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le grand livre, la balance et le compte d'exploitation - cefades

10.1 Définition : Le Grand Livre est constitué par l'ensemble des comptes tenus .... il y a erreur qu'il faut retrouver et corriger pour ne pas fausser la comptabilité. ..... puisqu'il permet comme le bilan de déterminer le résultat de l'exercice, donc ...




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Centre Coopératif d’Etudes, de Formations Actives
et de Développement Entrepreneurial au Sahel
www.cefades.org
COURS A DISTANCE
EN





MODULE IV :
LE GRAND LIVRE,
LA BALANCE
ET
LE COMPTE D’EXPLOITATION Préparé par Jean BIMINGO
En collaboration avec Abdoul Wahab FAYE
et Bernard Cocou AKPLA


Avec le soutien du Fonds Francophone des Info routes
Et l’appui pédagogique de l’Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative
Janvier 2003



TABLE DES MATIERES

ContenuPagesTable des matières
AVANT – PROPOS1
2PREFACE3MODULE 4. LE GRAND LIVRE, LA BALANCE ET LE COMPTE
D’EXPLOITATION
Objectif d’apprentissage6

7THEME 10: Le grand livre Comptable8Activite d’éveil 109Activité d’information 1010Activité d’intégration 1011Activité d’auto - évaluation 1012THEME 11: La balance Comptable13Activité d’éveil 1114Activité d ’information 1115Activitéd’intégration 1118Activité d’auto – évaluation 1119THEME 12: Le compte d’exploitation 20Activité d’éveil 12 21Activité d’information 1222Activitéd’intégration 1224Activité d’auto - évaluation 1225RESUME DU MODULE 426















AVANT-PROPOS

La nécessité de développer la formation permanente des opérateurs économiques que sont les coopératives, groupements, associations et des acteurs individuels a emmené en 1993 l’Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative de Cotonou (ISPEC) en collaboration avec l’Institut de Recherche et d’Enseignement pour les Coopératives de l’Université de Sherbrooke (IRECUS) et avec l’appui de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) à concevoir et à mettre à la disposition des cibles précitées les deux cours à distance suivants :
- organisation et administration des coopératives ;
- gestion et comptabilité de l’entreprise coopérative.

Fort de cette expérience, le Centre d’Etudes, de Formations Actives et de Développement Entrepreneurial au Sahel (CEFADES), sis à Dakar, qui a assuré la conduite des deux cours depuis cette période comme représentation de l’ISPEC dans les pays du Sahel, a initié un programme multilatéral d’intégration des info routes dans le réseau de formation à distance avec le soutien du Fonds Francophone des Info routes de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, l’appui pédagogique de l’Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative de Cotonou (ISPEC) et en partenariat avec :
l’ Association pour la Lecture l’Education et le Développement au Mali,
l’Ong Tenmiya en Mauritanie ;
et le Projet petits métiers de la Direction de Programmes d’Enseignement de Guinée.
Ce programme vise la formation à distance des apprenants au Sénégal, en Guinée, au Mali et en Mauritanie dans les sept (7) cours modulaires suivants (les deux (2) cours existants mais adaptés et cinq (5) nouveaux cours) :
- Organisation et administration des coopératives ;
Gestion de l’entreprise coopérative ;
Comptabilité de l’entreprise coopérative ;
Communication et dynamique de groupe ;
Micro-finance ;
Etude de projet coopératifs ;
Marketing de projets coopératifs.
Ces cours sont mis à disposition sur site web et sur support papier avec l’assistance d’animateurs chargés de gérer les groupes d’apprenants.
Le cours COMPTABILITE DES ENTREPRISES COOPERATIVES offert sous la forme de six modules distincts mais complémentaires, entre dans cette dynamique de doter les entreprises coopératives, associatives et les promoteurs économiques, d’instruments appropriés pour l’amélioration de leurs capacités et le développement de leurs compétences dans la gestion de leurs affaires.
Le présent module IV propose le GRAND LIVRE, LA BALANCE ET LE COMPTE D’EXPLOITATION.

