II. Transfert de gènes : la transduction - Exercices corriges
La génétique bactérienne permet la mise en place de l'ingénierie des bactéries,
.... On note que c'est lui qui contient les gènes de résistance aux antibiotiques.
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Analyse génétique
Table des matières
TOC \o "1-3" \h \z \u HYPERLINK \l "_Toc180986980" I. Les bactéries PAGEREF _Toc180986980 \h 2
HYPERLINK \l "_Toc180986981" A. Croissance en liquide PAGEREF _Toc180986981 \h 2
HYPERLINK \l "_Toc180986982" B. Croissance sur boite PAGEREF _Toc180986982 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc180986983" C. Caractéristiques de la croissance sur bactéries PAGEREF _Toc180986983 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc180986984" 1. Recherche des mutants PAGEREF _Toc180986984 \h 3
HYPERLINK \l "_Toc180986985" II. La recombinaison chez les bactéries PAGEREF _Toc180986985 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc180986986" III. Le facteur F présent dans les cellules donneuses PAGEREF _Toc180986986 \h 6
HYPERLINK \l "_Toc180986987" A. Découverte des Hfr PAGEREF _Toc180986987 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc180986988" 1. Origine des Hfr PAGEREF _Toc180986988 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc180986989" 2. Quand une Hfr rencontre une F- PAGEREF _Toc180986989 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc180986990" 3. La cartographie génétique des bactéries par les expériences de conjugaison interrompue. PAGEREF _Toc180986990 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc180986991" I. la transformation bactérienne PAGEREF _Toc180986991 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc180986992" II. Transfert de gènes : la transduction PAGEREF _Toc180986992 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc180986993" I. Le cycle du phage T4 PAGEREF _Toc180986993 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc180986994" II. Génétique des phages PAGEREF _Toc180986994 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc180986995" A. Les travaux de Benzer : détermination de la structure fine du gène PAGEREF _Toc180986995 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc180986996" B. Seymour Benzer : le test cis-trans PAGEREF _Toc180986996 \h 18
HYPERLINK \l "_Toc180986997" I. Lanalyse des tétrades PAGEREF _Toc180986997 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc180986998" A. Cycle haplodiplobiontique de la levure PAGEREF _Toc180986998 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc180986999" B. Cycle haplobiontique de Neurospora PAGEREF _Toc180986999 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc180987000" II. Ségrégation digénique dans le cas de la liaison physique PAGEREF _Toc180987000 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc180987001" A. Origine des différentes tétrades : PAGEREF _Toc180987001 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc180987002" B. Pour déterminer la distance entre 2 gènes PAGEREF _Toc180987002 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc180987003" III. Ségrégation digénique dans le cas dindépendance physique PAGEREF _Toc180987003 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc180987004" A. Origine des différents tétrades PAGEREF _Toc180987004 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc180987005" B. Analyse des tétrades PAGEREF _Toc180987005 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc180987006" I. La liaison génétique PAGEREF _Toc180987006 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc180987007" II. Les cartes génétiques PAGEREF _Toc180987007 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc180987008" A. Exemple des tests 2 points PAGEREF _Toc180987008 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc180987009" B. Cartographie à partir dun croisement avec trois marqueurs PAGEREF _Toc180987009 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc180987010" 1. Détermination de lordre des gènes PAGEREF _Toc180987010 \h 26
Chapitre 1 : La génétique bactérienne
Jacob et Moneau ont démontré quil existe des gènes chez les bactéries. Ils ont eu un prix Nobel pour avoir montré quil y avait des gènes de régulation.
La génétique bactérienne permet la mise en place de lingénierie des bactéries, pour leur faire produire des molécules, par exemple pour faire des vaccins. On est aujourdhui capable de modifier lADN des bactéries pour leur faire produire la molécule voulue.
Les bactéries
Elles sont partout, aérobies et anaérobies, leur taille est de 1µm, les cellules animales font entre 10 et 100 µm (La plus grosse cellule naturelle est luf dautruche). On peut regarder les bactéries en milieu liquide ou étalées en colonies sur des boites de Pétri. Elles peuvent vivre dans des conditions extrêmes, en sadaptant. Cest cette adaptation que lon utilise pour faire des amplifications dADN.
Ces organismes ont un génome circulaire. Celui dE. coli mesure 4,5.106 paires de bases. Le génome humain mesure 3,3.109 paires de bases. Le nombre de gènes dun génome de mammifères fait 20 à 25 000 gènes. E. coli en fait 4 000.
Le point essentiel de la manipulation dE. coli est que sa croissance est rapide. Le doublement de population se fait en 20 minutes. Une bactérie en redonne un million en moins de 7 heures.
La croissance peut se faire en haute densité, jusquà 109 à 1010 bactéries par mL.
Croissance en liquide
La croissance en liquide est utilisée pour la production de biomasse, dans un fermenteur. La croissance peut être suivie en utilisant un spectrophotomètre. Létalonnage entre DO et nombre dindividus peut se faire en utilisant la dilution en série et des étalements sur boite.
