12 Rémunérer et motiver les salariés
2°) Expliquez lui le mécanisme de régularisation avec tous les cas de figures
possibles. .... Corrigé. Le fait générateur et l'exigibilité interviennent lors de la
délivrance .... propre » pour procéder à une étude sur l'état d'insalubrité de la
capitale. Une convention a été signée et prévoit notamment une rémunération
pour un ...
part of the document
12 Rémunérer et motiver les salariés
Positionnement du chapitre dans le programme STG
ThèmeSens et portée de létudeNotions et contenusà construire5.3. La rémunération et la motivation
Les organisations définissent leurs politiques de rémunération et de motivation des salariés. Négociation.
Rémunération, participation, intéressement.
Masse salariale.
Individualisation.
Autres facteurs de motivation (carrière, expression, formation
).Objectifs pédagogiques du chapitre
1. La rémunération des salariés1.1 Comment se détermine la rémunération et quels en sont les facteurs dévolution ?1. Positionner les deux aspects du salaire : coût et revenu.
2. Citer les principaux modes de calcul du salaire de base.
3. Appréhender les facteurs dévolution des rémunérations.1.2 Quel est le coût des ressources humaines ?1. Définir la notion de masse salariale.
2. Identifier les éléments du coût des ressources humaines dans lorganisation.2. Les facteurs de motivation des salariés2.1 La rémunération est-elle un facteur prépondérant ?1. Faire le lien entre rémunération et satisfaction des besoins économiques.
2. Apprécier limportance de la rémunération dans la motivation des salariés.2.2 Quels sont les autres facteurs de motivation des salariés ?1. Appréhender la diversité et la complexité des facteurs de motivation des salariés.
2. Énoncer des exemples de facteurs de motivation non financiers.
3. Introduire lidée de troubles de la motivation.Cours
1. La rémunération des salariés
1.1 Comment se détermine la rémunération et quels en sont les facteurs dévolution ?
A. La détermination de la rémunération
Le salaire (ou traitement), qui rétribue le travail fourni, est à la fois un élément du coût de revient pour lorganisation, et un élément de motivation pour les travailleurs.
En France, dans le secteur privé, le salaire est fixé au cours dune libre négociation qui sinsère dans un cadre légal : Smic, égalité de rémunération hommes-femmes, interdiction de lindexation des salaires sur les prix, mensualisation.
Le salaire de base peut être un salaire au temps fixé selon un taux de salaire horaire qui dépend de la nature du poste de travail. Il peut sagir dun salaire au rendement, qui recouvre des pratiques très diverses comme le salaire aux pièces (retouches à domicile) ou encore les commissions calculées sur les ventes réalisées (vendeurs). La rémunération composée dune partie fixe et dune partie variable est appelée « salaire mixte ».
Le salaire au mérite, basé sur la performance individuelle, qui génère une individualisation des rémunérations, est un outil actuel de la flexibilité du coût du travail.
Dans la pratique, beaucoup dentreprises utilisent une grille indiciaire, à linstar de ce qui se pratique dans la fonction publique. Le traitement de tout fonctionnaire sobtient, par lecture de la grille indiciaire, en faisant le produit de son indice de rémunération et de la valeur du point dindice. Lindice de rémunération correspond à la position de son grade et de son échelon et la valeur du point dindice est fixée et périodiquement réévaluée par décret en conseil des ministres.
B. Les facteurs dévolution des rémunérations
Les rémunérations évoluent sous linfluence de facteurs individuels : ancienneté, capacité de négociation, évolution des compétences acquises, promotion interne, rendement obtenu, changement demployeur, mobilité géographique et professionnelle
Leur évolution est aussi liée à des facteurs collectifs : laction des pouvoirs publics (revalorisation du Smic, maîtrise des dépenses publiques pour contenir le déficit budgétaire), laction syndicale (négociation collective), la situation économique et sociale nationale et internationale (tensions sur le marché du travail, crise économique, concurrence accrue des pays émergents, déclin de certaines activités
), la politique salariale de lentreprise
1.2 Quel est le coût des ressources humaines ?
A. La notion de masse salariale
Dun point de vue comptable, la masse salariale correspond au coût du facteur travail associé directement à la rémunération salariale du personnel. Il sagit donc dun coût supporté par lemployeur qui comprend deux grandes masses : lensemble des rémunérations versées aux salariés (salaires nets) et la somme des cotisations sociales versées aux différents organismes sociaux (UNEDIC, Sécurité sociale
).
B. Les autres coûts associés aux ressources humaines
La masse salariale ci-dessus définie ne suffit pas à rendre compte de lensemble des coûts liés aux ressources humaines dans lentreprise. Il faut ajouter lensemble des taxes assises sur les salaires (taxe dapprentissage, participation à la formation continue
) et comptabiliser toutes les charges liées à la mise en uvre de la gestion des ressources humaines dans lorganisation (coûts de recrutement, de formation, de licenciement
). Enfin, dautres coûts, parfois difficiles à évaluer, peuvent également être retenus : les coûts cachés liés aux dysfonctionnements souvent induits par une démotivation du personnel (absentéisme, turn-over, rebuts
) ou encore la perte de chiffre daffaires directement liée aux conflits sociaux (grève).