Nous comptons sur votre amabilité pour un bon accueil de ce cours ainsi que des observations et suggestions de votre part en vue de son amélioration.
Abdoul Wahab FAYE
Directeur du CEFADES

PREFACE

L’Afrique est aujourd’hui au carrefour de l’histoire. Le verdict de trente années d’effort de développement est sans appel : le décollage économique n’a pas eu lieu ! Et pourtant, que d’investissements réalisés ? L’histoire du développement de l’Afrique sub-saharienne réfère à au moins quatre périodes plus ou moins distinctes ou marquées.

La période post-coloniale aura été marquée par l’assistance de l’autorité coloniale à la promotion de l’agriculture de groupe à travers les fameuses sociétés  indigènes de prévoyance (SIP), devenues entre temps des sociétés Mutuelles de Promotion Rurale (SMPR) et Sociétés Mutuelles de Développement Rural (SMDR).
Des indépendances (1960) au début des années 1980, fut une période de développement planifié avec sa cohorte de projets ambitieux de développement tant en zones rurales qu’urbaines, largement financés de l’extérieur. Cette période aura surtout été marquée par le développement idéologique à travers le coopératisme, l’encadrement rural, l’animation rurale, etc.. Malgré les moyens gigantesques mis en œuvre sous le parrainage exclusif de l’état et ses services administratifs, les résultats ont été très en deçà des attentes.
Dans les années 1980, les plans quinquennaux seront abandonnés au profit des programmes dits d’ajustement structurel avec pour support, des projets de développement rural intégré. La vulgarisation rurale, érigée en système d’encadrement des producteurs ruraux sous la houlette de la Banque mondiale, se voudra un remède à la place de toutes les méthodes éducatives jusque-là mises en œuvre. Les coopératives, naguère fer de lance du développement accéléré des pays, sont décriées et jugées inopérantes.
Enfin, les années 1990 se présentent comme celle de la désillusion généralisée. Le rôle de l’Etat en tant que promoteur du développement est sérieusement remis en cause. Le concept de désengagement de l’Etat devient de plus en plus familier au citoyen ordinaire sous la pression menaçante et incontournable des programmes d’ajustement structurel. Sommé de se désengager des secteurs de la production et de la distribution, l’Etat semble, sous l’injonction des bailleurs de fonds et des institutions financières internationales, être à la recherche de nouveaux acteurs de développement. Alors, les organisations non gouvernementales (ONG), autrefois tenues en suspicion par l’Etat, s’affichent comme ces acteurs performants tant recherchés et représentants authentiques de la société civile. A la base, des formes alternatives d’associations des populations sont encouragées pour assumer le rôle de promoteur du développent. Bref, cette quatrième période se caractérise par un foisonnement d’associations qui se veulent des interlocutrices valables des partenaires au développement. Cette recherche frénétique de nouveaux acteurs du développement hors de la sphère étatique conduit aujourd’hui à balayer du revers de la main, toutes organisations ayant bénéficiées d’un appui trop marqué de l’Etat. Ainsi, l’on a prétendu que les coopératives n’étaient pas adaptées au contexte africain et que de ce fait, les populations africaines sont devenues si réfractaires, suite aux malheureuses expériences, qu’il importe aujourd’hui de trouver d’autres dénominations à l’acte coopératif. Comme s’il suffisait de changer de dénomination ou de trouver des noms locaux à la “démocratie”, à l’“entreprise”, à la “recherche”, etc.. pour conjurer les nombreux échecs dont regorge l’Afrique en particulier.

En réalité, face à ce désenchantement généralisé et au-delà de la nécessité «évidente de repenser la stratégie de développement dans les pays dits sous-développés, il convient de souligner que le mal-développement de ces pays s’explique essentiellement par la non maîtrise de la gestion ; la gestion entendue sous ses aspects de “planification”, “organisation”, “décision/exécution de performance” et “contrôle de qualité”.

