Td corrigé Download - partage de cours um3 paul valery pdf

Download - partage de cours um3 paul valery

Dossier 2 : Plus-value ? Impôt sur les sociétés. Partie 1. 1. ... Droit au bail : ? Prix de cession: 24 000 ? .... pour cette catégorie d'impôt. 1. DECF 2001 IS Corrigé.




part of the document



uction.

Annexe 1

Cas pratique n° 1

Madame DUPONT conductrice d’un véhicule a provoqué un accident. Elle a perdu soudainement le contrôle de son véhicule et a percuté au passage un cycliste. Celui-ci a été blessé et sa bicyclette est désormais inutilisable. Madame DUPONT invoque une défaillance du système d’assistance au freinage mettant en cause la responsabilité du constructeur et du concessionnaire qui a vendu la voiture et qui assurait son entretien régulier. L’expertise opérée sur le véhicule a pu mettre en évidence un défaut de conception sur le système d’assistance au freinage de ce modèle. Le constructeur n’avait pas jugé nécessaire de procéder à un rappel systématique des véhicules.

Cas pratique n° 2

Un enfant de 5 ans joue au ballon devant la maison de ses parents au bord de la route. Madame Paul promène son chien et passe près de l’enfant. A ce moment, l’enfant perd son ballon et s’approche du chien pour le récupérer. ; le chien prend peur et mord l’enfant. Celui-ci doit être hospitalisé suite à une blessure au visage. Depuis cette date, l’enfant fait régulièrement des cauchemars.



Annexe 2 : corrigés des cas pratiques


Formes de
responsabilité
Cas n° 1 :
Responsabilité civile contractuelle : Le constructeur a manqué à son obligation en matière de qualité et de sécurité.
Responsabilité pénale : le constructeur a commis un délit.


Cas n° 2 :
Responsabilité civile quasi-délictuelle :
La dame est responsable de son chien car
elle en est propriétaire et le gardien de la chose.

Critères engageant
cette responsabilité
Fait générateur :
Manquement à l’obligation de sécurité par le constructeur en ne rappelant pas les véhicules défectueux.



Dommage :
Cycliste blessé et vélo détérioré.

Lien de causalité :
Lien direct entre la défaillance du système de freinage et la perte de contrôle du véhicule.
Fait générateur :
Manquement à l’obligation de surveillance du chien.
Dommage :
Enfant blessé
Lien de causalité :
Lien direct entre le fait de l’animal (la morsure) et le dommage.ConséquencesRéparation : dommages et intérêts pour la victime pour réparer le préjudice matériel (bicyclette détériorée), le préjudice physique (blessures).

Sanction pénale pour le constructeur : amende.Réparation : dommages et intérêts pour la victime pour réparer le préjudice esthétique et moral.

Généralisation

Chapitre 4: La responsabilitÉ

Problématique : comment les différentes formes de responsabilité et leur évolution permettent-elles de mettre en œuvre la réparation ou la sanction ?

LA NATURE DE LA RESPONSABILITÉ

L’individu doit répondre de ses actes et de ses faits vis-à-vis de la collectivité dans laquelle il vit.
Être responsable, c’est assumer les conséquences de ses actions ou même de ses omissions.
Originairement la notion de responsabilité reposait sur l’idée de faute, c’est à dire la violation d’une obligation ou la trangression d’une règle. Cependant, l’évolution jurisprudentielle montre que la responsabilité tend à être engagée, dans certains cas, en dehors même de toute notion de faute : c’est alors la notion de risque qui fonde la responsabilité.

LE FONDEMENT DE LA RESPONSABILITÉ

On distingue, d’une part, la responsabilité civile qui résulte d’un fait juridique dommageable (responsabilité civile délictuelle et quasi-délictuelle) ou d’un acte juridique dommageable (responsabilité civile contractuelle) et, d’autre part, la responsabilité pénale qui résulte d’un comportement répréhensible mettant la société en danger.