2. Les facteurs de motivation des salariés
2.1 La rémunération est-elle un facteur prépondérant ?
A. La notion de rémunération
La rémunération dun salarié est une notion plus globale que le salaire de base. Elle peut comprendre des compléments de salaire comme les avantages en nature ou les primes et gratifications. Par ailleurs, il existe une épargne salariale, qui se compose principalement de la participation des salariés aux résultats, lintéressement, le plan dépargne entreprise (PEE) et les stock-options.
B. Rémunération et motivation
La motivation du salarié, cest ce qui le fait agir, cest-à-dire ce qui le pousse à travailler (motivation positive) ou à ne pas travailler (motivation négative).
Pour lécole classique (H. Fayol, F.W. Taylor), lhomme ne travaille que parce quil y est contraint : il est motivé par largent (rémunération) et non par une satisfaction sociale. Les individus travaillent dabord pour assurer leur subsistance. Certes, lorsque leurs besoins physiologiques sont satisfaits, ils cherchent à combler dautres besoins moins dépendants du système de rémunération (autonomie, accomplissement personnel
). La rémunération est donc un facteur prépondérant de motivation des travailleurs car elle a un caractère alimentaire et permet en outre daccéder à une consommation marchande qui répond à des besoins personnels ou sociaux (vacances, loisirs, signes distinctifs dappartenance à un groupe
). Pour rester motivant, le salaire doit permettre au salarié de conserver son niveau de vie ; il doit être ressenti comme « juste » par rapport à la prestation de travail fournie et doit être progressif pour réserver au salarié des perspectives dévolution.
2.2 Quels sont les autres facteurs de motivation des salariés ?
A. Létendue des facteurs de motivation
Les motivations obéissent à des facteurs personnels, professionnels et relationnels. On peut ainsi lister un certain nombre de motivations humaines fondamentales comme la sécurité (qui soppose aux systèmes de rémunération trop dépendants du niveau dactivité), le désir déquité ou encore le besoin de compréhension (qui suppose une rémunération simple et facile à contrôler).
Les sources de motivation sont, en fait, multiples et variées : lécoute et la communication (qui favorise le dialogue social), la stimulation (associée à un chalenge temporaire qui incite les salariés à se dépasser), la récompense et la reconnaissance (médailles, trophées, cadeaux), les perspectives de carrière (promotion, mutation, formation), le pouvoir (associé au statut hiérarchique dans la structure organisationnelle)
B. Études de Mayo et Herzberg
E. Mayo a montré que la motivation des salariés ne dépendait pas uniquement de facteurs matériels ou financiers. Elle dépend également de facteurs psychosociaux comme la nature des relations avec lencadrement ou encore le sentiment dappartenance à un groupe.
F. Herzberg pense que les facteurs réels de motivation des salariés concernent linitiative, lautonomie ou encore la responsabilité, tandis que dautres facteurs comme la rémunération ou la sécurité de lemploi réduisent seulement linsatisfaction.
Corrigé
Photos douverture (p. 169)
Les visuels présentés permettent dintroduire les deux éléments centraux du chapitre : la rémunération (au sens large) du travail, matérialisée ici par une fiche de paye, et la motivation, aussi bien financière (fiche de paye) que non financière (temps libre permettant de pratiquer un loisir, ici le rafting).
Comment le travail des salariés est-il rémunéré ?
Le travail des salariés est rémunéré par une somme dargent (salaire, ou traitement pour les fonctionnaires). Les modalités de calcul du salaire sont variables et dépendent notamment de lactivité exercée. Il peut sagir dune rémunération fixe (traitement dun enseignant de lÉducation nationale) ou dune rémunération variable, qui dépend en partie ou en totalité des résultats obtenus (rémunération dun VRP, dun agent immobilier commissionné sur les ventes réalisées, etc.).
Comment lorganisation peut-elle motiver ses salariés ?
Lorganisation dispose de plusieurs leviers pour motiver ses salariés, à commencer par la rémunération, qui permet aux salariés de subvenir à leurs besoins. Notons ici quil sagit de la rémunération globale, qui peut intégrer des avantages en nature, des primes ou encore une épargne salariale. Au-delà de la rémunération, il y a également la possibilité de concilier vie professionnelle et vie privée, la nature du travail effectué ainsi quune multitude de facteurs psychosociaux (ambiance, autonomie, responsabilité
).
1. La rémunération des salariés
Document 1 (p. 170)
Lintérêt de ce document est dillustrer avec des exemples concrets les principales formes de calcul du salaire de base.
1. Quels sont les principaux modes de calcul des salaires cités ci-dessus ?
Les principaux modes de calcul du salaire de base évoqués dans les documents sont :
le salaire au temps : médecin coordinateur ;
le salaire au rendement (à la pièce) : travailleur à domicile, saisie des adresses ;
le salaire à la commission sur le chiffre daffaires réalisé (avec Smic garanti) : négociateur immobilier ;
le salaire mixte (fixe + variable) : manager commercial.
