WO/PBC/18 - WIPO
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/1 Prov.2. ......
session de l'OCIS contenait la matrice des risques, qui indiquait la répartition .....
ce qui avait été corrigé moyennant l'inclusion d'une clause à cet effet dans le ......
d'ordre générale, comme celle du paragraphe 5, ne pouvait pas être utilisée.
part of the document
FWO/PBC/18/22 ORIGINAL : anglaisDATE : 12 avril 2012
Comité du programme et budget
Dix-huitième session
Genève, 12 16 septembre 2011
rapport
adopté par le Comité du programme et budget
TABLE DES MATIÈRES
Page
TOC \o "1-1" \u Point 1 de lordre du jour : ouverture de la session PAGEREF _Toc322695155 \h 3
Point 2 de lordre du jour : adoption de lordre du jour PAGEREF _Toc322695156 \h 5
Point 3 de lordre du jour : rapport et recommandations de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI PAGEREF _Toc322695157 \h 11
Point 4 de lordre du jour : gouvernance de lOMPI PAGEREF _Toc322695158 \h 17
Point 5 de lordre du jour : exposé présenté par le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes (IAOD) PAGEREF _Toc322695159 \h 33
Point 6 de lordre du jour : rapport du vérificateur externe des comptes sur les ressources humaines PAGEREF _Toc322695160 \h 38
point 7 de lordre du jour : rapport sur lexécution du programme en 2010 PAGEREF _Toc322695161 \h 41
Point 8 de lordre du jour : états financiers annuels pour 2010; état du paiement des contributions au 30 juin 2011 PAGEREF _Toc322695162 \h 42
Point 9 de lordre du jour : exposé IPSAS : mise en uvre des normes IPSAS enjeux et incidences PAGEREF _Toc322695163 \h 47
Point 10 de lordre du jour : niveau dutilisation des réserves PAGEREF _Toc322695164 \h 49
Point 11 de lordre du jour : politique en matière de placements PAGEREF _Toc322695165 \h 52
Point 12 de lordre du jour : politique linguistique PAGEREF _Toc322695166 \h 53
Point 13 : programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013 PAGEREF _Toc322695167 \h 67
Point 14 de lordre du jour : cadre de planification et de gestion du capital PAGEREF _Toc322695168 \h 144
Point 15 de lordre du jour : proposition dinvestissement pour le financement de certaines activités dans le domaine des technologies de linformation et de la communication (TIC) PAGEREF _Toc322695169 \h 145
Point 16 de lordre du jour : actualités sur le programme de réorientation stratégique (PRS) PAGEREF _Toc322695170 \h 147
Point 17 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du nouveau projet de construction PAGEREF _Toc322695171 \h 151
Point 18 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du projet relatif à la nouvelle salle de conférence et proposition concernant ce projet PAGEREF _Toc322695172 \h 153
Point 19 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du projet relatif aux normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments existants de lompi PAGEREF _Toc322695173 \h 155
Point 20 de lordre du jour : rapport sur létat davancement de la mise en uvre de modules informatiques pour assurer la conformité avec le nouveau Règlement financier et son règlement dexécution (FRR) et les Normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS) PAGEREF _Toc322695174 \h 156
Point 21 de lordre du jour : rapport sur létat davancement de la mise en uvre dun système intégré et global de planification des ressources (ERP) à lOMPI PAGEREF _Toc322695175 \h 157
Point 22 de lordre du jour : adoption du rapport PAGEREF _Toc322695176 \h 159
Point 23 de lordre du jour : clôture de la session PAGEREF _Toc322695177 \h 160
ANNEXE Liste des participants
La dixhuitième session du Comité du programme et budget de lOMPI (PBC) sest tenue au siège de lOrganisation du 12 au 16 septembre 2011.
Le Comité comprend les Étatsmembres suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chine, Colombie, Croatie, Cuba, Djibouti, Égypte, Espagne, ÉtatsUnis dAmérique, Fédération de Russie, France, Grèce, Guatemala, Hongrie, Inde, Iran (République islamique d), Italie, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Mexique, Nigéria, Oman, Pakistan, Pérou, Pologne, République de Corée, République de Moldova, République tchèque, Roumanie, RoyaumeUni, Sénégal, Singapour, Suède, Suisse (ex officio), Tadjikistan, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela (République bolivarienne du) et Zambie (53). Les membres du comité représentés à cette session étaient les suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chine, Colombie, Djibouti, Égypte, Espagne, ÉtatsUnis dAmérique, Fédération de Russie, France, Grèce, Hongrie, Inde, Iran (République islamique d), Italie, Japon, Mexique, Nigéria, Oman, Pakistan, Pérou, Pologne, République de Corée, République de Moldova, République tchèque, Roumanie, RoyaumeUni, Sénégal, Suède, Suisse, Thaïlande, Ukraine, Venezuela (République bolivarienne du) et Zambie (42). En outre, les États ciaprès, membres de lOMPI sans être membres du comité, étaient représentés par des observateurs : Afghanistan, Andorre, Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Chili, El Salvador, Éthiopie, Iraq, Koweït, Lituanie, Madagascar, Malaisie, Monaco, Népal, Panama, PaysBas, Philippines, Portugal, SaintSiège, Slovénie, Sri Lanka, Togo et TrinitéetTobago (24). La liste des participants fait lobjet de lannexe du présent document.
Point 1 de lordre du jour : ouverture de la session
Le président a souhaité la bienvenue aux délégations des États membres et leur a demandé de limiter la durée de leurs déclarations liminaires compte tenu de lordre du jour chargé de la session. Il a ajouté que lobjectif principal était de donner suite aux travaux menés à la dixseptième session du PBC (27 juin 1er juillet 2011). Le président a invité les délégations à consulter le résumé présenté par le président (document WO/PBC/17/8), ainsi que la deuxième synthèse de questionsréponses sur le programme et budget établie par le Secrétariat. Le président a présenté ses excuses pour le retard dans la diffusion du document des présidents sur la gouvernance établi avec lambassadeur de la Barbade (le président du Comité de coordination), qui était dû à un conflit de calendrier malheureux entre les deux présidents et a ajouté que ce document ne serait disponible que plus tard dans la semaine. Le président a invité le Directeur général à faire part de ses observations liminaires.
Le Directeur général a souhaité la bienvenue aux délégations et a rappelé que de nombreuses consultations informelles avaient eu lieu entre la session informelle du PBC tenue en juin et la session en cours. Il a remercié les États membres pour leur participation intense et constructive à ce processus de consultations. Il a également remercié ses collaborateurs du Secrétariat pour leur dur labeur au cours des consultations et létablissement des nouveaux documents demandés. Au chapitre Audit et supervision de lordre du jour, le Directeur général avait le plaisir dindiquer que dexcellents progrès avaient été accomplis pendant lannée. Le nouvel Organe consultatif indépendant de surveillance (OCIS) avait été établi. Le Directeur général a salué la présidente de lOCIS, Mme Sanz Redrado, qui était présente à la session. Le Directeur général a ajouté que le nouvel OCIS avait adopté une approche fondée sur les risques et avait donné au Secrétariat des orientations extrêmement utiles. Le Directeur général a déclaré que le Secrétariat attendait avec intérêt la poursuite de la coopération étroite avec lOCIS. Il a ajouté que bon nombre des recommandations de lOCIS avaient déjà été mises en uvre et que le nombre de recommandations en suspens avait diminué. Le Directeur général a annoncé que la procédure de sélection dun nouveau directeur de la Division de laudit et de la supervision internes avait été menée à bien. Conformément à cette procédure, la candidature retenue serait soumise au Comité de coordination à sa session de septembre 2011. Le Directeur général a expliqué que, au chapitre Propositions de politiques, le PBC était saisi de deux propositions de politiques très importantes, à la savoir la politique en matière de placements et la politique linguistique, qui étaient toutes deux en préparation et en discussion avec les États membres depuis plus dun an. Le Directeur général espérait quil serait possible de parvenir à une conclusion sur ces deux propositions. En ce qui concerne le programme de réorientation stratégique (PRS), le Directeur général a indiqué que des informations actualisées avaient été fournies de manière régulière aussi bien aux États membres quà lOCIS et que, pour résumer, le programme était en bonne voie pour être achevé fin 2012. Par la suite, lOrganisation entrerait dans la phase normale damélioration continue. Le Directeur général a estimé que lune des principales réussites du PRS dans le courant de lannée avait résidé dans une adhésion et une participation nettement accrues du personnel aux différents projets relevant du PRS. Au chapitre des progrès réalisés sur les grands projets, le Directeur général a déclaré que lOrganisation menait trois de ces projets majeurs. Dans le cadre du projet de nouvelle construction, le déménagement de quelque 500 membres du personnel dans le nouveau bâtiment avait été mené à bien. Un retour dinformation très positif avait été reçu concernant la qualité de lenvironnement de travail. Linauguration du nouveau bâtiment aurait lieu le 27 septembre 2011. Le site resterait toutefois en chantier pendant deux années supplémentaires étant donné que la construction de la nouvelle salle de conférence avait débuté à la suite de la conclusion du contrat avec lentreprise générale. Le Directeur général a ajouté que les travaux majeurs entrepris sur le parvis du bâtiment dureraient deux ans et entraîneraient des perturbations dans le hall du bâtiment AB, où une liaison avec le hall de la nouvelle salle de conférence serait établie. Le deuxième centre de perturbations se situait sur la Route de Ferney, où lOMPI avait achevé les travaux de réfection de la partie de la chaussée relevant de sa responsabilité. Les travaux restants relevaient de la responsabilité du Conseil municipal de Genève. Il était à espérer que ces travaux seraient achevés avant la fin de lannée. Le Directeur général a ensuite évoqué un autre projet majeur, à savoir le système de planification des ressources de lOrganisation (ERP), dans le cadre duquel les travaux relatifs à létablissement de nouveaux modules, en particulier la modernisation des systèmes des ressources humaines et la veille économique, avaient bien progressé. Le Directeur général a souligné que le point central à lordre du jour du PBC était le programme et budget pour 20122013. Il estimait que toutes les contributions reçues à la session informelle du PBC tenue en juin avaient été incorporées dans la proposition actuelle, à la seule exception du montant du programme et budget. Le Directeur général estimait quil sagissait dune question complexe. En raison des particularités du processus détablissement du budget de lOMPI, qui était légèrement différent de ceux dautres organisations internationales, la proposition de budget de lOMPI sapparentait moins à une demande de financement quà une demande dautorisation de dépense. Le Directeur général a expliqué que lestimation du Secrétariat faisant état dune augmentation des recettes de 4,7% était fondée sur la projection des tendances des systèmes denregistrement générateurs de recettes pour les deux années à venir. Il a ajouté quil ny avait aucun changement concernant les contributions des États membres, qui faisaient lobjet dune croissance nominale nulle. Le Secrétariat avait prédit une augmentation de 4,7% des recettes. Cependant, il y avait beaucoup dincertitudes, qui étaient source dinquiétude concernant les perspectives de léconomie mondiale. Lincertitude était très difficile à quantifier, de sorte que le Secrétariat estimait que la meilleure solution était de sen tenir aux enseignements des modèles prévisionnels et des données de lOMPI en procédant aux ajustements nécessaires en cas de changement de tendance. Le premier semestre avait vu une augmentation de 9,58% des dépôts selon le PCT. Le Directeur général a fait état de deux tendances économiques durables, qui distinguaient peutêtre lOMPI des autres secteurs : lune de ces tendances était le niveau dinvestissement dans les actifs intangibles, qui augmentait plus rapidement que linvestissement dans les biens tangibles dans les économies développées depuis une quinzaine ou une vingtaine dannées. Dans certaines économies, linvestissement total dans les biens intangibles avait même dépassé linvestissement total dans les biens tangibles. La deuxième tendance durable concernait le caractère multipolaire de la croissance. Ainsi, cette année, les demandes provenant de la Chine (au premier semestre) avaient augmenté de 42% (sur une base de 7,5% des dépôts selon le PCT). Les demandes provenant de la République de Corée avaient augmenté de 20%, sur une base de 5,8% des dépôts selon le PCT. Le Directeur général estimait que ces deux tendances durables expliquaient en partie pourquoi les données pouvaient sembler ne pas être totalement cohérentes avec celles que lon voyait partout ailleurs dans léconomie et pourquoi le Secrétariat considérait que lapproche professionnelle consistait à tirer les enseignements des données actuelles et à utiliser les mécanismes dajustement lorsque cétait nécessaire. Le Groupe de gestion de la crise de lOMPI, qui se réunissait périodiquement pour analyser les tendances et les résultats financiers les plus récents concernant le nombre de demandes reçues et lopportunité de réviser le programme et budget, était lun de ces mécanismes. Un autre atout était lié au taux de change et à lappréciation du franc suisse par rapport aux principales devises dans lesquelles lOMPI percevait ses recettes. Le franc suisse sétait apprécié de plus de 25% dans un laps de temps très bref et avait contraint lOMPI à se passer de recettes sur lesquelles elle aurait pu compter. Bien quil soit très difficile de faire des prévisions concernant lévolution des taux de change, le Secrétariat estimait que lOMPI nallait pas continuer à être privée de recettes importantes par suite de lappréciation de la monnaie, grâce au mécanisme dajustement du PCT. Il fallait environ six mois pour que ce mécanisme dajustement prenne effet, de sorte que le renchérissement brutal du franc suisse avait privé lOrganisation de cette protection pendant un certain temps. Toutefois, la protection serait restaurée à la fin de lannée, lorsque les ajustements du franc suisse prendraient effet. Le Directeur général a également rappelé que la Banque nationale suisse (BNS) sétait engagée à dépenser un montant illimité pour que le franc suisse ne dépasse pas un niveau de 1,2 par rapport à leuro. Pour ces raisons, le Secrétariat nétait pas enclin à modifier les résultats suggérés par le modèle. En ce qui concerne les dépenses de lOrganisation, le Directeur général a déclaré que le Secrétariat était conscient des appels répétés des États membres en faveur dune certaine rigueur dans ce domaine. À cet égard, et compte tenu des consultations avec les États membres, le Directeur général a proposé que les dépenses augmentent non pas du même montant que les prévisions daugmentation de recettes du Secrétariat (4,7%), mais de 3% seulement, soit 1,7% de moins par rapport à la proposition initiale. Le Directeur général a estimé que cette diminution pouvait être atteinte essentiellement grâce à des gains defficacité et quelle ninfluerait pas sur la réalisation des résultats ni sur la volonté du Secrétariat daméliorer la fourniture de laide au développement et au renforcement des capacités. Pour conclure, le Directeur général a souligné que lengagement en faveur de la coopération pour le développement et la fourniture de moyens concrets dans ce domaine resteraient intacts. Il a ajouté que cette mesure contribuerait à instiller la dose de rigueur nécessaire exigée par les États membres de la part de lOrganisation.
Point 2 de lordre du jour : adoption de lordre du jour
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/1 Prov.2.
Le président a annoncé que la présidente de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI, Mme Sanz Redrado, ne pouvait sadresser au PBC que cette matinée. Par conséquent, le point 3 de lordre du jour (Rapport et recommandations de lOCIS) serait examiné pendant la séance en cours. Le président a ajouté que le vérificateur externe des comptes, M. Didier Monnot, avait confirmé quil était disponible le mercredi 14 septembre 2011 en matinée pour présenter son rapport. Par conséquent, le point 9 de lordre du jour précéderait le point 8 dans un souci dutilité. Le président a expliqué que lordre du jour avait été structuré comme lannée précédente, afin de faciliter lexamen et les discussions, selon les grands thèmes suivants : audit et supervision, exécution du programme et états financiers, propositions de politiques, planification et budgétisation, programme de réorientation stratégique et rapports sur létat davancement des grands projets. Il a proposé de procéder point par point afin de permettre un examen exhaustif des questions pertinentes. En labsence dobservations, lordre du jour a été adopté en létat.
Déclarations générales
Le président a invité les délégations à prononcer leurs déclarations générales.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, ne doutait pas que des progrès importants seraient réalisés sous la direction avisée du président. Le groupe B remerciait le Secrétariat pour létablissement de tous les documents, et plus particulièrement pour les consultations tenues ces derniers mois. Le groupe B a souligné que des discussions productives avaient eu lieu à la dixseptième session du PBC. Il rappelait sa position et se félicitait des réponses apportées jusquici. Le groupe B espérait que les États membres et les groupes sattacheraient à préciser les positions affirmées précédemment et à tirer profit des discussions qui avaient déjà eu lieu. La session actuelle du PBC marquait en quelque sorte un tournant pour lOMPI. Dune part, le programme et budget proposé était le premier à être établi dans le cadre de la gestion axée sur les résultats, ce qui devrait contribuer à améliorer la qualité des données disponibles à lavenir. Dautre part, la crise économique mondiale avait renforcé les incertitudes concernant les projections relatives aux recettes. En outre, laccroissement du montant des dépenses était une source de préoccupation importante. Le groupe B estimait que le Secrétariat devrait recenser immédiatement des économies et des gains defficacité et mettre en uvre des mesures de réduction des dépenses. Le groupe B préciserait sa position lors de lexamen du point 13 de lordre du jour. Le groupe B avait pris note des informations données par le Directeur général dans ses remarques liminaires. Le groupe B accueillait avec satisfaction la volonté de lOCIS de travailler avec le Secrétariat en vue de ramener le nombre de recommandations faisant état dun risque très élevé de 11 à neuf et le nombre de recommandations faisant état dun risque élevé de 96 à 44. Le groupe B assurait de la poursuite de son soutien actif à lOCIS sur les recommandations restantes et sur les recommandations futures, afin daméliorer la gouvernance. Il accueillait avec satisfaction la séance dinformation récente et attendait avec intérêt le rapport sur la dernière réunion de lOCIS. Le groupe B assurait également le président de son engagement et de son soutien constructifs pour que la session aboutisse à des résultats positifs.
La délégation de la Slovénie, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a remercié le Secrétariat pour lorganisation et la documentation de la session informelle du PBC tenue en juin. Le groupe considérait que les discussions qui avaient eu lieu lors de cette session informelle avaient été extrêmement utiles grâce à lengagement plus marqué dont avaient fait preuve de nombreuses délégations. De lavis du groupe, les questions traitées à cette occasion ne devraient pas être réexaminées. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes espérait que cet avis serait partagé par les autres groupes régionaux, dautant que tous les groupes étaient favorables aux principes de lamélioration et du renforcement de lefficacité et de la productivité à toutes les réunions de lOMPI. Cest pourquoi il souhaitait éviter toute répétition des travaux et des positions déjà exprimées. En ce qui concerne le programme et budget proposé pour 20122013, le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes appuyait la proposition modifiée durant la session informelle du PBC. Pour autant, il était favorable à lexploration de toutes les options possibles pour réaliser des économies et réduire les dépenses. Cela étant, toute coupe opérée dans les dépenses ne devrait pas compromettre la réalisation des objectifs orientés vers les résultats ni les services essentiels assurés par lOMPI à ses utilisateurs. Dans la recherche de gains defficacité, la tâche principale des États membres devrait consister à continuer à assurer le bon fonctionnement de lOrganisation. Cela étant, le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes souhaitait au président des travaux fructueux et couronnés de succès et lassurait de son soutien sans réserve.
La délégation du Népal, parlant au nom des pays les moins avancés (PMA), a souhaité aborder le programme et budget proposé pour 20122013 sans attendre ce point de lordre du jour et faire également des observations plus générales. Les PMA se félicitaient de voir le président diriger les débats de cette importante session du PBC et lassuraient de leur soutien, souhaitant que la session soit couronnée de succès. Les PMA remerciaient le Secrétariat pour létablissement des documents dans les délais et félicitaient le Directeur général pour son attachement ferme et indéfectible à promouvoir et protéger les intérêts des PMA dans les travaux et le fonctionnement de lOrganisation. Ils accueillaient avec satisfaction les initiatives mises en uvre dans le domaine du développement de la propriété intellectuelle dans les régions des PMA. Ils se félicitaient également du lancement de projets importants pour faciliter laccès des PMA à la technologie et au renforcement des capacités, ainsi que la mise en uvre rapide de ces projets. Les PMA appréciaient en outre linformation figurant dans le programme et budget selon laquelle le développement restait une priorité et avait été intégré dans le programme et budget du prochain exercice biennal. Les PMA prenaient note de la légère augmentation des dépenses consacrées au développement (de 19,4% à 21,3%) et se félicitaient quun certain nombre dengagements aient été pris dans lintérêt direct des PMA, notamment en ce qui concerne létablissement et lamélioration de linfrastructure numérique des offices de propriété intellectuelle de ces pays, ainsi que la mise en place de platesformes daccès au savoir et la création de centres dappui à la technologie et à linnovation et de bureaux de transfert de technologie dans les PMA. Les PMA se félicitaient de la volonté de faire davantage pour améliorer laccès des institutions de propriété intellectuelle et du public à linformation et au savoir en matière de propriété intellectuelle. Les PMA se sentaient encouragés par lengagement pris dans le programme et budget en faveur de la mise en valeur des ressources humaines pour lutilisation de la propriété intellectuelle aux fins du développement dans ces pays, notamment en ce qui concerne la formation dans différents secteurs de la propriété intellectuelle. Les PMA étaient confrontés à de nombreuses contraintes, telles quun revenu disponible, un niveau de développement et une structure économique faibles, qui entravaient leur croissance. Ces contraintes étaient à la fois la cause et la conséquence des mauvaises performances des PMA en termes de développement, y compris dans le domaine de la propriété intellectuelle. Les PMA appelaient à un accroissement de lassistance apportée par lOMPI sagissant de renforcer leur compétitivité, de recenser les capacités de production et doffrir à la population des moyens dautoassistance en développant et en consolidant le système de propriété intellectuelle. Les PMA avaient besoin dun appui concret, y compris en termes dinnovation technologique, pour exploiter leurs ressources et faire entrer le développement dans la vie des plus pauvres. Dans ce contexte, il convenait de rappeler la Déclaration ministérielle de 2009 qui demandait notamment quune section distincte du programme et budget de lOMPI soit consacrée aux PMA. Les PMA rappelaient que la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA (LDCIV) tenue en mai 2011 avait adopté un programme daction en faveur des PMA pour la décennie 20112020 (Programme daction dIstanbul), qui faisait de la science, de la technologie et de linnovation des priorités pour le développement des PMA. Le Programme daction dIstanbul invitait toutes les institutions et organisations des Nations Unies à contribuer à sa mise en uvre en lintégrant dans leurs programmes de travail respectifs. Les PMA soulignaient limportance de la déclaration commune et souhaitaient la voir pleinement intégrée dans le programme et budget pour lexercice biennal 20122013 et les exercices suivants. Le groupe appréciait le rôle actif et constructif de lOMPI dans le processus préparatoire du Forum des Nations Unies sur les PMA, y compris lorganisation dun forum de haut niveau et la promotion du développement dans les PMA grâce à linnovation. Le forum avait arrêté un certain nombre de domaines daction de lOMPI en vue de promouvoir linnovation et la créativité aux fins de transformations sociales, économiques, culturelles et technologiques dans les PMA. Les PMA demandaient instamment que le programme et budget de lOMPI définisse un programme spécifique consacré aux sept domaines daction et soulignaient la nécessité de prévoir un suivi approprié pour la mise en uvre effective de ce programme. Le groupe demandait que lOMPI mentionne constamment les PMA comme une catégorie dÉtats membres tout au long du programme et budget et réintroduise les résultats lorsquils devaient être mentionnés.
La délégation du Panama, parlant au nom du groupe des pays dAmérique latine et des Caraïbes (GRULAC), a déclaré quelle se réjouissait de voir le président diriger la session du PBC et a réaffirmé la volonté et la détermination du GRULAC de poursuivre les travaux sur tous les points de lordre du jour. Le GRULAC remerciait le Secrétariat pour la préparation des documents de réunion et saluait les efforts déployés pour examiner et intégrer les modifications suggérées par les États membres dans le projet de programme et de budget. Le GRULAC souhaitait insister sur les points suivants : i) la nécessité de faire en sorte que la présentation du contenu du programme et budget soit transparente, simple et concise, tant pour lexercice budgétaire actuel que pour les suivants; ii) la nécessité de continuer à renforcer les programmes de renforcement des capacités dans les régions, en particulier celles des pays en développement; iii) limportance de continuer à renforcer la politique linguistique de lOrganisation, en consacrant des ressources suffisantes à lamélioration de la qualité de la traduction, à la publication en temps opportun des documents et à la diffusion sur le Web dans toutes les langues officielles de lOMPI.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, a annoncé que sa déclaration se rapporterait spécifiquement au programme et budget proposé. Le groupe des pays africains remerciait le Secrétariat pour lélaboration de la documentation et pour la tenue de réunions dinformation informelles en préparation de la session. Le groupe des pays africains avait déjà donné son avis préliminaire sur lavantprojet de programme et budget proposé. En ce qui concerne la version actuelle du document, le groupe des pays africains soulignait que le développement demeurait une priorité pour lexercice biennal 20122013, comme en témoignait laugmentation globale des dépenses de développement de 19,4% en 20102011 à 21,3% pour le prochain exercice. Le groupe des pays africains se félicitait de laugmentation de recettes de lOrganisation prévue pour le prochain exercice biennal et estimait que ces recettes devaient être allouées à bon escient afin de réaliser des gains defficacité maximums pour les activités de programme de lOMPI, au cur desquelles figurait lintégration du Plan daction pour le développement. Le groupe des pays africains était davis que le PBC devrait sassurer que lintégration des activités en faveur du développement ne se traduisait pas par une réduction des ressources allouées à laide aux pays en développement. Dans ce contexte, des informations supplémentaires étaient nécessaires concernant la nature des activités de développement afin de sassurer que 21,3% [du budget] serait consacrés à cellesci, contrairement à la pratique antérieure selon laquelle les bureaux régionaux se chargeaient de la réalisation de certaines activités de développement. Cela valait également pour la définition des dépenses de développement. Le groupe des pays africains constatait avec regret que le programme et budget proposé pour 20122013 intégrait le programme 30 (PME) dans le programme 1 (Droit des brevets et innovation) et le programme 2 (Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques). Les PME étaient importantes pour les économies du monde entier mais surtout pour celles des pays en développement. Elles étaient souvent le moteur de linnovation et de la créativité en Afrique et généraient non seulement des actifs de propriété industrielle, mais également des actifs de droit dauteur et de propriété intellectuelle sous forme de savoirs traditionnels, dexpressions culturelles traditionnelles et de ressources génétiques. Les activités des PME étaient de nature transversale et cest pour cette raison que le groupe des pays africains appuyait létablissement dun programme distinct pour les PME, dans le cadre duquel les activités seraient suffisamment visibles et pourraient être facilement contrôlées. Le groupe des pays africains soulignait que les activités de programme relatives aux accords de coopération et de partenariat entre pays devaient tenir compte des différences de niveau de développement et des besoins particuliers des pays en développement et des pays les moins avancés afin déviter dappliquer des solutions universelles. Le groupe des pays africains rappelait que lAfrique regroupait plus des deux tiers des PMA du monde et saluait lengagement pris par lOMPI en faveur des PMA concernant le Forum de haut niveau sur létablissement dun cadre général pour la promotion du développement dans les pays les moins avancés grâce à linnovation et à la créativité (Quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés) tenu à Istanbul du 9 au 13 mai 2011. Le groupe des pays africains recommandait linclusion de ces réalisations dans le programme et budget, en particulier sous lobjectif stratégique III, programmes 8 et 9, et ferait des suggestions lors de lexamen des programmes pertinents. Le groupe des pays africains faisait remarquer que le programme 18 sur la propriété intellectuelle et les enjeux mondiaux traitait de questions importantes comme la santé publique, les changements climatiques et la sécurité et que les activités au titre de ce programme navaient été discutées par les États membres sur aucune plateforme à lOMPI. Le groupe des pays africains recommandait donc que ces activités soient débattues au sein du forum intergouvernemental existant, en particulier parce que ce programme touchait des questions complexes de politique internationale et publique examinées dans dautres enceintes. Par ailleurs, certaines de ces activités exigeaient une étroite coordination entre lOMPI et dautres institutions et organismes des Nations Unies. Cet engagement serait conforme à la recommandation n° 40 du Plan daction pour le développement. La section concernée pourrait faire rapport sur ses activités au Comité permanent du droit des brevets ou au CDIP. En ce qui concerne le programme 20 (Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs), le groupe des pays africains notait que le rôle futur des bureaux extérieurs ferait lobjet dun processus de consultations continues avec les États membres. Cela étant, le groupe préconisait que lOMPI alloue davantage de ressources aux bureaux extérieurs au lieu de les diminuer de 3,9% comme cela était actuellement proposé. Cela permettrait à lOMPI dêtre en mesure de mettre en uvre la politique relative aux bureaux extérieurs une fois quelle aura été adoptée. Le groupe des pays africains a déclaré quil présenterait des observations supplémentaires au cours de la discussion du projet de programme et budget.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a fait sien le sentiment exprimé par le groupe B selon lequel la manière dont le président avait dirigé les précédentes réunions donnait toute confiance dans sa capacité de faire de la session en cours une réussite. Le groupe du Plan daction pour le développement remerciait le Directeur général et le Secrétariat pour la documentation complète, les séances dinformation formelles et informelles très utiles tenues avant la présente session et les efforts déployés pour établir une synthèse exhaustive des questionsréponses. Concernant le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013, le groupe accueillait avec satisfaction les mesures prises dans le projet de programme et budget pour réaliser les gains defficacité et les changements de procédures et de processus nécessaires au sein du Secrétariat et améliorer lexécution des programmes, comme lavait souligné le Directeur général dans son avantpropos. Le groupe se félicitait de constater que le prochain exercice biennal devait coïncider avec un retour bienvenu à la croissance des recettes de lOrganisation, estimée à 4,7%. Cet accroissement devait être réparti avec prudence afin dassurer une efficacité optimale dans la mise en uvre des programmes de lOMPI, tout en intégrant pleinement le Plan daction pour le développement, notamment au moyen des programmes et des projets qui en relevaient. Le groupe avait retenu des observations liminaires du Directeur général que laugmentation du budget pour lexercice 20122013 serait ramenée de 4,7% à 3% et obtenu lassurance quil ny aurait pas de coupes budgétaires dans les dépenses de développement. Le groupe attendait avec intérêt les détails sur les gains defficacité proposés et réservait ses observations à cet égard. Le groupe accueillait avec satisfaction la déclaration du Directeur général selon laquelle le développement restait une priorité pour lexercice biennal 20122013, ainsi quen témoignait laugmentation globale des dépenses de développement, qui passaient de 19,4% en 20102011 à 21,3% dans le prochain exercice biennal. Lintégration du développement était une orientation stratégique pour lOMPI et le groupe estimait quil serait utile tant pour lOrganisation que pour ses États membres davoir une vision commune claire de ce que lon entendait par dépenses de développement. Le groupe avait donc demandé une clarification écrite du Secrétariat sur cette question et attendait avec impatience de travailler avec le Secrétariat pour préciser la portée exacte de dépenses de développement et recenser les activités spécifiques auxquelles devaient être consacrés les 21,3% alloués aux activités de développement pour lexercice biennal à venir. Alors que le développement avait été désigné comme objectif stratégique pour lOMPI et comme priorité pour le prochain exercice biennal, le groupe faisait remarquer que laugmentation des recettes de lOrganisation nétait pas accompagnée dun accroissement correspondant des ressources affectées au développement. Si les recettes de lOMPI devaient augmenter de 4,7%, les dépenses de développement ne devaient quant à elles progresser que de 1,9%. En outre, le groupe relevait que, dans le programme 8, tableau consacré aux ressources faisait apparaître une diminution de 9,1% de la dotation budgétaire (qui passait de 5,337 millions de francs suisses en 20102011 à 4,788 millions de francs suisses en 20122013). De même, dans le programme 9, les ressources allouées au programme (tableau page 90) avaient clairement subi une diminution de 4%. Comme indiqué au paragraphe 9.2 : Ce programme est à la pointe de la coopération et de lengagement de lOMPI avec les États membres, notamment en ce qui concerne les pays en développement et les pays les moins avancés, et apporte à lOrganisation toute létendue et la richesse des connaissances accumulées et la compréhension des différentes régions. De fait, il sert dinterface principale entre lesdits États membres et les divers programmes de lOMPI. Le groupe était convaincu que, pour atteindre ces objectifs importants, un mécanisme suffisant devait être mis en place pour sassurer que lintégration des activités relatives au développement ne se traduirait pas par une réduction des ressources allouées à laide aux pays en développement. Dans ce contexte, le groupe avait demandé au Secrétariat de donner des précisions sur le transfert de ressources du programme 9 vers dautres programmes afin davoir une idée claire de la situation. En ce qui concerne le domaine important de létablissement de normes, le groupe saluait lengagement continu de lOMPI sagissant de faciliter une coopération accrue et un plus large consensus parmi les États membres sur létablissement dun cadre international équilibré pour la propriété intellectuelle. Le groupe insistait sur le fait que ce cadre normatif international de la propriété intellectuelle ne devait pas seulement être équilibré mais aussi orienté vers le développement. Afin de sassurer que les nouvelles normes répondent aux besoins de tous les États membres, cellesci devaient, conformément au Plan daction pour le développement, intégrer à part entière la dimension du développement. Certaines des initiatives actuelles en matière détablissement de normes relatives au droit dauteur, à laccès au savoir et à la protection dactifs aussi essentiels que les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques, visaient à rétablir léquilibre dans le système mondial de propriété intellectuelle et devraient continuer à recevoir la plus grande attention et à servir de référence pour les progrès accomplis dans le domaine de létablissement de normes. Dans un souci de brièveté et defficacité, le groupe présenterait des observations spécifiques sur les PME, lAcadémie de lOMPI, la Division des défis mondiaux et plusieurs autres programmes dans le cadre de lexamen des points correspondants et des sections pertinentes du budget proposé. Le groupe espérait que ces préoccupations et les autres questions quil avait soulevées seraient prises en considération par le PBC. Le groupe du Plan daction pour le développement assurait quil était prêt à écouter les vues et les préoccupations autres États membres avec ouverture desprit et quil attendait avec intérêt un dialogue constructif et productif.
Le président a répondu que le Secrétariat avait fourni les explications écrites demandées par le groupe du Plan daction pour le développement (en réponse à sa lettre) le vendredi et quelles pouvaient être distribuées si nécessaire.
La délégation de la Chine a estimé que la session permettrait datteindre les résultats escomptés sous la direction éclairée du président. La délégation a remercié le Secrétariat pour le soin apporté à la préparation de la réunion et sest félicitée davoir reçu les documents en chinois suffisamment de temps avant la réunion. La délégation a estimé que cela reflétait les progrès réalisés dans la promotion dune politique linguistique globale au sein de lOrganisation. En ce qui concerne le projet de programme et budget pour 20122013, la délégation espérait que les questions importantes telles quune meilleure intégration plus appropriée du Plan daction pour le développement et des projets qui en relèvent et la mise en uvre des recommandations correspondantes, qui constituaient des préoccupations majeures pour les pays en développement, recevraient davantage dattention et de ressources afin de faciliter activement létablissement dun système de propriété intellectuelle équilibré. Quant à la politique linguistique, la délégation a réaffirmé son intérêt pour la politique linguistique de lOMPI et a accueilli avec satisfaction les propositions et lanalyse détaillées du Secrétariat sur les modalités dapplication de cette politique par le Secrétariat, avec le concours du Directeur général. La délégation a espéré que les six langues officielles seraient prévues pour les sessions des comités et des groupes de travail de lOMPI et que toutes les langues seraient traitées sur un pied dégalité, ce qui faciliterait aussi la participation active de tous les États membres. Elle a assuré de la poursuite de sa participation active à lexamen du programme
et budget. La délégation a espéré que les travaux de lOMPI se poursuivraient sur la voie de lefficacité. Elle a indiqué quelle prendrait la parole sur dautres points de lordre du jour selon que de besoin.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat pour les efforts consentis dans lélaboration de la documentation du PBC, et en particulier du programme et budget proposé, ainsi que pour la tenue des consultations préliminaires. La délégation a appuyé la déclaration faite par le groupe du Plan daction pour le développement et a indiqué quelle formulerait des observations sur le programme 13 à un stade ultérieur. Elle a fait sienne la position du groupe sur lutilisation de laugmentation des recettes escomptées de lOrganisation aux fins des activités de développement. Elle a noté que le montant alloué aux programmes de développement, qui était de 19,4% dans le dernier exercice biennal, avait été porté à 21,3%. La délégation a souligné que les activités de développement étaient lune des orientations stratégiques de lOrganisation et a remercié le Directeur général pour ses explications, y compris le changement surprenant du montant des dépenses, qui ne devrait pas toucher les ressources allouées au développement. Elle a indiqué quelle soumettrait des questions spécifiques à un stade ultérieur et a espéré quil y serait répondu. Elle a également espéré quelle aurait suffisamment de temps pour examiner les changements apportés à la répartition des ressources compte tenu de la réduction de laugmentation du budget, ramenée de 4,7% à 3%. Tout en étant convaincue que le niveau global des dépenses ne devrait pas affecter les activités en faveur du développement, la délégation a néanmoins souligné quil importait de prévoir un montant de dépenses approprié pour les pays en développement. La délégation attendait avec intérêt dexaminer attentivement le programme et budget modifié et espérait que les nouvelles politiques qui y étaient décrites accroîtraient lefficacité de lOrganisation.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) se félicitait de voir le président diriger la session et la remercié pour ses efforts visant à sassurer que le PBC, dont les travaux étaient essentiels au bon fonctionnement de lOrganisation, parviendrait à un consensus. Elle a remercié le Directeur général pour sa déclaration et le Secrétariat pour les documents distribués pour la session. La délégation a appuyé la déclaration faite par le GRULAC et a ajouté quil était essentiel de donner la priorité au développement dans le budget de lOrganisation car cétait le seul moyen dobtenir des résultats satisfaisants pour tous. Lautre priorité était la politique linguistique, qui touchait des questions liées à lidentité culturelle des États membres. La délégation a souligné que, pour que cette politique fonctionne, il devrait y avoir égalité entre les six langues officielles, y compris en ce qui concerne la réception des documents dans les six langues dans les délais. Les documents étaient importants pour préparer les interventions devant les comités. La délégation a fait remarquer que, la semaine précédente, le document PCT/4/1 (rapport sur la quatrième session du Groupe de travail du PCT) navait pas été diffusé en espagnol. Elle a ajouté quil sagissait dun élément important de la question du développement et quil conviendrait de remédier définitivement à ce problème dans le cadre de la stratégie adoptée par lOrganisation, en tant quinstitution des Nations Unies, en vue datteindre les Objectifs des Nations Unies pour le développement en 2015. Enfin, la délégation a félicité le Directeur général davoir maintenu le niveau des ressources pour le développement et a espéré que non seulement elles resteraient les mêmes, mais quelles seraient augmentées.
Point 3 de lordre du jour : rapport et recommandations de lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) de lOMPI
La présidente de lOCIS a estimé que cétait un grand honneur de sadresser aux délégués en sa qualité de présidente de lOCIS. Elle a informé le PBC que sa désignation en janvier 2010 avait été une surprise car, faute dexpérience dans le système des Nations Unies, elle pensait que ses chances de sélection étaient minces. Cest par conséquent avec un grand enthousiasme quelle avait rejoint lOCIS, organe chargé deffectuer une surveillance périodique à lappui du contrôle exercé par les États membres et de dispenser des conseils sur les pratiques recommandées en matière de gouvernance, de gestion des risques et de contrôle interne dans le contexte des opérations de lOrganisation. La présidente a confirmé que tous les membres de lOCIS étaient également motivés et quils avaient pris leurs responsabilités avec beaucoup de sérieux. Au nom des membres de lOCIS nouvellement élus, la présidente a tenu à remercier MM. Gian Piero Roz (ancien président et membre de lOCIS) et George Haddad (ancien viceprésident et membre de lOCIS) pour les informations précieuses quils partageaient sur les travaux des précédents membres, et en particulier sur les nombreuses recommandations formulées. Au nom de lOCIS, elle a également remercié le Directeur général, le sousdirecteur général chargé du Secteur administration et gestion et le contrôleur (directeur financier) qui, avec patience et volonté de se rendre disponibles, avaient donné à lOCIS toutes les informations nécessaires pour permettre à lorgane de comprendre le programme de réorientation stratégique (PRS), qui allait servir de base aux opérations de lOMPI dans un avenir proche, si ce nest immédiat. Passant ensuite aux travaux de lorgane, la présidente a évoqué les trois réunions tenues par lOCIS depuis la seizième session du PBC (janvier 2011). Les rapports sur les vingtième (mars 2011) et vingt et unième sessions (mai 2011) figuraient dans le document WO/PBC/17/7. Le rapport sur la vingtdeuxième session (août/septembre) figurait dans le document WO/PBC/18/2. Plutôt que de passer en revue toutes les questions traitées par lorgane, la présidente a souhaité mettre en exergue certains aspects spécifiques du travail de lOCIS. En ce qui concerne les thèmes traités en 2010, la présidente a indiqué tout dabord que lOCIS avait rencontré le Directeur général et son Équipe de haute direction, ainsi que le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes, le vérificateur externe des comptes et les responsables de certaines initiatives relevant du PRS, à savoir les initiatives nos 5 (planification des ressources de lOrganisation), 16 (résultats financiers) et 17 (déontologie). Lorgane avait également rencontré le vicedirecteur général chargé du développement, le directeur en charge des projets de nouvelles constructions et de divers autres programmes et les coordonnateurs des initiatives relevant du PRS. À sa vingtième session (mars), lOCIS était convenu de se concentrer en 2011 sur la question de la gouvernance à lOMPI, moyennant en particulier : 1) une analyse de la cohérence de larchitecture de supervision à lOMPI; 2) une évaluation de la gestion des risques et des contrôles internes; 3) des discussions sur le fonctionnement de laudit interne et externe; 4) un échange de vues sur les méthodes denquête et dévaluation; et 5) des discussions sur la déontologie dans le contexte de lOMPI. Suite à la première séance dinformation organisée par les nouveaux membres de lorgane à lintention des États membres, lOCIS avait ajouté à sa liste de tâches déjà longue lexamen des recommandations formulées par lancien comité qui étaient encore en suspens afin de recenser les domaines qui pourraient présenter des risques majeurs pour lOMPI. Cette tâche est devenue une préoccupation majeure pour lorgane, dautant plus que les recommandations étaient au nombre de 307. Afin de fournir aux États membres des informations claires sur le statut des recommandations, lOCIS avait : 1) évalué chaque recommandation en fonction de son impact et de ses risques probables, et attribué à chacune un facteur de risque très élevé, élevé, moyen ou faible; 2) soumis au Directeur général 11 recommandations de risque très élevé pour réponse officielle concernant leur état de mise en uvre (intégralement mises en uvre, en cours de mise en uvre, pas encore mises en uvre ou annulées); et 3) demandé à la Division de laudit et de la supervision internes de vérifier le statut de 96 recommandations classées comme étant à risque élevé afin de permettre à lOCIS de tirer une conclusion sur létendue de la mise en uvre des recommandations. La présidente a rappelé que le rapport sur la vingt et unième session de lOCIS contenait la matrice des risques, qui indiquait la répartition des 307 recommandations en fonction de lexposition aux risques et faisait apparaître 96 recommandations à risque élevé et 11 à risque très élevé. La présidente de lOCIS était heureuse dannoncer au PBC que, sur les 11 recommandations à risque très élevé, lOCIS considérait que des mesures suffisantes avaient été prises pour 10 dentre elles et quune seule recommandation restait en suspens. Cette recommandation concernait la Division de laudit et de la supervision internes, sur laquelle la présidente reviendrait ultérieurement. Concernant les 96 recommandations à risque élevé vérifiées par la Division de laudit et de la supervision internes, 52 avaient été jugées par cette division comme ayant été mises en uvre. La présidente a ajouté que de nombreuses discussions avaient eu lieu entre lOCIS et la Division de laudit et de la supervision internes pour assurer quune fois quune recommandation avait été considérée comme mise en uvre (close), elle serait retirée de la liste des recommandations en suspens. Avec laide la Division de laudit et de la supervision internes, lOCIS continuerait à suivre périodiquement les 44 autres recommandations pour sassurer de leur mise en uvre. Afin déviter une nouvelle accumulation de recommandations de lOCIS, la présidente a informé le PBC que lorgane avait convenu avec le Directeur général que celuici répondrait aux recommandations formulées lors dune réunion de lOCIS suffisamment de temps avant la réunion suivante. Outre quelle assurait une certaine transparence sur lengagement du Directeur général, cette approche permettrait également dindiquer à lOCIS les dates précises, ou au moins un calendrier, pour la mise en uvre des recommandations qui avaient été acceptées par le Secrétariat. La deuxième question à laquelle lOCIS avait consacré beaucoup de temps concernait lanalyse du fonctionnement des divers organes de supervision à lOMPI, à savoir la Division de laudit et de la supervision internes, le vérificateur externe des comptes et lOCIS. LOCIS souhaitait sappliquer à luimême la même rigueur quil attendait des autres. À cet effet, lorgane avait élaboré et adopté une feuille de route pour les quatre années à venir, qui figurait à lannexe II du rapport sur sa vingt et unième session (document WO/PBC/17/7). En outre, lorgane avait examiné les textes définissant les rôles, les responsabilités et linteraction des trois organes de surveillance. De lavis de lOCIS, certaines dispositions devaient être révisées afin dassurer la cohérence, la coordination et la conformité avec les normes internationales et avait proposé à cette fin diverses modifications, qui figuraient à lannexe III du rapport sur sa vingt et unième session (document WO/PBC/17/7). Par souci de transparence et de pédagogie, lOCIS avait établi une version annotée du texte révisé de la Charte de la supervision interne. Les révisions proposées étaient importantes et amèneraient une plus grande cohérence entre les divers acteurs chargés de la supervision. Tout en reconnaissant que les États membres pouvaient souhaiter attendre que les auditeurs interne et externe soient entrés en fonction avant de discuter des révisions proposées, lOCIS considérait quil y avait un intérêt à leur présenter ces propositions à ce stade. La présidente de lOCIS a ensuite abordé les thèmes de la gestion des risques, des contrôles internes et du PRS. Elle a informé les États membres du fait que lorgane sétait entretenu à plusieurs occasions avec le sousdirecteur général chargé de ladministration et de la gestion et des membres de son équipe, notamment le contrôleur (directeur financier) et la directrice de la Division de la planification des ressources et de la gestion et de lexécution du programme. La gestion des risques opérationnels avait été débattue. LOCIS estimait quun système bien conçu avait été mis en place, ce qui représentait une grande amélioration à lOMPI, et que lapproche adoptée par le Secrétariat était conforme aux normes de contrôle interne prescrites à la fois par lOrganisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI) et par lInstitut des auditeurs internes (IIA). Néanmoins, lOCIS souhaitait appeler lattention des États membres sur le fait que le système nétait pas encore pleinement opérationnel. En conséquence, lorsque lOCIS procédait à lévaluation des risques associés à ses recommandations en suspens, il se heurtait au fait que lOMPI navait pas de politique clairement définie en matière de tolérance au risque. La présidente de lOCIS a expliqué quil sagissait de définir le niveau de risque que lorganisation était prête à accepter avant quelle juge nécessaire de prendre des mesures pour le réduire. Elle a ajouté quil appartenait à la haute direction de lOMPI de définir le seuil de tolérance au risque. Une politique en matière de tolérance au risque permettrait également dorienter les mesures à prendre lors de lévaluation des différentes options stratégiques, de déterminer les objectifs connexes et de mettre au point de nouvelles mesures pour gérer les risques correspondants. À cet égard, lOCIS avait pris note des travaux en cours relatifs à la planification des ressources (ERP), qui devaient sachever en 2015. Le système ERP conférerait à lOMPI des outils pour lanalyse de lefficacité et le contrôle opérationnel intersectoriel. À lheure actuelle, il était difficile de donner des assurances raisonnables sur lefficacité des contrôles internes en utilisant les systèmes dinformation existants. Il ne sagissait pas daffirmer que le système actuel était inefficace, mais plutôt de souligner que, sans un système ERP pour consolider et vérifier les données, le traitement de linformation était plus lent. En conséquence, lOCIS nétait pas en mesure de conclure que les contrôles internes à lOMPI étaient efficaces. En outre, lOCIS avait observé que la Division de laudit et de la supervision internes nétait pas partie prenante à la politique de gestion des risques et avait donc recommandé que la division soit associée à cette politique. Abordant le thème de la déontologie, la présidente de lOCIS a informé les États membres que lorgane sétait entretenu avec le chef de Cabinet et le chef du Bureau de la déontologie du projet de Code de déontologie de lOMPI. LOCIS estimait que la mise en uvre de ce code contribuerait à lenvironnement global de contrôle interne au sein de lOMPI. En ce qui concerne laudit interne, la présidente de lOCIS a dit que lorgane sétait entretenu avec le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes à chacune de ses réunions. Le directeur la Division de laudit et de la supervision internes planifiait ses activités daudit interne biennales sur la base dune évaluation des risques figurant dans lunivers daudit. La présidente de lOCIS a expliqué que lunivers daudit était la liste des secteurs dune organisation qui pouvaient faire lobjet dun audit, conformément aux meilleures pratiques en vigueur. À lOMPI, on avait recensé 83 secteurs daudit, dont 35% étaient classés comme secteurs à risque très élevé ou élevé, qui constituaient lunivers daudit. LOCIS avait relevé que les audits effectués jusquici ne couvraient pas tous les secteurs à haut risque, ce qui constituait un risque en soi. Selon le directeur la Division de laudit et de la supervision internes, ce faible taux de couverture était dû en partie au fait quune partie des ressources daudit avait été utilisée pour les enquêtes. Larrivée dun nouveau directeur la Division de laudit et de la supervision internes au début de lannée 2012 devrait permettre daccélérer le recrutement afin de pourvoir les postes vacants et dallouer des ressources suffisantes pour réaliser intégralement le plan daudit interne. Le directeur la Division de laudit et de la supervision internes a également confirmé que son équipe avait effectué très peu de suivi sur les plans daction de la direction pour la mise en uvre des recommandations en suspens et que, lorsque ce suivi avait été effectué, cétait essentiellement lorsquun audit du même secteur avait été réalisé. Compte tenu du caractère limité des ressources daudit et de la taille de lunivers daudit (83), lOCIS considérait quil sagissait dune approche risquée. À son avis, traiter le même domaine deux fois risquait de ne pas être faisable étant donné que quelque 83 secteurs devaient être couverts, dont 35% étaient classés à haut risque. En ce qui concerne la mise en uvre des recommandations de supervision, lOCIS jugeait crucial de préciser les différentes responsabilités pour la mise en uvre des recommandations acceptées par les responsables opérationnels. LOCIS était convenu avec le directeur la Division de laudit et de la supervision internes que les responsables opérationnels étaient chargés détablir des plans daction pour la mise en uvre des recommandations. Cela étant, de lavis de lorgane, la Section de laudit interne, en tant quorgane indépendant, devrait assurer la supervision de ces plans pour donner une assurance raisonnable que les recommandations étaient effectivement mises en uvre. À lheure actuelle, ce travail nétait pas effectué et le système de suivi était limité aux déclarations de la direction. Cela avait abouti à dimportantes lacunes et un manque de données fiables sur les mesures correctives. Compte tenu du changement imminent à la tête de la Division de laudit et de la supervision internes, lorgane jugeait opportun dexaminer avec le nouveau directeur une version révisée de la politique et du système de suivi. LOCIS prévoyait de le rencontrer dès sa prise de fonctions au début de 2012 afin de discuter des améliorations à apporter au processus daudit actuel et espérait que, dici le mois de juin 2012, des procédures révisées seraient opérationnelles afin de couvrir intégralement les besoins de lOMPI. Abordant le thème de la gestion financière et laudit externe, la présidente a déclaré que lOCIS avait eu des discussions sur le programme et budget proposé pour 20122013 axées sur les résultats escomptés et les résultats effectifs et sur la contribution de chaque programme aux dépenses de développement. Bien que lOCIS ait noté des améliorations tangibles, il souhaitait appeler lattention des États membres sur le fait que, en labsence de système ERP pleinement mis en uvre, le calcul des indicateurs présentait des risques de fiabilité et que lOCIS avait exhorté le contrôleur à une vigilance particulière. Enfin, lOCIS souhaitait prendre acte des efforts du Secrétariat pour la mise en uvre des Normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS) à lOMPI, et notamment du travail contrôleur et de la contribution professionnelle du vérificateur externe des comptes. À cet égard, lOCIS estimait que lOMPI devrait prendre des mesures pour sassurer quelle disposait de compétences et de qualifications internes suffisantes relatives aux normes IPSAS outre celles apportées par un consultant. Cela permettrait dassurer la durabilité des progrès réalisés jusquici. La présidente de lOCIS a clos sa déclaration en remerciant les délégations pour leur attention et a déclaré quelle était prête à répondre à toute question.
Le président du PBC a remercié lOCIS pour son action très ciblée et réfléchie et sa présidente pour sa déclaration, qui avait considérablement enrichi la compréhension de nombreuses questions par les États membres. Grâce à cette compréhension, les États membres ne doutaient aucunement de la compétence des membres de lOCIS. Le président a également remercié les membres du jury de sélection qui avaient consacré beaucoup de temps et defforts pour identifier une équipe de supervision externe solide.
La délégation de lAllemagne a demandé si lOCIS avait été impliqué dans la sélection du nouveau directeur de la Division de laudit et de la supervision internes, si une augmentation des ressources était prévue pour cette division et si ces ressources étaient suffisantes par comparaison avec dautres organisations et compte tenu des 83 domaines daudit.
La délégation de la Suisse a remercié lOCIS et sa présidente pour le travail très important quils avaient accompli.
La délégation de lEspagne a remercié la présidente de lOCIS pour son excellente présentation et lexcellent travail du comité. En ce qui concerne laudit interne et les ressources consacrées aux enquêtes, la délégation a demandé de plus amples informations sur ces enquêtes en termes de résultats et sur leurs incidences sur laudit interne en général.
La délégation de lInde a remercié la présidente de lOCIS pour lexcellent travail quelle avait accompli avec son équipe. En réponse aux remerciements exprimés par le président du PBC au jury de sélection, elle a déclaré quelle avait fait partie du jury et quelle était fière au nom de lensemble du jury davoir sélectionné une équipe aussi excellente pour lOCIS. La délégation trouvait très encourageantes la déclaration qui venait dêtre prononcée et les remarques liminaires du Directeur général. Elle avait relevé dans le rapport de lOCIS que bon nombre des recommandations en suspens faites par le précédent Comité daudit avaient été rationalisées et hiérarchisées. Elle avait également noté que lOCIS les avait regroupées en deux catégories de risques, à savoir risque très élevé (11) et risque élevé (96), et que, sur les 11, 10 pouvaient être considérées comme réglées. La délégation estimait que le seul domaine qui appelait réellement une attention de toute urgence était celui du contrôle interne et de laudit interne. La délégation a souscrit aux observations formulées par les délégations lAllemagne et de lEspagne sur le contrôle interne, au sujet duquel le rapport lOCIS indiquait ce qui suit : lOrgane est davis que les risques résiduels demeurent très élevés compte tenu de la nonmise en uvre daudits internes appropriés et adéquats. La délégation a rappelé que la présidente de lOCIS avait mentionné la nécessité daccélérer le recrutement au sein de la Division de laudit et de la supervision internes, la nécessité dune politique bien définie en matière de gestion des risques qui comprenait également le contrôle interne et le Bureau de la déontologie, ainsi que la nécessité pour le nouveau directeur la Division de laudit et de la supervision internes de mettre en place une nouvelle politique en matière de supervision. La délégation a demandé si les ressources nécessaires avaient été allouées dans le programme et budget proposé pour 20122013 pour pallier le manque de ressources de la Division de laudit et de la supervision internes. Elle a ajouté que, si le manque de ressources était lune des raisons pour lesquelles le contrôle interne nétait pas réellement opérationnel, laffectation de ressources budgétaires suffisantes à la Division de laudit et de la supervision internes serait une question clé à régler pendant la session en cours. La délégation sest enquise de létat davancement de la procédure de recrutement pour la Division de laudit et de la supervision internes, qui avait été un problème récurrent soulevé lors des dernières sessions du PBC et des séances dinformation de lOCIS.
Le président a invité la présidente de lOCIS à répondre aux questions posées.
La présidente de lOCIS a déclaré que lorgane avait été invité à participer au processus de sélection du nouveau directeur la Division de laudit et de la supervision internes, mais que cela avait été logistiquement difficile parce que lOCIS se réunissait seulement quatre fois par an. Bien que le lOCIS ait reçu les curriculums vitae des candidats présélectionnés avant lélection, il navait pas souhaité assumer un rôle qui revenait à la direction et au jury de sélection et navait donc pas demandé à rencontrer les candidats. La présidente a ajouté que, suite à des discussions internes, lOCIS était satisfait de létendue de sa participation et du processus de sélection compte tenu des contraintes de temps. Elle fait remarquer que lOCIS aurait souhaité examiner lavis de vacance avant quil ne soit publié mais quil y avait un problème de chronologie parce que les nouveaux membres avaient été élus après sa publication. Sagissant des ressources la Division de laudit et de la supervision internes, la présidente a estimé que, dans sa déclaration devant le PBC, le directeur de cette division informerait les délégués que ses ressources étaient insuffisantes. Ce nétait pas lavis de lOCIS. De lavis de la présidente, la question était plutôt de savoir comment structurer au mieux léquipe. Par exemple, si une équipe de sept personnes comprenait quatre superviseurs, il restait peu de ressources pour permettre aux auditeurs deffectuer laudit prévu. LOCIS était davis que les ressources la Division de laudit et de la supervision internes étaient adéquates mais quelles pourraient devoir être structurées différemment. À lheure actuelle, les ressources de la Section de laudit interne étaient constituées dun consultant, du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes et dun chef de section. Le consultant effectuait des travaux daudit, mais la présidente sest demandé quelles tâches seraient assignées à un chef de section et sil était approprié davoir un éventail de contrôle aussi restreint, avec un chef de service supervisant une seule personne. La présidente de lOCIS a ajouté que ses opinions étaient basées sur lexpérience quelle avait acquise dans le secteur privé. En tout état de cause, elle ne voyait pas de justification économique à la structure actuelle et espérait que le nouveau directeur la Division de laudit et de la supervision internes adopterait une approche différente. La présidente lOCIS a réaffirmé que lorgane considérait que la Division de laudit et de la supervision internes avait suffisamment de ressources, comme indiqué dans le programme et budget proposé pour 20122013, et quil tenait à insister sur la question de la structure des effectifs. En ce qui concerne les enquêtes, la présidente de lOCIS a indiqué que lorgane navait abordé cette question que brièvement. Cela tenait en partie au fait que le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes avait semblé réticent à fournir des informations détaillées au cours de sa première rencontre avec les nouveaux membres. Lors de leur deuxième entretien, lOCIS avait reçu des informations générales sur les activités de la Section des enquêtes, mais aucun rapport denquête particulier, pour cause de confidentialité. La présidente de lOCIS a également rappelé que la priorité avait été donnée à la méthodologie daudit interne et aux recommandations de supervision en suspens. En conséquence, lOCIS examinerait avec le nouveau Directeur la Division de laudit et de la supervision internes les moyens daméliorer la méthodologie daudit interne. Par ailleurs, lOCIS avait déjà prévu de se concentrer sur les enquêtes, ainsi que sur lévaluation, à sa session de novembre et de participer au séminaire la Division de laudit et de la supervision internes sur lévaluation qui se tiendrait début octobre. La présidente de lOCIS a déclaré que lorgane avait décidé de se concentrer sur un sujet à la fois plutôt que dessayer den traiter plusieurs, au risque de se retrouver paralysé. Elle a reconnu que le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes avait sans doute attaché davantage dattention aux enquêtes quà laudit interne dans la mesure où la division trouvait peutêtre le travail dinvestigation plus intéressant et moins routinier que les missions daudit ordinaires. Elle a également indiqué que, si un auditeur interne ayant des compétences en matière denquête devait être recruté, il serait sans doute inutile davoir deux chefs de section. Elle a espéré que le nouveau directeur de la Division de laudit et de la supervision internes serait à même de définir très clairement les frontières de laudit interne, de lévaluation et des enquêtes. Sur la question de la répartition des ressources daudit, dévaluation et denquête, la présidente de lOCIS a déclaré quelle ne disposait pas de ces informations, mais quelles pourraient être données par le directeur la Division de laudit et de la supervision internes.
Le président a remercié la présidente de lOCIS pour la franchise de sa réponse, dont il lui était très reconnaissant. Il a ensuite donné la parole au Directeur général pour lui permettre dapporter des précisions.
Le Directeur général a déclaré que, comme la présidente de lOCIS lavait expliqué, le processus de sélection du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes était tombé entre les réunions de lorgane. Il a ajouté que, lors de la dernière session de lOCIS, le contenu dun nouveau processus avait été discuté et élaboré, compte tenu notamment du manque de détails dans la Charte de la supervision interne, qui se contentait dindiquer que lOCIS devait être consulté. Au sujet des ressources la Division de laudit et de la supervision internes, le Directeur général pensait quil y avait probablement deux questions : lune avait trait au montant des ressources et lautre, à la rapidité du recrutement. En ce qui concerne le montant des ressources, le tableau des ressources pour le programme 26 (page 162 du budget proposé) faisait état dun accroissement de 37% des ressources humaines de la division. Le Directeur général pensait que cétait satisfaisant à ce stade. Le nouveau directeur de la Division de laudit et de la supervision internes examinerait la situation et ferait des recommandations sur toute ressource supplémentaire dont il pourrait avoir besoin. En ce qui concerne la rapidité du recrutement, le Directeur général a déclaré quun nouveau chef de la Section de lévaluation avait été nommé et quun premier séminaire sur lévaluation dans le domaine du développement se tiendrait les 6 et 7 octobre 2011. Dans les six à neuf mois écoulés, un nouveau chef de la Section de laudit interne avait aussi été nommé. Une mise au concours pour recruter un nouveau chef de la Section des enquêtes avait également eu lieu, le jury devant remettre son rapport le 15 septembre 2011. Enfin, le processus de sélection dun candidat pour le poste dauditeur interne principal était également à un stade avancé. À lissue de ce processus, la situation sur le plan des ressources serait réévaluée avec le nouveau directeur.
En labsence dautres questions, le président a remercié la présidente de lOCIS de ses réponses et a félicité lOCIS pour son travail.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu du document WO/PBC/18/2.
Point 4 de lordre du jour : gouvernance de lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/20.
Le président a rappelé que, à sa dixseptième session tenue en juin 2011, le PBC avait décidé que les présidents du Comité de coordination de lOMPI (ciaprès dénommé Comité de coordination) et du PBC établiraient conjointement un document tenant compte des observations des États membres et des demandes dinformations supplémentaires. Les deux présidents devraient faire rapport aux États membres à la session de septembre du PBC. Tout dabord, le président a remercié les délégations pour leurs contributions et a indiqué quil était clair quun certain nombre de délégations avaient pris le temps de présenter des variantes et des options nouvelles. Dans lélaboration de leurs approches, les délégations avaient pris le temps de donner corps à leurs objectifs et aux moyens de les atteindre. Le président a présenté ses excuses pour le retard pris dans létablissement du document mais luimême et le président du Comité de coordination ne sétaient malheureusement jamais trouvés à Genève en même temps. En outre, comme cétait lété, de nombreuses délégations nétaient pas là non plus. Peu de progrès avaient été réalisés sur le document, en partie parce que les positions étaient très différentes et que la discussion devait porter sur les prochaines étapes. Le président a rappelé aux délégations que cette question avait déjà été soulevée par le prédécesseur de lOCIS, qui avait recensé certaines lacunes dans la structure de gouvernance mais sans donner guère dorientations. La question avait rebondi au PBC, où les délégations avaient échangé des vues mais où les discussions semblaient être revenues à la case départ. Le président souhaitait prendre connaissance des commentaires des délégations et de leurs idées sur la façon de progresser. Il a indiqué quil navait pas de baguette magique ni de solution miracle. Il fallait approfondir les travaux et lune des options qui méritaient dêtre examinées consistait à demander au nouvel OCIS (puisquil était très efficace pour passer en revue les questions en suspens avec un il neuf) de se pencher sur ces problèmes avec sa propre perspective.
La délégation de lEspagne a déclaré que, si elle devait être très stricte, les discussions sur le document ne pouvaient pas avoir lieu car celuici était disponible uniquement en anglais. Toutefois, elle était prête à faire une exception dans ce cas.
La délégation de lAllemagne a estimé que le fait de renvoyer la question à lOCIS pour examen était une bonne idée. Elle a rappelé que les recommandations formulées par lancien Comité daudit étaient principalement le résultat de labsence de dialogue avec les États membres, ce qui avait été corrigé moyennant linclusion dune clause à cet effet dans le mandat révisé de lOCIS. LOCIS pourrait désormais se concentrer sur dautres questions, une fois quil aurait acquis une meilleure compréhension de lOrganisation.
La délégation de lInde a remercié les deux présidents pour létablissement du document, que la délégation trouvait utile car il présentait un récapitulatif historique, cestàdire ce qui sétait passé à lOMPI en ce qui concerne la gouvernance, en particulier les détails du Groupe de travail sur la réforme statutaire, dont la recommandation, notamment en ce qui concerne la composition du Comité de coordination luimême, était très pertinente. Les longues délibérations qui avaient eu lieu à lépoque avaient fait apparaître un consensus sur la nécessité dun groupe de travail. Cette recommandation était importante car il était nécessaire de rationaliser le Comité de coordination et dinstaurer à lOMPI un système de gouvernance de lOMPI qui fonctionnerait mieux sous la forme dun organe exécutif (ce qui était la lacune recensée à lépoque). De nombreuses années sétaient écoulées depuis et les États membres navaient toujours pas comblé cette lacune, et cest là que la recommandation de lancien Comité daudit entrait en jeu. Lancien Comité daudit avait recommandé que cette lacune (concernant la gouvernance exécutive) soit comblée. La recommandation relative à la création dun organe exécutif était très précise et indiquait même un chiffre pour sa composition (entre 12 et 16 membres). Non content de revenir sur la lacune identifiée par les États membres de lOMPI près dune décennie plus tôt, le Comité daudit proposait une solution pour y remédier. Il appartenait aux États membres détudier cette suggestion et de sentendre sur les moyens daméliorer le fonctionnement de lOrganisation. Par conséquent, dans ce contexte, la délégation avait accueilli avec satisfaction le document des présidents, quelle avait transmis à sa capitale. La délégation ne sattendait toutefois pas à recevoir dinstructions à ce stade avancé de la session. Elle a convenu avec le président que les délégations devaient réfléchir sur cette question, car toutes reconnaissaient limportance des questions relatives à la gouvernance de lOMPI. Il fallait trouver une solution et les vues sur la façon dy parvenir étaient variées. La délégation a appuyé la suggestion du président tendant à demander à lOCIS dassurer le suivi de la recommandation de son prédécesseur et dapporter sa contribution et ses recommandations. Toutefois, en dernier ressort, cest aux États membres quil appartenait de faire avancer les choses et, pour cela, les délégations devaient sasseoir autour de la table. Cest pourquoi, tout en convenant que lOCIS pourrait être invité à donner son avis et à formuler des recommandations sur la question, la délégation suggérait de constituer un groupe de travail informel dÉtats membres intéressés, dirigé par le président du PBC ou le président du Comité de coordination, afin dexaminer les moyens de progresser et de voir sil existait un terrain dentente. Le document des présidents montrait quil y avait beaucoup de points communs. La délégation envisageait certaines améliorations qui pouvaient être mises en uvre immédiatement. Elle a ajouté que les États membres avaient besoin dune enceinte pour discuter de ces questions et quun groupe de travail pouvait être une solution appropriée. Ce groupe de travail fonctionnerait selon un calendrier prédéfini avec une date limite, par exemple mars 2012, et examinerait la question de manière informelle, en tenant
compte des recommandations faites par lOCIS. Les résultats de ces travaux seraient soumis au PBC à sa session de septembre 2012 ou pour examen et recommandation à lAssemblée générale, selon le cas.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a signalé que la création dun autre comité et la question de la gouvernance avaient été longuement débattues à la session de juin. À lépoque, les délégations ne pensaient pas quil y avait lieu de poursuivre les discussions sur létablissement dun nouveau comité. Pour le groupe B, lexamen de cette question avait déjà été épuisé. Les discussions sur ce sujet pourraient donc être closes à la présente session. Le groupe B était surpris dentendre la délégation de lInde déclarer que, dans le cadre du groupe de travail, de nombreuses délégations avaient reconnu la nécessité dexaminer de nombreuses questions. La délégation a souligné quelle avait également siégé au sein de ces comités et quelle ne se souvenait pas avoir reconnu ces besoins ou nécessités. Le groupe B était favorable à une clôture de ces discussions pendant la session en cours étant donné que de très longs débats avaient déjà eu lieu en juin et quil nétait pas nécessaire de les répéter. Si toutefois il fallait absolument faire quelque chose, le groupe B pouvait accepter lidée de charger lOCIS de soccuper de cette question.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, a remercié le Secrétariat davoir inclus les informations sur la réforme statutaire qui manquaient dans le précédent document (de juin). Le groupe des pays africains avait brièvement parcouru le document dans la matinée et était parvenu à la conclusion quil navait pas eu suffisamment de temps pour lexaminer en détail. La délégation a ajouté que, puisquil ny avait pas eu daccord sur la marche à suivre à la session juin, elle ne pensait pas que les délégations pourraient sentendre sur quoi que ce soit à lheure actuelle. Elle pensait que la solution serait de reporter le débat à la prochaine session du PBC. Le groupe des pays africains était ouvert en ce qui concerne la marche à suivre mais souhaitait faire valoir formellement que lexamen de la question devait être finalisé. Le paragraphe 7 du document des présidents soulignait quil y avait un dénominateur commun dans les contributions écrites des États membres. On pouvait partir de là, à savoir examiner la structure de gouvernance existante plutôt que de se concentrer sur ce que lOCIS ou le Comité daudit avait déclaré concernant la création dun nouvel organe. Le groupe des pays africains souhaitait clore cette question sans en discuter pendant 10 ans. Toutefois, le groupe ne voyait pas comment la question pourrait être finalisée ce jourlà.
La délégation de la Slovénie, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a déclaré que, compte tenu des discussions approfondies menées sur cette question par le passé et sans aucun argument nouveau à proposer, elle ne jugeait pas nécessaire de poursuivre le débat. La recommandation relative à lamélioration de la gouvernance émanait de lancien Comité daudit et résultait dun manque de communication entre ledit comité et les États membres. Toutes les délégations conviendraient que la situation sétait améliorée pendant lannée écoulée. Par conséquent, le groupe souscrivait pleinement à la proposition du président tendant à demander conseil à lOCIS. Une fois que lOCIS aurait exploré les options pour améliorer la gouvernance à lintérieur des mécanismes existant à lOMPI, ces options pourraient être débattues. Le groupe ne doutait pas que cela permettrait de répondre aux préoccupations soulevées par le précédent Comité daudit quelques années auparavant.
La délégation de lÉgypte trouvait le document des présidents très utile car il reprenait lhistorique et les différentes propositions ainsi que les méthodes concernant les 11 propositions qui devaient être discutées. Cependant, aucune procédure ni aucun calendrier nétait prévu pour cette discussion. Certaines des améliorations proposées étaient très ambitieuses (un nouvel organe), dautres militaient en faveur de lamélioration du système existant. Le point de convergence était quil fallait traiter la question de lefficacité. Par conséquent, la question exigeait un processus et un calendrier dans le cadre soit dun groupe de travail informel soit de consultations menées par les deux présidents.
La délégation de lInde a exprimé son étonnement devant la déclaration du groupe B. Elle nétait pas du tout daccord pour dire que la question avait été close à la dixseptième session du PBC. Si tel avait été les cas, les présidents du PBC et du Comité de coordination nauraient pas été invités à établir le document à lexamen. Les discussions tenues pendant la dernière session du PBC navaient pas été conclues et les États membres estimaient quil convenait de poursuivre le dialogue. La délégation a pris acte de lopposition du groupe B à lidée de créer un nouvel organe exécutif. Elle a expliqué que la reprise du dialogue ne visait pas la création dun nouvel organe. La création dun nouvel organe nétait quune option parmi dautres. La délégation proposait de remanier les organes existants afin de les faire fonctionner davantage comme des organes exécutifs. Elle a demandé à ses collègues du groupe B de ne pas être obsédés par lidée que le seul objectif de la proposition était la création dun nouvel organe. Les paragraphes 6 à 9 du document des présidents résumaient les suggestions faites par différents groupes et États membres sur la réforme de lOMPI. La délégation a estimé que beaucoup de choses pourraient être améliorées sans créer pour autant un nouvel organe et quil convenait den discuter. La délégation était également surprise par la résistance du groupe B à lidée de mener des consultations informelles et a fait remarquer que, si lOCIS devait présenter son rapport et ses recommandations sur cette question, ce rapport devrait de toute façon être examiné à la prochaine session du PBC. La délégation a déclaré quelle avait proposé des consultations informelles dans un esprit dengagement constructif, avec lespoir que ces consultations permettraient de préciser les opinions des États membres sur les différentes propositions, afin de déterminer, ce qui pouvait être accepté et ce qui devait être écarté ou nétait pas acceptable par tous. À défaut, il ny aurait pas daccord et la question serait close.
La délégation de la France a appuyé les déclarations faites par le groupe B et les différents orateurs appartenant au groupe B. Elle souhaitait préciser le sens de lintervention du groupe B. Le groupe B nenvisageait pas la clôture des discussions à proprement parler mais, en même temps, il ne voulait pas rouvrir le débat qui avait déjà eu lieu. Un certain nombre de positions avaient été exprimées à la session de juin du PBC et aucune orientation claire navait émergé de ces discussions. Le groupe B voulait souligner que, bien que toutes les délégations soient favorables à une gouvernance plus efficace, elles navaient pas trouvé de manière claire dappeler à des réformes. Le groupe B, à linstar dautres délégations, était favorable à une gouvernance plus efficace. Il soulignait que le rôle principal du PBC consistait à traiter efficacement les questions budgétaires, ce qui avait un impact direct sur la gouvernance. La délégation a évoqué les appels en faveur de changements structurels et dune révision des mandats des organes de lOMPI et a déclaré que les mandats étaient satisfaisants en létat. Il sagissait plutôt dune question dengagement des États membres à assister aux réunions et à assumer leurs responsabilités. La délégation ne pensait pas quil y avait une lacune théorique. Lancien Comité daudit avait posé un diagnostic, mais le contexte avait changé depuis lors. La délégation nétait pas du tout opposée au renvoi de la question à lOCIS afin que les États membres puissent disposer dun avis actualisé. Elle a toutefois souligné quelle ne souhaitait pas voir le rôle du PBC réduit dune manière ou dune autre.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé la déclaration du groupe B et les observations de la délégation de la France. Elle a ajouté que, suivant les débats depuis quelques années, les États membres avaient beau dialoguer, leurs positions étaient encore très éloignées, même avec les engagements pris par la délégation de lInde. La délégation a déclaré quelle avait examiné les propositions du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a rappelé que les positions des délégations étaient très éloignées en ce qui concerne la restructuration des comités existants, sans parler de lopportunité de créer un nouvel organe exécutif. La délégation a fait remarquer que, compte tenu de la divergence dopinions, entamer un nouveau processus sur cette question ne semblait pas être une étape très utile. La délégation estimait que le document des présidents était très utile. La question était maintenant de savoir où lon voulait aller. Étant donné que cette question émanait de
lancien Comité daudit et que lOCIS était constitué de nouveaux membres, il serait utile de lui confier le soin de réexaminer la question et les faits nouveaux. À ce stade, la délégation ne pensait pas quun processus informel serait très utile.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a souligné louverture desprit dont le groupe avait fait preuve tout au long du dialogue. Toutefois, ce dialogue avait abouti à une impasse, et le groupe ne souhaitait pas continuer à se répéter. Aucun accord navait été trouvé sur la façon de poursuivre le processus. Le groupe B ne voyait aucune raison dessayer de réformer le Comité consultatif étant donné quil ny avait pas eu daccord à ce sujet dans le passé. Le groupe estimait que les États membres pouvaient travailler au sein des comités existants, comme le PBC lavait démontré. Avec la bonne volonté des délégations, les objectifs du PBC avaient été atteints et de bons résultats avaient été obtenus. En réponse à la question de savoir comment la composition du comité devrait évoluer, le groupe B a estimé que, puisque la question émanait du Comité daudit, elle devrait être renvoyée à lOCIS, qui ferait rapport à la prochaine session du PBC.
