le grand livre, la balance et le compte d'exploitation - cefades
10.1 Définition : Le Grand Livre est constitué par l'ensemble des comptes tenus
.... il y a erreur qu'il faut retrouver et corriger pour ne pas fausser la comptabilité.
..... puisqu'il permet comme le bilan de déterminer le résultat de l'exercice, donc ...
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Centre Coopératif dEtudes, de Formations Actives
et de Développement Entrepreneurial au Sahel
www.cefades.org
COURS A DISTANCE
EN
MODULE IV :
LE GRAND LIVRE,
LA BALANCE
ET
LE COMPTE DEXPLOITATION Préparé par Jean BIMINGO
En collaboration avec Abdoul Wahab FAYE
et Bernard Cocou AKPLA
Avec le soutien du Fonds Francophone des Info routes
Et lappui pédagogique de lInstitut Supérieur Panafricain dEconomie Coopérative
Janvier 2003
TABLE DES MATIERES
ContenuPagesTable des matières
AVANT PROPOS1
2PREFACE3MODULE 4. LE GRAND LIVRE, LA BALANCE ET LE COMPTE
DEXPLOITATION
Objectif dapprentissage6
7THEME 10: Le grand livre Comptable8Activite déveil 109Activité dinformation 1010Activité dintégration 1011Activité dauto - évaluation 1012THEME 11: La balance Comptable13Activité déveil 1114Activité d information 1115Activitédintégration 1118Activité dauto évaluation 1119THEME 12: Le compte dexploitation 20Activité déveil 12 21Activité dinformation 1222Activitédintégration 1224Activité dauto - évaluation 1225RESUME DU MODULE 426
AVANT-PROPOS
La nécessité de développer la formation permanente des opérateurs économiques que sont les coopératives, groupements, associations et des acteurs individuels a emmené en 1993 lInstitut Supérieur Panafricain dEconomie Coopérative de Cotonou (ISPEC) en collaboration avec lInstitut de Recherche et dEnseignement pour les Coopératives de lUniversité de Sherbrooke (IRECUS) et avec lappui de lAgence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) à concevoir et à mettre à la disposition des cibles précitées les deux cours à distance suivants :
- organisation et administration des coopératives ;
- gestion et comptabilité de lentreprise coopérative.
Fort de cette expérience, le Centre dEtudes, de Formations Actives et de Développement Entrepreneurial au Sahel (CEFADES), sis à Dakar, qui a assuré la conduite des deux cours depuis cette période comme représentation de lISPEC dans les pays du Sahel, a initié un programme multilatéral dintégration des info routes dans le réseau de formation à distance avec le soutien du Fonds Francophone des Info routes de lAgence Intergouvernementale de la Francophonie, lappui pédagogique de lInstitut Supérieur Panafricain dEconomie Coopérative de Cotonou (ISPEC) et en partenariat avec :
l Association pour la Lecture lEducation et le Développement au Mali,
lOng Tenmiya en Mauritanie ;
et le Projet petits métiers de la Direction de Programmes dEnseignement de Guinée.
Ce programme vise la formation à distance des apprenants au Sénégal, en Guinée, au Mali et en Mauritanie dans les sept (7) cours modulaires suivants (les deux (2) cours existants mais adaptés et cinq (5) nouveaux cours) :
- Organisation et administration des coopératives ;
Gestion de lentreprise coopérative ;
Comptabilité de lentreprise coopérative ;
Communication et dynamique de groupe ;
Micro-finance ;
Etude de projet coopératifs ;
Marketing de projets coopératifs.
Ces cours sont mis à disposition sur site web et sur support papier avec lassistance danimateurs chargés de gérer les groupes dapprenants.
Le cours COMPTABILITE DES ENTREPRISES COOPERATIVES offert sous la forme de six modules distincts mais complémentaires, entre dans cette dynamique de doter les entreprises coopératives, associatives et les promoteurs économiques, dinstruments appropriés pour lamélioration de leurs capacités et le développement de leurs compétences dans la gestion de leurs affaires.
