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Conclusion - UPLS

6 avr. 2008 ... La circulaire n° 2008-1009 du 3 mars dernier, parue au Bulletin Officiel de .... Les associations concernées rédigeront une note de synthèse sur ce sujet. ... formant la Conférence des Classes Préparatoires (CCP). ... de jour l'examen des grilles de répartition des crédits selon les filières et les disciplines.




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COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’UPLS 26 Janv 2008
P 8-9


RAPPORT FINANCIER P 10


CONFERENCE DES CPGE: SYNTHESE DU GROUPE DE TRAVAIL SUR “CPGE et OUVERTURE SOCIALE” P 11-14


COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU COMITE DE L’UPLS DU 26 Mars 2008
PP 15-16


FRANÇAIS: COMPTE-RENDU DE LA REUNION D’ECHANGES DU 12 Janv 2008
PP 17-18



FRANÇAIS: BILANS DES DIFFERENTS CONCOURS. PP18-21


FRANÇAIS: PROGRAMME 2008-2009 PP 21


BULLETIN D’INSCRIPTION ET DE RENOUVELLEMENT








Éditorial

Un pas important


La grande nouveauté de ce printemps 2008 sera sans nul doute l’attribution des crédits européens par les conseils de classe en fin d’année scolaire. C’est un pas important, car il permettra à nos classes de sortir du splendide isolement qui fait à la fois leur force et leur faiblesse : tout étudiant sortant de CPGE pourra ainsi voir son travail reconnu pour la poursuite de ses études, même s’il n’intègre aucune école et même s’il désire partir à l’étranger. Il est également permis d’espérer que cette clarification et cette reconnaissance inciteront, mieux que par le passé, les élèves de terminale qui s’autocensurent encore et croient (ou se laissent persuader) que les prépas ne sont pas à leur portée.

La circulaire n° 2008-1009 du 3 mars dernier, parue au Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale n° 11 du 13 mars, met en place la procédure et donne en annexe les modèles d’attestations descriptives qui seront données aux étudiants. On trouvera dans cette livraison du bulletin un résumé des principes et un « mode d’emploi ». L’application de ces dispositions ne devrait pas poser de problème pour nos disciplines dans la filière scientifique.

Il est à noter que les associations de professeurs (APHEC, APPLS, UPA, UPLS, UPS, UPSTI) formant la Conférence des Classes Préparatoires a été dûment consultée, ce qui a fourni le prétexte à une première réunion de la commission ministériel de suivi prévue par le Décret de l’an dernier mettant à jour celui de 1994 qui avait réformé en profondeur le dispositif des prépas (avec notamment le passage à deux années dans la filières économique et commerciale, la distinction des MPSI et PCSI, la création des PSI, etc.). D’autres réunions de cette commission de suivi sont à prévoir, afin de préciser ce qui doit encore l’être, spécialement dans les filières EC et littéraires ainsi qu’en BCPST, où doit être prise en compte la diversité des options ou des particularités.

Tout cela peut assurément être considéré comme une consolidation et rejoint l’impression encourageante qu’ont retirée les présidents d’association de leur entrevue en janvier avec Mme Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dont un compte-rendu est donné ci-après.

L’Assemblée générale de l’UPLS a été une occasion de vérifier la solidité et l’utilité de notre association. Celle-ci devra cependant se renouveler dans les années qui viennent en raison d’assez nombreux départs prévisibles à la retraite.

La saison qui s’ouvre des concours ne devrait pas apporter de surprise. Les linguistes seront bien sûr attentifs à la nouvelle épreuve écrite du Concours Mines-Ponts, qui a déjà été présentée dans ces pages.

À tous et à chacun, belles vacances de printemps et bon courage pour terminer l’année en inscrivant clairement notre travail dans le cadre de l’enseignement supérieur avec l’octroi des ECTS.

Jean Duchesne
Compte-rendu de la réunion du Comité de l’UPLS, mercredi 28 novembre 2007
à l’École des Mines de Paris


Présents: E. Baudiffier, R. Boulard, D. Heiderscheidt, V. Guérin-Marquez, H. Laizé, M.C Majorelle, V Marimpouy, M. E Milhet, J.M. Pannecoucke, M. Thébault, P. Simon

Excusés: J. Duchesne, M. Such, C. Taconet, S. Watkins.


La réunion s’ouvre en l’absence du président, convalescent à la suite d’un accident de la circulation parisienne. L’ensemble du Comité lui adresse tous ses meilleurs vœux de rétablissement, et Michel Thébault, vice-président en activité, assure l’intérim.

Points abordés lors de cette réunion.

1. Question des ECTS. Il est fait état des réunions préparatoires entre présidents d’associations, étroitement associés à la réflexion sur la nature de ces crédits pour les classes préparatoires. La question de la conception de grilles de crédit, et du fractionnement de ces crédits par discipline est toujours à l’état d’étude.

2. Question des ORS. Cette question est évoquée alors que la commission Pochard poursuit sa réflexion sur l’évolution du métier d’enseignant, avec en ligne de mire le Décret de 1950, la définition des maximas de service, et les risques d’une annualisation des services. Se pose aussi plus généralement la question d’une harmonisation des statuts de l’Éducation nationale et de ceux de la fonction publique (notamment l’intégration des primes pour le calcul du montant des retraites.)

3. Réunions avec les jurys de concours. Les dates des dernières réunions de bilan des jurys de concours sont données, certains membres proposent d’y assister en fonction de leur disponibilité :
Mines-Ponts : 5 décembre 2007 (M.-E. Milhet) ;
CCP : 5 décembre 2007 (E Baudiffier) ;
Centrale : 23 janvier 2008 (J. Duchesne, M. Thébault, M. Such).

4. Réunion sur le programme de français 2007-2008. Initialement prévue fin novembre, elle est repoussée, en raison des grèves de transport, au 12 janvier 2008, à l’École des Mines de Paris.

5. Assemblée générale: Elle est fixée le 26 janvier 2008 à 14h 15, à l’école des Mines. Le Comité se réunira juste avant, à 14 h 00.

6. Site internet : L’UPLS change d’hébergeur, même si l’adresse reste identique  HYPERLINK "http://www.int-evry.fr/upls/" http://www.int-evry.fr/upls/ .


Secrétariat de séance assuré par D Heiderscheidt et R Boulard.


Compte-rendu de l'entrevue de la Conférence des Classes Préparatoires
avec Mme Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche


Le vendredi 11 janvier 2008, la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a reçu la Conférence des Classes Préparatoires représentée par Jean-François Beaux (UPA), Françoise Carmignani (APPLS), Jean Duchesne (UPLS), Philippe Heudron (APHEC), Jean-Michel Schmitt (UPSTI) et Johan Yebbou (UPS).


