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4. B25BLB5 =0 2>?@>AK : B5:ABC Les grands secteurs économiques:
Quelles sont les phases essentielles du développement économique de la France?
En quoi consiste la principale donnée structurelle de l'économie française?
Pourquoi les industries traditionnelles ont-elles effectué des restructurations de profondeur? Grâce à quelles mesures certaines entreprises ont-elles réussi à se redresser ?
Quelles industries d'équipement constituent le fer de lance de l'économie française et pourquoi?
La construction automobile manifeste un réel dynamisme. Prouvez-le à laide du texte.
Caractérisez la situation actuelle dans la chimie française.
Qu'est-ce qu'on entend par l'industrie de pointe? Quelles activités de pointe sont surtout développées en France?
Comment peut-on expliquer la tendance à la concentration dans lindustrie aéronautique et spatiale ?
En quoi consistent les succès et les faiblesses de l'électronique française?
5. !>AB02LB5 ?8AL ?;0= (A >A=>25 ?>43>B>2LB5 :@0B:>5 AB@C:BC@8@>20==>5 87;>65=85 A>45@60=8O B5:AB0 Les grands secteurs économiques . K 65B5 8A?>;L7>20BL 2K@065=8O 8 D@07K 87 ?@8;>65=8O ! 1 (AB@. 223) ?@8 87;>65=88 A>45@60=8O B5:AB0.
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Ils misent sur la France
Ces dernières années la France se classe quatrième terre d'accueil des investissements étrangers, juste derrière le trio Etats-Unis, Luxembourg, Chine.
Restent pourtant les points noirs, ou gris, par exemple, la fiscalité. Bien sûr, le taux de l'imposition sur les sociétés est passé de 59% à 33% en 10 ans. La France a actuellement une pression fiscale comparable à celle de ses voisins. Mais certains impôts, par exemple la taxe professionnelle, choquent bon nombre d'entrepreneurs.
A quoi tient l'attractivité de l'Hexagone? Le premier atout de la France n'a rien à voir avec le talent de ses habitants, mais il compte aux yeux des investisseurs. On le doit à la géographie, puisque la France a une frontière commune avec les sept pays qui sont les plus peuplés et les plus riches de l'Union européenne. Un argument qui convainc les industriels désireux de s'attaquer aux marchés nord-européens en limitant leurs coûts logistiques.
L'environnement scientifique ne serait pas un facteur d'attraction suffisant si la main-d'oeuvre française n'était pas productive. Les coûts salariaux sont moins élevés en France que chez la majorité de ses voisins européens. Selon les experts de l'OCDE, le coût horaire du travail en France en 2005 est inférieur à celui de l'Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas et de la Suisse. Seuls les pays du Sud et de lEst de l'Europe ont un coût inférieur.
L'intérêt géographique est d'autant plus décisif que la France dispose d'infrastructures de transport appréciables, comme en témoigne son réseau ferré, le plus dense en Europe. La présence du TGV a, par exemple, été déterminante dans le choix du coréen Daewoo qui a fait de la Lorraine sa base de conquête européenne.
Autre atout, la qualité de l'environnement scientifique. La France se situe maintenant au 4-e rang mondial pour le nombre de brevets déposés. Cela explique qu'une part significative des 4 000 implantations étrangères provienne de l'industrie de haute technologie (informatique, télécoms, chimie).
Pour compenser ces inconvénients, il reste à la France un atout non négligeable, son cadre de vie. L'époque n'est plus à mettre lourdement l'accent sur la gastronomie et l'art de vivre français. Mais lorsque des Japonais visitent un site, la limousine qui les promène fait souvent un détour pour longer un golf proche ou pour s'arrêter dans le meilleur restaurant de la ville. Dans la course aux investissements, tous les coups sont permis.
1) B25BLB5 =0 2>?@>A:
1) Parmi les facteurs d'attractivité de la France pour les investisseurs étrangers, qui sont exposés dans le texte, lequel est, selon vous, le plus important?
7. @>G8B09B5 B5:AB 8 87;>68B5 :@0B:> 53> A>45@60=85 =0 @CAA:>G8B09B5 B5:AB 8 =0948B5 2 =5A=>2=KB>40B5;5872>48B5;5=>9 ?>;8B8:8 ; 45@=878@>20BL A@54AB20 ?@>872>4AB20; ?@>2>48BL @5AB@C:BC@870F8N ?@54?@8OB89 ; ?@820B878@>20BL ?@>2K5 :>F5AA D8=0=A>2>9 :>=F5=B@0F88 ; ?@825AB8 : 2>7=8:-=>25=8N :@C?=KE 3@C?? ; A>AB02;OBL >A=>2C =0F8>=0;L=>9 M:>=>B@8F0B5;L=K5 ?>A;54AB28O >B =54>AB0B>G=>3> ?@8ACBAB28O =0 2=5H=5A>1AB2>20BL ?@>=8:=>25=8N =0 8=>AB@0==K5 @K=:8
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L Etat et les entreprises
L'Etat joue en France un rôle économique important. Il est d'abord le premier employeur, le premier producteur et le premier client du pays. Il est aussi le premier transporteur, le premier propriétaire foncier.
L'Etat, qui définit les grandes orientations de la politique économique, est longtemps intervenu dans la production en contrôlant de nombreuses entreprises mais les alternances politiques(1) qui ont marqué le pays depuis une vingtaine d'années ont entraîné des changements considérables. Le poids de l'Etat s'est d'abord renforcé en 1982 par une vague de nationalisations visant à moderniser l'appareil productif et à restructurer les entreprises. Le quart de l'industrie passe alors sous son contrôle. L'arrivée d'une nouvelle majorité(2) au pouvoir en 1986-1988, conduit le gouvernement à privatiser une douzaine de sociétés. Après une nouvelle alternance, le retour aux affaires de cette même majorité en mars 1993 s'accompagne d'un nouveau programme de privatisations portant sur vingt-et-une grandes entreprises industrielles, banques et compagnies d'assurances. Le programme est poursuivi en 1995 avec la privatisation de plusieurs entreprises industrielles comme Péchiney, Usinor-Sacilor et Elf-Aquitaine et de plusieurs banques et compagnies d'assurances comme la BNP et l'UAP. Depuis l'Etat a réduit sa participation dans plusieurs entreprises. LEtat français détient les participations suivantes : EDF (87%), GDF (79%), Areva (84%), France Télécom (32%), EADS ((15%), Renault (15%). Les entreprises publiques à 100% sont: Charbonnages de France, SNCF, RATP, La Poste.
Les entreprises ont, quant à elles, connu une forte concentration financière. Celle-ci a conduit à la naissance de grands groupes. La tendance est cependant moins forte que chez bien des concurrents. La France ne compte en effet que dix entreprises parmi les cent premières mondiales, loin derrière les Etats-Unis (31) et le Japon (21) mais aussi l'Allemagne (12). La première entreprise française, Total, ne se classe qu' au 10e rang mondial.
Alors que les grandes entreprises réduisent leurs effectifs, les PME, plus souples et mieux adaptées aux changements rapides de stratégie, constituent les nouveaux fers de lance de l'économie nationale. Près de la moitié des salariés de l'industrie sont désormais employés dans des entreprises de moins de 500 salariés et celles-ci réalisent 42% des ventes. Certaines de ces entreprises, spécialisées dans des activités très performantes, occupent une position de choix sur le marché mondial. Les PME sont particulièrement actives dans les secteurs de l'agro-alimentaire, du bâtiment et de la confection. Elles souffrent cependant d'une insuffisante présence sur les marchés extérieurs, c'est pourquoi l'Etat encourage le développement des initiatives publiques ou privées qui pourraient faciliter la pénétration des marchés étrangers.
(1) - A;8B8G5A:>9 2;0AB8
(2) - ?0@;05 1>;LH8=AB2>
9. 0) @>G8B09B5 B5:AB, 2K?8H8B5 B5@;>38G5A:85 2K@065=8O A ?@8;030B5;L=K43>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
La filière agro-alimentaire
Les 4250 entreprises de la filière agro-alimentaire emploient 418 000 personnes (troisième employeur en France), transforment 60% de la production agricole. Elles fournissent 16% des exportations françaises.
L'ouverture des frontières, la diversification de l'alimentation entraînée par l'urbanisation et l'essor des supermarchés, la modernisation et la concentration des entreprises agricoles ont été, depuis trente ans, des stimulants d'une industrie dynamique.
Malgrè le brillant palmarès global l'agro-alimentaire n'est pas encore devenu le "pétrole vert" de la France, car de nombreuses faiblesses persistent:
la partie aval de la filière est insuffisamment développée. C'est pourquoi la France exporte davantage de produits agricoles bruts, que de produits alimentaires;
les groupes français sont de taille modeste à l'échelle internationale: Danone est trois fois plus petit que Nestlé;
le manque de compétitivité se traduit par une ouverture insuffisante sur les marchés extérieurs et, inversement, par une pénétration inquiétante du marché agro-alimentaire français.
La France n'a pas encore une industrie agro-alimentaire à la mesure de son potentiel agricole et de son renom gastronomique.
2) B25BLB5 =0 2>?@>AK:
Quel rôle la filière agro-alimentaire joue-t-elle dans léconomie française ?
Quest-ce qui a contribué au développement dynamique de lagro-alimentaire français ?
Pourquoi lagro-alimentaire est-il associé au pétrole vert ?
Pour quelles raisons la filière agro-alimentaire nest-elle pas encore devenue le pétrole vert de la France ?
10. 5@52548B5 B5:AB A ;8AB0:
Les points forts et les points faibles
!inquième pays exportateur dans le monde, quatrième mondial pour l'accueil des investissements étrangers: la France réussit à se maintenir à un haut niveau dans la compétition économique mondiale. Ces dernières années la France dégage un solde positif commercial assez confortable.
Ces résultats ne sont plus dus, comme au cours des années 90, à quelques grands contrats aéronautiques ou d'armement, mais à l'amélioration de tout l'appareil productif français. Au prix de restructurations, de suppressions massives d'emploi, les entreprises françaises ont retrouvé une certaine compétitivité par rapport à leurs concurrents étrangers.
Pourtant il reste quelques signes préoccupants. L'augmentation des exportations françaises se fait pratiquement exclusivement en Europe: entre 1995 et 2005, la part de marché de la France dans l'Union européenne est passée de 7,9% à 9,4%, alors que celle de l'Allemagne et celle de la Grande-Bretagne ont diminué. En revanche, la position de la France dans le commerce mondial ne s'améliore pas. La montée en puissance des pays émergents l'explique en partie, mais la France n'a pas de concentration nette sur quelques produits ou filières de production comme en Allemagne, qui permettent de profiter d'avantages concurrentiels face à ses concurrents. Les entreprises françaises offrent des produis standards, pour lesquels le prix devient l'élément déterminant.
11. 0) @>G8B09B5 B5:AB 8 >1JOA=8B5 7=0G5=85 A;54CNI8E 2K@065=89:
la désindustrialisation, les vieux pays industrialisés, les pays émergents, acheter français
1) 5@52548B5 B5:AB ?8AL:
La France est moins industrielle
La désindustrialisation française se poursuit. L Hexagone se classe aujourd hui parmi les pays les moins industriels de lUnion européenne, avec la Belgique, le Danemark et les Pays-Bas; et derrière lIrlande, la Finlande, lAllemagne, lItalie et le Royaume-Uni. Mais la France est encore plus industrielle que les Etats-Unis, où le secteur secondaire dépasse à peine 15% du produit intérieur brut.
Toujours plus productive et plus concurrencée par des pays émergents, lindustrie des vieux pays industrialisés est-elle condamnée à occuper une place toujours réduite dans léconomie, à linstar de lagriculture ?
Quimporte son poids, lessentiel nest-il pas la compétitivité de lindustrie française ? Comparée à lindustrie britannique, légèrement plus puissante mais qui enregistre un déficit commercial chronique, lindustrie française dégage régulièrement des excédents extérieurs. Lépoque semble lointaine, au début des années 80, où lon appelait le consommateur à acheter français. Lannée dernière encore, la balance commerciale de la France a enregistré un excédent de 18 milliards deuros. Et malgré une conjoncture internationale défavorable, lHexagone attire toujours les investissements étrangers. Certes, les projets dinvestissements internationaux, ont créé moins demplois, mais ils ont progressé lan dernier de presque 25 %, quand ils baissaient de 56 % dans les pays de lOCDE ! La France résiste donc mieux que ses voisins dEurope occidentale, malgré le ralentissement de la croissance économique et la concurrence des pays dEurope centrale et orientale pour bon nombre dactivités industrielles.
Mais tous ces résultats restent fragiles : la France nest quen neuvième position européenne pour les investissements étrangers (en pourcentage du PIB). Et aussi la part de la France dans les exportations mondiales a tendance à diminuer : de 6,4 % en moyenne sur la décennie 90, elle nest plus aujourdhui que de 5,5 %. Cette baisse sexplique essentiellement par la concurrence accrue des pays émergents. La tendance concerne également la place de la France dans lUnion européenne, passée de plus de 17 % en 1997-1999 à moins de 16 % aujourd hui.
2) B25BLB5 =0 2>?@>A, AD>@20==K9 2 B5:AB5:
L industrie des vieux pays indusrtialisés est-elle condamnée à occuper une place toujours réduite dans l économie, à l instar de l agriculture ? Quel est votre avis à ce sujet?
12. 5@52548B5 B5:AB ?8AL:
L'industrie française a-t-elle un avenir ?
