distribution - Marketing Etudiant
cours et TD.
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Etablissement : Année scolaire :
Professeur : YAO NGuessan philippe matière : distribution-merchandising
Spécialité : gestion Commerciale Classe :
Planning prévisionnel de déroulement des séances
N° de la leçonPrévu leFait leTitre de la leçonSous-titresDurée
(mn)1Prise de contactPrésentation du programme introduction 1202Première partie : 120 DISTRIBUTIONChapitre 1 : LA FONCTION 1. Définition et importance de la distribution COMMERCIALE2. Les fonctions de la distribution 2.1 Fonctions logistiques 2.2 Fonctions commerciales33. Canaux de distribution120 3.1 Définitions 3.2 Types de canaux 3.3 Evaluation du circuit de distribution4. Stratégies de Distribution 4.1 Stratégie Sélective 4.2 Stratégie Exclusive 4.3 Stratégie intensive4Devoir N°11205Chapitre 2 : LES FORMES DE 1. Commerce indépendant120 COMMERCE 1.1 Grossiste indépendant 1.2 Détaillant indépendant
N° de la leçonPrévu leFait leTitre de la leçonSous-titresDurée
(mn)2. Commerce associé 2.1 Groupements dachat6 2.2 Chaîne volontaire60 2.3 Franchise 2.4 ConcessionnaireCORRECTION DU DEVOIR N°1607 3. Commerce intégré 120 3.1 Supérette 3.2 Supermarché 3.3 Hypermarché8DEVOIR N°21209Deuxième partie : 120 MERCHANDISINGChapitre 1 : INTRODUCTION1. Définition du merchandising2. Objectif et rôle du merchandising3. Types de merchandising10Chapitre 2 : implantation du 1. Zone de chalandise 60 point de vente 1.1 Définition 1.2 DélimitationCORRECTION DU DEVOIR N°26011 1.3 Concurrence120 1.4 Demande 122. Assortiment120 2.1 Définition 2.2 Caractéristiques 2.3 Différentes catégories de magasins13DEVOIR N°3120
N° de la leçonPrévu leFait leTitre de la leçonSous-titresDurée
(mn)14Chapitre 3 : AMENAGEMENT1. Mobilier 120152. Linéaire 120163. Facing60CORRECTION DE DEVOIR N°360174. Présentation1205. Animation dun point de vente12018DEVOIR N°412019Chapitre 4 : CONTROLE 1. Contrôle qualitatif60 MERCHANDISINGCORRECTION DU DEVOIR N°460202. Contrôle quantitatif12021Devoir n°512022CORRECTION DU DEVOIR N°5120Premiere partie : distribution
Chapitre 1 : la fonction commerciale
Definition et importance
Définition
La distribution est la fonction de lentreprise qui permet de mettre à la disposition des consommateurs les biens et les services dont ils sont besoins à lendroit, en quantité, en qualité et au moment ou ils les désirent.
Importance
Le développement des moyens de fabrication (Taylorisation, la Robotisation, linformatisation
) et les progrès technologiques ont considérablement augmenté loffre sur les marchés.
La globalisation des marchés a quasiment uniformisé les besoins et a rendu les clients des entreprises multiples et éparses.
Les entreprises étant dans lincapacité de mettre leurs produits à la disposition de leurs clients elles-mêmes, à lendroit et en temps voulu, elles ont recours aux intermédiaires : les distributeurs.
fonctions de la distribution
Les fonctions de distribution assurent toutes les relations entre le producteur ou fabricant et le consommateur. On peut distinguer quatre fonctions de la distribution :
La fonction logistique
La fonction commerciale
La fonction de gros
La fonction de détail
Fonction logistique
La logistique commerciale regroupe lensemble des activités effectuées par une entreprise qui permettent de gérer de façon rentable le mouvement des produits depuis leur stade délaboration jusquà leur stade dutilisation.
Cette fonction intègre en son sein le transport, le stockage et la manutention des produits. Elle est appelée distribution physique. Mener de façon efficace, elle procure un avantage concurrentiel.
Transport
Comme il est évident quon ne peut installer une usine à proximité de chaque client ou demander à tous les clients de se rendre à la fabrique, le transport des marchandises se dresse comme la tâche la plus essentielle de la distribution.
Stockage
Le stockage est le fait de mettre des marchandises dans un lieu en attendant leur prochaine utilisation. Il permet de réguler le flux de production et le flux de consommation. Une bonne politique de gestion des stocks permet à la distribution déviter les ruptures de stock, de fidéliser la clientèle et de faire des spéculations.
Manutention
La manutention est lensemble des activités qui consistent à la manipulation du produit : allotissement, emballage, rangement..
Fonction commerciale
La fonction commerciale intègre toutes les activités davant et daprès vente cest-à-dire la prise de commande, la négociation achat-vente et la communication.
Négociation
Il sagit pour lentreprise de chercher les clients potentiels ( prospection ), les démarcher en vue de les conserver.
Prise de commande
La prise de commande consiste pour un client de passer une commande auprès de son fournisseur. Le client émet un bon de commande ou fait un appel doffre. Si les deux partenaires tombent daccord sur les conditions générales des ventes alors la livraison peut être effectuée.
Communication
La distribution est un moyen de communication. Cela se traduit par laffichage des prix, le packaging, le merchandising, le conseil des vendeurs sur les points de ventes, les publicités et promotions sur les lieux de vente.
Fonction de gros
La fonction de gros consiste à acheter les marchandises aux producteurs ou aux importateurs, les stockées et les revendre aux détaillants.
Caractéristiques
Limportance de la fonction de stockage
Le caractère sous régional de lentreprise : un distributeur qui assure une fonction de gros couvre généralement plusieurs départements.
La spécialisation de lentreprise par clientèle ou par produit.
Rôles
Son rôle est de :
Constituer un trait dunion entre le producteur ou limportateur et les détaillants.
Acheter régulièrement et en grandes quantités.
Assurer pour le détaillant un rôle de "centralisateur" de marchandises et de stockage.
Remarque :
Cette fonction est généralement assurée par des entreprises spécialisées ou par les producteurs eux-mêmes. Mais elle est de plus en plus exercer par des centrales dachat ou des chaînes volontaires.
Fonction de détail
La fonction de détail consiste à sapprovisionner en marchandises pour les revendre en détail au consommateur final. Cette fonction offre la proximité de lalimentation aux clients, des heures douverture plus large, un assortiment de produits de premières nécessités et la vente au micro détail.
canaux de distribution
Définitions
Canal
Le canal est le chemin suivi par le produit depuis le fabricant ou le producteur jusquà lutilisateur.
Circuit
Le circuit est lensemble des canaux de distribution dun produit ou dune gamme de produits.
Réseau de distribution
Le réseau de distribution dune entreprise est constitué par lensemble des intervenants, personnes physiques ou morales, qui remplissent les différentes fonctions de distribution pour ses produits.
Filière
La filière est une succession des stades techniques de production et de distribution reliée les uns aux autres par des marchés et concourent tous à la satisfaction de la demande finale.
Types de canaux
Le nombre de personnes entre le fabricant et le consommateur permet didentifier trois types de canaux de distribution.
Canal direct
Le canal direct est un canal dans lequel il nexiste pas dintermédiaire entre le fabricant et le consommateur final.
Producteur Consommateur
Ce canal est aussi appelé canal sans niveau.
Canal court
Le canal court est un canal où il existe un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
Producteur Détaillant Consommateur
Il est aussi appelé canal à un niveau.
Canal long
Le canal long est un canal qui comprend plusieurs intermédiaires.
Producteur grossiste (s) détaillant consommateur
Il est aussi appelé canal à plusieurs niveaux
canauxavantagesinconvenients DirectConnaissance approfondie des besoins de la clientèle
Lancement rapide des nouveaux produits
Service à la carte pour les clients
Gain de la marge des intermédiaires (grossistes et détaillants )Organisation et gestion très lourde des vendeurs
Stockage très important
Capacité financière importante
Nécessité de connaître la distributionCourtGain de la marge des grossistes
Bon service après vente
Une meilleure connaissance du marché
Une croissance de la notoriété et de limplantation géographique.Nécessité de réaliser des actions de promotion vers les consommateurs
Nécessité de faire un stockage important.