Mme Pécresse étant retenue par une obligation de dernière minute, la réunion commence vers 17 h 15 avec Mme Marie-Danièle Campion, directrice-adjointe de cabinet, et Mme Bénédicte Durand, conseillère, avec qui nous discutons de façon informelle des divers points à l'ordre du jour. Nous rappelons que la question d'actualité est la mise en œuvre du décret intégrant les classes préparatoires dans l'espace européen de l'enseignement supérieur, mais que pour cette première prise de contact avec la ministre, nous souhaitons aborder toutes les questions concernant les classes préparatoires : position dans l'enseignement supérieur, orientation des bacheliers, notation, passerelles, ouverture sociale, fonctionnement en réseau du dispositif des CPGE. A cela s'ajoutent les questions spécifiques aux classes préparatoires littéraires : réforme de l'hypokhâgne; banque d'épreuves littéraires (BEL); élargissement de l'accès des khâgneux aux écoles de commerce. Nous demandons qu'il y ait un organisme de pilotage, décrivant l'offre de formation des classes préparatoires. Nos interlocutrices remarquent que le dispositif de l'orientation active prévoit que chaque université doit décrire son offre de formation et que nos demandes relèvent de la même logique.
Vers 17 h 45, Mme Pécresse nous rejoint et lance l'entrevue proprement dite, qui s'achèvera vers 19 h 00. Le ton de la discussion est simple et direct, sans cérémonial. Toute la réunion se déroule dans un climat très détendu. Après avoir beaucoup travaillé pour améliorer la situation des universités, Valérie Pécresse a souhaité prendre contact avec les professeurs de CPGE (ainsi que les proviseurs qu'elle a reçus par ailleurs) car les classes préparatoires sont dans son périmètre ministériel. Elle veut tout d'abord dissiper d'éventuelles craintes en affirmant très nettement qu'il est hors de question de toucher aux CPGE dans les lycées, où elles fonctionnent bien. L'objectif de la ministre est de faire fonctionner les universités grâce au plan « réussir en licence », certainement pas d'y intégrer les CPGE. La ministre remarque au passage que les classes préparatoires offrent un cadre (bon encadrement, possibilité d'internat) qui est bien adapté à de nombreux bacheliers, chose que l'université ne peut pas faire pour le moment.
Dans un premier temps, nous remercions Valérie Pécresse de nous recevoir et lui présentons la Conférence des Classes Préparatoires aux grandes écoles ; la ministre se réjouit de l'existence de la Conférence, et la considère comme un interlocuteur légitime. Nous nous félicitons que le travail technique sur le décret ait commencé (grilles ECTS), et que le ministère ait convoqué pour le 28 janvier, la première réunion du dispositif de concertation et de suivi, dont nous faisons partie, avec les syndicats, les proviseurs, l'Inspection générale, la Conférence des grandes écoles et la Conférence des présidents d'université. Nous formons le vœu que ce dispositif soit l’embryon d’une forme de gouvernance du système des classes préparatoires.

Après un bref rappel des actions des associations de professeurs, une discussion s'engage autour du décret sur l'harmonisation européenne. Mme Pécresse aborde d’emblée la question de la notation, question qui fait aussi l’objet de discussions actuelles en première année de médecine (comment noter ? que deviennent les « reçus-collés » ?) et nous demande notre analyse. Nous donnons en réponse les conclusions de la commission « notation » de la conférence : la notation en classe préparatoire est traditionnellement basse, à cause de l'influence du concours ; mais une évolution vers le haut est constatée (voir les moyennes d'admissibilité des concours récents). La Conférence des CPGE souhaite que les attestations descriptives jouent tout leur rôle : au-delà des seules performances sur des épreuves type « concours », la notation des étudiants doit prendre en compte les méthodes, compétences et connaissances acquises, pour être comprise par l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur. Les professeurs de CPGE en ont conscience et ces considérations devraient permettre une évolution rapide des pratiques.

Quoi qu'il en soit, nous insistons sur l'importance de l'attestation descriptive dont nous réaffirmons l'utilité pour toute poursuite d'études. Nous mentionnons le cas, qui attire l'attention de la ministre, des étudiants continuant ou désirant continuer leurs études à l'étranger, et remarquons que leur nombre augmentera sans doute fortement dans les prochaines années ; une description du parcours de chacun, conforme aux principes européens, est donc indispensable.

Par ailleurs, nous notons que le décret ne porte pas atteinte aux prérogatives des universités, qui pourront continuer d'accueillir les étudiants de CPGE qui le souhaitent dans le cadre de conventions. Nous remarquons que les conventions entre classes préparatoires et universités fonctionnent déjà bien : sur le terrain les relations entre CPGE et universités sont généralement assez sereines; les associations de professeurs de CPGE rencontrent souvent leurs homologues des universités, sans qu'il y ait de tension particulière. Mme Pécresse remarque que les professeurs des universités se déclarent satisfaits des étudiants de classes préparatoires qu'ils accueillent. Nous réaffirmons notre volonté d'avoir des relations apaisées avec les universités, et concluons cet échange en souhaitant que les présidents d'université abandonnent leur discours agressif à notre égard.

La discussion s'oriente alors vers les classes littéraires. Bénédicte Durand apporte quelques informations : elle annonce la parution vers le 15 février de l'arrêté sur la khâgne, puis confirme officiellement l’ajustement des horaires de LVA pour que les khâgnes Ulm et Lyon préparent à une épreuve analogue dans les mêmes conditions ; enfin, l’entrée d’une dissertation littéraire dans la BEL est prévue pour la session 2010. Mme Pécresse mentionne la nécessité de revaloriser les filières littéraires, qui apportent aux étudiants de nombreux atouts : qualité de l'expression écrite, esprit critique, langues, culture générale. Les écoles de commerce doivent clairement s'ouvrir aux classes préparatoires littéraires. Mme Pécresse pense pouvoir en convaincre les écoles de management. Les associations concernées rédigeront une note de synthèse sur ce sujet. Avec les IEP, les discussions sont en cours. De façon générale, la ministre pense que les formations universitaires sont souvent trop spécialisées et que les classes préparatoires ont l'intérêt d'offrir des formations généralistes de qualité.