La délégation du Brésil a pris note des renseignements figurant dans le document des présidents et a accueilli avec satisfaction les contributions présentées par les différentes délégations. La délégation a indiqué quelle transmettrait le document aux autorités compétentes de sa capitale. Elle a souligné la nécessité de continuer à débattre la question, ce qui pourrait se faire dans une enceinte spéciale. Elle ne considérait pas que la question fût close et estimait que des améliorations pouvaient être apportées à la structure de gouvernance de lOrganisation. La manière dont de telles améliorations pourraient être apportées était une question que seule la poursuite du dialogue entre les délégations permettrait de résoudre.
La délégation de lAlgérie a réitéré les déclarations faites par le groupe des pays africains et le groupe du Plan daction pour le développement. Elle a dit que la question de la gouvernance avait été soulevée pour la première fois par lancien Comité daudit. La délégation ne souhaitait pas dire quil y avait eu une approche négative. Toutefois, elle a souligné quil était nécessaire que lOMPI sefforce de consolider ses processus de gestion. Il faudrait disposer de mécanismes appropriés à cet effet, voire créer un nouvel organe. En ce qui concerne les propositions faites par le groupe du Plan daction pour le développement et le groupe des pays africains, la délégation a déclaré quelles étaient aisément compréhensibles et quelles couvraient toutes les questions relatives à la gouvernance. La question de la gouvernance était différente à lheure actuelle de ce quelle était dans les années 70 ou en 2000. En 2011, les États membres avaient dautres préoccupations. Il était temps de réexaminer les organes de lOrganisation, créés il y a longtemps, leurs compétences et leurs mandats, afin que lOrganisation puisse se développer. Il fallait poursuivre les consultations, même si les positions des délégations étaient parfois très éloignées, ce qui en soi pouvait être une raison de poursuivre la discussion, qui devrait être dirigée par les présidents du PBC et du Comité de coordination. Cette question pourrait être discutée à la prochaine session du PBC ou du Comité de coordination.
La délégation dAfrique du Sud sest alignée sur la déclaration quelle avait faite au nom du groupe des pays africains et a tenu à souligner limportance de la question. Elle a indiqué que, contrairement à ce que certaines délégations avaient affirmé, les contributions des États membres navaient pas été débattues. Il ny avait pas eu de débat, mais simplement un exposé des positions, ce qui nétait pas la même chose. La délégation a rappelé que le groupe du Plan daction pour le développement était absent lors de la session de juin et que sa proposition navait en conséquence pas été présentée à lépoque. La délégation a souligné quelle naffirmait pas quun nouvel organe exécutif serait créé. Elle préconisait simplement le dialogue et lécoute afin de mieux comprendre le point de vue des autres parties. La délégation a rappelé ce que la délégation du RoyaumeUni avait déclaré (avis reproduit à lannexe II, page 5, du document WO/PBC/18/20) : En principe, nous serions défavorables à tout arrangement pouvant entraîner une répétition des arrangements et des responsabilités actuels, voire être source de confusion. À la place, nous privilégions lamélioration de la structure de gouvernance existante, qui est envisageable sans quil soit nécessaire de restructurer lOrganisation. Cette opinion était partagée par la délégation du Japon, qui avait déclaré ce qui suit : (
) les membres devraient tenter dutiliser les organes existants dune manière plus efficace, dans la mesure du possible, plutôt que de sempresser de créer un nouvel organe (
). La délégation a estimé que ces contributions devaient être discutées. Cest pourquoi elle était favorable à la tenue de consultations informelles. La proposition du groupe des pays africains énonçait expressément trois options : un nouvel organe exécutif; une révision du mandat du PBC et du Comité de coordination; et le renforcement du Comité de coordination en le dotant de fonctions exécutives. Ces options nayant pas été discutées, il ny avait donc pas de finalité à la discussion car elle navait pas encore été épuisée.
La délégation du Maroc a déclaré que, dans la mesure où elle navait reçu le document que dans la matinée, elle navait pas eu le temps de lexaminer. Cependant, la première recommandation de lancien Comité daudit était détablir un organe exécutif à composition limitée. La délégation était consciente des difficultés soulevées par la création dun nouvel organe et partageait les préoccupations de certaines délégations à cet égard. Elle a fait remarquer que la décision de créer un nouvel organe pour améliorer la gouvernance de lOMPI serait très surprenante. Ce processus prenait beaucoup de temps alors que la réforme de 2002 navait pas encore été pleinement mise en uvre. La création dun nouvel organe pourrait prendre 10 ou 15 ans. Par conséquent, les États membres pouvaient poursuivre le débat sur la façon daméliorer la gouvernance. Ce débat, ainsi que lexamen des mesures à court terme pour améliorer la gouvernance, pouvaient avoir lieu dans le cadre institutionnel actuel. Les États membres pouvaient également examiner les mesures à long terme afin de poursuivre les négociations.
La délégation de la République de Corée a reconnu que les vues sur la gouvernance étaient divergentes. Néanmoins, au paragraphe 7 du document à lexamen, il était indiqué quil existait aussi des dénominateurs communs. La délégation pensait que le dénominateur commun était la façon dont le fonctionnement des organes existants pouvait être amélioré. Les divergences concernaient la création dun nouvel organe exécutif : fallaitil le créer et comment pourraitil améliorer lOrganisation? La délégation a soulevé la question dun mandat pour la discussion, du point de vue procédural. Cette discussion avait commencé à la demande du PBC et était en cours depuis le début 2011. À lheure actuelle, les États membres nétaient pas en mesure de débattre la question de savoir si cette discussion devait se poursuivre. La délégation estimait quil y avait deux questions : une question interne et une question externe. Par question interne, la délégation voulait dire lamélioration des organes existants. La question externe avait trait à la réorganisation des organismes existants et, éventuellement, à la création dun nouvel organe. La question interne pouvait relever des mandats du PBC et du Comité de coordination. La délégation pensait que la question externe relevait uniquement du mandat de lAssemblée générale. Par conséquent, si les États membres souhaitaient poursuivre lexamen des questions internes (comment améliorer le fonctionnement des organes existants), il serait suffisant dobtenir le mandat nécessaire des instances existantes (le PBC ou le Comité de coordination). Si les États membres souhaitent parler de la réorganisation de lOMPI, ils auraient besoin dun mandat de lAssemblée générale. La délégation a suggéré de poursuivre lexamen des moyens daméliorer les opérations du PBC et du Comité de coordination. En revanche, pour toute autre question, un mandat de lAssemblée générale serait nécessaire.
La délégation du Mexique a estimé quil y avait un accord en faveur de lamélioration de la gouvernance à lOMPI. La question était de savoir comment sy prendre. La délégation a reconnu que la création de comités avec de nouveaux documents et de nouvelles positions et opinions nétait pas une très bonne idée. Il serait sans doute préférable de demander à lOCIS de se charger de ces questions. En ce qui concerne le document des présidents, la délégation a estimé quil contenait un certain nombre déléments qui permettraient de prendre des mesures immédiates pour améliorer les choses. La délégation était favorable à la poursuite des débats.
La délégation de lÉgypte était convaincue que tous les États membres au sein du PBC avaient un même objectif, qui était de sassurer que lOrganisation fonctionnait efficacement, remplissait son mandat dinstitution spécialisée des Nations unies et améliorait ses activités. Par conséquent, la réforme, en tant que processus permanent, pourrait être assurée par le dialogue et la discussion, doù limportance dun organe de supervision et de ses recommandations. Il convenait détablir une instance pour débattre de nouvelles idées visant à réformer lOrganisation. Dans ce contexte, la délégation appuyait la proposition du groupe du Plan daction pour le développement tendant à établir un comité informel pour discuter de la gouvernance. Si la mise en place dun tel comité soulevait des difficultés, un compromis pourrait consister à examiner les questions de gouvernance au titre dun point permanent de lordre du jour bénéficiant dun laps de temps suffisant, à toutes les sessions du PBC.
La délégation du Japon a remercié les deux présidents pour létablissement du document et la délégation de lAfrique du Sud pour avoir fait mention de la communication écrite du Japon. La délégation a appuyé la déclaration faite par le groupe B et les opinions exprimées par les délégations de la France et des ÉtatsUnis dAmérique. Elle a ajouté que cette question était débattue depuis un certain temps. Il ny avait pas daccord à lépoque et il ny en avait toujours pas à présent. Diverses opinions avaient été exprimées et étaient reproduites dans lannexe du document. Étant donné que la question avait été soulevée par lancien Comité daudit, son examen pouvait être renvoyé à lOCIS. Une fois reçus les commentaires de lOCIS, la question pourrait être réexaminée si nécessaire.
La délégation de la Slovénie, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a répété ses précédentes observations car elle avait limpression quelles navaient pas été entendues. Le groupe souhaitait souligner les points suivants. Tout dabord, le groupe était favorable à une gouvernance plus efficace à lOMPI, ce qui signifiait quil pensait que la gouvernance pouvait être améliorée. Deuxièmement, la création dun nouvel organe nétait pas une option viable. Troisièmement, la proposition du président tendant à renvoyer cette question à lOCIS était très pragmatique et utile. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes estimait que, puisque lancien comité daudit avait soulevé la question dans le cadre de sa recommandation, il (cestàdire, le nouvel OCIS) devrait la réexaminer, compte tenu du temps qui sétait écoulé depuis que la recommandation avait été formulée. Quatrièmement, eu égard aux vues très divergentes des États membres et aux longues discussions avaient déjà eu lieu, le groupe estimait quil ne serait pas productif de poursuivre le débat.
La délégation du Cameroun a appuyé les déclarations faites par le groupe des pays africains et la délégation de lInde sur limportance de la gouvernance et préférait que les États membres prennent davantage de temps pour arriver à une décision concertée.
La délégation de Monaco sest associée à la déclaration faite par le groupe B ainsi quaux déclarations faites par les délégations de la France, des ÉtatsUnis dAmérique et de la Slovénie. Elle a estimé que, dans une organisation comme lOMPI, la gouvernance pouvait toujours être améliorée. Cette question relevait de la responsabilité collective des États membres dans le cadre du PBC. Les comités euxmêmes étaient ni plus ni moins efficaces que leurs membres. Avant denvisager une solution extrême, à savoir la création dun nouvel organe, les États membres pourraient sinterroger sur les moyens daméliorer leurs propres processus, leur façon de travailler avec les parties existantes et leurs mandats actuels. En ce qui concerne le renvoi de la question à lOCIS, la délégation pensait quil sagissait dune proposition empreinte de sagesse étant donné que lOCIS avait changé et que les recommandations étaient assez anciennes.
La délégation de lInde était déconcertée par les contradictions quelle avait entendues dans les déclarations du groupe B et dautres pays. La délégation croyait comprendre quil ne devrait y avoir aucun organe nouveau, ce dont elle avait déjà pris note. Le groupe des pays dEurope centrale et des États baltes avait énoncé très clairement quune gouvernance plus efficace était nécessaire et que des améliorations pouvaient être apportées. Cela semblait vouloir dire quil fallait repenser ou améliorer les organes et mécanismes existants de lOMPI. Il avait également été dit que lOCIS devrait examiner les recommandations de lancien Comité daudit et donner son avis, ce que la délégation trouvait logique. La délégation était étonnée que ces commentaires aient été formulés en même temps que les déclarations selon lesquelles il ny avait pas lieu de poursuivre la discussion. Elle trouvait que ces déclarations étaient contradictoires. La délégation se demandait ce quil convenait de faire du rapport de lOCIS et pourquoi lOCIS devrait être prié détablir un autre rapport si le premier ne devait pas être examiné. Lautre contradiction résidait dans le fait que les délégations avaient exposé leurs vues sur la recommandation relative à la création dun nouvel organe à la dernière session du PBC, alors que ce même PBC navait absolument pas examiné les moyens daméliorer les organes et mécanismes existants, tels que le Comité de coordination. Par conséquent, dire que ces questions avaient été discutées en détail et que le dialogue était dans une impasse était factuellement incorrect. On ne pouvait pas arriver à une impasse sans avoir démarré. La délégation considérait que sa proposition marquait le début de lexamen des moyens daméliorer les structures existantes. Elle a déclaré que les États membres devaient examiner les moyens de parvenir à des améliorations, aussi minimes soientelles, par exemple commencer les réunions à lheure. La délégation a fait part de ses regrets quant à ce qui sapparentait à des réticences à sengager en faveur de lamélioration de lOrganisation.
La délégation du Chili a exprimé ses remerciements pour létablissement du document sur la gouvernance. Elle a dit que la question à lexamen était de la plus grande importance, raison pour laquelle les délégations devaient être très prudentes quant à la manière de la traiter. Sur la base des déclarations qui avaient été faites, la délégation a conclu quil y avait une volonté de faire le point sur la situation et de voir si les membres pouvaient faire davantage dans les domaines à améliorer. La délégation considérait que le fait de demander lavis de lOCIS était une excellente première étape. Dans le même temps, si le PBC devait présenter ses conclusions ou son opinion sur la question, la prochaine session du PBC serait le moment approprié pour le faire. Bien que la question à lexamen soit importante, la délégation ne voyait pas durgence à mettre en place un groupe de travail pour en discuter. Les États membres devaient procéder avec prudence, étape par étape. Une première étape pourrait consister à demander lavis de lOCIS et à lexaminer de manière approfondie à la prochaine session du PBC. En ce qui concerne les différents aspects des améliorations à mettre en uvre, la délégation a déclaré quil nétait pas nécessaire de créer un groupe de travail pour commencer les réunions à lheure.
Le président a indiqué quil semblait y avoir accord pour demander à lOCIS de jeter un regard neuf sur la question. Étant donné que rapport de lOCIS était soumis au PBC, celuici devrait lexaminer. Dans le même temps, certaines délégations estimaient que le débat avait eu lieu alors que dautres souhaitaient voir la création de nouveaux organes. Par conséquent, il fallait trouver des modalités et un paragraphe de décision sur ce point devait être rédigé.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a estimé que la délégation du Chili avait parfaitement résumé la direction dans laquelle sorientait le consensus, à savoir que la question devait être renvoyée à lOCIS avant dêtre soumise à la prochaine session du PBC.
La délégation dEl Salvador pensait que les membres se dirigeaient vers un consensus. Elle a appuyé sans réserve la délégation du Chili. Elle a ajouté que les États membres devraient poursuivre lexamen de la question, que lOCIS pourrait apporter sa contribution et que celleci pourrait être réexaminée à la prochaine session du PBC. La délégation a également convenu avec la délégation de lInde et le groupe du Plan daction pour le développement que les membres devraient avoir la possibilité de continuer à se concentrer sur ces questions et de faire des contributions.
La délégation de lAfrique du Sud se réjouissait de voir que les délégations progressaient sur cette question. Elle a souligné une nouvelle fois que les contributions écrites des États membres étaient très importantes et que le document présentant les vues des États Membres avait tous les ingrédients nécessaires pour continuer le débat. Cest pourquoi, outre le renvoi de la question à lOCIS, un groupe de travail restreint du PBC pourrait être établi sur une base ad hoc pour examiner le document et faire des recommandations au PBC. Le document contenait de nombreuses suggestions faites par les États membres, de toutes les régions, qui souhaitaient des réformes à lOMPI. Laccent ne devait pas être mis uniquement sur lavis de lOCIS. Les renseignements complémentaires demandés avaient été fournis (dans le document), et en tant que représentantes des États membres, les délégations devraient avoir la possibilité de les passer en revue.
Le président est convenu que la discussion avait été importante, mais aussi instructive. Il a suggéré que toutes les délégations mettent la pause à profit pour examiner le projet dune éventuelle décision sur ce point.
La délégation de lInde a approuvé la suggestion faite par la délégation de lAfrique du Sud tendant à ce que le PBC examine la question à sa prochaine session dans une perspective plus large (y compris les contributions des États membres), et pas seulement le rapport de lOCIS parce que la recommandation initiale était très limitée et que les membres étaient clairement allés audelà de ce point (sur lequel il ny avait guère de consensus). Lorsque lOCIS serait invité à faire ses recommandations, il devrait être prié de tenir compte des contributions faites par les États membres. Lexamen devrait porter sur un éventail de questions plus large que la recommandation initiale de lancien Comité daudit.
La délégation de lÉgypte sest demandé si la recommandation de lOCIS serait différente de celle de lancien Comité daudit en raison du changement du mandat et de la composition de lorgane. Elle sest également interrogée sur lorigine de la recommandation et sur la question de savoir si elle découlait des circonstances de lépoque (rares réunions du PBC, ancien mandat et ancienne composition du Comité daudit). La délégation a fait observer quil y avait peutêtre un travail parallèle à effectuer pendant que la question était renvoyée devant lOCIS. Le Secrétariat pourrait par exemple établir un document sur la structure de gouvernance dautres institutions des Nations Unies et des consultations pourraient être menées par le président du PBC ou le président du Comité de coordination en vue déchafauder différentes approches.
Le Secrétariat a expliqué que, au moment où la recommandation en question avait été formulée, il y avait un certain nombre de recommandations en suspens du Comité daudit qui navaient fait lobjet daucun suivi. Le PBC nétait pas été en mesure de traiter les chiffres et le Comité daudit nétait pas en mesure de sadresser [au PBC]. Compte tenu de ces contraintes, lune des recommandations était de trouver un moyen de traiter la question de surveillance, qui devait être examinée. Tel était le contexte dans lequel cette recommandation était apparue. En ce qui concerne la comparaison entre les diverses structures de gouvernance, le Secrétariat a déclaré que cela avait déjà été fait dans un précédent document sur la gouvernance soumis au PBC à sa session de janvier 2010.
La séance a repris laprèsmidi et le président a invité les délégations à faire part de leurs observations sur le projet de décision au titre du point 4.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a proposé dapporter les modifications suivantes au projet de décision établi par le Secrétariat. Au point ii), à la deuxième ligne, supprimer le mot correspondantes, afin de libeller le texte comme suit : a demandé à lOrgane consultatif indépendant de surveillance dexaminer les recommandations du Comité daudit (le prédécesseur de lOCIS). Dans la phrase : (
) sur la gouvernance de lOMPI figurant dans (
), supprimer la référence au paragraphe 74 du document WO/GA/38/2, comme suit : (
) figurant dans le document WO/GA/38/2 (
). Supprimer le mot et et le remplacer par tout en tenant compte du processus de suivi, y compris (
). Supprimer à cet égard et insérer sur la gouvernance de lOMPI, document WO/PBC/18/20. Le point ii) devrait donc être libellé de la manière suivante : a demandé lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) dexaminer les recommandations du Comité daudit, le prédécesseur de lOCIS, sur la gouvernance de lOMPI figurant dans le document WO/GA/38/2, tout en tenant compte du processus de suivi, y compris les contributions des États membres sur la gouvernance de lOMPI, document WO/PBC/18/20 et tous les documents pertinents (
). Le point iii) devrait être libellé comme suit : a prié lOCIS de présenter ses recommandations sur cette question aux États membres dici le 31 mai 2012. La délégation a proposé dajouter un nouveau point iv) libellé comme suit : après la communication des recommandations de lOCIS, le président du PBC convoquera des consultations informelles sur la gouvernance de lOMPI entre les États membres et en rendra compte à la dixneuvième session du PBC. Le point iv) serait renuméroté v). Au point v), les mots a décidé que devraient être supprimés, de sorte que la phrase débuterait ainsi : la question de la gouvernance à lOMPI sera maintenue à lordre du jour de la dixneuvième session du Comité du programme et budget. Les termes suivants devraient être ajoutés à la fin de cette phrase : au cours de laquelle le document WO/PBC/18/20 contenant les contributions soumises par les États membres sera examiné.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a estimé que le renvoi au paragraphe 74 figurant dans le texte du point ii) était pertinent dans la mesure où la seule question qui restait à discuter parmi toutes les recommandations était celle de la gouvernance. La suppression du renvoi au paragraphe 74 élargirait la portée des délibérations. Concernant la deuxième partie de la proposition, la délégation a rappelé aux membres que le processus permettant aux États membres de donner leur avis sur la question de la gouvernance avait déjà été mis en place en janvier. Deux jours avaient été prévus en juin pour examiner cette question et la discussion avait été close. Le groupe B ne voyait aucune raison de relancer le processus. Le groupe B était parfaitement disposé à en discuter, mais il voulait donner à lOCIS le temps dexaminer tous les documents sans interférer avec son programme. Il suffirait de dire que lOCIS recevrait les documents et soumettrait ses recommandations à la prochaine session du PBC. Il ny avait aucune nécessité dentreprendre des consultations et détablir un rapport du président pour la prochaine session du PBC. Le processus était en place, la seule partie manquante étant le réexamen par le nouvel OCIS, ce qui devrait être suffisant pour la prochaine session du PBC. Le groupe B préférait la proposition telle quelle avait été présentée et ne pensait pas quil était nécessaire de maintenir cette question à lordre du jour du PBC. Il a rappelé que ces questions avaient été discutées au sein du PBC en juin. Il fallait garder à lesprit quaucun accord navait été atteint sur ces questions et quil pourrait bien ne pas avoir davantage daccord si la discussion reprenait. Le groupe estimait quil ne servait à rien dacculer les délégations. Le groupe B a également rappelé que lancien Comité daudit navait pas considéré quil sagissait dune priorité.
La délégation de lInde a répondu quil y avait une explication simple aux changements quelle avait proposés, qui visaient à dépasser le carcan de la création dun nouvel organe à lOMPI. La délégation a reconnu que les vues sur cette question étaient très divisées. Par conséquent, dans un esprit constructif, la délégation souhaitait examiner, de manière non controversée, les améliorations quil était possible dapporter aux organes existants et les domaines de convergence acceptables par tous. Elle était persuadée quil en existait beaucoup, comme lavait souligné la délégation de lAfrique du Sud. Il y avait beaucoup de points communs dans ce que les États membres considéraient comme des améliorations à apporter à la gouvernance de lOMPI sans entreprendre une restructuration institutionnelle radicale. Cest pourquoi la délégation proposait de faire référence aux contributions des États membres car elles constitueraient une base utile pour les discussions. Cétait aussi la raison pour laquelle elle proposait que le président convoque des consultations, avant la session du PBC, afin de trouver les éléments qui pourraient être agréés par le PBC. La délégation était encouragée par les déclarations des délégations qui souhaitaient dialoguer. Elle a reconnu que les vues sur lorgane exécutif proposé étaient très divergentes. Toutefois, le débat sur les moyens daméliorer, par exemple, le Comité consultatif ou le PBC navait pas eu lieu. Comme la délégation de la Suisse lavait fait remarquer, il était fort possible quil ny ait pas daccord, mais il incombait aux États membres de faire au moins leffort de se parler afin de déterminer si un accord était possible.
La délégation dAfrique du Sud, parlant au nom de son pays, a souscrit sans réserve à la proposition faite par le groupe du Plan daction pour le développement. Elle a rappelé les résultats de la session de juin du PBC. Elle a souligné que cette session avait été une session informelle. Certains États membres étaient absents à lépoque. À la session de juin, des États membres avaient également indiqué quils se réservaient le droit de revenir sur ces questions. La délégation a reconnu que quelques journées avaient été réservées à lexamen dautres questions relatives à la gouvernance de lOMPI. Cependant, il ny avait eu aucun débat, mais simplement lexpression de positions divergentes. Ce qui avait principalement été dit à cette occasion, cest que la majorité des États membres ne voulaient pas dun nouveau comité exécutif. Il était à prévoir quil ny aurait pas daccord sur cette question. Toutefois, dautres questions relatives à la gouvernance avaient été soulevées, ainsi quil ressortait du document des présidents. La délégation souhaitait démarrer sur cette base, à savoir, les contributions des États membres, que les délégations navaient pas eu loccasion de discuter. Cela pourrait déboucher ou non sur un accord, mais les États membres devaient avoir une finalité et la finalité nétait pas de dire que la discussion avait eu lieu et quelle était close. À lheure actuelle, il y avait deux points de vue : lun consistait à dire que la discussion avait eu lieu en juin et quelle était close et lautre visait à donner au moins aux États membres lopportunité dexaminer les questions soulevées dans leurs propres contributions écrites. La délégation a encouragé les autres délégations à être constructives afin de progresser. Elle a souligné quelle ninsistait pas sur la création dun nouvel organe. La délégation avait conscience que ce nétait pas faisable à ce stade.
La délégation de lÉgypte a souligné les points suivants : premièrement, à sa connaissance, il ny avait aucun changement dans le mandat de lOCIS, dont seul le titre avait été modifié. Par conséquent, les membres devraient sinterroger sur lutilité de renvoyer la question à lOCIS. Deuxièmement, lancien Comité daudit avait mené des recherches approfondies sur cette question qui avaient confirmé la relative faiblesse de la structure de gouvernance de lOMPI par rapport aux autres organisations des Nations Unies. Troisièmement, le paragraphe 74 recommandait que les États membres envisagent la création dun nouvel organe au sein de lOMPI. Donc, fondamentalement, il était désormais de la responsabilité des États membres daborder cette question et de ne pas donner limpression quils ne voulaient pas assumer cette responsabilité en renvoyant lexamen de la question à lOCIS. Par conséquent, sil était décidé de renvoyer la question à lOCIS, il devait y avoir un intérêt quelconque. Il ne sagissait pas daboutir à une simple répétition du même processus, ce qui ne ferait pas bonne impression et ne serait pas compatible avec la responsabilité des délégations en tant que représentantes des États membres. Cest pourquoi la délégation appuyait le processus proposé par le groupe du Plan daction pour le développement, dirigé par les États membres, ce qui donnerait loccasion de discuter de la meilleure façon de progresser.
La délégation de la Suisse a répondu aux commentaires sur la proposition de suppression du renvoi au paragraphe 74, à laquelle la délégation était opposée car son contenu était le point de départ de toute la discussion. Par ailleurs, compte tenu des contributions des États membres, elle pensait que le texte existant reflétait cela et navait donc pas besoin dêtre modifié. Il était évident que le point de départ était la recommandation formulée au paragraphe 74, qui avait à présent été précisée par les observations des États membres. La délégation était consciente de cette situation et souhaitait connaître le point de vue de lOCIS sur lensemble de la question. Concernant le mandat de lOCIS, la délégation a rappelé quil avait été élargi et que rien ny avait été retiré. Dans lexamen de la question, lOCIS prendrait en considération les faits nouveaux ultérieurs [depuis le moment où la recommandation avait été faite], tels que la décision prise à la session de septembre 2010 du PBC, entérinée par les assemblées et renforcée ensuite par le PBC au cours sa session de juin, tendant à prolonger la durée des sessions du PBC. La délégation a rappelé aux membres que le processus avait été long et que ces questions avaient été discutées en détail en juin. Linvitation à cette session avait été envoyée bien avant que dautres réunions aient été programmées. Lexercice était bien entamé et le calendrier pour la suite des événements était proposé dans le texte du président. La délégation a estimé que cétait tout à fait suffisant et que, si les délégations souhaitaient réellement poursuivre les travaux, cétait sur cette base quil convenait de le faire. Bien entendu, les délégations pourraient interagir entre elles de façon informelle avant la session du PBC, comme cela avait été le cas dans le passé. Il nétait pas nécessaire de mettre en place un processus formel impliquant le président. Les États membres pouvaient discuter de ces questions entre eux en dehors des réunions prévues.
La délégation de lAllemagne a appuyé lidée selon laquelle les membres devraient se concentrer sur le paragraphe 74, car les communications des États membres (annexe II du document WO/PBC/18/20) indiquaient quun grand nombre de pays avaient focalisé leurs contributions sur la seule question dun organe exécutif. Quelques pays seulement avaient fait des propositions de plus large portée. Cela signifiait que lOCIS naurait pas beaucoup didées à examiner parce que la moitié des États membres qui avaient répondu navaient pas soulevé dautres questions. Par conséquent, pour leur donner la possibilité dapporter une nouvelle contribution, le processus devait être rouvert.
La délégation de la France a appuyé la déclaration faite par la délégation de la Suisse au nom du groupe B. La délégation a souligné que les États membres étaient profondément impliqués dans le débat sur la gouvernance. Elle a déclaré quelle était toujours disponible pour discuter de la question dans tous les comités compétents. Elle a rappelé aux délégations que la gouvernance nétait pas lobjectif en soi. Il sagissait dun concept, limportant étant ce quil recouvrait. La délégation avait été surprise dentendre que le PBC navait pas réfléchi aux moyens daméliorer son fonctionnement. La délégation a ajouté quelle [ne pouvait pas] discuter de ce qui pourrait être amélioré de manière très concrète et quelle ny était pas favorable, mais quelle était disposée à accepter un compromis présenté par le président. Elle a fait observer que cette décision allait changer le mandat de lOCIS mais que, sil sagissait dune priorité, cela pourrait être ajouté au mandat. La délégation était disposée à poursuivre une discussion à laquelle elle avait déjà longuement contribué et dont elle avait accepté quelle soit inscrite à lordre du jour du PBC. Elle avait fait ces concessions en vue de parvenir à un accord. La délégation souhaitait voir un texte de compromis du projet de décision.
La délégation de lAlgérie pensait que deux points méritaient dêtre examinés. Le premier était de savoir si les membres devaient vraiment poursuivre les discussions sur la gouvernance. Le second point était de savoir ce quil fallait faire pour engager la discussion. En réponse au premier point, la délégation pensait que tous les éléments étaient présents et, au moins, que tout le monde saccordait sur la nécessité de continuer à examiner la question, chaque délégation à sa manière. La délégation estimait que le fait que les délégations sengagent dans des négociations était en réalité lobjectif visé. Telle était la mission des États membres : sefforcer de débattre les différentes questions à lexamen et de parvenir à un accord à cet égard. Il y avait des propositions et, malgré les grandes divergences de vues, il fallait en discuter. La délégation ne pouvait pas comprendre que certains collègues ne souhaitent pas poursuivre le débat, dautant que la question avait été soulevée par un organe de lOMPI, à savoir le Comité daudit, et quil y avait une nécessité, quelle soit urgente ou non, dentamer une discussion. La délégation a appuyé les modifications du projet de décision présentées par la délégation de lInde au nom du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a expliqué que, à ce stade, le travail avait été fait par les différentes délégations et groupes, qui avaient fait leffort de présenter des propositions. Ces propositions navaient pas été examinées quant au fond. Si négocier dans une organisation signifiait parcourir rapidement des propositions et déclarer quun débat avait eu lieu, quelque chose nallait pas. La délégation estimait que les membres qui avaient pris le temps de présenter leurs observations et leurs propositions étaient en droit dêtre écoutés et dattendre que ces propositions et documents soient étudiés. En ce qui concerne les modifications proposées par le groupe du Plan daction pour le développement, la délégation ne sopposait pas au renvoi de la question à lOCIS mais a souligné que les membres devaient impérativement faire un pas en avant. Il fallait tenter quelque chose dautre, quil sagisse de consultations ou de négociations. En ce qui concerne la suppression du renvoi au paragraphe 74, la délégation a expliqué que lobjectif était de se débarrasser du soupçon selon lequel certaines délégations essayaient de créer un nouveau comité. La délégation a ajouté quelle serait même prête à envisager cette option, bien quelle ny soit pas favorable.
Le président a souligné que le point de convergence était que les membres souhaitaient que lOCIS se penche sur la situation. Après avoir entendu la présidente de lOCIS, il était clair que le nouvel OCIS était un organe extraordinairement indépendant, qui étudierait les documents pertinents. Le président ne pensait pas quil serait bénéfique dêtre trop directif, parce que si les États membres tentaient de limiter lOCIS, celuici ne se laisserait pas faire et examinerait tous les documents pertinents pour déterminer ce quil fallait faire. Le PBC pourrait simplement demander à lOCIS de se pencher sur la structure de gouvernance de lOMPI et de lui rendre compte de ses conclusions. Il y avait des divergences sur la question des consultations informelles et la grande question était de savoir quoi faire après lexamen effectué par lOCIS.
La délégation de lInde a fait remarquer que la consultation informelle était la question clé, quil importait de ne pas être directif et que cétait la raison pour laquelle la délégation avait demandé la suppression du paragraphe 74 car il ne traitait que de la création dun organe exécutif, ce qui était le meilleur moyen de bloquer les discussions. En ce qui concerne les recommandations relatives à la gouvernance, le paragraphe 73 évoquait une meilleure interaction entre lOCIS et les États membres, alors que le paragraphe 81 énumérait un certain nombre de questions à prendre en considération à cet égard, telles que lindépendance opérationnelle de la Division de laudit et de la supervision internes. Un temps considérable avait été consacré par le PBC à tenter déterminer les moyens daméliorer la situation. Les membres avaient attaché une attention particulière aux recommandations de lOCIS relatives à laudit interne. Il sagissait dun des principaux enjeux pour la gouvernance et, pour autant, les délégations souhaitaient limiter lexamen par le nouvel OCIS au paragraphe 74. La délégation souhaitait quil ne soit plus fait mention du paragraphe 74, car cela reviendrait à limiter directement le débat à quelque chose qui, comme chacun le savait, narriverait pas. Cest pourquoi il fallait remplacer le renvoi au paragraphe 74 par un renvoi au document luimême (WO/GA/38/2). En outre, lOCIS allait se pencher sur toutes les recommandations relatives à la gouvernance. La seconde divergence de vues portait sur les consultations informelles. Bien que le groupe B ait déclaré quil était prêt à dialoguer en dehors des réunions, il nétait pas prêt à faire de même dans une salle de conférence. La délégation ne comprenait pas bien la différence, étant donné quelle militait en faveur dun dialogue informel qui nallait pas être enregistré ou faire lobjet dun rapport. Si la délégation comprenait pourquoi il y avait des réticences à parler dans une salle de réunion de choses que lon pouvait aborder de manière bilatérale ou trilatérale dans les couloirs, cela contribuerait sans doute à régler le problème. La délégation estimait que de nombreuses choses pourraient être améliorées, à commencer par le calendrier des réunions de lOMPI. Tous les délégués se plaignaient quand il y avait des séries de réunions semaine après semaine à lOMPI. De même, il y avait dautres questions non controversées qui pouvaient faire lobjet dun accord.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé les éléments indiqués dans le texte proposé par le Secrétariat. Ce texte était ciblé, la question principale étant celle de la gouvernance, sur le paragraphe 74. La délégation pensait avoir compris la raison de la suppression du renvoi au paragraphe 74, à savoir la nécessité davoir une discussion plus large que la proposition relative à la création dun organe exécutif. Cependant, après avoir écouté les observations faites par la délégation de lInde, la délégation était un peu confuse quant à savoir si dautres recommandations étaient ajoutées à ce processus [sic! guillemets utilisés par la délégation]. La délégation estimait quil serait probablement utile de ne pas se focaliser sur les travaux futurs éventuels sur le paragraphe 74. La délégation était ouverte à de nouvelles formulations sagissant de savoir comment la gouvernance en général pourrait être améliorée au sein des comités existants. Elle ne voulait pas quil y ait de malentendu et que lon pense que les membres allaient seulement examiner cet ancien argument et nétaient pas disposés à discuter des observations faites ultérieurement sur cette question. En ce qui concerne le calendrier, la délégation a estimé quil était logique dexaminer cette question à la prochaine session du PBC. LOCIS avait dautres questions urgentes à traiter et devrait donc bénéficier dun délai suffisant pour réfléchir et réagir à cette question. Cest pourquoi il semblait logique de fixer le délai au mois de septembre 2012. La grande question était de savoir sil fallait privilégier le dialogue ou un processus officiel. Pour répondre à un certain nombre de questions sur les raisons pour lesquelles certaines délégations pouvaient se méfier dun processus formel, la délégation a indiqué que ce nétait pas tant la crainte du processus que de la situation regrettable dans laquelle les États membres nutilisaient pas correctement le processus à leur disposition. Pendant lannée écoulée, plusieurs sessions du PBC, avec des journées supplémentaires, avaient été consacrées à aborder cette question sans jamais parvenir à la substance du problème. Les délégations avaient passé tout leur temps à tourner en rond en parlant de procédure et de processus. Du point de vue de la délégation, il nétait pas très utile de mettre en place un processus pour continuer indéfiniment ainsi. Pour la délégation, il y avait une distinction entre un dialogue et un processus formel. La délégation était heureuse de discuter de ces questions autour de la table, et non pas dans les couloirs. Toutefois, elle a fait observer que létablissement dun processus formel, dirigé par le président, ne fournissait aucune garantie quant au fait que les délégations sécouteraient les unes les autres en termes de substance. La délégation pensait quelle comprenait réellement ce que lInde entendait par travailler au sein des comités existants pour améliorer la gouvernance mais estimait que les membres navaient pas encore vraiment pris conscience de la nécessité de cette proposition. Elle a ajouté quelle ne savait pas exactement ce que signifiait changer le mandat; sagissaitil seulement dapporter quelques retouches à la pratique, par exemple, commencer les réunions à lheure ou sassurer que les représentants de certains groupes régionaux étaient présents afin quils puissent exprimer leurs opinions? La délégation a déclaré quelle ne savait pas ce que lamélioration de la structure des comités existants signifiait exactement. Quant à lexpression tenter quelque chose utilisée par la délégation de lAlgérie, cétait ce que les États membres avaient fait dans le cadre du processus formel tout au long de lannée écoulée, en tentant de se saisir de la question. Toutefois, les délégations ny étaient jamais vraiment parvenues. Dans ces conditions, lautre solution serait un dialogue plus informel dans le cadre duquel les États membres ne seraient pas obligés dentreprendre un processus, mais de commencer réellement à examiner le contenu des propositions. Malheureusement, la délégation estimait que la structure de ce type de réunions [comme le PBC] avait tendance à être trop rigide pour de telles discussions à ce stade. Les États membres ne savaient pas vraiment de quoi ils parlaient ni même, pourraiton dire, sils parlaient ou non. En fait, les délégations voulaient peutêtre montrer quelles nétaient opposées à aucune idée et quelles essayaient de ne pas être trop rigides mais, au fond, rien de ce qui était dit nétait nouveau. La délégation proposait dessayer une nouvelle voie, à savoir un dialogue dans un cadre informel.
Le président a répété la remarque formulée par la délégation de lAllemagne selon laquelle les observations écrites des États membres abordaient des questions plus vastes que la création dun organe exécutif supplémentaire. Le président avait limpression que les délégations étaient trop obnubilées par cette question et se demandait si le paragraphe de décision pourrait dire quelque chose comme le PBC invite lOCIS à examiner les recommandations de lancien Comité daudit sur la structure de gouvernance de lOMPI et tous les documents pertinents. Un tel libellé serait suffisamment vague et permettrait à lOCIS de se concentrer sur ce quil voudrait, sans fixer de limites. Le président sest rendu compte que cela gênait quelques délégations. À la fin du texte, on pourrait ajouter que les États membres mèneraient des discussions informelles après la présentation des recommandations de lOCIS. Le président a déclaré que cétait un énorme pari sur lavenir et que cela exigeait de la discipline et de la confiance de la part des délégations.
La délégation du Brésil a déclaré que, si le PBC devait demander à lOCIS de se pencher sur les questions liées à la gouvernance, les membres nen profiteraient que si le PBC ne limitait pas cette demande à la question très restreinte du paragraphe 74. La délégation a ajouté que lOCIS se prononçait sur un grand nombre de questions qui pouvaient être regroupées sous la catégorie de la gouvernance.
La délégation de la Slovénie a indiqué quelle sétait absentée plusieurs heures et que, à son retour, elle avait constaté que la discussion navait en rien progressé, ce qui nétait ni efficace ni productif. En premier lieu, les délégations ne contribuaient absolument pas à lamélioration de lefficacité. Ce que la délégation avait entendu en revenant dans la salle ne faisait que confirmer ce quelle avait déjà déclaré au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes : les vues des États membres sur cette question étaient tellement divergentes quils ne pourraient que répéter des positions déjà connues, ce qui ne mènerait nulle part quel que soit lenvironnement (formel ou informel). Le seul moyen de parvenir à un résultat était de laisser dans un premier temps lOCIS traiter la question de la gouvernance. La délégation a estimé quil y avait des possibilités damélioration mais, avant toute chose, les États membres devaient examiner les mécanismes qui existaient déjà au sein de lOrganisation. Puisque la discussion actuelle ne menait nulle part, la question devrait être examinée par lOCIS avant que les États membres ne sen saisissent de nouveau.
La délégation de lAfrique du Sud a estimé que les points soulevés par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique étaient très pertinents. Elle a toutefois souligné que les membres étaient habitués au processus de consultations informelles, telles les consultations en cours visant à établir un mécanisme pour la sélection des présidents des comités. La délégation a estimé que les membres touchaient presque au but et quils ne devaient pas craindre de sengager dans des consultations informelles. La délégation souhaitait en savoir davantage sur ce que la délégation des ÉtatsUnis dAmérique entendait par dialogue informel. De lavis de la délégation, il sagirait dune consultation informelle sanctionnée par le PBC, avec le document des présidents comme point de départ.
La délégation de lInde partageait le sentiment doptimisme dont avait fait part la délégation de lAfrique du Sud. Toutefois, elle était intriguée par les observations de la délégation de la Slovénie selon lesquelles il était inutile de discuter si les vues étaient divergentes. La délégation a fait remarquer que cest tout le système des Nations Unies qui serait paralysé sil fallait suivre cette maxime. La délégation a estimé quil existerait toujours des divergences; plus la question était importante, plus les positions étaient divergentes, doù la nécessité de la diplomatie et du dialogue. Dans ce contexte, la délégation était réconfortée par lengagement constructif de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique. La délégation a souligné quelle était ouverte à lidée dun dialogue informel, sans président. La seule question était de savoir qui convoquerait une telle réunion. Elle a rappelé que la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait déclaré que les membres navaient pas voulu parler de la substance et que cela expliquait la situation actuelle. Cétait exactement ce que le groupe du Plan daction pour le développement disait : parler de la substance des contributions des États membres et de leurs vues sur la gouvernance de lOMPI. La délégation est convenue de la nécessité de parler de la substance et a assuré les autres délégations quelle se concentrerait uniquement sur la substance.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique (concernant lobservation faite par la délégation de lAfrique du Sud sur la proposition tendant à travailler au sein de la structure de gouvernance existante) a déclaré quelle nétait pas tout à fait sure de ce que cela signifiait. Cela pouvait aller de meilleures pratiques et dune utilisation du temps plus efficace à quelque chose de beaucoup plus contraignant, comme semer la pagaille dans le mandat de certains organes directeurs. Cétait là que résidait le problème du manque de compréhension. En ce qui concerne lobservation selon laquelle les délégations nétaient pas disposées à discuter de la substance, la délégation a estimé que tout le monde voulait parler de la substance. Pour une raison ou une autre, les délégations navaient pas été en mesure de le faire. En réalité, les délégations ne parlaient pas de ce que leurs propositions signifiaient, par exemple travailler au sein de la structure de gouvernance existante. Elles se contentaient de les répéter comme des litanies dont personne ne connaissait vraiment la signification réelle. En conséquence, plusieurs journées de la session avaient été gaspillées. En ce qui concerne la question de la façon de dialoguer, la délégation a déclaré quelle souhaitait voir le président poursuivre son action, compte tenu des problèmes fondamentaux qui se posaient en termes de communication et de compréhension. Peutêtre faudraitil que les coordonnateurs régionaux rencontrent le chef de Cabinet afin détablir cette première étape. LOCIS pourrait ensuite effectuer son examen. En conclusion, la délégation a fait remarquer que les membres ne se comprenaient pas réellement, quils ne sécoutaient pas et quils devaient peutêtre prendre du recul et laisser le chef de Cabinet présider la discussion.
La délégation de lAlgérie a remercié la délégation des ÉtatsUnis dAmérique pour ses remarques très franches et a ajouté que, parfois, les délégations devaient être directes car il arrivait que ce qui était dit en termes généraux soit mal interprété. La délégation a ajouté que les délégations avaient déjà traité de nombreuses questions plus complexes et controversées que cellesci et quelles étaient parvenues à un consensus. Si les membres procédaient dans ce même esprit, sous la direction du président, la compréhension était accessible. La délégation sest prononcée en faveur de lutilisation du document des présidents comme base de discussion. Dune manière ou dune autre, les délégations pourraient trouver une solution pour traiter toutes les questions, sans essayer de limiter le débat. Quant à la forme que devaient prendre les discussions, la délégation préférait quelles soient conduites dune manière très organisée, à laquelle tout le monde était habitué, le président convoquant des réunions qui ne donneraient pas lieu à létablissement de rapports et qui permettraient dexprimer des avis sur différentes questions. La délégation était reconnaissante à la délégation des ÉtatsUnis dAmérique pour son gage despoir. Elle a invité la délégation de la Suisse parlant au nom du groupe B à retrouver la bonne volonté qui existait quelques années plus tôt.
Le président a proposé de préparer un texte de décision remanié que, atil fait remarquer, aucune délégation naimerait. Il a ajouté que la situation était telle que, à un moment ou un autre, les délégations devraient lavaler et le digérer. Dans un esprit de véritable motivation, le président espérait que la franchise de lOCIS pourrait contribuer à recadrer le débat et, éventuellement, à fournir de nouveaux points de repère.
La délégation de la Slovénie a convenu avec la délégation de lInde que les délégations avaient des vues divergentes. Il ny avait rien que de très normal. Sil ny en avait pas, les délégations en inventeraient. La délégation a précisé quelle sétait efforcée de dire une chose très simple : de nombreuses heures avaient déjà été consacrées à débattre encore et encore des mêmes questions. Le résultat était que les délégations nétaient pas parvenues à surmonter ces divergences de vues. La seule chose à faire était de demander conseil à un organe crédible tel que lOCIS.
La délégation de lAllemagne souhaitait réfléchir sur le rôle de lOCIS. LOCIS publierait un rapport mais le plus important, cest quil ne sarrêterait pas là. Le rapport serait ouvert à interprétation. LOCIS devrait venir aux réunions, voire les diriger. Des conseils pourraient être donnés pendant les sessions existantes entre lOCIS et les États membres. La délégation a estimé que le rôle de lOCIS ne devrait pas se limiter à la production dun rapport.
Le président est convenu que lOCIS publierait un rapport et quil y aurait des questionsréponses, mais il pensait que les délégations étaient à la recherche dautre chose.
Le texte du projet de décision sur le point 4 a été distribué et examiné par les délégations.
Le Comité du programme et budget (PBC) :
a pris note des informations contenues dans le document WO/PBC/18/20;
a prié lOrgane consultatif indépendant de surveillance (OCIS) dexaminer la question de la gouvernance de lOMPI compte tenu des documents pertinents et des propositions soumises par les États membres, notamment, mais pas exclusivement, les documents WO/PBC/18/20 et WO/GA/38/2, en vue de présenter aux États membres un rapport assorti de recommandations dans les meilleurs délais. Immédiatement après la présente session, le président du PBC se mettra en rapport avec le président de lOCIS pour définir un calendrier approprié;
a prié le président de lAssemblée générale de convoquer des consultations informelles avec les coordonnateurs régionaux et trois délégués de chaque région sur le rapport concernant la gouvernance de lOMPI établi par lOCIS en vue de présenter des recommandations spécifiques au PBC à sa dixneuvième session; et
décidé que la question de la gouvernance de lOMPI serait inscrite à lordre du jour de la dixneuvième session du PBC.
Point 5 de lordre du jour : exposé présenté par le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes (IAOD)
Le président a donné la parole au directeur de la Division de laudit et de la supervision internes (directeur de la Division) pour son exposé.
Le directeur de la Division a rappelé au comité que lexposé sur les activités de la Division était requis par la Charte de laudit interne. La manière la plus significative dont la Division faisait directement rapport aux États membres consistait à présenter à lAssemblée générale le rapport de synthèse annuel qui était déjà établi et se trouvait sur le site Internet des assemblées. Le directeur a dit quil présentait également dautres rapports sur les activités de la Division par le biais des cadres normaux de gestion de lOMPI axés sur les résultats et du rapport sur lexécution du programme. Pour chaque année civile, des rapports annuels sur les activités étaient établis pour chacune des trois sections de supervision (audit interne, évaluation et enquêtes). Ils étaient présentés au Directeur général, transmis à lOCIS et au vérificateur externe des comptes, et mis à la disposition du personnel sur la page daccueil de la Division. Le directeur a expliqué que, tous les six mois, un rapport était soumis au Directeur général (avec copies à lOCIS) sur les activités de la Section des enquêtes. Il a ajouté que la Division faisait montre autant que faire se peut dune grande transparence dans ses activités et ce, compte tenu du caractère confidentiel de quelquesunes des questions soulevées. Il a dit que la Section de laudit interne continuait dêtre aussi active que possible et quelle avait récemment achevé des rapports daudit intéressants et importants. Des travaux sur le terrain étaient en cours sur dautres audits que la Division espérait achever dici à la fin de lannée. Le directeur a annoncé que des rapports daudit interne étaient à la disposition des États membres dans son bureau et quil répondrait volontiers aux questions que les États membres pourraient vouloir lui poser. Il a fait remarquer que quelques États membres venaient à son bureau et il les a remerciés de lintérêt quils portaient au travail daudit interne. Il a encouragé dautres États membres à consulter les rapports sur les sujets les intéressant. Cette modalité daccès était définie dans la charte de laudit interne. Le directeur de la Division a dit quun des sujets récurrents était la dotation en effectifs de la Division, notant à cet égard que la Division avait entamé une procédure de recrutement dun nouvel auditeur interne principal et quun stagiaire avait été récemment recruté. La procédure de recrutement du chef de section avait également été achevée. Le directeur de la Division a invité les délégations à examiner le récent rapport du Corps commun dinspection (CCI) sur la fonction daudit des organismes des Nations Unies et dautres organes où le nombre estimatif des auditeurs internes devant travailler pour une organisation du système des Nations Unies comme lOMPI était beaucoup plus élevé que celui des trois fonctionnaires sur lesquels il espérait pouvoir compter en 2012. La section des enquêtes demeurait très occupée par les nombreuses sollicitudes denquête. Au cours des 12 derniers mois, elle avait été saisie de 14 nouveaux dossiers, chiffre légèrement supérieur à celui de la période précédente mais inférieur à celui dil y a deux ans. Durant les 12 derniers mois, elle avait pu clore 27 dossiers contre 11 antérieurement. Quatorze étaient actuellement étudiés par la Section des enquêtes et six enquêtes étaient actives. Sept plaintes faisaient lobjet dun examen préliminaire, ce qui était une procédure normale pour déterminer sil valait la peine dallouer des fonds à une enquête approfondie tandis quun dossier était en attente de clôture. Cela constituait un volume de travail considérable et les retards constatés dans le passé saccumulaient malheureusement une fois encore. Au nombre des autres activités que les enquêtes de la section figuraient notamment la création en priorité notamment dune ligne téléphonique spéciale pour garantir au personnel la confidentialité des plaintes, une procédure normale dans les organisations du système des Nations Unies. Des travaux étaient également en cours avec le Bureau de la déontologie pour élaborer une politique de protection des personnes signalant des irrégularités et étaient en voie dachèvement. Le directeur de la Division a félicité le Bureau pour son dur labeur dans ce domaine, ajoutant que lélaboration dune telle politique était pour lOMPI un pas en avant très positif. La Division collaborait également avec le contrôleur à lélaboration dune politique destinée à empêcher et dissuader la corruption et la fraude, politique qui elle aussi était quasiment au point. Cela serait un document complètement nouveau et très important pour lOMPI. Les travaux sur la politique en matière denquêtes se poursuivaient faute de ressources dans la section, la priorité étant accordée aux dossiers denquête. Comme lavaient demandé les États membres, nous tirons les leçons de nos activités denquête. Lorsque des leçons peuvent être tirées denquêtes, les cadres concernés font des recommandations sur les mesures qui peuvent empêcher ces actes répréhensibles ou les cas de mauvaise conduite de se reproduire ou renforcer le système de contrôle de telle sorte que les procédures puissent mieux fonctionner dans lavenir. En ce qui concerne la dotation en effectifs de la section, le directeur de la Division a indiqué que le personnel de cette section se composait dun chef de section temporaire et dun assistant temporaire. Il a ajouté que le recrutement dun enquêteur consultant était en cours et quune fois le nouveau chef de section à bord, la dotation en effectifs convenue avec le Directeur général (trois fonctionnaires) serait complète. Le directeur de la Division a dit que le nouveau chef de la section de lévaluation prendrait ses fonctions début juillet pour se joindre à un évaluateur principal à temps partiel et un stagiaire travaillant pour la section, exprimant ses remerciements au pays avec lequel il sentretenait au sujet de laffectation dun administrateur auxiliaire en 2012. Cela représentait un très grand pas en avant vers linstitutionnalisation de lévaluation à lOMPI. La section dévaluation avait entamé une évaluation dactivités de pays (Kenya) qui serait la première en son genre faite à lOMPI. Il était prévu que cette évaluation pilote de lOMPI sachèverait en décembre de cette année et quelle serait à la disposition des parties intéressées avant la fin de lannée. Elle favoriserait pour beaucoup les révisions et modifications apportées à la stratégie et à lapproche relatives aux activités de développement tout en fournissant des informations à lappui du Plan daction pour le développement. Le directeur de la Division a annoncé que la Division allait accueillir le mois prochain un séminaire sur lévaluation afin de tenir plus largement au courant les parties intéressées des évaluations préparées dans le domaine de la propriété intellectuelle, séminaire auquel le personnel, les États membres, les ONG affiliées et les organes professionnels intéressés avaient été invités. Ce séminaire offrait loccasion de rassembler des matériels dévaluation traitant de la propriété intellectuelle partout dans le monde et, en particulier, des activités de développement. Le directeur de la Division nourrissait lespoir que le séminaire aurait pour résultat des leçons à apprendre et il a ajouté quun rapport serait établi qui ferait des recommandations sur des actions futures. Il a ajouté que le Directeur général avait approuvé une politique dévaluation révisée.
La délégation de lAllemagne a fait référence à la question quelle avait soulevée au comité en juin, à savoir que lOMPI devrait chercher des moyens de faciliter laccès des États membres aux rapports de la Division (de telle sorte que les délégations naient pas à se rendre au bureau du directeur pour les consulter).
Le directeur de la Division a répondu quil y avait plusieurs manières de rendre plus facile aux États membres lidentification des rapports susceptibles de les intéresser. Il a proposé que, comme dans le cas de la page daccueil de la Division à laquelle avait accès le personnel de lOMPI, les résumés du rapport de laudit interne soient publiés sur le site Internet site à la disposition des États membres et ce, dautant plus quil ny avait pas grand-chose de confidentiel ou de particulièrement sensible dans ce rapport, ajoutant quil serait facile de retrancher les informations sensibles. De plus, des réunions dinformation à lintention des États membres pourraient être organisées, similaires à celles qui se tenaient avec lOCIS après chacune de ses réunions. Le directeur de la Division a indiqué quil était à la disposition des délégations pour leur donner des informations sur le rapport daudit interne établi pour le dernier trimestre ou les six derniers mois. Il a ajouté que, conformément à la politique de divulgation publique concernant lévaluation, les rapports dévaluation étaient publiés sur lInternet et à la disposition des États membres et quil se pourrait quil fasse tout simplement sassurer que les délégations sachent où les trouver. Sagissant des enquêtes, si les États membres souhaitaient obtenir de plus amples renseignements sur des enquêtes en particulier, une procédure de confidentialité pourrait être mise en place pour répondre à leurs demandes.
La délégation de lEspagne a posé la question de savoir qui sollicitait des enquêtes, cestàdire quelle était la procédure à suivre pour faire ouvrir une enquête. Elle a fait remarquer que, si elle posait cette question, cétait en raison du coût énorme des enquêtes dont la plupart, malgré leur coût élevé, naboutissaient à aucun résultat alors que dautres qui auraient dû être menées avaient été annulées ou navaient pas fait lobjet dun suivi. La délégation a dit que, sil y avait eu suffisamment de doutes, elles auraient dû être poursuivies comme par exemple dans le cas des atteintes à la sécurité informatique en septembre 2008. La délégation jugeait cette affaire très grave et souhaitait savoir si elle avait fait lobjet dun suivi. La délégation a ensuite posé une deuxième question, à savoir qui pouvait solliciter des enquêtes et si une personne en particulier, comme le Directeur général par exemple, pouvait ordonner la suspension ou lannulation pure et simple dune enquête.
La délégation de la France était préoccupée par le montant des ressources allouées à laudit interne, ce qui était pour elle une question récurrente et une priorité. Elle a demandé si le Secrétariat et les auditeurs avaient pensé à ce à quoi ressemblerait laudit interne sils devaient appliquer à la lettre les instructions du CCI, tout en gardant à lesprit le contexte de lOMPI. Elle a également demandé quelles seraient les ressources humaines et financières quil faudrait ajouter et ce que seraient les conséquences pour dautres services. La délégation a noté que, tel quil était décrit, laudit interne semblait être une contrainte alors que ses fonctions devraient être pleinement intégrées dans les activités de lOrganisation et faciliter ses travaux.
La délégation de lAllemagne souhaitait savoir ce quil faudrait faire pour publier un rapport sur lInternet et si des dispositions juridiques devaient être modifiées à cette fin.
Le directeur de la Division, en réponse aux questions de la délégation de lEspagne, dit que quasiment tout le monde pouvait envoyer une plainte à la Section des enquêtes et que le rapport de synthèse annuel de la Division aux assemblées contenait des informations sur les sources des plaintes enregistrées. Quelques plaintes ne faisaient pas lobjet dune enquête exhaustive et ce, pour plusieurs raisons comme par exemple leur crédibilité, le manque de preuves et la question de savoir si la plainte était anonyme et dénuée de preuve. Cest pourquoi il était procédé à un triage pour évaluer les plaintes car les enquêtes étaient très onéreuses et absorbaient beaucoup de temps. Il avait fallu longtemps à la Division pour faire des enquêtes en raison de ressources très limitées et une enquête nétait pas quelque chose quune seule personne pouvait faire. Une enquête se déroulait en plusieurs étapes qui nécessitaient deux enquêteurs. Elle était onéreuse et la Division préférerait si cela savérait possible navoir aucune enquête à mener à cause du coût et de la gravité des problèmes qui nuisaient à la culture et à lorganisation de lOMPI. Comme indiqué dans le rapport de synthèse annuel, à lorigine des plaintes se trouvaient des personnes signalant des irrégularités, le personnel (qui étaient examinées avec le plus grand sérieux car elles étaient accompagnées des noms de lemployé), le service de sécurité, le cabinet du Directeur général, de personnes ne travaillant pas pour lOMPI, les services de sécurité informatique et le Département de la gestion des ressources humaines (DGRH). Le directeur de la Division a ajouté que, si les plaintes émanaient de personnes signalant des irrégularités, la Division les protégeraient autant que faire se peut et maintiendraient leurs plaintes confidentielles. Les plaintes étaient examinées avec le plus grand soin et le directeur de la Division décidait si elles méritaient de faire lobjet dune enquête sur la base des preuves disponibles. Concernant linteraction avec le Directeur général, le directeur de la Division a expliqué que le Directeur général pouvait demander une enquête sil avait identifié un acte répréhensible fourni des preuves à son appui. Toutefois, le Directeur général navait ni le pouvoir ni le droit dintervenir dans la procédure denquête. Il recevait bien entendu le rapport denquête mais cela constituait une procédure totalement différente. Il sollicitait lavis de ses conseillers juridiques et du Département de la gestion des ressources humaines sur la question de savoir si les preuves fournies dans le rapport denquête étaient suffisantes pour justifier les accusations. Le Directeur général demanderait alors que soit rédigée une lettre daccusation si les arguments avancés lavaient convaincu. Cette lettre et les réponses de lintéressé seraient envoyées au Comité consultatif pour que celuici examine le dossier et informe le Directeur général avant que soient prises des décisions ou quaient lieu des délibérations sur des mesures disciplinaires. Une fois prises de telles mesures, lemployé avait le droit de faire appel au plan interne et dinterjeter appel au tribunal de lOIT. Toutes ces activités ne sinscrivaient pas dans le mandat de la Section des enquêtes. Comme indiqué dans le rapport de synthèse annuel de la Division, un grand nombre de dossiers était traité dans le cadre de la procédure interne dadministration de la justice et le directeur de la Division était souvent appelé à donner des informations et des avis ou à faire des observations durant la procédure. Le directeur de la Division nétait pas sûr des aspects du dossier informatique qui auraient pu ne pas être enregistrés ou traités de manière appropriée et il serait très préoccupé si la Division navait enregistré aucune plainte spécifique. Il a proposé de se réunir avec la délégation de lEspagne pour obtenir de plus amples détails de telle sorte que son bureau puisse se livrer aux vérifications nécessaires. Il avait cependant quasiment la certitude que toutes les plaintes et tous les dossiers liés à linformatique avaient été enregistrés du fait de limportance des accusations, de lampleur de la tâche ellemême et, en particulier, de limportance pour les membres du personnel à qui on avait à tort fait comprendre quils étaient concernés. Le directeur de la Division a ajouté quune grande quantité dargent avait été dépensée pour les travaux technicolégaux afin dessayer dobtenir des preuves qui confirmeraient les accusations. En définitive, les accusations les plus préoccupantes étaient liées au piratage dans les postes de travail. Aucune preuve navait été recensée au moyen de ces enquêtes qui justifiait un travail plus approfondi. Dautres preuves avaient permis didentifier les actes répréhensibles et de mauvaise conduite et elles étaient traitées dans le cadre de la procédure normale. Concernant les observations de la délégation de la France, le directeur de la Division a dit que le Corps commun dinspection (CCI) avait effectivement fait une étude de la fonction daudit interne dont le rapport avait été publié son site Internet. Il a ajouté quune étude des fonctions denquête était en cours et quil avait fourni au CCI des informations sur les activités denquête de lOMPI. Sagissant de laudit interne, sur la base de ses connaissances de lONU et de lOMPI, le CCI avait suggéré de six à 10 auditeurs pour lOMPI. Le directeur de la Division considérait cette estimation comme appropriée mais lOMPI navait pas un grand nombre de bureaux extérieurs à même de faire des évaluations des risques et des besoins daudit interne. Toutefois, lOMPI, à la différence dautres organisations internationales du système des Nations Unies, fournissait des services pour lesquels elle percevait des taxes, ce qui créait plus de risques et un fardeau daudit interne plus lourd. Cest pourquoi la question de savoir si six ou même 10 auditeurs était un chiffre raisonnable était une question de jugement. Lobjectif actuel était de recruter aussi rapidement que possible trois professionnels pour la Section daudit interne et il fallait espérer que cela serait fait cette année. Lévaluation des risques et des besoins daudit interne de la Division montrait que, pour couvrir tous les domaines daudit à risques élevés, la Division nécessiterait quatre professionnels au moins. Si la Division était appelée à travailler sur des risques bas ou moyens ou à faire des vérifications de résultats, elle aurait besoin dun plus grand nombre deffectifs. Le directeur de la Division était davis quavec quatre fonctionnaires dans la Section, il serait beaucoup plus facile de déterminer si ce nombre serait suffisant pour que le Directeur général ait une bonne couverture et lassurance de contrôles internes et si les États membres étaient satisfaits de cette couverture. Il a ajouté quil attendait encore lopinion du CCI sur le nombre des effectifs nécessaires pour la Section des enquêtes et que, à en juger par les discussions avec les inspecteurs, il serait de toute évidence une bonne chose de séparer les enquêtes de laudit interne comme cela était le cas à lOMPI. Le problème de combiner les enquêtes et laudit interne était que, dans les cas des audits internes, la Division ne souhaitait pas que les personnes abordées par les auditeurs internes pensent quelles faisaient lobjet dune enquête. Laudit interne était une activité de routine de lOrganisation qui serait fréquemment effectuée dans les domaines à risques les plus importants et les plus élevés de lOrganisation. Le but de laudit interne était de donner lassurance que tout fonctionnait bien. À lheure actuelle, à la clôture de laudit, les auditeurs internes avaient découvert un assez grand nombre derreurs car les contrôles internes de lOrganisation devaient être modernisés, fonctionner mieux et coûtés moins. Au titre du PRS, le Directeur général voulait privilégier lamélioration des contrôles internes et le système de gestion des risques et améliorer la reddition des comptes au sein de lOrganisation. Mais tous ceux qui avaient travaillé dans des organisations qui devaient changer très rapidement pouvaient comprendre les tensions qui survenaient lorsque les changements devaient avoir lieu hier. En réponse à la question de la délégation de lAllemagne (disponibilité des rapports de la Division et dautres produits), le directeur de la Division estimait que bon nombre des suggestions pouvaient être mises en uvre immédiatement. La Charte de la supervision interne donnait aux États membres des avis sur la divulgation des rapports de supervision. Il a suggéré de la modifier à la prochaine occasion pour représenter ce qui pourrait être fait plutôt que plus tard dans la pratique pour donner plus rapidement aux États membres de meilleures informations sur les rapports de supervision. Tout ce qui était confidentiel pour le personnel ou sur le plan commercial ou associé à quelque chose ne devant pas se trouver dans le domaine public pourrait être facilement retranché. Il convenait de noter que dautres organisations du système des Nations Unies mettaient déjà dans ces conditions lesdits rapports à la disposition du public. Le directeur de la Division a assuré les délégations que celleci sefforçait dêtre aussi responsable et transparente que faire se peut, ne croyant pas que le partage des informations avec les États membres poserait problème, et réitéré les suggestions quil avait faites concernant la communication dinformations sommaires aux États membres et lorganisation de réunions dinformation à leur intention qui pourraient être combinées avec celles organisées par lOCIS.
Le président a invité le Secrétariat à préciser le rôle joué par le Directeur général dans les rapports daudit.
Le Secrétariat a expliqué que larchitecture de supervision de lOMPI était tripartite, composée quelle était de lauditeur interne, du vérificateur externe des comptes et de lOCIS. Chacune des parties avait un rôle à jouer et ces rôles étaient très clairs. Le Secrétariat a rappelé que, au printemps 2010, cette question avait été soulevée à lune des réunions informelles du comité. Il y avait également une lettre du vérificateur externe des comptes sur ladite question précisément. Malheureusement, la réunion tripartite qui avait été prévue pour clarifier ces questions navait pas eu lieu après la première réunion organisée par le Secrétariat. Celuici estimait cependant que loccasion se présentait maintenant avec larrivée du nouvel OCIS, la nomination dun nouveau directeur de la Division et laudit et de la supervision internes et un new vérificateur externe des comptes pour lOMPI de travailler avec le Directeur général pour terminer ce quétaient les besoins et dorganiser une réunion entre les nouvelles parties afin de sassurer quil ny avait aucune lacune et que le renforcement était mutuel. Cest pourquoi il nétait pas possible de donner une réponse directe à la délégation de lEspagne.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat des renseignements quil avait fournis. Elle était néanmoins surprise de constater que, compte tenu de la situation antérieure concernant les plaintes, il y avait encore un grand nombre denquêtes nayant donné aucun résultat. La délégation a demandé que lui soit donné le coût estimatif des enquêtes jusquici.
Le directeur de la Division a répondu quune partie de ces renseignements sur 2010 avait été récemment communiquée à lOCIS et ajouté quil préparerait une liste des coûts détaillée en fonction des plaintes déposées et des enquêtes effectuées. Lannexe au rapport de synthèse annuel donnait le résultat des dossiers clos durant la période à létude (1er juillet 2010 30 juin 2011) et contenait des informations sur les 67 dossiers enregistrés à ce jour. Sagissant de la question générale sur la raison pour laquelle les plaintes naboutissaient pas à un plus grand nombre denquêtes, le directeur a dit que quelquesunes avaient été déposées sans le concours de bonne foi ou sur la base de rumeurs. Il a ajouté que la Division ne décourageait pas le personnel de déposer une plainte quelle quelle soi en toute bonne foi car il était possible que soient reçues de bonnes informations qui conduiraient à une bonne enquête. Il ne savait pas ce qui était considéré comme une bonne performance dans le cas des plaintes par rapport aux enquêtes, ajoutant que chaque plainte devait être traitée séparément selon ses mérites. Cinquantequatre dossiers avaient été clos sur les 67 enregistrés depuis que la section avait été créée en 2008. Les résultats des dossiers clos étaient les suivants : un dossier avait fait lobjet dune solution administrative, ce qui signifiait quil ny avait pas eu de faute et le problème avait été réglé par voie administrative et non point pas la Division; trente dossiers navaient pas été prouvés, qui étaient en grande partie liés aux accusations de fonctionnaires concernant la sécurité informatique. Ces dossiers avaient fait lobjet denquêtes très longues et approfondies qui navaient révélé aucune trace de piratage. Le directeur de la Division a noté que les accusations navaient pas été prouvées dans 11 cas et quun dossier ne relevait pas du mandat de la Division (une affaire pénale sans incidence pour lOMPI qui avait été transmise à la police). Dans deux cas, les plaintes avaient été ultérieurement retirées. Un dossier était lié à la nonconformité avec la bonne pratique et, dans huit cas, lévaluation préliminaire avait montré quune enquête approfondie ne pouvait pas être justifiée. Le directeur de la Division a dit quil préparerait des chiffres détaillés qui révéleraient le coût des enquêtes par année. Ces chiffres ont été communiqués aux États membres.
La délégation de lAllemagne a dit que le budget 20122013 proposé pour les enquêtes était de 1,3 million de francs suisses, ce qui, vu le nombre daffaires, représentait de 20 à 25 mille francs suisses par dossier.
Le directeur de la Division a corrigé cette estimation et dit que la Division avait calculé que le coût moyen réel par affaire tournait autour de 40 000 francs suisses.
Le président a proposé que le comité prenne note du contenu de lexposé du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes.
Le Comité du programme et budget a pris note de lexposé du directeur de la Division de laudit et de la supervision internes.
Point 6 de lordre du jour : rapport du vérificateur externe des comptes sur les ressources humaines
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/17.
Le vérificateur externe des comptes a présenté le document WO/PBC/18/17 et rappelé que sa mission consistait à procéder à des audits classiques des états financiers et de surveillance financière pour lOrganisation. Lobjectif de ces audits était de fournir aux États membres une évaluation de la manière dont lOMPI utilisait les fonds qui lui étaient confiés. Les audits effectués par le vérificateur externe des comptes étaient fondés sur les normes de lOrganisation internationale des institutions supérieures du contrôle des finances publiques (INTOSAI) et sappliquaient non seulement aux questions financières mais également aux ressources humaines. Il a été fait référence aux ressources humaines et à leur rôle dans la stratégie globale de lOrganisation. Le lancement et la mise en uvre du système de gestion des performances et de perfectionnement du personnel (PMSDS) ont également été mentionnés. Le vérificateur externe des comptes a évoqué les huit recommandations figurant dans le rapport. Les deux premières ne concernaient pas les ressources humaines en tant que telles, mettant plutôt en relief limportance de lanalyse des risques et du système des contrôles internes. Les six autres recommandations concernaient les questions relatives aux ressources humaines, telles que la politique relative aux dispositifs de télécommunication et la gestion des jours de congé annuel et des heures supplémentaires. Le vérificateur externe des comptes a par ailleurs souligné limportance du transfert des connaissances des membres du personnel qui quittaient lOrganisation.
Le Secrétariat a remercié le vérificateur externe des comptes pour son rapport et informé le PBC que lOrganisation avait pris bonne note des recommandations et quelle sen occuperait.
La délégation de la France a fait siennes les orientations générales figurant dans le rapport du vérificateur externe des comptes et pris note des observations faites par le Secrétariat dans sa réponse. Elle a souligné les incidences financières des ressources humaines tout en convenant avec le vérificateur externe des comptes de limportance de la gestion des risques. Référence avait été faite en particulier à la nécessité de prévoir le départ de fonctionnaires et de gérer la mobilité et les congés dans les foyers pour les postes clés de lOrganisation. La délégation a fait référence à la situation en France et souligné limportance de pouvoir donner, à tout moment, à son Parlement (ou à différents ministères) un instantané de la dotation en effectifs et de montrer son évolution dans le temps. Elle a dit que lOrganisation devrait inclure dans son rapport annuel sur les ressources humaines non seulement les chiffres relatifs aux effectifs mais aussi des informations sur le nombre de cadres de direction par rapport à celui des effectifs ainsi que sur le nombre et lutilisation de consultants. La délégation a également fait une observation sur le lien entre les locaux à usage de bureaux et les effectifs, se demandant sil ne serait pas possible grâce au nouveau bâtiment de lOMPI de faire des économies.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest félicitée du rapport du vérificateur externe des comptes et des observations faites par le Secrétariat. Elle a fait observer que le vérificateur externe des comptes avait formulé des propositions utiles en vue de renforcer lactif le plus précieux de lOrganisation, son personnel. La délégation a indiqué que, à lavenir, ces rapports devraient contenir une date cible pour leur mise en uvre. Il a été fait référence à lanalyse des risques et, à cet égard, la délégation a fait part de sa préoccupation quant à labsence de stratégie de gestion des risques à lOMPI. La délégation a déclaré quil sagissait dune question dépassant le cadre des ressources humaines et quelle souhaitait obtenir de la part du Secrétariat des informations sur les mesures prises pour renforcer la gestion des risques et les contrôles internes. En outre, la délégation a exprimé des préoccupations au sujet de lapplication des limites de report de congé annuel et de la politique de paiement des heures supplémentaires.
La délégation de lAllemagne a elle aussi noté limportance davoir un rapport annuel consolidé sur les ressources humaines. Elle a fait référence au manque de processus de travail définis et souligné limportance des contrôles internes. Des questions avaient également été posées au sujet de la politique et de la gestion des heures supplémentaires. La délégation a suggéré que le rapport du vérificateur externe des comptes soit également transmis pour examen au Comité de coordination de lOMPI, compte tenu de limportance accordée par ce rapport aux questions relatives aux ressources humaines.
La délégation de lEspagne sest interrogée sur laugmentation de 10,7% des charges de personnel fixe pour lexercice biennal 20102011 dont référence était faite à la page 13 du document WO/PBC/18/17. La délégation a demandé que lui soit expliqué la nature de cette augmentation puisque, à son avis, ces dépenses devraient diminuer grâce au programme de cessation volontaire de service et des départs y relatifs. Elle souhaitait également que lui soit précisé que ladite augmentation de 10,7% nétait pas le résultat dun accroissement des effectifs.
La délégation de lInde a dit que les ressources humaines étaient un élément essentiel dune Organisation performante et efficace. Elle a noté que quelquesunes des recommandations du vérificateur externe des comptes complétaient celles faites plus tôt par lOCIS, en particulier, celle sur ladoption dune politique générale danalyse des risques. La délégation était également davis quil fallait fixer une date dapplication des observations faites par le Secrétariat sur les recommandations du vérificateur externe des comptes. Elle a fait par ailleurs référence au PMSDS et souligné limportance den faire une évaluation systématique de manière à définir si les objectifs stratégiques fixés par la direction avaient effectivement été atteints.
