Td corrigé 28/11/2006 - Mekerrasba accueil pdf

28/11/2006 - Mekerrasba accueil

(le jeu consistait à arborer une cigarette en chocolat) ..... (je suis parti à bac+48 environ) voyez le sujet "profs d'espagnol etc" ci dessous et l'enrichir au besoin ...... de main de maitre par le cochet, qui nous faisait lâcher prise 10 m plus loin.




part of the document



28/11/2006
Bonjour!
Très bonne initiative!
Nous pourrons dorénavant commenter les documents, photos, textes qui apparaissent dans notre site. Nous interroger, demander des précisions.., des nouvelles de copains...etc
Nul doute que ces petits bavardages contribueront, par recoupements, à faire revivre notre passé là-bas.
Merci Henri!
Manuel

Bonjour Henri !!!
Voilà ce qui manquait au site et c'est une très bonne idée de pouvoir
retrouver toutes nos racines de làbas !!!
Comment-faire pour ajouter une photo sur le forum ou le livre d'or?
Je pense que tous ceux qui regarderons le site " se quedarane con la boca avierta " i con algunas lacrimas !!!
J'ai encore retenu les leçons de notre Cher professeur ORTEGA !!!
Donc à bientôt pour des retrouvailles sur le WEB !!!
Jean-Pierre Haro

Je suis allé en classe avec un Haro, Raymond me semble-t-il( né en 1939 ou 38). Il était pensionnaire, petit de taille. Je crois qu'il y en avait un autre, plus âgé ( 36).Serait-ce un frère de JP Haro?
Si oui, que devient-il?
Manuel

Bonjour Manuel!
Je n'ai aucun lien de parenté avec Haro Raymond que j'ai aussi connu en pensionnat au Collège Leclerc qu'en à l'autre Haro je n'ai aucun souvenir il était sûrement plus au Collège lorsque je suis arrivé.
Mais peut être en remontant du côté de ALméria en espagne il se pourrait que l'on soit cousin éloigné !!!!Car beaucoup de HARO venaient de cette région !!!
On m'a déjà posé la question si j'étais parent avec un Haro qui habitait jadis " la Calle del sol à SBA "
Voilà mon cher Manuel la réponse à tes interrogations .
Le Forum a démarré Henri doit être fier de son idée qui permettra à nous tous de SBA où d'ailleurs de revenir sur des sujets qui nous tiennent tous à coeur.
Mes amitiés " y à otra vista "
Jean-Pierre Haro

Bonjour JP
Je connaissais très bien les Haro de la Calle del sol. Ils habitaient un patio dont mon père était propriétaire avec ses trois soeurs. la cour a été rasée et une superbe mosquée occupe la place. C'était la cour des miracles où pratiquement tous les voisins étaient plus ou moins apparentés par le mariage des enfants.
Curieusement, j'ai appris dernièrement que ces Haro étaient aussi des cousins de Jean Paul De Haro, joueur et mordu de Foot.
Beaucoup de "Haro" venaient d'Andalousie . Ils devaient être là depuis deux ou trois siècles. Les premiers "Haro" venant du nord de la Péninsule, de la ville de"Haro" , la province de Logroño, voisine de la Navarre.
Manuel

2/12/2006
Bonjour
1-Je suis à la recherche d'une cousine Marie-Rose Vicente (et de son frère Émile) qui habitait Bel Abbès avec ses parents. Malheuheuresement, je ne possède aucun document.
Son frère Émile était dans la police à SBA et à Oran
So père, était gérant d'un club privé qui se situait dans une grande artère de la ville, au premier étage. Là se trouvait une scène de théatre, un bar et des machine à sous. J'y allait avec mon père, lorsque j'étais enfant mais aucune souvenance du nom du lieux.
Ils habitait, un patio, en bordure de la ville devant une sorte de terre-plein avec des arbres.
Merci de vos efforts pour me rafraîchir la mémoire
Michel Gonzales

J'ai retrouvé bien des copains de jeunesse et de mon école EGA à Blida grace au 118012.fr gratuit et si la personne a le tel tu as ainsi toutes les personnes demeurant en terre française.
Bonne chance
un Bel Abbesien qui je crois te croise sur d'autres sites PN
René Soro

11/12/2006
Potache de 1954 a 1962,je me souviens de ma premiere rentree!!!
pour adoucir la rupture relative familiale, mes parents m enmenerentjuste avant cette rentree, à l olympia cinema jouxtant le lycee, ou le premier film cinemascope paradait( LA TUNIQUE AVEC VICTOR MATURE)!!!
a suivre!!
bien a tous
jean-Paul

La plupart de nos enseignants n’étaient pas de simples enseignants mais de vrais maitres.
Les racines de reussites sociales leur sont dues!!
Notre admiration , notre respect, notre affection sont loin de combler notre dette!!!
jean-Paul

Tout à fait et aussi, pourquoi ne pas le dire, l'effort impressionnant des gouvernements successifs
pour attirer et implanter partout ces maitres dans d'excellents établissements bien dirigés
(la taupe "bugeaud" intégrait largement dans les grandes écoles, je peux citer plusieurs belabbesiens
ce n'était pas le cas partout en province métropolitaine)
avec des mesures incitatives efficaces ("tiers colonial", paquebot tous les deux ans, bourses)
par mes parents je sais que tout cela était déjà en place au début du XXe siècle
(mon père et ses 5 frères ont fait des études supérieures au fond du constantinois
ce qui implique à l'époque des bourses pour le secondaire voir pagnol
ma mère jeune fille était instit avec son "brevet simple"et a eu des classes
dites "arabes-françaises" où elle enseignait à la fois le français et la lecture) politique des "lumières" bien comprise
Jean-Jacques

10/4/2007
Je vais essayer d'être calme et d'expliquer la "chose":
Où est le Tiers dit colonial?
Je m'explique:
Instituteur titulaire au 1.01.62 à Tessala. salaire 717,15 NF
au 1/01/63 en France salaire 794,16 NF sans l'indemnité de logement
Qui peut me dire OU SONT LES 33 % de salaire en plus que nous avions??????
Depuis mon entrée dans l'enseignement(1955) et service militaire j'ai gardé mes fiches de paie.
"Je les ai gardées."
Avec preuves à l'appui j'ai mis sous le nez de cette directrice d'école qui me maintenait que nous avions 33 % en plus en Algérie.
Personne n'a pu m'expliquer la chose ou bien c'était de l'intox.
René

14/12/2006
Boukanéfis , c'était un petit village à 17 kms à l'ouest de Bel-Abbès, mais
ce nom était très connu du fauburg Négrier, Cité des Amarnas et faubourg
Thiers.
Ce que l'on appelait "la traverse de Boukanéfis" était une route qui limitait
au Nord la Cité des Amarnas. C'était là que se trouvaient nos terrains de
foot habituels.
Je me souviens bien de cette plaque routière qui rappelait: Boukanéfis
16,5 kms.
Agé de 13 ou 14 ans , nous aimions jouer aux coureurs du Tour de France
et avec quelques copains, nous enfourchions nos lourds vélos routiers
sans dérailleur et nous faisions le circuit Bel-Abbès, Détrie, Palissy,
Boukanéfis, ( un peu plus de 20 kms) et nous revenions par la dite
traverse.En combien de temps? Je ne m'en souviens plus.
Boukanéfis c'était aussi le village de Reverdito qui joua au SCBA( il y en
eu d'autres), de mes copains de classe Pomédio, Ortéga Christian( qui vit
quelque part du côté de Fréjus), et ses frères plus âgés, Jeannot et l'aîné ,
un fort en Maths celui-là.Il devait y en avoir d'autres encore dont je ne me
souviens plus le nom.
Notre ami Winum que j'ai très vite reconnu dans une photo de
collège(assis entre le prof et mon beau-frère Ruiz Manuel)allait dans la
classe juste au-dessous de la mienne. Je connais pratiquement tous les
élèves de cette classe dont certains avaient mon âge:Merlo, Rodriguez
Jean, Sierra,Rubio,,Gomez le rouquin , Tortosa et peut-être Mialet.
Manuel

Le nom de Boukanéfis était surtout connu à Bel-Abbès grâce à sa
"traverse".Ainsi nommait-on la route qui, en principe, devait permettre de
rejoindre ce village plus rapidement que par la nationale qui reliait notre
ville à Tlemcen. C'était un raccourci en quelque sorte. Sauf que ce
raccourci, aux dires de certains esprits mal intentionnés, paraissait plus
long que la voie normale. Aussi, quand on voulait faire allusion à quelque
chose de tortueux fait de sinuosités perverses, on n'hésitait pas à
employer l'expression devenue courante :" C'est droit comme la traverse
de Boukanéfis ! ". Mais bien entendu, il ne fallait voir là qu'un trait de
l'humour de nos compatriotes.

"Droit comme la traverse de Boukanéfis"
Oui, c'était une expression que nous utilisions très souvent dans le faubourg.
Adolescent , je me coiffais avec la raie au côté. Souvent ma mère me disait : " Ta raie ressemble à la traverse de Boukanéfis"
Dès le début, cette "traverse" longeait le canal d'irrigation, et était presque parallèle à la rue Jean Macé, absolument rectiligne, direction Est- Ouest. Mais au bout de 250 mètres environ, elle bifurquait subitement plein sud , sud-ouest où étaient situés les villages de Boukanéfis, Tabia, Chanzy...etc.
Amitiés
M. Rodriguez

À propos de Boukanéfis, j'avais autrefois un camarade originaire de cette
petite agglomération, Jeannot Ortéga, compagnon de classe et de foot,
dont je garde un excellent souvenir. Quelqu'un pourrait-il nous faire savoir
ce qu'il est devenu ?
Amitiés.
Pavia

14/12/2006
souvenir des horaires de potaches!!!!
huit annees de sonneries !!!
Lever le matin à 6h20 , études de 7h à 7h 30, petit déj !!! cours, repas midi, recreation, étude de 1h30 à 14h, cours , récré de 16h à 17h, puis grosse étude de 17h a 19h30, repas, dortoir à 20h30, extinction des feux à 21h!!!
sortie autorisée le jeudi de 13h 30 a 17h, le dimanche de 8h à19h
à condition de n’avoir pas de punition consigne!!
encore aujourdhui , il m arrive de me réveiller sans artifice à 6h 20!!
la récréation voyait les passionnes de foot, repartis en deux équipes, s’exercer à jouer d’une petite balle, sur le terrain de hand ( cet entrainement à la brésilienne formera des joueurs exceptionnels, n est ce pas Norbert!!!)
bien à tous
Jean-Paul

Lorsque les externes (dont je faisais partie) arrivaient au collège le matin, ils avaient parfois le privilège d'assister aux fins de parties de foot des internes. C'était du beau spectacle passionné avec dribbles à gogos et commentaires pittoresques criés des joueurs qui résonnaient dans notre cour principale dépourvue d'arbres. J'ai toujours été surpris de voir certains d'entre eux très volontaires lors de ces parties endiablées,et afficher une apathie surprenante lors des cours de gym ! Il fallait bien récupérer quelque part.Les élèves qui pratiquaient le hand ou le basket OSSU voyaient rarement leurs camarades fotballeurs, les matches se déroulaient aux mêmes heures le jeudi après-midi sur des terrains trop éloignés les uns des autres. Mais nous nous rencontrions sous le préau qui servait de vestiaire. Quand les internes footballeurs rentraient décontractés et souriants, on devinait vite le résultat de leur confrontation.
Henri

15/12/2006
A propos de la photo de Galipienso publiée sur notre site.
Entre la café Rebibo et la banque d'Algérie, il y avait un marchand de journaux Algérien .Il avait une longue table sur tréteaux installée sur le trottoir. Je ne me souviens plus des commerces établis à cet endroit .
Dans les fenêtres du premier étage se trouvait l'appartement du docteur Authier qui était aussi le médecin scolaire du collège leclerc.
Manuel R.

Entre la brasserie Rebibo (anciennement Douat) et la Banque d'Algérie il y avait un Restaurant et le salon de coiffure Serna (oncle de notre camarade Dédé de Laperrine et remarquable basketteur).Mais il existait peur-être un autre commerce. Amitiés
Jean-Paul

Décembre 2006
Lu aujourd'hui dans "La Provence", un article concernant la future
diffusion à la télé (ou à "la Criée pour les marseillais" ) d'un film
documentaire intitulé "Histoires d'une blessure" qui retrace le drame de
notre exil par le biais de divers témoignages. Ce film , de Gilles Perez, qui
"tord le cou aux idées recues" rappelle que l'immense majorité des
pieds-noirs qu'on assimilait trop facilement à de riches colons, n'étaient
en réalité que de petites gens aux revenus modestes bien inférieurs à
ceux des métropolitains, qui vivaient en harmonie avec les Arabes.
Ce film sera diffusé sur France3 Méditerranée les 13, 20 et 27 janvier
prochain à 16h20. Après presqu'un demi-siècle, il est temps que la "vraie"
Histoire commence à se mettre en place pour rendre justice à notre
communauté.
Antoine

Ce documentaire est déjà passé en Poitou Charente. Je l'aurai dans la région en janvier sûrement, avec ceux du sud de la France.
Il paraît qu'il bouscule enfin les idées reçues. Nous verrons!
Jusqu'à présent nous n'avons cessé d'avaler notre salive.
l'abandon de l'Algérie avait soulagé la France entière. L'ORTF , unique chaîne,aux mains de qui vous savez, n'avait cessé de matraquer des contrevérités à notre sujet. Il fallait nous enfonçer, tous, sans exception....pour avoir bonne conscience.
Dernièrement,lors du fameux arrêté voté à l'assemblée reconnaissant quelques côtés positifs à la présence Française en Algérie, avez-vous vu dans un quotidien ou un hebdomadaire de quelque tendance politique la moindre allusion aux tâches réalisées par nos grands-parents. Ce fut le mutisme complet.Tous unanimes! Même cet imbécile d'Ardisson affirmait que ce décret était une "connerie"qui irritait les Algériens.Quelle blague!
Cela irritait leur très rusé président, un point c'est tout.
Pourtant avant que notre président ne se dégonfle, 63% des français reconnaissaient encore ce côté positif.
Des historiens affirmaient que toutes les infrastructures avaient été réalisées par les Algériens . Tout juste si on n'évoquait pas l'esclavage. Certes les Algériens travaillaient aussi et ils recevaient une rémunération comme les autres.
Quand je pense que dans nos faubourgs, c'était en tout cas vrai dans le mien jusqu'en 62, 75% des Européens étaient des maçons,des manoeuvres,des charpentiers,des plombiers, des peintres,des carreleurs,des plâtriers,travaillant dans des entreprises de constructions. Ils étaient souvent payés à la quinzaine et leurs épouses achetaient parfois à crédit dans les épiceries.
J'arrête là!
Manuel

on s'en passait, on n'avait pas de jouets à Noël on s'en passait) c'était une autre vie c'est tout et effectivement le bonheur des parents était d'avoir un enfant fonctionnaire mais je ne pense pas que cétait vraiment pour la paie je pense que c'était à leurs yeux une catégorie "supérieure" et ils voulaient le bien de leurs enfants (normal)en tous les cas qu'est ce qu'on regrette ce temps là!!!!! bonnes fêtes de fin d'année à tous.

Difficile d'imaginer ces temps si différents. Riches ou pauvres ? Le seuil de pauvreté a tellement changé... Mais, adolescent, je me souviens des réflexions que j'entendais: beaucoup révaient de voir leurs enfants devenir fonctionnaires. Là se situait le "top". la nature de leur choix s'expliquait par la connaissance in vivo de leurs mêtiers d'artisans, d'employés ou d'agriculteurs (surtout quand on possédait peu de terrain, ce qui constituait l'immense majorité) Si l'on transpose fonctionnaire en Métropole à la même époque,on n'appellait pas celà un mêtier de riche. On me dira qu' il y avait pour les fonctionnaires ce fameux supplément de salaire "tiers colonial" mais en métropole dans les années 50 un salaire de fonctionnaire même avec un tiers supplémentaire était-il vraiment un revenu de riche ? Henri

La première partie diffusée sur FR3 est programmée pour les régions Aquitaine et Méditerranée, samedi 13 janvier à partir de 16h.Je pensai que me trouvant entre les deux, près de Toulouse, nous pourrions aussi le recevoir. Je n'en vois pas trace sur le programme télé de cette semaine(?!?). Quelqu'un peut-il me communiquer la programmation dans ma région Midi- Pyrénées. Merci
Manuel

bonjour Manuel,
je suis comme vous à l'affut de voir ce film, je vais d'ailleurs sûrement le commander. Pour les diffusions voici les dates pour régions Languedoc Roussillon + Midi Pyrénées les 24, 31 Mars et 7 avril à 16 H 20.
Amitiés Adrienne

Merci Adrienne d'être sortie de ton isolement à la Gare de l'Etat pour répondre à mon appel au secours. Il me faudra donc patienter encore. J'attendrai donc vos commentaires en attendant.
"A voir si" vous êtes bavards, che!
Manuel

Mais non Manuel je n'étais pas "en isolement" mais j'habite dans la région Lyonnaise (ciel bas, pluie brouillard tché marre de marre) j'ai mis quelques affaires dans un sac et la voiture dans le sens du midi directement BORMES LES MIMOSAS et voilà 4 jours de rêve.... no comment.....
Adrienne

Bonjour à tous
Télé 7 jours indique la diffusion samedi 13 janvier à 16h20 sur FR3 Aquitaine sous le titre "les Pieds-Noirs". 2ème et 3ème parties les samedis 20 et 27 à la même heure. Dans les Landes je peux capter FR3 Aquitaine et Midi-Pyrénées, et toi Manuel?
Bien sûr, ce serait bien que chacun donne ensuite son ressenti...
Le forum va chauffer...affaire à suivre. Amitiés. Raymond.

Je retransmets cette info, quelques précisions techniques importantes
Henri
Bonjour,
Un petit message pour vous informer de la diffusion, sur France 3 Méditerranée
(= toute la région PACA) et sur France 3 Aquitaine (= Région Aquitaine),
du premier épisode de la série Les Pieds Noirs, Histoires d'une blessure.
Donc, vous pourrez voir :
- Samedi 13 janvier à 16h20 : Les Pieds Noirs, les années romantiques.
- Samedi 20 janvier à 16h20 : Les Pieds Noirs, les années dramatiques.
- Samedi 27 janvier à 16h20 : Les Pieds Noirs, les années mélancoliques.
Attention, dans ces 2 régions, il faut capter France 3 par le canal hertzien (antenne
normale de la télévision) et ne pas regarder France 3 sur TPS ou sur le satellite,
le décrochage régional n'intervenant pas sur le satellite.
Il est tres important de faire passer le message, pour que l'audience "explose" dans ces deux régions,
donc merci de faire jouer le "tam tam" et le téléphone arabe, pour qu'un maximum d'Aquitains et de Provençaux
regardent samedi la télévision à 16h20.
Vous pourrez aussi donner vos réactions, un espace web est en préparation sur France 3.
Des informations sur le film sont déjà présentes sur France 3 Aquitaine et France 3 Méditerranée :
http://aquitaine.france3.fr/emissions/27222163-fr.php
http://mediterranee.france3.fr/emissions/27283021-fr.php
Nous comptons sur votre soutien et pour qu'un maximum de personnes soit devant la télévision samedi.
Merci encore,
Cyrille

PS : pour toutes les personnes qui ont une Freebox, ils peuvent regarder France 3 Méditerranée,
dans la France entière, sur le canal 323 de la Freebox .. encore une raison supplémentaire de transmettre
ce message aux maximum de personnes pouvant être intéressées
Cyrille Perez

Merci Henri pour les infos.
Par curiosité je suis allé voir le forum créé sur FR3 Aquitaine pour le film des Pieds Noirs. Hé bien, sans avoir encore vu le film, ça chauffe déjà sur le forum... Et les PN ne se laissent pas marcher sur les pieds...noirs. A+
Raymond

J'ai trouvé ceci
dvd=Pour le double DVD le prix est de 20 euro+port et doit être commandé à l'adresse suivante: dvd@13ausud.com qui vous enverra un bon de commande!
site=http://www.lespiedsnoirs-lefilm.com/
j'ai déjà reçu le bon de commande
en .doc et .pdf
amitiés
jjk

j'ai déjà reçu le bon de commande
en .doc et .pdf

26/12/2006
qui se souvient du gardien du jardin public Joseph HERNANDEZ, il était manchot car il avait perdu un bras lorsqu'il était enfant.
qui s'est fait courser par lui ? qui peut me raconter des souvenirs,
Adrienne

Mais bien sûr que je me souviens du gardien manchot du jardin public. On le voyait souvent devant le petit jet d'eau , non loin du parc d'enfants. De là il supervisait tout ce qui se passait.
je suis sûr que beaucoup de" sauvageons "des faubourgs et notamment du faubourg Thiers auraient pas mal de choses à raconter.
Manuel

mais alors vraiment personne ne se souvient de Joseph HERNANDEZ, gardien du jardin public, personne ne l'a vu sur sa mobylette avec son képi sur la tête, conduisant d'un seul bras et pour cause, mais c'est pas possible vous avez l'air tous d'avoir des souvenirs immenses, vous ne vous êtes jamais fait courser par lui? étonnant car moi je l'ai vu "coincé" des "sauvageons" comme dit M. Manuel Rodriguez et ils filaient droit après. Allez rechercher un peu ça me ferait tellement plaisir car pour tout vous dire c'était mon oncle et je l'adorais.
Adrienne

Je rends hommage au tonton d'Adrienne. grace à lui, on pouvait laisser son vélo près de la piscine et le retrouver à la sortie du bain. En métropole, je n'ai jamais réussi à conserver un vélo, il disparaissait rapidement...
Henri

Merci de revenir au jardin public pour moi il représente toute mon enfance et grâce à mon oncle gardien, j'avais accès à tout.
Merci Henri j'avais complètement occulté ce jeu effectivement c'était un mât avec des cordes et on s'assayait sur un bâton attaché en travers. On devait aller le plus haut possible et......sans me vanter j'étais campeona del mundo aucun garçon ne me battait et pourtant ils y mettaient tout leur coeur.... Peut(être faisiez vous partie du lot..... (risa)
merci Adrienne

Revenons au jardin public et au tonton d'Adrienne qui y travaillait comme gardien.
Primo,le jardin public : un lieu essentiel dans ma vie, c'est là que j'ai fait mes premiers pas. Gamins, on retouvait les copains pour jouer les Ivanhoés ou les mousquetaires, et c'est là que le tonton apparaît parce qu'il était difficile de se tailler des épées ou des arcs sans se faire attraper. En rentrant dans le jardin (par la porte face légion pour simplifier) on avait une forte tendance à laisser les parents monter par l'allée principale et filer sur la droite ou il y avait un chemin sous un petit pont qui nous paraissait le bout du monde. la cascade évidemment, c'était pour nous de véritables chutes du Niagara. Un peu plus tard, il y avait un jeu qui nous plaisait bien C'était un mat autour duquel on tournait en se donnant de l'élan. On pouvait prendre de la vitesse et de la hauteur et si on ne contrôlait pas le ralentissement, on s'assommait contre le mat central.Pré ados, on faisait des courses de vélo ; on montait la côte de la piscine en imaginant qu'on était Bahamontès dans le col de Peyresourde. Et finalement,mine de rien, on alignait les kilomètres. Il y avait un passage délicat ou il fallait ralentir si on ne voulait pas rentrer dans un piéton ou se faire enguirlander par le garde, qui se tenait souvent à cet endroit. Plus tard, Ado, eh bien nada hélas, parce que je n'ai pas connu de fille de mon âge assez folle pour se laisser traîner jusqu'au jardin, et je n'avais pas de mob, moi; les bélabésiennes, elles avaient quand même leur fierté...
Henri

moi je me souviens du concierge de Laperrine
un grand type un peu invalide aussi
qui s'appelait patzoni
(oui je sais c'est plutot leclerc ici
bon, personne n'est parfait)

Juste un mot sur Laperrine parce que j'aurai des choses à dire sur le jardin public.
Mekerra's est ouvert à tous les anciens bélabésiens. Ceux de ma génération qui ont fait terminale sc. ex. n'ont pas connu Laperrine puisque Leclerc avait ouvert cette classe à la rentrée 60. Dois-je ajouter que la classe était mixte, une révolution, quoi ! Quelques jeunes filles livrées à la curiosité de presque 500 garçons,ça n'a pas dû être évident pour elles.

Le concierge de Laperrine s'appelait Pazzoni. Il passait dans les classes avec sa canne et un grand registre dans lequel les profs notaient le nom des absents. Un jour, alors que j'étais absent pour maladie (pas imaginaire), il s'est présenté à mon domicile, pour vérification, envoyé par M. Vandel, proviseur dont je fais l'éloge. Je suppose que mon nom a été désigné par hasard, car je n'habitais pas loin du lycée...

sur cette verif de maladie à lap. =
c'est amusant comme les souvenirs d'école ressemblent à ceux de l'armée. Lorsque j'étais gratte papier
à l'infirmerie de garnison à montlhéry et qu'un bidasse se portait malade en permission, on envoyait notre patzoni -un medecin EOR-en "visite de place" dans toute l'Essonne pour voir si c'était vrai
par ailleurs, c'est vrai que l'excellent proviseur Vandel nous "paternait" fortement
il controlait=
-"filles maquilées" citées par ailleurs (je ne savais pas)
-cigarettes même au-dehors dans la rue
(le jeu consistait à arborer une cigarette en chocolat)
amitiés
jjk

C'est drôle j'ai demandé qui se rappelait du gardien du jardin public et apparemment personne, puisque les messages ont dérapé sur patzoni!!!!!!!!! pourtant je suis certaine que vous avez été à la piscine, au cinéma en plein air, que vous avez amené des filles dans les petits bosquets, vous pouvez raconter tout cela il y a prescription maintenant (risa)......Adrienne

16/12/2006
En lisant ce matin le super portrait de notre "Surgé", Mr.Pujol( orthographe???), que notre ami Georges nous a offert, je pense toujours aux montées d'adrénaline de ce dernier.
La classe de notre prof d'anglais MR Gross,gousse d'ail pour les intimes,était située au rez-de-chaussée, la première à droite en sortant des bureaux de l'administration. Cette classe était attenante au bureau du "Surgé". Une porte condamnée, située derrière une armoire, les séparait.
Comme les cours d'anglais étaient très silencieux , on entendait tout ce qui se passait à côté.
De temps en temps notre chargé de surveillance général recevait un collègien pris en faute et ça gueulait.On entendait des noms d'oiseaux, puis des A!Ay!, des bruits de chaises que l'on bousculait..etc,etc
l'élève était en train de recevoir ce que certains appelaient "une bonne trékha", une raclée.
Nous échangions alors des regards complices et certains même étaient pris de fous rires . Et oui, cela nous amusait(!?!?).
Quelques secondes après, une porte s'ouvrait précipitamment sous la galerie, et une silhouette sortait au pas de course pour rejoindre sa classe.
Cette méthode avait quelquefois du bon. Mais de nos jours , elle est impensable et nos fous de média en auraient pour une semaine à en parler.
Manuel R.

j'ai connu pujol en 48 dans les circonstances suivantes. Il était alors pion à Laperrine.
Il m'a décerné la seule "colle" de ma carrière incité par un camarade (qui lui, devait savoir pourquoi)
j'avais crié "bouaziz" dans le soupirail d'une étude voilà tous mes crimes.
Jean-Jacques

J'ai peu eu affaire aux surgés car bébé sage et externe. Cependant il y avait à Laperrine le légendaire Rimet dit cerbère très craint
physique de viticulteur bourguignon et après 50 Leonidas (photo profs 51)dont André Hernandez m'a retrouvé le nom
Jean-Jacques

Et cela m'amuse encore ! J'ai attrapé le fou rire en lisant ton mot Manuel. Un fou rire silencieux et inextinguible, qu'on ne peut arrêter quoi.
"Gousse d'ail" que j'avais oublié, le souvenir de ces raclées...Quelle chance nous avions, trouver prétexte à rire d'un rien, pouffer en imaginant la grêle de coups.
Ah ! Mais aucun moyen de faire des images, d'enregistrer la scène. Nous ne pouvions savoir à quel point notre civilisation allait se bonifier !
Geo

Nous, les garçons,étions habitués à ces traitements depuis les petites classes, on pouvait être punis non seulement pour notre conduite mais également pour des leçons non apprises. On trouvait cela normal et quand ça nous arrivait mérité.Echantillonnage en primaire: fessées, coup de règle sur le bout des doigts (main repliée en forme de poire), oreilles tirées, gifles, coups de pieds au cul, et quand j'étais en CM2 à Victor Hugo, le "julot" nerf de boeuf qui est sorti 2 fois de son armoire au cours de l'année .Idem au collège avec quelques raffinements que tout le monde connaît. je pense que les enseignants avaient connus celà dans leur jeunesse.Ils répercutaient des méthodes jadis efficaces. Toutefois les dernières années,s'est ouvert un débat : les enseignants commençaient à prendre conscience de la barbarie et de l'inutilité de telles punitions.
Henri

Que dire des potaches et du surge pujol à l éternel porte cigarette, veritable figure marquante du college!!!!
les racles à la cravache, reelle mise en scene, s effectuaient à 20h 30 juste avant la montée aux dortoirs, devant tous ,inquiets ,quand meme!!!( pour les grosses betises bien sur!!!)
a contrario celui ci, et son epouse , sans enfant se delectaient a inviter une caste d elus, jalousés, (les intouchables ou les tchoupons!!!), dans son logement perso situe au collège meme!!!, faisant preuve là d extreme gentillesse!!
Jean-Paul

17/12/2006
En consultant notre livre d'or, j'ai lu avec émotion les quelques lignes écrites par "Zouzou" de l'école d'agriculture.
j'aurais pu aller saluer la famille Rezzoug puisque lors de mon dernier voyage à Bel-Abbès , nous avons mangé un couscous dans la salle du réfectoire de ce qui est maintenant une université. les jardins sont impeccablement bien entretenus, alors que notre jardin public faisait peine à voir.
Durant l'année scolaire 59-60 ,j'étais instituteur à Détrie et je me souviens qu'une fourgonette amenait tous les jours des enfants,garçons et filles, Algériens pour la plupart, qui habitaient l'école d'agriculture. Mr Bartsch était le directeur de l'école de "Sidi lahcène",[Silacène ]comme disait toujours mon grand-père et les Anciens de sa génération.
Peut-être que notre "Zouzou " s'en souvient.
Amitiés
Manuel

Pour moi, Zouzou, et je m'en excuse auprès de notre camarade à la
recherche d'anciens amis, c'était avant tout un célèbre bistrot situé
vaguement derrière la Mairie au croisement de la rue Montagnac avec la
rue Gambetta. Pour le prix d'une anisette, vous pouviez vous empiffrer tout
à loisir d'une quantité inépuisable de khémia délicieuse qui remplaçait
avantageusement votre repas du dimanche soir. Autant dire que c'était
devenu pour nous une étape presque obligatoire.
Antoine.

Le bar Zouzou était en effet bien connu de tous pour ses kémias.
Les pensionnaires du Lycée laperrine le connaissaient aussi, surtout le dimanche en fin d'après-midi, avant de rentrer au Lycée.
Manuel.

18/12/2006
Bonsoir,je recherche Mr DENIS georges originaire d'oran ayant travaillé au comptoir d'escompte de sidi bel abbes de 1952 à 1962 merci pour les renseignements que vous pourriez me donner ROBERT jeanpaul D'ORAN miramar mon épouse née FUERTE denise est de PRUDON  HYPERLINK "mailto:jeanpaul-robert@wanadoo.fr" jeanpaul-robert@wanadoo.fr

19/12/2006
Je conserve un excellent souvenir de « LOPEZ », mon prof d'Espagnol ; il avait beaucoup d’humour. A propos de « phrases incorrectes », un jour qu’il s’apprêtait à nous donner un exemple de mauvaise construction, il déclara après un temps de réflexion assez long : « Je suis désolé, mais je suis vraiment incapable de parler incorrectement… ». Toujours très élégant, il venait se promener au Jardin Public avec Melle LAURELI (orthographe ?)… qui était…son aînée…

On pourrait ajouter l'aîné des Ortéga de Boukanéfis qui revint comme prof de maths à Leclerc.
Tu as oublié Lopez, Gilbert pour les intimes, qui fut mon unique prof d'espagnol .
Mr. Sanchez ( Sanchez Barbas me semble -t-il ) , républicain réfugié chez nous. Ma soeur cadette, Lucette( 1931) l'a eu comme prof d'espagnol au collège de filles . Elle était allée en classe avec Pili, sa fille cadette. Il y avait aussi l'aînée Mariloli et Pierrot le plus jeune.Ils habitaient Calle del sol , à une centaine de mètres de chez moi.
Amitiés
Manuel

dans ces retrouvailles
moi qui n'ai pas "fait" cette langue
je trouve ou retrouve un tas de profs d'espagnol=

NOS PROFS=
Angel Collado (Laperrine)
Sanchez (mon partenaire d'échecs au café alba quand j'avais 10 ans
sa fille Pili en philo avec moi, est-elle prof?)
Ortega (Leclerc) cité par de Haro
NOS COPAINS=
Manuel Rodriguez
Line Collado
de Haro (qui fut ensuite proviseur)

(plus généralement nos bons établissements
ont produit bien des acteurs de l'éducation nationale
souvent revenus à sba comme Ulysse
-sananes et caparros revenus profs à laperrine
-picon commençant sa carrière d'intendance à leclerc
divers pions qu'on retrouve sur les photos
-Pascal et Aliette lhotel à Détrie puis dol de bretagne
-Jacquemay à Bram
j'oubliais Mulet, qui était en 5e avec moi
et que Line Collado a retrouvé en normandie
agrégé d'espagnol et inspecteur
amitiés
jjk

Mulet , patronyme valencien,prononcé [Moulète].
JJ Kessis a oublié de nous dire, avec la modestie qui le caractérise, qu'il était enseignant, aujourd'hui retraité, d'une université parisienne.
Manuel

19/12/2006
"Schouti mat'driblish"
le mot anglais "dribble" qui consiste à éliminer un adversaire et à s'ouvrir la voie vers l'avant est utilisé aussi en Français et donc en Arabe dialectal.
Les espagnols ne l'utilisent jamais. Ils préfèrent puiser dans leur vocabulaire avec le verbe "regatear", marchander.
Comme quoi l'idée de marchander avec quelqu'un c'est un peu le berner.
Mais dans nos faubourgs nous disions tous: Joer che[tché] no [driblés] tanto!( Putain merde !Ne dribble pas tellement!)
Manuel

Oui, la nation inventeuse d'un jeu
donne souvent les verbes des différents "coups"
je suppose que si Elisabeth II joue à la pétanque à Buckingham
Elle doit crier" Fuck, don't balance now, you bastard, tiring or pointing?"
Jean-Jacques

19/12/06
Dans la série "châtiments humiliants", il me revient ceci :lors d'une visite près du Marabout (La kouba que l'on dessinait ensuite), un instituteur de Marceau m'avait puni (oublié le motif) c'était un dérivé du joug romain. On passait au milieu des autres enfants rangés en colonnes parallèles.Chaque enfant devait frapper l'infortuné (moi, ce jour-là) qui passait au milieu. Je me souviens que l'instituteur avait conclu ce passage à tabac par une claque sur la nuque ! Ce type était probablement fou. j'ai oublié son nom, Par contre je garde un souvenir ému de 3 instituteurs(trices) de cette école. (Fieler, Celse et Chuvin)
Henri

On a des souvenirs emus de tous les institeurs (trices)de l'ecole
marceau mme FIELER,CHUVIN,BENAMARA, mr CREMER?BERTHALONG,RABIER,
JIBOU,ONBERT,RIU.Cette ecole etait magnifique je me souviens des kermesses et des noels que preparait mme chuvin AU MILIEU DE LA COUR.
BETA S-B-ABBES.
Benali

oui j'ai vu ça aussi encore en 62
cit151, montlhéry, 62/2A, corps du train pourtant pas féroce
mais les bidasses ne tapaient pas
Jean-Jacques

24/12/2006
Pour ceux qui en connaissent l'air et qui auront envie de le chanter ce soir....sous l'oeil horrifié des petits enfants. Pas tous tout de même!
/Un chant de Noêl , vieux comme le monde, qu'on trouve très rarement dans les manuels scolaires que j'ai appris à la maison bien avant d'étudier l'espagnol au collège.
Arre borriquito! Arre burro arre!
Que mañana es pascua y llegamos tarde.
Arre borriquito. Vamos à Belén!
Que mañana es pascua y al otro también.

Nota: Arre!= Hue!.....pasca= fiesta.....Belén= Bethléem....al otro también= le lendemain aussi.
Manuel

j'avais complètement "zapé" ce chant, je m'en rappelles bien maintenant l'air m'est venu immédiatement et c'est sûr je vais le chanter ce soir, pas en "anglais" mais bien en espagnol.
quel Noël plein de souvenirs depuis que je vous ai découvert....
allez bourriquito vamos a belem ole viva la sambomba y el bourriquito
en préparant le repas je chantonnais la chanson de arre borriquito arre.... il m'est venu une autre en tête est ce que vous pouvez me rappeler les paroles qui étaient à peu près cela :
vamos a la escuela, vamos sin tardar que la escuela es reina de moralidad est ce ca ? mais la suite, ma grand mère me chantait cela quand je ne voulais pas me lever pour aller à l'école.
que de souvenirs merci Manuel cette noche buena pour moi va avoir un retour en arrière de 45 ans, c'est sûr qu'au milieu des rires de mes petits enfants je vais retrouver les miens autour d'un feu de bois.
Adrienne

Et voilà la fille du faubourg maconnais qui arrive !! avec pleins d'étoiles dans les yeux et tant de souvenirs dans son coeur..
il y avait égalment et je dirai en ce qui me concerne puisque j'ai toujours les cassettes des villancicos..la fameuse chanson si douce et belle excusez mon ortographe :
La virgen se sa peïnaaado
entre cortina y cortiiina
Los cabello son dé oooro
El peiné dé plata fiiina
Pero mira como beben los peses en el iro
pero mira como beben por ver a dios nacido
beben y beben y vuerben a beber
los peses en el iro por ver à dios nacer....
voilà je suis andalouse arrivée en 1954 à sidi bel abbes après quelques jours passés chez mon oncle au Bario alto, maman vint s'installer au 11, rue de la Vigne Faubourg maconnais..
et là je réponds au message "appel à témoins" j'espère que d'autre personnes de ce faubourg me feront signe car j'ai lancé une bouteille à la mer dans chaque site destiné aux bélabesiens..
B O N N E E T H E U R E U S E A N N E E
Antonia

Olé! On a retrouvé une Andalouse du Macônnais.
Le villancico que tu nous proposes est toujours à la mode aujourd'hui en Espagne. Il est peut-être le plus apprécié des enfants.
Il est vrai qu'arriver en 1954 à Bel-Abbès, ce n'est pas tout à fait la même chose qu'arriver en 1877 comme mes grands-parents. Il est donc normal que tes villancicos soient plus modernes que nos "Aguilandos".
Parle-nous un peu de ce faubourg Nord de Bel-Abbès.
Bienvenida seas Antonia!
Manuel

Tous ces villancicos, je les écoute en boucle tous les ans au moment des fêtes de fin d'année ce qui fait que ma fille les connais très bien et aujourd'hui c'est ma petite fille de 3ans qui chante "la virgen se esta peinado" c'est merveilleux de pouvoir transmettre, c'est pour cette raison que depuis longtemps j'écris tout ce qui me vient en mémoire que je garde toutes les photos de cette époque afin de transmettre à mes petites filles afin qu'elles se souviennent que leur Nany était une espagnole émigrée par la faute de certains politiciens... et c'est pour cela également que je leur transmet l'amour de l'autre quelque soit sa différence..
Il est exact aussi que mes racines ne sont pas de SBA, ceci n'empêche pas que pour moi les plus belles années de ma vie c'est bien au maconnais que je les ai passées..
Depuis toutes ces années il ne se passe pas une semaine sans que je rêve être la bas toujours enfant étrange n'est-ce pas ? Je me souviens comme si c'était hier, les copines dont je ne sais plus rien d'elles Anne Marie Ruiz, Marie Thérèse Cazorla.. dans la cour où j'habitais il y avait les familles Montésinos, Vidal, Torres, Molina.
Les soirées d'été c'était qu'un vrai régal,lorsque nos mères sortaient les chaises "paillées" pour prendre le frais comme elles disaient, elles parlaient de tout jusque très tard dans la nuit tant la chaleur à l'intérieur des maisons était étouffante. Nous les enfants nous jouions à estourbir les chauves souris qui tournaient autour du réverbère,lorsque nous arrivions à en attraper une c'était génial ! ces petites bêtes étaient si douces au toucher..
Je me souviens aussi de monsieur Forquès (veuf) il était peintre et vivait avec ses deux filles, Paule et Andrée, par la suite il sont rentrés en France bien avant nous.
Il y avait également la famille Férété à mes yeux la famille la plus riche du quartier. sans oublier l'épicerie de monsieur Soto.. je me souviens très bien de tout sauf un petit soucis je ne connaissais pas le nom des rues ce qui parfois me chagrine lorsque je lis certains messages et que je me demande si je résidais près ou loin de cette rue.. Que ce soit sur ce site, celui de Djamila ou Khayi, lorsque je lis tous ces messages qui me rappellent SBA j'en ai toujours les larmes aux yeux...
Alors à vous tous un grand merci du plus profond de mon coeur !!!
et si l'un d'entre vous a des photos de cette jolie rue qu'était la rue de la vigne je ne vous cache pas que je suis preneuse...
Voilà cher Manuel un peu l'histoire de la petite andalouse débarquée à SBA un beau matin d'avril 54
Antonia

Pour Antonia del [Maconé].
Ce que te chantait ta grand-mère était à peu près ceci:
"Vamos a la cama, vamos sin tardar,
Que la escuela es reina y hay que madrugar."
Manuel

Merci Manuel, car ce n'est pas Antonia a qui sa grand mère chantait cette chanson mais à moi et effectivement c'est bien ces paroles que j'ai un peu transformé avec le temps. et bien alors il n'y a que 2 filles et vous les confondez!!!!!
Avez vous l'intégralité de la chanson? je suis preneuse si vous avez toutes les paroles merci encore de tous ces souvenirs
amitiés belabbesiennes ADRIENNE

Mille excuses Adrienne.
Comme j'ai des ennuis avec ma livebox qui fonctionne à mi-temps et me laisse des fois 24h sans ordinateur, je fais mes messages un peu stressé, avant qu"elle ne se remette à clignoter.
Et voila" pos je me suis équivoqué" comme disaient nos mamies.
Manuel

no te disculpe; eso no es nada
muchas gracias para todo
Adriana

Merci Manuel de nous avoir fait revivre la 'Nochebuena ' qui est aussi avant tout la noché del nacimiento !!!!
Le chant de Arré Boriquito a été pour moi le cerise sur la buche de Noêl !!!Ma grandmère et ma mère (90 ans) nous la chantaient au son de la sambomba !!!Encore aujourdhui elle la chante à ses arrières petits- enfants .Nous avions une culture et des traditions hibériques de nos ancêtres qui se sont estompées avec l'histoire de notre tragédie .Nous sommes arrivés avec tout cela dans nos valises, dispersés aux quatres coins du monde ils nous a fallu apprendre de nouvelles traditions !!! mais la notre resteras toujours au fond de notre coeur !!!Nos contes de Noêl se sont ceux que nous avons vécus dans la France de notre enfance !!!
J'arrête là car les larmes me viennent doucement en pensant à nos oêl de làbàs !!! Joyeux Noêl à tous !!!
JPH



23/12/2006
Joyeux Noël à tous les participants au site et au forum et à nos lecteurs Belabésiens.
Mais n'oubliez pas la Nochebuena et si la Zambomba n'est déjà plus à la mode, vengez -vous sur le Turrón.
Amitiés
Manuel

Feliz Navidad tambien, a tous et bien sûr le turron fera partie de notre noche buena tout comme les fruits secs, les oranges, la sambomba peut se fabriquer avec une boîte de conserve une peau tendue et un roseau mais bon comme vous dîtes c'est démodé, alors je vais demander à mon époux de jouer de son instrument de musique (la batterie) ça va faire un peu plus de bruit mais il y aura toujours l'ambiance.un feu de cheminée, une petite chaise basse les petits assis par terre prês de l'âtre et voilà on va se croire "comme là bas dis"....
BONNES FETES A TOUS
Adrienne

23/12/2006
La famille s'agrandissant et la course à la consommation ayant atteint des proportions déraisonnables, depuis quelques années, nous avons instauré pour le réveillon de Noël "les cadeaux jolata". Un jeu où petits et grands peuvent s'amuser. Voici la recette.
Constituer un lot de cadeaux très bon marché et si possible amusants, phase qui nécéssite de l'imagination. Les emballer de façon amusante, trompeuse ou insolite etc...
Choisir ou imaginer un jeu pour désigner un maître de cérémonie.
Ce dernier distribue les cadeaux soit en demandant à l'assistance "pour qui celui-là ? soit en instaurant un jeu pour les distribuer.
Les cadeaux sont ouverts : c'est la phase de découverte, commentaires et de franche rigolade.
Un vote final est organisé pour élire le cadeau le plus jolata. A vous d'imaginer la façon de faire traîner cette étape.
L'heureux élu est récompensé par un cadeau surprise plus substantiel(attention aux ex aequo, penser aux modalités du vote)
Pour ma part, j'avoue que je n'oublierai pas la première fois ou il a fallu expliquer à l'assemblée composée en majorité de métropolitains le mot Jolata. j'avoue que je ne m'attendais pas à voir ressurgir avec succés ce mot coloré de notre jeunesse.
(A Bel Abbès, nous avons eu pendant un an un prof d'espagnol qui ne pouvait pa prononcer la jota. Dans la famille, tout le monde connait et prononce maintenant la jota)
Evidemment, le jeu de la jolata ne remplace pas les cadeaux aux enfants qui croient encore au père-Noël
Henri

Alors en voilà une bonne idée, "jolata" veut bien dire ce que ça veut dire et l'idée d'Henri est super je l'ai donc instauré aussi à la maison et j'ai expliqué ce que voulait dire "jolata" déjà pour la prononciation ça a été du délire (car mariée à un patos tous mes invités étaient bien sûr des métropolitains de pure souche)mais ça ne me gène guère au contraire j'accentue toujours un peu. Donc petits et grands se sont bien amusés les cadeaux pas toujours à la hauteur mais je ferais mieux l'année prochaine.
Merci pour l'idée.
Adrienne

Bonjour
Adrienne a raison de mettre un peu le "feu à la barraque" car ça somnolait. Elle qui est notre unique représente de la gente féminine.
Comme le rappelait Henri, tous les Bel-Abbésiens sont les bienvenus dans notre site et forum. Si ce qui s'y raconte les intéresse bien sûr.
Quant aux thèmes ou sujets divers abordés , tout ce qui contribue à nous rappeler des souvenirs, a tout à fait sa place. Le collège Leclerc est un thème parmi tant d'autres.
P ar exemple,Henri a eu la bonne idée de nous ressortir le terme" jolata", camelote , objet de peu de valeur.Cela nous fait sourire et nous amuse.Il y avait aussi le mot arabe "haraka"et même "haraka supérieure"
" Jolata" vient de "hojalata", le fer blanc qui comme chacun sait n'est pas un métal précieux.
Manuel

sur les prononciations
-à dix ans je jouais aux echecs avec M. Sanchez au café Alba. Ce réfugié républicain prof d'espagnol etait un des rares dans le secteur
à prononcer la zeta à la castillane (en zozotant). J'ai une amie prof d'italien quoique d'origine tridentine (par la normandie) elle était incapable de rouler les "r"
chaque année à Marseille elle demandait un élève sachant le faire, il le faisait et elle disait "voilà, faites comme ça, moi je ne sais pas"
amitiés
jjk

22/12/2006
c'est vrai que la ségrégation était organisée et quasi-totale de notre temps
c'était vraiment la méditerranée les déambulations du "boulevard" étaient par groupes unisexes
et les profs assortis à quelques exceptions près (une ou deux dames , musique, "miss pocket" en sc nat lap)
les rares "amoureux" se retrouvaient à la piscine les classes n'étaient mixtes que peu et par nécessité
les terminales, ou quelques sections rares ("C", latin) comme le dit henri les rares filles entraînaient de l'agitation
meme en fac d'alger, les cités univ (ben aknoun) étaient unisexe ou par pavillons distants avec intervisite interdite ("article 13")
(même à paris, on dit que cela déclencha 68) je me souviens d'une fois à la cantine de ben aknoun
deux filles s'étaient risquées à la porte un quart d'heure de hurlements ont suivi, avec bruits de vaisselle c'était vraiment la brousse
amitiés
JJK

25/12/2006
Nous nous retrouvons tous en famille et nous essayons d'entretenir les traditions et coutumes ..autant que faire se peut.
Heureux les Français Basques, Alsaciens, Corse, Auvergnat,Bretons , Provincaux..etc qui peuvent revenir en ces jours de fête dans leur terroir ,revoir leurs amis,se retremper dans les coutumes, reparler leur langue ou dialecte régionaux.Ils en ont de la chance!
Français sans province de rattachement,trop dispersés, et bien que fiers de nos origines,nous nous "diluons" inexorablement dans l'ensemble hexagonal.
Oui! nous vivons chaque année ce petit drame. Nos enfants un peu moins, conjoint oblige. Quant à nos petits-enfants.... Dios dirá.???
Continuons donc de témoigner!
Manuel

22/12/2006
comme le dit henri la plupart des gens de leclerc ont fait terminale à Laperrine avec mon papa
il n'y avait pas en effet de terminales à leclerc sauf une science-ex à la fin je ne sais pas s'il y en a eu ailleurs, des terminales (college de filles? sonis? fenelon?)
pour laperrine et autres je recommande le site photo-de-classe.com le plus gratuit, le moins embêtant on en est à 32 photos pour lap, beaucoup mises par moi
(si vous en avez d'autres envoyez-les à eux ou a moi merci) et aussi le site oranais danmarlou
je me réponds=il y a eu au moins une terminale chez les filles, elle est meme sur ce site date=?; prof philo=borely
amitiés
jjk

La photo de terminale philo est celle de l'année scolaire 59-60. La création d'une terminale philo au Lycée "Saint-Exupery" (???) de JF remonterait aux années 55-56. je n'ai pas plus de précisions. c'est une estimation : l'ex élève philosophe que je connais n'a pas internet. je tâcherai d'en savoir plus. Donc après cette date,seules les scientifiques allaient à Laperrine.
Henri

oui j'ai vu une photo de philo college filles 56,
dans l'album de gandini je crois
par ailleurs pas de C chez les filles,
line collado vint à laperrine pour ça
j'ai eu des filles dès la seconde dans mes classes AB
je trouve aussi=
-des classes primaires à laperrine et fenelon, et sonis(7e)
-des modernes à laperrine , au moins une 1ere en 54
JJK

23/12/2006
les potaches du lycee leclerc, se faisaient un devoir de decompter, le
temps restant avant les vacances, par marquage en tous endroits à la
craie, le sigle
tgn 45jours
puis tgn 44jours, etc
tgp pour paques, tggv pour grandes vacances!!!!
joyeux noel!!!
jp

eh oui c'est comme la "quille" des bidasses!
ils étaient un peu captifs eux aussi
à propos, les linguistes!
je crois que le sens potache=pensionnaire
est un "bel-abbesisme"
en "métropolitain" ça veut dire simplement collégien
JJK

"ils" ont bien inventé "poser problème" moi, je ne connaissais que "poser
culotte" Et puis je croyais que c'était TGV (tangente vacances) et je me disais : ben
nous on l'a inventé avant eux ! Et puis je crois bien que "potache" est le sens premier du mot "interne" .
Avec tous les bouillons ingurgités...Il y aura bien un linguiste pour nous éclairer.
JP

Tg signifiant tangente cf. l'expression "prendre la tangente"
Manuel

L'étymologie de potache (1840) n'est pas certaine. Il pourrait être une abréviation de pot à chien, qui est soit une sorte de chapeau porté par les collégiens, soit une insulte. Ou bien être une déformation de potagiste, "nouveau pensionnaire" qui partage le potage, ou encore un dérivé direct de pot (au sens de "cantine d'un collège").
Ne se disait au départ que des élèves internes.

Le Robert donne une précision surprenante sur l'origine du mot "potache".
Ce terme, né au milieu du 19ème siècle, tirerait son étymologie d'un
chapeau assez original que seuls les collégiens portaient à l'époque et
qu'on appelait alors "pot-de-chien". Ce même chapeau fut même par la
suite, dévolu aux malheureux cancres condamnés au petit coin. Le
chapeau d'âne en quelque sorte. Mais là, nous risquons de toucher un
sujet subversif que je me garderais bien d'aborder.
Joyeux Noël à tous.
Antoine

24/12/2006
l’histoire toujours écrite par les vainqueurs ne nous a pas épargnee!!!!
la foudre a deracine cet arbre pieds noirs au point de vouloir l’abattre!!
et bien non, la replantation et les nouvelles pousses sont plus solides et plus belles!!
de cette societe destructuree est nee une élite defiant toutes statistiques !!!( politique 33°/°) ,economique, culturelle, j en passe et des meileures!!
naturlich, les pieds noirs vehiculent un patrimoine genetique d’ancêtres de grande valeur y compris dans leur modestie!!
voila notre revanche !!! et notre reponse!!
ces ancêtres doivent etre fiers la haut!!

oui c'est sûr on a fait des trucs, il faudrait voir cela dans les divers secteurs d'activité
pour les bel-abbésiens "ed. nationale"qui sont restés toute leur vie à l'école comme moi enseignants ou administratifs
(je suis parti à bac+48 environ) voyez le sujet "profs d'espagnol etc" ci dessous et l'enrichir au besoin
JJK


25/12/2006
Bonjour à tous, je découvre le forum aujourd'hui.
Je lis qu'Adrienne est en pleine forme. C'est bien.
Nous habitions rue de la Fontaine Romaine.
Pour ce premier message, et puisque l'on est dans une serie chanson, qui peut rappeler les paroles que nous chantions le 1er janvier : Bonne année, Bonne santé, la paille au ''cul '' pour toute l'année etc... avant de recevoir bonbons ou petite pièce.
Meilleurs voeux à tous avec plein de souvenirs de chez nous.
JPR

Bonjour Jean Pierre
Pourrais-tu nous dire où tu habitais, Rue de la fontaine romaine.
Côté sud? côté nord? patio des Hernandez et Pastor ou patio Cerdan, Montero....etc Quel âge as-tu?
Je vois que tu n'as pas perdu de temps pour nous ressortir des classiques de Nouvel An. C'est ce que nous attendons de tout le monde.
je rebondis donc avec: "Bonne année, bonne santé, ouvre - moi ton porte-monnaie" et même"ton portamoné".
"Salud y pesetas y fuerza en la bragueta".
En valencien. Les hommes seuls se le permettaient:
"Salut y força al canut!"
el canut= canuto en castillan, un morceau de roseau à qui on souhaite ici une éternelle vigueur.
Il doit y en avoir d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit.
Manuel

Bonjour Manuel,
J'habitais an n°5, entre les deux patios, en face des bains douches et de l'école maternelle.Voisins: Garcia, Brotons, Lloris, Anton, Cazorla, Perret...
J'ai 60 ans, 4 fréres et une soeur.
Elève de L'école Marceau ( qui se souvient de Mr Rabier, génial instituteur)et de Leclerc.
Mon père, que je vais appeler après ce message, travaillé a la Sncfa et a été joueur et dirigeant de l'ASBA.
Pour ce qui est des classiques, un petit rappel à l'adresse des jeunes filles qui voulaient jouer à la demoiselle :
Holà, no té pongas los zapatos de vernis, qué los vas ensouciar de bagali, titata...(air de samba)
A bientôt
Jean-Pierre

Bonjour JP!
Je revois bien les bains-douches et son gérant Mr Capelet, avec sa casquette ,dont je connaissais bien le fils, Aimé; le lavoir, le fleuriste Picot ou Pico mais pas l'école maternelle
Je me souviens bien de la cour de l’école Marceau (année 58-59) . J’ai connu Mr Rabier. Il avait sa classe à côté de celle de Mlle Chuvin.Il y avait aussi Nicolas, Riu, Ombert, Fieller, Cascales, Berthalon,Dahlen, Kremer , Mme Bénamara et Gibou comme directeur.
A propos des paroles que tu évoques( Mari! No te pongas los zapatos de" vernis "), elles se chantaient sur l’air d’une chanson des Caraïbes « El cucurucho de maní ».( maní=cacahuete dans les caraíbes)
C’est le manicero, marchand de cacahuètes, qui la chantait dans les rues pour attirer l'attention des clients.:
"Maniiiiiii! Maniiiii!
Caserita no te acuestes a dormir
Sin comerte un cucurucho de maní.
La la la! La la la la!»
C'était un air de samba lente, plutôt rumba.
Nous avons inventé ensuite des paroles tout en gardant l’air de cette chanson.
Je retrouve avec plaisir le mot bien de chez nous ,« bagali », la boue. On entendait aussi « engalifarse » ou « embagalifarse », se remplir de boue.
Manuel

je vois que J. Pierre découvre ce site hum..........
je pense que tout le monde a passé de bonnes fêtes de Noêl
avec tout leur petit monde, et l'émerveillement des petits enfants.
vacances pour l'instant donc profitons en
Pour la chanson moi je ne me souviens pas de ces paroles
nous on chantait bonne année bonne santé la paille au nez pour toute l'année... c'est pas ça ? et bien désolée.
HASTA LA VISTA
Adrienne

25/12/2006
Quoique élève de laperrine et fils de prof de laperrine, j'ai des souvenirs de leclerc, "collège moderne" à l'époque
d'abord, lorsque mon père est revenu de l'armée en 44, nous étions quasi sdf, des amis nous ont hébergé rue montagnac je crois
puis on a logé dans un dortoir desaffecté au 2e etage du collège grand mais spartiate,
avec batterie de robinets sur lavabo collectif. c'était sur l'arrière je crois, il y avait un jardin en bas, pendant un an peut-être, j'étais en 6e
le principal s'appelait Salvat je crois, il avait des fillettes jumelles marrantes. Plus tard j'ai connu legrand qui était économe du collège
tres sympa, il nous a amenés à la pêche : rascasses, poulpes avec ses enfants vers 54 sur le port d'Arzew qui était petit et charmant à l'époque
merveilleux souvenir
JJK

26/12/2006
puisqu'on en est aux chansons "hispaniques"
à la cité universitaire de ben aknoun les "constantinois" chantaient avec défi:
"à philippeville au moins,
il y a le pont romain,
à constantine y'a le pont suspendu...
************* "
et les "oraniens" répliquaient:
"la novia, la novia ... de pepe,
*******y pepe, rabioso, le dice:
*******"
il s'agit de chansons d'étudiants
et c'est ici un site bien élevé
je mets donc des étoiles
à la place des passages peu convenables
amitiés
JJK

28/12/2006
Nous aimerions voir apparaître sur notre forum des Bel-Abbésiens natifs des quartiers Est de la ville, désespérément absents.
Je pense bien sûr "au Mamelon", à la gare de l'Etat, la cité Montplaisir .
Gambetta, Le Mâconnais, le Barrio alto nous manquent beaucoup également.
Le centre ville n'est pas écarté, est-il besoin de la rappeler.. Mais.....il appartient à tout le monde.
Qu'on se le dise!
Manuel

Présente ! Je suis née rue Beaumarchais .Fille PONS , j'ai fréquenté l'école des Trinitaires(Maternelle),le Lycée Laperrine(élémentaire),le collège et le lycée de Jeunes Filles .
Actuellement à la retraite , mes pensées parcourent fréquemment les rues du Mamelon , la Place Carnot ...
Jeannine

Ils sont là, ceux du Mamelon! Je suis né rue Lazare Carnot, en 1951, j'ai fréquenté l'école Eugène Etienne,( détruite aux dernières nouvelles) j'ai fait parvenir une photo de classe de 1959, qui n'apparaît plus sur le site, j'ai aussi fréquenté le collège Leclerc, année scolaire 1962/1963.
A bientôt.
Paul

mais moi je suis native de ces quartiers là je suis née rue Descartes qui se trouvait à la gare de l'état c'est l'avenue Fallières qui nous séparait, d'ailleurs Raymond Galipienso est aussi de la gare de l'état et c'est grâce à Mekerra que j'ai retrouvé une amie d'enfance pas vue depuis 45 ans, la soeur de Raymond, le nom de famille m'a interpellé et je l'ai interrogé, voilà ce Noël a été exceptionnel grâce à tout cela.
J'allais à l'école Molière et ensuite au Collège Moderne de jeunes filles, vous avez fait pas mal de choses entre garçons au lycée Laperrine et nous entre filles on ne donnait pas notre part au chien loin de là.
donc l'appel à témoins a été concluant???? j'ai honte je suis la seule fille......
Adrienne

Bonjour à tous les Bel-abbésiens
Je me décide à intervenir pour répondre à Manuel. Même si je suis un pur produit de la calle del sol ( de par mes grands parents Galipienso et Lopez ) j'ai habité plusieurs endroits à SBA: je suis né rue des Pyramides ( touchant la Place carnot ) et j'ai donc été scolarisé dans une école du centre ville. J'ai habité ensuite la rue du Dépôt ( après le passage à niveau et la gare ).
J'ai habité longtemps la rue Elysée Reclus ( au faubourg Thiers, à 200m de la Mekerra ). Puis la Gare de l'Etat car mon père était cheminot. Juste avant de quitter le pays, j'ai habité la rue du soleil ( chez ma grand mère Lopez ). Cela m'a permis de connaître un peu tous ces quartiers. Mais les meilleurs souvenirs sont ceux du faubourg Thiers ( écoles, jardin, rivière... ) et de la rue du soleil ( une rue très vivante et très colorée où on rencontrait tant d'"Hispanophones" comme dit Manuel, et donc les origines et les coutumes de ma famille.J'en profite pour féliciter Henri pour son site, un point de rencontre vraiment sympa, et Adrienne pour sa "pêche"! Bonne année 2007 à tous.
Raymond

28/12/2006
Quand j'étais gamin, une dizaine d'années, je me souviens qu'un garde champêtre, en tenue avec képis , passait dans les rues du quartier. Il faisait une pause tous les cents mètres environ , il déposait son vélo le long d'un mur, empoignait son clairon et en jouait durant quelques instants.
Tous les enfants sortaient des maisons, des patios, comme une volée de moineaux et et accouraient aux nouvelles.Ils étaient toujours les premiers arrivés .
C'était l'annonce d'une coupure de courant , une coupure d'eau ou un avis quelconque émanant de la mairie.
Curieux, nous escortions ce préposé à l'information directe, pendant un ou deux arrêts encore. C'était l'attraction dans la calle del sol.
Ce monsieur que tout le monde connaissait bien, c'était Mr Parra. Il habitait le patio, rasé depuis pour laisser place à l'actuelle mosquée.
Quelquefois le dimanche matin, voulant arrondir ses fins de mois, il reprenait du service , la tenue et le képis en moins, et faisait de la pub pour un commerçant du faubourg.
Ça donnait à peu près ceci: "Avis à la population!
Aujourd'hui chez Mr Jacques( le boucher) vous avez ........et il énumérait les promotions en boucherie et leur prix, défiant toute concurrence. Il terminait toujours son annonce par le rituel" Qu'on se le dise!"
Je me souviens maintenant que les enfants moqueurs reprenaient en choeur, après le mot "avis", ces paroles:
"Avis! Arroz con perdiz!
la carne pa mí,
los huesos pa ti!"
C'était une rime facile comme d'habitude, mais cela nous amusait toujours.
Manuel

Dans notre faubourg, c'était un "algérien" qui faisait office de garde champêtre, il claironnait et il sillonnait le Barrio Alto; la cité Perret,et le Mâconnais.
Je n'ai plus en tête son nom, mais il fut élu Adjoint au Maire et je crois même que son fils en France était un repésentant des Harkis.
il devait habiter près du marché couvert; glacis Nord.
René

29/12/2006
Comme beaucoup d'entre nous j'attends de voir le docu tourné sur "la véritable histoire des PN " en 3 parties total 160 mn.
1)les années romantiques 2) les années dramatiques 3) les années mélancoliques
J'ai donc envoyé un mail à FR3 Aquitaine ( dont je dépends )qui m'a aimablement donné les jours de passage du film sur son antenne:
les 13 - 20 et 27 janvier 2007. N'hésitez pas vous aussi à contacter FR3 si ce film vous intéresse..
Raymond

31/12/2006
Meilleurs voeux et bonne année à tous les "abonnés" du site, partiulièrement à l'initiateur Henri Lavina.
Amicalement.
Paul.

Bonne année bonne santé la paille....
Meilleur voeux à tous
Geo

tous mes voeux à toi et à henri et à tous
je vous fais la bise de minuit
un tout petit peu en avance
felizes pascuas!
JJK

Meilleurs voeux, bonne année a tous avec plein de reves et de souvenirs agréables de SBA.
JPR

Meilleurs voeux pour 2007 à tous les pn et en particulier à tous les belabbesiens, santé, tendresse amour et surtout retrouvailles que vous puissiez retrouver vos 15 ans vos 20 ans etc....
à bientôt sur ce site je viendrai de temps en temps mettre mon grain de sel............. comme toutes les femmes dis!!!!!!!
bisous à tous
Adrienne

2/1/2007
nous étions solidement "encadrés" autrefois, cependant nous avions des activités non-scolaires souvent élaborées.
Nos parents en avaient fait de belles aussi et nous les racontaient en me limitant au clandestin discret (pas les chahuts)
je commence ici une liste:
JEUX
-morpion (salut andré thiedey, champion de ma classe)
-petits carrés, course auto sur papier, bataille navale
AUTRES
-polichinelles collés au plafond
(ancestral - j'ai un texte de mon père, comme élève, là-dessus)
-election de miss philo par petits papiers
-les mouches, omniprésentes
-décompte des tics verbaux des profs
("n'est-ce pas", etc)
-caricatures
-textes satiriques (mon père, comme élève, là aussi)
etc... à vous
JJK

2/1/2007
Tout en rappelant le respect dû à ce brave Monsieur Bruschini, notre prof
de sciences, je ne résiste pas à citer la phrase qui le rendit célèbre
lorsqu'un certain matin, en réaction à notre trop vif empressement à quitter
sa classe au tintement de la cloche annonçant le fin des cours, il s'était
écrié noblement :" Où allez vous comme ça ? restez assis, sachez qu'il n'y
a qu'une seule cloche ici, c'est moi ! "
On n'avait pas osé le contredire.

"brusquin" est un de ces profs "oecuméniques" qui ont pratiqué plusieurs établissements (au moins Leclerc et Laperrine)
Bérard, lui, a fait sonis Leclerc et Laperrine, il est sur toutes les photos avec ses grosses lunettes et son air renfrogné)
Chez nous aussi brusquin était réputé avoir dit ça pour la cloche. Je me souviens d'un jour où il a attaché une cordelette
à une patère et puis il a agité l'autre bout verticalement
et il nous a dit, j'étais là: "voilà, c'est une sinusoïde
vous ne fichez rien de toute façon vous ne méritez pas mieux comme expériences de cours"
à propos d'expériences de cours , on n'en avait pas, ni TP pourtant il y avait un garçon de labo
Cependant un jours nous arrivons chez Soulès devant lui la large paillasse était couverte de manips variées
ça tournait, clignotait et barbotait dans tous les coins... c'était le jour de l'inspecteur
JJK

En sc nat vers 51 il y avait un prof nommé saumade méridional fort gentil ses classes étaient une joyeuse pagaille bon enfant
c'est bien simple, les filles jetaient leurs chaussettes à travers la classe lors des cours sur "les nerfs"
il nous expliquait que ceux-ci avaient une gaine isolante "le Manchon de myéline"
- il disait my-é-line cela déclenchait une forte et longue hilarité que, métropolitain, il n'a jamais comprise
car à ces mots les élèves pensaient à un personnage alors notoire d'un bout à l'autre de l'algérie
(aide : il ne s'appelait pas Myéline)
JJK

Oui, l'histoire de la cloche de "Bruschin" est restée célèbre.
Mr Berard a navigué dans tous les établissements. C'est vrai!
C'était un plaisantin . Avec mon copain de table on s'amusait à compter les" vous comprenez!" qu'il ne cessait de répéter pour ponctuer ses phrases.
Il nous disait: "les gens qui me voient arriver au collège, avec mon sac en bandoulière et boitant bas ont le choix pour me surnommer: 6...4, 6....4 ou bien, le vendeur de loterie....Et il riait aux éclats.
Hackem le prof de Physique chimie de laperrine répétait sans cesse: Parconsquent!( Par conséquent).
Pastorell, lui, lorsqu'il surprenait un élève pris de fou rire lui disait:" Un bon conseil X, un conseil d'ami, avant que je ne te brise l'échine, la prochaine fois , change de place!"
Manuel

2/1/2007
Notre professeur d anglais M. CARASCO, d origine espagnole, véritable maitre, prenait rapidement l ascendant psychologique sur sa classe par des airs faussement sévères.
Ce seuil franchi, il aimait narrer ses aventures de guerre dans la R A F !!
Souvent pour bien marquer sa désapprobation d un devoir, il sanctionnait par une « roulica « ( un zéro), et gare à la bicyclette ( deux zéros) !!
souvent aussi pour nous détendre il associait une note à un nom ( mazeau 6)
il emportait, néanmoins, toute notre admiration et notre affection !!
JPA

3/1/2007
Qui doit-on considérer comme fondateur de Sidi-Bel-Abbès ? Les ingénieurs de la Légion , "commission Prudon", ont dessiné la ville, ça c'est sûr (Mais on la trouve dans la littérature sur SBA orthographiée Proudon ou Prud'hon). Le décret de Napoléon le petit existe, pas de problème. Mais au tout début, le général Mellinet qui a fondé la ville (voir page histoire du site) semble être passé à la trappe de l'histoire. Mellinet était franc-maçon, ceci explique-t'il celà ? Qui a des documents sur ce sujet?
Henri

En 1835,a lieu la première expédition du Maréchal CLAUZEL contre les Béni-Ameurs.Après la prise de Mascara et de Tlemcen par les troupes et le traité de la Tafna en 1837, l'Etat major songea à créer des points d'appui et de ravitaillement pour les colonnes expéditionnaires.Gites d'étape en 1840, les installations du poste construites à proximité de la Kouba du Marabout par les soldats du Général Bedeau, durent être fortifiées pour contenir la puissante et turbulente confédération des Béni-Ameurs.Elles devinrent une redoute en 1843.Les occupants de ce fort, Légionnaires et Chasseurs, sévèrement éprouvés par la fièvre paludéenne, s'efforcèrent d'assainir le pays en draînant vers la MEKERRA les eaux croupissantes des marais.A la demande du Maréchal BUGEAUD et du Général LAMORICIERE une ordonance royale érigea le poste militaire en ville en 1847.L'année suivante fut instituée une commission présidée par le Capitaine PRUDON et chargée d'élaborer le plan de la ville.L'achèvement de la ville fut poursuivie par l'armée jusqu'en 1856.A cette date l'autonomie est donnée à la commune et un administrateur civil , désigné par l'autorité préfectorale est placé à la t^te de la ville.C'est à partir de 1882 que la désignation des maires et des adjoints fut attribuée aux conseillers municipaux élus.
JMM

Merci, on avance. Clauzel, c'est le père de la Redoute et du travail préparatoire sur le terrain, quant à la ville proprement dite, hiérarchie oblige, ce serait donc le père Bugeaud(et ses conseillers probablement) qui aurait eu cette idée géniale de la créer, Mellinet qui s'attribue cette paternité, n'aurait donc fait qu'appliquer les ordres. Et ensuite, Prudon aurait fait travailler ses meninges et ses cartographes. Cela vous semble correct ?
Henri

OK Henri les recherches sont reparties de plus belle.......
je vais aller consulter la bibliothèque de Lyon elle a des ouvrages très anciens peut être..... ou peut être pas .....
Adrienne

Merci Adrienne, mais le feuilleton continue car... si l'on fait une recherche sur http://gallica.bnf.fr. Dans le livre de Narcisse Faucon "le livre d'or de l'Algérie", on s'aperçoit qu'il attribue à Bugeaud (voir Bugeaud) de nombreuses créations de villes et villages d'Algérie mais makache SBA. Et si l'on regarde à Mellinet, Narcisse dit qu'il a fondé SBA et il donne sa source Dictionnaire des contemporains, historique de la légion étrangère,, archives militaires, ce qui n'est pas rien... Fichtre !
Henri

Oui Henri résumé plus que correct c'est bien à la demande du Maréchal Bugeaud Duc d'Isly et du général Lamoricière qu'une ordonnance royale érigea le poste militaire en ville et ce fut le Capitaine du Génie Prudon qui fut chargé d'élaborer le plan de la ville. Donc effectivement n'ayant trouvé aucune trace de MELLINET
sur tous les écrits concernant la création de notre belle ville, quelqu'un a attribué cette paternité à tort. Sauf plus amples recherches.
Adrienne

"Cahiers du centenaire de l'Algérie" Tome 4
Les grands soldats de l'Algérie par le Général Paul AZAN
...c'est La Moricière qui a fondé SBA (été 1843)
......à suivre
Geo

Bien joué Georges, (le site de Garcia est super) donc pour l'instant deux sources différentes et deux fondateurs de SBA, le père Bugeaud semble hors-course mais il a peut-être des ressources, sait-on jamais. En tous cas, Prudon le dessinateur est toujours là. Ah, ces artistes !
Henri

Merci Adrienne, on va peut-être arrêter le melo-mellinet et laisser "trampouiller" ce beau monde un petit peu dans la mekerra, le temps de lire à tête reposée les mille et une pages du web

et bien on retrouve toujours le même triangle Lamoricière/Bugeaud/Prudon à savoir : les 1ers légionnaires arrivent en 1843, le général Bedeau ordonne la construction d'une redoute. 2 ans plus tard la tribu des Beni Ameur s'empare "presque" de cette redoute, le général Lamoricière qui commande Oran adresse un mémoire au Maréchal BUGEAUD et propose de créer, dans le site de SBA un grand centre de population (bien sûr aussi parce que cet endroit réunit des avantages géographiques et stratégiques qui lui conviennent)en 1847 une ordonnance royale décide que le poste militaire de SBA doit être érigé en ville. En 1848, une commission présidée par le Capitaine PRUDON est chargée d'élaborer le plan de la nouvelle cité. et voilà à nouveau le triangle se referme...... mais comme dit Henri makache MELLINET!!!!! on continue ?
Adrienne

J’ai fait des recherches hier soir y compris sur mes bouquins d'histoire et je n'ai trouvé aucune trace de Mellinet fondateur de SBA, par contre j'ai trouvé exactement les mêmes renseignements que Jean Michel (mais il m'a pris de vitesse en se levant pour tôt que moi....) effectivement Mellinet était quelqu'un qui devait peser lourd dans la politique car un grand militaire accumulant les campagnes, les blessures, les médailles. mais je continue à chercher
bonne journée à tous.
Adrienne

bonjour Henri,
dans les renseignements que j'ai concernant la création de SIDI BEL ABBES, il n'est jamais question du général MELINET, mais du capitaine de génie PRUDON qui dessina la ville, elle fut construire sur les rives de la Mekerra, plan stratégique pour les militaires. elle eut plusieurs nom avant de devenir SIDI BEL ABBES. Mais je vais faire des recherches pour voir si je trouve quelque chose d'autre.
amitiés belabbesiennes
Adrienne

Merci Adrienne, le problème me semble être : qui a donné l'ordre à la commission Prudon de se mettre au travail en 1848. Est-ce le colonel Mellinet qui était à la tête de la redoute depuis 1846 ? Et qui aurait suggéré à Louis-Philippe son ordonnance de 1847 ? N'étant pas historien, ces questions sont assez floues pour moi mais je pense que ça vaut le coup de creuser un peu...
Henri

C'est une recherche intéressante que nous propose là henri. J'ai un peu "surfé" , avec précaution
tout n'est pas sûr en histoire, ni sur le net en tout cas deux personnages intéressants ayant chacun sa rue à bel abbès et son village dans le bled
plus un bateau 3-mâts et une caserne à Nantes pour Mellinet. Ils méritent chacun des compléments et des compliments
JJK

LAMORICIERE
un autre acteur important de notre problème nantais lui aussi!!!
comm. division oran, il aurait fait un long rapport à bugeaud
préconisant la création de la ville de SBA
sans doute à la suite de l'attaque grave du poste
défendu pas les malades (les valides étaient en expédition)
une vie intéressante echecs et succès dans la conquète pour finir reçoit la reddition d'abdelkader
député puis min. guerre de la 2e republique vers 1850 s'oppose au coup d'etat, s'exile commande l'armée du pape
mis en deroute par les piémontais. voila
jjk

mellinet est bien documenté, né 1798
famille de notables nantais
sa mère s'appelle malassis
editeurs imprimeurs, maison mellinet-malassis des 1820
-des parents?
jjk

je n'ai pas trouvé grand chose sur prudon
(suite de sa carrière?)
cependant je peux attester ceci=
j'habitais rue prudon (au 14), et canton aussi (au 16)
par ailleurs il y a un village de ce nom
et il a construit d'autres agglomérations
jjk

Merci Kessis. Sur Mekerra's, page histoire, en cliquant sur Mellinet, on découvre peint par Degas, son portrait en compagnie du grand rabbin. Or Degas était un antisémite notoire. C'est ce détail qui me laisse penser que ce Mellinet devait être à l'époque un personnage assez fort pour convaincre le peintre ,au caractère irrascible, de faire cette association picturale. En extrapolant cette force supposée de Mellinet, on peut imaginer qu'il ne s'est pas contenté de jouer les figurants à SBA...à creuser donc.
Henri

Je m'y connais moins que toi en peintres, bien sûr. Je ne savais donc pas que Degas, avec ses petites danseuses , était antisémite (et irascible!).
Dans ce cas, il y a une autre possibilité : qu'il ait voulu "symboliser" par cette peinture du grand maître et du grand rabbin côte à côte, le fameux "complot judéo-maçonnique" auquel il croyait sûrement.
Intéressant en tout cas....
amitiés
jjk

Il est sûr que Mellinet a dû avoir beaucoup de poids sur le plan politique sous Napoléon III. Le 15 mars 1846 il est devenu Colonel du 1er Régiment de la Légion; et le 1er janvier 1848 Commandant de la subdivision de SBA; avant d'être nommé général de brigade le 02 décembre 1850. En temps que militaire il a collectionné les campagnes ( France-Espagne-Afrique-Orient-Italie-Allemagne ), les blessures, et les médailles ( tout un sac! )y compris la médaille de St Hélène. Il a été aussi le Grand Maître du Grand Orient de France et il a même a créé un froid avec les Américains au sujet de la Louisiane...Mais a-t-il fondé notre bonne ville de SBA?...
Raymond

Saviez-vous que le premier nom de Bel-Abbès fut Biscuit-ville, puis, en 1859, Bel-Abbès-Napoléon ?
Pour vous en convaincre, voyez le site :
 HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidi-Bel-Abb%C3%A8s" http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidi-Bel-Abb%C3%A8s
Andre

4/1/2007
Voilà depuis toujours j'ai entendu dire que l'expression "pied noir" venait des colons qui travaillaient avec des bottes noires, j'ai trouvé une autre explication en 1840 les légionnaires étaient très éprouvés par le paludisme et ils entreprirent d'assainir la région en drainant la Mékerra pour ce faire ils étaient chaussés de cuissardes noires d'où l'expression. à vous..................
Adrienne

Autre origine ????
les premiers films de cow boys et d indiens à casablanca ont fait fureur!! ....chaque quartier s affublait de nom de tribu ( les sioux ,etc) , un quartier avait choisi (les pieds noirs).
vers 56 l express et jean louis ss) utilisera ce surnom pejorativement !!!
ca vaut ce que ca vaut !!!
jp

oui j'ai entendu parler d'une origine du mot au maroc
à la cité universitaire de ben aknoun
il y avait des étudiants du maroc
on les appelait cependant "les marocains"
ils étaient entre eux et plus aisés que nous
JJK

au hasard du surf je trouve ceci, sans garantie=
""Les gens nés dans le pays n'étaient pas encore des Pieds Noirs. Ils s'étaient attribués, pour se distinguer des nouveaux débarqués de nom de " margaillons ". Un margaillon en jargon pataouète est un palmier nain qui pousse un peu partout, qui peut vivre des mois sans eau et qui ne se laisse arracher qu'avec beaucoup de difficultés ; il était pour eux un symbole d'endurance et de résistance.""
JJK

"Margallón" n'est pas un mot pataouète mais un mot espagnol repris en Algérie, qui signifie en effet, palmier nain.
Synonyme: palmito
Manuel

Il y a quelqu'un sur ce site qui m'a montré en octobre un document (c'est secret défense ?) qui pourrait nous faire avancer sur le sujet...
Henri

Si je peux mettre mon grain de sel
et en attendant que le document de henri soit "déclassifié"
voici=
-on peut aussi se demander de quand ça date, et de qui
car nous, on ne disait pas ça du tout
si on avait à se désigner, on disait français ou européens
quant aux métropolitains ils ne savaient meme pas qu'on existait
("ah, vous etes en algérie? et vous n'êtes pas noirs?")
..et pour moi "pied-noir" était une tribu peau-rouge
(quelle salade de couleurs!)
j'ai une amie berrichonne, elle dit qu'elle a entendu ça
vers 56, dans la bouche d'amis revenus de bidasses en algérie
c'est peut être eux qui ont inventé ça car l'observation des bottines, ce serait les "indigènes"
or eux disaient "roumi" à propos de métropolitains, un truc amusant= lorsqu'un antillais a vécu en métropole
et qu'il revient chez lui avec un accent "pointu" ses copains se moquent de lui et l'appellent "négropolitain"
JJK

Comme beaucoup d ' entre vous , j' ai entendu le mot "pied noir " à partir des annés 1956 . Le document dont fait mention Henri ( et qu' il a qualifié de " secret défense " salut Kessis ) est une carte postale représentant la Gendarmererie de Boukanéfis et la rue des Pieds Noirs . Cette carte postale doit dater des années 1920 - 1930 .
Cette expression existait donc à cette époque et elle était tombée dans l ' oubli ... Notre compatriote Jean claude Pérez situe dans son livre " L ' islamisme dans la Guerre d ' Algérie " au 21 août1955 l'apparition médiatique du mot pieds noirs pour désigner les européens du ...Maroc .
Historiens amateurs au boulot .. Quant à moi , et comme Adrienne , je m ' en tiens à la fieté d' être pied noir au point d ' avoir toujours donné le nom de " Blackfeet" pour réserver un mobil home dont le propriétaire était un anglais . Le pauvre , il n ' a jamais compris pourquoi ça ne correspondait pas avec ma CNI.
Bigli.

Sur cette photo on distingue très bien l'insciption Gendarmerie . Où se trouve la plaque mentionnant Rue des Pieds Noirs? Je ne la vois pas.
J'ai très bien compris que les Européens en majorité devaient habiter cette rue.
Le titre "Gendarmerie et rue des pieds-noirs" au bas de la carte de quand date-t-il? C'est très important!
Manuel

Roh..! Manuel ! "pieds noirs" a enfin une histoire (grace à Boukanéfis) et tu n'es pas content. Biensur que tu ne peux pas voir la plaque de la rue, elle est dans ton dos. D'ailleurs le photographe il s'en est rendu compte et il l'a mis sur la photo le nom. Le pauvre s'il avait su, il aurait fait un gros plan de la plaque de la rue...
Geo

Ma mère ayant été institutrice remplaçante à Boukanéfis, je prends ma part de droit de parole et je cite : " Boukanéfis, créé en 1850, son existence officielle date du 7 août 1858. En 1879, il y a 648 individus dont 248 français, 4 israélites, 88 musulmans, 268 étrangers (espagnols) sur 2034 hectares. En 1872, 16 familles d'alsaciens-lorrains (93 personnes) sont installées sur 463 ha. (extrait de SIdi-Bel-Abbès de ma jeunesse, les alentours)" Manuel a raison,la date de la carte est importante, car si la rue s'appelle "des pieds noirs", c'est probablement pour faire la distinction entre les différentes populations.Ce qui serait la clef de l'énigme. Le reste seuls les vrais boukanéficiens peuvent nous le dire.
Henri

il semblerait bien que cette expression date de 1830 environ , mais en fait elle a commencé à être employée de manière tout à fait péjorative au cours de la guerre d'Algérie. Je pense qu'à cette époque nous n'aimions pas être traités de "pieds noirs" surtout par nos amis algériens. Mais avec le temps moi personnellement je trouve ça bien et je revendique ma qualité de "pied noir" en face de mon "patos" de mari.
Adrienne

8/1/2007
Chere Adrienne
puisque tu as fait de l'arabe (fut il classique)
pourrais tu nous expliquer
pourquoi ce marabout s'appelait BEL Abbès
et non pas BEN comme ses copains???
JJK

Bonjour après un w.e. au soleil me revoilà!!!!!!!!!!
J'ai bien fait de l'arabe classique mais bon voilà une petite
mais alors toute petite explication : on peut utiliser BEL ou BEN ce mot vient de l'hébreu LEHEM qui signifie pain ou LAHAM qui signifie manger donc en "contournant" le père donne du pain à ses enfants, BEL ou BEN veut dire la même chose "fils de" voila à vous..... messieurs....
Adrienne

et BEN KI MOON???
s'il est coréen
et secrétaire de l'ONU
pourquoi il a un nom COMME LA BAS, dis???
JJK

5/1/2007
Qui peut donner une explication à ce mot.Depuis quand ce mot a été employé pour désigner les Français de France ?
JM

Pour ce que je sais , on a qualifié de Patos les métropolitains parce que trouvant "notre" méditerranée chaude dès avril , mai ,n ' hésitaient pas à y piquer une tête . Les autochtones disaient alors : " son como los patos , non tiennen frio " Bigli .

J. Michel, en fait moi j'ai commencé à entendre ce mot au moment de la guerre d'Algérie, comme celui d'ailleurs de pieds noirs.
j'ai retrouvé donc ceci : au début ce terme de "patos" s'appliquait aux français métropolitains arrivant en Algérie et patos en espagnol désignant comme chacun le sait un canard, on trouvait que ces "pauvres métro" avaient une démarche lourdaude comme les canards. (je suis mariée avec un "patos" et je trouve sa démarche très souple et déliée!!!!!!!!!!!!!!!!!
Adrienne

Oui Adrienne, tu as bien raison.
Définir une ethnie aussi multiraciale et provenant de régions aussi diverses que celle de l'Hexagone, par la singularité de leur démarche, c'est une première mondiale assez fantaisiste.
Enfin quelqu'un a fait le rapprochement entre le mot pato ou patico avec la démarche des canards et tout le monde s'y est engouffré. C'est écrit dans le marbre comme on dit.
C'est le pendant de la définition des pieds-noirs Quoi!
Avec les copains, lorsque nous faisions allusion aux "Métropolitains" nous imitions surtout leur accent pointu que nous trouvions partculièrement nasillard.
De là, au coin coin des canards, il n'y avait qu'un pas que nous étions bien seuls à franchir.Tant pis!
Manuel

Mais bien sûr! le mot patos est nè en même temps que le mot pied-noir. C'est à dire vers 1956.
Jamais, au grand jamais, mes grands-parents, mes parents, moi-même avons entendu parler de ce mot Pied-noir avant 56.
Les Algériens eux-même le reconnaissent, ils n'en ont jamais entendu parler. Si ce mot datait de 1830, inutile de vous dire que dans le quartier, lorsqu'on se chamaillait entre francophones, hispanophones et arabophones, ces derniers ne se seraient pas privés de nous le balancer au visage.
Je ne comprends pas que des compatriotes, "Français d'Algérie" se laissent encore abuser par ces explications rocambolesques, il y en a 3 ou 4 d'ailleurs, trouvées à postériori.Encore une idée reçue.
Ce sont les "patos", Français de Métropole venus avec le contingent qui nous l'ont "collé aux fesses". C'était péjoratif bien sûr. On nous assimilait un peu à des indiens d'Amérique.
Comme le disent certains à juste titre, ce mot nouveau pour nous , nous irritait beaucoup. Puis par la suite , c'était pour nous une fierté. Nous le revendiquions sans complexe .On se distinguait ainsi des Parisiens, des Bretons, des Basques ..etc et on y tenait . JJ kessis a bien fait le tour du problème. Losqu'un petit Algérien voulait nous "insulter", il parlait de roumi, ençahara, gitano, khalouf . Pied-noir? Inconnu au bataillon!
Manuel

Désolé de te contredire, mon cher Manou, mais le qualificatif "pied-noir"
existait bien avant 1956. Mon frangin l'avait déjà rapporté de son service
militaire en 51 . Ce terme n'était alors utilisé que par les trouffions
métropolitains pour désigner leurs compagnons issus de notre
communauté. Il est vraisemblable que le mot "patos" ( les canards) soit
apparu en même temps par simple réaction. Quant à connaître
l'explication et l'origine de ces appellations, ça c'est une autre histoire.
Une chose est certaine, ça ne peut venir de nos amis arabes qui auraient,
plus logiquement, utilisé leur langue. Au fait, en arabe, pied-noir se dirait
comment ?-----
Antoine

Antoine j'ai eu peur de ta réaction. Surtout quand tu dis "Bien avant 56". je pensais que tu allais remonter à 1830.
Bon 1951, je veux bien, 5 petites années avant, ça passe.
Manuel

pour les patos
moi j'ai plus anciennement entendu
"frangaoui" ou "frankaoui"
JJK

5/1/2007
L'appel à témoin a été fructueux. Le Maconnais, la Gare de l'Etat et le mamelon se sont réveillés; Alors à vos plumes. Racontez-nous un peu quelques anecdotes, quelques petites histoires vécues.
Antonia nous a donné toute une liste de voisins de son patio[pa-ti-o]s'il vous plaît. Tous des patronymes péninsulaires. J'ai connu un Cazorla René et un Molina jean Pierre. Mais ce dernier habitait peut-être la cité Perret. Il était tartajoso,il bégayait . Un gentil copain de collège.J'ai bien connu dans ce faubourg, Picon joseph et Linares.
Quant au [Mamélone]je connaissais une"caterva", ribambelle, de garçons. Figurez-vous que je suis allé à l'école Voltaire( glacis sud) en primaire et non à Victor Hugo( Rue du soleil. Encore "un coup" de mon père.Et là,dans cette école de la ville, il y avait une cohorte de garçons du Mamelon:les Huber,les HAusberg,les Ruiz, Perles,les Lahuna, Fuentes, Martinez,les Kaiser,Winschelle, Sierra , Riklewski...
Manuel

Alors "téléphone arabe" qu'est ce que c'est ? de quelle époque ça date? à vous.....
non je plaisante,je ne sais pas de quel quartier était ma rue Descartes (gare de l'état, mamelon ?) no lo se, par contre ce que je sais c'est que j'ai été à l'école Eugène Etienne, puis à l'ecole Molière et j'ai fini au collège moderne de jeunes filles. J'habitais aussi un patio où se cotoyaient espagnols, juifs, arabes etc... et des soirs il y avait une certaine ambiance quand les juifs et les arabes se bagarraient. dans "mon patio" habitait les familles Cazorla (leur fils René) Sanchez (plusieurs enfants José Josette Agueda Sauveur) Sespedes (2 fils Ange et Yves) Martinez (Hélène Fernande J. Michel) la famille Benhamou (qui n'avait que des filles au grand désespoir du père qui tentait desespéremment d'avoir un garçon)et les propriétaires qui étaient algériens la famille Gacem avec Nordine, Zohra Aicha. nos soirées étaient identiques à celles de tous les quartiers, petites chaises devant les perrons les parents refaisaient le monde et nous on cherchait quelle bétise on allait faire. Antonia s'amusait à estourbir les chauvesouris, nous avec des petits batons on agacait les araignées en grattant leur toile jusqu'à ce qu'elles sortent pensant avoir une proie. On jouait à courir derrière une "roue" de vélo et un fil de fer, ou à descendre la rue avec un carico et des roulements à bille. Enfin voilà je vais arrêter sinon ça ne va plus tenir sur le site....ce dont je me souviens c'est qu'il fallait ruser pour que les garçons nous acceptent dans leurs jeux.
Grand merci pour tous ces souvenirs que vous faites ressurgir de nos mémoires c'est comme une seconde jeunesse.
Adrienne

Nous on s'amusait à assommer les chauves souris avec de longs roseaux quand elles apparaissaient, entre chien et loup . Mais jamais, jamais on a su qu'en agissant ainsi , nous les estourbissions .
[Tché] Adrienne! Que ceux de ton quartier, ils vont plus te comprendre, Mujer!"
Ces "murciélagos" nous les appelions "mostagalillos". Encore" un régionalisme importé des régions du Sud-est espagnol.
Antonia

7/1/2007
Ou est cette ecole victor hugo? est-ce le nom?
j'aimerais bien trouver des photos de classe
de perrier et des filles
elle n'est pas listée ni ici ni dans photo-de-classe
ni dans oran50
je jouais avec colette perrier
quand j'étais petit
elle m'avait appris un jeu
probablement importé de son quartier
la "carrica"
l'un des enfants s'accroupit
et l'autre le traine comme une charrette
en le faisant glisser
JJK

Vicor Hugo au bout de la calle del sol derrière Leclerc. J'ai fait mon CM2 en 53-54 là avec Bourgues instit. Je me souviens de Saintorens et Salvatori mais pas de Perrier.
Henri

Ça devait-être plutôt le "carrico"
Nous jouions aussi" a la brouéta". On ne savait pas dire la"carretilla" dans le sens de brouette.Pour nous "carretilla" c'était des pétards( régionalisme espagnol).
L'un s'appuyait su les mains au sol, les bras tendus, et l'autre le saisissait par les chevilles et le faisait avancer.
En lisant tes commentaires sur la photo, deux souvenirs me viennent à l'esprit.
D'abord le journal "Oran Républicain". Mon père était tellement mordu de foot que lorque le SCBA avait disputé un grand match le dimanche, coupe de France ou coupe d'Algérie, il achetait le lundi, l'Echo d'Oran et Oran Républicain. Il voulait ainsi, disait-il, avoir plusieurs commentaires d'un même match.
Mr Perrier , enseignant,était sûrement le directeur de l'école Victor Hugo que mes amis de quartier appelaient "el tio Pérrété"
Je me souviens bien de ses filles.
Manuel

7/1/2007
A propos de la Mekerra, pouvez vous me dire où prend t-elle sa source ? se jette-t-elle dans la mer ?.Vous les anciens( Respect ) connaissez-vous le lac qui se trouve à la sortie de Bel-Abbés sur la route d'Oran. Mon père ne souvient pas de l'existence de ce Lac.
JM

Extrait de la revue algérienne et coloniale, 1859. De janvier à juin 1860(1ère série/tome 2)
Dans la subdivision de SBA, le seul cours d'eau exploré par les pêcheurs est l'oued Mekerra, qui prend sa source à 32 km au-sud-ouest de Daya, au lieu dit Raz-el-Ma, et va se jeter dans la mer après avoir traversé la subdivision, où elle prend différents noms, suivant les localités parcourues. cette rivière coule, depuis sa source jusqu'à Sidi-Ali-Ben-Joub, sur un lit de cailloux roulés : aussi est-elle, dans ce trajet, d'une assez grande limpidité. Au-delà de ce dernier point, dans la plaine de Sidi-Khaled, son lit devient vaseux et encaissé, l'eau se trouble et coule avec moins de rapidité. Malgré la différence de cobditions d'existence résultant, pour le poisson, de cet état de choses, les mêmes espèces se trouvent dans toute l'étendue du trajet parcouru par la mekerra ; toutefois, ces espèces sont d'une qualité très supérieures dans les eaux claires. Ce sont dtoujours des barbeaux et d'autres poissons blancs : on y trouve également de très belles anguilles.
Il existe encore dans la subdivision de SBA un petit cours d'eau d'une limpidité remarquable, mais d'un volume excessivement réduit pendant les chaleurs de l'été ; c'est l'Oued-Rasoul, qui prenant sa source à Bou-Hanech, traverse très obliquement la chaîne du Tessalah et va se perdre dans les plaines de la M'leta. On y trouve pas de poisson, probablement à cause de l'insuffisance de son volume d'eau pendant l'été.
Mon commentaire : Le bélabésien citadin que j'étais n'a jamais vu de poissons dans la Mekerra, mais des rats, oui, et de belle taille...
Henri

J'ai pu voir ce lac, au Nord- est de la ville, en mai 2006. Il est assez important et bordé de pins. Les Algériens m'ont dit qu'il était alimenté par une source(?!)C'est un coin très agréable.
Je n'en avais jamais entendu parler du temps où nous y étions.Existait-il?
Il est très fréquenté en été mais et il commence à subir les effets de la pollution. Les Bel-Abbésiens viennent y laver leur voiture paraît-il et des mesures ont été prises récemment.
ET oui, nous savions où étaient nées la Garonne, la Seine, la loire, le Rhône etc. On apprenait par coeur le nom de leurs affluents et le nom des villes traversées par leur cours et nous ne savions pas où naissait notre rivière, sa longueur et surtout personne ne savait où elle se jetait dans la Méditerranée.On voyait à peu près.
A croire qu'il était écrit que nous devions abandonner ce pays et rejoindre l"Hexagone.
Si on m'avait dit là-bas , en classe, qu'un jour mes beaux-parents habiteraient au confluent de l'Aveyron et du Tarn...!!!???..
Je me souviens encore de ces résumés de géographie:" la Garonne reçoit sur sa droite l'Ariège , le Tarn grossi de l'Aveyron, le Lot...etc-
La Mekerra naît à Crampel, au nord de Bedeau que les Algériens appellent "ras elmaa", la tête, la source de la rivière.
je sais qu'après avoir traversé Bel-Abbès, elle change de nom a hauteur de St Denis- du - Sig et s'appelle Oued SIG. Elle se jette dans la mer par une zone marécageuse au sud d'Arzew.
Sa longueur? Aucune idée. Je connais plutôt celle des fleuves français.
Manuel

Muchas gracias sénor Don Manuel.
JMM

Crampel est au sud de Bedeau. Bien sûr!
Manuel

Concernant le lac au nord de Sidi-Bel-Abbès il s'agit du lac de Sidi M 'hamed Benalisite un site écotouristique construit après notre départ non loin de là se trouve le barrage de l'oued sarno près des Trembles vous pouvez le voir avec Google Earth . Voilà de quoi éclairer les recherches du mystérieux lac !
JPH

8/1/2007
Il me semble queJP Rodriguez estde 47. 9ans d'écart avec moi, amigo, c'est toute une génération à l'adolescence.
Mais je ne suis pas bredouille? J'en ai reconnu deux. Comme tu les as oubliés je vais essayer de t'aider.
Au 4è rang, en partant du bas, le 4eme en partant de la gauche s'appelle Pérez Joseph( Pépico). Il habitait pratiquement en face de chez moi, dans la rue perpendiculaire à la rue du stade P. André.
Au 5eme rang, le 3eme en partant de la gauche, à coté de toi, c'est Gomez Vincent. Il habitait dans le patio que Raymond Galipienso connaissait bien. Là précisément où se trouve la mosquée actuelle. Son frère Gomez François( né en 35 ou 36) a été gardien de buts en cadet au SCBA.
Manuel

9/1/2007
Je transmets le message d'Alexis Panof (alias papidoc)
Bonjour à tous,
Une surprise vous attend, cliquez http://perso.orange.fr/Papidoc (sur le forum, vous copiez l'adresse et fichier/ouvrir/coller/ok)
ce site remplace le site "triste"...
Qu'en pensez-vous ?
Bien amicalement à vous tous,
Alexis

j'ai connu autrefois (à paris) un alexis panoff bel-abbésien
il serait bien "papi" (au moins potentiel)
puisqu'il avait mon âge
mais il n'était pas "doc"
mystère...
Papidoc semble etre le rugbyman catalan dr lucien mias
alors? dédoublement de personnalité? parent?
JJK

Je ne suis pas rugbyman, je n'étais qu'un modeste athlète de la 1ère équipe d'athlétisme du S.C.B.A., équipe dirigée par M. MICHEL prof de gym. A ce titre je faisais partie de l'équipe de relais 4 x 80 m qui avait battu le record d'Afrique du Nord ; les 3 autres coureurs étaient BOUCHER, DEMAILLE (lycée laperrine) et j'avoue que je n'arrive pas à me souvenir du 4ème (ALLOUCHE ?).
Je ne suis pas docteur non plus, le DOC veut dire DOCUMENTALISTE.
Amitiés à vous tous, très heureux d'apparaître sur le site d'Henri.
Alexis

Puisqu'on en est aux personnages typiques
il y en a un que je n'ai jamais vu
mais qui était légendaire à la suite de quelque bizarrerie mentale
il ne marchait que dans l'axe des rues
on l'appelait "le Tram"
JJK

Je remercie Alexis d'avoir évoquer monsieur Michel; j'en suis très heureux, je m'étonnais que personne ne parlât de cet homme passionné. Voilà quelqu'un qui arrivait à donner le goût de l'effort à ceux, comme moi,qui n'étaient pas naturellement doués pour le sport.Sa passion était communicative; Je me demande si aujourd'hui certains profs accepteraient de passer bénévolement leurs jours de congés sur les stades (et quand je dis bénévolement, c'était du vrai bénévolat, pas ce bénévolat mi-figue mi-raisin qu'on voit souvent aujourd'hui) C'est vrai que l'on trouvait ça naturel, tout était normal, insouciance de la jeunesse.
Et Alexis nous parle du SCBA athlétisme, que l'on ne retrouve pas dans les différents livres sur Bel Abbès. J'ai le très vague souvenir d'en avoir entendu parler à la maison. Qui pourrait nous en dire plus ?
Quand Monsieur Michel mettait son nez quelque part, il avait des résultats parce qu'il avait le don de détecter sans exclusive les talents.
Henri

Pour celui la, au pas chaloupé et au survêtement bleu, il n’y avait qu’admiration et respect. Monsieur Michel était hors normes, remarquable, aimé. Une prodigieuse capacité à transmettre sa passion, à créer l’émulation, à emporter l’adhésion de tous. Son sourire était la récompense de nos efforts. Derrière lui, avec lui, le collège était une seule et même équipe toutes disciplines et catégories confondues. L’émotion est grande à son évocation tant est grande l’affection toujours présente. Lui ressembler dans la vie, rien qu’un jour, rien qu’une fois. Pouvoir lui dire notre chance à l’avoir connu, côtoyé, à avoir partagé quelques instants avec lui.
Geo

Mr Michel.
Chaque année, à l'automne avait lieu un cross Ufolep avec participation de tous les établissements secondaires.
On l'appelait le "Challenge du Nombre" et un classement était établi dans toute l'Algérie d'après le pourcentage d'élèves capables de se" taper" les 2, 3 ou 4 kms de course selon les catégories dans un temps donné.
Il avait lieu , avec Mr Morin comme chef d'orchestre,au champ de course, route de Détrie ou au stade Minicipal, route de Mascara.
Le collège Leclerc était toujours classé parmi les meilleurs: 500 et quelque collègiens à l'arrivée et plus de 80% de paticipation.
Je me souviens que nous nous bousculions , à la récréation , pour aller voir ces résultats sur un petit papier épinglé au tableau . Le nom du collège bien souligné en rouge et "en haut de l'affiche", très bien placé.
Ce cross n'avait normalement rien d'obligatoire? Pour beaucoup de collègiens ce n'était pas une partie de plaisir et pour certains c'était un calvaire.
Oui mais voilà! Mr Michel était là pour signifier à tout le monde que l'honneur du collège était en jeu.Nous étions prévenus!
Avant le départ , nous recevions de sa main , un carton , un genre de dossard, que nous lui remettions à l'arrivée.
Il pouvait ainsi repérer les bons résultats de certains pour les compétitions à venir mais , mais....... surtout aussi les "gandules", fainéants, qui n'avaient pas fait l'effort de venir courir.....et c'était 4 heures de colle.
En classe de Terminale,à Laperrine, le prof de gym. nous parla à peine de ce cross, et y allèrent ceux qui aimaient ça. Pas grand monde!Aucun contrôle, pas la moindre sanction.
C'était comme le préconisait déjà Rabelais le "Fais ce que voudras".
Question de méthode et surtout de savoir-faire
pours susciter...... la motivation.
Manuel

11/1/2007
Sans vouloir jouer les trouble-fête, il me semble que l'athlétisme
belabbésien de l'époque était représenté par le SABA et non pas par le
SCBA. Mais peut-être me trompe-je. Cela dit, et mis à part ce phénomène
de Winschell, pur produit de Laperinne, recordman et champion de
France junior du disque et du poids, on peut dire l'essentiel de l'effectif de
ce club était issu du Collège et formé par l'irremplaçable Michel.
On ne peut d'ailleurs imaginer ce que le sport de notre cité, toutes
disciplines confondues, peut devoir à cette homme. Et même si parfois
nous râlions contre ces fastidieuses séances de plateau qu'il se plaisait
parfois à prolonger plus que de raison - nous rêvions, nous, que de taper
dans un ballon ! - je crois effectivement qu'il faut rendre un grand
hommage à ce bonhomme, capable d'un dévouement sans limite et qui
aura réussi à bâtir sa vie autour d'une seule passion: le SPORT
Antoine

Découvrant seulement ce site je ne peux m'empêcher d'ajouter mon message de gratitude à celui qui restera comme le prof-symbole des anciens de Leclerc, sans pour autant négliger ou déprécier l'apport de la grande majorité de nos profs dont j'ai pu, après avoir vécu en qualité d'élève, d'instit, de prof et de chef d'établissement le respectable total de 54 rentrées scolaires, mieux mesurer l'inestimable apport.
Michel nous l'avons vu arriver, en même temps que nous en 6°, avec son inséparable blouson bleu-RAF, son sourire ravageur et son déhanchement impressionnant qui nous l'avait fait surnommer
BigBill, héros de BD à l'époque. La tâche accomplie au Collège puis au Lycée mérite tous les éloges et la jeunesse de SBA lui doit énormément, tout comme au "père Morin" son alter ego de Laperrine. Deux véritables missionnaires du Sport!
D'abord en cours il m'a "secoué" comme le justifiaient ma fausse nonchalance et mon peu de goût pour les séances de "plateau" pour me laisser libre-cours sur le terrain de foot et enfin m'accorder toute sa confiance en me confiant la responsabilité de l'entraînement et du coaching des équipes de foot en 54 à mon retour à Leclerc comme Pion. Que de belles équipes nous pouvions aligner et dans toutes les spécialités où des collègues comme Ferrari et Herrero étaient venus le rejoindre. Je n'ai pas connu leurs successeurs mais certains profs le soutenaient efficacement
comme notamment Mr Lavina ou Mr Fort de l'intendance sous la haute autorité de notre Principal.
Avec mes amis nous évoquons souvent ces années-là et le nom de Michel reste toujours présent.
La dernière fois que nous l'avons rencontré, à Nimes où beaucoup d'anciens profs dont Mr Lavina étaient présents, nous avions fait une photo de groupe avec les anciens élèves et j'aimerais tant en trouver un exemplaire !
En résumé je dirais simplement que si beaucoup d'entre nous sommes devenus éducateurs l'exemplarité projetée par des hommes de la valeur de Monsieur Michel y est pour beaucoup.
valeur de MONSIEUR MICHEL et de nombre de ses collègues
JPdeH

Effectivement c'était bien la SABA et sa cheville ouvrière Mr Salvatori qui représentait l'athlétisme Bel-Abbésien.
Mr Michel était un grand formateur de sportifs et surtout un gagneur.
En athlétisme et dans les sports collectifs, Basket et Hand ,il en connaissait un bon chapitre. C'était ses points forts.
En volley ,il put profiter de l'excellente école de l'ASBA. Je me souviens que l'essentiel des bons joueurs de volley étaient du faubourg Perrin.Un indice!
Quant au foot, il jouait sur du velours. Il n'avait qu'à puiser dans cette nombreuse pépinière de joueurs déjà formée au SCBA,à l'USMBA, au Thiers AC. Il lui suffisait de compléter avec quelques excellents joueurs pensionnaires pour réussir. N'oublions pas que 80% ,pour ne pas dire plus,des joueurs de ces clubs de foot étaient des faubouriens qui fréquentaient, presque tous, le collège leclerc.
Mais quel esprit de compétition chez notre Prof de gym.. Il parvenait à nous stimuler et à nous inculquer la rage de vaincre.
Quel meneur d'hommes!
Manuel

Monsieur Michel avait été sélectionné dans l'équipe de France militaire de foot
Lycée Leclerc : 59-60. Matches de l'OSSU : monsieur Michel affichait la composition des équipes sous le préau. Sauf erreur, c'était le mardi pour les compétitions du jeudi. Le nombre d'équipes engagées était impressionnante. Il y avait parfois 4 équipes par catégorie d'âge et par discipline. Je me souviens qu'à la récréation, beaucoup d'élèves filaient illico au panneau d'affichage, cela devait représenter leur seul souci de la matinée. cette volonté de donner une chance au plus grand nombre créait une sympathique émulation. Chacun donnait le meilleur de lui-même pour mériter l'équipe 1.
Henri

D ' un bourricot , monsieur Michel , il aurait fait un cheval de course !!!
Bigli .

Maladroit au foot, M. Michel me fit jouer en cadet 3, années 55/56,
Quelle ne fut pas sa surprise, de nous voir battre les cadets 2 en match officiel ASSU !!!
Cette transmission de l amour du sport fut si puissante qu en métropole à part les déjà connus (célèbres) du collège :
en foot!!!!
DUBITON ex trésorier de l Om et trublion !!!
DELSSOL dirigeant de Toulouse d après lui !!
TOUBOUL dirigeant de Rouen encore d après lui !!!
JP

9/1/2007
bel abbes semble être dès avant l'origine
le pays des économes et intendants
je peus en citer plusieurs sans chercher
tous présents sur photos sauf le premier
-vers 1843 la "redoute bedeau"
qui est à l'origine de la ville
fut envahie et faillit disparaitre
tandis que sa garnison était en expédition
elle dut sa survie et celle du futur bel abbes
dans cet épisode digne du far-west
à l'énergie de l'officier économe de l'hopital
qui ferma la porte et rameuta les seuls présents:
les "portés malades"
-plus près de nous:
-legrand, économe de leclerc
nous emmena à la pêche dans le petit port d'arzew
avec ses enfants, journee inoubliable
-cames, économe de l'hopital encore
ami de mes parents, figure sur la photo des portraits
jouait au ping pong avec moi, me donna un microscope
-picon, copain de classe puis de fac et cité universitaire
avait un lambretta comme moi
revint sous-économe à leclerc
puis belle carrière d'intendance des lycées du sud ouest
salut picon!
il y en a surement d'autres

Je me permets de commpléter la liste des anciens de Leclerc devenus économes: Manu Ruiz et Julien Torregrossa. Mais il y en certainement d'autres.
Concernant Legrand il était parti pour l'Ecole Normale d'Oran.
JP de H

Je dois à "Veton" Legrand un nez cassé lors d'un match de foot sur le terrain de basket du collège. Le pauvre Yves qui était turbulent recevait des raclées monumentales de son père. Monsieur Legrand, notre excellent intendant, avait demandé son changement à Oran pour semble-t'il soigner son épouse qui souffrait de séquelles neurologiques à la suite d'un accident malheureux, un pot de fleur détaché d'une fenêtre lui était tombé sur la tête.
Henri

j'ai connu veton lors de cette partie de pêche mémorable
au port d'arzew
son père avait inventé un trident
muni d'un elastique en boucle passé autour du pouce
comme fusil harpon mais plus commode
on a pris des rascasses contre les rochers de la jetée
pour ne pas etre en reste j'avais fait une lampe frontale étanche
et la nuit on a pris des poulpes qui rentraient dans le port
et on a dormi sur le quai
il y avait un grand frere dont le nom m'échappe
une belle soeur étudiante en anglais
legrand était dynamique, un style officier ou prof de gym
plutot qu'économe
tous ces souvenirs denses s'étendent sur une seule journée
jjk

Only you ecouté au theatre DE BEL ABBES 55/56 ( passage du celebre groupe originel en tournée mondiale)
Specialite( la chanson) de la 4eme3 56/57 ? du college leclerc ,célèbre par le nombre de trublions dont j’étais, en representation quasi continuelle, dès cours dans l amphi!!
bien à tous
JPA

Le passage des Platters à SBA, c'était au printemps 58.
JPdeH

Les platters au théâtre municipal de Bel Abbès, j'y étais, salle comble, très nombreux rappels et à la sortie des airs dans la tête et dans la rue qui remplaceront les "Marie-Christina veut toujours commander" et "toi, ma petite folie". Henri Génès a résisté avec "la tantina de Burgos" et "le facteur de Santa Cruz". Ce fut une date charnière, l'Amérique prenait le pas sur l'Espagne, surtout dans les dancings du bord de mer et les surboums pour les terminales. Aprés échauffement aux danses latino-américaines s'éteignait enfin la lumière (Ahhhh de satisfaction dans la salle!) le Slow allait nous apprendre la vie...
NB : Henri Génès avait également sorti une chanson "Sidi-Bel-Abbès" qui n'a pas eu de succés, est-ce que quelqu'un peut nous dire les paroles ?
H

ah le théatre, ça marchait bien, il y avait de tout!
-cinq ans avant: xavier cugat, idole du mambo
toute la salle faisait "hou" au bon moment
-dix ans avant: "britannicus" par la classe de cinquième
benhamou "bison" dans le role de burrhus - "quouâ, mâdâme!"
-alliance française, georges duhamel, idole de ma mère
-karsenty, operettes, "phi-phi"
-idem, chansonniers, les 3 baudets, bouts rimés
JJK

9/1/2007
Bonjour à tous.
Je crois me souvenir que le chameau était la mascotte de la ville.
C'est bien ça? et quelqu'un sait-il pourquoi?
Raymond

Parce qu'on en voyait à tous les coins de rues
attirés par l'odeur saharienne du sable chaud cinematographique...
non, je rigole
le seul que j'aie jamais vu
un dromadaire, au fait
était couché sur le côté au glacis sud
pres du petit ruisseau aux têtards qui traversait tout droit
épuisé par son long voyage - eeh, c'était loin le sahara
il refusait de se lever
je me souviens encore de ses chameliers
passant une poutre sous son ventre pour le
remettre sur pattes
la poutre a cassé et il est trépassé
bonjour la couleur locale
JJK

C'est exact!
Je me souviens de ce dromadaire attaché à un arbre en face du cinéma Olympia, au glacis sud. Comme j'allais à l'école voltaire , je passais quatre fois par jour devant lui et avec les copains nous restions là de longs moments à l'observer en détail.
Manuel

Eh! encore une retrouvaille!
Nous l'avons connu tous les deux!
LE dromadaire de SBA!
(je pense que c'est le seul)
On a meme son portrait dans le texte 'belabbes' de Pavia!
JJK

9/1/2007
un compatriote m'a demandé si je me souvenais de l'enterrement de la sardine qui était un jeu ou une fête à SBA, j'avoue que je ne connais pas du tout. Qui a des souvenirs?????
Adrienne

C'est une tradition espagnole, voir le tableau de Goya "l'Enterrement de la Sardine" = danse qui évoque le tragique de l'existence humaine. C'est l'occasion de se déguiser en sorcières et monstres, ce qui devait être le cas à SBA
Henri

A boukanéfis l ' enterrement de la sardine avait lieu le mardi gras ."L'entreprise de pompes funêbres" chargée des obsèques était La "Contréras Ltd cie et fils ".
C ' était une famille de gitans sédentarisés depuis des lustres et estimés de tous .Le mardi gras , la famille (Dieu seul sait combien ils étaient ) se déguisait et partait du bordj ( quartier où elle habitait )derriere un charreton orné d' une douzaine de sardines et à l ' intérieur duquel gisait une paillasse ( le mort ). Le cortège allait de rue en rue , chaque riverain mettait dans le charreton , qui du vin , qui des fruits etc...(je pense que le plus apprécié des lots était une bouteille d ' anisette !!! ). Nous , les gosses , étions tenus à distance par un officiant qui avait pour mission de bénir la foule en trempant un pinceau dans un pot de chambre rempli par ... on n' a jamais su de quoi .
Je n ' ai jamais entendu de lamentations aussi authentiques , (même les pleureuses arabes n ' arrivaient pas à leurs chevilles ). Pour adoucir leur peine , les verres de vin et d ' anisette étaient le remède ad hoc , si bien qu ' aprés deux ou trois heures de procession , le seul capable de retrouver la maison , était ....l ' âne , à qui , il tardait de retrouver son écurie !!!...
Il m ' arrive de revoir un de ces Contréras à Courbessac et nous évoquons chaque fois , ce souvenir avec émotion . Que l ' on puisse le faire encore longtemps .
Bigli .

L'enterrement de la sardine avait lieu le jour de carnaval.
Les enfants du village déguisés faisaient le tour du village avec plusieurs arrêts où ils dansaient autour d'un manequin porté par 4 personnes adultes et la sardine était accrochée à la braguette !!!
Puis tout ce monde se retrouvait sur la place du village et là on brulait la sardine et l'on chantait " ya sa muerto la sardina !!"
Voilà comme cette tradition se déroulait à OUED-IMBERT !!!
JPH

Juste un bref rappel pour compléter les réponses( de Bigli et Haro): Cette cérémonie se déroulait aussi à SBA et je me souviens du cortège qui chaque année marquait l'évènement en arrivant depuis "le Camp de Spahis", empruntant l'avenue Fallières pour atteindre le centre ville. Habitant le Point du Jour j'ai donc assisté, avec tous les copains du quartier, à ce spectacle bon
enfant. Mais cela se passait au tout début des années 50 et reste
un souvenir lointain. Après..
JPde H

L'enterrement de la sardine est une viellle coutume espagnole 'el entierro de la sardina".
A la calle del sol un goupe d'hommes du quartier ,de la génération bien au-dessus de la mienne( 1915 à 1920), célébrait l'événement qui marquait la fin du carême. On allait enfin pouvoir manger de la viande et donc plus de poisson au menu, la sardine notamment .On célèbre donc son enterrement.
C'était un genre de carnaval . Les participants déguisés passaient dans les rues du quartier avec une calèche toute fleurie , transportant le cercueil de la sardine . Ils observaient des haltes aux points stratégiques , chantaient et inventaient des dialogues où les curés étaient parfois un peu chahutés.
Un exemple que nous rappelons toujours entre gens du quartier lorsqu'on se revoit de temps à autres à Mîmes:
Le meneur de jeu criait:
- Cuando el cura Montesinos confiesa a una mocita, dónde le pone la mano?
Tous reprenaient , en faisant le geste.
-Ahí!
Il enchainait alors:
-No! Que eso es una cueva de lagartos donde se meten gordos y salen flacos.
J'espère que tout le monde aura compris la métaphore.
Nous ne l'avons jamais, jamais oubliée tellement elle nous avait fait rire.
En Espagne, il m'arrive d'assister à des retransmissions de cet événement sur "TVE "ou surtout" Canal sur Andalousie", chaines internationales captées par le satellite.
Dans la région de Murcia" l'enterrement de la sardine" est toujours très fêté. Dans de nombreuses localtés de la région, le jour est férié. Un monde fou dans les rues, grands et petits.
Manuel

L'enterrement de la sardine avait lieu le jour de carnaval.
Les enfants du village déguisés faisaient le tour du village avec plusieurs arrêts où ils dansaient autour d'un manequin porté par 4 personnes adultes et la sardine était accrochée à la braguette !!!
Puis tout ce monde se retrouvait sur la place du village et là on brulait la sardine et l'on chantait " ya sa muerto la sardina !!"
Voilà comme cette tradition se déroulait à OUED-IMBERT !!!
JPH

10/1/2007
les petits et moins petits potaches du college leclerc avait droit à une forme de bizutage!!!
tirer par les pieds , les fesses au sol, les marches d un etage etaient devalees!!
quelle chance d etre sous la protection d un grand!!!
bien a tous
jp

11/1/2007
l'école d'algérie était si bonne
avec tant de personnalité chez les maitres
que, comme nous maintenant,
nos parents parlaient souvent de leur enfance scolaire
époque autour de la guerre de 14 donc

j'ai encore dans l'oreille la voix
de la maitresse d'école de ma mère
Mme lichtenstein (elle disait lichtintin)
déclamant victor hugo:
"oh, combien de marins, combien de capitaines..."
or cette dame était disparue avant ma naissance

mon pere contrairement à moi
était turbulent (mais oui)
ça fait les bons professeurs dit-on
et sportif

un jour dans l'Oise nous avons rencontré
un vieux pharmacien oublié depuis l'autre guerre
il a dit avec révérence: Ah! Kessis... LE VENT!!!

Voila l'histoire
en 5e peut-être, mon père avait écrit
une piece en 5 actes et en vers, "LE VENT"...
probablement satirique, sur un de ses profs
le manuscrit a circulé
pour aboutir sur le bureau du principal
mon pere, terrifié, se retrouve devant le grand chef
celui-ci a feuilleté, a souri
et lui a rendu son oeuvre sans rien dire
JJK

11/1/2007
ce qui m'y fait penser
c'est l'histoire de la comptine-"pomme"
de "marie margot et son bourricot"
reflexion faite c'est le vocabulaire et la pratique
de ma cousine janine
d'ailleurs c'est la femme de manuel qui l'a reconnue

alors on pourrait lister
ces jeux des filles et leurs noms
plus énumératifs et moins violents
comme la marelle ou la balle au mur ou la corde à sauter
(l'elastique je crois n'était pas inventé)

alors à vous les petites
JJK

le livre="Nous les filles"
"Marie Rouanet raconte son enfance, à Béziers, dans les années cinquante. Des années dorées où la petite fille collectionnait les buvards réclames, jouait aux osselets..."
faubourgs modestes assez analogues, là aussi une autre langue en parallèle (l'occitan) , épatant
JJK

bravo
est ce que ce n'est pas
ce que font les filles de maintenant
sous le nom de 1 2 3 soleil?
JJK

bravo c'est- tout à fait ce jeu, nous on disait "pigeon" ici c'est "soleil" por eso la vieja no se queria morir......
je crois que les jeux et le reste sont un éternel recommencement.... à méditer!!!!!!
Adrienne

Les mauvaises perdantes. Ecole Marceau filles, ambiance
Quant une fille attrapait une rabia, ses camarades de classe en l'entourant chantaient ce petit air que l'instit leur avait appris "quant la vieille est en colère, elle jette son bonnet par terre, quand la colère lui a passé, elle va vite le ramasser" c'était efficace...et ça finissait souvent par un sourire
Henri

11/1/2007
Photo du bassin jardin public
Adrienne n'aurait-elle pas une photo de son oncle, gardien des lieux, le manchot "el manco" ,que l'on pourrait ajouter.
On l'apercevait souvent dans sa tenue et son képis de garde, là devant ce petit jet d'eau.
Manuel

bonjour Manuel,
en effet j'ai revu la photo sur le site elle est vraiment très jolie, j'ai une photo de mon oncle prise au même endroit sur les marches du jet d'eau mais elle est très vieille et je n'ai pas l'original c'est une photo que j'ai sur l'ordi. Je l'ai d'ailleurs passée à Alexis mais je ne sais pas si elle est exploitable, il n'a pas le képi mais on le reconnait bien.