La question des concours scientifiques est rapidement mentionnée : nous rappelons qu'il convient, en tout état de cause, de maintenir le principe de « la double chance ». Mme Pécresse affirme qu'elle est favorable à des regroupements de grandes écoles (ou des regroupements d'universités), sous réserve que cela ait un sens au plan pédagogique. Argument : visibilité internationale. Elle a par exemple incité ParisTech à travailler dans ce sens. Toutefois, la ministre fait observer que certaines grandes écoles (Polytechnique, Mines...) ne relèvent pas de son ministère.
La discussion se poursuit sur l'ouverture sociale. La ministre reconnaît la complexité du problème : la situation est différente entre Paris et la province, entre banlieues et départements ruraux, etc. Divers thèmes sont discutés : les internats sont du ressort des  régions, mais d'après la ministre, l'Etat peut donner une impulsion ; il en est de même des systèmes de prêts, des aides financières.

La ministre rappelle que sa « feuille de route » prévoit que 5% des meilleurs bacheliers puissent aller, s'ils le souhaitent, en CPGE ou en formation sélective ; cet objectif, sans doute un peu simpliste, semble déjà atteint, sauf peut-être dans la filière technologique. Valérie Pécresse pense qu’il faut que davantage de bons bacheliers technologiques aillent en classe préparatoire ; ceci suppose que les écoles jouent le jeu et augmentent leur recrutement sur la filière technologique.

Outre les questions financières déjà évoquées, l’échange se poursuit sur l'orientation active et l'information, domaine où les associations peuvent avoir une réelle influence. Nous défendons l’idée que cette question doit être déclinée à plusieurs niveaux. En tant qu’offre homogène de formation, les CPGE, comme le font aujourd’hui toutes les institutions d’enseignement supérieur, doivent pouvoir communiquer de manière globale. Ceci repose la question d’une structure nationale représentant le réseau maillé de nos classes et autorisée à parler en son nom. Mais cette information doit aussi s’appuyer sur les bassins de formation en facilitant les échanges entre les lycées à CPGE et ceux du même espace géographique n’en disposant pas. Il faut donc favoriser les contacts directs avec les lycéens et ne pas décourager les bonnes volontés. Les exemples sont trop nombreux de collègues enthousiastes effectuant, sans aucun soutien de l’institution, à leurs risques et périls — i.e. sans le moindre ordre de mission — et à leurs propres frais, des périples au maigre solde, faute d’un accueil bienveillant et organisé. Valérie Pécresse prend bonne note de nos observations.

La réunion, qui s'est déroulée dans un climat très cordial, s'achève vers 19 h 00.
Compte-rendu du Comité et de l’Assemblée générale 2008 de l’UPLS
le samedi 26 janvier à l’École des Mines de Paris



1. Le Comité se réunit brièvement à 14 heures, pendant que la salle se remplit. J. Duchesne fait part de la démission de C. Belot, retraitée, qui souhaite laisser sa place à un(e) collègue plus jeune. Le Comité la remercie de sa participation aussi fidèle que fructueuse à l’UPLS pendant de nombreuses années. La candidature de Sandrine Costa (Lettres, Marcellin Berthelot, Saint-Maur) vient opportunément permettre de compléter le Comité et s’ajouter à celle des autres sortants. La prochaine réunion du Comité est fixée au mercredi 26 mars.

2. L’émargement des présents et le nombre important (167) des procurations autorisent d’atteindre sans problème le quorum requis par les statuts. L’Assemblée générale peut donc valablement s’ouvrir.

3. Le trésorier, Pierre Simon, présente les comptes de l’exercice 2007, qui font ressortir un solde positif (1 962, 28 ¬ ) supérieur à celui de 2006 (125,64 ¬ ). Les réserves disponibles au 31 décembre 2007 s élèvent à 12 119,21 ¬ (contre 11 863,18 ¬ un an plus tôt). Le rapport financier est approuvé à l unanimité.

4. Renouvellement du Comité : S. Costa, J. Duchesne, V. Guérin, R. Jaulin, H. Laizé, J.-M. Pannecoucke, C. Taconet et M. Thébault sont élus ou réélus à l’unanimité.

5. Rapport moral du président :

a. Un bilan positif peut être dressé de l’année écoulée : les ministres (M. Darcos, Mme Pécresse) soutiennent les CPGE et ont reçu les présidents des six associations de professeurs, formant la Conférence des Classes Préparatoires (CCP). Dans les médias, les prépas apparaissent comme une « filière d’excellence » et l’accès à nos classes est un des objectifs symboliques de l’« ouverture sociale ». Le maintien dans les lycées est assuré.

b. Les membres du Comité qui le peuvent participeront, sitôt après cette AG, à une réunion de la CCP au Lycée Chaptal. La collaboration interassociative est un de nos atouts essentiels.

c. La mise en place de la procédure de délivrance des ECTS, pratiquement par les conseils de classe de fin d’année, sera un moyen d’intégrer les prépas dans le système européen et même planétaire d’enseignement supérieur. La commission de suivi prévue par le décret de mai 2007 qui établit justement cette procédure se réunit le lundi 28 janvier, avec pour ordre de jour l’examen des grilles de répartition des crédits selon les filières et les disciplines. La CCP y participera.

d. Les concours ne devraient pas poser de problèmes particuliers en 2008. Les dernières réunions avec les jurys (Mines-Ponts, Concours Communs Polytechniques et Centrale) ont permis de constater la stabilité d’épreuves désormais assez bien rodées. La seule nouveauté est la nouvelle épreuve de langue à l’écrit de Mines-Ponts. Elle a déjà été largement présentée dans le bulletin de l’UPLS, qui a été dûment consultée sur cette évolution.

e. La réunion de septembre pour linguistes a été fort encourageante. Une suite est à l’étude. La réunion sur le programme de français, qui a dû être reportée en raison des grèves des transports en novembre, s’est tenue récemment à la satisfaction des participants.