Le président a répondu à la suggestion faite par la délégation de lAllemagne sur la nécessité de transmettre le rapport du vérificateur externe des comptes au Comité de coordination de lOMPI pour information et examen plus approfondi. Le président a dit quil appartiendrait à lAssemblée générale de se prononcer sur cette question.
Le Secrétariat a répondu à plusieurs des questions soulevées par des délégations. Il a reconnu et souligné limportance de la gestion des risques, notant que cette question était examinée en détail par lOCIS, le Directeur général et lÉquipe de haute direction. Le Secrétariat a ajouté que lOrganisation considérerait cette gestion comme faisant partie du projet de planification des ressources (ERP). Il a souligné que le système de gestion des risques serait initialement de portée modeste et prudente. Le Secrétariat a indiqué que le déploiement de lERP aiderait lOrganisation à améliorer ses rapports sur les questions liées aux ressources humaines. Des précisions additionnelles sur les bâtiments et les heures supplémentaires ont également été données.
Le vérificateur externe des comptes a traité dautres questions soulevées par des délégations. Il a dabord noté que la portée de laudit financier des ressources humaines était plus petite que les audits financiers réguliers mais quil serait favorable à un audit plus rigoureux si cela faisait lobjet dun intérêt dans lavenir. En réponse à une question soulevée par la délégation de lAllemagne, le vérificateur externe des comptes a noté quil existait certes des systèmes de contrôle interne à lOMPI mais que bon nombre dentre eux étaient informels et nétaient pas bien documentés. Le vérificateur externe des comptes a dit que la gestion des risques nécessitait des systèmes de contrôle interne décrits en détail, documentés et vérifiés de telle sorte quils puissent être évalués en fonction des normes internationales régissant les audits internes.
Le Secrétariat a donné des renseignements supplémentaires sur le système de contrôle interne et informé le comité que le Programme de réorientation stratégique contenait une initiative sur les contrôles internes qui rassemblait la continuité des opérations et lERM.
Le Secrétariat a répondu à la question posée par la délégation de lAllemagne sur laugmentation de 10,7% des dépenses de personnel fixes. Il a expliqué quil y avait certes eu une diminution des effectifs en 2010 par rapport à 2009 mais que laugmentation de 10,7% était attribuable en grande partie aux hausses normales des dépenses de personnel des effectifs existants.
La délégation du Maroc a souligné limportance des ressources humaines et noté que les dépenses connexes représentaient les deux tiers du budget de lOMPI. Elle a dit que les États membres navaient cessé de demander au Secrétariat de réduire les dépenses consacrées aux ressources humaines et observé que cétait une des raisons pour lesquelles les États membres avaient approuvé le programme de cessation volontaire de service. À cet égard, la délégation ne comprenait pas comment les dépenses de personnel pouvaient augmenter au lieu de diminuer. La délégation a par ailleurs noté quil y avait certes eu des réductions des dépenses et du personnel du PCT mais que ces réductions navaient pas entraîné des diminutions correspondantes dans le budget. Elle se demandait aussi pourquoi réductions des dépenses et du personnel du PCT navaient pas eu un impact sur le nombre total des effectifs de lOMPI.
Le Secrétariat a donné des explications additionnelles sur laugmentation de 10,7% et rappelé que le programme de cessation volontaire de service avait plusieurs objectifs dont un était de réduire les effectifs et un autre de permettre à lOrganisation dattirer de nouveaux talents et de bénéficier de nouvelles compétences. Le Secrétariat a également souligné que cette augmentation était le résultat daccroissements statutaires des dépenses de personnel. Il a précisé que le PCT avait certes été plus productif et efficace grâce aux systèmes informatiques mais que cela ne sétait pas traduit par des diminutions du nombre total des effectifs car les effectifs excédentaires du PCT avaient été réorientés et redéployés selon que de besoin.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu du document WO/PBC/18/17.
point 7 de lordre du jour : rapport sur lexécution du programme en 2010
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/14.
Le président a indiqué que le rapport sur lexécution du programme en 2010 avait été soumis à la dixseptième session du comité en juin 2011. Le PBC avait examiné le rapport, en avait pris note et avait recommandé dinclure dans ce document des explications par programme, le cas échéant, des virements budgétaires effectués en 2010. Compte tenu de cette décision, le document avait été modifié et il était soumis pour examen à la présente session.
Le Secrétariat, en sus des remarques dintroduction du président, a dit que lactuel PPR était le rapport sur lexécution à miparcours de lexercice biennal qui faisait une évaluation des progrès accomplis en 2010 pour obtenir les résultats escomptés de lexercice biennal 20102011, avec les ressources approuvées dans le programme et budget de lexercice biennal en cours. Après la session informelle du comité en juin 2011, le rapport avait été actualisé pour inclure des informations, par programme, sur les virements budgétaires en 2010, y compris les ressources en personnel et autres catégories de ressources. Le Secrétariat a appelé lattention des États membres sur le fait que plusieurs mesures de maîtrise des coûts avaient déjà été prises en 2010 qui avaient eu pour résultat des économies ainsi que des gains defficacité (voir le rapport sur lexécution du programme).
En labsence dobservations, le président a invité le comité à recommander aux assemblées lapprobation du document WO/PBC/18/14.
Le Comité du programme et budget a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI lapprobation du document WO/PBC/18/14.
Point 8 de lordre du jour : états financiers annuels pour 2010; état du paiement des contributions au 30 juin 2011
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents WO/PBC/18/3, WO/PBC/18/18 et WO/PBC/18/4.
Le président a expliqué que le document WO PBC/18/18 (État du paiement des contributions au 30 juin 2011) mis à jour serait distribué à loccasion de la quaranteneuvième session des Assemblées. Il comprendrait les paiements reçus depuis le 30 juin 2011 et donnerait par conséquent une image actualisée de létat du paiement des contributions. Il a invité le Secrétariat à présenter ce point de lordre du jour et expliqué que le vérificateur externe des comptes, M. Monnot, ferait ensuite une observation sur les états financiers de lOMPI pour 2010 et les rapports daudit y relatifs.
Le Secrétariat a présenté les documents à létude, à commencer par le document WO/PBC/18/3 qui contenait les états financiers de lOMPI pour 2010, première série détats financiers conformes aux normes IPSAS pour lOrganisation. Ces états avaient fait lobjet dun rapport daudit positif et marqué le début de rapports financiers et daudits annuels pour lOMPI. Le budget demeurerait quant à lui biennal. Le Secrétariat a expliqué que le format des états était celui prescrit par les normes IPSAS. Un format similaire avait été utilisé pour les états financiers 20082009 afin daccroître la familiarité avec ce genre de présentation. Du fait de lapplication des normes IPSAS, les résultats et le bilan de lOMPI étaient maintenant très différents de ce quils auraient été en vertu des normes UNSAS. Lapplication des normes IPSAS obligeait lOMPI à donner les résultats réels sur une base budgétaire et à concilier ce chiffre avec les résultats effectifs selon les normes IPSAS. Sur une base budgétaire, lOMPI avait dégagé un excédent de 3,1 millions de francs suisses auquel des ajustements IPSAS avaient été apportés pour un montant denviron 10,9 millions de francs suisses. Ces ajustements et les dépenses allouées à des projets financés sur les réserves dun montant de 5,7 millions de francs suisses signifiaient que lOMPI avait accusé pour lannée un déficit global de 13,6 millions de francs suisses. Ce déficit était indiqué dans létat de la situation financière. Outre limpact sur les résultats, les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS avaient eu une incidence marquée sur les actifs et les passifs de lOrganisation, dans trois domaines notamment, à savoir les terrains et les bâtiments, la comptabilisation en charges et les passifs des engagements liés aux prestations dues au personnel. Conformément aux normes IPSAS 16 (Immeuble de placement) et 17 (Immobilisations corporelles), les terrains et les immeubles de placement sont présentés à leur juste valeur. Ces évaluations avaient été établies par u consultant externe de renommée internationale. Les bâtiments étaient maintenant inclus au coût de remplacement net damortissement par élément avec des durées de vie utile allant de 30 à 100 ans, ces valeurs une fois encore été obtenues dun entrepreneur indépendant. Les bâtiments de lOMPI étaient amortis sur la durée de vie de chaque grand élément. En outre, conformément à la norme IPSAS 17, le matériel avait été inclus dans le bilan à son coût net damortissement. Précédemment, il avait été comptabilisé en charges en application des normes UNSAS. Les recettes de lOMPI étaient maintenant reconnues conformément à la norme IPSAS 9 (produits des opérations avec contrepartie directe). Le Secrétariat a expliqué que cette norme avait un impact très important sur les résultats de lOMPI car 95% environ des opérations de lOrganisation étaient des opérations de change, ce qui faisait de lOMPI une organisation très différente dautres organisations du système des Nations Unies. Les recettes ne pouvaient être maintenant reconnues que si elles avaient été obtenues et non pas simplement en fonction des liquidités reçues. Cette condition avait conduit à la création de reports de recettes qui devaient être trouvés dans les encaissements par anticipation sur létat de la situation financière. Le troisième domaine dajustement significatif concernait les avantages au personnel et le fait que les droits obtenus par les membres du personnel mais pas rémunérés devaient être pris en compte dans les passifs de lOrganisation qui devrait en effet, à un certain moment, les payer. Le plus important était lassurancemaladie qui couvrait les obligations de lOMPI de fournir des prestations médicales après cessation de service. Toutefois, les avantages au personnel comprenaient également les indemnités de cessation de service au titre du programme de cessation volontaire de service, les primes de rapatriement, les congés accumulés et les heures supplémentaires. Les détails des montants accumulés pour les avantages au personnel étaient divulgués dans la note 12 des états financiers. De plus, les états financiers donnaient maintenant une vue consolidée de lOrganisation, les fonds fiduciaires ayant été complètement incorporés dans les chiffres indiqués. Toutefois, les informations relatives à chaque fonds fiduciaire avaient été incorporées dans lannexe 3 aux états.
Le Secrétariat a expliqué que le document WO/PBC/18/8 intitulé État du paiement des contributions au 30 juin 2011 était un document standard qui était présenté régulièrement au comité. En dépit dune augmentation des contributions et des arriérés du Fonds de roulement qui étaient passés de 9,2 millions de francs suisses à la fin de 2009 à 10 millions à la fin de 2010, les arriérés ne cessaient de diminuer, ce qui était un développement positif. Le Secrétariat a rappelé au comité que les arriérés avaient été de 11,9 millions de francs suisses cinq années plus tôt.
Sagissant du document WO/PBC/18/4 (Rapport du vérificateur externe des comptes : vérification des états financiers de 2010), le Secrétariat a expliqué quil contenait six recommandations principales du vérificateur externe des comptes. Pour ce qui était du Secrétariat, une de ces recommandations était caduque car les mesures appropriées avaient été prises cependant que la mise en uvre de quatre autres avançait bien. La sixième recommandation portait sur les monnaies dans lesquelles les taxes PCT pourraient être payées et le Secrétariat avait ici une opinion légèrement différente de celle du vérificateur externe des comptes mais avait indiqué que la situation ferait lobjet dun suivi. En fait, il avait été récemment proposé de créer un groupe de travail qui examinerait les questions connexes des monnaies dans lesquelles ces taxes étaient libellées et des risques de change.
Le président a souhaité la bienvenue à M. Didier Monnot, représentant le Contrôle fédéral des finances de la Confédération suisse et vérificateur externe de lOMPI, et il la invité à faire un exposé sur les rapports quavait publiés le Contrôle fédéral.
Le vérificateur externe des comptes a expliqué que M. Kurt Grüter, vérificateur externe des comptes et directeur du Contrôle fédéral des finances de la Confédération suisse, navait pas pu assister à cette réunion en raison de ses responsabilités au Parlement à Berne. Il a rappelé que, une année plus tôt, il avait indiqué que lOrganisation était sur la bonne voie pour se conformer aux normes IPSAS mais quun gros travail restait à faire. Il valait la peine de réitérer que les états financiers de lOMPI pour 2010 étaient entièrement conformes aux normes IPSAS. Le passage à ces normes avait été un grand défi pour lOMPI comme pour les auditeurs car il avait consisté à revoir et retraiter nombre de catégories de comptes. Les Services des finances avaient constamment été appelés à résoudre des problèmes techniques et soumis à de fortes pressions pour établir la version finale des états financiers pour 2010. Le vérificateur externe des comptes avait également quelque peu sousestimé le volume de travail à exécuter et obligé de porter de 180 à près de 250 le nombre de journées inscrites au budget pour faire laudit. Il tenait à remercier aussi bien ses collègues de léquipe daudit que le personnel de lOMPI. Si lOrganisation avait eu recours au service dun bureau daudit extérieur, le coût des honoraires aurait été denviron 375 000 francs suisses. Il a remercié la direction de lOMPI de son assistance et, en particulier, léquipe des Services des finances et le consultant externe qui navaient pas ménagé leurs efforts pour réussir. Se référant à son rapport, le vérificateur externe des comptes a souligné trois points essentiels. Il était crucial pour lOMPI de recruter un spécialiste des normes IPSAS qui assurerait le suivi de lapplication des normes IPSAS. Cette application des normes était un processus en cours. Le contrat du consultant externe était sur le point darriver à expiration et il était très important que lOrganisation trouve sans tarder un spécialiste doté des compétences nécessaires qui pourrait se familiariser avec les détails des rapports financiers de lOMPI avant la clôture de lannée financière de 2011. De surcroît, lOrganisation devait veiller à ce que le personnel des Services des finances poursuive sa formation IPSAS afin que ces Services puissent faire montre dune plus grande souplesse. Le Secrétariat avait informé le vérificateur externe des comptes que lOrganisation avait quasiment achevé la procédure de recrutement dun nouveau spécialiste IPSAS mais que le candidat devait donner un préavis. Le vérificateur externe des comptes attendait avec intérêt de travailler avec le nouvel expert durant la clôture financière de 2011. Les résultats budgétaires faisaient état dun excédent de 3,1 millions de francs suisses avant les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. Lapplication de ces normes avait entraîné le retraitement de nombreuses rubriques comptables, raison pour laquelle le résultat final était un déficit de 13,6 millions de francs suisses. Ce type de résultat avait été anticipé dès le début de lapplication des normes IPSAS. LOrganisation navait pas inclus dans ses comptes les dettes dues à la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. Le faire aurait eu un impact marqué sur les états financiers de lOrganisation. La Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies navait pas été à même de fournir un calcul de ses obligations en application de la norme IPSAS 25. Lapplication de cette norme ne concernait pas seulement lOMPI et, même si les membres du Comité des Commissaires aux Comptes des Nations Unies et de léquipe dexperts des normes IPSAS ne croyaient pas que ce type de comptabilité était nécessaire, le vérificateur externe des comptes préférait faire preuve de prudence en la matière car il ne disposait pas encore dinformations suffisantes pour produire linterprétation définitive de la norme IPSAS 25. Toutefois, comme la question nétait pas spécifique à lOMPI, il souhaitait uniquement mettre en garde les États membres contre le risque potentiel. Il nétait pas actuellement nécessaire de faire des réserves ou de mentionner la question dans lopinion de vérification pour 2010. Se référant à ses principales recommandations, le vérificateur externe des comptes a expliqué que la première concernait le système des contrôles internes et quil avait été informé par le Secrétariat quun consultant externe allait bientôt être recruté pour traiter cette question. Il avait pris note de la réponse du Secrétariat à la recommandation de limiter les taxes du PCT à quatre grandes monnaies. Les arguments avancés par le Secrétariat étaient valides, surtout lorsque était pris en considération le rapport coûtavantage. Les recommandations portant sur la dotation en effectifs des Services des finances avaient déjà été mentionnées et il nétait pas nécessaire de les revisiter. Les deux dernières recommandations étaient de nature opérationnelle et traitées par les Services des finances.
La délégation du Japon a encouragé lOrganisation à continuer de bien gérer le budget et, à cet égard, à identifier les raisons des recettes prévisionnelles pour 2010. Ces recettes devaient être calculées avec soin et prudence. La délégation a accueilli avec satisfaction les états financiers et les travaux daudit y relatifs. Concernant le rapport du vérificateur externe des comptes, ce rapport faisait référence à la nécessité de passer en revue tous les deux ou trois ans le coût moyen des traductions utilisé dans le calcul des recettes différées. La délégation considérait cette suggestion particulièrement pertinente et elle a encouragé le Secrétariat à introduire une telle procédure dexamen.
La délégation de lEspagne a remercié le vérificateur externe des comptes de son travail et elle lui a demandé de préciser si le budget pour 2010 était excédentaire ou déficitaire.
Le vérificateur externe des comptes a confirmé que le budget de lOMPI avait dégagé un excédent et que son exécution avait été soumise à des vérifications. Toutefois, une fois ajoutés à lexcédent budgétaire, les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS sétaient soldés par un déficit global.
La délégation de lEspagne a noté que le déficit avait été accusé avant lintroduction des ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS car des réserves avaient été utilisées pour des dépenses consacrées aux projets (5,7 millions de francs suisses). Lorsquelles étaient ajoutées à lexcédent budgétaire, il y avait un déficit de 2,6 millions de francs suisses avant linclusion des ajustements. La délégation sest référée à des décisions antérieures dutiliser les réserves pour différents projets, se demandant comment ces dépenses, avec limpact des ajustements IPSAS, allaient être prises en compte dans lavenir. Ces rubriques ne figuraient pas dans le projet mais pourraient conduire à de futurs déficits.
Le contrôleur a expliqué que lOrganisation avait deux grandes manières de financer les dépenses, à savoir le budget ordinaire et les réserves (le budget ordinaire était récurrent alors que les dépenses financées sur les réserves ne létaient pas). Les États membres avaient décidé dutiliser les réserves pour financer certains projets et, chaque fois que le budget était présenté pour examen, une mise à jour montrant les dépenses par rapport aux réserves létait également. En 2010, outre les dépenses par rapport au budget et aux réserves, il y avait eu des ajustements IPSAS dont quelquesuns étaient liés aux soldes douverture pour 2010 tandis que dautres avaient été effectués dans le courant de lannée. Les années précédentes, le Secrétariat avait fourni des rapports expliquant en détail les montants estimés pour les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. Lestimation de ces ajustements avait été denviron 35 millions de francs suisses (dont 21 millions pour les soldes douverture) et les chiffres définitifs de 20 millions pour les ajustements relatifs aux soldes douverture et de 11 millions pour lannée financière 2010.
La délégation de lEspagne a demandé sil y aurait un déficit en vertu des normes UNSAS. Elle a noté quil était prévu que les réserves tomberaient de 228 millions de francs suisses (à la fin de 2009 selon les normes UNSAS) à 138 millions après les ajustements 2010 relatifs à lapplication des normes IPSAS et toutes les dépenses approuvées pour financement sur les réserves (document WO/PBC/18/7, tableau 6). Elle a également fait part de sa préoccupation concernant lévaluation des bâtiments conformément aux normes IPSAS mais elle était prête à laccepter. La délégation avait noté que le rapport du vérificateur externe des comptes faisait référence à déventuels passifs en rapport avec la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. Il nétait pas possible de les quantifier mais elles risquaient davoir dans lavenir un impact sur les actifs nets de lOrganisation.
Le contrôleur a confirmé quun excédent de 3,1 millions de francs suisses avait été enregistré selon les normes UNSAS mais que le résultat IPSAS était quant à lui un déficit. Les réserves avaient été réduites par suite des ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. La question de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies mise en relief dans le rapport du vérificateur externe des comptes sappliquait à toutes les organisations et non pas uniquement à lOMPI. Dautres vérificateurs externes des comptes navaient pas soulevé cette question mais le Secrétariat était reconnaissant au vérificateur externe des comptes de lOMPI de lavoir fait car cela permettait à lOrganisation denvisager lélaboration de plans futurs.
Le vérificateur externe des comptes a expliqué que les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS faisaient intervenir la réévaluation des actifs et des passifs et que ces ajustements avaient un impact sur les réserves, ce qui était inévitable. Dautres organisations du système des Nations Unies se livraient au même travail et leurs réserves subissaient un impact similaire. À cet égard, lOMPI avait été moins touchée que dautres organisations.
La délégation du Maroc a demandé si la différence entre lexcédent budgétaire de 3,1 millions de francs suisses et le déficit de 13,6 millions avait été approuvée par les États membres. Les États membres avaientils accepté que le déficit soit absorbé par les réserves?
Le contrôleur a expliqué que la différence entre les deux chiffres, celui de 3,1 millions de francs suisses et celui de 13,6 millions, pouvait être scindée entre deux parties. La première concernait les projets financés sur les réserves comme les projets de construction et dinformatique pour lesquels lapprobation des États membres avait été obtenue. La seconde concernait les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS que le Secrétariat avait essayé de prévoir dun bout à lautre de lapplication de ces normes. Ce faisant, les États membres avaient pu se faire une bonne idée de limpact probable de ces ajustements sur les résultats et sur le bilan. La décision dappliquer les normes IPSAS avait été celle des États membres.
La délégation de lEspagne a tenu à souligner quil y avait eu un déficit selon les normes UNSAS car, lorsque les dépenses financées sur les réserves étaient enregistrées pour le montant net de lexcédent budgétaire, cela donnait un déficit. La délégation était davis que des budgets équilibrés dans lavenir pourraient conduire à des déficits car ils ne comprenaient pas les dépenses financées sur les réserves.
Le contrôleur a reconnu quil aurait été possible de combiner les dépenses financées sur les réserves avec le résultat budgétaire et daccuser ainsi un déficit avant les ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. Cela aurait cependant créé une fausse image car les dépenses financées sur les réserves navaient pas été inclues dans le budget. Les États membres avaient expressément décidé de financer certains projets sur les réserves plutôt que de les inclure dans le budget. Les dépenses financées sur les réserves étaient montrées séparément à des fins de transparence, ce qui permettait aux États membres de voir comment ces projets avançaient quant aux montants approuvés pour les financer. Les États membres avaient décidé dadhérer aux normes IPSAS et il était inévitable que, comme lOrganisation était passée de ce qui était essentiellement une comptabilité de caisse à une comptabilité dexercice, des ajustements seraient requis.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a noté que la délégation de lEspagne semblait certes préoccupée par les chiffres présentés dans les états financiers mais que le vérificateur externe des comptes les avait rassurées quant au contenu de ces états. La délégation a demandé si les États membres devaient sinquiéter du passage des normes UNSAS aux normes IPSAS.
En réponse à la demande du président que le comité approuve les états financiers pour 2010, la délégation de lEspagne a dit quelle ne se sentait pas en mesure de le faire.
La délégation de la Suisse, faisant référence aux renseignements fournis antérieurement par le Secrétariat sur la question des normes IPSAS ainsi quaux explications du vérificateur externe des comptes, sest déclarée en faveur de recommander à lAssemblée générale quelle adopte les documents.
Les délégations des ÉtatsUnis dAmérique et de lAfrique du Sud ont également fait leur cette recommandation.
Après une brève pause durant laquelle la délégation de lEspagne a discuté des états financiers pour 2010 avec le Secrétariat et le vérificateur externe des comptes, la session a repris.
Le vérificateur externe des comptes a reconnu limportance et la pertinence des questions soulevées par la délégation de lEspagne. Il souhaitait cependant vérifier avec ses collègues techniques les détails de la norme IPSAS 24 concernant la présentation de linformation budgétaire.
La délégation de lEspagne a remercié le vérificateur externe des comptes de ses explications. Elle navait aucune autre objection à lapprobation du document et elle suivrait de près la situation dans lavenir.
La délégation du Maroc a demandé quelle était la raison de la différence entre le montant des recettes pour 2010 qui figurait dans le document WO/PBC/18/3 (294,9 millions de francs suisses) et le montant qui figurait dans le tableau I de lannexe VIII du document WO/PBC/17/4 (292,5 millions de francs suisses).
Le Secrétariat a expliqué que la différence était due aux recettes des Fonds fiduciaires (6,8 millions de francs suisses) et aux ajustements IPSAS (4,5 millions). Ces montants apparaissaient clairement à lannexe II des états financiers. Pour se conformer aux normes IPSAS, il était nécessaire dincorporer les chiffres relatifs aux Fonds fiduciaires dans les chiffres présentés pour lOMPI.
La délégation de la Suède a comparé la situation de lOMPI à celle de lOffice européen des brevets (OEB) lorsque celuici avait adopté de nouvelles comptables. Cela avait conduit à des déficits mais lOEB travaillait aujourdhui bien avec les nouvelles normes. La délégation a remercié le Secrétariat de son explication et souhaitait appuyer la recommandation portant adoption du document.
Le Comité du programme et budget a examiné le document WO/PBC/18/3 (États financiers pour 2010), le contenu du document WO/PBC/18/18 (État du paiement des contributions au 30 juin 2011) et le rapport du vérificateur externe des comptes : vérification états financiers pour 2010 (document WO/PBC/18/4), et recommandé aux assemblées de lOMPI ce qui suit.
États financiers pour 2010
Document WO/PBC/18/3
Le Comité du programme et budget a recommandé à lAssemblée générale de lOMPI lapprobation des états financiers pour 2010 figurant dans le document WO/PBC/18/3.
État du paiement des contributions au 30 juin 2011
Document WO/PBC/18/18
Le Comité du programme et budget a recommandé à lAssemblée générale de lOMPI de prendre note du contenu du document WO/PBC/18/18.
Rapport du vérificateur externe des comptes : vérification des états financiers pour 2010
Document WO/PBC/18/4
Le Comité du programme et budget a recommandé à lAssemblée générale de lOMPI de prendre note du contenu du document WO/PBC/18/4.
Point 9 de lordre du jour : exposé IPSAS : mise en uvre des normes IPSAS enjeux et incidences
Le président a invité le Secrétariat à faire son exposé en PowerPoint sur ce point de lordre du jour.
Le Secrétariat a indiqué que le but de son exposé était de mettre en relief les principes clés et les principales différences entre les normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) et les normes comptables du système des Nations Unies (normes UNSAS) afin de donner un aperçu des principales différences dans le traitement des soldes douverture des états financiers pour 2010 ainsi que de lévolution des résultats de ces états financiers due à lapplication des normes IPSAS. Le Secrétariat a rappelé que les normes UNSAS (élaborées par lONU ellemême pour fournir des états financiers à ses États membres) étaient devenues de moins en moins compatibles dans les différentes organisations des Nations Unies et, par conséquent, ni comparables ni totalement fiables. Les normes IPSAS étaient édictées par le Conseil des normes comptables internationales du secteur public (IPSASB), luimême un comité permanent de la Fédération internationale des comptables (IFAC), qui représente plus de 160 organismes membres dans 120 pays. À la quarantetroisième session des assemblées en 2007, les États membres avaient décidé dadopter les normes IPSAS au plus tard en 2010, comme lavaient fait de nombreuses autres organisations des Nations Unies à lépoque (et toutes depuis lors). Le Secrétariat a dit que lOMPI avait très rapidement veillé à ce que les travaux à effectuer pour appliquer les normes IPSAS dans les délais voulus le soient, ce qui avait donné pour résultat lapplication de ces normes pour létablissement dès 2010 des rapports financiers. Le Secrétariat sétait ensuite penché sur quelquesuns des principes IPSAS fondamentaux comme par exemple la base dune comptabilité dexercice qui garantissait que les effets des transactions étaient pris en compte lorsquils survenaient (et non pas lorsque des liquidités étaient reçues ou payées) et quils étaient enregistrés dans les états financiers en fonction des périodes auxquelles ils étaient liés. Lautre principe fondamental état celui dun sujet de préoccupation permanent, qui suppose quune entité continuera de fonctionner dans un avenir prévisible. Ce principe était important car il exigeait un traitement spécifique et la divulgation des futurs passifs à long terme. Enfin, les états financiers de lOMPI selon les normes IPSAS étaient préparés sur une base consolidée, ce qui signifiait que tous les fonds sur lesquels lOrganisation exerce un contrôle sont considérés comme faisant partie de ses états financiers consolidés. En conséquence, pour lexposé, des ajustements appropriés avaient été effectués pour sassurer que les chiffres présentés portent spécifiquement sur lutilisation des fonds relevant du budget ordinaire de lOrganisation. Des explications, sur la base des diapositives présentées, étaient fournies pour la base sur laquelle la comptabilité dexercice reconnaît les recettes et les dépenses ainsi que sur celle dun aperçu des différents éléments des états financiers relevant des normes IPSAS. Plusieurs diapositives avaient été présentées pour donner une bonne idée des différences entre les soldes douverture 2010 de lOrganisation ainsi que les résultats annuels sur une base budgétaire et sur une base IPSAS. Le Secrétariat a noté que des copies de lexposé, y compris les pages de notes, étaient disponibles dans les six langues au comptoir des documents.
Le président a remercié le Secrétariat de son exposé, notant avec appréciation le temps et les efforts consacrés à lexplication des nouvelles normes IPSAS.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat de son exposé sur les ajustements effectués suite à ladoption des normes IPSAS, un exposé on ne peut plus clair. Elle a cependant noté que les préoccupations dont elle avait fait part durant la session de juin du comité demeuraient pertinentes. La délégation tenait à manifester au sujet des normes IPSAS des préoccupations dont quelquesunes de caractère général et dautres plus spécifiques. En premier lieu, elle a indiqué sa surprise de voir des doubles ajustements, ce qui, selon elle, risquait de prêter à confusion puisque les normes IPSAS étaient appliquées depuis le 1er janvier 2010. Selon ces normes, il y avait eu en 2010 une perte de 13,5 millions de francs suisses. La délégation se demandait pourquoi les résultats étaient également présentés dans les diapositives selon les normes antérieures. Elle a indiqué que des explications additionnelles devraient lui être données. Elle a en outre noté quelle souhaitait recevoir des renseignements sur les futurs engagements approuvés sur les réserves de lOrganisation, soulignant quelle ne savait pas exactement si ces engagements sélevaient à 50 ou à 80 millions de francs suisses mais relevant quelle avait lu avec un grand intérêt le rapport du vérificateur externe des comptes (paragraphe 48), qui disait que lOMPI avait des engagements non enregistrés à légard de la Caisse des pensions, ce qui préoccupait la délégation. Elle se demandait comment elle pourrait savoir ce quétaient les actifs et passifs de lOrganisation si ce montant nétait pas pris en compte dans ses états financiers. La délégation a noté que le niveau des réserves mentionné dans lexposé était à la fin de 2010 de 194 millions de francs suisses selon les normes IPSAS. Ce montant comprenait limpact de la perte de 13,5 millions de francs suisses. Le document sur lutilisation des réserves donnait cependant le total des crédits approuvés sur les réserves pour un montant de 56 millions de francs suisses, ce qui avait pour résultat des réserves disponibles de 138 millions de francs suisses. Il notait également que les chiffres traduisaient des actifs plus élevés selon les normes IPSAS, en partie du fait de la réévaluation des terrains et des bâtiments mais ce nétait pas des fonds qui pouvaient être dépensés. Cest pourquoi, la délégation se félicitait certes de lintroduction de principes de comptabilité modernes sous la forme de lapplication des normes IPSAS mais elle estimait que, dans la réalité, la situation financière était peutêtre moins favorable que celle qui avait été présentée. Elle était davis que la santé financière de lOrganisation dépendait en partie de la réévaluation des bâtiments et notait quil était dangereux den surestimer la valeur, espérant que tel nétait pas le cas pour lOMPI.
Le Secrétariat a indiqué que la raison de la présentation des résultats des recettes et des dépenses sur une base budgétaire comme sur une base IPSAS était comme lexigeaient les normes IPSAS de faire rapport aux parties prenantes sur la même base que celle sur laquelle les États membres avaient approuvé le budget. Une des dispositions dans les états financiers exigeait que soient conciliés le résultat sur une base budgétaire et le résultat sur une base IPSAS. Sagissant de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, lOMPI, à limage dautres organisations des Nations Unies, ne tenait pas compte dans son bilan des passifs potentiels de cette caisse. Elle tenait compte uniquement des dépenses quelle consacrait à la Caisse pendant une année donnée.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu de ce rapport.
Point 10 de lordre du jour : niveau dutilisation des réserves
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/7.
Le président a résumé le contenu du document en disant quil faisait le point i) sur le niveau des fonds de réserve et de roulement (FRR) après la clôture des comptes annuels de 2010 sur la base du budget ainsi que des normes IPSAS; et ii) indiquait le niveau des crédits alloués sur les FRR approuvés par les États membres jusquà présent, y compris lincidence des crédits quil est proposé daffecter à une proposition dinvestissement dans les technologies de linformation. La proposition dutiliser les FRR aux fins dune proposition dinvestissement pour le financement de certaines activités dans le domaine des technologies de linformation et de la communication (TIC) (document WO/PBC/18/13) était présentée en tant que telle dans un document séparé, pour examen par les États membres.
Le contrôleur a expliqué que le document WO/PBC/18/7 donnait des renseignements à jours sur les FRR et il tenait à mettre en relief certains des éléments qui y figuraient. À la fin de 2009, les réserves sélevaient à 228 millions de francs suisses. À la fin de 2010, sur une base budgétaire, elles dégageaient un solde positif de 3,1 millions de francs suisses pour un total de 194 millions de francs suisses (tableau 2 du document. Le tableau 5 montrait les crédits (montants alloués aux projets) approuvés par les États membres, qui, initialement, sétablissaient à 63 millions de francs suisses dont une partie avait été dépensée. Cela laissait un solde de 51 millions de francs suisses. Cette année, le Secrétariat se proposait dutiliser une partie de ces fonds pour financer un nouveau projet informatique dune valeur de 5,18 millions de francs suisses qui, sil était approuvé, porterait le montant total des réserves allouées à 56,63 millions. Le contrôleur a ensuite expliqué que le tableau 6 du document donnait un aperçu des FRR (disponibles par Union) qui, à la fin de 2010, sinscrivaient à 194 millions de francs suisses. Étant donné que 51 millions de francs suisses avaient été alloués, cela laissait dans les réserves disponibles 143 millions de francs suisses. Au cas où le projet damélioration informatique était approuvé, le niveau des FRR disponibles après tous les crédits alloués serait de 138 millions de francs suisses. Ce montant serait ventilé comme suit. LOrganisation cherchait toujours à mettre de côté une somme dargent correspondant au montant nécessaire au cas où ses activités devaient considérablement ralentir, montant appelé le Niveau. Le niveau des FRR était de 120,5 millions de francs suisses, un pourcentage des dépenses de lOrganisation dun bout à lautre de lexercice biennal. En dautres termes, dans les 138 millions de francs suisses restants, 120 millions avaient été mis sous dossier pour le niveau 20122013 au cas où les activités de lOMPI devaient seffondrer et tomber au niveau.
La délégation de lEspagne a souligné limportance de lutilisation des langues pour expliquer les ajustements car, comme le montrait le tableau 4, il y avait un montant négatif de 13,5 millions de francs suisses au titre des ajustements IPSAS. Elle a dit que ce qui était important était la véritable procédure comptable utilisée par lOMPI qui donnait un résultat négatif de 13,5 millions, soit une réduction de la valeur nette de lOrganisation. La délégation a indiqué quelle ne voyait pas dans les états financiers un reflet clair des crédits approuvés sur les réserves. La délégation et tous les États membres voulaient avoir la certitude que la comptabilité et les tableaux donnaient les résultats réels et exacts de ce quavait réalisé lOrganisation pendant lannée budgétaire en question, cestàdire compte tenu des crédits approuvés et des ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. Elle a souligné quelle ne souhaitait en aucun cas que les chiffres soient soumis à des modifications cosmétiques pour donner limpression quils étaient meilleurs.
Le contrôleur a expliqué quil semblait y avoir des difficultés à comprendre le fonctionnement des ajustements. Il a rappelé que le résultat positif de 3,1 millions de francs suisses reposait sur le budget. Le résultat négatif de 13,5 millions de francs suisses était dû aux ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS. Concernant les réserves, le contrôleur a rappelé que chacun des projets énumérés au tableau 5 avait été approuvé par les États membres individuellement (la date dapprobation figurant dans la dernière colonne). Cest pourquoi les délégations ne devraient éprouver aucune difficulté à comprendre lexactitude des chiffres. Le contrôleur a rappelé aux délégations que ces chiffres avaient été vérifiés et il leur a conseillé de lire le rapport complet du vérificateur externe des comptes sur les comptes de lOrganisation. Il a ajouté que les délégations pourraient poser le mercredi à venir leurs questions sur ce sujet au vérificateur externe des comptes.
La délégation de lAlgérie a fait siennes les déclarations faites par le groupe des pays africains et le groupe du Plan daction pour le développement plus tôt dans la journée. Sagissant du niveau des réserves, la délégation était davis que limage présentée était très claire tout en étant satisfaite des résultats obtenus par lOrganisation en dépit des incertitudes financières à une époque de crise économique.
Le Secrétariat a expliqué que, en 2010, les États membres avaient adopté une politique en matière de réserves et des principes régissant lutilisation des réserves (document WO/PBC/15/7 Rev.) quil invitait les délégations à consulter avant lexamen du point 15 sur la proposition des dépenses déquipement en matière dinformatique. En bref, le projet proposé portait sur la rénovation ou lactualisation de quelquesuns des matériels et logiciels obsolètes pour lentretien desquels lOrganisation payait plus que si elle les remplaçait.
La délégation de lInde estimait que le document WO/PBC/18/7 brossait un juste tableau des chiffres réels et des rubriques par rapport auxquelles les dépenses étaient censées figurer dans le fonds des réserves. La délégation a demandé des précisions sur la manière dont lOrganisation était arrivée au chiffre de 120,5 millions de francs suisses (Niveau des FRR) et désirait savoir si lOMPI était la seule organisation des Nations Unies à posséder un fonds de réserve. La délégation a également demandé sil y avait des lignes directrices des Nations Unies pour les fonds de réserve précisant le maximum ou minimum requis en pourcentage des recettes à y déposer.
Le contrôleur a expliqué que le calcul du montant du niveau était fondé sur la possibilité pour chacune des Unions de lOrganisation de poursuivre ses activités pendant une certaine période de temps. Le calcul était effectué sur la base de chaque Union; toutefois, en termes simples, le montant représentait grosso modo 18% du montant des dépenses biennales. Le contrôleur a ajouté quil pouvait fournir par écrit un calcul détaillé du chiffre qui figurerait dans le programme et budget.
Le Secrétariat, désireux de donner de plus amples explications, a ajouté que le document WO/PBC/15/7 Rev (Politique sur lutilisation des réserves) fournissait trois types dinformation, à savoir la fixation du niveau des réserves; les principes régissant lutilisation des réserves; et un aperçu de ce que dautres organisations du système des Nations Unies faisaient avec les FRR. Le Secrétariat a dit que la plupart de ces organisations avaient ce quelles appelaient des fonds de roulement. Cétait dans la réalité des fonds que les organisations étaient autorisées à utiliser au cas où elles avaient des problèmes de liquidités. Elles évaluaient leur budget et sollicitaient lapprobation des États membres pour ensuite leur demander de payer leurs parts respectives. Ces paiements pouvaient arriver avec un certain retard ou être effectués par tranches, les besoins de trésorerie de lOrganisation pouvant exiger quelle verse ses fonds dune manière différente de celle dont étaient payées les contributions statutaires. Cest pourquoi les fonds de roulement étaient un tampon de liquidités qui garantissait le fonctionnement de lOrganisation sur une base permanente. Le Secrétariat a ajouté que dautres fonds qui étaient mis de côté par la plupart des autres organisations étaient en général le résultat de contributions non dépensées que les États membres avaient accepté de ne pas reprendre. Cétait des excédents de trésorerie que les organisations ne pouvaient pas conserver de telle sorte quelles faisaient des propositions pour lutilisation de ces fonds et les mettaient de côté dans différents fonds de réserve du type capital X type pour certaines catégories dinitiatives très spécifiques comme lentretien ou la construction de bâtiments. Le Secrétariat a rappelé que la politique en matière dutilisation des réserves donnait un aperçu des FRR de quelques organisations clés de lONU dont la taille était comparable à celle de lOMPI, de leur budget total approuvé, du niveau des fonds de roulement quelles étaient autorisées à détenir et du pourcentage que cela représentait ainsi que du but de leurs Fonds de roulement et dautres réserves. Dans chaque organisation, les États membres fixeraient le niveau auquel ils permettraient une accumulation de ces réserves et les montants dont ils autorisaient lapprobation pour utilisation à des fins spécifiques. Le Secrétariat a ajouté quaucun de ces éléments nétait compatible avec le système des Nations Unies. La plupart des organisations tiraient leurs recettes des contributions statutaires des États membres ou de contributions extrabudgétaires. Il ny avait aucun cadre dans lequel les fonds reçus qui navaient pas été dépensés ne devaient pas être rendus aux États membres. Dans le cas de lOMPI, le Règlement financier et son règlement dexécution, les statuts et les traités avaient été établis de manière différente.
La délégation de lEspagne a fait remarquer que le tableau 3 du document WO/PBC/18/7 faisait état de réserves à hauteur de 228 millions de francs suisses, montant qui avait diminué du fait de quelques ajustements en un an. Le tableau 6 par contre montrait que les réserves étaient tombées à 138 millions de francs suisses, une baisse importante. La délégation tenait à insister pour que les crédits et les ajustements autorisés sur les réserves figurent dans les résultats de lannée. Elle ne considérait pas les résultats de 2010 comme positifs car la différence entre les avoirs et les engagements prouvait clairement que le capital avait considérablement diminué à hauteur de 90 millions de francs suisses.
Le contrôleur a dit que les chiffres suivants résumaient la situation : le solde à la fin de lannée 2009 était de 228 millions de francs suisses sur lequel avait été prélevé un montant de 20 millions (pour ajuster le solde douverture selon les normes IPSAS), ce qui avait donné un montant de 208 millions. En 2010, il y avait eu un excédent de 3 millions pour un total de 211 millions. Des ajustements relatifs à lapplication des normes IPSAS dun montant de 11 millions avaient suivi en 2010 et les réserves avaient été utilisées avec lautorisation nécessaire. Tout cela avait eu pour résultat une diminution substantielle des réserves, le Secrétariat ayant expliqué clairement les années précédentes dans ses documents que lOMPI allaient adopter les normes IPSAS.
En labsence dautres observations, le président a proposé de prendre note du contenu de ce document.
Le Comité du programme et budget a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu du document WO/PBC/18/7.
Point 11 de lordre du jour : politique en matière de placements
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/18.
Le président a rappelé que la politique en matière de placements avait été soumise à la dixseptième session du comité en juin 2011. Le comité avait pris note de la proposition énoncée dans ce document et décidé de surseoir à toute recommandation sur ce document jusquà la présente session.
Le Secrétariat a ajouté que la politique en matière de placements était une révision de la proposition soumise initialement au comité en septembre 2010. Aucune modification ny avait été apportée depuis sa présentation en juin 2011 car, à lépoque; il avait été décidé quelle serait reportée à la session de septembre. La présente proposition tenait compte des observations faites par les délégations durant la session de septembre 2010, notamment la demande de suppression de toute référence à la gestion externe des fonds de lOMPI. La proposition faisait maintenant référence au fait que les contreparties de placement auraient dû accepter de se conformer aux 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies touchant les droits de lhomme, les conditions de travail, lenvironnement et la lutte contre la corruption, comme lavaient demandé certaines délégations.
Le Secrétariat a expliqué les modifications additionnelles apportées à la proposition suite aux observations dÉtats membres à la session du comité en septembre dernier. Mention avait été faite que certaines liquidités en francs suisses qui nétaient pas immédiatement nécessaires seraient déposées auprès de la Banque nationale suisse (BNS) à moins que des taux de rendement plus élevés puissent être obtenus dautres banques qui avaient la notation requise, cestàdire léquivalent de AA selon Standard & Poors. Dans la politique proposée de lannée dernière, une distinction avait été faite entre différentes catégories de monnaies liquides comme celles nécessaires pour les opérations courantes et les liquidités détenues au nom de tiers. Ces flux de trésorerie avaient été utilisés comme base des décisions du type dinvestissement à faire. Il avait été décidé que cela compliquait de par trop la politique. Cest pourquoi elle avait été simplifiée, reflétant aujourdhui la pratique courante en vertu de laquelle la seule distinction faite concernait le choix des investissements effectués. Une dernière révision clé était liée au fait que le Comité consultatif pour les placements évaluerait un fois par an au moins les investissements des fonds de lOrganisation. Le Secrétariat a rappelé que, à la dixseptième session, une délégation avait sollicité des détails sur les placements de lOrganisation à lépoque. Le Secrétariat a dit que le montant était léquivalent de 362 millions de francs suisses dont 355 millions étaient détenus en francs suisses. Environ 338 millions avaient été investis dans des dépôts auprès de la Banque nationale suisse, soit 93,3% du total des liquidités à la fin de vendredi dernier (9 septembre 2011). La différence, soit les 6,7% des liquidités, se trouvait dans des comptes courants. Le taux dintérêt servi sur les dépôts à la BNS était de 1,125%. Ce taux avait dans la réalité tout juste été révisé à compter du 1er septembre 2011 pour être ramené à 0,875%. À titre de comparaison, le taux de 1,125% était nettement supérieur au taux de 0,125% versé pour le moment par le Crédit Suisse et lUBS sur les montants en francs suisses.
Le président a donné lecture du paragraphe de décision du document en question.
Le Comité du programme et budget a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI dapprouver la politique en matière de placements figurant à lannexe I du document WO/PBC/17/6.
Point 12 de lordre du jour : politique linguistique
Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents WO/PBC/18/15 et WO/PBC/18/19.
Le président a présenté le point 12 de lordre du jour qui suscitait beaucoup dintérêt comme en avaient témoigné plusieurs des observations de caractère général faites au début de la session.
Le Secrétariat a indiqué que le document WO/PBC/18/15 traitait de la suite donnée aux décisions prises par les assemblées en 2010 concernant la politique linguistique de lOMPI, ainsi quaux sessions informelles du PBC tenues en janvier et juin 2011. Au travers de ce document, le Secrétariat a réaffirmé sa volonté de mettre en uvre dici à 2015 une politique linguistique globale pour lOMPI et proposé une date butoir pour étendre par étapes une couverture linguistique complète à toutes les réunions officielles. Le document donnait des informations sur la stratégie de mise en uvre, les volumes de travail additionnels en jeu et les ressources nécessaires pour atteindre cet objectif. En outre et en réponse aux demandes adressées par les États membres aux assemblées de 2010 et aux sessions informelles du comité, des données budgétaires étaient fournies pour le programme 27 dans son ensemble et pour les services linguistiques en particulier. Le document donnait également des informations sur la méthodologie à suivre pour soustraiter la traduction de documents et sur les critères rigoureux arrêtés pour garantir la qualité des traductions. Comme lavaient demandé les États membres, un autre document (WO/PBC/18/19) avait été établi séparément pour donner des informations sur lintroduction progressive de la diffusion des réunions de lOMPI sur le Web. Le Secrétariat a expliqué que, concernant la documentation de lOMPI pour les réunions, à compter de janvier 2011, la couverture en six langues avait été étendue aux réunions du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) et du Comité permanent sur les marques (SCT). À compter de janvier 2012, elle serait étendue au Comité permanent du droit des brevets (SCP), au Comité des normes de lOMPI (CWS) et au Comité consultatif sur lapplication des droits (ACE). En 20122013, elle serait étendue à tous les principaux organes de lOMPI et, dici à 20142915, à tous les groupes de travail de lOrganisation. Parallèlement, la politique linguistique répondrait également aux besoins des États membres pour ce qui est des publications de lOMPI et de son site Internet. Le document contenait un modèle dentreprise révisé pour la fourniture des services de traduction qui comprenait essentiellement deux volets. Premièrement, il reconnaissait quun groupe spécialisé de réviseurs et de traducteurs doit être disponible pour chaque langue au sein de lOrganisation, afin de gérer les flux de traduction, dassurer le contrôle de la qualité, de définir les priorités de travail, dassurer la traduction des documents les plus importants et de répondre aux besoins immédiats des réunions en cours. Deuxièmement, il proposait daccroître le pourcentage de traductions soustraitées de 30% en 2009 à 45% en 20122013. En fonction des progrès accomplis et de lexpérience acquise, il y aurait une nouvelle augmentation en 20142015. Sagissant de la documentation destinée aux réunions, il était probable que, en 20122013, le volume de travail augmenterait denviron 13 000 pages pour un total de quelque 67 000 pages et, en 20142015, de 8800 pages additionnelles pour un total de quelque 75 000 pages. Sagissant du volume des traductions pour lOMPI, il était probable quil passerait de 85 000 pages en 20102011 à 100 000 pages en 20122013 et 110 000 pages en 20142015. À la session informelle du comité en juin 2011, les États membres avaient fait part de leurs préoccupations à propos de la qualité des traductions soustraitées et voulaient que des critères rigoureux soient arrêtés pour veiller au respect des normes de qualité. Des procédures détaillées avaient été décrites dans le document à létude, qui consistaient notamment à inviter des traducteurs compétents de toutes les régions du monde à soumettre des notices personnelles et, avant de les choisir, de les soumettre à une évaluation rigoureuse. Les traducteurs les plus compétents seraient identifiés au moyen dentretiens et dévaluations, y compris des essais en ligne. Les traductions reçues par lOMPI seraient à révision sur place et un retour dinformation donné de temps à autre aux traducteurs pour quils puissent ainsi améliorer leurs compétences. LOMPI ferait par ailleurs usage doutils de traduction informatiques pour sassurer que les procédures de travail soient plus efficaces. Il a également été proposé que, avant la fin de 2011, soit lancé un appel doffres international conformément aux règles de passation de marchés de lOMPI en vue de recenser dans toutes les régions des bureaux de traduction à même dassurer des services de traduction répondant aux critères de lOMPI. Le tableau 5 du document donnait une répartition du personnel par section de traduction tandis que les tableaux 6 et 7 contenaient des données budgétaires. Les conclusions et recommandations pour la mise en uvre de la politique figuraient dans le paragraphe 28 qui indiquait essentiellement toutes les dates.
Le Secrétariat sest référé au document WO/PBC/18/19 qui portait sur lintroduction progressive des services de diffusion sur le Web des réunions de lOMPI. La diffusion sur le Web avait été introduite pour la première fois aux réunions des Assemblées en 2010 et, en réponse aux demandes des États membres de lOMPI, il avait été proposé détendre ses services à de nombreuses autres réunions en commençant par les Assemblées de 2011. Ces services comprendraient une diffusion en direct sur le Web et la vidéo à la demande qui serait disponible sur le site Internet de lOMPI. Il était actuellement prévu détendre la diffusion sur le Web à environ 18 réunions des comités à partir doctobre 2011. Laccès serait donné au public sans inscription sur la base du principe du premier arrivé, premier servi. La diffusion en direct serait disponible dans la salle et pour les pistes audio en anglais tandis que les services de vidéo à la demande le seraient dans la langue originale de la diffusion sur le Web. Le déploiement progressif des services de diffusion sur le Web commencerait en septembre 2011 et ces services seraient disponibles pour quelques réunions dans les salles A et B à lOMPI et, bien sûr, au CICG.
La délégation de lÉgypte, parlant au nom du groupe des pays arabes, a remercié le Secrétariat pour avoir établi un excellent document qui donnait les résultats des débats tenus à lOMPI, lesquels avaient commencé durant les réunions du comité et les Assemblées en septembre 2010, outre les réunions informelles qui avaient eu lieu au début de 2011. Cela traduisait lintérêt des États membres et du groupe des pays arabes en particulier tout en permettant aux États membres de bénéficier dune extension des services linguistiques. La délégation appréciait les efforts remarquables du Secrétariat, en particulier des fonctionnaires chargés de ces services linguistiques, pour faire face à une demande accrue. Elle se félicitait davoir entendu le Secrétariat donner lassurance quil appliquerait sans réserve la politique linguistique de lOrganisation dici à 2015, y compris la diffusion sur le Web. La délégation a souligné la nécessité dallouer dans le prochain budget des fonds suffisants au titre du programme 27 et exprimé sa satisfaction pour les mesures prises dans ce sens. À partir de 2011, tous les documents relatifs au SCCR et au SCT avaient été publiés dans les six langues et note avait été prise que la couverture serait étendue aux trois comités restants dici au début de 2012 et que dautres besoins seraient couverts dans le budget suivant. La délégation a également accueilli avec satisfaction la proposition visant à accroître le rythme de la soustraitance qui passerait de 30% en 20082009 à environ 50% dici à 2013. Le groupe des pays arabes tenait à souligner la nécessité de privilégier la qualité et toujours plus la qualité des services de traduction et dinterprétation en arabe. Les compétences et les services devaient être le principal élément. Il serait également nécessaire daméliorer la couverture linguistique sur tous les sites Internet sites en arabe afin daccroître les avantages que peuvent tirer les pays arabes des services de lOMPI. Finalement, la délégation a souligné la nécessité de traduire les circulaires qui étaient actuellement publiées dans trois langues seulement et appelé le Secrétariat à prendre les mesures nécessaires pour fournir ces services. Quant à la diffusion sur le Web des réunions de lOMPI, la délégation a souligné quelle ne devait pas remplacer les rapports in extenso et ce dautant plus que les enregistrements sur le Web ne seraient pas traduits dans toutes les langues de lOMPI.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour avoir établi un très bon document. Sur la base des résolutions de lAssemblée générale des Nations Unies, lutilisation de multiples langues était une nécessité et la délégation avait toujours souligné la nécessité de se conformer à ces résolutions et à accroître lutilisation des langues officielles de lONU à toutes les réunions. Personne ne pourrait jeter un doute sur le fait que lEspagne avait travaillé sans relâche pour faire utiliser toutes les langues et promouvoir cette cause, la délégation faisant toutefois face à une situation très difficile sur le plan économique et financier. Tout en préconisant des réductions et en amputant quelques comptes ici et là, il nen demeurait pas moins essentiel de prendre en compte un sujet dintérêt. La nécessité de promouvoir toutes les langues était certes très importante mais, dans le même temps, le principe exigé pour dautres secteurs, à savoir une plus grande valeur pour largent investi, devait être appliqué. LEspagne souhaitait promouvoir les langues mais devait avoir la certitude quelle en aurait pour son argent. En juin 2011, la délégation sétait penchée sur les chiffres, identifié un besoin de traduction et la nécessité daccroître lutilisation des langues tout en cherchant un moyen de réduire le coût des services de traduction et dinterprétation. Linterprétation était très importante mais elle nétait pas mentionnée dans le document. Lefficacité et la précision étaient indispensables de même quun accroissement des services de traduction et dinterprétation mais il fallait sefforcer de plafonner les coûts. Si, dans le moyen terme au moins, il était possible de trouver de meilleures sources de revenu, cela permettrait de plafonner le coût des services de traduction et dinterprétation et ne pas les majorer. Il était essentiel de bien gérer et de mieux administrer ces questions. La délégation a invité le Secrétariat à ne ménager aucun effort pour mobiliser des sources de financement qui permettraient dalléger le fardeau de la prestation des services de traduction et dinterprétation.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a accueilli avec satisfaction le rapport détaillé du Secrétariat sur lextension de la couverture linguistique aux six langues officielles du système des Nations Unies en ce qui concerne tous les organes directeurs, comités et groupes de travail de lOMPI. Ce rapport rendait compte de manière détaillée des incidences en termes de volume, de paperasserie, daugmentation de la charge de travail et de renchérissement des coûts pour lOrganisation, et contenait des dispositions judicieuses visant à préserver la qualité du travail de traduction soustraité. On avait constaté que, dans certaines organisations, la qualité de la traduction pouvait souffrir si les mécanismes nécessaires en matière de contrôle de la qualité et de supervision nétaient pas en place. La délégation avait pris note des informations et observations antérieures sur les normes de qualité. Néanmoins, dans de nombreuses organisations internationales, les services des conférences et services linguistiques avaient grossi au point de consommer une partie importante des ressources qui auraient dû être affectées à lexécution de la mission fondamentale des organisations en question. Cest pourquoi, la délégation était dune manière générale opposée à laccroissement de la taille des services linguistiques en raison de laugmentation des frais généraux quil pouvait entraîner pour lOrganisation, ainsi que des gaspillages qui pouvaient résulter dun renforcement de la bureaucratie. La proposition à létude indiquait que la traduction dans les six langues officielles des Nations Unies de la documentation de tous les organes directeurs et comités de lOMPI en 20122013 se traduirait par une augmentation de 12% des coûts des services linguistiques dont il serait tenu compte dans les ressources allouées au programme 27, à savoir celui des Services de conférence et Services linguistiques, cette augmentation étant compensée par des économies dans dautres domaines. La délégation a cependant souligné que le rapport du Secrétariat ne contenait aucune estimation quant aux augmentations de coûts futures qui résulteraient de lextension de la couverture linguistique des réunions des groupes de travail en 20142015. Par principe, la délégation ne pouvait appuyer ladoption dune proposition sans en connaître toutes les incidences financières, ajoutant à la question soulevée par la délégation de lEspagne qui était en faveur du rendement des investissements. Par conséquent, compte tenu des décisions précédentes sur cette question et des assurances données par le Secrétariat selon lesquelles lextension des services linguistiques concernant les organes directeurs et les comités ne se traduirait pas par une augmentation globale des ressources nécessaires pour le programme 27, la délégation ne sopposait pas à un accord sur lextension des services linguistiques proposée pour 20122013, comme indiqué dans le document WO/PBC/18/15 mais invitait le comité à ne pas prendre dengagement en ce qui concerne lextension des services linguistiques pour les réunions des groupes de travail en 20142015 en labsence dinformation quant aux incidences financières de cette mesure. La délégation insistait en outre pour que lextension de cette mesure aux groupes de travail soit examinée dici trois ans compte tenu de lexpérience acquise sur deux ans, avec lextension des services linguistiques aux organes directeurs et comités en 20122013. Cela permettrait dévaluer des données concrètes concernant la demande de documents en langues supplémentaires et le coût de leur production. Enfin, la délégation encourageait la poursuite de la réduction du volume de papier en privilégiant la publication des documents sous forme électronique et en ne les imprimant que lorsque cétait nécessaire.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat de son exposé détaillé sur la politique linguistique ainsi que sur la diffusion à lOMPI sur le Web. Elle estimait que la proposition pouvait être viable mais craignait que les efforts faits pour réduire les coûts risquaient de provoquer une détérioration de la qualité des traductions et, finalement, une hausse des coûts. Cest pourquoi la délégation, tout en comprenant que la soustraitance réduirait les coûts, voulait dans le même temps que soit garantie la qualité de la traduction. La délégation a pris note des mesures expliquées par le Secrétariat comme les mises à lessai en ligne des traducteurs afin de garantir la qualité. La qualité ne pouvait jamais être sacrifiée. En ce qui concerne la diffusion sur le Web à lOMPI, les services de diffusion étaient utiles pour bien saisir les débats aux réunions et la délégation appuyait donc la proposition de les introduire. Le contenu enregistré de la vidéo à la demande serait certes diffusé dans la langue dorigine seulement mais la délégation souhaitait que les services incluent la piste audio en anglais dans la vidéo à la demande enregistrée car, dans le cas contraire, il serait très difficile pour la délégation de comprendre les différentes langues de lONU à partir du contenu de la vidéo à la demande. La délégation estimait cependant que, même après avoir introduit les services de diffusion sur le Web, lOMPI devrait continuer détablir des rapports in extenso comme le comité lavait décidé à sa dernière session, ces rapports étant en effet très utiles pour faciliter la saisie dinformations sur des interventions et lessentiel des débats, ce que ne pourraient pas faire les services de diffusion sur le Web.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) était contente de voir que le Secrétariat avait constamment cherché à améliorer les services de traduction et dinterprétation. La question des langues était liée à la culture; elle ne devait jamais être considérée comme une dépense ou comme une dépense inutile de telle sorte que la question était liée aux réserves de financement. Les dépenses linguistiques devaient être considérées comme sacrées, comme un investissement mais, comme la délégation du Japon lavait dit, réduire les coûts dans ce domaine risquait de créer une véritable tour de Babel. Personne nen voulait. Il arrivait souvent à lONU que les choses risquaient de se bloquer pour des raisons linguistiques. La délégation a fait sienne la déclaration de la délégation de lÉgypte qui avait demandé que les rapports in extenso ne soient pas mis en question dans lespoir davoir une Organisation où toutes les langues pourraient être respectées. Il était regrettable que la délégation du Japon ait dû demander que langlais soit ajouté au Web pour que tout le monde puisse bien se comprendre.
La délégation de lAlgérie sest associée à la déclaration de la délégation de lÉgypte, au nom du groupe des pays arabes. La politique de lOrganisation en matière de traduction et dinterprétation et les documents soumis par le Secrétariat soulignaient limportance de ces questions linguistiques. La méthode adoptée à cet égard par le Secrétariat recueillait lapprobation de la délégation, notamment lorsquil sagissait des services de traduction et dinterprétation. La traduction ne devait pas être considérée comme un facteur secondaire. Bien au contraire, elle revêtait une importance primordiale car les documents soumis dans les différentes langues étaient dune extrême importance. Par conséquent, la traduction ne devait pas être considérée par exemple comme un citoyen de deuxième classe. Les représentants de missions pouvaient certes avoir une bonne connaissance de plusieurs langues mais il fallait tenir compte de la situation dans les capitales. Il arrivait souvent que cétaient les experts de ces capitales qui étaient concernés et, dans la plupart des cas, ils nétaient pas familiers avec des langues étrangères ou nen avaient pas une connaissance suffisante. En ce qui concerne lAlgérie, larabe en était la langue principale et il était utilisé dans le domaine de la propriété intellectuelle. Cest pourquoi il fallait accorder une grande importance aux questions linguistiques.
La délégation du Brésil a félicité le Secrétariat pour ses documents qui traitaient dune question très importante pour les États membres. Elle faisait siennes les interventions sur lextension de la couverture linguistique aux six langues officielles. À cet égard, elle a accueilli avec satisfaction les initiatives concernant la traduction de documents et la disponibilité de la diffusion sur le Web. La délégation jugeait important que langlais et la langue originale soient toujours fournis dans les diffusions sur le Web, avec une extension dans lavenir à toutes les langues officielles. Lutilisation de lInternet était compatible avec lobjectif consistant à communiquer avec de vastes publics de la société civile et associée aux objectifs de transparence et de responsabilité à légard des États membres afin de contribuer au processus de prise de décisions. La délégation a également pris note de lexplication concernant la qualité des traductions qui ne devrait pas être ignorée lors du débat sur lutilisation future des ressources. La délégation sest félicitée des informations données sur lutilisation du portugais à lAssemblée générale ainsi que sur la traduction des documents présentés dans cette langue.
La délégation de la Suisse a remercié le Secrétariat pour le document et pour les informations quil avait données depuis le début du débat sur la question. Elle était sensible à la question de la politique linguistique et comprenait le désir manifesté détendre la couverture linguistique aux différents comités. Il était cependant important de tirer les leçons de lexpérience et dexaminer limpact sur le budget. Étant donné que la raison dêtre du nombre des documents à traduire avait été mise en doute par plusieurs délégations, elle considérait la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique comme très importante, à savoir reporter à plus tard la décision du comité à propos du nombre de documents qui seraient traduits en 20142015. La délégation appuyait cette proposition et souhaitait prendre connaissance de lexpérience acquise durant le prochain exercice biennal avant de prendre une décision pour 20142015.
La délégation de lInde a dit que les consultations organisées par le Secrétariat sur le sujet lannée dernière avaient porté leurs fruits. La délégation sen est félicitée et attendait avec intérêt de pouvoir adopter une politique linguistique qui conviendrait à toutes les parties et contribuerait au bon fonctionnement de lOMPI et de ses États membres. Elle a fait une observation sur lalinéa v) de lannexe qui énonçait le paragraphe de décision. Cet alinéa lisait comme suit : reconnaissant que des documents de travail plus concis faciliteraient les délibérations, ont approuvé la proposition faite par le Secrétariat de réduire encore la longueur moyenne des documents de travail. Reconnaissant la nécessité davoir des documents de travail plus concis pour limiter les coûts, la délégation espérait cependant que les rapports des réunions engendrés et approuvés par différents comités continueraient dêtre établis de la même façon. La délégation a demandé des précisions sur ce point car les rapports de réunions tels quils étaient actuellement établis avec les déclarations des délégations et les réponses du Secrétariat étaient saisis, même sils ne létaient pas in extenso, dans les discours enregistrés, le résumé et lessentiel en étant fournis. La délégation a demandé si cette méthode serait poursuivie ou si elle se traduirait par un effort pour raccourcir les rapports de réunions des comités. Se référant au document consacré à la diffusion sur le Web, la délégation a de nouveau remercié le Secrétariat pour avoir évolué avec le temps et pour être devenu plus favorable à lutilisation de technologies afin de réduire le nombre des documents. Elle sest associée à lobservation de la délégation du Japon, appuyée par la délégation de la République bolivarienne du Venezuela selon laquelle la diffusion sur le Web à la demande risquait davoir une utilité limitée si elle avait lieu dans la langue originale uniquement. Il fallait au moins linterprétation en anglais pour rendre intelligibles à un plus grand public les interventions. Se référant à lobservation du Secrétariat que seraient couvertes 18 réunions après les assemblées en octobre 2011, la délégation a demandé si cela signifiait que toutes les réunions des comités permanents de lOMPI et leurs débats seraient diffusés sur le Web et que, de surcroît, il y en aurait quelques autres car le total natteignait pas 18. Si des réunions additionnelles étaient envisagées, il serait utile de savoir ce dont elles traiteraient. Une deuxième question concernait la disponibilité de la diffusion sur le Web selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Du document, il se dégageait quil y aurait 200 diffusions en direct disponibles et que quiconque y accédait le premier y aurait accès tandis que la deux centunième personne pourrait elle ne pas lavoir. La délégation a demandé que lui soit précisé si elle avait bien compris.
Le Secrétariat a répondu en disant que lannexe mentionnée était la décision qui avait été adoptée à lAssemblée générale de 2010. La soussection iv) ne traitait pas des documents qui émanaient de la réunion mais, dans une large mesure des documents destinés à la réunion en tant que documents de travail comme par exemple un document de huit pages plutôt quun document de trente pages. Cela contribuerait aussi à cibler les débats. Dans le même temps, le Secrétariat avait pris bonne note du message concernant les rapports in extenso qui ne disparaîtraient pas. Le Secrétariat nenvisageait pas pour le moment de remplacer ces rapports et il attendrait que soient en place une plus grande extension des enregistrements dans différentes langues et des possibilités de recherche accrues. Les rapports continueraient dindiquer que le pays X avait dit telle chose et le pays Y une autre. Le Secrétariat se tournait avec espoir vers lavenir où des gains defficacité pourraient être réalisés dans le cas des documents imprimés et des rapports de réunions.
La délégation du Pakistan a pris note du contenu du paragraphe 2 tel que mentionné par le Secrétariat, reconnaissant la nécessité daccroître la part des traductions soustraitées et précisant le nombre de celles soustraitées aux pays et régions en développement notamment. La délégation sest référée au tableau 4 indiquant la part estimée de la soustraitance, qui passerait de 30% en 20082009 à près de 45% en 20122013 et elle a demandé si, pour 20082009, il y avait des pourcentages désagrégés, en particulier le pourcentage de ces 30% qui était soustraité aux pays en développement. La délégation sest également référée à la diffusion sur le Web, ayant cru comprendre quil y aurait une diffusion en direct dans la langue dorigine et langlais. Cest pourquoi, si elle avait bien compris, ce nétait pas une question financière pour la vidéo à la demande puisque la transmission serait déjà disponible.
Le Secrétariat, se référant au volume en pourcentage soustraité pour les pays en développement, nétait pas en mesure de fournir les chiffres car les nationaux auxquels des travaux étaient soustraités pouvaient résider dans des pays développés ou en développement. Il essaierait de présenter des statistiques sur le lieu de résidence des personnes auxquelles les travaux étaient soustraités.
La délégation de la Chine avait accordé une grande attention à la politique linguistique de lOMPI et appréciait les efforts déployés pour étendre la couverture linguistique, se félicitant des efforts faits par le Secrétariat pour mettre davantage en uvre cette politique et le plan détaillé y relatif. Elle espérait que lOMPI prendrait dès que possible les mesures nécessaires et pratiques pour exécuter le plan, y compris la réaffectation de personnel, laugmentation du nombre de traducteurs et celle de la soustraitance en vue détendre la couverture linguistique des six langues aux comités ainsi quà tous les comités, groupes de travail et autres réunions de telle sorte ces six langues soient utilisées sur un pied dégalité. Quelle que soit la méthode utilisée pour fournir les langues, la qualité avait la priorité sans pour autant perdre de vie la réduction des coûts. La prestation des services linguistiques devait être plus générale, de haute qualité et très efficace pour préparer le terrain au développement du système de la propriété intellectuelle.
La délégation de lAllemagne a posé des questions sur les incidences financières. Si les chiffres du personnel au tableau 5 nallaient pas changer, elle se demandait alors comment les traitements et salaires pouvaient eux augmenter de 6% alors que le chiffre global pour le personnel était lui de 4,2%. Se référant à la diffusion sur le Web, elle était mentionnée comme étant lune des mesures de maîtrise des coûts sans cependant donner des détails, une plus grande efficacité opérationnelle étant certes mentionnée mais sans faits comme en attestaient des phrases telles que a fait des dépenses déquipement pendant lexercice biennal. La délégation supposait que, au titre du nouveau plan, le montant de cinq millions de francs suisses sollicité couvrait en partie aussi la diffusion sur le Web mais elle ignorait sil avait été approuvé ou non? Elle jugeait utile de recevoir des informations sur la somme qui serait réellement consacrée à lintroduction de la diffusion sur le Web cétait une technologie grâce à laquelle lefficacité pourrait être renforcée, sans oublier la question de la soustraitance. La délégation avait appris dautres organisations à Genève quelles utilisaient sans difficulté linterprétation en ligne et a demandé au Secrétariat sil envisageait de faire de même. La soustraitance de traductions et linterprétation en ligne pourrait également être une source déconomies.
Le Secrétariat sest référé au tableau 7 qui ne faisait état daucune augmentation quant au nombre des effectifs des services linguistiques. La légère augmentation des coûts était attribuable aux avancements et autres hausses marginales des traitements et salaires du personnel existant. La principale augmentation venait dautres services contractuels qui était le montant consacré à la soustraitance.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, a accueilli avec satisfaction les documents du Secrétariat et sest référée au paragraphe 18, qui décrivait en détail la procédure suivie pour assurer la qualité des traductions, une question qui avait été soulevée en juin. Elle a également remercié le Secrétariat pour avoir pris en compte le portugais et ajouté que la délégation de lAngola en serait heureuse. La délégation espérait que les délégations adopteraient une politique linguistique acceptable pour tous les États membres.
La délégation de lEspagne a demandé des précisions sur la répartition des coûts de traduction par langue.
Le Secrétariat sest référé au paragraphe 17 qui donnait comme coût moyen par page de traduction un montant de 213 francs suisses en 20082009 contre 227 francs suisses durant lexercice biennal antérieur. Sagissant des coûts par langue, les chiffres exacts nétaient pas disponibles mais ils varieraient entre 200 et 225 francs suisses par page.
La délégation de lEspagne a indiqué que, si les chiffres nétaient pas immédiatement disponibles, il nétait pas nécessaire de les fournir plus tard.
La délégation de lÉgypte était davis que deux questions étaient débattues simultanément. La première concernait lapproche commune sur laquelle un accord avait été conclu, à savoir étendre la couverture linguistique à six langues. Sur ce point, il y avait un consensus. Quelques délégations avaient soulevé la question de savoir quelle était la manière la plus efficace dy arriver. Il ne fallait en aucun cas que cela se fasse au détriment de la qualité. Un certain nombre de traductions seraient soustraitées. Il était nécessaire de se pencher en détail sur cette question pour voir comment tirer parti de la concurrence entre les agences de traduction afin dobtenir le tarif le meilleur tout en maintenant le résultat optimum pour atteindre le but commun qui est dappliquer avec efficacité la politique linguistique. La recherche pourrait être élargie en contactant différents groupes régionaux travaillant dans les différents États et, ce faisant, inculquer la concurrence entre les différents bureaux et agences de traduction de manière à arriver aux tarifs optimums. En règle générale, il était convenu que les six langues devaient être traitées sur un pied dégalité aussi bien dans le cas des documents que dans celui des réunions, ce qui vaudrait également pour la diffusion sur le Web.
Le président a estimé que des progrès étaient accomplis lorsquil sagissait de peaufiner le document et darriver à une entente. La proposition du Secrétariat était sur la table mais il y avait également une proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, quappuyait la délégation de la Suisse quant à lévaluation de la mise en uvre. Le président a demandé à la délégation des ÉtatsUnis dAmérique si elle avait un texte spécifique à proposer.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, se référant à lalinéa a) du paragraphe 28 du document WO/PBC/18/15, a proposé le libellé suivant : la couverture linguistique de la documentation des réunions des organes principaux et des comités de lOMPI sera étendue aux six langues officielles des Nations Unies (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) dune manière progressive qui commencera en 2012 (comme indiqué dans la section II cidessus) et sous réserve de lapprobation des ressources proposées dans le projet de programme et budget pour 20122013. La couverture linguistique de la documentation des groupes de travail ainsi que des publications essentielles et des nouvelles publications sera évaluée aux réunions de lexercice biennal 20142015. Et le reste serait supprimé de
ou, sil y a lieu
jusquà la fin de ce paragraphe.
La délégation de lÉgypte a demandé que lui soit remis le texte écrit de la proposition afin quelle puisse procéder à des consultations.
La délégation de la France a fait sienne lidée dune mise en uvre progressive. Comme la question était assez complexe, il fallait la travailler sous différent angles en même temps de telle sorte quavoir un peu plus de temps pour penser aux groupes de travail pourrait être la manière la meilleure de trouver une solution efficace. Il y avait en effet un problème de choix à faire et de qualité ainsi quun problème budgétaire et la politique dextension à six langues pourrait être la manière la plus pragmatique daborder la question. La délégation a appuyé lidée mais la formulation exacte nécessitait un débat plus approfondi.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) estimait que le paragraphe reflétait les discussions les plus récentes au comité et que le modifier risquait de créer des problèmes additionnels et de ne pas donner lieu à de nouvelles solutions. La délégation pourrait appuyer la proposition si tout ce travail était interprété immédiatement en arabe et en chinois. En réponse à une demande de précisions de la part du président, la délégation a observé que tout cela était plutôt ironique, se demandant ce qui se passerait sil était décidé par consensus de travailler uniquement en espagnol, chinois et arabe. Comment réagiraient les participants anglophones et, bien sûr, russophones?
La délégation de lEspagne a jugé logique la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique mais dit quune décision hâtive donnerait lieu à des coûts. Les positions des délégations du Japon et de la République bolivarienne du Venezuela, qui insistaient sur la nécessité de fournir des services dinterprétation et de traduction appropriés, exigeaient que, avant dapprouver officiellement le document, il était nécessaire davoir une idée du coût quengendrerait laugmentation du nombre des traductions et des interprétations. Des chiffres étaient nécessaires avant de prendre une décision mais aussi parce que celleci dépendrait des ressources à inscrire au budget. Cela était indiqué dans le document pour le prochain exercice biennal.
Le Secrétariat a suggéré une manière davancer. Une façon de trouver le juste milieu serait daccepter une date butoir pour la mise en uvre qui mènerait dans la direction proposée mais sous réserve dune évaluation à lépoque du budget 20142015, stade auquel il serait possible de faire rapport sur lexpérience acquise.
La délégation de la Suisse a demandé que soit confirmée lidée selon laquelle une décision serait prise immédiatement sur le principe de lextension aux groupes de travail, décision qui serait réexaminée dans deux ans. Il serait problématique de donner une réponse affirmative immédiatement car cela pourrait causer des difficultés plus tard et il pourrait être avantageux dexaminer quelquesuns des éléments de la politique en fonction de lexpérience, ce pourquoi il serait préférable de laisser cette question en suspens comme lavait proposé la délégation des ÉtatsUnis dAmérique.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a mentionné limportance de lexpérience acquise et la nécessité de pouvoir dans deux ans pendant la prochaine série de réunions faire une évaluation du coût pour prendre ensuite une décision.
