etats ACP doivent accorder aux Etats de la communauté européenne la clause de la nation la plus favorisée.


Module 3. BILAN DE VOS CONNAISSANCES

A vous de tester vos connaissances (

1. Rappelez-vous:

1. quelle différence il y a entre une zone de libre-échange et une union douanière?
2. ce qu'on entend par:
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les obstacles tarifaires et non tarifaires;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h les critères de convergence économique, retenus dans le traité de Maastricht;
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h le système de "prélèvements-restitutions" dans le cadre de la PAC?

2. Traduisez les termes:

l'adhésion à l'Union européenne, l'établissement d'un tarif extérieur commun,
la reconnaissance mutuelle des normes techniques, la réforme de la fiscalité indirecte,
le rapprochement des performances économiques, la variation des cours mondiaux,
le système d'ajustement entre les cours mondiaux et les prix communautaires,
la progression des dépenses agricloles
A>740=85 B065==>3> A>N70, >BH;8=, A2>1>4=>5 ?5@542865=85 B>20@>2, CA;C3 8 :0?8B0;>2, M:>=>N7, ?@>2545=85 548=>9 A5;LA:>E>7O9AB25==>9 ?>;8B8:8, CAB0=>2;5=85 548=KE F5=, ?5@5E>4 : 548=>9 20;NB5

3. Déchiffrez les sigles:

la CEE, l'UE, la PAC, l'UEM, la BCE, le FEOGA, le FEDER

4. Complétez le texte ci-dessous à l'aide des mots de la liste:

a) régimee) marchéb) négociationsf) servicesc) libre-échangeg) obstaclesd) sanctionsh) commerce
L'UNION EUROPEENNE LANCE LE PARTENARIAT
ECONOMIQUE TRANSATLANTIQUE
Le 10 novembre 1998 les Quinze ont approuvé à Bruxelles l'ouverture de ... avec les Etats-Unis sur un Partenariat économique transatlantique (TEP), qui remplace le projet de Nouveau ... transatlantique (NMT). La Commission doit donc ouvrir avec Washington des discussions sur quatre points: les ... "techniques" au ... transatlantique, les services, les marchés publics et la propriété intellectuelle.
Le ministre français des Affaires étrangères s'est déclaré satisfait du TEP qui présente des différences radicales avec le NMT. Il a notamment souligné que le TEP ne prévoyait plus la création d'une zone de ..., s'est réjoui que le secteur de l'audiovisuel en soit exclu et que pour les points les plus délicats, … et la propriété intellectuelle, l'unanimité des Etats membres soit requise.
Ces nouvelles négociations pourraient cependant tourner court si les Etats-Unis prenaient des ... envers l'Union contre son ... d'importation des bananes. Elles auraient pour effet de miner les relations transatlantiques, selon le porte-parole de la Commission européenne.


A vous de traduire (

5. Traduisez les textes oralement:

LE MARCHE UNIQUE A DEVELOPPE L'ACTIVITE,
MAIS A EU TRES PEU D'EFFET SUR LE CHOMAGE
Le marché unique, à l'origine du redémarrage de la construction européenne voici dix ans, a permis la création de 300 000 à 900 000 emplois supplémentaires, révèle la Commission européenne. Un résultat décevant pour une Union où le mauvais état du marché du travail (18 millions de chômeurs) demeure le problème politique et social majeur.
Cependant, aux yeux de la Commission, le marché unique, créé en janvier 1993, fonctionne de façon plutôt satisfaisante. Le marché unique a entraîné un développement sensible du commerce entre les Etats membres - de l'ordre de 20% à 30% pour les produits manufacturés -, une explosion des investissements étrangers d'origine communautaire, lesquels ont souvent pris la forme de fusions ou concentrations d'entreprises, et une convergence des prix, surtout pour les produits industriels et les biens de consommation.
Autre avantage, le marché unique (combiné avec les effets des transferts financiers opérés dans le cadre des fonds structurels) a favorisé le rattrapage des Etats membres périphériques: la croissance de l'Espagne, de la Grèce, de l'Irlande, du Portugal, a été supérieure à celle du reste de l'Union. Il a également suscité une convergence des structures industrielles. Cette double évolution (réduction de l'écart entre pays riches et pauvres, convergence des structures industrielles) doit favoriser la mise en place de la monnaie unique.
________________________
redémarrage (m.) - 2>7>1=>2;5=85; CA8;5=85
fusion (f.) - A;8O=85