Le présent module IV propose le GRAND LIVRE, LA BALANCE ET LE COMPTE DEXPLOITATION.
Nous comptons sur votre amabilité pour un bon accueil de ce cours ainsi que des observations et suggestions de votre part en vue de son amélioration.
Abdoul Wahab FAYE
Directeur du CEFADES
PREFACE
LAfrique est aujourdhui au carrefour de lhistoire. Le verdict de trente années deffort de développement est sans appel : le décollage économique na pas eu lieu ! Et pourtant, que dinvestissements réalisés ? Lhistoire du développement de lAfrique sub-saharienne réfère à au moins quatre périodes plus ou moins distinctes ou marquées.
La période post-coloniale aura été marquée par lassistance de lautorité coloniale à la promotion de lagriculture de groupe à travers les fameuses sociétés indigènes de prévoyance (SIP), devenues entre temps des sociétés Mutuelles de Promotion Rurale (SMPR) et Sociétés Mutuelles de Développement Rural (SMDR).
Des indépendances (1960) au début des années 1980, fut une période de développement planifié avec sa cohorte de projets ambitieux de développement tant en zones rurales quurbaines, largement financés de lextérieur. Cette période aura surtout été marquée par le développement idéologique à travers le coopératisme, lencadrement rural, lanimation rurale, etc.. Malgré les moyens gigantesques mis en uvre sous le parrainage exclusif de létat et ses services administratifs, les résultats ont été très en deçà des attentes.
Dans les années 1980, les plans quinquennaux seront abandonnés au profit des programmes dits dajustement structurel avec pour support, des projets de développement rural intégré. La vulgarisation rurale, érigée en système dencadrement des producteurs ruraux sous la houlette de la Banque mondiale, se voudra un remède à la place de toutes les méthodes éducatives jusque-là mises en uvre. Les coopératives, naguère fer de lance du développement accéléré des pays, sont décriées et jugées inopérantes.
Enfin, les années 1990 se présentent comme celle de la désillusion généralisée. Le rôle de lEtat en tant que promoteur du développement est sérieusement remis en cause. Le concept de désengagement de lEtat devient de plus en plus familier au citoyen ordinaire sous la pression menaçante et incontournable des programmes dajustement structurel. Sommé de se désengager des secteurs de la production et de la distribution, lEtat semble, sous linjonction des bailleurs de fonds et des institutions financières internationales, être à la recherche de nouveaux acteurs de développement. Alors, les organisations non gouvernementales (ONG), autrefois tenues en suspicion par lEtat, saffichent comme ces acteurs performants tant recherchés et représentants authentiques de la société civile. A la base, des formes alternatives dassociations des populations sont encouragées pour assumer le rôle de promoteur du développent. Bref, cette quatrième période se caractérise par un foisonnement dassociations qui se veulent des interlocutrices valables des partenaires au développement. Cette recherche frénétique de nouveaux acteurs du développement hors de la sphère étatique conduit aujourdhui à balayer du revers de la main, toutes organisations ayant bénéficiées dun appui trop marqué de lEtat. Ainsi, lon a prétendu que les coopératives nétaient pas adaptées au contexte africain et que de ce fait, les populations africaines sont devenues si réfractaires, suite aux malheureuses expériences, quil importe aujourdhui de trouver dautres dénominations à lacte coopératif. Comme sil suffisait de changer de dénomination ou de trouver des noms locaux à la démocratie, à lentreprise, à la recherche, etc.. pour conjurer les nombreux échecs dont regorge lAfrique en particulier.
En réalité, face à ce désenchantement généralisé et au-delà de la nécessité «évidente de repenser la stratégie de développement dans les pays dits sous-développés, il convient de souligner que le mal-développement de ces pays sexplique essentiellement par la non maîtrise de la gestion ; la gestion entendue sous ses aspects de planification, organisation, décision/exécution de performance et contrôle de qualité.