e. Problèmes prévisibles :
- Il est question que 5% des élèves de toutes les terminales aient « de droit » accès à une prépa. Il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. Ce chiffre est déjà atteint dans la plupart des établissements. Il faut au contraire espérer que ceux qui n’envoient encore jamais personnes en CPGE seront incités à le faire, même s’il faut accueillir des élèves au profil encore mal assuré.
- Problèmes statutaires : le Décret Robien, qui remplaçait celui de 1950 pour déterminer les ORS (obligations réglementaires de service) des enseignants en CPGE a été abrogé. La circulaire de mars 2004, qui « optimisait » les ORS, rentre du coup en vigueur. Certaines hésitations peuvent cependant se manifester dans certains lycées et dans certaines académies.
- Vie interne de l’association : le président prendra normalement sa retraite en juin 2009, et sa succession devra être réglée après la prochaine Assemblée générale ; le trésorier a également souhaité une relève progressive. Ces deux retraits prévus interviendront au moment où il est prévisible que l’association entière devra se renouveler en grande partie, avec d’autres de ses animateurs touchés par l’âge et l’arrivée de jeunes collègues. Leurs adhésions constitueront un enjeu capital pour les années qui viennent.
- Un autre enjeu, sur le moyen et long terme, sera sans doute d’arriver à un statut harmonisé et clarifié des professeurs de CPGE. Il ne s’agit pas seulement de nos intérêts « corporatifs », mais de la « lisibilité » de tout le dispositif. Il vaut entre autres par la qualité de ceux qui y enseignent, et il convient donc que leurs qualifications ainsi que leurs conditions de recrutement et de carrière soient mieux définies et mieux connues. Ce n’est pas le cas actuellement, avec un certain flou entre le secondaire et le supérieur…

Le rapport moral est approuvé à l’unanimité.

6. Échanges. Plusieurs questions sont débattues :
- Défiscalisation des colles et des heures supplémentaires : elle doit intervenir à compter de la rentrée 2007. Il faut encore attendre de voir comment celle sera appliquée.
- Nouvelle épreuve de langue vivante à l’écrit de Mines-Ponts : J. Duchesne rappelle les motivations (thème « didactique » et non plus « narratif » afin de tester les candidats à un niveau de langue plus proche de l’utilisation professionnelle qu’ils auront à en faire ; expression écrite sur un texte en langue étrangère pour tester la compréhension et éviter que les deux exercices partent l’un et l’autre d’un texte en français, étant entendu qu’il importait de « sauver » le thème). Précisions : il s’agira de préférer les reformulations (et non les citations) pour la première question de l’expression écrite ; il y aura un nombre minimal de mots pour les deux questions (respectivement 70 et 110), mais pas de maximum, afin que les candidats « inspirés » n’aient pas à se « brider ».
- Annualisation des services des enseignants : c’est une perspective qui serait liée à une intégration plus poussée des prépas à l’enseignement supérieur. On n’en est pas encore là, mais c’est une question qui mérite une grande vigilance.

La séance est levée peu avant 16 heures afin de permettre aux membres du Comité qui le peuvent de rejoindre au Lycée Chaptal la réunion des instances responsables des six associations formant la CCP.

(à partir des notes de R. Boulard et D. Heiderscheidt)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 26 JANVIER 2008

RAPPORT FINANCIER


DÉPENSES20072006RECETTES20072006Secrétariat (1)1.220,31729,48Adhésions (6)12.114,509.701,53Imprimerie (2)2.674,042.446,94AssembléeExpéditions ( 3) 2.827,722.183,61générale0;0025,00Fonctionnement (4)2.620,753.243,00Matériel / Fournitures (5)240,001.842,10Virement de CNE0,001.423,24Assemblée générale 569,40579,00 TOTAL10.152,2211.024,1312.114,5011.149,77Excédent recettes sur dépenses
1.962,28
125,64Excédent dépenses
sur recettes

Dont mailings aux adhérents (relance de février, réunion de spécialité) et envoi d’un accusé de réception d’adhésion.
Dont impression des bulletins trimestriels et des Anthologies de sujets + confection d’exemplaires supplémentaires pour les nouveaux adhérents.
Routage et affranchissement des publications envoyées aux adhérents.
Dont prime assurance MAIF – abonnement au BOEN – adhésion à la Conférence des Grandes Écoles – frais de déplacement pour les membres assistant aux réunions du Comité, aux réunions avec les jurys et aux Commissions de travail.
Maintenance du site informatique.
Dont 163 cotisations à 17 ¬ et 25 à 12,50 ¬ ...



EN CAISSE

31/12/200731/12/2006Compte courant postal1210,713.248,43Livret A9.539,285.376,80Portefeuille12.119,2111.863,18
ADHÉSIONS

Au 6 avril 2008, l'UPLS compte 456 membres (contre 507 l'an passé) dont 56 nouveaux (45 d'entre eux ont effectué leur adhésion sur Internet). Les départs en retraite ont été nombreux.

Le site  HYPERLINK "http://www.upls.org" www.upls.org est toujours fréquemment visité par nos adhérents
CONFERENCE DES CPGE : OUVERTURE SOCIALE


Lors de sa création en mars 2007, la Conférence des Classes Préparatoires a décidé de lancer un certain nombre de groupes de travail sur diverses questions, dont l’« ouverture sociale » des CPGE. Ce groupe a été animé par Véronique Guérin, membre du Comité de l’UPLS, qui a travaillé en collaboration avec nombre d’autres collègues des autres associations et assuré la rédaction finale du document ci-dessous.

En dépit d’avancées notoires en CPGE quant au recrutement des élèves (naturellement liées à l’augmentation des places offertes, mais pas seulement), tous les élèves méritants n’accèdent pas au type de formation que nous proposons, souvent par ignorance, méconnaissance ou crainte de la formation dispensée. Qu’il reste des places en CPGE alors que des élèves pourraient, avec un encadrement personnalisé, bénéficier d’un enseignement attentif à la progression personnelle, de la rigueur et des méthodes d’apprentissage leur permettant d’acquérir une efficacité reconnue dans le monde du travail est pour le moins regrettable : il nous revient d’agir pour que, sur le territoire national, l’accès aux CPGE s’élargisse aux élèves dont le milieu d’origine ne place pas nécessairement la culture scolaire en tête des préoccupations, faute d’informations de tous ordres. Si 82% des diplômés des Ecoles trouvent un emploi moins de deux mois après la sortie de leurs écoles respectives, ce chiffre doit être porté à la connaissance de tous. L’argument aujourd’hui est de poids, l’obligation citoyenne de proposer à tous les élèves à potentiel une entrée en CPGE relève, elle, de la nécessité morale.