Certains détaillants peuvent être insolvable.LongRéduit la force de vente
Une couverture géographique plus dense et une régulation des ventes grâce aux stocks des intermédiaires
Diminution des frais de transport et de stockagePerte du contact avec les détaillants et dépendance vis à vis des grossistes : perte du contrôle de la distribution du produit.
Evaluation du circuit de distribution
Un producteur doit pouvoir évaluer le taux de présence de ses produits dans les points de vente, ainsi que celui de ses concurrents. Ces informations sont données par le panels de détaillants de Nielsen sous forme de deux indices appelés :
Distribution numérique ou Disponibilité Numérique (DN)
Distribution Valeur ou Disponibilité Valeur (DV)
Distribution numérique ou Disponibilité Numérique (DN)
La DN dune marque ou dune référence déterminée est le pourcentage de points de vente qui la détiennent.
Nombre de magasins qui vendent la référence considérée
DN = x 100
Nombre total de magasin de léchantillon
Exemple :
La boite de NIDO 1 kg est vendue dans 120 supérettes sur 200.
120
DN = x 100 = 60 %
200
Cela signifie que 60 % des supérettes vendent la boîte de NIDO 1 kg..
Distribution Valeur ou Disponibilité Valeur (DV)
La DV est le pourcentage de chiffre daffaires réalisé sur la classe de produits par les points de vente vendant la référence ou la marque considérée.
Chiffre daffaires réalisé sur la classe de produits par les
magasins qui vendent la référence considérée
DN = x 100
Chiffre daffaires réalisé sur la classe de produits par le
nombre total de magasin de léchantillon
Exemple :
Si dans les 120 supérettes vendant la boîte de NIDO 1 kg, la chiffre daffaires réalisé en lait en poudre est de 250 millions de FCFA alors que le chiffre daffaires réalisé par tous les magasins (200) est 625 millions.
250 000 000
DN = x 100 = 40 %
625 000 000
Dire que NIDO 1 kg a une DV de 40 signifie que les supérettes vendant la boîte de NIDO 1 kg réalisent dans leur ensemble 40 % des ventes de lait en poudre conditionnée.
Remarque :
Si DV > DN cela signifie que le produit considéré est distribué dans les points de vente dont le volume des ventes est important ( pour la classe de produits considérée)
Si DV < DN cela signifie que la référence considérée est commercialisée chez les petits commerçants.
Dans cet exemple, la boîte de lait NIDO 1 kg a une DN de 60 et une DV de 40. cela signifie que lentreprise na pas su choisir les points de vente générateurs de chiffre daffaires.
On peut éventuellement calculer la part de marché théorique ou la demande potentielle.
Part de marché de la référence considéré
DP = x 100
DV
5
Si la part de marché de NIDO 1 kg est évaluée à 5 %, alors sa DP = x 100 = 12,5 %
40
Exercice
Lentreprise BANIA qui fabrique et commercialise de la nourriture pour bébé de plus de 4 mois, distribue ses produits dans les supermarchés et dans les supérettes. Ces points de ventes sapprovisionnent dans les magasins de stockage ouvert par lentreprise à Abidjan et à Bouaké. Ils pratiquent un taux de marque de 20 %.
Les relevés statistiques de BANIA DEJ font part des performances suivantes :
Données en %bania dej 500gbania dej 1 kgPMDNDVPMDNDVsupermarchés1010060610045Supérettes259578309380
Travail à faire
Analyser les données du circuit de distribution de lentreprise BANIA.
Quelles actions lentreprise peut-elle envisager ?
Stratégies de distribution
Il existe trois (3) stratégies de distribution :
Stratégie sélective
La stratégie de distribution sélective consiste pour lentreprise à choisir un nombre restreint de distributeurs en fonction de leurs qualités de techniciens ou dimage de marque.
Le revendeur peut vendre des produits concurrents et le fournisseur peut vendre à dautres distributeurs.
Stratégie exclusive
La stratégie de distribution exclusive consiste pour lentreprise à confier lexclusivité de la vente de ses produits à un très petit nombre de distributeurs. Il sagit dune stratégie de distribution sélective mais fournisseur et revendeur signe un contrat dexclusivité.
Il existe trois types de contrats :
Contrat de fourniture exclusive : le producteur sengage à livrer toute sa production au distributeur.
Contrat dapprovisionnement exclusif : le distributeur sengage à sapprovisionner exclusivement auprès dun producteur donné.
Contrat dexclusivité réciproque : dans une zone donnée géographique, le fournisseur ne vend quà un distributeur et ce distributeur ne commercialise que la gamme du dit fournisseur. Cest le cas de la concession et de la franchise.
Stratégie Intensive
La stratégie de distribution intensive consiste pour lentreprise à faire vendre le produit dans le plus grand nombre de points de vente possible.
cette stratégie présume dun chiffre daffaires important. Les coûts de distribution sont repartis entre de nombreux intermédiaires. Cependant, le produit doit être demandé par de nombreux clients. Il faut donc une politique de communication coûteuse. Le fournisseur perd le contrôle de son ou ses produits.
Chapitre 2 : les formes de commerce
Il existe trois formes dorganisation du commerce :
Le commerce indépendant
Le commerce associé
Le commerce intégré
Commerce indépendant
DEFINITION
Le commerce indépendant est une forme individuelle dexploitation commerciale où le commerçant nest affilié à aucun organisme centralisateur pour ses achats ou pour ses ventes.
GROSSISTE INDEPENDANT
Les grossistes sont des intermédiaires de commerce achetant la marchandise directement aux producteurs pour la revendre à un autre grossiste ou au détaillant.
Leurs atouts est quils sont spécialisés et compétents, offrent des services complémentaires tels que le crédit et donnent des conseils.
Leur survie est menacée car ils subissent :
En amont, lattaque des producteurs qui cherchent à contrôler leurs canaux distribution ;
En aval, les détaillants qui sorganisent en centrale dachat.
DETAILLANT INDEPENDANT
Les détaillants indépendants sont des commerçants qui achètent les marchandises aux grossistes ou aux producteurs pour les revendre à consommateur final.
Ce sont des structures souples et flexibles mais mal gérées. Les détaillants indépendants sont très appréciés car ils offrent la proximité, des heures douverture plus large, un assortiment de produits de premières nécessités et la vente au micro-détail.
Cependant, ils ne disposent pas dassez de moyens financiers et sont moins compétitifs face aux autres formes de commerce.
En Afrique, ils tiennent une place importante dans léconomie des différents pays.
Ils sont de plusieurs types :
les Détaillants sédentaires non spécialisés
les Détaillants sédentaires spécialisés
les Détaillants non sédentaires
les Marchés urbains et ruraux
Détaillants sédentaires NON-SPECIALISES
ce sont des commerçants installés dans de petits points de ventes traditionnels qui offrent un assortiment à dominance alimentaire.
En côte divoire, ce sont généralement des non ivoiriens : « les djalos et les mauritaniens »
Détaillants sédentaires spécialisés
Ceux-ci exercent leurs activités dans des domaines précis.
Ce sont les boulangeries, les boucheries, les stations dessence, les boutiques de vente de tissus
Détaillants NON-SEDENTAIRES
ce sont des commerçants qui nont pas dinstallation fixe : il sagit de commerçants ambulants et de colporteurs ou ayant des installations précaires : les commerçants de rue appelés « banabana »
Certains sont spécialisés ( les vendeurs de tissus à pied par exemple), dautre non, cest le cas des tabliers.
Ce petit commerce apporte un service très apprécié dans les villes et villages.
Marchés urbains et ruraux
Ce sont des lieux où des petits commerçants indépendants se rencontrent tous les jours dans les villes et une fois par semaine dans les villages.
Les offreurs sont pour la plupart des paysans qui viennent de leurs exploitations avec des produits agricoles.
Les autres, ce sont des détaillants qui sapprovisionnent auprès de grossistes ou des fabricants traditionnels ou industriels.
Les prix sont rarement affichés sauf pour les produits connus. Ils sont négociés.