La croissance présente 3 phases :
Phase de latence
Phase exponentielle : cest là que les bactéries sont en bonne santé
Phase stationnaire : milieu épuisé, les bactéries sarrêtent de croitre, plus assez de nutriments
1 2 3
Croissance sur boite
Lintérêt est que lon peut étudier des millions de bactéries, et on peut le faire en 12 heures. On ne peut pas, par exemple, faire ça avec des mouches. On dit que seule la génétique bactérienne est capable de mettre en place les cribles les plus puissants.
Une colonie représente environ 107 cellules.
On fait des clonages.
Caractéristiques de la croissance sur bactéries
2 termes à retenir :
Prototrophe : apte à croitre sur un milieu minimum
Auxotrophe : apte à croitre sur un milieu supplémenté par des substances non requises pour la croissance du sauvage.
Le taux de mutation des gènes est variable dun gène à lautre. En générale, on a 1 mutant pour 105 individus à 1 pour 107. Mais il existe aussi des cas particuliers, qui mutent à 1/100. Pour isoler des mutants, la technique la plus souvent employée est la technique des répliques.
Recherche des mutants
Crible négatif : pour la plupart des auxotrophies, les mutants dauxotrophie qui nécessitent quelque chose pour croitre. On na pas les moyens de sélectionner le mutant.
Crible positif : opposé au crible négatif. Par exemple, la résistance aux antibiotiques. Ici, on sélectionne le mutant.
Exemple : on cherche des mutants résistants à la streptomycine. Classiquement, la population est sensible. Donc de bactéries sensibles on veut aller vers des résistantes. De plus, on étudie des bactéries qui nécessitent de larginine pour croitre, et on veut des bactéries qui nen ont pas besoin. Le premier est un crible positif, le second est négatif.
En effet, pour la streptomycine, on met 108 bactéries sur boite de pétri, et on rajoute de la streptomycine. Seuls les mutants résisteront, et donc on les aura directement.
Pour le second, on prend une boite avec milieu minimal + arginine, et on met des bactéries. On met du velours là dessus, pour prendre quelques bactéries de chaque colonie, puis on les réplique sur milieu minimum sans arginine. On va obtenir des colonies, et pour chaque colonie du milieu minimum, on prendra son homologue sur la première boite, elle sera arginine-.
2ème exemple, on a des Gal+, on cherche des Gal-, par un crible négatif. On va faire une culture en milieu minimal + Glu, et on réplique sur milieu minimal + Gal. Puis idem, homologues.
On essaie de favoriser le crible positif car il est plus facile à utiliser.
90% de lADN représente des régions codantes (Chez les eucaryotes, environ 1% est codant). Les nombres du schéma sont les minutes dun protocole.
Les bactéries sont bourrées de petits ADN circulaires, qui font de 4000 à 100 000 paires de bases, leur réplication se fait par des protéines de cellule hôte. On note que cest lui qui contient les gènes de résistance aux antibiotiques.
La résistance permet de suivre un antibiotique.
On peut retracer lhistoire dun plasmide par ses gènes, ils peuvent sauter dune espèce à lautre.
La recombinaison chez les bactéries
Comment les gènes sont-ils organisés chez les bactéries ?
Expérience de Laderberg et Tatum (1946)
Le mélange a des bactéries qui poussent, et donc on a des bactéries prototrophiques. Il y a donc eu un échange dinformations entre A et B.
Y a-t-il besoin dun contact physique ?
Il ny a rien qui pousse avec seulement échanges, pas de contact, donc les contacts sont nécessaires.
W. Hayes montre que le transfert de linformation est unidirectionnel. Pour ça, il reprend le même système que Laderberg, puis il linverse. Ensuite il mélange. Il traite alors à la streptomycine, tuant la souche A, et gardant la souche B. Il obtient des prototrophes. Après inversion et traitement, il ny a pas de prototrophes.
Donc la souche A ne fait que donner les informations, alors que la souche B ne le fait pas. A a donné linfo avant de mourir, et prototrophes. Dans le 2ème cas, B ne donne pas linformation, meurt, et donc pas de prototrophes. A est donc donneur, et B receveur.
Il y a de grandes différences entre donneur et receveur. Le donneur, mâle est recouvert de poils, et quand il rencontre une E. coli non poilue, femelle, il forme un pont cytoplasmique et transmet linformation.
Le facteur F présent dans les cellules donneuses
Les bactéries donatrices contiennent un épisome, un plasmide nommé le facteur F. Il est impliqué dans une différenciation male/femelle, il est responsable de léchange, il est autonome en réplication (Il ne va pas se dupliquer en même temps que la bactérie). Il peut donc être perdu lors de la réplication.
Il contient une origine de réplication, et une seule, il est donc autonome en réplication (ne pas loublier sur un dessin), les gènes de transfert de matériel génétique, des gènes qui permettent la différenciation des pilis, et la « pairing region » (= région dappariement), cest une région du facteur F qui se retrouve sur les chromosomes. Le chromosome est circulaire, le plasmide est circulaire, et donc on peut intégrer le plasmide dans le chromosome.