Autant lEtat africain na pas su faire de la bonne gestion, autant lindigénisation en langues locales des coopératives ne changera rien à la situation critique des entreprises associatives ou dites dauto-promotion. De la même manière, remplacer les coopératives par les ONG dans le processus de développement des communautés à la base, ne changera également rien aux données du problème. Cest même faire preuve dignorance coupable de lessence et des fonctions de ces deux réalités.
Limportant, nous semble-t-il, est de considérer la coopérative comme une entreprise associative autonome et privée et den assurer la gestion comme telle. Elle est avant tout laffaire de ses propres membres qui doivent la gérer dans le respect de ses principes spécifiques et sur la base dune culture dentreprise appropriée. Tel est lenjeu de ce cours de formation à distance sur la gestion coopérative que les exigences pédagogiques ont conduit à présenter en deux volumes séparés, mais en réalité, complémentaires. Il sagit en fait de faciliter, dune part, lappropriation cognitive du phénomène coopératif à travers son objectivité en tant que donnée sociologique et économique, et dautre part, linitiation aux mécanismes dune bonne gestion de la coopérative en tant quentreprise. Si la démarche pédagogique proposée permet de mettre laccent sur certains domaines de la gestion dans lun des deux volumes, le processus dapprentissage requiert que, dans la mesure du possible, lensemble des deux textes sinscrive dans le besoin de formation comme un tout.
Le présent cours de formation à distance dinscrit donc dans une action convergente déducation permanente en matière de développement des capacités endogènes à la gestion des opérateurs économiques du secteur coopératif africain. Ainsi, il fait écho à lesprit de gestion appropriée des coopératives des petits exploitants agricoles (GACOPEA) vulgarisé par la Fondation Allemande pour le Développement International (DES) avec le concours du Bureau Régional pour lAfrique de lOuest de lAlliance Coopérative Internationale (ACI-BRAO) ; ce concept GACOPEA, lui-même, issu du guide pour la gestion des coopératives de petits exploitants agricoles (AMSAC)* développé par la FAO en Inde. Enfin, dans sa démarche, le cours a eu recours à ladaptation de cas empruntés du Matériel et Techniques de formation en gestion coopérative (MATCOM)** du Bureau International du Travail.
A tous ceux qui sengagent à utiliser le présent outil de formation, et non comme livre occasionnel de lecture, il est requis les qualités suivantes :
lauto-discipline ;
la volonté dapprendre ;
la persévérance ;
la rigueur dans la démarche
Ce dernier point est capital pour la réussite de lapprentissage conformément à la logique propre de la méthode de formation à distance. La chronologie proposée des textes et exercices devra être rigoureusement respectée et le temps nécessaire sera pris pour la maîtrise des savoir et savoir-faire suggérés.
En définitive, le cours na pas pour ambition de préparer les spécialistes de la coopérative mais constitue certainement une base de prérequis à lapprofondissement des connaissances. Aussi, le processus dapprentissage, une fois lauto-enseignement terminé, doit-il se poursuivre dans un réseau local de club dauto-formation des apprenants avec lappui de toutes les personnes ressources disponibles, en particulier avec lantenne de lISPEC la plus proche.
Cest le lieu ici de saluer tous ceux qui ont concouru techniquement et financièrement à la réalisation de ce matériel pédagogique et de souhaiter un bon usage à tous les candidats à la formation à distance en gestion coopérative.
Aboudou Touré CHEAKA
Ancien Directeur de lISPEC
MODULE 4 : (3h 50mn)
Objectif général
Initier lapprenant(e) aux techniques délaboration et de gestion:
- du grand livre comptable dune coopérative,
- de la balance générale des soldes
- et du compte dexploitation.
