introduction - Etude-esi
Elle les représente, corrige ou confirme l'idée qu'on se faisait." On déduit .... a) Le
retardement ou délai de filtrage : peut se justifier quand l'action n'est pas exigée
immédiatement. ...... construire des S.I pertinents, fiables, flexibles et adaptatifs,.
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NOTIONS DE BASE
SOMMAIRE :
TOC \o "1-3" 1 INTRODUCTION PAGEREF _Toc448377047 \h 5
2 L'INFORMATION PAGEREF _Toc448377048 \h 7
2.1 Définition PAGEREF _Toc448377049 \h 7
2.2 Relation entre donnée et information PAGEREF _Toc448377050 \h 8
2.3 Rôle de l'information PAGEREF _Toc448377051 \h 8
2.4 Représentation de l'information PAGEREF _Toc448377052 \h 8
2.5 La Transmission de linformation PAGEREF _Toc448377053 \h 9
2.5.1 Chaîne de communication de linformation PAGEREF _Toc448377054 \h 9
2.5.2 Le niveau technique PAGEREF _Toc448377055 \h 9
2.5.3 Niveau sémantique PAGEREF _Toc448377056 \h 11
2.5.4 Le niveau de lefficacité PAGEREF _Toc448377057 \h 14
3 SYSTEME PAGEREF _Toc448377058 \h 18
3.1 Définition PAGEREF _Toc448377059 \h 18
3.2 Composition PAGEREF _Toc448377060 \h 18
3.3 Classification des système PAGEREF _Toc448377061 \h 19
3.4 Contrôle dun système PAGEREF _Toc448377062 \h 20
3.4.1 COMPOSITION DUN CONTROLE : PAGEREF _Toc448377063 \h 20
3.4.2 5.3- QUALITE DUN CONTROLE : PAGEREF _Toc448377064 \h 20
3.5 Opération sur un système PAGEREF _Toc448377065 \h 21
3.5.1 La Décomposition PAGEREF _Toc448377066 \h 21
3.5.2 La simplification PAGEREF _Toc448377067 \h 22
3.6 Lentropie PAGEREF _Toc448377068 \h 24
4 L'ORGANISATION (ENTREPRISE) PAGEREF _Toc448377069 \h 25
4.1 L'organisation comme un système PAGEREF _Toc448377070 \h 25
4.2 Le niveaux de gestion dans l'organisation PAGEREF _Toc448377071 \h 28
4.3 Information et niveau de gestion PAGEREF _Toc448377072 \h 30
5 LES SYSTEMES D'INFORMATION PAGEREF _Toc448377073 \h 31
5.1 Définitions PAGEREF _Toc448377074 \h 31
5.2 Rôle et place du système d'information PAGEREF _Toc448377075 \h 33
5.3 Typologie des systèmes d'information PAGEREF _Toc448377076 \h 34
5.3.1 En fonction de la population qui lutilise PAGEREF _Toc448377077 \h 34
5.3.2 En fonction de la pyramide (paradigme) d'Anthony PAGEREF _Toc448377078 \h 34
5.3.3 En fonction de leur utilisation : PAGEREF _Toc448377079 \h 36
5.3.4 En fonction de leurs caractéristiques PAGEREF _Toc448377080 \h 36
6 DEVELOPPEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION PAGEREF _Toc448377081 \h 37
6.1 Modèle de changement d'organisation PAGEREF _Toc448377082 \h 37
6.2 Approches pour le développement de systèmes PAGEREF _Toc448377083 \h 37
6.3 Classes de méthodes PAGEREF _Toc448377084 \h 38
6.4 Techniques de collecte PAGEREF _Toc448377085 \h 40
6.5 Motivations de développement des S.I PAGEREF _Toc448377086 \h 41
6.6 Coûts de développement des S.I PAGEREF _Toc448377087 \h 43
6.7 Durées de développement des S.I PAGEREF _Toc448377088 \h 43
6.8 Les échecs du développement des systèmes d'information PAGEREF _Toc448377089 \h 44
6.8.1 Qu'est ce que l'échec d'un S.I? PAGEREF _Toc448377090 \h 45
6.8.2 Les causes d'échec PAGEREF _Toc448377091 \h 46
6.8.3 Facteurs de succès dans les S.I(ou Les facteurs d'échec) PAGEREF _Toc448377092 \h 48
6.9 Méthodes de développement PAGEREF _Toc448377093 \h 49
6.9.1 Nécessite d'une méthode de conception PAGEREF _Toc448377094 \h 50
6.9.2 Composantes d'une méthode PAGEREF _Toc448377095 \h 51
6.10 Les différents cycles dans les systèmes d'information PAGEREF _Toc448377096 \h 52
6.10.1 Le cycle de développement d'un S.I PAGEREF _Toc448377097 \h 52
6.10.2 Le cycle de vie PAGEREF _Toc448377098 \h 56
6.10.3 Le cycle d'abstraction PAGEREF _Toc448377099 \h 57
6.10.4 Le cycle de décision PAGEREF _Toc448377100 \h 58
6.11 Contingence dans les systèmes d'information PAGEREF _Toc448377101 \h 58
6.11.1 Quelques exemples PAGEREF _Toc448377102 \h 58
6.11.2 La contingence en matière de cycles PAGEREF _Toc448377103 \h 62
6.12 Les participants (intervenants) PAGEREF _Toc448377104 \h 62
7 CONCLUSION PAGEREF _Toc448377105 \h 64
8 BIBLIOGRAPHIE PAGEREF _Toc448377106 \h 64
9 Travaux pratiques PAGEREF _Toc448377107 \h 65
LISTE DES FIGURES :
TOC \c "Figure" Figure 1. Transformation des données en information PAGEREF _Toc447851406 \h 8
Figure 2. Diagramme de Shannon & Wienner PAGEREF _Toc447851407 \h 9
Figure 3. Système : Modèle de base PAGEREF _Toc447851408 \h 18
Figure 4. Système: Modèle avec rétroaction PAGEREF _Toc447851409 \h 19
Figure 5. Processus de transformation PAGEREF _Toc447851410 \h 25
Figure 6. Le système organisationnel PAGEREF _Toc447851411 \h 27
Figure 7. Les deux fonctions fondamentales de lorganisation PAGEREF _Toc447851412 \h 28
Figure 8. Les niveaux de gestion PAGEREF _Toc447851413 \h 29
Figure 9. Le SI dans l'organisation PAGEREF _Toc447851414 \h 32
Figure 10. Modèle de Lewin PAGEREF _Toc447851415 \h 37
Figure 11. Cycle de vie du SI PAGEREF _Toc447851416 \h 56
LISTE DES TABLEAUX:
TOC \c "Tableau" Tableau 1. Informations et niveaux de gestion PAGEREF _Toc447851428 \h 30
Tableau 2. Coûts et durées PAGEREF _Toc447851429 \h 44
Tableau 3. Analyse des coûts et durées de plusieurs projets PAGEREF _Toc447851430 \h 44
Tableau 4. Les trois niveaux du cycle d'abstraction PAGEREF _Toc447851431 \h 58
INTRODUCTIONTC \l1 "INTRODUCTION
Linformation est essentielle pour le fonctionnement des organisations. Sans information lentreprise meurt. En effet, lorsquelle na pas dinformation sur ses possibilités de ventes, ses clients & fournisseurs, ses recouvrements, etc.. elle ne peut durer et à tendance à être dépassée et disparaître.
On a tendance à dire que Ceux qui détiennent l'information, détiennent le pouvoir En effet celui qui a de linformation a toujours une avance sur les autres. Il peut réagir avant eux, prendre des précautions, etc..
Cest pour toutes ces raisons et dautre que pour un Manager, détenir la bonne information reste sa préoccupation quotidienne. Elle est à la base de toutes ses actions, prises de décisions etc. Par exemple :
Dans un domaine bancaire : Connaître ceux qui ont un découvert bancaire, savoir les opportunités dinvestissement, apprécier loctroi dun crédit, distinguer les bons employés, etc..
Dans le domaine économique : les quantités en stocks, les bons fournisseurs, les clients, etc.
Dans le domaine de la formation :
Pour disposer de tout cela, il lui faut mettre en place des mécanismes, des dispositif, des systèmes dinformation capable de la lui fournir
Quelques exemples de systèmes dinformation :
SYSTEME DINFORMATIONBREVE DESCRIPTIONGestion des comptes clientsOuverture de comptes, versements, retraits, etc..Gestion commerciale Renseigne sur les clients fournisseurs, commandes, factures, etc..Gestion des stocksProduits, quantités en stocks, réceptions, livraisons, etc..Ressources HumainesCarrières, salaires, formation, pointage, etc..DocumentaireOuvrages, emprunteurs, auteurs, ......etc..
Les organisations modernes produisent beaucoup dinformation. Ainsi (cf .article BENYAHIA/OULDKARA
Information, Système, Système dinformation et Organisation sont des éléments que nous allons essayer de voir dans les chapitres suivants.
L'INFORMATION
La notion dinformation est au cur des systèmes dinformation. Mais quest ce quune information ?, est ce quon peut la mesurer ?, etc.
Définition
"une information est une image des objets et des faits. Elle les représente, corrige ou confirme l'idée qu'on se faisait."
On déduit de cette définition que l'information :
contient un effet de surprise, elle apporte une connaissance que le destinataire ne possédait pas ou quil ne pouvait la prédire.
Elle a une valeur. Par exemple, Combien êtes-vous prêt à payer pour savoir si tu seras refoulé ou pas lors d'un voyage?, ou combien êtes-vous prêt à payer pour savoir à l'avance que l'avion ne partira pas?. Cest pour cette raison que les études de faisabilité, technico- économique, etc. sont payantes
TC \l1 "L'INFORMATIONL'information comme une ressource
Les ressources du gestionnaire sont essentiellement l'homme, l'argent et le matériel. L'information peut être considérée comme une quatrième ressource d'une part, elle fournit une base qualitative d'aide à la décision et d'autre part, elle possède les attributs d'une ressource physique :
Elle a une valeur comme l'argent, les matières premières ou le personnel;
Elle a des caractéristiques qui permettent de la mesurer sur le plan de l'utilisation, de la durée de vie et de ses effets sur les autres ressources;
Elle peut être chiffrée en termes de collecte, de stockage et de recherche;
Elle peut faire l'objet de budget et de contrôles;
Elle peut être associée, quant au coûts et à la valeur d'utilisation, aux objectifs de l'entreprise.
