Td corrigé pièces écrites types de réparation - "PILES" - Sétra pdf

pièces écrites types de réparation - "PILES" - Sétra

Ceci ne donne aucune information sur la cinétique de la réaction. .... Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l'énergie chimique issue ...




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Cette définition résulte d'une analyse précise du processus de dégradation, d'une parfaite connaissance de l'ouvrage à réparer et de son environnement et implique de procéder systématiquement à une auscultation et à un diagnostic préalables.

En tout état de cause, la réparation a pour but de remettre en état la structure et d'empêcher le renouvellement des désordres… »

PRÉsentation


Ce CCTP type concerne tous les travaux en rapport avec les ragréages locaux manuels et les revêtements, les calfeutrements de fissures, les injections de fissures et les reconstitutions ou renforcements par béton projeté. Etant donné qu’il est destiné à être utilisé avec des possibilités d’adaptations au cas par cas, il présente quelques particularités :

Le document est scindé en deux colonnes. Une colonne de droite qui donne le texte rédactionnel du CCTP, et une colonne de gauche qui donne des commentaires et des aides à la rédaction.
Les éléments de commentaires de la colonne de gauche ne devront pas figurer au document de rédaction finale.
Les articles ou éléments d’articles concernant des techniques non utilisées pour une réparation donnée sont à supprimer.



A - Composition d’un béton :

Le béton est un matériau hétérogène obtenu par agrégation de granulats au moyen d’un liant, et spécialement par un mélange de graviers, de sable, de ciment, d’eau et d’ajouts éventuels.

Les relations entre le béton et l’eau sont très intimes. Quand on mélange l’eau au ciment, une partie de celle-ci va se transformer chimiquement et se lier avec les autres composants pour former des cristaux, à l’origine de la solidification. La pâte de ciment ainsi formée est utilisée comme une colle qui va permettre la cohésion du mélange graviers et grains de sable. L’eau en excès restant après l’hydratation du ciment va disparaître progressivement dans les jours, les mois et parfois les années qui suivront.

La réaction chimique qui permet au béton de faire prise est lente : le béton atteint une résistance mécanique à 7 jours de l’ordre de 50% de sa résistance mécanique finale. La valeur prise comme référence dans les calculs de résistance est celle obtenue à 28 jours (80% de la résistance finale). Les valeurs précitées varient selon la qualité des ciments utilisés.

Un béton durci est constitué de granulats enrobés d’une pâte de ciment. Celle-ci comporte des vides de plusieurs ordres de grandeur, allant de 10-8 m (pores capillaires) à 10-3 m (bulles). Ces vides, en particulier les pores, contiennent une solution aqueuse qui est en équilibre chimique avec les constituants solides du ciment.

B - Fonctionnement du matériau Béton Armé :

Le matériau béton seul ne résiste pas à la traction.

Dans une pièce en béton, la zone tendue se fracture et entraîne la rupture. L’idée d’incorporer dans cette zone un matériau résistant à la traction pour pallier cette défaillance a permis de voir naître le Béton Armé.

Les armatures résistant à la traction, incorporées dans le béton, sont des aciers qui reprennent les efforts et répartissent la fissuration du béton.









Cette association du matériau béton et d’armatures d’acier permet de pallier la faible résistance à la traction du béton (de l’ordre de 1/10 de sa résistance en compression, celle-ci valant 25 à 40 MPa pour les bétons classiques), car les armatures d’acier présentent une très bonne résistance à la traction (500 MPa). Elle est efficace non seulement par cette complémentarité de résistance des deux matériaux mais aussi parce que :

l’acier adhère bien au béton (l’adhérence béton-acier est une condition indispensable au bon fonctionnement d’une pièce en béton armé),

le béton protège chimiquement et mécaniquement l’acier. Pour une bonne protection des aciers, des valeurs minimales d’enrobage de ces derniers sont à respecter : de l’ordre de 3 cm ou 5 cm en sites agressifs (marin, industriel…),

les 2 matériaux ont sensiblement le même coefficient de dilatation thermique.

Nota : Bien que les zones tendues du béton armé aient une bonne résistance, il faut remarquer qu’une pièce en béton armé est « normalement fissurée » dans les zones sollicitées à la traction. Les fissures qui y sont relevées sont dites de fonctionnement (0.2 à 0.4 mm d’ouverture).

C - Principaux défauts du matériau :


Le béton armé est un matériau hétérogène (ciment, granulats, sable, eau et aciers) qui s’altère dans le temps ou qui peut présenter des défauts de réalisation.

Les parements des ouvrages en béton sont soumis à des agressions multiples. Ces parements peuvent être sujets à des altérations plus ou moins importantes du fait de nombreux facteurs :

erreur de conception ou de mise en oeuvre,
mauvais choix des composants,
chocs et impacts de toute nature,
érosions et usures de toute nature,
contraintes trop élevées,
vibration et travail à la fatigue,
effets des cycles thermiques naturels ou accidentels,
pollution accidentelle interne ou externe,
attaque du liant par les agents atmosphériques,
attaque des autres constituants par les agents atmosphériques,
phénomènes électrochimiques.

En général, un processus de dégradation superficielle du béton est la conséquence de l’effet concomitant de plusieurs de ces facteurs. La connaissance de ces facteurs est essentielle avant toute définition et mise en oeuvre du processus de réparation de bétons dégradés.

C.1. Défauts d’aspect mineurs


Tout d’abord, il faut prendre en considération tous les défauts d’aspect des parements béton (cf. Défauts d’aspect des parements en béton - Guide technique LCPC) qui sont pour la plupart dus à des défauts de mise en œuvre du matériau à l’exécution.
Ces défauts d’aspect peuvent être classés comme ayant un impact :


esthétique sans conséquence physique (variations de teintes, efflorescences, taches noires, pommelages, traces de rouille),

esthétique avec conséquences possibles sur la pérennité (ressuage, nids de cailloux, fuites de laitance, soufflures).

Ces défauts peuvent être repris suivant des méthodes indiquées dans le guide technique précité.

C.2. Dégradations


Bien que se caractérisant par des défauts d’aspect des parements, les dégradations sont liées au fonctionnement ou au comportement « anormaux » de la structure, postérieurs à la construction.

Les principaux effets de la dégradation des ouvrages en béton armé sont :

les fissures,
les épaufrures (fragments de béton détachés de la masse de l’ouvrage),
l’écaillage (décollement de la couche de mortier laissant les granulats à nu et pouvant se poursuivre par un délitage de la surface sous forme d’écailles),
la désagrégation (désorganisation de la peau du béton pouvant se poursuivre par une destruction avancée du béton d’un élément d’ouvrage).

Le tableau suivant rassemble les principaux effets observés par type de cause :
Effets





Fissures
FracturesEpaufrures
EclatementsEcaillage
externeDésagrégationEn activité ou en évolutionCausesAbrasion, érosionXOUIAttaque bactériologiqueXXOUIAttaque par les chlorures
(interne)XXXOUIAttaque sulfatique (externe)XXXOUICarbonatationPas de manifestation apparenteChocsXXNONCorrosion des armaturesXXOUIDéfauts d’exécutionXXNONDépassement de la capacité mécaniqueXOUIGel-dégelXXXOUIGradient thermiqueXOUIIncendieXXXNONRéaction de Gonflement Interne (alcali-réaction, etc.)XOUIRetrait gêné ou non, tassementXNON

L’examen du tableau permet aisément de vérifier que des dégradations d’apparence identique peuvent avoir des causes bien différentes. De plus, on constate qu’une dégradation donnée peut résulter d’une combinaison de plusieurs causes.

Ce constat impose qu’il est indispensable de dépasser l’étape du pré-diagnostic basé sur l’examen visuel des désordres apparents pour entamer celle du diagnostic et donc de l’élaboration d’un programme d’investigations.

Nota :

Il ne faut pas oublier l’action défavorable de l’eau sur les structures en béton armé.
Toute pénétration d’eau, à l’intérieur d’un béton armé, est néfaste à sa pérennité.
Une attention toute particulière doit être apportée à la bonne étanchéité de surface des ouvrages et à la protection des parements exposés aux eaux de pluie, de ruissellement...

D - Diagnostic des défauts et/ou des désordres et caractérisation du support :

Tout bon diagnostic commence par une Inspection Détaillée de l’ouvrage concerné, qui doit relever tous les désordres visibles ainsi que tous les renseignements utiles sur l'aspect du parement :
présence d'anciens revêtements, ou de produits d'imprégnation,
apparence de la surface du béton, stalactites, efflorescences, traces de rouille,
présence de fissures (ouverture, réseau),
détérioration de la peau du béton,
armatures apparentes et épaufrures,
déformations de la structure,
détection de zones sonnant creux,
traces d'humidité.




D.1. Diagnostic des défauts et/ou des désordres

Le diagnostic doit en premier lieu identifier la ou les causes des dégradations ; mais il doit aussi évaluer l’étendue des défauts et/ou des désordres de façon à choisir la technique de réparation adéquate et bien délimiter les zones à réparer. Il doit déterminer si les défauts et/ou les désordres constatés sont susceptibles d’évoluer et à quelle vitesse.
Les différentes investigations envisageables sur le matériau sont les suivantes :
investigations in situ :
mesures relatives aux armatures,
mesure de l'enrobage des armatures,
mesures de potentiel (estimation des surfaces corrodées et évaluation des risques de corrosion),
estimation de la vitesse de corrosion,

mesures relatives à la qualité du béton et à son vieillissement :
détermination de la profondeur de carbonatation,
mesure de résistivité,
mesure de perméabilité à l'air et à l'eau,
cohésion superficielle,

analyses et essais de laboratoire :
caractérisation chimique,
analyse chimique globale,
dosage des chlorures,
dosages des sulfates,
etc.,

caractérisation minéralogique
détermination de la nature du ciment, microanalyse élémentaire (par microscopie optique ou électronique à balayage),
recherche et caractérisation des phases cristallines par diffraction de rayons X,

caractérisation physique :
porosité à l'eau (éventuellement au mercure),
perméabilité,

diffusivité des corps tels que les chlorures,
absorption capillaire,
résistances mécaniques et éventuellement d'autres caractéristiques.
L’ensemble de ces investigations pourra également être suivi d’un recalcul de l’ouvrage.

Les investigations à réaliser pour diagnostiquer la nature, la ou les causes et l’étendue des défauts et/ou des désordres doivent être obligatoirement définies par des spécialistes compétents dans le domaine des ouvrages d’art conjointement avec la maîtrise d’œuvre.

D.2. Caractérisation du support

L’ensemble des investigations réalisées pour diagnostiquer les défauts et/ou les désordres permet également de définir des caractéristiques du support indispensables à sa réparation. Comme les caractéristiques et l’efficacité des produits employés sont fortement dépendantes de l’état du support, ce dernier doit être qualifié, avant toute proposition de solution.

La qualification du support doit permettre de déterminer les caractéristiques suivantes :
caractéristiques mécaniques : résistance à la compression, à la traction, module d'élasticité, absence de parties de béton non adhérentes ou écaillées, rugosité de surface,

caractéristiques physiques : perméabilité, porosité, fissuration, humidité, venues d'eau,

caractéristiques chimiques du béton de surface : présence de chlorures, profondeur de carbonatation, pH, alcalinité du milieu,

caractéristiques de propreté : huiles de décoffrage, produits de cure, efflorescences de calcite (carbonate de calcium cristallisé), coulures de rouille, pollutions atmosphériques, micro-organismes,

ses caractéristiques géométriques et sa texture superficielle : défauts de planéité locale ou générale, présence de balèvres, arêtes non rectilignes,

l'état de corrosion des armatures apparentes ou non,

l'existence ou non de réactions de gonflements et de fissures par suite de réaction de gonflement interne : alcali-réaction, réaction sulfatique, gel interne.

E - Objectifs de réparation :

Nota :

Une réparation est une intervention qui a pour objet de figer l’état de service d’un ouvrage et d’éviter la dégradation de son niveau de service.
Un renforcement est une intervention qui augmente le niveau de service d’un ouvrage.

Avant de s’engager dans la réparation d’un ouvrage présentant des défauts et/ou des désordres de béton, il est donc indispensable de procéder au diagnostic et à la détermination de leurs causes. Mais il faut également définir l’objectif de la réparation et/ou les fonctions attendues du produit qui sera appliqué.

Il faut donc répondre à un certain nombre de question telles que :

Répare-t-on pour remédier à un défaut et/ou un désordre de structure ou de matériau ?

La réparation envisagée est-elle provisoire ou définitive ?

Quelle durée de vie peut-on escompter pour la réparation ? Prolonge-t-elle la durée de vie de l’ouvrage ? Si oui, de combien ?

La réparation envisagée a-t-elle pour fonction de ralentir ou d’empêcher la pénétration d’agents agressifs sous forme liquide ou gazeuse ou d’inhiber les effets de ces agents lorsqu’ils sont déjà présents dans le béton ?

La réparation envisagée doit-elle avoir une fonction esthétique ?

etc.…

Avant de définir les réparations à entreprendre, il est donc nécessaire de s’imposer une réflexion qui intègre des éléments de l’historique de l’ouvrage, de l’évaluation de son état, de la connaissance des pathologies en cause et de leurs évolutions probables, des résultats d’expertises et des facteurs environnementaux.

Une réparation est en général réalisée à partir d'un ensemble de produits qui apportent chacun des fonctions spécifiques. Les guides de 1996 et 2002 du LCPC permettent d'apprécier la cohérence de la combinaison de ces produits vis-à-vis de la stratégie de réparation retenue.

Le CCTP doit préciser pour chaque produit un niveau de performance approprié pour satisfaire son rôle dans la stratégie de réparation retenue.

F - Produits de réparation :

Par exemple l'exigence vis-à-vis d'un produit de ragréage sera moins forte si un revêtement de protection générale est prévu en complément de réparation.

Les produits utilisés pour les réparations ne peuvent être choisis qu’après :

définition de l'établissement de l'historique de l'ouvrage précisant en particulier :
la composition, l'origine, les conditions de mise en oeuvre des bétons,
les définitions des contraintes prévues par le calcul,
les modifications de charges et de structures.

investigations, essais, analyses, etc., concernant le processus de dégradation, en particulier la présence d'agents agressifs dans les bétons,

définition des contraintes d'environnement et d'exploitation, actuelles et futures, et notamment, les facteurs physiques et chimiques susceptibles de dégrader les réparations (par exemple, cycles de gel et de dégel, salage d'un ouvrage routier),

définition des objectifs recherchés concernant la durabilité des réparations envisagées et leur aspect,

analyse des résultats du diagnostic qui aura permis de préciser les causes des défauts et/ou désordres constatés (origine mécanique ou chimique) ainsi que l'étendue des parties d'ouvrage devant recevoir les produits de reprise.

On doit disposer d'un minimum d’éléments sur la composition du support en place, par exemple pour statuer sur une éventuelle incompatibilité avec le produit de réparation.
Avant mise en œuvre des produits de réparation, il sera nécessaire de vérifier la compatibilité de ces produits entre eux ainsi qu'avec le support à réparer.

G - Cas particulier des étanchéités :

Une fois des défauts d’étanchéité détectés, pour définir le mode de réparation, il faut consulter le dossier d’ouvrage pour déterminer :

la présence ou non d'une chape d'étanchéité,
le type de chape d'étanchéité,
l’épaisseur de la chape
la présence ou non d'un renformis,
les caractéristiques de ce renformis,
la constitution des trottoirs,
la présence de points singuliers,


l’épaisseur théorique de la couche de roulement d'origine et des éventuels rechargements (l'examen de la coupe transversale en comparaison avec la hauteur vue des bordures de trottoir permet de se faire une première idée).
Les travaux ayant pu modifier le type de chape rencontrée (réparations ponctuelles, élargissements par exemples)

En fonction des renseignements obtenus à partir du dossier d’ouvrage, il est recommandé, pour vérifier ces renseignements ou, en cas d’absence d’information, d’obtenir les éléments indispensables à la réflexion pour :

1/ Déterminer les épaisseurs des couches constitutives du complexe d’étanchéité/couche de roulement. L’utilisation d’un radar approprié peut s’avérer très utile dans ce cas. Pour cela, la réalisation de plusieurs profils est indispensable pour obtenir une bonne fiabilité des informations recueillies.

2/ Réaliser des fenêtres* et/ou prélever des carottes qui permettront:
de valider les relevés effectués au RADAR,
de connaître précisément la composition du complexe étanchéité/couche de roulement, avec notamment les épaisseurs respectives des couches,
de fournir une appréciation de l'état et de l'adhérence du renformis,
de fournir une appréciation de l'état du béton du tablier.

*Nota :
L’implantation des fenêtres devra être réalisée dans les zones susceptibles d'être le plus endommagées (fil d'eau, traces d'écoulement ou présence de calcite en intrados...
nombre minimum de fenêtres : 1 par travée avec un minimum de 3 par ouvrage et (soit 4 pour un ouvrage à 4 travées). Ce nombre peut être augmenté en cas d'incohérence dans les constatations au droit des différentes fenêtres ou dans le cas d’ouvrages sensibles au fluage du béton tels que les VIPP. Les rechargements ou renformis sont en effet fréquents dans ce dernier cas.

Termes, abréviations et définitions

*******
Adjuvant pour bétons : produit incorporé au moment du malaxage du béton à une dose inférieure ou égale à 5 % en masse de la teneur en ciment du béton, pour modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou durci.

Barbacane : orifice pratiqué dans mur et destiné à l’écoulement des eaux d’infiltration.

Batardeau : digue, barrage provisoire établi sur un cours d’eau pour assécher la partie où l’on veut exécuter des travaux. Enceinte située autour d’un appui pour le mettre à sec. Elle peut être provisoire ou définitive. Dans le cas ou elle reste en place, elle est remblayée et sert à protéger l’appui.

Béton : Matériau formé par le mélange de ciment, de sable, de gravillons, d’eau, et éventuellement d’adjuvants et d’additions, qui durcit grâce à l’hydratation du ciment.

Calcite : carbonate de calcium cristallisé. Traces blanches sous un ouvrage provoquées par les eaux d’infiltration délavant les mortiers ou bétons.

Cachetage : colmatage provisoire d'une fissure en surface afin de permettre son injection.

Calfeutrement (ou calfeutrage) : colmatage avec des produits souples pour rétablir une étanchéité à l'eau et à l'air, ou pour éviter des pénétrations de matières solides risquant de bloquer le mouvement de la fissure. Il s'applique donc aux fissures qui ne mettent pas en jeu la résistance de la structure.

Ciment : Matière minérale finement moulue qui, mélangée à de l’eau, forme une pâte qui durcit par l’effet de réactions chimiques, et demeure stable, même sous l’eau.

Crépine : sorte de filtre placé à l’entrée d’un tuyau d’évacuation ou d’une gargouille.

Etaiement : ouvrage provisoire en charpente destiné à soutenir ou à épauler une construction.

Défaut : imperfection physique mineure sans cause mécanique. Anomalie constructive due au non respect des règles de l’art.

Dégradation : défaut évolutif qui ne modifie pas le fonctionnement mécanique d’un ouvrage.

Désordre : défaut évolutif qui modifie le fonctionnement mécanique d’un ouvrage.

Etiage : baisse périodique des eaux d’un cours d’eau, plus bas niveau des eaux.

Event : dispositif ménagé sur une fissure pour l’échappement du produit en excédent lors d’une injection.

Faïençage : formation d’un réseau plus ou moins serré de microfissures à la surface d’un béton.

Equarrissage : en réparation, augmentation des dimensions d’un trou avec des formes franches.

Fillers : matériaux, fins et non réactifs, minéraux provenant de roches massives ou de gisements alluvionnaires.

Fissure : discontinuité linéaire du béton au tracé plus ou moins régulier, sans totale désolidarisation des deux éléments situés de part et d’autre de la fissure.

Foisonnement : augmentation de volume.

Fracture : discontinuité mécanique se traduisant par une séparation totale des deux éléments situés de part et d’autre des lèvres de la fracture.

Injecteur : dispositif ménagé sur une fissure pour l’injection d’un produit. Un évent peut servir d'injecteur.

Injection : il s'agit de faire pénétrer dans des fissures un produit susceptible de créer une liaison mécanique et/ou une étanchéité entre les parties disjointes. Dans le cas d'une simple fonction d'étanchéité elle concerne les fissures qui ne mettent pas en jeu la résistance de la structure.

MHC : Moyen à Haute Cadence, procédé d’étanchement mettant en œuvre des matériels et produits issus des techniques routières

Mise en état de recette : mise en état d’un support. Toute opération préalable nécessaire à la mise en œuvre de la réparation dans de bonnes conditions.

Mortier : mélange de sable et de liant, malaxé avec de l'eau, qui sert à lier les matériaux de construction, à sceller des pièces dans ces matériaux, à calfeutrer des interstices d'ouvrages secondaires, à réaliser des enduits...

Pontage : il s'agit de recouvrir en surface des fissures actives ou non pour donner une étanchéité à la surface. Cette technique doit permettre si nécessaire la pose d'un revêtement. Il s'applique donc aux fissures qui ne mettent pas en jeu la résistance de la structure.

Pouzzolannique : de pouzzolane, qui est une variété de terre d’origine volcanique, formée de scories restées à l’état meuble et qui, mélangée à la chaux, entre dans la composition de certains ciments.

Pulvérulent : qui est à l’état de poudre ou se réduit facilement en poudre.

Récolement : sur un ouvrage, en fin de travaux, le dossier de récolement décrit toutes les opérations réellement réalisées sur ce dernier.

Retrait : Diminution de volume due à une perte d’eau lors de la prise et du durcissement du béton.

Sablage à blanc : degré de sablage de niveau SA3 suivant l’échelle normalisée de la définition d’un degré de préparation (norme ISO 8501-1 )


SEL : Système d’Etanchéité Liquide anciennement dénommé Film Mince Adhérent au Support (FMAS)

Traitement de surface : traitement qui permet d’assurer ou de rétablir l’étanchéité de la surface d’une structure et d’éviter ou de stopper la corrosion des armatures.

*******

BAEL : règlement de calcul du Béton Armé aux Etats Limites.

BSI : système de normalisation Britannique.

CE : marquage de la Communauté Européenne.

CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés publics de travaux.

CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières dans un Dossier de Consultation des Entreprises en marchés publics de travaux.

CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières dans un Dossier de Consultation des Entreprises en marchés publics de travaux

CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés publics de travaux. Cahier constitué de différents fascicules (à titre d’exemple : le fascicule 65).

D.C.E. : Dossier de Consultation des Entreprises en marchés publics de travaux.

DIN : système de normalisation Allemand.

EN : Euronorme.

NF : désigne une Norme Française.

