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Corrigé

TD n°2 : Espaces de Hilbert. Corrigé. Exercices 1,2,6 , 8 et 5 : bien maîtriser. Exercices 3,4 et 7 : comprendre ... est linéaire à droite : cela découle de la linéarité de l'intégrale, de l'opérateur de dérivation et de la somme de ... En utilisant le théorème de Lebesgue de la convergence dominée (voir chapitre intégration), on a :.




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Equation.3 pour n et m distincts,  INCORPORER Equation.3 pour n et m distincts. La famille est don orthogonale ; de plus on a obtenu :
 INCORPORER Equation.3  et bien sûr on a :  INCORPORER Equation.3 


Exercice 2 : Soit E l’espace des fonctions de classe C1 de [0,1] dans R. Pour toutes fonctions f et g de E on pose :  INCORPORER Equation.3 .
Montrer que  INCORPORER Equation.3  définit un produit scalaire sur E.
Déterminer des polynômes  INCORPORER Equation.3  de degré respectif 0,1,2 et 3, formant une famille orthonormée de E.
Cette famille est-elle orthonormée pour le produit scalaire usuel de  INCORPORER Equation.3  ?
Corrigé :
C est le cas réel :
- fð est définie sur ExE : les fonctions C1 sur [0,1] sont de dérivées intégrables sur [0,1].
- fð est linéaire à droite : cela découle de la linéarité de l intégrale, de l opérateur de dérivation et de la somme de deux fonctions multipliées par des scalaires.
La symétrie est évidente
La positivité aussi : l intégrale d une fonction positive est positive.
fð est définie :  INCORPORER Equation.3  
 INCORPORER Equation.3  ð(ðcar f est continue)  INCORPORER Equation.3 sur [0, 1].
On pose Po=1 alors  INCORPORER Equation.3 . Dans un premier temps, on cherche P1 sous la forme :  INCORPORER Equation.3 tel que :  INCORPORER Equation.3  ; soit :  INCORPORER Equation.3  ; dans un deuxième temps on normalisera P1 en divisant par sa norme. On obtient :  INCORPORER Equation.3 .
On cherche P2 sous la forme :  INCORPORER Equation.3 tel que :  INCORPORER Equation.3  ; soit :  INCORPORER Equation.3  ; on obtient  INCORPORER Equation.3  soit  INCORPORER Equation.3  ; alors  INCORPORER Equation.3 
Finalement, on pose  INCORPORER Equation.3 .
Etc….



Exercice 3 : On munit l’espace  INCORPORER Equation.3 du produit scalaire usuel de  INCORPORER Equation.3 .
En considérant la suite de fonctions définies par :

 INCORPORER Equation.3 
montrer que  INCORPORER Equation.3  n’est pas un espace de Hilbert.
Corrigé : Il s’agit de prouver que  INCORPORER Equation.3  n’est pas complet pour la norme définie par le produit scalaire de  INCORPORER Equation.3  :  INCORPORER Equation.3  ; pour cela nous allons utiliser la suite proposée et démontrer qu’elle est bien de Cauchy pour la norme considérée mais qu’elle ne converge pas dans  INCORPORER Equation.3 pour cette norme.
Soient n et p deux entiers positifs ; posons  INCORPORER Equation.3 
On découpe cette intégrale en 5, comme le suggère la définition de f_n et f_(n+p) ( voir le graphe de f_2 et f_5 :








On a :  INCORPORER Equation.3 et en tenant compte des définitions on obtient :
 INCORPORER Equation.3 
Or :  INCORPORER Equation.3  (à l’aide de changements de variables triviaux).
D’où : INCORPORER Equation.3  ; on a bien  INCORPORER Equation.3 
Donc la suite (f_n) est bien de cauchy.
Nous allons maintenant montrer qu’elle ne converge pas dans  INCORPORER Equation.3 .
Raisonnons par l’absurde et supposons qu’elle converge vers une fonction f de  INCORPORER Equation.3 pour la norme de L2(-1,1) ; alors  INCORPORER Equation.3 soit  INCORPORER Equation.3 .
Or :  INCORPORER Equation.3 
En utilisant le théorème de Lebesgue de la convergence dominée (voir chapitre intégration), on a :
 INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 , donc  INCORPORER Equation.3  ; de même on a :  INCORPORER Equation.3  ; pour I2, on obtient  INCORPORER Equation.3  en remarquant que  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  et que  INCORPORER Equation.3 

Après tous ces calculs il vient que :  INCORPORER Equation.3  ;
d’où f(t)=-1 sur [-1,0 [ et f(t)=1 sur [0,1 [, mais alors f ne peut pas être continue sur [-1,1], ce qui est absurde.