Objectifs dapprentissage
A lissue de ce module lapprenant(e) sera en mesure:
de définir le grand livre comptable
de présenter le grand livre de sa coopérative
de définir la balance comptable
de maîtriser le tracé et la tenue de la balance
dexpliquer le rôle de la balance en comptabilité générale des entreprises coopératives.
de maîtriser la méthode de la contre-passation décritures comptables en vue de corriger les erreurs denregistrement
de définir le compte dexploitation
de maîtriser le tracé et la tenue du compte dexploitation.
dexpliquer le rôle du compte dexploitation dans la comptabilité générale dune coopérative
délaborer le tableau des soldes caractéristiques de gestion.
Contenu
Le module est divisé en 3 thèmes:
Thème 10: Le grand livre comptable
Thème 11: La balance comptable
Thème 12: Le compte dexploitation
Thème 10 (35 mn)
Le grand livre COMPTABLE
Activités déveil 10 : (5 mn)
Questions dapprentissage théoriques (sous forme de brainstorming comme pré-test )
Q.23. Quappellle t-on grand livre dans la gestion comptable dune coopérative?
Q.24: Comment se présente le Grand Livre dans la pratique comptable?
Acttivités dinformation 10: Contenu du thème (10 mn)
10.1 Définition : Le Grand Livre est constitué par lensemble des comptes tenus par la coopérative.
10.2 . Présentation : Dans la pratique, le Grand Livre se présente sous plusieurs formes :
Registres reliés à feuillets cousus ;
Feuillets mobiles classés dans une reliure pourvue d'un système de blocage à anneaux à broche ou pinces ;
Fiches bristol ou cartons minces, rassemblées dans un fichier, un tiroir ou bac.
Dune façon générale, une coopérative tiendra un chrono ou un cahier où chaque papier ou chaque feuille représentera chaque compte et autant de comptes utilisés autant de papiers dans le chrono ou autant de feuilles du cahier.
Exemples
CaisseBanquePart sociale
.....Le tracé de ces comptes est souvent le tracé à colonnes mariées ou jumelées de sommes et de soldes.
Activité dintégration 10 (15 mn)
M. BIMINGO décide le 7 Février 2002 de créer avec 7 amis une coopérative ouvrière de production dans le but dexploiter une entreprise de bâtiment.
M. BIMINGO fait ouvrir un compte local au Crédit Lyonnais au nom de la coopérative dont la dénomination est COOPOP Bat.
Le 9 février, les 8 membres apportent en espèces:
5000 pour chacun des 7 amis
30.000 pour M. BIMINGO.
Le 10 Févier, la COOPOP Bat obtient un prêt de la Coopérative dEpagne et de Crédit dAfrique ( CEC- Afrique) de 150.000. Cette somme est virée au compte bancaire local de la COOPOP- Bat.
Le 15 Février, la COOPOP Bat achète comptant les matériels suivants:
- Un camion : 60.000
Une bétonnière 6.200
Un terrain pour entreposer les matériaux 30.000
Un bureau 5.000
Une machine à écrire 2.600
TAF
1°) Enregistrez au journal général de la COOPOP Bat les opérations décrites ci-dessus.
2°) Présentez schématiquement le grand livre de la COOPOP-Bat.
N.B. Les chiffres sont exprimés en monnaie de la zone concernée.
ACtivité dauto-évaluation 10 (5 mn)
A partir des informations acquises au thème 10 et des échanges dexpérience entre les autres apprenant (e) s, lanimateur et vous lors des rencontres de groupe,
Expliquez maintenant en 5 lignes maximum comment le Grand Livre Comptable est un instrument de gestion dans une coopérative.
Thème 11 (1h 50mn)
La balance COMPTABLE
Activités déveil 11 : (5 mn)
Questions dapprentissage théoriques ( sous forme de brainstorming comme pré-test)
Q.25 : Définir la Balance comptable
Q.26. Quel est le rôle de la Balance en comptabilité dune coopérative?
Q.27. Comment corrigez-vous les erreurs dimputation dans votre coopérative, notamment dans le brouillard de caisse ou dans les journaux comptables?
Activités dinformation 11: (15 mn)
Quand on sort du Grand livre on va directement à la balance des soldes.