PQ : Plan Qualité.

*******
AFCAB : Association française de certification des armatures de béton. (www.afcab.com)

ASQUAPRO : Association pour la qualité des projections des mortiers et bétons. ( HYPERLINK "http://www.asquapro.asso.fr/"www.asquapro.asso.fr)

CIMBETON : Centre d’information sur le ciment et ses applications. ( HYPERLINK "http://www.cimbeton.asso.fr/"www.cimbeton.asso.fr)

CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ( HYPERLINK "http://www.cstb.fr/"www.cstb.fr)
(membre de l’EOTA).

EOTA : European Organisation for Technical Approvals
(organisme européen d’agréments techniques).

LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées ( HYPERLINK "http://www.lcpc.fr/"www.lcpc.fr)
(du ministère du MEEDDM) (membre de l’EOTA).

Sétra : Service d’Etudes sur les Transports, les Routes et leurs Aménagements
( HYPERLINK "http://www.setra.developpement-durable.gouv.fr" www.setra.developpement-durable.gouv.fr)
du MEEDDM

SNBPE : Syndicat National des Bétons Prêts à l’Emploi. ( HYPERLINK "http://www.snbpe.org/"www.snbpe.org)

STRRES : Syndicat National des Entrepreneurs Spécialistes de Travaux de Réparation et Renforcement de Structures 3 rue de Berri - 75008 Paris ( HYPERLINK "http://www.strres.org/"www.strres.org)

Sommaire

 TOC \o "1-9" \t "Titre 9;9;Titre 8;8;Titre 7;7;Titre 6;6;Titre 5;5;Titre 4;4;Titre 3;3;Titre 2;2;Titre 1;1" \h HYPERLINK \l "_Toc257809878" CHAPITRE I  PAGEREF _Toc257809878 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809879" DISPOSITIONS GENERALES  PAGEREF _Toc257809879 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809880" DESCRIPTION DE L'OUVRAGE ET DES TRAVAUX  PAGEREF _Toc257809880 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809881" ARTICLE 1.1. OBJET DU MARCHE  PAGEREF _Toc257809881 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809882" ARTICLE 1.2. DONNEES GENERALES  PAGEREF _Toc257809882 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809883" 1.2.1. Planimétrie et altimétrie  PAGEREF _Toc257809883 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809884" 1.2.1.1. Planimétrie  PAGEREF _Toc257809884 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809885" 1.2.1.2. Altimétrie  PAGEREF _Toc257809885 \h 21
 HYPERLINK \l "_Toc257809886" 1.2.2. Données hydrauliques  PAGEREF _Toc257809886 \h 22
 HYPERLINK \l "_Toc257809887" 1.2.3. Réseaux de concessionnaires  PAGEREF _Toc257809887 \h 22
 HYPERLINK \l "_Toc257809888" 1.2.4. Contexte climatique et environnemental  PAGEREF _Toc257809888 \h 22
 HYPERLINK \l "_Toc257809889" 1.2.4.4. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel et des fondants  PAGEREF _Toc257809889 \h 23
 HYPERLINK \l "_Toc257809890" 1.2.5. Protection du site – Déchets – Traitement des eaux de ruissellement polluées  PAGEREF _Toc257809890 \h 23
 HYPERLINK \l "_Toc257809891" ARTICLE 1.3. DONNEES CONCERNANT L'OUVRAGE EXISTANT  PAGEREF _Toc257809891 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809892" 1.3.1. Données géométriques et fonctionnelles  PAGEREF _Toc257809892 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809893" 1.3.2. Matériaux  PAGEREF _Toc257809893 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809894" 1.3.3. Vie de l'ouvrage  PAGEREF _Toc257809894 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809895" 1.3.4. Désordres constatés sur l'ouvrage  PAGEREF _Toc257809895 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809896" 1.3.4.1. Description des désordres  PAGEREF _Toc257809896 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc257809897" 1.3.4.1. Origine des désordres  PAGEREF _Toc257809897 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc257809898" 1.3.5. Dispositifs d'accès, de visite et d'entretien  PAGEREF _Toc257809898 \h 31
 HYPERLINK \l "_Toc257809899" 1.3.6. Surveillance - Repères topométriques  PAGEREF _Toc257809899 \h 31
 HYPERLINK \l "_Toc257809900" ARTICLE 1.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX  PAGEREF _Toc257809900 \h 31
 HYPERLINK \l "_Toc257809901" 1.4.1 Tavaux compris dans l'entreprise  PAGEREF _Toc257809901 \h 33
 HYPERLINK \l "_Toc257809902" 1.4.2. Travaux non compris dans l'entreprise  PAGEREF _Toc257809902 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc257809903" ARTICLE 1.5. DESCRIPTION DES travaux à réaliser  PAGEREF _Toc257809903 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc257809904" 1.5.1. Confortation et travaux  PAGEREF _Toc257809904 \h 34
 HYPERLINK \l "_Toc257809905" 1.5.2. Aspect des parements après projection du béton  PAGEREF _Toc257809905 \h 37
 HYPERLINK \l "_Toc257809906" 1.5.3. Aspect des parements après calfeutrements  PAGEREF _Toc257809906 \h 37
 HYPERLINK \l "_Toc257809907" ARTICLE 1.6. CONTRAINTES PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER  PAGEREF _Toc257809907 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809908" 1.6.1.Conditions d'accès au site  PAGEREF _Toc257809908 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809909" 1.6.2. Constructions avoisinantes  PAGEREF _Toc257809909 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809910" 1.6.3. Réseaux  PAGEREF _Toc257809910 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809911" 1.6.4. Phasage des travaux et ordre d'exécution  PAGEREF _Toc257809911 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809912" 1.6.5. Maintien de circulations  PAGEREF _Toc257809912 \h 38
 HYPERLINK \l "_Toc257809913" 1.6.6. Moyens mis en oeuvre  PAGEREF _Toc257809913 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc257809914" 1.6.7. Limitation des nuisances et respect de l'environnement  PAGEREF _Toc257809914 \h 39
 HYPERLINK \l "_Toc257809915" CHAPITRE II  PAGEREF _Toc257809915 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc257809916" Préparation et organisation du chantier  PAGEREF _Toc257809916 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc257809917" ARTICLE 2.1. STIPULATIONS PRELIMINAIRES  PAGEREF _Toc257809917 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc257809918" ARTICLE 2.2. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR  PAGEREF _Toc257809918 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc257809919" 2.2.1. Dispositions générales  PAGEREF _Toc257809919 \h 40
 HYPERLINK \l "_Toc257809920" 2.2.2. Liste des documents à fournir  PAGEREF _Toc257809920 \h 41
 HYPERLINK \l "_Toc257809921" ARTICLE 2.3. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX  PAGEREF _Toc257809921 \h 41
 HYPERLINK \l "_Toc257809922" ARTICLE 2.4. SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE  PAGEREF _Toc257809922 \h 42
 HYPERLINK \l "_Toc257809923" ARTICLE 2.5. PLAN QUALITE - GENERALITES  PAGEREF _Toc257809923 \h 42
 HYPERLINK \l "_Toc257809924" 2.5.1. Composition générale du Plan Qualité  PAGEREF _Toc257809924 \h 42
 HYPERLINK \l "_Toc257809925" 2.5.2. Points d'arrêt et points critiques  PAGEREF _Toc257809925 \h 42
 HYPERLINK \l "_Toc257809926" ARTICLE 2.6. QUALITE DE L'ASPECT DES PAREMENTS  PAGEREF _Toc257809926 \h 44
 HYPERLINK \l "_Toc257809927" ARTICLE 2.7. DOCUMENT D’ORGANISATION GENERALE DU CHANTIER  PAGEREF _Toc257809927 \h 44
 HYPERLINK \l "_Toc257809928" ARTICLE 2.8. PROCEDURES D'EXECUTION  PAGEREF _Toc257809928 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc257809929" 2.8.1. Liste des procédures d'exécution  PAGEREF _Toc257809929 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc257809930" 2.8.2. Documents annexés aux procédures d'exécution  PAGEREF _Toc257809930 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc257809931" 2.8.3. Assurance de la qualité pour le ragréage  PAGEREF _Toc257809931 \h 45
 HYPERLINK \l "_Toc257809932" 2.8.4. Assurance de la qualité pour les revêtements  PAGEREF _Toc257809932 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc257809933" 2.8.5. Assurance de la qualité pour les produits de ragréage  PAGEREF _Toc257809933 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc257809934" 2.8.6. Assurance de la qualité pour les produits de revêtement  PAGEREF _Toc257809934 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc257809935" 2.8.7. Assurance de la qualité pour les bétons projetés  PAGEREF _Toc257809935 \h 47
 HYPERLINK \l "_Toc257809936" 2.8.8. Assurance de la qualité pour les calfeutrements  PAGEREF _Toc257809936 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc257809937" 2.8.9. Assurance de la qualité pour les injections  PAGEREF _Toc257809937 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc257809938" 2.8.10. Assurance de la qualité pour les produits de calfeutrement  PAGEREF _Toc257809938 \h 48
 HYPERLINK \l "_Toc257809939" 2.8.11. Assurance de la qualité pour les produits d'injection  PAGEREF _Toc257809939 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc257809940" 2.8.12. Maîtrise de la qualité pour les bétons ( * )  PAGEREF _Toc257809940 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc257809941" 2.8.12.1. Nature et qualité des différents constituants  PAGEREF _Toc257809941 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc257809942" 2.8.12.2. Dispositions particulières liées aux réactions de gonflement interne des bétons  PAGEREF _Toc257809942 \h 50
 HYPERLINK \l "_Toc257809943" 2.8.12.3. Bétonnage sous conditions climatiques extrêmes  PAGEREF _Toc257809943 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc257809944" 2.8.12.4. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel  PAGEREF _Toc257809944 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc257809945" 2.8.13. Maîtrise de la qualité pour les aciers de béton armé  PAGEREF _Toc257809945 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc257809946" 2.8.14. Maîtrise de la conformité pour les ouvrages provisoires  PAGEREF _Toc257809946 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc257809947" 2.8.14.1. Généralités  PAGEREF _Toc257809947 \h 53
 HYPERLINK \l "_Toc257809948" 2.8.14.2. Dessins des ouvrages provisoires  PAGEREF _Toc257809948 \h 54
 HYPERLINK \l "_Toc257809949" 2.8.12.3. Règles de calcul  PAGEREF _Toc257809949 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc257809950" ARTICLE 2.9. SCHEMA D'ORGANISATION ET DE SUIVI DE L'ELIMINATION DES DECHETS  PAGEREF _Toc257809950 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc257809951" ARTICLE 2.10. DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTROLE INTERIEUR  PAGEREF _Toc257809951 \h 55
 HYPERLINK \l "_Toc257809952" ARTICLE 2.11. ETUDES D'EXECUTION  PAGEREF _Toc257809952 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc257809953" 2.11.1. Programme des études d'exécution  PAGEREF _Toc257809953 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc257809954" 2.11.2. Données d’entrée pour les études d'exécution  PAGEREF _Toc257809954 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc257809955" 2.11.3. Plans d’exécution et notes techniques  PAGEREF _Toc257809955 \h 56
 HYPERLINK \l "_Toc257809956" ARTICLE 2.12. DOSSIER DE RECOLEMENT DE L'OUVRAGE  PAGEREF _Toc257809956 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc257809957" CHAPITRE III  PAGEREF _Toc257809957 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc257809958" PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX  PAGEREF _Toc257809958 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc257809959" ARTICLE 3.1. GENERALITES  PAGEREF _Toc257809959 \h 58
 HYPERLINK \l "_Toc257809960" 3.1.1. Conformité aux normes, marques et avis techniques français  PAGEREF _Toc257809960 \h 59
 HYPERLINK \l "_Toc257809961" 3.1.1.1. Possibilités d'équivalence  PAGEREF _Toc257809961 \h 59
 HYPERLINK \l "_Toc257809962" 3.1.1.2. Acceptation ou refus du maître d'œuvre d'une équivalence  PAGEREF _Toc257809962 \h 59
 HYPERLINK \l "_Toc257809963" ARTICLE 3.2. PRODUITS POUR LES RAGREAGES  PAGEREF _Toc257809963 \h 60
 HYPERLINK \l "_Toc257809964" 3.2.1. Critères d'appréciation de la qualité du produit proposé :  PAGEREF _Toc257809964 \h 60
 HYPERLINK \l "_Toc257809965" 3.2.2. Approvisionnement et conditionnement  PAGEREF _Toc257809965 \h 63
 HYPERLINK \l "_Toc257809966" 3.2.3. Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257809966 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc257809967" 3.2.4. Aciers pour béton armé - Produits de scellement des aciers  PAGEREF _Toc257809967 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc257809968" 3.2.4.1 Aciers pour béton armé  PAGEREF _Toc257809968 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc257809969" 3.2.4.1.1. Généralités  PAGEREF _Toc257809969 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc257809970" 3.2.4.1.2. Treillis soudés  PAGEREF _Toc257809970 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc257809971" 3.2.4.1.3. Ronds lisses  PAGEREF _Toc257809971 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc257809972" 3.2.4.1.4. Armatures à haute adhérence  PAGEREF _Toc257809972 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc257809973" 3.2.4.1.5. Dispositifs de raboutage pour armatures de béton armé  PAGEREF _Toc257809973 \h 65
 HYPERLINK \l "_Toc257809974" 3.2.4.2. Produits de scellement des armatures  PAGEREF _Toc257809974 \h 66
 HYPERLINK \l "_Toc257809975" 3.2.4.3. Produits anti-corrosion des armatures  PAGEREF _Toc257809975 \h 67
 HYPERLINK \l "_Toc257809976" ARTICLE 3.3. IMPREGNATIONS ET REVETEMENTS  PAGEREF _Toc257809976 \h 67
 HYPERLINK \l "_Toc257809977" 3.3.1. Généralités  PAGEREF _Toc257809977 \h 68
 HYPERLINK \l "_Toc257809978" 3.3.2. Critères d'appréciation de la qualité du système proposé :  PAGEREF _Toc257809978 \h 69
 HYPERLINK \l "_Toc257809979" 3.3.3. Approvisionnement et conditionnement  PAGEREF _Toc257809979 \h 72
 HYPERLINK \l "_Toc257809980" 3.3.4 Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257809980 \h 73
 HYPERLINK \l "_Toc257809981" ARTICLE 3.4. PRODUITS De calfeutrement et d’injection  PAGEREF _Toc257809981 \h 73
 HYPERLINK \l "_Toc257809982" 3.4.1. Les produits pour injection  PAGEREF _Toc257809982 \h 74
 HYPERLINK \l "_Toc257809983" 3.4.1.1. Caractéristiques des produits  PAGEREF _Toc257809983 \h 75
 HYPERLINK \l "_Toc257809984" 3.4.1.2. Les produits pour calfeutrement  PAGEREF _Toc257809984 \h 77
 HYPERLINK \l "_Toc257809985" 3.4.2. Approvisionnement et conditionnement  PAGEREF _Toc257809985 \h 78
 HYPERLINK \l "_Toc257809986" 3.4.3. Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257809986 \h 79
 HYPERLINK \l "_Toc257809987" ARTICLE 3.5. BETON PROJETE  PAGEREF _Toc257809987 \h 79
 HYPERLINK \l "_Toc257809988" 3.5.1. Provenance des matériaux  PAGEREF _Toc257809988 \h 79
 HYPERLINK \l "_Toc257809989" 3.5.2. Définition et exigences relatives au béton  PAGEREF _Toc257809989 \h 80
 HYPERLINK \l "_Toc257809990" 3.5.2.1. Caractéristiques de résistance et d'adhérence  PAGEREF _Toc257809990 \h 81
 HYPERLINK \l "_Toc257809991" 3.5.2.2. Classes d'exposition du béton projeté  PAGEREF _Toc257809991 \h 81
 HYPERLINK \l "_Toc257809992" 3.5.2.3. Exigences vis-à-vis de l'alcali-réaction  PAGEREF _Toc257809992 \h 83
 HYPERLINK \l "_Toc257809993" 3.5.3. Mélange à projeter fabriqué en usine  PAGEREF _Toc257809993 \h 84
 HYPERLINK \l "_Toc257809994" 3.5.4. Constituants  PAGEREF _Toc257809994 \h 85
 HYPERLINK \l "_Toc257809995" 3.5.4.1. Granulats  PAGEREF _Toc257809995 \h 85
 HYPERLINK \l "_Toc257809996" 3.5.4.1.1. Dispositions particulières liées aux réactions "d'alcali-silice"  PAGEREF _Toc257809996 \h 85
 HYPERLINK \l "_Toc257809997" 3.5.4.1.2. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel G et G+S  PAGEREF _Toc257809997 \h 87
 HYPERLINK \l "_Toc257809998" 3.5.4.2. Sable  PAGEREF _Toc257809998 \h 89
 HYPERLINK \l "_Toc257809999" 3.5.4.3. Eau  PAGEREF _Toc257809999 \h 89
 HYPERLINK \l "_Toc257810000" 3.5.4.4. Ciments  PAGEREF _Toc257810000 \h 89
 HYPERLINK \l "_Toc257810001" 3.5.4.4.1. Dispositions particulières liées aux réactions "d'alcali-silice"  PAGEREF _Toc257810001 \h 90
 HYPERLINK \l "_Toc257810002" 3.5.4.4.2. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel G et G+S  PAGEREF _Toc257810002 \h 90
 HYPERLINK \l "_Toc257810003" 3.5.4.5. Adjuvants  PAGEREF _Toc257810003 \h 91
 HYPERLINK \l "_Toc257810004" 3.5.4.5.1. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel G et G+S  PAGEREF _Toc257810004 \h 91
 HYPERLINK \l "_Toc257810005" 3.5.4.6. Additions  PAGEREF _Toc257810005 \h 92
 HYPERLINK \l "_Toc257810006" 3.5.4.6.1. Dispositions particulières liées aux réactions "d'alcali-silice"  PAGEREF _Toc257810006 \h 92
 HYPERLINK \l "_Toc257810007" 3.5.4.6.2. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel G et G+S  PAGEREF _Toc257810007 \h 93
 HYPERLINK \l "_Toc257810008" 3.5.4.7. Autres ajouts  PAGEREF _Toc257810008 \h 94
 HYPERLINK \l "_Toc257810009" 3.5.4.8. Coffrages  PAGEREF _Toc257810009 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810010" 3.5.4.9. Cure  PAGEREF _Toc257810010 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810011" 3.5.5. Aciers pour béton armé - Produits de scellement des aciers  PAGEREF _Toc257810011 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810012" 3.5.5.1 Aciers pour béton armé  PAGEREF _Toc257810012 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810013" 3.5.5.1.1. Généralités  PAGEREF _Toc257810013 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810014" 3.5.5.1.2. Treillis soudés  PAGEREF _Toc257810014 \h 95
 HYPERLINK \l "_Toc257810015" 3.5.5.1.3. Ronds lisses  PAGEREF _Toc257810015 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc257810016" 3.5.5.1.4. Armatures à haute adhérence  PAGEREF _Toc257810016 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc257810017" 3.5.5.1.5. Dispositifs de raboutage pour armatures de béton armé  PAGEREF _Toc257810017 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc257810018" 3.5.5.2. Produits de scellement des armatures  PAGEREF _Toc257810018 \h 97
 HYPERLINK \l "_Toc257810019" 3.5.5.3. Produits anti-corrosion des armatures  PAGEREF _Toc257810019 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc257810020" 3.5.6. Composition, fabrication, transport et manutention des bétons  PAGEREF _Toc257810020 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc257810021" 3.5.6.1. Composition  PAGEREF _Toc257810021 \h 98
 HYPERLINK \l "_Toc257810022" 3.5.6.2. Fabrication des bétons  PAGEREF _Toc257810022 \h 100
 HYPERLINK \l "_Toc257810023" 3.5.6.3. Transport et manutention  PAGEREF _Toc257810023 \h 100
 HYPERLINK \l "_Toc257810024" 3.5.6.4. Assurance de la qualité des bétons  PAGEREF _Toc257810024 \h 101
 HYPERLINK \l "_Toc257810025" ARTICLE 3.6. ETANCHEMENT  PAGEREF _Toc257810025 \h 101
 HYPERLINK \l "_Toc257810026" ARTICLE 3.7. Barbacanes  PAGEREF _Toc257810026 \h 101
 HYPERLINK \l "_Toc257810027" 3.7.1.Produits de scellement des barbacanes  PAGEREF _Toc257810027 \h 101
 HYPERLINK \l "_Toc257810028" ARTICLE 3.8. DECHETS  PAGEREF _Toc257810028 \h 103
 HYPERLINK \l "_Toc257810029" CHAPITRE IV  PAGEREF _Toc257810029 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810030" MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX  PAGEREF _Toc257810030 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810031" ARTICLE 4.1. INSTALLATIONS DE CHANTIER  PAGEREF _Toc257810031 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810032" ARTICLE 4.2. OUVRAGES PROVISOIRES  PAGEREF _Toc257810032 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810033" ARTICLE 4.3. BATARDEAUX EN TERRE - EPUISEMENTS  PAGEREF _Toc257810033 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810034" 4.3.1. Batardeaux en terre  PAGEREF _Toc257810034 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc257810035" 4.3.2. Epuisements  PAGEREF _Toc257810035 \h 105
 HYPERLINK \l "_Toc257810036" ARTICLE 4.4. NETTOYAGE DU FOND DE LIT  PAGEREF _Toc257810036 \h 106
 HYPERLINK \l "_Toc257810037" ARTICLE 4.5. BARBACANES  PAGEREF _Toc257810037 \h 106
 HYPERLINK \l "_Toc257810038" ARTICLE 4.6. NETTOYAGE PREALABLE DE L'OUVRAGE  PAGEREF _Toc257810038 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc257810039" ARTICLE 4.7. RAGREAGES  PAGEREF _Toc257810039 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc257810040" 4.7.1. Préparation des supports  PAGEREF _Toc257810040 \h 107
 HYPERLINK \l "_Toc257810041" 4.7.2. Préparation des produits  PAGEREF _Toc257810041 \h 110
 HYPERLINK \l "_Toc257810042" 4.7.3. Mode d'exécution  PAGEREF _Toc257810042 \h 111
 HYPERLINK \l "_Toc257810043" 4.7.4. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise  PAGEREF _Toc257810043 \h 111
 HYPERLINK \l "_Toc257810044" 4.7.5. Les essais de convenance  PAGEREF _Toc257810044 \h 112
 HYPERLINK \l "_Toc257810045" 4.7.6. Suivi de chantier  PAGEREF _Toc257810045 \h 113
 HYPERLINK \l "_Toc257810046" 4.7.6.1. La préparation des surfaces  PAGEREF _Toc257810046 \h 113
 HYPERLINK \l "_Toc257810047" 4.7.6.2. Réception des produits  PAGEREF _Toc257810047 \h 114
 HYPERLINK \l "_Toc257810048" 4.7.6.3. L'application des produits  PAGEREF _Toc257810048 \h 114
 HYPERLINK \l "_Toc257810049" Conditions d'application  PAGEREF _Toc257810049 \h 114
 HYPERLINK \l "_Toc257810050" 4.7.7. Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257810050 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc257810051" ARTICLE 4.8. IMPREGNATION ET REVÊTEMENT DES PAREMENTS  PAGEREF _Toc257810051 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc257810052" 4.8.1. Préparation du support  PAGEREF _Toc257810052 \h 115
 HYPERLINK \l "_Toc257810053" 4.8.2. Préparation des produits  PAGEREF _Toc257810053 \h 116
 HYPERLINK \l "_Toc257810054" 4.8.3. Mode d'exécution  PAGEREF _Toc257810054 \h 117
 HYPERLINK \l "_Toc257810055" 4.8.4. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise  PAGEREF _Toc257810055 \h 118
 HYPERLINK \l "_Toc257810056" 4.8.5. Les essais de convenance  PAGEREF _Toc257810056 \h 119
 HYPERLINK \l "_Toc257810057" 4.8.6. Suivi de chantier  PAGEREF _Toc257810057 \h 120
 HYPERLINK \l "_Toc257810058" 4.8.6.1. La préparation des surfaces  PAGEREF _Toc257810058 \h 120
 HYPERLINK \l "_Toc257810059" 4.8.6.2. Réception des produits  PAGEREF _Toc257810059 \h 120
 HYPERLINK \l "_Toc257810060" 4.8.6.3. L'application des produits  PAGEREF _Toc257810060 \h 121
 HYPERLINK \l "_Toc257810061" 4.8.7. Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257810061 \h 122
 HYPERLINK \l "_Toc257810062" ARTICLE 4.9. CALFEUTREMENTS ET INJECTIONS DE FISSURES  PAGEREF _Toc257810062 \h 123
 HYPERLINK \l "_Toc257810063" 4.9.1. Préparation du support  PAGEREF _Toc257810063 \h 123
 HYPERLINK \l "_Toc257810064" 4.9.2. Préparation des produits  PAGEREF _Toc257810064 \h 124
 HYPERLINK \l "_Toc257810065" 4.9.3. Mode d'exécution  PAGEREF _Toc257810065 \h 124
 HYPERLINK \l "_Toc257810066" 4.9.4. Contrôle intérieur – Journal de chantier de l'entreprise  PAGEREF _Toc257810066 \h 124
 HYPERLINK \l "_Toc257810067" 4.9.5 Les essais de convenance  PAGEREF _Toc257810067 \h 125
 HYPERLINK \l "_Toc257810068" 4.9.6 Suivi de chantier  PAGEREF _Toc257810068 \h 126
 HYPERLINK \l "_Toc257810069" 4.9.6.1 La préparation des supports  PAGEREF _Toc257810069 \h 126
 HYPERLINK \l "_Toc257810070" 4.9.6.2. Réception des produits  PAGEREF _Toc257810070 \h 126
 HYPERLINK \l "_Toc257810071" 4.9.6.3 L'application des produits  PAGEREF _Toc257810071 \h 127
 HYPERLINK \l "_Toc257810072" 4.9.7 Contrôle Extérieur  PAGEREF _Toc257810072 \h 128
 HYPERLINK \l "_Toc257810073" 4.9.8 Calfeutrement : Mode opératoire  PAGEREF _Toc257810073 \h 129
 HYPERLINK \l "_Toc257810074" 4.9.8.1. Préparation du support  PAGEREF _Toc257810074 \h 129
 HYPERLINK \l "_Toc257810075" 4.9.8.2 Mise en œuvre du produit de calfeutrement  PAGEREF _Toc257810075 \h 129
 HYPERLINK \l "_Toc257810076" 4.9.9 Injection : Mode opératoire  PAGEREF _Toc257810076 \h 130
 HYPERLINK \l "_Toc257810077" 4.9.9.1. Le matériel : (*)  PAGEREF _Toc257810077 \h 130
 HYPERLINK \l "_Toc257810078" 4.9.9.2 Préparation du support  PAGEREF _Toc257810078 \h 132
 HYPERLINK \l "_Toc257810079" 4.9.9.3 Préparation de l’injection  PAGEREF _Toc257810079 \h 133
 HYPERLINK \l "_Toc257810080" 4.9.9.4 Condition d’emploi des résines thermodurcissables en injection  PAGEREF _Toc257810080 \h 133
 HYPERLINK \l "_Toc257810081" 4.9.10 Finitions après calfeutrements et injections  PAGEREF _Toc257810081 \h 134
 HYPERLINK \l "_Toc257810082" ARTICLE 4.9. PROJECTION DU BETON  PAGEREF _Toc257810082 \h 135
 HYPERLINK \l "_Toc257810083" 4.9.1. Préparation du support  PAGEREF _Toc257810083 \h 136
 HYPERLINK \l "_Toc257810084" 4.9.2. Armatures  PAGEREF _Toc257810084 \h 137
 HYPERLINK \l "_Toc257810085" 4.9.2.1. Mise en place des armatures  PAGEREF _Toc257810085 \h 137
 HYPERLINK \l "_Toc257810086" 4.9.2.2. Ancrage des armatures  PAGEREF _Toc257810086 \h 138
 HYPERLINK \l "_Toc257810087" 4.9.2.3. Protection anti-corrosion des armatures  PAGEREF _Toc257810087 \h 138
 HYPERLINK \l "_Toc257810088" 4.9.3. Mise en place des coffrages  PAGEREF _Toc257810088 \h 138
 HYPERLINK \l "_Toc257810089" 4.9.4. Ajouts de fibres  PAGEREF _Toc257810089 \h 139
 HYPERLINK \l "_Toc257810090" 4.9.5. Projection du béton  PAGEREF _Toc257810090 \h 139
 HYPERLINK \l "_Toc257810091" 4.9.5.1. Arrêts et reprises  PAGEREF _Toc257810091 \h 141
 HYPERLINK \l "_Toc257810092" 4.9.5.2. Aspect des parements  PAGEREF _Toc257810092 \h 141
 HYPERLINK \l "_Toc257810093" 4.9.5.3. Cure des bétons  PAGEREF _Toc257810093 \h 142
 HYPERLINK \l "_Toc257810094" 4.9.5.4. Bétonnage par temps froid  PAGEREF _Toc257810094 \h 142
 HYPERLINK \l "_Toc257810095" 4.9.5.5. Bétonnage par temps chaud  PAGEREF _Toc257810095 \h 143
 HYPERLINK \l "_Toc257810096" 4.9.6. Contrôle intérieur - Journal de chantier de l'entreprise  PAGEREF _Toc257810096 \h 143
 HYPERLINK \l "_Toc257810097" 4.9.7. Les essais de convenance  PAGEREF _Toc257810097 \h 144
 HYPERLINK \l "_Toc257810098" 4.9.8. Suivi de chantier  PAGEREF _Toc257810098 \h 145
 HYPERLINK \l "_Toc257810099" 4.9.9. Contrôle extérieur  PAGEREF _Toc257810099 \h 146
 HYPERLINK \l "_Toc257810100" 4.9.10. Dernières opérations préalables à la réception du béton projeté  PAGEREF _Toc257810100 \h 146
 HYPERLINK \l "_Toc257810101" ARTICLE 4.11. ETANCHEMENT  PAGEREF _Toc257810101 \h 147
 HYPERLINK \l "_Toc257810102" ARTICLE 4.12. ACHEVEMENT DES TRAVAUX  PAGEREF _Toc257810102 \h 147
 HYPERLINK \l "_Toc257810103" ARTICLE 4.13. REMISE EN ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE FINAL  PAGEREF _Toc257810103 \h 147
 HYPERLINK \l "_Toc257810104" Bibliographie  PAGEREF _Toc257810104 \h 149