Délocalisations de production dans les pays à main-d oeuvre bon marché, fermetures d usines, montée en puissance des pays émergents dans les échanges mondiaux& Ces tendances ont poussé à poser le diagnostic, mais aussi à proposer des pistes pour éviter à la France de se retrouver dans une impasse.
Selon létude effectuée par McKinsey & Company, lindustrie française subit, depuis dix ans, « une dégradation de sa performance économique ». Depuis 1995, le secteur industriel a enregistré une baisse de l'emploi (-5 % en moyenne), une chute des investissements (-27 %). Parallèlement, en se maintenant à la 5-e place des pays exportateurs, la France ne parvient pas à rester compétitive. Entre 1995 et 2005, ses parts de marché à l'export sont passées de 6,1 % à 5,1 %.
Pour sortir de cette situation, tout le monde doit s'y mettre, préconise McKinsey. L'Etat d'abord. La recommandation n'est pas nouvelle, mais McKinsey insiste sur la nécessité d'optimiser le niveau de concurrence en fonction des secteurs, d'une part, et d'améliorer la flexibilité du marché du travail, d'autre part. Les entreprises ensuite. Pour gagner en compétitivité, elles doivent non seulement réduire les coûts, mais aussi améliorer la qualité des produits. Elles doivent aussi mieux profiter du formidable potentiel offert par le marché européen.
L'Etat et les entreprises doivent marcher main dans la main pour concentrer les ressources et les efforts sur les industries de pointe. Et enfin, il n'existe pas d'industrie performante sans innovation : il faut la stimuler et l'orienter vers les PME, selon McKinsey.
13. 7;>68B5 A>45@60=85 B5:AB0 =0 D@0=FC7A:>1@0I0O 2=838N:
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1) Quelles conclusions pouvez-vous tirer après avoir comparé le classement de 1990 et de 2000?
2) A=>2K20OAL =0 40==KE 42CE B01;8F, ?@82545==KE 2KH5, ?@>:>?8@0OAL =0 :0. ;O 2K@065=8O A>3;0A8O 8;8 =5A>3;0A8O 2K 65B5 8A?>;L7>20BL @5G52K5 D>@65=8O ! 1 (AB@. 223):
La prépondérance des petites et moyennes entreprises est une donnée structurelle de l'économie française ce qui constitue l'un de ses avantages.
En France les grandes industries d'équipement sont à la fois les plus gros employeurs, investisseurs et exportateurs.
L'agro-alimentaire n'est pas encore devenu le "pétrole vert" de la France.
Le tertiaire joue un rôle de plus en plus important dans léconomie de la France.
Lindustrie française est compétitive face à l'Allemagne, le Japon et les USA.
Dans la course aux investissements, la France fait figure de champion.
La France ne conservera pas son rang mondial de 4-ième puissance industrielle dans les dix ans à venir. Elle sera dépassée par les pays émergents, la Chine en tête.
16. !>AB02LB5 ?8AL ?;0= 8 ?>43>B>2LB5 =51>;LH>5 A>>1I5=85 =0 B51>@>B, 2K@CG:0 (:>B@0A;8)chimie (f.) de base>A=>2=0O E8AC40@AB25==K9 70:07compétitivité (f.)
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LES ECONOMIES D EUROPE DE L EST
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convertir, adhérer, planifier, chômer, ralentir, renforcer, succéder, privatiser, adopter, assainir, évoluer, converger, restructurer, rembourser, rattraper
4. 1JOA=8B5 =0 @CAA:>4=>:>@5==KE A;>2:
nouvelle (f.), nouveauté (f.), renouveau (m.), rénovation (f.), innovation (f.), renouvellement (m.)
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6. 0948B5 A>>B25BAB2CNI55 >?@545;5=85 4;O :064>3> 87 B5@2:
économie (f.) de maché, économie (f.) mixte, économie (f.) centralisée et planifiée, économie (f.) fermée, économie (f.) ouverte, économie (f.) souterraine
1) ...est le système économique dans lequel un plan général et centralisé règle autoritairement l'ensemble des mécanismes. 2) Dans l'... l'activité économique est entièrement régulée par la libre confrontation de l'offre et de la demande. 3) Un pays a une ... s'il pratique des échanges avec les autres pays. 4) Le système économique qui combine différentes formes de propriété est défini comme
. 5) Un pays a une ... s'il commerce peu avec l'extérieur. 6) ..., c'est l'activité économique non déclarée au fisc.
7. >415@8B5 @CAA:85 M:2820;5=BK 4;O D@0=FC7A:8E 2K@065=89:
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Le choc de la réunification économique allemande est très dur.
1990 et 1991, le PIB chute
45 %. La population active employée passe
9,4 millions ... 1989
6,1 millions en 1995.
l'industrie, les effectifs employés passent au cours de la même période
3,6 millions
1,1, soit une baisse des 2/3! Ceci est dû à la faiblesse d'une économie administrée, confrontée à une concurrence « ouverte » avec le reste de l'Allemagne, et au-delà avec l'Union européenne. Mais certains éléments donnent à penser que,
1992, la partie Est de l'Allemagne amorce son rapprochement
les économies de l'Union européenne. Le PIB recommence
croître; il augmente
7,8 %
1992,
5,8 %
1993,
9,2 %
1994. Certes, l'industrie
1995 ne représente plus que 18 %
l'emploi total, une part nettement inférieure
celle de l'Ouest de lAllemagne (35 %). Mais les effectifs employés
le bâtiment et les travaux publics augmentent
70 %
1989
1995 (ils passent
622 000
1,1 million). Quant
secteurs des services
entreprises et
particuliers, ils doublent leurs effectifs qui passent
622 000 personnes
1989
1 244 000
1995. Le chômage croît très vite. Alors qu'il est officiellement inexistant
1989, il touche un million
personnes dès 1991. Le taux
chômage se stabilise ensuite
14 % de la population active.
10. 5@52548B5 =0 D@0=FC7A:89 O7K: A;54CNI85 F8D@>2K5 40==K5 8 CA;>2=K5 >1>7=0G5=8O (>1@0B8B5 2=8B@51;5=85 ?@54;>30 "de") :
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Selon le FMI, un ralentissement de la croissance de 1& (pour cent/ pourcentage/ intérêt) du PIB du G7 produit un ralentissement de 0,4
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(pour cent/ pourcentage/ intérêt) mondial est associée une hausse de la croissance de 0,3 % dans ces pays.
0745; 2
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LA RUSSIE ET LES PECO DANS L ECONOMIE MONDIALE
I. Le bilan de transition
Personne n'aurait cru que la conversion au capitalisme des pays de l'Est serait si longue et si douloureuse. Rappelez-vous: tous les cerveaux de la planète se précipitaient dans les capitales d'Europe orientale pour dispenser leurs conseils, assurant que les félicités de l'économie de marché allaient bientôt se manifester... En 1999, lorsque les Nations unies publient un rapport - bilan sur cette expérience, elles l'intitulent, de façon provocatrice : « La pauvreté en transition ». Boom du chômage, érosion du pouvoir d'achat sous le coup de thérapie de choc, plongée dans la pauvreté de classes entières oubliées des réformes (les retraités, les fonctionnaires...): le passage à l'économie de marché a, partout, représenté un véritable traumatisme. Soumises aux conditions réelles de la concurrence, les entreprises ont subi des baisses spectaculaires de production, et leurs employés se sont trouvés face à des problèmes inédits, comme le chômage ou la nécessité d'une reconversion. Le choc a été si dur quà la fin de 1998 seuls trois pays avaient retrouvé leur niveau de PIB d'avant 1990 : la Pologne, qui, la première, a sorti la tête de l'eau dès 1994, suivie par la Slovénie en 1996 et la Slovaquie en 1998. Certes, malgré ces difficultés communes, certains pays ont mieux relevé que d'autres le formidable défi que constituait un passage rapide au capitalisme. Pour ceux-là, dix ans ont suffi à se forger une place dans l'économie mondiale.
Au début de la décennie 2000, la Russie et les pays d'Europe centrale et orientale ont affiché une bonne résistance à une conjoncture économique et mondiale moins favorable, grâce au dynamisme de leur demande intérieure. Depuis 2002, la remontée des prix du pétrole soutient la croissance russe. Dans les PECO, l'adhésion à l'Union européenne a exigé de nombreuses réformes structurelles ce qui a contribué à une forte croissance dans la plupart de ces pays.
II. La Russie : une croissance résistante
mais pas de décollage
La première année du XXI-e siècle a été « globalement positive » pour la croissance en Russie même si le ralentissement a été notable. L'année précédente, la hausse des prix du pétrole avait permis l'apparition d'un excédent courant de 17 % du PIB, facteur essentiel d'une croissance record de 9 %. Lannée suivante, dans une conjoncture de prix du pétrole moins favorable, le ralentissement de l'activité a été maîtrisé (5 %) grâce à la demande intérieure qui a été le moteur de l'activité ce qui a permis aux entrepreneurs et aux consommateurs d'investir et de consommer, un processus qui, deux années plus tôt, était loin d'être évident.
Ainsi, de nombreux secteurs tournés vers le marché intérieur ont affiché une croissance soutenue à l'instar des machines-outils, de l'industrie légère et de l'agro-alimentaire. Mais ce dynamisme de l'industrie manufacturière russe ne doit pas faire trop illusion. La Russie est, sur le long terme, de plus en plus dominée par le secteur des matières premières. Pétrole et gaz captent la moitié de l'investissement industriel. En outre, de nombreux secteurs sont récupérés et réorganisés par les groupes producteurs de matières premières ou de produits de première transformation. Le secteur énergétique manifeste un dynamisme indéniable. La production de pétrole en volume, qui avait chuté de 40 % entre 1990 et 1998, a augmenté de 38,5 % entre 1998 et fin 2003. Depuis 2003 la production de pétrole progresse en moyenne de 8,4% par an. Les pétroliers recueillent les fruits d'une politique d'assainissement financier initiée en 1998. Les prix du pétrole demeureraient un élément déterminant de léconomie russe.
Selon le FMI, un dollar de plus de prix du pétrole fait gagner 0,5 point de pourcentage à la croissance. Et, au milieu des années 2000, la remontée du prix du pétrole devrait permettre à la croissance d'atteindre 7 % désirés.
La situation budgétaire profite, elle, pleinement de la conjoncture, avec un excédent public et des recettes budgétaires de lEtat central en progression sensible. La pratique de la politique budgétaire a d'ailleurs progressé. Par une gestion active de sa dette (remboursement par avance au FMI, rachat d'une partie de ses titres de dette), l'État a réussi à éliminer en 2003 le pic de remboursement de la dette extérieure publique.
En même temps, la Russie connaît une évolution en profondeur: des grands groupes se développent à partir des matières premières, en devenant multisectoriels et ce mouvement de concentration est plus aisé parce que le contrôle et la diversification de l'actionnariat sont faibles.
III. Les PECO : convergence vers l'Union européenne
L'agenda de l'adhésion a été extrêmement rapide grâce à l'ampleur de l'effort accompli à l'Est pour converger vers son puissant voisin. L'intégration commerciale et financière a fortement progressé, les structures de production se sont rapprochées, les critères de convergence ont été atteints.
Or, les spécialisations traditionnelles à forte intensité en main-d'uvre peu qualifiée (confection) ou à forte intensité de matières premières (chimie, sidérurgie) s'observent toujours dans les pays les moins avancés (Roumanie, Bulgarie). Pour leur part, la Hongrie, la République tchèque et la Slovénie renforcent leurs spécialisations intrabranches dans leurs échanges en s'appuyant sur la convergence des structures de production.
Dans le domaine structurel, d'importants efforts d'adoption de l'acquis communautaire étaient poursuivis dans ces pays: la restructuration de lagriculture très peu compétitive et qualifiée souvent d'agriculture d'autosubsistance; la modernisation des transports (les progrès accomplis dans ce domaine étaient inégaux mais, dans la plupart des cas, les gouvernements s'efforçaient de moderniser le secteur avant d'ouvrir son capital); la restructuration des banques et des systèmes financiers. Dans le domaine bancaire et financier, la stratégie suivie a été la privatisation avec l'entrée des capitaux étrangers, qui a fait monter le niveau de pénétration des capitaux étrangers entre 60 % et 90 % selon les pays, à l'exception de la Roumanie (35 %) et de la Slovénie (16 %). La Société générale, qui a pris le risque dinvestir 1,7 milliards de dollars pour moderniser le système bancaire en Tchéquie, en Slovaquie et en Slovénie, a ainsi touché le jackpot. Les grands chantiers de ce calibre vont se multiplier dans les télécoms, les transports et le traitement des eaux, où les besoins sont immenses. Et les financements aussi. Bruxelles a commencé à débloquer les subventions promises aux nouveaux membres de lUnion: 40 milliards deuros entre 2004 et 2006, et environ 350 milliards de 2007 à 2013.
Alors que le bilan des progrès accomplis dans la convergence était satisfaisant, le seul dossier délicat était celui des aides directes dans l'agriculture, le seul secteur communautaire directement et effectivement menacé.
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Les alternances politiques ont conforté les réformes
Si la Pologne n'a finalement pas trop souffert de son instabilité politique, c'est parce que l'alternance a permis de conforter les réformes, en impliquant successivement toutes les grandes formations politiques dans leur mise en oeuvre. La durée de vie des gouvernements est secondaire tant qu'il y a une continuité des choix politiques
A l'autre bout du spectre, la Roumanie : tout nouveau gouvernement défaisait systématiquement ce que son prédécesseur avait bâti. En matière de privatisations, notamment, la Roumanie a donc subi un véritable stop-and-go depuis 1990: beaucoup de temps a été perdu, les plans de stabilisation sont restés inefficaces en l'absence de réformes structurelles qui exigent une volonté politique stable. Et les mots d'ordre libéraux sont restés lettre morte. De l'ambitieux programme de privatisation annoncé alors, seules les télécommunications ont été effectivement vendues. En Bulgarie enfin, l'arrivée au pouvoir au plus haut de la crise financière d'Ivan Kostov, adepte des réformes et pour la première fois doté d'une majorité absolue au Parlement, laissait espérer une politique plus suivie que par le passé.