Relation entre donnée et information
Une information pour une personne peut être une donnée pour une autre personne. Dans ces cas, l'information est obtenue après transformation de données
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 1. Transformation des données en information
Par exemple :
Etre en rupture de stocks est une information pour le gestionnaire des stocks (lancement de commandes, et
) et une donnée pour la secrétaire du directeur.
Rôle de l'information
Coordination : sert à coordonner les activités
Prise de décision : est utilisée dans la prise de décision
Remarque : Une décision est ce qui précède une action importante qui change la routine.
Représentation de l'information
Plusieurs formes :
écrite: grammaire, alphabet (syntaxe), sémantique
parlée : grammaire et phonétique
graphique: point et brillance aux couleurs, image, photo
signal
La Transmission de linformation
Chaîne de communication de linformation
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 2. Diagramme de Shannon & Wienner
Cette chaîne de communication de linformation met en jeu trois plans niveaux danalyse de linformation :
Technique
Sens (sémantique)
Efficacité : qualité
Le niveau technique
LA QUALITE DINFORMATION :
Formule de Hartley
Si un ensemble E comporte n=2I élément, on peut les numéroter avec des nombres binaires à I chiffres :
I = Log2n (donne la longueur du code en bit)
I représente la qualité dinformation nécessaire pour caractériser les éléments dun ensemble E à n éléments .
Si n = 8 I = Log2n 8 =3
Si n = 2 I = Log2n 2 =I
Si n = 27 I = Log2n 27 = 4,75
LA REDUCTION DE LINCERTITUDE :
Linformation nest importante que dans la mesure où elle réduit lincertitude que lon a avant la réception dun message sur un sujet donné.
LA REDONDANCE :
Il y a redondance lorsquune information est transmise en utilisant un nombre de code plus élevé. Parfois la redondance est souhaitée, surtout si le message émis subit des altérations, à cause des bruits qui « polluent » les canaux de transmission (les bits de parité par exemple).
EX : L * GU *RRE DA *GERI * A C *MM*CE ** 1 NOVE*BR* 1954
10 caractères sur 48 ont été supprimés soit 20%
Le message reste lisible ce qui signifie quil est fortement redondant
Le facteur de redondance =
R= 1 In/Im avec :
R = Indique le pourcentage du code utilisé.
In = Quantité dinformation nécessaire
Im= quantité dinformation utilisée
EX : On utilise 5 bits, alors que 3 suffisent : R =I 3/5 = 0.4 soit 40% de redondance.
Le niveau sémantique
La communication dépend aussi des méthodes utilisées pour transmettre les messages et les opérations effectuées sur les messages. Le sens des messages peut varier jusquau point de mener à lincompréhension.
Ces méthodes peuvent être classées en 2 grandes catégories :
Celles qui permettent un meilleur rendement du système par une concentration sur lémission et la réception des messages.
Celles qui permettent de contrôler le contenu et la distribution des messages par lintermédiaire des individus et utilisés organisationnelles.
LES METHODES AMELIORANT LA TRANSMISSION DES MESSAGES :
Deux méthodes efficaces pour réduire la qualité dinformation :
Le résumé : On réduit les messages sans altérer lessentiel de la signification
Ex : - lagrégation ou la totalisation sont des manières de résumer.
- Total des ventes par produit, par région.
Lacheminement sélectif des messages : On envoie un message particulier que pour ceux qui lutilise pour décider ou agir.
Lefficacité de lacheminement sélectif est souvent altérée par des individus qui exige une information sans en avoir réellement besoin.
LE CONTROLE DU CONTENU ET LA DISTRIBUTION DES MESSAGES :
Les individus ou unités organisationnelles ont une certaine latitude (liberté, pouvoir) dans lélaboration du contenu et la distribution des messages. Cette latitude se manifeste par :
Le retardement des messages.
La modification ou filtrage
Labsorption de lincertitude
Le biais dans la présentation.
Le retardement ou délai de filtrage : peut se justifier quand laction nest pas exigée immédiatement.
Cela permet de réduire la surcharge de travail du récepteur.
Inconvénients : Le délai peut être utilisé pour cacher une erreur, éviter des problèmes, en déforment ou en supprimant la transmission du message .La modification ou filtrage : peut entraîner des risques daltération des messages si on ne met pas en place des produits formalisées de classification, de synthétisation et de transmission au décideur.
EX : Cas dun chef de département qui ne transmet pas certains doléances ou critiques émises par les étudiants à ses supérieurs hiérarchiques, soit par crainte que sa compétence soit mise en doute soit parce quil juge que ces problèmes peuvent trouver une solution à son niveau.
Labsorption de lincertitude : Ce terme est utilisé lorsquon ne transmet pas les données, mais seulement leur interprétation celle-ci peut être établie sur la base des données quantitatives ou alors prendre une forme subjective.
Cette méthode supprime le contact entre le récepteur et les données de base (seule linterprétation est transmise) ; doù le terme absorption de lincertitude.
Le destinataire attribue une certaine confiance, fiabilité au message en fonction de sa source.
Le biais dans la présentation de linformation
La présentation affecte lutilisation et linterprétation de linformation. On peut jouer sur la présentation de 3 manières différentes ; lordre de présentation, la sélection et le choix des graphiques.
Lordre et le regroupement a une influence sur la perception des utilisateurs. Le gestionnaire sera influencé différemment par chacun des modes de présentation :
EX : liste par ordre alphabétique, ou selon lordre croissant ou décroissant.
On sélectionne et présente au décideur que les informations qui sécartent «dun niveau acceptable ». Par exemple, la spécification des limites inférieures et supérieures dun niveau de stock permet au gestionnaire de centrer son attention sur les produits qui présentent des exceptions et nécessitent une intervention immédiate.
On présente un graphique plutôt quun rapport. Le biais peut être introduit par le chois des échelles, la taille des graphiques, les couleurs, le type du graphique.
Lutilisation des graphiques réduit le temps de décision, grâce à linformatique.
EX :de FORD : pour la planification des ventes de voitures, accès direct aux ventes, et représentation sur des cartes montrant lemplacement des concessionnaires de voitures, FORD, des concurrents, ou encore les répartitions des maisons à haut revenu familial. Ceci a conduit à re-localiser plus de 100 concessionnaires FORD.
Le niveau de lefficacité
Linformation même bien présentée, nest pas forcément utilisé efficacement dans la prise de décision. Le niveau de lefficacité de linformation se traduit, théoriquement, par la valeur du changement quelle introduit au niveau décisionnel.
Le concept defficacité sexprime en terme dutilité de linformation, de satisfaction et derreurs.
LUTILITE DE LINFORMATION
Pour être utilisable dans un processus opérationnel ou décisionnel l'information doit respecter certaines caractéristiques que nous regroupons sous le concept «dutilité de linformation». Lutilité de linformation dépend de quatre facteurs : Le format, le temps, le lieu, la disponibilité.
Le format de présentation : (Davis & Olson T1, Ch 5)
La façon de présenter l'information affecte son utilisation ainsi que son interprétation. En effet, plus sa présentation correspond aux demandes du décideur, plus la qualité de linformation augmente. Nous pouvons jouer sur la présentation de trois manières différentes :
L'ordre et le regroupement ont une influence différente sur la perception des utilisateurs. Par exemple, une liste d'étudiants par ordre de mérite et une liste d'étudiants par ordre alphabétique ne sont pas les mêmes et amènent une interprétation différente.
Les exceptions, On sélectionne et on présente aux utilisateurs que les informations qui s'écartent d'un "niveau acceptable". Le choix de ce niveau d'acceptabilité influe sur l'interprétation. Par exemple, les spécifications des limites inférieures et supérieures d'une analyse permettent à l'utilisateur de centrer ses efforts sur celles qui s'écartent de ces limites. Par exemple éditer la liste des clients nayant pas payé depuis x mois.
Le mode de présentation (graphique ou rapport/tableaux), le biais peut être introduit grâce à l'utilisation de ces modes. Le graphique met l'accent sur les tendances relatives alors que le rapport attire l'attention sur les volumes, totaux ou données particulières. Au niveau des graphiques, certains moyens comme les échelles, les types de graphiques (un graphique en bâtons montre moins les différences que les courbes continues ou superposées), la taille des graphiques ou la couleur (le rouge est utilisé pour monter les déficits) sont introduits pour biaiser l'information. Par exemple, .................
Le temps : la qualité de linformation augmente lorsque linformation est disponible à temps pour le décideur.
Le lieu : la qualité de linformation augmente si on y peut accéder facilement. Les systèmes dinformations interactifs maximisent les facteurs temps et lieu.
La disponibilité : la personne qui détient linformation contrôle sa transmission aux autres et par conséquent contrôle sa qualité.
LA SATISFACTION
La satisfaction du décideur permet de mesurer lutilité dune information. Si linformation est facilement accessible, la satisfaction augmente, cependant si le décideur est amené à une recherche approfondie pour définir cette information sa satisfaction diminue. Cette qualité de l'information, qui peut revenir cher, peut être perçu au travers des critères suivants :
Fiabilité : Exactitude et précision
Les erreurs et les biais, Par exemple : Des erreurs au niveau facturation (en + ( perte de clients, en - ( manque à gagner)
Complète
Le niveau de détail,
Lutilisation dune information incomplète peut amener à des décisions en inadéquation avec la situation. Par exemple la quantité de produit ne veut rien dire si on ne tient pas compte des consommations, de la main duvre, etc.
Pertinence ou opportunité de l'information
L'âge/L'actualité
Beaucoup dinformations inutiles,
mauvaise présentation ou disposition de linformation
Usage abusif des codes la rendant incompréhensible et inexploitable
Sécurité
Contrôle de laccès à linformation
Disponibilité au moment opportun
Laccessibilité,
LES ERREURS:
Si le destinataire connaît les biais, il peut effectuer des ajustements correcteurs. Par contre les erreurs posent plus de problèmes car elles ne sont pas toujours faciles à corriger. Elles sont dues à :
de mauvaises méthodes de mesure et de collecte de données.
au non respect de données.
à une mauvaise saisie.
à une confusion entre fichiers.
A des erreurs de programmation.
A des falsifications délibérées.