ARTICLE 1.1. OBJET DU MARCHE


(*) indiquer ici le nom et la localisation de l'ouvrage concerné par les travaux
et supprimer le type de réparation non prévue


ARTICLE 1.2. DONNEES GENERALES


1.2.1. Planimétrie et altimétrie


(*) Faire un choix

(**) A compléter


















1.2.2. Données hydrauliques

(*) Mettre "sans objet" si pas de cours d'eau.

Les niveaux des eaux indiqués au chapitre 2 sont fournis au titre des hypothèses à prendre en compte pour les calculs. Ils concernent essentiellement les niveaux suivants :
- le niveau des plus hautes eaux connues (P.H.E.C.),
- le niveau des plus basses eaux connues,
- le niveau des plus hautes eaux navigables (P.H.E.N.),
- le niveau d'affouillement,
- le niveau minimal pour le dimensionnement des dispositifs provisoires en phase de construction.

On peut préciser ici :
- le niveau de la crue ou de marée centennale,
- les périodes usuelles des crues, les niveaux atteints,
- les limites des lits mineurs et majeurs,
- la revanche à réserver entre le niveau des P.H.E.C. et l'intrados du tablier ou du cintre pour le passage des corps flottants.

L'attention est toutefois attirée sur le fait que les éléments fournis au CCTP (chapitres 1 et 2) ne doivent pas être contradictoires avec les éléments portés au CCAP concernant le niveau maximal contractuel entraînant une prolongation des délais, le niveau maximal relatif au cas de force majeure.

1.2.2. Réseaux de concessionnaires





1.2.4. Contexte climatique et environnemental




1.2.4.4. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel et des fondants




(*) Indiquer la zone de gel et le niveau de salage :
gel faible ou modéré et de salage peu fréquent.
gel faible ou modéré et de salage fréquent.
gel faible ou modéré et de salage très fréquent.
gel sévère et de salage peu fréquent.
gel sévère et de salage fréquent ou très fréquent.

Les trois classes de gel sont "gel faible", "gel modéré" et "gel sévère".
Les trois classes d'exposition au salage définies par la figure NA.2 de la norme NF EN 206-1 et dans la norme FD P18-326 sont "salage peu fréquent", "salage fréquent" et "salage très fréquent". Un "salage peu fréquent" est mis en oeuvre mois de 10 jours par an, un "salage fréquent" entre 10 et 30 jours et un "salage très fréquent" plus de 30 jours. Attention toutefois à tenir compte de la rigueur de l'hiver Hi de la zone concernée (guide Sétra de novembre 1994) et du niveau de service hivernal fixé pour l'itinéraire (circulaire “viabilité hivernale” de la DR du 31 octobre 1996, guide Sétra de juillet 1992). A défaut de données plus précises, pour les ouvrages situés sur des itinéraires à forte circulation de type RRN, on retiendra "salage peu fréquent" pour des zones de rigueur hivernale H1, "salage fréquent" pour des zone de rigueur hivernale H2 et "salage très fréquent" pour des zones de rigueur hivernale H3 et H4.


1.2.5. Protection du site – Déchets – Traitement des eaux de ruissellement polluées





ARTICLE 1.3. DONNEES CONCERNANT L'OUVRAGE EXISTANT

1.3.1. Données géométriques et fonctionnelles

(*) Les indications qui doivent figurer dans cet article concernent tous les renseignements connus sur l'ouvrage : type d'ouvrage, année de construction, caractéristiques géométriques de l'ouvrage, caractéristiques des voies et obstacles intéressés par l’ouvrage.
Le rédacteur doit veiller à ne faire figurer ici que les éléments certains et vérifiés, et à renvoyer toutes les autres indications dans une notice non contractuelle du bordereau II du D.C.E.


1.3.2. Matériaux
(*) Indiquer ici les matériaux constitutifs de l'ouvrage ainsi que leurs caractéristiques mécaniques.



1.3.3. Vie de l'ouvrage

(*) Indiquer ici un historique de l'ouvrage, les différentes pathologies et réparations intervenues depuis sa construction.



1.3.4. Désordres constatés sur l'ouvrage

(*)
AIDE CONCERNANT LE RAGREAGE :
Les désordres concernés par le présent alinéa sont pour la plupart des dégradations superficielles (à l'exception des désordres imputables à des réactions de gonflement interne et de gel interne), dont les conséquences apparaissent ou non sur le parement à traiter.
Voici une liste non exhaustive de désordres constatés pouvant donner lieu à des régénérations superficielles :
- éclats de bétons avec ou sans armature apparente,
- ségrégations ou nids de cailloux importants,
- lacunes ponctuelles de bétonnage,
- pelade,
- bullage important,
- écaillage de surface,
- etc.

Lorsque les parements sont ainsi altérés superficiellement sur quelques centimètres de profondeur et sur des longueurs ou des surfaces limitées (inférieures ou égales à 0.25 m²) et que leur dégradation pourrait à terme nuire à la pérennité d’un ouvrage en provoquant des désordres plus graves pouvant mettre en cause la tenue d’ensemble de la structure, il est nécessaire de les reprendre.
Ces reprises sont réalisées par ragréages locaux qui n'apportent aucune participation à la résistance mécanique des structures traitées.
Ils ont pour objectifs :
- d'interrompre le processus de dégradation (objectif principal),
- de redonner aux parements un aspect général le plus homogène et esthétique possible.

Lors de ragréages, il peut être envisagé de remplacer ponctuellement des tronçons d'armatures trop corrodés pour assurer leur rôle mécanique.

AIDE CONCERNANT LE REVETEMENT DU BETON :
Le béton peut être chimiquement dégradé sans que des manifestations ne soient encore apparues sur les parements. Voici une liste non exhaustive de dégradations internes du béton :
- avancée du front de carbonatation (indiquer la profondeur de carbonatation du parement),
- teneur en chlorures trop élevée (indiquer les teneurs en chlorure),
- teneur en sulfates trop élevée (indiquer les teneurs en sulfates),
- etc.

Dans de tels cas, des désordres apparaîtront inévitablement si aucune action n'est entreprise pour limiter la progression des agents agressifs dans le béton. Les solutions existantes dépendent fortement des objectifs de protection recherchés, mais sont du type peinture ou revêtement superficiel.
Lorsque l’ouvrage présente des défauts d’aspect inesthétiques de ses parements, il peut être décider de les masquer.
Voici une liste non exhaustive de ce type de défauts :
- variations de teintes,
- efflorescences,
- taches noires,
- pommelages,
- traces de rouille, etc.

Il est possible d'y remédier en mettant en œuvre un revêtement superficiel.


Tous les défauts cités ci-dessus ont pour conséquence de nuire, à terme, à la pérennité du béton armé. Ces défauts peuvent apparaître seuls mais sont le plus souvent combinés à d'autres défauts (par exemple présence d'épaufrure avec acier apparent oxydé associé à une teneur en ions chlorures élevée). Ils diminuent aussi le caractère esthétique des ouvrages.
Dans tous les cas, un diagnostic détaillé du parement aura dû mettre en évidence l'ensemble de ces défauts, et avoir déterminé leurs origines afin d'apporter des solutions de réparation et de protection efficaces.
Dans le cas d’altérations importantes en profondeur, une réparation par d’autres procédés que les ragréages doit être envisagée (de même si les dégradations bien que superficielles se trouvent être en grand nombre).
En tout état de cause, le choix de la technique de réparation (ragréage ou béton projeté) ne pourra pas s’effectuer sans analyse des critères économiques.

NOTA : Les zones à traiter sont validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entreprise et le maître d’œuvre.


AIDE CONCERNANT LE CALFEUTREMENT DES FISSURES DANS DU BETON :
Lorsque le béton présente des fissures et que celles-ci peuvent nuire à la pérennité de l’ouvrage en provoquant des désordres plus graves pouvant mettre en cause la tenue d’ensemble de la structure, il est nécessaire de les traiter.
Ce traitement peut être fait par calfeutrement ou par injection. Ces deux types de traitements peuvent remplir plusieurs fonctions :
- une fonction d’étanchéité aux agents agressifs du béton armé,
- une fonction de remplissage,
- une fonction mécanique.

Voici quelques désordres constatés sur un ouvrage pouvant donner lieu à des calfeutrements et/ou à des injections :
- fissures passives dont l’ouverture s’étend de 0,2 mm à 3 mm,
- fissures actives dont l’ouverture s’étend de 0,2 mm à 3 mm avec un souffle variant de 0 à 0,6 mm,
- fissures sèches,
- fissures humides,
- fissures avec arrivée d'eau, écoulement d'eau.

Fissure passive : Fissure dont l'ouverture ne varie plus de façon sensible dans le temps, quelles que soient les conditions de température ou de sollicitation de l'ouvrage(encore appelée fissure stabilisée ou fissure morte).

Fissure active : Fissure dont l'ouverture varie dans le temps en fonction du gradient thermique ou hygrométrique ou des sollicitations de l'ouvrage.

Une inspection détaillée des fissures doit être effectuée pour déterminer la nature de la fissure (active ou passive), son tracé, sa profondeur, son ouverture et dans le cas échéant le souffle de la fissure. Conformément aux recommandations du fascicule FABEM 3 du STRRES auquel il est conseillé de se reporter, il y a lieu de définir, lors de la description d'une fissure :
- la texture du support (support lisse ou à relief),
- l'orientation du support (horizontal, vertical, incliné),
- l'état du support,
- l'exposition des fissures de la structure vis-à-vis des contraintes climatiques et environnementales,
- la position des fissures,
- la géométrie des fissures (ouverture, profondeur, tracé continu, rectiligne, …),
- l'activité ou non des fissures et le cas échéant la valeur du souffle, la présence d'eau sous ou sans pression.

Le traitement des fissures peut être réalisé ainsi :
- pour des fissures passives sèches de 0,1 à 0,2 mm d'ouverture : revêtement ou injection
- pour des fissures passives à partir de 0,2 mm d'ouverture : injection
- pour des fissures actives de 0,2 à 0,3 mm d'ouverture avec un souffle allant jusqu'à 0,6 mm : calfeutrement
- pour des fissures actives de plus de 0,3 mm avec un souffle maximal de 0,2 mm : injection
- pour des fissures actives de plus de 0,3 mm d'ouverture avec un souffle supérieur à 0,2 mm : calfeutrement.

On pourra se reporter à l'ouvrage Maintenance et réparation des ponts » de Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées (1997) (auquel il est aussi conseillé de se reporter pour la détermination des produits à mettre en œuvre).

Tableau résumant le traitement des fissures passives :



Tableau résumant le traitement des fissures actives :



Tableaux issus de l’ouvrage « Maintenance et réparation des ponts » de Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées (1997) auquel il est conseillé de se reporter pour la détermination des produits à mettre en œuvre.

Il est aussi conseillé de se reporter aux fascicule (FABEM) n°2 et 3 du STRRES (Traitement des fissures par calfeutrement, pontage et protection localisée – Création d’un joint de dilatation et traitement des fissures par injection) et au guide technique du LCPC de 1996 sur la réparation des ouvrages en béton.

Tous les défauts cités ci-dessus ont pour conséquence de nuire, à terme, à la pérennité du béton.
Une inspection détaillée des fissures doit être effectuée pour déterminer la nature de la fissure (active ou passive), son tracé, sa profondeur, son ouverture et dans le cas échéant le souffle de la fissure.


En tout état de cause, le choix de la technique de réparation (calfeutrement ou injection) ne pourra pas s’effectuer sans analyse des critères économiques.

NOTA : Les zones à traiter sont validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entrepreneur et le maître d’œuvre.

POUR LES Reconstitutions et renforcements par béton projeté :

Lorsque les parements sont altérés sur plusieurs centimètres de profondeur et sur des longueurs ou des surfaces importantes (supérieures ou égales à 0.25 m²) et que leur dégradation pourrait à terme nuire à la pérennité d’un ouvrage en provoquant des désordres graves pouvant mettre en cause la tenue d’ensemble de la structure, il est nécessaire de les reprendre. Ces reprises sont réalisées par béton projeté. Les reconstitutions participent au fonctionnement mécanique de l’ouvrage. Elles ont pour objectif :
- l’interruption du processus de dégradation et le retour à une situation proche de l’origine de l’ouvrage,
- de redonner aux parements un aspect général le plus homogène et esthétique possible.

Voici certains désordres constatés sur un ouvrage pouvant donner lieu à des reconstitutions :
- des éclats de bétons importants (fractures et éclats d’angles, sur parements …),
- des ségrégations ou nids de cailloux importants,
- des lacunes ponctuelles de bétonnage.
Tous ces défauts ont pour conséquence de nuire, à terme, à la pérennité du béton armé. Ils diminuent aussi le caractère esthétique des ouvrages. Un examen détaillé des parements altérés doit être réalisé pour vérifier l’étendue des altérations.

NOTA : Les zones à traiter sont validées, au début des travaux, lors d’un relevé contradictoire entre l’entreprise et le maître d’œuvre.

NOTA SUR LES RENFORCEMENTS DE STRUCTURES :

Dans le cas d’un ouvrage dont le niveau de portance est jugé trop faible pour le service attendu, il peut être envisagé de mettre à profit des reconstitutions pour renforcer sa structure en augmentant le ferraillage et en effectuant un ajout de matière par béton projeté.

En tout état de cause, le choix de la technique de renforcement par béton projeté ne pourra pas être arrêté sans analyse des critères techniques et économiques en regard d’autres techniques existantes (matériaux composites, reconstruction ou autres).

En renforcement de structure, un recalcul de l’ouvrage est absolument indispensable. Les adjonctions de matières (armatures et béton) doivent être intimement solidarisées avec la structure existante (mise en place de cadres, épingles… et assurance d’une bonne adhérence du béton projeté).

L’augmentation de portance possible et réalisable doit être clairement établie.

Le renforcement augmente l’épaisseur des structures. Des problèmes de réduction de gabarit peuvent être soulevés en cas de franchissement d’une voie circulée.




(*) A supprimer si ce n'est pas le cas.



1.3.5. Dispositifs d'accès, de visite et d'entretien
(*) A définir


1.3.6. Surveillance - Repères topométriques

(*) A définir :
- L'ouvrage est équipé de repères de nivellement à chaque extrémité de l'ouvrage, au droit des axes d'appuis sur culée et au milieu de la travée.
- L'ouvrage n'est pas équipé de repère de nivellement.
- L'ouvrage est équipé de repères de nivellement à chaque extrémité de l'ouvrage, au droit des axes d'appuis sur culée et au milieu de chaque travée.
- L'ouvrage est équipé des repères de nivellement suivants : [].
- Indiquer les dispositifs de suivi équipant l'ouvrage autres que les repères de nivellement.