ce fait n’est




















LES CONDITIONS GÉNÉRALES DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA RESPONSABILITÉ

La responsabilité civile délictuelle ou quasi délictuelle
En principe, la responsabilité civile ne peut être engagée que si la victime prouve l’ existence d’un dommage, d’un fait générateur et un lien de causalité entre les deux :
le dommage peut être un dommage matériel, moral ou corporel ;
le fait générateur peut être fondé sur la théorie de la faute ou sur la théorie du risque.
La faute peut être : une faute par commission, c’est-à-dire une action fautive ou une faute par omission, c’est-à-dire une abstention d’action.
Le risque : il s’agit de faire peser sur celui qui exerce une activité faisant courir un risque à autrui une obligation de réparer les dommages qu’il cause, même s’il n’a commis aucune faute (exemple : responsabilité liée aux produits défectueux).
Le lien de causalité entre le dommage et le fait générateur oblige que le dommage résulte directement du fait générateur.
Toutefois, l’auteur du dommage peut s’exonérer de sa responsabilité s’il démontre l’un des trois cas suivants : la force majeure, (événement extérieur, irrésistible et imprévisible), la faute de la victime ou le fait d’un tiers.
Les différents régimes de responsabilité sont :
La responsabilité du fait personnel (articles 1382 et 1383 du Code civil).
La responsabilité du fait des choses et des animaux (articles 1384 et 1385 du Code civil).
La responsabilité du fait d’autrui, c’est à dire la responsabilité des parents du fait de leurs enfants mineurs, la responsabilité des commettants du fait de leurs salariés…
Les sanctions sont : la victime du dommage peut recevoir des dommages et intérêts compensatoires mais également des dommages-intérêts moratoires (ou intérêts de retard) destinés à compenser le préjudice subi.

La responsabilité civile contractuelle
La responsabilité contractuelle est l’obligation pour tout contractant de réparer le dommage causé à son co-contractant par l’inexécution de ses obligations contractuelles (donner, faire ou ne pas faire).
Elle est engagée lorsqu’un contrat est inexécuté ou mal exécuté. En matière de responsabilité contractuelle, le fait générateur est l’inexécution du contrat.
La responsabilité repose sur le principe de la force obligatoire des contrats. Ce principe est affirmé dans l’article 1134 du Code civil : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites…. ».
Même si les parties ont fixé leurs obligations respectives, la jurisprudence a créé une classification permettant de préciser l’étendue de l’engagement. Elle distingue :
L’obligation de moyens : le débiteur s’engage à tout mettre en œuvre pour atteindre le résultat, mais n’est pas tenu d’un résultat précis. Dans ce cas le créancier doit prouver la faute si le résultat n ‘est pas atteint.
L’obligation de résultat : le débiteur est tenu d’un résultat précis. Il pèse sur le débiteur une présomption de faute : le créancier n’a pas à prouver la faute, il lui suffit de démontrer que le résultat n’est pas atteint.

La responsabilité pénale
La mise en œuvre de la responsabilité pénale suppose l’existence de trois éléments :
un élément légal : l’infraction doit être prévue par un texte de loi ;
un élément matériel : il réside dans la réalisation de l’infraction (exemples : violences verbales ou physiques, non-respect d’une loi…) ;
un élément intentionnel : c’est la volonté de nuire. Cet élément n’est toutefois pas exigé pour toutes les infractions (exemple : homicide involontaire).
Les peines infligées aux personnes physiques peuvent être l’emprisonnement ferme ou avec sursis, une amende ou encore un travail d’intérêt général.
Le Nouveau Code pénal a introduit une innovation majeure en droit des sociétés. Les personnes morales sont responsables pénalement des infractions commises, pour leur compte, par leurs organes ou leurs représentants.
Réponse à la problématique : les responsabilités diffèrent selon le fait générateur qui en est à l’origine. Ces différences et spécificités se retrouvent dans la mise en œuvre des différentes responsabilités et dans les conséquences qui en découlent (réparation et/ou sanction). En réponse à la demande sociale, on assiste à un développement des cas de responsabilité de plein droit (objectivisation de la responsabilité) et de la couverture des risques par l’assurance (collectivisation de la réparation).


















Responsabilité pénale

Responsabilité civile

L’origine de la
responsabilité est une infraction à la loi

L’origine de la responsabilité est un fait

L’origine de la responsabilité est un acte


L’origine de la responsabilité est un acte



Inexécution d’une obligation contractuelle

Si ce fait est volontaire avec intention de nuire

Si ce fait n’est pas volontaire sans intention de nuire


Responsabilité pénale

Responsabilité
quasi délictuelle

Responsabilité civile délictuelle

Responsabilité
contractuelle

Exemples :
Produit défectueux,
pollution

Exemple :
Blessure du cycliste

Exemple :
Tapage nocturne

Exemple :
Retard de livraison



Responsabilité quasi-délictuelle