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Nutriments Métabolisme Pompes ATP-asiques - Free

Cette formule est corrigée par PERRAULT en 1976 : pour des athlètes entraînés : .... TD n°3. Il existe des échelles de difficulté : de aucun effort (6) à épuisement ...




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ADP (endocytose, exocytose)
ATPase activités
 continues
 Déphosphorylations ATP Toutes les synthèses
chimiques (phosphorylations)
dans muscle
Phosphocréatine Mouvements des organites
 (mitochondries)

 Foie Sécrétions
activités
Chaleurs et travail phasiques
mécaniques


L’apport alimentaire de créatine est bénéfique pour la performance.
L’ATP est utilisée pour toutes les manifestations de la vie utilisant de l’énergie.
L’ATP est la voie de passage obligée entre les sources d’énergie et l’utilisation de l’énergie par les activités vitales.
L’ATP est continuellement formé et utilisé. Il n’est donc pas une réserve, mais une forme de transport d’énergie.
Ex : un adulte homme synthétise 4 kg d’ATP par heure.


Une réserve est une forme de stockage qui présente 4 propriétés :
Stable au cours du temps
Métaboliquement inerte
Incidence négligeable sur la pression osmotique (molécules de grosse taille séparables en petites comme le glycogène et glucose)
Mobilisable en cas de besoin


2°) Résumé du métabolisme énergétique



Une oxydation est une perte d'électrons.
La chaîne de transporteurs d’électrons est un système de molécules (les unes oxydantes, les autres réductrices) insérées dans la membrane interne de la mitochondrie de telle sorte que celles qui libèrent un ion H+ le fasse entre les 2 membranes.
La chaîne de transporteurs d’électrons est une succession de réactions d’oxydo-réduction.

La membrane interne contient un canal couplé d’H+ et d’ATP-ase. Il y a beaucoup plus d’ions H+ dans les 2 membranes qu’à l’intérieur de la mitochondrie. Mais la membrane est imperméable aux ions H+.

L’ATP-ase H+ est dépendante de la mitochondrie et permet la formation d’ATP à partir de H+. Le canal H+ est couplé à une ATP-ase car la membrane est imperméable aux H+ : on ouvre un canal.
Quand les H+ passent à travers le canal, il y a recharge d’ATP grâce à l’ATP-ase H+ dépendante de la mitochondrie.


 ATP ase Q

ATP ADP + Pin

Q



3°) Energie chimique et catabolisme


Catégories d’apports nutritionnelsSubstrats énergétiques (sang)Formes de réserve
Glucides

Glucose (glycémie à 1g/L)
Glycogène (muscles et foie)
Lipides

Acides gras
Triglycérides (muscles, tissu adipeux)
Protides

Acides aminés
Protéines (en cas de jeûne prolongé)


4°) Mise en jeu physiologique des différents métabolismes

En milieu anaérobie, l’acide pyruvique est dégradé en lactate.

Il existe 3 métabolismes :
anaérobie alactique (phosphocréatine – ATP)
anaérobie lactique (glycolyse)
aérobie ( cycle de Krebs et spirale de Lynen)



Type de métabolismeCapacité de synthèse d’ATPPuissance de synthèse d’ATP (capacités/temps)
Anaérobie

Faible (2 mol ATP / mol glucose)
Forte
Aérobie

Fort (36 mol ATP/mol glucose
129 mol ATP/mol acides gras )
Faible
La quantité d’ATP dans un muscle ne descend jamais à zéro.
La concentration en ATP est toujours supérieure à 70-80% du repos.


Notion de seuil lactique (cf. tableau 2) :

Concentration lactate
dans le sang







4mM

2mM

 Intensité d’exercice
Seuil valeur pour
VO2 max

mM = millimolaire


Le seuil à partir duquel le lactate apparaît dans le sang s’appelle le seuil lactique.
Par convention, le seuil est fixé à partir de 4 mM de lactate /sang.
L’entraînement décale la courbe de lactate vers la droite.
Le même type de relation est obtenu quelle que soit l’APS.
Le seuil lactique est un index important de mise en jeu du processus anaérobie.

Seuil lactique sujet entraîné 75-80% VO2 max
Sujet non entraîné 55-60 % VO2 max


II Mesures des dépenses énergétiques par les tests de terrain

La calorimétrie directe n’est pas utilisée.
Mais on utilise la calorimétrie indirecte par mesure de la différence de consommation (ou de production) des volumes d’oxygène (ou de CO2).