COMMERCE ASSOCIE
DEFINITION
Le commerce associé est un regroupement de commerçants pour effectuer leurs achats ou pour bénéficier de notoriété et dimage.
GROUPEMENTS DACHAT
Les groupements dachat ont pour objet de gérer au mieux les achats de leurs adhérents.
Il en existe deux types :
La coopérative de détaillants
Le groupement de grossistes
COoperative de détaillants
Les coopératives de détaillants offrent à leurs adhérents les services dune centrale dachat, une assistance technique, financière et comptable.
Il existe cependant :
Une liberté dachat, le commerçant nest pas obligé de se fournir en totalité auprès du groupement.
Une liberté de se retirer du groupement
Une cotisation pour tous les membres
Lexclusivité réservée à un revendeur sur un secteur donné.
NB : Une centrale dachat est un organisme chargé de centraliser les négociations avec les fournisseurs pour le compte de plusieurs magasins appartenant à une même chaîne ou indépendants associés ou franchisés.
groupement de grossistes
Ce sont des formes dassociations de grossistes qui sentendent pour effectuer leur achat en commun auprès de fabricant.
Lobjectif est de renforcer leur pouvoir de négociation par laugmentation de leur volume dachat ; afin de parer loffensive concurrentielle des détaillés associés et du commerce moderne.
chaine volontaire
Il sagit dune association de grossistes avec des détaillants.
Un ou deux grossistes vont sélectionner par mis leurs clients en vue dorganiser en commun leurs achats et leur vente, et dadapter en conséquence, la gestion des entreprises associées tout en respectant lindépendance juridique et financière de chacune delles.
Dans la chaîne volontaire, cest le grossiste qui lélément central : il est appelé « tête de chaîne ». Cest lui qui recrute les détaillants.
franchise
la franchise est une association entre une entreprise et des partenaires commerciaux.
Cest un contrat dans lequel un franchiseur ( celui qui vend ) à lobligation de concéder moyennant une redevance au franchisé ( celui qui achète ) le droit exclusif dexploiter sa marque, ses produits, son enseigne et son savoir-faire.
FRANCHISEURFRANCHISEOBLIGATIONSCommuniquer le savoir
Concéder lusage de sa marque ou de son enseigne
Payer le prix
Respecter certaines normes du franchiseur
Communiquer les informations concernant sa gestionAVANTAGESExtension facile du réseau
Maîtrise de la commercialisation
Pouvoir commercialAide à louverture
Aides au merchandising
Aides à la gestion
Aide à la formation
Communication au niveau internationalINCONVENIENTSNécessite dun bon système dinformations marketing
Risque de mécontentement du réseau si contrat trop restrictifCoût ( droit dentrée, % de chiffre daffaires )
Dépendance commerciale
Pas dexclusivité territoriale
concessionnaire
Un concessionnaire est un commerçant indépendant qui signe avec son partenaire fabricant un contrat représentation exclusive.
La signature dun contrat de concession assorti dune exclusivité va permettre au fabricant dimposer à son distributeur des obligations plus ou moins fortes en matière par exemple de canaux de distribution, de politique de prix, de publicité
mais sengage à lui offrir des conditions commerciales plus favorables : prix, délai de livraison, modalités de paiement, assistance technique, formation
COMMERCE INTEGRE OU CONCENTRE
DEFINITION
Le commerce intégré est une forme de commerce selon laquelle les fonctions de gros et de détail sont remplies par une seule organisation qui intervient donc directement entre producteur et consommateur final.
La fonction de gros consiste à acheter les marchandises aux producteurs ou aux importateurs, les stockées et les revendre aux détaillants.
La fonction de détail consiste à sapprovisionner en marchandises pour les revendre en détail au consommateur final.
Le commerce intégré est assurer par des grandes entreprises qui font de la distribution de masse : vente en grande ville, achats importants, méthodes modernes de vente tel que le libre service.
Le libre service est une méthode de vente caractérisée par la présentation et le libre accès aux produits généralement conditionnés.
DIFFERENTS TYPES
Il existe deux grands types de commerce intégré :
Le type coopératif et social, ce sont des sociétés de personnes ( et non de capitaux ) dont lobjet est de vendre les biens de consommation au plus juste prix en assurant les fonctions des intermédiaires.
Le type capitaliste qui sont des entreprises de capitaux à but purement lucratif. Ce sont les plus connus en Afrique regroupe sous le vocable de Grands et Moyennes Surfaces ( GMS ).
SUPERETTE
Les supérettes sont des points de vente en libre service dont la superficie est comprise entre 120 et 400 m² et qui offre un assortiment à prédominance alimentaire.
SUPERMARCHE
Les supermarchés sont des points de vente qui offrent un assortiment varié en libre service dont la superficie est comprise entre 400 et 2 500 m².
HYPERMARCHE
Ce sont des très grandes surface de vente qui font plus de 2 500 m² offrent un assortiment plus large et profond de biens de consommation courante et de biens durables.
DISCOUNT
Les discounts sont des surfaces de ventes en libre service dont la superficie est de plus de 400 m² et qui offre un assortiment réduit et à bas prix en rationalisant les coûts de distribution.
MAGASINS A SUCCURSALES MULTIPLES ( MAS )
Les MAS sont des sociétés qui fonctionnent autour dune centrale dachat qui approvisionne de très nombreux petits magasins à dominance alimentaire.
deuxieme partie : merchandising
chapitre 1 généralités sur le merchandising
definition
Le merchandising est lensemble des études et des techniques destinées à améliorer limplantation et la présentation des produits dans un espace de vente, en vue daccroître les ventes et la rentabilité de ces produits.
evolution
Avant lavènement des boutiques traditionnelles, le merchandising à son stade primaire se retrouvait sur les étales des marchés. Une vendeuse de mangue ou doranges, tranchait un fruit et laissait voir la chaire juteuse de celle-ci ; ceci afin dattirer le client en lui donnant envie.
Les boutiques quant elles offraient derrière un comptoir lensemble de lassortiment. Ce qui présentait lavantage doffrir aux clients une belle vue.
Au fil du temps les magasins ont amélioré la présentation des produits pour les rendent plus attrayants.
Exemple les pharmacies.
Laboutissement logique de cette évolution est le libre service : le client se promène en toute liberté, sans être importuné par un vendeur, prend ce quil veut, le met dans son chariot et passe à la caisse.
role
Le rôle du merchandising est de permettre :
De mieux écouler la marchandise en améliorant son exposition dans les rayons.
Daméliorer son étiquetage
Dadapter lassortiment à la demande des consommateurs
De rationaliser la gestion (rentabilité, stock )
merchandising producteur et distributeur
merchandising producteur
Le merchandising comme le marketing est fondé certes sur le consommateur et de besoin mais est surtout plus centré sur le distributeur. Car laction dun fournisseur consiste à vendre ses produits à des commerçants : les distributeurs, qui les revendront au consommateur final.
Cette raison incite les producteurs à développer une politique de merchandising.
Par la promotion des ventes et lanimation, linformation et la publicité sur le lieu de vente, les producteurs vise, dans le merchandising à maximiser le volume de ses ventes au dépens des produits concurrents.
Les merchandisers du producteur font des recommandations et des suggestions aux distributeurs sur plusieurs aspects importants du merchandising concernant leurs produits.
merchandising distributeur
Lobjectif du distributeur dans le merchandising est de maximiser les ventes de toutes les références de son magasin afin de rentabiliser ses investissements.
Dans cette optique, les produits à fortes marges et à un taux de rotation élevé auront des actions de merchandising particulières.
En matière de merchandising, le distributeur a le choix de son assortiment, de la zone de chalandise et affectera les rayons proportionnellement à leur rentabilité.
Chapitre 2 : implantation du point de vente
zone de chalandise
definition
La zone de chalandise est lère géographique entourant un point de vente.
Elle peut être définit aussi comme la zone dinfluence commerciale dun magasin, constituée de client et de concurrents.
delimitation
La zone qui va accueillir le magasin est un facteur qui va déterminer le futur succès du point de vente.