ARTICLE 1.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX

NOTA : Les travaux ne doivent pas être entrepris sans réalisation d’un diagnostic préalable des causes des désordres observés

(*) Selon les défauts et/ou les désordres rencontrés sur l’ouvrage, on définit les types de travaux à prévoir. (cf. article 1.3 ci-dessus)

POUR LES REGENERATIONS SUPERFICIELLES :

Excepté pour les ragréages dont la nécessité d’y avoir recours est définie dans le commentaire de l’article 1.3, toute autre application de produit doit être faite suivant l’objectif attendu de ladite application (soit pour l’esthétique, soit pour un effet protecteur, ou bien pour les deux conjugués).

Les documents suivants peuvent orienter le prescripteur dans le choix des produits à appliquer:

GA P 18-902 du 01/05/2004 : Guide d'application. Produits et systèmes pour la protection et la réparation de structures en béton. Recommandations pour la sélection des systèmes de protection de surface des bétons destinés aux ouvrages de génie civil
Protection des bétons par application de produits à la surface du parement – Guide technique LCPC – Décembre 2002.
Choix et application des produits de réparation et de protection des ouvrages en béton – Guide technique LCPC Sétra – Août 1996.
Guide AFGC 2003 sur la "Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion"
Mise en peinture des bétons de génie civil – Guide technique de Juin 1999 – LCPC

POUR LES CALFEUTREMENTS ET INJECTIONS :
p.m

POUR LES Reconstitutions et renforcements par béton projeté :

PRINCIPE DE LA PROJECTION
Voir fascicule ASQUAPRO « Mise en œuvre du béton projeté »

La projection est une technique qui permet la mise en place de matériaux, béton ou mortier, sur un support à réparer ou à protéger. Le principe de la projection consiste à :
malaxer, homogénéiser les matériaux à l’état sec ou humide,
les transporter par canalisations, rigides ou souples, grâce à des pompes mécaniques ou de l’air comprimé,
à projeter plus ou moins violemment, grâce à de l’air comprimé, le matériau sur les supports à revêtir.

PROJECTION PAR VOIE SECHE


Le mélange de ciment et de granulats non additionné d’eau au moment du malaxage, est projeté par de l’air comprimé dans la conduite menant à la lance où l’eau nécessaire est ajoutée.

Selon le type de machine utilisée, la vitesse de transport des matériaux varie de 50 à 100 m/s. La vitesse de projection varie de 100 à 150 m/s. Il est possible d’utiliser une sortie avec pré-mouillage. L’eau est incorporée au mélange en amont de la lance. Les poussières sont supprimées mais la vitesse de projection est alors diminuée.


On peut aussi citer la projection par voie mouillée à flux dilué ou dense. Pour l’application sur béton armé, seule la technique de la voie sèche est recommandée.

1.4.1. Travaux compris dans l'entreprise







( * ) Le présent CCTP est intégré dans un DCE dans lequel doivent figurer des plans, schémas et croquis explicitant les travaux à réaliser. Des photos de l’ouvrage existant peuvent être incluses, notamment pour permettre de mieux appréhender la nature des matériaux en place.

( ** ) La liste qui suit peut être adaptée en fonction des particularités du chantier.




(*** *) Mettre en fonction des travaux envisagés.
Les exigences performantielles des matériaux à mettre en œuvre sont traités dans le chapitre 3.











1.4.2. Travaux non compris dans l'entreprise

(*) A compléter au cas par cas


ARTICLE 1.5. DESCRIPTION DES travaux à réaliser
( * ) Dans le cas de travaux d’étanchement, l’ouvrage étant raboté, il peut être prévu, en finition, de changer les dispositions d’aménagement de la chaussée et des trottoirs ou accotements.
Indiquer ici la configuration d’aménagement prévue pour le profil en travers final.

1.5.1. Confortation et travaux

(*) Uniquement lorsque les travaux à réaliser nécessitent la mise à sec de l’ouvrage





( ** ) Adapter en fonction des orientations choisies et des particularités du chantier.








POUR LES Reconstitutions et renforcements par béton projeté :

Mode opératoire : Voir fascicule ASQUAPRO « Mise en œuvre du béton projeté »
Préparation des surfaces
 % Le parement doit être nettoyé (sablage) et humidifié. Toutes les salissures et impuretés sur parements doivent être éliminées.
 % On procède au repiquage des parties friables du béton et au sablage du parement ou éventuellement au nettoyage à l eau sous pression. L énergie du repiquage et du sablage doit être réglée en fonction de la friabilité des matériaux en place.
 % Les cavités peuvent être comblées par des projections de béton en première passe.
 % Afin de limiter les effets du retrait du béton, la mise en place d’armatures de peau est nécessaire (dès que l’épaisseur de béton projeté dépasse 5 cm). Le ferraillage peut être classique ou en treillis soudé avec accord préalable du maître d’œuvre. Le ferraillage est solidarisé au support par des fixations (2 à 6 par m2 au minimum).
A défaut d’armatures, la mise en œuvre d’une couche de 2 à 3 cm de béton de fibres (métalliques ou synthétiques) est possible.

Projection

 % La projection ne doit commencer que lorsque tout ruissellement d eau sur les parements, résultant de la préparation des surfaces, a cessé et que les mortiers ou bétons mis en Suvre dans cette même phase de préparation (comblement de cavités) ont effectué leur prise.
 % Les parements verticaux doivent être revêtus en commençant par le bas et en remontant, le béton en cours de projection s appuyant sur le béton en place.


 % Sur chaque couche, une cure doit être réalisée.
 % Avant l application d une nouvelle couche, la précédente doit avoir fait sa prise et doit être nettoyée des traces d’éventuels produits de cure qui pourraient nuire à l’adhérence du nouveau béton à projeter.

Le fascicule ASQUAPRO « Mise en œuvre du béton projeté » préconise à son article 3.4.3 :
«  Lorsque la projection s'effectue en plusieurs couches, il est indispensable d'effectuer une préparation de la surface de reprise pour éviter le phénomène de délaminage entre couches (feuilletage).
Pour la projection voie sèche, l'opération est relativement simple et doit être réalisée à la fin du poste de projection et non au moment de son redémarrage : il faut simplement tenir compte du délai dans lequel s'effectue la préparation. II faut laisser le béton commencer à raidir puis éliminer la couche de laitance qui ferme naturellement le parement en fin de projection. Deux cas de figure se présentent :
l'arrêt de projection correspond au plan des armatures ou en l'absence d'armatures : on effectue une scarification de la surface avec un balai à poil dur ;
sinon : on effectue un hydrodécapage en utilisant la lance de projection par association des débits d'air et d'eau.
Attention : le délai pour réaliser ces opérations peut être faible en période chaude : moins de 2 heures pour des températures supérieures à 35°C ; il peut aller jusqu'à 3 ou 4 heures pour des températures plus basses.
En cas de délai supérieur, pour obtenir une épaisseur finale homogène, il faut une intervention mécanique par sablage léger. Un essai de convenance par hydrodécapage à haute pression (minimum 250 bars) est envisageable mais cette méthode risque d'être soit insuffisante, soit au contraire trop agressive.

Sans élimination de la couche de surface, l'adhérence entre couche est faible (0,5 à 0,8 MPa) voire nulle. »

 % Les couches élémentaires ne doivent pas être talochées. Lorsque certains parements doivent être traités avec un souci d’esthétique, et qu’en particulier un talochage ou l’adjonction de colorant sont prévus, il est nécessaire de procéder à une passe supplémentaire de finition.

NOTA :

Que ce soit en reconstitution ou en renforcement de structures en béton armé, l’assurance de la pérennité des réparations par béton projeté ne peut être obtenue que par une technicité irréprochable de l’entreprise.

A cet effet, en préalable à la passation du marché, il est conseillé d’exiger des entreprises qu’elles soient certifiées pour ce type de réparation (références de chantiers similaires, certification du personnel employé…).
Outre ces certifications, des essais in situ sont à réaliser avant le début des travaux avec les personnels certifiés.

1.5.2. Aspect des parements après projection du béton

(*) uniquement lorsque du béton projeté est utilisé pour les travaux
(**) Donner ici le type de finition requise pour le béton projeté

(Cf. fascicule ASQUAPRO « Mise en œuvre du béton projeté » article 8.1)

béton désactivé,
surface talochée,
béton scarifié,
dressée brute de projection …

1.5.3. Aspect des parements après calfeutrements

(*) En lever les finitions qui ne correspondent pas














ARTICLE 1.6. CONTRAINTES PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER

1.6.1.Conditions d'accès au site

(*) A compléter



1.6.2. Constructions avoisinantes

(*) A compléter

1.6.3. Réseaux

(*) A compléter au cas par cas





1.6.4. Phasage des travaux et ordre d'exécution

( * ) A compléter au cas par cas en fonction du chantier.

(**) L'enchaînement des tâches doit être défini avec précision. L'élaboration du phasage doit être dicté par le souci de limiter les aléas et non par la seule recherche de la cadence.
Il est conseillé de fournir des plans de phasage

1.6.5. Maintien de circulations

(*) A renseigner ou supprimer au cas par cas en fonction des contraintes du chantier








1.6.6. Moyens mis en oeuvre



1.6.7. Limitation des nuisances et respect de l'environnement




( * ) Sur chantier en site aquatique, indiquer toutes les conditions particulières ( accès, barges, protection contre des intempéries éventuelles en cas de travaux en période hivernale… ) liées au chantier.

(**) Lors de l’exécution d’un chantier en site terrestre, supprimer tous les termes et expressions se rapportant aux cours d’eau.

NOTA : Lors d’un chantier en site aquatique, toutes les informations concernant le cours d’eau doivent être fournies à l’entreprise, notamment le régime hydraulique prévisible et toutes les variations brutales de débit possibles. En l’absence d’élément et dans le doute, le maître d’œuvre doit prévoir, avant le lancement du DCE, une étude hydraulique par un bureau d’étude spécialisé. Tous ces renseignements doivent figurer à cet article.

En site aquatique, le chantier doit être en conformité avec la Loi sur l’Eau n° 92-3 du 3 janvier 1992, modifiée par la loi n° 92-1336 du 16 décembre 1992 et par la loi n° 95-101 du 2 février 1995. Cette disposition est à prendre avant la passation du marché par le maître d’ouvrage.

(***) Il peut être prévu des pénalités au CCAP en cas de non observation de certaines exigences environnementales.
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
DESCRIPTION DE L'OUVRAGE ET DES TRAVAUX

ARTICLE 1.1. OBJET DU MARCHE

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) définit les spécifications des matériaux et produits, ainsi que les conditions d'exécution des travaux de régénérations superficielles, de calfeutrements et d’injections de fissures, reconstitution, renforcement par béton projeté et travaux d’étanchement de tabliers en béton (*)

ARTICLE 1.2. DONNEES GENERALES
1.2.1. Planimétrie et altimétrie

1.2.1.1. Planimétrie
(*)
Tous les points sont repérés en coordonnées planes NTF-Lambert zone (**).
Tous les points sont repérés en coordonnées planes.
Tous les points sont repérés en coordonnées planes Lambert 93.

1.2.1.2. Altimétrie
(*)
Tous les plans sont rapportés au zéro du nivellement du réseau NGF-IGN 1969 (nouveau système des altitudes françaises) et toutes les altitudes sont exprimées en mètres.


Tous les plans sont rapportés au zéro du nivellement du réseau NGF-LALLEMAND (ancien système des altitudes françaises) et toutes les altitudes sont exprimées en mètres.
Tous les plans sont rapportés au zéro du nivellement du réseau (**) et toutes les altitudes sont exprimées en mètres.
1.2.2. Données hydrauliques

Tous les renseignements hydrauliques relatifs aux travaux faisant l'objet du présent marché sont consignés dans l'étude hydraulique jointe au présent CCTP.
(*)




















1.2.3. Réseaux de concessionnaires

Les réseaux à passer dans l'ouvrage sont les suivants : []

1.2.4. Contexte climatique et environnemental



1.2.4.4. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel et des fondants

L'entrepreneur devra tenir compte, dans le choix des produits de réparation, de leur exposition au gel et aux sels de déverglaçage.
L'ouvrage à réparer est en zone : (*)

















1.2.5. Protection du site – Déchets – Traitement des eaux de ruissellement polluées

L'entrepreneur doit mettre en oeuvre un schéma d'organisation et de suivi de l'élimination des déchets (SOSED), selon les modalités définies au chapitre II du présent CCTP.
ARTICLE 1.3. DONNEES CONCERNANT L'OUVRAGE EXISTANT
1.3.1. Données géométriques et fonctionnelles
(*)

Les plans joints au présent CCTP complètent les informations citées ci-dessus.





1.3.2. Matériaux
(*)



1.3.3. Vie de l'ouvrage
(*)




1.3.4. Désordres constatés sur l'ouvrage

1.3.4.1. Description des désordres

(*) Indiquer ici les désordres constatés en s’appuyant sur la rédaction « commentaires »






































































































































































































































1.3.4.1. Origine des désordres

Un diagnostic des désordres relevés sur la structure a fait l'objet d'un rapport joint au présent CCTP. (*)



1.3.5. Dispositifs d'accès, de visite et d'entretien
(*)


1.3.6. Surveillance - Repères topométriques
(*)












ARTICLE 1.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX
(*)








































































































1.4.1 Tavaux compris dans l'entreprise

D'une manière générale, l'entreprise comprend toutes les fournitures et mises en œuvre, nécessaires à la complète réalisation des travaux objets du présent marché, ainsi que la remise en état des lieux mis à la disposition de l'entrepreneur ou modifiés par le déroulement des travaux, à l'exclusion de celles mentionnées au sous-article suivant.
Ces travaux définis au présent CCTP sont explicités (*) par des plans joints au présent CCTP ; ils comprennent en particulier : (**) (*** *)
- l'installation et la signalisation de chantier,
- les ouvrages provisoires ou éléments provisoires et tous les ouvrages mis au marché et qui ne font pas partie des travaux de réparation proprement dits,
- mise à sec de l'ouvrage par constitution d'un batardeau en maintenant l'écoulement du cours d’eau,
- la mise en place des dispositifs de confinement du chantier pour la protection de l’environnement,
[]
- la validation des hypothèses d'étude,
- les études d'exécution,
- le contrôle interne,
- la mise en œuvre des aciers passifs,
- les ragréages locaux manuels,
- le revêtement des parements,
- le calfeutrement des fissures,
- l'injection des fissures,
- les reconstitutions par béton projeté,
- les renforcements par béton projeté,
- le repliement et la remise en état des lieux,
- la réalisation et la fourniture du dossier de récolement.


1.4.2. Travaux non compris dans l'entreprise

(*)

ARTICLE 1.5. DESCRIPTION DES travaux à réaliser


Compléter le texte par les commentaires adaptés à l’ouvrage. (*)



1.5.1. Confortation et travaux

Mise à sec de l'ouvrage par constitution d'un batardeau en maintenant l'écoulement du cours d’eau, (*)
Mise en place des échafaudages et étaiements éventuels,
La mise en place des dispositifs de confinement du chantier pour la protection de l’environnement
Nettoyage de l'ouvrage avec élimination complète de tous les dépôts de calcite non adhérente et de toutes les salissures,
Nettoyage et purge des parements, (**)
Ragréages, (**)
Revêtement, (**)
Calfeutrement, (**)
Injection, (**)
Renforcement, (**)
Reconstitution, (**)
Démontage des échafaudages, étaiements et batardeaux.




































































































1.5.2. Aspect des parements après projection du béton
(*)
Après projection, les parements doivent avoir la finition suivante :

(*)








1.5.3. Aspect des parements après calfeutrements
(*)
Conformément l'article 2.6 du présent CCTP, les calfeutrements sont :
- laissés bruts de réalisation
- meulés et arasés dans le plan des parements

Et les parements meulés sont :
- laissés bruts de meulage
- revêtus d’un produit conformément aux prescriptions des articles [] du CCTP.




ARTICLE 1.6. CONTRAINTES PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER

1.6.1.Conditions d'accès au site

Le chantier est accessible par ( * ).
Les emplacements mis à disposition de l'entreprise et les voies permettant d'accéder au site sont précisés dans les plans joints au présent CCTP.

1.6.2. Constructions avoisinantes
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur l'existence, au voisinage immédiat du chantier, de (*) et dont le comportement ne doit pas être perturbé.

1.6.3. Réseaux

L'attention de l'entrepreneur est attirée sur l'existence de réseaux concessionnaires détaillés dans les plans joints au présent CCTP.
Les réseaux suivants sont maintenus en exploitation pendant les travaux : (*)
Les réseaux suivants sont déviés en cours de travaux : (*)

1.6.4. Phasage des travaux et ordre d'exécution

(*)

(**)




1.6.5. Maintien de circulations

Les circulations suivantes sont maintenues pendant les travaux (*)
La circulation est limitée à (*) pendant les travaux.
circulation piétonne :
circulation automobile :
circulation ferroviaire :
circulation fluviale :
circulations diverses :
L'entrepreneur doit tenir compte des maintiens de circulation conformément à l'article 8.4 du CCAP.

1.6.6. Moyens mis en oeuvre
L'entrepreneur réalise les travaux en tenant compte de la nécessité d'éviter toute action susceptible d'endommager l'ouvrage, telles que des vibrations excessives.

1.6.7. Limitation des nuisances et respect de l'environnement
L'entrepreneur est tenu de respecter tout au long des travaux l'ensemble des prescriptions relatives au respect de l'environnement, à la maîtrise des déchets et à la limitation des nuisances portées au CCAP et aux chapitres 2 et 4 du présent CCTP.

Les actions qu'il entreprend doivent être exécutées en tenant compte notamment de la nécessité  :
d'assurer un écoulement correct des eaux de ruissellement et du cours d’eau pendant toute la durée des travaux, (*)
de protéger les eaux du cours d’eau contre toute pollution due au chantier, (**)
de protéger l’environnement de l’ouvrage contre toute pollution due au chantier.
L'entrepreneur doit mettre en œuvre un schéma d'organisation et de suivi de l'élimination des déchets (SOSED), selon les modalités définies au chapitre 2 du présent CCTP.

Toute conséquence de la non-observation de ces sujétions par l'entrepreneur est à sa charge. (***)












ARTICLE 2.1. STIPULATIONS PRELIMINAIRES











(*) L'entrepreneur produit au cours de la période de préparation du chantier, un plan qualité (PQ) au sens de l'article 34 du fascicule 65 du CCTG. Le PQ est complété au fur et à mesure de l'exécution par les fiches de suivi du contrôle intérieur et extérieure et fiches de non conformité.

ARTICLE 2.2. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR



2.2.1. Dispositions générales









2.2.2. Liste des documents à fournir









(*) Les batardeaux doivent faire l’objet d’une note de calcul, lorsque l’emploi de palplanches est envisagé ou lorsque la hauteur d’eau retenue l’impose.










ARTICLE 2.3. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX

(*) Ce document doit être mis à jour en fin de chantier dans le cadre du récolement.












ARTICLE 2.4. SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE







ARTICLE 2.5. PLAN QUALITE - GENERALITES


2.5.1. Composition générale du Plan Qualité















2.5.2. Points d'arrêt et points critiques

(*) Un point critique est un point sensible qui nécessite une information préalable du maître d’œuvre et donne lieu en outre à l’établissement d’un document de suivi.




Un point d’arrêt est un point critique pour lequel un accord formel du maître d’œuvre est nécessaire à la poursuite de l’exécution.
Un point d’arrêt est associé à un délai de préavis, et à un délai de levée, délais de levée au-delà duquel l’entreprise peut poursuivre l’exécution en l’absence de manifestation du maître d’œuvre, dans ce cas l’accord du maître d’œuvre est reconnu implicitement.







(**) Uniquement lorsque les travaux à réaliser nécessitent la mise à sec de l’ouvrage





(***) Indiquer les techniques de réparation en fonction des travaux envisagés



























ARTICLE 2.6. QUALITE DE L'ASPECT DES PAREMENTS

(*) La fourniture, avec les plans du DCE, de photos des matériaux en place aidera l’entreprise, en première approche, à définir la nature des mortiers et revêtements qu’il pourra proposer. (cf. commentaire article 1.4.1)
(*) Les couleurs sont aussi éventuellement proposées à l'architecte du projet, voire l’Architecte des Bâtiments de France. Préciser ici si un aspect fini particulier exigé.

(**) Préciser ici si un aspect fini particulier est exigé.



ARTICLE 2.7. DOCUMENT d'organisation générale du chantier















ARTICLE 2.8. PROCEDURES D'EXECUTION
2.8.1. Liste des procédures d'exécution

( * ) Les procédures d’exécution sont établies par nature de travaux.

(**) Uniquement lorsque les travaux à réaliser nécessitent la mise à sec de l’ouvrage

(***) Choisir en fonction des travaux à réaliser









2.8.2 Documents annexés aux procédures d'exécution












2.8.3. Assurance de la qualité pour le ragréage

















2.8.4. Assurance de la qualité pour les revêtements















2.8.5. Assurance de la qualité pour les produits de ragréage






2.8.6. Assurance de la qualité pour les produits de revêtement










2.8.7. Assurance de la qualité pour les bétons projetés
































2.8.8. Assurance de la qualité pour les calfeutrements




















2.8.9. Assurance de la qualité pour les injections



















2.8.10. Assurance de la qualité pour les produits de calfeutrement

















2.8.11. Assurance de la qualité pour les produits d'injection



















2.8.12. Maîtrise de la qualité pour les bétons

( * ) Uniquement lorsque du béton armé ou non est employé sur le chantier.








































































































































2.8.13. Maîtrise de la qualité pour les aciers de béton armé

( * ) Uniquement lorsque du béton armé est employé sur le chantier.











2.8.14. Maîtrise de la conformité pour les ouvrages provisoires


2.8.14.1. Généralités














2.8.14.2. Dessins des ouvrages provisoires
(*) Les articles 2.8.12.2 et 2.8.12.3 sont rédigés pour des ponts, dans le cas de structures autres (murs, parois…) la rédaction devra être modulée en fonction de la structure à réparer.

Les ouvrages provisoires sont :
les étaiements éventuels (également appelés échafaudages porteurs ou cintres),
les échafaudages de service et les plates-formes de travail qui sont destinés à supporter seulement les déplacements du personnel, du matériel et des matériaux,
les dispositifs de protection vis-à-vis des risques de chutes d’éléments ou de matériels, et des risques de chocs accidentels.
