Le président a demandé une proposition à la délégation des ÉtatsUnis dAmérique et une autre qui serait rédigée par le Secrétariat, en fonction de lexpérience acquise et, en principe, sous réserve de lapprobation à la prochaine session du comité, à soumettre par écrit de telle sorte que les délégations puissent les examiner et en débattre plus en détail.
Le Secrétariat a répondu aux questions soulevées par différentes délégations. Il avait pris note de la demande de traduction des circulaires dans toutes les langues, évaluait la situation sur le plan interne et essaierait dharmoniser quelquesunes de ces procédures. Le Secrétariat a par ailleurs réitéré que la diffusion sur le Web ne viendrait pas remplacer les rapports in extenso et que ces rapports continueraient dêtre publiés. Il a reconnu que la réduction des coûts de la traduction était un élément important. Cétait une tâche permanente, qui consistait à prendre en considération les différentes façons de réduire ces coûts tout en veillant à préserver les normes de qualité. Une façon de réduire les coûts était bien sûr daccroître le volume des documents soustraités. Sagissant de la publication uniquement des documents essentiels, le Secrétariat avait pris en interne des mesures de contrôle et de rationalisation et informé les collègues quils ne pouvaient publier que lorsque cela savérait indispensable. Des mesures additionnelles avaient également été prises pour la traduction de certains documents, notamment les longs rapports et études, qui étaient soumis pour les comités de lOMPI; cette décision avait été prise à la dernière session du Comité du programme et budget. Le Secrétariat a garanti quil ne transigerait en aucun cas sur les normes de qualité. Concernant la diffusion sur le Web, le fait que la vidéo à la demande serait la seule piste originale était attribuable aux questions de droit dauteur, sans affecter la diffusion en direct qui aurait lieu en anglais en plus des langues originales. Ces questions devaient être réglées afin de pouvoir stocker dautres langues. Il y avait également des problèmes liés à la bande passante. Sagissant des rapports in extenso, dans le document qui avait été établi pour la session de juin 2011 du comité et suite au retour dinformation des États membres, le paragraphe portant sur les rapports de synthèse en remplacement des rapports in extenso avait été éliminé et ces derniers continueraient donc dêtre publiés comme ils létaient actuellement. Le Secrétariat a confirmé quil considérait larabe comme une langue importante et les politiques adoptées seraient appliquées à cette langue également. Sur la question de la diffusion sur le Web, à partir des assemblées générales de septembre 2011, les 18 réunions pour lesquelles ce système serait disponible en 2012 seraient toutes les réunions des comités permanents de lOMPI de même que lAssemblée générale en 2012. Les comités permanents se réunissaient deux fois par an de telle sorte que, si lon multipliait par deux les sept à huit comités se tenant chaque année, cela donnerait 15 ou 16 réunions plus bien entendu les assemblées générales et les comités de coordination. La diffusion sur le Web serait assurée pour toutes ces réunions. Concernant la réduction des coûts de traduction, le Secrétariat a rappelé que, comme indiqué dans le document, un appel doffres international serait lancé pour le soustraitement dune partie des services de traduction. Il fallait espérer que les réponses à cet appel doffres de toutes les régions du monde donneraient lieu à des tarifs réellement compétitifs.
Le Secrétariat a donné des renseignements détaillés sur la diffusion sur le Web. Premièrement, concernant la question des 250 sessions sur la base du principe premier arrivé, premier servi, lexpérience pendant les assemblées de 2010 avait montré que le nombre de 250 sessions navait jamais été dépassé durant une journée et que tel était donc un objectif actuel. Cela signifiait que la deux cent cinquante et unième personne qui essayait de se connecter devrait attendre que lune des 250 premières personnes se débranche. Lexpérience avait montré quaucune des sessions nétait proche de ce chiffre. Deuxièmement, les dépenses déquipement faites lavaient été pour la salle A et pour appuyer les assemblées se tenant au CICG. Elles ne couvraient certainement pas la nouvelle salle de conférence qui était dune échelle totalement différente. Il était peu probable que les technologies pour la salle A et le CICG changent mais la quantité de matériel et léchelle des opérations étaient totalement différentes. Troisièmement, les modalités dappui de la vidéo à la demande étaient différentes de celles de la diffusion sur le Web. Pour enregistrer deux chaînes de la vidéo à la demande, les chaînes techniques et les systèmes de stockage devraient être deux fois ceux qui avaient été prévus et préparés pour le lancement initial. Pour avoir six langues, le système de stockage serait accru six fois. Avec 200 jours de réunion et six langues, il faudrait enregistrer 1200 jours de vidéo. Cela constituerait une augmentation notable des investissements et de la complexité technique, en particulier pour le lancement initial. Quatrièmement, les fichiers audio seraient hébergés en dehors de lOMPI de telle sorte quil ny aurait aucune incidence sur les services en ligne normaux comme le PCT. Toutefois, étant donné que les installations de la vidéo à la demande seraient soustraitées pour le stockage et la bande passante, il y aurait des coûts additionnels.
La délégation du Brésil a noté que le contenu vidéo à la demande enregistré ne présenterait que la piste audio langue originale en raison de quelques questions de droit dauteur et elle a demandé si lOrganisation envisageait des mesures à prendre pour étendre, en anglais au moins, la vidéo à la demande de la diffusion sur le Web.
La délégation de lAfrique du Sud a posé une question concernant une septième langue, à savoir la langue des signes.
La délégation de lAllemagne a demandé des informations sur le montant des investissements effectués, sur le montant des investissements programmés, sur les gains réalisés et sur leur montant afin de se faire une idée du rapport coûtavantage.
Le Secrétariat, se référant à la diffusion sur le Web, a soulevé la question de lauthenticité des débats. Dans quelle mesure seraitelle traitée comme un rapport de la réunion lorsque la langue utilisée était autre que la langue originale? Pour régler ce problème, il y avait un avertissement qui lisait : linterprétation des débats sert à faciliter la communication et ne constitue pas un enregistrement authentique des débats, seule la langue originale fait foi. Le contenu vidéo à la demande enregistré ne présenterait que la piste audio langue originale, en raison de la question relative au droit dauteur, qui était examinée avec le corps des interprètes. Il y avait également la question de la bande passante disponible pour fournir les services de diffusion sur le Web. Le Secrétariat, se référant à la question du langage des signes, a indiqué que des installations étaient disponibles via le soustitrage des réunions, une technique qui avait été introduite avant la diffusion sur le Web. Elle nétait fournie que sur demande mais elle pouvait également lêtre systématiquement. La question des coûts devait être examinée. Le Secrétariat a dit quil préparait une stratégie visant à incorporer différentes techniques intelligentes dans un portail unique. La question de linvestissement dépendait de la manière dont la comptabilité était faite. Une technique était mise en place pour numériser tous les services audio et vidéo dans les salles de réunion au lieu dutiliser des cassettes denregistrement. Certes, cette technique nétait pas celle de la diffusion sur le Web mais elle était numérique et fournissait donc une connexion numérique permettant la diffusion sur le Web. Compte tenu uniquement de ce matériel qui était utilisé pour la diffusion sur le Web spécifiquement, à lexclusion de lalimentation numérique, le montant à investir était relativement modeste puisquil tournait autour de 40 000 à 50 000 francs suisses. Des gains defficacité et, dans une certaine mesure, une réduction des coûts, seraient probablement effectués par les délégations ellesmêmes qui pourraient en effet avoir facilement accès aux débats. Des économies seraient également réalisées car le même système de visioconférence ou de diffusion sur le Web pourrait être utilisé dans toutes les salles quelle que soit leur taille, ce qui nétait pas le cas pour la dernière génération de technologies.*
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a donné lecture des propositions de modifications de lalinéa a) du paragraphe 28 du document WO/PBC/18/15. Réitérant son soutien pour une politique linguistique globale comme indiqué dans le PSMT 20102015, la couverture linguistique de la documentation des réunions des organes principaux et des comités lOMPI, ainsi que des publications essentielles et des nouvelles publications, sera étendue aux six langues officielles des Nations Unies (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) dune manière progressive qui commencera en 2012 (comme indiqué dans la section II cidessus) et sous réserve de lapprobation des ressources proposées dans le projet de programme et budget pour 20122013. La couverture linguistique de la documentation des groupes de travail sera évaluée dans le contexte des délibérations sur le programme et budget pour lexercice biennal 20142015.
La délégation de lInde a demandé que lui soit donné du temps pour étudier la section pertinente du PSMT étant donné que quelques parties du PSMT navaient pas été approuvées.
Le Secrétariat a cité le paragraphe pertinent du PSMT qui traitait de la politique linguistique et figurait dans le document soumis à lAssemblée générale de 2010 : Élaborer, en concertation avec les États Membres, une politique linguistique globale qui réponde aux besoins des États membres et qui soit financièrement viable, couvrant les documents de réunion, les services dinterprétation, les publications et le site Internet de lOMPI (paragraphe 5 du document A/48/11).
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) sest référée aux besoins linguistiques dans les groupes de travail et appuyait la proposition du Secrétariat, qui était selon elle conforme à ce quavaient demandé les États membres pour éviter de négocier dans une langue autre que la langue maternelle.
La délégation de lÉgypte a fait part de sa confusion au sujet de la proposition linguistique quelle venait dentendre qui était quelque peu différente de la documentation reçue. Comme indiqué précédemment, il était essentiel dadopter la politique linguistique pour couvrir tous les principaux organes, comités et groupes de travail de lOMPI avec la possibilité de débattre la question des coûts des groupes de travail au titre du budget suivant tout en étudiant les leçons apprises ou lexpérience tirée du budget actuel. Le but devait être de travailler dans ce sens et de ne pas reporter au budget suivant un accord sur lextension de la couverture linguistique aux groupes de travail.
Le président a précisé que le texte proposé par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique comprenait une phrase dintroduction a), à savoir réitérant lappui en faveur dune politique linguistique globale, comme indiqué dans le PSMT 20102015, suivie du texte restant.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest référée aux différences avec le texte précédent, à savoir que le travail concernant les publications actuelles était déjà en cours dexécution. Elle a par conséquent accepté les modifications apportées par le Secrétariat à la proposition initiale. Sagissant de la référence au PSMT, la délégation est convenue quune politique linguistique globale était nécessaire mais que le soutien y relatif pourrait être dissocié de lanalyse des coûts requise pour les groupes de travail. La délégation était pleinement attachée à lidée dune politique linguistique globale mais elle estimait que les facteurs de coût navaient pas été précisés dans le cas des groupes de travail, ce qui, à ce stade, était le seul point qui la faisait hésiter.
La délégation de lEspagne jugeait essentiel de prendre en compte la réalité des groupes de travail. Ne pas avoir de traduction à ces groupes serait une perte de temps. Des progrès pourraient être faits pour ce qui était dune meilleure gestion; en dautres termes, on ne savait pas vraiment ce que coûteraient ces traductions. Une situation nébuleuse très regrettable mais habituelle. Il ny avait normalement aucune information sur leur coût réel et ce coût nétait connu quune fois mise en uvre la proposition. La préoccupation manifestée par la délégation de la République bolivarienne du Venezuela reposait sur des bases solides mais celle de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique concernant les coûts méritait elle aussi dêtre prise en considération. Il ny avait aucune information sur ce que coûtait la traduction. Comment réduire le coût de linterprétation et de la traduction? Ce travail devait encore être fait. Sans aucune information, il nétait pas possible davancer dune manière appropriée. En ce qui concerne la traduction en espagnol la délégation a fait part de sa frustration devant le manque de cohérence dont faisait montre lOMPI en matière de plurilinguisme. Lorsque le document actuel avait été établi, garanti était le respect du mandat sur le plurilinguisme. La délégation avait noté que la dernière édition de la Classification de Nice ne traitait pas comme il se doit la langue espagnole puisque cette édition navait pas fait lobjet dune traduction officielle en espagnol. Cela valait également pour la Classification internationale des brevets. La délégation a par conséquent demandé un traitement qui correspondait davantage à la politique du plurilinguisme dans le cas de la Classification de Nice et de la Classification internationale des brevets, avec leur traduction en espagnol en tant que langue officielle de ces classifications.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) navait nullement lintention dêtre un obstacle aux discussions mais elle a remercié la délégation des ÉtatsUnis dAmérique de sa compréhension quant à limportance de cette question. Les langues étaient appelées langues maternelles parce quelles avaient pour origine la matrice de la mère. On ne disait pas une langue paternelle. Cétait quelque chose qui était important pour le reste de la vie. Lesprit qui régnait à la réunion était très important et très positif. Il devait être considéré comme une question fondamentale. La délégation ne souhaitait pas se laisser embourber par la question de savoir sil fallait ou non étendre la couverture linguistique aux groupes de travail, estimant quil fallait consigner dans les rapports que tous les pays en convenaient. Chacune des langues de travail devait dans lavenir être prise en compte pour toutes les activités menées à lOMPI.
La délégation de la Suisse a fait sienne la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique qui traduisait très bien les préoccupations des délégations de la République bolivarienne du Venezuela et de lÉgypte. Elle tenait à reconfirmer son soutien en faveur dune politique linguistique globale et couvrant différentes langues. Elle favorisait cette proposition qui permettait en effet de tenir dûment compte de lextension après la rationalisation, puisquil serait possible détablir si les mesures prises pour rationaliser les documents avaient permis une extension à dautres langues et la réalisation de lobjectif visé, à savoir maintenir le budget dans des limites acceptables pour lOrganisation. La délégation était très sensible sur ce point.
La délégation de lAfrique du Sud a souligné quelle sassociait à la proposition linguistique initiale du Secrétariat, qui comprenait la couverture linguistique des groupes de travail. La proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique ne couvrait pas ces groupes pour 2012, reportant leur couverture à lexercice biennal suivant. Il était nécessaire de tenir compte de ce qui avait été décidé aux assemblées précédentes, à savoir quune décision serait prise sur la couverture linguistique des groupes de travail. La délégation craignait quune décision jugée inviable pour les pays qui avaient besoin dune aide linguistique rendrait la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique difficile à accepter.
La délégation de la France a fait sienne la déclaration de la délégation de la Suisse qui soulignait ce qui était en jeu. Il était important de concilier cette politique ambitieuse avec dautres afin de mieux tirer parti de lexpérience du passé et dinclure progressivement lapproche. Elle appuyait la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avec les observations de celle de la Suisse. Le Secrétariat avait précisé que, suite à une discussion avec des États membres, il était déterminé à suivre une politique linguistique globale, ce qui était exactement ce que la délégation des ÉtatsUnis dAmérique voulait voir émaner du PSMT. Les discussions aux dernières assemblées avaient porté sur la manière dy arriver, allant de lavant avec la documentation pour les principaux comités, pour les groupes de travail ainsi que pour les principaux organes et autres comités. Compte tenu de la détermination du Secrétariat à suivre une politique linguistique globale et à en étendre la couverture, la proposition était davancer progressivement sur deux exercices biennaux. À plusieurs reprises, il avait été dit que la mise en uvre de cette politique serait accomplie dici à 2015 et le calendrier figurant dans la documentation faisait une proposition en vertu de laquelle les organes principaux et comités ainsi que les publications essentielles et des nouvelles publications commenceraient ou continueraient en 20122013, à compter du 1er janvier 2012, avec une augmentation de 12% des ressources. Les groupes de travail seraient couverts en 20142015 comme lindiquait le document. Tel était le calendrier fixé qui noccultait pas le fait que lengagement demeurait et que lincorporation progressive des groupes de travail en 20142015 serait considérée à la lumière de lexpérience acquise et de lexamen du budget 20142015. Cétait la proposition à prendre en compte pour le paragraphe de décision.
La délégation de lAllemagne sest référée à des fins de calcul au tableau 3 du document consacré aux langues. Le volume de travail additionnel pour les groupes de travail était de 8832 pages, à environ 200 francs suisses la page, ce qui donnait un coût indicatif de quelque 1,6 million de francs suisses.
La délégation du Brésil a réitéré que les groupes de travail étaient une importante question qui devait être réglée et ajouté que la proposition du Secrétariat en préconisant un réexamen à la prochaine session du comité semblait équilibrée car elle donnerait une idée exacte de son coût, ce dont se préoccupait également la délégation de lEspagne. Il était nécessaire davoir une idée du coût et de la manière dont il évoluerait dans le temps. Les chiffres fournis par la délégation de lAllemagne étaient très intéressants car ils donnaient une idée du volume de travail en jeu. Néanmoins, la délégation appuyait la proposition du Secrétariat, à savoir laisser telle quelle la question des groupes de travail pour la réexaminer à la prochaine session du comité.
Le président a indiqué que le chapeau nétait pas un véritable problème, uniquement la deuxième phrase de lalinéa a) de la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique ou lalinéa c) de la proposition du Secrétariat qui se contredisaient.
La délégation de lAlgérie a fait sienne sans réserve la déclaration du groupe des pays africains et remercié le Secrétariat et la délégation des ÉtatsUnis dAmérique de leurs propositions à létude. La mise en uvre progressive de la politique linguistique suscitait des inquiétudes. En ce qui concerne la décision de lAssemblée générale de 2010 et son application aux comités et groupes de travail dans le programme et budget pour 20122013, la délégation souhaitait en effet inclure les groupes de travail parmi les comités pour ce qui était de la traduction et de linterprétation simultanée en 20122013 car, pour lAlgérie, quelques groupes de travail étaient très importants comme par exemple ceux de lIGC et dautres groupes de travail, raison pour laquelle elle navait pas compris pourquoi la décision devait être reportée à 20142015. La délégation a proposé dinclure les groupes de travail au début de la phrase a) avec les organes principaux et comités ainsi que des publications essentielles et des nouvelles publications.
La délégation de lInde estimait que le dialogue sur une question aussi importante reculait. Le Secrétariat a décrit de manière succincte laccord qui était en soi très simple. Il y aurait une politique linguistique globale couvrant tous les organes et comités de lOMPI, qui serait progressivement mise en uvre à partir de lexercice biennal en cours et étendue à lexercice suivant. Il allait de soi par ailleurs que la priorité serait accordée aux comités permanents et aux principaux organes de lOMPI, cette politique étant appliquée aux groupes de travail dune manière progressive. Tel était laccord conclu. Une quelconque décision devrait traduire cet accord de base. La délégation avait cru comprendre que la seule concession que les pays étaient prêts à faire consistait à appliquer progressivement la politique aux groupes de travail durant le prochain exercice biennal sur la base dune évaluation à la lumière de lexpérience acquise avec les comités et organes de lOMPI. Cétait le seul élément à ajouter au document et à laccord apparemment en place. Le libellé proposé par le Secrétariat semblait en avoir bien tenu compte. Les principaux éléments y figuraient, à savoir la nécessité davoir une politique linguistique globale, qui serait mise en uvre progressivement en commençant par les principaux organes de lOMPI pour létendre aux groupes de travail durant lexercice biennal suivant sur la base dune évaluation et la lumière de lexpérience acquise en 20122013. Dans la proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, lélément le plus important faisait défaut, à savoir une référence aux groupes de travail. Cétait faire un pas en arrière par rapport à laccord général conclu. Des normes étaient établies dans quelquesuns de ces groupes comme lIGC. Le PCT était le pilier des travaux de lOMPI mais les décisions sur la manière dont il devait fonctionner étaient prises au sein du groupe de travail. Lintention étaitelle dexclure ces importants processus de la politique linguistique, ce qui reviendrait à sécarter du but considéré comme important pour tout le monde? La proposition de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique omettait un élément très important en excluant les groupes de travail de la liste, juste au début. Faisait également défaut la réévaluation à la lumière de lexpérience acquise, ce qui préoccupait tout le monde. Il nétait pas nécessaire de se mettre daccord sur une extension de la couverture si lexpérience montrait que quelque chose devait être réajusté ou que le coût était excessif. Elle traitait des groupes de travail séparément des autres et la couverture linguistique de la documentation pour les groupes de travail serait évaluée dans le contexte du budget 20142015, ce qui signifiait que cette question serait traitée séparément des autres en 20142015. La délégation était davis que laccord récemment conclu devait être respecté et quil était possible de convenir dun libellé commun quaccepteraient toutes les parties. La délégation a proposé quun petit nombre de délégations suivant de près la question travaillent en petit comité et se mettent daccord sur le texte.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique est convenue avec la délégation de lInde dexaminer la question au sein dun groupe restreint. Lessentiel était que les coûts pour les groupes de travail nétaient pas chiffrés et quil avait été décidé dadopter une approche progressive, ce qui signifiait que la question des groupes de travail serait examinée en 20142015. La délégation ne pouvait pas donner son accord avant de savoir ce quen serait le coût.
Le président a invité la délégation des ÉtatsUnis dAmérique à diriger des consultations informelles entre les délégations qui avaient exprimé un intérêt.
Le président sest référé à une nouvelle proposition qui sétait dégagée des consultations informelles. La décision serait que le comité recommande aux assemblées ladoption des propositions figurant aux alinéas a) et b) du paragraphe 28 du document WO/PBC/18/15.
Le comité du programme et budget :
a pris note des informations contenues dans le document WO/PBC/18/15;
a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI ladoption des propositions figurant au paragraphe 28 du document WO/PBC/18/15, sous réserve des modifications suivantes :
28. Sur la base de lanalyse figurant dans le présent document, le Secrétariat soumet à lattention des États membres les propositions suivantes :
a) la couverture linguistique de la documentation des réunions des organes principaux, comités et groupes de travail de lOMPI, ainsi que des publications essentielles et des nouvelles publications, sera étendue aux six langues officielles des Nations Unies (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) dune manière progressive qui a débuté en 2011 (comme indiqué dans la section II cidessus) et sous réserve de lapprobation des ressources proposées dans le projet de programme et budget pour 20122013. Le coût de la couverture linguistique de la documentation des groupes de travail sera évalué compte tenu de lexpérience acquise en 20122013 et dans le contexte du programme et budget pour lexercice biennal 20142015;
b) les besoins en matière de traduction pour le site Web de lOMPI seront examinés de manière plus approfondie parallèlement à la restructuration dudit site Web.
La délégation de lÉgypte a demandé des précisions sur la traduction du site Internet.
Le Secrétariat a réaffirmé que la question était à létude et que, plutôt de traduire ce qui figurait actuellement sur ce site, il était proposé den attendre la restructuration afin de ne pas répéter le travail de traduction. La date butoir était le prochain exercice biennal.
La délégation de la Chine a fait remarquer que le document sur la politique linguistique mentionnait uniquement la traduction des documents pour les réunions des comités et principaux organes et quil demandait au Secrétariat de confirmer la prestation de services dinterprétation dans les six langues pour ces réunions.
Le Secrétariat sest référé au document présenté aux assemblées de 2010, qui était le premier pas en avant vers une politique linguistique globale pour lOrganisation. Étant donné quil était impossible de tout faire en seule fois, il avait été décidé de procéder pas à pas, traitant des publications, des sites Web, de linterprétation et de la documentation des réunions. Le premier pas approuvé était de traiter de la documentation dabord pour ensuite sattaquer aux autres questions. La politique linguistique avait déjà été appliquée à la documentation. Dautres propositions suivraient pour réaliser une couverture linguistique complète. Il nétait pas possible de confirmer que linterprétation serait assurée dans toutes les langues à toutes les réunions mais des propositions seraient faites, non pas à la session en cours mais plus tard pour quelles soient débattues au comité ou aux assemblées. LOrganisation était résolue à étendre la couverture linguistique aux réunions, au site Internet, aux publications et à linterprétation. Telle était son intention mais la question était de savoir si elle avait les moyens de mettre en uvre cette politique.
Diffusion sur le Web à lOMPI
Le président a invité le comité à prendre note du contenu du WO/PBC/18/19 (Diffusion sur le Web à lOMPI) qui avait été débattu au titre de ce point de lordre du jour.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu du document WO/PBC/18/19.
Point 13 : programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/5.
En guise dintroduction de ce point de lordre du jour, le président a dit que le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013 était soumis à la présente session du Comité du programme et budget (PBC) conformément au Règlement financier de lOMPI et à son règlement dexécution, et conformément au Mécanisme faisant davantage intervenir les États membres dans la préparation et le suivi du programme et budget de lOrganisation (voir les documents WO/PBC/13/7 et A/46/12). Conformément au Mécanisme, la première version du programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013 (document WO/PBC/17/4) avait été présentée au PBC à sa session informelle en juin pour discussion, observations, recommandations et modifications. À cette session, le comité avait prié le Secrétariat de publier une version révisée du projet de programme et budget proposé sur la base des observations et des modifications faites par les États membres.
Le Secrétariat a présenté le document et rappelé que le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013 avait fait lobjet de consultations approfondies ainsi que dun examen minutieux par les États membres durant la session informelle de juin 2011. Étant donné que plusieurs délégations avaient de nouveaux membres ou nauraient pas pu participer aux réunions informelles, le Secrétariat a récapitulé les principaux éléments du document de budget proposé. Comme le Directeur général lavait souligné à plusieurs reprises, cétait la première proposition de budget axée sur les résultats que lOMPI avait établie et dont sétaient félicitées plusieurs délégations. Les principales contributions des États membres qui avaient conduit à cette proposition avaient été les réponses dÉtats membres au questionnaire du Directeur général et le PSMT, ainsi que les observations dÉtats membres (comme indiqué dans le rapport des assemblées de 2010). En présentant un budget axé sur les résultats, le Secrétariat avait pour la première fois défini les résultats au niveau de lOrganisation sous chaque objectif stratégique et tenu compte de la contribution de chaque programme à la réalisation de ces résultats au moyen des indicateurs correspondants dans le cadre des résultats. Au début de chacun des objectifs stratégiques, il y avait un tableau qui le montrait. Cette approche traduisait avec précision la véritable nature intersectorielle des buts et des résultats. Les projets du Plan daction pour le développement avaient été pleinement intégrés dans le budget ordinaire conformément au mécanisme approuvé par les États membres en 2010 (document A/48/5 Rev.). Une vue stratégique des résultats et des ressources dont le déploiement avait été programmé afin dobtenir chaque résultat avait été incorporée dans le tableau du cadre des résultats. Le développement avait été davantage intégré (40 des 60 résultats contenaient une part consacrée au développement. Le tableau du cadre des résultats à la page 12 montrait clairement comment le programme et budget avait été établi par résultats, avec la part consacrée au développement pour chaque résultat. La proposition définissait les dépenses de développement et fixait une base pour la planification et le suivi de ces dépenses et les rapports y relatifs. Elle fixait également la part consacrée au développement par résultat et par programme, donnant les détails des projets du Plan daction pour le développement et indiquant les ressources programmées pour chaque projet. Le Secrétariat a en outre expliqué que la présente version améliorée et révisée du programme et budget comprenait plusieurs modifications qui tenaient compte des débats qui avaient eu lieu à la session informelle du comité. Il y avait des révisions de fond, les exposés de programmes, les résultats escomptés et les indicateurs ayant été modifiés par exemple à la demande dÉtats membres. Lavantpropos du Directeur général avait été révisé pour mettre en relief les efforts déployés et obtenir des gains defficacité. Un nouveau texte avait été ajouté sur les ressources destinées à chaque programme avec des explications sur les catégories de coût. Deuxièmement, les modifications de fond qui ne donnaient pas lieu à des modifications de fond du contenu étaient notamment les suivantes : lamélioration des tableaux de programmes afin de montrer les montants demandés pour le budget approuvé et le budget restructuré; la correction des dépenses de développement estimées pour le programme 15; une nouvelle note en bas de page ajoutée à tous les tableaux; et linsertion de lorganigramme de lOrganisation. Troisièmement, des modifications et corrections avaient également été apportées selon que de besoin à lexposé. Durant la session informelle et lors des consultations antérieures à la présente session, plusieurs délégations avaient mis en doute les estimations de recettes et limpact de change sur elles. Le Secrétariat a indiqué quune explication détaillée sous la forme de questions et de réponses avait été préparée et quelle était disponible sur le site Internet du comité à compter de ce jour. Concernant le niveau des dépenses, le Secrétariat a souligné quil avait été déterminé sur la base dun travail de planification structuré et quun niveau plus élevé était nécessaire pour répondre à une demande accrue de services et garantir un investissement stratégique dans le domaine par exemple des techniques de linformation et de la communication. Toutefois, comme lavait mentionné le Directeur général dans son allocution douverture et décidé à étudier ladoption de mesures defficacité et déconomie, le Secrétariat pourrait sefforcer de limiter laugmentation des dépenses à environ 3% au lieu de 4,7%. Cela reposerait essentiellement sur plusieurs mesures de gestion des politiques et des locaux et naurait aucun effet défavorable sur lexécution du programme. Le Secrétariat a, ajouté que le document des questionsréponses avait lui aussi été actualisé pour tenir compte des problèmes et questions les plus récents soulevés pendant les réunions dinformation. Il a rappelé que, à la réunion dinformation tenue le jour antérieur, plusieurs délégations avaient des observations de nature générale et spécifique sur le programme. Au nombre des premières figurait la question de la définition des dépenses de développement. Le rapport 2011 du Conseil économique et social (document A/66/79E/2011/107) Examen des activités opérationnelles pour le développement du réseau des Nations Unies concluait que, parmi les 36 entités qui constituaient le réseau de développement des Nations Unies, il ny avait aucune définition commune acceptée de termes clés comme activités opérationnelles pour le développement et la coopération. Le rapport commençait à pallier cette lacune en définissant les activités opérationnelles pour le développement comme étant les activités des entités du système de développement des Nations Unies qui encourageaient le développement durable et le bienêtre des pays en développement et des pays en transition. Cest pourquoi la définition des dépenses de développement figurant dans le programme et budget correspond bien à cette définition et semblait être plus spécifique. Dans ce contexte, le Secrétariat a rappelé que lobjet global de la définition des dépenses de développement était de faciliter la planification et le suivi de ces dépenses et létablissement des rapports. Les recherches du Secrétariat sur le suivi de létat des dépenses de développement dans 10 institutions spécialisées montraient que la plupart de ces institutions compilaient ces dépenses dune manière très générale, au niveau des objectifs ou programmes, y compris les programmes de pays pour les institutions présentes sur le terrain. Sur la base de cette méthodologie générale, un petit nombre seulement dinstitutions communiquaient les dépenses de développement séparément dans leurs rapports sur lexécution et leurs rapports financiers. Passant à laugmentation proposée des dépenses de développement pour lexercice biennal 20122013, le Secrétariat a souligné que, dans le programme et budget proposé, la part de ces dépenses augmentait de 19,4 à 21,3%. Elle avait été ajustée pour prendre en considération que le groupe de Vancouver avait été pris en compte auparavant et navait pas été supprimé. Par rapport à lexercice biennal précédent, cela représentait une augmentation de 17,7 millions de francs suisses, soit 14,7%, de 120,2 millions de francs suisses en 2010/11 à 137,9 millions selon le programme et budget proposé pour 20122013. Ce chiffre nincluait pas le budget proposé pour le Plan daction pour le développement. Si les projets de ce Plan étaient inclus, les dépenses de développement proposées sélevaient à 144,3 millions de francs suisses. Sur lintégration du développement dans la proposition du programme et budget, le Secrétariat a dit que lobjectif du processus de planification pour 20122013 avait été dintégrer le développement dans tous les objectifs stratégiques et les programmes opérationnels correspondants de lOrganisation, conformément à la recommandation n° 12 du Plan daction pour le développement. En témoignait le fait que tous les objectifs stratégiques avaient une part consacrée au développement qui représentait la partie du budget disponible pour des activités dont bénéficiaient directement tous les pays en développement, les pays les moins avancés et certains pays à économie en transition dans toutes les régions. Plusieurs indicateurs dexécution fournissaient une ventilation des niveaux de référence et des objectifs par région. Le Secrétariat a dit que suivrait un exposé de léconomiste en chef et du directeur chargé du système PCT sur les estimations de recettes et le mécanisme des taux de change au sein du PCT. Les diapositives de lexposé figuraient dans le document des questionsréponses dont des copies étaient disponibles.
Le président a invité léconomiste en chef à présenter les prévisions relatives à lévolution des recettes de lOMPI ainsi quaux dépôts selon le PCT.
Léconomiste en chef a dit que lexposé en PowerPoint sur les tendances du PCT, les taxes et les estimations de recettes se trouvaient dans le supplément 1 du document des questionsréponses. Il a ensuite montré la diapositive sur lévolution à long terme des dépôts selon le PCT depuis la création du système du PCT à la fin des années 70. Ce système avait connu ces vingt dernières années (de 1990 à 2010) une forte croissance en matière de dépôts, à hauteur de 11,2% en moyenne par an. Ce taux de croissance remarquable dépassait de loin celle de léconomie mondiale. Rien ne venait expliquer à lui seul ce phénomène mais la mondialisation des activités économiques et, partant, la nécessité de plus en plus grande pour les déposants dobtenir la protection de leurs brevets sans un nombre accru de juridictions facilitée par le système du PCT en avaient été un élément clé. Une deuxième tendance importante avait été lévolution de léconomie mondiale et la croissance rapide de plusieurs économies asiatiques, qui se retrouvait dans la géographie de ce système. Il y a 10 ou vingt ans, lAmérique du Nord intervenait pour la plus grande part dans les dépôts selon le PCT alors quen 2010, lAsie de lEst, avec le Japon, la Chine et la République de Corée ensemble, intervenait pour la première fois dans le nombre le plus élevé de ces dépôts. Cela signifiait que la base des dépôts selon le PCT était devenue plus diversifiée. Léconomiste en chef a noté quil était très intéressant de constater que la croissance la plus rapide des dépôts ces dernières années était venue de pays de lAsie de lEst comme la Chine, le Japon et la République de Corée. Dans le même temps, lutilisation relative du système du PCT par ces pays demeurait assez faible. La part des entrées en phase nationale selon le PCT dans le nombre total de demandes déposées à létranger (une mesure des dépôts internationaux émanant dun pays en particulier) des trois pays en question demeurait inférieure à 50% (40% pour le Japon, 26% pour la Chine et 28% pour la République de Corée). À titre de comparaison, elle était de 73% pour les ÉtatsUnis dAmérique et de 57% pour lAllemagne. Léconomiste en chef a souligné que, même si les trois pays asiatiques avaient connu une forte croissance ces dernières années, leur potentiel de croissance demeurait considérable. Sagissant des dépôts et des recettes au cours des trois dernières années, il a tenu à expliquer comment un dépôt selon le PCT se traduisait par des recettes. Tous les dépôts reçus engendraient des recettes. Toutefois, il ny avait pas tous les ans un lien proportionnel entre les dépôts selon le PCT et les recettes du PCT. Trois facteurs importants déterminaient comment les dépôts dune année donnée se traduisaient par des recettes. Dans le cas des taxes perçues effectivement, il y avait des variations dans le nombre des dépôts selon le PCT qui bénéficiaient dune réduction pour les dépôts électroniques dont bénéficiaient certains pays en développement. La part des dépôts bénéficiant dune réduction des taxes changeait pendant une année donnée, ce qui avait une incidence sur la taxe moyenne puis sur les recettes. Un deuxième facteur important était les retards de paiement; chaque année en effet, une part des dépôts nétait payée que lannée suivante. Ces retards pouvaient varier entre quelques jours et plusieurs mois, la moyenne étant dun peu moins de deux mois. Cela signifiait que, vers la fin de lannée surtout, quelquesuns des dépôts nétaient payés que lannée suivante. La part des dépôts payés la même année ne demeurait pas constante dans le temps pour changer chaque année, ce qui avait une incidence sur les recettes. Dans le long terme, cela nétait pas un problème puisque plus de 99% des dépôts étaient payés mais cela avait une incidence sur les recettes perçues durant une année donnée. Il y avait enfin les effets de change. En principe, les taxes PCT étaient payées dans une monnaie locale et ajustées à intervalles périodiques pour tenir compte des variations du taux de change. Entre ces ajustements, lOMPI était exposée à des mouvements de change qui avaient cette année été importants. Quant à la performance du système du PCT au cours des deux dernières années et demie, la production économique dans les grandes juridictions du monde avait accusé une forte diminution en 2009, année de la crise économique, ce qui avait eu un impact sur les dépôts selon le PCT et causé la première baisse des dépôts (4,5% en 2009) dans surtout les pays à revenu élevé. Cette baisse avait, dans de nombreux cas, été moins grave que celle observée par les offices nationaux des brevets. Cela était particulièrement vrai au Japon où la baisse des dépôts nationaux avait été supérieure à 10% alors que le nombre des dépôts selon le PCT avait lui augmenté de 3,6%. Nonobstant la crise économique, rapide avait été la croissance en Chine et en République de Corée. Lévolution des recettes cette annéelà faisait état dune plus nette baisse (6,7%), imputable en grande partie à la nouvelle structure des taxes qui était entrée en vigueur à partir de la moitié de 2008 lorsque les taxes PCT avaient été abaissées. Cest pourquoi et hormis la diminution des dépôts, il était normal dassister à une plus forte baisse des recettes. Les retards de paiement avaient conduit à une légère augmentation des recettes en 2009, année durant laquelle un nombre supérieur à la moyenne des dépôts avait été payé lannée même. Lincidence du taux de change en 2009 avait été négative, provoquant une perte de 1,9% en raison de la hausse continue de la valeur du franc suisse. En 2010, le nombre des dépôts selon le PCT avait connu une reprise avec une forte augmentation de 5,7% pour un total dun peu moins de 165 000 dépôts (un peu plus quen 2008). Un nouveau chiffre record avait été atteint en 2010. Les résultats avaient été faibles aux ÉtatsUnis dAmérique et en Europe encore que, en Allemagne, le nombre des dépôts avait augmenté de 4,5%. En 2010, laugmentation avait été alimentée par la solide performance des pays asiatiques (8% pour le Japon, 55,6% pour la Chine et 20,3% pour la République de Corée). Grâce à ces taux de croissance élevés, en particulier dans le cas de la Chine qui représentait près de 10% du système global du PCT, il nétait pas surprenant de constater une croissance globale. Lorsque 10% du système augmentait de 50%, il en résultait une croissance globale de plus de 5%. En 2010 malheureusement, les recettes du PCT navaient pas connu la même augmentation, ce qui était dû en grande partie aux retards de paiement et non pas aux modifications des taxes ou des réductions car les taxes moyennes étaient demeurées dans une large mesure inchangées. En 2010, les retards de paiement sétaient traduits par une perte de 0,6% (attribuable à la hausse de la valeur du franc suisse). Léconomiste en chef a poursuivi en disant que la situation des dépôts en 2011 montrait que le PCT connaissait une croissance plus élevée que prévu. Au cours des cinq premiers mois de 2011 (par rapport aux cinq premiers mois de 2010), la croissance globale avait été légèrement supérieure à 10%, outre le taux de 5% en 2010. En 2011, laugmentation du nombre des dépôts des ÉtatsUnis dAmérique avait repris, celle du Japon (plus de 20% en dépit du tremblement de terre en mars) avait été impressionnante, celle de lAllemagne avait continué, celle de la Chine avait été de plus de 40% (en sus de laugmentation de 55% en 2010) et celle enfin de la République de Corée de 17% environ. La situation des dépôts paraissait plutôt rassurante et léconomiste en chef a souligné quelle létait en dépit du ralentissement de lactivité économique constatée en 2011 dans la plupart des grandes juridictions. À cet égard, le système du PCT sétait comporté beaucoup mieux que léconomie mondiale. Malheureusement, les recettes de lOMPI subissaient limpact du franc suisse fort. Pour lillustrer, léconomiste en chef a montré un diagramme indiquant les recettes mensuelles estimatives obtenues et perdues au titre du taux de change. Le diagramme faisait état de pertes de change de près de 9 millions de francs suisses, en particulier durant les six premiers mois de 2011. Il était prévu que, pour les trois derniers mois de cette année, la situation saméliorerait grâce aux mesures prises par la Banque nationale suisse (BNS) visàvis la valeur du franc suisse par rapport à leuro. Ceci dit, il nétait pas possible de prédire les taux de change ou le degré de succès des efforts déployés par la BNS pour maintenir le taux de change à son niveau. Dans la mesure où la BNS arrivait à le faire, cela ne pouvait que favoriser le système du PCT car elle éliminait tout simplement une bonne partie des risques de change existants. Léconomiste en chef a ajouté que, pour les prévisions de juillet 2011, deux modèles différents avaient été utilisés : un modèle économétrique et un modèle prévisionnel. Ce dernier choisissait les tendances spécifiques au système du PCT et ce qui se passait dans chaque pays (surtout dans les juridictions où les tendances en matière de dépôts nintervenaient guère dans la performance sousjacente de léconomie comme au Japon par exemple). On savait néanmoins que lactivité économique influait dans le court et long terme sur les dépôts. Cétait la raison pour laquelle un modèle économétrique avait été utilisé qui prédisait les dépôts sur la base des prévisions du produit intérieur brut publiées par le Fonds monétaire international. Pour les deux années à venir, les deux modèles donnaient des prédictions qui étaient en grande partie compatibles les unes avec les autres. Pour un avenir plus éloigné, il y avait des divergences et le Secrétariat avait par conséquent décidé de sappuyer sur le modèle plus pessimiste fondé sur les tendances. Les éléments suivants avaient été utilisés pour établir les prévisions : les niveaux des dépôts; lutilisation de la réduction des taxes au moyen dun modèle des tendances pour estimer la part des dépôts bénéficiant de différentes réductions de taxe. Léconomiste en chef a expliqué que la structure des taxes était appliquée aux niveaux prévus des dépôts afin dobtenir des recettes prévisionnelles qui étaient ensuite ajustées pour tenir compte des retards de paiement de lannée précédente. En 2011 par exemple, le Secrétariat savait déjà quelle était la part des dépôts de 2010 qui navaient pas été payée en 2010 et que cette part représentait manifestement des recettes qui avaient été reçues en 2011. Par contre, le Secrétariat ne savait pas quelle serait la part des dépôts de 2011 qui serait payée en 2011 et la part qui serait payée en 2012. Cest pourquoi lincidence des retards de paiement demeurait incertaine. Léconomiste en chef a ajouté quil nétait pas possible de prédire lévolution du taux de change mais que, si le nouveau régime des changes imposé par la BNS perdurait, il éliminerait les incertitudes relatives à lincidence des variations de change, du moins visàvis de leuro, sur les recettes du PCT. Indiqués dans lexposé sur cette prévision étaient les chiffres à la hausse et à la baisse qui, sur la base de valeurs historiques, montraient les variations susceptibles de se produire à la hausse ou à la baisse. Les prévisions pour 2011 étaient les suivantes : une augmentation de 7% des dépôts en 2011, pour un total de 175 000. Ce chiffre de 7% était plus bas que celui de 10% pour les cinq premiers mois de lannée. Léconomiste en chef a dit que cela traduisait les variations saisonnières observées dans les données et ajouté que les chiffres sur cinq mois ne donnaient pas une image exacte de ce que serait le résultat final qui pourrait être très supérieur à 7% encore que, à ce moment, les modèles prévoyaient 7% pour 2011. Étant donné que les six à sept premiers mois avaient subi limpact de la forte hausse de la valeur du franc suisse, il était prévu que les recettes augmenteraient uniquement denviron 2,8%. Pour 2012, léconomiste en chef prévoyait une augmentation de 4,8% des dépôts et de 8,9% des recettes et, pour 2013, de 3,2 et 2,5% respectivement.
Le Secrétariat a donné des renseignements de base sur les taxes du PCT et, plus particulièrement, sur la question de savoir pourquoi et comment le paiement de ces taxes dans certaines monnaies pourrait (en raison des variations du taux de change) avoir une incidence sur les recettes du PCT et, par conséquent, sur les recettes globales de lOrganisation. Le Secrétariat a expliqué quun déposant, lorsquil faisait une demande, devait payer trois types différents de taxes. La première était une taxe de transmission perçue au profit de loffice récepteur (office récepteur), la deuxième une taxe de recherche perçue au profit de ladministration chargée de la recherche internationale et la troisième une taxe internationale de dépôt au profit du Bureau international qui était la principale source de recettes du PCT et de lOMPI. Toutes ces taxes étaient payées à loffice récepteur qui transférait la taxe de recherche à ladministration chargée de la recherche et la taxe internationale de dépôt au Bureau international. La taxe de transmission restait à loffice récepteur. En général, toutes ces taxes devaient être payées à loffice récepteur dans une monnaie que loffice avait jugée applicable pour le paiement des taxes. La taxe internationale de dépôt était libellée en franc suisse comme indiqué dans le barème des taxes du PCT (déterminé par les États membres). Lorsquil sagissait de déterminer lécart entre la monnaie dans laquelle la taxe de dépôt était libellée (principalement le franc suisse) et la monnaie dans laquelle elle devait être payée à loffice récepteur (une monnaie locale), il fallait répondre deux questions : le franc suisse étaitil la monnaie dans laquelle un déposant pourrait payer les taxes localement à loffice récepteur? Dans la négative, la monnaie de loffice récepteur étaitelle librement convertible en francs suisses, en dollars des ÉtatsUnis dAmérique ou en euros (les trois monnaies acceptées par le Bureau international)? Si le franc suisse était la monnaie dans laquelle le déposant pouvait payer la taxe internationale de dépôt localement, loffice récepteur transférait tout simplement le montant total de 1330 francs suisses au Bureau international. Il convenait de noter que les offices récepteurs nacceptaient normalement que des monnaies locales afin déviter les variations de change mais que de nombreux offices avaient décidé que les déposants ne pouvaient payer cette taxe quen francs suisses et non pas dans la monnaie locale. Toutefois, le nombre global doffices où les déposants pouvaient payer la taxe internationale de dépôt en francs suisses était assez bas. Si la taxe internationale de dépôt nétait pas payable en francs suisses, le déposant devait payer un montant équivalent à 1330 francs suisses dans la monnaie acceptée par loffice récepteur. Ce montant était fixé par le Directeur général de lOMPI après consultation avec loffice concerné. Le Secrétariat a ensuite expliqué la deuxième option. Si la monnaie de loffice récepteur était autre que le franc suisse et la seule monnaie dans laquelle le déposant pouvait payer, la question était alors de savoir si cette monnaie était librement convertible lorsque loffice récepteur transférait la taxe au Bureau international. SI elle était librement convertible (diapositive 5), loffice récepteur transférait cette taxe au Bureau international dans la monnaie locale. Dans ce caslà, lOMPI supportait les risques de change entre la date du paiement et celle de la réception par le Bureau international. Pour éviter les risques de change, il y avait une exception à la règle générale selon laquelle seul loffice récepteur pouvait accepter des monnaies locales. Quelques offices récepteurs avaient précisé que le dollar des ÉtatsUnis dAmérique était une monnaie dans laquelle ces taxes pouvaient être payées. Si la monnaie de loffice récepteur nétait pas librement convertible, loffice récepteur était chargé de convertir la monnaie locale soit en francs suisses, en dollars des ÉtatsUnis dAmérique ou en euros et obligé de transférer le montant total au Bureau international. En dautres termes, si un déposant payait 10 000 unités (en nimporte quelle monnaie locale), loffice récepteur les convertissait en francs suisses et, si cette conversion donnait uniquement 1250 francs suisses, loffice récepteur devait en supporter le risque (dans cet exemple, il perdait 80 francs suisses car il devait encore transférer le montant complet de la taxe internationale de dépôt de 1330 francs suisses au Bureau international). Il y avait un deuxième risque pour le Bureau international, principalement lorsque la monnaie locale reçue par loffice récepteur était le dollar des ÉtatsUnis dAmérique ou leuro. Dans ce caslà, le Bureau international supportait les risques de change entre leuro (ou le dollar) et le franc suisse. Une autre exception était que quelques offices récepteurs voulaient éviter le risque de devoir compléter ce que le déposant avait payé lorsquils devaient payer le montant intégral au Bureau international et avaient décidé que le déposant (le jour du dépôt) devait payer le montant exact de la taxe internationale de dépôt en monnaie locale plutôt que de se reposer sur le montant équivalent déterminé précédemment. Le Secrétariat a dit que, dans lexemple donné où la monnaie de loffice récepteur était librement convertible, le montant équivalent était fixé à une date donnée, par exemple au début octobre. Le déposant présentait la demande internationale au début du mois de mars et payait dans le mois suivant le dépôt. Loffice récepteur instruisait la demande pour finalement virer en mai les taxes au Bureau international. Entre début octobre (lorsque le montant équivalent de la taxe de dépôt était fixé) et la mimai (lorsque le Bureau international recevait la taxe), la valeur du franc suisse avait augmenté par rapport à la monnaie dans laquelle la taxe avait été payée. La conversion de ce montant navait donné que 1250 francs suisses, soit une perte de 80 francs pour le Bureau international. Cétait la principale source des pertes encourues par le Bureau international, en particulier durant les six derniers mois au cours desquels la valeur du franc suisse avait énormément augmenté par rapport à bon nombre des monnaies des offices récepteurs. Dans le deuxième exemple, la monnaie de loffice récepteur nétait pas librement convertible. Le déposant présentait sa demande en mars et payait 10 000 unités à loffice récepteur. À la mimai, loffice récepteur était prêt à transférer la taxe internationale de dépôt au Bureau international. Toutefois, entre la date à laquelle le montant équivalent de la taxe de dépôt dans cette monnaie non convertible avait été fixé et celle à laquelle loffice récepteur lavait transférée au Bureau international, la valeur du franc suisse avait augmenté par rapport à la monnaie concernée. Lorsquil convertissait ce montant en francs suisses, loffice récepteur nobtenait que 1250 francs suisses pour un déficit de 80 francs (puisquil devait encore transférer le montant tout entier de 1330 francs au Bureau international). Cette perte devait être supportée par loffice récepteur. Concernant la taxe de recherche, le Secrétariat a ajouté quil y avait un risque à courir par soit loffice récepteur ou le Bureau international en cas de variations du taux de change entre la taxe fixée par ladministration chargée de la recherche et celle payée par le déposant. Le Secrétariat a ensuite expliqué comment les montants équivalents des taxes du PCT avaient été calculés. La procédure reposait sur les directives adoptées à lAssemblée du PCT par les États membres. La révision la plus récente de ces directives avait été adoptée en 2010, en vertu desquelles le Directeur général de lOMPI, après avoir consulté les offices concernés, fixait de nouveaux montants équivalents. Il y avait deux procédures différentes : une procédure dajustement régulier et une procédure dajustement irrégulier. La première (qui commencerait dans quelques semaines) avait lieu une fois par an en fonction du taux de change entre le franc suisse et la monnaie concernée prioritaire le premier lundi doctobre et entrée en vigueur (après consultation avec les États membres concernés) le premier jour de lannée civile suivante. Dans quelques semaines donc, les États membres seraient consultés sur les nouveaux montants équivalents proposés le premier lundi doctobre. Ces taux adoptés entreraient en vigueur le 1er janvier 2012. Plus intéressant encore, dans le cadre des variations du taux de change, était la procédure dajustement irrégulier qui découlait des importantes variations de change. À ce titre, le Directeur général déterminait si, pendant quatre vendredis consécutifs, le taux de change entre le franc suisse et la monnaie de loffice récepteur avait été au moins 5% plus élevé ou plus bas que le taux fixé précédemment. Lorsque cette procédure dajustement entrait en jeu, un nouveau montant équivalent était fixé conformément au taux de change en vigueur le premier lundi suivant lexpiration de cette période de quatre vendredi consécutifs et il entrait en vigueur deux mois après avoir été publié dans la gazette. Un exemple de cet ajustement irrégulier était le suivant : le 5 août était le quatrième vendredi consécutif où le taux de change entre le franc suisse et lautre monnaie concernée était 5% au moins plus élevé que le dernier taux de change appliqué. Un nouveau montant équivalent proposé était rapidement fixé et étudié avec les offices récepteurs. Ces derniers faisaient des observations et, dans le mois qui suivait normalement, le nouveau montant était fixé et entrait en vigueur deux mois après la date de publication. Il nempêche que la procédure continuait de causer des pertes en raison généralement de la hausse de la valeur du franc suisse par rapport aux monnaies pour la plupart librement convertibles des offices récepteurs. Les retards risquaient dexacerber les pertes pour le Bureau international. Dans la mesure où ils sinscrivaient dans la marge de 5%, ils pouvaient être ceux du déposant qui payait tard les taxes, de loffice récepteur qui transférait les taxes au Bureau international ou des banques chargées de les transférer. Dans le cas des variations du taux de change supérieures à 5%, le processus tout entier était un processus dajustement relativement lent mais dû à la nécessité de disposer du temps nécessaire pour effectuer techniquement ces modifications au Bureau international (notamment la mise à jour des logiciels et du système des dépôts par voie électronique). Des modifications avaient également dû être apportées localement par les États membres du PCT. Cétait un processus consultatif auquel participaient les pays concernés. Il y avait également la question de la certitude juridique. Lorsquils déposaient une demande, les déposants devaient être conscients du montant des taxes à payer de telle sorte quils ne paient pas moins que le montant dû car le faire pouvait se solder en définitive par le retrait de la demande. Une forte hausse de la valeur du franc suisse par rapport à dautres monnaies avait également joué un rôle ces 12 derniers mois. Si elle montait et baissait pour changer toutes les deux semaines, il ny aurait jamais les quatre vendredis consécutifs où le taux de change était supérieur au taux fixé précédemment. Chaque fois que, la troisième semaine, lécart tombait de plus de 5%, la procédure des quatre semaines recommençait et la procédure dajustement irrégulier ninterviendrait pas.
La délégation de lEspagne a dit quelle avait écouté avec attention les explications données sur les estimations de recettes qui étaient censées appuyer la proposition de budget. Si elle avait bien compris, ces estimations reposaient sur les études de données historiques et comprenaient trois volets. Le premier était laugmentation de la demande de services qui allait conduire à des recettes et celle en pourcentage du nombre des dépôts. Le deuxième serait la structure des taxes ellesmêmes. Cétait cette partie de lexposé que la délégation navait pas parfaitement compris mais elle avait compris les explications. Le troisième était leffet du taux de change. En 2011 par exemple, on avait assisté à une augmentation du nombre des dépôts et à celle des recettes (pas proportionnelle), ce quexpliquait la question des taux de change. Dans sa déclaration douverture, le Directeur général avait dit que personne ne pouvait réellement prédire lévolution des monnaies. Les explications du Secrétariat serviraient à expliquer pourquoi les recettes ne suivaient pas mais elles ne pourraient pas contribuer à faire des estimations de recettes. La délégation était davis que les États membres devaient cibler deux aspects : le premier était laugmentation des dépôts qui avait été assez bien expliquée et le second, pour lequel la délégation ne voyait aucune explication, la manière dont cette augmentation ou la structure des taxes avait un effet sur ces recettes. La délégation a demandé quon lui explique comment laugmentation touchée par la structure des taux de change allait entraîner une augmentation ou une diminution du nombre linéaire de dépôts.
Le Secrétariat nétait pas sûr davoir bien compris la question mais il a expliqué que, concernant lexpérience historique de 2009 et 2010, il y avait des documents assez détaillés qui montraient limpact des taux de change sur les recettes. Quant à lavenir, celui des recettes en 20122013, leffet des taux de change ne pouvait pas être prédit tout simplement parce quil nétait pas possible de les prédire. Ce qui pouvait par contre être fait, et le Secrétariat pourrait donner des chiffres détaillés, était destimer les recettes sur la base des variations historiques des taux de change.
La délégation de la France tenait à préciser le point soulevé par la délégation de lEspagne. Elle a dit que lexposé sur les prévisions pour lannée suivante faisait état de recettes dépassant de loin laugmentation du nombre des dépôts. À taux de change constant (car il était impossible de le prédire), comment expliquer cet écart entre les recettes et les activités (nombre de dépôts)?
Le Secrétariat a répondu quil appliquait la structure des taxes fondée sur le franc suisse aux prévisions du nombre de dépôts ainsi quaux prévisions de lutilisation de certains mécanismes de rabais. Tous les effets de taux de change étaient ignorés. Le Secrétariat a dit quil savait quil était très probable que, en 2011 leffet des taux de change aurait un impact négatif sur les recettes et quil sattendait donc à ce que la croissance des recettes soit inférieure à celle des dépôts. Cela signifiait également que si, en sus de la croissance des dépôts en 2010, il y avait une croissance en 2011, la croissance des dépôts en 2012 conduirait à une plus grande croissance des recettes par rapport aux dépôts en 2012. Dans lhypothèse où il ny aurait aucun effet de taux de change en 2012 (il y avait encore un effet négatif en 2011), la croissance des recettes en 2012 dépasserait celle des dépôts en 2011.
La délégation de lAllemagne a rappelé que le budget 20102011 reposait sur une recette moyenne de 1336 par dépôt. Dans la réalité, elle avait été de 1301 (35 en moins) pour les 12 mois de 2010. Pour les six premiers mois de 2011, elle était de 1257. Cela représentait près de 80 en moins par dépôt que prévu. Le plan budgétaire pour 20122013 reposait sur une recette moyenne de 1305 et une nouvelle que la délégation avait estimée à 1290. De lavis de la délégation, les résultats pour les six premiers mois de 2011 étaient les chiffres à comparer et à utiliser pour faire des prévisions de telle sorte que les calculs étaient fondés sur les faits confirmés.
Le Secrétariat a répondu que, daprès les chiffres, les recettes pendant les six à sept premiers mois de cette année avaient stagné. Il estimait cependant erroné de les extrapoler pour le restant de lannée car les taxes étaient ajustées et les taux de change ne pouvaient pas être prédits. Cest pourquoi il fallait faire des prévisions neutres et impartiales. Comme le montraient les projections du Secrétariat, la croissance projetée des recettes pour 2011 était nettement inférieure à la croissance attendue des dépôts mais toujours supérieure à zéro et leffet des taux de change y avait été incorporé.
La délégation de la République de Corée sest référée au graphique des dépôts selon le PCT qui faisait état dune croissance de 2% des dépôts selon le PCT (en 2002) lorsque la situation économique en général nétait pas très mauvaise et elle a demandé au Secrétariat de lui faire part de son opinion sur ce qui pouvait en avoir été la cause. De lavis de la délégation, la tendance en 20112012 était assez similaire à celle de 2009 alors que les données fournies par Secrétariat indiquaient le contraire. La délégation sinterrogeait sur la similitude du processus entre 20082009 et 20112012.
Le Secrétariat a expliqué que lexpérience en 2002 avait été forgée par ce qui avait été appelé dans le langage courant léclatement de la bulle Internet, qui avait touché les dépôts de brevets, en particulier dans le secteur du PCT. Les résultats économiques en 2001 avaient été faibles, ce qui avait eu un impact durable de léclatement de la bulle Internet sur les dépôts internationaux. Le Secrétariat a ajouté que cétait sa réaction non scientifique à ces chiffres. Concernant lexpérience en 2009, la situation actuelle et les perspectives pour le reste de lannée en cours et 2012, il fallait avant tout noter que la situation nétait certainement pas similaire à celle qui régnait à la fin de 2008 et au début de 2009, en ce sens que la détérioration de la situation économique en 2009 navait jamais été aussi marquée depuis la Grande Dépression des années 30. La croissance du Bureau international dans le monde avait baissé de plus de 5%. Cela navait pas été uniquement la chute du Bureau international mais aussi la vitesse à laquelle elle avait eu lieu. Le Secrétariat a rappelé que, à la fin de 2008 et au début de 2009, il y avait eu non seulement une crise économique mais aussi une sévère crise financière. Il a ajouté que, à un certain moment, daucuns sétaient demandés si le monde tel quon le connaît, du moins le monde économique, continuerait dexister comme il avait existé auparavant. Cela avait sans aucun doute eu un impact sur ce quattendaient les entreprises de la taille du futur marché. À titre de comparaison, les indicateurs économiques les plus récents faisaient été dun ralentissement de lactivité économique aux ÉtatsUnis dAmérique, dans les principaux pays européens et au Japon. De lavis de certains, techniquement parlant, les économies risquaient dentrer en récession. Le Secrétariat estimait que, en termes techniques, une récession, telle quelle était définie aux ÉtatsUnis dAmérique, signifiait plus de deux trimestres de croissance négative du Bureau international. À lheure actuelle, cela nétait pas le cas en dépit du fait que la plupart des grandes juridictions avaient révisé la croissance de leur Bureau international à la baisse pour le premier trimestre. Ceci étant, cette croissance était encore positive dans les grandes juridictions. Le Secrétariat a ajouté quil nétait pas en meure de prédire comment la crise actuelle de la dette en Europe et les incertitudes de léconomie mondiale évolueraient pendant le restant de 2011 et en 20122013. Il était davis son approche était la plus appropriée au vu des circonstances, ajoutant que le FMI publierait sous peu ses prévisions économiques révisées qui seraient certainement incorporées dans le modèle utilisé par le Secrétariat.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat pour les renseignements détaillés quil avait fournis, en particulier sur leffet des taux de change sur les recettes du PCT et elle était fière que le Japon soit considéré comme un pays agissant exceptionnellement bien en matière de dépôts selon le PCT. La délégation éprouvait de légères difficultés à comprendre comment les prédictions étaient en rapport avec les recettes effectives, en partie parce que les renseignements donnés avaient été très détaillés. Pour laider à comprendre ces effets, la délégation a demandé la mise à jour le diagramme 7 et du tableau laccompagnant à lannexe IV du programme et budget proposé.
Léconomiste en chef a répondu que la mise à jour du tableau figurait en partie dans la diapositive sur les prévisions pour juillet 2011. Il a ajouté que le Secrétariat fournirait avec plaisir les derniers renseignements (ils ne figurent pas sur la diapositive). En réponse aux questions soulevées par les délégations de la France et de lEspagne sur la raison pour laquelle la croissance des recettes en 2012 dépasserait celle des dépôts si leffet de change en 2011 était négatif, léconomiste en chef a tenu à présenter un exemple hypothétique. Dans lhypothèse où, en 2011, le PCT avait 100 000 dépôts qui, dans des conditions normales, cestàdire aucun effet de change, généreraient des recettes de 100 millions de francs suisses, ces 100 000 dépôts compte tenu de leffet de change, généreraient des recettes de 95 millions de francs suisses seulement. Puis, en 2012, il ny aurait aucune croissance des dépôts. Il y aurait donc à nouveau 100 000 dépôts mais, cette foisci, il ny aurait aucun effet de change. Cest pourquoi le total des recettes serait de 100 millions de francs suisses, sans oublier que les taxes des dépôts étaient constamment actualisées avec un certain retard pour tenir compte des variations de change. Cela signifiait que, si lon comparait les recettes en 2011 (95 millions) à celles en 2012 (100 millions), il y avait une croissance même si le nombre des dépôts navait pas augmenté. Voilà comment fonctionnait essentiellement le mécanisme.
La délégation du Japon, précisant sa demande, a dit quelle souhaitait voir la situation globale décrite dans le tableau pour le diagramme 7 (effet du gain de change et de la perte de change ainsi que gain et perte de change à la suite de retards de paiement) entre 2009 et 2015.
Léconomiste en chef a dit que ces renseignements seraient fournis.
La délégation de lEspagne souhaitait mieux expliquer sa question antérieure. Elle a fait remarquer que, daprès lexposé, les estimations de recettes reposaient sur trois éléments. En premier lieu une augmentation des dépôts qui pourrait être mesurée en pourcentage. Toutefois, laugmentation ellemême nexpliquait pas le développement. En deuxième lieu, laugmentation du nombre des dépôts nétait pas linéaire par rapport à celle des recettes et ce, en raison de la structure des taxes (une augmentation moins grande des taxes signifiait une baisse des recettes). En troisième lieu, le taux de change qui expliquait les variations et qui pouvait être favorable ou défavorable pour les recettes. Cet élément (le taux de change) que, comme lavait dit le Directeur général, personne ne pouvait prédire, ne valait pas la peine dêtre pris en compte car personne ne pouvait prédire lavenir. Cest pourquoi il fallait se concentrer sur les deux premiers éléments, à savoir laugmentation des dépôts et le second qui pouvait être mesuré et que la délégation navait vu dans aucun des tableaux. Lexplication faisait défaut sur la manière dont le taux de change allait influencer laugmentation des recettes, cestàdire la manière dont laugmentation dans un pays donné ou dun taux de change particulier allait influencer les recettes.
Le président a observé quil ne pouvait pas y avoir une réponse spécifique aux observations de la délégation de lEspagne. Il a ajouté que le Secrétariat avait fourni ses prévisions au mieux de ses possibilités afin de donner des renseignements aux États membres. Sur certains points, les États membres devaient faire leurs ces prévisions, accepter lengagement pris par le Directeur général de limiter les dépenses et de les ajuster en fonction de la réalité. Le président a fait remarquer que les États membres pourraient toujours montrer du doigt le Secrétariat si les choses ne fonctionnaient pas comme prévu. Il a souligné quil était certes très important davoir un échange de vues mais que, en fin de compte, les États membres devaient accepter quil y avait de nombreux facteurs extérieurs quil nétait pas possible de prédire.
Léconomiste en chef a dit quil essaierait de donner une autre explication. Il a souligné que le problème pouvait être linterprétation car il éprouvait des difficultés à comprendre exactement ce que la délégation de lEspagne essayait de dire. Il a dit que, compte tenu de ces deux éléments, à savoir la taxe moyenne et le taux de change, il fallait garder à lesprit ce qui suit : il était vrai que les deux, le recours à différentes réductions et lévolution du taux de change, avaient une incidence sur les recettes reçues dun pays. Ce qui suit était effectué dans la modélisation des prévisions : le Secrétariat appliquait un modèle des tendances pour prédire lutilisation de mécanismes de réduction particuliers qui portaient sur une réduction pour les dépôts électroniques et certaines réductions existant pour des déposants de pays en développement. Si, pendant une année donnée, la part des dépôts bénéficiait dune réduction, cela aurait un impact sur la taxe moyenne. Cela faisait partie du modèle des prévisions. Le Secrétariat navait pas examiné la question de savoir comment la taxe moyenne évoluait sous leffet du taux de change. Cétait une incidence distincte qui aurait invariablement un impact sur la taxe moyenne reçue dun pays donné. Étant donné quon ne pouvait pas prédire le taux de change, le mieux que le Secrétariat pouvait faire était dappliquer des limites inférieures et supérieures. Sagissant de la tendance des différentes réductions des taxes, on avait constaté une certaine tendance au cours des cinq dernières années. La part des dépôts électroniques navait cessé daugmenter et elle continuerait en toute probabilité de le faire. Cela avait un effet négatif sur la taxe moyenne, facteur qui était incorporé dans les prévisions. Il était évident que lincidence des mouvements transitoires du taux de change sur la taxe moyenne dans un pays déterminé nétait pas incorporée. En principe, le Secrétariat pouvait donner des résultats plus détaillés par grande juridiction pour lesquels il appliquait son modèle des prévisions si la délégation de lEspagne souhaitait les voir.
La délégation du Pakistan, après avoir écouté les explications sur les modèles de prévision, a demandé de plus amples détails sur le niveau de prévisibilité (variations historiques des prévisions) des deux premiers modèles décrits par léconomiste en chef. Elle estimait que les prévisions de la croissance lui paraissaient quelque peu prudentes compte tenu de laugmentation de 10% des dépôts selon le PCT pendant les 6 premiers mois. La délégation a demandé les détails relatifs à la croissance au cours des cinq années qui avaient précédé la crise. Elle a rappelé que deux éléments de base avaient une incidence sur les prévisions en matière de croissance dont le premier était laugmentation de la demande (nombre de dépôts), qui était donné en pourcentages et le second les variations du taux de change. La délégation souhaitait savoir lampleur de lincidence de ces deux éléments sur le résultat final.
Léconomiste en chef a répondu comme suit. Sagissant de la performance historique des modèles, il a dit que, en général, les modèles de prévision du Secrétariat avaient donné de bons résultats sauf en 2009 et que cela concernait non seulement les prévisions des dépôts de brevets mais aussi les prévisions à la fin de 20082009. Depuis, les prévisions avaient été exactes et elles le demeureraient à condition que la situation économique mondiale ne cause aucune grande surprise. Il y avait dans le modèle du PCT une tendance plus ou moins permanente qui était en fin de compte déterminée par les stratégies des entreprises et qui, dans une certaine mesure au moins, était à labri dun mouvement plus large des activités économiques, dans le court et le moyen terme en tout cas. Léconomiste en chef a confirmé que, en temps normal, le modèle de prévision du Secrétariat donnait dassez bons résultats. Il a ajouté quil était beaucoup plus difficile de prédire les recettes (dans le très court terme surtout) que de prédire les dépôts, tout simplement en raison dautres facteurs qui influaient sur les recettes. Dans le même temps, les retards de paiement ne devraient dans le long terme navoir aucune incidence puisque le paiement dun dépôt déterminé nétait pas reçu pendant une année donnée mais lannée suivante. Cest pourquoi le taux de change exposait lOMPI à des risques à court terme qui avaient été particulièrement graves cette année en raison de la hausse spectaculaire du franc suisse. Léconomiste en chef a de surcroît ajouté que, normalement, ces risques nétaient pas aussi graves et que le Secrétariat avait examiné limpact historique des variations du taux de change sur les recettes. Le Secrétariat avait conclu que la fourchette était de plus ou moins 2%, qui avait été incorporée dans les prévisions des recettes. Même si, pour les six premiers mois de cette année, elle avait été supérieure à 2%, étant donné que les taxes avaient été ajustées et que le franc suisse était plus stable, le chiffre de 2% pourrait sappliquer pour 2011 dans son ensemble. Léconomiste en chef a invité les délégations à consulter la revue annuelle du PCT disponible sur la page daccueil de lOMPI et ajouté que, tous les mois, une revue mensuelle du PCT contenant les données mensuelles et les chiffres historiques y était également publiée.
Le Secrétariat a répondu à la question sur la fiabilité des modèles. Il a souligné que la fiabilité des prévisions revêtait une très grande importance pour la Division des opérations du PCT et ajouté que les prévisions étaient des outils indispensables. Elles nétaient pas exactes à 100% car elles étaient après tout des prévisions mais elles étaient étonnamment fiables. Le Secrétariat a dit que la Division des opérations du PCT les avait trouvées très utiles à tel point quelle ne pouvait pas imaginer de travailler sans elles, ajoutant quil serait quasiment impossible de trouver une autre méthode donnant de meilleurs résultats.
La délégation du Maroc a remercié léconomiste en chef et le Secrétariat de leurs explications très complètes et de leurs statistiques. Ces dernières montraient que de nombreux pays, notamment en Afrique, pouvaient accéder aux services du PCT. Cest pourquoi la délégation se demandait si un franc suisse fort était un autre facteur qui faisait obstacle au développement ou à laccès aux services du PCT par les pays en développement et les pays les moins avancés.
Le Secrétariat a expliqué que leffet dun franc suisse fort sur les taxes locales à payer était, dans une large mesure, atténué par le fait que ces taxes étaient réduites de 90% pour les pays en développement et les pays les moins avancés. Il ny avait cependant aucun doute que plus le franc suisse était fort, plus élevé devenait le coût dentrée pour les déposants qui souhaitaient utiliser le PCT comme un mécanisme de dépôt car les taxes à payer au PCT et au Bureau international étaient libellées en francs suisses.
La délégation de lAlgérie sest déclarée très satisfaite de lexcellent exposé du Secrétariat ainsi que de la prudence manifestée par dautres délégations. Elle a fait remarquer quil était toujours compliqué dessayer de dire les choses aussi simplement que faire se peut. De son point de vue, les chiffres et les explications donnés par le Secrétariat faisaient état dune tendance à la hausse des dépôts; un plus grand nombre de dépôts signifiait également une augmentation des recettes. La délégation avait cru comprendre que, historiquement parlant, la performance du modèle avait montré que les prévisions avaient toujours été respectées [proches du résultat obtenu] et que le modèle prenait en considération de nombreux éléments tels que le taux de change, le calcul des taxes et le transfert des taxes. Elle a dit que les délégations cherchaient à établir un lien entre la situation économique et financière dans le monde dune part et le système des dépôts selon le PCT de lautre. Elle notait avec satisfaction que les deux situations nétaient pas identiques, cestàdire que la tendance à la hausse des dépôts était à lopposé de la situation économique et financière dans le monde. Cest pourquoi la délégation était davis que les recettes de lOMPI dans les années à venir seraient très positives.
Le Secrétariat, dans le cadre dune remarque de caractère général, a rappelé ce quavait dit le Directeur général, à savoir que les dépôts selon le PCT résultaient de lévolution de léconomie. Il a ajouté que les recettes de lOrganisation dépendaient plus que dune simple multiplication dun certain nombre de dépôts par le montant dune taxe. Si tel était le cas, lOMPI naurait pas besoin dun économiste en chef pour expliquer les différents facteurs comme les taxes moyennes, les retards de paiement, limpact du taux de change et la manière dont lOrganisation les traitait au jour le jour. Le Secrétariat a rappelé que deux collègues du PCT avaient également essayé dexpliquer les mécanismes en place pour atténuer les risques associés à ces improbabilités. La question des projections pouvait être longuement débattue mais, en définitive, ces projections nétaient rien dautre que celles du Secrétariat. Le Secrétariat a fait remarquer que plusieurs mécanismes étaient disponibles si les projections savéraient erronées (comme le Directeur général lavait déjà souligné) et que le budget pouvait être ajusté au fur et à mesure que lOrganisation avançait. Ces mécanismes étaient les suivants : éléments de flexibilité; un budget révisé; et le Groupe de gestion de la crise qui se réunissait une fois par mois au moins avec le Directeur général pour sassurer que les recettes de lOrganisation étaient sur le bon chemin et quaucune contremesure nétait nécessaire. Le Secrétariat a noté que, à un certain moment, les membres devraient se rendre compte que la raison de lexposé du Secrétariat avait pour but de les aider à comprendre comment le Secrétariat établissait des projections de recettes et, dans le même temps, de montrer les mécanismes existants pour en atténuer les risques.
La délégation de la République de Corée a demandé si elle avait bien compris que deux modèles étaient utilisés dans le cadre des prévisions : un modèle des prévisions et un modèle économétrique. Si la tendance en matière de dépôts selon le PCT était proportionnelle au taux de croissance de léconomie, le modèle économétrique était alors utilisé. Si la tendance en matière de dépôts et la croissance de léconomie nétaient pas cohérentes, le Secrétariat utilisait le modèle des prévisions.
Léconomiste en chef a expliqué que ce nétait pas exactement comment les projections étaient établies. Le Secrétariat utilisait deux modèles : le modèle des tendances et le modèle fondé sur les valeurs du produit intérieur brut. Les deux modèles étaient analysés pour voir à quel point ils étaient différents. La bonne nouvelle était que, pour les deux prochaines années au moins (20122013), les modèles étaient en grande partie compatibles. Dans ce caslà, le Secrétariat prenait une moyenne des deux modèles mais les résultats ne seraient pas très différents si un modèle seulement était choisi. Il a fait remarquer quil voyait une plus grande disparité entre les modèles à partir de 2014 lorsque le modèle fondé sur le Bureau international était beaucoup plus optimiste que le modèle des tendances. Dans ce caslà, le Secrétariat optait pour ce dernier modèle, le plus prudent des deux.
La délégation de la République de Corée a fait remarquer que, dans la tendance pour 20112012 ou 2013, rapide était laugmentation des dépôts selon le PCT en Asie de lEst, au Japon, en Chine et en République de Corée. Pour comprendre ces chiffres, la délégation devrait comprendre la raison fondamentale pour laquelle les pays de lAsie de lEst effectuaient un plus grand nombre de dépôts. Elle a demandé si les déposants de ces pays effectuaient des dépôts selon le PCT au lieu de dépôts nationaux ou si les dépôts en général et les dépôts selon le PCT augmentaient. Les chiffres montraient que la part des dépôts selon le PCT
augmentait sans quon puisse en donner une raison. Dans ce caslà, laugmentation rapide des dépôts selon le PCT plus que neutralisait limpact inévitable des récentes difficultés économiques.