L'ELARGISSEMENT DE L'UNION EUROPEENNE
Près de neuf ans après la chute du mur de Berlin, l'Europe met enfin le cap à l'Est. La cérémonie de retrouvailles s'est tenue le 30 mars 1998 à Bruxelles. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne y ont accueilli leurs collègues des onze pays candidats à l'intégration pour lancer le début des négociations de l'élargissement.
Six pays doivent alors entamer des discussions avec la Commission européenne. Appelés les «in» (pays de la première vague), les postulants les mieux préparés à entrer dans le club Europe sont la Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovénie, l'Estonie et Chypre. Les «pré-in» (pays de la deuxième vague), notamment la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Littuanie, la Slovaquie, devraient les rejoindre en chemin, en fonction de leurs progrès.
Les plus optimistes parient sur un élargissement progressif, pays par pays, entre 2002 et 2004. D'ici là, les candidats devront avoir fait leurs preuves en matière de démocratie, manifester leurs capacités d'adaptation à l'économie de marché et avoir respecté les règles du marché unique.
Cette nouvelle Europe sera moins riche que le noyau des Quinze. Dans l'ensemble des pays d'Europe centrale et orientale, le PIB par habitant atteint 32% seulement du PIB moyen de l'Europe occidentale même si la petite Slovénie a désormais un pouvoir d'achat proche de celui du Portugal. Les pessimistes soulignent donc le fardeau financier que représente l'élargissement. Ils s'inquiètent de ses conséquences sur l'utilisation des fonds structurels (dont le quart est consacré à l'Espagne) et sur la politique agricole commune. A politique inchangée, l'extension de la PAC aux pays de l'Est coûterait près de 80 milliards de francs de plus, soit 30% du montant des dépenses actuelles. Les pessimistes évoquent aussi les risques de concurrence accrue en matière d'acier, de textile et de produits agricoles. Les optimistes insistent au contraire sur l'apport que représentent les 64 millions d'habitants des six pays retenus. Ils soulignent que l'Union dégage des excédents commerciaux avec ces pays et que l'effort d'adaptation sera partagé au moins à parts égales avec les candidats.
____________________________
noyau (m.) - O4@>
fardeau (m.) - 1@5445@6:0

6. Traduisez le texte par écrit:

UNE NOUVELLE ETAPE DE LA CONSTRUCTION EUROPEENNE
L'histoire européenne reprend le 4 janvier 1999, le premier jour ouvrable de l'euro. L'Euroland¹ est alors projeté dans une nouvelle étape, entraîné par l'engrenage souvent décrit: l'union douanière du traité de Rome débouchait sur l'Acte unique et son Grand marché, qui, lui-même, a fait apparaître la nécessité de l'union monétaire. Comme si chaque étape de l'intégration portait en elle la suivante et les hommes capables de la traduire dans un projet mobilisateur.
Qu'y a-t-il derrière la monnaie unique? Tout d'abord, une forte pression pour réduire les différences de prix, de salaires et d'impôts entre les pays de l'Euroland. Les changes ayant disparu, tout sera plus facile à comparer. Le consommateur demandera le nivellement des prix par le bas, faute de quoi il s'approvisionnera là où on lui offre les meilleures conditions; l'épargnant bénéficiera du même rapport de force pour pousser les gouvernements à l'harmonisation de la fiscalité sur les revenus de capitaux. En revanche, le contribuable imposé sur le revenu sera moins bien loti, car les ménages sont moins mobiles que l'argent, à cause de la barrière des langues qui subsistera. Mais ce rapport de force évoluera lui aussi, parce qu'une fraction de plus en plus importante des ménages se délocalisera au sein même de l'Euroland, pour des raisons économiques ou fiscales.
De là découle une conséquence simple: l'euro va contraindre les acteurs de la société et de l'économie eurolandaise à se regrouper, pour faire face à la pression de la concurrence nouvelle. Or, dans ce domaine, le monde de l'économie est en avance, car l'unification des pouvoirs est déjà en cours, sinon achevée. Les entreprises raisonnent en effet à l'aune de l'Europe depuis longtemps, et elles se regroupent en conséquence. Quant aux banques centrales, elles ont achevé leur union depuis peu, en créant la Banque centrale européenne, à Francfort.
Resteront les pouvoirs politiques et sociaux, dont la dispersion est encore importante, mais probablement pas durable: la construction de l'Europe politique et sociale sera la prochaine grande affaire communautaire. Et elle débutera dès les premiers jours de janvier, parce qu'elle est contenue en germe dans l'union monétaire.
___________________
¹ Le terme d' «Euroland» a été créé par les analystes financiers pour décrire l'ensemble géographique constitué par les onze pays européens adoptant l'euro à partir du 1-er janvier 1999. Les textes officiels français, eux, utilisent la notion de «zone euro» en attendant une autre appellation éventuelle.


A vous de jouer avec les statistiques (

7. Analysez le graphique ci-dessous et relevez les pays de l'Euroland qui ont les meilleures performances économiques et respectent strictement les critères de convergence formulés dans le traité de Maastricht:

L'EUROLAND (1998)



PAYSPIB
(en mil-
liards d'écus*PIB par
habi-
tant
(en écus)taux
de
chô-
mage
(en %)taux
de
crois-
sance
(en %)défi-
cit
bud-
gé-
taire
(% du PIB)dette
pub-
lique
(% du PIB)in-
fla-
tion
(en %)taux
d'inté-rêt
à long
terme
(en %)Allemagne1 9282358311,22,7-2,6 60,61,03,9Autriche 18723138 6,12,7-2,2 641,14,1Belgique 2172134711,82,7-1,117,41,13,9Espagne 4851240419,13,5-1,9 67,22,34,1Finlande 901769310,94,2+0,7 52,81,54,1France1 2832209611, 82,9-2,9 58,90,63,9Irlande 5014014 9,18,6+2,5 55,12,74,1Italie1 0631850812,22,4-2,6119,32,24,1Luxem-
bourg 1535747 3,13,4+2,2 7,11,44,1Pays-Bas 32521014 4,13,7-1,2 67,92,24,0Portugal 87 8784 5,13,8-2,3 58,32,64,2* 1 écu = 1 euro ~ 6,50 francs