1°) Quotient respiratoire (non protéique)

En théorie, QR = Volume CO2 produit / volume d’O2 consommé
En pratique, il faut mesurer les consommations à l’exercice

 C6H12O6 + 6 O2 6 CO2 + 6 H2O

Pour des glucides, le QR est égal à 1.
Pour des acides gras, le QR est égal à 0,7.


Correction exercice 4 du TD N°1

1. VCO2 rejeté (par consommation des protéines) = 4,8 (L) X 0,13 (g azote sécrété) = 0,62 L CO2
VO2 absorbé (par consommation des protéines) = 6 (L) X 0,13 (g azote) = 0,78 L O2

2. QR non protéique = V CO2 non protéique / VO2 non protéique
= (VCO2 total – VCO2 protéique) / ( VO2 total – VO2 protéique)
= ( 3,4 – 0,62 ) / (4,01 – 0,78)
= 0,863

3. Sachant que QR sucres = 1 et QR lipides = 0,7
Par une règle de trois, on trouve 54% de sucres et 46% de lipides pour la fraction non protéique.



2°) Mesure de l’effort aérobie (plusieurs minutes d’effort)

Index

La V°O2 max est un révélateur de l’effort aérobie.


Signification

Il n’y a pas de réserve d’oxygène dans l’organisme. La consommation d’oxygène par respiration est directement proportionnelle à la consommation musculaire d’oxygène et donc au métabolisme aérobie dû à l’exercice.


Les tests de terrain CF CLAVE

Le test de COOPER (1968)

Il consiste à parcourir la plus grande distance possible en 12 mn, sur une piste à plat. Ce test est toujours considéré comme fiable pour déterminer la VO2 max. Cooper a établi une formule qui relie la V°O2max avec la distance parcourue. On peut donc calculer la VO2 max sans spiromètre.


V°O2 max = 0,022 d – 10,3

mL / min/ kg m
Cette formule est corrigée par PERRAULT en 1976 : pour des athlètes entraînés :

V°O2 max = 0,011 d + 21,9

Critiques du test :
Pas de vitesse imposée (donc ne mesure pas forcément le même type d’effort selon les individus)
12 mn est une durée supérieure à la durée moyenne de maintien de la VO2 max, même pour un athlète entraîné.

Variante du test : remplacer les 12 mn par 2400m.


Le test de MARGARIA (1975)

Il consiste à mesurer la distance et le temps dans une épreuve de course supérieure à 1000m à vitesse maximale ( + de 1000m pour que le métabolisme aérobie soit dominant).

Pour d > 5000m d = (V°O2 max – 6 ). t ou V°O2 max = 1/5 . d/t + 6
t > 10mn
mL/min/kg s

Pour t < 10 mn d = 5 (V°O2 max – 6) . t + 5 V°O2 max



Conclusion
Les recherches sur la dépense énergétique à l’exercice ont permis de mettre au point des tests qui donnent la V°O2max pour chaque individu sans aucun matériel de mesure.


Les tests de terrain à effort progressif

Ils sont mieux acceptés par les sujets et surtout plus fiables.


Le test de léger-boucher (1980)

On impose au sujet de courir en augmentant sa vitesse par paliers successifs de 2 mn (à plat) jusqu’à ce que la vitesse supérieure ne puisse être atteinte ou maintenue 2 minutes.

V°O2 max = 14,5 + 2,14 V + 0,33 V2

mL/min/kg km/h



L’épreuve de Brué

C’est un affinement du test de léger-boucher, car la vitesse est imposée par un cycliste qui roule à côté du coureur. Le cycliste augmente la vitesse de 0,25 à 0,4 km/h toutes les 30s. On peut donc lire directement la vitesse. Le test s’arrête quand le coureur « décroche ».
3°) Mesure de l’effort anaérobie

Déficit et dette d’oxygène

Cf. TD n°2
L’oxygène réellement consommé par le sujet est supérieur aux besoins d’oxygène occasionnés par cet exercice.
La conséquence est un déficit d’oxygène absorbé au début de l’exercice.

V°O2
Déficit d’oxygène Notions empiriques




 Dette d’O2


V°O2 repos temps

Exercice


Le déficit d’oxygène en début d’exercice met en évidence le recours aux métabolismes anaérobies par l’organisme. Après la fin de l’exercice, la quantité d’O2 consommée est supérieure à la quantité de repos, comme si le sujet payait la dette d’oxygène.