Dans la plupart des SI, le destinataire (le récepteur) ne peut pas savoir sil y a biais ou erreurs. Cest pourquoi il est important que le SI ait ses propres moyens de détecter les erreurs et de les redresser.
EX : Résultats annuels des étudiants.
Faire ressortir les différentes erreurs possibles.
Le SI peut apporter des correctifs :
demander aux enseignants de spécifier les formules de calcul, de les harmoniser en évitant de mauvaises méthodes qui peuvent biaiser les résultats des étudiants.
Indiquer sur les relevés de notes remis par les enseignants les moyennes (dernière ligne et dernière colonne)
Après saisie et calcul, comparer les moyennes (par année) remises par lenseignant à celle fournies par la machine.
On peut considérer que les contrôles qui sont effectués comme des valeurs ajoutées par le SI pour réduire lincertitude concernant lexistence des erreurs.
--------------------------fin insertion
En résumé :
Il faut laisser aux preneurs de décision la possibilité de choisir.
Avoir une information de qualité revient cher.
L'information même présentée de façon appropriée ne sera pas forcément utilisée efficacement dans la prise de décision si elle ne vérifie pas ces caractéristiques.
Un gestionnaire satisfait de l'information aura tendance à l'utiliser (SI).
SYSTEMETC \l1 "SYSTEME
Définition
Ensemble d'éléments inter- changeant qui opèrent en vue d'atteindre un but ou un objectif.
ou
"Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d'un but". J.de ROSNAY
Exemple :
Système économique
Système solaire
Système politique
Système d'information
On distingue deux catégories de système :
système naturel: système solaire, système nerveux, ...
systèmes artificiels : système scolaire, système politique
Composition
Modèle de base :
Quelque soit le système, il comporte trois (3) éléments : Entrées, Sorties et Traitements. A chacun de ces éléments correspond une fonction.
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 3. Système : Modèle de base
On les appelle des systèmes "à boucle ouverte" car il nexiste pas de mécanisme de contrôle et de régulation. Exemple :feux de croisement.
Modèle avec rétroaction
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 4. Système: Modèle avec rétroaction
On les appelle des systèmes à "boucle fermée" du fait de l'existence d'un contrôle ou une régulation (qui peut être manuelle ou automatique) freinage, thermostat.
Classification des système
Il y a plusieurs manières de classer les systèmes de façon à montrer leur différence.
Par rapport à leur fonctionnement:
TC \l2 "3. Classification des système
Systèmes déterministes : Un système est dit déterministe lorsquun état du système peut être déduit à partir de son état précédent et la description de son fonctionnement.
Exemple : Un programme informatique
Systèmes probabilistes : Un système est dit probabiliste si son comportement est prévu avec une certaine marge derreur
Exemple : Système météorologique
Par rapport à l'influence de l'environnement
Systèmes fermés : Aucune influence de l'environnement. Par exemple, réaction chimique sous vide
Systèmes ouverts: Soumis à l'influence de l'environnement. Par exemple, le système scolaire influencé par les plans et objectifs du pays; le système économique influencé par la situation internationale
Contrôle dun système
Le contrôle est la mesure de la différence entre la valeur désirée (objectif) et la valeur réelle (valeur obtenue). Il y a 2 types de contrôles :
contrôle manuel
contrôle du système par lui-même.
Composition dun contrôle :
il est composé de 3 parties
essentielles :
objectif ou valeur de sortie souhaitée,
indicateurs de contrôle (valeur de sortie effective),
régulateurs (servent à ré- injecter la différence entre la valeur de sortie souhaitée et la valeur de sortie effective)
Entrées Sorties
Indicateurs (objectif atteint)
Objectif souhaité
(standards, normes
)
Qualité dun contrôle :
Pour obtenir la stabilité dun système, un contrôle doit présenter trois qualités principales :
la stabilité doit être maintenue,
la stabilité doit être acceptable.
Le temps de contrôle doit être raisonnable
Opération sur un système
La Décomposition
Lorsquun système est complexe et difficile à comprendre, il est intéressant de le décomposer en sous-systèmes qui peuvent à leur tour se décomposer en sous systèmes. Chaque sous-système est aussi délimité par des frontières. Les interaction et interconnexion entre les sous-systèmes sont des interfaces. Les interfaces situés à la frontière du système ou du sous système se présentent sous forme d'entrées sorties.
6.1- LA DECOMPOSITION :
Lorsquun système est complexe, il est difficile à comprendre sil est pris comme un tout. Cest pourquoi il faut le décomposer en sous-systèmes. Ils sagit de décomposer le système en sous systèmes de plus en plus petit jusqu'à à un niveau de compréhension acceptable. Le problème, ensuite, sera de définir les frontières et les interfaces de manière à ce que lintégration des sous-systèmes permette de constituer le système initial. Le découpage en sous-systèmes aura une structure arborescente.
La décomposition en sous-systèmes est utilisée soit pour étudier un système existant, soit pour concevoir un nouveau système. Le principe de décomposition, et qui prend pour acquis que ce sont les objectifs du système qui dictent le processus, est la cohésion fonctionnelle.
Les composantes sont considérées comme faisant partie du sous-système sils accomplissent la même fonction, ou sont reliés entre elles.
Dans la conception, lidentification de sous-systèmes présentent une cohésion interne constitue le premier pas. Puis il faudra clairement spécifier les frontières, et les interfaces.
La simplification
Plus on décompose plus on multiplie les interfaces. Par exemple 3 sous-systèmes génèrent 3 interconnexions, 6 interconnexions pour 4 sous-systèmes etc.
Nombre dinterconnexion =
Nombre de sous-systèmes * (Nombre de sous-systèmes - 1) /2
Il faut comprendre que chaque interconnexion est une interface potentielle de communication entre les sous-systèmes. Chaque interface implique la définition dun flux de communication. Une trop grande décomposition crée une surcharge qui se traduit par une complexité de coordination et de communication entre les sous-systèmes
Pour réduire le nombre dinterconnexions, il existe différentes méthodes de simplification :
On effectue des regroupements de sous-systèmes à action réciproque, alors un seul flux est à définir entre un regroupement et dautres sous-systèmes.
b) Les méthodes de découplage :
Si le lien entre deux sous-systèmes est fort, une grande coordination est nécessaire entre les deux. Par exemple, si la matière première est mise en production dès son arrivée à lusine, le système des matières premières peut être considéré en prise directe avec le système de production. Dans ces conditions, la livraison des matières premières (intrant du système de production et extrant du système des matières premières) doit être hautement maîtrisée afin déviter larrivée trop rapide de nouveaux matériaux sans lieu dentreposage, ou des attentes de la production. On remarque donc quil est difficile de faire fonctionner ces deux systèmes dune manière totalement synchronisée. Des événements imprévus peuvent en effet affecter certaines livraisons, et les temps darrivée peuvent varier. De la même manière, le processus de production peut avoir quelques délais inattendus. La solution est donc de découper ou de relâcher les liens afin de permettre aux deux systèmes de fonctionner, sur une courte période, avec une certaine indépendance. Nous allons décrire quelques méthodes de découplage.
b1) Stocks, accumulateurs, files dattentes :
Dans lexemple du sous-système de production et de celui des matières premières, un stock des matières premières permet aux deux sous systèmes de fonctionner dune façon indépendante (à court terme)
Mémoires tampons utilisées dans les systèmes informatiques, pour faire face à la différence de débit des organes sollicités.
File dattente : dans un guichet, salle dattente.
b2) Ressources excédentaires flexibles :
Lorsque lextrant dun sous système sert dintrant à un autre, ils sont fortement dépendants. La disponibilité de ressources excédentaires permet aux sous-systèmes dêtre en quelque sorte indépendants lun de lautre tout en répondant aux demandes de lautre.
Ex- matériel informatique pourvu de ressources supplémentaires pour faire face à une variation relativement importante de lactivité.
Preparation dun cour.
Il y a donc une réduction de la coordination
b3) Les standards :
Ils permettent déliminer ou de réduire le besoin de communication entre les sous-systèmes.
Ex : les normes de fabrication.
Lentropie
Les systèmes peuvent se désordonné, se désorganiser et même sarrêter. Dans la terminologie des systèmes, il se produit un accroissement dentropie. Pour prévenir ou enrayer laugmentation dentropie, il est nécessaire dassurer une entrée de matériaux et dénergie qui vient réparer, réapprovisionner et maintenir le système. Cet intrant dentretien se nomme néguentropie (entropie négative).
Pour conserver un état dorganisation et de fonctionnement, les systèmes ouverts requièrent plus dentropie négative que le systèmes fermés.
Par exemple :
SystèmePhénomène dentropieEntropie négativeOrganisationUn employé prend sa retraitRecruter un nouvel employéFabricationUne machine tombe en panneRéparer la machine
L'ORGANISATIONTC \l1 "L'ORGANISATION (ENTREPRISE)
L'organisation comme un système
La littérature foisonne en matière de définitions de l'organisation. [Nolan & Wetherbe,1980] proposent de considérer l'organisation comme un système qui produit des biens ou/et des services en transformant des intrants (matériels, énergie, information) en extrants (bien et/ou services) et qui est interaction avec l'environnement.
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 5. Processus de transformation
Ce processus de transformation est accompli selon cinq sous-systèmes majeurs à savoir [Kast & Rosenzweig,1970] (fig. 1):
Sous-système des buts : Les objectifs et l'attitude socioculturelle de l'organisation sont définis par les gestionnaires (décideurs).
Sous-système technique : IL comprend toutes les fonctions et tâches nécessaires à l'accomplissement du processus de transformation (inputs vs outputs) ainsi que les moyens (techniques, connaissances, équipements).
Sous-système culturel : Il définit les structures de l'organisation ainsi que les divers canaux de communications et de hiérarchie.
Sous-système de gestion : Il est responsable de la prise de décision en relation avec les buts, l'environnement, la stratégie et le contrôle des processus. Il est responsable aussi de la coordination inter-processus et de leur planification.
Sous-système psychologique : Il traite les problèmes de comportement, de motivation individuelle ainsi que la détection de groupes d'influence, de pouvoir au sein de l'organisation.
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 6. Le système organisationnel
Tous ces sous-systèmes sont en interaction entre eux et le changement d'un sous-système a nécessairement des impacts sur les autres sous-systèmes.