Exercice 4 : Soient  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 . On désigne par  INCORPORER Equation.3 la boule centrée à l’origine et de rayon  INCORPORER Equation.3 , relative à la norme 2 de  INCORPORER Equation.3 . Pour tout vecteur  INCORPORER Equation.3 de  INCORPORER Equation.3 , on notera  INCORPORER Equation.3 .
On pose :
 INCORPORER Equation.3 
Déterminer les valeurs  INCORPORER Equation.3  pour que  INCORPORER Equation.3 , INCORPORER Equation.3 , INCORPORER Equation.3 .
Calculer alors  INCORPORER Equation.3 .

On rappelle le coordonnées polaires dans Rn ( voir chapitre intégration, changement de variables) :
 INCORPORER Equation.3  alors  INCORPORER Equation.3 

et on a :  INCORPORER Equation.3 
en posant  INCORPORER Equation.3 on a :
 INCORPORER Equation.3  ; f est donc intégrable sur  INCORPORER Equation.3  si et seulement si  INCORPORER Equation.3  soit si  INCORPORER Equation.3 .
En raisonnant de la même façon on montre que  INCORPORER Equation.3  si et seulement si  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  si et seulement si  INCORPORER Equation.3 .
Dans ce cas on a :  INCORPORER Equation.3 

Exercice 5 : Soit  INCORPORER Equation.3 . On pose
 INCORPORER Equation.3 
et  INCORPORER Equation.3 
Les fonctions f et g appartiennent-elles à  INCORPORER Equation.3  ?
L’identité du parallélogramme est-elle vérifiée pour la norme  INCORPORER Equation.3  ?
Quelle conclusion peut-on tirer ?

Corrigé : a) On a :  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
On a :  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
D’autre part on a :  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
D’où :
INCORPORER Equation.3 et
INCORPORER Equation.3
L’identité du parallélogramme est vérifiée SSi :
INCORPORER Equation.3 soit SSI INCORPORER Equation.3  soit SSI p=2.
Comme dans tout espace préhilbertien l’identité du parallélogramme est vérifiée, seul l’espace L2 en est un. C’est à dire que les normes p pour p différent de 2 ne sont pas issues d’un produit scalaire.

Exercice 6 : On considère la fonction définie sur  INCORPORER Equation.3  par  INCORPORER Equation.3 .
Déterminer la série de Fourier trigonométrique de f , lorsqu’on la prolonge de façon  INCORPORER Equation.3 -périodique.

On prolonge maintenant f à  INCORPORER Equation.3 par parité. Déterminer la série de Fourier trigonométrique de f , lorsqu’on la prolonge de façon 2 INCORPORER Equation.3 -périodique.


Dans chacun des cas a) et b), représenter le spectre de f. Que remarque-t-on ?

La compression JPEG utilise la transformée en cosinus. ( On code le signal considéré par ses fréquences).
Pouvez- vous expliquez ce choix ? ( exploitez la réponse de la question c ).
Au a), les coefficients c_n sont en 1/n et au b) en 1/n^2.
Dans le deuxième, on a donc besoin de moins de coefficients pour avoir une assez bonne approximation du signal.

Préciser les différents types de convergence des séries obtenues en a) et b).


Exercice 7 : Dans  INCORPORER Equation.3 on définit les polynômes de Legendre par :
Rectifier le coefficient  INCORPORER Equation.3 
Montrer que la famille  INCORPORER Equation.3  est orthonormée.
Faire n intégrations par partie.
Calculer la projection orthogonale de la fonction  INCORPORER Equation.3  sur le sous-espace engendré par  INCORPORER Equation.3 
La projection de f est : f*(x)=3x/5 ( Résoudre le système associé à f-f* orthogonal à P0, à P1 et àP2.


Exercice 8 : Calculer  INCORPORER Equation.3 
ax+b représente la projection orthogonale de x^2 sur vect.
comme précédemment on résout le système associé et on trouve : a=1 et b=-1/6.
 Un espace métrique est complet si toute suite de Cauchy est convergente.
 Une suite (f_n) est de Cauchy si  INCORPORER Equation.3  INCORPORER Equation.3