Seuil lactique

Cf . TD n°2


Tests de terrain (puissance) du métabolisme anaérobie alactique (quelques secondes)


Détente verticale

Il s’agit de faire un saut en hauteur le plus haut possible, sans élan. Pour des adultes : entre 30 à 80 cm de hauteur.) Ex : 1200 W pour un individu de 70kg qui saute 70 cm.

P = 0,002 . M . racine carrée de h

Kg cm



Test des escaliers de MARGARIA

Après une course d’élan de 2 m à plat, monter 2 par 2 le plus vite possible 12 marches d’escalier. Grâce à des cellules photo-électriques, on mesure le temps mis pour franchir les 4 dernières marches.
En général, cela varie de 0,3s à 0,75s.
Excellent insuffisant


P = 0,01 . V . M

m/s kg



Tests de terrain (puissance) du métabolisme anaérobie lactique (30s)

Test de WINGATE

Il s’agit de pédaler le plus vite possible pendant 30s, avec différentes intensités de freinage sur une bicyclette ergonomique. On en déduit une puissance moyenne.

P = 0,25 . V0 . F0

V (m/s)

 V0





 F0 force de freinage


4°) Mesure psychologique de la difficulté d’exercice

cf. TD n°3
Il existe des échelles de difficulté : de aucun effort (6) à épuisement maximal (20)
Lors d’un effort, on demande au sujet de situer son impression sur l’échelle. Même chez les sportifs entraînés, l’impression d’épuisement maximal est généralement en-dessous de l’effort à VO2 max. L’entraînement rapproche l’impression d’effort maximal de VO2 max.



III Fatigue

C’est l’ensemble des sensations de lassitude qui accompagnent la diminution de la performance musculaire. Voici les épuisements classés par ordre d’importance décroissante.


1°) Epuisement des substrats énergétiques

Epuisement de la phosphocréatine

La conséquence est une forte diminution de la capacité à renouveler l’ATP. L’entraînement permet d’adapter sa vitesse pour ne pas épuiser trop vite les réserves de phosphocréatine.
Epuisement en glycogène musculaire

Le glycogène musculaire est très important lors d’un effort modéré et long. La sensation de fatigue correspond à l’épuisement de ses réserves.


Epuisement du glucose sanguin

C’est le glycogène hépatique.


2°) Accumulation des déchets métaboliques

Ce sont l’acide lactique et le pH. Ils sont importants dans les exercices inférieurs à 30 mn.


3°) Fatigue de la transmission neuro-musculaire

La transmission neuro-musculaire est la commande nerveuse des muscles.
Les sujets atteints de myasthénie connaissent une baisse d’efficacité de la transmission neuro-musculaire. Le symptôme est une fatigue excessive et permanente.

Le rôle des supporters et des encouragements est très important.





























15 / 03 / 00


Les régulations cardiaques, vasculaires et ventilatoires :
adaptations lors d’un exercice musculaire



Introduction

Trois types d’activités permettent d’ajuster les besoins de l’organisme à l’activité musculaire :
Appareil ventilatoire (échangeur)
Appareil cardiaque (pompe)
Appareil vasculaire (conducteur et fluide vecteur)

Cf. schéma p.2
Les poumons sont un échangeur (d’O2 contre du CO2). Les vaisseaux conducteurs qui contiennent le fluide vecteur (le sang) ont besoin d’une force motrice (la pompe cardiaque).


I Les modifications physiologiques au cours d’un exercice musculaire

1°) Accélération du rythme cardiaque

Cf. schéma 1 p.3
Sur un exercice à échelon triangulaire, des adaptations physiologiques se produisent et l’activité cardiaque augmente. Au bout d’un certain temps, le plafond de la FC et de consommation d’O2 est atteint. Lorsque l’activité cardiaque est bien régulée, on peut augmenter l’intensité de l’exercice.


2°) Accélération du rythme ventilatoire

Cf. schéma 2 p.3
Ce graphique montre la fréquence ventilatoire en fonction du temps, sur un exercice à échelon carré de 15 mns. La fréquence respiratoire est de 8 au repos et monte jusqu’à 40 au maximum. La fréquence ventilatoire augmente et s’adapte aux nouveaux besoins de l’organisme.


3°) Résultante des rythmes cardiaques et ventilatoires : courbe à échelon carré

Cf. schéma 2’ p.3
L’organisme est en anaérobie en début d’exercice car les poumons ne peuvent pas extraire immédiatement l’O2 dont ils ont besoin ; cela explique qu’il existe une période de déficit. Les 2 courbes (fréquences cardiaque et ventilatoire) sont similaires : augmentation jusqu’à un plateau. La capacité à répondre immédiatement à un exercice est conditionnée par la forme physique.