Léconomiste en chef a répondu que, dans le cas de la Chine, il était manifeste que la brusque augmentation des dépôts traduisait lénorme croissance de léconomie de ce pays (environ 10% par an depuis approximativement 15 ans). Ce pays avait de gigantesques économies qui pouvaient financer de grands investissements dans linfrastructure ainsi que dans la recherche et le développement. Les brevets étaient un des produits des activités de recherche et de développement et, lorsque ces activités augmentaient, les dépôts de brevets augmentaient aussi. Léconomiste en chef a dit par ailleurs que, à son opinion, il y avait en cours en Chine un processus évolutif. Il y a 10 ans, la plupart des dépôts avaient été de nature nationale alors que, aujourdhui, un nombre de plus en plus élevé de déposants chinois cherchait à protéger leurs brevets à létranger. Comme mentionné dans les diapositives de lexposé, une part minoritaire seulement de ces dépôts est destinée au système du PCT. Léconomiste en chef ne sattendait pas à voir un taux de croissance de 50% de la Chine au cours des 10 prochaines années car la saturation se ferait sentir. Dans le même temps, il était raisonnable de prévoir une solide croissance de la Chine au cours des années à venir. Dans le cas du Japon, beaucoup était lié au fait que les entreprises japonaises cherchaient davantage une protection dans un plus grand nombre de pays, ce qui était dans une large mesure attribuable à la stratégie dinvestissement tournée vers lextérieur des entreprises multinationales au Japon. Cela était également attribuable à ladoption stratégique du système du PCT par les entreprises japonaises et au fait que lOffice japonais des brevets (JPO) encourageait les déposants japonais à utiliser le système du PCT. Il était par ailleurs remarquable que, nonobstant la stagnation de la croissance économique et le fait que la crise avait provoqué une chute des dépôts nationaux, le nombre des dépôts internationaux ne cessait daugmenter selon le système du PCT.
La délégation de lÉgypte sest associée aux opinions des délégations de lAlgérie et du Pakistan, à savoir que les prévisions relatives aux recettes reposaient sur des facteurs de prudence. Concernant le taux de change, il avait été pris en compte conformément au paragraphe 13 de lannexe IV du document de budget qui indiquait que, aux fins de létablissement du budget, les prévisions relatives aux recettes avaient été ajustées à la baisse de 1,5% au titre de laversion au risque pour tenir compte des fluctuations de taux de change. La délégation avait limpression que différentes variables avaient été prises en compte de manière prudente. Dans lintérêt dun débat plus approfondi, la délégation a demandé au Secrétariat de fournir des tableaux pour les prévisions relatives aux recettes du PCT qui montreraient le meilleur et le pire des scénarios de recettes, en fonction du nombre de dépôts et de recettes engendrées.
La délégation du Japon a demandé au Secrétariat de fournir une répartition des recettes et des dépenses globales au 1er juillet 2011, dune manière similaire à celle dont les données étaient communiquées dans le tableau 4 (résumé financier) du document de budget.
Le président a fait remarquer que les renseignements sur ces scénarios figuraient dans le diagramme 7 et ajouté que les pages 16 à 18 (du document de budget) donnaient le scénario avec des variables. Il a indiqué que la mise à jour serait disponible plus tard dans laprèsmidi.
Après la pause déjeuner, le président a ouvert le débat sur le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013 et donné la parole aux délégations pour des déclarations générales.
Déclarations générales
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a remercié le Secrétariat pour le programme et budget proposé pour lexercice biennal 20122013, pour avoir organisé des consultations au cours des derniers mois et pour lexposé détaillé quil avait fait plus tôt dans la journée. Le groupe B a rappelé que, après la publication en mai de lavantprojet de programme et budget, les membres du groupe B avaient fait part de leurs préoccupations au sujet de laugmentation projetée des recettes estimée à 4,7%, étant par ailleurs davis que le Secrétariat avait projeté trop de dépenses pour cette augmentation. Le groupe B a également rappelé avoir dit que, compte tenu dune économie mondiale fragile, lOMPI devait agir de manière plus prudente lorsquelle projetait ses recettes et abaisser le niveau de ses dépenses afin de dégager un excédent budgétaire dont il fallait encore déterminer le niveau. LOMPI devait être prête, avec ses États membres beaucoup mieux informés, à ajuster ses recettes. Le groupe B a remercié le Directeur général pour avoir tenu compte de ses préoccupations et pris note des mesures adoptées en vue de ramener laugmentation des dépenses à 3%. Il la également remercié pour les renseignements fournis dans le document des questionsréponses (réponse n° 12). Le groupe B était davis que lOMPI devait sefforcer de valoriser ses fonds et deffectuer les réductions nécessaires pour réaliser des économies et des gains defficacité pendant lexercice biennal. Ces économies et gains defficacité devaient être institutionnalisés de manière permanente et reposer sur des données claires. Le groupe B a dit que des mesures additionnelles devaient être identifiées durant le futur exercice biennal au moyen du cycle continu danalyse interne et externe ainsi que du partage en résultant avec les États membres. Il a appelé le Secrétariat à tout mettre en uvre pour que lOrganisation soit efficace. Il estimait que, grâce à des gains defficacité dans le court terme comme dans le long terme, lOrganisation connaîtrait une croissance plus durable et serait mieux à même de fournir ses services. Le groupa B avait recensé pendant la dixseptième session du comité plusieurs des gains quil était possible dobtenir en procédant à quelques réductions absolument nécessaires. Il avait notamment suggéré de réduire de 10% les honoraires, les contrats de louage de services et les services commerciaux, les communications, les voyages, les dépenses de personnel et les conférences. Il avait dit et continuait de dire que ces réductions ramèneraient le budget à un niveau plus acceptable, sans nuire aux services du programme offert par lOMPI, en particulier le PCT et le système de Madrid. Le groupe a indiqué que les exposés de programme dans le document de budget avaient certes été améliorés et pris en compte les préoccupations des États membres mais que le budget proposé navait pas été suffisamment révisé. Le groupe B a réitéré son soutien en faveur dune réduction du budget et ce, compte tenu des incertitudes qui ne cessaient de planer sur létat de léconomie mondiale et ne justifiaient pas laugmentation proposée. En conséquence, le groupe B a dit que, dans lintérêt dune saine gestion budgétaire, lOrganisation devait veiller à limiter ses dépenses au montant des taxes quelle percevait, quil serait sans doute nécessaire de réviser le budget à miparcours, que les réserves ne devaient pas être utilisées pour combler le déficit sil y en avait un et que le Secrétariat devait poursuivre ses réformes et améliorer la transparence du processus budgétaire. Le groupe B était convaincu que, au moyen de discussions pragmatiques et ciblées, il était possible de réduire les dépenses en recourant à des économies et des gains defficacité tout en préservant la santé de lOrganisation. Il était prêt à uvrer dune manière constructive pour faire de ce but une réalité.
La délégation de lEspagne a remercié le pour lexposé quil avait fait plus tôt dans la matinée. Elle partageait lopinion que la délégation de la Suisse (au nom du groupe B) avait exprimée quelques mois auparavant. Cétait avec un grand regret quelle se sentait obligée de répéter ce quelle avait souligné pendant la session de juin du comité, à savoir que le budget proposé aurait dû être considérablement révisé pour tenir compte des préoccupations des États membres. La délégation a dit quelle ferait part en détail de ses opinions durant le débat programme par programme. Elle a ajouté que deux améliorations de caractère général devaient être prises en considération. La délégation a indiqué quelle ne pouvait pas accepter laugmentation de 4,7% du budget et que, par conséquent, elle ne pouvait pas non plus accepter une augmentation de 3% car, comme lavait dit le Directeur général, il était inévitable daccroître le budget de 4,7%. Si cela était absolument inévitable, elle ne voyait pas comment une augmentation de 3% allait être acceptable sans nuire aux programmes et au fonctionnement de lOrganisation. La délégation a rappelé la déclaration de ses collègues de loffice des recettes que limpact des 4,7% navait pas été pris en considération dune manière opportune, ajoutant quelle ne comprenait pas pourquoi laugmentation de 4,7% du nombre des dépôts de brevets représentait une augmentation de 4,7% du budget lorsque laugmentation de 4,7% des dépôts ne représentaient pas une augmentation équivalente des recettes. La délégation était davis que lOrganisation avait spéculé sur ses fondements, ce qui nétait ni la manière détablir un budget ni transparent. La délégation ne comprenait pas comment les apports financiers avaient été calculés. À titre dexemple, elle a rappelé que, lorsque deux années plus tôt, les États membres avaient été invités à approuver la construction dune nouvelle salle de conférence, ils avaient été informés que les salles de conférence à louer à Genève ne seraient pas disponibles aux dates nécessaires. Il nempêche que les réunions de lOMPI avaient eu lieu au Centre de conférence de Genève aux dates auxquelles elles avaient toujours eu lieu. La délégation ne comprenait pas la raison pour laquelle il fallait sans tarder approuver ce vaste projet de construction. Elle a rappelé les informations fournies dans lexposé, une des diapositives montrant que la croissance du PCT avait diminué de 4,5% en 2009 contre une augmentation de 5,7% en 2010. La délégation se demandait si cette augmentation partait de zéro ou si elle avait été enregistrée par rapport à lannée précédente. Elle a dit que les chiffres présentés aux États membres étaient purement hypothétiques, raison pour laquelle les États membres ne pouvaient pas saventurer sans justification dans la situation économique actuelle. Dune manière générale, lOrganisation nécessitait pardessus tout une meilleure gestion (par rapport à la gestion actuelle). La délégation a dit que ce nétait pas une question liée à un programme ou à un autre mais une question de gestion, déconomies et de travail plus dur et meilleur.
Le président a annoncé que les renseignements et tableaux additionnels sollicités par les délégations, y compris la répartition des dépenses de développement par résultat escompté, par programme et par résultats obtenus jusquen juillet 2011, étaient disponibles au comptoir des documents.
La délégation du Japon a remercié le Secrétariat pour avoir répondu promptement et fourni les renseignements sollicités. Malheureusement, comme elle navait pas encore eu la possibilité dexaminer les nouveaux tableaux, son intervention reposerait sur les chiffres antérieurement disponibles. La délégation faisait sienne sans réserve la déclaration du groupe B. Sagissant du programme et budget, la délégation a souligné que le Secrétariat devait aborder avec une plus grande prudence la proposition afin de garantir une gestion saine et viable de lOrganisation. À cette fin, le Secrétariat devait élaborer une telle proposition de programme et budget de manière aussi prudente et sûre que possible, tenant compte du fait quil y avait une grande disparité entre lestimation des recettes dans le programme et budget 20102011 et les recettes effectives. La principale question qui intéressait la délégation était celle de la tendance générale des recettes et des prévisions ainsi que de laugmentation projetée de 4,7% des recettes. La délégation avait cru comprendre que le coefficient daugmentation reposait sur le budget approuvé de 20102011, à savoir 618,6 millions de francs suisses comme indiqué au tableau 2 du programme et budget proposé pour 20122013. Toutefois, si lon fixait le niveau de référence en fonction des recettes effectives, laugmentation du coefficient serait différente. Si le niveau de référence était calculé à laide des informations les plus récentes du tableau 4 (Observatoire de lOMPI, tableaux du deuxième trimestre), le budget réel serait de 586,3 millions de francs suisses. Ensuite, lorsquon calculait le coefficient daugmentation du budget à laide de ce chiffre spécifique, le coefficient daugmentation pour 20122013 serait de 10,4% au lieu de 4,7%. La délégation se demandait si les recettes prévisionnelles étaient réalistes, compte tenu de la situation économique dans le monde. Cest pourquoi elle navait pas compris comment le Secrétariat avait pu faire des estimations optimistes malgré la grande disparité dans les estimations récentes, dont la délégation avait fait mention plus tôt. La délégation sest référée aux chiffres du tableau 4 du programme et budget proposé. Les chiffres relatifs aux recettes diverses attendues dans les hypothèses basses et hautes pour lexercice biennal 20122013 étaient identiques. En ce qui concerne les dépenses, les dépenses de personnel représentaient les deux tiers du budget de lOMPI certes mais la délégation se demandait sil fallait conserver laugmentation projetée de 4,2% non seulement pour le prochain exercice biennal mais aussi pour les exercices suivant. La délégation a demandé que soit précisée la raison de laugmentation des dépenses de personnel et appelé à une meilleure coordination en vue de les limiter.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a accueilli avec une satisfaction et appuyé le budget proposé présenté par le Secrétariat ainsi que laugmentation proposée de 4,7% qui, selon le groupe du Plan daction pour le développement, reposait sur des prédictions validées. Laugmentation proposée était fondée sur lhypothèse selon laquelle les recettes des systèmes denregistrement international continueraient de croître dans les années à venir. En 2010, ces recettes étaient déjà revenues à leur niveau davant la crise comme lavait confirmé léconomiste en chef et le Secrétariat à la présente session et à la session de juin. Lannexe IV du programme et budget proposé et la réponse n° 11 du document des questionsréponses donnait des détails sur lévolution attendue des recettes. Les paragraphes 13 et 23 de cette annexe expliquaient que les recettes du PCT et du système de Madrid étaient calculées avec prudence. Sagissant du PCT, la réponse n° 11 du document des questionsréponses indiquait que les prévisions relatives aux dépôts étaient fondées sur un modèle économétrique tenant compte de lhistorique des tendances en matière de dépôt et de la croissance prévue de léconomie mondiale. Cette dernière était fondée sur les prévisions relatives au produit intérieur brut publiées par le Fonds monétaire international. Tous les chiffres étaient fondés sur lhypothèse de base des systèmes denregistrement international et il avait été affirmé à juste titre que cette hypothèse de base avait toujours été utilisée pour établir les recettes prévisionnelles pour le programme et budget biennal. En effet, le groupe du Plan daction pour le développement ne voyait aucune différence entre les projections présentées par léconomiste en chef et celles données dans le document de budget. De lavis du groupe du Plan daction pour le développement, les modifications à lenveloppe budgétaire globale proposée ne devaient y être apportées que si les faits matériels connaissaient un changement substantiel qui altérerait lhypothèse économétrique. Concernant les dépenses, le groupe du Plan daction pour le développement a dit que le programme et budget proposé faisait clairement ressortir que les dépenses étaient liées à laccroissement de la demande des services de lOMPI relatifs aux services denregistrement internationaux ainsi quaux priorités portant sur le développement et les domaines normatifs notamment. Le groupe du Plan daction pour le développement avait des raisons de croire que les dépenses prévisionnelles avaient été conçues pour apparier le niveau des services requis par les parties prenantes de lOrganisation dans le contexte dune demande accrue. Il était donc surpris davoir entendu au début de la session quil était proposé que laugmentation de lenveloppe budgétaire globale soit ramenée de 4,7 à 3%. Le groupe du Plan daction pour le développement a remercié le Directeur général et le Secrétariat de lavoir rassuré que cette diminution nentraînerait aucune réduction des dépenses destinées au développement. Il était davis que, indépendamment du pourcentage final daugmentation des dépenses globales, la part proposée consacrée au développement ne devait pas être réduite et ce, conformément à la haute priorité accordée dans le budget proposé au Plan daction pour le développement. Le groupe du Plan daction pour le développement a noté quune réduction de cette part serait incompatible avec les explications données dans les réponses nos 23 et 24 du document des questionsréponses ainsi quavec laperçu du cadre des résultats dans le programme et budget (qui traduisait lapproche relative aux activités de développement et les engagements pris par lOMPI dintégrer le Plan daction pour le développement. Le groupe du Plan daction pour le développement souhaitait examiner les détails des réductions proposées afin de ramener laugmentation des dépenses globale dun raisonnable 4,7% à 3%.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a fait sienne la déclaration du groupe B. Elle accueillait avec satisfaction le programme et budget proposé et appréciait les efforts réalisés pour élaborer cette proposition. Elle appuyait vigoureusement les importants travaux que faisait lOMPI. Elle a ajouté que, dans les organisations du système des Nations Unies, tous les principaux contributeurs avaient instamment recommandé une plus grande discipline budgétaire conforme au ralentissement en cours de léconomie qui avait contraint de très nombreuses organisations des secteurs public et privé à réduire leurs budgets et à limiter leurs dépenses. La délégation a dit que son gouvernement et dautres gouvernements réduisaient actuellement leurs budgets et les services quils fournissaient à leurs citoyens et que le gouvernement des ÉtatsUnis dAmérique avait gelé les salaires des employés fédéraux. Cest pourquoi elle examinait le programme et budget proposé pour 20122013 non seulement pour voir si le niveau des ressources pour chaque programme de lOMPI était approprié mais également si lOMPI cherchait à faire le type déconomies et à réaliser les gains defficacité que de nombreux gouvernements et autres organisations ciblaient. La délégation a noté que lOMPI économiserait par exemple plusieurs millions de francs suisses par an pour ne plus devoir payer la location dinstallations temporaires pour héberger le personnel tandis que le projet de nouvelle construction était en cours. Elle a dit quelle ferait des observations additionnelles pendant le débat sur le point de lordre du jour relatif au projet de nouvelle construction et espérait que lOMPI serait en mesure de faire des économies additionnelles dans ce domaine en éliminant la nécessité de louer des locaux dans le bâtiment CAM. Lors de son examen du programme et budget proposé pour 20122013, la délégation avait également constaté des augmentations substantielles et dautres dépenses comme les augmentations à deux chiffres des dépenses destinées aux conférences et honoraires dexperts, quelle considérait comme astronomiques. Elle avait en outre constaté la hausse des dépenses associées à la régularisation et au reclassement des postes du personnel. Elle a fait remarquer que lOMPI était peutêtre la seule organisation du système des Nations Unies qui proposait des augmentations non statutaires des dépenses de personnel comme celleslà. La délégation appuyait vigoureusement les travaux que réalisait lOMPI mais elle éprouvait une grande réticence à approuver au vu la situation économique actuelle une augmentation de ces dépenses, et souhaitait voir lOMPI faire davantage pour les maîtriser. La délégation faisait sienne la préoccupation dautres membres du comité, à savoir que les recettes de lannée à venir pourraient être inférieures à celles projetées dans la proposition budgétaire. Néanmoins, la délégation se félicitait et prenait note des propositions faites par le Directeur général de plafonner les dépenses à 3% et dimposer des mesures de maîtrise des dépenses additionnelles. Elle a remercié le Secrétariat pour son exposé sur les modèles de recettes prévisionnels et le traitement des taxes du PCT, y compris les ajustements. La délégation a indiqué que tous les membres pourraient convenir que ces questions ne pouvaient être examinées que dans le contexte des projections et des prévisions. Aucune réponse concrète et exacte concernant les recettes en 20122013 ne pourrait être donnée ce jourlà car il aurait fallu une boule de cristal pour ce faire. Cest pourquoi la délégation a suggéré dinclure trois dispositions dans la recommandation du comité aux assemblées afin de veiller à ce que lOMPI continue de bien gérer ses ressources. La première concernait le niveau des dépenses encourues durant lexercice biennal qui ne devait pas dépasser celui des recettes perçues. La deuxième concernait les fonds de réserve qui ne devaient pas être utilisés sans lapprobation des États membres pour financer tout excédent des dépenses par rapport aux recettes. La troisième était que le Directeur général devrait soumettre un budget révisé sur la base des données actualisées des recettes et des dépenses, pour examen du comité à sa session ordinaire en septembre prochain. Quant au PCT, la source des recettes de lOrganisation qui devait être davantage améliorée dans le domaine de lappui électronique, la délégation continuait dinsister pour que soit mise de côté une partie des taxes en faveur de linfrastructure informatique, en particulier si lOMPI voulait dégager un excédent budgétaire durant lexercice budgétaire à venir.
La délégation de la France a fait entièrement sienne la déclaration du groupe B. Elle a ajouté que, depuis la session de juin du comité, le Secrétariat avait fourni un grand nombre des informations additionnelles. Cela avait cependant rendu plutôt compliqué lexamen du budget car la délégation (et dautres États membres) navaient pas eu le temps détudier ces informations. La délégation a suggéré dexaminer un peu moins en une fois. Elle sest félicitée de lexcellente qualité des informations fournies dans le document des questionsréponses qui était très bien rédigé et cherchait à bien cerner le type dinformations que nécessitaient les États membres avaient besoin; ces informations étaient le résultat des questions posées pendant les réunions, dont quelquesunes étaient simples et dautres extrêmement complexes. La délégation a dit quune croissance zéro serait à son avis idéale et elle espérait que la transparence augmenterait, que les données fournies aux États membres deviendraient en plus en plus intelligibles et que des mesures concrètes de gouvernance seraient prises pour accroître lefficacité avec laquelle lOrganisation fonctionnait. La délégation a précisé que les États membres nessayaient pas de microgérer lOrganisation mais quelles souhaitaient à lui indiquer la voie horizontale à suivre et elle linvitait donc à changer de comportement afin de saméliorer sans pour autant porter atteinte à la portée ou à la direction de son mandat. La délégation a ajouté que plusieurs suggestions avaient été faites par la délégation des ÉtatsUnis dAmérique. Elle estimait quil fallait souligner la nature très spéciale de lOMPI; elle était en effet spéciale dans de nombreux domaines dont la facturation de ses taxes. Cétait la raison pour laquelle lOrganisation devait fournir des informations très précises sur le lien entre notamment les activités et les structures de coût. La délégation était en principe disposée à envisager une augmentation du budget et elle a indiqué quelle avait rarement fait part dune telle opinion ces deux dernières années. Elle a ajouté que les États membres devraient être en mesure dapprouver le budget, convaincue que cela nexigerait pas des transferts similaires à ceux effectués durant lexercice biennal en cours ou lutilisation de fonds supplémentaires au cas où les recettes étaient inférieures aux recettes prévues. À cette fin, lOrganisation devrait : i) sefforcer constamment de maîtriser ses dépenses de fonctionnement et de personnel pour veiller à ce que le budget soit excédentaire ou équilibré; et ii) pour faire en sorte quil ny ait aucune débudgétisation des dépenses à long terme inévitables. Concernant lassurancemaladie ASHI, la délégation a rappelé sa position à la session de juin, à savoir quelle nétait pas opposée à une réduction des avantages mais quelle jugeait problématique lintégration de ces avantages dans un budget qui avait été présenté comme étant en équilibre. La délégation a répété quelle nétait pas opposée à lidée mais quelle sopposait à ce quelle soit présentée dune manière plutôt non transparente. Elle était prête à laccepter dans le contexte dune véritable situation de crise. La délégation ne considérait pas une augmentation de 4 ou 5% des recettes comme une telle situation. Il y aurait une situation de crise le jour où les recettes seraient stagnantes ou auraient fortement diminué. Enfin, la délégation souhaitait un budget fondé sur une vision en faveur du développement, qui était une grande priorité politique de lOrganisation et un budget donnant aux États membres une image précise de ce que lOrganisation faisait exactement dans le domaine du développement. La délégation estimait parfaitement légitime dimaginer des augmentations des coûts dans le domaine du développement (tel que défini par lOMPI). Elle a ajouté que les États membres nécessitaient une explication claire des coûts, que ce soit pour les personnes physiques ou pour les pouvoirs publics dans le monde en développement, afin de savoir exactement à qui et à quoi étaient alloués les fonds et afin de pouvoir appuyer cette proposition. En conclusion, la délégation a souligné que des progrès considérables avaient été faits et quelle souhaitait à présent savoir comment un budget assorti dune augmentation de 3% et qui respecterait les principes énoncés par la délégation dans son intervention pourrait être réalisé.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, était satisfaite des explications sur laugmentation de 4,7% qui avaient été fournies pendant la session de juin du comité, les réunions dinformation informelles et le document des questions et des réponses. Le groupe des pays africains était très heureux des explications données aux États membres sur la manière dont le Secrétariat était arrivé à ce chiffre. De même, la réponse 12 dans le document des questionsréponses traitait également de la question de savoir ce qui se passerait si cette augmentation ne se concrétisait pas. Le Directeur général avait expliqué les mécanismes existant à cet effet. Le groupe des pays africains avait la certitude quun juste milieu pourrait être trouvé entre aucune augmentation et laugmentation. Il était disposé à examiner nimporte quelle option mais, pour le moment, tenait à souligner quil était en faveur de laugmentation dans le budget et quil jugeait satisfaisants les documents établis par le Secrétariat. Il a rappelé que, durant la séance de la matinée, certaines délégations avaient mis en doute la crédibilité du modèle de prévision mais, pour le groupe des pays africains, cela lui paraissait une norme bien établie [méthode de prévision] et il ne voyait aucune raison pour le mettre en doute. Le groupe des pays africains se sentait rassuré que le PCT fonctionnait bien. Il a insisté sur ce que le Directeur général avait souligné, à savoir que lOMPI était différente dautres organisations du système des Nations Unies car elle générait ses propres recettes, avait un excédent considérable dans ses réserves et, contrairement à dautres organisations internationales, avait ses propres fonds. Cest pourquoi les États membres ne devaient pas se préoccuper de questions dargent. Le groupe des pays africains rejetait lopinion de quelques délégations selon laquelle le budget devait reposer sur un excédent. Il a dit quil y avait de largent et que les États membres devaient prévoir la manière de le dépenser. Il a ajouté que le groupe des pays africains avait déjà identifié certaines activités auxquelles elle souhaitait voir lOMPI accorder la priorité. Le groupe des pays africains était davis que les États membres devaient faire preuve dun esprit constructif et de rendre justice à ceux qui le méritaient, ajoutant quil était très satisfait de lexposé sur la prévision des recettes. Il a noté que la plupart des délégués étaient des économistes qui ne cessaient dutiliser et de faire des projections et qui utilisaient des modèles qui ne devaient pas être mis en doute. Le groupe des pays africains a appelé les délégations à cesser de mettre en doute les modèles de projection pour plutôt se livrer à un débat constructif sur la manière davancer. Il a également demandé des précisions (comme dans le cas de la délégation de lInde) sur les incidences de la proposition daugmentation de 3% au lieu de 4,7%, cestàdire sur les domaines dans lesquels les réductions seraient effectuées. Il a souligné quil nenvisagerait aucune réduction des activités des pays en développement.
La délégation de la Suisse a remercié le Secrétariat du travail quil avait fait pour établir les documents, en particulier sur ce point de lordre du jour ainsi que pour les renseignements oraux et écrits utiles quil avait fournis durant les consultations et les réunions dinformation tenues avant la session. Elle était consciente des efforts déployés par le Secrétariat pour fournir de manière aussi claire et transparente que possible les renseignements demandés par les États membres. La délégation souhaitait donc noter les énormes progrès accomplis depuis 2009 dans ce domaine par le Secrétariat, indépendamment des réformes qui avaient également été entreprises et qui étaient toujours en cours. Elle encourageait le Secrétariat à rester sur la même voie. La délégation a par ailleurs félicité le Secrétariat pour être passé aux normes IPSAS. Comme lavait confirmé le vérificateur externe des comptes, lOMPI était lune des premières organisations internationales à lavoir fait. La délégation appréciait aussi les renseignements fournis sur la nomination du nouveau directeur de lIAOD. Elle tenait à féliciter le Directeur général pour les progrès accomplis au titre de la mise en uvre du programme de réorientation stratégique et dit quelle faisait pleinement siennes les réformes entreprises ces dernières années pour éviter la répétition au sein du Secrétariat et accroître les synergies afin de renforcer le rendement et lefficacité du Secrétariat. Comme elle lavait dit durant la dixseptième session du comité, la délégation reconnaissait que les nouveaux indicateurs dexécution améliorés permettaient aux États membres de recenser les problèmes et elle exhortait le Secrétariat à poursuivre ces réformes. Compte tenu des débats qui avaient eu lieu à la dixseptième session, des consultations tenues depuis et des renseignements fournis par le Secrétariat, la délégation était davis que la présente session donnerait des résultats positifs quant au programme et budget proposé pour 20122013. La délégation a dit que le document de budget contenait maintes propositions utiles et quil constituait une excellente assise pour le développement dans différents domaines comme ceux de la normalisation, des changements structurels, du PCT et des domaines où des améliorations étaient nécessaires pour que lOrganisation puisse sacquitter de ses obligations. La délégation a souligné que les opinions du groupe visaient à encourager le Secrétariat à poursuivre dune manière proactive le recensement des domaines dans lesquels des améliorations pourraient être apportées au budget et quelles devaient être considérées comme un désir de faire en sorte que lOrganisation continue datteindre ses objectifs dans lavenir. Comme il lavait dit à maintes reprises, le Secrétariat pourrait examiner de plus près les dépenses structurelles de lOrganisation, en particulier les dépenses de personnel et faire une proposition à une future réunion du comité. À cet égard, la délégation accueillait avec satisfaction la proposition du Directeur général de ramener à 3% laugmentation des dépenses. De lavis de la délégation, les États membres devraient prendre en compte la nature particulière de lOMPI, ses méthodes de financement et les conditions à remplir pour en assurer le fonctionnement.
La délégation de la Slovénie, parlant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, a réitéré la position de ce groupe sur le programme et budget proposé pour 20122013. En dautres termes, ce groupe appuyait la proposition, telle que modifiée pendant la session informelle du comité. Ceci étant, il était en faveur de létude doptions viables, dans le budget proposé, pour réduire les coûts et les dépenses. Le groupe a ajouté que les éventuelles réductions ne devaient en aucun cas avoir une incidence négative sur les objectifs axés sur les résultats ou entraver les services essentiels fournis par lOMPI. Il a souligné que, en quête de gains defficacité, les États membres devaient continuer davoir pour principal but le bon fonctionnement de lOrganisation. Le groupe a rappelé que plusieurs propositions intéressantes avaient été faites sur la manière de rationaliser les dépenses et de les aligner sur les recettes indépendamment des prévisions fortement contestées. Il était davis quil y avait des mécanismes sur la manière de relier les dépenses aux recettes effectives et non pas aux recettes projetées. Le groupe était également davis quil fallait étudier les autres propositions faites par dautres délégations. À cet égard, il a fait part de son entière coopération en la matière.
La délégation de la Suède a remercié le Secrétariat de ses excellents. Elle faisait sienne la déclaration du groupe B. Elle était préoccupée par le niveau élevé de dépendance et dattente des recettes du PCT. Elle estimait prudent de préparer un plan B, cestàdire un budget avec des dépenses beaucoup plus basses afin de garantir un résultat sans déficit. La délégation a souligné que les économies réalisées ne devraient pas avoir une incidence négative sur le PCT et le système de Madrid (développement de lutilisation et de léducation dans ces systèmes).
La délégation du Brésil a dit que la présente session du PBC session était particulièrement utile dans le contexte de la situation de léconomie dans le monde et de ses conséquences pour tous les États membres. Dans un monde où les savoirs et les informations (qui se traduisaient en propriété intellectuelle) étaient essentiels, le rôle de lOrganisation dans la promotion du développement économique serait de plus en plus important. La délégation pensait que laugmentation proposée de 4,7% des dépenses (et recettes) pour le prochain exercice biennal était conforme à la nécessité daméliorer constamment le niveau des services fournis par lOMPI. Il était également important de mettre en uvre les initiatives relevant du Plan daction pour le développement et de les intégrer dans tous les objectifs stratégiques et tous les programmes pertinents de lOrganisation. La délégation a pris note de lexposé de léconomiste en chef quil a remercié. Elle a encore remercié le Secrétariat pour les informations fournies dans lannexe IV du document de budget et le document des questionsréponses. La délégation a appuyé la position du groupe du Plan daction pour le développement concernant laugmentation proposée de 4,7% aussi bien des recettes et des dépenses. Elle estimait que les explications données dans lexposé en PowerPoint laissaient entendre que la tendance à la hausse des recettes de lOrganisation était réaliste. En fait, lexposé fournissait le scénario correct des risques. La délégation était convaincue que seule une Organisation forte et efficace pouvait répondre aux besoins des États membres et du monde. À cet égard, la délégation a fait appel à la prudence dans lexamen de la croissance. Elle convenait que la maîtrise des coûts et les gains defficacité étaient indispensables pour renforcer le contrôle de lOrganisation sur sa performance financière, ajoutant que les États membres ne devaient pas porter atteinte aux programmes dont ils avaient besoin ou nuire à la qualité des services de lOMPI.
La délégation du Ghana a fait part de sa profonde gratitude au président pour la manière dont il avait dirigé les débats et de sa confiance sans réserve dans la capacité quil avait de faire couronner de succès les travaux du comité. Elle sassociait pleinement à la déclaration du groupe des pays africains, estimant que les préoccupations de ces pays étaient pertinentes et quelles méritaient dêtre prises sérieusement en considération. La délégation approuvait lappel lancé au Secrétariat pour quil donne aux États membres des explications sur la manière dont les réductions proposées seraient mises en uvre, compte tenu de la déclaration du Directeur général sur les garanties mises en place pour veiller à ce que les projets de développement ne soient pas touchés.
La délégation du Pakistan a accueilli avec satisfaction le programme et budget proposé pour 20122013 et remercié le Secrétariat pour les réunions dinformation quil avait organisées avant la session. La délégation sest associée à la déclaration du groupe du Plan daction pour le développement. Elle a également pris note des réponses données par le Secrétariat aux questions posées par ce groupe au sujet de questions liées au développement. La délégation nétait pas en faveur dune microgestion de lOrganisation mais souhaitait dans le même temps voir la proposition portant sur les dépenses aboutir à une plus grande efficacité tout en conservant le développement au premier plan du programme de lOrganisation. Étant donné que le Directeur général avait mentionné que laugmentation du budget serait plafonnée à 3%, la délégation souhaitait savoir comment lOrganisation allait gérer la différence entre laugmentation originale de 4,7% et celle proposée de 3%, avant de faire dautres observations sur la question.
La délégation du Maroc a fait sienne la déclaration du groupe des pays africains. Elle était en faveur de laugmentation initialement proposée de 4,7% du budget car elle était le résultat des recettes disponibles et non pas de prêts. La délégation appuyait laugmentation de 4,7% car, pour fournir des services de grande qualité et pour pouvoir relever les défis du développement et réaliser les objectifs de lexercice biennal, lOMPI devait fournir des services de grande qualité. Cest pourquoi une augmentation était nécessaire puisque des ressources létaient également. Tous les membres se rendaient compte quil y avait un lien entre les ressources utilisées et la qualité des services fournis par cette organisation à vocation de service. La délégation a admis que cela se traduisait par un accroissement des effectifs et des ressources. Elle était consciente des problèmes de personnel existants à lOMPI qui pouvaient être résolus au moyen dune meilleure répartition géographique. La délégation a accueilli avec satisfaction le montant budgétaire total proposé dans le document. Un montant considérable que la délégation souhaitait voir ventilé pour montrer les sommes exactes allouées au personnel et à dautres ressources. Pour terminer, la délégation a remercié le Secrétariat des efforts quil avait déployés pour établir le budget proposé ainsi que des réunions dinformation tenues avant la session.
La délégation de la République de Corée a remercié le Secrétariat pour lélaboration ponctuelle du programme et budget 20122013. Elle était convaincue que les travaux du comité sous la direction du président se solderaient par un consensus. La délégation approuvait sans réserve les déclarations du groupe B et des délégations du Japon et de lEspagne. À la session informelle du comité en juin, elle avait dit que les prévisions du Secrétariat sur laugmentation de 4,7% des recettes étaient trop optimistes. À la présente session, suite à lexposé de léconomiste en chef, la délégation continuait de laffirmer. À la session de juin du comité, maintes délégations avaient relevé que léconomie mondiale avait été fragile et que planaient des incertitudes dans nombre de régions du monde. Cest pourquoi de nombreuses délégations avaient antérieurement suggéré (en juin) dattendre deux mois pour se faire une meilleure idée de léconomie mondiale. Deux mois plus tard, les perspectives de croissance de léconomie mondiale demeuraient inchangées. Les problèmes financiers dans les principaux pays saggravaient et rien ne donnait à penser que léconomie connaîtrait une prompte reprise. Le programme et budget proposé donnait le résultat du modèle prévisionnel élaboré par le Secrétariat. Ce modèle prenait en compte différents facteurs internes et externes. De tous les facteurs externes, cétait la performance de léconomie mondiale qui était le plus important. La délégation a signalé que, depuis la session de juin, léconomie mondiale sétait détériorée et quelle donnait des signes de détérioration additionnels. En 2008 et 2009, les prévisions des deux modèles avaient laissé entrevoir une situation normale qui en réalité avait été anormale. La délégation estimait que, compte tenu de lexpérience de 2008 et 2009, il fallait adopter une approche prudente pour prévoir les recettes. Cela dit, la délégation se félicitait de lintention du Directeur général de réduire les dépenses pour lexercice biennal 20122013. Il fallait cependant prendre des mesures additionnelles pour les réduire. À cet égard, la délégation sassociait à la proposition du groupe B, à savoir que les dépenses ne dépassent pas les recettes effectives. Sil était vrai quelle favorisait une approche prudente pour lexercice biennal 20122013, la délégation estimait par ailleurs quil fallait affecter un volume de ressources suffisant, en particulier à lactivité fondamentale de lOMPI qui était la prestation dun système de la propriété intellectuelle efficace et inhérent. Les principaux systèmes de la propriété intellectuelle de lOMPI (le PCT et le système de Madrid) ne cessaient de saméliorer. Le nombre des dépôts électroniques au PCT augmentait et, dans un proche avenir, le système de dépôt du PCT deviendrait complètement électronique. Par conséquent, des ressources suffisantes devaient être allouées au développement et aux améliorations du PCT et du système de Madrid. Les retards accumulés par ce dernier sétaient récemment aggravés à ce point quil était nécessaire daccroître constamment les investissements pour améliorer les services. La délégation faisait sienne lapproche du Secrétariat, à savoir continuer dappliquer une méthode budgétaire prudente, transparente et efficace.
Le Secrétariat sest référé à la métaphore de lutilisation de la boule de cristal pour voir lavenir. Comme il ne la possédait pas, il avait tout simplement essayé dinsuffler de la confiance dans la manière dont il abordait lélaboration du programme et budget. Lapproche à lOMPI avait toujours inclus un scénario haut et bas et un scénario de base. Lapproche du Secrétariat pour arriver au scénario de base avait consisté à prendre tous les facteurs présentés par léconomiste en chef afin de faire une projection des recettes. Le Secrétariat était davis que cétait une approche correcte. La procédure nétait pas différente de ce que la délégation avait essayé de faire durant lexposé de léconomiste en chef, à savoir examiner les recettes prévisionnelles et chercher à atténuer les risques. Le Secrétariat a ajouté quil avait à sa disposition plusieurs façons datténuer les risques. Comme il lavait déjà expliqué, la procédure (estimation des recettes) navait pas été une simple multiplication du nombre des dépôts par le montant dune taxe donnée. Il y avait dautres facteurs dont le Secrétariat essayait constamment de prendre en compte pour sassurer que les recettes étaient fiables. Durant son exposé, le Secrétariat avait également cherché à démontrer le mécanisme au moyen duquel il essayait datténuer les risques au cas où le budget ne se concrétiserait pas (en termes de recettes). La question qui avait été maintes fois posée durant les réunions informelles était la suivante : que se passeraitil si laugmentation de 4,7% des recettes ne se concrétisait pas? Le Secrétariat avait expliqué dans la réponse 12 du document des questionsréponses les mesures quil prendrait dans ce caslà, notamment un suivi rigoureux (fait de toute façon), la flexibilité au cas où les recettes augmenteraient ou diminueraient (ce qui faisait partie du mécanisme dans le PCT et dautres cadres juridiques) et la possibilité de soumettre un budget révisé. Le Secrétariat a en outre dit que, pour dissiper toute notion selon laquelle les fonds de réserve pourraient être utilisés pour combler un déficit, larticle 4.6 du Règlement financier stipulait que, si tel était le cas, le Secrétariat devait en saisir les États membres. Le Secrétariat a souligné que, tel quil avait été présenté, le budget était un budget qui mettait en équilibre les dépenses et les recettes projetées et que, comme laugmentation des dépenses avait été ramenée à 3%, la proposition était dans la réalité très prudente. Sagissant des appels lancés par les États membres en faveur de la transparence, la nécessité daméliorer la gestion et davoir une approche solide, le Secrétariat espérait que toutes les réunions dinformation organisées à lintention des États membres ces cinq à six derniers mois lavaient fait. Le Secrétariat jugeait ces observations surprenantes car il sétait efforcé de gérer une procédure robuste et transparente qui permettrait de donner aux États membres confiance dans lapproche du Secrétariat. Il a indiqué que les réunions dinformation et les sessions questionsréponses avaient été organisées justement parce que le Secrétariat voulait une approche transparente. Le Secrétariat voulait que cela soit très clair. Concernant les appels en faveur de gains defficacité, comme le Secrétariat lavait dit lautre jour, cela nétait pas quelque chose quil allait faire parce quon le lui avait demandé. Le Secrétariat de cessait de le faire. Le Secrétariat a appelé lattention des délégations sur plusieurs mesures defficacité qui avaient déjà été mises en uvre en 2010 et qui étaient clairement énoncées dans le Rapport sur lexécution du programme. Ces mesures comprenaient des économies en matière de voyage par le biais de négociations conjointes avec les compagnies aériennes, délectricité, dinformatique et dachats en commun (cette dernière procédure avait été renégociée avec la famille des organisations du système des Nations Unies). Cest ainsi quun montant de 700 000 francs suisses avait été économisé. Il y avait également eu une amélioration des procédures dont lintroduction du recrutement en ligne par le Département des ressources humaines et le passage aux normes IPSAS qui permettait au Secrétariat de faire un travail bien meilleur et plus efficace dans le domaine des finances. Ces exemples illustraient les efforts faits par le Secrétariat pour réaliser des économies en matière defficacité. Quelquesunes de ces activités prenaient plus de temps car elles nécessitaient la mise en place dun système. Un des grands systèmes permettant une plus grande efficacité était le système ERP qui était censé être en direct au cours des trois à quatre prochaines années et qui était introduit progressivement. Le Secrétariat a également mentionné le PRS et ajouté quil continuait de faire rapport aux États membres sur ce programme continu dinitiatives prises pour améliorer lOrganisation. Il a expliqué quil avait donné ces exemples pour assurer aux États membres quil envisageait constamment différentes mesures et quil continuerait de faire rapport sur elles. Sagissant de la question des augmentations statutaires (question de la délégation du Japon), le Secrétariat a précisé quil y avait des accords contraignants avec la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) quil ne pouvait pas dénoncer. Et dajouter que cela faisait partie du système commun des Nations Unies et que, en cas de modifications, cellesci sappliquaient au système tout entier. Toutes les modifications apportées aux dispositions et avantages du personnel y étaient négociées et, une fois approuvées, toutes les organisations (y compris lOMPI) étaient obligées de les appliquer. Concernant les observations sur le PCT et le système de Madrid, le Secrétariat a rappelé que le Directeur général adjoint chargé du PCT avait dit très clairement à la session de juin du comité que de nombreuses améliorations avaient été apportées dans ces domaines. Il avait assuré à lépoque les délégations que les fonds nécessaires avaient été mis de côté pour pouvoir fournir de meilleurs services dans ces deux domaines. Le Secrétariat a ajouté que, tel quil avait été présenté, le budget proposé traitait déjà de ces questions. Il a souligné que lélaboration du programme et budget était une tâche très difficile. Cétait la première fois que les chefs de programme prenaient activement part à ce qui avait été la procédure du bas vers le haut afin de recenser les synergies, ce qui aurait, il lespérait, pour résultat lélimination des doubles emplois. Le Secrétariat a dit que cette approche permettait une plus grande cohérence dans les programmes de lOMPI, cohérence de lapproche et synergies, ajoutant que plus grande avait été la collaboration entre les personnels de différents secteurs. La procédure avait permis de produire les indicateurs auxquels référence avait été faite précédemment, à savoir les programmes qui sinscrivaient dans les résultats escomptés spécifiques. Elle avait également renforcé la propriété des résultats et, par conséquent, la responsabilité quauraient les chefs de programme dans lexécution, de leur plan de travail. Cela donnerait à son tour aux États membres une plus grande transparence et une plus grande clarté. Le Secrétariat a ajouté que, dans le cadre de cette démarche, il avait découvert nombre de doubles emplois dans le domaine informatique. Cest pourquoi plusieurs choses avaient été centralisées et des gains defficacité réalisés, par exemple dans le domaine de la diffusion sur le Web. Sagissant des gains defficacité, le Secrétariat a rappelé que le Directeur général avait proposé de ramener laugmentation du budget de 4,7 à 3% et dit clairement que cela naurait aucun impact sur lexécution du programme. Pour ce faire, le Secrétariat envisageait dapporter des modifications à des politiques et deffectuer des réductions. Pour lillustrer, il a mentionné les modifications apportées à la politique en matière de voyages (application de délais plus stricts pour la soumission des autorisations de voyage, achat de billets non remboursables, utilisation des transporteurs les moins chers, mise au point des modalités de voyage), qui aligneraient lOMPI sur les normes en vigueur dun bout à lautre du système des Nations Unies. Ces modifications permettraient de faire des économies estimées à 1,9 million de francs suisses pendant lexercice biennal. Le Secrétariat envisageait également des réductions dans le domaine de la gestion des locaux où il allait renoncer aux Fonds pour lentretien des bâtiments et attendre que la situation économique saméliore pour le créer car disposer dun tel fonds était une bonne méthode de gestion. Les changements additionnels prévus dans les différents domaines de politique de gestion des locaux auraient pour résultat des économies estimées à 4,5 millions de francs suisses. Dautres mesures déconomie dont certaines avaient été évoquées à la dernière session du comité concernaient les honoraires des experts et généreraient des économies de quelque 700 000 francs suisses. La politique relative aux contrats de louage de services et au paiement de lindemnité journalière de subsistance donnerait des économies additionnelles de 400 000 francs suisses et alignerait également la politique de lOMPI sur les pratiques dautres organisations. Les réceptions durant les conférences seraient limitées aux comités permanents, ce qui permettrait déconomiser près de 500 000 francs suisses. La rationalisation des coûts de location de locaux et de matériel pendant les conférences tenues hors site aurait pour résultat des économies de 1,1 million de francs suisses. La possibilité dapporter des réductions au programme de stages de lOMPI serait examinée pour voir sil était possible déconomiser 500 000 francs suisses supplémentaires. Enfin, comme lavait indiqué le Directeur général dans son allocution douverture, le Secrétariat étudierait la conception organisationnelle en vertu de linitiative PRS à la suite de quoi il pourrait faire des économies additionnelles de 800 000 francs suisses.
La délégation de lÉgypte, parlant au nom du groupe des pays arabes, a remercié le Secrétariat pour avoir établi un document de budget très important. Premièrement, le groupe se demandait si, au cas où laugmentation des dépenses était ramenée à 3%, un nouveau projet de proposition budgétaire serait préparé et soumis à la présente session du comité ou plus tard. Deuxièmement, il accueillait certes avec satisfaction les montants alloués aux activités de développement mais avait constaté que le montant alloué au Plan daction pour le développement dans un cadre opérationnel avec les pays en développement avait été réduit pour certaines. Cest pourquoi le groupe demandait que lui soient expliquées les raisons de cette réduction tout en sinterrogeant sur les garanties quil ny aurait plus de réductions additionnelles. Il a fait remarquer que le programme à lappui des petites et moyennes entreprises (PME) et dautres activités, y compris les marques, avait été supprimé. Il a souligné quil attachait une grande importance au rôle des PME dans les pays développés et en développement. Le groupe des pays arabes espérait quune plus grande attention serait accordée au programme des PME. Les autres domaines dans lesquels il souhaitait que des ressources appropriées soient allouées étaient la protection du folklore, les savoirs traditionnels, la disponibilité de médicaments à des prix raisonnables et la sécurité alimentaire par le biais de la propriété intellectuelle. Il a indiqué que la coordination avec les pays en développement avait également souffert dune réduction, se demandant si les secteurs touchés avaient été intégrés dans dautres programmes ou dans dautres activités de pays. Le groupe des pays arabes espérait quun nouveau directeur chargé de la coopération serait nommé sous peu. En ce qui concerne lAcadémie de lOMPI, il avait constaté que ses activités augmentaient dun pourcentage raisonnable dans le budget proposé. Le groupe accordait une grande importance aux activités de lAcadémie comme à ses programmes et souhaitait que des ressources additionnelles lui soient allouées pour quelle soit en mesure de continuer à fournir ses. Sagissant du programme 18 (Propriété intellectuelle et enjeux mondiaux), le groupe avait constaté que ce programme ne mentionnait pas la coopération avec dautres organisations internationales comme la FAO, dans le cadre de la sécurité alimentaire, et lOMS pour ce qui est du prix des médicaments. Il était davis que la coopération avec ces institutions spécialisées était très importante. Concernant le programme 20 (Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs), il estimait quau lieu de réduire de 3,9% le montant alloué à ce programme, ce montant devrait être accru puisque des consultations pour définir la situation des bureaux extérieurs avaient eu lieu. De plus amples ressources étaient nécessaires pour faciliter lapplication des décisions à prendre, sans attendre un nouveau budget révisé. Le groupe
des pays arabes a réitéré ses remerciements au Secrétariat et au Directeur général pour avoir souligné que la réduction de laugmentation des dépenses ne se ferait pas au détriment du développement.
La délégation de lÉgypte, parlant au nom de son pays, a fait siennes les activités proposées dans le document de budget et souligné limportance du programme de perfectionnement des cadres, de lamélioration de la gestion (administration) et des programmes liés au WIPONET. La délégation sest félicitée des activités de programmes tels que lAcadémie de lOMPI qui faisaient mieux connaître la propriété intellectuelle et le niveau professionnel dans les domaines y relatifs.
Le président a proposé que le texte sur les efforts déployés pour réaliser des gains defficacité figure dans le paragraphe de décision, conformément aux explications fournies par le Secrétariat sur la manière dont 10,2 millions de francs suisses pourraient être économisés. Cela donnerait la possibilité de faire avancer les débats. Il a ajouté que, lannée suivante, le comité passerait en revue les progrès accomplis dans ce domaine afin dassurer un suivi. Les États membres avaient clairement indiqué ce quétaient les paramètres tandis que le Secrétariat avait quant à lui donné une bonne idée des domaines dans lesquels les économies pouvaient être faites sans impact sur lexécution du programme.
La délégation du Brésil a remercié le Secrétariat de ses explications sur la manière de réaliser des économies de 10,2 millions de francs suisses sans toucher aux programmes et priorités de lOrganisation. Elle pensait quil serait très utile que le tableau 7 au moins du document de budget (par objet de dépense) reflète laugmentation de 3% (au lieu de 4,7%). Elle estimait par ailleurs quil serait intéressant davoir une répartition du total des dépenses en fonction des résultats mais aussi des programmes car telle était la méthodologie adoptée dans le document tout entier.
Le président a ouvert le débat programme par programme sur la proposition du programme et budget.
Programme 1
La délégation du Brésil, sur le paragraphe 1.1, première puce, a dit quelle se sentirait plus à laise si référence nétait pas faite à la lenteur du processus multilatéral délaboration de normes par rapport à lévolution rapide des technologies.
La délégation de lInde, se référant aux paragraphes sur les stratégies de mise en uvre et les risques encourus, a constaté la présence de nombreuses références aux activités des petites et moyennes entreprises. Des références similaires figuraient dans dautres descriptions de programmes. À cet égard, la délégation a rappelé que le groupe du Plan daction pour le développement avait précédemment évoqué la nécessité de continuer à conserver les petites et moyennes entreprises sous la forme dun programme distinct. La délégation a demandé sil y aurait un programme distinct pour les petites et moyennes entreprises et suggéré que cette question soit rapidement réglée.
Le Secrétariat a expliqué que, compte tenu de la proposition telle quelle, les PME nétaient pas considérées comme un programme distinct. Toutefois, à la lumière des différentes interventions, la proposition serait prise en considération et présentée au comité le jour suivant.
La délégation de la République de Corée a fait observer que la note en bas de page dans le tableau des ressources budgétaires renvoyait le lecteur pour des plus amples détails au tableau 10 de lannexe I. Ce tableau ne montrait que le budget approuvé, le budget après
virements et le budget proposé. Il ny avait aucune colonne montrant le budget 20122013 après virements. La délégation ne comprenait pas ce qui sétait passé entre le budget après virements et restructuré. Le tableau faisait état dune augmentation de plus du triple.
Le Secrétariat a répondu que cette augmentation était due au fait que, dans la proposition, le programme consacré aux PME relevait du programme 1 mais quune fois rétabli, les chiffres changeraient.
Programme 2
La délégation de lAfrique du Sud a demandé que le texte sous les objectifs du programme 2 reflète la possibilité dune conférence diplomatique comme indiqué dans la description de ce programme et parce quil avait été convenu que cétait une des options possibles.
La délégation de la Suisse, sur la question dune éventuelle conférence diplomatique, a noté que, durant la dernière session du comité, les délégations avaient proposé un libellé très clair et très précis sur la base du libellé adopté par dautres comités et que rien ne devait être modifié selon elle. Sagissant du tableau des résultats (page 36), la délégation avait des problèmes avec la colonne des objectifs visés concernant la convocation dune Conférence diplomatique pour ladoption dun traité international sur le droit des dessins et modèles industriels sous réserve de progrès suffisants dans le travail préparatoire. Elle a demandé que sous réserve de soit supprimé ou que le même bout de phrase figure dans tous les objectifs. Elle a ajouté quelle ne voyait pas lutilité de conserver ce bout de phrase dans la colonne des objectifs car il ny avait pas de chiffre pour des conférences diplomatiques prévues dans dautres programmes.
Le président a rappelé le compromis antérieur sur le libellé faisant référence à la conférence et lajout de sous réserve de.
Le Secrétariat a précisé que, suite à la session informelle du comité en juin, le Secrétariat avait rédigé de nouveau le texte qui était conforme au libellé adopté par le SCT à sa vingtcinquième session (voir le paragraphe 14 du document SCT/25/6). Pour éviter toute ambiguïté, ce libellé avait été placé in extenso dans le résumé adopté par le président afin quil reflète réellement ce qui avait été décidé au SCT.
La délégation de lAfrique du Sud a dit que, si sous réserve de était supprimé, le mot éventuel devait être réinséré pour indiquer une marche à suivre éventuelle, ce qui signifierait quil y avait dautres options.
Suite à des consultations informelles entre délégations, le libellé est demeuré tel quil avait été proposé.
Programme 3
La délégation de lAfrique du Sud a demandé que les modifications qui avaient déjà été apportées au corps du document (et qui traduisait le libellé approprié du SCCR sur les conférences diplomatiques) soient également prises en compte dans les paragraphes dintroduction du programme 3.
La délégation de lInde, au paragraphe 3.8, a demandé de remplacer le devrait par pourrait dans la phrase
visera à examiner les domaines clés dans lesquels la collaboration entre les gouvernements et les parties prenantes devrait déboucher sur des solutions concrètes. Elle a dit que plusieurs de questions mentionnées ici navaient pas été débattues au comité sur le droit dauteur. Il y avait de nouvelles questions et lutilisation du mot devrait préjugeait de lexistence dun problème et de la certitude de trouver des solutions. La délégation a demandé que soit libellée de nouveau la deuxième phrase du paragraphe 3.17 : Durant cet exercice biennal, laccent sera progressivement mis sur la qualité plutôt que sur la quantité. Les mots utilisés étaient plutôt que, ce qui donnait limpression que les améliorations dans le domaine de lassistance technique et de linfrastructure allaient mettre laccent sur la qualité plutôt que sur la quantité.
Le Secrétariat est convenu que pourrait au lieu de devrait serait une bonne adjonction au paragraphe 3.8. Il a dit que, selon le libellé au paragraphe 3.17, laccent serait mis progressivement sur la quantité. Toutefois, sil y avait un déséquilibre, plus de quantité que de qualité, Secrétariat devrait alors être félicité pour avoir reconnu la nécessité de mettre progressivement laccent sur la qualité. La question de la quantité était un domaine transversal lorsque le texte parlait de passer à une base plus stratégique de prestation dune assistance technique. La délégation devrait être satisfaite de constater que le Secrétariat cherchait à faire dans lavenir quelque chose de meilleur que ce qui avait été fait dans le passé.
Le Secrétariat a renvoyé la délégation à la page 41 (Tableau des résultats) qui traitait de la question des objectifs visés et des niveaux de référence concernant les résultats escomptés.
La délégation de lInde a observé quil y avait une augmentation quantitative (20 organisations de gestion collective mentionnées comme niveaux de référence, lobjectif étant de 40) et elle se demandait pourquoi il fallait donner limpression que laccent était mis plus sur la qualité que sur la quantité. La phrase devrait commencer comme suit : Tout en procédant à des améliorations quantitatives en matière dexécution, compte tenu (
), laccent durant lexercice biennal sera mis de plus en plus sur la qualité. Cela situerait les choses dans la perspective appropriée sans pour autant donner une fausse impression.
Le président a demandé à la délégation de remettre par écrit une version de la modification.
La délégation du Brésil a dit que le libellé du paragraphe 3.1 donnait limpression quil y avait une opposition entre la promotion de la créativité et la protection du droit dauteur et les attentes du Plan daction pour le développement. Cétait une opposition artificielle et le paragraphe tout entier devrait donc être supprimé.
Le président a confirmé quil avait été décidé de supprimer le paragraphe 3.1.
Programme 4
La délégation de lInde est intervenue sur la deuxième phrase du paragraphe 4.2 qui lisait : Des divergences restent encore autour de questions de fond (
). De lavis de la délégation, le libellé était plutôt négatif et bien quil y ait des divergences de positions et de vues sur ces questions, le texte pourrait peutêtre être adouci. La délégation a proposé de dire : Il continue dy avoir des divergences de vues autour de questions de fond, ce qui ne changeait en rien la signification mais rendait le texte moins négatif.
Le président a confirmé que cette suggestion était acceptée.
La délégation de lEspagne ne comprenait pas pourquoi, au paragraphe 4.10, les augmentations proposées portaient également sur une éventuelle conférence diplomatique pendant lexercice biennal 20122013. Si cette conférence devait avoir lieu pendant
cet exercice, les coûts pourraient alors être inclus dans le budget. Toutefois, la délégation ne pensait pas quil était réaliste de les inclure pour le moment et laugmentation devrait par conséquent être réduite. Si la situation changeait radicalement, ces coûts pourraient être inclus dans le budget révisé.
Le Secrétariat a indiqué que le programme et budget proposé allait devoir inclure un montant éventuel; tel était en effet lobjet dun budget. Si cette conférence devait avoir lieu, il fallait inclure un montant pour en tenir compte. Sinon, comme lavait dit à juste titre la délégation de lEspagne, le Secrétariat devrait se demander plus tard doù viendrait largent et un virement pourrait une fois encore devenir absolument nécessaire. Cétait la raison pour laquelle linscription au budget avait été faite.
La délégation de lEspagne a fait remarquer que les membres débattaient donc de lallocation de fonds pour quelque chose qui pourrait ne pas avoir lieu, laissant la question du virement de ces fonds potentiellement inutilisés sans réponse et hors du contrôle des États membres, ce qui était très critiquable dans les actions de lOMPI. La délégation a dit que les membres devaient garder à lesprit la manière dont la situation évoluait dans le cas de ces conférences. Il était très peu probable quelles se tiendraient et, par conséquent, le budget ne devrait pas être majoré à cette fin puisquon ne savait pas ce qui serait fait des fonds inutilisés.
Le Secrétariat a expliqué que lallocation de fonds pour la conférence diplomatique avait été faite dans le contexte de lIGC et quelle était conforme à la recommandation que celuici avait formulée aux fins de son examen par la prochaine Assemblée générale (convocation dune conférence diplomatique). Il était fort possible quil pourrait y avoir une conférence diplomatique pendant lexercice biennal suivant parce que, à sa dernière session, lIGC avait recommandé que lAssemblée générale en 2012 examine létat davancement des négociations et, sur cette base, prenne la décision de tenir ou non une conférence diplomatique en 2013. Cest pourquoi il était prudent dallouer des fonds au cas probable où les États membres pourraient vouloir convoquer une conférence diplomatique.
Le Secrétariat a ajouté quil serait trop tard pour allouer ces fonds après la décision de lAssemblée générale (en 2012) et que cétait la raison pour laquelle cette décision avait été prise maintenant. Si la conférence navait pas lieu, les fonds ne seraient pas utilisés. Le fait était quil serait trop tard (dici à ce quune décision soit prise aux prochaines assemblées) pour allouer ces fonds à ce momentlà.
La délégation du Pakistan est convenue que le Secrétariat pourrait éprouver des difficultés à allouer ces fonds après les assemblées de 2012, ce pour quoi il paraissait logique de veiller à ce que des fonds soient disponibles si la conférence se matérialisait après lAssemblée générale de 2012.
La délégation de lEspagne est elle aussi convenue que ces fonds pourraient être alloués pour une éventuelle conférence. Par contre, la délégation ne jugeait pas approprié dans ce cas particulier que, si une telle conférence diplomatique navait pas lieu, les fonds alloués puissent être librement utilisés pour dautres activités. Si ces fonds étaient utilisés pour des conférences diplomatiques, la délégation navait aucune objection mais il devait être clair que, sils nétaient pas utilisés, les fonds ne pourraient pas être librement transférés par le Secrétariat pour une quelconque autre activité. Sils nétaient pas utilisés pour une conférence diplomatique, les fonds devaient être placés dans les fonds de réserve.
Le contrôleur a répondu que le Secrétariat comprenait lintention de cette observation et ajouté que, si les fonds nétaient pas utilisés, ils iraient automatiquement dans les réserves et seraient ajoutés au surplus. Il a également rappelé aux délégations que seuls les États membres pouvaient autoriser lutilisation de réserves.
Programme 5
La délégation de lAllemagne a fait observer que les effectifs du PCT ont été réduits en raison du programme de cessation volontaire de service (5% du budget 20102011 dorigine avait été transféré, au motif que le programme de cessation volontaire de service avait entraîné le départ dun certain nombre de membres du personnel de la Division des opérations du PCT). La délégation a demandé sil était prévu de remplacer ces membres du personnel.
Le Secrétariat, en réponse à la question de la délégation, a jugé utile de donner un aperçu de lévolution des effectifs du PCT, notamment des membres du personnel affectés à la Division des opérations du PCT. Trois catégories de personnel étaient affectées à la Division des opérations du PCT : Service informatique du PCT (le personnel informatique), Service de traduction du PCT (les traducteurs) et le groupe le plus large, appelé Service du traitement du PCT, chargé de lexamen de forme et de la préparation des publications. À long terme, les effectifs affectés au traitement diminueraient par rapport au nombre de candidatures. Telle était la tendance des cinq dernières années. Lannexe VI du document sur le budget montrait une diminution des effectifs, notamment de ceux affectés au traitement. En revanche, malgré une diminution globale des effectifs linguistiques, le nombre dagents ayant des compétences en langues asiatiques devrait augmenter. En outre, le Secrétariat a expliqué quon ne devait pas partir du principe que le personnel quittant le service de traitement (suite au programme de cessation volontaire de service, par exemple) devait être remplacé : le service devait essayer de faire son travail sans eux afin de réaliser des gains defficacité. Cependant, étant donné la pénurie de personnel ayant des compétences en langues asiatiques, il faudrait lancer une procédure de recrutement. La suppression de 15 postes au total était tout à fait acceptable, hormis que les effectifs de spécialistes en langues asiatiques pourraient augmenter légèrement. Le Secrétariat a ajouté que les personnes ayant des compétences en langues asiatiques nétaient pas nécessairement recrutées directement sur un poste car il se pouvait quil ny ait pas de poste ouvert. Dans ce cas, ladministration autorisait lembauche à court terme de ces personnes. Le Secrétariat a précisé quil souhaitait éviter dêtre confronté encore une fois au problème du personnel à court terme et quil cherchait donc à limiter autant que possible le nombre de contrats à court terme.
La délégation de la République de Corée a demandé au Secrétariat de fournir la ventilation du nombre de personnes embauchées par langue (pour les langues asiatiques, notamment).
Le Secrétariat a répondu quil fournirait ces chiffres le lendemain.
La délégation de lAllemagne, sagissant du coût de la traduction pour le PCT et du débat sur lexternalisation de la traduction, a demandé sil y avait une différence entre les coûts de traduction pour la documentation générale et les coûts de traduction pour le PCT. La délégation a estimé que le recours à lexternalisation (de la traduction pour le PCT) permettrait de faire des économies.
Le Secrétariat a répondu que les deux types de traduction étaient différents. Le premier était de type général, tandis que le second revêtait un caractère très juridique (avec un langage technique très spécifique), différent pour chaque dépôt. Le Secrétariat a ajouté que des renseignements plus détaillés pourraient être fournis lors de la discussion sur le programme 27, avec la présence des collègues de la Division linguistique.
La délégation de la République de Corée a rappelé que, au début de la session, elle avait demandé des informations sur les traducteurs du PCT et quelle venait de recevoir ces informations aujourdhui. Elle navait pas eu le temps de les analyser mais souhaitait faire des commentaires sur la ventilation des 12 membres du personnel affectés à la Section des langues asiatiques du PCT et sur les effectifs du Service du traitement PCT. La délégation a rappelé quelle navait eu de cesse de réclamer laugmentation des ressources allouées au système du PCT. Lallocation des ressources a été rationalisée au vu des données présentées par léconomiste en chef, qui a souligné laugmentation rapide des demandes selon le PCT déposées par les pays dAsie orientale (Chine, Japon et République de Corée). Les données présentées par la Division des opérations du PCT laissaient à penser que les ressources humaines allouées au titre des demandes selon le PCT déposées par les pays dAsie orientale ne permettaient pas de compenser laugmentation des dépôts dans les trois langues en question. Les données ont montré que 12 membres du personnel étaient affectés à la Section des langues asiatiques du PCT et quune petite augmentation seulement des effectifs était prévue pour le prochain exercice biennal. Malgré laugmentation prévue des dépôts émanant des pays dAsie orientale (comme la fait remarquer léconomiste en chef), et notamment de la République de Corée, il nétait pas prévu daccroître les effectifs de spécialistes en langue coréenne dans les services de traduction et de traitement. La délégation a demandé au Secrétariat denvisager de procéder aux ajustements adéquats pour répondre à laugmentation prévue des demandes selon le PCT déposées par les pays dAsie orientale.
Le président a rappelé que le chef de programme pour le PCT ainsi que le Secrétariat sétaient engagés, à plusieurs reprises, à ce que le PCT puisse répondre à la demande. Le président estimait que cet engagement devait être cru sur parole et que les États membres ne devaient pas faire de microgestion de lallocation des ressources. Le président a ajouté que, à ce stade très avancé, il nétait pas vraiment possible ni productif dentreprendre une telle microgestion. Il était maintenant de la responsabilité du Comité du programme et budget de faire tenir son engagement au Secrétariat. Une session du Comité du programme et budget aurait lieu dans un an, mais la délégation avait reçu lappui formel de tous les États membres pour insister dici là auprès du Secrétariat, afin que ce dernier tienne ses promesses.
La délégation de la République de Corée comprenait les contraintes de temps et soutenait pleinement la proposition du président. Elle a exprimé son souhait de maintenir le dialogue avec le Secrétariat pour améliorer les services fournis par le PCT.
Programme 6
La délégation de la République de Corée a demandé au Secrétariat de fournir des informations sur les opérations du système de Madrid tout comme pour le PCT à lannexe VI du document sur le budget.
Le Secrétariat a déclaré quil serait heureux de fournir ces informations et a ajouté quil avait déjà entamé des discussions sur létablissement de ces informations statistiques.
La délégation du Chili a demandé que lalinéa 6.11 (sur le système de Lisbonne) soit modifié pour montrer que le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne se concentrait sur lexamen/les améliorations à apporter au système et non sur (
) létablissement dun système denregistrement international (
) comme indiqué. Sagissant de la deuxième partie de lalinéa 6.11 et notamment du passage pendant lexercice biennal 20122013, la délégation a souligné que les rapports du groupe de travail ne faisaient pas référence à lexercice biennal 20122013. Enfin, la délégation a suggéré que la phrase renvoyant aux négociations au sein de lOMC précise (selon les termes de lOMC) que ces négociations faisaient référence aux indications géographiques pour les vins et spiritueux ou bien quelle soit supprimée.
Le président a lu une proposition remaniée. Il a été convenu de mettre un point après être sousestimée et de supprimer la phrase restante. Sagissant de lutilisation du mot élaboration, le président a annoncé quune version remaniée de lalinéa serait disponible au comptoir de distribution des documents.
La délégation de lAfrique du Sud a rappelé que lors des débats sur lalinéa 6.11 qui avaient eu lieu la fois précédente, les délégations du Brésil et du Canada avaient fait les mêmes remarques que la délégation du Chili. Elles avaient indiqué quil fallait ajouter pour les vins et spiritueux après indications géographiques (étant donné lexistence dun accord pour lenregistrement des vins et spiritueux).
La délégation de lAllemagne a fait observer que lorsquelle comparait les chiffres du tableau des résultats (page 55, niveaux de référence et objectifs visés pour le premier résultat escompté) avec les chiffres du document distribué par léconomiste en chef, elle constatait que les deux chiffres différaient légèrement et devaient être vérifiés.
La délégation de lIran (République islamique d) a déclaré quelle préférait la formulation dorigine de lalinéa 6.11, car le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne y abordait non seulement lenregistrement des vins et spiritueux mais aussi dautres indications géographiques de sorte que cette version prenait en compte un plus large éventail de questions.
La délégation de lItalie, sagissant de la dernière phrase de lalinéa 6.11, avait limpression que lon pouvait élargir le registre et aller audelà des vins et spiritueux des négociations au sein de lOMC.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a rappelé que, si les membres parlaient de larticle 23.4 de lAccord sur les ADPIC, cet article ne stipulait que létablissement dun système multilatéral de notification et denregistrement des indications géographiques pour les vins et spiritueux.
La délégation du Canada a déclaré que la délégation des ÉtatsUnis dAmérique avait, en fait, explicité le mandat de la session extraordinaire de lOMC, qui était détablir un système multilatéral de notification et denregistrement des indications géographiques pour les vins et spiritueux uniquement.
La délégation du Bangladesh a abondé dans le sens des délégations du Canada et des ÉtatsUnis dAmérique, mais a ajouté que les membres de lOMC tentaient actuellement de létendre à cette Organisation et non pas de faire en sorte quil soit limité aux vins et spiritueux. Elle a conseillé la prudence sagissant dajouter une formulation particulière à la phrase (de lalinéa 6.11), car plusieurs groupes régionaux avaient déjà soumis leurs propositions à lOMC sur cette question.
Le président a suggéré que la dernière phrase soit formulée ainsi : la difficulté de la tâche qui consiste à transformer le système de Lisbonne en un système de large portée internationale ne devrait pas, ainsi quil est également indiqué dans le PSMT, être sousestimée tel quindiqué par les négociations au sein de lOMC. Le président a estimé que le texte devait être aussi restrictif que possible, car lOMPI ne négociait pas ce qui se passait dans une autre organisation.
La délégation de la Suisse a souscrit à lopinion du président.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a soutenu la proposition du président.
La délégation de lItalie a soutenu la proposition.
La délégation dEl Salvador a soutenu la proposition.
La délégation du Chili a déclaré que la proposition du président résoudrait le problème rédactionnel. La délégation nétait pas encore très claire sur le fait de faire référence à lexercice biennal 20122013 dans cet alinéa. Si cette mention était issue dune recommandation, ce dont la délégation ne se rappelait pas, alors elle devait être ajoutée.
Sagissant du tableau des résultats (page 61), la délégation de la République de Corée a déclaré que les niveaux de référence pour le premier indicateur dexécution, à savoir le nombre de nouveaux enregistrements, étaient de 37 533 en 2010 et 40 900 en 2011. Ces chiffres différaient de ceux fournis à la délégation officieusement dans la matinée, à savoir 71 594 pour 2010. La délégation a demandé des explications sur la différence entre le nombre réel de demandes et les chiffres cités comme niveaux de référence dans le document sur le budget. La délégation a également rappelé une question posée à la précédente session du Comité du programme et budget, à savoir sil y avait suffisamment de ressources pour répondre à la demande croissante selon le système de Madrid. Dans le tableau des résultats, la comparaison entre les niveaux de référence 20102011 et les objectifs visés pour 20122013 démontrait que les objectifs visés étaient supérieurs aux niveaux de référence 20102011. La délégation sest demandé dans quelle mesure le système était en mesure de répondre efficacement à la demande accrue. Les données que la délégation avait reçues du Secrétariat montraient que le nombre denregistrements par examinateur sélevait à 9447 en 2010 et devait atteindre 12 000 en 2011, ce qui représentait une forte augmentation. La délégation a convenu quun système dexamen assisté par ordinateur permettrait daméliorer lefficacité du système de Madrid et du traitement des dossiers en suspens. Lindicateur dexécution mesurant lefficacité (page 62) était le suivant : durée moyenne du traitement des nouvelles demandes sans irrégularités et était assorti dun niveau de référence de 24 jours et dobjectifs visés de 20 jours. Ces deux chiffres étaient essentiels en termes de prestations de services selon le système de Madrid. Le traitement des dossiers en suspens revêtait une importance particulière pour la délégation, dans la mesure où celleci avait entendu de nombreux commentaires dentreprises déposantes sur les dossiers en suspens du système de Madrid. Elle a insisté sur le fait que la durée de traitement devait être réduite. La délégation a demandé comment les indicateurs dexécution pouvaient être révisés afin de mieux mesurer les prestations de services selon le système de Madrid.
Le Secrétariat a souligné que, dans le document sur le programme et budget, lindicateur dexécution en question faisait référence à linscription de nouveaux enregistrements internationaux, alors que les informations fournies officieusement à la délégation dans la matinée portaient sur lacquisition et le maintien des droits, cestàdire les enregistrements et les renouvellements inscrits. Sagissant de la question de savoir si le Secrétariat était sûr quil disposait des ressources suffisantes pour faire face à laccroissement de lactivité selon le système de Madrid, le Secrétariat a répondu quil en était convaincu tant quil continuait daugmenter le niveau dautomatisation de la procédure dexamen. Sagissant des objectifs visés pour 2012 et 2013, le Secrétariat a estimé que les 3% de croissance anticipés étaient une estimation très modeste et prudente. Cette année, et à ce jour, lactivité du programme a connu une croissance soutenue de 7,4% jusquà la fin du mois daoût. Comme mentionné précédemment, les ressources existantes pourraient permettre de gérer laugmentation de lactivité à condition de relever le niveau dautomatisation du registre des marques. Le registre évoluait dune procédure dexamen informatisée vers une procédure dexamen entièrement automatisée. Le Secrétariat a souligné que la procédure du système de Madrid était différente de celle du système selon le PCT, sachant que le système ne gérait pas seulement les demandes internationales. Plus de 70 transactions individuelles pouvaient être demandées tout au long du cycle de vie dune marque, et la procédure dexamen automatisée serait appliquée à chacune de ces transactions, qui seraient ensuite inscrites dans le registre. Le système de Madrid avait commencé à appliquer cette démarche particulière aux refus de protection et aux décisions de dépôt qui étaient reçus par voie électronique et, pour le moment, 80% dentre eux étaient traités automatiquement, sans intervention humaine. Cest pourquoi on a constaté une augmentation spectaculaire de la productivité par examinateur (comme le montrent les informations fournies officieusement à la délégation). Un autre aspect, spécifique au système de Madrid, était que la protection avait été basée sur lacceptation tacite après expiration du délai de refus de 12 ou 18 mois et, quà compter du 1er janvier de cette année, les parties contractantes désignées (à lissue de ce délai de refus de 12 ou 18 mois) avaient lobligation de communiquer à lOMPI un octroi de protection. Pour chaque désignation, au moins un document était reçu en retour, ce qui illustrait laccroissement dactivité. Sagissant des objectifs visés pour le suspens des demandes internationales régulières, le Secrétariat était convaincu que le développement de lautomatisation permettrait de réduire le retard à 20 jours. Sagissant de la demande dinclusion dinformations plus détaillées sur les performances dans le document sur le programme et budget, le Secrétariat a rappelé que, lorsquil avait abordé cette question auparavant, il avait dit que des modèles étaient en train dêtre établis afin de mieux mesurer les performances du Bureau international en interne (ce qui était une procédure assez complexe). Une fois encore, le système de Madrid était différent de celui du PCT en raison du nombre de transactions quil devait gérer dans le cadre du cycle de vie normal dune marque. De lavis du Secrétariat, étant donné que cette activité particulière débutait à peine, il serait impossible davoir une liste exhaustive dindicateurs de performance pour les diverses transactions traitées selon le système de Madrid. Le Secrétariat a rappelé à la délégation les informations figurant dans le document qui lui avait été fournies officieusement : Le Bureau international préparera deux séries chronologies, lune pour Madrid et lautre pour La Haye, couvrant, dune part, la date denregistrement des demandes internationales [régulières] et, dautre part, la moyenne par examinateur à inclure dans le document sur le programme et budget, complétant ainsi les indicateurs dexécution figurant dans lannexe sur le PCT. Les moyennes par examinateur correspondaient au nombre de documents reçus au cours dune année (et des années précédentes) divisé par le nombre dexaminateurs affectés à la procédure denregistrement international. Le Secrétariat a souligné quil ne sagissait pas seulement de la procédure denregistrement international, mais du maintien intégral de ce droit de propriété intellectuelle particulier tout au long du cycle de vie de cette marque.