8. D'après les deux sondages qui suivent, que pouvez-vous dire de l'attitude des Français envers la mise en place de l'euro? Pour faire ressortir la différence de positions vous pouvez employer les expressions du comm. 4 de cette unité.
a) Question: à propos de l'euro, vous, personnellement,
y êtes-vous favorable ou opposé?
favorableopposéTOTAL5836Sexehommes6529femmes5242Age15-24 ans573825-34 ans652935-49 ans573650-64 ans573965 ans et plus5639Revenumoins de 5 000 francs4450mensuelde 5 000 à 7 500 francs3856du foyerde 7 501 à 10 000 francs5341de 10 001 à 15 000 francs6530de 15 001 à 20 000 francs7522plus de 20 000 francs 7716
b) Question: à votre avis, la mise en place de l'euro
aura-t-elle les conséquences suivantes:

CONSÉQUENCES POSITIVESoui,
probablementsans
opinionnon,
certaine-
ment pasdes voyages facilités8947des échanges commerciaux facilités8758pouvoir comparer les prix d'un
pays à l'autre82612une plus grande stabilité de la
monnaie701317un plus grand dynamisme pour
l'économie française621127

CONSÉQUENCES NÉGATIVESoui,
probablementsans
opinionnon,
certaine-ment pasdes tracas dans la vie quotidienne
des Français74323des sacrifices supplémentaires pour
des gens comme vous61732la perte du pouvoir de décision du gouvernement français58933la perte d'identité de la France52543un risque de domination de
l'Allemagne441145
(Sondage Sofres-ministère des Finances, réalisé en octobre 1998 auprès d'un échantillon national de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus)





A vous de parler et de débattre (

9. Etes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes? Justifiez vos réponses:

1. La mise en place de l'union douanière était une étape décisive de l'intégration économique européenne.
2. L'introduction de l'euro à partir du 1-er janvier 1999, c'est un projet ambitieux et prématuré.
3. La politique argicole commune est victime de sa propre réussite.
4. La solidarité, tous les Etats membres de l'Union européenne y sont favorables, mais ils préfèrent en profiter plutôt que de la financer.
5. L'élargissement de l'UE à l'Est présente pour l'Union européenne plus de problèmes que d'avantages qu'elle pourrait en tirer.