Mais bien sûr!
Le bassin est en couleur en plus!
A+
Manuel

Je ne vois pas le"manco". Où est-il caché?
manuel

Effectivement, le Manco ne figure pas dans l'Echo de Sidi-Bel-Abbès. Mais vous le trouverez dans le site ci-dessus, site intitulé "L'auberge espagnole bel-abbésienne" et ce, grâce à Adrienne ! Amicalement à vous tous !
Alexis

11/1/2007
Photo Murcia
Le No 25, était le neveu de Mr Riu l'intituteur. Il habitait rue d'Arras, mon quartier ( Henri connait bien)
Le No 3 c'était le fils du concierge de l'école.Son nom? Cohen?Diaz?
Le No 24, Rios : il devait faire partie d'une famille nombreuse car j'avais déjà un Rios en classe de CP en 58-59 et il avait dejà deux frères plus âgés que lui à l'ecole.
Manuel

11/1/2007
Qui a une idée de la date exacte de l'eclipse de soleil visible à SBA entre 1954 et 1961 ?
Henri

j'étais petite mais j'en ai gardé un grand souvenir, avec des verres fumés sur les feux de bois pour pouvoir regarder je crois que c'était en Juin 1954, à vérifier....
Adrienne


dans un de ses textes, manuel évoque
charly finaltéri
("en bas et à gauche de votre cadran")
et sa façon de prononcer les noms espagnols
qu'il impute aux algérois

hélas cela est la façon de tous les journalistes sportifs
et de tous les siècles
le petit cycliste Djoulio Rimenez
encore maintenant
doit escalader les cols privé de ses deux jotas
différemment trafiquées d'ailleurs

Il me semble bien par ailleurs
que l'interprète de "riquita"
chantait "viva Espana" au mépris de tout tilde

A Bel-Abbès, nous avions aussi un reporter sportif amateur, mais pas polyglotte... Il tenait un bar Bd. de la République. Tous les dimanches après-midi, il affichait les résultats sportifs sur un grand tableau et, prenant son micro, il commentait les résultats. Les amateurs se tenaient assez nombreux sur le trottoir pour écouter notamment les éloges du SCBA. Vous souvenez-vous de son nom ? Mazaud.
André

On se souvient bien de Mazaud qui écrivait dans "L'Echo du Soir; toujours des artcles à sensation, bien dans son style.
Je l'ai revu à Angoulême où il tenait un bar restaurant.
Je finissais mon service militaire au 16è RIMA d'Angoulême- La Braconne.
Devant son bar à Bel-Abbès, il avait installer une "bascule ". Avec les copains, nous passions souvent tous à la pesée, en rang d'oignons. C'était à celui qui était le plus lourd. Un signe de force et de bonne santé, pensions-nous.Que tontos!
Manuel


j'allais en parler
au début de l'après guerre on n'avait meme pas de radios
c'était notre charly finaltéry à pattes
on était en rond devant le bistro
avec sa sono il nous faisait meme du direct
en écoutant, lui, la radio
matchs de foot, et même
je crois me souvenir d'un grand match de cerdan

En general les journalistes Français polyglottes sont surtout doués pour prononcer les patronymes ou autres noms propres Anglosaxons.Les Algérois aussi l'étaient!
Eux, des latins , présentent par contre des lacunes assez sérieuses pour tout ce qui est italien, espagnol et tout ce continent d'Argentins, Mexicains..etc...
C'est comme ça! On n'y peut rien.
Si on ne peut reprocher à quelqu'un de ne pas prononcer correctement un mot étranger, je pense qu'on pourrait tout de même exiger un minimum d'efforts pour un journaliste. Cela ferait tellement plaisir aux joueurs concernés.
Maintenant que le PSG a "embauché" l'argentin Gallardo[gayardo), on n'a pas fini d'entendre "Galardo"par ci et "Galardo" par là.
Il est vrai que nos amis Botella[Botéya] et notre "paella"[paéya] sont aussi sérieusement menacés, même parmi certains d'entre nous.Hélas! Ils ne volent plus que "d'une seule aile": Botéla, paéla.
Le comble c'est quand un certain Angel Marcos - les footeux connaissent- se voit prénommé "Anguel". Il serait plus logique pour un Français de dire [Angelle] et bien non, on a recours à la prononciation Allemande[Anguel]. Un comble!
Attention, je ne dis pas tous les journalistes. Il y en a qui se documentent et prononcent très bien, à RMC, Canal+ notamment, il y en a ..mais ils ne sont pas légion.
Manuel

Une belle blague!
Dans le faubourg, lorsque l'on s'ennuyait,nous allions très souvent au stade Paul André ,assister aux entraînements du SCBA . C'était le mardi et le jeudi., pour l'équipe fanion.
On se retrouvait à 5 ou 6 ,assis côte à côte sur les tribunes latérales Nord, à l'entrée pratiquement.
les joueurs, revêtus de maillots anonymes, tapaient dans le ballon sur le haut mur du fond, au sud.
Au bout d'un instant, quelqu'un derrière nous, s'exclame:" Ché qui c'est celui-là , là-bas, avec le maillot rouge.Il est costaud, il a une bonne frappe et des deux pieds.Putain qui c'est?"
Un copain de la bande, prénommé Gaby ,un burlón de première, un moqueur, qui ne reconnaissait même pas le joueur en question répondit: "c'est un stagiaire professionnel , de Nice ,je crois.Il est arrivé cette semaine."
Immédiatement derrière nous, le scoop faisait mouche:" C'est un pro! Il vient de Nice! Il est à l'essai!"" Comment il s'appelle?Comment tu le sais?" " Joer! là devant, ils l'ont dit!"
Nous jouions des coudes,complices, les fous rires commençaient à partir et il nous fallu déguerpir tout de suite pour nous asseoir à l'autre bout, de peur de nous faire lyncher ,lorsque l'inconnu serait reconnu par quelqu'un..
Manuel

12/1/2007
La ‘ castagne ‘ fut l un des jeux favoris des potaches : jeunes coqs, il fallait nous mesurer, pour s affirmer ,voir délimiter un territoire !!!
Cela se passait toujours à la loyale et toujours sous les escaliers, à l abri des cerbères de service !! jamais de coups bas ou tordus sauf peut être le coup de boule !!! ciel Zidane !!! les lointains cousins de MARCEL CERDAN se montraient redoutables !!
La grigna ne durait jamais, et souvent se terminait par une amitié !!
Bien à tous
JP

La castagne pour les externes c'était sous les glacis, à côté du canal.
Dans le faubourg c'était prsque toujours les grands, ceux qui avaient 2 ou 3 ans de plus que nous qui, lorsqu'ils s'ennuyaient, organisaient ces combats singuliers.
" Ché Pierrot? Celui-là , il te la casse? Allez donne-lui!
Ou alors: " Jeannot! Le Paulo,Il a dit qu'il "te peut"! C'est pas possible!"
"Il te peut" expression traduite de l'espagnol..., il est plus fort que toi.
Difficile de refuser le...combat.
Après quelques "técas", coups de poings, tout s'arrêtait.
Manuel

kesseta, tépacontent ! une formule qui doit vous rappeler des moments de votre jeunesse...je retrouve cela aujourd'hui comme spectateur au hasard des rues de banlieue.
Henri

la seule difference avec avant, c est que maintenant ,souvent c est 10 contre un seul: vaut mieux etre du bon cote!!!
jp

"Quècetia? Tiépacontent?"
A Oran ils disaient, paraît-il:"Tia beaucoup? Tia beaucoup?
Manuel



13/1/2007
La faune bélabésienne. Le citadin que j'étais n'a pas vu beaucoup d'animaux à SBA, bourricots, chevaux, mulets, bovins, ovins, caprins,lapins,volaille de basse-cour, chiens, chats,rats, souris, tortues, crapauds, cigogne, passereaux,cafards, bousiers, saurerelles, mouches diverses et variées. Une fois un marcassin ramené de la campagne et des cameleons à Damesme, c'est à peu prés tout. Jamais vu de scorpions qui alimentaient nos fantasmes enfantins. c'est assez pauvre, je dois en oublier. Concernant les poissons de nos côtes ou j'ai appris la pêche sous-marine,la mer était si riche que ça mérite un topic particulier. je pense qu'il doit avoir des connaisseurs parmi nous pour en parler.
Henri

je pense que " la jente del pueblo " s'est exprimait sur la faune , je voudrais ajouter le chacal que vous ne pouviez pas entendre en ville !!mais qui venait souvent aux portes des villages !!Le lézard vert qui n'avait rien avoir avec le lézard de muraille de par sa taille !!!La vipère, la couleuvre, l'orvet trouvaient refuges dans les pierres de la montagne , le lièvre , le lapin de garenne qu'on faisait sortir de leur terrier avec un furet , le sanglier à certains endroits.
Pour la pispistrelle ou chauve-souris au village à la tombée de la nuit les enfants se réunissaient pour faire le concours de celui qui en attrapait le plus !!cela consistait à mettre un béret noir au bout d'un long roseau et attendre que la chauve- souris s'agrippe à l'intérieur du béret , nous leur faisions aucun mal car on les relancait en l'air pour qu'elles reprennent leur envol .Les "tordos" ont les piègés avec des larves de hanneton une fois bien gavés d'olive au pied des oliviers.
Les autres oiseaux étaient piègés avec "L'esparto" enduit de glue que l'on faisait avec de la résine et du caoutchou !!
Pour le grives on utulisait un grand tamis avec une béquille que l'on tirait avec une ficelle depuis notre cache etc....etc...
JPH

n'oublions pas les têtards que je ramenais du ruisseau du glacis
dans des verres à boire
(ma mère en a bu une fois)
et leurs parents les crapauds invisibles
qui nous donnaient concert le soir
pendant l'agua limon

rappel du passé marécageux de SBA
(le paludisme a sauvé une fois bel abbès!
fallait-il qu'il y ait de nombreux "portés malade"
dans la redoute bedeau
pour venir à bout de 58 assaillants!)

plus tard l'assainissement fut complet
(les américains mettaient encore des moustiquaires
vertes aux fenetres)
grâce à une autre petite bête
que j'élevais aussi
le poisson "gambusia" voisin du guppy
vivipare, guère plus gros qu'un têtard
qu'on a mis dans la moindre flaque
JJK

Chardonnerets, verdiers, serins, étourneaux(tordos) chasseurs d Afrique multicolores, perdrix, gorion, hirondelles, martinets, cigognes !!
Les chardonnerets , font l objet d une protection de l état algérien !!
jp

Les dérapages d'une langue vivante.
A propos de "tordo".
Par ce mot nous désignions tous l'étourneau. Pourquoi?
Or l'étourneau se dit "el estornino" dans la péninsule.
"El tordo" est néanmoins un mot très espagnol mais il désigne :la tourde, la grive.
Comme nous nous servions du "tordo" pour l'étourneau, la pauvre grive dut se contenter du néologisme" griva".
C'est dimanche , on peut dons plaisanter un peu.
Voici un proverbe très connu chez nous et très utilisé par les gens de la génération de nos parents.
Lorsqu'une jeune fille mignonne, aux traits fins, visage mince avait des hanches et un postérieur quelque peu imposants ,elle avait droit à ceci:
" Elle a la maladie du"tordo": la cara flaca y el culo gordo."
A+
Manuel

Tordo viendrait peut etre du pataouete, dialecte derive de l espagnol, arabe, francais,et d une certaine improvisation comique locale !!!
jp

"Tordo" est le mot espagnol qui désigne la tourde ou la grive.Le pataouète n'a rien inventé!
Nous l'utilsions, par erreur, pour l'étourneau.C'est tout !Pourquoi?
Le mot "estornino" était oublié comme beaucoup d'autres mots. Sans que l'on sache très bien pourquoi, des mots de vocabulaire sont restés intacts et étaient fréquemment utilisés plus de 100 ans après et d'autres sont passés à l'oubli....remplacés par facilité par des mots Français ou des mots francisés?
Une langue vivante est en perpétuel mouvement.
Manuel

Quand j'énonçais plus haut "passereaux", j'aurai dû préciser et par ex citer les hirondelles . On en a pas ici, et ça me manque. Je pense à une récitation mal apprise à l'Ecole Marceau. Il ne me reste que cette phrase "les hirondelles tiennent des conciliabules". Qui aurait le reste ?
Henri

Henri j'ai aussi appris cette poésie de Théophile Gautier (je ne sais pas si c'est vraiment la même elle est très longue en voici un petit bout)
déjà plus d'une feuille sèche
parsème les gazons jaunis
soir et matin la brise est fraîche
hélas les beaux jours sont finis!
on voit s'ouvrir les fleurs que garde
le jardin, pour dernier décor
le dahlia met sa cocarde
et le souci sa toque d'or
la pluie au bassin fait des bulles
les hirondelles sur le toit
tiennent des conciliabules
voici l'hiver, voici le froid
elles s'assemblent par centaines
se concertant pour le départ
l'une dit "oh que dans Athènes
il fait bon sur le vieux rempart
etc etc...... voilà
Adrienne

Je vois qu'Adrienne a de bon souvenirs de Théophile Gautier;
Ce grand romantique né au pied des Pyrénées françaises fut un grand amoureux de l'Espagne.
A la suite d'un long séjour dans la péninsule, il écrivit "Voyage en Espagne", un ouvrage dont je recommande la lectue à ceux qui veulent découvrir ce pays ou en savoir plus .
Rien ne lui a échappé: la géographie, l'histoire, la peinture, les coutumes, la cuisine..etc
Manuel

Merci Adrienne, c'est ça mais on n'apprenait pas la totalité. Autre animal, autre souvenir scolaire :la première leçon de sciences naturelles de monsieur Pastorel en sixième : "La pipistrelle", ça nous faisait rire. On en avait déjà vu des centaines mais on ne connaissait pas son nom scientifique. Et j'ai appris grace au forum que des garnements leur faisaient des misères...
Henri

13/1/2007
Je crois que JJ kessis posait quelque part des questions sur cette école.
C'était l'école du quartier de la Rue du Soleil. Garçons seulement. Les filles allaient en ville à Paul Bert.
Victor Hugo ?!? La Calle del Sol, si hispanophone, méritait-elle un si glorieux homme de lettres pour baptiser son école primaire?
Et bien oui!
Ce grand homme comprenait et parlait l'espagnol, appris dès son plus jeune âge à Madrid où, il suivit, en famille, son père officier des troupes Napoléoniennes, au début du 19è siècle.
Alain Decaux rapporte dans son merveilleux livre"Victor Hugo" comment l'écrivain annotait dans un calepin , avec détails croustillants, ses ébats amoureux avec ses maîtresses. Il utilisait alors la langue de Cervantes afin que sa femme ne pût comprendre où en était "l'état d'avancement de ces travaux pratiques". C'était un fameux "casuela"!
Pour en revenir à l'école, elle se trouvait tout au bout de la Rue du soleil: une centaine de mètres à peine avant le croisement de la route de Ténira, Avenue Jean Mermoz.
J'ai pris deux photos de cette école, l'an dernier. Je peux te les transférer ( j'ai égaré ton adresse perso, repasse-la moi!)
Manuel

"Ce siècle avait deux ans: Rome remplacait Sparte
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte.
Et du consul déjà par maint endroit
Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon vieille ville espagnole
Jeté comme une graine au gré de l'air qui vole
Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix."
V.H.,feuilles d'automne

(je voulais retrouver les perrier et notamment colette)
les filles perrier sont en savoie
j'ai écrit à colette qui m'a répondu
amitiés
jjk

13/1/2007
Dans l'extrait de l'Echo d'Oran de juillet 1960 qui donne la liste complète
des boulangers de notre ville, on peut relever, outre les noms de Brotons,
Duchemin et Saez qui étaient familiers aux habitants du fbg Thiers, celui
de Jacques Aflalou, qui n'est autre que le père de l'industriel Alain Aflelou.
Il faut rappeler que le célèbre lunetier a fait lui-même ses études
secondaires à Leclerc avec peut-être même certains des participants de
ce site. Ce serait d'ailleurs amusant qu'il vienne un jour partager nos
blagues sur ce forum. Mais est-il encore accessible, that is a question !
Antoine

13/1/2007
Enrico, porque poner cumbos en la ventana ? il est vrai que les chumbos étaient nombreux et appréciés "chez nous" mais je crains que le visiteur du site pense qu'il est sur un site "piquant" alors que nous avons là un site amical et sympa...un simple avis.
Raymond

à la maison ils n'avaient pas le temps de passer "en la ventana" aussitôt achetés aussitôt mangés, j'ai des tas de saveurs qui me reviennent en bouche, mais aussi............. la désagréable sensation des épines sur les mains (j'en frémis encore je detestais cette petite douleur lancinante qui en résultait)
bon appétit...........
Adrienne

Le choix de présenter récemment un superbe massif de "chumbos" en illustration du site n'est certainement pas fortuit car ce fruit garde pour nous une saveur rétrospective incomparable. Lors de nos toutes premières vacances "espagnoles" post-62 nous nous arrêtions au bord des routes pour en déguster et j'ai encore la chance de le faire car une amie en possède dans son jardin un massif que je me fais un plaisir de "nettoyer" à l'automne, personne à Biarritz ne s'avisant de goûter à ce fruit si peu accueillant. Sans vouloir vous faire trop saliver je vous assure que ces Chumbos-là ont une valeur-ajoutée,celle de la rareté et du souvenir.Amitiés à tous, J.Paul

# En Argentina: Tuna.
# En Bolivia: Tuna.
# En Chile: Tuna.
# En Colombia: Higo.
# En España: Penca, nopalera, higuera chumba, chumbera, higuera de Indias, higuera de pala.
# En México: la planta se llama nopal y el fruto, tuna (si es dulce) o xoconostle (si es agrio).
# En Perú: Tuna.
# En Andalucía: higo chumbo
# En Canarias: higos picos o simplemente tunos. Tunera se aplica a la planta, y penca a la hoja
anglais: prickly pear
latin: opuntia ficus-indica

Attention les chumbos peuvent coincer quelqu'un , je veux dire le constiper sérieusement.
Mais s'ils sont consommés avec modération , ils sont appréciés.
Tout est question de dosage donc.
Après tout ne faisaient-ils pas partie de notre paysage?
A propos savez-vous que les Arabes les appelaient: calmousse ença'ara, autrement dit: la figue de l'Européen.C'est un fruit provenant d'Amérique ( Mexique surtout) ,introduit ensuite en Afrique du Nord par les Espagnols à partir du 16è siècle.
Manuel

13/1/2007
La chasse sous marine a vu naître en algerie une pépinière de grands champions : JB ESCLAPEZ , VALENTIN, DESPRAT, pour ORAN, HUGUES DESSAULT, GARCIA pour ALGER, que les autres me pardonnent !!
La cote algérienne, vrai paradis halieutique par sa configuration naturelle se composait essentiellement de criques sableuses et de petits caps rocheux.
La lecture d une carte marine démontre que la roche, abri naturel pour la faune, était partout et a toutes les profondeurs, compte tenu de la proximité des continents surtout en oranie !
De plus la rotation de la terre, provoque un courant naturel de deux nœuds Ouest /est sur les cotes algériennes, est / Ouest en Europe. Ce courant amene très peu de pollution en algerie sauf peut être organique !Les migrations de pélagiques voir d erratiques se font par le detroit de Gilbratar très proches.
Voilà donc les bases d une richesse de poissons, benthique, erratique et pélagique !!
La technique et le matériel de l époque et la confiance des poissons ne permettaient que la chasse a vue entre 0 et 15m. l agachon technique marseillaise redoutable était alors inconnue !!!
Le poisson roi était le mero comme l on disait las bas !!
Apres avoir eu l honneur d être un élève de JB ESCLAPEZ, j ai en 1980 remis la tête dans l eau de notre région :
Sars et sparidés, dorades, loups, mérous corbs ou corbines, ombrines, dentis, liches, limons, meurent de viellesse !!
Rascasses, araignée, raies aussi !!
L une des spécialités de cette cote s avèrent les cigales plus délicieuses que les langoustes au bord ,vers le mois de mai !!
Lors d un agachon c est le seul endroit ou j ai vu une murène curieuse venir titiller la pointe de ma flèche.
Les Algériens viennent de déclarer les îles habibas ! reserve terrestre et maritime : On rencontre là, encore des phoques moines, que l on appelait veaux marins !!
J arrête la !!
Agachon est un terme provencal pour designer un affut:sous l eau on se cache derriere une roche et on aiguise ainsi la curiosite des poissons!!
Bien a tous
jp

il suffit d'aller sur google de mettre agachon et tu auras les explications de cette pêche !!!!
peut-être un parent du mot gancho 'crochet' en espagnol que tout le monde criait lorsque les cigognes copulaient sur le toit du collège Leclerc !!!
Acachar veut bien dire s'abaisser mais rien avoir avec agancho !!
JPH

j'ai regardé
c'est une sorte de chasse à l'affut
il faut du souffle (je n'en ai pas beaucoup)
et de l'immobilité
(ça oui= je suis si peu agité
que les portes automatiques
ne s'ouvrent pas quand j'arrive)
j'aurais dû essayer
amitiés
jjk

JJ "les portes automatiques" ça vaut le copyright ! Déjà que le "FILM" nous pique tout...
Geo

eh oui les capteurs à ultrasons ne me détectent pas!
j'aurais fait un carnage de méros et de dentis
Manuel va surement trouver une expression valencienne
pour qualifier cette manière d'être...
les portes automatiques
sont un bon test de caractère
elles m'ignorent parce que je ne gigote pas suffisamment
je viens de retrouver au téléphone
un copain de là bas, plutot agité
lui, il boxe les portes qui ne s'ouvrent pas assez vite
JJK


13/1/2007
put...vous etes tous des bons!!!
bravo
jp

nous attendions
ces toiles que henri nous avait modestement cachées
et nous ne sommes pas déçus
on voit se dérouler toute une oeuvre
vivement la suite
amitiés
JJK

Tu ne vends plus Henri ? Pourtant tes toiles sont excellentes !!!
Qui aurait cru que belabbès recélait autant de trésors ? Les surprises sont heureuses ; aujourd'hui, c'est André qui nous fait découvrir un superbe diaporama. Au fait Jean-Pierre, toi, tu vends ou tu vends pas ?
André tes billets d'humeur nous manquent.
Geo

effectivement toutes plus belles les unes que les autres y compris les vôtres Georges que j'ai beaucoup aimées.
mais dites moi les mots d'humeur c'est bien André MARTINEZ qui les rédige non ? ce n'est pas André HERNANDEZ ?
c'est vrai on ne voit plus de billet d'André pourtant il en a de superbes.....
Adrienne

Effectivement! je me suis posé la même question.
Confusion entre André Martinez et André Hernandez
Manuel

Je vends plus, que jaqueca le commerce! Mais je vois que "li billets, li billets, ça marche toujours,c'est vrai qu'on a besoin de rire et notre marseillais, il nous manque.
Henri

13/1/2007 Histoire d’une blessure
"Madre mía, qué panzá (panzada)de buenas cosas, esta película !
Pour l'instant, un seul petit reproche à celui qui expliquait comment construire une bilocha (avec une croix de Lorraine); il a précisé "à l'époque on ne connaissait pas cet enfoiré"; un peu agressif malgré tout ce qu'on peut en penser de...A vous...
Raymond

Résidant au Pays Basque j'ai pu voir "le film" et dans la présentation j'ai découvert le visage de Me Leroux, chercheuse au CNRS, qui pour les besoins d'un ouvrage, excellent, sur l'Algérie et notamment sur les PIEDS-NOIRS en avait interrogé de toutes origines( géographiques, professionnelles, sociales..), de toute provenance et de tous âges pour offrir un panel significatif. Je suis persuadé que ce sont les mêmes personnes qui apparaissent dans le film. Je suggère d'ailleurs à ceux qui en attendent la projection de trouver l'ouvrage concerné en bibliothèque (je l'avais moi-même emprunté à celle de ma ville - Anglet- et vais essayer de retrouver le titre exact pour informer les amis qui souhaiteraient le lire).Meilleur souvenir et amitiés à tous. J.Paul

c'est bien tu as eu la chance de voir la première partie de ce film, dans notre région RHONE ALPES il ne sera pas diffusé j'ai envoyé un mail pour leur demander, mais il m'a été répondu qu'il y avait un DVD et qu'on pouvait se le procurer donc voilà ce qu'il nous reste à faire. Donc pas de commentaire pour l'instant sinon..... effectivement la remarque que tu as faite, d'ailleurs le mot enfoiré ne se pratiquait pas à l'époque de "je vous ai compris"
à suivre.........
Adrienne

Une diffusion "nationale est programmée pour les samedis 24 et 31 mars, et 7 avril à...00h25 !!!
Adrienne, tu vas aimer car on se serait cru sur "notre site" avec les témoignages sur le carrico, la bilocha, les pignols, etc...
C'était "comme si nous on témoignait"...Aïe-Aïe-Aïe !!!
Raymond

Ahurissant, ce film. On croirait que certains témoignages ont été
directement puisés dans notre site. Enfin des vérités qui méritaient d'être
dites et qui font plaisir à entendre. Un vrai régal !
Consternant !
Sur le forum de France 3, en réaction aux propos d'une personne qui
s'étonnait que FR3 Centre ait refusé de diffuser le documentaire de Gilles
Perez sur les Pieds Noirs, voilà ce qu'a répondu, mot pour mot, un
quidam de Français Moyen :
" Et le drame des soldats comme mes grands pères tu l'oublie...marre
qu'on prenne les pieds noirs pour les pauvres et uniques malheureux de
cette guerre. des jours à souffrir dans le désert, demander de l'eau au pied
noir mais ceci contre de l'argent, ce n'est pas une honte?, se battre jusqu'à
la mort, pour aucune récompense en retour. Les pieds noirs ont eu de
retour en france : terre, maison; travail...les soldats rien du tout.
Alors MERCI france 3 de cette non diffusion."
Ces propos "d'un autre temps" ont bien sûr soulevé de vives reactions de
la part de quelques compatriotes. Il n'empêche qu'il coulera encore
beaucoup d'eau sous les ponts avant que l'Histoire retablisse enfin la
vérité nous concernant. Le film "histoires d'une blessure" en est en tout
cas le premier jalon.
Antoine

J'ai vu le message de cette personne sur le forum de FR3, ce n'était pas un message "très intelligent" peut être dicté par la douleur qu'il a ressenti chez ses grands parents, mais rien ne l'autorisait à prendre cette position sans même connaître le contenu du film. Par contre j'ai trouvé les réponses pleines de bon sens et très correctes sans animosité et c'est celà l'essentiel. Chacun se fera son opinion mais on ne refera pas le monde malheureusement.....
Adrienne

Merci Antoine de nous rapporter la réaction d'un imbécile, une victime sûrement du matraquage médiatique , ORTF comprise, dont nous étions victimes en 62.
Ce genre de réaction est du même tonneau que celle du verre d'eau refusé par les pieds- noirs.
Encore un tonto qui veut se rendre intéressant et apporter sa pierre au lynchage!On ne s'en sortira pas de si tôt!
Et les annonces sur l'Echo d'Oran à la veille des fêtes de Noël et de Pâques nous incitant à envoyer des colis, à la redaction, pour les petits militaires du contingent, loin de chez eux. Et ces familles Bel-Abbésiennes et Oranaises qui en accueillaient chez eux pour ces fête?.
Et les mariages entre Métropolitains et Filles de chez nous avant 62?Personnellement, j'en connais une bonne dizaine .
Si j'étais méchant avec l'histoire de ce du tonto "du verre d'eau" qui a fait malheureusement le tour du Monde, je dirai que les camions militaires, comme une véritable noria, venaient à la cave Got( dans ma rue)s'approvisionner en vin rosé ou rouge 12 degrés , je ne dis pas gratuitement, mais à des prix défiant toute concurrence. Mr Got était bien gentil!Que de bonbonnes gratuites de "Kinouri" faisaient partie du marché.Un employé de la cave nous le racontait.
Bien sûr l'alcootest ne se faisait pas à l'époque et les accidents mortels de camions militaires sur la route n'étaient pas rares .
Mais.."Calomniez! Calomniez! Il en restera toujours quelque chose" disait Beaumarchais.
Manuel

Sur cette légende du verre d eau !!! moi je réponds qu en France la vente de l eau affiche des prix très chers(Evian vichy etc.) et qu en plus ils sont plus forts que nous parce qu’ils vendent même de l air : voir gonflage en tout genre !!!
JPA

14/1/2007
Zézette !!
Zézette surnom affectif de l infirmière et le docteur miracle étaient les gardiens de l infirmerie des potaches, peu connue des externes !!
La maladie principale, l angine, voyait un séjour régulier d une semaine soit 4jours à 40° , 1 a 38° , 1, 37/5° et la guérison !!!
Le traitement , toujours le même : jamais d antibiotiques, 2 prises de température, gargarisme au citron, et bismuth cône en suppo, avec déroulement des opérations ,très surveillées par zézette !!
Deja ce toubib, se préoccupait du trou de la secu !!!
Pour les oreillons très reconnaissables par une face de hamster ! retour en force chez soi, pour un mois !!
Bien à tous
jp

pauvre "zezette" à mon avis vous deviez aller plus souvent
que nécessaire (devoir de math pas fait : angine, interro d'anglais envisagée : angine) c'est pas ça?? heureusement qu'il y avait des personnes comme "zezette" pour se préoccuper du trou de la sécu sinon...... comment seraient payées vos retraites?????
sans rancune.........
Adrienne

Alors là, ça m'étonnerait. J'ai accompagné une fois un externe à l'infirmerie. Il s'est retrouvé aussitôt le croupion en l'air avec un thermomètre planté. A côté, il y en avait un autre toujours côté verso. Ce genre de traitement ne donnait pas envie d'y aller.
Henri

16/1/2007
Bonjour aux membres très privés de ce club, et aux bel-abbesiens !
savez-vous qu'un chameau, quand il est vexé, blatère...
et quand un chameau déblatère, c'est donc qu'il se tait...verdad?
Trêve de bavardages...Si vous voulez des infos rigolotes sur le chameau allez jeter un oeil sur http://vialupo.jcldb.com/chameau
Il paraît que le chameau était connu dans les gargotes de Marrakech sous le surnom de "soiffard de Sidi-Bel-abbès"...
Raymond

eh oui sba
(pourtant sous préfecture sans trop de couleur locale
meme les palmiers étaient rangés en carré "à la française")
est dans l'inconscient collectif
- et donc dans celui de gotlib qui dessine ça -
le symbole de "sahara" sable chaud chameau...
c'est comme si Lille évoquait la bouillabaisse

en fait on ne voyait même pas les légionnaires
hors défilés
ils étaient "off limits" je crois
il y a une pancarte dans l'album de gandini
JJK

"A voir si" on n'a pas vu la même bête!" Que moi" j'ai vu un dromadaire, avec une seule bosse.
Et vous "venga" avec le chameau et le chameau.!!!???
Manuel

Que io tambien
tu peux rester au club
c'ETAIT un dromadaire
aucun chameau n'est venu là
dejà c'était dur depuis le sahara
alors depuis gobi c'est de la science-fiction
surtout avec deux bosses
on dit chameau selon la pédagogie moderne
pour être compris des jeunes générations
JJK

nous somme déjà trois
nous allons pouvoir fonder un club du chameau
JJK

J'aimerais bien savoir ce qu'est cette histoire de chameau ! Je n'en ai jamais entendu parler...
André

bonjour!
hé hé ! tu n'es pas au club
allez, on te raconte quand meme
et on te nomme "membre honoraire"=
regarde le topic de raymond
"le soiffard de bel abbes"
et nos réponses
amitiés
jjk

Monsieur Kessis,ces quelques mots, simplement pour confirmer la mort de ce chameau à laquelle j'ai assisté, étant à l'epoque éléve à l'ecole voltaire,la scéne devait se situer non loin du cinéma Empire si mes souvenirs sont bons.Merci pour cette anecdote qui à rafraichi un souvenir qui m'avait profondément marqué . POVEDA JP

Bonjour Jean Pierre:
Enfin un copain de l'école Voltaire. Je me souviens bien de toi. Nous avons dû aller au moins une année dans la même classe.( Privat? Buisson?Mlle Bénamou? Mr Du Souchet? Mr Fernandez?Mr Bounot?)Va savoir!
Le chameau fut sacrifié devant le cinéma Olympia, sous les glacis.
Amitiés
Manuel

Je n'ai pas le même état de fraicheur de neurones que toi la preuve s'il en est ne pas confondre Empire et Olympia, mais le seul prénom de manuel me laisse sur ma faim ,ton nom de famille? et,ce que tu es devenu en "gros" depuis ce temps là!
Jean pierre P

14/1/2007
Bonjour les amis des messages on en met partout mais les reponses quedal . les anciens du mamelon place beraguas rue de la marine ecole carnot rue du cheval de bronze ? rien ! pour le mamelon des noms (j'ai un peu oublie malheureusement qui allait dire que l'on partirait en catastrophe comme cela? )Moncada "le coiffeur" rue e.quinet llorens (le glacier ) place beraguas "castello " ecole voltaire (voir photos sur site "l'echo de sidi -bel-abbes "en parallele avec le site "mekerra"site "papidoc . voila c'est bien si on pouvait se retrouver ainsi ? a bientot les amis
Richard Grauel

Salut à tous,
Je suis du Mamelon, mais un peu plus jeune ( né en 1951), certainement que vous, je n'ai pas les mêmes souvenirs, par contre je me souviens parfaitement de coiffeur Moncada(et pas Mocada), dont le salon était place Beragouas ( je ne garantis pas l'orthographe), je me souviens aussi de Llorens, le glacier, que nous avons retrouvé, installé à Valras Plage, dans l'Hérault, la famille Llorens habitait dans ma rue, rue Lazare Carnot. Une photo de classe de l'école E. Etienne est sur le site ( classe de M. Lorenzo et non pas Alonzo, comme je l'avais noté).A bientôt.
Paul C

Bonjour un peu de retard pour repondre mais content de voir que l'on connait des gens moncada llorens oui moi aussi je les ais revu a valras mais pas de nouvelles ? as tu leur adresse la bas ? oui 1951 1948 pas grande difference la meme generation tu es ou ? moi 94 alfortvlle . je n'etais pas a eugene etienne mais a "voltaire " j'habitais rue lavoisier a cote de chez toi . donne nouvelles a bientot .
Richard

A propos d'école Eugène Etienne , j'avais un copain de quartier qui était instituteur dans cette école en 1960 je crois: Matinez Joseph. Il y avait aussi MMr Madillo, Lorenzo....
Tu as oublié l'orthographe de Beraguas( le "U" se prononce "ou" en espagnol comme en latin) mais au moins , d'après l'orthographe que tu proposes, tu dois bien savoir le prononcer .C'est l'essentiel!
Rue de la Tour d'Auvergne ,javais des copains: les frères RUIZ( François et Lucien). Je les connaissais depuis l'école primaire Voltaire.
Manuel

Parlons du Mamelon et des copains de l'époque( je suis né en 1943 et j'ai fréquenté l'école Eugène Etienne (avec nos sévères mais formidables intituteurs Figueirédo,Job,Madillo,Vargas) puis le collège Leclerc de 1954 à 1961, avant de passer chez les "bourges" de Laperrine pour ma terminale Philo en 61-62.
Quelques noms du quartier:rue de la Tour d'Auvergne(ma rue):Alain Molina,Sonia et Gisèle Alzamora(épouse Ferraris),Yvon Ferraris,Les fréres Sanchez(Pierrot et Joachim)Jean-Pierre Ségura,Adeline Casado,Ginette Castello, Les fréres Perlés( dontJ-Pierre du SCBA),les fréres Ruiz,Lopez,les Béraguas,Martinez,Castello propriétaires de tout le grand paté de maisons autour de la place dite"Béraguas",les fréres Huber,Dédée Job,Les fréres Méjean, les familles Yvars,Pujazon,Vivi Macia(SCBA),Lina et René Macia de la rue Duquesne,Titou Sanchez et Christian Roblés de la rue de la Marine,Les Sanchez,J-Michel Lopez de la rue du Mamelon, Norbert Diaz de la rue du cheval de Bronze,Joseph Lorenzo et la famille Larios( rue Vasco de Gama)Hubert Vera de la "Cantéra", les Rivéra, Amoros,Maldonado,Parra, les fréres Santa, Cara de la route de Mascara...etc,etc.Grace aux rendez-vous de l'Ascension à Nimes,j'ai retrouvé beaucoup de monde, et les sites internet sur SBA font le reste( bravo Henri pour celui-ci).
Je signale à ceux qui hésitent à faire le pas que j' ai effectué le voyage retour à Sidi-Bel-Abbés en 1984,2004,2005 et 2006 grace à Giséle Ferraris ( tél:0559402208 et 0680686647, E-mail: gielepaco@free.fr) et que l' accueil y a été inespéré, surtout de la part des copains de foot ou des collèges.Amitiés à tous et toutes.Alain.tél : 0559410465

Bonjour monsieur "botella" vous connaissiez "castello "mon copain place beraguas on jouait ensemble puree quand j'y pense effectivement sa grande maison avec sa grande cour il n'y en avait pas 10000 .ah ! la la ou est notre mamelon "roe tche " je pense y aller d'ici 2 ans a la retraite . reste en contact sur site sba par contre j'allais a l'ecole voltaire et j'ai eu un instit monsieur "job " est ce le meme ? certainement . photos de cette epoque sur site "papidoc "www.premiumorange.com echo-de-sidi-bel-abbes "tu dois connaitre ? si tu connais d'autres sites sur bel abbes envoie merci je suis un peu jeune avec l'ordi .oncommence a prendre un peu de bouteille a ce niveau mais on apprend toujours dans la vie nous les bel abbesiens a bientot
Richard Grauel

enfants d'instits du mamelon:
-andree job querzola qui a un texte ici
(primaire à laperrine)
-probablement mon copain de 5e laperrine figueredo
que j'aimerais retrouver
la pente est facile du mamelon à laperrine!
JJK

J'ai connu un Botella, qui était en classe avec moi ( voir photo sur le site " autres etablissements"). Je me souviens auussi de Vincent Perles et son fennec, j'ai revu Guy Pujazon, à Béziers, j'ai même joué au foot avec Tony Amoros, toujours à Béziers, où je réside. J'avais de la famille rue La Pérouse : Diaz Michel, le rouquin. J'habitais rue Lazare Carnot.
Paul

Martinez Josephine (fifine) 1946; route de mascara (41) j'ai deux freres: Michel et Roger, mon grand pere Gonzalo (fabricand de mosaïque), mon pere Benito cordonnier, mes cousines Basques Lucienne, Denise et Marie-josée habitaient rue Laperouse; Morata Therese et Joceline habitaient rue Duquesne, Basques Ferdiand et Josette habitaient rue de la Tour d Auvergne. Si vous me reconnaissez, vous pouvez me contacter:  HYPERLINK "mailto:deplanque.josephine@orange.fr" deplanque.josephine@orange.fr

Bravo Alain!
Tu nous a donné une"caterva" de noms du Mamelon.
Ça fait toujours plaisir d'entendre tous ces noms de Bel-Abbésiens, des copains d'école primaire, de collège, des copains d'équipes de foot, des connaissances.
Maintenant, il faudrait nous faire revivre ce quartier, nous raconter un peu l'Histoire ou les petites histoires qui concernent ce quartier populaire.
A+
Manuel

15/1/2007
à sa manière allusive
un personnages de nos écoles secondaires (laïques?)
le squelette surnommé julot en général
qui a disparu avec les "sciences naturelles"
remplacées par la "biologie" cellulaire puis moléculaire
le dernier que j'aie connu montait la garde
à l'entrée de "Vaast" rue de jussieu
où les carabins achetaient leurs trousses de dissection

Très bien le portrait de ce couple de profs de Physique et de maths .Je me souviens que lui raclait souvent la gorge et avait une petite cicatrice au cou.Séquelles d'une intervention chirurgicale?
Il me semble que le squelette avait reçu un nom ou plutôt un prénom des collègiens.
Joseph?
Manuel

Norbert m a rafraîchi la mémoire !!!!

La physique chimie en seconde 59/60 du collège avait pour enseignant mr B. ? et comme assistant ZINZIN( surnom) chef du labo et des paillasses !!
Son dévouement était tel ,que parfois sa logique se déréglait :
Ainsi, il provoqua une explosion ,après qu un élève eu jeté un morceau de sodium(inflammable à l air) par terre, en arrosant copieusement d eau !!
lorsque dans un bac en verre, furent déverses ,un litre d acide chlorhydrique, un litre d acide sulfurique, un litre d acide nitrique, une base colorante !! Il s affola à chercher la cause dans une épaisse fumée, rouge, corrosive !!! Il s évertua maladroitement à stopper le processus chimique !!
une semaine de conge forcé, me fut accordée pour un de ces exploits idiots !!!
bien a tous
jp

16/1/2007
Magnifique, cette oeuvre de JP Poveda ainsi que la très belle réalisation d'André.
Merci
Manuel

j'ai trouvé cette réalisation magnifique également, et les oeuvres de JP Poveda très belles, mais rassurez moi il n'y a pas que des artistes sur ce site??? si tel est le cas je vais vite m'éclipser..... et vous envoyer mon époux qui peint également
décidemment.......

Pour Adrienne et Manu merci, et si vous voulez en voir plus je vous invite à visiter mon site en vous souhaitant un bel aperçu!!! jean pierre

15/1/2007
Les cours de musique avec M GALLETIER étaient une véritable détente , jamais pris au sérieux ,surtout lorsqu il fallait ,toute la classe, en synchronisation, avec avant bras et parole, décliner croche, noire, et blanche !!
Un tohu bohu( terme d un autre prof) général s élevait alors, provocant la colère du maître de céans !!!
Quel dommage !!! de n avoir retenu phonétiquement de ces cours que la chanson
» chanter pipeaux et flageolets , voix légères des bergères etc »
bien à tous
jp

Je m'inscris en faux : une blanche vaut deux noires et non quatre !
Je rectifie l'orthographe du prof : GATELIER, qui était aussi directeur du Conservatoire de Musique.
André

mea culpa !!! j exagere toujours!!!
j ai donc rien retenu !!!
humilité face aux artiste
jp

Ah Mr Gatelier!
Il habitait en face du collège. Il occupait des fonctions importantes comme professeur de solfège au conservatoire municipal de la ville.
Pour beaucoup d'entre nous, le solfège c'tait un peu de l'hébreu. Aucune motivation, ou si peu, chez ces gros bataillons de gens modestes des faubourgs qui constituaient l'essentiel de la clientèle du collège.
Je faisais donc partie des "nuls".
Lorsque le prof décidait de passer à la dictée de notes , animée par son guide chant, nous vivions un véritable supplice.
Parmi nous, un copain, un nommé J Claude Tchafdaroff, du Fg Thiers,Tchaf- Tchaf pour les intimes,qui jouait d'un instrument,et qui avait , lui, l'oreille musicale. Nous l'interrogions alors du regard. Mais ce "sal.." nous soufflait n'importe quoi.
Je ne vous dis pas les fous rires que nous attrapions au moment des vérifications de résultats.
Mon copain , Montoya, avait un rire très communicatif comme on dit.Il en pleurait le pauvre. Il était parfois obligé de plonger sa tête dans son cartable , prétextant y chercher quelque chose, de peur d'être pris en flagrant délit par le prof. Ce dernier était assez cool mais il distribuait parfois de ces baffes qui faisaient mal.
Il avait aussi une façon bien particulière de prononcer le son"eu". Ça donnait ceci:" Prenez une folle[fo ye]"? Ce mot provoquait immédiatement un déclic chez les hispanophones et les fous rires repartaient de plus belles.
Nous sortions parfois de la classe avec des crampes d'estomac à force de se contenir.
Ça nous changeait un peu des classes de Français, d'Anglais ou de Maths où nous entendions les mouches voler.
Il disait aussi :" Pople des cités lointaines.."( paroles du chant ci-dessous)
Côté positif! Il sélectionna une quarantaine d'élèves dans toutes les classes et nous apprit ce très beau chant de 'L'hymne à la joie", à deux voix s'il vous plait! Te das cuenta?
Je me suis toujours demandé pourquoi je faisais partie de cette chorale improvisée.
Nous le chantâmes le jour de la "distribution des prix", en fin d'année, sous le préau. Ce fut une réussite.
Oui! C'était bien avant mai 68!
Merci Mr Gatelier! Vous m'aurez tout de même appris cet "hymne à la joie". Ce merveilleux chant d'union et de concorde .
Je me souviens encore des paroles. C'est aujourd'hui l'hymne des peuples d'Europe.
Je ne suis donc pas près de vous oublier.
Manuel

Madre mia, Ca accroche un peu ta ronde musicale, t'aurais pas pris de la blanche ?
Soyons sérieux : La politique du collège était l'efficacité, les suppléments d'âme, accessoires. Dessin et musique constituaient les dernières roues du carrosse éducatif. Les chahuts chez gato ou conejo étaient dans l'ordre des choses. N'oublions pas que la majorité des élèves venait de milieux modestes. Leurs parents les envoyaient à Leclerc pour qu'ils aientun bagage solide et utile. Franchement, je crois que dans l'ensemble, ce contrat moral a été respecté par le personnel éducatif. 40 ans après, on peut le vérifier.
Henri

la quinzaine de problemes types de M lavina en 1ere, nous a permis des succés en première( taux de reussite au bac exceptionnel) et meme en science ex!!1962
ces faits n ont jamais éte oubliés !!!
jp

16/1/2007
Je relance le théâtre abordé dans les fins fonds du forum. de Haro nous dit les Platters en 58, Et la famille Hernandez, c'était ? Là, j'ai bien crû que le théâtre allait s'effondrer, par la force des choses, certains d'entre vous étaient là puisque la salle était archi-comble.
Henri

mais est ce que vous vous souvenez, qu'une personne de la "famille HERNANDEZ" est devenue célèbre depuis.............
mon fils travaille comme régisseur son et lumière dans un théâtre de LYON et j'ai eu l'occasion de la rencontrer il s'agit de........ Marthe VILLALONGA bien sûr..........
Adrienne

Oui, celle-là, pour moi c'est une vraie. Elle a du talent et n'en rajoute pas dans la vie de tous les jours. C'est comme cela que je les aime les artistes.
Henri

16/1/2007
Sur la photo envoyée par Antoine, seuls les visages des Batigne, Michel, Hassani et De Haro m’étaient familiers, ils faisaient partie des grands quand je suis arrivé au collège, et puis Hassani et De Haro devaient revenir comme pions un peu plus tard.
Quelle peste ce De Haro, il ne pouvait nous laisser un moment de répit, toujours à nous harceler, à faire jouer son autorité toute neuve, pour pouvoir enfin subtiliser notre balle en caoutchouc et ne nous la rendre, en un grand sourire, qu’après avoir exécuté, pas de deux, petit dribble et passe. Il allait, la plupart du temps, un journal soigneusement plié, coincé sous le bras, la main dans la poche de son pantalon. Il nous accompagnait même pour nos matches de foot du jeudi. Un « pion » quoi ! Non, un grand frère !
Jean Paul, tu dois être ce De Haro là ! Alors, cette presse qui te passionnait tant, c’était quoi ?
Amitiés
Geo

Le journal, ça ne pouvait être que l'"Equipe".
Antoine

17/1/2007
Curiosité bien féminine vous me direz mais tant pis je ne résiste plus, qui est le beau blond en premier plan sur cette photo ?
Est ce l'un de vous ? c'était une denrée rare les petits blonds donc on les remarque.......

Adrienne, tu es tombée sous le charme de Monsieur MICHEL.
Geo

...Après la déclaration d'Adrienne, je vais avoir du mal à trouver une photo aussi "esthétique" sur la page d'accueil
Henri

bah!
essaie des BLONDES, ça lui apprendra!
JJK

Peut etre la photo de mme LENEPVEU ???orth??
JP

mais quelle méchanceté (risa) on peut reconnaître quand même ce qui est esthétique et beau non ? je suis certaine qu'Alexis sera de mon avis.....
mais dans les brunes il y en a aussi de très jolies (allez dans les bruns aussi....)
Adrienne

je ne m'étonne plus que vous ayez fait des prouesses en athlétisme...... pourquoi nous n'avions pas les mêmes profs au collège de jeunes filles, je suis sûre qu'on aurait aussi pulvérisé tous les records, y compris le relais..........;
Adrienne

Monsieur Michel ne savait pas seulement transformer les " torpe " de Leclerc en sportifs de trés bon niveau .. Il avait réussi à constituer une équipe féminine de Basket avec le peu de filles qui avaient eu la chance de franchir la grande grille du Lycée Leclerc en 1960 pour faire Sciences Ex à Leclerc .
Qui se rappelle du match qui avait opposé cette équipe avec celle du lycée de Tlemcen ?
Nimbus

Je n'ai pas vu le match, j'ai oublié pourquoi. La confrontation basket filles Tlemcen-SBA devait être une classique. ouvrir ce lien : (fichier/ouvrir/copier le lien/coller/OK)  HYPERLINK "http://oran1950.free.fr/TLEMCEN%20COLLEGE%20DE%20JEUNES%20FILLES/slides/COLLEGE%20DE%20JEUNES%20FILLES%20TLEMCEN%201956%20BASKET%20CONTRE%20SIDI%20BEL%20ABBES.html" http://oran1950.free.fr/TLEMCEN%20COLLEGE%20DE%20JEUNES%20FILLES/slides/COLLEGE%20DE%20JEUNES%20FILLES%20TLEMCEN%201956%20BASKET%20CONTRE%20SIDI%20BEL%20ABBES.html
Henri


Sur la photo en dehors de l'encadrement ASSU (Michel-Lavina-Fort)
on reconnaît Rodriguez Marcel, sportif polyvalent et cadet en 51.
JpdeH

Encore plus beau que ça !!! il avait un atout non visible sur la photo : une musculature superbe sans dopage !!!
JP

eh, c'est comme dans king kong, le film, le premier
les héros débarquent dans une ile
où ils vont trouver le singe, grand comme une maison purée
il y a des naturels genre papou
le chef propose d'échanger la star platinée
contre six de ses épouses
et le dialogue explique (économie politique)=
"-oui, les blondes sont rares dans ces régions"

bon ne faites pas attention à moi
répondez à adrienne
c'est vrai que cette photo n'est pas légendée
moi je crois savoir, sauf un
JJK

17/1/2007
Qui se souvient comment on appelait, en espagnol, les billes( jeu de billes)dans les faubourgs et peut-être ailleurs, chez nous.
Ne perdez pas de temps à chercher dans les dictionnaires.
Les arabophones auront plus de chance de trouver.
Manuel

"nabli"
Geo

Mon père me disait parfois "corre à jugar à los nablis " pour me dire d'aller voir autre part au lieu de m'occuper de se qu'il faisait .
Donc je confirme "Nabli"
JPH

Pendant qu'à côté ça bagarre entre amoureuse de blonds et amoureux de brunes, moi j'ai trouvé 3 copains pour jouer aux billes.Je suis" ni plus content!"
Bravo Geo, Jp Amat et Antoine c'est bien le mot "nabli" ( pluriel "nablis"[nablisses]qui désignait les billes.
Curiosité ou caprice de langue vivante, nous avions laissé de côté "las bolitas" ou "las canicas" et adopté le mot arabe "en'nibli".
JP nous précise que son papa disait "corre a jugar a los nablis".
Dans le même esprit nous avions aussi:
"Vas faire des cages, vas!"
ou alors :
"Vas te faire une soupe de Fèves, vas!"
Encore une expression dans le même style:
"Anda por ahí a enviscar martas!" ( difficile pourtant de prendre des singes à la glu);Tout un programme!
Manuel

Manuel ,
Mefie toi de Geo , il était fort aux billes et il va te "cafoler" sinon , il va faire "raco" ....
Bigli

Bien joué Bigli!
Encore une expression à joindre au jeu de billes .
je l'ai "cafolé" = plumé.
j'ai même entendu "trifolé"= plus que plumé.
Origine de ces mots? Le grand mystère! Dur! Dur!
Manuel

17/1/2007
Antoine ,
Ne te prends plus la tête à propos du " peigne cul " qui signalait qu ' on
faisait payer l ' eau !!
Cette légende a la peau , plus dure , que celle qui prétend que , pour
sécher son chat , quelqu 'un l ' avait mis dans un four à micro onde !!!
Basta de nous justifier !!! .Avec l ' ouverture des archives , la VERITE est
en marche et ce film en est l ' illustration . Dis toi bien que nous ne serons
plus de ce monde quand elle deviendra l' HISTOIRE des PIEDS NOIRS (
A propos Quid de la carte postale de Boukanéfis !!!! ).
Continuons à nous éclater sur "MEKERRA'S" et laissons à nos enfants et
petits enfants assez de preuves de notre belle hitoire pour qu ' à leur tour
ils exigent la VERITE et qu ' ils puissent clouer le bec aux " peigne culs "
car malheureusement , il y en aura toujours .
Henri a crée le premier maillon d ' une chaine ...Adrienne , Jeanine,
Antonia ,Nimbus , Manuel , Antoine , Raymond , Géo , Jean Pierre , Jean
Paul A. , Jean Paul De H.,Kessis , JP Poveda , JP Rodriguez , André ,
Hernandez A Jean Paul H , Alexis , Jean Michel , Paul ,René ... sont les
autres maillons de la chaine qui nous unis , maintenant .
Il y a un an , nous étions seuls . Aujourd' hui , nous avons plaisir a ouvrir le
site et faire ... le boulevard !!!.
Antoine , ton peigne cul ( j ' allais l ' oublier celui là .. )ne peut sûrement
pas en dire autant alors ...laisse le ....dans son jus et sa bêtise .
Bigli.

Tout à fait Norbert ! Tout à fait !
Putain, c’est une histoire connue ! Manquerait plus que nous nous y noyons dans ce verre d’eau. Moi, mon père, ma mère, mon frère, mon cousin, ma tata, mon tonton, ma cousine, nous n’avons jamais refusé un verre d’eau. Notre porte était grande ouverte et notre table accueillante. Deux amies, à qui j’aurais bien offert une épaule protectrice, ont préféré le prestige de l’uniforme et les brumes de la métropole. Et toi, et toi, et toi, et toi : lequel d’entre vous à une histoire différente ? Même les « jaï » de la « calle del sol » peuvent la revendiquer, ceci sous ton contrôle Manu. Une expression me vient « Andar a pescar ranas » : ne serait-elle pas appropriée ?
Il est plus important de dire la vie, les traditions, de tout ce petit peuple immigré, ses joies, ses peines, ses souffrances, sa misère, sa douleur, sa fierté, évoquer les visages disparus, parler des amis encore là-bas, avec émotion bien sur, mais sans passion.
Pour l’anecdote : lorsque nous étions gamins, s’il nous arrivait d’avoir soif, très soif au cours de nos pérégrinations, nous buvions l’eau de la Mékerra : elle était délicieuse. Alors la Mékerra un égout…..
Geo

A propos du"verre d'eau": Il y a quelques années en vacances d'hiver avec un groupe de retraités nous vîmes s'installer près de nous un monsieur distingué, dont mes voisines de table m'informèrent avec un soupçon d'admiration qu'il était Préfet. Nous étions il est vrai obligeamment hébergés dans un centre du Ministère de L'Intérieur et ce Monsieur préférait sans doute notre compagnie à celle de ses policiers.Après s'être présenté il commença à participer à nos échanges et notant certaine particularité de notre accent, pendant un aparté entre un ami oranais et moi, il découvrit, sans grand mérite il est vrai,
que nous étions Pieds-Noirs et il nous ressortit ce fameux pêché originel. Il n'alla pas plus loin car je le repris aussitôt pour lui dire que si lui, avec son statut et son âge qui lui interdisait d'avoir connu Notre Algérie, se permettait de diffuser ce genre de "connerie"comment espérer que le Français
moyen puisse un jour connaître la vérité. 10 ans plus tard nous en sommes toujours au même point !
PS/ Le Préfet ne revint plus "se mettre à table" en notre compagnie.
JPdeH

Qu'est-ce que cette histoire de verre d'eau?
Je suis complètement largué.....
JPC

Un verre d'eau en algérie !!!Allez sur Google et vous avez à boire et à manger !!et surtout prenez un verre d'eau !!!
Vous allez découvrir des réactions sur le film et toutes les traditions sur le verre d'eau !!!
Jean-Paul avait sorti les mitraillettes, Norbert le" bazouka "
Je me suis servi des deux !!! mais jamais on ma refusé un verre d'eau !!!Voilà ma petite histoire d'eau qui se transforme en vin !!
Avec mon régiment nous étions en opérations à Mondovi près de Bône et étions hébergés par un viticulteur et notre dortoir se trouvait dans la cave !!! nous dormions sur les barriques de vin rosé ou rouge !!!Nous lui avions demandé à notre arrivée le point d'eau qu'il nous indiqua en nous disant que l'eau était fraiche dans son puit , mais lorsque nous lui avions démandé 1/2 litre de vin et par personne par jour ( nous étions 25) il nous dit que cela n'était pas possible !!!Alors "nous étions des guerriers mais aussi des bricoleurs " avec une mèche ou vrille nous avons soutiré rosé et rouge avec modération !!! nous percions et rebouchions proprement les barriques à notre départ il nous remercia pour notre discipline quand à l'eau et le vin .Mais tout le monde dans les rangs pensait la même chose " il va faire un arrêt cardiaque lorsqu'il va s'apercevoir de la supercherie !!!
Donc l'histoire du verre d'eau a été et sera toujours une histoire de " PATOS" Car chez nous les Pieds-noirs ont avait le sens de l'hospitalité !!!!
JPH

Cette légende du verre d eau a peut être sa source, en oranie ou avant la
mise en service du barrage de Beni badel, l eau consommée à Oran et
région était saumâtre.
Dans les rues des algériens, avec une outre en peau de chèvre, et un
petit quart , en jolata ,vendaient dans les rues de l eau douce, à boire !!!
JPA

je pense qu'il ne faut pas répondre à ces personnes qui sont une minorité,
qui fait mal bien sûr, mais ça ne reste qu'une minorité.
j'ai été sur un autre forum de FR3 et alors là c'est un lynchage pas
possible, mais j'ai remarqué qu'il y avait seulement 2 pseudos
donc des provocateurs et comme.......... on a la réputation d'avoir le "sang
chaud" on monte tout de suite comme une mayonnaise. Norbert a raison
on a notre conscience pour nous moi je vais acheter ce film je vais le faire
voir à mes petits enfants et je vais continuer à leur raconter mon histoire
grâce aux souvenirs que vous tous ravivez en moi.
Merci pour tout et laissons hurler les "chacals" de leur côté.
Adrienne

Je vous signale que 400.000 soldats du contingent Métropolitains en
Algérie, ça fait pas mal de monde concerné.
Pour eux , une seule préoccupation:la quille.
Inutile de vous dire qu'ils étaient terriblement contrariés par ces
pieds-noirs qui s'accrochaient à leur terre natale ou qui ne supportaient
pas de devoir la quitter aussi vite et dans quelles conditions?
Le staff au pouvoir,nous montrait du doigt en amalgamant tout, pêle-
mêle. Nous étions les coupables de la poursuite du conflit.
Alors le chien avai bien la gâle , c'était évident!
Il faut que sans cesse nous disions, nous écrivions pour dénoncer toutes
ces contrevérités.
Non! Nous n'étions pas dans notre immense majorité, des spoliateurs, des
profiteurs, , des persécuteurs...etc Mes enfants ont été bien heureusement
les témoins des marques d'affection pour ne pas dire plus manifestées par
les gens que je connaissais: mes vousins, mes copains de collège.Ils ont
pu entendre ce qu'ils disaient de ce passé en commun.
Nos grands ennemis sont hélas, les hommes au pouvoir en Algérie et tous
ceux issus du FLN et ici en Métropole, les médias ( radio et télé)presque à
l'unanimité. Désespérant non?
Nous voterons bientôt! N'attendez pas de moi que je vous dise pour qui
devraient aller nos suffrages.
Ecoutez! Ecoutez bien, avec beaucoup d'attention tout ce que diront les
candidats au cours leur campagne et soyez impitoyables pour celui ou
celle qui fera un écart de langage (ou une connerie) dans son allusion à
la colonisation de l'Algérie.
44 ans après! Il y en a marre!
Manuel

Que le FLN déverse sur nous toutes sortes de calomnies, je peux encore
l'accepter : c'est son fonds de commerce et nos amis Algériens ne s'y
laissent plus prendre depuis longtemps. Que les responsables politiques
français ne veuillent pas entendre parler du rôle positif de la colonisation,
là aussi je peux comprendre : c'est faux mais la Raison d'Etat doit rester
prioritaire; mais que de minables péquenots s'autorisent dans leur
ignorance abyssale à porter des accusations aussi ineptes pour jeter le
discrédit sur notre communauté, ça je ne peux l'admettre. Il existe des lois
anti-racistes dans ce pays et dans ce genre d'affaire calomnieuse, je
pense qu'il faudrait les appliquer.
Cela dit, je pense, comme Adrienne, qu'étant la dernière génération
pouvant encore témoigner sur ces événements historiques, il nous
appartient plus que jamais d'apporter la vérité, toute la vérité, à nos
petits-enfants pour qu'ils puissent être fiers de leurs origines envers et
contre tout..
Antoine

Tout à fait d'accord avec toi Antoine.
Il existe des lois antiracistes, il faudrait s"en servir; car ce rejet systématique de notre peuple, je dis bien de notre peuple, pas de la petite poignée de gros possédants qui faisait hélas la pluie et le beau temps chez nous, confine avec le racisme.
La LICRA, SOS Racisme , le Groupe des Antillais, sont tous extrêmement chatouilleux dès que l'on touche à un de leur cheveu. Je ne parle même pas des islamistes.Eux alors sont malades!
Toutes ces associations ne cessent de tirer sur tout ce qui bouge et intentent procés après procès contre n'importe qui.
Lors de débats à la télé autour de notre problème, ceux chargés d'apporter la contradiction sont balayés par les excités en face d'eux qui ne parlent que de tortures et de gros colons. Ils sont tièdes ou peu convaincus et le meneur de jeu leur coupe parfois la parole pour changer de sujet.
Et nous sommes là à suivre ces débats, avec une foule d'arguments qui se bousculent en nous et une envie folle de casser la télé ou d"aller nous coucher.
Nous manquons d'une grande figure qui puisse nous défendre.
Un Camus n'aurait pas manqué d'élever la voix au nom du peuple des "petits blancs" comme il nous appelait.Aurait-il réussi?
Avant de mourir tout le gratin intellectuel Parisien lui avait déjà tourné le dos. Ses prises de position n'allaient pas dans le sens de l'Histoire. Moi, je dirais plutot n'allait pas dans le sens de la lâcheté.
Manuel.

J'oubliais de répondre à Georges a propos de boire dans la Mekerra.
Mon père me disait qu'il lui était arrivé, avec les copains, de boire de l'eau dans l'oued. Avant de boire ils disaient quelques mots en espagnol en battant l'eau deux ou trois fois avec la paume de la main, dans le sens du courant , avant de ramener celle-ci à la bouche avec le précieux liquide.
Hélas , je ne me souviens plus de ces mots ou Dieu et les mauvais esprits intervenaient je crois.
Adrienne au secours!
A+

ola humbre no lo se!!!!!!!!!!!!!!!que pena....
Adrienne



18/1/2007
Les légionnaires en état d'ivresse, il en avait à SBA, mais bien moins que d'ivrognes dans les bistrots métropolitains ou dans les salons mondains. Eux au moins avaient l'excuse du mal du pays. Ceux qui réussissaient difficilement à rompre leur contrat,s'intégraient à la vie civile bélabésienne et devenaient de parfaits citoyens. Beaucoup de photos du site sont le fruit du travail de monsieur Daiser, photographe toujours aimable, issu de la légion; Il a su conseiller mon père, grace à lui, la famille possède des films d'Algérie. Hélas, très peu de paysages ou de scènes de rue, le cinéma amateur était encore cher et nous ne pensions pas que ces choses allaient disparaître rapidement.
Henri

Et lorsque la musique de la légion passait dans la rue , sous les fenêtres du Lycée de Jeunes Filles , le Prof. se taisait et nous écoutions ...dans un silence !
Jeannine

nous nous réveillions le matin au son de la musique de
la légion elle fait partie de nous;et ce que vous dites
est vraie; grosses bises a vous.
Claudine

" Legio Patria Nostra"
Il leur arrivait de boire plus que de coutume , le jour "de la paye"ou à l'occasion de la fête de Camerone.
En principe, ils ne causaient pas de dégâts. Les nombreuses patrouilles de PM( Police Militaire)du quartier Viennot les ramassaient bien vite.
C'était pour beaucoup d'entre eux des "Sans famille" alors! Alors! L'ennui!Les coups de cafard!
N'oublions pas cependant que pas mal de légionnaires épousèrent des Bel-Abbésiennes. Nous avons tous connu des enfants issus de ces mariages à l'école primaire, au collège.Il y en avait quelques uns, je vous le dis!Souvent des noms Autrichiens ou Allemands, Suisses, Belges.
Un sergent de légion, ce n'était pas n'importe qui. Nous en avons connus aux cours de PME le dimanche matin.Certains très cultivés!
Qui se souvient des paroles de cette chanson:
"On nous appelle légionnaires
Il ne suffit pas de boire un coup.
Ça tout le monde sait le faire,
Il s'agit d'être premier partout!"
Manuel

Face à l rentrée principale du quartier Viennot ,existait une baraque à bière et à sandwichs !!!
Ces derniers étaient partculierement délicieux parce que le tenancier s évertuait à faire plus, en rajoutant petits oignons, piments piquants, cornichon, etc, bien sur pour fidéliser sa clientèle légionnaire.
Cette baraque s avérait précieuse pour les potaches le dimanche, d une part par la qualité prix de ces sandwichs et par le fait que souvent les légionnaires à grosse nostalgie nous offraient soit la boisson soit les deux en nous racontant leurs exploits et leurs malheurs en Indochine !!
JPA

18/1/2007
J'ai lu , il y a quelque temps déjà, dans un ouvrage sur l'Ajgérie que les cigognes d'Alsace quittaient la France pour venir passer l'hiver en Algérie. Au mois de mars , elles revenaient dans l'est de la France.
Etes-vous d'accord avec cette contrevérité, encore une, ou alors c'est moi qui perd "la boule".
Il me semble que ces échassiers tellement appréciés chez nous, quittaient l'Algérie en Octobre, pour rejoindre probablement les zones Equatoriales Africaines et revenaient chez nous, début mars et même certaines années dès le 15 février.
La seule qui passait l'hiver chez nous, c'était celle, bléssée à une aile, que les légionnaires avaient adoptée et qui se promenait dans les jardins du mess des officiers, près des Quatre Horloges .
Il me semble aussi que d'octobre à Mars , les collègiens de Leclerc étaient d'ailleurs un peu orphelins de ces cigognes et du fameux cri......"ganchoooooooo!" comme nous le rappelle Alexis.
Ai-je raison?
Manuel

Manuel pose toujours des questions
intéressantes et pas faciles
apres quelques surfs voici=
ce qui est largement documenté
avec baguages, émetteurs etc
c'es la migration des cigognes européennes
mettons alsaciennes
on a trouvé deux voies "terrestres" vers l'afrique noire
(apparemment elles n'aiment pas la mer)
l'une par gibraltar et l'autre par le bosphore
pour les cigognes d'algérie
qui sont entre ces deux voies je n'ai rien trouvé
je pense que manuel a raison et qu'elles
hivernent aussi en afrique noire
JJK

Et oui Manuel tout change, tout est décalé, effectivement nos cigognes on les avait une bonne partie de l'année et ensuite elles partaient (nous enfants, nous chantions ciguena ciguena tu casa se cema tus hijos se van a la puerte de l'ospital) je ne garantis pas l'orthographe mais je dois dire que même mes petits enfants connaissent cette chanson. tout ca pour dire que je suis dans la région Lyonnaise et que nous avons des cigognes qui repartent pour l'Afrique au mois de sepembre environ, alors qu'il y a quelques années on n'en voyait aucune. Je me souviens très bien de celle blessée apprivoisée par les légionnaires. Que de souvenirs merci.
Adrienne

"Cigueña! Cigueña! Tu casa se quema , tus hijos se van a la puerta del Hospital!"
Et oui , moi aussi comme tous les enfants du faubourg nous avons chanté ces quelques paroles lorsque nous apercevions, en fin d'après-midi, les cigognes passer en rasant le toit des maisons et rejoignant leur nid pour la nuit.
Adrienne, tu mérites "La Grand -Croix de la Calle del Sol" car ton imprégnation hispanique populaire est remarquable.
Manuel

j'ai connu cette cigogne sédentaire
c'était ma voisine rue prudon
apres le club du chameau
j'ouvre un nouveau club, de la cigogne
ici adrienne remplace poveda
et manuel est dans les deux
amitiés
jjk

18/1/2007
Depuis ce matin toutes les radios diffusent un message identique
commémorant le jour des "justes" et me revient en mémoire une séance de chant à Voltaire: Mr Buisson notre irremplaçable mentor adorait ce type d'exercice et ce jour-là il avait choisi pour thème une nouvelle chanson, Ma Normandie, qu'il nous invita à entonner en hommage à notre camarade Dumesnil, recueilli par une famiile de la ville après avoir été éloigné de sa région natale envahie par l'ennemi. A ces mots notre ami éclata en sanglots et la contagion gagna insensiblement tous les
rangs, n'épargnant même pas les chahuteurs potentiels ( encore qu'avec Mr Buisson .. - "Ni hablar!" comme l'auraient dit certains d'entre nous ) et je crois que rarement notre choeur ne rêva autant de "revoir "sa" Normandie".
60 ans après j'en ai encore des frissons, mais c'est sans doute l'âge....A notre modeste manière nous étions, sans le savoir, des apprentis "justes" qui auraient souhaité retrouver la même compassion à leur égard, quelques années plus tard...
JPdeH

Je ne savais pas JPaul que tu avais fréquenté l'Ecole Voltaire.
J'ai eu aussi Mr Buisson au CM2.
C'était un sportif. Il aimait nous amener à la cité des Amarnas, le samedi après-midi , pour faire une partie de foot.Le déplacement se faisait en chantant. En chemin nous avions donc droit à "youkaïdi! Youkaïda!" ou "Lundi matin l'empereur, sa femme et le petit prince...., etc"
AY!Dónde están aquellos tiempos?
Manuel

C'est à Toulouse, allées Jules Guesde, qu'avec mon frêre, je vis pour la dernière fois monsieur Buisson; 1962 ou 1963. J'ai été malade mais je vais mieux, nous avait-il dit.Hélas, son corps des pieds à la tête montrait les signes d'une disparition imminente. Il était notre voisin de palier avenue Loubet. Toujours un mot gentil pour les enfants que nous étions, son sourire illuminait son visage.Je suis heureux d'apprendre que vous avez, comme moi, un bon souvenir de lui. Son fils Jean-Louis (Laperrine) avait le piano-jazz dans la peau; Quand il jouait, il sautillait sur son tabouret, c'était un vrai spectacle à lui tout seul. Les familles parentes Buisson et Pomares ont donné beaucoup d'enseignants à notre bonne ville de jadis. Que sont devenus ces familles ?
Henri

18/1/2007
Purée !!! Vous allez me dire qu avec ce nom à consonance …… ce jeune prof de maths n allait pas faire le poids face à la horde de jeunes pieds noirs de seconde 59/60 !!
Que nenni, sa carrure d athlète et sa détermination prirent le dessus très vite !!
Il se paya le luxe de nous faire avaler en seconde le programme de trigonométrie de 1ere. La grogne sournoise se transforma en satisfaction lors du bac, l année d après !!

Ce n'était pas Mr Ausebi par hasard?
Manuel

desole pour cette ecorchure!!! il s agit bien de mr AUSEBI!!
JPA

Moi, j'ai le souvenir de Ausebi, (auzebi ?) plutôt prof de physique. Avec son accent du midi, ses cheveux rebelles, il avait un côté Pagnol qui le rendait sympathique. Il remplaçait un huluberlu, resté quelques jours, il nous avait plaqué en nous lançant "Si vous croyez que je vais me laisser planter un couteau dans le dos". Une victime sans doute de la propagande. Je n'ai jamais vu en 7 ans un élève de Leclerc esquisser un geste violent envers un prof. Du chahut d'accord, mais pas de violences physiques
Henri

pour le courageux, celui ci faisait fermer les volets donnant dans la rue (pour les bombes !! ), et le couteau dans le dos !! c est parce que chaque fois quil avait le dos tourné, il avait droit a une bronca!!
JPA

19/1/2007
si mes souvenirs reviennent bien..... je me rappelle d'une fontaine qui était à la sortie des jeux d'enfants au jardin public on devait monter 2 ou 3 marches, j'ai le souvenir d'un
"mannequin pisse" qui se souvient de ça ? je crois que le robinet faisait partie d'une statue représentant un enfant ?
Adrienne

19/1/2007
voilà des expressions que j'emploie assez fréquemment (surtout quand je ne veux pas que mon mari comprenne...)
baja del burro
por eso la vieja no se queria morir
cada loco con su tema
je ne les emploie peut être pas à bon escient mais je les emploie
olé!!!!!!!!!
Adrienne

Adienne ! Qu'attends - tu pour apprendre à ton mari les rudiments de ta seconde langue maternelle? Fait-il tellement preuve de mauvaise volonté?
Allez "No te subas a la parra" que c'était une plaisanterie.
" A voir si on peut plus rire maintenant".
Manuel

19/1/2007
Jai ? Jayuel ? Jayullo ?
Georges utilisait dans un de ses derniers messages le mot « Jai » [jaille] en prononçant la « jota »
Ces mots utilisés chez nous avaient une connotation péjorative et parfois de rejet..
Un « jai » c’était donc quelqu’un mal « fagoté », démodé, qui avait une attitude, des manières et un langage relâchés.
Pour certains même, Il ne suffisait pas d’être convenablement vêtu, avoir de bonnes manières, observer une attitude correcte pour y échapper.
Il suffisait de parler à haute voix l’espagnol dans les rues du centre ville pour avoir droit à ce qualificatif.
Inutile de vous dire que dans les faubourgs de la ville il y en avait des « Jayuel ».Au barrio Alto et à la Calle del Sol il y en avait même pas mal.
Il arrivait aussi aux citadins , en général, de taxer les gens des villages de (Villajotés]. Pourquoi? C'était aussi péjoratif.
Manuel chez nous avaient une connotation péjorative et parfois de rejet.
Un « jai » c’était donc quelqu’un mal « fagoté », démodé, qui avait une attitude, des manières et un langage relâchés.
Pour certains même, Il ne suffisait pas d’être convenablement vêtu, avoir de bonnes manières, observer une attitude correcte. Il suffisait de parler à haute voix l’espagnol dans les rues du centre ville pour avoir droit à ce qualificatif.
Inutile de vous dire que dans les faubourgs de la ville il y en avait des « Jayuel ».
Au Barrio Alto et à la Calle del Sol il y en avait même pas mal.
Je n’ai pas pu trouver l’origine de ces mots.
Dans la langue castillane, je n’ai trouvé que « Hallullo »( H aspiré) : galette ou pain grossier cuit à la cendre chaude. Ce n’est pas grand-chose ! On peut extrapoler bien sûr ! Mais….. ?
Les citadins ne manquaient pas non plus de taxer les gens des villages de [villajotés]. C’était aussi péjoratif ! Les raisons ?????
Manuel

C'est vrai, Manuel, qu'on les entendus à toutes les sauces, et entre autre pour désigner un gitan.
Pour moi, je dirais que ces appelations reflétaient plutôt le caractère de la personne qui les employait. Parfois comique, ça pouvait devenir blessant, et malheureusement Dieu sait que certains en usaient et abusaient dans ce sens.
Henri

Je crois même avoir lu quelque part que ce vocable de "Jaï" est à l'origine
da la musique "raï" popularisée par Khaled. N'oublions pas que cette
musique est née à Bel Abbès avant de se disperser dans tout le pays et
même en Europe. De plus il faut savoir que comme le "jaï", jadis mal
considéré à cause de sa soi-disante vulgarité, le "raï" est également très
mal vu en Algérie par les classes dirigeantes et aussi bien sûr par les
islamistes qui n'apprécient pas du tout les thèmes abordés dans ces
chansons à savoir l'alcool, les filles, etc..."Cachez ces choses que nous
ne saurions voir !
Antoine

Certaines années, pour la fête de Camerone, la légion installait des stands de jeux sur les gacis sud, face à l'Olympia.
Je me souviens de deux d'entre eux sous des tentes de campagne.
Il fallait payer une somme modique pour y accéder.
A l'entrée du premier, une pancarte disait : "Venez admirer le ciel avec notre télescope". Comme nous étions curieux et ne pouvions pas nous offrir un tel instrument, nous entrions volontiers et nous nous trouvions dans la pénombre. Le télescope nous attendait. Plaçant notre œil sur l'oculaire, surprise ! Une belle paire de fesses bien dodues. Penauds, on nous faisait sortir d'un autre côté sous les rires de ceux qui étaient dehors, car l'oculaire était noirci au charbon et nous avions l'œil au beurre noir !
Pour le second, la pancarte disait :"Venez découvrir le trésor des sables". En fait, il y avait une pioche près d'un tas de sable et cette inscription :"Si tu veux découvrir le trésor, commence à piocher !"
Inutile de vous dire que nous incitions les copains à faire les visites sans leur dévoiler la suite...
Nous les attendions à la sortie...
André H

...et la retraite aux flambeaux
avec défilé nocturne de chariots décorés et animés
portant des scènes diverses (sirènes, cléopâtre....)
JJK

La kermesse à l'intérieur du quartier , c'était pas mal non plus.
Pour les garçons , le stand "Cupidon" d'où on pouvait envoyer des messages aux filles avait toute notre sympathie.
Manuel

La kermesse était L'EVENEMENT à ne pas manquer pour le gosse que j'étais : balade en mulet, démonstrations au-dessus de la piscine,reconstitution de la bataille de Camerone au théâtre de la légion, l'obus ou certains collégiens essayaient de se mesurer aux légionnaires qui arrivaient à faire 2 ou 3 tours de rails supplémentaires... Et la magnifique représentation de la musique de la Légion au théâtre municipal, lumière noire, musiciens gantés de blanc, un ballet de tambours réglé au quart de millimètre, c'était fort.
Henri

20/1/2007
Au commencement, il y avait MORIN... J'envisage de créer une page-hommage plus consistante sur ce personnage incontournable de la période française à Bel Abbès. J'ai besoin de documents assez consistants, merci

Monsieur Morin a été mon prof de gym à Laperrine.
Il nous a enseigné les vraies valeurs du sport.
Je veux ici lui rendre hommage.
Andre H

c'était un personnage mémorable
j'ai été son (mauvais) élève pendant sept ans
en la matière je suis plutot comme winston churchill
nobody's perfect
à ma décharge je dois dire qu'avec mon copain morand
nous avions deux ans de moins que les autres
à cet âge ça fait une grosse différence physique
nous ne faisions littéralement "pas le poids"
jouer au jeu "père morin"
(passes de rugby horizontales
avec un gros parpaing)
n'était pas pour nous

morand m'a rappelé récemment une partie de basket endiablée
entre morin et tous les "grands"
à grands cris et coup de sifflet
tandis que nous étions paisiblement assis par terre à fouiller
dans le carré de sable du sautoir
le "père morin" tolérait paternellement cela
plus sérieusement la page 143 de l'album de gandini
est consacrée à robert morin
organisateur des jeux 53 de l'ossu
JJK

20/1/2007
Quand j'accompagnais mon père sur les terrains, le père Morin avait toujours pour moi un geste amical, puis très vite reprenait son travail d'organisateur, pas le genre à se laisser distraire trop longtemps. J'ai vu sur Gandini, c'est pas mal mais les docs que j'avais passé sur le site-ami Oran des années 50 (jeux universitaires nord-africains) sont plus éloquents. On se rend compte du travail méticuleux de l'organisateur Morin. J'ajouterai que je me souviens très bien de la cérémonie de cloture, c'est mon paternel qui a lu de sa grosse voix le palmarès, ce jour-là, comme dit l'autre, le roi n'était pas mon cousin.
Henri
nous avons été invités autrefois avec mes parents
à un gazpacho
(chez bordonado je crois)
et mon amie françoise prof d'espagnol pourtant
mais berrichonne (personne n'est parfait...)
ne voulait pas croire que c'était une fricassee champêtre
d'ailleurs andree job querzola parle de ce plat
françoise a dû admettre à regret
qu'il ne fallait pas confondre g.andaluz (soupe froide)
et g.manchego!!!
alors notre savant linguiste peut-il nous dire
d'où vient ce mot
et comment il en est venu
à désigner deux choses aussi différentes?
à toi manuel!
JJK

Le pourquoi de la chose est difficile à établir.
Le gazpacho Manchego est connu dans le Levant ( Alicante, Valence) et l'arrière pays valencien,l'est de la Mancha.
C'était un plat préparé par les bergers et chasseurs Manchegos. Ils y mettaient surtout du gibier. Ce qui donnait alors un goût exquis aux galettes que l'on plongeait ensuite dans cette fricassée grossie de bouillon.
Dans certaines localités il est toujours au menu des restaurants.Il faut se renseigner( service du tourisme).
Rien d'étonnant que ta copine, même prof d'espagnol, ignore ce gazpacho manchego.
Je m'arrachais les cheveux de constater que mes lecteurs ou lectrices d'espagnol que je recevais dans mes classes au Lycée, n'en aient jamais entendu parler. Ils venaient poutant d'horizon aussi différents que Madrid, Santander, Salamanca et même Sevilla. Pour eux le gazpacho c'était cette soupe froide que j'apprécie beaucoup d'ailleurs: le gazpacho Andaluz.
Par contre dans la région de Valence, tu trouveras même, dans les grandes surfaces , des galettes spéciales pour gazpacho manchego.
Ce plat cuisiné au feu de bois, était un régal pour fêter la Mona en forêt le lundi de Pâques .
Manuel

Ce gazpacho ,en passe de devenir ,par excellence, le plat festif pieds noirs oranais !!!
JPA

je n'en ai mangé qu'une fois
elle sont comment, ces galettes?
une pate levée comme du pain?
il me semble qu'on brisait quelque chose dans le jus
dans les assiettes
JJK

La galette se faisait la veille. Une pâte non levée, avec farine, eau et un peu de sel. La galette cuite obtenue était émiettée ensuite, pour être versée dans le jus des viandes rissolées ayant mijoté avec tomate, oignon et ail, un peu de safran .Une fois le bouillon absorbé, il fallait passer à la dégustation.
Pour aller plus vite, dans la famille on utilise le pain azyme en guise de galette et c'est très bon.
Utiliser une grande variété de viandes : volailles, lapin et gibier .
Manuel

et bien ce gazpacho oranais.... j'en ai mangé un il n'y a pas bien longtemps, mais quel régal (d'ailleurs Dédé l'oranais donne la recette et ma foi super) sauf contre ordre de Manuel mais dans ce cas je veux bien me faire inviter pour le manger.
en ce qui concerne le gazpacho andalou (donc froid) il y a plusieurs manières de le faire et pas toujours des résultats heureux. l'été dernier je l'ai mangé à ULEILA DEL CAMPO près d'Alméria un vrai délice, je l'ai mangé ensuite à GRANADA tout à fait moyen......... donc des recettes Messieurs..........
Adrienne

Voici une recette très simple de gazpacho andalou, Mademoiselle.
1 kg de tomates
1 poivron vert
1/2 gousse d'ail
1 concombre
1/2 oignon
1/2 verre d'huile d'olive
1/4 verre de vinaigre
150 g de mie de pain
sel

Laver, peler et couper les tomates.
Laver, vider et couper le poivron.
Peler et couper l'oignon et l'ail.
Mélanger le tout et ajouter la mie de pain, préalablement trempée dans de l'eau.
Ajouter l'huile, le vinaigre et le sel.
Battre au mixer et passer dans le chinois.
Servir frais.
Andre H

muchas gracias jeune homme, je vais de ce pas l'essayer
il a l'air appétissant ce gazpacho andalou.
Adrienne

"Muchas gracias jeune homme"....mais qu"en termes galants ces choses là sont dites.
Adrienne a été déçue par "un gazpacho Andaluz"; et oui les gazpachos andalous comme les paellas, les migas ou..... le couscous , il y en a d'excellents et de moins bons. On n'y peut rien.
Je vous signale que nous en trouvons en grande surface( je parle de l'andalou)et ma foi "con el gusto y las ganas"( quand on en a très envie) ils sont convenables.
Lorsqu'on apprend à le préparer, c'est encore mieux; car on peut jouer sur les proportions des ingrédients, selon son goût.
Je reviens sur le gazpacho manchego , le nôtre, celui que nous connaissions bien.Il n'est connu exclusivement,je le rappelle, en Espagne que dans le Levant et une partie de la Mancha. Même problème pour notre Mona, gâteau de Pâques,bien connue en bordure Méditerranéenne de Barcelone à Murcia, mais très peu ailleurs .J'ai pu le vérifier.
Par contre la paella( Valencienne), le gazpacho Andaluz, les migas( surtout andalouses aussi) par exemple, sont reconnus dans toute la péninsule. Ce sont des plats nationaux proposés un peu partout.
Dans les restos, lorsqu'on vous propose au menu, "gazpacho" tout court, sachez qu'il s'agit toujours du gazpacho Andalou. Il est proposé en entrée,bien frais, servi souvent dans un grand bol.
Qu'on se le dise!
Manuel

On trouve un gazpacho andalou très bon (à mon goût) à Auchan.
Carton de 1 litre : "Alvalle" de Tropicana.
Publicité non payée, bien sûr...
André H

Affirmatif!
C'est précisément celui que j'achète aussi!
Nous l'apprécions bien!
Manuel

Je vous invite à consulter ANTOINE, sinon pour l'aspect linguistique de la question, mais certainement pour la préparation
de ce plat dont il a acquis une maîtrise digne de celle de nos anciens les plus réputés.
JPdeH

Merci, Jean-Paul, j'en ai le rouge aux joues !
Antoine

j'ai un peu fouiné sur internet:

on trouve confirmation de tout ce qui est dit par nos amis
ci dessous pour "là-bas"
et ce qui se passe ailleurs et qui est similaire
le mot est meme cité dans les simpson quand liza
devient végétarienne
bon en gros c'est bien ça, on a deux lignées:
-l'andaluz avec variantes de couleur et composition
-le manchego moins cité generalement de gibier
mais parfois (esp 62) porc et basse cour
quand la chasse est interdite
les galettes non levées brisées sont constantes mais:
*soit servant à puiser dans la poele champetre
*soit mises dans la sauce à mijoter et s'imprégner
bon qu'y a t il en commun, et etymologie?
c'est plus dur
j'ai trouvé un site... belge! qui dit
"mot arabe signifiant pain trempé"
alors à vous, arabisants et linguistes, pour vérifier
ça me parait plausible puisque
souvent les recettes de g.andaluz ont de la mie de pain
ça réunit donc les deux branches
ouf! à vous
JJK

Les recherches qu’a faites JJ Kessis( sont très intéressantes. Elles m’ont un peu dégagé la voie etrafraichi la mémoire.
Le rapprochement que l’on peut faire entre les deux gazpachos, Andalou et Manchego, a son explication dans le mot « gazpacho ». Je ne connais pas l’origine de ce mot mais étymologiquement il désigne précisément « les miettes ( gazpachos) de la galette cuite au feu de braises ».
Dans le temps, le gazpacho Andalou se mangeait avec des miettes de galettes trempées. Ce n’était pas « une entrée » mais un plat de résistance pour les familles modestes et démunies.
Aujourd’hui , ce n’est qu’une soupe froide. Une entrée en matière dans un repas.
Mes parents disaient que dans certaines familles , les gazpachos Manchegos( miettes imprégnées de jus, viandes… ..) étaient servis sur des galettes individuelles, de même préparation que celle ayant servi à l’émiettement préalable. Pas d’assiettes donc ! Un peu comme le faisaient autrefois les bergers et chasseurs Manchegos, sur le terrain.
La viande doit être très variée pour relever le goût. Comme on n’a pas toujours sous la main , du lièvre, de la perdrix , de la caille…etc, les volailles : poulet, pintade, pigeon etc . …et lapin permettent déjà de bien réussir son affaire.
Il est vrai que l’on peut y ajouter des morceaux de porc frais, « carne magra ». Mais c’est une fantaisie.
Manuel

20/1/2007
SACRE SURGE !!
M. L....... dont l épouse se montrait sublime, vint en complémentarité de M. P...., vers 1959 ???
Il rivalisa de fermeté dans sa fonction !!!
D ailleurs , sentiment, d être une cible, à tort ou à raison !!!
En 1961, il dut me faire battre le record de consignes de potaches !!!me permettant ainsi le moyen involontaire de réviser et de réussir la 1ere partie du barrage !!!
En 1962, je le retrouvais en métropole, exerçant à Draguignan !!! à ma grande surprise, il me congratula, me proposa même, un emploi de pion !!!!!! SACRE SURGE !!
JPA

20/1/2007
La gamelle !!!
L une des particularités, du collège vers 1960, consistait à privilégier la gamelle des prétendants potaches, aux examens !!!
Autorisation exceptionnelle de se lever de bonne heure !!! révision et petit déjeuner à l anglaise : œufs, steaks, jus de fruits, beurre, confiture etc, un vrai Hilton !!!
Une mesure extrêmement appréciée !! sans oublier le couscous du dimanche !!
JPA

20/1/2007 Animaux mystérieux
je récapitule
plusieurs animaux de là bas
connus de peu de gens , ou inconnus:
-le chameau du glacis (un dromadaire en fait)
-la cigogne piétonne du cercle militaire
-le lion de boukanefis
ce dernier, inconnu même de moi,
déambule à l'accueil sans rien dire
JJK

Et oui , le lion de Boukanéfis déambule silencieusement ... Mais il faut s ' en méfier . J' en ai encore un souvenir indélébile que j ' emporterai dans la tombe et que .... j ' aurais voulu garder secret....Mais ce sacré Henri à qui j ' ai dévoilé ce qui était mon secret , me tane pour que tous les fidèles du site sachent enfin , comment est mort ( en 1950 )le dernier lion d ' Algérie . Pour l ' instant , il n ' a pas réussi à me convaincre .. Mais je sais qu ' il est diplomate et qu ' il va finir par m ' avoir ....dans 10 jours au plus tard ... !!
Bigli

non ? seulement dans 10 jours ? c'est trop long Norbert nous on veut savoir maintenant vous en avez trop dit où pas assez Henri va vous taner et moi je vais taquiner Alice????? entre femmes il n'y a pas de secret alors .....je n'avais jamais entendu de mystérieux lion chez nous mais bon je suis la benjamine de ce site et je découvre tout allez BASTA.
OK Norbert, Alice reste incorruptible donc on attendra 10 jours
mais je suis très déçue qu'est devenue la complicité féminine de la gare de l'état (risa........)
Adrienne

Il faudrait ajouter la faune "marécageuse" de S B-A :
-MISTINGUETTE et ses copains d'infortune L.......E et B......I,amateurs de vin voir d'alcool à brûler...
-M.....N et ses sorties...
Ali Baba

Norbert !!surtout ne dévoile rien de ton secret !!!Le Lion de BOUKA est entré dans la légende !!! alors ne finit pas par une pirouette !!!cela serait dommage!! ta notoriété sur le Forum dépasse largement celle du"King" continue à nous parler de lui comme s'il était toujours là !!!Dès qu'un lion parait c'est à Bigli qu'on pense !!! Alors Norbert continue à nous faire rêver du Lion de BOUKA!!!!!!
Abrazos à todas i a todos !!!!
JPH

Grâce à toi, Norbert, je suis obligée de raconter tous les soirs où mes petits enfants sont à la maison, l'histoire du lion de Boukanefis, et j'aime autant te dire qu'avec tes conseils judicieux, ils ne vont pas avoir de cicatrices au menton, car ils ont appris la "prise de queue"............hasta la vista y hasta pronto,bisous à toi et Alice et à toute la petite famille. Bonnes vacances
Adrienne

animaux mystérieux ou familiers

-les têtards que je ramenais dans un verre d'eau
du petit ruisseau du glacis sud
(ma mere en a bu)
-leurs parents invisibles grenouilles ou crapauds
qui faisaient la sérénade le soir
quand on prenait l'agua limon au café alba
-les gambusia
petits poissons kaki genre guppy anti-moustiques
que l'on avait mis dans chaque flaque
j'en ramenais aussi
(ma mère n'en a pas bu)
ils étaient vivipares
chaque femelle faisait 80 petits
pliés comme des rollmops
et puis elle mangeait les moins rapides à se déplier
-tant qu'on en est aux minuscules la source d'ain fezza
eau de boisson réputée
contenait de minuscules crevettes d'eau douce
-....et bien sûr la caille del sol!!
Kessis

Je me suis arrêté cet été, dans le petit village magnifique de Kristel (après Kanastel et avant Port aux Poules) pour le photographier car il me rappelait de très bons souvenirs.
Au centre du village, sous les maisons à environ à vol d’oiseau 1 kilomètre de la mer, passe une source d’eau douce.
Les gens du pays m’ont raconté que depuis plus de 20 ans dans cette source vivaient 2 poissons, noirs, d’environ 18 cm de long. Ils ne pouvaient pas donner de nom à ces poissons.
Personne n’a jamais essayé de toucher à ces poissons.
Ils ne se sont jamais reproduits, et un des deux est mort cette année !
Nous avons attendu, une bonne demi heure pour essayer d’entrevoir le poisson restant, mais sans succès !
Quelqu’un pourrait-il expliquer ?
Jean Claude

JClaude ,tu es passé juste à côté de chez moi si tu te dirigeais vers Canastel.Tu as du passer par les hauteurs d'ORAN/EST sur le rond point qui mène vers Fernandville (Hai Khemisti).Je t'aurais attendu avec un plateau de dattes et un verre de lait ensuite thé à la menthe avec beignets .
Mestour

port aux poules a été citée dans notre rubrique et je tiens à signaler que dans la macta il etait question d'un croco.Avez vous qqs souvenirs à ce sujet.
JPL

Un article de L’ Echo d’Oran du 3 Mars 1951 précise que M. Brumaire circulant à motocyclette sur le chemin de Fornaka, parallèle à l’Oued Macta (N 4 entre Oran et Mostaganem) a croisé à quelques mètres un crocodile qui traversait la route.
Le cadavre de l’animal fut découvert 2 ans plus tard.
Il s’agirait d’un aviateur Américain qui en 1943 avait égaré à Port aux Poules un bébé crocodile pas plus gros qu’un lézard qu’il avait amené du Congo dans sa forteresse volante
Jean Claude

20/1/2007 Agua Limon
Pfeu !!! Quand je pense à ces fanfarons d algérois qui se vantaient que leur créponé? était plus meilleur !! que l agua limon de nos stancos bel abbesiens !!!
JPA

ah l'agua limon, que c'était bon jusqu'à la dernière goutte on aspirait ça, il ne restait que la glace et on continuait à boire.
heureusement j'ai la recette et souvent l'été j'en fais, je ferme les yeux et ya esta otra vez à BEL ABBES. Hummmmm......... bon appétit.
Adrienne

Qui se souvient comment on disait chez nous "manger une glace", en français.
Attention! 44 ans sont déjà passés et vous pouvez avoir oublié ou être influencés par "le français de France"
Manuel

helado je ne me souviens pas en fait, quand j'allais manger une glace au petit Vichy je prenais des tranches napolitaines j'adorais cela et j'en ai jamais retrouvé d'aussi bonnes.
Adrienne

Bonjour je viens de découvrir le forum j'ai tout lu d'un coup
merci à henri et manuel pour les commentaires sur les legionnaires je suis moi- même
fils de Legionnaire et fier de l'être
à propos je crois qu'on disait "manger une crème" quand on allait au petit Vichy
georges

21/1/2007 Les Migas
Je m'étonne que personne n'ait encore évoqué "les migas" cet extraordinaire plat qui sustentait nos ancêtres les plus démunis et que nous, héritiers privilégiés, avons progressivement amélioré, sans le dénaturer j'espère, en remplaçant la mie de pain,"la miga", par la semoule et en y ajoutant, en dehors des têtes d'ail et des sardines salées, les miettes de morue ainsi que le boudin, la longanisse, le "petit salé", le tout accompagné d'olives cassées parfumées au fenouil. L'inspiration de la cuisinière faisant le reste...
En ce qui me concerne c'est ma grand-mère qui me proposait au retour de Voltaire "que quieres comer hijo ?" tout en connaissant déjà la réponse: en un tour de mains la poële reposait sur le trépied et je voyais dorer les grains de semoule en salivant...
L'héritage s'est transmis et mes enfants et petits-enfants réclament souvent à leur mère ou grand-mère "quand vas-tu nous faire des Migas ?" et moi, entendant cela je jubile par gourmandise bien sûr mais peut-être davantage par l'hommage ainsi rendu à ce qui constitue notre patrimoine gastronomique mais surtout affectif.
JPH

les migas à la maison c'était un plat que ma grand mère faisait les jours de pluie, je restais devant la poele et chaque fois que ça doré un peu délicatement ma grand mère posait cela dans une petite assiette et je me regalais, hélas elle est décédée alors que j'étais encore bien jeunette et je n'en ai plus jamais remangé car je ne sais pas les faire. Mais j'en ai encore l'eau à la bouche, cet été je pensais en manger en Andalousie mais c'est un plat qu'il faut commander et je suis revenue avec encore plus d'envie. Comme vous êtes tous de fins cuisiniers, en plus d'être des personnes très cultivées, j'attend vos propositions (recette or no recette that is the question) excusez mon anglais tchapourao... (pardon Manuel.....)
Adrienne

Ah les migas!
Oui J Paul! Je n'en attendais pas moins d'un grand hispanisant comme toi pour faire l'éloge de ce qui était le plat des pauvres, celui de nos ancêtres ,et que nous avons sauvegardé, en l'enrichissant de longanisse ,morcillas, petit salé, ..etc
Déjà en Algérie les "vieux" les faisaient avec de la semoule moyenne. Et "anda que c'était pas bon!"
Dieu merci mes enfants et petits enfants les adorent aussi.
Souvent lorsque ma femme est indécise , que le temps est pluvieux ou seulement brumeux( dans la vallée de la Garonne et du Tarn ça arrive souvent), je ne manque pas de lui souffler: " Tu pourrais faire des migas!"
J'en ai mangé une fois à Alméría chez l'habitant sans trop d'ingrédients. Il y avait sur la table "la sartén" avec les migas et à côté un grand plat de sardines frites. Chacun mangeait à même la poêle avec sa cuillère , saisissait ensuite une sardine en s'aidant des doigts et la mangeait comme en jouant de l'harmonica. Un régal!
" Migas? Aunque te jodan no lo digas!" c'était un proverbe bien connu chez nous.
Manuel

Adrienne, à Boukanefis, je te dis pas,, les migas...
Henri

Ah! las migas
c'est incroyable tous ces souvenirs en commun, on a l'impression d'avoir eu tous la
même grand-mère. moi aussi je réclame toujours des migas à ma femme des qu'il fait
humide et froid. ma femme qui est "Française la pôvre" comme disait ma mère à ses
amies pied-noires a appris la recette pour me faire plaisir (c'est ça l'amour!)
Georges

Mon chère Bigli! Ta "rasera" m'a contraint à me précipiter sur le dictionnaire . Je dois humblement reconnaître que j'ignorais ce mot.Et oui!
Je ne connaissais que l'expression" pasar por el mismo rasero"( être evalué avec la même mesure)
Ce doit être un ustensile métallique avec manche dont le bout est plat et souvent percé de trous.
Je crois que ma mère apellait ça "la espumadera[espoumaéra]"( (l'écumoire).
Bravo pour ta maman !
J'en profite pour m'excuser auprès de Georges (Huber)dont j'ai écrit le prénom sans "s" final.Confusion avec l'espagnol"Jorge"
Manuel

Une grand mère andalouse, un grand-père aussi, mais tous deux hépatiques, et je n ai pas connu les migas !!Au collège la polenta était de mise parfois !!!
A vous lire ,j ai l eau à la bouche !!!
JPA

Une grand mère andalouse, un grand-père aussi, mais tous deux hépatiques, et je n ai pas connu les migas !!Au collège la polenta était de mise parfois !!!
A vous lire ,j ai l eau à la bouche !!!
PC

Moi aussi , j'en ai porté des plats chez Pérez au Mamelon .Ma mère était une excellente cuisinière ...Mais je n'ai pas gardé la recette des "Monas" . Je le regrette .
Jeannine

Désolé pour cette diversion
Jeanine si tu veux poursuivre la tradition je peux t'adresser la recette de la Mona de
Pâques j'ai une recette facile à réaliser pour reussir de belles monas
Georges

A croire que vous êtes tous en train de digérer les Migas !!
Bigli

L'ustensile de cuisine c'est "rasera".
"rasero" est bien un instrument de mesure.
Manuel

22/1/2007 Langue espagnole
Mon père disait :(ça commence comme la chanson de Brel...mais il n'y a pas le vent du nord)
Pan con pan, comida de tontos. A chaque fois que mon père avait un morceau de pain en main, c'était quasi-automatique,il fallait qu'il prononce cette phrase, ça le mettait de bonne humeur. l'imprégnation espagnole était importante à la maison. Pourtant mon père,qui avait appris l'arabe à l'école, baragouinait plus qu'il ne parlait l'espagnol. Avec notre grand-mère maternelle asturienne, qui parlait comme une mitraillette le castillan; et un grand-père paternel qui faisait souvent référence au valencien, c'était le français qui était la langue "officielle" à la maison. (Et Manuel, lui-même évoque, dans son récit de Noël, la volonté de son père à ce sujet) A table, l'espagnol était réservé aux conversations privées entre parents. Nous fûmes exclus de leurs secrets jusqu'à notre apprentissage de la deuxième langue.
A la fin de sa vie :
mon père aimait beaucoup le chant, et quand, revenant de Grèce, je lui demandais quel avait été son plus beau moment, il m'avait répondu que c'était l'air espagnol qu'il avait interprété dans les ruines du théâtre d'Epidaure; Chassez le naturel...
Henri

Quel beau témoignage !!!!
Cervante ou Molière mais quelle importance..
ce que l'on ressent est bien plus important non?
Adrienne

Merci Henri de nous faire partager quelques souvenirs d'expressions de chez nous
Chez moi aussi on parlait l'espagnol avec mes grands parents, surtout ma grand-mere
car mon gran-pere maternel qui avait"fait" la guerre de 14/18 prenait un certain plaisir
à parler le Français avec ses petits- enfants; Ayant pris Allemand en 2eme langue( à
cause des origines de mon père( voir plus haut!) j'ai continué à pratiquer cet espagnol
que j'ai dû perfectionner apres plusieurs séjours en Espagne et Amerique du sud car
l'espagnol de chez nous prenait un peu de libertés avec l'Espagnol de Cervantes
Par contre j'ai beaucoup de plaisir à utiliser les expressions (et souvent les jurons) on
pourrait ouvrir une rubrique?
"porque lo demas son planes!"
Georges

Intéressant, ce que nous dit Manuel sur l'usage bien ancré de la langue familiale calle del sol. Nos parents étaientt bilingues, voire trilingues avec l'arabe. Nos grands parents ne parlaient souvent que l'espagnol, on le constate sur certaines cartes postales anciennes ou les pancartes sont en français et en espagnol (au début 20ème, portes de l'enceinte de Sidi Bel Abbes, un théâtre espagnol en 1881 rue Prudon) et dans les témoignages historiques : par ex Napoléon III est accueilli avec des banderoles en espagnol.Ce que nous considérons aujourd'hui (merci Manuel et vive l'Europe) comme une richesse était parfois mal perçu à l'école car il y avait les examens à préparer "je vais chez le coiffeur et non au coiffeur etc..." Heureusement certains maîtres prenaient ça du bon côté, ils faisaient parfois leurs remarques en espagnol "callate, que burro !etc. J'ignore totalement ce qui se disait dans les écoles normales ? Comment les maîtres étaient-ils formés, quelles étaient les instructions? Qui pourrait apporter ses lumières ?
Henri

Je reviens sur ce que j’ai écrit à propos de mes parents.
Pourquoi ne se parlaient-ils qu’en espagnol alors qu’ils parlaient très correctement le français ?
Ils disaient que c’était plus naturel. Cette langue passait mieux entre eux. Elle les rapprochait davantage.
Or ma mère avait toujours gardé des poèmes que mon père lui écrivait, dans la langue de Molière. Il poussait même la fantaisie jusqu’à lui composer des acrostiches avec son prénom.
Cela nous amusait beaucoup à la maison et mes soeurs en étaient sous le charme.
Je me souviens qu’une fois, lors d’une de mes nombreuses visites à Aix-en-Provence où ils s’étaient retirés pour vivre leurs vieux jours, nous remîmes, pour la énième fois, cette question sur le tapis..
Je dis alors à ma mère : « Ces poèmes de papa, c’était des chants d’amour. Il agissait ainsi comme les « machos carganeras »( chardonnerets) : c’est celui qui chante le mieux qui séduit la belle !
Cela amusait beaucoup ma mère et elle ajoutait devant lui : « Oui ! Mais une fois mariés, il ne chantait plus tellement ! » Et c’était au tour de mon père de rire de bon cœur.
Logique en somme. Une vérité que tout bon oiseleur connaît parfaitement.
Manuel

Molière pour les conversations normales, CERVANTES pour les rabietas, ou les peleas.
JPA

22/1/2007 Raymon Domingo « Pepico »
Photo, Quién es?
Il me semble avoir reconnu un célèbre joueur du SCBA.
Dois-je en donner le nom?
Manuel

...laisse venir Manuel, tout le monde doit réviser son gotha bélabésien. Il y en a un sur ce forum qui est habilité à donner la solution, je suis sûr qu'il ne va pas manquer de le faire...
mais on peut donner des indices
Henri



Si señor, así me gusta Manuel, tu eres un rápido...por seguro, tu mujer sabe quien es...
Oui, le SCBA disposait d'une source intarissable de joueurs du cru parmi lesquels celui dont la ruse n'égalait que le talent, ce qui lui avait valu le surnom de "renard à moustaches"...vous voyez maintenant de qui il s'agit?...
A+ Raymond

Il me semblait aussi ! En effet, c'est bien lui dont, bien sûr, je me
garderais bien d'en dévoiler le nom. Mais tout le monde l'aura reconnu.
Antoine

Oui c'était bien lui! Pépico Domingo!l'avant centre du SCBA.
Raymond as-tu récupéré cette fameuse affiche qui placardait les murs de Bel-Abbès: Le Corbeau et le Renard.
On pourrait la mettre sur le site.
C'était à la veille du match SCBA-USMO. Domingo était le renard ( à moustaches)et Moussa ( de couleur noire) le corbeau. Un très beau dessin.
C'était un enfant de la Calle del Sol. Sa mère était une cousine germaine de mon beau-père.
Manuel

Et si c'était Pepico (El de las migas, sujet que vous découvrirez sous peu...) notre "Renard" !Le hasard faisant quelquefois bien les choses j'étais ce matin-même en conversation avec son épouse pour évoquer l'épisode plus-haut cité. Je me permets d'ajouter qu'il y a quelques années j'avais appris que nous étions apparentés, ce que j'ignorais à l'époque où il brillait dans les rangs du SCBA. Qui ne connaissait Domingo!Ai-je raison?
JPH

Bravo, c'est bien une photo de Pépé Domingo qu'il a envoyée d'Alsace fin 1944 à ses oncle et tante Lopez qui sont mes grands parents côté maternel. Non, Manuel, je n'ai pas l'affiche dont tu parles, dommage...
Raymond

22/1/2007 casque colonial
le casque colonial
j'en avais un comme raymond
et beaucoup d'autres
je ne sais de quand date cet objet
et qui l'a inventé

Oui, effectivement, le casque colonial, tout un programme. J'ai eu une version tressée plus légère que l'on voit quelquefois aujourd'hui, sur les étalages africains. Ou était le chapelier à SBA,où se les procurait-on, ces fameux casques
Henri

22/1/2007 Recettes
Après lecture de certains messages, je crois qu'on va être obligé d'ouvrir une rubrique où chacun ferait profiter les amis de quelques recettes de "chez nous", authentiques, éprouvées, simples.
Allez, commencez vos recherches dans vos "archives" familiales !
Les traditions ne doivent pas se perdre pour nos enfants et petits-enfants !
André H

Excellente initiative !
Jeannine

J'y pense tout en me demandant si le forum n'est pas le meilleur endroit, quitte à récupérer les infos ultérieurement dans une rubrique du site, en rajoutant des photos
Henri

Quelle excellente idée, on va en apprendre des recettes avec tous ces fins gourmets!!!!!!! qui commence ???
allez a vos fourneaux.......
Adrienne

"Rollicos" à l'anis.
3 œufs
1 verre d'huile de tournesol
1 verre 1/2 de sucre
Farine pour obtenir une pâte consistante et malléable
1 petite poignée d'anis vert
1 jaune d'œuf délayé dans un peu de lait pour badigeonner
Battre les 3 œufs avec le sucre
Ajouter huile et anis, puis la farine
Former des "rollicos" ou des torsades
Badigeonner
Après préchauffage du four, cuire Th.6, environ 20 mn
Andrée

23/1/2007 La Plancha
C'est Jean Paul de Haro qui m'y fait penser, il sort un texte demain dans lequel il parle de plancha. La plancha ? vous connaissiez, là-bas. pour moi la plancha, c'était le plat dans l'eau qu'on faisait à la piscine municipale quand on ratait son plongeon.
Henri

Ça peut-être aussi "calamares a la plancha."
On a aussi un mot bien connu chez nous "Un planchazo!
"Vaya planchazo! Quel impair! Quelle bévue!
Pour ceux qui parlaient en traduisant l'espagnol dans leur tête: " Tu as vu quel planchazo il s'est jeté!"
Mais attendons que JPaul s'exprime!
Manuel

Moi je connaissais les 2 expressions plancha pour un plat
à la piscine ce qui arrivait souvent avec les garçons qui voulaient épater les filles (no comment...) et los calameres a la plancha, ma grand mère faisait griller les calamars sur une plaque en fer qu'elle faisait chauffer et sur laquelle elle jetait ce qu'elle voulait faire griller (calamars, poivrons (piments) boquerones etc etc...........
Adrienne

C'est justement dans ce domaine de la cuisson que j'utlise ce mot dans le texte cité par HENRI (à paraître). Ce mot et l'ustensile concerné sont d'un usage courant au Pays Basque dont la gastronomie fait une large place à ce mode de cuisson, sur feu traditionnel ou à la braise. Ces dernières années l'objet a beaucoup évolué à partir de l'idée originelle: une plaque métallique chauffée, sur laquelle on grille viandes ou poissons.
Essayez et vous serez convaincus, si ce n'est déjà fait. "que disfruten !"
JPdeH

23/1/2007 Merle des isles
qu'est-ce que c'est???
JJL

N'est-ce pas le nom d'un sous-préfet de SBA ?
André

eh oui bravo!
JJK

Il était en fonctions dans la fin des années 40.
Son fils était élève à Laperrine.
André

23/1/2007 Sambomba
Qui se souvient de ce rustique instrument de "musique" ?
André

Je pense que tous les pieds noirs se souviennent de cet instrument plus que rudimentaire mais combien folklorique aucun chant de Noël se passait de lui. Je vais vous faire un aveu c'est en souvenir de lui que j'ai épousé un batteur...... j'ai essayé d'en faire une avec une boîte de conserve une peau et un roseau et ma foi c'était très ressemblant quant au son.... quelle belle époque.....
Adrienne

Nous avons la chance d'avoir Manuel sur Mekerra's qui nous a parlé de la zambomba dans son contexte bélabésien : relire le récit : Noel calle del sol dans les années 40 (rubrique écritures) Souvenir perso : vers 54-55, habitant une rue perpendiculaire à la calle del sol, j'ai vu les gamins se ballader avec leurs instruments. Celui que j'ai immédiatement essayé de me fabriquer n'a jamais fonctionné aussi bien que les leurs, je ne devais pas avoir les "bons ingrédients"
Henri

24/1/2007 Tape cinq
la complicite entre copains ,voir la satisfaction, et on tapait cinq!

...Et quand le copain voulait nous feinter, ce n'est pas la main à plat qu'il présentait,c'était une petite variante de la gestuelle en vigueur dans les écoles de garçons et au collège; la mixité nous a rendu beaucoup plus polis, n'est-ce pas ?
Henri

24/1/2007 Gale et Teigne, Chocha
Les maîtres des écoles maternelles et primaires subissaient certains risques du métier : poux, gale et teigne...ça vous rappelle quelque chose ?
Henri

Eh oui, Henri, c'était bien là le problème. Pendant la guerre, devant
l'entrée "jardin public" de l'école Thiers, il y avait en permanence un
bonhomme, aujourd'hui on dirait un videur, avec pour consigne de ne
laisser entrer dans l'établissement que ceux d'entre nous dont les cheveux
répondaient aux normes imposées, c'est à dire coupés pratiquement à
ras. Les autres étaient comdamnés inéluctablement à la boule à zéro
avec, pour seule coqueterie admise, une petite touffe de cheveux sur le
devant qu'on appelait "la chocha". Mais bon, aujourd'hui tout cela
représente le dernier cri de la mode, alors disons que nous n'étions que
de simples précurseurs.
Antoine

"Chocha"
Après la guerre presque tous les gamins se coupaient les cheveux bien courts, poux obligent.
Les" maîtresses "de maternelles passaient des heures à nous épouiller sommairement, à l'aide d'une règle et d'un peigne.
Pour en revenir à la "Chocha" évoquée par Antoine, les mamans recommandaient à leurs enfants allant chez le coiffeur: "Tu lui dis bien court avec la chocha." ou "cortico! cortico! Con la chocha"
Ce mot que tout le monde, sans exception , prononçait à la française, faisait sourire tout le monde car on sentait bien qu'on n'osait le prononcer à l'espagnole parce que [tchotcha] ça rappelait une toute autre chose.
Manuel

24/1/2007 le sabir
Disons à nos petits-enfants quelques fables en sabir, en y mettant l'accent, bien sûr !

Li corbo y li chacail

On jor, mosio li corbo, il iti berdu sous totafi tout en ho d'un zarbre
y ji croa quil tini oun formage dans son boche.
Oun chacail qui bassi par là, il loui dira :
« Bojor, mosio li corbo, qui vos etes zouli
Avic oun bel gili, oun beau chapeau !
Et si votre chanson il i di mime zitoff qui vot batalon,
akarbi moulana, vous zites li soltann di cit itablissement !! »
Li corbo, cit borricot, il ovre son boche por chanti one chanson
i li formage il i tombé bar terre !!
Ll chacail i ramasse loui, i courir bien vite !!
Li corbo i restra tot a fi coyon.

MORALITI

P'tite zenfant, fo jami ti parles la boche pleine…
André H

est-ce du sabir de l'algérie actuelle?
en tout cas je tombe sur une histoire originale multilingue dans
le site algero-belge djamila.be (en français heureusement)

le prof d'anglais interroge en passant sur les verbes irréguliers
-eat?
-eat, ate, eaten!
-speak?
-speak, spoke, spoken!
Il arrive devant le petit Ali
qui est décomposé, terrorisé au fond de la classe
inquiet il lui demande:
-Ouachbik? (qu'est-ce que tu as?)
Et le gosse, en tremblant:
-ouachbik, ouachbok, ouachboken!
JJK

Au collège nous avions un copain de classe en Seconde. Un pensionnaire me semble-t-il.Il s'appelait Charbit et il avait droit à :" To Charbit, I Charbote, Charboten.
Manuel

cit un zarrab
qui frappe le bôrricô
avec le baton
MORALITI
ci pa bien
JJK

24/1/2007 chahuts au lycée Leclerc,
Au réfectoire, dans la cour, au dortoir etc. , les potaches et externes avaient réinventé, la relaxation mentale yogi.
Pour faire valoir leur petit contre pouvoir, un HUMMMMM général et crescendo s élevait !!!!! ne pouvant personnaliser , l encadrement prenait de ses rabias!!!
JPA

...et le jour où nous avons fait grève pendant l'heure de cours...les bras croisés nous avons tous refusé de répondre...même les premiers de la classe...et nous avons eu droit à 2 h de colle, les seules de ma scolarité,j'ai d'ailleurs dû expliquer pourquoi à mon père furieux!
Raymond

A la suite d'un des chahuts mémorables, Mr B.. excédé donna un coup de pied d'une force inouie au visage de l'élève du premier rang (qui était sur le même plan que son pied vue l'estrade) L'élève ayant esquivé le coup s'en est tiré à bon compte, mais il a simulé une grande douleur. Notre pauvre professeur d'HG a fondu en larmes. J'aimais bien ce professeur érudit qui se disait royaliste (pour la stabilité argumentait-il !) Dommage, nous ne lui avons pas pas pardonné ses infirmités et sa crasse (il avait une très mauvaise vue)
Henri

Ce jeune prof, que l on surnommait pollo !!!, pourrait être le symbole, du seul prof martyrisé du collège !!
Ses yeux ,derrière de grosses lunettes, complètement immobiles, l obligeaient à pivoter la tête pour ajuster son regard, !!! nous aspergions d encre dès le dos tourné son éternel costume vert !
Très souvent ,son impuissance et sa tristesse nous calmaient un chuia !!
La horde sauvage que nous étions ne pouvait supporter la faiblesse d un leader !!!
Pauvre pollo !!!
JPA

...et je me souviens du cours pendant lequel, pour l'énerver, les garnements que nous étions avaient tenté, à tour de rôle, de viser la poubelle en lançant des papiers froissés...excédé par ce manège au bout d'un moment le pauvre prof s'est dirigé vers la poubelle, a ramassé tous les papiers et en a bourré ses poches...qué risa !
C'est vrai qu'il avait une très mauvaise vue mais ses verres très épais et très sales n'arrangeaient pas sa vision des choses...
il y a des jours où j'avais l'impression qu'il ne faisait cours que pour moi, avez-vous ce souvenir?...
Raymond

En fait, il avait un double problème : mauvaise vue et ouïe déficiente, une oreille hors-circuit. Ses contorsions pour avoir la vue et le son en même temps étaient comiques. Quand nous décidions d'être attentifs, c'était un vrai plaisir de l'écouter, en tout cas bien plus agréable que la lecture de notre touffu "Malet-Isaac". On m'a dit que, resté après l'indépendance, il avait été assassiné, quelle tristesse !
Henri

Je laisse le soin aux profs qui sont avec nous ici de répondre sur les programmes...je continue sur les images de cours qui reviennent à ma mémoire...et ce jour-là nous n'étions pas contents...la prof de sc.nat.nous a obligés à ouvrir au scalpel le ventre plein de malheureuses petites souris blanches, toutes chaudes et toutes effrayées, pour les besoins du cours...en la regardant de travers, elle était enceinte, nous nous sommes dit entre nous: et si on lui faisait la même chose...
Madre de Dios! hijo! qué dices? aurait crié ma mère...
Raymond

Petite interrogation : Nous étions en 1960. Nos programmes d'histoire s'arrêtaient à la guerre de 14-18, soit + de 40 ans de recul. Jetez un oeil sur le programmes d'aujourd'hui, surprenant.
Henri

24/1/2007 Corta Hilo
En lisant la leçon de fabrication de la "bilocha de JP Haro,j'ai pensé à l'expression "corta
hilo" je pense que beaucoup s'en souviennent et pourrait fournir une traduction mais qui
se souvient de "pelico" et quand utilisions nous cette expression
Georges

Cortar el hilo cela veut dire simplement couper le fil !!!
En coupant le fil de la bilocha celle-ci pouvait aller très loin en tombant selon la longueur du fil !!!! c'était une "vacherie" à ne pas faire car cela se terminait par de la " castagne" !!!
JPH

Corta hilo ! puisqu'il y a prescription, je passe aux aveux:
Le Mamelon était un des quartiers les plus pauvres de Bel-Abbés(il le reste,bien que 10 fois plus peuplé) et le seul problême pour nous,experts en "lunes", "barils" ou " morues" était l' achat du fil de cuisine...alors demandions à nos copains plus aisés de tester la diagonale et la force de leur"bilocha" et nous coupions en toute innocence avec une lame de rasoir leur fil en criant"corta hilo, corta hilo".Aussitot nous proposions d'aller récupérer dans les champs de blé leur cerf volant en courant sur 300 à 800 metres...Inutile de vous préciser que la péche au fil de cuisine était souvent bonne!
C'est comme cela que certains d'entre nous devinrent imbattables en course à pied.
Alain

Bonjour Georges.
je reviens dans le....circuit après 3 jours sans livebox.
Corta hilo c'est fastoche!
mais "pélico" est un mot que je connaissais et que j'ai entendu maintes fois .Alors? Alors?
Ne serait-ce pas ( je n'en suis pas sûr du tout)un mot que l'on criait en se précipitant sur les pignols( et les billes?) au cours d'un jeu, pour s'en apparer indûment .
Manuel

Après trois jours de clignotement, ma livebox s’est remise en marche ( 9h 30) le temps de découvrir une foule de messages sur notre forum.
C’est avec plaisir que j’ai constaté que certains avaient fait « remonter à la surface » des mots comme « Aj ! !Aj » annonçant un danger imminent, « Chocha » , cette petite touffe de cheveux que l’on laissait sur la tête après avoir rasé très court le reste , l’expression « pélicooooo ! » que j’avais entendue et utilisée maintes fois mais qui , je l’avoue, me faisait hésiter. Je l’avais oubliée celle là !
Puis tout à coup à force de répéter « pélicoooo ! pélicooo ! » l’étincelle a jailli .
C’est le cri que poussait un généreux donateur , enfermant dans sa main ou ses deux mains jointes des pignols, des jujubes, des billes, des dragées ….etc, avant de les jeter en l’air pour que tous les copains se précipitent afin d’en récupérer le plus grand nombre possible.
C’était une distribution généreuse mais qui nécessitait quelques efforts de la part des bénéficiaires.
Au moment d’envoyer ma réponse (11 heures) , la livebox s’est remise à clignoter.
Manuel

24/1/2007 les i,ternes du lycée Leclerc
Nous les externes, nous n'avions aucune idée de la configuration de l'internat. Bon, d'accord, la cantine en bas et l'infirmerie au 1er. et le reste? Moi j'aimerais bien connaître le nombre de dortoirs? Comment étaient logés les pions, ce qu'on voyait sur l'autre façade etc... En regardant une photo aérienne, on pourrait mieux se rendre compte de votre vie. Les externes ne voyaient que la partie émergée de l'Iceberg.Votre Témoignage est d'autant plus précieux que l'internat n'existe plus aujourd'hui.
Henri

souvenirs souvenirs!!!!
Préalablement :
les erreurs seront corrigées par les potaches du forum.
Le bâtiment en forme de U s ouvrait vers le glacis.
La description se fera dans le sens contraire soit Nord /sud…
Dés l entrée principale, à gauche le terrain de basket, plus coin saut en longueur, et hauteur !!
Dés l amorce de la cour terrain de hand ,à droite( OUEST) les bureaux administratifs et salle des profs, à gauche une salle de classe et études, puis un foyer (1959/1960), prolongés d un préau et des latrines à la turc, avec chasse d eau à déclenchement automatique..
Au 1er étage gauche(EST) un grand dortoir des 4et 3me.
En annexe du bâtiment principal, toujours à gauche 2 salles d études ou classes dont l une donnait dans la rue, à fenêtres condamnées mais à vasistas permettant de faire le mur (très rarement), un petit dortoir des 6emme et 5emme) !!! puis un jardinet et l habitation de M. PUJOL, quelques chambres attenantes , logements des pions !!
A droite, salles de classes au rez et au 1er étage fenêtres donnant sur la rue.
Au centre ( sud), le réfectoire, une salle de douche ?? un labo, un amphi,
Au 1er étage, le dortoir des grands donnant ????? l infirmerie .
Au second étage, l espace lingerie, puis le domicile du poteau.
A suivre !!!!!
JPA

Apparemment henri tu n'as pas beaucoup de succés avec ton sujet pourtant moi aussi
cela m'interesserait car de cette partie du college je ne me souviens que de l'infirmiere
mignonne qu'on allait solliciter au moindre bobo
je crois que Bigli aurait pu nous repondre mais il est absent il nous reste winum qui a
bien connu l'internat moi je n'étais que 1/2 potache!
Georges

L’iinfirmiere mignone n etait pas zezette!!! elle succomba au charme d un eleve qui l epousa !!!
JPA

Merci JP je ne connaissais pas la suite de l'histoire
chez nous aussi il y avait de "beaux romans
de belles histoires" comme dans la chanson
Georges

Sympa, JP, en fait vous êtiez de tous les secrets du bâhut. Heureusement qu'on (les externes) est venu quelquefois pour voir l'ambiance des salles d'études, le dimanche ! les colles, quelle invention détestable ! Comment avez-vous fait pour ne pas devenir neurasthéniques !
Henri

Norbert est plus calé que moi, pour les details!!!
Si l enfermement et la discipline formaient des caractères à l acier trempé, le vide affectif familial, fut la faiblesse de cette situation !!!
Les suppléments d enfermement qu étaient les consignes, devinrent très vite une normalité !!
JPA

L’internat, trois immenses dortoirs au premier, 6°-5°, 4°, 3°-2°-1°, des salles d’études sur le même niveau jusqu’en troisième, au rez de chaussée les 2° et 1°, un foyer, un réfectoire et les cuisines, les abreuvoirs avec au fond les douches, une infirmerie au premier et une lingerie au second.
L’internat, une armoire métallique, un cadenas, un casier métallique, un cadenas. Le son métallique des portes qui s’ouvrent, se ferment, résonne encore, si particulier. Les cadenas si dérisoires, c’est un impressionnant trousseau de clefs au bout d’une longue chaîne qui vient s’enrouler autour de l’index quand par jeu l’on fait tournoyer le tout.
L’internat, 6heures 20, draps et couvertures secouées, pliées au carré, rangées dans un alignement parfait (si pas parfait le pion ou le surgé « balance » le tout) ; à 20heures 30 , une demi heure pour faire son lit, s’ablutionner, en silence.
L’internat, silence en étude, silence au réfectoire, silence au dortoir, silence pour entrer, pour sortir, silence !
L’internat, l’internement avec sorties autorisées le dimanche de 8h30 à 19h30, puis de 11h à 19h30 à partir de la seconde. Petite permission le jeudi après le repas de midi jusqu’à 17h. Surtout rentrer à l’heure, les heures de colle sont distribuées généreusement.
L’internat, une jungle, ses rites, ses tabous, sa loi, celle du plus fort : peu de place pour le faible ou l’isolé.
L’internat, et la rupture brutale, presque sournoise, avec le cocon familial.
L’internat enfin avec sa chaude camaraderie, l’internat la nouvelle famille, l’internat, ça vous tente.
Geo

Henri tu as pu constater que les internes avaient tous leurs souvenirs !!!Chacun de nous a la sienne !!
Au dortoir le pion dormait dans une petite pièce au début ou à la fin de la chambrée souvent on s'amusait à leurs faire le lit en portefeuille !!!
Dans les dortoirs nous étions côte à côte toutes confessions confondues !!! Pendant le Ramadan les mulsulmans étaient regroupés dans un dortoir pour pouvoir se lever et aller manger une dernière fois dans la nuit !! le pion était aussi musulman !!
Au refectoir c'était pareille il y avait des tables réservées à ceux qui ne mangeaient pas du " Jalouf" ' porc' .
Après les repas du midi ou du soir c'était la course pour pouvoir jouer au "ping-pong" au foyer moyennant une petite somme !!!
Le coin W.C. sous le préau était aussi fréquentait !!! on allait mégoter souvent à quatre dans un seul WC " una choupa para uno una choupa para l'otro " jusqu'au filtre !!! Mr PUJOL fermait souvent les yeux ou simplement évitait de passer par là !!!
Dans les douches s'était aussi le folklore !! savonez !!rinçez !! et sortez!! les plus lents se faisaient pièger !!!il fallait faire vite car tous les dortoirs passaient le vendredi vers 16h !!!
Voilà les quelques détails à rajouter sur le compte des " POTACHES"
JPH

Les jeux des internes étaient parfois cruels et souvent hilarants. Quand venait l’âge de la puberté et la découverte de nouveaux jeux, des idées farfelues germaient dans les petites têtes.
Untel qui avait surpris les activités nocturnes du voisin de lit lui proposa une nuit une pommade miracle. Le lendemain, dès le réveil, le regard reconnaissant du voisin répondait à l’interrogation muette du généreux pourvoyeur. Un petit rite s’établit entre les deux compères, échanges complices faits de clins d’œil et de moues approbatrices. Il en alla ainsi pendant quelques temps : mais la demande se faisait maintenant pressante, presque exigeante, la félicité suprême était à ce prix. C’est alors que le tube de dentifrice remplaça un soir la pommade miracle, Untel ne plaignit ni son plaisir, ni le dentifrice.
A vous maintenant d’imaginer le spectacle du pauvre bougre jaillissant de son lit, étouffant gémissements et imprécations, ses sauts de cabri, sa fuite éperdue, désordonnée, vers les lavabos salvateurs, et le fou rire de ses voisins de lit.
Geo

toujours pas compris !!! pourquoi, le samedi à 17h le college ne lachait pas ses potaches!!! le week end devenait alors possible en famille!!! pratique courante dans autres lycees!!
JPA

Un cahier de un mètre de long, par 50 centimètres de large, voilà ce qui s appelait le cahier de consignes ,véritable arme de pouvoir des pions !!!!
( j exagère un peu)
La justification de la punition se matérialisait là !!! par écrit !!
Ma première consigne en 6eme devait être transcrite ainsi :
le potache ajp a poussé un miaulement dès la sonnerie de fin d étude !!!
( quelle idée !!!!)
JPA

A une époque ou le téléphone était rare, comment se passaient les relations bahut-parents, et celles enfants-parents ? Y-avait-il une séance obligatoire de courrier comme dans les colos ?
Henri

la distribution du courrier, veritable rite attendu, s effectuait le midi pendant le repas!!! ah !! les heureux élus!!
le jeudi, régulierement des appels en PCV,depuis la poste ,reliaient le cordon ombilical!!
jp haro me faisait remarquer , qu il m accompagnait tres souvent dans ces moments là......
parfois , les nantis recevaient des colis alimentaires !!!
JPA

L’internat : la gentillesse des lingères : mais aussi celle des Perez à la conciergerie, monsieur Perez homme à tout faire de l’établissement, celle bonhomme de monsieur Fort qui devait épouser leur fille et dont nous avons vu grandir les enfants. Et puis Manu et Raymond, qui s’en souvient ?
A propos de souvenirs, quel était le système de chauffage du collège? Mis à part les radiateurs électriques qui apparaissaient dans les classes en hiver… ?
Geo

Le chauffage? Je n'en sais rien!
Le radiateur électrique situé sur l'estrade était tout près du prof.
En hiver par les petites matinées de gelée blanche, "la escarcha"( 2 ou 3 degrés au-dessous de zéro parfois), on se les caillait en classe de 8 à 9. Après, la chaleur humaine tempérait quelque peu l'air ambiant.
Manuel

Sérieux s'abstenir : quel était le concours de la discipline non olympique organisé par les internes dans le petit dortoir ?
Henri

le chauffage :::: macache chauffage!!! brr !! dortoir , etude !!!!
JPA

25/1/2007 Les lingères du lycée Leclerc
Le trousseau :
Les lingères, chevilles ouvrières du collège,dans leur domaine, notoirement inconnues de tous, se dévouaient pourtant , au second étage, à maintenir notre trousseau protocolaire, en parfaite hygiène !! ce linge devait obligatoirement être codé d initiales et de n° (le mien jpa 123 durera 8 années) !!
Personnages certainement modestes, ces lingères méritent nos souvenirs respectueux et affectifs !!
JPA

Jean-Paul, t'as une idée sur la personne qui se trouve à gauche de la photo dont voici le lien :http://oran1950.free.fr/SIDI%20BEL%20ABBES%20COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC/slides/COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC%20SIDI%20BEL%20ABBES%20X%20SALLE%20DES%20PROFESSEURS%202.html
Henri

la personne a gauche sur la photo ressemble fort à Mlle S. prof de français des 5eme. Je pense que tu as dû l'avoir aussi
complement de message sur le site oran annees 50 sur la photo qui précède celle que tu as envoyée le prof portant le n07 est celui qui a épousé ensuite Mlle S. son nom m'échappe mais il était aussi prof de français
Georges

le prof etait mr FR. surnomme frengué
JPA

Le prof n° 7 c'est mr Fr. dit le martien époux de Mlle S.
JPH

26/1/2008 Programmes
Finalement l'idée d'Henri sur les programmes...
J'ai gardé un livre de classe daté de 1936,un véritable cours complet de Langue Française dont je m'étais servi pour préparer le BEPC. J'y ai relevé quelques sujets de composition française très édifiants sur l'enseignement dispensé à cette époque-là.
SUJETS DE LITTERATURE:
1) la patrie - en relisant le passage "aux soldats" de Maurice Barrès, montrez que la patrie n'est pas seulement le sol où nous sommes nés et dites quelle idée vous vous en faites.
2) notre pays - lisez "l'hymne à la France" d'A.Chénier ainsi que "l'invocation à la France" de P.Deschanel. Montrez ensuite les raisons que vous avez d'aimer la France et pourquoi vous pouvez être fier d'être Français.
SUJETS DE MORALE:
1) les devoirs de l'aîné - vous êtes l'aîné d'une famille nombreuse. Dites quels sont les devoirs que vous avez à remplir à l'égard de vos frères et soeurs et montrez-le par des exemples.
2) la devise républicaine - sur la façade de l'école sont inscrits ces trois mots: Liberté, Egalité, Fraternité. Quelle signification y attachez-vous?
.....sujets " ringards " en 2007, diront certains...
Raymond

27/1/2008 Cri d’alerte
A propos du titre du texte de Geo sur a vie de potaches.
le cri d'alerte n'était -il pas : AJ!Aj! ou Akh! Akh!
Arr! Arr! ça fait un peu "patos" non? Mais y en avait-il chez nous?
C'est curieux à laperrine où j'ai "sévi" une année comme pion, les potaches disaient: Wess! Wess! Oui mais c'était déjà un autre monde!
Manuel

Tout à fait Manu ! tout à fait ! C'était bien : Aj ! Aj ! Aj ! Mais comment le rendre en français ?
Geo

Tu as raison Manuel c'était bien AJ!AJ mais cela pouvait venir de l'espagnol "ojo! ojo!"
pour "attention" qu'en penses tu
Geo a raison ce n'est pas facile à transcrire en français
Georges

à l'appui de mon hypothèse
la metropole
selon les bouquins
semble dire "pet"
et "porter le pet"
la version laperrine serait une amélioration plus discrète
JJK

Comme on ne connaît pas l'orthographe de ce mot, on pourrait penser au verbe espagnol "ves" (tu vois ?), dans le sens de "tu vois ce que je vois ?", donc, "attention !"
André H

à l'appui de mon hypothèse
la metropole
selon les bouquins
semble dire "pet"
et "porter le pet"
... ou "Ach" en allemand

je confirme
à laperrine
même externe
le cri était "vesse"

j'ai une hypothèse sur ce mot
cherchez dans le larousse

sommes-nous des volatiles?
les oiseaux ont tous un cri d'alerte


la version laperrine serait une amélioration plus discrète
wikipedia-vesse
===============

Il faut tout d'abord savoir qu'une vesse est une flatulence inaudible mais malodorante.

Mycologie
* La vesse-de-loup est un champignon. Comestible jeune, après il donne une fumee jaunatre à l'écrasement

Toponyme
* Vesse est l'ancien nom d'une commune française, qui se nomme officiellement depuis le 23 janvier 1903, Bellerive-sur-Allier. Même si l'étymologie du toponyme vesse est incertaine, il était forcément mal connoté.

forcément - j'espere que personne n'habite là

Ach, Ach, vesse, ves, j'arrete , voilà le surgé
semble dire "pet"
et "porter le pet"

la version laperrine serait une amélioration plus discrète
JJK

je pencherai plutot pour Ajo! Ajo!( l'ail) Pourquoi?
Manuel

Ce "vess! vess!" ne viendrait-il pas de l'expression familière : fais-moi la veste pendant que je fais ceci" avec le sens de sentinelle pouvant m'avertir de l'arrivée d'un danger.
Manuel

Le lion de Boukanefis me dit que ça vient de l'arabe...
Henri

Comme nous le soulignait Kessis, en allemand , le son de la jota est rendu par "CH"
Alors :"ACH! Ach! ....voir Achtung! Attention!
Ce serait une première que nous ayions puisé dans le vocabulaire allemand.;Mais..;mais..?
Manuel

27/1/2007 Stylos
Après la plume sergent major, voilà qu au collège apparaissait le stylo visor pen, à pompe, déclenchée par une tirette : jalousement surveillé because chapardage !!
Quel progrès depuis !!!
bien à tous
JPA

J'avais oublié ce détail, et je confirme, j'ai retrouvé des bouts de punitions de 5ème faites à la plume sergent-major. De quand date le stylo à pompe, est-ce que nos enseignants de Mekerra's qui ont enseigné en Algérie faisaient écrire leurs élèves au stylo ?
Henri

quoique bon
je m'entendais mal avec les stylos
pour une raison quelconque
les miens tiraient des barbes de papier
qui bavaient

aussi ai-je accueilli avec enthousiasme
les crayons à bille
je peux dater leur apparition à ma seconde - 1948
j'ai aussitot essayé de rendre des devoirs avec
hélas, le prof les refusait impitoyablement

et il faut dire que leur écriture était laide
l'encre grasse et irrégulière bavait aussi
et au bout de quelques jours de vieilissement c'était pire
elle se propageait comme dans un buvard!

la deuxième révolution fut l'encre "bic imac"
une merveille
sèche et stable

j'ai fait la fac (40 ans!) entièrement avec bic
publicité gratuite
JJK

28/1/2007 Me cago en la mar
Georges vient de, rapporter les propos tenus par son grand-père devant une situation in croyable: " Me cago en la mar"


Le verbe "cagar", caguer comme on disait familièrement. Ici dans la région Toulousaine on dit "Fas cagat!" , tu me fais ch...!
C'est incroyable les expressions , les jurons surtout que les espagnols profèrent en utilisant ce verbe.
J'en tiens toute uneliste à votre disposition. Ils étaient très courants chez nous!
Manuel

La ruelle du canal d'irrigation jouxtant ma maison avait été baptisée "Avenue de la cagaruta" car il y avait beaucoup de "cagallons". Scatologiquement vôtre
Henri

il y a aussi le nom d'un president actuel d'afrique noire
qui a interet a ne pas etre traduit en espagnol
JJK

Avenue! Avenue! C'était une ruelle avec un petit canal d'irrigation( 60 cm de large) jouxtant les "bardizas", des haies d'aubépines, entourant des jardins potagers.
Manuel

Sous la même rubrique :
Il nous arrivait souvent de demander aux profs la permission d aller aux toilettes !!!!
souvent pour fumer ou se détendre !!!
L une des profs ,n acceptait que très rarement ,ce genre de situation !!!
Et bien oui c est arrivé !!!!
Un des camarades, en short, insista lourdement, une urgence se pressentait !!
Devant moult refus notoires, la nature pris le pas !!!! Sa sortie jusqu au wc fut tracable sans effort !!
Ce prof se révéla, dès lors, d une rapidité extrême, à accepter ce genre de permission !!
JPA

Des noms! Des noms!
Manuel

Paul Kagame, president de ruanda
JJK

Il y en avait qui ajouter "Me cago en la mar serena"
Nicole

38/1/2007 Jorge Carlos
Un chanteur de charme parmi nous !
J’ai eu le plaisir ces jours-ci d’apprécier un CD de notre ami Georges, que dis-je ? Jorge Carlos ! C’est son nom d’artiste . Il chante accompagné de brillants guitaristes type Gypsi .
Cet enfant del Mamelón m’a régalé de sa voix chaude, son accent espagnol très correct, avec « Quién será ? - Amor de mis amores! ( la foule) –Bésame mucho!- Quizás ! Quizás ! Quizás ! – Historia de un amor! »
Toutes ces chansons qui ont bercé notre adolescence .
Je me plaignais un peu il y a quelque temps de l’absence de gens du Mamelon, je crois que maintenant » la « Place Beraguas » est enfin à l’honneur...et je n'oublie pas Alain Botella, Jeanine,Canton et... les autres.
Bravo!
Manuel

...et Georges Huber également du Mamelon que j'avais fait habiter à tort du côté des Tennis. Attention, le Mamelon prends le dessus sur la calle del sol !
Manuel, tu nous mets l'eau à la bouche : quelles sont les références ou coordonnées de Jorge ?
Henri

Che! Combien de Georges il y a dans le forum?
Il s'agit de Huber bien sûr!...puisque l'autre c'est Géo!
Notre webmaster ne reconnaît plus....ses petits?
Manuel

On voudrait bien apprécier ... Où peut-on trouver ce CD?
Jeannine

31/1/2007 Noel chansons
Et celle-ci:"la última noche que bailé contigo, quisiera acordarme......Por qué te fuiste aquella noche, por qué te fuiste sin regresar.."?
Ah ces boléros!!!!
Ne penses-tu pas que nous pourrions très bien reprendre à notre compte à propos de notre Oranie:
" Cuando salí de mi tierra
Volví la cara llorando
Porque lo que más queria,
Tras me lo iba dejando.
Extrait de "El émigrante" de Juanito Valderrama
Manuel

Une autre de mes préférées: Angelitos negros
"Pintor, que(?) pintas con amor..."
et "Granada" bien sûr
autrefois il y avait des "petits formats" de 4 pages
avec les chanteurs en couverture,
la mélodie, les accords, les paroles en deux langues...
cela ne se trouve plus, je crois
JJK

... esta noche la Ultima vez...
de consuelo velazquez
quizas
ce répertoire est rarement repris
ah, c'est toute notre jeunesse...
mais ce CD n'a pas l'air en vente?
JJK

29/1/2007 procession pour la pluie
Avenue Loubet, je voyais passer pendant les périodes de sécheresse, la procession arabe pour la pluie. En-tête un personnage qui s'agenouillait et tirait du tromblon en direction du ciel, suivaient ensuite dignitaires religieux avec bête à sacrifier et un cortège d'arabes auquel se joignaient quelques européens. Qui a le souvenir d'un tel évènement ?
Henri

je me souviens tres bien de cette coutume qui rappelait le sacrifice du taureau
je l'ai même décrite dans un livre pour enfant que j'ai écrit il y a quelques années
c'était tres impressionnant à l'époque cela ne m'étonne pas que tu t'en souviennes
Georges

Je me souviens de ces processions, il y avait des musiciens avec des tambours et des "Karkaouas",des grosses castagnettes en métal ce n'est peut être pas le nom exacte de cet instrument,il est utilisé dans la musique "GNAWA".J'ai toujours entendu ma mère prononcé ce mot lorsque passée la procession.
JMM

Je me souviens...de cet énorme taureau , précédé d'un "musicien" !
C'était rue Beaumarchais , au Mamelon .Et j'étais , fort impressionnée .
Jeannine

Gnawa= tribu du sud? Gens de couleur noir.
Pas étonnant que les noirs en Algérie s'appelaient "Gnaoui"= habitants de la Gnawa
il y avait aussi les "Soudani"= habitants du Soudan
Manuel

28/1/2007 changements de noms
je citais la commune de "vesse"
qui s'est renommée "bellerive sur allier" !! Ach !!
il y a seine et charente inférieures
qui sont devenues "matritimes"
basses pyrenees => p.atlantiques
les basses alpes ont fait tres fort en "alpes de haute provence"
seul le bas-rhin est resté modeste
il y a surement des choses amusantes aussi
dans la vaste décolonisation des noms de lieux
pour ma part je ne connaissais
que la rue anatole france devenue "anatole algérie"
mais est-ce vrai?
ce qui est réconfortant c'est que les anciens noms résistent
à vous pour d'autres exemples.

eh! on ne trouve pas grand chose
moi non plus
cependant, le nouveau nom de Rocher Noir...
JJK

29/1/2007 Barrio Alto
Je suis Jean-Claude RODRIGUEZ / PICON. J'habitais 2 Rue du dépôt au Faubourg Marabout '' BARIO ALTO''
Je serai très heureux d'avoir des nouvelles de gens que j'ai connus ou qui me connaissaient. Plus particulièrement les limitrophes comme le faubourg Perrin, la cité Perret, Le Maconnais etc.

Je recherche :
* René Palenzuela dit ''PELO'' qui était le bout en train du quartier, et qui était connu aussi bien au Collège Leclerc qu'au Sporting de Bel-Abbès.
* et Gérard Montésinos qui habitait dans les immeubles du Pont Péri.