I/ Une information systématique, lisible, dès la classe de Seconde 

a/ Diffuser dès la classe de Seconde des documents clairs, dépourvus de tout jargon propre aux CPGE, lequel exclut de facto les élèves issus de milieux défavorisés.
Aider à décrypter les parcours des CPGE, afin de souligner que ces dernières demeurent généralistes de par leur pluridisciplinarité, tout en donnant accès à l’excellence. Deux années post-bac (sécurisées par ailleurs par l’octroi des ECTS) permettent d’envisager l’avenir de façon souvent plus concrète qu’à l’issue de la classe de Terminale. Contrairement aux « prépas intégrées », les CPGE, gratuites, n’affichent pas un taux d’échec de 40% à l’issue de la première année.
Le taux d’encadrement fort balise le parcours des élèves. Aucun élève sérieux à potentiel ne devrait plus se sentir illégitime en postulant à une CPGE. L’examen attentif de l’évolution des notes entre le Secondaire et les résultats aux différents concours contraint chacun des acteurs à l’humilité… et devrait inciter à rompre avec la sempiternelle dichotomie entre les différentes classes préparatoires (où, faut-il le rappeler, le programme est national).

b/ Demander l’intervention systématique des conseillers d’éducation dans les classes de Lycée : toutes les formations proposées après le bac ne sont pas nécessairement abordées, il est hélas arrivé que l’on ne mentionne pas les CPGE dans des lycées qui en disposaient, par méconnaissance, par méfiance, par reproduction de préjugés nuisibles tant à la confiance des élèves en eux qu’aux CPGE.

c/ Mettre en place  (outre les visites de classes) :
un forum, ouvert aux élèves du Secondaire, de la Seconde à la Terminale, à vocation de susciter l’envie de s’essayer aux parcours proposés par les différentes filières. La portée des propos d’élèves issus de CPGE déclenche souvent un enthousiasme réel, nos propres élèves consituent nos meilleurs porte-parole.

une Journée Portes Ouvertes en présence d’anciens élèves déjà dans le monde du travail : ils font rêver les lycéens en désignant la palette de débouchés qu’ils représentent, quelle que soit l’Ecole dont ils sont issus (en amont, cette journée aura été préparée afin que les familles osent se déplacer au Lycée, et puissent être associées aux projets de leurs enfants). Certes, le parcours est plus long que celui d’études rapidement diplômantes, mais le succès est à la clef, et il convient d’instaurer, consolider ou rétablir, la confiance des parents et de leurs enfants en l’école. Les anciens élèves en Ecoles peuvent devenir tuteurs d’élèves de CPGE, selon un protocole mis en place par le Groupe Diversité : Ouverture Sociale des Grandes Ecoles.

II/ Une incitation plus forte à oser les CPGE

a/ Inviter les collègues du Secondaire, piliers essentiels dans la prescription d’études post-bac des élèves peu au fait des arcanes de nos classes, à participer aux initiatives proposées dans un établissement :
Les inciter à repérer les élèves à potentiel (en leur fournissant les notes de leurs propres élèves dans nos classes) et instaurer avec les élèves de CPGE un accompagnement (fondé sur le bénévolat de ces derniers, après avis des enseignants de CPGE).
Une expérience est menée cette année au Lycée Aristide Briand d’Evreux.
Elle engage les élèves de CPGE de première année sur la base du volontariat à accompagner un élève du lycée (repéré par les collègues du Secondaire de Terminales scientifiques): ce parrainage permet de tisser des liens entre les structures lycée et classes préparatoires. Les lycéens découvrent et/ ou décryptent mieux ce qu'est le travail en classe préparatoire, ses exigences. Au fil des rencontres (CDI, internat), l’information donnée par les élèves de CPGE s’articule en pratique autour des notions d'orientation, d'ambition, de méthodologie disciplinaire ou non.
Cette expérience se double d’un tutorat de la part des enseignants de CPGE sur les deux niveaux, afin d’encadrer les élèves. Chaque enseignant de CPGE se voit affecter des élèves dont il a pour mission d’assurer le suivi, quelle qu’en soit la nature (depuis une aide personnalisée à la conception de courriers pour contacter des entreprises pour l’élaboration des TIPE, par exemple, à l’aide l’élaboration d’un planning pour une semaine type en CPGE). Pour beaucoup, cet accompagnement par des enseignants de CPGE (de première ou seconde année) constitue une aide méthodologique de taille, tout en soulignant le décloisonnement des matières. (Il ne se substitue surtout pas aux colles ou TP). Il sera sous peu poursuivi par le tutorat des élèves de GE.

Convier les élèves du Secondaire et leurs enseignants à assister à des cours en CPGE . Les mythes ont la vie dure, seule la réalité peut les disloquer. Tant que la preuve ne sera pas apportée que les enseignants de CPGE sont au service de leurs élèves, à l’écoute, et que les brimades parfois évoquées relèvent d’un autre temps, tout discours sera vain, voire contre-productif.

Recourir aux compétences des collègues du Secondaire pour les interrogations orales en CPGE .

b/ Profiter de l’existence de la procédure complémentaire pour accéder aux bulletins des élèves, établir une liste de ceux qui n’ont pas demandé une CPGE. Le Chef d’établissement joue là un rôle majeur (en les convoquant, en leur proposant une place en CPGE, en les encourageant à oser… même si -et précisément parce que- le réflexe premier est hélas trop souvent l’auto-censure.

c/ Entretenir un partenariat et un suivi réels avec plusieurs lycées du bassin de recrutement afin de tisser un réseau de relations systématiques et, selon le cas de figure, instiller l’idée d’une CPGE, ou la conforter. Lors des visites en Lycées, la présence d’un élève de CPGE facilite la communication et déclenche une avalanche de questions.

d/ Avoir recours à un professeur référent (comme certains protocoles le pratiquent déjà) tant dans le Secondaire qu’en CPGE : de leur synergie naîtra la mise en place d’expériences en vue d’une meilleure connaissance des programmes des uns et des autres, afin d’assurer une continuité. En outre, assurer le suivi des élèves en CPGE permet d’éviter les abandons prématurés, redoutables en matière d’estime de soi tout autant que pour l’image des CPGE.