La délégation de la République de Corée a demandé pourquoi les niveaux de référence indiqués pour 2010 et 2011 étaient différents des données réelles et quand le Secrétariat pensait avoir un indicateur de performance global ou dautres mesures en cours de développement.
Le Secrétariat a réexpliqué que les chiffres communiqués officieusement concernaient à la fois les enregistrements et les renouvellements. Les niveaux de référence (dans le document sur le budget) correspondaient au nombre de nouveaux enregistrements que le système pensait inscrire. Les chiffres pour 20122013 tenaient compte dune croissance de 3,3% (jugée prudente). Comme expliqué précédemment, jusquà la fin du mois daoût de cette année, le système de Madrid a connu une forte croissance dactivité de 7,4% qui était à limage de lestimation prudente de lactivité pour 20122013. Sagissant du modèle dindicateurs dexécution, le Secrétariat a déclaré quil navait entamé la procédure quun ou deux mois auparavant, en collaboration avec léconomiste en chef. Avec son aide, le Secrétariat essayait détablir les éléments fixes, les coûts fixes associés au fonctionnement du système de Madrid, qui allaient être à peu près semblables à ceux du PCT, mais proportionnels au volume dactivité au sein du système de Madrid et aux transactions uniques traitées selon ce système. Cette procédure prendrait un certain temps et, malheureusement, le Secrétariat nétait pas en mesure de dire combien de temps précisément et a ajouté quelle ne serait certainement pas près de figurer dans le Programme et budget actuellement débattu.
Le président a ajouté que trois chiffres figuraient dans le document à caractère non officiel fourni à la délégation de la République de Corée : le nombre denregistrements, le nombre de renouvellements et le nombre de désignations ultérieures (qui ne faisaient pas partie des indicateurs dexécution). La somme de ces trois chiffres était égale aux 71 000 mentionnés par la délégation.
Programme 31
La délégation de la Suisse a demandé des éclaircissements au sujet du résultat escompté Meilleure administration du système de La Haye du tableau des résultats (page 67), de ses indicateurs dexécution et de ses niveaux de référence. La délégation ne comprenait pas bien ce que cela signifiait et à quoi cela faisait référence.
Le Secrétariat a précisé que les parties à lActe de Genève correspondaient aux parties qui avaient adhéré à titre individuel à lActe de Genève. Les 18 parties figurant dans le tableau correspondaient aux parties qui navaient pas encore adhéré à titre individuel à lActe de 1999. Cependant, la plupart de ces 18 autres parties comprenaient des membres dorganisations intergouvernementales internationales telles que lUnion européenne ou lOrganisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Par conséquent, en réalité, cinq parties seulement sur 18 nétaient pas couvertes par la protection en vertu de lActe de 1999. LUnion européenne et lOAPI nétaient pas inclus dans le niveau de référence de 39 parties.
Sagissant du tableau 13 de lannexe II (budget pour 20122013 postes par programme), la délégation de la République de Corée a déclaré que la comparaison des programmes 6 et 31 montrait quil y avait 107 postes proposés pour le système de Madrid et 14 postes pour le système de La Haye. La délégation a demandé que la répartition des postes entre les deux programmes soit proportionnelle à leur charge de travail respective.
Le Secrétariat estimait que la répartition des postes entre les deux systèmes était raisonnable et ne voyait pas où était le problème.
La délégation de la République de Corée a demandé quel était le nombre de demandes traitées par le personnel selon le système de Madrid, dune part, et selon le système de La Haye, dautre part, en 20102011 et quelles étaient les prévisions pour 20122013.
Le Secrétariat a rappelé quil avait déjà évoqué ce point lorsquil avait répondu aux questions au sujet de lefficacité opérationnelle au sein du système de Madrid. Il a ajouté quil était en train dentreprendre un calcul des coûts afférents aux deux systèmes, celui de Madrid et celui de La Haye, et quil espérait pouvoir communiquer les données en temps voulu. Sagissant de la question portant spécifiquement sur le nombre de demandes internationales traitées par un examinateur individuel en 20102011 et sur lestimation de la productivité au cours du prochain exercice biennal, le Secrétariat ne disposait pas des données, mais les fournirait dès que possible.
Programme 7
La délégation du RoyaumeUni a demandé des éclaircissements sur le sens de lalinéa 7.7.ii) augmenter le nombre détudes de marché portant sur les attentes et lexpérience des parties prenantes de la propriété intellectuelle en matière de recours au règlement extrajudiciaire des litiges. Ce programme sera mis en uvre en coopération avec dautres programmes, notamment avec le programme 16 (Économie et statistiques).
Le Secrétariat a expliqué quun projet bien spécifique était actuellement en cours dans ce domaine, à savoir une enquête sur les besoins en matière de règlement des litiges, les attentes des titulaires des droits de propriété intellectuelle en matière de technologie. Une enquête avait été menée auprès dun grand nombre dutilisateurs potentiels du système de règlement extrajudiciaire des litiges. Le Programme procédait à une évaluation des réponses reçues. Ces réponses fournissaient également des données statistiques, ce qui était du domaine de léconomiste en chef. Le Secrétariat a ajouté quil ne sagissait pas dun Programme isolé, mais bien de lun des efforts permanents visant à assurer une meilleure prestation de services et à mieux comprendre les besoins et les attentes.
La délégation de lInde a remarqué quil était fait référence expressément au Centre darbitrage et de médiation de lOMPI. Mais il ne semblait pas y avoir de lien avec les grandes questions actuellement débattues et la pertinence de la gouvernance de lInternet, par exemple. LOMPI a participé aux procédures de suivi et de réévaluation, où des questions telles que celle de savoir comment mieux arbitrer les litiges sur Internet et comment mieux assurer la médiation de ces litiges ou encore celle de la nature changeante de ces litiges avaient été débattues. La délégation avait conscience que lOMPI participait à bon nombre de discussions, que ce soit dans le cadre du Forum sur la gouvernance de lInternet ou du Sommet mondial sur la société de linformation. La question était de savoir sil fallait mettre en évidence ces changements et si les services de médiation de lOMPI étaient en mesure de faire face à lévolution des litiges sur Internet.
Le Secrétariat a fait observer que cela nétait pas suffisamment formulé dans le texte en létat. Il pensait que le délicat problème du paysage de larbitrage et de la médiation (sagissant notamment des litiges en matière de propriété intellectuelle) était décrit au début, du moins de manière très générale. Il nétait pas fait référence expressément au Forum sur la gouvernance de lInternet, et ce, en partie, parce que les processus de négociation navaient abouti à aucun résultat en particulier devant se traduire par une activité spécifique au sein de lOMPI. Les options dont lOMPI pourrait disposer pour fournir, dans le cadre des régimes de règlement des litiges, un service ciblé et sur mesure en fonction des types de litiges spécifiques récurrents en matière de propriété intellectuelle et de technologie étaient actuellement débattues en interne. Le Secrétariat a ajouté quil pourrait de nouveau se pencher sur le texte et y réfléchir.
La délégation de lInde a déclaré quelle avait soulevé la question car elle avait limpression que les débats, au sein de ces forums, nallaient pas dans ce sens : ils soulignaient souvent la nécessité de changements visant au règlement des litiges et à la médiation en la matière, et lOMPI était souvent citée comme étant probablement la seule agence de lONU active en la matière à lheure actuelle.
Programme 8
La délégation du Maroc a commenté les programmes 8 et 9, considérant ces deux programmes comme la base même de la réussite de la mise en uvre du Plan daction pour le développement, le Directeur général ayant pris lengagement de donner la priorité à la mise en uvre du Plan daction pour le développement. La délégation a noté une augmentation des ressources allouées au Plan daction pour le développement (qui dépassaient les 140 millions de francs suisses) figurant dans le tableau 9 du document sur le budget. Toutefois, les ressources allouées aux programmes 8 et 9 avaient diminué, en particulier celles allouées au programme 9, qui étaient passées de 42 millions de francs suisses en 20102011 à 35 millions de francs suisses dans le budget proposé. Les ressources allouées au programme 8 avaient également diminué. Cela semblait contraire à lengagement du Directeur général. Les 140 millions de francs suisses annoncés ne figuraient pas dans le programme relevant du Plan daction pour le développement. La délégation a réitéré les observations formulées par le groupe des pays africains, le groupe des pays arabes et le Groupe du Plan daction pour le développement et a souhaité voir augmenter les ressources allouées à ces deux programmes.
La délégation du Pakistan sest déclarée très satisfaite de savoir que le Plan daction pour le développement faisait toujours partie des priorités et quil était mis en uvre dans lensemble de lOrganisation, ce que reflétait le budget proposé. Elle était également rassurée de savoir que les ressources consacrées aux activités de développement augmentaient, passant de 19,4% à 21,3%; cependant, les ressources allouées au programme 8 diminuaient de 9,1% par rapport à lannée précédente. Cela pourrait se comprendre si lon entrait dans le détail des différentes activités qui avaient été transférées à dautres programmes où elles seraient mises en uvre. Toutefois, une diminution de 9,1% des ressources allouées au programme 8 ne faisait pas bon effet. Sagissant du deuxième résultat escompté du tableau des résultats (page 79), lindicateur dexécution était le suivant : Nombre de recommandations du Plan daction pour le développement qui ont été mises en uvre par le CDIP dans des projets, des activités et des études; le niveau de référence correspondant était de 42 recommandations par rapport à un objectif visé de 45 recommandations, ce qui donnait limpression que
42 recommandations avaient été mises en uvre intégralement. Cependant, la délégation continuait de penser quelles nétaient pas exploitées au maximum et quelles restaient ouvertes à dautres projets ou activités. La délégation souhaitait seulement signaler ce point.
La délégation de la France pensait que la présentation des programmes 8 et 9 était parfaitement adéquate. La délégation sintéressait particulièrement à laspect mise en uvre, qui était directement liée à la mise en uvre effective du Plan daction pour le développement et donc au succès de lOrganisation. Cet aspect particulier devait apparaître dans le suivi de ces programmes. Ensuite, la délégation sest félicitée de lexcellente qualité des informations fournies aux États membres depuis la session du Comité du programme et budget tenue en juin, qui aidait à comprendre les différents niveaux auxquels lOrganisation abordait le développement. Nombre de programmes traitaient des objectifs du Plan daction pour le développement. Cest pourquoi les États membres insistaient pour que les définitions soient claires. La délégation a estimé que les efforts déployés pour réduire les coûts au profit du développement étaient absolument vitaux pour lOrganisation, pour le service dans son ensemble et, en particulier, pour lobjectif stratégique III, Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement. La délégation sest félicitée de lanalyse spécifique des dépenses consacrées aux pays en développement et a estimé que toutes les approches proposées étaient complémentaires. Sagissant de laugmentation prévue [des ressources] consacrées aux activités de développement, la délégation a estimé quil fallait une communication substantielle avec tous les États membres. Elle a ajouté que, parmi toutes les agences de lONU, lOMPI était la seule dont les États membres discutaient de laugmentation des dépenses consacrées au développement. La délégation a souligné quune augmentation de 15% représentait une somme colossale. Une telle augmentation devait saccompagner dune mise en uvre plus efficace : il ne sagissait pas seulement daugmenter les montants, mais dêtre plus efficace et plus efficient dans la mise en uvre de ce qui avait été budgété. Telles étaient les priorités de la délégation. La délégation a exprimé ses remerciements pour lexcellente qualité des informations fournies et le plan dévaluation des activités qui ont contribué au développement, afin que les États membres puissent mieux appréhender comment le développement allait être promu dans lensemble de lOrganisation. Suite aux informations fournies, la délégation était en position dapprouver laugmentation des ressources consacrées au développement, une attitude tout à fait exceptionnelle que le gouvernement français nadoptait pour aucune autre organisation.
La délégation de lEspagne a remercié le vérificateur externe des comptes pour la rare sincérité dont il a fait preuve en reconnaissant ne pas avoir étudié les données fournies [sur le développement]. La délégation a reconnu que le vérificateur externe des comptes travaillait désormais dans ce sens, ce qui prouvait le professionnalisme de son équipe. La délégation a souligné quelle ne voyait pas cette Organisation différemment des autres organisations et quelle adoptait donc la même position pour lOMPI que pour les autres organisations, notamment en matière de développement. Elle a ajouté que le développement était dun intérêt particulier pour la délégation sachant que son gouvernement allouait des fonds importants à la coopération en matière de développement. Autant la délégation nétait pas du tout contre laugmentation du budget, si cela se révélait nécessaire, autant elle était extrêmement préoccupée par la gestion de ce budget. Elle a rappelé que très peu de projets étaient arrivés à terme, que quelquesuns seulement étaient en phase de lancement et que dautres navaient même pas encore été lancés. Le Secrétariat a donné un certain nombre de raisons à cela : le pays bénéficiaire nétait pas prêt ou parfois un pays navait pas trouvé le bon agent pour mettre en uvre le projet. La délégation a estimé, de lexpérience de son gouvernement, que les projets devaient être propriété de lÉtat et devaient être fondés sur les besoins du pays bénéficiant de la coopération. Elle a ajouté que la question devait être étudiée et que le budget existant devait être exploité au mieux. Les consultants ne devaient pas parcourir le monde en donnant les mêmes leçons à des pays qui ont des problèmes très différents. La délégation était très préoccupée par le fait que les fonds de développement nétaient pas toujours utilisés dans lintérêt des pays bénéficiaires de la coopération en matière de développement. Elle ne comprenait pas pourquoi certains concepts étaient associés à la coopération, alors quen fait ils ne le devaient pas (les bureaux extérieurs, par exemple) et ne voyait pas pourquoi certains coûts (frais de déplacement, par exemple) étaient attribués à la mise en uvre du Plan daction pour le développement. La délégation a déclaré que les États membres ne devaient pas plus financer la coopération en matière de développement mais plutôt mieux gérer les sommes allouées. Pour ce faire, il fallait comprendre le concept de propriété de lÉtat de la coopération en matière de développement, et la délégation a ajouté que cet élément faisait défaut dans la proposition de budget. La délégation a appuyé laugmentation des ressources consacrées au développement, mais na pas avalisé ni soutenu la manière dont les fonds étaient gérés. Elle pensait que beaucoup dargent avait été gaspillé dans des domaines qui navaient absolument pas amélioré la coopération en matière de développement ou qui navaient pas été utiles aux pays bénéficiaires. Elle estimait également que le contenu du Programme relevant du Plan daction pour le développement montrait que cela avait déjà été dit. La délégation a rappelé que le Directeur général avait récemment déclaré (lors de déjeuners diplomatiques avec la présidence espagnole de lUnion européenne) que 20 millions de francs suisses environ avaient été économisés. La délégation souhaitait savoir ce quil était advenu de ces fonds. Elle estimait quil était impossible que lintégralité des fonds budgétés sur lexercice précédent aux fins de mise en uvre du Plan daction pour le développement ait été dépensée. La délégation souhaitait savoir pourquoi les fonds navaient pas été utilisés et ce quil était advenu des fonds non utilisés. La délégation a appelé à une meilleure gestion des fonds et à une plus grande appropriation des pays de laide au développement fournie. Elle a également appelé à une nouvelle approche de lOMPI à ce sujet (coopération avec les pays en développement en matière de propriété intellectuelle).
Le Secrétariat, abordant la question budgétaire soulevée par la délégation du Maroc (144 millions de francs suisses alloués aux activités relevant du Plan daction pour le développement), a prié les délégations de se reporter au Cadre de résultats (page 12), qui indiquait la part consacrée au développement par résultat escompté. Le développement figurait aux premiers rangs des résultats escomptés et, suite à la demande de lun des États membres, le Secrétariat avait préparé une ventilation des 144 millions de francs suisses dans les résultats escomptés par programme. Cette information avait été transmise la veille et permettait de voir comment les 144 millions de francs suisses étaient répartis. Le Cadre de résultats prouvait lintégration du Plan daction pour le développement et, au bas de la page, le budget total et la part totale consacrée au développement ainsi que la part consacrée au développement par résultat escompté. Par conséquent, les fonds navaient pas disparu, ils avaient effectivement été redistribués par résultats escomptés, conformément à la méthode de gestion fondée sur les résultats adoptée par lOrganisation.
Pour étayer son explication, le Secrétariat a ajouté que le principal objectif du Plan daction pour le développement était dintégrer le développement au sein de lOrganisation, et cétait ce que le Secrétariat sétait efforcé de faire. Il a ajouté que lassistance technique et le développement ne devaient pas être du domaine exclusif des bureaux. Il a rappelé que les États membres euxmêmes avaient demandé que pour lintégration du développement, lassistance technique soit incorporée dans les programmes de tous les autres secteurs de lOrganisation. Le Secrétariat a ajouté que cela avait été fait. Pour mener à bien ces activités de développement, dans les autres secteurs de lOrganisation, les programmes avaient besoin de ressources. Par conséquent, le Secrétariat avait réparti les ressources qui étaient à lorigine allouées au Secteur du développement entre les autres domaines de lorganisation dans lesquels le développement était intégré. En fait, lOrganisation tout entière était maintenant engagée dans le développement. Pour expliquer les extrants de ressources au profit du développement, le Secrétariat a dit quil avait regardé les résultats escomptés, ce dont les pays avaient besoin, quels étaient les objectifs et que, partant, il avait alloué les ressources pour permettre à chacun de ces secteurs datteindre les résultats escomptés qui avaient été définis en coordination avec les pays en développement. En réponse à la question de la délégation du Pakistan, le Secrétariat a abordé la question du visuel. Le Secrétariat a ajouté que, manifestement, les 42 recommandations avaient été complètement mises en uvre. Il avait été admis et accepté que les États membres puissent, à tout moment, faire des propositions de projets nouveaux ou étendre les projets actuellement approuvés. Le Secrétariat était entièrement daccord avec la remarque faite par la délégation de la France, à savoir que lessentiel était la mise en uvre. Le Secrétariat a noté et approuvé les observations faites par la délégation de lEspagne, à savoir que laide au développement ne devait pas être imposée aux pays en développement. Il a ajouté que lOrganisation insistait grandement sur le fait que son assistance technique était axée sur la demande. Elle nétait pas conçue ni formulée par le Secrétariat, mis à part les États membres. Au contraire, la demande de ressources plus importantes était due au niveau de demande émanant des États membres. Le Secrétariat a ressenti le besoin de créer une section de mobilisation de ressources extrabudgétaires sachant quil serait manifestement incapable de satisfaire la demande des pays en développement avec le budget ordinaire. Dans une certaine mesure, cétait la preuve du succès du programme de développement, à savoir que le niveau de sensibilisation à la propriété intellectuelle, dimportance et dutilisation de la propriété intellectuelle dans les pays en développement avait augmenté sensiblement. Sagissant de lassistance axée sur la demande, le Secrétariat a déclaré quil était à la recherche de nouvelles façons de faire contribuer les États membres. Il essayait même de développer une nouvelle méthodologie de formulation de son programme de travail afin que ce dernier ne soit pas trop vaste. En sengageant avec les pays et en obtenant leurs contributions, le Secrétariat concevrait des plans pour chaque pays et, comme les États membres euxmêmes lont reconnu, il ny aurait pas de plan unique, mais, bien au contraire, un plan sur mesure pour chaque pays, accompagné de résultats escomptés établis avec ces pays. Le Secrétariat souhaitait ainsi sassurer que lassistance fournie aux pays émanait essentiellement des pays euxmêmes.
Le Secrétariat, en réponse à la question sur les 21 millions de francs suisses prétendument économisés, a précisé que le Secrétariat nétait ni au courant dune telle déclaration à ce sujet, ni du lieu et du contexte dans lesquels cette déclaration avait été faite. Cependant, sagissant de la question plus vaste des projets relevant du Plan daction pour le développement et de la mise en uvre dudit Plan, le Secrétariat a prié les délégations de se reporter au tableau 8 du document sur le budget, qui détaillait tous les projets relevant du Plan daction pour le développement en cours dexécution (et certains soumis à lapprobation du CDIP) avec les ressources correspondantes. Il a ajouté quaucun changement navait été apporté aux projets relevant du Plan daction pour le développement en matière daffectation des ressources. Ces projets étaient complètement en adéquation avec ce que le CDIP avait approuvé et, à la réunion du CDIP de novembre 2011, des rapports détape détaillés (y compris sur lutilisation du budget et sur la mise en uvre) seraient discutés. Sagissant des questions sur la réduction des ressources allouées au programme 9, le Secrétariat a déclaré que ces réductions étaient expliquées en détail dans la réponse 21 du questionsréponses. Celleci donnait le détail des ressources du programme 9 transférées vers les différents programmes responsables de lexécution des projets et des résultats. Le point à retenir était que la nature des dépenses ne changeait pas. Il sagissait toujours essentiellement de dépenses de développement.
La délégation de lAllemagne sest demandé quel crédit on pouvait accorder à la proposition exprimée à un certain moment de financer une plus grande partie du développement par des ressources extrabudgétaires. Elle sest également renseignée sur lusage des fonds et a fait observer que, sagissant des projets relevant du Plan daction pour le développement approuvés en 2008, seulement 20% des fonds avaient été utilisés (sur les 7,1 millions de francs suisses, 5,5 millions de francs suisses nétaient toujours pas utilisés). La délégation a demandé quels enseignements ont été tirés de lexpérience et si cela avait été pris en compte dans la planification du budget 20122013.
La délégation de lInde était heureuse des efforts déployés par le Secrétariat pour intégrer le Plan daction pour le développement et a noté une nette amélioration sagissant de la façon dont le développement était intégré dans divers aspects des travaux de lOMPI. Tout comme les délégations de la France et de lEspagne, la délégation a estimé quil fallait se concentrer sur la mise en uvre de ces projets de manière efficace et garantir lappropriation, par le pays bénéficiaire, quelle que soit lactivité axée sur le développement. La délégation pensait que la question centrale, quelle tenait à souligner, était de savoir comment les dépenses consacrées au développement étaient définies. Dans le document sur le budget (paragraphe 5, page 10) les dépenses consacrées au développement étaient définies comme suit : Les ressources sont indiquées comme dépenses consacrées au développement uniquement lorsque le bénéficiaire est un pays en développement et que des dépenses équivalentes ne sont pas prévues pour les pays développés. Selon la délégation, il sagissait dune définition imprécise, qui prêtait à des projections plutôt optimistes quant à la somme consacrée aux activités de développement. La délégation a déclaré quelle avait des raisons de croire que les chiffres cités étaient audelà de ce qui se traduisait réellement par une assistance axée sur le développement fournie par lOMPI. La raison en était simple; selon cette définition, toute activité entreprise par lOMPI dans un pays en développement était automatiquement comptabilisée comme dépense consacrée au développement et intégrée aux pourcentages dont le Secrétariat rendait compte au titre du Plan daction pour le développement ou des dépenses axées sur le développement. La question à se poser était la suivante : [plusieurs] séminaires et conférences organisés par lOMPI véhiculaient des [modèles] dexécution traditionnels. Ils avaient eu lieu dans des pays en développement. La question était de savoir sils avaient amélioré le développement de ces pays. De même, beaucoup de programmes de formation étaient organisés en Inde ou ailleurs, formant des examinateurs de brevets et des agents de brevets pour accélérer le traitement des demandes de brevet. Dans la plupart des pays en développement, 90% des brevets étaient, on le savait, déposés par des étrangers. La question était de savoir comment ces séminaires et ces programmes aidaient le pays à se développer. Ils se sont certes traduits par un traitement plus expéditif des demandes de brevet et ont constitué assurément lun des principaux mandats de lOMPI. Toutefois, la question débattue était le renforcement du développement socioéconomique des États membres de lOMPI. Par conséquent, la délégation a estimé quil était essentiel davoir une définition très claire et précise permettant aux États membres dévaluer correctement le montant des ressources consacrées au renforcement du développement. La délégation a rappelé que les remarques introductives faites par le sousdirecteur général (introduction du Programme et budget) contenaient une excellente définition des activités de développement (utilisée au sein de lECOSOC), à savoir que ce sont des activités qui favorisent le développement durable des pays en développement et des pays les moins avancés. La délégation a estimé quil sagissait dune très bonne définition et a ajouté quune définition dordre générale, comme celle du paragraphe 5, ne pouvait pas être utilisée. Elle a ajouté quil pourrait y avoir en fait des activités qui étaient tout aussi [valables] pour les pays développés, qui pourraient être axées sur le développement. Le secteur des PME était un bon exemple sachant que la délégation ne voyait pas pourquoi une activité visant à améliorer les capacités des PME devait être cantonnée aux pays en développement. La délégation a ajouté que le fait de disposer dune définition claire procurerait dautres avantages collatéraux; ainsi, une définition claire permettrait de clarifier les chiffres et dy voir clair en matière de mise en uvre plus efficace (la préoccupation soulevée par les délégations de la France et de lEspagne). Des activités relevant clairement du développement seraient plus facile à suivre et à surveiller quune longue liste couvrant un large éventail de domaines. En outre, une définition claire aiderait à évaluer ces projets de développement. La délégation a estimé que le fait dallouer des fonds aux projets était très important, mais a ajouté que leur mise en uvre efficace et le fait dévaluer si les fonds ont permis datteindre les objectifs constituaient également des aspects à ne pas négliger. La délégation a proposé dutiliser la définition des dépenses consacrées au développement retenue par lECOSOC dans le Programme et budget.
La délégation de lAlgérie a remercié le Secrétariat pour toutes les explications fournies. Elle a réitéré son intérêt à légard des programmes de coordination de la mise en uvre du Plan daction pour le développement. Elle a déclaré que son pays avait investi massivement dans la réussite du Plan daction pour le développement et espérait que ce dernier recevrait lattention quil méritait. Elle a salué les efforts du Secrétariat dans la mise en uvre du Plan daction pour le développement et a remercié le Directeur général pour son implication personnelle et pour avoir attaché une si grande importance au Plan daction pour le développement de lOMPI. La délégation partageait les préoccupations exprimées par dautres délégations au sujet de la réduction des ressources allouées aux programmes 8 et 9. Bien que la délégation ait écouté avec une grande attention ce qui avait été dit à propos de lintégration, elle continuait de penser que le programme 8 était la pierre angulaire du Plan daction pour le développement et que les ressources qui lui étaient allouées ne devaient donc pas être réduites. Sagissant de la définition des activités en faveur du développement, la délégation a estimé que cette définition était complexe et très délicate. Elle a ajouté quelle soutenait une grande partie des déclarations que la délégation de lInde avait faites lorsquelle avait donné des exemples dactivités qui nétaient pas nécessairement considérées comme des activités en faveur du développement mais qui étaient incluses en tant que telles dans la définition existante. Reconnaissant la complexité de la question, la délégation a invité le Secrétariat et les États membres à réfléchir au concept et à la définition qui devait être donnée des activités en faveur du développement, sachant que les progrès dans la mise en uvre du Plan daction pour le développement dépendaient, dans une certaine mesure, de cette définition. La délégation a également appuyé les propos tenus à ce sujet par le groupe des pays africains.
La délégation de la France a souhaité réitérer les trois points quelle avait précédemment soulevés. Tout dabord, la délégation était satisfaite de la qualité des données et des explications fournies par le Secrétariat, à la fois oralement et par écrit. Elle estimait que limpact de lOMPI était beaucoup plus percutant que ce qui était formulé dans la définition (au paragraphe 5). Ensuite, la délégation avait déjà présenté un certain nombre de principes quelle pensait utiles pour mieux cerner le problème. Enfin, la délégation a souhaité mettre les choses au point en expliquant que cétait une chose de débattre de ce quétait le développement dans un pays et de la manière dont lOrganisation pouvait y contribuer, mais que débattre du mandat de lOMPI était une autre affaire. LOMPI navait jamais été, nétait pas et ne serait probablement jamais une agence de développement. LOMPI avait de grandes ambitions sagissant du développement de la propriété intellectuelle, et il était essentiel de faire cette distinction. La difficulté à laquelle les États membres devaient faire face nétait pas de définir le développement, car la définition de lactivité de développement ne faisait pas partie du mandat ni des missions de lOMPI. Ce qui importait pour les États membres, cétait de mesurer limpact sur la propriété intellectuelle dans les pays en développement, sachant que cet impact contribuait au développement. La délégation a souligné quelle ne souhaitait pas que sa position soit interprétée comme signifiant que lOMPI était chargée du développement. Il sagissait du développement de la propriété intellectuelle, qui constituait lun des facteurs du développement. La délégation ne voyait pas pourquoi lOMPI devrait être appelée à porter un jugement sur ce quétait le développement ou sur limpact que ce dernier pourrait avoir dans des secteurs dont lOMPI ignorait tout.
La délégation du Maroc a convenu que lOMPI nétait pas une agence de développement. Cependant, elle a également convenu quil serait utile que la définition des activités en faveur du développement soit plus précise. Des limites devaient être fixées en matière de dépenses, et les États membres avaient besoin de savoir exactement à quoi renvoyait la notion de coopération en matière de développement. Le tableau 9 du document sur le budget intégrait le programme 20 (relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs) dans les activités relevant du Plan daction pour le développement. La délégation ne comprenait pas pourquoi, sachant que le Directeur général (lors de la réunion avec les ambassadeurs) avait évoqué la possibilité douvrir de nouveaux bureaux extérieurs et avait dit très clairement que les bureaux extérieurs ne coûtaient rien. Sils ne coûtaient rien, ils ne devaient donc pas figurer dans le tableau 9 sur les dépenses consacrées aux activités de développement. La délégation a également demandé une explication sur le programme 26 (supervision interne), dans la mesure où il renvoyait aux activités relevant du Plan daction pour le développement et où un tiers des ressources allouées au Programme étaient consacrées à la coopération en matière de développement. La délégation était davis quil semblait y avoir une tendance à lattribution de toutes les dépenses au développement. La vraie question à se poser en matière de dépenses
de développement nétait pas quantitative, mais plutôt une question de qualité de la coopération en matière de développement. Peutêtre nétaitce pas vraiment utile de donner une définition, mais plutôt de délimiter ce que recouvraient les dépenses consacrées au développement.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) sest félicitée des fonds alloués au développement et de lintégration du Plan daction pour le développement dans lensemble des travaux de lOrganisation, tel que demandé par les assemblées. La délégation a appuyé la remarque faite par la délégation de lEspagne, à savoir que lon devait sefforcer de sassurer que ces fonds étaient utilisés à bon escient. La délégation attachait une grande importance au Plan daction pour le développement et, comme lavait dit la délégation de la France, lOMPI nétait certes pas une agence de développement. Toutefois, lOrganisation jouait un rôle important en matière de développement, car elle pouvait y faire obstacle. La délégation a évoqué la représentation géographique du personnel et a souligné limportance de disposer de personnel qui connaisse les réalités des pays en développement. Cest pourquoi elle sest félicitée du fait que le personnel affecté au Plan daction pour le développement soit originaire de pays en développement. Cela avait également de limportance dans le contexte de lAcadémie de lOMPI. Il devrait y avoir un membre du personnel originaire dun pays en développement au courant des éléments de flexibilité qui étaient utilisés par les pays en développement en matière de brevets, par exemple. Cela avait un impact important sur la manière dont les pays en développement pouvaient utiliser et octroyer des brevets. La délégation estimait quil était essentiel de poursuivre les efforts visant à faire en sorte que le Plan daction pour le développement soit intégré et que lOMPI soit en mesure de répondre aux objectifs du Millénaire des Nations Unies en 2015.
La délégation de lÉgypte nétait pas davis que les ressources allouées à la coopération en matière de développement navaient pas été utilisées à bon escient. Elle a cité les données sur le Programme 8 figurant dans le tableau des résultats, notamment le résultat escompté en matière de planification, mise en uvre, suivi, évaluation et établissement de rapports efficaces en ce qui concerne les recommandations du Plan daction pour le développement. Deux indicateurs dexécution montraient que tous les projets devant être mis en uvre feraient lobjet dune évaluation. Il existait donc bien un mécanisme permettant de sassurer que les ressources étaient utilisées à bon escient. En outre, le tableau sur les ressources allouées au Programme 8 (page 80) montrait que 15% environ des ressources en question étaient consacrées à ce résultat escompté de planification, mise en uvre, suivi, évaluation et établissement de rapports efficaces en ce qui concerne les recommandations du Plan daction pour le développement, qui semblait être un mécanisme satisfaisant pour garantir lefficacité des ressources allouées. En outre, le tableau de la page 81 sur les ressources allouées au Programme 8 montrait que le budget proposé était en baisse pour des postes tels que les voyages de tiers ( 37%), les bourses ( 100%) et les honoraires dexperts ( 56%), ce qui signifierait que les critères defficacité étaient respectés. La délégation a estimé que les États membres devaient se concentrer sur la question des ressources allouées à ce programme au lieu de se lancer dans un débat théorique, sachant que lOrganisation sétait vue confier un mandat de développement et que les recommandations relevant du Plan daction pour le développement devaient être mises en uvre. Sagissant du questionsréponses et de la réponse 21 sur le transfert des ressources depuis le Programme 9 vers dautres programmes, la délégation a jugé le tableau y figurant très compliqué et pas très facile à lire. Elle a suggéré quil soit refait pour être rendu plus accessible aux lecteurs.
Le président a fait observer quil y avait une longue liste de questions différentes, dont le débat philosophique sur la définition du développement, et que ces questions étaient débattues, en fait, au sein du système des Nations Unies. Il a déclaré, cependant, que dans les dernières étapes du processus délaboration du programme et budget, il fallait se concentrer sur les mesures, la prestation et le résultat pour les deux prochaines années, mettre tout le monde au pied du mur en ce qui concerne le suivi de la mise en uvre et mieux se concentrer sur limpact sur les pays en développement. Il a ajouté que tout lintérêt dun budget axé sur les résultats nétait pas davoir des activités mais dobtenir des résultats dimpact et douvrir la voie au changement et au progrès. Tels étaient les mots que toutes les délégations utilisaient. Le président a invité les délégations à rester concentrées et à voir comment affiner le document sur le budget, qui exigera lengagement de tous les États membres pour les prochaines années.
La délégation de lInde a souscrit à lopinion du président. La délégation a clarifié sa position, estimant quelle avait été mal comprise. Elle a réitéré sa satisfaction à légard des améliorations en matière dintégration du Plan daction pour le développement. Elle a déclaré quelle essayait daider en proposant de meilleurs moyens de mesurer, de quantifier et dévaluer limpact. LOMPI nétait certainement pas une agence de développement, et la délégation na jamais prétendu le contraire. Elle avait plutôt voulu dire toute autre chose lorsquelle avait évoqué les programmes de formation pour lexamen des demandes de brevet ou les questions dapplication. Le mandat de lOMPI portait essentiellement sur la promotion et la protection de la propriété intellectuelle. Toutefois, les États membres ne devaient pas oublier que le développement faisait également partie des travaux de lOMPI et des objectifs stratégiques de lOMPI. LAssemblée générale avait demandé à tous les organes concernés de lOMPI dintégrer le développement dans leurs domaines de travail respectifs et den faire rapport. Cétait la raison pour laquelle le Secrétariat avait essayé de donner un chiffre et un pourcentage sur le montant des dépenses totales qui allait être consacré aux activités axées sur le développement. La délégation a expliqué que lorsque lon avait un pourcentage, il allait de soi que lon devait disposer des moyens de comprendre ce pourcentage et de savoir quelles activités avaient été prises en compte pour obtenir ce pourcentage. Cela amenait à sinterroger sur la manière de définir le développement et les activités axées sur le développement. Une définition plus précise était nécessaire afin de fournir un outil de mesure plus précis; cet outil serait bénéfique à la fois aux pays en développement (principaux bénéficiaires de ce type dassistance) et aux pays développés, qui étaient les parties prenantes de lOrganisation et qui avaient tout intérêt à sassurer de la clarté des chiffres. Par conséquent, la délégation espérait que cela laissait entendre une amélioration et a souligné quil ne sagissait pas dune tentative de définir lOMPI comme une agence de développement. Prenant lexhortation du président très au sérieux, la délégation a reconnu les efforts déployés par le Secrétariat pour parvenir à une définition et a reconnu que cétait une question très complexe et délicate. Elle a demandé instamment que lon tente de remanier la définition, par exemple, en inventoriant les activités qui seraient considérées comme des activités axées sur le développement et en recherchant, comme le président lavait également souligné, un moyen de mesurer limpact pour évaluer lactivité en termes de prestation finale et dimpact.
La délégation du Chili a souscrit à la déclaration du président et a pensé que les États membres devaient sattacher à faire en sorte que le budget proposé prenne en compte les activités de développement conformément aux revenus attendus au cours des deux prochaines années. La délégation a demandé la confirmation de lexplication sur le transfert de ressources depuis les bureaux régionaux vers dautres secteurs de lOMPI, pour sassurer que les activités de développement continueraient dêtre coordonnées par les bureaux régionaux et que les États bénéficiaires nauraient pas à solliciter différentes divisions de lOMPI pour accéder aux ressources consacrées au développement. La délégation espérait également que le transfert de ressources ne porterait pas atteinte à la capacité à mettre en uvre des activités de développement, compte tenu notamment de lexcellent travail de lorganisation panaméricaine. La délégation a demandé confirmation du fait que le transfert de ressources humaines naurait pas dincidence négative sur la coordination des activités et ne constituerait pas une charge supplémentaire pour les bénéficiaires de ces activités.
La délégation de lAfrique du Sud a réitéré ses déclarations antérieures sur la nécessité de définir clairement la nature des activités de développement. Elle a rappelé un long débat qui a eu lieu à la session du Comité du programme et budget tenue en juin sur la définition des dépenses consacrées au développement. Puisque le débat était relancé, la question devait être résolue, sinon elle referait surface. La délégation a estimé que la définition de lECOSOC devait être adoptée sachant que ses termes avaient déjà été utilisés dans dautres contextes au sein du système des Nations Unies. La délégation a donc appuyé la proposition faite par la délégation de lInde dadopter les termes utilisés au sein de lECOSOC puis détablir un mécanisme de mesure des activités de développement. La délégation a également convenu avec la délégation de lEspagne que les États membres devaient évaluer la qualité des activités et en rendre compte dans les indicateurs, qui jusquelà étaient surtout quantitatifs.
La délégation du Brésil a remercié le Secrétariat pour les informations sur les activités de développement. Elle a estimé que le questionsréponses représentait un vrai effort pour expliquer comment les ressources étaient allouées aux projets de développement. La délégation a pris note du montant total consacré au développement pour lexercice biennal (144 millions de francs suisses) et a ajouté que le complément dinformation demandé au Secrétariat serait, en effet, très utile. La délégation sest ralliée aux demandes dune définition plus précise des activités de développement et a ajouté quil pourrait sagir de la définition de lECOSOC ou de toute autre définition qui répondrait aux préoccupations des différentes délégations. Elle a estimé quil serait bénéfique déclaircir comment faire la distinction entre les activités de développement et les activités ordinaires de lOrganisation.
La délégation de Monaco a approuvé la dernière déclaration faite par la délégation de la France, qui avait avancé des arguments très pertinents. La délégation a estimé que lOMPI navait pas vocation à mener les activités dune agence de développement, mais que, de par ses actions (et certaines de ses activités), elle contribuait à la promotion de la propriété intellectuelle dans les pays en développement et, indirectement, à la promotion du développement dans ces pays. Cette notion devrait être prise en compte sagissant de la définition des activités de développement dans le contexte de lOMPI. La délégation était davis que la principale question faisant débat était celle du ralentissement de lutilisation des ressources de développement et des activités de lOMPI dans ce domaine. De ce point de vue, il pourrait se révéler plus opportun de trouver un moyen efficace de mesurer lefficacité avec laquelle les ressources étaient utilisées plutôt que de se focaliser sur le montant des ressources allouées.
La délégation de Singapour était satisfaite de constater que le programme et budget insistait énormément sur le développement dans tous les programmes de fond de lOMPI. En tant que pays en développement, Singapour était également satisfait de lexplication du Secrétariat sur les allocations budgétaires. Sagissant de la définition des activités de développement, la délégation a jugé la définition de lECOSOC utile et la considérée comme une orientation générale. Elle a ajouté que, en fin de compte, le fait de savoir si une activité contribuait au développement était un jugement de valeur émis par chaque pays bénéficiaire. Par exemple, à Singapour, la formation des examinateurs de brevets était très bien accueillie et constituait une forme dactivité de développement. Dans le cadre du Programme et budget proposé, la délégation souhaitait se concentrer sur un indicateur quantifiable afin que les États membres connaissent les montants précis. À cet égard, la délégation était satisfaite de la définition fournie par le Secrétariat. La délégation a conclu en déclarant que les États membres devaient éviter de débattre sur cette question au sein du Comité du programme et budget et se concentrer plutôt sur les types dactivités de développement disponibles au cours du prochain exercice biennal.
La délégation de la République dominicaine sest pleinement associée à la déclaration faite par la délégation du Chili sagissant de la confirmation des transferts de fonds (depuis le Programme 9) et sinterrogeait sur la capacité des différents secteurs de lOrganisation à mener à bien les activités de coopération technique. Pour cette raison précise, un niveau de coordination adéquat était nécessaire. Des progrès substantiels avaient été accomplis en la matière, et lon espérait beaucoup que la coopération continue dêtre au service de ceux qui en avaient besoin, lorsquils en avaient besoin et que des fonds soient mis à disposition aux fins de cette coopération. La délégation espérait quaucune charge supplémentaire ne pèserait sur les pays bénéficiaires, quils nauraient pas à sadresser à différents services pour essayer dentrer en contact avec des personnes ne comprenant pas nécessairement leurs besoins ou nayant
aucune expertise en matière de coopération technique. En conclusion, la délégation a remercié le Directeur général et le Secrétariat pour le maintien de lattachement aux activités de développement au sein de lOMPI.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) sest ralliée aux déclarations faites par les délégations du Chili et de la République dominicaine. Il était très important, pour la délégation, que, indépendamment des questions techniques relatives au lieu daffectation des fonds, les États puissent accéder à ces fonds quand cela était nécessaire pour les activités de développement et de coopération technique, en particulier dans une région où il ny avait pas de bureau régional.
Le président a annoncé une pause pour consultations informelles.
La délégation de lInde a annoncé que des consultations informelles au sujet de la définition avaient eu lieu pendant la pause. Lobjectif commun était de sassurer que le processus budgétaire ne capotait pas et que les États membres ne demanderaient pas au Secrétariat de revoir les chiffres ni de faire de nouvelles estimations chiffrées. Par conséquent, la délégation a fait la proposition suivante : il serait précisé, dans le document sur le budget, que la définition fournie était une définition provisoire, utilisée à des fins budgétaires pour lexercice biennal 20122013, et quelle serait encore peaufinée lors des consultations qui seraient organisées par le président du Comité du programme et budget. La version peaufinée serait utilisée aux fins délaboration du budget pour lexercice biennal 20142015. La délégation a ajouté que, sil ny avait pas dobjections, elle disposait dun projet de formulation.
La délégation de la France a donné son accord de principe au remaniement de la définition des dépenses consacrées au développement à laquelle on était parvenu pendant les consultations. Elle a demandé quune référence / une note de bas de page soit incluse, limitant la définition au champ de compétence de lOMPI.
Le Secrétariat a répondu aux questions sur le programme 8. Sagissant de lusage des fonds par la mobilisation de ressources extrabudgétaires (question posée par lAllemagne), le Secrétariat a expliqué quil sagissait dune procédure en cours; une Base de données de mise en parallèle avait été mise en place pour aider à mettre en parallèle bénéficiaires et donateurs. Cependant, à lheure actuelle, il ny avait pas de nouveaux fonds fiduciaires. Néanmoins, le Secrétariat accordait une grande importance à lélaboration du mécanisme, de la méthodologie et de la stratégie de mobilisation de ressources extrabudgétaires. À lheure actuelle, il y avait deux pays potentiels, lun des pays ayant, par le passé, fourni des fonds fiduciaires et étant en train de les renouveler. Un nouveau pays émergent avait également signalé quil avait lintention de créer des fonds fiduciaires au sein de lOrganisation. Le Secrétariat a noté la remarque faite par la délégation de lAlgérie et la vision que la délégation avait de la Division de la coordination du Plan daction pour le développement, quelle considérait comme la pierre angulaire du Plan daction pour le développement. Le Secrétariat a souligné que le rôle de la Division nétait pas diminué ni amoindri. En fait, un nouveau poste avait été créé pour la Division dans le contexte de lobjectif visant à être uni dans laction, cet objectif signifiant que les entités de lOrganisation devaient être unies dans laction plutôt quagir isolément les unes des autres. La Division de la coordination du Plan daction pour le développement étant le point focal pour lintégration du développement dans lOrganisation, le Secrétariat a estimé que pour la réussite du projet, lon devait rechercher une plus grande intégration dans lensemble de lOrganisation. Le Secrétariat a ajouté quil fallait peutêtre éviter de sarrêter au montant alloué à chaque programme. Ce qui importait, cétaient les résultats escomptés. Le Secrétariat a déclaré quil tentait de fournir les ressources requises pour atteindre chaque résultat escompté, que ce soit par le biais des activités de la Division ou en coordination et en coopération avec dautres secteurs de lOrganisation (selon le résultat escompté). Le Secrétariat a également déclaré que malgré lintention de réduire les ressources de la Division, la Division bénéficiait du soutien de lensemble de lOrganisation. Sagissant des bureaux extérieurs (question de la délégation de lEspagne) et du fait quelle ait conscience que les bureaux extérieurs ne coûtent rien, le Secrétariat a déclaré quil nétait pas sûr de comprendre le sens de cette déclaration. Lentretien et le fonctionnement des bureaux avaient un coût, et la question était de savoir quelle mission leur était assignée au titre du Plan daction pour le développement. Le Secrétariat a ajouté quil y avait quatre bureaux extérieurs : le bureau du Japon, le bureau de Singapour, le bureau de New York et le bureau de Rio de Janeiro. Deux de ces bureaux (Rio de Janeiro et Singapour) avaient également un mandat en matière de développement. Ainsi, dans ce contexte, lune de leurs missions consistait manifestement à prendre en charge un certain nombre de recommandations relevant du Plan daction pour le développement, et cest ce quils ont fait. Le bureau de Singapour travaillait très étroitement avec le Bureau régional pour lAsie et le Pacifique, et était donc très impliqué et engagé dans les questions de développement. Le bureau de Rio de Janeiro travaillait très étroitement avec le Bureau régional pour lAmérique latine et les Caraïbes et était donc engagé très activement dans les questions de développement. Sagissant de la question du tiers du budget de la Division de laudit et de la supervision internes consacré au développement et de la suggestion que trop de choses peutêtre ont été attribuées au développement, le Secrétariat a mentionné la mission de la Division de laudit et de la supervision internes au Kenya, dans le contexte de lévaluation indépendante des activités dassistance technique menées par le Secteur du développement. La Division de laudit et de la supervision internes avait identifié deux pays où des consultants extérieurs avaient été sollicités et a donc mené une évaluation de lassistance technique à légard de ces pays.
Le Secrétariat a ajouté que, dans le même ordre didées, les 1,7 million de francs suisses qui avaient été comptabilisés comme dépenses de développement pour le prochain exercice biennal se rapportaient aux évaluations par pays. LOrganisation tirerait les enseignements de ces évaluations pour améliorer les activités et lassistance en faveur du développement. Cétait le montant inscrit sur la ligne budgétaire consacrée au développement dans le budget de la Division de laudit et de la supervision internes.
Le Secrétariat a estimé que la question des dépenses de développement avait été bien traitée dans lintervention de la délégation de lInde. Quant à la demande des délégations du Chili, de la République dominicaine et de la République bolivarienne du Venezuela, le Secrétariat a officiellement confirmé que les fonds qui avaient été transférés des Bureaux extérieurs aux secteurs spécialisés de lOMPI restaient à la disposition des pays en développement et quil ny aurait aucun problème à accéder à ces fonds pour la mise en uvre dactivités. Cela relevait de lengagement de lOrganisation à être unie dans laction et à renforcer la cohérence dans la mise en uvre du programme de développement. Le Secrétariat a ajouté que le Secteur chargé du développement et les bureaux extérieurs étaient et restaient les maîtres duvre des activités de développement. Ils prenaient des décisions, connaissaient les pays et les régions et étaient chargés de définir la stratégie et les activités à mettre en uvre. Par conséquent, les sections et divisions spécialisées de lOMPI ne pouvaient mener des activités dans les pays en développement quen coopération et dans le cadre du plan directeur établi par les bureaux. Le Secrétariat a ajouté quil nétait pas question de frapper à des portes différentes au sein de lOrganisation pour obtenir des ressources. Les bureaux étaient le guichet unique et rien navait changé dans ce contexte.
La délégation de lEspagne est revenue sur la question des bureaux extérieurs qui ne coûtaient rien. Elle a rappelé à nouveau que le Directeur général avait fait cette déclaration lors dune réunion avec des ambassadeurs qui lui avaient demandé combien coûtait louverture dun bureau extérieur. La délégation prenait maintenant conscience du fait que les bureaux semblaient coûter de largent. La délégation a ajouté quon lui avait expliqué pourquoi il y avait des ressources relatives au Plan daction pour le développement sous le programme 26. Le reproche ne portait pas sur le fait que ces ressources soient consacrées au développement, mais en raison de la situation décourageante au sein de la Division de laudit et de la supervision internes, qui disposait apparemment de ressources insuffisantes. La délégation était surprise dapprendre que le tiers du budget de la division était affecté à des activités de développement sans quune évaluation correcte des risques ait été réalisée. Le problème fondamental était quil y avait un manque de transparence lorsque les États membres posaient des questions et quils découvraient par la suite que les choses nétaient pas forcément ce quelles semblaient être. Le Secrétariat était en train dexpliquer que les bureaux externes coûtaient de largent alors que les États membres avaient été assurés que ce nétait pas le cas. La délégation a saisi cette occasion pour dire que le manque total de transparence était un problème qui concernait lensemble du budget.
Le président a déclaré que, selon le souvenir quil avait gardé de lexposé du Directeur général sur les bureaux extérieurs, le Directeur général avait déclaré quil ny avait pas de fonds supplémentaires pour les bureaux extérieurs dans le programme et budget et que le seul bureau qui nétait pas subventionné était le bureau de liaison de lOMPI avec lONU à New York. Le président a ajouté que, manifestement, il y avait des coûts et que le malentendu sur la question pouvait provenir dune erreur dinterprétation.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a déclaré que les délégations devaient discuter de la question des bureaux extérieurs avec la Division du Plan daction pour le développement parce quun problème concernant les offices de la région de lAmérique latine et des Caraïbes devait être résolu. Il ny avait pas de bureau pour lAmérique latine. Un bureau avait été créé par le Brésil parce que le Brésil souhaitait le faire et quil le subventionnait. Ce bureau offrait un excellent soutien à lAmérique latine mais il nétait pas censé être un bureau pour lAmérique latine et cette question devrait être clarifiée. La délégation a estimé que la solution la plus transparente serait que les pays dAmérique latine et des Caraïbes prennent une décision concernant le meilleur endroit pour établir un bureau chargé de la propriété intellectuelle et du développement et que des raisons géopolitiques ou historiques pourraient être prises en compte. Ce serait important pour des raisons de transparence car, malgré la collaboration du Brésil, il ne sagissait pas dun bureau latinoaméricain. Le bureau de lOMPI au Brésil fournissait un appui dont la délégation était reconnaissante, mais ce nétait pas un bureau régional.
Le président a renvoyé les délégations au document sur les questionsréponses, qui contenait un tableau sur le coût des bureaux extérieurs. Il a ajouté que, lors de la réunion dinformation, les ambassadeurs avaient discuté de la politique à rédiger à cet égard.
La délégation du Mexique a appuyé la déclaration faite par la délégation de la République bolivarienne du Venezuela. Elle a estimé que des précisions étaient nécessaires quant aux modalités de la déclaration du Secrétariat selon laquelle les bureaux extérieurs étaient chargés des questions de développement.
La délégation du Brésil a appuyé les explications du Secrétariat sur le programme 8. Faisant écho à ce que dautres délégations avaient déclaré, elle a estimé que les questions ne devaient pas être dispersées et que les pays ne devraient pas avoir à sadresser à différents organes ou secteurs de lOMPI pour répondre à leurs besoins. La délégation a indiqué que les programmes 8 et 9 devaient disposer de ressources humaines et matérielles suffisantes pour rester réactives et ne pas attendre que les pays présentent des demandes daide (certains pays nayant même pas les moyens de formuler une demande). La délégation a répété la question de la délégation de lAllemagne concernant les ressources prévues au budget pour des projets relatifs au Plan daction pour le développement qui navaient pas été dépensées. Elle sest demandé pour quelles raisons les ressources allouées navaient pas été entièrement dépensées.
Le Secrétariat, se référant aux bureaux extérieurs, a déclaré que le mandat des bureaux de Singapour et du Brésil avait une composante dassistance technique (ou de développement). Ils assuraient des services dans la région en ce qui concerne le PCT, Madrid, larbitrage, La Haye et lassistance technique. En ce qui concerne le bureau de Singapour, lorsque laccord avait été signé, il avait été entendu et approuvé par les États membres que ce bureau serait également chargé de répondre aux besoins des États membres de lANASE. Le bureau de New York était un bureau de liaison avec lONU à New York. Le bureau du Brésil était un bureau national. Il ne sagissait pas dun bureau régional. Il avait néanmoins dans son mandat une composante dassistance technique. Le bureau du Japon nétait pas un bureau régional non plus. Aucun de ces bureaux nétait un bureau régional. Deux dentre eux avaient, dans leur mandat au sein de lOrganisation, lassistance technique en plus de leurs autres domaines dactivité.
La délégation du Brésil a fait remarquer que la coopération pour le développement en Amérique latine était une tâche majeure du bureau du Brésil. Elle a ajouté que le Gouvernement brésilien contribuait au financement de ce bureau. Par conséquent, fondamentalement, il sagissait non pas dun bureau pour le Brésil mais dun bureau au Brésil pour favoriser le développement sous [forme] dassistance technique.
La délégation du Panama a appuyé les déclarations faites par les délégations du Mexique et de la République bolivarienne du Venezuela.
La délégation du Venezuela (République bolivarienne du) a remercié le Secrétariat et la délégation du Brésil pour leurs explications respectives. Elle a ajouté quil fallait appeler les choses par leur nom, à savoir que le bureau le Brésil était un bureau pour le développement.
La délégation du Chili a appuyé les déclarations faites par les délégations du Mexique, du Panama et de la République bolivarienne du Venezuela. La délégation croyait comprendre que le bureau de lOMPI au Brésil était un bureau pour le Brésil, qui menait des activités dassistance technique. Toutefois, ce bureau ne pouvait en aucun cas être considéré comme un bureau qui fournissait une assistance technique à la région de lAmérique latine.
La délégation de lInde a donné lecture du texte proposé sur la définition des dépenses de développement aux fins du budget actuel, destinée à être insérée dans une note à la fin du paragraphe 5, page 9 : Cette définition est considérée comme provisoire aux fins du programme et budget pour lexercice biennal 20122013. Celleci serait affinée dans le cadre des consultations informelles organisées par le président du PBC en vue délaborer une définition plus précise des dépenses consacrées au développement. La définition améliorée serait utilisée pour la préparation du budget de lexercice biennal 20142015 et serait approuvée par le PBC à sa dixneuvième session, qui se tiendrait en septembre 2012.
La délégation de la France a rappelé quelle avait demandé linsertion dune mention selon laquelle la définition était dans la sphère de compétence ou dans le contexte de lOMPI. À la fin de la première phrase, il faudrait ajouter dans le contexte de lOMPI.
La délégation du Maroc a demandé lavis du Conseiller juridique sur la question de savoir si la définition relevait de la responsabilité du CDIP.
La délégation de lInde a déclaré que cette question avait été discutée au sein du groupe du Plan daction pour le développement lorsquil sétait réuni de manière informelle. Le groupe du Plan daction pour le développement avait conclu que les membres nessayaient pas de définir les activités de développement mais simplement les dépenses de développement, question qui relevait directement de la compétence du PBC. Cette définition était établie uniquement aux fins du budget de lexercice biennal. La délégation a rappelé que, comme lavait souligné la délégation du Maroc, les recommandations du Plan daction pour le développement comprenaient des recommandations avec incidences budgétaires et dautres sans. Les recommandations ayant des incidences budgétaires relevaient directement de la compétence du PBC.
Le Conseiller juridique croyait comprendre que le PBC sefforçait de définir ce que lon entendait par dépenses consacrées au développement dans le contexte du programme et budget. Le CDIP pourrait également aboutir à une définition du développement dans certains contextes. Il a déclaré que, en réponse directe à la question de la délégation du Maroc, le CDIP et le PBC étaient tous deux des organes subsidiaires de lAssemblée générale. Ainsi, en dernier ressort, ils faisaient tous deux des recommandations à lAssemblée générale, qui approuverait en définitive telle ou telle la définition, quil sagisse de celle du PBC ou de celle du CDIP.
La délégation de lÉgypte a salué la proposition de la délégation de lInde et a pris note de la proposition faite par la délégation de la France. Elle a suggéré dajouter que ce processus de consultation (dans la définition) devrait être inspiré par la définition des dépenses de développement utilisée dans dautres organismes des Nations Unies. La délégation a également noté que cette définition serait utilisée à lOMPI uniquement. En ce qui concerne la meilleure instance pour discuter de cette définition, la délégation a estimé quil revenait directement au PBC de se charger de la question, car elle était liée aux dépenses budgétaires. Si dautres délégations insistaient, le président du CDIP pourrait également participer au processus mais le PBC devrait en conserver linitiative.
Le président a fait remarquer que, puisque le texte figurerait dans le programme et budget approuvé, il nécessitait quelques modifications. Il a proposé de supprimer le mot proposé et dajouter programme et budget (et pas seulement budget).
La délégation de lÉgypte a suggéré dajouter (dans la partie sur les consultations) que la définition serait inspirée de la définition utilisée dans dautres organisations des Nations Unies.
La délégation de la Suisse a demandé que le texte soit distribué par écrit.
Le président a annoncé que le texte de la proposition serait disponible au comptoir des documents à la fin de la séance.
À lissue de consultations informelles entre groupes de pays, la délégation de lInde a présenté le texte arrêté : Compte tenu des préoccupations exprimées par plusieurs délégations durant la dixhuitième session du PBC, cette définition est considérée comme provisoire aux fins du programme et budget pour lexercice biennal 20122013. Elle sera affinée lors de consultations informelles menées par le président du PBC, afin dobtenir une définition plus précise de lexpression dépenses consacrées au développement dans le cadre du programme et budget de lOMPI. La définition révisée sera soumise au PBC à sa dixneuvième session afin quil lexamine et présente une recommandation à lAssemblée générale de lOMPI pour approbation. Cette définition révisée sera utilisée pour lélaboration du programme et budget pour le prochain exercice biennal 20142015.
La délégation de la Suisse a confirmé que le texte dont il avait été donné lecture avait bien été approuvé.
Programme 9
La délégation de lInde sest enquise de la différence entre les services universitaires de transfert de technologie mentionnés dans le tableau des résultats et les bureaux de transfert de technologie mentionnés par ailleurs dans le document. Elle a également estimé quil serait important de faire référence dans le paragraphe 9.12 aux bureaux de transfert de technologie et aux centres dappui à la technologie et à linnovation. En ce qui concerne le tableau des résultats (page 77), le premier indicateur dexécution était le nombre de pays ayant mis en place des programmes de formation en propriété intellectuelle et offrant des possibilités de carrière dans le domaine de la propriété intellectuelle dans la région arabe. Le niveau de référence était de 5 pays et lobjectif visé, de 3 pays. La délégation a demandé pourquoi le nombre avait diminué. Pour le deuxième indicateur dexécution, le niveau de référence indiquait 14 pays dAfrique, 13 de la région arabe, 7 de la région AsiePacifique et 12 de la région de lAmérique latine et des Caraïbes. Dans les objectifs visés, les chiffres étaient considérablement réduits et la délégation souhaitait connaître les raisons de cette réduction. Page 78, les niveaux de référence pour le deuxième résultat escompté nétaient pas disponibles et lobjectif visé était de 90%. La question de la délégation était de savoir comment cela serait quantifié et évalué. Page 78, pour lindicateur dexécution intitulé Nombre dÉtats membres ayant reçu des conseils législatifs dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, les niveaux de référence nindiquaient pas de chiffre spécifique, alors quil y en avait ailleurs dans le document.
Le Secrétariat a confirmé quil serait tenu compte du commentaire relatif au renforcement de linnovation. En ce qui concerne les bureaux de transfert de technologie et les services universitaires de transfert de technologie, il y avait un programme appelé Initiative de lOMPI en faveur des universités, et les services universitaires de transfert de technologie faisaient référence à ce programme, qui relevait de la Division de linnovation. Lorsquil était question de Centres dappui à la technologie et à linnovation ou de bureaux de transfert de technologie, il sagissait dinstitutions extérieures au monde de luniversité. Il y avait donc une distinction entre les bureaux de transfert de technologie au sein des instituts de RD ou, dans certains pays, dans les offices de propriété intellectuelle, et les bureaux relevant de lInitiative en faveur des universités. En ce qui concerne les chiffres indiqués pour les niveaux de référence et les objectifs visés, le Secrétariat a précisé que les chiffres figurant dans les niveaux de référence étaient cumulatifs, cestàdire que la situation actuelle sétait créée au fil du temps. Lobjectif visé était pour le prochain exercice biennal. En ce qui concerne les pourcentages (90%) indiqués dans les objectifs visés, le Secrétariat a souligné que, sur lensemble des pays qui recevraient des avis législatifs lors du prochain exercice biennal, 90% trouveraient ces avis utiles. En ce qui concerne le nombre dÉtats membres qui avaient reçu des avis législatifs en 2010, le Secrétariat a indiqué quil se procurerait les chiffres appropriés [actuellement manquants].
Le président a reconnu que ces chiffres étaient nécessaires, comme lavait souligné la délégation de lInde, et a déclaré que le Secrétariat comblerait les lacunes en la matière.
La délégation de lAfrique du Sud a suggéré un nouveau texte visant à remplacer ou à compléter le paragraphe 9.5, qui prendrait en compte les résultats de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA. Ce texte était le suivant : Les travaux sur les PMA se fonderont, entre autres, sur le programme daction de lOMPI qui figure dans le document intitulé Les principaux domaines daction de lOMPI en faveur des pays les moins avancés, adopté lors du Forum de haut niveau sur létablissement dun cadre général pour la promotion du développement dans les PMA, le 10 mai 2011 à Istanbul (Turquie). En ce qui concerne les indicateurs dexécution figurant à la page 76, la délégation a estimé que certains dentre eux étaient trop vagues. Le dernier indicateur à la page 76 devait être précisé car il nenvisageait que la formation spécialisée sans sattarder sur le public ou les professionnels visés par rapport à ce que les indicateurs dautres bureaux mentionnaient. La délégation a demandé au Bureau pour les pays africains de préciser le public visé et la manière dont la réussite de cette formation spécialisée serait mesurée étant donné que laccent était placé sur la mise en valeur des ressources humaines. Lindication du nombre de programmes de formation nétait pas suffisante pour mesurer le succès ou la qualité des activités en faveur du développement mises en uvre dans la région. La délégation a également estimé que lindicateur dexécution figurant à la page 78, concernant le nombre de pays ayant mis en place des programmes de formation en propriété intellectuelle et offrant des possibilités de carrière dans le domaine de la propriété intellectuelle, se rapportait également à lAfrique et sest demandé si lAfrique ne devait pas aussi être mentionnée ici en sus de la région arabe. Dans le deuxième point en retrait du paragraphe 9.6, il conviendrait dévoquer également les éléments de flexibilité dans le domaine de la propriété intellectuelle (comme dans le point précédent).
Le Secrétariat a déclaré que, en ce qui concerne les résultats escomptés en matière de mise en valeur des ressources humaines, les indicateurs dexécution seraient modifiés après consultation du Bureau pour lAfrique. Concernant lautre indicateur (se rapportant à la région arabe), la question serait également examinée en concertation avec le Bureau pour lAfrique car elle dépendait des activités inscrites à son programme de travail.
La délégation de lInde a remercié le Secrétariat pour ses explications claires sur les niveaux de référence et les chiffres. Toutefois, la délégation ne pensait pas avoir obtenu de réponse sur le paragraphe 9.12. Elle souhaitait souligner quil était fait mention des Centres dappui à la technologie et à linnovation et des bureaux de transfert de technologie dans le tableau des résultats, mais quil nen était aucunement question dans lexposé du programme. La délégation suggérait de mentionner les Centres dappui à la technologie et à linnovation et les bureaux de transfert de technologie dans le paragraphe 9.12. Compte tenu de la précision apportée par le Secrétariat sur les différences entre les bureaux de transfert de technologie et les services universitaires de transfert de technologie, la délégation a demandé que cette mention soit ajoutée lorsque ces services bénéficiaient de transfert de technologie.
Le président a annoncé que le Secrétariat remanierait lexposé du programme 9 compte tenu des observations faites par les États membres.
La délégation de lInde, en ce qui concerne le quatrième indicateur dexécution figurant sur la page 78 (Nombre de groupes doffices participant à une plateforme commune) avec un niveau de référence de un (1) et un objectif de trois (3), a demandé ce que signifiait une plateforme commune.
Le Secrétariat a expliqué que la plateforme commune était celle dont lAmérique latine disposait actuellement : un certain nombre doffices de propriété intellectuelle se réunissaient pour partager les résultats de lexamen afin daider chaque office procédant à lexamen dune demande de brevet à voir ce qui se faisait dans les autres offices et déchanger les résultats. Il sagissait dune modalité de partage du travail entre groupes doffices de propriété intellectuelle.
Lexposé du programme 9 remanié a été distribué et le président a invité les délégations à faire part de leurs observations.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, a précisé quelle navait pas demandé la suppression de lindicateur dexécution et du niveau de référence pour les programmes de formation (page 79) comme cela avait été fait dans le texte remanié. Elle souhaitait quils soient maintenus.
La délégation de lInde a souligné que lexplication selon laquelle les niveaux de référence étaient cumulatifs ne figurait pas dans le nouveau texte. Les nombres indiqués dans les objectifs visés étaient toujours les mêmes. Elle pensait quil pourrait être utile dindiquer plus clairement quil sagissait dun chiffre cumulatif.
Le Secrétariat a présenté ses excuses pour toute lacune dans la présentation des indicateurs dans le document et a confirmé que ces lacunes seraient comblées.
La délégation de lInde a demandé si une note serait insérée pour indiquer que les chiffres étaient cumulatifs.
Le Secrétariat a répondu que, par principe, les chiffres seraient cumulatifs. Toute exception serait signalée.
Aucun autre changement na été apporté au programme 9.
Programme 10
La délégation de la Fédération de Russie a remercié le Secrétariat pour la préparation du programme et budget. La délégation a demandé des explications sur les utilisateurs des centres dappui à la technologie et à linnovation mentionnés dans le tableau des résultats et les indicateurs dexécution et sur la manière dont le nombre dutilisateurs de ces services serait déterminé.
Le Secrétariat a expliqué que lidée était dabord détablir un niveau de référence, au moyen dune enquête adressée aux pays respectifs, en vue dévaluer le nombre dutilisateurs de ces institutions. Cela donnerait un point de départ pour évaluer tout progrès réalisé au cours du prochain exercice biennal. Mais le nombre dutilisateurs des centres serait tout dabord établi grâce à une enquête.
Programme 11
La délégation de lInde a formulé les observations ciaprès sur le programme 11. Premièrement, concernant lamélioration de ladéquation des programmes de lAcadémie de lOMPI avec les besoins des pays en développement, la délégation a estimé quil était important que les formateurs de pays en développement soient mieux représentés au sein du personnel enseignant de lAcadémie. Il pouvait sagir de personnel local (pour les programmes de formation nationaux) et de spécialistes de la propriété intellectuelle dans ces pays et régions. Il était universellement admis quune personne qui vivait dans un pays donné avait une meilleure appréciation des problèmes rencontrés par ce pays et des solutions qui pourraient effectivement fonctionner sur le terrain. Par conséquent, il était très important dinclure des formateurs, des universitaires et des experts des pays en développement dans les différents programmes menés dans les pays en développement. La délégation a proposé un texte à ajouter à la fin du paragraphe 11.6 : Les efforts se poursuivront en vue de renforcer la représentation des formateurs en provenance de pays en développement au sein de lAcadémie et dans les cours, afin de mieux tenir compte des besoins de ces pays. En ce qui concerne la refonte du programme de perfectionnement professionnel, la délégation avait vu sur le site Web que le contenu du cours était essentiellement le même, mais il avait été dit lautre jour que le public cible était différent (participants de pays en développement). La question était de savoir pourquoi le barème des droits avait changé et si les droits étaient plus abordables pour les participants des pays en développement. Si tel était le cas, la délégation a demandé des précisions sur les changements apportés au montant des droits. Elle sest également demandé si des cours avaient déjà eu lieu. En outre, la délégation a demandé si une coopération avait été envisagée entre lAcadémie de lOMPI et lUNITAR ou tout autre organisme des Nations Unies impliqué dans la formation. La délégation pensait quil était intéressant dutiliser les réseaux et les capacités dont dautres institutions des Nations Unies pourraient déjà être dotées dans le domaine de la formation des ressources humaines. En ce qui concerne le paragraphe 11.6 (sur les liens de lAcadémie avec des établissements denseignement dans différents pays), la délégation sest demandé si les programmes de formation étaient mis en uvre par les universités et les établissements denseignement locaux en collaboration avec lAcadémie de lOMPI. La dernière précision demandée concernait le tableau des résultats (page 88). Dans le cinquième indicateur dexécution (Nombre de participants formés dans le cadre des cours dété dispensés par lOMPI chaque année), le chiffre de 600 indiqué dans le niveau de référence était ramené à 500 pour le prochain exercice biennal. De même, la délégation a noté que, dans lindicateur dexécution suivant (nombre de cours intégrés dans les programmes détablissements denseignement), le chiffre de 8 se rapportant expressément à 20102012 restait inchangé pour lexercice biennal à venir. Elle a demandé pourquoi cette planification était aussi prudente. De même, les chiffres de lindicateur dexécution concernant le nombre de langues dans lesquelles les cours étaient proposés ne
changeaient pas : 11 et 11. La délégation a demandé sil y avait une raison pour ne pas essayer délargir la portée des travaux et des programmes de formation de lAcadémie, alors quil semblait clair que cela allait être au centre de lattention des entreprises du monde entier.
La délégation de lOman a rappelé la déclaration faite par le groupe des pays arabes, qui soulignait la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour traduire un certain nombre de programmes denseignement et de formation en arabe de manière à accroître les avantages pour les pays arabes. La fin du paragraphe 11.7.ii) indiquait ceci : Des efforts seront également déployés pour traduire les cours à distance dans les autres langues demandées par les États membres. La délégation a estimé que la phrase nétait pas suffisamment forte et quelle ne rendait pas correctement compte de la demande du groupe des pays arabes.
Le Secrétariat, en ce qui concerne linclusion dexperts de pays en développement dans les programmes de formation de lAcadémie, a indiqué que cela avait déjà été fait. Par exemple, dans le domaine de lenseignement à distance, environ 70% des formateurs venaient de pays en développement. Dans le programme relatif aux établissements universitaires, les cours étaient organisés conjointement avec les universités. Dans les deux programmes menés en Afrique, environ 90% des experts venaient de pays en développement. Dans le programme de maîtrise (administré conjointement avec lUniversité de Turin), environ 60% des enseignants étaient issus de pays en développement. En ce qui concerne le programme de formation professionnelle, les activités de formation étaient organisées avec des institutions associées qui venaient pour la plupart de pays développés. Ces établissements mettaient à disposition des experts pour former des personnes dans des domaines dintérêt commun; ainsi, lOffice européen des brevets formerait de futurs examinateurs pour augmenter le nombre dexperts des pays en développement. Dans le cas du cours dété, à lexception de deux programmes, 10 étaient mis en uvre dans des pays en développement, où près de 100% des conférenciers étaient issus du pays daccueil. Le Secrétariat a ajouté que lAcadémie cherchait des moyens dintégrer davantage de spécialistes des pays en développement. Le programme de formation professionnelle allait être davantage axé sur les besoins et la participation [exclusive] des pays en développement. Il serait mis en uvre dans les pays en développement (et non dans les pays développés, comme cela était le cas auparavant). LAcadémie avait changé de partenaires pour lexécution de ce programme. Un nouvel expert viendrait de lUniversité de Harvard et les programmes seraient exécutés conjointement avec des universités des pays en développement, ce qui nétait pas le cas auparavant. Laccent serait mis sur les questions de gestion de la propriété intellectuelle qui présentaient un intérêt pour lindustrie ou les entreprises des pays en développement. Les droits dinscription ne changeraient pas pour linstant. Ce programme visait le secteur privé, de sorte que des droits dinscription seraient exigés. En ce qui concerne les dates, un programme serait exécuté en novembre à Singapour, et le suivant au Chili. En ce qui concerne la collaboration plus étroite avec dautres institutions des Nations Unies, le Secrétariat a souligné son étroite coopération avec lOMC. Deux programmes conjoints étaient organisés chaque année, dans le cadre desquels des fonctionnaires étaient formés à la négociation. Des enseignants en propriété intellectuelle provenant de pays en développement, de PMA et de pays en transition étaient également formés. LAcadémie était en rapport avec lUNITAR pour lui permettre dutiliser les programmes de lAcadémie sur la propriété intellectuelle. Le Secrétariat a ajouté que 35 000 participants sétaient inscrits à ses programmes denseignement à distance sur la propriété intellectuelle lannée précédente. Le Secrétariat a expliqué en outre que lAcadémie mettait en uvre quatre programmes universitaires conjoints de maîtrise en droit de la propriété intellectuelle : deux en Afrique, un en Italie et un en Australie. LAcadémie facilitait létablissement du matériel didactique pour les conférenciers et octroyait des bourses à certains étudiants. Tous ces programmes répondaient aux besoins régionaux. Par exemple, en Afrique, un programme exécuté conjointement avec lARIPO et lAfrican University était principalement destiné aux habitants anglophones de pays africains. Par ailleurs, lAcadémie appuyait les activités des universités, en fournissant des exposés, du matériel de formation ou des conseils didactiques, mais il ne sagissait pas de programmes conjoints. Une telle coopération existait actuellement avec 10 ou 12 universités, et lAcadémie prévoyait de létendre. En ce qui concerne le nombre de participants au cours dété, le Secrétariat a expliqué que ce programme était exécuté dune manière différente parce que les participants étaient principalement des étudiants ou de jeunes professionnels qui autofinançaient leur participation. Il a ajouté que, avec les ressources humaines actuellement disponibles, il nétait pas logistiquement possible de mettre en uvre 10 cours dété (le nombre actuel), de sorte quil était prévu de réduire ce nombre ainsi que le nombre de participants. En ce qui concerne lenseignement à distance, lAcadémie avait 14 cours, la plupart dans les six langues des Nations Unies et dans dautres langues telles que le vietnamien, le portugais ou le croate. Des efforts étaient déployés pour élargir lutilisation des cours denseignement à distance à dautres langues. Toutefois, il revenait au pays bénéficiaire de proposer de lancer un nouveau cours denseignement à distance. Le Secrétariat a fait remarquer quil était déjà pas anodin de travailler en 11 langues. Il a en outre déclaré que, en ce qui concerne le nombre de cours universitaires intégrés dans les programmes des établissements denseignement, il donnerait la réponse dès lors quil aurait vérifié les informations. Au sujet des observations formulées par la délégation de lOman, le Secrétariat a déclaré que lAcadémie organisait des activités de formation en arabe dans les programmes denseignement à distance et de formation professionnelle actuellement administrés au Maroc, en Algérie et en Égypte. Des possibilités supplémentaires étaient explorées avec les universités de la région arabe. Quant à la traduction de cours denseignement à distance dans dautres langues comme lavaient demandé les États membres, lAcadémie sefforçait actuellement délargir le nombre de langues. Toutefois, la traduction dépendait aussi du nombre de participants à tel ou tel cours.