On peut se demander ce quil se passe quand on a ce pont cytoplasmique, quand la F+ rencontre la F-. Cest le transfert du facteur F. F+ rencontre F-, elle lagrippe, et forme le pont cytoplasmique. A ce moment, le facteur F va envoyer une copie dans la bactérie réceptrice. Le facteur F est donc répliqué, transféré dans un seul sens, il se referme, et on obtient au final 2 bactéries F+, la F- devient F+. Le pont est rompu, lancienne F- a les poils qui poussent.
Pourquoi existe-t-il encore des F- ? Parce que :
La F+ correspond à un épisome sexuel, qui peut se répliquer de lui-même, et qui peut donc être perdu.
Il peut y avoir des isolats, sans F+
Découverte des Hfr
Hayes a découvert des souches qui transfèrent à haute fréquence les marqueurs génétiques (plus que les F+). Ces souches transfèrent seulement certains gènes à haute fréquence (1000x), ces souches ne transfèrent pas le donneur aux réceptrices.
Origine des Hfr
Intégration du facteur F dans le chromosome bactérien.
Le facteur F étant circulaire, un simple crossing over permet de lintégrer dans le chromosome
Il sintègre à un endroit bien précis, mais on peut modifier la zone dappariement. Le système peut aussi sortir facilement du chromosome, par un simple crossing over.
Quand une Hfr rencontre une F-
Hfr et F- sassocient, mise en place du système de réplication et injection de lADN de Hfr dans la bactérie F. On commence à envoyer à proximité de lépisome. Le pont cytoplasmique se coupe avant que tout lADN ne soit envoyé, car la copulation est beaucoup plus longue. Cest pourquoi les parties sexuelles de lADN ne sont pas envoyés, il ny a donc pas de changement de sexe. Il peut y avoir des échanges dADN, la F- acquiert de lADN chromosomique de lHfr.
Chromosome (partie) de lHfr
Chromosome récepteur
Pour quil y ait échange, il faut 2 crossing over, il faut donc des échanges pairs. Les recombinés sont donc dû à des échanges pairs. Doù la différence avec le plasmide.
La cartographie génétique des bactéries par les expériences de conjugaison interrompue.
Croisement Hfr x F-, enlever un aliquot de la culture, Agiter dans un waring blender pour séparer les conjugants et étaler sur du milieu sélectif.
Croisement: Hfr thr+str S aziR tonR gal+ lac+ x F- thr- strR aziS tonS gal- lac-
Je vois que les marqueurs entrent à des moments différents dans la bactérie réceptrice. Je peux donc faire une carte, en temps.
Pourquoi ne va-t-on pas à 100% ? Il y a des séparations même sans action du blender.
Transfert des gènes:
Les gènes les plus proches de lorigine sont transférés en premier
Les gènes les plus éloignés ne sont transférés quà une petite partie de la population
Chapitre 2 : Cartographie par conjugaison
Cartographie à haute résolution ex : le croisement Hfr leu+met+arg+sms x F-leu-met-arg-smr
leu+met-arg-50leu+met+arg-80leu+met+arg+370leu+met-arg+0Leucine est le marqueur distal par rapport au point dentrée. Pourquoi prend-on un marqueur distal ? Parce quon ne sintéresse quà ce quil sest passé après lentrée de leucine.
La sélection est faite pour le marqueur leu+ qui pénètre en dernier dans la réceptrice sur un milieu contenant de la streptomycine.
Hfr leu+ met+ arg+ leu+ arg+ met+
0 1 2 3 0 1 2 3
Leu- met- arg- leu- arg- met-
01 : leu+ met- arg- 01 : leu+ arg- met-
02 : leu+ met+ arg- 02 : leu+ arg+ met-
03 : leu+ met+ arg+ 03 : leu+ arg+ met+
0123 : leu+ met- arg+ 0123 : leu+ arg- met+
Les effectifs sont compatibles avec lhypothèse que méthionine est le marqueur central.
La distance leu+ met+ est plus petite que la met+ arg+, car les valeurs sont plus petites, ce qui nous donne une distance.
Représentation des croisements
Leu+ Met+ Arg+ Hfr
CO pairs : 2 ou 4
Leu- Arg- Met-
F-
Les crossing over (CO) mesurent la distence entre leu et met, et entre met et arg.
Calcul des distances :
Leu-Met : 50/500 = 0,1 10 maps units
Met-Arg : 80/500 = 0,16 16 maps units
Leu Met Arg
10 unités 16 unités
On mesure des rapports de recombinés, ce sont des unités de distance. Pas de rapport de recombinaison. Pas de centimorgans.
La sexduction va permettre dobtenir des bactéries partiellement diploïdes.
