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Corrigé de l'examen I de SVT - Collège Notre-Dame de Jamhour

Faux, certaines cellules végétales (racine?) possèdent un métabolisme hétérotrophe, les autres (cellules chlorophylliennes) ont un métabolisme autotrophe.




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Collège Notre Dame Janvier 2011 de Jamhour
Classe de Seconde
Corrigé de l’examen I de SVT
Introduction
La biodiversité représente la diversité du vivant. Elle a subi d’innombrables modifications au cours des temps, de nouvelles espèces sont apparues, d’autres ont disparu.
Quelles sont les différentes échelles de la biodiversité et quels sont les mécanismes responsables de la création de nouvelles espèces ?
Les échelles de la biodiversité
Diversité génétique au sein des populations :
Une population est un groupe d’individus appartenant à une même espèce et vivant dans une même zone géographique
Dans une population, les individus possèdent pour de nombreux gènes, des allèles différents qui apparaissent par mutations
Exemple : la couleur des yeux
Diversité des espèces
Tous les groupes d’êtres vivants ne montrent pas la même diversité
Exemple : 1 million d’espèces d’insectes, 60000 pour les vertébrés
Diversité des écosystèmes
Un écosystème désigne l’ensemble formé par un milieu physique et les êtres vivants qui y vivent
La richesse d’un écosystème est estimée par le nombre d’espèces endémiques qu’il abrite
Exemple : forêt équatoriale
Mécanismes évolutifs à l’origine de nouvelles espèces
La dérive génique :
Transmission par les géniteurs à leurs descendants de leur bagage allélique : phénomène aléatoire
Modification de la fréquence des allèles d’une génération à l’autre
La dérive est plus marquée quand la population est de petite taille
La sélection naturelle 
Avantage reproductif d’un allèle en relation avec un milieu de vie donné
Les allèles qui favorisent la survie sont transmis à une plus grande descendance
L’apparition de nouvelles espèces
Isolement géographique d’une petite population qui emporte un échantillon d’allèles différent de la diversité allélique de la population mère
Sous l’effet de la dérive génétique et de la sélection naturelle la petite population isolée évolue indépendamment de la grande population
Au bout d’un certain nombre de générations, sa constitution génétique devient suffisamment différente de celle de la population d’origine pour empêcher l’interfécondité avec cette dernière : apparition d’une nouvelle espèce
Conclusion
Echelles de la biodiversité
Mécanismes responsables de la création de nouvelles espèces
La Terre, planète habitable
La Terre et Vénus ont des masses importantes (5,8x1024Kg et 4.8x1024Kg) alors que Mercure a une masse faible (0.3x1024Kg) Une atmosphère est une enveloppe gazeuse qui entoure certaines planètes. Pour qu’une atmosphère existe, il faut que la planète exerce une force d’attraction suffisante pour empêcher les molécules gazeuses de se disperser dans l’espace. Or cette force d’attraction dépend de la masse de la planète
La température de surface de Vénus qui est de 460° est supérieure à celle de la Terre qui est de 15°C.
La distance soleil-Vénus (0.7 UA) est plus élevée que la distance soleil-Terre (1UA) ; l’énergie reçue par une planète dépend de sa distance au soleil
La teneur en CO2 de l’atmosphère de Vénus est de 96.5% contre 0.03% pour l’atmosphère de la Terre ; le CO2 étant un gaz à effet de serre, sa teneur élevée favorise la température superficielle élevée de vénus
d’après le document 2, les conditions de T° et de pression sur la Terre permettent l’existence d’eau liquide en surface (P=105Pa et 0° t=15°) ; l’eau est un constituant essentiel de la matière vivante.
L’atmosphère de la Terre est riche en dioxygène (indispensable à la respiration des êtres vivants), relativement pauvre en CO2 renferme de l’ozone (protecteur contre les rayons UV)

Le métabolisme cellulaire
Le document présente la variation du volume de CO2 dégagé (n ml) en fonction de la température (en °C)
Le volume de CO2 libéré par les levures augmente et passe de 90 à 140 ml lorsque la température augmente de 30 à 45 °C
Au-delà de 45°C, le volume de CO2 diminue régulièrement pour atteindre 25 ml pour une température de 75°C
Les levures font la respiration : elles consomment le glucose qu’elles dégradent dans un milieu riche en dioxygène et elles rejettent le CO2
La température influence le métabolisme de la levure. Le métabolisme est maximal pour une température proche de 45°C
Le métabolisme de la levure est contrôlé par un facteur de l’environnement, ici, la température de vie des levures.
Le document présente la variation du volume de CO2 dégagé (en ml) en fonction du temps (min) chez les levures témoins et chez les levures mutantes
Graphique A : le volume de CO2 augmente au cours du temps. Au bout de 30 minutes, les levures dégagent 90 ml de CO2
Graphique B : le volume de CO2 dégagé est très faible, il atteint 10 ml au bout de 30 minutes
Les levures témoins ont l’enzyme nécessaire à la transformation du saccharose en glucose et fructose, la respiration qui nécessite du glucose est possible (l’allèle normal exprimant l’enzyme). Les levures mutantes sont incapables de transformer le saccharose en glucose et fructose, la respiration n’est pas possible (allèle muté n’exprimant pas l’enzyme)
Le métabolisme des levures est contrôlé par un facteur de l’environnement (la température) et par le programme génétique (puisqu’une mutation d’un gène conduit à des levures mutantes incapables de respirer)
Le document représente la variation de la concentration en O2 (en %) au cours du temps quand les feuilles d’élodée sont placées en lumière et à l’obscurité
Entre 0 et 22 minutes, la concentration en O2 augmente et passe de 10 à 11.5%
En présence de la lumière, les feuilles d’élodée vertes prélèvent le CO2 et rejettent le dioxygène pour faire la synthèse de matières organiques. C’est le métabolisme autotrophe
Afin d’assurer leur besoin en matière et en énergie :- les levures prélèvent du milieu le sucre et le dioxygène et rejettent le CO2 ;-Les élodées prélèvent le CO2 en présente de la lumière et rejettent l’O2.-Ces échanges de matière et d’énergie chez des organismes très différents montrent une unité de fonctionnement et constituent un indice de parenté du vivant.








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