Laccessibilité au magasin va dépendre de deux variables : le temps et la distance.
Ainsi sur une carte du quartier, on trace des courbes isométriques ( même distance ) ou/et des courbes isochroniques ( même temps ). Ce travail permet dobtenir trois sous-zones :
Zone primaire
Zone secondaire
Zone tertiaire
A partir de ces courbes, il est ensuite possible de calculer le nombre de ménages contenu dans chacune des sous-zones.
courbes isometriques
Les courbes isométriques permettent de délimiter la zone de chalandise en fonction des ménages qui se trouvent à la même distance du point de vente
courbes isochroniques
les courbes isométriques permettent de délimiter la zone de chalandise en fonction des ménages qui mettent le même temps pour arriver au point de vente.
ce temps est apprécié à pied pour les petites surfaces et en voiture pour les grandes.
Zone primaire
Elle est composée des ménages qui sont situées à moins de 5 mn du point de vente. Elle constitue pour lessentiel de la clientèle la plus proche du magasin.
Zone secondaire
Elle regroupe les personnes qui sont situées entre 5 et 10 mn du magasin.
Linfluence du magasin sur cette zone samenuise.
Zone tertiaire
Cest le groupe de personnes qui sont situées à plus de 10 mn du magasin.
Linfluence du magasin sur cette zone est très faible.
remarque
la délimitation doit prendre en compte :
Les infrastructures routières et leurs degrés dencombrement.
Les parkings et les transports en commun urbain
Les obstacles naturels tels que les rivières, les collines
concurrence
Il faut étudier le nombre de concurrents sur la zone. Car plus une zone est concurrentielle, plus il est difficile dêtre compétitif.
Lentreprise doit cherché à connaître la politique commerciale des concurrents afin de se préparer à offrir quelque chose de différent.
demande
etude de la demande
Pour toute implantation, il est primordial de bien connaître sa clientèle afin de proposer un assortiment adapté à ses attentes.
Il faut déterminer ses caractéristiques : lâge, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, le lieu dhabitation ( attraction et évasion ), le nombre de personnes par ménage, le revenu, ses habitudes dachat, ses motivations
calcul de la demande
La demande pour un point de vente est le nombre de personnes susceptible de faire ses achats dans ce point de vente.
Toutes les personnes vivantes dans une zone de chalandise neffectuent pas leurs achats dans cette zone.
En effet, un groupe fait ses achats dans les autres zones. Cest lévasion.
Cependant, des individus appartenant à dautres zones viennent effectuer leurs achats dans la zone étudiée. Cest lattraction.
Mrzc1 = mpzc2 + attraction - évasion
1 mrzc = marché réel de la zone de chalandise.
2 MPZC = Marché potentiel de la zone de chalandise.
La demande peut être appréciée aussi en valeur. Cest le chiffre daffaire potentiel du magasin CAP.
exercice dapplication
Monsieur ganame konan décide dimplanter une supérette à YOPOUGON SELMER. Il a demandé au cabinet petoulet de réaliser létude.
Celle-ci lui a présenté les données suivantes :
En effet, le Quartier compte une population de 150.000 habitants, dont 3.000 Agents de Maîtrise et 75.000 ouvriers. 30 % de cette population effectue ses achats dans dautres quartiers. A la SELMER, on trouve des tabliers « BANABANA » et quelques Boutiques de mauritaniens.
Trois Quartiers font frontières avec la SELMER : YAO SEHI, WASSAKARA et le NOUVEAU QUARTIER.
YAO SEHI abrite 2.000 Agents de Maîtrise et 60.000 ouvriers.
Dans ce Quartier, 12 % des Agents de Maîtrise et 17 % des ouvriers effectuent leur achat à la SELMER.
WASSAKARA compte 1.000 Agents de Maîtrise et 35.000 ouvriers.
10 % des Agents de Maîtrise et 11.000 ouvriers font leur achat dans la zone étudiée.
Au NOUVEAU QUARTIER il y a 1.500 Agents de Maîtrise et 100.000 ouvriers et 13 % effectuent leur achat à la SELMER.
Les Agents de Maîtrise ont un revenu moyen de 250.000 F et en consacrent le 1/10 aux achats de biens de consommation courante.
Les ouvriers utilisent sur les 110.000 F de revenu moyen 15 % pour les achats dans les Boutiques et Libres Services.
Travail à faire
Déterminer le chiffre daffaires prévisionnel de cette supérette
assortiment
definition
Lassortiment est lensemble des références proposées par un point de vente à sa clientèle.
choix
Le choix de lassortiment consiste pour un magasin au choix des différents produits à mettre en vente. Ce choix doit tenir compte de plusieurs critères :
L assortiment doit correspondre aux besoins de la zone chalandise.
Il doit être rentable.
Il doit tenir compte des marges dégager par les références.
Il doit refléter limage et le positionnement de lentreprise.
Le choix doit tenir compte des contraintes matérielles du point de vente : en faite les dimensions du magasin imposent un certain nombre de produits à référencer.
dimensions
LARGEUR : La largeur dun assortiment est le nombre de famille couvrant des besoins différents.
PROFONDEUR : On appelle profondeur dun assortiment le nombre de référence proposé par le magasin à lintérieur dune famille homogène.
COHERENCE : Il sagit de la cohérence naturelle dun rayon à lautre, dune famille à lautre.
differentes categories de magasins
La largeur et la profond dun assortiment définissent plusieurs catégories de magasins.
Assortiment étroit et peu profond : Ce magasin offre un assortiment spécialisé, avec peut de choix. Exemple un concessionnaire de véhicule, une pâtisserie
Assortiment étroit et profond : Ce magasin est spécialisé mais avec un choix très important. Exemple un magasin de sport
Assortiment large et peu profond : Ce type de magasins présente un assortiment qui couvre un maximum de besoin immédiat mais avec un choix limité. Exemple les supérettes, les supermarchés
Assortiment large et profond : Ces magasins ont lambition de couvrir la quasi-totalité des besoins des consommateurs, avec un très grand choix proposé dans chaque famille de produits. Exemple les hypermarchés.
exercice
Le 19 septembre 2002, la côte divoire vient de vivre la plus triste page de son histoire. Au début de cette « sale guerre », plusieurs denrées alimentaires et non alimentaires ont connu des pénuries dans la zone libre. Cest le cas de la cigarette. Monsieur gbogore simon pierre, en commercial avisé, profite de la situation et se lance dans la commercialisation de ce produit. Au début, il sapprovisionnait au GHANA, BENIN et en guinee. Cétait en fait de la contrebande mais un commerce très florissant.
Un mois après le début de cette « sale guerre », la SITAB, unique fabricante de cigarettes en Côte dIvoire, a décidé dalimenter son marché par des produits fabriqués au SENEGAL.
Lusine du SENEGAL fait partir du même groupe que celle de la côte divoire installée à BOUAKE.
MONSIEUR SIMON PIERRE décide douvrir un magasin de vente à YOPOUGON SELMER à coté du Maquis COMPRESSOR. Sa clientèle est composée pour la plus part des clients de ce maquis. Il sapprovisionne chez un gros commerçant indépendant OUATTARA SOULEYMANE installé à ADJAME, qui ne vend quen gros. Quelques semaines après, monsieur OUATTARA lui demande de se joint à une association quil vient de mettre en place avec un autre gros commerçant indépendant SEKONGO installé à yopougon- Ananeraie. il lui informe que 300 autres petits commerçants comme lui ont déjà rejoint lassociation. Car cette organisation doit assurer la coordination des fonctions de gros et de détail, dorganiser en commun lachat et la vente et la gestion des entreprises associées tout en respectant lindépendance juridique et financière de chacune delles.
Monsieur SIMON a répondu poliment à monsieur OUATTARA quil va réfléchir.
Son ami et frère DOUE lui a conseillé de diversifier un peu son assortiment dans un libre service, soit un supermarché ou un discount, car vendre seulement des cigarettes le rend vulnérable.
Il a bien compris ce conseil cest pourquoi il a demandé au Cabinet Marketing dirigé par mademoiselle DAVILLA deffectuer une étude de sa zone de chalandise : SELMER.