10. En vous appuyant sur les textes de cette unité faites une courte synthèse sur les sujets suivants:

1. L'historique de la construction européenne.
2. Les grandes réalisations de l'Union européenne.

11. Exposez en 3 minutes votre point de vue personnel sur les sujets suivants:

1. La Russie devrait-elle adhérer à l'Union européenne?
2. Comment voyez-vous l'Europe au début du XXI-e siècle?



















Vocabulaire

acquitter>?;0G820BLActe (m.) unique européen48=K9 52@>?59A:89 0:Badhérer2ABC?0BLadhésion (f.)2ABC?;5=85ajustement (m.1. ?@82545=85 2 A>>B25BAB285 (A G5), 2K@02=820=85 2. :>@@5:B8@>2:0aligner2K@02=820BL, ?@82>48BL 2 A>>B25BAB285 (A G5)appareil (m.) de commercialisationA1KB>20O A5BL; :0=0;K A1KB0approvisionnement (m.)A=0165=85barrière (f.)?@5?OBAB285, >3@0=8G5=85circulation (f.), libreA2>1>4=>5 ?5@542865=85cohésion (f.)A1;865=85communautaire52@>?59A:89, >B=>AOI89AO : !concours (m.pl.):@548BKcontribution (f.)1. 2:;04 2. 27=>A, >BG8A;5=8Oconvergence (f.)A>2?045=85, A1;865=85, AE>65ABLcours (m.)1. F5=0 2. :C@Acritères (m.pl.) de convergence
économique:@8B5@88 M:>=>9 :>=25@35=F88défavorisé=0E>4OI89AO 2 =51;03>?@8OB=KE CA;>28OE; AC40@AB25==>3> 1N465B0déséquilibre (m.)=5A>>B25BAB285; =0@CH5=85 @02=>25A8O, =5A10;0=A8@>20==>ABL, 48A10;0=Adéséquilibres (m.pl.)48A?@>?>@F88dette (f.) publique3>AC40@AB25==K9 4>;3distorsions (f.pl.) de concurrence=0@CH5=85 CA;>289 :>=:C@5=F88divergence (f.)@0AE>645=85, @07;8G85écoulerA1K20BL, @50;87>2K20BLélimination (f.)C?@074=5=85, >BB2K5 >1O70B5;LAB20entraver (qch)?@5?OBAB2>20BL, =4, @575@2, 70?0A
2. 45=56=K5 A@54AB20 3. D>=4 (:0: >@30=870F8O)fonds (m.pl.)D>=4K, A@54AB20, :0?8B0;Fonfs (m.) de cohésion$>=4 @0728B8O (2 @0?59A:89 D>=4 @538>=0;L=>3> @0728B8OFonds (m.) social européen2@>?59A:89 A>F80;L=K9 D>=4Fonds (m.) européen d'orientation et
de garantie agricoles2@>?59A:89 D>=4 >@85=B0F88 8 30@0=B88 A5;LA:>3> E>7O9AB20harmonisation (f.)C=8D8:0F8O, 30@=870F8Olibération (f.) des mouvements de
capitaux;815@0;870F8O 42865=8O :0?8B0;>2marché (m.)@K=>:~ commun>1I89 @K=>:~ unique548=K9 @K=>:marges (f. pl.) de fluctuation ?@545;K :>;510=89monnaie (f.) unique548=0O 20;NB0obstacle (m.)?@5?OBAB285, ?@53@040, >3@0=8G5=85~s tarifaires et non tarifairesB0@8D=K5 8 =5B0@8D=K5 >3@0=8G5=8Oorganisme (m.) d'intervention
national de l'UE=0F8>=0;L=K9 D>=4, 459AB2CNI89 >B 8?59A:>3> D>=40 >@85=B0F88 8 30@0=B88 A5;LA:>3> E>7O9AB20performances (f.pl.) économiquesM:>=>:070B5;8prélèvements (m.pl.):>==K5 =0;>38 [8@B=K5 ?>H;8=K] (2 @0E>4=0O G0ABL (1N465B0), ?>ABC?;5=8Oreconnaissance (f.) mutuelle27085 ?@87=0=85réglementation (f.)@53;0@-?@02>2>5 @53C;8@>20=85restitutions (f.pl.):>==K5 AC1A8488 [M:A?>@B=K5 ?>H;8=K] (2 @04C:F88) gérer les ~C?@02;OBL 70?0A0BB?59A:0O 20;NB=0O A8AB5(D())J*p*‚*úíáíáíúÚúÍíÍúÍúíáíáíáíáíáíúíáíáíáíúíáíáíáíáíáíáíáÄíáíáíáíáíáíáíáíÄúÚúÍ´hµI’hµI’>*@ˆìÿCJ mH sH hµI’hµI’CJhµI’hµI’CJmH sH 
hµI’5CJhµI’hµI’56CJhµI’56CJmH sH 
hµI’CJGf*h*j*l*n*p*Ú*Ü*Þ*6+8+Ž+ì+î+
, ,Ø,Ù,üüüüüÔüü¨¢¢¢¢ š—š$$$a$$$a$,$$
Æ9!@$d"%d$&d!'d$NÆÿ"OÆÿ$PÆÿ!QÆÿ$a$($$$d#%d$&d!'d$NÆ#OÆ$PÆ!QÆ$a$$‚*Ú*Þ*6+8+:+J+L+Œ+Ž+î+,,:,@,_,Ø,Ä-...D.ª.µ.¼.½.)/j/À1æ1*2ü2þ233"3*CJ mH sH /Ù,Ã-Ä-.ª.«.û.(/)/i/j/~/,0.0ùùïùùùùùïùääwlkd$$If–lÖÖ0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$ $$
& Fa$$$a$
.0T0z0|0¦0Ò0ôô‡ôôlkd’$$If–lÖÖ0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ò0Ô0ð021’‡‡
$$$Ifa$lkd$$$If–lÖÖ0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö2141|1¾1’‡‡
$$$Ifa$lkd¶$$If–lÖÖ0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö¾1À1æ1&2’‡‡
$$$Ifa$lkdH$$If–lÖÖ0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö&2(2*2þ2344ž4Ÿ4À4Ú4Š‡ŠŠŠ}Šwq$If$If $$
& Fa$$$$a$nkdÚ$$If–lÖ”?Ö0”ÿ &†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ†ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö
444?4@4g4h4Ÿ4¾4¿4À4Ù4Ú4Û4ý4þ4558595S5U5u5v5’5”5´5µ5Î5Ð5ð5ñ5 66,6-6E6G6e6f6}666Ÿ6 6ñäÔñÔäÔÇÁ·³©£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£Á£™‰ jêðhµI’5CJ hµI’hµI’56CJ mH sH hµI’CJmH sH 