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# 3
LE NOUVEL ORDRE COMMERCIAL MONDIAL
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plurilatéralisme (m.), multilatéralisme (m.), libre-échange (m.), unilatéralisme (m.), protectionnisme (m.), autarcie (f.), bilatéralisme (m.), mondialisation (f.)
... liberté absolue des échanges entre nations. 2) ... - régime économique se suffisant à lui-même et n'effectuant aucun échange avec les autres. 3) ... - protection de l'économie nationale contre la concurrence étrangère. 4) ... - configuration mondiale dans laquelle un espace économique de plus en plus intégré déborde le cadre tracé par les frontières des Etats. 5)
- ensemble de règles et de principes de négociation fondés sur un principe de « non-discrimination » et qui s'appliquent aux pays signataires. 6)
- accords commerciaux négociés dans un cadre multilatéral mais contraignants uniquement pour les pays qui les ont acceptés et ne créant « ni droits, ni obligations » pour les pays qui ne les ont pas acceptés. 7) ... - arrangement négocié et appliqué entre deux pays ou zones et dont les termes ne sont pas automatiquement applicables aux pays ou zones tiers. 8) ... - mesures restrictives (sanctions, protections sectorielles, règles,...) non négociées, adoptées en dehors d'une procédure d'arbitrage multilatérale et appliquées à rencontre de pays ou de zones spécifiés.
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Globalement, le cycle d'Uruguay prévoyait une réduction & 38 % des droits & douane appliqués & les pays développés & produits industriels. Ainsi, la moyenne & les droits de douane serait-elle ramenée & 6,3 & 3,9 %. D'après l'OCDE, l'impact de l'Uruguay Round
la libéralisation
les échanges internationaux se serait traduit,
partir de l'an 2002 (date à laquelle toutes les mesures devaient être mises
uvre), par des avantages nets estimés
274 milliards
les dollars
an. De même, le GATT estimait que le niveau
les échanges mondiaux de marchandises
2005 serait
environ 12 % plus élevé qu'il n'aurait été en l'absence des mesures de l'Uruguay Round, ce qui représenterait un gain
745 milliards
les dollars. Le GATT considérait également que la libéralisation
l'accès
les marchés se traduirait, vers 2005, par un accroissement annuel d'environ 122 milliards
les dollars
les États-Unis, 164 milliards
les dollars
l'Union européenne, 27 milliards
les dollars
le Japon et 116 milliards
les dollars
les économies
développement et
transition.
0745; 2
1. @>G8B09B5 B5:AB 8 ?5@52548B5 53>:
LE COMMERCE MONDIAL
I. Les évolutions des échanges internationaux
A la fin du XX-e siècle les échanges internationaux ont connu d'importantes évolutions. Le commerce mondial de marchandises est passé, en valeur, de 154 milliards de dollars en 1963 à 20670 milliards en 2005. Cette expansion quantitative s'est accompagnée de changements significatifs dans la répartition des échanges par produits. La part des produits des industries extractives est tombée à son niveau le plus bas depuis la guerre (12%), tandis que celle des produits manufacturés a atteint un niveau record (72% contre 50% au début des années 1960).
Parallèlement, les échanges de services (et en particulier le commerce transfrontalier de services à forte technicité) n'ont cessé de croître (4760 milliards de dollars en 2005). Le commerce international de services pourrait même dépasser, à moyen terme, les échanges de marchandises.
Mais les bouleversements les plus spectaculaires sont sans doute ceux qui touchent à la géographie commerciale de notre planète. Les évolutions de la division internationale de travail ont induit une nouvelle répartition des échanges entre les régions du monde. Aujourd'hui, les échanges transpacifiques l'emportent sur les échanges transatlantiques.
De jeunes nations commerçantes ont fait leur entrée sur la scène internationale. Les pays en développement ont accru leur participation aux échanges internationaux de produits manufacturés. De nouveaux rapports de force se sont établis entre les différents pôles de puissance.
Le capitalisme industriel a connu, depuis sa naissance, des "cycles d'hégémonies" symbolisés par la prééminence successive de centres de prospérité (Venise, Anvers, Gênes, Amsterdam, Londres, New York). Les moments les plus importants de ces cycles d'hégémonie sont ceux de la Pax britannica du XIX-e siècle et de la Pax americana de la seconde moitié du XX-e siècle. Mais la période marquée par la suprématie incontestée d'un pôle hégémonique, durant laquelle un seul Etat pouvait imposer aux autres un ordre mondial conforme à ses intérêts, semble révolue. Dans sa nouvelle configuration, l'économie internationale s'articule autour de plusieurs centres dont la coexistence/compétition peut être schématisée par la notion de Triade.
II. La Triade et les zones « périphériques »
Popularisé par le Japonais Kenechi Ohmae, la notion de Triade désigne l'émergence de trois pôles de puissance dans l'économie mondiale: les Etats-Unis (étroitement liés au Canada), le Japon (pilier de l'Asie dynamique) et l'Union européenne (indissociable des pays membres de l'Association européenne de libre-échange). Cette structure hiérarchique - que l'on a qualifiée de Pax triadica - n'est pas immuable. Si la Triade semble intégrer progressivement les régions qui se développent dans ses « zones de proximité », elle s'éloigne graduellement des pays les plus pauvres. Ce processus accentue l'éclatement de ce qu'on appelait le Tiers Monde. Les économies dynamiques d'Asie, également dénommées nouveaux pays industriels (NPI), occupent une place grandissante sur la scène économique internationale. D'autres pays en développement, les économies en voie de modernisation qui manifestent le dynamisme économique, se désolidarisent de leur groupe. Finalement, la notion de Tiers Monde semble aujourd'hui se limiter à quarante-sept pays les moins avancés (PMA) ou les économies en voie de marginalisation appartenant à l'extrême périphérie de l'économie mondiale. Il est donc difficile de tracer une ligne de démarcation précise entre le « centre » (pays industriels) et la « périphérie ».
L'expression « économies dynamiques d'Asie » reflète les spécificités de la croissance économique dans la région de l'Asie de l'Est. Celles-ci se distinguent des autres économies en développement par une croissance plus rapide et, surtout, des taux spectaculaires de croissance des exportations de produits manufacturés. Dans un premier temps, l'expérience est- asiatique concerne un petit noyau composé de quatre « Dragons » : Corée du Sud, Singapour, Taiwan et Hong Kong (plus tard trois autres - Malaisie, Thaïlande et Indonésie). Allant à contre-courant de la stratégie d'industrialisation par substitution d'importations adoptée par la grande majorité des PVD, ces économies ont opté pour la stratégie de promotion d'exportations à forte intensité de capital et de recherche.
L'émergence de ces nouvelles puissances commerçantes a un impact non négligeable sur l'évolution des relations commerciales internationales. Dès janvier 1989, les États-Unis ont décidé de priver les quatre « Dragons » des privilèges douaniers qui, dans le cadre du système généralisé de préférences, facilitaient l'accès d'un nombre considérable de leurs produits au marché américain. Tout semble indiquer que les États-Unis et l'Union européenne sont bien décidés à mener la vie dure aux nouveaux venus du monde développé. Ces derniers subissent ainsi des pressions de plus en plus intenses pour l'ouverture de leurs marchés conformément à la règle de la réciprocité, l'abandon de la « concurrence déloyale » et le respect des règles relatives à la protection de la propriété intellectuelle.
Depuis une quinzaine d'années, un grand nombre de pays en développement passent progressivement d'une stratégie introvertie (tournée vers le marché intérieur) à une stratégie industrielle extravertie (tournée vers les marchés internationaux). Les mesures prises par ces pays marquent leur volonté de participer plus activement au système commercial multilatéral : réductions et consolidations des droits de douane, suppression de restrictions quantitatives, levée de restrictions appliquées par voie de licences d'importation, réduction du nombre de marchandises dont l'importation est prohibée, etc. Les PVD savent qu'ils ne peuvent plus compter sur la « générosité » des pays industriels ou sur un quelconque régime commercial préférentiel. Ils doivent par conséquent chercher leur salut dans l'instauration d'un système commercial global et solide.
Les réformes économiques se multiplient, à divers degrés, sur tous les continents. Cette vaste évolution est-elle activement soutenue par les pays industriels? Rien n'est moins sûr. Pourtant, la réalisation de la sécurité économique collective dépend, dans une large mesure, de l'évolution de la situation dans ces pays. Cependant, les négociations ont démontré l'énorme déphasage entre les préoccupations des pays en développement et celles des pays industriels. Quoi qu'il en soit, l'accroissement de la demande effective à l'échelle mondiale dépend largement d'un meilleur accès de ces pays aux marchés industriels. En effet, une augmentation des recettes d'exportation de ces pays accroîtrait leur demande pour les produits en provenance des pays développés.
III. Les principes du GATT
Dès avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis affichent leur volonté de revenir à la liberté des échanges. En février 1946, le Conseil économique et social des NU convoque sur proposition américaine, une conférence mondiale sur le commerce et l'emploi. Après deux ans de négociation, cette conférence aboutit à l'élaboration de la fameuse charte de La Havane rejeté par le Congrès des Etats-Unis. L'échec de la charte de La Havane ne signifie pas pour autant l'abandon des visées américaines en matière de libéralisation des échanges internationaux. Fidèle à sa philosophie ("one undivided world"), la diplomatie économique des Etats-Unis entend toujours promouvoir le commerce mondail, mais en se fixant des objectifs beaucoup plus modestes que ceux de la charte. Ainsi s'expliquent la naissance du GATT et son extraordinaire longévité.
Lors de l'élaboration de la charte de La Havane, une négociation parallèle, entamée à l'initiative des Etats-Unis et réunissant vingt-trois Etats, se déroule sur les questions tarifaires. Les négociateurs isolent du projet de la charte le chapitre IV consacré à la politique commerciale et décident de le mettre provisoirement en vigueur. Intitulé Accord général sur les tarifs et le commerce (General Agreement on Tariffs and Trade, ou GATT) ce texte est signé le 30 octobre 1947. Le système commercial international sera régi, jusqu'en janvier 1995, par ce simple accord provisoire! Cette naissance tortueuse confère au GATT une nature complexe: il est à la fois traité, organisation internationale et tribunal.
Le système du GATT se fonde sur deux obligations fondamentales:
La première, qui réside dans la clause de la nation la plus favorisée, est sans doute le moteur du GATT. Cette clause impose à chaque pays signataire d'étendre aux autres les avantages commerciaux qu'il accorderait à l'un quelconque d'entre eux: chaque partie contractante doit immédiatement et inconditionnellement appliquer aux autres parties contractantes son tarif le plus bas. L'institutionnalisation de cette clause vise à promouvoir le multilatéralisme au détriment du bilatéralisme.
La seconde obligation concerne des moyens de protection. Le GATT autorise certaines branches de production à y recourir, mais uniquement au moyen des droits de douane. Pourtant les droits de douane peuvent constituer de sérieux obstacles au commerce. Le GATT invite les parties contractantes à les réduire par la voie de la négociation. Les mesures de protection non tarifaires comme les restrictions quantitatives doivent, quant à elles, être éliminées.
Ces règles demeurent cependant d'une grande souplesse, tolérant exceptions et dérogations pour certains produits (textiles), certaines catégories de pays (pays en développement) et certains groupements régionaux (zones de libre-échange).
En dehors de ces principes fondamentaux, le GATT pose les fondements d'un code de conduite visant à créer, dans les relations commerciales internationales, les conditions d'une concurrence loyale: assurer l'égalité de traitement pour les produits importés et les produits d'origine nationale, lutter contre le dumping, réglementer les subventions.
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L'acte final comporte 28 accords dont les principaux sont :
l'accord instituant l' Organisation mondiale du commerce (
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les accords sur le commerce de marchandises,
l'Accord général sur le commerce des services (
),
l'accord relatif aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (
),
l'accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (
).
Les accords sur le commerce des marchandises comprennent des accords par produit (agriculture, textiles et vêtements) et des accords liés aux principes (subventions, sauvegardes). L'accord sur les
établit un ensemble de règles destinées à protéger les droits d'auteur, les marques, les dessins, les brevets et fixe les moyens de faire respecter ces droits. L'accord
encadre les mesures prises par les nations en matière de santé humaine, animale et végétale afin d'éviter qu'elles ne soient détournées à des fins @rotectionnistes.
4. B25BLB5 =0 2>?@>A:
La France (la Russie, les Etats-Unis, la Chine, le Mexique, le Royaume-Uni, l'Autriche) est/a été (sont/ont été) membre(s):
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Le nouvel ordre commercial mondial
En septembre 2003, la conférence ministérielle de l'OMC qui s'est tenue à Cancun n'a pu parvenir à un accord sur une nouvelle étape de libéralisation du commerce mondial. Cet échec s'est produit dans un contexte général de remise en cause de l'OMC, à la fois interne, par des nations en développement qui considèrent que la mondialisation se fait à leur détriment, mais aussi externes, par des ONG (organisation non gouvernementale) diverses qui, à un degré ou à un autre, critiquent les principes mêmes ou le fonctionnement de l'OMC.