2. Déterminez les avantages et les limites du salaire au temps.
Pour lentreprise :
avantages : simplicité du calcul des rémunérations, stabilité de la masse salariale (partie rémunération, hors négociations et revalorisation du Smic) ;
limites : pas de corrélation entre la masse salariale et le niveau de lactivité réelle (risque de surcoût du facteur travail), risques liés à la motivation limitée du personnel (pas dincitation financière à accroître la performance, doù un risque de baisse de la productivité).
Pour les salariés :
avantages : stabilité du niveau de rémunération (sécurité qui facilite les projets de vie), visibilité de la détermination de la rémunération (grille indiciaire, taux horaires fixés conventionnellement
) avec possibilité de vérification ;
limites : pas de progression individuelle (ni dans le temps ni dans lamplitude) de la rémunération liée à une reconnaissance de la performance réalisée, baisse de la motivation qui peut agir négativement sur lépanouissement personnel (A. Maslow).
Document 2 (p. 170)
Lintérêt de ce document est de donner aux élèves des éléments simples permettant dappréhender le calcul dun traitement à travers trois notions de base : léchelon, lindice et la valeur du point dindice.
3. Présentez le tableau ci-contre.
Il sagit dune grille indiciaire de rémunération dun adjoint administratif (1re classe). Ce tableau permet de savoir, pour chaque échelon, quel est lindice correspondant et par conséquent quel est le traitement brut mensuel correspondant en mars 2008. Seuls quelques échelons de début et de fin de carrière sont mentionnés.
4. Quelles observations générales peut-on faire sur le calcul du traitement ?
On peut observer que :
laugmentation de rémunération se fait progressivement dans le temps, puisquelle dépend du changement déchelon qui se fait, selon les échelons, au bout d1, de 2 ou de 3 ans ;
les augmentations de traitement sont progressives selon les échelons présentés (échelon 01 à échelon 02 : + 3 points, échelon 02 à échelon 03 : + 8 points
) ;
les augmentations réelles de traitement sont liées à la valeur du point dindice qui est fixée en conseil des ministres et revalorisée ponctuellement.
5. Écrivez la relation qui existe entre lindice, la valeur du point et le traitement.
Traitement mensuel brut = (indice) × (valeur brute du point dindice mensuel).
Document 3 (p. 171)
Lintérêt de ce document est dintroduire la notion dindividualisation des rémunérations, notamment au niveau des cadres.
6. Quest-ce que lindividualisation des rémunérations ?
Lindividualisation des rémunérations fait référence à lidée quune partie au moins de la rémunération perçue par le salarié est variable et dépend de ses performances individuelles. Elle soppose à la notion de salaire forfaitaire, qui est indépendant de lefficacité ou du rendement du salarié.
7. Comment lindividualisation des rémunérations évolue-t-elle en 2008 ?
Lindividualisation des rémunérations marque une pause en 2008, après une dizaine dannées de progression. De grandes entreprises comme AXA, Renault ou Air France ont préféré opter pour des augmentations générales afin de limiter les conflits collectifs du plus grand nombre de salariés, dans un contexte marqué par un retour de linflation qui pénalise le pouvoir dachat.
8. Résumez le changement de politique salariale mis en uvre par CGE & Y.
Le changement de politique salariale mis en uvre par CGE & Y concerne la nature des critères dindividualisation des rémunérations (glissement des variables quantitatives vers des variables plus qualitatives comme la satisfaction du client
) ainsi que la nature des postes de travail concernés par lindividualisation (qui sera proposée aux personnes occupant des postes dotés dune réelle autonomie
).
Document 4 (p. 171)
Lintérêt de ce document est dillustrer quelques grands facteurs, essentiellement collectifs, dévolution des rémunérations.
9. Quels sont les facteurs dévolution des rémunérations ? Illustrez votre réponse, quand cela est possible, à laide des exemples fournis ci-dessus.
On distingue les facteurs collectifs (évolution collective des rémunérations au niveau national, au niveau dune branche ou dune entreprise
) et les facteurs individuels (évolution de la rémunération dun individu en particulier).
Les facteurs collectifs sont :
laction des pouvoirs publics (revalorisation du Smic, revalorisation des bas salaires, prime de rattrapage pour les fonctionnaires
) ;
laction syndicale (par exemple manifestation) ;
lenvironnement économique (ex. : ralentissement de lactivité économique, donc de lactivité de lentreprise, qui sest répercutée sur la partie variable de la rémunération des cadres) ;
la politique salariale de lentreprise (La Poste annonce un intéressement à ses salariés).
Les facteurs individuels sont :
les diplômes ;
lancienneté ;
les performances (projet de loi sur le salaire au mérite dans la fonction publique) ;
le sexe (inégalités de rémunération hommes/femmes hors document).
Document 5 (p. 172)
Lintérêt de ce document est dintroduire la notion de masse salariale et didentifier notamment ses deux principales composantes.
10. Proposez une définition de la masse salariale.
La masse salariale peut se définir simplement comme le coût total du facteur travail supporté par lentreprise. On comprend dès lors quil sagit au minimum (comptablement) de la somme des salaires bruts des différents salariés auxquels il faut ajouter les cotisations patronales versées par les employeurs aux différents organismes sociaux. Certaines analyses plus « économiques » vont plus loin et englobent également dautres coûts liés au facteur travail, comme le coût de la formation ou encore le coût des conflits collectifs (perte de chiffre daffaires
).