Toute l'entreprise, quelle que soit sa taille, se définit comme une entité animée par deux fonctions fondamentales, une fonction de production et une fonction de management. Ces deux fonctions sont organisées autour de systèmes plus ou moins complexes :
le système opérant de l'entreprise
Qui agit, fonctionne, traite les flux physiques qui traversent l'organisation. C'est la partie la plus évidente de l'entreprise, l'élément qui réalise toutes les tâches d'exécution.
et le système de pilotage de cette entreprise
Qui dirige, coordonne l'action du système opérant en fonction des finalités de l'organisation, de son environnement et de la connaissance qu'il a du comportement du système opérant. C'est le système nerveux de l'entreprise. C'est lui qui prend les décisions, fixe les objectifs et les moyens de les atteindre.
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 7. Les deux fonctions fondamentales de lorganisation
Entre les deux, le management et la production, chaque entreprise développe tout un ensemble de circuits, de canaux, de liaisons, de procédures qui permet de relier ces deux mondes. Cet ensemble de "ponts" constitue lui aussi un système plus ou moins développé; c'est le système d'information de l'entreprise.
Le niveaux de gestion dans l'organisation
La pyramide d'ANTHONY montre 4 niveaux de gestion :
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Figure SEQ Figure \* ARABIC 8. Les niveaux de gestion
Planification stratégique : Etablissement des buts, des plans à long terme, étude de nouveaux marchés, de nouveaux produits, définit la politique de l'entreprise. Décisions au niveau des changements des objectifs et de la stratégie.
Contrôle de gestion ou niveau tactique : Allocation des ressources pour accomplir les objectifs qui supportent les buts. Planification à court terme. On mesure la performance, on s'assure que les ressources obtenues ont été utilisées de la façon la plus efficience et la plus efficace possible.
Contrôle des opérations ou niveau de supervision: S'assurer que les tâches spécifiques d'utilisation des ressources sont effectuées de façon efficiente et efficace. Fonction de supervision : contrôle journellement les opérations et prend des actions de correction.
exécution des opérations (fonctionnement) : C'est la production routinière des opérations.
Information et niveau de gestion
Niveaux de gestion
Informations utilisées
Informations nécessaires
Planification stratégique
1. Définition des buts
2. Planification à long terme
3. Stratégie
4. Retour sur investissement
Informations Externes
actions des concurrents
actions du gouvernement
nouveaux marchés
disponibilité des
ressources
Informations Internes
rapports financiers
tendance à long terme
simulation
Contrôle de gestion
1. Définition des objectifs
2. Planification à moyen terme
3. Tactique
Informations internes
rapports financiers
tendance à long terme
simulation
Exécution des opérations
1. Plans à cours terme
2. Supervision
.informations historiques DES
. rapport détaillé des opérations
. rapport d'exception appropriéTableau SEQ Tableau \* ARABIC 1. Informations et niveaux de gestion
Source: Marvin GORE «Elements of systems analysis for business data John STUBBE processing» Wim.c. Brown Company Publishers Dubuque. IOWA version 6/ 1978
LES SYSTEMES D'INFORMATIONTC \l1 "LES SYSTEMES D'INFORMATION
Dans une grande entreprise, ce système d'information s'est souvent développé de façon non contrôlée. A ce titre, il devient souvent de plus en plus difficile de maîtriser ce système par carence d'outils méthodologiques pour le cerner.
Dans l'entreprise, si le courant passe mal, entre tout ce qui produit et tout ce qui manage, les difficultés de toute nature apparaissent. C'est hélas, le lot commun de trop d'entreprises.
Aujourd'hui et de plus en plus, les managers prennent conscience de la valeur stratégique de leurs systèmes d'information. Il en va en effet de la fluidité et de la capillarité des informations dans l'entreprise. Il en va de l'équilibre même de cette entreprise. Un système d'information performant, cela veut dire une société plus alerte, plus précise donc plus rentable.
Définitions
Concept relativement récent, né avec l'utilisation de l'outil informatique, le système d'information a été défini de plusieurs manières :
. Selon LEMOIGNE, le système d'information est l'ensemble des "méthodes et moyens recueillant, contrôlant, mémorisant et distribuant les informations nécessaires à l'exercice de l'activité de tous points de l'organisation,.."
LEMOIGNE structure l'organisation en trois composantes : le système opérant, le système de pilotage et le système d'information.
. Un système d'information (S.I) : qui permet le couplage entre les deux systèmes cités plus haut. Pour assurer ce couplage, il doit pouvoir :
. Échanger des messages en entrée et en sortie avec le système de pilotage, le système opérant et si nécessaire avec l'environnement.
. Effectuer des traitements sur ces données.
Le schéma suivant illustre cette articulation à trois niveaux :
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 9. Le SI dans l'organisation
pour TARDIEU [1983], le système d'information est un "objet artificiel" intermédiaire entre le système opérant et le système de décision: c'est un objet qui contient une représentation de la statique et de la dynamique de ces deux derniers systèmes.
Pour ROLLAND [1981] "un système d'information est un objet artificiel que les gestionnaires construisent pour disposer à tout instant d'images qui les renseignements sur l'état actuel ou passé du système réel qu'ils gèrent`
Pour BALANTZIAN, Un SI est composé de l'ensemble des données et des procédures de traitements nécessaires à la bonne marche de l'entreprise.
Pour sa part [CHOKRON 1989] associe un processus à un système d'information. Un processus étant l'ensemble des activités qui partant des matières premières fournit des produits finis. Les activités des divers processus étant liées, il y a une nécessité de les coordonner. Ainsi donc, pour l'auteur un "système d'information est un ensemble de données (éléments d'information) qui circulent, sont stockées et/ou traitées afin de coordonner et de gérer les activités d'un processus de l'organisation".
EMBED ABCFlow
De par ces définitions et cette absence de consensus, on ne peut que constater le rôle prépondérant et complexe à la fois du système d'information qui est peut-être dû à la nouveauté du concept lui même, puisque cette discipline a vu le jour il y a trente ans à peine. En outre elle est le carrefour de plusieurs disciplines telles que : la théorie de l'information, la psychologie cognitive, la recherche opérationnelle, les théories de gestion, l'informatique, le management.
Rôle et place du système d'information
Comme on l'a vu précédemment le rôle du S.I est d'assurer un couplage entre le système opérant et le système de pilotage permettant ainsi la bonne marche de l'organisation. Ce rôle de couplage, de coordination de processus représente l'essence même du système d'information. En effet pour prendre un exemple très simple, il est clair que la direction de l'entreprise (S.P) n'observera pas directement le déplacement des produits dans lusine (S.O), mais travaillera sur une représentation de ces déplacements, de même le pilotage de la production se fera au travers d'informations telles que planning, gamme d'usinage, normes de sécurité, etc. Il est entendu que pour une entreprise artisanale (2 à 3 personnes) les trois systèmes sont en général confondues.
Il ressort qu'une bonne gestion est conditionnée par un système d'information adéquat répondant aux besoins de gestion et d'opérations. " La gestion adéquate de l'organisation exige, aujourd'hui, que l'information produite et transmise soit pertinente, complète, précise, exacte, produite et diffusée en temps voulu et à qui de droit. Ceci est le rôle des systèmes d'information" [Rivard et Talbot, 1990].
On peut pour conclure considérer quatre fonctions principales du S.I :
. Collecte et saisie de l'information
. Mémorisation
. Traitement
. Restitution et communication de l'information
Typologie des systèmes d'information
Les systèmes dinformation peuvent être catégorisés de différentes façons :
En fonction de la population qui lutilise
Le système d'information collectif correspond à l'ensemble des informations partagées par grand nombre d'utilisateurs.
Le système d'information individuel correspond à l'information pertinente pour un utilisateur.
Le système d'information coopératif correspond à des échanges d'informations entre plusieurs utilisateurs.
En fonction de la pyramide (paradigme) d'Anthony
les systèmes d'information suivants:
Système de traitement des transactions ( automatisation des procédures répétitives
Système d'information de gestion ( fournir de l'information pour la prise de décision
Système d'aide à la décision (SIAD, DSS) ( Simulation "qu'est ce qui se passe si"
Systèmes experts ( Remplacer un expert humain (accumuler de l'expertise sur un domaine donné)
Systèmes d'information stratégiques ou à avantage concurrentiel
Dans cette catégorie, les systèmes d'information sont utilisés comme support à la stratégie. C'est dans l'utilisation qu'ils se différencient des autres systèmes. Alors que par leur définition, les autres systèmes sont conçus pour des utilisateurs qui font partie de l'organisation (gestionnaires ou autres), l'utilisateur d'un S.I.S peut aussi bien être un client, un fournisseur ou même une autre organisation. Si les autres systèmes avaient pour objectif de supporter les activités de gestion de l'organisation, les S.I.S sont des outils de la réalisation de la stratégie. Ils peuvent permettre à l'organisation de réussir face aux forces concurrentielles représentées par les clients, les fournisseurs, les nouveaux venus dans l'industrie, les produits de substitution. Citons dans ce cadre un exemple :
Exemple : installation de terminaux qui permettent aux clients d'un dépositaire de produits pharmaceutiques de transmettre directement leurs commandes à l'ordinateur central de leur fournisseur en a fait des clients captifs.
exemple : AHS (American hospital supply)
AHS est passé en quelques années d'une position dominante (40 % du marché américain des fournitures pour hôpitaux) à un quasi - monopole (80%), grâce à une offensive en deux temps.
1. AHS, recherchant un avantage concurrentiel dans l'amélioration du délai de commande- livraison, place dans les hôpitaux des terminaux qui servent à la fois à une passation directe des commandes informatisées et à la consultation des stocks d'AHS, offrant ainsi un délai à la fois plus court et plus prévisible.
2. AHS renverse les règles commerciales : le stock de l'hôpital appartiendra à AHS tant qu'il ne sera pas consommé par l'hôpital, qui avertira AHS de ses consommations, déclenchant par là à la fois la facturation et un éventuel réapprovisionnement.
Innovation majeure qui permet à AHS de ne plus pouvoir être comparé à ses concurrents (délai de commande - livraison n'a plus de sens, c'est le taux de rupture qui en prend un) et d'avoir en face de lui des clients de moins en moins capables de gérer leurs stocks, donc de commander à ses concurrents.
En fonction de leur utilisation :
On parlera, selon les cas, de système dinformation classique ou de système dinformation stratégique
En fonction de leurs caractéristiques
Systèmes d'information généraux : ressources humaines, comptabilité, .....
systèmes d'information spécifiques : Productique, éducatifs, géographiques (Geographical Information System), systèmes de santé (Médical Information System), bancaires, etc..
DEVELOPPEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION
Modèle de changement d'organisation
Le développement des systèmes dinformation est un changement majeur dans lorganisation Ce changement sinscrit dans le modèle de changement d'organisation proposé par LEWIN :
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 10. Modèle de LEWIN
Approches pour le développement de systèmes
Il existe deux approches fondamentales pour le développement :
Approche classique, suivi séquentiel du cycle de développement de système. Le passage à une étape se fait après validation des résultats de l'étape précédente. Elle est également appelée Approche par pré- spécification (on spécifie tout avant de réaliser). Les étapes généralement suivies pour le développement des systèmes d'information selon cette approche sont :
Étude préliminaire,
Analyse de l'existant,
Conception du nouveau système,
Réalisation,
Mise en uvre,
Maintenance.
Approche par prototypage, élaboration d'un prototype puis affinage successif...
Classes de méthodes
Il existe différentes approches de mise en uvre des systèmes d'information, correspondant en général, à lévolution de la technologie.
Approche Cartésienne ou fonctionnelle
Approche Systémique
Approche Objet
Approche fonctionnelle (cartésienne)
Dans cette approche, on sintéresse aux processus et à leur décomposition. Cette approche conduit à aborder le S.I par les traitements qu'il doit exécuter plutôt que par les données qu'il doit géré. La philosophie de cette approche part du postulat suivant "DE QUELLES INFORMATIONS AVEZ-VOUS BESOIN ? En espérant que la consolidation des besoins conduit à l'ensemble des informations nécessaires à l'organisation.
Les méthodes danalyse sinscrivant dans cette approche décomposent le problème en sous- problèmes pour en maîtriser la complexité. Cette décomposition va jusquà générer des modules qui sont des raffinages de modules précédents. Elles imposent un ordonnancement des fonctions dés le début de la spécification. (non autonomie). Elles garantissent que la conception sera conforme aux besoins des utilisateurs mais ne tiennent pas compte de l'évolution de ces besoins. Elles se focalisent sur les fonctions bien que ces dernières soient plus volatiles (stables) que les données. L'évolution est plus difficile car les fonctions sont moins invariants. Il faut cependant souligner que les premières méthodes (Racines, LCP, etc.) étaient basées sur cette approche.
Ponts forts :
répond plus vite aux besoins des utilisateurs,
processus intellectuel simple,
affinage progressif
Points faibles :
concentration sur les fonctions, absence de cohérence des données (redondance),
les interactions non hiérarchiques ne sont pas ou peu prises en compte,
le niveau de décomposition dépend du profil du concepteur.
Exemples de méthodes : SADT, JACKSON (JSD), YOURDON, Par les sorties
Approche systémique
Elle préconise de représenter dans le S.I tous les phénomènes pertinents du système opérationnel de l'organisation, puisque l'information ne naît pas spontanément. Le S.I représente le modèle de la réalité organisationnelle. Si on représente fidèlement la réalité de l'organisation, forcément les besoins des utilisateurs seront pris en compte.
Ainsi on parlera de méthode d'analyse lorsque l'approche est cartésienne et de méthode de conception lorsque l'approche est systémique
Les méthodes d'analyses systémiques partent du principe que le système d'information est un objet actif dont il faut décrire :
la structure (architecture), /données (Statique)
les objectifs fonctionnels. /Traitements (Dynamique)
Points forts
plus grande cohérence des données (base de données)
niveaux d'abstraction.
points faibles
Absence de cohérence totale entre les données et les traitements,
distinction pas nette entre les niveaux,
dans la modélisation des traitements, il y a mélange entre la connaissance et le contrôle.
Exemples de Méthodes systémiques : MERISE, AXIAL, SSADM
Approche objet
C'est une évolution de l'approche systémique vers une plus grande cohérence entre les objets et leur dynamique. L'objectif est non seulement de pouvoir modéliser le réel mais aussi pouvoir réutiliser une partie de cette modélisation dans des situations similaires.
La conception par objet est ascendante (BOTTOM UP) et compose les objets du réel pour former des systèmes de plus en plus complexes.
Points forts
une bonne structuration des objets complexes,
notion de modularité et d'encapsulation,
non distorsion des objets réels.
Points faibles
comportement généralement procédural,
l'aspect fonctionnel n'apparaît pas,
globalement orientées vers le développement.
Exemples de méthodes objet : OOA, OOD, HOOD, OOM
UML pour la normalisation
Techniques de collecte
Pour mener à bien le développement et ce quelque soit l'approche ou la méthode choisie, il est nécessaire de maîtriser certains outils ou techniques de collecte de l'information que nous rappelons ici brièvement :
l'Interview,
Questionnaire,
l'Observation,
Les réunions,
le prototypage.
TC \l1 "DEVELOPPEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION
Motivations de développement des S.I
Le développement des systèmes d'information est souvent motivé par l'environnement, la concurrence et la technologie.
L'environnement peut imposer de nouvelles tâches à l'organisation. Cela crée un déséquilibre sur les composants de l'organisation, le développement des systèmes d'information est une approche pour corriger ce déséquilibre [Ginzberg,1978]."Systems are often developed in reponse to changes in other components of the organization. The goal in développing these systems is to reestablish equilibrium among the organizational components".
La concurrence peut motiver le développement des systèmes, l'entreprise imite le concurrent quant aux services à la clientèle pour maintenir sa part de marché. Ainsi une récente étude faite par l'association canadienne de la technologie de l'information [ACTI 1989] a montré que bon nombre de développements de systèmes ont eu pour origine l'informatisation du concurrent.
Le développement rapide de la technologie à moindre coût crée des opportunités de changement dans l'organisation à des fins de compétitivité.
On retrouve également comme motivations dans le développement :
l'accroissement de l'entreprise: Accroissement du volume (CA, clients, effectifs), Développement d'activités nouvelles, Elargissement de la zone d'activités
l'évolution des méthodes et/ou techniques,
les lacunes du système existant : Les sorties du système existant n'étaient pas pertinentes, Le temps de réponse du système existant n'était pas satisfaisant, Des requêtes sur le système existant sont restées sans réponse, le système était difficile à utiliser
Dans tous les cas de figure les résultats attendus et motivant le développement des systèmes d'information sont les suivants :
réduction des coûts
amélioration de la productivité
exploitation de nouvelles opportunités pour accroître et/ou défendre sa part de marché
KING et SCHREMS [1978] nous montrent un aperçu assez détaillé des bénéfices espérés dans le développement des systèmes. Ainsi les deux auteurs notent les types de bénéfices, attendus, suivants :
contribution à l'amélioration des tâches de calcul et d'édition
contribution à l'amélioration et à la réduction des coûts de stockage et de saisie
contribution à l'amélioration des tâches de recherche des informations
contribution à l'amélioration des tâches de restructuration des systèmes
contribution à l'amélioration des tâches d'analyse et de simulation des systèmes
contribution à l'amélioration des tâches de contrôle du processus et des ressources
Selon les motivation de leur développement, AHITUV et NEUMANN [1984] catégorisent les systèmes à développer en cinq classes :
1. Développement d'un nouveau système d'information
2. Modification du système existant
3. Installation d'un nouveau système acquis (logiciel)
4. Installation d'une nouvelle version d'un système existant acquis ou
5. Corriger et/ou procéder à un changement mineur d'un système existant
Ainsi donc le développement des systèmes d'information est perçu comme un moyen pour résoudre un déséquilibre et/ou accroître la performance des organisations. Et comme le souligne LUCAS[1975] le changement de systèmes d'information est une tentative pour améliorer l'efficacité de l'organisation.
Coûts de développement des S.I
Les données suivantes indiquent l'ampleur des investissements faits de nos jours dans le domaine du développement des systèmes d'information. La tendance est à la hausse. Les coûts en matière de développement représentent à l'horizon 1995 $711 milliards BOEHM [1987]. Les coûts en achat de matériels représentent pour l'année 1989 256 milliards [Datamation 1990 "Information Technology Sales Soar to $256B"].
Une récente étude [BOEHM,1987] estime que les coûts de développement de logiciel, pour l'année 1985, se répartissaient comme suit:
. $11 milliards pour D.O.D (departement of defense U.S.A)
. $70 milliards aux U.S.A
. $140 milliards dans le reste du monde
soit $221 milliards avec une progression d'environ 12% par an.
Cependant en dehors des coûts, le développement des systèmes d'information s'étend sur une période plus ou moins longue, suivant la taille et la complexité des systèmes, et requiert des ressources humaines tant au niveau de l'équipe de développement qu'au niveau des utilisateurs.
. Exemple de DELTA BANQUE, ENC, Naftal
Durées de développement des S.I
Une étude faite par McKEEN [1983] sur un échantillon de trente deux (32) applications (reflétant les processus les plus souvent automatisés), développées dans cinq organisation différentes et touchant plusieurs fonctions a révélé les chiffres suivants concernant la durée moyenne de développement et le coût moyen engendré (tab.3).
Caractéristiques
Moyenne
Médiane
Intervalle
Temps de développement (mois)
10,4
9,0
1 - 29
Coûts de développement ($000)
35,0
40,0
5,4 - 187
Taille de léquipe de projet
6,6
4,5
2 - 31
Tableau SEQ Tableau \* ARABIC 2. Coûts et durées
(tab.3) source: KEEN,P,G,W "A Clinical Approach to the Implementation of OR/MS/MISprojects" Working paper #780-75 M.I.T 1975
Une étude plus récente faite dans le cadre du projet CEFRIO [RIVARD et AL 1990] et appliquée sur un échantillon de 125 projets a donné les résultats suivants (tab.4).
Moyenne
Ecart-type
Minimum
Maximum
BUDJET DU PROJET (milliers de $)
1780
5800
10
52.000
TAILLE PREVUE : jours/personne
1968
2975
20
20.000
DUREE PREVUE : mois
19
16
1
84
TAILLE DE L'EQUIPE
11
14
1
1000Tableau SEQ Tableau \* ARABIC 3. Analyse des coûts et durées de plusieurs projets
Source : RIVARD et AL "Élaboration d'une mesure de risque d'un projet d'informatisation" Rapport de Recherche Préliminaire Juin 1990
Les tableaux ci- avant montre un tant soit peu l'importance : des investissements, de la durée des projets, des ressources humaines et des impliquées (utilisateurs plus équipe de développement) durant le projet.