III. Proximité et coûts 

a/ La nécessité d’un internat :
Alors que l’on prône les meilleures conditions matérielles pour qu’un élève de CPGE puisse s’acquitter de sa mission avec confiance et sérénité, et qu’à l’inégalité territoriale s’ajoute l’inégalité sociale dans plusieurs cas, certains lycées à CPGE, parfois dans des zones de faible densité de population, ne proposent pas d’internat (ou seulement aux garçons… ce qui ne contribuera guère à favoriser l’accès des jeunes filles en CPGE).
Idéalement, cet internat, s’il existe, se doit d’accorder la priorité aux élèves méritants acceptés en CPGE mais parfois éloignés de leur foyer, ou encore peu encouragés à travailler chez eux.
Son ouverture lors des fins de semaines et « petites vacances » faciliterait grandement la vie des élèves qui doivent soit se déplacer vers leur famille, soit trouver un hébergement en hôtel, les deux solutions s’avérant onéreuses.

b/ Le CROUS: Ce sujet a déjà été abordé dans d’autres commissions, il mérite toutefois que l’on s’y attarde. Les chefs d’établissements à CPGE peuvent-ils passer un accord afin qu’un nombre de chambres soit de fait réservé aux élèves au vu de la complexité de la procédure d’obtention d’un dossier, et de la difficulté à cerner le nombre d’élèves issus de la procédure complémentaire?).

c/ Les logements que les villes mettent ou mettraient à la disposition des étudiants (plusieurs villes de moyenne importance développent cette solution –avec, outre les chambres, des parties communes- qui permettrait aux élèves de CPGE de ne pas se sentir isolés, de pouvoir échanger, sans avoir à déménager).

d/ Les concours :
Ils engendrent des coûts en dépit de la mise en place de banques de données (à ces coûts s’ajouteront ceux des déplacements et de l’hébergement pour les épreuves orales, même si un effort des Ecoles permet de réduire considérablement les coûts d’hébergement).
Les bourses octroyées (au mérite et/ou selon des seuils), ont été revues puisqu’à la rentrée 2008 un nouvel échelon sera introduit, bousculant la donne dans un sens positif. Cependant, l’information des conditions d’accès aux bourses en post-bac fonctionnant selon une grille différente, plus avantageuse pour les élèves, doit être diffusée. La gratuité est totale pour les élèves de CPGE boursiers lors des inscriptions aux concours.
Un équivalent du Fonds Social Lycéen serait-il envisageable en CPGE ? Ou bien les frais liés à l’inscription aux concours ne pourraient-ils pas être fonction des revenus ? Ou bien encore une forme de mécénat ou de partenariat avec des entreprises (sans contrepartie) ne pourrait-elle pas prendre le relais ? Au Lycée A. Briand d’Evreux, nous avons décidé de développer le système de bourses en partenariat avec des industriels en PCSI (comme en ATS et TSI).

Conclusion

Le maillage du territoire, par le biais du Parcours Ambition Réussite, vise à susciter cette appétence tantôt défaillante tantôt timide à l’égard des CPGE chez les élèves de milieux fragilisés.
Bien des initiatives issues des Grandes Ecoles portent déjà leurs fruits : les Ecoles sont implantées, par le biais du tutorat, dans bon nombre de lycées. Pourquoi ne pas adopter des expériences menées avec succès à l’échelle d’un établissement à CPGE ? Etablir des liens plus privilégiés avec les Ecoles, des partenariats avec les entreprises locales? Faire preuve d’imagination ?
Ce n’est pas l’effort que redoutent les élèves méritants, c’est bien davantage le regard d’autrui, leur possible échec alors que cette même culture scolaire peut faire défaut dans leurs familles : assurer leur suivi, leur confort psychologique et matériel, contraindre les élèves à l’entraide (ce que facilitent les colles, les TIPE), voilà qui peut aider un plus grand nombre à s’engager dans une voie d’excellence, à trouver un bonheur réel dans l’apprentissage, à éprouver une fierté légitime lorsqu’ils rencontrent le succès.
Compte-rendu de la réunion du Comité de l’UPLS
à l’École des Mines de Paris le mercredi 26 mars 2008


Présents : S. Costa, J. Duchesne, I. Guillot, H. Laizé, M.-E. Milhet, D. Réal, P. Simon,
M. Thébault.

Excusés : E. Baudiffier, R. Boulard, V. Guérin, D. Heiderscheidt, G. Hocmard, R. Jaulin,
V. Marimpouy, J.-M. Pannecoucke.


1. Conférence des Classes Préparatoires

La réunion inter-associations prévue le 15 mars à la suite de celle du 26 janvier (juste après l’AG de l’UPLS) n’a pas eu lieu. Le groupe de travail « Ouverture sociale », animé par V. Guérin a cependant pu finaliser son rapport, qui sera publié dans le bulletin de l’UPLS en attendant de l’être par les soins de la Conférence.

2. Commission Amont de la Conférence des Grandes Écoles

H. Laizé, qui a représenté l’UPLS à la réunion qui s’est tenue un peu plus tôt dans l’après-midi, rend compte des travaux, consacrés pour l’essentiel à la mise sur pied de groupes de travail (sur la démocratisation, le bilan de la réforme de 1994-1995, le calendrier des concours, etc.).

3. Texte officiel sur la délivrance des ECTS

J. Duchesne signale sa parution dans le B.O.E.N. du 11 mars. Le « poids » du français est des langues vivantes est rigoureusement le même dans toute les branches de la filière scientifique. Les grilles restent à compléter dans certains secteurs. Les principes généraux seront précisés dans le bulletin de l’UPLS. Le seul problème est qu’il ne sera apparemment pas possible de prendre en compte la LV2 facultative. Mais on pourra soit utiliser la « fongibilité » des crédits, soit mentionner le travail fait dans l’appréciation générale.

4. Problèmes d’ORS et de rétribution des HS et colles

J. Duchesne fait état des problèmes rencontrés par certains collègues sur l’interprétation de la réglementation concernant soit leur obligation réglementaire de service (ORS), soit la défiscalisation des heures supplémentaires (HS) et de colle. La solution retenue dans ce dernier cas n’est guère satisfaisante (les seuls bénéficiaires semblant être les professeurs ayant un service complet en CPGE). Les difficultés signalées sont cependant isolées. L’association s’efforce d’éclairer et d’aider au mieux les collègues concernés. Le Comité est cependant d’avis (de même d’ailleurs qu’apparemment les autres associations) qu’il n’y a pas lieu d’envisager à cet égard une action d’envergure, car des problèmes bien plus graves sont à prévoir, notamment dans une perspective d’annualisation des services.

5. Préparation du prochain bulletin

P. Simon a procédé à une mise à jour de la brochure de l’UPLS sur les modalités de concours, qui demeure fort utile, particulièrement pour les jeunes collègues. Il est décidé de ne pas en faire une publication séparée, mais d’insérer ce travail dans une prochaine livraison du bulletin s’il y a assez de place, et sinon dans deux numéros successifs.

6. Adhésions

P. Simon signale que la campagne d’adhésions pour l’année 2007-2008 est pratiquement terminée. On constate une légère érosion. Il y a pourtant beaucoup plus de nouveaux qu’il y a quelques années, mais il semble que tous les départs à la retraite, dont le rythme s’accentue, ne sont pas tous compensés.

7. Site Internet

P. Simon rapporte que le transfert du serveur s’est bien déroulé. Les visites sur le site de l’UPLS se poursuivent sur un rythme soutenu.