hµI’CJhµI’CJmHsHhµI’hµI’CJmHsH
hµI’CJhµI’hµI’CJmH sH hµI’hµI’56CJmH sH hµI’hµI’CJmH sH hµI’hµI’5CJmH sH ,Ú4Û4þ45595T5·¬¬f¬¬EkdÅ$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Gkdp$$If–l”¨Ö0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöT5U5v5“5”5µ5Ï5¹®®h®®Ekdg$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekd$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöÏ5Ð5ñ5
66-6F6¹®®h®®Ekd $$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekd¸$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöF6G6f6~66€66¡6¢6Ï6Ð6¹®®hbb__\_$$$$a$Ekd«$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$EkdZ$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
 6¡6¢6Ï6Ð6­?rA|D5F‡I>L?LËLÌLlN·N¸N6O7O>OSOTOUOO‚O‹OŒOOŽO¢OÊOßOPPPPPP)PñãØãËØËØËؽ¹±ËØËؽج¥œ¥’ƒ¥¹¥¬¹¬¥znznz jìðhµI’56CJhµI’56CJ jîðhµI’56 hµI’5 jíðhµI’56hµI’56CJ hµI’56 hµI’6hµI’mHsHhµI’hµI’hµI’56mH sH hµI’hµI’CJmH sH hµI’hµI’mH sH hµI’hµI’5CJmH sH hµI’hµI’5CJ mH sH &Ð659 ;û=­?rA|D5F°H‡I>L?L²L³LËLÌL&M7MmMºMøM7NlN·N¸Nùùùù÷ùôùùôôññêñàÒùùùùùôù$$
Æ€„h^„ha$
$$
Æ€a$$
& F!$$$$a$¸N5O6O7OSOTOUOƒO„OOüüôôôrôôôkdü$$If–lÖ”¹ÖF”ÿÜ]þ#H ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ¡ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laö$$If$ OŽOÊOËOPzrrr$$If„kdü$$If–l4Ö”¹ÖF”ÿbþ#íÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿáÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿœÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4PPP‘P’P“P”P•P–P—P˜P™PšPzwoooooooooo$$If$„kd¼$$If–l4Ö”¹ÖF”ÿbþ#íáÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿœÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖ ÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿÿÿÿÖ ÿÿÿ4Ö
laöf4 )P*P4P5P@PAP]P^PjPkPvPwP‚PƒPŽPPP¤P¥PùPQQfQ®Q€RÚRÛR÷RþRÿR
SSˆT­T®T¯T¶T¹TU"U&U'U8UôëßëßëÓëÓëôëßëßëÌÆ»®Æ»®»® ™Æ™Æ®Æ‰……ÆuÆlhµI’56CJ hµI’CJmH sH 
hµI’CJ hµI’
hµI’5CJhµI’56CJ
hµI’5CJhµI’hµI’5CJmH sH hµI’hµI’CJmH sH hµI’hµI’mH sH 
hµI’CJ hµI’56 jìðhµI’56CJ jëðhµI’56CJhµI’56CJ jéðhµI’56CJ)šP›PœPPžPŸP P¡P¢P£P¤P¥PøPùPMQfQ®QßQ1RR€RÚRÛRÿR÷÷÷÷÷÷÷÷÷òìééßìØßßßìéìÐ$$If$
& F $$
& Fa$$$$a$Ff, $$IfÿRSS,SWSƒSS­SÎSæS
T0TVTfT†T‡T¬Tô®¦¦¦¦¦¦¦¦¦¦¦¦¦¦$$IfEkdŠ$$If–lÖ0”ÿÔŒ$@¸ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$¬T­T®T¯TÑT&U'U:U;UŒUU½UÚUýUV=VcVdVáVâV¹³³±®³³³§¤³³³³³³³¤³$$
& F $$$a$Ekd$$If–lÖ0”ÿÔŒ$@¸ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö8U9U:U;UUU½UÀUÚUÝUýUVV!V=VAVdVƒV‹VV–VáVâVæVWWFWnWpWÐWîX2YR]ú]^é^___!_\N\P\z\š\¹®®h®®EkdÖ$$If–lÖ0”ÿÃ&s¼öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekdw$$If–lÖ0”ÿÃ&s¼öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöš\œ\Æ\ø\ú\]N]¹®®h®®Ekd”$$If–lÖ0”ÿÃ&s¼öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekd5$$If–lÖ0”ÿÃ&s¼öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöN]P]R]ø]ú] ^4^5^M^]^¹³°°¥¥_¥¥EkdR$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$$$$a$Ekdó$$If–lÖ0”ÿÃ&s¼öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö ]^^^~^^Ž^¤^´^¹®®h®®Ekdô$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekd£$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö´^µ^Í^ç^è^é^__,_;_¹®®hb_b®®$$$a$Ekd–$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$EkdE$$If–lÖ0”ÿ &††öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö ;_y?yVyWy•y¬y¯y°y´yzHz z¢zÐzÒzôzözøzúzà{æ}r~€*mHsHhµI’mHsHhµI’CJmH sH hµI’hµI’CJmH sH hµI’hµI’5CJmH sH 
hµI’5CJ
hµI’>*CJ
hµI’CJD2Œ4ŒHŒ`Œ……
$$$Ifa$nkdŸ$$If–lÖ”•Ö0rÿ 5&™ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ*ÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöÞÿ`ŒbŒrŒžŒèŒ,ŠŠ
$$$Ifa$$$a$nkdd$$If–lÖ”‡Ö0rÿ 5&™ÿÿÿÿ*Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöÞÿ,.0V†¦¨Š‡||6EkdÍ$$If–lÖ0”ÿ 5&w*ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$$$$a$nkd7$$If–lÖ”uÖ0”ÿ 5&w*Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö¨¼ÔÖîŽŽ,ŽXŽôô®ôôhôôEkdß$$If–lÖ0”ÿ 5&w*ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöEkdV$$If–lÖ0”ÿ 5&w*ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$XŽZŽbŽŽ’ŽžŽ Dn¹®®f`]®®$$$a$Gkdñ$$If–l”qÖ0”ÿ 5&w*ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laö