2.8.12.3. Règles de calcul



(*) Le CCTP doit définir toutes les hypothèses de calcul à prendre en compte

ARTICLE 2.9. SCHEMA D'ORGANISATION ET DE SUIVI DE L'ELIMINATION DES DECHETS

















ARTICLE 2.10. DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTROLE INTERIEUR





ARTICLE 2.11. ETUDES D'EXECUTION


2.11.1. Programme des études d'exécution


2.11.2. Données d’entrée pour les études d'exécution



( * ) « Ces données comprennent notamment l'action des ouvrages provisoires, charges provisoires et matériels de chantier sur les ouvrages définitifs.
Si le marché le prescrit, l'entrepreneur, avant de procéder aux études d'exécution, remet un document définissant les bases de ces études. Y figurent notamment :
les propositions techniques complémentaires s'ajoutant s'il y a lieu aux dispositions du marché,
les méthodes et moyens de calcul,
les bases numériques des calculs.




( ** ) Certains éléments, comme les avaloirs, doivent faire l’objet de justifications particulières.




2.11.3. Plans d’exécution et notes techniques

(*) Les notes de calculs ne sont à fournir que pour les échafaudages ou cintres éventuels, les batardeaux lorsque l’emploi de palplanches est envisagé ou lorsque la hauteur d’eau retenue l’impose.

A titre indicatif, les plans à fournir pour les petites réparations peuvent concerner :
les étaiements et échafaudages,
les batardeaux éventuels,
la définition des zones à ragréer ou à revêtir,
la définition des zones à injecter ou calfeutrer,
la définition des zones à reconstituer ou à renforcer,










ARTICLE 2.12. DOSSIER DE RECOLEMENT DE L'OUVRAGE














(*) Indiquer éventuellement les formats des documents remis sur le support informatique (OpenOffice, Word, Excel, Autocad, …).

CHAPITRE II
Préparation et organisation du chantier

ARTICLE 2.1. STIPULATIONS PRELIMINAIRES

L'entrepreneur doit soumettre à l'acceptation du maître d'œuvre toutes les dispositions techniques qui ne font pas l'objet de stipulations dans le présent CCTP.

Ces dispositions ne peuvent pas être contraires aux règles de l'art ni être susceptibles de réduire la sécurité et la durabilité de la structure et des équipements de l'ouvrage, en phase de travaux comme en phase de service.

Ces propositions doivent être assorties de justifications correspondantes, telles que notices, mémoires, rapports d'organismes de certification ou de laboratoires agréés, procès-verbaux d'essais, etc...
(*)
Tous les documents remis par l'entrepreneur à la maîtrise d'œuvre doivent être rédigés en français.

ARTICLE 2.2. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR

(chapitre 3 du fasc. 65 du CCTG, art. 28, 29 et 40 du CCAG)

2.2.1. Dispositions générales

L'ensemble des documents à fournir par l'entrepreneur est soumis au visa du maître d'œuvre, excepté :
les notes de calculs, par dérogation à l'article 29 du CCAG - T,
les documents relatifs à la sécurité et à la protection de la santé,
les documents relatifs aux ouvrages provisoires de 2ème catégorie,
les documents de suivi du contrôle intérieur dont seul le cadre est soumis à son acceptation,
le dossier de récolement.

2.2.2. Liste des documents à fournir

L'ensemble des documents à fournir par l'entrepreneur, soit pendant la mise au point du marché, soit pendant la période de préparation des travaux, soit après exécution, est regroupé sous les rubriques suivantes :
le programme d'exécution des travaux,
le projet des installations de chantier,
le plan qualité (PQ) (y compris les agréments de matériaux et matériels),
les études des batardeaux, (*)
les documents relatifs à la sécurité et à la protection de la santé (PHS),
les documents relatifs aux ouvrages provisoires,
les études d’exécutions,
le schéma d'organisation et de suivi de l'élimination des déchets (SOSED),
le plan d'assurance de la protection de l'environnement (PAPE),
les résultats des essais de convenance,
les résultats du contrôle intérieur,
le dossier de récolement de l'ouvrage.

ARTICLE 2.3. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX
(art. 28.2 du CCAG, art. 33 et 35 du fasc. 65 du CCTG)

Le programme d'exécution des travaux comprend :
le calendrier prévisionnel des travaux,
la description générale des matériels et méthodes à utiliser,
le projet des installations de chantier.

Le calendrier prévisionnel des travaux doit être présenté de telle sorte qu'apparaissent clairement les tâches critiques et leur enchaînement, ainsi que les éventuelles marges. (*)

ARTICLE 2.4. SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE

(art. 28.3 du CCAG, loi 93-1418 du 31 décembre 1993 et ses décrets d'application)
Les modalités d'élaboration des documents relatifs à la sécurité et à la protection de la santé, conformément aux lois en vigueur, sont définies au CCAP.

ARTICLE 2.5. PLAN QUALITE - GENERALITES
(art.34 du fasc. 65 du CCTG)

2.5.1. Composition générale du Plan Qualité

Conformément aux dispositions de l’article 34 du fascicule 65, le PQ est constitué :
de la note d'organisation générale du chantier (y compris les installations de chantier),
des procédures d'exécution (y compris la description générale des matériels et méthodes), relatives à chaque tâche principale (étaiement, mise sur cintre, ragréage, revêtement, méthode d'injection, de calfeutrement et de projection, étanchement …)
des documents de suivi de contrôle intérieur,
du cadre des documents de suivi d'exécution,
des modalités de demande d’agrément des matériaux, composants et équipements.

2.5.2. Points d'arrêt et points critiques
(*)
Les points d'arrêt sont donnés ci-dessous, sauf proposition particulière de l’entrepreneur acceptée par le maître d’œuvre ou son représentant, les délais de préavis et de levée sont donnés au CCAP.







La liste des points critiques est présentée par l'entrepreneur dans la note d'organisation générale du chantier de son PQ.

Le contrôle intérieur à la chaîne de production exécuté par le titulaire, est complété par un contrôle extérieur du maître d'œuvre, qui peut porter notamment sur la qualité des mortiers, des revêtements ainsi que sur la qualité des parements finis.

ARTICLE 2.6. QUALITE DE L'ASPECT DES PAREMENTS
(*)
Concernant la couleur et la texture des matériaux mis en œuvre pour les travaux prévus au présent CCTP, les fournitures proposées sont soumises à l'agrément du maître d'œuvre, dans le respect des prescriptions du chapitre 3 du présent CCTP.

(**)

Une épreuve de convenance est réalisée.



ARTICLE 2.7. DOCUMENT D’ORGANISATION GENERALE DU CHANTIER

( art. 34.2.2 du fascicule 65 du CCTG )

La liste et l'organigramme des responsables sur le chantier concernent l'ensemble des entreprises, sous-traitants inclus.

La note d'organisation générale explicite également de façon détaillée les principes de la gestion des documents :
calendrier de fourniture des documents,
nombre des documents adressés au maître d'œuvre, aux bureaux de contrôle et autres intervenants,
principes et délais pour les vérifications et modifications.
liste des procédures d’exécution,
principe du contrôle intérieur envisagé.

ARTICLE 2.8. PROCEDURES D'EXECUTION
2.8.1. Liste des procédures d'exécution

Les procédures d'exécution à fournir sont les suivantes : ( * )
montage des échafaudages,
réalisation du batardeau, (**)
coffrages et parements, ( *** )
préparations de surfaces,
ferraillage, ( *** )
bétonnage, ( *** )
détails des épreuves de convenances (déroulement, moyens humains et matériels mis en œuvre…),
ragréage, (***)
Revêtement, (***)
calfeutrement et/ou injection, (***)
projection du béton, (***)

2.8.2. Documents annexés aux procédures d'exécution

Les documents annexés aux procédures comprennent en outre les documents suivants :
le plan de phasage des travaux de réparation,
le projet des ouvrages provisoires,
le dossier d’étude des bétons et leurs références,
l’ensemble des dispositions prises pour la protection de l’environnement,
le programme de bétonnage,
les références des documents internes à l’entreprise consultables par le maître d’œuvre sur le chantier.

2.8.3. Assurance de la qualité pour le ragréage

Le PQ définit :
le mode d’équarrissage,
le mode de ragréage utilisé,

Il définit en outre les spécifications de mise en œuvre qui comportent deux volets :
des documents précis rédigés par le formulateur des produits de ragréage et de revêtement, qui doivent définir les différentes phases à respecter, pour préparer et appliquer le produit, ainsi que les différentes contre-indications d'emploi de ce produit ;
des documents écrits par l'entrepreneur qui détaillent le matériel à utiliser, ainsi que les opérations à réaliser sur le chantier lors de l'application. Ces documents doivent se référer aux documents du formulateur.

2.8.4. Assurance de la qualité pour les revêtements
Le Plan Qualité définit :
le mode de préparation du subjectile avant revêtement de protection,
le mode de revêtement utilisé.
Il définit en outre les spécifications de mise en œuvre qui comportent deux volets :
des documents précis rédigés par le formulateur des produits de ragréage, qui doivent définir les différentes phases à respecter, pour préparer et appliquer le produit, ainsi que les différentes contre-indications d'emploi de ce produit ;
des documents écrits par l'entrepreneur qui détaillent le matériel à utiliser, ainsi que les opérations à réaliser sur le chantier lors de l'application. Ces documents doivent se référer aux documents du formulateur.

2.8.5. Assurance de la qualité pour les produits de ragréage

Le PQ définit :
la nature des produits prêts à l’emploi utilisés,
les caractéristiques répondant aux exigences de performance des produits de ragréage définies au chapitre 3 du présent CCTP,

2.8.6. Assurance de la qualité pour les produits de revêtement

Le PQ définit :
la nature des produits prêts à l’emploi utilisés,
la nature des revêtements employés,
les fonctions de protection principales et complémentaires des revêtements employés (voir chapitre 3 du présent CCTP).

2.8.7. Assurance de la qualité pour les bétons projetés

Le PQ définit :
le mode de projection utilisé,
l'origine et la qualité des constituants des bétons,
la catégorie, la classe, la sous-classe et la provenance des ciments,
les caractéristiques du sable employé,
la nature, le dosage et la provenance des adjuvants si besoin est,
les épreuves de convenance à réaliser avant travaux de projection,
le mode de mise en place du ferraillage éventuel, et ses liaisons avec la structure.

Le PQ précise :
les conditions de réalisation des épreuves,
les modalités de communication des résultats par l'entrepreneur au maître d’œuvre,
la conduite à tenir lorsque les résultats escomptés ne sont pas atteints.

Les épreuves de convenance sont à la charge de l'entrepreneur et doivent être réalisées avant le début de la projection, sur le chantier et dans les conditions de celui-ci pour vérifier :
la méthode de préparation du support,
la mise en place du ferraillage éventuel,
la projection (y compris la qualification du porte-lance),
le respect des épaisseurs,
les caractéristiques du béton projeté.

Le calendrier proposé par l’entreprise, en accord avec le maître d’œuvre, doit prendre en compte l’éventualité de résultats négatifs des épreuves nécessitant un ajustement possible sur un des points évoqués ci-dessus et permettre tous les réglages en fonction des paramètres du chantier.

2.8.8. Assurance de la qualité pour les calfeutrements

Le Plan Qualité définit :
la méthode de préparation du support,
le mode de réparation utilisé,
la fonction et la nature du contrôle intérieur,
les références du personnel.
Il définit en outre les spécifications de mise en œuvre qui comportent deux volets :
des documents précis rédigés par le formulateur des produits de calfeutrement, qui doivent définir les différentes phases à respecter, pour préparer et appliquer le produit, ainsi que les différentes contre-indications d'emploi de ce produit ;
des documents écrits par l'entrepreneur qui détaillent le matériel à utiliser, ainsi que les opérations à réaliser sur le chantier lors de l'application. Ces documents doivent se référer aux documents du formulateur.

2.8.9. Assurance de la qualité pour les injections
Le Plan Qualité définit :
la méthode de préparation du support,
le mode de réparation utilisé,
la fonction et la nature du contrôle intérieur,
les références du personnel.
Il définit en outre les spécifications de mise en œuvre qui comportent deux volets :
des documents précis rédigés par le formulateur des produits de calfeutrement, qui doivent définir les différentes phases à respecter, pour préparer et appliquer le produit, ainsi que les différentes contre-indications d'emploi de ce produit ;
des documents écrits par l'entrepreneur qui détaillent le matériel à utiliser, ainsi que les opérations à réaliser sur le chantier lors de l'application. Ces documents doivent se référer aux documents du formulateur.

2.8.10. Assurance de la qualité pour les produits de calfeutrement

Le Plan Qualité définit pour les coulis de ciment :
la catégorie, la classe, la sous-classe, la provenance des ciments, et le dosage,
la nature, le dosage et la provenance des adjuvants le cas échéant,
les caractéristiques du sable employé (fiche produit),
la nature des produits prêts à l’emploi utilisés,
la méthode d’application.

Le Plan Qualité définit pour les produits à base de résine synthétique :
la catégorie, la provenance et le dosage,
la méthode d’application.
Le Plan Qualité définit, pour tous les produits employés, les caractéristiques principales (mécaniques, remplissage, souplesse) des matériaux mis en œuvre.

2.8.11. Assurance de la qualité pour les produits d'injection

Le Plan Qualité définit pour les coulis d'injection :
la catégorie, la classe, la sous-classe, la provenance des ciments, et le dosage,
la nature, le dosage et la provenance des adjuvants le cas échéant,
les caractéristiques du sable employé (fiche produit),
la nature des produits prêts à l’emploi utilisés,
la méthode d’application.

Le Plan Qualité définit pour les produits à base de résine synthétique :
la catégorie, la provenance et le dosage,
la méthode d’application.

Le Plan Qualité définit, pour tous les produits employés, les caractéristiques principales (mécaniques, remplissage, souplesse) des matériaux mis en œuvre.




2.8.12. Maîtrise de la qualité pour les bétons ( * )
( art. 81 du fascicule 65 du CCTG )

2.8.12.1. Nature et qualité des différents constituants

Le Plan Qualité définit la catégorie, la classe, la sous-classe et la provenance des ciments.
Pour les granulats ( normes NF EN 12620 et XP P 18-545 ), le Plan Qualité indique par dérogation au fascicule 65 du CCTG :
leur provenance,
leurs caractéristiques :
granularité et teneur en fines des gravillons, des sables et graves (norme NF EN 933-1),
module de finesse des sables et graves (normes NF EN 12620 et NF EN 13139),
propreté des sables et graves (normes NF EN 933-8 et NF EN 933-9),
polluants organiques (norme NF EN 1744-1),
coefficient d'absorption d'eau (norme NF EN 1097-6),
impuretés prohibées,
soufre total, sulfates solubles dans l'acide et chlorures (norme NF EN 1744-1),
coefficient d'aplatissement (norme NF EN 933-3),
teneur en éléments coquilliers des granulats d'origine marine (norme NF EN 933-7),
Los Angelès (norme NF EN 1097-2),
friabilité des sables (norme P 18-576),
niveau de réactivité vis-à-vis de la réaction alcali-silice (normes XP P 18-594, FD P 18-542 et mode opératoire LPC n°37),
sensibilité au gel-dégel (normes NF EN 1097-6 et NF EN 1367-1).
L'emploi de granulats recyclés ou artificiels est interdit. L'emploi de granulats provenant de la récupération du béton frais sur l’installation de production est possible mais dans les conditions précisées au paragraphe "Granulats" du sous-article "Constituants des mortiers et bétons" du chapitre 3 du présent CCTP.
Le Plan Qualité définit enfin la nature, le dosage et la provenance des adjuvants.

2.8.12.2. Dispositions particulières liées aux réactions de gonflement interne des bétons

A Alcali-réaction

Dispositions concernant le dossier d'étude des bétons

Si les granulats bénéficient du droit d'usage de la marque NF-Granulats avec qualification vis-à-vis de l'alcali-réaction en NR ou PRP, le certificat de conformité des granulats à la marque NF, qui donne leur qualification vis-à-vis de l'alcali-réaction, doit être annexé au dossier d'étude des bétons.

Si les granulats ne bénéficient pas du droit d'usage de la marque NF-Granulats mais si le producteur de granulats dispose d'un dossier carrière élaboré conformément aux prescriptions du document intitulé "Guide pour l'élaboration du dossier carrière" édité par le LCPC en juin 1994 et approuvé par le maître d'œuvre, le dossier d'étude des bétons doit contenir les extraits du plan qualité du producteur permettant de certifier la qualification vis-à-vis de l'alcali-réaction des granulats utilisés. Ces documents sont accompagnés des résultats des contrôles intérieurs effectués par le producteur de granulats.

En l'absence de granulats titulaires de la marque NF-Granulats et d'un dossier carrière approuvé par le maître d'œuvre, les résultats des essais permettant la qualification des granulats conformément aux prescriptions du fascicule de documentation FD P 18-542 et de la norme XP P 18-594 sont joints au dossier d'étude des bétons.

Si les granulats sont potentiellement réactifs ( PR ), tous les résultats des essais visés par les chapitres 5, 6 ou 8 du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction" édité par le LCPC en juin 1994 doivent être joints au dossier d'étude des bétons.

Si les granulats sont potentiellement réactifs à l'effet de pessimum (PRP), le dossier d'étude des bétons doit comporter tous les résultats des essais permettant de justifier que les conditions 1 et 2 du chapitre 9 du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction" édité par le LCPC en juin 1994 sont vérifiées.

Dispositions concernant les procédures de bétonnage

En l'absence de granulats titulaires de la marque NF-Granulats mais en présence d'un dossier carrière approuvé par le maître d'œuvre, toutes les procédures de bétonnage doivent prévoir la fourniture au maître d'œuvre, avant bétonnage, des documents de suivi du contrôle intérieur effectué par le producteur de granulats et l'entrepreneur conformément à leur PQ.

En l'absence de granulats titulaires de la marque NF-Granulats et d'un dossier carrière approuvé par le maître d'œuvre, toutes les procédures de bétonnage doivent prévoir la fourniture au maître d'œuvre, avant bétonnage, des résultats des essais rapides permettant la qualification des granulats conformément aux prescriptions du fascicule de documentation FD P 18-542.

Si les granulats sont potentiellement réactifs ( PR ) et si les opérations de bétonnage s'étalent sur une période supérieure à deux mois, les procédures de bétonnage doivent prévoir la fourniture au maître d'œuvre, avant bétonnage, des résultats des essais visés par les chapitres 5, 6 ou 8 du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction" édité par le LCPC en juin 1994. Ces essais doivent dater de moins de deux mois.

Si les granulats sont potentiellement réactifs ( PR ) et dans le cas de changement des propriétés d'un des constituants du béton, les procédures de bétonnage doivent être modifiées et prévoir la fourniture au maître d'œuvre, avant bétonnage, des résultats des essais visés par les chapitres 5, 6 ou 8 du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction" édité par le LCPC en juin 1994.

Ces essais doivent être conduits sur la formule modifiée.

L'acceptation des résultats de tous les essais par le maître d'œuvre est une condition nécessaire à la levée des points d'arrêt avant bétonnage.

B Réaction sulfatique interne

Le PQ précise les dispositions prises par l'entrepreneur pour prévenir la réaction sulfatique interne du béton, en tenant compte des indications du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne" édité par le LCPC en août 2007.

2.8.12.3. Bétonnage sous conditions climatiques extrêmes

Le PQ précise les dispositions à prendre en cas de bétonnage lorsque la température ambiante est inférieure à +5°C ou durablement supérieure à +35°C et lorsque la température du béton est supérieure à +32°C pendant sa mise en œuvre. En outre, en cas de délai important entre la fabrication du béton et la fin de sa mise en œuvre, le PQ précise les dispositions à appliquer ainsi que les modalités d'utilisation d'un retardateur de prise.

2.8.12.4. Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel

Le PQ précise les modalités de prise en compte des préconisations du guide technique "Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel " édité par le LCPC en décembre 2003.


2.8.13. Maîtrise de la qualité pour les aciers de béton armé
( art 74 du fasc. 65 du CCTG )
( * )
Les dispositions en matière de maîtrise de qualité pour les aciers de béton armé sont établies conformément à l’art 74 du fascicule 65 du CCTG.
En complément des stipulations de l’article 74.1 du fascicule 65 du CCTG, le Plan Qualité précise les caractéristiques et la provenance des dispositifs de raccordement des aciers de béton armé (manchons).
Le Plan Qualité explicite les dispositions adoptées pour assurer la protection contre la corrosion, en phase provisoire, des armatures définies sous-article intitulé « Protection contre la corrosion des armatures » de l’article intitulé « Aciers pour béton armé » du chapitre 3 du présent CCTP.

2.8.14. Maîtrise de la conformité pour les ouvrages provisoires
(art. 53 du fasc. 65 du CCTG)
2.8.14.1. Généralités

Le projet des ouvrages provisoires doit fournir le phasage détaillé et précis des réparations, ceci afin de définir la position et d’établir l’état des ouvrages provisoires au niveau de chaque phase.

Les ouvrages provisoires sont dimensionnés en prenant en compte tout le poids de la structure à exécuter sans faire appel à la résistance d'aucune partie de celle-ci. Il faut notamment tenir compte des retombées de mortier dans le cas de réparation par projection.

L’entreprise est responsable des ouvrages provisoires.
La réception est assurée par le Chargé des Ouvrages Provisoires (COP) de l’entreprise.

2.8.14.2. Dessins des ouvrages provisoires
(*)
(art 53.2 du fasc. 65 du CCTG)

Outre les spécifications de l'article 53.2 du fascicule 65 les dessins définissent :
les types et modules normalisés de tous les profils à utiliser,
les épaisseurs de tubes et non pas seulement leurs diamètres extérieurs,
les pièces qui, du fait de la pente ou du dévers de l'intrados de l'ouvrage à réparer, devraient avoir leur plan de résistance principal non vertical, ainsi que les surfaces d'appui des pièces qui doivent comporter des boîtes à sable ou des cales d'épaisseur variable en vue d'assurer un contact correct des pièces (surface sur surface et non ligne sur ligne ou point sur point),
les niveaux théoriques d'appui de tous les éléments verticaux,
les précautions prévues pour pallier l'hétérogénéité des appuis de l'étaiement : sol, ancienne chaussée, pieux, débords de semelle, etc...
en cas d'appui direct sur le sol, la pression admissible exigée du sol dans les conditions d'utilisation : en l'absence de sondages menés par un laboratoire agréé par le maître d'œuvre, la contrainte maximale supportée par le sol de fondation (quel qu'il soit) ne dépasse pas 0,1 MPa,
les précautions prévues pour pallier l'instabilité d'une zone d'appui en pente,
le plan de phasage de réalisation des travaux,
les manœuvres par lesquelles commencent le déchargement et le démontage des ouvrages provisoires,
l'emplacement des boîtes à sable, coins ou vérins nécessaires au démontage des ouvrages provisoires,
les zones de circulation du personnel et les réservations pour la fixation de tous les dispositifs de retenue.