11.1 Définition : La balance est un tableau qui reprend lensemble des soldes des comptes classés dans un ordre rationnel qui est lordre du plan comptable.
11.2 Tracé et tenue
Balance au .....................
N°s desSommesSoldescomptesIntitulé des comptesDCDCT1T2T3T4T1 = T2T3 = T4
Le principe de la partie double doit toujours être vérifié. Au lieu de la balance à 4 colonnes comme ci-dessus, on peut établir une balance à 6 colonnes qui met en exergue : les soldes douverture (débit, crédit) les mouvements de la période (débit, crédit) et les soldes de clôture (débit, crédit).
Dans la pratique on établit la balance chaque mois, ce qui permet de faire le point des comptes.
A défaut des moyens, une coopérative doit sortir au moins deux balances par exercice :
La balance avant inventaire ou 12è balance ;
La balance après inventaire ou 13è balance.
11.3 Rôle de la balance
1.) La balance est un instrument de contrôle qui permet de sassurer que les opérations enregistrées lont été conformément au principe de la partie double.
2.) La balance est un précieux instrument de gestion dune coopérative.
N.B. : Le total de la balance doit toujours être égal au total du Journal, sinon il y a erreur quil faut retrouver et corriger pour ne pas fausser la comptabilité.
11.4 Correction des erreurs
Il sagit surtout des erreurs dimputation et du jeu des comptes qui consistent soit à faire jouer un compte à la place dun autre, soit à débiter un compte au lieu de le créditer.
Pour corriger ces erreurs, la Méthode de la contre-passation qui est plus simple est généralement utilisée dans les coopératives.
Exemple 1 : Une calculette achetée à 100.000 à crédit auprès du Fournisseur Antoine a été enregistrée à tort dans le compte 30./31.
Travail à faire : Corriger cette erreur dimputation.
Solution
Il sagit dune méconnaissance du plan comptable car on fait jouer le compte 30/31 : Marchandises au lieu du compte 22/24 : Matériel.
La solution consiste à contre passer lécriture au lieu de faire des ratures.
N° des comptes
SommesDébitCréditDébitCrédit30/318/11/01
Marchandises100.00040Fournisseurs Antoine
Fact. n°118100.00018/110140Fournisseur : Annulation Fact. n°118100.00030/31Marchandises annulation100.000d°22/24Matériel rectification100.00040Fournisseur Antoine
Rectification écriture du 8/11/01
100.000
Exemple 2 : Trois rames de papier achetées et payées en espèces à 13.500 ont été passées par erreur en entrée au Journal de Caisse. Corriger lerreur.
DATEN°
P.J.LIBELLÉENTRÉESSORTIESSOLDES21.115Achat 3 rames papiers13.50033.500d°5Achat papiers : Entrée
Annulée13.500020.000d°5Achat 3 rames papiers
Rectification.13.5006.500
Exemple 3 : Vous avez mis un zéro de trop au bon chiffre dune vente 100.000 au lieu de 10.000. Vous rectifiez par la contre-passation
DATEN°
P.J.LIBELLÉENTRÉESSORTIESSOLDES21.117Vente100.000d°7Vente annulée100.000d°7Vente rectification10.000
Activité dintégration 11 (30 mn)
Les transactions de la Coop-Vernissage de Biyem Assi en début du mois de Novembre 2001 ont été les suivantes en :
1/11/01 : Vente de marchandises contre un chèque : 4.000.000
2/11/01 : Retrait de la caisse pour dépôt en banque : 20.000
3/11/01 : Paiement de la fournisseuse Pierrette par chèque : 50.000
4/11/01 : Règlement de la facture délectricité en espèces à
la SONEL : 30.000
5/11/01 : Acquisition dun immeuble : 8.000.000
6/11/01 : Reçus de la cliente Hélène en espèces : 250.000
7/11/01 : Règlement en espèces de la facture de téléphone à
CAMTEL : 80.000
8/11/01 : Vente de marchandises à crédit : 300.000
9/11/01 : Vente dun terrain par chèque : 5.000.000
10/11/01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse : 40.000
11/11/01 : Achat de marchandises à crédit : 80.000
Travail à faire :