C'est qu'au barrio alto il y avait quelques Rodriguez ET...des Picon "pos je te dis rien".
Bon! Il nous manque plus que quelqu'un de Gambetta et nous aurons fait presque le tour de la ville.
Henri nous prévient que le Mamelon commence à damer le pion à la calle del sol.
Et alors?
"Qu'est-ce qu'il demande le peuple?"
Manuel

J'avais de la famille au Barrio Alto, "Pépé" Hernandez, dont la famille stait plus connu sous le sobriquet : "Los Tontanos"...grand amateur de motos de grosses cylindrées...
Paul

3/2/2007 SCBA
Nous avons beaucoup évoqué les joueurs qui ont évolué à Marseille!!
C'est très bien !!!Mais le SCBA dans tout cela ? Qui se rappelle de Plooner ? Hubert GROS ? ABER ? SALAS ? LIMINIANA ? REBIBO ? CANO ?
Pour ma part notre petit village de OUED-IMBERT suivait toutes les rencontres car l'enfant du Village était là en la personne HUBERT GROS je l'ai bien connu nous habitions le même patio son père était le garde-champêtre je l'ai revu avec beaucoup d'émotions au cours d'une rencontre des Enfants de OUED-IMBERT à plus de 75 ans il est toujours le même ha !! ses tirs de coorner cela entré dans les filets sans que personne ne touche le ballon !!!
Les autres je vous laisse le soin de développer le sujet !!
JPH

Si tu es de Oued -Imbert , tu as oublié Pierrot Cascales. Il a enseigné dans ce village et a joué au SCBA en équipe fanion.
J'ai eu le plaisir de parler de foot avec lui et des exploits des "Blancs" tout au long de l'année 58-59 , à l'école Marceau de SBA.
Manuel

Merci Manuel de me rappeler Mr Pierre CASCALES qui fut aussi mon instituteur et qui nous a aussi enseigné l'art du ballon rond !!
Les Enfants de Oued-Imbert gardent un contact avec lui et ses enfants il demeure à SOISSONS il avait un peu arrêté le foot à cause d'une cassure de la cheville tu peux le voir sur le site des Enfants de OUED-IMBERT dans la rubrique photos de classes !!
JPH

Il faudrait écrire un livre!
Plooner, à la carrure impressionnante. Lorsque j'allais les voir à l'entraînement, je me mettais derrière le but où on entraînait Plooner. C'était un tigre...impressionnant! Quelle détente!
Comme nous l'applaudissions, il se retournait, clignait de l'oeil et avec son français approximatif, il disait: "Dimanche! Cage fermée! la clef dans la poche!"
Manuel

1/2/2007 Mozabite
près du Vox, il y avait un mozabite qui tenait un genre de bazar.
Henri

Il y avait aussi un commerce tenu par des Mozabites, sur le boulevard, à côté du "Bazar Dauphinois " me semble-t-il.
je les revois, très bruns, avec barbe noire.
Manuel

Il me semble que ce mozabite vendait des objets en fer blanc, j'ai un vague souvenir
Henri

30/1/2007 La canadienne
La Canadienne, vêtement miracle de l epoque, par sa fourrure, protegeait les frileux ,contre les écarts de température l hiver !!
La mienne surdimensionnée, me permettait d enfuir la tête et de dormir pendant l étude du matin, dans une salle gelée !!
Mes souvenirs des vents dominants s arrêtent au siroco !!!
Bien à tous
JPA

30/1/2007 Le flipper
Une des habitudes des potaches en permission dominicale, consistait, à se précipiter chez CHANTACO, bar donnant place Carnot, pour, se mesurer au flipper, dont la particularité, était la loterie : si le dernier chiffre de points concordait avec celui sortant, une partie gratuite !!!
Parfois, la super loterie affichait un gain de 25 parties !! cette loterie sauva certains ,d un attentat!!!
puis cine aux deux seances, puis sandwich puis rentree à 20h!!
c
JPA

mon premier flipper était un "wisconsin" de chez gottlieb
les lettres s'allumaient tour à tour
dans ces machines les parties gratuites
gagnées au travail ou par loterie
en évitant savamment le tilt
et "branlant" juste ce qu'il faut
claquaient agréablement comme des coups de pistolet
JJK

L'expression "faire tilt" était ensuite utilisée dans nos conversations dans des contextes tout à fait étranger au Flipper.
C'est bien vrai que les potaches étaient grands amteurs de Flipper. Il y en avait un, Camacho Lucien (Oued Imbert) pour ne pas le nommer, qui passait sa vie devant les flippers du café Alba. J'étais toujours sûr de le retrouver là.
J'espère qu'il nous lira un jour!
Manuel

30/1/2007 chez Nounette
c'était un petit bar avec flipper
dans le centre, je ne sais plus où
la patronne, une jeune personne
nous accueillait maternellement
c'était bien
je pense toujours à la chanson de Delpech
JJK

30/1/2007 Ulysses et nomades
j'appelle "ulysses" ceux qui sont partis en fac
"...et puis, sont revenus, pleins d'usage et raison"
...enseigner ou encadrer dans le secteur
on les voit apparaitre dans les photos de profs
legitimement fiers
voici ma collection qui a augmenté:
laperrine:
---------
a.caparros(maths mathelem),r.sananes(?),notre manuel ,
benhamou "bison"(?)lilti(?)...
leclerc:
-------
picon(intendance), fauveau(?)de haro...
détrie:
-------
roger pascal, aliette lhotel
jacquemay je ne sais où

j'en oublie et vous en avez sûrement d'autres
les pions ne sont pas toujours sur les photos

(il y a aussi les "nomades" bruschin, berard, pujol....)
JJK

"Notre Manuel" s'il s'agit de moi, je n'ai jamais enseigné à laperrine. Je n'y ai fait qu'une année de pion(57-58).
Je n'ai commencé à enseigner l'espagnol qu"en 70 en.....Métropole, après 4 années de" joyeuses études "à l'université de Toulouse- leMirail.
Dans la photo de profs que tu m'as fait passer, j'ai remarqué la présence d'Ortéga Jean ( Boukanéfis), un ancien de leclerc , dont Antoine demandait des nouvelles dernièrement.
Manuel

c'est bien toi, tu es un ulysse
Donc ajouter ortega à ma collection d'ulysses
en maths je suppose,
je suis preneur des spécialités inconnues de mes ulysses
par exemple bison, copain de classe
que caces appelle "bello"
célèbre pour avoir joué burrhus dans britannicus
en costume au théatre en 5e (quouâ mâdâme?)
ou encore sananes, copain de place carnot
JJK

Les maths? pour jean Ortéga, je n'en sais rien.
je sais seulement que son frère aîné qui a enseigné à leclerc était très bon en maths.
Manuel

quand je pense que certains prétendent
qu'il n'y a pas de dons!

pourtant cela crève les yeux
spécialement en maths et dans les arts
cela "éclate" un peu partout dès le plus jeune âge
c'est frappant, on s'en souvient

dans ma classe le fort en maths, c'était torregrossa
JJK

Le don en maths : mon père disait "l'élégance mathématique"
Henri

Parmi les Ulysses il y a aussi Robert Aznar qui est revenu enseigner au collége leclerc
et que je revois de temps à autre ainsi que mon frère Gilbert qui est venu enseigner au
Lycée laperrine , le "falso" avoir choisi laperrine apres avoir fait ses études au collège
je n'ai pas à préciser que tous les 2 étaient pros de gym c'était aussi un don le sport
chez nous à SBA
Georges

Nous avons eu à Leclerc, un ancien de Laperrine : Thirion fils de la directrice de Marceau. Il a fait office de prof de physique en 1ère, me semble-t'il
Henri

30/1/2007 le lion de Boukanefis
Infos A2 du 30/01/07 matin : un américain attaqué par un puma est sauvé par sa femme. S'il avait connu la technique de Norbert, il sen serait sorti tout seul !
Henri

Cette allégorie prouve que le vieux boutchitchi était un sage et Norbert aussi !!cette histoire peut être transmise :
Le lion représente le gros problème dans la vie, si on lui tourne le dos, on se fait bouffer,
Si on lui fait face on peut s en sortir, même avec des séquelles !!!!
Décidément boukanefis avec sa rue des pieds noirs et ses messages !!!
Bien à toi Norbert!!
JPA

"si on lui tourne le dos, on se fait bouffer,
Si on lui fait face on peut s en sortir, même avec des séquelles !!!!"
C'est Roger Hanin qui partageait aussi cet avis mais..... en parlant des fellagahs.
Manuel

justement une histoire
roger hanin poursuivi par un énorme lion
Il raconte:
-je cours, je cours, j'arrive au bord du fleuve,
je prends le pont, je traverse en courant toujours
Catastrophe! de l'autre coté, vingt lions m'attendent
au coude à coude sur plusieurs rangs...
-Oh là là! Et qu'est-ce que tu as fait?
-Eh! qu'est-ce que tu veux faire? J'ai fait:
"Pardon, pardon, pardon..."
JJK

je remarque que le lion de boukanefis
fait "aaaaaaj"
alors deux hypothèses=

-1- c'est une ancien de leclerc,
un surgé peut-être, vu sa férocité

-2- c'est parce qu'il a été retourné comme une chaussette
il rugiissait normalement "jaaaaa" avant

jjk

L'affaire du lion de "Bouka " m'a bien fait rigiler !!!
je pense que notre ami Norbert est un adapte d'Alphonse DAUDET et la lecture des exploits de Tartarin de Tarascon lui a marqué son enfance !!!cela devait être un chacal surement qui a sa vue a détalé !!!Continue à nous faire rigoler Norbert !!
Tu dois connaitre surement aussi le crocodile de la Macta !!!
JPH

30/1/2007 SCBA 1940
Photo SCBA 40 ?
"Che! Que moi j'avais 2 ans à cette époque!"
j'en ai trouvé 4 tout de même et peut-être 5 .
En partant de la gauche: le 6è: Gateau( orthographe? il a toujours travaillé avec mon père aux Docks, comptabilité )- Le 7è:Nieto Bernardo( de la calle del sol. Il s'est ensuite occupé des cadets du club)- le 8è: Rodriguez Sauveur- 10è: Mallol- 11è:Lacasa Maurice.
Manuel

Pas mal Manuel (je frime parce que j'ai la solution).D'accord, c'est un peu vieux pour nous, mais ils font partie du who's who bélabésien. Mallol a lui aussi été un élève de mon père, à ses débuts. Il reposent tous deux à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre, au cimetière de Saint-Raphael. une pensée pour eux.
Henri

Alors Henri? j'en avais trouvés 5 sur 5 hein!
J'avais vu juste!
Manuel

30/1/2007 essor industriel
lorsque nous fûmes coupés de la métropole
après le débarquement américain
on assista à l'abri de cette concurrence
au développement d'activités moins "agricoles" en algérie
plus ou moins improvisées

j'étais petit; mais je me souviens de plusieurs choses:
-la presse: mes journaux d'enfant de l'époque
"tourbillon" et "petit claude"
inprimés en noir et rouge mal coordonnés
liés je crois à l'emission enfantine de radio alger
"canard sauvage" aussi, clone du vrai canard
-l'industrie
MTO: manuf de tapis d'orient, tlemcen
animée par deux grands physiciens réfugiés
dont l'un dirigera plus tard le CEA
se mit à produite du drap d'habillement
le sanitaire: faute de faïence, on fit des lavabos en
mosaïque agglomérée dite "granito"

hélas cette industrialisation prometteuse
ne résista pas au retour des liens avec l'hexagone
et je lisais donc ensuite "donald" et "coq hardi"
en belle quadrichromie

vous devez avoir d'autres exemples
JJK

30/1/2007 L’OM et Carrasso
Vrai ou faux?
Le gardien de buts de l’OM, Carrasso, serait le petit-fils d’un Bel-Abbésien de la cité Perret ou du Mâconnais.
Il s’agirait d’ Aguilar ( né en 35 ou 36) qui jouait au foot aussi.
Certains se souviendront peut-être de l’équipe de foot de l’école Gaston Julia qui remporta à plusieurs reprises la coupe de foot des écoles primaires de Bel-Abbès.
Avec cet Aguilar, jouaient aussi Brun et Houlès. Je m’en souviens vaguement. Je n’avais que 1O ou 11ans.
L’école Thiers gagna aussi cette coupe une année après. Je crois que le gardien de buts était Joseph Verdu( fis des concierges du stade Paul André). A confirmer ! Je puise là au plus profond de ma mémoire
Manuel

oui c'est tout à fait vrai CARASSO est petit fils de bel abbésien et en plus............. neveu d'un assidu de ce site..... a vous de trouver sauf s'il veut bien se dévoiler!!!!!
Gérard

Aguilar jouait bien au Sporting en 49/50 en minimes avec Cazorla René, son oncle je crois...Ce dernier a continué en cadets/juniors puis je les ai perdus de vue jusqu'à une Soirée de la Joyeuse Harmonie à Nimes où Aguilar notre défenseur, solide et rugueux,était présent avec sa verve coutumière.
JPH

Joer ché!
Et pourquoi qu'il ne voudrait pas se dévoiler?
Est-ce un déshonneur de jouer à l'OM? Ce club où évoluèrent les Bel -Abbèsiens: Rodriguez Sauveur, Aznar..et d'autres. Et après 62, Moulon ,notre demi centre.
j'étais un "mocoso" quand l'OM est venu disputer un match amical au stade Paul André . Le mot Marseille était un peu magique pour nous à l'époque.
Manuel

sauveur etait d ain temouchent!!
son fils meme prenom potache au college!!
JPA

Oui comme tu le sais par les messages précédents Cedric Carrasso est bien le petit fils D'Aguilar Lucien,mon beau-frère,qui habite actuellement à Ballaruc,et qui a joué au sporting et dans l'équipe de quartier des Diables rouges.
AM

Précisons!
Sauveur Rodriguez tenait un café à Ain -témouchent et il joua à L'USSCT club de la ville qu'il mena haut, très haut dans les compétitions Algérienne et Nord-Africaine.
Son fils effectivement fut élève de Leclerc.
Mais, mais ,c'est un Bel-Abbésien authentique, né du côté du Barrio Alto.
Son frère Manolo ou Manou fut longtemps l'arrière gauche du SCBA.Gamin, celui-ci fut toujours mon modèle. Pensez donc! Même prénom et même nom que moi.J'avais poussé la fantaisie jusqu'à occuper le même poste que luisur le terrain
Ils faisaient partie d'une vieille famille de chez nous que l'on surnommait "Los limoneros", vendeurs de limonades .
J'ai d'ailleurs l'occasion de revoir leur frère Michel, chaque année en octobre ,dans une réunion de Bel-Abbésiens près de Toulouse.
Manuel

Dis donc André! Si tu es marié à une "Aguilar" , ton épouse serait-elle apparentée à une "Aguilar" ,épouse de mon copain de classe( Leclerc) du "village" Perrin , Edmond Galvez?
Manuel

Non je suis beau frere de Lucien par sa femme. Nos femmes sont soeurs -Martin Aline et Ghislaine habitaient le 23 avenue Kleber.
Edmond Galvez est marié avec une soeur de Lucien, Manuelle - Manou - habitant actuellement à Toulouse.
André

profil bas!!!!
JPA

Cédric CARASSO a fait sa parade, du coup tous les bloggers de MEKERRA font la grasse matinée...............joer che.....
Gerard

A qui je dois envoyer une photo de l'équipe de foot de Gaston Julia, avec Serna André, Houlès, Aguilar, Brun; Martinez ect...
René

Salut Jean Paul ,
je crois que je t'ai reconnu
C'est Sauveur -le fils - qui etait potache à Leclerc à sidi bel abbes.
Si c'est bien toi dis moi ce que tu deviens mais sur mon e-mail direct sauvrod@aol.com
Salut Sauveur

Pauvre garçon!
Au moment où il allait disputer des matchs de ligue des Champions avec les plus grands clubs européens, il se blesse à l'entraînement. 6 mois d'indisponibilité! Quelle poisse!
C'était le meilleur de l'équipe ces temps derniers!Triste! triste!
Je sus satisfait d'apprendre que l'équipe et le nouveau gardien qui a très bien défendu, lui ont dédié hier leur première victoire( ouf! Il était temps!)face à Caen.
Son papi et son tonton, Bel-Abbésiens, doivent étre très contrariés par cette"mala pata" et, comme je les comprends.
Manuel

2.2/2007 image accueil
réponse... et n'est-ce pas Adrienne là?
JJK

Il n'y a pas d'Adrienne sur la photo d'accueil!
il y a Liliane, Alice, Michèle, Louise et Michèle
Georges

Oui! Je reconnais bien Louise Nicolas , une voisine de la cité des Amarnas( Rue de Nice)
Manuel

alors c'est la coiffure
JJk

mais oui ça aurait pu être moi, d'ailleurs quand je l'ai vu j'ai cru me reconnaître. Mais je pense qu'à cette époque j'étais peut-être plus "petite" car j'ai l'impression d'être "la jeunette" du site avec mes.......... "59 printemps"!!!!!!!!!! j'ai tort ?
Adrienne

OK Paul bravo j'ai trouvé plus jeune que moi sniff...... mais bon quoi qu'il en soit toutes les filles présentent sur cette photo sont superbes et très représentatives de nos belles filles pieds noires.
Adrienne

oui tres jolies
et un beau prof de gym pour la petite adrienne!
JJK

Eh oui!
tu es plus jeune que ces jeunes filles car cette photo est la classe de terminale sciences -ex de 1960/61 (ma classe) à cette époqie tu étais encore une "jovencita"
Georges

Ah! vous voyez!
même adrienne s'y trompe!
Qui faisait ces jolies coiffures
en hauteur avec frange bouclée?
Je me rappelle qu'on disait "à la chien" pour les franges
mais je ne sais pas si "ça vaut"
quand la frange est bouclée
JJK

Celle de droite était mignonne , je crois que c'est une Rodriguez..... et ce n'était même pas ma cousine.Dommage!
Je voudrai dire à Georges qu'il a un peu oublié l'espagnol andalou....Adrienne c'était....".una jovenica"
Manuel

Tu as raison encore Manuel c'est bien Michèle Rodriguez, la 1ere 'à gauche c'est Liliane Robles et à côté c'est Alice navarro, la charmante épouse de notre ami Bigli
Georges

"jovenica" ou "jovencita"?
C'est sans importance Georges. Ce n'était qu'une remarque amusante de ma part.
A propos du "che" de "che Guevara" lorsque tu auras un moment , clique sur Sitorama, clique sur "un ancien témoigne" et "relis le texte " La langue de Cervantes dans les faubourgs d'Oranie"
Manuel

2/2/2007 l’Olympique de Marseille
Avec 24 h de retard( livebox oblige!), je reviens sur la perf de l'OM.
J'ai vibré comme jamais pendant ce match. Pensez-vous! il s'agissait d'affronter ce terrible O.Lyonnais.
Devant ma télé , à la cuisine, j'ai engueulé Cissé qui ratait des buts tout cuits. J'ai été grossier avec Maoulida qui laissait passer une occasion en Or......et l'OL qui allait une fois de plus gagner son match avec un petit but d'avance.
[Mé Casséne la mar!]
Puis j'ai applaudi, j'ai crié "Ouai! Bravo! Ouai enfin, Bravo!"
Ma femme est arrivée, abandonnant son film, pour venir me dire:"Ça va pas? Mais tu es devenu fou ou quoi?
L'espace d'un instant je me revoyais , dans les tribunes latérales du stade paul André, en train de sauter de joie, prenant mon voisin immédiat dans mes bras....parce que Gros venait de loger la balle dans les filets après un centre lobé avec effet: Ilié!Ilié!Ilié!( il y est , je suppose!)
Avec ça , le"niéto" de Lucien Aguilar , il nous a sorti deux ou trois ballons brûlants qui ne demandaient qu'à entrer dans les buts.
Bravo! Bravo!.......et pourvu que ça dure!
Manuel

bon Manuel vous n'allez pas remplacer André, ma parole, moi je suis pour................LYON.............A fond a fond a fond... mais déjà 2 contre moi ça fait beaucoup. En plus Cédric qui arrête les beaux buts lyonnais hum.... je vais dire comme André : c'est "GUERNICA".
Adrienne

Bravo Manuel
moi aussi j'ai vécu ce match comme toi, il y un moment que j'attendais qu'ils se
réveillent , ils méritaient de mettre plus de buts
j'espere que leur nouveau président leur donnera les moyens de completer l'équipe
avec d'autres internationaux
Georges

Pos vaya! Adrienne!
Que Lyon il a 14 points d'avance sur le deuxième en championnat. Qu'il a battu le Réal( son ombre il est vrai)déjà 3 fois en deux ans.
Que l'an dernier ils ont gagné 7 ou 8 matchs en marquant un petit but entre la 87e et la 94e minute.Qué te parece, ces tchambonés?
Laisse-nous savourer cette victoire....elle m'a rappelé certaines victoires du SCBA....Tu sais quand on se levait tous au stade Montréal et on criait , avec les Oranais tous derrière nous, "Bel-Abbès! Besl-Abbès!"
Hier dans ma cuisine c'était presque la même ambiance;
On sera tous derrière L'OL en ligue des champions. Promis!
En attendant laisse-nous "sauter" comme disent les Lyonnais.
Tu sais ,même dans ma famille, il y a des anti OM.
"Pos qu'ils se jodent"
Je te fais une petite confidence, ne le répète pas: Sur le vu du match d'hier je n'aurais pas retenu Cissé en sélection. Mais ce Domenech là adore les contre-pied.!Ça l'amuse!
Manuel

on apprend des choses
chez les manuel
il y a une télé à la cuisine
pour le foot
JJK

Tu n' as pas été le seul à souffrir, mais le happy end a tout effacé, je dirai même que dans ces moments là, la souffrance est belle.

J' ai la chance d'avoir une épouse qui aime le foot autant que moi ce qui permet de libérer notre joie dans ces moments de folie.
Apres le match, on n' a pas le temps de souffler, les enfants la famille nous accaparent chacun sur notre téléphone "on refait le match" comme dirait Saccomano
Quant à Cédric, après un mauvais passage il retrouve sa forme.
Et Nasri comment le trouves- tu?
Si sa progression continue, il n'a que 19 ans, il devrait devenir un grand de notre championnat.
Sa technique et son dribble sont déroutants, quand il lèvera la tête pour donner le ballon plus rapidement il devrait devenir un 10 que la France n'a plus depuis le départ de Zidane.
Je vais te dire l'OM comme le sporting ......
André

C'est incroyable ce camembert cela me rappelle les colonies de vacances au Tessala, à
l'époque on nous donnait une portion de" vache qui rit"
il faudrait demander aux bel Abbesiens qui partent en voyage avec Gisele Ferrarisd'en
ramener !
Georges

2/2/2007 Camenbert de Sidi-bel-Abbès
C'est incroyable ce camembert cela me rappelle les colonies de vacances au Tessala, à
l'époque on nous donnait une portion de" vache qui rit"
il faudrait demander aux bel Abbesiens qui partent en voyage avec Gisele Ferrarisd'en
ramener !
Georges

un camembert du TESSELA ?? calembour ou vérité?? je veux bien y goûter si c'est la vérité. D'ailleurs dans un mois je serais la bas et je verrai....
Adrienne

Il y avait déjà une fromagerie à SBA avant 61. Il y eut également des essais de fabrication de Roquefort à Mercier-Lacombe; Le fromage obtenu était de qualité, mais l'entreprise aurait eu des difficultés liées au transport de la marchandise vers la Métropole ?
Henri

3/2/2007 Ecole Voltaire
J'ai revu avec plaisir la photo de Mr Buisson, mon maître de CM2( 48-49).J'imagine encore sa démarche sportive, sur la pointe des pieds.
Mr Gilette, "pata palo", un grand monsieur dans le primaire, n'était plus à Voltaire quand je suis arrivé en 44-45.
Je crois qu'il a même enseigné au faubourg Thiers et en 58-59 il était à Victor Hugo. Un grand pédagogue que ce globe- trotteur des écoles!
j'étais retourné en 60 à l'école Voltaire pour m'entretenir avec Mr Nicolas (le barbu)pour une question syndicale.
je fus catastrophé de ne plus reconnaître mon école:avaient disparu ce jardinet fleuri sur la droite, devant la maison du Directeur (Mr Martinez), la petite tonnelle couverte de roses et de plantes grimpantes sous laquelle les instits faisaient "le boulevard" tandis qu"un des leurs assurait le "service d'ordre"., le préau qui occupait tout le côté nord de la cour où nous jouions au pitchak et aux tchappes....
Je trouvai là une cour goudronnée avec quatre arbustes aux quatre coins ,des bâtiments neufs sur deux étages?
Non! ce n'était plus l'école dont j'ai toujours gardé l'image.Quelle déception!Elle avait perdu son âme!
Manuel

j'ai fait toute mon école primaire à voltaire .
en 1960 , j'ai eu Mlle Panassier comme maitresse au CP
en CE2 en 1962-63 , un Monsieur Nicolas , qui était aussi directeur de l'ecole . j'en garde un tres bon souvenir car il nous recompensait avec des images à chaque bonne réponse et une balle de tennis au bout de 10 images
Abou

En effet Mr Nicolas était un grand joueur de tennis.
Mais il fréquentait plutôt le "tennis" dit des fonctionnaires situé à la sortie de l'Avenue Jean Mermoz sur la gauche.
L'autre "tennis" plus ancien, un peu plus loin, derrière la Maison de Retraite, était trop sélect.
Manuel

Quelqu'un pourrait-il me confirmer l'existence d'une bibliothèque réservée aux enseignants à l'école Voltaire. J'ai le souvenir d'avoir accompagné mon père (très gros lecteur)le jeudi après-midi à l'école Voltaire, l'entrée de la bibliothèque était sur la gauche, la dimension grosso modo celle d'un bureau.
Henri

j'ai eu Mr Privat comme prof en CM1 année 51/52 mais je me souviens avoir été "délocalisé" dans le quartier des Amarnas(?) pour un an, peut -être en raison detravaux à l'école Voltaire il me semble me souvenir que Mr Privat était venu enseigné au
Collège quelq'un s'en souvient-il?
Georges

Nous avons échappé à madame B..... en 4ème grace à monsieur Privat qui est venu enseigner les maths. La pauvre dame avait chuté d'un train et perdu la raison, ses élèves se souviennent mieux des recettes de cuisine que des équations. J'ai le souvenir dans cette classe d'un externe arabe fan de james Dean qui s'habillait exactement comme l'acteur et parlait avec un accent pointu parisien.
Henri

Cité des Amarnas?
N'était-ce pas l'école située sur la route des Amarnas? " L'école Négrier" peut-être? appelée ensuite "école Marcellin Berthelot"
Tu étais pourtant en classe avec mon jeune frère Francis( 1941)et je ne me souviens pas qu'il ait déménagé de Voltaire.
Mr et Mme Bousquet ainsi que Mr Navarro ont enseigné un moment dans cette école ex Négrier.
La cité des Amarnas, les jeunes du quartier nous y passions notre vie: terrains de foot obligent.Je ne me souviens pas de la présence d'une école.
Je ne peux pas répondre à tes interrogations.
Manuel

3/2/2007 immeuble place Carnot
Bonjour ,
mes parents habitent dans le batiment qui fait coin ( sud -est) avec la pl carnot et la rue du cinéma versailles. Je crois qu'il a été conçu par un cazanova , il y a 4 étages . l'entrée rue clauzel donne sur 3 étages ( 1 appart par étage ) , et l'entrée du coté du versailles sur le 1er étage composé de 3 appart.
Si qq'un connait l'histoire de batiment , les gens qui y habitaient... j'ai eu un jour une info que le proprio l'avait construit pour ses 3 filles ...
merci
Abou

est-ce le batiment sud-ouest qui fait coin
le coin en forme de tour cylindrique
et qui masque les immeubles de la rue prudon
sur certains panoramiques?
JJK

c'est plutot SUD-OUEST , à droite de tribunal en venant du théatre
Abou

Bonjour, je connais l'immeuble dont vous parlez car j'y suis né.
Je vous envoie un mail.
Raymond


4/2/2007 « les jambes croisés » texte de Georges Winum
Ah! Les fantasmes des pensionnaires!
Rassure-toi Geo, internes ou externes ,nous étions tous logés à la même enseigne. Les fantasmes. les fantasmes!Condamnés à déshabiller....du regard.
" Mírame y no me toques! n'est-ce pas?
La "leçon du jour" balayait bien vite la"leçon de choses" ex Sciences d'observations.
Manuel

il me semblait bien que les pensionnaires n'étaient pas les seuls à laisser leur imagination vagabonder. tout n'était-il pas prétexte ? Et puis là, n'est-ce pas un souvenir commun à chacun d'entre nous ?
Geo

Un grand bravo Geo, pour la délicatesse dont tu fais preuve !!!
A l unanimité ces jambes dé…croisées, provoquaient un émoi sans pareil, et une libido adolescente en furie !!!
Jean-Paul

4.2/2007 « El Pëlico »
-Allez ! Approchez-vous, je vais faire "pélico"-
J'avais donné une explication de cette expression en réponse à une question de Georges.
Personne n'a eu l'air de se souvenir de cette expression ni de confirmer ou d'infirmer mon explication....car j'ai longuement hésité. Je l'avais complètement oubliée.
Au secours!
Manuel

tu as raison Manuel on faisait Pélico quand on avait par exemple beaucoup de
"pignoles " et qu'on voulait les distribuer à la volée
serions nous les seuls à avoir joué aux pignoles
Georges

Non, vous n'étiez pas les seuls...entre 50 et 53 à l'école Thiers nous avions des sacs de pignoles et à la récré on y jouait sous le préau. On confectionnait une façade de maison en carton avec porte et fenêtres, qu'on installait appuyée sur le mur et les copains pouvaient lancer des pignoles...un dans une fenêtre gagnait plus...mais il y avait aussi les petits tas ( 1 posé sur 3 ) qu'il fallait déglinguer pour gagner. Et je me souviens d'avoir fabriqué un sifflet en frottant les côtés du pignole sur le bord du trottoir...vous voyez...
Raymond

Le carton avec les fenêtres ,on appelait ça " la maison pichpinette"
Manuel

Bravo raymond c'est bien ça tu as parfaitement décrit le jeu des pignols et la
confection du sifflet ; tu es un pro! c'est dommage que la dernière fois où nous étions
en classe ensemble nous étions un peu"grands" pour jouer aux "Pignoles" ou "pinyols"
(selon Manuel)
Georges

Le mot "pignol" n'est pas admis par les dictionnaires français . Nous n'avons donc jamais eu à l'écrire dans une dictée.
C'est un mot que nous devons à la langue valencienne "pinyols"( orthographe valencienne).
Manuel

4/2/2007 Jean vadel
Vadel?
Qui se souvient de jean Vadel ?
Ce grand gardien du SCBA était un enfant d’Hussein Dey , un faubourg d’Alger.
Il rejoignit le SCBA après avoir défendu les couleurs de l’ASMonaco.
Il remporta, sous le maillot blanc, la coupe d’Afrique du Nord en mai 1960 en battant en finale, l’OHD ( Hussein Dey d’Alger) 1 à O, au Stade Municipal d’Alger.
J’eus le plaisir d’assister à cette victoire.
Il me fallut jouer au malade imaginaire et feindre une blessure au genou, pour sécher les cours du samedi à l’école de Détrie, j’étais alors intituteur .
Mr Bartche, mon directeur, me pardonnera s’il lit ces lignes, mais l’occasion de me rendre à Alger( 460 km) par la route avec des copains était trop belle.
Il habitait le faubourg, dans ma rue (Borysthène) et venait souvent à l’épicerie de mon beau-père avec qui il avait sympathisé.
A vol d’oiseau, il logeait donc à 100m du stade.
Il nous montra un jour un cadeau offert par son Altesse le prince Rainier de Monaco : un magnifique piano à queue (boîte à musique), modèle réduit, sur lequel étaient gravés quelques mots aimables de remerciements du Prince pour un trophée gagné.
Pour la petite histoire, il aida ensuite un sixte de « la calle del sol » à remporter un tournoi de foot, stade des curés, Av. Bretaudeau, en 58( ou 59).
Que Dieu ait ton âme Jeannot !
Manuel

Concernant le stade des Curés de l'Avenue BRETAUDEAU,il est appelé stade "COURA" par nos amis Algériens.Je ne sais pas si cela à un rapport avec les curés ou Koura qui veut dire ballon en arabe?
Jean-Michel

Mais bien sûr qu'il s'agit des curés, los curas[couras].
On est surpris du vocabulaire espagnol gardé par les Algériens.
On ne le dira jamais assez mais ORAN et Bel-Abbès étaient les villes les plus européennes et surtout les plus espagnoles d'ALgérie.
Même les historiens, qui pourtant nous agacent souvent par leur mauvaise foi, sont unanimes à le reconnaître.
C'est vrai que jouer à la balle se dit:" lab el kora"
Manuel

Rendons à James ce que j’avais donné à Vadel !
Un échange de message avec JP Déharo m’oblige à revenir sur ce que j’écrivais sur Vadel.
En effet celui-ci assista aussi à cette finale de mai 60 à Alger et m’affirme qu’il y avait un petit problème sur ce que je disais sur Vadel . Et pour cause !
Il n’avait pas vu le même gardien de buts que moi dans les buts du SCBA ce jour-là. Pour lui, c’était James !
Joer che ! J’ai rêvé ou quoi ?
C’est bien Vadel que j’avais vu sur le terrain. C’était lui qui avait procuré les billets d’entrée à mon beau-frère. J’étais bien assis dans les tribunes à côté du père et du beau-père de Vadel.
J’appelle mon beau-frère au tél …. et je lui explique la chose : « Ote- moi d’un doute ! » lui dis-je.
-"Mais non Manou ! Vadel était déjà parti de chez nous. Mon père l’avait appelé au Tél. de chez Mr Lévréro, le liquoriste, pour qu’il nous prennent les billets et ma tante les avait récupéres à Alger , chez lui." Il pensait, à tort, que c’était Gutierrez le gardien.
Mais ce qu’il m’apprit, va sûrement surprendre aussi J Paul, c’est que Vadel était bien sur le terrain - je n’avais pas rêvé- mais, mais…dans les cages de l’OHD, son club d’origine où il était retourné .
Pardon Jeannot , tu n’avais pas gagné cette coupe ! Mais on t’aime toujours !
Manuel


4/2/2007 Marcel et Edith
Marcel Cerdan
En suivant l’émission de Drucker sur Edith Piaf, comment ne pas penser à lui en écoutant
les chansons : Mon légionnaire, la vie en rose….
Notre Marcel né à Sidi-Bel-Abbès, route d’Oran, qui deviendra ensuite Avenue Marcel Cerdan.
Il restera pour tous les français un inoubliable champion du Monde des poids Moyens.
Savent-ils qu’ils vénèrent ainsi les exploits d’un boxeur exceptionnel dont les grands-parents, les parents et lui-même étaient des ….pieds noirs ? J’en doute !
Je me souviens lorsqu’il revint dans sa ville natale en 48 , peu après sa victoire par KO sur Tony Zale. Il visita la légion , fut photographié avec un KépiBblanc sur la tête .
L’après- midi, il joua une bonne demi-heure au foot au cours d’un match amical entre le SCBA et une équipe Marocaine spécialement invitée pour la circonstance.
Je me souviens de ce jour d’octobre 49 où mon père arrivant à midi à la maison, jeta l’Echo d’Oran sur la table en disant à ma mère : Marcel Cerdan « s’ha matao » en avión.
Ce jour- là nous vivions un véritable deuil à table, complètement assommés.
Nous qui nous levions à 4h du matin pour suivre ses exploits à la radio.
J’étais en 6ème à leclerc et en revenant au collège, j’avais un cours d’Anglais avec Mr Gross de 2h à 3h. Nous entrâmes dans la classe puis nous entendîmes le classique « sit down » et immédiatement il commença son cours.
Dans ma petite tête de gamin de 10 ans, je me disais : Mais il ne le sait pas ? Il ne nous en parle pas ?

Comme toi, je me souviens de m' être levé à 4 heures du matin pour écouter les commentaires du match.
Les postes de radio étant rares, nous nous sommes retrouvés une tentaine chez un voisin qui avait posé son poste sur l'appui d'une fenêtre et pendant que nous vibrions, les mères et grands-mères au pied d'une statue de la vierge priaient...
Andre

Une récente émission de tele nous informait :
- qu’une très proche parente de MARCEL CERDAN ,vivait SEULE, dans une quasi-misère au bord de l eau au Maroc !!!
Son interview, démontrait une grande quiétude !!!
Les jeunes marocains non seulement la respectaient mais s en inquiétaient souvent !!!

La famille CERDAN !!! DES GRANDS !!!
Jean-Paul

je me souviens aussi de cette visite en 1948, il avait été reçu en grande pompe à la
mairie de SBA je me souviens de la foule qui se préssait devant l'entrée de la mairie,
c'était le soir et pourtant nous étions tous là, je n'avais que 7 ans et j'étais descendu à
pieds du mamelon en compagnie de mes camarades du quartier,( c'était une autre
époque)
Georges

non Marcel Cerdan est parti de SIDI BEL ABBES à l'âge de 6 ans pour Casablanca, et donc ses premiers matchs ont lieu dans cette ville, y compris le tout premier (où le prix était une paire d'espadrilles)
Adrienne

Au moins MARCEL CERDAN, pieds noirs, ne pouvait être taxé de raciste!!!
une des grands mère d EDITH PIAF etait algerienne!!!
Jean-Paul

devinette
=========
comment s'appelaient les deux grand mères d'edith
nom, prénom, nom de jeune fille
ou etaient-elles
que faisaient-elles dans le civil
(ce n'est pas entièrement hors sujet pour ce forum!!)
JJK

...Et son véritable prénom ?
Henri

GIOVANNA
Adrienne

rectification Anita Maillard est la maman d'edith et non sa grand mère, par contre sa grand mère EDITH GASSION tient bien une maison close.
Adrienne

voici la réponse exacte à la devinette :
maternelle : AICHA SAID BEN MOHAMMED MAILLARD dresseuse de puces
paternelle : Louise léontine Descamps tenanciere de maison close
voilà...................
Adrienne

Ma pauvre Adrienne!
Mais qui sait en France que Marcel Cerdan est pied-noir, né à Sidi-Bel-Abbès?...et ceux qui le savent n'ont pas envie, mais pas du tout envie de le dire ou de l'écrire.Ça leur donnerait des coups de pieds dans le ventre.
"Pos que se mueran de asco!"
Manuel

pos que se mueran de asco claro!!!!!!!!!!!!!!
Adrienne

4/2/2008 faubourg Négrier
Quand je vous disais que "La calle del Sol"est historiquement ancrée dans les mémoires, plus de 40 ans après notre départ..

Voici un extrait du quotidien Algérien "El Wattan" d'Alger( la Nation)
"Edition du 29 janvier 2007 > Culture
Expo-Collection de guitares de Lotfi Attar
Un musée cordialement Rock
Son amour démesuré pour la musique est tel qu’il a dédié tout un musée à son art pas du tout mineur... franchement chez lui à la maison, à Sidi Bel Abbès, plus précisément au quartier Cayassone (Calle Del Sol, la rue du soleil). Un musée consacré aux six cordes.."
Vous voyez bien ! Je n'en rajoutais pas lorsque je vous parlais de mon dernier voyage et de ce que je constatais curieusement à propos de l'empreinte espagnole.
Manuel

Notre quartier était un quartier de contraste entre une population modeste de travailleurs et de gens aisés et même riches habitant de luxueuses maisons donnant sur le glacis sud. On ne prêtait jamais attention à ces maisons parce qu'on y voyait jamais personne, je n'ai jamais connu à Leclerc un enfant habitant une de ces maisons. Manifestement, on ne se mélangeait pas dans ces endroits-là. Aujourd'hui ces mêmes maisons sont habitées par d'autres bélabésiens qui, d'après ce que je sais font exactement pareil, l'histoire est un éternel recommencement. Est-ce que je me trompe Manuel ?
Henri

Quartier de contraste! oui certainement!
De très belles villas donnant sur l'avenue Bir Hakeim, où vivaient des gens qui nous tournaient le dos que nous ne connaissions pas,puis quelques villas de gens vivant moyennement apparues dans les années 50 et appartenant à des fonctionnaires..
On y trouvait la glacière municipale, le stade paul André, une distillerie , un liquoriste, un négociant en vins bien connu dans toute la ville ,quelques petits fonctionnaires et les gros bataillons des artisans et ouvriers modestes, très modestes , parfois misérables.
Il y avait même un pâté de maisons que l'on appelait "la casbah" constitué d'une suite de petites cours communiquant entre elles où vivaient à l'étroit des gens aux tout petits revenus, des démunis et quelques familles d'Algériens, tous hispanophones.
Mais aujourd'hui, on ne parle plus des très belles villas et la Calle del Sol est toujours là, bien vivante dans les mémoires .
C'est notre petite revanche à nous!
Manuel

En parlant de la grande cour que l'on appelait "la casbah", il y avait au 29 rue du soleil, au coin de cette casbah, un petit commerce de quartier: ma grand mère tenait là une petite épicerie qui dépannait bien les habitants du coin. Et souvent la clientèle qui était très très modeste, lui disait au moment de payer " marca Rosa " et ma grand mère notait sur une petite fiche avec son crayon; j'ignore si elle arrivait à encaisser ces petites dettes qui aidaient les voisins à manger. En tous cas, moi j'en profitais pour me faire un bon casse-croute à la longanisse ou au boudin faits maison, et je me servais un peu de vin "al baril". Que de bons souvenirs de ce quartier...
Raymond

Alors, Raymond, tu te cachais dans l'arrière-boutique, je ne te voyais pas, j'aurais bien partagé ta charcuterie. Notre famille se servait dans les boutiques du quartier pour l'épicerie proprement dite, j'étais quelquefois de corvée (en vélo SVP pour faire 100m). J'allais un certain jour de la semaine dans une boulangerie située au coin calle del sol, avenue Jean Mermoz, est-ce que je me trompe ?
Henri

Oui je me souviens bien de cette épicerie que l'on appelait "chez Luis" puis après sa mort "chez Rosa".Pour parler vrai c'était plutôt "Enca Luis" ou "enca Rosa".Ces expressions" "enca "ou "aca" d'origine Valencienne pour traduire "chez".
Oui beaucoup de clients venaient acheter à crédit avec la "livreta". Un carnet où l'épicière inscrivait le montant des achats. On payait à la quinzaine quand le mari recevait la paye. Mais il y en avait qui ne parvenaient pas à payer le tout et la dette grossissait. Souvent les épiciers ne récupéraient jamais leur argent.
Tout le monde vivotait, épicier et clients. C'est cette image de l'Algérie qui est toujours occultée.
Manuel

Et oui Henri, tu te trompes. L'avenue Jean Mermoz se trouvait à 400m de chez toi.C'était la fin de la Rue du Soleil.
A 100M, c'était la rue du Stade et la boulangerie du coin c'était "Alejandro Gil"
Manuel

Non il n'y a jamais eu de chapelle au faubourg. On devait estimer qu'on était trop près de la ville.
En allant vers l'avenue J Mermoz, vers l'Est donc, il y avait sur la gauche, tout près de l'école victor Hugo, une petite salle qui servait de catéchisme.
Bien peu de gens allaient à la messe le dimanche. Le centre ville c'était un petit "dépaysement"pour nous.
je raconterai un jour comment le chanoine Caparros s'y était pris une année pour mobiliser les petites gens du faubourg.Quel succès!
Manuel


5/2/2007 admiration
j'ai beaucoup d'admiration pour le savoir de Manuel, n'importe quelle question trouve réponse chez lui, c'est une "vraie mémoire" y yo queria decirte que tengo mucha alegria de haberte conocido (pardon pour les fautes Manuel)
Adrienne

Mais non! mais non Adrienne!
Nous devons faire travailler la mémoire que "le terrible Alzheimer", il nous guette tous.
Voila pourquoi je suis un grand bavard.
Tu connais sûrement ce proverbe! "No tanta luz que me encandilo!"
Ceci dit avec fautes ou sans faute, c'est toujours un plaisir pour moi de te lire .....en version originale!
Manuel

6/2/2007 les americains
En lisant le texte d'Antoine sur les Américains ,je me souviens que mon père me racontait aussi que dans le faubourg un monsieur, bien connu, habitant à une soixantaine de mètres de chez nous, grimpa sur son toit, c'était le plus haut du quartier et à l'aide d'une carabine tira sur ce petit avion de reconnaissance Américain.
Il ne tira qu'une seule fois, car très vite le toit fut arrosé d'une salve rageuse venue du ciel et ...tout en resta là.
Il s'agissait du round d'observation entre ceux qui étaient plutôt à l'aise sous Vichy et voyaient d'un très mauvais oeil l'arrivée des Américains,: l'épisode tragique du bombardement de la flotte française par les Anglais à Mers-el-Kébir n'ayant peut-être rien arrangé.
Manuel

oui
je l'ai deja demandé plus haut, car j'étais ailleurs en 42-43:
que s'est-il passé ensuite "politiquement"?
comment les autorités traditionnelles de sba
(maire, sous prefet, colonel)
se sont elles accomodées des américains?

à alger l'histoire (mouvementée) est connue=
le 8 nov 42 sépare l'algérie de vichy
règnent darlan, assassiné à noel, puis giraud,
puis giraud et de gaulle
puis de gaulle seul vers avril 43 je crois

je sais qu'une délégation spéciale (gaston lisbonne)
fut nommée à la fin à sba, mais je ne sais pas quand
jjk

Concrètement, l'arrivée des américains a permis à l'armée française de se moderniser. Par exemple, dans la cavalerie, les chars ont remplacé les chevaux (témoignage d'un ancien de l'EPS) ou tout simplement de s'équiper : les espadrilles ou chaussures de ville ont été remplacées par de vraies chaussures militaires (souvenir paternel) etc...
Henri

Né en 43, je n’ai donc pas de souvenirs perso en dehors de ce que m’a raconté mon grand père. Aimant cuisiner, il avait été embauché pour faire la cuisine aux GI’s. Ceux-ci, pour la plupart d’origine latino, aimaient les omelettes, mais il leur fallait 12 œufs par omelette !…et comme très souvent ils se « cuitaient », ils devenaient menaçants. Alors mon grand père faisait appel aux MP…ceux-ci jetaient sans ménagement le GI saoul dans la jeep, comme un vulgaire sac de patates…mais parfois mon grand père était obligé de se servir d’une matraque pour estourbir le poivrot, en attendant les MP. Il avait conservé cette matraque dans un tiroir de l’armoire, en souvenir.
Raymond

Puisqu'on entame les dérapages de Gi's.
Il y eut un jour un drame du côté de la route d'Oran. Un certain Mr R...,qui avait un fis de mon âge, tua un Gi's d'un coup de marteau à la tête parce qu'il s'en prenait à sa femme.
je ne sais si les "Anciens "du forum en ont entendu parler...mais c'était bien vrai.
Il n'y eut pas de suite à cette affaire et elle fut étouffée me semble-t-il.
Manuel


5/2/2007 les nouveaux
Ah!Voilà du nouveau avec l'arrivée de deux bel abbesiens sur le livre d'or
A toi de jouer Manuel je me réjouis d'avance de tes recherches , je suis comme
Adrienne,épaté par tes connaissances et la clarté de tes souvenirs
allez tous à vos claviers!
Georges

J'ai remarqué avec plaisir que Gérard et JM Martinez participaient au forum.
Quel âge? Quel faubourg? Quelle école?Quelle collège?
On pourrait peut-être connaître vos grans frères ou soeurs, vos parents...etc et mieux vous situer ainsi?
Car Bel-Abbès était un grand village et on finissait par tous se connaître.
Manuel

Petite indiscrétion : Alexandre que j'appelais déjà Alejandro à Bel Abbès était un copain des rues du quartier de l'hôpital. Après la classe, mon grand plaisir était d'enfourcher mon vélo et de sillonner les quartiers Amarnas-Hôpital-Thiers (pardon pour la calle del sol, c'était trop près de la puissance paternelle). Alejandro était souvent là et nous discutions le coup. Je n'ai pas oublié le jour où il m'a conduit chez son grand-père Raberba, le premier artiste-peintre que j'ai connu dans ma vie. Il avait sa petite boutique rue Gambetta à Bel Abbès (rue entre la place carnot et l'Eglise). Cette visite a été très importante pour moi, c'est pourquoi j'ai tenu a parler de Raberba sur Mekerra's. Alors Alejandro, tu es ici chez toi, et si tu es plus à l'aise pour écrire en espagnol, pourquoi pas ! moi, je suis assez faible mais nous avons ici des campeones.
Henri

C'est à Jean-Marie Martinez que nous devons les belles photos de l'Ecole Marceau et de SBA. C'est un "Kleber", n'est-ce-pas ? Voir ses photos dans les voyages retour.
Henri

Bienvenus les deux Bel-Abbésiens apparus sur le livre d'or.
Le "public" du Barrio Alto commence à s'étoffer.Tant mieux!
Formidable d'avoir un "espagnol" parmi nous. Un excellent témoin!
Un Valencien pour parler des pinyols, des gazpachos manchegos , des monas de Pascua...etc C'est dans cette région qu'est née la mona.la nôtre! celle que nos grands-parents ont ramenée en Oranie dès les années 50 du 19è siècle..
Il est vrai, comme le rappelle Henri, que les Alexandre dans le faubourg c'était bien vite des "Alejandrico" , "Jandrico",ou "Jandro" tout court.
Tu n'as pas dû t'amuser Alexandre ,avec Mr Navarro à l'école Négrier. Un cousin,un de mes beaux-frères et JPierre Perles du SCBA, l'avaient comme" maître" en 52, classe de préparation au certificat d'études. Aujourd'hui encore ils en rient en racontant les méthodes radicales qu"il mettait en pratique à l'époque.Mama mía!
On pensera à toi quand on entendra le paso doble dont l'air est bien connu de tous:
"Valencia, flor divina que acaricia y nos brinda el amor!"
Manuel

6/2/2007 le Printania
...centre névralgique du centre ville, gros ventilateurs en été, fouilles au corps à l'entrée pendant les années noires...et de jolies vendeuses. Vêtements, papeterie (nourriture ? je n'en ai pas le souvenir)
Henri

je ne me rappelle pas non plus s'il y avait de la nourriture, mais à 13 ans ce n'était pas notre préoccupation,c'était l'époque des premiers bas nylon avec couture et on en rêvait toutes, je me souviens des fouilles de nos cartables car on s'arrêtait en rentrant du collège, c'était la caverne d'ali baba surtout qu'on n'avait pas d'argent de poche comme ont les enfants aujourd'hui. Pour m'acheter cette paire de bas dont je rêvais j'allais chercher le lait pour une voisine tous les soirs et elle m'avait donné une piécette.....
Adrienne

Le Printania c'était pour toute l'équipe de jeunes du quartier un passage obligé. Surtout en hiver quand il faisait frisquet, on le traversait d'Est en ouest. On s'attardait un peu dans les allées, on blaguait avec les serveuses quand elles n'avaient pas de clients et on resortait rue Prudon.
Nous nous étions ainsi épargnés 50m de"froidure et de pluie" et avions passé un bon petit quart d'heure bien au Chaud.
On y vendait des friandises: bonbons et petits- beurre.Ma mère ne revenait pas de la ville sans en acheter car mon père aimait bien finir le repas en en mangeant quelques uns avec deux doigts de vin.C'était surtout ceux avec messages....pour le goût ,parce que pour le message lui-même.
Je me suis laissé dire que les pions de Leclerc y faisaient de fréquentes visites pour....les petits casse-croûte ou le café croissant au bar, vers 9 h ou 10h.
Manuel

57/58/59 une véritable révolution culturelle avec l arrivée du jean, des films Graine De Violence, du rock, James Dean, la nouvelle vague avec les tricheurs !!!
Dans ce dernier film, la mode consistait à chaparder les 45 tours !!!
Inutile de dire que le PRINTANIA a souffert et le vigile intérieur aussi !!!
Jean-Paul

le printania abrite maintenant une agence de la Société Générale du coté Place carnot
et une agence de la BNP de l'autre coté ...
Abou

nylons
nous en rêvions aussi
pas de la meme façon
ils crissaient agréablement
que de rêves et de nouveautés, ces américains!
nylons, jazz, nescafé, bonbons, chewing gum
ddt, penicilline, westerns...
JJK

..et l'apparition des bas nylon jetables allait faire disparaître les remailleuses, il y en avait une bd de la république, on la voyait se crever les yeux sur son ouvrage...
Henri

Il m'arrivait aussi, de fréquenter ces lieux uniques... ma tante Marie étant vendeuse au rayon lingerie, j'avais plaisir à la saluer avant de sortir, après avoir acheté un baguette de pain pour mon casse-croûte de l'après-midi ( en 56/57,après le sport et les matchs de basket j'avais un petit creux... 50 ans déjà ! au fait, ma tante vit toujours et au téléphone nous y faisons allusion parfois et ce souvenir nous rapproche inmanquablement.)
Gilbert

7/2/2007 JM Martinez
Je suis Jean-Michel Martinez, effectivement je suis "un Kleber", j'habitais rue Mellinet au Faubourg PERRIN,j'allais à l'école Marceau, puis à Sonis,je suis un joven de 50 et j'adore vous lire car vous faites revenir des flots de souvenirs ou d'expressions que j'ai entendu dans ma jeunesse.Continuez c'est du Bonheur.Pour Henri je suis Jean-Marie, il se trompe de prénom,ce n'est pas grave, des Martinez il y en a una "caterva" c'est bien moi l'auteur des photos de Marceau et du camenbert.
Jean-Michel

Excuses, Jean-Michel, comme je te l'ai déjà expliqué, à Leclerc, on avait Jean-Marie, d'où cet automatisme qui ressort. Et même si Leclerc et Sonis étaient adversaires en foot, nous sommes très heureux de t'avoir parmi nous. A Sonis, vous aviez un père (curé) sportif qui a beaucoup participé à la vie athlétique bélabésienne. je me souviens très bien de sa silhouette sur le stade municipal au milieu des Morin, Michel, Salvatori, Cauquil-Bru, et j'en oublie : sans ces passionnés le sport n'aurait pas été si riche à Bel-Abbès.
Henri

Si JM Martinez est allé à Marceau, il avait 8 ans en 58 date à laquelle jy enseignais, un CP d'initiation. Ma classe était la dernière , près de la sortie latérale, à l'ouest, sur la petite impasse( voir Photo sur le site). Il était peut-être chez Mme Fieller ou Mr Cascales.
Mais je n'y suis resté qu'une seule année.
Manuel

6/2/2007 influence du cinema
Premiere chose : un film américain projeté à l'Olympia (le bal des maudits ?) avait inspiré une bonne dizaine d'élèves de notre classe de 5ème et moi-même. Deuxième chose, pour nous, le devoir de français avaient été rédigé le dimanche soir après le cinéma et non avant! Lors de la correction de cette rédaction, nous avions tous commencé notre devoir de la même façon. le personnage principal jetait un caillou dans une mare et miracle ! de l'onde de choc se dégageait un visage. Notre professeur nous accusa de copiage mais devant nos protestations fit son enquète : effectivement dans une séquence du film, on voyait un GI jetant des petits caillous dans l'eau d'où jaillissait le visage aimé !

L EMPIRE projetait LES DIX COMMANDEMENTS, et souvent du MOLIERE filmé !!!
Quelle aubaine !!! Les classes étaient invitées aux projections !!!
Jean-Paul

je me souviens d'un dimanche apres midi d'enfer à l'olympia à l'occasion du passage du film "Rock around the clock" avec Bill haley dans la salle tout le monde était déchainé on dansait dans les allées moi qui était un fan d'Elvis Presley ( et le suis toujours )j'étais aux anges on en a parlé pendant longtemps au collège
Georges

N'oublions pas les salles pleines pour les 2 ou 3 films en relief avec lunettes projetés à l'Olympia...
Henri

6/2/2008 histoire d’une blessure
Moi aussi j'ai acheté le DVD et je l'ai donc visionné avec mes enfants de passage le week end dernier. Ça leur a plu.
En parler, en parler, on ne sait plus par quoi commencer.
Il y a une chose qui m'a bien amusé c'est la scène racontée apr un Oranais: deux tourtereaux annonçant de façon abrupte à la mère de la jeune fille qu'ils voulaient se marier tout de suite car tout se précipitait avec les événements et et "le départ" était annoncé .
Réaction de la mère : "comme ça, tout de suite ?Sans se fiancer d'abord? Non ma fille c'est pas possible!
La abuela qui assistait à la scène et observait les deux jeunes amoureux en se balançait dans sa"mecedora" intervenant alors et s'adressant à sa fille en espagnol: "Anda hija casalos! No seas tonta! Que éste se la lleva!"
Quel fou rire!

Pour le double DVD le prix est de 20 euro+port et doit être commandé à l'adresse suivante: dvd@13ausud.com qui vous enverra un bon de commande!
JJK

7/2/2008 Ulysse et nomades
de toute façon les cours d'anglais étaient surréalistes
c'était déjà la doctrine du "rien en français"
je me souviens de mon arrivée en 6e
une dame tres british, voix fluette
"sit down, go to the blackboard, take a chalk..."
on était là comme des imbeciles

notre Manuel est donc
selon ma classification
un ulysse et un nomade!
ecole Marceau, pion à Laperrine!!!
prof à Montauban, où le parapluie ligou le protège
JJK

A propos des parapluies de la place Ligou à Montauban, ils ne nous protègent plus. Ils ont été détruits l'an dernier. Cette succession de toits en forme de champignon ne plaisait plus à Madame le Maire. On y fait un grand parking souterrain et d'autres aménagements en surface.
Manuel

si je parle des parapluies
c'est à cause de mon ami daniel ligou, montalbanais
fils de l'ancien maire qui les fit
prof d'histoire à la fac d'alger
puis de dijon
JJK

Et oui , un nomade! il faudrait y ajouter 2 années d'instit au Pied des Vosges, côté Alsace où l'on m'avait parchuté en finissant mon service militaire à Angoulême.
Manuel

7/2/2008 le boulevard
Place carnot, des rambardes parallèles à l avenue principale, protégeaient un parking vélo, des 17h,le dimanche, après la 1ere matinée cinéma, les potaches aimaient s adosser à celles ci et admirer les bel abbesiennes faire le boulevard, en quête d aventures amoureuses candides !!!
Faire le boulevard : une belle tradition perdue !!!
JPA

"Faire le boulevard" ...
La sortie de chaque après-midi pendant les vacances , le Dimanche ...
Il y avait aussi le cinéma , le théâtre , la piscine ,mais avant de rentrer à la maison , nous faisions un petit tour de boulevard .
Des regards échangés , des sourires ébauchés , et nous étions
comblées !
Jeannine

Et c'est là qu'eut lieu le drame: la bombe qui fit plusieurs victimes dont les deux soueurs bénamou je crois.
Heureusement à cette heure-là nous étions au stade , il y avait un match du SCBA.
S'il l'avait posée une heure après, lorsque nous nous précipitions devant chez Alba pour lire le tableau des résultats du championnat d'oranie de foot.....nous aurions eu à déplorer une hécatombe de victimes
Manuel

Notre calentica a la vie dure. Ce fut une spécialité importée chez nous par les Andalous.L'explication qui est ici donnée est fantaisiste et ne vaut guère plus que celle de la Mona née sur les pentes du fort lamoun.
Un article paru aujourd'hui dans le"Quotidien d'Oran"

La «kalentica» a de nouveaux clients
par T. Lakhal


On raconte qu’un cuisinier espagnol, assiégé dans le fort de Santa Cruz, n’ayant pu consoler le ventre des soldats, au moral des plus bas, ne trouva pas mieux que de faire cuire tout un lot de pois chiche moulu, imbibé d’eau, qui était emmagaziné dans le sous-sol du fort. Ce fut la délivrance pour ces fourbus qui auraient pu être décimés par la famine, et la gloire éternelle pour ce cuisinier un peu débrouillard. Quelques siècles plus tard, toujours à Oran, les Espagnols n’étant plus là, de ce souvenir ou de la légende, subsiste encore cet héritage qui est entré dans la culture culinaire populaire bon marché. Chergui, dernièrement décédé, tenant boutique en face du lycée Ibn Badis, fut l’un d’eux pour avoir gavé, pendant des décennies, beaucoup de monde.

Sans le savoir, peut-être, Mokhtar reconduit encore cette tradition en offrant, chaque matin, des plats fumants, ramenés tout droit du dépôt principal où la majorité des revendeurs se fait livrer, à ceux qui, faute de temps ou surtout d’argent, se remplissent la panse à moindre coût.

Après avoir bien ingéré son repas, agrémenté de harissa ou de cumin, ou des deux, le client, histoire de parfaire le petit plaisir, commande une limonade à 10 dinars et s’essuie ensuite la bouche, regarde s’il ne s’est pas taché le pantalon ou les manches de la veste et repart aussitôt.


7/2/2008 la calentica
Notre calentica a la vie dure. Ce fut une spécialité importée chez nous par les Andalous.L'explication qui est ici donnée est fantaisiste et ne vaut guère plus que celle de la Mona née sur les pentes du fort lamoun.
Un article paru aujourd'hui dans le"Quotidien d'Oran"
La «kalentica» a de nouveaux clients
par T. Lakhal
On raconte qu’un cuisinier espagnol, assiégé dans le fort de Santa Cruz, n’ayant pu consoler le ventre des soldats, au moral des plus bas, ne trouva pas mieux que de faire cuire tout un lot de pois chiche moulu, imbibé d’eau, qui était emmagaziné dans le sous-sol du fort. Ce fut la délivrance pour ces fourbus qui auraient pu être décimés par la famine, et la gloire éternelle pour ce cuisinier un peu débrouillard. Quelques siècles plus tard, toujours à Oran, les Espagnols n’étant plus là, de ce souvenir ou de la légende, subsiste encore cet héritage qui est entré dans la culture culinaire populaire bon marché. Chergui, dernièrement décédé, tenant boutique en face du lycée Ibn Badis, fut l’un d’eux pour avoir gavé, pendant des décennies, beaucoup de monde.
Sans le savoir, peut-être, Mokhtar reconduit encore cette tradition en offrant, chaque matin, des plats fumants, ramenés tout droit du dépôt principal où la majorité des revendeurs se fait livrer, à ceux qui, faute de temps ou surtout d’argent, se remplissent la panse à moindre coût.
Après avoir bien ingéré son repas, agrémenté de harissa ou de cumin, ou des deux, le client, histoire de parfaire le petit plaisir, commande une limonade à 10 dinars et s’essuie ensuite la bouche, regarde s’il ne s’est pas taché le pantalon ou les manches de la veste et repart aussitôt.
De nombreux commerçants se sont essayés à d’autres mets servis à 30 dinars le casse-croûte comme «El Osban» ou ces nouveaux mets culinaires syriens, turcs et autres, mais rien n’y fit, même fortement épicés ou garnis, une fois l’effet mode passé, la kalentica revient toujours à la rescousse à ceux qui, sans crier famine, savent se contenter du peu.
Manuel

Effectivement "notre calentica" a la vie dure, si elle existe encore là bas, moi j'ai un souvenir assez mitigé de ces parts de calentica que l'on achetait à Ahmed, il découpait ça sur une tôle noire recouverte d'un tissu ou d'un sac en jute, c'était chaud et assez bourratif, mais j'ai quand même toujours le goût dans la bouche quand on en parle (même dans ce sens là la calentica a la vie dure........) que recuerdo mas grande para mi.........
Adrienne

Bien sur qu'elle existe toujours, il y a plusieur point où l'on vend la Calentica, un en face du marché ex rue catinat,l'autre sur le bd de la République juste après l'église, c'est la meilleure, il y en a un autre sur le haut de la Rue Prudon pratiquement sous le Vox.Je vais écrire un guide gastro sur la calentica, on attribura des 'tenedor' au meilleur.
JMM

8/2/2008 la maison du légionnaire :
Lieu de rendez vous de la jeunesse bel abbesienne pour le plaisir , le loisir , la drague ;un dancing très chouette !!!
Je ne me souviens plus de son emplacement vers une sortie !!
JPA

Il y avait aussi le "Club des loisirs", derrière la mairie.
Andre H

8/2/2008 Les jumeaux !! potaches :
Deux frères, vrais jumeaux, et potaches de surcroît ,tellement ressemblant, que la distinction ne pouvait se faire que chaque jour !!!
Ils abusaient de cette situation en intervertissant leurs vêtements au grand désarroi de l encadrement et même des profs !!!!

les frères "Verts" ...Edmond et gabriel
Manuel

On pourrait en dire autant des cousins de Manou, les frères Calatayud, qui, quelques années plus tôt, donnaient déjà le tournis à leurs profs. Je crois me souvenir que seule une petite originalité que l'un d'eux portait à une oreille permettait de les différencier. Manou pourrait certainement nous le confirmer.
Antoine

Bravo Manuel
c'est bien ça peut être avec une ortographe differente :Veyre?
Ils en ont fait des "coups" ces 2 Là, à la plus grande joie des élèves
Georges

En effet Guy avait une petite verrue à l'oreille gauche.
je savais qu'il ne s'agissait pas d'eux parce que nés en 34, Amat JP ne pouvait les connaître.
Oui ,c'était une bonne paire. Ma tante s'arrachait les cheveux avec eux et mon oncle était bien trop cool.Mon père qui rendait visite à sa soeur au moins une fois par mois , dans la petite impasse qui quittait l'avenue kléber pour aller vers la vallée des jardins, revenait toujours de là-bas en parlant des terribles jumeaux.
Guy me faisait rire lorsqu'il me racontait qu'il était nul en Anglais. Il disait que quand Mr Gross l'interrogeait il ne comprenait que deux choses: son nom" Guy Calatayud" et il se levait...puis après deux ou trois questions du prof sans réponse...."Sit down!"
Ils partirent après la classe de seconde au Maroc où on recrutait des "instructeurs" niveau BEPC pour enseigner dans des bleds perdus.
Ensuite, ils se débrouillèrent comme des chefs, passèrent un "Brevet supérieur"( ?) puis suivirent des stages pédagogiques et se retrouvèrent instituteurs.
Ils furent rapatriés en 66: Christian à Blois et Guy à Tours où ils y sont toujours.
J'avais des nouvelles d'eux par une vieille tante commune qui habitait Tours mais depuis sa mort, je ne sais rien d'eux.
Manuel

le principal de Leclerc à la libé, salvat
avait deux fillettes jumelles
un collègue aussi
il ne les distinguait pas:
-"arrete, jacqueline!"
sa femme, furieuse: -c'est pas jacqueline!!
JJK

Il EST VRAI QUE LES FRERES JUMEAUX CALATAYUD SE RESSEMBLaient COMME DEUX GOUTTES D'EAU.
Christian et Guy étaient partis au Maroc région Meknès, en même temps que: André SORIA.
Ils étaient instits, dans le bled , ils firent si ma mémoire est bonne, internes dans une école régionale d'instit d'où l'on pouvait sortir avec le CFEN cadre chérifien.
André Soria quant à lui était retourné en Algérie, sachant qu'il fut lui aussi intégré dans l'enseignement élémentaire à Rivesaltes.
Pour Guy et Christian, Peut-être que par la suite avec le Brevet élémentaire ils ont obtenu le CAP normal d'où leur intégration en France..
Je les avais revus à Nîmes, il y a fort longtemps.
Souvenirs, souvenirs.
René

8/2/2008 délocalisation école Voltaire
je viens d'apprendre par un cousin que la classe de fin d'études de Voltaire avait été déménagée à l'ecole Négrier en 51.
C'est peut-être une réponse à la question que se posait Georges au sujet du CM1 de Mr Privat.
Probablement des travaux en cours à Voltaire....et tout ce premier étage de classes que j'avais découvert ensuite en 60.
L'école Négrier faisait partie de notre faubourg. La route des Amarnas qui passait devant l'école le séparait de la cité des Amarnas
Manuel

Merci Manuel, nous étions bien à l'école Negrier et MrPrivat est bien venu quelques années plus tard enseigné les maths au College(merci Henri) je me souviens bien de ce séjour en dehors de l'école voltaire car c'est là que j'ai eu la 1ere déception de ma vie concernant ma "carriere" de chanteur. Nous y avions des
cours de chant , le prof (une dame je crois) voulait monter une chorale et j'étais sûr que j'allais "briller" avec ma voix .Hors la prof trouva que ma voix était trop chevrotante et pas assez claire maintenant on dirait que je "vibe", à l'époque ce n'était pas la mode heureusement qu'Elvis est arrivé et j'ai pu m'attaquer à son répertoire. De ce passage dans cette école je n'ai retenu que l'épisode chorale,( une deception d'enfant ça dure toute la vie)
Georges

j'ai pensé à toi hier Georges.
A la fin d'un feuilleton sur TVE, j'ai entendu une chanson, un superbe tango:
"Solamente una vez, amé en la vida.
Solamente una vez y nada más! "...d'un Mexicain
Nous l'avions souvent entendue et elle est bien dans tes cordes.
Manuel

Tu as bien vu Manuel cette chanson que j'aime beaucoup fait partie de mon"répertoire" au même titre que "cuando se quiere de vera, como te quiero yo a ti "etc...et toutes les chansons latino reprises par julio iglesias comme "Echa me a mi la culpa"" El bacalao" et pleins d'autres tu te souviens de "ya viene El negro Zumbon..baïlando alegre el bayon" cette chanson me rappelle le mamelon
Georges

9/2/2008 chanson Raoulica
qui se souvient de "raoulica" et de "san juan de matouté", (petite chanson à l'appui) ?
Geo

Et toi tu t'en rappelles?
Mais tu es un authentique de La calle del sol.
Allez raconte-nous un peu de ce dont tu te souviens
Manuel

Et moi aussi je m ' en rappele au point que Nimbus me dit " arrêtes avec ces C... : " tu ne vas pas leur apprendre ça .. !!
quand je chante " San juzan de matoute " à mes petits enfants . Ils préfèrent cela à leur Game boy mais ça ne dure pas .. C ' est la vie !!!
Bigli.

Je ne connais pas ces chansons mais cel m'interesse d'en savoir plus
Georges

9/2/20078 curiosité de langage
Une devinette!
Je ne traduis pas les expressions ci-dessous, ce serait donner la réponse.Elles ont le même sens.
Les Angais disent: "take a french leave!" ( je ne l'ai jamais su)
Les espagnoles : "despedirse a la francesa!"
Tandis que les français disent: ???????
Manuel

reponse "se tirer à l'anglaise"
Georges

Estás hecho un fenómeno!
Bravo , c'est "filer à l'anglaise!"
Bien vu!
Manuel

"french letters"??
==================
aide=quand nous etions petits
nous prenions ça pour des "balooons"
meme ceux qui connaissaient les adresses confidentielles
(on peut pas tout savoir)
pas vrai antoine?
JJK

L'éducation sexuelle, ça n'existait pas hélas à l'époque. Il fallait tout
découvrir par soi-même !
Antoine

9/2/2008 les surnoms
Une tradition pieds noirs,ou espagnole consistait à coller un surnom, rigollot, flatteur, parfois infamant,
Mais certain !!! Le recensement en ferait un véritable bréviaire !!!
Un des miens jap 123 !!!

Souvent ils n'étaient ni rigolots, ni flatteurs ni infamants.
Ils permettaient , dans le faubourg, d'identifier quelqu'un très facilement.
Voici un florilège de surnoms authentiques de mon fauboug:
1)Souvent c'était un prènom suivi du métier exercé: Manuel el pajero, Pépé el pocero, Juan el herrero,Frasquito el pompero ( el bombero),Antonio el cabrero, , Manolico el alpargatero,Antoñica la hornera , Manuel el cantinero , Juan el carbonero,Manuel el Chalán ..etc L'épouse et les enfants portaient inévitablement le même signe distinctif.
EX: Manuel el pajero était l'époux de Carmen la pajera. Francis el pajerico ou Yvonne la pajerica étaient ses enfants.
2) Quelquefois on donnait le prénom suivi d'un détail anatomique ou faisant allusion à la couleur des cheveux ou au teint de la peau: Diego el largo,Manolo el negro,Luis el pelao, María la chepa( chepada), María la rojica,Gabriel el mulo. Même remarque que ci-dessus pour désigner l'épouse et les enfants.
Observation curieuse: Manuel el Chalán et Luis el pelao étaient deux frères, ils s'appelaient Gomez.
3)Il y en avait de fantaisistes, parfois désobligeants: José el medio metro, María la pompona, Enrique el cagao,Juanico el chillón .
4)Il y en a même que je serai bien ennuyé d'expliquer: la chucha[ tchoutcha], la pijoleta, el culiverde, los chinales, etc
C'est une habitude espagnole, je pense. Une lectrice de Ciudad-Réal( la Mancha) me disait que dans le village de son père c'était la même chose. Les gens se connaissaient par leur surnom et son père était Juan el rubio.
Manuel

chez nous au mamelon nous avions aussi notre lot, à part "nono caga pâte" dont j'ai
déja parlé il y avait "ramona la santa" mais aussi "la culonica", et "la siete culos"
"pescao" et "el buricero"
Georges

Ma famille maternelle était connue au Mamelon, sous le sobriquet des "Capilote", ma grand-mère : "Tia Carmen La Capilote". Pourquoi "Capilote"? Aucune idée.....
Paul

"capilote"? je ne vois rien!
Ce devait être "Capirote" plutôt.
Un "capirote": un chaperon, un genre de bonnet, une cagoule....qu'un de tes grands-parents devaient porter souvent, attirant l'attention des gens du faubourg.
Manuel

Après informations auprès des anciens que j'ai autour de moi, il s'agit bien des "Capiloté", surnom de mon grand père, Michel Diaz, puisatier, au Mamelon...
Paul

le mot "capiloté" n'existe pas!
Il est tout de même étonnant que personne ne sache dans ta famille, les raisons pour lesquelles on les surnommait ainsi.
Manuel

Aujourd'hui, je n'ai, malheureusement, plus autour de moi de "mémoire", pour me donner plus de précisions sur ce surnom, mais le peu de renseignements que j'ai pu glaner ça et là, me font dire que "Capiloté" était le surnom de mon grand père maternelle, Diaz Michel, puisatier, arrivé à SBA dans les années 1910, il habitait rue de la Marine au Mamelon, et décède en 1936, à 51 ans.
Paul

10/2/2008 LA POSSESSION!!
La propriété parfaite comporte une possession juridique baignant dans une possession psychologique beaucoup plus large ( notre maison, notre collège, notre rue, notre ville !!!)
Si la perte de la possession juridique pouvait facilement être réparée, la perte de la possession psychologique forcée, nous a été définitive la bas et difficile ici !!!!
JPA

10/2/2008 Angelitos negros
dédié aux nombreux peintres mekerrois=

ANGELITOS NEGROS

Pintor nacido en mi tierra
con el pincel extranjero
pintor que sigues el rumbo
de tantos pintores viejos

Aunque la virgen sea blanca
pintame angelitos negros
que también se van al cielo
todos los negritos buenos

Pintor que pintas con amor
¿por qué desprecias su color
si sabes que en el cielo
también los quiere Dios?

Pintor de santos de alcoba
si tienes alma en el cuerpo
¿por que al pintar en tus cuadros
te olvidaste de los negros?

Siempre que pintas iglesias
pintas angelitos bellos
pero nunca te acordaste
de pintar un angel negro.

(Se repite todo)
Letra: A. Eloy Blanco
Música: M. Álvarez Maciste
JJK

quel texte magnifique, les paroles sont très réalistes et d'une grande finesse, c'est bien de le dédier à tous les peintres mais aussi à nous tous non ? dommage qu'il n'y ait pas la musique ce serait parfait.
Adrienne

Sur le site ; http://www.radioblogclub.com, taper "angelitos negros", vous aurez le texte chanté...
Paul

"Angelitos Negros"
Très belle chanson qu' Antonio Machin et Xavier Cugat interprétèrent divinement.
Un merveilleux cri de révolte du peuple noir.
Qui n'aura pas surpris un jour nos artisans, peintres , maçons ou autres, en train de siffler cet air ou chanter ces paroles?
Quel succès populaire!
Manuel

Oui, encore un bon souvenir...mon grand père, peintre en bâtiment, sifflait cet air; mon père sifllait et chantait lorqu'il avait un plafond à repeindre...et moi aussi ça m'est arrivé...mais je ne connaissais ces superbes et très émouvantes paroles...je suis allé les écouter sur le blog indiqué, merci à vous.
Raymond

j'ai fait comme Raymond, j'ai été sur le site et j'ai écouté c'est magnifique et plein de........nostalgie merci Paul
Adrienne

13/2/2007 le foot des quartiers
Po!Po!Henri qu'est-ce que tu nous as fait -là....que je suis perdu.
Tu as innové ou modernisé mais moi, je suis largué.
j'ai réussi à lire les textes sur le foot...... au bout d'un certain temps, mais les photos...rien:des blancs à la place.
remarques: renseignements pris, le Soleil Sportif, SSBA fut crée dans les années 20.
Le sixte du Soleil, vainqueur avec Vadel , c'est l'année 57 et non 58.
C'est bien vrai qu'au SCBA on y jouait souvent en minimes, cadets et parfois juniors mais après c'était... l'entonnoir. Des joueurs pourtant de bonnes qualités ne pouvaient trouver une place dans l'équipe fanion Sénior.Le recrutement externe barrait la route.
Alors, ou bien on choisissait de moisir en équipe réserve , pratiquement sans espoir de jouer à l'échelon au-dessus. Ou bien on partait dans les équipes de quartiers.Certains échouèrent même dans des équipes d'Oranie: CDJ ,PGS..etc
De mon âge par exemple, seul Serge Gutierrez arriva au sommet de la hierarchie et juste avant nous ,Perles.
A propos des perf. du Football Club Thiers en coupe, je me souviens qu'un dimanche matin - j'avais déjà une vingtaine d'années- suivant les matchs de cadets depuis la tribune du stade Paul André, un certain Pavia dit "Glouglou", assis à mes côtés se pavanait de plaisir en nous racontant comment il avait arrété la veille un pénalty à Oran contre le RSO ,je crois.Ils étaient ainsi qualifiés pour le tour suivant. C'était en coupe!Antoine le connaît bien...ce gardien!
Manuel

J ' ai plus de chance que toi , Manuel . Je vois tout sans blancs .Heureusement pour moi !!!
Bigli .

Je crois bien en effet, mon cher Manou, que "Glouglou" avait arrêté un péno contre le "Reveil" oranais, une rencontre que nous avions gagnée grâce à un but de "Melchiorico' Macia. "Glouglou", un cousin, devait sans doute son sobriquet au fait que son élocution précipitée rappelait étonnamment le bruit caractéristique d'une gargoulette se vidant de son contenu. Étant enfant, il avait fait le désespoir de son instituteur, le seul maître d'ailleurs qu'il eut à fréquenter à l'école primaire, puisqu'il ne dépassa jamais le niveau du cours préparatoire. Allergique au savoir, l'essentiel de son temps se passait dans l'exercice gratuit de grimaces simiesques qui réjouissaient ses camarades auprès de qui il faisait figure d'ancêtre au fil de ses redoublements. Je me souviens que, pour maintenir dans sa classe une certaine sérénité, le maître, à bout d'arguments, s'était vu obligé d'isoler le perturbateur dans l'encadrement d'une fenêtre protégée de l'extérieur par des barreaux métalliques. Ainsi offrait-il quotidiennement aux badauds qui empruntaient l'avenue principale du faubourg, la primeur d'un spectacle insolite, celui d'une espèce de primate enfermé dans sa cage, se livrant à des
exhibitions incongrues. Il ne manquait en fait que le jet de cacahuètes que mon bon Glouglou aurait sans doute reçu en se grattant le ventre de contentement. Trève de plaisanteries, je l'aimais beaucoup mon cousin !
À propos de foot sur notre site, et tout comme toi Manou, je regrette moi aussi qu'à la place de photos nous n'ayons droit qu'à d'enrageants espaces blancs. C'est dommage mais peut-être qu'Henri va pouvoir nous arranger ça ?
Antoine

vous pouvez télécharger gratuitement "adobe reader" dernière version qui vous permettra de voir les photos qui sont superbes.
A partir de google taper "téléchargement gratuit" puis suivre la procédure de "adobe reader"
J'espère que ca marchera
Geo

Télécharger oui! Mais gratuitement "ni hablar" , pas question!
Manuel

Bon ça y est! J'ai pu voir les photos du foot .
Dans la photo du sixte du "Soleil" apparaît, derrière, la tête de JPierre Ortuño (ex SCBA- né en 41) entre Vadel et Rodriguez François ,et la tête de votre serviteur entre Rodriguez François et l'homme aux lunettes à gauche.. Nous n'étions que remplaçants.
Manuel

je vois que vous n'âtes pas du tout mauvais en proverbes espagnols.
si vous êtes gentils je vous en donnerez quelques uns de.. croustillants et.... de nos faubourgs..."pur sucre".
Je suis mort de rire en lisant le tien. Tu ne t'es pas aperçu que la rime n'allait pas très bien?
Voici le bon ...il est un peu osé.
" Con paciencia y saliva se cargó el elefante a la hormiga!"
Petit changement de décor n'est-ce pas?
Amitiés
Manuel

12/2/2008 les puisatiers
Je constate que des puisatiers, "los poceros",il n'en manquait pas chez nous.
Le grand-père de Paul exerçait ce métier au Mamelon. Dans ce même faubourg il y avait aussi les Murcia. Dans mon faubourg on trouvait les Martinez et au Barrio Alto les Cazorla, l'arbitre dont le fils Lucien était gardien au SCBA.
Il devait y en avoir d'autres sûrement.
La pluviométrie peu importante chez nous rendait nécessaire l'accès à la nappe phréatique pour l'irrigation. Il y avait un puits "un pozo" avec pompe dans chaque patio, les jardins des maraîchers,autour de la ville, éloignés des canaux d'irrigation, avait aussi leur puits à moteur.
Combien grande fut ma tristesse, lors de mon dernier voyage, en constatant que la pompe ,qui trônait au milieu du patio, avait disparu.J'avais toujours gardé son image en mémoire. Le puits avait été comblé parce qu'il était tari m'avait-on dit.
Voila donc un métier qui a dû disparaître.
Manuel

12/2/2007 Arrivée à SBA dans les années 1860
Bonjour à tous et bravo pour cette initiative.
Je me permets de parler au nom de ma famille paternelle qui pour la plupart ont vecu depuis les années 1860 à SBA et notament au Mamelon debut XXeme. Certains ont vecu (et peut-etre pourrai-j' avoir des renseignements)Dans un hameau appelé "Muley Abdel Kader" rebaptisé "village de Boulet", mon grand pere Oquendo Lopez est né rue de la marine et a habité jusqu' en 1948 au 52 rue du mamelon, il etait entrepeneur de maçonnerie.
Voila, en tout cas merci pour ce site et à bientôt.
Guy

Boulet : quelques photos et un article sur ce village dans l'ouvrage "Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse/les alentours". je cite "Mouley Abd-El-Kader doit son nom à Joseph Boulet, maire de Sidi-Bel-Abbès de 1876 à 1882" Ce maire n'apparaît pas dans ma liste des maires de SBA, qui possède la liste complète des maires de SBA période française ?
Henri

Henri en faisant des recherches j'ai bien retrouvé un Joseph Boulet maire de SBA de 1876 à 1882, la liste que j'ai retrouvé est la suivante : pour la période de 1867 à 1962
Roubière J. Pierre en 1867
Bastide Léon en 1874
Bleuze Joseph 1875 - assassiné
Boulet Joseph en 1876
Perret Anthelme en 1882
Adrienne

belle liste adrienne
j'ajoute quelques détails ou corrections
que je te dédie!
à vérifier cependant

lucien bellat: 1929

son fils paul n'a pas été maire
(on peut voir ce dernier dans la rubrique "arts" de ce forum)
Dans certains cas "spéciaux" l'autorité - le gouvernement
intervenait hors élection
pour maintenir, ou suspendre, ou révoquer, ou nommer

(ça existe encore, dernier cas je crois noel mamere)

exemples connus de moi=
-lucien bellat, maintenu en 1941
-gaston lisbonne, fils d'alfred
dirige une délegation spéciale vers 43-45

-dassié, principal du college leclerc
dirige une delegation spéciale puis est élu en 1953

(pas mal d'enseignants:
dassié
justrabo
mattei, mon prof d'anglais laperrine
fut candidat rpf - non élu - vers la libé)
JJK

En effet Mattéi et Justrabo ce ne pouvait-être que manichéen.
Il y a de cela un an , un ami Oranais avait retrouvé la trace d'une Justrabo médecin dans une ville dont j'ai oublié le nom. C'était en Champagne, je crois.
Il n'avait qu'une fille je pense.
Manuel

Avant d'être à Laperrine, Matteï professait à Leclerc avec pour collègue Justrabo. Autant vous dire que le duel Sarko-Ségolo d'aujourd'hui ne serait que de l'eau de rose comparé à leurs affrontements d'antan. Je crois que Justrabo est toujours de ce monde. À confirmer.
Antoine

mattei avait une methode pour la prépa de textes
(c'était bien le seul)
il fallait donner pour chaque texte préparé
-la "general idea"
-l' "interest"
un jour historique mon camarade germain bensaïd
a inventé le "psychological interest"
qui s'ajouta désormais à notre panoplie
JJK

à ma connaissance, mr et mme Justrabo sont dcd. Un de nos internautes aura peut-être une histoire à ce sujet, en aura-t'il le temps, il n'est pas retraité.
Henri

12/2/2007 photos scolaires école Négrier
J'ai des photos de classe ecole Negrier annees 52/53 et 54/55 ainsi que du Lycee Laperrine annees 59/60 et 60/61. Pour les photos du Lycee j'ai tous les noms. Etes vous interresses? Si oui comment vous vous faire parvenir un fichier.
Henri D

Très intéressé par les photos Négrier et Lycee laperrine.
Manuel

Dessort? Dessort?
Ça me dit quelque chose. Un Dessort habitait le faubourg Négrier entre la calle del sol et les Glacis( rue de la distillerie).Tout près de chez Henri lavina.
Mon épouse se souvient d'une Annie Dessort dont le grand-père venait souvent faire sa partie de cartes chez Mme Tott , en face de chez Gil le boulanger. Ses partenaires étaient Mr Réquéna et Mr Almira( grand-père maternel de mon épouse).
Manuel

Mon grand-pere, Leon Dessort habitait bien rue Rodin, enface il y avait un terrain potager a l'arriere de la villa de Lolo Navarro.
Mes parents habitaient Route des Amarnas entre le magasin de pomblier des freres Lopez et le depot de pain de Mme laporte.
Par contre il n' ya pas eu d'Annie Dessort, mais Lucette Dessort.
J'ai envoye les photos a Henri Lavina.
Henri D


tres intéressé par laperrine
y compris les noms

pour les fichiers= en pièces jointes mail: kessis@free.fr

merci d'avance

amitiés
jjk

Bon! Eh bien à part Annie, j'avais vu juste.
c'est bien vrai que vos parents habitaient à côté de la plomberie des frères Lopez. Je me souviens bien maintenant de votre père qui venait se coiffer chez mon oncle Sanchez "Périco" . C'était un lieu stratégique pour moi; de là j'avais toute la route des Amarnas sous les yeux et en même temps toute la rue du soleil, rectiligne, perpendiculaire au salon.
Je parlais dernièrement des surnoms et je citais "los paletillas". Eh bien ce sont ces Lopez- là qui étaient ainsi surnommés. C'était une question d'incisives trop développées.
Manuel

Bonjour Henri,
Je pense qu'on était dans la mème classe, j'ai eu Mr Bernard, Mr bousquet et Mr Navarro. Si tu as des photos de classe de cette période, je serai interressé de les voir.
J'ai découvert ce site depuis et il est super.
J'attends ton contact.
Merci Yves.

Yves,
J'ai esssaye de te repondre directement mais a chaque fois j'ai le message suivant en retour
HenriD

Henri,
Toutes mes excuses, je me suis trompé dans mon adresse e.mail
Yves

12/2/2007 le cerceau
Une roue de vélo sans pneu, un fil de fer replié à une des extrémités. Avenue Loubet, je voyais jouant au cerceau des gosses d'une incroyable adresse.

dans "les hommes de bonne volonté" de jules romains
un tome entier raconte en détail
commant un enfant des années 1900
louis bastide je crois
(image de l'auteur sans doute)
s'est parié de mener son cerceau au sommet de la butte
sans le faire tomber

en partant de ma plaine de clignancourt paris 18e
ma région d'adoption

dans les rues à escaliers
genre "mont cenis"
le cerceau roule
sur les rampes plates en pierre
JJK


Merci pour le tuyau, je vais lire ça.
Entre ces gosses des rues de Bel Abbès et leur cerceau, il y avait osmose. Ils couraient sur la route, montaient sur les trottoirs, en descendaient, contournant les obstacles, grimpaient ou descendaient la côte de la gare, tournaient, virevoltaient, libéraient leur cerceau, couraient à côté de lui, le reprenait etc... du grand art ! Ayant changé de quartier en 1954, je n'ai plus vu ces artistes du cerceau. Mon nouveau quartier trop plat ne s'y prêtait peut-être pas.
Henri

Non!Non! rue du stade il y avait des petits Algériens très très doués.
Manuel

13/2/2007 Mado Yerles
bravo Henri d'avoir "retrouvé" Mado, c'était une grande championne , Apres sciences Ex au Lycée leclerc nous nous sommes retrouvés à Aix en provence où elle suivait les cours du CREPS, Nous avions quelques championnes à SBA, Manuel se souviendra peut être d'une certaine Mlle Krausse dont j'ai oublié le prénom et qui dominait l'athletisme féminin
Georges

Ce ne serait pas par hasard Huguette Krausse?
Manuel

C'est tout à fait ça je me suis mélangé les pinceaux mais c'est bien Huguette Krauss
Merci de me l'avoir rappelé
Georges

13/2/2007 La Cucaracha
Mon père avait cette chanson à son répertoire, mais il en avait trafiqué les mots pour se moquer de sa future belle-mère quand il chantait sous les fenêtres de sa belle:
"si me caso y tengo suegra
es que ser con condicion
que si al año no se muere
la tiro por el balcón,
la cucaracha, la cucaracha...
Raymond

Je crois que toutes les belles-mères ont eu droit à ce couplet de la cucaracha.
Il y va de "la cucaracha "comme de"Se va el caimán" on aimait bien improviser . "Cielito Lindo" aussi avait ses couplets d'improvisation.
C'était des chansons Sud -Américaines très connues dans tout le monde hispanique et donc ..en Oranie.
Manuel

bravo manuel, je ne connaissais pas cette chanson et je la trouve plus "engagée" que la
version française "les brunes ne comptent pas pour des prunes" de Lio
Je me rappelle les chansons que me chantaient mon grand père ,el tio Tomas, qui était
connu dans le quartier pour être toujours prét à pousser la chansonette
Il y en avait une qui disait
"Marie ,no te pongas los sapaticos de verni
que lo vas a ensuciar de bagali!" quelle poésie!!!!!
ou bien" Ya viene el dia, ya viene el mare, alumbrando los olivares, los olivares
Ay no me digas que si!
ay no me digas que no
por tu culpa culpita yo tengo ,negro negrita, mi corazon! "
Tout était bon pour chanter autour d'une bonne bouteille
Georges

Dans la photo des filles de SC- EX 61, vous m'avez changé la"Rodriguez" ou quoi? Elle
a les cheveux châtain ou est-elle bien brune?
Là!La! il y a comme un défaut!
Si elle nous lit, la pauvre, elle va .......s'arracher les cheveux!
Manuel

Merci Georges. Rendons donc à Michèle sa brune chevelure!
Toi qui es un grand connaisseur de chansons hispaniques et puisque nous sommes en
plein débat sur la couleur des cheveux de nos charmantes hôtesses, tu dois sûrement
avoir entendu celle-ci:
"No te cases con la rubia que serás un desgraciao,
Cásate con la morena y verás que bien estás."
Ce n'est pas toujours vrai! Ce n'est qu'une chanson à la gloire des brunes!
Manuel

Henri
il s'agit de la photo qui figure sur la page d"accueil de notre site Mekerras avec M'
Michel la 1ere en commençant par la gauche c'est bien Michele Rodriguez et la N05
c'est Robles,
Manuel

Effectivement, sur Oran 50, il y a inversion des noms sur 1 des 2 photos
Henri





Tu as raison Manuel la brune en position 1 c'est Rodriguez et la châtain (5)c'est Robles
L'erreur vient de la photo qui est sur le site Oran des années 50 j'ai fait l'erreur en
transcrivant la liste du bas de la photo
Désolée pour nos 2 amies qui me pardonneront
bravo Manuel on ne la fait pas à un vieux renerd comme toi!
Georges

il y a aussi celle là
c'est un tango, mais je ne sais pas si c'est latino:

" je ne suis pas curieux
mais je voudrais savoir
pourquoi les femmes blondes..."

...un jour j'étais chez un copain de régiment
nous bricolions la télé
en chantant allègrement ce refrain très militaire
sa mère qui passait par là
a continué à notre grande surprise...:

"...pourquoi les femmes blondes...
ont de si grands yeux noirs"

il parait qu'il y a d'autres paroles...
JJK

ces paroles sont très bien, je suppose que celles des petits permissionnaires devaient être plus......... mais je connais très bien cette chanson en effet.
Adrienne

13/2/2007 le sport au collège
Près de M. MICHEL, maître incontesté du sport au collège, deux autres profs existaient !!!
le premier, au nom perdu dans ma mémoire, très élancé, nous narguait ,en nageant à la piscine, beaucoup plus vite, que nous, armés de palmes (très peu propulsives, il est vrai à l époque)
Le deuxième M. kribich devait être un passionné de foot, et passait pour un judoka !!
JPA

A la piscine ça allait, mais au collège que barbica,on attendait impatiemment la fin des exercices au sol qui n'en finissaient jamais.
Henri
Vous oubliez aussi un prof de gym arrivant d'Oran.
Herrero qui lui ( prof et non moniteur) quand il nous faisait les mouvements au sol c'étaient plutot du stretching
jamais en forçant toujours en souplesse à l'inverse de M.Michel.
En 1960, c'est lui qui m'a fait passer les épreuves d'éducation physique avec des élèves de l'école Berthelot.
Il m'avait reconnu.
Souvenirs.
René

13/2/2007 l’état civil
l'etat-civil s'est établi en algérie comme il a pu
les etats-unis ont eu le meme probleme

il s'agissait pour l'employé d'établir un bulletin de naissance
à partir des dires d'un géniteur
eventuellement illettré, non francophone,
d'une langue sans notation en caractères latins,
bourré...
et bien sûr sans papiers

il y a beaucoup de conséquences comiques
par exemple beaucoup de gens ne s'appellaient
pas exactement comme leur père
au moins quant à l'orthographe
JJK

Concernant mon patronyme, la tilde sur le n apparaît ou non, suivant l'humeur, semble t'il, de l'employé d'Etat civil ou du militaire quand il s'agit du livret militaire. Sur tous les docs familiaux, 4 générations en Algérie, la tilde va et vient. c'est assez curieux.
Henri

...et puis parfois il n'y avait meme pas de nom
le nom n'est pas un usage universel
parfois les algériens avaient une simple filiation, X ben Y
(je ne sais pas si c'était le cas général avant)

dans ce cas ...il faut bien remplir les cases!
on mettait "SNP" : "sans nom patronymique"
cela faisait l'affaire
les intéressés s'y faisaient:

"
-comment tu t'appelles?
-(salut militaire) Sennpi, mon adjudant!
"

la chose subsiste. Sur le site "copains d'avant"
il y a plusieurs SNP
dont un ancien élève de Laperrine!!

(je ne sais pas non plus comment c'est maintenant)
JJK

Mon nom s'écrit avec un "S" et se prononce avec S en espagnol comme en français; mais j'ai un extrait de naissance établi en 1958 par la mairie de SBA qui l'écrit avec un Z ; de même pour mon diplôme du BEPC, et pour la médaille des Unités Territoriales de mon père...il est vrai que ce patronyme existe aussi écrit avec un Z...alors?
Raymond

adrienne a trouvé le nom de mon père
sur son extrait de naissance de nantes

serions-nous parents?
-non, c'est dommage
mais, c'est vrai,
mon pere était officier d'etat civil à la libé

Cela me rappelle une anecdote
Un jour il signait le registre des naissances
et il remarque une suite de bulletins à patronymes bizarres:
LANEREG LAINEG etc..

il a voulu comprendre
(je suis pareil, c'est de famille)
alors voila:
à l'envers ça fait GENERAL GENIAL....
et il a compris
il s'agissait d'enfants trouvés
apparemment assez nombreux

et l'employé devait les baptiser doublement nom, prenom
alors il ouvrait le petit larousse
piquait au hasard
et inversait
puis il passait le registre à mon papa

peut etre un petit laineg jean-pierre ou lanereg claude
va-t-il rejoindre mekerras?

je ne sais pas quelle institution s'en occupait
peut-être les bonnes soeurs?
JJK

13/2/2008 le carico roulement
Le cerceau de Henri me rappelle "le carico roulement" jeu pratiqué au mamelon (pente
oblige) c"était le "bob sleig" du quartier cela valait tous les "kart" et autres engins de
fous, avec quelques planches de caisse , des roulements récupérés au garage Méjean en
l'occurence, et un croisillon à l'avant pour diriger avec les pieds, on montait même à 2 et
on s'élançait du haut de la rue de la marine ou de la rue du Mamelon
qui s'en souvient?
Georges

moi je m'en souviens Georges, j'ai fait de ces vols planés à
l'arrière de mes cousins au faubourg Thiers, inutile de dire qu'après je cachais mes bleus pour éviter les réprimandes....
Adrienne

En colo (de la ville d'Oran) en métropole, nous chantions "Elle descend la rue d'Arzew en carico" "c'est nous les africains" "pourquoi la fatma l'a mis le feu" "engagé volontaire, tirailleur marocain etc..." tout un programme intello à tue-tête en marchant sur les belles routes de France
Henri

jouet de l humble!!!
JPA

Pour une fois dis, Manuel n'a pas corrigé! Le "carrico" on y jouait aussi au faubourg Thiers; j'habitais au coin de la rue Elysée Reclus et de la rue Damrémont qui descendait vers la rivière pas loin...nous préférions utilser le trottoir mais avec les dénivelés...qu'est-ce qu'on prenait! et c'est vrai que ça faisait du bruit!on avait souvent les genoux écorchés...
Raymond

Mais non Raymond !
A vouloir trop corriger on tue l'inspiration.Précepte pédagogique !
Alors les fautes d'orthographe en Espagnol? Por favor!
je n'ai jamais fait autant de fautes d'orthographe, en français, comme depuis que je tape dans un clavier. Alors! Le stress?
C'est bien, Raymond ,de le rappeler :"carico" ( bien cher) ou "carrico"( le petit chariot) ce n'est pas la même chose....mais dans le contexte tout le monde avait compris.
On ne prononce pas, il est vrai, de la même façon: Caro et carro, pero et perro, pera et perra ..etc
Manuel

Désolé Raymond pour la faute d'orthographe mais c'était sous le feu de l'action et Manuel a raison il faut rester spontané. Il faut dire qu'associer "carrico" et "roulement" il faut le faire car en fait j'aurais dû dire "cojinete de bolas" pour "roulement" et là ça
n'aurait pas fait "tilt" du premier coup ni sourire grand monde.
Mais c'est bien quand même d'avoir le corrigé aprés coup, merci Manuel!
Georges

Savez-vous que « tócate los carricos » est une expression employée par les femmes à ASPE près d’Alicante et qui veut dire « touche toi les c… » ? à titre d'info.
Raymond

14/2/2007 recherche
j aimerai retrouvé GARCIA JEAN CLAUDE né en 1941 et qui était au Collége Moderne de 1952 à ....terminale (sans moi)
merci d avance
amitiés sincères
A

Bonjour Michel!
"A voir si tu vas venir blaguer un peu avec nous che!"
manuel

13/2/2007 rue Cambronne
j'ai habité au 19 rue cambrone , fbg thiers , la maison appartenait au juge potin ... au bout de la rue il y avait le garage des caparos et au coin la maison du dr bellet...
qq'un connait il le coin ?
Abou

Tout le monde connaît Cambronne pour le célèbre mot qu'il n'aurait d'ailleurs jamais prononcé. Né et ayant résidé pendant presque 30 ans au boulevard Danton, je connaissait forcément la rue Cambronne comme ma poche pour y avoir traîné mes savates pendant toute mon enfance . À deux pâtés de maisons près, elle faisait naturellement partie de notre sphère de jeux . Je me souviens donc de la villa du Dr Bellet, dont la fin fut si tragique, et surtout du garage situé tout au bout, près de la villa
Loubaresse et juste avant d'aborder la petite côte qui descendait vers la vallée des Jardins. Ce garage appartenait à une famille bourgeoise musulmane, la famille Sari; ce qui me fait sourire car si j'ai bien compris , ce seraient des Caparros qui lui auraient succédé aprèsl'indépendance.
Le monde à l'envers quoi ! J'ai d'autant plus de raisons de me souvenir de ce garage, que pendant la guerre, au moment des réquisitions de nos écoles, c'est là qu'on nous avait "stockés" à mi-temps après avoir délimité nos classes à l'intérieur par de simples murs en briques qui bien sûr ne pouvaient s'élever tout au haut du hangar. D'où une mémorable cacophonie, ambiante et permanente, du plus bel effet.
Mes amitiés, Abou.
Antoine

Antoine ,
est ce que t'es le meme antoine qui nous abreuvait de ses superbes recits sur le site de SBA -Khayi ?
je suis tres content de te relire .
je n'ai pas connu le garage Sari , il n'y avait que les caparos ( apres 62) , par contre il y avait bien une famille sari bd danton
j'ai été opéré des amygdales par le Dr bellet .
que lui est il arrivé ?
amitiés sinceres
Abou

Bonsoir Abou
Autant qu'il m'en souvienne, le Dr Bellet avait été assassiné, dans les années 60 ( ou 70 ? ), par un malade mental dans son propre cabinet. Triste fin pour un homme qui avait mis sa science au service de la population belabbésienne. En qualité de fils de cheminot, j'avais eu moi souvent affaire à lui.Concernant le site de Khayi, c'est bien moi en effet qui suis intervenu à maintes reprises dans des débats souvent passionnés. Quant à la qualité de mes interventions, j'avoue que suis mal placé pour en juger mais en tout état de cause ma modestie m'oblige à penser que ton opinion à ce sujet est quand même exagérément flatteuse. Amitiés.
Antoine

13/2/2007 Les correspondants !!
L une des traditions de potaches dont le domicile familial était très éloigné, consistait à se faire choyer par une famille bel abbesienne !!! en accord parental !!
La mienne la famille TADDEI dont le fils BRUNO fut un footballeur de talent ?? m’a prodigue une tendresse toute familiale !!!!
Bel abbesiens des gens biens !!!

Bruno Taddéi, meme âge que moi, un copain de toujours: école Voltaire, leclerc, sans oublier deux années( minimes et cadets au SCBA.)
Un bon joueur de foot qui joua en équipe première du championnat d'Oranie mais.....au CDJ.
Je le revois presque chaque année à La Escala en Espagne ou à Toulouse lors d'une réunion de Bel-Abbésiens
Manuel

Je suis le frère ainé de BRUNO.et je viens de lire les mots délicats et émouvants que tu as écrit dans le cadre des Correspondants. Je t'en remercie et t'embrasse affectueusement. Gabin.

13/2/2007 le Rumi
Quelques privilégies d Oran possédaient le scooter RUMI pour conquérir les belles !!!Le rugissement de cet engin était sans pareil !!!
Quid à SBA !!
JPA

13/2/2007 des pliliers et des expériences TP
Un souvenir, très affectueux pour deux des profs, piliers, en 6eme et 5eme,en l occurrence M. PASTOREL avec sa célèbre pipistrelle et M. LLANES ,un grand ,même par la taille, prof de francais ????
JPA

Classe de 6ème : la pipistrelle était la première leçon de sciences naturelles de Mr Pastorel. C'était bien joué, la preuve, on s'en souvient.
Henri

Le clou des cours de M PASTOREL , très attendu, parce que très médiatise à l époque par le téléphone arabe, consistait à contempler la dissection d une pauvre chauve souris !!! La pipistrelle : faut croire que la singularité de ce nom nous a marque beaucoup plus que l anatomie de cette bestiole !!
JPA

c'est une chauve souris, non?
mais raconte!
JJK

je suis un peu jaloux
il semble qu'à leclerc il y avait plus
d'experiences et de tp
profs moins paresseux ou plus experimentaux?
à laperrine, je l'ai raconté
sauf le jour de l'inspecteur il n'y avait rien
en histoire un de mes profs ne faisait meme pas cours!
bon, faut pas generaliser
en tout cas pas de manips
JJK

A leclerc, je n'ai pas connu non plus de travaux pratiques ou la moindre dissection d'animal en SC. Nat.
Manuel

et pourtant !!! peut etre difficulté pour certains profs d attraper une pipistrelle !!
bien à tous
JPA

Il y en avait...je me souviendrai toujours de ces malheureuses souris blanches pleines, que notre prof de sc.nat. nous avait fait ouvrir avec un scalpel, grrrrrr...comme la prof était enceinte, on se disait entre nous: et si on lui faisait la même chose!..
Raymond

14/2/2007 Saint Valentin
Henri, le beau poème dont tu nous gratifies pour célébrer la saint Valentin
me semble être en vérité une sacrée invite à l'adultère. Cette Louise
"Labé" ne me paraît pas trop catholique ! C'est une preuve en tout cas que
les moeurs à l'époque étaient déjà très en avance.

On dit qu'elle eut un grand succés éditorial et des amours malheureuses. Ouf, la morale est sauve !
Henri

en tous cas, ce poeme ne pouvait concerner un pieds noirs!!! voir un potache!!! beaucoup de defauts chez nous , mais !!!!des qualites!!!
JPA

c'est bien mais il ne faut pas nous priver
de nos belles petites minettes en tricot jaune
elles font partie de la famille maintenant
il faut leur trouver une place
jjk

Bueno, nous étions faits comme on nous avait modelés, " à l'espagnole "...voici una frase de amor (qui n'est pas de moi) mais que je trouve bien belle...
" Amaneceré en tus labios, los llenaré de besos y escribiré poemas en tu piel, luego lentamente, sin abrir los ojos, te declararé mi amor... "
Raymond

Aujourd'hui , il faut écouter les paroles de Jorge Carlos:Historia de un amor , Besame mucho ...C'est LE JOUR !
Jeannine

... disparues à nouveau
mais cette fois j'avais prévu le coup
je les ai copiées
JJK

disparues ???? et remplacées par....
de la longanisse.... quelle triste fin.
heureusement que vous les avez copiées
moi je n'ai pas eu cette belle idée pour
votre merveilleux prof de gym hum!!!!!
Adrienne

Rassurez-vous, elles sont bien au chaud, elles n'ont pas voulu assister au spectacle décrit par Georges. Le volume de Longanisse est important,normal, nous commençons à être nombreux sur Mekerra's, il en faut pour tout le monde...
Henri

14/2/2007 Carucha !
Si je vous dis : "CAROUTCHA!", ça évoque quoi....
Paul

j'ai bien une petite idée...qui tourne dans la tête !
mais vais la laisser tourner 7 fois !
Geo

et bien Paul si mes souvenirs reviennent bien, il s'agissait une bobine de fil en bois vide bien sûr avec laquelle on faisait un moulinet (c'est mes cousins qui m'apprenaient tout cela) pour aller pêcher. c'est ça ?
Adrienne

moi aussi j'ai une idée mais pour maintenir le "suspense" comme Geo j'ajouterai que ce
mot allait de pair avec un autre qu'on prononçait"la liance" (de mémoire)
qu'en pensez vous?
Georges

ben oui "la liance" ! je ne m'en souvenais plus de celle-là ! Et pas n'importe laquelle...
Geo

je suis ravi de constater que les jeunes, enfin plus jeunes que moi, ont gardé pas mal de souvenirs du vocabulaire des faubourgs.
Georges et Geo, en effet, ont pratiquement trouvé le jeu où était prononcé ce"carrucha".
Laissons réfléchir un peu les autres.
Manuel

Quel suspense!!! mais j'attends de savoir, si c'est bien ce quoi je pense... effectivement, dans mon souvenir, il y a du fil, un instrument oblong ( que je ne nomme pas pour garder le "mystère").
Paul

Paul, tu tiens à ce que ta réponse sois le "clou du spectacle" ! Il faudra dire aussi ce qu'est "faire carrucha"
Je fais confiance à Manuel pour nous dire l'histoire du mot, que je suis curieux de connaître
Geo

Et on disait même devant l'échec du voisin de jeu: "Carruchaaaaaaaa! Hala! Pon!"
Manuel

Géo parle de clou du spectacle Je me rapelle que pour ne pas faire " caroutcha. " , on remplaçait la pointe par un clou .
Bigli .

Et voila notre Bigli qui apporte une précision bien authentique. Celle du clou indésirable.
Allez ça brûle!
Continuez à donner des petits détails.
Manuel

Exactement mon cher Bigli. Encore un détail parfaitement exact!
Dis-moi! A Boukanéfis vous saviez tout ça? Parce que Geo n'est pas mauvais non plus.
Je pense que nous aurons la réponse dans les minutes qui suivent car vous avez fait presque tout le tour de la chose.
Agréablement surpris par toutes vos réminiscences.
Manuel

Et pour que ce soit au " top " , on enlevait la tête . Difficile aprés toute cette préparation de faure " carrucha ".
Bigli .

Le suspense est à son paroxysme......
Paul

pour "la liance" une pièce trouée de 20 centimes c'était le top !
Manuel

Ne serait-ce pas le jeu de la toupie ?
André

L'énigme serait-elle trouvée?????
Paul

À propos de toupie, n'appellait-on pas l'indésirable petit chapeau, "le cocoroté" ?
Antoine

Manuel nous dit tout aujourd'hui sur la toupie (un jeu exporté de boukanéfis vers le faubourg bel abbésien !!!), mais c'est toi Antoine qui décroohe le "cocoroté" , pour cette ultime précision !
Geo

Je connais quand même mes classiques !
Antoine

Eh oui,Antoine ,"el cocorroté" avait toute sa place dans ce texte.Et Dieu sait si nous l'avons utilisé en parlant de la toupie: " Ché! Enlève-lui ce cocorroté à ta toupie ou tu joues plus avec nous:"
Ce mot que vous ne trouverez pas dans les dictionnaires désignait chez nous le sommet du crâne: " Putain! Je me suis donné un coup sur le cocorroté que je suis à moitié étourdi."
Si nous appelions "cocorroté" le sommet du crâne, les espagnols appellent, le coup porté sur la tête,"un coscorrón" .
Si bien qu'on pourrait dire:" je me suis donné un coscorrón sur le cocorroté."
"Cocorroté" fait partie de ces mots existant dans certaines régions d'Espagne, celles d'où arrivaient nos grands-parents.Nous ne faisions que les reprendre .
A ne pas confondre avec des mots comme "la broueta" qui est une hispanisation facile de "brouette". la "broueta" est bien Oranienne.
"cocorroté" devait sûrement venir de "coscorroté". C'est un régionalisme espagnol.
Manuel

J'ai lu l'énigme, le" cocorrote",le clou,alors, en quoi consistait le jeu?..Il me semble, sauf variantes,qu'il fallait lancer sa toupie de façon à en sortir une du cercle dans lequel chaque joueur devait placer une autre toupie, c'était la mise.La toupie sortie du cercle était gagnée, à condition que celle lancée continue de tourner sans sortir du même cercle.La règle étant indiscutable, malgré les contestations qui ne manquaient pas de se faire...
Je me souviens d'un autre jeu,dès le mois de juin à l'école du Mamelon, les pinyoles ...
Gilbert G

C'est sûrement une variante! On avait beaucoup d'imagination.

"Caroutcha" était bien un jeu qui consistait à casser avec sa toupie en rotation celle de son adversaire. C'était assez peu apprécié, seules les vieilles toupies étaient utilisées. J'y ai joué moi aussi.
J'en profite pour rappeler aux joueurs qu'il est indispensable avant toute utilisation de ce jouet de remplacer la pointe métallique spéciale par un clou, clutus vulgaris, dépassant d'environ 1cm, et surtout d'amputer la-dite toupie de son "cocoroté", excroissance congénitale, reste de fabrication. La vulgaire ficelle de lancement, indigne de l'objet ainsi opéré, est alors remplacée par une plus élégante "liance" ( cordon de tirage de store).

La prochaine fois nous parlerons de " tchinché la fava " avec les très anciens et avec les autres aussi.
Salut à tous,
Jacques


15/2/2008 poème de Jeannine
-Un grand merci à Jeanine pour ce gentil poème adressé à notre site.
- Che Jorge! Je ne savais pas que tu avais de si bonnes relations à Bel-Abbès: le lion's club! Tu as dû faire un voyage super!
- Dans la photo Voltaire que JPaul nous propose, j'ai revu avec plaisir des visages connus:Montoya, un drôle de loustic de l'avenue Jean Mermoz, à qui nous chantions:" Montoya! Ráscame la polla( partie intime) con pan y cebolla!), le regretté Manuel Diaz et sa grosse tête ronde, Taddéi Gabin, Déjéa pour qui nous avons en ce moment une pensée émue.
Mais je pense que Tabet,Kessler et ceux que je crois avoir reconnus: Francis Benarroch(1er au deuxième rang) et Bernal( 5è au premier rang), ne devaient pas étre des "formules 1 "car ils sont allés aussi avec moi en classe...à Voltaire.
Manuel

"No te fiés, Manuel" le Lion's club je n'en avais jamais entendu parler avant, chez nous les "clubs" c'étaient autour de la plaza beraguas, le bar de chez Sirvent ou celui de Molla, pour nous les plus jeunes il y avait bien le patronage sur les glacis, où une fois par an on participait à une pièce de Théâtre , " La passion du Christ". j'étais fier d'y jouer parfois un rôle, soit " la foule" soit "un legionnaire romain"( là j'avais l'impression d'être en famille!!) Plus tard il y eut les Unités Territoriales, drôle de Club qui regroupait chaque soit les pères de mes camarades de jeux( moi, le mien,il avait déjà "donné"), en uniforme vert-kaki, un vieux Lebel à l'épaule avec à leur tête un officier de réserve ,comme le père Job, instituteur à Eugène Etienne. Il parait qu'ils arrivaient à garder le moral en cuisinant de temps en temps une Paella ou un gaspacho
"de primera"
Georges

M. Job, c'est le père de notre Andrée Job-Querzola
elle raconte dans son livre qu'il était officier à la Légion
quand il a épousé sa mère
JJK

je me souviens de ce spectacle et particulièrement du démon habillé en rouge avec une queue en cordes, à croire qu'ils s'inspiraient des tableaux de Bosch. Le "pauvre diable" qui était un peu enrobé transpirait à grosses gouttes dans son costume serré. le plus intéressant était quand même la kermesse qui suivait, on n'avait pas beaucoup d'occasion de voir autant de filles en liberté et sans surveillance apparente.
Henri

"Qué casualidad?"
Eh bien moi aussi, j'ai participé à cette pièce de "la Passion" au patronage jeanne d'Arc. C'était ...... celui de figurant : la foule!
Pour le rôle des soldats romains, les scouts avaient raflé les places.Quant aux autres rôles, ils étaient attribués depuis longtemps.Les places étaient chères.
La foule, le peuple juif,c'était logique pour nous! Moi, le païen de faubourg qui avait fait la communion avec un an de retard, pour trois absences à la messe le dimanche au cours de l'année, je ne pouvais prétendre à mieux.
C'était un voisin "béato",Dédé Siegel, très pratiquant, qui nous avait entraînés à trois ou quatre. Les répétitions se faisaient le soir après dîner. C'était l'occasion de sortir un peu le soir et de fumer une cigarette. Nous avions 16 ans environ.
Manuel


15/2/2007 Houmo !
Les potaches ne connaissaient guère? à cette époque, le signal d engagement de combat du judo......hajime !!
Aussi notre signal était !!!!humo !!!! Et les 9 potaches d une table de réfectoire, envoyaient les mains pour se servir royalement ! Bafouant le pouvoir du chef de table !!! Un exercice formateur à la rapidité !!
JPA

Oh ! oui qu ' il fallait faire vite , non seulement si on ne voulait pas faire " Bombix " mais surtout pour ne pas se faire surprendre par les pions . Le tarif était connu de nous tous .Pas de boulevard le dimanche suivant .
Bigli .

15/2/2007 La terribletoriale.
Oui j'ai eu des échos de ces paellas et gazpachos organisés par ces "veilleurs de nuit"qui nous rassuraient un peu à cette époque.
Un voisin me dit un jour que lors de ces petites fêtes organisées, souvent le dimanche,l'ambiance était telle que si le moindre fellaga s'était manifesté , il leur aurait fait la fête, une toute autre fête bien sûr!
Je me souviens que dans ma rue travaillait chez un vacher, un gars qui "descendait"la rue Borysthène presque tous les soirs vers 18H, en tenue de combat, pour aller assurer la garde. Comme on le plaisantait un peu sur ces gardes répétées, il répondait, sérieux, qu'il faisait bien son travail lui et que les Fells n'avaient qu'à bien se tenir.
La réalité c'était qu'il n'avait pas toute sa tête à lui, comme on dit, et que certains commerçants de la ville ou autres grands bourgeois distingués se faisaient remplacer moyennant argent.
Une pensée très émue cependant pour deux d'entre eux lâchement tués une nuit, du côté de l'abattoir. L'un d'eux, Juanico Alcaraz , cheminot, était marié à une cousine germaine de ma mère.
J'y ai échappé à cette territoriale pour n'être parti au service militaire qu'en 61.
Manuel

Les Unités Territoriales pour les opérations de sécurité et de maintien de l’ordre. A voir partir les bons pères de famille ( certains un peu bedonnants ) en tenue de combat, ça pouvait prêter à sourire. Mais le risque était réel et quelques uns y ont laissé leur vie. N’empêche que ces patrouilles de nuit nous rassuraient, et moi je suis sûr que je leur dois la vie. J’habitais à la gare de l’état et il y avait déjà eu des agressions et des attentats. Et cela s’est aggravé avec l’OAS. Un soir, la patrouille de l’UT a trouvé, sur la porte de notre voisin, un arabe
cheminot, un pain de plastic. Heureusement que ça n’a pas fait boum car alors j’aurais moi aussi dégusté car je dormais à 3mètres de là…Mon père, démobilisé en septembre 1945 au retour du débarquement de Toulon, a été rappelé à l’activité en octobre 56 et cela a duré jusqu’en octobre 60. Cela ne le faisait pas rire de laisser sa femme et ses 3 enfants seuls à la maison, et nous nous avions très peur pour lui. Un de ses copains s’est fait tuer…Mais bien sûr ça lui est aussi arrivé de manger de bonnes paellas bien arrosées…Merci à tous ces territoriaux !
Raymond

Mon père était chef de poste au tribunal. Il ne rigolait pas et nous non plus; Le voir partir en kaki pour la nuit était angoissant. Il y avait un gros problème avec les armes qui étaient très anciennes à tel point que certains préféraient prendre leurs propres armes. le seul incident fut un homme qui manqua se tuer en posant son fusil. J'ajoute qu’en ville les légionnaires faisaient la tournée des territoriaux pour vérifier le respect des consignes.
Henri

16/2/2007 Radiographie du Forum
Au tout début de la création du forum, la calle del sol , le faubourg Thiers et même le" quartier" de Boukanéfis occupaient tout le terrain.
Et puis après notre appel désespéré adressé aux autres faubourgs,le Centre ville, le Point du jour , le Barrio Alto et surtout, surtout" le "Mamélone", sont arrivés en force. Je constate même un petit frémissement du côté de la Cité des Amarnas où a vécu notre Espagnol "Alejandro".
Mon petit doigt me dit que beaucoup d'autres nous lisent mais n'osent se manifester.Ils sont sans doute "un peu courts" pour reprendre un hispanisme bien connu.( timides)
Henri! Nous faisons beaucoup de bruit peut-être, mais nous ne sommes que deux du faubourg....même si Raymond y a des racines profondes.
Manuel

Manuel, il faut me compter parmi les participants de la calle del sol car, en plus d'y avoir des racines profondes, j'y ai fait au moins 4 séjours chez ma grand mère Rosa, chaque fois que la famille déménageait, de la Pl.Carnot à la rue du Dépôt, puis au fbg Thiers puis à la gare de l'état; ma dernière adresse étant la calle del sol en 61/62. "Pero aquí todos saben más que los ratones coloraos y yo no soy muy de pluma..."
Raymond

Raymond , a propos de ton expression "ratones coloraos", il y a une émission hebdomadaire sur TVE appelée "ratón colorao" où un mec formidable "passe sur le gril" un artiste célèbre, un grand chanteur, un homme politique ou une vedette du foot ...etc et il en sait des choses celui-là sur leur vie .
Manuel

et aussi à radiographier=
-l'implantation en métropole
il y a une dispersion, avec des lieux
aussi improbables que dieppe
ou "tchartré" comme raconte l'un de nous
et des veinards au soleil, purée
-le métier =
effectif important de profs d'espagnol
et d'autres enseignants /proviseurs/administration enst "ulysses"
colonels d'aviation, X, assurance, IBM, air france
docteurs
un énarque même!....
... et les arts:
plein de peintres, de chanteurs, d'auteurs
que vous voyez ici
JJK

16/2/2007 la rue de Nice
La rue de Nice me fait penser que notre prof légendaire de sports à Leclerc avait une salle de gym non loin de là, dans le quartier. Il y a certainement des internautes qui ont jadis travaillé leurs muscles dans cette salle.

C'était rue du Havre perpendiculaire à la rue de Nice et à la route des Amarnas....mais je n'y ai jamais fait travailler mes muscles.
Manuel

Je connaissais cette salle pour y avoir été quelquefois en compagnie de deux de mes amis ,athletes du mamelon (lanceurs de poids), dont j'admirais les biceps: René Kaiser du Lycée Laperrine (frére de Robert du collège) et Joaquin Ramirez. Tous les deux (avec moi) membres du SABA (M'Salvatori) . ce club avec qui nous partions tous les dimanches en déplacement.Qui se souvient du stade Magenta à Oran?
Georges

16/2/2007La rue de Nice
Parallèle à la route des Amarnas , à 50 mètres de celle-ci.
"Alejandro" rue de Nice?
C'est bien le diable si je ne l'ai vu flâner dans le coin.
C'était la rue des Nicolas, Louise et Michèle qui était en terminale avec moi à laperrine. C'était la rue des Denig( laperrine), des soeurs Carrères,des Bensaïd( Roger- laperrine).
Je vais écrire un mot , à notre Valenciano.
Manuel

Cher Manuel:(je m`avance)
Effectivement, rue de Nice 9, nous avions loué un petit appartement à des amis des Denig.
Nous étions à l`époque corréligionaires et amis des Denig.
Henri jouait le violon,ma mère au piano et moi je chantais...
J´ai complétement oublié les noms de la majorité, je me souviens des Nicolas, des Rouchons....HENRI LAVINA est en train de m`aider à me "RESSOUVENIR" de beaucoup d`amis d´alors...
De toutes faÇons,j´étais alors un adolscent qui éveillait à la vie, à la société,à la politique... et je prenais conscience d´être un INMIGRANT, LE PETIT ESPAGNOL, ETC.. ET TOUT CELA ME RENDAIT confus , apparemment timide et plein de complexes propres de mes 15,16,17 ans.....je n`osait donc pas prendre beaucoup d`initiatives,j´essayais plutôt de me faire accepter...
J`ai appris en lisant UN MOT DE LAVINA,que beaucoup d´entre vous ont vécu involontairement et injustement cette situation lorsque vous vous êtes répatriés en France.
Le miracle, la réalité, l´important... c´est qu´après presque un demi siécle nous puissions revivre, quelques uns de nous, la fraîcheur de notre adolescence,les odeurs des muriers et des acacias de Bel Abbès, le désir pour la neige en hiver,nos admirations pour les "Stars" du sport, notre admiration interne, incosciente et innocente pour la France, nos courses en vélo aux Glacis,nos premiers amours:LA FORCE DE LA VIE. C´est pour ça,je crois, que BEL ABBES NOUS HABITE ,C´EST COMME LE BIG BANG, AVEC NOTRE SORTIE,des milliers d´embassadeurs se sont distribués un peu partout...et postérieurement ont réalisé leur vie et vécu leurs expériences, sans oublier leur origine.
J`ai entendu un jour ce proverbe :

QUI OUBLIE SES ORIGINES, PERD SON IDENTITÉ

UN ABRAZO DE ALEJANDRO

Tu as mille fois raison Alejandro, je crois même qu'en oubliant ses racines ,il perd son âme.
Manuel

Mon cher Alejandro,
Je n'arrive pas à comprendre ton complexe de "petit espagnol" du temps de ton adolescence dans notre bonne ville. Tu aurais dû te rendre compte que les 4/5ème de la jeunesse belabbésiene étaient également des
"petits espagnols" même s'ils fréquentaient l'école française? La lecture de ce site t'en aura d'ailleurs certainement convaincu. Et si cela peut te réconforter; sache aussi qu'à notre arrivée en France Métropolitaine, nous avons tous su revendiqué haut et fort notre statut de "petit espagnol". On ne pourra jamais renier nos racines ni notre culture, c'est comme ça, on n'y peut rien !
Antoine

Olé Antoine!....y qué salga el toro! ( et que la fête commence!)
Manuel

Pour reprendre un peu ce que disait Alejandro à propos de ses origines espagnoles qu'il n'osait afficher dans le quartier.
Je vais vous faire part d'une remarque faite par ma belle -fille .
Je précise tout de suite que mon jeune frère a épousé une fille du Jura. Chez mes beaux-frères et belles-soeurs, 3 sur 5 ont un une conjointe ou un conjoint Métropolitain( Lot - Tarn&Garonne).
Mes deux garçons ont respectivement pour épouse une Nantaise et une Toulousaine.
C'est dire si la cohabitation est importante dans la famille et je dois le dire sans le moindre problème.
Ceci étant dit une de mes belles-filles travaillant à Paris dans une grosse boîte " SFR" me disait dernièrement qu'elle savait maintenant, par expérience, quand un collègue "Garcia" "Lopez" ou "Gonzalez" était pied-noir ou pas.
S'appelant bien sûr Rodriguez, elle aimait poser la question aux collègues au patronyme espagnol : "Vous êtes sûrement d'origine espagnole?"
Elle me disait que si la personne interrogée répondait "OUI"sans hésitation ,elle savait qu'elle était issue de l'émigration politique ( guerre civile) ou descendant de l'émigration économique( années 50- 60).
Si la réponse était: "Holà!C'est trop long à vous expliquer" ou bien si la personne en question hésitait: "oui" et "non" ,c'est compliqué!......elle leur disait alors:" vous êtes pieds-noirs!"
- Comment le savez-vous? reprenait étonnée la personne interrogée.
Amusant non!
A Mediter!
Manuel

Amusant, oui quand nous nous sentons capable de détachement, consternant, accablant, quand 45 années plus tard le même réflexe de défense joue : l’accueil fut si chaleureux...!
Cela prouve aussi ce fort sentiment d’appartenance à une communauté bien spécifique et le fait que notre pays est et restera toujours l’Algérie
René a dit : "pas chez nous ici, plus chez nous là-bas : où aller alors ?"
Geo

17/2/2007 : messieurs Llanes et Pastorel
*Que de souvenirs évoqués et réveillés par Geo!
Je ne suis pas près de les oublier ces deux profs, d'autant plus que mon père me contraignait à rester "en études" avec aux, 1 heure après les cours du soir. Nous faisions nos devoirs de maths et de français.Avec eux, c'était "l'esprit école primaire" qui prévalait et c'est ce qui nous rapprochait d'eux.
La discipline régnait et si la voix rauque de Mr LLanes ne suffisait pas, il avait des mains comme des battoirs. Je me souviens qu'il prit un jour un prénommé René M. du Mamelon( 1938), le coucha sur le ventre sur ses genoux et lui administra une volée carabinée sur les fesses: il l'avait averti deux fois de ne plus jouer, au premier rang, avec son stylo sur la table. La victime eut le malheur de laisser tomber au sol le dit stylo, quelques minutes plus tard.
Pastourel lui, avait un élève responsable du cahier de punitions: Redon de Zégla. Il procédait alors, en passant dans les rangs, à une interrogation orale des définitions sur.... la densité d'un corps, du poids spécifique ...etc C'est ce qu'il appelait une petite distribution gratuite.
Nous avions tellement le trac que nous avions des trous de mémoire et on en bégayait en répondant. Il disait: Ne bougez pas! Baissez les doigts( il y en avait qui trichaient). Redon! Inscris , pour X... 20 fois à copier...etc
Je me souviens encore de l'intonation de sa voix quand il dictait le résumé de sciences naturelles: "Ecrivez! Grand 1 en chiffres romains ,Caractères genéraux - grand 2 ,description - Petit "a ", la tête. Petit b, le thorax. Petit c ,l'abdomen.Grand 3 ,Espèces voisines ." C'était toujours le même schéma, classique.
Une anecdote impensable aujourd'hui: j'avais confondu un jour le cahier de corrections de" problèmes types" qu'il contrôlait ce jour-là. Catastrophe! Confondant la couleur du protège-cahier , j'avais pris un autre cahier.Madre mía!
Je lui explique ma mésaventure. Il me regarde, hésite peut-être à me punir et..: Tu habites loin?- Non! Non monsieur, à 100m d'ici. En réalité il y en avait 300.- Tu as 5 minutes pour aller le chercher et revenir.
Inutile de vous dire que je ne courais pas, je volais. Je crois même que ma mère ne me vit même pas entrer ni sortir.
Laisser sortir de l'établissement, un collègien, pendant lez cours aujourd'hui ?
Ces deux profs avaient le savoir faire des instituteurs. Ils étaient très, très près de nous et nous stimulaient sans cesse. On se sentait très entourés.
Tout prof devrait faire un stage de deux ou trois ans en classe primaire avant de débarquer en collège ou en lycée. C'est une expérience irremplaçable.
Personnellement, je garde un souvenir inoubliable de mes 6 années d'instituteurs( dont 3 en Algérie). Elles m'ont beaucoup marqué et tellement appris sur les jeunes élèves.
Manuel

cette idee de stage en primaire est interessante
je ne savais pas
par ailleurs tu avais posé une autre question
sur l'orientation leclerc/laperrine
avec une interrogation sur le tarif des pensions
qu'en est-il finalement?
quelle différence entre l'école de la république
qui osait imposer fermement l'étude
à des potées de gamins
preferant tout naturellement s'amuser
et maintenant...
"l'enfant au centre, construit son savoir" gna gna gna
JJK

Non! Non! Ce n'est pas moi qui aie soulevé le problème du coût de la pension à leclerc ou à laperrine. Ce doit-être un pensionnaire, je pense.
Manuel

Je reviens à Mr Pastorel:Dans ma génération, on craignait et admirait ce prof, comme tant d'autres.Un jour, alors qu'il montrait du bout de sa règle un croquis anatomique sur une planche, tout en scrutant la réaction des élèves, il s'interrompit soudainement et dit, en désignant un coupable:"
-Viens au tableau!
-Regardez-le bien ce coco, par devant!.. et il lui asséna une calotte sur le haut du crâne,puis le retournant..
-Regardez-le par derrière!..il lui administra un coup de règle sur les fesses.."
Notre élève s'était penché à l'oreille de son voisin, au mauvais moment, pour lui suggérer quoi?.. Pastorel avait dû supposer la réponse !
Gilbert G

Eh les amis, je me dois de signaler que le souvenir de notre cher prof sera d'autant mieux évoqué que son patronyme sera respecté : dois-je vous préciser qu' il s'agit de M.Pastorel et non pas de M.Pastourel? Une seule petite voyelle en trop et notre mémoire s'en trouve inexplicablement agressée. Allez savoir pourquoi !
C'est donc M.Pastorel , hélas un voisin, qui s'était étonné auprès de mon père de ne plus voir son fils en classe depuis une éternité. Et pour cause : je préférais de loin faire l'école buissonnière - on disait alors "faire carotte"
- pour suivre l'exemple dicté par mon grand frère. Je ne vous raconte pas comment s'était passé mon retour sur le droit chemin mais vous devinez pourquoi je garde un souvenir si précis de la personnalité de mon prof de 6ème. C'était, pour employer l'expression consacrée, un vrai hussard de la République!
Antoine

J'appartiens au club d'Antoine parce que, pour une leçon non apprise, "je m'en suis reçu une de Llanes en 6ème que j'en ai encore un peu de rancoeur qui traîne au fond de moi"
Henri


Si c'est pour voir le real, permission accordée, mais reviens nous vite Manuel; ne vas pas nous "faire macarrota" !
Nous on disait aussi "faire macarrota" pour filer en douce, s'esquiver...il n'est plus là !
Cela ne viendrait-il pas du français "carotter", car nous disions aussi en jouant aux billes "il m'a tout carotté", "il a tout cafolé"..."il a fait carotta", "faire raco" ...?
Geo

Bon! eh bien le match du Réal avec le Bétis de Séville de Luis Fernandez en face, décevant! Pas de buts: 0à 0
Le Real n'est que l'ombre de ce qu'il fut. Trop de vedettes achetées à coup de milliards et peu de résultat.
Je vois que Geo se pose beaucoup de questions à propos de "l'école buissonnière" Bel-Abbésienne.C'est bien de réfléchir sur notre vocabulaire.
Si l'on part de "carrota", mot de chez nous, il nous reste en préfixe "man" et là on ne peut pas faire grand chose avec et encore moins avec"ma".