La délégation de lÉgypte a remercié le Secrétariat de lattention accordée à la coopération avec les pays arabes. Elle sest félicitée de laugmentation des ressources allouées au programme 11. Elle espérait que ces ressources seraient utilisées de manière efficace. En ce qui concerne le tableau des résultats, septième indicateur dexécution, le niveau de référence mentionnait la création de deux (2) académies, lobjectif visé étant de quatre (4). En matière de création dacadémies, la délégation a rappelé la décision du CDIP et a espéré que lobjectif serait atteint. Pour ce faire, des ressources devraient dores et déjà être affectées à la deuxième phase du projet afin daugmenter le nombre, en le portant par exemple à six. En ce qui concerne lindicateur dexécution relatif aux nouveaux accords de coopération, la délégation a noté quil était proposé de passer de deux (2) dans le niveau de référence à trois (3) dans lobjectif visé, ce qui nétait pas très optimiste. La délégation souhaitait que lobjectif soit porté à cinq ou six. Elle souhaitait également que soit mentionnée lélaboration dun plan visant à proposer davantage de programmes en langue arabe (dans les résultats escomptés).
La délégation de lInde a estimé que les informations sur lintégration de formateurs de pays en développement dans les programmes de lAcadémie étaient très encourageantes. Elle se félicitait des efforts déployés pour intégrer le Plan daction pour le développement dans les activités de lAcadémie. Elle a suggéré den tenir compte dans le paragraphe 11.6, en indiquant que les efforts se poursuivraient afin daméliorer la représentation des pays en développement dans le corps des enseignants et de formateurs de lAcadémie. Sur les programmes de perfectionnement professionnel, la délégation a estimé que le transfert de ces programmes dans les pays en développement était extrêmement utile car il les rendait plus accessibles. Le changement de partenaires semblait aussi être une bonne idée. La délégation nétait pas certaine des raisons de labsence de changement dans les frais dinscription, étant donné que le programme allait désormais être organisé dans les pays en développement, où les frais généraux étaient nettement moindres. Elle a exhorté lAcadémie à réévaluer les frais dinscription. La délégation était un peu déçue de savoir que ce programme navait pas été exécuté depuis deux ans. Elle a estimé quil sagissait dune occasion manquée parce que de nombreuses entreprises indiennes avaient fait part dune perte dintérêt pour ce programme. Elle a espéré que, après Singapour, le programme serait lancé dans dautres lieux. La délégation a pris note des informations relatives aux quatre programmes conjoints actuellement organisés par lAcadémie en Afrique, en Italie et en Australie. Elle a fait part de sa préoccupation devant labsence de programme en Asie et dans le Pacifique ainsi quen Amérique latine et aux Caraïbes. Elle se demandait sil était prévu détendre ce programme à ces deux régions au cours du prochain exercice biennal. Dans le cas contraire, la délégation était fermement convaincue quil fallait le faire, et elle a demandé des éclaircissements sur ce point. En ce qui concerne la réduction du nombre de cours dété, la délégation a déclaré quelle avait personnellement reçu beaucoup de demandes détudiants indiens désireux de sinscrire mais qui ne pouvaient pas trouver un créneau. Apparemment, les participants étaient acceptés sur la base de un par pays, car de nombreuses demandes navaient pas été honorées. Compte tenu de la qualité des programmes et de limportance croissante de la propriété intellectuelle, la délégation a estimé quil était malheureux de réduire encore ce programme. La délégation espérait quil [le nombre de cours dété] serait augmenté. De même, le nombre de langues dans lesquelles lenseignement à distance était dispensé semblait ne pas évoluer. Par conséquent, il fallait peutêtre envisager la possibilité daccroître les ressources consacrées à lAcadémie.
La délégation du Maroc a appuyé sans réserve la déclaration faite par les délégations de lÉgypte et de lOman. La délégation espérait que le budget réservé à lAcadémie pour le prochain exercice biennal ne subirait pas le même sort que lors du précédent exercice biennal, car le tableau des ressources (dans la première colonne) indiquait un chiffre de 10 millions de francs suisses qui, en vertu des accords de virement, avait ensuite considérablement diminué.
Le Secrétariat, en ce qui concerne le nombre dacadémies dans les pays arabes, a expliqué quil sagissait dun projet spécial supervisé et mis en uvre par lAcadémie, tout en ajoutant quil relevait du Plan daction pour le développement. Initialement, ce projet était destiné à quatre pays pilotes et avait été approuvé en tant que tel. Actuellement, lAcadémie était saisie de 15 demandes mais le projet en luimême avait été approuvé pour quatre pays. Le Secrétariat ne souhaitait pas entrer dans les détails de la mise en uvre de ce projet parce que le CDIP était sans doute une instance plus appropriée pour discuter de ces questions. Il a déclaré que la création dune académie nationale de propriété intellectuelle était un processus assez long avec des incidences politiques, administratives et financières pour le pays bénéficiaire. Il a ajouté quil y avait une phase exploratoire pour chaque pays demandeur afin dévaluer les incidences et le rapport coûtsavantages. Cest pourquoi, sur les 15 demandes, trois étaient actuellement mises en uvre. En ce qui concerne les académies des pays arabes, un accord avait été signé et les institutions avaient été créées au niveau national. Pour les autres pays, lAcadémie était encore dans une phase exploratoire, ce qui impliquait la réalisation dune mission dévaluation par un consultant, la production dun rapport de mission et létablissement dune liste de priorités pour le pays bénéficiaire. En ce qui concerne le nombre [dacadémies] actuellement proposé, le Secrétariat a déclaré quil était lié au projet (pour quatre académies) approuvé par le CDIP. Cette proposition serait soumise de nouveau au CDIP, et cest pourquoi lobjectif pour le prochain exercice biennal était davoir quatre académies supplémentaires. Le Secrétariat a ajouté que lAcadémie signait déjà des accords et était proche de la mise en place de programmes conjoints avec les universités dans dautres régions, ce qui allait être le cas pour les régions de lAmérique latine et des Caraïbes et de lAsie. En ce qui concerne les frais pour le programme de perfectionnement professionnel, le Secrétariat a déclaré que lAcadémie sefforcerait de réévaluer sa politique de tarification. Au sujet des cours dété, le Secrétariat a convenu que la demande était forte et quil sagissait dun programme populaire et réussi (étant le cours dété le plus populaire à Genève). Cette année, il serait administré conjointement avec lUniversité de Genève (une semaine au siège de lOMPI et la deuxième à lUniversité de Genève). Près de 300 demandes avaient été reçues pour 50 places. Le Secrétariat a fait remarquer que les cours dété organisés ailleurs navaient pas autant de succès. LAcadémie essayait dy remédier en organisant un ou deux programmes par région et la rotation du pays daccueil.
La délégation de lÉgypte, en ce qui concerne la création dacadémies, a fait observer que, puisque 15 demandes avaient été reçues, dont trois étaient en cours de traitement alors que 12 étaient encore à létude, on pouvait envisager que, dans les deux prochaines années, deux ou trois de ces 12 demandes pourraient aboutir. Cest pourquoi des plans durgence devraient être établis.
La délégation de lOman a proposé dajouter la phrase suivante (déjà arrêtée dans le dernier exercice biennal) au paragraphe 11.6, après la première phrase : Une attention accrue sera portée à la qualité du contenu des cours et leur disponibilité dans les six langues officielles de lONU.
Le Secrétariat, sur la question soulevée par la délégation de lÉgypte, a déclaré que le fait était que le projet était limité, cestàdire quil avait été approuvé pour quatre. Ce projet était mis en uvre avec une certaine souplesse. La difficulté dans la mise en uvre du projet résidait dans le fait quil dépendait non seulement de lOMPI, mais aussi de la contribution du pays bénéficiaire et quil pouvait progresser plus ou moins vite en raison de la disponibilité des ressources ou dautres priorités stratégiques. Dans le cas de la région arabe, laccord avait été signé dans un cas, mais en raison de lincertitude politique le projet était désormais gelé. En général, étant donné que le rythme dexécution était différent dans chaque cas, le Secrétariat estimait que la mise en uvre serait plus longue que prévu. Cela étant, la question du nombre était une chose qui devrait être discutée et fixée par les États membres au sein du CDIP.
Le président a résumé les modifications apportées par les délégations de lInde et de lOman au paragraphe 11.6. Ces deux modifications ont été approuvées.
En labsence momentanée du président, la séance a été présidée par le viceprésident (Fédération de Russie).
Programmes 12 et 13
Aucune observation na été formulée concernant les programmes 12 et 13.
Programme 14
La délégation de lInde a formulé les observations ciaprès. Premièrement, dans le paragraphe 14.5, elle a proposé dindiquer ce quétaient les Centres dappui à la technologie et à linnovation et les tâches quils étaient censés accomplir. Bien que lobjectif final dun Centre dappui à la technologie et à linnovation soit de promouvoir linnovation nationale, la délégation croyait comprendre quil allait sagir dun processus graduel et que, pour linstant, il sagissait uniquement de diffuser les rapports dexamen des demandes de brevet. Il était donc important de rendre compte de lidée selon laquelle les Centres dappui à la technologie et à linnovation devaient favoriser la promotion de linnovation et le transfert de technologie au niveau national. La délégation a également demandé dindiquer le chiffre exact (12) dans la deuxième phrase du paragraphe 14.5, au lieu de dire des Centres dappui à la technologie et à linnovation ont été établis dans plusieurs pays au cours de lexercice biennal 20102011. Deuxièmement, en ce qui concerne le paragraphe 14.10.iv), la délégation a demandé pourquoi il ny avait aucune référence à laccès centralisé à certains résultats dexamen, comme dans le programme 15. Puisque les programmes 14 et 15 avaient des objectifs similaires, cette mention pourrait être ajoutée. Troisièmement, dans le tableau des résultats (page 104), le premier indicateur dexécution était le nombre de Centres dappui à la technologie et à linnovation lancés. La délégation sest enquise de la possibilité de faire figurer un deuxième indicateur dexécution (comme dans dautres programmes), à savoir la satisfaction concernant ces centres, en indiquant, si possible, un pourcentage, par exemple 90 ou 80%.
La délégation de lÉgypte a souligné que, lors de la dixseptième session du PBC, le nom de ce programme avait été modifié. À cette époque, la délégation avait demandé de changer le nom et le titre en Services daccès à linformation et aux savoirs, étant donné que lobjectif était dutiliser les informations et les connaissances sur la propriété intellectuelle, ainsi quil était indiqué dans la colonne résultats et objectifs du tableau des résultats pour ce programme.
La délégation du Pakistan a souhaité ajouter un nouveau texte au paragraphe 14.6 ou 14.9, pour faire mention des efforts visant à accroître la base / le nombre de pays pouvant prétendre à un accès gratuit ou à peu de frais aux programmes aRDi et ASPI.
Le Secrétariat a répondu que le nombre exact de Centres dappui à la technologie et à linnovation (12) au paragraphe 14.5 ainsi que le texte proposé par la délégation de lInde (sur la définition) seraient incorporés. Sagissant du paragraphe 14.10.iv) et de labsence de mention du projet WIPO CASE, le Secrétariat a expliqué quil en était question dans le programme 15, qui était chargé de la mise en uvre du projet WIPO CASE (plus précisément, au paragraphe 15.4). La décision dinsérer le projet WIPO CASE dans le programme 15 au lieu du programme 14 avait été prise compte tenu des compétences techniques, des ressources et des exigences particulières liées au projet WIPO CASE afin de fournir la plateforme commune aux États membres (comme celle prévue pour les pays dAmérique latine). Cela signifiait que lOMPI ne fournirait pas les informations en tant que telles, mais seulement la plateforme. Il sagissait de linfrastructure technique, qui se rapportait aux solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle et au programme 15. Le programme 14 visait à dispenser des informations et des connaissances aux États membres et aux parties prenantes. Par conséquent, il y avait une délimitation claire des compétences entre les deux programmes. Le Secrétariat est en outre convenu que les taux de satisfaction seraient insérés dans le tableau des résultats (indicateurs dexécution et objectifs visés pour les Centres dappui à la technologie et à linnovation). En ce qui concerne la définition et le mandat des Centres dappui à la technologie et à linnovation, et la remarque de la délégation de lInde selon laquelle ces centres devraient avoir vocation à faciliter linnovation nationale et le transfert de technologie, le Secrétariat a dit quil était très utile de garder ceci à lesprit lors de lexamen de la question soulevée par la délégation de lÉgypte. Durant la consultation informelle de juin, les membres avaient discuté de la différence entre information et savoir. Il y avait une différence de connotation entre ces deux termes. Cest pourquoi le Secrétariat faisait parfois expressément référence aux savoirs, estimant que le seul accès à linformation risquait de ne pas suffire dans les pays en développement pour mettre en valeur les compétences et renforcer les capacités. Par exemple, on pouvait avoir accès à des bases de données ou à des documents. Toutefois, le seul accès à linformation nindiquerait pas aux chercheurs et aux ingénieurs des pays en développement comment transférer une technologie donnée ou comment linnovation nationale pourrait bénéficier de cette information technologique. Cest pourquoi le programme avait commencé à conseiller aux acteurs des pays en développement de renforcer leurs compétences, leurs capacités et les qualifications pour analyser, évaluer, estimer et interpréter linformation dans le contexte de leur situation nationale respective. Par exemple, le projet de cartographie des brevets avait été lancé et inclus dans le Plan daction pour le développement. Le Secrétariat estimait que les rapports panoramiques sur les brevets (à mettre au point avant la fin de lannée) analyseraient linformation en matière de brevets de manière à ce que les destinataires acquièrent une certaine connaissance, et pas seulement une série dinformations. Il fallait donc quil soit question de savoirs. Il y avait trois ou quatre recommandations du Plan daction pour le développement qui mentionnaient expressément laccès au savoir en rapport avec le transfert de technologie ou la promotion de linnovation nationale. Ces recommandations étaient regroupées sous le groupe C. Le document contenant les 45 recommandations du Plan daction pour le développement les appelait : Groupe C : transfert de technologie, techniques de linformation et de la communication et accès aux savoirs. En ce qui concerne le changement de titre du programme 14, le Secrétariat était toujours convaincu que Accès aux savoirs était la bonne formulation, car elle était tirée du Plan daction pour le développement. Le Secrétariat a proposé dinclure un court paragraphe pour expliquer le contexte et la raison pour laquelle le programme était appelé Services daccès aux savoirs. En ce qui concerne le paragraphe 14.6 (accès aux programmes aRDi et ASPI), le Secrétariat a expliqué quil sagissait dassurer un accès privilégié à des revues scientifiques et à des bases de données de brevets commerciales. Ce service était proposé sur le site Web et était accessible à toute personne remplissant les conditions requises. Toutefois, accroître le nombre de bénéficiaires supposait un effort conjoint avec les États membres, lOMPI nétant pas en mesure dobliger telle ou telle institution à participer au programme. Le Secrétariat a ajouté quil faudrait peutêtre faire davantage avec les États membres pour faire connaître ces services plus largement. Ce faisant, le nombre de bénéficiaires pourrait être augmenté. Par conséquent, le Secrétariat ne voyait pas de problème à inclure parmi les indicateurs dexécution le nombre dutilisateurs ou le nombre de pays. Lextension éventuelle du nombre de pays bénéficiaires était elle aussi soumise à des négociations avec les partenaires de lOMPI, qui ne le faisaient pas uniquement à des fins de bienfaisance. Ils avaient conscience de limportance de laccès aux revues scientifiques et techniques et aux bases de données dinformation sur les brevets. Ces partenaires étaient des entités commerciales qui devaient obtenir un certain retour pour que le partenariat soit financièrement viable. Cest pourquoi, à ce stade, certaines conditions en termes de restriction daccès étaient imposées au Secrétariat. Le fait était aussi que tous les pays en développement ne remplissaient pas les conditions requises pour bénéficier de ce programme. Le Secrétariat avait fait des efforts pour assouplir les conditions daccès au cours des derniers mois et avait dû démontrer quil y avait une forte demande de la part des pays qui navaient pas encore été retenus. Là encore, cette question relevait dinitiatives conjointes entre le Secrétariat et les États membres qui souhaitaient que cette couverture soit élargie.
La délégation de lInde a noté que 12 Centres dappui à la technologie et à linnovation avaient été établis et souhaitait que ce chiffre soit indiqué dans le niveau de référence, qui mentionnait ceci : Lancement de 10 réseaux nationaux de Centres dappui à la technologie et à linnovation (page 104). En ce qui concerne laccès aux savoirs, comme il avait été justement expliqué, il y avait une grande différence entre linformation et la traduction de cette information en savoir. Cest pourquoi la délégation se demandait pourquoi il ny avait aucune référence aux bureaux de transfert de technologie et aux services universitaires de transfert de technologie, eu égard à leur pertinence directe pour laccès aux savoirs. La délégation a suggéré dajouter cette indication dans le paragraphe 14.5. Il faudrait également en tenir compte dans les indicateurs dexécution, y compris le degré de satisfaction. La délégation se demandait pourquoi lamélioration de laccès aux programmes aRDi et ASPI ne figurait pas parmi les indicateurs dexécution, mais le Secrétariat avait déjà expliqué les difficultés rencontrées avec les éditeurs commerciaux de revues et de publications. Néanmoins, compte tenu de leur rôle très important dans le service daccès aux savoirs, la délégation a suggéré que laccès aux programmes aRDi et ASPI soit inclus dans les indicateurs dexécution.
La délégation de lÉgypte ne pensait pas que le savoir et linformation sexcluaient mutuellement. En fait, ils sincluaient lun lautre puisque le savoir découlait de linformation. La délégation a réitéré sa proposition visant à modifier le nom du programme en Services daccès à linformation et aux savoirs.
Le Secrétariat a confirmé que le titre du programme serait modifié si les autres délégations étaient daccord. En ce qui concerne les bureaux de transfert de technologie et les services universitaires de transfert de technologie, le Secrétariat a expliqué quils étaient actuellement inclus dans le programme 1 (voir les indicateurs dexécution à la page 27). Bien entendu, le programme 14 serait coordonné avec le programme 1 sur cette question et une précision à cet égard pourrait être ajoutée à la dernière ligne du paragraphe 14.5. Le Secrétariat a également confirmé quil serait fait état des programmes aRDi et ASPI mais, compte tenu de sa précédente remarque, avec un objectif visé très prudent.
La délégation du Pakistan a déclaré quelle avait transmis au Secrétariat le texte de sa proposition.
La délégation du RoyaumeUni sest référée à la page 104 (Tableau des résultats) et à lobjectif de 22 Centres dappui à la technologie et à linnovation et a demandé dajouter une note indiquant que cet objectif était subordonné à lévaluation des projets du Plan daction pour le développement et à lapprobation dune phase II par le CDIP.
Le président du PBC a repris sa place à la tribune.
Programme 15
La délégation de lInde a déclaré que lun des indicateurs dexécution dans le tableau des résultats était Nombre de groupes doffices participant à une plateforme commune. Cet indicateur dexécution figurait déjà dans le programme 9. La délégation sest demandé si cela signifiait quil y aurait une double évaluation.
Le Secrétariat a expliqué que, dans la mesure où les mêmes sources dinformation seraient utilisées, il ne sagissait pas dune répétition des efforts. Il a ajouté que les informations fournies par les participants étaient parfaitement claires quant au nombre de pays utilisant la plateforme commune et quil ny avait donc pas de chevauchement des activités.
Le Secrétariat a également expliqué quil avait pour la première fois consolidé les résultats escomptés au niveau de lOrganisation et quils étaient réellement de nature transversale (plusieurs programmes contribuant aux mêmes résultats). Il a ajouté que les membres trouveraient ce même indicateur, en particulier dans le programme 9 qui avait un rôle de coordination pour tous les services daide au développement fournis par lOrganisation dans son ensemble. Les membres pouvaient y voir des doublons, mais ce nétait pas le cas.
Le Secrétariat a ajouté, en ce qui concerne les niveaux de référence, qui faisaient lobjet de commentaires récurrents, quil était important que les niveaux de référence soient évalués au fur et à mesure et que la mesure serait finalisée à la fin de lannée. Les niveaux de référence seraient clairement indiqués dans le rapport sur lexécution du programme en 2012.
Programme 16
Aucune observation na été formulée concernant le programme 16.
Programme 17
La délégation de lInde a formulé les observations ciaprès. Premièrement, en ce qui concerne le premier tableau de lobjectif stratégique VI (page 115), deuxième résultat escompté intitulé Coopération systématique et efficace
, la délégation a demandé que soit ajouté le terme transparente, à savoir Coopération systématique, transparente et efficace (
). Le terme transparent figurait dans le texte du paragraphe 17.2 et devrait aussi être utilisé dans le tableau. Deuxièmement, à la fin du paragraphe 17.2, la délégation a suggéré dinsérer les termes et en concertation avec les États membres de lOMPI étant donné que lexposé du programme nindiquait pas que la coopération de lOMPI avec dautres organismes donnerait lieu à la présentation de rapports aux États membres. Troisièmement, il manquait des mots dans la dernière phrase du paragraphe 17.5 en anglais : including with a view to flexibilities permitted under the Agreement, qui devrait être libellée comme suit : including with a view to utilizing the flexibilities permitted under the Agreement. En ce qui concerne le paragraphe 17.6, la délégation souhaitait quil soit rendu compte aux États membres des initiatives prises au titre du programme 17 par lintermédiaire de lACE et dautres instances. Dans ce paragraphe, il était question du programme 17, de suivre de près les processus pertinents en cours dans dautres instances internationales et, le cas échéant, daccroître la coopération, notamment en vue dassurer lintégration des préoccupations relatives au développement dans les initiatives conjointes. La délégation a estimé quil était très important que ces initiatives soient portées à la connaissance des États membres. La délégation a proposé dajouter la phrase suivante à la fin du paragraphe 17.6 : Les initiatives prises dans ce domaine seront régulièrement communiquées aux États membres, notamment dans le cadre de lACE.
La délégation du Brésil a demandé des éclaircissements sur le troisième résultat escompté dans le tableau des résultats, qui était libellé comme suit : Coopération et coordination systématiques, transparentes et efficaces entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelle. La délégation souhaitait obtenir des précisions, si possible, sur la nature de ces activités et sur les organisations internationales concernées.
Le Secrétariat est convenu dinsérer le mot transparence (page 115) et le membre de phrase proposé par la délégation de lInde au paragraphe 17.2, car un rapport complet sur toutes les activités liées au développement, y compris les activités menées avec dautres organisations intergouvernementales et non gouvernementales internationales était déjà en cours dapprobation au sein de lACE. Toutefois, le Secrétariat a souligné que le même libellé figurait à la fin du paragraphe 17.3. Il souhaitait vérifier si cela suffisait à répondre à la préoccupation de la délégation ou sil convenait de faire de même à la fin du paragraphe 17.2. Le Secrétariat est également convenu dinsérer les termes utilizing the proposés dans le paragraphe 17.5. La phrase Les initiatives prises dans ce domaine seront régulièrement communiquées aux États membres, notamment dans le cadre de lACE serait aussi ajoutée à la fin du paragraphe 17.6. En ce qui concerne la liste des activités conjointes, le Secrétariat a déclaré quil ne pouvait pas fournir une liste complète de toutes ces activités parce que cette liste avait été communiquée à lACE. Une liste actualisée était en préparation, qui serait présenté à lACE pour information et examen. Toutefois, en ce qui concerne les organisations avec lesquelles lOMPI travaillait, le congrès mondial organisé tous les un an et demi à deux ans en coopération avec lOrganisation mondiale des douanes, Interpol, lINTA et la BASCA et la Chambre de commerce internationale pouvait être cité en exemple. Le Secrétariat a ajouté que, lors du tout dernier congrès mondial, lOMPI avait réussi à obtenir la présidence du comité [directeur]. Un certain nombre déléments axés sur le développement avaient été intégrés dans le programme de ce congrès, notamment une table ronde sur lapplication des droits de propriété intellectuelle et le développement durable, une autre sur lapplication des droits et la politique en matière de concurrence et une autre encore sur la responsabilité sociale des entreprises. Cela illustrait bien le type defforts que lOMPI déployait pour sassurer que les préoccupations liées au développement étaient prises en considération dans les activités menées en partenariat avec dautres organisations.
La délégation de lInde a confirmé que le membre de phrase ajouté au paragraphe 17.2 était tiré du paragraphe 17.3. La raison pour laquelle il convenait de linsérer au paragraphe 17.2 était quil y avait deux contextes différents. Il sagissait dune part de la planification et de lautre des résultats principaux. La deuxième différence était que le paragraphe 17.2 évoquait la coopération et la coordination entre organisations partenaires tandis que le paragraphe 17.3 ne parlait que des organisations internationales et quil était question de concertation avec les États membres. Ladjonction du texte proposé permettrait de sassurer que le processus sappliquait à tous les partenariats et toutes les formes de coopération avec tout partenaire, quil sagisse ou non dune organisation internationale.
Le président a confirmé que les observations présentées seraient incorporées dans le texte.
Programme 18
La délégation de la Belgique a noté que les ressources pour le programme 18 avaient augmenté de 1,2 million de francs suisses. Sur ce montant, 450 000 francs suisses seraient affectés au changement climatique, à la sécurité alimentaire et à la santé globale. En revanche, le paragraphe 18.20 ne mentionnait quun montant de 100 000 francs suisses pour le changement climatique et autant pour la santé, et faisait état dune somme supplémentaire de
125 000 francs suisses pour le renforcement des services dappui. La délégation a demandé la répartition exacte des 450 000 francs suisses inscrits au budget et, plus précisément, son lien avec la question de la sécurité alimentaire.
La délégation de lInde a formulé les observations ciaprès. Premièrement, dans le dernier exercice biennal, le programme 18 comprenait le sousprogramme intitulé promotion de linnovation et du transfert de technologie. La délégation se demandait pourquoi ce sousprogramme ne figurait pas dans le programme et budget proposé. Elle a estimé quil sagissait dun programme essentiel, quelle souhaitait voir développé au cours du prochain exercice biennal. Deuxièmement, la délégation se félicitait des activités proposées dans le cadre du programme 18 et du fait quil cherchait à intégrer la dimension du développement dans ses activités. La délégation a souligné que le paragraphe 18.9 indiquait ceci à la quatrième ligne : En outre, en réponse aux demandes émanant des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et des autres parties prenantes, le programme visera à apporter, si nécessaire, des contributions dans les instances de discussion de linnovation et de la propriété intellectuelle eu égard à la santé, au changement climatique et à la sécurité alimentaire et que le paragraphe 18.4 parlait de fournir un appui aux États membres, aux organisations intergouvernementales, à la société civile et aux autres parties prenantes et les aider à déterminer les options applicables. Elle a demandé à quelle instance les États membres devraient sadresser au titre de ce programme. Elle a fait remarquer que, à lheure actuelle, le programme 18 ne rendait compte à aucune instance intergouvernementale au sein de lOMPI et sest demandé où se situerait linterface entre le programme 18 et les États membres de lOMPI. La question était importante dans la mesure où le paragraphe 18.3 indiquait que ce programme devait devenir une instance de discussion internationale. La délégation a estimé que, avant de devenir une instance de discussion internationale, il devait être une instance de discussion au sein de lOMPI ellemême et, pour cela, il fallait déterminer un organe auquel ce programme pourrait faire rapport sur ses travaux et solliciter les conseils des États membres. La délégation a suggéré que les activités prévues au titre du programme 18 ans soient incluses dans le CDIP car les questions que ce programme serait amené à traiter étaient de nature très transversale (sécurité alimentaire, changement climatique et santé publique). La délégation a précisé quelle demandait quil y ait une instance où les travaux de ce programme pourraient être discutés entre les États membres et où il pouvait y avoir une interface constructive entre la division chargée de ce programme, les États membres de lOMPI et les autres parties prenantes.
La délégation du Brésil a appuyé la déclaration de la délégation de lInde. Il y avait certaines préoccupations concernant les mandats suivis au sein du programme 18 et la nécessité de faire en sorte quil soit rendu compte de ses activités à un organe de lOMPI pour permettre à tous les États membres davoir leur mot à dire sur les priorités et la mise en uvre de ce programme. Dune manière générale, le programme 18 devait disposer de mandats plus clairs et rendre davantage compte aux États membres. Sagissant du paragraphe 18.16 (sur la réalisation dune étude visant à recueillir des données dessai), la délégation a estimé que cette étude devait être précédée dun débat intergouvernemental sur son mandat. Lautre aspect important était quune telle étude devrait sappuyer sur un large éventail de spécialistes dun certain nombre de domaines pour donner une vue équilibrée de tous les aspects en cause. Cette étude devrait être destinée à un organe précis de lOMPI, par exemple le PBC. Concernant le paragraphe 18.16, la délégation suggérait dexclure la question des études et den discuter au sein de linstance appropriée au sein de lOMPI.
La délégation de lAfrique du Sud a réitéré la position exprimée par le groupe des pays africains à la session de juin du PBC. Le groupe était favorable à la suggestion tendant à faire en sorte que le programme 18 fasse rapport à un comité existant, quil sagisse du CDIP ou du SCP. La délégation était consciente du fait que, en juin, le Secrétariat avait proposé de tenir des consultations informelles (sur le programme 18), qui avaient eu lieu la semaine précédente. La délégation continuait de penser que le programme luimême devait être piloté par les États membres et quil devrait être examiné au sein dun organisme intergouvernemental.
La délégation du Pakistan estimait que la question de la propriété intellectuelle et des défis mondiaux était une question très importante et a déclaré que le paragraphe 18.1 devrait stipuler que le programme devait être mis en uvre sous la direction des États membres, comme le Plan daction pour le développement. Il en allait de même pour les stratégies de mise en uvre et les risques. La délégation sest félicitée des consultations informelles tenues avec les États membres la semaine précédente. Toutefois, elle était aussi convaincue de la nécessité de disposer dun cadre officiel pour interagir avec ce programme. À cet égard, la délégation navait pas de préférence quant au comité existant auquel le programme devrait faire rapport mais elle souhaitait que les discussions aient un caractère officiel.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, sest félicitée de la rationalisation proposée du nouveau Secteur des défis mondiaux. Dans ce contexte, le groupe avait relevé que le paragraphe 18.16 indiquait que Les travaux de lOMPI dans ce domaine [des données dessai] devraient être axés sur le recueil de pratiques nationales et sur le recensement de différents moyens pour mettre en uvre la protection des données expérimentales, fournissant ainsi aux États membres une liste doptions possibles dans laquelle ils pourraient puiser pour trouver la structure juridique adaptée à leurs politiques publiques nationales. Le groupe du Plan daction pour le développement soulignait que cette question avait des incidences énormes sur laccès à la santé publique et la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Cest pourquoi les travaux de lOMPI dans ce domaine devraient être guidés par les États membres de lOMPI et être étroitement coordonnés avec les activités menées par dautres organisations, telles que lOMS et lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO). En outre, il faudrait tirer parti des riches travaux de recherche déjà menés par des organismes tels que lOMC, la CNUCED et autres instituts de recherche. Compte tenu des questions importantes traitées par le Secteur des défis mondiaux, le groupe du Plan daction pour le développement estimait quil serait essentiel quil fasse régulièrement rapport sur ses travaux à un organe intergouvernemental de lOMPI tel que le CDIP. Le groupe a exhorté le Secrétariat à tenir compte de cet aspect important dans le programme et budget au titre du programme 18.
Le président a rappelé aux délégations que le paragraphe 18.16 avait fait lobjet dune discussion approfondie dirigée par la délégation du Brésil à la dernière session du PBC. Le texte avait été approuvé, mais il était actuellement question dy revenir : la suggestion de la délégation du Brésil était de supprimer le paragraphe 18.16. Le président a ajouté que la question de la présentation de rapports supposait que le PBC recommande à lAssemblée générale denvisager lélaboration dun mécanisme détablissement de rapports. Le président a déclaré que, si cette proposition était retenue, le Secrétariat insérerait le texte approprié dans la décision du PBC.
Le Secrétariat a indiqué que le paragraphe 18.16 (sur des données dessai) serait supprimé si le PBC en décidait ainsi. Le Secrétariat avait pensé quil y avait une certaine utilité à faire figurer ces informations ici. Il a ajouté quil avait essayé de répondre aux préoccupations soulevées par la délégation du Brésil à la dernière session informelle mais que, selon toute évidence, ces efforts navaient pas été couronnés de succès. Il en allait de même pour le mécanisme détablissement de rapports. Le Secrétariat a rappelé aux délégations combien le mécanisme actuel de présentation de rapports était formel, puisquil sagissait de rendre compte au PBC, puis à lAssemblée générale, au moyen du rapport sur lexécution programme. Sil sagissait dune question dinformation, elle pourrait être traitée au moyen de séances dinformation informelles (comme cela avait été fait en septembre), dans le cadre des sessions dautres comités qui pourraient être en rapport avec les activités de la Division des défis mondiaux. Toutefois, si les délégations souhaitaient un mécanisme détablissement de rapports ou de retour dinformation plus officiel entre le programme et les États membres, une disposition appropriée serait insérée à cet effet. En ce qui concerne la ventilation détaillée des 450 000 francs suisses, le Secrétariat navait pas les chiffres sous la main, mais il les communiquerait à la délégation de la Belgique dès que possible.
Le président a annoncé que le Secrétariat allait rédiger le texte sur le mécanisme officiel détablissement de rapports.
La délégation de la Suisse a déclaré, au sujet du paragraphe 18.16, que le texte actuel était le résultat du compromis trouvé à la dernière session. Par conséquent, la délégation ne donnerait pas son accord à la suppression de ce paragraphe. Toutefois, la délégation nétait pas opposée à la poursuite de la discussion sur le texte de ce paragraphe. En ce qui concerne la présentation de rapports officiels au CDIP, au SCP ou à un nouveau comité, la délégation a déclaré que cette question avait été soulevée à la dernière session du PBC et quil avait été décidé que les membres ny donneraient pas suite. Cest pourquoi la délégation ne pouvait souscrire, à ce stade, à linclusion (création) dun tel comité.
Le président a précisé que la proposition ne consistait pas en la création dun nouveau comité mais quelle visait à faire en sorte quil soit officiellement rendu compte des activités entreprises au titre du programme 18 à lun des comités existants selon la décision des assemblées.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a partagé la préoccupation exprimée par la délégation de la Suisse concernant la suppression du paragraphe 18.16. La délégation était prête à discuter de ce paragraphe, mais sa suppression pure et simple serait prématurée compte tenu des discussions approfondies qui avaient eu lieu à la dernière session du PBC. En ce qui concerne la nouvelle proposition tendant à instaurer un mécanisme officiel de présentation de rapports, la délégation attendait avec intérêt de prendre connaissance de tout texte susceptible dêtre proposé par le Conseiller juridique sur cette question. Toutefois, la préoccupation particulière de la délégation avait trait à une éventuelle modification du mandat que le CDIP pouvait avoir dans ce domaine. Sil sagissait du SCP, la délégation a rappelé quun programme de travail très équilibré pour le SCP avait été négocié au cours des deux dernières sessions. Tout changement du mandat du CDIP ou du SCP aurait une incidence sur lavis de la délégation sur cette suggestion.
La délégation de lInde, bien quabsente lors de la session de juin, a appuyé la suppression du paragraphe 18.16. Elle ne se souvenait pas que le programme consacré à la propriété intellectuelle et aux défis mondiaux (dans sa forme actuelle) ait jamais fait lobjet de discussions au niveau intergouvernemental. La délégation a rappelé quelle avait demandé pourquoi le programme relatif à la promotion de linnovation et au transfert de technologie avait été supprimé et le fait était que cette décision avait été prise par les chefs de programme et le Secrétariat. Cette question navait pas été discutée au niveau intergouvernemental par les États membres de lOMPI. De même, les travaux sur les données dessai dont il était question au paragraphe 18.16 navaient jamais été discutés au niveau intergouvernemental. La délégation a fait remarquer quelle navait pas vu jusquici de proposition à cet effet présentée par un État membre devant aucun organe de lOMPI. La délégation éprouvait des difficultés à souscrire à lidée selon laquelle, puisque cette question avait été discutée lors de la session informelle, il ne faudrait pas y revenir. Elle a ajouté que lexamen de ce paragraphe était directement lié à un problème plus large qui était à lexamen, à savoir celui de la supervision et de la direction par les États membres du programme 18 et des activités proposées à ce titre. La délégation a noté que trois domaines daction avaient été privilégiés pour ce programme : la santé globale, le changement climatique et la sécurité alimentaire. Aucune de ces questions navait été examinée par un organe intergouvernemental de lOMPI à ce jour. La délégation avait certaines vues sur ces trois questions et cétait la première fois quelle avait loccasion den faire part. La délégation ne souhaitait pas revenir sur ces questions au sein du PBC, où laccent devait être mis sur lapprobation du budget. La délégation a ajouté quelle aurait du mal à approuver certains des éléments contenus dans le programme 18. La délégation essayait dêtre constructive en disant quelle souscrirait au programme tel quil était proposé, mais sans la disposition controversée sur les données dessai figurant au paragraphe 18.16. Elle souhaitait que ce programme soit rationalisé et intégré en le plaçant sous légide dun organe intergouvernemental ordinaire de lOMPI, où ces questions seraient examinées de manière transparente, avec la participation pleine et entière non seulement des États membres, mais aussi dautres parties prenantes. Par conséquent, en résumé, il était extrêmement important de prendre une décision tendant soit à renvoyer cette question à lAssemblée générale soit à inscrire les activités relatives au programme 18 à lordre du jour du CDIP ou du SCP.
Le Secrétariat a présenté ses excuses pour avoir omis de répondre à la question de savoir où la partie sur linnovation et le transfert de technologie avait été transférée et a précisé que, dans le tableau 11 (annexe I, page 192), les commentaires relatifs au programme 18 indiquaient clairement que ces activités navaient pas été arrêtées mais avait été fusionnées dans le programme 1.
Le président a invité le Conseiller juridique à faire part de son avis sur la question de la présentation de rapports.
Le Conseiller juridique croyait comprendre que la proposition de la délégation de lInde tendait à inscrire lexamen des activités relatives au programme 18 à lordre du jour du CDIP ou du SCP, ce qui serait indiqué dans le texte de la recommandation transmise par le PBC aux assemblées. Les assemblées décideraient ensuite en dernier ressort dapprouver le programme et budget, y compris cette disposition.
Le président a suggéré que le Secrétariat élabore un projet de texte pour examen par les États membres. Lautre question, concernant le paragraphe 18.16, était passablement controversée et donnait lieu à des positions binaires, certaines délégations appuyant le paragraphe tandis que dautres voulaient le supprimer. Le président a invité les délégations à débattre la question de manière informelle pour tenter de parvenir à une proposition de compromis.
La délégation de la Suisse (à la séance de laprèsmidi) a estimé quil convenait de maintenir le texte sur les données dessai tel quil figurait dans le document.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a annoncé que, suite à la réunion du groupe, le groupe était parvenu à la conclusion que la plupart des éléments contenus dans le programme 18, quils aient trait à la santé publique, à la sécurité alimentaire ou au changement climatique, avaient une incidence très directe sur les pays en développement et les PMA. Il était impératif que le programme 18 rende compte aux États membres au sein dun organe intergouvernemental. Il pouvait sagir du CDIP ou du SCP. Le groupe pensait toutefois que ce devrait être le CDIP. Quant au paragraphe 18.16, le groupe du Plan daction pour le développement était fermement convaincu quil sagissait dune question extrêmement sensible qui ne pouvait pas être approuvée sans un examen au niveau intergouvernemental et a ajouté que ces préoccupations étaient actuellement en cours de négociation dans les capitales respectives, au sein de diverses instances. Le groupe aurait beaucoup de mal à accepter toute mention des données dessai dans le programme et budget sans que cette question soit examinée de manière détaillée dans un cadre intergouvernemental. Cest pourquoi le groupe du Plan daction pour le développement demandait que la mention des données dessai soit supprimée.
La délégation de la Suisse a précisé quelle ne voyait pas lintérêt de renvoyer ce point [établissement de rapports sur le programme 18] à un comité quel quil soit. Elle a rappelé que des séances dinformation avaient déjà eu lieu et que dautres seraient organisées (comme cela avait été convenu en juin). Le compromis qui avait été trouvé consistait à institutionnaliser ces séances dinformation afin que les délégations puissent faire valoir leurs points de vue. La délégation a fait remarquer quil ny avait pas de comité spécifique pour traiter ou discuter dautres programmes. En ce qui concerne le programme 18, le rapport sur les activités et les commentaires des délégations pourraient sinscrire dans le cadre du rapport annuel. Il existait déjà un organe où cette discussion pouvait avoir lieu et il ny avait donc pas de raison den discuter au sein du PBC ou de renvoyer cette question à un autre comité.
La délégation de la France a appuyé la déclaration faite par la délégation de la Suisse. En outre, la délégation a déclaré quelle avait le plus grand respect pour le PBC et le travail accompli par celuici. La participation au PBC représentait un investissement important pour la plupart des délégations présentes dans la salle et elle avait des incidences financières importantes. La fonction du PBC était détablir un programme et budget bien équilibré. Il y avait dautres instances au sein desquelles les États membres pouvaient assurer le suivi du programme 18, notamment les assemblées. La délégation a estimé que les États membres affaibliraient le PBC sils lui lançaient un défi qui ne relevait pas directement de sa compétence. Elle a réitéré sa précédente déclaration selon laquelle les membres nétaient pas venus à lOMPI pour parler de changement climatique ou de pauvreté, car ces questions ne relevaient pas de la compétence de lOrganisation. Les membres venaient à lOMPI pour parler de la propriété intellectuelle et de la manière dont elle était mise en uvre par les différents secteurs de lOrganisation. Il fallait garder cette réalité à lesprit sans quoi les membres débattraient des questions sans rapport avec lOrganisation, que ce soit au sein du PBC ou dun autre comité.
La délégation de lAfrique du Sud a réitéré sa déclaration antérieure. Elle ne considérait pas quil y avait eu un accord à la dernière session informelle du PBC. Dans le souvenir de la délégation, il y avait une proposition du Secrétariat (le vicedirecteur général chargé du programme 18) en faveur de la tenue de consultations informelles. Cependant, cette proposition avait été faite durant la session informelle et nétait donc consignée nulle part. À la présente session officielle, la délégation avait réaffirmé que le programme 18 devrait rendre compte à un comité intergouvernemental existant, quil sagisse du SCP ou du CDIP.
La délégation du Brésil a pris note des efforts déployés par le Secrétariat pour rédiger un texte pour le paragraphe 18.16. Toutefois, elle a estimé que la discussion des données dexpérimentation dans le document PBC navait pas clairement été demandée par les délégations, de sorte que toute mention des travaux sur cette question navait pas lieu dêtre. La délégation a ajouté quelle appuyait sans réserve lintervention faite par le groupe du Plan daction pour le développement.
La délégation de la Suisse a déclaré que la question du paragraphe 18.6 avait été débattue (pendant la pause) au sein du groupe B, qui ne voyait aucune raison de modifier les dispositions existantes pour le programme 18. La séance dinformation qui avait eu lieu avait été suffisamment instructive et les délégations avaient été en mesure de présenter leurs observations. Le groupe B préférait maintenir la situation actuelle compte tenu des différentes propositions faites pour ce programme. Le groupe B ne voyait pas lintérêt détablir un nouveau comité ou de renvoyer la question du programme 18 à un comité spécifique.
Le président a rappelé que certaines délégations avaient demandé la suppression du paragraphe 18.16. Dautres délégations avaient indiqué que ce paragraphe leur donnait satisfaction. Il y avait aussi une demande en faveur dun texte définissant une structure détablissement de rapports pour ce programme en dehors des structures actuelles. Le président a fait remarquer que cette question avait suscité nombre de discussions dans le cadre du PSMT et à la session de juin du PBC. Le Secrétariat (le responsable du programme 18) avait affirmé pendant la session en cours quil continuerait dorganiser des séances dinformation sur les activités menées au titre du programme 18. À cet égard, et compte tenu des préoccupations exprimées au sujet du paragraphe 18.16, le président a proposé le grand compromis, à savoir la suppression du paragraphe 18.16 (comme le demandaient certaines délégations) ainsi que du texte sur létablissement de rapports. Il a demandé aux délégations de se concentrer sur leur responsabilité, en tant que membres du PBC, de superviser activement ce programme, cestàdire que le suivi et lexamen allaient devenir un point régulier à lordre du jour du PBC. Le président a expliqué que la suggestion consistait à abandonner la demande tendant à charger dautres organes de la supervision du programme car il estimait que ce rôle incombait au PBC comme pour tous les autres programmes du programme et budget. Cette proposition sajoutait à loffre du responsable du programme de continuer à organiser des séances dinformation sur cette question.
La délégation de lInde a accueilli avec satisfaction linitiative du président et a expliqué quelle devrait en discuter au sein de son groupe. La délégation a ajouté que les deux points de la proposition du président étaient liés. Le texte du paragraphe 18.16 naurait probablement jamais existé sil avait été débattu dans un organe intergouvernemental. La délégation a prévenu que cela ne serait sans doute pas la dernière fois que les États membres auraient de sérieuses difficultés avec le programme de travail proposé au titre du programme 18. Cest pourquoi la délégation proposait que cette question importante soit soumise au même examen intergouvernemental que les autres questions importantes à lOMPI telles que les brevets, les marques, les dessins et modèles industriels ou les indications géographiques, qui étaient toutes traitées et examinées dans une instance intergouvernementale. La délégation sest demandé pourquoi il semblait y avoir une résistance à lidée que la propriété intellectuelle et les défis mondiaux puissent être débattus de manière transparente et ouverte par tous les États membres. Le terme transparent était utilisé au moins trois fois dans lexposé du programme mais il y avait une réticence à appliquer effectivement cette transparence dans un dialogue transparent et ouvert.
Le président a répondu que le PBC soccupait effectivement de cette question (les défis mondiaux) et a ajouté quelle avait été débattue pendant la session informelle lorsquun nouveau texte avait été proposé. Le président a invité les délégations à répondre à la question de la délégation de lInde sur la réticence à incorporer le texte proposé par lInde, qui évoquerait le SCP ou le CDIP.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, se référant aux raisons pour lesquelles certaines délégations ne souhaitaient pas létablissement dun mécanisme de communication de rapports pour les défis mondiaux, a réitéré le commentaire quelle avait fait la veille. Si lidée était de faire des défis mondiaux un nouveau domaine dactivité pour le CDIP, cela reviendrait à modifier le mandat du CDIP. Le CDIP se concentrait sur les 45 recommandations et leur mise en uvre. Si lautre solution était de choisir le SCP, la délégation a rappelé aux délégations que le programme de travail de ce comité avait été longuement négocié. Fondamentalement, il nappartenait pas au PBC de modifier le mandat des autres organes de lOMPI. Cette prérogative revenait à lAssemblée générale.
La délégation de lInde (sur la proposition tendant à confier lexamen de cette question à un autre organe que le PBC) a précisé quelle navait pas dit que la décision devait être prise par le PBC. En fait, le texte quelle avait proposé était une recommandation à lAssemblée générale disant que le programme relatif aux défis mondiaux serait inscrit à lordre du jour du CDIP ou du SCP. Par ailleurs, la délégation ne pensait pas que cela pourrait modifier le mandat du CDIP car ces questions se rapportaient expressément aux recommandations du Plan daction pour le développement. Elle comprenait néanmoins quil puisse y avoir des réserves à discuter de cette question au sein du CDIP. La délégation a souligné quelle navait pas didée préconçue quant à lorgane qui devrait discuter du programme relatif aux défis mondiaux. La raison pour laquelle la délégation avait évoqué le SCP comme autre solution, cest parce que la santé publique était déjà inscrite au programme de travail du SCP. En outre, cétait le SCP qui avait demandé au Secrétariat de lOMPI dorganiser un séminaire sur les défis mondiaux en 2009. Un rapport sur le séminaire consacré aux défis mondiaux avait été distribué aux États membres du SCP, qui lavaient examiné et commenté. La délégation ne souscrivait pas aux observations du président selon lesquelles le PBC avait eu loccasion dexaminer le programme relatif aux défis mondiaux. La tâche principale du PBC était dapprouver les fonds. Les programmes de fond euxmêmes étaient discutés et approuvés au sein des comités permanents concernés. Le travail du PBC était dallouer des ressources à des programmes qui avaient déjà été examinés, discutés et approuvés dans dautres organes. Ce nétait pas le cas du programme relatif aux défis mondiaux. Les États membres avaient vu le programme de travail proposé par la Division des défis mondiaux pour la première fois au sein du PBC. Par conséquent, ce nétait pas simplement laffectation des fonds quil fallait approuver, mais le programme luimême. En outre, si les États membres devaient respecter le mandat du PBC, ce mandat ne consistait pas à discuter des programmes euxmêmes mais à examiner la dotation budgétaire au regard du programme. La délégation proposait de laisser la problématique du débat et de lapprobation se dérouler au sein de lorgane compétent de lOMPI. La question reviendrait ensuite au PBC pour laspect financier. La délégation a exhorté les États membres à examiner sa proposition avec attention, car elle réglait plusieurs questions en une fois. Premièrement, les mandats propres aux différents comités, en particulier le PBC, devaient être respectés. Le programme relatif aux défis mondiaux devait être débattu au sein de lorgane compétent de lOMPI et, de lavis de la délégation, il pourrait sagir du SCP. Deuxièmement, la délégation estimait que les délibérations du PBC progressaient bien en grande partie parce que les programmes euxmêmes avaient déjà été examinés au sein des organes compétents de lOMPI. Si cela avait été fait pour le programme 18, la question du paragraphe 18.16 ne se serait pas posée. À lheure actuelle, les délégations se trouvaient une fois de plus dans une situation où, le dernier jour, elles essayaient de résoudre un problème qui, essentiellement, ne relevait pas du PBC. Si le programme relatif aux défis mondiaux était discuté au sein du SCP, et si la conversation portait sur le changement climatique, la délégation aurait besoin dexperts du changement climatique de sa capitale. La santé publique était un autre domaine daction sur lequel était axé le programme. La délégation aurait beaucoup aimé bénéficier de la présence de fonctionnaires du Ministère de la santé. Ces experts ne viendraient pas au PBC étant donné que le PBC était un organisme de répartition des ressources financières. Du point de vue structurel, et dans lintérêt du respect des mandats des différents organes et de la facilitation de leur fonctionnement, la délégation a exhorté les États membres à examiner sérieusement sa proposition.
Le président a demandé à la délégation de lInde de préciser sa proposition en indiquant lendroit où elle souhaitait la voir examinée et en proposant un texte.
La délégation de lInde a répondu quelle avait demandé que le programme 18 soit inscrit au programme du SCP ou du CDIP, où il ferait rapport sur ses travaux et où ses activités seraient passées en revue par les États membres. Elle a ajouté que cette proposition pourrait être incluse dans la recommandation du PBC aux assemblées et quelle pourrait en donner le texte exact.
La délégation du Brésil a fait observer que, sil était décidé de supprimer le paragraphe 18.16, la mention de la protection des données dexpérimentation qui figurait au paragraphe 18.13, qui indiquait , y compris la protection des données dessai devrait aussi être supprimée.
La délégation de lAustralie est revenue à la question initialement posée par la délégation de lInde au sujet de lopposition à voir le programme 18 faire rapport à un autre comité. La délégation a estimé quil ne sagissait pas tant dune opposition que dune conviction que le PBC était le comité le plus approprié pour lexamen de ce programme. Le PBC était un comité intergouvernemental. Il était transparent. Il était ouvert et doté dun mandat qui était un peu plus large que ce qui avait été suggéré et démontré par le débat sur la gouvernance qui avait eu lieu plus tôt. Comme lavait indiqué le président, il avait la responsabilité de la surveillance du programme, de sorte quil avait un rôle effectif à jouer sur un programme qui était de nature transversale.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a appuyé lobservation formulée par la délégation de lAustralie. Il était très clair que les différentes divisions de lOMPI rendaient compte au Directeur général qui était responsable devant les assemblées de toutes les activités de lOMPI, ce qui se faisait dans le cadre du programme et budget et du rapport sur lexécution du programme établi chaque année. En ce qui concerne le texte de la recommandation, la délégation avait un problème. Le PBC ne pouvait être mis en demeure de modifier les mandats dautres organes.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a indiqué que la position exprimée par les délégations des ÉtatsUnis dAmérique et de lAustralie était précisément celle adoptée par les autres membres du groupe B. Le groupe B rappelait aux délégations les délibérations qui avaient eu lieu à la session de juin et les séances dinformation qui avaient contribué à informer le PBC et permis de débattre les questions relatives aux défis mondiaux. Le groupe B pensait que, pour arriver à une solution, chacun devrait y mettre du sien. Le groupe B souhaitait préserver la capacité du PBC de débattre les défis mondiaux, cestàdire maintenir les choses en létat concernant la compétence du PBC sagissant de débattre le programme relatif aux défis mondiaux. Le groupe B était également ouvert à la proposition tendant à supprimer la référence à létude sur les données dexpérimentation. Bien quétant favorable à cette mention, il serait daccord pour la supprimer en vue de parvenir à un compromis. Toutefois, les consultations au sein du groupe B se poursuivaient sur cette question.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant en sa qualité de délégation nationale, a rappelé que le groupe des pays africains attachait une grande importance aux questions internationales de politique générale. Nombre de ces questions étaient reflétées dans le programme 18. Il sagissait dobjectifs que le programme visait à atteindre, lun dentre eux étant une instance chargée danalyser la propriété intellectuelle et politique en matière de concurrence. La délégation a ajouté que, selon les instructions quelle avait reçues de sa capitale, le paragraphe 18.16 était très controversé, ce qui signifiait quil devait être examiné par les États membres. Le problème était que le Secrétariat avait présenté des idées controversées qui étaient soulevées dans dautres instances. Il ny avait pas daccord sur la manière de progresser. Il était très important de saisir cette nuance, car il y avait de nombreuses questions sur lesquelles les vues des États membres divergeaient, par exemple, les indications géographiques ou les données dessai. La délégation était favorable à ce que le programme 18 fasse rapport à un comité intergouvernemental existant. Puisque certaines délégations avaient indiqué que cela risquait de ne pas être possible du point de vue juridique, la délégation a suggéré que le Conseiller juridique clarifie la question de savoir comment faire en sorte que le programme 18 rende compte à un comité existant.
Le Conseiller juridique croyait comprendre que la proposition visait à faire en sorte que le programme 18 rende spécifiquement compte de ses activités au CDIP ou au SCP. Dautres délégations avaient indiqué que cela reviendrait concrètement à modifier le mandat du CDIP ou du SCP et quelles préféraient donc maintenir la situation actuelle. En ce qui concernait ce que le PBC voulait faire : le PBC adressait une recommandation à lAssemblée générale. Cette recommandation portait sur le contenu du programme et budget quil avait approuvé. Le PBC pouvait décider de recommander à lAssemblée générale que le programme 18 fasse telle ou telle chose. LAssemblée générale approuvait que le programme 18 fasse cette chose. Le CDIP et le SCP avaient leurs mandats respectifs qui avaient été établis par lAssemblée générale. Par conséquent, cétait lAssemblée générale qui était compétente pour modifier les mandats du SCP ou du CDIP.
La délégation de lInde a posé une question à la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, qui avait déclaré que, si le PBC demandait à lAssemblée générale de placer le programme 18 sous légide du SCP, le mandat de ce comité devrait être modifié. La question était de savoir si le mandat du SCP avait été modifié lorsque la question de la santé publique avait été inscrite à son programme de travail. La délégation ne se souvenait pas que tel avait été le cas. Comme le Conseiller juridique lavait expliqué, dès lors que lAssemblée générale aurait approuvé les recommandations du PBC tendant à débattre ces questions dans le cadre du SCP, le mandat du SCP engloberait automatiquement ces questions. La délégation a souligné que lune des questions sur lesquelles le programme 18 allait travailler lors du prochain exercice biennal avait déjà été lobjet de discussions au sein du SCP et que le programme luimême tirait son origine des discussions intergouvernementales tenues au sein du SCP. Un autre argument avancé était que le PBC était un organe intergouvernemental compétent pour traiter du programme relatif aux défis mondiaux. Par déduction, cela laissait entendre que le PBC était peutêtre plus approprié que le SCP. Ce raisonnement était discutable parce que, comme plusieurs membres du groupe B lavaient dit, la mission de base du PBC était lexamen des questions budgétaires. Au cours de la discussion sur la gouvernance, trois délégations au moins avaient déclaré que les membres devraient sen tenir à ce que le PBC était censé faire et ne pas aller audelà. La question de la délégation était de savoir en quoi les vastes questions du changement climatique, de la sécurité alimentaire ou de la santé publique relevaient du mandat du PBC. La délégation estimait quil était contradictoire de dire, dune part, que le mandat financier du PBC devait être respecté et que PBC ne devrait pas traiter de la gouvernance ou du développement et, dautre part, que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la santé publique étaient des questions qui devraient être examinées au sein du PBC.
La délégation de la Suisse a fait observer que le SCP discutait ou, du moins, avait à lordre du jour de sa prochaine session, un point sur les brevets et la santé. Le rôle du SCP était de débattre, sur le plan matériel et avec des experts en brevets, les liens entre les brevets et la santé. Le SCP ne définissait pas les programmes et les activités que le Secrétariat pourrait lancer dans ces domaines. Cest au PBC quil appartenait de définir un programme. Les États membres (au sein du PBC) ne débattaient pas quant au fond le changement climatique ou la santé mais fixaient un cadre général pour les activités, cest pourquoi le PBC était lorgane le mieux placé pour discuter du programme dactivités en ce qui concerne les défis mondiaux, qui dépassaient largement le cadre des brevets. Les défis mondiaux concernaient tous les pays du monde. Il ne sagissait pas seulement dune dimension du développement. Cest pourquoi la délégation estimait que le comité le plus approprié pour discuter du programme 18 était le PBC. La délégation a remercié le Secrétariat davoir pris en compte le besoin des délégations de recevoir des informations régulières sur les activités menées au titre du programme 18. La pratique des séances dinformation au cours desquelles les délégations pouvaient faire part de leurs observations sur ce quelles considéraient approprié ou non, avait été mise en place. Par la suite, la décision nécessaire pour mettre en uvre les programmes serait prise au sein du PBC. La délégation espérait que sa clarification aiderait les autres délégations à comprendre pourquoi ce nétait pas une bonne idée de commencer à affirmer que le CDIP ou le SCP devrait définir ce que les programmes faisaient.
La délégation du Canada a marqué son appui aux déclarations faites par les délégations de la Suisse au nom du groupe B, des ÉtatsUnis dAmérique et de lAustralie. La délégation était préoccupée par la possibilité quun comité apporte des modifications au mandat dun autre comité, car cela créerait un précédent.
Des consultations informelles ont eu lieu pendant la pause. Le président a annoncé que les délégations étaient convenues de supprimer le paragraphe 18.16, ainsi que la dernière partie du paragraphe 18.13 (y compris les données dessais expérimentaux afin dassurer la conformité avec la suppression du paragraphe 18.16 (selon la demande de la délégation du Brésil).
Programme 19
La délégation de lOman a déclaré quelle était parfaitement consciente de limportance de la communication pour faire davantage connaître la propriété intellectuelle et son rôle moteur dans le développement économique, social et culturel. Dans ce contexte, elle a souligné limportance des langues en tant quoutils de mise en uvre quantitative et qualitative du programme 19. Les États membres avaient insisté sur ce fait au sein du PBC en ajoutant [au budget] un paragraphe qui traduisait dans ce contexte les enjeux relatifs au programme 19, cestàdire la communication. Cest pourquoi la délégation proposait dajouter au paragraphe 19.7.i), dernière ligne, après le mot communication, le texte suivant : dans les six langues des Nations Unies ainsi que dans dautres langues nationales lorsque cest possible. Cela contribuerait à garantir la qualité des documents dinformation de lOMPI.
Cette suggestion a été acceptée.
Programme 20
Aucune observation na été formulée concernant le programme 20.
Programme 21
La délégation de lAllemagne a fait remarquer que, dans le tableau des résultats, un niveau de référence indiquait 100% alors que lobjectif visé était de 95%. La délégation a demandé pourquoi lobjectif futur était moins élevé que le niveau de base.
Le Conseiller juridique a expliqué quil sagissait dune question dindicateurs de niveau de service. Le niveau de référence était de 100% à lheure actuelle mais, en raison de lincapacité du programme à obtenir le niveau requis daugmentation des effectifs, le programme souhaitait sassurer quil ne serait pas tenu responsable de ne pas être parvenu à maintenir lefficacité démontrée jusquici. Cest pourquoi lobjectif avait été fixé à 95%, ce qui était encore très élevé.
La délégation de la France a rappelé quelle avait fait part de ses attentes (exprimées ailleurs) sur la question des ressources humaines pour ce programme.
La délégation de lÉgypte a demandé des éclaircissements au sujet du programme 21. La délégation avait pris note de la proposition faite par le Secrétariat pour ce programme et a rappelé que, lors de la dixseptième session du PBC, elle avait présenté une proposition au sujet de la direction générale et du Bureau du Conseiller juridique. À la lecture de la proposition du Secrétariat, la délégation a remarqué que sa proposition navait pas été prise en compte. La délégation a donc demandé des éclaircissements sur ce point car elle considérait quil importait de veiller à ce que le Conseiller juridique soit en mesure de continuer à jouer son rôle en fournissant des avis juridiques impartiaux et indépendants aux États membres.
Le président a répondu que la question avait été longuement débattue à la dernière session du PBC, où des divergences dopinions étaient clairement apparues. La proposition évoquée par la délégation de lÉgypte navait pas recueilli de soutien. En fait, la discussion avait été extrêmement controversée. En conséquence, il y avait deux options : rejouer la discussion ou laisser les choses en létat. Le président a déclaré quil sen remettait aux délégations mais que, très franchement, il fallait le faire lors de lexamen du programme.
La délégation de lÉgypte a estimé que la question était importante. Il ny avait pas indicateur dexécution distinct sur ce point et la délégation ne souhaitait pas laisser de lacune à cet égard. Si elle en avait lautorisation ou la possibilité, la délégation tiendrait des consultations avec les parties intéressées en vue de trouver un texte commun.
Le président a annoncé une pause pour la tenue de consultations informelles au cours desquelles la délégation pourrait résoudre le problème, cestàdire présenter une proposition concrète.
À la reprise de la séance, le président a remercié les délégations pour leurs efforts de collaboration visant à trouver un accord. Il a été convenu de modifier le tableau des résultats (page 140), où le dernier indicateur dexécution serait libellé comme suit : Pourcentage de demandes davis juridique qui reçoivent des réponses rapides, indépendantes et fiables du Bureau du conseiller juridique.
Programme 22
Aucune observation na été formulée concernant le programme 22.
Programme 23
En ce qui concerne le tableau des résultats, la délégation de lAllemagne a fait remarquer quun membre du personnel des ressources humaines traitait les dossiers de 31 fonctionnaires contre 50 à lavenir, ce qui représentait une augmentation de 50%. La délégation a estimé que cette augmentation était énorme et risquée. En ce qui concerne le sixième indicateur dexécution figurant dans le tableau des résultats, la délégation estimait quun taux de 0,44% de la masse salariale totale consacrée à la formation du personnel était très faible.
La délégation de la Belgique sest demandé comment les niveaux de référence étaient choisis parce que le paragraphe 42 du document WO/PBC/18/17 indiquait que 20 membres du personnel avaient répondu à lenquête de satisfaction.
Le Secrétariat, en réponse à la question de la délégation de lAllemagne, a déclaré que le chiffre augmentait parce que le Département de la gestion des ressources humaines avait été restructuré en groupes qui desservaient un secteur donné au lieu que chaque personne effectue la même tâche répétitive pour tout le personnel de lOrganisation. Le Secrétariat a ajouté quun système était mis en place pour accroître la productivité et quil étudiait les possibilités de rationaliser les politiques et procédures. Il espérait que ces efforts se traduiraient par des gains de productivité. En ce qui concerne la remarque faite par la délégation de la Belgique, le Secrétariat a déclaré quil était question du rapport du vérificateur externe des comptes et de lenquête menée par celuici. Par conséquent, le Secrétariat nétait pas en mesure de déterminer si le chiffre de 20 réponses pouvait être jugé satisfaisant ou non.
Programmes 23, 24 et 25
Aucune observation na été formulée concernant les programmes 23, 24 et 25.
Programme 26
La délégation de la France a réitéré la préoccupation quelle avait exprimée lors du débat sur lexposé présenté par le directeur de la Division de laudit et de la supervision internes en ce qui concerne les ressources allouées à laudit interne pour permettre au programme 26 de remplir ses fonctions de vérification et de surveillance comme lescomptaient les États membres.
Programme 27
La délégation de lOman sest enquise de lindication figurant au paragraphe 27.1 selon laquelle les services linguistiques excluaient les traductions dans le cadre des systèmes de Madrid, de La Haye et du PCT. La délégation a estimé que le mot exclure était excessif étant donné que, même si les secteurs du PCT et de Madrid prenaient en charge leurs besoins de traduction spécifiques, comme cela avait été indiqué par le Secrétariat, les documents administratifs et les documents relatifs aux traités devraient être traduits et relèveraient de la politique linguistique. La délégation a demandé de supprimer le mot exclure.
Le président a proposé, et il a été accepté, de libeller la phrase comme suit : Les services linguistiques englobent les travaux de traduction des documents de réunion de lOMPI, des publications, des lois et de certaines parties du site Web. Le reste de la phrase concernant les systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye serait supprimé.
La délégation de lAllemagne a posé une question sur la différence entre les coûts de traduction au PCT et ceux relatifs aux autres documents.
Le Secrétariat a brièvement expliqué la manière dont la traduction était effectuée pour lOrganisation dans son ensemble, afin de mieux faire comprendre comment la traduction fonctionnait pour le PCT. La Division linguistique de lOrganisation traitait un éventail de documents très large, notamment la documentation des réunions de lOMPI, la documentation relative aux traités administrés par lOMPI, des circulaires internes, la traduction du site Web de lOMPI, des publications essentielles et des documents dinformation. La traduction seffectuait à partir et à destination des six langues des Nations Unies, ainsi quen allemand et en portugais. Bien que le volume de la traduction ne soit pas aussi élevé que pour le PCT, il nétait pas possible de prévoir la longueur des documents ni la fréquence du travail, avec des délais serrés. Les documents devaient être corrects sur le plan grammatical et dun style élégant afin de sassurer quils étaient lisibles et adaptés à une large diffusion. Les traducteurs utilisés étaient familiarisés avec la propriété intellectuelle. Ils devaient comprendre la terminologie et la matière et connaître le fonctionnement de lOMPI. La plupart du travail de traduction était fait en interne dans les six langues même si, en raison de laugmentation des volumes, une partie croissante du travail était soustraitée. Les traductions faites à lextérieur étaient, dans une large mesure, contrôlées du point de vue de leur conformité avec le style de lOMPI. Des efforts étaient faits pour sassurer que les traducteurs externes étaient convenablement formés afin de limiter le temps consacré à la révision des documents, ce qui représenterait une charge de travail supplémentaire pour le personnel de lOMPI. Pour toutes ces raisons, les coûts afférents à la documentation de lOMPI étaient légèrement supérieurs au coût de traduction des documents du PCT. Malgré tout, les coûts avaient été diminués, denviron 246 francs suisses par page à 227 francs suisses en 20062007, puis à 213 francs suisses par page en 20082009. De nouvelles méthodes et procédures avaient été introduites pour rationaliser les flux et tirer parti des outils informatiques afin de sassurer que la qualité était maintenue, et une attention avait été accordée à la productivité et à lefficacité de manière à faire baisser les coûts.
Le Secrétariat a poursuivi en donnant un aperçu comparable en ce qui concerne les documents du PCT. Il y avait deux principaux types de documents au PCT, les abrégés et les rapports sur la brevetabilité. Les abrégés étaient traduits en anglais et en français pour la publication et les rapports étaient traduits en anglais. Les volumes étaient très élevés, reflétant le taux de dépôt. Les traductions étaient effectuées à partir des 10 langues de publication du PCT, les plus gros volumes étant en allemand, en anglais, en chinois, en coréen et en japonais. Les exigences de qualité étaient importantes, mais différaient de celles de la Division linguistique. Les abrégés étaient principalement utilisés à des fins de recherche, en parallèle avec les dessins, pour donner une indication rapide de lobjet de la demande. La précision terminologique était essentielle. La correction grammaticale et lélégance stylistique étaient secondaires. Le fait que ces documents étaient normalement consultés par des spécialistes était une différence majeure par rapport à la documentation des réunions et aux publications, dont le public était beaucoup plus varié et qui pourraient se révéler très embarrassantes pour lOrganisation et ses États membres si leur syntaxe devait être de qualité inférieure. Dans un document très technique, cet aspect avait moins dimportance. En 20042005, le travail de traduction seffectuait principalement en interne. Par la suite, le modèle a complètement changé et la majeure partie du travail a été confiée à trois catégories de partenaires : les agences de traduction privées, un certain nombre dorganismes gouvernementaux affiliés, en particulier pour les langues asiatiques, et des particuliers. La tendance actuelle était daccroître le nombre de particuliers par rapport aux personnes morales, ce qui présentait deux avantages. Premièrement, cela supprimait les intermédiaires. Un grand nombre dentreprises étaient en fait des platesformes qui redistribuaient le travail à des particuliers. Elles prélevaient une commission et obligeaient ainsi leurs traducteurs à accepter des taux plus faibles. Les traducteurs retenus étaient les moins expérimentés et fournissaient donc un travail de moindre qualité. Deuxièmement, il y avait un problème de gestion parce que les entreprises affectaient leurs meilleurs employés aux projets quelles jugeaient les plus importants. Souvent, au début dun contrat, les entreprises utilisaient de très bons traducteurs pour les traductions du PCT mais au fil du temps elles confiaient le travail à des traducteurs qui donnaient de moins bons résultats. La réflexion actuelle était quil fallait faire davantage appel aux particuliers. Les technologies numériques de transmission des données permettaient de le faire. Un autre aspect important était que la technologie jouait un rôle de plus en plus important dans le processus de traduction. Cinq ans plus tôt, le processus de traduction était manuel mais les platesformes techniques en cours dinstallation devraient renforcer son efficacité. On en était encore aux débuts, mais certains logiciels étaient déjà utilisés. Au cours du prochain exercice biennal ou des deux prochains, leur utilisation irait croissant. Les technologies de traduction dont il était question nétaient pas des technologies de traduction automatique sans intervention humaine. Il sagissait doutils permettant aux traducteurs de travailler plus efficacement. La traduction automatique pure noffrirait pas le degré de fiabilité requis. Toutefois, à long terme, cela pourrait changer et les perspectives de la traduction automatique donnaient lieu à de vastes discussions. Laccent était également mis sur le rapport coût/qualité parce que la traduction était un très gros poste budgétaire à lOMPI. Des efforts étaient faits pour sassurer que les coûts de traduction étaient réduits au minimum, tout en insistant sur la qualité. À cet effet, on misait sur le renforcement de la concurrence, avec un panel de soustraitants constitué de 15 entreprises et agences et environ 13 particuliers. Lutilisation de la technologie et des outils informatiques était également un moyen daméliorer la rentabilité. La question nétait pas simple compte tenu de la proportion accrue des langues asiatiques, qui étaient beaucoup plus onéreuses à traduire. Même sil pouvait y avoir eu des gains defficacité, compte tenu de laugmentation du volume de la traduction dans les langues asiatiques, le coût global pouvait avoir augmenté, mais à un rythme inférieur à celui que lon aurait pu escompter. Il était généralement admis, quoique à défaut danalyse de fond, que les traductions effectuées par la Division linguistique étaient probablement un peu plus chères quau PCT compte tenu de la nature technique des documents du PCT et des exigences de qualité différentes.
La délégation de lAllemagne a noté que les documents techniques du PCT étaient considérés comme légèrement moins chers que les documents généraux et a demandé quelle proportion de la taxe de 1300 francs suisses afférente [au dépôt d] à une demande PCT était consacrée à la traduction.
Le Secrétariat a répondu que, pour 2010, sagissant du coût direct, le coût moyen de la traduction sélevait à 158 francs suisses par demande.
Le président a résumé la discussion en disant que la modification demandée par la délégation de lOman serait faite au paragraphe 27.1. La phrase se terminerait après le terme site Web. Elle serait libellée comme suit : Les services linguistiques englobent les travaux de traduction des documents de réunion de lOMPI, des publications, des lois et de certaines parties du site Web.
Programme 28
La discussion sur ce programme a eu lieu sous le point 19 de lordre du jour (Rapport sur létat davancement du projet relatif au renforcement des normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments existants de lOMPI).
Programme 29
La discussion sur ce programme a eu lieu sous les points 17 points (Rapport sur létat davancement du projet de nouvelle construction) et 18 de lordre du jour (Rapport sur létat davancement du projet de nouvelle salle de conférence et proposition concernant ce projet).
Programme 30
Le président a annoncé que le Secrétariat avait rétabli un programme distinct pour les PME et quil travaillait à un exposé de programme qui serait disponible sous peu. Cette proposition avait été établie en réponse aux demandes de plusieurs États membres qui souhaitaient que le programme relatif aux PME soit restauré et que sa visibilité soit améliorée. Elle répondait également aux observations formulées par la délégation de lInde sur limportance des activités de lOMPI relatives à linnovation et au transfert de technologie. Il était proposé détablir un programme 30 distinct intitulé PME et innovation. Ce programme décrivait de manière détaillée toutes les activités qui devaient être entreprises pour les PME, y compris les activités relatives à linnovation et au transfert de technologie qui étaient précédemment proposées dans le cadre du programme 1. Les avantages de la proposition étaient les suivants : faciliter et renforcer les synergies entre les travaux relatifs aux PME et à linnovation (linnovation étant essentielle pour améliorer la compétitivité des PME); les travaux relatifs aux PME étaient de nature transversale et une partie importante de ces travaux se rapportait à linnovation et au transfert de connaissances. Il était important de noter que les travaux entrepris dans le domaine de linnovation et du transfert des connaissances étaient liés, directement ou indirectement, aux PME des pays en développement et des pays développés. Les ressources proposées pour le programme 30 étaient semblables à celles allouées pour les PME dans lexercice biennal 20102011 après virements, soit 5,2 millions de francs suisses. Le président a annoncé que le document contenant la proposition, ainsi que le programme 1 révisé et le nouveau programme 30, serait disponible au comptoir des documents. Le président a également annoncé que le Secrétariat avait élaboré un document sur les mesures defficacité et sur lincidence de leffort déployé pour ramener laugmentation du budget à 3%, comme sy était engagé le Directeur général, sans compromettre lexécution du programme. Ce tableau était également disponible au comptoir des documents.