Intégration du facteur F dans Hfr (voir diapos). Cest un système réversible. Il rentre est sort par crossing over au niveau de zones dhomologie. Dans 1 cas pour 10 000, il y a un décalage dans léchange. Léchange conduit à un épisome sexuel qui a remplacé une partie de son génome par du chromosome bactérien. Si il na pas perdu la séquence permettant de donner lépisome, il va transmettre son épisome appelé F maintenant.
(Schéma sexduction)
Exconjugants capables de métaboliser le lactose comme source de carbone.
Avec les bactéries on ne peut pas faire de test dominance-récécivité, car il ny a pas détat diploide. Dans le cas dune sexduction il y a diploidie partielle, et on peut donc faire des tests dominance-récécivité. Toute analyse génétique qui demande un état diploide, il faut passer par la sexduction. Cest par ce type danalyse formelle que Jacob et Moneau ont réussi à comprendre comment se faisait la régulation de lopéron lactose et ont postulé que les gènes ne codaient pas quune seule enzyme (gène de structure), mais quil existe des gènes de régulation.
Lopéron lactose, à lépoque, pour utiliser le lactose, la bactérie a besoin de 2 choses :
Une perméase : qui permet de faire pénétrer le sucre dans la bactérie
Une enzyme qui permet de couper le dioside lactose : le galactose et le glucose : la ²-gal
Vient se superposer la dessus une 3ème chose dont on ne connaît pas le rôle actuellement : la transacétylase. Jacob et Moneau montrent que ces 3 produits sont soumis à une co-régulation, c'est-à-dire que si lon na pas de lactose dans le milieu, les 3 produits ne sont pas exprimés. Si lon rajoute du lactose, cette fois les 3 produits sont exprimés. Ils découvrent un système économique pour la cellule : quand ça ne sert pas, les molécules ne sont pas exprimées. On parle de répression sans lactose, et dinduction en présence de lactose.
En tant que généticien, Jacob cherche des mutants capables de fabriquer les 3 produits en labsence de lactose. Il va donc chercher des mutations qui conduisent à une expression constitutive de ces 3 produits. Il va en trouver, et localiser les 3 produits et les mutations qui conduisent à ces expressions constitutives. Il va sapercevoir que les gènes qui codent ces 3 produits sont en continuité.
² Gal (Z) perméase (Y) transacétylase (a)
OC unité de régulation = opéron
X = mutation constitutives : + lac - lac
OC Mutations - -
I- ( Super réprimés - -
Voir diapos « Phénotypes »
Pour connaître la dominance, il a fallu faire de la sexduction. Les mutations OC agissent uniquement en cis, c'est-à-dire sur les gènes associés. Cette analyse permet de dire que ces mutations O sont des mutations qui agissent en cis. I- est une mutation constitutive. Ici, contrairement à O, la mutation I agit en trans, donc le gène I doit agir par un produit diffusible (I+ agit sur le gène alors quil nest pas dessus). Le mutant est thermosensible, cest donc certainement une protéine. Le super répresseur donne - tout le temps, et IS est dominant sur I+. Donc on obtient la hiérarchie suivante : IS > I+ > I-.
Faire exercice test IS et OC.
Donc en résumé :
O agit uniquement en cis
I agit en trans et en cis
On a des I thermosensibles (donc I correspond sans doute à une protéine)
O na pas de thermosensibilité
IS > I+ > I-
Jacob et Moneau vont donc proposer le model de lopéron : le I code pour une molécule appelée répresseur : R
Elle présente 2 sites :
Un pour linteraction avec le lactose
Un pour linteraction avec la région O
ARN pol
P ² Gal (Z) perméase (Y) transacétylase (a)
OC activation / répression
R L
(Voir diapos)
L intégration ou l excision (voir diapos)
la transformation bactérienne
C est une très vieille histoire, elle commence en 1920 avec le pneumocoque, on a toujours une bactérie qui va agir comme donneuse, donc qui va transférer son matériel génétique. Si on extrait son ADN, ou si elle se lyse spontanément, il y a des bactéries qui sont dans un état tel quelles sont capables dintégrer cet ADN et de recombiner leur ADN avec celui qui a été capté.
Ca se fait naturellement avec une fréquence très faible, mais on peut augmenter la fréquence en labo en jouant sur la compétence de la bactérie. On peut donc aider cette fragilisation en traitant les bactéries au phosphate de calcium. Cest cependant toujours un évènement rare.
Ca ressemble à de la Hfr x F-. A+ B+
B+
A+ Extraction ADN
Fragments aléatoires 105 pb
4,6.106 pb Lyse bactérienne
C+
C+
B-
A-
IDEM CO avec A+ et B+ liés
C-
C+
On obtient 4 classes :
A- B- C+
A+ B+ C-
A+B- C-
A- B- C-
On conclue donc :
Il ny a pas de A+ B+ C+, donc les 3 marqueurs ne sont pas liés
On a des A+ B+, donc les 2 marqueurs sont liés.