Les échecs du développement des systèmes d'information
Malgré des réussites peu contestables, l'utilisation des systèmes d'information automatisés a parfois suscité des difficultés d'application, donné des résultats incertains, et quelquefois aboutit à des échecs importants.
Qu'est ce que l'échec d'un S.I?
L'échec a été souvent défini par son revers le succès. La définition du succès est empruntée à [BLOCK 1983] :"A successful system as one that is developed on time and within budget; is reliable (bug-free and available when needed), and maintainable (easy and inexpensive to modify); meets its goals and specified requirements; and satisfies the users".
Pour REIX [1985] la condition minimale pour qu'un système soit utile est qu'il exécute des tâches pertinentes sous certaines contraintes d'efficience.
Il existe plusieurs définition de l'échec dans la littérature [CERVENY & CLARCK,1981]. Daprès la théorie de l'organisation le succès ou l'échec dépend avant tout de la capacité du système mis en place à éliminer les dysfonctionnements pour lequel il a été conçu. C'est donc à travers cette perception de l'échec que nous aborderons les constats de la littérature.
Les échecs peuvent être également appréhendés aux travers des bénéfices attendus. Les bénéfices engendrés ne sont pas, souvent, à la hauteur des attentes car beaucoup d'investissements n'ont pas été profitables. En effet comme le souligne PIROW [1983] pendant plus de 20 ans (1960-1982) a collecté prés de 850 cas parmi lesquels il en a analysé 536. De ce nombre assez important il en ressort que beaucoup de systèmes développés ne sont pas profitables. L'analyse de la période "PAYBACK" qui a été déterminé à l'aide d'interviews auprès des utilisateurs confirme cette non profitabilité des systèmes développés eu égard aux investissements consentis. Ainsi sur les 536 cas, 217 applications soit 40% se sont avérées non profitables.
D'autres auteurs tels que BOSTROM et HEINEN confirment cette tendance en soulignant que les organisations dépensent des millions de dollars dans le développement des systèmes d'information et qu'en revanche peu de systèmes donnent satisfaction.
Exemples déchec
Pour donner une idée de l'ampleur des sommes investies et des fois en pure perte, dans ce qui suit nous présenterons quelques échecs de développement de systèmes assez révélateurs tirés de la revue BUSINESS/WEEK [1988].
Exemple 1.
"ALLSTATE INSURANCE in 1982, with software from Electronic Data Systems, the insurer began to build an $8 million computer system that would automate it from top to bottom. Completion date : 1987. An assortment of problems developed, delaying until 1993. The new estimated price : $100 million."
Exemple 2.
"BUSINESS MEN'S ASSURANCE in 1985 the reinsurer began a one-year project to built a $500,000 system to help minimize the risk of buying insurance policies held by majors insurers. The compagny has spent nearly $2 million to date on the project, which is in disarray. The new completion date is early 1990."
Exemple 3.
"BLUE CROSS & BLUE SHIELD UNITED OF WISCONSIN in late 1983 it hired Electronic Data Systems to build a $200 million computer system. It was ready 18 months later - on time. But it didn't work. The system spewed out same $60 million in overpayments and duplicate checks before it was harnessed last year (1987). By then, Blue Cross says, it had lost 35,000 policyholders."
On ne peut que constater l'ampleur des sommes consacrées au développement des systèmes d'information. Malgré cela, certains systèmes ne répondent pas aux attentes et sont rejetés par l'organisation.
Les causes d'échec
Définition du projet :
Daprès KEIDER [1984] une des causes primaires de l'échec d'un projet
de développement de système d'information réside dans le fait que le projet n'est pas défini initialement. Dans cette optique les principales lacunes engendrées sont les suivantes:
la définition du projet est vague ou alors fausse
la documentation délimitant les responsabilités, les critères d'acceptation et les objectifs du système n'est pas développée
les ressources requises ne sont pas attribuées
les personnes affectées au projet ne sont pas disponibles
Attentes espérées non satisfaites
Pour GINZBERG les divergences d'attentes en matière de développement de systèmes d'information sont les premiers signes d'échec. En effet, bien souvent il y a un malentendu dans les objectifs à atteindre entre les gestionnaires et les analystes. Cela crée une tension nuisible au bon déroulement du projet. Les utilisateurs n'étant pas satisfaits des futurs extrants bloquent la communication avec les concepteurs et par là contribuent largement à l'échec du projet. "Too often it is failure in these early, and often non-technical, stages of development that dooms of today's application system".
Des études empiriques de [SCHULTZ & SLEVIN 1975];[ZAND & SORENSEN 1975] ont montré que parmi les projets évalués, les échecs dus aux concepteurs étaient exceptionnels. Par contre la majorité des échecs provenait du fait que les gestionnaires ne pouvaient au début du projet, clairement, circonscrire le problème (frontières floues) et qu'en conséquence ils avaient des attentes envers des résultats qui ne pouvaient pas être atteints.
Détermination des objectifs
KEEN [1985] affirme, pour sa part, que l'échec de l'implantation des systèmes d'information résulte bien des mauvaises prévisions (détermination des objectifs) des utilisateurs. MORGAN and SODEN [1973] ont étudié dix projets qui ont échoué. Leurs causes d'échec ne sont pas attribuables : ni au niveau de leur opérationalité, ni sur le plan économique, ni sur le plan technique. Leurs conclusions était que la plupart des échecs était dûs à l'incapacité des gestionnaires du développement à contrôler, organiser et planifier les projets. Pour leur part SCHMITT et KOZAR [1978] abondent dans le même sens en notant : "Knowing that IS projects fail because of poor management is not very instructive. It is instructive, however, to point out that these management failures are often hidden from view of the untrained observer and, surfacing in various forms, they lead to an attack on the symptoms rather than the problem itself".
Considération uniquement technique
Cependant venant en contradiction avec les affirmations des auteurs ci-dessus l'étude faite par BOSTROM et AL [1977] souligne que la raison majeure des échecs est due aux vues qu'ont les concepteurs de l'organisation, du personnel et de la fonction du système d'information. Les concepteurs, délaissant le système social dans les spécifications du système projeté, provoquent ainsi un rejet du système technique même si celui-ci est performant.
Mandat
Le plus souvent l'équipe de développement reçoit le mandat de la haute direction de développer et mettre en place un nouveau système d'information. Ce faisant l'équipe de projet ne se questionne plus quant à l'opportunité de ce développement, même si elle rencontre des faits qui peuvent la remettre en cause. Cette absence et/ou mauvaise gestion du développement de projets a été signalée par [KEIDER,1984] et [SCHMITT & KOZAR,1978] qui ont font le facteur principal d'échec des systèmes mis en place.
Facteurs de succès dans les S.I(ou Les facteurs d'échec)
En liaison avec les causes d'échecs, des facteurs sont définis. La liste des facteurs qui suit représente les principaux facteurs d'échec rencontrés dans la littérature :
Les facteurs d'échec qui reviennent avec force sont :
Planification & contrôle
Support de la haute direction
Non implication des utilisateurs
Buts non clairs
Organisation de l'équipe de développement
Gestionnaires
d'autres facteurs sont également cités :
Compétence de l'équipe
Complexité et taille du projet
Conduite du projet
Non prise en compte du système social
Absence de procédures/communications
Attitude des utilisateurs
Allocation des ressources
Non définition des besoins
Formation du personnel
Politique de projet
Non maîtrise de la technologie
Non suivi des méthodologies
En général, il n'y a pas une cause unique mais plutôt des causes multiples, avec des niveaux différents d'importance, qui concourent à ce dysfonctionnement.
Méthodes de développement
QU'EST-CE QUE L'ANALYSE ET LA CONCEPTION D'UN SYSTEME ?
L'analyse et la conception de systèmes "consistent à examiner une situation de gestion en vue de l'améliorer par des procédures et des méthodes bien adaptées." [SENN,1986]
Le développement d'un système d'information comporte en général deux grandes parties : l'analyse du système existant et la conception du système projeté venant en remplacement ou en complément de l'ancien système.
L'analyse du système consistant à collecter, interpréter et synthétiser des faits, à diagnostiquer les problèmes (plus précisément les causes de ces problèmes) et à proposer des actions correctrices en vue d'une amélioration du système analyser.
Si l'analyse se préoccupe ou essaye de répondre au QUOI de la problématique, la conception, elle, se préoccupe du COMMENT mettre en oeuvre les actions correctrices.
NOTIONS DE METHODE
La définition suivante tirée du petit LAROUSSE "manière de dire, de faire, d'enseigner une chose, suivant certains principes et avec un certain ordre " (méthodologie : étude des méthodes)
Le terme de méthode recouvre plusieurs notions. Il peut sous-entendre une certaine philosophie dans l'approche des problèmes. Il peut correspondre à une démarche, à un fil conducteur pour les entreprises. Le terme de méthode peut aussi recouvrir la notion d'outils. Un formalisme et des normes peuvent- être associés à la notion de méthode.
Nécessite d'une méthode de conception
Le but de la conception est de produire des spécifications de la solution technique qui sera réalisée et mise en uvre. Le rôle du S.I dans l'organisation, son impact, son fonctionnement et sa structure font de la conception une activité au cours de laquelle s'effectuent des choix relatifs:
aux fonctions que le S.I doit assurer,
aux technologies et instruments de traitement de l'information,
aux règles de mémorisation, de traitement et de communication des informations,
aux structures de l'organisation et à ses modes de fonctionnement,
à la structure de travail et au comportement attendus des agents, etc.
Les contraintes de l'informatique ont au départ et pendant longtemps pesé sur ces choix. L'évolution des techniques, la variété des choix permet de se libérer de l'emprise technologique et d'accorder toute l'importance à l'analyses des besoins et à l'analyse conceptuelle et à l'intérêt de susciter une interaction positive entre les professionnels et les utilisateurs.