11. En quoi les visuels rendent-ils compte de la masse salariale ?
Les visuels rendent compte des différents éléments de la masse salariale car on y voit un salarié de Decathlon (salaire), des magistrats (traitement), la CPAM et lURSSAF (cotisations patronales). On retrouve bien les deux grands éléments cités dans la réponse précédente rémunération du facteur travail (salaires et traitements) et cotisations patronales.
12. Expliquez la phrase soulignée dans le document de B. Samson.
Certaines dépenses des collectivités locales (municipalités, département, régions
) sont imposées par la réglementation, comme laugmentation des rémunérations (évolution du point dindice, évolution du Smic pour le personnel intérimaire ou encore augmentation des taux de cotisations sociales). On peut également évoquer des grandes politiques économiques et sociales décidées par lÉtat et partiellement mises en uvre par les collectivités locales (logement, sécurité intérieure, social, lutte contre lillettrisme
).
Document 6 (p. 173)
Lintérêt de ce document est de montrer que le coût du facteur travail supporté par une organisation intègre des éléments qui ne sont pas forcément retenus pour le calcul de la masse salariale comptable.
13. En quoi les coûts évoqués sont-ils en relation avec le personnel dans lorganisation ?
Ces coûts sont liés à la pratique de la gestion des hommes dans lorganisation : ils concernent en effet des opérations courantes de la vie des organisations, comme le recrutement, la formation (obligation légale) ou le départ des salariés (ici, le plan social coûte 82 millions de dollars).
14. Ces coûts sont-ils pris en compte pour le calcul de la masse salariale (sens comptable) ? Justifiez votre réponse à laide des documents 5 et 6.
Non, ces différents coûts ne sont pas pris en compte pour le calcul de la masse salariale au sens comptable car il ne sagit pas à proprement parler de charges de personnel (appartenant à lorganisation) ni de cotisations sociales. Il sagit bien, cependant, de dépenses liées au personnel.
15. Pourquoi peut-on dire que le coût dun plan social va au-delà des indemnités de licenciement ?
Le coût dun plan social comptabilise toutes les dépenses effectives supportées à loccasion du plan social. Selon les cas, il peut sagir des indemnités de licenciement, déventuelles sanctions pécuniaires (en cas de contentieux), du coût de la gestion du plan social (consultations, conventions de conversion
), du coût lié à la démotivation du personnel non licencié (risque dimpact négatif sur la production), du coût lié au manque à gagner en cas de grève (suite à lannonce du plan social)
Document 7 (p. 173)
Lintérêt de ce document est de montrer, sur la base dexemples réels, que le personnel peut aussi engendrer des coûts dopportunité (manque à gagner).
16. Quel est le « coût » évoqué dans les documents ci-contre ?
Il sagit dune perte de chiffre daffaires liée à larrêt de travail du personnel (grève), qui peut, selon les cas, entraîner une perte financière (au sens comptable) pour lentreprise.
On parle dun « coût dopportunité » : cela signifie quil ne sagit pas dune dépense effective (pas de décaissement), mais dun manque à gagner sur les recettes (lorganisation perd lopportunité de gagner de largent).
17. Comment lentreprise peut-elle limiter ce genre de coûts ?
Lentreprise peut limiter ce genre de coûts en instaurant un dialogue social propre à prévenir les conflits sociaux. Si le conflit social a éclaté (grève), lorganisation peut avoir recours à divers instruments de régulation ou de résolution du conflit : médiation, conciliation, arbitrage (voir le cours de droit). Dans la plupart des cas, cest une négociation collective (accord collectif) qui permet de mettre fin au conflit.
Pistes pédagogiques
Pratique de loral : lexposé
On pourra demander à un ou plusieurs groupes délèves de présenter un exposé sur les pratiques salariales des entreprises françaises aujourdhui. Pour guider leur travail, ils pourront saider de sites Internet de magazines (LEntreprise www.lentreprise.com , Capital, Management, Le Monde www.lemonde.fr , Enjeux Les Échos
) ou de sites de communication institutionnelle de grandes organisations privées ou publiques (ministère de lÉducation nationale, Renault, AXA, BNP Paribas
). Quel que soit le plan retenu, lexposé énoncera les grandes tendances des pratiques salariales actuelles (individualisation, stock-options) et, surtout, elles seront illustrées par divers exemples dentreprises connues (ex. : politique salariale dAuchan avec le partage de lavoir
). Selon les modalités retenues pour la gestion du temps, un débat (suggestion de thème : « Comment bien rémunérer le personnel ? ») avec lensemble du groupe pourra alors poursuivre naturellement lexposé.