Transfert de gènes : la transduction
La bactérie donneuse est infectée par un bactériophage transducteur. Le lysat transducteur contient des bactériophages non virulents ayant encapsidé de lADN de la bactérie donneuse. Infection de la bactérie réceptrice par un des bactériophages non virulents. LADN injecté peur porter le gène responsable de StrR.
Le bactériophage ne fait pas la différence entre les ADN. Cest un évènement rare, le bactériophage emmène ici lADN de la bactérie, plutôt que de lADN de phage.
Encore une fois, il faut faire de la sélection, pour avoir la possibilité de voir cette transduction.
Tous les phages ne sont pas transducteurs, certains reconnaissent les ADN. Pas le phage P1, il est transducteur.
Dans des systèmes comme subtilis, on na pas de sexualité, donc pour faire de la cartographie génétique, on a utilisé ce système de transduction généralisée (chez P1) ou de transduction spécialisée (pour le phage »). On les appelle respectivement Lytique et tempéré, et le phage » peut amener à la lyse ou à la lysogénie.
ADN » 50kb
GAL Lysogénie
Réplication Chr. Bactérien
Lyse
(Voir schéma « évènement pouvant se produire lorsque le prophage sort du chromosome bactérien » diapos)
On obtient encore une fois une diploïdie partielle. On peut obtenir de très nombreux phages, en faisant entrer un helpeur.
A retenir : différence en spécialisée et généralisée.
Apprendre résumé des 3 types danalyse génétique chez les bactéries diapos.
Chapitre 3 : La génétique des bactériophages
Les bactériophages sont des virus infectant des bactéries. Ils ont une structure en 2 parties : une tête icosaédrique, et une queue contractile qui permet dintégrer son matériel génétique dans la bactérie. A la base de la queue on a la plaque basale qui sert à la spécificité dhôte des bactériophages. On trouve aussi des fibrilles qui servent à fixer le reste sur la membrane bactérienne.
Les bactériophages, ou plus simplement les phages, sont des virus ayant pour hôte des bactéries. Ils ne peuvent pas se répliquer seuls, comme les virus qui infectent les cellules eucaryotes. Ils contiennent un matériel génétique (ADN ou ARN) qui codes les protéines nécessaires à leur multiplication.
Les phages peuvent être virulents ou tempérés. Les phages virulents ont un cycle lytique, celui-ci implique la réplication du matériel génétique, la production de nouvelles particules phagiques et la lyse des bactéries hôtes. Les phages tempérés infectent la cellule et sintègrent dans le génome de la réceptrice sous la forme dun prophage. Cest la lysogénie. On peut passer directement de la lysogénie à la phase lytique.
Au niveau du cycle des phages, ce sont vraiment des programmes qui se mettent en route. On a un ordre dinstruction qui doit se mettre en route pour que les phages puissent se multiplier.
Le cycle du phage T4
(voir diapos)
Adsorption, injection de lADN
Expression des protéines précoces du bactériophage, qui vont être synthétisées
Réplication de lADN et expression des fonctions tardives (tête, queue, fibrilles, lame basale)
Assemblage : les ADN dans les têtes, les queues avec fibrilles et lames basales, et rassemblement du tout
Lyse et re-largage de la particule mûre
On reconnaît les bactériophages par le fait quil lyse les bactéries.
Tapis bactérien
Plage de lyse (105 phages)
Les phages restent en plages car quand ils sont trop nombreux, ils se gênent pour infecter une bactérie, et arrêtent leur expansion.
Plusieurs types de plages en fonction des génotypes, par exemple :
h+r+ = plage trouble ; petite
h r+ = plage claire ; petite
(voir diapos)
Génétique des phages
Il existe des souches mutantes de phages. Les principales mutations affectent la dépendance de la croissance vis-à-vis de la température (mutant conditionnel, parmi tant dautres), la morphologie des plages de lyse, la dépendance de la croissance vis-à-vis dune souche bactérienne (mutant conditionnel).
Les mutations peuvent être cartographiées grâce à des infections mixtes des bactéries. Il faut utiliser une multiplicité dinfection élevée. Conséquence : les bactéries sont infectées par de nombreux phages. La cartographie est faite comme chez les procaryotes.
Distance = phages recombinés x 100 / total des phages
E. coliBKT4+++T4 r+-
r1 x r2
Bactéries (B)
Lyse = phages
B K
Totale de phages phages T4+
Distance r1 à r2 :
(phages sur K) x 2 x 100 / phages sur B
Si lon a un phage qui a sur son ADN AB et un qui a ab, les 2 mêmes phages doivent infecter une même bactérie pour mélanger leurs génomes. La multiplicité dinfection (m.i.) doit être élevée pour être sûr que 2 phages différents vont infecter la bactérie. On a affaire à une probabilité. Il y aura donc toujours une partie des bactéries qui ne sera infectée que par exemple par AB.
Donc dans le premier cas, lun infecte son génome AB, et lautre le sien ab. Dans la bactérie, il y aura des échange, il y a possibilité de mélange, recombinaison, et suite à la réplication, on se retrouve dans la bactérie avec des ADN parentaux, et des recombinés.