Des schémas types peuvent être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou partie de notices du fabricant peuvent être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins particuliers un ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier, les parties de ces notices applicables au cas d'espèce sont clairement mises en évidence.

2.8.12.3. Règles de calcul

Les ouvrages provisoires sont calculés conformément aux indications de l'article 59 du fascicule 65 et de l'annexe A2 du fascicule 66 du CCTG. (*)


ARTICLE 2.9. SCHEMA D'ORGANISATION ET DE SUIVI DE L'ELIMINATION DES DECHETS
Pendant la période de préparation, l'entrepreneur soumet au visa du maître d'œuvre un Schéma d'Organisation et de Suivi de l'Elimination des Déchets (SOSED) dans lequel il décrit de manière détaillée :
les méthodes qu'il va employer pour ne pas mélanger les déchets,
les centres de stockage ou centres de regroupement ou unités de recyclage vers lesquels sont acheminés les différents déchets à éliminer,
les moyens de contrôle, de suivi et de traçabilité qu'il va mettre en œuvre pendant les travaux.
Tous les déchets à évacuer doivent l'être en respectant les modalités prévues dans ce document.
L'article "DECHETS" du chapitre III du présent CCTP précise la nature et les quantités de déchets présents sur le chantier et rencontrés lors des travaux, qu'ils soient destinés à être évacués ou réutilisés sur place.

ARTICLE 2.10. DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTROLE INTERIEUR

La liste des documents de suivi est définie au PQ pour chaque procédure.
Lors de l'exécution, l'entrepreneur adresse au maître d'œuvre les documents de suivi au fur et à mesure de l'obtention des résultats du contrôle intérieur.

ARTICLE 2.11. ETUDES D'EXECUTION
(chapitre 4 du fasc. 65 du CCTG)
2.11.1. Programme des études d'exécution
L'entrepreneur doit fournir un programme d'études d'exécution.

2.11.2. Données d’entrée pour les études d'exécution

Les dispositions de l'article 42. du fascicule 65 du CCTG sont applicables.

L'entrepreneur est tenu de fournir un document définissant les données d’entrée de ses études dont la consistance doit être conforme à l'article 42. du fascicule 65 du CCTG. ( * )

La note précise notamment les enrobages prévus pour toutes les parties d'ouvrage.
Ces propositions ne doivent pas remettre en cause les clauses du marché et sont conformes aux directives de conception et de calcul en vigueur.

Tous les calculs justificatifs sont à la charge de l'entrepreneur.

Tous les calculs doivent être menés avec les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales ( CCTG ) approuvé par le décret n° 2000-54 du 15 juin 2000 et par la circulaire n° 2000-59 du 02 août 2000 s’y référant.

Le calcul des avaloirs, dimensions et espacements, doit être effectué suivant les recommandations du guide technique du Sétra de juin 1989 « Assainissement des ponts routes » ( ** ).

Les études d’exécution doivent prendre en compte le phasage des travaux.

2.11.3. Plans d’exécution et notes techniques

(art. 43. du fascicule 65 du CCTG)

L'entrepreneur établit une "liste des plans et notes de calculs ( * )", qui doit être régulièrement tenue à jour, constituant le dossier d'exécution, en indiquant notamment pour chaque dessin :
( l'indication du bureau d'études ( bureau d'études de l'entrepreneur ou bureau d'études sous-traitant ),
( le nom de la personne de ce bureau d'études, responsable du dessin,
( le numéro,
( le titre complet,
( la date d'établissement,
( le ou les indices des modifications, avec les dates correspondantes,
( le repérage de ces modifications,
( l'indication succincte de la nature de cette ou de ces modifications,
( la ou les dates d'envoi au visa du maître d’œuvre,
( la ou les dates des visas du maître d’œuvre,
( la date du visa définitif ( bon pour exécution ).

Ces mêmes indications doivent être également reproduites sur chaque plan.

ARTICLE 2.12. DOSSIER DE RECOLEMENT DE L'OUVRAGE
( article 40 du CCAG, article 36 et 44 du fascicule 65 du CCTG )

Le dossier de récolement comprend :
le programme et le calendrier réel d'exécution des travaux,
les fiches d’agrément de fournitures,
les quantités mises en œuvre,
les plans et notes de calculs mis à jour,
les documents de suivi de mise en œuvre,
les comptes-rendus d'incidents et les calculs éventuels les accompagnant,
les fiches de non-conformité,
le PQ accompagné de tous les résultats des contrôles, épreuves et essais divers.

Avant la réception de l'ouvrage, l'entrepreneur remet au maître d’œuvre trois (3) exemplaires papier des documents conformes à l'exécution et un (1) exemplaire sur support informatique (cd rom). (*)











ARTICLE 3.1. GENERALITES




























3.1.1. Conformité aux normes, marques et avis techniques français



3.1.1.1. Possibilités d'équivalence





















3.1.1.2. Acceptation ou refus du maître d'œuvre d'une équivalence























ARTICLE 3.2. PRODUITS POUR LES RAGREAGES

(*) Le présent article ne concerne que les "petites" réparations, à savoir des ragréages nécessitant la mise en œuvre d'une faible quantité de matériaux ; les produits utilisés se classent en 3 familles :
Produits à base de liants hydrauliques, constitués de liants hydrauliques et de granulats. Éventuellement des adjuvants peuvent être utilisés. Si les produits utilisés ne sont pas constitués de mélanges prédosés, une étude de type formulation de béton est à prévoir ; ce cas n'est pas considéré dans la présente partie.

Produits à base de liants hydrauliques modifiés, constitués de mélanges généralement prédosés en usine, composés de liants hydrauliques, de granulats, modifiés par des ajouts de résines synthétiques. Des fibres peuvent être incorporées au mélange. La composition de ces mélanges, y compris leur dosage en eau, doivent être parfaitement définies par le fabricant.

Produits à base de résines synthétiques constitués de mélanges composés de granulats et d'une résine synthétique constituant le liant et éventuellement d'ajouts et/ou de fibres.

3.2.1. Critères d'acceptation de la qualité du produit proposé :


(*) A préciser par la maîtrise d'œuvre : la classe performentielle


(**) Cette caractéristique ne concerne que les produits ou systèmes de produit à base de liant hydraulique. Elle pourra être supprimée si la mise en œuvre d'un revêtement de surface du parement en béton ayant des performances garanties vis-à-vis de la pénétration du dioxyde de carbone est prévue.


(***) Cette exigence est relative à la durabilité d'une réparation soumise à des cycles de gel-dégel en présence de sel de déverglaçage.
A préciser par la maîtrise d'œuvre.

(*** *) Cette exigence est relative à la durabilité d'une réparation pouvant subir des chocs thermiques dus à des phénomènes de type pluie d'orage. Cette exigence de performance est garantie si le produit ou système de produits proposé est certifié pour une compatibilité thermique partie 1.
A préciser par la maîtrise d'œuvre.

(*** **) Cette exigence est relative à la durabilité d'une réparation soumise à des cycles de forte variation de température dans un milieu sec. Cette exigence de performance est garantie si le produit ou système de produits proposé est certifié pour une compatibilité thermique parie 1.
A préciser par la maîtrise d'œuvre.

(*** ***) La valeur du coefficient de dilatation thermique du produit ou du système de produits devra être déclarée par son fournisseur si aucun essai de cycle thermique n'a été effectué. Cette valeur permettra de vérifier la compatibilité du produit de réparation avec celui du support (coefficient de dilatation thermique du béton de l'ordre de 10-5 /°C)

(*** *** *) Cette exigence est relative à la durabilité d'une réparation soumise à des pénétrations d'ions chlorures et qui pourrait nécessiter la mise en œuvre d'un revêtement de protection si cette pénétrabilité était trop élevée.
A préciser par la maîtrise d'œuvre.




(*** *** **) Cette exigence est relative à la durabilité d'une réparation soumise à de fortes attaques chimiques (rares pour les ouvrages d'art).
A préciser par la maîtrise d'œuvre.


(*** *** *** ***) Cette exigence est requise si le produit de réparation doit être appliqué en sous-face.










































































































(*** *** ***) La classe est 2+ ou 4 ; elle dépend des caractéristiques de performance du produit. Un produit à "basses performances" sera classé 4 alors qu'un produit à hautes performances sera classé 2+.


(*** *** *** *) A intégrer uniquement si le produit doit présenter une classe de résistance par rapport au feu. Les classes de tenue au feu sont A1, A2, B, C, D, E.
Les classe de système d'attestation de conformité par rapport à la réactio au feu sont 1, 2, ou 3.






3.2.2. Approvisionnement et conditionnement
























3.2.3. Contrôle extérieur




3.2.4. Aciers pour béton armé - Produits de scellement des aciers



































































3.2.4.2. Produits de scellement des armatures





























(*)Les performances garanties vis-à-vis de l'eau de mer ou d'une eau à d'une forte teneur en sulfates ne sont pas des notions introduites par la norme NF EN 1504-6. Elles sont introduites dans l'ancien référentiel français (P18-821), pour les produits à base de liants hydrauliques.






3.2.4.3. Produits anti-corrosion des armatures

(*)Il n'est pas nécessaire de passiver les aciers lorsque le ragréage est fait à l'aide d'un matériau à base de liant hydraulique, et que l'enrobage est suffisant. En général, la passivation est nécessaire dans les autres cas.
Une passivation peut aussi être utilisée lorsque l'armature reste sans protection après décapage avant ragréage.
























ARTICLE 3.3. IMPREGNATIONS ET REVETEMENTS


3.3.1. Généralités

(*) Les produits concernés par cette partie sont définis dans la norme NF EN 1504-2. Il s'agit 
des imprégnations hydrophobes : traitements du béton destinés à produire une surface hydrofuge. La surface intérieure des pores est revêtue mais les pores ne sont pas remplis. Aucun film ne se forme à la surface du béton et l'aspect de ce dernier n'est que peu ou pas modifié.
des imprégnations : traitements du béton destinés à réduire la porosité de surface et à renforcer la surface, les pores et capillaires étant partiellement ou complètement remplis.
des revêtements : traitements destinés à produire une couche protectrice continue à la surface du béton.

Le tableau 1 du GA P 18-902 donne une correspondance entre le vocabulaire technique habituellement utilisé, et la dénomination normalisée européenne :
imprégnation : imprégnation ou imprégnation hydrophobe,
lasure : imprégnation
peintures et revêtements : revêtements

Les systèmes de peinture abordés dans le guide technique du LCPC de 1999 "Mise en peinture des bétons de génie civil" ainsi que ceux faisant l'objet d'une liste de qualification LCPC, dont la fonction de base est esthétique, et celle de protection du support sur lequel ils sont appliqués est secondaire, ne sont pas concernés par le présent document.

Les inhibiteurs de corrosion ne sont pas traités dans ce document.


(**)La fonction principale de base, attendue de tous les produits ou systèmes de protection destinés aux ouvrages de génie civil, eu égard aux mécanismes de dégradation rencontrés, est de ralentir ou d'empêcher la pénétration d'agents agressifs sous forme liquide ou gazeuse (protection contre l'eau, protection vis-à-vis de la vapeur d'eau, protection vis-à-vis du dioxyde carbone).
Pour des besoins spécifiques, d'autres fonctions principales peuvent être recherchées selon les pathologies du parement à protéger : ce sont des fonctions principales optionnelles :
protection contre la pénétration des chlorures,
protection contre l'écaillage de surface dû au gel/dégel et aux sels de déverglaçage,
résistance à la fissuration,
résistance aux réactions de gonflement interne (jugée sur la résistance à la fissuration).
Enfin, des fonctions complémentaires pouvant être liées à l'esthétique, la maintenance, et à la facilité d'entretien peuvent être définies : ce sont des fonctions optionnelles complémentaires :
résistance au nettoyage à l'eau sous pression,
résistance aux pressions d'eau.

(***) Les documents suivants pourront apporter des éléments de jugement des produits proposés :
Protection des bétons par application de produits à la surface du parement – Guide technique LCPC – Décembre 2002.
Choix et application des produits de réparation et de protection des ouvrages en béton – Guide technique LCPC Sétra – Août 1996 – Paragraphe 2 "Choix des produits

Guide AFGC 2003 sur la "Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion".

Quelques éléments sur le choix du produit en fonction de la durabilité prévue de la protection :
premier point : les durabilités indiquées ci-après sont données dans des conditions d'entretien normales (nettoyage périodique des moisissures, mousses et autres corps étrangers)
dans le cas des imprégnations, lasures, peintures jusqu'à 300 µm d'épaisseur sèche, la durabilité envisageable est de l'ordre de 5 à 8 ans,
dans le cas d'épaisseur sèche supérieure à 300 µm, la durabilité cherchée du revêtement est supérieure à 10 ans.

3.3.2. Critères d'appréciation de la qualité du système proposé :












(*) Le GA P 18-902 propose deux niveaux de performance pour les caractéristiques de protection des produits testés : le niveau 2 sera a priori choisi car il requiert des exigences de performance spécifiques au génie civil. Il renforce le niveau de performance 1 correspondant aux prescriptions de la norme NF EN 1504-2, qu'il n'est pas conseillé de choisir sans analyse préalable du niveau de protection en résultant (pour la fonction concernée).

(**) La maîtrise d'œuvre doit choisir parmi les trois propositions.
Dans le cas où l'on choisit une application extérieure avec sel de déverglaçage, la fonction optionnelle de protection à l'écaillage dû au gel/dégel et aux sels de déverglaçage est automatiquement prise en compte.


(***) La perméabilité à la vapeur d'eau doit être définie en fonction des objectifs que le maître d'œuvre souhaite atteindre. Le GA P 18-902 définit trois sous-classes de perméabilité dans la classe V3 de la norme NF EN 1062-1 (la classe V3 correspond à une faible perméabilité, niveau de performance minimal à atteindre selon la NF EN 1504-2). Ces trois sous-classes sont :
classe I : perméable à la vapeur d'eau,
classe II : intermédiaire entre les classes I et III,
classe III : non perméable à la vapeur d'eau.
On choisira par exemple une classe III pour un béton atteint de réaction de gonflement interne pour lequel tout apport d'eau est à proscrire, ou une classe I pour un béton jeune ayant besoin de "respirer".

(*** *) Le maître d'œuvre devra choisir parmi ces fonctions principales optionnelles. Il conviendra de s'appuyer sur le guide technique du LCPC de 2002 sur la protection des bétons pour choisir les fonctions optionnelles des protections à mettre en œuvre en fonction de son diagnostic préalable.

(*** **) Le niveau de performance 1 peut éventuellement être requis en fonction de l'ouverture et du caractère non-évolutif des fissures relevées sur le parement à protéger.



(*** ***) La maîtrise d'œuvre choisira le cas échéant une ou les deux fonctions, sachant qu'elles sont conseillées dans le cade d'un entretien courant et normal du parement protégé.



















(*** *** * ) Ces garanties juridiques sont issues du guide technique du LCPC de décembre 2002 sur la protection des bétons. Les fonctions de protection à garantir sont celles définies précédemment lors du choix des objectifs de la réparation.











































(*** *** ***) La classe est 2+ ou 4 ; elle dépend des caractéristiques de performance du produit. Un produit à "basses performances" sera classé 4 alors qu'un produit à hautes performances sera classé 2+.


(*** *** *** *) A intégrer uniquement si le produit doit présenter une classe de résistance par rapport au feu. Les classes de tenue au feu sont A1, A2, B, C, D, E.
Les classe de système d'attestation de conformité par rapport à la réaction au feu sont 1, 2, ou 3.

3.3.3. Approvisionnement et conditionnement






































3.3.4 Contrôle extérieur




ARTICLE 3.4. Produits de calfeutrement et d’injection

Le traitement des fissures par calfeutrement ou injection peut remplir plusieurs fonctions :
une fonction d'étanchéité, en obstruant la fissure de façon à empêcher la pénétration de tout corps étranger et, en particulier, de l'eau ;
une fonction de remplissage. L'espace vide est alors rempli par un matériau adhérent ou non, déformable ou non. Ce peut être le cas de fissures vivantes dont on ne cherche pas à bloquer le mouvement ;
une fonction mécanique. Le matériau injecté rétablit alors le monolithisme de la structure, ses caractéristiques sont élevées et il adhère aux surfaces qu'il rencontre ; ce cas concerne en général le béton précontraint fissuré avant mise en œuvre d'une précontrainte additionnelle.

Il est parfois nécessaire de privilégier une fonction par rapport à une autre, ou de hiérarchiser le rôle des différentes fonctions. En général la fonction minimale recherchée est celle de l'étanchéité qui permet d'éviter ou d'arrêter un processus de dégradation physico-chimique de la structure dans le temps.

On peut classer les différents traitements en deux catégories :
les traitements de surface qui permettent essentiellement d'assurer ou de rétablir l'étanchéité de la surface d'une structure et d'éviter ou de stopper la corrosion des armatures. Une seule technique de traitement de surface est abordée dans le présent CCTP : le calfeutrement, qui consiste à obturer une fissure par application d'un produit déposé dans une engravure façonnée le long de son tracé. Deux autres techniques existent, à savoir le pontage qui rend hermétique l'ouverture de la fissure par application superficielle d'un film généralement armé et adhérent de part et d'autre des lèvres de la fracture (le pontage s'insère le plus souvent dans un complexe de revêtement général), et l'imprégnation qui permet d'étancher un réseau de micro-fissures. La dernière technique de réparation est traitée dans le document "régénérations superficielles"
les traitements dans la masse qui visent à reconstituer le monolithisme de la structure en assurant un remplissage complet de la fracture. Le matériau introduit, s'il est de caractéristiques élevées et s'il est adhérent redonne à la structure sa capacité de fonctionnement initiale. La technique utilisée est celle de l'injection.

3.4.1. Les produits pour injection

Les produits utilisés pour les injections se classent en trois familles :
Produits à base de liants hydrauliques, constitués de liants hydrauliques. Éventuellement des adjuvants peuvent être utilisés pour améliorer certaines caractéristiques (adhérence, résistance à la compression, retrait, etc…°
Produits à base de liants de synthèse (acryliques, époxydes,,…).
Les silicates, des produits minéraux en solution aqueuse, susceptibles de réagir avec les ions calcium du béton ou d’autres ions apportés au préalable, pour former des cristaux insolubles
On pourra se reporter au tableau de la page 21 du fascicule ( FABEM ) n°3 du STRRES.

3.4.1.1. Caractéristiques des produits




(*)
La maîtrise d'œuvre doit choisir l'une des 3 classes F, D ou S, et dans chaque classe une sous-classe, sachant que :
un produit de classe F est utilisé pour remplir les fissures et transmettre les efforts des fissures. Il se décompose en deux sous-classes :
F1 : adhérence par résistance en traction >2 N/mm² : préconisé pour le remplissage des fissures ( injections structurelles pour transmissions d’efforts )
F2 : adhérence par résistance en traction >0,6 N/mm² : préconisé pour le remplissage des vides et interstices.

On choisira a priori la sous-classe F1 dans la plupart des cas de la classe F.
Un produit de classe D est utilisé pour le remplissage ductile des fissures, avec deux sous-classes  ( injections de joints « fissures actives » ):
D1 : étanche à une pression d'eau de 2 x 105 Pa,
D2 : étanche à une pression d'eau de 7 x 105 Pa,

La seconde classe est pour des applications particulières.
Un produit de classe S est utilisé pour un remplissage expansif des fissures, avec deux sous-classes  ( injections des structures en béton armé principalement « fissures passives » ) :
S1 : étanche à une pression d'eau de 2 x 105 Pa,
S2 : étanche à une pression d'eau de 7 x 105 Pa,

La seconde classe est pour des applications particulières.

(*** *** *) Le fait de préciser l'ouverture minimale du type de fissure à injecter permet de déterminer des caractéristiques d'applicabilité du produit d'injection.

(*** *** **) Les différentes classes d'humidité que la maîtrise d'œuvre doit déterminer correspondent à :
classe 1 : fissure sèche
classe 2 : fissure humide
classe 3 : fissure mouillée
classe 4 : fissure remplie d'eau.


Pour la définition exacte de ces taux d"humidité, se reporter à la norme NF EN 1504-5.

(*** *** ***) Donner les températures minimales et maximales d'utilisation







(*** *** *** *) La caractéristique n'est à préciser que pour des produits de classe F.







(*** *** *** **) Cette clause est optionnelle. Elle ne concerne par ailleurs que les produits de classe D.


(*** *** *** ***) Cette clause est optionnelle. Elle ne concerne par ailleurs que les produits de classe S.






(*** *** *** *** *) La classe est 2+ ou 4 ; elle dépend des caractéristiques de performance du produit. Un produit à "basses performances" sera classé 4 alors qu'un produit à hautes performances sera classé 2+.

3.4.1.2. Les produits pour calfeutrement


Les produits utilisés pour les ragréagesle calfeutrement se classent principalement en trois deux familles :

Produits à base de liants hydrauliques, constitués de liants hydrauliques et de granulats. Éventuellement des adjuvants peuvent être utilisés pour améliorer certaines caractéristiques (adhérence, résistance à la compression, retrait, etc…)
.
Produits à base de liants hydrauliques modifiés, constitués de mélanges généralement prédosés en usine, composés de liants hydrauliques, de granulats, modifiés par des ajouts de résines synthétiques. Des fibres peuvent être incorporées au mélange. La composition de ces mélanges y compris le dosage en eau, doit être parfaitement définie par le fabricant dans le cas de mélanges prédosés.

( Produits à base de résines synthétiques constitués de mélanges composés de granulats et d'une résine synthétique constituant le liant et éventuellement d'ajouts et/ou de fibres.Produits à base de liants de synthèse (acryliques, époxydes, polyesters,…). Les produits utilisés pour le calfeutrement sont des mastics constitués d’un liant de synthèse et de charges minérales. Ils sont présentés sous la forme d’un ou plusieurs composante et nécessitent ou non un primaire d’accrochage.

(*) La maîtrise d'œuvre doit décrire les fissures à calfeutrer en faisant apparaître tous les éléments suivants :
la texture du support (support lisse ou à relief),
l'orientation du support (horizontal, vertical, incliné),
l'état du support,
l'exposition des fissures de la structure vis-à-vis des contraintes climatiques,
la position des fissures,
la géométrie des fissures (ouverture, profondeur, tracé continu, rectiligne, …)
l'activité ou non des fissures et le cas échéant la valeur du souffle,
la présence d'eau sous ou sans pression.