$$$Ifa$Ekdh$$If–lÖ0”ÿ 5&w*ÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laönpº’‡‡
$$$Ifa$lkd~ $$If–lÖÖ0”ÿ 5&wÿÿÿÿ*Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöº¼Êl‚ˆŠÈ‘’ŒŒy$$If
$$$Ifa$$$a$lkdH!$$If–lÖÖ0”ÿ 5&wÿÿÿÿÿÿÿÿ*ÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laö‘‘&‘>‘D‘H‘˜‘î‘’2’“ˆˆˆˆˆˆˆˆ
$$$Ifa$kkd"$$If–lÖ\”ÿáÁ™5&MàÿÿÿÿØ
ÿÿÿÿœÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
laö 2’4’H’L’¦’Ô’“ˆˆˆˆ
$$$Ifa$kkd¹"$$If–lÖ\”ÿáÁ™5&MàÿÿÿÿØ
ÿÿÿÿœÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
laöԒ֒ä’ò’“G“H“Ž“”,”2”X”‘”Ȕ͔̔ϔД$•%•^•b•õîèßÓßÓßÍüßÍßÍü߼߼Íüßüß͵Íß«¡«ÍߔߋÓ‹ÓhµI’hµI’5CJhµI’hµI’CJhµI’56CJmHsHhµI’CJmH sH hµI’CJmHsH
hµI’6CJ
hµI’5CJhµI’56>*CJ
hµI’CJhµI’hµI’56CJhµI’56CJ
hµI’CJ
hµI’5CJ  jêðhµI’5CJ -“Ž“ܓÿ“”,”2”:”?”J”X”ðâÓÓÀÀÀÀÀÀ$$„dð$1$If`„a$$$„dð1$`„a$$$
& F)dð1$a$$$„d1$`„a$
X”Y”‚”¶”ɔʔlYF33$$„dð$1$If`„a$$$„d$1$If`„a$$$
& Fd$1$Ifa$’kdek$$If–lÖÖ\”ÿ´”5& àn3Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
laöʔ˔͔̔ú”ììW*,$$„dð$$d%d'd1$IfNÆÿOÆÿQÆÿ`„a$”kd#l$$If–lÖ”
Ö\”ÿ´”5& àÿÿÿÿnÿÿÿÿ3ÿÿÿÿÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
laö$$„dð$1$If`„a$ú”1•_•`•a•b•ÒÒ¿¿¿$$„dð$1$If`„a$,$$„dð$$d%d'd1$IfNÆÿOÆÿQÆÿ`„a$b•c•—•ȕó•––––jWWWWWWW$$„dð$1$If`„a$”kdól$$If–lÖ”dÖ\”ÿ´”5& àn3Ö0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
laöb•c•¹•ÿ•–––W–Ŗɖʖ*CJmH sH hµI’56CJmH sH hµI’CJmH sH Qցó‚ô‚vƒwƒe„…ì…í…y†z†"‡}‡ˆ‹ˆ‰»‰¼‰á‰â‰̊‹Œ‹jŒêŒ€ùùùêùùùêùçÙÙÙÙÙÙçççÙÙÙÙÙÙ$$„ø„þ^„ø`„þa$$$
ƈ„ø„þ^„ø`„þ$$a$€‚ލàoŽ#ď„‘ϑБR’S’_’n’o’öðíßßßßßßßÙíÎ΅Hkd
œ$$If–l4Ö0”ÿ‚ê!îhöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4
$$$Ifa$$$a$$$„ø„þ^„ø`„þa$$$dÿ $$dÿa$S’n’o’œ•&—¶˜¸˜ݘޘ™™™-™.™M™N™}™~™™ž™Ùęã™ä™ý™šœˆœŠœƞȞþž.Ÿ²Ÿ€  ˜ ÿ ¡T¡W¡„¡‡¡¢¢ô¢ø¢¢£¥£¤¤>¤B¤x¤{¤µ¤¹¤ѤÕ¤¥#¥S¥óèÞÚÞóÏóÏÂÏó´Þ´Þ´Þ´Þ´Þ´ÞóÞ®¤®›óÞóÞóèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞèÞhµI’56CJhµI’CJmH sH 
hµI’CJjhµI’CJUmH sH  jêðhµI’CJ mH sH hµI’6CJ mH sH hµI’hµI’CJmH sH hµI’5CJmH sH hµI’56CJmH sH =o’«’á’â’ã’;”œ•&—җ¶˜·˜¸˜ݘ÷÷®«š““l&$$d!%d!&d!'d!NÆÿ!OÆÿ!PÆÿ!QÆÿ!a$$
ƈ$$$„ø„þ^„ø`„þa$$Hkd}œ$$If–l4Ö0”ÿ‚ê!îhöÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If ݘޘ™™,™-™}™Ùþ™ÿ™šš°›ƞȞüžþž.Ÿ0Ÿ°Ÿ²ŸȟâŸüŸøóøøøäääøøøÞÞøøøøøøøÖÖÖ$$If$$a$$
ÆЄЄ˜þ^„Ð`„˜þ$a$$
ƈüŸþŸ   , - = I £›››?››[kdp$$If–l4ÖFd Ë¡»¬Ö öÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ4Ö
laöÐf4$$If[kdðœ$$If–l4ÖFd Ë¡»¬Ö öÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ4Ö
laöÐf4I T U a p  € ÷›÷÷÷?[kdpž$$If–l4ÖFd Ë¡»¬Ö öÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ4Ö
laöÐf4[kdð$$If–l4ÖFd Ë¡»¬Ö öÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ4Ö
laöÐf4$$If€  ˜ ´¡¢Å£ñ¤S¥T¥k¥l¥¥¥²¥^©_©©”«
­A°[²µ´æ¶øòìììììãÞ×××ÍÃ×Íìììììì
$$
ÆÐa$
$$
ƈa$$
ƈ$a$$
ÆЈ$$a$$$a$$
ÆÐS¥T¥i¥j¥k¥l¥¥±¥^©_©Œ©©Ý«ð«â¯ç¯³,³æ¶··¸*CJmH sH hµI’5CJmH sH hµI’CJmH sH  jêðhµI’CJ mH sH hµI’6CJ mH sH hµI’56CJmH sH 8涷@¸b¸ʸ̸¹L¹кf¼ ¾¿„¿ÌÁéÁ,ÂnÂp˜ÂuÄbÅðÆÄÉŽË
Î Î Î
Îøõõõõïïééééééõõõõïééééééõõõ$$a$$$a$$$
ƈ
ÎÎÎ9Î:ÎÏÏIστύϔϙϠϥÏüü÷ðæðÜÜðÑƾƾ$$If
$$$Ifa$
$$$Ifa$
$$
ƈa$
$$
ƈa$$
ƈ$a$$¥Ï¦Ï§Ï¹ÏÇÏÔÏâÏïÏ}rrjjjj$$If
$$$Ifa$kdðž$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4ïÏðÏÐÐ#Ð&Ð,Ð}uuuuu$$IfkdùŸ$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4,Ð-ÐLÐQÐWÐ\Ð`Ð}uuuuu$$Ifkd® $$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4`ÐaÐnÐsÐyÐ~ЄÐ}uuuuu$$Ifkdc¡$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4„ЅЕЛСЦЬÐ}uuuuu$$Ifkd¢$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4¬Ð­ÐÓÐØÐÞÐãÐéÐ}uuuuu$$IfkdÍ¢$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4éÐêÐúÐÿÐÑ
ÑÑ}uuuuu$$Ifkd‚£$$If–l4Ör”ÿû«ò*­"g°G8ƒöÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿÖÿÿÿÿÿ4Ö
laöf4ÑÑ&Ñ+Ñ1Ñ6Ñ:@0I5=85 @01>G8E 20=85 D8=0=A>2KE @K=:>2désinflation (f.)70@3>2;Oéclatement (m.) d'une bulle