Le cabinet lui a présenté une carte du quartier avec des courbes dessinées en rouges et les données suivantes :
En effet, le Quartier compte une population de 150.000 habitants, dont 3.000 Agents de Maîtrise et 75.000 ouvriers. 30 % de cette population effectue ses achats dans dautres quartiers. A la SELMER, on trouve des tabliers « BANABANA » et quelques Boutiques de mauritaniens.
Trois Quartiers font frontières avec la SELMER : YAO SEHI, WASSAKARA et le NOUVEAU QUARTIER.
YAO SEHI abrite 2.000 Agents de Maîtrise et 60.000 ouvriers.
Dans ce Quartier, 12 % des Agents de Maîtrise et 17 % des ouvriers effectuent leur achat à la SELMER.
WASSAKARA compte 1.000 Agents de Maîtrise et 35.000 ouvriers.
10 % des Agents de Maîtrise et 11.000 ouvriers font leur achat dans la zone étudiée.
Au NOUVEAU QUARTIER il y a 1.500 Agents de Maîtrise et 100.000 ouvriers et 13 % effectuent leur achat à la SELMER.
Les Agents de Maîtrise ont un revenu moyen de 250.000 F et en consacrent le 1/10 aux achats de biens de consommation courante.
Les ouvriers utilisent sur les 110.000 F de revenu moyen 15 % pour les achats dans les Boutiques et Libres Services.
Travail à faire
Définir les mots soulignés
Définir les fonctions de Monsieur OUATTARA et de Monsieur SIMON
Association qua mis en place Monsieur OUATTARA.
Définir lassociation
Présenter les avantages pour les deux types dassociés
Quels est le rôle des deux gros commerçants ?
les courbes sur la carte du quartier
4.1 Imaginer les différentes courbes dessinées par le Cabinet Marketing
4.2 En déduire les différentes zones issues des différentes courbes.
Déterminer le chiffre daffaires prévisionnel du futur point de vente.
correction
Définissons
Libre service
Le libre service est une méthode de vente caractérisée par la présentation et le libre accès aux produits généralement conditionnés.
Supermarché
Les supermarchés sont des points de vente qui offrent un assortiment varié en libre service dont la superficie est comprise entre 400 et 2 500 m².
Discount
Les discounts sont des surfaces de ventes en libre service dont la superficie est de plus de 400 m² et qui offre un assortiment réduit et à bas prix en rationalisant les coûts de distribution.
Zone de chalandise
La zone de chalandise est lère géographique entourant un point de vente.
Elle peut être définit aussi comme la zone dinfluence commerciale dun magasin, constituée de client et de concurrents.
Définissons
Fonction de MONSIEUR OUATTARA
Monsieur ouattara est un grossiste indépendant.
Un grossiste indépendant est un intermédiaire de commerce, qui nest affilié à aucun organisme centralisateur pour ses achats et ses ventes, achetant la marchandise directement aux producteurs pour la revendre à un autre grossiste ou au détaillant.
Fonction de MONSIEUR SIMON
Monsieur SIMON est un détaillant indépendant.
Un détaillant indépendant est un commerçant qui achète les marchandises aux grossistes ou aux producteurs pour les revendre à consommateur final et qui nest affilié à aucun organisme centralisateur pour ses achats et ses ventes.
Association
Définissons
Il sagit dune chaîne volontaire.
Il sagit dune association de grossistes avec des détaillants.
Un ou deux grossistes vont sélectionner par mis leurs clients en vue dorganiser en commun leurs achats et leur vente, et dadapter en conséquence, la gestion des entreprises associées tout en respectant lindépendance juridique et financière de chacune delles.
Avantages
Pour les grossistes
Augmente leur pouvoir de négociation
Permet davoir des prix unitaires dachat les plus bas
Pour les détaillants
Permet dêtre plus compétitif face au commerce moderne
courbes
Citons les courbes
Courbes isométriques
Courbes isochroniques
Zones
Zone primaire
Elle est composée des ménages qui sont situées à moins de 5 mn du point de vente. Elle constitue pour lessentiel de la clientèle la plus proche du magasin.
Zone secondaire
Elle regroupe les personnes qui sont situées entre 5 et 10 mn du magasin.
Linfluence du magasin sur cette zone samenuise.
Zone tertiaire
Cest le groupe de personnes qui sont situées à plus de 10 mn du magasin.
Linfluence du magasin sur cette zone est très faible.
Chiffre daffaires prévisionnel
( Marché potentiel de la zone de chalandiseAgents de maîtrise3000 x 250000 x 0,1 x 12900 000 000 Ouvriers75000 x 110000 x 0,15 x 1214 850 000 000 total15 750 000 000 (AttractionYAO SEHIAgents de maitrîse2000 x 0,12 x 250000 x 0,1 x 1272 000 000 Ouvriers60000 x 0,17 x 110000 x 0,15 x 122 019 600 000 WASSAKARAAgents de maîtrise1000 x 0,1 x 250000 x 0,1 x 1230 000 000 Ouvriers11000 x 110000 x 0,15 x 122 178 000 000 NOUVEAU QUARTIERAgents de maîtrise1500 x 0,13 x 250000 x 0,1 x 1258 500 000 Ouvriers100000 x 0,13 x 110000 x 0,15 x 122 574 000 000 Total attraction6 932 100 000 (EvasionAgents de maîtrise3000 x 0,3 x 250000 x 0,1 x 12270 000 000 Ouvriers75000 x 0,3 x 110000 x 0,15 x 124 455 000 000 Total 4 725 000 000 (Marché réel de la zone de chalandise15750000000 + 6932100000 - 472500000017 957 100 000
ou Chiffre daffaires prévisionnel
Marché potentiel de la zone de chalandise
Agents de maîtrise3000 x 250000 x 0,1 75 000 000 Ouvriers75000 x 110000 x 0,15 1 237 500 000 total1 312 500 000 Attraction
YAO SEHIAgents de maîtrise2000 x 0,12 x 250000 x 0,16 000 000 Ouvriers60000 x 0,17 x 110000 x 0,15 168 300 000 WASSAKARAAgents de maîtrise1000 x 0,1 x 250000 x 0,12 500 000 Ouvriers11000 x 110000 x 0,15 181 500 000 NOUVEAU QUARTIERAgents de maîtrise1500 x 0,13 x 250000 x 0,1 4 875 000 Ouvriers100000 x 0,13 x 110000 x 0,15 214 500 000 Total attraction577 675 000 Evasion
Agents de maîtrise3000 x 0,3 x 250000 x 0,1 22 500 000 Ouvriers75000 x 0,3 x 110000 x 0,15 371 250 000 Total 393 750 000 Marché réel de la zone de chalandise1 496 425 000
Caractéristiques de lassortiment
Largeur
La largeur dun assortiment est le nombre de famille couvrant des besoins différents.
Profondeur
On appelle profondeur dun assortiment le nombre de référence proposé par le magasin à lintérieur dune famille homogène.
Cohérence
Il sagit de la cohérence naturelle dun rayon à lautre, dune famille à lautre.
assortiment large et profond
Ces magasins ont lambition de couvrir la quasi-totalité des besoins des consommateurs, avec un très grand choix proposé dans chaque famille de produits.
Exemple les hypermarchés.
Chapitre 2 : lamenagement du point de vente
Les marchandises doivent être visibles et accessibles afin de tenter les clients et de provoquer des achats dimpulsion.
mobiliers
Le mobilier de vente joue un rôle très important.
Il doit être efficace donc techniquement parfait.
Il doit inciter à la vente et participer à la valorisation des produits.
Dans tous les cas un mobilier doit répondre à trois (3) fonctions :
Mettre le rayon en valeur
Permettre une classification claire
Etre adapter aux produits présentés
On distingue plusieurs types de mobiliers de ventes :
comptoir classique
Ce mobilier était très utiliser dans le commerce traditionnel. Le comptoir peut être au centre du magasin ou au mur.