Quelquefois, je modifie une lettre ou une syllabe , compte tenu de la détérioration de certains mots, et je retrouve la trace .Mais là , je me casse les dents à chaque coup.
Dans le faubourg c'était bien "mancarrota" avec le verbe" mancar" qui est ,surtout utilisé en valencien avec le sens de rater, manquer, louper . mais le"rota", cassé, déchiré brisé, derrière n'explique plus rien.
La solution la plus plausible mais je n'en suis pas sûr du tout, c'est " hacer mangas rotas" . les enfants faisant l'école buissonnière, traînant dans les rues et se cachant dans les jardins, revenaient chez eux avec les manches de leurs vêtements déchirées car il fallait souvent se glisser à travers les "bardizas" ( mot utilisé chez nous pour désigner les haies de ronces et d'aubépines.)qui protégeaient les cultures.
Cette explication vaut ce qu'elle vaut.
La discussion est ouverte. Appel à la perspicacité de tous les Bel-Abbésiens!
Manuel
.
Felicitations Manuel pour tes recherches , et merci de nous aider à mieux comprendre
nos "particularismes linguistiques" en tout cas j'accepte totalement ta version "hacer mangas rotas" qui me semble cohérente et surtout poétique ,ce qui a son importance quand on aborde les souvenirs d'enfance
cela me rappelle les excursions dans les terrains du Clos Bastide (entre le mamelon et le chemin de l'école Voltaire), d'où l' on revenait avec les manches et les pantalons déchirés
Georges

Comme Jorge j'opte pour ta version "mangas rotas", elle semble tellement logique ! quel meilleur endroit qu'un buisson pour s'y dechirer manches et pantalon ?
L'expression "faire l'école buissonnière" doit certainement tirer son origine de l'espagnol "hacer mangas rotas"

Comme Jorge j'opte pour ta version "mangas rotas", elle semble tellement logique ! quel meilleur endroit qu'un buisson pour s'y dechirer manches et pantalon ?
L'expression "faire l'école buissonnière" doit certainement tirer son origine de l'espagnol "hacer mangas rotas"
Geo

Je dois préciser quand même que lorsque nous faisions "mangas rotas", l'idée d'aller nous fourvoyer dans des buissons épineux ne nous est heureusement jamais venue à l'esprit. On gardait un minimum de dignité, tout de même !
Antoine

Mancarota, mangarota ou école buissonnière, vieilles formules séculaires d'un autre âge.
De nos jours , lorsque l'on sèche les cours,on délaisse les buissons pour les jude box, flippers ,billards, jeux vidéo ou autres balades dans des jardins publics.
Manuel

17/2/2007 Carrica
puisqu'on en est aux jeux
les deux soeurs perrier, micheline et colette
filles d'un instit qui a été dans toutes les ecoles de sba
"el tio perrete" de manuel (voir photo dans pastels)
retrouvéees retirees sur leurs racines paternelles en savoie
me confirment la "carrica"
nos hispanistes nous éclaireront
sur les racines locales et/ou ibériques de ce mot
ils semblaient préférer carrico
l'un des joueurs s'accroupit bras en avant
pour figurer la charrette
l'autre se place entre ces brancards et le traine vivement
il valait mieux un preau ou hall carrelé
pour que les semelles ne souffrent pas trop du glissement
peut etre est-ce un jeu de filles?
je l'ai vu ailleurs
avec une chaise couchée figurant la charrette
JJK

Je suis désolé pour "carrica". Aucune trace !
"Carrico" est formé de "Carro" qui est toujours masculin, donc seul le diminutif "ico" peut lui convenir et non "ica".
Cela vient d'une erreur à partir du français où le mot charrette est féminin. (une charrette, una carrica...mais c'est incorrect)
Manuel

Pour revenir a"la carrica" si chère à JJ Kessis parce qu'elle lui rappelle les moments passés avec les filles Perrier.
Si le mot "carrica", est impropre, nous avons ,au féminin, le mot "carreta"( charrette) dans le célèbre paso doble "Doce cascabeles"......"....Y la carreta que va adelante, campanillas lleva sonando".
Avec diminutif , cela donnerait "la carretica".
On trouve aussi, au féminin, " la carretilla" , petite voiture pour les enfants...mais aussi la brouette ( pas utilisé chez nous dans ce sens; Nous préférions "la broueta")
Manuel

Tout ça me fait penser à la chanson que me chantait ma maman, tout petit, pour m'endormir: " deja me subir al carro... carro, carro, carretero..."
Raymond

M. PERRIER avait deux filles Micheline et Colette, la dernière Colette instit, était mariée avec un gradé de la Légion.Elle avait une voiture comme la mienne, Dyna-Panhard.
M. PERRIER était le directeur de l'école Gaston Julia, puis en 1947 il obtint une mutation pour le centre ville.
Il avait été blessé à la guerre et avait une profonde cicatrice au cou.
Lors d'un voyage en métropole 1948 ou 49 il rendit l'âme.
A Gaston Julia il avait la classe de fin d'études et les élèves 14, 15 ans lui faisaient des farces:
Une qui m'est restée en mémoire, racontée par les grands, est celle-ci:
M. Perrier avait un chapeau mou qu'il déposait sur le bureau et un élève avait mis sous le chapeau une grenouille. Se sentant prisonnière, elle avançait jusqu' à faire tomber le chapeau.
"Perrete" comme le surnommaient les élèves était rentré dans une colère 'noire'.
Souvenirs.
René

Che! Celle-là je ne la connais pas Raymond!
"Así que la abuela no se quería nunca morir"On en apprend tous les jours!
Manuel

18/2/2007 l’imbecile de l’affaire des tomates
Une histoire vraie à propos des surnoms.
Vous savez bien qu'un surnom, c'était une "distinction" indélébile dans nos faubourgs. On le gardait de génération en génération. Impossible de s'en défaire.Il avait la vie dure.
Ma mère qui utilisait souvent l'expression "el tonto de los tomates" pour nous mettre en garde, me racontait qu'un jour une famille arriva dans le faubourg et s'installa .
Un des enfants commença dès le lendemain à explorer le terrain, essayant ainsi de se faire de nouveaus copains .
En bavardant, il disait qu'il venait d'un autre faubourg où il avait beaucoup de copains sympas, ils avaient de gentils voisins, une maison agréable et que tout cela leur manquait beaucoup?
Comme ses nouveaux copains, un peu agacés ,lui demandèrent: "Che et pourquoi vous n'êtes pas restés là-bas? Vous viviez si heureux!"
Le gamin innocent leur répondit: " Mes parents n'en pouvaient plus. Ils en avaient marre qu'on nous appelle " los tomates".
Pauvre diable! Le surnom se propagea comme une traînée de poudre à travers tout "leur nouveau" faubourg, si bien que tout était à refaire.
Par la suite dès qu'un enfant ou même un adulte faisait preuve de
trop d'ingénuité, il avait droit, par analogie, à l'appellation de" tonto de los tomates".( l'imbécile de l'histoire des tomates)
" A toi il t'arrive comme au tonto de los tomates" disait-on.
Manuel

c'est une vraie petite fable que tu nous fais là manuel
ou parabole, ou sagesse des nations
et encore actuelle
comme toujours avec l'humour
on rit, mais on devrait aussi pleurer
pourquoi faut-il perdre l'ingénuité?
JJK

18/2/2007 Lyane Folly
Hier je regarde TV,je suis comme beaucoup le roi des zappeurs, je m'arrête sur l'émission de variété A2 "on a tout essayé" invitée Lyane Folie, on dit qu'elle est fille de PN, je me pose et je tends mes mauvaises oreilles. Le psy de service qui fait son portrait psychologique. Il dit grosso modo que sa famille a souffert en 62, sa mère et sa grand-mère sont arrivées en catastrophe en France, sa mère était enceinte de Lyane, situation d'autant plus difficile que son père était encore là-bas, qu'ils ont tout perdu comme la majorité des PN qui étaient des gens souvent modestes. Je n'en reviens pas "les esprits sont-ils en train de changer ou est-ce les élections" ?
Henri

J'aime beaucoup Liane Foly. Elle a une très belle voix, une voix "jazzy" comme on en trouve peu en France. J'aurais quand même apprécié que cette voix si remarquable puisse s'exprimer bien plus tôt pour révéler ses origines pieds-noirs. Lui avait-on conseillé de se taire pour des motifs bassement commerciaux, ou bien a-t-elle préféré attendre une période plus favorable pour surfer sur la vague. Toujours est-il qu'il a fallu deux décennies pour connaître la vérité. Elle s'est bien rattrapée depuis
puisqu'elle à sorti un très beau titre qui relate sa propre conception de l'autre côte de la Grande Bleue, près de Mostaganem., à une époque plutôt troublée. Elle fait donc bien partie de notre grande famille.Quant à penser que la considération à notre égard de nos compatriotes français soit en train d'évoluer, c'est certainement vrai mais ça demandera encore beaucoup de temps, je n'ose pas dire le temps qu'on disparaisse !
Antoine

Oui ! Liane Foly est fille de pieds-noirs. J'ai fait par hasard la connaissance de ses parents , il ya deux ans , chez un ami commun Oranais de Gambetta, à Toulouse.
Son père tenait une quincaillerie aux HLM de Gambetta- Oran.
Son vrai nom est Falliex.
Sa mère est d'origine espagnole à 100% et son père, Mr Falliex l'est à 50% (par sa propre mère).
A propos de ce que dit Henri sur la reconnaissance des Français à notre égard, j'ai appris hier , la parution d'un livre écrit par un Métropolitain ayant servi pendant la guerre d'Algérie:
"Les souffrances secrètes des Français d'Algérie, histoire d'un scandale!" de Raphaël Delpart Edition: Michel Lafon
Ce n'est pas une publicité ni une incitation à l'achat. Je ne l'ai même pas encore acheté. Une information!
Manuel

Ça bouge? Ça bouge?
J'ai récupéré ceci sur le Net à propos du livre en question:
""citation de l'auteur qui précise dans son avant-propos" :
"je veux préciser que je ne suis pas né en Algérie, que j'appartiens au dernier contingent que l'on a envoyé combattre dans la province nord-africaine, et que les pieds-noirs m'ont été indifférents jusqu'à ma rencontre avec leur histoire, une admirable aventure humaine que je conseille à tout un chacun d'étudier de prés"
sa phrase en exergue de l'ouvrage est de Elie Wiesel:
"je ne lutte pas contre le mal, mais contre l'indifférence au mal"
dans la table des matières, "le massacre d'Oran"...
annexes, avec témoignages  HYPERLINK "http://www.michel-lafon.com" www.michel-lafon.com
Manuel

je trouve que vous êtes un peu dur concernant Liane Foly, elle n'a jamais renié ses origines, elle est née à Lyon en 62 mais comme tous les rapatriés arrivés en France à cette époque, elle a subi toute petite la souffrance de ses parents, en tous les cas
dans le Rhône on a toujours su qu'elle était pied noire et fière de l'être. Elle se livre un peu plus en "prenant de l'âge" mais n'est ce pas le lot de nous tous ? en tous les cas de ceux qui sont arrivés petits ? allez elle est des nôtres et en plus excellente chanteuse, jolie fille et tout et tout non ?
Adrienne

Tu as raison Adrienne. Avant la jolie Lyane il y a eu chez Ruquier ; Hanin et Macias . Je n’ai entendu évoquer le drame des pn que lors de la visite de Lyane. Les deux autres étaient trop empêtrés dans leur toute nouvelle tâche d’agent électoral pour s’attarder sur ce qui s’est passé il y a si longtemps. L’ont-ils fait un jour ? A quoi peut servir leur notoriété ?
Geo

N'oublions pas qu'Enrico a fait pleurer nos parents dans les années 60. Ils étaient tellement heureux qu'on parle du pays perdu. Donc soyons indulgents. Quant à l'autre soyons compréhensifs à son égard. Que ferions-nous dans une situation pareille? Ce qui me choque et qui n'a rien à voir avec le problème, c'est de constater qu'il joue le rôle d'un actif alors qu'il a dépassé largement l'âge légal de la retraite. Mais peut-être que les bénévoles existent dans la police ? Il est vrai qu'on voit parfois pire sur les écrans...
Henri

Bien sur ! Je disais simplement que leur immense notoriété, leur impact médiatique, leurs relations si influentes, auraient du leur permettre de dire les souffrances des "rapatriés" au départ, à l'arrivée et toujours : ce que savent faire un journaliste algérien, un ancien appelé du contingent ou la jolie Lyane
Geo

18/2/2007 l’argent de poche des potaches
trois mille francs mensuels m étaient attribues par la famille , à cette époque(avant 1958).
cette manne,assurait, le paquet de bras bout filtre hebdomadaire, le cine du dimanche (prix des places oublié),le sandwich à 100frs,etc,des parties de flipper!!!
un veritable privilegié !!!
JPA

18/2/2007 l’Olympia
Qui se souvient des Festivals de la Chanson les Dimanches matin à L´OLYMPIA?
Alejandro

Moi je m'en souviens Alejandro, j'y ai même participé mais je ne suis pas aller plus loin que les éliminatoires ,j'avais quatorze/quinze ans j'étais déjà un fan d'Elvis et je chantais en Anglais les chansons de fats Domino, Frank sinatra, Dean Martin et Ricky Nelson.la chanson que j'avais proposée c'était' Stranger in Paradise ' repris en français par Gloria Lasso mais le jury voulait que je chante en français je n'ai pas été retenu.Il y avait par contre un jeune artiste du faubourg thiers je crois, qui jouait de la guitare et chantait comme Johny Halyday, je ne me souviens plus de son nomdepuis j'ai élargi mon répertoire et me voilà maintenent en chanteur Flamenco –Pop. Que de souvenirs à l'Olympia!!
Georges

OUI, GLORIA AVEC SON " >PREND MA MAIN, CAR JE SUIS ÉTRANGÈRE ICI, PERDUE DANS UN PAYS BLEU, PERDUE DANS CE PARADIS" ELLE SONNAIT SANS CESSE AU PRINTANIA..... MOI AUSSI J´ÉTAIS À L´EPOQUE FAN DE ELVIS,BEAUCOUP D´ANNEES APRES J´AI EU MON GROUPE DE BLUES
ET "blueberry hill.. était dans notre répertoire. le film King Creole me marca et c´est alors que je me décidais à acheter ma première guitarre pour pouvoir chanter à l`oreille de quelque fille ARE YOU LONSEMONE TO NIGHT...... plus tard... STRANGERS IN THE NIGHT A ÉTÉ MA CHANSON quant on me faisait chanter aux mariage des amis.... enfin.. LA MUSIQUE!
Alejandro

je crois que c'est bien lui le chanteur dont je faisiais référence dans mon message à
Alejandro, il participa à ce festival et il était tres bon, je le situais faubourg Thiers mais
cela pouvait être tres bien faubourg Perrin, c'était aussi à peu pres la même difference
d'age avec moi
Quel hasard!
Qu'est il devenu?
Georges


J’avais un cousin du faubourg Perrin, « Ray Cala »( 1938), c’était le nom d’artiste que lui avaient donné ses copains. C’était Raymond Calatayud.
Je crois qu’il participa à ce festival de la chanson le dimanche matin à l’Olympia.
Il adorait Elvis Presley et interprétait le « Tutti Frutti » à la perfection.
Tout y était : intonation de voix, accent . ..etc
Je me suis toujours demandé comment il s’y prenait.
Il n’avait jamais mis les pieds dans un établissement secondaire et n’avait donc jamais étudié l’anglais.
Un miracle de la motivation !
Il aimait, avec ses copains qui le stimulaient, chanter en intermède dans les mariages à la «Joyeuse »et dans les fêtes populaires lorsque les musiciens observaient une pause.
Je me demande si ce « festival » de l’Olympia n’était pas retransmis dans une radio locale où on passait aussi des chansons dédicacées.
Je ne sais pas si Alejandro s’intéresse au foot mais j’ai vu hier à la télé à 19h comment « El Valencia », los Chés, faisait plier le grand Barça. Enhorabuena
Manuel

Je m'en souviens tres bien.Mais sais-tu qui a dansé le Rock pour la 1ère fois à SBA,sur scène et à l'OLYMPIA?
C'était Michel ANDUJAR et sa cavalière était pour l'occasion Michelle BRAQUESSAC.
On ne parlait que d'eux,sur le Boulevard et au College...
Michel ANDUJAR habite,je crois,à NIMES.
Michelle BRAQUESSAC vit à PERPIGNAN avec son mari Emmanuel GALVEZ...
Ali Baba

Merci alibaba de cette info sur michel Andujar qui fait d'ailleurs partie des internautes de Mekerras je ne connaissais pas l'anecdote, bien que familier de ces spectacles du dimanche à l'Olympia
(voir mes interventions plus haut sous le nom de Georges devenu maintenant Jorge pour les amis)
je me souviens tres bien de Michele Braquessac
Andujar habite bien Nîmes, on peut le rencontrer chaque année à santa Cruz. ilétait à la soirée que j'ai organisée l'an dernier à la maison la veille de l'Ascencion
Jorge

Sais-tu qui a dansé le Rock pour la 1ère fois à SBA,sur scène et à l'OLYMPIA?
C'était Michel ANDUJAR et sa cavalière était pour l'occasion Michelle BRAQUESSAC.
QQ temps aprés ,Michel organisait une soirée dansante pour les
15-20ans dans une salle située au dessus d'un des bars de la place CARNOT. QUI S'EN SOUVIENT????
Ali Baba

Raymond Calatayud habitait impasse de la Rue de la fontaine romaine. Impasse, au pied de la côte du moulin Cohen, sur la gauche. De là on accédait par une ruelle à la passerelle qui enjambait la Mekerra( Vallée des jardins)
Raymond est de décembre 1938. C'est mon cousin germain.
Je ne sais plus hélas ce qu'il devient. Je sais seulement qu'il habite du côté de Valence ( Drôme)
Manuel

Salut Christian tu as une bonne mémoire,et je suis ravi de saluer ton arrivée sur le forum.Comme je l'ai dit plus haut c'est là que j'ai fait mes "débuts " sur scène, et depuis j'ai attendu 40 ans pour remetre ça; "Mas vale que nunca" comme auraient dit nos mères respectives , qui avaient tant de souvenirs en commun
un abrazo
Jorge (georges Huber)

Salut Jorge oui comme tu dis que de souvenirs, mais je reponds aussi que le bar des amis faisait l'angle de l'avenue Kleber et de l'impasse de la fontaine romaine "enfin pas de polémiques je m'y suis élevé et je connais les gens et les lieux" ce qui compte c'est de se rappeler nos meilleurs souvenirs .
J'ai quand même été surpris en voyant ce nom de Jorge qui est le nom de famille de ma mère et de ma cousine Arlette que tu as connu mariée à ton voisin ou plutôt celui de Gilbert Méjean. Gaby Sauvage , décédé depuis quelqes années.Meilleurs souvenirs à toi et à ton frère Gilbert si tu en a l'ocas. avec toute mon amitiée Munchos abrazos.
Christian

En effet il y avait un bar qui faisait coin avenus kléber et Impasse Fontaine romaine. J'ignorais qu'il s'appelait bar des amis.
Mais les Calatayud habitaient tout au fond de l'impasse dans une cour, à gauche.
Apporter quelques précisions ne signifie pas engager une polémique, bien au contraire.Nous sommes là pour échanger des souvenirs qui hélas , avec le temps, deviennent parfois approximatifs. Quoi de plus normal?
Manuel

19/2/2007 photo Benkemoun
Merci Richard pour ces 2 Photos du Collège, j'y retrouve mon frère Gilbert et Manuel
Rodriguez,ce n'était pas ma génération mais je retrouve beaucoup de visages connus
Robert kaiser( frere de René du Lycée Laperrine), René Méjean (avec qui nous avons fait le
voyage à SBA en Mai 2005); Mazurier Hubert etc..

Photo de seconde: 54-55
Merci Richard( rue Lisbonne)! Encore un de l'école Voltaire.
Rodner- Rueda JPierre - Steiger- Foucher - Karkouze - Huber Gilbert- Kaiser- Taddéi - Benkemoun et moi.
10 anciens de l'école Voltaire. Pas mal non?
De la calle del Sol, nous n'étions que 3 : Mira- Montoya et moi.Taddéi habitait dans le prolongement de la rue du soleil: Boulevard de l'enclos Bastide.
Manuel

Et puis, tant qu'à préciser les prénoms, autant donner à Maraf ( 54/55,
4ème rang, 1er à gauche ) celui qui lui revient de droit à savoir Alfred et
non pas Albert. J'aimerais tant revoir mon vieux complice Frédo,
talentueux compagnon de foot et ami très précieux !
Antoine

Exactement ! C'était Fredo!
Je suis allé en classe de la 6è jusqu'en seconde puis je l'ai perdu de vue ensuite.
Je me souviendrai toujours de son incartade avec notre prof d'Espagnol, en classe de seconde.
Celui-ci rejoignait son domicile tous les jours en vélo et passait devant un bar (Lequel?) du faubourg Thiers où
notre Alfred se trouvait souvent.Peut-être était-ce le QG du FCT !? Voici l'échange:
- Maraf! Quand on passe sa vie devant un bar, pas étonnant que les résultats laissent à désirer!
- Monsieur ! Ma vie privée ne vous appartient pas!
Alfred était un très bon élève, un des meilleurs de la classe j_'usqu'en 4ème environ. Ensuite il leva le pied. Les raisons? Trop de football? Moins de motivation ? Allez savoir!
Il venait toujours en classe avec Villar du faubourg Thiers aussi. Par contre,il n'adressait jamais la parole à Moncada Vincent. Ils s'étaient brouillés.
C'était un bon copain et je l'appréciais beaucoup.
Ps: quelque chose que je n'ai jamais compris. Maraf ne fit jamais partie d'une équipe de foot ni d'athlétisme à leclerc. Le médecin scolaire avait décelé paraît-il une anomalie cardiaque.Mr Michel le lui annonça un jour, mortifié, en séance de gym.
Pourquoi donc joua t-il toute sa vie au foot au FCT et ensuite ailleurs peut-être. Le contrôle médical n'existait pas dans les clubs?
Tant mieux car c'était un joueur d'un très bon niveau, un défenseur je pense, dont la Bible était "France Football".
Manuel

Le désintéressement de Frédo pour l'école ? certainement la paresse, la garbana comme on disait alors, et sans doute aussi l'envie d'horizons nouveaux. Frédo n'était pas trop bien dans sa peau et rêvait de s'accomplir ailleurs. Cela ne lui a pas trop mal réussi puisque, d'après ce que j'en sais, il aurait terminé sa carrière professionnelle en qualité de cadre supérieur dans une très grande maison d'éditions française.
Quant au bar où il se serait laissé surprendre par son prof, bien malin celui qui pourrait nous renseigner : il y en avait une bonne dizaine au faubourg Thiers et nous les fréquentions tous assidûment. Il ne fallait surtout pas faire de jaloux !
Antoine

Il y avait , il y a quelques années, au C.H.U de la Timone à Marseille, un grand patron cardiologue qui s'appelait Ouazana et qui était originaire de Bel Abbès. Y a-t-il un rapport entre cette sommité médicale et le Ouazana de la photo ? De même le Rossard de la même photo n'a-il-pas fait partie plus tard de l'équipe de France de volley-ball ?
Antoine

21/2/2007 le carème
oh que pasa????? c'est le premier jour du carême??? vous êtes tous en train de jeûner ???
c'est vrai que le mercredi des cendres à l'église ST VINCENT il y avait une grande cérémonie l'église était comble et nous avancions par l'allée centrale pour aller embrasser la bague de l'Evêque et recevoir la croix de cendre sur le front, enfant j'adorais ce mystère...
AA

Vacances et petits enfants, les claviers ne supportent pas la neige.
Henri

André encore un texte magnifique, tes mots d'humeur sont tout simplement superbes, j'espère que tous les jours tu as un moment d'humeur pour t'inspirer....
En tous les cas moi aussi je me souviens, des limonades que je buvais au stade avec mon père c'était seulement ça qui me poussait à l'accompagner, je me souviens de ce ballon si lourd que j'avais du mal de le porter avec mes petites mains, mais tu vois quels bons moments maintenant c'est autre chose mais nos enfants auront aussi de beaux souvenirs et ainsi va la vie.........
Adrienne

N’ai pas l’humeur chagrine André
Bien sur que ton mot est utile !
Le passage du vieux con
a même fait sourire un autre vieux con
peut-être que cela aidera d’autres vieux cons
à rendre le ballon
Allez, au prochain billet
Geo

22/2/2007 Raberba
la biographie de la famille d'Alejandro est triste et romantique à la fois.Alejandro on comprend ta fibre artistique, tu as de qui tenir!. On découvre des aspects de la vie en Algerie pour certains espagnols réfugiés que l'on avait peut être oubliés;Continue ton
récit Alejandro,on a envie de connaitre la suite
Georges

j'ai lu avec beaucoup d'attention le témoignage d'Alejandro, comme dit Georges c'est triste et romantique mais de cette tristesse est née beaucoup de musique et certainement des vocations, j'ai vu qu'Alejandro avait, tout comme toi, fait un CD c'est formidable on est entouré de musiciens et quelle joie se serait de tous vous voir sur scène. Quitte à faire le déplacement en Espagne ???? ce serait encore mieux.
bonne continuation à tous les musiciens et bien sûr aussi à
Alejandro
Adrienne

En mettant en page le texte d'Alejandro, je pensais et je ne blague pas : l'Espagne, la belle Concha, l'amour, la musique, les souffrances de la guerre, l'exotisme, Bernardo qui, voit sa fille chanter au théâtre municipal de Sidi bel Abbès et qui pense à l'amour de sa vie trop tôt disparue ;tout cela qui se cristallise dans de précieuses miniatures, il y a vraiment de quoi faire un grand film, j'aurais bien vu un genre Anthony Quinn dans ce rôle...
Henri

C'est vrai qu'il s'agit là d'une vie pour le moins romanesque. C'est un lourd
héritage spirituel qui a échu à Alejandro. Je ne doute pas qu'il a su s'en montrer digne.
Je voudrais dire aussi à Ahmed combien nous sommes touchés par son message d'amitié transmis sur le livre d'or. Nous aussi avons été marqués irrémédiablement par la séparation et la plaie n'est pas près de se refermer
Antoine

la passion, la passion!!! voila bien un hidalgo !!!
Notre prof d espagnol M. Ortega nous avait fait une description de l andalou toujours dans ma mémoire ::
Le symbole de celui ci est bien le toréador : viril, courageux, téméraire dans ses combats contre les fauves, orgueilleux dans ses habits de lumière, féminin dans ses gestes !!
JPA

25/2/2007 Cesar
En attendant le retour tant espéré de Manou, on peut quand même se réjouir d'apprendre que le César du meilleur second rôle au cinéma pour l'année 2006 a été attribué à un enfant de Bel Abbès, l'acteur Kad Mérad, plus connu jusqu'ici pour ses talents d'humoriste. Nous n'avions eu jusqu'à présent que des hommes politiques, des savants, des sportifs... il ne nous manquait que des artistes? C'est désormais fait !
Antoine

On peut lui décerner le "Mekerra's d'or"
Henri

20/2/2007 Orejetas
aujourd'hui mardi gras, après avoir fait ripaille avec le cochon de Géo, je vous offre le dessert avec las orejetas, c'était une tradition à la maison ma grand mère en faisait des bassines pleines et allait les offrir aux voisins du patio. aujourd'hui j'ai une pensée particulière par ma grand mère et toutes ses traditions.et vous aviez-vous une grand mère qui vous faisait des orejetas.....
Adrienne

Mais oui Adrienne ma grand-mère nous faisait des oréjetas, puis ma mère et aujourdhui c'est moi qui les fait !!! j'ai fait la surprise à mon épouse cet après-midi en entrant d'une marche elle a découvert le oréjetas mais les traditions de là bàs ( partage) avec les voisins n'a pas cours ici !!!!mes enfants et mon petit fils se régalerons ce soir aussi !!!
JPH

bravo Jean Pierre, voilà un mari attentionné, mais je n'ai rien à envier vraiment car comme je suis encore en activité, mon mari m'a aussi fait la surprise d'en faire aujourd'hui, il a fouillé dans mes recettes et à retrouver la recette de ma grand mère.
Que alegria de conocerte..............
Adrienne


Mon épouse me régale avec les "orejetas"...
Paul

Chez moi aussi on faisait des orejetas, mais ce qui est sympa dans ce souvenir que tu évoques c'est le fait d'en offrir aux voisins, tout se faisait un peu en famille chaque fête était un bon pretexte, aprés Pâques il y avait en juin la Saint Jean et les feux qu'ils fallaient sauter sans se brûler mais il y avait surtout les fèves tres épicées que l'on offrait aussi aux voisins et à ceux qui n'avaient pas de "Juan" dans leur famille Quel régal ces fèves!
Georges


hum c'est bon!!!!!!!!!!!!!!!! allez j'ai voulu faire plaisir à Manuel et je l'ai mis en espagnol mais en fait c'est des oreillettes. Sans problème j'en envoie quelques unes mais elles arriveraient "rassies" il faut venir les manger à la maison, avec plaisir.
Adrienne

Oh la la Georges les fèves j'adore ça, j'essaye de les faire pour la ST JEAN mais elles ne sont jamais aussi justement épicées que celles que je mangeais la bas. Mais je les fais quand même. Je trouve qu'aujourd'hui tout est fait pour saliver!!!!!!!!
Adrienne

La purée de vous .!!!!
C' est sûrement bon vos orejetas mais si vous ne donnez pas vos recettes , à quoi ça sert ? A Boukanéfis , tous " valajotes " qu ' on était , on causait français et on disait des " oreillettes ". Si c 'est la même chose , gardez les recettes . Quand moi aussi , j ' étais de corvée pour les porter aux voisins , il ne leur en restait pas beaucoup ... la tentation était trop grande pour alléger le panier . Bigli.

Et c'est quoi des "oreillettes" ma fille ?
Même rassises je veux bien les goûter,
on sait jamais je peux aimer.
Geo

ça s'appelle aussi "merveille" dans le midi c'est ça les oreillettes et las orejetas, bon j'ai compris "hors antenne" je prends l'adresse et j'en envoie tant pis pour les rassis............
Adrienne

Adrienne , tu peux nous donner la recette des "merveilles" de là-bas ?
Jeannine

20/2/2007 le cochon
lisez le récit d'un rite eternel et universel
le jour du cochon
de l'honolable geo wi num
c'est vivant et truculent
et quelle belle écriture!
on s'y croirait
c'est un peintre aussi avec un porte plume
et pour une fois on se retrouve avec les métropolitains
toutes les provinces font ça à peu près pareil
(j'ai des histoires comme ça du berri, de bearn...)
JJK

« On va tuer le cochon ! » Ce moment-là est vraiment bien décrit par Georges Winum…Les cris du dernier cochon élevé par ma grand mère, auquel j’avais apporté à manger, et que l’on appelait « mascagaz », retentissent encore effroyablement à mes oreilles…et ensuite tous ces gens qui s’agitent, qui crient, qui rient, chacun occupé à une tâche précise…et ces odeurs…J’étais jeune mais je ne pourrai oublier…Et je culpabilise un peu aujourd’hui encore en pensant aux délicieux casse-croûte que j’ai ensuite dégustés, préparés avec des morcillas, des blanquicos, des longueurs de longaniza, et arrosés d’un verre de Kinouri…mais ce pauvre « mascagaz »…encore un petit bout de souvenir…
Raymond

"mascagaz" c'est une contraction du français
ou de l'espagnol ?
Geo

en l'absence de manuel empeché
je propose: contraction de "mas gazpacho"
XX

mas gaspacho o mas tortas.....
para comer los blanquicos
XXL

s il y avait à l epoque un bon observateur , celui ci vous aurait dit que mascagaz pressentait comme les autres ,sa transformation en tocino,et ne s alimentait plus au moins 2j avant!!
XXXL

pauvre mascagaz, il avait meme un nom!
Au diable brigitte
mais c'est vrai qu'un animal qu'on connnait...
Moi meme j'ai eu une poulette apprivoisée
elle était blonde avec une houppe
(les volailles étaient variées en ce temps-là)
mauvaise pondeuse parait-il
JJK

Bravo Geo tu as su nous transcrire les sons et les parfums de la fête du cochon qui se célébrait souvent les mois d'hiver dans nos campagnes de l'Algerie Française !!!!Làbàs c'était toute autre chose qu'ici !!!Nous avons amené dans nos valises toutes ces merveilleuses recettes de charcuterie !!!" Mamas que de pensar me jupo los deos "
Brigitte ne pourra pas t'intenter un procès pour" maltraitance" d'animaux !!!!Depuis il ya surement prescription !!!!
JPH

doucement Jean Pierre il faut en laisser un peu !
Brigitte, Brigitte, elle ne s'appellait pas aussi Piggy ?
Geo

Toutes ces coutumes se perdent, devenant un vrai luxe maintenant ,au regard de la nourriture aseptisée offerte !!!
quant à brigitte, elle aurait preferé une castration !! mais la bestiole serait devenue alors suicidaire!!
JPA

25/2/2007 la gargoulette
La tradition pieds noirs est indissociable de la gargoulette, trônant sur une table à tréteaux, maintenant une température idéale de l eau, jamais encore égalée, surtout pas par les frigos.
Au réfectoire du collège point de gargoulette.
Actuellement impossible même en Espagne du Nord d’en trouver !! MANUEL. AU SECOURS !!!
JPA

effectivement la gargoulette était indissociable de nos repas avec une anisette, mais voilà il y a ceux qui ont préféré les frigos américains..............et les autres.........comme moi qui ont une gargoulette!!!!!!!!!!! c'est comme le kénoun sous la table pour réchauffer les pieds qui en a encore un ????? et bien moi....
c'est nostalgique mais quand j'explique à mes petits enfants (7 et 3 ans) que l'eau reste fraîche dans une gargoulette ça les laisse perplexes mais ils croient leur mamy et ils racontent à l'école à leur maîtresse qui elle par contre doit penser que la mamy devrait aller se faire recycler!!!!!!!!!!
Adrienne

le recyclage se fera à l envers!!! car ces traditions de naturel,deviendront un vrai luxe !!!
Polico

26/2/2007 un lavoir à Bel-Abbès
Dans une publication ancienne, l'auteur note l'eau qui coule en permanence dans les rues de Bel Abbès. Ceci me conduit à penser qu'il y avait peut-être un lavoir quelque part. Antoine dans "Le Patio" nous raconte le séchage du linge mais pas de précisions sur la lessive. Peut-on parler de lavandières de la Mékerra ! Quelqu'un a t'il une idée sur la question ?
Henri

Je ne saurais dire s'il y avait des lavoirs à Bel Abbès et je ne me souviens pas, non plus, comment nos mères faisaient leurs lessives. J'ai quand même gardé en mémoire les fameux baquets en bois où elles faisaient tremper leur linge et aussi ces espèces de graines qu'on appelait "sapin d'us" - je ne garantie pas l'orthographe - qui donnait au linge un aspect bleuté. Seuls sans doute Manuel ou peut-être quelqu'un de la gente féminine ( c'est macho, c'est vrai ) pourraient nous renseigner.
Antoine

Pour autant que je me souvienne, ma grand-mère me racontait que dans les années 1910 / 1930 elle lavait son linge au lavoir de la Fontaine Romaine
Qu'est-il devenu depuis?
C'est peut-être à cet endroit là qu'ont été construits plus tard les bains douches!
JCR

Dans la panoplie de la parfaite lavandière, il ne faudrait pas oublier, non plus, la fameuse planche à laver à la surface fortement ondulée, le gros cube de savon fabriqué à partir de graisses animales qui n'avait donc qu'un lointain rapport avec son homonyme de Marseille, et même l'indispensable "stropajo" , la précieuse lavette en alfa utilisée surtout pour la vaisselle. Elles en avaient de la chance, nos mères à l'époque...
Antoine

Je n’ai pas entendu parler de lavoir. Cependant, dans le patio de la maison de ma grand mère il y avait une buanderie avec un genre de petit bassin en ciment près de la pompe et dans lequel se faisait la lessive. Dans l’une des maisons que j’ai habitées c’était pareil. Sinon la lessive se faisait dans un baquet ou une lessiveuse.Il me semble avoir vu au faubourg Thiers des femmes Algériennes laver du linge dans la rivière, vers 1950. Mais cette pratique existait aussi en France à cette époque là.
Raymond

C'est exact à la Fontaine Romaine, il y avait des bassins qui servaient de lavoirs, les douches se trouvaient à proximité.
Et quand l'eau n'était pas chaude,nous poussions une gueulante..."fria" le préposé faisait en sorte de nous mettre un peu plus d'eau chaude.
En temps que fils de cheminot, nous avions le privilège d'aller en face du dépôt prendre notre douche,quand c'était le copain de papa qui était de service. Souvenirs....
René

Réponse à Jean Claude Rodriguez
le lavoir se trouvait à côté du fleuriste M.Picot
Il y avait les bains douches et derriére dans la cour le lavoir il existait encore quand nous somme parti d'Algerie.
Mémoire de Ramon Bernabé.
Nicole

Merci Nicole.
Garde bien ton Papa Ramon, il reste Un des piliers de notre mémoire, maintenant que nos anciens sont partis.
Je profite de ce message pour remercier particulièrement Henri Lavina, créateur du site et tous ceux que je ne nommerai pas, mais qui journellement font revivre notre mémoire et conservent nos valeurs et nos traditions.
Bravo Bel-Abbésiens
JCR

Mon pére a dit que la statue de la fontaine romaine date des Romains, son grand pére lui aurait dit que cette fontaine venait des Romains et ensuite un lavoir a était construit pour les Bel Abbesiens... Voilà!
Nicole

Dans notre cour à côté de l'écurie nous avions aussi la buanderie avec las tinas pour chacune, Pour Dolorica Martinez, ^Carmen bernabé ma grand mére , la mére à Manou et Norbert Antoinette Ma mére Francoise et pour ses tantes qui vivaient dans ce patio plus les vaches à Ramon. Bisous à tous
Nicole

Publicité omo
Ma soeur Raymonde qui aimait la pub omo n'avait rien trouvé de mieu que dans la lessiveuse ou nos méres faisaient leurs lessives. Faire un bain moussant à son cobaye (moi) omo plus eau plus moi . Je ne vous dis pas comme je me suis gratté.( j'avais 5 ans) Seulement pour vous dire que nous ne lavions pas seulement le linge dans ces baquets et les lavoirs.
Nicole

Les écolos de l'époque, j'ai retrouvé dans un carnet de ma mère une recette de lessive à froid . 10l d'eau, 150g de savon, 1 cuillerée à soupe d'ammoniaque, 1/2 cuillerée à soupe d'essence de térébenthine. Immerger le linge dans ce bain pendant une nuit. sans garantie, je n'ai pas essayé !
Henri

concernant la lessive ma grand mère lavait dans un grand baquet
(qui nous servait de baignoire aussi....) avec une planche cannelée en bois, elle n'a jamais lavé avec des lessives en poudre mais toujours avec un énorme savon mais par contre j'ai souvenir que quand elle lavait du "blanc" elle mettait des espèces de billes bleues dans l'eau de lavage.
Cette corvée se faisait au milieu del patio où il y avait le seul point d'eau que l'on tirait à la pompe. et la lessiveuse était sur un "kanoun" en train de chauffer. VIVE LA MACHINE A LAVER!!!!!
Adrienne

ah omo, c'est d'époque!

je me souviens de mon prof d'histoire feidt
racontant une histoire à mon père:
c'est un type qui suit l'enterrement de sa belle-mère
sur le cercueil il a disposé un paquet d'omo modèle géant
on lui demande pourquoi...
et feidt concluait selon la pub d'alors
avec son accent alsacien à couper au couteau
(il était né allemand, avant 1914)
"ah ah, omo est là, et la saleté s'en vâ"

pardon aux belles-mères du club!
JJK

Il existait dans les patios des bacs pour laver le linge, type éviers de cuisine, avec emplacement pour frotter le linge, le tremper puis le rincer, le tordre (essorer), souvent à deux pour les grosses pièces, avant de l’étendre comme l’a décrit Antoine.
Ailleurs les baquets de bois puis de tôle galvanisée avec leurs planches à laver servaient à cette corvée. Le savon étant trop cher, il était remplacé avantageusement par de petites boules aux noyaux noirs et ronds (des billes pour beaucoup d’entre nous) les graines de l’arbre sapindus, plus "du cristaux" (sans omo mais déjà écolos). Il arrivait que du savon soit fabriqué avec de la graisse de cochon mais je n’ai pas gardé la formule.
Comme le disent Nicole et Adrienne, c’est dans ces mêmes baquets que nous prenions notre bain, en été, même pas besoin de faire chauffer l’eau, il fallait souffler dessus pour la refroidir. Ma mère avec toujours son souci d’enjoliver la formule avait expliqué à mes enfants que nous n’avions pas de baignoires nous, mais un "teub" !
La description du patio par Antoine m’a remis en mémoire une foule de petits souvenirs : le brassage des communautés, les fameuses conférences au sommet, nos parties de cartes sur les grandes dalles à l’ombre du porche, les jeunes enfants les fesses à l’air et leurs petites crottes déposées aux quatre coins que les quelques poules présentes s’empressées d’engloutir, ce qui devait leur donner une saveur et un fumet incomparable ; certaines allant même, dans leur gloutonnerie, jusqu’à picorer les trous de cul, ainsi offerts, de gamins désagréablement surpris
Geo

26/2/2007 la calbote
Vous souvenez-vous d'avoir été menacés de recevoir « un calbote, calchote, una bofetá, castaña, torta, un puñetazo, un trompazo » et même d’en avoir reçus ?…Aïe ! ! ! ! !

Mon cher Raymond, je ne sais pas si le forum sera assez grand pour lister toutes les calbotes qu'on a reçues et souvent méritées. Pour commencer, il faut savoir que si un prof m'en donnait une, j'avais le droit à une autre du pater, et comme il était sur place, le service était rapide.
Henri

dans la rubrique des sevices!!!
zapataso!! voir l ete spargataso !!!
JPA

La calbote pour les pieds noirs peut être considèree comme une pratique d art martial !!!
Une grosse maîtrise pour bien prendre l arrière de la tête de bas en haut avec pression graduée selon la punition, surtout une vitesse élevée, et un entraînement !!
Cette calbote perdure encore en 2007, au point que l institutrice de mon jeune fils, a provoqué une enquête ad hoc !!! s imaginant je ne sais quelle monstruosité !!!!
Polico

les calbotes j'connais, il ne fallait pas dire aux parents que l'institutrice nous en avait donné car aussitot on en recevait un autre (les parents ne se posaient même pas la question "pourquoi") et même hors de l'école on se tenait à carreau bel-abbes n'était pas aussi grand qu'on se l'imaginait tout le monde connaissait tout le monde et on avait de la famille dans plusieurs quartiers, mais n'ayons pas de regrets ça nous a appris à vivre et à respecter les gens et les choses
Annie

Bien sûr les calbotes, les tannées, les bofas, etc..... mais le
pire c'était l'espadrille pendant la sieste, les jeunes ne voulaient pas dormir et tout était bon pour prendre des fous rires
et les parents voulant dormir s'énervaient et quand ils se levaient avec l'espadrille on savait que ça allait chauffer sévère..........
Adrienne

LA SIESTE, la maison adulte s'endormait écrasée de chaleur. Et la maison enfants était priée de respecter cette institution, on connaissait cette recommandation très appuyée...oh que oui !
Henri

Oui, je me souviens bien de ma mère qui criait "attention si je prends la savate!" lorsqu'on faisait les jacques avec les frangins à l'heure de la sieste. Aujourd'hui je reprends cette menace mais c'est après mes chats lorsqu'ils s'amusent dans la maison et font voler des poils partout. J'ai dû expliquer à mon épouse ( patos )d'où me venait cette manie de lever la savate...ah!ah!ah!
Raymond

La savate levée menaçante, un geste qu'on connaît chez moi et qui faisait rigoler mes enfants, va savoir ! La qualité des espadrilles, c'est plus ça...
Henri

26/2/2007 lesmaillots sportifs du lycée Leclerc
En regardant les photos des équipes Leclerc, je constate que les maillots des joueurs sont différents. N'y avait-il pas de couleur officielle pour les maillots ?
Henri

Les couleurs de Leclerc étaient le rouge et le bleu
les maillots rayés des deux couleurs sont ceux que portent les équipes de hand à 11
Geo

26/2/2007 les cabinets de Leclerc
Les latrines du collège, avaient cette particularité, outre leur conception à la turque, d avoir un déclenchement automatique à intervalles réguliers de chasse d eau, particulièrement puissante.
Ces wc servaient entre autre de fumoir à 4 personnes accroupies.
les déclenchements intempestifs non maîtrisables, ne voyaient que les plus proches de la porte, ou les plus rapides, échapper à un accident de chasse humide !!!!
JPA


22/2/2007 pâtisseries « oranais » et « russe »
j'ai découvert ça à paris
on en trouve au rayon viennoiserie
des superettes de mon quartier
c'est une sorte de croisement entre
le croissant et la tarte à l'abricot
une pate feuilletée triangulaire repliée
il y a des abricots de part et d'autre
depuis que j'ai appris le nom on en voit tout le temps
les filles qui le vendent ne savent plus
le nom d'"oranais"
c'est moi qui le leur apprends
alors était-ce connu "là-bas"???
JJK

le russe c'est le contraire
il était "là-bas" dans toutes les patisseries
et "ici" il est inconnu rectangulaire comme un mille-feuilles, brun alternant des couches de meringue et des couches de crème
JJK

Un "russe" chez Savoureux ,le Dimanche après la messe ,c'était la récompense de la semaine .
Jeannine

je remonte ce sujet
car j'ai trouvé ceci sur internet
je crois que ça vient aussi du quotidien d'oran
un algerien vante une patisserie arabe de la rue de la convention
il tombe sur un ancien ministre
et puis...

Il m’arrive de conseiller cette pâtisserie à des amis français qui adorent ce genre d’endroits «plein de ces petites choses effroyablement bonnes qui font grossir». Je leur explique que je suis bien content de la trouver mais que j’espère aussi qu’un jour un pâtissier algérien viendra faire des gâteaux... français en France. Ils sont étonnés, et se vexent un peu, lorsque je leur explique que c’est en Algérie que se fait encore la meilleure pâtisserie française sans oublier la viennoiserie. Un exemple: le mille-feuille parisien. Aucune commune mesure avec son cousin algérien - je dis bien algérien car au Maroc comme en Tunisie, la pâtisserie française est un cauchemar de graisse, de faux sucre et de goût râpeux.
Et puis, il y a les gâteaux disparus, ceux que l’on ne trouve plus en France et qui font la joie des expatriés qui ont repris le chemin de l’Algérie. C’est le cas du roulé au citron. Quasiment introuvable depuis que les magasins Marks et Spencer ont quitté le continent. Mais c’est encore pire pour le gâteau russe.
JJK

Pour trouver la recette du gateau russe il faut aller sur google et taper gateau russe puis cliquer sur le 1er lien.
Colette

Bon sang mais c ' est bien sûr .Il fallait penser à Google . JJ, essaye toutes les recettes et dis nous celle que tu préfères . Je la choisirai , car tu m ' as l ' air d'un fin gourmet .
Bigli

forcemment elle ne peut qu'être un fin gourmet comme son frère
non ?
moi je veux bien tester le gâteau alors avis aux amateurs pâtissiers. peut être que, n'ayant pas eu droit aux migas j'aurai une petite part de gâteau russe??
Adrienne

c'est pas le tout de mettre l'eau à la bouche, encore faut il faire partager ce fameux gâteau..... comment était -il car j'avoue que je ne me souviens pas du tout, par contre tous les gâteaux orientaux alors là!!!!!!!!!! je cours quand c'est le ramadan, car les femmes algériennes font ces gâteaux et vont les vendre sur la place du Pont à LYON, hum!!!!!!!!!!!surtout les makrouds.
Adrienne

c'était un gateau brun
petit rectangulaire comme un mille-feuille
ou alors grand circulaire

on trouve des recettes sur internet
en fait il y a deux feuilles de meringue
et deux couches intercalées de crème au beurre
dans la crème il y a de la poudre de chocolat
et de la poudre de noisette
dessus poudré

il me semble qu'un goût café était possible

il me semble aussi en avoir trouvé rue des volontaires
sous un autre nom

d'apres ci-dessus la tradition aurait persisté "là-bas"
JJK

merci pour tous ces renseignements, en fait oui je me souviens mais comme personne ne disait que c'était un gâteau en meringue je ne voyais pas vraiment. MERCI MERCI
Adrienne

25/2/2007 la pulmonie
Mets toi les chaussettes que tu vas attraper une pulmonie !!!
Ces mamans pieds noirs nous couvaient trop !!!
Polico

Où le chapeau que tu vas mourir d' un transport au cerveau !!!Bigli.

y avait aussi "mange tes migas" sinon la "rhatramoulana" va venir
Geo

et aussi: mange pas les pépites de la pastèque , tu vas attraper la pendice!!!
JPA

Et les "tchoumbos" qui constipaient !!!
Bigli .

Sans oublier les grenades , qui , soit disant , donnaient mal aux yeux...je suis régulièrement le "journal de la santé" sur la 5 , ils devraient se connecter sur Mekerra's pour connaître les "fleaux" aux quels nous avons échappés !!!
Nimbus.

avale cette cuilleree de quintonine pour grandir!!!
JPA

Et le petit carré de camphre qu'on portait accroché avec une épingle à nourrice pour éviter la grippe...
et le petit bout de laine rouge pour éviter le hoquet du bébé...
Adrienne

Et un habit à l ' envers ou quelque chose de rouge pour empêcher le " mal de ojo ".
Nimbus.

Tradition conservee( ruban rouge) en tant que pecheur!!!
JPA

Et le verre d 'eau retourné sur une serviette avec sept plis sur la tête , pour enlever l ' insolation !!!
Aprés guérison , j ' avais droit à la tannée parce que je n ' avais pas mis le chapeau !!!
Bigli.

Et pendant qu'on y est, pourquoi pas les ventouses, les cataplasmes, les lavements ... la gamme complète des ingrédients de torture entrant dans ces thérapies d'une autre époque, certes efficaces, mais oh combien inconfortables !
Antoine

Ah, les enveloppements à la moutarde
glacés puis brûlants
il est vrai que la médecine
n'était pas beaucoup plus armée qu'au temps de molière
les maladies à 40 étaient courantes l'hiver
et nos mères inquiètes à juste titre
les antibiotiques étaient inconnus
(contemporains de la 2e guere mondiale
encore objet de trafic
voir le "3e homme")
il est de bon ton de les critiquer
mais ils ont tout changé
JJK

N'oublions pas le permanganate (pour laver les salades), les cristaux de soude (pour l'eau de lavage), l'ammoniaque (pour le nettoyage des vitres)...
Henri

si Manuel était là
il nous préciserait
qu'on disait "le" cristaux
JJK

Sans oublier l'huile de foie de morue...quelle horreur! ma mère me pinçait le nez pour pouvoir m'en faire avaler une cuiller.
Raymond

Et l' aïl pour nous enlever les vers !!!
Bigli

et la teinture d'iode!
il y avait une croyance diffuse=
si ça fait mal c'est bon

j'avais un cousin que sa mère purgeait toute les semaines
il lui en veut encore.
JJK

En effet, si ça fait mal c'est bon:
Madre mia!Nous étions à Béchar en 1946, lorsque j'avais une conjonctivite aiguë,mon père me lavait les yeux avec un jus de citron pressé ,matin, midi et soir!!! J'avais beaucoup de mal à me soustraire à ses soins radicaux...
Gilbert G

25/2/2007 la tarentule
Presque toutes les maisons pieds noirs, éclairaient leur entrée par une lampe sous plateau !!!
Un squatter logeait sous ce plateau : une tarentule à la langue d une vitesse inimaginable se nourrissant d innombrables insectes nocturnes attires par la lumière !!
Elles portaient bonheur paraît il ??
JPA

A Boukanefis , on appelait cette bestiole " une tarente " . en Roussillion , un "géko" .
Qu ' importe le nom , pour moi , ça porte toujours bonheur !!! .
Bigli .

oui, tarente, gecko...
un lézard nocturne à pattes adhésives
qui chassait sur les murs blanchis à la chaux
dans la lumière des lampes

pupilles verticales
une variété tachetée le gecko leopard
est élevée par des amateurs
qui elevent aussi des grillons pour les nourrir
JJK

tarentule = araignee, mais à rio le ule se rajoutait souvent !!!
vu la rectif !!!
JPA

c'est vraiment une curieuse bête!
il est familier
il marche sur les murs et au plafond
il crie (uniquement avec ses camarades)
JJK

27/2/2007 recherche Gérardin
il y a eu dans les années 1949 a 1950 un dentiste qui s'appelait gerardin et il a eu deux fils ,et je voudrais savoir ceux qui sont devenus,et aussi la famille mascaro,si je me trompe pas qui habitait a coté de la ferme de la legion sur la route de baudens
Marcel Gerardin

J'ai un point de repère le 21 septembre 1956, à 15h, j'ai été soigné par monsieur Gerardin. Je crois qu'il faudrait plutôt parler des années 49 à 60 et sans doute 62.
Henri

je me souviens tres bien de Mr Gerardin, dentiste Rue catinat, je ne me souviens plus du n° mais l'entree de l'immeuble était juste en face du marché, que j'ai retrouvé lors de mon voyage en Avril 2005, (j'ai même une photo de l'entree de l'immeuble)
Ma tante habitait dans cet immeuble elle s'appelait madame Anton, il y avait aussi madame Caminsuli qui était institutrice àl'école Voltaire , c'est grâce à elle que bien qu'habitant le Mamelon je fus admisà Voltaire. Mr Gerardin était veuf et un des enfants (fille et garçon) s'appelait Pierre , j'aimerais bien savoir ce qu'ils sont devenus.
Georges

27/2/2007 le lithiné
Dans ma famille nous versions un sachet de poudre blanche dans la bouteille d'eau avant de boire, du lithiné je crois me souvenir.
Cette pratique était-elle généralisée à SBA ? et dans quel but ?

Oui c'était une pratique courante à Sidi-Bel-Abbès, ainsi que mettre une poudre brune (coco) le coco et le lithiné, servaient
sûrement à améliorer "l'ordinaire" à un prix respectable et en plus cétait frais. Le coco on en mettait sur la main et on mangeait ça comme un bonbon par gourmandise il fallait aimer le gout de la réglisse. il y avait aussi le quinquina non ? j'ai souvenir d'en avoir bu quelques "tragicos" pour me remonter....
Adrienne

Couper l'eau de boisson des enfants était une pratique très répandue. Notre eau ne devait pas avoir un goût terrible...
Henri

Et n'oublions pas l'antésite ! Les enfants de cheminot doivent s'en
souvenir puisque leurs pères y avaient droit gratuitement au même titre d'ailleurs que les traverses réformées qui pouvaient servir de bois de chauffage. À la SNCFA , pour le social, c'étaitvraiment le top, sans déconner !
Antoine

une pratique très courante également couper l'eau avec de l'anisette ! au moment des repas les internes de Leclerc avaient droit au gros rouge et les copains musulmans aux sirops.
Geo

ce produit devait faciliter la digestion :peut etre à base de bicarbonate !!!!
Polico

28/2/2007 le jeu du béret
Souvenez vous du jeu du béret ou nous prenions bien des giffles ? Nicole

27/2/2007 la 3ème classe CFA
Histoire de préciser si je ne rêve pas. j'ai le souvenir d'avoir pris le train à Bel Abbès direction Mosta en 3ème classe. de quand date la suppression de la 3ème classe. Après-guerre, est-ce qu'il y avait encore des voitures avec une entrée par compartiment ?
Henri

Non vous ne rêvez pas la 3ème classe existait bien, en fait la SNCF l'a supprimée en 1956, exactement d'après ma tante (qui est ma mémoire vivante) c'était pendant l'été (à vérifier).
Adrienne

28/2/2007 au sujet d’un articledu quotidien d’Oran
Je ne veux en aucun cas entrer dans le débat que ce journal soulève mais je ne résiste pas à l'envie de vous recommander la lecture du "Quotidien d'Oran" de ce jour, à la rubrique "Raïna Raïkoum". Sous le titre "Made in Algéria", cet article délivre un message qui, au delà d'une autodérision absolument jubilatoire, révèle également une grande lucidité, signe évident d'une grande santé morale. Et ça, c'est plutôt réconfortant.
Antoine

j'ai trouvé cet article
(était-ce un test d'intelligence?
dans ce cas je l'ai réussi!)
effectivement c'est brillant
serait-ce "là-bas" que l'on trouve les derniers esprits voltairiens?
une critique de ce type ne serait pas inutile en france aussi
cela m'a fait penser à swift
("modeste proposition pour résoudre...")
qui déjà pour son pays (l'irlande)
notait que la seule production importante
était la fabrication de bébés
JJK

j'ai également lu cet article ce matin, très bien écrit très lucide, il dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas.
en tous les cas très courageux de sa part.
Adrienne

3/1/2007 la liste du prof de dessin
La prof de dessin du collège, était beaucoup remarquée, par son exigence inconsidérée de fournitures obligatoires, en début d année !!!! Provoquant l angoisse matérielle !!!
Papier kanson? gros grain puis moyen grain, puis petit grain, crayon pointe sèche, pointe grasse etc. etc. etc.

Cette dame était une vraie artiste, les préoccupations matérielles n'étaient pas son fort.
Henri

Moi, j'avais M.Bobichon comme prof de dessin. Inutile de préciser qu'avec un nom pareil, le pauvre avait du mal à se faire respecter dans sa classe. Sauf par ceux qui avaient plus ou moins la fibre artistique, car Bobichon était vraiment un dessinateur exceptionnel .J'en garde, moi, un excellent souvenir.
Antoine

Aucun souvenir de maquettes, mais souvenir du baby-foot, de la table de ping pong, de la tele noir et blanc, de la clarinette de sydney fléchette, surnom d un potache de Beni saf ( joueur de basket) et charmeur !!! avec petite fleur !!!!
Bien à tous
JPA

1/3/2007 la drague
Cette drague adolescente s avérait très protocolaire et découlait certainement d une éducation trop rigide !!!
Les repérages amoureux se faisaient par le regard et par un sourire discret !!! Si y a bon banania !!!, le plus hard, consistait à trouver l intermédiaire, le messager, chargé de plaider la cause !!!La conclusion se matérialisait parfois ,par un flirt hyper soft, des missives enflammées, une imagination sans limite !!!! un état de béatitude !!! un air faussement supérieur !!!

Tu as oublié les accessoires dont certains abusaient d'injuste manière : mob, scooter,genre "Jacques Charrier dans les tricheurs projeté à l'Empire" difficile de faire le poids avec nos vélos miteux pour ceux qui en avaient. Là naissaient des jalousies féroces !
Henri

N'en déplaise à Henri, mes parents s'étaient saignés pour m'acheter une belle mobylette bleue, pour me récompenser de réussir dans mes études...et je me pavanais dessus dans le faubourg Thiers, le Mâconnais, la rue du Soleil, la gare de l'état...Mais si j'avais le malheur d'y promener une fille sur le porte bagage...mama mía ! des calbotes je recevais !...car l'info circulait vite et bien à Bel-Abbès !
Raymond

OU BIEN, SIMPLEMENT : le silence..... et la voir passer, avec un regard d`une âme perdue dans ses rêves adolescents, comme il m`arrivaît à moi, à la rue de Nice, pendand un certain temps quand un belle jeune fille (j´en ai oubliè le nom) mais je me souviens qu´elle avait un défaut à une jambe, et celà , pour moi, la rendait beaucoup plus attrayante.
Mais hélas!!!, un jour un jeune garçon l´accompagna plusieurs foischez elle , à pied ou en Vespa....
...à partir de là, elle devint materielle et accessible...réelle....et je me suis éveillé....
ALEJANDRO

1/3/2007 pâtisseries de là-bas
Rollicos au vin ( la quantité de gateaux est en fonction de la grosseur du verre )
1verre d'huile d'arachides
1verre de bon vin doux sucré (Muscat sauterne ou vin d'orange)
1verre de sucre
une petite poignée de graines de d'anis ou césanes
1 paquet de levure
1 paquet de vanille
farine jusqu'à obtenir une pate malléable.
vous faites des petites couronnes et sur une face vous sucrez
et ensuite au four chaud.*
Recette de ma tata Carmen de "Boulet" la prochaine fois ce sera la torta chicharones
Nicole

ah non Nicole, c'est trop bien parti la prochaine fois il nous faut la récette des makrouds je suis sûre que tu l'as.
les rollicos je les fais différemment mais bon c'est la recette de ma mémé. Et est ce que tu sais faire les borachins???? aie purée je vais grossir de 10 kgs ce soir............
Adrienne

Makrodes aux amandes ou aux dattes ou toute simple
moi j'ai déja pris quelques grammes aujourd'hui je viens de faire des bugnes pour ma fille.
Nicole

Des torraícos...des tramusos...
Raymond

Almeria en Espagne mon pére va souvent etil achéte à chaque fois 2 à 3 kg de toraicos
et en France les taramoussos sont des "lupins"
Nicole

ça s'écrit comme ça torraicos ??? on demandera à Manuel (je rigole) c'est sûr que ça yen apa en Ouzbekistan, tu en trouves facilement où tu habites, ici je trouve les tramoussos mais les toraicos il faut aller dans les magasins turcs. et les fèves ils ont ça???
Adrienne

Oui ça s'écrit comme ça!...torraos veut dire tostados = grillés;
et tramusos vient de altramuces et veut dire "lupins".
Dans mon coin c'est pas facile à trouver...
Raymond

et les globos est ce qu ils en ont !!!!
JPA

1/3/2007 les oublis parisiens
Vous souvenez vous du Monsieur qui vendait les oublis Parisien, avec sur son dos un gros tube peint en rouge et il criait dans la rue parfois en Espagnol !Qui veut mes oublis Pariens????
Nicole

Est-ce le même ? le vendeur ambulant que je voyais arrivait devant le coromandel, traversait l'avenue Théodore Héritier et rentrait dans le jardin public. On entendait le roulement de son instrument fixé sur une planchette. je cassais les pieds à mes parents pour avoir un oubli, c'était quand même un peu sec...
Henri

c'était certainement le même, je le voyais dans le jardin public chez mes grands parents, moi j'étais intriguée par sa planchette à clochettes, car l'oubli je n'ai pas un souvenir intense c'était effectivement très sec, mais bon on mangeait bien aussi "des galettes juives" aussi seches, mais nos souvenirs embellissent les choses et les goûts non ?
Adrienne

Oui c'est bien lui, je crois qu'il était bossu? et moi j'aimais bien cette gaufrette qui avait le même aspect que le bon cornet à glace comme la gaufre un peu dure (bueno vous m'avez compris)par contre la calintica beurg!!!!! la 1er fois que j'ai gouté ca mé quédao bocca avirta) je pensais plutôt sucré que salé!
Nicole

Il me semble que ce mot "oubli" est du féminin et s'écrit "oublie".Manuel nous le confirmera bientôt, à moins que ce soit un oubli de ma part...
André

Effectivement c'était des oublies.
Ché! mais en espagnol c'était des "barquillos"
Manuel

Vous avez raison sur le dico il est noté oublie patisserie mince en forme de cornet! j'aurais du regarder mon larousse avant.
De toute maniére on mangeait c'est cornets avec ou sans e"
Je pense que Manuel confirmera.
Nicole

De Mekerra's au Littré que je viens de refermer, il n'y a qu'un pas, André nous remets dans le droit chemin.
Ceci dit (Bel Abbès) là-bas on réclamait un oubli, autrement on aurait certainement dit une oubliette ou otra cosa
Henri

le bonhomme s'annonçait en criant : marchand de "zoublis" !!!
en même temps il faisait claquer sur sa planchette de bois une espèce de poignée en métal d'un mouvement de rotation du... poignet
alors "zoublis" ou pas "zoublis" ?
Geo

C'était quand même meilleur les glaces qu'on achetait dans les baraques à crème. Celle en face du collège ,elle était au top, glaces maisons SVP. Pourquoi ils ne présentent plus les glaces entre 2 gaufrettes en France ?
Henri

2/3/2007 la culture des potaches
Pour bien se cultiver, la lecture allait de droit en sus des études !!!
les potaches se délectaient d illustres comme
pipo avec concombre et elastoc ( deja cite par Alain)
meteor pour la science fiction !!
paris olivoud !!! pour l apprentissage anatomique !! un classique !! JPA

2/3/2007 Traditions
oy sardines y migas!
Nicole

il faut arrêter tous avec vos migas j'en ai m........ d'avoir l'eau à la bouche. J'attends vos recettes mémé n'est plus là malheureusement....
Adrienne

Yen a qui doivent grossir rien qu'en regardant le forum ( qui grossit lui aussi ! ). Ce matin j’écoutais RMC et une auditrice du dépt du Rhône a signalé avoir vu des cigognes sur le toit d’une église…bon présage hein ?…Adrienne est aux premières loges…
Tradition : cela me rappelle les cigognes qui avaient coutume de faire leurs nids sur les grandes cheminées des belles maisons de SBA, et leur « claquement » caractéristique.
Raymond

et oui Raymond je grossis rien qu'en regardant le forum, je ne peux plus attacher ma ceinture!!!
pour les cigognes il n'y a rien d'étonnant d'en voir chez nous et surtout survolant Lyon, je te ferais visiter quand tu viendras, mais à 15 Kms environ de Lyon c'est la Bresse, beaucoup d'étangs, de marécages et de grandes étendues de cultures et au milieu de cette Bresse il y a un immense parc aux oiseaux les cigognes et autres migrateurs y viennent tous les ans pour y nicher. mais tu verras par toi même lorsque tu viendras dans le lyonnais.Du coup je ne suis pas dépaysée et j'adore les entendre claquer du bec sur leurs nids.
Adrienne

çayest Adrienne !
Enfin une recette de migas grace à Nicole !
Moi j'ai le souvenir de petit salé, de boudin, de sardines salés , de petits piments, que l'on faisait revenir avant
et aussi de gousses d'ail entières même pas pelées ?
Geo

Qui se souvient de la cigogne qui avait une aile cassée et qui avait été recueillie par les légionnaires et vivait dans le jardin du cercle des officiers rue Prudon, ainsi que les hirondelles qui piaillaient à la tombée du jour, il y en avait des centaines et c'était un régal de les observer, maintenant il y en a de moins en moins, ici à Nice pour faire le tramway ils ont coupé les arbres et cela fait 4 ans que je n'en vois plus, elles me manquent
Annie

oui Annie moi je me souviens de cette cigogne à l'aile cassée et qui était avec les légionnaires, il me semblait même avoir une photo mais elle a dû rester derrière nous...
dans la Bresse nous en avons quelques unes qui arrivent au printemps et qui repartent fin aout c'est un plaisir pour moi de les revoir, quand je les vois je chante à mes petits enfants
cigüeña, cigüeña, tu casa se quema tus hijas etc....
Adrienne

comme Geo je me souviens des sardines salées et des gousses d'ail entières non pelées, mais dis moi Geo, tu parles de provocatrice de qui que c'es-t-y que tu causes??? j'ai ma petite idée mais confirme là moi
Annie

Les migas facile pour 1 verre de semoule moyenne 1 verre d'eau
dans une poele mettre de l'huile d'olive et de l'ail ensuite en fonction du nombre de personnes 1verre normal pour une personne et demi.
quand l'ail est doré ajoutezl'eau et le sel quand cela frissonne ajoutez la semoule et vous remuez. Quand les graines de semoule se détachent c'est bon. vous accompagnez avec boudin à l'oignon, sardines, sardines salées, petits oignons ,cornichons etc etc ;
Nicole

Si Señor! Migas!..y aunque te jodan no lo digas!
Hola amigos!
Manuel

cé disé dambien "Dios té bindiga sarten des Migas"
Nicole

ola ya estas aqui ? que alegria
mismo con migas o con orejetas
bienvenuto al foro
Adrienne

yavait des provocateurs
et maintenant voilà des provocatrices !!!
Geo

il faut arrêter tous avec vos migas j'en ai m........ d'avoir l'eau à la bouche. J'attends vos recettes mémé n'est plus là malheureusement....
Adrienne

2/3/2007 la sardina
Si je vous dis faire "la sardina" Posez la question à vos parents
Nicole

c'était l'enterrement de la sardine, ça se passe pour carnaval les enfants sont déguisés et il y a des adultes déguisés aussi qui portent un mannequin et ils ont une sardine accrochée à la braguette....
Adrienne

"Y otra sardina al fuego" n'est-ce pas?
Manuel

le message est parti trop vite, donc :
ensuite ce mannequin est brûlé sur la place et on chantait autour ya se a muerto la sardina..........
Adrienne

ma souris
elle a commencé à trainer la patte
et puis crac:
"windows does not detect a mouse"
est-ce par solidarité avec manuel?
ou la fameuse BB du patio qui l'a tuée?
enfin, enterrement de la souris
le mulot comme dit chirac

heureusement j'en ai une autre
JJK

pobrecito el ratoncito..........
Adrienne

Non Adrienne j'espère que ta souris va survivre et que je ne t'ai pas porté la chkoumoun avec la souris de mon frère !!!
Ce serait dommage, on vient juste de récupérer un des cadres de ce blog !!!

Puisqu'on a parlé de sardinas, qui se rappelle de ''el'intierro de la sardina. J'ai toujours entendu dire que mon grand père José PICON avec Antonio BARBOUSSA étaient les champions de Cet intierro, mais je n'ai pas connu mon grand-père qui est décédé jeune à 40 ans.
Il parait qu'ils jouaient de la guitare, en procession et pleurant la sardina.
Ramon, por favor cuenta lo !
JCR

Dans les années 35 il y avait dans la troupe de la sardina Barboussa( M.Martinez Rodriguez Pépé à l'accordéon Juan le Limonero,Del Pino et ce petit monde ivres comme des Polonais Ils allaient de Bars en bars avec une croix et dans une charrette Del Pino faisait le mort, il avait un biberon de lait anisette et eau.Et le quartier derriére. Avec quelques accidents de parcours tant ils étaient petés. Mon pére avait à l'époque 13/14 ans .
Nicole

alors Nicole permets moi d'embrasser très fort ton papa, qui est une mémoire vivante tant qu'on aura des anciens il faudra qu'on les questionne et qu'on apprenne ne serait ce que pour laisser des traces à nos petits enfants. BESITOS RAMON
Adrienne

panoplies ostensiblement révélées. Essayez donc de faire ça aujourd'hui !
On a perdu nos valeurs.
Antoine

Au sujet de "l'intierro de la sardina", je me souviens effectivement d'avoir assisté dans ma prime jeunesse à ce genre de cérémonie au moment du carnaval. Les joyeuse lurons, plutôt émêchés, étaient vêtus de chemises de nuit qui leur arrivaient jusqu' à mi-cuisse. Et bien sûr, chaque fois qu'ils se courbaient - et ils le faisaient souvent - on avait droit, au milieu d'éclats de rire indescriptibles, à une vision outrageusement réaliste de leurs panoplies ostensiblement révélées. Essayez donc de faire ça aujourd'hui ! On a perdu nos valeurs.
Antoine

3/2/2007 Le "ratoncito"
apparu ces jours-ci dans les messages, c'est en espagnol, d'une façon générale, la petite souris. La rata, c'est le rat.
Hors chez nous la souris, c'était plutôt la rata ou la ratica.
Le raton étant le rat, de grosseur plus importante.
Curieux non?
Certains se sont aperçus que nous utilisions beaucoup les diminutifs "ico', "ica" ou "illo" et "illa".
" El palomico, Ramonica, el gitanillo"
Ce sont des diminutifs utilisés en Andalousie et dans la province de Murcia.
La langue castillane utilise "ito" et "ita": es bonita, el carrito, Manolita.
N'en faites donc pas une maladie.C'est toujours de l'espagnol.
Ps: Le disque dur, subitement ramolli, a emporté l'accentuation sur voyelle et le petit chapeau sur le "n", la tilde.
Manuel

Pos vaya Manuel con ratas y ratones! Arrea ! que tienes una tarataña en tu disco duro !...
" cada ollica tiene su tapaderica "...este foro tiene su Manuel !
...no te enfades. Ramonico
Raymond

"cada ollica tiene su tapaderica"( la marmite et son couvercle)
Voila une excellente traduction de l'expression " On trouve toujours chaussure à son pied"
Manuel

Ma grand mére maternelle qui était de souche Murciana appellait mon pére Ramonico, et ma soeur, Ramonica c'est surtout En Andalousie que l'on donnait du co et ca .
Je confirmerai ca à la fin du mois je parts la semaine prochaine 2 semaines à Almeria ( Retamar)
Nicole

Ma famille est originaire de ASPE, à 19 km d'Alicante. Je porte le même prénom que mon père et tous m'appelaient "Ramonico" puisque j'étais le fils de Ramón. Aujourd'hui encore mes oncles et tantes m'appellent comme ça.
Raymond

Pour le choix des prénoms, ça ne plaisantait pas. le premier garçon avait droit au prénom du pére d'où l'usage du diminutif" ico" ou "illo" pour différencier l'un de l'autre.
Mon grand-père paternel c'était Manuel[Manouel], mon père Manolico et moi Manú[Manou]comme tous les Manuel du faubourg de ma génération.
Manuel

Ico ou Ito, effectivement, ma grand-mère maternelle originaire des Asturies (donc parler castillan) m'appelait parfois Enriquito, et moi je l'avais surnommée Memico (donc influence locale) ! tout s'explique
Henri

2/3/2007 vacances terminées
Hola amigos!
Je consate avec plaisir que le forum est toujours très animé et qu'il s'est même enrichi de nouveaux arrivants.
J'ai bien noté qu'un petit groupe d'hispanophiles était en manque de '"chistes" y "bromas" bien de chez nous.
Merci à vous tous pour ces petits mots de sympathie à mon égard et un grand merci à Jeanine pour cette émouvante et belle prière.On dit en espagnol "una rogativa" .Je n'en méritais pas tant!
Pour tout vous dire, j'ai beaucoup souffert ces jours-ci de ne pouvoir bavarder avec vous car évoquer notre passé constitue pour moi un très grand plaisir!
Manuel

3/3/2007 le match des anciens
À l'instar des frères Borie, je faisais moi aussi partie du public qui avait
assisté à ce match des Anciens en 78 à Cannes dont Jean-Paul nous
remémore le souvenir. Comme eux aussi, je venais de loin, de
l'Eure-et-Loir plus exactement ( près de 900 bornes). Mais contrairement à
eux et pour ne pas avoir d'ennui avec ma femme, j'avais fait le choix plus
judicieux de l'emmener avec moi. Et cela c'était décidé également au
quart de tour, on n'allait pas lésiner devant ce genre d'événement.
Jean-Paul, permets-moi une petite remarque à ce propos : sur la photo de
la 2ème mi-temps, il me semble que tu as inversé Marion et Moulon.
Est-ce que je me trompe ?

C'est toujours très agréable de revoir en photo ces anciennes gloires du SCBA.
Je remarque que "Jobic" Lepage n'a plus ses cheveux à la brosse.
Manuel

vous parlez de Pierre, Robert et Léon Borie ?
Antoine56

je réponds à la place de JP DEHARO,vous avez bien vu,il y a une inversion?MACIA MOULON JPL

3/3/2007 médecines parallèles
le message d'Annie qui évoque les superstitions me fait penser qu'il y avait certaines croyances concernant la fécondité dans la région.
Par ailleurs, j'ignore si la panoplie de soigneurs en tout genre que l'on trouve courammment en France existait à SBA (ex : rebouteux)

Il y avait une célèbre rebouteuse à la calle del sol dans le patio des grands-parents de Raymond. Elle soignait les entorses et les douleurs des articulations : chevilles, poignets ..etc
C'était Ginoveva ( Genoveva)!
Manuel

Henri n'en doute pas les rebouteux éxistaient bel et bien en Algérie, souvent ma grand-mère (toujours elle) faisait venir à la maison une vieille femme qui faisant des incantations et nous donnaient des potions (qui ne plaisaient pas du tout à ma mère et qui parfois s'en débarrassait dés que sa belle-mère avait le dos tourné), mais on se soignait beaucoup avec des plantes et je ne me souviens pas avoir été souvent chez le médecin, faut dire que les anciens étaient un peu carognos sur les bords
Annie

Oui Henri il existait une médecine " des dieux" car tout se soignait par des prières et il fallait y croire !!
Voici une panoplie qui se transmettait de mère en fille ou de père en fils !!!
Pour le coup de soleil " ojo sol" insolation :
Prendre une poêle à frire un verre d'eau et 9 bouts de papier" Echo d'Oran" mettre la poêle sur la tête du patient verser un verre d'eau . Après une prière en faisant le signe de la croix à chaque fois allumer le bout de journal le mettre dans le verre et le retourner dans la poêle toute l'eau était absorbée avec un dôle de bruit !!!et cela pendant 9 fois au bout de deux ou trois interventions le mal partait comme par enchantement !!!
Pour le mal de"ojo " c'était la formule de 9 grains de blé et d'un verre d'eau , après une prière autour de l'oeil en faisant toujours le signe de croix le grain était mis dans le verre d'eau !!les 9 grains et 9 prières terminées le tout était jeté au soleil !!! l'opération durera jusqu'à la disparition du mal !!!
Pour les entorses , foulures et mal aux reins c'était toujours 9 feuilles d'olivier et une paire de ciseaux, cela consisté à faire avec chaque feuille une prière sur l'endroit concerné et puis entailler cette feuille en posant la question au patient " que te corto" celui-ci répondait " la sipéla" toutes les feuilles seront brulées à la fin de l'intervention et cela marchait souvent sans intervention "del médico" !!! après quelques séance !
Pour les indigestion de lait des bébés le procédé se faisait toujours par la prière mais avec un lacet " de una aspargaté"
pendant 9 fois sur l'estomac du bébé avec une prière et à la fin souvent le bébé rejetait le lait caillé .
Tout cela était fait gratuitement car c'était un don du ciel !!
Souvent toutes ses opérations se déroulaient devant un hotêl dans un coin d'une chambre aménageait avec images et îcones et les fameuses veilleuses à l'huile et bougies toujours allumées en mémoire de tous les saints et des membres de la famille disparus !!
Notre rebouteux était le cantonnier du village très performant et très sollicité toujours gratuit !!!
Et enfin pour le bien être des croyants de la médecine douce !!
Pour garder la forme il fallait boire le matin un verre de thé froid qui avait pris le goût du champignon qui macérait dans le thé depuis plusieurs jours et il fallait remettre du thé aussitôt pour que le champignon ne sèche pas !!! et avec se traitement " on pêter la forme " !!
Je pense que ces méthodes se pratiquaient aussi partout en Oranie !
j'ajouterais que quelques fois on pouvait soigner à distance il suffisait d'avoir un élement dont le patient avait transpiré pour pratiquer les prières !!
JPH

Annie disait que ses grands- parents étaient un peu "carroños" pour signifier qu'ils étaient radins, chiches.
Nous utilisions aussi très souvent les termes de "agarraos" et [ rouñosos], roñosos.
Dans le côté vulgaire , du langage relâché ,on entendait également:éste es un "comemierda" ou "éste no come por no cagar". C'est là le sommet de l'avarice,de la radinerie, j'oserais dire dela" chichardise"
Manuel

Pas d'accord les amis!...nos parents et grands parents avaient en majorité peu de moyens et s'ils hésitaient à nous envoyer chez le toubib c'est parce que ce n'était pas remboursé comme aujourd'hui ( la sécu + la mutuelle et autres aides en tous genres ). Merci Mémé de m'avoir "veillé" lorsque j'avais de la fièvre et aussi de m'avoir acheté un millefeuilles ou un chou quand j'allais mieux.
Raymond

"Che Ramonico no te subas a la parra!"
Mon message n'avait pour but que de reprendre une expression qu'Annie venait d'utiliser...en souriant et d'en donner des synonymes.... des plus "softs" aux plus " vulgaires". Ceci hors contexte!Comme en plaisantant!
En aucun cas je ne faisais allusion à nos grands-parents en général ni aux miens en particulier qui ont connu des temps très, très durs . Ils étaient pour moi les êtres les plus chers qui soient au monde .
Sachons faire la part des choses et gardons notre calme!
Manuel

Si j’avais été près de toi Raymond, je t’aurais dit "no t’inflame carbur" (Manuel tu corriges !)
Tous ici, nous avons compris ta réaction, nos grands parents étaient les plus merveilleux du monde ; ça ne se fait plus des comme ça ! Quand on voit ce qui passe aujourd’hui, on mesure leurs peines et leurs sacrifices
Tous ici nous avions compris ce que disait Annie et son carronos était plus affectueux que désobligeant

Quand Manuel nous remet en mémoire certaines expressions croustillantes je ne peux m’empêcher de sourire seul comme un tonto devant mon écran. Plus personne pour me les dire ! Je suis sur, que comme moi, tu voudrais bien pouvoir les entendre encore.

Allez fais lui une bise à Annie sinon elle.....Manuel, ya pas une ou des expressions qui vont là ?
Geo

Ouille qu'est ce que je me prend, loin de moi l'idée de manquer de respect à nos anciens je les vénère trop pour cela, je sais que les temps étaient durs, pas de sécu ni d'indemnité de maladie, mais quand même j'ai connu ma belle-mère qui se privait du nécessaire et qui a laissé un sacré petit pécule à ses enfants, alors qu'elle aurait pu profiter de certaines choses à mon avis importantes, je le lui disais d'ailleurs mais c'est comme ça les anciens préféraient garder "une poire pour la soif" mais si mes propos ont pu vous choquer je m'en excuse ce n'était pas intentionnel, bisous à tous
Annie

Pour ce qui était des soins, je me souviens d'une goutte de pétrole sur un sucre pour le rhume, les rigolos (cataplasme à la moutarde) pour les bronchites, rien que d'en parler j'ai envie de me gratter je me revois encore courir d'un lit à l'autre tellement ça brulait, on faisait aussi bouillir dans la chambre des boules d'eucalyptus pour assainir la pièce en cas de grippe, se faire enlever le soleil et ça j'y crois pour l'avoir vécu maintes et maintes fois, les purges et l'huile de foie de morue, on faisait au moins 20 fois le tour de la table en courant avant de me mettre la main dessus et devinez qui avait le dernier mot??
ça nous fait rire maintenant mais pas à l'époque n'est-ce pas????
Annie

Je n'ai pas ose evoquer le remede du sucre avec le petrole car je pensais que nous etions les seuls avec mon frere a y avoir droit
Colette

On a échappé aux sangsues et aux ventouses, c'est déjà pas si mal !
Henri

les sangsues moi avoir pas connu, mais les ventouses si (pas sur moi merci mon Dieu) mais sur mon grand père. Je pense que cela concernait les bronchites ou pneumonies, on enflammait du coton que l'on mettait dans la ventouse et on l'appliquait sur le dos et même plusieurs, j'avais une de ces peurs en voyant ça en tout cas ça devait marcher car je l'ai vu faire souvent
Annie

20/2/2007 Athlétisme
Merci Manuel pour cette "tranche de vie" , quel plaisir de revoir tous ces noms qui
éclairent notre mémoire , en outre cela fait plaisir de voir que certains d'entre eux sont
souvent évoqués sur notre Forum.je me demandais si quelqu'un se souvenait des
dimanches au stade Magenta, et bien Manuel tu en apporte une preuve éclatante,Bravo!
Georges

27/2/2007 vie des potaches
Voilà un trait de plus sur la vie des potaches !!!!
55 correspond à mon année de 6eme, de même que pour Norbert, voir jean pierre !!
La mémoire sélective nous joue des tours. Cependant, les batailles de pelochons, un classique, n avaient certainement pour but que de décharger une agressivité contenue par l univers disciplinaire du collège !!!Par contre subsiste dans mes souvenirs, la ronde en pyjama, dans la cour, la nuit, autour de la cour de hand, de tous les dortoirs, avec pour chef d orchestre, le poteau, venu en appui tactique de pion dépassé par des chahuts !!
JPA

28/2/2007 Tarzan
Cette phrase, souvent employée dans notre adolescence, s est conçue avec la découverte de l homme singe !! et nos singeries dans les figuiers, arbre familier de notre univers !!
Les chutes provoquaient ce style de moquerie !!
JPA

5/3/2007 Nostalgie
Nostalgie de mon pays voudrai retrouver amis
assiotiations rapatriés ; bisous a vous tous
Claudine Mercier

coucou, j'ai lu votre message,
a part ce site convivial et trés instructif, vous en avez 2 autres que je vais vous citer et qui sont également trés trés intéressant
L'ECHO DE L'ORANIE - 11 avenue Georges Clémenceau - 06000-NICE-
la cotisation est de 20 euros par an pour un magazine trés complet tous les 2 mois
et ensuite vous rercherchez par Internet en tapant "ORAN" et vous cliquez sur ORAN DES ANNES 50 et là aussi je suis sure que vous trouverez votre bonheur
Dites moi ce que vous en pensez
Annie

Annie puisque tu es abonnée a l'echo de l'oranie passe une petite annonce pour notre site nous aurons sûrement des nouveaux
Colette

.merci de vos renseignements ,un mot de quelqu'un de chez nous me fait toujours plaisir merci et grosses bises
CM

Pas de problème Colette, justement je dois renouveler ma cotisation j'en profiterai pour leur faire un petit mot à ce sujet, c'est vrai que beaucoup de Bel-abbésiens ne doivent pas connaitre ce site bisous et amitiés
Annie

4/3/2007 el barquero
Voilà un mignon petit message pour toutes les belles bel-abbèsiennes qui fréquentent ce forum:
" al pasar la barca
me dijo el barquero
las niñas bonitas
no pagan dinero "
En espérant que vous oublierez
Raymond

Petit rusé ce barquero! Mais joli poeme quand même
Nicole

coucou les amis,
J'ai bien lu vos messages, ouf je croyais avoir une tonteria, ça va je suis rassurée, c'est vrai que lorsqu'on etait gosse et qu'on demandait quelque chose c'était difficile de comprendre un refus la vie était dure, la famille nombreuse à nourrir et à habiller je suppose comme moi que vous avez porté les vêtements que d'autres avaient déjà mis?? mais nos mères savaient les transformer en les rallongeant ou l'inverse, rajouter de la dentelle à une robe trop courte, mettre des fines bretelles au lieu des manches de la dite robe, on gardait certains habits pour le dimanche ainsi que les sapaticos dé vernis pour la messe et l'après-midi pour faire le boulevard, j'en ai même connu qui avaient les espadrilles du dimanche bien blanchies au blanc d'espagne nous étions presque tous logés à la même enseigne???? il y avait des riches évidemment comme partout mais on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes là aussi vous êtes d'accord avec moi????merci Manuel de tes gentilles paroles, j'ai été trés occupée ces derniers jours c'est pour ça que je n'ai pas répondu avant bisous et bonne journée
Annie

Des excuses Annie ?
Mais non ! Mais non !
Ton message sur le caractère"un peu carroños" de tes grands-parents ne m'a pas du tout gêné, mais alors pas du tout. Nous avons tous très bien compris que par les temps durs qu'ils avaient vécus, un sou c'était un sou.
Il m'a seulement permis d'en extraire une expression et d'essayer de citer, hors contexte, d'autres synonymes bien de chez nous. Un point c'est tout!
Continue surtout d'animer, de ta plume alerte, ce forum. Parle-nous avec sincérité de ton vécu, parmi les tiens.
Pimente à l’occasion ton discours, comme en t’amusant, d’expressions utilisées fréquemment chez nous .
Non ! De grâce ! Pas d’autocensure dans ce forum.
De la spontanéité, de la sincérité, des plaisanteries amusantes à l'occasion et...... beaucoup de décontraction.
Manuel

De acuerdo con lo que dices, Manuel! en tous cas cela a permis d'avancer et de parler de la couverture sociale chez nous, là-bas.
Alors, on y va pour les expressions de chez nous? un peu grivoises parfois...
" Si Marso marsea
la vieja en el rincon se mea "
et lorsque quelqu'un laissait échapper un soupir " ay mama " on complétait par
" cuatro pies en la cama y no está el padre"
Voilà, à suivre...
Raymond

4/3/2007 photo de Gabin Taddéi
A propos de la date probable , je reconnais sur cette photo Nieto surnommé Pépé qui habitait "ma "rue Borysthène, ainsi que Bagdad.
Je sais que Nieto était subitement décédé en juillet 1952. Je m'en souviens car j'étais en vacances , chez ma grande soeur mariée, le jour de son enterrement( j'avais 14 ans).
Comme c'est une équipe de cadets( 16 ans, il était de 36), je pense que cette photo a précédé de quelques mois sa triste disparition.
Jean Paul nous dira s'il est d'accord !
Il me semble que sur cette photo Armand Carillo portait la tenue de gardien que Bottini lui avait laissée avant de partir.

4/3/2007
Qui était el tio Carucha?
Nicole

Je viens de pouffer de rire en lisant ce message. Mon père grand joueur de boules était surnommé "Carucha"mais je n'ai jamais su pourquoi. Ce surnom est même arrivé ici en France
Odile

5/3/2007 proverbes sur les mois
Quelques "refranes" concernant les mois de l'année.
janvier: "En enero, se hiela el agua en el puchero[poutchéro]"
février:" En febrero, ya toma la sombra el perro"
marzo:" Si marzo marcea, la vieja en el rincón se mea"( rappelé par Raymond , message du jour)
" Si marzo marcea, no hay quien pase[passé] por el alameda [alamea]" ( nom donné chez nous aux glacis).
Je suis à votre disposition pour l'explication éventuelle, en perso, car cela n'interesse pas tout le monde. C'est bien normal!
Manuel

mais oui Manuel ça nous intéresse, mais moi je n'ai jamais entendu "que la vieja se mea???? moi j'ai entendu :
calor de marzo temprano, es para el campo sano

en abril buscale el nido a la perdriz

mayo frio torta de trigo pero no de vino

cuando viene la golondrina el verano esta encima
allez une explication Manuel c'est des proverbes que ma grand mère disait j'en ai pour tous les mois.......
Adrienne

Je ne connaissais que celui de la" golondrina."
Pourtant je travaille depuis plus de 30 ans sur les proverbes utilisés en Oranie( aidé par les Anciens qui ne sont hélas plus là, les cousins, les amis de là-bas...etc) et j'avoue ne pas avoir eu connaissance de ceux dont tu fais mention.
Attention! je ne retiens que les proverbes de chez nous et non ceux entendus à la télé ESP ou lus sur un livre de proverbes Espagnols. Je n'en vois pas du tout l'intérêt .
J'avais d'ailleurs remarqué que pas mal de ceux pratiqués chez nous ne figuraient pas sur les bouquins et...... la réciproque était vraie bien sûr.
Ma plus grand satisfaction, c'est d'avoir entendu de la bouche du brave analphabète Sancho, quelques "refranes" bien connus des autres analphabètes de.....Bel-Abbès, et je pense avec beaucoup d'émotion à mes parents et surtout à mon grand-père maternel.
Manuel

Yen a qui se sentent visés?...Santa Barbara bendita!...
J'en ai vu un autre sur une chaîne espagnole hier soir:
" El sol de Marzo
da con el mazo "
Il faut se méfier du soleil de Mars qui frappe fort ( comme un maillet sur la tête ). Je l'ai expérimenté à mes dépens à Montpellier il y a quelques années ( méchant coup de soleil sur ma terrasse au printemps ) car j'ai le crâne dégarni...
Raymond

Je ne me souviens pas beaucoup des proverbes espagnols mes grands-parents (des 2 côtés)s'adressaient à nous en Français avec des expressions hispaniques et pn bien-entendu et je me souviens surtout qu'ils parlaient en espagnol lorsqu'ils discutaient de choses qu'ils voulaient nous cacher mais on comprenait trés bien, moi j'étais ce qu'on appelle une saéta, mais quel petit pieds-noirs ne l'était pas, je n'ai qu'à lire vos écrits .Raymond tu n'as pas ramené le casque colonial de là-bas??? fait 4 noeuds à un mouchoir ijo si t'y as pas autre chose sous la main
Annie

Bon! Voilà qu'Annie se dit être "una buena saeta". J'en prends note!
Il me semble que j'en parle quelque part dans un de mes textes sur le parler Oranien. Combien de fois l'aurons-nous entendu cette réflexion, dans la bouche de nos mamans surtout?
Manuel

a propos de tes "douros" Manuel,
il se disait
sin douro pan duro !
Geo

Saeta? bueno, chez nous on nous traitait de "flecha" ce qui revient au même...Annie, en parlant de mouchoir avec des noeuds, m'a fait penser bien sûr qu'on faisait ça pour se protéger du soleil quand on suivait un match à Paul André. Mais cela m'a fait aussi penser au noeud que mes grands mères faisaient et que ma mère fait encore avec un mouchoir pour retrouver un objet égaré; il faut placer ce noeud sous le pied de la table par exemple...ce noeud est censé reproduire une c... du diable, et il faut la lui écraser pour qu'il ait mal et avoue où il a caché l'objet qu'on cherche...et, demoño, ça marche!ahahah...
Raymond

Bonjour tout le monde,
tous les jours je passe lire vos messages qui me font tellement regretter notre belle ville de sidi bel abbes.Je ne vous cache pas que plus d'une fois les larmes viennet embuer la lecture aujourd'hui. aujourd'hui je prends mon courage à deux mains pour venir mettre mon petit grain de sel.
ma grand mère qui était de Malaga disait : " febrico el loco con su dia 28"
"marso pega el sol como un permaso"
"la magnanicas de abril son buena de dormir"
"abril que biene mayo montao el caballo"
"agosto brio al rostro"
je vous demande mille pardons pour mon si mauvais espagnol
bises à tous et à toutes
Antonia

c'est bien vrai Raymond que chez nous une flèche c'était "una flecha", mot courant en Espagne. Le mot "Saeta" n'était utilisé que dans cette expression."eres una buena saeta!"
Mais quand tu rendras visite à ta maman que j'ai bien connue, tu lui demanderas: "Maman! Que signifie " Celle-là, c'est une bonne saeta!"
Tu verras qu'elle n'aura pas besoin du dictionnaire pour te l'expliquer.
Manuel

5/3/2007 Choucroute de Mostaganem
Une chanson amusante ( avec l’accent ) que m’a envoyée Alain :
« …C’est la choucroute d’Mostaganem
c’est la choucroute que nous on aime
celle que l’on bouffe en djellaba
celle qu’on a raméné d’là-bas ! …»
vous la connaissez ?…

Alors, personne ne connait cette chanson? pourtant elle vaut le coup...demandez à Alain Botella...
Raymond

Mais Raymond il nous faut "l'air" les paroles me disent quelque chose mais chantes la!!!!!
je crois voir de quoi il s'agit mais vraiment sur ce forum il manque le son....
Adrienne

Oui Raymond je la connais depuis hier soir un ami me la envoyée !!!
mais pour ceux qui ne la connaisse pas on peux toujours leue envoyé un plat qu'ils ou qu'elles dégusterons
Si vous avez tu temps libre allez sur le cite de loranais vous y trouverez de quoi vous régaler en chansons !!!
JPH

Je n'ai jamais entendu cette chanson, mais comme dit Adrienne dommage que nous n'ayons pas le son, je vois déjà les parties de rigolade
Annie

6/3/2007 les douros
Bien vu Manuel, la transaction en "douros", c'est comme cela qu'on comptait dans tout le
Maghreb. j'ai eu la chance d'apprendre , au cours de mes périgrinations professionnelles,
l'arabe dialectal du Maroc(alors que je ne parlais pas l'Arabe en Algérie, au contraire de ma mère et mes grands parents "élévés "dans les fermes) et dans ce pays dans la campagne on compte aussi par 5 mais cela se dit des "riels", ce qui doit probablement
venir de "réal" (encore un mot espagnol)
Pour mémoire il y avait aussi le marchand de lapin qui criait "Joli lapine.... conejooo!!!"
Georges

6/3/2007 proverbe
et oui, je remarque que ce proverbe est valable pour la gente féminine de ce forum, depuis qu'il y a quelques "filles" le forum s'anime plus tôt le matin........ la grasse matinée elles ne connaissent pas....... Ce matin seul Georges a démenti ce que je dis, mais lui il doit répéter pour avoir toujours sa voix de "velours" bisous à tous!!!!! c'était juste un clin d'oeil pour vous encourager.
Adrienne

J'étais sur le site à 8 heures, j'ai pas osé vous sortir du lit ganduls!
Nicole

L'avenir, dit-on, appartient à ceux qui se lèvent tôt, oui mais à notre âge ...
Antoine

Eh oui Adrienne!
" Pero no por mucho madrugar amanece más temprano"
Le soleil se lève à l'heure où il doit se lever. Jamais avant!
Allez Adrienne ! Puisque je te sens bien motivée essayons d'attaquer chaque journée par un échange de proverbes.......de chez nous bien sûr. Ils font partie de notre bilinguisme, de notre culture.
Nous rivaliserons ainsi avec nos compatriotes Bretons, Basques, Alsaciens, Niçois ... qui ont la chance eux de les mettre toujours en pratique ...etc
Manuel

N'oublions pas que certains internautes se trouvent dans un autre hémisphère : alors lève-tôt ou couche-tard ?
Henri

27/5/2007 négociants en vin et machine à torréfier
Je connaissais les vins "Kinouri" des frères Got, rue du soleil, et les Vins Bouscary, rue de la Fontaine Romaine.
Mais je me souviens aussi de l'appellation "Soprovin", une cave installée au faubourg Thiers. Un certain Lledo, rouquin, y travaillait. Un gars très simpa , très rieur. Je crois même qu'il avait droit au surnom de Soprovin.(!?!)
Je me demande si cette"maison" n'avait pas cessé toute activité bien avant notre départ.Je ne sais plus.
Du côté du faubourg Thiers, il y avait aussi,pendant et après la seconde guerre, une fabrique dite de "Sucromiel". J'étais gamin et je me souviens que le sucre étant rare, on mettait dans le café au lait du matin une cuillerée de cette espèce de marmelade sirupeuse.
Les Anciens doivent sûrement s'en souvenir mieux que moi.
Manuel

En lisant le texte de Manuel sur le sucromiel , je me souviens que durant la seconde guerre et apres on nous donnait pour le gôuter traditionnel de la chocoline, qui se souvient de la composition de ce 'chocolat"?. L'ingéniosité de nos ancêtres en periode
de restriction les mener à "fabriquer" du café avec du blé que l'on faisait griller dans uncylindre métallique, noirçi par l'usage et qui s'apparentait à une broche qu'on plaçait au-dessus d' un feu de bois. Mon souvenir du processus de fabrication est un peu
lointain
Jorge

Le Lledo dont fait état Manuel, se prénommait Michel. Il avait pour frères Marcel et Roger qui tout deux ont joué au FCT. C'est avec lui que j'avais quitté le pays en septembre 62, un voyage qui nous avait amenés jusqu'à Chartres où il s'était installé . Un sacré bonhomme qui, grâce à son humour corrosif, avait quelque peu adouci nos premiers contacts avec la métropole. Je ne sais s'il vit encore aujourd'hui. Ce fut en tout cas un grand ami.
Antoine

Je me souviens très bien de cette machine à torréfier avec un cylindre, contenant les graines, que l'on faisait tourner autour
d'un axe à l'aide d'une petite manivelle latérale. Le cylindre comprenait une petite fenêtre que l'on faisait coulisser sur le côté pour vérifier le degré de torréfaction.
C'est mon grand-père qui s'en occupait. On grillait du café , des pois chiches quand il n'y avait pas de café, et comme le dit Jorge des grains de blé.
C'était "la torraora". Il est bien dommage que nous n'ayons pas pu ramener ces objets "de musée".
J'ai quand même récupéré chez mes parents un moulin à café de cette époque
Manuel

Dans beaucoup de bars de l époque, le café était stocké dans un grand récipient en métal argenté chauffé en continu, par une petite flamme !!
Le bar de mon village Carnoux possède en déco ce récipient !!
En Tunisie, surprise, vu encore servir le café comme avant !!
JPA

la memoire d'un tel outil est encore un regal pour le gout et pour la science du
bonheur. Quel plaisir et que de choses j'ai appris en voyant mon grand pere, torrefier
son café et les "torraicos" qu'il nous offrait comme des friandises, même les
cacahuetes. Enfant du "peuple", me disait-il, tu seras un roi si tu sais trouver ton
bonheur avec peu de choses, mais un peu de tete ou de bon vouloir.
JP

cette petite machine à torréfier, mes cousins en ont ramené une que nous gardons comme une relique, par contre moi j'ai ramené un moulin à café et un fer à repasser non électrique, je garde ça comme des reliques précieusement. ma grand mère mettait souvent des pois chiches, et l'espèce de four rond où les mauresques faisaient des "mouchoirs"
Adrienne

Qué memoria tenais! Je me souviens des casse-croûte après match chez mon oncle Manuel Torres ( employé de Got )qui habitait dans la cour de la cave Got,rue Cavaignac. On arrosait la victoire du Sporting avec un bon verre de vin tiré sur place...
Voici une pub de Got:
" Sur votre table ou au restaurant
Amarnas ou Kinouri
Restent vos favoris "
Raymond

Nous utilisions de l'orge pour le "café", le blé chez nous était réservé à autre chose de plus nourrissant(sopa de trigo y tomates).
Il y avait un autre marchand de vin. Il se tenait sur la route d'Oran, je crois me souvenir, sur le trottoir d'en face de la maison de natale de Marcel Cerdan. C'était Emile MARC, qui vendait ses vins sous la marque " Les Mille Marques ".
A l'entrée de la rue l'abattoir, pas loin du pont d'Oran, vers le village nègre, à droite, il y avait un chai. A qui était-il ? A Bouscary ?
Le sucromiel, la chocoline de nos goûters, le gobelet de lait à 9 heures 30 en classe, et le premier beurre salé jaune très foncé (US product) à l'arrivée des Yankees...il y a plus de 64 ans!
Jacques

29/4/2007 Mr Giraud et la legion
En effet, ce Mr Giraud était une figure très connue.
Lorsque le temps s'y prêtait, tous les musiciens partaient à pied sous ses ordres pour les fastidieuses répétitions.
En silence, sans pas cadencé, ils empruntaient les glacis sud, direction Ouest, ils franchissaient le point fatidique dela"Subibaja" , empruntaient ensuite la traverse de Boukanéfis et à deux kilomètres de là, ils s'installaient sur un petit chemin de terre bordé d'oliviers.
Par petits groupes de 3 ou 4 , chacun sous son arbre, ils jouaient du tambour , de la trompette ou de la flûte pendant des heures.
Lorsque la date d'un défilé approchait, ils revenaient par un petit chemin de traverse qui rejoignait la route du Télagh et à l'entrée de la ville , ils s'arrêtaient, se rangeaient impeccablement et prenaient leur marche lente célèbre en jouant un des airs bien connus .Ils remontaient la route des Amarnas, limite Ouest de la Calle del Sol.
Tous les gamins du faubourg accouraient comme des fous pour assister au spectacle. Pêle-mêle, petits Algériens et petits Européens ( on utilisait déjà ce mot chez nous)marchaient sur les côtés de la route, portant la main droite à hauteur de la tempe en signe de salut.Cela amusait beaucoup nos intrépides soldats.
Oui! Ce fameux "Voila du boudin" me donnera éternellement la chair de poule. Souvenir!
Manuel


29/3/2007 Gancho
Manuel, je ne pense pas avoir louper un épisode mais il me semble être restée "sur ma faim" concernant l'explication de ce cri de guerre que vous lanciez quand vous voyiez les cigognes s'accouplaient?
Je suis toujours avide de vos explications... Alors à bientôt!!!
Adrienne

Je n'ai plus insisté pensant que cela ne passionnait pas beaucoup et que nous devions en rester donc au désir de dénonciation bruyante d'un acte intime ou à celui d'encouragement adressé au "papa cigogne".
Alors chère Adrienne, je vais essayer de te faire part du doute qui s'est emparé de moi ....bien plus tard en bavardant avec les Espagnols , lors de mes voyages au-delà des Pyrénées.
J'avais remarqué plusieurs fois que lorsqu"ils plaisantaient sur l'impuissance éventuelle d'un homme ,ils disaient: "Este ya no sirve pa el negocio....hace gancho!"
Le "gancho", le crochet, de par sa forme évoquant celle d' un sexe inopérant, comme en sommeil, voué donc à l'impuissance.
Je me suis dit alors :"et si notre" ganchoooooo" était une façon de narguer le mâle cigogne , le mettant au défi de mener à bien son entreprise!" Ce serait une réaction de jaloux bien sûr!
A vous de douter maintenant!
Ah! Si nous tenions le premier Collègien ou "Epessiens" sûrement, qui prononça ce cri!
Manuel

Ton explication est intéressante Manuel. L'assemblée jalouse dit au mâle là-haut qui la nargue par ces claquètements : cause toujours, nous, nous savons que tu n'est pas capable de le faire (aussi bien que nous bien entendu !) Ganchooooooooooo, ça soulage !
Henri

Les précisions apportées par Manuel sur l'expression"ganchoo"me
semblent être exactes,car outre-Pyrénéées,j'ai entendu les mêmes
explications sur le sujet.
Cette expression n'était pas spécialement bel abbesienne,
et je l'ai entendue au Sig,à Oran et même à Alger.
Je demande à Adrienne de m'excuser,si j'en"remets une couche",
mais pour qu'elle soit complètement informée,sur ce sujet graveleux
j'ajouterai,outre l'explication donnée plus haut,et par dérivation
que "faire gachoo",signifiait tout simplement,s'accoupler,avec
toutefois un caractère de lubricité attaché à notre parler qui ne se faisait pas toujours en termes imagés!
La photo des cigognes sur la cheminée du Collège,c'estmoi,mais n'y
voyez aucun rapport avec ce qui précède!
Yves

et bien voilà, je m'attendais à une explication dans ce sens mais j'étais vraiment restée à attendre, ne voyons rien venir j'ai relancé. Merci Manuel
je vais faire la traduction à mon mari, il va bien rire...
Adrienne

la version MANUEL EST CERTAINEMENT LA BONNE §§en pataouete gantcho = echec sexuel !!!
JPA

cette histoire de souhaiter"le contraire"pour empecher que quelquechose se réalise
ex.gancho) me fait penser à cette bizarrerie . Qui se souvient de cette "pratique" qui
consistait entre deux camarades à se tirer tres fort par le petit doigt pour empecher un
chien de faire sa crotte?
Jorge

Si j'ai bien compris, l'équivalent de "gancho" , en langage de chez nous,
aurait pu être "tchoufa". Ce n'était là, en fait, qu'un cri de jalousie de la
part de voyeurs frustrés. "Causes toujours, tu m'intéresses" devait penser
pendant ce temps le mâle en pleine besogne
Antoine


oh la la ces souvenirs, mais oui je me souviens de cette histoire
pour empêcher les chiens de faire "leurs besoins" tu te rends compte on était déjà écolo!!!!!!!!!!!
merci JORGE
Adrienne

Oui je me souviens bien de ces petits doigts serrés ...Ça réussissait parfois, mais....surtout lorsque le chien avait déjà terminé de faire ses besoins.
Manuel

je me souviens du contraire !! tirage de doigts quand chien constipé!!enfin une histoire de m..... de chien !!!


je me souviens du contraire !! tirage de doigts quand chien constipé!!enfin une histoire de m..... de chien !!!
JPA


6/3/2007 chanson
Sur la machicha chanson de ma Grand mére!( ne tenez pas compte de mon espagnol)
Disen qué la machicha no tiené novio, y la ravia qué tiéné s'araqua el monio.
Y Su madré lé disé para démonioel tapon dé la barsa séra tu novio.
Nicole

Il faudrait savoir ce qu'est ou bien qui est "la machicha" .
Tout peut dépendre de ce mot.

D'une jeune fille très petite de taille, on disait chez nous :" Es guapa pero parece un tapón de balsa"
Ce qu' avance Georges comme explication c'est exactement ce que nous proposait Raymond il y a deux jours avec:" cada ollica tiene su tapaderica"
Nicole! des explications sur"la machicha"
Manuel

alors moi les paroles me sont revenues cet après midi à force de la chanter et voila ce que ça donne (bien sûr Manuel sous réserve de l'orthographe)
la vecina d'en frente no tiene novio
y de rabia que tiene se aranqua el monio
y su madre le dice no llore tonta
quel tapon de la barsa sera tu novio

ça c'est sûr c'est les paroles que chantait ma grand mère. Ah ces grands mères!!!!!!!
Adrienne

"El tapón de la balsa será tu novio" La pauvre!
Le bouchon de la mare!?!?
Manuel

J'attends le verdict de Manuel mais cette chanson à une connotation tres imagée, c'est
le moins qu'on puisse dire, la fin me fait penser à une expression cévenole qui dit "à
chaque pot sa cabucele" ( son couvercle).
Manuel

j'ai lu les mots à haute voix et j'ai retrouvé l'air, ma grand mère aussi me chantait cette chanson, d'ailleurs on faisait une ronde avec d'autres enfants et on chantait cela. Merci Nicole de me l'avoir fait rappeler je vais la chanter à mes petits bouts, mêm si...............elle a une connotation........ (cévennole??? Jorge?? j'attends le verdict de Manuel!!!
Adrienne

Désolé Adrienne, je me suis mal exprimé au lieu de "verdict "je voulais dire" éventuels
commentaires "de Manuel sur l'origine de cette chansoncomme il sait si bien le faire
d'habitude
quant à la référence à la Cabucelle, c'est parcequ'on trouve souvent en occitan des
expressions qui ressemblent à l'espagnol et dans ce cas-çi le "tapon" ou "la cabucelle"
avait la même fonction
Georges

mais Jorge qu'est ce que c'est que cette moue ? je plaisantais
aujourd'hui il fait beau dans le Lyonnais alors j'ai le coeur en fête. Allez retrouve ton beau sourire tu t'exprimes toujours divinement (j'attends des nouvelles de la petite boule, montera-t-elle ou pas dans le verre...) bisous à toi
Adrienne

J'ai constaté , pendant que je me promenais à Cannes, que ma chanson a donné à reflexion; C'était pour vous occuper! je rigole!!!
La Machicha est un surmon , comme Adrienne à mit la vesina, nous au barialto on disait la machicha.
Nicole

6/3/2007 la légion
Entendue à la radio : un général français inspecte la légion, il s'arrète devant un simple soldat dont il a remarqué l'accent russe
- que faisiez-vous avant ?
- j'étais général mon général.
On avait du beau monde à SBA
Henri

J'avais un oncle légionnaire, (mari de ma tante Eliane, fille Canillos de l'avenue Kléber) il était hongrois, il a combattu en Indochine, en Algérie, il a été également à Djibouti il a été trés malheureux autant que nous de venir vivre ici, ah la Légion, lorsque je regarde le défilé (que j'enregistre) je les attends avec impatience je me les repasse encore encore et pleure que je t'pleure et je me pose toujours la même question "POURQUOI??" vous souvenez-vous des fêtes de Camerone, entre les défilés et ensuite la fête foraine dans leurs quartiers et le bal sur la place Carnot? en un mot LE BONHEUR AVEC UN GRAND B
Annie

Au sortir de l'école Gaston Julia, tous les écoliers qui descendaient la cote rue Sidi Ferruch marchaient au pas à côté des légionnaires qui revenaient du champ de manoeuvre.

C'était très sérieux et en même temps magnifique. Jamais un légionnaire ne nous a fait la moindre remarque ou reflexion, pendant que nous marchions prêt d'eux.

Annie, si ça peut te rassurer, je peux te confirmer qu'à DJIBOUTI, un pays .... La légion est toujours là et toujours aussi SUBLIME .
Le hasard a voulu que pour des raisons professionnelles je sois à Kinshasa pendant que la Légion sautait sur Kolvezi sous Giscar !
Quelle fierté pour un Bel-Abbésien.
La légion et nous c'est une histoire d'amour.
JCR

Lorsqu'un légionnaire entendait dire : "l'alcool tue" il répondait- le légionnaire n'a pas peur de la mort !
Gilbert G

En 2006 je suis allée en Bosnie à Mostar il y un pont trés ancien reconstruit aprés la guerre par nos légionnaires francais.
Le beau fils de ma fille faisait parti de ces légionnaires, il avait 18ans ;
Nicole

6/3/2007 Gaston Julia
Julia est né le 3 février 1893 en Algérie dans la ville de Sidi-bel-Abbès. Pendant sa jeunesse, il s'est intéressé aux mathématiques et à la musique. Il est reçu major simultanément en 1911 à l'École polytechnique et à l'École normale supérieure et opte pour cette dernière. Peu après l'agrégation, il fut appelé pour servir comme officier pendant la Première Guerre mondiale. Il a perdu son nez en 1915 après avoir été gravement blessé durant une opération pendant une nuit froide et orageuse. Après plusieurs opérations infructueuses pour remédier à cette situation, il dut porter une prothèse de cuir pour le restant de ses jours.

En 1919 il entre comme répétiteur à l'École polytechnique, pour le cours d'analyse de Jacques Hadamard. Il y devient ensuite maître de conférences, puis se voit attribuer la chaire de géométrie en 1937. Il l'occupera jusqu'à sa retraite en 1965.

Il devint plus connu après la guerre, lorsqu'un de ses articles, de 199 pages, fut publié dans le Journal de Mathématiques Pures et Appliquées. L'article, intitulé Mémoire sur l'itération des fonctions rationnelles, fut très populaire parmi les mathématiciens et permit à Gaston Julia de recevoir plus tard le Grand Prix de l'Académie des sciences. En dépit de sa renommée, ses travaux retombèrent dans l'oubli jusqu'à ce que Benoît Mandelbrot les mentionne dans les siens, dans les années 1970. Cela leur rendit une certaine popularité, puisque Google le mentionna sur sa page d'accueil, comme initiateur d'une branche des mathématiques dont l'un des fruits est le GoogleRank.
JJK

Connais-t'on son parcours scolaire à SBA ? je n'ai rien trouvé de consistant sur le sujet. Probablement repéré très tôt il a dû
continuer ses études dans une grande ville : Oran, Alger ?
Où pouvait-on se préparer aux grandes écoles à cette époque ?
Les profs de leclerc en parlaient avec respect et fierté. En était-il de même à Laperrine ?
Henri

-etudes au lycee d'oran, bac 1910
(pas de secondaire à sba je pense
leclerc devait etre EPS)
-prepa je ne sais pas
-il intègre premier partout(Ulm, X) en 1911

je n'en ai pas entendu parler à laperrine

les ensembles de Julia font de tres belles images
par exemple
http://www.mysticfractal.com/osx_gallery/bubble_julia.jpg
amitiés
jjk

extrait de http://www.memopnha.com/julia01.html
donc découvert par la celebre soeur theoduline
et prépa à janson

Une jeunesse en Oranie

« C'est parce qu'il avait commencé par être premier dès l'âge de 5 ans, dans la classe enfantine de sœur Théoduline à Sidi-Bel-Abbès, qu'une mère énergique lui assigna une fois pour toutes, cette règle de vie: toujours premier l... Sœur Théoduline encouragea la maman à maintenir la devise. Et la devise fut maintenue. D'abord chez les frères des écoles chrétiennes qui prirent l'enfant deux ans plus tard et bientôt, déclarèrent aux parents : « II faut l'envoyer au lycée; tâchez d'obtenir une bourse ». C'est seulement une demi-bourse pour le lycée d'Oran qu'obtint le jeune Gaston, dont le père, artisan mécanicien, gagnait durement sa vie à réparer les machines agricoles dans la campagne oranaise ».

« Tu ne peux entrer en cinquième; les camarades ont un an d'allemand et tu ne sais même pas le lire! ». Tel fut l'accueil à Oran.
- « Gardez-moi un seul mois ! », supplia le gosse.

« Et, en un mois, sans d'autre professeur que son livre et ses petits camarades, Gaston Julia rattrapa ses condisciples et les dépassa, puisqu'il fut premier à la fin de l'année en allemand, comme dans tout le reste, y compris la gymnastique et la fabrication des toupies, des cerfs-volants, que tout enfant pauvre doit faire de ses mains. La devise était sauve. Elle le demeura jusqu'au bachot, jusqu'à la bourse, entière cette fois, pourJanson-de-Sailly, classe de mathématiques supérieures ».

Préparation des concours des grandes Ecoles et élève de l'Ecole normale supérieure

Cet « exil » en métropole, loin de sa terre natale, permet à Gaston Julia de manifester encore plus spectaculairement des dons hors du commun. C'est ainsi que L'Illustration poursuit en décrivant une nouvelle et capitale étape de la vie du grand mathématicien pied-noir.

« Le duel avec la destinée avait été dur pour l'enfant; pour l'adolescent, il commença à devenir tragique, en attendant de toucher au sublime pour l'homme mûr. Gaston Julia rentre à Janson par l'infirmerie où il doit lutter d'abord contre une typhoïde dont il ne triomphe qu'en novembre. Conséquence: deux mois de retard à l'entrée en « taupe », cette classe si difficile qu'elle exige au moins deux années de préparation en bonne forme pour livrer un polytechnicien ou un normalien sciences présentable. Gaston Julia se contente des huit mois qui lui restent pour se faire admettre simultanément à Normale et Polytechnique. Deux fois premier, naturellement. L'esprit du jeune normalien n'a jamais encore connu de détente. Son seul souvenir de luxe est cette boîte de compas que le proviseur de Janson lui permit d'acheter, non sans bougonner, sur les 200 F d'argent de poche que versaient pour lui les anciens du lycée. Ces compas..., et certain violon d'enfant, cadeau de sa mère, sur lequel un officier de la Légion (il y a de tout dans la Légion, même des artistes) lui avait appris les rudiments de la musique. A Normale, la musique, comme chacun sait, hante les « turnes » et les couloirs. Le mathématicien prodige découvre Bach, Schubert, Schumann, tout en préparant l'agrégation ».
JJK

Quelqu'un pourrat-il nous dire s'il y a un lien de parenté entre notre Julia
et celui qui se fit une si peu honorable réputation lors des tractations pour
lvisant à libérer nos otages en Irak ?
Antoine

ça je ne sais pas
en tout cas il a épousé son infirmiere de guerre
et a eu 6 enfants
dont 2 furent je crois à l'academie des sciences
(les chiens font pas des chats)

son fils marc dit ceci=

« Mon père avait gardé un grand attachement à sa terre natale. Il y est retourné de nombreuses fois entre les deux guerres pour rendre visite aux siens, ou présider la distribution des prix au lycée d'Oran. Il y était attaché comme tous les êtres humains pour les endroits où ils ont « traîné leurs guêtres » étant enfants; qu'ils aient joué aux billes sur le trottoir des villes ou fait voler des cerfs-volants dans la campagne. Ses parents et ses deux sœurs avec leurs familles avaient continué à vivre dans l'Oranais alors que les deux garçons Gaston et Roger avaient fait leurs carrières en métropole. La partie "algérienne" de la famille est rentrée en métropole en 1962 ».
JJK

Lu l'article et vu la photo avec ses enfants, Madame Julia a eu du boulot. Gaston était un homme d'exception. Surmonter son handicap de guerre,les douleurs physiques et continuer à créer, "c'est du grand bonhomme". Petit flou dans cette biographie, il n'y a pas le compte dans les années d'étude, dans quelle école Gaston était avant d'entrer en cinquième à Oran ? Est-ce qu'à SBA les religieux s'occupaient de l'enseignement secondaire ?
Henri

j'ai lu les mêmes articles que vous sur Gaston Julia, c'est très instructif, et pour répondre à Henri je pense que oui les religieux s'occupaient aussi du secondaire, le collège SONIS si je ne me trompe pas été tenu par des religieux, hier j'étais avec mon oncle de 84 ans et il me parlait de ses professeurs il me disait que c'était une école religieuse.
Adrienne

L'école de Sonis a été créée en 1911 selon certains et en 1913 selon d'autres, trop récent pour notre Gaston qui avait déjà quitté SBA
Henri

Henri en relisant "bel abbès de notre jeunesse" j'ai vu un passage sur le collège SONIS, il faut que j'approfondisse ces quelques lignes mais il semblerait qu'il y ait eu avant 1905 déjà un collège tenu par des religieux mais l'école avait été fermée en 1905. A suivre.........
Adrienne

7/3/2007 le cinema de quartier
Comme vous j'ai fréquenté les cinémas de la ville...mais j'allais aussi au moins une fois par semaine au cinéma de la Légion et je peux dire que j'y ai vu presque tous les films de cow-boys...
J'y ai même assité à un concert de Dario Moreno...ne me demandez pas comment j'ai obtenu la carte pour entrer dans ce cinéma...
Raymond

Bonjour JC
Ramon m'a racompté cette histoire avec un autre transport!
parta té nino qué passa el train!!
Nicole

c'était quelque chose de trés important je dirais même vital d'aller au cinéma au moins une fois par semaine, ma grand-mère était une fidèle du vox, j'allais le samedi pour reserver sa place, j'y allais avec elle car elle marchait difficilement, mais nous dés qu'il y avait un film espagnol olé et en avant nous voilà parties (le nom du cinéma m'échappe c'était juste après l'empire sur le même trottoir) pour entendre susurrer Juanito Valdérama, Joselito, Sarita Montiel dans la Violetera etc.... je ne comprenai pas tout mais c'était déjà un régal pour les yeux et puis ma mémé était tellement contente elle revivait
Annie

Une jeune fille à Bel Abbes ne pouvait pas aller au cinéma toute seule, elle devait avoir un chaperon.Donc ma tante Isabelle menait Madame Baiesta et son brasero au Splendide (pour mettre les pieds dessus) "elle était frileuse"; "La honte" comme diraient mes filles.
Nicole

Je rappelle à ceux qui ne le savent pas que le Splendid a dû cesser son
activité à causse d'un incendie. Mme Ballesta et son brasero ne
seraient-ils pas pour quelque chose ?
Antoine

mais c'est bien sûr comment n'y avait on pas penser avant ?
Antoine est un fin limier, mais depuis il y a prescription non ?
Adrienne

Histoire vécue au PALMARIUM. et racontée pendant longtemps par nos anciens

A L'orchestre, juste devant l'écran, sont plus ou moins assis une sympatique bande de GITANOS du quartier.
Le film commence, et la placeuse arrive avec sa lampe de poche, quand soudain on entend dans le noir un père qui dit à son fils :
''Parta-te nino, que passa una bicicleta ''
JCR

"Apártate niño que pasa una bicicleta!"
Ce n'est pas une exclusivité Palmarium. Cette plaisanterie avait dû faire le tour de la ville et il n'y a pas que les gitans qui en étaient les protagonistes. Certains l'attribuaient aussi à des Anciens( gitans ou non gitans) qui n'avaient jamais mis les pieds dans une salle de cinéma au cinéma.
Manuel

Histoire du gitan un peu simple du quartier.
Mon pére et une bande de copains étaient au cinéma Pour voir un film de Tino Rossi, et dans le rang devant eux il y avait assis ce jeune homme Tino Rossi passe et disparer de l'écran le gitan se léve et regarde sur le côté à la recherche de Tino.
Nicole

J'allais aussi au cinéma de la Légion voir les films de cow-boys..Je n'ai pas oublié ce jour où un légionnaire, juste à côté de moi, s'était levé et dans l'allée centrale, plié en deux , riait comme un fou, à tel point que l'on n'entendait plus la musique du film. Il est vrai qu'il y avait de quoi !!
A l'écran on assistait à une course de chariots et un des gagnants était arrivé, après destruction complète de sa machine, juché seulement sur la barre qui réunit le timon..Je ne vous dis pas l'hilarité générale dans la salle !
Gilbert G

JE CROIS, MAIS JE N´EN SUIS PAS SUR, QUE LE PROCHAIN CINÉMA APRES
L´EMPIRE , EN DIRECTION AU JARDIN PUBLIC C´ÉTAIT :
LE COLISÉE (???)
SALUDOS Y BUENAS NOCHES
Alejandro

Le cinéma c'était sublime, Mais que dire des spectacles du GITANO BLANCO au glacis ! Quelle troupe merveilleuse !
La base de toute notre culture Andalouse.

Il venait une fois par an , restait pendant 3 mois (je crois) et il était toujours plein.
JCR

J'allais avec mes parents Chinico blanco chanter avec sa femme a lo loco,il y avait Balti qui chantait Térésina tira por aqui! térésina tira por aya etc!!! j'avais 7/8 ans
Nicole

"Hay Baltito mi amor
Te lo pido por favor
Móntame en la vespa!"
Manuel

"Estos maniacos ( monigotes) me van a matar" et elle ajoutait parfois:" Ma fille, je peux plus avec eux"
Manuel

6/3/2007 el que llora
Pour rester dans la course des proverbes de chez nous
je propose "el que no llora no mama" me disait souvent ma grand mère pour m'aider à
surmonter ma timidité juvénile
Georges

Ou "damé pan y dimé tonto"
Antoine

Quelle sagesse ! nos grands-mères sont hyper présentes sur le forum. Elles n'étaient pas habillées comme des jeunes filles et pourtant elles avaient leur vivacité d'esprit.
Henri

Quel plaisir de consater que tous ces proverbes sont bien ancrés dans nos mémoires.
-."El que no llora no mama" un proverbe vieux comme le monde et que nous appliquions dès notre naissance.Les syndicats le connaissent bien aussi.
-"dame pan y dime tonto" : faire l'âne pour avoir le son, en quelque sorte.
Manuel

Justement mon pére m'a sorti au repas de midi, damé pan y dimé tonto! Je lui ai dis. "Mais ce n'est un proverbe"?
Alors proverbe ou pas proverbe?
Nicole

"C'est un court énoncé exprimant un conseil populaire, une vérité de bon sens devenu d'usage commun."nous dit le Larousse pour définir le proverbe.
A vous de juger!
En espagnol c'est considéré comme "refrán"( proverbe)
Manuel

Effectivement ce n'est pas un proverbe .Ce serait plutôt, en Français, un
dicton ou un adage. En espagnol ??? voir Manuel...
Antoine

"lo que se hace de noche se ve de dia" c'est ce que disait mon grand-père en s'adressant à mon père lorsqu'il travaillait un peu tard ,à son goût, en fin de journée...
Gilbert G

Pour rester dans l'esprit de Gilbert, on disait aussi ''De noche leon y manana camaleon.''
JCR

Une petite phrase que prononçaient souvent les adultes envers les tormentos que nous étions "qué barbarida estos maniacos mé van à matar" (pardon pour l'orthographe)
Annie

un grand merci à vous tous, j'avais enfoui au fond de ma mémoire tous ces proverbes qui faisaient notre quotidien et là comme par enchantement beaucoup de choses refont surface, les discussions animées entre grandes personnes, les matchs de foot, la politique, les fessees souvent méritées, les mémés qui cancanaient sur le pas de la porte ou au marché, il n'y avait qu'en classe que l'institutrice "causait le Français" je donnerai n'importe quoi pour revivre ne serait-ce qu'un jour tout ça
Annie

6/3/2007 los ninots de fallas.
Après la distribution solennelle des honneurs du carnaval des Fallas, le premier prix est gracié" indultado". Il n'est pas brûlé, en public, contrairement à tous les autres..Il est reproduit en modèle réduit et gardé dans un musée de Valence. C'est un passage obligé pour les touristes.J'ai eu l'occasion de le visiter à plusieurs reprises avec mes lycéens.Ça vaut vraiment le coup!
Le jour de'San José", 19 mars ,est un jour de folie dans la ville" CHE". Chaque faubourg de la ville brûle son carnaval, souvent haut de deux étages, dans une ambiance folle à forte odeur de poudre.
Il faut avoir les tympans blindés pour supporter cette agression bruyante ou petits ( dès l'âge de 6 ans) et grands ne cessent de faire exploser leurs'bombes" en chapelet"mascletadas" et pétards de toutes sortes dans les jambes des passants.
Il faut être bien habitué à ce vacarme intempestif pour se sentir à l'aise, surtout si on s'aperçoit que vous êtes touriste et que vous n'appréciez pas trop. C'est le jeu , le défoulement est total.
Tous les défilés de Falleras, femmes valenciennes vêtues de l'habit de fête, se font au son du célèbre paso doble à la gloire de la ville :
"Valencia! Flor divina que acaricia y nos brinda el amor.....". Un air bien connu.
Manuel


15/9/2007 le Chibi
je vous laisse chercher. De quoi s'agit-il ?
JPL

7/3/2007 la brillantine
deux anecdotes sur la brillantine, fort en usage alors

mon copain de sixieme jpB (non retrouvé) en usait
je n'avais pas fait attention mais gM (retrouvé)
se rappelle ceci:
"losqu'il était dans la piscine il était entouré
d'une large auréole huileuse
on aurait dit qu'un sous-marin venait de couler là-dessous"

ce devait etre de famille car sa mère
petite femme élégante
avait un look très 1925-charleston
avec les cheveux plaqués luisants
les commères de bel-abbès
jamais à court de cancans
prétendaient que c'était pour cacher
qu'un rat avait mangé son oreille quand elle était bébé
un jour je suis allé chez eux
j'ai vu mme B.. en négligé
elle avait deux oreilles en parfait état


Mon père avant d'être cafetier était coiffeur,j'adorai le voir se raser il le faisait à l'ancienne, avec la boite ronde de savon à barbe, il s'en imprégnait bien le visage avec le blaireau et il aiguisait longuement son rasoir sur cette longue lanière de cuir et il se rasait, s'aspergeait d'après-rasage et il avait une peau douce pendant 2 jours, je ne ratais jamais ce rituel qui me fascinait, je ne l'ai jamais vu dans sa jeunesse non gominé et par la suite non brillantiné (petite bouteille bleue Forja si ma mémoire est bonne),et qui est toujours en vente dans les grandes surfaces
Annie

Annie tu as oublié un élément important de ce rasage (mon grand père se rasait de la même façon) c'était une espèce de pierre transparente qu'il mouillait et se passait sur tout le visage, cela atténuait le "feu du rasoir" et ça cicatrisait les petites coupures.
par contre la brillantine c'était pour moi (non pas que mon oreille ait été mangée par un rat), mais comme je frise beaucoup et que j'avais des cheveux très longs ma grand mère me les lissait avec de la brillantine. quels souvenirs...
Adrienne

Adrienne cette pierre transparente que se passait sur les coupures de rasoir ton papa, est une pierre d'alun! Cette pierre est aussi valable pour d'autre chose et il semble bien contre la transpiration!
Nicole

la petite pierre c'etait de l'alun
JJK

7/3/2007 le pinto
Quand mon frere se mettait du pinto pour bien plaquer ses cheveux, ma mere lui disait : mira elle pincho la playa

Je me rappelle que ma mére se mettait de la brilleantin? je crois que l'orthographe n'est pas exact!
Nicole

Bien Adrienne!
"Cuando vino el perdón, estábamos ya ahorcaos!"
Le pardon après l'exécution de la sentence.
Cela me rappelle: "Después de burro muerto , la cebá( cebada)al rabo!"....Le remède après la mort!
Manuel

Et la chanson sur RMC de l'époque: "Une brillantine! n'est pas une brillantine,si ce n'est pas, celle du docteur Roja!
Manuel

7/3/2007 cuando vino el perdòn estavamos ya ahorcaos.
ma grand mère, qui était très philosophe disait toujours à quelqu'un qui lui demandait pardon pour telle ou telle raison :
bueno : cuando vino el perdòn estavamos ya ahorcaos.
comme elle avait raison car on demande pardon après avoir fait du mal et ne serait ce pas mieux de ne pas en faire du tout.......
bonne journée à tous car dans une 1/2 heure je commence ma journée de travail bien que.........je me sois couchée tard avec l'O.L..........L'arbitre Espagnol est pour quelque chose,
Adrienne

J'ai un copain Lyonnais qui habite à Cannes c'est un fou de OL.
Il est d'ORAN de Carteau; Guillem Francis
Nicole

Moi, je trouve que l'arbitre Espagnol a été très gentil car les Brésiliens Cris et surtout Fred n'auraient jamais dû finir le match surle terrain.Ils perdent souvent les pédales( et même parfois Juninho)quand le match leur échappe et là ils dviennent méchants et très dangereux.
Pour consoler Adrienne je lui dirais que l'OM, méconnaissable, sans attaque, va payer les pots cassés en fin de semaine à Gerland.
Manuel


Alors Manuel, je suis d'accord avec vous je pense qu'un match n'est pas un ring, pourtant Dieu sait que je suis supportrice de l'O.L. mais Juninho non il faut pas le toucher, il est très cleen... et même dans la vie lyonnaise on peut le rencontrer dans un magasin ou dans un resto il est gentil, égal à lui même.
a bas l'agressivité vive le sport et que le meilleur gagne (clin d'oeil à André Martinez.........)
Adrienne

7/3/2007 Proverbes-Refrans de Manuel
Felicitations Manuel; magnifique travail, j'ai tout lu car je m'apprétais à te faire une
proposition mais trop tard tout a été dit tu as fait un travail de recherche formidable je
vais en faire mon livre de chevet
je voulais te signaler un proverbe que j'ai souvent répété dans les moments difficiles de la
vie et vérifié "Dios aprieta y no haoga" il figure dans ton recueil ainsi que "contra mas
primo mas te lo arimo" Tout est dit sur le sujet!!! Bravo Manuel
Georges

superbes les proverbes et dictons. J'ai retrouvé tant de choses, excellent travail. Il y en a beaucoup que j'ai reconnu mais particulièrement un que j'avais oublié c'est : culo veo culo deseo l'explication est que mes grands parents trop pauvres pour m'acheter tout ce dont j'avais envie et, bien sûr moi petite fille qui souhaitait tout ce que les copines avaient ils me disaient ce proverbe moi je l'associais à une espèce de jalousie par rapport à mes amies. Il en avait un autre qu'ils me disaient souvent car j'étais très "bougeon" culo de mal asiento.
Je vais faire comme Georges et les lire tranquillement, mais j'ai déjà retrouvé tant de choses et de souvenirs. Merci Manuel de tous ces retours en arrière.
Il y en a un que vous citez mais que j'ai entendu différemment :
dos tétas tiran mas que dos caretas.
Adrienne

Manuel, bravo pour tout ce travail, il faut vraiment être attaché à son passé pour rassembler tout ça et merci pour l'émotion que j'ai ressenti en te lisant,20 ans de ma vie me sautaient au visage bisous et amitiés
Annie

Pas d’affolement !
Ay!Ay!Ay! Po!Po!Po! Mais je ne sais pas tout ça moi!
Tous ces proverbes et expressions faisaient partie du patrimoine culturel des grands-parents, des parents de certains d’entre nous.
Il y en a un peu plus de 200. Ce fut un travail de longue haleine que de rassembler toutes ces données.
J’avoue que certains de ces proverbes m’avaient échappé ou ne m’étaient pas très familiers. Tout à fait normal !
Pour tout un chacun , tout dépendra de son âge, du fait qu’il a vécu dans un faubourg populaire ou non, de l’avantage d’avoir eu des grands-parents hispanophones ayant durablement vécu sous le toit familial…et bien sûr, de son affinité pour cette langue etc
Si chacun d’entre vous, je parle de ceux qui ont baigné dans cette culture où qui l’ont approchée, reconnaissait une vingtaine ou une trentaine de ces « refranes » ce serait très convenable. Ceux qui arriveront au nombre de 50 ou le dépasseront pourraient se considérer comme « sobresalientes », reçus avec mention.
Ce travail n'est qu'un témoignage du passage en Oranie de l'émigration espagnole.
Manuel

Merci Manuel, j’ai beaucoup fait rire ma mère en lui lisant quelques unes de tes expresions. Autres expressions entendues surtout à la Calle del Sol:
A contrôler par notre expert Manuel( pardon s'il y a des doublons)…
« si te pío te hago un cepillo
si te garro (agarro) te hago un cigarro »… en jouant
Este niño es más malo que los mistos ( enfant belliqueux )
Este es más largo que un día sin pan ( qu’il est grand et mince )
Este tiene mala leche ( méchant )
Mira que te limpio ! ( fais gaffe je vais te frapper !)
Estos dos estan pelé melé ( bons copains )
Este es un macho pindongo ( jeune qui fait le beau )
Cuando no hay pan buenas son tortas ( se contenter de )
Lo ha hecho de caretilla ( vite fait )
Me puse como el Quico ( j’ai trop mangé )
Joer la pava = dar la lata ( embêter )
Demoño son las purgas ! ( zut alors ! )
Raymond

Quel bonheur de pouvoir lire ces proverbes à ses parents.
Les miens ne sont plus de ce monde depuis un bonne vingtaine d'années.
Que ces expressions populaires aient fait rire ta maman, c'est le plus belle hommage rendu à ce travail de recherche.
Manuel

alors après "etude très détaillée".....je plaisante.
j'ai lu tous ces refranes avec une attention toute particulière et j'en ai relevé une quarantaine que j'entendais vraiment souvent, les autres un peu moins ou pas du tout. Je me suis permis d'en imprimer un exemplaire que je vais remettre à ma tante (83 ans) samedi je suis sûre qu'elle va en trouver d'autres, elle a déjà tellement eu les yeux agrandis de joie quand je suis allée lui en rappeler quelques uns lundi. C'était émouvant de voir que ces souvenirs lui enlèvaient momentaménent tous ses maux. Pour la petite histoire Manuel, mon mari s'est mis à les lire aussi pourtant...... il me demande certaine traduction..
Adrienne

Manuel, moi aussi j'ai ri, et tout seul comme toi, mais avec quel plaisir !
D'autres me sont revenues, mais Raymond est passé par là
il en reste :
quien ta visto quien te ve
ande se visto el chino fumar con pipa
anda gandul aver si te va caer una (une que j'ai entendu souvent)
tu corrigeras mes fautes bien sur
merci Manuel
Geo

Une quarantaine et plus?
Je ne suis qu'à demi surpris parce que "Lo que se mama ,nunca se olvida!" Ce qui s'apprend dès notre plus jeune âge( mamar, têter) ne s'oublie jamais.
Et pourtant tu n'avais que 14 ans lors du grand départ!
Bravo!
Manuel

Je suis à la disposition de ceux qui, reconnaissant un proverbe ou une expression familière,aimeraient en connaître le sens exact ou en avoir une explication.
Certaines fois d'ailleurs le sens peut-être différemment interprété.
Manuel

"Este niño es más malo que los mistos". nous rappelle Raymond.
L'enfant méchant, "s'enflammant" comme une allumette au moindre frottement.
Voila ici un exemple de l'intrusion d'un mot valencien "mistos", dans la phrase espagnole. Cela arrivait souvent!Nature de l'émigration oblige( Andalous et Alicantins parlant Valencien)
Les allumettes se disant en castillan: fósforos ou cerillas.
Si vous avez un gros dictionnaire d'Espagnol, vous trouverez tout de même en quatorzième acception , le mot "mixtos" dans le sens de fósforos.
Nous parlions d'une façon général le castillan mais des mots Valenciens remplaçaient très souvent le mot castillan.
Nous n'avions rien inventé!
Manuel

Je ne t'oublie pas Geo.
"Quién te ha visto y quién te ve!" Il figure déjà dans mon texte.
Quant aux deux autres:
" Dónde se ha visto al chino fumar con pipa" ( c'est bien vrai que l'on disit"Ande?" pour "Dónde?". Evolution de "Adónde? " Puis "Aónde?" et enfin "Ande?")
" Anda gandul! A ver si te va a caer una!"
Je ne les connaissais pas.
A+
Manuel

Merci Manuel pour tous ces refranes cela m'a rappele beaucoup de souvenirs amities colette
Colette

comme tous les enfants, les pourquoi et les comment ça fusaient toute la journée et mon père me disait invariablement "qué lata" ou "otra vés" encore merci Manuel de nous avoir remis en mémoire "notre patrimoine culturel"
Annie

je les ai à nouveau tous lus, stabylotés pour retrouver les circonstances dans lesquelles ils étaient prononcés j'ai mille questions Manuel, trop pour encombrer le forum, mais encore merci.
Adrienne

Petit souvenir perso du siffleur que j'étais, qui cassait les oreilles à tout le monde. A SBA, ma gd mère,en se bouchant les oreilles, répétait "Que pito!" et ma voisine en métropole (qui m'entendait à travers la cloison) disait quand elle me voyait "le siffleur et son chien" allusion à une chanson ou un film de l'ancien temps. Tiens, je ne siffle plus, ça doit être ça la vieillesse ! Henri

"Qué pito!" ( Quel sifflet!)
Cette expression était utilisée à la maison par les grands-parents ou les parents, agacés par les éclats de voix des gamins.
" Joer! Qué pito tiene este maniaco , leche!"
Manuel

Te conorco bacalao en qué vinga disfrasao( déguiser)
té miro y no te veo!
bonne soirée
Nicole


10/3/2007 Gaston Julia 1893-1978
il y a
-un article (en espagnol!)
dans mekerras/histoire/1893
-une école donc, nommée ainsi de son vivant

c'est sans doute notre plus grand homme
pur produit de l'ascenseur-fusée social
alors actionné par la soeur théoduline
(autre grand homme de bel abbes)
intégré premier à Ulm et X
apres seulement 8 mois d'hypotaupe à janson-de-sailly (**)
academie des sciences
sur ses six fils
marc et sylvestre, tous deux académie des sciences
(chimie organique)
je ne sais rien des autres

il y a des ensembles de (gaston)julia
et une réaction chimique de (sylvestre)julia
(synthèse organique avec de l'amalgame de sodium)


dans le dictionnaire (mon petit robert 2 de 1975)
à ma connaissance il a 3 bel-abbesiens
viviani, julia, cerdan

(**) sur 30 taupins, déjà tous des prix d'excellence
au plus 3 ou 4 vont integrer à Ulm ou X
après deux ou 3 ans de prépa, et rarement premiers)
son quasi contemporain auguste comte
né en 1798 à montpellier
était un superdoué dans le meme genre
JJK

On ne sait rien sur ses origines!
A titre indicatif:
Le patronyme espagnol "Julia", Julie ,vient du prénom masculin "Julio", Jules..
"Juliá" avec accent, c'est catalan, équivalent du prénom Julien.
Manuel

en france le nom julia est surtout dans les pyrénées orientales
donc probablement catalan?
JJK

Sauf erreur, c'est le seul personnage contemporain qui a donné son nom à une école bélabésienne. Belle marque de respect pour un compatriote hors du commun.
Henri

Merci à Odile sans qui je ne me serais pas plongé dans le Gandini tome 1 et je tombe : p.83 collège moderne leclerc "un éminent mathématicien le professeur Julia y avait fait ses premières études" Du beau monde à Leclerc, n'est-ce pas ! et chapeau à ses professeurs de l'époque qui l'ont repéré et lui ont fait obtenir une bourse pour aller en cinquième à Oran. A cette époque le collège était EPS et situé dans l'enceinte de la ville...
Henri


10/3/2007 Mixto Carganera
Le mot MIXTO employé par Manuel m’a fait penser à « mixto carganera » …Notre grand père nous avait confectionné une belle volière dans laquelle il mettait des oiseaux qu’il avait attrapés au filet ou à la glue ( interdit !)…je l’ai entendu parler de « mixto carganera », un oiseau obtenu à partir d’un chardonneret mâle ( carganera ) et d’une femelle canari…
Raymond

C'était même "Misto carganera!
A la calle del sol, ils étaient presque tous des "pajareros" notoires.
Manuel

ou "mulets"
stériles comme les vrais mulets
mais meilleurs chanteurs
JJK

16/1/2008 Madame B. prof de maths
Je confirme l'accident de cette femme. Pour notre chef d'établissement partagé entre le bien-être de ses élèves et le maintien en poste d'un professeur chargé de famille, le dilemme était cruel. La solution choisie a été une action solidaire jusqu'à la mise à la retraite pour invalidité de ce professeur . Ses collègues se sont serrés les coudes et ont accepté pendant quelques années d'hériter d'élèves quelque peu sacrifiés et de consacrer un ou deux mois aux rattrapages nécéssaires (savoir et discipline. La suite et le devenir plus que satisfaisant des élèves prouve que ce choix était humainement le moins mauvais.
Henri


Henri, merci de nous apprendre la solidarité du Directeur et des prof's de l'époque à soutenir cette Dame. Pendant mon court passage au collège (6°-5°-4° et 3°) nous étions conscients de la solidarité du corps enseignant.
Un jour en cours de physique-chimie avec Madame B., on traitait du mélange explosif de soufre-chlorate de potassium. La prof m'envoie à l'atelier fer pour emprunter une masse. A mon retour dans la classe, un autre élève avait préparé le mélange, sans connaître les doses à employer. Tout le monde s'écarte et Madame B. me fait signe de frapper sur le tas. J'en avais perdu l'outil des mains tellement la déflagration était énorme.
Pas de bris de glace, les fenêtres étant ouvertes mais la ruée du Directeur, surge, profs n'a pas tardée. Par la suite, ces explosions de mélange (soufre-chlorate)se faisaient entendre dans tous les quartiers de SBA. Amusement dangereux. Domino

A part que certains élèves écœurés,le mal était profond, tournèrent définitivement le dos aux carrières scientifiques pour aller voir ailleurs.
Suivez mon regard!
Personnellement, je ne regrette rien , bien entendu!......mais il y a tous les autres.
Manuel

Je l'ai eue comme prof en 4è( 51-52) et en 3è( 52-53) et j'avoue qu'en arrivant en seconde chez Mr lavina, les mathématiques pour moi , c'était de l'hébreux.
Les séquelles de son accident lui accordaient sûrement des circonstances atténuantes . Ce fut déjà une grosse erreur administrative que de laisser une classe d'élèves , deux années consécutives avec ce même prof, car je suppose que ces problèmes n'étaient pas ignorés.
Ceux qui n'eurent pas l'occasion de prendre quelques cours particuliers pour rattraper le retard eurent beaucoup à souffrir.
Sa fille , Paulette (1928 environ), était très belle: svelte, cheveux mi-longs, des yeux de biche à la Michèle Morgan.
Je n'ai jamais connu d'épouse à l' élégant Aber( SCBA); je sais qu'il avait fait un bout de chemin avec elle. Mais notre Djilali a connu beaucoup d'autres succès avec les Bel-Abbésiennes. Comme chacun sait, c'était un bon buteur très opportuniste. Qu'il repose en paix, lui aussi.
Manuel

Oh! Eh ! François, je l'ai eue comme prof cinq ans avant toi.
C'était déjà, comme je l'ai dit, une dame d'un certain âge.
Je ne vous contredis pas dans vos appréciations, je vous dis simplement comment elle était, pour moi, en 48-50. Regarde comme on peut changer en seulement un an, alors en cinq ...
De toute façon elle doit être dans un autre monde, qu'elle y repose en paix.
Amitiés,
Jacques

Je viens de lire les messages que vous avez écris sur votre collège et je voulais vous donner une petite information car il est fait état de Mme BAILLE et de Mr JUSTRABO ancien maire de SBA.
Il y a environ 4 à 5 ans lors d'une rencontre je me trouve à coté d'un monsieur que je ne connaissais pas or, une personne s'approche de nous et salue en s'adressant à mon voisin il lui demande comment allez vous monsieur Justrabo...Oui c'était bien lui il habitait DIJON mais depuis je ne sais pas.
Voila c'était une information de Bel Abbes.
René

Bonsoir ,
Je confirme, Madame B. n'était pas la " sale bonne-femme " qu'elle serait devenue. En 48-50 j'étais son élève, peut-être un peu moins dissipé que les autres. C'était une brave dame d'un certain âge déjà, probablement handicapée à la suite de son accident, et qui avait de la peine à tenir en respect les galopins que nous étions (une quarantaine par classe). Nous pensions surtout à rigoler. Il en était tout autrement avec Madame Bruschini ou Monsieur Lavina.
Sa méthode d'enseignement était décriée. Pas plus doué qu'un autre pourtant, j'ai appris et surtout retenu grâce à elle, les bases des maths indispensables à ma formation ultérieure, et ma vie professionnelle qui a suivi.
Plus d'un demi-siècle après, avec sa méthode, qui m'avait si bien réussi, j'ai essayé de relancer mes petits-enfants qui "ramaient" lamentablement en cette matière. Et çà a marché ! non seulement avec les miens, mais aussi avec deux ou trois de leurs copains. Elle était donc dans le coup, Madame B..
" Qu'est qu'il est fort ton Papy !" a dit l'un d'eux à ma petite-fille. Je vous laisse imaginer sa fierté et mon prestige dans le quartier.
Jacques

J'étais en 3ème4 de sept 57 à juin 58. Désolé mais j'ignorais l'accident dont avait été victime Mme B.. Ramonico

9/3/2007 Anatomie du lycée Leclerc
Voir dans les nouveautés, avons-nous les mêmes souvenirs ?

un petit complément à ta description Henri .
Le N° 4 , c ' était la salle 18; classe de math comme tu le dis . Elle était aussi la salle d ' études des pensionnaires de seconde , première et terminale .et... e des pensionnaires collés le dimanche !! Les externes collés avaient droit à la salle 11 ou 12 au premier étage je crois .
Le N° 6 . Il y avait deux dortoirs sur cette aile . Celui des 5Em au nord et celui des 4em au sud .
Le N°7 c ' était la salle où il y avait les lavabos et les toilettes .
Si Jean Paul confirme , alors tu peux valider Henri .
Pendant 6 ans ces lieux ont été notre résidence secondaire .
Bigli .

