Td corrigé TD 2 : PIB et mesure du Développement - Apses pdf

TD 2 : PIB et mesure du Développement - Apses

Issu de « Si la chimie m'était contée », Paul Arnaud, Belin Pour la science. « La combustion d'un hydrocarbure, par exemple un octane de formule C8H18 ...




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TD 3 : Le PIB. Construction et Utilisation

1/ Qu’est-ce que le P.I.B ?
11- Définition :
PIB = Produit Intérieur Brut
Produit + Intérieur = concernant ensemble des agents économiques ayant une activité sur le territoire national = ensemble des non résidents + Brut = Les machines s'usent. Il faut donc les remplacer.
La consommation de capital fixe (CCF) mesure l'usure du capital (de l'ensemble des moyens de production)
=> Le PIB est brut quand on la CCF du PIB on obtient le Produit Intérieur Net.

12- Les 3 approches du PIB :
Document 1
« « Fondamentalement, le PIB est un concept de valeur ajoutée » [Système de Comptabilité Nationale], mais il peut être présenté sous trous angles : activité, produit, revenu.
Le PIB est tout d’abord un indicateur d’activité dans la mesure où il peut être calculé comme la somme des valeurs ajoutées brutes, mesurées aux prix du marché, de toutes les branches./…/
Comme indicateur de produit, le PIB est la valeur des biens et services issus de la production des unités résidentes et disponibles   /…/ pour des emplois finals. On peut le calculer à partir de l’équilibre général des ressources et des emplois./…/
Enfin, comme la valeur ajoutée est la source de tous les revenus, le PIB est nécessairement – malgré son nom – un agrégat de revenus. Il peut être obtenu comme la somme des revenus primaires distribués par les unités résidentes : rémunération des salariés, excédent brut d’exploitation et revenu mixte, impôts sur la production moins subventions. »
Jean-Paul Piriou, La comptabilité nationale, repères, n°57, La Découverte, 2001, pp 78-79
Document 2 Le PIB en 2007 selon les 3 approches (milliards d’euros courants)
Produit intérieur brut (approche production)1892,2 Valeur ajoutée au prix de base1695+ Impôts sur les produits209,4- Subventions sur les produits-12,1Produit intérieur brut (approche demande)1892,2 Dépense de consommation finale1510+ Formation brute de capital418,7+ Exportations de biens et services501,9- Importations de biens et services538,3Produit intérieur brut (approche revenus)1892,2 Rémunérations des salariés976,3+ Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut661,5+ Impôts sur la production et les importations289,7- Subventions-35,3Source des données : INSEE, 2008
Retrouvez la valeur du PIB selon l’optique de l’activité et du produit.
A l’aide d’un diagramme circulaire (« un camembert ») décrivez le partage de la richesse (vous omettrez la valeur des subventions).

2/ Les inégalités mondiales :
21- Comparer le PIB de différents pays : la Parité des Pouvoirs d’Achat (PPA)
Définir la notion de taux de change, taux de change courant.
Poser les pbs :
beaucoup de pays ont un taux de change différent ;
le prix des biens n’est pas identique d’un pays à l’autre => une même quantité de monnaie ne correspond pas à la même richesse ie un même PIB pas même richesse, pas même niveau de vie.
si je donne 1000¬ à un français et 1000¬ à un espagnol pas même niveau de vie.
Peut-être qu en fait 1000¬ pour un français = 2000¬ pour un espagnol ???

Solution => on va utiliser méthode stats pour corriger les PIB = globalement PPA ou équivalent..