(financière)=0G0;> :@878A0 =0 D8=0=A>2>3>AC40@AB2;5=85, 2 3>AC40@AB20 2 C?@02;5=85 M:>=>9expansion (f.)1. @0AH8@5=85 , @0728B85 2. ?>4J5=>3> F8:;0)flux (m.pl.) de capitaux?>B>:8 :0?8B0;>2fléchirC=>3> F8:;0)freiner703@0=8G820BLgains (m.pl.) de productivité?@8@>AB ?@>872>48B5;L=>AB8 B@C40investissement (m.) productif?@>872>4AB25==K5 8=25AB8F88krach (m.) boursier18@652>9 :@0E [:@878A]marché (m.) des futuresDLNG5@A=K9 @K=>:multiplicateur (m.) d'investissement8=25AB8F8>==K9 @parité (f.) franc-mark?0@8B5B D@0=FC7A:>3> D@0=:0 : =59 2K5 8=4CAB@80;L=K5 AB@0=Kphase (f.)D070 (F8:;0)~ ascendante?>2KH0B5;L=0O [2>AE>4OI0O] D070 [2>;=0]~ descendante?>=860B5;L=0O [=8AE>4OI0O] D070 [2>;=0]politique (f.).?>;8B8:0~ d'austérité?>;8B8:0 65AB:8E (M:>=>;8B8:0, =0?@02;5==0O =0 C25;8G5=85 3>AC40@AB25==KE @0AE>4>2~ budgétaire restrictive?>;8B8:0, =0?@02;5==0O =0 A>:@0I5=85 3>AC40@AB25==KE @0AE>4>2, @5AB@8:B82=0O 1N465B=0O ?>;8B8:0~ de change20;NB=0O ?>;8B8:0~ fiscale=0;>3>20O ?>;8B8:0~ monétaire restrictive65AB:0O 45=56=>-:@548B=0O ?>;8B8:0, ?>;8B8:0 "4>@>38E 45=53"~ de relance?>;8B8:0 AB820=8O M:>=>3> @>AB0~ de rigueur?>;8B8:0 65AB:8E (M:>=>4=K5 D8=0=A>2K5 8=AB@CE>4=>ABL, @5=B015;L=>ABLpropensHù…ùÔùúAúBú û û:û;ûpû¨û©û»û¼ûüdüfüôüýþññññîèîÝÖÔÎÖÉî¿è踸îµ$$„Ð^„Ð $$
& F a$$a$$$a$$
ƈ $„ø„þ^„ø`„þ$$a$$$$„ø„þ^„ø`„þa$Ìüþþ[þ\þlþnþoþçþèþÿVÿWÿXÿ[ÿ^ÿ¡ÿ¤ÿÌÿÏÿ6\‚Üþz¨ÔøHfžÚþVp˜¶Üæ@VÈÊæû"ü"'#ä#úñäñÙäúÏñäÙäñÏÙÏÙÏÙÏÙÏäúäñÏúÏúÏúÅÏúÏúÏúÏúÏúÏúÏúÏú¸­ ­ÏäÏä¸äÏúäÏ jêðhµI’CJ mH sH hµI’6CJ mH sH hµI’56CJmH sH hµI’CJmH sH hµI’CJmH sH hµI’5CJmH sH hµI’56CJmH sH hµI’56CJ
hµI’CJ?þþnþoþçþèþWÿXÿžÿÉÿ0šœ°üöüêüöüÜÜÜÜÓöüĸ $
ÆÐ$If$$
ÆÐ$Ifa$ $$dÿa$$$„h„˜þ^„h`„˜þa$ $$
ÆX[a$$$a$$>Z\‚Ú¶§›R§›HkdÉ$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4 $
ÆÐ$If$$
ÆÐ$Ifa$Hkdd$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4ÚÜþz¦¶«£ZN£ $
ÆX$IfHkd“$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If
$$$Ifa$Hkd.$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4¦¨ÔöøF¶§ŸVGŸ$$
ÆX$Ifa$Hkd]$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If$$
ÆÐ$Ifa$Hkdø$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4FHfœžÚü¶§ŸV§ŸHkd'$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If$$
ÆX$Ifa$HkdÂ$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4üþTVp–¶§ŸV§ŸHkdñ$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If$$
ÆX$Ifa$HkdŒ$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4–˜¶ÚÜÞàâä涧ŸVSSSSS$Hkd»$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4$$If$$
ÆX$Ifa$HkdV$$If–l4Ö0”ÿ7Ç!£öÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ4Ö
laöf4 æ@AÌ*
LùƒkêUVÈÉÊåæl × }!î!."}"ú÷÷÷ñññññññññçààààÒÒÒÒÒÒ$$„ø„þ^„ø`„þa$$
ƈ
$$
ƈa$$$a$$$a$}"û"ü"&#'#ä#„$†$â$ä$%%8%:%’%ô'@(,*Â*à*ññëëñèåÚ峬§¬åëëëññ$a$$
ƈ&$$d!%d!&d!'d!NÆÿ!OÆÿ!PÆÿ!QÆÿ!a$ $„ø„þ^„ø`„þ$$$$a$$$„ø„þ^„ø`„þa$ä#„$†$â$ä$%%4%6%8%:%’%v&€&ž(¾(ð(à)þ)œ*¦*À*Ê*æ*ø*ü*+ + +(+:++H+\+`+p+r+t++Æ+à+,.,V,n,p,ö-ø-..(.,.6.:.L.P.^.Ö.ð./Ò/è/üòåòÚÓÚÆÚÀ¹À¹À®òÀ¹À¹À¤À¹À¹À¹À¹À¹À¹À¹À¹Àò®òÀ¹ÀÀ¤¹À¹À¹À¹À¹Àò®òÀ
hµI’>*CJhµI’CJmH sH hµI’5CJmH sH 
hµI’5CJ
hµI’CJ jêðhµI’CJ mH sH 
hµI’6CJhµI’6CJ mH sH hµI’56CJmH sH hµI’CJmH sH hµI’>à*"+|+p,-Â.æ0è0~1z3¢3Ì3444d4õõïáïïïïïïÑÑÑÑ$„h„˜þ$If^„h`„˜þ$$„ø„þ^„ø`„þa$$$a$
$$„Ð^„Ða$è/0d0t0è0~1¢3À3Â3Ì344f4|4°4²4&56585@5f5Ð5Þ5à5æ5 6 6ì6ê7ì7D8F8t8v8ª8Þ899$9f9€9¾9Â9ê9ì9:::@:B:p;l;>872>4=K?>AB02;5=8O.
Entraînez-vous (exercices) & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
Module 3. BILLAN DE VOS CONNAISSANCES
A vous de tester vos connaissances & & & & & & & & & & & & & & & & & .
A vous de traduire & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
oralement:
Texte  Le marché unique a développé l activité mais a eu très peu d effet
sur le chômage & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
Texte  L élargissement de l Union européenne & & & & & & & & & & &
Texte  Triple réforme: préparer l Europe au XXI-e siècle & & & & & & ...
par écrit:
Texte  Une nouvelle étape de la construction européenne & & & & & & ...
A vous de jouer avec les statistiques & & & & & & & & & & & & & & & & ....
A vous de parler et de débattre & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .
Vocabulaire & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...