Autant l’Etat africain n’a pas su faire de la bonne gestion, autant l’indigénisation en langues locales des coopératives ne changera rien à la situation critique des entreprises associatives ou dites d’auto-promotion. De la même manière, remplacer les coopératives par les ONG dans le processus de développement des communautés à la base, ne changera également rien aux données du problème. C’est même faire preuve d’ignorance coupable de l’essence et des fonctions de ces deux réalités.

L’important, nous semble-t-il, est de considérer la coopérative comme une entreprise associative autonome et privée et d’en assurer la gestion comme telle. Elle est avant tout l’affaire de ses propres membres qui doivent la gérer dans le respect de ses principes spécifiques et sur la base d’une culture d’entreprise appropriée. Tel est l’enjeu de ce cours de formation à distance sur la gestion coopérative que les exigences pédagogiques ont conduit à présenter en deux volumes séparés, mais en réalité, complémentaires. Il s’agit en fait de faciliter, d’une part, l’appropriation cognitive du phénomène coopératif à travers son objectivité en tant que donnée sociologique et économique, et d’autre part, l’initiation aux mécanismes d’une bonne gestion de la coopérative en tant qu’entreprise. Si la démarche pédagogique proposée permet de mettre l’accent sur certains domaines de la gestion dans l’un des deux volumes, le processus d’apprentissage requiert que, dans la mesure du possible, l’ensemble des deux textes s’inscrive dans le besoin de formation comme un tout.

Le présent cours de formation à distance d’inscrit donc dans une action convergente d’éducation permanente en matière de développement des capacités endogènes à la gestion des opérateurs économiques du secteur coopératif africain. Ainsi, il fait écho à l’esprit de “gestion appropriée des coopératives des petits exploitants agricoles” (GACOPEA) vulgarisé par la Fondation Allemande pour le Développement International (DES) avec le concours du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI-BRAO) ; ce concept GACOPEA, lui-même, issu du “guide pour la gestion des coopératives de petits exploitants agricoles” (AMSAC)* développé par la FAO en Inde. Enfin, dans sa démarche, le cours a eu recours à l’adaptation de cas empruntés du Matériel et Techniques de formation en gestion coopérative (MATCOM)** du Bureau International du Travail.

A tous ceux qui s’engagent à utiliser le présent outil de formation, et non comme livre occasionnel de lecture, il est requis les qualités suivantes :
l’auto-discipline ;
la volonté d’apprendre ;
la persévérance ;
la rigueur dans la démarche

Ce dernier point est capital pour la réussite de l’apprentissage conformément à la logique propre de la méthode de formation à distance. La chronologie proposée des textes et exercices devra être rigoureusement respectée et le temps nécessaire sera pris pour la maîtrise des savoir et savoir-faire suggérés.

En définitive, le cours n’a pas pour ambition de préparer les spécialistes de la coopérative mais constitue certainement une base de prérequis à l’approfondissement des connaissances. Aussi, le processus d’apprentissage, une fois l’auto-enseignement terminé, doit-il se poursuivre dans un réseau local de “club d’auto-formation” des apprenants avec l’appui de toutes les personnes – ressources disponibles, en particulier avec l’antenne de l’ISPEC la plus proche.

C’est le lieu ici de saluer tous ceux qui ont concouru techniquement et financièrement à la réalisation de ce matériel pédagogique et de souhaiter un bon usage à tous les candidats à la formation à distance en gestion coopérative.


Aboudou Touré CHEAKA
Ancien Directeur de l’ISPEC

























MODULE 4 : (3h 50mn)

Objectif général

Initier l’apprenant(e) aux techniques d’élaboration et de gestion:

- du grand livre comptable d’une coopérative,

- de la balance générale des soldes

- et du compte d’exploitation.

Objectifs d’apprentissage

A l’issue de ce module l’apprenant(e) sera en mesure:

de définir le “grand livre” comptable
de présenter le grand livre de sa coopérative
de définir la balance comptable
de maîtriser le tracé et la tenue de la balance
d’expliquer le rôle de la balance en comptabilité générale des entreprises coopératives.
de maîtriser la “méthode de la contre-passation” d’écritures comptables en vue de corriger les erreurs d’enregistrement
de définir le “ compte d’exploitation”
de maîtriser le tracé et la tenue du compte d’exploitation.
d’expliquer le rôle du compte d’exploitation dans la comptabilité générale d’une coopérative
d’élaborer le tableau des soldes caractéristiques de gestion.