Dans la n°5 on faisait aussi de la musique avec M.Gatellier (j'avais une de ces trouilles de ses dictées, il faut dire que je n'ai rien compris au solfège!)...
La n°4 me rapelle de mauvais souvenirs car en 3ème la Direction m'avait changé de classe (6°3-5°3-4°3puis 3°4)et je me suis retrouvé avec Mme Baille!...quelle horreur cte bonnefemme...excusez-moi de parler comme ça les filles mais je la ressens (!?)encore comme ça aujourd'hui. Vieille, grosse, sale (avec des coulées d'oeuf sur sa robe), male coiffée et le pire...loin du programme et incompréhensible! et moi, jusques là dans les premiers en classe, j'ai vu mes notes dégringoler et le surgé m'a même récupéré un jour devant la porte de la classe, fichu dehors par cette prof. Le Dirlo a été interpelé par ces expulsions et la prof a été remplacée...Heureusement en classe de seconde j'ai trouvé "THE PROF DE MATHS" celui qui m'a réconcilié avec les maths et que j'admire encore aujourd'hui, Monsieur LAVINA.
Raymond

je n'ai pas le souvenir pour le 2 et 3 d'un appartement de surgé,
pour moi c'était le logement de l'intendant
pour le reste tu peux valider Norbert

Quant à Madame B. c'était une brave dame ; je crois quel avait eu un accident ?
Elle a été ainsi la cause de nombreux retards en maths
Normal fallait se méfier :
Quand Madame B., tout le monde baille (je n'ai pu m'empêcher de le faire)
Geo

Cette pauvre prof de maths avait eu un accident (mauvaise chute sur la tête). Ce n'était pas un cadeau pour les profs qui récupéraient ses élèves. Notre principal qui connaissait bien le problème la maintenait en place car elle était veuve et chargée de famille. mais pour limiter les dégats, elle n'assurait que les classes intermédiaires. La sixième le prof c'était du costaud et plus haut, en seconde, il y avait, comme vous le savez, une reprise en main avec révision au 1er trimestre des programmes précédents. En troisième, j'ai eu Mr Privat, transfuge de l'enseignement primaire (Voltaire ?) donc pas de dégats sinon ceux causés par ma paresse.
Henri

quand nous sommes revenus à sba en 44
sans logement
on a été mes parents et moi hébergés un temps
dans un dortoir desaffecté
du collège, un 2e étage
(là on ne voit qu'un étage)
l'entrée donnait sur un jardin genre maraicher
tout en longueur
où je faisais des pyramides pour enterrer mes coccinelles
(c'était l'année de l'histoire ancienne)

probablement à l'arrière droit de ce qu'on voit là
le directeur s'appelait Salvat
JJK

bien vu norbert, sauf doute pour le 7, et ( 2 fois seconde) 8ans en residence principale !!
JPA

ok pour le 7 !!! le petit dortoir des 6eme , n etait t il pas au rez à l est !!!
JPA

Vous avez un peu la mémoire qui flanche !!! surtout les potaches !!!
Au n° 7 il y avait lavabos et wc mais il y avait un petit dortoir d'une dizaine de places !!il sappelait d'ailleurs "Petit Dortoir "
Le n° 2 et 3 etaient occupés par Me Legrand intendant .Mr Pujol habitait derrière dans un batiment au 1er Etage au rez de chaussé les Pions !! Mr Lenepveu ' Cornuo) habitait en ville !!!
Avec tata B. on rigolait bien seulement on était nul en maths !!!Pour le reste c'est bon !!!Norbert , Jean-paul et Geo reconnaitrons le bienfondé de mon intervention !!!
JPH

Salut Raymond, ton message du 9/3/2007- Je ne sais pas en quelle année tu as connu Madame B..? et quel âge tu pouvais avoir à ce moment.
Pour ma part, cette prof, je l'ai connue entre 1945-1948. C'était une charmante Dame. Elle avait eu un accident assez grâve en descendant du train en gare de SBA, elle revenait d'Oran.Une anecdote concernant cette Dame: Quand nous entrons en période électorale municipale, deux visages me viennent à l'esprit: B.-justrabo(prof au collège). Lors d'une réunion au cinéma Empire, se rapportant aux élections municipales à SBA, dans une mélée, à l'aide d'un poinçon, elle avait traversé la main de Mr Justrabo, son adversaire farouche.
DG

Désolé Jacques à propos de madame B. que j'ai eu en 1955 .Une année entièrement fichue.Programme de la 3eme:une figure au tableau de gauche,il s'agissait du triangle avec ses droites remarquables (médianes, médiatrices,hauteurs et bissectrices...et basta)!Inutile de vous dire le trou en arrivant en seconde quand on n'avait pas eu la chance de prendre des cours particuliers!Marc,Antoine étaient avec moi,qu'en pensent-ils? Bon,mais voilà,je lui accorde les circonstances atténuantes puisque j'apprends qu'elle avait eu un accident!!!!
Sa fille était mariée me semble-t-il marié avec Haber le talentueux goléador de notre glorieux SCBA.
François.

10/3/2007 El caiman
Chanson adaptée à chaque quartier, dont voici un échantillon:
Se va el caïman, bis
Se va el caïman por la baranquilla
Se va ...........Se va...........
Se va el caïman y no vuelve mas.
Una vieja muy revieja, patinando se cayo
Y en el suelo se le vio que no savia patinar
Se va .................................
La vieja de la calle el sol
Tiran agua y sale ranas
Y es por eso que la llaman
El patio de las marranas
Se va el caïman, bis
Se va el caïman y no vuelve mas.
( Con respecto ) A vous la suite!
JCR

Cette chanson JC tu as du l'entendre chanter par mon pére, et ton oncle
couplet
Mi suégra sé murio d'un dolor mui sésperado
porqué vido en una cuerda un carsoné cagao!
Una viéja sé mourio duna pansa dé sardinas
ya pasao toda la noché, por el culo échendo espinas!
C'est Raymond Bernabé !!!
Nicole

Bravo à Raymond Bernabé!
Je retiens le deuxième couplet de"la vieja, las sardinas y las espinas", amusant et ô combien suggestif! A retenir!
Manuel

Vamos :
una niña patinando
patinando se cayo
y en el suelo se le vio........
que no sabia patinar
una niña patinando
patinando se cayo
y en el suelo se le vio........
que no sabia patinar
la suite à vous............
Adrienne

Lors des élections municipales:
cette chanson était reprise par les partisans de René Justrabo avec comme paroles:
se va (el) caîman,ect....
una vieja se subio lo alto d'un poto(prononcer doun)
y donde vino a caer
sobre el pijo de justrabo
se va (el) caîman ect......
il ne faut pas oublier que l'espagnol était parfois et souvent batardisé au français.
elle était chantée au petit Moscou.
René

En voila un qui est amusant!
"Siempre hubo en este mundo
Un montón de destornillaos.
Y por eso en cada barrio,
Pos teniamos un buen puñao!"
Se va el Caïmán, se va el c.....
Manuel

10/3/2007 les unités territoriales
Merci Antoine pour ce souvenir que tres peu "d'internautes encore présents" ont eu le
privilège de vivre. Ton récit est tres touchant et constitue à mes yeux un élément
essentiel dans notre histoire commune ,à conserver impérativement dans nos archives.
"Que Dios te guarda", Antoine!!
Georges

Dans les pages histoire de Mekerra's, il y a un extrait de film pris le 14 Juillet 58. On y voit les territoriaux défiler. Le film est de trop mauvaise qualité pour voir les visages. Peut-être qu'Antoine y était ?
Exceptionnellement cette revue des troupes avait eu lieu glacis nord.
Henri

Non, Henri, en juillet 58 j'arpentais encore les rudes pentes des pitons kabyles et je m'évitais ainsi cette corvée de défilé. Je ne devais revoir notre ville qu'à la fin de cette même année après 30 mois de loyaux services, selon la formule consacrée. Mais c'était là le lot commun de tous les jeunes de ma génération natifs du pays, y compris le passage obligé à la Territoriale à l'issue de notre temps. Après la dissolution des U.T , on préféra par précaution les envoyer en Métropole pour mieux les neutraliser. À propos de mon patron, à l'U.T comme au boulot , Manuel le connaissait très bien puisqu'il s'agissait d'un membre de sa famille.
Antoine

Effectivement! Il s'agissait de l'oncle de ma femme et le texte d'Antoine avait pour cadre le village du Télagh
Manuel

Mais qui n'est pas parent de Manuel?
y compris nous tous par l'amitié!
JJK

11/3/2007 l’homme-araignée
Belle image poétique à mon goût que cet homme se détachant sur le beau bleu de notre ciel de jadis. Voir le dernier texte de Georges Winum

Oui cet employé de l'EGA, l'électricien dépanneur, qui se hissait tout en haut du poteau 'électrique" en bois constituait un véritable spectacle pour les gamins des faubourgs.
Quand certains passages de ce texte sont de véritables dessins animés, suggérant très fidèlement tous les faits et gestes , celà ne peut qu'accorder encore plus de véracité au témoignage de Georges.
Manuel.

Merci à Georges Winum de nous avoir fait partager ce "petit moment d'éternité" .
Jeannine

11/3/2007 le judo
M. SEIGNEURIE portait bien son nom !!! Le maître d armes, célèbre et respecté, de la légion faisait découvrir les arts martiaux aux bel abbesiens !!!!! Le suivi de ces cours me fit naître une véritable passion !!!
JPA

10/3/2007 hommage à José
Merci à Henri, d'avoir, au travers des photos d'école, adressé un hommage à José Sabater,Quessada et Gomez, qu'aucun Bel-Abbésien n'a pu oublier
Que Dios te bendiga !
JCR

11/3/2007 la pastèque
Qui peut me dire s'il y avait une signification à cette pastèque vidée et caricaturée que l'on promenait en guise de lampions la nuit dans les rues. J'étais petite et c'était pour moi une grande frousse. A partir des années 60 lorsque les événements se sont intensifiés ce rituel ne se pratiquait plus MERCI
Formibable ce forum
Odile

Bonjour Odile !!!
Ce n'est pas une pastèque avec une bougie mais une citrouille !!!
j'ai aussi connu cette coutume qui se pratiquait dans la semaine de la TOUSSAINT !!!c'était " la noché de las bujas" le Hallowen de maintenant !!!je pense que tu sais lire l'espagnol !! alors va sur Google tu entres : La calabaza con una vela et tu auras plusieurs sites mais tu regardes Hallowen , brujas y dulces ! tu verras et tu seras surprise !!!!Bonne lecture
JPH

j'ai entendu mon père dire qu'il s'amusait à suspendre à une branche d'arbre une"calabaza", citrouille, avec des trous en guise d'yeux et de bouche , éclairée de l'intérieur avec une bougie, et qu'il agitait à distance avec une ficelle, pour faire peur aux gens qui revenaient à pied du cinéma ,la nuit, en empruntant des rues plongées dans l'obscurité
Il appelait ça"una calavera", une tête de mort.
Il y avait aussi des plaisantins qui attendaient, dans ces mêmes rues sombres, les gens revenant chez eux après le spectacle. Ils sortaient de leur cachette, à quelques dizaines de mètres derrière eux ,lançant des petits cailloux, vêtus d'un grand drap blanc et agitant les bras.
Il paraît que certains en laissaient leurs chaussures sur le chemin en fuyant, terrorisés .
C'était ce que l'on appelait "un o una fantasma".
Manuel


Madré mia" mutcha gracias Juan Pedro, je ne pensais pas en apprendre tant sur la "CALABAZA" j'ai attrapé le fou rire avec cette "Calabaza" on a de quoi s'instruire j'ai compris pourquoi tu m'as souhaité bonne lecture. Impressionnant tout ce que l'on peut faire et apprendre sur la "Calabaza" Merci
Odile

"melon de agua, raja y cata " criaient les marchands ambulants pour nous proposer leurs pastèques...et on goûtait une tranche avant d'acheter...
Raymond

Les vendeurs disaient même " cata y raja". C'était une erreur puisqu'on proposait de goûter avant d'avoir fendu le melon .
En Espagne on dit souvent "cala y cata". le verbe "calar" ayant aussi le sens de transpercer, de découper une portion de fruit.
"Calar" était connu chez nous pour indiquer que l'eau passait à travers le plafond , ou à travers un vêtement.
En classe on disait même :" Le prof ,il nous a "calés" ,c'est à dire il nous a surpris, il a deviné nos intentions.
Manuel

11/3/2007 Paul Bellat
Bonjour mes amis,
je suis à la recherche de Monsieur Paul Bellat, je voudrais savoir s'il fait encore parti de ce monde. Il était Maire de Sidi-Bel-Abbès, c'était un personnage très connu et très aimable, lui et sa famille et beaucoup de personnes me demandent après lui et je ne sais quoi répondre, si quelqu'un pouvait me répondre, moi même je suis né à Sidi Bel Abbes vivant actuellement en France. Merci d'avance.
KADER

Le maire de la ville c'était Lucien Bellat.
Paul Bellat c'était le poète écrivain. Il me semble qu'il est déjà décédé.
Manuel

Bonsoir Manuel.
Tout à fait Lucien Bellat était le maire et Paul était écrivain et poète, merci cher Manuel du renseignement. Amitiés à vous.
KADER


Il est grand, pardessus, au premier rang
sur la photo "exposition" , rubrique "arts"
JJK

Bonsoir Kessis,
Je vous remercie de m'avoir orienté vers la photo de Paul Bellat sur la rubrique "Arts", je m'y suis rendu et je l'ai vu.. C'est formidable, je vous remercie,
Amitiés à vous,
KADER

Cette famille s'était repliée dans la region de Bordeaux. P.B. aurait cent ans aujourd'hui, les chances sont minces de le revoir vivant.
Henri

11/3/2007 Livres sur Bel-Abbès
Je n'ai aucune action auprès de l'éditeur Jacques GANDINI, mais il a publié 2 jolies livres sur SBA n° 1 SBA de ma jeunesse 1935-1962
SBA de ma jeunesse et ses alentours.
Il y a de nombreuses photos notamment celles de l'abbé Mas et Vallerino en procession avec les communions. Aucune obligation d'achat mais je trouve que c'est un beau souvenir à transmettre à nos petits enfants, j'arrête de tchatcher Amitiés
Odile

Oui c'est vrai Odile ce sont 2 livres magnifiques que tout bel-abbésien devrait posséder, un trés bel héritage pour nos descendants, il y a aussi des dvd sur bel-abbes et oran qui valent le coup, mon mari oranais a également les 2 tomes de oran de ma jeunesse
Annie

Je voudrai apporter une petite rectification à l'un de mes précédents messages concernant 1° L'Abbé Mas, celui-ci est décédé
en 1991 et non pas dans les années 80 comme je vous l'avais annoncé et le nom du cinéma qui m'échappait et où il y avait souvent des films espagnols c'est le "Colisée" mille excuses bisous à tous
Annie

Ces livres nous les connaissons bien. "SBA de ma jeunesse les alentours" oublie un peu notre cher collège-lycée Leclerc où nous avons usé nos culottes et nos "tennis". Une erreur page 49 la photo du centre représente les profs de Leclerc. La photo en haut est le collège de jeunes filles. pas grave,on se rattrape ici..
Henri

il y en a deux, "alentours" est le 2e
j'ai le premier, très beau
leclerc est en pages 82-83
on voit M.Lavina( 2 fois), Berard, Legrand...
en page 83 il me semble que la photo du haut ?????
JJK

moi j'ai les 2 aussi, j'ai commencé par "les alentours" car le premier était en rupture de stock et il n'a été réédité qu'avant Noël cette année, donc cadeau tout trouvé.
SIDI BEL ABBES DE NOTRE JEUNESSE je le trouve nettement mieux que le second, il est plus complet plus de photos enfin c'est mon goût personnel, "les alentours" plait sûrement à d'autre...
Plus de souvenirs sur le premier.........
Adrienne

12/3/2007 les calèches
Bonjour compratiotes internautes
Vous souvenez-vous des calèches qui stationnaient au monument aux morts, face au cinéma le Vox, le long d'une place où s'installait de temps en temps le cirque espagnol. Ces calèches étaient pour moi un moment de promenade inoubliable; En famille nous les empruntions pour nos déplacements intra ville (taxi trop cher)et surtout pour aller au lieu dit "barrio alto" rue Sidi Ferruch. A ce propos qui peut me dire pourquoi ce quartier a été surnommé ainsi; Merci Amitiés PN
Odile

Tour simplement parce que c'était un quartier( barrio) situé sur une colline de la ville, surla hauteur (Alto)
Manuel

Bien sûr Odile que ces transports font partie de notre patrimoine de l'enfance. Moi j'ai des souvenirs superbes quand je revenais d'Oran où je passais quelques vacances mon grand plaisir c'était de prendre une calèche avec mon grand père pour rentrer. J'ai retrouvé ces calèches à CORDOBA l'année dernière (bien sûr touristique) mais j'avoue que c'était très émouvant.
Adrienne

Effectivement, la calèche était un moyen de transport extraordinaire. Surtout pour les cyclistes fainéants qui s'y accrochaient à partir du tournant du Palmarium pour monter la cote sans pédaler!
Mais généralement '' Nous Nous Mangions '' un retourné magistral de lanière de fouet, ajusté de main de maitre par le cochet, qui nous faisait lâcher prise 10 m plus loin.
JCR

Le plus lointain souvenir des calèches, je devais avoir 6 ans, c'était lors du mariage de ma tante . Je me souviens de ces calèches avec capote rabattue , les mariés assis sur le siège arrière et le départ vers l'église, en ville.
Il y avait une station en face du Vox, une à la gare et peut-être une autre "au petit Vichy" ( rond-point du Lycée laperrine).
JJK

Bonjour à tous
Sur les hauteurs du Barrio alto il y avait le Marabout!
Quand j'étais petite mon pére avait une caléche pour sa tourner pour vendre le lait. Et souvent el moco (surnon) m'accompagnait à l'école dans un sulky et sur le coté il y avait les bidons de lait,le cheval s'appellait Toba!
Nicole

Bonsoir Nicole,

Je m'excuse de m'introduire dans votre conversation, je voulais juste vous dire qu'effectivement, vous avez raison, il y avait bien une station d'essence au petit Vichy, c'était la station TOTAL à côté du rond point du Petit Vichy et à côté de l'église, il y a la station de Taxi et juste à côté, il y avait le bar de Martinez. Pour la station au rond point du cinéma VOX, elle y ait toujours, à côté du château et pas loin du marché couvert.
Enfin, je m'arrête là parce qu'il y a beaucoup à raconter.
Amicalement
Kader

Mes parents se sont mariés en 1942...en calèches. C'était magnifique, d'après le souvenir de ma mère...mais pas de photos!
Raymond

Les calèches ne servaient pas que pour les mariages , on les utilisait aussi pour les enterrements. Et quitte à assombrir un peu l'ambiance, il faut bien reconnaître que les convois funéraires d'autrefois avec ces calèches débordant de fleurs, ça avait quand même une autre gueule que les obsèques motorisées d'aujourd'hui où l'affaire est expédiée en un quart de tour, en catimini. Il faut se rappeler l'obligation faite à chaque
passant de s'arrêter et se découvrir au passage des convois et aussi ces files de gens à pieds groupés derrière le corbillard rendant un dernier hommage au défunt dans un climat d'une convivialité étonnante, une bonne occasion de se revoir, certains même tenant leur vélo par le guidon ; il fallait bien penser au retour. Un dicton disait alors : si tu vois le cimetière de Bône, envie de mourir y te donne. Nos calèches n'avaient
certes pas cette ambition, mais c'était quand même autre chose. Amen...
Antoine

Ces enterrements en voiture hippomobiles ont fait partie de mes spectacles dès que j'ai eu la possibilité de me tenir debout sur le balcon familial avenue Loubet. Je me demande pourquoi ces convois passaient par là pour tourner rue des bains et de la Mosquée, je ne suis pas sûr que ce soit le plus court chemin pour aller aux cimetières. N'oublions pas les tentures sur les portes des immeubles où habitaient les défunts. S'en suivait une période de deuil avec vêtements sombres et ruban noir sur la veste de l'homme, chapeau pour les dames, parfois plusieurs messes. A l'office, le curé en chaire énumérait les personnes décédées et signalait les messes anniversaires. A la maison, interdiction d'écouter de la musique, de siffler etc... Tout cela est bien loin. Mauvaise éducation sans doute, je suis choqué par les "collations" servies maintenant en France après les enterrements. Au bout du 2ème verre, le défunt est vite oublié...
Henri

Je me souviens bien de ces cortèges funèbres à travers la ville. Nous suivions à pied le corbillard tiré par des chevaux. Un haut véhicule hippomobile drapé de noir avec des pompons de même couleur. Pour un efant en bas âge le blanc se substituait au blanc et des enfants du faubourg tenaient un cordon de chaque côté.Quant aux croque-morts , ils semblaient avoir le physique de l'emploi: très tristes ! Je revois encore aujourd'hui, en mémoire, leur visage.Je me disais en les voyant qu'ils se trouvaient à mi-chemein entre la vie et la mort.Impressionnants!
J'étais ému, comme le rappelle Antoine, par ces gens assis sur les terrasses de café qui se levaient à notre passage, certains se signaient. Les légionnaires s'arrêtaient sur les boulevards et saluaient, un instant, le cercueil.
Il me semble que les femmes ne suivaient pas le corbillard.Elles exprimmaient leur peine de façon spectaculaire au départ du cercueil: gémissements, cris de douleur..etc mais elles restaient à la maison.....un peu comme chez les musulmans.
Pourtant n'assistaient-elles pas à la messe de défunt?
Les Anciens peuvent-ils le confirmer.j'ai des doutes.
A propos de coutumes en Métropole, lorsque j'étais en Alsace( 1963), au pied des Vosges,les enterrements avaient lieu le matin et ensuite toute la famille se retrouvait au restaurant d'où ils en sortaient à 16 ou 17h de l'après-midi.
Manuel

Je m'en rappelle trés bien de ces calèches face au Vox, on ne pouvait pas y échapper (l'odeur), il y en avait aussi devant la gare, souvent je m'arrêtai pour caresser les chevaux, quant aux enterrements quelle tristesse de voir l'attitude des gens dans la rue, lorsque je me signe au passage de l'un d'eux les passants me regardent comme si j'étais une extraterrestre. Les enterrements dont javais vraiment peur étant gosse(allez savoir pourquoi) étaient ceux des musulmans ils passaient avenue Kléber car leur cimetière se trouvait tout au bout après les moulins Cohen,peut-être leurs tambourins, la musique, ils étaient si différents des notres!!
Annie

Une plaisanterie (douteuse?) de mon oncle Alonzo, qu'il raconte en espagnol: un jour il a vu passer un corbillard ( calèche avec chevaux à pompons etc...) et à côté du cocher était assis "le mort". On lui a expliqué que la personne était décédée depuis quelques heures déjà lorsqu'on l'a trouvé assis sur une chaise. "Estaba ya tieso"! Impossible de le déplier, alors il a voyagé assis près du cocher jusqu'au cimetière...
Raymond

Exact, Manuel, pas de femmes dans les cortèges funèbres. Quand le cortège était important, plus on s'éloignait du cercueil, plus le murmure allait grandissant. J'habitais au 13, quand la voiture passait à mon niveau, certains cortèges finissaient bien au-delà du monument au morts. Incontestablement les rites funéraires avaient de l'importance. Quant aux cortèges musulmans, ceux que je voyais ressemblaient en plus modeste aux cortèges palestiniens vus à la télé.
Henri


13/7/2007 lieux d’exil
C’est bien triste et fort dommage d’avoir laissé se dégrader les Demoiselles Vincent…
Bueno, maintenant la réponse pour la statue du Sacré Cœur de Jésus : elle est arrivée à Nîmes Courbessac, en 1983. On peut la voir dans une salle située près de la chapelle de ND de Santa Cruz, où j’ai pu l’admirer ( elle se porte bien ) et la photographier. Y sont aussi exposées d’autres statues et des cloches ( en bon état ) ramenées des églises d’Oranie.
Sur http://perso.orange.fr/piednoir/Lieux.htm il est précisé que les 2 cloches dans le clocher de la chapelle proviennent de Lamtar et de Port-aux-Poules et que les vitraux de la chapelle proviennent d’une église de Sidi-Bel-abbès.
Il est dit aussi que le Monument aux Morts d’Oran est exilé depuis 1968 au Plateau de la Duchère à Lyon. Une phrase y a été gravée en lettres d’or : « En souvenir de leur terre natale, la ville de Lyon à ses enfants d’Afrique du Nord qu’elle a accueillis ». Emouvant n’est-ce pas ?…
Enfin, j’ai appris par Alain Botella que la Vierge de l’église du Camp des Spahis se trouve dans une chapelle de Bayonne.
Raymond

Qué bova, Raymond excuses moi je n'avais pas lu que tu parlais du monument aux morts d'Oran (et pas celui de bel-abbés) mais au fait le notre se trouve où, car j'ai remarqué que sur les photos ce n'était pas du tout le même
Annie

mon pauvre Raymond entre une qui tire plus vite que son ombre et l'autre qui dit toujours qu'elle est "bova" tu n'es pas aidé........
Adrienne

Le monument aux morts qui se trouve à Lyon plateau de la Duchère est celui d'Oran
Annie

C'est bien ce que j'ai dit...yen a qui suivent...
Raymond

Quelqu'un sait-il ce qu'a pu devenir notre majestueux Monument aux Morts ? A-il été démoli ou bien transféré ?
Antoine

Je n'en sais rien mais d'après geneanet.org "les monuments aux morts de l'Algérie Française ont été démolis après 1962, le gouvernement Français n'ayant pas jugé utile de prendre les dispositions utiles pour garantir la conservation de ce patrimoine". Ayant habité Cournonterral (34), j'y ai vu le monument aux morts d'Ain-el-turk; donc certains ont pu être récupérés...
Raymond

Le monument aux Morts de MASCARA se trouve
à ST RAPHAEL dans le Var
Adrienne

Il y a 2 ans en allant voir les creches a Luceram avec mon mari nous avons decouvert derriere l'eglise une cloche en regardant de plus pres nous avons vu qu'elle provenait de sidi bel abbes elle est tres vieille rouillee et posee a meme le sol. Mon frere est alle l'an dernier s'est renseigne a la mairie mais personne ne connait la raison pour l'aquelle elle se trouve la. Prochainement nous allons refaire des photos et essayer d'en s'avoir plus.
Colette

12/3/2007 les abuelicos
Vous souvenez-vous des " abuelicos "?...
Raymond

Qu'est ce que tu entends par là ? nos grands parents ? si tel est le cas, c'est sûr qu'on s'en rappelle et tous les jours. Si je me trompe..... explications!!!!!!!
Adrienne

Ne serait-ce pas les fleurs d'une espèce de chardons que l'on s'amusait à prendre entre deux doigts puis à les libérer en soufflant. On les appelait des abuelicos.
Manuel

C'est le jeu de la devinette : je propose aussi les grands parents ???
Odile

Je pense comme Manuel, c'était une plante(?) qui ressemblait à celle qu'on voit sur la
couverture du dictionnaire Larousse, en Provence on appele cela un "ange"
Georges

et oui Georges et Manuel maintenant ça me revient, je crois bien que c'est la fleur de pissenlit "à maturité", comme Raymond doit rire!!!!!!!!!!!!! me disculpe hijo!!!!!
Adrienne

Pour nos grands-parents je crois que l'orthographe n'est pas la même, pour moi c'est la plante qui est sur le Larousse
Annie

Oui, l'explication de Manuel est bonne ...
on posait le "petit moulin à vent " sur la paume de la main et on soufflait dessus pour qu'il s'envole, tout en faisant un voeu!
On appelait ce molinillo de viento un "abuelico". Mais, cela peut-être une façon affectueuse d'appeler notre "petit" grand père : el abuelico ou abuelito; comme le disait l'autre jour Manuel, dans le sud de l'Espagne on disait plutôt "ico" que "ito" pour les diminutifs...buenos días a todos
Ramonico.

Cette fleur de pissenlit qui avait une graine en son centre, volait dans les airs au gré du vent un peu comme les fleurs de peupliers en Avril.
Elle était blanche comme neige, un peu comme les "canas", cheveux blancs des "auelicos"[aouélicos]. C'était ainsi que nous prononcions ce mot .
"Auelico al cielo" disions nous en le projetant dans les airs après avoir fait un voeu.
Manuel

En cherchant bien, il y a une mauvaise herbe dont la fleur ressemble à un petit pompon blanc filasse : le Séneçon ( du latin senecio = vieillard ). Tiens donc!… et en espagnol on l’appelle
« Hierba cana » = herbe à cheveux blancs !…sûrement un rapport avec notre Abuelico. Mais le pissenlit convient très bien...
Vite, soufflons dessus en faisant un vœu : de nous rencontrer tous bientôt !…
Raymond

13/3/2007 les femmes de charge
On les appelait ainsi les aides éducatives qui donnaient un coup de main aux maîtresses dans les petites classes. J'ai un nom pour l'école Marceau : Madame Zapatta, ça vous dit ?
Henri

Ma mère, MARTIN Marie, était femme de charge à l'école maternelle de l'avenue Bretaudeau puis de la Fontaine Romaine
Ghislaine

A Boukanefis la notre s'appelait Isabelle Garcia elle s'est occupee des enfants de la maternelle jusqu' a l'indépendance
Colette

13/3/2007 les anciens élèves de Marceau
J'ai mis en ligne une photo d'Aimé Garcia (DCD) qui s'est longtemps occupé de l'amicale des rapatriés à Fréjus. C'est un des premiers élèves (avec Picon sur le site) que ma mère avait eu à l'école de garçons Marceau dans les années 40. Voilà l'occasion de lui rendre hommage pour les bons moments qu'il a fait passer à mes parents nostalgiques et aux bélabésiens repliés dans la région.
Henri

Bonjour Henri,
Tes parents sont-ils encore de ce monde ? J'en ai gardé un excellent souvenir, et je puis affirmer qu' aucun d'eux n'a fait " suer le burnous " à ses élèves. Où qu'ils soient je leur présente "mes respects" comme disent les militaires.
Il y a presqu'un siècle, mon père était également élève à Marceau.
A mon époque,42-46, le directeur était M.Morel, les instits dont je me souvienne, Mme Lavina ( tu connais ? ),Mlle Chuvin, MM Selse,Bertalon père et fils, Houssaye, Nounou ...
Pour avoir bousculé un petit à la récréation, j'ai reçu du père Bertalon le plus beau coup de pied au cul de ma scolarité, et devant les autres petits, comble de l'humiliation !
Où sont ils les rescapés de cette époque ?
Cordialement,
Jacques

13/3/2007 Docteur Raynal
Le Docteur Raynal aprés l'Algérie a consulté à Cannes.
En Algerie c'est le docteur Raynal qui a annoncé à ma mére qu'elle m'attendait!25ans aprés c'est Raynal qui à mit au monde mon 1er enfant . Il avait sauvé la main de mon oncle Ramon Roblés prise dans une moissonneuse-batteuse; Le monde est petit.
Nicole

qui ne connaissait pas le Dr RAYNAL ? une anecdote, l'année dernière je suis partie en Andalousie et en visitant Capo del Gata, j'ai vu une dame âgée avec un monsieur bien plus jeune qui regardait le paysage, j'ai entendu l'accent de la dame "bien de chez nous" je me suis approchée pour leur parler, ils étaient de SIDI BEL ABBES et le monsieur (son fils) avait été mis au monde par le Dr Raynal, (confidence faite par la dame- sa maman-) pour me confirmer qu'il était bien né la bas.......... le monde est vraiment petit.....
Adrienne

13/3/2007 Mademoiselle Mallet sage-femme
Une petite pensée pour la sage-femme qui nous a "mis au monde" mes frères et moi, Madame Blanchard...on naissait à la maison à cette époque-là! Il y avait aussi Melle Mallet...
Raymond

Que de souvenirs tu réveilles Raimonico, moi c'était Mademoiselle
Mallet qui m'a mise au monde et je me souviens quand j'étais petite et que je la rencontrais elle me disait qu'elle était un peu ma maman (ça m'a toujours choqué puisque j'avais perdu ma maman).
Adrienne

Adrienne nous avons la même sage-femme Melle Mallet ma mise au monde, ainsi que ma soeur martine. Comme je suis née un 2 octobre le jour de la rentrée et à 8h elle voulait m'expédier à l'école.
Nicole

Mlle Mallet habitait rue d'Arras, dans notre faubourg, a mi-chemin de la Calle del Sol et de l'Avenue Bir Hakheim.
Peu de gens connaissaient la rue d'Arras. Cette rue-là , c'était pour mieux nous comprendre, "La rue de chez Mlle Mallet"
Manuel

Et au coin de la rue de Melle Mallet et des glacis sud, une grande maison de maître que mes parents appelaient la maison Delorme. Jamais vu qui que ce soit dans cette maison, et pourtant j'y suis passé devant des milliers de fois. par contre j'ai joué pendant les vacances scolaires avec un neveu de Melle Mallet qui habitait le Maroc
Henri

Dans la famille nous l'avons bien connue, c'est elle qui nous a mis au monde mes deux soeurs, mon frère et moi qu'est-elle devenue?? si elle est encore vivante elle doit être trés agée
Annie

13/3/2007 el martes
el martes, ni te cases ni te embarques : ce proverbe était souvent dit à la maison et en tous les cas jamais au grand jamais
on aurait voyagé un mardi, quelle est la signification exacte Manuel ? et d'où provient il ?
Adrienne

Martes( mardi) vient de Mars, Dieu de la guerre [Marté]). Ce jour-là est un jour de mauvaise augure dans le monde Grécolatin.En plus en Espagne, dit-on , de grandes batailles furent perdues un mardi.
le mot "augure" en français comme en espagnol est du genre masculin . Donc le mardi est une journée de "mauvais" augure.
Manuel

13/3/2007 devinette
Que les non-hispanophones m’excusent.
Une devinette de notre prof d’espagnol, M.Ortega, c’était à peu près ça :
« Esta cosa es una cosa
guardada por soldados de marfil
y que es una víbora ( vipère ) »
Quelle est donc cette cosa ?Vous connaissez la réponse bien sûr…

la lengua
pero es mejor decir culebra que vibora hijo !!!!! y yo quien soy ???
Adrienne

Bueno, vamos con la culebra, si quieres. T’as une langue de couleuvre !…
Quien eres ? …un fantasma que se esconde detras de su Alma de Angel ( o de demonio ).
Pon,pon ! pegaban a la puerta
Raymond

Quien es ? decia la madre
- El demonio con 2 bolas de fuego…
Qué pillo (a) eres…A !A !A !…
Pero sabes más que las culebras !
En tous cas il s’agit de quelqu’un qui parle et écrit bien « la lengua de nuestros abuelos » .
Adrienne

Ha ! Ha ! Ha !
Ah !
Langue .........au chat !
Geo

13/3/2007 Casser de la vaisselle
Il y avait une tradition , je ne sais pas la date ni pourquoi, les femmes de notre cour cassaient de la vaisselle. Pourquoi?
encore une histoire de mal dé ojo?
Nicole

Jamais entendu parler mais j'aimerai bien savoir
Annie

Si tu veux savoir les différentes traditions dans le monde de casser des assiettes va chez mon ami GOOGLE tu entres .Tradition de casser les assiettes . Tu seras surprise !!! Bonne Lecture
JPH

Je suis allée sur google et effectivement il y a une explication qui peut se comprendre au sujet de la vaisselle cassee
Annie

je n'ai jamais entendu parler de cette tradition chez nous, d'ailleurs à la maison on ne risquait pas de casser quelque chose on y tenait trop c'était après tellement dur de remplacer...
par contre, j'ai été au Mexique et la bas j'ai vu cela, bien qu'eux aussi sont loin de rouler sur l'or mais allez savoir!!!!
Adrienne

N'allez pas croire mes tantes et ma mére ne cassaient de la porcelaine, elles cassaient une vieille assiette! bisous
Nicole

Nous, nous avions un superbe service en porcelaine "de chine"
à thé ou à café ?
Gagné lors d'une de ces fêtes de village
Dans une baraque foraine
Là où les roues tournent, et où il faut acheter des tickets
Un loto avant l'heure !
Pas question de casser, d'abimer la moindre pièce
Je l'ai longtemps regardé pendant des années
Je suis resté avec l'envie de boire dans ces tasses
J'espère que d'autres auront eu cette chance !
Geo

Geo,mes grands parents en avaient un aussi, qui trônait sur leur bahut, avec ces tassettes miniatures sur lesquelles on voyait de jolies peintures chinoises. Déjà à cette époque la Chine...
Mais ma mère ne se souvient pas du tout qu'on cassait de la vaisselle...on faisait plutôt la fregasa...
J'ai entendu dire qu'une voyante demandait de casser une assiette blanche pour lire l'avenir dans les morceaux...AhAhAh...
Raymond

13/3/2007 le respect
Nos ancêtres véritables (boat people) de l époque, avaient un profond respect de la nourriture et pour cause. !!!
Mon père conservait la tradition de faire une croix sur le pain avant de le découper !!!!
Ces ancêtres méritent notre profonde tendresse !!!
JPA

à la maison je coupe le pain après avoir fait une croix derrière, je pense que c'est machinalement car mes grands parents le faisaient toujours et je n'ai pas perdu cette habitude, mes petits enfants sont éberlués et ça les fait rire........
Nos anciens avaient le sens des valeurs et le pain était durement gagné Quel respect ils avaient de tout.
Adrienne

n'oublies pas d' embrasser le morceau de pain quand il tombe parterre....
André

pas de soucis André je fais ça aussi.... tiens je ne pensais pas que ce serait ce message qui te ferait réagir.. comme quoi on peut se tromper Quoique!!!!!!!!!à+
Adrienne

comme je l'ai déja fait remarquer le pain était sacré, on le gardait du midi au soir et il y avait des recettes pour le pain rassis, si le monde entier raisonnait comme nos grands-parents et arrière grands-parents le monde entier s'en porterait beaucoup mieux
Annie

13/3/2007 une recherche fructueuse
Je ne sais pas si cela a été déjà évoque, mais ma grand-mère nouait un mouchoir, lorsque l on ne retrouvait plus un objet ! une histoire de faire un tour au malin, responsable !!!!
JPA

Oui, j'en ai parlé dans un de mes messages mais c'est passé à la trappe...ma mère le fait encore quand elle a égaré un objet; plusieurs noeuds à un mouchoir et elle le place sous un pied de table pour que le "demoño tenga mal a sus co.....y nos diga ande a pasao..." et ça marche! j'ai essayé!ahahah...
Raymond

...tradition qui se termine avec le mouchoir en papier ! la revanche del demoño



Henri

j'ai essayé aussi et c'est vrai que ça a marché (coincidence???) no sé, Hi hiiiiiiiii
Annie

ma grand mère
élevée chez les trinitaires je crois
invoquait st antoine de padoue

j'aurais bien besoin de tout ça
pour trouver mes lunettes
binoclard depuis l'enfance

et trouver ses lunettes
sans lunettes
c'est dur pour un myope
JJK

je vais en parler à mon mari, il est toujours en train de chercher ses lunettes, il est myope et les pose n'importe où car il n'en a pas besoin pour lire moyennant quoi il les perd tout le temps, je vais lui dire de faire des noeuds à ses mouchoirs.... en papier.... on peut ?
Adrienne

Bonjour à tous
Adrienne, je n'ai pas essayé avec des mouchoirs en papier, c'est plus difficile de faire plusieurs noeuds avec, et j'ignore si ça peut marcher...mais l'idée est que notre demonio ait mal où vous pensez et qu'il avoue où se trouve l'objet perdu...alors en papier ou non...veras, chica...
Raymond

Ma mère me disait: fais un noeud au mouchoir tout en disant j'attache la queue du diable"....et ça marche
Marie

Ma mère, qui à la suite d'une grave maladie dans sa jeunesse avait perdu
une grande partie de sa mémoire, avait pris l'habitude chaque fois qu'elle
sortait de chez elle de faire des noeuds dans ses mouchoirs pour se
rappeler l'endroit où elle cachait ses économies par crainte des
cambrioleurs, sa hantise. Vint un jour pourtant où même ces noeuds
s'avérèrent inefficaces . Alors tout naturellement, au moment de quitter le
logis, elle laissait bien ostensiblement sur la table de la salle à manger un
bout de papier sur lequel elle prenait soin de mentionner de sa belle
écriture la cachette où était dissimulait son petit trésor : "L'argent est sous
le matelas" ou bien"J'ai caché les sous dans la boite à sucre" et d'autres
révélations du même genre. Et bien fait pour les cambrioleurs éventuels !
Il faut dire que Maman ne faisait pas du tout confiance aux banques :
L'argent, disait-elle, est trop dur à gagner pour qu'on le confie à n'importe
qui.
Antoine

13/3/2007 el colchonero
El colchonero
Je l’ai vu à l’œuvre dans le patio de ma grand mère, retaper un matelas fatigué…la laine aplatie, tirée en sens opposés, battue et rebattue, était alors prête pour refaire un nouveau matelas…et le colchonero y allait avec des gestes rapides et précis, une aiguille à matelas à la main.

Désolé mon cher ami mais au fbrg Carteaux et surtout Thiers existait un colchonero qui exerçait son art avec beaucoup de talent:il s'appelait Clavel et nous les garnements du quartier nous l'appelions"Clavélico"!Quant il se présentait au N°6 rue Dollet tous les gamins du patio étaient ravis de le voir remettre à neuf plusieurs matelas:de bonnes nuits en perspective!!!Je pense que J-P Lacasa qui était du même quartier doit s'en souvenir.Amitiés Belabbésiennes;
Guy

Bon nous sommes bien d'accord, nous avions deux colchoneros très connus à SBA.Mariano et Pepe Ortiz pour toute la ville! Mariano,sùrement le meilleur puisque Barrioaltéen(!!!), venait souvent refaire les matelas chez nous ,dans le patio du Tio Domingo.Nous nous mettions en cercle autour de lui et admirions sa science...à distance tout de même parce que comme le souligne Jean-Claude,il était "bisco" et on pouvait craindre le pire.Et, quel géniteur!21 enfants,nous rappelle Nicole,à la"Boule Joyeuse",on le connaissait bien aussi.Hasta luego.
François.

Bonjour à tous!
Juste pour compléter l'analyse de manou , le fils, le batteur de l'orquestre de sixt mélody habitait avenue kléber , un peu avant d'arriver au tango bar dans la cour où ont habité me semble -t -il la famille Cano. Pratiquement en face de la rue mellinet où je précise en passant habitait Adolphe Bernard en compagnie de ces soueurs.En haut du portail de cette maison il y avait un petit matelas en guise de panneau publicitaire.
salut à tous!!!!!!!!
Domingo

Notre cher Mariano était '' un peu bisco '' mais pas de partout !!!!
Nicole Ramon et Jeannot se rappelleront '' les histoires fumantes, les bons souvenirs, du Barrio Alto''
Jean Claude

il habitait dans le bas de la rue sidi ferruch pas tres loin de JC
RODRIGUEZ
Jean

Mais c'est une excellente initiative que d'aller chercher des thèmes intéressants déjà débattus ,il y a plusieurs mois et de les faire remonter.
Cela prouve que vous avez lu tout ce qui a été déjà dit sur le forum et que vous avez quelque chose à ajouter.C'est formidable!
Je dirai même que c'est tout à fait normal pour les "nouveaux". Ils ont aussi leur mot à dire, des anecdotes qui viennent se greffer sur le thème,des objections à faire, des remarques enrichissantes....etc
Il faut le faire et surtout ne pas s'en priver. Ce forum, nouvelle formule, qu'Henri nous a présenté, posséde ce formidable avantage. On peut faire remonter un thème de discussion et le compléter, l'affiner.. C'est super!
Ce qu'il faut éviter bien sûr- et cela arrive aux nouveaux qui n'ont pas eu le temps de relire les pages précédentes - c'est d'ouvrir une discussion , en posant ce genre de questions:
Qui se souvient des pinyols ou du jeu des roseaux?
Les Américains se sont-ils installés à Bel-Abbès en 39-45 ?
Qui peut nous parler des photographes à SBA?....etc
Alors que nous avons déjà répondu, avec l'aide de plusieurs intervenants,, à ces questions.
Mais ce n'est pas grave. S'il y en a qui veulent répéter ce que l'on a déjà dit, après tout! Les thèmes sont alors éparpillés dans la nature et pour faire le tri lors de recherches!!!!?????? "pos no te digo nada!" (N'en parlons pas!Manuel
Manuel

je l'ai vu à l'oeuvre sur la terrasse de notre immeuble, avec quelle dextérité il faisait d'un matelas aplati et souillé un matelas neuf, gonflant, qui sentait bon (mais quelle poussière) il y en avait partout et la nuit venue on se couchait même plus tôt pour essayer ce nouveau lit hmmmmmmmmmmm
Annie

La laine , battue et rebattue , dégageait une odeur plutôt désagréable !
Jeannine

Ce "colchonero", matelassier, que tu as vu dans le faubourg ne pouvait être que Pépé Ortiz. Il habitait la cité des Amarnas. Son fils Manou était batteur dans l'orchestre "Siste Mélody" du club des Loisirs.
Le "colchonero" se déplaçait en vélo avec une petite valise fixée sur le porte- bagages où il avait ses longues aiguilles ou alênes , ses ciseaux, son fil et des petits bourrelets en tissus .
Le long du cadre de son vélo étaient fixés ses fouets en métal et en bois.
J'ai eu l'occasion d 'assister plusieurs fois dans mon patio à la remise en bon état d'un matelas. Il en sortait tout neuf et, bien gonflé .
Manuel

Mariano El colchonero vivait en descendant la côte. Son fils Pépé jouait au foot dans l'équipe de Joba au champ de manoeuvre!et c'est un autre de ses fils qui était matelassier!
(La femme de Mariano avait eu 21 enfants dont 8 viables)
Nicole

Dans mon village, le colchonero cumulait souvent cet art avec celui de tondre les chiens !!! coupe à la lion ou à la mouton au choix !!!
JPA

c'était effectivement Pépé Ortiz qui venait dans notre "patio"
ma grand mère defaisait le matelas et lavait la laine, ensuite monsieur Ortiz venait avec de la toile neuve, il cardait la laine et il refaisait le matelas, qui durait des "lustres". Quand je pense aux allergies qu'ont les enfants maintenant ce ne serait plus possible de les coucher sur des matelas en laine comme nous avions.
Adrienne

Clavelito ! Clavelito ! Clavelito de mi corazón !!!(petit œillet! petit œillet ! petit œillet de mon cœur !!!) joli nom évocateur pour ce "colchonero" (matelassier tapissier).
Bueno pues, empezemos el dia cantando (bien nous commençons donc, la journée en chantant). Que suerte tenemos amigitos !!! (Quelle chance nous avons mes amis !!!).
Bon week end - y eso que quiere decir hija mia ? - à chacune et chacun. Au fait quel est l'équivalent en espagnol du mot WEEK END ? Qui en sabe (Qui sait ?). besitos :heart: :heart
Yvette



18/1/2007 Perros y longaniza
Bueno, pues hablaremos bien! (bon, donc nous parlerons bien) Comme là-bas dit !!!
"Atar perros con longaniza" Attacher les chiens avec de la longanisse... ça voulait dire qu'à cet endroit on n'avait pas de misère... je crois
Cette expression me rappelle encore une autre anecdote. Nous étions en famille à Barcelone, le fief des catalans. Sans vouloir vexer personne, je crois pouvoir dire que les Castillans et les Catalans !!! hum hum hum... je n'en dirai pas plus...
Nous voilà installés à la terrasse d'un café. Mon père, heureux comme tout d'être en Espagne, nous arrivions de St Etienne, attendait de pouvoir en placer une. Le camarero nous sert et apporte la note, sans même la lire, mon père lui dit "Aqui no se amarran los perros con longaniza". Il était content il avait placé sa blague. Le camarero pincé lui répond, no señor aqui no se atan los perros con longaniza... S'en est suivi une remarque quelque peu désobligeante... Pauvre papa lui qui avait voulu plaisanter se retrouvait tout penaud et maman qui enfonçait le clou "voilà, tu te crois intéressant, ça t'apprendra"... Heureusement après, nous sommes descendus à Alicante et il a retrouvé ses cousins avec lesquels il a pu parler sans retenue. :big: :big: :big:
Bueno, je crois que je me suis pas assez lâchée. Je ferai mieux la prochaine fois. Besitos a todos
Yvette

Yvette a utilisé le verbe "amarrar", attacher ,tout en s'excusant.
Ce n'est pas seulement un mot de notre"langage" .
C'est un synonyme du verbe "atar" que nous utilisions très peu.Nous préférions "amarrar".
Et puisque tu parles de chien,te souviens -tu de cette réflexion ironique adressée à quelqu'un qui vantait les mérites de son faubourg,de sa ville,de sa région,de son pays?
"Sí! Sí!Allí amarran los perros con longaniza!" ( Là- bas,ils attachent les chiens avec de la longanisse). Tu parles!
Lâche-toi un peu "hija mía" et parle comme nous savions le faire là-bas.
Manuel

Ha ! Ha ! Ha ! voilà que vous vous manifestez, les 30 :!: :!: :!: Où vous cachiez-vous :?: :?: :?:

Merci Manuel pour cette mise au point quant à la bonne manière d'exploiter ce qui est dit sur ce Forum. A vous toutes et vous tous.
Yvette

13/3/2007 Nieto, Bernardo
En feuilletant le livre d'or de notre site, je viens de lire le mot laissé par Gabin Taddéi.
Il envoie le bonjour à deux messieurs au beret noir qui suivaient de très près les cadets du SCBA et s'en occupaient tout au long de la saison.
Tous deux étaient des enfants de la Calle del sol.
Nieto, Bernardo pour les intimes, est décédé depuis pas mal de temps. J'ai revu sa fille ainée à Nîmes, il y a trois ans. Ce fut un très bon joueur de foot. Il joua avec le père Lacaza et Rodriguez Sauveur en équipe première du SCBA.
Gomez aussi, n'est plus de ce monde? Antoine, pour nous ,c'était"tartaja".Il bégayait quelque peu lorsqu'il s'énervait . C'était l'oncle de Dédé Dégea.
Ils habitaient tous deux dans un patio au commencement de la Calle del Sol, en face de l'école Négrier et de la fontaine publique.
Cette même fontaine où nous faisions une halte obligatoire après les matchs de foot disputés dans la cité des Amarnas voisine, pour nous rafraîchir un peu le visage et nous désaltérer, avant de regagner notre foyer
Manuel.

13/3/2007 au lycéé Le’clerc
Les deux communautés potaches à l époque de l approche de l indépendance, se montraient surtout inquiètes de leur sécurité à l intérieur du collège !!! chacune optant pour ses intérêts bien sur !!
Je suis persuadé que chacune recommandait discrètement cette sécurité pour l autre, un véritable lien affectif s était créé pendant ces longues années de vie commune !!!
Qui pourra le confirmer ???
JPA

14/3/2007 la Mona
Mais au fait, au moment des monas, nous allions tous les faire cuire dans un four tenu par un Algérien, nos mères et nos grands mères rivalisaient c'était à celles qui avaient les plus belles, les mieux levées les plus parfumées....
Elles en faisaient aussi de plus petites avec un oeuf au milieu
pour les enfants. Qui sait ce que signifiait cet oeuf ?
Etait-ce simplement le symbole de Pâques où autre chose ?
Adrienne

Tout à fait Adrienne, nous allions les manger en famille pour Pâques à "la source" lieu-dit, à côté de Slissen et nous faisions la paëlla, c'était une journée formidable!!! je perpétue la tradition mais dans le jardin lorsqu'il ne pleut pas.
Odile

Ah Paques, les rameaux en chocolat qui pesaient lourd pour nos petits bras (j'ai une photo prise juste au moment où il bascule sur le coté) et ces mounas, nous, nous allions les faire cuire chez le boulanger qui était derrière l'église St Vincent, on y passait presque toute la journée et ça embaumait toute la maison, le jour J on allait à la foret de Khamissis, pour l'arroz con pollo et faire voler la bilotcha, comment voulez-vous oublier tous ces bonheurs (pour ceux qui nous demandent de tirer un trait sur le passé) c'est pas possible
Annie

La meme chose chez nous Adrienne et Odile pour les monas(ici ils disent les Mounas). Ma mere et mes tantes allaient chez le boulanger pour les faire cuire et les memes comparaisons tchafees gusto des paja ensuite nous allions les manger a la foret de Teniras avec les gaspachos journee inoubliable.
Colette

Tout d’abord félicitations à Manuel pour le fort beau texte qu’il a écrit sur « le lundi de Pâques et la mona » ; peut-être pourra-t-il nous l’offrir sur ce site pour Pâques…
Pour répondre à Adrienne j’ai effectué quelques recherches…
« Ir de mona » ( aller en excursion au champ pour manger la mona ) est une tradition qui semble exister en Espagne depuis le 15°siècle, importante en Catalogne et dans l’ancien royaume de Valence. Le terme de « mona » viendrait du Maroc où il signifie « présent », mais en latin « muna » a la même signification. En castillan la mona pourrait se rapprocher de la hornaza, gâteau aux œufs que l’on offre dans les villages au prêtre qui a prêché le carême. En Catalogne et dans le Sud c’est un présent que le parrain ( ou la marraine ) fait à son filleul ( ou sa filleule ). Mon grand père Luis ( et aussi mon parrain ) qui était boulanger m’offrait une petite mona avec un œuf pour Pâques. Mais tous les enfants y avaient droit aussi…
Pourquoi mettre des œufs sur la mona ? Il y a longtemps, l’église catholique interdisant de manger de la viande et des œufs durant le carême, les gens conservaient les œufs pour les manger à Pâques et on les retrouvait sur les monas…une explication comme une autre…
Aujourd’hui en Espagne les confiseurs remplacent les vrais œufs par des œufs ou des figurines en chocolat et même en sucre. Il y en a même qui mettent des symboles de leur équipe de foot favorite ! Adrienne, met un OL ! Antoine et André mettez un OM !…
Raymond

merci Raimonico pour toutes ces précisions, tu es un vrai puits de sciences et je te félicite, j'ai lu aussi le texte de Manuel qui est splendide. J'ai lu un jour sur un site une autre signication de la mona ou mouna si je le trouve je le noterai sur le forum. Qui va à Nimes pour l'ASCENSION ????
Adrienne

voilà Raimonico j'ai retrouvé le texte dont je t'avais parlé :
au XVIème siècle, les rois d'Espagne enfermaient leurs courtisans indésirables dans les forteresses qu'ils possédaient sur les côtes d'Afrique du Nord. La forteresse d'Oran était sur l'avancée de la rade de Mers-El-Kébir. De nombreux singes (monos) habitaient ce rocher qui fût appelé Fort Lamoune, une fois par an, lorsque les prisonniers étaient autorisés à recevoir leur famille, pour Pâques, elles leur faisaient passer à travers les barreaux, de grosses brioches parfumées et, depuis ce gâteau se nomme mouna. Des familles exilées d'Espagne s'étaient installées à Oran dans le quartier de la Blanca. A VERIFIER si tu en as le temps.
Adrienne

impossible de trouver une mona vraie à marseille, que de la brioche mona !! MANUEL HABITANT MARSEILLE POURRAIT IL M INDIQUER UN VRAI BOULANGER PIEDS NOIRS §§ MERCI D AVANCE§§
pas de migas , pas de mona , je dois etre belge !!!!
JPA

Il y avait autrefois une boulangerie qui faisait de bonnes monas sur le Bd
Baille, à l'intersection du Cours Gouffé, cent mètres avant le rond-point de
Castellane. Mais n'habitant plus Marseille depuis longtemps, je serais
bien incapable de te garantir qu'elle existe encore.
Antoine







Hier j'ai voulu vous faire avoir "l'eau à la bouche" mais pas avec la recette, votre adresse mail ne doit pas être bonne le mail est revenu dommage
Adrienne

J'ai trouvé une boulangerie qui fait des monas comme en Algérie. Moi c'est sur Grasses Riberou! si vous avez des boulangeries riberou pas loin de chez vous testez. Bisous
Nicole

La "mona" a été inventée en Oranie donc,
elle doit se dire "mona"

Adrienne ne fait pas la moue....NA !

Par contre Jean Paul
si tu veux en manger de la "mona"
de la vraie "mona"
il faut se la faire !
Geo

Le lundi de Pâques avec la Mona était un jour exceptionnel, magnifiquement décrit par Manuel avec force détails, si vrais que chacun croit revivre sa propre histoire.
De notre côté, toute la famille, se rendait à pieds à ''La Tomica'' Une clairière située entre les oliviers, la voie de chemin de fer pour Tlemcen et la Mekerra. Le tout à environ 3 km entre le Marabout et le village de Détrie.
Les gosses portaient les couffins avec les victuailles et les ainés les Gargoulettes ''Los Cantaricos ''
Et la Mona que nous amenions cuire sur des ''yandas''que nous avait prêtées notre boulanger.
Savez-vous que pour faire lever la pâte, les grand-mères du quartier mettaient (bien caché, surtout pour que les enfants ne le voit pas )entre les 2 torchons qui protégeaient la mona '' un pantalon d'homme avec... une braguette''!!
Pourquoi ? Supertition ?
Toujours est-il que Toinou URIOS notre boulanger, lorsque nous lui donnions la Yanda, s'empressait discrêtement de faire disparaitre le pantalon, qu'il répertoriait sérieusement pour le rendre plus tard à son propriètaire.
Et poutant nos grand-mères et la mienne particulièrement étaient vraiment très sérieuses. No se gastava bromas de sin verguenza.
JCR

bravo à jean claude d'avoir évoquer le mot "llanda", un mot valencien que vous ne trouverez pas dans les dicos castillans.
Il s'agit de plats en fer blanc ( hojalata), en tôle , de forme rectangulaire , dont se servaient nos mères pour enfourner quantité de choses: monas , rollicos, mantecaos..;
Manuel

nous aussi nous allions manger la mona avec mes parents
dans la forêt des camisis sur la route de Tirman.
nous mangions chantions et dansions ensemble.
nous rentrions à la tombée de la nuit ,fatigués de cette
belle journée au grand air, mais tellement heureux;
que de bons souvenirs;c'était un grand bonheur;
bises à tous les bel abbésiens.....
Claudine





Tous les messages ont traité de la mona mais personne ne donne sa recette!!!Et comme dit Geo si on ne trouve pas où en acheter alors il faut les faire soit même !!!J'ai vécu aussi tous les récits qui ont pu traiter le sujet et mosque je suis arrivé en Lorraine la Mona était inconnu au bataillon !!!Alors je me suis mis à les faire !!!! Voici la recette :
Pour 1 kg de Farine: il faut 3 oeufs, 3 oranges rapées avec leur jus, 1 citron rapé avec son jus, 1/2 verre de Rhum, 42 gr de levure de Boulanger, 1 verre de lait, 4 cuillers à soupe de beurre et 150gr de sucre cristallisé .
Pour la décoration 5 ou 6 sucres ecrasés grossièrement avec une bouteille et un jaune d'oeuf .
Nota : délayer la levure de boulanger dans le lait tiède .
Travailler la pâte vigoureusement !!! puis la laisser reposer 3h
en la couvrant d'un linge " pas d'un pantalon avec une braguette!! " Puis façonner 4 boules pour 1 kg de pâte , tacer avec une lamme très fine le signe de la croix pas trop profond !!enduire à l'aide d'un pinceau le jaune d'oeuf , saupoudrer de sucre et mettre dans un four chaud surveiller la cuisson à l'aide d'un couteau il faut que celui-ci resorte sans pâte !!
Vous pouvez ajouter un oeuf avec sa coquille au mileu avant de le mettre au four mais faire avec un bout de pâte la croix sur l'oeuf !
Voilà pour les amateurs de Monas Bonne dégustation !
JPH

Merci pour ta recette de la mona je suis heureuse
car ici c'est de la brioche ils ne savent pas les faire.
mais au fait comment faut-il prononcer mona ou mouna
A Bel-Abbès il me semble qu'on a toujours prononcer mouna
mais de toute façon pour nous c'est pareil du moment
que c'est la vraie mona comme chez nous c'est l'essentiel merci et bises
Claudine

Mouná? Que es esto?....ah oui! C'est peut-être la móna.
Certaines explications ne tiennent pas debout....comme presque toujours lorsqu'on veut réécrire l'Histoire.On donne alors deux ou trois versions différentes( Cf. le mot Pied-noir). A vous de choisir! Il n'y en a pas d'autres.
Ainsi, la" mona", le gâteau ,devrait son nom tantôt au singe(Mona, geunon à queue courte), tantôt au nom "Lamoune" du Fort, tantôt parce que les familles de prisonniers décidèrent un jour que les brioches qu'ils faisaient parvenir à leurs "hommes" emprisonnés dans le Fort s'appelleraient dorénavant "Mouna"( sic).
Comme on disait chez nous" Borrón y cuenta nueva"( On efface tout et on recommence).
Il serait tellement plus honnête de dire que ce gâteau a été introduit en Oranie par l'émigration espagnole du Levant, surtout des régions d'Alicante et Valencia. ..et que ce gâteau s'est toujours appelé "Mona".( rien à voir étymologiquement avec la guenon)
A la calle del Sol et très certainement dans les autres faubourgs populaires le mot"mona" ne faisait aucun mystère à Bel-Abbès.
Si j'avais expliqué au grand-père l'origine "officielle" répandue de ce mot ( souvent par des Oranais de la jeune génération dans des sites) , il m'aurait traité de "tonto, chalao,loco".
Au four banal de Pépé Ferrer et à la boulangerie de Alejandro Gil, je n'ai jamais entendu parler de "Mouna" , jusqu"en 62( j'avais 24 ans).
Mouna est tout simplement le mot mona "naturalisé" Français. Les non hispanophones et surtout les Algérois et les Constantinois l'adoptèrent généralement. Ce mot apparut , très tôt, dès 1840, dans les récits de chroniqueurs Français venus chez nous pour rendre compte de ce qui se passait dans la colonie. Peu curieux et pas du tout hispanophones ils utilisèrent le mot "mouná".C'est un mot plus doux à prononcer très différent de notre"mona" avec accent fort sur le "mo" de la première syllabe et qui perdait son orthographe espagnole avec ce "ou" .( qui s'écrit "u" en espagnol)
L'essentiel c'est que ces gâteaux de Pâques soient réussis et savoureux.
Que ceux qui ont l'habitude de manger des Mounas continuent de le faire, que ceux qui préfèrent évoquer les Monas continuent encore de le faire. Mais......défendons tous, la mémoire de nos ancêtres.
Rien de celà n'a été inventé à Oran. Pas de germination spontanée! pas d'amnésie!Ce ne sont pas des racines honteuses.
La Mona et la célébration champêtre du "día de la Mona", le lundi de Pâques, c'est bien une très vieille coutume que nos grands-parents nous ont transmise et qu'ils tenaient à perpétuer en Oranie..
Manuel

c'est super, pour ces explications ont été données suivant des sources incertaines, mais notre érudit ne se manifestait pas. Y HOY QUE ALEGRIA DE VER QUE MANUEL ESTA OTRA VEZ CON NOSOTROS.
BESITOS
(d'ailleurs j'avais bien mis "à vérifier"....)
Adrienne

Merci Manuel
Odile

Quel plaisir de te lire Manuel, tu nous dis tout ça de mémoire ou tu as noté tous ces renseignements au fil des années? grace à toi j'en apprend tous les jours, il y a beaucoup de choses que j'avais enfoui au fond de moi et qui resurgissent comme par enchantement en te lisant, continue pour notre plus grand bonheur, quant à la mona il n'y a qu'ici en France que j'ai entendu "Mouna" et mes grands-parents disaient que c'était une tradition ramenée d'Espagne, encore merci pour tout bisous bisous
Annie

D'accord avec toi il ne faut pas que ces traditions se perdent
pour nous c'est trés important quand à moi je les tansmets chaque fois que j'en ai l'occasion à mes enfants;
Claudine M














16/3/2007 Pourquoi Pino de la Bota ?
C'était un lieu- dit situé dans la forêt que traversait la route du Thélag à une quinzaine de Kms de la ville.Il était situé au sommet d'une côte ..
C'est au pied de ce fameux pin en bordure de route que les "carreteros", charretiers, avaient l'habitude de faire une pause et de boire un bon coup avec leur bota.
Manuel

15/3/2007 la légion étrangère
La légion une institution à SBA, on était fiers et on l'est encore, de ces hommes aux képis blancs, mais qui se souvient de
M. GIVORS et de "ses petites mains", c'est elles qui travaillaient pour confectionner les tenues de nos beaux militaires.
Adrienne

Ah oui!.. c'est beaux légionnaires que nous applaudissions lorsqu'ils défilaient sur le boulevard de la République et que nous applaudissons encore sur les Champs-Elysées. Je n'oublierai pas non plus la fête du "camerone" (j'ai un doute sur l'orthographe) Qu'ils étaient beaux nos légionnaires surtout après le défilé???? certains képis ne tenaient plus très bien sur la tête bref, ça c'est pour la petite hitoire.
Je me souviens aussi des arbres de noël qui se déroulaient à la maison du légionnaire à la sortie de SBA, par contre je ne situe plus l'itinéraire pour s'y rendre, mais peu importe, je ne vais pas y aller tout de suite.
Odile

Et quand la clique s'entrainait au chant de manoeuvre, et ensuite rentrait à la caserne, sur tien voila du boudin.Et les enfants les suivaient du bario alto jusqu'à la barriére.
Nicole


merci Adrienne de me rappeler tant de souvenirs qui me tiennent à coeur.Mr Givors , je
n'aurais pas imaginer que quelq'un s'en souviendrait, ma mère ,veuve de guerre de la
légion, travaillait dans les ateliers de M'Givors, et j'allais souvent l'attendre à la sortie
des batiments dans la rue adjacente à la caserne principale,Quant aux fêtes de Noel
cela se passait dans les bâtiments de la caserne Youssuf, pas loin du cinema de la
légion, le cholocat chaud qu'on nous servait, c'est ma "madeleine" à moi.La légion, je
pourrais en parler des heures ,en tant que Pupille de la légion depuis l'âge de 6 ans
Georges

La LEGION, vous avez décidé de me faire pleurer ou quoi!!rien n'était plus beau que leurs défilés, c'était des perfectionnistes en tout ils savaient tout faire, construire, jouer de la musique (vous souvenez-vous des bals place Carnot?)et aussi défendre leur patrie, combien y ont laissé leur vie et en Indochine et en Algérie pour ne citer que ces 2 conflits mon oncle était Légionnaire et ma tante a travaillé avec Mr Givors, et ensuite elle était à l'accueil à la maison du légionnaire j'allais souvent l'y rejoindre c'était un endroit magnifique à leur image
la Légion reste pour moi l'exemple parfait même à l'heure actuelle et ils font partie de mes plus beaux souvenirs.
Raymond

Nostalgie quand tu me tiens... le 14 juillet je me plante devant mon téléviseur et j'attends de voir nos légionnaires.
Odile

au faie nous avons tous parlé de notre légion et MISTINGUETTE dans tout ça qu'est-elle devenue.Savez-vous comment elle en était arrivée à décroché son statut de chef de file lors des défilés?;;;Qui peut nous en parler
Odile

16/3/2007 carganera de circo
Ames sensibles s’abstenir…Un ami d’enfance m’a dit dernièrement se souvenir d’une scène vue dans des bars de Bel-Abbès : un chardonneret attaché par un petit harnais à un perchoir. En dessous, sur le comptoir à environ 20cm un verre rempli d’eau dans laquelle trempait un dé à coudre. Ce dé était relié au perchoir par une chaînette. Lorsque l’oiseau avait soif, il tirait sur la chaîne en l’agrippant avec une patte afin de faire monter à lui le dé rempli d’eau. Puis il buvait dans le dé. Voilà l’attraction peu commune de la « carganera de circo ». Et il y avait, paraît-il, des garnements qui faisaient de même chez eux pour s’amuser.
Sans commentaires…
Moi de ça je ne m'en souviens pas.
Raymond

La cruauté, la bêtise
c'est ce que l'on appelle "le dressage"....?
et ça existe !!!
Pas si con que ça, cette petite bête, malgré tout !
sur un autre registre,
moi, je suis "enchaîné" à mon fauteuil
quand je veux un café, une sucrerie,
Hop ! je tire sur la chaine fixée à la cheville de ma chardonnerette....
Geo

la cruauté, la bêtise c'est ce que l'on appelle le.... "dressage" ?
mais je vois que Geo, a finalement bien trouvé
le filon..... povrecita carganera.....
mais que fait on au dresseur???
je rigole..... ça va.....ça partait d'un bon sentiment
pourtant Ramonico était "outré" par de telles pratiques...
moi personnellement je n'ai jamais vu celà pourtant mon grand père était passionné de canaris et ils les accouplaient avec des chardonnerets.Mais c'est sûr ce n'est pas mon pépé....
Adrienne

Oui Raymond j'ai connu ça, mais mes yeux d'enfant n'ont pas été choqués. Par contre, ce qui m'a choqué c'est cette pauvre oie suspendu la tête en bas et qui devait être décapitée par un citoyen à qui en bandait les yeux; cela se passait à une fête au village. La S.P.A.n'existait pas.
Odile

La carganera dressée, c'était le rêve, le souhait que tout bon oiseleur aurait voulu réalisé.
Tout le monde en parlait, mais je me demande si la réussite était quelquefois au bout. j'en ai vu un seul, ainsi harnaché sur son perchoir avec la ficelle et le dé à coudre trempant plmus bas dans un verre.Mais jamais je n'ai assisté à la mise en pratique du savoir faire de l'oiseau.
Je suppose que de temps à autre, en cachette, l'animal était approvisionné en eau de façon plus classique sous peine de rendre l'âme.
Il me semble qu'on appelait ça "la carganera embragada"
Tout le monde connaissait ça. Tout au moins ceux qui avaient des oiseaux en volière et adoraient ça.
Manuel

Nous pouvions "admirer" les prouesses de chardonneret au bar:
Tourbillon avenue Kléber chez Emilio Soria.
L'attraction était-elle que les consommateurs s'arrêtaient de boire , les joueurs cessaient la Brisca ou le 81 et pas d' éclat de voix, sans aucune manifestation dérangeante, sans aucun applaudissement pour ne pas effrayer et laisser l'artiste travailer.
Si ma mémoire est bonne le harnais avec l'émérillon qui servait à garder l'oiseau en français " el chimbel"
René

la carganera pieds noirs, une vraie artiste !!!!
Polico


17/3/2007 Se dit belle abesse
c'était une comédienne
qui fit une longue carrière
un journal satirique
avait prévu son épitaphe:
"et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses
quand elles sont en fer forgé"
- mais pourquoi il nous parle de ça celui-là
de bon matin?
eh bien si, il y a une raison:
comme tous les cabotins
elle n'arrêtait pas de faire ses adieux
un jour elle annonça
qu'elle se retirait dans un monastère
et le meme journal la surnomma:
"se dit belle abbesse"
JJK

c'est ce qu'on appelle un jeu de mots
des plus fins.
bravo j'adore
Adrienne




16/3/2007 le carapuchete-petit cerf-volant
Ola companeros.
Je n'ai pas encore tout lu dans la formidable rubrique SBA nouveautés à voir, mais je ne crois pas avoir vu quelqu'un parlait du Carapuchete, le petit cerf volant du pauvre.
C'était pourtant un objet sacré pour les gosses,pas cher, une feuille de papier plié, un bout de ficelle chacun le fabriquait selon ses propres compétences y anda !
JCR

Demande à Jean Pierre Haro , il doit savoir encore en faire . Henri doit encore avoir la " recette " dans les archives . Bigli

Ce carapuchete était bien connu des enfants. Il avait cependant tendance à faire des loopings.
Lorsque nos bilochas manquaient de queue, elles imitaient aussi le vol des carapuchetes et elles s'écrasaient au sol, non sans dommages parfois.
Manuel

16/3/2007 le forum : un livre ?
Il est formidable ce forum, on à de quoi en faire un livre "la vie à SBA" je ris beaucoup car certains d'entre vous ont des réparties très amusantes un peu français un peu espagnole avec des mots de là-bas.Bravo
Odile

Formidable ton idée du livre !!!
je te propose comme titre plus accrocheur !!!
" En passant par SIDI-BEL-ABBES "
Nous avons été maheureusement que de passage d'où notre nostalgie !
Nous avons de la chance d'avoir parmi nous des amis capables de réaliser ce livre mémoire ....idée à suivre !!
JPH

tout à fait c'est à eux que je pensais nous avons la chance sur ce forum d'avoir des amis compatriotes qui sont des artistes en écriture...
Odile

17/3/2007 le stropajo, l’estropajo, hijo del esquilaor
Un engin de crin indissociable du baquet, de la propreté et surtout une arme pour nos mamans pieds noirs, traquant la rogna de nos coudes et talons !!!
JPA

Exact, Nicole l'entreprise d'alpha du maconnais s'appelait l'entreprise FERRETé
Odile

Si mes souvenirs sont bons :
je crois que la fille Ferrete était mariée avec Touné Espiasse qui habitait dans la cour des CANO. SCHALLER Rue Sidi Ferruch.
René

Enfin je peux parler de ce que je connais un peu!..
exact l'usine d'alfa du Mâconnais appartnait à Monsieur Férété et son demi frère que je nai jamais connu, car à mon arrivée au Mâconnais il était déjà décédé. MOnsieur Férété avait deux enfants:un garçon prénommé Emile et une fille prénommée Emilie.
Après le passage de l'alfa dans des machines dont je ne connais pas le nom, les résidus servaient à faire le fameux estropajo qui servait pour faire la vaisselle. En france sont équivalent est le fameux "tampon jex".
Antonia

Le ménage doit être pour la femme un devoir agréable : elle doit s y plaire, s y livrer avec sérieux et enjouement. ; qu elle ne croit point, d ailleurs, que le ménage ne puisse donner occasion de vertus hautes, nobles et délicates !!!
( Jules Roy Le Maître De La Mitidja)
Une tradition de nos mamans pieds noirs perdue si vite !!!!
bon c est le printemps !!! pas de peleas ou de rabietas !!!
JPA

C'est pourquoi dans les petits échanges aigre- doux dans les patios, les femmes s'envoyaient parfois des compliments:
- "C'est que celle-là elle n'utilise pas souvent l'estropajo chez elle!"
C'était une injure!
Manuel

Attention ne vous étalez pas trop sur le sujet Raymond va sévir.
Ramon como el ijo del erquilaor( pas sur de l'orthographe)
Nicole

En attendant la version d'Adrienne , j'hésite à proposer une explication au risque de
vexer mon ami Raymond puisque Nicole l'interpelle (et je n'y tiens pas!) , est-ce que
cela a aussi une relation avec l'expression " Yo m'esquilo"( genre "je m'en balance")
Georges

" Como el hijo del esquilaor"
Explique-nous un peu Adrienne le sens de cette expression.
Manuel

Bon ,les copains maintenant qu'on a fait le tour de ces rencontres de foot, qui m'ont
beaucoup intéréssées nonobstant(Tché, c'est bien dit joer,) bien que n'ayant pu y
assister et si on revenait à un dossier en suspens sur le" fils de l'esquilaor"
je voudrais bien savoir quel en est le sens exact et par extension de " yo m'esquilo" qui
peut aller du légendaire "je m'en lave les mains" au trivial "j'en ai rien à foutre"
MANUEL vient un peu à ma rescousse...
Georges

moi aussi je n'ose pas trop m'en mêler
mais j'ai entendu autrefois
ma mère qui parlait (mal) un peu toutes les langues dire:
"qu'ils s'esquilent!!!"
pas sûr qu'elle comprenait ce qu'elle disait
attendons le verdict de don manuel!
JJK

16/3/2007 le théatre, les platters, chansons music-hall
Avez-vous le souvenir peut-être dans les années 1957-58, de l'arrivée à sba au theâtre municipal des "Platters" ONLY YOU, il parait que la jeunesse s'était déchaînée. Je n'avais que 13 ans je n'ai pas pu assister au spectacle, mais mon jeune voisin instituteur à l'école des garçons Eugène Etienne qui était un fan acharné, m'en avait donné le virus.
Odile

Ah les Platters, j'étais devant le théâtre, malheureusement pas dedans, mais depuis......j'ai même dansé sur ONLY YOU tu penses bien, et les oeillades en coin sur cette chanson.
J'étais trop jeune aussi et pas les moyens....
Adrienne

J'ai eu la chance de voir ce spectacle au théatre, moi qui était déjà dingue de chansons
américaines , on avait du casser la tirelire , c'était Noêl avant l'heure
je m'en souviens comme si c'était hier
Georges

Dans le années 56/57 au théatre de Bel Abbes j'ai vu Gloria Lasso,et juanico valdérama.Cela n'avaient rien d'Americains!
Nicole

16/3/2007 enfant de choeur
Lequel d entre nous n a pas été enfant de chœur !!!! Pour piquer le vin du curé , rire aux éclats dans les moments inopportuns, voir jouer des tours au sacristain !!!
JPA

Jean-Paul je crois que nos amis et amies ne devaient pas fréquenter la sacristie de leurs églises " En ville ce n'est pas comme au village !!!" j'ai servi la messe, les baptêmes, les mariages et les enterrements !!!Je pourrais te raconter beaucoup à ce sujet. Pour revenir au vin de messe , un dimanche etant de service avec un camarade nous avons changé le vin de messe avec de l'eau et du coco
donc lorsque le moment venu de vider les burettes eau + vin ( notre curé préférait plus de vin que d'eau !) donc je lui ai versé plus de vin que d'eau !!! tu aurais vu la grimace au moment de déguster mais nous sommes comme des santicos et puis à la fin de la messe les fournisseurs de vin ont demandé à notre brave curé si le vin avait tourné en vinaigre vue la grimace !!! non non répondit le curé le vin était un peu plus sucré que d'habitude !!!
JPH

17/3/2007 la pava
Adrienne le matin je suis un peu à côté de mes pompes je n'ai même pas reconnu ton mail que j'ai déja. Comme dirait une copine stoy chocha perdilla! bisous.
tu es ou sur la photo?
Nicole

Pas de problème Nicole, c'est samedi aujourd'hui on a le droit d'être un peu dans les nuages.
comme je te l'ai dit j'ai été regardé la photo et merci j'ai bien reconnu ta cousine. Moi je suis accroupie la 2ème en partant de la gauche.
Bisous à toi
Adrienne

Mon pére ne c'était pas trompé il t'avait désigné bisous
Nicole

17/3/2007 chansons
Reprenons en chœur, sur l’air d’une chanson au top ces temps-ci :
« Je n’oublierai
Jamais… mon pays
Jamais… mon pays…
Trooooop
De souvenirs gravés
De mon collège, de mon quartier,
Trop d’amis pour oublier
Que c’est là-bas que je suis né
Que c’est là-bas … que je suis né ! »
Buenos días a todos.
Raymond

retrouvez chanson peu connue de JOE DASSIN
MON VILLAGE
JPA

C'est une super chanson que je ne me lasse pas d'écouter, tu vois elle fonctionne dans les deux sens de la Méditerranée, merci Ramonico, à bientôt.
Adrienne

Le vent s'engouffre dans ma valise
Et sur ma route il y a des trous
J'ai vu tant de rues, j'ai vu tant d'églises
Mais les plus belles étaient chez nous

Mon village est loin, à l'autre bout du monde
Et ma maison n'est plus qu'une chanson
Comme la neige, mes rêves fondent
Buvons, mes frères, les vagabonds

Des Caraïbes aux Philippines
J'ai traîné ma carcasse un peu partout
Mais les chemins qui mènent à nos collines
Avaient des pierres douces à mes pieds nus

Mes camarades à l'autre bout du monde
C'est bien justice, m'ont oublié
Je leur adresse une colombe
Buvons, mes frères, à leur santé

Le vent s'engouffre dans ma valise
Pourtant la chance est souvent venue
Elle est bien brave, quoi qu'on en dise
Mais il ne faut pas trop dormir dessus

La pauvreté manque parfois de charme
Mais l'herbe est douce aux malheureux
Pas de discours et plus de larmes
Venez mes frères me dire adieu
JPA

pour la chanson en vogue ces derniers-temps, vous parlez de celle de Faudel??
Annie

Oui, et je me suis amusé à changer certains mots. J'aime bien faire un peu de karaoké en visionnant la chanson et en chantant
" car c'est là-bas que je suis né..."
Raymond

18/3/2007 poesie, poesia
petite poésie pour tous les ami (e)s de ce forum :
cuando nos veamos
nos conoceremos
sere la misma por fuera
tu la misma por dentro?
cuando nos veamos
... si alguna vez nos vemos,
seremos los que somos
los que fuimos seremos ?
cuando nos veamos
cansados ya de vernos
seremos estos mismos
que han dejado de serlo ?
Adrienne

Pas mal!
Merci!
manuel

Bravo Adrienne et Merci pour ce poême
mais ça vaut tellement le coup de se revoir et ça apporte tellement de bonheur
A bientôt j'espère
Georges

tu évolues en onde profonde Adrienne
Mais il faut gommer tous ces points d'interrogation
c'est Georges, l'autre, Jorge quoi ! qui le dit
pour te remercier,
j'ai décidé de les gommer !
Geo

Heureusement que tu as été là aujourd ' hui Adrienne .Je me joins aux trois " gandouls " qui ont préféré se reposer aujourd ' hui ( je les pardonne ) pour te remercier à mon tour .A bientôt sûrement .Bigli

Muchas gracias chica!...y cuando es que nos veremos, todos los de esta "chiquillería" de Bel-Abbes? ( hoy abuelitos y abuelitas )...
Raymond

Merci Adrienne pour ton bon souhait et Norbert a du réveiller "los gandoules " Avec tes Monas et ta poésie j'ai passé un agréable dimanche surtout quà Nancy le ciel a pleuré toute la journée la défaite de ASNL face au prestigieux OL !!!Mais tu devrais joindre une traduction pour les gaulois ! que no entienden nada de lo se pasa entre nosotros !!!! Bonne soirée .
JPH

si pero el salero!!! no se va nunca !!!
Polico

Merci Adrienne, quelle philosoiphie, Po, Po, Po...., rien que du bonheur.
Y Polico quelle classe Joder '' EL SALERO''
A bientôt j'espère.
JCR

voici une traduction à la demande de Jean Pierre, elle ne donne pas grand chose mais elle réflète le fonds de cette poésie :
nous reconnaîtrons-nous quand nous nous verrons
serai-je la même au dehors, et toi la même au dedans
quand nous nous verrons si jamais nous nous voyons
serons nous ceux que nous sommes ce que nous fumes, le serons nous
quand nous nous verrons, fatigués de nous voir, serons nous ceux là même qui ne sont plus ceux là
geo, j'ai gommé tous les points d'interrogation.
Bises à tous.
Adrienne

19/3/2007 el salero
A propos du mot "salero", grâce, charme, le voici dans cette chanson:
"Y mi madre es una gitana y mi padre un caballero
De los que pelan burritos con muchisimo salero".( beaucoup de goût)
Manuel

Manuel, serait-ce la même racine lorsqu'on dit "muy salerosa" (aussi dans une
chanson)?
Georges

Mais bien sûr "salerosa" c'est l'adjectif féminin formé à partir de "salero".
Tu penses à "Malagueña salerosa....besar tus labios quisiera..... y decirte niña hermosa...etc"
Manuel

Bien vu Manuel cette chanson fait partie de mon répertoire..
Merci pour l'info
Georges

Sur le site:
http://www/radioblogclub.com
écoutez la version de Olivia Ruiz.
Beaucoup de talent.
JPC

merci Manuel pour toutes ces explications qui augmentent mon savoir de ma langue paternelle, je chantais souvent malagueña salerosa, me demandant toujours la signification de ce mot et bien voilà c'est fait. MUCHAS GRACIAS SENOR MANUEL LE AGRADESCO TODAS ESAS COSAS.
Adrienne

Manuel toi notre encyclopedie il y avait un chanteur je crois juanico ralderama qui disait dans une chanson "y tiene nucho salero" c'est pas dans mi primiera comunion?
Tu dois le savoir???????
Nicole

Juanito Valderrama comme tout chanteur Andalou a dû maintes fois utiliser le mot" salero"
Manuel

19/3/2007 la San Jose, la Saint-Joseph
C'est la Saint Joseph, San José.
Une journée de folie à Valencia où seront brûlés ce soir les personnages de carnaval sur la grande place de la ville et sur les places des différents faubourgs dans un vacarme assourdissant de pétards et de "bombes" et une forte odeur de poudre.( ceux qui le peuvent, consultez TVE ou Canal valenciano. Pour ceux qui ont le"bouquet Canal+" c'est possible)
C'est la "Nit del foc", la Nuit du feu, "la Noche del fuego!".
l'air d'une chanson populaire que j'entendais là-bas, dans mon voisinage, me vient en mémoire.( elle n'a rien à voir avec les fallas)
Elle s'adressait aux '"José", les "viejos" surtout.
Certains d'entre vous l'ont sûrement entendue:
" Ay! Ay! Ay! Tio José !
Lo que madruga usted!
---------------------
- Madrugo porque tengo la pava en el corral
Y el vecino de enfrente me la quiere robar!
---------------------
Ay!Ay!Ay! Tio José!
Lo que madruga usted!
Nos amis Bel-Abbésiens retirés en Espagne- il y en a quelques uns -célèbrent aujourd'hui la " Manuel

c'est amusant , je connais cette chanson que je chante encore de temps en temps mais
je l'ai apprise en disant Tio Manuel, quel concours de circonstance a fait changer le
nom chez mes grands parents?
en tout cas je ne l'ai pas oubliée comme "Marie no te pongas los sapaticos de vernis..
Georges

" Marie no te pongas los zapatos de vernis
Que los vas à ensuciar de bagalí"
Ces paroles sont typiquement Oranienne: les mots "vernis" et "bagalí"le prouvent s'il en était besoin.
j'ai déjà évoqué dans ce forum l'histoire de cette chanson "el manisero", le vendeur de cacahuètes en Amérique latine .
" Maní! Morenita no te acuestes a dormir
Sin comerte un cucurucho de maní !"
Manuel

Pour Georges voici la suite:
Marie,no te pongas los zapatos de verni
Porque vas ensuciarlos de bagali
JCR

Merci Jean Claude
c'est bien ça la chanson, je crois que ça se dansait comme un bayon
je cherche d'ailleurs à retrouver une chanson qui s'appelait"el Negro zumbon"
"Ya viene el negro zumbon bailando alegre el bayon
Tengo gana de bailar el nuevo compas...
(orthographe non vérifiée)
Georges

Merci Manuel de me rappeler de si bons souvenirs, mon oncle "el manco" s'appelait Joseph et le 19 Mars au jardin public c'était la fête, mais la nuit c'était pire encore, c'était des chants et de la "sambomba"toute la nuit, on faisait une "nuit blanche" inutile de dire que nous, les enfants, on résistait beaucoup mais à partir d'une certaine heure, malgré le bruit, les rires etc... nos yeux se fermaient.....
Adrienne

19/3/2007 accords d’Evian
Le 19 mars avec la signature des accords d'Evian notre desespoir naissait.
Depuis, je sais c'est idiot mais je ne bois plus de l'eau d'Evian...
André

asco l eau d evian !!! eau + coco = mieux !!!
JPA

20/3/2007 la cigogne piétonne
eh ben voila!
belle cigogne maritime!
serait-ce (rapatriée)
la célèbre cigogne piétonne
qui habitait dans ma rue Prudon?

20/3/2007 bagali
rime avec vernis dans un refrain souvent cité
j'ai fouiné sur internet
ce mot etait en usage partout , même constantinois
l'origine n'est pas claire
(arabe: mortier????)
semble correspondre au départ à du ciment gâché
mais nos mères soucieuses d'hygiène
l'employaient pour tout ce qui déclenchait
leur "frisson de saleté"
par exemple la boue où les gamins aiment patauger
ou tout mélange un peu indéterminé
même en cuisine
notre savant linguiste a sûrement des idées
amitiés du matin
jjk

pour des usages originaux du mot bagali
voici le recette des pâtes à la poutanelle
par Marie, de bab el oued:

""je vais vous donner une recette qu'elle est facile à faire.
à midi je mange des pâtes à la poutanelle !
Ti prends des pâtes, que ti manges pas crutes ,
et que par là même ti fais bouillir.
Por la sauce ti fais cuire dans de l'huile
de l'ail et des anchois (les femelles sont meilleures)
Ti rajoutes des olives quelles sont bien noires
et de la sauce tomate qu'elle est est bien rouge .
Ti remues le tout.
Tu poivres. et tu mets tout ce bagali sur les pâtes.
Et pourqoi elles s'appellent comme ça ?
pasque les dames de petites vertus
elles n'avaient pas le temps de cuisiner
entre deux "CDI"
OILA. ""
JJK

L'origine de "bagalí", la boue , c'est une enigme!
Nous utilisions aussi le verbe "engalifarse", se remplir de boue.
ex: "Mira! Marrano, cómo te has engalifao!"
Pourtant nous avions d'autres mots que tout le monde utilisait aussi pour désigner la boue: el barro, el fango( fange)
Manuel

Erreur de manipulation ou mystere de la technologie mon message s'est envolé tout
seul je disais donc que notre ami Kessis a raison le mot" bagali » était utilisé sur les
chantiers pour désigner le mortier ce mot est utilié essentiellement en Afrique du Nord
nos ancêtres sauraient souvent d'une langue à l'autre, dans les constructions locales
c'était souvent de la terre glaise,mélée a de la paille et de l'eau, d'où extension a "boue"
Georges

oui, voir ci dessous
dans l'autre branche
des exemples amusants

c'est "torchis" qui semble le plus proche
ou pisé, bauge(breton), bouillasse...
et au sens figuré tout ce que les gamins
aiment touiller
et qui révulse les mamans
JJK

Petite chanson
Marie no té ponga los sapatos dé verni
qué té vas insusial dé bagali!!!!
Besos
Nicole

Tiens voila Nicole qui se réveille!
Manuel

"bagalí" c'était surtout la bouillasse. En période de pluie se formait dans les rues en terre battue, les patios ,une zone marécageuse propice à la formation de bagalí. On disait aussi "un barrizal".
Le mortier que préparait les maçons , c'était "la mezcla". Avant les bétonnières , ils le préparaient à la main à l'aide de pelles.
Je doute que l'on ait utilisé le mot"bagalí" qui renferme une idée trop péjorative, comme matière de revêtement de façade ou autre.
Mais je peux me tromper.
Manuel

v'la ottchose=
""
Longtemps, ils ont porté nos couleurs avec panache, précédé de leur fanfare au son de " bagali-couscous-bagali-couscous ", bardé de turbans blancs et de chéchias rouges, derrière leur " bélier "
""
fin de citation
?????
JJK

20/3/2007 cigogne, ciguena, gancho
Très belle photo de notre cigogne sur "l'accueil" bien que nous ne l'ayons jamais vu sur une plage.
En parcourant le site de notre ami Alexis Panof , je pensais au fameux cri "ganchooooo!" poussé par les collégiens de Leclerc lorsqu'ils surprenaient les ébats amoureux de nos chers échassiers.
Comme tous les copains, j'ai toujours pensé qu'il s'agissait :
- d'encourager de la voix et de stimuler le papa cigogne....en équilibre très instable.
- de dénoncer un attentat à la pudeur se déroulant devant 600 témoins.....pour rire.
- de manifester notre jalousie ou frustration. ( Quién pudiera! - Il en a de la chance!)
Qui aurait une autre explication à ce "ganchoooo!"?
Il faut préciser que: gancho= crochet, enganchar= accrocher, enganche=accrochage.
Je pose la question car bien plus tard, en me replongeant dans l'étude de ma seconde langue maternelle,une autre explication m'est venue à l'esprit.Elle vous surprendra certainement.
Je n'y avais jamais, mais alors jamais pensé.
Manuel

et bien voila une cigogne qui claquette!

je ne sais pas l'arabe

mais j'ai fouiné sur les dicos internet
pour essayer de trouver le fameux bagali
sans succès

mais j'ai trouvé en passant le nom de la cigogne en arabe:

LAQLAQ !!!!
JJK

Il me semblai que la cigogne c'était chez nous: beraredj!
A vous de jouer messieurs les arabophones ......( arabe dialectal bien sûr)
Manuel

c'est vrai manuel
il y a aussi l'arabe littéraire et le dialectal
sans grand rapport parait-il
il me semble qu'adrienne pourrait
être notre experte
elle a étudié tout ça je crois

quant aux cigognes elles parlent pareil partout

(ce qui n'est pas le cas des pinsons belges
qui ont une frontière linguistique
je ne plaisante pas)
JJK

Cigüena, cigüena, tu casa se quema...Merci Henri pour cet échassier
érudit et sans doute aussi nostalgique que tu nous offres pour ton retour
de vacances.
Antoine

Peut être par comparaison aux amours canines , spectacle régulier dans nos ruelles, ou là effectivement il y avait un gancho notoire que méchamment on essayait de deganche avec force bâton !!!
JPA

Oui! On peut penser à cela!
Mais les Espagnols comme les Français savent que chez les oiseaux l'acte sexuel ne dure qu'une seconde. On dit que le mâle "coche" la femelle( simple contact des anus).
On continue de chercher un peu.
Certes, la bonne réponse ne pourrait nous être fournie que par le premier collègien( sûrement même élève de l'EPS de l'époque ) qui prononça le premier ce mot "GanchOOOOOO!"
Manuel

Je vais vous mettre un peu sur la voie.....de ma version bien sûr qui n'est peut-être pas la bonne.
Songez à narguer le papa cigogne, en mettant en doute sa virilité.
"gancchoooooo!"
Manuel

20/3/2007 que leche
Vous connaissez tous très certainement cette expression bien de chez nous : "Que leche !", transformée souvent en "Que leñe !" pour ne pas choquer.
Nos hispanophiles nous donneront probablement des précisions sur le sujet.
André H

Mon Dieu ! le mot Leche, lait, est associé à quantité d'expressions plus ou moins grivoises.
"este niño tiene muy mala leche"ou" es un mala leche".( une teigne)
" me cago en la leche que mamó!" ( lait nourricier insulté)
"Leche joía!" ( drôle de lait!)
" Pos mándalo a la leche!" ( ici sens de m...., 5 lettres)
" Qué me das? - una poca leche!"( idem)
Il y avait aussi une chanson populaire sur la"lechera", laitière. Elle finissait ainsi:" Y usted que tanto mira qué leche quiere usted?" ( belle métaphore pleine de sous-entendu)
Les hispanophones utilisaient pas mal d'artifices pour éviter de prononcer certains mots...plus ou moins grossiers.
Ex: Qué leñe! pour "qué leche!"
"Miércolas!" pour " Mierda!"
Et dans les jurons..."Dies" pour "Dios" ou "Me cassen la mar" pour "me cago en la mar.!"
les mots de substitution ne voulant rien dire du tout. Ils suggèrent seulement et..tout le monde comprend.
Manuel

Ma mére qui est partie il y a 3ans, quand nous voulions quelque chose , nous disait té voy a dal una poca leche ou si una poca leche. Cette expréssion dite par ma mére me manque énormement! Nostalgie
Nicole

Tout le monde parle de "que leche". Chez moi, j'ai toujours entendu dire simplement "leche"
Henri

Y tambien " leche que te ahogue !"
Raymond

20/3/2007 proverbe
cada gallo canta en su gallinero
est ce que ce proverbe a le même sens que :
cada loco con su tema ?
ma grand mère utilisait beaucoup ce dernier lorsqu'une personne ne répondait pas à sa question et qu'elle restait sur ce qu'elle faisait.
Adrienne

Pas du tout!
" Cada gallo canta en su gallinero" Charbonnier( ou chacun)est maître chez soi!
" Cada loco con su temma" A chaque fou sa marotte!
Manuel

muchas gracias Manuel...
Adrienne

20/3/2007 El negro zumbon
A Georges qui recherchait les paroles.
Ya viene el negro zumbon
Bailando alegre el baion
Repica la zambomba
Y llama a la mujer
Bis
Tengo gana de bailar el nuevo compàs
Dicen todos cuando me ven pasar
Chica, donde vas ?
Me voy a bailar, el baion.
Bis
Ya viene ei negro zumbon
-------
Ya viene el negro zumbon
---------
Tengo gana de bailar el nuevo compas
-----------
Tengo gana de bailar el nuevo compas
JCR

Merci pour les paroles de cette chanson qui était à la mode dans les années 50!
Georges

Sur le site "Radioblogclub.com", il y a une reprise du groupe "Pink Martini", de cette chanson.
Paul

oui j'ai essayé ce site
c'est bien
malheureusement j'ai seulement des petits bouts de musique
est-ce mon système?
si vous avez un truc dites le moi
merci
jjk

j'ai essayé aussi une première fois ça ne fonctionnait pas ensuite j'ai copié collé dans GOOGLE et alors là miracle CA MARCHE et c'est beau
Adrienne

El Negro zumbón, le Noir moqueur, enjôleur
Manuel

20/3/2007 alphabetisation
Bravo!
Henri a appris à écrire à une cigogne!
c'est un fils d'enseignant
et il fut à la bonne école de "là-bas"
il devrait donner sa méthode
aux IUFM de maintenant
qui n'y arrivent plus
JJK

Pour en revenir à l'enseignement en Algérie, la grande difficulté pour les instituteurs (trices) de campagne consistait souvent à persuader les parents algériens d'envoyer leurs enfants à l'école de la république. Ils préféraient les voir travailler aux champs ou garder le bétail. (souvenirs de ma mère)
Henri

problème éternel
connu dans l'hexagone aussi
dans une province de l'ouest
en forme de tête de mouton

""
...c'est pour nous faire un p'tit frère
qui mèn'ra la vache aux champs!

ils ont des chapeaux ronds... etc.
""
JJK

21/3/2007 chanson pour la mona
ya estemo aqui
ya estemo aqui
viva la mona viva la mona
ya estemo aqui
ya estemo aqui
viva la mona del mess d'abril ou ?
Nicole

Basta ya con la mona...y el mico...
Nous en avons parlé de cette journée à la campagne, et Manuel a écrit un texte super sur "el día de la mona", à lire absolument.
Raymond

Ramonico !! no te enfades si no quieres cantar la cansion de la mona !!! toma-te un trago de vino Blanco u rojo asi cantarase la cana !!! Buena nueche!
JPH

Ola Raymond du calme j'ai du loupé quelques passages que je n'ai pas lu. Si cela vous dérange autant, j'arrête de perturber votre Forum Bonne journée.
Nicole

un double emploi ne peut qu ameliorer le sujet !!!!ou le parfaire !!!
JPA

Allez les copains continuez comme ça et on attrapera tous seuls des fou-rires, j'avais
l'impression d'entendre une dispute de patio qui commençait,
on va retrouver bientôt l'expression "se va armar como la de san quintin", Finalement
on fait même des liens entre les themes de discussion. Rien à faire malgré leurs
articles de presse, les pieds noirs, on ne pourra jamais nous battre!
Georges

si vous en avez trop de "monas"
pourriez pas m'en envoyer quelques unes
Geo

Che! Ne bousculez pas trop Nicole...que des femmes dans le forum on n'en a pas beaucoup!
Ne dit-on pas qu'enseigner c'est l'art de savoir répéter.
Quand on arrivait à kamissis le jour de la mona c'était mon grand-père qui nous obligeait à la chanter, dès que nous arrivions sur les lieux.
Alors:" Viva la mona y el mes de Abril!"
Manuel

Je ne sais si vous êtes le même Manuel.
Je sais que ce n'est pas bien, mais c'est pour la bonne cause que j'ai copié/collé ce texte écrit sur le site Khayi. J'espère que vous ne m'envoudrez pas.
Je trouve que ce texte relate bien "la Mona" à l'Orange, souvenir si doux à ma mémoire...

LE LUNDI DE PAQUES - LA MONA -

Parmi toutes les vacances scolaires, celles que j'appréciais le plus étaient sans conteste les vacances de Pâques. En effet, les vacances de Noël, le sapin illuminé, le réveillon et les mystères de la visite nocturne du Père Noël, savamment entretenus par mes grandes sœurs, n'avaient pas mes faveurs. Mes jeunes années coïncidant avec les années d'après guerre( 1939-1945) temps très durs, le « petit Jésus » lisait mal mes lettres et mes déceptions étaient souvent cruelles.
Il faudrait ajouter que les journées d'hiver étant terriblement courtes, les enfants de plein air que nous étions s'en trouvaient terriblement frustrés.
Le mot MONA avait pour nous, enfants, une signification presque magique. C'était le nom du gâteau de Pâques certes et il symbolisait la résurrection du Christ, mais il signifiait à lui seul la journée du lundi de Pâques et ses festivités champêtres. Une journée en forêt, la découverte des sous-bois, le traditionnel match de foot, les rondes géantes, les longues séances de balançoire. Etc,.faisaient vibrer toutes les fibres de notre corps de jeunes rejetons ivres d'air pur. C'était une journée de défoulement total.
Un bon mois avant la date fatidique, nous ne cessions de harceler nos parents. Il fallait en effet se préoccuper du moyen de locomotion. Papa n'ayant jamais voulu acquérir de voiture, bien trop prudent pour cela , nous devions donc solliciter les services d'un ami ou d'un transporteur. Le lieu choisi pour les réjouissances était, presque toujours, la forêt de Khamissis très étendue, située à 8 kilomètres au sud de la ville de Sidi- Bel-Abbès et, ce jour-là, la camionnette effectuait trois ou quatre voyages.
Oui ! En cette occasion, des dizaines et des dizaines de milliers de « pieds-noirs » de condition modeste, descendants pour la plupart de l’émigration espagnole, s’en allaient faire la fête à la campagne.
Ils perpétuaient, à travers toute l’Oranie, cette coutume ancestrale du pique-nique pascal, célébré sur les terres valenciennes et alicantines de la péninsule ibérique. Ces gens là, avec cette joie de vivre qui les caractérisait si bien, feront partie plus tard des grands oubliés du drame algérien.
Je me souviens de l'une de ces dernières excursions du lundi de Pâques. C’était vers 1948 , j’avais donc une dizaine d’années. Un voisin arabe bien connu de tous dans le faubourg de la Calle del Sol, dénommé Lachmi, accepta, moyennant quelque argent, de nous y conduire.
Il possédait une camionnette avec deux ridelles latérales d'environ un mètre de hauteur et une troisième à l'arrière que l'on rabattait pour pouvoir monter sur le plateau. Ce véhicule lui permettait de gagner sa vie tant bien que mal en assurant, ici et là, de petits transports. Il était, comme on dit, un peu fatigué et les amortisseurs complètement inopérants.
Le lundi de Pâques, dès l'aube, tout le monde était sur le pied de guerre. On chargeait la camionnette de tout le nécessaire pour faire un bon « arroz con pollo » (riz au poulet), une corbeille de fèves tendres pour manger à la croque- au- sel avec du jambon cru du pays, des oranges, un tonnelet de vin rosé 12° de chez Bouscary ou Kinouri, négociants du coin, les monas bien sûr, et l'anisette. Nous prévoyions aussi des tables (deux tréteaux et une planche), des sièges et quelques couvertures pour les adeptes de la sieste après le repas.
Nous grimpions tous alors à l’arrière du véhicule et prenions place sur des bancs ou de petites chaises basses espagnoles. Dès que la camionnette démarrait, chacun s'agrippait où il pouvait pour éviter la chute. Chez les Rodriguez, nous étions sept avec le grand-père et chez mon oncle, les Sanchez, ils étaient quatre. Mais il y avait toujours un ou deux voisins invités qui prenaient part à la fête.
Nous quittions la ville, en direction du sud, par la départementale qui conduisait au Télagh. Après quatre kilomètres de bonne chaussée, bien goudronnée, nous empruntions alors sur la gauche une piste qui menait à la forêt, en très mauvais état, ravinée par les pluies et parsemée d'ornières. Le véhicule commençait alors à grincer et à épouser fidèlement les dénivellations du terrain. Comme les amortisseurs ne faisaient plus leur usage, nous étions comme dans un chalutier soumis à une forte houle. Les hommes riaient et nous, les enfants, restions insouciants; puisque les adultes avaient mis sur pied cette aventure, elle ne pouvait que bien se terminer. Par contre, les femmes commençaient à s'affoler. Ma tante Dolorès, ma marraine, ne cessait de se signer et d'implorer je ne sais quel saint.
Petit à petit nous arrivions sur une route forestière en meilleur état et ces moments de forte tension laissaient place à la grande rigolade. Comme les prières avaient protégé en quelque sorte l'expédition, certains se confondaient alors en remerciements, en dirigeant leur regard vers le ciel.
Une fois arrivés à bon port, la ridelle postérieure était abaissée, sonnant l'heure du débarquement. J'avoue qu'il fallut en aider quelques-uns qui, n'ayant pas le pied marin, eurent du mal à maintenir la position verticale.
Avant de procéder au déchargement, mon grand-père maternel frappait dans ses mains, demandait quelques secondes d'attention et entonnait, repris par tout le monde, le couplet traditionnel:
« Ya estemos aquí ( Nous voici arrivés)
Ya estemos aquí
Viva la mona! (Vive la mona)
Viva la mona!
Ya estemos aquí
Ya estemos aquí
Viva la mona!
Y el mes de abril! » (Et le mois d’avril)
Vous remarquerez peut-être, au passage, que nous confondions allègrement le subjonctif et l'indicatif du verbe "estar". Il fallait dire bien sûr "Ya estamos aquí etc."
Une fois la balançoire installée, solidement attachée à la branche maîtresse d'un sapin, les filles et les femmes avaient là une agréable occupation. Il fallait alors passer aux choses sérieuses.
Pas de lundi de Pâques sans une partie de foot. Les Bel-Abbésiens étaient bien trop fiers de leur Sporting ( SCBA), champion d'Afrique du Nord et protagoniste de grands matchs de coupe de France au Stade Monreal à Oran, pour ne pas faire honneur à ce sport.
La moindre petite clairière faisait office de terrain de foot et peu importait le degré de sa déclivité ou la présence ici ou là de quelques touffes d'alfa ou de buissons épineux. On sonnait le rappel un bon kilomètre à la ronde et tous les hommes valides jouaient. Trois générations y étaient représentées.
Les appels de balle se faisaient en français ou en espagnol, selon le joueur qui menait le jeu. Cependant il n'était pas très conseillé de trop garder le ballon car ceux qui ne pouvaient pas courir assez vite ou manquaient de technique élémentaire, rataient rarement le tibia ou la cheville adverse. On recevait donc, ce jour-là, pas mal de "cagnes ", de l'expression espagnole "dar caña'', donner des coups, fustiger.
Que voulez-vous ! On n'évolue pas de la même façon et avec les mêmes armes, à dix ans qu’à soixante- cinq ans.
C’était aussi une partie de franche rigolade. Certains maîtrisaient mal leur élan et, trahis par leur embonpoint, s’affalaient sur l’herbe de façon spectaculaire, lorsqu’un gamin les mettait dans le vent, à la suite d’un dribble court.
L'arbitrage était assuré par un ou deux Anciens, quant aux limites du terrain, elles étaient imaginaires et les poteaux se voyaient matérialisés par deux gros cailloux. Pour saluer chaque but, nous criions « Il y est ! » ; dans notre tête c’était plutôt « ilié ». Lorsque la trajectoire de la balle était litigieuse, comme il n’y avait ni poteaux, ni transversale, ceux du camp adverse répliquaient alors : « Non ! Il n’y est pas ! » ou bien «Ese no está ilié».
Curieusement le jeu se déroulait sans gros désaccords. Comme nous pratiquions l'attaque à outrance, dès qu'une équipe avait marqué, par exemple, cinq buts, c'était le moment de la mi-temps et nous changions de camp. Les premiers qui arrivaient à dix buts sifflaient la fin du match.
Les tout jeunes, « los monigotes » ( On disait aussi « mañacos », mais les dictionnaires espagnols ne l’ont pas encore admis), se tenaient les côtes en constatant les dégâts : certains, parmi les aînés, boitaient bas, les chevilles endommagées, d’autres portaient les mains à leurs cuisses pour soulager des contractures ou soufflaient comme des bœufs pour recouvrer au plus vite une respiration normale.
Vers midi, on allumait le feu et très vite le riz au poulet entrait en préparation.
Ce rôle incombait souvent aux grands-parents. C'était alors l'heure de l'apéritif. Je devrais dire de l'anisette, boisson nationale pour nous et grande réparatrice, ici, des efforts violents consentis. Ce jour-là, elle se buvait en mangeant des fèves tendres crues, accompagnées de jambon cru préparé et mis à sécher à la maison depuis l’automne dernier.
L'euphorie de la fête aidant, les hommes en buvaient parfois un verre de trop. Souvent alors une victime, peu habituée au fait, accusait le coup. On ne disait jamais « está borracho », il est saoul ; les femmes, mères ou épouses, veillaient aux écarts de langage. On préférait l'expression « está mareao! », il a quelques vertiges!
Après le repas, on sortait presque religieusement les Monas. Chaque famille présentait les siennes et nous avions droit alors à quelques comparaisons : de couleur, de pâte plus ou moins levée et de recettes. Certains les dégustaient avec un petit rosé 12°, déjà mentionné plus haut, tandis que d'autres préféraient attendre le café pour mieux les apprécier.
L'après-midi, nous organisions des rondes géantes car d'autres excursionnistes se joignaient à nous. Elles étaient agrémentées de chants et de jeux.
C’était le moment où la forêt de Khamissis résonnait au son des accordéons et les jeunes gens des Amarnas et de la Calle del Sol, quartier populaire par excellence, esquissaient quelques pas de danses à l’ombre des sapins.
Ce lundi de Pâques était aussi l'occasion de montrer nos beaux cerfs-volants ; nous appelions ça des " bilochas", il faudrait dire « birlochas ». C'était à celui qui parvenait à les hisser le plus haut possible dans les nuages et le vent du mois d'avril s'y prêtait à merveille.
Les journées étaient assez longues, chez nous, à cette époque de l’année et nous retardions l'heure du départ autant que possible. On préparait alors le dîner.
C'était toujours une « fritá»( fritada) de fèves rissolées à l'oignon tendre, avec des cœurs d'artichauts cueillis de la veille et des morceaux de poulet et de lapin.
La camionnette commençait alors à effectuer la navette vers la ville.
Le retour à la maison était bien triste pour les enfants. Nous attendions tellement ce jour- là que nous éprouvions beaucoup de peine à le voir tirer à sa fin.
Après que mon oncle Périco, coiffeur dans le quartier, eut convaincu ma tante de grimper sur le véhicule – elle se proposait, en effet, de faire les deux kilomètres de piste en mauvais état, en marchant - nous rebroussions chemin.
Comme le répertoire espagnol était un peu maigre, c'était les chants traditionnels français qui nous accompagnaient. Etaient à l'honneur: la Madelon, les Chevaliers de la Table Ronde, Ah ! le petit vin blanc, Boire un petit coup etc.
Mon grand- père, un andalou du Cabo de Gata, se sentant alors exclu du jeu, ponctuait tout haut la fin de chaque chanson par un « Viva la bomba! » de l'expression « faire la bombe », s'amuser comme des fous.
Mais certaines années hélas, la pluie était au rendez-vous, la veille du jour de Pâques. Mon père disait que cela arrivait une fois tous les quatre ans.
Ces averses soudaines, assez fortes, étaient cependant entrecoupées de belles éclaircies durant lesquelles le chaud soleil d’Oranie redonnait espoir en quelques minutes.
Nous, les enfants, nous exclamions alors : ça y est Papa! Il fait beau, on pourra y aller! Mais, hélas, mille fois hélas, la décision était déjà prise par les adultes: « On ne pourra s'asseoir nulle part, tout sera mouillé, boueux ; on ne va pas passer la journée à s'abriter sous la camionnette toutes les demi-heures, pour échapper à la pluie. »
C'était donc non!
Cela finissait alors par une paella ( prononcer paéya, s'il vous plaît). Nous disions d'ailleurs à la maison, « un arroz con pollo » et pour donner un caractère un peu exceptionnel à cette célébration, nous invitions à notre table quelques voisins.
Cependant, le cœur n'y était pas.
Les senteurs si caractéristiques des résineux, le bruit familier du petit vent, agitant la cime des arbres, qui se levait immanquablement l’après-midi et la ventrée de rire, « la panzá » (castillan) ou « la panchá » (valencien) de reír », à l’occasion du match de foot, nous avait terriblement manqué.
Cette année-là, la Mona nous laissait un goût bien amer et surtout aucun souvenir à ressasser tout au long de l’année.-

Expressions consacrées chez nous, au mot MONA :
-Fera-t-il beau pour la MONA( lundi de Pâques)
-Nous avons fêté la MONA en forêt.
-Le jour de la MONA, nous avons disputé un match de foot mémorable.
- Por (ou para) Pascua Mona.( Pour la fête de Pâques)
Expressions très espagnoles, peu utilisées chez nous, en Oranie :
-« Coger » una MONA. (prendre une cuite)
-« Dormir » la MONA.(cuver son vin)
Rodriguez Manuel ( né à Sidi-Bel-Abbès. ORANIE )
Professeur honoraire d’espagnol (  HYPERLINK "mailto:m.rod@free.fr" m.rod@orange.fr)
Antonia

Antonia, comme Manuel est actuellement occupé à raconter les histoires fabuleuses du
SCBA, je me permets de te dire que c'est le même Manuel, c'est lui qui a écrit tous ces
magnifiques textes , tu n'as fait que copier l'original,
Nous sommes fiers de notre Manuel
Jorge

Merci Jorge(é),
Il est vrai que c'est un vrai érudit, ce cher Manuel.
Il faut dire qu'il a bien réussi dans la vie car si j'ai bien saisi il est ou était prof d'espagnol.
Eh oui ! nous les petits enfants de ces pauvres émigrés espagnols, nous avons eu plus de chance que nos arrières grands parents ou tout simplement que nos parents, nous pouvons les remercier de tout notre coeur et de les garder toujours vivants au plus profond de notre coeur..
Si Manu lit mon message, qu'il me dise s'il a connaissance d'une phrase dite par nos parents buvant l'appéritif, ça parlait de "vino, salud ????" pardon pour mon espagnol il est vraiment mauvais !!!!
bonne nuit à vous tous
Antonia

21/3/2007 Raberba artiste-peintre hispano-bélabésien
Aujourd'hui, pour compléter les documents déjà publiés, vous trouverez quelques oeuvres de Raberba, l'artiste-peintre valentien qui avait adopté notre ville de Sidi Bel-Abbès de 1939 à 1962. J'adresse un grand merci à Alejandro Alonso son petit-fils qui a bien voulu faire revivre sur Mekerra's ce personnage "haut en couleurs". Il nous manque une photo actuelle de son ancienne boutique-atelier rue Gambetta (existe-t'elle encore ?). J'espère qu'un de nos internautes voudra bien faire ce cliché. si vous possédez une oeuvre de Raberba et que vous souhaitez la faire partager avec notre communauté, vous êtes le bienvenu.
Henri

Chers Amis,
Je tiens à remercier "publiquement" à:
Henri Lavina, pour tout son travail qui permet la connaissance et le ,souvenir de mon grand père,
Richard Benkemoun, pour son témoignage qui fut le démarrage de mon contact avec vous, et
La famille Késsis qui a eu l´opportunité de le connaître et de l´aider.
Finalment à tous, et je dis bien tous, qui à travers les souffrances de la répatriation 1962 se sont unis pour la mémoire de la ville de Bel Abbés et leur enfance dont j´ai eu l´opportunité de participer de 1953 à 1961.
Continuez donc à revivre tous ces moments passés qui vont être j´en suis bien sur la Joie d´un souvenir et le bonheur de beaucoup...
Merci
Alejandro

Bien jolies ces miniatures de MR Raberba.
Yo me quedo con( je retiens) "la ruelle Andalouse" parce que je suis d'origine Andalouse"por los cuatro costados"( de tous côtés)
Manuel

merci à toi Alejandro pour ces beaux souvenirs
pour ces belles et précieuses images d'autrefois et de maintenant
pour Raberba si talentueux et si agréable
qui vécut plusieurs vies extraordinaires
pour l'amitié
jjk.

21/3/2007 histoire d’une blessure
Voir dans les nouveautés un article du monde sur l'histoire d'une blessure
Henri

Enfin "le Monde" se lâche!
"Más vale tarde que nunca!"n'est-ce pas!
C'est un article qui dit enfin ce que nous ne cessons de répéter.Bon article!
Mais ce paragraphe:
"Dès 1848, de Corse, de Naples, d'Allemagne, d'Espagne ou de Malte, ils ont été le rebut politique de l'Europe. Bons à rien ou débauchés, communards, républicains ou antiroyalistes : toute personne soupçonnée d'opposition était envoyée là-bas"
Je ne parviens pas à classer mes grands-parents, émigrés essentiellement économiques de la deuxième moitié du 19è siècle, dans les catégories "d'arrivants" enoncées ci-dessus. Je suppose que beaucoup d'entre vous sont dans le même cas.
Manuel

Tout à fait d'accord avec vous tous nos grand parents n'avaient rien de "rebutant" ,ils
sont au contraire digne d'admiration et de respect,pour leur courage et leur
détermination à faire le bonheur de leur famille, je suis fier d'être l'arriere petit-fils
d'un charbonnier Andalou, c'est mon "titre de noblesse"!
Georges

Oui Manuel,''Rebut politique de l'Europe '' Que Asco !!!!
Merci Henri d'avoir publié cet article . Notre histoire quelque peu réhabilitée par une presse jusque là hostile, cela ne peut nous faire que du bien !
JCR

ce que dit l'article n'est pas faux au sujet du peuplement
seulement avec le vocabulaire d'aujourd'hui, il aurait fallu écrire :
bon à rien = personne à la recherche d'un emploi
débauchés = licencié pour cause économique

pour les opposants aux divers régimes ce n'est pas une tare que d'être expulsé pour un motif politique, et les divers gouvernants ne s'en sont pas privés
ont été oubliées entre autre :
émigration espagnole
émigration italienne
émigration alsaciens-lorrains en 1870

la plupart d'entre nous sont issus de l'émigration espagnole

L'article demeure intéressant
Geo

Je ne serai pas aussi sévère que certains d'entre vous à propos de cet
article. Il m'a procuré la même émotion que celle que j'avais déjà ressentie
en visionnant le documentaire. Mais c'est vrai que son auteur aurait dû
préciser dans son inventaire des gens envoyés en Algérie à l'époque de
la colonisation, que la grosse majorité provenait de misérables paysans
issus des certains pays du pourtour méditerranéen à qui on avait fait
miroiter l'espoir d'un avenir meilleur. Ils ne se doutaient pas qu'ils n'étaient
là que pour mieux asseoir la présence française et essayer de
contrebalancer la supériorité démographique des autochtones. Un pari
perdu d'avance.
Antoine

Oui Manuel tout comme vous c'est le paragraphe qui m'a gêné, car tout comme vous mes grands parents andalous n'avaient rien de répréhensible, c'est le seul endroit où le bât blesse. Mais je l'ai occulté, pour ne voir que le positif.....
Adrienne

Que dire de plus Henri, comme je vous l'avais dit même 45 ans après l'amnésie est là, difficile de raconter, difficile de se confier, ce film est un témoignage poignant de dignité et c'est bien que quelqu'un qui n'a pas vécu ces moments "romantiques" "dramatiques" et "mélancoliques" puisse avoir cette vision des faits qui est différente et plus humaine que celle que nous avons toujours vue dans le regard des autres, surtout les premières années de notre "exil"
Adrienne

Cette lecture laisse transparaître malgré un ton humaniste une pensée encore obérée par une propagande voulue d une politique d alors !!
Or l histoire est certainement simple !! Après une conquête militaire, les civils viennent se mesurer à grimper l échelle sociale par une aventure !!
Parler de rebus pour designer une partie de gens courageux dans leur démarche est encore une blessure bien que moi aussi mes ancêtres andalous ne puissent être classés dans cette catégorie !!!!!
Et puis cette algerie peut être avec des droits inégaux n était elle pas la préfiguration de cette Europe tant voulue !!!
L élite pieds noirs née de cette injustice restera à mon avis notre vengeance !!!

Trop sérieux bien à tous !!
jp

Il faur se réjouir , je pense que le Monde ait fini par dire des choses qu'il n'a jamais eu envie de dire auparavant.
C'est le côté positif de l'article.
Ce journal qu'il m'arrive d'acheter de temps à autre parce qu'il est assez bien informé pour tout ce qui touche à l'information nationale, n'a pas toujours été tendre pour nous;
Je me souviens au moment où on sentait l'abandon de l'Algérie ,il laissait passer quelques articles sur la composition ethnique de la population Européenne. Il faisait habilement apparaître alors, comme une mouche dans une tase delait que les Garcia, Martinez, Lopez, étaient très nombreux. Ils étaient issus de l'émigration Espagnole.
Autrement dit, Vous français Métropolitains ne vous apitoyez pas trop sur leur sort futur. Ce ne sont pas des Français de souche, issus de nos chères campagnes. etc
Si on y ajoute les repris de justice, les bagnards, les communards, les indésirables, l'effet était assuré.On a toujours beaucoup insisté sur ces gens sans foi ni loi.
Peu de mots pour ceux qui fuyaient le nazisme, les Alsaciens -Lorrains ou le Franquisme , les républicains espagnols et surtout rien sur les gros bataillons d'émigrés venus offrir leurs bras pour défricher le pays. Des gens plus que pauvres certes, mais des gens respectables à coup sûr.
Manuel

Un journal comme le Monde n'avait pas le droit de passer sous silence ces vérités.
Oui mais voilà, le journal était engagé, en flèche pour suivre le vent de l(histoire. Il y avait donc des choses qu'il ne fallait pas dire;
Manuel

je faisais donc partie de la mouche dans la tasse de lait
je m'appelle LOPEZ et fière du nom de mes ancêtres qui sont
LOPEZ, NAVARRO, DE LA HIGUERA et oui même un nom à particule n'en déplaise "Au Monde"
mis à part cela il faut quand même reconnaître que l'article est bien rédigé, sauf le fameux paragraphe.....
bon Manuel et la solution ????? la première heure est passée y NADA NADA NADA......
BUENOS DIAS MANUEL
Adrienne

Je comprends très bien , Manou, ton indignation envers un journal qui, comme d'ailleurs la plupart des journaux nationaux, n'a pas été tendre pour notre communauté dans le passé. Je ne suis pas sûr par ailleurs que les lecteurs du Figaro étaient alors mieux disposés à notre égard. À trop vouloir faire le procès du colonialisme, il était plus tentant pour ces journalistes profanes de désigner les responsables parmi notre petit peuple (majoritairement d'origine étrangère ) que de dénoncer les
véritables causes de la crise, liée essentiellement à la nature du système. Le fait qu'il y ait aujourd'hui en Algérie, et malgré la providentielle manne pétrolière , 3 ou 4 fois plus de miséreux que du temps de notre présence, commence certainement à faire comprendre à l'opinion public que l'origine du mal ne se trouvait certainement pas là où on avait cru.
C'est pourquoi il faut se réjouir, nous les pestiférés, quand un journaliste appartenant à un quotidien de réputation internationale ose aujourd'hui donner un autre éclairage sur notre drame. même s'il aura fallu que ce
soit l'un des nôtres qui en soit l'inspirateur. Ne faisons surtout pas la fine bouche.
Antoine

Je suis d'accord avec ton analyse. Tous les médias ont suivi la mode de dénigrer le "pied-noir". Ne le font-ils pas maintenant encore en nous enfermant tous dans l'extrême droite.
Entraîné par ma flamme, pas toujours bonne conseillère, j'ai affirmé que les Alsaciens Lorrains arrivés chez nous, fuyaient le nazisme(1939-45). Quelques uns peut-être.
Vous avez corrigé bien sûr. L'importante colonie d'Alsaciens Lorrains fuyaient leur région occupée par les Allemands après la défaite de la France en 1870.Ils voulaient rester Français.
Les "De Diétrich, Stucklé, Enderlé, Reinker,Schnering,Trischler, Schaller, Weiss ...etc" en faisaient partie.
Manuel

Manuel, tu m'as encore oublié (je plaisante)
je voulais ajouter q'en 1870-71 on a demandé à mes arrières grands-parents de choisir : l'allemagne ou la france et la "valise" :
qu'en 1962 ça a été aussi la france et la "valise" :
alors depuis je prépare la "valise" de mes petits enfants.
mais où sera la france ?
Geo

j'ignorais que Winum était un patronyme Alsacien ou Lorrain.
Dont acte.
Manuel

A l évidence notre communauté souffrait de n avoir pas de vraies structures boulitiques et surtout de leaders boulitiques seuls interlocuteurs et contre pouvoir !!!
Et pour cause, situation voulue, ( le premier écho d Oran titrait en première page : ici on ne parle pas boulitique !!!)
Une trahison !!! Non une sacrée manipulation !!!
JPA

-1- le peuplement
n'oublions pas les allemands du pays de bade
qui ont peuplé détrie dans des conditions très dures
(je n'ai pas de détails)
j'ai retrouvé récemment un copain de lycée laperrine
un descendant
qui venait de détrie en vélo chaque matin
... et qui a fait l'ENA

-2-le film
une amie me signale
un article favorable au film et à ses idées
dans le supplément télé du nouvel obs !!!
annonçant le passage FR3 de demain samedi 24 vers 23h
JJK

Certes nous avions des chefs de guerre!!!! mais ceux ci ne savent jamais faire la paix, une trêve tout au plus !!! En France après 1962 idem !!!
JPA

D ou la connotation : pieds noirs--- extrême droite !!!
Polico

22/3/2007 la bataille de Saint-Quentin, de SanQuintin
" Y allí se armó la de San Quintín!" ( On revécut alors une Saint Quentin)( cf. liste des proverbes)
Qui se souvient dans quelles circonstances on utilisait, chez nous, cette expression populaire ?
Manuel

Et bien Manuel j'ai cherché et cherché dans ma petite tête, mais c'est toujours la même circonstance qui me revient, j'ai entendu celà quand il y avait des disputes dans le "patio" entre voisins et oui cela arrivait mais le lendemain il n'y avait plus de
"rancune" mais peut être que je suis "à côté de la plaque"
Adrienne

Tu es sur la bonne voie !
Mais pas pour la réconciliation rapide , pour la dispute.
Encore plus précise!
Manuel

Alors là Manuel tu aiguises ma curiosité, je sais que l'expression veut dire il y a eu du
grabuge mais qui était San quintin,?
j'attends ta réponse avec impatience
Georges

C'est pas : se la ramener quand tout est fini ?
Geo

J'ai bien trouvé sur Google la bataille historique de San Quintin(1557) et l'imbroglio de
la diplomatie franco espagnole contre puis pour le Pape, puis avec les Anglais dans
l'affaire de Naples et le mariage du roi Philippe2 avec Marie Tudor mais c'est surtout le
sens populaire de cette mascarade que j'attends Merci
Georges

Manoel, tu nous la donnes la réponse !!!!!
que avec l'envie on reste !
Geo

Tu brûles Georges!
Il faut exploiter tes recherches.
Pourquoi nos analphabètes( souvent) de grans-parents utilisaient-ils la référence historique de San Quintín pour parler d'une dispute.
Georges

Joer ! quel Georges ? Juste quand je demande la réponse, tu dis ça brûle !
C'est saint quintin, pas saint glinglin !
on va arriver après la bataille
Geo

Non c'est Georges Huber qui brûlait.
Toi c'est Geo.
Manuel

Lorsqu'un Espagnol dit, en language populaire, qu'il y a du grabuge, dit ''Se arma la gorda'' ou plus généralement "Se arma la de San Quintin" , ce qui peut être traduit par "On s'arme comme à St-Quentin ou en substance, " On prend le gros calibre" Voila qui en dit long sur la violence des batailles d'Août 1577...
JCR

Bon ça chauffe toujours!
Pourquoi ce "San Quintín"? pour une grosse, grosse dispute?
Attention "se arma" ou "se armó" il y a inversion du sujet donc: " la de San Quintín se armó!"
ex: se armó una pelea!
Se armó una pelotera!
Se armó la de Dios! ou ..la gorda!
Oui mais là c'est "la de San Quintín"
Manuel

Bon Geo je vais continuer à m'appeler Jorge comme ça on ne se trompera plus..
j'ai beau me creuser la têt estce que c'est un changement d'alliances(quand Felipe 2 se
marie et s'associe avec l'anglaise il s'arme contre les français, est ce que c'est
l'équivalent de "b....l organisé" on ne s'y retrouve plus, tout le monde est contre tout le
monde
c'est pas évident
Georges

Nous dans notre cour j'ai souvent entendu "qué sé formava una révoliqua" ? traduction il s'est formé une rébolique, Je rigole!
Nicole

Demain matin à la première heure vous aurez la réponse!
pourtant Jorge et jean claude l'ont presque trouvée; Ils n'ont pas su déduire ou conclure
Manuel

Raymond mon pére m'a dit!
sé formo una péléa! sé formo un sant Quentin! Une dispute qui n'enfinissait pas Saint Quentin était un martyr, délivré plusieurs fois des mains de ses bourreaux par un ange,il fut battu à mort décapité et jeter dans un fleuve;
Nicole

« Y allí se armó la (batalla) de San Quintín ! »(Là, se déclencha une bataille de Saint Quentin !)
La bataille de Saint- Quentin en Picardie( 1957) fut un terrible combat qui se solda par une écrasante victoire des troupes espagnoles de Philippe II, cantonnées aux Pays- Bas, sur les troupes françaises d’Henri II.Une véritable boucherie avec énormément de pertes de part et d'autre.
Depuis ce jour-là on utilise le nom de San Quintín pour évoquer une très grosse bagarre ou dispute importante où les injures et les coups causent pas mal de dégâts.
Pour les passionnés d’Histoire, cette bataille eut lieu le jour de la Saint Laurent. Pour célébrer cet événement Philippe II fit construire, à une quarantaine de Kms au Nord de Madrid, le palais de l’ «Escorial ».
En l’honneur de Saint Laurent , martyr supplicié sur un gril, il donna à ce palais résidentiel, aujourd’hui panthéon royal, musée et bibliothèque nationale, la forme d’un gril à l'envers, « una parrilla », avec quatre tours symbolisant les pieds .
Il s’appelle d’ailleurs " San lorenzo del Escorial"
Quatre siècles après nos grands-parents faisaient donc référence à cet événement en utilisant fréquemment cette expression " Y allí se armó la ( batalla) de San Quintín)
Manuel

Muchas gracias Manuel
je n'avais pas retenu cette expression en parlant espagnol avec ma grand mère, mais
elle est tres imagée
A la prochaine expression!
cela fait du bien de faire travailler la mémoire
Manuel

j'ai cherché sur internet
curieusement cette bataille où la france prit la pâtée
(la route de paris était ouverte
il eut une sorte de bataille de la marne
pour sauver paris déjà)
est peu connue en france
cependant je trouve un français au courant
des locutions espagnoles:
""Lorsqu'un Espagnol dit, en langage populaire, qu'il y a du grabuge, dit : "Se arma la gorda" ou, plus généralement "Se arma la de San Quintin", ce qui peut être traduit par "On s'arme comme à St-Quentin" ou, en substance, "On prend le gros calibre" !. Voilà qui en dit long sur la violence des batailles d'août 1557...""
l'amiral de coligny fut fait prisonnier
poursuivi par la schkoumoune il fut tué deux ans plus tard
par la st barthelemy
dans sa maison parisienne
(à propos savez-vous que "schkoumoune"
vient de "excommunication"?)
JJK




Je constate encore une fois manuel nous cloue le bec avec son savoir. Manolico d'endé salé tento savel ombré?
Je suis partie sur ce martyr pouf je suis nul bisous
Nicole

" Se arma la de San Quitín!" ne peut se traduire par "on s'arme comme à Saint Quentin". Le verbe"armar" n'a pas du tout ici le sens " d'armer."
Si tu veux, je vais le dire autrement et avec le même sens:"Armaron la de San Quintín" = les "adversaires déclenchèrent une Saint Quentin." ou "ils s'empoignèrent comme à Saint Quentin"
Manuel

D'accord avec toi Manuel, "se arma "n'a rien à voir avec les armes au sens propre, c'est
plutôt il ve se passer quelquechose comme "se va armar un lio liao",
"se va armar una"(pelea), "se armo un foyon" (pas tres noble comme expresion!!!) j'en
rie tout seul devant mon clavier , quand j'imagine la tête du "foulano" qui le dit d'un air
complice;
Georges

La nôtre de san quintin elle a fait "chufa"...pffffffff
Raymond

Qué pása Nicole, estás qué trinas ! Vaya qué lío para una mona !
M’estás poniendo a caldo y me quieres pelar ! ( pero estoy ya calvo )…
Me voy enseguida a « pillarme una mona » con anisete, a tu salud !
Perdona por lo qué dije y quédate con nosotros, Nicole !…
Un fuerte abrazo de Ramonico.
Continuons à échanger sur ce forum
nos bons souvenirs et notre joie de vivre…
Raymond

Ramonico no ay lio estava un poco rétorno oy. No vanos a comer mona ni mico. Mé voy a comer una torta chicharon, sin anisette,pero con un manchao.
J'espére que tu excuseras mon petit saute d'humeur, mes racines espagnoles!
buenas noché. Nicolassa timé timé qué té passa?
Nicole

23/3/2007 beach volley
Madre mía, quien es este? en tous cas ce n'est pas moi; Henri devrait préciser de quel raymond il s'agit. Cependant j'ai dû jouer au beach volley avec des amis à Palavas il y a 20 ans déjà...
J'en profite pour dire à Antoine que son patio du Fbg Thiers me fait beaucoup penser à celui dans lequel vivaient mes grands parents, faisant ainsi remonter les souvenirs...merci.
Raymond

Sachant que la hauteur d'un filet de volley est à 2,43m et que la photo date de 1949, de qui peut-il s'agir ? Tu l'as bien connu...
Henri

Ne serait-ce pas Raymond dassié? une idée comme une autre
Jorge

Tout à fait, notre éminent principal, pas encore maire de SBA, photo prise au cours d'une sortie à la mer du personneldu collège et de leur famille en 1949. Je crois qu'il s'agit d'Aïn el Turk, il n'y a pas assez de détails du paysage pour en être sûr.
Henri

22/3/2007 a gauche ou a droite
Rassurez-vous, cela n’a rien a voir avec les élections…C’est une histoire de Bel-Abbès racontée par un de mes oncles. Il va chez un tailleur pour qu’il lui fasse un costume afin d’aller à un mariage. Au moment de prendre les mesures, le tailleur lui demande : « Nene, donde cargas ? a la izquierda o a la derecha ? » vous avez compris ?…
Raymond

Donde cargo ? ni a la izquierda ni a la derecha solamente a central eso le dijo mi abuelito sastre a tu tio, Ramonico....
Adrienne

A l'appui du sérieux de ta thèse Raymond
il y a ce patient qui explique à son médecin les douleurs insupportables qui le font souffrir
cela par du bas du ventre, grimpe tout le long de la colonne, jusqu'à la nuque, la tête : c'est abominable !
Une seule solution le cas est très critique : l'ablation des testicules aussitôt dit aussitôt fait.
A quelques temps de là, le même patient se rend chez son tailleur pour un costume celui-ci lui demande : vous portez à gauche ou à droite l'autre : pourquoi ?
Parce selon le cas vous serez pris de violentes douleurs dans le bas du ventre, le colonne, la nuque.......
Geo

D'après ce que j'ai compris, il s'agissait pour le tailleur de bien ajuster le pantalon "aux entournures"; pour cela il lui fallait savoir si ce que nous pourrions définir comme le "paquet sexuel" portait plutôt à droite ou plutôt à gauche...c'est un peu comme les femmes qui ont toujours un sein plus haut que l'autre...
bueno, el hijo del esquilador ( si mon pauvre père avait entendu ça )os dice hasta pronto...
Raymond

N'oublions pas les centristes
qui ne savent pas trop où se placer
JJK

Mira otro que esta cargao...pour plaisanter bien sûr...les centristes se placent à la gauche de la droite, non?...bueno j'arrête car ça déraille...
Raymond


22/3/2007 Photo de Nicole Bernabé.
Admirable photo souvenir d'une famille . Je donnerai cher pour en avoir une de mes grans-parents( nés en 1870- 75) avec les enfants et petits- enfants.
je n'ai qu'un ou deux portraits, photos d'identité et puis c'est tout.
Comme le précise Henri, on aperçoit "la tina(le baquet )avec "la plancha( tabla) de lavar". Il manque le"jabón" et le "cepillo"( brosse).
Je revois ces femmes dans le patio lavant leur linge, les mains rougies par le froid.
Une note moins triste. Qui connaît cette chanson?
" Carolina! Carolina!
Si me quieres dímelo!
Yo te compraré una tina
Y un pedazo de jabón!"
Quelle belle preuve d'amour n'est-ce pas?
Manuel

J'ai bien aimé la chanson mais tes reflexions sur la photo m'ont donné une idée que l'on pourrait soumettre à Henri, Pourquoi ne pas construire une galerie de portraits avec les photos de nos ancêtres , j'ai la chance d'en avoir quelques unes moi même mais peut être que je m'emballe trop vite!
Jorge

Ce serait sympa de faire cette galerie surtout que j'ai encore quelques perles dans mes boites (ex mon grand pére en zouave et sa belle moustache d'époque)
Merci à Manuel moi aussi j'avais trés peu de photos d'Algérie, c'est en Espagne que j'ai retrouvé quelques photos de famille maternelle
Nicole

J'ai des impératifs sur Mekerra's.
1 = Technique : mon site étant un site perso, je suis limité par la place, ce qui va m'obliger plus tard à faire des choix : mon idée est de privilégier les rapports humains et SBA avant 62; je laisserai une vignette des documents qui ont déjà figurés sur le site, quitte à envoyer aux internautes qui en feront la demande le document grand format. (une photo grand format occupe la place de 20 vignettes environ, le texte occupe très peu de place, à vos claviers!)
2 = mes goûts perso. L'art, l'écrit, le sport.
Les photos anciennes, j'aime beaucoup, mais je pense qu'elles doivent avoir un intérêt"historique" comme la photo de Nicole ou de Jeannot avec des détails qui donnent du poids aux écrits et aux discussions du forum. je ne suis pas sûr que les portraits isolés de nos êtres chers apporteront quelque chose aux autres internautes. (pour ma part, j'ai un bon millier de photos familiales d'Algérie, malheureusement, elles manquent souvent d'intérêt historique, ce ne sont souvent que des binettes et encore des binettes, quel dommage que l'appareil n'ait pas légèrement dévié vers des objets ou des paysages aujourd'hui disparus!)
3 = les photos actuelles de SBA peuvent intéresser quand elles rappellent notre vie passée. Pour le reste, d'autres sites sont mieux placés que le mien pour faire la promotion de la ville actuelle.
Le débat est ouvert..
Henri.