Les délibérations sur le programme 30 ont repris le lendemain matin. Le président a fait observer quun certain nombre de questions complexes restaient à discuter et a invité les délégations à poursuivre leurs commentaires.
La délégation de lItalie sest félicitée du rétablissement dun programme distinct pour les PME, qui donnait à cette question la visibilité quelle méritait et constituait une amélioration par rapport à la précédente proposition budgétaire. Elle espérait que les fonds alloués au programme 30 seraient dépensés de manière efficace et quil ny aurait pas de virement pour entraver les activités relatives aux PME. En ce qui concerne lexposé du programme, la délégation était préoccupée de constater quil était plutôt négatif ou prudent, voire timoré et, dans certaines parties, insuffisamment ambitieux. La délégation considérait que la deuxième phrase du paragraphe 30.2 (Étant donné que lOMPI na ni les ressources ni la capacité datteindre efficacement (
) les PME (
)) avait une tonalité trop négative et a suggéré de la supprimer. Le paragraphe 30.3 (deuxième phrase) contenait une longue définition des risques qui ne figurait dans aucun autre programme. La délégation a estimé quil suffirait de dire que le risque inhérent à toute stratégie ciblant les institutions daide aux PME était lié au fait quelles ne seraient peutêtre pas en mesure de remplir les fonctions attendues. La délégation considérait également que la fin du paragraphe 30.3 constituait une limitation et a suggéré dajouter les régions de lAfrique et de la Méditerranée. En ce qui concerne la portée (paragraphe 30.2) et la phrase débutant par À cette fin, lOMPI axera ses activités sur lenseignement (
), la délégation a proposé de libeller le texte comme suit : À cette fin, lOMPI axera ses activités sur lenseignement en poursuivant les programmes de formation pour formateurs lancés durant lexercice biennal 20102011 ainsi que sur le renforcement des capacités, y compris par des programmes dapprentissage à distance (
). Cela permettrait daccroître la portée, qui était trop limitée. Au paragraphe 30.4, la délégation a proposé dajouter PANORAMATM à la liste des outils Internet mis à la disposition des institutions dappui. La délégation a demandé des éclaircissements sur le terme institutions dappui aux PME car elle souhaitait que cette définition soit assez large pour inclure, par exemple, les organismes publics chargés de ces questions. Dans le précédent programme et budget, lexpression utilisée était offices nationaux ou régionaux de propriété intellectuelle et autres institutions publiques dappui. La délégation souhaitait en savoir davantage sur les programmes de formation régionaux avancés.
Le président a résumé les modifications à apporter à lexposé de programme proposées par la délégation de lItalie.
La délégation de lInde sest félicitée du rétablissement du programme distinct sur les PME. Elle sest également réjouie du rétablissement du sousprogramme sur linnovation et le transfert de technologie au sein du programme 30. La délégation a appuyé les modifications dordre rédactionnel proposées par la délégation de lItalie. La délégation a dit espérer que, compte tenu de la nature transversale de la Division pour les PME et pour que le programme ait un impact significatif dans tous les pays, des ressources financières suffisantes seraient mises à disposition, et que lunité des PME ait assez dautonomie pour avoir le mot à dire sur la manière dont les fonds pour les PME étaient alloués dans le cadre des différents systèmes (PCT, Madrid, coordination du Plan daction pour le développement, etc.). Elle a souligné que toute activité entreprise par dautres unités dans le domaine des PME devrait être mise en uvre en concertation avec le programme relatif aux PME. De lavis de la délégation, une telle approche non seulement serait plus économiquement rationnelle et renforcerait les synergies entre les différents programmes de travail mais elle se traduirait également par un impact plus significatif pour les pays bénéficiaires et le secteur des PME. La délégation a signalé que le programme relatif aux PME avait dispensé environ 24 programmes de formation au cours du dernier exercice biennal et, en espérant que ce chiffre serait maintenu, a demandé quil en soit fait mention dans lexposé du programme. La délégation a également demandé de mentionner que la gestion des marques et la commercialisation de produits faisaient aussi partie des activités du programme relatif aux PME (car cet aspect nétait pas indiqué dans le texte proposé). Elle a ajouté que la fonction essentielle de la Division des PME devrait être la gestion des actifs de propriété intellectuelle et non pas seulement linnovation et la commercialisation. Par conséquent, la délégation a demandé que cet aspect soit pris en compte dans le paragraphe 30.2 (ou ailleurs). La délégation a souscrit sans réserve à lopinion exprimée par la délégation de lItalie selon laquelle le programme semblait prudent et a dit espérer quil serait augmenté lors du prochain exercice biennal à la fois en termes de dotation budgétaire et de programme de travail.
Le président a déclaré que le Secrétariat insérerait les amendements proposés dans un texte révisé.
La délégation de la Suisse, parlant au nom du groupe B, a accepté le rétablissement dun programme distinct sur les PME et linnovation, qui améliorerait effectivement la visibilité de ces activités. Toutefois, lacceptation du groupe B était subordonnée au fait que cela ne remette pas en cause les objectifs stratégiques de lOrganisation ni ne réduise aucune synergie.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, se réjouissait du rétablissement du programme relatif aux PME. Le groupe des pays africains proposait dajouter un résultat escompté libellé comme suit (dans le tableau des résultats) : Sensibilisation des institutions dappui aux PME et renforcement de leurs capacités dans le domaine de la gestion des actifs de propriété intellectuelle. Il conviendrait de le compléter par les indicateurs dexécution suivants : Nombre dinstitutions de soutien aux PME fournissant des services et des informations en matière de propriété intellectuelle et Pourcentage dinstitutions de soutien aux PME qui ont trouvé que le programme de formation de lOMPI sur la gestion de la propriété intellectuelle était utile.
La délégation de lAlgérie a fait écho à la déclaration du groupe des pays africains. Elle a ajouté que la proposition concernant le programme relatif aux PME et à linnovation répondait aux objectifs recherchés par les États membres pour ce programme, étant donné que les PME jouaient un grand rôle dans le renforcement de linnovation dans les pays en développement sur le plan de la compétitivité. La délégation a souscrit sans réserve aux modifications du tableau des résultats proposées par le groupe des pays africains.
Le président a annoncé que le texte serait révisé pendant la pause. Après la pause, les délibérations ont repris sur lexposé du programme 30.
La délégation de lItalie a suggéré de dire et dautres institutions publiques compétentes au lieu de y compris les institutions publiques compétentes. Dans le texte proposé par la délégation de lInde, il conviendrait de mentionner dautres droits de propriété intellectuelle.
La délégation de lInde a fait siennes les suggestions formulées par la délégation de lItalie. En ce qui concerne le programme de formation des formateurs et ses précédents commentaires sur le sujet, elle a demandé que le nombre de programmes soit indiqué. La seconde observation était que le programme relatif aux PME ne devrait pas être relégué au rang de simple organe de coordination entre les différentes divisions de lOMPI soccupant des PME par lintermédiaire de leurs budgets respectifs, mais quil devait également jouer un rôle de fond dans les programmes et les activités quelles mettaient en uvre. La délégation a demandé confirmation que cette question était mentionnée dans le nouvel exposé du programme.
Le président a répondu que le nombre de programmes de formation des formateurs était indiqué dans le tableau des résultats. Il a suggéré que la délégation de lInde et le Secrétariat tiennent des consultations sur la position et le libellé exacts des modifications.
La délégation de lInde est convenue den discuter avec le Secrétariat.
Le président a annoncé que, après avoir pris note des observations formulées par la délégation de lInde, le Secrétariat proposait la formulation suivante pour le paragraphe 30.2 : Compte tenu de la nature intersectorielle des activités des PME, les activités menées au titre du présent programme seront coordonnées avec celles concernant les PME, en étroite collaboration avec dautres programmes au sein de lOMPI, y compris lAcadémie de lOMPI. En outre, un renvoi au programme 30 avait été inséré dans les exposés des autres programmes qui traitaient de la coordination et de la collaboration interprogrammes, le cas échéant.
Le texte a été approuvé et aucune autre observation na été formulée concernant le programme 30.
Lexamen du projet de budget programme par programme a été ainsi été achevé. Les délégations ont pris la parole pour soulever dautres questions connexes.
La délégation de lEspagne a remercié le Secrétariat pour sa réponse rapide et la présentation des mesures de réduction des coûts annoncées par le Directeur général. Elle a réaffirmé la déclaration du groupe B selon laquelle ces mesures étaient les bonnes initiatives allant dans la bonne direction. Une réduction de 1,7% (de laugmentation du budget) revenait à économiser environ 10 millions de francs suisses. Dans ces temps économiques difficiles, cétait en effet une bonne nouvelle. La délégation a estimé que ces mesures de réduction des coûts pouvaient encore être approfondies et que certains éléments dinformation manquants pourraient être ajoutés. La délégation était particulièrement intéressée par la réduction des coûts de personnel. Elle a rappelé que 70% du budget (ainsi quil ressortait du rapport du vérificateur externe des comptes) étaient consacrés à des dépenses de personnel et, comme le Directeur général lavait dit lors de la réunion avec les ambassadeurs, la majeure partie de laugmentation de 4,7% [du budget] allait être consacrée à des dépenses de personnel. La délégation trouvait cette situation inacceptable. Elle a ajouté que les économies réalisées étaient minimes alors quelle escomptait une réduction considérable des dépenses de personnel, comme cela avait été fait dans beaucoup dautres organisations internationales (lOMS, par exemple). Dans de nombreux pays occidentaux, les fonctionnaires avaient vu leurs traitements diminuer. La délégation nétait pas certaine que cela soit possible dans le cas des fonctionnaires internationaux, mais il devait être possible de réduire les coûts dans le cas des consultants. Elle a invité le Directeur général et les vicedirecteurs et sousdirecteurs généraux à réduire leur propre traitement et à sassurer que les contrats de consultants seraient négociés à des taux inférieurs. La délégation était également préoccupée par les frais de voyage et dhébergement et se demandait sil était possible de réaliser des économies sans toucher les programmes ou les activités essentielles. Il lui semblait quil serait possible de réaliser des économies sur les coûts de voyage et dhébergement avant les assemblées, en veillant par exemple à ce que les escales naient pas lieu dans des villes chères comme Londres. La délégation a souligné que les mesures prises jusquici étaient un pas dans la bonne direction mais quelles étaient insuffisantes et ne permettaient donc pas à la délégation de donner son feu vert à la proposition de budget.
Le Secrétariat a souligné que les mesures proposées nétaient pas un effort ponctuel, mais plutôt une recherche continue damélioration et defficacité. Elles ne compromettraient pas lexécution du programme. Le Secrétariat a ajouté quil était déterminé à dégager davantage de gains defficacité (comme lavait indiqué le Directeur général). Étant donné quil sagissait dun travail en cours, le Secrétariat ferait rapport aux États membres au fur et à mesure de lavancement du processus, compte tenu notamment des initiatives relevant du PRS. Le Secrétariat a en outre déclaré que, si tout allait bien, il serait en mesure, dici la session de 2012 du PBC, de montrer aux États membres où le processus se dirigeait et de rendre compte dautres mesures visant à réaliser des gains defficacité.
La délégation de lEspagne a souligné quelle aimerait voir des efforts importants déployés à cet égard entre la session en cours du PBC et les assemblées. La réduction proposée était réconfortante mais laugmentation de 3% du budget demeurait, et il fallait faire des réformes.
La délégation du Maroc a remercié le Secrétariat et les autres délégations pour les efforts déployés, qui avaient permis aux membres de parvenir à un certain consensus et à des résultats encourageants. La délégation a appuyé la déclaration du groupe des pays africains et de la délégation de lAlgérie. Elle a également partagé les préoccupations exprimées par de nombreuses délégations concernant les dépenses de personnel. La délégation a indiqué quil sagissait dun poste budgétaire très important et que des efforts devaient être faits pour le réduire. La délégation a pris note avec satisfaction des efforts du Directeur général, dont il était rendu compte au paragraphe 2 du budget, où il était indiqué que, afin déquilibrer le budget proposé pour 20122013, il ny aurait ni nouveaux postes, ni nouveaux recrutements au cours du prochain exercice biennal. La délégation attachait une grande importance à cette promesse et espérait que, grâce à cet engagement, il ny aurait pas de surprises à la fin du prochain exercice biennal.
Le président a remercié les délégations pour leurs efforts de collaboration visant à trouver un accord. En ce qui concerne le programme 18, un texte avait été approuvé pour le paragraphe de décision et il avait été convenu de supprimer le paragraphe 18.16 ainsi que la dernière partie du paragraphe 18.13 (y compris les données dexpérimentation pour tenir compte de la suppression du paragraphe 18.16 (conformément à la demande de la délégation du Brésil).
Le président a donné lecture du texte du projet de décision.
Le Comité du programme et budget (PBC) a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI et des unions, chacune pour ce qui la concerne, lapprobation du projet de programme et budget pour lexercice biennal 20122013 contenu dans le document WO/PBC/18/5, sous réserve des points suivants :
efforts du Secrétariat pour réduire les dépenses au moyen de mesures de maîtrise des coûts de lordre de 10,2 millions de francs suisses, ramenant le budget de 647,4 millions de francs suisses à 637,2 millions de francs suisses, et portant notamment sur les politiques en matière de voyage de fonctionnaires et de tiers, la gestion des locaux, les politiques en matière de rémunération des contrats de louage de services et de paiement des honoraires dexperts et de conférenciers, les programmes de stage, les réceptions et la location de locaux et de matériel durant les conférences, ainsi quau moyen dune réduction des dépenses de personnel grâce à des mesures de restructuration. Ces mesures de maîtrise des coûts seront sans incidence sur lexécution, les résultats et les objectifs du programme énoncés dans la proposition de programme et budget. Le Secrétariat rendra compte aux États membres de la mise en uvre des mesures defficacité dans les rapports annuels sur lexécution du programme; et
prise en considération du nouveau programme relatif aux PME et à linnovation et des modifications arrêtées au cours de la session du PBC concernant la présentation générale des résultats, le tableau synoptique des résultats, les programmes 1, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 11, 14, 17,18, 19, 21, 27 et 30 ainsi que linsertion dune note au paragraphe 5 concernant la définition du terme dépenses de développement.
Le PBC a en outre recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI et des unions, chacune pour ce qui la concerne, dutiliser tout excédent de recettes par rapport aux dépenses consenties au cours de lexercice biennal pour rétablir la provision pour prestations après la cessation de service, y compris lassurance maladie, au niveau précédent, dans un souci de prudence financière.
Le PBC a également recommandé que, les années budgétaires, sa session de juin soit une session formelle pour les futurs cycles budgétaires, en commençant par la préparation du programme et budget pour 20142015.
Le PBC a recommandé que le Secrétariat rende compte aux États membres des activités entreprises et prévues au titre du programme sur la propriété intellectuelle et les défis mondiaux au cours des sessions du PBC.
Point 14 de lordre du jour : cadre de planification et de gestion du capital
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/16.
Le président a invité le contrôleur à présenter le document.
Le contrôleur a résumé le contenu du document, qui donnait un aperçu du cadre dans lequel les investissements et les dépenses déquipement de lOMPI sont planifiés, réalisés, suivis, évalués et présentés dans des rapports. À cette fin, les investissements et les dépenses déquipement étaient définis comme lacquisition dimmobilisations corporelles ou le coût des rénovations majeures ou de la modernisation des actifs, tels que les grands projets informatiques mis en uvre pour améliorer lefficacité de ladministration de lOrganisation. Lintroduction du document rappelait au lecteur que lOMPI fonctionnait selon un cadre de gestion axée sur les résultats, qui définissait ses objectifs stratégiques, les résultats escomptés, les ressources et les stratégies à mettre en uvre pour atteindre ces résultats ainsi que létablissement de rapports sur lexécution des programmes. Les projets qui impliquaient des investissements ou des dépenses déquipement dépassaient souvent la durée dun exercice annuel voire dun exercice biennal, de sorte quelles étaient financées sur des budgets biennaux successif ou quelles pouvaient faire lobjet dune proposition de financement au moyen des réserves de lOrganisation (conformément aux principes et au mécanisme dapprobation relatifs à lutilisation des réserves énoncés dans le document WO/PBC/16/7 Rev. approuvé par les États membres). Le contrôleur a ensuite expliqué le cycle des dépenses déquipement, qui suivait une méthodologie très précise (indiquée dans le diagramme 2 du document). La première phase consistait à lancer le projet, avec les résultats et les résultats escomptés, les liens entre le projet et les résultats au niveau de lOrganisation, les ressources financières et humaines nécessaires et la source de financement proposée. La deuxième phase était celle de la planification du projet. La troisième phase concernait la mise en uvre proprement dite, le suivi et la présentation des rapports, lévaluation et la maîtrise des risques. La dernière phase était celle de la clôture du projet, avec une évaluation finale et la clôture officielle du projet avec le rapport de clôture. Létape suivant la présentation des rapports de clôture était celle de lintégration, à savoir lincorporation de toute activité régulière de maintenance nécessaire. Le contrôleur a ajouté que le document était destiné à montrer aux États membres comment lOrganisation fonctionnait et la méthodologie et les principes quelle appliquait.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest félicitée de la réception du document, qui était concis, intelligible et contenait des informations appropriées sur le cadre de gestion axée sur les résultats de lOMPI, le PSMT et les procédures budgétaires. La délégation a fait observer que la définition des dépenses déquipement et des investissements figurait dans lintroduction, alors quelle devrait être incorporée dans le cadre de planification et de gestion proprement dit. La délégation pensait également que les informations données dans ce cadre devraient comprendre une analyse des autres solutions possibles, y compris sous langle de leurs coûts et avantages relatifs. Par exemple, il était de pratique courante de comparer les coûts et avantages relatifs de la location des équipements par rapport à leur acquisition. La délégation a estimé que ces modifications amélioreraient le contenu du document.
Le contrôleur a déclaré que les observations de la délégation des ÉtatsUnis dAmérique seraient prises en considération et consignées dans le rapport.
Le Comité du programme et budget a pris note du contenu du document WO/PBC/18/16.
Point 15 de lordre du jour : proposition dinvestissement pour le financement de certaines activités dans le domaine des technologies de linformation et de la communication (TIC)
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/13.
Le Secrétariat a présenté le document. Il a expliqué que, bien que le programme et budget proposé pour 20122013 couvre déjà les dépenses de fonctionnement relatives aux TIC au titre du programme 25, des dépenses déquipement ponctuelles seraient nécessaires pour répondre à la demande croissante, réduire les risques opérationnels et maîtriser les coûts. Le matériel obsolète était plus cher à entretenir et, dans certains cas, le fournisseur avait informé le Secrétariat quil nassurerait plus la maintenance déquipements trop anciens. Les dépenses déquipement proposées se rapportaient aux installations dans le domaine des TIC pour la nouvelle salle de conférence, le remplacement des systèmes PABX obsolètes et
le remplacement des systèmes bureautiques et logiciels. La proposition avait été établie conformément aux principes et au mécanisme dapprobation régissant lutilisation des réserves, approuvés lannée précédente par lAssemblée générale.
Le Secrétariat a expliqué que la proposition portait sur trois domaines. Le premier concernait la desserte de la nouvelle salle de conférence, le deuxième le remplacement du central téléphonique et le troisième lenvironnement bureautique. En ce qui concerne le premier domaine, le Secrétariat a rappelé que la proposition approuvée pour la salle de conférence ne comprenait pas le matériel qui nétait pas essentiel pour le fonctionnement dune salle de conférence. Il fallait prévoir des moyens en rapport avec le nombre croissant de délégués utilisant des ordinateurs portables dans la salle (disponibilité du réseau). Les installations actuelles pouvaient prendre en charge entre 50 et 60 ordinateurs portables. Toutefois, dans deux ans, cela ne serait pas suffisant, étant donné que de nombreux délégués viendraient avec leurs ordinateurs portables, leurs téléphones mobiles et leurs tablettes électroniques. De nombreux délégués auraient chacun deux ou trois appareils qui rechercheraient tous une connexion sans fil. Le Secrétariat a également rappelé que certaines délégations avaient demandé des modalités de participation à distance aux réunions permettant aux participants de prendre la parole (ce qui était différent de linstallation standard pour la participation passive). Le discours était ensuite envoyé aux interprètes afin quil puisse être interprété. Ce type de système était radicalement différent et techniquement beaucoup plus complexe que le flux vidéo standard disponible à lheure actuelle. Un système denregistrement numérique devait être mis en place pour que les réunions puissent être enregistrées. Sans installations supplémentaires, une réunion traditionnelle pouvait se tenir dans la nouvelle salle de conférence. Toutefois, si les exigences des États membres devaient être prises en considération, il fallait intégrer le matériel technique pendant la phase de construction. En ce qui concerne le central téléphonique (PABX), lOMPI avait déjà été avertie par le fournisseur que, à partir de lannée prochaine, la maintenance serait effectuée au mieux des possibilités, cestàdire, sans garantie, compte tenu de la vétusté du matériel. Le Secrétariat navait pas demandé de fonds pour le remplacer plus tôt parce que cela coûtait très cher et quil ne savait pas précisément par quoi le remplacer en attendant que la technologie de téléphonie sur IP soit mise en uvre dans le nouveau bâtiment. Ce système avait été installé tout récemment. Sans cette expérience, le Secrétariat nétait pas sûr de savoir sil devait suivre cette voie pour remplacer le système téléphonique de toute lOrganisation. Le remplacement du système téléphonique éviterait davoir à assurer la maintenance de trois systèmes de téléphonie différents, ce qui était le cas à lheure actuelle. Dans de nombreuses organisations traditionnelles, il fallait entretenir les réseaux informatiques plus le réseau téléphonique. Cela ne serait pas plus le cas une fois le nouveau système mis en uvre. Le troisième volet dinvestissement concernait les ordinateurs de bureau. Le Secrétariat a déclaré quil était embarrassant dadmettre que les ordinateurs de lOMPI (y compris au Cabinet du Directeur général) dataient, en moyenne, de cinq ans. Sans les fonds demandés, lâge moyen des ordinateurs de lOMPI serait de sept ans à la fin de lexercice biennal, ce qui était beaucoup, et très peu dorganisations utiliseraient des ordinateurs plus anciens. Ils soulevaient également une série de problèmes informatiques et nuisaient à la productivité du personnel de lOMPI. Il convenait également de mentionner que le matériel ancien était beaucoup plus cher à entretenir et quil fallait beaucoup plus de personnel pour le réparer. En ce qui concerne les logiciels, le Secrétariat a expliqué que, pour le moment, lOMPI utilisait Windows XP et Microsoft Office 2003. La conversion des fichiers de versions ultérieures de cet environnement posait des problèmes permanents. Le système empêchait également linstallation de nouvelles applications en raison de problèmes dincompatibilité (par exemple, avec le nouveau système de téléphonie). En conclusion, le Secrétariat a souligné que la proposition relative aux investissements nétait pas de nature récurrente et quil ne sagissait que dun investissement ponctuel, étant donné que les coûts dexploitation étaient déjà couverts par le budget ordinaire pour le programme 25.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, compte tenu des informations fournies, a appuyé la proposition et la recommandation. Elle était pleinement consciente de la nécessité dacquérir et dutiliser les technologies récentes et ne voyait en principe pas dobjection au recours à la visioconférence et à lintégration, dans linfrastructure de lOMPI, des dernières technologies en matière de téléphonie et de bureautique. Toutefois, la délégation attendait du Secrétariat quil mette en uvre les pratiques recommandées lorsquil examinerait les différentes possibilités de répondre aux besoins informatiques en termes de produits et de services, et au moment de lancer une procédure dachat qui garantisse le meilleur rapport qualitéprix. La délégation a continué dexhorter le Secrétariat à prendre les mesures nécessaires pour maintenir les coûts de mise en uvre et dacquisition à un niveau raisonnable.
La délégation du Japon a souligné que, puisque plus de 90% des recettes de lOrganisation provenaient des systèmes denregistrement international, ces secteurs devraient être les premiers bénéficiaires des améliorations proposées. Elle a ajouté que, comme lavait indiqué la délégation des ÉtatsUnis dAmérique, les ressources devraient être dépensées avec précaution. Dans ce contexte, la délégation a demandé comment le Secrétariat était arrivé à lestimation de 5,1 millions de francs suisses et quelles mesures il comptait prendre pour réduire ce coût.
Le Secrétariat a répondu que, concernant le système PABX, les fournisseurs avaient été invités à estimer le coût du remplacement de lensemble du réseau téléphonique. Ils avaient indiqué des chiffres qui ne variaient guère. En général, le Secrétariat demandait des devis aux fournisseurs qui avaient déjà passé la procédure de marchés avec lOMPI. Le Secrétariat a ensuite expliqué le processus de sélection des fournisseurs et des partenaires pour aboutir aux mécanismes les plus rentables. LOMPI avait un partenariat régulier avec quelques organismes des Nations Unies. Ainsi, à titre dexemple, les procédures dadjudication concernant du matériel de réseau sont mises en uvre conjointement avec le Centre international de calcul des Nations Unies (CIC), qui assure des services dans le domaine des TIC à plus de 30 institutions. En ce qui concerne dautres domaines de coopération, par exemple pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables, lOMPI avait organisé une procédure de passation de marché conjointe avec dautres organismes, dont lONU et lOMM, pour plus de 1000 ordinateurs. Tels étaient les efforts déployés pour faire des économies et atteindre une certaine rentabilité. Enfin, le Secrétariat se livrait à lexternalisation des services, notamment au CIC et au secteur privé.
Le président a donné lecture du paragraphe de décision figurant dans le document WO/PBC/18/13.
Le Comité du programme et budget
a pris note du contenu du document WO/PBC/18/13 et
a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI dapprouver le montant de 5 180 000 francs suisses à prélever sur les réserves pour la mise en uvre du projet dinvestissement dans les TIC décrit dans le document WO/PBC/18/13.
Point 16 de lordre du jour : actualités sur le programme de réorientation stratégique (PRS)
Les délibérations ont eu lieu sur la base dune présentation sur PowerPoint.
Le Secrétariat a présenté ce sujet en rappelant aux membres du Comité que le Directeur général avait présenté quelques commentaires dintroduction sur lévolution générale du Programme de réorientation stratégique (PRS). Il a été annoncé que le Secrétariat avait présenté en 2011 une version actualisée de la feuille de route du PRS, qui était disponible ce jour en langue anglaise et qui serait traduite dans toutes les langues officielles des assemblées de lOMPI. Le Secrétariat a noté que le PRS avait fait des progrès substantiels sur 18 des 19 initiatives au cours de lannée écoulée, la seule exception notable étant linitiative sur les bureaux extérieurs, qui était encore débattue avec les États membres et avait fait lobjet de deux consultations pendant la période considérée. Le Secrétariat a souligné que comme le PRS comprenait 19 initiatives, lexposé nentrerait pas dans le détail de chacune dentre elles mais rendrait compte des principales questions évoquées au cours de cette session du Comité du programme et budget (PBC). Le Secrétariat a souligné que les questions sur le contexte dans lequel sinscrivait le PRS avaient été soulevées lors de consultations informelles entre les États membres et le Secrétariat. Il a été rappelé que le PRS avait pour origine le rapport dévaluation distribué de bureau à bureau qui avait été demandé en 2005 par les États membres et achevé en 2007 avec laide de PricewaterhouseCoopers (PwC). Le Secrétariat a en outre noté que les assemblées de 2007 de lOMPI avaient approuvé la recommandation principale de ce rapport, qui était dentreprendre un programme complet damélioration de lorganisation. Le Secrétariat a en outre indiqué que le rapport dévaluation distribué de bureau à bureau avait recommandé que soit apporté un certain nombre de changements fondés sur les meilleures pratiques à travers toute lOrganisation, en particulier en ce qui concernait les pratiques de gestion des ressources humaines. Il a été souligné que lorsque les États membres avaient donné mandat au Secrétariat dentreprendre ce programme en 2007, ils avaient chargé le Secrétariat de présenter périodiquement des rapports au Comité daudit (aujourdhui appelé Organe consultatif indépendant de surveillance (OCIS)) et que cet organe avait reçu pour mandat de surveiller lexécution du PRS. Le Secrétariat a déclaré que le PRS avait répondu à toutes les catégories de recommandations du rapport dévaluation distribué de bureau à bureau. Toutefois, il a également rappelé que lOrganisation avait déjà changé depuis 2007 et avait adopté en 2008 un nouveau cadre stratégique assorti de neuf objectifs stratégiques. Le Secrétariat a souligné que le PRS avait été conçu pour produire sensiblement plus quil navait été envisagé dans les recommandations du rapport dévaluation distribué de bureau à bureau. Ce programme avait ensuite été présenté sous la forme dun diagramme illustrant les recommandations qui faisaient suite aux initiatives du PRS. Le Secrétariat avait fait observer que le rapport avait recommandé très clairement que le programme damélioration de lorganisation (désormais dénommé Programme de réorientation stratégique ou PRS) devrait sétaler sur une période de trois à cinq ans. Il a souligné quun programme de changement sous forme de projets et dinitiatives devrait avoir une date dachèvement mais que les améliorations des procédés se poursuivraient audelà du PRS dans le cadre daméliorations constantes des méthodes appliquées. Le Secrétariat a noté que les progrès réalisés par le PRS avaient été présentés notifiés tous les trimestres à lOCIS dans des rapports intérimaires et affichés par la suite sur le site Internet de lOMPI. Le Secrétariat a indiqué quune enquête indépendante auprès du personnel avait été effectuée au début de 2011 et quelle serait répétée chaque année du PRS afin daider à mesurer les résultats du programme. Le Secrétariat a confirmé que lenquête auprès du personnel de lOMPI avait produit des résultats très intéressants; il a souligné que si tous les commentaires nétaient pas positifs, le PRS prévoyait des initiatives pour répondre à chaque catégorie de commentaire. Le Secrétariat a déclaré que des pourparlers avaient eu lieu les jours précédents avec les délégations sur la mesure des résultats à lOMPI. Il a noté que les résultats du PRS avaient été publiés sur lInternet et quil rendrait compte annuellement de ces résultats au regard dobjectifs et dindicateurs spécifiques pour les différentes initiatives du PRS. Le Secrétariat a ensuite présenté quelques exemples concrets des progrès qui avaient été réalisés sur chacune des valeurs essentielles qui soustendent le PRS. Notant limportance de la couverture linguistique pour la plupart des États membres, le Secrétariat a déclaré que pour répondre à la qualité dorientation du service, la présentation des publications essentielles dans toutes les langues requises avait permis de relever le niveau de satisfaction à 65%, soit une progression de 3% depuis décembre 2010. Le Secrétariat a ensuite noté que lévaluation des incidences commerciales, effectuée dans le cadre de linitiative sur la continuité des entreprises, était une autre activité essentielle pour lorientation du service. Dans le cadre du PRS, le Secrétariat élaborera un plan pour faire face aux difficultés imprévues, de manière à assurer que les activités de lOMPI et ses relations avec lextérieur pourraient se poursuivre pour les utilisateurs de lOMPI à travers le monde en cas de difficultés. Il a noté que lexercice de planification de la continuité de ses activités était placé sous lautorité du Directeur des services informatiques. Le Secrétariat a souligné que le principal objectif du système intégré et global de planification des ressources de lOrganisation (ERP) était doffrir des outils et des méthodes pour laider à améliorer lharmonie dans son travail. Le Secrétariat a déclaré que la communication interne était lun des aspects sur lesquels le personnel avait fait observer dans lenquête auprès du personnel que des progrès étaient nécessaires. Il a souligné que beaucoup avait été accomplis depuis lenquête pour faire participer le personnel aux divers niveaux de lOrganisation, notamment dans le cadre de groupes de discussion intersectoriels organisés pour recueillir des idées et des suggestions sur les moyens daméliorer la communication interne. Il a ajouté que la réponse du personnel aux groupes de discussion avait été impressionnante et que près de 150 membres du personnel avaient participé aux réunions. Le Secrétariat a fait valoir que la fiabilité des résultats pouvait présenter un intérêt particulier pour le PBC. Il a rappelé que le Plan stratégique à moyen terme (PSMT) avait été conçu et quavec les commentaires des États membres figurant dans le rapport aux assemblées de 2010, le PSMT restait un guide stratégique pour lOrganisation. Il a ajouté quen établissant établi le PSMT avec ses objectifs stratégiques, il sétait engagé sur la voie du renforcement dune gestion fondée sur les résultats, dont témoignait le document de programme et de budget proposé pour 20122013. Le Secrétariat a ensuite noté que les Objectifs stratégiques de lOrganisation étaient hiérarchisés et descendaient jusquà lindividu. Il a été dit que lOMPI avait établi à cette fin un Système de gestion des performances et de perfectionnement du personnel (PMSDS). Le Secrétariat a expliqué que lOMPI, à travers le PRS, attachait également de limportance à la responsabilité visàvis du milieu, du cadre social et de la gouvernance. Il a souligné que lune des initiatives à cet égard était centrée sur léthique et lintégrité. Il a ajouté que le mouvement en faveur de létablissement dun code de déontologie au sein du système des organismes des Nations Unies était solide, et que cela sappliquait donc aussi à lOMPI. Il a déclaré que le Secrétariat avait créé un bureau de la déontologie et avait rédigé un projet de code de déontologie que le personnel consultait abondamment. Par ailleurs, le PRS prévoyait des initiatives qui visaient à améliorer laccessibilité ainsi quà réduire lempreinte de carbone de lOrganisation. Pour gagner du temps, le Secrétariat se concentrerait sur deux initiatives du PRS. En premier, il mettrait laccent sur linitiative relative au contrôle interne du PRS. Les délégations avaient posé de nombreuses questions sur le contrôle interne et la gestion des risques, et lOCIS sétait penché sur ces questions. Le contrôle interne et la gestion des risques étaient étroitement liés, et lapproche proposée par le Secrétariat pour linitiative relative au contrôle interne était fondée sur lévaluation du risque, puis sur sa gestion. Le Secrétariat a déclaré que les délégations avaient mentionné la gestion des risques au sein de lOMPI et quil les avait invitées à voir la présentation sur PowerPoint qui montrait, comme il lavait mentionné auparavant, que la gestion des risques au sein de lOrganisation nécessitait un niveau plus élevé de maturité, dallocation de ressources et de rigidité que le système de gestion des risques utilisé alors au sein de lOMPI. Le Secrétariat gérait activement les risques et sacheminait consciemment et rapidement vers une gestion des risques dûment coordonnée. Le Secrétariat a noté quil existait des contrôles internes dans toute lOrganisation. Il a souligné que les opérations du PCT et les opérations financières avaient des contrôles internes, et que lOrganisation avait des registres des risques dans certaines unités organiques, telles que le nouveau projet de construction. Il a en outre expliqué quil aurait aimé avoir ce type dévaluation systématique des risques dans toute lOrganisation. Il avait publié récemment une demande de proposition qui visait à permettre à lOrganisation de faire appel à une société extérieure pour laider dans ce processus, afin dinstitutionnaliser la gestion des risques, lévaluation des risques et le contrôle interne au sein de lOMPI. Le Secrétariat a expliqué que cette approche visait à aligner linstitution sur les normes des entreprises. Il a souligné que les conseils et orientations dispensés par lOCIS étaient précieux. LOCIS recommandait que la solution proposée suive les normes appliquées dans les entreprises. Le Secrétariat sest ensuite tourné vers une deuxième initiative du PRS. Il a souligné que des entretiens avaient eu lieu avec certaines délégations concernant la conception de lorganisation et quune initiative du PRS avait été conçue pour se pencher sur cette question. Il a indiqué que lorsque le Directeur général avait pris ses fonctions en 2008, une importante restructuration de lOrganisation avait été entreprise. Il a expliqué que lOMPI avait alors été réorganisée en fonction dobjectifs stratégiques, ce qui avait conduit à la création du septième secteur. En 2009, lors de cette restructuration, pour la première fois, les subdivisions organiques chargées de ladministration et de la gestion avaient été réunies sous lautorité dun Directeur général adjoint (DGA). Ce regroupement avait permis de donner plus de cohérence à la planification et aux politiques. La deuxième phase de cette réorganisation en était au stade de la planification et de la conception. La gestion des risques avait suscité un intérêt considérable au début de la session du PBC. LOCIS avait adopté une approche de son action fondée sur le risque. La gestion des risques était perçue comme faisant partie intégrante de la gestion du PRS. Divers risques avaient été identifiés dans toutes les initiatives; en particulier linitiative axée sur lactualisation du Statut et Règlement du personnel avait souffert des risques liés à linterruption des travaux du groupe consultatif. Ce risque avait toutefois été atténué par le traitement prioritaire accordé aux chapitres de ce Statut et Règlement qui étaient liés le plus étroitement avec dautres initiatives du PRS, telles que la Planification des ressources de lOrganisation (ERP). Un grand nombre de ces initiatives avaient subi des retards qui avaient entraîné une sousutilisation des ressources budgétaires allouées à cet exercice biennal. Certains des programmes incorporaient les éléments du PRS à leurs allocations au titre du programme et budget ordinaire, alors que ceux de ces éléments qui avaient subi des retards auraient besoin dun financement supplémentaire pour être menés à bien. Ce financement devrait clairement sinscrire dans les limites du budget approuvé et en même temps être à la mesure des résultats attendus. Le Secrétariat a recommandé de répéter lenquête auprès du personnel sur les valeurs essentielles. Il a conseillé un autre risque identifié, lié au niveau dengagement du personnel, soulignant quau cours des mois écoulés, un effort délibéré avait été fait pour recevoir des informations structurées du personnel. Il a attiré lattention sur les autres mesures identifiées dans la présentation sur PowerPoint et ouvert le débat en invitant les participants à poser des questions et à présenter leurs observations.
Le président a remercié le Secrétariat de ce compte rendu très riche dinformations et proposé aux délégations de faire part de leurs questions et observations.
Le délégué de lAllemagne a remercié le Secrétariat de son exposé et déclaré quil avait beaucoup appris de la refonte de lOrganisation. Il a ajouté que les documents concernant linitiative de réorganisation de lOMPI nétaient pas tout à fait ce que sa délégation attendait. Il a demandé des éclaircissements sur lobjet de cette initiative, voulant savoir sil était de réorganiser lOMPI pour réduire le nombre de ses niveaux de hiérarchie. Telle était la leçon tirée des commentaires de lOCIS sur la structure de la Division de laudit et de la supervision internes (IAOD), qui comptait un taux disproportionné de cadres supérieurs. La délégation ne voulait pas entamer une discussion sur ce sujet, mais elle était quelque peu déçue et avait de plus hautes aspirations. Elle espérait que les résultats de linitiative de réorganisation pourraient entraîner une réduction du nombre de postes, une redéfinition de ceuxci et un différent processus de classification. Elle espérait aussi que léconomie se chiffrerait par millions et a demandé si le Secrétariat voyait une erreur dans ces chiffres ou sil pensait que de plus gros avantages apparaîtraient à plus long terme plutôt quau cours du prochain exercice biennal.
Le Secrétariat a répondu en reconfirmant que linitiative de réorganisation avait été conçue en plusieurs étapes. La première phase, lancée durant la première phase du PRS, visait à adapter lOrganisation au nouveau cadre stratégique. Dans le cadre de cette restructuration, il fallait introduire de nouvelles qualifications à différents niveaux de lOrganisation, afin de créer une structure à même datteindre les objectifs stratégiques qui lui avaient fixés les États membres. La nomination du directeur des services informatiques était un bon exemple de cet aspect de la réorganisation. Le Secrétariat a ajouté que le regroupement du Secteur administration et gestion était une deuxième mesure importante. Si cela pouvait paraître logique, jusquelà, lOMPI navait pas été structurée de cette façon. Par ailleurs, la structure précédente créait de graves difficultés pour certaines initiatives telles que lERP. La troisième phase importante entreprise par le Directeur général avait trait à la nomination dune nouvelle Équipe de haute direction. Ensuite, les portefeuilles définis pour chaque secteur ont été alignés sur les Objectifs stratégiques. Chaque secteur a été structuré pour suivre de plus près ces objectifs; cette tâche sest achevée en juillet 2010. Le Programme de cessation volontaire de service [Voluntary Separation Program (VSP)] était un autre élément de la réorganisation, qui découlait aussi du rapport dévaluation bureau par bureau. Le VSP a contribué à la réorganisation en libérant des postes pour permettre de définir des postes répondant aux besoins de lorganisation. Les postes laissés vacants par le VSP nont pas été nécessairement pourvus de personnes présentant les mêmes qualifications. De nouvelles compétences ont ainsi pu être attirées, notamment dans le domaine des connaissances linguistiques exigées par le Traité de coopération en matière de brevets (PCT). Le Secrétariat a expliqué que le travail de réorganisation nétait pas encore terminé et que la prochaine phase en était encore au stade de la planification. Au cours de cette prochaine phase, il sefforcerait de répondre aux questions identifiées par la délégation de lAllemagne; considérer la conception des postes, la cohérence au sein de lOrganisation et les possibilités de combiner les synergies entre les différents services. Le directeur du Département de la gestion des ressources humaines nétait pas là pour parler de cette question, mais le bureau du PRS avait collaboré étroitement avec lui dans ce domaine. Le Secrétariat a assuré les délégations que la documentation sur le projet était en cours délaboration et que linitiative serait poursuivie de façon structurée.
Le président a déclaré que le PBC avait été invité à prendre note du contenu de la présentation.
Le Comité du programme et budget (PBC) a pris note du contenu de la présentation.
Point 17 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du nouveau projet de construction
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/9.
Le Secrétariat a présenté le document et souligné les principaux points qui y étaient évoqués. Il a déclaré que les autorités locales avaient accordé un permis doccupation partielle à la mimars 2011 qui a permis à lOMPI dassumer la responsabilité de la sécurité du bâtiment exercée jusquelà par lentreprise générale. Le permis doccupation définitive a été délivré à la fin de mars 2011. Le transfert de quelque 500 fonctionnaires de locaux loués a commencé à la mimars au total, en comptant tous les bâtiments, environ 750 personnes ont déménagé entre la mimars et la fin de juin. Louverture du parking des délégués a eu lieu en juin. En ce qui concerne le respect du calendrier, tel quil avait été indiqué au PBC à sa session de septembre 2010, il y a eu quelques retards dans la livraison du nouveau bâtiment. Un dédommagement de 500 000 francs suisses avait été convenu entre le Secrétariat et lentreprise générale pour le report de la date initiale de livraison du 8 octobre au 25 novembre 2010, suivi dun nouveau dédommagement de 1 725 000 francs suisses pour les retards enregistrés depuis novembre 2010. Par ailleurs, pour éviter tout nouveau retard dans le transfert du personnel des locaux loués, une livraison échelonnée par section du bâtiment a été convenue, et la priorité a été donnée aux étages de bureaux. De ce fait, le plus gros bâtiment loué (limmeuble P&G) a été évacué au 31 août 2011 comme prévu à lorigine. À la date actuelle, quelques éléments à lintérieur et autour du nouveau bâtiment restent inachevés (aménagement paysagé, tunnel de liaison entre limmeuble AB et le nouvel immeuble et toiture du bâtiment). Le Secrétariat a rappelé quen décembre 2008, les assemblées avaient approuvé une enveloppe budgétaire de base denviron 145 millions de francs suisses ainsi quune provision pour modifications et pour frais divers et imprévus dun montant supplémentaire de 16 millions de francs suisses. À la date actuelle, lenveloppe budgétaire avait été presque entièrement utilisée ou engagée, sauf un montant denviron 175 000 francs suisses. La provision pour modifications (environ 8,2 millions de francs suisses) avait été entièrement dépensée ou engagée. Sur la provision pour frais divers et imprévus (denviron 7,8 millions de francs suisses), quelque 5,7 millions de francs suisses avaient été dépensés ou engagés, ce qui laissait un reliquat non dépensé ou engagé denviron 2,1 millions de francs suisses. Le Secrétariat a indiqué que, pour les raisons évoquées dans le document WO/PBC/18/9 (règles de sécurité et de sûreté), le besoin croissant de petites salles de réunion et le lancement récent du projet dERP), il avait été décidé de conserver le bail sur le bâtiment CAM afin dassurer un équilibre adéquat entre espaces à usage de bureau occupé et inoccupé.
La délégation de lAllemagne a demandé des précisions sur lutilisation prévue du dédommagement financier obtenu de lentreprise générale.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique sest félicitée du rapport sur létat davancement du projet de construction indiquant que ce projet était en voie dachèvement, moyennant un coût qui paraissait proche de lestimation finale, mais elle a tenu à rappeler que le coût estimatif avait augmenté considérablement depuis le montant initial proposé plusieurs années auparavant. Elle se demandait sil était nécessaire de retenir le bâtiment CAM au coût denviron 1,4 million de francs suisses par exercice biennal, vu en particulier les plans et le coût du nouveau projet de construction. Elle a été étonnée dapprendre que les petites salles de réunion, les règles de sécurité et le projet dERP navaient pas été prévus lors de la phase de conception du projet. Elle comptait sur le Secrétariat pour faire tout son possible pour étudier déventuelles solutions de rechange à la poursuite de loccupation du bâtiment CAM et pour renégocier ce bail dans les cinq prochaines années.
La délégation du Japon sest félicitée que le nouveau bâtiment et les installations connexes soient presque achevés, malgré les retards regrettables dans la livraison du bâtiment, qui avaient été indemnisés par lentreprise générale. Elle a noté également avec satisfaction quaucun ouvrier navait été grièvement blessé pendant la construction. Quant à la décision du Secrétariat de retenir le bâtiment CAM pendant la durée de cinq ans prévue du projet dERP au coût denviron 1,4 million de francs suisses par exercice biennal, elle estimait que le Secrétariat devrait faire tout son possible pour abréger la durée de ce bail.
La délégation de lAustralie a remercié le Secrétariat de son rapport sur létat davancement du projet. Elle désirait savoir sil y avait un danger à ce que le personnel utilise le nouveau bâtiment avant son complet achèvement et si des dispositions avaient été prises pour assurer la sécurité du personnel pendant lachèvement des travaux.
La délégation de la France a remercié le Secrétariat de sa présentation et a noté que les informations données correspondaient à ce quelle sattendait à recevoir du Secrétariat. Elle désirait également savoir comment le Secrétariat envisageait dutiliser lindemnisation financière reçue de lentreprise générale.
En réponse aux questions soulevées par les délégations, le Secrétariat a déclaré quil avait rendu compte dans le document WO/PBC/18/9 du dédommagement financier à payer par lentreprise générale et quune proposition pour lutilisation du montant en question figurait dans le document WO/PBC/18/10. Il a précisé quil navait décidé de conserver le bâtiment CAM quà la fin de 2010, pour les raisons évoquées dans le document WO/PBC/18/9 et quil naurait pu invoquer ces raisons lors de la conception du nouveau bâtiment qui remontait à plusieurs années avant le démarrage des travaux. Les États membres avaient approuvé le projet dERP en 2010; les exigences en matière de sécurité et de sûreté avaient été prises en compte dans le permis délivré par les autorités locales en 2007 et avaient dû être respectées pour lobtention du permis doccupation. Le coût du loyer du bâtiment CAM (qui faisait lobjet dun contrat de longue date passé avec une fondation locale dont le conseil comprenait des représentants des autorités helvétiques) était relativement faible en comparaison de celui des locaux à usage de bureau du voisinage (le taux du marché était denviron trois à quatre fois plus élevé). Le Secrétariat a ajouté quil avait pris des mesures en vue daméliorer lutilisation des espaces à usage de bureau, notamment par la mise en uvre dune plus stricte politique daffectation de ces espaces. Il était essentiel à toute entité de la taille de lOMPI de jouir de la souplesse nécessaire pour gérer les espaces occupés et inoccupés de tous ses bâtiments, afin dassurer des conditions de travail adéquates pour tous les programmes et de répondre de façon appropriée aux changements apportés à lorganisation. Quant aux risques que pourraient présenter pour le personnel des locaux inachevés, il a confirmé que les mesures de sécurité et de protection en vigueur en Suisse et à lOMPI seraient appliquées sous la responsabilité des subdivisions administratives concernées et par les sociétés qui avaient été ou seraient chargées de la construction et de lentretien des locaux, de toute réparation ou de tous travaux de rénovation, de manière à ne présenter aucun danger pour le personnel, les délégués et les visiteurs. Le Secrétariat continuerait de rendre compte de toutes les questions traitées dans le Rapport sur létat davancement du projet de construction dans les futurs rapports périodiques quil présenterait aux sessions du PBC.
Le Comité du programme et du budget a pris note du Rapport sur létat davancement du projet de construction présenté dans le document WO/PBC/18/9.
Point 18 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du projet relatif à la nouvelle salle de conférence et proposition concernant ce projet
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/10.
Le Secrétariat a résumé le contenu du document WO/PBC/18/10. Le Jury, composé de représentants des États membres, sest réuni en décembre 2010 et en février 2011 pour choisir lentreprise générale à laquelle confier le projet (le rapport sur sa session de mars 2010 avait déjà été présenté à la session de septembre 2010 du PBC). À sa session de décembre 2010, le Jury avait examiné les propositions et les options présentées par les deux entreprises présélectionnées (qui allaient denviron 60 millions à environ 80 millions de francs suisses). Le Jury avait examiné les évaluations présentées par lÉquipe dévaluation de lOMPI et le Projet pilote. Il avait ensuite chargé lÉquipe dévaluation de lOMPI et le Pilote : dentamer des pourparlers en son nom avec les deux entreprises; et de présenter une recommandation finale commune, afin dobtenir des réductions de prix de manière à rapprocher les propositions de lenveloppe budgétaire approuvée. Le Secrétariat a rappelé que le coût estimatif de la partie relative aux travaux de construction de cette enveloppe était denviron 50 millions de francs suisses. Le Jury sest réuni en février 2011 pour examiner les résultats de ces pourparlers et pour entendre la recommandation finale commune faite en faveur de loption dune ossature en bois présentée par une entreprise, qui était la moins coûteuse de toutes les propositions, tout en préservant la qualité requise pour la conception architecturale et technique fondée en grande partie sur une ossature en bois. Le Jury a choisi Implenia Entreprise Générale SA, lentreprise même qui avait été sélectionnée en 2007 par le Jury précédent pour la construction du nouveau bâtiment. Cette entreprise a été sélectionnée sous réserve dun examen par le Secrétariat des exigences du projet, y compris de la simplification de certains éléments, de lidentification des options qui pourraient être exercées par la suite pour tenir dans le budget approuvé. Le Secrétariat et le Pilote avaient entamé des négociations avec lentreprise sélectionnée sur les conditions finales du contrat, léchelonnement de diverses parties du projet selon ses diverses composantes (la nouvelle salle ellemême, les modifications du Bâtiment AB et le centre daccès) et le calendrier dans son ensemble. En particulier, tenant dûment compte des travaux dinfrastructure et de lossature particulière en bois de la future salle, le contrat prévoyait des dispositions particulières concernant la relation essentielle entre lentreprise générale et le soustraitant chargé des travaux de charpente et énumérait les éléments qui devraient être réévalués par le Secrétariat afin dêtre allégés, ainsi que les divers éléments pour lesquels lentreprise générale devrait lancer de nouveaux appels doffres car les prix du marché étaient censés continuer à baisser. Les pourparlers avaient abouti et le contrat a été signé en mai 2011. Par conséquent, le Secrétariat a confirmé que, du point de vue de la limitation des coûts, le contrat signé garantissait les prix unitaires pour toute la durée de la construction, offrait la possibilité dalléger certains éléments afin de réduire les coûts et enfin, offrait la possibilité de prendre certaines options, telles quelles étaient actuellement définies ou sous une forme modifiée, ou de ne pas les prendre. En outre, le Secrétariat naurait pas à traiter directement avec dautres entreprises durant la construction et continuerait de sappuyer sur la cadre établi, fondé sur un contrat de type entreprise générale, ce qui garantirait une définition plus claire des responsabilités de chacun. Le Secrétariat a également confirmé que le contrat avait été signé pour un prix fixe et que les parties du contrat qui couvraient tous les éléments qui navaient pas besoin dêtre revus, modifiés ou réduits se situaient dans les limites du budget approuvé (pour le coût de construction et les honoraires, frais et charges) dans le cas du Projet de nouvelle salle de conférence, plus les montants approuvés auparavant au titre du Projet de nouvelle construction (qui portait principalement sur laménagement paysagé) et du Projet UN HMOSS (UN Headquarters Minimum Operational Security Standards) (pour une partie du centre daccès). Toutefois, le coût estimatif des options et autres éléments à réévaluer inclus dans le contrat représentait un coût additionnel denviron 4,4 millions de francs suisses, comparé à lenveloppe budgétaire de base approuvée de 60 millions de francs suisses. Malgré le fait que le Secrétariat ferait tout son possible pour ramener certaines options à des proportions plus modestes et que de nouveaux appels doffres seraient lancés par lentreprise générale comme il a été expliqué cidessus, le Secrétariat a proposé dutiliser pour le Projet de nouvelle salle de conférence, mais seulement si et quand cela serait nécessaire, les fonds qui resteraient sur lautre grand projet de construction de lOMPI le Projet relatif à la nouvelle construction denviron 4,5 millions de francs suisses (indiqué dans le tableau figurant en annexe au document WO/PBC/18/9). Le Secrétariat a rappelé que le financement du Projet de nouvelle salle de conférence était aussi fondé en partie sur un prêt commercial de 40 millions de francs suisses qui avait été négocié avec les banques sur la base du contrat existant (un additif avait été signé en octobre 2010), qui devait permettre deffectuer des prélèvements jusquen 2014 aux mêmes conditions favorables actuellement consenties. Sur la base de lexpérience acquise avec le prêt accordé pour le Projet relatif à la nouvelle construction, le Secrétariat suivrait de près lévolution des taux dintérêt et dautres facteurs afin de limiter le plus possible le poids du prêt sur le budget ordinaire, et ce uniquement à compter de lexercice biennal 20142015 (aucun prélèvement nétait envisagé durant lexercice biennal 20122013). Conformément aux recommandations de lAuditeur externe concernant le Projet relatif à la nouvelle construction, le Secrétariat continuerait de faire preuve de prudence dans lutilisation, pendant la phase de construction, de la provision pour dépenses diverses et imprévus consacrée au Projet de nouvelle salle de conférence. Enfin, le Secrétariat sest référé au calendrier des travaux de construction, notant que les préparatifs pour la réouverture du chantier avaient eu lieu à la miaoût 2011 et a ajouté que la nouvelle salle de conférence et les équipements connexes devraient être livrés en avril 2013.
La délégation de la Slovénie, parlant au nom des autres membres du Jury, a remercié le Secrétaire davoir facilité les travaux du Jury. Elle a fait observé que le Jury avait dû faire face à un nombre très limité de soumissionnaires et à des prix proposés élevés, mais navait jamais perdu de vue son souci dobtenir le meilleur prix pour la construction de qualité exigée par la conception de la salle. Le Jury était en mesure de recommander la meilleure solution pour le bien non seulement de lOMPI mais aussi des États membres.
Le président a remercié le membre de la délégation de la Slovénie et toutes les autres délégations qui avaient des membres siégeant au Jury, soulignant que leur travail avait permis dobtenir de meilleurs résultats lors du processus de sélection.
La délégation du Japon a estimé que le Projet relatif à la nouvelle salle de conférence devrait être exécuté avec beaucoup de soin et contrôlé de près, compte tenu du coût estimatif actuel de plus de 64 millions de francs suisses. Elle a demandé au Secrétariat de faire preuve de plus de prudence à légard de ce nouveau projet, vu le coût global et les retards de livraison enregistrés lors de la construction du nouveau bâtiment.
Le Comité du programme et du budget
a pris note de ce rapport; et
a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI et des unions, pour ce qui les concernait, dautoriser lutilisation pour le Projet relatif à la nouvelle salle de conférence, si et quand cela serait nécessaire, dun montant maximum de 4,5 millions de francs suisses restant disponible sur le budget et les provisions quelles avaient approuvés en décembre 2008 pour le financement du Projet relatif à la nouvelle construction, comme il était indiqué au paragraphe 10 du document WO/PBC/18/10.
Point 19 de lordre du jour : rapport sur létat davancement du projet relatif aux normes de sûreté et de sécurité pour les bâtiments existants de lompi
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/6.
Le Secrétariat a rappelé que les États membres avaient approuvé en 2008 une amélioration de la notion de sûreté et de sécurité. Depuis lors et en partie du fait dune demande des autorités locales de Genève de maintenir la servitude de passage piétonnière sur le Chemin des Colombettes en direction de la Route de Ferney, de nouveaux pourparlers ont eu lieu avec ces autorités et le pays hôte (en particulier lOffice fédéral de la sécurité) afin de revoir le concept initial et de proposer dautres options afin de rendre le parc de lOMPI beaucoup plus ouvert (principalement en retirant les murs denceinte et la clôture du plan initial) tout en respectant les normes UN HMOSS. Le nouveau concept comprenait un certain nombre de murs et obstacles (fixes et mobiles) de protection contre les véhicules autour du parc de lOMPI et sur les rampes daccès au parking souterrain. Il prévoyait aussi dinclure la servitude de passage piétonnière sur le Chemin des Colombettes entre le Bâtiment AB et le nouveau bâtiment. La servitude de passage piétonnière actuelle dans le parc de lOMPI, devant les bâtiments AB, GBI, GBII et PCT serait également maintenue. Le long du Chemin des Colombettes, en direction de lentrée du Bâtiment AB à travers le futur centre daccès et devant la future salle de conférence, le périmètre de sécurité serait composé dune clôture (dont la hauteur sera réduite de 30 cm par rapport au plan dorigine) et de barrières de protection des piétons, afin dassurer une sécurité adéquate sur laccès à lentrée principale du parc de lOMPI. Le Secrétariat a indiqué quun protocole daccord a été signé en juin 2011 entre lOMPI et la Fondation des Immeubles pour les Organisations Internationales (FIPOI) pour létablissement dun cadre entre le pays hôte et lOMPI en vue dune gestion efficace et coordonnée de la mise en place du périmètre de sécurité, notant la participation financière et opérationnelle du pays hôte à cette mise en place. Le Secrétariat a saisi cette occasion pour remercier une fois encore le pays hôte davoir offert une contribution de 5 millions de francs suisses au financement du périmètre de sécurité autour des bâtiments existants de lOMPI. Il a souligné que les travaux de préparation se poursuivaient comme prévu et que la mise en uvre devait commencer à la fin de 2011, dès que le permis de construire aurait été délivré. En ce qui concernait le budget approuvé par les États membres en 2008 (dun montant de 7.6 millions de francs suisses) pour les mesures de sécurité autres que celles financées par le pays hôte, seul environ 1,5 million de francs suisses avait été engagé et utilisé jusquici, ce qui laissait environ 6 millions de francs suisses pour couvrir le reste de la mise en uvre.
La délégation du Japon, bien que comprenant le renforcement de la sûreté et de la sécurité des bâtiments actuels de lOMPI, a demandé des éclaircissements quant au partage du financement entre le pays hôte et lOMPI et sur lévolution des budgets depuis lapprobation du projet, en décembre 2008.
Le Secrétariat a répondu que, dune part, le pays hôte avait porté sa contribution initiale de 2 à environ 5 millions de francs suisses pour couvrir certaines parties du périmètre de sécurité autour des bâtiments existants et, dautre part, le budget de lOMPI était resté denviron 7,6 millions de francs suisses, tel quapprouvé à lorigine en 2008 par les États membres pour tous les autres éléments du périmètre de sécurité et les mesures à prendre à lintérieur des bâtiments existants.
Le Comité du programme et du budget a pris note du contenu du document WO/PBC/18/6.
Point 20 de lordre du jour : rapport sur létat davancement de la mise en uvre de modules informatiques pour assurer la conformité avec le nouveau Règlement financier et son règlement dexécution (FRR) et les Normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS)
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/11.
Le président a rappelé quaux assemblées de 2007, les États membres étaient parvenus à un accord de principe sur ladoption par lOMPI des Normes comptables internationales du secteur public (Normes IPSAS) au plus tard en 2010. En décembre 2008, à la treizième session du PBC, le Secrétariat avait présenté sa proposition pour la mise en uvre de modules informatiques pour assurer la conformité avec le nouveau Règlement financiers et son règlement dexécution et les normes comptables internationales du secteur public (Normes IPSAS). Aux quatorzième et quinzième sessions du PBC, en septembre 2009 et septembre 2010 respectivement, le Secrétariat avait présenté des rapports contenant des informations sur létat davancement du projet et les dépenses engagées jusquelà. Le PBC avait pris note de ces deux rapports, et ses recommandations avaient été approuvées par les quaranteseptième et quarantehuitième sessions des assemblées, respectivement en septembre 2009 et septembre 2010. Le document WO/PBC/18/11 contenait un rapport détaillé sur les progrès réalisés depuis le dernier rapport concernant lapplication de la proposition connue sous le nom de Projet FRRIPSAS. Le président a invité le contrôleur à faire une présentation plus détaillée du document.
Le Contrôleur a dit que le document rendait compte de létat davancement de la mise en uvre des modules informatiques qui ont permis à lOMPI détablir son nouveau Règlement financiers et son règlement dexécution et dassurer leur conformité avec les normes comptables internationales du secteur public (Normes IPSAS). Le projet a commencé en 2010 avec pour objectif dassurer la conformité aux normes IPSAS et lapplication du nouveau Règlement financier et de son règlement dexécution, ladoption des meilleures pratiques concernant les achats, lintégration des achats avec les finances, un meilleur suivi et le perfectionnement du personnel par lintroduction de meilleures pratiques fondées sur la solution ERP. Le projet a été lancé le 15 janvier 2010, dans les limites de calendrier et de budget convenues et sans difficultés majeures. Le Secrétariat a pu fixer ses différentes phases, lesquelles ont été exécutées correctement. Le projet a progressé sans heurts, et le Secrétariat a pu tirer un certain nombre de leçons dont il sera rendu compte à son achèvement. Ces leçons étaient notamment les suivantes : faire en sorte que les communications se propagent dans toute lOrganisation; veiller à ce que la formation soit aussi précise que possible et ne se limite pas à fournir des informations théoriques; dispenser une formation plus pratique et offrir une formation initiale aux membres de léquipe du projet sur lapproche et la méthodologie appliquées au projet. Le Contrôleur a également confirmé que le coût du projet restait dans les limites du budget fixé. Un montant modeste (465 000 francs suisses) a été laissé de côté et sera utilisé pour couvrir les dépenses restantes, estimées à 407 000 francs suisses). Tout reliquat sera versé aux réserves, une fois que laudit du projet aura été effectué. Lachèvement du projet était prévu pour le 30 septembre 2011.
Le Comité du programme et du budget a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note de la teneur du document WO/PBC/18/11.
Point 21 de lordre du jour : rapport sur létat davancement de la mise en uvre dun système intégré et global de planification des ressources (ERP) à lOMPI
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/12.
Le président a rappelé que la quarantehuitième session des assemblées, en septembre 2010, avait approuvé la proposition du Secrétariat relative à la mise en uvre dun système global de planification des ressources (ERP). Le présent rapport avait principalement pour but de rappeler brièvement les objectifs et la portée du projet ERP, de rendre compte de ses principales réalisations et de lutilisation de son budget à ce jour. Le président a invité le Secrétariat à présenter un bref compte rendu des activités de haut niveau prévues pour le reste de lannée 2011 et jusquà la fin de 2012, ainsi quun rappel des risques qui avaient été identifiés pour le portefeuille ERP.
Le Secrétariat a rappelé que bien que le portefeuille ERP ait été approuvé lannée précédente par les États membres, il marquait également la poursuite des efforts menés antérieurement pour la mise en uvre du système ERP (lancé en 2004). Depuis lors, le Secrétariat avait peu à peu introduit différents modules du système ERP. Il avait suivi une approche légèrement différente de celle dautres organismes des Nations Unies, qui avaient opté pour lapproche big bang. LOMPI avait préféré une approche par étapes qui convenait mieux à lOrganisation et lui permettrait de gérer et dabsorber le changement et de jeter des bases plus lentes et progressivement, et veillant à utiliser le système ERP de façon appropriée. Cétait ainsi que la première phase, relative au système de rapport sur les finances et le budget, a démarré en 2004. La deuxième phase avait trait au respect du nouveau Règlement financier et de son règlement dexécution et des Normes comptables internationales du secteur public (Projet FRR IPSAS) et au système de passation des marchés et de gestion des actifs. La troisième phase, qui devait sétaler sur cinq ans environ, comprendrait principalement les systèmes de gestion des ressources humaines, une composante traitant des besoins de gestion des résultats et de létablissement de rapports, et enfin, des améliorations de la gestion de linformation aux clients, afin de resserrer les liens entre les clients et lOrganisation. Lune des difficultés du portefeuille de projets avait trait au fait que lOrganisation avait déjà des systèmes en place et que tout changement observé dans les besoins des États membres et des parties prenantes, du point de vue de la présentation dinformations, aurait une incidence sur les systèmes en place. Par conséquent, le critère déterminant dans la mise en uvre du système ERP était que tout changement apporté aux systèmes en place devrait être apporté avec précaution. Premièrement, conformément à la proposition approuvée par les États membres, le Secrétariat avait mis en place une structure de gestion du projet. Cela était dune importance capitale dans la mise en uvre du système ERP parce que les changements apportés au système ERP nétaient pas seulement un passage à lautomation ou lintroduction de changements au système. Il sagissait de changements apportés aux politiques, aux procédés, à la formation et dans la façon de travailler. Tout cela nécessitait une détermination et un engagement de la haute direction, ainsi quun ensemble cohérent de décisions prises rapidement. Le Secrétariat recherchait également un ensemble très complet de solutions pour tirer parti de ce qui avait déjà été accompli, mais il fallait que cet ensemble de solutions saligne sur la stratégie de lOrganisation à légard des technologies de linformation et de la communication, afin quil soit conforme à la vision définie par cette stratégie. Se fondant sur le passé, le Secrétariat sinspirait en outre fortement des modalités dhébergement des applications au Centre international de calcul des Nations Unies; les modules informatiques étaient actuellement hébergés à ce centre, et le Secrétariat sinspirerait de cette formule pour les modules à venir. À propos de la gouvernance, le Secrétariat a déclaré que le Conseil des TIC créé par le Directeur général avait été chargé de superviser la mise en uvre des projets du portefeuille en veillant particulièrement à la réalisation davantages commerciaux tout au long du cycle de mise en uvre. Un groupe intersectoriel avait été créé, composé de membres du personnel de lOrganisation ayant lancienneté et lautorité nécessaires pour pouvoir guider et aider à façonner la planification et la conception du système. Chacun des projets qui seraient entrepris serait fondé sur la méthode de gestion des projets pour laquelle le personnel avait reçu une formation et qui était de plus en plus utilisée dans la plupart des projets de lOrganisation. Le Bureau de gestion du projet ERP a été créé pour planifier et gérer la mise en uvre des projets conformément aux plans et à la gestion des risques (élément fondamental de lapproche de lexécution du projet ERP). Le Secrétariat a ajouté que lOCIS avait manifesté un très vif intérêt pour le projet ERP et quun dialogue sétait ouvert entre lOCIS et le Secrétariat sur les plans et les risques encourus. La mise en place du Bureau de gestion du projet ERP était terminée à 60 ou 70% avec le recrutement dans les limites des coûts du projet de personnes qualifiées et expérimentées, conformément à la proposition approuvée par les États membres. La durée des contrats de ces personnes était limitée et liée à la durée du projet et ne dépasserait cette durée en aucune circonstance. LOrganisation avait choisi un partenaire pour aider à concrétiser les aspects conception et vision du projet. Gartner Group (conseiller externe de lOMPI) a fourni des conseils sur certains des éléments stratégiques des technologies de linformation et de la communication (TIC) et examiné lappel doffres avant son lancement. Du point de vue de létat davancement des travaux, le Secrétariat a déclaré que lOrganisation était à michemin du stade de la planification et de la définition des objectifs du projet. Lévaluation de cet état davancement était terminée et le projet avait atteint le stade de la définition des éléments spécifiques des principes directeurs qui seraient suivis pour la planification des projets ultérieurs dans les limites permises par le portefeuille. Un projet déterminant avait démarré, à savoir lamélioration de lactuel système de financement et de budget, en loccurrence lamélioration de lapplication PeopleSoft pour en permettre lapplication à la gestion des ressources humaines et des résultats. La veille économique serait lun des thèmes qui retiendraient le plus lattention et ce, également dans lintérêt des États membres. Le Secrétariat a souligné quau cours de la session, de nombreuses voix sétaient élevées en faveur dune meilleure information, tant sur les ressources humaines que sur les objectifs visés et les indicateurs. Il fallait de meilleurs systèmes de mesure à lappui des résultats de lOMPI, et cétait là précisément ce que viserait le projet ERP dans les années à venir. La priorité absolue serait accordée à la composante du portefeuille relative aux ressources humaines dans les prochaines phases du projet. Du point de vue de lutilisation du budget et du respect du calendrier, le projet restait essentiellement dans les limites prévues. Lun des aspects importants avait été lachat des produits de la suite Oracle, après un examen approfondi de la stratégie TIC de lOMPI afin de déterminer quels éléments des produits de la suite Oracle seraient utiles pour le portefeuille ERP. Du fait de la date de cet achat, qui avait coïncidé avec la fin de lexercice financier dOracle, lOrganisation avait bénéficié dune forte remise. Le Secrétariat a ajouté que les prochaines étapes viseraient lachèvement du projet de définition de la vision et de planification dici à la fin de lannée et le démarrage des principaux projets de ressources humaines au début de lannée prochaine. Le projet damélioration sachèverait aussi dans le premier trimestre de 2012. Avec le PRS et les changements entrepris au sein de lOrganisation, il fallait suivre de très près laptitude du personnel à absorber la portée de ces nombreux changements. Le Secrétariat a en outre expliqué que la gestion des risques faisait aussi partie intégrante de son approche et que certains de ces risques étaient liés à sa crainte quil nait pas la capacité et les ressources nécessaires. Toutefois, cette question allait être traitée à travers le budget du portefeuille, par des remplacements, afin que certains des meilleurs utilisateurs et spécialistes des différents domaines puissent consacrer leur temps au projet. Lautre risque que le Secrétariat envisageait et qui était normal dans la mise en uvre du système ERP avait trait à lincapacité de tirer le maximum de cette mise en uvre. Le système ERP ne consistait pas simplement comme aujourdhui à automatiser les processus; il fallait les repenser et les refondre. Cela avait automatiquement un impact sur les rôles des personnes et sur les structures. Cétait donc un véritable projet de transformation interne à lOrganisation, mais qui était essentiel pour aider les responsables de programmes à travailler avec le monde extérieur.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique a remercié le Secrétariat de sa présentation du rapport sur létat davancement du projet ERP quil a trouvé riche dinformations utiles. Elle sest félicitée dapprendre que lamélioration PeopleSoft progressait avec une avance sur le calendrier et elle espérait que cela voulait dire que lensemble du projet restait en bonne voie pour sachever dans le délai approuvé de cinq ans. Elle a noté que les dépenses de 2011 (conformément aux prévisions du Secrétariat) seraient denviron un cinquième du montant total approuvé pour ce projet mais que certaines dépenses, telles celles liées au personnel du projet, avaient été inférieures aux prévisions pour 2011. Comme il était indiqué dans le rapport du Secrétariat, cela risquait de se traduire par des coûts plus élevés dans les dernières années du projet. La délégation aimerait donc que le Secrétariat lui donne lassurance quil comptait toujours terminer le projet dans les limites de lenveloppe approuvée de 25 millions de francs suisses.
Le Secrétariat a confirmé que lensemble du projet resterait dans les limites approuvées de 25 millions de francs suisses. Il a ajouté que la sousutilisation du budget de cette année était due principalement à des retards dans les négociations en vue des recrutements et dans le démarrage du projet. Cétait là en effet lun des aspects les plus difficiles du démarrage de ce projet.
La délégation de lAlgérie a remercié le Secrétariat des informations fournies. Elle a déclaré quelle appuyait ce projet au moins pour deux raisons. Premièrement, ce projet commençait à montrer sa valeur grâce au rôle quil jouait dans divers domaines. Il fallait que lOrganisation fournisse de saines informations à ses parties prenantes et que le système ERP permette à celleci dapporter de meilleures informations aux États membres. Deuxièmement, ce projet apportait une garantie supplémentaire et renforçait le système financier. Le système ERP était complexe et très difficile à comprendre de lextérieur, mais il donnait des résultats.
Le président a donné lecture du paragraphe de décision du document WO/PBC/18/12.
Le Comité du programme et du budget a recommandé aux assemblées des États membres de lOMPI de prendre note du contenu du document WO/PBC/18/12.
Point 22 de lordre du jour : adoption du rapport
Les délibérations ont eu lieu sur la base du document WO/PBC/18/21 Prov.
Le président a déclaré que le Secrétariat avait préparé la liste des décisions et recommandations prises durant la session, qui figuraient dans le projet de document WO/PBC/18/21 Prov. Qui, après approbation par le PBC, serait officiellement publié et soumis aux assemblées de lOMPI. Le président a invité les délégations à examiner le document. Il a annoncé que le rapport complet de la dixhuitième session serait établi par le Secrétariat, selon la pratique habituelle, cestàdire dans les plus brefs délais. Le projet de rapport serait affiché sur le site Web du PBC aux fins dapprobation en ligne. Les délégations seraient invitées à examiner ce projet de rapport et à transmettre leurs amendements et commentaires au Secrétariat, qui rédigerait alors la version finale du rapport.
Le Comité du programme et du budget a adopté le Résumé des décisions et recommandations contenues dans le document WO/PBC/18/21 Prov.
La délégation de lInde, parlant au nom du groupe du Plan daction pour le développement, a exprimé ses sincères remerciements au président pour lexcellente conduite des travaux de ces cinq derniers jours. Elle estimait que cétait grâce au président que les membres avaient réussi à achever cette réunion et à garder la tête froide et leur sens de lhumour.
La délégation de lÉgypte a remercié le président davoir mené cette session si efficacement et davoir permis à loccasion aux délégués de garder le sourire.
La délégation de la Slovénie appuyait pleinement la déclaration de la délégation de lInde et a félicité le président au nom du Conseil des chefs de secrétariat de son étonnante direction des débats et des doses dhumour qui avaient été si nécessaires ces cinq dernières journées.
La délégation de lAfrique du Sud, parlant au nom du groupe des pays africains, sest associée aux orateurs précédents pour féliciter le président de sa conduite des travaux au cours de cette session et de toutes les sessions précédentes du PBC.
La délégation des ÉtatsUnis dAmérique, parlant au nom du groupe B, a également remercié le président de sa conduite de la session. Elle a également félicité le Secrétariat de son excellente préparation pour faire face à la tâche herculéenne de devoir répondre aux nombreuses questions et de préparer tous les documents.
Point 23 de lordre du jour : clôture de la session
La session a été clôturée.
[Lannexe suit]
[Footnote continued from previous page]
[Footnote continued on next page]
[Endnote continued from previous page]
[Endnote continued on next page]
WO/PBC/18/22
page PAGE \* MERGEFORMAT 2