Contenu

Le module est divisé en 3 thèmes:

Thème 10: Le grand livre comptable

Thème 11: La balance comptable

Thème 12: Le compte d’exploitation


Thème 10 (35 mn)



Le grand livre COMPTABLE



Activités d’éveil 10 : (5 mn)

Questions d’apprentissage théoriques (sous forme de brainstorming comme pré-test )


Q.23. Qu’appellle –t-on “grand livre” dans la gestion comptable d’une coopérative?


Q.24: Comment se présente le “Grand Livre” dans la pratique comptable?






























Acttivités d’information 10: Contenu du thème (10 mn)

10.1 Définition : Le Grand Livre est constitué par l’ensemble des comptes tenus par la coopérative.
10.2 . Présentation : Dans la pratique, le Grand Livre se présente sous plusieurs formes :
— Registres reliés à feuillets cousus ;
— Feuillets mobiles classés dans une reliure pourvue d'un système de blocage à anneaux à broche ou pinces ;
— Fiches bristol ou cartons minces, rassemblées dans un fichier, un tiroir ou bac.
D’une façon générale, une coopérative tiendra un chrono ou un cahier où chaque papier ou chaque feuille représentera chaque compte et autant de comptes utilisés autant de papiers dans le chrono ou autant de feuilles du cahier.
Exemples

CaisseBanquePart sociale
.....Le tracé de ces comptes est souvent le tracé à colonnes mariées ou jumelées de sommes et de soldes.





Activité d’intégration 10 (15 mn)


M. BIMINGO décide le 7 Février 2002 de créer avec 7 amis une coopérative ouvrière de production dans le but d’exploiter une entreprise de bâtiment.

M. BIMINGO fait ouvrir un compte local au Crédit Lyonnais au nom de la coopérative dont la dénomination est “COOPOP – Bat”.

Le 9 février, les 8 membres apportent en espèces:
5000 pour chacun des 7 amis
30.000 pour M. BIMINGO.

Le 10 Févier, la COOPOP – Bat obtient un prêt de la Coopérative d’Epagne et de Crédit d’Afrique ( CEC- Afrique) de 150.000. Cette somme est virée au compte bancaire local de la “COOPOP- Bat”.

Le 15 Février, la “COOPOP – Bat” achète comptant les matériels suivants:

- Un camion : 60.000
Une bétonnière 6.200
Un terrain pour entreposer les matériaux 30.000
Un bureau 5.000
Une machine à écrire 2.600

TAF

1°) Enregistrez au journal général de la “COOPOP – Bat” les opérations décrites ci-dessus.
2°) Présentez schématiquement le grand livre de la “COOPOP-Bat”.


N.B. Les chiffres sont exprimés en monnaie de la zone concernée.


ACtivité d’auto-évaluation 10 (5 mn)


A partir des informations acquises au thème 10 et des échanges d’expérience entre les autres apprenant (e) s, l’animateur et vous lors des rencontres de groupe,
Expliquez maintenant en 5 lignes maximum comment le Grand Livre Comptable est un instrument de gestion dans une coopérative.


Thème 11 (1h 50mn)



La balance COMPTABLE


Activités d’éveil 11 : (5 mn)

Questions d’apprentissage théoriques ( sous forme de brainstorming comme pré-test)

Q.25 : Définir la “Balance” comptable


Q.26. Quel est le rôle de la “Balance” en comptabilité d’une coopérative?


Q.27. Comment corrigez-vous les erreurs d’imputation dans votre coopérative, notamment dans le brouillard de caisse ou dans les journaux comptables?






Activités d’information 11: (15 mn)


Quand on sort du Grand livre on va directement à la balance des soldes.