L'objectif essentiel de l'OMC est le même que celui du GATT, mais contrairement au GATT qui n'était qu'un accord provisoire doté d'un secrétariat, l'OMC est une véritable organisation internationale. Son champ d'intervention, beaucoup plus vaste que celui de son prédécesseur, dépasse pour la première fois les domaines traditionnels du commerce (d'ordre tarifaire et non tarifaire) pour intégrer de nouveaux secteurs des échanges internationaux: les services, la propriété intellectuelle, l'investissement ... L'OMC, qui est née le 1-er janvier 1995 d'une profonde réforme du GATT, a un rôle a priori limité : il s'agit d'une petite organisation basée à Genève, n'employant que 560 personnes en 2003, alors que les institutions installées à Washington, la BIRD et le FMI, ont des effectifs, respectivement, treize et cinq fois plus importants. De plus, les pouvoirs effectifs de l'OMC sont beaucoup plus limités que ceux de la Banque mondiale ou du FMI: fondamentalement, l'OMC n'existe que pour faire respecter des accords qui ont été négociés par tous ses membres.
Si l'OMC est attaquée, c'est en raison des doutes qui apparaissent, dans la période contemporaine, sur la réalité du lien entre l'ouverture internationale et la croissance, mais aussi en raison des moyens mis en Suvre pour instaurer un commerce sans entraves.
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Pour se hisser au rang de garant d'un nouvel ordre commercial multilatéral, l'OMC doit relever deux défis majeurs: élargir son champ d'intervention et faire face au processus de mondialisation et de globalisation.
L'histoire du système international est marquée par l'extension constante de son champ d'intervention. L'OMC couvre aujourd'hui tous les aspects du commerce des marchandises, des services, de la propriété intellectuelle et des investissements. Mais, d'ores et déjà, de nouveaux sujets, susceptibles de s'intégrer dans le système commercial international, pointent à l'horizon. On peut citer, à cet égard, l'environnement, la culture et l'impératif social. Ces nouveaux domaines confluctuels auront un impact considérable sur l'évolution des relations économiques internationales.
L'OMC doit également faire face aux grands bouleversements liés au processus de mondialisation. Des réseaux complexes d'échanges mondiaux échappent progressivement à la mainmise des structures nationales. L'extraversion généralisée des économies et leurs étroites imbrications tendent à les subordonner de plus en plus aux contraintes du marché global. Face à cette dynamique et à ses conséquences (notamment, omniprésence des firmes multinationales), des organisations interétatiques telles que l'OMC seront-elles capables de préserver leur emprise sur l'évolution des relations économiques internationales? L'efficacité du successeur du GATT dépendra avant tout de sa capacité à s'adapter aux grands changements de la fin de ce siècle.
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Les négociations commerciales multilatérales
Juridiquement fragile, le GATT allait devenir progressivement la première institution spécialisée ayant pour objectif la libéralisation des échanges internationaux. Il lui fallait donc inventer des thèmes et des techniques de négociations lui permettant de s'adapter aux évolutions des relations économiques internationales. Il devait également se doter des moyens matériels et intellectuels nécessaires à une véritable organisation universelle, intégrant la grande majorité des Etats et couvrant tous les domaines des échanges internationaux.
L'histoire des relations économiques internationales démontre que les progrès en matière de libéralisation des échanges sont en permanence à la merci des conjonctures défavorables: la récession, l'exacerbation de la concurrence à l'échelle mondiale, la poussée des doctrines protectionnistes ... Pour préserver les avantages acquis, veiller au fonctionnement du système multilatéral et progresser sur le chemin de la libéralisation, le GATT a opté pour la procédure de négociations successives.
Huit cycles de négociations commerciales multilatérales dits rounds ont jalonné l'histoire du GATT (1947-1994). En fonction de leur objet, les rounds peuvent être classés en trois catégories:
I. Les six premiers rounds, qui se sont déroulés entre 1947 et 1967, ont porté exclusivement ou essentiellement sur l'abaissement des droits de douane. En renchérissant les produits importés, ces droits visent à en décourager la consommation.
II. Le septième round (Tokyo Round) s'est déroulé entre 1975 et 1979 dans la capitale nippone. Les négociations ont abouti à des concessions tarifaires importantes ainsi qu'à une amélioration du carde juridique. Mais le Tokyo Round a surtout accompli un immense effort dans l'identification et la réglementation des barrières non tarifaires, dont la prolifération, dès le début des années soixante-dix, ébranle sérieusement les fondements du système commercial international.
Ces rounds sont un immense succès dans le domaine tarifaire: la moyenne des droits de douane sur les principaux marchés industriels pour les produits manufacturés est passée de 40% lors de la création du GATT à 6,3% avant la conclusion de l'Uruguay Round.
III. Quant au huitième round (Uruguay Round), il se carastérise par son approche globalisante et se présente d'emblée comme la négociation la plus vaste et la plus complexe jamais menée dans le cadre du GATT. Elle englobe non seulement les problèmes traditionnels d'ordre tarifaire et non tarifaire, mais aussi la réforme des règles de l'accord général et la réinsertion dans le système multilatéral des secteurs peu soumis aux dispositions du GATT (textiles, agriculture). De nombreux thèmes sont introduits (services, investissements, propriété intellectuelle) dans le champ d'application du système multilatéral. La négociation est également globale du point de vue de la participation, puisqu'elle regroupe, lors de sa conclusion, cent quinze pays dont un grand nombre de pays en développement qui, pour la première fois, prennent une part active à son déroulement.
L'Uruguay Round constituait la dernière série de négociations de ce genre. En jetant les bases de l'OMC, ce cycle a annoncé la fin d'un système commercial international fondé sur l'improvisation permanente. Les péripéties de l'Uruguay Round ont démontré que ces séries de négociations ne sont plus adaptées à la complexité croissante des échanges internationaux.
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Les négociations d'Uruguay ont marqué l'irruption du thème de l'environnement dans les relations commerciales internationales. Les interdépendances économiques sont étroitement liées aux interdépendances écologiques, mais ces dernières ne se limitent pas aux seules relations entre les nations. Elles concernent également les rapports entre les générations actuelles et les générations futures : « La terre, écrit Lester Brown, n'est pas un héritage de nos ancêtres, mais un emprunt à nos descendants.» D'où la notion fondamentale de développement durable (ou écodéveloppement) lancée en 1987 par le rapport de la commission mondiale sur lenvironnement et le développement (rapport Brundtland). D'après ce rapport, le développement est durable lorsqu'il « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Autrement dit, dans tous les pays du monde, quel que soit leur niveau de développement, les objectifs de la croissance devraient répondre à des impératifs de durée et d'équité intergénérationnelle.
L'environnement est donc appelé à jouer un rôle considérable dans l'évolution des économies, aussi bien au niveau national qu'à l'échelle régionale, voire universelle. En effet, l'impératif écologique a engendré un secteur industriel particulièrement prometteur ainsi que de nouveaux liens d'interdépendance entre les économies nationales.
Loin d'être une charge supplémentaire pour l'économie, l'environnement est en passe de devenir un puissant moteur pour l'investissement et les échanges inter-nationaux. Certains vont jusqu'à dire que les conséquences de la révolution industrielle imposée par l'écologie vont se mesurer « en milliers de milliards de dollars ». Ces investissements créeront de nouveaux flux commerciaux composés d'équipements et de technologies relatifs aux domaines de pointe de l'industrie de l'environnement (retraitement des eaux usées, traitement des déchets, recyclage, etc.).
Mais l'émergence des préoccupations environnementales aura surtout un impact considérable sur le déroulement des relations économiques internationales en général, et le cadre juridique des échanges internationaux en particulier. Les normes de protection de l'environnement lancent un véritable défi au système commercial international. Si les normes du pays A sont plus strictes que celles du pays B, les producteurs du pays A souffriront d'un désavantage compétitif et pourront même délocaliser leurs entreprises pour bénéficier d'une réglementation plus laxiste. En se fondant sur ce raisonnement, peut-on exiger l'harmonisation des normes environnementales à l'échelle mondiale ? Est-il souhaitable que les pays respectant les normes aient le droit d'opposer des obstacles protectionnistes à l'encontre des pays laxistes ? Les restrictions aux échanges instituées à des fins environnementales ne risquent-elles pas d'être utilisées à des fins purement et simplement protectionnistes ? Ces questions occuperont une place particulièrement importante dans les travaux de l'OMC.
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1) La période marquée par la suprématie d'un pôle hégémonique, durant laquelle un seul Etat pouvait imposer aux autres un ordre mondial conforme à ses intérêts, est révolue.
2) On assiste à un déplacement du coeur de l'économie mondiale de l'Atlanique vers le Pacifique.
3) L'efficacité de l'OMC, successeur du GATT, dépendra avant tout de sa capacité à s'adapter aux grands changements que connaît l'économie mondiale.
4) L'impératif écologique a engendré un secteur industriel particulièrement prometteur ainsi que de nouveaux liens d'interdépendance entre les économies nationales.
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1) Le marketing naît seulement avec la société d'abondance.
2) En Russie le marketing n'est pas encore une nécessité urgente.
3) La publicité est un élément essentiel du marketing, on peut même dire à la limite que la publicité c'est le marketing.
4) Les études du marché ne sont pas toujours nécessaires: elles peuvent grever la rentabilité de l'entreprise.
5) Dans l'attitude marketing la tactique a plus d'importance que la stratégie: l'essentiel est "d'écouter et de s'adapter".
6) Le marketing relationnel est le marketing du XXI-e siècle.
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1. #?@>AB8B5 ?@54;>65=8O, 704G5@:=CBK5 3@02>2>A>G5B0=85@4=>9-42CE D@070E >A=>2=CN 9 G0AB8 B5:AB0.
5. B25BLB5 =0 2>?@>AK : B5:ABC « L assurance française »:
Quels types d assurances distingue-t-on?
Qu est-ce que «l assurance en cas de vie», «lassurance de dommages», «lassurance responsabilité civile» ?
Précisez la différence entre les assurances de répartition et les assurances de capitalisation.
Quelles mutations le secteur de lassurance français a-t-il connues récemment ? A quoi sont-elles dues ?
Le champ dactivité des assureurs classiques sest élargi. Prouvez-le à laide du texte.
Pourquoi la distribution dassurances a-t-elle évolué ces derniers temps ?
Quest-ce quon entend par la notion de bancassurance ?
Pour simposer sur le marché de lassurance les bancassureurs déploient des stratégies différentes. Lesquelles ?
Pourquoi la bancassurance prend-elle de lampleur en France ?
Que signifie le concept dassurfinance ?
Comment peut-on expliquer la multiplication des distributeurs de produits dassurance ?
6. >43>B>2LB5 87;>65=85 A>45@60=8O B5:AB0 « L assurance française » 2 A>:@0I5==>9 8 ?5@5D@078@>20==>9 D>@;L7CO 2KH5C:070==K5 ?@85@20=8O (AG8B09B5 B5:AB 8 87;>68B5 :@0B:> 53> A>45@60=85 =0 @CAA:>-D@0=FC7A:8 7=0G5=85 A;54CNI8E B5@-;>38G5A:8E 2K@065=89:
les services annexes aux contrats; la vente en ligne; l assurance non-vie; la protection des particuliers; le courtier en ligne; les coûts d'entrée; le taux de souscription; centres d'appels téléphoniques; les sites B to C; le devis
8. 0) >43>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
Le marché français de l'assurance
Le secteur public s'est considérablement réduit après la privatisation des plusieurs géants de l'assurance (UAP, AGF, COFACE et dautres). Au contraire le secteur privé en est devenu plus puissant. Le secteur privé est composé de groupes privés, comme Axa, AGF, Scor et de sociétés de type mutuel très importantes, comme Groupama, MMA (ex-Mutuelles du Mans), MACIF, MAIF, GMF. S'ajoutent les filiales des grandes banques telles que BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale, HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Groupe_Cr%C3%A9dit_mutuel-CIC&action=edit" \o "Groupe Crédit mutuel-CIC" Groupe Crédit mutuel-CIC, HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/LCL" \o "LCL" LCL (Le Crédit Lyonnais) qui sont très actives sur le marché de lassurance.
Se rattache au secteur public la CNP Assurances (la Caisse Nationale de Prévoyance), filiale de la HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_des_d%C3%A9p%C3%B4ts_et_consignations" \o "Caisse des dépôts et consignations" Caisse des dépôts et consignations (institution financière publique), du groupe HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_d%27%C3%A9pargne" \o "Caisse d'épargne" Groupe Caisse d'épargne et de HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Banque_postale" \o "La Banque postale" La Banque postale. la CNP Assurances est devenue le numéro 1 de lassurance de personnes en France. En 2000 lEtat français détenait 60 % du capital de la CNP Assurances, maintenant sa part est réduite jusquà 1,18 %.
Regrouper des catégories d'assurés relativement homogènes et pratiquer l'assurance au prix de revient (sans but lucratif), tel est l'objectif des mutuelles. Celles-ci se sont, en moins de trente ans, taillé une part très importante sur le marché de l'assurance des particuliers. Ce sont : Groupama (mutualité agricole), GMF (la Garantie mutuelle des fonctionnaires), MACIF (la Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France), MAAF (la Mutuelle assurance des artisans de France), MAIF (la Mutuelle assurance des instituteurs de France).
En principe c'est la Sécurité Sociale qui s'occupe des questions de l'assurance accident, l'assurance-maladie, l'assurance-vieillesse. Mais les assurances françaises tâchent de récupérer la part importante du marché perdu avec la création de la Sécurité Sociale, en proposant toutes sortes de couvertures complémentaires dans les domaines de l'assurance vie, l'assurance-maladie, etc.