Réinvestissement des mots-clés
Afin que les élèves sapproprient les mots-clés relatifs à la rémunération du travail (salaire, traitement, grille indiciaire, salaire au temps, individualisation, compléments de salaire, masse salariale
), on pourra leur fournir deux fiches anonymes de salaire, fictives ou réelles, et leur demander de les comparer par écrit en une dizaine de lignes, avec pour consigne dutiliser impérativement les mots-clés vus en cours (rappeler la liste des mots au tableau). Cet exercice sera dautant plus intéressant que les fiches de paye seront différentes : un salaire avec une partie variable et des avantages en nature ; un traitement avec une base fixe calculée selon un indice et une prime (comme la prime dISO pour certains enseignants
). Selon les cas, cet exercice pourra donner lieu soit à une évaluation par le professeur, soit à une évaluation croisée (les élèves séchangent leur travail et lévaluent en tenant compte de la correction du professeur), soit à une auto-évaluation.
Compléments
Les stock-options
En français « options dachat » ou « options de souscription ». Cette formule dactionnariat a été importée des États-Unis en 1970. Il faut être salarié dune société anonyme ou en commandite par actions. Lemployeur est libre de restreindre le plan de stock-options à une catégorie de personnel (les cadres dirigeants, par exemple), sauf ceux détenant plus de 10 % du capital.
Les stock-options : quest-ce que cest ? Cest le droit accordé à un salarié dacquérir dans le futur un nombre donné dactions de son entreprise ou dune entreprise de son groupe :
à un prix fixé lors de lattribution du droit (prix dacquisition) ;
pendant un certain nombre dannées (durée de loption) ;
à partir dune certaine date (date minimum) jusquà une autre date (date maximum).
En cas de hausse de la valeur de laction depuis la date dattribution, le salarié peut acquérir laction à un prix inférieur à sa valeur du moment : c est son gain. Exemple : prix d acquisition de 100 ¬ , cours de l action à 120 ¬ : le cours de l action a dépassé les 100 ¬ , le salarié a intérêt à lever les stock-options ; il gagne 20 ¬ . Concrètement, le salarié achète les actions quand il le souhaite, les vend, et encaisse la différence entre le prix d acquisition et le prix de vente. Il n est jamais obligé de lever les stock-options (c est-à-dire de les acheter réellement). Si le cours de l action reste à 100 ¬ ou en dessous, il ne gagnera rien et il naura rien perdu.
Est-ce toujours une bonne affaire ? Non, car si le cours de laction reste inférieur au prix dacquisition, le salarié ne transformera pas ses stock-options en actions ; il naura donc rien gagné. Oui, si on considère que le salarié ne peut rien perdre tant quil na pas procédé à lacquisition des actions.
Est-ce une opération risquée ? Non, tant que les stock-options ne sont pas transformées en actions. Une fois quelles sont transformées, il y a un risque de voir la valeur des actions baisser ; mais elle peut aussi monter
2. Les facteurs de motivation des salariés
Document 8 (p. 174)
Lintérêt de ce document est dapporter aux élèves une vision globale de la rémunération du travail, qui ne se limite pas au seul salaire de base.
18. À quoi correspond la rémunération globale dun salarié ?
La rémunération globale dun salarié correspond à tout ce que le salarié perçoit de la part de son employeur, que ce soit sous forme pécuniaire (salaire versé, prime dintéressement
) ou autre (avantages en nature, stock-options
). Il sagit donc du salaire de base et des compléments de salaire.
19. Citez quatre exemples différents davantages en nature.
Exemples davantages en nature : logement de fonction, voiture de fonction, tickets restaurant (payés en partie par lemployeur), tarifs préférentiels (billets davion Air France, électricité EDF).
Document 9 (p. 175)
Lintérêt de ce document est de montrer que la rémunération joue une place de premier rang dans la motivation des salariés ; cest très souvent lune des premières motivations évoquées en entretien.
20. Sur quoi repose la motivation des salariés daprès les documents présentés ci-contre ? Que peut-on en déduire ?
La motivation repose sur des éléments financiers liés à la rémunération du travail : argent perçu (rémunération fixe ou variable avec lintéressement aux bénéfices ou lépargne salariale
). On peut en déduire que la rémunération est une motivation de tout premier ordre.
21. Commentez la phrase dAlan Fustec, président du directoire Syscom.
Lidée de transparence indique que les modalités de calcul des rémunérations doivent être connues de tous les salariés, de manière à éviter les rumeurs ou les spéculations sur le salaire des collaborateurs. De même, chaque salaire doit pouvoir se justifier par des critères objectifs appliqués à lensemble des salariés affectés à un même poste de travail.
Lidée de rémunération attractive se réfère clairement à la rémunération liée aux performances individuelles et/ou collectives, et cest à ce titre quelle peut paraître attractive (car elle laisse entrevoir la possibilité dune progression en fonction de lefficacité du travail).
Ces deux éléments (transparence et rémunération attractive) peuvent alors créer une émulation, cest-à-dire une dynamique dentraînement positive, qui profitera à la fois aux salariés et à lorganisation.
Document 10 (p. 175)
Lintérêt de ce document est de montrer que la rémunération est une motivation prépondérante car elle permet avant tout la satisfaction des besoins économiques (aussi bien physiologiques que sociaux
).