11.1 Définition : La balance est un tableau qui reprend l’ensemble des soldes des comptes classés dans un ordre rationnel qui est l’ordre du plan comptable.
11.2 Tracé et tenue
Balance au .....................
N°s desSommesSoldescomptesIntitulé des comptesDCDCT1T2T3T4T1 = T2T3 = T4
Le principe de la partie double doit toujours être vérifié. Au lieu de la balance à 4 colonnes comme ci-dessus, on peut établir une balance à 6 colonnes qui met en exergue : les soldes d’ouverture (débit, crédit) les mouvements de la période (débit, crédit) et les soldes de clôture (débit, crédit).
Dans la pratique on établit la balance chaque mois, ce qui permet de faire le point des comptes.
A défaut des moyens, une coopérative doit sortir au moins deux balances par exercice :
— La balance avant inventaire ou 12è balance ;
— La balance après inventaire ou 13è balance.
11.3 Rôle de la balance
1.) La balance est un instrument de contrôle qui permet de s’assurer que les opérations enregistrées l’ont été conformément au principe de la partie double.

2.) La balance est un précieux instrument de gestion d’une coopérative.
N.B. : Le total de la balance doit toujours être égal au total du Journal, sinon il y a erreur qu’il faut retrouver et corriger pour ne pas fausser la comptabilité.
11.4 Correction des erreurs
Il s’agit surtout des erreurs d’imputation et du jeu des comptes qui consistent soit à faire jouer un compte à la place d’un autre, soit à débiter un compte au lieu de le créditer.
Pour corriger ces erreurs, la “Méthode de la contre-passation” qui est plus simple est généralement utilisée dans les coopératives.
Exemple 1 : Une calculette achetée à 100.000 à crédit auprès du Fournisseur Antoine a été enregistrée à tort dans le compte 30./31.
Travail à faire : Corriger cette erreur d’imputation.
Solution
Il s’agit d’une méconnaissance du plan comptable car on fait jouer le compte “30/31 : Marchandises” au lieu du compte “22/24 : Matériel”.
La solution consiste à contre passer l’écriture au lieu de faire des ratures.


N° des comptes
SommesDébitCréditDébitCrédit30/31—————————8/11/01——————
Marchandises100.00040Fournisseurs Antoine
Fact. n°118100.000————————18/1101———————40Fournisseur : Annulation Fact. n°118100.00030/31Marchandises annulation100.000——————————d°———————22/24Matériel rectification100.00040Fournisseur Antoine
Rectification écriture du 8/11/01
100.000—————————— ————————










Exemple 2 : Trois rames de papier achetées et payées en espèces à 13.500 ont été passées par erreur en entrée au Journal de Caisse. Corriger l’erreur.


DATEN°
P.J.LIBELLÉENTRÉESSORTIESSOLDES21.115Achat 3 rames papiers13.500—33.500d°5Achat papiers : Entrée
Annulée13.500020.000d°5Achat 3 rames papiers
Rectification.13.5006.500
Exemple 3 : Vous avez mis un zéro de trop au bon chiffre d’une vente 100.000 au lieu de 10.000. Vous rectifiez par la contre-passation


DATEN°
P.J.LIBELLÉENTRÉESSORTIESSOLDES21.117Vente100.000d°7Vente annulée100.000d°7Vente rectification10.000

Activité d’intégration 11 (30 mn)

Les transactions de la “Coop-Vernissage de Biyem Assi” en début du mois de Novembre 2001 ont été les suivantes en :
1/11/01 : Vente de marchandises contre un chèque : 4.000.000
2/11/01 : Retrait de la caisse pour dépôt en banque : 20.000
3/11/01 : Paiement de la fournisseuse Pierrette par chèque : 50.000
4/11/01 : Règlement de la facture d’électricité en espèces à
la SONEL : 30.000
5/11/01 : Acquisition d’un immeuble : 8.000.000
6/11/01 : Reçus de la cliente Hélène en espèces : 250.000
7/11/01 : Règlement en espèces de la facture de téléphone à
CAMTEL : 80.000
8/11/01 : Vente de marchandises à crédit : 300.000
9/11/01 : Vente d’un terrain par chèque : 5.000.000
10/11/01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse : 40.000
11/11/01 : Achat de marchandises à crédit : 80.000
Travail à faire :
1. Passer les écritures au Journal.
2. Présenter les comptes du Grand Livre.
3. Etablir la balance.