UNITE V. LA CROISSANCE ET LES POLITIQUES ECONOMIQUES
Module 1. PREPARATION ET COMPREHENSION
Texte 1. Les politiques de relance et de rigueur & & & & & & & & & & & & ..
Texte 2. La croissance n est plus ce qu elle était & & & & & & & & & & & & .
Module 2. EXPLOITATION
Informez-vous (commentaires) & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
5@52>4 :>=AB@C:F88  faire + infinitif .
A>15==>AB8 C?>B@51;5=8O B5@2 2> D@0=FC7A:8E M:>=>B=>H5=89.
Entraînez-vous (exercices) & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ..
Module 3. BILAN DE VOS CONNAISSANCES
A vous de tester vos connaissances & & & & & & & & & & & & & & & & & .
A vous de traduire & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &
oralement:
Texte  Les politiques économiques & & & & & & & & & & & & & & & ..
Texte  Les pays où l Etat est le plus léger & & & & & & & & & & & & & .
Texte  Les prévisions du FMI pour 1999-2000 & & & & & & & & & & &
par écrit:
Texte  Sous l anémie, l amorce du grand rebond? & & & & & & & & & ..
A vous de jouer avec les statistiques & & & & & & & & & & & & & & & & &
A vous de parler et de débattre & & & & & & & & & & & & & & & & & & & .
Vocabulaire & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & ...  3



5
9

13





15

17
18

18
19
19
20

21
22
22
23



26
30

34




38

40
41

41
41
42

43
44
46
47



50
53

57




60

62
63

63
64
65

66
67
68
70



72
76

80





82

84
85


85
86
87

88
89
91
92



94
97

101




103

106
107

107
108
108

109
110
111
113






























PAGE 


PAGE 24
 PAGE 24

P PAGE 120 NUMPAGES 120AGE H81:0! 0:;04:0 =5 >?@545;5=0.


PAGE 24



 EMBED Excel.Sheet.8 

 EMBED Excel.Sheet.8 

 EMBED Excel.Sheet.8 

 EMBED Excel.Sheet.8