Par ailleurs l'accroissement énorme des besoins en nouveaux systèmes et l'inflation de leurs coûts de développement conduisent à la nécessité de réaliser des gains significatifs de productivité dans la conception comme dans la réalisation des S.I. Il faut réduire à la fois les coûts et les délais de développement, garantir la pertinence et l'efficacité des systèmes élaborés et faciliter leur maintenance. De tels problèmes nécessitent un support méthodologique pour :
maîtriser la complexité du problème informationnel à résoudre,
sortir la construction des S.I de l'empirisme individuel, promouvoir la coopération informaticiens- utilisateurs,
permettre la communication entre les individus composant l'équipe de développement,
construire des S.I pertinents, fiables, flexibles et adaptatifs,
évaluer le système à tout moment de son cycle tant sur le plan de son efficacité que celui de sa pertinence par rapport aux besoins des utilisateurs,
améliorer les coûts, les délais et la productivité des activités de développement.
Le développement de SI étant en général un travail d'équipe, il est nécessaire pour une organisation d'adapter et de standardiser une "méthode de développement de système d'information". Elle définit le cadre de l'opération entre les membres de l'équipe.
Composantes d'une méthode
En général une méthode de conception comporte quatre composantes à savoir
les modèles : Un modèle étant un ensemble de concepts et règles pour expliquer et représenter des phénomènes organisationnels ou les éléments qui composent le S.I et ses relations (ROLLAND).
les langages (formalisme) : Un langage est un ensemble de constructions qui permettent de décrire formellement les images du S.I élaborées aux différents stades du processus de conception.
la démarche : C'est un processus opératoire par lequel s'effectue le travail de modélisation, de description, d'évaluation et de réalisation du S.I.
les outils : ce sont tous les outils supportant la démarche, outils de documentation, d'évaluation, de simulation, d'aide à la conception ou à la réalisation.
Les différents cycles dans les systèmes d'information
La notion de cycle est concept important dans le domaine des systèmes d'information. En effet, lorsqu'on est amener à étudier ou à concevoir un système d'information on est indéniablement confronté à ce concept et nous devons en tenir compte. En on distingue quatre : le cycle de développement, le cycle de vie, le cycle d'abstraction et le cycle de décision.
Le cycle de développement d'un S.I
Le changement du système d'information se fait selon un processus communément appelé cycle de développement. Retenons pour le définir celle proposéée par KOWAL [1988]:
"Formally, the project developpment life cycle is a well-defined consistent set of activities that used to translate the customer's requirements into a working system and contrains checkpoints for management control".
CYCLE CLASSIQUE
On peut noter cinq classes de cycles répertoriés dans la littérature.
le cycle classique
Certaines entreprises utilisent le cycle de développement dit "classique" (waterfall) qui consiste en un séquencement d'étapes avec un minimum d'interaction (itération) entre les étapes. Ce type de cycle peut-être représenté par la (fig.4).
----------------------------schéma
Source: KOWAL,J,A Analysing Systems 1986
Toutes les activites sont faites en séquence et les besoins des utilisateurs sont fixés et figés une fois pour toute. En outre toute la documentation est produite enfin de parcours. C'est une approche BOTTOM-UP qui a été utilisée dans les années soixante (1960).
Aprés l'introduction des techniques structurées [YOURDON & CONSTANTINE 1987] vers les années soixante dix (1970) et leur relatif succés, une évolution du cycle classique s'est effectuée.
Le cycle structuré
Le cycle de développement structuré structuré a été proposé dont l'illustration est donnée par la figure 5.
----------------------------schéma
source : KOWAL Analysing Systems 1986
* progréssion séquentièlle
* utilisation des techniques structurées
* on peut mener des activités en parallèle
* documentation à chaque fin d'étape comme aide à l'étape suivante
* implication des utilisateurs (conformité des besoins, produit final)
??????????cycle
Durant ces même années et devant les coûts exhorbitants des projets, l'idée a germé de faire du développement de systèmes une technique comparable au génie civil, mécanique et autres. D'ôu l'idée de Genie Logiciel (Softaware Engineering BOEHM,1979) et de nouveau le cycle de développement a été changé en l'adaptant aux nouvelles réalités.
Ce cycle proposé se présente comme une séquence d'étapes avec certains biens délivrables marquant la fin d'une étape et le commencement d'une autre. La figure (6) nous donne un aperçu de ce type de cycle.
----------------------------schéma
source : KOWAL Analysing Systems 1986
* à la fin de chaque étape un bien est délivré et est passé en revu et approuvé
* réutilisation de modules. librairie de modules pour minimiser les coûts et les délais de développement
* si un problème se pose à une étape donnée, on revient à l'étape précédente
* ce type de cycle a introduit la notion de mesures de développement (évaluation , projet COCOMO)
???????????????????cycle
Par ailleurs une autre étude sur les besoins en information des utilisateurs (difficulté de cerner ces besoins) a donné naissance à un nouveau terme :
Le Génie de l'Information [Information Engineering; Martin & Finkelstein 1976] qui consiste à dire que les informations d'une organisation sont les éléments les plus stables si on arrivait à les modéliser et à les mémoriser on pourrait répondre aux besoins de tous les utilisateurs. "Information Engeeninring is an integrated set of methodologies that organizes the data of an entreprise so that they can easily accessed by end-users".
Le principe sousdjacent à ce cycle est que les données (les stables) existantes sont indépendantes de la manière de les utiliser. L'approche consiste à structurer les données, les stocker dans une base de données et de fournir les moyens d'y accéder.
Ce type de cycle est représenté par la figure 7.
----------------------------schéma
(fig.6) source : KOWAL Analysing Systems 1986
LE PROTOTYPAGE
Avec l'avènement de la technique du prototypage permettant de mieux cerner les besoins des utilisateurs, les cycles déjà présentés ne pouvaient totalement répondrent à ces nouvelles exigences, à savoir le développement des systêmes d'information se faisant en un va et vient entre l'équipe de développement et les utilisateurs pour d'éventuellement prises en compte de nouvelles spécifications. En réponse à cette nouvelle façon de faire un autremodèle a été développé : le modèle en spiral [Spiral Model] présenté par BOEHM [1988] et qui a l'allure suivante (fig.8).
----------------------------schéma
source :BOEHM,B,W "A Spiral Model of Software Development and Enhancement" Computer,IEEE 1988
Ce type cycle permet de mieux évaluer les risques en faisant évoluer le prototype jusqu'à ce qu'il soit opérationnel. A chaque itération on évalue les alternatives, on identifie et on essaye de résoudre les risques d'échec.
Synthèse des cycles
Le cycle se caractérise par plusieurs étapes qui se situent nécéssairement sur une échelle de temps. Cependant en général on utilise quatre étapes (hormis l'implantation et la maintenance) pou définir le cycle de développement des systèmes d'information.
- Tous les cycles proposent le développement d'un système comme étant un projet ayant un début et une fin. Le projet est découpé en étapes ou activités.
- Les découpages et les appellations des activités sont très différentes. C'est donc un domaine où il n'existe pas de normes. Cependant on peut reconnaître dans tous les cycles six grandes phases. La première phase est en général consacrée à l'évaluation de l'opportunité du projet. Cependant l'étendue de cette étude est très variable, certains auteurs y placent une vue générale du système, d'autres se limitent à une évaluation de requête. La deuxième phase est en général consacrée à l'analyse de l'existant et à l'établissement des nouveaux besoins. Les phases subséquentes sont : la conception, la réalisation, la mise en place, la maintenance du nouveau système.
Cependant des auteurs comme Ahituv et Neumann [1984] critiquent la rigidité des cycles de développement proposés dans la littérature et pensent qu'ils peuvent être affectés par deux classes de facteurs: celle dérivée des besoins de l'environnement et des utilisateurs et celle dérivée de la nature même du processus de développement. Ces facteurs influant sur le déroulement du cycle sont : l'envergure de l'organisation, l'importance du projet, la maturité de l'organisation, la politique en matière de systèmes d'information, le niveau de structuration du système, l'environnement technologique et les différents types de développement.
Le cycle de vie
Le cycle de vie permet de rendre compte de la vie du système d'information qui va naitre et évoluer au sein de l'entreprise. Ce cycle traduit le cheminement chronologique du système d'information depuis sa création et son développement jusqu'à son obsolescence et sa remise en cause.
Selon Tardieu [83] le cycle de vie du système d'information rend compte de la dualité : objet naturel versus objet artificiel. La réalité de l'organisation se transformant, agissant, communiquant et mémorisant des informations, représente le système d'information comme un objet naturel. Le système, objet artificiel, construit par l'homme pour représenter les actions, la communication et la mémorisation dans l'organisation. Le cycle de vie peut-être caractérisé par le schéma suivant :
EMBED ABCFlow
Figure SEQ Figure \* ARABIC 11. Cycle de vie du SI
Il est utile de distinguer un point de départ (conception), une gestation, une naissance, une croissance, une maturité, une obsolescence et une mort.
Au delà de la durée de vie d'un système d'information (5 à 7 ans), on distingue 4 étapes importantes dans la vie d'un système d'information :
Étape 1: Naissance de l'idée - maturation ( Idée de développer (créer) le SI, maturation
Étape 2: Développement/Naissance du système ( Analyse, Conception, implantation du système
Étape 3: Production- maturité ( Le SI rend service, il est exploité
Étape 4: Mort ( Le SI devient obsolète (matériel dépassé, ne répond plus aux besoins, etc..)
Le cycle d'abstraction
Le cycle d'abstraction traduit les différents niveaux de perception à partir desquels on étudie ou on conçoit le système d'information. En effet suivant qu'on regarde le système d'information du côté de l'utilisateur, du stockage physique sur les supports informatiques le résultat de la perception est différent. On distingue à l'heure actuelle trois niveaux : le niveau conceptuel, le niveau logique et le niveau physique dont les prémisses remontent aux travaux du groupe ANSI/SPARC [1976] sur la conception des bases de données.
Au niveau conceptuel, l'ensemble des entités manipulées par le système d'information sera représenté de façon totalement indépendante de l'organisation et des moyens techniques existants ou à venir. Il s'agit en fait de s'intéresser aux invariants, à l'essence (le "Root" comme le nomme Checkland) du problème pour lequel on développe ce système.
Au niveau logique, il s'agira de procéder, à partir des modèles développés au niveau conceptuel, aux choix en termes d'organisation pour les traitements et de modèles de bases de données pour les données à automatiser.
Au niveau physique vont être introduites les contraintes en termes de système d'exploitation, de système de gestion de base de données, de langage de programmation, etc...
Le schéma ci-avant (tab.2) nous donne un aperçu des différents niveaux d'abstraction du plus stable au plus variable.
Niveau
Préoccupations
Données
Traitements
1
Quoi?