Activité d’auto – évaluation 11 (1 h)
Le 1er Janvier 2002, la situation de la “Coop-Vernissage du Pont” était la suivante en :
— camionnette de livraison 4.600.000
— marchandises en magasin 1.400.000
— créances sur les clients 2.900.000
— dépôt en banque 3.000.000
— espèces en caisse 450.000
— dettes aux fournisseurs 3.210.000
— emprunt à plus d’un an 1.000.000
— capital 8.000.000
— résultat (bénéfice) de l’exercice 2001 140.000
Les opérations du mois de Janvier 2002 ont été les suivantes :
a) Achat de marchandises en espèces 180.000
b) Chèque remis aux fournisseurs 870.000
c) Achat de marchandises à crédit 730.000
d) Chèques reçus des clients et remis à
l’encaissement en banque 900.000
e) Achat d’un meuble de bureau réglé en espèces 98.000
f) Règlement d’un dépôt de garantie à la SONEL
(Société Nationale d’Electricité) en espèces 60.000
g) Chèque de retrait pour alimenter la caisse 300.000
Travail à faire
1. Présenter le bilan de la “Coop-Vernissage du Pont” 1er janvier 2002.
.2. Enregistrer les opérations du mois de Janvier au Journal après avoir repris les soldes d’ouverture et porté le bénéficie en augmentation du capital.
3. Présenter le Grand-Livre Général ; les comptes étant présentés schématiquement, les arrêter et les totaliser.
4. Etablir la balance à 4 colonnes au 31 Janvier 2002.
5. Vérifier que le total du Journal est bien égal au total de la balance.





Thème 12 (1h 15mn)





















Le compte d’exploitation


Activités d’éveil 12 : (15 mn)

Questions d’apprentissage théoriques ( sous forme de brainstorming comme pré-test ).

Q.28 : Qu’appelle-t-on “charges” d’une coopérative? Citer quelques types de charges



Q.29 : Qu’appelle-t-on “Produits” d’une coopérative? Citer quelques types de produits.



Q30 : En déduire de Q.28 et de Q.29 la signification de l’expression “Compte d’exploitation” et présenter son tracé en système allégé.



Q.31: Quel est le rôle du compte d’exploitation dans une coopérative?




Q.32 : Qu’appelle-t-on soldes caractéristiques de gestion en comptabilité ?




Activité d’information 12 : (20 mn)
12.1. Définition
Le compte d’exploitation ou l’état des résultats ou encore l’état des revenus et les dépenses est un tableau qui résume les produits et les charges pour une période donnée, généralement un an.
Les charges sont les dépenses que la coopérative a consommé pour produire. Exemples : le salaire, les déplacements.
Les produits sont des revenus qui proviennent des activités habituelles de la coopératives. Exemple : les ventes, les intérêts reçus sur les placements.

12.2. Tracé et tenu du compte d’exploitation en système allégé du SYSCOA

CHARGESExercice
NExercice
N-1
PRODUITSExercice
NExercice
N-1
• Achats de marchandises
± variation de stocks
• Ventes de marchandises
• Ventes de produits, travaux services
• Achats de matières 1ères et autres.
± variation de stocksChiffre d’affaires• Transport
• Services extérieurs et autres
charges
• Charges de personnel
• Dotations aux amortissements
et aux provisions
• Charges financières• Autres produits
• Variation de stocks
de produits en-cours
VA 
• Reprises de provisions
• RE 
• Produits financiers
Total en A-OTotal en A-O• Charges HAO
• Impôt sur le résultatRésultat des
activités en AO 
Produits HAOTotal généralTotal généralRésultat netRésultat net 

12.3. Rôle
Le compte d’exploitation permet d’analyser la rentabilité de la coopérative. L’analyse de la rentabilité peut se faire en comparant le résultat net par rapport à l’actif et en se référant à certains postes du compte d’exploitation.
Le principal indicateur de performance des résultats d’opération est :
Poste du compte d’exploitation x 100
Actif moyen
ça permet de voir combien de francs chaque poste de dépenses représente par rapport à chaque 100F d’actif détenu par la coopérative durant l’année.