1. Passer les écritures au Journal.
2. Présenter les comptes du Grand Livre.
3. Etablir la balance.
Activité dauto évaluation 11 (1 h)
Le 1er Janvier 2002, la situation de la Coop-Vernissage du Pont était la suivante en :
camionnette de livraison 4.600.000
marchandises en magasin 1.400.000
créances sur les clients 2.900.000
dépôt en banque 3.000.000
espèces en caisse 450.000
dettes aux fournisseurs 3.210.000
emprunt à plus dun an 1.000.000
capital 8.000.000
résultat (bénéfice) de lexercice 2001 140.000
Les opérations du mois de Janvier 2002 ont été les suivantes :
a) Achat de marchandises en espèces 180.000
b) Chèque remis aux fournisseurs 870.000
c) Achat de marchandises à crédit 730.000
d) Chèques reçus des clients et remis à
lencaissement en banque 900.000
e) Achat dun meuble de bureau réglé en espèces 98.000
f) Règlement dun dépôt de garantie à la SONEL
(Société Nationale dElectricité) en espèces 60.000
g) Chèque de retrait pour alimenter la caisse 300.000
Travail à faire
1. Présenter le bilan de la Coop-Vernissage du Pont 1er janvier 2002.
.2. Enregistrer les opérations du mois de Janvier au Journal après avoir repris les soldes douverture et porté le bénéficie en augmentation du capital.
3. Présenter le Grand-Livre Général ; les comptes étant présentés schématiquement, les arrêter et les totaliser.
4. Etablir la balance à 4 colonnes au 31 Janvier 2002.
5. Vérifier que le total du Journal est bien égal au total de la balance.
Thème 12 (1h 15mn)
Le compte dexploitation
Activités déveil 12 : (15 mn)
Questions dapprentissage théoriques ( sous forme de brainstorming comme pré-test ).
Q.28 : Quappelle-t-on charges dune coopérative? Citer quelques types de charges
Q.29 : Quappelle-t-on Produits dune coopérative? Citer quelques types de produits.
Q30 : En déduire de Q.28 et de Q.29 la signification de lexpression Compte dexploitation et présenter son tracé en système allégé.
Q.31: Quel est le rôle du compte dexploitation dans une coopérative?
Q.32 : Quappelle-t-on soldes caractéristiques de gestion en comptabilité ?
Activité dinformation 12 : (20 mn)
12.1. Définition
Le compte dexploitation ou létat des résultats ou encore létat des revenus et les dépenses est un tableau qui résume les produits et les charges pour une période donnée, généralement un an.
Les charges sont les dépenses que la coopérative a consommé pour produire. Exemples : le salaire, les déplacements.
Les produits sont des revenus qui proviennent des activités habituelles de la coopératives. Exemple : les ventes, les intérêts reçus sur les placements.
12.2. Tracé et tenu du compte dexploitation en système allégé du SYSCOA
CHARGESExercice
NExercice
N-1
PRODUITSExercice
NExercice
N-1
Achats de marchandises
± variation de stocks
Ventes de marchandises
Ventes de produits, travaux services
Achats de matières 1ères et autres.
± variation de stocksChiffre daffaires Transport
Services extérieurs et autres
charges
Charges de personnel
Dotations aux amortissements
et aux provisions
Charges financières Autres produits
Variation de stocks
de produits en-cours
VA
Reprises de provisions
RE
Produits financiers
Total en A-OTotal en A-O Charges HAO
Impôt sur le résultatRésultat des
activités en AO
Produits HAOTotal généralTotal généralRésultat netRésultat net
12.3. Rôle
Le compte dexploitation permet danalyser la rentabilité de la coopérative. Lanalyse de la rentabilité peut se faire en comparant le résultat net par rapport à lactif et en se référant à certains postes du compte dexploitation.