Dans le commerce moderne, le comptoir a repris activement du service dans les canaux de commercialisation. Il présente, dans une vitrine, les produits chers ou à forte valeur ajoutée. Car une vitrine murale accroît limpact et améliore la visualisation densemble.
gondoles libre-service
La gondole est un mobilier composé détagères à plusieurs niveaux et de profondeurs variables qui sert à placer les produits de grande consommation dans les libres services.
La gondole a trois dimensions :
Une dimension horizontale : la longueur au sol de la gondole. Cette longueur varie :
Lutilisation de gondoles très longues doit traduire une volonté de déterminer un circuit à suivre pour le client.
Les gondoles courtes participent à aérer le magasin.
Une dimension verticale : le nombre détagères. Dans les grandes surfaces, la hauteur dune gondole peut atteindre jusquà 1,70 mètres. Les petites surfaces utilisent des gondoles basses (de 1,25 à 1,35 m ) afin déviter détouffer le magasin.
Une profondeur qui permet un stockage plus ou moins important de produits.
portants pour textile
Il existe des spécifiques pour porter les textiles : robes, vestes, pantalons, jupes, chemises, sous-vêtements
Généralement, ils sont regroupés dans un endroit pour former une zone marchande textile.
mobiliers spécifiques
Compte tenu de la particularité de conservation de certaines références, des gondoles plus adaptées sont utilisées dans les magasins.
Cest le cas des meubles réfrigérés pour la poissonnerie et charcuterie.
Exemple : les tombeaux
caisses de sortie
Les caisses font des meubles qui facilitent le travail des caissières. Les caisses ont plusieurs rôles :
Ventilation des recettes entre différents rayons ;
Calcul rapide de la somme à encaisser ;
Calcul rapide de la somme à rendre ;
Gestion des stocks au niveau des familles de produits.
Le nombre de caisse dun magasin dépens de son étendue, de son volume daffaire, de son débit moyen et son débit aux heures de pointes.
autres elements dequipement
En plus du mobilier ordinaire, un certain nombre daccessoires participent à la gaieté du client dans le libre service. Ce sont notamment léclairage, la climatisation et le revêtement du sol, des murs et du plafond.
linéaire
La notion de linéaire renvoie à la notion dimplantation commerciale.
Limplantation commerciale est le fait de placer les mobiliers dans une surface de vente, en fonction dun certain nombre de critères et de placer à son tour la marchandise dans les rayons.
Le linéaire est la longueur des étagères dun magasin occupée par un produit ou par une marque.
Le linéaire est à la fois une surface de stockage et dexposition des produits et des marques ; cest la surface créatrice de chiffre daffaires.
implantation dune grande surface
Le magasin possède une certaine forme qui conditionne en grande partie lorientation des gondoles, lemplacement de lentrée et des caisses de sortie.
La disposition des rayons résulte dun compromis entre trois éléments :
Les contraintes de la surface de vente
La circulation des clients
Les objectifs de service
contraintes techniques
Les contraintes techniques conditionnent un certain nombre déléments :
La forme et la dimension de la surface de vente conditionnent la longueur des meubles, limplantation de lentrée et des caisses de sortie.
Lemplacement des différentes réserves se fait suivant la localisation des produits à rotation rapide ( savon, eau minérale
)
Il faut réduire les circuits des manutentions et la durée de réapprovisionnement des meubles.
La localisation des chambres froides, des laboratoires de préparation : boucherie, poissonnerie, pâtisserie
Ils sont installés au fond du magasin et les rayons concernés sont à proximité.
Les « besoins de contrôle » les objets à faible poids à prix élevé sont placés à coté des caisses, du bureau du responsable ou avec une surveillance attentive par lemplacement du personnel, afin de diminuer la fréquence des vols. Cest le cas des disques, des parfums
allées
Lexpérience a montré que le client, en entrant dans le magasin à droite tend a en faire le tour vers la gauche, en empruntant les dégagements les plus importants.
Dans un libre service, on trouve deux types dallées :
les allées pénétrantes
Les allées transversales
Lobjectif du distributeur est de faire circuler les clients devant le maximum de rayons et de produits. Mais, il faut se méfier de la largeur des allées. Car une allée très large pousse le client à regarder un seul coté. En même temps une allée trop étroite est dissuasive.
Le client ne doit pas avoir limpression quon lui impose un circuit. Il doit pouvoir circuler à laise.
A partir de leur largeur, on distingue deux sortes dallées : les principales et les secondaires. Elles permettent de déterminer les grandes zones : cest le zoning.
zoning
Le zoning est le fait de découper la surface de vente en zone à partir du critère de la famille de produits. Mais cela ne fait pas au hasard.
Ainsi le « le périssables » : la boucherie, la charcuterie, la poissonnerie, les légumes et les fruits, est généralement placé au fond du magasin. Ces produits dits « dappels » obligent le client à traverser tout le magasin.
Le bazar lourd : les télévisions, les mini et les chaînes, les congélateurs
qui des achats raisonnés sont placés à lécart du circuit principal. En fait, celui qui décide dacheter une imprimante cherchera et trouvera lendroit de son exposition.
Le bazar léger est placé, hors des allées principales, entre le bazar lourd et le périssable.
Lalimentation non périssable à coté des périssables.
Les liquides sont généralement placés au mur.
Ces informations ne sont quindicatives car compte tenu des caractéristiques techniques, de la cohérence de lassortiment et de la forte image de certaines références, ces emplacements connaissent des variations.
rayons
Le rayon est une zone comprenant une famille de produits.
Les rayons doivent être implantés de sorte que les rayons attractifs et très fréquentés (zones chaudes ) soient éparpillés dans le magasin de sorte à « obliger » le client à circuler dans toute lenceinte. Lobjectif est « daider » le client, qui est venu dans le magasin dans le souci dacheter un article précis, à repartir avec plus. Il faut pour cela respecter quatre règles :
1°) Placer les rayons dachats dimpulsion sur les axes principaux de circulation..
2°) Placer les articles dappel : forte publicité, très demandé, en premier afin de leur donner un emplacement stratégique très visuel.
3°) Rapprocher les familles de produits complémentaires : chemises cravates, pâtes alimentaires sauce
4°) Ménager les transitions dun rayon à lautre. ( Eviter par exemple les chaussures en face de la poissonnerie )
Il faut adapter les emplacements par rapport aux flux de circulations constatés, des résultats dexploitation par rayon, de lévolution de la politique commerciale du magasin et des motivations dachat de la clientèle.
implantation dune petite surface
Lespace de vente constitue le moyen de communication le plus important avec la clientèle.
vitrine
Cest le premier contact du prospect avec le magasin. Elle met en avant la spécificité du magasin et ses offres commerciales. Elle vise lattraction du passant par son aspect esthétique et informatif.
En général, la règle pour une vitrine est :
Une vitrine = un thème = une sEmaine
espace client / marchandise
limplantation du mobilier de vente va orienter le flux de client : on viellera à éviter les étranglements, barrages et autres culs de sac.
Il faut adapter lemplacement des mobiliers afin de rentabiliser lespace.
Dans lorganisation du flux de clientèle, il faut, si possible, éviter les coins morts.
A lavant du magasin, on va placer les produits valorisant, à forte image, à marge élevée avec surveillance rapprochée pour éviter les vols.
A proximité des caisses les achats dimpulsion, les produits qui nécessitent une explication ou une argumentation de vente.
Au fond du magasin, les produits « pré vendu » à faible marge.
emplacement du comptoir caisse
lemplacement de la caisse dans une petite surface est très délicat car il doit pas être trop près de la sortie non plus trop loin.
Le comptoir caisse ne doit pas créer un bouchon à lentrée, permettre laccueil des clients entrant et la surveillance des clients sortant.
rangements
Le rangement de lassortiment dans les surfaces se fait en fonction de la segmentation des besoins des consommateurs en :
Familles de produits ;
En sous familles.
Il existe plusieurs critères pour cette segmentation.