22. Expliquez le passage souligné dans le texte.
« Ces besoins sont hiérarchisés de façon pyramidale » : cela signifie que tous les besoins nont pas la même importance pour lindividu. Certains sont essentiels à sa survie (besoins physiologiques) alors que dautres ne le sont pas (ex. : besoin destime), même sils restent nécessaires à son épanouissement. La notion de pyramide évoque le fait que lon ne peut pas assouvir un besoin qui se trouve en haut de la hiérarchie si on na pas assouvi un besoin situé à un niveau inférieur (de même que lon ne monte pas au sommet dune pyramide sans passer par la base et par tous les niveaux situés entre la base et le sommet).
23. Quels sont les liens entre rémunération et satisfaction des besoins ?
La rémunération (donc la distribution des revenus) rend possible la satisfaction de la plupart des besoins car elle permet de financer lachat de biens ou de services correspondants. De façon symétrique, on peut dire que lenvie de satisfaire certains besoins peut pousser les individus à faire en sorte daugmenter leur rémunération.
24. La rémunération est-elle un facteur prépondérant de motivation ? Justifiez votre réponse.
On peut dire que la rémunération est un facteur prépondérant de motivation car elle constitue souvent le seul revenu de lindividu. Or, dans une économie marchande (par opposition à une économie de troc), la satisfaction des besoins économiques passe par un échange marchand (achat, location
), rendu possible grâce au revenu disponible.
Document 11 (p. 176)
Lintérêt de ce document est dillustrer une motivation très importante dans la vie des salariés : léquilibre entre vie professionnelle et vie privée.
25. En quoi les aménagements horaires de la ville de Rennes sont-ils bénéfiques à la fois pour les femmes de ménage et pour la municipalité ?
Les nouveaux aménagements horaires sont bénéfiques pour les femmes de ménage car elles peuvent choisir leur horaire de travail en journée (entre 7 h 30 et 18 h 45). Cela leur permet de ne plus avoir à se lever très tôt le matin ou à rentrer très tard le soir, ce qui est plus confortable pour leur vie personnelle et familiale (en particulier si elles ont des enfants qui doivent être gardés).
Ces nouveaux aménagements sont également bénéfiques pour la municipalité : le taux dabsentéisme a chuté de moitié et dautres effets positifs ont été constatés (meilleure qualité du service de nettoyage, pas de surcharge pour les femmes de ménage présentes à qui lon demande de faire une partie du travail de leurs collègues absentes, etc.).
26. Quels sont les éléments qui interviennent dans larbitrage du salarié entre temps de travail et temps de loisir ?
Les principaux éléments qui interviennent dans larbitrage entre temps de travail et temps de loisir sont, dune part, la rémunération et lintérêt du travail (liés au temps de travail), et dautre part, le mode de vie (vie familiale, activités sportives et culturelles, engagement associatif
), qui agit sur loccupation du temps de loisir.
27. Quels sont les liens que lon peut établir entre vie professionnelle et vie privée ?
Les liens entre vie professionnelle et vie privée sont complexes, dans la mesure où la frontière nest pas toujours aisée à établir (cas des télétravailleurs).
De plus, les liens interagissent dans les deux sens. Dun côté, la vie professionnelle a des répercussions sur la vie privée : le temps consacré au travail nest pas disponible pour la vie privée ; la rémunération permet de financer les besoins de consommation ; le stress ou linsatisfaction professionnelle peuvent agir sur lépanouissement personnel. De lautre côté, la vie privée peut aussi avoir un impact sur la vie professionnelle : par exemple, des problèmes personnels (familiaux, de santé
) peuvent limiter le salarié dans son travail ; à linverse, une vie privée épanouie peut se répercuter positivement au niveau professionnel.
Document 12 (p. 176)
Lintérêt de ce document est dinsister sur le fait que la nature du travail joue naturellement un rôle important dans la motivation des salariés.
28. La nature des tâches confiées est-elle une source de motivation suffisante pour le salarié ? Justifiez votre réponse à laide de lexemple ci-contre.
La nature des tâches confiées est une source majeure de motivation, à condition quelle corresponde aux attentes du salarié (ce qui passe souvent par une adéquation entre les compétences acquises et les travaux proposés). Ce nest cependant pas une motivation qui se suffit à elle-même. En effet, dautres facteurs doivent être pris en compte, en particulier la rémunération.
Dans le cas présent, Lucas Marchand semble très motivé par la nature de son travail (« grisant et euphorisant »), en relation directe avec une piste de ski à Dubai (sachant quil est originaire de Grenoble et que son père était directeur dune station de ski)
Mais lon comprend bien que sa motivation est aussi liée à sa rémunération, très supérieure à celle quil pourrait percevoir en France.
Document 13 (p. 177)
Lintérêt de ce document est de donner des exemples de facteurs psychosociaux susceptibles de jouer un rôle sur le degré de motivation des salariés.
29. Quels sont les facteurs de motivation évoqués dans les documents ?
Les facteurs de motivation évoqués sont : la confiance, lambiance, lautonomie, la responsabilité, le besoin de réalisation individuelle (témoignage dAntony Moine), la prise en compte des attentes individuelles des salariés (fish philosophy) et limplication (commerce équitable, lutte contre la faim et pour le développement).