Plus de 550 entreprises d'assurances opèrent ainsi en France; elles diffèrent par la taille, par les statuts juridiques, par la nationalité. Toutes sont cependant confrontées au même problème: l'intensification de la concurrence.
Groupes de sociétés d'assurances dont le chiffre d'affaires dépasse les deux milliards d'euros en 2006[]
Assurances générales
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/AXA" \o "AXA" AXA ..............................................71 671 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/CNP_Assurances" \o "CNP Assurances" CNP Assurances ............................26 466 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Predica&action=edit" \o "Predica" Predica (groupe HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_Agricole" \o "Crédit Agricole" Crédit Agricole) ..18 800 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Assurances_g%C3%A9n%C3%A9rales_de_France" \o "Assurances générales de France" AGF ...............................................17 600 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Generali" \o "Generali" Generali Assurances ......................13 400 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/BNP_Paribas" \o "BNP Paribas" BNP Paribas Assurance .................13 000 M¬
Assurances du HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_mutuel" \o "Crédit mutuel" Crédit Mutuel .........7 446 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Aviva" \o "Aviva" Aviva ..............................................6 300 M¬
Réassurance
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Scor" \o "Scor" Scor ................................................2 429 M¬
Mutuelles
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupama" \o "Groupama" Groupama .....................................13 500 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Macif" \o "Macif" Macif ............................................4 771 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutuelles_du_Mans" \o "Mutuelles du Mans" MMA ............................................4 298 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/MAAF" \o "MAAF" MAAF ...........................................3 100 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/MAIF" \o "MAIF" MAIF ............................................2 601 M¬
HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Garantie_mutuelle_des_fonctionnaires" \o "Garantie mutuelle des fonctionnaires" GMF .............................................2 408 M¬
1) B25BLB5 =0 2>?@>AK:
!omment a changé le rapport de force entre les deux secteurs présents sur le marché de l assurance français?
Sur quels principes repose l activité des mutuelles? Dans quel domaine sont-elles le plus présentes?
La Sécurité Sociale de quoi s occupe-t-elle?
2) 0 >A=>25 B5:AB0 8 ?@82545==>9 2KH5 B01;8FK 409B5 E0@0:B5@8AB8:C A>AB>O=8O D@0=FC7A:>3> @K=:0 AB@0E>20=8O.
9. 0) @>G8B09B5 B5:AB 8 =0948B5 2 =538G5A:8E 2K@065=89:
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1) >43>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
La COFACE
Le risque du crédit est lié à la confiance accordée à une personne à qui l'on a prêté de l'argent. Le créancier court le risque de ne pas être remboursé (ou seulement en partie) et de ne pas être payé à la date convenue.
En sus de quelques sociétés d'assurances, c'est la Société Française d'Assurances pour favoriser le Crédit (S.F.A.F.C.) qui garantit les crédits commerciaux en France.
Vendre à l'étranger est le rêve de nombre d'industriels, mais l'exportation présente des risques plus importants que le marché intérieur. La COFACE (Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce extérieur) a mis au point une procédure destinée à réduire leur portée.
La formule d'assurance-crédit-export de la COFACE garantit le risque de non-paiement, que celui-ci soit: d'origine politique (guerres, révolutions, décisions du gouvernement français ou étranger faisant obstacle aux exportations, actes des autorités étrangères empêchant ou retardant le transfert des fonds) ou d'origine commerciale (insolvabilité de l'acheteur).
Notons au passage que la COFACE offre des services complémentaires aux entreprises exportatrices:
a) l'assurance-foire indemnise l'exposant du risque couru en cas d'insuccès de la manifestation;
b) l'assurance-prospection rembourse l'entreprise des frais de prospection engagés et non suivis d'effet;
c) la garantie des risques de change, pour les exportateurs mis dans l'impossibilité de traiter en francs;
d) la garantie des investissements connexes aux exportations.
Ces derniers temps la COFACE est souvent critiquée. On lui reproche d'être trop prudente, de manquer souvent de très grands contrats. Il y a dix ans les garanties aventureuses consenties sur l'Irak, la Pologne et l'Egypte avaient coûté près de 15 milliards par an aux contribuables. Quoique privatisée, la Coface assure en effet les grands contrats au nom de l'Etat et facture les pertes de cette activité au budget de la France. Aujourd'hui le déficit a été spectaculairement réduit, et pour cause: le laxisme d'antant a cédé le pas à une rigueur exagérée. On comptait une trentaine de pays interdits de Coface il y a dix ans, ils sont désormais près de 80 pour lesquels un exportateur ne peut bénéficier de la garantie.
Or, et c'est l'un des griefs des entreprises, l'assureur, dans un même pays classé "rouge" (à risque), ne fait pas de distinction entre les bonnes et les mauvaises affaires. Par exemple, on a laissé passer des affaires en Pologne, pays autrefois sinistré et aujourd'hui en phase de décollage, ou au Maroc, considéré maintenant par les Américains comme un marché "préémergent".
Les exportateurs reprochent également à la Coface de se limiter à 95% pour la quotité du contrat assurée, ce qui les contraint à acheter ailleurs une garantie pour les 5 % restants. On comprend bien pourquoi la Coface procède ainsi: c'est une façon de responsabiliser l'exportateur en le faisant participer au risque. C'est également une bonne façon de voir comment ce dernier est évalué par un assureur "normal", opérant sans protection de l'Etat. Il n'empêche que, dans la compétition internationale, le moindre dixième de point gagné contribue à améliorer la compétitivité de l'offre. Et que pour s'aligner sur les concurrents japonais ou américains - qui couvrent à 100 % - il faudrait pouvoir s'affranchir de cette limite.
2) 1JOA=8B5 ?>-D@0=FC7A:8 7=0G5=85 A;54CNI8E 2K@065=89:
réduire la portée du risque; le risque d'insolvabilité; les investissements connexes aux exportations; le pays en phase de décollage; un marché préémergent; responsabiliser l'exportateur; couvrir à 100 %
3) B25BLB5 =0 2>?@>AK:
En quoi consistent les missions principales de la COFACE ?
Qu est-ce qu on reproche à la COFACE ?
10. 0) >43>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
Un banquier chez les assureurs: l'exemple des MMA
Les MMA (ex-Mutuelles du Mans) ont connu des bouleversements majeurs après l'arrivée en leur sein de dirigeants issus du monde bancaire, notamment J. Lenormand, qui a connu auparavant une grande réussite commerciale dans des réseaux bancaires tels que le Crédit agricole et La Poste. En appliquant des méthodes qui avaient fait leur preuve dans le secteur bancaire, les MMA ont cherché à dynamiser leurs ventes en adoptant un positionnement marketing particulièrement innovant dans le monde de l'assurance. Les MMA ont ainsi mis plus l'accent sur la redéfinition de l'offre que sur les questions de distribution: le problème majeur des assureurs serait un déficit d'offre produits et non un problème de réseaux de distribution arrivés à maturité. Cette conception originale s'est déclinée de la façon suivante: l'assureur doit faire évoluer son rôle depuis la réparation du sinistre vers l'assistance à l'assuré lors du sinistre, jusqu'au concept d'«assumance». L'«assumance» signifie que l'assureur doit aller au-dela des attentes du client et assumer dans tous les cas les conséquences du sinistre. Prenons l'exemple de l'assurance santé. Le simple remboursement des soins peut être complété par une assistance au malade (ex. garde des enfants), mais aussi par un service supplémentaire qui peut prendre la forme d'un relookage, de soins anti-rides ou anti-stress «assumés» par l'assureur. De même, un autre exemple peut être pris dans la Multirisques habitation (MRH). Un contrat MRH traditionnel couvrant les dégats causés à une résidence principale justifie une prime de 1000 euros, alors que si lon conçoit un produit qui couvre tous les risques pouvant survenir à 1'ensemble de la famille habitant cette résidence principale, l'assureur a alors accès a un budget «familial» de l'ordre de 10000 euros. Les banques ont bien compris ceci. Un troisième exemple concerne les assurés dont la résidence est située dans une zone qui a déjà été inondée trois fois. Les MMA proposent à ces assurés un projet de construction d'une nouvelle résidence en un lieu plus sûr, en offrant à la fois une assurance contre l'inondation mais aussi un prêt immobilier.
Le concept d'«assumance» consiste donc à mettre l'accent sur le développement dune offre de produits nouvelle qui permette d'accroître le volume des ventes dans des proportions significatives, tout en pratiquant des tarifs élevés. On retrouve là une approche similaire à celle qui a permis à Renault par exemple de créer un nouveau segment d'automobiles de masse en Europe avec le développement du Scénic, monospace de taille moyenne, proposé à une clientèle nombreuse et solvable. L'anticipation des besoins des clients par la création de produits innovants est la situation qui permet de conjuguer une forte rentabilité et une forte croissance des volumes. Les MMA se sont inspirées autant des méthodes de l'industrie automobile que de celles des banques.
1) 1JOA=8B5 ?>-D@0=FC7A:8 2K@065=85 assumance .
11. 5@52548B5 B5:AB A ;8AB0:
L'historique des assurances
Historiquement, c'est l'assurance maritime qui, la première, a connu des développements significatifs en France. En 1681, l'ordonnance de Colbert marque une date importante du droit des assurances maritimes. L'assurance-incendie est née à Londres en 1666, mais il a fallu attendre la seconde moitié du XVIII-e siècle pour qu'un mouvement semblable s'observe en France. Risque maritime, risque incendie, risque décès, telles furent donc les voies pionnières de l'assurance. Portée par l'essor économique et technique, l'assurance a connu, à partir du XIX-e siècle, et plus encore du XX-e siécle, un développement considérable.
Avant la seconde guerre mondiale le secteur de l'assurance en France se caractérisait par la prééminence de la branche-vie, suivie de l'automobile, des accidents du travail et de la couverture de l'incendie. L'assurance maritime, quant à elle, était restée, dans une large mesure, l'apanage des assureurs britanniques. La création, en 1945, de la Sécurité sociale a entraîné des conséquences majeures pour le secteur de l'assurance:
- les accidents du travail furent transférés à la Sécurité sociale en 1947;
- le régime général de retraite par répartition fut créé; les compagnies d'assurances sur la vie, spécialistes de capitalisation, voyaient là s'éloigner pour longtemps un marché potentiel important;
- de même, le principe fut retenu d'une prise en charge du régime maladie par la Sécurité sociale; le marché de la couverture complémentaire par les Sociétés d'assurances ne se développera dès lors que lentement.
Mais la période qui s'ouvre alors va connaître un accroissement considérable du parc automobile. La progression de la branche de l'assurance-automobile sera constante pendant toute la période de 1950 à 1975. En 1958 l'assurance-automobile devient obligatoire. En 1974-1980 l'assurance-automobile atteint sa maturité: le parc automobile augmente moins vite, le nombre d'accidents diminue, permettant une stabilisation relative des tarifs. Mais, d'ores et déjà, l'assurance-vie (surtout sa branche l'assurance en cas de vie) a pris le relais de la branche automobile: son taux annuel de croissance (5 %) est largement supérieur à celui de l'assurance dommage (2,8 %). En dix ans l'encaissement sur les contrats d'assurance en cas de vie a été multiplié par dix pour atteindre 289,4 milliards de F en 1993. Cette croissance témoigne de la forte demande de ces produits dans une période d'incertitude liée à la situation économique et au devenir des régimes de protection sociale.
A la fin des années 90 l'assurance-vie est fortement concurrencée sur le marché français par l'assurance IARD, distribuée surtout par les banques. La bancassurance et l'émergence d'autres canaux de distribution dans l'assurance sont des traits caractéristiques de l'assurance française à l'heure actuelle.
12. 5@52548B5 B5:AB ?8AL:
Assureurs : leurs astuces pour doper leurs comptes
Après les attentats du World Trade Center à New York - un sinistre à 70 milliards d'euros -, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse et la chute des marchés boursiers, où ils avaient leurs placements, on les croyait exsangues. On disait aussi qu'ils n'assuraient plus, et que ceux qui assuraient encore le faisaient au prix fort: hausses tarifaires substantielles pour les entreprises, allant dans certains cas jusqu' à 800%.
Réelle ou supposée, la stratégie de défense des assureurs s'est révélée payante. Quelques années plus tard, ils étaient déjà au mieux de leur forme. Munich Re, le premier réassureur mondial, a enregistré un bénéfice net de 1,16 milliard d'euros au premier semestre 2004, contre une perte de 529 millions d'euros, en 2003. En 2007 le groupe d'assurance français Axa a dégagé au premier semestre un bénéfice net en hausse de 16% à 3,2 milliards d'euros après une excellente année 2006.
Rendus prudents par lannus horribilis 2001, les assureurs ont décidé de faire leur métier à condition de gagner de l'argent. Tous ne jurent désormais que par la «rentabilité opérationnelle». Un des assureurs résume la situation d'une formule mathématique: «La prime nette doit couvrir le sinistre». Cette ligne de conduite a permis de redresser les comptes.
L'arme actuelle des assureurs consiste à abandonner un marché risqué. Rare autrefois, elle est devenue une pratique courante. Même lorsqu'ils acceptent de couvrir un risque, les assureurs disposent de tout un arsenal pour rendre leur prise en charge rentable. La première solution consiste à «nettoyer» leurs portefeuilles de clients en résiliant les contrats déficitaires.