4°) Redistribution de l’alimentation sanguine

Cf. schéma 3 p.3
C’est la répartition du flux sanguin en fonction de l’effort (le 1er chiffre est en mL). Lors d’un effort, l’essentiel de l’oxygène est redistribué au niveau des muscles par une augmentation très importante du débit sanguin, aux dépens de l’abdomen, dont le débit attribué diminue.

Constance du débit sanguin
Augmentation du débit sanguin
Diminution du débit sanguin

Au cours de l’effort, les 3 activités cardiaque, ventilatoire et vasculaire s’ajustent. Chacune agit de concert avec les autres, mais quels sont les facteurs qui conditionnent cette régulation ?


II Régulation du rythme cardiaque au cours d’un exercice musculaire

1°) Anatomie et cycle cardiaque

Cf. schéma 1 p.4
Une systole est une contraction. Une diastole est un relâchement.
Après leur remplissage, les oreillettes se contractent pour que le sang aille dans les ventricules. Les valvules se ferment. La pression augmente dans le ventricule car le volume sanguin augmente et le ventricule ne peut augmenter sa taille. La sang est éjecté dans le artères.

Cf. schéma 2 p.4
Le nœud sinusal-auriculaire est un tissu électrique. L’excitation se propage à toutes les oreillettes, qui se contractent alors. Les branches du faisceau auriculo-ventriculaire permettent de propager l’influx des oreillettes aux ventricules.
Le cycle cardiaque est donc :
Un pace maker
Une vague auriculo-ventricualire
Un frein vagual


2°) Notion de débit cardiaque (Q°C)

Deux paramètres conditionnent le débit cardiaque : la fréquence cardiaque (Fr) et le volume d’éjection systolique (VES).

 mL / min Q°C = VES . Fr



3°) Régulation des paramètres Fr et VES au cours d’un exercice

Cf. schéma 3 p.4
Au cours d’un effort, le VES et la Fr augmentent, donc le débit cardiaque augmente. Mais au moment où le VES n’augmente plus, la FC continue à augmenter et donc le Q°C également.


4°) La régulation nerveuse du rythme cardiaque

Cf. schéma 5 p.4
Sans activité cérébrale, la FC est à 90 battements par minute.
Le système nerveux végétatif contient 2 systèmes : le système parasympathique qui produit l’acétylcholine et le système orthosympathique qui produit la noradrénaline.

Cf. schéma 2 p.5
Le système parasympathique diminue la FC. Les mécanorécepteurs et barorécepteurs envoient des influx nerveux (indiquant une diminution de la FC) qui remontent jusqu’au bulbe rachidien. Pour diminuer le rythme cardiaque, il faut ralentir l’activité électrique du cœur par un influx nerveux.
Le système orthosympathique augmente le rythme cardiaque.


5°) La régulation humorale du rythme cardiaque

La régulation humorale se fait par les hormones. Il existe donc 2 types d’influence pour réguler le rythme cardiaque : la régulation nerveuse et humorale.

Cf. schéma 6 p.6
La contraction musculaire favorise le retour veineux (pompe musculaire).


III Régulation vasculaire au cours d’un exercice musculaire

1°) Anatomie de l’arbre vasculaire

Cf. schéma 2-3 p.6
Les veines sont très élastiques.


2°) Notion de Partérielle et de vasomotricité (loi de Pouseuille)

Cf. loi de Pouseuille p.6
R = résistance à l’écoulement ou pression artérielle
r = rayon d’un vaisseau
Mu = viscosité du sang
L = longueur du vaisseau

Si le diamètre du vaisseau varie, la pression artérielle varie très fortement (positivement ou négativement) et de façon 16 fois plus importante (car r4 = 16r)
La vasomotricité est la régulation du diamètre des vaisseaux sanguins.


3°) Régulation de la vasomotricité au niveau des artérioles

Cf. schéma 4 p.6


4°) Régulation locale des réseaux capillaires

Cf. schéma 1 p.6
Il existe un niveau local de régulation du diamètre des vaisseaux. Pour des besoins locaux, on peut réguler la distribution du sang au niveau d’un organe.
IV Régulation ventilatoire au cours d’un exercice musculaire

1°) Anatomie de l’appareil respiratoire et cycle ventilatoire

Cf. schéma 1 p.7
Le diaphragme est responsable des cycles expiratoires et inspiratoires. C’est un muscle capital pour la respiration.

Cf. schéma 2 p.7