Suite à la lyse de la bactérie, 4 types de particules seront émises :
AB
AB
Ab
aB
Les 2 premiers sont des phages parentaux, les 2 autres sont des phages recombinés. La probabilité déchange sera plus grande si lécart entre les 2 gènes est plus grand. On peut alors calculer le pourcentage de recombinaison :
%recombinés = (Nombre de recombinés/total) x100
Les produits de la lyse sont appelés la récolte des phages. Il faut que lon ait la possibilité de distinguer ces différents types de phages obtenus, et pour cela, il faut les remettre sur des bactéries. Il suffit alors de connaître une classe pour connaître lensemble. Par exemple, si lon connaît le nombre de aB, on peut connaître tout le reste.
Le pourcentage de recombinaison varie à partir 0%, si les 2 gènes sont très proches, mais on natteint pas les 50% en cas de grande distance, car de linfection de la bactérie, une part des molécules nayant jamais rencontré lautre type de molécules, donc on natteint au maximum que 30% environ.
Les travaux de Benzer : détermination de la structure fine du gène
Benzer fut le premier dans les années 60 à donner une définition stratégique du gène, il a donc déterminé beaucoup dunités. Pour cela, il a utilisé le bactériophage T4, qui ne fait que lyser, avec une phase lytique. On conserve lanalyse de mutation dans un phénotype, le phénotype rII, car sur les bactéries B, on a croissance de celui-ci et du sauvage, alors que sur des bactéries K, seul le sauvage croit.
Il va donc chercher lunité de recombinaison, si lon peut avoir des recombinaisons à lintérieur dun gène, ce quest lunité de mutation. On a à lépoque une vague idée de la structure, on pense encore au collier de perles.
Pour la recombinaison, il a prit une mutation 1 du rII (rII1 rII2+) et une mutation 2 du rII (rII1+ rII2). On les met dans une cellule dE. coli, et lon obtient la récolte :
rII1 rII2+ phénotype rII
rII1+ rII2 phénotype rII
rII1 rII2 phénotype rII
rII1+ rII2+ phénotype sauvage
Ils croissent alors tous sur des bactéries de type B, et seule la dernière, le type sauvage, pousse sur une bactérie de type A. On a donc ici la moitié des recombinés qui vont croitre sur ce type de bactéries.
Seymour Benzer : le test cis-trans
Cest le test de complémentation : il demande un état diploïde. On a 2 molécules dorigine différente qui se retrouvent dans la bactérie, donc on a un état qui peut être considéré comme diploïde. La complémentation se fait quand un génome apporte une fonction correcte et une mutée, et un autre qui en apporte une mutée et une correcte.
On prend lexemple des téléviseurs : lun a limage et pas le son, et lautre a le son et pas limage, la complémentation se fait en mettant les 2 dans une même pièce, on a limage et le son. Cest la complémentation. La recombinaison serait si lon mettait les atouts de lun dans lautre, et on obtient une télé avec son et image, et une avec rien.
On a complémentation si lon a production dune récolte après avoir mis les 2 phages sur la bactérie. Sil ny a pas de complémentation, on na pas de récolte, cest ce quil se passe si sur les 2 phages, on a le même gène qui ne permet pas la croissance dans la bactérie.
Cis-trans vient de cistron, trans de transversal.
On fait donc un test contrôle en cis, un test contrôle pour voir si les allèles sont récessifs, et un contrôle pour voir si les allèles sont en position trans.
A partir de là, Benzer définit lunité de fonction, par le test cis-trans, toutes les mutations incapables de complémenter se retrouvent dans la même unité de fonction, cette unité de fonction définissant le cistron, et à lépoque, cest ce qui définit le gène.
Pour aller plus loin, Benzer définit 2 unités de fonction : rIia et rIIb, qui seront 2 gènes différents, mais en continu. Il conclue que le gène est sécable, on peut recombiner dans les 2 gènes, et donc la structure en collier de perles ne convient plus.
Conclusion sur les travaux de Benzer :
Le gène est sécable, on peut faire de la recombinaison intragénique
Le cistron est lunité fonctionnelle qui définit le gène, par lintermédiaire du gène cis-trans
Le muton est lunité de mutation, ça correspond à un nucléotide
Le recon est lunité de recombinaison, cest lespace entre 2 bases continues
Il a donc compté suffisamment de phages pour avoir des mutés entre 2 paires de bases continues. Ces études ont permis de déterminer que le code génétique sécrit en 3 nucléotides, qui forment les codons.
Chapitre 4 : Génétique des haploïdes
On sintéresse à des organismes sont de type purement haploïde. Ça se passe chez les algues, chez les champignons. Le système a été beaucoup utilisé pour la génétique formelle, et les retombées ont été très importantes.
Lanalyse des tétrades
Lanalyse des tétrades est utilisée pour localiser des gènes chez les champignons et des algues unicellulaires. Ces organismes sont haploïdes et présentent un cycle de développement haplobiontique ou haplodiplobiontique.