12.4. Comptes de gestions et soldes caractéristiques de gestion (SCG)
Le plan OCAM propose la détermination des résultats par cascades à partir des différents comptes de gestion. Le tableau qui présente les différentes étapes est appelé “tableau des SCG”.


Activités d’intégration 12 (35 mn)
1 : COMPTE D’EXPLOITATION
La coopérative des artisans de Nkomo a réalisé les opérations suivantes du 1er janvier au 31 décembre 2001 :
Vente de marchandises : 5.600.000
Coût d’achat des marchandises : 4.000.000
Fournitures consommées : 150.000
Loyer des locaux : 100.000
Frais de personnel : 500.000
Impôts et taxes : 150.000
Produits divers : 60.000
Travail à faire : Etablir le compte d’exploitation et en déduire le résultat
d’exploitation de la période.


2. SOLDES CARACTERISTIQUES DE GESTION

A la fin de l’exercice 2001, les comptes de gestion de le “ Coop Vernissage du Pont “ présentaient les soldes suivants:

Stocks vendus:13.500.000Fournitures consommées:2.300.000Transports consommées:218.000Autres services consommées:451.000Charges diverses:254.000Pertes diverses:97.000Frais de personnel:1.436.000Impôts et taxes:1.534.000Impôts et taxes hors exploitation:54.000Intérêt ( à notre charge): 108.000Ventes de marchandises:21.000.000Prestations de services:345.000Produits divers:123.000Plus – values de cession:1.200.000Moins – values de cession:230.000

Travail à faire: Déterminer les soldes caractéristiques de gestion

Activité d’auto- évaluation 12 (5 mn)

En face de chacun des énoncés qui suivent, indiquez la lettre V ou F si vous jugez que l’énoncé est vrai ou faux.

1. Le compte d’exploitation est un document facultatif pour les coopératives puisqu’il permet comme le bilan de déterminer le résultat de l’exercice, donc l’élaboration d’un bon bilan dispense la coopérative du compte d’exploitation.

2. Le “compte d’exploitation” et le “Compte de résultat” désignent la même chose.


3. Le compte de résultat est établi en fin d’exercice à partir des comptes de charges et de produits tels qu’ils apparaissent dans la balance après régularisations.

4. Le détail du compte d’exploitation en rubriques et en postes n’est pas nécessaire.


5. Toute compensation entre postes de charges et postes de produits d’un compte d’exploitation est interdite.

6. Les produits financiers et les produits de cessions d’immobilisations n’entrent pas dans la détermination du résultat d’exploitation d’une coopérative.


Resumé dU MODULé 4 (5 mn)


A partir des unités 1,2 et 3 vous pouvez maintenant:

Définir la “comptabilité” générale d’une coopérative
Expliquer les principes comptables et les appliquer dans votre coopérative
Distinguer la comptabilité générale de la “comptabilité analytique de gestion”
Mieux gérer les pièces justificatives de votre coopérative
Enregistrer toutes les opérations de votre coopérative dans un brouillard de caisse puis dans les livres comptables.
Élaborer le bilan de votre coopérative
Lire et expliquer les bilans d’ouverture et de clôture aux membres de votre coopérative
Expliquer le rôle et l’utilité d’un “compte”
Élaborer un plan de comptes spécifiques à votre coopérative

Quant au module 4, il vous a permis d’acquérir les techniques d’élaboration et de présentation du grand livre comptable, de la balance et du compte d’exploitation d’une coopérative. On retiendra que :
Le grand livre tout comme le livre journal est obligatoire pour toutes les entreprises coopératives.
La balance n’est pas obligatoire, mais constitue un moyen de contrôle efficace et de sécurité de la comptabilité.

Le module 5 vous permettra maintenant de vous exercer aux travaux de fin d’exercice après analyse des opérations courantes généralement comptabilisées dans les coopératives.