30. Citez dautres facteurs de motivation de nature psychosociale.
Plusieurs autres facteurs de motivation de nature psychosociale existent et peuvent être intégrés comme leviers de motivation dans les politiques de ressources humaines des organisations. On peut citer le besoin dappartenance à un groupe, le besoin de reconnaissance et de considération, le besoin de progresser dans la hiérarchie (promotion qui passe souvent par la formation), laccès au pouvoir, etc.
Document 14 (p. 177)
Lintérêt de ce document est dévoquer deux cas dans lesquels la motivation ne joue pas pleinement le rôle positif quon lui assigne : on peut alors parler de « troubles de la motivation ».
31. Quels sont les deux troubles de la motivation évoqués ci-dessus ?
Les deux troubles de la motivation évoqués ici sont la diminution (voire labsence) de motivation ou, à linverse, une motivation excessive matérialisée par un comportement dépendant par rapport au travail. On parle respectivement de démotivation et de workaholisme (néologisme anglais dont léquivalent français pourrait être « alcoolique du travail » ou, plus simplement, « dépendant au travail »).
32. Proposez une définition de la démotivation au travail.
La démotivation peut se définir simplement comme une perte de motivation. Cela suppose que lon a été motivé, mais que lon ne lest plus. Il ne faut pas confondre avec labsence de motivation, qui ne comporte pas dévolution entre deux états (motivé / démotivé).
Pour compléter la définition, il faut définir la motivation : la motivation peut se définir comme lensemble des forces qui poussent un individu à adopter un comportement particulier (ex. : un salarié qui a besoin dargent sera motivé pour faire des heures supplémentaires, un salarié qui a besoin de temps libre sera motivé pour travailler à temps partiel, un salarié qui a besoin de promotion sociale sera motivé pour suivre une formation lui permettant dy accéder
). À linverse la démotivation peut survenir lorsquon augmente le nombre dheures de travail à quelquun qui ne le souhaite pas, et qui va donc devoir sacrifier une partie de sa vie privée.
Pistes pédagogiques
Pratique de loral : le débat argumenté
Pour varier les exercices proposés et viser certains objectifs particuliers (écoute, gestion de la timidité et du stress, argumentation, communication orale, reformulation
), on pourra suggérer aux élèves dorganiser un débat argumenté sur le thème : « Pourquoi faut-il motiver le personnel ? ».
On pourra désigner un chef de séance qui donnera la parole, et des observateurs qui seront chargés détablir un compte-rendu (listant notamment les différentes raisons qui auront été citées). Ce débat pourra se positionner de trois manières différentes : en amont de la leçon (débat de lancement du thème), durant la leçon (débat de support de cours), ou en aval de la leçon (débat prolongement). Dans ce cas précis, le débat de lancement semble mieux approprié.
Contextualisation : administration dun questionnaire
Pour évaluer le rang de chaque grande motivation, on pourra déterminer avec les élèves une liste de dix motivations principales (rémunération, adéquation vie privée/vie professionnelle, autonomie, confiance, sécurité de lemploi, intérêt du travail, ambiance de travail, perspectives de promotion
). Un miniquestionnaire (« Classez ces motivations par ordre dimportance, de 1 à 10, 1 = la plus importante et 10 = la moins importante ») pourra être distribué par les élèves auprès dune dizaine de personnes de leur entourage. Lors de la restitution, des calculs simples (comme le pourcentage de personnes qui ont placé la motivation en rang 1) pourront venir compléter le cours et, surtout, apporter un éclairage concret car issu de la réalité du terrain.
Compléments
Le principe de Peter
« Dans une hiérarchie, chaque employé tend à sélever jusquà son niveau dincompétence » (Laurence J. Peter, 1969). Les constatations empiriques sur lesquelles se fondait Peter étaient les suivantes : dans une organisation quelconque (appareil politique, état-major dentreprise, armée, église
), si quelquun fait bien son travail, on lui confie une tâche plus complexe. Sil sen acquitte correctement, on lui accorde une nouvelle promotion. Et ainsi de suite, jusquau jour où il décroche un poste au-dessus de ses capacités
où il restera indéfiniment
La loi de Parkinson
« Une tâche nécessite toujours tout le temps dont on dispose pour leffectuer » (C. Northcote Parkinson, 1958) : cest la loi de Parkinson, également nommée « loi des grands projets informatiques ». Cela signifie que si un manageur a dix personnes sous la main pour exécuter une tâche dont pourraient sacquitter cinq personnes en une semaine, vous pensez, arithmétiquement, quil aura fini au bout de deux jours et demi. Eh bien, non. Il ajoutera ce quil faut de complications, réunions, consultations pour que le chantier dure effectivement une semaine avec dix personnes.