Document 3 La PPA « Big Mac »
« Comment construire des taux de change assurant la parité des pouvoirs d’achat de la monnaie (PPA) d’un pays à l’autre ? Le journal anglais The Economist a construit un taux de change simplifié fondé sur le prix du Big Mac, préparation à base de pain et de viande de boeuf vendue par l’entreprise américaine McDonald’s. En avril 2001, un Big Mac valait 2,54 $  aux Etats-Unis. En France, il valait 2,82 euros. Pour qu’il vaille le même prix dans les deux pays, il faudrait que 2,82 euros = 2,54 $, soit 1 $ = 1,11 euros. Ce taux de change PPA diffère du taux de change courant, qui était à l’époque de 1,13 euros pour 1 $, soit une sous-évaluation de l’euro de 2 %. Le tableau donne des résultats relatifs à quelques pays.
Big Mac et PPA
PaysPrix du Big MacTaux de change courantTaux de change PPASurévaluation (-)/sous-évaluation (+)France2,82 Euros1,13 E/$1,11 E/$+ 2%Brésil3,6 Real2,19 R/$1,42 R/$+ 54,52 %Grande-Bretagne1,99 £0,70 £/$0,78 £/$-10,65 %Chine9,9 Yuans8,28 Yu/$3,90 Yu/$+ 112,44 %Hongrie399 Forint303 For/$157,09For/$+ 92,89 %Japon294 Yen124 Y/$115,75 Y/$+ 7,13 %Philippines59 Pesos50,3 P/$23,23 P/$+ 116,55 %Suisse6,3 FS1,73 FS/$2,48 FS/$- 30,25 %Taiwan70 NT$32,9 NT$/$27,56 NTS/$+ 19,38 %
L’écart entre le taux de change courant et le taux de change PPA est considérable. Il est par ailleurs très variable d’un pays à l’autre. Ce qui semble confirmer que le taux de change courant n’est pas un très bon indicateur. Mais le prix du Big Mac est-il plus satisfaisant ?
A l’évidence, le choix opéré par The Economist est judicieux : ce produit est disponible dans la plupart des pays et le cahier des charges strict de l’entreprise assure une bonne homogénéité du produit (poids, composition ...). Cependant, la valeur symbolique du Big Mac varie selon les lieux : il peut symboliser la modernité occidentale ou, au contraire, être banal et bon marché. Il peut être en situation de quasi-monopole sur ce type de produit ou, au contraire affronter une forte concurrence. Dans la consommation des ménages, le Big Mac peut jouer un rôle important ou au contraire marginal. Ces facteurs, incontestablement, agissent sur les prix et l’empêchent d’être pleinement représentatif.
Surtout, un produit unique ne saurait représenter l’ensemble de la consommation dans un pays. Ce n’est pas parce que la restauration rapide est bon marché que le logement ou les transports le sont aussi, par exemple. Il pourrait donc y avoir autant de taux de change PPA qu’il y a de produits. Un taux de change permettant une comparaison valable doit égaliser le prix de l’ensemble de la consommation des ménages, sur la base de la structure de la consommation effectivement constatée (part du budget consacrée à l’alimentation, au logement, à la santé, etc.). Les économistes sont capables de calculer un tel taux de change, mais quelle structure de la consommation prendre ? D’un pays à l’autre, en effet, les budgets des ménages ne sont pas utilisés du tout de la même façon. Le climat, le mode de vie, le degré de socialisation des dépenses, le niveau de vie varient et déterminent une structure du budget spécifique. Exemple extrême, le PIB par habitant de la Chine varie de 1 à 3 selon que la structure de la consommation retenue est celle des Etats-Unis ou celle de la Chine. La seule solution, forcément approximative, est de faire une moyenne entre les coefficients budgétaires des pays que l’on veut comparer. »
Arnaud Parienty, Productivité, croissance, emploi. La France dans la compétition mondiale, Armand Collin, 2005, p. 114-115.
Peut-on comparer les PIB avec le taux de change courant ? Pourquoi ?
Pour comparer PIB par habitant pbs = les pays possèdent des unités monétaires différentes.
solution apparente convertir dans la même unité ie des dollars.
Quel taux de change utiliser pour comparer deux pays ? Comment peut-on le calculer ? Que propose « The economist » ? Pourquoi ?
Que signifie ici « surévaluation » ou « sousévaluation » ?
Que se passe-t-il avec le PIB estimé en PPA les pays « moins » développés ?
Quelles difficultés existent avec la méthode de la PPA ? Que pensez vous du recours au seul Big Mac pour estimer le taux de change en PPA ?

22- L’inégalité du PIB par habitant :
Document 4 PIB par habitant de 1950 à 2003 (en $ internationaux de 1990)
 EMBED Excel.Chart.8 \s  Calculés d’après données du site d’Angus Maddison, 2007. http://www.ggdc.net/maddison.
Quelle est la valeur du PIB par habitant de chaque pays en 2003 ?
Quelle est la situation des Etats-Unis ?
Etudiez l’hypothèse du rattrapage entre 1950 et 2003. Que signifie le terme de rattrapage ?
La France est un pays en déclin. Commentez.
Conclusion :

Importance du Pib comme indicateur de richesse mais PIB pas indicateur de dévt => cf TD4.
=> Néanmoins questionnement autour des indicateurs avec COMMISSION SUR LA MESURE DES PERFORMANCES ÉCONOMIQUES ET DU PROGRES SOCIAL, présidé par Joseph Stiglitz

Mais importance aussi comme outil du DD…
Document 5
« Mais il n’existe toujours pas de «PIB bio » qui ferait l’articulation nécessaire entre les flux et les stocks, entre la production et l’environnement. Qui « internaliserait les externalités », c’est-à-dire qui ferait entrer dans le champ de la mesure les effets positifs et négatifs de l’activité humaine sur son environnement physique et social. Il s’agit là d’une œuvre de longue haleine. Nous aurons pourtant besoin d’une nouvelle mesure. Le PIB a forgé notre manière de voir et de comprendre l’économie. Un « PIB bio » complètera cette vision. Il nous montrera ce que l’on peut faire de manière « soutenable » ou « durable » et ce qu’il nous faudrait abandonner. Il nous aidera à définir une nouvelle croissance. Une croissance moins matérielle que par le passé, moins industrielle, plus orienté vers les services et aussi l’imaginaire. Eloignée du gaspillage de ressources épuisables que nous avons allègrement pratiqué dans la seconde moitié du XXè siècle. Eloignée aussi de la décro
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Jean-Marc Vittori, Pourquoi il faut réinventer la croissance, Les échos, 28 mars 2007, p 2.
Expliquez le passage souligné ?
Définissez la notion de « PIB bio ».


Notions à retenir :

PIB, consommation de capital fixe, PIB par habitant, EBE, rattrapage, taux de change, PPA
TES 2008-2009 TD3 PIB  PAGE 4


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