8. Succession du trésorier

P. Simon a souhaité être progressivement déchargé des tâches multiples qu’il assume. Il annonce que J.-M. Pannecoucke, avec lequel il collaborait déjà pour la collecte des sujets en vue de la publication des annales à chaque rentrée, a accepté de l’aider davantage à l’avenir. Le Comité se réjouit de cette perspective et remercie vivement P. Simon et J.-M. Pannecoucke.

9. Prochaine réunion

Elle est fixée au mercredi 18 juin, à partir de 17 heures.
FRANÇAIS : REUNION D’ECHANGES DU 12 JANVIER 2008.


Chers Collègues,


Nous tenions d’abord à remercier tous les participants à la réunion du 12 janvier qui a confirmé l’investissement que suscite cet échange traditionnel . Malgré les péripéties d’organisation, l’assemblée réunissait environ soixante-dix collègues enseignant dans les diverses filières des classes préparatoires scientifiques. Le programme commun à toutes ces filières nous offre la possibilité de partager nos expériences et réflexions, de manière à enrichir nos pratiques.


Marie-Elisabeth Milhet a ouvert la séance par le compte-rendu des bilans organisés par les différentes écoles, et la transmission des informations concernant la session 2008, que nous avons rappelées dans ce bulletin. Ont ensuite été évoquées les questions pratiques de connexion au site de l’UPLS, que nous avons depuis tenté de résoudre.

Nous avons ensuite pu aborder les divers thèmes et des questions que le programme de l’année avait mis en lumière. L’intitulé du programme a d’abord retenu l’attention de l’assistance, ainsi que son articulation avec les œuvres du corpus . Chacun des textes a ensuite fait l’objet de suggestions ou interrogations, le thème « penser l’histoire » offrant des perspectives particulièrement riches . Ces échanges sont toujours l’occasion de percevoir la variété des approches des œuvres et du thème, qui constitue l’une des qualités majeures de notre discipline en classes préparatoires scientifiques. Malgré le caractère plus tardif de notre réunion, cette année encore ils ont révélé la diversité des ressources mises au service de la formation des étudiants à une réflexion dynamique.

Ce sont ensuite les notions principales, comme celle de l’objectivité, qui ont suscité des échanges, tant en ce qui concerne les œuvres que pour leur présentation à des étudiants se spécialisant dans des domaines scientifiques. Le dialogue a montré que les notions intégrées au programme pouvaient leur permettre aussi bien la découverte de références nouvelles qu’une articulation avec leur culture scientifique. L’exercice de dissertation a donné lieu à des réflexions destinées à toujours favoriser l’appropriation par les étudiants des éléments du programme, leur accès à une pensée personnelle et riche, ainsi qu’à la qualité de l’expression. Il est apparu que nous sommes toujours très soucieux aussi bien de combler les lacunes, que de résoudre les problèmes de méthode.

Après ces échanges, la communication de sujets écrits a été particulièrement nourrie, et nous remercions vivement les collègues qui n’avaient pu déplacer leur voyage, mais ont tenu cependant à communiquer des énoncés. En conclusion, Marie-Elisabeth Milhet a souligné le dynamisme de rendez-vous annuel, qui malgré sa brièveté offre une occasion précieuse de mettre en commun expériences et interrogations. Dans le souci constant de répondre aux attentes des participants, il a été rappelé que toutes les suggestions concernant la réunion peuvent lui être transmises par courriel ou courrier, et que le site offrira, dès juin une fenêtre de propositions que chacun pourra alimenter.
Notre prochaine réunion est prévue à la date habituelle de la fin novembre, chacun en sera averti sur le site, par courrier et bulletin (n’oubliez pas de vérifier l’exactitude de vos coordonnées sur les fiches d’adhésion).



FRANCAIS : BILANS DES DIFFERENTS CONCOURS

CENTRALE :
La réunion destinée au bilan du Concours Centrale-Supelec 2007 s’est tenue à l’Ecole Centrale le mercredi 24 janvier, en présence du président du jury et des responsables des différentes épreuves (monsieur Attali, madame Anglard et monsieur Giovaccini pour l’épreuve de Rédaction). L’UPLS y était représentée par Jean Duchesne, Michel Thebault en ce qui concerne les langues vivantes et Muriel Such pour le Français.
La séance s’est ouverte sur un constat positif : le président du jury a observé que les incidents et réclamations avaient été « peu nombreux ». L’épreuve de rédaction a ensuite été abordée : Monsieur Attali a rappelé les modalités de l’épreuve, ainsi que les objectifs des deux exercices (résumé et dissertation). Il a souligné que les compétences évaluées lors de cette épreuve faisaient « pleinement partie de la formation et de la profession de futurs ingénieurs » : réflexion, logique, rigueur, concision, compréhension rapide et fine, analyse et synthèse, aptitude à l’argumentation.
Les qualités motivant le choix du texte à résumer ont été rappelées : intérêt littéraire indiscutable, pas de texte traduit, pas plus de deux coupures. Monsieur Attali a ensuite tenu à attirer l’attention sur le lien qui unit les deux exercices : il a rappelé que les candidats étaient invités à réaliser d’abord l’exercice de résumé, afin d’aborder le sujet de dissertation dans la pleine connaissance de son contexte (le rapport souligne aussi cette unité, manifestement importante, entre les deux exercices). Enfin, il a souligné la bonne préparation de la majorité des candidats.
Le président du jury a fait état d’une rumeur selon laquelle l’épreuve de Français serait socialement discriminatoire au concours. Il s’est donc livré à une recherche statistique qui a permis d’établir qu’il n’en est rien. Le jury entend reconduire cette étude chaque année. L’UPLS est alors intervenue pour rappeler que l’existence d’un programme constitue un gage important d’équité, et pour suggérer au jury de Français la publication d’une copie « honnête », destinée aux candidats et aux préparateurs. Elle permettra de rassurer les plus inquiets, offrira aux professeurs la possibilité d’un commentaire auprès de leurs étudiants, et coupera cours à bien des rumeurs. Le jury a accepté le principe de cette publication, nous en suivrons le déroulement pour vous en informer.
Le président du jury nous demande par ailleurs de signaler aux professeurs qu’à compter de la session 2008, et conformément à la nouvelle législation, il n’existera plus de places « réservées » aux candidats handicapés, qui seront classés avec l’ensemble des candidats à l’issue des épreuves (ils pourront bénéficier selon leur dossier médical, d’un aménagement horaire à l’écrit).