QUE VEUT-ON FAIRE
Conceptuel
Conceptuel
2
QUI? QUAND?
Oû? COMMENT?
Logique
Organisationnel
3
AVEC QUELS MOYENS?
Physique
Opérationnel
Tableau SEQ Tableau \* ARABIC 4. Les trois niveaux du cycle d'abstraction
Le cycle de décision
Le cycle de décision traduit l'ensemble des mécanismes de décision et de et de choix à prendre lors du développement du Système d'Information. Ainsi ce cycle rend compte des choix qui doivent être faits durant le cycle de vie. Ces choix s'articulentle plus souvent en une hiérarchie qui caractérisent la méthode utilisée. Le cylce de décision définit aussi l'interface entre S.I-objet artificiel- et S.I -objet naturel, puisqu'il détermine les ponits de passage oû l'organisation décidera des buts et de l'environnement du système d'information et les points de passage oû elle décidera de l'adaptation de l'objet artificiel construit par le concepteur à son fonctionnement propre.
Comme nous venons de le voir la connaissance de ces cycles est importante pour le développement d'un système d'information.
Contingence dans les systèmes d'information
Les facteurs de contingence
Avant de voir la notion de contingence, examinons les exemples suivants :
Exemple 1 :
Un enseignant a plusieurs étudiants (300) et pour chaque étudiant 5 notes. Il calcule en fin d'année les moyennes des étudiants en utilisant une calculatrice et son crayon. Lorsqu'il s'aperçoit que les moyennes ne reflètent pas les efforts fournis par les étudiants il modifie la formule de calcul (par exemple il donne plus de poids au travaux pratiques). Il recalcule alors les moyennes de tous les étudiants; Cette façon de faire ne lui donne pas entière satisfaction d'une part parce qu'il perd beaucoup de temps dans les calculs et d'autre part parce qu'il a le sentiment de ne pas avoir tout fait pour ses étudiants méritants. Il fait appel à vous pour l'aider.
éléments de réponse : SIAD en utilisant un tableur (Excel, Lotus, etc..)
Exemple 2
Un directeur d'entreprise rencontre des problèmes dans différentes activites de l'entreprise : les pénuries de stocks deviennent fréquentes, les clients ne sont pas relancés pour les paiements, mécontentements des ouvriers à propos des paies en retard et des erreurs, coûts de productions importants, etc. Jusqu'à présent il maitrise la situation et sa situation de monopôle lui confère une certaine sécurité. Mais il est conscient que les problèmes prennent de l'ampleur et que l'introduction de la concurrence dès l'année prochaine va menacer son existence. Il fait appel à vous pour l'aider.
Eléments de réponse : Planification des systèmes d'information.
Exemple 3
Un médecin donne des rendez-vous à ses patients. il en a environ 2000. Au début lorsqu'il avait commencé à pratiquer tout allait très bien, les patients qui n'étaient pas nombreux étaient très contents de lui et ne tarissaient pas d'éloges à son égard. Mais depuis quelques temps il à conscience que sa notoriété commence à diminuer. Il sait que cela est dû au fait qu'il ne prépare pas bien ses entrevues avec les patients, qu'il oublie d'aller visiter certains malades ce qui ne lui arrivait jamais auparavant.
Il ne veut surtout pas toucher à la gestion des dossiers dont il est très fier. Sa secrétaire peut très rapidement et facilement retrouver un dossier, ses dossiers sont complets, etc. Il fait appel à vous pour l'aider
Eléments de réponse : fichier séquentiel, conception par les sorties
Exemple 4
Une banque accorde des emprunts à ses clients qui vérifient certains critères. Les emprunts sont accordés aux niveaux des agences. Le directeur de la banque a constaté que 10 % des agences présentent un taux de réussite de l'ordre de 95 % (choisissent les bons clients, des délais corrects, etc.). Malheureusement dans les autres agences le taux de réussite est très mauvais. Il a entendu dire que l'informatique est une solution pour lui. Il fait appel à vous pour l'aider.
Eléments de réponse : Système expert
Exemple 5
Une grande entreprise fait appel à vous pour étudier et concevoir son système de gestion des stocks
Exemple 6
... utilisation de systèmes informatiques(matériel /logiciel) pour véhiculer sa stratégie...
Exemple 7
Acquisition dun progiciel GMAO, GPAO, etc..
Exemple 8
Besoin délaborer un tableau comparatif des offres
Au travers des exemples précédents, on peut constater que les méthodes à utiliser pour solutionner chacun des cas sont différentes. On dit alors qu'on va utiliser une méthode contingente. La contingence est le fait d'utiliser une méthode adéquate à la situation. Cette adéquation est considérée par rapport aux paramètres liés :
. à l'application (complexité, importance, type de système,...)
. aux connaissances techniques (méthode, expérience,..)
. à l'organisation (organisée,
Exemple d'application de la contingence en utilisant MERISE
Au niveau des données :
. MCD
. validation en utilisant des états
. passage aux fichiers
Au niveau des traitements :
. pour chaque fichier on prévoit les traitements standards (création, modification, suppression, ....
. pour chaque état, on établit un programme.
La contingence en matière de cycles
Dans plusieurs entreprises le cycle de développement est un processus formalisé, très rigide imposé par les gestionnaires et suivi scrupuleusement par l'équipe de développement. Dans d'autres compagnies le cycle est moins formalisé et constitue un guide plutôt qu'une charte. Souvent on parle de contingence d'application de ces cycles.
Cependant des auteurs comme AHITUV et NEUMANN [1984] critiquent la rigidité des cycles de développement proposés dans la littérature et pensent qu'ils peuvent être affectés par deux classes de facteurs :
celle dérivée des besoins de l'environnement et des utilisateurs et celle dérivée de la nature même du processus de développement.
Les facteurs influant sur le déroulement du cycle sont : l'envergure de l'organisation, l'importance du projet, la maturité de l'organisation, la politique en matière de systèmes d'information, le niveau de structuration du système, l'environnement technologique et les différents types de développement.
Le type de projet affecte sans aucun doute les différentes activités tout le long du cycle: par exemple le développement d'un nouveau système avec écriture du logiciel ne suit pas le même cycle que le développement avec l'acquisition d'un logiciel.
Les participants (intervenants)
Dans le cadre de l'entreprise de grande taille où il existe déjà une organisation pour le développement des systèmes d'information, plusieurs membres de l'organisation sont impliqués lors de la modification d'un système. Il s'agit de clarifier leurs rôles respectifs. Suivant le cycle utilisé, les intervenants dans ce processus sont variés. Cependant nous pouvons identifier les catégories d'intervenants suivantes :
1. les utilisateurs du système : Ces personnes vont interagir avec le système. Il lutilisent soit comme récepteurs d'informations; soit comme fournisseurs d'informations. En général ils sont consultés pour identifier les besoins en information.
2. les gestionnaires responsables du système : Ce sont les cadres qui sont responsables des fonctions où va opérer le système. En général, ce sont eux qui initient les demandes de développements, choisissent les fonctionnalités et subissent les effets du nouveau système. Ils vont subir les changements et doivent jouer un rôle de premier plan.
léquipe projet chargée danalyser, de concevoir, de réaliser et de mettre en place le nouveau système. Elle composée de spécialistes informaticiens et autres. Elle est placée sous la supervision d'un chef de projet.
Les responsables du département des systèmes d'information: En général, ils gèrent les ressources humaines et financières pour la nécessité du développement des systèmes.
La haute direction (Direction générale): Elle effectue les arbitrages et les choix ultimes concernant l'opportunité du développement. Elle est chargée également de piloter la disposition des fonds et donc déterminer les priorités d'informatisation.
Le responsable des systèmes d'information est celui qui dispose des ressources nécessaires pour transformer les systèmes d'information.
Selon les auteurs chaque type d'intervenant a des rôles et des responsabilités différentes, au niveau de chacune des étapes constituant le cycle.
CONCLUSIONTC \l1 "CONCLUSION
Ce qui précède montre bien que les systèmes d'information sont complexes de par leur nature, restent complexes dans leur mise en uvre, coûtent chers et on ne peut se permettre leur développement sans une stratégie définie préalablement.
BIBLIOGRAPHIETC \l1 "BIBLIOGRAPHIE
ALQUIER,A,M;BARTHET,M,F;SIBERTIN-BLANC,C
Conception des Systèmes d'information Automatisés Université des Sciences Sociales U.E.R Informatique 1987-1988
Cours de Magister en Système d'Information
Notes Personnelles 1987
KOWAL,J,A. Analysing systems Prentice Hall 1988
LEMOIGNE,J,L. La théorie du système général PUF FRANCE 1977
G. B. DAVIS, M. H. OLSON, J.L. PEAUCELLE, J. AJENSTAT
SYSTEMES D'INFORMATION POUR LE MANAGEMENT Vol1 & Vol2 Ed VERMETTE 1986
LARRY LONG
Travaux pratiques
Partie Notions de base sur les systèmes dinformation
Définition du système dinformation
Rappel du modèle de lemoine
En prenant comme exemple lI.N.I, Faites ressortir les trois systèmes (Opérant, Système dinformation,Pilotage)
Typologie des systèmes dinformation
Rappel Théorique
En prenant comme exemple lI.N.I , Dresser une typologie des systèmes dinformations
Description succincte de chaque système (Entrées, Sorties, Traitements)
Éléments de réponse pour laspect typologie des systèmes dinformation
Rappel théorique :
Système dinformation transactionnel/Systèmes dinformation de gestion
Système dinformation stratégique
SIAD
Système expert
Les systèmes dinformation à lI.N.I :
Système dinformation transactionnel/Systèmes dinformation de gestion : Scolarité, Comptabilité, Personnel, etc..
Système dinformation stratégique : Opération bac
SIAD : Emploi du temps, etc...
Le choix d'une approche reste une démarche contingente à la situation
Analyse et conception de système dinformation Notions de base des S.I.
M.I.S / Ould kara - PAGE 1 - Mars 1999
Analyse et conception de système dinformation Notions de base des S.I.
M.I.S / Ould kara - PAGE 41 - Mars 1999
Interprétation
Données de base
Destinataires
Processeur
Rectification
Ou régulation
SYSTEME
Comparateur
SYSTEME
S/SYST.A
S/SYST.C
S/SYST.B
A2
A1
C1
C2
B3
B2
B1
B33
B31
B32
A22
A21