(**) Pour le choix des produits de calfeutrement, il convient de se rapporter :
au guide technique du LCPC édité en 1996 "Choix et application des produits de réparation et de protection des ouvrages en béton"
au fascicule ( FABEM ) n°2 du STRRES : Traitement des fissures par calfeutrement, ou pontage et protection localisée, ou création d'un joint de dilatation.


(*** *** ***) La classe est 2+ ou 4 ; elle dépend des caractéristiques de performance du produit. Un produit à "basses performances" sera classé 4 alors qu'un produit à hautes performances sera classé 2+.

3.4.2 Approvisionnement et conditionnement





















































3.4.3. Contrôle extérieur





ARTICLE 3.5. BETON PROJETE










3.5.1. Provenance des matériaux



















3.5.2. Définition et exigences relatives au béton


Le CCTP doit préciser :
la résistance demandée à 28 jours (mécaniquement une résistance de 30 MPa convient pour ce type d’intervention),


la classe d’environnement en se référant à la norme P 18-011 (voir le document « Les classes d'environnement » publié par le SNBPE). Les recommandations qui en découlent doivent être appliquées (on pourra se référer au document T48 de la collection technique Cimbéton qui actualise les dénominations des ciments). Pour la voie sèche, le dosage minimal en ciment est vérifié sur le béton projeté en place et non sur la formule projetée.

Le CCTP doit également préciser :
les exigences particulières vis-à-vis de la résistance à l’action du gel et aux ouvrages soumis aux sels de déverglaçage (se référer aux « recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel »).
le niveau de prévention requis vis-à-vis de l’alcali-réaction (se référer aux « recommandations pour la prévention des désordres dus à l’alcali-réaction- LCPC 1994- complété par le guide de rédaction des pièces écrites – Sétra 1996 »).
(**) dans les cas les plus courants, le niveau est B

3.5.2.1. Caractéristiques de résistance et d'adhérence












3.5.2.2. Classes d'exposition du béton projeté

(*) La maîtrise d'œuvre doit choisir les classes d'exposition.

Pour le risque de corrosion par carbonatation :
La carbonatation du béton correspond à une réaction chimique entre le gaz carbonique de l'air et des éléments du béton durci ; elle dépend de l'humidité ambiante et de sa variation.
Des parements soumis à l'air libre sont de classe XC4.
Des parements en intérieur sont de classe XC3.
Des parements au contact constant avec un sol sont de classe XC2.
Des parements submergés en permanence sont de classe XC1.

La classe d'exposition d'un béton projeté ne sera a priori pas de classe XC1. La classe la plus exigeante est XC4, la moins exigeante XC1.

Pour le risque de corrosion par les chlorures de l'eau de mer.
Si le béton projeté est soumis à des embruns d'origine marine (distance à la côte inférieure à 100m ou 500m en fonction de la topographie du terrain) : classe XS3.
Si le béton doit être projeté sur un parement exposé à un air véhiculant du sel marin (distance à la côte inférieure à 1km ou 5 km en fonction de la topographie du terrain) : XS1.

L'agressivité des milieux proposés (Xai) est définie dans le fascicule de documentation FD P 18-011 auquel il est indispensable de se reporter pour répondre à cette question.


























(**) Laisser +XF2 si le béton est soumis à des projections de sels de déverglaçage.














(***)1 - Les trois classes de gel sont "gel faible", "gel modéré" et "gel sévère".
2 - Les trois classes d'exposition au salage définies par la figure NA.2 de la norme NF EN 206-1 et dans la norme FD P18-326 sont "salage peu fréquent", "salage fréquent" et "salage très fréquent". Un "salage peu fréquent" est mis en œuvre mois de 10 jours par an, un "salage fréquent" entre 10 et 30 jours et un "salage très fréquent" plus de 30 jours. Attention toutefois à tenir compte de la rigueur de l'hiver Hi de la zone concernée (guide Sétra de novembre 1994) et du niveau de service hivernal fixé pour l'itinéraire (circulaire “viabilité hivernale” de la DR du 31 octobre 1996, guide Sétra de juillet 1992). A défaut de données plus précises, pour les ouvrages situés sur des itinéraires à forte circulation de type RRN, on retiendra "salage peu fréquent" pour des zones de rigueur hivernale H1, "salage fréquent" pour des zone de rigueur hivernale H2 et "salage très fréquent" pour des zones de rigueur hivernale H3 et H4.


3.5.2.3. Exigences vis-à-vis de l'alcali-réaction

(*) Enlever les clauses ne correspondant pas au niveau de prévention (B ou C) choisi.

















3.5.3. Mélange à projeter fabriqué en usine













































3.5.4. Constituants

3.5.4.1. Granulats

(*) Dans la mesure du possible, la composition granulométrique doit s’inscrire dans les limites du fuseau défini dans la norme NF P 95-102.

Si les ressources locales en granulats ne le permettent pas, la courbe proposée sera validée lors des essais de convenance et deviendra la courbe de référence autour de laquelle les tolérances admises seront d’amplitude équivalente à celle des fuseaux de référence.

(**) En voie sèche, en cas d’emploi de gravillons secs ou poreux, il y a risque d’affaiblissement de la liaison pâte/granulats par absorption d’eau. Le critère d’absorption d’eau des gravillons d" 2.5 se justifie pleinement.

(***) Les valeurs indiquées concernent les mélanges de centrale BPE. Pour les mélanges prêts à l emploi, on doit avoir : Teneur en eau 0,5 MPa) ou lorsque les débits d'injection sont importants (fissure à forte ouverture par exemple), l'entrepreneur utilise des injecteurs forés. Un dispositif permettant d'assurer l'étanchéité entre le tube d'injection et le manchon doit alors être présent.




























































4.8.9.2 Préparation du support

Toutes traces de calcite et toutes impuretés doivent être éliminées par air comprimé ou eau sous pression.

Pour l’utilisation des produits à base de liant hydraulique, il est nécessaire d’humidifier au préalable la fissure.

Pour l’utilisation des produits à base de résine, il est nécessaire de vérifier si le produit adhère sur surface sèche ou humide, et de reproduire les conditions d'humidité requis.

Selon le cas :
de l’air sec et déshuilé est soufflé
la surface est humidifiée

4.8.9.3 Préparation de l’injection
(*)
Les différentes étapes de la préparation de l'injection sont les suivantes :
cachetage de la fissure,
disposition des injecteurs de diamètre approprié au débit d’injection prévu, servant à l’introduction du produit ou pouvant jouer le rôle d’évent,
contrôles de mise en œuvre des injecteurs et cachetages par air comprimé pour permettre :
de vérifier que la fissure n’est pas obturée
de vérifier que la communication entre injecteurs et évents se fait correctement.
Les injecteurs sont espacés de 20 à 50 cm.

La fissure doit être cachetée extérieurement avec un produit pâteux (colle époxyde, polyester, mastic polyuréthanne ou silicone, mortier étanche….) permettant de résister le cas échéant aux pressions d'injection mises en œuvre.

Si la fissure risque de communiquer avec des zones de l'ouvrage où la résine peut disparaître, de petits forages seront réalisés avec une perceuse et obturés avec un mastic compatible avec le produit d'injection.

4.8.9.4 Condition d’emploi des résines thermodurcissables en injection

Avant injection du produit, il faut vérifier
la température du produit,
la température du support,
la Durée Probable d’Utilisation (DPU) du produit utilisé.

L’injection est conduite de la façon suivante :
introduire le produit d’injection par le ou les tubes placés les plus bas,
suivre le cheminement du produit et fermer les évents intermédiaires au fur et à mesure qu’ils ont commencé à laisser passer le produit,

Après fermeture du dernier évent, maintenir la pression pendant quelques minutes.
En cas de forte hauteur ou de grande quantité, l’injection par plusieurs injecteurs est préconisée.

Au point d’injection, la pression doit toujours être inférieure à 0,5 MPa (5 bars) avec une valeur recommandée de l’ordre de 0,1 MPa (1 bar).

4.8.10 Finitions après calfeutrements et injections
(*)

Après injections, les injecteurs et évents sont retirés.


Conformément à l’article 24 du présent CCTP, les calfeutrements sont :

(**)

Les finitions doivent être conformes aux résultats obtenus et validés lors des planches d’essai réalisées avant le début des travaux. (cf. articles 2.3, 2.4 et 2.8 du présent CCTP)














ARTICLE 4.9. PROJECTION DU BETON

La mise en œuvre du béton projeté doit être réalisée conformément aux prescriptions des normes NF P 95-102, EN 206-1-1/A1-1/A2, EN 14487-1 et 2.

La projection du béton est réalisée par voie sèche

(*)
Le béton projeté doit être réalisé sur une épaisseur de (**)









































4.9.1. Préparation du support

Préalablement à la préparation du support, il est procédé contradictoirement à la délimitation précise des zones à traiter et des modes de préparation du support (repiquage, sablage, décapage à l’eau…).

Il est procédé :

au repiquage des parties dégradées du béton, (*)
au dégagement des aciers mis à nu,
à l’enlèvement de la rouille non adhérente,
au nettoyage par (**) jusqu’à l’apparition des grains de sable du béton en place,
au traitement des venues d’eau éventuelles (les venues d’eau doivent être colmatées ou de préférence drainées, mise en place préalable de barbacanes localisées sur les venues d’eau).

L’énergie du repiquage et de nettoyage doit être réglée en fonction de la friabilité des matériaux en place.

La préparation du support fait l’objet d’un contrôle interne dont les modalités sont définies dans le PQ, et dont la traçabilité est assurée dans les documents de suivi d’exécution.

Conformément aux dispositions de l’article 4.9.9 du présent CCTP, le maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer à tout moment un contrôle extérieur inopiné du respect des procédures d’exécution.

4.9.2. Armatures
(*)
4.9.2.1. Mise en place des armatures

Un ferraillage est mis en place sur le parement à traiter. Les armatures sont conformes à l’article 3.5.4.8. du présent CCTP.
(**)



Le diamètre des aciers doit être soumis à l’agrément du maître d’œuvre et ne doit pas être inférieur à 3 mm ni supérieur à 25 mm.
La distance entre deux barres parallèles doit être au moins égale à 50 mm mini pour permettre le passage des gros granulats.
L’enrobage, les recouvrements et tout dimensionnement de pièces métalliques doivent respecter les règles du BAEL.


Afin d’éviter les mouvements des aciers pendant la projection, la fixation, à la structure à projeter, des panneaux d’armatures doit être assurée par un minimum de 4 points de fixation par m2.
La distance entre une nappe d’armature et la paroi à protéger doit être au minimum de 1 fois le diamètre des armatures, sinon il faut plaquer les aciers au support. (***)

Après la projection du béton, tout mouvement ou déplacement des armatures est interdit.

4.9.2.2. Ancrage des armatures

Sur le support à projeter, il est procédé à la mise en place d’ancrages pour connecter le ferraillage au support.

Les forages et les scellements sont fonction du cahier des charges du produit de scellement spécifié aux articles 3.5.4.8 et 3.7 du présent CCTP ou proposé par l’entreprise.
Les connecteurs sont mis en place à raison de deux (2) au minimum par mètre carré de parement.

Les forages sont réalisés par rotation sans percussion excessive pour éviter tout ébranlement de la structure. Ces forages doivent atteindre la partie saine du béton. (*)

La technique de forage est soumise à l’agrément du maître d’œuvre.


4.9.2.3. Protection anti-corrosion des armatures

(*) Lorsque l'épaisseur d’enrobage assurant la protection contre la corrosion ne peut être mise en oeuvre, un traitement anticorrosion doit être appliqué sur les aciers. Ce traitement doit être conforme aux prescriptions de l’article 3.5.4.9 du présent CCTP.

4.9.3. Mise en place des coffrages
(*)
Les supports de coffrages doivent être fixés et étayés solidement en vue d’éviter leur déformation ou leur basculement lors de la projection, ainsi que tout phénomène vibratoire.
Une attention toute particulière doit être portée sur le coffrage des arêtes.

4.9.4. Ajouts de fibres

Des fibres (*) peuvent être ajoutées au béton afin de limiter les effets du retrait et/ou de remplacer les armatures de type treillis soudé jusqu’à ST 35 ou 40.

(**)


4.9.5. Projection du béton

Préalablement au traitement des surfaces à projeter, un essai de convenance doit être réalisé, en présence du maître d’œuvre, sur des parements réservés à cet effet et non sur les surfaces à traiter. Le maître d’œuvre se réserve la possibilité de faire effectuer, lors de ces essais, tous les contrôles qu’il juge nécessaire et qui peuvent éventuellement amener une modification des paramètres de la projection (teneur en eau, composition du béton...)

La projection doit être réalisée par le ou les opérateurs de projection (porte-lance) dont l’aptitude a été vérifiée, au plus tard, lors de l’essai de convenance. Cet opérateur doit être certifié « ASQUAPRO ».

La projection de béton ne peut avoir lieu qu’après réception par le maître d’œuvre des surfaces à traiter.

Les parements doivent être nettoyés par soufflage et humidifiés à l’aide du matériel de projection en projetant un mélange d’air et d’eau.

La projection ne doit commencer que lorsque tout ruissellement d’eau sur les parements, résultant de la préparation des surfaces, a cessé.

Dans le cas d’apparition de venues d’eau nouvelles sur les surfaces à traiter, les prescriptions précisées dans la préparation du support sont appliquées.

L’utilisation de résine d’accrochage et de tout produit similaire est proscrite.

(*) Les épaisseurs à réaliser et le nombre de couches doivent être fixées en accord avec le maître d’œuvre. Elles doivent correspondre à l’épaisseur minimum satisfaisant aux conditions suivantes :
compatibilité avec les moyens mis en œuvre et la position dans l’ouvrage,
enrobage de 3 cm sur les armatures éventuelles. (ou plus suivant Eurocodes).

















































4.9.5.1. Arrêts et reprises

Si une couche ne peut être projetée en une seule passe, l’arrêt de bétonnage doit être particulièrement soigné et comporter en particulier un chanfrein entre 30 et 45° environ.


Entre chaque passe, il doit être procédé, sur la couche réalisée, à l’élimination de la laitance superficielle et des granulats mal sertis. Ce traitement peut être réalisé par balayage (sur béton frais) ou sablage superficiel (sur béton durci) afin d’obtenir une bonne surface d’accrochage.

4.9.5.2. Aspect des parements

(*) Rédaction 1 : Aspect fini sans exigence esthétique particulière

Les surfaces projetées sont laissées brutes de projection, sans talochage ni lissage, afin d’éviter tout remaniement du béton en place qui risque de détruire sa structure et d’altérer sa qualité.

(*) Rédaction 2 : Aspect fini avec exigence esthétique particulière

Une couche de finition, d’épaisseur fine, est appliquée après durcissement de la précédente. Seule cette dernière peut être dressée ou lissée comme un enduit. Les caractéristiques (aspect, couleur...) de cette couche de finition sont déterminées en accord avec le maître d’œuvre.

4.9.5.3. Cure des bétons
(*)

Pour conserver au béton l'humidité nécessaire à la bonne hydratation des premiers centimètres de peau et éviter la fissuration due au retrait de dessiccation, le parement doit être arrosé "à refus" entre chaque couche de béton à l'aide d'un jet à faible pression de type "eau pulvérisée" ou similaire.

Cette cure par arrosage doit être effectuée deux fois par jour pendant au moins quatre jours ou jusqu’à projection de la couche suivante.

L'eau de la cure est fournie par l’entrepreneur et doit répondre aux prescriptions de la norme NF EN 1008.

Pour les couches intermédiaires, la cure se fait exclusivement par humidification à l’eau réalisée par arrosages fréquents.
Pour la couche finale, elle peut être réalisée soit par humidification à l’eau, soit par application d’un produit de cure conforme aux spécifications de l’article 3.5.4.9 du présent CCTP.

En atmosphère confinée, les produits contenant des solvants sont interdits.

Les conditions de la cure doivent être soumises à l’agrément du maître d’œuvre.

4.9.5.4. Bétonnage par temps froid

(*) (**)
Lorsque la température du support à protéger est inférieure à 0°C, la projection de béton est formellement interdite.

En cas de projection du béton par température du support comprise entre 0 et +5°C, les matériaux mis en œuvre doivent avoir une température d'au moins 5°C (mesurée pour l'eau à la sortie de la lance). L'entrepreneur soumet au maître d’œuvre un système de protection de la zone traitée maintenant la température dans cette zone au-dessus de cinq (5) degrés pendant au moins dix (10) heures. La cure par arrosage est alors interdite. Elle est remplacée par la mise en place sur le béton projeté d'un film plastique recouvert d'un isolant (type laine de roche ou similaire) ou tout autre système proposé par l’entrepreneur et jugé équivalent par le maître d’œuvre.

4.9.5.5. Bétonnage par temps chaud

Lorsque la température du support est supérieure à +35°C, la projection de béton est formellement interdite sauf si l’entrepreneur propose des mesures agréées par le maître d’œuvre pour maintenir la température du support et du béton frais à moins de 35°C pendant au moins 72 heures. (*).

4.9.6. Contrôle intérieur

L'entrepreneur est tenu d'assurer le contrôle intérieur selon les modalités prévues dans son Plan Qualité.

4.9.7. Les essais de convenance

Avant le démarrage des travaux de projection, dans le cadre du contrôle intérieur, l'entrepreneur réalise en présence du maître d'œuvre et de son laboratoire de contrôle, une épreuve de convenance comprenant la préparation du support et l'application des produits, dans les conditions du chantier, sur une surface représentative de l'ouvrage (choisie par l'entrepreneur en accord avec le maître d'œuvre). Cette épreuve a pour but de vérifier, de façon contradictoire, l'aptitude du personnel et des moyens à satisfaire les conditions du marché.

Ces essais sont à réaliser avec les mêmes personnes qui ont participé à la réunion préparatoire. Ils portent sur :
la qualité de la préparation du support,
l'applicabilité des produits,
la qualité du béton projeté.

Si les résultats obtenus au cours de cette épreuve de convenance ne sont pas probants, le maître d'œuvre demande à l'entrepreneur de réaliser à ses frais, une nouvelle épreuve en apportant les modifications nécessaires à l'obtention du résultat recherché.

Toutes les tâches principales doivent faire partie de l’essai de convenance dès la préparation de surface.

Ces essais doivent être réalisés à l’aide des matériaux, matériels et porte-lance prévus pour l’exécution des travaux.
Le mode de prélèvement des échantillons et les essais à réaliser sont exécutés comme il est précisé ci-après.

Le nombre des essais pour une épreuve de convenance est de : (*)

Essais de compression et d’adhérence et de poinçonnement (l'essai de poinçonnement est réalisé selon la norme NF EN 14488-5) :- six (6) éprouvettes (3 carottes, à 7 jours et 3 carottes à 28 jours) (**)


Les exigences relatives aux performances du béton sont données à l’article 3.5.2 du présent CCTP.

Dans le cas où ces essais ne donnent pas des résultats satisfaisants, l’entrepreneur est tenu de proposer à l’agrément du maître d’œuvre une nouvelle composition de béton et de procéder à ses frais à une nouvelle série d’essais de convenance.

L’entrepreneur n’est pas admis à présenter quelque réclamation que ce soit concernant l’immobilisation de son matériel et de son personnel jusqu'à l’obtention de résultats satisfaisants des essais de convenance.

4.9.8. Suivi de chantier

Le chantier peut démarrer lorsque les modalités du plan des contrôles, le cadre du journal de chantier sont précisément établis et acceptés par le maître d’œuvre.

Dans le cadre du suivi de chantier, les contrôles portent sur :

le personnel,
la préparation du support,
la réception du béton avant projection,
la projection du béton, avec prélèvements d’échantillons,

La projection dans des caisses est définie dans les normes NF P 95-102 et EN 14488-2.
Dernières opérations préalables à la réception du béton projeté Les prélèvements sont effectués à la demande du maître d’œuvre avec un minimum d'un (1) prélèvement pour deux cents (200) mètres carrés de surface traitée par projection de béton, ou un (1) par chantier.
Pendant le délai de stockage des caisses, l’entrepreneur est tenu d’assurer toutes les protections nécessaires à la bonne conservation des prélèvements, en particulier la cure et la protection contre toutes les souillures provenant des projections voisines ou éventuels produits de cure.


l’épaisseur mise en œuvre,

Le contrôle de l’épaisseur, norme EN 1448866 minimale à mettre en œuvre, fixée aux articles 1.4.1 et 4.9, est effectué au moyen de piges ou de tout autre dispositif adapté. Comme précisé dans le PQ, l'entrepreneur doit préciser comment il contrôle le respect des épaisseurs.

l’adhérence au support (*)

Les conditions de réalisation des essais d’adhérence sont définies dans la norme EN 11488-4.

la résistance en compression et de poinçonnement. (**)

Les essais sur béton durci font partie du contrôle intérieur. Il est procédé aux essais de mesures des résistances à la compression. Les essais de résistance sont effectués à sept (7) jours et à vingt-huit (28) jours, à raison de trois à chaque échéance. Trois carottes sont conservées pour des essais d’information éventuels.

Le lendemain de la projection, le maître d’œuvre procède à un sondage au marteau sur les parements projetés. Toutes les parties reconnues défectueuses (zones sonnant le creux ou anormalement fissurées) sont démolies puis reconstituées aux frais de l’entrepreneur après remise en état des surfaces. (***)

Le maître d’œuvre peut aussi faire réaliser un essai de traction directe, en laboratoire, sur une carotte prélevée dans le revêtement à tester.

Tous les contrôles énumérés ci-dessus font parties du contrôle intérieur à la charge de l’entrepreneur.

4.9.9. Contrôle extérieur

Le maître d'œuvre s'assure de l’application du PQ et de l'exécution du contrôle intérieur, par des contrôles inopinés.

4.9.10. Dernières opérations préalables à la réception du béton projeté

Après la fin de la projection, une vérification est effectuée par le maître d’œuvre ou son représentant pour s’assurer que :

toutes les surfaces prévues ont bien été traitées,
les parties traitées ne présentent pas d’amorce de décollement, de fissuration anormale ou de traces d’humidité
le nettoyage des parties voisines des zones traitées a été correctement effectué.

De plus, cette vérification permet de valider les plans de récolement destinés au dossier de l’ouvrage réparé.

ARTICLE 4.10. ETANCHEMENT

( * )

ARTICLE 4.11. ACHEVEMENT DES TRAVAUX
(article 171 du fascicule 65 du CCTG)

Conformément à l’article 171 du fascicule 65 du CCTG, en fin de travaux, il est fait un contrôle de l’aspect des parements après réfection. Ce contrôle contradictoire entre l’entrepreneur et le maître d’œuvre est effectué pour vérifier la conformité des travaux réalisés par rapport au marché. (*).
Toute imperfection (défaut géométrique, défaut de nettoyage ou d’aspect…) du fait de l’entreprise est reprise aux frais de l’entrepreneur.