Une fois le tri effectué, reste à recruter de nouveaux clients. Rentables, bien sûr. La solution ? Une sélection à lentrée digne d'un concours de grandes écoles. Le courtier lyonnais April a imaginé une assurance-chômage pour les patrons de PME, en partant du constat que 84 % des gérants de SARL n'ont pas de couverture chômage. Le produit est innovant, attractif, mais refusé aux patrons de discothèque et aux gérants de PME débutantes, celles de moins de trois ans.
Dans certains cas, lexamen de passage comporte un handicap supplémentaire: une hausse de prime. A 94 ans, Mme E. payait 38 euros par mois à la Mutuelle de lIsère pour sa couverture santé. Son déménagement dans un autre département pour aller vivre chez sa fille a failli lui être fatal. Elle a perdu son assurance, a été rejetée par deux mutuelles, sans explication. La Maaf voulait bien d'elle, mais au prix de 72 euros, et les Mutuelles du Sud élevaient la barre jusqu' à 76,26 euros. La vieille dame a finalement signé avec la Mutuelle du Languedoc-Roussillon pour 62,30 euros par mois. Soit 40 % de plus qu'il y a un an.
Autre source de revenus complémentaires, les prestations annexes, études de marché et autres missions de conseil. «Un phénomène en plein développement», dit Jean Cazeneuve, directeur commercial groupe de Gras Savoye, le premier courtier français. Aon Explorer, spécialisé dans lassurance spatiale, a racheté lan dernier deux petites sociétés de conseil à Paris et à Toulouse. Et c'est grâce à cette valeur ajoutée en matière grise qu'Aon Explorer a emporté le marché de l assurance du satellite Hellas Sat, qui a retransmis les JO d'Athènes.
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1) Pierre Dubois, chauffeur de la camionnette de l'entreprise "Sicor", a eu l'accident au cours de laquelle son véhicule a subi des dégâts matériels très importants. Sicor a l'assurance tous risques auprès de la société d'assurance Axa;
2) Christophe Manthe, pâtisseur, a souscrit l'assurance Glaces aux assurances Lagarde. Un jour, une cliente a glissé dans la pâtisserie et en heurtant une vitrine elle l'a brisée. Par suite elle a eu une fracture du poignet.
15. !>AB02LB5 480;>38 ?> A;54CNI8AB02LB5 ?8AL ?;0= 8 ?>43>B>2LB5 A>>1I5=8O =0 A;54CNI85 B5:5@
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# 6
L'ENTREPRISE EN EVOLUTION
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gérer, conquérir, implanter, innover, restructurer, rapprocher, allier, acquérir, céder, détenir, rémunérer
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exploitation (f.) agricole; petite entreprise (f.); société f.) anonyme; entreprise (f.) moyenne; entreprise (f.) artisanale; société (f.) à responsabilité limitée; entreprise (f.) commerciale; grande (f.) entreprise; société (f.) en nom collectif; entreprise (f.) industrielle; entreprise (f.) prestataire de services; entreprise (f.) individuelle
1) Selon la taille lentreprise peut être qualifiée de
2) Selon lactivité on distingue
..
3) Selon le statut juridique il existe
..
4. 0948B5 A>>B25BAB2CNI55 >?@545;5=85 4;O :064>3> 87 B5@2:
absorption (f.), fusion (f.), scission (f.), prise (f.) de participation, prise (f.) de contrôle
1) & constitue l opération par laquelle une entreprise se divise en deux ou plusieurs entreprises. 2)
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seffectue quand une entreprise est rachetée par une autre. 4) Quand une entreprise acquiert des actions dans une autre entreprise sans en détenir la majorité, il sagit de
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sopère quand une entreprise rachète la totalité ou une part majoritaire dune autre société.
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une entreprise privée>1I5AB2>une entreprise publiqueC1KB>G=>5 ?@54?@8OB85une entreprise sociétaireAC1?>4@O4G8:une entreprise individuelleG0AB=>5 ?@54?@8OB85une entreprise (d économie)
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environnement économique, environnement poltitique, environnement juridique, environnement technologique, environnement concurrentiel, environnement social, environne-ment culturel
0745; 2
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L ALLIANCE RENAULT NISSAN :
NAISSANCE D UN ACTEUR GLOBAL
I. Une opération risquée mais prometteuse
Le 27 mars 1999, le président de Renault, Louis Schweitzer, annonce au cours d'une conférence de presse que son groupe vient de se porter acquéreur, pour 643 Mds de Yen, de 36,8% du capital de Nissan, le second constructeur automobile japonais.
Les deux entreprises sont d'une taille comparable : HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/3f2fbb1fedc8249bc1256af4005b4d96?OpenDocument" Renault produit 2,1 millions de véhicules par an, contre 2,6 millions pour Nissan ; il emploie 138 000 salariés, contre 137 000 pour Nissan. Leur rapprochement propulse Renault parmi les cinq premiers constructeurs mondiaux ; il revêt par ailleurs une forte charge symbolique, à la mesure du rôle qu'ont joué les deux entreprises dans l'histoire industrielle de la France et du Japon.L'alliance conclue entre Renault et Nissan illustre la logique de concentration actuellement à l'uvre à l'échelle mondiale dans le secteur de la construction automobile. Elle témoigne de l'adaptation rapide d'une entreprise-symbole du capitalisme français à son nouvel environnement concurrentiel ; à l'inverse, elle jette une lumière crue sur la crise qua traversée le modèle industriel qui fut à la base du " miracle japonais ".
Jusqu'au milieu des années 90, HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/430def7cff5968c8c1256af4005baae0?OpenDocument" Renault peine à affirmer sa présence sur le plan international. Sous-dimensionné par rapport à des concurrents comme General Motors, Ford ou même Volkswagen, le groupe français, contrôlé par l'Etat, fait figure de HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/d3ff6a27d1e13090c1256af4005bd7ae?OpenDocument" constructeur régional, puissant en Europe et surtout en France, mais sans présence réellement significative dans le reste du monde.
Confronté à une concurrence de plus en plus vive, Renault opte pour une HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/23b605beceea4579c1256af4005c5e11?OpenDocument" stratégie de croissance rentable, fondée sur HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/ce41b97bcf586dbac1256af4005c828d?OpenDocument" de vigoureux efforts de productivité, et sur la conquête de parts de marché à l'international ; dans cette optique, l'entreprise cible en premier lieu les marchés à fort potentiel de croissance, comme l'Europe centrale et orientale, la Turquie, la Russie et surtout HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/54fdcb2f4691685dc1256af4005cbcb0?OpenDocument" l'Amérique latine. L'ambition clairement affichée par HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/260abcb2f1039284c1256af4005cf6a4?OpenDocument" Louis Schweitzer est de faire passer l'entreprise « du statut de constructeur régional à celui d'acteur global », ce qui s'accompagne d'une évolution du statut juridique de l'entreprise : transformé après la guerre en une entreprise nationale, contrôlée à 100% par l'Etat, Renault devient en 1990 une société anonyme, dont les actions sont cotées à la bourse de Paris. Pourtant son capital reste, à l'heure actuelle, détenu à hauteur de 15,6 % par la puissance publique.
Fleuron du capitalisme industriel nippon, Nissan voit sa situation financière se dégrader rapidement à partir du début des années 90 : le marché japonais, marché traditionnel de l'entreprise, se contracte à mesure que l'économie nationale s'enfonce dans une récession profonde. Presque constamment déficitaire à partir de 1992, Nissan voit son endettement s'accroître au cours de la décennie jusqu'à atteindre 2500 Mds de Yen ; les analystes financiers des agences de notation manifestent les craintes que leur inspire l'avenir de l'entreprise. Pour les dirigeants de Nissan, le rapprochement avec un grand constructeur étranger apparaît bientôt comme la seule solution pour rompre la spirale du déclin.
La décision de Renault d'entrer au capital de Nissan est prise à l'issue d'un examen très détaillé des atouts et des faiblesses du constructeur nippon. L'entreprise aboutit à la conclusion suivante : malgré son lourd endettement, malgré d'évidentes surcapacités de production, Nissan conserve pour Renault un intérêt stratégique très fort, en raison notamment des nombreuses complémentarités entre les deux entreprises. HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/7102cb17be8ae7bfc1256af4005d2709?OpenDocument" Ces complémentarités se placent d'abord sur un terrain géographique : déjà bien implanté en Europe et dans le Mercosur, Renault trouve avec Nissan une tête de pont pour se lancer à la conquête des vastes marchés de l'Asie-Pacifique et de l'Amérique du Nord. Mais HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/2a5c4e3af8176460c1256af4005d618c?OpenDocument" elles se placent aussi sur un terrain proprement industriel : Renault s'est bâti une solide réputation internationale pour son HYPERLINK "http://www.melchior-eco.com.fr/melchior/melchior.nsf/7b34f75f1b9cb56e802567f6003757eb/6de6fb5087ef121fc1256af4005d999a?OpenDocument" expérience en matière de réduction des coûts, pour l'efficacité de sa stratégie marketing et pour ses qualités d'innovation dans la conception des modèles ; quant à Nissan, il se situe parmi les tout premiers constructeurs mondiaux pour la gestion de la qualité, pour la productivité de ses usines et pour l'avancement de sa technologie. Avec Nissan, Renault trouve donc une opportunité sans précédent d'accélérer son développement à l'international et de renforcer ses compétences dans des domaines où il accuse encore un certain retard. À travers la prise de participation dans le constructeur japonais, Renault s'assure donc une taille critique qui lui permet de renforcer sa position face à la concurrence.
II. Le Nissan Revival Plan : un traitement de choc
L'une des premières préoccupations de Renault est de réformer en profondeur les pratiques de management de Nissan, jugées bureaucratiques et obsolètes. L'entreprise dépêche à Tokyo son directeur généraladjoint, Carlos Ghosn, qui a déjà fait ses preuves dans des circonstances difficiles (redressement de la filiale Amérique du Nord de Michelin, restructuration des implantations en Europe de Renault), et qui s'adjoint pour l'occasion une équipe de cadres motivés et expérimentés. Les changements à la tête de l'entreprise se traduisent immédiatement par un certain nombre de mesures (le système de l'«emploi à vie» est déclaré dépassé, les cadres dirigeants voient leur rémunération et leur progression professionnelle directement indexées à leurs performances, etc
), et par la mise en place, à plusieurs niveaux, de structures de management communes à Renault et à Nissan.
En même temps qu'ils redéfinissent les structures de management, Carlos Ghosn et son équipe déterminent à travers le Nissan Revival Plan, rendu public le 18 octobre 1999, les grands axes de leur politique de réduction des coûts. Certaines des dispositions de ce texte sont particulièrement radicales : réduction de 30% de la capacité de production, avec la fermeture de cinq sites de production ; licenciements massifs (21 000 dans le monde, 10 000 au Japon) ; fermeture de 300 des 3 000 concessionnaires Nissan implantés au Japon ; cession d'activités jugées non-stratégiques ; réduction drastique du nombre de fournisseurs, choisis désormais sur les seuls critères de prix et de performance, et renégociation systématique des contrats passés avec ceux-ci. Le Nissan Revival Plan prévoit la mutualisation de certains sites de production, la mutualisation des achats et la réduction du nombre d'équipementiers ou encore la mutualisation des réseaux de distribution, qui se traduit dans un premier temps par le rapprochement des réseaux de concessionnaires Renault et Nissan en Europe.
L'ensemble de ces mesures visaient à faire renouer Nissan avec les bénéfices dès l'exercice 2000-2001. L'objectif, particulièrement ambitieux, était accueilli avec un certain scepticisme par les milieux d'affaires, y compris au Japon ; plus encore que cet objectif, c'était la capacité de deux entreprises aux cultures si profondément dissemblables à travailler ensemble qui était au centre des interrogations.
III. Un pari gagné
Quelques années après l'annonce de l'entrée de Renault au capital de Nissan, le redressement est spectaculaire. Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn a annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé « 180 », ce plan devait démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps.
Les deux derniers objectifs ont été remplis. Totalement désendetté et affichant une marge opérationnelle de plus de 11 %, Nissan est devenu le constructeur automobile le plus rentable du monde, derrière le spécialiste du luxe, Porsche. Mais, souvent présenté comme un coupeur de coûts (cost killer) hors pair, M. Ghosn devait faire ses preuves sur le plan de la croissance. Plusieurs analystes financiers ont estimé que, vu la conjoncture mondiale, augmenter les ventes de Nissan de 1 million de véhicules était impossible.
En 2005 M. Ghosn a apporté la plus claire des réponses aux sceptiques. En rythme annuel, Nissan vend désormais 3,6 millions de véhicules dans le monde. L'essentiel de la croissance a été obtenu aux Etats-Unis, où les ventes ont bondi de 440 000 unités. Nissan, en attaquant le segment des gros 4 x 4, a réussi à tailler des croupières aux constructeurs américains, qui étaient jusque-là les champions de la spécialité.
Le PDG peut maintenant se consacrer au troisième plan triennal, annoncé cette année. L'objectif est de maintenir un rendement du capital investi de 20 %, de dégager «une des meilleures marges opérationnelles de l'industrie automobile» et de lancer 28 nouveaux modèles d'ici trois ans. Le groupe veut en outre développer la marque de luxe Infiniti au niveau mondial, notamment en Corée du Sud, en Chine et en Russie. A l'horizon 2009, Nissan espère ainsi vendre 4,2 millions de véhicules.
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2) L'année 2001 a vu naître un géant mondial sidérurgique, Arcelor. 2001 3>4C 1K;0 A>740=0 :>@, :@C?=59H89 2>9 ?@>872>48B5;L AB0;8.