Exemple :
Les départements
Epicerie - liquide
Produits frais
Bazar
Textile
Rayon
Département : Epicerie liquide
Rayon :
Boissons
Détergents liquides
Huiles
Eaux minérales
Sous rayon
Département : Epicerie liquide
Rayon : Boisson
Sous rayon :
Vin
Bière
Boissons non alcoolisées
Les familles
Département : Epicerie liquide
Rayon : Boisson
Sous rayon : Boissons non alcoolisées
Famille :
Jus de fruit
Sirop
Les sous-familles
Département : Epicerie liquide
Rayon : Boisson
Sous rayon : Boissons non alcoolisées
Famille : Jus de fruit
Sous famille :
Pur jus
Jus à bas de concentré
Les articles
Département : Epicerie liquide
Rayon : Boisson
Sous rayon : Boissons non alcoolisées
Famille : Jus de fruit
Sous famille : Jus à base de concentré
Articles :
Orange
Pomme
Papaye
Les références
Département : Epicerie liquide
Rayon : Boisson
Sous rayon : Boissons non alcoolisées
Famille : Jus de fruit
Sous famille : Jus à base de concentré
Article : Orange
Références :
Boîte de 200 g
Boîte de 500g
Bouteille de 100 cl
Bouteille de 50 cl
Plusieurs autres critères peuvent influencer le rangement de lassortiment dans une surface de vente. Cest le cas de la couleur, lorigine des marchandises. Pour le rangement, il faut aussi tenir compte des considérations psychologiques telles que la logique féminine : car les femmes sont plus aptes, par intuition, à faire du merchandising.
facing
Définition
Le facing est la longueur nécessaire pour présenter de face une unité de vente dun produit.
Le mètre de linéaire de présentation représente en terme de facing, le loyer que le produit doit générer pour « payer sa place ».
Létude du facing pour un produit fait sortir les notions de linéaire au sol et de linéaire développé :
Le linéaire au sol est la longueur mesurer au sol du mobilier de présentation dun produit donné.
Le linéaire développé est la longueur représentée par le linéaire au sol multiplié par le nombre détagères de présentation du produit.
Exemple :
Dans une surface, sur la gondole de 8 mètres attribuée aux thés, la marque LIPTON occupe le ¼ sur trois étagères, un espace permettant de ranger, côte à côte et de face 12 boîtes.
Facing = 3 x 12 = 36 facing
Linéaire au sol = 8 m x ¼ = 2 mètres
Linéaire développé = 2 x 3 = 6 mètres
Elasticité du linéaire
Cest la variation des ventes en fonction de laugmentation du linéaire.
Létude de lélasticité du linéaire révèle que le produit se vend quà partir dun linéaire minimum. En effet si le facing est trop faible, le produit ne sera pas perçu. On considère quun facing de 20 cm est un linéaire minimum pour les petites surfaces.
Cependant, au-delà dun certain seuil, une augmentation du linéaire nexerce pratiquement plus deffet sur les ventes : cest le linéaire maximum. En réalité, il nest jamais atteint. Car une telle quantité sur-stockerait le magasin.
Finalement la question est de savoir si le produit paye son loyer ? Il sagit de comparer le bénéfice brut généré par le produit avec le coût dinvestissement au mètre de linéaire. Car chaque mètre correspond un investissement : cest linvestissement total du magasin et de ses frais fixes dexploitation, divisé par le nombre total de mètre de linéaire développé.
Double emplacement
Pour augmenter les ventes, il arrive quun produit bénéficie de deux emplacements dans le magasin :
Dans sa famille logique ;
Dans une autre famille par affinité de consommation.
Il ne sagit pas de produits en promotion.
Avantages
Ce procédé accélère les ventes, évite les ventes manquées, améliore la rentabilité de la famille, apporte une animation dans le rayon et permet de vaincre la monotonie de lemplacement immuable.
Inconvénients
Il entraîne un alourdissement des stocks.
Il faut faire attention au double emplacement dans le même rayon. Car il crée une confusion dans la tête du consommateur.
présentation
La présentation des produits dans les gondoles est très délicate car elle participe à lécoulement des marchandising.
presentation horizontale / verticale
La présentation de masse répond à deux objectifs :
Elle augmente leffet de tentation sur le consommateur par la stimulation à lachat ;
Elle crée par elle-même limpression dune abondance à bon marché.
presentation horizontale
Elle consiste à aligner les produits les uns à la suite des autres sur toute la longueur de létagère, par famille de produit.
Linconvénient majeur dune telle disposition est que le client est obligé de parcourir toute la gondole pour voir tous les produits de chaque famille. Elle oblige aussi le client à rebrousser chemin pour rechercher une autre famille darticles présentés sur autre étagère.
presentation verticale
Elle consiste à présenter les produits les uns sous les autres sur toutes les étagères.
Elle offre au client tous les éléments de choix devant lui.
Pour ce type de présentation, il faut adopter une disposition par famille et disposer les produits à forte marge au niveau des mains et au niveau des yeux. Il faut éviter une présentation verticale par produit car ces niveaux se vident au détriment des niveaux trop haut et ceux trop bas. Pour cette raison, certaines GMS ont adopté une présentation verticale par famille mais horizontale par produit.
niveau de presentation
Il existe quatre niveaux de présentation des articles :
Niveau des pieds
Niveau des mains
Niveau des yeux
Niveau du chapeau
niveau des pieds
Cest la partie basse de la gondole comprise entre 0,20 m et 0,60 m. ce niveau est surtout réservé aux gros conditionnements, le vrac et les produits à lisibilité verticale. Cest le niveau le moins favorable.
niveau des mains
niveau compris entre 0,60 m et 1,10 m.
Il faut distinguer le niveau des mains bas proche du niveau des pieds, très peu favorable mais fait pour les produits indispensables, produits complémentaires et les accessoires difficiles à ranger.
Le niveau des mains haut plus proche du niveau des yeux, meilleur car facilement accessible. Il faut y ranger les produits dont la demande spontanée est élevée.
niveau des yeux
Niveau compris entre 1,10 m et 1,70 m.
Ce niveau contient les produits à achat dimpulsion : produits nouveau, à forte image de marque, à forte notoriété, et les produits les plus rentables. On peut y mettre des produits dont le prix est particulièrement intéressant pour le consommateur.
niveau du chapeau
Cest le niveau supérieur à 1,70 m.
Les produits dont le packaging est suffisamment évocateur pour être repérer de loin peuvent être ranger à ce niveau.
bout et tete de gondole
bout de gondole
On appelle bout de gondole le début et la fin de la longueur de la gondole. Le bout est normalement une mauvaise place. On y place des articles dappel, des articles qui signalent également la teneur du rayon.
tête de gondole
La tête de gondole est lemplacement à langle droit avec la gondole. Elle cache un peu les bouts de gondole.
Elles sont réservées à la présentation des produits généralement à prix promotionnel. Cest une place excellente très rechercher et donne souvent lieu à une location despace au fournisseur.
comportement dachat
La présentation des articles dans le point de vente tient compte des comportement dachat.
Achat dimpulsion
Cest un achat qui se produit lors dune envie soudaine, sans raison véritable dacheter. Cest le cas de produits généralement peu chers, de nouveaux produits, à la mode et séduisant. Il faut les placer aux endroits on ne les attend pas. En bout de gondole ou aux caisses par exemple.
Achat spontané
Cest lachat qui naît dune envie subite mais avec conscience de se faire plaisir.
Achat dopportunité
Cest lachat des promotions et des têtes de gondole.
Achat remémoré
Pour ne rien oublier, on défile devant tous les linéaire. Il arrive souvent quon fasse des achats non prévus. On peut au préalable faire une liste.
Achat réflexion
Il regroupe lachat déterminé, lachat précis et lachat réflexe ( achat des habitués : produits quotidiens
)
Exercice
«
Qui croira jamais que lhypermarché remplacera la rue marchande dans la vie citadine ? (
) Le commerce familial, libre et indépendant, représente une situation sociale et professionnelle heureuse pour ceux qui le pratique.
Sans doute ne peut-on conserver les circuits traditionnels de distribution en leur état ancien ?
Sans doute faut-il les moderniser en créant de nouvelles structures de coopération, en développant, peut-être, de nouvelles techniques adaptées au cadre particulier de la boutique individuelle. Et de grand progrès peuvent être accompli dans cette voie.
François de Clossets
« Le bonheur en plus »
Denoël 1973
Travail à faire
Montrez au travers du texte, lévolution de lappareil commercial.