Cycle haplodiplobiontique de la levure
Voir schéma diapos.
Lasque contient 4 spores, qui ne sont pas orientées, ce sont donc des asques non orientées. On ne sait pas comment sest déroulée la méiose. Les levures ont un site sexuel, et pour la fécondation, il faut que a rencontre ±.
La spore a va germer, cette germination se fait par bourgeonnement, le bourgeon sera formé (cellule fille), et ce système peut rester ainsi tant de temps qu on veut. De l autre coté, c est la même chose pour ±. On peut alors induire les facteurs qui permettent la conjugaison. On passe alors en cycle diploïde. On peut y rester tant quon veut. En affaiblissant le milieu, on revient au point de départ, on a provoqué la séparation.
On peut ici faire du test de complémentation, avoir de la dominance et de la récessivité.
Cycle haplobiontique de Neurospora
Cest différent du précédent, voir diapos.
Ici, on a un signe sexuel A ou a. Un seul gène détermine le sexe. Dans ce système, en partant de lasque, on a un asque à 8 ascospores, 4 a et 4 A. On a une mitose qui suit la méiose. Ces haploïdes vont faire le mycélium. Dessus va se produire une multiplication végétative. Le mycélium est haploïde. Quand les conditions extérieures changent, on peut avoir rencontre de 2 mycélium. Les noyaux de 2 cellules fusionnent, les noyaux fusionnent, et les asques à 4 spores sont produits. Il ny a pas de vrai stade diploïde, et donc pas de dominance ou de récessivité, et les asques sont orientés, donc on peut suivre la division.
a A
N N
a
Fécondation : cellule 2N
A
Prophase de méiose I :
Appariement des homologues
Doublement des chromatides
Pas de fission des centromères
Echanges entre les chromatides possibles (crossing over)
a
a
A
A Mitose
a
a Fission des ½ a
A Centromères ½ A
A
Fin de la première division
Fin de 2ème division
a
a
A
A Mitose
a
A Fission des ½ a
a Centromères ½ A
A
Fin de la première division
Fin de 2ème division
Rien ne change au niveau quantités, mes les tétrades étant ordonnées, on a des tétrades qui ont changé. Dans un cas, la demi-tétrade est homogènes (aaAA), et dans lautre cas, la demi-tétrade est hétérogène (aAaA). Donc si lon obtient une tétrade hétérogène, on sait quil y a eu des crossing-over. Une séparation à la 1ère division est appelée pré-division, à la 2ème division, cest une post-division. Ce système permet de mesurer la distance entre le gène et le centromère, puisque cet échange sera dautant plus grand que le gène sera éloigné du centromère.
La distance est liée au pourcentage de post-réduction, donc on va chercher le nombre de tétrades post-réduites, et la tétrade étant formée de 4 chromatides, et les échanges se faisant entre 2 chromatides, on divise le pourcentage par 2.
Distance gène - centromère = %post-réduction/2
Le pourcentage de post-réduction varie entre 0 et 66%. En effet, si a part à un pole, il lui reste a, A et A. Il a 2 fois plus de chances davoir A que a.
Cette distance varie donc entre 0 et 33 centimorgans. Si lon nous demande la distance dun gène qui a 66% de post-recombinés, il faut répondre que lon ne peut donner la distance, le gène ségrégant indépendamment du centromère.
Voir différences pré-réduction et post-réduction diapos.
Chaque asque a une probabilité d1/6, et donc les post-réduits ont une possibilité de 2/3.
Voir : « pour déterminer la distance gène-centromère »
Ségrégation digénique dans le cas de la liaison physique
Les différents types de spores obtenues dans le croisement ab x a+b+ :
a b a+ b+
N x N
Génotypes des différentes spores :
a b Parentaux
a+ b+
a+ b
a b+ Recombinés
Si P > R Gènes liés
Si P = R Gènes indépendants
a b
a b
a+ b+
a+ b+
La tétrade tétratype mesure la distance entre les 2 marqueurs. (Voir diapos)
Origine des différentes tétrades :
Les règles :
La recombinaison méiotique est réciproque
Les DP proviennent de labsence de crossing over
(Voir diapos)
Si lon a 2 crossing over qui touchent les mêmes chromatides, on a annulation, DP. Si lon a 2 crossing over avec 3 chromatides, on a des tétratypes. Si lon touche 4 chromatides avec 2 crossing over, on a DR.
Nombre de crossing over012TypeDPIV (= T)¼ DP ; ½ IV ; ¼ DR
Pour déterminer la distance entre 2 gènes
Les tétratypes contiennent ½ de spores recombinantes et ½ de spores parentales. Les DR ne contiennent que des spores recombinées. Les DP ne contiennent que des spores parentales.
(1/2 T + DR)/Total asques = recombinants / total
On multiplie par 100 pour exprimer le résultat en %.