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1) Alors que tous les constructeurs automobiles font face à de graves difficultés et réduisent leurs capacités de production, PSA a au contraire annoncé quil allait augmenter sa force industrielle en construisant une nouvelle usine en Europe centrale. 2) En Chine PSA détient environ 10 % du marché loin derrière Volkswagen. Mais lune des satisfactions du président du groupe est la bonne santé de la joint-venture qui a réalisé cette année un bénéfice net de 37 millions deuros pour 720 millions de chiffre daffaires. 3) Lannée dernière Fiat Auto sest confronté à de graves difficultés. Cependant, il possède de nombreux atouts pour redresser la situation. Lun deux cest lalliance avec GM, et notamment la mise en oeuvre de joint-ventures qui portent déjà leurs fruits. 4) Les entreprises les plus brillantes sont celles qui inventent le management de demain auquel les autres devront sadapter. Or, quand les entreprises font appel aux consultants, elles sont renvoyées à ce qui se fait de mieux aujourdhui, et sont rarement informées sur les moyens dimaginer ce qui se fera de mieux demain. 5) Parmi les concurrents des constructeurs français, signalons la bonne santé des marques japonaises, lesquelles ont bondi de 12,5 %. Par contre, Fiat se trouve dans une situation encore plus difficile que Renault et Peugeot : ses ventes ont chuté de 21,7 %.
1) 5@52548B5 ?@54;>65=8O:
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l organigramme; la fonction technique, commerciale, comptable, financière, administrative, ressources humaines; l approvisionnement en matières premières ; gérer les stocks; le service après-vente; le patrimoine de lentreprise; la gestion du personnel; les réseaux de distribution; le choix des fournisseurs; les modes de production; la gestion stratégique, tactique et opérationnelle
Lentreprise : un bateau à mener à bon port
La création dune entreprise est une aventure jalonnée de succès, mais aussi de risques et déchecs. Lieu de production, de travail et de rencontres, lentreprise fonctionne comme un bateau : il faut léquiper ; la gouverner et la faire avancer. Heureusement, le capitaine nest pas seul. Son équipage laide à choisir les bonnes directions.
Les trois niveaux de gestion
A la tête de lentreprise, le patron et ses collaborateurs définissent le management stratégique, cest-à-dire les choix essentiels de lentreprise engageant et mettant en jeu son avenir: investissements, choix des lignes de produits, choix des réseaux de distribution.
De nombreuses décisions doivent être prises dans le cadre des objectifs fixés. Ce travail revient à des hommes clefs cadres ou techniciens. Cette gestion tactique comprend ainsi le choix des fournisseurs, des modes de production, des moyens de publicité.
Reste la gestion courante ou opérationnelle, qui est généralement confiée à lensemble des collaborateurs, dans la limite de leurs attributions. Ce niveau concerne, par exemple, le réapprovisionnement, lordonnancement de la production.
Lactivité de lentreprise requiert une organisation. Les différents moyens humains et matériels doivent être coordonnés. Cela se fait selon deux dimensions:
laxe hiérarchique (vertical) qui détermine les responsabilités formelles (formelles, car les comportements effectifs en sont quelques fois éloignés);
une dimension fonctionnelle correspondant à un découpage par métiers, par tâches à effectuer, par grandes fonctions : technique (ou production), commerciale, ressources humaines (ou personnel), finance, administration, comptabilité.
Lorganigramme fixe cette organisation générale de lentreprise, les responsabilités et les rôles de chacun.
Les fonctions dans lentreprise
Les différentes opérations réalisées par lentreprise peuvent être regroupées en séries identiques (achat, fabrication, ventes, paiements,
). Chaque série dopérations constitue une fonction de lentreprise.
La fonction technique ou de production a pour objet de:
- concevoir les produits à fabriquer ou les services qui seront proposés aux clients;
- prévoir et procurer les moyens matériels indispensables;
- déterminer les conditions de fabrication;
- préparer, exécuter et contrôler la fabrication.
La fonction commerciale a pour objet dassurer:
- lapprovisionnement (lachat) en matières premières, en marchandises, cest-à-dire rechercher les fournisseurs, passer les commandes et gérer les stocks;
- la distribution (la vente) des produits fabriqués, des marchandises, cest-à-dire créer la publicité, enregistrer et exécuter les commandes et sassurer que les clients sont satisfaits (service après-vente).
La fonction comptable a pour objet denregistrer toutes les opérations qui modifient le patrimoine de lentreprise et de dégager périodiquement le montant du résultat obtenu.
La fonction financière a pour objet de réunir les ressources nécessaires à lentreprise au moment où elle en a besoin.
La fonction administrative a pour objet de faire exécuter le travail dans les meilleures conditions defficacité. Tous les cadres responsables, quel que soit le service auquel ils appartiennent participent à cette fonction.
La fonction ressources humaines ou personnel a pour objet d assurer la gestion du personnel, la communication et l information, la négociation et la gestion des conflits.
1) 7;>68B5 A>45@60=85 B5:AB0 =0 D@0=FC7A:>;L7CO 2KH5?5@5G8A;5==K5 2K@065=8O.
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Chef d Atelier; Direction Générale; Force de Vente (ensemble de vendeurs et commerciaux); Direction de la Production; Chef du Personnel; Direction Commerciale ; Direction du Personnel
Organigramme : Structure par fonctions
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Fonction personnelFonction productionFonction commerciale
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(2) ILN :>=:@5B=KE ?@82 ?@>:>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
Invention, innovation, progrès technique
Inventer, c'est découvrir un principe, imaginer une idée nouvelle. Innover, c'est traduire cette invention dans les faits : en tirer de nouveaux produits ou services proposés au public, l'appliquer à des procédés de production ... L'invention est le fait du chercheur ; l'innovation est le fait de l'entrepreneur : c'est lui qui prend le risque de la mise en uvre, réunit les moyens nécessaires.
L'innovation est un facteur-clé de la compétitivité des entreprises : elle permet tantôt de se différencier en renouvelant l'offre de produits ou services, tantôt d'améliorer la rentabilité en abaissant les coûts de production. Elle suppose la mobilisation de compétences multiples : en termes d'organisation, pour favoriser la créativité individuelle, la gestion collective des connaissances et le travail en équipe ; en termes de stratégie et de marketing, pour identifier correctement les opportunités de marché et la capacité de l'entreprise à se transformer pour les saisir ; en termes de finances, car l'innovation, généralement risquée et parfois coûteuse, suppose souvent un financement ad hoc (1); en termes commerciaux, pour savoir vendre une offre nouvelle à un public non habitué ; en termes juridiques et techniques pour savoir développer des technologies nouvelles et défendre la propriété intellectuelle sur les innovations réalisées ...
L'innovation technologique n'est pas réservée à l'industrie. Elle est aussi très présente dans le secteur des services. Dans tous les cas, les enquêtes réalisées montrent que, en France du moins, les principaux obstacles à l'innovation ne sont pas essentiellement de nature technologique ; ils tiennent plutôt aux enjeux économiques et financiers (risque économique lié à l'innovation et difficulté à trouver des financements appropriés) ou aux questions d'organisation (manque de personnel qualifié, manque de flexibilité des organisations). C'est ce qui explique l'importance attachée par les entreprises d'une part au développement de nouveaux instruments de financement (capital risque (2)), d'autre part à l'assouplissement des réglementations freinant l'adaptation des structures (droit du travail notamment).
En se diffusant, l'innovation devient progrès technique. Dans le vocabulaire des économistes, le progrès technique peut ainsi se définir comme l'effet économique de la mise en oeuvre des innovations. Il constitue un facteur majeur de la croissance.
(1) 4;O MB>9 F5;8
(2) 25=GC@=K9 :0?8B0;
1) B25BLB5 =0 2>?@>AK:
Quelle différence faites-vous entre l'invention et l'innovation ?
Pourquoi l'innovation est-elle considérée comme un facteur-clé de la compétitivité des entreprises ?
Qu'est-ce qui peut faire obstacle à l'innovation ?
9. 0) @>G8B09B5 B5:AB 8 =0948B5 2 =5>B25BAB2>20BL >6840=8O?5@548BL :>=:C@5=B>2, 2K?CA: 8==>20F8>==KE B>20@>2, A =0820BL >1J5872>4AB20, 8=25AB8@>20BL 2 @5:;043>B>2LB5 CAB=K9 ?5@52>4 B5:AB0:
Innover, c'est gagner
En fait, les entreprises préfèrent copier les pionniers : moins cher, moins risqué
L'innovation est généralement considérée comme un levier de réussite : pour répondre aux attentes des marchés en évolution rapide, pour devancer les concurrents ou pour stimuler la demande. Pourtant, innover, ce n'est pas gagner à coup sûr. Au contraire; on estime à plus de 40 % le taux d'échec des produits innovants dans l'année qui suit leur lancement. Et même lorsque l'innovation s'impose sur le marché, l'entreprise qui l'a créée peut être dépassée par un concurrent plus puissant. Netscape a ainsi été dépassé par Microsoft Explorer, la Laiterie Saint-Hubert, inventeur en France du yaourt au bifidus, par Danone avec Bio, Sega et Nintendo par Sony. Seulement 10 % des leaders sur leur marché ont été les premiers à lancer l'innovation. Au point que certaines firmes préfèrent laisser leurs concurrents innover pour les copier ensuite à moindres frais. Elles peuvent ainsi limiter les risques d'échec commercial (en ne copiant que les succès) ; concevoir des produits améliorés (en s'appuyant sur des études de comportement des clients réels); prévoir les volumes à fabriquer (à partir des volumes déjà vendus); et investir moins en publicité (les pionniers ont popularisé le produit).
Pourquoi alors associer si souvent l'innovation à la réussite ? Nous touchons ici à l'idée de progrès. Si toutes les entreprises attendaient que leurs concurrents innovent, le bien-être des consommateurs ne s'en trouverait-il pas pénalisé ? Sans oublier l'influence sur le management d'une culture américaine marquée par les pionniers. Et pourtant, le problème du pionnier, c'est qu'il se fait souvent scalper par les Indiens.
2) B25BLB5 =0 2>?@>AK :
1) Partagez-vous l idée de l auteur qui affirme que innover, ce n est pas gagner à coup sûr ? Argumentez votre point de vue.
2) Comment pouvez-vous commenter la dernière phrase du texte ?
10. 0) @>G8B09B5 B5:AB 8 =0948B5 2 =538G5A:8E 2K@065=89:
A=865=85 @K=>G=>9 4>;8, A>:@0B8BL ?5@A>=0;, ?@>40BL 0:B82K, ?@54C?@5645=85 >1 CEC4H5=88 @57C;LB0B>2 45OB5;L=>AB8, ?>=5AB8 C1KB:8, C25;8G8BL >?5@0F8>==CN o·p¹p$q&qÐqÒqirkr>stttLt^tbtftTuXu=v?vvvwwewgwûwxxxxxxxxõéõéõéõéõÕÁ¨Á¨Áwg[g[g[hâwh¥ C6]aJhâwh¥ C6]aJmHsHhâwh¥ C56]aJ!hâwhÜ_d56]aJmHsHhâwh¥ CaJhâwh¥ C5aJ1hâwh¥ C6CJOJQJ]^JaJmHnHu&hâwh¥ C6CJOJQJ]^JaJ&hâwhÜ_d6CJOJQJ]^JaJhâwh¥ C5\aJhâwh¥ C\aJ#x®x²x´x¼xÌxÐxÒxÚxäxêxìxôxyyyyÐyÒyÖyzzBzDztzvzzzzzãzåz{ {9{;{{{³{¶{D|F|H|L|`|b|||ðäðäðäðäðäðäðäðäðÖÊÀÊÀÊÀʶÀÊÀÊÀÊÀÊÀÊÀÊÀÖ¢vv&hâwh¥ C6CJOJQJ]^JaJ.hâwh¥ C6CJOJQJ]^JaJmHsH&hâwhÜ_d6CJOJQJ]^JaJhâwh('\aJhâwh¥ C\aJhâwh¥ C5\aJhâwh¥ C\aJmH sH hâwh¥ C6]aJhâwh¥ C6]aJmHsH.xÒyF||xü.BìÝÔÇǽ¯¯¯$$¤x$IfgdbÔ 9$¤xa$gd{Фx¤x`Ðgd¥ C¤x¤xgd¥ C!$
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13. 0) 7;>68B5 A>45@60=85 B5:AB0 =0 D@0=FC7A:>1@0I0O 2=838N.
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Peugeot AB018;L=> C:@5?;O5B A2>8 ?>78F88 8 2 4@C38E @538>=0E 5ABL :>872>4AB2> 2 AB>;L =5AB018;L=>5 2@568B5 ?8AL A>45@60=85 B5:AB0 =0 D@0=FC7A:>20B>@AB2> ?@5645 2A53>
HB01-:20@B8@5, @0A?>;>65==>9 2 ;5@=-$5@@0=5 (Clermont-Ferrand), A>A@54>B>G5=> C?@02;5=85 ?>;8B8:>9 D8@ OA=0. ! >4=>9 AB>@>=K, MB> - AB@5AB020BLAO 2K1;0AB8 ?@>872>4AB20 ?=521@5B5=85 2 1990 3>4C :>=:C@8@CNI59 0=3;89A:>9 D8@ 2KA>:>9 F5=5. ! 4@C3>9 AB>@>=K, MB> - ?>AB>O==>5 AB@520B>@AB2C 8 @0728B8N 2KA>:8E B5E=>;>389, ?@84AB25 ?=529 =>2>9 45;8 - MB> 2A5 @02=>, GB> ?>8A: =58725AB=KE 2 100 000 C@02=5=89 &
7>1@5B5=85 @0480;L=KE H8=(2) 2 1946 3>4C 1K;> =0AB>OI59 @52>;NF859. "5E=>;>38G5A:89 ?@>F5AA «!3», >15A?5G820NI89 ?>;=CN 02B> ?@84C >E@0=O5BAO =5 EC65, G5AC40@AB25==0O B09=0. 0 ?>A;54=518;L=>=5 D8@8725;0 A5=A0F8N A ?>ILN ?>A;54=59 45;8 H8=K, B.=. 0x system .