MINES – PONTS :
Le mercredi 5 décembre le président du jury du concours Mines-Ponts et son secrétaire général Monsieur Orignac ont réuni les représentants des associations de professeurs enseignant en CPGE scientifique pour faire le bilan de la session 2007. Marie-Elisabeth Milhet représentait le Français .
Notre bilan :
A l’écrit, comme les années antérieures, le sujet de dissertation proposé aux candidats a semblé solide, bien dans le programme et assez ouvert pour permettre aux candidats de donner le meilleur .Les préparateurs ont en effet noté qu’on avait fait le choix d’un sujet à la fois clairement lisible par tous et offrant d’intéressantes pistes de développement pour les candidats qui s’étaient le mieux approprié les questions posées par le thème. De ce fait, les résultats enregistrés sont bien répartis dans l’éventail des notes.
De même, l’épreuve orale apparaît bien rodée, exigeante mais accessible aux candidats qui ont su la préparer avec sérieux. Nous avons transmis cette bonne impression générale.
Comme aucun représentant des Langues vivantes n’avait pu être présent, et comme le veut la tradition de l’UPLS, la représentante du Français s’est chargée de transmettre au jury les remarques des linguistes, notamment sur la longueur du thème anglais.


Concours Communs Polytechnique :

Le mercredi 5 décembre à l’Ecole Supérieure de Chimie les présidents de Concours Communs Polytechnique ont réuni les représentants des associations de professeurs enseignant en CPGE scientifique pour faire le bilan de la session 2007. Le responsable des épreuves communes (Français et Langues), monsieur Marc Bonnet, était présent et Eliane Beaudiffier représentait le Français.
Notre bilan :
Dans l’ensemble, les trois exercices proposés aux candidats (résumé-questions-dissertation) étaient bien dans l’esprit du programme et permettaient aux candidats de faire valoir leur travail et leurs qualités. Toutefois nous avons signalé que l’équilibre du résumé et de la dissertation soulevait quelques problèmes : l’épreuve réunissait en effet un texte à résumer assez long et dense, et un sujet de dissertation très intéressant mais complexe, si bien que dans le temps imparti il devenait difficile aux candidats d’accorder à chaque exercice toute l’attention et la réflexion nécessaires. Nous avons donc attiré l’attention de monsieur Bonnet sur l’importance d’une conception plus équilibrée de l’ensemble de l’épreuve. Nous avons eu le sentiment qu’il percevait bien l’enjeu de notre demande.

Compte-rendu de la réunion Banque Agro-Veto, concours A, le 20.10.07


La séance s’est ouverte sur un bilan statistique commenté, suivi du rapport de chacune des disciplines. En ce qui concerne les dispositions générales, la tendance est annoncée à une augmentation des places. Les épreuves de la session 2008 se dérouleront du 28.04 au 02.05.
Le concours avait diffusé des courriels auprès des admissibles pour prendre connaissance de leurs impressions concernant le déroulement de l’oral, les cent cinquante réponses reçues permettront d’améliorer certains points, notamment en ce qui concerne les candidats en grande difficulté.
Par ailleurs, la note de TIPE servira désormais de note d’entretien pour Polytech, sans réciproque.
En Français, M. Jamois note la présence de bonnes copies, mais aussi une tendance à éluder le sujet, à ne pas le problématiser. Il émet aussi des réserves concernant la connaissance réelle des œuvres pour les copies les plus médiocres. L’UPLS rappelle la nécessité de ne pas décourager les étudiants sérieux, et suggère la publication d’une copie ou d’un ensemble de plans jugés convenables.

Les informations diffusées par le concours sont téléchargeables sur www.concours-agro-veto.net

Depuis la réunion, une copie est accessible sur le site du rapport, nous remercions le jury qui a répondu si rapidement à notre requête.



Compte-rendu de la réunion avec le jury de l’ENSAM, Banque PT le 17.10.07

Après la réunion générale, une réunion cordiale et ouverte, d’une heure environ, présidée par M. Etienne Calais, responsable de l’épreuve Français A ( dissertation en quatre heures), en présence de la responsable de l’épreuve Français B. Quatre professeurs présents, dont deux nouvellement nommés en PT, et deux collègues de l’UPLS.

1) Communication du rapport écrit de la session 2007 :
L’impression générale reste celle d’une relative amélioration des copies les plus calamiteuses, ainsi que de progrès dans la méthodologie des exercices. Néanmoins le niveau d’expression demeure préoccupant et l’indépendance de jugement trop rare.

2) Chacun des responsables a ensuite commenté la correction de son épreuve :
Concernant l’épreuve A ( huit correcteurs), les copies ont été pénalisées principalement lorsqu'elles éludaient le sujet ou témoignaient d’une méconnaissance flagrante des œuvres. M. Calais fait observer que la disparité des résultats entre les établissements se maintient.
Pour ce qui est de l’épreuve B (onze correcteurs), les exigences du résumé ont été rappelées, ainsi que les caractéristiques de la dissertation en deux heures. Le jury souhaite une approche plus personnelle du sujet, et moins de passages relatifs au cours.

3) Lors des échanges, l’UPLS a demandé que soit pris en compte le temps limité à deux heures, concernant cette deuxième dissertation, peu propice à des développements très originaux, comme le montrent les exemples mentionnés dans le rapport. Il a aussi été suggéré d’éviter deux sujets concernant des thèmes voisins ( l’imagination et le temps) et de publier une copie jugée convenable. Les demandes ont été entendues, le principe de la publication d’une copie a été accepté.


En conclusion, et à l’approche des épreuves de la session 2008, nous vous rappelons que vos réactions et commentaires concernant les concours (sujets, résultats, rapports…..) constituent la base de nos interventions lors de ces réunions. Soyez donc nombreux à nous en faire part par courriel ou sur le site (espace adhérent, rubrique « Français : réactions aux épreuves »)


PROGRAMME DE FRANÇAIS 2008-2009

Avec toutes les réserves d’usage (tant que les commissions ministérielles ne l’ont pas validé) voici le projet de programme 2008-2009 :

Thème : Enigmes du moi


Œuvres : - Saint Augustin : Les Confessions (chapitre 10), traduction par A. d’Andilly, ed. Folio Classique.
- Alfred de Musset, Lorenzaccio.

- Michel Leiris, L’âge d’homme.


Pour les classes ATS : Saint Augustin et Musset.


L’ensemble (thème, œuvres, éditions) ne sera définitif qu’après sa publication au BO.

Bon courage et bonnes lectures.

Bien cordialement, Marie-Elisabeth Milhet .

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