ARTICLE 4.12. REMISE EN ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE FINAL

(art. 37 du CCAG, art. 172 du fasc. 65 du CCAG)

Outre la remise en état des lieux conformément à l'article 37 du CCAG, l'entrepreneur est tenu d'assurer le nettoyage de l'ouvrage conformément à l'article 172 du fascicule 65 du CCTG.

Notamment, les parements de l'ouvrage sont nettoyés et débarrassés de toutes les souillures et salissures du fait des travaux.

(*) (**)




Dressé par le maître d'œuvre Lu et accepté
soussigné,


A , le A , le
L'entrepreneur

Bibliographie
FASCICULES DU CCTG :
Fascicule 3 - Décret 96-420 - Fourniture de liants hydrauliques N° spécial 95-3

Fascicule 23 - Décret 98-28 - Fournitures de granulats employés à la construction et à l’entretien des chaussées - N° spécial 2008-1

Fascicule 24 - Arrêté du 25/08/04 - Fournitures de liants bitumineux pour la construction et l’entretien des chaussées - N° spécial 2004-5

Fascicule 27 - Décret 96-420 - Fabrication et mise en oeuvre des enrobés hydrocarbonés - N° spécial 96-4

Fascicule 62 Titre I Section I dit règles "BAEL 91 révisé 99" - Décret 99-98 - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites - N°spécial 99-8

Fascicule 62 Titre I Section I Décret 99-98Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites N°spécial 99-8

Fascicule 64 - Décret 93-1164 - Travaux de maçonnerie d’ouvrages de génie civil - N° spécial 82-24 bis

Fascicule 65 - Arrêté du 06/04/2008 - Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint.

Fascicule 67 Titre I - Décret 85-404 - Étanchéité des ponts routes. Support en béton de ciment

Fascicule 67 Titre III - Décret 92-72 - Étanchéité des ouvrages souterrains

Fascicule 68 - Décret 93-1164 - Exécution des travaux de fondations des ouvrages de génie civil - N° spécial 93-7

Normes :

FD P 15-010 du01/10/1997 : Liants hydrauliques. Guide d'utilisation des ciments

FD P 18-542 du 01/12/2004 : Granulats. Critères de qualification des granulats naturels pour béton hydraulique vis-à-vis de l'alcali réaction

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NF A35-015 du 01/11/2007: Armatures pour béton armé - Aciers soudables lisses - Barres et couronnes

PR NF A35-015 du 22/04/2009 (Projet de norme) : Aciers pour béton armé - Aciers soudables lisses - Barres et couronnes

NF A35-016-1 du 01/11/2007 : Aciers pour béton armé - Aciers soudables à verrous - Partie 1 : barres et couronnes

PR NF A35-016-1/A1 du 22/04/2009 (Projet de norme) : Aciers pour béton armé - Aciers soudables à verrous - Partie 1 : barres et couronnes

NF A35-016-2 du 01/11/2007 : Aciers pour béton armé - Aciers soudables à verrous - Partie 2 : treillis soudés

PR NF A35-016-2/A2 du 22/04/2009 (Projet de norme) : Aciers pour béton armé - Aciers soudables à verrous - Partie 2 : treillis soudés

NF A35-017 du 1/12/2007 : Aciers pour béton armé - Barres et couronnes non soudables à verrous

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NF A35-019-2 du 03/11/2007 : Aciers pour béton armé - Aciers soudables à empreintes - Partie 2 : treillis soudés

NF A35-020-1 du 01/07/1999 : Produits en acier - Dispositifs de raboutage ou d'ancrage d'armatures à haute adhérence pour béton armé - Partie 1 : prescriptions relatives aux performances mécaniques.

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Et sont additif
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Et ses additifs
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NF EN 459-1 du 01/10/2002 : Chaux de construction. Partie 1 : définitions, spécifications et critères de conformité

NF EN 459-2 du 01/10/2002 : Chaux de construction. Partie 2 : méthodes d'essai

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NF EN 598 du 01/11/2007 : Tuyaux, raccords et accessoires en fonte ductile et leurs assemblages pour l'assainissement Prescriptions et méthodes d'essai

NF EN 877 du 01/11/1999 : Tuyaux et raccords en fonte, leurs assemblages et accessoires destinés à l'évacuation des eaux des bâtiments Prescriptions, méthodes d'essais et assurance qualité

NF EN 877/A1 du 01/12/2006 : Tuyaux et raccords en fonte, leurs assemblages et accessoires destinés à l'évacuation des eaux des bâtiments Prescriptions, méthodes d'essais et assurance qualité

NF EN 933-1 DU 05/11/1997: Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 1 : détermination de la granularité. Analyse granulométrique par tamisage.
Modifiée par : NF EN 933-1/A1 du 20/02/2006

NF EN 933-2 du 05/05/1996 : Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 2 : détermination de la granularité - Tamis de contrôle, dimensions nominales des ouvertures.

NF EN 933-3 du20/03/1997 : Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 3 : détermination de la forme des granulats. Coefficient d'aplatissement.
NF EN 933-3/A1 du 20/06/2004

NF EN 933-7 du20/08/1998 : Essais pour déterminer les propriétés géométriques des granulats - Partie 7 : détermination de la teneur en éléments coquilliers - Pourcentage des coquilles dans les gravillons

NF EN 933-8 du 20/08/1999 : Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 8 : évaluation des fines. Équivalent de sable

NF EN 933-9 du05/08/1999 : Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats - Partie 9 : qualification des fines. Essai au bleu de méthylène.

NF EN 934-2 du 01/08/2009 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis. Partie 2 : adjuvants pour béton - Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage

NF EN 934-5 du 21/12/2007 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis - Partie 5 : adjuvants pour bétons projetés - Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage

NF EN 934-6 du 05/09/2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis - Partie 6 : échantillonnage, contrôle et évaluation de la conformité
Modifiée par : NF EN 934-6/A1 du 20/03/2006

NF EN 1008 du 01/07/2003 : Eau de gâchage pour bétons. Spécifications d'échantillonnage, d'essais et d'évaluation de l'aptitude à l'emploi, y compris les eaux des processus de l'industrie du béton, telle que l'eau de gâchage pour béton.

NF EN 1097-2 du 05/10/1998 : Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats - Partie 2 : méthodes pour la détermination de la résistance à la fragmentation.
Modifiée par : NF EN 1097-2/A1 du 05/11/2006

NF EN 1097-5 du 01/11/1999 : Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats. Partie 5 : détermination de la teneur en eau par séchage en étuve ventilée

NF EN 1097-6 du 01/06/2001 : Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats. Partie 6 : détermination de la masse volumique réelle et du coefficient d'absorption d'eau

NF EN 1367-1 du 05/08/2007 : Essais de détermination des propriétés thermiques et de l'altérabilité des granulats - Partie 1 : détermination de la résistance au gel-dégel

NF EN 1340 du05/02/2004 : Éléments pour bordures de trottoir en béton - Prescriptions et méthodes d'essai

NF EN 1504-1 du 01/12/2005 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 1 : définitions

NF EN 1504-2 du 01/04/2005 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 2 : systèmes de protection pour surfaces de béton

NF EN 1504-3 du 01/02/2006 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 3 : réparation structurale et réparation non structurale

NF EN 1504-4 du 01/03/2005 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 4 : collage structural

NF EN 1504-5 du 01/03/2005 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 5 : produits et systèmes d’injection du béton

NF EN 1504-6 du01/11/2006 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 6 : ancrage des barres d'acier d'armature

NF EN 1504-7 du 01/11/2006 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 7 : protection contre la corrosion des armatures

NF EN 1504-8 du 01/03/2005 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 8 : maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité

NF EN 1504-9 (en projet) : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 9 : principes généraux d’utilisation des produits et systèmes

NF EN 1504-10 du 01/04/2004 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 10 : application sur site des produits et systèmes de contrôle qualité des travaux

NF EN 1542 du 05/07/1999 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton - Méthodes d'essais - Mesurage de l'adhérence par traction directe.

NF EN 12697-21 du 01/06/2004 : Mélanges bitumineux Méthodes d'essai pour mélange hydrocarboné à chaud Partie 21 : essai d'indentation de plaques

NF EN 13036-1 du 01/01/2002 : Caractéristiques de surface des routes et aéroports Méthodes d'essai Partie 1 : mesurage de la profondeur de macrotexture de la surface d'un revêtement à l'aide d'une technique volumétrique à la tâche

NF EN 13043 du 01/08/2003 : Granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels utilisés dans la construction des chaussées, aérodromes et d'autres zones de circulation

NF EN 13139 du 05/01/2003 : Granulats pour mortiers

NF EN 13242 du 05/08/2003 : Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour les travaux de génie civil et pour la construction des chaussées

NF EN 13242/IN1 mars 2008 : Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour les travaux de génie civil et pour la construction des chaussées

NF EN 13242+A1 du 06/03/2008 : Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour les travaux de génie civil et pour la construction des chaussées

NF EN 13263-1 du 20/09/2005 : Fumée de silice pour béton - Partie 1 : définitions, exigences et critères de conformité

NF EN 13285 du20/05/2005 : Graves non traitées - Spécifications

NF EN13596 du 01/01 2005 : Feuilles souples d'étanchéité - Étanchéité des ponts et autres surfaces en béton circulables par les véhicules - Détermination de l'adhérence

NF EN 13808 du 05/09/2005 : Bitumes et liants bitumineux - Cadre de spécification pour les émulsions cationiques de liants bitumineux

NF EN 14224 du 01/03/06 : Feuilles souples d'étanchéité - Systèmes d'étanchéité pour ponts et autres surfaces en béton circulables par les véhicules - Détermination de l'aptitude à ponter les fissures

NF EN 14227-1 du 20/02/2005 : Mélanges traités aux liants hydrauliques - Spécifications - Partie 1 : mélanges granulaires traités au ciment

NF EN 14487-1 du 20/03/2006 : Béton projeté - Partie 1 : définitions, spécifications et conformité

NF EN 14487-2 du 5/08/2007 : Béton projeté - Partie 2 : exécution

NF EN 14488-1 du05/10/2005 : Essais pour béton projeté - Partie 1 : échantillonnage de béton frais et de béton durci

NF EN 14488-2 du20/10/2006 : Essais pour béton projeté - Partie 2 : résistance à la compression au jeune âge du béton projeté

NF EN 14488-3 du 20/07/2006 : Essais pour béton projeté - Partie 3 : résistances à la flexion (au premier pic, ultime et résiduelle) d'éprouvettes parallélépipédiques en béton renforcé par des fibres

NF EN 14488-4 du 05/10/2005 : Essais pour béton projeté - Partie 4 : adhérence en traction directe sur carottes

NF EN 14488-5 du 20/07/2006 : Essais pour béton projeté - Partie 5 : détermination de la capacité d'absorption de l'énergie d'une dalle-éprouvette renforcée par des fibres

NF EN 14488-6 du 05/08/2006 : Essais pour béton projeté - Partie 6 : épaisseur du béton sur un support

NF EN 14488-7 du 20/07/2006 : Essais pour béton projeté - Partie 7 : teneur en fibres du béton renforcé par des fibres

NF EN 14693 du 01/11/06 : Feuilles souples d'étanchéité - Étanchéité des ponts et autres surfaces en béton circulables par les véhicules - Détermination du comportement des feuilles en bitume lors de l'application de l'asphalte coulé

NF P 15-300 du 01/12/1981 : Liants hydrauliques. Vérification de la qualité des livraisons - Emballage – Marquage

NF P 15-307 du 01/12/2000 : Liants hydrauliques. Ciments à maçonner. Composition, spécifications et critères de conformité

NF P 15-317 du 01/09/1995 : Liants hydrauliques. Ciments pour travaux à la mer.

NF P 15-319 du 01/09/1995 : Liants hydrauliques. Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates.

NF P18-370 du 01/10/199 : Adjuvants. Produits de cure pour bétons et mortiers. Définition, spécifications et marquage.

NF P18-501 du 01/03/1992 : Additions pour béton hydraulique. Fillers.

NF P18-502 du 01/05/1992 : Additions pour béton hydraulique. Fumées de silice.

NF P18-506 du 01/03/1992 : Additions pour béton hydraulique. Laitier vitrifié moulu de haut-fourneau.

NF P18-508 du 01/07/1995 : Additions pour béton hydraulique. Additions calcaires. Spécifications et critères de conformité.

NF P18-509 du 01/12/1998 : Additions pour béton hydraulique. Additions siliceuses. Spécifications et critères de conformité

NF P95-101 du 01/11/1993 : Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie - Reprise du béton dégradé superficiellement. Spécifications relatives à la technique et aux matériaux utilisés. 

NF P95-102 du 01/04/2002 Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie - Béton projeté.

NF P95-103 du 01/06/1993 : Ouvrages d'art. Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie - Traitement des fissures et protection du béton. Spécifications relatives à la technique et aux matériaux utilisés.

NF P98-100 du 20/11/1991 : Assises de chaussées - Eaux pour assises - Classification

NF P98-115 du 20/01/1992 : Assises de chaussées - Exécution des corps de chaussées - Constituants - Composition des mélanges et formulation - Exécution et contrôle

NF P98-130 du20/11/1999 : Enrobés hydrocarbonés - Couches de roulement et couches de liaison : bétons bitumineux semi-grenus ( BBSG ) - Définition - Classification - Caractéristiques - Fabrication - Mise en œuvre

NF P98-138 du20/11/1999 : Enrobés hydrocarbonés - Couches d'assises : graves-bitume ( GB ) - Définition - Classification - Caractéristiques - Fabrication - Mise en œuvre

NF P98-149du 20/06/2000 : Enrobés hydrocarbonés - Terminologie - Composants et composition des mélanges - Mise en oeuvre - Produits - Techniques et procédés

NF P98-150 du 01/12/1992 : Enrobés hydrocarbonés - Exécution des corps de chaussées, couches de liaison et couches de roulement - Constituants - Composition des mélanges - Exécution et contrôle

NF P98-150-1 du 31/01/2008 : Enrobés hydrocarbonés - Exécution des assises de chaussées, couches de liaison et couches de roulement – Partie 1 : enrobés hydrocarbonés à chaud - constituants, formulation, fabrication, transport, mise en oeuvre et contrôle sur chantier

NF P98-282 du 01/06/ 2007 : Essais relatifs aux chaussées - Produits d'étanchéité pour ouvrages d'art - Mesure d'adhérence des produits au support - Essai en laboratoire ou in-situ à vitesse de traction contrôlée

NF P 98-283 du 01/09/1992 : Essais relatifs aux chaussées - Produits d'étanchéité pour ouvrages d'art - Essai de traction - Détermination de la résistance et de l'allongement.

NF P 98-284 du 01/09/ 1992 : Essais relatifs aux chaussées - Produits d'étanchéité pour ouvrages d'art - Résistance à la fissuration provoquée - Partie 1 : essais sur produits coulés adhérant au support

NF P 98-285 du 01/09/ 1992 : Essais relatifs aux chaussées - Produits d'étanchéité pour ouvrages d'art - Dureté - Détermination de la dureté Shore.

NF EN ISO 12944-4 du 01/09/1998 :: Peintures et vernis - Anticorrosion des structures en acier par systèmes de peinture - Partie 4 : types de surface et préparation de surface.

NF EN ISO 8501-1 du 15/9/2007 :  Préparation des subjectiles d'acier avant application de peintures et de produits assimilés - Évaluation visuelle de la propreté d'un subjectile - Partie 1 : degrés de rouille et degrés de préparation des subjectiles d'acier non recouverts et des subjectiles d'acier après décapage sur toute la surface des revêtements précédents

NF T36-005 du 01/09/1989 : Peintures et vernis. Classification des peintures, des vernis et des produits connexes.

NF T54-070 du01/10/1978 : Tubes et raccords en polyéthylène haute densité (PEHD) - Résistance chimique vis-à-vis des fluides à véhiculer.

P 18-011 du 01/06/1992 : Bétons. Classification des environnements agressifs.

P 18-561 du 01/09/1990 : Granulats. Mesure du coefficient d'aplatissement.

P18-576 du 15/12/1996 : Granulats - Mesure du coefficient de friabilité des sables

P18-821 du 01/09/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits de calage et scellement à base de liants hydrauliques. Caractères normalisés garantis – Les articles relatifs aux produits de scellement sont caduques depuis décembre 2008.

P18-822 du 01/09/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits de calage et scellement à base de résines synthétiques. Caractères normalisés garantis - Les articles relatifs aux produits de scellement sont caduques depuis décembre 2008.

PR NF P18-822 du 20/05/2009) : (Projet de norme) Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage à base de résines synthétiques - Caractères normalisés garantis

P18-831 d’avril 1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de scellement à base de liants hydrauliques ou de résines synthétiques - Essai d'arrachement

P18-832 d’octobre 1992 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage à base de liants hydrauliques - Essai d'aptitude à la mise en place.

P18-833 d’octobre 1992 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage à base de résines synthétiques - Essai d'aptitude à la mise en place.

P18-834 d’octobre 1992 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage à base de liants hydrauliques - Essai de ressuage en volume confiné.

P18-835 d’avril 1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage à base de résines synthétiques - Essai de fluage en compression à + 23 degrés Celsius et + 70 degrés Celsius.

P18-836 de juillet 1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de scellement à base de résines synthétiques - Essai de fluage en traction à + 23 degrés Celsius ou + 50 degrés Celsius.

P18-840 du 01/09/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques destinés aux réparations de surface du béton durci. Caractères normalisés garantis. Norme annulée le 01/01/2009.

P18-852 du 01/04/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques destinés aux réparations de surfaces du béton durci. Essai d'adhérence par traction sur dalle support à surface sciée.

P18-858 du 01/04/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits ou systèmes de produits à base de liants hydrauliques destinés aux réparations de surface du béton durci. Essai d'adhérence par traction sur dalle support à surface rugueuse.

P18-870 du 01/10/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour collage structural entre deux éléments en béton. Caractères normalisés garantis. Norme annulée le 01/01/2009.

P18-880 du 01/07/1994 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour injections dans les structures en béton. Caractères normalisés garantis. Norme annulée le 01/03/2009.

P18-891 du 01/10/1992 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour injections dans des structures en béton. Essai d'injectabilité à la colonne de sable en milieux sec et/ou humide. Norme annulée le 01/01/2009.

P18-892 du 01/10/1992 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour injections dans des structures en béton. Essai de fendage d'éprouvettes cylindriques de mortier provenant de l'injection d'une colonne de sable.

P18-894 du 01/07/1993 : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique. Produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour injections dans des structures en béton. Essais d'adhérence avec ou sans cycles thermiques.

P 98-284-1 de septembre 1992 : Résistance à la fissuration provoquée

RC 99-T1 du 07/10/1999 : Recommandation relative à l'utilisation des normes et des certifications dans les spécifications, et à l'appréciation des équivalences.

XP P 18-340 du 01/12/1998 : Adjuvants. Adjuvants spéciaux pour bétons. Définitions, spécifications et critères de conformité.

XP P 18-545 du 01/02/2004 : Granulats. Éléments de définition, conformité et codification.

Documentation :
Choix et application des produits de réparation et de protection des ouvrages en béton - Guide technique LCPC Sétra - Août 1996.

Défauts apparents des ouvrages d’art en béton (1975) - Sétra – LCPC

Défauts d’aspect des parements en béton : guide technique - LCPC

Fascicules de l’ASQUAPRO : « Recommandations pour la Prévention, l'Hygiène et la Sécurité lors des projections des mortiers et bétons. », « Mise en œuvre des bétons projetés », « Formulation des bétons projetés », « Contrôle de la qualité », « Dimensionnement », « Tests pratiques de certification des porte-lances ».

Fascicule 5 de l’Office Technique des Asphalte - 2001

Maintenance et réparation des ponts – Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées – 1997.

Mise en peinture des bétons de génie civil – Guide technique de Juin 1999 – LCPC

Protection des bétons par application de produits à la surface du parement – Guide technique LCPC – Décembre 2002.

Recommandations pour la prévention des désordres dus à l’alcali-réaction - LCPC 1994 - complétées par le Guide de rédaction des pièces écrites - Sétra 1996.

Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne – LCPC - Août 2007.

Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel – LCPC - Décembre 2003.

Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion – Novembre 2003 – AFGC

STER 81- Surfaçage Etanchéité et couches de Roulement des Tabliers d’ouvrages d’art - Guide Technique Sétra – 1981
composé des sous-dossiers suivants
Surfaçage des tabliers d’ouvrage d’art S.T.E.R. 81 sous dossier ST
Sous dossier étanchéité S.T.E.R. 81 sous dossier E
Sous dossier couches de Roulement, S.T.E.R. 81 sous dossier R
Clauses techniques courantes relatives au surfaçage et à l’étanchéité des tabliers d’ouvrage d’art
STER 81, mise à jour N°1 Complexes mis en œuvre par des moyens à haute cadence (disponible sur Internet)
STER 81, mise à jour N°2 –Réfection des étanchéités et des couches d’étanchéité des couches de roulement des tabliers d’ouvrage d’art – réparations localisées (mai 2001)

Joints de chaussée des ponts route - Guide Sétra - Juillet 1986 et sa mise à jour N°1.

ASSAINISSEMENT DES PONTS ROUTES - Evacuation des eaux, perrés, drainage, corniches caniveaux… - Guide technique Sétra - Juin 1989

Ponts routes en maçonnerie / protection contre l ‘action des eaux, étanchéité, assainissement, drainage - Guide technique Sétra - Mai 1992.

Les trottoirs sur les ponts et aux abords immédiats ( Synthèse des aménagements - Guide technique Sétra – Août 2005.

Entretien des complexes étanchéité/couche de roulement sur ouvrage d’art – Cas des ouvrages comportant un renformis sous la chape d’étanchéité – Guide technique LCPC - Juillet 2006

Les techniques de réparation et de renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie, Fascicules BEton MAçonnerie (FABEM) - STRRES :
Guide 0 : Guide général
Guide 1 (FABEM) : Reprise des bétons dégradés
Guide 2 (FABEM) : Traitement des fissures par calfeutrement, pontage et protection localisée – Création d’un joint de dilatation
Guide 3 (FABEM) : Traitement des fissures par injection
Guide 4 (FABEM) : Protection des bétons
Guide 5 (FABEM) : Béton projeté

Pour mémoire : Guide technique : Diagnostic, pathologie et entretien des chapes d’étanchéité : à paraître en 2010
CCTP type de DCE de réparation ou de renforcement des ouvrages en béton armé et en béton précontraint – version V3.2 – 30 juin 2010


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Zone tendue : Béton + Acier

Zone comprimée : Béton