"015;L > @0=30E =0 2>C= (Bridgestone) - 18,3%, C450@ (Goodyear) - 16,6%) 65B ?>B5@?5BL A5@L57=K5 87A;54=55 AB>;5B85 5 D@0=FC7A:>5 ?@54?@8OB85 ?@52@0B8;>AL 2 >3@>5 4=>5 >1J548=5=85, 2;045NI55 81 702>4>B>@KE @01>B05B 123 000 G5;>25:.
(1) pneumatiques (m. pl)
(2) pneu (m.) radial
(3) palmarès (m.) mondial
15. 0) 0 >A=>25 B01;8FK, ?@82545==>9 =865, A@02=8B5 (8A?>;L7CO 2K@065=8O ?@>B82>?>AB02;5=8O 87 :>4KE ;N459 8 @C:>2>48B5;59 ?@54?@8OB89:
Les attentes vis-à-vis de l entreprise
(par ordre d importance décroissant)
Sondage effectué auprès de 1158 jeunes de tous niveaux universitaires n ayant jamais travaillé
Jeunes
Qu attendez-vous de votre vie dans l entreprise ?Chefs d entreprise
A votre avis qu attendent les jeunes de l entreprise?La variété dans le travail14Des initiatives26Un dialogue, des échanges35La création, l innovation (personnelle)49Des responsabilités de commandement57La sécurité matérielle61Une carrière 73La mobilité, les déplace-ments812Des conseils et l expérience d anciens911La reconnaissance de vos mérites102Une formation nouvelle1110La considération des autres1281) B25BLB5 =0 2>?@>A:
Comment pouvez-vous expliquez la disparité entre les attentes réelles des jeunes et celles que les chefs d entreprise leur prêtent?
16. 0) @>:>A0:
Près de 30 % d entrepreneurs potentiels
(rapporté à la population en âge de travailler,
environ 12 millions de Français
songent toujours à créer leur entreprise)
º% Réponse à la question:
Vous personnellement, auriez-vous envie de créer votre propre entreprise ?
200520042003Oui27 %31 %29 %Non72 %68 %69 %
º% Les principales motivations qui poussent à créer
Une plus grande liberté de travailler /d action /de décision42 %Une meilleure rémunération / le fait de pouvoir gagner plus23 %Le fait de ne pas avoir de chef / de hiérarchie20 %Le fait d être plus autonome20 %Le fait d être son propre patron19 %
º% Les cinq principales raisons de ne pas créer sa propre entreprise
Mon âge37 %Les charges sociales sont trop importantes / trop de taxes22 %Ma situation professionnelle actuelle me satisfait15 %Les démarches administratives / la paperasserie10 %L ampleur des responsabilités d un chef d entreprise9 %1) B25BLB5 =0 2>?@>A :
Et vous, quelle réponse pourriez-vous donner à la question formulée plus haut ? Si oui, quelle serait votre motivation principale? Si non, pour quelle raison ?
!>3;0A=K ;8 2K A 40==KG:C 7@5=8O, >?8@0OAL =0 :0:
1) Il n existe pas de structure idéale, assurant le succès. Chaque entreprise est un cas spécifique.
2) Plus l environnement est instable, plus la structure de l entreprise est formalisée.
3) Pour l entreprise, innover c est toujours gagner.
4) Les entreprises qui font de la flexibilité un des axes de leur stratégie résistent mieux à la crise.
5) Traverser une crise et en sortir plus fort. C est possible.
>43>B>2LB5 =51>;LH>5 A>>1I5=85 >1 >4=>@ D@0=FC7A:8E D8@20@L
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société:0?8B0;
2;045BL & % :0?8B0;0
CG0AB2>20BL 2 :0?8B0;5 :>1@5B0BL 0:F88 :>4020BLcession (f.)?5@540G0, CABC?:0, ?@>4060concessionnaire (m.)74.: 48;5@ (?> ?@>4065 02B>18;59)contrôle (m.)
prendre le ~ de& :>=B@>;L
?@8>1@5AB8 :>=B@>;L =04 & coter, être coté:>B8@>20BL, :>B8@>20BLAOcoûts (m.)
~ de production8745@6:8, @0AE>4K
8745@6:8 ?@>872>4AB20déclin (m.)C?04>:degrader, se ~CEC4H0BL, CEC4H0BLAOdétenir2;045BLdétention (f.)2;045=85directeur (m.) général
~ adjoint35=5@0;L=K9 48@5:B>@
703> 48@5:B>@0directoire (m.)?@02;5=85endettement (m.)
~ lourd704>;65==>ABL
1>;LH0O 704>;65==>ABLs endetter8;65==>ABLenjeu (m.)AB02:0; F5;Lenvironnement (m.)
~ concurrentielA@540
:>=:C@5=B=0O A@540équipementier (m.)74.: ?>AB02I8: :>2K9 3>4fonds (m. pl.)
~ propresA@54AB20 (D8=0=A>2K5), :0?8B0;
A>1AB25==K9 :0?8B0;fournisseur (m.)?>AB02I8:fragile=5CAB>9G82K9, =5AB018;L-=K9; CO728872>48BL A;8O=85 (:>1J548=OBLAO (2 @57C;LB0B5 A;8O=8O)gérerC?@02;OBLgestion (f.)
~ de la qualité
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C?@02;5=85 :0G5AB2>?5@0F8>==0O @5=B015;L-=>ABL 2K@CG:8milieux (m. pl.) d affaires45;>2K5 :@C38mutualisation (f.)74.: >1J548=5=85 (G53> ;81>)obsolèteCAB0@52H89opportunité (f.)1;03>?@8OB=0O 2>76=>ABLpart (f.) de marché
accroître [augmenter] une ~
détenir une ~ de & %
maintenir une ~
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C25;8G820BL @K=>G=CN 4>;N
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CB@0B8BL @K=>G=CN 4>;Nparticipation (f.)
acquérir une ~4>;O, 4>;52>5 CG0AB85 (2 :0?8B0;5)
?@8>1@5AB8 4>;N 2 :0?8B0;5prise (f.) de contrôleCAB0=>2;5=85 :>=B@>;O =04 :>3;>I5=85prise (f.) de participation?@8>1@5B5=85 4>;8 (2 :0?8B0;5 :>1J548=5=85 A & rendement (m.)4>E>4=>ABLredressement (m.)C;CGH5=85 D8=0=A>2>3> ?>;>65=8O, D8=0=A>2>5 >74>@>2;5=85redresserC;CGH0BL D8=0=A>2>5 ?>;>65=85 (:>7=03@0645=85, 70@01>B=0O ?;0B0retard (m.)
accuser le ~
rattraper le ~>BAB020=85
>BAB020BL
?@5>4>;520BL >BAB020=85ruineux@07>@8B5;L=K9, 4>@>3>AB>OI89salarié (m.);8F> =053> B@C40scission (f.)@0745;5=85 (:>872>4AB25==>5 ?>4@0745;5=85, 702>4société (f.)
~ anonyme
~ en nom collectif
~ à responsabilité limitée>1I5AB2>; B>20@8I5AB2>
0:F8>=5@=>5 >1I5AB2>
?>;=>5 B>20@8I5AB2>
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CB>G-=5=85par exemple,
ainsi,
c'est-à-dire,
en parti-culier,
particulière-ment,
notamment,
à savoir,
autrement ditdonner des exemples,
citer à titre d'exemple,
vouloir dire,
pour ainsi dire,
pour mieux dire
CABC?-:0
?@>B8-2>?>-AB02-;5=85cependant,
pourtant,
néanmoins,
toutefois,
mais,
or,
en revanchequoique,
bien que,
même si,
tandis que,
alors quemalgré,
en dépit de,
loin de être loin de
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!2>4=0O B01;8F0 A;>2>>1@07>20B5;L=KE M;52, 8A?>;L7C51@07>20=8O B5@2
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3. >BACBAB285 ?@87=0:0: 0-, =5-abaisser (les tarifs)
alourdir (l'imposition)
acycliqueanti-?@>B82>?>AB02;5=85: 0=B8-, ?@>B82>-anti-inflationnisteauto-A0-, 02B>-autofinance-ment (m.)bi- [bis-]42C(E)..., 42>O:>...bilatéralisme (m.)co-A>2ABL: A>-, :>-coassurance (f.)contre-:>=B@-, ?@>B82>-; =5-contreproductifdé [dés-]>B@8F0=85: 45-dérégulation (f.)endo-=0E>645=85 2=CB@8:endogèneex-1. 42865=85 2> 2=5
2. M:A-, 1K2H89 ...exporter
pays ex-socialistesexo-=0E>645=85 A=0@C68:exogèneextra-1. 2KAH0O AB5?5=L: M:AB@0-
2. 2=5 ...extraordinaire
extrabudgétairehomo->4=>@>4=>ABL, AE>65ABL:homogènehyper-G@57ABL, 2KAH0O AB5?5=L: 38?5@-hyperinflation (f.)hétéro-@07=>@>4=>ABL:hétérogènein- [il-, im-, ir-]1. >B@8F0=85: =5-
2. 42865=85 2=CB@Linconvertible, illégal, immobilier, irrévocable
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2. ?>A@54AB2>=0, 8=B5@=5B0télématique (f.)
télévente (f.)CCDD8:AK
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2. AD5@0 45OB5;L=>AB8bradage (m.)
marchéage (m.)-atc>18@0B5;L=>5 7=0G5=85actionnariat (m.)-ateur;8F>, ?@>872>4OI55 459AB285 (8;8 ?@54 >ACI5AB2;5=8O)exportateur (m.)-ation459AB285exportation (f.)-eur, -euse;8F>, ?@>872>4OI55 459AB285 (8;8 ?@54 >ACI5AB2;5=8O)vendeur (m.)-ible2>76=>ABL 8;8 =5>1E>48ABL A>25@H5=8O 459AB28Oconvertible-ien, -ienne?@8=04;56=>ABL : (:0:>9-;81>) B5>@88 keynésien (( Keynes)-if, -ive>B=>H5=85 : 459AB28N, 2K@065==>A=>2=K2>AB@0=5=85 ?@87=0:0, A2>9AB20mondialisation (f.)-iser@0A?@>AB@0=OBL A2>9AB2>, ?@84020BL E0@0:B5@, AB0BCAtertiariser-isme=0720=85 B5>@88, CG5=8O, 4>:B@8=Klibéralisme (m.)-iste1 ?@8=04;56=>ABL (: :0:>9-;81>) B5>@88, CG5=8N, 4>:B@8=5
2. AD5@0 70=OB89gradualiste (m.)
grossiste (m.)-ment459AB285 8;8 53> @57C;LB0Binvestissement (m.)-té [-ité]A2>9AB2>, A>AB>O=85fiabilité (f.)@8;>65=85 ! 4
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[MERCOSUR]Marché commun du Cône Sud5@:>AC@, 1I89 @K=>: N6=>3> :>=CA0NPInouveaux pays industrialisés!, =>2K5 8=4CAB@80;L=K5 AB@0=KOCDEOrganisation de coopération et de développement économique-! , @30=870F8O M:>=>3> A>B@C4=8G5AB20 8 @0728B8OOMCOrganisation mondiale du commerce", A5@3>20O >@30=870F8OOMPIOrganisation mondiale de la propriété intellectuelle!, A5@30=870F8O 8=B5;;5:BC0;L=>9 A>1AB25==>AB8PCPersonal Computer (angl.) - mini-orinateur--PDGPrésident-Directeur général@57845=B-5=5@0;L=K9 48@5:B>@PECOpays d'Europe centrale et orientale&, AB@0=K &5=B@0;L=>9 8 >AB>G=>9 2@>?KPFAPréservatrice foncière assurance$ (D@0=FC7A:0O AB@0E>20O :> @0728BK5 AB@0=KPIBproduit intérieur briut, 20;>2K9 2=CB@5==89 ?@>4C:BPMApays les moins avancés=08=0;L=K9 ?@>4C:BPVDpays en (voie de) développement@072820NI85AO AB@0=KRATPRégie autonome des transports parisiens ", 2B>=>5 C?@02;5=85 ?0@86A:>3> B@0=A?>@B0SAsociété anonyme0:F8>=5@=>5 >1I5AB2>SARLsociété à responsabilié limitée>1I5AB2> A >3@0=8G5==>9 >B25BAB25==>ABLNSAVservice après-vente?>A;5?@>406=>5 >1A;C6820=85SFAFCSociété Française d'Assurance pour favoriser le Crédit-!$$! (D@0=FC7A:0O :>20=8O :@548B0)SNCsociété en nom collectif?>;=>5 B>20@8I5AB2>SNCFSociété nationale des chemins de fer français-!!$, 0F8>=0;L=0O :>@>3 $@0=F88TGVtrain à grande vitesse2KA>:>A:>@>AB=>9 ?>574TVAtaxe à [sur] la valeur ajoutée!, =0;>3 =0 4>102;5==CN AB>8ABLUAPUnion des assurances de Paris. (D@0=FC7A:0O AB@0E>20O :>?59A:89 A>N7UEMUnion économique européenne2@>?59A:89 M:>=>N7VPCvente par correspondance?@>4060 ?> :0B0;>30