Ségrégation digénique dans le cas dindépendance physique
Ségrégation e 2 gènes sur des chromosomes différents, avec :
Allèle j =
Allèle b =
Croisement : j b+ x j+ b
Génotype et phénotypes des spores obtenues :
j b+
j+ b
j+ b+
j b
Les différents types de tétrades sont :
// (Voir diapos), refaire grand tableau 36 cases
Origine des différents tétrades
2 gènes sur le même chromosome :
DP > DR liaison génétique (((2xIV)+(4xDR))/(4xtétrades))x100
DP = DR indépendance génétique, liaison physique
2 gènes sur 2 chromosomes différents :
DPDRIVaBababaBabAbAbABaBAbABAB
Ségrégation
1) a B
1 3 1 4
2 4 2 3
a B
2) A b DP DR
A b
Toujours DP = DR
Ségrégation des centromères 1 C.O. :
Ségrégation des centromères 1 C.O.1 3
2 41 4
2 3aBabABAbabaBabABIVIVDP = DR
IV dépend des distances gène-centromère.
Pré = 1 q post = q
a A A a a A
a A a A A a
A a A a A a
A a a A a A
Pré = 1 - p
b b B B DR DP IV
B B b b DP DR
Post, 1 C.O. b-centro = p
B b B b DR DP IV
b B b B IV DP DR
b B B b DR DP
B b b B IV
DP DR
p = fréquence des recombinés gène b centromère
q = fréquence des recombinés gène a centromère
fréquence IV = (1 q)p + (1 p)q + pq/2
fIV = p + q 3/2 pq attention, p et q sont exprimés en fréquence de post-réduction
Si lon est sur des chromosomes différents, voir au dessus. Si p et q sont égaux à 0, il ny aura jamais de tétratype, et donc on pourrait avoir la fréquence (DP ; DR ; IV) : ½ ; ½ ; 0.
Dans le cas inverse, on aura les fréquences suivantes : 1/6 ; 1/6 ; 2/3.
Dans ce cadre, on est au niveau de lindépendance physique.
On a toujours DP = DR.
Le système que lon peut avoir dans le cas dune liaison de 2 gènes très proches est le suivant : 1 ; 0 ; 0. Ici, DP > DR, cest ce qui détermine le cas de la liaison physique ou sapplique la formule :
Distance ((IV/2 + DR)/T) x100
Il y a cependant une partie des résultats pour lesquels on ne peut pas savoir.
ConclusionDP = DR
IV = 2/31) Indépendance génétique, liaison physique
2) indépendance physique, au moins 1 des 2 gènes indépendants du centromèreAnalyse des tétrades
Poser les questions dans le bon ordre :
Est-ce que DP = DR
Oui ( indépendance, le rapport DP/DR/T est-il 1/1/4 ?
Oui ( T = 2/3, indépendance génétique
Non ( T < 2/3, indépendance physique
Non ( DP > DR, liaison, y a-t-il des tétratypes ?
// finir avec diapos
Chapitre 5 : Analyse génétique chez les diploïdes et établissement des cartes génétiques
La liaison génétique
La liaison génétique : des proportions qui séloignent des 9/3/3/1 de Mendel dans le cas de la ségrégation de 2 gènes.
Observation de Bateson:
[Pourpre ; long] x [rouge ; rond] (PP,LL) x (rr, ro ro)
F1 [pourpre; long] (Pr x Lro)
F2 (F1xF1) observés attendu en 9/3/3/1
Pourpre ; long 4831 3911
Pourpre ; rond 390 1303
Rouge ; long 393 1303
Rouge ; rond 1338 435
Total 6952 6952
Cest comme si lassociation parentale était gardée pour la 1ère division de méiose, association parentale favorisée. Il faut faire un test de Ç2 = (o t)2/t
dll = degré de liberté = classes 1.
Si Ç2 = 0,511, dll = 3, et risque de 5%, la table de Ç2 donne 7,81. Notre chiffre est en dessous, on le considère comme bon, sil est au dessus, il faut changer dhypothèse.
F1 P L
r ro
P = pourpre
r = rouge P1 = P L x r ro = P2
L = Lisse P L r ro
ro = rond
Pourpre/Long 4831
Pourpre/rond 390
rouge/Long 393
rouge/rond 1338
Parentaux = 1 - pRecombinés = pMâle\femelleP Lr roP ror LP = 1 pP L[PL][PL][PL][PL]r ro[PL][r ro][P ro][r L]R = pP ro[PL][P ro][P ro][PL]r L[PL][r L][PL][r L]
On a ici, au niveau des gamètes, P > R%&=>?@\]^_abopq¯°±²´µÊËÌæõíéáéáÎÀ·À¡ÎÀ·ÀuηÎÀ·À_ÎÀ·À*júhÅhR#0J-UmHnHu#j}hR#UmHnHujhR#UmHnHuhR#mHnHu*jhÅhR#0J-UmHnHuhR#mHnHuhÅhR#0J-mHnHu$jhÅhR#0J-UmHnHujhR#UhR#hl5BCJHaJHh]òh]òCJHaJH$%ìF »
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