Analysez lévolution de lappareil commercial ivoirien. (10 lignes).
Montrez comment le merchandising dans une boutique individuelle peut se concevoir.
Que représente pour le merchandiser les notions de Packaging, Design, Facing et tête de gondole.
Chapitre 4 : animation dun point de vente
Lanimation dun point de vente est lensemble des moyens que lon doit mettre en uvre pour rendre le magasin vivant.
mise en avant
il sagit de laction qui consiste à mettre en avant dans le linéaire normal, un produit ou une gamme de produit.
Mise en avant intra-linéaire
A lintérieur dun linéaire, sur toute la hauteur, on créé une rupture appelée cheminée où on empile la marchandise.
On peut procéder aussi simple décalage des tablettes dune gondole.
Mise en avant extra-linéaire
Il sagit de tête de gondole lorsquelles ne sont pas uniquement consacrées aux promotions.
Il y a aussi les présentations dîlots. Les îlots sont des présentations réalisées sur des podiums ou sur des palettes au milieu dune allée large. Ce sont des présentations très massives.
promotion
La promotion dans un point de vente est à linitiative du fabriquant et la mise en uvre est effectué par le commerçant (Distributeur). La promotion est toujours une action très forte et très courte. On distingue deux types de promotion : la promotion produit et la promotion magasin.
Promotion produit
Cest lensemble des opérations destinées à faire connaître et utiliser le produit par la clientèle. Son objectif est :
Dattirer de nouveaux clients vers une famille, une marque ou un produit ;
De fidéliser ;
De lancer un nouveau produit ;
De réagir à des actions de la concurrence.
Promotion magasin
Il sagit dune promotion qui concerne la quasi-totalité des articles du magasin. Elle est le faite du distributeur. Ce sont généralement
Des jeux et concours ;
Des distributions déchantillons ;
Des soldes sur les prix.
Son objectif est daugmenter le chiffre daffaires, dattirer de nouveaux clients, améliorer la marge
PLV
La publicité sur le lieu de vente est une forme de communication non personnelle visant à créer, développer ou renforcer chez le client ou prospect un comportement favorable envers un magasin ou un produit dun magasin.
Elle un triple rôle :
Rappeler sur le lieu de vente tous les éléments du message et de communication véhiculés par les autres médias.
Informer les clients sur les spécificités des produits (nouveauté, amélioration
). Elle permet de guider le choix du consommateur.
Impulser les achats pour des produits dont lacquisition nétait pas prévue.
Pour atteindre son objectif, la PLV sera matérialiser ( banderoles, des affiches, des vidéos
) sur la vitrine afin de pousser le prospect à entrer dans le magasin.
animation
la mise en place, la promotion et la plv sont des animations statiques. Mais, lanimation qui requiert la présence dun animateur, dune démonstratrice, de vendeur qui donnent de la vie au magasin : cest une animation dynamique. Ce type danimation accompagne toujours une campagne de promotion ou de publicité. Lanimation peut se manifester de manière permanente ou intermittente.
ANIMATION PERMANENTE
De nos jours, les magasins en libre service sous leffet de la concurrence ont évolué vers un style chaud et décoratif. Cela se traduit par la peinture des murs, le revêtement du sol ( très varié selon les rayons). Il y a aussi la sonorisation et léclairage. Comme dans une ville, dans les GMS, on rencontre des panneaux de signalisation. Ils orientent les clients.
ANIMATION INTERMITTENTE
Il sagit danimations qui se tiennent de temps à autre. Cest les animations pour célébrer les anniversaires, des fêtes ou événements.
En dehors des fêtes qui correspondent à des périodes de ventes élevés, les autres animations doivent être programmer dans les périodes de ventes faibles.
Chapitre 5 : contrôle merchandising
Necessite du contrôle
Le distributeur doit, quelle que soit sa méthode de répartition des linéaires, mener régulièrement une analyse des résultats obtenus par les références. Car le contrôle de lefficacité dune implantation ou dun assortiment est indispensable pour plusieurs raisons :
Des nouveaux produits voient le jour fréquemment et dautres deviennent obsolètes. Cela contribue à laugmentation et lévolution de lassortiment.
Les clients sont très versatiles. La demande des produits change au gré des évènements : mode, fêtes
Le distributeur a investi énormément dargent dans la surface de vente. Seule le choix judicieux de lassortiment et une répartition adéquate du linéaire peuvent laider à rembourser son investissement.
methodes
evaluation de la rentabilite du lineaire
Le contrôle de la rentabilité du linéaire se fait à plusieurs niveaux :
Au niveau de chaque référence ;
Au niveau de la famille.
La collecte des données est simple mais exige une grande attention. Après cette opération il faut effectuer les calculs suivants :
Chiffre daffaires CA
CA = Quantité vendue (Q) x Prix de vente (PV)
Stock moyen
SI + SF
SM =
2
Marge brute unitaire
MB = PV HT - PA HT
Taux de rotation du stock
Quantité vendue
TR =
Stock moyen
Bénéfice brut
BB = MB x Q
Taux de marge brute
BB
TMB = x 100
CA
Productivité du linéaire
CA de la référence
PL =
LD
Rentabilité du stock investi
BB
RSI =
SM (PA)
exploitation et analyse des resultats
Ces agrégats seront calculés par références ensuite par famille et enfin par rayon.
Lanalyse de ces résultats aboutira :
A supprimer certaines références de lassortiment ;
A réduire ou augmenter la profondeur de lassortiment ;
Remplacer les références non rentables par des nouveaux ;
Augmenter, diminuer ou déplacer le linéaire dune référence ou dune famille.
Cependant, ces réformes doivent tenir compte de :
Lobjectif spécifique de chaque rayon ;
La vocation et limage du magasin ;
Lesthétique de la présentation ;
La forme, le poids et le volume des produits ;
La concurrence ;
La clientèle.
application
Dans une supérette de la place, limplantation suivante dune famille composée de six (6) articles, répartis sur une partie de gondole à trois niveaux, dont le linéaire au sol est de un centimètre (1 cm).
A
40 cmB
60 cmC
30 cmD
70 cmE
50 cmF
50 cm
Au cours dune semaine moyenne, on a enregistré les résultats du tableau suivant :
RéférencesChiffre dAffaires CATaux de marge brutMargeA3501759,50B1802239,60C4201875,60D2103777,70E1044041,60F5361685,76Total 1 800379,76
Travail à faire
Proposer une présentation plus efficace.
calculer
La productivité du linéaire
La rentabilité du linéaire
Solution
Lanalyse de limplantation proposée se fera sur la base de quelques calculs simples :
Pourcentage du chiffre daffaires réalisé ;
Pourcentage de la marge brute dégagée ;
Linéaire total occupé par chaque référence.
Réf.% CA% de marge% du linéaireLinéaire de départLinéaire proposéSens de décisionLinéaire proposéeA19,4415,6713,334058,3360B10,0010,4320,006030,0040C23,3319,9110,003070,0060D11,6720,4623,337035,0040E 5,7810,9516,675017,3340F29,7822,5816,675089,3360100100300300300
Présentation proposée
A
20 cmE
20 cmB
20 cmD
20 cmC
20 cmA
20 cmE
20 cmB
20 cmD
20 cmC
20 cmA
20 cmF
20 cmC
20 cm
Le produit F est manifestement le produit dappel par excellence de la famille (Gros chiffre daffaires, taux de marge brute le plus bas). On le laisse sur les étagères les plus basses et on augmente son linéaire.
Les articles A et C ont sensiblement les même caractéristiques commerciales que F. leurs linéaires sont trop réduits, et on les augmente en les déplaçant aux deux extrémités du meuble ( pour attirer les clients) et sur les trois étagères ( pour créer un effet de masse).
Les références D et E qui avaient trop de linéaire par rapport aux maigres résultats. Agrandir cet espace serait sans effet. En les plaçant à coté de A et C et sur les étagères de haut, on bénéficie dun caractère dappel de ces derniers.
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Cours de Distribution Merchandising Yao Philippe
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1ère Année BTS Gestion commerciale
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