Je suis désolé d'avoir soulevé une fausse bonne idée Henri, je suis tout à fait d'accord avec toi il vaut mieux privilégier les textes ou des photos explicatives
Tu nous a déja tant donné avec ton site perso qu'on ne saurait comment te remercierencore une fois mille merci et je penses que beaucoup d'internautes sont d'accord avec moi
Jorge

tout à fait d'accord avec Jorge, ce site permet de nous retrouver de nous parler, d'échanger des idées et je ne vous remercierai jamais assez il m'a permis de retrouver une amie d'enfance que je désespérais de trouver. Merci mille fois Henri pour ce site merveilleux.
Adrienne

Henri que faut il faire pour avoir un site comme Oran des Années 50?
Nicole

J'admire le travail d'Emilie et Daniel, chaque traitement de photo demande 45 mn. Je crois que les internautes ne se rendent pas assez compte de leur énorme investissement personnel. Mon site est le modèle inférieur, il ne me coûte rien sinon mon abonnement comme tout à chacun. (il est quand même très riche grace à vous, non ?) Je compte rester modeste, l'essentiel est que les anciens puissent se parler...et se revoir
Henri

Sur la photo de Nicole, on aperçoit aussi la silhouette de la pompe à main pour alimenter le baquet !
Henri

cette photo est extraordinaire
tous ces petits enfants (une encore pas née)
avec leur destin tout écrit dans la légende
JJK

23/3/2007 Dry Farming
la révolution des techniques agricoles à travers l'empire français, c'est à SBA qu'elle explose, la technique du dry farming découverte à SBA fait prospérer la ville et les régions situées à la limite du Tell, en quoi consistait cette technique ?
Adrienne

je crois qu'il s'agit, dans les regions où il ne pleut pas assez
d'une sorte d'assolement culture un an sur deux, si vous en savez plus, braves gens précisez
JJK

Bueno, puisque nos camarades font " la siesta", j'essaie de répondre avec l'aide de mon vieux Larousse de 1949.
Dry farming veut dire culture sèche, utilisée dans les régions sèches ou arides. Il s'agit d'empêcher l'évaporation par un travail incessant de la terre. Cette méthode réussit bien pour la production des céréales. Mais je pense que le savoir-faire de nos paysans Alicantins ( et Andalous ) a aidé beaucoup pour la mise en culture de ces terres Algériennes qui manquent d'eau...demander à Manuel...
Raymond

Raymond a raison Adrienne,on fait la "siesta" ( normal en fin de semaine !! ) .. Grosso modo , je dirais que le " Dry farming " c 'est : qu ' avec un peu d ' eau et beaucoup de sueur , d' un bout de terre sèche , on peut faire un jardin d ' Eden.
A Boukanéfis , il y en avait beaucoup des jardins d ' Eden comme à SBA sans doute.
Bigli .

Deux fois moins de ceps de vigne plantés à l hectare en algerie, !!! peu de flotte !!! Donc divisez par deux la grandeur des propriétés pour comparer avec la métropole !!!
Jean-Paul

23/3/2007 Reims- Real Madrid
, Oran en 1958 ?? Beaucoup de potaches avaient fait le déplacement en train pour découvrir deux, des meilleures équipes de foot du monde ,et les joueurs mythiques encore aujourd’hui vénères : un souvenir merveilleux !!!
JPA

J'y étais et j'avoue avoir été déçu. Tous ces grands personnages ne se sont pas beaucoup foulés. A trop rêver, on tombe un peu de haut. J'ai gardé le souvenir d'un score "égalité" ???
Par contre, j'ai pris mon pied avec le SCBA en coupe de France, je crois qu'ils affrontaient Rennes sauf erreur, ils ont perdu dans les dernières minutes par 1 à 0. Quelqu'un a t'il un souvenir plus précis cassez-pas trop mes rêves d'ado !
Henri

Il me semble que L'ASSE égalisa à la toute dernière minute.
Il y eut un corner en faveur du SCBA. L'arbitre commençait à regarder sa montre. C'était presque fini.La coupe était pratiquement gagnée!
C'est Lopez, boulanger à l'avenue Klébert que tout le monde connaissait sous le surnom de "Tiznaíco" qui le tira.Je ne sais ce qui lui arriva en tirant mais il envoya le ballon presque au milieu du terrain.De Villeneuve ou Stépanof s'en empara et d'un tir de 40 m trompa notre gardien.
Ensuite prolongations et victoire Algéroise.
Je n'étais pas au match ce jour-là mais lorsque mon père ou mon beau-père présents , le racontaient , on sentait qu'ils avaient vécu un véritable drame.
C'est ce que ma mémoire restitue aujourd'hui.A confirmer!
Quant à Pépico Salas le gardien intépide qui n'hésitait pas à se jeter dans les pieds des attaquants adverses, il épousa une fille Gorrut de la Calle del Sol.
Manuel

C'est, je crois, Mahi, un gars de Mascara, qui avait marqué le but rennais contre le Sporting , un match que les belabbésiens auraient pu tout aussi bien gagner . Quant aux rencontres Real-Reims, toutes deux remportées par les espagnols, il faut préciser que Kopa disputa le 1er match sous les couleurs rémoises et le second avec le maillot blanc des madrilènes. Ces deux équipes dominaient alors le foot en Europe.
Antoine

Dakosky notre gardien fit un match formidable.
je me demande même s'il n'arrêta pas un pénalty ce jour-là.
Ma mémoire est-elle bonne?
Le lendemain dans l'Echo d'Oran , le capitaine de Rennes, Lemenn je crois, demi-centre, affirma que Bengamra, notre avant centre , avait été pour lui un des attaquants les plus emmerdants à maîtriser depuis qu'il jouait au foot.
Lors de mon dernier voyage à Bel Abbès ( Mai 2006) je rapportais cette anecdote à l'intéressé qui en fut ravi.
Le match avait eu lieu au stade Montréal, non?
Je n'en suis pas sûr et pourtant j'y étais.
Manuel

Désespoir !!!!
Au sortir du cinéma Le Versailles, avec 3 ou 4 copains, se précipiter chez Rebibo, et voir sur le panneau : Rennes 1 SCBA O , penalty de Mahi à la 85éme minute, quel drame pour nous tous!!!
Par contre ma question c'est de savoir à quel stade de la coupe de France cela se passait-il ?
Si j'en crois mes souvenirs (ou mes rêves) je crois que c'était en demi finale. Plus le temps passe...... plus j'en doute.
Mais n'est-il pas vrai que quand on aime on ne compte pas ?
JCR

Je crois en avoir deux, des Réal -Reims.
Je ne me souviens plus des scores.
J'étais en admiration devant ce Di-Stéfano. Il défendait, sortait des ballons de la tête et en quelques secondes , il était dans les 18m adverses pour finir les actions.
Tous les ballons ou presque passaient par lui. Je me souviens comment il engueulait de la voix les jeunes, Santisteban, Mateos lorsque le ballon ne lui parvenait pas assez vite.
C'était "la saéta rubia", la flèche blonde.
En défense , je me souviens d'un certain arrière latéral, nommé Lesmes dont Salas Eugène hérita comme surnom parce qu'il avait le même physique.
En face c'était pas mal non plus avec les Piantoni, Jonquet,Siatka, ..;etc.je ne sais plus de quel côté jouait Kopa que les Espagnols surnommèrent "el Napoléon". Celui-ci est toujours invité par le Réal lors des grandes fêtes souvenirs. Il parle toujours correctement l'espagnol.
Manuel

http://oran1950.free.fr/CLUB%20SPORT/slides/FOOT%20INAUGURATION%20STADE%20D%20ORAN%20REAL%20DE%20MADRID%20ET%20REIMS.html
Faites un copier coller pour voir les équipes de reims et du real sur oran des années 50
il ya aussi une photo de l'ASBA
Geo

Manuel, je suis epoustouflée par tant de mémoire, je me régale en vous lisant, même le foot, ma propre mémoire qui était en sommeil peu à peu se réveille.
Faites un livre, je l'achète tout de suite, mettez tous vos souvenirs quel plaisir ce serait.
Bon dimanche à tous
Adrienne

23/3/2007 el hijo del esquilaor
Je crois que c'était Nicole qui utilisa cette formule "es como el hijo del esquilaor".
Nous attendons qu'elle nous l'explique car moi, je ne la connaissais pas .Esquilar ( ou trasquilar) c'est tondre une toison , des cheveux.
El"esquilaor" c'est donc le tondeur.
Vous vous souvenez sûrement que lorsque nous revenions de chez le coiffeur, notre maman vérifiait que la coupe avait été bien faite. Parfois elle disait: " C'est le patron qui te les a coupés ou l'ouvrier? parce que derrière il t'a fait deux "trasquilones".( coups de ciseaux ratés)
JJ Kessis nous affirme que sa maman utilisait la formule :"eh bien qu'il "s'esquile". On pourrait le rendre par: tant pis pour lui!- qu'il se démerde maintenant!" Il l'a bien cherché!"
Ceci prouve que sa maman était tout de même bien imprégnée de vocabulaire espagnol.Nous l'utilisions souvent dans les faubourgs.
Jorge me demandait le sens de " yo me esquilo". Ça peut se rendre par" je m'en fou!" ou" j'en ai rien à foutre!", "Ça m'est égal!"
Comment , dans le langage parlé,est-on passé du sens de"tondre" aux sens ci-dessus?
C'est ce qu'on n'apprend pas au collège ni à l'université, ni dans les dictionnaires et que l'on retrouve parfois dans les écrits des auteurs qui rapportent le parler populaire de certains de leurs personnages. Il faut avoir la chance de tomber dessus.
Quand on disait donc "Pos que se esquile!" Tant pis pour lui! Bien fait pour lui! " Qu'il se démerde!", "Qu'il fasse avec!"..etc
En somme, s'il n'est pas content,s'il est malheureux aujourd'hui ....eh bien maintenant qu'il aille se faire tondre par là!
Manuel

Merci Manuel, c'est clair et explicite
j'aime bien "qu'il aille se faire tondre", c'est sûrement l'aboutissement de toute ces
variantes
Par contre el hijo del esquilaor ça doit aller chercher loin, du genre "aussi raseur que
son père" il faudrait trouver ce que l'on reprochait au fameux esquilaor, chez nous
c'était des gitans qui venaient tondre les chiens, y aurait il une connotation critique?..
Jorge

merci Manuel pour cette superbe explication, moi je ne connaissais pas du tout cette formule, Nicole aurait pu nous expliquer ce qu'elle entendait par là, moi j'aurais pensé à quelqu'un de "barbant" d'où encore la notion de tonte et de barbe. c'est une supposition car franchement ce n'était pas quelque chose qui se disait à la maison. et pourquoi le fils ? est ce qu'il avait quelque chose de particulier par rapport à son père le "tondeur" ?
par contre oui quand on revenait de chez le coiffeur il y a avait inspection, et ma grand mère employait beaucoup hoy ta hecho unos trasquilones hija.....
Adrienne

Hijo de esquilador y empleada doméstica se casó
con heredera al trono británico
Lady Davina Windsor se vio feliz junto a su flamante esposo, el maorí Gary Lewis.
La monarquía británica tiene ahora a un maorí en la familia, ya que Lady Davina Windsor se casó ayer con el maorí -aborigen neozelandés- Gary Lewis en Londres.
La joven de 26 años, bisnieta de Jorge V y vigésima en la línea de sucesión para el trono británico, le dio el sí al empresario de la construcción, ex esquilador y apasionado surfista en una ceremonia privada en una capilla del palacio de Kensington.
La novia es la hija del duque de Gloucester, un primo de la reina Isabel II, quien no asistió a la ceremonia.
La dama de honor y hermana de Davina, Lady Rose Windsor, de 24 años, se mostró contenta antes de la boda con el surfista maorí y lo describió como una “presa maravillosa”.
El novio, de 33 años, hijo de un esquilador de ovejas y una empleada doméstica, dijo según la prensa: “De hecho, un miembro de la familia real no se casa todos los días con un kiwi (apodo con que se conoce a los neozelandeses). Eso lo hace un poco interesante, ¿no?”.
La pareja se conoció hace cuatro años en una playa de Bali, donde se enamoraron.
JJK

El hijo de esquilador est le fils du coiffeur qui met son grain de sel quand il ne faut pas pour offenser.Il y a une histoire
je vous la raconte en français
C'est un coiffeur qui dit à son fils quand je parle avec quelqu'un tu ne dis rien . Donc l'esquilaor rencontre le tuerto et ils dicutent au bout d'un moment le tuerto demande
tu ijo no abla,?
si, cuando abla es para ofindel.
Ombré qué diga argo?
Dé qué sé quédo usté tuerto?
Passa y avia una rama con un pico y mé sarto el ojo!
Qué lastima qué no asio una orquilla para sartal los dos!
Voilà histoire del ijo del esquilaor.
Mon espagnol est vraiment primaire.n'en tenez pas compte
bisous à tous
Nicole

On a tout compris.
Mais appeler un coiffeur"esquilaor" , il ne devait pas avoir beaucoup de clients n'est-ce pas.
Ça me rappelle l'histoire dela gamine qui se mêlait souvent aux conversations des adultes et qui intervenait souvent mal à propos. On lui disait toujours: "Cállate tú, picuíca ( petite bavarde), que tu madre lo dirá!"
Manuel

J'ai trouvé sur google un site ( www.cervantesvirtual.com ) une pièce de théâtre comique intitulée "el esquilaor" dont j'ai copié un passage:
" Virgen santa, qué agonía!
¿No comprendes que penando
estoy en este momento
y que el fuego que aquí siento
me está por dentro quemando?... "
C'est super marrant car écrit avec des termes " de la rue ". A lire
Raymond

25/3/2007 la calle del sol, la rue du soleil
LA CALLE DEL SOL NE SE TROUVAIT ELLE PAS JUSTE AU SUD DU COLLEGE ?
JPA

Le collège faisait partie du fauboug Négrier. Au dos du collège, côté sud, passait la Calle del Sol .
Derrière les cuisines du collège, Mr Michel nous amenait souvent dans un jardin à l'abandon pour lancer le poids. Il se trouvait à 50 m de la calle del Sol.
Elle finissait, à l'Est, sur l'Avenue Jean Mermoz ex-route de Ténira . Elle commençait à L'ouest, à l'école Négrier, construite seulement dans les années 50 et qui faisait coin avec la route des Amarnas( route du Télagh)
C'était une rue rectiligne, sans un arbre, de 700m environ de longueur, orientée Est- Ouest, pratiquement ensoleillée toute le journée .
Elle était perpendiculaire à la rue qui menait au stade Paul-André et donc un passage obligé pout tous les Bel-Abbésiens amoureux de foot..
Manuel
Mes grands-parents maternels (TEROL) habitaient la CALLE del SOL ,numéro ? .A chaque fois que je leur rendais visite , je passais devant Le Collège!
Jeannine

En effet j'ai entendu parler des Terol . Je pense qu'ils habitaient à côté de la villa Jacquemay. C'est le nom valencien de la ville de Teruel( Aragon), dans l'arrière pays valencien.
Manuel

J'ajouterai que la rue Mozart, dans laquelle était située l'entrée et la conciergerie du collège, était limitée au nord par l'avenue Bir Hakeim qui passait devant le grand portail du collège et au sud par...la rue du soleil
cette rue mozart devait mesurer un peu plus de 200 m et nous servait de piste d'athlétisme : M.MICHEL nous y faisait disputer 100,200,400 et 1000 mètres ; son poste de chronométrage était situé à quelques mètres de la rue du soleil
et puis la rue du soleil c'était inévitablement paul andré et le sporting comme le dit manuel : comment oublier ça !
Geo

Dans cette rue Mozart , n'y avait-il pas un petit "canal" avec une grosse pierre rougeâtre ?
Jeannine

Ma famille Hernandez Christophe et Marie Louise habitant la calle del sol, j'ai souvenir d'avoir emmené mes petits cousins à l'école Négrier, je ne me rappelle pas s'il y avait le collège par là.
Adrienne

j'avais de la famille par là-bas et je me souviens trés bien qu'après le collège de jeunes-filles on continuait à monter et on longeait les glacis jusqu'au bout et ensuite on tournait à gauche, c'était le même chemin pour aller à l'hôpital.
Annie

A propos de pierre rougeâtre près du petit canal d'irrigation. Il y avait là, dans ce secteur précis, un endroit que l'on appelait "el camino del caporal". On disait qu'un caporal avait été tué à cet endroit et qu'une tache rougeâtre apparaissait en permanence comme une tache de sang indélébile.(!?)
Tout le monde en parlait à la calle del sol. Cela devait remonter à l'époque de mes grands-parents.
Je n'ai jamais pensé à vérifier l'exactitude des faits .
Manuel

Ton message me fait penser à ceci. C'est sérieux, je suis parti trop tôt de SBA pour élucider ma découverte par hasard, en revenant de la piscine, de morceaux de stèles (funéraires sans doute) avec des inscriptions en caractères latins noms allemands ou autrichiens (mais pas français) à l'angle des glacis sud et sud-ouest près du mur de la légion. cela ressemblait à d'anciens remblais, peut-être provenant d'un cimetière de Bel-Abbès ou peut-être étaient-elles les restes de sépultures qui se trouvaient à cet endroit.Quelqu'un aurait-il une info là-dessus.
Henri

25/3/2007 Ebeniste Lancry
Bonjour,
Qui se souvient de Léon Lancry, décédé en 1943, qui était ébéniste à Sidi Bel Abbès?
Si quelqu'un a une petite info, un petit souvenir, merci de bien vouloir me répondre.
Genevieve

En regardant le grand portail du collège (terrain de basket), à gauche commençait l'avenue Jean Mermoz. Sur le trottoir de gauche, je dirais au bas du deuxième immeuble (sans certitude absolue pour l'emplacement exact), il y avait un ébéniste,(ça c'est sûr) peut-être un descendant ou repreneur de ce monsieur Lancry.
Henri

25/3/2007 l’exil
En juin 1962, l avion s éloignait rapidement des cotes oranaises !!! J ai moi aussi regardé longuement le paysage avec désespoir !!!Quel beau pays !!!et plus jamais ce sera le mien !!!
JPA

cher jp,que de désespoir;l'algérie est à ta porte et tu possèdes la clé que tu n'as jamais perdue;il te suffit d'un peu de courage ,de l'entrain et un billet d'avion pour retrouver ton lieu d'origine ,tes souvenirs,tes anciens amis.Mon pays est le tien ...sans commentaires .N'aurais-tu pas des cousins de st denis de sig (Amat Gilbert)
Mestour

peut etre des cousins éloignes !!!encore une fois merci pour votre message de tolerance !!!
JPA

este mundo es un fandango y el que no lo baila es un tonto....
comme ce dicton est vrai, et de plus en plus il faut savoir danser... pour s'en sortir....
aujourd'hui j'ai une pensée émue pour nos compatriotes d'un quartier d'Alger. BABEL OUED
Adrienne

28/3/2007 Anatomie du college-lycee Leclerc
Le dortoir des grands se situait au dessus des cuisines et du réfectoire au 1er étage et prenait toute cette partie du bâtiment.
L aile Est, 1er étage, dortoir des moyens !! Autre souvenir à vérifier : Le foyer et la salle de dessin et musique n étaient séparés que par un rideau plastique amovible !!!
JPA

Cette cloison amovible en plastique beige, je la revois... A propos d'une maquette qui se trouvait sur une armoire à gauche, elle avait ét construite par la femme d'un légionnaire, ma mémoire va bien finir par extirper de quoi il s'agissait.
Henri

moi aussi je me souviens de la cloison mais il me semble qu'il y avait aussi une table
de ping pong et un genre de petit placard pour abriter la sono, il me semble qu'il y
avait de la musique mais ce n'est peut être que dans mes rêves , il faut dire qu'il m'est
arrivé de chanter dans la classe n° 12,en l'absence du prof,Alice et Norbert se
souviendront peut être du "It's now or never" d' Elvis
Jorge

Bravo à Georges pour son montage photo auquel je voudrais seulement ajouter une utilisation antérieure, du temps de l'EPS et du Collège Moderne, des locaux (N°4-5-9) situés à l'Est en franchissant le portail, face à la Direction, qui abritaient alors les sections professionnelles et notamment les ateliers bois et fer. Cordialement,
JPedeH

D'accord avec Jean paul pour signaler la présence de ces ateliers du"Cours Industriel" travail du bois et du fer.
Ils se trouvaient en entrant à gauche. Je me souviens qu'ils avaient un horaire de récréation qui ne coincidait pas avec le nôtre. Les fenêtres de ce cours donnaient sur le sautoir (bac à sable). je reconnais étre un peu largué sur les transformations "post- 1956"
Manuel

Vos souvenirs du collège sont précis, les miens beaucoup moins... Je suis entré en 6me, en octobre 1962, j'avais presque 11 ans (3/12/51), nous entrions par la rue Mozart, je crois, et nous avions à notre disposition des préfabriqués, une partie du collège ayant "souffert" de dégradations importantes, quelques cours se faisaient dans les bâtiments en dur, en particulier l'anglais, avec M. Fauveau.
Paul

ah le gros fauveau faisait l'anglais!
je me le suis toujours demandé
en le voyant sur les photos de profs
il était avec moi à Laperrine
l'un d'entre vous aurait pu me le dire
mais il n'a jamais voulu en parler
...ils étaient fâchés
il se reconnaitra
un autre que je vois prof sur les photos
c'est richard sananes (a laperrine)
je ne sais pas de quoi non plus
votre andre caparros de leclerc
qui était en fac avec moi
est revenu à laperrine
prof de mathelem s'il vous plait
JJK

26/3/2007 les asperges
en ces jours de printemps, le long des routes en algerie, de nombreux petits algeriens offraient contre somme modique, des bottes d asperges sauvages au gout , saveur et vertus medicinales ,inegalés!!!
je parie que cette tradition perdure toujours !!!
JPA

oui jean-Paul cette tradition perdure car en avril 2005 lors de mon retour au pays sur les routes j'ai vu les vendeurs de sparagus ou esparagos tout dépendé de celui qui les vendaient !en omelettes c'était délicious !!!!
JPH

Ah! nos "espárragos", nos asperges vertes!
Ce n'était pas des asperges de culture, elles poussaient à l'état sauvage. les Algériens en vendaient sur les bords des routes et dans les rues des faubourgs.
A la maison on en raffolait. Nous les mangions cuites en vinaigrette ou coupées en morceaux, frites en omelette. C'était exquis!
Ce n'est qu'en France que j'ai découvert les asperges blanches de culture. Mais de plus en plus , les Métropolitains se sont mis aussi à acheter des asperges vertes..de culture aussi.
Il me semble que les Algériens les appelaient " Sékoums" ( ?!?)
Manuel

27/3/2007 le casse-croute
Pour se redonner du tonus, un petit casse croûte : une petite braise de sarments de vigne, un grillage de poules, des sardines fraiches, du bon pain craquant, de la bonite, du sanglier, du poulpe, salés, de la mojama, de la longanisse : un bon vin de 14° en bouteille surmontée d un bout de roseau coupé en biais !!!! une tradition pieds noirs toujours en vogue !!!!
Au fait avez vous des nioras pour la futur paella !!!
nb: bonite , poulpe , etc séchés par le sel conservateur et souvent servis en kemia !!!
JPA

si vous m'invitez je suis prête à partager ce "casse croute" avec vous, malgré l'heure matinale j'en ai l'eau à la bouche. et moi je vous ferais une omelette avec les petites pointes d'asperges sauvages. quel délice...
par contre je ne savais pas que l'on mettait des nioras dans la paëlla? et si on s'en faisait une pour midi après le casse croute ? et on inviterait Jorge avec ses gipsys pour faire la fête. Finalement ce serait une belle journée il fait tellement beau chez nous (lyonnais)
Adrienne

Tout à fait d'accord pour me joindre à vous j'ai justement mangé une omelette aux pointes d'asperges hier soir, je me souviens également des nioras dont je garde un souvenir coloré, en général on les faisait sècher sur la terrasse de mon immeuble et cela faisait de belles étendues rouges , un vrai tableau impressionniste (como no?)
Jorge

Je me souviens des ñoras dans les migas et dans la préparation des "roux" pour les bouillons , en remplacement du poivre rouge.
La ñora était de la famille des poivrons , en forme de tomate. On les faisait sècher en "ristras", chapelets. Elles étaient ensuite utilisées tout au long de l'année.
Manuel

Aie il est à peine 10 h je suis en train de lire vos propositions de casse-croute , j'en ai l'eau à la bouche et l'estomac tout retourné vous voyez comment vous êtes vous zavez pas pitié de ceuces qui sont au régime forcé ,sinberguensas, le poulpe séché on en trouve en espagne mais j'aimerai bien trouver de la mojama il y en a ici en France?? ma grand-mère faisait sécher les tomates sur la terrasse non seulement c'était joli mais aussi trés bon combien de fois elle m'a couru après avec le balai je lui faisait la razzia chaque fois que je passais à côté, il y avait aussi les blettes sauvages que l'on mettait dans le potajé bon j'arrête sinon je vais exploser et me mettre à pleurer
Annie

27/3/2007 Histoire d’une blessure
Enfin, j'ai vu cette première partie de "l'histoire d'une blessure". Notre Algérie défilant au fond de prunelles étrangement familières est émouvante. J'ai bien aimé le parti pris de Gilles perez et Karine Bonjour : pas de maître à penser, chaque pied noir apporte son petit morceau de terre natale, l'ensemble n'en est que plus ressemblant. (recoupant à la virgule prés vos témoignages sur mekerra's) Il s'agit là d'une réalisation originale et constructive sur le sujet. J'attends avec sympathie le n° 2.
Henri

oui Henri, première partie très émouvante, rappel de nos souvenirs d'enfance, c'est vrai qu'on se croyait sur MEKERRA avec tous les souvenirs qui fusent de part et d'autre.
La seconde partie est plus axée sur les "évènements" et donc le "noeud à la gorge et le creux à l'estomac" pendant 55 minutes, prévoir les kleinex (indispensable). J'ai acheté le DVD mais j'ai aussi enregistré pour pouvoir le passer aux personnes qui n'ont pas de lecteur DVD. retour en arrière assuré....
Adrienne

J'ai achete le dvd l'histoire est tres bien beaucoup d'emotions enfin la verite. Avec ce dvd une lettre d'accompagnement, les auteurs nous expliquent le parcour du tournage de ce film documentaire. Au debut du tournage dit-il un historien nous avait prevenu que nous nous attaquions a un sujet illegitime qu'est-ce qu'il faut pas entendre.Je garde bien precieusement ce dvd qui interresse beaucoup mon fils
les auteurs nous invitent a leur faire part de nos reactions nos impressions et nos emotions sur le site internet. www.lespiedsnoirs-lefilm.com
Colette

le numero 2
passe samedi à 11h10 sur la 3
JJK

26/3/2007 influences espagnoles en Flandre
Pour ceux qui veulent approfondir les propos du forum sur les traditions espagnoles et qui s'intéressent à l'Art. Voici 2 liens vers un site perso qui traite de l'oeuvre de Pierre Brueghel l'Ancien (peintre flamand 1525-1569) "Le combat de Carême et Carnaval"
On y remarque un joueur de Zambomba et des enfants jouant à la toupie (figures souvent présentes dans l'oeuvre de cet artiste) preuve que les influences espagnoles ont été fortes en Flandre, ou le contraire?
lien toupie :
http://magali.vacherot.free.fr/Bruegel/alleluia.html
lien zambomba :  HYPERLINK "http://magali.vacherot.free.fr/Bruegel/defile_carn.html" http://magali.vacherot.free.fr/Bruegel/defile_carn.html
Henri

Oui c'est bien curieux de voir ce joueur de zambomba sur ce tableau. Mais j'en avais déjà vu lors des carnavals célébrés en Flandre Française.
Ce qui avait attiré mon attention, lors d'une visite dans la région de Lille, ce sont ces décorations de céramiques autour des portes et fenêtres des maisons, rappelant en cela les "azulejos" espagnols.
On dit aussi que certains patronymes du coin, en "ez", comme Deprez, Grimomprez...etc seraient un reste de l'influence des patronymes castillans.
Mais le Duc d'Albe et sa main de fer ne laissèrent pas que de bons souvenirs dans les mémoires des gens du Nord.
C'était la guerre et au 16è siècle ça ne rigolait pas.
Manuel

Le patois "chtimi" contient énormement de mots espagnols . J' ai découvert cette particularité avec beaucoup de surprise en 1965 quand la France m ' a offert 16 mois de vacances dans la caserne Vauban à Lille au 43em RI .
Bigli

27/3/2007 le matériel laissé par les PN
Sans parler de l'immobilier, s'il fallait faire un inventaire de tout ce que nous avons laissé en 62 comme mobilier, linge, machines, véhicules etc... un site comme le mien n'y suffirait pas. je me souviens des premiers repas familiaux, été 62, sur des valises empilées, je pense au linge avec initiales de mes parents, ce que l'on appelait le trousseau de mariage...est-ce que nos successeurs ont arraché ces broderies qui ne correspondaient plus à rien, le fruit de longues heures de travail de nos ascendants.
Henri

Henri, je suis comme toi je me suis souvent posé cette question que sont devenues toutes ces choses qui faisaient notre bonheur et notre quotidien? la haine en 62 (heureusement estompée avec le temps) me donne à penser que beaucoup de tout ça a du être jeté, déchiré (sauf ce qui avait de la valeur marchande, la valeur sentimentale n'ayant pas sa place à ce moment là)je connais quelqu'un à Arzew qui a fait de sa maison un musée quelque chose de merveilleux et qu'il fait visiter (mais d'où viennent toutes ces jolies choses?? that is the question??)que de temps de patience et de sacrifices il a fallu à nos anciens et pourquoi??
Annie

Chers tous et toutes ,vous parlez du collège Leclerc sans préciser que nous ,élèves du lycée Laperrine ,étions toujours en compétition et adversaires redoutables soit en hand,foot ou basket avec vous;les tannées que vous avez eues.Vous rappelez-vous de Lounis ali,bourokba ,benmazari,lakhal des années 58/59/60 en 1ère et terminale.A chaque compétition,c'était la fièvre.Pour ce qui est des affaires laissées par les pieds-noirs ,ceux qui avaient du respect ,les ont gardées,les autres ont été vendues à des brocanteurs .
Mestour

Des tannées ? En 58-59-60 ? Peut-être...mais j'en doute!
J'ai quitté leclerc en juin 56 et je peux dire qu'en volley ball, hand ball et surtout, surtout foot-ball les tannées c'était plutôt le lycée laperrine qui les recevait.
Il n'y avait qu'en basket où Laperrine se défendait bien.
Pourtant dans les catégories juniors, certains d'entre nous passaient au Lycée laperrine et là le jeu était faussé. Impossible de comparer.
En foot,pas de catégorie Senior à leclerc. Le lycée Laperrine ne pouvait se mesurer qu'à L'Ecole d'Agriculture, je pense.
Question athlétisme , le Lycée Laperrine avait des installations très acceptables.
A Leclerc, il n'y avait pratiquement rien.Nous étions les parents pauvres:
Un terrain de basket et la cour de récréation transformée en terrain de Hand. Le saut en longueur et le triple saut se faisaient en prenant une course d'élan réduite( avant la conciergerie), sur terrain dénivelé et même en lègère montée au moment d'attaquer la planche d'appel.
Nous lancions le poids dans un jardin à l'abandon , derrière les cuisines; parfois sur l'allée d'entrée, près du garage à vélos.
Lorsque la période des cross approchait, Mr Michel nous laissait sortir à 4 ou 5 et nous nous entrainions sous les glacis . Nous allions jusqu'au rond du jardin public, en longeant la légion , et nous revenions au collège.
Au Lycée laperrine, ils avaient une piste d'athlétisme.
Avec nos moyens de fortune, je ne pense pas qu'à leclerc nous ayons eu a souffrir de la supériorité de Laperrine dans ce domaine.
La clientèle des deux établissements, la mentalité et l'engagement physique de l'un et de l'autre étaient très, très différentes.
Mais ça, c'est une tout autre histoire.
Manuel

ce serait un plaisir de retrouver lounis , messama , les freres bourokba blonds aux yeux bleus!!! il me semble que le president CHADLI A EPOUSE UNE FILLE BOUROKBA !!!
quant aux tannees les juniors de foot 61/62 du college etaient imbattables !!!
bien a vous !!!
JPA

comme tu dis Annie beaucoup de temps de patiences et de sacrifices perdus par nos parents et tout cela retrouves ici par notre acharnement et notre labeur ce qui nous permet aujourd'hui d'etre sur ce site heureux de nous retrouver et de discuter de notre histoire
Colette

Quelles tannées ? Votre mémoire vous joue des tours !Il doit s'agir de compétitions contre d'autres établissements; les footballeurs vous le confirmeront. Catégorie cadets 60-61, nous avons eu "la honte" d'être les seuls perdants de ces confrontations OSSU en sports collectifs. Une première victoire en Basket contestée par Laperrine a été suivie par une revanche match nul. La belle, jouée à Laperrine a été perdue d'un point avec public défavorable. j'en sais quelque chose, c'est moi qui ai raté le dernier double jet franc pour faute adverse dans "la bouteille". je ne les ratais jamais, on aurait donc dû gagner par 1 point d'écart et je les ai raté tous les deux. Où est la tannée ? Pour la petite histoire, nos vainqueurs (que j'ai soutenu fair-play) ont été défaits par Ardaillon sur le terrain du Collège. Dautres part, il n'y avait pas de séniors à Leclerc. Concernant les juniors, les équipes de Laperrine étaient constituées en grande partie d'anciens joueurs de Leclerc qui préparaient la deuxième partie du bac. Ceci dit (Bel Abbès), il y a eu parfois de belles individualités à Laperrine, je pense à Moncada, Kaiser, et bien d' autres dont j'oublie les noms.
voir lien :  HYPERLINK "http://oran1950.free.fr/SIDI%20BEL%20ABBES%20COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC/slides/COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC%20SIDI%20BEL%20ABBES%20SPORT%201960%20RESULTATS%20OSSU%20%20ECHO%20D%20ORAN.html" http://oran1950.free.fr/SIDI%20BEL%20ABBES%20COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC/slides/COLLEGE%20MODERNE%20LECLERC%20SIDI%20BEL%20ABBES%20SPORT%201960%20RESULTATS%20OSSU%20%20ECHO%20D%20ORAN.html
Henri

Je suis d'accord avec Henri, outre les sports collectifs les athletes de Leclerc ne s'en laisaient pas conter mon frère et moi même avons modestement écrit quelques pages de l'histoire sportive de notre établissement (je rappellerai le titre de champion
d'Oranie du 200 metres pour mon frere et sa participation au championnat de France) je ne citerai pas toutes les victoires acquises au cours de ces années glorieuses,il y
avait quelques individualités comme René Kaiser (qui habitait d'ailleurs le mamelon et aaterri au Lycée laperrine par je ne sais quel hasard, son frere ainé Robert etant élève au college Leclerc
Mais restons sportifs et évitons (en toute amitié) de vous rappeler les "jarraba" qu'on vous a mises
Jorge

J ai été obligé de laisser à l abandon plusieurs chiens et un chat ,familiers et fideles !!!
ils ont dû tres vite s’adapter !!!
JPA

OUAH!!!!!!!!!!!!!!! BRAVO LES GARCONS même 45 ans après vous ne vous en laissez pas conter. LAPERRINE/LECLERC ou LECLERC/LAPERRINE
qui a gagné ? vous avez des souvenirs fantastiques, même des buts marqués ou non j'en suis "baba" dans ces conditions c'est sûr
VIVE LECLERC!!!!!!!!!!! RIEN A DIRE!!!!!!!!!!!!!!
Adrienne

Le "repreneur" qui avait frappé à notre porte ce jour-là - ils pullulaient en ces temps bénies d'exodes familiaux - avait estimé l'ensemble de notre patrimoine mobilier à un prix ridiculement dérisoire. C'était à prendre ou à laisser. Ma mère, quelque peu désappointée, n'avait pas eu pourtant le coeur à marchander et avait dons accepté ce marché de dupe. Pour le même prix, j'avais même offert, en prime, la totalité des précieux ouvrages
qui composaient ma petite bibliothèque, une centaine debouquins quand même auxquels je tenais beaucoup. C'était pour moi un vrai déchirement. L'homme, peu convaincu à vrai dire de la valeur marchande de ce cadeau, avait alors esquissé une moue dubitative qui m'avait consterné. Il m'avait fallu alors, à bout d'arguments, lui faire miroiter le bénéfice qu'il pourrait en retirer en les revendant aux marchands d'arachides toujours
en quête de papier pour confectionner leurs cornets de cacahuètes
salées, le nom de l'auteur dans ce cas précis n'ayant aucune importance. Il avait été alors littéralement emballé par cette perspective qui lui avait échappé. La preuve en tout cas que la littérature à toujours son utilité. Qui a dit en fait cette phrase fameuse : Quand j'entends le mot "culture" ...
Antoine


28/3/2007 la vie au college
Je suis entré au collège en 49 et pour autant que je m'en souvienne ces rassemblements trimestriels dans la cour, avec lecture de palmarès, n'avaient plus lieu. J'étais arrivé trop tard.
Par contre le Surgé ne manquait pas une occasion de nous faire goûter à sa prose au moyen de petites notes affichées sur le tableau de la façade sud du secrétariat.
A chaque trimestre nous avions donc la liste des élèves félicités ou encouragés dans chacune des classes.
L'administration ( le Surgé) ne manquait pas l'occasion d'y dénoncer aussi les "turpitudes" de l'un d'entre nous . C'était un premier avis sans frais.
Et Jean -Paul nous rappelle qu'un collègien allégua, à trois reprises, la mort de sa grand-mère pour expliquer ses absences. Or comme chacun sait, nous n'en avons que deux.
Ce coupable que beaucoup ont dû bien connaître était un certain Jean Paul Mailla.....Je fis la classe de 6è avec lui. C'était un grand costaud ( Hand ball et lanceur de poids).Il fit plus tard carrière dans la police et décéda, il y a plus d'une dizaine d'années, à Castres. C'était un très gentil garçon.
Par contre la distribution des prix , sous le préau, en fin d'année était toujours célébrée. Un prof était chargé de faire un long exposé. Je me souviens de celui que fit, en 51 je crois, Mr Lopez, prof d'Espagnol. Le thème était: la découverte de l'Amérique.
Manuel

Je me souviens des dernières distributions de prix. Elles se sont arrêtées en Juin 57 (probablement, pour des raisons financières ) Les profs scientifiques se défilaient pour ce discours solennel, c'était en quelque sorte la revanche des littéraires. Je revois notamment Mr Roquefort très à l'aise dans ce genre d'exercice et j’entends l'humour de Mr Carrasco. J'avoue que cette cérémonie était un peu répétitive, les mêmes noms revenaient sans cesse ! Il y eut quelques "grosses têtes" à Leclerc ex Caparros cité plus bas par Kessis et un algérien nommé Bénouis que mon père considérait comme un des meilleurs élèves de sa carrière de prof de maths.
Henri

j'ai connu peu de distributions à laperrine
je ne sais plus s'il y avait un discours
je n'ai pas connu les toges non plus
(robes noires d'avocats en fait- avant-guerre)
mais a la maison il y avait encore une "épitoge" de licencié
echarpe d'hermine et de satin jaune
jaune pour les lettres
(en fac j'ai vu des vraie toges une fois
robe en pleine couleur de docteur et toque
pour le cinquantenaire de la fac d'alger)

va-t-on ramener cela avec les drapeaux?
bon, assez parlé chiffons!
JJK

29/3/2008 lettre de Manuel
Bravo Manuel, ton texte est sublime, j'en ai pleuré à la fin de ta lettre ( mais ça c'est une
faiblesse de pied noir), il faudrait que ton témoignage soit diffusé, tu as résumé en
quelques pages ce que nous gardons tous au fond du coeur
Merci d'être notre "porte parole"
Jorge

Manuel, je ne trouve pas les mots pour t'exprimer ma reconnaissance et mon émotion pour ton article à Mr Gauci, la vérité (mot dérisoire de nos jours)ne peut que faire du bien à ceux qui se bouchent les oreilles, basta de tant d'hypocrisie, de mensonges et de méchanceté depuis tant d'années envers les harkis et les pieds-noirs, si nous avions été si mauvais qu'ils le prétendent pourquoi tant de magrhébins, d'africains et tant d'asiatiques en France????????????moi aussi j'ai pleuré en te lisant car ce qui est arrivé est tellement injuste
Annie

Manuel comme les autres Bravo bravo!
En vous lisant j'en ai eu des frissons.De nombreux souvenirs d'injustices me sont revenus.
Nous sommes arrivées en nous excusons du dérangement, parfois en ayant honte de nos origines, et nous justifier sans cesse.Pour nos compatriotes français,ils étaient impossibles que nous pouvions avoir des diplomes, ou seulement un coeur qui était prêt à éclater de peines et de douleurs.
Il est vrais qu'il était temps d'ouvir cette plaie mal cicatriser, Pour nos enfants et petits enfants Merci encore Manuel;
Nicole

Ce matin , nous avons tous découvert un beau cadeau de nos grands frères , Manuel et Jean Paul .L'HISTOIRE ne retiendra que celle qu ' ont vécue nos parents et grands parents et la nôtre .Elle aura oublié la " légende du verre d ' eau " et sûrement Mr GAUCI et consorts ..Elle se fait déja et se fera encore plus vite j ' espère car d ' autres prendront le relais de Gilles Perez et Karine Bonjour .
Ce matin , c 'est le billet de Jean Paul qui m ' a arraché une larme .Comme il est douloureux de constater combien l ' histoire officielle a modelé nos propres enfants au point, par moments, de ne pas être compris d ' eux .Je ne désespère pas , car un peu grâce à vous tous , et sur MEKKERRA' S , ils auront matière pour trouver la vérité.
Bigli.

Merci Manuel et Jean-Paul dans notre forum vous venez de dénouer le noeud que chacun d'entre nous tenait serré dans son mouchoir au fond de la poche mais celui que nous avons tous au fond de nos coeur ne pourra jamais se défaire !!!!Nos empreintes resterons dans l'histoire de l'Algerie Française !!!!!
JPH

en rentrant je regarde les nouveautés du mois : tellement émue
que je dis simplement MUCHAS GRACIAS SENOR MANUEL SOLAMENTE MUCHAS GRACIAS.
Adrienne

Mon texte publié dans le site de l'organe de presse "Pélerin.info" fait suite à une belle lettre d'un pied-noir, Mr Gauci :" Lettre à mes amis Français de la Métropole".
A propos de ce que nos enfants retiendront de notre exil, il est vrai que ce n'est pas à l'école, à la télé ( ça commence à bouger un peu!) ou dans la presse qu'ils auront trouvé les réponses.On n'aura retenu que les côtés négatifs de l'organisation coloniale et on les aura noircis et rabâchés inlassablement.
Je dois avouer que c'est ma femme et surtout mes deux garçons qui m'ont forcé la main.Je n'étais pas très chaud pour accomplir ce voyage retour l'an dernier.
La présence de mes deux enfants, à mes côtés, lorsque je bavardais à bâtons rompus avec mes amis Bel-Abbésiens Algériens, voisins de faubourg ou camarades de classe, fut pour moi un moment de véritable bonheur.
Oui mes enfants ont entendu parler ces indigènes , donner leurs impressions, rappeler des souvenirs d'enfance, faire état de leurs sentiments et ont eu l'impression de revivre une toute autre Histoire.
C'est indéniablement pour moi,le côté le plus positif de mon voyage.
Je peux vous dire qu'ils savent maintenant faire la part des choses et qu'ils ne supporteront jamais qu'on leur raconte n'importe quoi.Non! Ils ne rougiront plus ,lorsqu'on parlera des pieds-noirs.Ils peuvent témoigner!
Manuel

Suite à la lecture de cette lettre , mes Pieds sont encore plus Noirs ...avec fierté ,celle d'appartenir à un peuple qui nous a tant donné.
Jeannine


chers anciens bel abbessiens,l'amour charnel que vous portez à votre région d'origine prouve que vous n'avez pas encore fait votre deuil soit que vous n'avez pas accepté l'indépendance de l'Algérie et que vous pleurez après la joie de vivre qui vous animait à cette époque soit vous portez une haine envers ceux qui vous ont "lâché" et qui plus est ,vous ont mal accueillis en 62.Tous les déracinés éprouvent le même malaise cf:les fils d'émigrés,les harkis qui ne sentent chez eux nulle part et sont exclus.Nous Algériens en général et Bel Abbessiens en particulier,avons depuis longtemps tourné la page parce que pour certains d'entre nous,nous avons ri et pleuré ensemble,mangé à la même table,partagé les mêmes dortoirs,échangé nos fringues,etc...les colons étaient plus proches de leurs ouvriers arabes que ne l'étaient "les indigènes" face au pouvoir colonial français.Les enfants de "pieds noirs" n'ont pas à rougir de leurs parents et se doivent de découvrir les traces de leur souvenir.Le décor a bien changé même moi qui y réside,je ne retrouve plus l'ambiance ni le pittoresque d'avant mais à coeur vaillant ,rien d'impossible:ce sera comme un pèlerinage;résignons-nous à cela.Le principal est de garder vivante cette force qui nous attache à notre passé gai ou triste.Il faut savoir aimer et pardonner (inscrit dans toutes les religions)La ville de Sidi BelAbbès vous salue bien .
Mestour

Les pieds noirs ont bien sur tourné la page, et accepté l indépendance de l algerie !!
Mais nous éprouvons peut être à tort le besoin de nous justifier, parce que culpabilisés à l extrême : toutes les tares du système colonial auraient été le label du pieds noirs d après nos métropolitains !!!
Or, si l histoire démontre que ce système profitait à un très petit nombre dont beaucoup de francais de métropole, nos témoignages épars, affirment, que nous avions beaucoup de vertus en commun, et des rapports affectifs réels, à défaut d une véritable culture politique !!!
Le respect et la dignité qu exige à juste raison tout être humain ne nous ont pas été encore accordés, pour cette étape la bas !!
JPA

Quel énorme gachis a connu l'Algérie française de la dernière décennie. Que de soufrances inutiles. Toutes les communautés ont souffert. Les opinions ont été arrachées par la terreur. Nous n'étions pas un peuple politisé, nos parents voulaient travailler et vivre sur leur terre natale, quoi de plus normal. Ils ont été manipulés comme nous, leurs enfants, le sont aujourd'hui. Dans une affaire banale de fraude au ticket de métro, on n'arrive même pas à se faire une opinion tant les versions des faits sont contradictoires. Alors pour les choses importantes... c'est à désespérer...
Henri

Cela fait chaud au coeur de savoir que nous ressentons tous la meme chose et vous vous l'avez si bien ecrit merci Manuel et jean-Paul.
Colette

Bravo Manu pour cette lettre, merci pour ces moments de vérité..
André

J'ai lu ce matin les écrits de Georges concernant El Clanco et je voulais lui dire que ces lignes sont boulversantes, quel courage et quelle formidable leçon de vie donnait ce malheureux, la souffrance morale face aux moqueries devait être certains jours insoutenable et pourtant!!!!!!!! que ceux qui se plaignent en permanence de petits bobos insignifiants s'en servent comme exemple de courage et de ténacité, je l'ai relu plusieurs fois et j'ai été émue à chaque lecture merci pour ce beau texte
Annie

29/3/2007 Sauveur Parra dit Piou-Piou
Bonjour à tous
je recherche pour ma mére quelqu'un qui connaissait mon pére policier au commissariat de sidi bel abbes monsieur PARRA Sauveur surnommé PIOU PIOU
Alain

Serais tu le alain de la 4eme 3 ???
JPA

Bonjour
Je n'ai pas trop compris ta réponse?
Alain

Vous êtes les Para qui vivaient à Perpignan avec Oles;
Si oui nous sommes de la famille? vous habitiez au mamelon dans la même cour que Navarro Ma tante Carmen je suis la cousine à Robert, Marcel et Hubert,
Nicole

Bonjour Nicole
Apparement ma mére se souvient de votre tante carmen qui est décédée à strasbourg et de vos cousins dont l'un est apparemment handicapé.
Vous devez étre une petite cousine à ma mére.
Elle vous passe le bonjour.
Moi je ne peut vous répondre car je suis né en 62 mais mes fréres et soeurs qui sont plus agé doivent se rappeler.
vous rappelliez vous des familles GUTTIEREZ et LOPEZ?
Alain

Bisous je suis bien une petite cousine de votre maman je vous envoie un mail
Nicole

30/3/2007 les brochettes
Ah oui ces brochettes, ici nous perpetuons cette tradition, je fais souvent des brochettes l'été avec de l'agneau mais aussi avec des rognons et du foie d'agneau, la rate farcie je l'achète toute prête car je ne sais pas la préparer, et sur la table il y a aussi de la soubressade, de la longanisse enfin tout sans oublier les olives cassées. Vivement cet été!!!!!!!!!
Adrienne

Les meilleures que je me souviens avoir mangé en Algérie étaient à Arzew devant le café du commerce de mes cousins Almodovar, j'étais jeune c'était les vacances ceci explique peut-être cela mais n'empêche ce sont celles que j'ai toujours dans la tête dés qu'on parle de brochettes
Annie

ah oui ces brochettes, ici nous perpetuons cette tradition, je fais souvent des brochettes l'été avec de l'agneau mais aussi avec des rognons et du foie d'agneau, la rate farcie je l'achète toute prête car je ne sais pas la préparer, et sur la table il y a aussi de la soubressade, de la longanisse enfin tout sans oublier les olives cassées. Vivement cet été!!!!!!!!!
Adrienne

...et l'anisette LIMINANA, ou le CRISTAL...
Paul

En été 1963, visitant l Andalousie, quelle ne fut pas ma surprise de capter une radio d Oran ! Le commentateur sur la corniche décrivait le paysage et le soleil couchant, tout en interviewant les automobilistes se baladant !! les odeurs de brochettes traverserent la mer,alors !!!
Polico

Avez-vous le souvenir d'avoir mange des merguez en brochettes pour ma part il n'y a qu'ici que j'ai decouvert les merguez
Colette

tout à fait d'accord avec toi Colette, moi je n'avais jamais mangé de merguez en Algérie et quand je disais ça à mes amis métropolitains ils n'en croyaient pas leurs oreilles, pourtant c'est vrai il a fallu que j'arrive en Metropole pour découvrir "cette spécialité de chez nous" moi j'en ai toujours douté.
Adrienne

D'accord avec Colette et Adrienne .Jamais mangé de merguez en Algérie . Ici , je les fais griller et je les déguste avec des galettes "bretonnes" !
Jeannine

L'odeur de brochettes qui chatouillait nos narines c'était pour moi la fin de l'avenue Loubet, en face de la place de la République, mais aussi un bar en face de la place du fauboug Thiers.
En espagnol , on appelait ça des[ brochétas] et le marchand [el brochétéro]. Dans mon quartier il y avait même une femme que l'on appelait[la brochétéra). Je ne l'ai pas connue mais mes parents en parlaient souvent.
Voila ici des mots Français hispanisés. Ceux-là nous appartiennent bien.
La rate farcie , "la melsa"( nous disions plutôt mersa)était aussi un délice. Toujours bien épicée.
Ma femme en préparait souvent puis depuis l'histoire de la vache folle et la mise en garde surles abats, on n'ose plus en faire.
Manuel

Je confirme, Manuel, la même histoire, et surtout les mêmes odeurs de Melsa , de boudin de cebolla et d'un pâté fantastique dont le brochetero et la brochetera avaient le secret.

La rue des Carrières au Barrio Alto est l'endroit ou ils exercaient , et des clients du quartier de la maison de retraite du légionnaire venaient s'approvisionner chez eux.

Ils portaient un nom sublime, "RODRIGUEZ " Isabel pour la brochetera et je ne me rappelle plus du nom du brochetero.
(Par contre je me rappelle qu'ils avaient une fille Denise, une vraie beauté typée Andalouse !
JCR

31/3/2007 les sardines à l’escabèche
Puisqu'on en est à la cuisine, je viens de me faire une" merienda" avec des sardines à
l'escabeche ,quelques cebollas et des fèves fraiches,et des olives piquantes Aï que bueno
j'aurais bien partagé avec vous!
l'escabeche une recette à retenir
Jorge

Jorge,
Tu joues avec le feu .Tu as failli être envahi .. !! Avec la "carte" que tu as mis sur le Forum , tu risques d ' avoir beaucoup d ' invités. Les sardines à l ' Escabeche : encore , une recette à conserver bien précieusement.
Bigli.

Bon on arrete entre les brochettes, les sardines à l'escabeche, j'ai fais hier pour la 1ere fois des monas passables, à force de saliver je vais prendre 3 kg comme qui rigole.
Oh les féves de mon pére ne sont pas encore sorties, vous allez peut-être les gouter à Nîmes.Bisous
Nicole

non Jorge tu n'es pas sympa, mais comment peux tu me parler de sardines à l'escabèche c'est mon plat préféré,ma grand mère m'a donné sa recette et j'adore,tu vois aujourd'hui je pars au resto mais ça va être traditionnel beaujolais avec beaucoup de beurre beaucoup de crême et ma foi ce n'est pas vraiment ma tasse de thé je préfère et de loin les sardines, les brochettes, mais bon il faut faire plaisir à tout le monde. En plus (chut) dans 2 jours c'est mon anniversaire et je crois bien que c'est pour le fêter qu'aujourd'hui ma famille me fait cette surprise mais je ne suis pas dupe...... a plus tard et bon appétit JORGE.
Adrienne

vous êtes vraiment des sans honte, depuis quelques jours j'ai grossi rien qu'en vous lisant, les fêves fraiches avec de la morue coupée fin fin, les cébollicas et les olives cassées au fenouil, aie j'arrête mais vous me le paierez cher on n'a pas idée de mettre l'eau à la bouche des copains et ensuite de leur enlever quand ils ont soif snif!!!!!
Annie

Si les fèves de ton père ne sont pas encore sorties, pour Nîmes c'est foutu.
Elles seront là pour le 15 juin.
Il aurait fallu les planter en Novembre.
Manuel

No t'apuré para l'ascension téndrémos Havas con Jamo Serrano.
Adios
Nicole

1/4/2007 Judas Lancri recherche
je recherche des informations concernant mon arrière grand père.
né le 25/12/1907, il s'appelait Judas Lancri mais fut rebaptisé Léon par ses parents adoptifs David Lancri et Semha Guenoun; ils avaient déjà un fils il semblerait prénommé Abraham.
Léon est décédé d'un accident de voiture à Ain Temouchent ou Sidi en Aout 1933.
Annie

J'ai connu deux Lancry (avec y) à Bel-Abbès qui tenaient des bazars. L'un était Joseph, boîteux, "A la ville de Limoges", 3 rue Montagnac, l'autre, rue Gambetta qui avait deux filles. Je crois qu'ils étaient frères.
André

Je me souviens de Lancry de la rue Gambetta qui tenaient un tout petit bazar en face de la vinaigrerie. Il y avait ces deux filles de la famille, mignonnes comme tout, mais que leur mère coiffait avec des macarons de cheveux sur les oreiles, les écouteurs comme nous disions en riant.
Jacques

Le patronyme "Lancri" ne m'est pas inconnu.Il y avait un Lancri commerçant à Bel-Abbès. J'en ai entendu parler mais je serais incapable d'en dire plus.
Manuel

31/3/2007 écrits de Georges Winum, Boukanefis, le Clanco
toujours des textes sublimes aussi vivants les uns que les autres pour ma part je retourne a boukanefis en lisant tout ça. C'etait pour moi un vague souvenir et pourtant il faisait parti de notre quotidien.Depuis nous n'avons eu aucune nouvelle qu'elle tristesse
Colette

Encore une fois bravo on ne se lasse pas de te lire, toujours beaucoup de sensibilité et
un sens du détail qui font de tes essais de veritables court métrages
j'attends le prochain
un fuerte abrazo!
Jorge

On aurait envie de connaître ce"clanco" tellement ta description est empreinte de sentiments.
"Clanco"( crabe) : encore un mot emprunté au vocabulaire Valencien " un cranc", hispanisé avec l'addition du"O".
les Castillans disent "un cangrejo de mar"
Manuel

Encore un bravo pour ce tableau !!!une sensibilite de vrai artiste !!! en outre un exemple de courage mis en valeur !!!
Polico

Geo texte magnifique, je suis tout à fait d'accord avec les amis tu as une sensibilité à fleur de peau, les détails sont à la hauteur des tableaux que tu peins si joliment, tu es très taquin mais tu sais être aussi si généreux et sensible. Merci tous ces textes devraient être joints et faire un livre magnifique représentatif des souvenirs qui fusent de part et d'autre de ce forum. HASTA LA VISTA HUMBRE.
Adrienne

31/3/2007 Nîmes 2007
Je vous invite à Nîmes pour un apéro, Anisette, pas de probléme pour celui où celle qui n'aime pas l'anisette de l'eau et un glaçon.j'ai ce qu'il faut féves fraiches cone un poco bacalao et au cunin ( elles seront toute chaudes faites par moi)
Attention Bel Abbes est grand! Le Forum seulement bisous
Nicole

Nicole , je ne crois pas qu ' il existe un Belabbésien qui se contenterait d' un verre d' eau et d' un glaçon .A Boukanéfis , on l ' aurait envoyé à ... Blida .
Bigli.

Me revoici,pas pour mettre mes pieds dans le plat mais pour vous inviter à un couscous à la bel abessienne que mon épouse qui a ses origines de Tabia à une encablure de Boukanéfis ,serait enchantée de vous préparer.Ses parents Benhaddou qui entretenaient d'étroites relation avec M.Bougouyou (ferme à Tabia)habitent maintenant à Toulouse.Cher Bigli,si vous êtes de Boukanéfis ,ce nom vous dit quque chose:une petite colle:quels arbres fruitiers longeaient la route de Bel abbes à Boukanéfis.A Boukanéfis ,quelle belle mairie !
Mestour

Mestour, bonjour j'adore tout ce que tu écris sur bel-abbès j'espère avoir le plaisir de te rencontrer l'année prochaine car je pense faire le voyage de retour en 2008 si Dieu veut amitiés
Annie

Attention Mestour, tu sais bien qu'il ne faut jamais dire cela à des bel abbésiens, car tu vas tous nous voir rappliquer, et dans peu de temps.....alors prépares le couscous, car avec tout ce que l'on a mangé aujourd'hui on est nourri pour la semaine.
Adrienne

Mon dit souvent cette phrase en espagnole
lé gusta mas l'aniseté qué la léché a los tchotos? ( Au secour Manuel comment écritons tchoto)
Nicole

Garde les fèves au cumin pour la Saint Jean ( 24 juin) , je préfère les fèves tendres crues avec du"jamón serrano" et là , l'anisette passe aussi bien que " la leche pa los chotos"
Manuel

Mais ma pauvre Nicole, pour nourrir tous ces affamés que nous sommes devenus avec toutes ces recettes et ces souvenirs de plats savoureux de notre jeunesse préparés avec amour par nos grands mères, il va falloir que tu fasses des ollas y ollas de habas al comino y salsa piquante......
Adrienne

Nicole, tu comptes 2 de plus, si tu veux que je te donne la photo de ta maison !
JCR

Jean Claude c'est du chantage mais j'accepte en souvenir de notre enfance. Tu es rentré de goléar! Bisous
Nicole

31/3/2007 la piscine Vaugoyau
Cher Mestour .
Entre Boukanéfis et SBA , il y avait des mûriers à hauteur de Palissy.Il me semble que la personne de Tabia dont tu fais mention est Vaugoyau . Il avait une ferme avec une
" piscine " .Si on commence a évoquer nos souvenirs , les Bélabésiens ne vont plus avoir de place pour eux sur " Mekerra ' s "
Bigli

Je connaissais très bien la piscine Vaugoyau qui en réalité était un magnifique bassin d'arrosage.
j'y suis allé maintes fois me baigner en 59, 60 et61 aux heures chaudes de l'été , à l'heure de la sieste.
J'avais sympathisé avec le commis, Mr Castro, un grand bonhomme très corpulent. Je garais ma petite dauphine verte, payée à tempérament avec mon salaire d'instit, sous son hangar.
Un dimanche nous vinmes à 6 dès le matin et sa femme nous prépara une "frita" à s'en "tchouper" les doigts.
J'eus le plaisir de revoir un jour, au bord de la piscine, Lopez Norbert( Tabia) qui avait fini son service miltaire où il fut blessé.C'était un copain de classe....champion du monde pour tricher pendant les interrogtions écrites chez MrBrusquini.
Souvenirs! souvenirs!
Manuel

moi aussi j'avais une dauphine depuis 58
rouge corail payee avec mes premiers salaires à la fac d'alger
JJK

Mestour et Bigli, pas de problèmes mettez noir sur blanc tous vos souvenirs ça nous fait plaisir et nous met du baume au coeur on en redemande amitiés
Annie

31/3/2007 Laperrine
Au moisde décembre ou janvier 2007,quelques internautes ont parlé des surgés du lycée Laperrine;en tant qu'ancien élève de ce lycée,j'apporte une modeste rectification de cette frange qu'on appelait"poteau"De 1958 à 1961,en tant que potache,j'ai eu comme surgé:M.Leger ,potant imperméable et feutre gris,toujours la cigarette au bec,yeux perçants ,toujours à fouiner même dans les chiots qu'il inspectait;très méticuleux.L'année suivante ,un 2è surgé est venu renforcer la surveillance générale:M.Brotons qui avait une fille superbe ,Mireille,je crois,et partageait notre classe de 1ère M' avec Christine Domenach.Il y avait M.Pasquin,corse d'origine ,censeur de l'établissement;ferme,sans pitié ,buveur invétéré ,il sentait le vin à cent lieues puis M.Bardet,proviseur ,intouchable,présent uniquement pendant les fêtes,toujours tiré à quatre épingles et enfin M.Pujol,pion qui préparait une maitrise de maths/physiques,très gentil et qu'il m'arrivait de rencontrer dans le train Bel abbès -oran car il habitait à oran.Il y avait aussi comme pions:Mahi-Bahi,Bousselham,boukhdimi,Beltrat,Lazreg .Je voudrai savoir si Henri Lavina fréquentaitle lycée à cette époque parce que sur les photos du lycée Laperrine"oran des années 50"classe de 1ère M' ,j'y suis.n°13.
Mestour

Merci pour votre message
Je suis un pur produit du collège moderne, qui devint collège Leclerc et enfin lycée Leclerc. La création en septembre 60 d'une classe de sciences expérimentales m'a permis de faire ma terminale à Leclerc. Je suis d'autant plus attaché au souvenir de mon collège que mon père arrivé en 1937 y a fait toute sa carrière d'enseignant en mathématiques et bénévole sportif jusqu'en juin 62 .Je connais très peu Laperrine, évidemment il m'est arrivé d'avoir des copains étudiant dans cet établissement. Certains visages sur la photo de votre classe ne me sont pas inconnus, ne me demandez pas les noms, c'est mon "big" problème. Heureusement sur Mekerra's nous avons des orfèvres du détail et des anciens de Laperrine qui ne vont pas tarder à se manifester car ici tous les anciens sont les bienvenus... je constate d'après les précisions de votre message que vous faites partie des "orfèvres" dont nous avons grand besoin.
Henri

Sur la photo évoquée par Mestour, je reconnais Fleck bien sûr que je surveillais en dortoir quand il était en seconde. Je l'ai revu à Toulouse en 69. Il tenait une quincailleris en face de l'école Normale ,Avenue d'URSS.
Je reconnais aussi le n: 11, Crémades peut-être(!?)
Par contre, je ne connaissais pas cette charmante Brune n:9 , Domenach. La pauvre, isolée dans cette classe, vous avez dû l'user de vos regards.
Lors de mon année de pion a Laperrine (57-58)j'ai bien connu le Surveillant général Mr Léger, surnommé "calvo", le chauve.
Quant au censeur, c'était Mr Luchini dont le prénom était Pasquin, un corse. Nous l'avions surnommé "La machine d'Atwood" parce qu'il marchait les bras collés au corps, une épaule plus haute que l'autre. A l'époque il était en guerre ouverte avec l'intendant dont j'ai oublié le nom.
Manuel

tout ça c'est après mon époque
Cependant on trouve aussi pas mal de photos
de laperrine sur "photo-de-classe-com"
plusieurs d'entre nous y ont contribué
notamment des photos de "classes de profs"
Par ex "profs 1957" avec les cadres dont vous parlez
d'apres des recoupements l'intendant s'appelait tranchant
on y voit aussi des "ulysses" :
-Caparros, le fort en maths de leclerc
(en fac avec moi) alors prof de mathelem à laperrine
-et même benhamou "bison" mon copain de classe en haut
je ne sais pas ce qu'il enseignait
amitiés
JJK

31/3/2007 patio au Mamelon de Paul Canton
J'aime bien cette photo car je connaissais bien ce patio, je me souviens avoir assisté à la
réparation d'une chambre à air par un de nos aînés qui se déplaçaient souvent en vélo
(souvenez vous des épingles à linge sur le bas des pantalons)
je reconnais bien la grand mère au premier plan, je ne me souviens plus de son nom je
retrouve son visage et la manière dont elle porte la mantille(ou liseuse en français) il
devait faire un peu frais ce jour là et elle est vêtue de noir comme toutes nos grand-
mères. (Il y a même un légionnaire , comment mieux représenter un instant de vie à SBA?
Jorge

Cette photo, prise en 1955, dans ma cour, où au premier rang apparaisssent de gauche a droite :
Dédé ?, moi, mon frère aîné Jean Marie, Jean Marie ?( frère de Dédé),
Au deuxième rang, de gauche à droite :
Herminia et Ramon ( le légionnaire), parents de Dédé et Jean Marie, Janine Rodriguez, Claudine et Thérèse Pérez, ma mère, Maria Pérez ( la maman de Thérèse et Claudine, tante de Janine), et mon père. Janine, Claudine et Thérèse sont les cousines de Françis Sanchez, notre lanceur de javelot. Si Maria est en noir, c'est parce qu'elle portait le deuil.
Nos familles étaient très liées, un des fils de Maria, Louisico, est mon parrain.
Que de souvenirs.........
Paul

je crois que dans ce patio venait en vacances un de mes amis Pierre Olive qui ayant
perdu ses parents venaient régulièrement avec sa soeur chez leur grand mère
je crois qu'ils habitaient à Oran
Jorge

Il y avait 5 familles dans le "patio", mais, je ne me souviens pas de Pierre Olive venant en vacances. Les noms des familles : Mandrela, Maldonado, Ros, Pérez et nous les Canton.
Paul

31/3/2007 las Bromas du 1er Avril, farces.. ;
Chaque 1 Avril dans le village " las bromas " étaient au goût du jour !! depuis l'huile de coude que l'on cherchait chez tous les épiciers qui nous envoyés chez les meuniers qui nous disaient que les olives n'étaient pas encore mûres qui nous envoyaient chez le curé qui avait la réserve pour les mourants !!!qui était en rupture de stock et qui nous envoyait chez le cafetier qui préparait la kémia et qui finalement offrait une boisson en disant aujourdhui c'est le 1 Avril !!! encore une autre !! le sac de charbon remplit de cailloux avec juste un peu de charbon au dessus ! il était très lourd pour du charbon de bois donc le sac faisait le tour du village chacun se le passait en disant que le livreur s'était trompé d'adresse !!! la supercherie était parfois découverte que tard dans la journée mais tout le monde jouait le jeu !! à vous maintenant de raconter une autre !!!!
JPH

Et c'est pas fini, las bromas del primero de abril sigen, merci Henri, la galleta matinale m'a fait ouvrir de grands yeux étonnés et j'ai consulté mon calendrier avant de voir la galleta sous un autre angle. Quel farceur!!!!
Adrienne

En matière de farces du 1er avril,les traditions se sont perdues en Algérie mais une anecdote d'ex potache du lycée Laperrine m'est venue à l'esprit.C'était en 1959,j'étais en 1ere M'et l'histoire d'accrocher à l'aide d'une ficelle,un poisson en papier au dos de nos camarades et rire sous cape de notre exploit ,n'emballait plus la galerie.Il fallait taper plus fort;c'était à celui qui accrocherait le joli poisson sur le dos du surgé ou du censeur qui n'étaient pas des tendres:là ,il fallait du courage ,de l'adresse,du sang froid en se rapprochant du mieux qu'on pouvait de l'un d'eux.Si le malheureux candidat était attrapé ,c'était la consigne d'un ou deux dimanches;qu'importe,il fallait oser.
Mestour

31/3/2007 le tonus
Toutes ces specialites culinaires ont redonne du tonus !!! attention quand meme à la boufa !!!
JPA

mais oui je vois que le tonus est revenu, je suis partie la journée et au retour je n'arrive plus à lire tant vous avez laissé des messages. Madre Mia que paso ?
les sardines de Jorge ont eu une conséquence aphrodisiaque ou quoi ?
quel réveil et quel plaisir de tous vous retrouver.
BESITOS PARA TODOS
Adrienne

Mestour connaît-il un limonadier installé à Chanzy.
Ce n'est autre que mon voisin " à la calle del sol", nommé Baghdad( est-ce vraiment son prénom?). Je crois qu'on l'appelait aussi Kader.
Il jouait au foot avec moi chez les minimes.Il avait un frère aîné( 2 ans de plus) qui a peut-être joué avec Jean Paul.
j'ai cherché à le voir , l'an dernier, et je n'ai pas réussi.
Manuel

1/4/2007 les rameaux
La coutume voulait que l'on étrenne quelque chose ce jour-là. Peu importe quoi: un mouchoir, une cravate, une chemise, un foulard.
parce que disait le proverbe: " El domingo de Ramos, el que no estrena no tiene manos!"
On considère que celui qui ne consent pas à une petite dépense ce jour-là est un oisif qui ne sait rien faire de ses mains...il est donc fauché!
la veille, les filles du quartier nous envoyaient chercher des rameaux d'oliviers pour la messe des Rameaux et nous, bons princes, nous précipitions dans un champ voisin pour mettre sérieusement à mal les quelques oliviers centenaires qui s'y trouvaient. Ceux-ci étaient déjà en fleur à cette époque. Les dégâts occasionnés n'étaient pas négligeables.
" Qué bandíos estos mañacos!"
Manuel

Oui c'est vrai qu'on devait étrenner quelque chose, moi la plupart du temps c'était un ruban dans les cheveux et ensuite nous partions toutes les filles du quartier à l'église ST VINCENT très pieusement (avec toujours une petite pièce dans la poche pour les bonbons qu'on s'achetait ensuite au petit Vichy). Quand je suis arrivée en Métropole le jour des Rameaux était toujours une surprise pour moi car je ne concevais pas ce jour sans branche d'olivier, pour moi la branche de buis n'était pas le symbole des Rameaux.
Adrienne

Nous nous allions chercher des branches d'olivier au yano vers l'école Gaston Julia, et on accrochait des oeufs trés fins en sucre roses, bleus et de beaux rubans, et fiére nous allions à l'église du Maconnais.Manuel a raison on etrennais une jolie robe.
Ah souvenirs souvenirs....
Nicole

Cette coutume de prendre branche d olivier pour rameaux !!! permettait , de repérer les mangos de stacks, que l on écartait à bonne mesure, puis rigidifies au feu !!!
JPA

Tu as raison Nicole, la branche était magnifiquement décorée avec toutes ces sucreries et ruban, et nous allions à la messe faire bénir par le curé Valérino, notre rameau ; c'était à celui qui serait le plus beau,le mieux décoré. Je me souviens que ma grand mère mettait un point d'honnneur à ce que le mien soit beau (il faut dire que j'étais enfant de Marie, je chantais à la chorale, il avait été décidé pour moi que je serai religieuse)heureusement que cela ne s'est pas fait...
Si ma mémoire est bonne c'est aujourd'hui que les cloches se taisent (elles partent pour Rome et ne reviennent que la semaine prochaine) du moins c'est ce que l'on nous disait....
Antonia

Pour les rameaux 1960 je me rappelle j'avais etrenne une robe vichy à petits carreaux turquoise et blanc ou il fallait mettre un jupon gonflant(nous l'amidonions avec du sucre) c'etait la mode B.B vous en souvenez-vous les filles.
Colette

Si je me rappelle, c'est ma grand mère qui cousait toute mes robes, la mienne était en vichy rouge et blanc, avec un empiècement carré bordé d'une broderie anglaise et bien sûr nos jupons amidonnés pour tenir "tieso" tout cela. Je crois que j'ai conservé cette robe dans une malle chez ma tante...
Merci Colette et Christian
Adrienne

1/4/2007 menu PN
Nous avons sacrifié à la coutume et j'ai étrenné un beau mouchoir. Cela me changera un peu des sempiternels mouchoirs en papier.
Attendez! Ce n'est pas fini!
A midi au menu: fèves tendres , coeurs d'artichauts et "cebollicas" frits avec côtelettes d'agneaux.
Pas encore de monas au dessert....mais tous les ingrédients sont là et il va falloir, dans la semaine, se relever les manches pour les pétrir, car c'est surtout dans le pétrissage que vient se "nicher" la réussite.
Ah, ces pieds-noirs avec leurs coutumes!....pour combien de temps encore ? That's the question, amigos!
Manuel

Aujourd'hui à Cannes il fait un tempsà ne pas sortir un curé dans la rue, alors! Migas, sardinas , tossino, acétunas, séboicas tiernas, un vinico dé rioja, y mona faite maison. Bon kg bisous.
Nicole

A Saint Laurent ,idem pour le temps , idem pour le menu..et une bonne sieste en prime !!!
Bigli

finalement Mestour on va tous venir avant, après le couscous, la mona avec un thé à la menthe. Préparez les chambres d'hôtel car on sera nombreux!!!!! alors un peu de jalousie les amis, dans le LYONNAIS BEAU TEMPS BEAU SOLEIL TRES FROID.......Mais bon le soleil est là et j'en veux beaucoup à Manuel pour son menu, car moi aujourd'hui je suis SOLA PERO SOLA, mon mari, musicien est parti joué et il ne rentrera que ce soir tard, donc menu Adrienne : salade verte et artichaut bouilli HOUPS!!!!!!!!!!!!!
Manuel les côtelettes d'agneau j'irai les manger chez vous promis...... et les monas c'est mon mari qui les fait.... SUBLIME il a le chic pour les pétrir. bon appétit à tous et régalez vous bien....
Adrienne

1/4/2007 los velatorios
Bon Anniversaire Adrienne,
Bravo pour votre côté philosophe, concernant l'OL. Mais vous savez en Afrique Noire, on dit :" Quand la tête ne va plus, le corps ne porte plus " et croyez-mpoi je suis bien placé pour en parler, avec mon club de L1 !!!
Bueno, ce matin, messe des rameaux, avec Buis et Olivier, car en Ile de France, les Portugais approvisionnent l'olivier.
A midi, GRAND SOLEIL ( et oui, Jodel, par toujours pour les mêmes, Non !) Y Paella con Gambas.
Ma question :
Dans mon quartier, les Grands- mères y las tatarabuelas, se réunissaient et passaient, si ce n'est la nuit entière, au moins une très grande partie de celle-ci à discuter ensemble et surtout à prier ensemble.
Cela se faisait, je crois, à tour de rôle, tantôt chez l'une, tantôt chez l'autre.
Je ne sais pas si cela se faisait pendant la Semana Santa, ou à quelle occasion cela se produisait-il .
Est-ce que quelqu'un parmi-vous pourrait m'en dire plus, et m'expliquer les raisons et les origines de ces Velatorios ?
JCR

J'ai assisté à un de ces velatorios , étant assez jeune. C'était chez une cousine germaine de ma mère. Il réunissait des voisines, des parents et le but recherché était de passer une longue veillée ensemble.
C'était souvent le jour anniversaire de la mort d'un être cher.On y faisait donc des prières. Mais on mangeait aussi des rollicos et autres orejetas .On racontait aussi des histoires, "cuentos" . On plaisantait dans la joie. Il était habituel d'inviter des jeunes filles et garçons surtout si l'un d'entre eux agrémentait la soirée de chansons populaires à la mode . C'était une petite fête.
Mes parents en parlaient parfois et je comprenais que certains , jeunes et Anciens, étaient souvent invités dans ces vélatorios parce qu'ils savaient mieux que personne rendre ces veillées très agréables.
Cette habitude se perdit petit à petit ou alors elle se fit bien rare.
Pourtant à l'origine "el velatorio" était une veillée funèbre pour accompagner la famille du défunt que l'on gardait toujours à la maison, jusqu'au moment des obsèques. Donc silence, recueillement, larmes, souvenirs poignants, prières , étaient uniquement au programme.
Manuel

Pour les velatorios, je m'en rappelle comme si c'était hier c'est vrai que la plupart du temps les gens mouraient chez eux et tous les parents, voisins et amis de relayaient toute la nuit auprès des proches du défunt, il y avait café, gateaux etc et la soirée commençait toujours dans le silence et le recueillement mais ça finissait toujours par des rires non pas que c'était un manque de respect envers le mort mais les personnes présentes racontaient tout ce qu'elles avaient vécu avec le défunt les mauvais comme les bons jours et on faisait en quelque sorte revivre le défunt comme si on avait du mal à le laisser nous quitter.
JPH

4/1/2007 décés de Jean Marion
Je viens d'apprendre que notre innamovible arriére central de SCBA des années 1950-62 Jean Marion nous a quitté brutalement( crise cardiaque ) le 26 mars dernier.Originaire de Dijon, il était retourné dans sa région en 1962, et était entré à la Commision Technique Nationale de footbal comme C.T.D.tout en entrainant le club de Dijon pendant quelques années.
Aprés Slimade Benyamina en 2005, notre Sporting perd encore un de ses piliers.
Alain

Encore une "mémoire" qui s'en va. Même si je ne le connaissais pas j'ai une pensée pour toute sa famille et ses amis
Adrienne

Lors de mon dernier voyage à Bel-Abbès( Mai 2006), Bengamra me disait qu'il était en relation avec Marion qui essayait de lui obtenir le titre d'Ancien Combattant. Ce dernier ayant fait, paraît-il une année en Indochine( donc avant 54). Mais c'était difficile .
J'eus aussi un autre écho de Marion par quelqu'un ( un jeune cadet ou junior de SCBA, Ortuño je crois) qui était allé le voir du côté de Dijon et qui l'avait trouvé très froid quant aux souvenirs et à la page Algérienne. Un peu comme si on l'ennuyait. Peu enthousiaste.
Qu'y a-t-il de vrai?
Je retiendrai l'image d'un joueur très athlétique, excellent défenseur dont j'ai toujours admiré l'efficacité.
Je me demande- mais je ne veux pas dire de bêtises- s'il n'avait pas été recruté comme auxiliaire de Police . C'est une période où j'étais au service militaire et donc je ne serais pas affirmatif à 100%
Manuel

Effectivement Marion était auxiliaire de police.
Une rumeur affirmaitqu'il faisait partie de la police
parallele "barbouze" mise en place par De Gaulle et ce n'est que par l'intervention de responsables du sporting aupres de l'OAS que sa vie ne fut pas en danger.
André

Merci André pour cette confirmation.
Ma mémoire est encore bonne,gracias a Dios!
Manuel

Sinceres condoléances a sa famille.j'etais le copain d'enfance de patrik son fils. j'habitais au 34 rue mogador a sidi bel abbes en face de la famille " MARION ".
Hadri

4/2.2007 les monas, anniversaire...
Manou nous allons vous nommer chroniqueur de Mekerra vous etes un puit de savoir, et me délecte de vos écrits. Cotinuer c'est super Merci.
Pour la mona il y a une région de France L'Auvergne qui font une mona qu'il nomme fouasse et c'est le même gout que notre mona oranaise!
Nicole

Ola ! Mona ! où tu as vu toi une mona qui a le même goût que la notre
d'abord c'est la mienne la meilleure ...alors l'auvergne...c'est où ça ?
D'accord quand même pour Manuel, il sait tout, c'est un vrai père pour nous !!!!!!!
Geo

Oui Manuel c'est un puits de lumière, on attend toujours avec impatience ses explications, ses narrations, mais sait-il faire les monas ???? that is the question????
pour ce qui est de Geo, je demande à voir les monas qu'il a faites, moi j'avais envoyé la preuve n'est ce pas ? mais de lui nada..... avant de savoir si elles sont meilleures, on voudrait voir si elles sont les plus belles. Ola Geo!!!!!!
Adrienne

Olà amigos, la course a commencé, à chacun sa recette en tout cas moi avec ma "petite
boule témoin" je ne les rate jamais , mais il faut de l'huile de coude pour pétrire et là il
faut avoir la vocation pour pétrir le plus longtemps possible , on n'a plus qu'une
semaine pour se préparer moi j'avais prévu d'attaquer vendredi ou Samedi
mais je suis sûr que Manuel est pret
Jorge

ah mais non, ah mais non, c'est pas les.... monas,
c'est pas ça la chanson Jorge ?
j'intervenais pour te dire : LES SECRETS DE FAMILLE ON LES GARDE..... OLA NINO sinon ils vont tous savoir faire les monas mieux que Gérard tu te rends compte!!!!!!! Il se met au travail aussi vendredi et il a bien noté ce que tu lui avais dit : PETRIR et ENCORE PETRIR....
Adrienne.

C'est certain vous les hommes vous avez de l'avance sur nous, pour pétrir! vous avez de l'entrennement.Bisous
Nicole

Amigos!
Moi, je ne sais que pétrir. Question recette et préparation de la pâte, c'est ma femme.
Je crois qu'on va attaquer ça jeudi ou vendredi.
Manuel

les monas ,tu connais mon secrét n est ce pas mais chti jur c est comme la bas ioil ioil quif quif!!!! salut a tous
JCROI

Permettez ma petite intervention concernant la mona qui est toujours d'actualité tant à Oran qu'à Bel abbès ;les gens d'ici l'apprécient et tous les boulangers -patissiers de chez nous la mettent en valeur. Généralement ,elle est consommée avec un bon thé à la menthe.
Mestour

C'est bien beau de manger des migas Norbert et Alice mais il faudrait voir que c'est lourd et que les siestes deviennent longues.... il est 15 h 30 et personne!!!!!!
Adrienne

Merci à tous pour vos petits mots et vos voeux et surtout merci pour m'avoir aider à passer........LE CAP.............
Besitos para todos
Adrienne

If you need any clarification , please call MANUEL !!!
Many thanks
JCR

sorry Jean Claude
Y do not speak english....
Adrienne

Quel cap Adrienne?? quand même pas celui de la centaine?? ah ah je plaisante regrosses bises
Annie

Je ne savais pas que les anglais avaient débarqués dans la Mekkerra !!!Les Espagnols oui !!! depuis longtemps !!! Bonne soirée c'est toujours le 1 Avril jusqu'a minuit !!!!
JPH

hé bien ce n'est pas aujourd'hui que j'étrennerai les sapaticos dé vernis qué temps pourri, quand je pense que ce jour là chez nous on étrennait les affaires d'été et neuves c'est vrai pour ce dimanche-ci c'est raté la parka et le parapluie en prime mais le soleil on l'a dans la tête et nos souvenirs nous réchauffent le coeur bons rameaux à tous et à tout à l'heure pour le paséo
Annie

Franchement Adrienne je suis devant une photo de toi,qui est sur Mekerra , tu ne fais pas ton age viéja! encore bisous
Nicole

4/2/2007 la Mekerra
J’ai révé cette nuit jai plonger dans la mekerra comme jai toujours fait, je me suis fracassé le crane maintenant je sais pourquoi yavais plus d eau et j avais pas mis mon casque ; savais vous d ou part la mekerra ??? bien avant bedeau eh oui!une belle montagne dont jai oublié, le nom ;mes jeunes années a bedeau mon pere etait garde champetre j avais 9 ans la mekerra yavais de l eau ouai ouai on pouvait meme la boire(nostalgie quand tu nous tient).....salut a tous je resterais des heures.
JCROI

Bedeau , localité chère à mon beau-père où il passa son certificat d'études vers 1926. Il y vécut plusieurs années.
Les Algériens l'appellent "Ras elma" ( la tête de l'eau) mais la Mékerra prend sa source un peu plus au sud à Crampel.
Roignant? Roignant? Ne serais-tu pas le frère d'Alain qui passa son bac SC-Exp avec moi en 57 à Laperrine? Je crois même qu'il fit une année de pion aussi avec moi dans l'établissement.
Manuel

Je t'ai envoyé un courriel directement à ton adresse.
Quel plaisir de retrouver la trace de ta famille. J'ai davantage de souvenirs de tes frères Roger et Alain avec qui je faisait le chemin de la Cité Mon Plaisir à l'école Marceau, par le Village Nègre. C'était à partir de 1943. Je revois encore Roger fabriquer un régiment motorisé en terre glaise!
Et puis vous êtes partis habiter à côté de la distillerie Miralles ...
Au plaisir d'avoir d' autres nouvelles, cordialement
Jacques

bonjour a tous.Petite precision sur la mekerra;aprés avoir bien dormis , rassemblé les souvenirs pioché dans mes archives,la MEKERRA prend sa source au pied du djebel ou mont beghira qui culmine a 1409m, passe a Redjem-demouch(crampel)et Ras-el-MA(=tete-de -l eau;bedeau)et suis son cour en passant par SBA.....
je remercie ceux qui mont repondu je leur suis reconnaissant;oui mon frere roger est DCD a 45ans de la maladie du plomb;son metier!
alain a maintenant 71 ans colette va bien moi paraplegique gerard va bien et il créé un blog qu il faut visiter; sur SBA je donnerais les emails a ceux qui le voudrons f6asz@free.fr
http://lebelabesien.travelblog.fr/index.php blog gerard

4/2/2007 les colonies de vacances
Ché! moi aussi j'étais comme Antoine,je n'ai jamais aimé les colonies de vacances.
J'étais tellement heureux avec les copains du quartier:Les jeux dans les rues, les parties de belote dans le bar de mes copains Montoya, le foot à la cité des Amarnas, les entraînements du SCBA qui reprenaient au mois d'Aôut, les sorties à vélo du côté du"guano" et de kamissis...etc
Par contre mon jeune frère lui, était toujours partant.Il était même venu en France avec les PTT ( ma grande soeur travaillait en effet à la Poste de Bel-Abbès).
Allez comprendre quelque chose à celà.
Je n'ai fait qu'une seule colonie de vacances, celle du Tessala en Juillet 49. J'étais malheureux comme les pierres au point qu'au bout de 8 jours j'avais essayé de grimper sur la remorque d'un camion qui passait devant la colonie et qui filait sur Bel-Abbés. Tentaive infructueuse qui me valut une magnifique baffe de Mr Celdran, l'instit de Gaston Julia. Il me semble que Mr Job était le directeur de la colonie.
C'était sous la municipalité de Mr Justrabo.
Quant au portrait moral que nous fait Antoine du grand Charles, il colle tout à fait au personnage.Pour nous il sera toujours ça.
Malheureusement, en France, on a tendance à ne retenir que l'autre côté de la médaille.
Manuel

Manuel, moi aussi je suis allé en vacances au tessala(une seule fois!) je me souviens on nous distribuait des shorts bleus et des tricots blancs en guise d'uniforme. Moi aussi j'y étais malheureux et un jour mon grand père maternel était venu à vélo de SBA pour me rendre visite et me réconforter, je préferais partir à la pêche avec lui que faire ces jeux de groupe ou chanter "un jour j'aurais une chèvre inch'allah" c'est tout ce dont je me souviens de cette chansonc'est bien le père Job qui dirigeait la colo quand tu y étais sa fille Andrée m'en a souvent parlé.
Jorge

colo
je crois que je n'aurais pas aimé moi non plus
comme charlie brown
tout ce que je sais c'est que
lorsqu'un gamin voulait me prendre quelque chose
(mon harmonica - je n'avais rien d'autre qui fasse envie
...et ça revient avec un mauvais goût...)
il me disait, pression morale :
-allez, t'es pas sympa! on voit que t'as jamais été en colo!
JJK

3/4/2007 el Tocino
Dès que j'ai la réponse à une question posée, ou un complément d'information intéressant, je me précipite à mon clavier, j'écris, peniblement puis satisfait de ma littérature, çà part.
Je reviens alors au forum, et m...., il y a déjà deux ou trois interventions dans le même sens. S'il vous plait tous, j'avais levé le doigt le premier ! Et le respect, je suis plus que septuagénaire ! Mais qu'est ce qu'on se marre, le récit de Jean-Claude est particuliérement truculent.
Cordialement,
Jacques


Ah mais oui il faut prendre un ticket, car le doigt levé ils ne connaissent plus... ils tirent tous plus vite que leur ombre, mais quelle tranche de vie on ressent n'est ce pas ? c'est super tous ces souvenirs qui affluent de toutes parts. Merci à tous...
Adrienne

Ramonico s'étant absenté, il va être complètement noyé quand il varentrer, on a mis trop de messages depuis son départ, le pôvre
pensez à lui qui va mettre une journée complète (sans l'ADSL) pourse mettre à jour.....
Povrecito Ramonico!!!!!!
Adrienne

SOS.recherche:je recherche une connaissance des années 1958 à 1961 lorsque j'étais interne au lycée Laperrine ,le barman du bar"chez zouzou" au centre ville;il y avait de la kémia à gogo et il me plaisait bien de faire des haltes et de consommer;c'était pas cher non plus;c'était un tout petit bar au coin de la rue :qui s'en souvient?pas comme chez Rebibo où la musique était trop forte ;il y avait aussi une salle de billard qui donnait sur la place Carnot juste à côté du Printania ;on faisait de belles parties .A d'autres détails.
Mestour

Moi aussi j'ai bien fréquenté ce bar mais avec mes copains potaches du College Leclerc (gimenez, Aranda,Alarcon) on venait se restaurer vers 19H30 avant d'entrer au bahut la Kémia était excellente et abondante c'est là que j'ai découvert le Martini Gin, je ne me souviens pas du serveur.
Jorge

Jorge, Chazalon pas Alarcon !!!!
Geo

Tu as raison geo c'était Chazalon! ma mémoire m'a lâché "conio!"
Jorge

Et on dit que les femmes nous sommes goléoras, Ramonico va nous concurrencer! Asta pronto Ramonico
Nicole

2/4/2007 Chinch la fava, chincha la fava, tocino
C'était un jeu de garçons, un jeu de " vilains ", sans aucun accessoire. Qui s'en souvient ? J'y ai joué, et mon père aussi avant moi.
Jacques

Allez sur Google et tapez CHINCHA LA FAVA : vous trouverez 2 sites sur ce jeu de notre adolescence.
Andre H

Je ne me rappelle pas tout à fait, mais je crois qu'on disait "Tchnicha la Fava, pegar sin pegar, et qu'on se ramassait une volée d'alpargata sur les mains, qui vous enlevait le goût de rejouer, mais Jodel qui est le PN ( que chacun connait très modeste!!! qui allait renoncer ?..)

Par contre qui peut me confirmer le nom du jeu suivant:
On se tenait plés en deux, accrochés,les uns les autres à 3 ou 4, alors que 5 ou 6 autres sautaient sur notre dos.
Ils devaient rester, le plus longtemps possible, tels que la reception le leur avait permise, sans essayer de remonter, et dès que l'un d'entre-eux touchait terre, ils étaient éliminés et le jeu repartait à l'inverse, c.a.d , ceux qui réceptionnaient, sautaient à leur tour sur le dos des autres.
Cela durait quelquefois très, très,longtemps et on sortait de là "estrellado, roto ".

Je me rappelle qu'un soir de mai 62, après souper, rue Alsace Lorraine au Fbg Thiers où j'habitais à ce moment là, avec les copains du quartier on fit une partie , et alors que personne ne l'y avait convié, mon voisin un adulte, cuisinier de la Légion qui faisait au moins 130 kg essaya de sauter aussi sur nous!
Quand je vis arriver cette masse, pos claro, m'escape, y el s'estrosso al suelo. Brazo, cara, culo etc...
Toute l'équipe, et particulièrement ses propres filles Nicole et Huguette étaient pliées de rire, mais mon cher voisin se releva presque menaçant.
Mon père sortit et comprenant ce qui s'était passé ( à 16 ans je devais peser 55/60 kg)lui fit comprendre que si la tonteria était jugée au poids,(Texto)il aurait certainement la meilleure place.

Tout se termina quand-même très bien, car le voisin comprit qu'il aurait pu réellement blesser les gamins que nous étions.
Cependant cette aventure fit le tour du quartier et chacun s'en délecta à loisir .
Si quelqu'un de l'époque se rappelle cette aventure, je serais très content qu'il me contacte

PS: Je crois bien avoir dèjà vu Tchintcha la Fava évoqué ou décrit dans les mémoires de Manuel ou peut-être de Jean-Paul !
JCR

je crois me souvenir que l'on disait;"Chinché la fava"
quant au jeu: je pense que c'était TOCINO.
Je pense que je l'ai raconté: dans
http://andre1302 skyblog.com de même que RAOULICA.
salut
René.

C'est bien le deuxième jeu dont il s'agit, Mais c'est "Tchinché la fava", comme nous disions Cité Mon Plaisir, ou plutôt "Tocino" ? Avec l'âge, la mémoire, comme le reste, c'est pas terrible!
Il y avait "l'oreiller" debout le dos au mur qui servait d'amortisseur, et les autres "acatchés" l'un derriére l'autre, attendaient les sauteurs qui par l'impact et leur poids devaient faire écrouler dans un temps limité l'édifice, puis s'en écarter le plus vite possible, si tous avaient sauté et que les porteurs avaient résisté. Le dernier des "acatchés" devait alors essayer de toucher de la main l'un d'eux, condition pour inverser les rôles.
Regarde plus bas Jean-Claude, j'ai laissé un petit mot, en réponse à ton premier je crois, où je demande des nouvelles des tiens.
Cordialement,
Jacques

Mon cher Jacques

Je crois que vous faites une confusion car vous pensez vous adresser à JC Roignant et moi je suis JC Rodriguez du Barrio Alto. Mon père est né à Palissy et ma mère Picon à Bel Abbès. Mes oncles Picon , José, Néné , Thomas et mon cousin José étaient réputés et très connus pour les Boules Lyonnaises,
Néanmoins je suis très heureux de vous saluer ainsi qu'à JC Roignant.
PS JC Roignant a donné de ses nouvelles ainsi que celle de sa famille un peu plus bas.
JCR

moi aussi j'ai beaucoup joué à tchinché la fava ainsi qu' à Tocino, qui est le jeu que tu
décris tres bien et bravo pour l'anecdote.
Jorge

Oui, JORGE MERCI !!! Bien sûr Tosino !! comment peut-on oublier Che!. Il est vraiment temps et très important, qu'on continue à commenter et à se remémorer, notre vie de Pieds Noirs !
JCR

je suis incompétent
mais n'est-ce pas ce que d'autres appellent:
"burro flaco" ??
quant à votre cuisinier de 130 kg
il me rappelle un gros chien boxer que j'ai connu
qui avait gardé de son enfance
l'habitude de sauter sur les genoux des gens...
JJK

c'est vrai que c'était tocino, heureusement que sur le site on a des têtes..... merci Jorge.
Adrienne

4/4/2007 les cigognes, les olives
Ma grand mére me chantait une chanson !
Ciguna ciguna tu casa sé quéma tu hijo sé va a la purta dé l'ospital!
Nicole

On chantait la meme chanson lorsqu'on voyait une cigogne
Colette

Pôv cigogne ! C'est pas mekerra's que tu aurais du écrire, mais mékierre's, peut-être alors aurais-tu été moins seule sur cette grande plage ?
Tu leur avais pourtant trouvé une belle photo de l'estuaire de la mékerra
et voilà ils sont tous embourbés dans le bagali de la macta maintenant
Geo

En parlant de cigognes ,on en avait plein à SIG (St denis de sig pour les anciens)sur le fronton de la mairie,de l'église,sur les nombreux eucalyptus et ça claquait du bec sans parler des innombrables hirondelles au printemps qui tournoyaient sans cesse dans les airs :vous citez Mekkera,votre rivière mythique avec ses méandres ,vous parlez de la macta mais vous omettez que la Mekkera va devenir Oued SIG qui lui se jette dans l'estuaire de la Macta.Hum,pardon,je suis un peu chauvin et je parle au nom des Cano,Courbin,Segarra,Crespo,Carrasco,Benkada qui ne me pardonneront pas mon silence pour ne pas avoir défendu les couleurs de la ville des olives.Sans rancune...
Mestour

mon cher mestour, en tapant Mekerra dans le cadre de recherche du forum (en haut à droite) et au vu des réponses tu verras que tout avait été dit sur la Mekerra, ou presque
il manque la longueur de cette chère rivière
Te dire aussi que pour nous gamins, tous confondus, elle était un terrain de jeu inépuisable
en été, elle était notre "mer" kerra, les baignades ne s'embarrassaient d'aucun textile, nous étions de vrais naturistes
J'ai souvent bu son eau, elle était fraiche, délicieuse, quand le soleil était trop chaud
Ah ! deux petites remarques puisque tu parles d'olives et d'hirondelles :
-les arbres fruitiers le long de la traverse de boukanéfis sont surtout des oliviers ; il y avait aussi quelques muriers
-tu dis avoir des hirondelles au sig ; nous nous avions en plus des martinets. A leclerc, où ils étaient nombreux à nicher, le soir pendant les heures d'études, ils emplissaient le ciel et la cour déserte de leur concert de cris et piaillements
A Laperrine, il n'y en avait peut-être pas ?
Mais non je suis pas chauvin !!!!
Avec toute mon amitié
Geo

C'est vrai, Mestour, que pour les olives vous aviez Crespo, mais nous on avait quand même Tramier et, ma foi, on ne perdait pas au change, surtout moi qui devait sans cesse me réapprovisionner en khémia pour la petite buvette du boulodrome du fbg Thiers.
Antoine

Je n'ai mis les pieds qu'une seule fois chez Tramier, faubourg Thiers. C'était pour récupérer quelques litres d'huile.
En effet, lors de ma dernière année d'instit , à Palissy ,nous avions cueilli je ne sais combien de kilos d'olives que trois oliviers centenaires, dans la cour d'école, nous avaient généreusement offerts cette année-là.Le très aimé Mr De Chantassin, maire de la commune ( bêtement assassiné peu après)nous en fit don.
Mr Convers, le dirlo, les fit livrer chez Tramier qui, en échange, remit aux quatre enseignants un petit équivalent en huile d'olive.
Un très beau souvenir.
Manuel

et bien quelle nostalgie d'un seul coup, mais il faut comprendre que cette cigogne attend patiemment sa compagne pour que tous ensemble d'une seule voix vous disiez : GANCHOOOOOOOOOOOOOOO
le bagali il n'y en a pas ici, dommage car avec nos souliers vernis......
Adrienne

por claro qué si qu'il y a du bagali
tu le vois pas sur la droite de la photo
ah ! c'est vrai une socata !!!!!
Geo

claro humbre, una socata mira siempre
a la izquierda....
Adrienne

bien sur la cigogne nous a suivi elle est sur notre plage il y a moins de bagali.
Colette

2 régions de France abritent des cigognes, l'Alsace et la Charente maritime. J'ai triché un peu, notre cigogne de la page d'accueil est photographiée sur la Gironde, elle devrait se trouver à une vingtaine de kms plus au nord-est. Effectivement, elle est un peu seule, je tâcherai d'y remédier plus tard.
Henri

Zut alors ! Et moi qui croyais que tu avais découvert l'embouchure de la Mékerra. Quelle déception !!!!
Geo

Comme dit Mestour, la Mekerra, passé SBA, elle change de nom, donc elle n'existe plus, ce qui prouve qu'elle est unique au monde, sans embouchure et sans véritable source bien délimitée. De là à dire que leurs riverains étaient exceptionnels, je ne franchirai pas cette limite de peur de transformer nos belles cigognes en vulgaires paons
Henri

Il n'y a que les gens de Saint-Denis pour faire un pareil hold up avec notre Mékerra.
Ils décident un jour de s'établir au bord de la Mekerra qui depuis sa source avait déjà parcouru 170Kms environ et se doutant bien que Mekerra était trop associé à Sidi-bel-Abbès, voila qu'ils décident de l'appeler Oued SIG. Il fallait y penser: Saint-Denis du Sig, ç'est original.
C'est une première mondiale : une rivière qui change de nom aux deux tiers de son parcours pour prendre le nom d'oued Sig qui aura, comme chacun, sait un très long parcours de....30Kms à tout casser.
Bravo!Mais pas sérieux du tout!
Manuel

4/4/2007 la béatitude
Le sommeil dans ma maison natale avait quelque chose de magique !!! un sentiment de sécurité !!! un sentiment d éternité !!! un sommeil de béatitude !!!
Ce sentiment là je ne l ai jamais plus éprouvé !!!
JPA

et si c'était le talent des matelassiers d'autrefois?
maintenant on a des lits durs
soi disant c'est bon pour les reins
mais c'est vrai que meme les chats
préferent le paillasson
JJK

Tu veus que l'on te dise qu'avec ton prénom c'est normal un sommeil pareil !!!
t'inquiète pas alors, il va revenir !
Geo

Jean Paul on avait déja un bien heureux, que l'on va canoniser, laisse tomber ta beatitude, qu'elle vienne le plus tard possible!
Je rigole!!
Nicole

Je suis comme Jean-Paul, je n'ai jamais éprouvé ce sentiment de bonheur totale que lorsque j'étais enfant dans la chambre où nous dormions toute la famille et surtout lorsqu'il pleuvait, souvenez-vous nous avions dans la cour, le baquet, la bassine et le seau pour laver parterre en FER et lorsque la pluie tombait sur ces ustensiles retournés cela faisait un orchestre chaque chose avait un bruit différent et se savoir là au chaud alors qu'il tombait des cordes je me pelotonnai sous la couverture en riant et heureuse comme pas possible, je n'ai jamais ressenti cela ici
Annie

5/4/2007 rencontre avec l’histoire
Peut-être l'avez-vous déjà lu, mais, à propos du drame des Pieds-Noirs, je ne résiste pas au désir de passer sur notre forum le texte d'une internaute anonyme. Je crois qu'il sera difficile à chacun d'entre nous de ne pas adhérer aux vérités qui y sont énoncées.

Rencontre avec l'Histoire
Les plaies sont tellement à vif et des deux côtés que ce n'est sans doute pas facile de trouver l'angle sous lequel aborder un pareil sujet. Si je peux donner un avis de l'autre côté de la barrière ( ou de la mer ), je crois bien que le peuple algérien ne deviendra adulte que le jour où il nous réintègrera dans son Histoire...
L'Histoire "officielle" algérienne commence en effet avant notre ére, s'interrompt en 1830 et reprend en 1962. Comme si les numides, les romains, les vandales, les arabes et les turcs ( tous envahisseurs ) faisaient partie de l'histoire de ce pays, mais pas les européens qui y ont vécu 130 ans, ni les juifs qui en étaient originaires. Personnellement ma famille y a vécu 124 ans, soit six générations. À partir de combien de temps peut-on faire partie d'un pays ??? ...Pourquoi cette exclusion de votre Histoire ? Est-ce inconsciemment le remord de nous avoir chassés
de notre terre natale qui fait que vous préférez faire comme si nous n'avions jamais existé ? C'est freudien, pas politique !
Nous étions privilégiés par les lois françaises c'est indiscutable et comme tous les privilégiés nous tenions à nos privilèges, mais notre histoire n'est pas aussi manichéenne que ce qui a été retenu. Et parmi les privilégiés il y avait aussi beaucoup d'algériens, non ? Et puis combien d'hôpitaux, d'écoles, de routes, d'orphelinats les turcs ont-ils construits ? Comment ont-ils traité le peuple ou plutôt les tribus algériennes ? Pourquoi ne jamais en parler ?
Il faut distinguer ce qui est une propagande qui a servi de mythe fondateur à une nation de ce qui est vérités historiques. Je mets des S car je ne suis pas naïve ou malhonnête au point de croire qu'il n'existe qu'une seule vérité. Mais l'Algérie colonie turque, exploitée par les turcs, on n'en parle jamais.... on n'a retenu que cette guerre dont la violence est entrée dans chacun de nos pores...; pour en faire une guerre franco- algérienne alors
qu'elle a été aussi algéro-algérienne et franco-française...
Quant aux pieds noirs, les dindons de la farce, ils sont en train de
disparaître les uns après les autres sans jamais s'être remis de cette perte. Ils n'en parlent plus puisque personne ne veut écouter, ni ici, ni la-bas. Alors on croit qu'ils sont "intégrés". Ils ont remplacé le mot "Algérie" trop douloureux par un évasif "là-bas". Et puis les pieds noirs ce n'était pas la France, c'était un peuple à part, entre les deux, multiculturel et multiracial avant la mode, C'est d'ailleurs ce que nous ont reproché les français . Moi j'ai du sang de toutes les rives de la méditerranée, même peut-être arabe qui sait ( par les espagnols et le mahonnais )... et
aujourd'hui on vit ici "intégrès" comme ils disent mais en ayant la tête et le coeur toujours là-bas, dans un pays qui n'existe plus. Il n'y a que les arabes andalous à avoir eu la même histoire, la différence essentiel entre eux et nous c'est qu'ils ont été, eux, bien recus par leur frères du Maghreb. Il faut que chacun sache que nous sommes toujours aussi mal perçus ici et que nous avons gardé une rancoeur terrible envers la France, envers le FLN, mais pas envers le peuple algérien.
En conclusion, on peut dire qu'une occasion énorme aura été loupée de construire ensemble une grande nation indépendante avec l'ensemble des habitants de notre beau pays.
Une belabésienne nostalgique.
Antoine

Rien à rajouter si ce n ' est que "BRAVO" et merci Antoine !! ...
Bigli.

J'adhère à 100% à tout ce que vous avez dit, mais j'aimerais bien que l'on mexplique pourquoi cette immigration massive tant du maghreb, que de l'afrique les pays de l'est et l'asie je veux bien comprendre ,le communisme n'est bon qu'en théorie mais tout le monde sait ce qu'il en résulte et pourquoi tous nos frères de l'Afrique du Nord et africains se comportent-ils si mal envers nous, envers la France, je les cotoie tous les jours et je peux sans crainte dire qu'ils nous méprisent je dirais même qu'ils nous haissent, s'ils avaient compris la leçon tirée d'une indépendance je pense qu'ils agiraient autrement non!!!!
Annie

Excusez mon retard à la discussion suite à un virus ayant bloqué mon ordi.J'approuve totalement les dires de notre intervenante et elle a tous mes respects;il n'y a pas que votre histoire qui a été omise ;l'amnésie de nos gouvernants dès les années 62,a passé sous silence les reglements de compte entre factions tribales avec ses disparitions,meurtres et tortures.Nos livres d'histoire ne reflètent pas la réalité du drame ni les évènements authentiques tels qu'ils se sont déroulés.Ecrire l'histoire de l'Algérie doit se faire avec de véritables historiens intègres,deschercheurs ayant le souci de l'objectivité.Le fossé qui a séparé nos deux communautés a sa source dans l'étroitesse de l'esprit de quelques dirigeants politiques de l'époque ,frustrés et arriérés ,analphabètes et dangereux dont le seul objectif était de s'emparer du pouvoir .Que les gars de la Mekkera excusent mes remarques si blessantes ,elles eussent été .(parues dans le forum"livre d'or" )
Mestour

...Faudra-t-il à ces historiens , à ces chercheurs ,un talent d'écrivain spontané ?... Nos lettres , nos échanges ne sont pas des chefs-d'oeuvre :pas de Cicéron , ni Voltaire , ni Diderot ...Nous faisons preuve d'un ton plus familier , plus personnel . Et tous ces mots : pitchaks , mona ,khémia ,sabumba ..chantent à nos oreilles .Ces expressions ne feront pas l'HISTOIRE ,mais elles ont une valeur inestimable .
"De nos jours ,un désir très moderne de découvrir l'homme derrière l'écrivain assure le succès des volumineuses éditions de CORRESPONDANCES ."(Larousse)Quant à l'HISTOIRE de notre Algérie ..sommes nous prêts à l'écrire ?
Jeannine

Pour répondre à Jeanine, oui nous sommes prêts à écrire l'histoire de l'Algérie, notre histoire à condition que tous ceux des 2 rives de la méditerranée le veuillent bien et surtout soient honnêtes et racontent les faits tels qu'ils se sont déroulés et non pas de la manière dont ça les arrange "au nom de la raison d'état et des enjeux politiques et économiques" mais tout ça n'est q'uthopie ça n'arrivera jamais
Annie

C'est encore moi le Para !!!
Un proverbe Arabe dit ceci : Le destin pose deux doigts sur les yeux de l'homme, deux dans les oreilles, et le cinquième sur les lèvres en lui disant : "Tais-toi !!"
Celui-ci est Berbère : Si tu as de nombreuses richesses, donne de ton bien , si tu possèdes peu donne de ton COEUR !!!!
On ne peut réecrire l'histoire on ne peut que laisser que des témoignages pour les générations à venir comme nous le faisons si bien dans le forum le reste c'est de la philosophie qui risque de créer une mauvaise ambiance sur le site !!!!
Nous ne sommes que des amoureux du pays qui nous a vu naître l'ALGERIE !!!!
JPH

JE PENSE QUE LE SUJET A ETE DISSEQUE MAINTENANT QUE LES CHOSES ONT ETE MISES AU POINT JEAN-PIERRE A RAISON REVENONS A NOS CHERS SOUVENIRS ET A NOTRE VILLE BIEN-AIMEE POUR LE BIEN DE TOUT LE MONDE LES INGREDIENTS DE L'ARROZ CON POLLO ET LES BILOTCHAS SONT PRETS?????
Annie

5/4/2007 les tchapes, les jeux d’enfants, las chapas
Salut à tous !
Les filles jouaient aux osselets ( dos, creux, S et plat ), mais le jeu voisin des garçons c'était "les tchapes", ces petits galets, ou morceaux de brique taillés, ou grand luxe des petits carreaux de mosaïque.
Qui a en mémoire la règle du jeu?
Jacques

bien sûr les filles nous jouions avec des osselets des après midi entiers, mais les tchapes, j'ai un vague souvenir que mes cousins y jouaient mais avec des boîtes d'allumettes??????????
Adrienne

Dans la même gamme, il y avait aussi du temps de mon enfance les "roseaux". Des petites portions de 15 cm environ, au nombre de cinq, ouvertes longitudinalement dans leur milieu et taillées en pointe aux extrémités. Placés sur le dos de la main bien à plat, il fallait en retournant celle-ci d'un mouvement adroit, que ces bouts de bois retombent uniformément sur leur face convexe ou concave. J'ai depuis oublié la règle du jeu. Ce qui est sûr en toutcas c'est que nous n'avions pas besoin alors de Play-Station pour nous distraire.
Antoine

je me souviens bien des tchapas et des roseaux pour les roseaux (qui étaient un peu notre mikado à nous) après les avoir receptionnés sur le dos de la main il fallait les reposer au sol avec d'infinies précautions car la valeur était différente selon que le
roseau tombait sur l'une ou l'autre des faces
Jorge

20 / 20 Jorge, on ne peut pas être plus clair !
JCR

Les "chapes" ou "tchapes"
morceaux de brique cassée que l'on frotté sur une pierre pour en faire des hexagones de 1,5cm de côté ou des rondes de 2cm ou 3cm de diamètre.
5 que l'on étalait à même le trottoir, il fallait jeter haut une "chape" et s e saisir d'une chape , au tour suivant , 2 chapes, puis en dernier on mouillait avec de la salive une chape et il fallait se saisir des chapes sans prendre celle qui avait été 'mouillée', il y avait aussi les chapes au dos de la main, il fallait s'en saisir au complet c'est-à-dire 5.
si le tour ne réussissait: c'était à l'adversaire de jouer.
Avec tout ceci je ne sais pas si les règles ont été respectées.
René

Pour le jeu des roseaux, lorsqu'on déposait les 5 roseaux uniformémént , la partie concave vers le haut
ça valait 5 points. Avec la partie convexe vers le haut c'était 10 points.
Ces morceaux de roseaux étaient taillés en pointe à leurs deux extrémités. Ainsi, tant que nous en avions un encore sur le dos de la main, nous pouvions habilement l'uitiliser pour retourner ceux tombés au sol.
Une fois les 5 roseaux au sol, si l'un d'eux affichait une face différente à celles des autres, c'était fichu. Au suivant!
J'aimais jouer aux roseaux mais beaucoup moins "a las chapas" car l'épreuve de la tchape mouillée était pour moins insurmontable presqu'à coup sûr.
En effet, le concurrent pouvait placer la tchape mouillée où il voulait. C'est à dire là où elle nous ennuyait le plus.
Sous le préau de l'école Voltaire il y avait là des virtuoses de "la mouille".
Le "must" c'était de superposer trois tchapes, l'une sur l'autre; la tchape mouillée étant bien sûr au milieu. la 4è tchape était placée 20 cms à côté. Il fallait donc s'emparer de trois tchapes tout en laissant la "mouillée" au sol, sans oublier de réceptionner la 5è qui avait été préalablement lancée dans les airs.
Si on réussissait cete difficile épreuve on reprenait les tchapes , on les faisait sauter sur le dos de la main et on les happait au vol. On comptait le nombre de tchapes prises dans la main et c'était, disions-nous ,autant de" bourricots" pour l'adversaire.
Si l'épreuve"de la mouille" n'était pas réussie, c'était le concurrent qui jouait à son tour.
Manuel

Je continue à fouiller dans ma mémoire.
"Jouer à la carotte" avec un couteau que l'on plantait au sol en le lançant pour ensuite grignoter le lopin de l'aversaire, etc ...
A ne pas confondre avec " faire carotte ", faire l'école buissonnière.
Jacques

5/4/2007 création du Jardin Public
j'ai relevé sur l'ouvrage de Léon ADOUE ceci :
La Légion toujours plein de gôut et d'initiative, se complut à donner au potager qu'elle avait dessiné, une allure de parc, et elle en fit ce qui devint le jardin public.
Il est juste que le nom des officiers qui présidèrent à ces travaux ne tombe pas dans l'oubli. et savoir que l'admirable petit coin de verdure dont les bel-abbésiens furent si fiers à juste titre, avait été amenagé par les capitaines DOZE et.......YERLES grand père de Fernand Yerlès commerçant bien connu à SBA.
J'aimais tellement ce jardin que j'ai eu à coeur de vous faire partager ma lecture.......
Adrienne

comme les choses se recoupent le Yerles légionnaire étair sûrement le pere du Yerles qui m'a fait profiter de sa voiture dans mon périple à la conquête des Anglais(es) voir mon texte sur le cassoulet de Castelnaudary
Jorge

De nombreux témoignages historiques nous rapportent que grace à la légion et la main d'oeuvre espagnole, SBA était devenue à la fin du 19ème siècle une oasis de relative fraîcheur. Le jardin public était la fierté de la ville. Mais il y avait tout le long des casernes des massifs de plantes grasses qui n'avaient rien à envier aux meilleures réalisations métropolitaines. Nous les avons bien connus
Henri

5/4/2007 une qualité des PN
DIEU sait si les pieds noirs sont affublés de défauts, mais ils ont au moins une qualité reconnue !!! Devinez laquelle !! ou l on rejoint certainement m. Mestour .
Nb : attention à la censure !!!
JPA

Tout à fait vrai mon cher JP,la sincérité et l'amitié sont des qualités que je reconnais ,de par mon vécu avec beaucoup de camarades "pieds-noirs".
Je voudrais être renseigné sur les endroits:Camésis et la ferme Sully où nous nous rendions lors de notre préparation militaire ;au fait ,y a -t-il parmi vous ,des élèves qui ont fait un stage de parachutisme en 1959 et 1960 avec la légion.
Mestour

" je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi " Proverbe Espagnol !!!la tournure de notre forum et le livre d'or m'ont fait penser à ce proverbe !!!Nous ne sommes pas là pour nous envoyer des "cailloux" chacun de nous s'exprime librement mais surtout ne tombont pas dans la bêtise et la rancune !!!C'est encore dur de s'aimer les uns et les autres en ces jours de Pâques !!!
Oui Mr Mestour je connais pas votre prémon il serait plus simple pour nous de se dire tu que vous cela serait plus PARAMICALEMENT !!! Effectivement j'ai été Para Militaire à la Légion Brevet n° 2140 du 29/5/59 ou j'ai connu les entrainements au Maconnais et Kamisis et le 14 juin 1960 je suis celui qui portera jusqu'a sa mort le n° 172526 de Breveté Militaire toute une aventure !!!!
PARAMICALEMENT Jean-Pierre .

Moi j'ai eu cette chance, car c'est un bon souvenir de cette époque j'ai même quelques photos, en compagnie de camarades comme les freres Kaiser ou Jean paul Guttierez (ami de guy Mazeau) et christian Gongora. On était pas peu fier!
Jorge

kamissis put... plus de capsules de bieres que de douilles !!!
JPA

bravo jen pierre nous bel abbésiens nous sommes trés fier de la légion et pour c'est un grand bonheur lorsque nous la voyons
defiler ,ce que nous ratons jamais; je cnnais trés bien les camisis amities d'une pieds noirs
Claudine

6/4/2007 les mûres, la bilocha, les vers à soie
Bonsoir tout le monde,
Il y a quelqu'un qui a fait allusion mûriers de la route de Boukanéfis à Tabia et sa "piscine".
Lors de vacances dans la région de Perpignan, j'allais souvent saluer mon vieux copain Jean-Claude Mollar (de l'avenue Kléber,en face de chez Garey l'épicier).Croyant l'étonner, je lui ai posé la question :" sais-tu les arbres que j'ai vus, pleins de fruits murs au bord de la route en revenant d'Espagne ? ". Sans hésiter il m'a répondu qu'il s'arrêtait souvent pour en manger,de ces mûres , lorsque ses déplacements professionnels le faisaient passer par là. Je me suis rendu sur les lieux, plus vite que fissa, et quelle ventrée ! des grosses, des noires et aussi des blanches, les mêmes que celles de la route de Détrie, du miel. Et ma femme, une "patosse", inquiète : " Tu vas t'empoisonner! ". Mais non, je me délectais. Je ne sais pas si ces arbres sont toujours là.
On aurait bien été capable de les abattre, s'ils faisaient
peur aux autos ou aux camions.
A cette même époque, pourl'anisette traditionnelle j'avais donné rendez-vous à ce copain sur la plage entre Canet-plage et Argelès, 7 à 8 km de plage, avec pas mal de monde, et pour ceux qui connaissent, pas de repére évident. Mais j'ai trouvé la solution.
En une heure j'ai construit une traditionnelle " bilotcha " que j'ai lancée avec pas mal de ficelle. Et elle tenait en l'air comme au Mamelon aux vacances de Pâques, et sans risque qu'un plaisantin me fasse " corta Hilo ". A l'heure sacrée, nos invités ont tout simplement suivi de fil de ce cerf-volant bizarre qui les a conduits là où il fallait. On ne soufflait pas encore dans l'éthylomètre.
Jacques

quelle ingéniosité, pas mal l'idée de la bilotcha, je crois que si je l'avais vu je me serais aussi arrêtée pour l'anisette!!!!
pour les mûres c'est vrai qu'ici ils regardent ça bizarrement, mon mari patos est très sceptique mais il me voit en manger dès que je vois un mûrier. Pourtant quand il fait les courses il en achète.... va savoir!!!!!
Adrienne

il y en a des tres grosses et tres juteuses et tres violettes
sur un parking à Cassis
elles prennent un malin plaisir
à tomber sur les voitures blanches
Mes vers à soie éclos en février avec le chauffage (comme ceux d'adrienne cachés derrière l'armoire) auraient aimé trouver ces mûriers feuillus
JJK

mais oui JJ mes petits vers s'en allaient sur le mur au grand désespoir de ma grand mère.....
J'aimerais bien retrouver des vers à soie je suis sûre que mes petits enfants apprécieraient de faire de l'élevage. Tiens je vais chercher si j'en trouve... J'éviterai de mettre les oeufs derrière un miroir (sic)
Adrienne

il me semble qu'il y a un musee de la soie
à st-hippolyte-du-fort dans le gard
avec un élevage
on entend brouter les vers
ils cultivent les muriers en arbuste en plein champ

ils doivent donner ou vendre des vers
encore faut-il repérer un arbre à proximité de la maison

sur les parkings on voit aussi
des petits muriers du japon à grandes feuilles vernissées
avec des petites mures roses riquiqui
je ne sais par si les vers en mangent

à l'époque de la sortie surprise des vers
j'avais couru au jardin public pour avoir des feuilles
les gens (etait-ce ton oncle?)
se sont moqués de moi, les feuilles n'étaient pas sorties
je ne connaissais pas la fameuse route de boukanefis
JJK

Chaque fois que nous allions le matin à la piscine municipale avec les copains,sur le retour vers la calle del sol, on visitait l'allée de mûriers qui se trouvait dans l'avenue qui allait de l'entrée du jardin public à la traverse de Boukanèfis, en longeant le parcours du combattant de la légion.
Les mûres étaient surtout blanches, bien sucrées et comme le bain nous avait creusé l'estomac, "pos je te dis pas la panchá de moras qu'on se donnait"

mais oui JJ mes petits vers s'en allaient sur le mur au grand désespoir de ma grand mère.....
J'aimerais bien retrouver des vers à soie je suis sûre que mes petits enfants apprécieraient de faire de l'élevage. Tiens je vais chercher si j'en trouve... J'éviterai de mettre les oeufs derrière un miroir (sic)
Manuel




6/4/2007 les boulettes des potaches
Les boulettes confectionnées en mie de pain , l une des taquineries favorites des potaches au réfectoire lorsqu elles étaient propulsées avec adresse dans les verres des voisins .
il me semble que NORBERT se montrait aussi adroit de ses mains que de ses pieds !!!
Bonjour à tous !!
JPA

et bien voilà l'explication, maintenant je comprends mieux pourquoi Norbert réussit aussi bien les migas, il sait rouler la mie de pain, ou la semoule, puisqu'il a fait cela depuis l'école hein???? mais quel tricheur!!!! moi je m'évertuais à tourner et encore tourner la semoule mais voilà je n'avais pas l'ancienneté dans ce "métier"
sans rancune!!!!! cuando vamos a comer migas???

Adrienne

Norbert vous salue bien , il part en rando .A bientôt .
Bigli.

6/4/2007 Pâques, la Mona
Je suis pendant 2 dias dé Ronda. Pas au pino la bota, mais sous les pinos.
Je vais fêter comme là bas la mona bisous à tous et n'oubliez pas de chanter notre hymne pour ce jour!
Ya estemo .... Bisous à tous et Joyeuse Pâques.
Nicole

IL VA FAIRE BEAU ET CHAUD JE VOIS POINTER LE PREMIER
BAIN DE L'ANNEE JOYEUSES PAQUES A TOUS ET REPRENONS NOS
ESPRITS LA COLERE EST MAUVAISE CONSEILLERE (MEA CULPA)
Annie

et oui Joyeuses fêtes de Pâques à tous avec enfants et petits enfants. Nous cette année nada.... les enfants dans le midi
mona et paëlla la semaine prochaine quand ils vont rentrer et oeufs de paques cachés dans le jardin pour mes petits bouts....
BESITOS PARA TODOS
Adrienne




au fait j'ai remarqué qu'aujourd'hui tous les pétrisseurs de monas étaient absents du forum, les pauvres devoir pétrir et pétrir encore pour avoir de belles monas joufflues.... bon courage mes amis.....
Adrienne

Ca y est! Ouf!
Elles ont été pétries hier vers14h . Avec le repos de la pâte, la mise en boule, et le nouveau repos, les dernières sont sorties du four vers deux heures du matin.
Eh oui, le repos de la pâte n'en finissait pas.
Pas étonnant qu'en espagnol on dise de quelqu'un de paresseux , qui aime beaucoup dormir: " Este duerme más que la masa de las monas!"
Elles sont très jolies, bien gonflées, "esponjás", mais je ne peux rien dire de leur saveur car ma femme vient de me mettre en garde dès ce matin: 'Tu vas pas manger des monas, aujourd'hui, vendredi Saint!"
Te das cuenta?
Manuel

Si me doy cuenta, à la maison c'est pareil, le Vendredi saint, pas de chocolats, pas de monas, pescao nada màs..............
Y el domingo veremos.....
on peut s'inviter au café pour les goûter ? j'attends de voir aussi si Jorge a fait les siennes avec "sa petite boule témoin" ?
Adrienne

et oui Adrienne tu avais bien vu depuis ce matin j'étais avec la "taréa" de las monas enfin sorties du four elles sont magnifiques c'est dommage qu'avec mon four de cuisine je ne peux pas en faire plus que 4 à la fois je me lamente à l'idée que mes
amis vont venir m'en piquer 1 ou 2..Aîe que golozo...je n'aurai plus qu'à recommencerenfin aujourd'hui je suis bien dans ma peau(et dans ma tête) j'ai respecté la tradition familiale en hommage à ma mère, ma grand mère et à tous ceux qui m'apportent du bonheur sur ce forum
Jorge

Plus modestement, je donne un coup de main à mon épouse pour préparer des tortas " porque, domingo; gazpachos" de chez nous, bien sûr....
Joyeuses Paques à tous
Paul

La région de Bel Abbès vous salue bien en ce jour sacré,bonnes fêtes de Pâques à tous les bel abbesiens de souche sans oublier de leur dire que les mûriers sont toujours debouts,un salut en passant de Boukanefis ; bon courage à tous les volontaires pétrisseurs ,que leur monas soient réussies sinon gare à ...
Amicalement Bouadjmi(c'est mon prénom)mes amis me surnommaient "djimi"c'était plus simple à prononcer.
Mestour

Merci Manuel pour tes photos Parler des monas, c'est une chose, mais de les voir si belles, ça me fiche un sacré coup de blues. Je me revois accompagnant ma mère . Les enfants étaient de corvée vu le nombre de plaques à porter au four banal de la rue du stade Paul André. Arrivé là, il n'y avait pas que le four qui chauffait, le maître de cérémonie n'était pas toujours de bonne humeur, il n'arrêtait pas. Première chose : on attendait sagement qu'il veuille bien nous regarder. Deuxième chose, il demandait à voir "la tête des boules de pâte" et ensuite il décidait de ce qu'il prenait pour la cuisson. Le reste repartait à la maison dans le four familial.
Henri

JOYEUSES PAQUES A TOUS
Marie A

6/4/2007 les acacias
Aprés les mûres je vous propose autre chose de moins bon mais avec un "goût de souvenir" à nul autre pareil
vous souvenez vous des acacias?
nous au mamelon on allait sur la route de Mascara aprés le stade municipal et entre les Eucalyptus il y avait quelques arbres d'acacias dont on mangeait la fleur blanchequi a connu çà cela nous permettait de grimper aux arbres, notre sport favori!
Jorge

oui moi j'ai connu celà manger des fleurs d'acacias et ma grand mère en faisait des beignets quand je lui ramenais des branchettes assez fleuries.
mais je le fais toujours, car ma maison est à la lisière d'un bois d'acacias et la tradition est conservée car mes petits enfants montent aux arbres pour ramasser les fleurs, attention aux épines elles sont de taille.....et l'odeur tu te souviens de l'odeur hum!!!!!!!!!!!
Adrienne

7/4/2007 Consternation

J'suis mal dans ma peau en chanteur très beau
And I just go with my pince a vélo
J'suis bidon, j'suis bidon
J'suis qu'un mec à frime bourré d'aspirine
And I just go with my pince à vélo
J'suis bidon, j'suis bidon

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller

Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

Elle me dit que je pleure tout le temps,
Que je suis comme un tout p'tit enfant
Qu'aime plus ses jeux, sa vie, sa maman.
Elle dit que je pleure tout le temps,
Que je suis carrément mé'chant, jamais content,
Carrément méchant, jamais content.

Ce s'rait une chanson parfaite,
Un truc profond
Pour tous les gens d'la planète,
Mettons...

La musique, ce s'rait l'battement
Du cœur des hommes,
A l'unisson un instant,
La belle besogne.

J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rever que j'ai dix ans
Ça fait bientot quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

Moi, l'amour 1830,
Pathétique, romantique,
Je trouvais ça démodé.
Moi, l'amour 1830,
Je n'ai pas su le comprendre
Et je reste malheureux, malheureux

Casablanca, Casablanca,
T'es mon vieux style.
Ma poussière, j'te lâcherai pas.
Casablanca, Casablanca refrain,
Dans tes nœuds pap's, tes lucky,
Y a les langes d'un bébé,
Qui ?

C'était un soir comme tous les soirs.
Sur le journal, y avait des mots.
Y avait les Stones à la radio qui pleuraient.
C'était un soir orange et vert.
Y a des fumées au fond de l'air à Paris.
C'était un soir de temps qui passe,
Avec ses mégots, ses palaces
Et ces visages fatigués, fatigués...

J'avais des soirs de poésie tout là bas, quand j'étais petit,
Avec des rires de confiture coulant sur des pages d'écriture.
J'avais des soirs de tragédie, de larmes et de piqûres d'orties,
De vrais chagrins au fond des nuits de mes nuits.

Il a tourné sa vie dans tous les sens
Pour savoir si ça avait un sens l'existence
Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis
Ravis, ravis, de donner leur avis sur la vie
Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs
Des haschich fumeurs et il a dit

La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie,
Alain

et ben moi je dit bravo
JCRoi

Ben oui ! Ils sont trop occupés à déguster leurs monas
Plus une seule petite pensée
Pour nous
Rien dans les mains, rien dans les poches
Même pas une petite amie
C'est l'atmosphère des jours de colle
Le soleil au dehors ! La cour est déserte !
Il doit faire si bon sous les glacis.
Ah ! Un gros bout de mona s'il vous plait !
Geo

j'suis d accord sous les glacis, attablés une aoi limone une paille et...siou-plai un morceau de mona, ouai-ouai siou-plai mais vite l entrac sonne il faut rentré.......;a suivre
JCRoi

6/4/2007 forum et livre d’or
Voila quelque temps que je ne consultais plus le "Livre d'or" et je viens de découvrir qu'il s'est transformé en forum.
Notre ami Mestour semble avoir mis le" feu à la baraque" .
Que signifie ces affirmations de "pauvreté épistolaire affligeante "dont notre site ou forum serait frappé.
Ce sont des paroles en l'air n'est-ce pas?
Pour avoir participé à des forums tenus par des Oraniens , je peux affirmer que nous n'avons pas à rougir du tout de la comparaison.Mais alors pas du tout! Notre site est actuellement très suivi dans l'hexagone. J'en ai des échos tous les jours par des amis.
Peut-être, et sûrement même, y a t-il dans le forum ,des souvenirs évoqués qui t'échappent. Peut-être n'apprécies-tu pas nos plaisanteries, notre vocabulaire adapté à nos chers faubourgs ,notre façon de mêler des mots espagnols, des tournures de chez nous....etc.
C'est le moment de les découvrir, d'apprendre ce que tu ignorais.
Lors de mon voyage en Algérie, j'ai remarqué que les Algériens s'exprimaient aussi en mêlant dans leur discours le français, l'arabe dialectal et pour les plus anciens , l'espagnol.
As-tu lu un peu dans la rubrique "Ecritures" tout ce que nous écrivons les uns et les autres à propos de notre passé là-bas?
Chez nous il n'y avait pas que le bar "Zouzou", "l'oued Sig" et les "supers" footballeurs de Laperrine. Nous attendons avec impatience que tu enrichisses cette "pauvreté épistolaire affligeante "qui est la nôtre.
Il serait bon que tu cesses de polluer le Livre d'or et que tu utilises plutôt le forum pour te plaindre de quoi que ce soit.
Nous sommes ouverts à toutes les discussions mais nous ne t'autorisons pas à faire des déclarations fantaisistes ou alors explique-toi plus clairement et en détail.
je ne sais comment va réagir Henri en lisant "le livre d'or" mais personne ne t'oblige à venir t'ennuyer parmi nous.
Manuel

Cher Manu (diminutif amical),ne t'énerves pas pour une remarque personnelle ;je n'ai pas voulu être désobligeant.Ce site que j'ai découvert par l'intermédiaire d'un camarade du Collège Leclerc de sidi bel abbès ,m'a permis de communiquer avec d'autres membres natifs de la région.Les entretiens portaient sur les souvenirs de certains faits,habitudes,évènements sportifs ou culturels et surtout l'adversité que nourrissaient les élèves du collège face à leurs frères ennemis du lycée Laperrine ,de Sonis et de l'école d'agriculture.Tu peux avoir un aperçu de ces joutes sportives sur les photos :site:"oran des années 50"-rubrique:lycée Laperrine.
Excuse mon impolitesse d'avoir comme un intrus bouleversé les convenances et j'espère que Henri Lavina ne m'en voudra pas . M.Lakhal Mustapha ,élève de M.Lavina père,m'a chargé de transmettre toutes ses amitiés à Henri ; Je pense que ce nom ne lui est pas inconnu aussi ai-je pris l'initiative d' indiquer à mon ami Mustapha, le site . Il est grand temps que la passerelle dont j'ai parlé précédemment ,prenne forme et relie nos deux coeurs comme au temps jadis où nos deux communautés vivaient en harmonie .J'ai voulu à travers ce site apporter une continuité du vécu bel abbesien vu par un algérien sans vouloir offenser personne ni faire de la polémique.Je suis peiné de constater que tes propos virulents à mon égard ,font fi de la libre expression et n'oeuvrent pas à la critique objective;
Ce forum se veut être un lieu d'échanges d'idées,de souvenirs,ouvert aux concitoyens de toutes origines dans le respect ,l'égalité et la fraternité ,n'est-ce pas.M.Manuel ?
Mestour

Tous les natifs de notre époque avaient la double, voir la triple culture(francaise, africaine, espagnole) la perte de l une d entre elles entraîne certainement des frustrations !!!)
Le site fait œuvre de ces diverses cultures communes !!!
M. MESTOUR a sûrement vu sa remarque déborder sa pensée amicale : Il en a déjà pris acte dans le forum !!!
JPA

Cher Mestour!
Tu as bien dit en conclusion:" le forum doit-être......etc." C'est ce que je t'ai invité à faire dans mon précédent message.
Car toute intervention dans le livre d'or doit-être exceptionnelle . C'est notre vitrine!
La première des choses que tout nouveau lecteur fait, en principe, c'est parcourir le "livre d'or" pour avoir un aperçu de ce qu'il va trouver dans un site.
Tu avoueras que l'expression désobligeante que tu as utilisée n'est pas faite , mais alors pas du tout, pour préparer les éventuels curieux à visiter notre site.
Pour quelqu'un fraîchement arrivé parmi nous , c'est plus qu'un manque de tact, c'est faire preuve d'un drôle de culot.
En attendant, le Livre d'or du site d'Henri lavina , tu l'as sérieusement écorné.
Peut-être aimerait-il que tu t'en sois un peu aperçu . N'est-ce pas cher Mr Mestour?
Il paraît , me dit-on dans le forum qu'il me faut accepter tes excuses. Dont acte.
Manuel

Mon cher Mestour,
Je n ' ai trouvé dans la réponse de Manuel aucun propos virulent à ton égard.
Je penserai plutôt qu ' il t 'indique les règles qui président à notre site .Si ces règles te conviennent , tu seras toujours le bienvenu. Sinon , cherche sur "Google"...
Je suis loin d ' être un puriste mais permets moi de te dire que tu n' as pas exprimé une expression ( pour reprendre tes termes ) mais un jugement ..Sache qu' aujourd' hui , nous en avons marre d 'être jugés ... Si cela te convient , reste avec nous mais respecte nos conventions .. C ' est la moindre des choses .
Bigli .