La psymania
La gestion des traumatismes de la vie professionnelle devient un enjeu stratégique (
). Le recours à la psychologie est dans lair du temps. « Nous sommes dans une société narcissique », observe le psychiatre Éric Albert, auteur de Le Manageur est un psy (1998) et fondateur de lInstitut français de lanxiété et du stress (IFAS). « Au travail comme dans la vie, lindividu a pris le pas sur le groupe. » La généralisation de lanxiété et du stress, qui mine la santé et le moral de plus en plus de cadres, explique aussi le besoin de résoudre les difficultés à la racine. En tout cas, la psychologie nest plus taboue dans la sphère professionnelle. Longtemps cantonnée aux tests de recrutement et dévaluation, elle simpose peu à peu comme un outil de management (
). Plus de deux mille professionnels, indépendants ou regroupés en cabinet, interviennent aujourdhui dans les entreprises : psychiatres, psychothérapeutes, psychologues dentreprises, psychologues cliniciens
Activités (p. 178-179)
1. Vrai ou faux ?
Répondez aux affirmations suivantes par vrai ou par faux et justifiez votre réponse.
1. Vrai.
2. Faux (le salaire de base peut être proportionnel à un indicateur de production quantitatif ex. : rémunération à la ligne pour la saisie de texte ou les traducteurs qui travaillent à domicile ou encore dépendre des résultats obtenus commissions sur les ventes).
3. Faux (on parle de salaire mixte lorsquune partie du salaire est fixe et lautre variable).
4. Vrai.
5. Vrai.
6. Vrai.
7. Faux (la masse salariale comprend la somme des salaires bruts versés par lentreprise auxquels il faut ajouter toutes les charges patronales assises sur ces mêmes salaires).
8. Vrai.
9. Faux (tous les salariés ne bénéficient davantages en nature, cela dépend de leur contrat de travail et de leur activité. Par exemple, un proviseur a souvent un logement de fonction tandis quun professeur de lycée ne bénéficie en général daucun avantage en nature).
10. Vrai.
11. Vrai.
12. Faux (la rémunération permet la satisfaction de tous les besoins de consommation marchande. Il sagit donc aussi bien des besoins physiologiques nourriture
que des autres besoins logement, loisir
-).
13. Vrai.
14. Vrai.
15. Vrai.
2. Des images et des idées
Commentez brièvement chaque dessin en intégrant des idées clés du chapitre.
Dessin de gauche
Ce visuel permet de revoir les deux modes de calcul du salaire de base, qui peuvent être utilisés de manière isolée ou combinée. Le salaire au temps concerne lemployé qui regarde lhorloge, tandis que le salaire au rendement (ici exprimé en pourcentage du chiffre daffaires généré) est illustré par la commerciale. Cette caricature permet de revoir les conséquences des différents modes de rémunération (aussi bien pour lorganisation la productivité que pour les salariés la motivation).
Dessins de droite
Ce visuel permet dillustrer linterdépendance qui existe dune manière générale entre la vie professionnelle et la vie privée. On peut comprendre que louvrier ne va pas bien dans son atelier car il a des problèmes liés à sa vie privée, et quil ne va pas bien non plus chez lui car il a des soucis dans son travail. On peut en déduire que la direction dune organisation a a priori intérêt à favoriser lépanouissement personnel (y compris en dehors du travail) de ses salariés. Cela peut notamment passer par lorganisation du temps de travail apte à concilier vie professionnelle et vie privée.
3. Un accord
salarial
1. Présentez ce document (nature du document, signataires, objet
).
Il sagit dextraits dun accord salarial dentreprise qui a été négocié et signé par la direction de lentreprise (représentée ici par Mme Guetta, DRHS) et par une organisation syndicale représentative dans lentreprise, le SELVU (représenté ici par M. Vinet, délégué syndical). Ce document est le résultat dune négociation en vue dobtenir une amélioration des conditions de travail, ciblée ici sur les conditions salariales qui vont sappliquer dans lentreprise.
2. M. Cosnefroy, responsable logistique (statut cadre) depuis le 25 mai 2008, dispose pour lannée 2008 dune RBA de 25 200 ¬ (7 mois à temps plein). Quelles vont être les conséquences financières (à chiffrer) de cet accord sur sa rémunération perçue en 2009 ?
Les conséquences de cet accord pour M. Cosnefroy vont être les suivantes :
elle encaissera la prime 2009 avec sa paye du mois de février 2009 (début mars 2009) d un montant de 300 ¬ × 7 / 12 = 175 ¬ (car seulement 7 mois de travail sur 12 en 2008) ;
elle bénéficiera d une augmentation de 0,05 % de sa rémunération brute à partir du mois d août 2009, car il s agit d un cadre qui perçoit moins de 46 000 ¬ par an.
En effet, en 2008, pour 7 mois de travail, elle a perçu 25 200 ¬ , soit 3 600 ¬ par mois, ce qui correspond à une RBA pour 12 mois de 3 600 ¬ × 12 = 43 200 ¬ K#!###$#v&w&(µ(ì)*b*c*4+5+>+?+Þ+æ+û+ü+ÿ+üøüðüèüøüøüøüÞüøüøüÞüøüøüÞü×ü×ü×üÐÈÐüÐÈÐüÐüÐüÐüÁ¹¤¤¤¤¤hè5mHsHh¡5hè5mHsHhèmHsHh!Åhèh¡5hè6h¡5hèhÌ2ëhèhèCJOJQJhèOJQJhèB*phh\hè