Le principal indicateur de performance des résultats dopération est :
Poste du compte dexploitation x 100
Actif moyen
ça permet de voir combien de francs chaque poste de dépenses représente par rapport à chaque 100F dactif détenu par la coopérative durant lannée.
12.4. Comptes de gestions et soldes caractéristiques de gestion (SCG)
Le plan OCAM propose la détermination des résultats par cascades à partir des différents comptes de gestion. Le tableau qui présente les différentes étapes est appelé tableau des SCG.
Activités dintégration 12 (35 mn)
1 : COMPTE DEXPLOITATION
La coopérative des artisans de Nkomo a réalisé les opérations suivantes du 1er janvier au 31 décembre 2001 :
Vente de marchandises : 5.600.000
Coût dachat des marchandises : 4.000.000
Fournitures consommées : 150.000
Loyer des locaux : 100.000
Frais de personnel : 500.000
Impôts et taxes : 150.000
Produits divers : 60.000
Travail à faire : Etablir le compte dexploitation et en déduire le résultat
dexploitation de la période.
2. SOLDES CARACTERISTIQUES DE GESTION
A la fin de lexercice 2001, les comptes de gestion de le Coop Vernissage du Pont présentaient les soldes suivants:
Stocks vendus:13.500.000Fournitures consommées:2.300.000Transports consommées:218.000Autres services consommées:451.000Charges diverses:254.000Pertes diverses:97.000Frais de personnel:1.436.000Impôts et taxes:1.534.000Impôts et taxes hors exploitation:54.000Intérêt ( à notre charge): 108.000Ventes de marchandises:21.000.000Prestations de services:345.000Produits divers:123.000Plus values de cession:1.200.000Moins values de cession:230.000
Travail à faire: Déterminer les soldes caractéristiques de gestion
Activité dauto- évaluation 12 (5 mn)
En face de chacun des énoncés qui suivent, indiquez la lettre V ou F si vous jugez que lénoncé est vrai ou faux.
1. Le compte dexploitation est un document facultatif pour les coopératives puisquil permet comme le bilan de déterminer le résultat de lexercice, donc lélaboration dun bon bilan dispense la coopérative du compte dexploitation.
2. Le compte dexploitation et le Compte de résultat désignent la même chose.
3. Le compte de résultat est établi en fin dexercice à partir des comptes de charges et de produits tels quils apparaissent dans la balance après régularisations.
4. Le détail du compte dexploitation en rubriques et en postes nest pas nécessaire.
5. Toute compensation entre postes de charges et postes de produits dun compte dexploitation est interdite.
6. Les produits financiers et les produits de cessions dimmobilisations nentrent pas dans la détermination du résultat dexploitation dune coopérative.
Resumé dU MODULé 4 (5 mn)
A partir des unités 1,2 et 3 vous pouvez maintenant:
Définir la comptabilité générale dune coopérative
Expliquer les principes comptables et les appliquer dans votre coopérative
Distinguer la comptabilité générale de la comptabilité analytique de gestion
Mieux gérer les pièces justificatives de votre coopérative
Enregistrer toutes les opérations de votre coopérative dans un brouillard de caisse puis dans les livres comptables.
Élaborer le bilan de votre coopérative
Lire et expliquer les bilans douverture et de clôture aux membres de votre coopérative
Expliquer le rôle et lutilité dun compte
Élaborer un plan de comptes spécifiques à votre coopérative
Quant au module 4, il vous a permis dacquérir les techniques délaboration et de présentation du grand livre comptable, de la balance et du compte dexploitation dune coopérative. On retiendra que :
Le grand livre tout comme le livre journal est obligatoire pour toutes les entreprises coopératives.
La balance nest pas obligatoire, mais constitue un moyen de contrôle efficace et de sécurité de la comptabilité.
Le module 5 vous permettra maintenant de vous exercer aux travaux de fin dexercice après analyse des opérations courantes généralement comptabilisées dans les coopératives.