Mister "djimi", j'utilise cette formule qui pourrait te sembler ambigue pour te faire réaliser qu'en t'adressant à "Mr Manuel" tu ne fais qu'agraver la situation ( qui peut friser l'insolence). je ne serais pas intervenu dans cette "polémique" si tu n'avais pas
cité le nom de Mustapha Lakhal, qui était un de mes meilleursamis au collège et mon compétiteur acharné pour le Prix d'excellence annuel et ce pendant des années. Je l'ai
d'ailleurs retrouvé grâce à henri Lavina. je voudrais simplement dire qu'ayant reconnu tes erreurs( ce que tu as fait) tu retrouves le chemin dela tolérance et de l'amitié, le site d'henri n'est pas ouvert aux "concitoyens" en général mais aux camarades de SBA et il n'ya pas lieu d'évoquer" la critique objective" car on n'est pas dans un parti politique , et on ne cherche pas à organiser des séances d'autocritiques, on cherche simplement à évoquer des souvenirs qui nous sont chers et notamment notre jeunesse, tu seras le bienvenu aussi longtemps que tu auras compris notre motivation.A toi de voir.
Jorge

Le message de Mestour et les réponses sur le livre d’or.
Il me tient à coeur de signaler que ce site salutaire à tous les internautes qui se prévalent être de "bons pieds-noirs"aimant leur passé et fiers de le faire découvrir aux générations futures ou à leurs anciens amis éparpillés dans toute la galaxie,font preuve d'une pauvreté épistolaire affligeante .Cette opportunité que nous offre notre cher Henri Lavina que j'aurais pu croiser au temps où j'étais au lycée Laperrine ,montre combien lui tient à coeur le sens de la communication ,du partage ,des échanges et de la mémoire.Abondez en commentaires,extériorisez vos chagrins et vos peines,faites éclater votre joie et redorez le blason de votre chère ville natale pour que les souvenirs se perpétuent !Je ne suis qu'un simple messager algérien qui ne veut donner de leçons à personne et qui remercie beaucoup Henri des efforts qu'il a consentis à la création de ce site.
- De mestour le 4/4/2007. Pays: Algérie Région: oran-sidi bel abbès-mascara

Sans vouloir vexer Mestour, je voudrai quand même lui dire qu'il est un peu "gonflé" de traiter nos écrits de "pauvretés épistolaires affligeantes) tout le monde n'a pas le don de faire de grandes et belles phrases pour exprimer ses vécus, ses émotions, ses joies et ses colères, pour ma part j'écris ce qu'a été ma vie là-bas avec mon coeur je ne suis pas écrivain et tant pis si certaines personnes n'aiment pas mon style on ne peut pas plaire à tout le monde et la diversité c'est ce qui fait la richesse des pieds-noirs, nous n'écrivons pas pour plaire aux autres mais pour nous faire du bien et partager notre passé, je ne connais aucune personne du site mais nous avons tous en commun l'amour de notre ville et de notre Algérie. Sans rancune Mestour

- De Annie de sba le 5/4/2007. Pays: France Région: bel-abbès


Je voudrai ajouter Mestour, quant à redorer le blason de notre ville nous le faisons tous à chaque mot, chaque ligne, chaque phrase, relisez bien tous nos écrits nous portons notre sidi-bel-abbès à bout de bras comme un étendard et je n'en ai pas lu un seul qui la dénigrait au contraire nous l'embellissons chaque fois que nous en parlons

- De Annie de sba le 5/4/2007. Pays: France Région: bel-abbès


J'abonderais dans le sens d'Annie en rappelant à notre sympathique Mestour que le forum de ce site n'est en rien un cercle littéraire. Ce n'est qu'un espace où chacun peut s'exprimer avec les mots de son coeur, ce qui ajoute d'ailleurs à son authenticité et sa chaude convivialité.

- De Antoine le 5/4/2007. Pays: France Région: Méditerranée


Je suis d'accord avec Annie et Antoine, en effet ce forum est le reflet de nos souvenirs, il peut s'agir de 2 mots mais aussi d'une longue explication, le principal étant l'amour que nous avons tous pour notre ville SBA, et le souvenir de l'un peut entrainer le souvenir de l'autre. Cette succession de petites choses fait que nous avons tous envie de nous rencontrer pour concrétiser cette joie de vivre que l'on ressent à travers les messages.
- De Adrienne le 5/4/2007. Pays: France

Il est dit que la pensée possède une rapidité plus élevée que la lumière !!! La main est incapable de la suivre dans l écriture !!! Les grands écrivains arrivent à coordonner les deux !! Le pieds noirs pense avec sa passion, sa nostalgie et ses traits narratifs ont au moins le mérite d exister et sont à ce titre méritoireS ! EN OUTRE IL ADORE TOUJOURS DECONNER §§§ M. MESTOUR doit drôlement nous APRECIER pour nous suggérer une qualité supérieure §§ EST IL UN ENSEIGNANT ? AMAT JP

- De AMAT JP le 5/4/2007. Pays: France Région: MARSEILLE


Mon cher Mestour . Tu te qualifies " d ' un simple messager qui ne veut donner de leçons à personne .... " mais tu en donnes quand même . Mekerra's est un lieu de rencontre , un peu notre boulevard , sans chichi , que de la simplicité et de ce naturel qui nous caractérisait .On s ' imagine tous chez " Zouzou " sans sa khémia , hélas ! . Si tu souhaites des preuves épistolaires de plus haute tenue , je te conseille le site de " KHAYI".. Mekerra's est ouvert à ceux qui n ' ont aucune nostalgie , aucun regret , mais qui se souviennent simplement de ce qui a était la vie de leurs parents , la leur , et ils n ' ont en pas honte. BIGLI.
-De Bigli le 5/4/2007. Pays: France

B.Mestour,dans son mail du 4/4,dit"ne pas vouloir donner de leçon à quiconque",mais,en réalité,je pense qu'il fait exactement l'inverse Il souligne la pauvreté epistolaire des intervenants,mais ce forum n'a pas vocation à être un salon littéraire où l'on fait de bons mots et encore moins à être l'antichambre d'éventuels postulants à l'Académie Française! Chacun s'exprime différemment,avec ses mots,mais tous parlent un même langage,celui du coeur. "Le sens de la communication,du partage,de la mémoire,des échanges" c'est exactement ce que l'on perçoit dans tous les messages,et ce qui constitue la raison d'être de ce forum. En ce qui concerne peines et chagrins,je pense que chacun de nous a largement donné,il y a 45 ans,et si nul ne doit oublier,essayons si possible,de trouver un salutaire apaisement! Un salut à Henri Lavina,et à tous les intervenants.

- De Bernabeu le 5/4/2007. Pays: France Région: Nice

je suis d'accord avec Annie de sba ,ce forum est fait pour exprimer ce que nous avons au fond de notre coeur; L'AMOUR de notre PAYS;et la fierté d'être de la-bas.....

- De Mercier claudine le 6/4/2007. Pays: France Région: sidi bel abbès aquitaine

7/4/2007 la neige en 1954
Dans mon village, La première vraie neige durable !!! L algerie magnifique sous ce manteau blanc !!! Une découverte supérieure à toute imagination !!!
JPA

Après la béatitude, les paradis artificiels !
Incorrigible JP
Geo

LA NEIGE pour moi aussi c'était la première du moins celle qui m'a vraiment marquée, je regardais éblouie les flocons tomber le paysage qui changeait à vue d'oeil j'ai demandé à ma mère de me laisser sortir j'avais 10 ans j'étais tellement pressée de voir cette merveille de prés que je ne la laissais même pas me mettre un bonnet et des gants, je marchais comme sur des oeufs de peur de l'abimer et lorsqu'il y en a eu beaucoup nous avons fait un bonhomme et je me souviens avoir pleuré lorsqu'il a fondu car je l'avais ramené à la maison, j'ai eu ce même moment de bonheur qui m'a ramené en arrière lorsqu'il a neigé à Nice il y a quelques années
Annie

Nous avons eu plusieurs hivers neigeux à SBA. Rien de comparable avec l'hiver 63 ou j'ai vu pour la première fois de ma vie des skieurs dans les rues de Toulouse. Cet hiver le Bon Dieu n'était pas avec nous, chez mes parents qui avaient loué un logement mal isolé, le thermomètre ne montait pas au-dessus de 10°, pour un changement, c'en était un ! Je préfère ce soleil qui règne aujourd'hui, joyeuses Pâques à tous et une pensée pour les veinards qui vont déguster leurs monas.
Henri

7/4/2007 le sporting
Quelque peu perturbé peut-être par le forum de ces jours derniers!....Je dis à mon épouse:" Bon, je vais me préparer pour aller voir Le Sporting au Parc!"
Ho Ho Despacio SVP, rappelez-vous que NOTRE Bel-Abbès à nous c'était " Le Petit PARIS "
JCR

Hier, le forum a "chauffé", mais aujourd'hui, quel silence.....
Paul

9/4/2007 l’Orange, Lundi de Pâques, el Tinasco, la Cana
Alors les gourmands et les gourmandes, pas un seul petit message ce matin ? et moi qui pensais me régaler en lisant vos récits de cette belle journée de pâques, déjà qu'il ne m'est pas possible de goûter à la mona, ne pouvant et ne sachant la faire..
Moi j'ai révé éveillée de l'ORANGE, cette buvette en forme d'orange où nous allions tous les bélabésiens fêter Pâques.
Mes frères m'ont appelée au téléphone et nous en avons parlé de ces journées, mon frère Juan, m'a dit que c'était l'oncle Manuel qui nous emmenait dans son camion (il travaillait dans le BTP) mais impossible de nous rappeler son nom de famille tout ce que nous savons c'est qu'il habitait Route d'Oran...
Voilà je vous souhaite à tous et à toute un bon lundi de Pâques...
Antonia

Bonjour Antonia !!! Tu m'as fait pleurer ce matin en ce Lundi de Pâques en évoquant " L'ORANGE " je suis né à OUED-IMBERT et cette ORANGE a été pour moi et beaucoup de Pieds-Noirs un symbole de Pâques surtout le Lundi . De bonne heure nous partions pour avoir une bonne place au pied d'un pin pour installer la sartene qui devait cuire " l'aroz con poyo " !! c'était la journée de la "Bilocha " c'était la journée de la joie l'anisette coulait à flots chacun invitait ses amis connus ou inconnus boire un coup et partager la "Kémia" Fèves piquantes !! Olives ! saucisson maison et le "Jamon " avec des fèves fraiches !!! Vers 11h le parfum de la cuisson du riz au feu de bois embaumait notre forêt !!Après avoir déguster le fameux riz largement arrosé de rosé ou de rouge la fête continuait par "los tinajos " : je m'explique pour ceux qui ne connaissent ce jeu : cela consiste à mettre de la suie de la "sartène " sur les joues des femmes par les hommes et vis versa !!!
une partie de rigolade car on courait dans tous les sens avec des cris !!!!! Puis le partage de la "Mona" avec les voisins du jour pour le café et puis c'était place à la danse sur la placette de l'ORANGE !!!!cela terminait tard dans la soirée et certains repartaient avec une bonne musette !!!!
J'arrête là Antonia cela devient insuportable pou mes yeux !!!
Gros Bisous à Tous !!!
JPH

Olà!amigos, ne soyez pas triste c'est une journée de joie, j'aimerais bien vous chanter une ou deux chansons que l'on chantait "cantando la cana"(ah ces maudits tilde qui
manquent à mon clavier) nous nous allions dans la forêt de Boukhanrfis,par contre je ne me souvenais plus tres bien des "Tinajos" d'où vient cette expression JP ?, je retrouve "tina" qui était un récipient,une bassine,una tina!
Bonnes pâques!
Jorge

Tinajo??????
Tu as bien raison Jorge de ne pas comprendre le sens de 'tinajo".
Il s'agit en vérité de "Tiznajo" , tache de suie.
Il vient du mot "la tizne", la suie......de la poêle par exemple.
Le lundi de Pâques "el día de la Mona" les Bel-Abbésiens choisissaient leur coin pour ces réjouissances champêtres.
Le lieu -dit l'Orange ne fut à la mode que vers la fin des années 50. Je me souviens qu'en 58 nous y étions allés passer le lundi de Pâques, avec une bande de copains. Au programme : match de foot de l'autre côté de la route, en face de la guinguette. L'après-midi, bal autour de la célèbre buvette. Nous avions 20 ans.
Je suis allé aussi une fois sur la route de Mascara, en bordure d'un petit bois.
Ceux de la Calle del Sol et des Amarnas allaient toujours dans la forêt de Kamissis( voir texte" la fête du lundi de Pâques) , 8Kms au sud de la ville . Pas mal de jeunes y allaient d'ailleurs , certains avec des provisions , d'autres se faisant inviter ici et là ....."a la poca vergüenza".( sans honte aucune)
"Feliz Pascua Mona" à tous les Bel-Abbésiens autour des gazpachos manchegos, arroz con pollo ou frita de fèves et coeurs d'artichauts tendres.
Manuel

J'ai oublié de dire, aujourd'hui j'ai fait un arroz je vous dis que ça pas de mona je ne sais pas les faire et celles que j'ai déjà acheté c'était des brioches bonnes mais c'était pas les monas de ma mère tché qué barbarida
Annie

Manou, te souviens-tu d'un joueur du Sporting, un ailier très rapide qu'on appelait "Tisnaïco". Avait-il un quelconque rapport avec le tisnajo dont on se remémore ici la tradition pasquale ? Il m"avait pourtant l'air bien propre sur lui !...
Antoine


Mais bien sûr que oui !
La tizne : la suie
El tiznajo : une tache de suie
Tiznao : barbouillé ou taché de suie.
Apparemment il était comme toi et moi de peau claire.
On devait appeler son père « el tiznao » et lui le petit « tiznao », el tiznaíco.
Ils étaient boulangers à l’avenue Klébert. Je ne sais pas pourquoi on les surnommait ainsi.
Il jouait ailier et avait raté un corner à la dernière minute en balançant le ballon presque au centre. Ce qui coûta l’égalisation et la défaite en prolongations contre l’ASSE
Manuel

J'ai souvent entendu mon père et mon grand père dire
" está tiznao " lorsque quelqu'un était saoul; eh oui, il était
" noir "...
Raymond

Nous prononcions "tinajo" mais en fait ce mot vient du verbe "tiznar" qui signifie tâcher de noir ou du mot "tizne" suie
Par contre j'aimerai bien retrouver les paroles de "cantar la cana" parce que même aujourd'hui quand on arrose un évènement on dit encore "attention à ne pas cantar la cana.
Bonnes Pâques à tous!!!
Jean-Claude

Jean claude je ne crois pas que "cantar la cana" soit une chanson précise je voulais faire un clin d'oeil sur l"expression qui vient ( j'imagine) du morceau de roseau, la cana, que l'on mettait au goulot d'une bouteille pour boire à la régalade, c'est du
moins mon interprétation peut être que Manuel connait mieux l'origine du mot
Jorge

Bonjour tout le monde, je n'ai jamais eu le bonheur d'aller à l'orange j'en rêvais chaque fois que je la voyais en passant avec le train mais avec la famille nous allions plutot à Kamissis, le matériel dans une camionette avec la marmaille et les adultes suivaient en vélo c'était une journée mémorable, l'odeur des pins mélangée avec celle du riz, l'anisette, les rires, les plaisanteries, la mona, tous ceux qu'on aimait autour de nous je te dis pas la nostalgie qui m'envahit en évoquant tout ça je n'ai même pas besoin de fermer les yeux pour y être, vite un mouchoir même deux pôvre de moi c'est reparti pour un tour bonnes fêtes de paques à tous
Annie

je suis comme toi , Antonia , je ne sais pas faire les Mona.Heureusement que Jean Pierre m ' en a envoyées et je les déguste avec les yeux... Aujourd ' hui , par contre , on va se donner une bonne pancha de gaspachos . Je pars chez Colette avec tout ce qu ' il faut dans la voiture .. Aujourd ' hui , Sospel , sera notre " Orange" notre " Kamissis " ou notre "petite forêt " de Boukanéfis ... Bigli.

Oui Jean-Pierre, oui Bigli !!!
cette journée de lundi de pâques pour nous petits espagnols qui avions tout quitter une première fois (il y aura une seconde fois, mais celle-ci définitiveet beaucoup plus triste, mais revenons à l'orange)c'était l'occasion donc de retrouvailles magnifiques et nos parents retrouvaient d'autres espagnoles et c'était que du bonheur de les voir se remémorer l'espagne et surtout l'andalousie, les enfants eux ne pensaient qu'à jouer, est-ce que vous faisiez comme moi, avec mes frères JUan, Marion et José, nous montions la petite colline nous otions nos petites vestes d'été on s'assayait dessus et nous nous laissions glisser sur les aiguilles de pins jusqu'en bas.. Pendant que les parents préparaient toutes ces bonnes choses à manger..oups !! j'arrête je me surprend à pleurer à grosses larmes.. Bisous à tous et toutes
Antonia

Pâques pour moi, potache, se passait au village si proche de la mer !!!
Les belles journées étaient là, la saison de plage pouvait commencer !!!
Le matin les adultes pêchaient au boliche, afin d agrémenter le riz !! ou le super apéro avec poissons frais grilles en kemia !!
La mona aussi, de mise avec l envol de la bilocha forme bacalao !!!
La mer, la foret de vrais espaces de liberté perdus !!!
bonnes fetes à toutes et à tous !!!
JPA

C'est Jorge qui s'interrogeait sur le sens de l'expression "cantando la caña".
J'avoue que je ne la connaissais pas.
En dehors du sens de roseau bien connu, lorsqu'on demande "una caña" sur une terrasse de café, le garçon vous amène immanquablement une bière dans un verre long et étroit.
"la caña" est aussi, je ne le savais pas, une chanson Andalouse.
Alors "cantando la caña", je laisse libre cours à votre imagination.
Manuel

Pour fêter la venue de René, Barrio Alto, Cité Perret, vamos a beber un tragico y veremos despues si se canta la caña
Jean-Claude

9/4/2007 tilde et caractères spéciaux
ññññ
-tenir ALT
-taper 0241 au pavé numérique
-lâcher ALT
ñ !!!!!!!
en tout cas ça marche chez moi
ñ
jjk

Merci JJ, mais j'ai un Mac portable pas de clavier numérique et cela ne fonctionne pas, Raymond m'a donné une autre astuce cela ne marche pas quand même , je ne suis pas doué, merci quand même
Jorge

Taper dans Google " Pilote de clavier français enrichi pour Microsoft Windows"
Télécharger gratuitement et imprimmer le tableau que vous garderez sous les yeux à côté du clavier.
Pour la tilde, ñ taper en même temps sur touche"AltGR" et la touche" 2,é~" en haut à gauche, puis ensuite la touche n
Manuel

Si je me souviens bien, sur mon vieux Mac, il y avait la possibilité de choisir le clavier correspondant à la langue, dans le menu pomme. Sur PC, pas de problème, la combine de Manuel fonctionne
Henri

un autre essai
selecter un ñ , celui-ci par exemple dans mon message
(en passant dessus avec la souris, clic enfoncé)
faire menu edition, "copier"
ensuite dans ton message à toi
menu edition, "coller"
ça marche aussi chez moi= ñ
voila
JJK

sur mac beaucoup disent que ALT N le fait...


JJK

ñ
Merci JJ cela a marché avec Mac
ñ je n'arreterais pas d'en faire pour verifier ça marche
Jorge

Bueno , sauf pour les Mac d'après ce qu'on nous dit, un ami espagnol m'a expliqué comment obtenir la tilde et les accents sur notre clavier "français":
conserver la touche Alt enfoncée et taper:
160 pour á
161 pour í
162 pour ó
163 pour ú
164 pour ñ
165 pour Ñ
181 pour Á
182 pour Â
183 pour À
144 pour É
...et ça marche pour moi depuis 2 ans!
Hasta pronto amigos!
Raymond

Je complète la liste donnée par Raymond :
Maintenir la touche Alt enfoncée et taper :
168 ¿ (? renversé)
173 ¡ (! renversé)
128 Ç
153 Ö
0156 œ (oe liés)
Guillemets à la française :
174 et 175 « »
Guillemets à l'anglaise :
0147 et 0148 “ ”

On peut s'amuser : Ö¿Ö (2 yeux et le nez...)
André H

9/4/2007 le transistor
Je me délecte de vos récits de sortie pascales. Entre les sorties de Manuel à Kamissis et les nôtres à l'Orange est apparu un objet extraordinaire : le transistor; Un trésor (avec le Teppaz)que certains balançaient fièrement au bout de leur bras, les derniers refrains à la mode s'en échappaient et au moment des résultats sportifs, les jeunes et le moins jeunes se rassemblaient autour. J'ai oublié quelle radios on écoutait, sans doute radio Alger?
Henri

Sans vouloir être le trouble fëtes
pour moi le transistor m'a laissé un son amer !!!Effectivement le 23 Avril 1961 le Général De Gaulle prenait la parole pour donner l'ordre de désobéissance à tous " les Patos" du contingent et c'est ainsi que le putsch d'Avril que j'ai eu l'honneur de faire avec mon régiment de PARAS , a été éventé !!!!gràce aux transitors que la troupe avait !!!Radio Alger pour les uns Radio Andorra pour les autres !!!tout dépendait la misique que l'on voulait écouter !!!!
JPH

A radio Alger il y avait tous les matins Christiane Delacroix qui a fait un passage éclair à l'ortf, j'aimerai bien savoir ce qu'elle est devenue elle avait beaucoup de succés en Algérie
Annie

oui c'était radio alger mais on écoutait aussi radio-andorra et le teppaz c'était le tourne disques avec Richard Anthony, les platters, le rock n roll etc..sans oublier tous nos bon vieux disques en 78 tours car mes grands-parents emportaient le bon vieux phonographe que l'on remontait avec la manivelle, et vas-y gloria Lasso, juanito Valdérama, joselito, Rina Ketty, et j'en passe ça c'était de la musique d'ailleurs on s'en souvient encore donc c'était bon
Annie

Oui Annie a raison c'était bien Radio Alger et si je ne m'abuse le commentateur sportif était Raymond Tortora,
Amitiès
Jean-Claude

10/4/2007 la grande famille de Mekerra, les catoras
3 jours sans vous, sans votre émotivité, votre sensibilité, votre savoir, vos souvenirs, vos colères, mais comme vous m'avez tous manqué.....
Adrienne

oui Adrienne c'est vrai le forum était tristounet et je constate que je suis en train de m'attacher à vous ces petites conversations m'ont beaucoup manqué elles font dorénavant partie intégrante de ma vie que ne vous ai-je connu avant!! c'est drôle comme le fait d'avoir vécu les mêmes choses rapprochent beaucoup les individus, j'ai lu quelque part une phrase de Jean Brune qui disait ceci" nous sommes tous dans un tunnel sombre et nous avançons vers la lumière" et comme c'est vrai bisous à tous
Annie

aie comment je vais l'écrire en espagnol mais je sais que vous serez indulgents avec moi "stoye ouna mentirosa" il y a eu du monde c'est vrai sur le forum mais il manquait certaines personnes et si on s'est absenté encore pire rebisous.
Annie

aie aie aie moi j'aurais dit embustera laissons à Manuel le soin de nous départager.....
bisous
Adrienne

Coucou me revoilou! Le forum m'a manqué, et vous aussi. j'ai constaté que pendant que j'étais absente, il y a eu du rififi.
Moi qui ne suis pas une vertuose de l'écriture, je vais devoir réfléchir à deux fois avant de faire ma prose! je rigole
Une chose est certaine je vais me mettre aux carottes et poireaux.
Les trois jours de mona m'ont été fatals Bisous
Nicole

Arrêtez , les Filles ,vous allez me faire pleurer !Il est vrai que j'ai besoin quotidiennement de ma dose de Mekerra's .Je ne peux plus m'en passer.
Jeannine

Enfin les revoila...Il en manque encore au moins ...une .
Sans ses " catoras " le site est bien tristounet .
Bigli .

Norbert si siguès à tratar las mujeres del Forum de catora créo que te van à darte una palisa !!!créo que a SOSPEL ves cantado la caña durante to la tardé !!!!
JPH

"catoras" nous ? non !!!!! mais il faut bien discuter un peu
et puis en y réfléchissant oui oui ooui on est des catoras et celle qui manque je te soupçonne Norbert de l'avoir gavée de gaspachos pour éviter qu'elle vienne raconter votre journée à SOSPEL mama mia este humbre que dice ?
Adrienne

J'ai ete tres occupee et c'est a peine maintenant que je suis venue voir les dernieres nouvelles oui les gaspachos de mon frere etaient excelentes juste un peu trop salees mais avec un bon petit vin tout est tres bien passe
Colette

c'est bien ce que je disais Colette, Norbert a fait des gaspachos trés salés pour t'obliger à boire ce qui t'a tenu éloignée du forum.... voilà tu n'avais pas compris ?
Adrienne

10/4/2007La Mekerra se meurt et son football avec!
L'an dernier, les dirigeants de l'USMBA me disaient être heureux de remonter en nationale 2 (équivalent de notre ligue 2). Ils nous invitèrent même, euphoriques, à assister au dernier match de la saison où ils attendaient 35000spectateurs.Notre emploi du temps plus que chargé ne nous le permit pas hélas!
Un an après leur accession à l’échelon supérieur, il semblerait que le maintien serait très difficile à assurer.

Ci-joint une fraction de l’article paru avant hier dans le « Quotidien d’Oran » :

« Nationale Deux. L'étau se resserre sur le SAM et l'USMBA, le CSC sur la bonne voie
par M. Zeggai

A cinq journées de la fin du championnat, l'étau se resserre davantage sur les clubs de l'Ouest. Le SAM et l'USMBA n'ont pu éviter la défaite et restent dans le bas du tableau, tandis que le MCS s'éloigne de la troisième place. C'est le constat qui se dégage après les résultats de cette journée qui a vu la JSM Tiaret réussir un bel exploit en épinglant à son tableau de chasse le dauphin khroubi. Ce succès permet aux Tiaretis de quitter la position de troisième relégable, occupée désormais par l'USMBA. Les Belabbésiens, décidément trop fébriles à l'extérieur,
....etc »
Ils risquent donc de redescendre en 3ème division.
Mais où est donc la graine des valeureux "Hommes de la Mekerra"qui réussirent l'exploit incroyable de pouvoir jouer une finale de la Coupe d'Afrique du Nord « SCBA-USMBA » ? Deux clubs Bel-Abbésiens en finale !!!!!!!. Le match qui devait se disputer le 13 mai 1956 fut annulé pour cause d’événements.
A l’attention des Anciens « footeux » du forum, ci-dessous les noms des joueurs communiqués par Belaïd Lacarne dans son site « L’USMBA et le SCBA ».
Les équipes prévues : SCBA : Marion, Calatayud, Vadel, Macia, Aber, Benyamina, Gros,Yung, Lepage, Amara, Olmicia.
USMBA : Dey, Daouadji, Habib, Guellal, Nehary, Djalti, Smaïn, P’tit Abbès , Ben Barek, Bendimered Noury, Kébir.
Nota : j’ai pu bavarder l’an dernier avec P’tit Abbès ( court "sur pattes", jambes arquées et moustache. C’était un très bon technicien. Il habite dans la cité autour de l’hôpital) et Noury Bendimered (de 1931) qui m’a reçu dans son cabinet d’avocat dans une tour au-dessus du café Grondonna. Il habite toujours rue du Stade P. André à 100m de chez moi.
Mais où sont les exploits d’antan ?
Grandeur et décadence
Manuel

Qui se rappelle de ce poème écrit par Gustavo Adolfo Becquer.
et appris en classe de troisième avec le "pollo" de Bel Abbès
Ce prof d'espagnol (Lopez) qui changeait de costume, de chemise, matin et après-midi, qui avait horreur de la poussière de la craie.
All ver mis horas de fiebré
e insomnio lentas pasar
a la orilla de mi lecho
Quién se sentarà ?
René

Salut René!
Je ne me souviens pas de ce poème. Il nous avait appris par contre "Ya se van los pastores a Extremadura".
Mais c'était un "pincho" ou un "pollico" pour le choix de la couleur de ses chemises et de ses cravates .
Qué presumío ché!
Quand on le voyait sous la galerie, rejoindre sa classe, le cartable à la main, en conversation avec une collègue prof, on se disait:"Ça y est le Gilbert est en train de draguer!"
A l'époque il aimait s'entretenir avec Mlle Despujol, notre prof d'Anglais qui était pas mal du tout.
Qué lengua de zapato tengo hoy!
Manuel

A propos de Mekerra, de foot et de Mr Lopez: ce dernier arrivé à Leclerc en 50/51 succédant à Mr Egea, que nous avions surnommé Sparza en raison de sa ressemblance avec le joueur du CDJ, et se distinguait de son prédécesseur par son élégance quelque peu excessive qui lui valut les commentaires ci-dessus exprimés. Ce que l'on sait moins c'est que cet Hidalgo au port altier savait à l'occasion se montrer sous un autre jour et j'eus l'occasion d'en bénéficier puisque dans une de ses digressions dont il était friand notre Gilbert se lança dans un registre qui lui était inhabituel pour évoquer le match qui à Monréal devait opposer Chelsea à Valladolid. Il s'aperçut bien vite que sur ce sujet il n'avait pas le niveau et il nous laissa habilement mener les débats.En fin de cours il m'appela pour me proposer gentiment de l'accompagner à Oran pour assister au match. La surprise évacuée j'acceptai sa proposition. Nous voilà donc partis dans la 4cv qu'il venait d'acquérir et dont il maîtrisait péniblement la conduite. Sa voiture tenait vraiment "toute la route" et dès le Rocher je regrettais déjà d'avoir accepté l'invitation. Mais tout se passa finalement le mieux possible, sauf la victoire de Chelsea 1/0, et les copains bénéficièrent le lendemain de commentaires de première main !
Par un curieux hasard lors de mon retour de l'armée je fus nommé à Renan et mes meilleurs amis furent nos voisins, les Lopez, proches parents de notre Gilbert!
Concernant la situation du foot à SBA elle s'est dégradée depuis déjà longtemps et nous l'évoquions en 82 avec nos amis là-bas, parmi lesquels "Ptit Abbès" de son vrai nom Hamada qui habitait mon quartier et nous disputions ensemble des derby Point du jour/ Village nègre où j'étais l'unique non-musulman sur le terrain. J'en ai gardé le meilleur souvenir et mes partenaires aussi si j'en juge par l'accueil qu'ils m'ont réservé lors de mon séjour, déjà lointain. Je les imagine très malheureux du déclin de leur football. Pourtant la passion existe certainement toujours et les joueurs de qualité aussi...
JPdeH

la Mekerra était pourtant là depuis la nuit des temps et le foot.... depuis 1906, fondateurs du Sporting club Messieurs WEIL et LHERMINE, mais déjà à cette période l'apparition de ce sport est mal vu car trop violent. L'engouement viendra après les rencontres SPORTING CLUB/MARINE ORANAISE. Là tout change on voit bien le résultat 100 ans après on en parle encore!!!!!
Adrienne

10/4/2007 Amicale des anciens apprentis
Notre Président de l'Amicale des Anciens Apprentis SNCFA de Bel Abbes, François Serna (route d'Oran) m'a demandé de vous faire savoir que la sortie de l'amicale aura lieu les 21 et 22 Avril prochain à Agde. Ceci dans le cas où quelqu'un du site rechercherait un ancien cheminot !
JCR

En complément à ce message, je signale que l'amicale des anciens apprentis SNCFA de Sidi Bel Abbes fêtera ses 30 ans d'existence en 2008 et pour ceux qui le désirent,on peut me contacter par e mail, je me ferais un plaisir de les tenir au courant de l'activité de notre amicale.
Francis

Je n'y serai pas cette année, pour raisons de santé, j'espère être parmi vous en 2008. Je ne suis pas prêt d'oublier mes camarades de l'époque, il y a plus d'un demi-siècle. Je vous salue tous. Jacques

Je suis l ex femme de djellouli sid- ahmed il etait apprenti chez serna ensuite ex cheminot a sidi bel abbes jusqu'a 1970 on s est installes en france j aimerai savoir si vous vous rappelliez de lui en tant qu' apprentit chez vous merci
Bruna49

11/4/2007 Camerone
Qui ne se souvient pas de la commémoration annuelle, cette fête mémorable, que tous les marseillais ont la chance de continuer à voir ?
cette bataille qui se déroule à Puébla au Mexique, 60 légionnaires sous le commandement du Capitaine DANJOU retranchés à l'auberge de Camerone, sorte d'hacienda, resistent face à 2000 mexicains, pour sauver un convoi. Que d'abnégation, on peut être fiers de nos légionnaires, ils n'ont jamais failli....ils font partie de notre patrimoine, ils font partie de nous tout simplement.
Adrienne

Pour moi Camerone a été toute mon enfance et ma jeunesse la Fête la plus importante aprés Noêl peut -être mais avant Le 14 Juillet(en plus au 14 Juillet on revoyait les legionnaires défiler à Paris.)
Tout bel Abbesien connait l'histoire du boudin que l'on servait ce jour là au réfectoire de la légion mais ce que tout le monde ne sait paut être pas c'est que dans la pure tradition de la légion en dehors du fait que ce jour là les legionnaires avaient quartier
libre pour fréquenter les bars de la ville (on en voyait les résultats avec les P.M qui en ramenaient quelques uns au Quartier Vienot le soir) ce jour là donc exceptionnellement les sous officiers faisaient le service au réfectoire des simples soldats , des le petit
déjeuner,et ceux ci en profitaient pour envoyer quelques vannes à leur supérieurs hierarchiques, ce qu'ils ne se seraient jamais permis en temps normal, on connait tous la discipline des legionnaires.Voilà une anecdote parmi tant d'autres que je garde dans mon coeur de pupille de la Legion
Jorge

SNIF SNIF CAMERONE PLEIN DE SOUVENIRS D'IMAGES ET D'ODEURS
CHAQUE ANNEE QUI PASSE EST PIRE QUE L'ANNEE PRECEDENTE
JE SUIS DE PLUS EN PLUS MALHEUREUSE
Annie

Bonjour Adrienne, bonjour tout le monde,

J'ai des souvenirs bien précis de cette commémoration en l'année 1951, j'avais quinze ans.
A la traditionnelle kermesse, dans la cour de l'une des casernes, avec trois copains, nous avions fumé des "BASTOS" en paquet cartonné blanc, avec "extra fines" écrit sur l'emballage. C'est du format dont il s'agissait, nos tendres gosiers l'ont vite compris. L'un du nous avait gagné une bouteille de vin rosé. Nous l'avons bue aussitôt,au goulot bien sûr, avec le légionnaire, pas beaucoup plus âgé que nous, qui tenait le stand.
Ensuite, à la Maison du Légionnaire, nous avons assisté à la veillée, à l'évocation quasi-religieuse de la chute de Camerone, la main de bois du capitaine Danjou, cette relique, présentée dans un écrin de velours.
Et enfin, la retraite aux flambeaux, sur le boulevard de la République. Cette année-là dans le cortège, il y avait une vieille auto de pompiers, encore opérationnelle. Deux légionnaires pompaient joyeusement, à bras bien entendu, pendant qu'un troisième qui marchait derrière la lance en mains, arrosait les spectateurs, en visant particulièrement les gendarmes qui avaient eu l'imprudence de garder le képi sur la tête.
Voilà c'est la fête de la Légion, des Légionnaires, et c'était celle de tous les bel-abbésiens.
En cette tiède soirée, qui se serait soucié des lourdes menaces qui se précisaient contre l'Algérie.

A Bel-Abbès il y avait le 1er Régiment Etranger d'Infanterie et le 1er Régiment Etranger de Cavalerie ( motorisée bien sûr ).

--- Pour le R.E.I. c'est " Tiens voilà du boudin "
--- Pour le R.E.C. c'est " Tiens voilà du bourrin "
( Suzanne Gabriello, chansonnière )
Jacques

On vient de décidé d' assister cette année aux fête de Camerone à Aubagne . Il y en avait marre de reporter d ' année en année une visite à nos chers légionnaires . Pour Snif , snif , ce sera le 30 avril pour nous ...
Bigli .

Norbert et Aice, Profitez de votre séjour à Aubagne pour voir le musée de la légion , c'est magnifique, j'y suis allé plusieurs fois quand j'habitais Marseille,pour moi c'était un veritable pélerinage, no te digo, el moquero en la mano!!
Jorge

Norbert, renseignes toi avant d'y aller, car aujourd'hui j'ai consulté et c'est complet il n'y a plus de places pour assister à cette commémoration, fin avril.
Adrienne

Oui c'est trés difficile d'aller pour Camerone, j'ai visité le musée hors cérémonie officielle et même hors saison c'est mieux on peut savourer sans se faire marcher dessus et je peux vous garantir les larmes et l'émotion on se sent submergé par tout notre passé avec nos chers légionnaires c'est magnifique, lorsque j'ai revu pour la première fois le monument au milieu de la cour j'ai cru qu'il n'avait jamais quitté le quartier Viénot et là on ne peut pas empêcher les larmes de couler c'est plus fort que soi
Annie

11/4/2007 un accord sportif d’Athlétisme, racisme
Relevé aujourd'hui dans un quotidien algérien dans la rubrique "Sports", à propos d'un accord intervenu entre la Fédéraion algérienne d'athlétisme, la FAA, et son homologue francaise, la FFA, que cet accord avait été rendu possible grâce à l'amitié liant le président algérien, M.Bourras, au président francais, M. Aimé Salène, né lui-même à Saïda. La drôlerie de cette info en apparence anodine vient du fait que le président de la FFA
s'appelle en réalité M. Amsallem. Il doit avoir dans ce pays des liaisons dangereuses qu'il vaut mieux ne pas avouer ouvertement. Jusqu'où les règles de la bienséance vont-elles se cacher ?
Antoine

Elle est bien bonne celle-là!
Le conflit du moyen Orient n'est pas près d'être réglé avec un pareil esprit.
Pauvres lecteurs Algériens!
Ils sont bien informés avec une pareille auto censure......raciste
Manuel

C ' est ainsi que grâce à "Mekerra's" nos consultants de l ' autre rive de notre Mediterranée , seront mieux armés contre le politiquement correct et mieux informés . Bravo Antoine pour ton grain de sel .
Pendant que Mr Salène signait ses accords avec son homologue , nous , on surveillait nos Monas , nos gaspachos , nos bilochas ... et on s ' est régalé !!!
Bigli .

10/4/2007 la famille Parodi, la joyeuse Harmonie
On a cité des noms connus, mais il en est qui sont méconnus des bel-abbésiens.
PARODI, est-ce que vous connaissez cette famille ? Trois générations de cheminots à Bel-Abbès. J'ai perdu la mémoire de leurs prénoms, je vous demande de nous les donner.
* PARODI ancien apprenti, puis cheminot, certainement retraité.
** PARODI son père peintre au ateliers, musicien à la Joyeuse Harmonie, ensemble musical du PLM, devenu CFA.
*** PARODI le grand-père dont j'ai le souvenir impérissable qu'il faut que je raconte.
Ce grand Monsieur été le chef de cet ensemble musical. Mon oncle qui y jouait du saxo baryton m'amenait aux répétitions le soir, je devais avoir huit ou neuf ans. Et çà me plaisait! Je revois encore ce Monsieur à cheveux blancs au pupitre, transformer en musique ce qui n'était au départ que cacophonie. Je n'ai jamais oublié ce que, pour l'auditeur, deux à trois minutes de plaisir représentent comme travail.
De plus, ce grand-père était un autre don. Nous arrivions souvent un peu en avance mon oncle et moi. Plusieurs fois j'ai vu Monsieur Parodi perché sur une échelle, une palette d'artiste peintre et des pinceaux en main . Il a entièrement crée et exécuté le décor de la salle, une fresque entre-coupée de noms de grands musiciens. J'étais ébloui.
C'est devenu, par la suite, une salle de bal que je n'ai jamais fréquentée. Pour moi, lorsque l'on parle de " La Joyeuse Harmonie " , je pense aussitôt " PARODI ", l' artiste que j'ai connu.
Jacques

J'ai fréquenté le lycée Laperrine (classes élémentaires dans les années 50) avec un Parodi (Michel?)
Jeannine

Cher Jacques,
Respect à un ancien Arpète promo 52 - 55
Moi j'étais promotion 60 - 63
Effectivement Jeannine il y eut bien un Michel Parodi, l'apprenti des CFA dont parle Bernadoux. Il était de la promotion 56 - 59 avec Chornet, Schmit etc,
Je suis à la recherche des prénoms du père et grand père PARODI.
Nota: Il y avait aussi des Parodi à la rue du dépôt. Le fils Georges, né en 43 est sur la photo de classe Gaston Julia avec Palenzuela René et José Sabater. Je crois qu'il avait une soeur, qui était son aînée , mais je ne sais pas si c'est celle dont parle Henri.
JCR

Je connaissais Mr Champigneul qui dirigea aussi la "Joyeuse Harmonie".Il habitait la cité des Amarnas que l'on appelait aussi la Cité des cheminots car il y en avait pas mal qui y résidaient.Il avait un fils Denis( 1928 environ).
La salle de bal le dimanche et salle de mariages le samedi, c'était "la Joyeuse" tout court.
Manuel

Merci pour l'évocation de cette famille bélabésienne. Sauf erreur, il y avait une demoiselle Parodi au conservatoire, peut-être la fille du peintre.
Henri

11/4/2007 les monas en page d’accueil
Manuel, c'est de la pure provocation, elles sont tellement belles!!!! et on ne peut pas les goûter!!!!!!
il ne suffit pas de nous les montrer du doigt, est ce qu'elles étaient bonnes, puisque Vendredi étant le Vendredi Saint, interdiction absolue de les goûter ce jour là.............
quel veinard!
Adrienne

que de belles monas je pense que l'on ne pourra jamais faire mieux elles nous donnent l'eau à la bouche.
Colette

Henri me fait bien trop d'honneur avec mes monas. j'en rougis!
Mais non! Mais non! On peut aussi bien les réussir!
Les Monas sont parfois bien gonflées," esponjás" et il arrive qu'elles soient un peu écrasées, "tchafás".
Ça dépend de la dose de désir et d'amour qu'on y apporte en les pétrissant.
Je voudrais préciser pour les hispanisants que la petite chanson que nous chantions en arrivant sur les lieux du pique- nique est entachée d'une faute de conjugaison: il aurait fallu dire" Ya estamos aqui!" et non "estemos".
Mais nos parents et nos grands-parents ne se posaient pas trop de questions pour savoir s'il s'agissait du subjonctif ou de l'indicatif du verbe "estar". C'est pour rendre hommage à leur mémoire que moi-aussi, je la chante ainsi.
d'origine -----
que de belles monas je pense que l'on ne pourra jamais faire mieux elles nous donnent l'eau à la bouche
Manuel

Manuel tes monas sont dignes d'être publiées dans le journal de l'orannie, les miennes étaient moins belles,mais bonnes! je vais m'entrenner cette année pour 2008 être au point.
Nicole

Alors là, Tio Manuel,total respect,( comme disent les jeunes maintenant).J'arrive avec un peu de retard car les modifications de la page d'accueil m'arrivent toujours en retard de quelques jours, et je viens de voir la photo des monas à l'instant, je crois
qu'on peut te décerner le 1er prix, les miennes sont aussi pas mal mais les tiennes sont plus photogéniques, de vraies stars, Ay que bueno!
Quant à toi toujours aussi valiente, quel plaisir de te voir!
Un fuerte abrazo
Jorge

Manuel, est-ce que vos monas étaient aussi bonnes que belles? je les regarde et l'eau me vient à la bouche surtout que cette année je n'en ai pas mangé. Vous êtes sur la photo tel que je vous imaginais
Annie

elles sont belles, elles sont belles, mais sont elles aussi bonnes que belles ? sont-elles très parfumées à l'orange ? je suis absolument certaine qu'elles ont été pétries avec amour et patience, comme nous le dit Manuel. Mais nous, on aimerait quand même les goûter.
qu'est ce que vous en pensez les filles???????????
Adrienne

Oui Adrienne a raison je me damnerais volontiers pour gouter ces alléchantes monas la gourmandise est un vilain défaut dit-on mais pas pour ça , c'est un vrai supplice que d'avoir juste à les regarder
Annie

Si, Paroles et paroles et paroles, porque yo,pobre infeliz, ni estemos, ni estamos, ni fuímos, nadien me convió !
Manuel es una Barbarida, parecer en la fotografia con tantas Monas que se van a perder!!!
Que lastima !!!
JCR

A perder, dices?
Me parece que solo queda la mitad de una.
6 Monas pour une"caterva", enfants, petits enfants (!?!).
Manuel

En principe avec les mêmes ingrédients les monas ont toutes plus au moins le même goût.
J'en ai mangé des "tchafées", quelque peu aplaties, qui avaient un fort bon goût.
Laissez l'Echo d'Oranie en paix. Mes Monas sont très fières d'être dans Mekerra accueil. Ça suffit amplement à leur bonheur.
ne désespérez pas!
Manuel

Avec les mêmes ingrédients et quelques conseils avisés , j'ai préparé mes Monas .Je les ai mises à cuire et je suis venue sur le site ...Elles n'étaient pas "tchafées" , juste un peu trop cuites ! Mékerra's ,quand tu nous tiens ...
Jeannine

avec un peu de chance Manuel nous pétrira une pour le 16 mai?
j'en salive d'avance!
Nicole

11/4//2007 le cinema, l’Olympia, relance du sujet
C'est presqu'un nom de film. En tout JP avait raison l' Olympia était tres fréquenté par les collegiens en passant devant on connaissait rapidement les programmes Victor Mature
était une grande vedette de l'époque c'est lui qu'on retrouvait dans le rôle de Samson dans "Samson et Dalila", les peplum on adorait!!
Jorge

...Un titre de film comique ou une histoire de mutants car au fur et à mesure de la parution des messages la 23 devient 24 !
Henri

11/4/2007 une rencontre de handball franco-allemende
Pour répondre avec un peu de retard au message de Henri concernant la rencontre Franco allemande au Lycée leclerc, je me souviens tres bien de cet évènement, parmi les bons joueurs de Hand il Y avait aussi Michel Muléro( malheureusement dcd à Montpellier après une carrière brillante aux P.T.T)
Jorge

impeccable Jorge, on a eu une transmission de pensée, au moment où j'ai ouvert le forum pour proposer de mettre la page à coté du titre (suite à la réflexion tout à fait logique de JJ) j'ai vu que tu avais été plus rapide que moi. bravo tu cours encore très vite!!!!!!!!!
Adrienne

Parmi les bons joueurs de hand , Garcia Denis , était pour moi , le meilleur de la génération 41/43. Avait il participé à cette rencontre ? Au basket , il n ' était pas mancho non plus .
Bigli .

Notre vedette Garcia Denis a participé à une partie de la rencontre. il avait une feinte de tête sans doute innée qui était très particulière. Il ne regardait jamais dans la direction de son tir, on peut dire que sa tête tournait systématiquement à l'opposé de son tir pourtant hyper précis. Souplesse et rapidité étaient ses autres qualités. Dans ce match, il avait en face une défense hyper athlétique déjà à l'image de ce que l'on peut voir sur les terrains aujourd'hui. Quand je regarde une rencontre sportive à la télé j'ai un tic : je regarde les portes de mon salon (2m), et j'imagine les joueurs passant la porte, impressionnant ! beaucoup d'entre eux seraient obligés de se baisser !
Henri

C'est dommage qu'on ne puisse pas trouver la trace de tous ces champions de notre époque, on passerait des moments sympas sur le forum à repasser tous nos souvenirs. J'étais tres ami avec Denis garcia et il avait toujours une bonne histoire à raconter
quand il revenait de vacances ! Il s'en passait des choses du côté des Tamaris!
Jorge

12/4/2007 le takouk
Norbert dans ton dernier message tu parles de "tickook" je pense que tu veux parler du Takouk , un mot d'origine arabe que l'on utilisait souvent chez nous, comment pourrait on dire en espagnol? "se le subio a la cabeza? se volvio loco? Y a t-il
des expressions plus imagées?
Jorge

Oui Jorge , c ' est du takouk dont je voulais parler .Aux vacances de pâques , faire prendre le takouk aux vaches était la distraction favorite des copains algériens de mon quartier .
Bigli.

Le mot "takouk", d'origine arabe très certainement, s'appliquait aux bêtes encornées, les vaches ou taureaux surtout qui, pris de coups de folie subits, ou affolés par quelque chose, attaquaient en virevoltant tout ce qui bougeait autour d'eux.Ça allait bien avec les verbes"embestir", attaquer et "topar", heurter ou aller au contact , les cornes en avant.
On l'utilisait aussi pour parler de quelqu'un qui brusquement , de façon très inattendue, perdait un peu la raison ou décidait , sans réfléchir , de faire quelque chose de surprenant.
On pouvait dire: "tout d'un coup, il lui a pris le takouk de quitter la table et de nous abandonner."
D'ailleurs lorsqu'on utilisait ce mot dans une phrase , on l'accompagnait en tapotant l'index sur le front.
En Espagnol on peut le rendre par:"le dio un ramo de locura", pris d'un grain de folie.
Manuel

Merci de tes explications Manuel !!
Chez nous " nar el takouk " c'était le Lundi de Pâques c'est ainsi que nos amis Algériens baptisaient cette journée peut-être que les vaches avaient par les premières chaleur un besoin de défoulement !!!Mais surtout c'était notre comportement après le repas de midi !!bien arrosé" munchos cantavane la caña "et la course à los tiznajos y a la arina avec des cris !!! c'était un peu loufoque pour certains !!!!


JPH

J'ai eu, à l'époque, une explication sur ce qu'on appelait le "takouk". Je vous la livre telle que je l'ai eue.
C'est une maladie parasitaire mortelle du mouton. Un ver qui se développe dans le cerveau de l'animal, et provoque des
mouvements incontrôlés, dont "la toupie" lorsque certains centres nerveux sont atteints. En français c'est le "tournis".
A la mort de la bête, le ver sort m'a-t-on dit, par une narine.
Donc "avoir le takouk" c'est avoir des mouvements désordonnés, être surexcité, mais pas, bien entendu, être fou pour un être humain.
Jacques

Explication fort vraisemblable!
Manuel

12/4/2007 teppaz, twist
oui je sais vous allez me dire que vous étiez étudiants, et que vous aviez des révisions pour passer le bac.... et bien moi je dansais le twist pendant ce temps, en effet, les parents ne voulant pas nous voir dehors organisaient dans les maisons des
"surprises-party" on emmenait notre TEPAZ et allez hop, let's twist again de CHUBBY CHECKER, les CHAUSSETTES NOIRES, on dansait à corps perdu et on buvait de.........la limonade.
J'ai toujours un vieux TEPAZ à la maison je ne peux pas m'en séparer!!!!
Adrienne

Quel bon souvenir le twist nous allions en cachette danser chez les militaires
Colette

Oh les filles attention aux courbatures. J'espére que vous portiez la jupe avec le jupon amidonné? et le mono crêpé comme un nid de cigogne? Samedi j'ai dansé le rock, je ne suis pas encore remise stoy machaca!
Nicole

bien sur que nous portions les robes avec les juponsbien gonflants et les petites ballerines c'etait fini les zapaticos des vernis
Colette

13/4/2007 les pieds noirs, le terrorisme
Nous, pieds noirs, allons partir un jour avec en tête des visages d’hommes et de femmes, des gens simples, une même façon de rire, de pleurer,de communier, des gestes, un parler, des goûts si communs, une petite histoire qui n’en finit pas de dérouler son fil, épisode après épisode.
Nous n’étions que de petits immigrés issus de peuples divers. Nous n’étions pas conscients de la partie qui se jouait au dessus de nos têtes, l’iniquité, l’inégalité, existaient, nous aurions dû les refuser. Il y a eu cette masse d’intellectuels « bien-pensants », dont certains ne sauront jamais s’il fallait regarder trop à gauche ou trop à droite, empêtrés dans l’art à raisonner et le goût de la politique, il y eut cet autre dont on se saura jamais ce qu’il avait de plus grand, pour faire de nous des pieds noirs, chiens galeux d’un système colonial, brebis galeuses encombrantes, et dindons d’une farce dont les fins politiques des deux bords s’étaient délectés autour d’une table entre deux petits fours et une rasade d’eau de source.
Beaucoup, après être retournés sur la terre natale savent dire leur émotion, la chaleur de l’accueil, la joie des retrouvailles ; ils n’ont pas été seulement reçus comme des frères mais comme des gens rentrant au pays. Nous recherchons tous ce regard ami, que le temps a lentement effacé, ces moments paisibles, où, assis côte à côte, dans la poussière, à l’ombre d’un arbre, sur un trottoir, autour d’une table, à même le sol, autour d’un plat, nous apprenions à nous connaître ; désespérément nous essayons de rassembler les morceaux d’un monde qui a volé en éclats. Aujourd’hui, la gorge nouée, serrée, nous essayons de distraire du temps qui fuit quelques instants de ce bonheur perdu, pour l’ancrer dans les mémoires, pour le faire partager, le partager avec tous ceux restés de l’autre côté, tout comme il y a si longtemps.
Je ne retournerai pas dans un pays qui n’est plus le mien, dont j’ai été chassé, parce que nous avons été les proscrits, les bannis, les exclus, les exilés, indésirables des deux côtés, source de tous les maux, parce que j’ai essuyé le regard fuyant d’amis d’enfance, parce que nous sommes rentrés, meurtris dans la chair, dans la douleur et l’horreur, chichement, désespérés, révoltés, parce qu’il fallut se fondre dans la masse, anonymes, avec application, mais je conserve un profond attachement pour ma terre natale, une vraie affection pour son peuple, rien ne m’est indifférent de ce qui les concerne, je ne détournerai pas le regard face à ce passé.
J’avais un ami qui ne cessait jamais de me dire, de m’écrire, que notre passé commun retrouverait un jour, après « tout ça », tout son lustre, toute sa chaleur, parce qu’il était dit que cela ne pouvait qu’être ainsi. C’était un être de grande qualité, d’une finesse d’esprit remarquable. Un jour les vents nous ont jetés des deux côtés d’une mer, j’ai attendu vainement un signe, j’ai cherché désespérément une trace, j’ai longtemps cru que l’homme qui apparaissait au bout du chemin, l’inconnu qui frappait à ma porte c’était lui, je me suis résigné, aujourd’hui je pleure cet ami, je pleure ma terre natale avec la même douleur profonde. Nous n’avons plus partagé nos repas, nous n’aurons pas vu nos enfants grandir ensemble, courbés par le poids des ans, nous ne assoirons pas sur ce banc au soleil, pour dire muets notre bonheur.
Geo

Jean-Pierre a dit une terrible vérité, combien d'innocents vont encore payer la folie des hommes combien??
Annie

Nos amis Algériens à nouveau plongés dans les affres de la guerre civile auront sûrement bientôt l'occasion de se montrer solidaires du peuple Français.EH oui!
En Europe, l'Angleterre et surtout l'Espagne ont déjà tès lourdement payé la note.
Paraît-il que nous figurons en bonne place sur ......la liste d'aptitude.
Bien inquiétant tout ça!
Comment peut-on massacrer des innocents au nom de Dieu? Ne dit-on pas toujours le Bon Dieu ?
Répéter que Dieu est grand chaque fois que l'on assassine, c'est se foutre du monde.Comment peut-on souscrire à cette folie?
Comment peut-on compatir à la douleur de ces fous ,lorsqu'ils manifestent leur colère devant des dessins satiriques?
Les musulmans modérés qui méritent notre considération et notre respect sont dit-on très majoritaires en Métropole.C'est sûrement vrai!
Mais jamais, jamais ils n'auront osé manifester leur total désaccord ,dans les rues ,avec ces fous de Dieu. On ne comprend plus très bien!
Or "qui ne dit mot consent!" dit-on ou alors j'ai besoin qu'on m'explique un peu!
, il ne suffit pas de vouloir les aider ( ils ne sont
d'ailleurs pas forcément demandeurs au vu de l'attitude de certains de leurs dirigeants)
il faut pouvoir!
leur quotidien politique est un tel imbroglio, FLN d'un côté, islamistes de l'autre qu'il est tres difficile pour nous démocrates républicains de comprendre quelquechose .
Nous sommes loin d'un vrai pays démocratique seul garant de la liberté du peuple
Manuel


MERCI
Adrienne

Géo, avec le talent qu'on lui connait, a parfaitement décrit le processus inexorable qui fait de nous, malheureux pieds noirs, des êtres en perpétuel désenchantement à la recherche d'un temps qui n'existe plus.
Par delà les considérations politiques, raciales ou religieuses qui peuvent justifier certaines réserves, il nous faut, je crois, replacer le problème sur le plan humain et plaindre, d'où qu'ils puissent être, ces êtres innocents, victimes de la connerie intégriste. Il y va de notre dignité, ne serait-ce qu'en souvenir de la merveilleuse jeunesse que ce pays nous aura gratifiée.
Antoine

je ne sais pas qui est AA mais je l'ai bien relu plusieurs fois
comme je vous relis à tous et je m'en veux de ne pas trouver les bons mots pour exprimer mon bonheur d'avoir vécu là-bas, ma souffrance toujours plus grande de ne plus y être et mon espérance de revoir mon pays, mais avec tous ces nouveaux malheurs je crois que ce retour aux sources est bien compromis, que Dieu leur vienne en aide car je crois qu'ils vont encore au devant de grands malheurs et que Dieu nous vienne aussi en aide pour un avenir de paix pour nos enfants et petits-enfants, car la paix dans le monde arabe signifie aussi la nôtre inch allah
Annie

Je suis tout à fait d'accord avec Manuel, il ne suffit pas de vouloir les aider ( ils ne sont d'ailleurs pas forcément demandeurs au vu de l'attitude de certains de leurs dirigeants) il faut pouvoir!
leur quotidien politique est un tel imbroglio, FLN d'un côté, islamistes de l'autre qu'il est tres difficile pour nous démocrates républicains de comprendre quelquechose .
Nous sommes loin d'un vrai pays démocratique seul garant de la liberté du peuple
Jorge

En ces jours sombres que traverse notre pays natal, je crois que notre petite communauté s'honorerait en ayant une pensée envers nos frères algériens encore une fois touchés par les effets de la barbarie. Je leur exprime ici, en mon nom personnel en tout cas, toute ma sympathie.
Antoine

bien sûr Antoine que nous avons, depuis hier, une pensée pour toutes ces personnes innocentes qui tombent à cause de la folie
des hommes. Depuis hier je compatis avec tous ces hommes ces femmes et ces enfants qui souffrent et je leur exprime également toute ma sympathie.
Adrienne

Comment rester indifférent quand notre algérie et son peuple souffrent. Je suis triste, consterné, je pense à la douleur des familles, je me sens solidaire de cette terre et de son petit peuple.


Geo

Pour les idées de certains fanatiques, ce sont toujours les innocents qui trinquent.A quand un monde de paix?
Nicole


Solidaire des victimes innocentes. Bien sûr!
Je le suis en pensant aux amis que j'ai retrouvés l'an dernier et que j'ai sentis bien malheureux.
Par contre, je le serais beaucoup moins pour leurs gouvernants prêts à tout pour se maintenir au pouvoir depuis plus de 40 ans.Même de relacher par centaines des terroristes aux mains couvertes de sang.
Quand, ce peuple, osera-t-il sortir par milliers dans les rues pour dénoncer les meurtres commis au nom de Dieu?
Non! On ne ferme pas les yeux devant le fanatisme religieux .
Ou bien, on n'a pas le courage de le faire au grand jour.
Toujours cette sempiternelle solidarité religieuse qui hélas ne les mène nulle part...Le coran! Le coran!.
Mais, pensent-ils , le danger est ailleurs. Ah bon?
Manuel

Je ne peux m'empêcher d'avoir mal à mon Algérie mais je suis d'accord avec tout ce qu'à dit Manuel
Annie


14/4/2007 l’attentat de la place Carnot
Ce dimanche, la loterie du flipper de chantaco nous fit gagner une trentaine de parties et rater l habituelle 1ere matinée de l Empire !!
Vers l horaire de la 2eme matinée, en nous dirigeant vers le cinoche, la bombe explosa à 50m de nous !!!une épaisse fumée grise recouvrait la place Carnot et plus ,avec une odeur de poudre !!
Plusieurs potaches furent blesses y compris nos amis potaches algériens !!
Le cocasse de l histoire, c est que l année d après, voulant montrer les lieux à ma grand-mère, de visite ce jour la, une voiture débuta son mitraillage à notre hauteur, en direction d un manège d enfant !!! ma grand-mère et moi à terre , une scène comique lors de la narration de cette anecdote !! Il faut croire que même les choses tristes ne nous enlevaient pas cette volonté de joie !!!
JPA

Beaucoup d'attentats ont eu lieu le dimanche pour tuer le maximum de civils de tout âge. j'ai lu que la terreur ou le terrorisme mondial tel que nous le connaissons a commencé en Algérie avec cette violence aveugle que nous avons jadis connue. C'est difficile à pardonner mais je ne me réjouis pas pour autant de cette histoire d'arroseur arrosé, la destruction des individus ne supprime pas les problèmes. Je pense que la religion est un pretexte. Les véritables motivations sont ailleurs.
Henri

histoire de pouvoir !!!! de gros gros sous !!!!!d une tres petite caste, aux alliances douteuses !!!
JPA

je sais que c'était un dimanche après-midi. J'étais au match, Stade paul-André au moment de l'explosion.
Si cette bombe avait explosé 1h après, c'eût été un carnage avec la foule de sportifs ammassée devant chez Alba pour avoir les résultats de toutes les rencontres du championnat d'oranie.
je me souviens qu'il coûta la vie à deux jeunes filles, des soeurs et que Abada, le pion de leclerc fut blessé....etc
Une tragédie comme celle-ci passait totalement inaperçue en France Métropolitaine.
Manuel

QUI PEUT ME RAPPELER LA DATE EXACTE quand LA BOMBE "DESTRUCTRICE DE 6 VIES HUMAINES ET D'UNE QUARANTAINE DE BLESSES ' A L'angle de la PLACE CARNOT, DEVANT LE BAR QUI NOUS DONNAIT SUR LE TABLEAU NOIR LES RESULTATS DES MATCHES DE FOOT.
J'étais militaire en permission, je me trouvais à l'intérieur du Bar Chantaco.C'était un dimanche de Janvier 57?
Ma mémoire me joue de sales tours.
René


il me semble que c'etait en 1958, un dimanche a 4 heures de l'apres midi prés du café Alba fréquenté par les deux communautés,on allait souvent jouer au fliper ou actionner le jubox pour écouter de la musique. apres la déflagration j'ai vu beaucoups de monde courir les algériens d'origines musulmanes couraient vers les quartiers arabes
de peur.quelle fut notre déception d"apprendre le lendemain que des personnes ont laissés leur vie.il y a eu entre autre abada qui a été blessé aujourd'hui avocat, mestari éléve du lyçée leclerc décédé, ainsi je crois, les soeurs benamou. les horreurs de ces événemements regrétables que n ont su évités les politiques du temps et dont ont souffert les communautés.il se doit un receuillement des deux cotés pour tous ces malheureux décés et
evenements .Refaire la vie et nouer les mains des deux communautés est notre souhait de cette population (pieds noirs)qui aime tant ce pays et qui n'a pas été toujours riche ,on s'apperçoit toujours combien on était lié malgré
tout ce qui s'est passé.
coordialement
beta Sidi-bel-abbes.

Oui! tu as bien raison!
Es-tu apparenté avec Mohamed dit "hartoug" ( 1937) qui allait au lycée Leclerc.
C'est un ami que j'ai revu l'an dernier avec un immense plaisir.
Manuel

Eh bin oui, Manuel , Hartoug ,le petit fils du Caid de sidi-yacoub
(Palissy)est mon cousin germain.j'ai été moi aussi au lycée leclerc
a partir de 1958,j'ai fait ma 6em M1 avec compagnon de table Alain afflélou. Que de souvenirs de cette époque et ces messages nous font chaud au coeur.
Bonjour a tous les bel-abbésiens.
Ahmed Benali S-b-abbes.

René je ne me rappelle pas de la date exacte mais comme tu dis c'était bien un dimanche de janvier 57, nous sortions avec une amie du cinéma le Versailles et nous descendions la rue longeant la place Carnot lorsque mon amie qui avait soif est entrée dans le bar pour demander un verre d'eau, connaissant mon père trés sévère qui n'aurait pas apprécié me voir dans un café je l'ai attendue à l'entrée, et là j'ai remarqué un vélo avec une boite à chaussures posée sur le porte-bagages, curieuse comme tous les enfants j'ai voulu soulever le couvercle à ce moment là mon amie est revenue et je n'ai pas été plus loin dans mes investigations, bien m'en a pris la bombe m'aurait peut-être explosée en pleine figure, et juste nous tournions le coin de la rue pour aller rue
Prudon nous avons entendu la déflagration c'était une vision de fin du monde j'avais 14 ans c'est quelque chose que l'on n'oublie jamais
Annie


13/4/2007 le Tessala
Tres belle légende sur le tessala, j'y suis d'autant plus sensible qu'habitant sur les hauteurs du mamelon, j'ai passé tout au long de ma jeunesse des heures infinies à observer le cône du tessala qui se détachait nettement à l'horizon. Tous mes rêves
d'évasion et d'avantures je les ai formés sur ce balcon, véritable proue du navire qui m'emmenerait vers de nouveaux horizons, je ne m'imaginais pas à ce moment là que ce
voyage serait sans retour , je ne vivrais pas ma version du "retour de l'enfant prodige"
Jorge

moi aussi j'étais fascinée par ce massif du TESSALA, qui culmine quand même à 1061 m, est ce que tu te souviens quand le sommet
était blanc de neige ? la légende pour moi petite fille à l'époque
(si lointaine!!!!) c'était quand le sommet était caché par des nuages alors là notre esprit vagabondait, il y avait les sorcières
(brujas) et les gentilles bien sûr et c'était à celles qui dévoileraient le plus vite le mont.... maintenant le moindre sommet me fait mourir de peur car en veillissant on ne s'arrange pas et................j'ai le vertige!!!!!!!!
Adrienne

Le Tessala était pour nous , enfants de la plaine de la Mekerra , ce que le Canigou est pour les Catalans .
Il servait de baromètre, je crois .Je ne saurais dire quelle était la " recette ".
Il me semble qu ' il y avait une histoire de nuage par temps clair .
Bigli

oui Adrienne je me souviens bien de la neige sur les hauteurs certains hivers, et la montagne changeait de couleur à chaque saison, j'ai séjourné quelques semaines sur les hauteurs du tessala,en colonie de vacances mais ce n'était pas la même chose vu de loin le Mont Tessala c'était notre Fuji Yama ,enfin presque...avec le temps les souvenirs s'embellissent....
Jorge

le Tessala était une sentinelle"barométrique".
Losque mon père enfourchait son vélo pour se rendre aux docks,son lieu de travail, en haut de la ville, il ne manquait jamais de regarder vers le Tessala.S'il y voyait quelques ammoncellements de nuages sombres ,il endossait alors son imperméable, se coiffait d'un béret basque noir et il disait: "Lorsque le Tessala met son chapeau, la pluie est pour bientôt". Mais il devait y avoir d'autres dictons de ce genre
Manuel

Lorsque le Tessala était rouge, nous avions des vents de sable .
JCR

Exact!
Le ciel rouge vers le Tessala au coucher du soleil, était pour nous annonciateur de vent.
Ici dans le sud-ouest , ils disent que ça annonce la pluie.
A chacun sa lecture !
Manuel

Il ne faudrait pas quitter cette rubrique du Tessala sans parler des bons Vins Rouge , Rosé et Blanc que nous avons tous apprécies !!
JPH

J ' ajouterai , Jean Pierre , qu ' il ne faudrait pas quitter notre Tessala sans savoir quel impact il avait chez nos compatriotes du " nord " .
JP ,pourra nous renseigner , lui , qui était de Rio Salado où le vin , valait tous les meilleurs vins de bordeaux ou de Bourgogne . (Je ne saurais , encore aujourd ' hui , le comparer avec les vins du Beaujolais !! ).
Bigli.

Norbert j'attendais une réponse de notre ami Jean-Paul mais je pense qu'il doit être à l'hopital avec une bonne indigestion de gazpachos et de monas !!! Mais attention à son retour !!!
Dommage que tous ces vignobles soient passés au feu !!! c'est la triste constatation que j'ai fait lors de mon retour en 2005 !!!!
Elles étaient belles nos vignes !!!!13° ou 14° pour nos palais !!!
On faisait venir nos crus pour couper les vins de France !!!
JPH

Oui Norbert nous avions des vins magnifiques je me souviens du Clos Beaulieu, du coté de Lamoricière produit par les parents de notre ami André Belem qui était en terminale avec nous
J'ai passé quelques joiurs de vacance sur cette propriété à Noel 61 quelle fiesta!
Jorge

Avec les vins du Beaujolais ? Norbert que dice tu ? des petits vins Beaujolais village ou cru ?????
allez on rigole, il faut bien ça remonte le moral.............
Adrienne

Après tout ce vin, vu ou pas allez vite lire sur les nouveautés du mois la légende du Tessala, très belle et qui porte à réflexion... j'adore ces contes et légendes et celle-ci particulièrement...
Adrienne

Les catholiques ont le Père , Le fils et le Saint Esprit ..
Les Marseillais , César , Marius et Fanny..
A BOUKANEFIS , depuis notre Bordj , nous avions le Tessala, le Col de Oued Imbert et la Mekerra , sous les yeux en même temps .
Monsieur Campillo , notre instituteur que nous vénérons encore aujourd ' hui , nous y emmenait pour nous faire dessiner le panorama .
Géo , tu n ' aurais pas gardé ton dessin par hasard ?
Bigli
put ... norbert tu me donnes des regrets de ne pas avoir connu bouka !! mon grand pere avait detenu pendant un an la ferme FRANCOIS!!
JPA

La Mekerra à Boukanefis, quel souvenir merveilleux !
Quand Ramon allait chercher son fourrage pour ses vaches avec la Camionneta la 403 Bijot, mon oncle Thomas avec lui dans la cabine, et nous 3 ou 4 gosses derrière et pendant qu'il coupait et chargeait le fourrage, nous on pêchait et des fois même, on se baignait!. (Même qu'après, pour rentrer mouillés, Pelea, avec le tonton)
Que de souvenirs. Merci Ramon !
JCR


13/4/2007 la calentica
Vous dans le sud, en préparez-vous ? J'en ai parlé ici aux patos, ils ont fait la grimace. J'en rêve depuis mon départ il y a 50 ans.
J'accepte une dégustation même payante.
Jacques

Si tu veux déguster de la Calentica il faudra la faire toi même cela est comme les Monas . Entre dans Google CALENTICA et tu auras des recettes Bonne dégustation pour la préparation il faut un certain temps bon courage !!!!

JPH

Il se trouve qu a MARSEILLE , LA CALENTICA est une specialite locale, mais ici cela s appelle PANISSE , l ete à l estaque, les vendeurs de panisse font des embouteillages !!
JPA

ODEUR D'ORAN
Recette de la calentica :
250g de farine de pois chiche
1/2 litre d'eau
2 cuillères à soupe d'huile (d'olive de préférence)
sel poivre
Dans une terrine tu mélanges l'eau et la farine de pois chiche en battant à la fourchette.
Si tu n'es pas trop pressée, laisses reposer une nuit (pour faire gonfler la farine)
Ajoutes alors l'huile, sel et poivre et bats de nouveau
Tu verses dans un plat allant au four graissé légèrement à l'huile d'olive(il ne faut pas que la pâte soit épaisse - 2 à 3 cm environ)
Cuisson 20mn Thermostat 7/8 ou même plus en surveillant bien.


Le dessus doit être bien doré et çà se sert très chaud en coupant des rectangles...
et tu peux les tenir dans du papier plié (comme chez nous quand on la mangeait dans la rue- ce que je faisais souvent car ma mère avait horreur de l'odeur du pois chiche !)
JCRoi


Ce mot vient du verbe "calentar", chauffer et de l'adjectif "caliente", chaud..
"calentica" c'est le mot que prononçait le vendeur pour attirer les clients. Il signifie "Toute chaude"
C'est une spécialité Andalouse que nos ancêtres ont introduite en Oranie.
L'histoire de la calentica née dans un fort assiégé d'Oran n'est que pure légende.Un peu comme nos Monas nées sur les pentes du Fort lamoune et pourquoi pas les "'Torraícos" nés sous les arcades rue d'Arzew..etc, etc.
A croire qu'il y a des racines qu'il faut à tout prix camoufler ou "naturaliser". Comme si on voulait écrire notre histoire à partir de 1830 en effaçant tout ce qui précède.
Eh bien non! Elles sont bien plus profondes!
En ce qui me concerne , j'en suis très fier!
Manuel

à Marceau, il y avait un vendeur de calentica à 4h 1/2 près de la sortie des garçons. Je regardais avec envie mes copains en acheter. Ma mère, maniaque de l'hygiène, ne voulait pas qu'on en mange. (chaleur plus mouches !) Ne me demandez pas comment, je me suis débrouillé pour manger une fois ce fruit défendu. Mon envie avait tellement embellie la chose que j'ai été déçu...je n'ai pas été malade !
Henri

A Gaston Julia, nous avions notre Rhabes, (qui habite toujours rue du Dépôt, chez les SCHALLER)
Il était marchand, de bonbons et de Calentica.
A 11h30, alors qu'on était encore en classe, on entendait Rhabes " Chanter " Calentica "....
Il avait une poussette, sur laquelle reposait la llanda avec la Calentica, qui embaumait... embaumait...., je la sens encore.
Rhabes coupait les parts avec un couteau de peintre et les servait sur du papier Kraft d'épicerie. 2 francs la part en 1955!
C'est vrai, que les mères nous interdisaient d'en manger pour les raisons qu'HENRI évoquait, mais pour nous , LA CALENTICA c'était sacré.
Merci pour la recette, ma femme se fera un plaisir de l'essayer.
JCR

Ici à Nice, ils appellent ça la "socca" elle est trés bonne bien poivrée à la différence de la calentica c'es qu'elle est trés fine, il y a aussi les panisses que je coupe et fait cuire comme des frites ou alors je partage cette galette en trois parties que je fais cuire à la poêle ça ne vaut pas notre calentica mais c'est trés bon, la faire à la maison il faut avoir un trés bon four j'ai essayé complétement loupée qué asco
Annie

Je vais vous faire bondir je fais la socca mais pas la calentica et oui depuis le temps j'ai pris les coutumes d'ici
Colette

Que mon absence et mon silence ne soient pas l'interprétation d'une bouderie ;j'ai préféré naviguer sur le nouveau site "st denis de sig"ma ville natale où j'ai plein de souvenirs que j'ai pu trancrire avec émotion et chaleur dans certaines rubriques de ce forum.J'ai eu le double privilège d'avoir des amis"pieds-noirs"à Sig (installés plus précisemment à Toulouse à qui je rends visite parfois)et à Sidi Bel Abbès de par les liens amicaux et fraternels tissés durant ma période d'internat au lycée Laperrine .J'ai connu le quartier Vienot avec son incontournable sergent-chef:Chevallier ,responsable de la préparation militaire que j'ai eu la chance de revoir une dernière fois à Aïn El Turck,un soir de septembre 1967,dans un des bars de la ville ;il était promu adjudant- chef;ses retrouvailles m'ont ravi et mon épouse qui était une pathos comme vous dites,se demandait quel lien pouvais-je avoir avec ce légionnaire :ça ,c'est une autre histoire.Il ne faut oublier qu'à Bel-Abbès,il y avait un autre quartier :le 1er REP vers le jardin public ,à côté de la station d'essence .J'ai surtout fait mon instruction,là.
Pour la fameuse halte de l'orange située entre Oued Imbert et Makedra,cette originale buvette a disparu et trois ou quatre restaurants en dur l'ont remplacée. Je connais très bien le coin car j'ai dirigé un secteur scolaire de 1968 à 1977 vu que je me rendais souvent à Oued Imbert(Aïn El Berd)chez mon boucher près de la station d'essence et mon boulanger près de la poste ,fournisseurs de la cantine scolaire .
Concernant la calantica ,légende de cette recette oranaise héritée des espagnols;elle est attribuée au fait que les soldats espagnols assiégés depuis longtemps au fort qui surplombe Santa Cruz,n'ayant rien à manger car ayant épuisé leur stock sauf les fameux pois chiches ,leur cuisinier n'a trouvé de mieux que faire cuire ces légumes secs en bouillie devenue "calantica" de calienté .Les oranais tapissent le dessus d'une fine couche d'oeufs battus pour dorer la surface .A saupoudrer de préférence avec du cumin.Pour la préparation et le goût ,la calantica de SBA est meilleure par contre,elle est plus épaisse.
Mestour

Merci J-C Roi pour la recette. J'essaie.
Jacques


13/4/2007 les chanclettes
tche!! avec cette douceur bientot les chanclas !!!
JPA

tche!!!! mais êtes vous tous pour avoir si chaud et avoir envie de mettre déjà les chancletas?? la bas on les portait souvent et elles étaient synonymes de vacances....à Cuba c'est une danse le nom vient bien sûr des sandales en bois que les danseurs portent pour faire des rythmiques. mais bon nous c'était pour être à l'aise devant une anisette bien fraîche et une khémia appétissante. Mais au fait, on n'avait pas de frigo, donc pas de glaçon ? je me rappelle de notre vieille glacière avec les pains de glace que nous mettions sur la partie haute de la glacière....
HASTA PRONTO

Adrienne


Adrienne, les jours où il n'y avait pas de glace, grace à Dieu il y avait la gargoulette entourée d'un chiffon humide et mise au courant d'air et de l'eau fraiche il y en avait tout le temps pour les parents l'anisette et pour la marmaille le coco
Annie

ah les tchanclas ça aussi ça fait partie de notre patrimoine, pour ma part je préférai aller pieds-nus et dés que je le pouvais je faisais valser mes chaussures et quel bonheur de marcher sur ce carrelage frais qui venait d'être lavé et qui sentait bon, mais aussi me bruler lorsque la galerie ou les trottoirs étaient bouillants ça ne me dérangeait pas et alors notre plus grande satisfaction à nous gamins c'était de courir en parallèle avec l'arrosoir municipal qui rafraichissait nos rues, on était trempés des pieds à la tête mais j'ai encore dans la tête nos éclats de rire, il nous en fallait peu pour être heureux, c'était nos parents qui l'étaient moins quand ils voyaient dans quel état on rentrait
Annie


14/4/2007 le quatre heures, le coco
Le casse dalle de 4h pour les potaches consistait en un morceau de pain et une barrette de chocolat noir !!! Les nantis se faisaient envoyer du pâté !!! Mais en tous cas, cela ne valait pas le pain frotté à l ail, à la tomate et à l huile d olive que me confectionnait avec amour ma grand-mère !!!
JPA

je n'ai jamais été potache..... mais le pain frotté à l'ail hum!!!! je n'oublierai jamais, ma grand mère enlevait la mie d'un crouton à la place elle mettait des tomates arrosées d'huile d'olive et elle fermait tout cela avec la mie qu'elle venait de retirer. Avancez.... je vais vous dire un secret dans l'oreille.... et bien...... même chez Bocuse je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon hum!!!!!!!
Adrienne


Aujourd'hui j'ai été à Lyon chercher des épices tu connais Alice chez Bahadourian ? et j'ai demandé une boîte de coco, la nana bien jeune voulait me donner de l'antésite elle m'a dit : mais votre poudre c'est dépassé madame c'est très vieux,... j'ai failli lui dire mais en ce moment je retrouve toute ma jeunesse, mais elle n'aurait pas compris.
besitos para todos.
Adrienne

Adrienne, les jours où il n'y avait pas de glace, grace à Dieu il y avait la gargoulette entourée d'un chiffon humide et mise au courant d'air et de l'eau fraiche il y en avait tout le temps pour les parents l'anisette et pour la marmaille le coco
Annie

De la confiture de melon (gros melons qui servaient à nourrir le bétail,me semble t'il) ya que ça de vrai; Je n'en ai jamais vu en métropole
Henri

Nous aussi nous avions droit à la confiture de melon c'etait un melon vert comme dit henri aucun gout mais délicieux en confiture
Colette

Oui c'était des melons verts pas trés gouteux ma mère les faisait confire, ici dans le sud j'en ai vu sur les marchés, quant au petit 4h ce pain huilé frotté à l'ail avec une tomate écrasée dedans j'en ai l'eau à la bouche hummmmmmmmmje sens le pain craquer (punaise vous m'avez donné faim)
Annie

13/4/2007 Superstition du vendredi 13
elle est très tenace en Métropole, pourtant je n'ai pas souvenir que c'était un jour particulier dans la communauté espagnole, mes grands parents étaient plus perturbés quand le 13 tombé un mardi. Pourquoi? quelle explication donnée?
j'ai lu quelque part ce poème qui résume peut être tout cela :

rien n'est vrai, rien n'est faux tout est songe et mensonge
illusion du coeur qu'un vain espoir prolonge
nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs,
notre crime est d'être homme et de vouloir connaître.
Adrienne


Jésus et ses apôtres réunis une dernière fois dans la Cène , étaient donc 13. L'un d'eux devait mourir: Jésus! Ce fut un vendredi!
Chez les superstitieux ,il y a les optimistes qui achètent un billet de loterie "un vendredi 13" et il y a les pessimistes qui ne voudront jamais du chiffre 13 , à table, en chambre d'hôtel ...etc
L'histoire du mardi en Espagne a déjà été expliquée dans le forum ( relire les pages précédentes)

Quant à ce que nous rapporte Adrienne : "Rien n'est vrai, rien n'est faux, tout est songe et mensonge" cela me rappelle l'oeuvre célèbre du grand dramaturge (17è siècle) du siècle d'or espagnol, "Caldérón de la Barca" qui affirmait dans sa fameuse pièce de Théâtre " la vida es sueño" (La vie est un songe ): "La vida es sueño y los sueños son mentiras!"
Albert Camus s'inspira beaucoup de son théâtre.
Notre illustre compatriote dira lors de la guerre civile espagnole qui le peina beaucoup: " L'Espagne est ma seconde patrie!"
Manuel

Le savoir de Manu est un régal........
André

Moi j'ai juste le souvenir que ce jour du vendredi 13 était bénéfique à la loterie nationale mais je n'ai jamais entendu mes grands-parents ou parents dire qu'il était maléfique
Annie


13/4/2007 une carte de Jeannine
Merci Jeanine pour cette jolie carte avec les cigognes au bord de la Mekerra, quelle gentille attention pour les personnes du site habituées ou de passage.
Henri s'est excusé du retard mais qu'importe c'est toujours l'intention qui compte.
Adrienne

Je me joins à Adrienne pour te remercier Jeanine de cette trés jolie carte de cigognes au bord de notre chère Mekerra, depuis que j'ai quitté l'Algérie je n'en ai plus revue je pense à elles souvent et à leur caquètement elles aussi me manquent beaucoup
Annie

Merci jeanine pour cette carte avec les cigognes et le pont de la Mekerras. Je n'ai plus revu ni le pont ni les cigognes.
Colette

Pour moi c'est une façon comme une autre de se retrouver Là-Bas et "d'apprendre" Bel-Abbès à mes petits-enfants ...
Jeannine

14/4/2007 le stack
Un stack fait avec de l'olivier en forme de Y et 2 lagnieres de chambre a air de velo.on etait le roi du monde
Jean

Le gousset contenant le projectile, une bille en terre cuite pour les experts, était en basane provenant d'une languette de soulier.
Jacques

L'art de fabriquer un stack(orthographe douteuse)
1) chercher una 'copa' sur un olivier, enlever l'écorce, relier les deux branches de la copa par un fil de fer en cuivre comme disait le prof de physique Bruschini et la passer sur le feu ou la laisser dans le four de la cuisinière quelques heures.
Le bois séchait, il était très résistant, on enlevait le fil de fer et nous avions la 'copa'.(La coupe de champagne.)
Par contre pour avoir les gommes, les élastiques 'carrés' il fallait se lever de bonne heure et connaître le magasin qui en vendait, ou alors on prenait les chambres à air de vélo moins dures que celles de voiture.
Qui n'a pas lancé de pierres sur les 'vasicos'?
Les verres isolant les fils électriques sur les poteaux et lampadaires des rues et peut-être les ampoules!!!!!.
René

c'est bien décrit mais chez nous au mamelon il y avait des "pros" du stack et s'il y avait
bien toujours un morceau de cuir ou similaire pour le "gousset" comme dit Jacques, les
"tirants" étaient faits de gommes rectangulaires plus ou moins épaisses et souvent le
manche du stack état en fer,tordu pour prendre la forme du stack.On laissait 2 petites
"oreilles " pour passer les gommes dont on recourbait les extremités et fixaient
définitivement aussi avec du fil de fer tres fin. Il Y avait des artistes du Stack/Mais les
puristes préferaient le stack en bois, plus agréable au toucher
Jorge


Rien ne vaut une image, le modèle décrit par Jorge est celui photographié par un ami d'Oran voir : http://forgalus.free.fr/LE%20COIN%20DE%20FREDERIC%20RUELLE/slides/L%20ARME%20FATALE%20LE%20STACK.html
Henri

Je vois que René connaît bien ses "classiques". Il y a trois jours , un cousin est passé me voir et comme par hasard nous évoquions "le stack". Lui était un excellent tireur , moi n'ayant jamais touché un oiseau ; seulement quelques chiens ou chats, des cibles assez grosses.
Il me rappelait les tirs d'entraînement sur les "vasicos" , isolants en verre des fils electriques sur les poteaux, évoqués si justement par René.
Le mot "stack' est Oranien. Les Algérois et Constantinois utilisaient un autre mot que je n'ai plus en tête.
A partir de stack nous avions composé : "un estacazo", un coup de stack
on disait: " Je vais lui donner un "estacazo" que tu vas voir s'il va aboyer longtemps!"
Pour la petite histoire, en espagnol "una estaca" est un pieu, un long bâton...et "un estacazo", un coup de bâton.
Alors??????? Dieu sait d'où vient ce mot "stack". S'il venait de l'arabe, porquoi les Algérois et contantinois l'ignoraient-ils?
Un petit mystère!
Manuel

À Alger, le "stac" s'appelait "t aouet". Prononcez taouette. Quant à l'origine
de ce mot, ne serait-ce pas tout simplement une onomatopée, stac
pouvant très bien êvoquer le bruit d'un l'élastique qui se détend
brusquement.
Antoine

15/4/2007 soleil et menu
bonjour à vous tous,
aujourd'hui c'est un temps d'été ici dans le lyonnais on se sent revivre je voulais juste envoyer un peu de soleil à ceux qui n'en ont pas..et vous invitez à ma table ?
ensalada de tomates y cebollas
brochettes de viande
rate farcie
pastèque hum...........
bon dimanche à tous
Adrienne

Pasteque au mois d' avril?...Purée et pourquoi pas une buche de Noel au mois d'aout à St Cyr
André

et oui c'est ça les "grand frais" on trouve tout sans distinction de saison, d'où elle vient ? yo no le se? peut être de très très loin...........................
Adrienne

ADRIENNE J'ARRIVE J'AMENE EN DESSERT DES OREILLETTES
Annie

pas de problème on met les tables dehors sous le cerisier.....
Adrienne

15/4/2007 DVD histoire d’une blessure
Je me permets d'informer les personnes intéressées que la société VIRGIN a mis en vente en fin de semaine dernière le DVD "PN/Histoire d'une blessure".Amitiès.
JPde H

Merci de cette info, mais ce DVD était déjà en vente avant sa diffusion par treize sud, je crois que beaucoup de pieds noirs l'ont dans leur cinémathèque....je l'ai par ailleurs enregistré sur cassettes pour le prêter aux personnes qui n'ont pas de lecteur DVD.c'est un moment d'intense émotion.
Adrienne

Oui c'est un reportage (pour la 1ère fois honnête) nous concernant que tout pieds-noirs devrait posséder tout en nous remettant en mémoire ce que nous aimerions oublier sans y parvenir ça met un peu de baume au coeur, une petite avancée vers la vérité???? ça ne serait que justice
Annie

15/4/2007 carte postale le marché Catinat
Très belle cette CPA souvenir que nous propose Antoine bien que la composition de cette multitude nous surprenne un peu.
C’était le cœur de la ville et très peu d’Européens : un monsieur portant canotier et quelques hommes en chapeau rappelant celui que portaient les vieux andalous.
J’imagine en mémoire, sur le trottoir de droite, le magasin Bata, les commerces des frères Laïk ( vêtements et chaussures), une Mercerie et le bar Poveda …
Manuel

Et l'épicerie Sandoval, n'était-elle pas dans cette rue ?
C'est là que se sont connus mes parents qui auraient 88 ans aujourd'hui.
Mon père venant de Palissy, faisait les courses à 14 ans pour l'épicerie.
Et ma mère, préparait les commandes et servait à la boutique.
Cela de 8 h du matin à 9 h du soir, car après la fermeture, il fallait, nettoyer, ranger et préparer les étals pour le lendemain matin!!!!
Ah ces colons !!
JCR

La mercerie était tenue par madame Lachaise que toutes les couturières devaient connaître vue sa tchatche. Elle était à la fois une excellente mercière et en même temps une source d'information sur la vie bélabésienne.
Henri

Une des vendeuses de chez Laik était ma tante la belle blonde au yeux bleus Mimi Ségura ensuite elle a épousé avant de partir de Bel Abbes Francis Serna.
Nicole

15/4/2007 Diana 32
maladroit au stack ,je preferais chasser les goriones à la diana 32 !!!
JPA

Mon frere doit dormir ou etre absent pour ne pas repondre sur le stack.C'etait un champion .Je devait l'aider a tenir les gommes pour qu'ils les attache et bien souvent pelea car je n'avait pas trop de force.
Colette

15/4/2007 Quelques noms de villages ou villes prononcés à la mode espagnole:
Silacéne: Détrie
El Tamblé: les Trembles
El Taladré: Le Télagh
La Cléta: le Tlélat
El Siglé: Le Sig
Trémécén: Tlemcen
Máscara: Mascará
Périgo:Perregaux
Arcéo: Arzew
Mostagalí: Mostaganem
Merséguín: Misserghin
Il devait y en avoir d'autres exemples....
Pour plaisanter, nous disions dans le faubourg: Bocasinfín pour Boukanéfis......mais ce n'était qu'une plaisanterie.
Manuel

Manuel, noubliez-pas nos sites célèbres mais un peu venteux:
Exemple: " Tomal viento a la farola "
Ou " Ir a la meleta (la petite ou la Grande, au choix).
JCR
"Que vaya a tomar viento a la farola": un site très venteux comme dit Jean Claude. La farola étant le phare situé sur la jetée d'un port.
Il y avait aussi " Aller à Tafaraoui- les- Bains!"
Pour revenir à "Boukanéfis", le terme le plus couramment employé était "BoKanifis"
Manuel

Y tambien Oràn ave l'accent bien sûr mais de l'autre côté.....
je ne le trouve pas sur le clavier de mon portable...
Adrienne.

Tres amusant le nom de mon village mais c'etait bien ça je me suis bien marree j'avais oublie merci Manuel
Colette

Trés amusant comme dit Colette mais elle aurait pu ajouter qu ' à Boukanéfis , on diait souvent :
" Quand ENFIN fut mort à BOKASINFIN,
enfin veuve, elle fut ENFINE "
Manuel , si tu le dis sans te tromper , tu seras le bienvenu à BOUKANEFIS . Si tu échoues , tu seras le bienvenu quand même ! .
Bigli.

Moi, j'ai entendu dire aussi Bilabés.
AndréH

15/4/2007 les osselets
le stack pour les garçons, les osselets pour les filles,
creux, dos, plat et S, que de parties nous avons faites, mais à la fin on avait les mains qui sentaient pas très bon, ensuite sont arrivés les osselets en plastique............
Adrienne

les parties d'osselets tout un programme on les demandait au boucher on les faisait bien bouillir pour enlever toute la chair qui tenait à l'os et ensuite c'est parti on jouait à 4 ou 5 osselets et on tapait en même temps avec la main par terre j'excellai à ce jeu ainsi qu'aux patins à roulettes, les miens avaient 3 roues et on descendait avec une amie comme des folles la pente qui passait devant l'hopital militaire heureusement qu'il n'y avait pas beaucoup de voitures à cette époque, mon père lorsqu'il avait besoin de moi avait tout juste le temps me voir filer comme une flèche devant le bar et comme je faisais le tour du paté de maison il m'attendait au milieu du trottoir la fois d'après, il y avait aussi la corde à sauter et plus difficile les 2 cordes qui s'entrecroisaient il faillait être agile car ça allait trés vite comme c'est loin tout ça et pourtant on dirait que c'était hier


Annie

Bien sur les osselets sans parler il ne fallait pas dire un mot, sans rire et la il fallait passer la parie a la copine car nous n'arrivions pas au bout.
Colette

Bonjour les filles! moi je les préparais pour ma soeur avec des os de mouton que j'allais chercher chez notre boucher du fbg Thiers.
Faut aimer le mouton, c'est tout...
Raymond

Ah! je les voie bien ( Adrienne , Colette , Annie et Nicole )assises en rond , jouant aux osselets à la partie de " sans bouge " ou de " sans rire " et réentendre " Ticoplan , ticoplette , si tu tombes , j'te casse la tête !! "...
Bigli .

Moi aussi Bigli je nous voie bien toutes les quatre rejouer aux osselets pourquoi pas ça nous ferait un bien fou
Annie

ah oui les "catoras" comme dit si joliment Norbert, et bien je ne pense pas que ce serait une partie monotone, j'aime tellement rire que je ne pourrais pas tenir, ne serait ce qu'une petite partie sans rire ou sans parler.....Quoi que...... finalement pour gagner un pari et "taper 5" je pense avoir assez de volonté pour le faire. Petit essai les filles lors de nos retrouvailles où tout simplement "trouvailles" ????? que pancha de reir!!!!!
Adrienne

15/4/2007 les canus, cañutos
Je me demande si mon appréciation adolescente était correcte, mais à BEL ABBES, pendant le boulevard, on dénombrait beaucoup de CANUS !!!
JPA

J'avoue humblement ignorer ce que le mot "canus" pouvait représenter . Ce dont je me souviens très bien en revanche, ce sont les cañutos, ces bouts de roseaux qui nous servaient de sarbacanes pour harceler perfidement les passants avec des petites boulettes que nous cueillions directement dans les arbres où nous nous abritions en bordure de notre boulevard. On était jamais à court d'idées aussi pendables !
Antoine


J'étais prêt à faire la même réponse qu'Antoine puis soudain l'étincelle est venue. Un'canus" c'était une super nana. On dit aussi un "canon"
Maintenant si "canus" était à la mode chez nous ou si c'est ici que je l'ai entendu....man'arf
Les boulettes que l'on propulsait à l'aide de ces Cañutos ou "canutos" c'était des graines de "troènes".
Manuel

canus : super nana !! appartient au patrimoine parlé pieds noirs!!
jamais ici !!!bien à tous
JPA

Dont acte
Vive nous autres!
Manuel

je n'avais jamais entendu ce terme, mais je suppose que c'était entre jeunes hommes que vous utilisiez celui-ci. Par contre quand j'ai vu le titre je me suis dit : "tiens il y avait des soyeux chez nous ?", car à Lyon les Canuts (avec un t) sont des soyeux.
Finalement "belle nana" et "soie" c'est peut être bien comme comparaison!!!!
Adrienne


15/4/2007 le légionnaire
" Cet étranger devenu fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé ? ", C'est qui ?
Jacques

Le légionnaire
Qui sait si l'inconnu
Qui dort sous l'arche immense
Mêlant sa gloire épique
Aux orgueils du passé
N'est pas cet étranger
Devenu fils de France
Non par le sang reçu
Mais par le sang versé.

Nous en avons tous aussi dans nos familles dans le même cas( Guerres 14-18 et 39-45) ou presque
Manuel

Parfait Manuel, j'avais oublié la première partie, c'était il y cinquante ans...
Le gros marabout borgne et xénophobe, candidat président devrait lire ce texte de présentation.

Jacques

le légionnaire Schumann ? je crois
quel que soit le nom en fait c'est le LEGIONNAIRE
Adrienne


Bravo Adrienne !
Ce sont les termes exacts de présentation du Légionnaire lors des nuits de l'armée à Paris en 1957. Je ne connais pas plus belle définition.
Quand j'ai envoyé ce message, je voulais commencer par " Question à Adrienne dont la cervelle tourne à toute vitesse ". J'ai effacé cette inutile dédicace. J'étais sûr de la réaction immédiate de celle qui anime ce forum.
Bonsoir.
Jacques

OUI C'EST TOUT SIMPLEMENT LE LEGIONNAIRE C'ETAIT LA MOINDRE DES CHOSES
Annie

16/4/2007 connaissance de l’Algérie
Soit à cause de l insécurité, soit à cause du bien être chez nous dans notre coin, l univers connue, et perçu comme immortel à l époque!! ne dépassait jamais un rayon d éloignement de 100km !! Un grand regret : celui de ne pas connaître notre magnifique pays !!!!
JPA

bonjour et bonne semaine à tous!!!!
je pense que nous ne connaissons pas notre pays parce que nous n'avions pas de moyen de locomotion et nous n'avions pas non plus les moyens de prendre des billets de train (en tous les cas en ce qui me concerne), nous étions relativement pauvres,et le borriquito ne voulait sûrement pas aller à Bélen!!!!!!!
moi je n'avais pas le droit de quitter mon quartier donc gare de l'état via jardin public et retour (d'une maison de grands parents à une autre maison de grands parents) après c'était le trajet école/maison puis école/collège très restreint les voyages
dans ma famille. Quelle revanche on a pris depuis.............
Adrienne

Exactement, sur Mekerra's les internautes ayant été adultes avant les évènements connaissent mieux l'Algérie que nous ados ou pré-ados en 62. Pour ma part, je connais SBA et alentours, Oran et Mostaganem et un peu la côte. Nos parents ne souhaitaient pas voir leurs enfants s'éloigner, on peut comprendre. Ce qui ne m'a pas empêché de faire du vélo en cachette avec ou sans copains, de poser le pied dans des coins absolument deserts, j'ai de très beaux souvenirs "sensitifs" de cette période. Je pense que les alentours sud et ouest de SBA devaient être bien sécurisés.
Henri

C'est vrai et c'est dommage nous n'avons pas eu la possibilité de bien connaitre notre pays et ce pour plusieurs raisons, les moyens financiers d'abord, ensuite l'insécurité dans le pays qui limitait nos déplacements et ensuite il faut bien le dire nous n'en éprouvions pas le besoin nous étions si bien dans notre cocon bel-abbésien nous avions tout pour être heureux, la famille les amis, le jardin public avec la piscine et je suis sure que beaucoup d'entre nous avaient une bicyclette rien que faire le tour de la ville c'était l'aventure, pour ma part nous allions à Oran 2 ou 3 fois par an ainsi qu'à Arzew car nous avions de la
famille c'est là que j'ai connu la mer à 8 ans et qui tient depuis une grande place dans ma vie
Annie

16/4/2007 vent, bilocha, caraputchete, télégramme
Le mois d avril, mois de vent et de vols des bilochas !!! Un petit détail me revient !!!
Un bout de papier troué en son centre , ou l on passait la ficelle, voyait celui ci rejoindre le ciel !!! En emportant un message !!
Bien à tous
JPA

Désolé j'ai fait une erreur ce petit bout de papier troué en son centre servait à envoyer
des messages mais je ne penses pas qu'il avait un nom
Mon clavier a "tiré trop vite"
Jorge

Désolé mon cher Georges,
Mais le Caraputchete était un petit cerf volant tout à fait autonome et construit comme les avions que nous lancions dans la cour de l'école,ou plus tard , dans le dos des Pions, c'est à dire, une feuille de papier plié en forme effilée et triangulaire.
Par contre le Message, nous, nous l'appelions le Télégramme. Il était percé en son centre et on lui donnait une forme d'élipse ( Appelée "Vortex " sur une hélice" (Pardon c'est mon métier) et en fait, le Télégramme se vissait sur le fil, du Cerf Volant.
Le gagnant bien sûr était celui qui arrivait à faire monter son Télégramme le plus loin possible, voire même, jusqu'au cerf volant lui-même.
JCR

Permettez à l'ancien de donner son avis.
Pour nous le "carapuchété" était un petit cerf-volant très léger,sans armature, à voilure souple, obtenue par pliage, sans collage. Il me semble que c'était en forme de losange. Les tirants étaient fixés à deux sommets d'angles opposés. Il avait une queue.
Lorsqu'il volait, il formait une sorte de tunnel, presque fermé, le grand axe dans le sens de la ficelle. Il faisait des zigzags en l'air ( instabilité de route sur l'axe de lacet, pour Georges ). Je me revois en faire voler un sur le glacis devant la gendarmerie, en courant, parce qu'il n'y avait pas assez de vent.
La rondelle de papier percée au centre filant le long de la ficelle
c'était le télégramme. Cà marchait s'il n'y avait pas de nœud. Les
nôtres ne tournoyaient pas en montant, ce progrès est arrivé ensuite.
Jacques

Description parfaite, Jacques !
JCR

Je me souviens bien de ces messages et des repères en papier pour mesurer l'altitude, repères qui pouvaient être de simples noeuds ou papier et noeud alternés.
Moi, je parle des bilochas, cerfs-volants de grandes dimensions qu'un enfant seul ne pouvait pas toujours maîtrise par vent fort. Henri

16/4/2007 docteur Adoue
Petit message à titre personnel, désolée de mettre à dure épreuve votre mémoire mais tant pis, je sais que je peux le faire vous êtes ma petite famille, qui peut me donner l'adresse où habitait le Docteur ADOUE à SBA ? muchas gracias
Adrienne

Le Docteur Adoue, qui habitait bien rue Gambetta, était notre médecin de famille. Quand j'avais environ 10 ans, je suis allé le voir pour une consultation. Après m'avoir examiné, il m'a demandé :"Aimes-tu l'anisette et la kémia" ? Surpris par cette question, j'ai répondu oui, naturellement. Il m'a alors délivré une ordonance sur laquelle il avait écrit, en souriant, ce nom bizarre "Aniskémia". Le pharmacien nous a confirmé que ce produit concernait le traitement de mon anémie.
Une anecdote amusante.
André H

Bonjour,
Je me promène sur le site depuis quelques jours maintenant et replonge avec grand plaisir dans mes souvenirs. Je crois bien que le Dr Adoue vivait rue Gambetta, sur le trottoir de gauche, en remontant vers les glacis et l'école Voltaire. J'ai eu une amie de classe qui vivait dans le même immeuble. Je suis née dans cette rue (au dessus de chez Buet [ortographe incertaine pour ce nom] et y ai vécu jusqu'en 58 puis ensuite au Fbg Thiers, rue de Madagascar. J'ai retrouvé le nom de Parodi dans vos messages et hasard des rencontres, j'ai travaillé dans les années 80 avec André-Laurent Parodi, professeur vétérinaire à Maisons-Alfort né à Bel-Abbès mais venu en France pour ses études et avec lequel nous avons pu parler de notre ville natale.
Amicalement.
Danielle sba

Adrienne, si tu descends et que tu prends en photo l'immeuble du docteur Adoue (merci à Danielle), n'oublie pas la boutique de Raberba pour le site: en descendant vers les glacis, immeuble coin de la rue du tribunal, avant dernière boutique. Et puis tant que tu y es prends toute la rue, sur ce site nombreux(ses) sont ceux qui y sont attachés. Et si tu es à l'hôtel Métropole ex avenue loubet l'immeuble à côté direction la gare, c'est là que j'ai vêcu mon enfance au 2ème étage. J'abuse. Muchas gracias
Henri

Henri si tu as vécu av Loubet tu connais peut-être Josette Lorenzo elle habitait juste en face elle vivait avec sa grand-mère qui était la concierge de l'immeuble juste à côté du marchand de chaussures ainsi que sa tante qui était placeuse au cinéma l'empire
Annie

Malheureusement Henri, cette année mon voyage a été compromis puisque je n'ai pas pu avoir à temps mon passeport (problème de zèle d'une employée de mairie) du coup ils sont partis sans moi le 30 MARS en ce moment j'aurais dû être à SBA, mais c'est promis je garde en mémoire ta demande et je me ferais un plaisir de faire des photos que tout ce que tu as demandé. Je m'y engage.car c'est sûr je retournerai (faire le grand écart au dessus de la Méditerranée à mon âge ce n'est plus possible!!!!!)
Adrienne

Désolé Adrienne, on va se rattraper sur Mekerra's

Pour répondre à Annie. Sans photo d'époque, je ne peux rien affirmer. Mon père était sévère, on allait rarement jouer ailleurs ; notre terrain de jeu était la cour de l'immeuble, nous jouions avec le Jean-Marie, fils de la gardienne madame Garnier et d'autres enfants. Elle jetait un oeil pour nous empêcher d'aller sur l'avenue où, comme tu le sais, la circulation était relativement importante. le dimanche matin à la fraîche, notre père nous accompagnait pour de belles balades en vélo. Mes plus beaux souvenirs viennent du spectacle de la rue quand j'étais sur mon balcon, la tête entre les barreaux. Tout Bel Abbès passait par là ; il faut ajouter les courses cyclistes, les diverses manifestations, les enterrements, les processions pour la pluie, les légionnaires chantant, les appels à la prière du petit bonhomme perché là-haut sur la mosquée juste en face etc...etc... Bon j'arrête, je vais te faire un roman.
Henri

16/4/2007 mr Georges Ligreau
Qui s'en souvient ?
Il avait un atelier de constructions aéronautiques au faubourg Thiers, rue Elisée Reclus, il me semble. C'est dans ses locaux, qu'à l'occasion de la préparation militaire Air, j'ai appris les rudiments de l'aérodynamique et de la mécanique de vol. C'était un légionnaire qui nous faisait le cours, en présence de M. Ligreau.
Jacques

16/4/2007 los buñelos
Mon Grand-père paternel qui habitait rue Mogador, perpendiculaire à l'église St Vincent et à la mairie, venait nous chercher au Barrio Alto, mes frères et moi, pour nous emmener au manège qui était installé périodiquement à La patte d'Oie.
Après les tours de manège, il nous offrait " Un Buñelo" recouvert de petits grains de sucre. Il était servi dans un petit bout de papier blanc, nous le prenions délicatement et le dégustions avec délectation.
A propos des beignets, ma mère nous racontait que lorsqu'elle était petite, elle chantait la chanson suivante:

Atajar la calle
Que no pase nadie
No más que mi abuelo
Comiendo Buñuelos !
JCR

Bravo Jean Claude de nous avoir '"sorti" du fond de l'oubli cette chanson populaire .
Mais je crois que chez nous nous mangions plutôt des "biñuelos"( petite déformation).
Lorsqu'on revenait de la ville en famille, à pied,après avoir"manger la crème" sous les Glacis ," en la alamea", en entrant dans les rues du faubourg, on se prenait tous par la main et nous chantions "Atajar la calle...etc"( Coupons la rue....!)
Manuel

Je pense que comme moi vous avez du aussi manger ces beignets non sucrés que nos amis indigènes passaient nous vendre dans nos cours, dés que je l'entendai ma mémé me donnait quelques sous et il me remplissait l'assiette, je les dégustai avec le café, qui d'entre vous connait cette recette j'en rêve d'en remanger


Annie

Puisque Jean Claude a entamé le régistre des chansons, qui se souvient de ce que nous chantions à tous les Manuel ([Manouel] des faubourgs.
Elle commençait ainsi: "Manuel Chiriuel......"
Manuel

Chiriuel ? rime t-il avec Saraouel ?
Jean-Claude

Non!
La chanson fait allusion a"su mujer"
Manuel

16/4/2007 la piscine Cerdan
Je pense que nos amies et amis du Maconnais peuvent en parler !!!Elle était située à la sortie sur la route du Tessala !!!
JPH

A la belle saison, il y avait un petit orchestre qui faisait danser en plein air samedi ou dimanche soir, en concurrence avec la piscine municipale en plein air aussi. " La Joyeuse ", comme vous dites, est arrivée plus tard dans cette activité.
Jacques

La piscine Cerdan était fréquentée avant la création de la piscine municipale et donc n'avait pour concurrente que celle de la Légion (réservée aux ayants droit) et les bassins d'arrosage, type Ambrosino. Nous allions à vélo jusqu'à la route du Tessala et nous y étions souvent reçus par le propriétaire des lieux, Mr Cerdan dit Zaza bien connu par ses fonctions de dirigeant influent dans le milieu sportif et très proche des jeunes (ceux d'avant...).Lesquels devenaient ensuite des clients pour les soirées dansantes. Une belle époque..
JPdeH

Ce n'était point une piscine mais un grand bassin d'irrigation et dans ce même bassin avec une eau fraîche sortant du puits, une profondeur importante, 2,50m que j'ai pris mon premier bain sur une bouée(chambre à air) et que Pepito Salas ancien gardien de but du sporting (ou de l'ASBA)me faisait traverser et vers le moins profond retourner la bouée.
Je buvais la tasse et il me rattraper en me poussant vers le bord.
Souvenir de la piscine Cerdan.
René

J(ai ceaucoup entendu parler de la piscine Cerdan mais je n'y suis jamais allé.
je crois qu'on l'appelait aussi la piscine Zaza. je ne rêve pas?
Manuel

Ce que j'apprécie beaucoup et entre autres sur ce site c'est que tout ce que je n'ai pas eu la joie ou la possibilité de connaitre à bel-abbés j'en prend connaissance aujourd'hui en vous lisant à tous, quel bonheur et parfois j'ai conscience d'avoir raté beaucoup de choses mais je pense que les garçons étaient beaucoup plus libres que nous n'est-ce-pas messieurs???
Annie

17/4/2007 le club des loisirs
Ce dancing-cabaret accueillait une clientèle de la petite bourgeoisie locale. Des artistes qui montaient s'y produisaient lors de leurs tournées.
Ainsi, en 1948, Charles Aznavour a subi là un bide complet, avec sifflets , quolibets en espagnol, etc... Par la porte entr'ouverte, j'ai assisté à la scène. Il essayait de chanter, sans micro, dans ce vacarme sa chanson, dont je ne me rappelle que ces mots du refrain "Tu n'es qu'un maillon de la chaîne,...". Il s'est arrêté de chanter et il a dit : " laissez moi faire mon métier, on me paie pour celà ". Un calme relatif est revenu, il a repris son tour de chant, et le vigile m'a foutu dehors quand il s'est aperçu que j'en avais profité pour entrer, sans payer bien sûr.
Vous en avez probablement des souvenirs de cet établissement,situé en face du boulanger Ruiz ( ancien du SCBA foot ), du balancier Dormoy, et du mécanicien cycliste Ayala.
Jacques

Je ne me souviens pas d’être allé au Club des loisirs sans y rencontrer un certain Martinez du Barrio Alto (né en 35 ou 36).
A lui seul c’était une super attraction. Il dansait le swing, le rock et autres danses « agitées », dites de démonstration, comme personne ne savait le faire.
C’était un virtuose. En principe peu de couples restaient en piste. Tout le monde formait un cercle autour de lui et de sa cavalière et je crois même qu’on applaudissait à la fin.
On disait que Mr Abécassis, propriétaire des lieux, conscient des talents d’animation de notre danseur, en faisait son invité d’honneur et que l’entrée gratuite lui était toujours assurée.( !?!?)
Ce Martinez, je le revis en Meurthe et Moselle en avril 63. Il travaillait comme cheminot à la gare de triage de Blainville- sur- l’eau, tout près de Lunéville. Le Monde est petit !
Son père était arbitre de foot assez connu à Bel-Abbès ( génération de nos parents). Je crois même qu’on le connaissait sous le surnom de « Chinico Blanco ». Pourquoi ????
Manuel

Moi aussi Manuel je me souviens tres bien du danseur Martinez, moi qui adorais
danser , (j'ai fréquenté tres tôt le club des loisirs ) j'étais en admiration devant lui; effectivement tout le monde s'arrêtait pour le voir. Il était toujours bien habillé, en costume, les cheveux un peu long, châtains clairs et dansait à merveille, le Rock, le
tango en passant par la valse. Un virtuose!
Jorge

Chinico Blanco, çà me parle, mais je ne saurai pas dire d'où vient ce surnom. Quand aux Martinez, il y en avaient au Barrio Alto et à la Cité Perret.
J'espère que ce n'était pas le tiñoso, où il y avait au '' dessur '' de ses chaussures un homme ,(Rappel des équipes de quartier)
Ramon avec qui j'ai parlé de Chinico blanco, il n'y a pas très longtemps,ou même René devraient pouvoir expliquer l'origine du surnom, mais il semblerait que toutes les Twisteuses aient disparu!!
Jean Claude

Bon je constate avec plaisir que certains n'oublient pas ce qui s'est déjà dit dans le forum.
Jean Claude arrive même à différencier les Martinez du Barrio Alto.
Manuel

C'était, si je m'en souviens bien, l'orchestre du "Sixt Mélodies" qui animait les soiréees dansantes, avec son chanteur le regretté "Emilio Marco" qui avait acquis sa notoriété après avoir gagné le radio-crochet organisé pendant les fêtes du Fbg Thiers en 52 au détriment de François Gomez, le "Luis Mariano bel abbésien" dont il est fait état dans un de mes récits .
Antoine

Le Club était bien le rendez-vous de la jeunesse locale avec une clientèle quelque peu différente de celle de la Joyeuse (encore qu'à SBA nous étions fort nombreux à fréquenter indistinctement plusieurs types d'établissements). Mais l'attrait de la Maison du Légionnaire recueillit ensuite l'essentiel de suffrages,encore que rien ne remplacerait les fêtes de quartiers et des villages environnants dont les "évènements" nous avaient malheureusement privés.
Quant à Felipe l'ancien excellent défenseur central du Sporting je l'avais revu en 62 à Bône lorsque nous y avions joué un des derniers matches et qu'il vint nous rendre visite dans les vestiaires. Gros étant absent je fus le seul à la reconnaître. Il faut dire que les rares belabbésiens présents (Macia,Bengamra,Lacarne et moi) étions jeunes quand il jouait au SCBA.
JPH

Les fêtes de village célébraient en général le 14 juillet, de juillet à septembre pour éviter la concurrence
illuminations, guirlandes électriques
bal sur la place du village avec orchestre, on dansait même sur l'air de la "bombe atomique" ?!?
baraques foraines,loteries, manèges, balançoires, pousse-pousse...
C'était vraiment la fête pendant deux ou trois jours
Geo

je suis allé danser maintes fois avec les copains du fauboug, au Club des loisirs. C'était le Sixt Melody qui animait les séances avec Ortiz le fils du matelassier des Amarnas, Méchaly l'aveugle, Koucke, le fils du photographe , le chanteur Marcos et un petit qui jouait du Sakso dont j'ai oublié le nom.
je me souviens bien du Ruiz boulanger qui jouait en milieu de terrain au SCBA. Un type corpulent prénommé "Felipe". je devais avoir 8 à 10 ans .
Manuel

Le "chinico blanco" fils a été mon compagnon d'infortune lorsque nous étions ensemble à la colonie de vacances des cheminots. Je l'ai un peu perdu de vue par la suite. Il avait pris un peu la "grosse tête" quans sa réputation de danseur émérite avait fait le tour de la ville. Il est vrai qu'il avait un talent incontestable pour la danse qui, aujourd'hui, l'aurait certainement mené à une carrière professionnelle.
Antoine

Manuel, mes amis Mimi et Francis SERNA, tante et oncle de Nicole BERNABE, m'ont donné les reinseignements suivants:
Concernant Chinico: pas de réelle explication.
Mais Chinico Blanco était blond, et (dixit Francis), l'Espagnol de "Jijona" (mauvais Espagnol) que nous parlions a transformé blond en blanco.
Par opposition, son frère qui était brun était appelé Chinico Negro.
Le fils, le danseur s'appelait Francis et lui aussi était surnommé Chinico Blanco.
Les "Blanco" habitaient à la limite du Barrio Alto, à la Cité Perret rue Iéna à 200 m de l'école Gaston Julia.
JCR

Merci J Claude!
Oui Francis! Ça me revient.
Manuel

Je voudrais rappeler que les Martinez,(parents) étaient deux frères,cheminots, Chinico Blanco, son fils Francis grand danseur de swings à la Joyeuse Harmonie, habite Rennes et que Chinico negro son fils Jeannot vient tous les ans à Nîmes.
Ils habitaient Rue Iéna, deux maisons mitoyennes en face des Murcia, et au dessus des Rodriguez(Jeannot-Josiane ect.....)Chinico negro déménagea et les Ramirez, ([tira méléro] joueur de boules lyonnaises et cheminot) qui achetèrent la maison ( avec pour enfants Calou,(Pascal), Robert, Odette....)
C'est la petite nièce ou neveau 7 ans de Chinico Negro qui s'est trouvé(e) tué(e) lors de la fusillade du manège à la Patte d'Oie.
Les Souvenirs reviennent.
René

Manuel pour plus de renseignements Francis Serna et Mimi seront aussi le 16 à Nîmes. Bisous
Nicole

17/4/2007 la coupe au rasoir
Pour braver tous les zazes des dancings bel abbesiens, il fallait bien s allier les coiffeurs ,qui se modernisaient en developpant les premières coupes au rasoir !!
Henri en a déjà fait part : les heureux sortants tout frais du coiffeur avaient droit à la calbote pour fêter cet évènement !!
JPA

Oui mais la calbote, la plupart du temps, elle arrachait la moitié de la tête;
JCR

Mon père qui était coiffeur de métier avant de prendre le bar et même après (c'est lui qui coupait les cheveux à mes garçons) et je peux vous dire que la coupe finie la calbote elle partait aussi vite qu'une flèche povreticos mais tradition oblige
Annie

Qui se souvient du nom du coiffeur Place carnot. Mon père c'était la brosse (secret de polichinelle pour un collégien) Pour nous, coupe obligatoire avec raie sur le côté et nuque très dégagée tous les quinze jours. Ce massacre avait lieu le jeudi matin à l'ouverture. la tradition suivait le vendredi matin au collège. Je revois tout les détails mais le nom de l'artisan "makache". (il fumait avec un fume-cigarette) Il y avait pas mal de client qui venait juste pour se faire raser. On entendait beaucoup parler de foot.
Henri

Henri, où as-tu vu un coiffeur où on ne parlait pas de foot à Bel-Abbès? Moi dans ma cour c'étaient les frères RODRIGUEZ, Ramonini et Secilio.
J'avais une confiance énorme en eux et les écoutait avec la plus grande attention, quand sérieusement, ils faisaient l'équipe du dimanche pour aller à la MARSA ou recevoir l' OHD ou l'ASSE le CALO etc. Ils étaient assistés en cela par (?) le frère de Sauveur RODRIGUEZ ( SCBA, OM, USSCT) qui était sur une chaise roulante et que tout le monde aimait beaucoup dans le quartier.
JCR

Si j'ai bonne mémoire, je crois que le prénom du coiffeur de la Place Carnot était Félix.
André H

Merci, c'est cela. Quand j'attendais mon tour dans sa petie boutique, je voyais par la porte ouverte la place Carnot ensoleillée, ça ne manquait pas d'allure. Quand il commençait à faire chaud, Felix aspergeait le trottoir avec une bouteille (pratique qui n'existe pas ici même pas devant les Kebab), il mettait le ventilateur en marche. En général, c'est l'ouvrier (j'en ai connu 2) qui me coupait les cheveux, Felix était trop demandé. Dans mon message, j'ai parlé de massacre, je ne voulais pas évidemment pas parler de qualité de coupe qui était irréprochable mais de mes préoccupations de pré-adolescent et adolescent, j'aurais préféré un autre style de coupe.
Henri

Moi, la coupe au rasoir, j'allais la chercher chez mon coiffeur attitré, " Périco "(Sanchez), route des amarnas, en face de la calle del sol et dont le salon touchait le "Bar des Amis". Je l'aimais bien ce coiffeur, très style espagnol; je venais même de la gare de l'état. Ce qui m'a toujours été désagréable, c'est la traditionnelle calbote...
Raymond

Ché Ramonico ! Que tu vas me faire pleurer en évoquant la mémoire du coiffeur "Périco" Sanchez, route des Amarnas. C'était mon oncle!
Dès que j'avais un moment de libre, j'allais au salon et là j'attendais l'arrivée des copains ; le Bar des Amis, lieu de ralliement, était juste à côté.
Il faisait de ces coupes au rasoir! Il avait beaucoup de clients de la ville.
La dernière coupe qu'il m'a faite, c'était en août 63 à l'occasion de mon mariage.Inoubliable! Dès que je vois les photos de cet événement, je me souviens de lui.
Etabli à "Le Luc en Provence" VAR, en 62, il draina vers lui toute une clientèle de jeunes. Il mourut hélas très rapidement en 66 d'un cancer du côlon.Deux ans avant en 64, il avait perdu son fils Robert âgé de 20 ans . Quelle guigne!
Manuel

Félix était aussi mon coiffeur. Nous avons peut-être attendu notre tour ensemble en admirant la Place Carnot ensoleillée et les mamans avec leurs enfants qui jouaient...
André H

17/4/2007 vaya estacazo amigos
Bravo Géo! Tu as réussi "un estacazo " de maître en réalisant pour notre plaisir une judicieuse synthèse de l'historique de notre "estack".
Heureuse initiative!
Manuel

Manu, le maître c'est Henri, moi je n'ai fait que la photo.
Mais, mais, mon engin a fière allure, et il ne tire pas dans les coins
Geo

Alors bravo "al maestro" Henri. Excellente idée!
Manuel

Bravo Manuel ,Henri et Geo, quel plaisir de relire les textes et admirer la photo du stac"eso es un stac" comme dirait mon grand pére, grand chasseur d'oiseaux; Au mamelon l'endroit privilégié pour poser les "cages attrape"(comme on disait) s'appelait le
ruisseau salé (à savoir pourquoi) c'était un peu plus loin que le stade municipal en pleine campagne, une veritable expédition pour nous gamins, de 9/10 ans, surtout que cette "promenade" nous était interdite par les parents;
Jorge

Yo tengo un con el menco dé madéra !dé mi padré
Nicole

17/4/2007 le forum reflexions
Deux jours d ' empêchement et il faut ramer une heure pour se mettre à jour au forum !
Manuel , l ' aurais tu cru , le 28 novembre dernier quand tu as lancé le premier bonjour ?
Bigli.

l'eusses-tu cru ! Norbert !
Geo

Non mon père !!.
Bigli

d'ailleurs, je crois bien que c'était "Ricci" rue mozart
Geo

Tu viens de me faire redécouvrir la fabrique de pâtes alimentaires dans la rue, je crois que le patron était un algérien.
Henri

17/4/2007 les jojolicos
Les jojolicos étaient un petit fruit, sphérique d'environ 8 mm de diamètre. Il était composé d'un gros noyau recouvert d'une mince pellicule de chair. Les fruits, lorsqu'ils étaient mûrs étaient de couleur noire et la chair, jaune orange.
Pour tous les gosses du quartier ,lorsque nous revenions de la Cantera, nous faisions un festin de jojolicos.
Une dizaine de Jojolicos dans la bouche, et après avoir aspiré la chair, concours du jet le plus long, qui se terminait toujours par une bataille "d'escoupitaros de huesos".
C'est à l'intérieur de la zone des chemins de fer, en face du dépôt des locomotives, que se trouvaient une dizaine de ces arbres.(A la Planica plus précisément, en face du bureau de CANO du Sporting, qui nous chassait quand il nous voyait car c'était quand même à proximité des voies ferrées)
Je ne connais pas le nom de cet arbre, et bien qu'ayant , pas mal voyagé, je n'en ai jamais retrouvé.Même dans aucun des pays Méditerranéens.
Si quelqu'un pouvait m'en dire plus, j'en serais heureux et je le (ou la)remercie d'avance.

PS: J'ai dit qe c'était un fruit très très bon !!, mais les souvenirs de jeunesse et peut-être quelque part un peu de frustration ont certainement enjolivé mes souvenirs.
Jean-Claude

Bonjour, Jean-Claude de sidi-bel-abbes ; on rentrait en classe les
poches pleines et meme avec un bout de roseau de la dimention du noyau ,(qui servait d arbalette) le fruit on l appelait leonicos et c ‘est du meme petit fruit que lon parle, l arbre s appele le
micocoulier, est trés repondu sur la cote d azur en tout cas
dans saint-raphael...voila vous savez tout.
JCRoi
Bien vu l'histoire de leonicos, mais en classe on avait toujours une "sarbacane" qu'on appelait tire-boulette et utilisait des petites boules vertes ,fruit d 'une plante grimpante type lierre ,mais je ne pourrais pas dire le nom.les pions en ont confisqué quelques unes de ces sarbacanes!
Jorge

Oui JC Roignan, nous avions exactement les mêmes vices ,nous étions les rois du Canoutos! Merci pour votre précision et j'espère(tous) vous voir un jour, soit à Nimes ou ailleurs.
Sincères Amitiès.
J'allais signer JCR , mais jodel, on doit être Plus que frère, car même nos initiales sont identiques.
JCR

Il s'agit de '"Jinjolicos". Ce sont les fruits du micocoulier.
Dans la région de Nîmes et à Courbessac il y en a en pagaille;
J'en ai ramené deux d'Espagne mais ils n'ont pas encore donné de fruits.
A propos du micocoulier , il y en avait sur la traverse de Boukanéfis où nous allions les cueillir en causant quelques dégâts aux arbres. En effet l’un grimpait, cassait les branches, d’autres les réceptionnaient au sol et en retiraient les fruits Certains appelaient ces fruits « jinjolicos » en les rapprochant des « jinjoles », les jujubes.
A la Calle del Sol , nous les appelions des « leonicos » peut-être parce qu’ils étaient tachetés de jaune, couleur lion , avant de devenir entièrement noirs.;
En langue valencienne, on appelle ce fruit « lledó »( comme le patronyme du même nom)
Manuel

Merci Manuel pour cette information. Malgré de la famille à Nîmes je n'en ai jamais vu!
Alors à quand la dégustation?
JCR

Nous avions un arbre derriere chez nous avec ce petit fruit nous en mangions c'était délicieux nous appelions ça des jujubes
Colette

Désolé Colette,
Le jujubier qui fait des petits fruits rouges, marrons et ridés à la maturité, c'est un arbuste avec de petites feuilles, et plein d'épines. Quel délice les jujubes ! On en faisait, parait-il, de la pâte adoucissante contre le mal de gorge.
Quant aux fruits du micocoulier, il me semble que nous les appelions "léonicos", je n'en suis pas sûr. Il y avait un de ces arbres de grande taille en face de l'école des filles Marceau, sur le petit terre-plein où se trouvait le poids public pour les camions.

Jacques


Les jujubes sont des fruits de la grosseur d'une olive, avec un noyau également. A maturité ils sont couleur rouge- marron.Lorsque leur peau commence à se rider, ils sont excellents, très sucrés. C'est un fruit d'automne. On les appelait "jínjoles"; c'est le mot exact espagnol.
En Algérie il y en avait partout. Ne dit-on pas que les premiers colons trouvèrent souvent des terres incultes couvertes de palmiers nains et de jujubiers sauvages.
Les fruits du micocoulier ne sont pas des jujubes bien que certains les appelaient"Jinjolicos", petits jujubes.
Ceux qui ont un jardin peuvent récupérer des fruits à maturité et en faire un semis. Il y en a un peu partout dans le sud. J'en ai vu à Nîmes, à Marseille sur une place, à Toulouse, à Montauban, à Cahors. On reconnait l'arbre à son tronc très lisse puis à ses petits fruits en chapelet de 5 à 8 millimètres de grosseur. Ils sont d'abord de couleur verte , passent au fauve(" leonado"), se tachent ensuite de points noirs ,puis deviennent complètement noirs à maturité.Fruit d'automne.
Autres fruits de chez nous:
Les nèfles dites du japon( maturité, chez nous la-bas, début juin)" nísperos" ou "níspolas" en espagnol.
Les arbouses , "los madroños". Il y en avait pas mal dans les forêts de kamissis et de Ténira. C'est un fruit d'arbustes qui ressemble à la fraise au point de vue texture de chair,un peu plus granuleux, couleur rouge , intérieur orange.Fruit d'automne.
Les madrilènes sont fiers d'avoir sur leur blason: L'ours et l'arbousier, "el oso y el madroño"; statue présente sur la"Puerta del Sol", le coeur de la ville..
Si je n'ai eu aucun problème pour acclimater ces arbres( oliviers compris) dans mon jardin , il m'a fallu par contre renoncer à avoir des cactus, "chumberas". Ils ne résistent pas au gel en hiver. Grosse déception donc pour les "chumbos"
Manuel

merci pour le rappel de ces fruits qui ont marqué notre enfance j'ai de la chance d'avoir un néfiler dans mon jardin, je me régale surtout quand aprés avoir enlevé la peau du noyau je le garde dans la bouche jusqu'à ce que le noyau prenne une couleur
marron enfant on disait qu'on faisait du" chocolat"
je mange régulierement en Novembre Décembre des arbouses, et des jujubes en saison
j'ai aussi des chumberos dans mon voisinage mais il ne fait pas assez chaud pour que les fruits arrivent à maturité, heueeusement on en trouve sur les marchés ,venant d'Espagne je suppose, mais quel dextérité pour ouvrir les chumbos sans se piquer , la peau étant recouverte d'une multitude d'epines minuscules , il fallait être expert!
Jorge

Jorge, ma grand-mère paternelle, qui donnait à manger aux cochons dans la région d'Almeria, jusqu'à l'âge de 8 ans où elle partit pour B.A, t'aurait dit de ne jamais toucher un chumbo à midi, au Zénith du soleil, car ils explosent et projettent leurs épines dès qu'on approche la main.
Par contre quand le carico du vendeur passait dans la rue, elle plongeait la main dedans, sans aucune retenue, et elle nous ouvrait les chumbos de façon à ce que nous puissions les prendre sans nous piquer.
Nous étions vraiment stupéfaits de la voir agir ainsi, mais elle nous disait qu'elle avait fait çà, tant de fois dans sa vie , que cela ne pouvait plus la blesser !.
JCR

Excellent exposé Manuel !
"leonado" pour vous, "leonico" pour nous, c'est très voisin, même racine, non ? Le premier est un adjectif, l'aspect. Le second c'est le substantif qui désigne ce fruit "leonado", couleur de lion, fauve.
Alors, est-ce qu'elle tient la route mon explication ?
Qu'importe, nous savons de quoi il s'agit, et en plus nous avons droit au rappel d'autres fruits, nos délices d'enfant.
Route du cimetière, sur de vieux sac de jute, des petits tas de fruits sauvages bien mûrs, arbouses, jujubes, ou même de "moñatos" cuits à point, nous étaient proposés par des marchands, contre une piécette ( riel, encore un mot d'origine espagnole). Que c'était bon !
Mon cousin, Claude, était plus connu à son école, rue Turgot, sous le surnom de "Tchumbo".
Dès que ses cheveux dépassaient la taille règlementaire de quelques mm, que son père avait fixée pour lui, la boule à zéro.
Jacques

les jujubes !!!!remède inegalé contre la sinusite !!!
JPA

l'arbre de chez moi c'était surement un micocoulier car les fruits étaient trés petits comme ceux d'écrit par jean-claude mais nous on disait les jujubes sauvages
Colette

Ici il n'y a pas de jujubes ...mais , moi , je me suis régaléeeee ! avec "Le cornet de jujubes" de notre compatriote Andrée Job-Querzola .A déguster sans modération !
Jeannine

les jujubes j'en garde un souvenir impérissable, je n'en ai jamais trouvé ici sur les marchés. Je les aimais lorsqu'ils étaient encore un peu verts, lorsque j'ai été en Andalousie l'année dernière j'ai retrouvé des amis de mes grands parents et j'ai été reçu comme leur fille, ils ont une cortijera à Ulleila et là j'ai eu le plaisir une quarantaine d'années après de manger à nouveau des jujubes et sur l'arbre S.V.P...... hum mais quel régal......
Adrienne

18/4/2007 la place Carnot
Donc il y avait Felix le coiffeur, sur le même trottoir, la BNCI habitée par les familles Botella et Moreno,l'horloger Ducassou, un armurier peut-être??), en face, Alba, Puydebat, , le Printania et le reste ?
Au début, on pouvait jouer sur le kiosque, et sauter bien entendu, il me semble que par la suite l'accés avait été condamné.
Henri

..à côté du Printania , se trouvait le Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie . Mon Père y travaillait .
Jeannine

Sur ce même trottoir, il y avait Bertrand vêtements, Roidot imprimerie et librairie, Banton représentant, Antoine coiffeur pour dames, la banque et Anfossi tailleur pour hommes.
Ducassou avait sa boutique rue Lord-Byron, face à la synagogue.
L'armurier "Pepe el armero" était rue des Pyramides.
André H

Losque mon père s'occupait de la comtabilité de Mr Ducassou Horloger. Il avait sa boutique qui donnnait Place Carnot , tout près de chez Roidot.
Ducassou avait un frère mais je ne sais pas ce qu'il faisait.
Ma femme me souffle à l'oreille que lorsqu'elle allait se coiffer chez "Antoine",il avait son salon Rue Prudon, au-dessous de chez son cousin Gérard Kouke dont le père était photographe.
Le coiffeur pour dames place Carnot sur le même trottoit que Roidot, c'était "Jacques".
Manuel

Oui, c'était bien Jacques le coiffeur et non Antoine.
Moi, j'ai connu la boutique de Ducassou où je l'ai écrit, mais c'était dans les années 40-50, car j'ai longtemps résidé rue Lord-Byron.
Les générations sont différentes sur ce forum...
André H

Ducassou était un horloger-bijoutier époux de notre"maîtresse" de maternelle à Paul Bert.
C'était un amateur de champignons: il écumait les glacis sud et cueillait ceux qui poussaient au pied des arbres et même ceux qui poussaient sur l'écorce.
Mon père disait de lui: "Este está loco! Il va s'empoisonner un jour!"
Manuel

Concernant la place Carnot, côté droit face au théâtre, il y avait bien l'horlogerie Ducassou, époux de notre directrice de maternellequi est venue passer sa retraite dans les Landes (à Oeyregave).Elle avait gardé son humour puisqu'un jour,ayant appris que je dirigeais un collège près de chez elle, elle m'appela pour faire inscrire son soi-disant petit-fils avant de m'avouer "je suis ton ancienne directrice...".
Sur le même trottoir en remontant vers le palais de justice notre ancien collègue de Laperrine Benamou,dit Benam's,tenait une agence immobilière mitoyenne je crois du salon Antoine.
Ne négligeons pas le fait qu'entre 45 et 62 il y eut quelques transferts de commerces qui peuvent nous induire en erreur. En dehors des incontournables Chantaco, notre lieu de rendez-vous, C.I.C, Pastor le restaurant,non cités par nos amis.
JPdeH

18/4/2007 el emigrante
Merci à André Martinez qui m'a fait un petit cadeau : Juanito Valderrama "El emigrante". Je ne mets pas la chanson sur le site pour des questions de droits d'auteur et de place mais je peux vous l'envoyer pour un usage privé non commercial(3,24Mo), je pense que c'est légal, n'est-ce pas André ?
Henri

Enfant j'ai connu Juanito Valderama.
Quand il est venu chanter à Bel Abbes il a été reçu chez l'oncle de mon pére Antonio Bernabé à la fontaine Romaine, Il y avait mon grand pére, mon pére, ils ont poussé la chanssonnette toute la soirée. Les deux enfants de tonton Antonio avaient une trés jolie voix, le frére et la soeur chantaient souvent des chansons de juanito Valderama. vuola!
Nicole

Tengo que hacer un rosario
con tus dientes de marfil
para que pueda besarlo
cuando esté lejos de ti,
sobre sus cuentas divinas
hechas de nardo y jazmín
rezaré pá que me ampare
aquella que está en San Gil.
Y adiós mi España querida,
dentro de mi alma
te llevo metida,
y aunque soy un emigrante
jamás en la vida
yo podré olvidarte.
Cuando salí de mi tierra
volví la cara llorando
porque lo que más quería
atrás me lo iba dejando,
llevaba por compañera
a mi Virgen de San Gil,
un recuerdo y una pena
y un rosario de marfil.
Y adiós mi España querida (etc.)
Yo soy un pobre emigrante
y traigo a esta tierra extraña
y en mi pecho un estandarte
con los colores de España,
con mi patria y con mi novia
y mi Virgen de San Gil
y mi rosario de cuentas
yo me quisiera morir.
Y adiós mi España querida (etc.)
Henri


Coucou Henri, j'ai imprimé les paroles d'El Emigranté ça fait chaud au coeur et moi aussi chaque fois que j'entend cette chanson j'ai tout de suite l'image de mes grands-parents devant les yeux, j'aimerai bien recevoir la musique, tu as mon e.mail??merci et bisous
Annie

Légal ou pas légal, je ne sais pas.Ce que je sais, c'est que chaque fois que je l'écoute l'émotion, j'en ai plein les yeux.....
André H

Il faut allez sur le site LORANAIS et c'est un régal de chansons sur les thèmes qui nous tiennent tellement à coeur la chanson " El Emigrante " figure aussi !!!! Voilà pour l'info !!! Bonne journée à tous et bon écoute attention aux mouchoirs !!!
JPH

18/4/2007 les Habanicos
Le 4 h pour nos mamans était un véritable rite !!
La famille, voir, les voisines, se délectaient du traditionnel café maison et des nouvelles environnantes !! La chaleur aidant, le habanico( orthographe à vérifier !!) était de mise : une tradition ou un clin d œil au bey d Alger !!

18/4/2007 la joyeuse harmonie
Ah, la fameuse “Joyeuse Harmonie” ! J’en ai beaucoup entendu parler mais je l’ai peu fréquentée et encore très jeune ( jusqu’à 4 ans ) ; mes parents y allaient danser les dimanches après-midi et m’y emmenaient. Mon père Raymond et mon oncle Louis qui avaient une belle voix, y ont chanté ( Louis jusqu’en 39 et mon père jusqu’en 46). Louis chantait des chansons mexicaines et surtout du Carlos Gardel ( la cumparsita, tomo y obligo, caminito, silencio…). Mon père reprenait les chansons de Tino Rossi mais chantait aussi en espagnol avec son frère ( la cucaracha, cielito lindo, malagueña, la paloma…). Militaire dès 39, il chantait pour divertir ses camarades de guerre. Sur notre forum nous sommes trop jeunes pour avoir pu les entendre chanter. Je me suis souvent demandé comment toutes ces chansons avaient pu leur parvenir. Les Virgin n’existaient pourtant pas…Je me souviens d’une danse marrante et très entraînante, “la Raspa” qui mettait le feu dans la salle…enfin, quand je réussissais à y aller car mon père ne badinait pas avec le règlement ( les études d’abord, pour les filles j’aurais le temps après !). Mais pour moi après 62 ce fut “la joyeuse Dysharmonie”…
Raymond

Comment faisait-on pour se procurer des chansons ? Pas compliqué, il y avait des marchands de partitions, ceux qui déchiffraient la musique la faisait découvrir aux autres. Sans oublier que quelques PN allaient quelquefois en Espagne (cas de ma famille maternelle et mon grand-père paternel) et rapportaient ces précieuses choses. Je sais que mon père accompagné par un choeur de copains a fait sa déclaration d'amour dans les traditions en chantant en espagnol sous les fenêtres de ma mère, et ma grand-mère pas étonnée (arrivée d'Espagne à 20 ans) lui a dit qu'elle le trouvait digne de fréquenter sa fille. Quelle époque !
Henri

Oui c'était la coutume de jouer"la serenata" sous les fenêtres de sa bien aimée.Une coutume très en vogue en Espagne. Mon père en parlait souvent.
Quelquefois, on les invitait à entrer dans la maison et on leur offrait à boire, en remerciement, mais....pas toujours.
A propos des chansons populaires sud-Américaines ou espagnoles qui étaient reprises chez nous, il y avait le rôle jouée par la radio et notamment "Radio Andorra" que l'on captait très bien.Il y avait des orchestres espagnols ( saison d'été au "Théâtre de verdure") ou orchestres sud américains "' café Douat" ( cf Se va el caïmán" ) ou dans les fêtes de village "Rio Salado et dans toute l'Oranie.
Eh oui , nous aimions bien ça!
Manuel

j'ai été heureuse de lire ton message au sujet de la joyeuse harmonie j'y allais à cette époque tu vois cela fait quelques années le temps passe si vite ;mais lorsque je lis tous ces messages cela me ramène quelques années en arrière et me rappelle
tous ces bons moments ;que du bonheur; j'ai peut-être connu tes parents...amitiés à tous les bel abbèsiens...
Claudine

À propos de fêtes de village, n'oublions pas non plus nos propres fêtes de quartier et plus particulièrement celles du faubourg Thiers organisées au profit du FCT, des réjouissances dont j'avais l'insigne honneur, à même pas 18 ans, d' être à la fois l'un des instigateurs et aussi le décorateur.
Beaucoup de travail, gros succès populaire mais hélas piètre résultat financier. Prix de l'entrée( sur la placette du village ) : 100 francs anciens. Aucune subvention bien entendu.
Peut-être que certains de ceux qui nous lisent possédent des photos de ces moments de joie.Nous serions alors très heureux de pouvoir les revivre en commun.
Antoine

18/4/2007 la fête des écoles
Quelques mois de préparation étaient nécessaires pour apprendre les mouvements qui étaient à faire. M. DAOUADJI surnommé "La Gazelle (ex USMBA) notre prof de sport, nous faisait répéter 2 fois la semaine, au chateau de la Cité Perret.
Puis 2 répétitions sérieuses, grandeur nature, au stade Paul André avec toutes les écoles primaires.
Le rang à tenir, l'intervalle, l'entrée en lice, tout était à apprendre et à mettre au point.
Puis, le jour de la fête, quelques 600 enfants (à vérifier) élèves de toutes les écoles primaires, tous habillés de la même façon, généralement ,short bleu, tricot blanc,et quelquefois un bérêt noir ( car il nous arrivait d'avoir du Solei à B.A)tous équipés d'un manche à balai blanc, donnions devant toutes les autorités de Bel Abbès,nos instituteurs et nos parents,le festival des mouvements d'ensemble coordonnés. (Un peu à la mode ultérieure socialo communiste de Russie ou de Chine)

Puis une fois cette représentation commune terminée, chacune des écoles jouait sa propre partition.

La spécialité de Gaston Julia, c'était la Pyramide, et celui qui montait tout en haut était un Gitanio dont le nom m'échappe. C'était si haut que , 5 ou 6 élèves le prenait à bras le corps et d'un mouvement bien coordonné le balançait à environ 3 mètres de hauteur, où il se raccrochait pour continuer son ascension vers le sommet. Il était toujours vêtu en Cow boy et arrivait en haut il tirait un coup de pistolet à bouchon, avec flamme et fumée de couleur.
C'était notre Grande vedette. Chouchou de M. Vivier le directeur. Pobrecito, je crois qu'il ne parlait pas ou presque pas El Frances,, il ne faisait rien à l'école, Pero claro on le chouchoutait car il portait les couleurs de l'école et c'était le seul à pouvoir monter et tenir si haut !!!.
Anecdote: Un jour de cette fête, je suis rentré le premier dans le stade, les 600 autres après moi;..... Madre mia... Poh Poh Poh une fierté de Puta Madre ! (expression volée au film "L'auberge Espagnole).
Vamos a ver, quelle est l'école qui ne sera pas capable de raconter ce qu'elle proposait ce jour là ?
Jean Claude de Gaston Julia.

Jean-Claude, short et tricot, ça va encore. à Victor Hugo, il nous avait habillé en espèce de soldats romains (influence du Vox sans doute) un vrai bricolage assez ridicule, quand je vois la photo, je suis mort de honte. Très beau souvenir de la pyramide, c'était du costaud.
Henri

Henri, dis moi où je peux voir cette photo, ou envoie la-moi.
De plus; je t'ai vu sur une photo du collège équipe de hand avec Ferrer. Et comme Ferrer était avec moi en 6ème 5,( on avait gagné le tournoi de hand des 6ème avec Siegel, Molinier etc. du fbg Négrier, je pense que nous devons être à peu près du même âge 13.10.45 et que nous avons du nous croiser.
Jean Claude

et oui je me souviens aussi de cette fête nous étions tous habillés pareil, et nous avions à faire une chorégraphie par contre nous n'étions pas en short mais......en culotte gouffante, mais quelle horreur!!!!! pourtant à l'époque on aimait ça. que de souvenirs, je suis sûre qu'aujourd'hui ma petite fille refuserait de porter ça (elle a 7 ans).....
adrienne

Vaya lata ! Des répetitions presque journalières avec Mr Buisson, sous les Glacis, en face de l'école Voltaire.
Il y avait ""3 séries de mouvements à apprendre.
manuel

Cette école avait préparé un spectacle sur l'histoire d'Ali Baba et les Quarante voleurs. C'était l'année 55 ou 56. En cours d'adultes nous avions confectionné les costumes des petites du primaire. Andrée Hernandez et moi-même avions en charge ce cours. Pendant le défilé, les "voleurs" portaient les jarres qui étaient sensées contenir les trésors de la caverne. Ces jarres mesuraient bien 1 m de hauteur. Le papa d'Andrée en avait réalisé l'armature avec du feuillard et Andrée les avait habillées de papier kraft et décorées de frises très colorées. C'était d'un bel effet... Andrée, tu n'as sûrement pas oublié... Je te fais de grosses bises.
Yvette

finalement nous étions des précurseurs, avec nos chorégraphies, nos costumes, nos répétitions et finalement notre spectacle au stade Paul André, sous l'oeil attendri de notre famille et avec la belle musique de "HELLO LE SOLEIL BRILLE".
Philippe DECOUFLE s'en est inspiré pour la création de ses spectacles lors de l'ouverture des jeux olympiques!!!!!!!!!!! que te parece ?
adrienne

Moi, j'étais habillée en souris sage tout en gris, la toute petite souris était habillée en noir, il y avait même un gros chat, c'était madame Marquet qui avait orchestré la mise en scène.
C'est vrai qu'en sport on avait des culottes bouffantes et des fois, elles étaient très bouffantes. Aujourd'hui si j'étais encore une jeune je refuserai de les porter.
bises à tous
Sonia

Superbes mouvements d'ensemble de toutes les écoles de la ville au stade Paul André et compétitions inter- écoles où l'on se faisait un point d'honneur à être les meilleurs au relais, à la course au sac,au tir à la corde...toujours dans un bon état d'esprit bien encadrés par tous les enseignants.
Et puis,il y avait aussi la fête de l'école,chaque classe préparait un numéro.J'ai un vague souvenir d'un numéro où nous étions déguisés en Indiens au CM2.La venue des filles dans l'école de garçons !! .Elles nous présentaient une danse,en tutus,nous étions tout foufous!!!Besitos.
François.

Je me rappelle d'une année où pour la course à la valise, José Sabater avait été choisi,pour représenter Gaston Julia car il courait assez vite.Ce devait être dans les années 56 / 57

Comme vous vous en souvenez certainement, le jeu consistait à se vêtir avec tous les vêtements qui étaient dans la valise et bien sûr traverser la ligne d'arrivée, vêtu et en première position.
Le départ fût donné, et dans l'affolement général, la valise de mon José se trouva '' éclatée, projetée à une dizaine de mètres '', idem pour tous les vêtements qu'elle contenait.

José eu à peine le temps de ramasser ses affaires, que la course était pratiquement terminée. Il du finir 11ème sur 14.

Comme il était de coutume, dans le quartier, on se moqua de lui en lui disant:" Jodel, que suerte que M. Vivier il avait choisi un rapide, mais bon il aurait fallu surtout qu'il t'apprennes à t'habiller ."
A la rue du Dépôt,(pour tous les gosses que nous étions) il ne fût pas bon croiser notre José pendant un certain .
Jean Claude

Qui se rappelle de l'année où l'école Eugène Etienne de filles a présenté un spectacle dont le thème était le Cambodge ? Nous étions donc en cambodgiennes avec des coiffes dorées de 40 cm de hauteur et des faux ongles dorées, des pantalons bouffants et des gilets dorés... la musique était magnifique, je m'en rappelle encore et je salue tout le corps enseignant qui mettait un point d'honneur à présenter ces spectacles de qualité. Quelqu'un aurait-il des photos ? ce serait un miracle.

J'ai un petit-fils de 8 ans qui s'appelle Paul-André et quand ses parents m'ont annoncé leur désir de l'appeler ainsi, je leur ai répondu "Ah bon, comme le stade !" Ils n'ont rien compris... pour eux ce n'était que les prénoms des arrières-grands-pères !!!
Paule

à Paule
moi je m'en rappelle, à l'école thiers nous étions cette année là, sagement habillées en costume hollandais, et nous dansions une espèce de quadrille. mais surtout, on bavait de jalousie en vous voyant si magnifiquement habillées, je n'ai pas de photos mais je pourrais 50 ans après te décrire exactement votre tenue.
bonne soirée
Sylviane

Chère Sylviane que je ne connais pas,
Une chose est certaine, les bel-Abbésiens du Forum ne seront sans doute jamais atteints par la maladie d'Alzheimer parce que nous faisons tellement marcher nos neurones dans nos souvenirs que nous améliorons sans doute notre mémoire.
Merci de votre témoignage... hein qu'on étaient si belles !!!
Amicalement .
Paule

19/4/2007 la fête du Mamelon
Nous aussi nous organisions une fête chaque année, sur la Plaza Beraguas, véritable "Agora" du mamelon; Cela se passait comme dans tous les quartiers avec bal,chansons etc.. par contre les organisateurs dréssaient un grand mât au milieu de la place , qu'il
savonnait sur toute la hauteur et suspendait tout en haut quelques saucissons et autres spécialités; je sus plus tard que cela s'appelait un mât de cocagne (excusez du
peu!)C'était toujours le même qui remportait la mise un jeune gitan surnommé Nono, dont le frere ainé Mariano, peintre en bâtiment, animait de sa belle voix les soirées
musicales du samedi soir des bars Moya et Sirvent
Jorge

On disait aussi "la fête de la Marine"
Manuel

Holà Adrienne andé esta mujer??? (pardon pour l'orthographe) tu nous manques!!!


19/4/2007 une suggestion
Alors que s'annoncent les préparatifs pour les retrouvailles de Nimes, auxquelles je ne pourrai participer en raison d'obligations familiales, je ne résiste pas à l'envie de vous laisser une suggestion d'ancien, que je deviens bien malgré moi et encore plus à la lecture assidue de Mekerra's qui me confirme qu'avec mon ami Toinou nous faisons partie du clan des "moins jeunes",qui se résume à cette simple évidence: le temps court toujours plus vite....En conséquence je me permets d'évoquer pour vous une des décisions dont je suis le plus fier: avoir dès l'âge de la retraite organisé une réunion annuelle avec mes amis les plus proches. Nous y avons touché de près à un bonheur et une joie de vivre rares avec sans doute le pressentiment qu'une telle chance ne se renouvellerait pas encore longtemps. De fait nous ne parvenons plus à nous retrouver. Ennuis de santé et obligations diverses nous privent de cet état de grâce trop brièvement partagé. Vous qui êtes plus jeunes n'hésitez pas à proposer des occasions de rencontre et tirez-en le maximum de satisfaction. Vous êtes déjà suffisamment nombreux à Mekerra's pour vous offrir ces moments de fraternité. Avec mes excuses pour cet étalage de nostalgie.
JPdeH

C'est vrai, le temps perdu ne se rattrape jamais,les années passent à une vitesse folle dés que l'on prend de l'âge, nous devrions une ou deux fois l'an nous retrouver n'importe où mais nous voir ou nous revoir pour partager ce que nous avons en commun "NOS SOUVENIRS, L'AMOUR DE NOTRE VILLE ET DE NOTRE PAYS" et aussi cultiver l'amitié que nous avons développé sur ce forum
Annie

Bonjour à tous.
Vivement le 16 mai ou je vais pouvoir me replonger dans l'ambiance de là bas et rentrée le soir avec gros le coeur.
Il serait judicieux de se placer à côté de Sidi Bel Abbes, car je suis persuadée qu'il y aura d'autres personnes qui nous lisent, et n'osent pas se joindre à nos bavardages. Nous pourrions confectionner un panneau ?
Nicole

Depuis des décennies je ne rate pas le rassemblement de Nîmes, habitant le Havre, je prenais le train couchettes le mercredi soir, arrivé à Nîmes, vers 5 Heures du matin, je prenais un grand bol d'amitié, de bonnes nouvelles et des pas bonnes, de revoyures et le soir à 23 heures je reprenais le train Il m'arrivait durant le trajet de repenser à cette journée: où tout se mêlait et parfois à l'arrivée les yeux rougis je reprenais le boulot à 8 H 30 le vendredi matin.
souvenirs.
René

Depuis des décennies je ne rate pas le rassemblement de Nîmes, habitant le Havre, je prenais le train couchettes le mercredi soir, arrivé à Nîmes, vers 5 Heures du matin, je prenais un grand bol d'amitié, de bonnes nouvelles et des pas bonnes, de revoyures et le soir à 23 heures je reprenais le train Il m'arrivait durant le trajet de repenser à cette journée: où tout se mêlait et parfois à l'arrivée les yeux rougis je reprenais le boulot à 8 H 30 le vendredi matin.
souvenirs.
Annie

Bonjour, vous voulez parler du 17 mai, le jour du pèlerinage à Santa Cruz? J'y serai avec Alain Botella et nous serons avec le groupe de "Sidi-bel-abbès" ( animé par Gisèle Ferraris ); Alain m'a dit qu'il faisait un panneau pour regrouper les bel-abbèsiens.
J'espère avoir récupéré de la soirée précédente ( madre mía )...
Raymond

Bonjour annie de sba et toutes les autres personnes de ce forum,

Je regrette les bals et rencontres organisés par "la Joyeuse Harmonie" à Sète et dans les autres villes du midi.
Je suis allé aussi au bal des bel-abbesiens du Sud-Ouest à Toulouse.
Je souhaiterai que quelqu'un organise à nouveau ce bal afin qu'on se retrouve à nouveau avant l'extinction "des pieds-noirs".
Pour ceux qui ne connaissent pas le bal de la "Joyeuse Harmonie" à Sète, ça consistait à se retrouver, il y avait un repas avec les "monas ", champagne,(demandez la recette des "monas"à notre amie et compatriote Adrienne) et il y avait des banderolles avec les noms des bars de l'abas. Pastis, anisette à volonté , compris dans le prix du repas.
En allant à ce bal, les gens du Sud-ouest et d'ailleurs retrouvaient ceux du Nord, de l'Est et d'ailleurs, c'était trés sympa.
Par contre, j'ai noté que tout le monde parlait avec l'accent de "l'abas".
Sincères amitiés à toutes et tous.
Christian

Au sujet du panneau "Sidi-bel-abbès" au pélerinage de Nimes 2007. Pourquoi pas un autre avec la mention "Mekerra's" afin que toutes les personnes de ce site puissent se rencontrer et faire connaissance ?.
(J'avais tapé le même message, mais apparement il n'est pas arrivé à destination).
Christian

la suggestion, pos mira, la bilocha de Jacques!!!!! c'est ce qu'il faisait à SETE pour réunir tous ses amis. Allez Jacques au boulot!!! ne serait ce pas le meilleur moyen de ralliement ? je plaisante bien sûr mais comme se serait sympa!!!!
Adrienne

nous allions danser et nous étions heureuses alors;nous étions jeunes ,et le temps passe si vite;je garde toujours au fond de mon coeur l'amour de mon pays ,et une grande nostalgie.merci
pour ce forum qui nous permet de retrouver des personnes de chez nous;c'est merveilleux;un grand bonjour à tous les bél abbésiens
Claudine

19/4/2007 Jean Boyer
Jean Boyer habitait au Bd Danton, au Fbg Thiers, tout à côté de chez moi. Je l'ai connu quand il était encore en culottes courtes. Il a grandi dans un univers essentiellement musical, encouragé par des parents qui étaient eux-mêmes experts en la matière. C'est sur notre site que j'ai appris la notoriété qu'il avait acquise sur le plan national. Il est mort hélas trop jeune. Il a en tout cas fait honneur à sa ville natale.
Antoine

Sans vouloir rendre jaloux les autres faubourgs, je remarque que le faubourg Thiers nous a donné Jean Boyer (je garde l'image de toute la famille en vélo à la queue-leu-leu sur l'avenue Bir Hakeim) et dans une autre spécialité Alain Afflelou qui ne manque jamais dans ses interviews de rappeler ses origines. Benali dans un message du Forum nous précise qu'il était en 6ème M1 avec lui au Lycée Leclerc. Pardon à toutes les autres gloires de ce quartier que j'oublie momentanément
Henri

Pardonnez mon inculture, c'est qui Jean Boyer ?
Jacques

Jean Boyer était le fils de Noël Boyer, originaire de Toulouse, organiste à l'église St.-Vincent et professeur de piano au conservatoire municipal. Il a eu comme élève organiste Jeanne Boitel qui deviendra son épouse.
M. et Mme Boyer s'étaient retirés dans la ville rose où Noêl est décédé il y a quelques années. Il m'avait donné la passion de la musique et de la philatélie.
André Hz

Rares sont les photos ou l'on voit Noël Boyer. C'était un homme trop discret. diplômé du conservatoire de Toulouse, un des meilleurs de l'Hexagone, j'ignore comment et pourquoi il est arrivé à Bel Abbès. Ce que j'ai connu ce sont sa patience à toute épreuve et son sourire communicatif. Rêve de mère, la nôtre s'imaginait qu'on allait devenir pianistes virtuoses. Noël Boyer nous donnait donc des leçons. Nous n'étions pas demandeurs, pour ma part entre un tour de vélo et une leçon de piano, il n'y avait pas photo. Mais grace à eux, nous avons apprécié la musique des autres, et ça c'est un super cadeau. Notre grand plaisir était de lui "soutirer" par un stratagème quelques notes sur le piano familial...beau souvenir. Noël Boyer souffrait d'une mauvaise vue, je me suis toujours demandé comment il faisait pour rouler à vélo, et les timbres, alors ? j'espère qu'il n'a pas connu la mort prématuré de son fils, il ne méritait pas cela. Henri
Henri

20/4/2007 Mme C prof de mathe-physique
Henri qui est peintre nous décrit
une famille entière en vélo - les Boyer
cela me fait penser une de mes profs de maths, Mme Cuisance
la meilleure sans doute à mon sens
je me rappelle encore certaines de ses explications
petite dame que l'on voyait sillonner bel abbès en bicyclette
suivie d'une famille nombreuse en petits vélos échelonnés
comme une cane avec ses canetons
jjk

Le vélo était un moyen de transport très coutrant. Pour moi, un moyen d'évasion extraordinaire. j'ai la nostalgie de mes balades à SBA. Et confidence (jamais dit à mes parents) le seul accident que j'ai eu c'est une rencontre malencontreuse avec un cheval dont le cocher m'a sorti toutes les insanités qu'il connaissait, en français, arabe et espagnol. Il avait raison, c'était de ma faute.
Henri

Madame C......e a été mon prof à son arrivée au collège.
Monsieur C......e, qui enseignait la météo à l'école d'agriculture, et mon père Léon étaient très liés. Ils ont passé de nombreux après-midis de dimanche à discuter. Mon père est décédé en 61 à Bel-Abbès à 57 ans. Eux, que sont ils devenus ? Avez vous des informations ?
Ce que raconte Henri me rappelle une colision que, moi aussi j'ai eue avec un cheval, peut-être le même animal.
Mon frère et moi étions sur le même vélo, celui de mon père. Assis sur la selle je pédalais, lui assis sur le cadre conduisait. Nous descendions bon train la rue du Languedoc vers la rue Molière (cité Mon Plaisir). A l'angle de ces rues, venant à notre droite, s'amène la benne à ordures tirée par un gros cheval, un percheron ou un boulonnais. Affolement à bord du vélo. J'essaie de reprendre le guidon, mais c'est trop tard. Le pilote et sa machine passent entre les pattes du cheval pour finir leur course dans la haie d'épines du jardin qui se trouvait là. Quant à moi, le moteur, désarçonné, je me suis retrouvé en l'air, cramponné au harnais. J'ai entendu le cocher crier " Holaaa !". Le cheval, qui marchait au pas, s'est figé. Et, j'ai été invité par le fouet sur les fesses, çà pique, à changer de monture.
J'en ris encore.
Jacques

mme C......e est sur le site:
"fernand kessis peintre"/photo de profs laperrine/3e, premier rang
JJK

19/4/2007 l’Olympique de Marseille, le SCBA
Pardon! l'OM est en finale!
Oui mais voila autrefois, j'étais à 8O Kms d'Oran et je ne la ratais jamais cette finale. Les blancs, c'était le SCBA!
Jaíco!Maintenant les Blancs de l'OM vont jouer à 650 bornes de chez moi.Un peu loin!
Nyang a encore "vendangé" quelques occasions uniques. Qué jarabero ché! Heureusement que de temps en temps il en met un.
Notre "petite graine de Bel-Abbésien" a très bien défendu sa cage.
J'ai eu de la peine pour Nantes , cette école de bon footballque j'ai toujours aimée ,qui a très bien joué et qui promenait les Marseillais en début de match.
Si seulement ils pouvaient éviter la descente aux enfers! Mais le PSG les attend samedi avec des "dents très longues!"
Manuel

Qui se souvient du légionnaire PLONER, gardien titulaire du SCBA, champion d'Afrique du Nord au début des années 50 ? Il était très élégant.
Consignes de jeu que passaient les entraîneurs à leurs joueurs, du pur parler bel-abbésien, lisez.
--- celui de l'USMBA :
" loukane l'arbitre favorise, drobe la cagne "
--- celui du SCBA en réplique :
" foncez, à cagnasso séco ! "
Ce n'est pas vrai bien sûr, mais certains jours on l'aurait bien cru.
Jacques

Moi aussi Manuel je suis tres heureux pour l'OM, car actuellement ils cumulent un peu avec les joueurs bléssés, les "repreneurs" qui se font la mallej'ai habité au début des années 70 au Boulevard Michelet, juste en face du stade velodrome, et à chaque match (j'habitais au 12eme étage) j'avais l'inpression d'être sur le terrain
j'ai vécu à l'heure de l'OM pendant ces années et depuis je suis un supprter irréductible
Vive l'OM (lo siento mucho Adrienne!)
Jorge

Et oui, pour moi aussi l' OM est mon S.C.B.A....C'est dire combien je suis supporteur de cette équipe....ON est en finale lalalala....lalalala...
André M

En attendant la finale, les souvenirs de Jean-Paul Lacasa (voir nouveautés) sont à déguster.
Henri

Bien retrouvées Jacques ces expressions utilisées dans le monde du foot; "Droble la cagne! version arabe ou '" a cagnassos secos"( des coups sans aucune retenue), superbe expression espagnole.
On disait aussi:
" Celui-là il sait pas jouer. Il fait que donner des cagnes!"
A l'origine,c'était des coups portés sur la"caña" , partie comprise entre la cheville et le genou.
On utilise beaucoup en Espagne l'expression "dar Caña" , donner des coups, bâstonner.
Manuel

À propos d'expressions employées dans le domaine du foot, n'utilisions- nous pas aussi le terme de "palissa" pour parler de raclée? En consultant mon dictionnaire, je vois en effet que "paliza" équivaut à "volée". Tout s'éclaire d'un seul coup.
Antoine

20/4/2007 le SCBA
Merci JPaul!
C'est avec grand plaisir que j'ai relu cet historique de notre SCBA.
je me souviens bien de ce "long" Gnaoui, joueur de couleur.
Chez les gardiens Garcia Ernesto dit le ferrailleur. Morillas était je crois d'un village.
On constate tout de même par la suite que le SCBA recrutait ses gardiens à l'extérieur, des valeurs sûres et déjà confirmées. Serge Gutierrez sur la fin mettra fin à cette mode.
Moi aussi, j'appréciais bien ce Schenké. Quel technicien!
Il était revenu plus tard à Bel-Abbès comme entraîneur avec l'Admira ou le Rapide de Vienne, en match amical à Paul André.Pendant la mi-temps et malgré son embonpoint bien visible, il prit un ballon et se mit à jongler devant un public ravi qui l'applaudissait à tout rompre.
" ....de telle sorte que finalementle Sporting n'a jamais pleinement profité de cette manne." Tu as bien raison!
Quand Plooner jouait, et plus tard Yung ,ils étaient les seuls légionnaires dans l'équipe .
Pourtant,chaque fois que je rencontre des Oranais - qué celosos ché!- et que l'on parle des exploits du SCBA, ils précisent toujours: " C'est que vous ,avec la légion, vous aviez un bon réservoir de joueurs!"
Certes les légionnaires faisaient partie des" meubles de la maison" comme on dit et on n'allait pas s'en priver quand c'était d'excellents joueurs .Mais il y avait aussi les formidables joueurs du cru, quelques renforts régionaux et surtout cette hargne sur le terrain, ce désir de vaincre qui animaient toujours les Blancs de la Mekerra.
Manuel



Photo d'Antoine Pavia où apparemment figure son frère.
Je prends des risques!
debout:Salvador me semble être le 2è à gauche (X) à côté de Ferraris
Accroupis:Le premier à gauche ( Requena Francis-Calle del sol),l'avant dernier à gauche( Pastor des Amarnas- son frère Claude est venu enclasse avec moi à Voltaire)
A confirmer claro!
Manuel

Désolé Manou, mais je suis obligé de confirmer que c'est bien Salvador qui se trouve debout tout à gauche. Je serais moins affirmatif concernant Ferrer, 2ème à gauche accoupi, que tu as, toi, identifié comme étant Pastor.
Je fais donc appel à la mémoire phénoménale de Jean-Paul pour mettre un nom sur les 2 ou 3 illustres inconnus qui demeurent sur cette photo.
J'en profite d'ailleurs pour le féliciter pour son remarquable travail de recherche à propos de notre Sporting. C'est un document unique à conserver absolument. par tous les anciens supporteurs des "blancs".
Antoine

Pardon Antoine. je me suis mal exprimé .
le 2è accroupi en partant de la gauche c'est bien Roger Ferrer.Tu as raison!
J'ai commis une erreur pour Pastor , c'est l'avant dernier en partant de la gauche( accroupi)
Quant à Salvador, je ne le vois pas avec des lunettes et l'autre à côté lui ressemble tellement.(!!?)
j'avais dit que je prenais des risques .
Mille excuses!
Manuel

A la demande de Toinou (c'est toujours ainsi que j'appelle Antoine!) je veux bien essayer de compléter l'identification des joueurs. Accroupi au centre je crois qu'il s'agit de Cervantes et debout près de Salvador je devine (la qualité de la photo me rendant incertain)Jorge de l'avenue Kléber.
JPdeH

Oui! Il peut s'agir de Jorge, en effet.
Pour en revenir à ce Pastor,il avait aussi une soeur plus jeune que lui( 1935 peut-être). Leur mère, veuve s'était remariée avec Mr Martinez, le masseur du SCBA.
Puisque nous en sommes à rappeler ce bon vieux temps, vous rappelez-vous de ce gardien de buts cadet Scba , avec les jambes arquées , un peu plus jeune que ceux de cette photo, qu'on surnommait "Coqué" ou "Coquet". N'était-il pas aussi un "Jorge"?.
C'est un peu flou dans ma mémoire.
Manuel

alors j'ai vu des tas de clin d'oeil à mon intention concernant le foot mais que vous êtes sympas!!!!!
nous allons mettre les choses au point, j'aime le foot, j'aime l'OL (oh ça va arrêter de crier on ne s'entend plus) oui j'aime l'O.L. mais j'avoue ne savourer un match que quand je vais à Gerland, devant la télé bof.... j'aime rencontrer les joueurs et voilà c'est mon équipe fétiche..... mais..... il y a bien sûr un mais...... j'ai un petit penchant aussi pour..... l'O.M. mais parce qu'André et sa petite fille Marion y ont contribué (ne rouspète pas avec toutes "les méchancetés" que tu m'écris je ne peux qu'adhérer à ta cause...... et surtout surtout il y a notre petite graine de bel abbésien et quelle belle graine, un peu fougueux non ???? voilà vous savez tout....
Tu vois Jorge ne sois pas triste pour moi quand tu défends l'O.M.je suis quand même solidaire à vous..... y que el mejor gane VIVA EL CAMPEONE O.L. CLARO!!!!!!!!!!
Adrienne

Sur l’air de la cucaracha :
“ Una cosa me da risa
los leones sin camisa
porque si van a Marsella
le daran una paliza

La cucaracha, la cucaracha,
ya no puede caminar
porque no tiene, porque le falta,
un balón para jugar. ”
Raymond

Enhorabuena Ramonico!( félicitations!)
Une heureuse improvisation!
La "Cucaracha" c'est comme "Se va el caïmán" ce sont des chansons populaires qui s'adaptent à tous les thèmes.
Manuel

J'aimerais vous dire qu'il est normal de supporter un club.
J'aimerais dire à Adrienne qu'elle a raison d'aimer l'OL.
Mais voilà je peux pas....La seule chose que je peux dire c'est qu'un seul club en France vous prend aux tripes l'OM.....
Qu'on se le dise.....
André M

C'est vrai que le rugby est beaucoup plus interressant et il y a surtout moins de voyous l'esprit sportif prime sur tout le reste (parfois ça dérape mais pas comme le foot où le comportement de ces hooligans gache tout). Aie je vais mettre mon grain de sel (un peu pour le foot et beaucoup pour pas qu'Adrienne se sente seule) ici à Nice il y a quelques année l'OGCN était une équipe du tonnerre et maintenant ce sont des savates sans talent je ne m'interresse même plus aux scores qu'ils peuvent réaliser tellement ils sont pas bons
Annie

Annie , ne parle pas des " tchanclas" de l ' OGCN , ils n ' en valent pas la peine .
Dieu sait si j' aimais le foot mais je suis tellement désenchanté que je n ' ai plus mis les pieds au Ray (Nice ) depuis 1972 et à Monaco depuis 1984..
Dans le match à distance que se livrent Adrienne et André ,je ne saurais prendre parti mais je constate que l OL est champion sans jouer , que l' OM est aux anges aujourd ' hui mais si la coupe part à Sochaux , j ' ai peur que "notre" mino de goal soit obligé de se cacher pendant quinze jours .
A vrai dire , j' aimme la passion de l ' OM et j' accompagnerai un jour mes petits fils au Vélodrome mais pour le sérieux , l ' OL est au top.
BIGLI.

en toute honnêteté c'est un match tout à fait amical entre André et moi, mais je suis ravie de voir Norbert, que ton passage à Bron a laissé quelques.... petits restes..... et que l'O.L. ne te laisse pas indifférent!!!! remarques bien que grâce à André et son Cédric de neveu je ne suis pas indifférente aux résultats de l'O.M. et quand Gérard saute de joie au plafond (pardon André) et bien je tempère un peu en disant oui mais attention il y a un peu de bel abbés dans cette équipe.....
Adrienne

Pfeu !!! Om – Ol et autres, 22 milliardaires qui s amusent à courrir derrière un ballon, ça ne vaut pas nos combattants SCBA passionnés !!
JPA

Tu as raison J.P à ce tarif ils devraient mouiller davantage le maillot.
Colette

19/4/2007 Parra
J'ai bien lu sur le livre d'or le message de la personne qui signe Parraperpignan, je réponds donc sur le forum; Je m'appelle Georges Huber je suis né et j'ai vécu 19 ans en haut de la Rue Laperouse qui partait de la place Beraguas et terminait sur la route de Mascara. Si vous voulez des renseignements je suis à votre disposition
je suis retourné à la rue Lapérouse en Mai 2006. j'a quelques photos
Jorge

Ayant vécu 19 ans 15, rue de La Tour d'Auvergne, entre la rue Lapérouse et la rue Duquesne, et ayant fait le pélerinage retour en 1984,2004,2005 et 2006 je peux aider Parra-Perpignan, mais encore faudrait-il qu'il abandonne son anonymat.
Alain

Seriez-vous passés par la Rue Beaumarchais ?
Jeannine

j'ai bien recu vos messages concernant la rue laperouse tt photos serai la bienvenue j'aimerai correspondre avec vous ayant la nostalgie des annees passees merci de tt coeur a tous
Loulou Parra

Salut Sauveur,et bienvenue sur le forum de notre jeunesse !
Je connaissais apeu prés tous les jeunes de la rue Lapérouse depuis laplace Béraguas jusqu'a la route de Mascara (générations 1950-1940)mais je ne me souviens pas de toi.Je passai toutes mes fins d' aprés-midi assis sur la murette de la villa du docteur Hassani avec mes copains de l'équipe Pipo( à l'angle de la route de Mascara).Tu peux me téléphoner au 05 59 41 04 65.
As-tu un lien de parenté avec le regretté Alain Parra de la rue Beaumarchais ?
Alain

si vous passier vos fins d apres midi sur la murette du docteur hassani j habitait deux maisons apres il y avait les saez et nous la famille des martinez je suis nee en 46 mon surnom fifine tres emouvant tout ceci je n ai pas besoin de voyager tout se passe sur cet ecran merci a tous
Josephine

Bienvenu Sauveur sur le site Mekerras!
si tu veux voir des photos du mamelon tu retournes sur la page d'accueil de notre site
tu clickes sur voyage retour à Sidi bel abbes et à la ligne Georges Huber 2005 tu
pourras consulter les photos du quartier mises en ligne, la Place beraguas étant le
début de la Rue Laperouse, tu reconnaitras un peu les lieux
A quel niveau de la Rue Lapérouse habitais tu?
Jorge


20/4/2007 manuel chiriuel y despues ?
alors Manuel on se saura pas la suite de cette chanson ?
moi je ne la connais pas mais j'ai hâte d'apprendre les
paroles (faute de l'air) mais ça on vous la fera chanter plus tard...Aie aie aie tout le monde va pousser la chansonnette je le sens bien comme ça. Après Ramonico, il y aura Manuel!!!!!!!
Adrienne

Avec Adrienne pas moyen de lancer une idée en l'air. Elle n'oublie pas!
je n'ai pas donné suite à ma chansonnette concernant les Manouel parce que le manque de réactions m'a tout de suite signifié que la chose était exclusivement circonscrite par la Calle del Sol.
Alors pour Adrienne qui ne perd jamais le Nord-c'est une qualité- la voici:
" Manuel chiriuel
Mató a su mujer!
A franco la libra
Se puso a vender."
Tous les Manuel du faubourg y avaient droit dès leur plus jeune âge.
C'était des accusations de canibalisme ou je ne m'y connais pas.
Manuel

Merci Manuel, des paroles pleines de sens ??? il y a quelque chose que je ne comprends pas "a franco la libra" que signifie franco dans cette chanson ? est ce franco avec un F majuscule, est ce franco (le franc) j'avoue que je ne saisis pas.Explication por favor Maestro, muchas gracias a usted.
Adrienne

'A franco la libra", pos "à 1 franc la livre". il faut peser comme chez le boucher.
Manuel

ok je n'étais pas sûre que c'était ça alors là oui c'est véritablement du cannibalisme humbre.... à faire peur d'épouser un Manouel!!!!!
Adrienne

20/4/2007 école Gaston Julia
j'ai très bien reconnu ce Serna, un peu "largo mayo....y flaco" comme on disait chez nous.
Je l'ai revu à Nîmes il y a 4 ans, toujours"muerto de risa", mais j'ignorais son nom.
Manuel

Serna Francis est mon oncle il est trés grand et jeune homme il avait pour copain le frére de ma mére Toinou Ségura et il le surnommait patas ciguéna! et c'est comme cela qu'il a épousé ma tante Mimi la soeur a Toinou !!!!
Il sera surement comme chaque année à Nîmes
Nicole

Je ne voudrais pas être médisant mais:
Francis Serna appelé communément cigüena, tout simplement parce qu'il faisait partie d'une famille de grands, au-delà de 1,80m surtout que nous, gamins de la cité avions 1,50 m avec des talons de 10 cm et je pense mais Francis me confirmera à Nîmes si son pauvre père n'était surnommé ZORRO.
Il( Zorro) pourchassait tous les enfants et ados qui osaient traîner entre les trains et convois d'américains qui se dirigeaient vers la Tunisie .
Les roues de son vélo étaient increvables, il sautait les voies ferrées et dès que le cri jaillissait: "Attention Zorro", c'était la débandade et parfois son bâton faisait la loi.
Souvenirs
A+
Mais avez-vous eu vent de celui qui avait pour surnom "Boca sapo"
ceux du Mâconnais doivent se rappeler ?????
René

Je sais que le pére de Francis était Brigadier au commissariat de Sidi Bel Abbes donc policier.
Nicole

21/4/2007 les colonies de vacances
Juillet 1954. Temps désespérement humide, terrains en pente : impossible de jouer au foot, de l'herbe haute partout, des bouses généreuses jamais sêches et des grosses mouches vertes qui se délectent. Il faut toujours chanter "par la fenêtre ouverte, bonjour le jour", manque de pot il fait trop froid pour ouvrir les fenêtres. Quelques voitures roulent encore au gaz, c'est comme sous l'occupation. On nous a pesé à l'arrivée, on nous pèsera à la sortie, il y a intérêt à grossir. Je ne mettrai plus les pieds dans un pays pareil...les jolies colonies de vacances...
Henri

Mais Henri, des souvenirs de colonies de vacances comme ça
cela ne devrait pas exister.... avec les fenêtres fermées, la seule chanson qui aurait été de mise était les jolies colonies de vacances merci papa merci maman. mais malheureusement elle n'était encore pas composée.....
Adrienne

Henri, les Pyrénées Orientales sont une très belle région que j'ai sillonnée dans tous les sens après 1966 car j'avais épousé une fille du coin. Villefranche de Conflent, Montlouis, Les Angles, Fontromeu, Saillagouse, Bourg Madame et la ville frontière espagnole de Puigcerda...Bien sûr en été car je n'aime pas la neige ( il n'y en avait pas ou très peu à SBA ). Je n'ai pas connu les colonies de vacances, ça doit changer l'air ambiant...


Raymond

A cette époque, colonie de vacances forcée, en métropole en voyageant dans la cale du SIDI BEL ABBES.tres esseule, je me fis un ami inséparable durant ce mois !!!
Plus tard, au collège quelle ne fut pas ma surprise, de le voir externe puisque habitant bel abbés : très proche mais ensuite perdu de vue : il s appelle NEMICHE !!!
JPA


Jean-Paul,je vois que je n'ai pas été le seul à vomir mon 4 heures dans les cales du Sidi-Bel-Abbès. J'aime bien ton expression colonie de vacances forcée. Pour ma part la mort de ma grand-mère paternelle signifiait plus de vacances à Mosta, les sablettes et la salamandre où mon grand-père louait un cabanon pieds dans l'eau, aucun confort mais le rêve. Alors Raymond imagine quand tu débarques dans les Pyrénées après avoir connu le paradis sur terre.
Henri

22/4/2007 recherche Richard
Bonjour à vous tous,
Je lance un avis de recherche pour un ami, il recherche des personnes de sa famille : RICHARD Ginette 75 ans et RICHARD André 80 ans, celui qui connaitrait ces personnes ou des descendants merci de me laisser un message sur mon site, je suis Webmaster d'un Forum http://sidi-bel-abbes-khiwani.xooit.com
Je vous remercie d'avance,
Amicalement,
KADER

23/4/2007 piscine Vaugoyau
Qu'elle joie de voir la photo de la piscine Vaugoyau .Nous allions nous baigner trés souvent, elle était ouverte et gratuite pour tout le monde.Qu'el beau souvenir.
Colette

Que de souvenirs réveillent en moi cette photo!
Abdi se trouve là juste en face de la grille d'entrée.
Moi, j'aimais m'installer au fond à droite sur la photo, dans le coin Nord Est.
Je me souviens que le dimanche après-midi arrivait une camionette avec des jeunes de Chanzy , conduite par le boulanger Mr Matinez.
En semaine c'était le calme plat.
Les militaires du coin, des paticos essentiellement, venaient aussi se baigner et en échange leur capitaine les faisait gratter et nettoyer le bassin, lorsque Mr Vaugoyau décidait de le vider.
On procédait ensuite à son remplissage mais...... pendant une journée, l'eau sortie du puits était glacée.
Manuel

23/4/2007 Afrique Film
Ya juya, ce petit groom hyper sympa, fidèle compagnon de nos entractes ciné, chargé de nous annoncer la réclame !! comme on le regrette !!!
JPA

La séance avait une vraie première partie consistante, les actualités et le groom avant le film.
Henri

Restons au cinéma et oubliez ma tonteria.

Qui se souvient de l'indien Tonto, faux naïf dans les westerns ?
Il y avait le héros, alias "le jeune homme", amoureux platonique de "la jeune fille", les méchants,des bandits aux mines patibulaires, et cet indien qui s'exprimait par monosyllabes. Il était à la fois intermédiaire dans les négociations avec les tribus,indicateur, et protecteur du "jeune homme".
Jacques

Holà les amis vous oubliez le dessin animé(ce cri de bonheur vous l'entendez comme moi???) tant attendu par les petits et même par les grands
Annie

oui Annie, il résonne toujours dans nos oreilles, mais maintenant un peu plus dans notre coeur!!!!!
moi j'adorais les péplums mais aussi tous les Sissi, le dernier film que j'ai vu avant de partir c'est la vache et le prisonnier avec Fernandel. Je n'ai jamais pu le revoir à nouveau.
Adrienne

Le "jeune homme" en question, n'était-il pas tout simplement "Zorro" ?
Antoine

et hopalong cassidy sur son cheval blanc savez vous combien de balles il pouvait tirer avec un seul revolver hein !!!
JPA

Au cinéma "l'Idéal" devenu par la suite Palmarium quand nous étions gosses nous avions un "refrain", un "dicton" à la fin du film ou de la séance;
"El chico se lleva la chica y Madame Puig se lleva la caja"
"Le jeune homme emporte la belle fille et Mme Puig emporte la recette"
Souvenirs.
René

Bien joué René, ces rappels de plaisanteries populaires.
N'y avait-il pas dans le temps une salle de bal appelée "L'idéal"?
j'ai entendu évoquer ce nom, chez moi.
Nous n'avons pas encore parlé du cinéma "Le Rio", petite salle, en face du bar Zoïs sur l'avenue Général Rollet, . Il faisait coin, en face aussi des pissotières de la légion.
J'ai dû y aller deux fois avec un oncle. J'étais gamin. On y jouait "Le dernier des fédérés". Avec le célèbre cri de guerre"del Chico" et le son des trompettes de la cavalerie partant à la charge sous les applaudissements des spectateurs dans la salle.
Madre mía!Quel folklore et quelle ambiance?
Manuel

Manuel avec le dernier des fédérés vous me rappelez une anecdote qu'Alexis a raconté sur son site allez la lire, il s'agit de mon cousin (le fils aîné du manco) ça vaut vraiment le déplacement....
c'était au cinéma rio effectivement. d'ailleurs sur son site il faut aussi aller au cinéma rio.
Adrienne

Je fais appel aux plus anciens du forum, afin qu'ils me confirment, si nous n'avions pas, à SBA, un policier ou un gendarme à moto, que l'on surnommait... ZORRO ???
Paul

Oui, je m'en souviens tres bien.C'était un policier qui était grand et d'allure sportive , il faisait des acrobaties sur sa moto ( debout sur les cale-pieds) comme un officier à cheval à la tête de son escadron
jorge

24/4/2007 souvenir de la légion
Bravo Henri!quel travail pour collationner tous ces textes, et quels textes, depuis ce matin je n'arrête pas de les lire; quant aux personnages à reconnaitre sur le terrain et au bord
du terrain de basket, je ne pensais pas que tu allais me reconnaitre, je raconterai plus tard une anecdote sur cette photo; laissons nos amis retrouver les noms.
Jorge

oui reportage légion superbe, je persiste et signe en disant faisons un livre!!!!!!!
Jorge tu as triché, ce matin à 6 H 30 je regardais la photo, mais bien sûr je ne reconnais personne et maintenant tu donnes un indice en disant que tu es dessus, je vais donc me précipiter à nouveau pour te chercher.
Adrienne

d'abord, qu'est-ce qu'on gagne ?
j'en donne 3 dans le désordre : Jorge, henri, perez ; les autres quand je connaitrais le prix.....
Georges toujours à l'abri d'un képi blanc !
Geo

Bien sûr qu'on avait rectifié "no te preocupes!
puisque tu t'attaques aux devinettes sache que Henri est aussi sur cette photo
Jorge

vous jouez ou vous êtes spectateurs ? si vous êtes spectateurs je pense que tu es le 3 et Henri le 7 Vérémos
adrienne

purée ! faut pas trainer pour envoyer son message
Geo

pourquoi j'ai gagné ? pourtant je ne les ai encore jamais vus
ni l'un ni l'autre ola la la!!!!
Adrienne

mais non tu n'as pas encore gagné
le 3 c'est bien moi mais c'est tout!cherche encore
Jorge

OK je pense alors qu'Henri c'est le 2 ? il fait partie des joueurs et toi tu es spectateur.
Adrienne

Moi je n'ai que 1- 2- 3..c'est maigre!
je ne résiste pas au plaisir de rappeler ce petit quatrain:
" On nous appelle légionnai......res.
Il ne suffit pas de boire un coup.
Ça tout le monde c'est la fai.....re,
Il s'agit d'être premier partout."
Manuel

je pense que le 6 c'est Martinez Antoine ,l'inséparable ami d'Eric Stellbrink
le 8 c'est peut être André Belem puisque nous étions tres souvent ensemble
Jorge

Tu as raison Jorje .Pour Martinez , j ' étais certain . Pour Belem , j ' avais un doute mais , deux doutes le tien et le mien , valent une certitude !!!
Le N°5 , de dos , c 'est Garcia André .
Bigli .


Avec vos souvenirs de la Légion, je me suis éloigné des personnages de la photo...j'ai atterri...chez Colette...qué tonto.
Bon c'est tout trouvé je crois: 1-Mr Michel, 2- Henri Lavina, 3- Jorge, 6- A.Martinez, 7- Henri Garcia...c'est bien ça?
Allez, Henri, d'autres devinettes...
Raymond

ok j'en avais trouvé 2 (Henri et Jorge), tiens je n'ai pas reconnu André Martinez ? bizarre ? et les autres ? qui sont ils ? tu n'es pas dessus Ramonico ? Des noms des noms et encore de beaux souvenirs comme ceux ci.Dommage votre prof M. Michel je ne le vois pas trop bien, j'ai beau ajusté mes lunettes nada!!!
Adrienne

je crois qu'il manque Aguilar et Perez
Geo

Adrienne ce n'est pas André mais ANTOINE martinez que tu peux retrouver sur la
photo de terminale 1960/61
c'est Geo qui a tout trouvé en reconaissant Aguilar de dos
Jorge

D'aprés moi le n°8 c'est jorge.Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu mais je le reconnais d'après d'autres photos parrues sur le site
Colette

Je crois me reconnaitre dans le grand-maigre spectateur à cravate.
Alain

Tu n 'es pas loin Colette ... Jorge , c ' est le 3 , le 8 c ' est Belin , il me semble . Notre cher henri n 'est pas loin . Le plus difficile à trouver , c 'est le 5 ( De dos )mais je le reconnais car je lui dois un marathon nocturne en pyjama et en pantoufles dans la cour ....
Garcia Henri n ' est pas loin non plus , comme Martinez ... Je laisse la place aux autres ...
Bigli

Le 1 c'est M.Michel, Henri c'est le 2, le 6 Martinez et le 7 H.Garcia...?


Raymond

24/4/2007 les bandes dessinées
il y avait le cinéma avec les films de westerns mais nous avions aussi des bandes déssinées, qui se souvient de Blek le roc, de david crocket, de pim pam poum, des pieds nicklés, et tant d'autres? j'avais droit de lire des livres pendant la sieste, mes grands parents étaient sûrs comme ça d'être tranquilles et de pouvoir faire une bonne "ronflette"....
Adrienne

ah, les BD, c'est tout un monde!
mon premier ALBUM a été "l'oreille cassée" de tintin, sous vichy
à la Libération, qui est intervenue pour nous le 8 nov 1942
(enfin, à peu près...)
toutes sortes d'industries se sont developpées
grace à la coupure d'avec la métropole
dont des petits journaux
techniquement approximatifs
(imprimés noir et rouge décalés)
"tourbillon" "petit claude" pour moi (faits par radio algérie)

les industries locales n'ont pas résisté à la Libération de 45
et on a eu chez hérard la presse métropolitaine
"coq hardi" resistantialiste ("mousquetaires du maquis")
"donald" avec la technique de pointe de walt disney
magnifiques nanas drapées (prince vaillant) en couleur
(pas de nanas alors dans la bd française)
pim pam poum, guy l'éclair, donald et picsou bien sûr
plus tard Picon m'a passé sa collection de Spirou
que j'achète encore chaque semaine
jjk

Sous Vichy, je me souviens d'avoir eu en cadeau un album de ZOZO .
Ce personnage était un petit aventurier noir africain. Il était en vitrine chez Roidot. Il me faisait envie, mon oncle me l' offert.
Mais, pour moi, la meilleure BD française de l'immédiate après-guerre, dans le journal COQ HARDI , c'était " Les Mousquetaires du Maquis ". Jamais de mort ni de blessé. mais le soldat allemand y était ridiculisé. Par exemple, l'officier capturé qui avance à coups de pied dans le cul, donnés par "l'Avocat" l'un des personnages, et qui salue en disant "Aïe Hitler!".
Jacques

au temps de coq hardi et donald
les seuls que ma "semaine" me permettait d'acheter
j'en lisais d'autres en pirate chez le marchand hérard
notamment ceux des scouts "coeurs/âmes vaillant(e)s"
dans le style "réaliste" - les autres étaient en "caricature"
avec des histoires de trappeurs scalpés
et un "strip" 3 images où les petits scouts
faisaient des niches à un petit diable nommé boutaki
on vendait aussi des images-enigmes genre "trouvez le chat"
JJK

Dans les bandes dessinées il y avait aussi Aggie, pour ma part je lisais chaque semaine "Nous deux" que j'allais acheter pour ma tante, ces couvertures faites en dessin me faiscinaient la jeune fille était magnifique et le garçon on en aurait mangé, ma tante les gardait et comme Adrienne je les lisais pendant la sieste
(je lance un appel celle ou celui qui posséderait un exemplaire de ce magazine entre 1950 et 1960) qu'il pense à moi j'ai fait tous les vide greniers existant et makache je n'en ai pas trouvé un seul datant de cette époque, si vous en avez plusieurs encore mieux amitiés à tous
Annie de sba

qui se souvient de "Sciucia" une bande déssinée relatant les aventures d'un petit italien
(Napolitain peut-être )qui vivait dans la rue,au temps où les américains envahirent
l'Italie
Jorge

bonjour
j'ai rencontré une référence à ce personnage dans des jeux dramatiques pour la jeunesse; mais quelqu'un pourrait -il m'en dire davantage sur ses aventures ? je m'y intéresse car je crois que c'était une rprésentation du diable, mais jen e me souviens plus bient ( et je n'ai plus les illustrés de ma jeunesse)
merci
Christiane

25/04/2007 région d’origine
Et si, pour changer un peu du sport et du foot, chacun de nous disait de quelle région d'Espagne est originaire sa famille ( paternelle et maternelle )...N'oublions pas qu'en 1887 notre ville de SBA comptait 10291 Espagnols pour 3682 Français...
Pour ce qui me concerne, côté paternel la famille vient d'ASPE ( région d'Alicante ) et côté maternel elle vient d'Almeria...
ça vous dit?.
Raymond

bonne idée Ramonico, donc voilà côté
paternel : ULEILA DEL CAMPO provincia de ALMERIA
Maternel : MOJACAR (ALMERIA aussi je ne sais pas peut être que Manuel pourra me le confirmer provincia de Ameria o no)
donc tous andalous (une race à part avec le sang chaud et la tête froide!!!!), tu vas voir à force on va se trouver des liens de parenté...
petite précision Ramonico, il faudrait peut-être mettre les noms aussi ?
donc pour le village de Uleila : le nom est LOPEZ NAVARRO
et DE LA HIGUERA RONDAN
pour celui de Mojacar : le nom est HERNANDEZ et GARCIA
Adrienne

Bueno, pour l'instant nous sommes 2 sur le sondage, les autres réfléchissent...tu sais certains ne souhaiteront peut-être pas donner leurs noms...pour moi, côté paternel, Galipienso et Pavia ( Aspe ) et côté maternel, Lopez ( Arboleas ) et Navarro ( Hondon de los Frailes - près d'Aspe ) . Voilà. à suivre...
Raymond

GARRIDO- VIRUEGA
AMAT
GRANADA-NERJA-almeria PETREL- alicante
JPA

Coté paternel, le berceau de mon patronyme : Planes au-dessus d'Alicante, village fortifié ayant résisté aux Maures ! célèbre pour fournir jadis les amandes du Turron . Mais...mon ancêtre est allé chercher à côté son épouse à Bénimassot, village d'origine maure où les espagnols ont jadis sué le burnous pour cultiver en espalier des arbres fruitiers. côté maternel moitié Asturies qui se glorifie d'avoir résisté aux Maures (lieu de pélérinage toujours vivant), moitié franco-espagnole : Madrid et El Pito (Cudillero, Asturies) ou mon arrière grand-père jardinier français a créé au début 20ème les magnifiques jardins de la Quinta de la famille Selgas, dernier lien dans Sitorama page 2.
Henri

Coté maternel Ahuir Pinoso (Alicante) coté paternel Lopez Novelda (Alicante) Ce sont mes deux grands du coté de ma mère. Du coté de mon père c'était un italien et une lorraine. Colette

mon gd pere maternel josé PISANA né à marquesa (alicante) c'est pou ça que je suis blond et ma grand mere maternelle vicenta GOMEZ née à saida originaire de ? pour la petite histoire coté paternel c'est moitié italien moitié grec et cela fait un français .bonne nuit à tous
Gérard

hé porqué no on ne donnerait pas les noms, en ce qui me concerne il faut que je fasse des recherches, j'ai les livrets de famille de mes grands-mères, je vous dirai ça demain sans faute buenas noché à todos
Annie


Mes grands parents paternels (que je n'ai malheureusement pas connu): CANTON-IBANEZ Pedro, né à la Canada (Alméria),AGUILERA-RODRIGUEZ Maria, née à la Canada (Alméria);
mes grands parents maternels : DIAZ-TORTOZA Miguel, né à Gador (Alméria), CAMACHO-GOMEZ Carmen, née à Gador (Almeria).
Mon père, Juan (Juanico) est né à la Canada, ma mère est née à SBA.
Paul

Origine de mes ascendants: paternels, Botella-Cerdan:ASPE( prés d'Alicante), maternels,Martinez-Torres:ALMERIA( Andalousie).
D'autres noms d'ancêtres d'Aspe:Coves,Barals,Garcia.
D'Alméria:Cordova,Ségura,Cerdan,Médina...
Combien de petits cousins parmis vous?
Alain

grand père : Hernandez-Garcia, Nijar (alméria)
grand-mère : Lopez (?)
Ascendants : Ruiz, Montoya
Adrienne, on doit être cousins !!!
Geo

mais oui Geo on doit être cousins!!!!
par contre j'ai été en Andalousie, j'ai fait des recherches
je n'ai plus de famille la bas, ils sont à CAPO DE GATA, MADRID
JEREZ DE LA FRONTERA et surtout à BUENOS AIRES, ETAS UNIS ET PEROU
Voilà nous sommes plus qu'éparpillés petit à petit je retrouve ma famille mais c'est long j'en ai retrouvé à BUENOS AIRES, PATAGONIE (merci internet et webcam)j'envisage de faire un voyage en Décembre cette année pour tous les voir y compris ceux des E.U et ceux du Pérou on se retrouverait tous à PLATA DEL MAR en ARGENTINE..... Voilà vous savez tout ou...........presque.
Adrienne

Nos origines.
Mes ascendants:100% Andalous de la province d'Almería
I)Grands-parents maternels:
-grand-mère :Alías- Jurado née à Nijar ( Almería)
grand-père: Salazar- Méndez né à Cabo de Gata ( Almería)
Grands-parents paternels:
- Grand-mère:Ruiz- Guirado, née à Tabernas ( Almería)
grand-père: Jimenez- Rodríguez né à Nijar (Alméría)

II) les ascendants de mon épouse :25% Andalous et 75% d'Alicante.
Grands-parents maternels:
- Grand-mère:?- Ramirez née à Monóvar ( Alicante)
- Grand-père: Navarro - Almira né à Sidi-bel-Abbès, origines Cox et Novelda( Alicante)
Grands-parents paternels:
- grand-mére: Valero- López née à Sidi-Bel-Abbès, origine Arbolea (Almería)
- Grand-père: Mas- Ruiz né à Oran, origines Crevillente( Alicante).
Manuel

Origines: côté paternel De Haro et Gimenez de Pulpi (Almeria)
Galdeano de Adra (Almeria)
côté maternel Belmonte et Soriano de Tabernes (Almeria)
Si vous trouviez des analogies merci de m'en faire part. Cordialement,
JPdeH

Mes arrieres grands parents maternels sont arrivés en Algerie en 1881
je dois avoir des petits cousins quelque part sur ce forum

La famille Garcia
Le Père - Joseph né à Valencia en 1853 époux d’Andréa Lopez
Enfants : Joseph né à Valencia en 1875 (Futur transporteur)
Antoine né à Valencia en 1880
Thomas né à Sidi bel Abbés en 1883 (mon grand père)
Jean né à Sidi bel Abbés en 1886 (Maçon)
François né Sidi Bel Abbes en 1889 (Relève les compteurs d’eau)

La Famille Barrancos
Le père-- Joseph né en 1857 à Almeria époux de Marie Delmonte
Enfants : François né à Sidi Bel Abbes en 1882
Maria née à Sidi bel abbés en 1884
Isabel née -----idem-------- en 1886 ( ma grand mère)
Joseph né –idem-------- en 1888 (employé chemin de fer)

Du côté paternel tous mes ancêtres sont nés en Allemagne
jorge
Jorge

En cette période électorale quoi de plus normal donc que de participer moi aussi à ce sondage original. Je préciserais à cet effet que du côté paternel, tous les Pavia étaient originaires d'Aspe (province d'Alicante ).Ma grand mère, Antonia Garcia, était elle de Novelda, un patelin tout proche. Côté maternel, mon grand père Santana était né lui à Bel abbès, en 1879, déjà au Mamelon. Ces parents étaient, je crois, des malagueños.
Quant à ma grand mère maternelle, une Castello, elle devait être
originaire de la province de Valencia.
Toute leur descendance , sans exception et jusqu'à notre départ en 62, a vu le jour à Bel Abbes.
Antoine

Chez les Bernabé
Avec ma famille je pourais faire un roman. Mon pére Raymond est né en 1923 son pére Manuel en 1888 à Sidi Bel Abbes.
Mon arriére grand pére Laurent à Valmy en 1863.Son pére corsaire venait de Malte né???? souche Anglaise et Espagnole.
La mére de mon pére Carmen Lopez Quesada est née à Sidi Bel Abbes
sa mére venait dé Los Molinos quartier d'Almeria, et son pére du côté de Murcia.
Chez les Segura Lopez Besera Finos
Ma mére à la Canada à Almeria
La mére de ma mére à la Canada et toute sa famille à la Canada
L'arriére grand mére c'est faite empoisonner par son mari et la femme de ménage?
Une aïeule était dama dé capa à la cour d'Isabelle la catholique.
Mon grand pére Juan Segura est né à Viator prés d'Almeria
Son une personne trés pieuse et trés bonne guérisseur, il avait adopté un enfant d'une fille de grande famille. Donc mon grand pére avait un demi frére qui vivait aussi à Bel Abbes ?
Je trouve que cela est trés passionnant de rechercher nos racines , on découvre parfois bien des surprises.
mon grand pére est de Viator:
Nicole

Alors que je ne dise pas de bêtise en consultant les livrets de famille que je possède :
ma grand-mère paternel est née à bel-abbés s'appelait Rose PASTOR le 13 juillet 1891 fille de Gabriel Pastor né en aout 1864 à bel-abbés et de Isabel Maria CERVANTES née en janvier 1867 à Alméria
ma grand-mère maternelle est née à Yecla province de Murcie le 1 Décembre 1892 et s'appelait Térésa Carmen BORRAS et mon grand-père maternelle s'appelait Francisco Antonio CANILLOS mais lui était né en 1892 à bel-abbés, je n'ai rien trouvé sur mon grand-père paternel

Annie


Je me lance également :
-Rodriguez Antonio José Francisco (journalier) né à Viator province d'Alméria (espagne le 04/03/1876 fils de Sanchez Dolorès et de Rodriguez Francisco (Viator, province d'Alméria).
-Vicente Maria Del Carmen Tomaza née à Cabo de Gata (province d'Alméria (espagne le 21/12/1881) fille de Vicente Alonso zr de Garcia Maria Del Carme, de Cabo de Gata.

Leurs desendance :
Rodriguez Juan Manuel né le 22/051905 à SBA
Rodriguez Antonio né le 26/01/1907 à SBA
Rodriguez Francisco José né le 01/07/1909 à SBA
Rodriguez Maria Del Carmen née le 12/02/1911 à SBA

La descendance de Rodriguez Juan Manuel :
Rodriguez Marie
Rodriguez antoinette
Rodriguez Vincent
Rodriguez Carmen
Rodriguez Juan "dit Jeannot"
Rodriguez andré
Rodriguez Françine
Rodriguez Florence
VRodriguez

C'est à Viator ( Almería)que se trouve un régiment de la Légion espagnole.
Mon grand-père maternel " Francisco Salazar Méndez" est bien né à Cabo de Gata en 1870 mais il a émigré vers l'Oranie en 1877. Il avait 7ans et c'était le plus jeune d'une"caterva" d'enfants qu'une veuve avait toutes les peines du monde à nourrir.
Il n'est jamais retourné et il ne se souvenait que d'une chose: "en Almería, sal y esparto" , des salines et des champs d'alfa .
J'y suis retourné plusieurs fois, non pas pour photographier leur maison, il ne se souvenait de rien et apparemment plus de famille dans le coin.
D'ailleurs la localité de Cabo de Gata a tellement changé avec des quartiers résidentiels composés de villas appartenant aux gens d'Almería, tout un paseo front de mer moderne ,des commerces, des banques..etc .
Les vieilles chaumières où mes arrière grands-parents avaient dû habiter avaient été rasées depuis belle lurette.
A la Mairie( ou plutôt chez le curé) pas une seule trace de l'état civil: détruit lors de la guerre civile 36-39.
Au cimetière, je n'ai retrouvé la tombe que d'un seul Méndez, de la génération du grand-père.Quel lien de parenté?
Merci quand même Nicole pour ta proposition de prendre des photos.
Si tu passes devant le petit village de'" Fernán Pérez"( Nijar), non loin de Cabo de Gata,il y a un puits en bordure de la route, à l'entrée de la localité. C'est là que ma grand-mère maternelle allait chercher l'eau chaque jour avec sa mère. Elle avait 8 ans.
Tu penseras à moi!
Elle me racontait toujours qu'elle n'avait jamais oublié ces lieux et que si on la déposait devant chez elle, les yeux bandés, elle retrouverait sans problème le chemin qui menait à ce puits.
J'en ai une photo, sous les yeux, sur mon bureau.J'espère qu'il existe toujours.
Manuel


Merci Nicole de Votre réponse, quand à savoir exactement les rues je ne sais pas trop j'ai bien des actes de naissances de mes arrières Grands parents du registro Civil de Viator (Alméria) mais ce ne sont que des photocopies pratiquement illisible trés foncées aves des bandes noires en certains endroits. J'ai essayé de reconstituer et de traduire mais c'est difficile, on peut quand même y lire : Calle Del Olivo et Calle Vinal de Alméria(? Vinal je pense). Voilà j'avance à petits pas et c'est tout ce que je peux vous dire car les recherches en Espagne sont longues et diffiles, surtout à traduire mais qui c'est peut être qu'un jour je pourrais aller dans cette région d'Espagne que je ne connais pas et y retrouver mes racines et surement de la famille que je ne connais pas. Encore merci Nicole et bonne journée.
VRodriguez

Manuel on disait aussi Almeria esparto y lagana!
Et à Nija je vais aller car il y a de l'eau de source et nous buvons cette eau à table et biensur acheter des poteries bien connues.
Nicole

On était encore plus méchant !
On disait:" Almería? Mocos y lagañas!"
Lors d'une visite touristique à Grenade, je conversais avec des Catalans de Barcelone et l'un d'eux me servit soudain ce qui est écrit ci-dessus!
Je lui fis remarquer que si la Catalogne n'avait pas bénéficié d'une forte émigration Andalouse depuis les 50 dernières années, il y a longtemps qu'elle serait morte.
Il s'éloigna subrepticement de moi et je ne le revis plus.
Manuel

Voici quelques résultats du sondage, arrêtés le 26/4 vers 15h30.
Participants : 15 intervenants habituels du forum. N’ont pas participé : environ 7 ( dontje ne citerai pas les noms, ah ah ah).
Il en ressort que les familles de nos camarades qui ont répondu
( 2/3 ) proviennent de :
- Province d’Almería = 46 %
- Province d’Alicante = 28 %
- Autres Provinces d’Espagne = 12 %
- Provinces Françaises = 4 %
- Autres Pays = 10 %
« …et tout ça fait d’excellents Français. » dit notre webmaster Henri.
Donc 86 % des familles des sondés sont d’origine Espagnole.
Mais où sont donc passés les Bel-Abbèsiens de souche Française ? …
Cela confirme ce qu’on savait déjà, à savoir que l’Oranie était une « autre province d’Espagne » ( que Franco voulait récupérer à un moment donné…).
On s’aperçoit qu’il y a eu très peu de « mélanges » entre Espagnols et Français. Les mariages se faisaient entre familles originaires d’une même province ou d’un même village, et bien sûr d’un même quartier de la ville.
Cela explique pourquoi une forte majorité des messages du forum font appel à la langue espagnole ( citations, histoires, chansons, expressions, traditions)…
Espérons que ce petit sondage sans prétention permette à certains d’entre nous de se découvrir des familles communes. Un exemple : tous les PAVIA ( Antoine ) sont originaires de ASPE ; et bien, mon arrière grand’mère paternelle Antonia était une PAVIA de ASPE ( 1850 ) ; je pense qu’à cette époque-là, dans ce petit village alicantin, tous les PAVIA étaient cousins…
Je me sens donc un peu cousin avec Antoine…mais aussi avec vous tous.
« Mekerra’s, el sitio de los primos. »
Si vous désirez enrichir ( ou critiquer ) mes commentaires, n’hésitez-pas
Ramón

Tu es un vrai chef Ramonico, ton sondage au moins est fiable!!!!
effectivement il doit y avoir des petits cousins à travers MEKERRA
mais en lisant tous les messages on peut se rendre compte que c'est une province bien déterminée et les villages tiennent dans un mouchoir de poche, surtout en Andalousie. Donc désertification pour une "terre meilleure" mais l'ont-ils trouvée ?
l'Andalousie qui attire tant de touristes maintenant et dont les terres sont si fertiles ? et Tabernas qui doit sa réputation à tous les films tournés la bas ? en interrogeant des anciens du coin, ils m'ont dit quelque chose, que j'ai beaucoup de peine à assimiler encore, c'est que toute cette partie désertique et pelée de Tabernas était, il y a 50 ANS, une forêt!!!!!!! je n'arrive pas à l'imaginer.
bon tout cela pour te dire BRAVISSIMO HUMBRE.


Adrienne

Etant partagé entre Sète et le Havre, tous les papiers de mes grands parents se trouvent à Sète ( livret de famille..........) je disais donc que quand je rentrerai après Nîmes, j'essaierai de donner les lieux de naissance de mes grands parents maternels et paternels.
mes grands parents paternels que je n'ai pas connus, étaient arrivés en 1889.
Mon grand père paternel avait eu aux dires de mon père, une concession d'un bout de forêt entre Bossuet et Slissen,les coupes de bois servant à en faire du charbon.
Mon père né en 1899, avait un demi-frère d'un premier mariage de sa mère: Parra.plus tard (il entra au CFA, cheminot)et trois soeurs
Mon père RUEDA François à l'âge de 12 ans descendait avec son père à SBA la charrette remplie de charbon, afin de le vendre, sa mère habitant dans le quartier Barrio Alto vers la sortie Détrie près du deuxième passage à niveau.
Mes grands parents maternels: Perez né en (1870 ?) à Nijar marié avec Perez Rosa née en (1871 ?) à Cabo la Gata, Province d'Alméria. Ayant eu ensemble 7 enfants 6 filles et 1 garçon.
A vérifier.
Souvenirs.
René

Bravo Raymond, tu travailles avec cette chaleur ! j'espère qu'on va approfondir encore. Mes cousins, où êtes-vous ? J'attends avec impatience de trouver un de vos ancêtres venant de Planes ou Benimassot (province d'Alicante). A l'époque il ne devait pas y avoir plus de 200 familles pour Planes et 100 maxi pour Benimassot.
Henri

Il se trouve que Parra de perpignan sa maman est une petite cousine de ma maman.
les Bernabé et Bernabeu de Bel Abbes ont un lien de parenté,
vous allez me dire ! et pourquoi? parce que un éscribouillard de l'état civil c'est trompi en écrivant Bernabé il a écrit beu;donc 2 fréres n'ont pas le même nom de famille,mon grand pére a un cousin germain qui se nomme Bernabeu; ouala
Qué jaelo!!!
Nicole

j ai ecris viruega de nerja : erreur fallait dire nijar !!
arriere grand mere maternelle : mendes : toutes cette famille voyagea jusqu a santa fe argentine, la rumeur familiale leur attribue une reussite dans les transports à la mesure du nouveau monde.
quant à FRANCO, son contentieux avec la france depuis 36, fit qu il aida les independantistes algeriens !!!
JPA

Je ne sais pas si Franco aida la rebellion Algérienne mais s'il l'a fait ce n'est sûrement pas pour se venger de la France de 36.
En effet sous gouvernement Front populaire , elle observa une neutralité à toute épreuve, laissant la République espagnole se débrouiller comme elle pouvait.
Lire ce que Camus en disait à l'époque.
D'autre part qui a pu affirmer qu'il y a 50 ans la région de Tabernas (Alméría) était recouverte de forêts? Ma grand-mère maternelle est née là et c'était à l'époque un véritable désert. Elle émigra avec ses parents vers 1880.
Le cinéma américain et ses villages de Western ont fait un peu revivre le coin mais si peu.
Même ces dernières années, lorsque je repassai par là, je ne pouvais que comprendre pourquoi ils émigrèrent: pas d'industrie, pas d'agriculture avec un climat semi-désertique.
Merci Ramonico pour tes observations.
"Donc 86 % des familles des sondés sont d’origine Espagnole.
Mais où sont donc passés les Bel-Abbèsiens de souche " nous fait remarquer Raymond dans son message.
Rassure-toi fils! Il y en a.Je suis sûr que beaucoup nous lisent mais...ils n'osent pas participer.
C'est bien dommage! car nous sommes tous d'excellents bilingues et nous savons adapter notre langage à tous les niveaux.
Nous les attendons !
Manuel

Et voilà j'ai encore avalé des couleuvres, quoique j'ai bien dit que j'avais du mal à assimiler ce que ce viel homme m'avait dit et il me l'a dit très sérieusement, j'avoue qu'un an et 1/2 après je le dis sur "la pointe des pieds", donc merci Manuel de cette remarque bien sentie.
Adrienne

Mas vale tarde que nunca !
J'ai attendu jusqu'à maintenant car je n'avais pas toutes les informations concernant mes ancêtres paternels.Mon frère qui possède ce livret de famille est en vacances !!!! donc, je me lance.
Mon grand père paternel : Juan RODRIGUEZ (Juan, de père en fils) né aux environs de 1885 à Almeria.
Cantonnier à SBA. Je me rapelle, l'avoir vu avec sa cartera, mangé, assis sur un trottoir à midi, devant l'école Gaston Julia. Il habitait rue Mogador (centre ville) et il n'avait bien sûr pas le temps ni la santé pour faire l'aller et retour le midi.
Ma Gd mère Paternelle : Anna Maria ..... née en 1988 à Alméria.
éleva ses 5 enfants. Ils ne parlaient pas et ne comprenaient pas le Français.
Mon Gd père maternel: José Manuel Ciriaco PICON né le 4.05.1886 à La Cañada Province d'Almeria; Maçon ( confectionna entre autres l'escalerica de la cote, qui donne sur la rue du chemin de fer au Barrio Alto) Mort à 40 ans, accident cardiaque, et travaillant à l'ancienne, à la confiance, tout ce qui lui était dû, pour son travail, ne lui fût jamais payé !!!!
Ma Gd mère maternelle: Josefa Felixa PICON née le 14 .01.1988 à La Cañada, éleva pratiquement toute seule ses 7 enfants.
Donc, Français à 100%
Remarque:" En toute Gentillesse " C'est vrai qu'en traversant la Sierra Leone aux environs de 13 heures, les seuls oiseaux que j'ai vus, volaient sur le dos pour ne pas voir la misère qu'il y avait dessous.
JCR

Je me demande si les familles qui venaient de la Canada n'on pas un lien de parenté car la Canada était un quartier d'Almeria pas trés grand et toute les familles se connaissaient, j'en déduit que nous sommes surement des petits cousins de la cuisse gauche et de l'oeil droit!
Nicole


25/4/2007 rencontre Manhester-Milan en foot
La manière dont les buts de Milan et de Manchester ont été marqués, je pense que nous manquons en France d'attaquants de cette trempe....et pourtant nous avons été champions du Monde, il n'y a pas bien longtemps.
Je constate que chaque Bel-Abbésien" supporte" le club de foot de leur lieu de parachutage ou d'adoption ,dans l'Hexagone.C'est ce qu'on appelle une intégration réussie.C'est un peu normal.
Devrais-je me mettre à encourager le Toulouse FC?
Mais moi, j'en ai déjà un de club que je suis depuis l'époque où je n'étais qu'un petit Bel-Abbésien.C'est l'OM!
Alors aurais-je le droit d'en avoir deux?
Manuel

Je devrais soutenir le PSG, mais j'ai du mal avec cette équipe. et quand on a subi par hasard les frasques des supporters, à savoir une bombe lacrymogène dans un wagon de métro sans possibilité d'aérer, on n'a pas très envie de s'enthousiasmer pour eux. dans les années 65-70, je suivais St Etienne, dont un des joueurs était un collectionneur de peinture. puis j'ai suivi plus tard l'équipe d'Auxerre que je trouvais assez équilibrée sans super vedettes (mais réservoir pour les autres équipes) et qui en général assurait un spectacle agréable, avec parfois de très bons résultats dans les différents challenges.
Henri

Depuis mon arrivée en Métropole j'ai été supporter des canaris Nantais, puis des années glorieuses de Montpellier et depuis 3 ans je suis avec intérêt les résultats des Girondins de Bordeaux. Hier soir je me suis fait la même remarque qu'Alain ( on est loin d'avoir des équipes comme ça ici ). Et Adrienne avec son OL ( et un joueur qui se bouche le nez pour mieux respirer...).
En 62 j'ai été accueilli par Béziers et son Rugby panache et j'avoue qu'aujourd'hui je regarde beaucoup plus les matchs de rugby ( quand il y en a à la télé ). Chacun trouve son plaisir...
Hasta pronto Amigos y Amigas.
Ramón

alors Ramonico, je vais te dire une phrase d'André Martinez : il ne faut jamais faire d'amalgame!!!!! un joueur c...... ne doit pas empêcher de voir les autres et les autres, mama mia mais..... c'est les meilleurs!!!!!!
Adrienne

Tout comme Raymond, je prends beaucoup de plaisir à regarder les matches de rugby, étant biterrois d'adoption, j'ai suivi les "quinze glorieuses" de l'ASB. J'ai eu comme camarade de classe Alain Paco, talonneur international, et Michel Palmié, La Palme, que l'on ne présente plus.
Paul

25/4/2007 : largos mayo y flacos
Qui se souvient des frères Camelli ? Il répondaient exactement à cette définition.
Jacques

En effet ces deux frères Camelli, jumeaux je crois, sont vraiment les prototypes de la catégorie des "largos y flacos":de très longues jambes portant un corps mince. Un peu le type Suisse.
Ils venaient souvent dans mon faubourg chez des amis: les Siegel.
Manuel

Tu parles des Siegel, Manuel,
Louis Siegel, de cette famille probablement, a été mon condisciple en 4ème et 3ème au collège . Il était le plus âgé de la classe, j'étais le plus jeune. Il avait déjà la voix très grave.
Jacques

Dans la famille Siégel de mon faubourg, l'aîné Charly était de 34 et Dédé de 1936. Il y avait d'autres garçons après ,plus jeunes? Pas de Louis ! Je crois qu'il y avait d'autres Siégel, au faubourg Thiers je crois.
Manuel

Vous parlez des Siegel.
Moi j'en ai connu 2, qui étaient frères. L'ainé était en 6ème avec moi au Collège Leclerc dans les années 56 / 57.
Le second l'année suivante avec mon frère Guy. R et S étaient dans la même classe.
Pouvez-vous me donner de leurs nouvelles car je les appéciai beaucoup.
Petite anecdote:
Siegel est d'origine Germanique. Au siège de ma Société, en Allemagne il y a plusieurs Siegel, mais prononcé à L'allemande c'est Zigueul. Je me fais un plaisir de les appeler " A la Française " après leur avoir expliqué la raison.
Un d'entre-eux serait très interressé de savoir les origines de nos Siegel de la Calle del Sol, car il avait un de ses ancètres à la Légion ,(après la guerre bien sûr) et ses parents n'ont jamais eu de ses nouvelles !
Jean Claude

En 6è en 56-57, ça ne peut être que Guitou ou Titou. J'ignore son prénom mais dans la rue nous l'appelions tous ainsi.
Quant au deuxième, plus jeune, le dernier des Siégel , c'est Yves.
Manuel

26/4/2007 « Gogo »
En visionnant la photo 01 qu'Henri nous propose, j'ai cru reconnaître un de mes grands amis de classe et de foot, Ahmed Smahi, que tout le monde appelait familièrement Gogo. Il s'agirait du personnage qui apparaît en costume sombre avec une chemise blanche largement échancrée. Je rappelle que Gogo fut lui-même pion à Leclerc à l'issue de sa scolarité. J'aimerais avoir l'avis de Jean-Paul qui fut , je crois, son collègue à la même époque.
Antoine

Oui, ce Smahi a été pion chez nous.
Ceux que j'ai reconnus
Photo 02 = en col roulé rouge Armand Aznar (sportif complet), en bleu je dirais Sananes avec un doute.
Photo 06 = le plus grand est Rivas (revu à Toulouse), en pull vert Vivier
Photo 11 = col roulé rouge = Armand Aznar, JF en bleu = Parodi
Photo 13 = debout à gauche = Maldonado, debout à droite = Bouziane
Henri

Mais oui Toinou, en 1 c'est bien notre cher Gogo, pion à Leclerc à cette époque, dont je continue à avoir des nouvelles par Belaïd et qui pense toujours à nos souvenirs partagés ....
J.Paul de H

Mon beau-frère échange régulièrement les voeux de nouvel an avec Smahi.
Il a en ce moment des ennuis de santé: des problèmes de diabète et de surdité.
je n'ai pas pu le voir l'an dernier.Emploi du temps démentiel.
Mes beaux-frères lui avaient rendu visite en 88 . Il habite dans une villa du côté de la sous-préfecture , Glacis sud.
Manuel

26/4/2007 le cornet de jujubes d’Andrée JOb-Querzola
Jeannine nous en a déjà parlé sur ce forum, mais vraiment je réitère ce qu'elle avait dit : le cornet de jujubes d'Andrée JOB
a savourer sans modération. C'est superbe, je me reconnais à toutes les pages (sauf les yeux bleus claro yo soy morena..) je retrouve des mots oubliés et qui font chaud au coeur, parfois j'ai l'impression d'entendre ma grand mère, j'avais oublié "la mariposa" et tant d'autres mots.
Quelles belles tranches de vie, vous ne vous ennuyerez pas, en ce qui me concerne et c'est ma seule opinion c'est SUPERBE.
Adrienne

C'est bien ANDREE ...En 1959 ,classe de Philo du Lycée de Jeunes Filles (photo sur le site),je n'aurais jamais imaginé qu'elle nous donnerait autant de petits bonheurs !
Jeannine

je ne suis pas très causante(chats, forums etc...)mais de temps en temps je prends le temps de lire ce que vous écrivez, tous;alors merci pour vos compliments et pour votre amitié;j'ai écrit un "Retour au bled" (voyage dans la ville natale, le Mamelon, ma maison et tout ce que j'ai pu percevoir, éprouver, mis en regard de ma vie actuelle)mais je n'ai pas d'éditeur et c'est trop long pour un site, dommage pour vous.
Qui connaît JM Barbier, qui s'est régalé de mes jujubes, me l'a écrit et n'a pas répondu à mes questions sur son identité? merci de m'informer...
Andrée

Quand j'étais pion à laperrine en 57-58, j'ai connu un Barbier( prénom??)pensionnaire. C'était un fils de colon. je crois qu'il était apparenté aux Westin ( villa sous les glacis sud) ou aux Théron ( immeuble face a leclerc)
Pourquoi ne répond-il pas ? Curieux?
Amitiés
Manuel

j'ai moi-même eu pour voisin de table au lycée Laperrine, classe primaire, un Barbier fils de colon, peut-être le même, mais dans mon souvenir, il ne s'appelait pas JM;faute de réponse , le mystère Barbier persiste, enquête à poursuivre...
Andrée

26/4/2007 la piscine de la légion,
Superbe photo aérienne du foyer du légionnaire et de la piscine.
Malheureusement je n'y suis jamais allé me baigner mais j'ai pu l'approcher le jour de la fête de Camerone où des promenades ou des jeux y étaient organisés.
Mes copains Montoya du Bar des Amis avait leur carte d'entrée. Il est vrai que leurs parents avaient pas mal de clients légionnaires.Ceci explique cela.
Manuel

2 soeurs de ma mère on épousé des légionnaires, et mes frères et moi disposions d'une carte pour la piscine et le cinéma oû nous nous régalions de westerns et films d'action et faisions quelques blagues depuis le balcon.
Cependant c'est à la piscine municipale que nous apprîment à nager, dés 6-7ans, sans l'aide de personne !
Alain

c'est dans cette piscine que j'ai aussi appris à nager et nous sautions par dessus la corde qui délimitait theoriquement le petit bassin du grand mais il ne faut pas oublier les spectacles de plein air qui se faisient à coté de la buvette sur la partie ouest du bassin mon père etait de la légion ce qui explique cela mais ceux qui faisaient du judo et j'en etait allaient se baigner apres la douche .
Gérard S

26/4/2007 Apprentis CFA
Je reviens de la fête des anciens Apprentis CFA de SBA avec le tube suivant que je dédie à Adrienne pour son succés dans les "3000"

Pin Pi.ni.to, Gor.go.ri.to
Saca la fara de veinte y cinco ,
La Pollera, la "Medeja ( la Mechera)
Saca la tu, que eres mas vieja/o !
Qui peut expliquer ce chant,à quel moment avait-il lieu, dans quelles circonstances ?

Sinon , Manuel, fin de siesta, al trabajo ,traducción,y clarificación ! por favor !
Jean Claude

PS: Droits de mémoire d'auteur à verser à Antoinette CARA de la rue du chemin de fer.

Si je dis à Jean Claude qu'il y a deux jours , je chantais cette petite chanson à ma femme( elle s'en souvenait très bien) et nous nous interrogions sur le sens de certains mots , sans pouvoir les expliquer.
"Pin-pi-ni-to, gor-go-ri-to
Saca la faja de veinticinco
La pollera, la mendeja,
Sácala tú que eres más vieja."
C'est Colette qui a donné l'explication : on la chantait chaque fois pour savoir qui devait commencer à jouer par exemple.
Les filles surtout l'ont toujours pratiquée tandis que les garçons , nous préférions le"Tifourmi" ( Ciseaux, pierre et enveloppe).Le premier qui avait 3 points avait gagné.
Il y avait d'autres procédés, comme celui d'avancer l'un vers l'autre en plaçant un pied devant l'autre. Au point de rencontre , celui qui piétinait l'autre en sortait vainqueur.
J'y ai très souvent pensé à ces paroles et essayé de les expliquer. Je n'y ai pas réussi!
El pinito( le petit pin), el gorgorito( une roulade) , la faja( ceinture en flanelle rouge ou noire que portaient les hommes autour de la taille)ça passe!
Mais "la pollera" ( marchande de volaille ou....robe à crinoline)et "la mendeja"(ou mendera)....introuvables (??!!)
Si on prend"la molleja" pour la "pollera", il s'agit du gésier des oiseaux.....???
je me demande d'ailleurs s'il y a une logique dans le sens de ces paroles ou bien si ce n'est qu'une suite de mots rimant entre eux.
La deuxième et la troisième lignes se comprennent fort bien...mais
La première et la troisième lignes n'ont ni queue ni tête.
Ce n'est que mon humble avis!
Pourtant cette chanson bien connue de tous, faisait bien partie de notre bagage culturel.
Manuel

merci merci de me dédier cette chanson, et bien Jean Claude cette chanson, je me souviens l'avoir chantée en faisant une ronde je me rappelle très bien des 2 dernières phrases, par contre je serais incapable de la traduire il y a des mots que je ne comprends pas. Manuel donde estas ? que no comprendemo nada por favor.
Mais en la chantant encore et encore dans ma tête, je me demande si en fait ce n'est pas celle ou la maman marche avec 2 doigts sur le bras du bébé et arrivé vers le creux du bras elle le chatouille pour le faire rire aux éclats.....
Adrienne

Mais bien sur que je me rappelle de cette chanson je ne l'avais pas entendu depuis ce jour moi il me semble que nous la chantions lorsqu'il fallait désigner quelqu'un qui commencerait a jouer le 1er, je n'en suis pas sur. En tout cas c'est un bonheur de la reentendre
Colette

et bien tu vois Colette je n'arrête pas de la fredonner et tu as raison, je crois que c'était pour voir qui devait commencer la première. pero que tonta soy hoy, quisas porque hace mucha calor aqui..............
Adrienne

Pas tout à fait çà, Adrienne !
JCR

En envoyant mon message tout à l'heure , j'avais sous les yeux celui de Jean claude et j'ai envoyé le mien en second rang sans respecter "la queue leu leu".
Lo siento mucho!
Manuel

alors franchement sanction levée, car j'attends toujours vos explications avec impatience et c'est tellement un plaisir de les lire que bien souvent j'y reviens à plusieurs fois et ensuite..... classeur des merveilles.... GRACIAS GRACIAS GRACIAS...
Adrienne

MERCI à Manuel,Adrienne et Colette de m'avoir aidé à remettre au goût du jour une vieille chanson de notre patrimoine.
La joie que j'ai éprouvé en la chantant avec des anciens et anciennes de mon quartier la semaine dernière à la réunion des Belabésiens ex apprentis SNCFA, je la partage avec vous tous sur ce forum
Jean-Claude

27/4/2007 Maraudages
En parcourant ce matin le beau texte d'Antoine relatant ces pratiques de maraudage ,une véritable institution dans les faubourgs, je relève deux expressions bien de chez nous:
I)" une part", avec le sens de lieu, endroit.On disait ainsi" je connais une part d'abricotiers avec des abricots gros comme ça!".Ce mot ainsi utilisé est un hispanisme.
Merci à Antoine de l'avoir extirpé de notre mémoire.
Mais nous parlions aussi de[una partécica] avec le même sens:" Conozco una partecica de habas tiernas", fèves tendres.
II)"Cata y raja" dont l'auteur nous explique très bien le sens: fendre ou ouvrir une petite fenêtre dans le melon pour le goûter.
Eh oui! On n'achetait le melon que s'il était doux ou à point.
Or, en disant "cata y raja",les marchands et....les éventuels clients d'ailleurs commettaient une erreur puisqu'ils inversaient les opérations: "cata, goûter avant raja , fendre"
Il aurait fallu dire "raja y cata"....mais cela ne dérangeait personne et tout le monde avait compris.
Pour la petite histoire, on dit aussi en Espagne" cala y cata" du sens parfois particulier du verbe" calar", transpercer ou entamer un fruit .
Manuel

Suite à l'envoléee lyrique de Géo et au Maraudage de Manuel, je ne résiste pas à vous retransmettre une histoire culte de mon "TONTON" qui de là haut appreciera.
Con su perdon, car le Forum n'a pas vraiment vocation à celà!!! Mais il fait beau, y un poco de Alegria!!!!
C'est un portefaix à Oran qui se dispute avec son contremaitre à propos du salaire.
* D'un ton hautain , le contremaitre lui dit " Sea usted un poco mas politico y mas decente "!
Et le Portefaix répondit" Que Pepico que Bicente, yo tomar por saco a la Marina, para un duro y tu me das un Franco!!!
Abraso
Jean Claude


27/4/2007 famille Abad
J'ai connu un Abad, petit-fils de Joaquin Garcia et cousin germain du regretté Dédé Filio .Les mères étaient soeurs, des Garcia.
je connais la calle del sol comme ma poche car mes grands-parents maternels et paternels y habitaient .
Comme tu nous dis être né en 42, ce doit-être ton frère que je connaissais bien . Ne s'appelait-il pas Claude? ( même âge que moi ou un peu plus âgé, 37 ou 36 ). Il allait au collège Leclerc.Je crois qu'il portait souvent un béret noir.....ou je rêve?
Le grand-père Joaquin avec ses superbes "bigotes" que, jeunes cadets et minimes du SCBA, nous surnommions "el Tío la pipa", ne peut pas être en vie.....même à Tahiti. Il serait plus que centenaire.
Amitiés et au plaisir d'avoir des nouvelles de la famille.
Manuel

Si vous l'avez remarqué ,tant mieux sinon ,il existe des photos superbes de Bel Abbès des années 1900 à nos jours sur le site :tapez "association des amis sigois" et sous la rubrique "St denis du sig" il y a la rubrique de "kader kada" sur Sidi Bel Abbès avec 2 listes de photos superbes.A vos claviers !
Au sujet de "ABAD Antoine " ne serait-ce pas ce fameux goal de l'équipe de hand ball du lycée Laperrine des années 59 et 60 ? En tout cas ,il y avait un ABAD à Laperrine .
j'oubliais:cliquez après :ass des amis sigois" sur liens utiles:excusez mon étourderie.
Mestour

Non! Ça ne peut pas être le même Abad.
Il était plus âgé que moi. j'en avais fini avec laperrine en Septembre 57...;donc en 58-59 cet Antoine Abad ne pouvait plus être là encore.
Mais Abad était un patronyme assez répandu.
Manuel

27/4/2007 Amor y palo seco
" Amar, amor... y palo seco ".
Quand ce droit de battre sa femme sera-t-il expurgé de l'Algérie ?
Vous qui y êtes allés récemment, qu'en est-il ?
Jacques

Je n'en sais rien!
C'est une question que je n'ai pas posée aux amis que j'ai retrouvés. Ce que je sais c'est que certaines d'entre elles ont divorcé .
Manuel

A Propos : Smaïn hier aux " Grosses têtes " sur RTL racontait qu'il participait grandement à l'émancipation des femmes Musulmanes. Et plus particulièrement, qu'il cotisait tous les ans, pour les femmes battues.
D'ailleurs si on ne le croyait pas il fallait demander à sa femme !!!!!
JCR

Voici une chansonnette reprise dans leurs jeux par les petites filles de ASPE, deux d’entre elles dansant pendant que les autres autour chantent et frappent des mains.
Il s’agit d’une hirondelle qui a malheureusement fait confiance aux hommes.
« En la ramita del arbol la más alta
se paró una gonlondrina tralará
se paró una gonlondrina tralará
por el pico echaba sangre
y por la alas decía tralará
y por la alas decía…

Malditas sean las mujeres
malditas sean las mujeres
que de los hombres se fían tralará
que de los hombres se fían tralará
que de los hombres se fían…

Por qué no coges un palo ?
Por qué no coges un palo ?
Y le rompes las costillas tralará
Y le rompes las costillas ! »
…sans commentaires…
Ramón

Voila deux méchantes menaces qui avaient souvent cours là-bas, dans les faubourgs:
Te voy a "romper las costillas" (casser les côtes) ou "moler las costillas"(les réduire en poudre).
Une mise en garde solennelle de mon père à la maison, lorsqu'il s'apercevait que mon jeune frère et moi traînions trop dans les rues du faubourg, ou qu'il arrivait à la maison et que nous n'étions pas encore rentrés:
" venga le football et venga les jeux! Si le prochain bulletin trimestriel n'est pas bon, je vais vous "redresser les côtelettes"(sic)"
Manuel

28/4/2007 les boules
Odile, dans les photos du site de SBA, vous parlez de votre père, joueur de boules.
A SBA, quand on parle de boules , on parle généralement de boules Lyonnaises, la longue.
Si tel est le cas, pouvez-vous me donner le nom de votre père et me dire dans quel club il jouait car je vais proposer très prochainement à Henri, toute une série de photos des joueurs de mon club, "Les Boules Joyeuses" au Barrio Alto et bien sûr nous verrons aussi sur ces photos d'autres Boulodromes Bel-Abbésiens avec leurs propres joueurs.
Jean Claude

Vous dites que vous habitiez la Cité Perret.
Où ? Quelle rue ?
Pour ma part j'habitais 15 rue Sambre et Meuse, maison qui faisait coin avec la Rue Iéna, à côté de l'épicerie Garcia (Tomasico).
A côté de la maison des Crémades.
Je suis preneur par messages des photos des " Boules Joyeuses" je verrai surement mon frère et d'autres de la cité Perret.
René

Mon père jouait aux boules chaque fois qu'il revenait à SBA, il jouait à la longue "lyonnaise" je me souviens de quelqu'un qui pointait merveilleusement bien, il jouait vers le camp des spahis au même endroit où le papa d'Odile faisait le gazpacho, ils se connaissaient très certainement, dommage que nous soyons sur Internet que depuis quelques années, malheureusement papa est décédé à Nîmes en 1995 (il avait 78 ans) il aurait été ravi de tous ces souvenirs que vous évoquez.
Adrienne

Mon pére jouait à la boule joyeuse à coté de l'entrée des ateliers des cheminots. Madame Carmona tenait le bar. Et ils jouaient tous à la Lyonnaise.
Mon pére était le meilleur ami de Tomasico l'oncle de Jean Claude!
On jouait aussi au domino, et aux cartes Espagnoles?
Nicole


28/4/2007 comptine
Encore un souvenir surgit en m'amusant avec mon petit fils (3 ans) spontanément je lui ai chanté :

este pide pan
este dice que no aye
este dice qu'amacemos
este dice que robemos
etc....
c'est un vrai plaisir de retrouver toutes ces petites chansons que je me permets d'imprimer (comme la golondrina de Rámon)
et je les garde précieusement.
besitos para todos.
Adrienne

Dans quel site voulez-vous qu'on retrouve toutes ces petites chansons?
Bravo Adrienne!
En voici ma version:
Tu prends la petite menotte de ton petit-fils et à chaque ligne tu saisis un doigt différent.
" Este dedico[déico]pide pan
Este dice que no hay.
Otro dice buscaremos
Otro dice compraremos
Y el último dice mañana pagaremos!"
Et en disantles dernières paroles , tu portes subitement ta main sous l'aisselle de l'enfant pour le chatouiller.
Cela a toujours beaucoup amusé mes petits-enfants.
Mais attention parce qu'àprès tu n'en finis plus. Ils en redemandent.
Manuel

Merci Manuel, comme je le disais c'est le site du bonheur ici
encore une petite chanson que je vais imprimer et garder précieusement.
Adrienne

Bravo Adrienne,
Cette contine, ma grand-mère me la chantait lorsque j'étais tout petit, je répétais après elle. Mais il y avait au début, une phrase que j'ai oubliée qui se terminait par "gatitos". Ensuite il y avait les doigts, à chacun sa phrase. C'était probablement amusant puisque, parait-il, je réclamais " Mémé gatitos " en tendant la main. En apprenant çà à ton petit-fils, tu mérites un grand coup de chapeau. Tu contribues à la sauvegarde de notre patrimoine.
Jacques

Pour répondre à Jacques , je crois que los gatitos, c'était les 5 doigts de la main que l'on agitait et qui chatouillaient ensuite l'enfant sous l'aisselle, après s'être exprimés l'un après l'autre ...à propos "del pan".
Manuel

Un autre souvenir : avec mon petit-fils (9 ans), en ce moment c'est plutôt"Tiens voilà du boudin"...et nous alignons des figurines de musiciens de La Légion .Et c'est Camerone !
Jeannine

28/4/2007 Olivia Ruiz
Dans une interwiew donnée par la talentueuse chanteuse Olivia Ruiz, j'ai bien aimé ces propos qui révèlent une personnalité apparemment confrontée au même problème que le nôtre. Jugez-en vous-mêmes :"J'ai compris que je portais la blessure de l'exil de mes grands-parents, qui ont fui l'Espagne. J'ai compris pourquoi, dès que je chante en espagnol, je me sens transportée dans quelque chose de familier. Mon chant se transforme, j'ai comme une souffrance dans la voix. Il y a un devoir de mémoire qui est important dans ma vie. Pour les miens et les gens qui ont vécu l'exil. Je les admire et ça force mon envie de porter leur
histoire." C'est aussi, je pense, notre propre histoire.
Antoine

En voila une qui n'est pas prête de perdre son âme.
Afficher ses racines avec de si émouvantes paroles, c'est sauvegarder à jamais sa dignité.
Merci Antoine pour ce témoignage .
Manuel

Ecoutez son interpretation de "Malaguena" et vous retrouverez des souvenirs cachés........
André

Malagueña chantée par Olivia Ruiz c'est une pure merveille, c'est vrai André qu'un tas de souvenirs nous revient en pleine figure mais que ça fait du bien.
Adrienne

Sûr que certains de nos maraudeurs ont aussi eu les genoux "écorchés" et même autre chose. Un cousin est même resté accroché par un bras à l'une des piques d'une clôture en fuyant devant un chien; il tentait de chiper des fruits...
Allez, mignonne Olivia, il faut éviter de se faire "écorcher" par la vie, sinon on se fait bouffer...et bravo à la chanteuse!


Raymond

28/4/2007 chanson pour enfant
j'ai encore une petite chanson que je chante à mes petits enfants je vous demande d'être indulgents sur les fautes mais ca dit à peut près ceci :
cata cata poum cata poum chipanela
harsa par arriva polichinella
etc... etc....
Adrienne

Oui, mais celle-ci n'appartenait pas à nos grands-parents; c'est Sara Montiel qui la chantait ainsi que sa célèbre chanson de"la violetera" dans le film que les frères Charnoi nous offraient à L'Olympia , il y a déjà pas mal de temps.
Son partenaire était Raf Vallone.
C'était à peu près ça:
"Poum caratapoum, catapoum sin candelas
Alza pa arribba polichinela.
Poum carata poum, catapoum, catapoum
Como los muñecos en el Pim Pam Poum."
Manuel

C'est tout à fait ça Manuel, je ne savais pas que c'était Sarita Montiel qui chantait celà, ma grand mère me l'a toujours chantée et j'avais un polichinelle monté avec des ficelles et elle me chantait cette chanson en faisant bouger ce polichinelle dans tous les sens. Je revois cela comme si c'était hier pourtant ce souvenir date de mes 5 ou 6 ans.... comme c'est loin et comme c'est présent....
Adrienne

Je recherche deux amies avec qui j'étais au lycée de jeunes filles de Sidi Bel Abbès en 1960, 1961, 1962 : Nicole ORTIZ, et Pierrette SEBALD.
Si quelqu'un a de leurs nouvelles, merci de me les communiquer.
Michèle jp.fonck@wanadoo.fr

29/4/2007 histoire vécue
joli témoignage, effectivement je crois que nous avons tous vecu des moments de frayeur identiques et quel soulagement après quand on s'aperçoit que ce n'était qu'un défilé ou les arabes qui passaient à cheval en tirant des coups de feu....
Adrienne

Souvenir identique d'Adrienne quand les Sahraouis passer dans les rues en faisant de la musique avec les grosses castagnettes en métals. Il y en avait un tout ébouriffer avec un long manteau celui là il me faisait une peur bleue je me cachais derriére ma mére et je regardais avec un oeil fermé, et pas trop loin du portail pour pouvoir fuir! ces hommes descendaient des montagnes.
d'ou le nom de sahraoui "au secour Manuel"
Nicole

Oui, beaucoup d'entre nous ont vécu ce genre d'alerte et de frayeur, parfois avec une réalité difficile à comprendre pour des enfants et des jeunes gens. Réfugiés chez ma grand mère Rosa à la rue du soleil pour la dernière année à SBA, un jour des coups de feu ont claqué, et des rafales...Mon père a barricadé la maison et a pris...une hache pour nous défendre! Nous étions affolés...
Lorsque tout s'est calmé et qu'on a pu sortir, à 50m de chez nous, devant le bar des amis, il y avait une traction avant noire avec les portières ouvertes...les corps de terroristes gisaient là, en travers des sièges, baignant dans leur sang...horrible et je le répète, difficile à regarder et à comprendre pour un jeune...
pourquoi tout ça...difficile aussi à effacer de notre mémoire...
Raymond

Nicole, c'est pas plutot un truc comme gnaoui??
jjk

Attention je ne sais pas l'écrir c'est des randaouis ils jouaient avec des grosses catagnettes en fers, ils passaient dans les rues au barioalto je n'avais que 8 ou 9 ans. Et c'est quoi les gnaoui???
Nicole

En même temps qu'ils jouaient des castagnettes, barbus et hirsutes, ils enfumaient l'atmosphère d'un encens qui vous prenait à la gorge. C'est vrai que c'était impressionnant , surtout pour nous les gosses.
Antoine

suite aux divers questionnements sur ces Gnaouis et autres "sorciers"du genre illuminés et hirsutes, je peux vous faire partager mes humbles connaissances basées
essentiellement sur du vécu plutôt qu'une analyse ethnologique. Les Gnaouis sont une tribu à la peau noir du Sud Marocain , région de Marrakech ,qui se produisent régulierement sur la place Djma el Fnaa à Marrakech en dansant(un peu comme les
derviches tourneurs et surtout faisant des exercices acrobatiques, genre pyramide.humaine. Ils sont généralement vêtus de blanc avec une chechia constéllée de petits coquillages (reportez vous à mon texte " la procession du taurillon", je décris un des
personnages ressemblant à une gnawa (singulier de gnawi).Les tribus noires du Sud marocain sont appelés les Draoui (qui vivent le long du fleuve Draa) on les appelle aussi les saharaouis . C'était ce terme que l'on reprenait en Algerie pour ces noirs
venus du Sud. Il y avait aussi d'autres nomades qui se déplaçaient sur tout le maghreb et qu'on appelait les "khamiyens" parcequ'ils habitaient sous une tente :la Khaima. Je me souviens les voir venir sur la place Beraguas avec leurs chevres et leurs dromadaires boire à la fontaine du jardin des Méjean
pami ces "artistes de rue il y en avait parfois qui déambulaient avec un singe au bout d'une corde et le forçait à faire quelques" blincos" ou autres "bortelettes"Qui s'en souvient?
Jorge

C'est vrai, ils étaient impressionnants, tous les acteurs devaient mesurer les 2 mètres, noirs de peau.
Ils quémandaient l'obole ou de quoi manger et "on" disait qu'ils appelaient par leur danse la PLUIE.
Au fait les anciens partisans du pacha de Marrakech se faisaient appler / Glaouis ne pas confondre avec les "Calaouis"..
Souvenirs.
René

On disait que ces musiciens impressionnants, semblant faire partie d'un autre monde, tendaient la sébile pour payer le taureau noir qu'il promenait et qui devait être ensuite sacrifié.
Les gens étaient généreux car tous étaient unanimes: on manquait cruellement de pluie .
Pour en revenir à l'attentat à la traction noire dont parlait Raymond , les auteurs s'étaient postés contre la villa Rincker, au coin de la rue de Lyon.
Les victimes : une personnalité du Télagh que l'on accusait d'être amie du FLN et un innocent hélas: le chauffeur( un Ascensio peut-être).Ils circulaient route des Amarnas en direction du Télagh ..ce qui explique que la traction s'arrêta une centaine de mètres plus loin, devant le "Bar des Amis".
Raymond me dira s'il s'agit-là du meme attentat.
Peut-être qu'Antoine qui travaillait dans cette localité pourrait nous en dire plus!
Manuel

Si ce qu'on m'a raconté est exact (je n'étais pas à SBA à cette époque) Le maire du Telagh au retour d'un RV à SBA a été mitraillé par des inconnus perdant la vie ainsi que son chauffeur. L'attentat était préparé puisqu'un camion a bloqué sa voiture pour permettre le mitraillage. Dure époque. ce qui me frappe dans ces dernières années, c'est le manque d'infos officielles. Parallèlement, il y avait beaucoup de rumeurs invérifiables et la méfiance s'était installée partout au point de faire "disjoncter" les adultes les plus fragiles. Dans son petit texte sur le site Pierre Rivas l'évoque avec pudeur.
Henri

C'était effectivement le maire du Telagh qui avait été assassiné ce jour-là avec son chauffeur. Un meurtre à mon avis pas plus justifiable que celui de son chauffeur. La violence n'a jamais arrangé les choses, on en a fait cruellement l'expérience. en tout cas.
Antoine

29/4/2007 Ecritures
Merci à Antoine d'avoir signalé plus bas quelques écrivains de mêtier d'origine bélabésienne ou ayant un rapport avec SBA. il y en a certainement d'autres.
Vers 59-60, je me souviens qu'on parlait d'un élève de terminale Laperrine qui taquinait la muse. Je vois sa tête mais le nom m'échappe comme d'habitude. Quelqu'un sait-il quelque chose à ce sujet.
A propos de vos souvenirs qui me font chaud au coeur. Quand j'ai indexé le site Mekerra's s'est posé le problème du choix du mot-clé approprié; j'ai choisi "Ecrivain" l'un d'entre nous m'a dit que c'était un peu prétentieux. Il avait raison mais je l'ai conservé faute de mieux. Cela indique simplement que des internautes proposent quelques lignes écrites sur Bel Abbès de leur jeunesse. Comment faire autrement quand il n'y a pas de photos ou de témoignages d'époque ?
Et moi j'aime vos petites pages bélabésiennes pleines de sentiments que j'ai le privilège de lire avant tout le monde. Elles sont pour moi une véritable drogue, le journal de ma jeunesse disparue.
Revenons aux écrivains de mêtier ou de vocation, si vous en connaissez et que vous souhaitez les voir sur notre site. (evidemment textes courts en rapport avec Mekerra's, les longs textes sont difficiles à lire sur écran) je les accueillerai avec plaisir.
Henri

Ecrire,Ecrivains ...Lire,Lecteurs ...Ecrivain,Lecteur,l'un écrit , l'autre lit et les deux ressentent les mêmes émotions, le même plaisir , la même passion . Sur ce site , cette passion partagée c'est SIDI-BEL-ABBES ....
Jeannine

30/4/2007Camerone,
Bir-Akeim , Dien Bien Fu...la Légion.
Dès que j'entends ces mots, l'émotion m'étreint.
Il n'y a pas que de la joie, mais de la tristesse aussi.
Beaucoup de "notables" de Bel-Abbès étaient dévoués corps et âme au régime de Vichy. Heureusement il y avait la Légion qui a toujours su garder son honneur.
Je revois encore ce jeune légionnaire, menottes aux poignets, insignes arrachés, encadré par une paire de gendarmes qui le rudoyaient, traverser la ville à pied. " Un déserteur !" m'a-t-on dit. Méritait-il un pareil traitement ? Aujourd'hui, je réponds encore non !
Je revois encore ces braves, musique en tête, aller à la gare, direction Oran et l'Indochine en guerre. Combien en sont revenus ?
Dans l'Aurès, lorsque nous étions en difficulté, la Légion venait à notre secours, pas les paras qui ont eu beaucoup trop d'honneurs.
Voilà, chaque fois que j'entends en dire du mal, la colère monte en moi.
Jacques

"Emotion , joie , tristesse ..."et nous qui conversons sur ce site ,si nous sommes là ...c'est "peut-être" grâce à la présence de La Légion dans notre ville ?
Jeannine

Jeannine, vous n'auriez jamais pu dire plus vrai que ce que vous avez écrit.
Pour moi et ma famille c'est sûr, nous devons la vie à la Légion.
Le 24 avril 1962, nous enterrions ma Grand-mère maternelle. La période était horrible car 2 jours avant, soit le jour de Pâques, 3 jeunes hommes de 18, à 20 ans, dont mon voisin José Sabater avaient été massacrés.

Au sortir du cimetière, nous nous apercevons que 2 des voitures du convoi avaient les 4 pneus crevés!!!! Comment sortir du village nègre, où dèjà depuis plusieurs mois aucun européen ne s'aventurait.

Nous n'avons jamais su comment ni pourquoi,( bien que pendant la cérémonie, nous avions vu éparpillés aux quatre coins du cimetière, quelques Europééns )mais soudain 2 jeeps,t 4 halftracks et une camionnette de la Légion sont arrivés, prenant possession du terrain et se dépliant en éventail de protection.

Le reste est très confu dans mon esprit et je ne me rappelle plus comment(Il est vrai que je n'étais pas très bien, car je perdai en même temps ma grand mère et mon voisin le plus cher) mais tout le cortège a pu évacuer le village nègre sans qu'un coup de feu n'ait été tiré.

Bien plus tard on nous avoua que tout avait été minutieuseùent préparé, mais qu'au final, la bain de sang n'avait pas été souhaité!

La LEGION, je n'ai pas de mots pour dire ce que j'en pense! POUR LA VIE.

Jean Claude

Jacques!!! tu étais où dans les AURES ??? je ne te pardonnes pas le trop d'honneurs des PARAS je ne suis pas là pour ouvrir une polémique entre Légion et Paras mais avant d'écrire une connerie tourne bien ta plume dans l'encrier !!! J'ai eu un oncle qui a été Légionnaire ( 5 ans prisonnier en Allemagne !!! pour être Français!! il s'appelait PEREZ !!!Un cousin Lieutenant au 2èm REP !!J'ai été breveté Para Prémilitaire à la Légion et fait ma PME à la Légion , j'ai faillit être Légionnaire pour ne pas faire de la peine à mes parents je ne suis engagé dans les PARAS 18ème RCP j'ai fait partie de la 25ème DP et crapahuté beaucoup avec le 2ème REP car nous étions de la même Division !!!Les Aurès je les ai fait de haut en bas !!!J'ai fait pour terminer le Putsch d'Avril 61 et j'ai été à cette occasion à SIDI-BEL-ABBES et c'est la Légion qui nous a donné un peu de soupe car nous n'avions plus rien à manger !!Avec dix pains et 30 boites de sardines que mes parents m'avaient emmenées j'ai nourri mes camarades de la section !!!
Je me suis battu pour une noble cause et beaucoup de mes camarades ont laissé leur vie pour accomplir leur devoir sans jamais laisser personne dans le fossé ou simplement dans la merde !!!
La Légion et les PARAS étaient des frères d'armes et allaient où le devoir les appelés ; Alors Jacques ne fait pas de procès sans connaitre l'histoire des uns et des autres !!! Paramicalement Un PARA !!!
JPH

Allez les gars, on se calme!, surtout le lendemain de Camerone, on ne se lance pas dans une polémique, J.P tout le monde reconnait tes états de service et tu es la fierté de notre College.En tant qu'ancien camarade du collège et coéquipier à la prépa Para
de la légion, je connais ton tempéramment fougueux mais je suis sûr que Jacques ne voulait pas offensé les Paras. Je ne voudrais reteni de cet hommage rendu aux legionnaires (et qui me vont personnellement droit au coeur), que l'enthousiasme de
chacun pour honorer ce corps d'élite et exprimer son admiration.
Allez les gars on se sert la main!
Jorge

HARO (Jean-Pierre) sur le baudet (Jacques).
En exprimant sur ce forum une opinion basée sur ce que j'ai vu et vécu, j'étais loin de m'attendre à une telle réaction. Admettre que quelqu'un ait un avis différent du sien, sans le taxer de connerie, celà s'appelle la tolérance, c'est la forme la plus noble de l'intelligence humaine.
Je n'ai surtout pas voulu blesser qui que ce soit, fût-il ancien parachutiste. Si mon propos a été perçu comme tel, je le regrette sincèrement. Parole de Marsouin, je ne recommencerai pas.
Sans rancune,
Jacques

Moi aussi, je suis un Marsouin. J'ai servi dans l'Infanterie de Marine rapatrié au 16è RIMA d'Angoulême.
Tu as dû chanté "Viens chez les Marsouins" et tu as dû souvent entendre dire: "Chapeau la Colo!"
Manuel

Et oui Manuel,
J'ai effectué toute ma "carrière militaire", environ 29 mois, Marsouin au 2ème RIC ( la colo ! ), devenu avec la décolonisation, par décret en 58 2ème RIMA, aujoud'hui basé à Auvours à côté du Mans.
Ce sont mes copains, tous appelés, de ce régiment que j'ai pleurés quand leur section est tombée dans l'embuscade de Palestro. Ils sont entrés dans l'Histoire. En 76 je suis allé en pèlerinage sur les lieux du drame.
Je garde précieusement l'insigne de mon régiment, et celui de ceux qui "pacifiaient" l'Aurès et les Nemenchas, sous le commandement du général Vanuxem. Mais, je ne tire ni gloire ni orgueil de cette période : j'ai fait le boulot qu'on m'a ordonné de faire.Maintenant c'est le 1er RIMA qui est à Angoulême. Plus de bidasses en uniforme en ville, c'est une autre époque.
Jacques

Il ne faudrait surtout pas que ce site se transforme en cercle d'anciens combattants. On sait bien que chacun de nous a dû accomplir, avec plus ou moins de chance, son devoir militaire durant une époque aussi triste que détestable et je ne pense pas que ce soit ici l'endroit d'en faire état. Je regarde souvent une photo de foot qui représente l'équipe réserve du
FCThiers. Sur le plan sportif, elle n'a absolument aucune valeur, mais pas sur le plan symbolique. L'un des équipiers qui apparaît sur cette photo, mon ami Georgeot Penan, a été en effet tué par l'ALN en service commandé tandis que son pote, qui figure à sa droite sur le même cliché,
mon bon copain Khemliche, a lui été lâchement assassiné par l'OAS. Match nul donc, mais vraiment absolument nul . Il vaut mieux, je crois, pour nous tous, tourner la page. C'est tout au moins ma conviction.
Antoine

D'accord avec toi Antoine.
Il n'y pas que mon agresseur qui ait des états de service. C'est la première et dernière fois que j'en parle. Evoquons plutôt ce qui nous rapproche, que ce qui nous a toujours divisés. Des anecdotes amusantes, nous en avons encore plein nos mémoires, que diable!
Jacques

30/4/2007 Camerone
Qui ne connaît pas l’histoire de Camerone ?…
Tant pis, je ne résiste pas au plaisir et à l’émotion de la raconter encore aujourd’hui. Ceux qui la connaissent m'excuseront j'espère...
De 1863 à 1868, la Légion se bat au Mexique. Le 30 avril 1863, la 3ème compagnie du 1er bataillon, aux ordres du capitaine Danjou, assisté des sous-lieutenants Vilain et Maudet
( soixante cinq hommes en tout ) a reçu pour mission d’escorter un convoi de Chique-Huite à Puebla. Vers les 8 h, le combat s’engage ; nos 65 légionnaires doivent faire face à 850 cavaliers et 1200 fantassins mexicains. Une percée leur permet d’arriver au village de Camerone où ils se retranchent. A 9h30 le commandant mexicain presse le capitaine Danjou de se rendre. Danjou refuse. Vers 11h il fait prêter à ses hommes le serment de lutter jusqu’à la mort. Il est tué quelques instants plus tard. A 14h le sous-lieutenant Vilain, qui l’a remplacé, succombe à son tour. Vers 17h le sous-lieutenant Maudet tient encore avec 5 légionnaires. Ayant tiré leurs dernières cartouches, ils tentent une sortie, au sabre et à la baïonnette. Le légionnaire Cotteau qui s’est jeté en avant pour protéger son chef, s’écroule mortellement atteint. Le sous-lieutenant chancelle et tombe, mort. Il ne reste que 3 légionnaires vivants dont l’ennemi se saisit. Les cadavres de cinq à six cents mexicains jonchent le terrain.
Camerone, c’est depuis lors, la fête de la Légion. Quand on a tout perdu, qu’on sait ne plus pouvoir s’en sortir, il reste au légionnaire une dernière étape pour ne point faillir à l’honneur : « faire Camerone ».
En Algérie, de 1954 au 01/03/1961, la Légion Etrangère a perdu au service de la France 1528 légionnaires, 264 sous-officiers et 63 officiers. Texte et chiffres extraits d’une Histoire de la Légion parue le 17 octobre 1962 dans un journal conservé par mon père et dont j’ai retrouvé les pages jaunies en ce jour de Camerone. Raymond

30/4/2007 légionnaire Haberthur
Quelqu'un dans le forum aurait-il entendu ou lu l'histoire du légionnaire Haberthur?
Paul

j'en ai entendu parler pour la première aujourd'hui, car à l'heure de "l'apéro" j'étais avec mon beau frère (ancien militaire) et je lui ai parlé de Camerone, et il m'a parlé de ce légionnaire qui avait reçu la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur pour son combat au MAROC en 1910... Bizarre ces coincidences et maintenant c'est Paul qui en parle......
Adrienne

Ne serait-ce pas ce légionnaire qui suite à ses blessures était devenu aveugle?? il avait été décoré d'ailleurs pour fait d'armes
Annie

"Pour les Belges yen a plus ,
Pour les Belges yen a plus!
Ce sont des tireurs au cul ...."
C'est une double fête pour moi. Mon troisième petit-fils n'a rien trouvé de mieux que de naître, il y a 8 ans, le 30 Avril.Un signe n'est-ce pas!
Du coup ,ils l'ont prénommé....Manuel...como yo....enfant de Bel-Abbès.
Manuel

J'ai trouvé dans des "archives" familiales le nom de ce légionnaire, et en ce temps de "CAMERONE", j'ai pensé qu'un des "éminents" participants au forum pourrait éclairer ma lanterne. ( je découvre ma ville de naissance en lisant le forum! Pas-sion-nant!!!)
Paul

Tataratata! tataratata! tataratata! (c'est censé être une sonnerie du clairon mais vous
vous souviendrez de l'air et voici les paroles)
"Tiens voilà du boudin voilà du boudin voilà du boudin
pour les Alsaciens les Suisses et les Lorrains
Pour les belges y'en a plus pour les belges y'en a plus
car ce sont tous des tires au c..
Pour les belges y'en a plus pour les belges y'en a plus
car ce sont tous des tite au c.."
Désolé pour nos amis Belges mais ce n'est que la transcription exacte
En ce moment dans toutes les casernes de la Légion on fête Camerone et souvenez vous de mes explications antérieures aujourd'hui les "trouffions" se font servir au
réfectoire par leurs sous officiers, et ça se passe au moment même où j'envoie ce message
Joyeux Camerone à tous
Jorge

Comment vous n'êtes pas encore prêts le défilé de la légion ne va pas tarder, pour ma part je suis déjà aux quatre horloges pour être sure d'être au premier rang ce sera magnifique comme d'habitude si j'osais je vous souhaiterais à tous un joyeux CAMERONE. SNIF!!!!!!
Annie

mais comment vous ne m'avez pas attendue ? mais c'est quoi ces amis qui partent sans moi voir le défilé!!!!! bien sûr j'ai aujourd'hui une pensée toute particulière pour ces légionnaires qui faisaient partie intégrante de ma vie, SBA sans eux ? mais c'est une ville sans symbole!!!!
allez j'avoue aujourd'hui j'ai fait une grasse matinée terrible, tu vois Jorge aujourd'hui la matinale est restée au lit.....
bonne journée à tous.
Adrienne

Boulevard de la République, on les attends avec impatience; Toute la famille est là,au grand complet; les voilà au grand complet eux aussi. Tout, absolument tout est impeccable. On est émerveillé, on peut presque les toucher. On s'en mets plein la tête et voilà déja l'hélicon qui s'éloigne laissant la place aux troupes.pom pom pom pom pom JAMAIS, je n'ai retrouvé cette sensation sur les Champs Elysées.et Dieu sait si j'en ai vu des défilés me levant de bonne heure pour être au premier rang,impossible de reculer, complètement coincé pendant 3 heures entre la barrière métallique et les 4 ou 5 rangs de sardines derrière moi, maudissant le service d'ordre qui me cache parfois nos légionnaires. Ne me parlez pas de périscopes en carton... personne ne peut comprendre, c'est mon jardin secret.
Henri

Par la pensée nous sommes tous à Aubagne aujourd'hui, mais SI DIOS QUIERE l'año que viene estaremos todos aya......
vous allez sur le site d'Alexis et vous laissez la chanson en fonds sonore vous fermez les yeux et ça y est, nous y sommes.... plus besoin de périscope Henri on les survole nos légionnaires, leurs pas cadensés, leurs chemises aux plis impeccables. Allez pour le plaisir :
tiens voilà du boudin, voila du boudin!!!!!!!!!!!
Adrienne

Dans notre famille,Les traditions sont toujours là par son mariage ma fille a un beau fils légionaire qui a fait la Bosnie. En ce moment à Nouméa
Nicole

30/4/2007 Plooner, le SCBA
C’était en 1950 ou peut être 51….Qu’importe.
C’était en tout cas l’époqueoù je commençais à user mes premieres « Tennis » dans la cour de l’école Marceau,
Et celle où je fréquentais assidûment et exclusivement les tribunes latérales du stade.C’était… ça j’en suis sûr, au stade Paul André.Cet après midi , Le Sporting était opposé à l’USMO.Depuis, j’ai vu des milliers de matchs, je n’ai jamais oublié celui-là,
Par la faute ou plutôt par la grâce d’un gardien de but vêtu de noir,Qui, après avoir repoussé un premier tir, s’était détenducomme un ressort pour arrêter une reprise de volée à bout portant de Bendimered, je crois.C’ était devant la tribune latérale,
C’était Plooner
C’était en 50
Ou en 51
C’est comme si c’était hier......
André M

Si l'auteur du tir était bien Bendimered, ça ne pouvait-être qu' Aman, le frère aîné de Noury, des Bel-Abbésiens. Il joua en effet à l'USMO.Il est décédé il ya 6 mois en Allemagne où il vivait depuis plusieurs années avec son épouse Allemande. Son frère me disait l'an dernier qu'il ne voulait plus revenir à Bel-Abbès. Ils se voyaient donc de temps en temps, en week-end .....à Paris.
Ils habitaient la rue du stade Paul André, à 150m de chez moi.
Manuel

je vous imaginais bien hier soir, pas au stade Paul André, mais.... surtout quand Cédric est resté anéanti assis par terre par le beau but de Sochaux!!!!!! tes pauvres cheveux André!!!!! mais ensuite, le feu d'artifice, Camerone, tout tout y est passé, le champagne sablé (sans moi) que de la joie dans les foyers!!!!
allez vive l'O.M. et les supporters de.........MEKERRA'S.fidèles au delà des frontières!!!!! olé olé olé
Adrienne

Oui, j'étais au stade
Oui, j'ai chanté "popopopo..."
Oui, j'ai sauté " Qui ne saute pas n'est pas marseillais....ais"
Mais je n'ai pas osé chanter "On sera champion de France lalalla"
André M

Extrait de "Le marabout de Blida" d'Annie Cohen :
"Pardon, pardon, toute petite déjà je défendais les couleurs du
Sporting-club de bel-abbès contre tout autre équipe ; juste derrière arrivait l'AS d'Alger, mais quand les deux se trouvaient face à face, c'était la bagarre dans les chaumière, un cas de conscience dans ma tête, un prétexte à rappeler une appartenance de clocher ( même pour moi qui n'en avait pas ). Une partie de ma famille s'amusait à vibrer dès que les belabbésiens ( les meilleurs ) montraient ce qu'ils savaient faire ! Fallait
pas pourtant pousser le bouchon trop loin ni froisser la susceptibilité des autres, Algérois ( d'adoption ) qui étaient prêts à tout pour voir perdre bel-abbès ! Je ne devais à bel-abbès que ma naissance et déjà je prenais des sueurs froides à entendre les attaques devant les buts, à imaginer le pire. le commentateur mélangeait alors toutes les langues, la passion lui déliait les mots qui se bousculaient en français, en arabe, en espagnol, en
italien, en pataouet, exprimant ainsi la vitesse avec laquelle les joueurs de défendaient, organisaient le jeu."
Il y a bien sûr dans ce bouquin, publié en 96 aux Editions Actes Sud, d'autres allusions savoureuses autour de notre ville natale. Je vous en recommande la lecture. Annie Cohen est la petite fille de "Prosper- Chaussures" dont certains anciens doivent encore se souvenir.
Antoine

Mechaly Le poropriètaire du "Palais de la chaussure". Il était un peu"Chepao", bossu, la tète inclinée sur le côté. Ce magasin se trouvait sur la grande avenue, avant d'arriver au café Alba.
Attention, il ne fallait pas lui faire sortir plus de 3 paires de chaussures et dire ensuite que vous alliez voir ailleurs.Mauvais caractère!
Je l'ai revu à Aix-en -Provence, dans les années 70 où il tenait aussi, dans les années 70, un magasin de chaussures.
Mais il y avait d'autres Méchaly vendeurs de chaussures à Bel-Abbès.Alors????
Manuel

Nous disions en effet parfois:" j'ai acheté mes chaussures chez "Prosper".Mais je ne me souviens plus de sa situation dans la ville.Il y avait aussi"Windsor", "Laïk", "Bata", "Macia"
Et celui qu'on appelait"Au pied mignon" vendait-il aussi des chaussures?Les copains du centre ville vont sûrement nous aider.
Manuel

Prosper, ça devait être rue Gambetta autant que je me souvienne.
Pendant la guerre, et grâce à son humanité ( et peut-être aussi à son sens du commerce ), il permettait à notre mère de ramener à la maison des chaussures pour ses enfants, achetées à crédit qu'elle réglait sur plusieurs mois. Je crois bien d'ailleurs qu'elle avait son petit carnet chez tous les commerçants, C'était alors le seul moyen pour s'en sortir. Une vie
e "colon" quoi !
Mechaly, sur la rue Prudon, c'était plutôt les bicyclettes, je crois.
Antoine

Précisions sur les marchands de chaussures rue Montagnac :
Prosper Amsellem, face au marché couvert. Son fils Claude lui succéda. Un autre fils tenait le magasin "Romans chaussures" rue Catinat, sous le théâtre.
Macia près du café "Chez Gallo" et en face de Zouzou réputé pour ses kémias.
Méchaly et Ganancia, près de la pâtisserie Vincent Pagan et face au "Tapis vert".
Lachèze, à l'angle de la rue Catinat.

Rue Lord Byron, face au marché couvert :
Laïk, Bata et Ganancia.
"Le pied mignon", curieusement, c'était une mercerie.

Que de souvenirs !

AndréH


Mon épouse apporte un rectificatif à mon précédent message.
Le magasin "Romans" se situait rue Prudon, entre la pharmacie Martineu et le salon de coiffure "Louis XV".
Sous le théâtre, le vendeur de chaussures était un autre frère Laïk.
Nos épouses ont une meilleure mémoire des commerces !...
André H

Le docteur Cohen, rue St. Augustin, était notre docteur de famille. Mon père le connaissait bien . Ils se tutoyaient .
Il se prénommait aussi Prosper.
Je me souviens bien du bar dont le propriétaire était surnommé"El gallo", rue Montagnac. Il avait deux garçons dont un, le cadet, jouait au "petit coq", c'est le cas de le dire.Il venait chez mon oncle Périco Sanchez, route des Amarnas, se faire la coupe au rasoir.
Manuel

Il y a un an, Henri me faisait part de son intention de créer "Mékerra’s" ; j’avoue avoir eu une petite moue dubitative, plausible, oui plausible......Les contacts étaient si rares, le travail à fournir si important ; possible bien sur, mais si incertain.
Aujourd’hui : plus de quarante mille passages, une petite communauté recréée, beaucoup d’instants de bonheur et d’émotion partagés.
Au palmarès de "mékerra’s" , avec Henri, Adrienne et Manuel mériteraient les honneurs du podium, l’une par le dynamisme et la vitalité qu’elle insuffle, l’autre par son étonnante mémoire et sa passion de la langue espagnole. Je me sens revivre aux interventions de l’une, avec l’autre j’apprends à connaître une langue qui ne chantait que dans ma tête. Une mention spéciale à notre ami Djimi et à sa fougue épistolaire dévastatrice. Pour les places d’honneur, le coude à coude est féroce.....
Bon anniversaire "Mékerra’s", merci Henri.
Geo

Tout à fait d'accord avec toi Geo, et je te lance un salut matinal en ce beau jour de Camerone, bien que vu l'heure à laquelle tu t'es couché , tu n'as pas dû entendre mon clairon
Jorge

Henri doit en connaître la date exact!
Je ne suis pas peu fier d'avoir soufflé à l'oreille de notre webmaster que la création d'un forum stimulerait la visite du site. Nous pourrions y commenter les nouvelles: textes, photos, cartes postales, oeuvres d'art...etc et une affirmation en entraînant une autre, cela ferait boule de neige ,suggérerait des idées, réveillerait des souvenirs quelque peu "assoupis" ou enfouis dans les mémoires...pratiquement oubliés.
L'initiative , le savoir- faire d'Henri et.....votre participation active ont fait le reste .Bravo!
Manuel

Eh bien non, je ne connais pas la date exacte ! Je sais que j'ai commencé à préparer des docs après le 19 Avril, pour me changer les idées suite au décés de mon beau-père que j'aimais beaucoup. il me fallait penser à quelque chose de fort, ce ne pouvait être que Bel Abbès. Je pense que leur mise en ligne doit dater de la deuxième quinzaine de Mai, plutôt le début, je dirai pour la beauté de la chose : le 16 MAI !
C'est vrai que le forum a tout changé, Jean-Pierre et Manuel sont les premiers à m'avoir suggéré sa création.
Henri

bravo pour ce beau bébé, on peut dire qu'un an après il se porte à merveille, et quelle mémoire!!!! digne de son père et de ses parrains ???? c'est sûr que son premier anniversaire sera fêté comme il se doit, le 16 MAI dis tu ? quelle bonne idée. Geo il faut faire un beau dessin pour l'occasion.....
Adrienne

C'est vrai que je connais ce site depuis peu mais je ne peux plus m'en passer c'est devenu ma drogue même si je n'écris rien j'ai besoin de vous lire à tous, Manuel m'apporte beaucoup sur le plan linguistique j'adore lire tout ce qu'il écrit et pour les autres aussi j'ai une admiration sans bornes, je lis et je relis tous vos écrits, merci pour tout bisous amitiés bel-abbésiennes à vous tous mes nouveaux amis .
Annie de sba

1er Mai 2007
suite aux différents messages très courts des mekerristes, voici celui de Raymond

Merci aux ami(e)s du forum qui m'ont envoyé leurs souhaits pour le 1er Mai. A toutes et à tous meilleurs voeux de Bonheur !...
Recevez virtuellement en plus un brin de muguet à 13 clochettes!
Raymond
"C'est mon petit bouquet de fleurs
Mon petit muguet, mon porte-bonheur
Je l'ai cueilli pour la vie entière
Et je veux le porter à ma boutonnière.
Mon joli petit bouquet
Avec des yeux comme deux grands bleuets
Ce petit nom là lui va comme un gant
Car en la regardant je crois au printemps !"
Georges Guétary - Paroles: Jacques Plante.




























































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































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